DONNEES AS 7 À PAS pra Æ: | a A a 2 2 DETENTE D; AN0VYygS Re RS? AE DE LA AUTO] VVONROR DE LA SÉSOUSE. AUTOUR DU MONDE. ML | avro | | (UORNÉMENT | J nt M L | € ade dans le ( À nt, Membre TOWE LMPRIME VOrTrscr DE LA PÉROUSE AUTOUR DU MONDE, PUREIS CONFORMÉMENT AU DÉCRET DU 22 AVRIL 1791, ET RÉDI G É PAR ML. À MILET-MUREAU, Général de Brigade dans le Corps du Génie, Directeur des Fortifications, Ex-Constituant, Membre de plusieurs Sociétés littéraires de Paris. TOME TROISIÈME. À BALE, | DE L’IMPRIMERIE DE LA RÉPUBEIQUE. AN (1797) a apart ip No « d ae — Latiu ju. — econr {di — Nu | le, sur laque 1 ilude Nord. products, | tapurelons Œ me Relache Em 177, le Si ma roue a pres ju 2 is furent D Ml, V- OMR" G E- AUTOUR DU MONDE PENDANT LES ANNÉES 1785; 1786, 1787 ET 1788. CH APPEL PRE AVES Route vers la partie-du Nord-Ouest du Japon. —Vue du cap Noto et de l'ile Jootsi-sima. — Détails sur cette ile. — Latitude et longitude de cette partie du Japon. — Rencontre de plusieurs bâtimens japonais et chinois. — Nous retournons vers la côte de T'artarie , sur laquelle nous attérissons par 42 degrés de latitude Nord. — Reläche à la baie de Ternar. — Ses productions. — Détails sur ce pays. — Nous en appareillons après y être restés seulement trois jours. — Reläche à la baie de Suffren. 1Ée 30 mai 1787, les vents s'étant fixés au Sud-Sud-Est, je dirigeai ma route à l'Est vers le Japon; mais ce ne fut quà bien petites journées que j'en approchai la côte. Les vents nous furent si constamment contraires, et le temps . TOME IIL. : | A | 2 VOYAGE était si précieux pour nous, que sans l'extrême importance que je mettais à détérminer au moins un point ou deux de la côte occidentale de l'île Niphon, j'aurais abandonné cette ? J reconnaissance et fait route vent arrière vers la côte de Tartarie. Le 2 juin, par 27% 38’ de latitude Nord, et 1 32 pain; 3 10‘ de longitude orientale, suivant nos horloges marines, A e TA . . nous eùmes connaissance de deux batimens japonais, dont un passa à la aus de notre voix; il avait vingt hommes d'équipage, tous vêtus de soutanes bleues, de la forme de celle de nos prêtres. Ce batiment, du port d'environ cent tonneaux, avait un seul mât très-élevé, planté au milieu, et qui paraissait n'être qu'un fagot de mätereaux réunis par des cercles de cuivre et des rostures. Sa voile était de toile; les lés n’en étaient point cousus , mais, lacés dans le sens de la longueur. Cette voile me parut immense ; et deux focs avec une civadière composaient le reste de sa voilure. Une petite galerie de trois pieds de largeur régnait en saillie sur les deux côtés de ce bâtiment, et se prolongeait depuis l'arrière jusqu'au tiers de la longueur; elle portait sur la tête des baux qui étaient saillans et peints en vert. Le canot placé en travers de l'avant, excédait de sept ou huit pieds la largeur du vaisseau, qui avait d’ailleurs une tonture très- ordinaire, une poupe plate avec deux petites fenêtres, fort peu de sculpture, et ne ressemblait aux sommes chinoises que par la manière d’attacher le gouvernail avec des cordes. Sa galerie latérale n'était élevée que de deux ou trois pieds au-dessus de la flottaison; et les extrémités du canot devaient n-4 n'étaient | # y serai LL un COUP | nt pOur | pe mauvais À | je qu nous 0 Le | Li dlenepri eine cha | é de lAsTRe al ayalent u! TTL “di rune sein, LA | pa pl … esin;etl cn | er ann | | eau des mer | RBaà nous | | Mél, « ICT terre ; bin | ts: ven | rt hé || Rp cd à | Ve: a le ve | “qu de {ou ance x de cette e de Lt rinés, dont mmes ne de | cent lieu, 1 par toile; ens de : x focs , Une | salle | depui Ja tee » canot t pie re trés es, fort 1inoIses cordes F pied [evalent DE HA RÉÉQUSE 3 toucher à l'eau dans Îles roulis. Tout me fit juger que ces bâtimens n'étaient pas destinés à s'éloigner des côtes, et quon ny serait pas sans danger dans les grosses mers, pendant un coup de vent : il est vraisemblable que les Japonais ont pour l'hiver des embarcations plus propres à braver le mauvais temps. Nous passämes si près de ce bâtiment , que nous observâmes jusqu’à la physionomie des individus; elle n'exprima jamais la crainte, pas même l'éton- nement : ils ne changèrent de route que lorsqu’à portée de pistolet de l'AsrRoLABE, ils craignirent d'aborder cette frégate. Ils avaient un petit pavillon japonais blanc, sur lequel on lisait des mots. écrits verticalement. Le nom du vaisseau était sur une espèce de tambour placé à côté du mât de ce pavillon. L’AsrRoLase le héla en passant; nous ne comprimes pas plus sa réponse , quil n'avait compris notre question ; et il continua sa route au Sud, bien empressé sans doute d'aller annoncer la rencontre de deux vaisseaux étrangers dans des mers où aucun navire européen n'avait pénètré jusquà nous. Le 4 au matin, par 133 17° de longitude orientale , et 37 13’ de latitude Nord, nous crûmes voir la terre; mais le temps était extrêmement embrumé, et bientôt notre horizon s'étendit à un quart de lieue au plus : il ventait très-grand frais du Sud ; le baromètre avait baissé de six lignes depuis douze heures. Espérant que le ciel s’éclaircirait, je voulus d’abord mettre en panne; mais le vent fraîchit encore dans l'après - midi : le perroquet de fougue fut emporté ; nous $errâmes les A ÿ « 4 POS TACGE huniers, et mîmes à la cape à la misaine. Nous aperçûmes, à différentes époques de la journée, sept bâtimens chinois, mâtés comme célui que j'ai décrit, mais sans galerie latérale, et, quoique plus petits, d'une construction plus propre à soutenir le mauvais temps : ils ressemblaient absolument à celui qu'aperçut le capitaine Kinc lors du troisième voyage de Cook; ayant de même les trois bandes noires dans la partie concave de leur voile; du port également de trente ou quarante tonneaux, avec huit hommes d'équipage. Pendant la force du vent, nous en vimes un à sec; son mât nu comme ceux des chasse-marées , n'était arrêté que par deux haubans et un étai qui portait sur l'avant : car ces bâtimens n’ont point de beaupré, mais seulement un mâate- reau de huit ou dix pieds d'élévation, posé verticalement, auquel les Chinois gréent une petite misaine comme celle d'un canot. Toutes ces sommes couraient au plus près, bâbord amures, le cap à l'Ouest-Sud - Ouest; et il est L r M 4 : / . # T "1 . : probable qu elles n'étaient pas éloignées de la terre, puisque ces bâtimens ne naviguent jamais que Île long des côtes. La journée du lendemain fut extrêmement brumeuse ; nous aperçümes encore deux bâtimens japonais, et ce ne fut que le 6 que nous eûmes connaissance du cap Noto, et de * FES . , 6 l'île Jootsi-sima*, qui en est séparée par un canal d'environ a Tous les géographes, jusqu’à ce jour, ont donné le nom de Jootsi-sima à Pile qui est dans le Nord-Est du cap Noto. LA PÉROUSE attribue ici ce même nom à une autre île qu’il a reconnue à cinq lieues dans le Nord-Ouest de ce cap, et qui est marquée sur toutes les cartes, sans y être nommée. Cette attribution provient-elle d’une erreur de LÀ PÉROUSE ? c’est ce que j'ignore; mais j’ai cru DE dé Le temp | 4 À x lieues d | js goes, les | )] que nous CC | #5 | apr dés cl | y dapproch jo, rpporul g A deux heures ui je dir afre, e bi as doubler Les si dans cette eos septent at demie de ce “she, fond de #que danse de, plie, Mais ROIS qe a us a paru ame des edifio tea qui &à né des four une Large po %ples avaient- Li] sngulier qu 2 [Mt observation , En, aussi rapprocl mes, nos , térale, Opre à lument oisiéme noires rent de [uipage. SON mât que par Car CS n mâte- lement, ne celle $ pô, et ie puisque les côtes Se : nou e fut que o, et de d'environ Jotsi-sine à ici ce mêiÉ st de ceci à attribution , #1, mais j'ai CU D'E, LrÂe RÉ OU S E $ cinq lieues. Le temps était clair et l'horizon très-étendu ; quoiquà six lieues de la terre, nous en distinguions les détails, les arbres, les rivières et les éboulemens. Des îlots ou rochers que nous cotoyames à deux lieues, et qui étaient liés entr'eux par des chaînes de roches à fleur d’eau, nous empéchèrent d'approcher plus près de la côte. La sonde, à cette distance, rapportait soixante brasses, fond de roc et de corail. À deux heures, nous aperçümes l'ile Jootsi-sima dans le Nord-Est; je dirigeai ma route pour en prolonger la partie occidentale, et bientôt nous fûmes obligés de serrer le vent, pour doubler les brisans, bien dangereux pendant la brume qui, dans cette saison, dérobe presque toujours à la vue les côtes septentrionales du Japon. La sonde, à une lieue et demie de ces brisans , rapportait également soixante brasses , fond de roche, et l'on ne pouvait songer à y mouiller que dans le cas d’une extrême nécessité. Cette île est petite, plate, mais bien boisée et d'un aspect fort agréable : je crois que sa circonférence n'excède pas deux lieues ; elle nous a paru très-habitée. Nous avons remarqué entre les maisons des édifices considérables; et, auprès d'une espèce de chateau qui était à la pointe du Sud-Ouest, nous avons distingué des fourches patibulaires, ou au moins des piliers avec une large poutre posée dessus en travers; peut- être ces piliers avaient-ils une toute autre destination : il serait assez singulier que les usages des Japonais, si différens devoit,, par cette observation , éviter l’équivoque qui pouvait naître de deux îles du même nom, aussi rapprochées du même cap..{ N. D. R.) 6 des nôtres, v & Y'A G LA 4 : sen fussent rapprochés sur CE point. Nous avions à peine doublé File Jootsi-sima , que nous fûmes en . un instant enveloppés de la brume Ia plus épaisse; heu- reusement nous avions eu le temps de faire d’excellens relèvemens de la côte du Japon, au Sud du cap Noto, jusques à un cap au-delà duquel on n'apercevait rien. Nos observations de latitude et de longitude ne nous laissaient rien à désirer. Notre horloge n.” 19 avait eu une marche parfaite depuis notre départ de Manille : ainsi le cap Noto, sur la côte du Japon, est un point sur lequel les géographes peuvent compter; il donnera, avec le cap Nabo sur la côte orientale , déterminé par le capitaine Kixc, la largeur de cet empire dans sa partie septentrionale. Nos déterminations rendront encore un service plus essentiel à la géographie, car elles feront connaître la largeur de la mer de Tartarie, vers laquelle je pris le parti de diriger ma route. La côte du Japon qui fuit en-delà du cap Noto, à soixante lieues dans l'Est, et les brumes continuelles qui enveloppent ces îles, auraient peut-être exigé le reste de la saison pour pouvoir prolonger et relever l'ile Niphon jusques au cap Sangaar : nous avions un bien plus vaste champ de découvertes à parcourir sur la côte de Tartarie , et dans le détroit de Tessoy. Je crus donc ne pas devoir perdre un instant pour y arriver promptément; je navais d'ailleurs eu d'autre objet dans ma recherche de la côte du Japon, que d'assigner à la mer de Tartarie ses vraies limites du Nord au Sud, Nos observations placent le Cap Noto par | LL Pa dehrirude k su qu ipuralr pus, OÛS 0 hs, mi rl TOUNET gent q eg} pe ei als pari lea grand n seu té pos qu are ce uk de cene pl ka point où tend une da pe ls y tk ps op tai mé de Yo &nk th js Ut noi le, don nou echaire la | Nipe, y Nox nes en ; heu cellens No, rien, € now eu une ainsi le quel les p Nabo inc, là le. Nos entiel à r dæh ver mi Noto, à les qui ste de JUSqS amp dans dre un lailleurs Japon, nites du ol pa DE LiM RÉRO USE. . 37° 36’ de latitude Nord, et 1354 34 de longitude orien- tale; l'ile Jootsi-sima, par 37% 51 de latitude, et 1 35 20’ de longitude ; un flot ou rocher qui est à l'Ouest du cap Noto, par 37% 36 de latitude, et 1 3 54 14’ de longitude; et la pointe la plus Sud qui était à notre vue, sur l'île N iphon, par 37° 18’ de latitude, et 1 3 5% 5’ de longitude. Ces courtes ee observations, qui paraîtront bien arides au plus grand nombre de nos lecteurs , nous ont coûté dix jours d’une navigation bien laborieuse, au milieu des brumes: nous croyons que les géographes trouveront ce temps bien employé, et ils. regretteront seulement que le vaste plan de notre campagne ne nous ait pas permis de reconnaître et déterminer sur cette côte, et plus particulièrement vers la partie du Sud- Ouest, un plus grand nombre de points, d'après la position desquels il eüt été possible de doriner la vraie configuration du détroit qui sépare cet empire de la Corée. Nous avons relevé la côte de cette presqu'ile avec la plus grande exacti- tude, jusqu'au point où elle cesse de courir au Nord-Est et où elle prend une direction vers l'Ouest, ce qui nous a forcés de gagner les 37% Nord. Les vents de Sud les plus constans et les plus opiniätres , s'étaient opposés au projet que j'avais formé de voir et de déterminer la pointe la plus méridionale et la plus occidentale de l'île Niphon; ces mêmes vents de Sud nous suivirent jusqu'à la vue de la côte de Tartarie, dont nous eûmes connaissance le 11 Juin. Le temps s'était éclairci la veille; le baromètre, descendu à 27 pouces 7 lignes, y demeurait stationnaire ; et c’est pendant 17877. JUIN: CA 8 V6 ŸY À GE que le baromètre est resté à ce point, que nous avons joui des deux plus beaux jours de cette campagne. Depuis le départ de Manille, cet instrument nous avait si souvent donné de bons avertissemens, que nous lui devions de lindulgence pour-ces écarts : Mais il en résulte qu'il est telle disposition de l'atmosphère qui, sans occasionner ni pluie ni vent, produit une grande variation dans le baromètre; celui de l'ASTROLABE était au même degré que le nôtre , et je crois quil faut encore une longue suite d'observations, pour entendre parfaitement la langue de cet instrument qui, en général, peut être d'une grande utilité pour la sûreté de la navigation. Celui de N'AIRNE, avec son ingénieuse suspen- sion , ne peut être comparé à aucun autre, par $€s avantages. Le point de la côte sur lequel nous attérimes, est précisément celui qui sépare la Corée de la Tartarie des Mantcheoux; c'est une terre très-élevée, que nous aperçümes le 1 1 à vingt lieues de distance ; elle s’étendait du Nord-Nord-Ouest au Nord-Est un quart Nord, et paraissait sur différens plans. Les montagnes, sans avoir l'élévation de celles de la côte de l'Amérique, ont au moins six ou sept cents toises de hauteur. Nous ne commençämes à trouver fond qu'à quatre lieues de terre, par cent quatre-vingts brasses, sable vaseux ; et, à une lieue du rivage, il y avait encore quatre- vingt-quatre brasses. J'approchai la côte à cette distance ; elle était très-escarpée, mais couverte d'arbres et de verdure. On apercevait, sur la cime des plus hautes montagnes, de la neige, mais en très - petite quantité; on ny voyait d'ailleurs DE js aucune | gs que les Fa préra PL des vallo gt ls aboi jslquante l lent gg ant prod sales quIrt" id raseml edhsamage eus naurion rh eme | ak ontinuai dl dar Bale. Nous tu es men 2 es: ce x edopyx de pet fr Réuemer, | dE Un qu et nou LA prétendu Va fps ( ts jt do Ou ru, DE IfA PER O USE. 9 “. d'ailleurs aucune trace de culture ni d'habitation, et nous 1787. | hs. pensämes que les Tartares Mantcheoux , qui sont nomades Juin. | " et pasteurs, préféraient à ces bois et à ces montagnes, des gene plaines et des vallons où leurs troupeaux trouvaient une oi nourriture plus abondante. Dans cette longueur de côte ni Vent, de plus de quarante lieues, nous ne renconträmes l'embou- cl de chure d'aucune rivière. J'aurais cependant désiré de relächer, Je cr afin que nos botanistes et nos lithologistes pussent observer *,:70 cette terre et ses productions ; mais la côte était droite, et qui, en puisqu'il y avait quatre-vingt-quatre brasses d'eau à une lieue, ete de l il aurait fallu vraisemblablement s'approcher à deux ou trois € suspenr encablures du rivage pour trouver un fond de vingt brasses, antages et alors nous naurions plus été en appareillage avec les :cisément vents du large. Je me flattais de trouver un lieu plus com- tcheoux; mode , et je continuai ma route, avec le plus beau temps, 1 à ing et le ciel le plus clair dont nous eussions joui depuis notre s rd-Ouet départ d'Europe. Nous fîimes nos relèvemens le 12, le 13 fun etle 14 avec les mêmes succès, en prolongeant la terre à elles deb trois petites lieues : ce dernier jour, à six heures du soir, ents t0i$ nous fûmes enveloppés de brume, et nous restämes en Qu calme ; une petite fraîcheur du Sud-Est nous permettait ses, sk à peine de gouverner. Jusqu'à ce moment la côte avait couru re qu au Nord-Est un quart Nord ; nous étions déjà par 444 dou de latitude , et nous avions atteint celle que les géographes | Lei donnent au prétendu détroit de Tessoy: mais nous nous or - pi cm $ a E que Rene donnée à ce 1 pl détroit; ces 5% doivent être retranchés de la Tartarie , et TOME II. | ( d'aleus 1787. JUIN. LS. 16. 10 - 6: ŸY À G ajoutés au canal qui la sépare des îles situées au Nord du Japon. Les journées du 1 5 et du 16 furent très-brumeuses ; nous nous éloignames peu de fa côte de Tartarie, ét nous en avions connaissance dans les éclaircis : mais ce dernier jour sera marqué dans notre journal par l'illusion la plus complète dont Jaye été témoin depuis que je navigue. Le plus beau ciel succéda, à quatre heures du soir, à la brume la plus épaisse ; nous découvrimes le continent, qui s'étendait de l'Ouest un quart Sud-Ouest au Nord un quart Nord-Est, et peu après, dans le Sud, une grande terre qui allait rejoindre la Tartarie vers l'Ouest , ne laissant pas entrelle et le continent une ouverture de 15% Nous distinguions les montagnes, les ravins, enfin tous les détails du terrain; et nous ne pouvions pas Concevoir par où nous étions entrés dans ce détroit, qui ne pouvait être que celui de Tessoy, à la recherche duquel nous avions renoncé. Dans cette situation, je crus devoir serrer le vent, et gouverner au Sud-Sud-Est; mais bientôt ces mornes, ces ravins disparurent, Le banc de brume le plus extraordinaire que jeusse jamais vu , avait occasionné notre erreur : nous le vimes se dissiper; ses formes, ses teintes s'élevèrent, se perdirent dans la région des nuages, Et nous eùmes encore assez de jour pour quil ne nous restit aucune incertitude sur Vinexistence de cette terre fantastique. Je fis route, touté la nuit, sur l'espace de mer qu elle avait paru occuper, et au Jour, rien ne se montra à nos yeux ; l'horizon était sl go | gen: m4 releve idin, ln oi pus OI Le fr enc jpg nous NK gas sur dr some dé ipasir, À bn à | de terre, ring eue Es : toute ais, lir Le pl Bts ; me ame bue, er 0 [Ron de | [ue me rca d 2 ct que 6, nous nv emens: | “oLAgE de Uevions au TA a moins L Nor es: NOUS NOUS en : dernier x la plus ue. soir, à he 1Ent , qui un quart nde terre e laissant 5. Nous les détals où nous que celui | TENONCÉ vent, ornées, CE aordinairé eur : NO yérent, 1es ENCOIË noertiude fis route, 3 OCCUpÉ: rizON él DE EM SPP OUST ti cependant si étendu, que nous voyions parfaitement la côte de Tartarie, éloignée de plus de quinze lieues. Je fis route pour l'approcher; mais à huit heures du matin la brume nous environna : nous avions heureusement eu le temps de faire de bons relèvemens, et de reconnaître les pointes de la veille ; ainsi, il ny a aucune lacune sur notre carte de Tartarie, depuis notre attérage par les 42°, jusqu'au détroit de Ségalien. La brume fut encore très - épaisse le 17, le 18 et le 19; mais nous ne fimes point de chemin, et nous restâmes bord sur bord, afin de retrouver, au premier éclairci, les mornes déjà aperçus, et portés sur notre carte. Le 19 au soir, la brume se dissipa ; nous nétions qu'à trois lieues de terre, nous relevames une étendue de côte de plus de vingt lieues, depuis l'Ouest-Sud-Ouest jusqu'au Nord-Nord-Est : toutes les formes en étaient parfaitement prononcées , l'air le plus pur nous permettait d'en distinguer P I Ï £ toutes les teintes ; mais nous ne vimes nulle part l'appa- rence d'une baïe, et une sonde de deux cents brasses ne rapportait point de fond à quatre lieues de terre. Bientôt la brume me força de reprendre le large, et nous ne revimes la côte que le lendemain à midi: nous en étions très-près, nous n'avions jamais été à portée de faire de meilleurs relèvemens; notre latitude Nord était de 44457, et nous relevions au Nord-Est un quart Nord une pointe qui était au moins à quinze lieues de nous. J'ordonnai à VJAsTROLABE de chasser en avant, et de chercher un Bi 1787. JUIN. 17. 18. 19. 12 V: O: Y À G:E mouillage; M. DE Lance mit son canot à la mer, et envoya M. DE Moxry, son second, sonder une baie que nous apercevions devant nous, et qui paraissait présenter un abri. Nous trouvions cent quarante brasses d'eau à deux lieues de terre, nous avions eu deux cents brasses à deux lieues plus au large; le fond paraissait monter graduellement, et il était vraisemblable qu'à un quart de lieue du rivage, nous trouverions quarante ou cinquante brasses, ce qui est bien considérable ; mais tous les jours on mouille par de pareils brassiages. Nous continuämes notre route vers la terre : bientôt il s'en éleva un banc de brume très - épais, qu'une légère brise du Nord portait sur nous. Avant que M. De Moxry eüt atteint la baie qu'il avait ordre de sonder, M. pe Lance fut obligé de lui faire le signal de revenir à bord; et il rejoignit la frégate au moment où nous étions enveloppés de la brume la plus épaisse, et forcés de reprendre le large. Il y eut encore un éclairci de quelques minutes au coucher du soleil. Le lendemain, vers huit heures, n'ayant fait que trois lieues à l'Est un quart Nord-Est depuis vingt-quatre heures, nous ne pümes relever que les points déjà portés sur notre carte; nous vimes un sommet de montagne dont la forme était absolument celle d’une table ; je lui en ai donné le nom, afm qu'il füt reconnu des navi- gateurs. Depuis que nous prolongions cette terre, nous n'avions vu aucune trace d'habitation; pas une seule pirogue ne s'était détachée de la côte; et ce pays , quoique couvert des plus beaux arbres, qui annoncent un sol fertile, semble pr demi € gi et LOUIE pr SOUS phapes phanehrues psp tk ik pe kr pur au COL gr qe pe quan bre kg, ls vents ëlà Be route -Aord-Ques peus un bon im heures Et à une demi lu | As, n° 4 En, er : Rev ouverte tm en ü:k nd y | PU à pied he, ex ET , et aie que nter un à deux à deux lement rivage, € qui @ e par de e vers là és -Cpals, Lvant que le sonder, le reveni où nou forcés de e quelqu uit heures, “Est depuñ Les pois. ommét de lune table: x des naïf erre ; DO ile pirogué ue cou ile, senble DE. LA EBE-ŒU SE. 13 être dédaigné des Tartares et des Japonais : ces peuples pourraient y former de brillantes colonies; mais la politique de ces derniers est, au contraire, d'empêcher toute émi- gration et toute communication avec les étrangers ; ils comprennent sous cette dénomination les Chinois comme les Européens. La brume fut très- épaisse le 21 et le 22; mais nous nous tenions si près de la côte, que nous NME dès qu'il venait le plus petit éclairci ; et nous en eüûmes presque chaque jour au coucher du soleil. Le froid commença à augmenter lorsque nous eûmes atteint les 45 degrés. Nous trouvâmes cinquante-sept brasses, fond de vase, à une lieue de terre. Le 23, les vents s'étaient fixés au Nord - Est : je me décidai à faire route pour une baie que je voyais dans l'Ouest- Nord-Ouest, et où il était vraisemblable que nous trouverions un bon mouillage. Nous y laissimes tomber l'ancre à six heures du soir, par vingt-quatre brasses, fond de sable, à une demi -lieue du rivage. Je la nommaï aie de Ternai [ Atlas , n° 48 LE - elle est située par 45% 13’ de latitude te et 135% 9’ de longitude orientale, Quoi- qu'elle soit ouverte aux vents d'Est, j'ai lieu de croire qu'ils ny battent jamais en côte, et qu'ils suivent la direction des terres : le fond y est de sable, il diminue graduellement jusqu'à six brasses à une encablure du rivage. La marée y monte de cinq pieds; son établissement, les jours de nouvelle et pleine lune, .est à huit heures quinze minutes ; mais le 1787. JUIN. 21. 2e SE 1787. JUIN. 14. TO TACE flux et reflux n'altère pas la direction du courant à une demi-licue au large : celui que nous éprouvions au mouillage n’a jamais varié que du Sud-Ouest au Sud-Est, et sa plus grande vitesse a été d'un mille par heure. Partis de Manille depuis soixante-quinze Jours, nous avions, à la vérité, prolongé les côtes de l'ile Quelpaert, de la Corée, du Japon ; mais ces contrées habitées par des peuples barbares envers les étrangers, ne nous avaient pas permis de songer à y relächer : nous savions au contraire que les Tartares étaient hospitaliers, et nos forces sufhisaient d’ailleurs pour imposer aux petites peuplades que nous pouvions rencontrer sur le bord de l1 mer. Nous brülions d'impatience d'aller reconnaître cette terre dont notre imagination était occupée depuis notre départ de France; c'était la seule partie du globe qui eût échappé à l'activité infatigable du capitaine Cook; et nous devons peut-être au funeste événement qui a terminé ses jours , le petit avantage d'y avoir abordé les premiers. Il nous était prouvé que le Kastrikum n'avait jamais navigué sur la côte de Tartarie; et nous nous flattions de trouver dans le cours de cette campagne, de nouvelles preuves de cette vérité. Les géographes qui, sur le rapport du père DES ANGES et d’après quelques cartes japonaises, avaient tracé le détroit de Tessoy, déterminé les limites du Jesso , de la terre de la Compagnie, et de celle des États, avaient tellement défiguré a géographie de cette partie de l'Asie, quil était nécessaire de terminer à cet égard toutes Îles anciennes D | pessons, PU | | je de Ternd € gg 01 hr en OU pi pis gr me Le ar par d aeLeprnemps | pus dun VE nas ape die seul pr on qn BIS qu pi dk Chr aseuvat Cég LS OUS D axe tanqu rage limpa tas frent pr His eu à n Rai sit an pr à | pe géogra bon Jery Aion de Tes, Uaemes ce doit | ” ele doit 2 fai Coninent et ! L Wine ae d ke à une uillaye à ph $, NO ent, de par de ent pus contraire uffsalent ue nous brulions 1t_ note France, l'activité ut Et , Le pe jt prount L cote & le cou » vérité. 5 ANGES Le dérroi Ja te tellement qui etal anciennes DE LE ROGUSE : 4: discussions, par des faits incontestables. ? La latitude de Ia baie de Ternai était précisément la même que celle du port d'Acqueis où avaient abordé les Hollandais; néanmoins de lecteur en trouvera la description bien différente. Cinq petites anses, semblables aux côtés d’un polygone régulier, forment le contour de cette rade; elles sont. Sépa- rées entrelles par des coteaux couverts d'arbres jusqu’à la cime. Le printemps le plus frais n'a jamais offert en France des nuances d’un vert si vigoureux et si varié ; et quoique nous n’eussions aperçu , depuis que nous prolongions la côte, ni une seule pirogue, ni un seul feu, nous ne pouvions croire qu'un pays qui paraissait aussi fertile , à une si er ande proximité de la Chine , füt sans habitans. Avant que nos canots eussent débarqué, nos lunettes étaient tournées vers le rivage; mais nous n’apercevions que des cerfs et des ours qui paissaient tranquillement sur le bord de la mer. Cette vue augmenta l'impatience que chacun avait de descendre; les armes furent préparées avec autant d'activité que si nous eussions eu à nous défendre contre des ennemis; et, pendant qu'on faisait ces dispositions , des matelots si nus avaient déjà pris à la ligne douze ou quinze morues. Les -b Presque tous Les géographes qui ont tracé, au Nord du Japon, une île sous le nom de Jeço, Yeço ou Jesso, l'ont séparée de la Tartarie par un détroit auquel ils ont donné Le nom de Tessoy. Cette erreur s’est perpétuée, et l’on voit sur toutes Les caïtes anciennes ce détroit imaginaire vers le 43° degré de latitude Nord. Sa prétendue existence doit avoir eu pour origine le détroit réel qui sépare l’île Ségalien du continent , et que GUILLAUME DE LISLE a aussi nommé détroit de Tessoy sur une carte d'Asie dressée tn 1700. (N. D.R.) 16 CG: Y À GE habitans des villes se peindraient difficilement Îles sensa- tions que les navigateurs éprouvent à la vue d'une pêche abondante : les vivres frais sont des besoins pour tous les hommes; et les moins savoureux sont bien plus salubres que les viandes salées les mieux conservées. Je donnai ordre aussitôt d’enfermer les salaisons, et de les garder pour des circonstances moins heureuses ; je fis préparer des futailles pour les remplir d'une eau fraîche et limpide qui coulait en ruisseau dans chaque anse; et j'envoyai chercher des herbes potagères dans les prairies , où l'on trouva une immense quantité de petits oignons, du céleri et de l'oscille. Le sol était tapissé des mêmes plantes qui croissent dans nos climats, mais plus vertes et plus vigoureuses ; la plupart étaient en fleur : on rencontrait à chaque pas des roses, des lis jaunes, des lis rouges, des muguets, et généralement toutes nos fleurs des prés : les pins couronnaïent le sommet des montagnes; les chênes ne commençaient qu'à mi-côte, et ils diminuaient de grosseur et de vigueur à mesure qu'ils approchaient de la mer; les bords des rivières et des ruis- seaux étaient plantés de saules, de bouleaux, d'érables; et sur la lisière des grands bois, on voyait des pommiers et des azeroliers en fleur, avec des massifs de noisetiers dont les fruits commençaient à nouer. Notre surprise redoublait lorsque nous songions qu'un excédant de population sur- charge le vaste empire de la Chine, au point que les lois n'y sévissent pas contre les pères assez barbares pour noyer et détruire leurs enfans; et.que apr de la Tartarie orientale, n’avait cependant rien d'intéressant s divers pour nos botanistes et nos lithologistes. Les plantes y sont er notre absolumerit les mêmes que celles de France, et les substances Tartares dont le sol est composé n’en diffèrent pas davantage. Des 15 cell schistes, des quartz, du jaspe, du porphyre violet, de petits t, nou cristaux, des roches roulées; voilà es échantillons que les de l'em: lits des rivières nous ont offerts, sans que nous ayons pu encore y voir la moindre trace de métaux. La mine de fer, qui est généralement répandue sur tout le globe, ne paraissait fes, la que décomposée en chaux, servant, comme un vernis, à rce ré colorer différentes pierres. Les oiseaux de mer et de terre is sont étaient aussi fort rares; nous vimes cependant des corbeaux, des tourterelles , des cailles, des bergeronnettes , des hiron- : dés delles, des gobe - mouches , des albatros , des goëlands, 0 des macareux, des butors et des canards : mais la nature ache _. point animée pris les vols innombrables d'oiseaux rs qu'on rencontre en d'autres pays inhabités. A la baie de ne Ternai , ils étaient solitaires, et le plus sombre silence af régnait dans l'intérieur des bois. Les coquilles n'étaient 29. 22 VO TY À GE pas moins rares; nous ne trouvames sur le sable, que des détrimens de moules, de lepas, de limaçons et de pourpres. Enfin, le 27 au matin, après avoir déposé à terre diffé- ‘rentes médailles avec une bouteille et une inscription qui contenait la date de notre arrivée, les vents ayant passé au Sud , je mis à la voile, et je prolongeai la côte à deux tiers de lieue du rivage , naviguant toujours sur un fond de quarante brasses , sable vaseux , et assez près pour distin- guer l'embouchure du plus petit ruisseau. Nous fimes ainsi cinquante lieues, avec le plus beau temps que des navigateurs puissent désirer. Les vents qui passèrent au Nord le 29 à onze heures du soir , m'obligèrent de prendre la bordée de T'Est, et de m'éloigner ainsi de terre : nous étions alors par 46 50’ de latitude Nord. Nous nous en rapprochämes le . lendemain. Quoique le temps füt très-brumeux , l'horizon Loue cependant trois lieues d'étendue , nous relevimes la même côte que nous avions aperçue la veille dans le Nord, et qui nous restait à | Ouest : elle était plus basse , plus coupée de petits mornes , €t nous ne trouvames , à deux lieues au Jarge, que trente brasses , fond de roche. Nous restâmes en -calme plat sur cette espèce de banc, et nous primes plus de quatre-vingts morues. Un petit vent du Sud nous permit de nous en éloigner pendant la nuit, et au jour nous revimes la terre à quatre lieues ; elle ne paraissait s'étendre que jusqu au Nord-Nord-Ouest; mais la brume nous cachait les pointes plus au Nord. Nous continuäâmes à prolonger de très-près la côte, dont la direction était Nord quart Nord-Est, DE | } j'aule ; uné à etre CIStAN yipri d Lu 4 PA de va 4 jusqu au gement, ! sons yls db een baril LL je ét S ga sent de deb à de malt raie sa qi Bit ra tres d ge CE WT réa Nord, | Runpie y € un deux à [Bd canon, au narons an, lon dre de que à in ls leux ë à tro her À rimes l W OU avion DE Las ER OU SE 23 > ds Le 1.” juillet, une brume épaisse nous ayant enveloppés à 1787. OUPS une si petite distance de terre, que nous éntendions la lame Juirier. 1 de déferler sur le rivage, je fis signal de mouiller, par trente ii” _s qi brasses , fond de vase et de coquilles pourries. Le temps fut past _si brumeux jusqu'au 4, qu'il nous fut impossible de faire Eux tes aucun relèvement, ni d'envoyer nos canots à terre; mais fond & nous prîmes plus de huit cents morues. J'ordonnai de saler, ri et de mettre en barriques l'excédant de notre consommation. MéSan) La drague rapporta aussi une assez grande quantité d'huîtres, igateus dont la nacre était si belle, quil paraissait très - possible lle 194 _ qu'elles continssent des perles, quoique nous n'en eussions bordée d trouvé que deux à demi formées dans le talon. Cette ren- alors pe contre rend très-vraisemblable le récit des Jésuites, qui nous chames k ont appris qu'il se fait une pêche de perles à embouchure l'horizon de plusieurs rivières de la Tartarie orientale : mais on doit aimes À supposer que c'est vers le Sud, aux environs de la Corée; se Not car, plus au Nord, le pays est trop dépourvu d'habitans lus coupe pour qu'on puisse y effectuer un pareil travail; puisqu'après eue avoir parcouru deux cents lieues de cette côte, souvent à rires la portée du canon, et toujours à une petite distance de . es ph terre a n'avons aperçu ni pirogues, ni nes et permit nous navons vu, lorsque nous sommes descendus à terre, resinesl as les traces de quelques chasseurs, qui ne paraissent pas $ gl s'établir dans les lieux que rous visitions. es pois Le 4; à trois heüres du Due il se fit un bel éclairci. À. vs Nous relevämes la terre jusquau Nord - Est un quart Nord, et nous avions, par notre travers, à deux milles dans \ord-E 1787. JUILLET. 24 VOYAGE l'Ouest - Nord-Ouest, une grande baie dans laquelle coulait une rivière de quinze à vingt toises de largeur. Un canot de chaque frégate, aux ordres de MM. de Vauzuas et Darsaup, fut armé pour aller la reconnaître. MM. pe MonnERON, LA MaARTINIÈRE, RoOLLIN, BERNIZET, Cozzicenon, l'abbé Moxcès et le père RECEVEUR sy embarquèrent : la descente était facile, et le fond montait graduellement jusqu’au rivage. L'aspect du pays est à peu près le même que celui de la baie de T'ernai ; et quoiqu'à trois degrés plus au Nord, les productions de la terre, et les substances dont elle est composée, n'en diffèrent que très - peu. Les traces d'habitans étaient ici beaucoup plus fraîches; on voyait des branches d'arbres coupées avec un instrument tranchant, auxquelles les feuilles vertes tenaient encore ; deux peaux d'élan, très-artistement tendues sur de petits morceaux de bois, avaient été laissées à côté d'une petite cabane , qui ne pouvait loger une famille , mais qui suffisait pour servir d'abri à deux ou trois chasseurs ; et peut - être y en avait-il un petit nombre que la crainte avait fait fuir dans les bois. M. DE Vauiuas crut devoir emporter une de ces peaux; mais il laissa en échange, des haches et autres instrumens de fer, d’une valeur centuple de la peau d'élan, qui me fut envoyée. Le rapport de cet officier , et celui des différens naturalistes, ne me donnèrent aucune envie de prolonger mon séjour dans cette baie , à laquelle je donnai Je nom de baie de Suffren. CHAPITRE D CHA (TL LILE pu np gr ns ape ude VS sul d L jin-U, jura h4le. - Jus Nus fade a mé à la ln " dk dés, a l'aide Ed Cette bai 89 j de hu at Nous don Lt & nous " us ds poulet Tmément on re | 1 roue Fanal | de de Proven | Ce Comm TOME 11, coulat | canot UAS €t Mo NIZET, frauches; trument encor; de pets ne pet ji uit eut EE fair er une de et autré qu dé, celui de envie d e don piTR DE LiA PÉMWBO USE 25 CHA DÉPRES AY LE Nous continuons de faire route au Nord, — Reconnais- sance d'un pic dans l'Est. — Nous nous apercevons que nous naviguons dans un canal. — Nous dirigeons notre route vers la côte de l'ile Ségalien. — Reläche à la baie de Langle. — Maœurs et coutumes des Habitans. — Ce qu'ils nous apprennent nous détermine à continuer notre route au Nord. — Nous prolongeons la côte de l'ile. — Reläche à la baie d'Estaing. — Départ. — Nous trouvons que le canal entre l'ile ef le continent de la Tartarie est obstrué par des bancs. — Arrivée à la baie de Castries sur la côte de T'artarie. J "APPAREILLAI de la baie de Suffren avec une petite brise du Nord-Est, à l'aide de laquelle je crus pouvoir m éloigner de la côte. Cette baïe est située, suivant nos observations, par 47 51" de latitude Nord, et 137 25' de longitude orientale. Nous donnämes plusieurs coups de drague en partant; €t nous primes des huîtres , auxquelles étaient attachées des poulettes, petites coquilles bivalves que très: communément on rencontre pétrifiées en Europe, et dont on n'a trouvé l'analogue que depuis quelques années dans les mers de Provence; de gros buccins, beaucoup d'oursins de l'espèce commune, une grande quantité d'étoiles et TOME IIL D 1787. JUILLET: 1787. JUILLET. 26 VO Y A GE . d'holothuries, avec de très-petits morceaux d'un joli corail. La brume et le calme nous obligèrent à mouiller à une lieue plus au large, par quarante - quatre brasses , fond de sable vaseux. Nous continuames à prendre des morues ; mais c'était un faible dédommagement de la perte du temps _ pendant lequel la saison s'écoulait trop rapidement, eu Ï ù Had 4 égard au désir que nous avions d'explorer entièrement cette mer. Enfin, le 5 , malgré la brume, la bise ayant fraichi du Sud - Ouest, je mis à la voile. Nous avions relevé du mouillage, dans un moment d'éclairci qui avait duré environ dix minutes, huit ou dix lieues de côte au Nord-Est un quart Nord ; ainsi nous pouvions faire, sans inconvénient, sept ou huit lieues au Nord-Est un quart Est, et je fixai la route à cette aire de vent, en sondant de demi-heure en demi-heure, car l'horizon avait moins de deux portées de fusil d'étendue. Nous naviguames ainsi, sur un fond de cinquante brasses, jusqu'à l'entrée de fa nuit : les vents passèrent alors au Nord - Est, grand frais, avec beaucoup de pluie. Le baromètre descendit à vingt-sept pouces six lignes ; nous luttâmes contre les vents contraires pendant toute la journée du 6 juillet. Notre latitude observée était de 484 Nord; et la longitude orientale, de 1 38° 20’. Il se fit un éclairci à midi, nous relevämes quelques sommets de montagnes qui s’étendaient jusqu'au Nord ; mais un brouillard nous cachait le bas de la côte, et nous n'apercevions aucune pointe, quoique nous n'en fussions éloignés que de trois lieues. La nuit qui suivit cette journée fut extrêmement DE us COUT | y @ direct not Ë gun DOUS | ji, an sr à © je LOtu-lesc je au M gt heure sg pars (eat ouvErtur pepe de lk | qi, tend pus don dej a einent | sec de art, de 4 ik, dont À iiphes de 2 drigeas mu re qu a Areé des ver Housamment ok inv tete mer cb &T | à qu pd DE LM SM OU SE. 27 i curl belle ; nous courümes parallèlement à {a côte, au clair de 1787. ‘1 la lune. Sa direction était d’abord au Nord-Est, et ‘ensuite Juiuer. fond de au Nord-Nord-Est. Nous la prolongeämes à la pointe du à MOTUE : jour : nous nous flattions d'arriver avant la nuit au $o° du temp degré de latitude, terme que j'avais fixé pour cesser notre nent, @u navigation sur la côte de Tartarie , et retourner vers le 1ENt cete Jesso, et l'Oku-Jesso, bien certain , s'ils n'existaient pas, raïchi du de rencontrer au moins les Kuriles en avançant vers l'Est; levé du mais à huit heures du matin, nous eümes connaissance € Environ d'une île qui paraissait très-étendue, et qui formait avec Îa rd-Est un Tartarie une ouverture de 30 degrés. Nous ne distinguions nvénient, aucune pointe de file, et ne pouvions relever que des Je fa sommets, qui, s'étendant jusquau Sud-Est, annonçaient “heure er que nous étions déjà assez avancés dans le canal qui la >ortées sépare du continent. Notre latitude était dans ce moment | fond d de 48“ 35’, et celle de l'ASTROLABE, qui avait chassé deux « Les ven lieues en avant, de 48% 40’. Je pensai d’abord que c'était : beaucoun l'ile Ségalien, dont la partie méridionale avait été placée pouces par les géographes deux degrés trop au Nord; et Je jugeai ù perd que, si je dirigeais ma route dans le canal, je serais forcé ervée dl de le suivre jusqu'à sa sortie dans la mer d'Okhotsk, à cause à 20: de lopiniatreté des vents de Sud qui, pendant cette saison ,. | mes règnent constamment dans ces parages. Cette situation eût : brouillé mis un obstacle invincible au désir que j'avais d'explorer a entièrement cette mer; et, après avoir levé la carte la plus LR exacte de la _ de odeaies ne me restait, pen effectuer nent ce plan, qu'à prolonger à l'Ouest les premières îles que D à 1787: JUILLET. 1 0. 28 VOYAGE je rencontrerais jusqu'au 44° degré : en conséquence, je dirigeai ma route vers le Sud-Est. L'aspect de cette terre était bien différent de celui de la Tartarie : on ny apercevait que des rochers arides, dont les cavités conservaient encore de la neige; mais nous en étions à une trop grande distance, pour découvrir les terres basses, qui pouvaient, comme celles du continent , être couvertes d'arbres et de verdure. Je donnaï à la plus élevée de ces montagnes, qui se termine comme le soupirail d'un fourneau, le nom de pic Lamanon , à cause de sa forme volcanique, et parce que le physicien de ce nom a fait une étude particulière de différentes matières mises en fusion par le feu des volcans. Les vents de Sud me forcèrent de louvoyer, toutes voiles dehors, pour doubler l'extrémité méridionale de la nouvelle terre, dont nous n'avions pas aperçu la fin. I ne nous avait été possible que de relever des sommets, durant quelques minutes, une brume épaisse nous ayant enveloppés : mais la sonde s'étendait à trois ou quatre lieues de la côte de Tartarie vers l'Ouest ; et, en courant vers l'Est, je virais de bord lorsque nous trouvâmes quarante - huit brasses. J'ignorais à quelle distance cette sonde nous mettait de l’île nouvellement découverte. Au milieu de ces ténèbres, nous obtinmes cependant, le 9 juillet, une latitude, avec un horizon de moins d’une demi - lieue; elle donnait 48 1 5”. L'opiniätreté des vents de Sud ne se démentit pas pendant les journées du 9 et du 10; ils étaient accompagnés d'une D pu pas 4 w fil fl gris que A jy fret le À dors qu çe I jf né pienl paille gas UN PO qabhere d calsent pa ysmsigué 4 | | gs nOU rl fai | fusils Pme, J'aten Bi pur pren md ft Le à alone, que | Es dune ri | ün queue o AUTANT Vu qundues su ere pr al dun UT Louver DE JA ÉBOUSE. 29 ence, brume si épaisse, que notre horizon ne s’étendait guère quà 1787. 4 une portée de fusil. Nous naviguions à tâtons dans ce canal, Juicer. elui de k | bien certains que nous avions des terres depuis le Sud-Sud- des, dom Est, par l'Est et le Nord, jusqu'au Sud-Ouest. Les nouvelles $ ROUS (1 réflexions que ce relèvement du Sud-Sud-Est m'avait fait es te faire, me portaient assez à croire que nous n’étions pas 1ent , ème dans le canal de l'ile Ségalien , à laquelle aucun géographe na lus élevé jamais assigné une position si méridionale , mais bien dans pirail du l'Ouest de la terre du Jesso, dont les Hollandais avaient e sa om vraisemblablement parcouru la partie orientale; et comme n à fait nt nous avions navigué très-près de la côte de Tartarie, nous en sin étions entrés, sans nous en apercevoir, dans le golfe que la terre de Jesso formait peut-être avec cette partie de l'Asie. outes vol Il ne nous restait plus qu'à connaître si le Jesso est une île la nouvel ou une presqu'île, formant, avec la Tartarie chinoise, à peu | > NOUS af près la même figure que le Kamtschatka forme avec la nt quel Tartarie russe. J'attendais, avec la plus vive impatience , oppés à un éclairci pour prendre le parti qui devait décider cette , h cel question : il se fit le 11 après midi. Ce nest que dans ces ÉF. st, je via parages à brume, que l'on voit, bien rarement à la vérité, it brisé des horizons d’une très-grande étendue; comme si la nature ertait delà voulait, en quelque sorte, compenser par des instans de la ébres, no plus vive clarté, les ténèbres profondes et presque éternelles ke. avec ll qui sont répandues sur toutes ces mers. Le rideau se leva AT à deux heures après midi, et nous relevames des terres d ns depuis le Nord un quart Nord-Est, jusqu'au Nord un quart sons di Nord-Ouest. L'ouverture n'était plus que de 22% et demi, | + ô 1787. JUILÉET: 30 NO FAGE et plusieurs personnes assuraient avoir vu des sommets qui qui la fermaient entièrement. Cette incertitude d'opinions me rendait fort indécis sur le parti que je devais prendre : il Y avait un grand inconvénient à arriver vingt ou trente lieues au Nord, si nous avions réellement aperçu le fond du golfe, parce que la saison s'écoulait , et que nous ne pouvions pas nous flatter de remonter ces vingt lieues, contre le vent de Sud, en moins de huit ou dix Jours , puisque nous ne nous étions élevés que de douze lieues, depuis cinq jours que nous courions des bordées dans ce canal. D'un autre côté, le but de notre mission n'était pas rempli, si nous manquions le détroit qui sépare le Jesso de la Tartarie. Je crus donc que le meilleur parti était de relâcher, et de chercher à nous procurer quelques renseignemens des naturels du pays. Le 11 et le 12, le temps fut clair, parce que la brise était très- forte, et nous fümes obligés de prendre des ris. Nous approchämes la côte de File à moins d'une lieue ; elle courait absolument Nord et Sud. Je désirais trouver un enfon- cement où nos vaisseaux fussent à l'abri; mais cette côte ne formait pas le plus petit creux, et la mer était aussi grosse à une demi-lieue de terre, qu'au large; ainsi, quoique nous fussions sur un fond de sable très-égal , qui ne variait, dans l'espace de six lieues, que de dix-huit brasses à trente, je fus obligé de continuer à lutter, toutes voiles dehors, contre les vents de Sud. L'éloignement où j'étais de cette côte lorsque je l'aperçus pour la première fois, m'avait induit en erreur; mais en h DE gant davant PE enfin, | Haucoup dim glancre par 4 je petite al ILNGLE, qui à de suite à n sedkloupes, €t sur reconnait sie quelque ss, à laide d sisi qui al propuslion aie ie M el Férae eu seu haloupes akepar M. he CoLuiex A ne Lane: nt Le der An depuis à td, aucun Wu port ps encore « Rs es bois, 6 nétient | MG haches, DE LA PÉROUSE 31 si l'approchant davantage, je la trouvai aussi boisée que celle. 1787. M: k de Tartarie : enfin, le 12 juillet au soir, la brise du Sud Juiczer. re étant beaucoup diminuée, jacostai la terre, et je laissai S te eue tomber l'ancre par quatorze brasses, sable vaseux, à deux dugok milles d’une petite anse dans laquelle coulait une rivière. IONS pa M. DE LANGLE, qui avait mouillé une heure avant moi, se eve rendit tout de suite à mon bord; il avait déjà débarqué ses S TE DOS canots et chaloupes , et il me proposa de descendre avant : Jours qu la nuit, pour reconnaître le terrain, et savoir sil y avait utre cûf, espoir de tirer quelques informations des habitans. Nous nanqUONS apercevions , à l'aide de nos lunettes, quelques cabanes, Crus don et deux insulaires qui paraissaient s'enfuir vers les bois, er à ou J'acceptai la proposition de M. pE Laxecr; je le priai pays Le de recevoir à sa suite M. Bourin et l'abbé Moxcës: et brise él après que la frégate eut mouillé, que les voiles furent ris, Nos serrées , et nos chaloupes débarquées, j'armai la biscayenne ; jeue : ek commandée par M. pe CLonarp, suivi de MM. Ducut, “un end Prevosr et CozLienon, et je leur donnai ordre de se te cOte 1e joindre à M. pr Lance, qui avait déjà abordé le rivage. Si gt Ils trouvèrent les deux seules cases de cette baie aban- que données, mais depuis très-peu de temps , car le feu y était ait, EU encore allumé; aucun des meubles n’en avait été enlevé : rent - y voyait une portée de petits BRIOnS es les yet rs, CON nétalent pas encore ouverts; et la mère qu'on entendait | aboyer dans les bois, faisait Juger que les propriétaires de à l'apers ces cases nétaient pas éloignés. M. pe LANGLe y fit 25 déposer des haches, différens outils de fer, des rassades , 1 1787. JUILLET. 32 YO Ÿ A GE et généralement tout ce qu'il crut utile et agréable à ces insulaires ; persuadé qu'après son rembarquement, les habi- tans y retournéraient, €t que nos présens leur prouveraient que nous nétions pas des ennemis. Il fit en même temps étendre la seine, et prit, en deux coups de filet, plus de _saumons qu'il n'en fallait aux équipages pour la consom- mation d’une semaine. Au moment où ül allait retourner à bord, il vit aborder sur le rivage une pirogue avec sept hommes , qui ne parurent nullement effrayés de notre nombre. Ils échouèrent leur petite embarcation sur le sable, et sassirent sur des nattes au milieu de nos matelots, avec un air de sécurité qui prévint beaucoup en leur faveur. Dans ce nombre étaient deux vieillards, ayant une longue barbe blanche, vêtus d’une étoffe d’écorce d'arbres, assez semblable aux pagnes de Madagascar. Deux des sept insulaires avaient des habits de nankin bleu ouatés , ét la forme de leur habillement différait peu de celle des Chinois : d’autres n'avaient qu'une longue robe qui fermait entièrement au moyen d’une ceinture et de quelques petits boutons, ce qui les dispensait de porter des caleçons. Leur tête était nue, et, chez deux ou trois, entourée seulement d'un bandeau de peau d'ours; ils avaient le toupet et les faces rasés, tous les cheveux du derrière conservés dans la longueur de huit ou dix pouces, mais d'une manière différente des Chinois, qui ne laissent qu'une touffe de cheveux en rond qu'ils appellent pentsec. Tous avaient des bottes de peau de loup marin, avec un pied à la chinoise trés - artistement travaillé. Leurs armes étaient | sai pot DE gs arts, ( Î ni eux de gl ke plu aide L 10 Ajiuns tale! eus eur chi eu = | iron sep e ende ehlrent signé ET quik Aa gene | ag de pois dk ite rer Æu Cnq pie HLNGLE, en | ti handonr la, thé En que de {nn, Ce m tele ri Xe de cs d ù bol Que ve An Gt ec ÿ | ol Gnût, Tu, DE LÉSEMPQUSE 33 k mL étaient des arcs, des piques et des flèches garnies en fer. 1787. ls Le plus vieux de ces insulaires, celui auquel les autres Juizzer. Nr témoignaient le plus d'égards , avait les yeux dans un très- me. mauvais état : il portait autour de sa tête un garde-vue pour t, plie se garantir de la trop grande clarté du soleil. Les manières L CONSO de ces habitans étaient graves, nobles, et très-affectueuses. retour M. pe Lancre leur donna le surplus de ce qu'il avait AWec M apporté avec lui, et leur fit entendre, par signes, que la nuit de note lobligeait de retourner à bord, mais qu'il désirait beaucoup r les les retrouver le lendemain pour leur faire de nouveaux lois, présens. Îls firent signe, à leur tour, qu'ils dormaient dans veur. Dan les environs, et qu'ils seraient exacts au rendez-vous. gue uk Nous crimes généralement qu'ils étaient les propriétaires serblak d'un magasin de poisson que nous avions rencontré sur le res aval bord de la petite rivière, et qui était élevé sur des piquets, e dk à quatre ou cinq pieds au-dessus du niveau du terrain. $ : d'au M. pe LaANGLE, en de visitant, l'avait respecté comme érement à les cabanes abandonnées ; il y avait trouvé du saumon, ons, CEE du hareng, séché et fumé, avec des vessies remplies ait nue, d'huile, ainsi que des peaux de saumon, minces comme bande du parchemin. Ce magasin était trop considérable pour la és, tou subsistance d’une famille, et il jugea que ces peuples faisaient de huit commerce de ces divers objets. Les canots ne furent de pinois, retour à bord que vers les onze heures du soir ; le rapport apr qui me fut fait excita vivement ma curiosité. J'attendis le nain, jour avec impatience, et j'étais à terre avec la chaloupe rs 2 et le grand canot, avant le lever du soleil. Les insulaires bn TOME IIL. E 1787. JUILLET. 34 VO YA GE arrivèrent dans l’anse peu de temps après; ils venaient du Nord, où nous avions jugé que leur village était situé ; ils furent bientôt suivis d’une seconde pirogue, et nous comptämes vingt-un habitans. Dans ce nombre se trouvaient les propriétaires des cabanes, que les effets laissés par M. DE LANGLE avaient rassurés; mais pas une seule femme, et nous avons lieu de croire qu'ils en sont très-jaloux. Nous entendions des chiens aboyer dans les bois; ces animaux étaient vraisemblablement restés auprès des femmes. Nos chasseurs voulurent y pénétrer ; mais les insulaires nous firent les plus vives instances pour nous détourner de porter nos pas vers le lieu d'où venaient ces aboiemens; et dans l'intention où j'étais de leur faire des questions importantes, voulant leur inspirer de la confiance, j'ordonnai de ne les contrarier sur rien. M. pe LaNGLe, avec presque tout son état-mayor, arriva à terre bientôt après moi, et avant que notre conver- sation avec les insulaires eût commencé; elle fut précédée de présens de toute espèce. Ils paraissaient ne faire cas que des choses utiles : le fer et les étoffes prévalaient sur tout; ils connaissaient les métaux comme nous; ils préféraient l'argent au cuivre, le cuivre au fer, &c. Hs étaient fort pauvres ; trois ou quatre seulement avaient des pendans d'oreilles d'argent, ornés de rassades bleues, absolument semblables à ceux que j'avais trouvés dans le tombeau de Ia baie de Ternai, et que j'avais pris pour des bracelets. Leurs autres petits ornemens étaient de cuivre, comme ceux du Di | # mel ; jui jou | apond am Ë gen ent tend gl œuverts, es fuceoux, € grs-méeS ol dun (ra 0 jy, de | stuns présent sk nom du sg ou ang a anons bien ok 16 nous at aleciure leur € | Lmelon va voir a de à même 4 Ï parais dk, 16 ne cri Aéent ai : UT que no dés sur le ln as cr (en atention | tanasser sur ke hé, quoi Ale avait été ent dt Û Situé, Et NOW UV rMn mime, à x. No anima nes, Nn Tes no de port ; €t das portant, de nel at-il Te Con préc re Cas QU sur ol pré rient s perds psoluné beau d ets, Le e x 6 DE Li RÉROU SE. 75 même tombeau ; leurs briquets et leurs pipes paraissaient chinois ou japonais; celles-ci étaient de cuivre blanc parfai- tement travaillé. En désignant de la main le couchant, ils nous firent entendre que le nankin bleu dont quelques-uns étaient couverts, les rassades et les briquets, venaient du pays des Mantcheoux, et ils prononçaient ce nom absolument comme nous-mêmes. Voyant ensuite que nous avions tous du papier et un crayon à la main pour faire un vocabulaire de leur langue, ils devinèrent notre intention; ils prévinrent nos questions, présentèrent eux-mêmes les différens objets, ajoutèrent le nom du pays, et eurent la complaisance de le répéter quatre ou cinq fois, jusqu'à ce qu'ils fussent certains que nous avions bien saisi leur prononciation. La facilité avec laquelle ils nous avaient devinés, me porte à croire que l'art de l'écriture leur est connu; et l’un de ces insulaires, qui, comme l'on va voir, nous traça le dessin du pays, tenait le crayon de la même manière que Îles Chinois tiennent leur pinceau. Ils paraissaient désirer beaucoup nos haches et nos étoffes , ils ne craignaïient même pas de les demander; mais ils étaient aussi scrupuleux que nous à ne jamais prendre que ce que nous leur avions donné : il était évident que leurs idées sur le vol ne différaient pas des nôtres, et je n'aurais pas craint de leur confier la garde de nos effets. Leur attention à cet égard s'étendait jusqu'à ne pas même ramasser sur le sable un seul des saumons que nous avions pêchés, quoiqu'ils y fussent étendus par milliers, car _notre pêche avait été aussi abondante que celle de la veille; E à 1787. JLÉTETE F8 JÜTCELET. 36 ŸV-O Y A G'E nous fûmes obligés de les presser, à plusieurs reprises, d'en prendre autant quils voudraient. Nous parvinmes enfin à leur faire comprendre que nous désirions qu'ils figurassent leur pays, et celui des Mantcheoux. Alors, un des vieillards se leva, et avec le bout de sa pique, il traça la côte de Tartarie, à l'Ouest, courant à peu près Nord et Sud. À l'Est, vis-à-vis, et dans la même direction , il figura son île; et en portant la main sur la poitrine, il nous fit entendre qu'il venait de tracer son propre pays : il avait laissé entre la Tartarie et son île un détroit, et se tournant vers nos Vaisseaux , quon apercevait du rivage, il marqua par un trait qu'on pouvait y passer. Au Sud de cette île, il en avait figuré une autre, et avait laissé un détroit, en indiquant que c'était encore une route pour nos vaisseaux. Sa sagacité pour deviner nos questions était très - grande , mais moindre encore que celle d'un autre insulaire, agé à peu près de trente ans, qui, voyant que les figures tracées sur le sable s'effaçaient , prit un de nos crayons avec du papier; il y traça son île, quil nomma Tchoka , et il indiqua par un trait la petite rivière sur le bord de laquelle nous étions, qu'il plaça aux deux tiers de la longueur de File, depuis le Nord vers le Sud : ïl dessina ensuite la terre des Mantcheoux, laissant, comme le vieillard, un détroit au fond de l’entonnoir, et à notre grande surprise , il y ajouta le fleuve Ségalien , dont cçs insulaires prononçaient le nom comme nous ; il plaça l'embouchure de ce fleuve un peu au Sud de la pointe du DE gun ie, Launtité dé nn. gheu ou gant pi = | de porté ps, OU jh que neuf gk que | à ks dimens pa quon gl ao lieues all Ce meme sd, quis se 1 sdumere par # ls bords apr des tra x remontaier ionmerce. To ÆGeratION, 6 ur con ot ait fort Bad note ide ipadiculre lue de Lau dlgeur de | dranage, | lien: ete | | ts, qu ï dé vec À Quest, et dans à A > tratf à ile un rca pass et an 1€ TOU uestinà \e du |, VOjUl it un & | non re sur eux 11 Sud 1 j com à nl dont 1} pe oi b DE Lai PÉROUSE 37 Nord de son île, et il marqua par des traits, au nombre de sept, la quantité de journées de pirogue nécessaire pour se rendre du lieu où nous étions, à l'embouchure du Ségalien; mais comme les pirogues de ces peuples ne s'écartent Jamais de terre d’une portée de pistolet, en suivant le contour des petites anses, nous jugeimes qu'elles ne faisaient guère en droite ligne que neuf lieues par jour; parce que la côte permet de débarquer par-tout, qu'on mettait à terre pour faire cuire les alimens et prendre ses repas, et quil est vraisemblable qu'on se reposait souvent:ainsi nous évaluimes à soixante-trois lieues au plus notre éloignement de l'extré- mité de l'ile. Ce même insulaire nous répéta ce qui nous avait été dit, qu'ils se procuraient des «nankins et d’autres objets de commerce par leur communication avec les peuples qui habitent les bords du fleuve Ségalien; et il marqua également par des traits, pendant combien de journées de pirogue ils remontaient ce fleuve jusqu'aux lieux où se faisait ce commerce. Tous les autres insulaires étaient témoins de cette conversation, et approuvaient par leurs gestes Îles discours de leur compatriote. Nous voulümes ensuite savoir si ce détroit était fort large; nous cherchämes à lui faire comprendre notre idée ; il la saisit, et plaçant ses deux mains perpendiculairement et parallèlement, à deux ou trois pouces June de l'autre, il nous fit entendre qu'il figurait ainsi la largeur de la petite rivière de notre aiguade; en les écartant davantage , que cette seconde largeur était celle du fleuve Ségalien; et en les éloïgnant enfin beaucoup plus, que LABEL, JUILLET. 1787. JUILLET, 38 PVO: Y AGE c'était la largeur du détroit qui sépare son pays de la Tartarie. I s'agissait de connaître la profondeur de l'eau ; nous lentraînämes sur le bord de la rivière, dont nous n'étions éloignés que de dix pas, et nous y enfonçämes le bout d'une pique : il parut nous comprendre; il plaça une main au-dessus de l'autre à la distance de cinq ou six pouces , nous crümes quil nous indiquait ainsi la profondeur du fleuve Ségalien ; et enfin il donna à ses bras toute leur extension, comme pour figurer la profondeur du détroit. Il nous restait à savoir s’il avait représenté des profondeurs absolues ou relatives; car, dans le premier cas, ce détroit n'aurait eu qu'une brasse; et ce peuple, dont les embar- cations n'avaient jamais approché nos vaisseaux, pouvait croire que trois ou quatre pieds d’eau nous suffisaient, comme trois ou quatre pouces suflisent à leurs pirogues : mais il nous fut impossible d'avoir d'autres éclaircissemens là-dessus. M. DE LANGLE et moi crûmes que, dans tous les cas, il était de la plus grande importance de reconnaître si file que nous prolongions , était celle à laquelle les géographes ont donné le nom d'ile Ségalien , sans en soupçonner l'étendue au Sud. Je donnai ordre de tout disposer sur les deux frégates, pour appareïller le lendemain. La baie où nous étions mouillés, reçut le nom de baie de Langl, du nom de ce capitaine qui l'avait découverte et y avait mis pied à terre le premier. / Atlas , n° 49.) : Nous employämes le reste de la journée à visiter le pays et le peuple qui lhabite. Nous n'en avons pas rencontré, sn pu te sis de ou gere auCUT gkrpeu, Ô 1e l paré yat nation ( ab casse mt eo ous À aate qui noù At mas chez su générale tk dses comm k | parassent 2 cet Gonner En: no art dd L baie iles; 1 en 2 par quel mc tte leur est co Gi bn des 15 flenest füta {Nik a qi tar, no éions e bn € min Joué, eur à te leur détroi ondeur » détri embr poural comme mais | dessu s$ cs, Flequ. phes ot l'étendié les deu où DO du rot K pie | r le pe conte DE LEMPÉROUSE 39 depuis notre départ de France, qui ait plus excité notre Ï I curiosité et notre admiration. Nous savions que les nations les plus nombreuses , et peut-être le plus anciennement P » P policées, habitent les contrées qui avoisinent ces îles; mais il ne paraît pas quelles les ayent jamais’ conquises, parce ue rien na pu tenter leur cupidité; et il était très-contraire : _—— à nos idées, de trouver chez un peuple chasseur et pêcheur, qui ne cultive aucune production de la'terre et qui na point de troupeau, des manières en général plus douces, plus graves, et peut-être une intelligence plus étendue que chez aucune nation de l'Europe. Assurément les connais- sances de la classe instruite des Européens lemportent de beaucoup, dans tous les points, sur celles des vingt-un insulaires avec qui nous avons communiqué dans la baie de Langle ; mais chez les peuples de ces îles, les connais- sances sont généralement plus répandues qu'elles ne le sont dans les classes communes des peuples d'Europe; tous les individus y paraissent avoir reçu la même éducation. Ce n'était plus cet étonnement stupide des Indiens de la baie des Français : nos arts, nos étoffes, attiraient l'attention des insulaires de la baie de Langle ; ils retournaient en tout sens ces étofles, ils en causaient entr'eux, et cherchaiïent à découvrir par quel moyen on était parvenu à les fabriquer. La navette leur est connue; j'ai rapporté un métier avec lequel ils font des toiles absolument semblables aux nôtres; mais le fil en est fait avec de l'écorce d’un saule très-commun dans leur île, et qui m'a paru différer peu de celui de France. 1787. JUILLET. 1787. JUILLET. 40 VOYAGE Quoiqu'ils ne cultivent pas la terre, ils profitent avec la plus grande intelligence de ses productions spontanées. Nous avons trouvé dans leurs cabanes beaucoup de racines d'une espèce de lis, que nos botanistes ont reconnue être le lis jaune ou la saranne du Kamtschatka. Ils les font sécher, et c'est leur provision d'hiver. Il y avait aussi beaucoup d'ail et d'angélique; on trouve ces plantes sur la lisière des bois. Notre court séjour ne nous permit pas de reconnaître si ces insulaires ont une forme de gouvernement, et nous ne pourrions là-dessus que hasarder des conjectures : mais on ne peut douter qu'ils n’ayent beaucoup de considération pour les vieillards ,et que leurs mœurs ne soient très-douces; et certainement, s'ils étaient pasteurs, et qu'ils eussent de nombreux troupeaux, Je ne me formerais pas une autre idée des usages et des mœurs des patriarches. Ils sont généralement bien faits, d'une constitution forte, d’une physionomie assez agréable, et velus d'une manière remar- - quable; leur taille est petite, je n'en ai observé aucun de cinq pieds cinq pouces, et plusieurs avaient moins de cinq pieds. Îls permirent à nos peintres de les dessiner; mais ils se refusèrent constamment au désir de M. RozLzin, notre chirurgien, qui voulait prendre la mesure des différentes dimensions de leur corps : ils crurent peut-être que c'était une opération magique; car on sait, par les voyageurs , que cette idée de magie est très-répandue à la Chine et dans la Tartarie, et qu'on y a traduit devant les tribunaux plusieurs missionnaires, accusés d'être magiciens, pour avoir imposé les DE. garde enl jsuion à DT reprocl pt que ph mais $ gi cindre 1 14 négoclans agde bien min gx de deux | she de lou ss rès-peit glpe ben peut jganes des mor Ée, DAS JA un du œuvre J ame mine dans aus vingt tte médale hou dun vieil 2, leur pat | bien croît “at comme eux, | te à genoux € À re avenir sup | ex, d\eC de | | LE | | t avec | pontanés de raca nue être nt séchu, | beautoy lisière & réconnae 1, €t nûk tures : mi pnsidérat très-dourti eussent À une auf s, Ils onte, dut niere rem € aucun jins de dl ssiner; M LIN, s different e que cé ageurs e et dal px plus . imp k DE HA PER USE 41 les mains sur des enfans lorsqu'ils les baptisaient. Ce refus et leur obstination à cacher et éloigner de nous leurs femmes, sont les seuls reproches que nous ayons à leur faire. Nous pouvons assurer que les habitans de cette île forment un peuple policé, mais si pauvre, que, de long-temps, ils n'auront à craindre ni l'ambition des conquérans, ni la cupidité des négocians : un peu d'huile et du poisson séché sont de bien minces objets d'exportation. Nous ne traitimes que de deux peaux de martre; nous vimes des peaux d'ours et de loup-marin, morcelées et taillées en habits, mais en très-petit nombre : les pelleteries de ces îles seraient d'une bien petite importance. pour le commerce. Nous trouvaämes des morceaux de charbon de terre roulés sur le rivage, mais pas un seul caillou qui contint de l'or, du fer, ou du cuivre. Je suis très-porté à croire qu'ils n'ont aucune mine dans leurs montagnes. Tous les bijoux d'argent de ces vingt-un insulaires ne pesaient pas deux onces; et une médaille avec une chaîne d'argent, que je mis au cou d'un vieillard qui semblait être le chef de cette troupe, leur parut d'un prix inestimable. Chacun des habitans avait au pouce un fort anneau, ressemblant à une gimblette ; ces anneaux étaient d'ivoire, de corne ou de plomb. Ils laissent croître leurs ongles comme les Chinois ; ils saluent comme eux, et l'on sait que ce salut consiste à se mettre à genoux et à se prosterner jusqu à terre ; leur manière de s'asseoir sur des nattes est la même; ils mangent, comme eux,.avec de petites baguettes. S'ils ont avec les TOME IIL E 1787. ECILÉET 1787. JUILLET. 42 VOYAGE Chinois et avec les Tartares une origine commune , leur séparation d'avec ces peuples est bien ancienne; car ils ne leur ressemblent en rien par l'extérieur, et bien peu par les habitudes morales. Les Chinois que nous avions à bord n'entendaient pas un seul mot de la langue de ces insulaires ; mais ils comprirent parfaitement celle de deux Tartares Mantcheoux, qui, depuis quinze ou vingt jours, avaient passé du continent sur cette île, peut-être pour faire quelque achat de poisson. Nous ne les renconträmes que dans Faprès-midi ; leur conversation se fit de vive voix, avec un de nos Chinois qui savait très-bien le tartare : ils lui frent absolument les mêmes détails de la géographie du pays, dont ils changèrent seulement les noms, parce que vraisemblablement chaque langue a les siens. Les vêtemens de ces T'artares étaient de nankin gris, pareils à ceux des coulis ou porte - faix de Macao. Leur chapeau était pointu et d'écorce,; ils avaient la touffe de cheveux ou le pentsec à la chinoise : leurs manières et leur physionomie étaient bien moins agréables que celles des habitans de l'île. Ils dirent qu'ils bail à huit jour- nées, dans le haut du fleuve Ségalien. Tous ces rapports, joints à ce que nous avions vu sur la côte de Tartarie, prolongée de si près par nos vaisseaux, nous firent penser que les bords de la mer de cette partie de l'Asie ne sont resque pas habités, depuis les 42%, ou les limites de la P Ï P ) Corée, jusqu’au fleuve Ségalien; que des montagnes, peut- être inaccessibles, séparent cette contrée maritime du reste | aompeser La p | h DE | pare; € | L quelque PULL dune | ni | (lui contre lat bouleau, | ge er 4 aps: DLLD | 4 alu is à | sa de hu | cher st M | pd dé, | er ps du | ik atlient | Le prérln sur à somme me cles du ain des villa da cemteur à pur eee pour son h Ÿ, lur tac ii RON jamais “RÉ Tirarie, con qi habie, hu à, leu E K ne peu pt 1 pas Mpriren X, qui Ont DOISOI id ; leu s Chinois ument k hangtren x chaque étaient & = faix à avaient 5 manier que cel huit jur ) rapport , Tartat, ent pesé je ne sol! nites del mes, e duré DE LA: RERO S E. 43 de la Tartarie; et quon n'y aborderait que par mer, en remontant quelques rivières, quoique nous n'en eussions aperçu aucune d’une certaine étendue ”. Les cabanes de ces insulaires sont bâties avec intelligence : toutes les précautions y sont prises contre le froid ; elles sont en bois, revêtues d'écorce de bouleau , surmontées d’une charpente couverte en paille séchée et arrangée comme le chaume de nos maisons de paysans; la porte est très-basse et placée dans le pignon; le foyer est au milieu, sous une ouverture du toit, qui donne issue à la fumée; de petites banquettes ou planches, élevées de huit ou dix pouces, règnent au pour- tour, et l'intérieur est parqueté avec des nattes. La cabane que je viens de décrire, était située au milieu d'un bois de rosiers, à cent pas du bord de la mer : ces arbustes étaient en fleur, ils exhalaient une odeur délicieuse ; mais elle ne pouvait compenser la puanteur du poisson et de lhuile, qui aurait prévalu sur tous les parfums de l'Arabie. Nous voulümes connaître si les sensations agréables de lodorat sont, comme celles du goût, dépendantes de l'habitude. Je donnai à l'un des vieillards dont j'ai parlé, un flacon rempli d'une eau de senteur très - suave ; il le porta à son nez, et marqua pour cette eau la même répugnance que nous éprouvions pour son huile. [ls avaient sans cesse la pipe à la bouche ; leur tabac était d'une bonne qualité, à grandes + Ces insulaires n’ont jamais donné à entendre qu’ils fissent quelque commerce avec la côte de Tartarie, connue d’eux, puisqu'ils l'ont dessinée ; mais seulement avec le peuple qui habite à huit journées, dans le haut du fleuve Ségalien. F j 1787. JUILLET. LS JUILLET. 14. 19. 44 VO Y À GE feuilles : j'ai cru comprendre qu'ils le tiraient de la Tartarie; mais ils nous ont expliqué clairement que leurs pipes venaient de l'île qui est au Sud, sans doute du Japon. Notre exemple ne put les engager à respirer du tabac en poudre; et c'eût été leur rendre un mauvais service, que de les accoutumer à un nouveau besoin. Ce n'est pas sans éton- nement que j'ai entendu dans leur langue, dont on trouvera un vocabulaire à la fin du chapitre XXI, le mot chip, pour un vaisseau, to, tré, pour les nombres deux et trois. Ces expressions anglaises ne seraient -elles pas une preuve que quelques mots semblables dans des langues diverses ne suflisent pas pour indiquer une origine commune }? Le 14 juillet, à la pointe du jour, je fis signal d'appa- reiller avec des vents de Sud, et par un temps brumeux qui, bientôt, se changea en une brume très-épaisse. Jusqu'au 19, il n'y eut pas le plus petit éclairci. Je dirigeai ma route au Nord-Ouest, vers la côte de Tartarie; et lorsque, suivant notre estime, nous fûmes sur le point d'où nous avions découvert le pic Lamanon , nous serrames le vent, et lou- voyimes à petites voiles dans le canal, attendant la fin de ces ténèbres auxquelles, selon moi, ne peuvent être comparées celles d'aucune mer. Le brouillard disparut pour un instant. Le 10, au matin, nous ‘vimes la terre de l'île depuis le Nord-Est un quart Nord jusqu'à l'Est-Sud-Est; mais elle était encore si enveloppée de vapeurs, qu il nous fut impossible de reconnaître aucune des pointes que nous avions relevées les jours précédents. Je fis route pour en pan ae, à 1 kars, et à cent Hé n peu p tn avt em) sax, nas elles Blind contenant le eh banque 2 dhdhment n RL Granges: | Fards femme Ra aruent fu € Xe Gn06 à | ; 1787 . pou dans quelques points du banc, des ouvertures avec trois ou Aoër. ” y quatre pieds d'eau, quantité plus que suffisante pour leurs x perd pirogues. Comme c'était cependant une question intéres- par quelqu sante, et qu'elle n'avait point été résolue directement devant Ha moi, je fus à terre le lendemain, et nous eûmes par signes " écho une conversation dont Île résultat fut le même. Enfin, ainsi M. pe Lancze et moi chargeâmes M. Lavaux, qui avait stries, Na une sagacité particulière pour s'exprimer et comprendre les ner sur] langues étrangères, de faire de nouvelles recherches. Il apier ke qi trouva les Bitchys invariables dans leur rapport; et j'aban- nom, qui donnai alors le projet que j'avais formé , d'envoyer ma me côte, i chaloupe jusqu'au fond du golfe, qui ne devait être éloigné nt le ca de la baie de Castries, que de dix ou douze lieues. Ce plan Woonti aurait d’ailleurs eu de grands inconvéniens : la plus petite uso brise du Sud fait grossir la mer, dans le fond de cond” - valent pou manche, au point qu'un batiment qui n'est pas ponté court quijontl risque d'être rempli par les lames, qui brisent souvent js ad comme sur une barre; d’ailleurs, les brumes continuelles que le et lopiniâtreté des vents du Sud rendaient l'époque du en retour de la chaloupe fort incertaine; et nous n'avions pas areh un instant à perdre : ainsi, au lieu d'envoyer la chaloupe eux pl éclaircir un point de gébreaniie sur lequel il ne pouvait gb ME rester aucun doute , je me proposai de redoubler ous 6 d'activité pour sortir enfin du golfe dans lequel nous navi- Lisa 208 guions depuis trois mois, que nous avions exploré presque ec cé entièrement Jusqu'au fond , traversé plusieurs fois dans tous TOME III K pu 1787. AOÛT. TA VOA GE les sens, et sondé constamment, autant pour notre sureté que pour ne laisser rien à désirer aux géographes. La sonde pouvait seule nous guider au milieu des brumes dans lesquelles nous avons été si long-temps enveloppés ; elles n'ont pas lassé du moins notre patience , €t nous n'avons pas laissé un seul point des deux côtes sans relèvement. I ne nous restait plus quun point intéressant à éclaircir, celui de l'extrémité méridionale de file Ségalien, que nous connaissions seulement jusqu’à la baie de Langle, par 47 49"; €t javoue que jen aurais peut-être laisse le soin à d'autres, s’il m'eût été possible de débouquer, parce que la saison s’avançait, et que Je ne me dissimulais pas l'extrême difficulté de remonter deux cents lieues au vent, dans un canal aussi étroit, plein de brumes, et où les vents de Sud n'avaient jamais varié que de deux quarts vers l'Est ou vers l'Ouest. Je savais, à la vérité, par la relation du Kastricum, que Îles Hollandais avaient eu des vents de Nord au mois d'août : mais il faut observer qu'ils avaient navigué sur la côte orientale de leur prétendu Jesso; que nous, au contraire, nous étions engolfés entre deux terres dont l'extrémité se trouvait dans les mers à mousson, et que cette mousson règne sur les côtes de Chine et de Corée jusqu'au mois d'octobre. Il nous paraissait que rien ne pouvait détourner les vents de la première impulsion qu'ils avaient reçue : ces réflexions ne me rendaient que plus ardent à hâter notre départ, et J'en avais fixé irrévocablement l'époque au 2 août, TE pq nou T° slt quelque jar dont ék su qur tOUS les ire note QU ge une br La rés En | futé maliéres vol sf lméés, né li ik Fronnut, 4 bg pl re er des le Bang, compacts nn bou ; et MG ATIQUES pr bi da laves et à Glimeu : difeente Msieres volcani | fa | ne pu | a our de ps Mb «suive les Liu Marron ak rte, le « LUTA plantes . qua “k Nufren. ete Mio “RES au por DE LA PAR OUS E. =; otre sûre! Le temps qui nous restait jusqu à ce moment, fut employé 10e, graphe | à reconnaître quelque partie de la baie, ainsi que les Aoër. brunes da différentes îles dont elle est formée. Nos naturalistes firent ps; à des courses sur tous les points de la côte qui paraïssaient NOM devoir satisfaire notre curiosité. M.ne LAMANoN, lui-même, relévemen| qui avait essuyé une longue maladie, et dont la conva- t à éch lescence était très -lente, voulut nous accompagner. Les en, que : laves, et autres matières volcaniques , dont il apprit que ces nole, pire _îles étaient formées, ne lui permirent pas de songer à sa jsse le wi faiblesse. Il reconnut, avec l'abbé Moxcës et le père spa * Receveur, que la plus grande partie des substances des pas lu environs de la baie et des îles qui en forment l'entrée, étaient went des laves rouges, compactes, ou poreuses ; des basaltes gris, es . en table, ou en boule; et enfin des trapps qui paraissaient s 'Estoit n'avoir pas été attaqués par le feu, mais qui avaient fourni du Kast la matière des laves et des basaltes qui s'étaient fondus Nord aus dans le fourneau : différentes cristallisations se rencontraient rainés part ces matières volcaniques dont l'éruption ét jugée sat à trés - ancienne, Is ne purent décpuwie les cparères des s'arb volcans : un séjour de plusieurs semaines eût été nécessaire en pour étudier et suivre les traces qui pouvaient y conduire, 3 Us M. DE LA MARTINIÈRE parcourut, avec son activité 7 ordinaire, les ravins, le cours des rivières, pour chercher . sur les bords des plantes nouvelles; mais il ne trouva que | “4 les mêmes espèces qu'il avait rencontrées dans les baies de ent TEUr ‘À T'ernai et de Suffren, et en moindre quantité. La végétation ù tel # LI \ + È \ . . | à M était à peu prés au point où on la voit aux environs de qu | _. 1787. AOÛT. 76 YOY AGE Paris vers le 1 5 de mai : les fraises et les framboises étaient encore en fleur, le fruit des groseillers commençait à rougir ; €t le céleri, ainsi que le cresson, étaient très-rares. Nos conchyliologistes furent plus heureux ; ils trouvèrent des huîtres feuilletées, extrêmement belles, d’une couleur vineuse et noire, mais si adhérentes au rocher, qu'il fallait beaucoup d'adresse pour les en détacher ; leurs feuilles étaient si minces, qu'il nous a été très-difhicile d'en conserver d’entières : nous primes aussi à la drague quelques buccins d'une belle couleur, des peignes, de petites moules de l'espèce la plus commune, ainsi que différentes cames. Nos chasseurs tuèrent plusieurs gélinottes , quelques canards sauvages, des cormorans, des guillemots, des bergeronnettes blanches et noires, un petit gobe - mouche d'un bleu azuré, que nous n'avons trouvé décrit par aucun ornithologiste : mais toutes ces espèces étaient peu répan- dues. La nature de tous les êtres vivans est comme engourdie dans ces climats presque toujours glacés, et les familles y sont peu nombreuses. Le cormoran , le goëland, qui se réunissent en société sous un ciel plus heureux, vivent ici solitaires sur la cime des rochers. Un deuil affligeant et sombre semble régner sur le bord de la mer, et dans les bois, qui ne retentissent que du croassement de quelques corbeaux , et servent de retraite à des aigles à tête blanche, et à d’autres oiseaux de proie. Le martinet, l'hirondelle de rivage, paraissent seuls être dans leur vraie patrie : on en voyait des nids et des vols sous tous les rochers qui forment DE je ral 40 bord géement répank pet, OÙ de 1 ans tous HS} Que J naye gt gelée pen pe eau de notre | er a-des de ar ours 0 jsauélé quatre d gionamment à | |flur momentan dk véréaion, q mano, et elle mul ads, ls mous a mrommodes, ténes ne cul Arme beaucoup our, qui po & bit leurs déc Sames spontante M dhner, entr aut tn véritable ojg | Lim physique û Ken, is n'ont W M, Et ne sont ve | des, et de dou DE LA PARBUSE 7 Ve ‘4 Dies cit des voûtes au bord de la mer. Je crois que l'oiseau le plus 1787. Es généralement répandu sur tout le globe, est l'hirondelle de Aoër. AL UE cheminée, ou de rivage ; ayant rencontré l'une ou l'autre trou espèce dans tous Îles pays où J'ai abordé. une cd Quoique je n'aye point fait creuser la terre, je crois quil qu'elle reste gelée pendant l'été à une certaine profondeur, leurs fait parce que l'eau de notre aiguade n'avait qu'un degré et demi en const de chaleur au-dessus de la glace, et que la température (ques bu des eaux courantes observée avec un thermomètre, n'a mouk| jamais excédé quatre degrés : le mercure cependant se &SGM ‘tenait constamment à quinze degrés quoiquen plein air. es, qui Cette chaleur momentanée ne pénètre point, elle hâte Ilemots, À seulement la végétation, qui doit naître et mourir en moins obe -mo de trois mois, et elle multiplie en peu de temps à l'infini, rit par dl les mouches, les moustiques, les maringouins, et d'autres nt peu 1 insectes incommodes. à me eng Les indigènes ne cultivent aucune plante ; ils paraissent et es fn cependant aimer beaucoup les substances végétales : la graine land, qi des Mantcheoux, qui pourrait bien être un petit millet x, Vel mondé, faisait leurs délices. Ils ramassent avec soin diffé- | affigat FES sé sphanées: qu'ils font sécher pour, leur r,€ dan provision re entr autres celle se lis Jane ou saranne, t de que qui est un véritable oignon. Très - inférieurs , par leur el ponte pRysiane et par leur industrie, je Rabitans de pirondli l'île Ségalien, ils n'ont pas, comme ces derniers, Pusage de rie la navette, et ne sont vêtus que d'étoffes chinoises les plus communes, et de dépouilles de quelques animaux terrestres $ qu lon 1787. AOÛT. 78 FE Y AGE ou de loups marins. Nous avons tué un de ces derniers à coups de bâton ; notre jardinier, M. CocLieNox, le trouva endormi sur le bord de la mer : il ne différait en rien de ceux de la côte du Labrador et de la baie d'Hudson. Cette rencontre fut suivie, pour lui, d'un événement malheureux : une ondée de pluie l'ayant surpris dans'le bois pendant qu'il y semait des graines d'Europe, il voulut faire du feu pour se sécher, et fit imprudemment usage de poudre pour l'allumer; le feu se communiqua à sa poire à poudre quil tenait à la main, l'explosion lui brisa los du pouce, et il fut si grièvement blessé, qu'il n’a dû la conservation de son bras qu'à l'habileté de M. Rozzix, notre chirurgien -major. Je prendrai occasion de dire ici que M. RozLiN, en partageant ses soins à tous les hommes de notre équipage, s'attachait parüculièrement à ceux qui paraissaient jouir de la meilleure santé. Î avait remarqué chez plusieurs un commencement de scorbut , annoncé par des enflures aux gencives et aux jambes ; ce principe s'était développé à terre ; il aurait cédé à un séjour de deux semaines : mais nous n€ pouvions Îles passer à la baie de Castries ; nous nous flattimes que le moût de bière, la sapinette , l'infusion de quinquina mêlée avec l'eau de l'équipage, dissiperaient ces faibles symptômes, et nous donneraient le temps d'attendre une relâche où il nous füt possible de séjourner plus long-temps. DE L CHA \ gt de la baie de | par de Jess \kue de Crilhn : ab — Dai a — Aou ra ur es tres dé jrium, — Île de de Le Compan Jde Marikan ons roue pour l Lt, ain quil ka une pete brise dt baie, Les vents æalave de a pointe l \ 11 at més-moderés : Ye bjrographiques nn fs dpt à quelques une MErpouse, n'ont sans do étais, mi LA PÉ true Son 10m, top St ses mdbeurs, na we, Pour éviter toute £e | tte e Jesto et l'O | “air ph conforme à hu (ND, R) | | ere À Le tro À rien de on, Cete heureux ndant eu pour allume, quil tai et il fui de son à aq partage , S'attachi à meilleur men cents jves et al aurait cl jouvions à que mu mélée af symptir che ol { D'E- LA ER QU SE 79 C'H AB TR ER. EX Départ de la baie de Castries. — Découverte du détroit qui sépare le Jesso de lOku-Jesso *. — Reläche à la baie de Crillon sur la pointe de l'ile Tchoka ou Sévalien. — Détails sur ses habitans et sur leur village. — Nous traversons le détroit et reconnaissons toutes les terres découvertes par les Hollandais du Kastricum, — Ile des États. — Détroit d'Uriès. — Terre de la Compagnie. — Île des Quatre- Frères. — Île de Marikan., — Nous traversons les Kuriles et faisons route pour le Kamtschatka. L >: 2 août, ainsi que je l'avais annoncé , nous mîmes à la voile avec une petite brise de l'Ouest, qui ne régnait qu’au fond de la baie. Les vents de Sud nous attendaient à une lieue au large de la pointe de Clostercam; ils furent d'abord clairs et. très- modérés : nous Jouvoyämes avec assez de 4 Les cartes hydrographiques nous présentent presque tous les noms des anciens navigateurs adaptés à quelques-unes de leurs découvertes, Ces dénominations que fa modestie repousse, n’ont sans doute eu lieu qu’à la sollicitation des équipages ou des états-majors; mais LA PÉROUSE , plus modeste encore, n’a point voulu suivre cet usage. Son nom, trop intimement attaché au globe terrestre par ses découvertes_et ses malheurs, n’a pas à craindre de tomber dans l’oubli. Obligé néanmoins , pour éviter toute équivoque, de changer Île nom du détroit qw’il a découvert entre le Jesso et l’Oku-Jesso, je n'ai pas cru pouvoir le reniplacer d’une manière plus conforme à l’opinion nationale , qu’en le nommant éfroit de la Pérouse. (N, D.R.) 1787. AOÛT. succès , et les bordées nous furent favorables. Je m'attachaï plus particulièrement à reconnaître a petite partie de la côte de Tartarie, que nous avions perdue de vue depuis le 49.° degré jusqu'au 50, parce que nous avions serré de très-près l'île Ségalien. Je prolongeai donc, au retour, la côte du continent, jusqu'au point de notre dernier relèvement à vue du pic Lamanon. Le temps, qui avait été très-beau, devint très-mauvais le 6; nous essuyämes un coup de vent du Sud, moins alarmant par sa violence que par l'agitation qu'il causait à la mer. Nous fümes forcés de faire porter à nos bâtimens toute la voile que les mats et le côté des frégates pouvaient supporter , afin de moins dériver , et de ne pas perdre, en un jour, ce que nous avions gagné dans trois. Le baromètre descendit jusqu'à vingt-sept pouces cinq lignes : la pluie, la brume, le vent, la position où nous nous trouvions dans un canal dont les terres nous étaient cachées par les brumes, tout contribuait à rendre notre situation au moins extrêmement fatigante. Mais ces bourrasques dont nous murmurions, étaient les avant- coureurs des vents de Nord sur lesquels nous n'avions pas compté ; ils se déclarèrent le 8, après un orage, et nous firent atteindre, le 9 au soir, la latitude de la baie de Langle d'où nous étions partis depuis le 14 juillet. Ce point qui avait été parfaitement déterminé en longitude à notre premier passage , était fort important à retrouver, aprés l'accident survenu à notre tente astronomique dans la baie de Castries ; il devait nous servir à vérifier la régularité de DE | | 7 forges ml PTE baie « ghurient pou | [hein fr quapr jil pre -quar fe, are € put ae bla k mouren pli à Cale, M Deur, qu sssheions j'y armuqé Et à mrement jo pme en mé Bobi à se trouve Emi à Cave, nier de ny Lpels ing axé Lange e Aus donc cb ele Se du qi LL AY We carte ; Me om qua Étnign Ua lue TU e DE L A:-P É RIO US E. 81 at de nos horloges marines, en comparant à la longitude 1787. te de k connue de la baie de Langle, celle que nos horloges Acër. ue dei nous donneraient pour ce même point. Le résultat‘de nos ns serré observations fut qu'après vingt-sept jours, le n.° 19 nous our, la oük plaçait de trente-quatre minutes de degré trop dans l'Est. relèvent Cette erreur, répartie également sur les vingt-sept jours, très ben, Supposerait une augmentation de cinq secondes de temps up dev de retard dans le mouvement journalier de Fhorloge, qui r lapin ne retardait, à Cavite, que de. douze secondes par jour. faire pot Mais M. Dacezer, qui comparait très-fréquemment les le cb résultats desobservations de distance avec ceux que donnait river , @tÉ le n° 19, avait remarqué l'époque où cette horloge s'était gagné di écartée du mouvement journalier qu'elle avait à Cavite; et Sept pou comme il sétait en même temps assuré que ces résultats position reviendraient à se trouver d'accord, si lon supposait un terres M retard de vingt secondes par jour, au lieu de celui de sit à ab douze observé à Cavite, il a cru devoir établir, d’après le re Mist retard journalier de vingt secondes, les calculs de l'horloge 1 le a n. 19, pour les vingt-sept jours écoulés entre notre départ ous nai de la baie de Langle et notre retour à vue de ce même TT. point. Nous avons donc lieu de penser que ph la partie Le de hb occidentale de l'ile Ségalien, ainsi que la côte orientale “el de Tartarie, qui forment les deux côtés du canal, seront dl F fixées sur notre carte avec une précision suffisante pour longi | ne pas laisser un quart de degré d'incertitude sur les our, déterminations. dans hi Un banc, dont le fond est très-régulier et sur lequel il k de TOME IIL Ë 1787. AOÛT. : FES VO Y'AG:E y à aucun danger, se prolonge de dix lieues du Nord au Sud, devant la baie de Langle , et se porte à environ huit lieues dans l'Ouest. Nous le dépassämes en courant au Sud, et je mis en panne à dix heures du soir jusqu'au jour, afin de ne pas laisser la plus petite ouverture sans la: reconnaître. Le lendemain, nous continuämes à prolonger la côte, à deux lieues de distance, et nous aperçümes dans le Sud-Ouest une petite île plate, qui formait, avec celle de Ségalien, un canal d'environ six lieues. Je lappelai 4% Monneron , du nom de l'officier du génie employé dans cette expédition. Nous dirigeames notre route entre ces deux îles, où nous ne trouvames jamais moins de cinquante brasses d'eau. Bientôt nous eûmes connaissance d'un pic dont l'élévation était au moins de mille ou douze cents toises ; il paraissait n'être composé que d'un roc vif, et conserver de la neige dans ses fentes; on n'y apercevait ni arbres ni verdure : je l'ai nommé pic de Langl ?. Nous voyions en même temps d'autres terres plus basses. La côte de l'île Ségalien se terminait en pointe; on n'y remar- quait plus de doubles montagnes : tout annonçait que nous touchions à son extrémité méridionale, et que Îles terres du pic étaient sur une autre île. Nous mouillâmes le soir b Ce pic est par 45% 15" de latitude Nord. Le capitaine URIÈS, commandant le Kastricum , en abordant la terre de Jesso au mois de juin 1643, aperçut aussi un pic remarquable par 44% 50’ de latitude, qu’il nomma pic Antoine, Ces pics, situés au Sud du détroit de LA PÉROUSE , en rendront la reconnaissance très - facile : au reste il est probable que Îa terre marquée sur les cartes sous le nom de Jesso, est un assemblage de plusieurs îles. {N. D. R.) DE L ru espérance, | k gme nous fora pesplien. Cet P PTE ab orientale; elle xd Nord au Su he par une Mé à me squek I] as mis où À reste 1h DTOgUES, entre se déroit Cene a, qui ét par fn par un canal de de Sngar, et 4 peqau déot dk sex beaucoup phs Ilu-Jesso, une seco 0khotk, et d'où o RE) ‘4 dk, quen traversant, ri par 45 49, né ee les Karl pr de ex que Ka ronde à leur s “io Soil haut Jeso, MN D, R| + Dies impénétrbles av FRE cos Le nom de: DE LA PEROUS LE. 8; : du No ; < ; : ' ; à en _avec cette espérance, qui devint une certitude le lendemain, 1787. | A . \ . £-'e . A en cou où le calme nous força de mouiller à la pointe méridionale Aoër. de n de l'ile Ségalien. Cette pointe, que j'ai nommée cap Crillon, OI Jusquà . nd est située par 45% 57’ de latitude Nord, et 140% 34° de Lol longitude orientale; elle termine cette île, une des plus à ProlonR F. d S d . . I I b Sr , rime étendues du Nord au Sud qui soient sur le globe, séparée \ PRE " de la Tartarie par une manche qui finit au Nord par des avec 0 : 1 v bancs , entre lesquels il n'y a point de passage pour les L'appel ee 1 R vaisseaux, mais où il reste vraisemblablement quelque chenal nployé : : po) pour des pirogues, entre ces grandes herbes marines qui | | À Li A ; ae obstruent le détroit. Cette même île est l'Oku-Jesso ‘ ; et Fo l'ile de Chicha, qui était par notre travers, séparée de celle ce dun} de Ségalien par un canal de douze lieues, et du Japon par douze cn le détroit de Sangaar , est le Jesso des Japonais, et s'étend roc vi au Sud jusqu'au détroit de Sangaar. La chaîne des îles ÿ apte Kuriles est beaucoup plus orientale, et forme, avec le Jesso b , : gl * Na et l'Oku-Jesso, une seconde mer qui communique avec q bas celle d'Okhotsk, et d’où on ne peut pénétrer sur la côte de 1 F - f . . n nyJ0 Tartarie, qu'en traversant, ou le détroit que nous venions ait que nf de découvrir par 45° 40', ou celui de Sangaar, après avoir ; ge: es ti débouqué entre les Kuriles. Ce point de géographie , le mes le plus important de ceux que les voyageurs modernes avaient e laissé à résoudre à leurs successeurs , nous coûtait bien Ës, consul ; ppt € Oku-Jesso signifie haut Jesso, ou Jesso du No:d. Les Cainoiïis l’appellent Te. 8 l'appel Le Ta-han. (N. D. R.) , reconnais Je cs à d Des ténèbres impénétrables avaient enveloppé, jusqu’à ce jour, les parties du R globe connues sous le nom de Jesso et d’Oku - Jesso, dont la position avait Li 84 VOÉAGE des fatigues, et il avait nécessité beaucoup de précautions ; parce que les brumes rendent cette navigation extrêmement difficile. Depuis le 10 avril, époque de notre départ de Manille, jusqu'au jour auquel nous traversames le détroit, nous n'avons relaché que trois jours dans la baie de Ternai, un jour dans la baie de Langle, et cinq jours dans la baie de Castries; car je ne compte pour rien les mouillages en pleine côte que nous avons faits, quoique nous ayons envoyé reconnaître la terre, et que ces mouillages nous ayent procuré du poisson. C'est au cap Crillon que nous reçümes à bord , pour la première fois, la visite des insu- faires; car, sur l'une ou l'autre côte, ils avaient reçu la nôtre tellement varié dans l'opinion des géographes, qu’on eût été tenté de croire que leur existence était romanesque : en effet, si on consulte les cartes d'Asie, des auteurs suivans, on voit qu’en 1650 SANSON nous représente la Corée comme une île; le Jesso., l'Oku-Jesso, Ie Kamtschatka, n'existent point sur sa carte; et on y voit le détroit d’Anian séparant l’Asie de l’Amérique septentrionale. En 1700, GUILLAUME DE LIisLeE joignait le Jesso et POku-Jesso,, et prolongeait cet ensemble jusqu’au détroit de Sangaar, sous le nom de terre de Jesso. DANViLLeE donna,en 1732, une carte de cette partie de l’Asie beaucoup. plus approchante de [a vérité que celle qu’il nous a donnée vingt ans après, dans laquelle le golfe et le cap Aniva tiennent au continent, et le cap Patience forme Îa pointe méridionale de l’île Ségalien ; ces cartes, et une partie des. suivantes , présentent la même erreur sur Le détroit de TFessoy. DESNOS a, comme D'ANVILLE, reculé la science de Fa géographie par sa carte de 1770, bien inférieure à celle qu’il avait publiée en 1767. En 1744, HASIUS formait du Jesso, du cap Aniva et du cap Patience une presqu’ile tenant à la Tartarie, dont elle était séparée par un golfe , dans lequel on entrait par le détroit de Tessoy. Une carte d'Asie, sans date et sans nom d’auteur, mais qui doit avoir été DE L "LL h me Pr Lis | FEU de ” Fin mol sit del * FL con! pur ne TA |. rh, jt JR No sh ds ne nb bsades rer Leur == rpchonge à Ras semi Sepalie a cap Asia fatbfalen par un der agence du détroit BaALDE, ap Mira 67, Rone: AMLLAUNE De | kurll,ont ccsre damien dépén baies anciennes SIT BuaCuE, tal LATE paroi té tan ù k fu enîn ay Nor “tin, dans cer LITE a 1748 pod QE Cest à sa cp à Mtisance q DE HAT ESS E. 8s ' + "1 sans témoigner là moindre curiosité ou le moindre désir 1787. Re | de voir nos vaisseaux. Ceux-ci montrèrent d’abord quelque - Aoëûr. dépan 4 . défiance, et ne s’'approchèrent que lorsque nous leur eùmes prononcé plusieurs mots du. vocabulaire que M. Lavaux avait fait à la baie de Langle. Si leur crainte fut d’abord assez grande, leur confiance devint bientôt extrême. Ils mou montérent sur nos vaisseaux comme s'ils eussent été chez NOUS ah leurs meilleurs amis, s’assirent en rond sur le gaillard, y Îlages ou fumèrent leurs pipes. Nous les comblâmes de présens ; n que mn je leur fis donner des nankins, des étoffes de soie , des ledit outils de fer, des rassades, du tabac, et généralement tout | 1 de Le € à 2 £ L2 : F ? je e ecu Là ne ce qui me paraissait leur être agréable : mais je m aperçus “tenté de ni imprimée après le voyage du Kastricum , représente les deux Jesso comme deuxles. es cartes CAE indépendamment de l’île Ségalien ; le Jesso intermédiaire, vu par les Hollandais, ésente La ( comprend le golfe et le cap Aniva ; mais il est à remarquer que ce second Jesso est sisent pti séparé de l’île Ségalien par un détroit placé à 44%, ce qui prouve que déjà lon . de l'An. conjecturait l'existence du détroit découvert par LA PÉROUSE > Soupçonné par le père DU HALDE, adopté, ensuite rejeté par DANVILLE. 1 ROBERT en 1767, ROBERT DE VAUGONDY en 1775; BRION Je non dé en 1784, GUILLAUME DE Lise et PHILIPPE BUACHE collec- tivement en 1788, ont successivement copié et reproduit les mêmes erreurs. L'Age lents Enfin, on ne peut mieux dépeindre le chaos des idées sur cette partie du globe, ps agi dont les connaissances anciennes ont été si savamment discutées et rapprochées. . Pis par PHILIPPE BUACHE, que par ces mots extraits de ses Considérations us pal géographiques , pag. 115 : | « Le Jesso, après avoir été transporté à l'Orient, attaché au Midi, ensuite à ne. » l'Occident, le fut enfin au Nord....... », ek : Ma seule intention, dans ces rapprochemens, a été d’établir, par des preuves en 17 | incontestables , que la géographie de a partie orientale de l’Asie était dans son p me enfance, même en 1788 , époque postérieure au départ de notre infortuné: Ù fe , ds navigateur, èt que c’est à sa constance , à son zèle et à son courge que nous. devons enfin les connaissances qui fixent nos incertitudes. (N. D.R.) a" à doit aol 1787. AOÛT. 86 VÉrECE bientôt que l'eau-de-vie et le tabac étaient pour eux Îles denrées les plus précieuses ; et ce fut néanmoins celles que je leur fis distribuer le plus sobrement, parce que le tabac était nécessaire à nos équipages, €t que je craignais les suites de l'eau- de - vie. Nous remarquämes encore plus particulièrement dans la baie de Crillon, que les figures de ces insulaires sont belles et d’une proportion de traits fort régulière ; ils étaient fortement constitués et taillés en hommes vigoureux. Leur barbe descend sur la poitrine, et ils ont les bras, le cou et le dos couverts de poils ; j'en fais la remarque, parce que c'est un caractère général, car on trouverait facilement en Europe plusieurs individus aussi velus que ces insulaires. Je crois leur taille moyenne inférieure d'environ un pouce à celle des Français ; mais 2 on s'en aperçoit diflicilement, parce que la juste proportion des parties de leur corps, leurs différens muscles fortement prononcés, les font paraître en général de beaux hommes, Leur peau est aussi basanée que celle des Algériens ou des autres peuples de la côte de Barbarie, : Leurs manières sont graves , €t leurs remercimens étaient exprimés par des gestes nobles ; mais leurs instances pour obtenir de nouveaux présens, furent répétées jusqu à limportunité. Leur reconnaissance n’alla jamais jusqu'à nous offrir, à leur tour, même du saumon, dont leurs pirogues étaient remplies, et qu'ils remportèrent en partie à terre, parce que nous avions refusé le prix excessif qu'ils en demandaient : ils avaient cependant reçu en pur don des DÉi Fi de éofes, d jé davoir ri ja, nous ll | sache de 1 dc insulaire | | qui loin de Lcohtinaton, ju fur pen | [in infrieure à © gl physique et à Lit ik habits de ces «uns: leurs mais | lot celles du cor | Sy artstement samaise, | ont ë nconnu dans | {hu procure 1 uÎk en récolent | extraire We Couper par Iier pourrir € k Thuile qui en : | bou dans des | qu que no ‘ occidentale tk IEst Il est DE él ERGUSE 87 : eux la toiles, des étoffes, des instrumens de fer, des rassades, &c. 1787. celles qu La joie d'avoir rencontré un détroit autre que celui de Aoër. 1e Le ty Sangaar, nous avait rendus généreux : nous ne pümes alonas k nous empêcher de remarquer combien, à l'égard de la nCOT. jh gratitude, ces insulaires différaient des Orotchys de la baie les feu de Castries, qui, loin de solliciter des présens, les refusaient n de ti souvent avec obstination, et faisaient les plus vives instances t till pour quon leur permit de s'acquitter. Si leur morale est à puit en cela bien inférieure à celle de ces Tartares, ils ont sur de pl Eux , ee È physique et par leur industrie , une supériorité re géntl bien décidée. n Tous les habits de ces insulaires sont tissus de leurs k moy DRARIE mains; leurs TiReone pe une propreté et une rai: à élégance dont cees du Mb Rene pas; leurs opté meubles sont artistement travaillés , et presque tous de qe | fabrique japonaise. Ils ont un objet de commerce très- important, inconnu dans fa manche de Tartarie, et dont : 1 l'échange leur procure toutes leurs richesses ; c’est l'huile DE. oo ités considérables : | e baleine. Ils en récoltent des quantités considérables : leur maniere de l'extraire n'est cependant pas la plus économique; ms | elle consiste à couper par morceaux la chair des baleines, fs * et à la laisser pourrir en plein air sur un talus exposé 1 ai au soleil; l'huile qui en découle, est reçue dans des vases usqualh d'écorce, ou dans des outres de peau de loup marin. Il rs pi est à remarquer que nous n'avons pas vu une seule baleine ge à Hi sur la côte occidentale de File, et que ce cétacée abonde f quit sur celle de l'Est. Il est difficile de douter que ces insulaires ur du 88 VOYAGE ne soient une race d'hommes absolument différente de celle que nous avons observée sur le continent, quoiquils n’en soient séparés que par un canal de trois ou quatre lieues, obstrué par des bancs de sable et de goëmon : ils ont cependant la même manière de vivre; la chasse, et plus particulièrement la pêche, fournissent presque entièrement à leur subsistance. Ils laissent en friche la terre la plus fertile, et ils ont vraisemblablement, les uns et les autres, dédaigné l'éducation des troupeaux, qu'ils auraient pu faire venir du haut du fleuve Ségalien, ou du Japon. Mais un même régime diététique a formé des constitutions bien différentes : il est vrai que le froid des îles est moins rigoureux par la même latitude que celui des continens; cette seule cause ne peut cependant avoir produit une différence si remarquable. Je pense donc que l'origine des Bitchys, des Orotchys, et des autres Tartares du bord de la mer, jusqu'aux environs de la côte septentrionale du Ségalien, leur est commune avec celle des Kamtschadales, des Kuriaques, et de ces espèces d'hommes qui, comme les Lapons et les Samoïèdes, sont à l'espèce humaine, ce que leurs bouleaux et leurs sapins rabougris sont aux arbres des forêts plus méridionales. Les habitans de l'île Séga- lien sont, au contraire, très-supérieurs par leur physique aux Japonais, aux Chinois, et aux Tartares Mantcheoux ; deurs traits sont plus réguliers et approchent davantage des formes européennes. Au surplus, il est très-difhicile de fouiller et de savoir lire dans les archives du monde, pour découvrir DE SA PEBEŒUSE 89 ; dec découvrir l'origine des peuples; et les voyageurs doivent 1787. quils na laisser les systèmés à ceux qui lisent leurs relations. AOÛT: eus Nos premières questions furent sur la géographie de l'ile, ‘lu dont nous connaissions une partie mieux qu'eux. Il paraît Xe € jh qu'ils ont l'habitude de figurer un terrain; car, du premier entres coup, ils tracèrent la partie que nous venions d'explorer , me j Jusque vis-à-vis le fleuve Ségalien, en laissant un passage Les au assez étroit pour leurs pirogues. Ils marquèrent chaque ent pu couchée , et lui donnèrent un nom: enfin, on ne peut pas pn. Mas douter que, quoiqu'éloignés de l'embouchure de ce fleuve tutions de plus de cent cinquante lieues, ils n’en ayent tous une es Est parfaite connaissance ; et, sans cette rivière , formant le $ Conte point de communication avec les Tartares Mantcheoux qui produit # commercent avec la Chine, les Bitchys, les Orotchys, les loriginel Ségaliens, et généralement tous les peuples de ces contrées du bol maritimes, auraient aussi peu de connaissance des Chinois prior et de leurs marchandises , qu'en ont les habitans de la côte : imtschadt d'Amérique. Leur sagacité fut en défaut lorsqu'il leur fallut qui, dessiner la côte orientale de leur île ; ils la tracèrent toujours me | sur là même ligne Nord et Sud, et parurent ignorer que la nt aux direction en fût différente ; en sorte quils nous laissèrent e lieS des doutes » et nous crümes un er que le ee FAN ou 18 nous cachait un golfe profond, apte gel l'ile Ségalien fn reprenait au Sud. Cette opinion n'était guère vraisemblable. N Le fort courant qui venait de l'Est, annonçait une ouverture : #7 mais comme nous étions en calme plat, et que la prudence à kp ne nous permettait pas de nous laisser dériver à ce courant + monuv: Re | TOME Ill, M decof 1797 AOÛT. 90 VOrLAiGE ui aurait pu nous entraîner trop près de la pointe, M. b# qui P P P » Lance et moi crûmes devoir envoyer à terre un canot, commandé par M. DE Vaujuas; et nous donnâmes ordre à cet officier de monter sur le point le plus élevé du cap Crillon, et d'y relever toutes les terres qu'il apercevrait en delà. Il était de retour avant la nuit. Son rapport confirma notre première opinion ; et nous demeurämes convaincus qu’on ne saurait Être trop circonspect, trop en garde contre les méprises , lorsqu'on veut faire connaître un grand pays d'après des données aussi vagues , aussi sujettes à illusion que celles que nous avions pu nous procurer. Ces peuples semblent n'avoir aucun égard, dans leur navigation, au changement de direction. Une crique de la longueur de trois ou quatre pirogues , leur paraît un vaste port; et une brasse d'eau, une profondeur presque incommensurable : leur échelle de comparaison est leur pirogue, qui ure quelques pouces d’eau et n'a que deux pieds de largeur. M. DE Vauzuas visita, avant de revenir à bord, le village de la pointe où il fut parfaitèment bien reçu. Il y fit quelques échanges, et nous rapporta beaucoup de saumons. Il trouva les maisons mieux bâties, et sur-tout plus richement meublées que celles de la baie d'Estaing ; plusieurs étaient décorées intérieurement avec de grands vases vernis du Japon. Comme l’île Ségalien n'est séparée de l'île Chicha que par un détroit de douze lieues de largeur, il est plus aisé aux habitans des bords du détroit de se procurer les marchandises du Japon, qu'il ne l'est à leurs DE gts qui 50 d de Pi rendent nu Jah qu él eh, 20 rail fade yet dant mit ae ar CR pe vd or ren pr ant Fret oh Lu de sélever bvlarelle, Hpepaser au | jet ou une : grande £ rimes du h Fa qu le mé Dax DE LAPPPdŒUSE.. ot Ne mn qui sont Pas au Nord; ceux-ci à leur tour 1787. | sont plus près du Dee eee et des TAMArES Mantcheoux, Aoûr. ù ue ie ils vendent l'huile de baleine, qui est la base de leurs échanges. ie #. | Les insulaires qui étaient venus nous visiter se retirèrent 4 avant la nuit, et nous firent comprendre par signes qu'ils Me. | reviendraient le lendemain. Ils étaient effectivement à bord à pudeo la pointe du jour, avec quelques saumons, qu'ils échangèrent grain contre des haches et des couteaux : ils nous vendirent aussi à in un sabre, un habit de toile de leur pays ; et ils parurent Ces voir avec chagrin que nous nous préparions à mettre à la - ME voile. Ils nous engagèrent fort à doubler le cap Crillon, et à longue relâcher dans une anse qu'ils dessinaient, et qu'ils appelaient port; Gt Tabouoro ; c'était le golfe d’Aniva. imensur Il venait de s'élever une petite brise du Nord “EE: W,qU fs signal d'appareiller, et je dirigeai d’abord la route au Sud- de hrgeu Est, pour passer au large du cap Crillon, qui est terminé ir à par un îlot ou une roche, vers laquelle la marée portait it bien avec la plus grande force. Dès que nous leûmes doublée, beaucoul nous aperçûmes du haut des mäts une seconde roche, qui as paraissait à quatre lieues de la pointe, vers le Sud-Est; je je Est lai nommée /4 Dangereuse, parce qu’elle est à fleur d’eau, ec deg et qu'il est possible qu'elle soit couverte à la pleine mer. Je es pl fis route pour passer sous le vent de cette roche, et je ss de l'arrendis à une lieue. La mer brisait beaucoup autour d'elle, déroi dl mais je n'ai pu savoir si c'était l'effet de la marée, ou celui lab des battures qui l'environnent. A cette distance, la sonde M ij VOYAGE rapporta constamment vingt-trois brasses; et lorsque nous l'eûmes doublée, l'eau augmenta , et nous tombâmes bientôt sur un fond de cinquante brasses, où le courant paraissait modéré. Jusque-là nous avions traversé dans ce canal des lits de marée plus forts que ceux du Four ou du Raz de Brest : on ne les y éprouve pourtant que sur la côte de l'île Ségalien , ou dans la partie septentrionale de ce détroit. La côte méridionale, vers l'île de Chicha, y est beaucoup moins exposée; mais nous y fûmes ballottés par une houle du large ou de l'Est, qui nous mit toute la nuit dans le plus grand danger d'aborder l'AsSTROLABE, parce qu'il faisait calme plat, et que ni lune ni l'autre frégate ne gouvernaient. Nous nous trouvämes, le lendemain, un peu plus Sud que notre estime, mais de dix minutes seulement , au Nord du village d'Acqueis , ainsi nommé dans le voyage du Kastricum. Nous venions de traverser le détroit qui sépare le Jesso de l'Oku - Jesso , et nous étions très - près de l'endroit où les Hollandais avaient mouillé à Acqueis. Ce détroit leur avait été sans doute caché par des brumes; et il est vraisemblable que des sommets de montagnes qui sont sur l'une et l'autre île, leur avaient fait croire qu'ils étaient liés entreux par des terres basses : d'après cette opinion, ils avaient tracé une continuation de côte dans l'endroit même où nous avons passé. À cette erreur près, les détails de leur navigation sont assez exacts. Nous relevimes le cap Aniva, presque au même rhumb que celui qui est indiqué sur les cartes hollandaises. Nous aperçümes aussi le DE d sf Ka PL à jupes? vil # k 7 Lu | pl pri bambli pus À cm : sels Holané ra, passe br, ns sed ghéden sur un fentes, ch Lex fn vs ju in à Î Nbr, et nou eau Nord ve ep fu ke Us, comme ip ps eu A an no De nn Sélaig y DLTTUS à fur ju. DE EA PEROU SE, 93 F1 golfe auquel le Kastricum a donné le même nom d'Aniva: 1787. ni il est formé par le cap de ce nom et le cap Crillon. La Aoûr. Paris latitude de ces caps ne différait que de dix à douze minutes, cad et leur longitude, depuis le cap Nabo, de moins d'un degré, ù Ra de celles que nous avons déterminéés ; précision étonnante à cûte4 pour le temps où fut faite la campagne du Kastricum. Je ce dem me suis imposé la loi de ne changer aucun des noms donnés Lt par les Hollandais, lorsque la similitude des rapports me les “une ht a fait connaître : mais une singularité assez remarquable , Lans c'est que les Hollandais, en faisant route d’Acqueis au golfe qu d'Aniva, passèrent devant le détroit que nous venions de oem découvrir, sans se douter, lorsqu'ils furent mouillés à Aniva, us Sul qu'ils étaient sur une autre île ; tant sont semblables les ak formes extérieures, les mœurs et les manières de vivre de voyage ces peuples. | LC 2 Le temps fut très-beau le lendemain; mais nous fîmes sp peu de chemin à l'Est. Nous relevämes le cap Aniva au Aoq | Nord-Ouest, et nous en aperçümes la côte orientale qui < brun remonte au Nord vers le cap Patience, par la latitude de as! 49% Ce point fut le terme de la navigation du capitaine aies URIÈS; et comme ses longitudes , depuis le cap Nabo, ie sont à peu près exactes, la carte hollandaise dont nous de cdd avons vérifié un nombre de points suffisant pour qu'elle rar mérite notre confiance , nous donne la largeur de File os dr Ségalien jusqu'au 40.° degré. Le temps continua d’être beau, “celui qi mais les vents d'Est-Sud-Est, qui soufflaient constamment 1 depuis quatre jours, retardèrent notre marche vers les îles unes à j I 9: 20. 94 POŒRAGE des États et de la Compagnie. Notre latitude Nord fut observée, le 15, de 46% 0' C2 L L2 , €t notre longitude orientale de 142% 57. Nous n'apercevions aucune terre, et nous essayames plusieurs fois, et toujours vainement, de trouver fond avec une ligne de deux cents brasses. Le 16 et le 17, le ciel fut couvert, blanchaätre, et le soleil ne parut pas; les vents passèrent à l'Est, et je pris la bordée du Sud, pour m'approcher de file des États, dont nous eümes une parfaite connaissance. Le 19, nous _relevâmes le cap Troun au Sud, et le cap Uriès au Sud- Est un quart Est : c'était l'aire de vent où ils devaient nous rester, suivant la carte hollandaise ; les navigateurs modernes n'auraient pu en déterminer fa position avec plus d'exactitude, Le 20, nous aperçümes l'île de la Compagnie, et recon- nûmes le détroit d'Uriès , qui était cependant très-embrumé. Nous prolongeämes , à trois ou quatre lieues, la côte septen- trionale de l'ile de la Compagnie; elle est aride, sans arbres ni verdure, elle nous parut inhabitée et inhabitable. Nous remarquames les taches blanches dont parlent les Hollandais; nous les primes d'abord pour de la neige, mais un plus mûr examen nous fit apercevoir de larges fentes dans des rochers ; elles avaient la couleur du plâtre. A six heures du soir, nous étions par le travers de la pointe du Nord-Est de cette île, terminée par un cap très -escarpé , que j'ai nommé Cap Kastricum, du nom du vaisseau à qui l’on doit cette découverte. Nous apercevions au delà quatre petites ki, qu n0ù ee No ren al mer ne par rations de ln GS él Qu non ré tk nee ÿ Lt nous 1e Le quoique a pendent Giyen de fé fran phs tp 6 pin de | lx k L pi I Na ins ane E- = FU Cu, don DE LEA RS ROŒU SE 95 Vo 4 iles ou flots, et au Nord un large canal qui paraissait 1787: Cia ouvert à l'Est- Nord-Est, et formait la séparation des Aobr. » € 1 Kuriles d'avec l'ile de la Compagnie , dont le nom doit de tome être religieusement conservé et prévaloir sur ceux qui ont pu lui avoir été imposés par les Russes plus de cent ans at, et} après Je voyage du capitaine Uriès. Li Le 21, le 22 et le 23 furent si brumeux, qu'il nous at, des En fut impossible de continuer notre route à l'Est, à travers 19, les Kuriles, que nous n’aurions pu apercevoir à deux enca- es au SL blures. Nous restâmes bord sur bord à l’ouvert du détroit, ils denim où la mer ne paraissait agitée par aucun courant : mais nos navigue observations de longitude du 23, nous firent connaître n art que nous avions été portés, en deux jours, de 40’ vers Ouest; nous vérifiämes cette observation, le 24, en 24. e, et relevant les mêmes points aperçus le 21, précisément où s-embrui ils devaient nous rester d'après notre longitude observée. cûte sept Le temps, quoique très - brumeux, nous avait permis de sal faire route pendant une partie de cette journée, parce able Ne quil y eut de fréquens éclaircis; et nous aperçümes ét “Hokol relevämes la plus septentrionale des îles des Quatre-Frères, is et deux pointes de l'île Marikan, que nous prenions pour dl deux îles. La plus méridionale restait à l'Est 1 5% Sud. le Nous n'avions avancé, depuis trois jours, que de quatre : “Noil use le Nord-Est; et les brumes s'étant beaucoup 4, épaissies , et ayant continué _ aucun éclairci, le 24, le ral 25 et le 26, nous fümes obligés de rester bord sur bord ” entre ces îles, dont nous ne connaissions ni l'étendue, ni LAiTe p : 1787. AOÛT. 29. 96 FOOTAGE la direction, n'ayant pas, comme sur les côtes de la T'artarie et de l'Oku-Jesso, la ressource de sonder pour connaître la proximité de la terre , parce qu'ici l'on ne trouve point de fond. Cette situation , une des plus fatigantes et des plus ennuyeuses de la campagne, ne finit que le 29. Il se fit un éclairci, et nous aperçûmes des sommets dans l'Est; je fis route pour les approcher. Bientôt les terres basses commen- cèrent à se découvrir, et nous reconnümes l'ile Marikan, que je regarde comme la première des Kuriles méridionales. Son étendue, du Nord-Est au Sud-Ouest, est d'environ douze lieues. Un gros morne la termine à chacune de ses extrémités ; et un pic, ou plutôt un volcan, à en Juger par sa forme, s'élève au milieu. Comme j'avais le projet de sortir des Kuriles par la passe que je supposais au Nord de l'île Marikan, je fis route pour approcher la pointe du Nord-Est de cette île. J'en apercevais deux autres à l'Est- Nord-Est, mais plus éloignées, et elles paraissaient laisser entre elles et la première un canal de quatre à cinq licues: mais, à huit heures du soir, les vents passèrent au Nord et faiblirent; la mer étant fort houleuse, je fus obligé de virer de bord et de porter à l'Ouest, pour m'éloigner de la côte, parce que la lame nous jetait à terre, et que nous n'avions pas trouvé fond à une lieue du rivage, avec une ligne de deux. cents brasses. Ces vents du Nord me décidèrent à débouquer par le canal qui est au Sud de lle Marikan et au Nord des Quatre- Frères; il m'avait ; sa direction était au Sud, parallèle à peu près paru large à DE hi ll js ke ne : his phè higé ska di bb t@ (nel ris | ja qe ja bis; À resource de gunde ne sp Hot nous ent € on arnçA Nu qui Mons, dan Festamme de € ment de Blu Rolin d ae Lave Lfrns-bele Lt Gimme ak Ft ouvrit ler Pal len T0 1 DE LA PÉROUSE. 97 Tart à celle du canal d'Uriès, ce qui m'éloignait de ma route: 1787. Oran mais les vents ne me laissaient pas le choix d'un autre Aoër. Ne pu parti; et les jours clairs étaient si rares, que je crus devoir ts 1h profiter du seul que nous eussions eu depuis dix jours. IT Nous forçames de voiles pendant la nuit pour arriver à 30. Ext l'entrée de ce canal; il ventait fort peu , et la mer était Com: extrêmement grosse. Au jour, nous relevames au Sud-Est, Mark à environ deux lieues de distance, la pointe du Sud - Ouest eridion de Marikan , que j'ai nommée cap Rollin, du nom de notre denim chirurgien-major : et nous restimes en calme plat , Sans cune des avoir la ressource de mouiller, si nous étions portés à terre; n ju car la sonde ne rapportait point de fond. Heureusement , : > pr le courant nous entraînait sensiblement vers le milieu du ia canal; et nous avançämes d'environ cinq lieues vers ’Est- a poil Sud-Est, sans qu'il y eût assez de vent pour gouverner. vres àlË Nous apercevions, dans le Sud - Ouest, les îles des Quatre- ciatls Frères ; et comme de très-bonnes observations de longitude eng nous permettaient d'en déterminer la position , ainsi que a ak celle du cap Rollin de l'ile Marikan, nous nous sommes y di assurés que la largeur du canal est d'environ quinze lieues. im La nuit fut très-belle; les vents se fixèrent à l'Est - Nord- din Est, et nous donnämes dans la passe, au clair de la lune : rs À je l'ai nommée canal de la Boussole, et je crois que ce canal ne est le plus beau de tous ceux qu'on peut rencontrer entre a Nu les Kuriles. Nous fimes très-bien de saisir cet intervalle : : car le temps se couvrit à minuit, et la brume la plus épaisse s; DD | nous enveloppa le lendemain à la pointe du jour, avant que api TOME II. N 1707, AOÛT. o8 VO: X A GE nous eussions la certitude d’être entièrement débouqués. Je continuai la bordée du Sud au milieu de ces brumes, avec le projet d'approcher au premier éclairci les îles situées au Nord, et de les relever, sil était possible, jusquà a pointe de Lopatka; mais les brumes étaient encore plus constantes ici que sur la côte de Tartarie. Depuis dix jours, nous n'avions eu de clarté que pendant vingt-quatre heures; encore ce temps fut-il passé en calme presque plat; et nous fûmes heureux de profiter de la moitié d'une belle nuit pour débouquer. À six heures du soir, je pris la bordée du Nord, vers la terre , dont je me supposais éloigné de douze lieues : la brume était toujours aussi épaisse. Vers minuit, les vents passèrent à l'Ouest, et je fs route à l'Est, attendant le jour pour me rapprocher de la côte. Le jour parut sans que la brume se dissipât; le soleil perça cependant deux fois dans la matinée, et il étendit pendant quelques minutes seulement notre horizon à une ou deux lieues : nous en profitimes pour prendre des hauteurs absolues du soleil, afin de connaitre l'heure et d'en. conclure la longitude, Ces observations nous laissaient quelque incertitude , parce que lhorizon n'était pas terminé ; elles nous äpprirent néanmoins que nous avions été portés d'environ dix lieues dans le Sud- Est, ce qui était très-conforme aux résultats des différens relèvemens que nous avions faits la veille pendant le calme. La brume reprit avec opiniätreté ; elle fut aussi épaisse le lendemain : alors, comme la saison s’avançait, je me décidai DE | yon lexplo Le pour le Ka ! nés: À ñ Horals ; L vrt jplsux SE08" jp etant biet | js ime paru je mporanee ( se pois pepe si à or Lhrretenalent gs péaons q pl mnsquence, au proet qu br oserver k 6: suis assuré alla et de CE Bon donné un Ra tement se kit de Lg die dont nou An, qui ne peu Frs ru € RS es méridion 2, 81 hors Me, cele des Q tbe, NS ; CDR RES ROGUSE 99 us | à abandonner l'exploration des Kuriles septentrionales , et à 1787. i faire ds pou le dc Nous avions sé les Aoûr. vi pids era eu c'étaient celles qui où in laissé des a RS aux géographes. La position géographique de ic l'île Marikan étant bien fixée , ainsi que celle de la pointe : de Lopatka, il me parut impossible qu'il restat une erreur hu de quelque importance dans la direction des îles qui sont il | entre ces deux points; je crus donc ne pas devoir sacrifier à x une recherche presque inutile, la santé des équipages, qui commençaient à avoir besoin de repos, et que les brumes nd 1 continuelles entretenaient dans une humidité très-mal-saine, us: malgré des précautions que nous prenions pour Îles en 158 garantir. En conséquence, je fis route à l'Est-Nord-Est, nt et je renonçai au projet que j'avais de mouiller à l'une des ans qu Kuriles, pour y observer la nature du terrain et les mœurs {oi da des habitans : je suis assuré qu'ils sont le même peuple que sel celui de Tchoka et de Chicha, d'après les relations des fn Russes, qui ont donné un vocabulaire de Ia langue de ces Le cond insulaires , parfaitement semblable à celui que: nous avons obserais formé à la baie de Langle. La seule différence consiste je [un dans la manière dont nous avons entendu et exprimé leur pmol © prononciation, qui ne peut pas avoir frappé d'une manière ans ES pareille des oreilles russes et des oreilles françaises. D'ailleurs, Jes die l'aspect des îles méridionales, que nous avons prolongées nec de très-près, est horrible; et je crois que la terre de la ; pis Compagnie , celle des Quatre - Frères, l’île Marikan, &c. me dé sont inhabitables. Des rochers arides sans verdure, sans Ni 1707 SEPTEMBRE. 100 FŒY AGE terre végétale; ne peuvent que servir de refuge à des naufragés , qui n'auraient ensuite rien de mieux à faire que de gagner promptement les îles de Chicha ou de Tchoka, en traversant les canaux qui les séparent. La brume fut aussi opiniätre, jusqu'au $ septembre, qu'elle l'avait été précédemment : mais comme nous étions au large, nous forçames de voiles au milieu des ténèbres; et, à six heures du soir de ce même jour, il se fit un éclairci qui nous laissa voir la côte du Kamtschatka. Elle s’étendait de l'Ouest un quart Nord-Ouest au Nord un quart Nord- Ouest ; et les montagnes que nous relevämes à cette aire de vent, étaient précisément celles du volcan qui est au Nord de Saint- Pierre et Saint-Paul , dont nous étions cependant éloignés de plus de trente-cinq lieues , puisque notre latitude n'était que de 51% 30". Toute cette côte paraissait hideuse ; l'œil se reposait avec peine, et presque avec effroi, sur ces masses énormes de rochers que la neige couvrait encore au commencement de septembre, et qui semblaient n'avoir jamais eu aucune végétation. Nous fimes route au Nord. Pendant la nuit, les vents passèrent au Nord-Ouest. Le lendemain, le temps continua d'être clair. Nous avions approché la terre : elle était agréable à voir de près, et la base de ces sommets énormes, couronnés de glaces éternelles, était tapissée de la plus belle verdure, du milieu de laquelle on voyait s'élever différens bouquets d'arbres. Nous eûmes connaissance, le 6 au soir, de l'entrée de DE à ,(hrascha où Russes ont ( et point à à lendemar ir le feu; 4 Anal, qui 1 xl joints Le # du Kamis ee Grec | pl peut-€r | 4e le sége de sdectueuse que ls enrrames da ile gouverneur HYpOguE : Quoi à, simputai ieallumée, I ne genps, et qui sk, qui était: Bi Jours, avait Xinons-nous m ou de Parat che nous pr tqul nous ser tds PETSOnnag Me de Coo DE TA PEÉBOUSE. ro+ à la baie d'Avatscha ou Saint-Pierre et Saint-Paul. Le phare 1787. 2 que les Russes ont élevé sur la pointe de l'Est de cette Serremsre. To entrée, ne fut point allumé pendant la nuit : le gouverneur | nous dit, le lendemain, qu'il avait fait de vains efforts pour re, qi en entretenir le feu; le vent avait sans cesse éteint la au mèche du fanal, qui n’était abritée que par quatre planches 5 de sapin mal jointes. Le lecteur s'apercevra que ce monu- ché ment, digne du Kamtschatka, n'a été calqué sur aucun des étend phares de l'ancienne Grèce, de l'Égypte ou de l'Italie; mais ga Ma aussi faudrait-il peut-être remonter aux temps héroïques cette anti qui ont précédé le siége de Troye, pour trouver une hospi- est au Nr talité aussi affectueuse que celle qu'on exerce dans ce pays s cepeid sauvage. Nous entrimes dans la baie le 7, à deux heures 7. él - après midi. Le gouverneur vint à cinq lieues au-devant de it hide nous, dans sa pirogue : quoique le soin du fanal l'eût occupé roi, sut toute la nuit, il s’'imputait la faute de n'avoir pu réussir à ralt ed tenir sa mèche allumée. If nous dit que nous étions annoncés dant depuis long-temps, et qu'il croyait que le gouverneur général de la presqu'iile, qui était attendu à Saint-Pierre et Saint- it, 1 Paul dans cinq jours, avait des lettres pour nous. 7 cons À peine avions-nous mouillé, que nous vimes monter à ira bord le bon curé de Paratounka , avec sa femme et tous ses. . enfans. Dès-lors nous prévimes que nous pourrions voir le ve araître et quil nous serait facile de remettre sur la scène 1 lo ine partie des personnages dont il est question dans le œrnier voyage de Coox. 102 VOYAGE G'H: À PER: ExXX EE Supplément aux Chapitres précédens. — Nouveaux détails sur la côte orientale de la T'artarie. — Doute sur la prétendue pécherie de perles, dont parlent les Jésuites. — Différences physiques entre les insulaires de ces contrées et les continentaux. — Pauvreté du pays: — Tmpossibilité d'y faire aucun commerce utile. Vocabulaire des Habitans de l'ile Tchoka ou Ségalien. 1787. N OTRE navigation, depuis Manille jusqu'à l'ile Quelpaert, Seprewgre, sur la côte méridionale de la Corée , n'était nouvelle que pour nous ; Car les Hollandais font depuis long-temps le commerce du Japon, et envoient tous les ans un ou deux vaisseaux à Nangasacki ; mais j'ignore sils dirigent leur route par Île canal de Formose, ou s'ils passent dans l'Est de cette île. On m'a assuré que les capitaines faisaient serment, avant leur départ de Batavia, de tenir secrets les détails de leur navigation, et de ne permettre à personne de prendre copie des cartes manuscrites qui leur sont remises, Uñe semblable précaution annoncerait - elle que d'autres Européens seraient reçus au Japon, et pourraient y fair: le commerce concurremment avec eux ? ou la prestation Œ ce serment n'est-elle qu'un ancien usage qu'on à népligé «€ réformer ! 7 Qui al gré ques ON de pr Ô je de pu qe SEE a de cg prieur ST died où ou À pe ennironnent, € k Tara que rontnent pis mo de Euro k Gant Laure ont 4 ben fit ‘aucun échncis mp On nav ie Tarae, de bé, æt Empereur du la Guen un moi à ess que de ver coma Précélen ot à à Tarik ia cl ou &e | 14 6 DE LiAi R'ÉRO USE. 103 Quoi qui en soit, nous, croyons que le moment est 1787. arrivé où tous les voiles qui couvrent les navigations parti- SEPTEMBRE. çulières vont être levés : l’art des navigateurs a fait assez Nora de progrès dans ces derniers temps, pour n'être plus arrêté 8, — D par de pareils obstacles. Bientôt la géographie ne sera plus Î pari _ une science problématique, parce que l'esprit de discussion es ul et de critique deviendra inutile, lorsque tous les points Pan! principaux seront assujettis à des déterminations exactes | Re | de latitude et de longinde: et nous touchons au moment Th où tous Îles peuples connaîtront l'étendue des mers qui les Me environnent, et des terres qu'ils habitent. Quoique les mers de Tartarie que nous avons explorées soient les limites du te Qu continent le plus anciennement habité " elles étaient aussi ignorées des Européens que le détroit d'Anian ou l'archipel nouvelet 7. : de Saint-Lazare; et les Jésuites, dont les relations nous +1 ont si bien fait connaître la Chine, n'avaient pu donner je 4 aucun éclaircissement sur la partie orientale de ce vaste di 1 empire. On n'avait pas permis à ceux qui faisaient le voyage td de Tartarie, de s'approcher des bords de la mer ; cette jet précaution, et la défense faite dans tous les temps par es ls l'empereur du Japon, de naviguer au Nord de ses états, pe étaient un motif de croire que cette partie de l'Asie recélait SON! FE: des richesses que la politique japonaise et chinoise craignait que ls de laisser connaître aux Européens. Les détails des chapitres it} précédens ont dû prouver aux lecteurs, que la. côte de pres” la Tartarie orientale est encore moins habitée que celle a né du Nord de l'Amérique. Séparée, en quelque sorte, du 1787. SEPTEMBRE. 1 04. VOYAGE continent par le fleuve Ségalien, dont le cours est presque parallèle à sa direction, et par des montagnes inaccessibles, elle n’a jamais été visitée des Chinois et des Japonais, que vers les bords, du côté de la mer; le très-petit nombre d'habitans qu'on y rencontre, tirent leur origine des peuples qui sont au Nord de l'Asie, et ils n’ont rien de commun à cet égard avec les Tartares Mantcheoux, et encore moins avec les insulaires de l'Oku-Jesso, du Jesso et des Kuriles. On sent qu’un pareil pays, adossé à des montagnes éloignées de moins de vingt lieues des bords de la mer, ne peut avoir de rivière considérable : le fleuve Ségalien, qui est au delà , reçoit toutes les eaux dont la partie est dirigée vers l'Ouest ; celles qui coulent à PEst se divisent en ruisseaux dans toutes les vallées , et il n’est aucun pays mieux arrosé, ni d'une fraîcheur plus ravissante pendant la belle saison. Je n'évalue pas à trois mille habitans le nombre total des individus composant les petites peuplades de cette contrée, depuis le point sur lequel nous avons attéri, par les 42 degrés, jusqu'à la baie de Castries, aux environs de l'embouchure du fleuve Ségalien. Cette rivière, que les Tartares Mantcheoux ont descendue en pirogues jusqu'à la mer, d'où ils se sont répandus sur les côtes, au Nord et au Sud, forme la seule voie ouverte au commerce de l'intérieur : elle est à la vérité très-fréquentée aujourd'hui; il n’y a peut-être pas un seul individu sur cette partie du continent , et sur les îles de Jesso et d'Oku-Jesso, qui ne connaisse le Ségalien, comme les habitans de l'Egypte et de ue 0 it ol d pipes mn habit ga du pays aus roupeil ge OUT ia an00 gr. Nos L penAlEN ; té ne, à m en embout dl gt en rien € sn, qu QC spa qu pur des dl et daut Ep eur : Haut ins ét mmités au app | À he fit ha qu quon peu dr etqu | a polo ï | Pda. lb de TOM 11, DE MA PEROU SE. 105$ cell de la Judée connaissaient le Nif; maïs le commerce ne s'y 1787. J fait qu'à huit ou dix journées dans le haut de cette rivière : il Serreusre, 1 paraît que son ire core celle du an: fe _ ip des bords inhabités ; et on doit sans doute l’attribuer à la | stérilité du pays, qui est presque noyé, couvert de marais, - de | et où les troupeaux, la principale richesse des Tartares, ne | ne peuvent trouver une subsistance salubre. J'ai dit que les ls 1 Jésuites avaient annoncé qu'il se faisait une pêche de perles élit sur cette côte. Nous avons effectivement trouvé des huîtres dr, DER qui en contenaient ; mais j'avoue que je ne sais où placer qu cette pêcherie, à moins que ce ne soit sur les confins de la diigeer Corée, ou à l'embouchure du Ségalien; alors je supposerais en ruià qu'elle nest en rien comparable à celles de Bassora ou du JEUX ah golfe Monaar, qui occupent cinq ou six mille personnes. ÎI belle est possible que quelques familles de pêcheurs sy réunissent bre tou pour chercher des perles, qu'elles échangent ensuite contre ete cou des nankins et d'autres objets de commerce de la Chine, di, de peu de valeur : jai cependant essayé de montrer aux envi Bitchys et aux insulaires de FOku-Jesso, des perles fausses, x, parfaitement imitées, et je ne me suis pas aperçu qu'ils en pus À ayent été plus frappés que des rassades ordinaires. sa) On se ferait la plus fausse idée de ce pays , si l'on | supposait qu'on peut y aborder par les rivières qui viennent aix de l'intérieur , et que ” een y font quelque commerce. * pi peu avons prolongé la côte de très - près , souvent à une Leso® portée de canon , sans apercevoir aucun village. Nous avons : En vu, à la baie de Ternai, les ours, les biches, les faons, | TOME IL | Le. 1787. SEPTEMBRE. ro6 VOYAGE paître comme des animaux domestiques , et, levant leur tête, regarder avec étonnement l'arrivée de nos vaisseaux dans la baie. Un tombeau et quelques arbres brülés annon- çaient seuls que ce pays avait d'autres habitans. La baie de Suffren n'était pas moins déserte. Vingt-cinq ou trente personnes paraissaient composer la peuplade de la baie de Castries , qui aurait pu en contenir dix mille. Nos naturalistes n’ont trouvé, sur le bord de la mer et à l'embouchure des rivières, ni pyrites, ni morceaux de mine roulés, ni grains d'or disséminés dans le sable , rien enfin qui annonce un pays où il y ait des métaux. Nous avons rencontré des silex, des calcédoines, des cristaux de spath, des zéolites, du porphyre, et quantité de matières volcaniques, qui contenaient fort peu de schorls, mais beaucoup de cristallisations assez belles , et d'incrustations qu'on rencontre fréquemment dans les laves des volcans éteints. La côte de l'Oku-Jesso, qui forme la partie orientale de la manché de Tartarie, est encore plus fertile en plantes que celle du continent qui lui est opposée : il m'a paru que la végétation y avait plus de force ; mais les insulaires n'en fatiguent pas davantage le sol. Le règne animal fournit presque en entier à leur subsistance; car je compte pour rien quelques oignons de saranne et d'ail, que les femmes font sécher, et qu'elles trouvent sur la lisière des bois. Je suis même porté à croire que la chasse est, pour ces peuples, plutôt un amusement qu'un travail ; le poisson frais ou séché est, comme le blé en France ; gone com lan fin. jaune autre] Lu | nié hissent | rs animaux ls pr 0 gi prime [ an bn desrant | fist ue fech TS | ex parce eh de plus | ue a nous À | émsaec des pi k lues son ar Huit nt verse Was de deu Uk [On Ile Se ï ia Ras d | tee ÆÆ DE LA PÉBOÛSE 107 ant leu __ Ja base de leur nourriture. Deux chiens qui mavaient été 1787. Vale donnés à la baie de Castries, refusèrent d’abord de manger SEPTEMBRE. ù &s anne de la viande , et se jetèrent sur le poisson avec une voracité . Léh qu'on ne peut comparer qu'à celle des loups qui ont souffert | OU tre une longue faim. La nécessité seule les a accoutumés peu la bi à peu à une autre nourriture. | | à Quelques peaux d'ours et d'élan, dont ces peuples étaient la met vêtus, ne me laissent pas douter qu'ils ne fassent, l'hiver, la orceaur! chasse à ces animaux : mais les continentaux sont en général ble trop faibles , pour oser les attaquer avec leurs flèches; ils taux, nous ont exprimé par signes, quils leur tendaient des cris piéges , en attachant une amorce à un arc fortement bandé: de il l'animal, en dévorant cette amorce, fait partir une détente hors, n qui pousse une flèche dirigée vers l'appat. Les insulaires, su | plus généreux parce qu'ils sont plus robustes, paraissaient is. s'enorgueillir de plusieurs cicatrices qu'ils se plaisaient à nous eh montrer, en nous faisant entendre qu'ils avaient combattu F pu des ours avec des pieux , après les avoir blessés à coups de à flèches. 1 Les pirogues sont faites d'un sapin creusé, et peuvent ri contenir sept à huit personnes. Ils les manœuvrent avec des ol Len avirons très - légers, et entreprennent, sur ces frêles bâtimens, ss des voyages de deux cents lieues ; depuis l'extrémité méri- mme dionale de l'Oku-Jesso et du Jesso, par les 42 degrés, ren jusqu'au fleuve Ségalien , par 53 degrés : mais ils ne è juc k d s'éloignent Jamais de terre d'une portée de pistolet, excepté qu'un té lorsqu'ils traversent la mer d’une île à l'autre; et ils attendent: en Fat Oi D 72. SEPTEMBRE. 108 VOYAGE pour cela un calme absolu. Le vent, qui suit toujours la direction du canal, ne pousse jamais la lame sur le rivage; en sorte qu'on peut aborder dans toutes les anses, comme dans les rades les mieux fermées : chaque soir, ils échouent leurs pirogues sur le sable du rivage ; ils portent avec eux des écorces de bouleau ; qui, avec quelques branches de sapin, leur servent à construire, dans l'instant, une cabane. Des ruisseaux, remplis de saumons, leur offrent une subsis- tance assurée ; chaque patron de pirogue a sa chaudière, son trépied , son briquet, son amadou. Dans quelque lieu qu'ils abordent, la cabane est dressée, le poisson dardé, et la cuisine faite une heure après la descente. Cette navigation est aussi sûre que celle du canal de Languedoc : ils arrivent dans un nombre de jours déterminé, et s'arrêtent tous les soirs aux mêmes anses et auprès des mêmes ruisseaux. Îls marquèrent sur notre carte le nombre de leurs couchées depuis le cap Crillon jusqu’au fleuve Ségalien, et il en résulte qu'ils faisaient onze lieues par jour. Quoique Jeurs pirogues n'ayent ni mats ni VeTgues , ils attachent quelquefois une chemise à deux avirons en croix, et vont ainsi à la voile avec moins de fatigue qu'à la rame. On voit auprès des villages, de petites pirogues , pour un ou deux hommes seulement ; elles ne servent pas pour les longs voyages, elles sont destinées à entrer dans les ruisseaux où ils font leur pêche. La légèreté en est telle, que lorsque le fond n’a que douze ou quinze pouces d'eau, ïls se servent de petites béquilles au lieu de perches, et, restant assis, ils : quances pur mvale € ju, dns ce if ppt k Ô pl gere al Ton rise pas € L home are que mange US drdomé : nous qe; ce ES € js dun rang Lessos et = —= | fonsiderable, Qochys; ce À Arrh te oriental Maxi nd nc as nen Tate La con ln, dome Co ain | lénkonbenn DE LAREÉROUNU SE 109 “url poussent sur le fond et communiquent à leur bateau une 1787; a: kg très - grande vitesse : lorsque l'eau est plus profonde, ils SEPTEMBRE. M manœuvrent ces petites embarcations avec des pagaies. Les is che usages et les mœurs des deux peuples ne diffèrent que EN a par des nuances : même manière de vivre, même archi- bras tecture navale et civile, même respect pour les vieillards. Lune ch Mais, dans ce parallèle, je suis convaincu que les Tartares ent unes l'emportent par le moral, et les insulaires par l'industrie, sa chaud et principalement par le caractère, et les autres vertus $ quel qui tiennent à l'opinion de ses propres forces. Nous avons poisson cru remarquer dans lOku-Jesso une distinction d'état qui ksnel n'existe pas en Tartarie ; il y avait dans chaque pirogue un : de Lanyi homme avec lequel les autres ne faisaient pas société, il jé,ett ne mangeait pas avec eux, et leur paraissait absolument x des nf subordonné : nous avons soupçonné qu'il pouvait être ombre&l esclave; ce n'est qu'une simple conjecture, mais il était au eve Sel _ moins d'un rang très-inférieur au leur. jour Qui Les Jessois et les Oku-Jessois ont un objet de commerce a très-considérable, qui manque absolument aux Bitchys et œil aux Orotchys ; c'est l'huile de baleine. Ce cétacée abonde rne0 sur la côte orientale de leurs îles, où nous en avons aperçu oil un aussi gene nombre que dans le détroit de le Maire; ri mais nous nen avons pas vu un Seul dans la manche de he 4 Fartarie. La communication plus directe des insulaires avec F Lt le Japon, donne aux meubles de leurs cabanes un air és ns d'opulence qu'on ne trouve pas sur le continent, excepté ; F dans les tombeaux pour lesquels les Tartares réservent toutes etant dr 1787. SEPTEMBRE. 110 VO: Ÿ$ 4 GE leurs richesses ; nous n'avons rencontré chez les Ségaliens aucun monument de ce genre ainsi décoré. Nous avons remarqué , comme dans la baie de Castries, des simulacres suspendus au plancher de leurs cabanes : le patron d'une des pirogues de la baie de Crillon, auquel j'avais donné en jeta, avant de partir, nous faisant comprendre une bouteille d’eau -de- vie, quelques gouttes dans la mer, que cette libation était une offrande qu'il adressait à l'Etre suprême. Il paraît que le ciel sert ici de voûte à son temple, et que les chefs de famille sont ses ministres. Il est aisé de conclure de cette relation, qu aucun motif de commerce ne peut faire fréquenter ces mers aux Euro- péens; un peu d'huile de baleine et du poisson séché ou fumé, sont, avec quelques peaux d'ours ou d’'élan, de bien petits articles d'exportation pour couvrir les dépenses d'un si long voyage : je dois même ajouter, comme une maxime générale, qu'on ne peut se flatter de faire un commerce un peu considérable, qu'avec une grande nation; et si ces objets étaient de quelque importance, on ne parviendrait pas à en compléter le chargement d'un vaisseau de trois cents tonneaux sur ces différentes côtes qui ont un développement de plus de mille lieues. Quoique le saumon séché de Ja baie de Castries m'eût paru d'une bonne qualité, et qu il me fût très-possible d'en acheter, j'avoue que je m'en fis un scrupule , dans Îa crainte que ces malheureux ne nous vendissent leurs provisions d'hiver, et qu'ils ne mourussent de faim pendant cette saison. D] Nous Nos | Lu mon de juge res | | in ps J! | Las du fo | gai ne se geronA TL | (LL et) ne dOonols Lskdeh Ca | it donné D Lmpion qu “4 | se ak éendue de a que Fée Eine, et AT ; fond de an er A cer Ver Une un ba an La S rain Sol DE LEA RERO LSE, 111 si Nous rar ons LH s aucune loutre de mer ; noue leur 1787. | avons montré des échantillons de nos peaux, et il nous Srpremsrr. a paru que ces fourrures leur étaient inconnues : ils ne Me semblaient pas y mettre plus de prix qu'à celles des loups ve marins, dont ils font leurs bottes. II est vraisemblable que 71 cet amphibie ne se trouve que dans la partie orientale des 1 Kuriles septentrionales ; ce qui indique que sa vraie patrie | est à l'Est de l'Asie, vers les côtes de l'Amérique, où, commé | son RER ENS y : Se ; tn je l'ai dit, il est répandu en très - grande quantité depuis , la pointe d'Oonolaska jusqu'à Saint-Diégo , sur la côte ee. occidentale de la Californie. En lisant les différentes relations es au qui avaient donné bien des idées fausses du vaste pays que son st nous venons de reconnaître, on y trouve beaucoup de élan, vérités éparses, mais qu'il était fort diflicile de déméler. dépens Le père DES ANGES avait certainement connu ces peuples, € une nl et la description qu'il fait de cette contrée est exacte ; | comment mais placé à l’extrémité méridionale du Jesso, vis-à-vis esicil le Japon , il n'avait ni pu embrasser ni osé supposer uné rendra à si grande étendue de pays; et le détroit de Tessoy dont de most il parle, et que les insulaires lui ont dit être embarrassé Lévelorps d'herbes marines, et si près du continent, quon aperçoit n séché à la vue simple un cheval paître sur l'autre bord, n’est alt, el autre que le fond du golfe où nous avons pénétré, et d’où w jen nous avons aperçu la pointe Boutin, sur l'ile de l'Oku- eux nt} Jesso, s'avancer vers lé continent, et se terminer vers la Le mou mer, comme un banc de sable d'une toise ou deux d'élé- vation. Les relations de KæxmpPrer, les lettres du père 1787. SEPTEMBRE. 112 ; VOYAGE GausiL contenaient aussi quelques vérités , mais l'unet l'autre rapportaient ce que les Japonais ou les Tartares leur avaient dit, et ils s'étaient entretenus avec des hommes trop jgnorans pour que leur rapport füt exact. Les Russes enfin niaient l'existence de ces deux îles, plus considérables que les îles britanniques; ils les confondaient avec les Kuriles, et ne supposaient aucune terre intermédiaire entre ces îles et le continent de l'Asie?. Dans cette hypothèse, les mers a « C’est aux Russes (dit le père GAUBIL) à nous instruire si de gros » vaisseaux peuvent passer par le détroit qui sépare le Jesso de la Tartarie ». Ce jésuite éclairé ne pouvait prévoir que ce problème devrait sa solution aux navigateurs français. (N. D.R.) b « Quoique l’on ne puisse supposer qu’on veuille un jour chercher à enlever aux navigateurs français l’honneur de l’importante découverte de la terre de Jesso ou île Chicha , située au Nord du Japon, je dois démontrer ici l'ignorance dans laquelle sont les Russes sur l’existence de cette ile ; j'en tirerai la preuve de la traduction d’un passage de la relation russe de Kracheninikoff, au retour d’un voyage au Kamtschatka, page 34, second alinéa du premier volume in-4.: « Les Kamtschadales possédaient des ustensiles en fer avant même l’arrivée des » Russes dans cette presqu’ile : et ils s’en sont pourvus par l’entremise des 3 Japonais, qui faisaient des voyages dans les îles Kuriles, quoiqu'ils s’étendissent » rarement jusqu’à la rivière Bolchaia- Reka ». Il ajoute pour étayer son assertion : « Les Kamtschadales donnent aux Japonais le nom de Chicha-mann, parce que les paiguilles s'appellent dans leur langue chisch, et que ce sont les Japonais qui >» leur ont donné les premiers [a connaissance des aiguilles en fer ou en acier. » Si l’auteur russe avait eu, comme LA PÉROUSE , Îa facilité de visiter Les îles situées au Nord du Japon, il en aurait trouvé une portant le nom de Chicha; et au lieu de chercher une étymologie aussi ridicule , il se serait borné à celle qui se présente naturellement, c’est-à-dire qu'il eût ajouté à Chicha la syllabe manx', usitée dans le dialecte de plusieurs peuples pour personnifier le nom de leur pays; ce qui signifierait homme de Chicha, et non homme d’aiguille. Ji résulte de cette remarque, que les Russes habitant depuis long - temps le Kamtschatka et très - proches voisins de ces îles, n’ont, quoiqu'ils fassent de du pion du ci je hit d ginéaient Ué = | Lien à j qioutieux sl den Sike d Las recherches nes, en sex ke derroit ont € ae si préce [1 RERT DAT Qeue eng, dk Au du niveau qe lues Romance de it de range Gels courans pie del de is de ot EAN aus nai féquy pu au (SES ou las, ds eue kb taducion It, fit parie & TON 1, D'É, PAP PEROU SE. 112 ais ue du Japon et de la Corée étaient ouvertes à leurs vaisseaux 1787. rar d'Okhotsk : mais cette supposition anéantissait le voyage Serremsre. 1 des Hollandais en 1634; et nous osons assurer que la Us navigation du capitaine Uriès est la plus exacte qui ait Érblsq pu être faite dans un temps où les méthodes d’obser- Les Kuk vation étaient très - grossières. Il paraît que les Hollandais ntre cal cherchaient à compenser ce désavantage par les soins les se, let plus minutieux sur l'estime des routes et l'exactitude des ni | relèvemens. Si le détroit que nous avons découvert a échappé à Tati. à leurs recherches, les marins qui connaissent les parages a chi à brumes, en seront peu surpris. La latitude et la longitude de ce détroit ont été déterminées dans notre voyage d'une ve | manicre si précise, quil ny a plus aucune difficulté à . er iciligs pénétrer par cette passe dans les mers de la Corée. Le Lu pic de Langle, élevé de plus de douze cents toises au- mil | dessus du niveau de la mer, et qu'on peut apercevoir , de même lé quarante lieues , par un temps clair, est une excellente ar l'est reconnaissance de la côte méridionale de ce canal, qu'il À 12 convient de ranger préférablement à celle du Nord, parce me | que les courans y sont plus modérés. La connaissance us lp précise de la géographie de cette partie du continent, que "A les fatigues de notre campagne auront procurée à la France de | et aux autres nations de l'Europe, pourra devenir d'une Der fréquens voyages aux îles Kuriles, aucune notion positive sur l'existence de ue | celles situées au Nord du Japon : cela est d'autant moins à révoquer en doute, que les Russes, d’après cet exposé, prennent ces insulaires pour des Japonais. | Je dois la traduction du passage de Xracheninikoff à LESSEPS, interprète long russe, faisant partie de l’expédition de LA PÉROUSE. ( N. D.R.) KT #4 viqib TOME IIL P 1787. SEPTEMBRE. 114 VOYAGE utilité prochaine aux Russes, qui peut-être auront un jour une grande navigation à Okhotsk, et feront fleurir les arts et les sciences de l'Europe dans ces contrées, habitées aujourd'hui par quelques hordes de Tartares errans, et plus particulièrement par des ours et d’autres animaux des forêts. | Je n'essaicrai point d'expliquer comment le Jesso, l'Oku-Jesso , et toutes les Kuriles, sont peuplés d'une race d'hommes différente de celle des Japonais, des Chinois, des Kamtschadales , et des Tartares, dont les Oku-Jessois ne sont séparés au Nord que par un canal peu large et peu profond. En ma qualité de voyageur, je rapporte les faits . et jindique les différences ; assez d’autres réduiront ces données en système. Quoique Je n’aye point abordé aux Kuriles, je suis certain , d'après les relations des Russes , et l'identité du langage des Kuriliens avec celui dont le vocabulaire suit ce chapitre, que les habitans des Kuriles et ceux du Jesso et de l'Oku-Jesso ont une origine commune. Leurs mœurs, leur manière de vivre, diffèrent aussi très- peu de celles des continentaux ; mais la nature a imprimé une différence si marquée dans le ei vs de ces deux peuples, que cette empreinte, mieux qu ‘une médaille ou tout autre monument, est une preuve incontestable que cette partie du continent n'a point peuplé ces îles, et que leurs habitans. sont une colonie peut-être même étrangère à l'Asie. Quoique l'OkKu-Jesso soit à plus de cent cinquante lieues à l'Occident des Kuriles, et qu'il soit impossible de D be ge mé pa sde SJ nd # ac K nds pa des qi de ok : gode de Qué Le du Kant aura l clé PT agi ts | Lareindre an prono fainé bye dOku-Je El Tartarts, nl | une connai ba, et an bnms nuit be k nos figue que ln Bent co & mé pr e neo it Glon pe TES q DAT DE RAT BEUSE. 115 tnt faire cette traversée avec d'aussi frêles bätimens que leurs 1787. eur pirogues de sapin, ils peuvent cependant communiquer Serremsrr. lit ensemble avec facilité, parce que toutes ces îles, séparées CT À entrelles par des canaux plus ou moins larges , forment une Mau 4 espèce de cercle, et qu'aucun de ces canaux ne présente une ; . étendue de quinze lieues : il serait donc possible d'aller en el pirogue du Kamtschatka à l'embouchure du fleuve Ségalien, d'une en suivant la chaîne de ces îles jusqu'à l'ile Marikan et es Chi passant de l'ile Marikan à celles des Quatre-Frères de la ; Oku-J Compagnie, des États, du Jesso et enfin de l'Oku-Jesso, Large et d'atteindre ainsi les limites de la Tartarie russe. Mais on 110 prononcerait vainement chez tous ces insulaires les noms de dit Jesso et d'Oku-Jesso, qui vraisemblablement sont japonais; short ni les Tartares , ni les prétendus Jessois et Oku-Jessois n’en des Rs ont aucune connaissance : ceux-ci donnent à leur île le nom di de de Tchoka, et au Jesso celui de Chicha. Cette confusion ds Hu de noms nuit beaucoup aux progrès de la géographie, ou re co du moins fatigue très - inutilement la mémoire ; je crois | que, lorsque les noms du pays sont connus, ils doivent être rain religieusement conservés, ou , à leur défaut , ceux qui ont ne | été donnés par les plus anciens navigateurs : ce plan dont je me suis fait une loi a été fidèlement suivi dans les cartes | ; qe . qi es été HFÉnIees pendant ce voyage ; et si l'on s’en est 24 écarté , ce n'est que par ignorance, et jamais pour la vaine s tai et ridicule gloire d'imposer un nom nouveau, nt CE mp | Pi 1787. SEPTEMBRE. 116 YO YA GE VO CAP LATIE DES HABITANS DE L'ILE TCHOKA, Formé à la Baie de Langle. Quelques mots de la langue des habitans de Tchoka se prononcent de la gorge; mais la prononciation doit en être douce , et ressembler à celle des personnes qui grasseyent légèrement : Je l'ai exprimée par €4. Le gs, qui se trouve au commencement de quelques mots, sert à exprimer un certain sifflement qu'il est nécessaire de faire sentir avant d’articuler les syllabes qui le suivent. NOMS DES PRINCIPALES PARTIES DU CORPS HUMAIN. TCHOKA. FRANÇAIS. Chips so ve vases oh epis Œil, les yeux. Li cc ous leur NON Les sourcils. Quechetau.... rs... Le front. Etou Ps nn DR dite ts 2250 Le nez. Noramekann. + 3.285 0 6 enter dt à « Les joues. hais à ei bit semé La bouche. ds” API PRES MTS Lie Les dents. AO simon see is + CRDI Z La langue. Mochiehiniss Lire 1e Shre ie 40 Le menton. Téhé. ne , La barbe. | fhapué (7 LIRE fyin diese Qursonbe ve" / / INT. Joel pp sil Dp k ? + |! CARTER au, Din. Grip... Lin LL CI Tania IN Ta Mn. Ten, Le CHOU, ns de ch tion doita $ qui gui g, qu rt à Ep faire senir x CORPS HULL LANÇAIS DE LA RÉBQŒU SE. 117 Cela... sisi res + Les oreilles. Chapa. sie, sr matiis-ntee « Les cheveux. Ocherouro® . SX. LES EE, 8e La nuque. Saitourou,:....,... GPS ES Ta Faping Mans rss HET: +++ L'épaule. Hs OT CE Pr :. Le bras. te TRS E IN ee Se M EN L'avant-bras. LE ee Per réres Tor +++. Le poignet. Tay pompé............... + La main, et les doigts en général. Tchouai POMPÉ. ee serve Le pouce. Khouaime pompé. ............ L’index. Kmoche kia pompé.. .......... Leilies. Orsta pompé. .......... +... L’annulaire. Para pompé................ L’auriculaire. LTRGME.S, or cune set eo us * Le devant et le haut de la poitrine. 1. NME RE 24 AE Les mamelles. i. PET RTC Les INA Le ventre. Fig. «sde rss resvessers Parties naturelles de l’homme. Chipouille................. Parties naturelles de la femme, Assorokas, . ...: Sa Se TS Les fesses. VAR PART séseesees+se Les cuisses. Mk l'es ei ns sis Les genoux. is. PAPETERIE FEAR Le jarret, ou pli du genou. . CO EUEE HR le De NET Les jambes. Oätchika, ........ ss. + Le gras de la jambe. ACOUPONÉ, ss Les malléoles, ou chevilles des pieds. Paraouré... 1.17 eo Le dessus des pieds. | Otocoukaïon. . .….. . »- ++ : Voes Les talons. Ouraipo.. .. 44: ce: rares La plante des pieds. Kaima pompeam. ............ Le pouce du pied. Tassou pompéam, ............ L’index. Tassou ha pompéam, . ......... Le médius. Tassouam, ................ Pour l’annulaïre et l’auriculaire. 1787. SEPTEMBRE. 1787. SEPTEMBRE. Vo A GE Ho MS DRDETERS ODJ ETS. Tchoka................... Nom de la grande île qu'ils habitent, ÉMIS eu ee docs rer sen Autre nom qu'ils donnent à cette terre; mais le plus grand nombre la nommée 7choka. Chicha se. se. Nom d’une île ou d’un peuple qu'ils ; indiquent dans le Sud de la terre de Tchoka. Mantcheoux. .....,.......... Peuples de la Tartarie, voisins du fleuve Amur ou Ségalien et de l'ile ‘Tchoka. Les insulaires indiquèrent ces peuples dans le Nord-Ouest, et montrèrent que les vaisseaux pouvaient passer dans le canal qui les sépare, PROS RTE 2 tee 4 La mer. Kia où Kahatk 55. Navire, vaisseau, CRM TQN : Je: rires Pirogue. Tacômes. 5 56: ses... Toulet de pirogue. Oukannessi,. . ... s.sssssss.e Avirons,ou pagaies. Koch-koûm.. :.,.3. vnnrsosse Petit vase quarré, d’écorce de bouleau, et muni d’une queue. Il sert à boire, ainsi qu’à vider l’eau des pirogues. Ouachekakai. ........:..... Sorte de pelle en bois, servant à jeter l'eau des pirogues. À 5 RON PERS TETE PE Banc de pirogue. Juratte. ss rssrssese Très- [longue et forte courroie de six à huit lignes de largeur : elle sert prin- cipalement à amarrer les pirogues. AÉARR 4 PER ne se Hache de fer * ( ). & Le signe { 4 ) indique les objets qui leur sont fournis par les Tartares Mantcheoux, avec lesquels ils commercent, Ju À [larme Mk LEE ETS. € le qu'ils hs donnent} Cétéin $_ grand non] oka, où dun peu ins le Sud de ke Tartarie, vois: où Sévalienét s insulaire de s dans Le Nortk rent que es vi passer dans lequl eau, rogue. | pages aré, décore de une QUEUE. [li vider l'eau des pie Le en bois, seval rOgus. rue. | ) ' k et forte court de rgeur:ees à amarrer SPP mn ] ur BE fournis pif érasss Couhou, ...: de DORE Laser «x: tante: . 5. T'assiros ..«: Matsirainitsi et Makiri. . .. Matsiré. .... Hakame. CR LR Tchikotampé. . dèbla. 1. Zobéla, + Achtoussa. .. Séfarouss . ... Tetarapé. … . Otonmouchi, … Oh 5. : DE LAMPE OUSE 119 CCC 6 0 Grande lance de fer damasquinée (x). Arc. Flèches ordinaires, en fer , à langue de serpent , les unes barbelées, les autres unies ( M ). Flèches fourchues à deux branches : également en fer ( # ). Flèches en bois, à bout de massue. Grand coutelas ( 4 ). Petit couteau à gaine : il est suspendu à la ceinture de cuir qui sert à tenir leurs casaques croisées (A ). Nom qu'ils donnent à notre couteau à gaine. Gros anneau de fer, de plomb, de bois, ou de dent de vache marine : instru- ment placé avec force au pouce de la main gauche {# ). Aiguille à coudre. Nos cravates ou mouchoirs. Chapeau ou bonnet. Peau de veau marin, en forme de longue casaque. Casaque tissue de fine écorce de bou- eau très - artistement préparée. Grande casaque , ou redingote de peau de chien. Sorte'de chemise d’étoffe grossière , et ornée d’un liséré de nankin bleu au bas , ainsi qu’au collet. Petits boutons de veste ; en cuivre jaune, à tête ronde (4). Bas, ou bottines de peau, cousues aux souliers. 1787. SEPTEMBRE. 120 GGÉrA GE D L 787. Tchirau, ,...............e. Souliers de forme chinoise, dont le # ah PP bout en pointe est très - recourbé Lu AS en haut. [Lu Mirauhan, . ss... Petit sac de cuir, à quatre cornes en no" volutes : il leur tient lieu de poche, pu et est suspendu à la ceinture de cuir. fre" Tcharompé. ................ Pendans d'oreilles , communément les eur composés de six à huit grains de pur” rassade bleue ( x ). pe Tama, ,............. +..-. Grains de rassade bleue isolés. Tous Ghuus. les peuples naturels ont un goût | décidé et de préférence pour cette oi" couleur bleue. Ga. Achkakaroupé. . . . ... ire Petit parasol, ou garde-vue, en forme Ah... d'éventail, qui garantit du soleil les Masse yeux des vieillards. | TS Hiérachtchinam. . . ... so... + Grande et forte natte, sur laquelle ils ; s’asseyent et se couchent. Ms hante soeurs Le feu. Ms Paments se sininaeé os 2iepe5e au «+ Un chien. un Taipo. . ..... ses sde NÉ dE Un fusil. TARN "Mintou. .......s ss... Seau à puiser , d’écorce de bouleau, de Bulle se la forme des nôtres, avec son anse. (ane Dale. rues berne Eau douce. EE .. Chichepo …..... Le... SR Eau de la mer. Ab. ads niet sente ocre Petite corde. lu Sorompé. +..s...ssesese.se Grande cuiller de bois. Chouhou. . essor eee. Chaudière de cuivre (#). nd. Missy SR ET RE CPI L EN ENT «+ Perche, ou gaule. Pole sduire terres Cabane , où maison. De. Nioupouri. .. ..,.,.,.:,..+ Les cases, ou le village. 117 | Oho.............. +... La plaine où sont élevées ces cases. | Talk. | « Nage. ssvssssssssssese .. Rivière qui coule dans cette même be. ; ; plaine. Tsouhou. | TO 111, noie, don L très «ten quatre cons, ent eu deyé dacenabs s | connu x à huit pi #), bleue id] turels onu référence put garden al garni dé lards. rate, sur se couche décore deb s notés, ELA de bois. cuivre (4 | le. aisoN. e village. nt levés (LS ule durs cs! ( Tsouhou. ... Âourara. . . D E:. LaAS RÉ RONU S E. CR CCC Hourara haüne. ....... Tébaira. . ”.. Tebairouha.. .. Chouman, …. Qs-sieheché. . PP CPR Otoroutchina. .. ÉPotialt, LI0OKO, à : 5, Mahouni, . .. Z'hoho: Mahatsi. ... Pech koutou . ; À." PO Qs-lari. ,,.... Eïtouchka, ... ssihabi:. Calklo | incommodités qui n'obligèrent personne à garder le lit. Capitaine Cu Le premier novembre, par 264 27’ de latitude Nord, Novemprr. À de lin et 175 38’ de longitude occidentale, nous vîmes un grand + te recomm nombre d'oiseaux , entr'autres des courlieux et des pluviers, res del espèces qui ne Séloïgnent jamais de terre. Le temps était explorer, rl couvert et par grains; mais toutes les parties de l'horizon | Sud-Est s'éclaircirent successivement , excepté vers le Sud, où de ment fa Le gros nuages restaient constamment fixés, ce qui me fit den croire qu'une terre pouvait se trouver dans cette aire de ein? vent. Je fis suivre cette route : le 2, le 3 et le 4, nous de La Soc continuames à voir des oiseaux; peu à peu les indices de qalent con terre cessèrent, mais il est vraisemblable que nous passames is En je assez près de quelque ile ou basse, dont nous n’eümes pes” | point connaissance et que le hasard offrira peut - être à un via sil autre navigateur. Nous commençämes alors à jouir d'un ciel pur, et il nous fut enfin possible d'obtenir des longi- n du  tudes par des distances de la lune au soleil, observations rés ft que nous n'avions pu faire depuis notre départ du Kamts- s AI chatka : les longitudes observées différaient de celles de ss Ml notre horloge n° 19, d'un dégré vers l'Occident. Nous pi su primes quelques dorades, et deux requins qui furent as | | Yi 1787. NOVEMBRE. Li tira YV: OO Y À GE pour nous des mets délicieux, parce que nous étions tous réduits au lard salé qui même commençait à se ressentir de l'influence des climats brûlans. Nous répétämes les mêmes observations de distance les jours suivans , et la différence fut constamment la même. Nous avions enfin atteint le Tropique; le ciel devenait plus beau , et notre horizon était très - étendu : nous n’aperçümes aucune terre; mais nous vimes tous les jours des oiseaux de rivage qu'on ne rencontre jamais à une grande distance. Le 4 novembre, nous étions par 23% 40’ de latitude Nord, et 175% 58 47" de longitude occidentale suivant une suite de distances prises dans le même jour; nous primes à bord un pluvier doré, qui était encore assez gras, Et qui ne pouvait être depuis long -temps égaré sur les mers. Le 5, nous coupämes la ligne de notre route, de Monterey à Macao; le 6, celle du capitaine CLerxe, des îles Sandwich au Kamtschatka : les oiseaux avaient absolument disparu. Nous étions extrèmement fatigués par une grosse lame de l'Est, qui, comme celle de l'Ouest dans l'océan Atlantique, règne constamment sur cette vaste mer , ét nous ne trouvions ni bonites, ni dorades; à peine apercevions -nous quelques poissons volans; nos provisions fraîches étaient absolument consommées, et nous avions un peu trop compté sur le poisson, pour adoucir laustérité de notre régime. Le 9, nous passämes sur la pointe méridionale de fa basse de Villa Lobos, d’après la position qui fui avait été assignée sur les cartes qui m'avaient été remises par M. De FLeurteu. Je réglai la | pen pis are Ti por té à ( joner Une | : | jus phe à ones rte pOqUE dl se couv ske ro. d | ji presq ns cale nt D n dé dE joint aux saurait Te ls circonsta NT CONSEIVET dite par lee fs mai de s Bi servit à À B ans à nl ka de tre cle des la primes, le ls, qui mt un ofciers NS tons SE rexseni, mes | ni et La den en ax ire orné ere ; Mas n LON net nbre, noué art es pi er dé, qi depuis ht née sur hf QRIEU. k # DE EXT PR RREDAU SE. 173 voilure de manière à dépasser sa latitude pendant le jour : mais comme nous n'aperçumes ni oiseaux, ni goëmons, je suis porté à croire que, si cette batture existe, il faut lui assigner une position plus occidentale, les Espagnols ayant toujours placé trop près des côtes de l'Amérique leurs découvertes dans le grand océan. La mer se calma un peu à cette époque, et les brises furent plus modérées ; mais le ciel se couvrit de nuages épais, et nous eûmes à peine atteint le 10." degré de latitude Nord , que nous essuyames une pluie presque constante, au moins pendant le jour, car les nuits étaient assez belles. La chaleur fut étouffante, et lhygromètre n'avait jamais marqué plus d'humidité depuis notre départ d'Europe; nous respirions un air sans ressort, qui, joint aux mauvais alimens , diminuait nos forces, et nous aurait rendus presque incapables de travaux pénibles, si les circonstances l'eussent exigé. Je redoublai de soins pour consérver la santé des équipages pendant cette crise, produite par un passage trop subit du froid au chaud et à l'humide; je fis distribuer, chaque jour , du café au déjeüner; jordonnai de sécher et aérer le dessous des ponts; l'eau de la pluie servit à laver les chemises des matelots , et nous mimes ainsi à profit l'intempérie du climat que nous étions obligés de traverser, et dont je craignais plus l'influence que celle des latitudes élevées que nous avions parcourues. Nous primes, le 6 novembre, pour la première fois, huit bonites, qui procurèrent un bon repas à tout l'équipage, et aux officiers qui, ainsi que moi, n'avaient plus d'autres 1787. NOVEMBRE 1787. NOVEMBRE. 15. 21. 174 FORAGE alimens que ceux de la cale. Ces pluies, ces orages et ces grosses mers, cessèrent vers le 15, lorsque nous eûmes atteint les 5 degrés de latitude Nord; nous jouîmes alors du ciel le plus tranquille ; un horizon de la plus grande étendue, au moment du coucher du soleil, nous rassurait sur la route de la nuit; d’ailleurs, l'air était si pur, le ciel si serein, quil en résultait une clarté à l'aide de laquelle nous eussions aperçu les dangers comme en plein jour. Ce beau temps nous accompagna en - delà de l’'Equateur, que nous coupämes le 21 novembre, pour la troisième fois depuis notre départ de Brest : nous nous en étions éloignés trois fois d'environ 60 degrés au Nord ou au Sud ; et le plan ultérieur de notre voyage ne devait nous ramener vers * J'hémisphère Nord que dans la mer Atlantique, lorsque nous P j q q 23. retournerions en Europe. Rien n'interrompait la monotonie de cette longue traversée ; nous faisions une route à peu près parallèle à celle que nous avions parcourue, l'année précédente , en allant de File de Päque aux îles Sandwich; pendant cette route, nous avions été sans cesse environnés d'oiseaux et de bonites , qui nous avaient fourni une nour- riture saine et abondante : dans celle-ci, au contraire, une vaste solitude régnait autour de nous; fair et les eaux de cette partie du globe étaient sans habitans. Nous primes cependant, le 23, deux requins qui fournirent deux repas aux équipages, €t nous tuâmes, le même jour, un courlieu très-maigre, et qui paraissait très - fatigué ; nous pensämes qu'il pouvait venir de l'ile du Duc d'York, dont nous étions | | | | Î ' loiré den prés meure qu | ur, les fr do | fi volent à fs gpant-cour à fréne impai féqira à famchaka B,. Ce ke brsque jl Sud, no que je cr k Pendant “are, € ls, ibr OÙ nous n La, Les g [ iculicn S OHQE LE nou LS Joué à chum À, noû Lt pur ide del en ph de qu, r La toi en ut À ou au { NOUS ram nique, ot pui La ns ne pou: e ax ans ces ent four di, au cé fair ak jrns, Nas! rire x jou go dé noi k, don ; DE LiA BR QEU s E 175 éloignés d'environ cent lieues; il fut mangé à ma table, apprêté en salmi, et il n'était guère meilleur que les requins. À mesure que nous avancions dans l'hémisphère Sud , les foux, les frégates, les hirondelles de mer et les paille-en- culs, volaient autour des bâtimens; nous les primes pour les avant-coureurs de quelque île que nous avions une extrême impatience de rencontrer : nous murmuürions de la fatalité qui nous avait fait parcourir , depuis notre départ du Kamtschatka, une longue ligne sans faire la plus. petite découverte. Ces oiseaux, dont Îa quantité devint innom- brable lorsque nous eûmes atteint les quatre degrés de latitude Sud, nous donnaient, à chaque instant, l'espoir de rencontrer quelque terre ; mais quoique l'horizon fût de la plus vaste étendue, aucune ne s'offrait à notre vue : nous faisions, à la vérité, peu de chemin. Les brises cessèrent lorsque nous fümes par les deux degrés de latitude Sud, et il leur succéda des vents très-faibles du Nord à l'Ouest- Nord-Ouest, avec lesquels je m'élevai un peu dans l'Est, parce que Je craignais d'être porté sous le vent des îles des Amis. Pendant ces calmes, nous prîmes quelques requins, que nous préférions aux viandes salées, et nous tuâmes des oiseaux de mer, que nous mangeames en salmi ; quoique très- maigres, et d'un goût et d’une odeur de poisson insup- portables , ils nous parurent, dans la disette de vivres frais où nous nous trouvions, presque aussi bons que des bécasses. Les goëlcttes noires, ou absolument blanches, sont particulières à la mer du Sud, et Je nen ai jamais 170%, NOVEMBRE, 1787. NOYEMBRE. DÉCEMBRE 2: VO É A GE aperçu dans l'océan Atlantique ; nous en avons beaucoup plus tué que de foux et de frégates : celles-ci volaïent en si grande quantité autour de nos bâtimens ; Sur-tout pendant la nuit, que nous étions assourdis par ie bruit qu'elles faisaient, et on avait de la peine à suivre une conversation sur le gaillard : nos chasses , qui étaient assez heureuses, nous vengeaient de leurs criailleries , et nous procuraient un aliment supportable , mais elles disparurent lorsque nous eûmes dépassé le sixième degré. Les vents du Nord-Ouest à l'Ouest, qui avaient commencé vers le troisième degré de latitude Sud, mais très-faibles et fort clairs, régnèrent alors impérieusement, et ils ne cessèrent que par les 12 degrés. Une grosse houle de l'Ouest rendait notre navigation extrêmement fatigante : nos cordages, pourris par l'humidité constante que nous avions éprouvée pendant notre navi- gation sur la côte de Tartarie, cassaient à chaque instant, et nous ne les remplacions qu'à la dernière extrémité, de crainte d'en manquer ; les grains, les orages, la pluie, nous accompagnèrent constamment jusque par les 10° 50’, que nous atteignimes le 2 décembre. Les vents , sans cesser d'être à l'Ouest, devinrent plus modérés et très-clairs; nous fimes des observations de distance qui rectifièrent l'erreur de nos montres : depuis notre départ du Kamtschatka, elles paraissaient avoir retardé de cinq minutes de temps, ou d'un degré 15 minutes dont elles donnaient la longitude plus orientale. Nous passämes , suivant nos longitudes obtenues par des distances de la lune au soleil, dont le résultat peau (dl | L roue pri | x es une aure| méqu dr: pin 3 dt ne Sud € 170 À chers de led ak ir pr de | Ep | qu une déco ancrage, t x pee je | TOME 11, avons be “0 Vols ou 1€ bi qi 6 UNE CON 1 asxez leur OUS DC rent sg: nts du Nul troie le Lars, régné e par ls ul it nOUe 1 pour pl pendant nt ent à chagei mire at jnutes d ® pnnaient Li vant po e au sl | ÿ DE LA PÉROUSE. 177 résultat était de 170% 7’ de longitude occidentale, préci- sément sur le point assigné aux îles du Danger de Byron; car nous étions par leur latitude, et comme nous n'aper- çûmes aucune terre, ni le moindre indice qu'il y en eùt une à notre proximité, il est évident qu'il faut assigner à | ces îles une autre longitude : le commodore Byron n'avait navigué que d'après les méthodes fautives de l'estime. Le lendemain 3 décembre, nous étions, par 114 34' 47" de latitude Sud , et 170 7' 1" de longitude occidentale suivant nos observations de distance, précisément sur le parallèle de l'ile de la Belle-Nation de Qurros, et un degré plus à l'Est. J'aurais voulu courir quelques degrés dans l'Ouest pour la rencontrer; mais les vents souflaient directement de cette partie; et l'île est placée d'une manière trop incertaine pour la chercher en louvoyant : je crus donc: devoir profiter de ces mêmes vents d'Ouest pour atteindre lé parallèle des îles des Navigateurs de Boucainviczer, qui sont une découverte des Français, et où nous pouvions espérer de trouver quelques rafraîchissemens dont nous avions grand besoin. Nous eûmes connaissance de l'île la plus orientale de cet archipel, le 6 décembre, à trois heures après midi ; nous fimes route pour lapprocher, jusqu'à onze heures du soir, et nous nous tinmes bord sur bord le reste de la nuit. Comme je me proposais d'y mouiller, si j'y trouvais un ancrage, Je passai par le canal qui est entre la grande et la petite île que M. pe BoucaiNviLre avait laissées TOME IL Z 1787. DÉCEMBRE. 1787. “DÉCEMBRE. 178 VOEA GE dans le Sud : il est étroit et n'a guère qu'une lieue de largeur, mais il paraissait sain et sans aucun danger. Nous étions dans la passe à midi, et nous y observames , à un mille de la côte, 14% 7’ de latitude méridionale; la pointe ‘du Sud de l’une de ces îles nous restait alors au Sud 364 Ouest : ainsi la pointe méridionale de cette île est située par 14% 8’ de latitude Sud. Nous n’aperçümes de pirogues que lorsque nous fûmes dans le canal: nous avions vu des habitations au vent de l'île ; et un groupe considérable d'Indiens, assis en rond sous des cocotiers, paraissait jouir, sans émotion, du spec- tacle que la vue de nos frégates leur donnait; ils ne lancèrent alors aucune pirogue à la mer, et ne nous suivirent pas le long du rivage. Cette terre, d'environ deux cents toises d'élévation, est très - escarpée, et couverte, jusqu'à la cime, de grands arbres, parmi lesquels nous distinguions un grand nombre de cocotiers : les maisons en sont bâties à peu près à mi-côte; et dans cette position, les insulaires y respirent un air plus tempéré. Nous remarquions auprès, quelques terres défrichées, qui devaient être plantées vraisembla- blement en patates ou en ignames ; Mais en totalité, cette Île paraît peu fertile; et, dans toute autre partie de la mer du Sud, je l'aurais crue inhabitée : mon erreur eût été d'autant plus grande, que même deux petites îles qui forment le côté occidental du canal par lequel nous avons passé, ont aussi leurs habitans ; nous vimes s'en détacher cinq pirogues, qui se Joignirent à onze autres, sorties de fe de ES ur de 10 pasdkrent qd éd | Mn obtint | hnqu aa l pe ie qu ed petits ‘ A Lyc detre. bad, €t ur nd, quoi lus continu Lricre lque bal pas la tin un moi os du can Ok, qu WA ds 0 ue line ne eu ny, ne À le: Li au tele que on JON au! \, an moë, neue S SUITE deux cu jusqu Ego} hate cuirs ji santé ans vis en e priés on errel d L pris lequel mes sa # au) Ll D E : IA PÉREOU SE. 179 l'île de l'Est; les pirogues, après avoir fait plusieurs fois le tour de nos: deux bâtimens avec un air de méfiance, se hasardèrent enfin à nous approcher , et à former avec nous quelques échanges, mais si peu considérables, que nous n'en obtinmes quune vingtaine de çocos et deux poules- sultanes bleues. Ces insulaires étaient, comme tous ceux de la mer du Sud, de mauvaise foi dans leur commerce; et lorsqu'ils avaient reçu d'avance le prix de leurs cocos, ïl était rare qu'ils ne s'éloignassent pas sans avoir livré les objets d'échange convenus : ces vols étaient, à la vérité, de bien peu d'importance, et quelques colliers de rassade, avec de petits coupons de drap rouge, ne valaient guère la peine d’être réclamés. Nous sondämes plusieurs fois dans le canal, et une ligne de cent brasses ne rapporta point de fond, quoiqu’à moins d’un mille de distance du rivage. Nous continuämes notre route pour doubler une pointe derrière laquelle nous espérions trouver un abri; mais l’île n'avait pas la largeur indiquée sur le plan de M. pr BoucainviLLe : elle se termine au contraire en pointe, et son plus grand diamètre est au plus d'une lieue, Nous trouvames la brise de l'Est battant sur cette côte, qui est hérissée de ressifs; et il nous fut prouvé qu'on y chercherait en vain un mouillage. Nous dirigeames alors notre route en dehors du canal, dans le dessein de prolonger les deux îles de l'Ouest, qui sont ensemble à peu près aussi considérables que la plus orientale : un canal de moins de cent toises sépare l'une de l'autre ; et l'on aperçoit, à leur extrémité Z ij 1787. DÉCEMBRE. 1787. DÉCEMBRE. 180 2 VO. Y. À G.E. occidentale, un îlot, que j'aurais appelé un gros rocher s'il n’eùt été couvert d'arbres. Avant de doubler les deux pointes méridionales du canal, nous restimes en calme plat, ballottés par une assez grosse houle qui me fit craindre d'aborder l'AsTRoLABE ; heureusement , quelques folles brises nous tirèrent bientôt de cette situation désagréable: elle ne nous avait pas permis de faire attention à la harangue d'un vieux Indien, qui tenait une branche de kava à la main, et prononçait un discours assez long. Nous savions, par la lecture de différens voyages , que C'était un signe de paix; et, en lui jetant quelques étoffes, nous lui répondimes par le mot rayo , qui veut dire ami dans l'idiome de plusieurs peuples des îles de la mer du Sud : mais nous n'étions pas encore assez exercés pour entendre et prononcer distinc- tement les mots des vocabulaires que nous avions extraits - des Voyages de Cook. Lorsque nous fümes enfin atteints par la brise, nous fimes de la voile pour nous écarter de la côte et sortir de Ja lisière des calmes. Toutes les pirogues. nous abordèrent alors; elles marchent en général assez bien à la voile, mais très-médiocrement à la pagaie : ces embarcations ne pourraient servir à des peuples moins bons nageurs que ceux-ci; elles chavirent à chaque instant; mais cet accident les surprend et les inquiète moins que chez nous la chute d'un chapeau : ils soulèvent sur leurs épaules la pirogue submergée ; et, après en avoir vidé l'eau, ils y rentrent, bien certains d'avoir à recommencer cette opération une | ‘dm | gr dns lieu SN X ! né, (I k x À huit | rseele de e Babar ; ne de le 1 que Lx de délicat ÿ, €t tou ns des ile Eh éaent ps nos fuisai L mo Else Ka re un été À t | ju ph ïl Mines des: À er 4x à nes a d me fer) gps lon dés ion à y che de ki ng, Nain Caitu ous rue diome € $ nous pronom À AOUS ANNE pi la br a côte el vs no 7 ben ill ces enhul bons ji t; mai mé chez rs épusb au, SL one DE. LA R ÉROOU SE. 181 ‘ demi-heure après, l'équilibre étant presque aussi difficile à garder dans ces frêles bâtimens que l'est celui de nos voltigeurs sur leurs cordes. Ces insulaires sont généralement grands, et leur taille moyenne me parut être de cinq pieds sept à huit pouces ; la couleur de leur peau est à peu près celle des Algériens ou des autres peuples de la côte de Barbarie ; leurs cheveux sont longs et retroussés sur le sommet de la tête ; leur physionomie paraissait peu agréable. Je ne vis que deux femmes, et leurs traits n'avaient pas plus de délicatesse : la plus jeune, à laquelle on pouvait supposer dix-huit ans, avait, sur une jambe , un ulcère affreux et dégoûtant. Plusieurs de ces insulaires avaient des plaies considérables ; et il serait possible que ce fût un commencement de lèpre, car je remarquai parmi eux deux hommes dont les jambes ulcérées et aussi grosses que le corps, ne pouvaient laisser aucun doute sur le genre de ‘leur maladie. Is nous approchèrent avec crainte et sans armes, et tout annonce qu'ils sont aussi paisibles que les habitans des îles de la Société ou des Amis. Nous croyions qu'ils étaient partis sans retour, et leur pauvreté apparente ne nous laissait qu'un faible regret; mais la brise ayant beaucoup molli dans l'après-midi, les mêmes pirogues, auxquelles se joïgnirent plusieurs autres, vinrent, à deux lieues au large, nous proposer de nouveaux échanges : elles avaient été à terre en nous quittant, et elles retournaient un peu plus richement chargées que la première fois. Nous obtinmes des insulaires, à cette reprise, plusieurs curiosités 1787: DÉCEMBRE. 1787. DÉCEMBRE. 182 FOTAGE relatives à leurs costumes, cinq poules, dix poules - sultanes, un petit cochon, et la plus charmante tourterelle que nous eussions vue; elle était blanche, sa tête du plus beau violet, ses ailes vertes, et sa guimpe semée de petites taches rouges. et blanches, semblables à des feuilles d’anémone : ce petit animal était privé, mangeait dans la main et dans la bouche; mais il n'était guère vraisemblable qu'il püt arriver vivant en Europe : en effet, sa mort ne nous permit que de conserver sa robe, qui perdit bientôt tout son éclat. Comme l'ASTROLABE nous avait toujours précédés dans cette route, les pirogues avaient toutes commencé leurs échanges avec M. DE LANGLe, qui avait acheté des Indiens deux chiens, que nous trouvämes très - bons. Quoique les pirogues de ces insulaires soient artistement construites, et qu'elles forment une preuve de leur habileté à travailler le bois, nous ne pümes jamais parvenir à leur faire accepter nos haches ni aucun instrument de fer; ils préféraient quelques grains de verre, qui ne pouvaient leur être d'aucune utilité, à tout ce que nous leur offrions en fer et en étoffes. Ils nous vendirent un vase de bois, rempli d'huile de coco; ce vase avait absolument la forme d'un de nos pots de terre, et un ouvrier européen n'aurait jamais cru pouvoir le façonner autrement que sur le tour. Leurs cordes sont rondes, et tressées comme nos chaînes de montres ; leurs nattes sont très- fines, mais leurs étofles inférieures, par la couleur et le tissu, à celles des îles de Pâque et de Sandwich; il paraît d’ailleurs qu’elles sont fort gr, l jk ne ns certa considel Her de troL nous 1€ js notre dl «pr BouGA À rés-sur Mertes Dot 1 serai Mt échelle \nx Date M qi € decher y ter le we M, au ven LA ele un NT é tt TION : t dans ls jt arir DE ESAERP E ROU SE. 183 rares, Car tous ces insulaires étaient absolument nuds, et ils ne nous en vendirent que deux pièces. Comme nous étions certains de rencontrer plus à l'Ouest une île beaucoup plus considérable, auprès de laquelle nous pouvions nous flatter de trouver au moins un abri, si même il n'y avait un port, nous remîmes à faire des observations plus étendues après notre arrivée dans cette île, qui, suivant le plan de M. DE BoucaiNviLLe, ne doit être séparée du dernier îlot que nous avions par notre travers à l'entrée de la nuir, que par un canal de huit lieues. Je ne fis que trois ou quatre lieues à l'Ouest après le coucher du soleil, et je 1787. DÉCEMBRE. passai le reste de la nuit bord sur bord, à petites voiles; + je fus très-surpris, au Jour, de ne pas voir la terre sous le vent, et je n’en eus connaissance qu'à six heures du matin, parce que le canal est infiniment plus large. que celui indiqué sur le plan qui m'avait servi de guide : il serait à désirer que les cartes d’un voyage qui, par l'exac- titude des observations, par étendue et l'importance des découvertes, ne le cède qu'aux voyages du capitaine Cook; il serait, dis-je, à désirer que les plans particuliers en eussent été dressés avec plus de soin et sur une plus grande échelle. Nous natteignimes la pointe du Nord-Est de l'ile Maouna qu'à cinq heures du soir : étant dans l'intention d'y chercher un mouillage, je fis signal à lASTROLABE de serrer le vent, afin de tenir bord sur bord pendant la nuit, au vent de file, et d'avoir toute la journée du 1787. DÉCEMBRE. VO ËAGE lendémain pour en explorer les plus petits détails. Quoïqu'à trois lieues de terre, trois ou quatre pirogues vinrent, ce même soir, à bord, nous apporter des cochons et des fruits qu'elles échangèrent contre des rassades, ce qui nous donna la meilleure opinion de la richesse de cette île. Le 9, au matin, je rapprochai Îa terre, et nous la prolongeâmes à une demi - lieue de distance : elle est eñvironnée d’un ressif de corail, sur lequel la mer risait avec fureur; mais cé ressif touchait presque ie rivage, et la côte formait différentes petites anses, devant lesquelles on voyait des intervalles par où pouvaient passer les pirogues, et même vraisemblablement nos canots et chaloupes. Nous découvrions des villages nombreux au fond de chacune de ces anses, d'où il était sorti une innombrable quantité de pirogues chargées de cochons, de cocos, et d’autres fruits, que nous échangions contre des verroteries : une abondance aussi grande augmentait le désir que j'avais d'y mouiller; nous voyions d’ailleurs l'eau tomber en cascades du haut des montagnes au pied des villages. Tant de biens ne me rendaient pas difficile sur l'ancrage : je fis serrer la côte de plus près ; et à quatre heures, ayant trouvé, à un mille du rivage et par trente brasses , un banc composé de coquillages pourris et de très-peu de corail, nous y laissâmes tomber l’ancre; mais nous fümes ballottés par une houle très-forte, qui portait à terre, quoique le vent vint de la côte. Nous mîmes aussitôt nos canots à la mer; et le même jour, M. pe Lance et plusieurs oflciers, avec trois canots . LOuest ne 8 rélexions far, qu Vents souff Faut la bris TOME 111 Étal, Qui qu Vire, hons ei ds € qui nn te 1e. tee, distance : d quel lue DE GW ÉEBQUSE. . 9 canots armés des deux frégates, descendirent au village , où ils furent reçus des habitans de la manière la plus amicale. La nuit commençait, lorsqu'ils abordèrent au rivage; les Indiens allumèrent un grand feu pour éclairer le lieu du débarquement; ils apportèrent des oiseaux, des cochons, des fruits : après un séjour d'une heure, nos canots retournérent à bord. Chacun paraissait satisfait de cet accueil; et nos seuls regrets étaient de voir nos vaisseaux mouillés dans une si mauvaise rade, où les frégates roulaient comme en pleine mer. Quoique nous fussions à l'abri des vents du Nord au Sud par PEst, le calme suffisait pour nous exposer au plus grand danger, si nos cables se fussent coupés; et l'impossibilité d'appareïller ne nous laissait aucune. ressource contre une brise un peu forte du Nord - Ouest. Nous savions, par les relations des voyageurs qui nous avaient précédés, que les vents alizés sont peu constans dans ces parages; qu'il y est presque aussi aisé de remonter à l'Est que de descendre à l'Ouest, ce qui facilite les grandes navigations de ces peuples sous le vent : nous avions nous- mêmes fait l'épreuve de cette inconstance des vents, et ceux de l'Ouest ne nous avaient quittés que par les 12 degrés. Ces réflexions me firent passer une nuit d'autant plus mauvaise, qu'il se formait un orage vers le Nord, d’où les vents soufflèrent avec assez de violence; mais heureu- sement, la brise de terre prévalut. ù TOME II. A a 1707. DÉCEMBRE: 1787. DÉCEMBRE, VO % À GE PA DIR LL Mœurs, coutumes , arts et usages des insulaires de Maouna. — Contraste de ce pays riant et fertile avec la férocité de ses habitans. — La houle devient très - forte ; nous sommes contraints d'appareiller. _ M. DE LANGLE, voulant faire de l'eau, descend à terre avec quatre chaloupes armées. — Il est assassiné; on7e personnes des deux équipages éprouvent le même sort. — Récit circonstancié de cet événement. Liscienderaiin , le lever du soleil m'annonça une belle journée; je formai la résolution d'en profiter pour recon- . naître le pays, observer les habitans dans leurs propres foyers, faire de l'eau, et appareïller ensuite , la prudence ne me permettant pas de passer une seconde nuit dans ce mouillage. M.pe LANGLE avait aussi trouvé cet ancrage trop dangereux pour y faire un plus long séjour : il fut donc convenu que nous appareillerions dans l'après-midi, et que la matinée, qui était très-belle, serait employée , en partie, à traiter des fruits et des cochons. Dès la pointe du jour, les insulaires avaient conduit autour des deux : frégates, cent pirogues remplies de différentes provisions qu'ils ne voulaient échanger que contre des rassades : c'étaient pour eux des diamans du plus grand prix; ils gris dt É papéé 1 Cl ver, Ë | fus gapes am | une, cé x PuLLEGARI (ain, po input al uno Ch L brgue. owrr, du ne EDS M, avec st nde anse € te prome hanté du rm, À cause branes La amode Îes Le basse aude ét &rent le tree Tage et danx fl els ‘| XI, des il Sri u = La hu anis du ant Jin ll Loupes am des deu Récit crane | manon en profiter pe ans dans ki x ensuite} 1e seconde soi trou jus long se ions dus Je, serai ei ochons D nduit quon” e diférents | convre di! U pus gr DE ‘4 SÉBOUSE. 187 dédaignaient nos haches, nos étoffes et tous nos autres articles de traite. Pendant qu'une partie de l'équipage était occupée à contenir les Indiens, et à faire le commerce avec eux, le reste remplissait les canots et les chaloupes de futailles vides, pour aller faire de l’eau : nos deux chaloupes armées, commandées par MM. DE CLonarp et Coziner, celles de l'AsrRoLABE, par MM. DE Moxry et BELLEGARDE, partirent, dans cette vue, à cinq heures du matin, pour une baie éloignée d'environ une lieue, et un peu au vent, situation assez commode, parce que nos canots chargés d'eau pouvaient revenir à la voile et grand largue. Je suivis de très-près MM. pe CLonarp et Monry, dans ma biscayenne, et j'abordaï au rivage en même temps qu'eux : malheureusement, M. pe Lance voulut, avec son petit canot, aller se promener dans une seconde anse éloignée de notre aïguade d'environ une lieue; et cette promenade, d'où il revint enchanté, transporté par la beauté du village qu'il avait visité, fut, comme on le verra, la cause de nos malheurs. L'anse vers laquelle nous dirigeämes la route de nos chaloupes, était grande et commode ; les canots et les chaloupes y restaient à flot, à la marée basse, à une demi-portée de pistolet du rivage ; l'aiguade était belle et facile : MM. pE Croxarp et Monry y établirent le meilleur ordre. Une haie de soldats fut postée entre le rivage et les Indiens ; ceux-ci étaient environ deux cents, et dans ce nombre , il y avait beaucoup de femmes _ et d'enfans : nous les engageämes tous à s'asseoir sous des Aa i 1787. DÉCEMBRE. 1787. DÉCEMBRE. 188 VGY AGE cocotiers qui n'étaient qu'à huit toises de distance de nos chaloupes. Chacun d'eux avait auprès de lui des poules, des cochons, des perruches, des pigeons, des fruits; tous voulaient les vendre à la fois, ce qui occasionnait un peu de confusion. Les femmes, dont quelques-unes étaient très-jolies, offraient, avec leurs fruits et leurs poules, leurs faveurs à tous ceux qui avaient des rassades à leur donner. Bientôt elles essayèrent de traverser la haie des soldats, et ceux-ci les repoussaient trop faiblement pour les arrêter; leurs manières étaient douces, gaies et engageantes. Des Euro- péens, qui ont fait le tour du monde, des Français, sur-tout, n'ont point d'armes contre de pareilles attaques : elles parvinrent, sans beaucoup de peine, à percer les rangs ; alors les hommes s’'approchèrent , et la confusion augmenta : mais des Indiens , que nous primes pour des chefs, parurent armés de batons, et rétablirent l'ordre ; chacun retourna à son poste, et le marché recommença, à la grande satisfaction des vendeurs et des acheteurs. Cependant, il s'était passé, dans notre chaloupe, une scène qui était une véritable hostilité, et que je voulus réprimer sans effusion de sang. Un Indien était monté sur l'arrière de notre chaloupe;, là, il s'était emparé d'un maillet, et en avait assené plusieurs coups sur les bras et le dos d'un de nos matelots. J'ordonnai à quatre des plus forts marins de s'élancer sur lui, et de le jeter à la mer, ce qui fut exécuté sur-le-champ. Les autres insulaires parurent avion CIN F et proue | gap at-l den k dur fr emportal È F |] | Mmaient de pit Den ke rs -peu CS pes areux qui L. idée er vof ; ps de fusl Weptible Pendant q lé, et que Loir mécar ge cha tee, An Gen iron cent TA ne y sance de hi de mi | ds fr aslonnait ù talent ti es, leurs ir dont à DE MA PÉROQUSE 189 improuver la conduite de leur compatriote, et cette rixe n'eut point de suite. Peut-être un exemple de sévérité eut-il été nécessaire pour imposer davantage à ces peuples, et leur faire connaître combien la force de nos armes l'emportait sur leurs forces individuelles ; car leur taille d'environ cinq pieds dix pouces, leurs membres fortement prononcés et dans les proportions les plus colossales, leur donnaient d'eux-mêmes une idée de supériorité, qui nous rendait bien peu redoutables à leurs yeux; mais n'ayant que très -peu de temps à rester parmi ces insulaires, je ne crus pas devoir infliger de peine plus grave à celui d'entreux qui nous avait offensés; et pour leur donner quelque idée de notre puissance , Je me contentai de faire acheter trois pigeons qui furent lancés en l'air , et tués à coups de fusil devant l’assemblée : cette action parut leur avoir inspiré quelque crainte; et j'avoue que j'attendais plus de ce sentiment , que de celui de la bienveillance dont l'homme à peine sorti de l'état sauvage est rarement susceptible. | Pendant que tout se passait avec la plus grande tran- quillité, et que nos futailles se remplissaient d’eau, je crus pouvoir m'écarter d'environ deux cents pas pour aller visiter un village charmant, placé au milieu d'un bois, ou plutôt d'un verger, dont les arbres étaient chargés de fruits. Les maisons étaient placées sur la circonférence d'un cerde, d'environ cent cinquante toises de diamètre, dont le centre formait une vaste place , tapissée de la plus belle verdure ; 1787. DÉCEMBRE. 1787. DÉCEMBRE. 190 _vVoYAacr les arbres qui l'ombrageaient , entretenaient une fraîcheur délicieuse. Des femmes, des enfans, des vicillards, m’accom- pagnaient, et mengageaient à entrer dans leurs maisons ; ils étendaient les nattes les plus fines et les plus fraîches sur le sol formé par de petits cailloux choisis, et qu'ils avaient élevé d'environ deux pieds pour se garantir de l'humidité. J'entrai dans la plus belle de ces cases, qui, vraisemblablement , appartenait au chef; et ma surprise-fut extrême, de voir un vaste cabinet de treillis, aussi bien exécuté qu'aucun de ceux des environs de Paris. Le meilleur architecte n'aurait pu donner une courbure plus élégante aux extrémités de l'ellipse qui terminait cette case ; un rang de colonnes , à cinq pieds de distance les unes des autres , en formait le pourtour : ces colonnes étaient faites de troncs d'arbres très-proprement travaillés , entre lesquels des nattes fines, artistement recouvertes Îles unes par les autres en écailles de poisson, s'élevaient ou se baissaient avec des cordes, comme nos jalousies ; le reste de la maison était couvert de feuilles de cocotier. Ce pays charmant réunissait encore le double avantage d'une terre fertile sans culture, et d'un climat qui n'exi- geait aucun vêtement. Des arbres à pain, des cacos, des bananes, des goyaves, des oranges, présentaient à ces peuples fortunés une nourriture saine et abondante; des poules, des cochons, des chiens, qui vivaient de l'excédant de ces fruits, leur offraient une agréable variété de mets. [ls étaient si riches, ils avaient si peu de besoins, qu'ils détgnit vouhient (| désaent Q | tsar F jeons-T main ruches les Que mag Gr aus d Mae, sont ré, entour [ au $6 ant daut ele pra buts qui ins, ce NS naperc ns de ces I étaient la traits du a pl he lé c arr € 6, &t un Pris, Ce pren ÿ À far de 18 DE DAMPEÉMRGUSE 191 Re. dédaignaient nos instrumens de fer et nos étoffes, et ne 1787. rs voulaient que des rassades : combiés de biens réels, ils ne Décemers. lun désiraient que des inutilités. 11 pi Îls avaient vendu, à notre marché, plus de Es cents ct pigeons-ramiers privés, qui ne voulaient manger que dans M la main;-ils avaient aussi échangé les tourterelles , et les de an, perruches les plus charmantes, aussi privées que les pigeons. et mimi Quelle imagination ne se peindrait le bonheur dans un > tels, Séjour aussi délicieux ! Ces insulaires , disions-nous sans de Pars cesse, sont sans doute les plus heureux habitans de la urbure ph terre; entourés de leurs femmes et de leurs enfans, ils inait cet coulent au sein du repos des Jours purs et tranquilles ; distance le ils n'ont d'autre soin que celui d'élever des oiseaux, et, colonnes ds comme le premier homme, de cueillir, sans aucun travail, avale, ent les fruits qui croissent sur leurs têtes. Nous nous trom- eres | ui pions; ce beau séjour n'était pas celui de l'innocence : ajent ou nous n'apercevions, à la vérité, aucune arme ; mais les ni; k 1 corps de ces Indiens, couverts de cicatrices , prouvaient oi qu'ils étaient souvent en guerre , ou en querelle entr'eux ; re e dl et leurs traits annonçaient une férocité qu'on n'apercevait fn diuré pas dans la physionomie des femmes. La nature avait sans pi ke doute laissé cette empreinte sur la figure de ces Indiens, ll pour avertir que l'homme presque sauvage et dans l'anar- : 5F k chie, est un être plus méchant que les animaux les plus “ . ’ k féroces. bee Cette première visite se passa sans aucune rixe capable ble d'entraîner des Suites ficheuses : j'appris cependant qu il ÿ au de 1787. DÉCEMBRE. 192 VOYAGE avait eu des querelles particulières, mais qu'une grande prudence les avait rendues nulles : on avait jeté des pierres à M. RozziN, notre chirurgien - major; un insulaire, en feignant d'admirer un sabre de M. be Monnerox, avait voulu le lui arracher, et, n'étant resté maïtre que du fourreau , il s'était enfui tout effrayé en voyant le sabre nu. Je m'apercevais quen général ces insulaires étaient très- turbulens , et fort peu subordonnés à leurs chefs; mais je comptais partir dans l'après-midi, et je me félicitais de n'avoir donné aucune importance aux petites vexations que nous avions éprouvées. Vers midi, je retournai à bord, dans ma biscayenne, et les chaloupes m y suivirent de très-près : il me fut difficile d'aborder, parce que les pirogues environnaient nos deux frégates , €t que notre marché ne désemplissait point. J'avais chargé M. Bourin du commandement de la frégate lorsque j'étais descendu à terre, et je l'avais laissé maitre d'établir fa police qu'il croirait convenable, en permettant à quelques insulaires de monter à bord, ou en s'y opposant absolument, suivant les circonstances. Je trouvai sur le gaillard sept à huit Indiens, dont le plus vieux me fut présenté comme un chef. M. Bourix me dit qu'il n'aurait pu les empêcher de monter à bord qu'en ordonnant de tirer sur eux; que lorsquils comparaient leurs forces physiques aux nôtres , ils riaient de nos menaces, et se moquaient de nos sentinelles; que, de son côté, connaissant mes principes de modération , il n'avait pas voulu employer des moyens violens, qui : cependant | | qpenl | dll | ma lens. Je: marques € per 1 nt ui di tar efe ne Les cr hp ar gpparel ns sait @ 1 de à cot A omena ape | Érment, et h passant à preiler; ia avec ur bord ue quelqu ke b Enondre be Cou: co} ce que n0 Pme de ot pe | TOME 111, que pi Re de bn ; \n M E Mon te mare w OYant k CS res tn rs le je me Ki K_ pe 1 Je rtumiii DE FA M EBŒUSE. 193 cependant pouvaient seuls les contenir : il ajouta que, depuis la présence du chef, les insulaires qui l'avaient précédé à bord, étaient devenus plus tranquilles et moins insolens. Je fis à ce chef beaucoup de présens , et lui donnai les marques de la plus grande bienveillance : voulant ensuite lui inspirer une haute opinion de nos forces, je fis faire devant lui différentes épreuves sur l'usage de nos armes; mais leur effet fit peu d'impression sur lui, et il me parut qu'il ne les croyait propres qu'à détruire des oiseaux. Nos chaloupes arrivèrent chargées d’eau, et je fis disposer tout pour appareiller et profiter d'une petite brise de terre qui nous faisait espérer d’avoir le temps de nous éloigner un : peu de la côte. M. pe LanGLe revint au même instant de sa promenade; il me rapporta quil était descendu dans un superbe port de bateaux, situé au pied d'un village charmant, et près d'une cascade de l'eau la plus limpide, En passant à son bord, il avait donné des ordres pour appareïller ; il en sentait comme moi la nécessité ; mais il insista avec la plus grande force, pour que nous restassions bord sur bord, à une lieue de la côte, et que nous fissions encore qques chaloupées d’eau avant de nous éloigner de l'ile : j'eus beau lui représenter que nous n’en avions pas le moindre besoin; il avait adopté le système du capitaine Cook ; il croyait que l’eau fraîche était cent fois préférable à celle que nous avions dans la cale; et comme quelques personnes de son équipage avaient de légers symptômes de scorbut, il pensait, avec raison, que nous leur devions tous _ TOME IIL Bb 1787. DÉCEMBRE. 1787. DÉCEMBRE. 194 VO É AGE les moyens de soulagement. Aucune île, d'ailleurs, ne. pouvait être comparée à celle-ci pour l'abondance des provisions : les deux frégates avaient déjà traité plus de cinq cents cochons, une grande quantité de poules, de pigeons et de fruits, et tant de biens ne nous avaient coûté que quelques grains de verre. Je sentais la vérité de ces réflexions , mais un secret pressentiment m'empêcha d'abord d'y acquiescer ; je lui dis que je trouvais ces insulaires trop turbulens pour risquer d'envoyer à terre des canots et des chaloupes qui ne pouvaient être soutenus par le feu de nos vaisseaux ; que notre modération n'avait servi qu'à accroître la har- diesse de ces Indiens, qui ne calculaient que nos forces individuelles , très-inférieures aux leurs : mais rien ne put ébranler la résolution de M. DE LancLe; il me dit que ma résistance me rendrait responsable des progrès du scorbut qui commençait à se manifester avec assez de violence , et que d’ailleurs, le port dont il me parlait était beaucoup plus commode que celui de notre aiguade ; il me pria enfin de permettre qu'il se mit à la tête de la première expédition , m'assurant que, dans trois heures, il serait de retour à bord avec toutes les embarcations pleines d'eau. M. pe LANGLE était un homme d'un jugement si solide et d'une telle capacité, que ces consi- . dérations , plus que tout autre motif, déterminèrent mon consentement , ou plutôt firent céder ma volonté à la sienne : je lui promis donc que nous tiendrions bord sur bord mu pos deu € k juger \[jénemer puce h cable cou al leût € qu q pr à EN ar depart à | hangeal ide mél nr, le cal ue lt quà Wd-Est, av ie heure ma ch Bouri lmozase La q Qué, a Eine Phi h Éenent ELiuos Hnbre de Ke ct, € ll) abondant À trié jh e de pois OUS avale , Ai ue ac, à p tubes) des cl | de nos tk fa accro ent que ni «mal él Gue; À ml de des pif (ester avec & pe i ne ke noue mi à Lt dans ni es les a çun cé, que déremin + md vob jendriots DE HA BRÉBOQUSE 195 bord toute la nuit; que nous ‘expédierions le lendemain nos deux chaloupes et nos deux canots, armés comme il le jugerait à propos, et que le tout serait à ses ordres. L'événement acheva de nous convaincre qu'il était temps d'appardiller : en levant l'ancre , nous trouvâmes un toron du cable coupé par ie corail ; et deux heures plus tard, le cable l'eüt été entièrement. Comme nous ne mîmes sous voiles qu'à quatre heures après midi, il était trop tard pour songer à envoyer nos chaloupes à terre, et nous remîmes leur départ au lendemain. La nuit fut orageuse, et les vents qui changeaient à chaque instant, me firent prendre le” parti de m'éloigner de la côte d'environ trois lieues. Au Jour, le calme plat ne me permit pas d'en approcher : ce ne fut qu'à neuf heures qu'il s’éleva une petite brise du Nord-Est, avec laquelle j'accostai l'ile, dont nous n’étions , à onze heures, qu'à une petite lieue de distance ; J'expédiai alors ma chaloupe et mon grand canot, commandés par MM. Bourix et Mouron, pour se rendre à bord de l'AsTROLABE, aux ordres de M. DE LANGLE; tous ceux qui avaient quelques légères atteintes de scorbut, y furent embarqués, ainsi que six soldats armés, ayant à leur tête le capitaine d'armes : ces deux embarcations contenaient . vingt-huit hommes, et portaient environ vingt barriques d'armement , destinées à être remplies à laiguade. MM. DE LAMANON et CoLiNET, quoique malades, furent du nombre de ceux qui partirent de la Boussozr. D'un autre côté, M. pe Vauiuas, convalescent, accompagna Bb à 1787. DÉCEMBRE. 1787. DÉCEMBRE. VOYAGE M. DE LAAGLE dans son grand canot; M. Gogien, garde de la marine, commandait la chaloupe, et MM. DE La MarTiniÈèRE, LAvAux et le père REcEvEUR faisaient partie des trente -trois personnes envoyées par l'ASTROLABE. Parmi les soixante-un individus qui composaient l'expé- dition entière, se trouvait l'élite de nos équipages. M. px LaNGLe fit armer tout son monde de fusils et de sabres; et six pierriers furent placés dans les chaloupes : je l'avais généralement laissé le maitre de se pourvoir de tout ce quil croirait nécessaire à sa süreté. La certitude où nous étions de n'avoir eu avec ces peuples aucune rixe dont ils pussent conserver quelque ressentiment, l'immense quantité de pirogues qui nous environnait au large, l'air de gaieté et de confiance qui régnait dans nos marchés, tout tendait à augmenter sa sécurité, et Je conviens que la mienne ne pouvait être plus grande : mais il était contre mes principes d'envoyer à terre sans une extrême nécessité, et sur-tout au milieu d'un peuple nombreux, des embarcations qu’on ne pouvait ni soutenir ni même apercevoir de nos vaisseaux. Les chaloupes débordèrent l'ASTROLABE à midi et demi: P ; et en moins de trois quarts d'heure , elles furent arrivées .au lieu de laiguade. Quelle fut la surprise de tous les officiers, celle de M. ne Lancze lui-même, de trouver, au lieu d'une baie vaste et commode , une anse remplie de corail, dans laquelle on ne pénétrait que par un canal tortueux de moins de vingt-cinq pieds de largeur, et où - Ja houle déferlait comme sur une barre ! Lorsqu'ils furent a dedns, gril, ai rent " Mal jh m 6 jeux k quel cet bide de ranqu ; sur le k cochon ces EDSL vds vues h our StS | imeexable des quat ses solde à mérent leurs : n fer des 1 VIN) AE a, ee sta tp Les A rencont ou mile l DE. Led BR ÉRDOU s E 197 en dedans, ils neurent pas trois pieds d’eau; les chaloupes échouërent, et les canots ne restèrent à flot que parce qu'ils furent halés à l'entrée de la passe, assez loin du rivage. Malheureusement , M. DE LAnGLE avait reconnu cette baie à la mer haute; il n'avait pas supposé que dans ces îles la marée montat de cinq ou six pieds; il croyait que ses yeux le trompaient. Son premier mouvement fut de quitter cette baie pour aller dans celle où nous avions déjà fait de l'eau, et qui réunissait tous les avantages : mais l'air de tranquillité et de douceur des peuples qui l'atten- daient sur le rivage, avec une immense quantité de fruits et de cochons; les femmes et les enfans qu'il remarqua parmi ces insulaires, qui ont soin de les écarter lorsqu'ils ont des vues hostiles ; toutes ces circonstances réunies firent évanouir ses premières idées de prudence, qu'une fatalité inconcevable l'empêcha de suivre. Il mit à terre les pièces à eau des quatre embarcations avec la plus grande tranquil- lité; ses soldats établirent le meilleur ordre sur le rivage; ils formèrent une haie qui laissa un espace libre à nos travailleurs : mais ce calme ne fut pas de longue durée; plusieurs des pirogues qui avaient vendu leurs provisions à nos vaisseaux, étaient retournées à terre, et toutes avaient abordé dans la baie de laiguade, en sorte que, peu à peu, elle s'était remplie : au lieu de deux cents habitans, yÿ compris les femmes et les enfans, que M. DE Lancer y avait rencontrés en arrivant à une heure et demie, il s’en 2 trouva mille ou douze cents à trois heures. Le nombre des 1787. DÉCEMBRE. 1787. DÉCEMBRE. 198 | © F? A GE pirogues qüi, le matin, avaient commercé avec nous, était si considérable, que nous nous étions à peine aperçus qu'il eùt diminué dans l'après-midi; je m'applaudissais de les tenir occupées à bord, espérant que nos chaloupes en seraient plus tranquilles : mon erreur était extrême; la situation de M. pe Lance devenait plus embarrassante de moment en moment : il parvint néanmoins, secondé par MM. pe Vauiuas, Bourin, CoLineT et GoBien, à embarquer son eau; mais la baie était presque à sec, et il ne pouvait pas espérer de déchouer ses chaloupes avant quatre heures du soir : il y entra cependant, ainsi que son détachement, et se posta en avant avec son fusil et ses fusiliers , défendant de tirer avant qu'il en eût donné Vordre. Il commençait néanmoins à sentir quil y serait bientôt forcé : déjà les pierres volaient, et ces [ndiens, qui n'avaient de l'eau que jusqu'aux genoux, entouraient les chaloupes à moins d'une toise de distance; les soldats, qui étaient embarqués, faisaient de vains efforts pour les écarter. Si la crainte de commencer les hostilités et d’être accusé de barbarie n'eût arrêté M. pe Lance, il eût sans doute ordonné de faire sur les Indiens une décharge de mousqueterie et de pierriers qui aurait certainement éloigné cette multitude : mais il se flattait de les contenir sans effusion de sang, et il fut victime de son humanité, Bientôt une grêle de pierres, lancées à une tres- petite distance avec la vigueur d'une fronde , atteignit presque tous ceux qui étaient dans la chaloupe. M. DE LaANGLrE peut Qué niet, € de h cho que sur - Us, nl Les br à epofer p bh Bouss Le à de dla Hivaient Ait pas 00 rent à L re ps OM M, QU ent à po nte-Un ( ke tous le D pe La: 14 mond A de là mi Ent de s D de la mo Et, et ne bn Le fo Mure de qu fu ndien Bon RICE at y + NS à pété " mapphuls TS Ch était eue plus en NERO, à OLINET € (a cependant, à ant ane il it qui eut «sendir qu ent, el \ genoux, le disance;h sains cf res host (pe Lan ; Indiens ut gi aurai cg fait de! ime de sn ces à UR ù de, ani! pe: M sl DE LA RE RU SE. 199 n'eut que le temps de tirer ses deux coups de fusil ; il fut renversé, et tomba malheureusement du côté de bâäbord de la chaloupe, où plus de deux cents Indiens le massa- crèrent sur -le-champ, à coups de massue et de pierres. (Atlas , n° F6. ) Lorsqu'il fut mort, ils l’attachèrent par un de ses bras à un tollet de la chaloupe , afin, sans doute, de profiter plus sûrement de ses dépouilles. La chaloupe de la Boussozr, commandée par M. Bourin, était échouée à deux toises de celle de lASTROLABE, cet cles laissaient, parallèlement entr'elles, un petit canal qui n'était pas occupé par les Indiens : c'est par là que se sauvèrent à la nage tous les blessés qui eurent le bonheur de ne pas tomber du côté du large ; ils gagnèrent nos canots , qui, étant très - heureusement restés à flot, se trouvèrent à portée de sauver quarante - neuf hommes sur les soixante-un qui composaient l'expédition. M. Bourix avait imité tous les mouvemens et suivi toutes les démarches de M. pe LANGLE; ses pièces à eau, son détachement, tout son monde, avaient été embarqués en même temps et placés de la même manière, et il occupait le même poste sur l'avant de sa chaloupe. Quoiqu'il craignit les mauvaises sujtes de la modération de M. pe LANGLe, il ne se permit de tirer, et n'ordonna la décharge de son détachement, qu'après le feu de son commandant. On sent quà la distance de quatre ou cinq pas, chaque coup de fusil dut tuer un Indien; mais on n'eut pas le temps de recharger. M. Bourix fut également renversé par une pierre ; ül 1787. DÉCEMBRE. 1787. DÉCEMBRE. 200 FVOTACE tomba heureusement entre les deux chaloupes. En moins de cinq minutes, il ne resta pas un seul homme sur les deux embarcations échouées ; ceux qui s'étaient sauvés à la nage vers les deux canots , avaient chacun plusieurs blessures, presque toutes à la tête. Ceux, au contraire, qui eurent le malheur d'être renversés du côté des Indiens, furent achevés dans l'instant, à coups de massue : mais J'ardeur du pillage fut telle, que ces insulaires coururent L P q semparer des chaloupes, et y montèrent au nombre de plus de trois ou quatre cents; ils brisèrent les bancs, et mirent l'intérieur en pièces, pour y chercher nos prétendues richesses. Alors, ils ne s'occupèrent presque plus de nos canots, ce qui donna le temps à MM. pe Vauiuas et Mourox de sauver le reste de l'équipage, et de s'assurer qu'il ne restait plus au pouvoir des Indiens que ceux qui avaient été massacrés et tués dans l'eau à coups de patow. Ceux qui montaient nos canots, et qui jusque-là avaient tiré sur les insulaires et en avaient tué plusieurs, ne songèrent plus qu'à jeter à la mer leurs pièces à eau, pour que les canots pussent contenir tout le monde : ils avaient, d’ailleurs, presque épuisé leurs munitions ; et la retraite n'était pas sans dificulté, avec une si grande quantité de personnes dangereusement blessées, qui , étendues sur les bancs, empèchaient le jeu des avirons. On doit à la sagesse de M. pe Vauiuas, au bon ordre qu'il établit, à la ponctualité avec laquelle M. MouroN, qui commandait le canot de LA BoussoLrr, sut le maintenir, le salut des quarante- qu À qu gl an frsurt € ét Jui malssance j sé, € pen -T il blue le fon, AINSI LUEUR, Q À 5 LAMAN e ubarie mé de he Equipe at enco sit de | | comman ls de M. khquil s a dns | Bu chdoupe us Indien Fr ns de, qu lee de Nr en ls ano TOME 4IL x. En Op! EN su Ban hi , dl Cite côte desk le ma: ul tm 1 au rent À ha her pe sque ht [. pe Vis Dr LB PERSO LUSE 2of quarante -neuf personnes des deux équipages. M. Bourix, qui avait cinq blessures à la tête et une dans l'estomac, fut sauvé entre deux éaux par notre patron de chaloupe, qui était [lui-même blessé. M. Coziner fut trouvé sans connaissance sur le cablot du canot, un bras fracturé, un doigt cassé, et ayant deux blessures à la tête. M. Lavaux, chirurgien - major de l’'AsrroLABE, fut blessé si fortement qu'il fallut le trépaner ; il avait nagé néanmoins jusqu'aux canots , ainsi que M. DE La MarTinièRE, et le père RECEVEUR, qui avait reçu une forte contusion dans l'œil. M. DE Lamanox et M. pe LANGLE furent massacrés avec une barbarie sans exemple , ainsi que TaLin, capitaine d'armes de la Boussoze, et neuf autres personnes des deux équipages. Le féroce Indien , après les avoir tués, cherchait encore à assouvir sa rage sur leurs cadavres , et ne cessait de les frapper à coups de massue. M. Gogren, qui commandait la chaloupe de l'AsrRoLABE sous les ordres de M. pe LANGLe , n'abandonna cette chaloupe que lorsqu'il s'y vit seul ; après avoir épuisé ses munitions, Al sauta dans l'eau , du côté du petit chenal formé par les deux chaloupes, qui, comme je l'ai dit, n'était pas occupé par les Indiens, et malgré ses blessures, ïl parvint à sé sauver dans l'un des canots : celui de l'AsTROLABE était si chargé, quil échoua. Cet événement fit naître aux insu- laîres l’idée de troubler les blessés dans leur retraite; ils se portèrent en grand nombre vers les ressifs de l'entrée , dont les canots devaient nécessairement passer à dix pieds TOME IIL re < FRE 1787. DÉCEMBRE. 1787. DÉCEMBRE. 202 FOYAGE de distance : on épuisa, sur ces forcenés, le peu de muni- tions qui restait; et les canots sortirent enfin de cet antre, : plus affreux par sa situation perfide et par la cruauté de ses habitans, que le repaire des tigres et des lions. :+ Ils arrivèrent à bord à cinq heures, et nous apprirent cet événement désastreux. Nous avions dans ce moment, autour de nous, cent pirogues, où les naturels vendaient des provisions avec une sécurité qui prouvait leur innocence : mais c'étaient les frères, les enfans , les compatriotes de ces barbares assassins; et j'avoue que j'eus besoin de toute ma raison pour contenir la colère dont j'étais animé , et pour empêcher nos équipages de les massacrer. Déjà les soldats avaient sauté sur Îles canons, sur les armes : j'arrétai ces mouvemens , qui cependant étaient bien pardonnables, et je fis tirer un seul coup de canon à poudre, pour avertir les pirogues de s'éloigner. Une petite embarcation , partie de la côte, leur fit part, sans doute, de ce qui venait de se passer ; car, en moins d'une heure, il ne resta aucune pirogue à notre vue. Un Indien, qui était sur le gaillard d'arrière de ma frégate, lorsque notre canot arriva, fut arrêté par mon ordre et mis aux fers; le lendemain, ayant rapproché la côte, je lui permis de s’élancer à la mer : la sécurité avec laquelle il était resté sur la frégate , était une preuve non équivoque de son innocence. Mon projet fut d'abord d'ordonner une nouvelle expédi- tion, pour venger nos malheureux compagnons de voyage, et reprendre les débris de nos chaloupes. Dans cette vue, | pe | quoi bat exécu a de À gode À burés ref perte tout kuion de ce ner À a riendre Le pres fi de no froou débe ain ph d free ed nos balle fs npideme be voulus Je eus er pme de < Mr derar Hi coupes ee quan térble, US par ns € Æ DE Dé RERU ST. ; 203 j'approchai la côte pour y chercher un mouillage ; mais je ne trouvai que ce même fond de corail, avec une houle qui roulait à terre et faisait briser les ressifs : l'anse où s'était exécuté ce massacre, était d’ailleurs très - enfoncée du côté de l'ile, et il ne me paraissait guère possible d'en approcher à la portée du canon. M. Bourix, que ses blessures retenaient alors dans son lit, mais qui avait conservé toute sa tête, me représentait en outre que la situation de cette baie était telle, que si nos canots avaient le malheur d'y échouer, ce qui était très - probable , il n'en reviendrait pas un seul homme ; car les arbres qui touchent presque le bord de la mer, mettant les Indiens à l'abri de notre mousqueterie, laisseraient {es Français que nous débarquerions , exposés à une grêle de pierres d'autant plus difliciles à éviter, que, lancées avec beaucoup de force et d'adresse , elles faisaient presque le même effet que nos balles, et avaient sur elles l'avantage de se succéder plus rapidement : M. pe Vauruas était aussi de cet avis. Je ne voulus cependant y donner mon assentiment, que lorsque j'eus entièrement reconnu l'impossibilité de mouiller DÉCEMBRE. a portée de canon du village : je -passai deux jours à. louvoyer devant la baie; j'aperçus encore les débris de nos chaloupes échouées sur le sable, et autour d'elles une immense quantité d’Indiens. Ce qui paraïîtra , sans doute, inconcevable, c’est que pendant ce temps, cinq ou six. pirogues partirent de la côte, et vinrent avec des cochons, des pigeons et des cocos, nous proposer des échanges : Ceci 1787. DÉCEMBRE, 12. 204 | VO T À GE j'étais , à chaque instant, obligé de retenir ma colère, pour ne pas ordonner de les couler bas. Ces Indiens ne connaissant d'autre portée de nos armes que celle de nos fusils, restaient , sans crainte, à cinquante toises de nos batimens, et nous offraient leurs provisions avec beaucoup de sécurité. Nos gestes ne les engageaïent pas à s'approcher, et ils passèrent ainsi une heure entière de l'après-midi du 12 décembre. Aux offres d'échanger des provisions, ils firent succéder les raïlleries, et je m'aperçus aussitôt que plusieurs autres pirogues se détachaient du rivage pour venir les joindre. Comme ils ne se doutaient point de la portée de nos canons, et que tout me faisait pressentir que je serais bientôt obligé de mécarter de mes principes de modération, j'ordonnai de tirer un coup de canon au milieu des pirogues. Mes ordres furent exécutés de Îa manière la plus précise ; Feau que le boulet fit jaïllir entra dans ces pirogues , qui dans l'instant s'empressèrent de gagner la terre, et entraînèrent dans leur fuite celles qui étaient parties de la côte. J'avais de la peine à m'arracher d'un lieu si funeste, et à laisser Les corps de nos compagnons massacrés ; Je perdais un ancien ami, homme plein d'esprit, de juge- ment, de connaissances , et un des meilleurs officiers de la marine française ; son humanité avait causé sa mort : sil eût osé se permettre de faire tirer sur les premiers Indiens qui entrèrent dans leau pour environner ses chaloupes, il A ! eût prévenu sa perte, celle de M. De Lamaxow, et des DE BA PÉRQUSE. 320$ pi. dix autres victimes de la férocité indienne : vingt personnes 1787. , Ce hd des deux frégates étaient en outre grièvement blessées; et Décemsre. «que «led cet événement nous privait, pour l'instant, de trente-deux te to hommes , et de deux chaloupes, les seuls bätimens à ons avec be rames qui pussent contenir un nombre assez considérable pas à d'hommes armés pour tenter une descente. Ces considé- re de pi: rations dirigèrent ma conduite ultérieure : le plus petit des prie échec m'eût forcé de brüler une des deux frégates pour perçus a armer l'autre. J'avais à la vérité une chaloupe en pièces, ent du im mais je ne pouvais la monter quà ma première reläche, loutzien pi S'il n'avait fallu à ma colère que le massacre de quelques ma Indiens, j'avais eu occasion de détruire, de couler bas, de ter de mn briser cent pirogues qui contenaient plus de cinq cents n cou di personnes; mais je craignis de me tromper au choix des rent até victimes : le cri de ma conscience leur sauva Ka vie. Ceux bou ft à qui ce récit rappellera la catastrophe du capitaine Coox, nt Sen ne doivent pas perdre de vue que ses bätimens étaient «lité mouillés dans la baie de Karakakooa ; que leurs canons les rendaient maîtres des bords de la mer; qu'ils pouvaient y és juil faire la loï, et menacer de détruire les pirogues restées sur N” le rivage, ainsi que les villages dont la côte était bordée : dE F nous , au contraire, nous étions au large, hors de la: - ue ÿ portée du canon, obligés de nous éloigner de la côte milan lorsque nous avions à craindre le calme; une forte houle ai | nous portait toujours sur les ressifs , Où nous aurions pu , es pre” sans doute, mouiller avec des chaînes de fer, mais ç’eût per 5 été hors de portée de canon du village ; enfin la houle } Lau 206 CO LAC E 1787. suffisait pour couper le cable à l’écubier, et par-là exposer ; k find k Décemsre. les frégates au danger le plus imminent. J'épuisai donc tous | nine, les calculs de probabilité avant de quitter cette île funeste ; | Jimi ur et il me fut démontré que le mouillage était impraticable, Jholler et l'expédition téméraire sans le secours des frégates; le # succès même eût été inutile, puisque bien certainement déerminer il ne restait pas un seul homme en vie au pouvoir des gris Indiens, que nos chaloupes étaient brisées et échouées, ke bord 5 et que nous avions à bord les moyens de les remplacer. durs LS 14 Je fis route en conséquence, le 14, pour une troisième rs peuple île, que j'apercevais à l'Ouest un quart Nord - Ouest , et Hudenx dont M. DE BouGAINVILLE avait eu connaissance du a atroces haut des mats seulement, parce que le mauvais temps l'en pe pi avait écarté ; elle est séparée de celle de Maouna, par un ant de co canal de neuf lieues. Les Indiens nous avaient donné les ke cet arc noms des dix îles qui composent leur archipel ; ils en be Vaurt avaient marqué grossièrement la place sur un papier; et na Quo quoiquon ne puisse guère compter sur le plan qu'ils en et qui tracèrent , il paraît cependant probable que les peuples de irdrent se ces diverses îles forment entr'eux une espèce de confédéra- RATÉ qu tion, et qu'ils communiquent très-fréquemment ensemble. kbns Les découvertes ultérieures que nous avons faites, ne nous ; permettent pas de douter que cet archipel ne soit plus Re considérable, aussi peuplé et aussi abondant en vivres, que celui de la Société ; il est même vraisemblable quon y : di mai trouverait de très-bons mouillages : mais n'ayant plus de Us 1a P chaloupe , et voyant l'état de fermentation des équipages, duré de arons uipd ss ondant En rasenbl mais rl pion di DE Lx PRROU SE 207 je formai la résolution de ne mouiller qu'à la baie Bota- nique, dans la nouvelle Hollande, où Je me Fr de Construire une nouvelle chaloupe avec les pièces que j'avais à bord. Je voulais néanmoins, pour le progrès de la géo- graphie, explorer les diérestéd iles que je rencontrerais, et déterminer exactement leur longitude et leur latitude; j'espérais aussi pouvoir commercer avec ces insulaires en restant bord sur bord, près de leurs îles : : Je laisse volontiers à d’autres le soin d'écrire l’histoire très- -peu intéressante de ces peuples barbares. Un séjour de 24 heures, et la relation de nos malheurs, sufisent pour faire connaître leurs mœurs atroces, leurs arts, et les productions d’un des plus beaux pays de la nature. Avant de continuer le récit de notre route, le long des îles de cet archipel, je crois devoir donner la relation de M. DE Vauruas, qui commanda la retraite de la baie de Maouna. Quoiqu'il n’eût été à terre que comme conva- lescent , et qu'il n'y füt point en service, les circonstances Jui Re ses forces, et il ne sortit de la baie qu après s'être assuré qu'il ne restait pas un seul Français au pouvoir des Indiens. Relation de M. DE VAUJUASs. «LE mardi, 11 décembre, à onze heures du matin , » M. DE LA PérousE envoya sa chaloupe et son canot, chargés de futailles, avec un détachement de soldats 1787. DÉCEMBRE, 1787. DÉCEMBRE. » détachement de soïixante-une personnes, 208 TOIAGE » armés, pour faire partie d'une expédition aux ordres » de M. pe Laxcze. M. Bourin avait déjà pris des » renseignemens sur Îles moyens de maintenir l’ordre et de » pourvoir à notre sureté quand les canots iraient à terre. » À la même heure, notre capitaine fit aussi mettre ses » embarcations à la mer, et les fit également charger de » futailles et d'armes. À midi et demi, les frégates étant »À trois quarts de lieue de terre, les amures à bäbord, » les quatre embarcations partirent pour aller faire de » l'eau dans une anse reconnue par M. DE Lance. Cette » aiguade était sous le vent de celle où l’on avait déjà été : » M. pe LANGLe l'avait jugée préférable, parce qu'elle “»lui paraissait moins habitée et aussi commode ; mais Îa » première avait sur celle-ci l'avantage d'avoir une entrée » beaucoup plus facile, et assez de profondeur pour que » les chaloupes ne courussent pas risque d'y échouer. » M. pe LANGLE me proposa, quoique Je fusse conva- » Jescent et faible, de l'accompagner pour me promener et » prendre Fair de terre; il se chargea du commandement » du canot, et confia celui de la chaloupe à M. Gomex. :5M. BourTinN commandait celle de la BoussoLe, et »M. Mouronw, le canot M. CoLinerT et le père » REcEvEuR, tous deux malades, MM. DE Lamaxnonx, » LA MARTINIÈRE et LaAvaux, nous accompagnérent, » ainsi que plusieurs personnes des deux frégates ; nous » formions , y compris les équipages des deux canots, un > Quand iQurd que hi bord, ! dé aus ni, D uns vies ia ,€ get peu hat, ét qu fe sans Wi-portéc qu ls pr hi s&it D hs rorbk Rien avait à 1À noue à nombre nine de les de bdbordant fe claque xt matek | ‘ perien ne haie | bi lénade Fraqulleme put ls so TOME 1 DE LA::P ER OU SE, 209 it M. » Quand nous fümes en route, nous vimes avec peine 1787. ji » qu'une grande partie des pirogues qui étaient le long Décemsre. ei » du bord, nous suivait et venait à la même anse ; nous ” ral » vimes aussi, le lorig des rochers qui la séparent des baies au me » voisines, beaucoup de naturels qui s'y rendaient des lement dy »autres villages. Arrivés au ressif qui forme fanse de ile Ka » J'aiguade, et qui ne laisse pour les canots qu'un passage s au » étroit et peu profond, nous reconnümes que la mer était pour dei » basse, et que les chaloupes ne pouvaient entrer dans À, D£ Lu! » J'anse sans échouer : effectivement, elles touchèrent à où lon ai » demi - portée de fusil du rivage, dont nous n’approchämes erable, qu » qu'en les poussant sur le fond avec les avirons, Cette si commode! » baie s'était présentée au capitaine sous un point de vue ge Ca » plus favorable, parce que la mer était moins basse quand pain ” il en avait fait la reconnaissance. | qe dj » À notre arrivée, les sauvages qui bordaient la côte mois » au nombre de sept à huit cents , jetérent dans la mer, pur té » en signe de paix, plusieurs branches de l'arbre dont les bu » insulaires de la mer du Sud tirent leur boisson enivrante. il » En abordant, M. DE LANGLE donna des ordres pour de h Boit » que chaque embarcation füt gardée par un soldat armé pe »et un matelot, tandis que les équipages des chaloupes 2 » s'occuperaient à faire de l'eau, sous la protection d’une MM» » double haie de fusiliers qui s'étendrait des chaloupes ; »à laiguade. Les futailles remplies, on les embarqua deu KP » tranquillement ; les insulaires se laissaient assez contenir » par les soldats armés : il y avait parmi eux un certain nes, ; TOME IL Dd 1787. DÉCEMBRE. 210 VOYAGE » nombre de femmes et de filles très - jeunes, qui s’offraient »à nous de la manière la plus indécente, et dont les » avances ne furent pas universellement rejetées ; nous ny » vimes que quelques enfans. | > Vers la fin du travail, lé nombre des naturels augmenta » encore, et ils devinrent plus incommodes. Cette circons- »tance détermina M. pe LanGLe à renoncer au projet » qu'il avait eu d'abord de traiter de quelques vivres; il » donna ordre de se rembarquer sur-le- champ ; mais » auparavant, et ce fut, je crois, la première cause de » notre malheur , il fit présent de quelques rassades à des » espèces de chefs, qui avaient contribué à tenir les insu- » laires un peu écartés : nous étions pourtant certains que » cette police n'était qu'un jeu; et si ces prétendus chefs » avaient en effet de l'autorité, elle ne s'étendait que sur » un très-petit nombre d'hommes. Ces présens distribués à » cinq ou six individus , excitèrent le mécontentement de > tous les autres ; il s'éleva dès -lors une rumeur générale, » et nous ne fümes plus maîtres de les contenir : cependant » ils nous laissèrent monter dans nos chaloupes ; mais une > partie de ces insulaires entra dans la mer pour nous » suivre, tandis que les autres ramassaient des pierres sur » Je rivage. » Comme les chaloupes étaient échouées un peu loin » de la grève, il fallut nous mettre dans l'eau jusqu'à la » ceinture pour y arriver; et dans ce trajet , plusieurs » soldats mouillèrent leurs armes’: c'est dans cette situation 72 | | cie jt À eg rent $ in de quelques mir es $2 1 sms, Den k { qe gén pure autant sut Sen sex dont | ie dec E Lame v ne parie 4 Due Les autre lhpidation su premi our paser our do Pour ke per | vie aq Penoment, ak 1 avec ue ame € 1(are pari DE HÉAS DÉRONU SE. 211 tot: 1 » Sr que tree la scene “saines dont je vais ET és » parler. À peine étions -nous montés dans les chaloupes, Décemsre. > que M. DE LANGLE donna ordre de les déchouer et de » lever le grappin : plusieurs insulaires des plus robustes rm » voulurent s'y opposer, en retenant le cablot. Le capitaine, ke Ca » témoin de cette résistance, voyant le tumulte augmenter, re © »et quelques pierres arriver jusqu à lui, essaya, pour inti- quequ à » mider les sauvages, de tirer un coup de fusil en Pair; r-le- cui » mais, bien loin d'en être effrayés, ils frrent le signal d'une à pren à » attaque générale : bientôt une grêle de pierres lancées ques ns » avec autant de force que de vitesse fond sur nous; le ibué à tai » combat s'engage de part et d'autre, et devient général : OUT LES » ceux dont les fusils sont en état de tirer, renversent Ces pr DE plusieurs de ces forcenés; mais les autres Indiens n’en sont ne Sri _ »nullement troublés, et semblent redoubler de vigueur ; es ps _»une partie d'entreux s'approche de nos chaloupes, tandis Le mécontts » que les autres, au nombre de six à sept cents, continuent une nr » a lapidation la plus effrayante et la plus meurtrière. x conte » Au premier acte d'hostilité, je m'étais jeté à la mer : pes s cs » pour à dans le canot de FASTROLABE, qui était ns La ner} » dépourvu d'officiers : la “papes me donna des forces saint BE » pour le petit trajet que j'avais à faire , et, maloré ma » faiblesse et quelques coups de pierres que je reçus dans hou 8! » CE roment : Fe mo ptai _ le ni sans aucun secours. Fa fu » Je vis avec es 5 qu s ne sy eee presque pas ce taf »une arme qui ne füt mouillée, et qu'il ne me a » d'autre parti à prendre, que de tâcher de le mettre à dt dans ct , | De ï 88. DÉCEMBRE. 212 VO ŸY À G:E » flot en dehors du ressif, le plutôt possible. Cependant » fe combat continuait, et les pierres énormes lancées par » les sauvages, blessaient toujours quelques-uns de nous : »à mesure qu'un blessé tombait à la mer du côté des » sauvages , il était achevé à l'instant, à coups de pagaie » ou de massue. » M. pe Lance fut la première victime de la férocité » de ces barbares, auxquels il n'avait fait que du bien. Dès » le commencement de l'attaque , il fut renversé sanglant » de dessus le traversin de la chaloupe , où il était monté, » et il tomba à la mer avec le capitaine d'armes et le maître :» charpentier , qui se trouvaient à ses côtés : la fureur avec » laquelle les insulaires s'acharnèrent sur le capitaine , sauva »ces deux-ci, qui vinrent à bout dé gagner le canot; » ceux qui étaient dans les chaloupes, subirent bientôt le »même sort que notre malheureux chef, à l'exception » cependant de quelques-uns qui, en s'esquivant, purent » gagner le ressif, d'où ils nagèrent vers les canots. En #moins de quatre minutes, les ïinsulaires se rendirent > maîtres des deux chaloupes, et j'eus la douleur de voir “» massacrer nos infortunés compagnons , sans pouvoir leur » porter aucun secours. Le canot de lASTROLABE était » encore en dedans du ressif, et je m'attendais, à chaque » instant, à lui voir éprouver le sort des chaloupes : mais » l'avidité des insulaires le sauva; le plus grand nombre se » précipita dans ces chaloupes, et les autres se contentérent » de nous jeter des pierres : plusieurs néanmoins vinrent posa Due À | ed rss de ) foret à banot de gpies à aux Qu hide LAS q puseurs ba les can kanots Se ke mger à hp Heureux bre en À me mort «Nous fm Bes qui ent pris Bi QUE nouk @ fraiche, dnsance its bles iqure heures sm fes € prés po ner tout e TAsraoll nanendii 4 des ch phs grol gurres 0 Js en) DE LMARÉROUS EE 213 » nous attendre dans la passe et sur les ressifs. Quoique » la houle füt forte et le vent debout, nous parvinmes » cependant, malgré leurs pierres, et les blessures dange- » reuses de beaucoup d'entre nous, à quitter cet endroit » funeste, et à joindre en dehors M. Mourox, commandant » le canot de la BoussoLe : celui-ci, en jetant à la mer » ses pièces à eau, avait allégé son canot, pour faire place »à ceux qui atteignaient son bord. J'avais recueilli dans » celui de l'AsTRoLABE, MM. Bourix et CoLinET, ainsi » que plusieurs autres personnes. Ceux qui s'étaient sauvés » dans les canots étaient tous plus ou moins blessés, ainsi » les canots se trouvaient sans défense, et il était impossible » de songer à rentrer ‘dans une baie, dont nous étions »trop heureux d’être sortis, pour aller faire tête à mille » barbares en fureur : c’eüt été nous exposer, sans utilité, »à une mort certaine. | » Nous fimes donc route pour revenir à bord des deux » frégates qui, à trois heures, au moment du massacre, > avaient pris le bord du large : on ne s'y doutait seulement »pas que nous courussions le moindre danger ; la brise » était fraîche, et les frégates étaient fort loin au vent, » circonstance facheuse pour nous, et sur-tout pour ceux » dont les blessures exigeaient un pansement prompt : à » quatre heures, elles reprirent le bord de terre. Dès que » nous fümes en dehors des ressifs, je mis à la voile au » plus près pour méloigner de la côte, et je fis jeter à » la mer tout ce qui pouvait retarder la marche du canot, 17877. DÉCEMBRE. F7. DÉCEMBRE, 214 VOYAGE » qui était rempli de monde. Heureusement, les insulaires, » occupés du pillage des chaloupes , ne songèrent point à » nous poursuivre : nous navions pour toute défense que » quatre ou cinq sabres, et deux ou trois coups de fusil à » tirer, faible ressource contre deux ou trois cents barbares, » armés de pierres ét de massues, et qui montent des » pirogues très - légères, avec lesquelles ils se tiennent à la » distance qui leur convient. Quelques -unes de ces pirogues »se détachèrent de la baie peu après notre sortie ; mais » elles firent voile le long de la côte, d’où l'une d'elles partit » pour aller avertir celles qui étaient restées à bord des » frégates : en passant, cette pirogue eut l'insolence de » nous faire des signes menaçans; ma position m'obligeait à _ » suspendre ma vengeance, et à réserver pour notre défense » les faibles moyens qui nous restaient. » Quand nous fümes au large, je fis nager debout au » vent, vers Îles frégates ; nous mîmes un mouchoir rouge à » la tête du mat, et en approchant, nous tirâmes nos trois » derniers coups de fusil; M. Mourox fit aussi, avec deux » mouchoirs, le signal de demander du secours : mais l'on »ne nous aperçut que lorsque nous fûmes près du bord. » Alors l'ASTROLABE, qui était la frégate la plus voisine, » arriva sur nous; jy déposai, à quatre heures et demie, » les plus blessés, M. Mourox en fit autant, et nous nous » rendimes, sur-le-champ, à bord de la BoussoLe, où » Jappris au général cette triste nouvelle : sa surprise fut » extrême, d’après les précautions que sa prudence lui avait prés I DE Lan deque je gment ce fertumne $ te circons eux qui dr n'eut pra, duc alt impo gément Ca LNGLE, } pue, ru a despor Lorsque Mt sur Le clos, que ubiction de fincbre perdu en | lé quil tv. top À mon atac want pour Ge ks autres 2 Jeinous ass I Convalese 1 ls tp te LT | cou dk K cela QU to se ten: ee NOTE Au) à Funk SES à eut line lion ik pour fs nb mn mouche pus dr \ fl use lu secour D fins 5! ga h ps re heu! nt, » Ja Bou le :3% | pré} DH, LAB FR O-US E. Es » inspirées , et la juste confiance qu'il avait dans celle de » M. DE LanNGLe; je ne puis comparer sa désolation qu'à » celle que j'éprouvais moi-même. Ce désastre nous rappela » vivement celui du 13 juillet 1786, et acheva de répandre » l'amertume sur notre voyage ; trop heureux encore , dans » cette circonstance malheureuse, que la plus grande partie » de ceux qui étaient à terre se fût sauvée : si l'ardeur du » pillage n'eût arrêté, ou fixé un moment la fureur des » sauvages , aucun de nous n'eüt échappé. » Il est impossible d'exprimer la sensation que ce funeste » événement causa sur les deux frégates; la mort de M. De » LANGLE, qui avait la confiance et l'amitié de son » équipage, mit, à bord de l'AsTRoLABE, tout le monde » au désespoir ; les insulaires qui se trouvaient le long du » bord , lorsque jy arrivai, et qui ignoraient cet événement, » furent sur le point d'être immolés à la vengeance de nos » matelots, que nous eûmes la plus grande peine à contenir. » L'affiction générale qui régna à bord, est le plus bel » éloge funèbre qu’on puisse faire du capitaine. Pour moi, » J'ai perdu en lui un ami bien plus qu'un commandant, et » l'intérêt qu'il me témoignait, me le fera regretter toute » ma vie; trop heureux si j'avais pu lui donner des marques » de mon attachement et de ma reconnaissance, en me > sacrifiant pour lui ! Mais ce brave officier, plus EXpOsÉ » que les autres, fut la première proie des bêtes féroces » qui nous assaillirent. Dans l'état de faiblesse où me tenait » ma convalescence, j'avais été à terre sans armes et sous 1787. DécemsBrt. 1787. DÉCEMBRE. 216 /Y OO. Ÿ A GE » la sauve - garde des autres; toutes les munitions étaient » épuisées ou mouillées , lorsque j'arrivai au canot, et je ne » pus qu'y donner des ordres malheureusement trop inutiles, » Je serais injuste envers ceux qui eurent comme moi »le bonheur de se sauver, si je ne déclarais quils se » conduisirent avec toute la bravoure et le sang - froid » possibles. MM. Bourix et CoLinerT, qui, malgré leurs » graves blessures, avaient conservé la même force de tête, » voulurent bien m'aider de leurs conseils, qui me furent » très - utiles ; je fus encore parfaitement secondé par » M. Gogten, qui fut le dernier à quitter la chaloupe, et » dont l'exemple, l'intrépidité et les discours, ne contri- » buèrent pas peu à rassurer ceux des matelots qui auraient »pu éprouver quelques craintes. Les officiers mariniers, » matelots et soldats, exécutèrent, avec autant de zèle » que de ponctualité, les ordres qui leur furent donnés. » M. Mourox n'eut également qu'à se louer de l'équipage » du canot de la BoussoLe. » Toutes les personnes qui étaient à terre peuvent attester, » comme moi, qu'aucune violence, qu'aucune imprudence » de notre part, ne précéda l'attaque des sauvages. Notre » capitaine avait donné, à cet égard, les ordres les plus »stricts, et personne ne sen Carta ». Signé Vauruas. ÉTAT Érar d dll 1 De LANGLE Yes AUNC Jeu REDE Lhuçors QurenT | th Chinois . Jours Day Jun GER LLAMANON. PEnRE Ta Are Ro lsepx Ra: Lk autres ) leu noms gré TOME 111 UNION #4 4 Gt Een op eurent com: dechr qi € et le 1, qui, nl même fr: we, que! tement sl DE LA PÉROUSE. 217 ETAT des individus massacrés par ls S auyages de l'ile Maouna, le 11 décembre 1787. LAS TIR OL A DE M. DE LANGLE............ Capitaine de vaisseau, commandant Yves Humon...….., : JEmx REDEERLEC...N..:: FRANÇOIS FERET....... Matelots. LAURENT NROSIN 2... LUE COUR css REA LOUES DAVID..s25e ... Canoñnier servant. JEAN GERAUD...... ... Domestique. LA BOUSSOLE LAMANON..... s....... Physicien et naturaliste. BLERRE TALINS sos dr Maître canonnier. ANDRÉ BST... 00 5e Canonniers servans. JOSEIE POSTER... . | Les autres personnes de l'expédition ont toutes été plus ou moins grièvement blessées. TOME IIL 1787. DÉCEMBRE. 1787. DÉCEMBRE. 14. 218 VOŒFE À GE : 6H A PÉE RE. XX -V. Départ .de l'ile Maouna. — Description de l'ile d'Oyolava. — Echanges avec ses habitans. — Vue de l'ile de Pola. — Ms détails sur les mœurs, les arts , les usages des naturels de ces îles, et sur les productions de leur sol. — Rencontre des îles des Cocos et des Traitres. Le 14 décembre, je fis route vers l'ile d'Oyolava, dont nous avions eu connaissance cinq jours avant d'atteindre le mouillage qui nous fut si funeste. M. DE Boucainvrice en avait reconnu de très-loin la partie méridionale indiquée sur le plan qu'il a donné de cet archipel : cette île est séparée de celle de Maouna ou du Massacre, par un canal d'environ neuf lieues; et l'ile de Taïti peut à peine lui être comparée pour la beauté, l'étendue, la fertilité et l'immense population. Parvenus à la distance de trois lieues de sa pointe du Nord-Est, nous fümes environnés d’une innombrable quantité de pirogues, chargées de fruits à pain, de cotos, de bananes, de cannes à sucre, de pigeons, de poules- sultanes, mais de très-peu de cochons. Les habitans de cette île ressemblaient beaucoup à ceux de l'île Maouna, qui nous avaient si horriblement trahis ; leur costume, leurs traits, leur taille gigantesque, en différaient si peu, que nos matelots crurent reconnaître plusieurs des assassins, et a peaucol pi jé Rageance ql dé prog [gps « gt exert qiné leu gps cel dus : i y ne fi qu | masons de ou pt à mer : dou Je t LL VANSeAUX À &rdure; f Comme te de pi eu Dtimenx Ju, qui n° by 1 Nassau jt du sp L Désence | DE IG RÉ RO@USE 219 Lx jeus beaucoup de peine à les empêcher de tirer sur eux : 1787. mais jétais certain que leur colère les aveuglait, et une Décemsrr. vengeance que je n'avais pas cru pouvoir me permettre, cri sur des pirogues de l'ile même de Maouna , au moment bia où jappris cet affreux événement , ne pouvait être lici- al our br tement exercée quatre jours après , dans une autre île, 5 de url à quinze lieues du champ de bataille. Je parvins donc encontre dk à appaiser cette fermentation, et nous continuâmes nos échanges : il y régna beaucoup plus de tranquillité et de bonne foi qu'à l'ile Maouna , parce que les plus petites Île CO injustices étaient punies par des coups , ou réprimées par rs avant de des paroles et des gestes menaçans. A quatre heures après \. DE Bots midi, nous mîmes en panne par le travers du village le plus le méridint étendu peut-être qui soit dans aucune île de la mer du archipel: Sud, ou plutôt vis-à-vis une très- grande plaine couverte Muse, de maisons depuis la cime des montagnes jusqu'au bord ji pe al de la per :1CCS NE Lo sont à peu près au milieu de L fie l'ile, d'où le terrain s'incline en pente douce, et présente pa jasts aux vaisseaux un amphithéâtre couvert d'arbres, de cases ‘ né di et de verdure; on voyait la fumée s'élever du sein de ce his pal village, comme du milieu d’une grande ville; la mer était D couverte de pirogues qui toutes cherchaient à s'approcher le pgeo KL | de nos bâtimens ; plusieurs n'étaient pagayées que par des s Le hs curieux , qui n'ayant rien à nous vendre, faisaient le tour de li Ms de nos vaisseaux, et paraissaient n'avoir d'autre objet que ei 4 de jouir du spectacle que nous leur donnions. jiféraient 1} s' La présence des femmes et des enfans qui se trouvaient SIEUIS ds Fe ïj 220 VOYAGE 1787. parmi eux, pouvait faire présumer qu'ils n'avaient aucune pra hr Décemsre. mauvaise intention ; mais nous avions de trop puissans pig motifs pour ne plus nous fier à ces apparences, et nous pen 10 étions disposés à repousser le plus petit acte d'hostilité , Tu d'une manière qui eùt rendu les navigateurs redoutables à qe ENT ces insulaires. Je suis assez porté à croire que nous sommes sure les premiers qui ayons commercé avec ces peuples : ils ken; Î n'avaient aucune connaissance du fer; ils rejetèrent cons- ere et de tamment celui que nous leur offrîmes, et ils préféraient un de prog seul grain de rassade à une hache , ou à un clou de six Gone no pouces; ils étaient riches des biens de la nature, et ne pre À ét \ recherchaient dans leurs échanges que des superfluités et van Les pro des objets de luxe. Parmi un assez grand nombre de de que femmes, j'en remarquai deux ou trois d'une physionomie blé Le agréable, et qu'on croirait avoir servi de modèle au dessin kile de Pok de l2 porteuse de présens du troisième Voyage de Cook; ph préctd leurs cheveux ornés de fleurs, et d’un ruban vert, en mue : je jug forme de bandeau, étaient tressés avec de l'herbe et de la bave de p mousse ; leur taille était élégante, la forme de leurs bras ere devait arrondie, et dans les plus justes proportions; leurs yeux, im des « leur physionomie, leurs gestes, annonçaïent de la douceur, Le Po, tandis que ceux des hommes peignaient la surprise et la ia bel férocité. Mure ki A l'entrée de la nuit, nous continuaämes notre route en able prolongeant l'ile, et les pirogues retournèrent vers la terre; Mlment | le rivage, couvert de brisans, ne présentait point d'abri à de au nos vaisseaux, parce que la mer du Nord-Est s'élève et à Mean > ) Nat DE BéSPTROUSE. 221 bat avec fureur contre la côte du Nord sur laquelle nous naviguions. Si j'avais eu dessein de mouiller, j'aurais proba- blement trouvé un excellent abri dans la partie de l'Ouest : en général, entre les Tropiques , ce n'est presque jamais que sous le vent des îles que les navigateurs doivent chercher des ancrages. Je restai en calme plat toute la journée du lendemain ; il y eut beaucoup d’éclairs, suivis de coups de tonnerre et de pluie. Nous ne fümes accostés que par très- peu de pirogues, ce qui me fit croire qu'on avait appris à Oyolava notre événement de l'ile Maouna; cependant comme il était possible que l'orage et les éclairs eussent retenu les pirogues dans leurs ports, mon opinion pouvait n'être qu’une conjecture ; mais elle acquit beaucoup de probabilité le 17. En effet, lorsque nous fümes le long de l'île de Pola, que nous rangeämes beaucoup plus près que la précédente , nous ne fümes visités par aucune pirogue : je jugeai alors que ces peuples n'avaient pas encore fait assez de progrès dans la morale, pour savoir que la peine ne devait retomber que sur les coupables, et que la punition des seuls assassins eût suffi à notre vengeance. L'ile de Pola, un peu moins grande que celle d'Oyolava, mais aussi belle, n'en est séparée que par un canal d’en- viron quatre lieues, coupé lui-même par deux îles assez considérables, dont une, fort basse et très-boisée , est probablement habitée. La côte du Nord de Pola, comme celle des autres îles de cet archipel, est inabordable pour les vaisseaux ; mais, en doublant la pointe Ouest de cette 1787. DÉCEMBRE. ae LAB DÉCEMBRE. 222 VO Y AGE île, on trouve une mer calme et sans brisans, qui promet d'excellentes rades. Nous avions appris des insulaires de Maouna, que l'archipel des Navigateurs est composé de dix îles; savoir : Opoun , la plus à l'Est; Léoné ; Fanfoué, Maouna, . Oyolava, Calinassé, Pola, Shika, Ossamo, et Ouera. Nous ignorons la position des trois dernières : les Indiens, sur le plan qu'ils tracèrent de cet archipel, les placèrent dans le Sud d'Oyolava; mais si elles avaient eu la position qu'ils leur assignèrent , il est certain, d’après la route de M. pe BouGaiNviLLe, que ce navigateur en aurait eu connaissance. Malgré la patience et la sagacité de M. BLonNDpELAs, qui sétait particulièrement attaché à tirer. quelques éclaircissemens géographiques des insulaires, il ne put parvenir à former aucune conjecture sur leur gisement ; mais la suite de notre navigation nous a appris que deux de ces trois îles pouvaient être celles des Cocos et des Traîtres *, placées, d'après les observations du capi- taine Wazzis, 1% 1 5’ trop à l'Ouest. Opoun , la plus méridionale comme la plus orientale de ces îles, est par 14% 7’ de latitude Sud, et par 1714 29 7" de: longitude occidentale. Un coup d'œil sur le plan (Atlas , n° 64) fera connaître la position respective de ces îles , leur grandeur, et leur distance relative : un point de chacune d'elles est assujetti à des déterminations exactes de # WALLIS a nommé ces îles Boscawen et Keppel. ( N. D. R.) inde #6 Mes du fra ur ces jen du | TE SACCO que à ce «Nous déc bé de hr hu les trou Lure sort pi | ufant toute eues fru ln peuplées ni de ph Jr de ce lus ceux q ent des eut ont À ion hit Se Dispnos À, vaif de | bRoGc; Mo, dx 1, Cou, le no, € (le eres kb pel, ki dent ui d'aprés Le NA 0 a kw éremen 2 ques di con CU gain 8! re ces él obserain£ ei pli 18 ul ap P del si on rer elatite : a} minations IN D. fi DE ERA PP MOE-S E 223 latitude et de longitude, marquées sur ce même plan, et déduites du résultat de plusieurs distances de la lune au soleil, qui ont servi à corriger l'erreur de nos horloges marines. Plusieurs géographes attribuent à RoccEwEIN la découverte de ces îles, auxquelles, selon eux, il donna, en 1721, le nom des Beauman; mais, ni les détails histo- riques sur ces peuples, ni la position géographique que l'historien du Voyage de Roccrwein ? assigne à ces îles, ne s'accordent avec cette opinion. Voici comme il s'explique à ce sujet : | « Nous découvrîmes trois îles à la fois, sous le 1 2.° » degré de latitude; elles paraissaient très-agréables à la vue : » nous Îles trouvames garnies de beaux arbres fruitiers, et » de toutes sortes d'herbes, de légumes et de plantes, les » insulaires qui venaient au - devant de nos vaisseaux , nous » offraient toutes sortes de poissons , des cocos, des bananes »et d’autres fruits excellens : il fallait que ces îles fussent » bien peuplées , puisqu'à notre arrivée, le rivage était » rempli de plusieurs milliers d'hommes et de femmes : {a » plupart de ceux-là portaient des arcs avec des flèches. » Tous ceux qui habitent ces îles sont blancs , et ne » différent des Européens qu'en ce que quelques - uns » d'entreux ont la peau brülée par l’ardeur du soleil : ils b La relation historique du Voyage de ROGGEWEIN, rapportée par le président DESBROSSES, a été écrite en langue française, en 1 739, par un Allemand, natif de Meckelbourg , sergent - major des troupes embarquées sur R flotte de ROGGEWEIN. 1787. DÉCEMBRE. 1787. DÉCEMBRE. 224 Ter AGE » paraissaient bonnes. gens, vifs et gais dans leurs conver- » sations, doux et humains les uns envers les autres; et » dans leurs manières, on ne pouvait apercevoir rien de » sauvage ; ils n'avaient pas non plus le corps peint comme » ceux des îles que nous avions découvertes auparavant; ils » étaient vêtus , depuis la ceinture jusqu'au talon , de franges » d'une étoffe de soie artistement tissue ; ils avaient la tête » couverte d'un chapeau pareil, très-fin et très-large, » pour les garantir de lardeur du soleil. Quelques - unes » de ces îles avaient dix, quatorze, et jusqu'à vingt milles » de circuit : nous les appelämes %%s de Beauman, du nom » du capitaine du vaisseau Tienhoven, qui les avait vues »le premier. Il faut avouer (ajoute l'auteur } que c'est la » nation la plus humanisée et la plus honnête que nous » ayons rencontrée dans les îles de la mer du Sud. Toutes » les côtes de ces iles sont d'un bon ancrage; on y mouille » sur treize jusqu'à vingt brasses d'eau ». On verra dans la suite de ce chapitre, que ces détails n'ont presque aucun rapport avec ceux que nous avons à donner sur Îles peuples des îles des Navigateurs : comme e / . , F < la position géographique ne s'y rapporte pas davantage, et qu'il existe une carte allemande, sur laquelle la route de Rocczwein est tracée, et qui place ces îles par 15“, je suis fondé à croire que les îles Beauman ne sont pas les mêmes que celles auxquelles M. pr BoucarnvizLe à donné le nom d’#%s des Navigateurs ; il me paraît cependant nécessaire de leur conserver cette dénomination, si l'on ne veut tent portél u prog | br de la prgude 06 ke he mer pdicions ces des hé une d y moralité qu'un ins i Ben conn nd assurer bis, À r at re (és insu QE MU AO && cinq p ut moins ét irons co Ve criosi Vent expri Unie en 0 TOME 11, eur cu, es a, CES re) pti qih DE ‘IF P'ÉRWOIUS E. 22$ veut porter dans la géographie une confusion très-nuisible au progrès de cette science. Ces îles, situées vers le 14.$ degré de latitude Sud , et entre les 171 et 175 degrés de longitude occidentale, forment un des plus beaux archipels de la mer du Sud, aussi intéressant par ses arts, ses productions et sa population, que les îles de la Société ou celles des Amis, dont les voyageurs anglais nous ont donné une description qui ne laisse rien à désirer. Quant à la moralité de ces peuples, quoique nous ne Îles ayons . VU$ qu'un instant, nous avons appris, par nos malheurs, à bien connaître leur caractère, et nous ne craignons pas d'assurer qu'on chercherait en vain à exciter, par des bienfaits, la reconnaissance de ces ames féroces, qui ne peuvent être contenues que par la crainte. . Ces insulaires sont les plus grands et les mieux faits que nous ayons encore rencontrés ; leur taille ordinaire est de cinq pieds neuf, dix ou onze pouces ; mais ils sont moins étonnans encore par leur taille que par les proportions colossales des différentes parties de leur Corps. Notre curiosité, qui nous portait à Îles mesurer très- souvent, leur fit faire des comparaisons fréquentes de leurs forces physiques avec les nôtres : ces comparaisons n'étaient pas à notre avantage, et nous devons peut - être nos malheurs à l'idée de supériorité individuelle qui leur est restée de ces différens essais. Leur physionomie me parut souvent exprimer un sentiment de dédain, que je crus détruire en ordonnant de faire devant eux usage de nos TOME Hl 1 à 1707. DÉCEMBRE. 1787. DÉCEMBRE. 226 VOYAGE armes; mais mon objet n'aurait pu être rempli qu’en les faisant diriger sur des victimes humaines ; car, autrement, ils prenaient le bruit pour un jeu, et l'épreuve pour une plaisanterie. Parmi ces insulaires , un très - petit nombre est au- dessous de la taille que j'ai indiquée ; j'en aï fait mesurer qui navaient que cinq pieds quatre pouces, mais ce sont les nains du pays; et quoique la taille de ces derniers semble se rapprocher de la nôtre, cependant leurs bras forts et nerveux, leurs poitrines larges, leurs jambes, leurs cuisses , offrent encore une proportion très-différente : on peut. assurer quils sont aux Européens ce que les chevaux danois sont à ceux des différentes provinces de France. Les hommes ont le corps peint ou tatoué, de manière qu'on les croirait habillés, quoiqu'ils soient presque nus; ils ont seulement autour des reins une ceinture d'herbes marines , qui leur descend jusqu'aux genoux, et les fait ressembler à ces fleuves de la fable qu'on nous dépeint entourés de roseaux. Leurs cheveux sont très-longs ; ils les retroussent souvent autour de la tête, et ajoutent ainsi à la férocité de leur physionomie : elle exprime toujours, ou l'étonnement, ou la colère; la moindre dispute entreux est suivie de coups de bâton, de massue, ou de pagaie, et souvent, sans douté, elle coûte la vie aux combattans; ils sont presque tous couverts de cicatrices qui ne peuvent être que la suire de ces combats particuliers. La taille des femmes est proportionnée à celle des hommes ; elles sont pds, sn qu fn rhimes él qezees peu qi instant fre, g roi de } femce de ent de le hméres Où mmaent, Ce lues fu kableaux c a ouvrage, ls et jo it ltention blue, avaïen kms de a bent Ééciai l ja dpparer niet éca lui Ur lexpr it et Fute et 50 8 père, | np quak | à; eue, | [EUX ju ; nombre et A à tn CES, TN tit e de tb ant eux eus pad à tré-Qlee: ce quete NIncEs deb tatoué, ES soient Su ue cénnt genou, th o qui mé ont * jt print mé dre din © sue, OÙ &f ie aux 0 | ice qu d, jculiers LA “poné: d DE-LPABESQUSE 227 grandes , sveltes, et ont de la grace; mais elles perdent, avant la fin de leur printemps, cette douceur d'expression , ces formes élégantes , dont la nature n’a pas brisé l'empreinte chez cés peuples barbares, mais qu'elle paraît ne leur laisser qu'un instant et à regret : parmi un très - grand nombre de femmes, que j'äi été à portée de voir, je n'en ai distingué que trois de jolies ; l'air grossièrement effronté des autres, l'indécence de leurs mouvemens, et l'offre rebutante qu'elles faisaient de leurs faveurs , les rendaient bien dignes d'être les mères ou les femmes des êtres féroces qui nous envi- ronnaient. Comme l'histoire de notre voyage peut ajouter quelques feuillets à celle de / Homme , je n'en écarterai pas des tableaux qui pourraient sembler indécens dans tout autre ouvrage, et Je rapporterai que le très-petit nombre de jeunes et jolies insulaires dont j'ai déjà parlé, eut bientôt fixé l'attention de quelques Français, qui, malgré ma défense , avaient cherché à former des liaisons avec elles - les regards de nos Français exprimaient des désirs qui furent bientôt devinés: de vieilles femmes se chargèrent de la négociation ; l'autel fut dressé dans la case du village la plus apparente; toutes les jalousies furent baissées, et les curieux écartés : la victime fut placée entre les bras d'un vieillard , qui, pendant la cérémonie , l'exhortait à modérer l'expression de sa douleur ; les matrones chan- taient et hurlaient, et le sacrifice fut consommé en leur présence et sous les auspices du vieillard qui servait d’autel et de prêtre. Toutes les femmes et les enfans du village Ff i 1707. DÉCEMBRE. 1787. DÉCEMBRE. 228 VOYAGE étaient autour de la maison, soulevant légèrement les jalousies, et-cherchant les plus petites ouvertures entre les nattes, pour jouir de ce spectacle. Quoi qu'en ayent pu dire les. voyageurs qui nous ont précédés, je suis convaincu qu'au moins dans les îles des Navigateurs, les jeunes filles, avant d'être mariées, sont maîtresses de leurs faveurs ,-et que leur complaisance ne les déshonore pas; il est même plus que vraisemblable qu'en se mariant , elles n'ont aucun compte à rendre de leur conduite passée : mais Je ne doute pas qu'elles ne soient obligées à plus de réserve, lorsqu'elles ont un mari. Ces peuples ont certains arts qu'ils cultivent avec succès: jai déjà parlé de la forme élégante qu'ils donnent à leurs cases : ils dédaignent, avec quelque raïson, nos instrumens de fer ; car ils façonnent parfaitement leurs ouvrages, avec des haches, faites d’un basalte très-fin et très-compact, et ayant la forme d'herminettes. [ls nous vendirent, pour quelques grains de verre, de grands plats de bois à trois pieds , d'une seule pièce, et tellement polis, qu’ils semblaient pres; Ï PASSA être enduits du vernis le plus fin : il eüt fallu plusieurs jours à un bon ouvrier d'Europe , pour exécuter un de ces ouvrages qui, par le défaut d'instrumens convenables ; devait leur coûter plusieurs mois de travail; ils n'y mettaient cependant presque aucun prix, parce qu'ils en attachent peu à l'emploi de leur temps. Les arbres à fruits et les racines nourrissantes , qui croissent spontanément autour d'eux, assurent leur subsistance, celle de leurs cochons, de ps insulaire ju dune à fadappuit C0! tré san e.qu le in x bsokumei , qui réun b-propre pl Ar avoir une kb a Socir xs vendire be trés-p fol nattes : Ans navion Hour exame Linie Lange ktronfrme ts erpliqu es: on Salt ( Ken) \ETUUES «y Len ant JE ss tm es tu € leur LT e pa Len 1, elesaina e : up sen culiventatÿ ils ont son, ME eurs our fn as sl; UE € qui af arbres à L gran" las DE LArBÉROUSE 229 leurs chiens et de leurs poules; et si quelquefois ils se livrent au travail, c'est pour se procurer des jouissances plus agréables qu'utiles. Ils fabriquent des nattes extrémement fines et quelques étoffes- papier : je remarquai deux ou trois de ces insulaires, qui me parurent être des chefs; ils avaient, au lieu d'une ceinture d'herbes , une pièce de toile qui les enveloppait comme une jupe; le tissu en est fait avec un vrai fil, tiré sans doute de quelque plante ligneuse, comme l'ortie ou le lin; elle est fabriquée sans navette, et les fils sont absolument passés comme ceux des nattes. Cette toile, qui réunit la souplesse et la solidité des nôtres, est très- propre pour les voiles de leurs pirogues; elle nous parut avoir une grande supériorité sur l'étofle - papier des îles de la Société et des Amis, qu'ils fabriquent aussi ; ils nous en vendirent plusieurs pièces; mais ils en font peu. de cas et très-peu d'usage. Les femmes préfèrent à cette étoffe les nattes fines dont j'ai parlé. Nous n'avions d’abord reconnu aucune identité entre leur langage et celui des peuples des îles de la Société et des Amis, dont nous avions les vocabulaires ; mais un plus mür examen nous apprit qu'ils parlaient un dialecte de la même langue. Un fait qui peut conduire à le prouver, et qui confirme l'opinion des Anglais sur lorigine de ces peuples , c'est qu'un jeune domestique manillois , né dans Ja province de ‘Tagayan au Nord de Manille ,- entendait et nous expliquait la plus grande partie des mots des insu- & laires : on sait que le tagayan , le talgale, et généralement 1787. DÉCEMBRE. 1787. DÉCEMBRE. 230 VOYAGE toutes les langues des Philippines, dérivent du malais ; et cette langue, plus répandue que ne le furent celles des Grecs et des Romains , est,commune aux peuplades nombreuses qui habitent les îles de la mer du Sud. II me paraît démontré que ces différentes nations proviennent de colonies malaises , qui, à des époques extrémement reculées, firent la conquête de ces îles; er peut-être les Chinois et les Egyptiens, dont on vante tant l'ancienneté, sont-ils des peuples modernes, en comparaison de ceux-ci. Quoi qu'il en soit, je suis convaincu que Îles indigènes des Philippines , de Formose, de la nouvelle Guinée , de la nouvelle Bretagne , des Hébrides, des îles des Amis, &c., dans l'hémisphère Sud , et ceux des Carolines, des Mariannes , des îles Sandwich, dans l'hémisphère Nord, étaient cette race d'hommes crépus que l’on trouve encore dans l'intérieur de l'île Luçon et de file Formose : ils ne purent être subjugués dans la nouvelle Guinée, dans Îa nouvelle Bretagne , aux Hébrides ; mais vaincus dans les îles plus à l'Est, trop petites pour qu'ils pussent y trouver une retraite dans le centre, ils se mélèrent avec les peuples conquérans, et il en est résulté une race d'hommes très- noirs, dont la couleur conserve encore quelques nuances de plus que celle de certaines familles du pays, qui, vraisemblablement , se sont fait un point d'honneur de ne pas se mésallier. Ces deux races, très- distinctes, ont frappé nos yeux aux îles des Navigateurs, et je ne leur attribue pas d'autre origine. I Je descent qu, une , jement P st auss! CO pEUTENL 1 ans Siécls ; pre à ma Mi pets int de, et ces 1] a courà as tour à et du € le fus Ua rl mer du Wl} RON paix poqes és; tps nte tant l'an param ou qu kg nouvel , des li px. des Cas s Them que lon ut e lie Fm: ele Gin! ms vin qui pus lren ah ne TaC€ dus core qu milles dif | point (Lu sd eus, f° DE tas MÉRORUS E. 231 Les descendans des Malais ont acquis dans ces îles une vigueur, une force, une taille et des proportions, qu'ils ne tiennent pas de leurs pères, et qu'ils doivent, sans doute , à l'abondance des subsistances, à la douceur du climat, et à l'influence de différentes causes physiques, qui ont agi constamment et pendant une longue suite de générations. Les arts qu'ils avaient peut-être apportés, se seront perdus par le défaut de matières et d'instrumens propres à les exercer ; mais l'identité de langage, semblable au fil d'Ariane, permet à l'observateur de suivre tous les détours de ce nouveau labyrinthe. Le gouvernement féodal s'y est aussi conservé : ce gouvernement, que de petits tyrans peuvent regretter, qui a souillé l’Europe pendant quelques siècles , et dont les restes gothiques subsistent encore dans nos lois et sont les médailles qui attestent notre ancienne barbarie; ce gouvernement , dis-je, est le plus propre à maintenir la férocité des mœurs , parce que les plus petits intérêts y suscitent des guerres de village à village, et ces sortes de guerres se font sans magnani- mité, sans courage; les surprises, les trahisons, y sont employées tour à tour; et dans ces malheureuses contrées, au lieu de guerriers généreux , on ne trouve que des assassins. Les Malais sont encore aujourd'hui a nation la plus perfide de l'Asie, et leurs enfans n'ont pas dégénéré, parce que les mêmes causes ont préparé et produit les mêmes effets. On objectera, peut-être, qu'il a dû être très- difhcile aux Malais de remonter de l'Ouest vers l'Est, pour 1787. DÉCEMBRE. 1707. DÉCEMBRE. 332 res VOYAGE arriver dans ces différentes îles: mais les vents de l'Ouest sont au moins aussi fréquens que ceux de l'Est, aux environs de lEquateur , dans une zone de sept à huit degrés au Nord et au Sud, et ils sont si variables, qu'il n'est guère plus difhcile de naviguer vers l'Est que vers l'Ouest. D'ailleurs, ces différentes conquêtes n'ont pas eu ] P lieu à la même époque; ces peuples se sont étendus peu à peu, et ont introduit de proche en proche cette forme de gouvernement, qui existe encore dans la presqu'ile de Malaca, à Java, Sumatra, Bornéo , et dans toutes les contrées soumises à cette barbare nation. Parmi quinze ou dix-huit cents insulaires que nous eûmes occasion d'observer, trente, au moins, s’'annon- cèrent à nous comme des chefs; ils exerçaient une espèce de police, et donnaient de grands coups de baton ; mais l'ordre qu'ils avaient l'air de vouloir établir, était transgressé en moins d'une minute : Jamais souverains ne furent moins obéis; jamais l'insubordination et l'anarchie n'excitèrent plus de désordres. C'est avec raison que M. DE BoucainviLre les à nommés %s Navigateurs ; tous leurs voyages se font en pirogue , et ils ne vont jamais à pied d'un village à Fautre. Ces villages sont tous situés dans des anses sur les bords de la mer, et n'ont de sentiers que pour pénétrer dans l'intérieur du pays. Les iles que nous ayons visitées étaient couvertes , jusqu'à la cime, d'arbres chargés de fruits, sur lesquels reposaient des pigeons - ramiers, des tourterelles vertes, es, ou gons TU de gêne dé br oiveté jen pleine js pal cent qu poules Leurs piro prennent aS$ plqes -\ne qiorte, ml pau surplus keérité de À née sept n praknt nous lue Ces Ind ide pirog En mouvemer Le notant, Gal ces pr ak quelqu is, dans Be eur mât LS peuvent ges Leurs like et ne k ne pécl TOME 111, $ ven de || x de Th, ne de da | LS Val, vers ÎEt u QUI ua SE Sont n prod el dans lp ), et du AtION. (Ô insulars ( , au MU) | XCTÇAENE coups del éablr, exit pers eh narchie nf BoucalNil { Li avons | chargé 4 miers; de F | D'É -(hA;3P É 8 OU SE. 233 vertes, couleur de rose, et de différentes couleurs; nous y avons vu des perruches charmantes, une espèce de merle, et même des perdrix : ces insulaires soulagent l'ennui de leur oisiveté, en apprivoisant des oiseaux; leurs maisons étaient pleines de pigeons-ramiers, qu'ils échangèrent avec nous par centaines ; ils nous vendirent aussi plus de trois cents poules-sultanes du plus beau plumage. Leurs pirogues sont à balancier , très - petites, et ne contiennent assez ordinairement que cinq ou six personnes ; quelques - unes cependant peuvent en contenir jusqu'à quatorze, mais c'est le plus petit nombre : elles ne paraissent pas, au surplus, mériter l'éloge que les voyageurs ont fait de la célérité de leur marche; je ne crois pas que leur vitesse excède sept nœuds à la voile; et, à la pagaie, elles ne pouvaient nous suivre lorsque nous faisions quatre milles par heure. Ces Indiens sont si habiles nageurs, qu'ils semblent n'avoir de pirogues que pour se reposer : comme au moindre faux mouvement elles se remplissent, ils sont obligés, à chaque instant, de se jeter à la mer, pour soulever sur leurs épaules ces pirogues submergées, et en vider l'eau. Ils les accolent quelquefois deux à deux, au moyen d'une traverse en bois, dans laquelle ils pratiquent un étambrai pour placer leur mat; de cette manière, elles chavirent moins, et ils peuvent conserver leurs provisions pour de longs voyages. Leurs voiles, de natte, ou de toile nattée, sont à livarde, et ne méritent pas une description particulière. Is ne pêchent qu'à la ligne ou à l'épervier ; ils nous TOME III. Gg 1787. DÉCEMBRE, 1787. DÉCEMBRE. 234 VOYAGE vendirent des filets, et des hameçons de nacre et de coquille blanche très - artistement travaillés ; ces instrumens ont Îa forme de poissons volans, et servent d'étui à un hameçon d'écaille de tortue assez fort pour résister aux thons , aux bonites et aux dorades. Ils échangeaient les plus gros poissons contre quelques grains de verre, et on voyait, à leur empressement, qu'ils ne craignaient pas de manquer de subsistances. Les îles de cet archipel que j'ai visitées, m'ont paru volcaniques ; toutes les pierres du rivage, sur lequel la mer brise avec une fureur qui fait rejaillir l'eau à plus de q J P cinquante pieds, ne sont que des morceaux de lave, de basalte roulé, ou de corail dont l'ile entière est environnée. Ces coraux laissent au milieu de presque toutes les anses, un passage étroit, mais suflisant pour des pirogues , ou même pour des canots et des chaloupes, et forment ainsi de petits ports pour la marine des insulaires, qui d’ailleurs ne laissent jamais leurs pirogues sur leau : en arrivant, ils les remisent auprès de leurs maisons, et les placent à ombre sous des arbres; elles sont si légères, que deux hommes peuvent les porter aisément sur leurs épaules. L'imagination la plus riante se peindrait difficilement des sites plus agréables que ceux de leurs villages ; toutes les maisons sont bâties sous des arbres à fruit, qui entre- tiennent dans ces demeures une fraîcheur délicieuse ; elles sont situées au bord d'un ruisseau qui descend des montagnes, et le long duquel est pratiqué un sentier qui éunee da di pre ü quis sal se grande nourées de fer du € aus rés Humidité. No juons rien ( Les cochor on, abor k cocotiers, de qui pra ciiquele n an à sucre IS, AIS | cl de nos co ele se r na qu na Aus dont | élue ou Que dan el MM.» 1 ls impul Poe: et lent d Haiqe Les DER S REROUS TE 235 Re s'enfonce Cane PRRMRETIE l'île. Leur nos ROUE 1707: lus objet prineipal de les préserver de la chaleur, # Jai déjà Décemsre. dit qu'ils savaient y joindre l'élégance : ces maisons sont ter aux à £ ; Lo % assez grandes pour loger plusieurs familles ; elles sont Qalent } / Q È . F À ir | 6 ji entourées de jalousies qui se lèvent du côté du vent et se ê He : 3 | Re, OMR ferment du côté du soleil. Les insulaires dorment sur des nt pas eue nattes très-fines, très- propres, et parfaitement à l'abri de l'humidité, Nous n'avons aperçu aucun morai, et nous ne ES, pouvons rien dire de leurs cérémonies religieuses. rivage, Les cochons, les chiens, les poules , les oiseaux et le rl Lai} poisson , abondent dans ces îles; elles sont couvertes aussi morceaux dk de cocotiers , de goyaviers, de bananiers, et d’un autre “entière es arbre qui produit une grosse amande qu'on mange cuite, ESque DU et à laquelle nous avons trouvé le goût du marron : les ju de jme cannes à sucre y croissent spontanément sur le bord des ape, € rivières; mais elles sont aqueuses , ét moins sucrées que inulirs, celles de nos colonies : cette différence vient sans doute de qu leu: ce quelles se multiplient à lombre, sur un terrain trop on, HÈ gras et qui na Jamais été travaillé ; on y trouve aussi des ns ke ruines dont les racines approchent beaucoup de celles os lt de l'igname ou du camagnoc. FE & SR Se ai fi Quelque dangereux qu'il fût de s’écarter dans l'intérieur de l'île, MM. pe La MarTINIÈRE et CoLIGNON suivirent US vilges; À S ; x x | fui plus les impulsions de leur zèle que les règles de la ER % prudence ; et lors de la descente qui nous fut si fatale, ils fie pe s'avancèrént dans les terres pour faire des découvertes en 88 d botanique. Les Indiens exigcaient un grain de verre pour alique | Ggi 1787. DÉCEMBRE. 236 VOSGES chaque plante que M. DE LA MaARTINIÈRE ramassait, et ils menacçaient de l'assommer lorsqu'il refusait de payer cette rétribution : poursuivi à coups de pierres, au moment du massacre , il gagna nos canots à la nage, son sac de plantes sur le dos, et parvint ainsi à les conserver. Nous n'avions aperçu jusqu'alors d'autre arme que des massues ou patow- patow ; mais M. Bourix m'assura qu'il avait vu dans leurs mains plusieurs paquets de flèches , sans aucun arc: je suis porté à croire que ces flèches ne sont que des lances qui leur servent à darder le poisson; leur effet serait bien moins dangereux dans Îles combats que celui des pierres de deux ou trois livres qu'ils lancent avec une adresse et une vigueur inconcevables. Ces îles sont extrêmement fertiles, et je crois leur population très-considérable : celles de l'Est, Opoun, Léoné, Fanfoué , sont petites, les deux dernières sur-tout n'ont qu'environ cinq milles de circonférence; mais Maouna, Oyolava et Pola, doivent être comptées parmi les plus grandes et les plus belles îles de la mer du Sud. Les relations des différens voyageurs noffrent rien à l'imagi- nation qui puisse être comparé à la beauté et à l’immensité du village sous le vent duquel nous mîmes en panne sur la côte du Nord d'Oyolava; quoiqu'il füt presque nuit lorsque nous y arrivâmes, nous fümes en un instant environnés de pirogues , que la curiosité ou le désir de commercer avec nous, avait fait sortir de leurs ports; plusieurs n'apportaient rien, et venaient seulement jouir d'un coup d'œil nouveau pour elles : il y en avait d'extrêmement petites qui ne ] qeient nés; coma fe aucun (at Jr avaient gs prog aussi de a NOUS nel aan oette d nes UC kx mouillage hd au Sud ÿ grande da juil. À} [ui prudent om chaque À rie alors krde la ve js de fus #isares : à ina st exp gi de porte (adprs ce me ea di Kmant À pi valent n Lg no Ë Hk, nous E TI à lt de pitt $, dl mont! son &e ( ver, Nour TS avait u dt ANS ut #: sont que Leur efkeui chi y c une af xréneneit rble st , es del e cru re con hnerds fr at tils ne «1 presque ml ant de conf IEUTS 1 COUP il ds ent pis! DE BAS PEROU S E. 237 contenaient qu'un seul homme; ces dernières étaient très- ornées ; comme elles tournaient autour des bâtimens sans faire aucun commerce, nous les appelions les cabriolets ; “elles en avaient les inconvéniens, car le plus petit choc des autres pirogues les faisait chavirer à chaque instant. Nous vimes aussi de très-près la grande et superbe île de Pola; mais nous n’eûmes aucune relation avec ses habitans : en tournant cette dernière île dans sa partie occidentale, nous aperçümes une mer tranquille , qui paraissait promettre de bons mouillages, au moins tant que les vents seraient du Nord au Sud par l'Est; mais la fermentation était encore trop grande dans nos équipages, pour que je me décidasse à y mouiller. Après l'événement qui nous était arrivé, Je ne pouvais prudemment envoyer nos matelots à terre, sans armer chaque homme d'un fusil, et chaque canot d'un pierrier,; et alors, le sentiment de leur force, augmenté par le désir de la vengeance, Îles eût portés peut-être à réprimer à coups de fusil le plus petit acte d'injustice commis par les insulaires : d’ailleurs, dans ces mauvais mouillages, un batiment est exposé à se perdre, lorsqu'il n'a pas un bateau capable de porter une ancre sur laquelle il puisse se tour. C'est d'après ces considérations, que je me déterminai , comme je l'ai dit, à ne mouiller qu'à la baie Botanique, en me bornant à parcourir dans ces divers archipels, les routes qui pouvaient me conduire à de nouvelles découvertes. Lorsque nous eûmes doublé la côte occidentale de file de Pola, nous n’aperçmes plus aucune terre; nous n'avions 1707. DÉCEMBRE. 1787: DÉCEMBRE. 20. 238 VOYAGE pu voir les trois îles que les insulaires avaient nommées Shika , Ossamo, Ouera, et qu'ils avaient placées dans le Sud d'Oyolava. Je fis mes efforts pour gouverner au Sud- Sud-Est; les vents d’Est-Sud-Est me contrarièrent d’abord: ils étaient très-faibles, et nous ne faisions que huit à dix lieues par jour : ils passèrent enfin au Nord, et successi- vement au Nord-Ouest, ce qui me permit de faire prendre de l'Est à ma route, et j'eus connaissance, le 20, d'une île ronde, précisément au Sud d'Oyolava, mais à près de quarante lieues. M. DE BouGaINvILLE, qui avait passé entre ces deux îles, n'avait pas aperçu la première, parce qu'il était quelques lieues trop au Nord : le calme ne me permit pas de l'approcher ce même jour ; mais le lendemain, je laccostai à deux milles, et je vis au Sud deux autres îles, que je reconnus bien parfaitement pour être les îles des Cocos et des Traîtres de ScHourex. L'ile des Cocos a la forme d'un pain de sucre très - élevé ; elle ‘est couverte d'arbres jusqu'à la cime, et son diamètre est à peu près d’une lieue : elle est séparée de l'île des Traîtres par un canal d'environ trois milles, coupé lui-même par un flot que nous vimes à la pointe du Nord-Est de cette dernière île; celle-ci est basse et plate, et à seulement, vers le milieu, un morne assez élevé; un canal de cent cinquante toises d'ouverture la divise en deux parties : ScHOUTEN n'a pas eu occasion de le voir, parce qu'il faut se trouver pour cela dans Faire de vent où ce passage est ouvert, et nous ne l'aurions pas même soupçonné, I à ous CUS ne, Nous : fx seulemel su qi jiel des bi du Nord- gente (di | bo VEDU à se k nuit Lindemann, € pr quelques: krents ne 1 Ouest J' Ed - Que ef buroyer mdmicre Île bQaus, me | bu matin, it milles d\ oridentak Eli pas qu nt pire ke, et $ du: pusie ka : e] Base encor te quelques DE E:A RÉRORUSE, 239 de si nous neussions prolongé File de très-près dans cette 1787. 1 ph partie. Nous ne doutämes plus que ces trois îles, dont Décrmre. GOUTENE | deux seulement méritent ce nom, ne fussent du nombre nat 4 des dix qui, d'après le récit des sauvages , composent ns qe hi l'archipel des Navigateurs. Comme il ventait très - grand Nord tx frais du Nord - Ouest, que le temps avait très - mauvaise mi e en apparence, et qu'il était tard, nous fûmes peu surpris de sance, k | ne voir venir à bord aucune pirogue, et je me décidai joke, ni à passer la nuit bord sur bord, afin de reconnaître ces îles NY ILE le lendemain, et de commercer avec les insulaires pour en s pule tirer quelques rafraîchissemens. Le temps fut à grains, et au Not les vents ne varièrent que du Nord - Ouest au Nord- même Jr Nord - Ouest. J'avais aperçu quelques brisans sur la pointe les, et pit du Nord - Ouest de la petite île des Traitres , ce qui jen pair me fit louvoyer un peu au large. Au jour, je rapprochai es de Scans cette dernière ile, qui, étant basse et plus étendue que celle amené des Cocos, me parut devoir être Le peuplée, et à huit “anis Dre FEES je mis en panne à l'Ouest - Sud - Ouest, de delle à deux milles d'une large baie de sable, qui est dans la | Lg partie occidentale de la grande île des Traîtres, et où je Du: di ne doutai pas qu'il ny eût un mouillage, à l'abri des vents 4 à d'Est. Vingt pirogues environ se détachèrent à l'instant Ja, dl de la côte, et s’approchèrent des frégates pour faire des ! ? Il Q / Q ° « .. é;U échanges ; plusieurs étaient sorties du canal qui divise l'ile o en KE x rs 3 en des Traîtres : elles étaient chargées des plus beaux cocos "1 que j'eusse encore vus, d’un très-petit nombre de bananes, ent OÙ Ë 4 et de quelques ignames ; une seule avait un petit cochon $ mené ; F7 87. DÉCEMBRE. 240 VOYAGE et trois ou’ quatre poules. On s'apercevait que ces Indiens avaient déjà vu des Européens ou en avaient entendu parler; ils s'approchèrent sans crainte, firent leur commerce avec assez de bonne foi, et ne refusèrent jamais, comme {es naturels de l'archipel des Navigateurs, de donner leurs fruits avant d'en avoir reçu le paiement; ils acceptèrent les morceaux de fer et les clous avec autant d'empressement que les rassades. Ils parlaient d’ailleurs la même langue, et avaient le même air de férocité : leur costume , leur tatouage , et la forme de leurs pirogues, étaient aussi Îles mêmes , et l'on ne pouvait douter que ce ne füt le même peuple : ils en différaient cependant en ce que tous avaient les deux phalanges du petit doigt de la main gauche coupées, et je n'avais aperçu aux îles des Navigateurs, que deux individus qui eussent souffert cette amputation ; ils étaient aussi beaucoup moins grands et moins gigantesques: cette différence vient sans doute de ce que le sol de ces îles, moins fertile, y est aussi moins propre à l'accroissement de l'espèce humaine. Chaque île que nous apercevions nous rappelait un trait de perfidie de la part des insulaires : les équipages de RoccEweIN avaient été attaqués et lapidés aux îles: de la Récréation, dans l'Est de celles des Navi- gateurs; CEUX de ScHourTex, à l'île des Traîtres, qui était à notre vue, et au Sud de File de Maouna, où nous avions été nous-mêmes assassinés d'une manière si atroce. Ces réflexions avaient changé nos manières d'agir à l'égard des Indiens ; nous réprimions par la force les plus petits | vols ah els pl er de n0$ re ressent gone à DT oxeralent | el prék sus quelque rs grec € on te bo bu contre | fre votre as Le 23,àr krocos avec pa de Tue ur chavir arc ver im cpenda vit tout aude, M. | dkmaions d né La ns Ge rectifie om Vazu1s W-Est, la tronna luon dx Re Non TOME 11 t que ct A alt où rent leur rx rent fans " ts, de dou it: 1 atyre ant den ns La mt «eur cum ques, Gta ne ce eh en ce quel | de mi des Nuïgë à cet ann et mois ge DE LA PEROU SE. 241 vols et les plus petites injustices ; nous leur montrions, par l'effet de nos armes, que la fuite ne les sauverait pas de notre ressentiment; nous leur refusions Îa permission de monter à bord , et nous menacions de punir de mort ceux qui oseraient y venir malgré nous. Cette conduite était cent fois préférable à notre modération passée ; et si nous avons quelque regret à former, c’est d’être arrivés chez ces peuples avec des principes de douceur et de patience : la raison et le bon sens disent qu'on a le droit d'employer la force contre l'homme dont l'intention bien connue serait d'être votre assassin, s'il n'était retenu par la crainte. Le 23, à midi, pendant que nous faisions le commerce de cocos avec les Indiens, nous fûmes assaillis d’un fort grain de lOuest- Nord-Ouest, qui dispersa les pirogues ; plusieurs chavirèrent, et après s'être relevées, elles nagèrent avec force vers la terre : le temps était menaçant; nous fimes cependant le tour de l'ile des Traîtres, pour en découvrir toutes les pointes, et en lever le plan avec exactitude. M. D'AGELET avait fait, à midi, de très-bonnes observations de latitude, et, dans la matinée, il avait observé la longitude des deux îles, ce qui l'avait mis en état de rectifier la position que leur avait assignée le capi- taine WazLis. À quatre heures, je signalai la route au Sud-Sud-Est, vers l'archipel des Amis ; je me proposais d'en reconnaître les îles que le capitaine Cook n'a pas eu loccasion d'explorer , et qui, d'après sa relation, doivent être au Nord d’Inahomooka. | TOME IL, Hh 1787. DÉCEMBRE. 23. 1787. DÉCEMBRE. 242 VOYAGE CG H A PE RE: XX VE Départ des iles des Navigateurs. — Nous diriveons notre route vers celles des Amis. — Rencontre de l'ile Vavao et de différentes iles de cet archipel, très-mal placées sur les cartes. — Les habitans de Tongataboo s'empressent de venir à bord et de lier commerce avec nous. — Nous mouillons à l'ile Norfolk. — Description de cette ile. — Arrivée à Botany - Bay. Lx nuit qui suivit notre départ de l'ile des Traîtres fut affreuse ; les vents passèrent à l'Ouest très-grand frais, avec beaucoup de pluie : comme l'horizon n'avait pas une lieue d’étendue au coucher du soleil, je restai en travers jusqu'au jour, le cap au Sud - Sud - Ouest ; les vents d'Ouest continuèrent avec force, et furent accompagnés d'une pluie abondante. Tous ceux qui avaient des symptômes de scorbut, souffraient extrêmement de l’humidité : aucun individu de l'équipage n'était attaqué de cette maladie; mais les officiers, et particulièrement nos domestiques, commen- çaient à en ressentir les atteintes; j'en attribuai la cause à la disette de vivres frais, moins sensible pour nos matelots que pour les domestiques, qui n'avaient Jamais navigué , et “ n'éien rl, cuis ft sorbut ghBous ji NOUS 1 sde, not jur perdu ape y 0 hum saf ai si dans bornes « dk quil mé en Eu Xus es pr cl méless de ne aa ditribu ae demi tai dans | a res : Ut p Pitt; no ft tp p Eure : | Bjr à l'a Amp Î NT notre LVL Nous ls — Ron de «x ch — Li ki enr a Ms moulu ete} A le des Ta ts -qal ion DA} , je rev L-Ous; À furent a pin is je : a (à mahde, 9 mexique, À arrbui ts le pour m x mis DE BA PEMEUSE 243 qui n'étaient pas accoutumés à cette privation. Le nommé David, cuisinier des officiers, mourut le 10, d’une hydro- pisie scorbutique : depuis notre départ de Brest, personne, sur la BoussoLe, n'avait succombé à une mort naturelle: et si nous n'avions fait qu'un voyage ordinaire autour du monde, nous aurions pu être de retour en Europe sans avoir perdu un seul homme. Les derniers mois d'une campagne, sont, à la vérité, les plus difficiles à soutenir ; les corps s'affaiblissent avec le temps ; les vivres s’altèrent : mais si dans la longueur des voyages de découvertes, il est des bornes qu'on ne peut passer , il importe de connaître celles qu'il est possible d'atteindre; et je crois qu'à notre arrivée en Europe, l'expérience à cet égard sera complète. De tous les préservatifs connus contre le scorbut, je pense que la mélasse et le sprucebeer sont les plus efficaces : nos équipages ne cessèrent d'en boire dans les climats chauds; on en distribuait chaque jour une bouteille par personne, avec une demi-pinte de vin et un petit coup d'eau-de-vie, étendus dans beaucoup d'eau ; ce qui leur faisait trouver les autres vivres supportables. La quantité de porcs que nous nous étions procurée à Maouna, n'était qu'une ressource : passagère ; nous ne pouvions , ni les saler , parce qu'ils étaient trop petits, ni les conserver, faute de vivres pour les nourrir : je pris le parti d'en faire distribuer deux fois par jour à l'équipage; alors les enflures des jambes, et tous les symptômes de scorbut, disparurent : ce nouveau régime fit sur notre physique l'effet d’une longue relâche, ce qui H h ij 1787. DÉCEMBRE. 178% DÉCEMBRE, 27: 244 er VOGESGE prouve que les marins ont un besoin moins pressant de l'air de terre, que d'alimens salubres. Les vents de Nord-Nord-Ouest nous suivirent au -delà de l'archipel des Amis; ils étaient toujours pluvieux, et souvent aussi forts que les vents d'Ouest qu'on rencontre l'hiver sur les côtes de Bretagne : nous savions très-bien que nous étions dans la saison de l'hivernage, et consé- quemment des orages et des ouragans; mais nous ne nous étions pas attendus à éprouver des temps aussi constam- ment mauvais. Le 27 décembre, nous découvrimes l'ile de Vavao, dont la pointe septentrionale nous restait, à midi, précisément à l'Ouest; notre latitude était de 184 34". Cette île, que le capitaine Cook n'avait jamais visitée, mais dont il avait eu connaissance par le rapport des habitans des îles des Amis, est une des plus considérables de cet archipel; elle est à peu près égale, en étendue, à celle de Tongataboo ; mais elle à sur elle un avantage, c'est que, plus élevée, elle ne manque point d'eau douce; elle est au centre d'un grand nombre d'autres îles, qui doivent porter les noms dont le capitaine Cook a donné ‘ la liste, mais qu'il nous serait difficile de classer. Nous ne pourrions sans injustice nous attribuer lhonneur de cette découverte , qui est due au pilote MaAuRELLE, et qui ajoute à l'archipel des Amis un nombre d'îles presque aussi considérable que celui qui avait déjà été exploré par le capitaine Cook. Je m'étais procuré à la Chine l'extrait d'un journal de gplor € bu d'un Ï ver P mue de des le us d'OuES dé méthoc gi lu auc gui da sspplai D ans ses 1 bus instru We, à dont M) \uTILLE, à BOL qua Ginon, il r ulppea le krralchiss M 00C: ad 1e q Qu re peu pt quelle Lalla da Epocura à né Les d nible « DE HS PÉRQUSE. 245 VS pr ce pilote espagnol, qui partit de Manille, en 1781, 1787. # chargé d’une commission pour l'Amérique; il se proposait Décenvres. Se d'y arriver par l'hémisphère austral, en faisant à peu près DU ht la route de M. De Surviize, et cherchant à gagner les quon latitudes élevées, où il comptait avec raison rencontrer des SN vents d'Ouest. Ce navigateur ne connaissait pas les nou- Nernge, ta velles méthodes de déterminer les longitudes, et il n'avait MAIS Ho jamais lu aucune des relations des voyageurs modernes ; il TPS ANR naviguait d'après les anciennes cartes françaises de Bézix, us decor et suppléait par la plus grande exactitude dans ses estimes nale nov et dans ses relèvemens , à l'imperfection de ses méthodes, atitude eat de ses instrumens et de ses cartes. Il côtoya, comme M. pe aval un SurviLLe, la nouvelle Irlande , aperçut plusieurs petites par le x îles, dont MM. DE BoOuGaAINVILLE, CARTERET et es pus SURVILLE, avaient déjà eu connaissance ; il en découvrit ge, nés trois ou quatre nouvelles ; et se croyant près des îles rdeus Salomon, il rencontra d'abord au Nord de Vavao une île, à ps da qu'il appela l« Margoura , parce qu'elle ne lui offrit aucun re durs à des rafraîchissemens dont il commençait à avoir besoin : il : ane Co n'eut pas occasion de voir, à l'Est de la première, une de dseh seconde île que nous avons parfaitement reconnue , et How quon "e peut apercevoir que. de trois ou quatre lieues, Lun parce qu elle est très-plate; et il arriva enfin à Vavao, où 4 il mouilla dans un port assez commode, dans lequel il il se procura de l'eau et une quantité assez considérable de ae vivres. Les détails de sa relation étaient si vrais quil était impossible de méconnaitre les iles des Amis, et même alt luj | 1787. DÉCEMBRE. 246 VOYAGE de se méprendre sur le portrait de Pourano, qui, chef principal de toutes ces iles, habite indifféremment dans plusieurs, mais paraît faire sa résidence plus particu- Jière à Vavao : je nentrerai pas dans d’autres détails sur ce voyage, dont je ne fais mention que par un motif de justice pour le pilote Maurezze. Îl avait nommé le groupe de Vavao es de Majorca, du nom du vice-roi de la nouvelle Espagne , et celui d'Hapace es de Gabes, du nom du frère du ministre des Indes : mais persuadé qu'il est infiniment préférable de conserver les noms du pays, j'ai cru devoir les employer dans le plan de M. BERNIZET. Ce plan a été dressé d'après des latitudes et des longi- tudes déterminées par M. Dacezsr, bien plus exactes que celles du navigateur espagnol, qui portait ces îles six degrés environ trop à l'Ouest ; cette erreur, copiée de siècle en siècle, et consacrée par les géographes, eût donné naissance à un nouvel archipel, qui n'aurait eu de réalité que sur les cartes. Nous courûmes différens bords dans la journée du 27, pour approcher l'ile Vavao, d’où les vents d’'Ouest-Nord- Ouest nous éloignaient un peu. Ayant poussé pendant la nuit ma bordée au Nord, afin d'étendre ma vue douze ou quinze lieues au-delà de l'île, j'eus connaissance de celle de la Margoura de MAuRELLE, qui me restait à l'Ouest ; et l'ayant approchée , je vis une seconde île très-plate, couverte d'arbres : l'ile de la Margoura est, au contraire, assez élevée , et il est vraisemblable qu'elles sont habitées | Sr Que € ghemens; pee ia de L jou à Hair. Ve :mgateur LL peies pi étroit giiment greur à unu pour gideux enc dpe est C | e Séloi a de renor tllauna, d ma La | a former Pi en pan ia des Mant qu 2 lhorinc Mearnt la Ft qu 2 n temps TA DE LME TRE SE . 247 PULAN, lune et autre. Après que nous eümes fait tous nos 1787. € ndlr relèvemens , Jordonnai d'arriver vers l'île de Vavao, quon DéÉcEmBRE: ec pi napercevait que du haut des mäts : elle est la plus consi- autres dj dérable de l'archipel des Amis; les autres îles éparses au Var un Nord ou à l'Ouest, ne peuvent être comparées à cette QU dernière. Vers midi, j'étais à l'entrée du port dans lequel du sitail le navigateur MaAURELLE avait mouillé; il est formé ls dCi) par de petites îles assez élevées, qui laissent entr'elles des ma pr passages étroits, mais très-profonds, et mettent les vaisseaux ls mdr parfaitement à l'abri des vents du large. Ce port, très- an de Mn supérieur à celui de Tongataboo, m'aurait infiniment sud di convenu pour y passer quelques jours ; mais le mouillage PR est à deux encablures de terre , et dans cette position , une pri si chaloupe ee. souvent HRPOREE pour porter une ae au Qu mec et séloigner de la côte. . chaque Fran , Jétais lg tenté de renoncer au plan que j'avais formé, en partant dù | de Maouna, de ne faire aucune relâche jusquà Botany- d, qu Bay ; mais la raison et la prudence m'y ramenaient. Je où voulus former du moins des liaisons avec les insulaires ; nn Je mis en panne assez près de terre ; aucune pirogue ne as s'approcha des frégates : le temps était si mauvais et le ciel a pat si menaçant que j'en fus peu surpris ; et comme à chaque re mi minute lhorizon se chargeait davantage, je fis moi-même rm! route avant la nuit à l'Ouest, vers File Latté, que j'aper- me ri cevais, et qui est assez élevée pour être vue de vingt lieues onde ( par un temps clair : ce nom de Latté est compris dans la TILL liste des îles des Amis, donnée par le capitaine Coox; els sl 1787. DÉCEMBRE, 6 Y À GE et il avait été assigné à cette même île par le navigateur MauRELLE, dans son.journal, d'après Île’ rapport des insulaires de Vavao , qui lui dirent en outre quelle était habitée, et qu'on pouvait y mouiller. On peut reconnaître ici combien il est important pour la géographie de conserver les noms du pays : car si, comme les anciens voyageurs, ou comme MaurEeLLe lui - même, nous eussions eu sept ou huit degrés d'erreur en longitude, nous aurions pu supposer, en rencontrant cette île, que nous étions à une grande distance de l'archipel des Amis; la conformité du langage, des mœurs et du costume, n'eût pas sufli pour lever nos doutes, parce qu'on sait que tous ces peuples se ressemblent, quoique fort éloignés les uns des autres ; au lieu que l'identité de nom, et la plus légère description de la figure de file et de son étendue , formaient une preuve certaine de l'identité de lieu. La nuit suivante fut affreuse ; les ténèbres qui nous environnaient étaient si épaisses , qu'il était impossible “le rien distinguer autour de nous : dans cet état, il eût été très -imprudent de faire route au milieu de tant d'îles; et je pris le parti de courir de petits bords jusqu'au point du jour; mais il fut encore plus venteux que la nuit : le baromètre avait baissé de trois lignes, et si un ouragan pouvait être plus fort, il ne pouvait sannoncer par un temps de plus mauvaise apparence. Je fis route néanmoins vers l'île Latté; je l'approchai à deux milles, bien certain cependant qu'aucune pirogue ne hasarderait de se mettre en 248 eg mer * Je a de po ions étre sû les d as sul in canal klure, et ide; Hhngiudes fymcher à & compar lkrratoire jqe u dé à dstances par nl ci nous ie et cell Hoi de QE aussi ik brouil M sr bord et, ca Der d'autres ta krer d Î 8 et ? Rene, dk troï TOME 11 ar Àe tin 11 jutre qu, À PEU ru aphe de tx anCIENS We LS Eu) , DOU y > DOUS El S; la coté nel pa LOU CE uns ds s lg ue , fi es té 1 éai ms TTL eu deuil | bords jai jeux QU y 5, et SUP y sannont} fs rot milles, ja! rderit € DE LS PEROU SE, 249 en mer : je fus chargé, sous cette île, d'un grain qui me força de porter vers les îles Kao et Toofoa, dont nous devions être assez près, quoique la brume ne nous permit pas de les distinguer. Ces deux îles étaient indiquées les premières sur le plan du capitaine Cook; il avait passé dans le canal de deux milles de largeur qui les sépare l'une de l’autre, et en avait parfaitement déterminé la latitude et la longitude ; il nous importait extrêmement d'y comparer les longitudes de nos montres : Je me proposais, à la vérité, d'approcher assez Tongataboo , pour achever entièrement cette comparaison. M. DaceLer regardait avec raison l'observatoire de Tongataboo comme celui de GREENwWIcH, puisque sa détermination était le résultat de plus de dix mille distances, prises dans l'espace de quatre ou cinq mois, par l'infatigable Cook. A cinq heures du soir, un éclairci nous donna connaissance de l'ile Kao , dont la forme est celle d’un cône très -élevé, et quon pourrait apercevoir de-trente lieues par un temps clair; l'ile Toofoa ; quoique aussi très-haute, ne se montra point, et resta dans le brouillard. Je passai la nuit, comme la précédente, bord sur bord, mais sous le grand hunier et la misaine seulement, car il ventait si frais, que nous ne pouvions \porter d'autres voiles. Le lendemain, le jour fut assez clair; et au lever du soleil, nous eûmes connaissance des deux îles Kao et Toofoa. J'approchai celle de Toofoa à une demi-lieue, et je m'’assurai qu'elle était inhabitée, au moins dans les trois quarts de sa circonférence ; car Jen vis les TOME HE Ji 1787. DÉCEMBRE. 1787. DÉCEMBRE. 250 iv QE A G:E bords d'assez près pour distinguer Îles pierres du rivage. Cette île est très-montueuse, très -escarpée, et couverte d'arbres jusqu'à la cime; elle peut avoir quatre lieues de tour : je pense que les insulaires de Tongataboo et des autres îles des Amis y abordent souvent dans la belle saison, pour y couper des arbres , et vraisemblablement y fabriquer leurs pirogues ; car ils manquent de bois dans leurs îles plates, où ils n’ont conservé d'autres arbres que ceux qui, comme le coco , portent des fruits propres à leur subsistance. En prolongeant l'ile, nous vimes plusieurs glissoires , par où les arbres coupés sur le penchant des montagnes, roulent jusqu'au bord de la mer; mais il ny avait ni cabanes ni défrichés dans le bois, rien enfin qui annonçât une habitation. Continuant ainsi notre route vers les deux petites îles de Hoonga-tonga et de Hoonga- hapaee, nous mimes l'ile Kao par le milieu de l'île Toofoa, de sorte que la première ne paraissait être que le sommet de la seconde, et nous la relevames ainsi au Nord 27 degrés Est. L'île Kao est environ trois fois plus élevée que l'autre, et ressemble au soupirail d'un volcan; sa base nous parut avoir moins de deux milles de diamètre. Nous observames aussi sur la pointe du Nord-Est de File Toofoa, du côté ” du canal qui la sépare de Kao , un pays absolument brûlé, noir comme du charbon, dénué d'arbres et de toute verdure , et qui vraisemblablement aura été ravagé par des débordemens de lave. Nous eûmes connaissance , l'après - midi , des deux îles de Hoonga - tonga et de fhonga - ha des An qi ON n} #1, de deu f Nord { gt septe pis ét fonga-ton$ a Jeues : is l'Ouest, ame des vemps pl kroup ph me de À Dbicbles, à krbme ch épaible d it Den dé Halle, et av and dun Ke Ouest. ad de T AE Ltromatr lime, } eh cime inéure q tes Qu L ke, et tue quatre le go à nt dan bl ikemblbler ent de hi, l'autre al à fie OUS Vin re pet la mer: nl ois, re nsl notre NE : a € 4h leu del ere quels au Not lee ei ; ba m re Nas de Tool aol pre el) ji dé nf nes on ga DE Li 4 AQU SE. 251 Hoonga - hapace : elles sont comprises dans une carte des îles des Amis, insérée dans le troisième Voyage de Cook; mais on ny trouve point un banc de ressifs, très -dange- reux, de deux lieues d’étendue, dont la direction est à peu près Nord quart Nord-Ouest et Sud: quart Sud-Est; sa pointe septentrionale est à cinq lieues au Nord de Hoonga- hapaee, et sa pointe méridionale à trois lieues au Nord de Hoonga-tonga, formant avec les deux îles un détroit de trois lieues : nous le rangeimes à une très - grande lieue dans l'Ouest, et nous aperçümes ses brisans qui s’élevaient comme des montagnes ; mais il est. possible que dans un temps plus calme, il marque moins, et alors il serait beaucoup plus dangereux. Les deux petites îles de Hoonga- tonga et de Hoonga - hapaee ne sont que de gros rochers inhabitables, assez élevés pour être aperçus de quinze lieues: leur forme changeaïit à chaque instant , et la vue qu'il ‘eût été possible d'en tracer n'aurait pu convenir que dans un point bien déterminé ; elles me parurent être d'une égale étendue, et avoir chacune moins d’une demi-lieue de tour; un canal d'une lieue sépare ces deux îles situées Est-Nord- Est et Ouest - Sud - Ouest : elles sont placées à dix lieues au Nord de Tongataboo; mais comme cette dernière île est basse, il faut être à moitié de cette distance pour pouvoir la reconnaître. Nous l'aperçümes du haut des mäts, le 37 décembre, à six heures du matin; on ne voyait d'abord que la cime des arbres qui paraïssaient croître dans la mer: à mesure que nous nous approchions , le terrain s'élevait, li 1787. DÉCEMBRE. 34: 278%. DÉCEMBRE. 252 YO Y A°G:E mais de deux ou trois toises seulement; bientôt nous recon- nümes la pointe de Van-Diemen , et le banc des Brisans, qui est au large de cette pointe; elle nous restait, à midi, à l'Est, à environ deux lieues. Comme les vents étaient au Nord, je fis gouverner sur la côte méridionale de Lile, qui est très-saine, et dont on peut s'approcher à trois portées de fusil. La mer brisait avec fureur sur toute la côte, mais ces brisans étaient à terre, et nous apercevions au delà les vergers les plus rians ;, toute l'ile paraissait cultivée ; lés arbres bordaient les champs, qui étaient du plus beau vert; il est vrai que nous étions alors dans la saison des pluies, car, malgré la magie de ce coup d'œil, il est plus que vraisemblable que, pendant une partie de l'année, il doit régner sur une île si plate une horrible sécheresse : on ny.voyait pas un seul monticule, et la mer elle-même n'a pas, dans un temps calme, une surface plus égale. $ Les cases des insulaires n'étaient pas rassemblées en village, mais éparses dans les champs, comme les maisons de campagne dans nos plaines les mieux cultivées. Bientôt sept ou huit pirogues furent lancées à la mer , et s'avancèrent vers nos frégates : mais ces insulaires, plus cultivateurs que marins, les manœuvraient avec timidité ; ils n'osaient approcher de nos bâtimens, quoiqu'ils fussent en panne, et que la mer füt très-belle; ils se jetaient à la nage, à huit ou dix toises de nos frégates, tenant dans chaque main des noix de cocos, qu'ils échngeaient de bonne foi contre j morceau Le pirogu k ke des Î fraise jus grain gnéent à | fnou; DO je revoIen aire nous xemensong Mit un ci Xcompren ghcûte, no els pirogu fine mer (us embar nés et co der ces f mu que d Bras dans ak expre ion de bn mucles tient ün ére in Age sur kr oui NC nou an des S TRS, S VEN Ex iiondke 4} pre LTEUT Su: À NOUS out lleya DS, qi és étions ds € de cel dant ut ji ph we al mon, x ce, , pus 0 nidité; fussent 4} gient à LA dans ci je bone DE RME RU SE, 253 des morceaux de fer, des clous , ou de petites haches. Leurs pirogues ne différaient en rien de celles des habitans des îles des Navigateurs, maïs aucune n'avait de voiles, et il est vraisemblable qu'ils n'auraient pas su Îles manœuvrer. La plus grande confiance s'établit bientôt entre nous; ils montèrent à bord, nous leur parlämes de Pourano, de Féenou; nous avions l'air d’être de vieilles connaissances qui se revoient et sentretiennent de leurs amis. Un jeune insulaire nous donna à entendre qu'il était fils de Féenou, et ce mensonge, ou cette vérité, lui valut plusieurs présens; il faisait un cri de joie en les recevant, et cherchait à nous faire comprendre par signes, que si nous allions mouiller sur la côte, nous y trouverions des vivres en abondance, et que les pirogues étaient trop petites pour nous les apporter en pleine mer. En effet, il ny avait ni poules ni cochons sur ces embarcations; leur cargaison consistait en quelques bananes et cocos ; et, comme la plus petite lame faisait chavirer ces frêles batimens, les añimaux eussent été noyés avant que d'être arrivés à bord. Ces insulaires étaient bruyans dans leurs manières ; mais leurs traits n'avaient aucune expression de férocité; et, ni leur taille, ni la proportion de leurs membres, ni la force présumée de leurs muscles, n'auraient pu nous imposer , quand même ils n’eussent pas connu l'effet de nos armes ; leur physique, sans être inférieur au nôtre, ne paraissait avoir aucun avantage sur celui de nos matelots : du reste, leur langage, leur tatouage , leur costume, tout annonçait en eux une 1787. DÉcEMBRE, 1787. DÉCEMBRE. 254 VFOÉAGE origine commune avec les habitans de farchipel des Navi- gateurs, et il est évident que la différence qui existe dans les proportions individuelles de ces peuples , ne provient que de Faridité du sol, et des autres causes physiques du territoire et du climat de l'archipel des Amis. Des cent cinquante îles qui composent cet archipel, le plus grand nombre ne consiste qu'en rochers inhabités et inhabitables, et je ne craindrais pas d'avancer que la seule île d'Oyolava l'emporte en population, en fertilité, et en forces réelles, sur toutes ces îles réunies, où les insulaires sont obligés d'arroser de leurs sueurs les champs qui fournissent à leur subsistance. C’est peut-être à ce besoin de agriculture qu'ils doivent les progrès de leur civilisation , et la naissance de quelques arts qui compensent la force naturelle qui leur manque , et les garantissent de l'invasion de leurs voisins. Nous n'avons cependant vu chez eux d'autre arme que des patow-patow; nous leur en achetämes plusieurs, qui ne pesaient pas le tiers de ceux que nous nous étions procurés à Maouna , et dont les habitans des îles des Amis nauraient pas eu la force de se servir. La coutume de se couper les deux phalanges du petit doigt est aussi répandue chez ces peuples qu'aux îles des Cocos et des Traïtres; et cette marque de douleur pour la perte d'un parent ou d'un ami , est presque inconnue aux îles des Navigateurs. Je sais que le capitaine Cook pensait que les îles des Cocos et des Traîtres faisaient partie de celles des Amis; il appuyait son opinion sur le mpot de qumnerce l ÿ gaine à échanges alle des kéent © gonées par jmnées pl get phs à frs; et} uBelle-N [ue du pl pumens qu fs resser bles € W dur des ik distanc M(pinion, htsons ii séjour Ts nos Are à tj doigné iseme il YoIsins knuche de DE MR EROŒUSE. 23s ci} rapport de PouLaHo, qui avait eu connaissance du 1787. K que commerce que le capitaine WazLis avait fait dans ces deux Décemere. pes ep îles, et qui même possédait dans son trésor , avant l'arrivée SAN du capitaine Cook, quelques morceaux de fer provenant S Anis Ds des échanges de la frégate le Dauphin avec les habitans pe, Le hs de file des Traîtres. J'ai cru, au contraire, que ces deux jé et îles étaient comprises dans les dix qui nous avaient été seule dedh nommées par les insulaires de Maouna, parce que je les et en fit ai trouvées précisément dans l'aire de vent désignée par Sulaires sui eux, et plus à l'Est que ne les avait indiquées le capitaine ni four WazLis; et j'ai pensé qu'elles pouvaient former , avec l'ile soin de de la Belle- Nation de Quiros, le groupe complet du plus ation, th beau et du plus grand archipel de la mer du Sud : mais ce na je conviens que les insulaires des îles des Cocos et des ion de ls! Traîtres ressemblent beaucoup plus, par leur stature et ax autt 2 leurs formes extérieures, aux habitans des îles des Amis, can aie ceux des îles des Navigateurs, dont ils sont à peu près ue DOS à égale distance. Après avoir expliqué ainsi les motifs de bn #3 mon opinion, il m'en coûte peu de me ranger, dans toutes les occasions, à celle du capitaine Cook, qui avait fait de se sert À = ss : sd don si longs séjours dans les différentes fes de la mer du Sud. ce a Toutes nos relations avec les habitans de Tongataboo se us 7 F réduisirent à une simple visite, et lon en fait rarement # d 4 de si éloignées ; nous ne reçümes d'eux que les mêmes il re rafraîchissemens qu’on offre à la campagne , en collation, 2 à des voisins : mais M. DAGeLer eut l'occasion de vérifier es 1 la marche de nos horloges. Le grand nombre d'observations 256 VOYAGE 1787. faites, comme je l'ai dit, à Tongataboo, par le capitaine Jauiep Décrmere. Cook, ne lui laissait aucun doute sur l'exactitude de de re la position de lobservatoire de la Résolution, et il crut gd ec devoir en faire, en quelque sorte, un premier méridien, hsrents, 4} en y rapportant les positions relatives de tout l'archipel des furent de Amis, et même des autres îles que nous avions visitées pq cel dans lhémisphère Sud. Le résultat de ses observations , gr de lieu obtenues par un très - grand nombre de distances de la uk côte di June au soleil, différait de moins de sept minutes de celui ka keaux du capitaine C o ox : ainsi, M. DAGELET, en admettant Gate pet les longitudes de ce célèbre navigateur, suivait aussi les fus, à < É siennes; et il s'était convaincu que les comparaisons sur des dnée à n points déterminés pouvaient bien augmenter la confiance | à cestd-d dans les montres, mais qu'elles n'étaient point nécessaires qe par | à leur vérification, une suite de distances de la lune au Us des 1 soleil, prises dans des circonstances favorables, ne laissant fée ereu rien à désirer à cet égard. On peut conclure de la confor- la cames mité de nos déterminations , qu'en supposant que nous berfer et n'eussions eu aucune connaissance des navigations du capi- | ol trois taine Cook, l'archipel des Navigateurs et le groupe des Bi au 16 îles Vavao n'auraient pas moins eu sur nos cartes, à cinq © feilispou ou six minutes près, les mêmes positions géographiques. ml : 1788. Le 1.” janvier , à l'entrée de la nuit, ayant perdu tout WE, a Janvier. espoir d'obtenir, en louvoyant ainsi au large, assez de qù der 5 vivres pour compenser au moins notre consommation, Je Lt av pris le parti d'arriver à lOuest-Sud-Ouest, et de courir Henbr sur Botany-Bay , en prenant une route qui n'eût Sos in qu été nn. pu ke œ lexainl ion, #i remet né out La OUS avion 4e cbr de dun pt im à ELET, Gi ar, ut à COM par meer k& ent po tances deb Éorables, 1 conchure di spot x ain aus ét Kg sur n0$ GA ons pol uit, ayall F a ht ré cons Quest el ue qu Li | quelque erreur, DE RAS SERRE ULS 257 été suivie par aucun navigateur. Il n'entrait point dans mon plan de reconnaître l'ile Plistard, découverte par Tasman, et dont le capitaine Cook avait déterminé la position; mais les vents, ayant passé du Nord à l'Ouest - Sud-Ouest, me forcèrent de prendre la bordée du Sud, et le 2 au matin Ë Japerçus cette île, ‘dont la plus grande largeur est d'un quart de lieue; elle est fort escarpée, n'a que quelques arbres sur la côte du Nord-Est, et ne peut servir de retraite qu’à des oiseaux de mer. Cette petite île, ou plutôt ce rocher, nous restait à TOuest, à dix heures et demie du matin ; sa latitude 3 observée à midi par M. Dacezer, fut trouvée de 224 22", c'est-à-dire, quatre minutes plus Nord que la latitude assignée par le capitaine Coox, qui , l'ayant déterminée d'après des relèvemens éloignés , pouvait avoir commis Les calmes nous procurèrent beaucoup trop d'occasions de vérifier et de rectifier nos observations; nous restâmes pendant trois Jours en vue de ce rocher. Le soleil, que nous avions au Zénith, entretenait ces calmes , plus ennuyeux cent fois pour les marins, que les vents contraires. Nous attendions , avec la plus vive impatience , les brises du Sud-Est, que nous espérions trouver dans ces parages, et qui devaient nous conduire à la nouvelle Hollande. Les vents avaient constamment pris de l'Ouest depuis le 17 décembre; et, quel que fût leur degré de force, ils ne Variaient que du Nord-Ouest au Sud-Ouest; ainsi les vents TOME Ill. K Kk 1788. JANVIER. 1788. JANVIER, 6. 13 258 VOYAGE alizés sont bien peu fixes dans ces parages : ils souflèrent cependant de l'Est, le 6 janvier, et varièrent jusqu'au Nord-Est; le temps devint très-couvert, et la mer fort grosse; ils continuèrent ainsi, avec beaucoup de pluie et un horizon fort peu étendu, jusqu’au 8 : nous eûmes alors des brises fixes, mais très-fortes, du Nord-Est au Sud-Est; le temps fut très-sec et la mer extrêmement agitée. Comme nous avions doublé la latitude de toutes les îles, : les vents avaient repris leur cours, qui avait été absolument interrompu depuis la Ligne jusqu'au 26. degré Sud; la température était aussi beaucoup changée , et le thermo- mètre avait baissé de 6 degrés, soit parce que nous avions dépassé le soleil, ou, ce qui est plus vraisemblable , parce que ces fortes brises de l'Est, et un ciel blanchätre, arrétaient son influence, car il n'était qu'à quatre degrés de notre zénith, et ses rayons avaient bien peu d'obliquité. Le 13, nous eùmes connaissance de l'île Norfolk, et des deux flots qui sont à sa pointe méridionale : la mer était si grosse, et depuis si long-temps, que j'eus peu d'espoir de rencontrer un abri sur la côte du Nord-Est, quoique les vents fussent, dans ce moment, au Sud; cependant, en approchant, je trouvai une mer plus tranquille, et je me décidai à laisser tomber l'ancre à un mille de terre, par vingt-quatre brasses, fond de sable dur, mêlé de très-peu de corail. Je n'avais d'autre objet que d'envoyer reconnaître le sol et les productions de cette île par nos naturalistes et nos botanistes, qui, depuis notre départ du Kamtschatka , RE en: DEAR 2 sent (serations ne-brier à gs GC ns qui L jus appris friges de pie de wmndeme baégates gent, 0 sgennes € ghhme S june crainte tonmanden bah de | [nt avait < die denfor Elta d a ppro lignée ani mn lise tale fon DE LA LE ROLSE 259 À rl : , : . 5 avaient eu bien peu d'occasions d'ajouter de nouvelles 1788. Ten wc < : | K. pi observations à leurs journaux. Nous voyions cependant la Janvier. l, € mm mer briser avec fureur autour de l'île ; mais je me flattais " dj que nos canots trouveraient quelque abri derrière de grosses NOUS els) roches qui bordaient la côte. Cependant , comme nous Es avions appris, à nos dépens, qu'il ne faut jamais s'écarter NÉE à ; des règles de la prudence, je chargeai M. pe CLonar», de tous ki capitaine de vaisseau, le second officier de l'expédition , du avait Ge commandement de quatre petits canots envoyés par les 26. dt deux frégates, et je lui enjoignis de ne pas risquer le débar- npce , «ki quement , sous quelque prétexte que ce pût être, si nos ATCE QU biscayennes couraient le moindre risque d'être chavirées vrasenat. par la lame. Son exactitude et sa prudence ne me laissaient un ciel lai aucune crainte; et cet officier, que je destinais à prendre qu qu le commandement de l'AsTROLABE, dès que nous arrive- in pad tions à Botany-Bay, méritait mon entière confiance. Nos elle Not frégates étaient mouillées par le travers de deux pointes idondk :L 8 situées sur l'extrémité Nord du côté du Nord-Est de l'ile, qu esp vis-à-vis de l'endroit où nous supposions que le capitaine k NortE,8 Cook avait débarqué : nos canots firent route vers cette k Ge espèce d’enfoncement; mais ils y trouvèrent une lame qui s rat déferlait sur de grosses roches, avec une fureur qui en nik&e rendait l'approche impossible. Ils côtoyèrent le rivage à une | nbké .demi-portée de fusil, en remontant vers le Sud-Est, et ms ‘ firent ainsi une demi-lieue , sans trouver un seul point où ad 16 il füt possible de débarquer. Ils voyaient l'ile entourée d'une æ | muraille formée par la lave qui ayait coulé du sommet art Kkiïj 1788. JANVIER. 260 VV: Y À G'E de la montagne, et qui, s'étant refroidie dans sa chute; avait laissé, en beaucoup d'endroits, une espèce de toit avancé de plusieurs pieds sur le côté de l'île. Quand le débarquement eût été possible, on n'aurait pu pénétrer dans l'intérieur qu’en remontant, pendant quinze ou vingt toises, le cours très-rapide de quelques torrens qui avaient formé des ravines. Au-delà de ces barrières naturelles, File était couverte de pins, et tapissée de la plus belle verdure ; nous y aurions vraisemblablement rencontré quelques plantes potagères, €t cet espoir augmentait encore notre désir de visiter une terre où le capitaine Cook avait débarqué avec la plus grande facilité : il est vrai qu'il s'était trouvé dans ces parages par un beau temps soutenu depuis plusieurs jours, tandis que nous avions constamment navigué dans des mers si grosses, que depuis huit jours, nos sabords et nos fenêtres n'avaient pas été ouverts. Je suivis du bord, avec ma lunette, le mouvement des canots; et voyant qu'à l'entrée de la nuit ils n'avaient pas trouvé de lieu commode pour débarquer, je fis le signal de ralliement, et bientôt après je donnai l'ordre d’appareiller : j'aurais peut-être perdu beaucoup de temps à attendre un instant plus favorable, et la reconnaissance de cette île ne valait pas ce sacrifice. Comme je me disposais à mettre à la voile, un signal de P'ASTROLABE, qui m'apprenait que le feu était à son bord, me jeta dans les plus vives inquiétudes. J'expédiai sur-le-champ un canot pour voler à son secours ; mais il était à peine à moitié chemin, quun second signal me pq Joxr! ME je dacid pue RE Ldele-m y qui Lendie PA rembhble hgreur de it comm d bouche menceme puerant à akgilard imndre. Lk Norfe kde so leu de mbble te Calédor ox dit qu El de n uk de Le nidle qu pets, Ste Com dns 44 K espèce à le Le, Qu pu péét UE OÙ Va S qui aval naturelles là belle vert né quelqu encore note x avai ui sévit tenu depui ament D it ur, ji er ist canot € NI rouvé de buts lime : jh prié | pnstant je j xahit pé (LE jh sole, que le fe ce quiet # | 00 se” un seu $ DE LS: BH ES E. 261 marqua que le feu était éteint, et bientôt après, M. pe Mowrr me dit de son bord , avec le porte-voix, qu'une caisse d'acide, ou d’autres liqueurs chimiques , appartenant au père Receveur, et placée sous le gaillard , avait pris feu d'elle-même, et répandu une fumée si épaisse sous les ponts, qu'il avait été très-dificile de découvrir le foyer de l'incendie : on était parvenu à jeter cette caisse dans la mer, et l'accident n'avait pas eu d'autres suites. Il est vraisemblable que quelque flacon d'acide s'étant cassé dans l'intérieur de la caisse , avait occasionné cet incendie, qui s'était communiqué aux flacons d'esprit-de- vin cassés ou mal bouchés. Je m'applaudis d'avoir ordonné, dès le commencement de la campagne, qu'une pareille caisse appartenant à M. l'abbé Moncès, fut placée en plein air sur le gaillard d'avant de ma frégate, où le feu n'était point à craindre. L'ile Norfolk, quoique très-escarpée, n'est guère élevée de plus de soixante-dix ou quatre-vingts toises au - dessus du niveau de la mer; les pins dont elle est remplie sont vraisemblablement de la même espèce que ceux de la nou- velle Calédonie, ou de la nouvelle Zélande. Le capitaine Cook dit qu'il y trouva beaucoup de choux-palmistes ; et le désir de nous en procurer n'était pas un des moindres. motifs de l'envie que nous avions eue d'y relâcher : il est probable que les palmiers qui donnent ces choux, sont très- petits, car nous naperçümes aucun arbre de cette espèce. Comme cette île n'est pas habitée, elle est couverte 1788. JANVIER. 1788. JANVIER. 14. 262. VO É A GE d'oiseaux de mer, et particulièrement de paille-en-queue, qui ont tous leur longue plume rouge ; on y voyait aussi beaucoup de foux et de goëlettes, mais pas une frégate. Un banc de sable, sur lequel il y a vingt à trente brasses. d'eau, s'étend à trois ou quatre lieues au Nord et à l'Est de cette île, et peut-être même tout autour; mais nous ne sondämes pas dans l'Ouest. Pendant que nous étions au mouillage , nous primes sur le banc quelques poissons rouges, de l'espèce qu'on nomme capitaine à Vle de France, ou sarde, et qui nous procurèrent un excellent repas. À huit heures du soir, nous étions sous voile; je fis route à l'Ouest - Nord-Ouest, et je laissai arriver successivement jusqu’au Sud - Ouest quart d'Ouest, faisant petites voiles, et sondant sans cesse sur ce banc, où il était possible qu'il se rencontrat quelque haut fond; mais le sol_en était, au contraire, extrêmement uni, et l'eau augmenta pied à pied, à mesure que nous nous éloignames de l'ile : à onze heures du soir, une ligne de soixante brasses ne rapporta plus de fond; nous étions alors dans l'Ouest-Nord-Ouest à dix milles de la pointe la plus septentrionale de file Norfolk. Les vents s'étaient fixés à l'Est-Sud-Est, par grains un peu brumeux, mais le temps était très-clair dans les intervalles des grains. Au jour, je forçai de voiles vers Botany-Bay, qui n'était plus éloignée de nous que de trois cents lieues ; le 14 au soir, après le coucher du soleil, je fis signal de mettre en panne, et de sonder, en filant deux cents brasses de ligne : le plateau de l'île Norfolk purat fi * ymnele gaous CO js esprit ti de l'E TÉ de hn lun ke) ions ét gens pa k17,R hytude or jk quant Won pa | a ph dhere an ns cepé WAR NOUS wrele Hol ans Rissé ft Case À M nombr EX ll soir Canencame qute-v y fai Ye de | le-er- MAT ps ue täteh à Nord a} QUE; TH 1 LE nou él qu w à [lle “excel vole, je bn Ver Sue ant pris À état post Le sole A an} ames de D EE A BEF OU SE, 263 m'avait fait croire que le fond pouvait se continuer jusqu’à la nouvelle Hollande; mais cette conjecture était fausse, et nous continuâmes notre route avec une erreur de moins dans l'esprit, car je tenais beaucoup à cette opinion. Les vents de l'Est-Sud-Est au Nord-Est furent fixes, jusqu’à vue de la nouvelle Hollande ; nous faisions beaucoup de chemin le jour, et très-peu a nuit, parce que nous navions été précédés par aucun navigateur dans la route que nous parcourions. Le 17, par 31° 28 de latitude Sud ; et 159% 1 5’ de longitude orientale, nous fümes environnés d’une innom- brable quantité de goëlettes, qui nous faisaient soupçonner que nous passions auprès de quelque île ou rocher; et il y eut plusieurs paris pour la découverte d’une nou- velle terre avant notre arrivée à Botany-Bay, dont nous nétions cependant qu'à cent quatre - vingts lieues : ces oiseaux nous suivirent jusquà quatre-vingts lieues de la nouvelle Hollande, et il est assez vraisemblable que nous avions laissé derrière nous quelque flot ou rocher, qui sert d'asile à ces sortes d'oiseaux , car ils sont beaucoup moins nombreux auprès d’une terre habitée. Depuis l'île de Norfolk jusqu’à la vue de Botany-Bay , nous sondämes tous les soirs, en filant deux cents brasses, et nous ne A \ LD" Q . A commençames à trouver fond qu'à huit lieues de la côte, par quatre-vingt- dix brasses. Nous en eûmes connaissance le 23 janvier; elle était peu élevée, et il n'est guère possible de l'apercevoir de plus de douze lieues. Les vents 17 23, 1788. JANVIER. 2.4. 26. 264 VOYAGE devinrent alors très-variables , et nous éprouvämes, comme le capitaine Cook, des courans qui nous portèrent, chaque jour , quinze minutes au Sud de notre estime; en sorte que nous passaämes la journée du 24 à louvoyer à la vue de Botany-Bay, sans pouvoir doubler la pointe Solander qui nous restait à une lieue au Nord; les vents soufflaient avec force de cette partie, et nos bâtimens étaient trop mauvais voiliers pour vaincre à la fois la force du vent et des courans : mais nous emes, ce même jour, un spectacle bien nouveau pour nous depuis notre départ de Manille, ce fut celui d'une flotte anglaise, mouillée dans Botany- Bay, dont nous distinguions les flammes et les pavillons. Des Européens sont tous compatriotes à cette distance de leur pays, et nous avions la plus vive impatience de gagner le mouillage : mais le temps fut si brumeux le lendemain, qu'il nous fut impossible de reconnaître Îa terre, et nous n'atteignîmes le mouillage que le 26, à neuf heures du matin; je laissai tomber l'ancre à un mille de la côte du Nord, sur un fond de sept brasses de bon sable gris, par le travers de la seconde baie. Au moment où je me présentais dans la passe, un lieutenant et un midshipman | anglais furent envoyés à mon bord par le capitaine Hunrer, commandant la frégate anglaise le Sirius ; ils m'offrirent de sa part tous les services qui dépendraient de lui, ajoutant néanmoins, qu'étant sur le point d'appa- reiller pour remonter vers le Nord, les circonstances ne lui permettraient de nous donner ni vivres, ni munitions, ni voiles ; oies: de à des TŒUX nl un HNTER ph fs dir kh, dont ï q L sal plie à une 2 aucun : lumant Q smodore bay-Bay, Eanspor, À cmmod at met WPHLL din quest tléublisse Gens He; et i Ina ge Bd es cer, M llson, Fimmodor intarre Q Ê Limens TOME AVaMes, Portèrent, me; en sn. Voyer à à poire Les vent mens É a force ue ne Jour, uit e depart dk joue uk mes x es ul tes à ct s vive inpie ps fr si re ble de re age qu ki ancre am hrs qie, Au mon enant € il nf on par K9 age + ces qui les sur e pi ; rconsaf rt; 1 LS { DE LAC PEÉTOUSE. 265 voiles; de sorte que leurs offres de service se réduisaient à des vœux pour le succès ultérieur de notre voyage. J'en- voyai un oflcier pour faire mes remercimens au capitaine HunTeRr, qui était déjà à pic, et avait ses huniers hissés : je lui fis dire que mes besoins se bornaient à de l'eau et du bois, dont nous ne manquerions pas dans cette baie, et que Je savais que des bâtimens destinés à former une colonie à une si grande distance de l'Europe, ne pouvaient ètre d’aucun secours à des navigateurs. Nous apprîimes du lieutenant que la flotte anglaise était commandée par le commodore PHiLzrip, qui, la veille, avait appareillé de Botany-Bay, sur la corvette le Spey, avec quatre vaisseaux de transport, pour aller chercher vers le Nord un lieu plus commode à son établissement. Le lieutenant anglais paraissait mettre beaucoup de mystère au plan du commo- dore PHiLLip, et nous ne nous permimes de lui faire aucune question à ce sujet : mais nous ne pouvions douter que l'établissement projeté ne fût très-près de Botany - Bay, car plusieurs canots et chaloupes étaient à la voile pour S'y rendre ; et il fallait que le trajet füt bien court, pour que lon eût jugé inutile de les embarquer sur les bâtimens. Bientôt les matelots du canot anglais, moins discrets que leur officier, apprirent aux nôtres qu'ils n'allaient qu'au port Jakson, seize milles au Nord de la pointe Banks, où le commodore PuizLip avait reconnu lui-même un très- bon havre qui s’'enfonçait de dix milles vers le Sud-Ouest ; les bitimens pouvaient y mouiller à portée de pistolet de TOME III. LI 1788. JANVIER, : 266 VO Y À G'E: &c 1788. terre, dans une mer aussi tranquille que celle d'un bassin. Janvier. Nous n'eûmes, par la suite, que trop d'occasions d'avoir des nouvelles de l'établissement anglais, dont les déserteurs nous causèrent beaucoup d’ennui et d’embarras. * a [c1 se termine le Journal de LA PÉROUSE. Je ne répéterai point ce que j'ai dit dans le discours préliminaire sur le sort de cet illustre infortuné, Je crois avoir complétement réfuté les assertions absurdes sur les probabilités de son existence. J’y renvoie le lecteur , et je l’engage à lire dans le quatrième volume, la dernière lettre qu’il a écrite de Botany-Bay , au ministre de a marine. Il y rend compte de la route qu’il va tenir avant d’arriver à l'Ile de France ; et d’après les combinaisons simples qu’elle offre aux navigateurs, il n’est plus possible de se livrer à aucun espoir sur son retour, ( N. D. R.) PART | (TB indiquent Fbréele matin où fie observat Alnère, au À Rp re oh tele d'un la tions davoh ns Ceremn barres, e ne répéter pin y de cet ste infor, des sur Jes prob | |- à lire dans le qui bay , au minisre dl sant d'arriver à lIké fre aux navigateur] | où 1qu, |N, DA) TA BE trs DE LA ROUTE DE LA BOUSSOLE, PENDANT LES ANNÉES 170$, 1706 ; 1787, 1700, SON DÉPART D'EUROPE JUSQU’À BOTANY-BAY. x Nota, Ces Tables indiquent la position du vaisseau à midi; la déclinaison de l'aiguille aimantée , observée le matin ou le soir du même jour, et distinguée par la lettre A lorsqu'elle ést le résultat d’une observation d’azimuth; le degré du thermomètre de RÉAUMUR , et la hauteur du baromètre , au lever du soleil ; enfin, l’inclinaison de l'aiguille aimantée , aux époques où elle à pu être observée. an V0 É A GE FE LONGITUDE LONGITUDE Déci ÉPOQUE, LP CTUDE; BORA occidentale, occidentale, d TS 1785. Nord. estimée ; par la montre par les distances £ aiguille, Occidentale. N.° 19 de la € au ©. Ouest. D MS D DT ES Point DM À DM Août 1.148. 11. 00.| 7: 33: 00. | du départ, | +++... 08 2. | 47. o8. 38. DOS TROT. Ss eesemoiaes es UE 3: F46. 55e 49. 10, 23% 00%,,.,.,,,,, | eve. secs ss CR 4 [45 33+ 19. 11. 23. OO. AL SE Mlovrss eve 21. 14. 00 5- [44 15. o0.| 11. $3. 00. | 11. 04. 00. ss. 217, Co 6, #3: 24. 22 12, 37:00. 11. 42. OO SPA 22. 40 A vÀ4t: 19. 00.| 14 07. 00, Fil de Préesosvie Le. 8.138. 59. oo.| 15. 43. 00. | 14. 45. 00. | ......... 22. 40. 00 9.136. 52. 00.| 16. 16. 00. | 15. 19. oo … 18. $$. oo. 10. | 34. 40. oo. 16. 42. 00. en on ds eee AR : FI, Fc OM OCDE 114: 0. 16. 21. On, |. ...... . 19. O0. 00 12132 57.00. | 18. 37. 00.4 17. 45. 00 . sis 13./32. $9. 00.| 19. 23. 00. | ...... ne see denses. EC ta 14. | A Madère.,. | ..... * te Per Po ee . 6 6 Tbidem ..... .. sers à PRE À CE TE AS one . Départ de} 0 e . . ss OOa SF à 0 à à 0 e ae 16.132. 31. 00.| 19. 15. oo , 16. 00. 00 CUT SAP A UD GE, DÙ LIOI E UP T ICS DE RDC 16. 00. 00 185#25.-10. O0.+ #8 22. 00. L:38. 16. .00 sr. fesrots . 19.128. 32 00.| 48. $2. 00. dr A D 20. A Ténériffe sl essssseses À ose | ee . less. sse DR et rade cc En sn 6 ace ee ce s RS TRS Pi ae à PP D OP POS I A 23: Ibid... È D'OTT sa NOTE e eu 00 6-0. 9 + 7 à See || PR se US À PAT T US NET Mr ere . use ÉTI UD DU RSR LRQ ET PI SPP D NS honor. DER s Lis re PNR der n es es re csoue oc CS RU rues À open ecrire ca seau se DCS ) | ei INAISO! | fl JNCL | gelée ( DUREE titi h Eu à ' JIUITTE an tccidentale, tes ditances khtuo, jm LUS We tous ect af hou nn ‘ . {4 ), CORTE Î te 0. mu [Il 0, LERE ul LLRRBIL LR] Lu du hopuuunt i eo [LI tie 00 nf pont cons tt : All DE'1A R ÉMOUSE 269 ÉpoQuE,|INCLINAISON Rss de VEN DS, ÉTAT DU LCTEL 1785: de l'aiguille, ET REMARQUES, EE. D, JE D. Ps L Août Le ne Rate 28. 02,0. | E. Le temps couvert, de Ja pluie, 2efeooure .… 1 4. 27. 11,0. | S.S.E. bon frais, nébuleux. DA PR 12 4 | 27. 07,5. | S, par rafales, couvert, de la pluie. 4. as 1 4e 27. 10,5. | N. E, petit frais, beau. Ge. 14 = 28. 04,0. | N. O. petit frais, beau. 5 CREER 1j. 28. 04,0. | N. N.E, petit frais , nuageux. YA : ES 28. 04,0. | N.E. bon frais, nuageux. CE | DESSERTS EN 28. 02,5. | Îdem. : | 2 RSR 15 + 28. 04,2. | N.E. bon frais, beau. 1/06] SERRE res. [16 > 28. 03,0. | N. E. petit frais, beau. L1si|..: . 1m 28. 02,8. | N. NE. petit frais, beau. N. N.E. petit frais, nébuleux. À 8 heures a EE Le 28. 02,8 du soir , vu les îles Désertes. E. S. E. petit frais, beau. A 8 heures du 50) Core or 28. 04,0 soir, mouillé dans la rade de Funchal, île de Madère. Id looscee . . + | S.E. très- faible, nuageux. LS: es, k FR | S. E. faible, beau. E. petit frais, beau. A 9 heures du matin, appareïllé de Madère. Pris pour point 16. Ére > En = | du départ la latitude et fa Jongitude ci- contre. 71. Se = ner 33e eo pot frais hedde 18. |. : ‘ee ..,... IN. E. bon frais. Vu Îes îles Salvage. N. E. bon frais. À 4 heures du matin, vu les îles Canaries, dans le S. S. O. à 2 19. Re re CURE lieues. A 1 heure après midi, mouillé dans la rade de Saïnte- Croix , île de Ténériffe. RO eee s cellier N. N. E, petit frais, beau. PAST FR PA ROIS Dore . Idem. CNP APE NA ER EL a ésterioel LAB DOTE so v 60 + 6 LE. Se Idem, MAPS rs à à -. N. E. bon frais, beau. DD ee sise N. N.E,. petit frais, beau. LT SR Er ° Idem. ARMES Idem. V:QG EE AGE 270 Érogue,|Lamrups,| oncrrops PP ur, | Décunatson 1785. Nord, pee par Phone par les distances | de l'aiguille, £ N°19 de la € au ©. Ouest. & LS D 5 SR 7 D: Æ Sn 2 Août. RU nd de D 2 2 15. $2. 00 RO ane: 0 30.F29, 21: 00. F #86, 3r. ob. Re pu his de nes Sr, 202 Point du départ, 31 )27.17. 00 E8.:43% 00, Fe ns beam... |r5, 38008 Mhiteiiers. Fa 27 Go 19: 0. 02. À, à 0 a pe Dhs sen 1$. 10. 00 D 1 où où |... ... l......... 15. 0$.-0 Hi oh 0e l....,.... | ....:...,. 22 Mai 1000 35: ç ho ds... 5. RD tn SIM 2 OO 2230 08 ba 18, 40 À ur... SRE M s PR RU RAS DE den, dir ae ne aie nus oo 12. 07. 00 FOI IG O0 22 SON DO, 1522-34. 000 ,.01...... |... 000 PTS PO De OR DT ir se À ont. 8. 11. 00 Eté DT 22. 16 00, À... ses sise sen Lo AUS AC RIT Mi RSR SR I 8. 49. 00 His Er er 48 Ah 0g his. UE a ame LL : NUS LE PAU À DURE Ne ER ES RE D PER ND Ont )% 00 l'2%;:r0, 00: | ,,:::... 7». 45: 0 FA EF, 02 00, 23. au on |.2#: 58. O0. 5... 5,5 10, 23; 08 SO A DO ES LR Où Line sec : 10, 16. 00 ER E D ET NUT re ne NT TES RTE RS PA SE JS ME 0 y TL ISERE SR 145737001200 56% 00 18, 56. 27.14, , 0... 12. O4 O0 POP PRE OR SRE oO di 53. Or LL, su 6 12: 12-900 HO ÉTO 07 001 0. 48 bo. À. 4: : 21 fs Ai: CO, 20; j1. 00 Sr ‘ 11: 150.00 | #2: 4: 42. 00! 19: 44: 00: Ce Sn tsss 23. 3. 41. 00.| 19. 21. 00. | 16. 10. oo. | 16. 22. oo. | 12: 30. 00 BAT 14 UE RE MD: FE de lie ne - 13. 47. 00 297 0.2% 224001 10100200 J147-20.-12 ER rl PAT do x 26.1 1. 39. 00.| 18. 46. 00. | 15. 37. 15 15. 462 15. 13-2000) RAI. 7, 00! ED ME OM Pres 3 de : 1371070 T TRUE d l’gulle AOCOPTPT DE LASBÉROUSE 271 Loxciru! À dccdemule, |, ÉPOQUE, |INCLINAISON VENTS, ÉTAT DU Cie At Les distances 4, TE THERM. | BAROMÈTRE. | 1785. de l'aiguille, ET REMARQUES; { sh) D, 44 di FD, BE de. I Août, DR ee cocce PRÈS E. N. E. petit frais, beau. 29.[......... = RER ES N. N. E. petit frais, beau. | | N. N. E. bon frais, beau. Pris pour point | ur. du départ Le Httude fa Jongide | portées à la colonne du 30 , jour de | notre départ de Sainte-Croix. Cyis 1 FA SRE TE 28. 03,5. [N. N. E. petit frais, beau. Masson b | Septembre. polos essess 18, 28. 03,0. ÎN. E. bon frais , beau. ss 1 2... 18 À. 28. 03,0. ÎN. N. E. petit frais, nébuleux. ns | re ARRRETEPER SE. 28. 03,0. |N. E. petit frais, beau. “| Horse. 19. 28. 04,0. |N. petit frais, beau. 4, J s.|---...... 20: 28. 03,0. |N. E. petit frais, beau. ll | Gers... 20. 28. 02,8. |N, E. bon frais, beau. 00. ne Theses. 20 > 28. 02,8. | Idem, HR. | | 8.+-.-......|22. 28. 02,3. |E. calme, orageux. PA MR l Dares rss |22- 2 02,1 S."S. E. calme, orageux. # 1! IO. les... 25. 28. 02,1. |E. très-faible, beau. " | Ji eessse.e. 21 28. 02,3. |S. S. E. calme, orageux. 1! 12... 20 * 28. 02,8. |S. S. E. petit frais, orageux, 123.[-....... » | 19. 28. 03,0. |[N. N. E. petit frais, orageux. 14. [20. 00. 00. | 21 $. 28. 02,5. [N. petit frais, beau. 1j... 21 28. 02,1. [N. N. O. petit frais, beau. 16.1......... 21 28. 02,6. |S. O. petit frais, nébuleux. 17... 20 = 28. 02,4 |S. O. bon frais, nuageux. 18.1 ......... 20 28. 02,0. |S. O. petit frais, nuageux. 19e... .... 21 28, 02,8. |O. N. O. faible, beau. Le ere : 19. 28. 02,5. [N. O. petit frais, nébuleux. LE, ES “s 28; 02,7. 1” S. G. petit frais, de Ia pluie. Vu des oïseaux. Prius: 20. 28. 03,0. 1S. S. O. bon frais, de la pluie. 23... 202 28. 03,1. |S. O. par grains, couvert. Dares... 20 + 28. 03,3. |S. O. petit frais, beau. 25.f......... 20. 28. 03,2. |S. S. E. petit frais, de Ia pluie. DO isa 20. 28. 03,2. |S. petit frais, nuageux. 27e... 20. 28. 03,0. | Zdem. Ë. p- 272 VOYAGE ÉPOQUE,|LATITUDE, HART LE ri rer D'ÉCLINAISON ar pe ar la montre les dist de l'aiguille, 1785. — Occidentale, | Ne der Be 19 de la € au ©. ne D, PE: DE CIT S DH, S D, De D: M9 Septemb. 28. O. $Q0+ 00. | 20. F2, OO. pes JEANNE NS RER . ÉCRASRT. 29.[ ©. 11. 00. 21. 02. 00. | 18. 33. 00. | .,.,..,... ie : LATITUDE, Sud. 30.| ©. 42. 00.| 21. 47. oo. | 19. 12. oo. , SR | Octobre. T. fs 49 004! 22.10. 00 19. 4I. OO ‘ 9. 50. Oo: 2: 3: 00: 06,1 22-38: 00 20. 21. 42 . 9+ $9. 00, 3-| 4: 17. 00.1 23. 03. 00 21. 03. OO. | ee. se 9+ 19. 00. MF #97 00% AI 32. Oo. "t 2 Er A SI PRS eee s 8. 18. oo. sE-65,$9.. où! 24. 60. 00 DU: I9 , É 8. 43. oo. 6.1 8:0$, 00:11 24. 26. 00 AS GL.: 3 Où ; 8. 44. 00. 7. 9.290084 24:-$4:00::E 23.38. 36. |... . 8, 440 8.1 10: 57.004! 25. 25. 06 «ar hrs ties . . $. 50. À, 9-[12. 14 00.| 25. 56. oo a $. 30. 00. 10.113: 23. 00. 26: 18. 00 SE CSI] tie tie $+ 14 O0. 11.14 29. 00.! 26. 40. 00. | 25. 46. 32. | 25. 23. 32. | 4.07% 08 A TER 2 QUO. 1 27: 04100)! 20. 30. 3 26, 12. 30: | 3. 2000 FD FE Où Cr 27 200 27. 1 00,1, .... ..1, $e 14 00. 14.118. 39. 0o0.| 28. 04. oo 8 M9: O2. RE 3 OUVEOPS 15.120. 23. 00.| 28. sr. 60 28. ÿ2 20. “RES 1. 46,08 16.120. 38. 00.| 30. 33. oo. | 30. 37. oo ER 1. OI Est. 17.120. 39. 00. 31:24. 00. dre nus dus . Ox 57. 0% 18.120. 39. 00. 31: 24 00. | 3r. 19. 00. |... .. à I. 00. 00. 19.[21. 01. 00.| 33. 15. oo FL ÈS MARNE PM ESPEMERRS AT. DR TRE A EL NM ble | pero eu dt bee ee eus 13200) PERS UE ? Pi SEE DEN 0 SN D 51 LEE 1. 42008 22 LEO, air OO) 10 33, .o0 HAE DT . s 1. ÿ4 O0. 23 T0, CU OO) 17 Fin 00} 17: 12, 40.-1... .. . sn 2 24.121. 27% OPel 36% 302 00 ro RE 3. 32. 00. 25.23 20, 00] 49:03. 00- 1 309. $7. 00 ? + | 4. 00. 00. 26,1 24 ‘Lis 00, gts 14.: 00) 40 6.20, |4r. 06. 20. | . 4. 4000 27.[25. 03. 00.| 42. o1. 00. | 41. 26. 30. | 41. 45. 30. | 4 55. 00: In [ D De CLIN de ip et 1 4. 18, 00. N 17, 00: 0 INTER 00, à heu du matin, 0, 13. du d 30, 00 | 2 30, 00 4 00. 00 je 30 D 8, 30. 0 1 If, 0 1} 4jr 0 If: 00, 0 Le 30, 0 Mituuus Mrtuus ONGITU DE occidentale $ At Les distances &h ça Q. ER à AOL DE Lasr PEROU S E. ÉPOQUE; INCLINAISON VENTES ET AT) D CLEL 273 THERM,!/BAROMÈTRE. 1785. de l'aiguille. ET REMARQUES. Di 0 D. Fe" Jeptemb. 28.118. o0.Nord.| 19 =. 28, 02;$ S. S.E, bon frais, par grains, de [a pluie. 29./17. 00. 00. 19 = 28. 02,5. | S. S. E. bon frais , de la pluie. 30.117. 00. 00.| 19. 28. 03,0. | S. E. bon frais, nuageux. Octobre. 1.116. 00. oo. | 19. 28. 03,0. | S. E. petit frais, beau. BE PRE 19. 20-020 S. E. bon frais, beau, 3e... ..... 19. 28. 03,5. | S. E. ZE. bon frais, beau. 4. | 10. 30. oo.| 19. 28. 03,6. | S. S. E. bon frais, beau. 5-1 8. 30. o0.| 19. 28. 03,5. | S. E. bon frais, beau. 6} 7. 00. 00.109. 28, 03,2 S, E. par grains, nébuleux. 7.h 3. 30. 00. | 19 = 28. 03,6. | E. S. E. bon frais, nébuleux. 8.|oo,à8 heures | 19 =. 28. 04,4. | E. S. E. par grains, nuageux, du matin. 9.| o. 13. Sud. [18 <. 28. 04,0. | E. S. E. bon frais, nuageux. 10.] ©. 30. 00.118 +. 28. 03,6. | S. E.E. bon frais, brumeux, r&: 2. 30. 00.| 18. 28. 03,8. | S. E. petit frais, nébuleux. 124 4 00. 00.18. 20: 04,7 Idem PUS. 30. OOuRaT 2 28. 04,3. | E. S. E. bon frais, couvert. 14. | 8. 30. oo. | 17. 28. 04,8. | E. N. E. bon frais, beau. FF 12. 15. 00.127 2 28. 03,9. | N, E. bon frais, beau. 1613. 45: co: li> < 28. 03,3 N. petit frais. Vu les iles de Martin-Vas : 4 à l'Ouest 344 Nord, à environ 10 lieues. N. N. O. petit frais, beau. À 6 heures du 2e 28 Le et sde, | matin du 17, vu l'ile de Ja Trinité , à l'Ouest 174 Nord, à environ 8 lieues. 18.|1$. 00. oo.| 14 À. | 28. 02,5. | N. N. O. petit frais, nébuleux. 19.|14. 30. 00.[18 5. | 28. 02,9. | S. S. E. bon frais, beau. LIGA SÉRIE 7e 28. 02,7. | S. E. bon frais, couvert. AI IT. 15. O0, Th ET. 28. 02,3. | S. E. petit frais, de Îa pluie. COTE ERP RO 17, 28. 03,0. | S. S. E. bon frais, beau. Balise 30. co fEsS 28. 04,6. | S. E. petit frais, beau. 24. | 13. 45. 00 16. 28. 03,6 E. N. E. petit frais, beau. 25.117. 00. 00.[16 : | 28. 00,6. | N. E. bon frais, de la pluie. : O. N. O. grand frais, de la pluieet du AE. ; 16 =. 28. O1I,1. U; 27 20% 00. 0017: 28. 00,2. | O. N. O. bon frais, nuageux. mt AE T TOME III, a Mr 274 V: O YA G'E ; LonciTupe | LONGITUDE| LONGITUDE | pic ÉP.OQUE,!ILATITUDE, ss occidentale, occidentale, INAISSS estimée, j les di de l'aiguille, .178 ï: Sud. Céèbt par la montre par les istances ’ es N°19, de la € au ©. Est. DM D HTS À DOM SE DM STD MR Octobre. 28.124. 45. 00.! 42. 22. O0. | 41. 53. 52. | ..... . 4 55. 00 29.124. 49. 00.! 43. 19. 00. | ..... , HO D Lo ou * 30./25$. 32. 00.| 44 5$. 00. - se ET «. | 6.300 31. 25. S7 OO. 45S. 43° OO. Cr BU Cl 6 0 5 à 0 . ... Novembre. 1.126. 48. o0.| 47. o1. 00. | 46. 41. oo. Dire 9+ 05. 00 SET 33 09 48. 05. 00. re smer , . ‘ 9+ 50. oo 3 27: 30. later 49: 13. ECTS A 0 e 2. oser 427 15. 00! 49: 14. 00. de ‘ \ 11. 30. Oo. 5-126. 51. 00.| 49. 35. 00. | 49. 49. oo. SU 12. 12. 00. DR r as OF a 4400: ,,, 1. Verres 12. 12,0) 7: |} aàSte. Catherine. PRES es... 8. ...... 0 UE MERS SR Ne . . de ss. vds 0er CS 9: CCC . ‘ . ne . . 2». Mr ete v... LOI ere die lo Mn ln RPSR ER RL ES on or . LES ESS rare Pie , Q .. . CCC CCC Ete Lun sue ss 6 CEE RENNES OR UE MP RS PÉRIODE NT ETS: CCR OR) sr en no | Po ee be Re Pts danses To OUI EE ALL or À OP] 0 OS re re Re RD Que ue 15: TETE MERE NT . one 6 000 lie TER Or Re er pi oran re Hasegans cc À. cou cos LOU 40 re Ro el LRO vor . LIENS CPE Po LOARE ES ECS DO ‘ … te nie ln eranes ce ce | ER CE JU ] EE. Ù AIS ; JNcLIN de lhigill D D Me 20, 00. 0 2, 30: 0 ATTIQUL À (MOOCULRE STE urnes He de Loxciru ul occidentale, Pit es distances | de k Ca Q, | =. 00. De | ALL on D de DÉ-EA RE TCTOLSE. 27.9 ÉPOQUE; 1785: INCLINAISON de l'aiguille. THERM. BAROMÈTRE, VE NS, ÉiTAet DU CLÉ L ET -R-E*M'A R QU ES: 28. 29. Octobre, 30: 3 1. Novembre, 1. 2. 3° Er 12. ... CR CCC ss... ss... e CC CC see CES .. ..... .. 29 | eme. | ss sien [N. N. E. bon frais, beau. sos. | S. petit frais, nébuleux. se... | IN. presque calme, orageux. 02,0. |[O. N. O. bon frais, nuageux. 02,0. | O. S.: O. petit frais, beau. E. N. E. petit frais, beau. Vu des alba- a tros 00,7. |S. E. petit frais, de la pluie. 02,2. |S, E. bon frais, brumeux. 07,2. EN. -N, Epetitfraiss-Deau, O1,1 S. S. E. petit frais, orageux , de la pluie, S. S. E. petit frais, nébuleux. À 3 heures après midi, vu le continent du Brésil à lOuest 154 Sud, à environ 10 lieues de distance. S. petit frais, beau. Trouvé le fond à 37 et 40 brasses, sable vaseux. N. N. E. bon frais, beau. À 4 heures après midi, mouillé à Sainte-Catherine, par 7 brasses, fond de sable vaseux. 01,0. |S. bon frais, beau. S. variable au N. E. bon frais, beau. N, N. E. petit frais, beau. Changé de mouillage. N. N. E. variable à VE, S. E. bon frais, : orageux, de la pluie. E. S. E. variable au Sud, bon frais, brumeux. N, variable au N. E. très-faible , beau. S. orageux, du tonnerre. N. N.E. petit frais, beau. . | N. orageux, des éclairs et du tonnerre. Mmi V: 0: Y À G:E Epdben Lariruns,| LONGrepos Pl 2 Dicuas 1785. Sud. ee: par la montre | par les distances a ccidentale, N° 10. de la € au ©. Est. D, 6% D Wir DÉEME TS Di: M 5, D. M Point de départ de Ste, Catherine, Novemb, 19.127. 21. 00.| ÿo. 00. oo. nds è : 12: 00.00 celle qu’a donnée la montre N°19, 20.127: 27 O0! 49: F3: OR as ie II. 00. 00 21./27..59. 00.| 48. 33: 00 SE 48. 53. 00. | 10. oo. oo DES dd FO: 02: 00: À: 4 te 5 11: 16,00 23.130. 50. 00.! 46. 50. oo. : : 47. 40. 00 9: 00. 00 24. | 31. 34 00.| 46. 20. 00. | .,,.,.. " 46, 43. 30 7: 31: 00 25.132. 35. 00.| 45. 38. o0. | 45. 38. 00 TE Ti 2008 26: FI CE GRAN SE 00 LS, . 7: 20. 00 27, F39. 03 OÙ.|-43::19; O0... ee : : 8. o7. À 28.135. 24. 00.| 43. 39. 00 Adee TO 509; FRA 7 10, O0! 29.135. 44. OO.! 42, $3. O0 ADS DO Lise es vi» 8. 210100. 30.136. 26. 44] 41. 58. o0. | 41. 41. oo. F 8. 52. oo Décembre, 1.137. 38. 00.| 40. 21. oo. PES D D PRE D 4 2.138. 36. 00.| 39. 30. oo. re RE 100 ET RE TR ut D Cane NN INT ICO RES NS A À 4: | 40. 49: 00:| 37. 02. 00. | ,, ... RMS © De À 7+ 32. 00 Fe Fan ti Si FO 1:00 .n À ., es 7.34 00 6143: 48; 60.130, 26 00. | ..,..,,.,, ...;..... | 83200 7.144. 34. 00.! 35. 38. 00 33° O9. O0. | 34 10. 00 6. $9+ 00. PA D SU ER GB nu, s. orales. 10 9: dde 13. O0. 35- 45. O0. 34. 44 00 35- 50. 00 …... FO T4 OR 76 O0 M... ds... 8. 27. oo 11-144 51. 00.! 37. 11. 00. | 34109. 00. | .....,.., |-.....4 : 12.44 38. 00.| 38. o2, oo Re his re re ka: ED CCM vr. Do. he lire 6. 33.000 14.44 00. 00.) 39.10: 00. | ,,,....... |......... 9- 20. 00 15-143. 27. 00.! 40. 16. 00, | 36. 26. 00. |.......... 8:34 08 1h 18 DO EL SA BU TT ee buahis «5. 5 L 17:} 44 42. OO.! 41. 49. 00. | 38, 06. oo. |-.,.,.... À 10. 47. O0: 18.444 53 00:!-42, 55; 00. FORME LT S à 11. $2. O0 19+ 44e 3j: 00.1 44 32. O0 PÉSRRENTS RATER ee 11. $6. 00 Û Qué nn sci ncziNAISO de l'guille. BL xs CREER RESTES ALEECEER A IDIOETENNA D.E. LAS BE ÉAOOEU SE: 277 RE tan dinontais INCLINAISON de l'aiguille. BAROMÈTRE, VEN TS LÉ T-AT D 1 CI EL ET REMARQUES Re 3 Novemb. 39. 20. 21 22. 23: 24. 25. 26. 27. 28. 29. 30. Décembre, 1. 3O0+ 30: O0. .... CCC Se se CR CCR CE) ...... ....... 43, 30. OO $0. 00. 00 SI. O0. 00 | bb pin Dir Dln 5" ols * . ” ” © F4 à “sf 3e m Lo) Ô Din vb ni Dim hit et Vo se RTE 10 MOSS O0 O0 CO NI C0 06 NE VOS SUR bin D D OÙ NT NO, GONE NAN En SO SEEN CN 0 di D L, ::02,0: ,-O2;37 > LOS Où 500: 0: 202,0 102,0: FOR R OO Lire O2S, O8: ro AE. USE OO : O2, 0: TO -1T30 7-11 = TOsÿ 09,2. Ho cn :-007e TO 01,6 01,2: Lo 02,0, 000 ire S. S. O. très-faible, beau. Appareillé à $ heures du matin. A 11 heures , calme. Mouillé à 2 lieues au N. du premier mouillage. À 2 heures après midi, appa- reillé. : S, O. bon frais, nuageux. S. O, bon frais, beau. N, E. calme, beau. N. E. bon frais, beau. S. E. petit frais , nébuleux. N. E. petit frais, nébuleux. N.E. variable à l'E. S.E.très-faible, beau. E. petit frais, de la pluie. S. par grains, nuageux. O. petit frais. N. N. O. trés-faible, beau. O. N. O. bon frais, beau. S. S. O. bon frais , de Ja pluie. Idem. S. O. bon frais, beau. O. N. O. bon frais, beau. S. O. bon frais, couvert. Îdem. O. faïble , beau. N. O. par grains, de Ia pluie. bon frais, beau. O. par rafales, de Ia pluie. N, ©. bon frais , de Ja pluie. O. 4 O. par grains, de Ja pluie. O. petit frais , beau. S. O. bon frais, nuageux. N.E. très-faible, nuageux. . petit frais, beau. 002Z0Z#2Z#202Z N. O. petit frais, brumeux. Idem, VOYAGE LONGITUDE LONGITUDE DÉCLINAISON ÉPOQUE, LATITUDE, Se ee pe occidentale, occidentale, RE PRES. . res à par la montre par les distances ne ccidentale, Neo. de la € au ©. Est, M FM Iiz Re à D: M S D. M Décemb. 20; 144.47. 00.1 #5: 35 00. 42. 29. 24 À Lee... . 12: 1670 2 PE UTC BTE AU EI En. hors SE 22.| 44. 44. 00. | 46. 50. oo. | 44. 08. 00. | 44. 41. oo. | 12 $3. oo PR UC Ce CT Nour cE COUDES s. 12. 39. 00 AT AT 20 00 APR DO nées + . . 12. 58. 00 2,5. 42: 23. 00,1 49. 10.-00. SRE SSSR CRE Er AO. F4 27: 00h48. 372 OM Pme can Ro CT LR de 27.142. 42. 004|..49.. 17,00, | 47. $0. 00 ÉÉrr T: 13. $O. 00 28,42, Où: Où, 1-49. $9. oo. |.47: 59. O0, vost. Dos 29.|41. 45. 00. 51. 06. oo. | 48. 57. 24 “is 14. 47. 00 F0: 42-0900 51 #8 por 4% 2 00. À see... 0 14. 17, 00 ÉT ed pur ie COL CR sv: lei 1786. ur. 4, El Re Hit A OO FR ON OO Lire res 1$. 29. 00 CE M ÉLUS COPA LM DO HAT LR OÙ. Pire ees e ‘+400 PAR dr tel sr F9 O0 $3: 20. 00, 'eside 0 16. 45. 00 d: 42 44 41:56. jo. do, }-54 42. 00 $5. 47. 00. |16. 11,08 5-l43+ 38. 21. 58. 11. oo. | 55. 44 00. | 57. 04. oo. | r7. 44. oo Été dé OR th da Es ou 6 …. . 17. 09. 00 ME SN OUEN AA au OO 45... 17 24000 8,45 24:27) 60: 48, 00, | 53: 17. 00. ! $9. 17: 00: 18, IWR giéfiat 00. € 014% 00; 59 47% où, À :. …. . 18. 45. 00 UE Pen NOT D MVL ITU ever : ss 1F:448. 12: 92.h-02. 84 00, F 60::26, 06 dis id 21. 26. 00 IS FAR IRL OT En Der 6:15; 00. |... , 20. 19. 20 ES TAN te an Ed 2 bo, Li. .:.,, ARR RTE 22.24 08 UN PV ni CE 200 0 NP SE NES Ne e 22. 00. 00 NÉE FRS 2 ET © à CITES ITS TRE 21. 46. 00 16.149. 40. 30.1 67. 07. 00. | 64. 43. 00 $ ; «+ 20. 16. 00 AT 0 dE PO Cr GR OUI Es Li À A Be FSU 18.} 409. 56. 22 FO AE COOL OU +4. 6e 0 21. 20, O0 19,150: 4. .43:1 60, 27400, 1-67, 39: 00 FÉES 21. $4 40 20. 50. $7. 02. 70. 45. 00, | 68. 48, oo, | 69. 46. 00, | 27. 22. À PTE 35e. 20e FLO Ole. Are Mao 224 47-400 ET | ; JNCLINA de Pigui LP, 0 0,6 Lovcrren li ONGITUDE Qccilentale, ls dites | &h Can Q@. CEE CNT [ PE 00. | 55: 47. 0, À 57: og or rome di, DE L:A PÉBOUS E, 329 ÉPOQUE,}INCLINAISON è NV EN TS ETAT ED USICT ET THERM.!| BAROMÈTRE. 1785 de l'aiguille. ET REMARQUES D MS D. P: L, Métmb, 20.1.,....,.. 9. 28. 00,4. | O. N. O. petit frais, brumeux, DHL SESMNRNRES 9. 28. 00,4 |O. N. O. petit frais, nébuleux. Bille des d 9 =. 28. 00,2. | N. O. petit frais, nébuleux. 23e... 10. 27.,10,0: | 0:58: 0. petit frais, “beau. 24e... 10, 28. 00,4 Idem, She ‘ 10. 27: 07,1. |S. O. petit frais, de Ia pluie, DOME nou 9: 28. 00,3. |S.S. O. par rafales, beau. D si uecs 9 = 28. 00,3. [S.S.E. calme, de la pluie, RS pere de 10 =. 27+ 11,0. |S.E. presque calme, beau. LUE PÉPRRERS 10. 27. 11,4 | N. O. très-faible , beau. 30.1......... 10. 28. 00,2. |S.S. ©. par grains , de la pluie. 31./ 50. 00. 00, | 12. 28. 01,4. |O. N. O. bon frais, nuageux, 1786. OR OR 12. 28. 00,4. |S. O. petit frais, beau. 2. $1. 00. oo. | 14. 28. 02,6. | N. N. O. bon frais, beau. 3.51. 45. oo. | 14. 27. 11,0. | ©. bon frais, beau, ne à 10 + 28. 00,6. | N. N.E. petit frais, beau. 53 IRON 187 27. 09,6. ÎN. N. O. bon frais, nuageux. 7 CORRE RTE 5: 27. 09,2, | O.S. O. calme, beau. 7 LRO 10. 27. 11,6. | N. O. par grains, nuageux. 8.|[ 55. 30. o0.| 10. 27. 06,9. |S. ©. bon frais, beau. ARS EE CET 9 + 27: 06,77 40 + N. O. petit frais, beau. 10, | 57: O0. 00 8. 27. 05,9. |[S, O.X O. bon frais, nébuleux. FFT RAR RE LE 27, 11,0. | S. O. bonfrais, beau. 12.| 59. 15. 00 8 <. 27. 08,4 |S.S. O. très-faible, beau. LA 8. 28. 02,0. |S. S, O. par rafales, beau, LS EPP 10. 27. 08,9. | S.O. petit frais, beau. 15.159. 30, oo.| 10 =. 27. 05,8. | O. N. ©. bon frais, beau. À + SES CE 27. 09,6. | N. O. petit frais, beau. 124 52..15. 00.! 7 À 28. 01,9. |S.S.E. bon frais, beau. FR FÉRTCRROE 9: 28. 04,9. |S. petit frais, beau. LS FPE 9. 28. 05,0. | N. E. petit frais, beau, 20.1] 51. 00. 00 8 =. 28, 02,2. | N. O. très-faible, beau. S. S. E. petit frais, beau. À 4 heures du DT Fe 9: 28. 00,9. matin, vu la côte des Patagons. 280 LOYAGEÉ : Loncitupe| LONGITUDE | LONGITUDE | Déciinaison ÉPOQUE,ILATITUDE, Re : occidentale, occidentale, AE" Sud ; ne 2 par la montre par les distances de l'riguillés 1786. —. Occidentale, N.° 19 dt Est, D: M “Ÿ D Æ!t5 D, M 5. D. M. S D, ‘M... Janvier. 22,152. 21. 26.| 70. 58. oo. | 68. 55. oo. 69. 38. 00. | 22. 49. À. 23.153. 39: 42.1 70. 17. 00. | 68. 06. oo. 68. 06. oo. | 20. 10. À 24. 54 35. 00.| 69. 03. 00. | 66. 41. 00. | 68. 04. 00. | 21. 00. 00 ÿ4+ 57+ 00 67. $7+ O0. | Point du départ. | +... .... ste so 25.155. 48. 00.| 68. 00. 00. | ......... | ..... . 21. OQ. 00 26.1 57. 13. 00.| 68. 25. 00. | 66. 36. 00 dkériveces LS 27. | 57: 59. 00. 69: 17. 00. ....:. 4... MN EE 20. 30. 00. 284457; 58500, 70.589,00... 68. 18. Got 4... 29.158. 22. 00.| 72. 07. 00. | .......,.. ve 4 304 57.154 001) 72.29. 00. suce ee cer Pnoes one. 0 22. 30. 00 31.158. 23. 00.| 72. 43. 00. | .....,... L.....,... Fosses Février. 1.158. 03. 00. #3. 26. 00. | 77. 25, 00. | ..,...,,... 23. 28. 00 2,4 58e DO Ps 3e O0 eee en re nS ÀT 6 + 8 à o : 25. 38. 40 3.158. 50. 40.1 76. 17. 00. | ......,..: | ........ . |25. 00. 00 4: 15850. 00870 4) O0. 5, ,. CR LL OPRERUNE 24» 30. 00 5.159: 48. 22.) 77. 23. 00. E ..,.. sas te Gore Sons NAS DONS 6.160. 38: 00.|!78..32. 00. 77. 21. 00. | .....,.,,./15.4:.,00% 7.| 59. 20. 00.| 80. 26. 00. | 78. 41. 00. | ......... Fesses. 8.158. 38. 00.| 81. 42. 00. | 79. $2. 00 PR RO 9-1 57. 21. 00.| 84. 36. 00. | 82. 38. oo. | ......... ss see 10.) 56. o1. 00.| 86. 23. oo. DS Su RE x is de 0e 20, 50. 00 | 11.53: 39. 00.1 87. 23, 00. | 84. 10. 00. | .......,., [.... 4... 12.153. Oÿ. 00.! 87. 55. 00. | 84. 14. 00 Stress io 22. 29. 00 13.151. 17. 00.| 88. O1. oo. HR I PETIOR . 20. 08. 00 14. [49. 58, 00.| 87. 58. oo. Mine hiieuss ; A 0 à | 15.148. 03. 00.| 87. 38. oo. .. FE PCT AL DUT 500 ‘. ] De” qui INcuINAI | f de l'iguil LU ONU DE IA PEROU SE. 281 Loc ONGITul) =— | Wien, | lfpoQuE,|INCLINAISON VE N'r&y ENT ANT DU UC TEL À par Les die A 1 THERM. |BAROMÈTRE, kheagMD À 1786. de l'aiguille. ET REMARQUES. N de 1 nn mn MH.) Pr. L | 6 be | ; N. petit frais, beau. Le cap Beau-temps, Janvier. 22.| 62. 00. 00.|10 =. 28. 02,3. à l'Ouest 261 Sud, à environ $ lieues de distance. O. petit frais, beau. La terre le plus à vue | 00. | 68, of DR dos 8 =. 28. 02,4. restait au Sud $ Ouest, à environ 5 lieues | | de distance, N. O. petit frais , beau. Le cap Saint- 00. | 68 qu 24.63. 00. oo.|10. 28. o1,3. Vincent nous restait à l’Est 114 Sud, | à environ 4 lieues de distance. der. poses ss fosses ocsess | sous. | Départ du détroit de le Maire. ef 25.163. 30. oo.| 9. 27. 08,3. | S. O. bon frais, beau. 00, Josesuun EC NOR EST 6. 27: 07,0. ©. par grains, nuageux. I || ? O. S. O. bon frais, brumeux; Ia mer PR. | 27. | 64. 45. 00.| 4 29. 03;% $ grosse. 27 RER 4 + 27. 04,0. |S.S.E. par rafales, nuageux. 4 | 29.167. 30. o00.| 4 =. 27. 04,7. | O. bon frais, de la pluie. CLS PRE ses FT -$r 27. 04,8. | O.S. O. bon frais, nuageux. ‘4 31.166, 30. oo.| 6. 27. 06,3. |O. I N. O. très-faible, de la brume. . 00. Février. 1.1 66. 15. oo.| 6. 27. 07,7. | O. petit frais, nuageux. V 2.1 68. 00. oo 6. 27. 04,1. | N. bonfrais, humide. Done. Fons 27. 04,1. | N. bon frais, nuageux. 71 SORTE : 4 = 27. 01,4. | O. par grains, de la pluie. 5.170. 00. oo 4 > 27. 05,6. | O. N. O. bon frais, de Ia pluie. CIE RATER ne 4 + 26. 11,6. | O. petit frais, couvert. a Ml 7172. 15: 00.13 + 27. 04,2. | S. O.-bon frais, de la neige. Me: Le | LA PART . 3 + 27. 01,2. |S.E. par rafales, nuageux. 1 9-71. 30. 00 S: 27. 04,7. |S.S. O. par rafales, nuageux. ee 1 10.1...... co. | 4 > 27. 05,4. |S. O. bon frais, beau. nn | MR in 5 S = 27. 09,0. | Idem. Pie 11 121N08: 00: 00. 4 5. 27. 09,0. |S. O. bon frais, nuageux. ce a D 13.167. 30. 00 $ = 27. 06,6. |S. O. par rafales, de la pluie. 4 Iqles. . $ = 27. 10,9. | O. bon frais, de la pluie, Que ss | | 15.164. 30. 00.| 7. 27. 08,7: | Idem. É 282 Ve A GE LE - : Loncitupe À LONGITUDE | LONGITUDE | Diciinaison ÿ, | IRGLINAISO ÉpPoQUE,!LATITUDE, : occidentale , occidentale, Hd Qi estimée , : de l'aiguille, de figuille. 1386 Sud par la montre par les distances h QU S £ ‘Occidentale. N.° 19. de la € au ©. Est. ho: RS ee A D EX A à ses Février. 16.145. 17. 00.| 87. 18. 00. | 82. 22. 00. | ......... 17: 30: 08 kil dy © à 17./43. 25. 00.! 86. 27. 00, | 81. 24. 00. | ......... [......... Ld fo. 30: 18.142. 13. 00.|! 85. 55. 00. | 80. 36. 00. | ........ … | L6 27000 nn 8. 00. 0: 19.|41. O4. OO. 84. 55- 00. | 79. 20. O0. 80. 25. OO. | 14. 10. O0, ip] f7» 4j: 00 20.| 39. $4. 00.| 83. 31. 00. | 77. 42. 00. | 78. 32. 00. | 14. 23, À. psg 45% 21.139. 08. 00.! 81. 56. 00. | 76. 17. 00. | 77. 18. 00. | 14 29. 00. TITRE 22.137. 51. 00.| 80, 50. 00. | 75. 13. 00. | 76. 10. 00. | 15. 44 00: gp. 00, 00 23.136. 42. 00, 80. 15. 00. | 75. 00. 00. | 75. 53. 00. | 1$. 30. 00, x] jo. 00. 00, Latitude de Longitude de Fobservatoire à l'observatoire à Talcaguana. Talcaguana. ; 2444.36. ds Dane sue 00 PR Me OO Lee de LT RS D. CR S/ PÉNPRSS NES LENS IL IN. FÉONODE CORTE TT ES CD ï DOM TES Re a es dan elles à pie» 2 Mo Mo. 45. 00 PA #3 AL ORAN Po DER M ane PINS es + PAR PE dr |, DA NTentienlenottts Midas on sMlliae sas e + | de 0 " Mars. UN: EAMDII MIT ET TELE PETITS ‘ APRES CRT El DL ETS RURALE PS RER ES A RS D 4 Ds ru | s saourecs se nosdhes vu Rio see 6 050, lt + PEUR 1... de Ms reus D eñr roues Te ST PS CRT PR ‘4 LE 2 LIRONTE hp. RHIN AUS) CHERS RETE . sl, 6. Tdem …..... Qué e die tel on dE derete ne Stone Ù 6 EL 5 à sx © de eo Elle ee tee {, bo FAIM 3 PRE AL TI TERRE DE NN ERE JON ‘ j de D Ms aride et Ds eee De le 027 Le + aude | Us V0 { DEV RMRES Sant es ssnidussi dress ve Nb sep se ts RUN k TOME Terres Ds nil ess OT PR ER D et 3 | D — TILL a LOXGiTupr |] occidentale, st POLE “ AA nc un 7 he | 1 | DE ir HERO EU SE. 283 ÉPOQUE;, INCLINAISON THERM. BAROMÈTRE, VEN TASSE TX D AD CCE EL: 1786. de l'aiguille. ET REMARQUES. D. 4H. JS D. Ps L, J Février. 16.163. 00. oo.| 7. 27. 09,8. |S.S. O. bon frais, beau. ; 17.1 60. 30. 00 9 =- 28. 01,5. | O. bon frais, brumeux. 18.| 58. 00. oo.| 10 =. 28. 01,5. ! O. petit frais, beau. 19./ 57. 45. 00.| 12. 28: 07,5. FS:O.bonfrais, beau. 20.154 45. 00.| 13 À 28. 02,8. | O. S. O. petit frais, beau. À FR S.S. O. petit frais , beau. Vu [a terre, de LT ESPRTE ER é 28, de pe S. bon frais, beau. À 8 heures du matin, 22,52. 90. 00.1! 13. 28. 03,0 la côte du Chili, que l’on avait vue le 21, restait à l'E. N. E. à environ 6 lieues. S.bon frais , beau. Les Mamelles de Biobio restaient à l'E. 204 Sud, À 6 heures du soir, la sonde a rapporté le fond à 16, 23.150. 00. 00.| 12 + 28. 01,6. 15 et 14 brasses. À 8 heures du soir, mouillé dans la baie de Talcaguana, par 11 brasses, fond de sable vaseux ou d’argile. S. S. O. très-faible. Appareïllé, et mouillé Al rss esse 9 = 28. 01,6 plus avant dans la baïe, par 6 brasses E, fond de sable vaseux. IV PRET O. variable à l'O. S. O. petit frais , beau. 26.| $0. 45. 00. S. O. petit frais, beau. FT RP secs [S.S. O. petit frais, beau. Al es ere ev ‘ Idem, Mars, El Pr RU ns rer °. Idem, BV es cons ss Morte |S. O. petit frais, beau. PE RÉ E ene. Idem. LEE CRE EN Îdem. Sie ent tie ÿ Idem, D is. . Idem, Ti E CRE S. S. O. petit frais, beau. CPE von SR Te Idem. CIE PRES S. O. petit frais, beau. 10; Idem. Nnï VOYAGE . Loncirupe | LONGITUDE | LONGITUDE DÉCLIN ASUS EPOQUE,|LATITUDE, = occidentale, occidentale, Éeve re par la montie par les distances de Ffguille, 178 6: Sud, Occidentale, N.° 19 de la € au ©. Est, . Sr M: À M: SE Dé Æ 5: D Ms S: À D, À À | € 15. 15. 00, Observée à l’ob- MS 21:F3G AE Alesis pres 75: 39. 00.! ,.,.,..,.. ,. { servatoire, avec les compas N° |! 1, 2 et 3, RUN CL SANTE SAGR SAP ANR Porrirse . .. ET PT ARR IT NE te Re Core Re ir masse ; 14. | Idem. ..., . ÉE RE Move rCe 15+ | Zdem...... siens ee «0 see See stars se [ie 2 COR 26. | Hem. ,.... Hoeahnesuls ose . . 6 ÉA Em en. ER RER ae OP + F. Départ de Point du départ k Talcaguana. 36: 26, Soit. #$t 344 Res trehicentinsnes + 1$+ 14 O0 18. PRO FE PLATE éd 00.!, 5... di. 5, tre v. RE Th Oh... Es. : se. lde 14.100 DRRIR TT APR OR LE OL. Ne, ve : . F .... ab ie. ae sai os, Li | + 23.130. 03. 27.| 86. 01. 00.| 85. 52. 00.| 85. 39. 27. /16. 50. A 24.1 29: 4510 87. 54 00 87. 44. 00 87. 33. O0.| 14. 00. 00 25129. 12,00 89. 34. 00 89. 12. 30 89. 14. 59.|10. 02. 10 AV PAUL AE dt. PE COR 90. ga. 00... ..... 9+ 00. 00 RE 0, in soin 2 5 +: 7: $0.100 294127: 32 40 PSS OO RSR RES LEFT ONE En HORS 29.| 27. 16. 00.! 97. 51. oo. D RL cre ur: 6. 15. 00 30.| 27+ a7:: 00. | 09. 36: 00.! 99. 11. 00. .:..,...,. 6, 22528 Fe MOSS 27-00, 1101 Of. O0 2: 22 $: O$. 00 Avril, ERP OS IE A1 AA RD Lib dr dot... 6. 31. 00 2.| 27. 09. o9.| 105$. $5. 00 RO OO UE à een cu cee $. 44. 00 3127. O4 31.|107. 41 00 RO OO ST ie € à ° CUS #27 15:58-%%09,-30 001 108..29. o0:P:,..:1,....1.,:. 00 OA PAR MR ER ET NL Se D'ONPPRINRS … 6.| 27. 02. 08. 109. 41. oo. RO OO ue; sons clio 7*126. 58. oo. | 110. or. oo. MOD Re OO ds se scie ose courses iles os Use Loxciruns ï | Ï Kcidentle, ss : LL de ï , 00, DL l f fl nil 00, qu | F (1: , 00,|: dl | pause AOL D 00, QUE ef" 00, lousertt | | ni 1 2, 00.| 85. DEL À | nl 4, 00! 87 310" ), 10 fo. ll fl DE EAP EM U SE. 285 D. INCLINAISON VE NU SS ST ET: D U. CHER THERM. | BAROMÈTRE. 1786. de l'aiguille. ET REMARQUES D ME S&P A& 2 Mars, 11 le.e..s ve CRE CE Ê S. S. O. petit frais, beau. F2. DCE S. O. petit fraïs, beau. 12: PR EE ST. S. S. ©. très-faible, beau. 110) SRE EEE Re DURS $ nine N. petit frais, brumeux. ESe More mere oo « : N. variable au N. N. O., nuageux. Ms terres ot : N. bon frais, de Ia pluie. "À sue es... S. S. E. très-faible , beau. S. bon frais. À 1 heure de J’après-midi, 18.1........ 11 5 | 28. 02,4 appareillé de Talcaguana, à la côte du Chili. ÉD +. 0.0: « » RCA He 28. 03,4. | S. bon frais, beau. 20.49. 00. 00. 11 À. | 28. 02,8. | S.S. O. bon frais , beau. 21.48. 00. o0.| 13. 28. 04,3: | S. bon frais, beau. . 7 ER 13 + 28. 04,6. |S.S.E. bon frais, beau. 2%, _ 14 28. 04,0. | E. bon frais, couvert, de Ia pluie. D esrs se see Le 28. 02,9. | S.S.E. bon frais, beau. 25.146. oo. 00. | 14. 28. 02,4. | S. E.bon frais, de la pluie. .: Te CRETE 15 + 28. 04,0. | S. E. bon frais, beau. 27. | 44. 00. 00.| 16 28. 05,2. | E.S.E. bonfrais, nuageux. ED ie sous «| 10. 28. o5,1. | E. bonfrais, nuageux. BDs. see 7e 28. 04,7. | E. bon frais, nébuleux. 30. [42. 30. 00.| 16 = 28. 03,9. | E.S.E. petit frais, de la pluie. gt. 43, 00. o0.! 157, 28. 04,0. | S. E. bon frais, beau. Avril, 1. /42. 45. 00.| 17 = 28. 04,3. | Idem. Dial ons couv 18. 28. 04,7. | E. bon frais, nuageux. 242, 00: O0 PES 28. 04,8. | N.E. bon frais, beau. FÊTER RER 19. 28. 03,0. | N. petit frais, beau. 5: De 19. 28. 02,6. | N. petit frais, nuageux. 6. | 19. 28. 00,7. | O. N. O. grand frais, de la pluie. TA RAR : S. E. petit frais , de la pluie. YO-Y À GE : LONGITUDE LONGITUDE | LONGITUDE DÉCLIN AISON ÉRPOQCVE,|LATITUDE, : occidentale, occidentale , : : ue la montre | par lei distances de l'aiguille,” 1786. me Occidentale. SE o æ L Est. + : 19e ela € au ©. Di Me À, D: 55 DE MS Di: Me à D. M. “4 Avril B.tam 08 hate @D1r10: $6. 00,!:...,..... 1.3, 000 9.127. 08. $0.| 112. 18. O0. | 111. $1. 00. STI CR Latitude de Longitude -de lPile de Pique l'ile de Pique au au mouillage. mouitfacs:, 10.127. O9. 00.!,,,., . RES 2 7h à sus ue 3 10002 ITEM 24 DO PES OS OO TEE 1. OS 4e, 4 2. 25:40 HS: Peer HR EEE NU OUT ITT, fl: 52h 5,, 0, .. 3 I 708 ER TRE EN OU FRE IPS COTE: AT 20)... ..... 3. 58:00 Lt D REA OO TRES De OO AT, Sd OO NE. 7.1... 21: 3: 40, 00 ÉPRARIE OIT TT Hi DIN T LI. € OO in ss: ca 1e 4 32.00 T6. FO DR OI TT. 8 Do Fr h4 00.1,.,,...... 4. 46. 00 FAP SO DOI EL TRE OT LED ET OM Rs. cie 4. 10.150 FRAC OP SO LIIA Shi OUT 113: 60. LOU. 1... Fa 4. ÿ2., O0: FOTI4 SS DRT FI MU OUT ET: 40: 00.12..:, ..::1 4+ $O. 00. 20.1 12. 15. O0. 112. 2$. OO.! 113. 31. Oo. | 113. 15. 34. | 5. O5. À. 21./ 10. 07. 00.!:112. 23. 00.| 113. 28. 00.| 113. 25. 16.| 4. 23. 00 22 M1 91 LI2 > oO Trié to. 30. nr se | He ‘ 23. 6. 37. 00.| 112. 56, 00. | 114. 40. 00.| 114. 34. 37 ” CPR Mie IN LES TS ES RS ER SOLS PUCES DCE , St LI RD TER O0 OUTILS 28 AU Se; 0. s 3 35+ 00 2GT Ye AG ETIR 53 00. 1117; 49- 00,1... ; 3: 09. 00 CUAS UN rie ve SUD Mie DITS Un EST 2. 21e 00 #9:1 0.154 69 1110.02) 00, lI110. 45. O0. 11... . 2. 06. 00 LAMPE OIES Nord. NOT: OS FOIRE 4 DU I ELS, 09, O8. 1,....1..,, 2, 5842 ST He AO POELE FIL OO TIR 67. Di. -.,....,,1 1, SL Mai, it ee 59. 00 PURE OO CO FLID PA OS, 1, :. Bal: 00, OEIL IR O0 PIS 81. 081.1... Sr 07e 01 100; 32% 00 121, 14-00, né npes vus O. 44. O0. || | DE LAS PÉBŒUSE || 287 Kauk, Al ÉPOQUE,|INCLINAISON Fe NÉ RENR Se. LC AT -MoU: CTEL Là dans | 86 de l'aiguille. pairs ; ET REMARQUES. htm. || base 1 D à nl Si OS D. k: à | N. E. bon frais, beau, nuageux. À 3 ’ Ro: | | heures après midi, vu l’île de Pâque À | ami 8.1... 17. 28: 01,6: À Gina VO: 4 S. O.à environ. 12 lieues de | | distance. | S. S.E. bon frais, beau. À 1 heure après 00,| , À | CE 17 = 28.600 ,0: | midi, mouillé à l’île de Pâque, par de 36 brasses , fond de sable gris fin. ea Î : ; S. S. E. petit frais, beau. À 8 heures du ÿ° ll He: Re LE à RUES soir du 10, appareillé de l’île de Pâque. 0. 11./41. 00. 00. | 17. 28. 03,5: |S.S.E. petit frais, beau. à TE TR Es © Ébe e ns beau. Vu l'ile de él! 13.138. 30. 00. 17 =. 28. 03,6. ,S.E. bon frais, beau. re 14.| 34 O0. O0. | 17 =. 28. 02,9. |[S.E. petit frais, beau. . LS 15.133. 00. 00. 18 —. 28. 03,0. | E.S. E. petit frais, beau. 0 16.132. 00. 00. | 19. 28. 03,6. |E. N. E. petit frais, beau. ne 17.127. 00. oo. | 19. 28. 03,6. | N.E. bon frais , nuageux. s 7 | Rs 18. 28. 03,3. |E. N.E. bon frais, beau. Dee: à TO see os 19. 28. 02,4: |E, bon frais, nuageux. dus Fe 20.| 20. 00. oo.| 19 £. 28. 02,7. |E.S.E. bon frais, beau. du 21 ss ns 19 + 28. 02,3. |E. bon frais, beau. delire 22,|12. 30. O0.| 20. 28. 02,2. |E.S.E. bon frais, beau. à gl et 23.1 11, C0, 00,21 28. 01,8. |S.E. bon frais, beau. . 00,111 UE 24.| 7. 00. 00.| 20 3. | 28. 02,1. |S.S.E. petit frais, beau. pores | | 25.f 6. 30. 00.120 + 28. 03,1. |S.E. petit frais, beau. ne. | 26.1. 2: 45. 00.120 <. 28. 02,2. |E.S.E. petit frais, beau. , 00, ie Ï | 27% D 20, 0020 2. 28. o1,8. |E. bon frais, beau. 00, nous rl |. 20.1: +1,00: 00.20 2. 28. 01,9. |S.S.E. petit frais, beau. a ES E D 1 | 29. 00. 00.| 19 #. 28. 01,9. |S.E. petit frais, beau. 00," À 29 0. 20. 00.21. 28, o1,4. | Idem. TA PR | Mai, 1.1] 1. Oo. oo. |21 28. o1,3. | Idem. apres | BAT: 900: 28. o1,0. | Idem. CU | 28. o1,4. | {dem, VOYAGE midi, le 30. LonciTupe | LONGITUDE | LONGITUDE Di ÉPOQUE,|LATITUDE, Fe occidentale, occidentale, FCFA estimée , { es di de l'aiguille, IC Nord. Fer par la montre | par Îles distances 7 Occidentale. N.° 19 dela € au ©. Est, SD RER D 1: RARE: D. AY D. M. S D. AL. S. D.-°M,e5 Mai, 4.| 5: 49. 00.[ 119. 46. 00. | 121. 02. oo. cp 1: 02200) Seb D POLONAIS QU Les dires cos ee» 1. 35. 00 6.| 7. 05. $0.| 120. 50, 00. ! 121. 46. 00. |: ; Fe «500 7. |: 8. 16, 36.1 121. 33. 00, | 122. 55. 00... ... se S. 9: 25 OO Eds LEE -00: 123 $ 4. [exe] . . 3 17. 00 9.110. 44 O0.1 123, 2$. 00. | 125. 34 O0. . .. re 10.|11. 52. 13.[ 124. 36. 00. | 127. o1. oo . . 2. 28. 00. 11./13. 34 30.[125$. 39. 00.| 128. 19. 30. .. . . ‘ 12. | 14. 46. 10,1 126 46. 00. | 129. 38. 00.|..... ‘ 00 13. NE 20: pO0.+ 127% 59 00! 1231, $1. O0... «0 0 0 «0 «#00 14. | 17. 48. 00.! 129. 13. 00.1 132. 35. o0.|..... 2 sr 15./19. 11. Oo. 130. 27. O0. 134. O1. OO. le. . 4. OO 07. 16. 19. RE loto) 132. 42; O0; 135: s 0. CO: .. ... 2000 17. | 19. 59. 00. 133: 34. 00.| 137. 36. oo. . . 000 18,120. 63. 00.[.135: 09. 60: | 139. 00. ve.d.::.,,.., 6. 38. 00. 19.20. 03. 30.136. $1. 00.| 140. 52. 00. | 140. 48. 00.| 6. $r. oo. 20. |19. 58. oo. 138. 33. O0. | 142 21. O0 42. 20.001 2408 my 21.|19. $7. 00.| 140. 12. 00. |! 144 11. O0. 144 OI. 45.1 8. 20. oo. 22. | 20. 02. so: | 142. M 00446 Lu, 00:1...:.:..,:, 9+ 00. 00, 23./20. 07. o00.| 143- 52. 00,1 148. 07. 00.|...... . 9+ 18. 00. 24, | 20. 47. 10.[ 145: 54. 00. | 150. 26. 00.[....,..,.. + AU 25.120. $8. 30.| 148. 05. 00. | 152. 36. oo. iii RARES + 26. |2%;, 00,.20,/ 1504 O4 OO EI $ 4 34 OO. + « 0e cour à 6 9+ 20. 00 . 2 21400. #210: 151. $4 OO. 156. F2. OO. à PR PR A 28.20 ee Tr PU OT 29: o6.1.+.,.:,,., 1 5.0 1 153. 56. 00. 158. 19. 29.|20. 34. 30,.( Long. du relève- 158 25. 00, Fonres 8, 40. 00. ment fait à midi d’après la carte de Cook. Au mouillage à l'ile Mowée, S* 34: À; depuis $ heures 3°. et demie dusoir, .. . .. , ressens 8. RE O0. le 29, jusqu'à 3 "Observées au heures de l’après- ; mouillage. l k il f. 1 on 21, 00, 00. Îf funnee os Dlissssoss DE fncuINAISON 1 d friguille 1}, 00, 00. 18, 00, 00. 1, 00. 00. 2, 00, 00. ÿ. 00. 00. 3 00, 00. jl, 00, 00. ATEN 3}.00, 00. j2 30, 00. = eo LS o Le2 = ES e a oo Le ccidente, 2. 00! 140. 4h till o.| 142 00/4 TL a: | ADI LoxGrru ù Ditlhuss DE LR ROOU $ E 289 TOME III, ÉfÉpoQUE,| INCLINAISON VENTS, ÉTAT DU Ci&L THERM. |BAROMÈTRE. À 1786. de l'aiguille, ET REMARQUES. à LÉ re D. BP Z. Mai, #6 f. 66:00, AI 28. 01,5. | S. E. petit frais, beau. Fe Perl No 28. 01,4. | E. N.E. très-faible, beau. 6.| 6. 00. 0o.| 21 +. 28. 01,4. | N.E. petit frais, beau. 7: HOUL a 28. O1,4. | E. petit frais, de la pluie. 8. | 10. 00. 00.| 21 2. 28. 01,8. | N.E. petit frais, nuageux. 9-1 13. 00. oo.|21 28. 02,4. | N.E. bon frais, nuageux. 10.118. 00. oo.|20. 28. 02,7. | N. E. bon frais, beau. A2 T- O0: Oct 20 28. 02,7. | Idem. 12.123. 00. oo. | 19 <. 28. 02,2. | N.E. bon frais, nuageux. 13.128. 00. oo.| 19 =. 28. 03,3. | {dem 14. | 29. 00. o0.| 16 =. 28. 03,6. | Idem. Rs erereusee 16 =. 28. 03,4. E. N.E. par rafales, nuageux. 16.133. oo. 00.| 16 À. | 28. 03,6. | N.E. bonfrais, beau. Vu untronc d’arbre. 17131. 00. .00:h17 28. 03,5. | E.N.E. petitfrais, variable au N.E. , beau. MO A nu cr 17 28. 03,8. | E. N. E. petit frais, beau. 19:133..00. oo. HO 28. 03,6. | E. bon frais, orageux, de la pluie. RO | CREER 17 +. 28..03,3. | E. N. E. bon frais, beau. 21.132. 30. 00.|17 À. | 28. 03,4. | E. bon frais, beau, F0 | ER “ 17 À 28. 03,6. | E. N.E. bon frais, beau. PRE Hot 16 À. 28. 04,3. | E. bon frais, beau. 24:| 31. 30. oo.| 18, 28, 04,2. | Idem. 25.132. 30. o00.| 19. 28. 03,8. |E. N. E. bon frais, beau. DCE RE 18, 28. 04,6. | Idem. 27: HS 18. 28, 04,6. 1E. bon frais, beau. E, petit frais, nuageux. À 8 heures du a ER en | Ée ue re vu les îles Sandwich. E, N.E. petit frais, beau. Prolongeant à r lieue l’île Mowée, celle de Tahoo- LE MR ER Ar GaSE rowa restait à l'Ouest 154 Sud, à s ou 6 lieues de distance. E. variable à l'E. S. E. bon frais. Mouillé 39. on ” Ars et à $ heures : du soir, le 29; dans la baie, k à la partie S. E. de l’île Mowée, par 25 brasses, fond de sable gris fin. Lane gamer eee es V:O: Yi À GE LATITUDE, LONGITUDE estimée , LONGITUDE occidentale, par la montre LONGITUDE occidentale, par les distances DÉCLINAISON de laiguille , 1786. Nord. Occidentale. N° 19. dé GS Est: Dee DE MES à à Di M 5 Dee - M à D. M 5 Mai, 31:21. Fan 36 }1$9 34600, 159. 41. O0. S'y rtorsse Longitude prise pour celle du point de départ, Juin. 1./22. 52. $0.| 159. 59. 00. 160. 21. 00. ..........1...... . 2. | 24. 48. 50. | 160. 05. 00.| 160. 21. 40. | 160. 16. 45.| 8. 42. 00 3-1 10 29 Co. 166.135) où} 161: Go. 60,1! .... PE FES ON OS ETC AD TI, ES: OS, 0... 10. 27. O0 STAGE O0 AE rOS dir OCT IUT, #5 DOTE 4... 11, O0, O0 CF AU No rI00. Si 60. 4100 40.00.14... :.,.:. 11. 14 $0 AIR MER APT I)9 Us ODRIOT, 20. OF), ,.,. 10 le... 04 8./ 33. 535 50: T rÿ9. 24 60! 159, 315. oo. |, FE 11. 40. À DUR 7 OUPS 9. Cie OÙ, » « os ee o v0 0 ho sos ss + ee Eee 10-95). ST OO. PISE. 42 00. À, « «0 sie o oo 0 EE css. 11,37: OZ O0. PIS$8. 24 OD,T . «eh y + + RE DO 12.38; 02% 60.711568. 15. 06. RS ECTS) OR SE RO | | PCT IU ID OU ITR MN OT... 5: :., : . ss... Fæ EAN 17 OU EIS A Das OO. RFO. Es. OÙ. À à à « es nus Fer ES Fæ 12 OO 1F9 20 O0 T TS 4 OÙ, E 4 4e 0 «à, + 0 vo... LED I AE Sd AVS Es. ..h .... Érs . iT SUR RENE EN Ne CPU Si: SES cou. 18.148. 22. 00. | 152. 04. oo. 149. 42. OO PNR TR 19.1 50. 0$. 00.| 151. 10. 00. | 148. 29. 00 setsses ÉTR FOUR 20.1 51. $0. 06. | 150. 17. 00. | 147. 27. oo. | 148. 04. 00,|22. 38. A 21.153: 17, 20, 1140. 31, OQ.de os um ose 0e eos es des ne 244 49. 00 RDS: A1. 90447240. OO 145. 08: O0, 6... 2 25. 30. O0 ÉD EE 7: 40. D EUED O6 00,143. AA CO 6 0. 0 0» 27: 40:00 24.1 59. 22. O0. | 145. 03. 00. | 143. O4 15. hais vre SU D. a ; fxcLINAISO de ligue. = e LA Le] o 2172 00, 00, 2174 00. 00: 4 74 00, 00 Loxciruns| LR Occidentale, di te dites ù ET &l, sunnmnfouuus LU DE BEA PÉROUSE. 2OT ÉPOQUE,|INCLINAISON VENTS, ÉTAT DU CIEL THERM. IBAROMÈTRE. 1786. de l'aiguille. ET REMARQUES. D. M "6% | D, FE : S. E. variable à FE. S. E. et E.N. E. bon Mais 31] 20. 00. 00.{| 20. 28. 04,6, frais. Appareïllé le 30, à 3 heures après midi, de Mowée. [ N.E, variable à l'E. N. E. bon frais. Le : : 1 , à 6 heures du soir, l’île Wohaoo ir. 5 Éoéhadhes : | no Là is au Sud, à environ 7 lieues de distance. 2138; 00: o0.1:.: 28. 05,8. JE. N. E. bon frais, beau. 3: 138. 00. o0.|18 =. 28. 06,1. | Idem, docs... 18. 28. 05,4. | E.N.E.bonfrais, par rafales, de la pluie. ( DODOC . 19. 28. 04,5. | E. N. E. variable au S. E. petitfrais, beau. 6.| 44. 30. 00.| 17. 28, 02,3. |S. E. variable au S. bon frais, beau. ; 7° ss... 16 +. 20e Obs 9: 0 par rafales, beaucoup de pluie. 8.149. 30. o0.| 16 =. 28. 04,4. | S. bon frais, nuageux. ge... I. 28. 05,2. | S. variableàl’O.N.O. bonfrais, dela pluie. 10.153. 30. o00.| 75. 28. 04,5. | S. petit frais, de la brume ét de Ia pluie. 11.151. 30. 00. | 2. 28. 05,1. | S.variableàl’E. N.E. bon frais, de la pluie, NS ERA F2: 28. 04,3. | E. variable au S. O. petit frais ; de la pluie. 13.153. 30. 00.|! 12 =. 28. 05,1. | S.S.O. bon frais, de la pluie et de [a brume, 14 | 56. 30. oo. 11 +. 28. 03,0. |S.O. bon frais, très-brumeux. 15.159. 00. 00 8. 28. o1,4 | O. bon fraïs, beau. 16. | 60. oo. oo. 7 + 28. o1,1. | O. N. O. bon frais, nébuleux. Sr GI 15. 00-27 28. 02,0. | O. bor frais, nuageux. 18.1 64. oo. oo.| $ 4. 28. o1,5. ©. variable ee O. par ee e: - as r . S. O. bon frais, par rafales , de Ia pluie 19. 66. 30. O0. S 27. OI,4 ne He 4 P P 20. | 67. 45. 00 $ 2. 27» 09,7. | O. N. O. bon frais, couvert. 21. Vies cu $ =. 28. o1,2. | O. variable au S. E. bon frais, nuageux. 22.|72. 00. 00. “+ id cie Le bon frais, couvert. Vu plusieurs mer- | : - Æ ceaux d'arbres , et des baleïnes. r E. S. E. bon frais, nuageux. Vu beaucoup | jé LE Rd PO ue d'oiseaux, et du ns S E. S. E. bon frais, beau. A ç heures du matin, vu la côte de l’Amérique septen- 24: | 74 00. O0.| 11. 28. 00,9 trionale, et, à midi, relevé [e mont 5 S.'-Élie, au Nord, 324 O. du compas. SR . > Là Ooï VO TAGE PRE 2 : LonNciTupelLONGITUDE] LONGITUDE DÉCLINAISON ÉPOQUE,|LATITUDE, : occidentale, occidentale, Pa estimée , di de l'aiguille, 86 Nord. : par la montre par les distances FE Occidentale, N° 10. de la € au ©. Est. D M Si D. MS RDe dm SD. M°s D NE Juin. 25.| 59. 33: 30. 142. 52. 00.| 142. 37. 00. ..,...... A 26.1 59. 40. 50.| 143. 23. 00.| 142. 41. 00.! .......... | 31. 14. À. 27. | 59. 18, 00.| 142. 41. 00. ..........1.......... 32. 19. 00. 28.159. 20. oo.| 142. 35. o0.| 142. 35. 00. ésreesiels 00 29. 59: 20. 30. 142 02: 00; ...... . e . . . .… 30.158. 54 oo.| 141. 43. 00. 141. 21. 00.1 ......,,,, | 32. 34. À. Juillet. 1.] 59. 07. oo. 141. 03. 00.| 140, ÿ2. 00. ,,....,.,..]31. 22. À. 2.158. 38. 20.1 140. 28. 00,1 ....,....:1,,..,,.,,, [30 34 00: HAE PR 04 139: 46. 00.) 3° Latitude du 140. F2: O8 Longitude du .. .. . se mouillage. | mouillage. | { Au mouillage 41! dans le Port des} sers see Dons sue PURES RUES ….. Hhemnçs, = | LS 4 |. LAN 7 | | TETE 6, bé. 00, 00,! 7 Mrs f{. LRLLE CEPTPE PTT }* VAE Lahaie li d 00 TOC TIEECU LE | 4 14 ITTRLLLLLL ] | | | ÏÎl AE EPL | | Î | puonnt : DE EAGPE MOUSE. 395 ÉPOQUE, 1786. INCLINAISON de l'aiguille, THERM. BAROMÈTRE, VE NT S HMÉSTALT, DU ICIZET ET REMARQUES. Juin. 26. 2, 28. 29: 30. Juillet, 1: 74 00. O0, «be ce PF: 28. 28. 7e Pr, 27, 28. 215 28: 27, 08,6. 09,8. S. S. O. variable à l'Est, très- faible, brumeux. Sondé par 80 brasses, fond | de sable vaseux. ©. S. O. calme, beau. Le mont S.t-Élie restait à l'O. 424 N. Sondé par 45 N.N.E.très-faible, brumeux, de Ia pluie. Le 26, à deux heures de l’après-midi, mouillé par so brasses , fond de vase. À huit heures du soir dudit jour, appa- reillé. Le 27, à midi, laterre était cachée : brasses, fond de vase, | par la brume. E. N.E. variable à l'E. S. E. très-faible. Les terres les plus proche de nous res- taient au N. 1 54 O. à 6 lieues de distance, E.- variablé au : 5: S:‘Oï-bon frais, brumeux. La terre la plus proche nous : restait au N. 44 O. à environ six lieues de distance. { S. S. O. faible, brumeux. Le cap Beau- ; temps restait au N. 784 E. S.O. petit frais, beau. Le 30, à dix heures du soir, mouillé par 32 brasses, fond ; de vase ; et appareillé à onze heures du matin, le premier juillet. O. calme. Relevé le mont Beau-temps au N:=64E; fo. petit frais, beau. Le 2, à huitheures du soir, mouillé à l’entrée d’un port qui nous restait au N. 399 O. à un quart de lieue. À neuf heures du même soir, appareïllé; etle3 , à six heures du matin, mouillé dans le port par six brasses , | fond de sable. N. O. bon frais. Dans le jour , changé de mouillage : l’île du Cénotaphe restait à VE, 274N; l'entrée du port, auS.204E. 294 VO Y AGE ÉPoQu 1786. ÉATITUDE, Nord. E , LONGITUDE estimée , Occidentale. LONGITUDE occidentale, par la montre N.° 19« LONGITUDE occidentale, par les distances de la € au ©. DÉCLINAISON de l’aiguille, Est, Juillet. lo x 5 Au mouillage dans l’anse du N. ©. du Port des Français. $:. Au mouillage dans le fond du Port des Fran- çais. 6. Ibidem. . ... This lus 9. | Jbid.. ..... HIT RER ue PRESS 21 TL. 4. À Lotus SEE à nee s. s:Bu 40 TS Latitude de l'observatoire, 16. ...« 17. Au mouillage 18. { dans le Port des Français. Lt FC ARR E DO VID Sr. D. M: i ’ | +... D, M. on su se …...... .s... .….. se se CCE se . ‘se... .... ..... ._…... CR) .…. CR CRC .... 0. 9... es ss +. ee ere ss. RP .. 0 L L .. +... te CEE] . ss... .….. ses D ncLINAISON ; de faiguille. et DUR qui Hé {lues lies soorse freres Hesse MORTE le Morse ii tisse ve D... DONPARET DE ELA: PEROU SE. 29$ LoXGirus d Gctidentale ‘hu ÉPOQUE,|INCLINAISON VEN Tor ÉeT sup D. Cri 5% ul d Û k THERM. IBAROMÈTRE. > 5 Gince | "4 1786 de l'aiguille. ET REMARQUES, khtwo. 700: S Ha D. M S. 1 D. PE à Li | S. O. variable au N. ©. très - faible. Tt Juillet. s-|74 1 ÿ» bo. 8, 28. 043% Changé de mouillage pour nous tirer de Pouvert de lentrée du port. E. S.E. Appareillé, et mouillé au fond du port par 13 brasses, fond de vase : Ie : . ; . 8. 8. milieu de File du Cénotaphe restait au MARAIS | 6. Forts S. E. à une demi-encablure; l’entrée | du port par la pointe S. O. de l’île, | au S. 154 Ouest, | $ GAS CNÉRNEENE 8 =. 28. 02,2. | E. variable au S. E. petit frais, beau. I 8 Socio 7 28. 02,1. | O. N. O. faible, beau, 9: sos ere 8. 27. 10,5. | Calme, de Ja pluie. CSN LR PRE coco. IN. O. füble, nébuleux. 0 ARR : * ©. N. O. très- faible, beau. | Foie LAS CRISE : re E. N. E. très-faible, beau. SADRS ele: A on . ÎE. petit frais, beau. ke | T5. AE : O. N. O. faible, beau. | : ‘à | O. variable à PO. S. O. faible.- A quatre | heures du matin, appareillé pour nous | 15. MR : ere rendre à l’ouvert du port. A huit heures Te QUE du matin, mouillé par 46 brasses , fond | de vase, | E. N. E. très-faible. À quatre heures | se du matin, appareïllé; et à dix heures, ni) 3 : Here y : Ris mouillé, en attendant la marée, par 15 dé | | brasses, fond de vase. E. petit frais, de la pluie. Dans la nuit , le 0) OR , 8. 27 1055 vent par rafales. L’entrée du port restait PA de ou | | au S. x S. ©. | 18. : 11. 27. 08,3. | E. N.E. bon frais, par rafales, de la pluie. sut! | £ | | LE PER 7 2 27. 11,5. | E.S.E.par rafales, nébuleux, de la pluie. 0. |... S- E. petit frais, variable au N. O, , nébuleux. Y:0 Y AGE | : is Loncidubs|LONGITUDEÉLONGITUDE] Die: ina É.P©GQUE ,|ILATITUDE, : occidentale , occidentale , ‘ce ; estimée , I A = de l'aiguille, © Nord : par la montre par les distances 1786. è Occidentale, N° 19. dé ts € Ar © Est. DE M S, D 4, . D 4. S, D, MH, Ke. D. À Au mouillage Juillet, 21. { àl’ouvert du Port .…. Ê …. SEE Se eo des Français. 22 Ibidem..... 075 ‘ie 015 à 18 . . . Se re eue «es 07e RS 23: LR ES + CS CCC el... . 24.4 Aid, us des sursis sue ess mu secs Ve PR ES no. . 25: Tbid. ss le. ET SM LE NA RE e. . . 26. Ibid, ... CCR) RE CR rt Haies subos os ee ie , ENCRES DO NTI res re ; Hate : Ps Venise 29. ibid. nee EF ere ; RE AN # 30. TOITS LE] 4. el. ee CC 3 1. TA ee .... cn loro. os É slots 0 + ss . CRC 139. 46. 00. Pris pour point de départ 584 26’ Août, Ni à Médwamis ETLEE FAT PP da ss 31. 00. 00, et 1394 so’ delon- gitude occiden- tale, méridien de Paris. 2.158. 24 00.| 139. 40. oo. ,. . apte 2000 10 3.158. 12. 00.| 139. 30. $0.|.:....... Mis LIEN . 30. 20. 00. 4.157. 47. 00.138. 39. 00.1...........1.....: . Se. 5.|[57. 24. 00.[ 138, 00. 00.!.........,. . , doc … 6.157. 18. 00.138. 13. 00.| 138, 32. 00 ant hs 128. 37. 00 rm anse srmur RS PTE, ; JNCLINAISO À de ligue. f 21, Eau die à ‘ 1 ROUES : (ORR “ a73 304 00 _ SNIOSCS, Hosssooe fre vous Jfiessosss à on ! noires ji ..: LL % . LOIR — LoNGiTupEn occidentale 8 | que les distances | dl Can Q. PTT ‘ cointi))l k DE LA: P É R-O'U- SE. 297 ÉPOQUE,]INCLINAISON NOÉ NS 0 TA DU CUIR THERM. IBAROMÈTRE. . 1786. de l'aiguille. ET REMARQUES. k KR 21 2. L [O.N.O.très-faible. À 8 heures du matin, appareiïllé ; et, à 11 heures du matin, mouillé dans fanse du N. ©. par 9 Juillet. 21.1 ..... EEE 6 ? 28. 02,8. brasses d’eau , fond de sable fin. L’entrée du portrestaitau S. 304E.; le milieu de l'île du Cénotaphe, au N. EL De" 2 lieues de distance. + Se 6 s. 28. 04,3. { @ N. 0. beau, pu frais. La marée n’était | point sensible, à ce mouillage. 23 cs... | 7. 28. 03,1. | O.S.O. très -faible, beau. BAT 3:30. CO PT. 28. 02,5. |E. S.E. variable au N. E. petit frais, beau. Bise ere 7 + 28: 63:7. |E:S. E. petit frais, nébuleux. Unes tas : 8. 28. 01,6. | E. N.E. petit frais , de la pluie. 27 a) + + Se 7 27. 11,5. | E. variable au N. E. bon frais, de la pluie. 2 GE n à «4e .. 6. 27. 11,8. | N.E. petit frais, de la pluie. 29. ‘ “+ Le 28. 00,6. | N.E. calme, de la pluie. 10 D... É 28. 01,9. | O. N. O. petit frais. Mis en apparcillage. Deere e ve ce 28. 02,2. | O. N. O.très-faible, beau. O. N. O. petit frais, beau. Le 31, à ’ heures après midi, appareïllé. Le Avät. Le nn ee De 8. 28. 02,5. a août, Éd a bée du Port des Français, restait au IN. 10% Ouest, à 4 lieues environ. I fe O, variable au S. S. ©. très - faible, Fi es de SE beau. Le montBeau-temps,au N. 194 O. ; l’entrée du Port des Français, au N. rod O. O. très-faïble , nébuleux. L’entrée de Ia 3° CE ER baie de Cross- Sound, au N. 484E, à | environ 8 lieues de distance. E. variable au S. S.O. par leS., AR 4e ses .. os... La terre la plus proche nous restait au N. s4E. à environ 6 lieues de distance, ÿ ses. 9:+ 28, 02,6. | E. Se faible , de la brume. O. N. O. très-faible , beau. L’entrée du af A ne 8 +. 28. o1,0 port de los ie nous restait à VEst 32% N, à environ 6 lieues. TOME III Pp FOX À GE , Loncrrups | LONGITUDE | LONGITUDE! Disc rnarson ÉpoQuEzE,}LATITUDE, es occidentale , occidentale, € Nord STE par la montre par les distances de l'aiguille, 1786. … Occidentale. N.° 19. de fa € au ©. Est. D. A. w, D. 4. Ÿ, D. A. ÿ D M, 1} D, M, 208! Aoît. 7 F6: 30 00/37 ras oo: br37.2$, 00, $.,....,.., 28. 20, 00, 8.155. 41. 00.| 136. 40. 00.1 136. 48. 00. ven 28. 46, “A 9. | 54. 46. 08.| 135. 49. 00.| 136. 06. 40 de noie es RES OA. tie 23 Où, Pr3ÿ 274 00. | 135. 03. 2 MOOD ee. a 1H.| 54 12. 20. 135. 21. OO. | 135. 14 10 ..... . so... 14-hi$ée OCDE RSC IES 08, L. 3: . . 120, 1408 : 13:4154 4100: Ler36,. 14400. À. 42,0. : Éhses th “5 14) ÿ9.:50.00.dp2$. 518 O0, | 135..46. 00. |, ve se : 25-153. $0. 21.135. 40. O0.! 135$. 59. 10.]..... .….... ou... 1ÉE.ide-20, 00h TS 17, 00, nest inbprss se dre ‘ + © ELU RO ri OR GR TU 25, Prieur cs 27 Sd 00. 18. Ps 2h Aa Ars 00.) 134 MT. 25,4 ss es, eo à | 27 JOUR 19.| 52. 03. 20.| 134 O1. OO. | 134 CHEN PRE 25+ 38. 00. WcLINAISON de ligue pe ut 2, M |7 30. 00, VITRE Hégesr ont pus . D …. ss. sure itsnuuss irons 78, 00, 00, |; Uitnpues LoxGitunel occidentale, Aque les distances 4 khtauo, _— 1, 00, |" AAREETS À K] ATIL # stosiris " ML — M 4 |} \ = DE FK RE BONUS E. 290 ÉPOQUE, INCLINAISON THERM, BAROMÈTRE, VEN TS ÉTAT D'Y CITE. 1786. de l'aiguille. ET REMARQUES. dE RS RL » N. O. trés-faible, beau. Le mont Hyacinte Août, A2 10:00 50 = 29, O1 restait au Nord 564 O., et le cap Tschi- rikow , à l'Est 2348. Fi ee 9. 28. 03,4. { O. beau, petit frais. Le cap Tschirikow res- l tait au N. 384 ©. à environ 3 lieues. ©. bon frais, nébuleux. Le milieu de l’île 9elo.es ne | de 29, 03,1 San - Carlos nous restait au N. 274E, à environ 2 lieues, 3 O. N. O. bon frais, de la brume trés- |} 10. . . 9 —- 28. 02,4 épaisse. 11, : 2. 28. 02,2. | N. N. O. petit frais, de la brume, QE 3 P > iæ: PEER Lai 28. o1,3. | {dem ie RS Rare ÿ, 28. o1,8. | S.très- faible, de Ja brume, S.. variable à VE. S. E., de Ja brume très- TRE SAME . 9 = 28. 03,8 épaisse. Vu dans la journée la terre, à 8 à 10 lieues de distance. E, petit frais, nébuleux. A ro heures du El re - 9 +. 28. 03,6 matin , vu la terre du N. E, à l'E. à 10 lieues environ. À midi, de la brume. | E. petit frais, nébuleux. Vu dans Ie jour la Hs. ro ad it 28. 01,3. terre, à $ à 10 lieues. De Ia brume par | intervalles. N, E. très-faïible, nébuleux. À $ heures et g demie du matin, la terre nous restait du T; ., . . . . . 4 ; 4 . . Le à 20e ee NE. LE. à JE. S.E. à environ 8 lieues. À midi, de la brume. N. O. petit frais, beau. L’entrée du port 18.178. 00. oo.|10 2 28. 00,9. de la Touche, au N. 214 E. à quatre lieues environ de distance. N. O. variable au S. O. faible, nébuleux. ECS MR TE Et 28. Gr,6. La terre la plus près de nous restait au N. 184E. à $ lieues de distance. N. O. variable à l'O. petit fraïs, beau. Le cap Hector nous restait au N. 14E,., et les îles Kerouart, au N, Sd E.; distance DOM ns Pi: 20, O3. : : : du cap, 3 lieues; et des îles ,. 2 lieues et demie. À 7 heures du soir, sondé par 100 brasses, fond de roche. Ppi Er AGE 300 ; LonciTupe | LONGITUDE| LONGITUDE Dé ÉROQUE;)LATITUDE, Er occidentale, occidentale , FR Te Nord me à par la montre | par Îes distances de l'aiguille, 1786. LS Occidentale, N° 10. heat Est. D. M 5 26: à EDR dal. M, T0 A0 Aoëfs : 2isf jé Qu O0 144248, 00 E 434 :50, LE. ss | èé. 030 22.155. 22. 00.| 131. 38. oo.|. rec sioies see l etes el 23.1 51. 47. 00.1 132. O$. OO. 131. 43: 30 esse «ee | 24 31. O0. 24. | $1. O1. 00. 131. 23. RAR A SR s:..... ER 25.149. 58. 31.129. 58. 00.! 130. 05. 30.1]. . *. | 24 10. 00. 20. Fami 36 00. Fr29 25: 00.1 29:27. 60.!:,..,, , 22. 18. 00 Fit Mes Dur en: JR 0 Det DU DES OPEL 00 28,145: 37. 00! Fa28, 45 00,428, 5 $ O0. Pouce se » 19. 38. 00 20-148 3 0 PRET. 57.60.1128. O8 22,45. se ep 119: 31 OM 30.148. 39. 00. | 127. 39. 00. ds Ê re. . .…. Piel Ps 50: DOCETANS 25 OO PTT 85 00,1. .., «eee Ke. ssnl Séptembre. 1.1 46. 39. 00.126. 20. 00.| 126. 44. 45: | 126. 37. 06.| 18. 53. 00 RE er I Re fNcLINAIS il 1, | em y, {72. 50: CET RON 27. 2: CLRRAELTN Horssmnt 4 D'RRLFEFENNTII DE LEA PRO US E: 301 ÉPOQUE, 1786. INCLINAISON de l'aiguille. THERM. BAROMÈTRE. NESNSR SA ÉMENIUL LD Ve CDS E ET REMARQUES, Août. 22. 23: 24. 30. 31. Septembre, 1. En 0... 66. 45. 00. 68. 15. O0. ..... M Le] . pIx À P, L. 28. 00,9. 28. 03 ME: Aus 28. D asie O b NA tt, “O1 2: | ol J O | Le cap Hector nous restait au S. $9%0., . variable au S. S. O. bon frais, beau. distant de 6 lieues environ; l’île la plus au large des îles Kerouart , au S. 484 ©. à la distance de 6 lieues et demie. S. variable au S. E. bon frais, nébuleux. Vu la terre à 1 1 heures du matin, etrelevé a partie le plus à vue au N. 754 Est; la terre le plus à l'Ouest , au N. r$4 O. à 6 lieues environ de distance. À midi, de la brume. S. E. grand frais , brumeux. À $ heures et demie du matin, vu une chaîne d'îles; donné le nom de cap Fleurieu à celle le plus à l’Ouest qui nous restait au N. 2$4 E. à 9 lieues de distance. A midi, de la brume. É O. N. O. petit frais, brumeux. Les îles Sartine nous restaient au S. 6$i E, à 3 lieues environ de distance. O. N. O. petit frais, beau, variable au N. ©. La pointe Boisée nous restait au N. 4 BEÈNCE E. S. E. très -faible, de la brume. O. S. O. calme, de Ja brume très - épaisse. N. petit frais, brumeux, O. N. O. bon frais, nébuleux. Le 28, à 2 heures de l'après - midi , vu laterre dans le N. jusqu'à l'E. N. E. à environ 6 lieues; peu après , temps brumeux. Le 29, à 10 heures du matin, sondé à 45 et35$ brasses, fond de sable gris. S. S. O. bon frais, nébuleux, de Ia pluie. Sondé à 90 brasses, fond de vase. De Ia brume. és N. O. bon frais, de Ta brume très - épaisse. O. N. O. très-faible; au coucher du soleil, bon frais. Le 1°, midi, vu la terre dans VE. à 12 lieues environ. POTrRGE 302 : LoNGiTupe | LONGITUDE | LONGITUDE! Diciina ÉPOQUE,ILATITUDE;, ee. occidentale, occidentale, 2 ne. No Re par la montre par les distances de l'aiguille , 178 6. : Occidentale. N° 19. dela € au ©. Est. DESTHLE SE D, M, S F5} M S. D HU. S. NU MS Septembre. 2.145. 57. 00.| 125$. 58. 06.| 126. 30. oo. Vss des: | 17 0 3x Éde:S5s, 00 DDR DE AU 10, OUT. ui sa ee À ec Het dde 4e CO PISE ar uAG, 49. 00! ,,.,.,... LC s-[43. 00. 00. 120: 34 OUT FEDE AN Dh... : 15. 00 6. 43.27; 21 126. 17. OO. eo cos : à 1$: 50. 00 7. | 40, 48. 30.[126. 23. 00.| 126. 59. 45 a, : 15, 334 00 8.139. 53. 45.[126. 50. 00.| 127. 07. 30. ee c | 14 240008) 0-F39. 1-45: É20 20 Os ssrs : nes re PO F39, 15. 491120 18400,P...,,m 15... : : 1.37. 02. oo: | 125. 45. 00. 126. F4 45.0... ; 12.136. 56. 30,| 124. O5. 00.1 124 $2. 00.!.,,...,., RÉ : 13.136. 42. 00.! 123. 53. 00.1 123. 47. 00.1 ...,.,.... 1... pa. | 36. 1. -00,.! 123. 16. O0, 11239. 45, 45. [124 33. 46.112, 50 15. CP pp ,. CE ENS L'ÉRDOPERRETECE ÿ7+ 00, : Au mouillage, dans la baie de 16, Monterey, de- 0 On I MN. . , : note puislers,àune heure après midi. UT M us beusimes dar Darius -+s APRLPEUE D EE TP RS A TR CS Re IT de L PP Rene on ES QUE D EE INCLINAIS( de 'gulle 7: 30. 00 LA DE: LA RÉRŒUS E. 303 ELonçcrrunel | à ; à PAT Du, ÉPOQUE,/|INCLINAISON| $ NS NW SS CE TEA T "DU C-1E-L : ." Toni THERM.IBAROMÈTRE. Qu Les dites | 4, 1786. de l'aiguille. ET R*EMARQUES khtwo. | À — ù ni DIM D. PE Ts | al g d très - faible, beau. Le cap Rond nous | # . O2 . A . ’ Mo Septembre. LE SNS à . D | restait au S. 844 E. à 6 lieues. ml. dise ce es 28. 04,4. S:S:0; presque calme, sas Le cap Rond oil nous restait au S, 814 E. à $ lieues. o0.|,, Re 12; 28, “ N. N. O.:bon frais, brumeux. N. petitfrais, de la brume. Vu laterre dans 0 s.-|61. 39. oo. | 12. 28: 0 : pr onnll ce jour et le précédent. : 8 6. f N. N. O. bon frais, de la brume. À ro heures À unit À 6|........ LE MST bd | du matin, on ne voyait plus la terre. D. 4 7. Re e 10 À. 28 0240. | N. O. petit frais, de la brume. , ! } . N. N. O. bon frais, beau. À 10 heures, 7, 10 8. RASE no, AD PC2 de vu la terre, qu’on arelevée à l'E. ä environ pes 8 lieues. 12. 28, oo NN. O. Bon frais , couvert, ÿ 9. .. > 4e j 10.|$7. 00. o0.| 11 + 28. 00,6. | N. O. petit frais, couvert. ; 70) 11750. 45, 00.412; 28. 00,6. | N. O. bonfrais, couvert. +ÿ "28 A hs7: 90: 09.10 +. 28. 00,55 Ne ©. bon frais, nébuleux. 2. 00 z te) EC .. Te ae 12. 28. oc,5. | N. O. bon frais, de la brume. agé AU ‘ut N. O. petit frais , nébuleux , de [a brume È | par intervalles. La terre à vue le plus à l'E. 14 | 57. 30. 00. | 12. 28. 00,5. nous restait au S. 39° E.; celle le plus à «al 2 HE lO. au N d ©. : dist: dl ï a 44 le AUX, 20 .: distance de la plus '_ procheterre, environ 3 lieues. N. O. variable au S. O., beau. À 6 heures du soir , mouillé par 46 brasses , fond de vase : Le mouillage au fond de [a baie de 1] + “ : — È Monterey nous restait au S. $4 ©. à + + 2 lieues. Le 1$, à 11 heures du matin, apparcillé. O. bon frais, beau. A 1 heure après midi, mouillé par 12 brasses, fond de sable fin : le lieu de débarquement à terre restait au CN à Ca ne LRO RS S. 1040. ; le présidio, au S. 6' E. : nous n’étions es de fa terre que d’un quart de lieue. O. N. O. bon frais, beau. Idem. _.... 3 n) AGE O4, VO - LonNciTUuDbE | LONGITUDE| LONGITUDE : É RPOOUEL,dEATITUÜDE, A occidentale, occidentale, DÉCHESS estimée, : de laivuille 78 6 Nord. ÿ par la montre | par les distances ce 1786. Occidentale. His de la € au ©. Est. | D. D M SD RE € | D NM 5 | D à à { Au mouillage Séptemb. 19.1 dus I Biede) à» + : ; RS D vs . DORA dPI Le es ele ane ee RCE Pere s vois... : cSS Ibid. , ss . CRC se a ei Jbid.. ST 0e see + 56. € . . . NA UE en es à Es à 6 2 23: Tbid.. 0... . e PEN ee 6 c'e ve STORES 36. 38. 00. EDS 4. ds. (2129. 94 00: 24. | Départ de = 123. 44 O0. Par sa marche, Longitude du IF. 24, 00 Monterey. depuis T'alcaguana. F point du départ. \ 254 36. 43° GO 123. $ ©. OPERR RS ENT . .. . 0e 26.136. 41. 00. 124. 23. 00.| 123. 24 O0 Rae 12. 5008 HP TT. de Eds. OA OUT... 2: nat ie, PR M 28.134 12. 00.1 r26, 39. 00: ee sie ro OÙ ee ù 29.132. 44 00.1 128. 52. 00. | 127. Re ras 14, 52,1... . 30.130. 58. 00.1 130. 55. 00. RS PR 0 NE COS 9+ 19. 00 Octobre: “439, 24-D0E132 32; 00, |, 2 En os ss] 9, 4000 2.128. 39. 00.| 134. 00. oo. re li ni a ve * 9+ 30. 00 RUN CARRE ÉTÉ TO DD COR ‘ 9.535100 427. 54. 00.135. 49. O0. TEA DOI RTE re 8. 39. 00 5:27" 25 581126 16. 00, | r>5, 29. 00.|,.., .: À gp. 14 04 6.127. 35. 00.! 137. 34 o00.| 136. 55. 00 Fr 10. 206 7127. 55: 00138, 26. 00. ! . ... Venise .. s….. BARRE ME LU ET CO sal ah... 8, 27:00 9-127: 59. 38.1 141. 21. oo. | 140, 31 : : 24. 00 DORE 59 ANT Id DH OO... trop 9+ 13. 00 Ets F7 Die CREL FER 44, ÉD ETES. AA DORE, ou | ess LOT mr ONE LAS, TR OO EE, Soon «6 ..... etes. 13.127. 51. Où. | 145. 32. 00. | 144 52. bon rirerre 8. 38. 00. Nota, La longitude rapportées à ce port par la montre N° 10, est de 1244-07 00. occidentale de Monterey, d’après toutes les distances prises le Iong de la côte, et I a TES INGLINAIS ' ke lil TONER Will. 50. 00 2150, 30. 00, iso sous issues ALox GITUD Wcidentale, ele distnes TE FA je 4ÿe [ua 34 on muche | Longue à }114 | lag | point du dép, CR RETENU HT TTL 2, 00, fer" tb es dr PÉ* * DE LA PÉROUS E. 305 ÉPOQUE,|INCLINAISON à NE NES, ÉD AETE D. DC € & . THERM.|BAROMÈTRE. 1786. de l'aiguille. ET RE M'A R QU 5$ Ds DES VE A EF L Jeptemb, 19.1 ...... ... sous sc... . O. S. O. petit frais, beau. RON erreurs c. ©. bon frais , beau. 21 RÉ EN Ce . O. N. O. petit frais, beau. Lines | MESSE AE Ten AC Et ere à É O. N. O. variable au S. ©. petit frais, beau. LEP ORNE ETS Lin : O. N. O. bon frais, beau. : N. O. presque calme. Le 24, à quatre heures du matin, appareïllé. À o heures, calme ; Ré MEN UE ASS DE mouillé par 30 brasses, fond de vase: le Fort restait au S. 274 E. à 2 lieues. O. N. O. variable au S. Le 24, à 1 heure après midi, appareillé. Le 25, à midi, 25... es ° . .. rèlevé le Fort à l'E. 74 S. à s lieues de distance; Îa pointe des Cyprès, par le Fort , à l'E, 745: 26. Eur soluces O. N. O. bon frais , beau. 2751 0; 00 A3: . O. N. O. bon frais , nébuleux. RES DR Le Rp N. O. bon frais, brumeux. 29.| 50. 30. oo.| 13 $. N. bon frais, beau. DO AS TER 1 4 = N. N.E. bon frais, nuageux. ETS SPP T4 à N. bon frais, beau. PE RM RE . 15. . N. E. petit frais, beau. Dal rsersse. Se . Îdem , nébuleux. 4. | 43. 30. 00. 15 + O. N. O. très - faible, beau. A COR ER Haine N. O. très -faible, beau. D. 15 < E. N. E. petitfrais, beau. 7. |42. 00. vo. | 16. rie Îdem. 8. titi 10: ‘ . Idem. I CR . Le E. S. E. bon frais, nébuleux. OUT D PRES BA dem, ff: l4r: 30. 00,147. Idem. ù 2% se... |16 À S. très - faible, nébuleux. 13.41. 00. 00.! 16 —. S. très -faible , brumeux. TOME III, Q q 306 Vi Y Æ GE - FonCrrbee I EONcÉTUuDE LONGITUDE! DycziinAiSoN ÉPOQUE,|LATITUDE, : occidentale, occidentale , A d goss ? par la montre par les distances de l'aiguille ; 1786. Nord. Occidentale. N° 19. dela Car à. Est. D: M D ML DA Dr M & ED 0 Octobre. 14.127. 44 16.146. 36. 00.| 146. o1. 00.| 147. 44 25.1 ......... 15.127. 52. 16.1148. 14 00,1 148. o4 00.1 ........., 9: 24 00. 16.127. 54 36.1 148 14 00.1 ,....., Fes re sers 9. 28. 00 17. | 27. 49. 00.| 148. 46. 00. | 148. 08. 00. | 149. 26, 00.1 ..........f 18.127. 44 15.1 149. 49. 00.1 .,........ | ..... Ses 9. 34 00. 19.128. 02. 00. 149. 11. 00. ..........|.......... 9 40. 00 20.27. 37. 00.1! 149. 48. 00.1 .........elesssssese 57-00 21.127. 44 13.1 149. 48. 00.1! 149. 42. 00. .......... esse... 2220, 07H00 TS Te 244 O0 4 . . . 8: 57, 00, 23. | 28. 04 00.! 151. 42. 00.! 150. 51. 00.|..........1........: 4: Five 40e BOF F3, 22. 00 l'rÿas ire DOTE. 55 ee. 10: 14.100: 2$-F27.: 274 304153: 56.00. PRE RAR PR e 26.127. 24. 00. 154. 41. 00. 153. 57. 00.| 155$. 14 07.} 10. 11. 00 ( 15% 16 27. | 27. OO. OO.{\ Long.corr.pardes) ,..... .... | ..... see lobscrs. de distances. 28.126. 52. 00.1 158. 38. 00.1... ......|].......,.. 9. 18. 00 29.127. 09. 11.1 159. 14. 00,157. 23. 00. ..,......:1......... 30.126. 264 00.| 159. o4 00,.1157. 22. 00.1 .....,,.,..,|1...... . 30126: 27; QORRID ALI OO, Fins nes es né de crie e6 a à is eh Novembre, 1.125. 40. 00.| 160. 50. 00.1 .......:.. PRÉ AT 9. 20. 00 2.24. 30. 00. | 163. 05. 00.| 161. 00. 02.|..,.. 4:64 FR TR 3» F4. Qu O0 F160$..02..00, À. use see ce ess + sasr TROUS 4. | 23. 29. 00. | 166. 38. 00.| 164. 40. 00.|.. … 9. o1. À s-123. 35. 00.| 147.-25. 00. | 165$. 40. 00. ,.,....,. 22 0 D D! JNCLINAISON U de liguille. nn 0 le 0 { 1}: ! L L { on .. , LU ÿ, 000. D... 11 #00, 00 D — DE EM PÉROOU SE. 307 Loxcirupsl Æ* accilentale Di | ; | ” mt. ÉPOQUE , | INCLINAISON VENTsSs} ÉTAT Du CTE* Ps dirais | © 1 THERM. | BAROMÈTRE. | khtuo, Ï | 1786. de l'aiguille. ET RÆMARQUE.S. D, & CT ‘1 D, ny D. des L; . ‘ “gl | Dérobre, 14. | ...... se. | 17 5 | 28. 03,8. | S.E. petit frais, beau. ris 11 1$.|[ 41. O0. 00.117 £. 28. 03,2. | S.E. bon frais, nébuleux. ' “| SRE. ÉRRPTe LR 28. 03,2. | Calme, la fraîcheur du S. S. E., nébuleux. on | | re SR SR 18. 28. 03,8. | Calme, du tonnerre et de la pluie. “LH Deere 18. 28. 04,4 | Calme, orageux. 2e AE al | 19e... ere cs 17. 28. 03,1 S. O. petit frais, nébuleux. | N. E. variable au S. O. par l'E. , très- 1 | | HopAts 08 ET: RES fable, de la pluie. “ | QE... 0 | ST ; Eo. 6 Did: [S. k O. très- faible, beau. Vu beaucoup | l d'oiseaux. | CET LL | TOUS OP PR 7. 28. 00,2: | Calme, de la pluie. A EUR Fe: | OT RE : ï A S. S. O. variable au N. E. par l'O., très- ? NA a faible , de la pluie. mi! j | SE = , 2 ot Re au S. par l’E., grand frais, de la A ES 25./ 40. 30. 00.1 16 #. 28. 02,5: [N. très - faible , beau. 00155. 1e ol | CE ON 17. 28. 02,6. DER e. beau, calme. Vu des hirondelles | e mer. 114 | Der se 18 = 28.,02;1: | S. S.E. bon frais, de la pluie. FE j LÉ TARN 19 28. 01,6. | S.S.E. bon frais, par rafales, nuageux. lisuuce | 29, ......... 18. 20e DT S. S. O. orageux, de Ja pluie. at: 4 | 30.137. 30. O0. | 17 —. 28. 01,4. | O.S. O. petit frais, beau. 4 D ru eee 18 2. | 28. 02,3. | E. S.E. très-faible, beau. 0 4 Dm. 1.1: ./13 16. 28. 03,2. |E.S. E. bon frais, beau. a lu J 2.1 36. 00. 00.! 18 es 2820 2,3 E. bon frais, beau. + { E. variable au S. E. bon frais. Vu beaucoup F 32, se = 20 26 02;Tt: | Phats en AL 4 | 34 39. 00, | 20. 28. 02,6. JE: par grains. Vu des oïseaux. de E. N. F. bon frais. Le 4, à s heures du soir, vu dans l’O. une île à laquelle il. lt ) ; ÿ-/ 34. 00. 00 | 20. 20, O2,S: a été donné fe nom de Necker: le $ à a: LEE midi , cette île nous restait à l'E. 8« | N. à quatre lieues de distance. | _ LA? nn + < Qqi 308 VOYAGE : LoNciTUDE | LONGITUDE | LONGITUDE DÉCLIN «1 ÉPOQUE,|LATITUDE, BE occidentale, occidentale, 5 : par la montre par les distances de Feu, 178 ë: Nord. Occidentale, N°10. de la € au ©. EG PE MU DIE: NM El D "M EE D M #Æ Novembre, 6.| 23. 37. 45. | 168. 39. 00.| 166. 47. 00. .....,... + | 9. 36. oo. PF 23:33 3011-1090, 20, O0 FR Here haime. ; 8. 57. 00 Sifaa: Sa 00170. 28: 00, L,. 2, Near nivo de ce 0 9. F23: 31, 00,172. 32. 00.! .....4.... 4... 8. 38. 00 Re trois. O0... :...,3. Po. ier: +: ir, 12, 06: spl itgoas 08 ts 19. 00.1 176. 46. 45.1. 62... 12, 21 3-00, FRS. OCDE; SP 47 #77. 25. 40 ‘47 00 13. Fat Opus Im ER OU ee en ee 'ÉFÉRSARRR 9+ 30.09 sl 20, 47:00, la78. 14 00,170: jo: 00,1 #4. à aa-F10: 00608 15.120030" 50, | 178, 32 OO 17/ 14 42:[ 178. ,43. 48.4... . LONGITUDE | LONGITUDE | LONGITUDE orientale. orientale, orientale, LÉ Pao sm 0e Fr79. 27. OF FP9. O6, OO, le. 5... 12: O9. O0 FAI RO, ÉD TL dé, OU PE7g Er, 00.6... ..... |, 18.19: $4 606.1 176. 517. 00.1! 178. 35. do. 5... 12: 12° 00 19. 19, 28. 00. | 176. 12. 00.|-178. 00. o0.|.. . 13. 00. 00 AG FT ro36 d0. Pins. 15 00: Er 7 56. 00, dus + + ee re 0 12% 1400 21. id. 57.-00.| 174. 18: 00. | 176 04. oo! ).....,... 11; 27% 00 22:20 08,:03-1173::36..00. bars Li. Os. e.es ve 125 14008 23/19. 30. 00,1 172. 42. OO. | 174 11, OO. esse oc 11. $2. OO dd} 19: 4is DO L72, Or OQE,. su 0e PRES DÉC VIUES ET 12. 30. O0 25-120. 39. 00.| 171. O2. O0. 172. 32. ON. less os 12. 27. O0 26.120. 29. 29. 169. 58. oo. 171, 30, 00, | 170. o$. 00.| 13. 24 00 27. | 20. 43. 54. 168. 18.-00.| 170. o1. 00, {| 168. 42. 00.| 12. 36. 00 28.120. 18. 05.1 166. 38. o00.| 168. 09. 00.! 166. 47. 00.| 11. 42. 00 29.120. 38. 39.1 165$. 04 o00.! 166. 28. 00.1 164. 54 00.|12. 12. 00 AU 7010: LP PI at OU DICO GORE. 60 ec 10. 35. 00 Décoptres RO SO Ti 01:.00:LE64 ME, ont... 12... 3400 RU PS CE UN CP Ne Mc PSN ON UDS D 'ÉTUTU UT TT 12. 32200 3120) 47. rare 01 00; A 2 RC | Po ue DE sf ! AISON jh fACLIN | de f'iguille. ee M Pr sr vs. 7 rite { OR OR ] AR RE Mises If + ts à Dose CONTE Us L ni ss te I! fs [Il D... ! Miss, o l 1130 2 jf 2 NL, LI Ul, 2 ls 2 On L ns QU A «120 Jpe 21 fl. 2! ï 12 d|.. lis }, CON] LL fe 1 EE. 4 |, Ë } Dane se ] = eee dccidentale, ls distances & k Cu Q. CPS ETETTRENTS gl 178, 4 dl uog | LONGITUDE ke, arentike DE LM PE CHOA SE. 309: INCLINAISON de l'aiguille. THERM. BAROMËÈTRE. VEN TL Sie ÉTAT DU: CIE ET R EMA R QU E & Novembre, 6. Décembre, 1. 25 M £ CC . .. . ... . CRC . 5 . e CRC e . . 0 .... 19 VER pin b Im an té à Se pis pi L. ; : E. N. E. bon frais, beau. À une heure et demie du matin, vu des brisans très - près de nous, que nous avons relevés depuis le N. jusqu’au S. O. par l'O. : un ilot à la pointe du N. O. des brisans, à midi, nous restait au N. du monde , à environ 2 lieues. Calme, beay. Vu beaucoup d'oiseaux. N. par rafales, nuageux. . N. O. par rafales , nuageux. . bon frais, nuageux. . petit frais, beau. S. O.' bon frais , beau. . bon frais , de.la pluie. . N. O. petit frais, nébuleux. ot e Mo or . N. O. petit frais, beau. N.E,. par rafales, nuageux. N. petit frais, beau. N. N. O. petitfrais, beau. N. O. bon frais, nuageux. N. O. variable au N. E. petit frais , beau. S. petit frais, beau. O. N. O. bon frais, nébuleux. Îdem, S. S. O. bon frais, nuageux; la mer grosse. O. S. O. par rafales, grand frais, nuageux. N. bon frais, nuageux. N.E. par grains, nuageux, E. N. E. petit frais, beau. E. S. E. petit frais, beau. Idem. S. S. O. faible, beau. O. petit frais, nébuleux. O. N.O. grand frais, par rafales, de Ja pluie. 310 LonciTuDpe | LONGITUDE | LONGITUDE D'ÉCLINAISON É PF6QUE,ILATITUDE, es orientale, orientale, ; EP par la montre par les distances de l'aiguille, 1758 6. Nord. Orientale, No 10. déls © 0: Est. Die M NS Be Ms ele D es Di MS S D. H Décembre. 4.| 20, 46. 21.] 160. 24. 00.! 161. $4 00 à | 9. 5008 5-20. 59. 21.1158. 19. 00.| 159. 50. 00 Forree 10. 44 O0 6./ 20. 58. 10.156. 24 00.| 158. 05. 00 Res 11.284 PNA ET OO. FES AS OO one à à À + A D 0 8.| 21. 19. 00. 154. 42. 00.! 155. Sr. 00 RÉ RE ro 9+ 14 00 9. 20. 49. 00. 'Tÿ2: 40 DDR rs 26. O0! .... ; 8. 24 00 HDIPSO. S6: 25 PÈ TO: AD: OBS PS Nr se DRE ren +. | 3. 00. oo 11.120. 46. 00.| 148. 58. o0.| 150. 05. 00.| 148. 34 00.| 7. 13. 00 12.| 20. 28. 21.] 147. 0$. 00.! 148. 10. 00.| 146. 33. 00.| 5. 49. 00 LP MIRE EE 57 Out 446. 46. 49. 4... 56... cs) Éd 20 FD PME TR ORAN MS, 00,1, :,:, 0, 1.5 E 5 . 15.| 19. 43, 00.| 144. 03. 00. | 144. 46. 00. Cr ET 6. 14. 00 19e 45: 06.143. 15: 00. Latitude de l’As- ! Longitudede l’As- somption, prise | somption , prise pour point du} pour point du départ. départ. F0 F2, 02. 00.141,55. GO ETAX. 21. 0O de a 2: LESC 17. | 19. ç7..00: | 140. DE FOOT LPO OO AE Evene $: 33: 00. PF A0 O3 OO EFIN. 314 O0 RNÉAG: ES. 06.1, .,,, =... 4, 5 8500 19 F69.45. 471309. O2.00.hbr#0:- 28, 00... . ,.,. à s: 14:00) OS Ar PUR M ST véue is à Cet M2 LOL CONNUS 4.-07. 00, 21,11930.:30%#130,/10: 00.117. 37. 00. nb ss 3. O1. 00. 22, | 19, 8.008134 43: 00.! 136. r9..00.!,,,,.,...,, 3. 00. 00. 23. L29, Oh 2R E1I3 07 00... .. Re RPC RNTE 3, 1-1, 00 BAFA EN ARNO. sus sm Mes der à » : 25.120. 34. 25.1 128. 26, 00.| 129. 48. 00. | 127. 43. o0.| 1. 53. 00. PUR STE ST PRE TS re AT 0 CIO COLIN 0, 45: 0 Ouest. 27. | 21 ea Ps 123. 25. OO. 125$. O3. 45. 123 28. $ 4 C5 33° Ca 28.121. 08. 00, 121. 32. 00.| 122. 48, 00. | 120. 57. 28 0 41100, 29-[ 21. 15. 00.| 120. 40. 00.| 121. 43. 00. | 119. 44. 00.| o. 12. 00. D E y JNCLINAISON ps de lguille. n M. S TRS f j OO | HART plesrsesres | Resort 11 | "RS | NET D... . ue Ib. | [l : “ 1 ÿ 17 1 * 4 20 1}, ÿ 1], L : " [19 Lt + 1 1e 18 ts 16 J. Nes À 14 16 4... Ê DE LAS RÉ ICOU SE. 314 Loc Pt intl, ‘h ÉPOQUE; | INCLINAISON VE NTs; ÉTAT by: Crei Etes diner | 4 THERM.BAROMÈTRE. &htuo. | À 1786. de Paiguille. ET REMARQUES. Si D J D. Fe L. LATE SR 19 +. 28. 02,0. | N. bon frais, nébuleux. : TA RE UER TT 19 =. 28. 02,4. | N.E. bon fraïs, beau; la mer grosse. CMP ee 19 — 28. 02,1. | E. au S. E. bon frais, beau. Dee RNA 18 ê. 28. 01,8. | S. O. très - faible, nébuleux. Ps ne sous 18 + 28. 02,5. | N. E. bon frais, nébuleux. Dehsssssss ss 18. 28. 03,5. |E. N. E. bon frais , nuageux. FO au SE EUR 19. Does OS E. bon frais, beau. 1 PORTE 19 À. 28. 03,3. |E.S.E. bon frais, beau. 12 . 20: 28. 02,9. | Zdem. UE || ERA 201$ SGA OS A0 S. O. très - faible , nébuleux. RE ARE 19. 29.:02,5 N.E. grand frais, par rafales, nuageux. N. E. bon frais, nuageux. A une heure de après-midi, vu l'île de lAssomption |{ dans le S. O. + O. à environ 10 lieues M O0 eu 15: CE, The 28. 02,4. de distance. Le 1$ , à midi, l’île de | PAssomption nous restait à l'E. 134 | N. à deux tiers de lieue; les îles Mangs | restaient au N. 304 ©. à 6 lieues. | sd! 00 | 16. de 20. 28. 02,1. | E.N.E;: bonfrais, beau, Me 00 user ft 22 CORRE « [19 Z. | 28. 02,0. E. petit frais, beau. ÿ 0. nr il se 2 20 À 28. 01,5. | O. N. O. très - faible, nébuleux. $. oo. LA he + 4 pot 20. 28. 01,8. | N. O. très - faible, nuageux... 00 [4 FOR | RENE > 18 2 28. 02,1. | N. O. petit frais, beau; la lame , du Nord. || NU EP Rn ns 17 2 28. 02,3. | N. N° 'E-bontrais, ben : œ. nn: q DR nstsrece cos 19. 28::02;:5.:/-E. NE: bon frais-bean F 4 207 That ere 19. 29.-03,2:2I-N. E-bon frais, beau. $ Re. \ PAG PERLES UE 28. 03,4. | N.E. grand frais, beau. | 00 Fe œil] DR ire 18. 28. 03,2. | E. variable au N. bon frais, beau. 7.2 fu BA ER TOT 16: 28. 04,7. | N. N.E. grand frais, nuageux. { fl 27 here 1 4 28. 04,3. | E.bon frais, nébuleux, de la pluie, 4 [1 un 8 «16 = 28. 04,0. TE. bon frais, par grains, nuaseux. a: LP PR RE Ps : ‘54, » Pa £ > Nuag et CE. N.E, bon frais, beau. À midi, celle LE n)ee PRET = Fe 03,4 | des îles Bashées la plus au N. nous restait au S. 40% O. à environ 3 lieues. 312 MOTAGE ÉPOQUE, 1786. ATÉTUDE; Nord. LONGITUDE estimée , Orientale. LONGITUDE orientale, par la montre Nr09; LONGITUDE orientale, par les distances de la € au ©. DÉCLINAISON de l’aiguille, Ouest. Décemb, 30. 31. 70e > Au mouillage à la côte de Chine. Janvier, 1, JR À S. 245 LOS HO. 22 22e, 19. O0. 22, À Macao, Tbidem. . .. DATES ADIA Sr ere DHL LÉO LEE desc e HO ee RG ve AT RE Abies: IDE .. 1 RER UE JPits;miete VAL ÉRERSES SIT PARTS TRES VE IT RR Et 20. GO. 10.00% D. AL. S 40. O0. 19: 00. 113. $ 4: O0, ...... . Q CCR .….. .. + .….. CE . e .….. . .... . LAS. ES. 00: .. . ... _...... CCE CC . . . .._.. . ….. .…... . ....... .…. ..….…. CR) CR D. AT. ÿ ....... . . ... . ..... CE .. ... 0 à ... _….. « . = e .. er . CC 5 .. …..... à ...... . . . ne. . CE CR CCE] .. + . CCC] 0 .…... . . .... . .…. . 0 « CAE! . 0 . .…. . .. ... . . . . . .. . . . . 0 CCC .. ... .….. res CC .…... .. .. .... | . se LEE EE INCLINAI K | épi 50 in 4 CTOCREES Loose sos } uso 1 RER) ÿ tn B 100 14 QE Mn, ire I7, VS 19. COLE a Lars venus Dousasann nl HILL sut APOUS DD: svt PELIL TOUL CRPOIEIT I EL Ni DE LA PER OUSE 313 TOME. III. ÉPOQUE, |INCLINAISON NÉEEN SE TA SD, OU COCE L THERM. | BAROMÈTRE. 1786. de l'aiguille, ET RÉMARQUES, D. HS D. PL E. variable , au N. N. E. bon frais; le : 4 temps nuageux. Au lever du soleil, nous | ENS Es A Se 24 us vu . des îles Bashées ns VE. 345. CRT PRET ER. LT. 28, 01,8. | N. N.E. grand frais, par rafales, nébuleux. 1787. LHC CODE 14 + 28. 04,4 |:N. N.E.et N. E. grand frais, nuageux. E. N. E. bon frais, nuageux. À $ heures du matin, vu la Piedra - Blanca , au N, N. E. à 2 lieues; à midi, on voyait beaucoup Bel ese ce 0 vs dll 28. 04,8, d’iles ; relevé Ia grande Lamma au S. 654 O. à $ lieues; à 7 heures du soir, mouillé par 14 brasses, fond de vase, à 12 lieues de Macao, quirestait à l'O. 148, N. bon frais , par rafales. À une heure de ; Paprès-midi, mouillé par $ brasses et Lit ne 28. 04,5 demie, fond de vase , à une lieue et demie de Macao , qui restait à l'O. 14 Sud. LE 2 BTS Lo ee N. E. bon frais. À 11 heures et demie, le vent au N. Zalresuss ons le Di Rite N. E. bon frais, beau. DS dicton nt ee : È .E, bon frais. 8 Changé de date , et pris la date à l'Est du drive RTL eee RÉ ARERE TS 9: k PRET + +. VE. faible, beau. 10, à AS Dale ct E. N.E. bon frais, beau. DE TETE i Mn A ea E. bon frais, beau. LÉ] RP sorte . ssh IN.-E-bontrais, beat. T3. * Ress shoes PE. UN Donfrais, beam, del. S : De } N. E. petit frais, nébuleux. PRET VS TE me : : : + | N.E. par rafales, nébuleux. it PRISES des + IN. E. bon frais, nébuleux. A si Re nr . [N.N.E. grand frais, nébuleux. ROIS de cts PE © RER os: » 39e "1 IN Pe Dpnirais. beau LAC PA EE EE CE 5 N.N.E. bon frais, beau. LA0 0) PAERREER : crimes +. | N.N.E. grand frais, beau. 21 …... uentetonse cie À NH D Res Eu Rr 3.14 VOYAGE EÉPORQUE, 1787. LATITUDE, Nord, LONGITUDE estimée, Orientale. LONGITUDE orientale , par la montre Net. LONGITUDE orientale, par les distances de Ia € au ©. DÉCLIN AISON de l'aiguille, Ouest, Janvier. 22. 2 3: 2 4 25. 26. FA 39, 29. 30. 3 Le Février, 1. RTS à NA 16. 17. 18. Da di es à Macao. Toident. us DITES Cet HD ses LTÉE Lite ete bS. snete TRES This nee rs RDS Here at bit pisse ÉTÉ . . ve 59: 06. Es 30: CPAS À 57° #0e.$2- 19:33. 18 15: FO Te LÉ SMET 4. 00. 00. 40. 0, ... . OR . CCC CRC . 0 CCC ... CR 00; OO Et EE 00, 00, OO. 112. 1/00. 00. CES, $7e O0. + DO, . O0. <, O0. OO, roc .... . .… ° CC .. ,.. *.. . . CR ... CCC] . .... CR ... ° . ° . . CCE . 3. ... . OO. . .. 0. ON .... e . CE CE .…... e . ss. . CCR ss... .... .…... CR . CR 0 . CR . .. .….. …e . . ..... CE .... .. ...... .…... . .. .….. ..... CRC . . se. . ....... . ......... ... .…. CRC . Di ME PE ... ........ A [ncuiNAISON del'iguille. j D — ul À à pulse 110 Pablo ‘ ” PPYAILE Ca ENT Ms ssoose 0] PRES Qhssosves D RTE D, ose Jus. tissus QI HARRERE) CPR If. ttes QE _ 1600 EAN do e D Crentlé, LP dismees | ET khtuo, dd me | ID; A En Or N hell | “. Ve mn | QUE PPT | lu ‘ | DRE PTIT out LE COCO EEE | CERTES D || QUES EPP CLCES ETPETE TEE CORRE PPT TE CES EEPPTNNTTT ET CORRE PEPTPNETENNT CCR EPP ENT NT pren lisessseu shoununemeunnn | | ATEN CUT , | fu fi ponssfrunses | | sons founensennt LE DA L NTIL ut PET LOL LUN ven | ON A APT LL | il pus MEL | \ Un È *F DE LA BÉROUSE 312 ..... ÉPOQUE,|INCLINAISON VIN TES UE T'ASR DIU C DEL THERM.ÏBAROMÈTRE. 1787. de l'aiguille. ET REMARQUES. D "D D, PF L, 2 HORS | RER ee RSC . N. N.E, bon frais, beau. Rs esse ose se Idem. 24 loss. Calme, de Ia pluie. 222$... ss. * | N. N. E. bon frais, beau. CS NP de + | E. petit frais, beau, PATES | PERS EN Er. N. N. E. bon frais, beau. MB, de ec cs Réness the nie N. E. petit frais, beau. DIS | CEE ER EC N. E. bon frais, beau. ROSE seras E; N: E. bon frais , beau. Des c cs oe ml berves N. N.E, petit frais, nébuleux. 6... be + | N. petit frais, nébuleux. Des cos ele ee ‘ Îdem. ; De sens res N. E. bon frais, nébuleux. HE eee es DR er me N. petit frais, beau. N. bon frais. A7 heures du matin appareïllé ; CDD OR RESE 9. ES RON A à midi, relevé la grande Ladrone au N. 3200, IE ARS TJ _ 28. 01,7. | N. bon frais, beau. LE] PR 3 + 28. 01,6. | N.E. bon frais , beau. LE DRE. 16. 28. 02,1. [N.E. bon frais, nébuleux. PT ne 17. 28. 02,3. | E. N. E. bon frais, beau. Or en ere 18. 28. 02,6. | N. N.E. par rafales, nuageux. TE ET 18 + 28. 02,2. I N° E-Donfrais, beau, OURS ERP 20 2 28. 02,1. | Jdem. ÉTÉ one SI 28. O1:5:-+E. N.E..bDondrais, bein. LUS SRE 21 + 28.-0%,2. LE. S.E. faible, beau: M ee cum V2 28. 01,2. | S.S. E. très - faible, beau. O. S. ©. très- faible, beau. À midi, l’île DO Mis EE 25007 Bantai restait à l'E. 374 S. à 6 lieues de distance. S. O. petit frais, beau. À midi, File Bantai restait à l'E. 194 S. à $ lieues. ©. S. O. très-faible, beau. L'ile Bantai : restait à l'E. 3345. { Rri VO: À G:E ÉPOQUE, 1787. L'ATITUDE; Nord. LONGITUDE estimée, Orientale, LONGITUDE orientale, par la montre N° 10. LONGITUDE orientale, par les distances de la € au ©. DÉCLINAISON de l’aiguille, Ouest. Février, 19. 20. 23: 24 25. 26. 26: Mars. k. PME CS, tite tmntttté a , omtéenmeenteermtnoncet D: 17: 40.:00 15 44 O0. 14 49. O0. 14 30. O0, 00. DA Au mouillage dans le port de Mirabelle. Ibidem. , ... Au mouillage dans la baie de Manille Au mouillage dans le port de Cavite. TIbidem,. ... Hidi sr. Hans se HE se: M à Gen 2 | “ D. A, $ $4 00. 28300; 117. 2$. 00: | 117.526 00: 118.13. Oo. 0 Te D. M. FF ÉROSCT:L0 0: ll 118. $0. oo. À l'observatoire de Cavite. nn ..... .…... CE ee CCE CR CCE CE CRC so .…. CRC ... .….... CR . COR EC CRC et. D | ueuiNAISO de liguille et n 4 À 4 pinot | ATRSSS Hifonnooere ‘)) TORRES DORE 1j: prenne nn... n tbe ue DOUTER 2 LOTS Mets oo } Mitosese Hu, nn Les GITUD oriente, khtaug, DEEE 1 JÉLEN poses ’ Dit À pu ls distances &li CRRRRER ELLE | [LE HULL nou OP DE LA PE ROU SE HUA PPROQUE, 1787: INCLINAISON de l'aiguille. THERM. BAROMÈTRE. VENUS SITE LP DU EC TEL EPREMIER CU RS Février. 23° 24. 25: 27. 28, Mars, x 2 ad .. 22e 23: piH pm "18 I C1 CC : ».| | . N. bon frais, beau. A midi, l’île Bantaï restait au S. 57° E. E. bon frais, Capones restait au N. 754 E. E. petit frais, beau. La pointe Capones restait au N. 754 E. N. E. bon frais, beau. Relevé Ia pointe ; l’île Mirabelle par son milieu, S. 884 E. Mirabelle au S. 824 E E. petit frais, beau. Les Porcos restaient au N. $24E., et la Moha, au N.87{E. E. N. E. bon frais. A $ heures Æ du soir, le 23, mouillé dans le port de Mirabelle. Même vent jusqu’au 24, à midi. {N: E. bon frais, beau. À 8 heures du { | k matin, appareillé. E. N. E. petit frais. Louvoyant pour aller à Cavite. À 6 heures du soir, Île 25, mouillé dans la baie de Manille. La Moha restait au S. 50 E. Appareïllé à ç heures du matin, le 26. À midi, Cavite restait ae SEEN, N. N. E. variable à VE. N. E. bon frais, beau. À 7 heures du soir, mouillé à une dans Ie2N:.664 0. par 11 brasses, fond de vase. A $ heures lieue de Cavite, du matin , le 27, appareillé ; et à 8 heures, mouillé dans le port de Cavite, à deux encablures de terre, E. N. E. bon frais , beau. Cavite nous restait au N. + nous étions mouillés par 3 brasses Æ de mer haute. Calme , beau. N. bon frais, beau. N. N. E. bon frais, beau. N. E. bon frais, beau. beau. A midi, la pointe Le fort de IN et V.OFAGE ÉMPIEUDE;, LONGITUDE estimée , LONGITUDE orientale, par la montre LONGITUDE orientale, DÉCLINAISON de l'aiguille 5 1787. Nord. Orientale. Ne 10. Fe ds Ouest, D, AL S, D. MTS D. 4, S, L: 4H. JS D." 720 Au mouillage Mars. 5 +{ dans le port de } +... 1......... VE POS . se. Cavite, Chiens sh ane =. ARR dr. FM. re. D oh lea ee se 4 Fan PÉPÉRENE sn ain su due Den 3. SR re . D IOIR sen s | vas me en sas «te D ae de L Po lit. ae uns eee : ° . TR on HORS CESR EEE PS ed co ; r SE SCALE FRÈRES PRESS PS nier s 13.1 Jbid...:,.: RE ee PR en LE OR CT “ia Lt seen es LI Rn ES DRO I LIRE AN Se ti 15. | Jbid. . : SRE ANS: Er un ARR ARR TC DL TER te RE DE D Rs VAS Si 7 TERENE ON TR rer RE ce sure Sn ESA ss : ee le Lol a 19. | /bid. SAbrsahhicxie nl sn Des + Le ES 20. | lbid. s en un ess rar noie so SA 54 21.) lbid. RS MRREN oem forme Lo Se PT RP D A el tr ess hs ss à dues À où OCR CSST PR PECRES LD ET CT PRENUE SPP LEE S TS D 24 dl: FO 25. | Jbid RS en el ane ea na dia a Miseas ae «se le : 26. | Jbid : ; ; et : 27. HAS ESS LR re SAR Red ” MT UE ile ROC CNE I PONS SES à CONTI 0. 33. 00 29: ide: : nes an lre a iseplti uL Re ee | RSI PENTIER CON nes a une l'O Nes ce a Poe RS PR En En td a se Dates sue lisevss Po Avril, PRIS RER NO PPS CE OU ET MNT à CNP . ss... Ni a ones root de Re RE M 3. | Jbid. RE rer re 0 Mir eire i ARE. Rd dise Er. FE FAR SUN . = ie sus È LoNciTups dental, , pl k distances k (A at | € Cau Q. ME e ss (TTER CELERP ENT PT RENAN POTRL Dit k l 4 | sud DE 14 PROD U SE 319 ÉPOQUE, INCLINAISON NSEN SRE A CrDeU CRETE THERM[BAROMÈTRE. 1787. de l'aiguille. ET REMARQUES. Ds F0: D, E, L Mars. sl. POSE ro se | N. E. bon frais, beau. 6. dort ce : RE E. N. E. bon frais, beau. 2 Nr a He . RE N. E. bon frais, beau, 8. . 24e 28. 01,7. | {dem. Dos siens 24. 28. 01,9. |E. N. E. bon frais, beau. OS. .. : sn .e | Do PONbiuS, beats 11 : a+ =: leo E. N. E. bon frais, beau. Dans la journée, er S changé de mouillage, et mouillé par 4 RARE NE È o brasses, fond de vase. Le fort de Cavite restait au N. 164 E. ES DÉPIT E OS : Re E. N. E. bon frais, beau. Pons on EE re se . [N° "FE. bon frais, beau. Dale AS N. bon frais, beau. 16. + N. N. E. bon frais, beau. LIT TORRES : E. N. E. variable au N. bon frais, beau. 18. me er E. petit frais, beau. 19. SE PRÉ TU EANEe Don frais ,: beau, DGA PAR ET NEs À . N. N. E. bon frais, beau. 2 RP: Le : : Îdem. Dee la Ps ER ; N. E. bon frais, beau. Rio: HR EVE . . Idem. 24. fes RS DS E. N. E. bon frais, beau, DÉS EE : PES LES RSR F N. E. bon frais, beau, D'IQE CR RATS + ; Idem, Fin) Re A re : N. bon frais, beau. DD Ti: -05:- 00 : ; . IN. N, O. bon frais, beau. Ph, EEE Se à . $ N. E. bon frais, beau. DOS rt re : PE: NE. bon: frais, beau. HE AR ie tel Me de Idem, April, RE L'on Idem. 2° are Aer N. E. bon frais, beau. 3... RSR RER PRES E. N. E. bon frais, beau. ... N. E. bon frais, beau. VOYAGE 320 LonciruwEe | LONGITUDE | LONGITUDE DÉGCr > : ÉCLIN ÉPOQUE,|LATITUDE, sa orientale, orientale , = mr 1 2È Nord < 3 par la montre par les distances de l'aiguille, 797: Orientale. N° 10. dela € au ©. Est. LCR. D M. S D M. S, D. AL S LT MES Avril. st battle she. 553 M) : le 6. | Tbidem...…. Ru de <, s cr: ë A TA TR En mt . . ‘ 5 8. Th esse | een ee . L e. e . . 9: FPT ER . sos lee se CES En ER TUE 3 RO Dern r se ru dites te : ire ; RÉ TS 244100 este cul l7e JO OOult. +... AO ES PU ; Pare an: 00 Ein 36, 00, À, 4, sd ser TER ; dr 16. 23 ODÉTTIA 02:00 117 20. 00. Ses re , | 14. 16. 47. 00.| 117. 09. 00. | 117. 42. 00 EE AO M D te LA OPA OO EET TE, AT. 00, …..... 7 so rss . PS .00% O0 18: 00, .00 see 0 in HU OÙ, Lit7 44 00.1... . Free E 117. O0. O0, | 117. 38. 00 sie … 117. 39. O0. | 117. 39. 00 ACER TERRESS PE: à ne ra OO Fil 7: 207 OM da remettre ; ÉR? i7s OO: NP er CR TRS PR A 117. 13. O0. | 117. 14. O0 Ê ner fosses LE PAR Lo 0 POST IPC PSS TR RAP EES PP 0 à 118. 07. 00.| 118. o1. oo FFT LB SOIT 2 117. 16. 00. | 117. 07. Q0 es RTS 1 AR 116. 45. 00, | 116. 39. oo. ee 0 BR AR END PEME CIS AN GSOMINTS, ED nee nes Re ete 7, Moho le TOME 111, DE LA PEROUSE 321 ÉPOQUE,|INCLINAISON 3 NESN: TES ST A MeDU CIEL fee THERM.! BAROMÈTRE, 1787. de l'aiguille, ET REMARQUES, Avril, FES) SRE Re serons es nues EN: E: bon frats,beau AL ES M LS TO El C MMS DURE ERNST SR ee In MAO: N. E. bon frais. Nous nous sommes toués | à environ 3 encablures dans leN.E.2E. Le fort de Cavite restait au N. 604 E. N.E. bon frais. Nous nous sommes toués dans le N. de trois grelins ; et alors le fort Cavite restait au N. 881 E. N. E. bon frais, beau. Nous nous sommes 9: ....... ..... 9. disposés à partir. N. N. E. bon frais , beau. À midi, appa- . sul | PISE none anont 28. 02,5. reillé. Le fort Cavite restait au N. 904 | E. à 3 de lieue. O. N. O. très-faible , beau. La pointe N. CELEETON 1 LG; PR AP ORGEC $. Ds Dee de l'île des Deux-Sœurs restait au N. 464E. distante d’une lieue. PC LE REP us 28. 03,2. Le petit frais , beau. La pointe Bolmao restait à VE. 27% N. g E. S. E. calme. La terre la plus N. à Ia fe OQe sense | 14... seen 2010155 De ROUE 4, 00! ecole LES à PR REC ee 20 + 28. 01,6. | Calme, beau. 00, 00. À rental) LS are te NO 28. 02,0. | N. petit frais. À midi, calme. gg, OQ verni | LEON POMPES CE DIT 28. 02,9 EN O. petit frais, beau. CC | LE RS or. 28. 01,5. |E. N. E. bon frais, beau. : pr A D PR UE 28. o1,8. |E. petit frais, beau. ? s' de: an il OR dia crane ls us 28. 01,6. |ÏN. N. E. très-faible, beau. des LS | PAS Pre 2 F 26: 0852. E. petit frais, beau. 2 PR US 28. 03,0. [N. N. E. bon frais, beau. nr 16 2 | 28. 03,1. |N. petit frais, beau. es . , 16 =. 28. 03,0. | N. N. O. très- faible, beau. SE ÉOe 16 =. 28. 03,1. N. N. E. bon frais, beau. N. N.E. bon frais, beau. Dans les susdits j nous avons navieué sur un banc M + ne RE rapportait . à 12 brasses, | | fond de sable et roche. TOME IIL | S 5 922 VOYAGE ; LonciTupe | LONGITUDE] LONGITUDE | Déciinaison ÉpO O0 UE, LATITUDE; = orientale , orientale, ie estimée , : de l'aiguille, +. Nord ; pat {4 montre par les distances 797: < Orientale. N° 19. ht Est, LE A. #, FD A, S$, D. M. S. D, WA. JS 1} 700 s! Avril. 27.| 22 32. 00. 117. 42. 00.| 117. $9. 00.| 118, 16. 00. |. FR HV ee ta doit DIT 49e 00117. 42, 00, |... ; RS 29.123. 24 00.1......,.,, | 117. 45. O0. dat ee en 30.122, 09. 00. ........0. | 117. 55: 30.|. ss... …. . Mai, TEE LORS AS SSP TL TOUT TR 2, 2 ES ds OO, ve © 56 + 0 + . 119. Ads QU . CD .…... ..... . Latit. et Tong. de la pointe E. de la : , 0 AS D 4 grande île Botol 119. 29. 00. y ou Tabaco-xima. 3° CRC CR Te 4S: (sie 119. 33: OO. 10. 29: OO; 4.) 22. 14. O0.! 120. I1. OOC.| 120 13. OO tes .. bois ee 5-1 22. 40. 00.| 120. 29. 00. | 120. 37. 00.| +...... : RAR Le Latitude et longi- | 24. 28. O tude. de la pointe / 120. 49. OO. 6. FRE de l'île Kumi. | Mae ARR . RCE | 24. 30. O0: LRO 32e oo. | 120 47 « OO. Latitude et Ion- | | 25+ 44, O gitude de l’île pa 121. 14. O0. Sud. Latitude et Ion- TA 2 de, $ | : decor. O. 53. 00. HART gitude de l'le du ? 121. 27. O0. . (Nord. \ 26, 03. 60,1 147, 02. bo 131. 22. 00. nn : INCLINA de l'aigui ts ET ln 4 < ml... DE LA PÉROUSE 323 INCLINAISON NENTS, ÉTAT DU CEEE da THERM.! BAROMÈTRE, de l'aiguille. ET REMARQUES L. N. N. O. très-faible, beau. Le port 03,0, Zélande restait à l'E. 34 S.-à 3 lieues. N. N. O. très- faible. A 4 heures du soir, le 27, mouillé par 17 brasses, fond de 1 O0 vase; et appareïllé , le 28 , à 4 heures du matin. Le port Zélande restait au’ S. 35% Est, à 4 lieues. À midi, calme. N. N.E. grand frais , par rafales , nuageux. À 7 heures du soir, le 28 , mouillé par || 37 brasses, fond de vase. Appareillé, les vents au N. N. E. N. E. petit frais, beau. À 6 heures du soir, les îles Pescadores les plus S. restaient au N. 644 O. à environ 2 lieues. E. S. E. petit frais , beau. L'ile Lamay restait au N. 384 E. à G lieues. S. E. variable au N. par VE. petit frais, de l’orage et de Ja pluie. À midi, l’île de Botol ou Tabaco-xima restait au N. 74 ©. à 5 lieues. N. E. petit frais, beau. L'ile de Botol ou Tabaco - xima restait au N. 84 O. à 3 lieues de distance. N. E. variable à l'E, bon frais, beau. A 6 heures du soir, le 3, Botol Tabaco- xima restait au N. 474 ©. à une lieue. E. S. E. très-faible, beau. S. E. faible, beau. À midi, la pointe N. E. de lile Kumi restait à VE. FA et la pointe S. E. restait au S. 284 E, à + de lieue de distance. S.E. bon frais, beau. À 8 heures du matin, VPîle Hoapinsu , ou l'ile du Sud, était par celle du Nord, et je lai relevée au N. 484 E., distant de Ia 1." de 2 de lieue , et de la 2.° de 6 lieues. A midi, l’île Hoapinsu restait au S. 204 O. à 8 licues ; l'ile du Nord, auS.224E. à 4 lieues, Ssi a 22 VOYAGE JNCLINA de F'aigu tés Sr LONGITUDE | LONGITUDE ÉPOQDE,FLATITUDE, | orientale , orientale, . La LM: . NE a e À par la montre | par les distances de l'aiguille , 17: 1787. Orientale, N.° 10. de fa € au ©. Est. ee D, M : $, APCE FT: 1 9- 27. 43. So. lr25, 30. 00. LATs 15: SICÉS PET Er ÿ 37° C0. 9 . A RCRERES LOS 28, 19. O0. 120. S5ÿ: COLOR PE 1. 39. 00. DÉCLINAIsoN À D Mes. D, M + FRS LS DE ME $ D, M, Mai, 8.127 OA DO: TTal DM GO. PTS ECS see ne 0. 0 À 6 0 à 0 JL “TL FH, 120. 10: VO. T 121. OU Dhs mener mere recense eo Jà soso fa, Fa dt. Oh T2r, 10. OO. À, 4 eu ee à 5 de free sos les vs 0 1} 0.0! FÿrFag 27. 081126. PI Tee où ES EE ER ° 14/29. 46. 00. | 121. 0$. 00.| 121. 59. 00.|.....,......1..,....,. riAlaouot oo Prat. 5 GG ss see ensodee.i css l 0 00 :Ruets RO TO 20 OM FFT, Ole conié see Due o nes 06 0 € À 0e ef LAETEEEEE 171300 47 DD MAL AU 00,7... + 5,2 lien ess el... ce 0 LEE . EE FRET OF TIR OS CD, FIEF, 42, OO he sos love 08 Miss, 19.31: 47. 00. 122. O4. O0.| 122. OO. OO... soso 191,,,.,, SON TOR, ODA ERA MIO MOD ie sa menrse leo see se 0e lie tou + °e 2. CENT ARAUT dientale, 0 CREEEE ETES DRRRTETENN PERTE CU | | | Du N Lu diner kg | khtuo. DE ‘Lik BÉRE SE. 325 ÉPOQUE,;, INCLINAISON NP NES PE MRAITT DUC TEL Far THERrM. | BAROMÈTRE. 1787. de l'aiguille. ET, RE MARQUES. D, Ted! 2). La L, Mai 8. cs | 19 > 27, 10,5. 8:58, Obon frais, beau: 9: QE . 16. 27. 11,3. } S. S. O. variable au N. N. E. bon frais. 0 ME 28. 00,4. S. S. O. petit frais, brumeux. Sondé par ss et so brasses, fond de sable. S. S. O. variable à l'O. N. O. petit frais, RS) RSR © OT 28. 0o,1 beau ; le temps très-brumeux. Sondé par $5 et 45 brasses, fond de vase. S. S. E. très - faible , brumeux. À 6 heures ? 12. QE se 28. 00,2. du soir, mouillé par 45 brasses, fond de vase. 13. RTE 1. 27. 11,5: O. S. O. petit frais, brumeux. Sondé par 45 à 50 brasses, fond de vase. S. O. très-faible, de la brume. À 7 A OO TIES 14. 28. 00,6. heures du soir, Île 13, mouillé par 42 brasses fond de vase : toujours de la brume, S. S.O. petit frais. À 1 heure, le 14, appa- reillé, À 10 heures du soir , le même jour, 15. PR Pre 28. 00,6. mouillé par 39 brasses, fond de vase: de la brume très - épaisse. À 10 heures du matin , le 15, appareillé , les vents à VE. N. E. petit frais, beau. LUCE J Le: nr rapporté de 4$ à 24 brasses, fond de vase. E. N. E. très-faible, de la brume. Sondé 17h s che 12 29: 40,5. ... par 36 et 40 brasses. . très-faible. Sondé par 36 et 25 brasses, fond de sable. À 2 heures £ du matin, mouillé par 2$ brasses. À 1G heures, appareillé; à midi, vent à V’E. très- sble: nébuleux. E. très-faible. À 8 heures du soir, le 18, mouillé par 32 brasses, fond de sable. Appaveile à six heures du matin, le 19, le vent à l'E. bon frais, nébuleux. . très-faible, brumeux. A six heures + du soir, le 19 , mouillé par 25 Éndes ; fond de sable. À 6 heures, appareïllé, le vent au N. faible, le courant faisant trois | | ne | e N. E. petit frais, nébuleux. La sonde à . nœuds par heure. VOYAGE LONGITUDE | LONGITUDE , L DE D ÉPOQUE, LATITUDE, re orientale , orientale, + Ho di Nord mes par la montre par les distances de l'aiguille, 1787: Orientale. N° 10. de la Cau O. Est. OR DOME EH M LT MS D HA Mai, 2e PR OT AOL 22250. MO Mae eue «+ ses À sn 22.32. $9. 00.! 124. 16. 00. | 124. 21. o0.[ 124. 06. 00 +. 23033 40 O0. FI12$ 17. (OO: FT2Se 27 DO he ee 0 » 0 + “er Le E. faible, beau. Le mont de la Table Juin, PACE: FRS Pr es 7 = 27. 09,4. restait au N. 84 O. à 4 lieues de [a terre | Ja plus près de nous. S. S. O. très-faible, de Ia brume par in- Se Ce \ 8. 27. 10,2. | tervalles. À midi, la terre Ia plus N, à Ia : vue, restait au N.20{E., et la plus près de nous, au N. 294 O. ++ ere 8. 27. 30,2. N, E. bon frais, beau, de Ia brume très- épaisse. FF COR 6. 27. 10,4. Calme, beau. La terre la plus près de nous restait à PO. 204 N. à 3 lieues. he à = {N. E. bon frais, beau. Au mouillage dans Ü Ja baie de Ternai. US ERP Re) 8. 28. 00,7. | Calme, de Ia pluie dans la journée. 26. re à LE 28. 00,7 N; E. petit frais, beau. O. N. O. petit frais, nébuleux. À 8 heures CT FRE ; 6. 28. 01,3 du matin, appareillé : la baie de Ternai restait au N. 204 E, à 3 lieues, 28.1 58. 00: 00 7 4 28. 01,7. | S. bon frais, beau. Les terres les plus près de nous restaient au N. 454 O. à 2 lieues. PT PCs 82 | 27..r1,7. FN. N. E. le temps couvert, petit frais. ( O. S. O. petit frais, de la brume par in- CN FÉVR. : 8. 28. 00,5. tervalles. La terre la plus près de nous | restait au N, $54 O. à 3 lieues, S. petit frais. À 7 heures du soir, le 30, Juillet. 1.1..... | CE 28. 00,4. | mouillé par 36 brasses, fond de vase, à 2 lieues de terre: de Ia brume. À 10 heures du matin, le 2 , appareillé , pour nous rapprocher de terre, Île vent 2e... Pure 28. 00,4. au S.; de la brume. A midi, mouillé par 25 brasses, fond de sable et cailloux, à ? de lieue de terre. ‘ ( N. E. petit frais. A 8 heures du matin, le Zeus 8. 28. 00,3. 4. 3, envoyé la biscayenne à terre; mais l elle n’a pas abordé, à cause de la brume. l 27. 11,3. A huit heures du matin, [e 4, appareïllé. sé Me Pre : ; A midi, calme, de la brume. | Tri 332 For AGE LonciTupe | LONGITUDE | LONGITUDE {bye É ffof@ dE; | LATITUDE, re orientale, orientale, : : Deus rs EE: Sd : par la montre par les distances dé l'aiguille, 797: rientale. RESF de la € au ©. Est. D. HS BH OS EDS Si. ÉD L + Juillet, 5.147. 43, 00.1 137. 28. 00.| 137. 48. 00.1 ...,...,..1 ........ 6.148. 00. 00.| 138, 20, 00.| 139. 19. 00. .......... | 2. re 00. 7.148. 31, 00.| 139. 19. 00.| 139. 11. 00. ......, 2. 57. 00. 2 33, 20 8.148. 23. 00.| 139. 32. 00. 139. 41. O0. . 9.148. 15. 00.1 139. 38. 00. 139. 54. 00.|,......... | ss. 10.148. 22. oo.| 139. 53. 00. | 139. 57. 00. ........... | 0. 46. 00. 11.148. 04. oo. | 140. 10. 00. | 140. 16. 00.| 139. 20. 00.| 1. 00. oo. 12./47. 53. 00. | 140. 10. 00.[ 140. 25. 00. |. c .» | © 47. où Latit. observée Longit. observée 13.47. 49. 00. / au mouillage de la | 140. 29. OO, { au mouillage de à O0. 47. O0. k baïe de Langle, baie de Langle, 14.148. 13. 00.| 140. 00. 00.1 ......... een lnees eee 15.48. 27. oo. 139. 29, O0.| ..... . ins Sie sns I | ssl INCLINA de ligui at D. M ,|62. 0ÿ+ 3 00, 1 |6$, 03. ltnsvss 13: 1, ji, 00, PR FEU : 0.139. 2,0 Long dr 00.| Der } baie de DRRRRRRELLENT { À ÉTETILILN le 4)" DE LEÉS-PÉROEÉSE. 333 INCLINAISON de l’aiguille. THERM. BAROMÈTRE. VEN TS ÉTÉ T DU. LED E ETREMARQUES Juillet, 12. 13: » 90, 99; 05: OO. 10. \O Din Din 27: 27: 27. 27. Fi A 27: 07,4 . O8, 1. 1e 11, 11,4. 10,5. Le4, à 6 heures du soir, mouillé par 44 brasses, fond de sable fin. À midi, appareillé, et prolongé Ja côte de Tartarie ; le vent au N, N. E, petit frais, de Ia brume. S. bon frais. À 8 heures du matin, vu un pic très-élevé, et une pointe basse qui restait au N. 8oû E. à 10 lieues. La pointe du continent de Ja Tartarie, la plus N. à la vue, restait au N. à 9 lieues : le temps beau. À midi, le pic appelé La- manon restait au N. 664 E. à 12 lieues; la terre la plus à vue, de la côte de T'artarie restait au N. 454 ©, Calme, le temps nébuleux, À midi, Ia pointe N. de l’île Ségalien qu’on avait à vue,restait N.3$54E,; le pic Lamanon, N.44tE,; la terre la plus Sud, à l'E. S. S. O. petit frais, de la brume très- épaisse. Sondé par 62 brasses, fond de vase. . le vent faible, de la brume. S. ©. bon frais, beau. À midi, l’entrée d’une baie restait au S. 334E. à 6 lieues, et la pointe la plus près de nous, au S. 834E. à 4 lieues. au N. 14E.; l’entrée d’une baie, au N. 73 E. à 3 Éanex: et la terre la plus près de nous, au S. 454 E. à 2 lieues. S. bon frais, beau. À 6 heures du soir, mouillé par 14 brasses dans Ja baïe de Langle à la côte de l'ile Ségalien ; le village restait à VE. 2445, à j de lieue. S. S. O. bon frais. À $ heures . matin, apparcillé de la baie de Langle. S. bon frais, de Ja brume. f bon frais, beau. Le pic Lamanon restait V:O:Y À GE ÉPORQUE, ÉATITUDE; Nord. LONGITUDE estimée, LONGITUDE orientale, par la montre LONGITUDE orientale , par les distances DÉCLINAISON de l'aiguille £ A0 7 Orientale. N° 9. de ca ©. Est, D. AE D: AL. ÿ. D M, S, D. MS D MY: Juilet, : 26.448.820 08h38. 06:00. 1.0, sn Éteis res dti: 0 17544820 00, 1384 47. O0... .. 1. ar mes aus Dar ses. is FAR, 14 O0, PRE A G0vh:,,...... peus eeeres one evene 19. 8. . O0. | Lat. du mouillage. | 140, 32. 00. | eodnitude dues A +, : re. | mouillage. \ 49. 26. 00.| 140. 32. 00. | 140. 32. 00. | 140. 16. 00. 20.4 : Lonpitude dures 49. 50. 00. bic: du mouillage. 140. 38. 0o.| mouillage. \ AT PA Pi Oh EdME ST OO, is S es D in es nues ©. 31. 00.| 140. 26. 00. | 140. 30, 00. ÿ 3 4 + £ Longitude du | fo. 37; 00: Lat. du mouillage, 140, 32. O0. mouillage. 23: 150, 52. 00,1 140.31, 00,1140, 38. 00,1! 139. ÿ9: O0. esse ÿ1, 29. GO. 140. 26. 00, 140. 29. O0. +. O. ÿÿ. 00. 1, mes si INCLINA de l'aigui er D, M. 164 O4 0, Longinde 4 «mouillage | | a 16, ce Longue de DRE | moule. | ei jf 00.137 DE LA RÉ ROYU S E. 33) ÉSOQUE, INCLINAISON NN TS ÉTAT SUCRE L THERM. | BAROMÈTRE. 1787. de l'aiguille. ET REMARQUES. Di MS, D. Pi L, Juillet, 16.1....... . Le 27. 11,3. [S.S."O. bon frais, de la brume. I7eleose.s 10. 27.110,5.:1S, bon frais, de 14-brume. 20 PE [11 % | 27. 10,6. |S. S. E. petit frais, de la brume. S. S. E. bon frais, couvert. Le pic de La- LT ENS 13» 27. 10,6. | manon restait au N. 65 %Es à 4 lieues, et la pointe la plus près de nous, au N. BoiE. 42 lieues. S. petit frais. À 2 heures, Île 19, ne par 20 brasses, fond de vase, à + de 20.1 64. O4 00.114. 27 190,5: lieue de terre, dans la baie d’ os A 4 heures du matin, le 20, appareillé ; le vent au S. bon frais, nébuleux. [ S. petit frais, nébuleux. À 7 heures du soir, le 20, mouillé à 1 lieue de terre Di Re à 27. 10,6. par 39 brasses, fond de sable fin. À 4 heures du matin , le 21 , appareïllé : à midi, ; terre la plus près de nous restait au N. r14 E. à 3 lieués. . petit frais, le temps nébuleux. La sonde ne le fond de 80 à 4$ brasses, “a “rase + Er# 27. 10,8. prolongeant la côte de lile Ségalien. À midi, la terre Ia plus près de nous restait à l'E. 114N, à 2 lieues. 2: Presque élne, de la brume. À 2 heures + = mouillé à 1 lieue Z de terre, par les à brasses, fond de vase. À $ ee dumatin, 23 eos. re 2H 1152 appareillé; petitfrais du S., beau. se mouillage, appelé ruisseau ee Saumons , restaitau S. 10dE., + nous, à l'E. za Sud à r'lieue £. . petit frais. Sondé par 39 ares, 28 35; Joel 293 fond de sable, jusqu’à 4 heures après midi, Ie 23. À 9 heures, le fond avait diminué jusque par ue 24 brasses. À 9 heures +, 22 brasses, fond de sable. À 3 heures du matin , le 24: appareillé : terre Ja pie près de nous restait à l'E. 204 N. à 4 lieues, et Ia terre la plus au-N.,au N.GiE, | et la terre [a plus près 5, mouillé par àmidi, la VSO:Y AGE PT ; ; INCLIA | e Loncirupe | LONGITUDE | LONGITEDE | Déciinarson jus, INC ÉPOQUE, LATITUDE; : orientale , orehtales Le se estimée , ; ÿ de l'aiguille, de lai 1787. Nord. : par la montre par les distances ff Orientale, N.° 19. dela € au O. Est. is D. À DAS D. M. S DEEE R D, PL A DES h | ; A Daglosees Juillet, 25.| 51. 29. 00.| 139. 46. 00.| 139. 47. 00.1 ....,......1,.,...... 1 51. 40. 00. | 140. 03. 00 en du Latitude du ES sa 2 6. mouillage. a SI. 44 00 140. O2. O0. FR as 0 ..... dl... il 27: SI 3 2 O0. 140, 08. 00. SN Se CU sv À 00. 00 9 9 0 4% bless. 28. PR 29. OO. 139. SI. O0. 0 tes 0. ....., 55 Longitude du 29,1 $1. 29, 00.1 139. 41. OO. / mouillage dans la} se es. fosses dE. Latitude du baie de Castries. mouillage dans la baie de Castries, 30. JhIAeNS De .... pes Ko to eee ...... nn. \ 31: TITRES .... 0... 2e se 0e. il. Août, bidons as drames roc eegerp oser los cree, | 7. 50. 00 4 LA Hhids nr: REV NCP NS NN Re 0 eee 6 € RER or ... 2, 3. | 51. 19. 00.| r40. 14 00.| 140. 07. 00,1 .......,..[ 1. 07. oo. 3 L d'lrs,, & = sa 1. L'ET 0 QUO PERTE 10 | il, LELEES RELEFETETTE TT posss toutou AP LULLOLNN) [LL | rude à gedmshhnrrrreut jui Cases PULL Lo Ee Aa TEE DE LARE RO S E. 337 PnoQUE, 1787. INCLINAISON de l'aiguille. TuHERrM. BAROMÈTRE. NE ON TES ChDAT D Ut C LÉEL ET RNA R QUES Juillet, 25. 26. b (+) 30. 31. Août, + ss. se CCC “18 ro8 7 00,2 . 00,3 oo b (ee) S. petit frais, nébuleux. Sondé par 15, 16,18,20 et 22 brasses, en approchant du milieu de la manche de Tartarie. À 7 heures 2 du soir, le 24, mouillé par 24 brasses, fond de vase. À 4 heures du matin, le 25, appareïllé : de Ia brume, petit frais ; route à l'Ouest. Sondé par | 22,20et19 brasses jusqu’à 9 heures +, que nous avons mouillé. S. S. O. A 2 heures, appareïllé, le cap au N.E., prolongeant la terre. À 7 heures E, la sonde #rapporté 19 brasses, fond de sable : de terre. À 10 heures du matin, le 26, appareillé, et louvoyé pour nous élever à UE : même heure, mouillé à 2 lieues au Sud par un plus grand brassiage. Le fond a augmenté progressivement de 8à 9, 12, 14, 16, 18 et 21 brasses, ‘fond de vase. S. S. O. bon frais, beau. Sondé par 18, 16,13; 14, 12 tt.i2 bras Ar heures : du soir, mouillé dans la baie de Castries , le 27, par 11 brasses, fond de vase. Le 28 , changé de mouillage, et mouillé par $ brasses 2, fond de vase. S. très-faible, de la brume. ,. S. E, très-faible. . S. E. beau, petit frais. très- faible, beau. . N. E. très- faible, variable au S. E. . S. O. variable au S. S. E. très-faible. A 4 heures du soir, appareillé. À 8 heures du soir, le cap Clostercam restait au S. 184 O. Sondé par les 12 et 17 brasses. À midi, la terre la plus près restait au N. 354 E. S. S. O. grand frais , un peu de brume. ! V v 338 VO F AGE : : LonciTuDpe | LONGITUDE | LONGITUDE | Héciina ÉPOOGUVE JhATITUDE; ni orientale, orientale, d x is 8 Nord - ? par la montre par les distances e l'aiguille, LAN Ÿ Orientale. N°10. de la € au ©. Est. D, M, S. D, M. £ D. AL, , D, MH, s D MES; Huit, cts 4. OO FI, 27-0019. 27. O,,,,..4,:#| F 07. O0, si 25 00, pig ÿ2. 00,140. 16, 00,!,.,,,,,.,..| ....4.% 6.1 50 LS. O9, LI 5 QE TD. FO: O0. ,,,,..... er 7.1 50. 06. 00.| 140. 07. 00.[...,......|..... Se 08-00 8. | 49. 13. oo | 139. 41. 00.| 139. 28. 00.|....,.... 3 ; 9.148. 25. 00.| 140. $5. 00.! 140. O1. 00.| 138. $3. 00.| 1. 50. 00. 10. | 46. . 00,! 140. 24. O0. | 140. 11. 00.| 138. :SOÛ 15 27. OC 40. 4ÿ FO IT 7 ( Longitude du 46. 09. O0. 140. 17. OO. {mouillage à7 heures Latitude du Éd soir, mouillage , à 7 : heures + du soir. 11.145 57. où E40 32. 00, | 140. 25. 00. ..,..,,,,+ | 1. 23, 00. Î Longitude du 45: 56. 00.| 140. 25. O0. mouillage, à1 heure Latitude du es midi, mouillage, à 1 heure après midi. 12. | 45. 40, 00.! 140. 48. O0. soso ueeus esse esse Dos ss.e 13./ 454 21, O0.| 140. O3. OO. | 141. 13. OO. ess ses | 1. 37e 00. INCLIN de lai Dal" 6, VIII JO,lresss Iles 12, uns lle e Of, 00, } 14, 00,| 138, 37, 00/1 ende du ge 7 heures où. Orne, PA es disant de k Ca Q, ARTE D'É ZE À P'ÉR'O USE: 339 ÉPOQUE,]|INCLINAISON I 78 7. de l'aiguille. THERM. BAROMÈTRE. NÉE NS PERMET DU CF EL ET REMARQUES Août. 4 > ..... 0 ..... r . ml 27 27: ET: 10,2. 093: e 105: 11,9« | | Ê S, S. O. variable au S. S. E. S. S. O. grand frais, variable au N. par N, grand frais, beau. Dee N, grand frais, beau. À 7 heures + du soir, Calme, beau. À midi &, S. presque calme, beau. Le cap Aniva très-faible, beau. Le fond a augmenté, en allant au Sud, terre restait à l'O. 114 N. à 3 lieues. jusqu’à 4$s brasses. À midi, la bon frais, le temps brumeux. bon frais, nébuleux. S. O. grand frais , la mer grosse ; témps nébuleux. l'Ouest, et E. N. E. très-faible, beau. Vu la côte de Tartarie au Sud $ $4 Ouest, et au N°58 E, S, 4600E ; le pic Lamanon, au Le pic Lamanon restait au N. 484 E.; Ja pointe la plus Sala vue. au SG grand frais , beau , la mer un peu grosse. Le milieu de l’île 52:94 0;; Monneron restait au le pic Bernizet, au N. 324E. le 10, mouillé à deux lieues & la côte, par 40 brasses, fond de sable : le pic de Langle restait au S. 20% O., l’île Mon- neron au N. $$4 O., et Le cap Crillon à VE. 184 S. À 4 heures du matin, le r1, ; le vent au N. très- faible. À 11 és L, calme: mouillé à 2 lieues de la pointe Crillon dans le N. 724 Q.; le.pic de Langle restait au S. 304 O. appareillé le rr, nous avons changé de mouillage ; le cap Crillon restait au S. 834 E., et le pic de Langle au S. 294 0. A 8 heures du matin, le 12, appareillé , et passé Le détroit qui sépare le Jesso de l’OKku - Jesso ; Le vent au N. E. _petit frais, nébuleux. restait au N. 30%E., et le pic de Langle aus SES); V vi VOYAGE - L LONGITUDE) LONGITUDE : : ÉROODE,ELAFITUDE; or orientale, orientale, FLE Nord rer pe à par a montre | par les distances EE 1787. + Orientale. N.° 10. be Est D, M: 5, D. AL. S D. A. S D. A. Ÿ, PME S Août. 14.| 47. 27. 00. | 141. 43. 00. he RES ri enivei T2 it: 09 15. | 46: 09. DO. 142. 44. 00.1 142% 57. 00. ,.:.., . 3. 00. 00. ÉOEE 46 OCDE PAR ARR OO. Pa ns. D 6 à ee | a ' 17. 46, On. O0 Fred FR DORE ME D Es 5.7.0 $ : 18 Par: 57 00. ra j2 O0. FidE 58: OR... x OR 10 PA 14 OM) ia, 07,-00.146. 21. O0. ,......, 3+ 32. 00 20.|46. 27. 00.1 148. 06. 00.| 148. 09. 00 EE He. Re fr 00 21-147: 20, 0011484 50. 00.1 148. 56. 00,1,,..... ; sv. 22.147. 14 00,1 148. 47. O0... Re je O4. 00 23.147. 12. 00.! 148. 49. 00.! 148. 09. 00.|,...... . GR TATC ER 00: Pr40, 24. 00.149115: OO. 5. 0, S; 27 0 25./47. 28. 00. | 149. 47. o0.| ...... TE 26.47. 20. 00. | 149. 48. 00. ........ sir: ; dess s 27. | 47.,11, 00.1 1$0. 03. 00.! 150. 03. 00. ,... ; a . 28.1 47. 07. 00. | 149. 44. 00.] 149. 44 O0. peus RAP 4+ 49. 00. 29140 :19 OÙ4 L40- 59: OT ee seu 9 à RS tien I De CLIN QUE [NCL de l'ai LÉ 7 L_sé p, 4! uw] 57 00 Ifpfeccet 16 ÿ4 00 à ÉLEORE 18 58. 00 19. Dtetv Disco ORNE ss DE ER PFEMUST. Ft INCLINAISON HR de l'aiguille. BAROMÈTRE. VEN TS, ÉCÉX SDL CTSX ET REMARQUES 28. MS 7. 00. 00. ...... ss... CCC $2. O$. 00. ..... _.... CPC CES CIC vi DJ= nt CS Ode e. | S- S. E. petit frais, de la brume. S. S. E. variable au N.; à midi, à l'Ouest, S. E. petit frais, beau. A midi, le cap Aniva restait au N.04E. E. S. E. petit frais, beau. Le cap Aniva restait au S. 844 ©. E. S. E. bon frais, nébuleux, de la brume. E. S. E. variable au N. E., nébuleux. N. variable au S. S. E. par l'E. tiès-faible, de la brume par intervalles. S. bon frais, nébuleux. Vu la terre ou l'ile des États, qui me restait au S. 14 E. S. O. bon frais, nuageux. Nous prolon- gions la terre des États. S. E. très-faible, de la brume. la brume. très-épaisse. S. petit frars. variable a FO, $S. 10: "de S. S. O. variable au Sud, faible , la brume S. petit frais, de [a brume. Une des îles des Quatre-Frères restait au S. 2d O. trés-faible, de la brume, O. S. ©. petit frais. À 8 heures E, Ia brume s’est dissipée; vu l’île Marakina, du N. 671: Eau S..6%E: . O. variable au N. par l'O. et N. N.E. A midi, presque calme, Je temps couvert: la pointe N. E. de l'île Marakina restait au N. 734 E.; sa pointe S. O., au Sud 37% E.; une des îles des Quatre-Frères, au Sud 374 O. E. variable au N. E. petit frais, couvert. Dirigeant notre route dans le détroit de la Boussole. À 4 heures du matin, le 29, la pointe Sud de Marakina restait au N. 304 E. à $ lieues: de la brume. 342 Oo + AGE ÉPOQUE, IATÉTUDE; Nord. LONGITUDE estimée , LONGITUDE orientale, par la montre LONGITUDE orientale, par les distances DÉCLINAISON de l'aiguille, r787. Orientale. N. Sig: de la € au ©. Est. D M SE | D M. 5S HR CR D AO 0: 4e Vs CO FES O0 4e POP FES LOS OM,» env À +. : 314146. 15. 00.152. 18. 00.1 .....-.....1...,..,... | ........ Septembre. 1. | 47. 03. 00.1 153. 58. 00.[..........1..........1 ....... 2.48. 29. 00.[155. 38. 00.! 155. 32. 00.1 ........,.] ...... 3. | 49. 16. 00.! 156. 24. 00.| 156. 23. 00. .......... | 6. 03. 00 4150.23, 00. | 156.29. 00.156 ÿ2; 00 | 156..23..00 6. 04. 00. s. 50. 56. 00.157. 17. 00.| 157. 40. 00. | 157. 15. 00.| 6: 53. 00 6.152. 26. 00.| 157. 56, 00.| 157. 36. 00.! 157. 14 00.! ...,..... MIS 47 OOPFISO je on 156 ÿ7.00, 156. 42. 00. |... .. = Latitude de Ia à Longitude de la } LÉ SERRE 0, | Le d’Avatscha. sf Pere Fe d’Avatscha. Î M Au mouillage d’Avatscha, de- puis le 8 sept. 1787 jusqu'au 30. wi INCLIN. 5 de l'aig ff. er MT p, 4 hjules . HR dune: ul... 3: ROTEAU 4 rue « ÿ: décrire f, RARE] QUE ESC QEEEEENT , 00, 156, 2 00 "| 197: 15, 00 f7. 00.116, 42, 00, La | Longtude del *| ie d'An | "| 157. 14 00, Co | | ui | | il DE LEA PEROU SE 343 ÉPOQUE, INCLINAISON NSEENSTISE CHA A TS D CET ù { { ( { Ë THERM.|BAROMÈTRE. 1787. de l'aiguille, ÊÉT REMARQUES. Dé AE S. LE Fr É Août, 30.|. RE 8. 28. 01,4 |O. S. O. petit frais, couvert. SL ve ras 20 28. o1,4. | {dem , très-faible, de Ia brume. Septembre. 1.|.... ARS 28. 01,0. |S. S. O. grand frais, de la brume. DA re y 1 9 5 | 27. 11,8. | O. grand frais, brumeux. Dire : 9. 28. 02,0. |O. N. O. très-faible, brumeux, da its 10. 28. 02,5. | S. O. grand frais, nuageux. a ren Cr £. 27. 11,8. | S. O. bon frais, de Ja brume. O. bon frais, nuageux. À 3 heures après Fe = 9 4, 27. 09,3 midi, les, vu la terre de Ia presqu’ile du Kamtschatka. A midi, le 6, le volcan restait au N, 384 O. N. O. petit frais, beau. L’entrée de Ia baïe AA RS nue Ne 7 À 27. 10,4. ] ‘ d'Avatscha restait au N. so O., et le volcan au N. $.4 O. Calme; à 1 heure après midi, la brise du S. E. À 7 heures du soir, le 7, mouillé 8 dans [a baie d’Avatscha, par 7 brasses, fond de vase : le port de Saint-Pierre et de Saint-Paul restait au N. 444 E., et le volcan au N.13E,. ++ TOLAGE ÉPOQUE, . nn CRAN TS TE Re CORRECTIONS. vraie , BAROMÈTRE. F787. ; Nom Orientale. Nora FO ET) Di MS DA DS. D. A1 ur Octobre. 1. 157.00. 00. | :0. 00. 00. 157. 00. 00.| 51. 18. 00.| 27. 65,3. 2.1 157.43. 15.1 0. 00. 00. 157. 43. 00.| 49. 44. 21.| 27. 10,7. 3.1 157. 46. 30. | 0. 00, 00.! 157. 46. 00. | 47: 6:34 L:27: 09,1 4. 158. 04.00 OGC, COPIE O4 -00! 46.406. 45 DE LA ROUTE DE L'ASTROLABE, PENDANT LES ANNÉES 17B9 5 1700: 78, SON DÉPART D'EUROPE JUSQU'AU KAMTSCHATKA. TOME HI. - € 354 FOY:iA GE LoNGiITUDE| LONGITUDE 2 £ LONGITUDE DÉCLINAIS É POQUE,|LATITUDE, ae occidentale , occidentale , re “ estimée , : : de l'aiguille, ri Nord. par lhorloge par les distances + Occidentale. N° 18. de la Cau ©. Ouest. D Hd D, M. S, 2 4, S, D M. S D, M. S, Août, milai SN -dR + +4 10.100 ls sims es eee : re CRÉITST RS 15. 41. OO. | 15, 11. 39. | se... le... 9.136 43.:3244 F6, 34.00. | 21ÿ. 31. 27: | er... sé Ë 10134 45. 20] LA O4 'OD:T 16 10. 16. |i1S. Te 15. . . LIs1 330 06..07. | 19% 4) OO: | 16,230 55 Li 174 JO. ss $ 124.132.08.°67.| 19. 20, 60 18. 13. 30 . .. su 13/32. 42:09 : 4 19. II, O2 . ... 18. 18. 00 14, . 0) ... . .. +. . . e . + 0 +. 15. ..... , à USE . 19. Le 41 . . . e RO vuuris PÉRE SES SUD TS ; sortes AE E 17.131. 25. 09.| 19. 07. 00. | 18. 44. 21. | + -... . 17. 40. O0. 18:30. 16.37. | 18.09% bo = : ie raser .. 19.128. 30. 28.1] 18. 29. o0. | ........ ‘ Ê …... FAO AE COTE . + PAT SRE RE PRE ENS, ve . , 21 Sésame ner e vois se sh does tte ts ..... . . 22 . . | . . e RE es + + se +: . .. . 23° MS Su ce dr Se vie $ . : . a US SN . . Des ee Le timbre eee . cs... . 16. 45. 00 25: ; C . ....... ... . . ... DO. Ve Re # : ER nn nerats 16. 58. 00. 27+ .. . CO PRIE TE EN pt eve se. s + , 18 18. 39 14 32 00. 704 . . . ... 0 .…. e . e F ” 14 56 00 2.9. ….. . . CE .…... ÉCRRS M RE , 16 07 00. PO PR TC EL 0 TPS LS 17. O5. OO 314:127: 06, 09. | 18. $2, 00 A SLA ir ue ne 19. 12. O0 “ Idlosss 21, . nn... DELA PER USE. 333 de l’aïguille. THERM. INCLINAISON intérieur, observé é à midi. CCC se ….. es RES; D. 16,9. rose 17,8. .<| 19,2. rs 19,3. sl 19,5. se... 19,8. no Loc BAROMÈTRE DE NAIRNE, observé à midi, jusqu’au 15 Août exclusivement ; et depuis le 1; du même mois, à 9 heures du matin et à 3 h. après midi, | ee à 12 heures, Pi LE 28.04. Idem .… 28.03. TE 28.04. 28.04. 28.04. 28.03. 28.03. “IQ ® wu wfp wlh 2 ANT) ON OO = w Ci nt Lo WIND mm eo O st 2 = 28.03.03.5. à 3 heures. BEL Æ ele... APR . . 2 ....e . . Ca 2 es . 2 . 03:73. D D a (Te) 7 + [e)] _ HN wf un ie PA D bp a Or 9 UY Uy OO Vu On EN = dem Le 28.03. de dem | Him. es 28.04:05. ee < A VENTS, ÉTAT DU CIEL ET REMARQUES. 28.03-10.+. [N.E. faible , beau. N. N. E. faible, beau. N. E. frais, beau. \ N.E. frais, beau. N.E. et N. N. E. bon frais, nébuleux. N. E. frais, beau. Idem, Îdem, N. N. E. et N. fable, nébuleux. N.E, faible, beau. N. E. variable au S. E. par l'Est, calme, beau. N.E. variable à l'E. N. E. et au S. O. par Le S. frais, nébuleux. N. E. frais, beau. N. N.E. frais, beau. N. E. petit frais, beau. N. N. E, frais, beau. N. E. frais, de la pluie, N. E. faible, de Ia pluie. N. variable au N. E. faible, du brouillard. N. E. variable à l'E. N. E. frais, beau. N..E, frais, beau. N. E. petit frais, beau. N.E,. très-faible, beau. E. variable à l'E. N. E. bon frais, beau. ; E. N. E. variable au N. E, frais, beau. à yil 356 VO Y'A GE 1 - Loncirupe | LONGITUDE | LONGITUDE | DÉCLINAISON AÉPOQUE,|LATITUDE, ee. occidentale, occidentale, re estimée , ; - de l'aiguille, 1785 Nord, Se par l'horloge par les distances e Occidentale, N° 18, LR to Ouest. DÉPM Sd D, Mrs DES DES 0 DE AL DM de Septembre. 1.1 25. DE GR 19: ds AO) 19 42e iris ses ve. | IS. 35e 00. 2.123. $4 25.| 19. 48. 00 hier … + Ress qs rs 3.122. 10. 31.] 20 38: 00. | 20. 42. 23. .. or F7" 13. 38. O0. 4 | 21. 19; $4.| 21. O9. O0. Ses re CR ses. ..... s-| 19. 32.46. 2 6 OÙ. | 22 ES, ra eee Re EF FPT 20 22 26. 00 EME TOI e RIRES 12. 20.00 16, 19. 47.1 22. 20. 00 2:10, 28: 2. ‘ “31.00: Sf1ss.gé 474) 22. 13. O0. 1... ! . ts. ire + FI, $2. O0 9-| 14. 56, 34 | 22. K8.. 00, | 22, 18:34 es è 5 | ér: 40. 00 10.|14. 11. 10.| 22. F4 O0. DO A 7. 22. O9. 59. | 11. 30. 00 CEA LT TARA RS EURE CNE RE LEE CH :31: 00, 120 P1S ah 16.1 22 20 00,-? 22: 02.139. RS LE RÉ U PV FER ia nt 24 24 O0: 21. sb4o. |-22 05: 24 LEO. $9. O0: 14. | 11. O4. 15 22. 24. OO. PCR EU TR OT . FO, 40. O0. A io CO 00 22, 24 00. | 28, Dit OS Lee eeemess PO :4S5 00 16. 9: 09. 52.) 21 36. OO. 19- 37.27. ee ER Rs e e sr 17.1 8 31. 27.| 20. 46. oo. | 18. 49. oo. | ......... |11. 00. 00. 38.1 .7:.38 38:1 210. 11: oo | 18. 455.56 |'....,... |10:.58. 00: » I ee — pNcLINAIS( 1 de laguille me D, 4 TIRER hs PTILLL je. y © |" CN ALL ETAT TE TT AL l | sien [El CARRE LL wi = LL {| pl nt ot : LL AUTRE DE LA PES OLSE 357 DE ESS THERM. ÉPOQUE, |INCLINAISON intérieur, FRS. bservé 1785. de l'aiguille, | ° 773) 8 à midi. D.: M, S, D. Septembre. 1. = F , 23,0. Date ve ve 4 2e 22,3 Zeles.e se . 22 2] 4e ...| 23,0. Shoes 2,25, 8 CNE rate 23,5 Fée sse. 123,4. 8. .… .….. 25,0 9: .... .. 25,3 10.132.15.00.|25,5 II .….. 127,7 RE 0 13: . . 22,3 14. |e : Sa IRIS NT 25,6. 16. RS. Sr IP lirs--ivet es ES PR Eee 24,0 BAROMÈTRE DE N'AIRNE, observé à o heures du matin, et à 3 heures après midi. NÆNTS; ÉTAT DU CIEL ET REMARQUES, ST à 9 heures. 2 e _— v a ” ER tee + à. A 28.02.09 Idem Ten. sr Sd care Lnese Idem. ..-. Ten... 28.01.07.2. Ps Tea, ue SET Hem... nu Ldem ++» | demi. 3% m 28.02.09. wl u Ÿ È 2 28.03.03.+. dem. se &e :128.02.-09. JMS ss Les 28.02.02. 28.62.09. Len: es Lens lents 5 Idem......\ldem. | | | | meurt | aix à. a | N. E. bon frais, brumeux. { N. E. variable au N. N.E. N, E.svariable à l'E. petit frais, beau. N. E. et E. N. E. bon frais, beau. N. E. variable au N. O. par le N. faible , nébuleux. frais, idem. NS Es fratss Orageux. brumeux et N. E. petit frais, beau. N. E. variable à l'E. S.E. par l'E. orageux. S.S.E. variable au N. N. O. par JE. presque calme, orageux. N. variable à l'E. S. E. par VE. petit frais, beau. E. variable au S.S.O. faible, orageux. E. S. E. variable à l'O. N. O. par le S. faible , orageux. S, variable au N. N. E. par VO. petit frais, nébuleux. N.N.E. variable au N. N. O. par le N. petit frais, beau. N. N. O. et N. faible, né- buleux. . variable au $S. ©. par l'O. petit frais, nébu- Jeux. : O. S. O. et S. S. O. frais, de la pluie. - S. O. variable au S. S. ©. petit frais, beau. _358 BOYAGE ÉPOQUE, ÉSEIEUDE, Nord. LONGITUDE estimée, LONGITUDE occidentale, par l’horloge LONGITUDE occidentale, | par les distances DÉCLINAISON de l'aiguille, 1785. Occidentale. N° 18. de EST O0 Ouest. US ee AM À PM MM CE DAME Septemb. 19.1 7. 12. 38.| 20. 06: 00. PE CRRNE NV arr ‘ zoit 6 og. so! 19. 58, où. | 18, 24. o1. dre 21 $: 12. $0., 19-29. 00 DES FRS NE DT ET co Sat 4 1 20.1 18. 34 00. L'AIR AR RE 2. , css. 232} 3: 43. 00.) 14..02. 00. | 16. 11. 15 EN. fl. jours. ET D Ne QD ER, ner see s Loose es 25 20.133 10.-$3: 00 1 4. O4. O$. . , vi 26.) 1. 40. 45.] 17. 30. 00 PSN 2 Ne 17-07: 00, detre 00, DR Pie diet Les EF DD. oi... : D ne STE 20 421 19. 08. 00 LA MOTS SE 7 | 17.402 Orleans eee 29. F1. 00{È-20. 01: 00 SR SE 0 CNE lee Sud. 3o.] o. 40. 39.1 20. 39. oo M EE EL 5 gd: 36: 306 Dan. 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BAROMÈTRE DE NAIRNE, observé à 9 heures du matin, et à 3 heures après midi. Rd à 9 heures. PF, EF F3 28.03.03 + O Un wIn 28.03.03.<. Him. Tears 28:03.10.. 28.03.03.+ Teri s tes 28.03.10:7 Is 28.04.05. À 28.02.0 D à 3 heures. UE PE D 28.02. 30:02, Tleness TERRE es 28.01.07.5. 2 HE SE. TOME: rss Idem. ... 28.03.03. 28.03.10. z8.03.03:5: VENTS, ÉTAT DU CIEL ET REMARQUES. | | | O. S. ©. variable au N. par PO. faible, beau, N. variable à l’O. petit frais, nébuleux. N. O. variable au S. S. O. par PO. petit frais, nébuleux. Qi Sr 07450 frs nébuleux. N. variable à FO. S. ©. par PO. petit frais, nébuleux. ©. S. O. variable au S. ©. faible, beau. S. O. variable au S. S. E. par le S. faible , nébuleux. S.etS.S.E. frais, dela pluie. S. S. O. et S.S:E. idem. S.S.E.etS.E.bon frais, pluie. S. E. frais, nébuleux. S. E. petit frais, beau. SE dem SE. verrble à LE SE petit frais, beau. D Hit POSE mON, E. S. E. de la pluie. SH vanblea l'E. -5,.E; petitfrais, pargraïins, pluie. E.etE.S.E. petitfrais, beau. E. petit frais, nébuleux. ES. Pet EF frais. beau. E.etE.S.E.petitfrais, pluie. E.etE.S.E. frais, pargrains, de la pluie. E.S.EsetS. re er E.S.E. et E. petit frais, par grains , de Ja pluie. E. ct E,. S. E. frais, beau. 359 360 VOYAGE ÉPOQUE, LATITUDE, LONGITUDE estimée , LONGITUDE occidentale , LONGITUDE occidentale, par les distances DÉCLINAISON de Paiguille, lhoflog 1785: . Occidentale. nee Led de la € au ©. Ouest. BEM ESS D. A. ÿ. D. AT. S DE CMS D M: °S Octobre. 14. | 18. 42. 26. 27. 43.-00. | 26. 49. 08, | ..... : à. 33500 EE SO 27. 40-008 2% 00 | 20:40 ANT peus: s Vs 00. . Est. F6, l'A 4: 23:71:30, 10. 60. + 28. $3. 27. . 00,0 F7: 120. 42 17 119he Fi 00 20-20. 42. . 1. 28. O0. 18.120. 41. 36.| 31, 11. 00. | 29. 54 16.:| :...+ .... I. $O. O0. 19. 21, O6. 201 -32.,2%.00. AR ire co 1. 45. 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O. par l'O. frais, nébuleux. N. O. variable au S. S. O. par l'O. frais, par grains, pluie. S.S. O. et S. bon frais , par grains , pluie. S. S. O. variable au S. E. et au N. par l’O. faible, beau. N. variable à 1’O. S. O. par l'O. frais, nébuleux. O. variable au S. E. par le N. petit frais. N. N.E,. variable au S. E. par VO. faible, orageux. E.N.E. variable à l’O.S.O. par PO. par grains d’iné- gale force, pluie. S. O. variable au N. N. O. nébu- par l’O. bon frais, Ieux. O. S. O. variable au S. frais, par grains, nébuleux. O. S. O. et O. N. O. frais, nuageux. N. O. et O. S. O. pétit frais, nuageux. O. et S. S. O. faible, beau. O. S. O. et S. faible, beau. S.O. frais, par grains,nuageux. O.S.O. et N. O. frais, pluie. O. variable au N. N. E. par le N. et à lO.S. O. par PO. petit frais, beau. O. variable au S. O. par FO. faible , beau. Aaa 370 V0 LE GE : Loncirupe | LONGITUDE | LONGITUDE | Diciinaison ÉPOQUE,|LATITUDE, RS occidentale, occidentale, ES eur l'horl ar les distances de l'aiguille , 178 £. Sud. à | par l'horloge P Occidentale, N° 18. de la € au ©. Est. DM: D JE +» D: DK, dj D. M 5 Janvier, 17.1 50. 03. 49.1 69. 55. 12. | 67. 06. 37. | ..+....,., | 22. 11. 00. 18.149. 57. 51. | wo. 45. 12. | 68. or. 10 dre 22. $2: Oo. 19: |.50,-1$. 50. 71, 39. r2. | 68. 56.17 . + 4% 47: 0 20. | 50.57: $8 EL 72..57.°42. | 70. 20. 13 GB. 24 1 ar 15.0 21.51. 33e 45.173. 17. 27. der 69. 17, 08. F22 55. 00: 26.462722 06. 72. ÿ42 36: 70. 4% 02, À 69. 31. 31, | 22. 47. "00, PR PTir le 2 08 31-21: 00 4/50, +08 30. 46, 115... 2 Ah 12 fo 67. 09:31 C7 SOU 10, | OÙ. 49 dir tirs. … D D AU it 08, 07:48. 1 67. 40. di die. à HE 26. 2 08. 20.| 68. 35. 15 Rss isa , 27.1 57. 57: 26: | 69. 32. 15 ee UE CN SSP snersa 28.1 57. 52. 13.] 71. 43. 30. | 7o. 19. 10. | ....... 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PARENT RS RO ein CIC. 19.|. sis Lit, os 20. | 64. 30. 00.| 12,0 DT + Fosses et 1255 M tirs 13,0 US PR ES 24. | 68. 1$.00.| 11,0 RSS T0: FC TS Me PRE US 10,0 LS PRET EE 9:0 52 MP 99 mg Rs 30. ss...) 9,0 flo F 9,0 OM 1:h,i,: 95 2.1 69.37. 30. 9,0. VIE PÉSAN PA US S . BAROMÈTRE DE N'AIRNE, ere VENTS, ÉTAT DU CIEL äoh d atin, A Re RE ET REMARQUES. et à 3 heures après midi. RS à 9 heures, à 3 heures. P. LP. P. L 2. O.N--O:variable au S. S.E: 2 28.02.09. |28.03.03.+. par le S. petit frais, nua- 28.03.10. 28.04.0$. 28.02.02. dent. à à ve Idem, 1. 28.03.03. wfR 27.11.11. 27.08.01. 27.07.06. 27.04.02. 27:06 17. win 27.0$:03:5 27.07:06.+. 27.08.01. 27.08.07.2. 27.08.01. 27. 11.09. à midi. 26.L0701: 2 à 1 heure +. geux. S. S. E. variable au S. ©. par le S. petit frais, beau. S. variable au N.E,. par l'E. 28.04.05. 2020310. ; à faible , nuageux. N.E.etE. N.E,. petit frais, beau. NN. O:et S.S,E: par l'E. faible , idem, S. E. variable à l'O, N. O. par l'E. et le N. nuageux. N.O. variable au S. O. frais, 28.01.07.<. ÉLIRE nébuleux. N. O. et N. N.O. frais, nua- geux. N. N.O. et S. O. par l'O. ï 27.1 O. 10.— 27.08.01. RL : petit frais , nuageux, pluie. —. ©. S. O. et O. par grains, pluie. ©. et O. N. O. variable au S. E. par le S. petit frais, nuageux. SPSeb-rt0 2.0 parle S. frais, pluie. ©. et O. S. O. par grains, nébuleux. ©. S. ©. et O. N. ©. faible, pluie. Oet G SsO nétit fre, peu brumeux. O. et O. N. O. faible, nua- geux , pluie. 27.03.01: 27.09.02.% 27:04:09. | | | | 27.05.10.2 | S. O. et O. frais, nébuleux. | F2 °3 26:07.10:%, ; azheuresdusoir. | O. N. O. et N. N. O. frais, 26.11.02.4 {| pluie. à minuit. RP id Aaaïij 3F+ V: QG K À GE : ? L L ÉPOQUE,|LATITUDE, RACE D RE: DÉCLIN AISON 86 aie par lhorloge par les distances æ Die, 1700. Sud. Occidentale, N° 18. hhts Est: FU M À. A Mis D. M: S BH S Février 4] 58. 48. 13. 79. 20. 15. | 76. 27. 02. Re A 27. 11. 00 SSD A FOUR 00 27, 45 | 77-20, 2239 he. se. Perse so GO: P76 56 FRS ao, 451 À 70. O1, 29, À :....... SR ST eur 7: 159% 19. 45.1 83..42 45, | 80: 54 27, |, TRES PCR ‘ 8.158. 39. 54. | 85. or. 45. | 81. 32. 13. Pre SR den is 9-1 57: 15: 04] 88, 12. 15. | 84. 32. 24. sise MR 10.156. 00. 05.1 89. 09. 15 DFE RC EP) NI OT Héron 11.153. 47+ 17. |] 89. 43. 45 RS 31 ÉTÉ ES LOTS RU Nr 20 1 Do: as af 80:20: ma: À .,.,. 13, etre ces , ESF 17. 2338 69 da. 47. À S6: C7 0x. ARE 2 ue ex BAURAN SE GE BU sh as BR 00 gui russe Eee. eo PR DR OURS. 2030 HBmrrgrio Fu, oo Fosse c sos 16.| 45. 23. 38.| 87. 39. HOUR 84 30.140, Fi seu a e ÉD ere 0 0 v 0 à 171.43. 26: 47 86. 40. 48.1 83.27. 32. M SCT : 18.42. 19. 02.| 86. 02. $4. | 82. 41. 02. . . Ù 19.[41. 03. 45. 85. o1. 42. | 81. 29. 24 ; NE vie 20.140. O1. 19.| 83. 39. 12. | 80. 03. 20. | 78. 38. 39. | 17: 29. 30. 21,139. O4 $4. | 81, 49. 12. | 78. 17. 27. | 77. 09. 10. | 15. 39. oo. 22.37. 50. 47.| 80. 40. 42. | 77. 27. 33- 1 76:27. 42, | 155 00. 30. = [NCLIN de l'aig Honl.. DALLELETE MT UE RCERTTENTEN DE LEA PRE POUSSE. 373 TBERM. ÉPOQUE,[INCLINAISON| eur, 1786. de l'aiguille. | observé à midi. D... S, D, Février, 4. |. : 9,5 Sd cé dt à 8,5 LEP | SP REP 8,5 A SE are ; 7,5 9-Î7o. 11. 15.1. 7,0 FE EP 755 FR OA Se 8,5: 125. 9,5 14 , 9,5 Le LEE 9»5 ue 15. . TO5o EN PRE 10,5 4 FTPET OT 11,5 18. 62 SO 02 F9. e à ... 14,0 20.59.22. 30.k.15,5 21 SES 15, 52 ' 15,5 BAROMÈTRE DE N'AIRNE, ; here VENTS; ÉTAT DU CIEL à 9 heures du matin, et à 3 heures après midi. Fe RENRERIERES RS à 9 heures. à 3 heures. FF Li; P. ER US 27.01.05. |27.02.06.2 LA variable à JO.S. O. bon s frais , par graîns , pluie. PT OSOEÉ. Ra et N. O. par l'O. 27:00.03.%.[27.01.05$. | O. et O. S. O. frais, pluie. 27.03.0E. a7rorsrr$ | $ etS. 8. O. pargrains, pluie. 2 S. O. calme, ensuite à \ LE. * . .—. +0 +0. te ÉD | ER . : ï ES: E:varrable au S. S. O. 27:04 02.127104. 00: be né par grains, nuageux. % 5 S. E. variable au S. ©. 27:04:09. 27.06.1 IUT par le S. par grains d’iné- Le P gale force, couvert, pluie. . SrS20; O.:5: O. f 27:09.02.—.[27. 09.09 Mr ne] PPT EN + eee. [S. O. variable au N. O. par COR HE #31 Ut VO. petit frais, brumeux. : S. O. et O. S. O. par grains 27.08.01 27.07.06. de force inégale , un peu brumeux. : 27.10.10.|27.09.09. is Aa N. O. petit 2 27.08.01, |27.07.06:<+. Requete S. o. À dipé 1 27.11.05. 28.01,o1 [o. et S. O. bon frais, pluie. 28.01.07. 28,02,02 L de SOC Et DeN O. par ; VO. frais, un peu brumeux. 28.01.01. |28.00.06.:. Fe et S. O. petit frais, bru- meux. 2 S. S. O. et O. N. O. petit 8.01.07.<.|28.02.02 Ps RMS > ï frais, du brouillard. 28.03.03.2.128.03.10.+ is ME N. O. frais, Tlén. ; 28.02.02.7. 5 O. variable au S. S. E. par : ; le S. petit frais, nébuleux. désava ses 7 {S. S. E. variable au S. ©. î Ü petit fraïs, beau. 374 Fe VOLE 4 GE : ma Loncirupe | LONGITUDE | LONGITUDE | DécrinatsoN ÉPOQUE,|ILATITUDE;, k occidentale, occidentale, Fa ; estimée , : < de l’aiguille, Sud par l'horloge, par les distances . té 178 6. À Occidentale. N° 18. FAP Se - Est. pod, US RS de M: Si D M D. ! Février. 23.136. 42. 12. | 79. 45. 42. | 76. 30. 36. | 75. 44. $1. | 14 49. o0.! fn 2.4: es + 1... ........ Se ss : ir"? 25. .. see + dee ta se sers Sons = se + «à sise, ailners 26 ee Sn 4 : ee . CR ... . oÛ ..: 27 ....... ….... O0 2 ... 0. ss ete es. 0 CODE PUR Ne cn raies RS ne EP Rire Dh... Mars. E: ..... here + Se 2e .... . CR | k [lose . +. + ... .. . .. ee + 2,10 ...... .. 0... .. .. .…... .. . jlosees * re te . CP CE ss 50e + .... “= 4. | 56. 0 ee be ets .... e . . .. . .…... . 5 : DR NO BE ENT 'ENISE TE UTN . LA » 10 ..... . ve ..... ....... FLE SE IIS os 0 « 1! ss... es …... 0e: LS 20, OO oi, ., 12 ... ... ee rt ....... F IH... 13. ss... ss... re. CH REC ER EU) CORRE ACT 4 IL, LS ee . ee LEE DE] .. . .. If... 16 ss... .... ...... .... ..... Lien 17: te ee .….. .... 0. ..... 20.33. 40. 02.| 79. 19. 00. | 79. 06. 22. | ......... | 14 00. 00. 21.132. 32. 44. | 81. 39. 00. | 81. 42. 11. ÉCRRUE PER 2. 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S. et S. S. O. frais, beau. S. S. O. calme ,-beau. Idem. S.S. O. et S. O. faible, beau. S. S. ©. et O. frais, beau. S. ©. faible, brumeux. S. S. O. et S. O. petit frais, beau. S. ©. et O.S. O. petit frais, brumeux. Idem, : S:S.-ChétOPS..-Obeat: S.etS.S.O. faible, nuageux. Idem. N.etN.N.E,. faible, brumeux. Îdem , nébuleux. N.et N.O. frais, pluie. S.et S.S.E. faible, brumeux. S. O. et S.S.E. calme, nua- geux. ©. S. O. variable au S.S. E. petit frais, nuageux. S. O. et S. S. O. bon frais, nébuleux. S. variable au S. S. E. bon frais, nuageux. 376 VOYAGE ; ù LonNciTupelLONGITUDE | LONGITUDE | DÉCLINAISON ÉPOQUE,|LATITUDE, er) occidentale, occidentale, ah: nm ar l'horloge par les distances 4 at 1786. est Occidentale. j N° 18. TS PS OR Est. D. 4. MR IIS M O1 hs M 5 | D “Æ À Mars. 22.31. 28. 53./-83. 52. 30.]...... LOTUS COOPER . 33.130. 31. o5.| 86. 08. 30.1 85. 44. 57.| 85. 31. 52.110. 40. 00 24129. 47.55 87. 56. 24.| 87. 28. o0o.| 87. 07. 35.| 9. 33. 00 25.129. 12. 14] 80. 49. 54. 89. 00. 54.| 88. 53. 52 9.22. 30 26.128. 34 37. | 91. 33. 241 90. 36. 57. | 9o. 24. 30.1 7. ÿ5. 00 27: | 27. 52. 45.1 94. 04. $4l 92 5r. sal.u..e dorer # 56 00 28.27. 33. 25. 96. 41. 24.1 9$. 13. o1.[......... “+ 52: 06 29.127. 17, 10.| 98. 47. 24.| 97. o5. 04. |.......... 7 5.6. 30 ‘ 30./ 27. 08. 33.100. 36. 54. [| 99. 01. 27.1 .......... FT. 14 OO 31.126. 59. 26.1102. 43. ÿ4.| 101. 01. 28.|.......... RTC Avril, 1.127. 06. 14. | 104. 49. 09.| 103. 03. 02 . Ye ST" 00 2.127. 07. 06.|]107. 15. 09.| 105. 13. 56.1......... ‘ 20,30 3. [27. 07. o0.| 109. 23. 24.| 107. 18. $8.|107. 07. 52. ‘ . 4. 127. -10. 36.} 111. 14. 24. | 109. 00. 04. PORC $+ 09. 00 5.27. 04. 21.111. 45. 241 109. 19. 42. ..... +... . 6.127. 02. 44 | r11+ 53. S4 | 109.-12. OS. cesse se sr die die 7. 26. 57 F7. 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F5. 19,5 31-/53- CO. 00.! 19,5 | Avril, CH APE Tao IE) APR RAT .1 20,0 3elrs»5s355295»)21,0 TR Pre se TS $. .. 21,5 + PPS 7.152: 07: 30.1 21,0 SEE PS Os nnscrsn el 21,0 RON terme el alen Tlolo.o.s.e . 20,0 F2 ... 20,0 13.154 03,.45.|20,0: BAROMÈTRE DE NAIRNE, observé à 9 heures du matin, et à 3 heures après midi. à9 heures? Ds HA , 28.05.06.+128.04.0$. 28.04.05. 28.03.03.2. . 28.03.03. 28.04.05. |28.04.05. 28.05.06.5.|28.05.06.+. Tdém.x s + 3 23041. 28.04.11.+128.04.05. 28.04.05. |28.03.10.:. Idem......128.04.05. 28.04.11. |/dem...... 28.05.06.7/28.04.11. Jde. +, 28.03.03.+.128.02.09. 28.02.09. 28.01.01. 28.02.02.+<. 28.02.09. + 28.01.01. 27.11. Le Fdem:s 5, 1280107. CRC +. s 28.04.05. TE ropormon 28.03. 10.5. 2 28.04.05. |[28.03.03.7 VENTSs ÉTATDPACAEL ET REMARQUES. {S. et 5.É. bon frais, nuüa- {E. et E. S. E. bon frais, à LE | ÿ4 28.02.02.3. | Et | { S-E. et S. S. E. petit frais, geux. S. variäblé à TE, S.E. frais, nébuleux. Idem , un peu brumeux. E.S.E.etS.E. frais, nuageux. Idem. S. E. et E. petit frais, beau. grains, pluie. Idem , nuageux. Îdem. S: E..ct9, 9. P.petitifraiss, beau. . S. E. frais , nuageux. E.S.E, et E. N.E. par grains d’inégale force, nébuleux. E. variable au N. E. frais, nuageux. N.E.et N.N. O.parleN. petit frais, pluie. N. N. O. et N. O. faible, nuageux, : N, N. O. et O. N. O. bon frais, nuageux. O:N. O. variable à VE, S.E. par le S. faible, pluie. S. E. variable au N. E. par VE. petit frais, nuageux, pluie. N.E. variable au S. E. par VE. faible, nuageux. S. Escet E.S:-E.frais, beau, S.S.E. et S'E. faible, beau. S.etS.E. petitfrais, nuageux. beau. BbD Ér:VMO YA GE 5à on Crr6 Dé LONGITUDE LONGITUDE DÉCLINAISON ÉiPOQUE,|LATITUDE, SD occidentale, . occidentale, del'aiouill 6 Sud HE? par l’horloge par les distances sp 1786.: _ Occidentale. N°18. |, dela € au ©. Est. H #Æ à D. M: S A Mie À D. M. à D Avril. 14. | 21. 50. 30.| 111. 37. 28.111. 56. 57.[...... : 4+ 00..00 15:/20. 39. 02.| 111. 31. o1.| 112.02. 25.|..... , 4: 39: 00 16.119: 05. 20.111. 39. 43. | 112. 14 340... ..... 4 38. 00. 17.117. 32. 49. 112. O4. 19.| 112. ÿ4 OS.t eue. : 4 19. O0. 18: 116.03. O5. 152. 22.:109.4 113.09. roi .….... . 44 10. 00.) 19./14. 12. 07.| 112, 26. 49.113. 18. $4.|..... D 4: 08. 00 20.112. 13. 40.| 112. 33. 40.| 113. 30. 38.| 113. 08. 56.| 4 19. 00. ‘ax Éroc 1052112. 38 37. 1113, 50 33-| 113. 35. 57.| 3: 58. 30. 22.1 8. 22. 42. | rr2. 57. 49. | 114. 16. 47.| 113: 42: 02.| 4 06. 00. 23.1 6. 40. 34. | 113. 16. 19.[ 114 59. 13.| 114 31. 03.| 3. 59. 30. 24). 5. 28. 41 Fr 4t. 10./ 115 45 28.1....,.. . 3e 39: 00: 25.1 4 20. 16.|.rrg 24 55.[116. 53. 43.[...,..... 2. $4 30 26.1 3: 20. 06.| 115. 10. 13.| 118. 07. 44. Red 2, 04. 00. ay. | 2: 14. 44 |'Érse 44 s2. 118. 39, 57. ns se 00: 28.1 1. O0. 21. Fr 16 ete 5 59. OS 33.5. 4e] De 47: 00: Nord. 29.1 O. 11. 40.| 116. 47. o1.1 119. 09. 49.[...... 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ÉPOQUE, |INCLINAISON lintérieur, ; pare observé 1786. de l’aiguille. + ès à midi. : D MH. S D; Avril. 14... “à 21,0 15. : *[21,0 LÉ. É . < 21,5 17. RL 22,0 LE PA ARS 9: ARR ir pere OS RER | 22,5 21 RS Ste .123,0. 5 Es ro > « 23,5: 23 : 24,0. PÈRE ER ... 23,5 .25.135:$2. 45) 24,5 26.133. 30. 0o.| 24,5 27. ete te es) 2 S 258 . | 24,0 _ 29.27. 18. 45.| 23,5. 30. ess se 2955 Mai, Iles . 23,5. 2. Store 24,0 3. RE ES gloss... 245 S: Dr otet 25,0 ruse 5,6 7. . . 25,0 BAROMÈTRE DE NAIRNE, observé à 9 heures du matin, et à 3 heures après midi. VENTS)ÉTAT DU CrEz ET-REMARQUES. à 9 heures. à 3 heures. | PP. LB PSE EE : 28.03.03. | 28.03.10.3. TERRES: | TAB: + na 28.04.05. 11m. .:,,: Idem... ...|Ideèm.... Fe 28.03.10.+.|28.02.09. Edeni. 5 4428-07. 07.2. | 28.02.09. |28.02.02. F| 28.03.03.5.| dem... | 28.02.09. |28:01.07.<. {dem | dem... «| 28.02.02.+.|28.02 02.5. | 2h OORLE: termes ele 58.02. Idem. .... 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Bhbi 380 VO: A GÿE: LONGITUNE LONGITUDE LONGITUDE | DÉCLIN AISON ÉPoQuE,|LATITUDE,| LS occidentale, occidentale, Es estimée , ; ; de l'aiguille, d ne par l'horloge par es distances 1786. Nord, Occidentale, N°8. dela € au ©. Est. D. M. S Mes LP Ni sé bas ke D A 9 Mai. BE 9. 24 S8: rar, g2v:37. a 2m 11, 20 RS pr à 3: 30. 00 9-110. 434 33./ 122. 53. 07. | 125. 57. 15 séscs 4. O4. 00 Fo FER FOIRE TAL:67e 62.F 147.830 33h ces oc . 3: 57. 00 MIT +36 32 OST 12e Mal As D 7 hotes é «0 . SR. 2, li£ as $6 126. F8 02 HO DES Oh Eee ere e 3 53. .d0 É3. F 16. 28,-h151 127. 33 2 131 FOURS I rer sos Ea Fr 09.191 F2 Sr: 22) 133.006. Skis ane sie se . s…. RÉ MT DR NET TE LA RET 0 DEV E TITI $: ST. 00. FO 10. 40 EN ETTE FA OP PET FO LB Dal ‘ d 17, 00. 7 20, OR DZ | 1334 AS AOC F27E ds One une de à 8. 20. 00. ÉS: Fa0+ O0 FO. E r35: 08. Jr. r39. 21. 05. édit 6 Ve 18: 00. ÉD RC COR FT IPS CSST. ETAN PRET TS docs un 8: rr. oo 20.1 r9. 59% 6$5.1138..50. Or. | 142: $8: o1.1 141. 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E. variable au S. ©. par VE. petit frais, nuageux. peu bru- III Cet 386 = VOYAGE LonciTuDpEe | LONGITUDE! LONGITUDE | D£cziinAIsoN ÉPOQUE,|LATITUDE, RS occidentale, occidentale, RS. estimée , & ; de l'aiguille, 6 Nord. et par l'horloge par les distances é 1786. Occidentale. N°18. dels cd st. ‘ Ph Ad D A. > D ZA S, D M. ÿ, D'LM S Juillet, 15. . ss esse . rs les ee. ... ns PO TE ER PE ne FR Re Se EéTseee rie EE .... Û 0 e . e e ..... . . DO le eus eee eee nes Fe RP ee PRE sal 19... . Re pement ee een ie rrnouue : LHoES EP CE un lits HER) en SO ; 26. $5. 00 F2 e . . …...... . CRC . PRICES APE TRES EC Û se . espere mo | ee Q Ps RER NE tn NL E RE he de ÉRRAEORTRSS 2 47 00 24: .... OS CC CS . 25. Soeur LE 0 Uu 6 dé v' 6 0e dv F-50007 06 0068 0 en » 6 0,5 ee » 2 . 26. ..... do mu os ep ie ie OR . . PR 2 TC ET LE ES 27: ee le e el ee | DORÉ Pre cu de ve jee + +. Le 6e ee des 29. ... . . CC] ETS LORS EE A 2 RE . … Dh da dés Prrsne ea . 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Septembre, 1. 46. 37. 23.] 128. 23. 22.| 127. 00. 35. | 127. 00. 55.116. 55. oo. 2h45. 55: 12127, 54. $a.1126..35. 41. | 126. $9, 19.116. 35. 00. PASS OR TAr-s5 08, 126.39 29: À... 6. 16. 20. oo. «ll DAULLENS ENT DRALLEEE EU LETA N, 24, D} hu, Lu LU ga), “ ALLEETS EE RRLLELENTS EI PE GI, 03. /esveruure | rl ATLLLLEN EL nl ñ ju °1 [127 00 +] [né gt 1 | $2g|" TOUR Le | DE L A PÉROUSE. 389 ÉPOQUE, 1786. INCLINAISON de l'aiguille. THERM. intérieur , observé à midi. Août. Delosscusssehoc se Peso selon s as oO: bon frais, nébuleux, 10... sssseleese doses ssssseleseee se + | O. N.O. bon frais, brumeux. TN Se se fosses... | N.N.O.petitfrais, brumeux. RS PS ESS Idem. Laon soulienss.éssnvauvpulrs unten 0e UOi-HNE, Diemeus. 14. ls on sleceherpennen. leu... "HS et S H'ites-Drumenx. HS. loue. selestes State si le TRE E. petit frais, nébuleux. HO ee RARES OP ne SERRE SE dt XNA Re s É tata ee malesuar enetl lbitres tables nebuieux, ES PR tue en Re nn 19. es. s. MP à PO COS PO En ES opte N. O. et 5. 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HS et O. N. O. petit frais beau, 3........../r5,0. | Idem......128.04.05. A or RSS L S. calme, beau. BAROMÈTRE DE N'AIRNE, observé à 9 heures et à 3 heures après midi. PR. RS à 9 heures. PE -L EP, du matin, VENTS, ÉTAT DU CIEL ET REMARQUES. a à 3 heures. BAS. ER; 7 VO Ÿ À GE GE LONGITUBE | ONGETUPE | LONGIPEDE Le Non ÉPo GTr,/PATITUDE, occidentale, occidentale, Nord en par l’horloge par les distances Se laguille, 1786. pe Occidentale. N° 18. dl no. ES: DD D. M. S À AL. S D A. S DEEE Septembre. 4. | 44. 42. 22.1 128. 09. 46.|126. 58. 15.1........ . | 16: 14:06 $:| 43. 00. 47. 128. 09. 16.1 127. o1. 44 | ...... ’ 15. 26. 00 CR ER 22 ET FER DAME semences e | sur eee eo al Ce 7.140. 48. 29.|128. 21. 46.| 127. 23. 04. Prrast Pl ji on 8,130 fi, Fi 128. 24 101127 20.57 TE 14 00. 00 9:138. 59. 10.127. 54 55. . : see ee rte ÉD. 150 ID. AU La MO, SR i rs nee vs es: 2055 Ésrrps ’ RAR CPE LA DRE On CS D Me LR OU AS EC Re TER LCR . ÉD IT QR ADIT 125 205 VF TA). 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D AL PRES TC Hem. 28.02.09. DIFOLSOË, 28.0r.07.*, FÉCEROT ES PT DOTE TS PÉTER CE dem, «+ à: JE don DE NAIRNE, É VENTS, ÉTAT DU CIEL ET:REMARQU:ES. ns à 3 heures. PEUR R 28.03.03.4. S. S. O. variable au N. par l'O. frais, beau. N.et N.E, petit frais, nua- RE sx + geux. Idem... | Ne N.N.O. frais, brumeux. dem. +. + | Hem. . variable au N. O. par le N. petit frais, beau. N. et N. N. E, petit frais, nuageux. N.N.O. et O. faible, brumeux. O. et N. O. petit frais, bru- 28.01.07.<. Terms SA meux. N. O. et N. joli frais, peu brumeux. 28.00.06. N. N. O. et N. O. petit frais, brumeux. N.O. variable au N.N.E. par le N. petit frais, nébuleux. 28.00.06.2. O, et O. S. O. faible, peu brumeux. beau. S> variable à l'E. S. E. par rafales, beau. ; S. E. variable au S. O. par le S. frais, beau. S. ©. et O. S. O. frais, nua- geux, pluie. N.N.E. variable à l'O. N. O.. par le N. petit frais, beau. S. O. et S. E. par leS. frais, beau. N. O. variable à l'O. S. O. par l'O. petit frais , beau. O. S. O. variable au S. E. par le S. faible, beau. ss ee | | | te fo. $. O. et O. petit frais, | | | | | | | | 392 Y O Y°AëGE > LonciTupe | LONGITUDE| LONGITUDE | DécrinaisoN ÉsmO QUE SC ATITUD E! RS occidentale, occidentale, FER estimée , di l'horbee che tas, finies de l'aiguille, 1786. Nord. Occidentale. g N° 18. Sie 07 Est. HE DE. MES EDS Mis PO SD KE Septemb. 24.|......... 1... …. éd y . Fr LH..$72500 25.136: 45° 47: | vag Th jo. i123 594 $1 PONS PTE LS LÉ CETTE H60P 30 fre 20 24 SH toit F24% 134 23 … ris 46, 00. alias dé. 47 125: AR IG ÏTAS FÉESE. tasse . . 298:f 34 44:20. | r27. 06. 48.1 126. 42. 56. rer ; 29.132. 45: 56.1 128. 37. 26.1 128. 33. 20.| 128. 49. 19.| r1. 43. 00. jor| 1. 02 Oo. | 130, 39112-11305. 05.1,...,. . . . . Octobre. 1. | 297 37. 24. | 132. 36.48. 1... LS (70 NRC SA Se UT k DT UN M hide OO RIRE IT OR 235) 124 20/2, cs pate FF. fil 235: 32 47h 1346234 12.) ......., 9. 42. 00 Vars 56 49. | 3360. 06: 27,135; 2001 é, 9+ 33: 00. Hi AR gts Li DS 5 VAS do ss:lsr... ; ÿ. 00 00 ASS ER PR RAT SE OT 25 8. 43. oo Vie CHÉDLIE LE NÉ IA DEr LE DSP ES DÉS CRTITE SE dors toc 8.128. 05. 44.1 140. 18. 07. | 139. 38. 10 oder DRE: COR TE EEE 380 PO Ter 0123808084... 8. 46. oo 10.118. 02. 43.| 143. 20, 06.| 142. 44. 33 bre #47. 30 L1./27. 58. 40.| 145, 02, 09. | 144. 19. 20.1.,.....,. . . , Ba Nm SD Tr, D R4S. 1408 42 F4 pos 12.745. 35.13 8. 50. oo En 2 7e ge 435140. 05: An Fhags 26 39. 4e... 8. 45. 00. 144 | 27. 49. 27. | 147. 16. 02.| 146. 38. 14 | 147. 11. 11 Dr SS-10 0: ous ré. Pa HE l'E DES DE Lo PTÉRIOU SE. 593 INCLINAISON de l'aiguille. THERM. intérieur, observé à midi. 19,0. 19,5: 19,5: 206,0: OT E 20,6 + BAROMÈTRE DE NAIRNE, observé à 9 heures du matin, et à 3 heures après midi. a à 9 heures. Px ET en. 28.02.00. tem se 28.03.03.:. 28.03:16,7 28.04.05. Tam: NA 28.03.10.. Ldemiur, dee Hemsssss LES LM 28.04.05. 28.04.11.<. Idem. . 28.05.06.+. 28.0411.+ Idem... 28.05.06.+. ANGLES VENTS,ÉTAT DU CIEL ET REMARQUES. à 3 heures. PEL. «P. 28.02.00. Mid à 28.02.09. 28.03.03.2. 28.03. 10.3. Te ie Idem. . 2 28.03. 03.3 Tam ses, ABS Tleme the 28.03.10. 28.04.05. «Ten Eve 28.04.11.5, 28.04.05. 28.04.11 7 DE 28.04.05. | | + 6 | ln L | | | | 1 | Ellen ; 28.03.10. Idem , nuageux. O. variable à VE. S. E. par le S. faible, nuageux. S. O. variable à l'O. N. O. par l’O. faible, nébuleux. S.S. O. variable à l'O. N. O. faible, nuageux. O. N. O. et N. N. O. idem. N. ©. et O. N. O. frais, nébuleux. N. N. O. et N. petit frais, brumeux. N.et N. N.E. frais, un peu nuageux. N. et N. N. O. petit frais, nébuleux. N. et N.E. faible, nébuleux. N. N. E. petit frais, nua- geux. N. E. variable à l'O. par le N. faible, nébuleux. O.S. O. variable au N. N.E. par le N. petit frais, nua- geux. N. et E. N. E. faible, beau. E. N. E.«t E. fible, nua- geux. E. et E. S. E. petit frais, nuageux. E. et E. N. E. faible, nua- geux. E. frais, beau. . variable au S. O. par Les. faible, beau. O. N. O. variable au S. E. par le N., calme. SE etE: SE. petit frais. cienle “lu " ne) | ÉPOQUE, à Ps diancs ‘à | élu, | K | 1786. —_ | > k, $, D u & 1 | mu, | Septemb. 24. LE TT | 25. DT 2 LALEOITT Ik à 26. 11,3] DLLELELETTS Fee ) À 27. Lo jé. LLLLELEEES re) > 28. | ARC LE TA ‘29. LL 0; QUELLE ELLE PT 3 ©: LES RELELELEERE ET! Octobre. re | day | 134 26 25. v # 2 || 3° à 20. Olelssssonsns | YA 4: 10. f}e mon f ll Fr: À }4 Qlslomeememnnr ll | k £ age les 8. ? Us ie F {ls 9 CPE 19 LED | Lg À 10. Lt 3} + ; I I 1g 0e" Ha 12 NP L'OR) "US 2 F2 CS 14. plu S NUL TOME III D dd 394 VOYAGE époaue pareuns | Lonérrens [bongirupa] Loncirepe |Décnasos SE us ia De Photogeec Loir ler diet à © Fnile, _ Occidentale. N° 18. élites Est. D, M S. D. MS Re RE B. Æ 1 à» MS Octobre. 15.127. 57. 42.1 148. 51. 33.| 148. 02. 23.1 148. 36. 09.| 9. 01. 00. 16.128. 03. 00.| 149. 234 21. | 148. 36: 20.|....: éi 9+ 32. 00 17.127. 52. 59.| 149. 27. 46.| 148, 34 53.[.......... 9+ 15. 00 1827. 47. 57.114036. 40.114148. 39; 23h... 4... 9-+ 31. 00 19.128. 05. 14.1 150 08. 48.| 1409. O1. 12. Re D ne SOUPE dla S Set 50 2e Mes , 0 00 à 9 0 » ARE PR Eu 21.127. 46. 44. | 151. 18. 28.| 149. 54 50.|.......... 9: 38. 00 22: 1 28. 09. 11: 152. 20. 33.150. 25, 40. es eos os | eos . 23.128. o5. 11.] 152. 34 30.| 150. $5. 51 Dr p ee ... . 24.127. 24. 47.1 1594 27. 10.1 1952. 47. 12. ses 9. $3- 00 SF 27 34 Dub EGA 47 D2.4 153 3ui 36.4. + 500 10. 12. OO 26.127 27% 014185: 3%. eu 1$4 22, 20.| 155. 15. 24. |10. 40. 00 277, O2. F9 ir Bhutag, œat O2 rc eco ee | see ne .. 28.126. 59 28.115835, 83157. 08 11 css. 10. 30. 00 AO O7 LI DRE UULO: Dali. di os idrisrstés 10. SI. O0. 30.126. 26. 53.| 159. 07. 47. | 157. 28. 10.1 158. 44 08.|11. 04 00, Lib. DD PEUT 0. CALE ABS ESM ON AE ST rm re sole tes eo 0 ‘ Novembre y. (as. dde 46-1100. 42: DO 159.727 47.4 een eo 0 10. vs oo 2./ 24 43. 58.| 162. 38. 26. | 161. 29. 02 RER CTP pe Venpre, l tt... _—— GITUDE dental, s distances htuo, | à DE’ Ii A: PE & OU SE. 395 ponvennnt ANTILLEAL OU R ù THERM. ÉPOQUE, |INCLINAISON | intérieur, 1786. de l'aiguille. n Pas DE AR OL At cb Octobre. 15.[.....4..... 20,5 16.150. 18. 45. 21,5 17: AR 22,0 18: > 22,0 19.47. 37. 30.| 21,5 20. éous.rne). 20,5 DT + 203 PONE RRPEPEE 29.0 23° ….. 21,0. 24. RER REeE DO Es 2j 30. 00.! 20,0 26.1. fs 20,5 27. loss.) 21,5 28. ss...) 23,0 29e.) 22,0 3O-le.ssoese) 21,5 31.143. 45. 00.1 22,0 TES Étiisees ; 22,5 2e serre 2330 28.64.0$. Tdem. ...,. .28.04.11.À. re 28.05.06.+128.03.10.5. | 28.03.03.5.128.02.0 BAROMÈTRE DE NAIRNE, observé à 9 heures du matin, et à 3 heures après midi. WBNFS; ÉTAT BU CIEL ET REMARQUES. à 9 heures. à 3 heures. LE LP PR F 28.03.10.:.128.03.03.* 28.02.09. |28.02.02.—. 28.02.02.+.128.01.07.<. 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O. variable à VE. S. E. par le N. faible, beau. E. et E.S.E. bon frais, nua- geux. Se ESctE. HE, frais. beau. Dddi 396 VO: À GE: ÉPOQUE, LATITUDE; LONGITUDE LONGITUDE occidentale , LONGITUDE occidentale, DÉCLINAISON estimée ÿ Rs. de l'aiguille, : par l'horloge par les distances 1786. Nord, Occidentale. N° 18. de la Cau ©. Est. D: MERS Pi PES De D ME DE ALI E DE TRE S Novembre. 3.| 24. 02. 24.|164. 30. 08. ironie : A Pr Ve dv] 23 35: 15.4-F66 00 10: l 165: 06! 51 ni RAT TAS 5.123. 33. 19.[166. 38. 50.1 165. 57. 42.|..... j Rs Ga 42. 58. r07. 3 +3 TO 19 CB... | 10, 29. 00 7h M SRE. 27, SE TON TSS EAN las ‘ co 8.122. $1. O3.| 169. 45. 29. | 169. 32. 35 enresces os se Det: 36, 35.}172 02 43. | 172. 04 46. : RE POSTS Tr. ÉOLROR AR ES TETE 1 2 LR TE bles 58 se à 11.121. 10. 24.175. 24 02.1 175. 31. 59. | 176. 19. 08.[ 12. 00. 00 12.21. 17. 44.1 176. 03. 22.| 176. 05. 05.| 176. 48. 15 11. 20. 00 1h 22.13 21.270: 39:47 354 x à su 12, 30. O0 14 | 20: 53. 47.1 177. O1. 11.176. 54. 43.| 178. 3$. 41. | 12. 30. oo 15./20. 36. 20.| 177. 28. 25.| 177. 20. 16. : vs EN 14 00 VO PAG FE 46 Faro: fi 4 6 lag ai 38611... 1. 12. O8. 00 Orientale. Orientale. Orientale. PA EAU OR VI Er. 27 6. Pr709. 02, 24 | .:,...,.., 12, O0. 00 F8 F9: SA NA TI774 304 23, | 178. 23, Aline see 11. 59. 00 PONT EO Fr NN ErT AA do tire de 2B. 12. 06. oo 20.110 3% rois. 410.176 49: 28,1 |... vs FF 20, 66 220 02. Fra, 483. hr7Grbo 14.15... 11. 39. O0. DRAP ANNE 2 ITA OS CES MR DE ARE Love den se sou ee 29» P 1% 30e 2-1 173.054 8074 OS Ars | à ec 0 ve à 12. 44. OÙ 24 LE E9s 4ÿ: 39-1272. as 2m Etam Bye 26:.1:,.,....... 12. 08. 00 12, CRE . ss DRE ir... | DE LiAD RÉFROOVU 5 E. 397 re. Wcidentale Dé THERM | BAROMÈTRE DE NAIRNE,| . ITS ES ÉPOQUE, INCLINAISON intérieur, _ observé VENTS, ÉTAT DU CIEL &kl ab, observé à 9 heures du matin, u eue | L à 1786. ” Fapate à midi, et à 3 heures après midi. sc ec s-o + 5e de. 9 DA $ à 9 heures. à 3 heures. «0 ( H M°s5% 9. P, L P. PE © mers | ii Novembre, 3.|....... ..123,5. |28.02.09. |28.02.00. E. .S:Eret E:-N::E;frds, nuageux. RECEn N MER 2 UT 23;oe En 5 $ 0 dr. sis LE. etE.S.E. par grains, pluie. LOT | A MORTE .|22,5. | 28.03.03.5. Ldem. +2 RS Se ir couvert, pluie, DACEETE LT 1 ES © RSA ...122,5. | 28.02.09. |28.02.02.+, | Idem, joli frais, nuageux. CEE TETE LE SA ap 122,5. | Zdem...,,.128.01.07.£. | E.etE.S.E. petit frais, beau. as dut "A Se 21,5: |28.01.07.2./28.01.01. LE . variable au N. N. O. par le N. par grains , pluie. eus so 1 Fe PER PT 20,0. | {dem.,....|28.01.07.<. Fe En N. N. O. bon ais DETTE LONŸ oo v0 120,33 1 28-02.09. 28.01.07 | Zdem, frais, nuageux. 176, 19. old Pie sse: 120,5: 128:02:0%.5428-01.0%, LE O. variable à l'O. faible, nébuleux. 176 48 15. La does sue 121,04 T28,01-04. PEAR nd l ar PO. faible , nuageux. Ho l ETS Me ©: 28.00.06.:.128.00.06.+. {ss . O. variable à PO. N. O. l par l'O, petit frais, pluie. 178, 3j 4 | 14. sous. l21,5. |28.01.07.4128.01.07.+ Fer O. très-faible, nua- ler … 15.1.,.......122,0. |28.02.09.: Hdem....., | O.et O. N. O. idem, beau. cd al | LB bison slali3e FRSION OR 28.02.00. LE ©. variable ASE ie le N. frais, beau. pau u US APTE + Idem... ...128.02.02.5. | N.etN.N.O. frais, nuageux, se d LL... ctihar Re Ldemrs ie Idem , beau. nil ID 5e cer net Dre Pis ne Be O. et N. N: O. petit sen | rais , pluie. " OR PEU ET 12350. femes is. Hide, 3054 Lè SE vHRBIS 3u 2e E. par versus ü Je N. faible, nuageux. | Shi certnirlalrh Idem... .Mdem.. +... FACE ere BCE: Se Be par fus | le S. petit frais, beau 23.1...,:.%..123;505 | 28.02:02.5 dm. ...4, {S. E. variable à FO, N, O. tot $ à | par grains, pluie. 1 23:k:.,,:...:12204 38.02 09. "62400: pus et O. N. O. petit frais, ml" eau N. O. variable au S. E. par L . . . à . O2: = 8, . . P AE pl me de 23,0. | 28.02,02.—128.01.01 le S. petit frais, beau. 398 VOYAGE. ÉPOQUE, LATITUDE;, LO'NGITUDE estimée, L'O:N:;GIT UD.E; orientale , LONGITUDE orientale, DÉCLINAISON À: de l’aiguille, r lhorl r les dist s a sé — Orientale. . N° a a re es Est. D, HER Di ASS à D: M 5: S DM. S, D ARE: Novemb. 25:| 20. 42. o1.[ 171. 38. 27.172. 38. 53.1..........1...... es 26.120. 32. 35.| 170. 36. 25.|171. 34. 31 169. 56. 47. | 12. 24. 00, 27. 20. 44 08.| 169. 06. 13.|170. 08. 15.116068. 31. 16,|11. 40, 00 28.120. 20. O1. 167. 31. 32. FOBAYTI 14 166. 35. 22.|11. 18. 00 pe: 29.120. 39. 23.[165. 59. 44. 166. 33. 23.1 ....... + 18528, 00 30.120. 29. 51.| 164. 31. 28.1165. 00. 09.1.......... 11. 20. O0. Décembre. 1.1 20. 52. 51.1 163. 52. 08.|164. 27. 52. séree FD. 34 00. 2.121. 38. 40. 163. 17. 10.|164. 12. “8 DAME RL EE 9- 38. 00 3.120. 47. 53.[ 162. 48. 46. 163. 48. 47... ! here C2 4. | 20. 47. 30.1 161. 03. 19. 161, 57. 46... ro, 16 64 5-21. o2. 47. | 158. 56. 45. | 159% 57e 07.1 ‘ 10. 03. O0. 6.121. 02. 49.| 157. 03. 34. 158. 08. 45.|.......... 8. 40. 00. 7.121. 27. 04. 1156. 33: O4: | 157 37» 35-l eee. see. 8. 30. oo 8.21. 20. 57. | 155. 18. 33.[156. 19. 00.[.......... “hs: 9.120. $1. 35.[ 153. oo. 10.1] 154. DOS LENS se nes ne v Lo: 60 10.121. 00. 08.151. 03. 16./ 151. 54 44 1..... * 7: 10, o6: 11.120. 53. 24./149. 13. 41.[150. 12. 34. | 148. 47. 09.| 7. 20. 00 12.120. 33. 10.147. 17. 57-1148. 13 48.1 146. 39. 25 7 200 13.120. 25. 52./146. 04. 53.1 147. 22. 42.1 .......... 6, 17. 00 14.120. 17. 28.| 144. 38. 10.} 145. 48 56.1.......... sis 010 6 0e 15.|19. 44. 27. | 144 21. 17. | 145. 13. 53.1 ......... oh PORN ER , 16.|20. 04. 65$.| 142. 59. 07.143. 30. 12.1.......... .. Mau: INCLIN/ ñ f, de l'aigl a D. M FETES 26. .… PACE 28 lovsres 29 ss 30. us. A0 ÉRTELE Less plie 4 LL] 6.|. 7 DEAR L $, LA . 9. se L D: à PR 2 VPN 1], 1 1 15. TER 11 5 D NGtTUpE |, dental, pt Les Le k ay &h Ca Q, k 16). 6, glus 168, 31, 16, 166, 3j 2 lu DRLENTIITR IL Etui if DRE ENT EL os A EPP LL PAUL DS ML DELSA RP RO U SE 399 [TRsAM ÉPOQUE; [INCLINAISON intérieur, ii bservé 7 de l’aiguiile. & 1786- d à midi. Di PRES UT D Novemb. 25. RE DÔPE ee rech, 257: RER DUR PE TO lee 2 2 sccssassec 203$ ÉLIS PE + 260 Décembre. 1. éduses 2450 Dhseséisree 1360 3e occcssee l23,5e 4. .…. LEE] L1 21,5 SiÉxssreres 21,0 6. el ES 7° Ca .… 23,0 She... lee 9h. 121,0 10. .. | 21,5 11 ste sil AR 12.4. 23,5 PS AO LE 0) 14. .. ° | 23,5 LS *. 23,5 BAROMÈTRE DE NAIRNE, observé à 9 heures du matin, et à 3 heures après midi. TT aaiare-m à 9 heures. P. “Lisa 28 OO. 28.02.09. 28.03.10.%. Tiemasate Lemaire 28.03.03.5.128.02.02.+. 28.02.09. |28.01,07.<. 28.02.02.—128.01.01. Idem, .....128.01.07.+. 28.04.05. |28,03.03.<. Idèm......128.02.00. 28.02.09. |28.01.07.£. Ldemiss Le: .128.02.09 Se 28.03.03. + Idem. . =, Idem. .128.02.02. 28 02:02: 28.03.03. Lan. 28.02.09. 58, 02;0%, eme à 28.02.09. et. .….... ss TIM sosreh 28.01.07.$. Te . own | 4 CE VENTS, ÉTAT DU CIEL ET REMARQUES. +| { | # | | | TO. S. ©. variable au N. E. | | S.S.E. et O. par le S. frais, nuageux, pluie. O.S. O. variable au N. N.E,. par le N. petit frais, beau. N. et N.E. petit frais, nua- geux. E. N.E. et N. E. joli frais, nuageux, pluie. E.etE.N.E. petitfrais, beau. Idem. . variable à 1’O. S. O. par le S. très-faible, beau. S. 5: OLret S. O..joli frais, par grains. S. O. et O. N. O. par grains d’inégale force , pluie. N. O. variable au N. E. par le N. par grains, frais, nua- geux. N.E. et E. N. E. joli frais, nuageux. E. N.E. variable au S. frais, nuageux. S. variable au N. O. par JO. petit frais, nuageux. O, N. O. variable au N. E. petit frais, beau. N. E.et E. N. E. bon frais, nuageux. E.et E. N.E, joli frais, beau. Idem. E.etS.E. bon frais, beau. S. S: E.-variäble au S. S. O. petit frais, nuageux, pluie. frais, par grains , nuageux. N.E. frais, nébuleux. Îdem, nuageux, pluie, 400 VF: OT À G:E ; Lonciruve | LONGITUDE | LONGITUDE | Déciinaison ÉPOQUE, |LATITUDE, ESS orientale , orientale, er He tA “par l'horloge par les distances 7 pue, 1786. qe Orientale. ? N° 18. de la € au ©. Est, | ; D... HE 5 DA à, DS ES D A1. w D, M 5, | Déemb. 17.1 19. 56. 41.| 141. 49. 07. | 142. 23. 0. 2332 35 "#00: 18. | 20. o8. 32. | 140. 38. 58. | 141. 16. 26.1 ...,... 5 30: 6: 19.| 19. $3+ O4. 140 CET AIS Ne UN CRE ENS RS ENS E 3: 24 00, 20.19. 44 50.138. 53. 08.| 139. 24. 18 ares 3% 04. 00 | 21./ 19. 37. 49.1 137. 25. 14137. 55. 29.1 ....... 1: 38. O0 il 23.|20. or. 35.| 135. 58. 15.[136. 13. 36.1 .,........ 1. hi: Où 23.120. 13. 28.134. 22. 44. | 134. 31. O4. RARE ERA Oe 454 00: 24.120. 44. 00.131. 26. $3.| 132. 13. 32.|.......... O. 42. O0. 25.120. 34 54] 129. 22. 43. | 130. 16. 37.| 127. 28. 27.1 0. 16. 00. Ouest es 26.120. 19..17.| 126. 30. 02. ...... °. RP TRES M Di 27. | 21, 15. 14. | 124. 19. $7. | 125$. 21. 53.| 122. $7. 32 o. 46. 00. 28./ 21. 1:13. | 122. 23. 17. | 123. 06. 59.| 120. 18. 29.1 0. 33. oo. 29.|21. 14 55.121. 17. 17.| 122. 07. 32. | 119. 33. 53 O. 23. O0. 3o.| 21. 15. 58. | 119. 38. 21.| 120. 50. 50.1 ....... Sens 31./22. 01. 39.| 116. 56. 22.| 119. 03. 46. Er R PEEIPPNUS 1787. Janvier. 1.122. 18. 3$5.| 114 12. $7. 116. 19. 38.|. és on Ent ir ct 2.|22. 09. 06. 1121084 M | nid 33e. 26 PAS PC TRERLST 34280 22:37: Fr12.:08%.01 se ... sos cree À. . Fr ... .. . ee le. D JNCLINA sl de l'aigu s 27: osus Jef, 3: DRERTT ONGITU De Gene, es disances à kltuo. D }j ET Sitototsu | à CRETE TEE onsssnousss | ag al 27 lt j[122, 17 32 g.| 120. 18 2p j0: TOUL (ETUDES spot 21119 3} fl Il ‘4 ll DE EH PEÉTEUSE. 407 BAROMÈTRE DE NAIRNE, ' THERM. ÉPOQUE,)INCLINAISON lintérieur, observé de l'aiguille, | observé à 9 heures du matin, 1786. pen DA et à 3 heures après midi. mm | à 9 heures. RER HMS ST A PL SP: + À Décemb. 17.1........, | 23,0. | 28.02.09. |28.01.07.2 18. For eee sc | 24508 Fm) SR POUR 19. ssl 23,5. | /dém......128.01.07.<. 20. fosses. | 21,5. | 28.03.03.5128.02.02.+. aiéhes.c.sss. | 21,0. Fldem... 5, 28.02.09. 22. het s Fat, te 23... +. 122,5. [28.03.10.—128.03.03.+. 24. secs 22,5. FÜR es His 25. Tous se se 422,0. dem, à Hide, es 26.4... 56: 120,5: F28.05:06.—128:04.05$. , 27. lose | 19,5. | Zdem......128.04.11. 28./,3:...:., F20,0. 128.005: 128.:03.03.+, 29.) 4420... 21,5: 128.03: r0.+/28.02.09. 30. le... 122,0. | 28.03.03.5.|28.02.02.—. 311... 120,5. | 28.03.10.+128.03. de + 1787. Maauier.. : 1. osseuse 18,5 FAR OLIS Hoi CT PESTE 16,5. | 28.05.06.+.|28.04.05. gehessssoses 1555 Hldem, , : ., 128605:06:%. PR PTT TITRE EVETR ES uit [Ne VNENTS; ÉTÂT DU CIEL ET REMARQUES. E. N.E.et N. E. petit frais, nuageux. E. N. E. variable à l'O. S. ©. par Îe S. frais, nébuleux. ©. S. O. variable au N. N. O. par l’O. petit frais, beau. N. O. et N. petit frais, beau. N. N. O. au N. E. par le N. petit frais, beau. N. E. et E. N.E.;oli frais, nuageux. E. N.E.et N.E. petit frais, nuageux. N.E.et N. N.E. grand frais, nuageux. N.E. et N. joli frais, idem. N. N. O. et N. N. E. gros frais, nébuleux. N.N.E.etE. idem, nuageux, pluie. N.E. et E. joli TR nua- geux. E. et E. S.E, frais, nua- geux. E. S.E. et N. N. E.par l'E. joli frais , nuageux. N. E. et E. N. E. bon frais, couvert, petite pluie. N. E. frais, brouillard. N. E. et E. N. E. joli frais, brouillard. N.E. variable au N. ©. par le N. joli frais, couvert, petite pluie. et N. E. petit frais, couvert. TOME JIL Eee 402 FD LICE 17987. ÉPOQUE, EA TÉETUDE Nord, observée à midi. L'ATETUDE Nord, estimée à midi, LONGITUDE orientale, estimée à midi, LONGITUDE orientale , par les distances dela Cau©, rapportée à midi, LONGITUDE orientale, par l'horloge N.° 18, à midi. À Février. Avril, “Hanviere sie. 1 ont een DE HS Séjour à Macao, ._.... 67e ro -1S Éér 2500 Séjour à Cavite. 14 A0 F5: Départ de Cavite, 15 21% 06, At 10: 106, Mis: : 06. . 32: 12; . 3 1: 0%: 27 20: 19. 5 19. 15. 18. 0 18. F2 Fr 17, IF É$« Se 1 du 1 4 Le LV .. D, M, .... _.. Longitude de l’ob- |servatoire, he D. M, S, 7 59. 5 4. 53: 32. 06. 49: Cr Ét3: 114 ir 116. LLO. r17, Ci 118, 24. 19 A1: 18, 20: ro 20 FF7..37: VIF. 33. SAS CE Fa: 3% Ke: 06 53° 1 4. 23; JD 24 16. 09. 08. 33: SEE 117. 116. 7, Er QE LUZ T7. FFZS LL, 116. CCCEEITETTE I, CRETE If on 14 ALERTE ju DCE LES nl SCCEEEEETE LL DE LA PÉRQOUSE ÉPOQUE, 1787. LOoNGITUDE par l'horloge N° 18, à midi, corrigée d’après les observations | de distances de la Ç au © , et telle qu'on la employée sur Îa carte, LUDO: sssruane [UN | ns dasvers ER esse 11 à MR Le surtt vont à PTE LUE { Longidedel ler. | A LL. f RM Per Li. | NE PR CFTC LES ATILLLEL sut j AT 1} xl gf ij À MTL 1 MTL A RAA A POLE 1 ' ATIILULRS #71] Avril 21, D. re, ir; 147. 116. M. 35: 12. O5: ES fx 22. 33° 3% 14. 06. O$. s0. S 08. 20. f Toutesleslon- gitudes ci-après sont fondées sur cette longitude de Cavite, à la- quelle on Îes a rapportées. 404 VOYAGE Ÿ ÉPOQUE, LATITUDE LATITUDE LONGITUDE LONGITUDE “orientale, LONGITUDE orientale, Nord, Nord, orientale, par les distances | : 1787. à Fes PAST Eee dela &au ©, par..Éhouoge observée à midi. | estimée à midi. | estimée à midi. rapportée à midi, | N.° 18, à midi. D MC SA DE ME à D MES TD DES ND, Mass AN 22,122: Di 22 BA O7 IT DIT. O9 Alec 116..4$: 3%: DEEE ON SÉIRR O7 FO TIT 35, dd la cri re Mure PTE 12.-F6 24122. 2$. 31.122, 20. 25.|117. 47. 57.1 117. 30. 28.| 117. 38. 40. 25.122: 51 05$,122.45+ 13. | 116. 41. 41 pis M IR 2 SR ADF A 59: 24 PAT O9 Cie) Le 10, SF. 4... 43 EAÉE FY. 47 #7.122. 3h. 51.122, wi 334 FI 22 SAS LL eus + | 117. 44. 03. APR PB, 2er ST, ID 13: SO fes ftie LÉ 17-28. Sg.P23- 28, 2/23 10. 26. pride 17. 47.) ne 5 TR HO 1% AURAS. EM nit2. 2021. 18. su. Le... 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LONGITUDE par l'horloge, N°18, à midi, corrigée d’après les observations de distances de Ia Ç au ©, et telle qu’on l’a employée sur la carte, Mai, 26. Juin. 1e D. M: =} É27, 20 10e 128. 07. 20. 128, oo. 58. 129, 33, 22, 129. 20. 03. 130. 17. 02. 131, 406 Fÿ: K3s 73.50 132. 09. 34 132. $8. 23. 35 26 4% 134 30. 39. Éd 32 07. ESS 7 1 ni: tops. 131. OI. O3. HS 21,208 F3)s.f%e. 22 32, DO O8. 133 24% 19. 133+ 47. 24: LE 38 SR 19 An i10:2 2 E34e "34 01: 134. 40. O4. 15 4 0002 1365-02 05. F34 57.42, 134. :5$ $+ 46, 1 34 DE LA PÉROUSE. 408 ÉEQT A GE : LATITUDE | LATiITUDE | LONGITUDE LonéiFURs LONGITUDE ÉPOQUE, orientale, orientale, $ Nord, Nord, ‘orientale, Fe à distances " ie te tA observée à midi. | estimée à midi. | estimée à midi. dax Le N°18, à midi. D. M € D. M S. = MTS ONE be -S Juin. ME RE Ur ee 46. 50. 30.1138. 04. 00.[....... 128-:52. 1% o.| 47. 17. 39. | 47. 24. 20.1 138. 16. $6.|.......... 1Y#0$ 58: 26. He nes tee 47- 42.26.1138. 21. 23... ...... 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L.O0 NG'1-TUD:E orientale, par l’horloge É po QUE, |N.°:18,à midi, corrigée de distances 787. de la € au © ,ettelle qu’on l’a employée sur la carte, d’après es observations Juin, Juillet, D. Miss: Se 29.1 137. 09. 19. 30. | 137. 13. 44. II 139. 50: 32 5 f 139. 49. 28 |139: 57. 54 13. LME ER. L] Au mouillage. Au mouillage. Le 27, à trois heures du soir, mouillé dans la baie de Castries. J'OMPE-TIT. FtE 410 VX À GE LONGITUDE | mule par l'horloge ro QUE, LATITUDE |LATITUDE|LONGITUDE Met. N° 58, en supposant : Nord, Nord, orientale, par les distances LE: ser Aer ner: observée à midi estimée à midi. | estimée à midi, des k _ ” à A Le 50 rapportée à midi. : } de à 40" 46", DM di 1 Ar po, D. 4. S D. 4, s D; A1. ‘, Juillet. 29. 30 Ed Août É : & 3. | 51. 21. 15.| 51. 25. 24. | 139. 35. 50o.|........ 139. 32. 54. 4. | 50. 50. 20.[ 50. $1. 57. | 139. 00. 15.1 ...... mighr3t 4628 5.150. 38. 08.50. 35. 08.1 139. 30. 16.1 ...... Re 139+ 39. O3. 6.150. 23. 06.| 50. 22. 23.1 139. 11. 20.1.........1+. | 139. 11. 44 tr sivihtes 50. 08. 21.[139. 40. 59.|[...... : 139. 37. O0. 8.149. 12. 48.140. 14. 45.[139. 09. 48.1.......... 139. O0. 49. 9.148. 26. 21.148. 23. 54. | 139. 40. 24.1 ......... sfr3g2$. 33: : Par un milieu entre 308 dist. de 10.146. 47. 58.146. 50. 00.| 139. 59. | on 0 31. $3- 139. 38. 46. 11.145: 56. 57. | 46. 06. 34. | 140. 15. 41.1 .......... 139. $3. O9. FR FIRE IS Fret PT DRE Sac UOTE IE +. | 140. 09. oo. 13.45.20. 31.145. 28. 08.| 140. 48. 45.|..... . 140, 27. $4- 14 | 45. 29. 14.145. 30. 34. | 141. 13. 29.[.......,.. 141. O8. 19. 15.146. 09. 38.146. 10. 27.| 142. 30. 10. dre td: 20 36: Fesses: PURE À PAL. EU CE DL 2 RTC tdi. 24: 24. 17.| 46. 09. 31.146. 09. 08.| 143. 43. 19.1 .......... 143a 54 57: FU AS PA ATOUT AU SÉLTAR JT. HT. sis ve 144. 27. O1 19.146. 19. 51.146. 08. 53.| 145. 51. 18.[.......... 145.49. 41. Par un milieu : entre 150 dist. de PACE FREE TEE 46. 35 F8. |:147 3 2. Ets | Len 3 Sie, JA rRe24s 250 21.147. 09. 02.|47. 08. 54. | 148. 08. 12.|..... .. . 148.:02. 00. 22. 47. 14 58.147. 13. 59.1 147: 55. 41.1 ........ | 147.2 1100. ° 23.147. 11. 38.147. 10. 04.| 148. 09. 31.1 ..... .. . 147. 344 28. 24.147. 23. 05.47. 23. 11.[149. 11. 28.|.......+.. 149, 48. 50. CTI TT TITI T 47. 41. 32.149. 39. 07. Étess is 149. 16. 00. 26. ‘ 47. 22. 38.|149. 32. 05.|[...... .... 149. 47. O0. _ —_ a ES | < + M L Table suivante Dicuer à l'ex te l'explication ions, ne préser tkpblication de tk mvipateurs DE VÉéPRESQUSE. 411 Léon Luc, LATITUDE Nord, observée à midi. LATITUDE Nord, estimée à midi. LONGITUDE orientale, estimée à midi. LONGITUDE orientale, par les distances dela Cau ©, rapportée à midi. LONGITUDE orientale, par l'horloge N,° 18,en supposant {a longitude de Ia baie de Castries de 138* 45! 11", et Îe retard journalier du N.° 18 de o/ 40" 46", D. M. S. 47e 10. 44 CCC 45 $0. 00 48. 29. O$ 49+ 19. 31 50. 58. 49 $2. 29. O9 52. 46. 21. D. 47: 47 « 46. 46. 46. 46. 48. 49: CE ft. ÿ 2. M. 21. O4. 22. II. 30. 12%+, #43 13: 49. Au mouillage. ÿ3: 00. 39. 156. 156. 155$. Au mouillage. 1$5: 35.34 | +..... ‘ F O5. 53: c 23: so Sd ea des AS O4. 41 Prise nde 05. 26... LE 44. 40 NE 39 DT, fre rar. te ( Milieu entre 224 52: 07. ! dist. € à ©, orient. 157. 06. 44 ( Milieu entre 32 42: 58. dist. € à©, orient, 157: x 45: O4. OI. ss... O6. As hr oui . . DO, MS Ai dires TAC IS LUTTER TS CE AS: 149. 50. 09. 149. 21. 15. 149+ 43:00 116. 27.18, lt 207100: 5 à CARE Lier 15: 21: 22, | 156. 36. 20. fé 32 $% 157. 20. 06 A L "am ; PE nes Pre | ÉPOQUE, ke Ca | | i LITE bn portée à midi mél | 1787. ——. 14} | —_ D; 11 Aleër. 27. 25. 29. 30. st; DIET LT À Septembre, 1. DETENTE mA. . Pa OS ty suit TE 3- tr us D | s MR pu msseree [1 { Par un milieu) |. s- | etre 30 din, ke ser 6. (1 h4) | 7. ess] sneliftl 8. | ss [up Assurer il } ponte PU prirent “ 4 NET il | SET 1h ls onelilti La Table suivante avait été adressée, séparément du Journal de LA PÉROUSE, par DAGELET à lex-ministre de la marine FLEURIEU, qui me l’a communiquée, vi Quoique Fexplication de cette Table, et particulièrement celle de la colonne des | Pr um mile = a pérélul corrections, ne présente pas tout le développement qu’on pourrait désirer, j'ai jugé (certe LP , P P pp q P », Jar JU {, 23 que la publication de ces pièces , telles qu’elles sont, pouvait être de quelque utilité AD , pour les navigateurs et les astronomes. (N. D. R.) 412 VOYAGE EX PEL FCATION De la Table suivante des Longitudes , depuis le 11 Avril jusqu'au | 7 Septembre 1787. Les observations de distances de la lune au soleil, tant à l'Orient qu'à l'Occident, ont été très-multipliées pendant la navigation dans les mers de la Tartarie orientale, jusqu’à la baie d'Avatscha : elles ont fourni de fréquentes occasions de vérifier la marche de l'horloge marine N° 19 , en comparant les longitudes qu'on obtenait par les distances, avec celles que lhorloge aurait données, si l’on eût supposé ques durant toute cette navigation, elle avait conservé le mouvement journalier qu'on avait conclu des observations faites à Cavite. La première colonne de longitude présente, jour par jour, la longitude du vaisseau, rapportée à l'époque de midi, telle que la donnait l'horloge N° 19, d’après son mouvement journalier constaté à Cavite , et en supposant que ce port est situé à rep 30” à l'Orient de Paris, ainsi qu'on l'avait conclu de {a différence de méridien que lhorloge avait donnée entre Macao et Cavite, toutes corrections faites. Un milieu entre les résultats de quelques observations de distances occidentales donnait la: longitude de Cavite de 117% so’; mais, en rapportant à ce port les observations faites à Macao, DAGELET pensait que ce résultat est trop fort de 13’ à 15’ 2". I avait observé plusieurs occultations de petites étoiles par la lune, d’après lesquelles il se proposait de lever le doute qui pouvait rester sur la longitude de Cavite, parce qu'il était certain d’avoir déterminé la position de ces astres sur les journaux de son observatoire de l’école militaire. _ La colonne des corrections indique celle qu'il faut appliquer chaque jour à Ia longitude du N°19, pour avoir la longitude vraie , portée dans la dérnière colonne, DAGELET n'explique pas la méthode qu'il a employée pour dresser la colonne des corrections : on sait seulement qu'après avoir évalué l’avance ou le retard de lhorloge dans l'intervalle de deux suites d'observations orientales et occidentales ; par la comparaison de ses résultats avec le résultat moyen de chaque suite, il en a déduit l'erreur de lhorloge aux différentes époques d'observations de distances ; et il en a conclu par la voie de linterpolation , les corrections pour les jours intermédiaires. )X le 11 Ar jus | ant à Or y mes eh Tarn ent occasion br es Logis qi mnées, si lon et me ar jour, ke long | horloge N° 1,à st trop ot y es par La ne, ser sr h Ing don de ces st Et | fut applique dr e, portée ds employée pur fil évalué l'an af ons oriental as en de chaques I ervaions de but” | 5 pou es jus D FE: At As D 'ÉROPUS E LATITUDE. LONGITUD:E; 19. Cavite à rf7d 30’ E, par le N.° CORRECTIONS. PONCTLUDE 2 Paris. si OUR Ed EE M + D. 4. Aÿril, 11, À #f 186. € AA Va CE ME RE: de (ES PO 12 ste 0 116. $9. 30. | + , PS FER FÉES, 117. 23, 1%, | # = 14 T 56-146: 53 f17. 21. 30. | + ESS SE à ; 117. 39. 4$. | + F6. E 17e 187 4e s'est Fa + GAS Mi TE Pr BUT leurre T8, À 19 30: S4 RARE TRAIT CE Br i9. F 20. 57: 49: 171.48 RL ÂGE: Sc 17 LEP SI POS 21 21. 39. Estim. | .........., ee #2. Ed AT at: DU OMS SSSR CT Den Air, 326 LA MI 308 RTE fé F 8% 247 46 EURE À CRT COR ds ES. | 2% 495 38 UTP Lu SP ee» SG VAE ST 2N ÉTAT à DA) PSC IX SEE de MSA Dies dem MO rss PO 27. DE 298 30-47] 1e 29: | 23..24 46. 117. 17. 45. | + 30. | 22. 10 18 FFE ÉD F5 + Mai. ë, ER he DRE Sn RU D EE HR: 119. sir. Sr 48 91 FD OPA E ER 4. DR jde ESH EE nm EE gi 29: 7 À 120. 6. 45. |: + GT 242880 F2 0%. AG Ent 7 + 26 40 121 monter BEST 10 $ 120. 56. o. | + 9 F 27. 42. 28 TOP di de ho VOL: abuse Estonie = PSE DS TS qe rE FE A ES = CE. CR PRIOR de ST er ce Re + RE 29. 25, Estim L21. 343 LE 145 F 20 46 2: VAT. 3%. 9 + st ED: sure Frs vposrtèrs + VOYAGE ; LONGITUDÉ PO LE. |. = par le N° 10. LONGITUDE L, A: © I TU DE. hi iéeE CORRECTIONS, $ 707. eg vraie. : A dd" S D. «M «8. …. M FA DR ur Mai, 16. Sera ia: Éérriss . + 15 4. 17e À de. O0. Dout. |... AÉe40 4. 18 SE If 35 PLU Pre) HO: SA Eat. 33e : $ . UE ES CAT PE Cet EE EC sl Lrte. 6 30. 20. | 32 LL LD 7e LS +- i-— s4- 1.22 3: 8 21. FE 52 58 FRET SOC “Hg 23, | 123. 33.18 22% 32 sé 42 dde e Fe H Oo. 4. | 124 3. 29 St 23. gi re LA. 6 304 | + ‘2. 4 | r2$. 3. 45 24e | T4. 22 26, 126, 11. 50. | — 5. 19. | 126. 6. 31 25. | 34 28: 36 126% 28% 504 | — 7. 36 À x26., 21. 14 26, |.35 af4s 127 14-204 lue 9. 34 À 127. 4 2 27. 1-36. 33. 46 ND 7 SAS SA Le LE, ES ke. 4 4e 28. | 36. 39% 51 127,50 125 — 12 24 27. 38. 1 2 A 9. 3 128. 39. 44 | — 13. 555$. | 128. 2$. 49 301 3% 9: 25 129. 24. 15 — 14 45. E29. O9, 30: 31 38. 22. 14 130,231 — 1$. 20 DO 75 Juin, BF '38. à 27 E3le 1$e Aÿ4 | — 1$4 35: | 130. 59. 40 De 37 37: 21 131 S 2e 42 aire 15 3 9: 131 37° 3 NS Ole CE UN MERE DS Rs DE Elie je 53 4e esse ‘ pesrrovous | 15. 34 fe 14% : M 2: 133. 18. 14 | — 15. 30 193: " 2 à G 3% 3 12 L34é 30x10 | —— -1$+ 2ÿ | 133. 14 45 PR TEOe 29: 24 Le 3j 704 | —— 1 gs | 134 20: 11 ST so rh 5 Ha ne gb: Lis 12 192 66.33 9: OUT S Die EU LP TETE — 1fs 4 10. | 40. 48. 35 FES rPQS 60 Pom he: gs HIS fe Le LE. | 41. Sidi 46 BE 3e: ol ee 14 dé À rz1. 20. 46 12. 42 35. 46 132. 3. 4ÿ. | — 14 32 131. 49 13 ES: | 4% 47 à 132. 20. 30. | — 14 19 pYa 1611 14 À #3 22+ 3: 133 36. 20. | — 14 $ Pa 2 15 AS ds pe sanle.nhhner, nt UN © 16. | 43. 54 20. 134 8. 15e | — 13. 34 | 133. 54 41 lt dd 20 Enr nn eh = de 1 13, 4g Ys 30. Mar dre r — 12 SI | 19: | dd 304 0 Fid%2 DOI} — 12 13 Eh: 4 17 moquE de 1787: us | sa D. W 20 44 ane 22, | 4. 23. | 4j* 24 | 4j 2 Latit, 26. | 4j: 27: | 4j 28. | 46. 29. | 46. 30. | 47: D …|#. 2 | 47. 24 4 À ées ÿ+ | 47: 6. | 47. 7. | 48. 8. | 48. 9. | 48. 10, | 48. 11, | 48. 12, | 47. D] 4: 14 | 48. 15. 16, ” 17. 18. D |... 20 49. 21 | 49: 22. | jo. 2}. | jo 24. | ji DE LH PÉBOUS E. 415 .…..... 2... CCC .…...... ss... CCC LONGITUDE É ro Q =. . PA ne LONGITUDE 1% É; L'ATITUDE. | Cie à 117429 E | CORRECTIONS. 1787. 7 3 : vraie. Paris. D A. S D. 4. ny 4H, S D. 4. £ Juin. 20. | 44 43 o. | 135. OL 15e he 11...36. | 134 49 39 ER ML UE MIT LT SA ve à 5 ER ne 22, | 4ÿ. 600$ if da iPod pe RE : 4 FÉS. 114 46. 33,148. 5 F3$ PERRET ES Sr AOL D EE a 24. À 4% ©HO@ -324 34 SL usé tres En : 4@ | Ré 41 5. 25: | Latit. du mouillage. | Longit. du mouillage. 264 À 45. 1. 16, l'ugæ4s gas sil, 60. 25 27. À Ag, 4e 434 F'A34) SAS AS. Fee 06.3 L34 44 4h 28. | 46 4 =: | 4360, 4 age Es 10" 9, | af, 54 10, 29e À 46. So - 184 FIRE UEST A EE OS NS CURE RE 30. : . ; Juillet. 416 VOYAGE ÉPOQUE, LONGITUDE par le N.° ro. LONG TUDE L A TT EU DE, Chvite à do E CORRECTIONS. 1 787. avite de 7 30 EL. ; vraie. arls, rar” À À M © M H-M 0 Juillet. 2e À fils -- 8 o FYn 20, ni Ep 3é 242.128. 50.32. DS PAUSE INT MLD LATTES — 37. 43 27. | ÿ1. 29. 43. | 139. 43. 15. | — 39. 38. | 139. $. o Msn r Me irrÉ:vorretpEl — 41. 26 29. | St. 28 3o| 139. 19. 17. | — 43. 13 hat: 20.38 30. RD ES OÙ 1 M NL R 3 le Se. ss leo esse .…. . Août. RS RTE ET ” 139. 20. 47. | — 48 O0. | 138. 32. 47 2 ni ee aid its .- — 49. 31e dE fi 20 oO 140. 18. 18 — ji. oO D EN 18 de | SO. 40. 31 39. 28; dot ua, 26, | r38. 36 % $5. + 90.28. 2s RAIOS 2222)9) — 53. 58 139. 28: 24 6: |" 28 à Étude se “40 À 1392 02 35 PE Ar cree Frise res — 57. 32 8. | 48. 14 7. | 139. 49. 55. | — 59. 34. | 138. jo. 21 9, | 48. 25, 40 140. 13. 30. | — 61. 22 paD = ER 3 10. | 46. 46. 45 140. 27, 04! — 6% 9 É29. :23. SE ENS TS DE RS 140. 42. 15. | — 63. 36. | 139. 38. 39 KA | di 3@ aol l4o 42 15 | —— 64 47, F 139, 37.. 28 13. | 45. 20. 12 141. 27. 37. | — 65. 38 140. 21e $9 Us | 4ÿ. 29: 4 142. 7. 20. | — 66. 25 141 ©. 55 He FE 20. 53 143: 24 7. | — 66. 59 ter 17-54 16. se | ee es 67. 20 Be LAS. 9 RAS -ON LS — 67. 33. | 143: 53. 42 18. | 45. ÿs. 47. | 145. 22. 47. | — 67. 34. | 144. 15. 33 19 Fat: #0 ar 146. $4 45 — 67. 23 ai "47m 2% 29, | 46. 49. 30 148. 48. 57. | — 66. 59 AT... 4 58 21 #47 :#. 20 149. 33 37. | — 66. 37. | 148. 27. oo 22.1 AT. 6 22: | 54... . — 66. 26 DOTE RO RE 148, 50. 22. | — 66. 26. | 147. 43. .56 24 | 47. 22 9 149. 53 — 66. 40. | 148. 46. 50 25: ...., . 0... ii 67. 13 Ye is Mad — 68. 11 M lt HAT. 150 fs as Le 68. jé À 149. :44 29. 28. | 47. oO CTI à PET — 69. 42 149. 26.18.14 fpmbre. 1° TOME 171, — RRECTIONS, P17 D'ESRA TRADE S E. : LONGITUDE EP, D IQUrE, - È ME re Rive is LONGITUDE LA MST PEU DE P® : 4 æÆ CORRECTIONS. 1787. Cavite à 1174 30'E. d vraie. Paris. : NT 18 Fe MS. D: MN Août, SD s din cethe ES TIT — 70. 38. | PONS SIN AE 1h: Gs-ror | = pi, 28, L' F0. sé 48. TT. des ses . Ur AD ES — 72 20. Septembre, . 1. LL sisi ere ‘ — 7e 14. . Fa sSR TE US OMS TE me 74e ls | 155. 19. 19. 3 |. 49.49. 30..| 457 96 : ol 75 -10::1. 156. 4% 50 MIT RP DIT PR . — 76. 13. |” ji f 50 SAT 158 48. 07. | 77 HA) ASP YO 56. 6. | 52. 28. 59. | 158. 46. 15, | — 78. 12. | 157. 28. 3. ZT s% 48 158 9. 10 L-—— 794 ri, | 156,49. 59. TOME III. FIN DU TOME TROISIÈME. 418 T ABLE Des Chapitres contenus dans ce Volume. pléche à la b | Jun village Leur respect CHAPITRE XVIL coince 9° à enfans. — : Ro UTE vers la partie du Nord- Ouest du Japon. — Vue du x pirogues étra ; cap Noto et de l'ile Jootsi-sima.— Détails sur cette ile. — que nous dor Latitude et longitude de cette partie du Japon. — Rencontre Castries, — de plusieurs bâtimens japonais et chinois. — Nous retournons plantes... vers la côte de Tartarie, sur laquelle nous aftérissons par | 42 degrés de latitude Nord. — Reläche à la baie de Ternai. — Ses productions. — Détails sur ce pays. — Nous en appa- reillons après y être restés seulement trois jours. — Reläche à Départ de la la baie de Suffren ......... Heat in 2 5PAgE I. sépare le J Crillon sur 1 CHAPITRE XVJ LL | sur ses hab Nous continuons de faire route au Nord. — Reconnaissance d'un pre F pic dans l'Est. — Nous nous apercevons que nous naviguons Hollandais dans un canal, — Nous dirigeons notre route vers la côte de k: fre di 'ile Ségalien. — Relâche à la baie de Langle. — Moœurs et 4 Marikar pour le Ka coutumes des habitans. — Ce qu'ils nous apprennent nous détermine à continuer notre route au Nord. — Nous prolongeons la céte de l'ile. — Relâche à la baie d'Estaing. — Départ. — Nous trouvons que le canal entre l'ile et le continent de la Tartarie est obstrué par des bancs. — Arrivée à la-baie de Castries sur la côte de Tartarie ......,.......... 25: Supplément à la côte or pécherie di € Volune dir. —Yu à L sur cette 1h apon, — Renr — Nous rune us ar pe | la baie de Ten — Nous en gx jours, — Relick | rie IL | Recomisaneds j que US ans | | mue ver eo | Lang. —Moni pus aprem = Nouspri fEcuans. D , el k con l | Arrive à UE }; U puttt NTIL TANLT GHA PET RE XX, Reläche à la baie de Castries. — Description de cette baie et d'un village tartare. — Murs et coutumes des habitans, — Leur respect pour les tombeaux et les propriétés. — Extrême confiance qu’ils nous inspirent, — Leur tendresse pour leurs enfans. — Leur union entre eux. — Rencontre de quatre pirogues étrangères dans cette baie. — Détails géographiques que nous donnent les équipages. — Productions de la baie de Castries, — Ses coquilles, quadrupédes , oiseaux , pierres , plantes. ss sesesssssss Page 57. CAT RE RE Départ de la baie de Castries, — Découverte pe détroit qui sépare le Jesso de POku-Jesso, — Reläche à la baie de Crillon sur la pointe de l'ile Tchoka ou Ségalien. — Détails sur ses habitans et sur leur village. — Nous traversons le détroit et reconnaissons toutes les terres découvertes par les Hollandais du Kastricum.— Ile des États. — Détroit d'Uriés. — Terre de la Compagnie. — Ile des Quatre - Frères, — Ile de Marikan. — Nous traversons les Kuriles et faisons route pour Le Kamisehdiies à. en sssimed uote res os 2-26 7e CH APFERE ANXCE Supplément aux Chapitres précédens, — Nouveaux détails sur la côte orientale de la Tartarie. — Doute sur la prétendue pécherie de perles, dont parlent les Jésuites. — Différences Gegi 420 | TABEE . physiques entre les insulaires de ces contrées et les continentaux. — Pauvreté du pays. — Impossibilité d'y faire aucun commerce utile. — Vocabulaire des habitans de l'ile Tchoka où Ségalien Se ee ss ever sesevesee. Page 102. CMFARTTRR SEE Mouillage dans la baie d'Avatscha. — Accueil obligeant du lieutenant KABOROF. — Arrivée de M. KASLOFF- OUGRENIN, gouverneur d'Okhotsk , au havre de Saint - Pierre et Saint - Paul. — Il est suivi à bord par M. SCHMALEFF, et par le malheureux IVASCHKIN, qui nous inspiré le plus vif intérêt. — Bienveillance officieuse du gouverneur à notre égard. — Bal des Kamtschadales. — Un courrier , arrivant d'Okhotsk, nous apporte nos lettres de France. — Nous découvrons le tombeau de M. DE LA CROYÈRE, et nous y attachons, ainsi qu'à celui du capitaine CLERKE, une inscription gravée sur le cuivre. — Nouvelles vues d'administration de M. KASLOFF, relatives au Kamitschatka. — Nous obtenons la permission d'envoyer nôtre interprète en France avec nos paguëts, —— Départ de la baie d'Avatscha................. 124. CÉEAPIFTRE KXTIE Détails sommaires sur le Kamtschatka. — Indications pour entrer dans la baie d Avatscha et en sortir sans risques. — Nous | parcourons , sur le parallèle de 37“ 30’, un espace de trois cents lieues , pour chercher une terre découverte, dit-on, par les Espagnols en 1620, — Nous coupons la Ligne pour la D : prisme fois Lgateurs » apl — Nous 5 faisons des ë à l'ile Maou Meurs , coutui — Contraste habitans, — contraints d' de l'eau, d — [lett éprouvent le événement . , Départ de l'il — Échange — Nouveau naturels de Rencontre d Départ des ile vers celles « diférentes il — Les hab, Comet, } füre au | dk Toy | ‘is Pve 10, | el tige du { Kaszorr. , du lave de sun 4 bord par e LYASCHEIN, mel cf 5 Kamtschadis, gpporte vus lt u de M, DE Li mi qu'a chi à | ravée sur le ou M Kasuon, jrs Le per | ec m0 paqut - PTIUULULLLE pi | EL | gcations par | ps FU LA À un api bn | | perte | NS k Lg } F | || DES CHABMTRE S, 421 _ troisième fois. — Nous avons connaissance des îles des Navi- _gateurs , après avoir passé sur l'ile du Danger de BYRON. — Nous sommes visités par beaucoup de pirogues, nous faisons des échanges avec leurs équipages, et nous mouillons à l'ile Mairies ERP NS rein etre NPA ESS CHAPITRE..XARIV. Moœurs, coutumes, arts et usages des insulaires de Maouna. — Contraste de ce pays riant et fertile avec la férocité de ses habitans. — La houle devient très-forte ; nous sommes contraints d'appareiller. — M. DE L'ANGLE voulant faire de l'eau, descend à terre avec quatre chaloupes armées. —— l est assassiné ; onze personnes des deux équipages éprouvent le même sort, — Récit circonstancié de cet événement . avé ess ;e, ns. eo ne ph? + vit eo fn Rs ie se 2 ne 186. CHAPITRE 2%: Départ de l'ile Maouna. — Description de l'ile d'Oyolava. — Échanges avec ses habitans, — Vue de l'ile de Pola. _—— Nouveaux détails sur les mœurs, les arts, les usages des naturels de ces iles, et sur les productions de leur sol. — Rencontre des îles des Cocos et des Traïtres....... 218. CHAFITÉRE:- 2 TE Départ des iles des Navigateurs. — Nous dirigeons notre route vers celles des Amis. — Rencontre de l'ile Vavao et de différentes iles de cet archipel, très-mal placées sur les cartes. — Les habitans de Tongataboo s’empressent de venir à bord 422 T ABLE. et de lier commerce avec nous. — Nous mouillons à l'ile Norfolk, — Description de cette ile. — Arrivée à Botany- nn eu ere: ES NT PS der VENU, Page 242. TABLES de la route de la BOUSSOLE, pendant les années Les à FTOCSASETS 176. depuis s son départ d'Europe jusqu’à Botany - Bay. .... FRAIS à UPS ST Er 267. TABLES de la route de l'ASTROLABE, pendant les années 1785, 1786, 1787; _. son ee d'Europe jusqu'au Kamischatka. ........... esse 353: FIN DE LA TABLE DES CHAPITRES. Par les 50 | uns à W ke à Bi, "Re nt Le mn | par dEunpe dont Les am | IMPRIMÉ | Par les soins de P. D. DuBoy-LAvERNE, directeur de l'imprimerie de la République. Lo; SISSSSIIELESSSSE ESS EEE EEE EEE EEE EEE Es SL 7 EN SE EL > à moe - Ve 4 (5 HA £ a Hi  A A 2 4 d | £} LRO ES EEE EE EE ETES DS ENTREE ie . . CA ee SSI NTONNNSONNNNNNNNNNNNNEENTE EEE Hnnnots | ne “ STATS LL SES ENET RTE CE DONOTT LT NENNEE RS c Rtnas - u BE is = ad pe SRE SRE ur 54 Mar d ; x ? * s T4 4 Tan “ ù ; $ ; Bit 2 Ets Sel ET Kat SL |