LES LILIACEES: РО REED OU ЕЕ. LES LILIACEES: PAR | P. J. REDOUTE. | | { IIND LA VUE ULTRA | TOME PREMIER. URAN аллљаллљалљљаллљаллаллаллљаллљалллл уаллллалљалльаллаллалллаллллл VVLVVUVVV UA ПИ ШШЩ 9 10 A PARIS, | ЈЕ -- - e Е- Е! | | CHEZ L’AUTEUR, RUE DE VORATOIRE: HOTEL DANGIVILLIERS. DE L'IMPRIMERIE DE DIDOT JEUNE. AN ХІІІ — MDCCCY. Је cherche à élever un monument de reconnaissance en Phonneur d'un auquel je dois ma réputation et tous les plaisirs de ma vie. La peinture des fleurs, née pour ainsi dire sous le siècle de Louis XIV, а fait dans ces derniers temps de si grands progrès, qu'il ne restait plus re à désirer que de voir se multiplier l'impression les brillantes productions du pinceau. Cest depuis peu seulement que Ton а su allier avec les formes que le burin donne aux plantes, le coloris qui les rend presque vivantes. Si par ce procédé fai déjà exprimé avec un succès croissant, à chacun de mes ouvrages, les plantes, les fleurs et jusqu'à la magnificence des Liliacé „Тове espérer que réunissant tout се que acquis, en perfectionnant Tun des arts qui copient le plus fidèlement la nature, Japprocherai maintenant davantage de ce sens qui jüge peut être séduit Je ne n'étais d'abord Пане que de Pespérance de conserver avec le plus de soin possible les seules couleurs dont la gy avure nous permit alors de faire usage. Instr ade 1 par l'expérience, je publie une sec aussi parfaite que Part me semble pouvoir la produire, comme le résultat de tous mes efforts pour représenter encore plus fidèlement les belles fleurs de la plus riche famille des plantes. Pour atteindre ce but jai perfectionné les moyens employés par № gravure ; jai composé les couleurs avec un meilleur choix, et avec le pi ces délicatesses de nuances que lui ja seul sait bien rendre dans toute leur fraich joint & tous ces perfectionnements celui de marges plus spacieuses, qui permettront aux tiges de se déployer avec plus de grace et de liberté. Quoiqu'il soit vrai de dire que cette édition ne soit pas un autre ову et quelle ne diffère pas essentiellement de celle que le public a dai accueillir avec bonté, Гоп ne peut dissimuler cependant que les quar exemplaires que annonce ne soient bien plus parfaits, bien plus précieux pour les amateurs des beaux arts et pour les ars d’une science enri- chie tous les jours par l'étude de Botanistes justement célèbres. Si j'ai le bonheur d'obtenir les suffrages des uns et des autres, mes travaux, qui m'ont pas été sans peines, ne resteront pas sans quelque gloire. DIANELLA EN ТЕОТТА. м. des Aspenors. Juss. 一 HEXANDRIE MONOGYNIE Дел Dianella ensifolia. D. foliis glabris, floribus laxè paniculatis Dianella nemorosa. D. foliis ensiformibus, baccis polysper thinis. Zam. Die. Ene. 1. р. 276.“ Dianella nemorosa. Jacg. hort, Schoenb. 1. р. 49. t- 94: * Dracıena ensif D. herbacea subeaulescens, foliis ensiformibus. Lin. Syst эс. 875. Wild, Spee. з. р. 158. Сапа. Frc. t Gladiolus odoratus indicus, Rumph. Amb. 5. р 145.4 DIANELLE EN GLAIVE DESCRIPTION, Cette plante frappe au premier aspect l'œil du botaniste par ses fleurs assez semblables à celles des Dracaena, ot néanmoins ac npagnées de feuilles qui ont de l'analogie avec celles des Tris, La racine jaunatres et lo In Dianelle est composée de fibres cylindriques, divergentes, esque simples. Ses feuilles partent de la racine ; elles ont jusqu'à 4 décimètres de hauteur sur 3 centimètres de largeur; elles sont tr з : on peut y dis- os longi- tudinalement, vertes, glabre la tige par sa bas Da mil un peu hérissées sur les an er de la gaine, qui est creusée en carène 16 limbe, qui est plane, oblong, entier, pointu. в une tige ou hampe droite, simple, eyliudriq yes, et qui Ге а des feuilles s'élè brassent à demi. Cette tigo porte un panicule lâche, formé par des pédoncules feurs, ‚dont les trois solitaires ou géminés, qui se ramifient et portent ch La corolle est composée de six pétales trés-ouverts, oblong extérieurs, qui jouent le rôle de calice, sont verdätres en dehors et blanchâtres en dedans, ot les trois intérieurs sont blanes, avec une raie longitudinale d'un vert ди Dans cette corolle se trouvent six filets sont blanes ct minces dans le bas, jaunes el АА vers Jeur sommet; ils portent des anthères droites, longues, linéaires, brunes, à deux loges. Le pistil est composé d'un ovaire globuleux, lisse, posé dans la corolle, d'un style droit, blanc, un peu plus long que les anthères, et d'un stigmate simple. А семе fleur succède une baie globuleuse, d'un beau violet, де la grosseur d'un petit grain de raisin. Cette baie est divisée en trois loges, dont chacune attachées à l'angle intérieur de Ја loge, ovoïdes, un peu irrégulières, noires santes : une seule de ces graines vient ordinairement à maturité dans chaque loge. HISTOIRE. a Dianelle en glaive стой dans les bois des Indes-Orientaleset dans les Tes- de-France et de Bourbon. Sonnerat Ја nommait da Reinedes-Bois. Commerson , toujours poétique dans ses dénominations, Га comparée à Diane, е а nommée Diana, d'où Lamarck а tiré le nom de Dianelle. Cotte planto est presque toute l'année еп Шеше et en fruits dans les serres du Jardin des Plantes, Ses fleurs, lorsqu'elles sont en bouton, sont cylindriques et s'épanouissent lentement; les pédoncules persistent après la chute des fruits. OBSERVATIONS. Cotte plante, que quelques auteurs placent parmi les Dracæna, еп diffère par ses corolles trèsouvertes, par ses étamines renilées au sommet et non au su du filet, par ses baies qui portent un grand nombre de graines, et sur- tout par son port EXPLICATION DE ГА PLANCH La Plante de grandeur naturelle Les parties de la fructification. Une étamine vue en dehors grossie à la loupe, Une étamine vue en dedans grossie à In loupe. Le pistil. La baie. › Une des graines НЕ Ї | | | | | Re ET e oes | | | | | 57-2 2 | | ў - VOU + Ақай а $ 7272) South 5 2 си and Q) | ртг 2 а + ХА? А 2.9 P. LACHENALIA TRICOLOR. Fax. des Aspuopittes. Juss. - HEXANDRIE MONOGYNTE LINN. Lachenalia tricolor. L. corollis eylindrac meulatis pondulis, petalis in terioribus lo Spee. 179. Lachenalia tricolor. Ait, Kew р. 461. Thunb. prod. 64. Phormium aloides. Lin. ЈЕ suppl. 205. А. foliis line Lachenalia tricolor. Jacq, ёс rar. 1.4. 61 bus emarginatis, bracteis acutis, foliis lanceolatis, Jild. ianceolatis, petalis interioribus apice rubris. Ait В. foliis oblongo-lanceolatis, corollis flavis basi rubentibus Ai. Lachenalia tricolor. Curt. Mag. 1. 82. Lachenalia luteola. аар, Je. а. 1. 895. Coll. 4. p. 148. LACHENALE TRICOLORE. DESCRIPTION. La Lachenale tricolore se reconnait facilement au premier coup-d'ail, à cause des taches brunes dont ses feuilles et sa hampe sont mouche La bulbe wrondiey formée par la base des feuilles qui se dilate selle émet des fibres épaisses, cylindriques, simples, blanchâtres et peu nombreuses. De сене racine sortent quatre А cing feuilles étalées, lancéolées, pointues, glabres, mouchetées en dessus vers leur sommet de feuilles a feuilles s'élève une hi ignent 14-15 centimètres de lor cur sur 4-5 de largeur Р ара oblongues, haute d'un décimètn elle porte une grappe mple , alongée, lâche, dont les fleurs sont disposées en ordre quinconce. Ces fleurs sont penz dantes et portées sur un pédicelle horizontal, cylindrique, de couleur orangée, de 10-12 millimètres de longueur : une bractée lancéolée , colorée, se trouve à ја base de chaque pédicelle, et atteint presque ка Ло La fleur est m ares (qu'on pourrait п pédicelle) sont oblo arder comme le calice, parce qu'elles sont un prolongement du неу obtuses, concaves, épaisses orangées dans le bas, y sommet, longu 15 millimètres; les trois inté rieures (qu'on peut regarder comme la corolle , car elles sont distinctes du pédicelle) sont plus minces et du double plus longues que les précédentes, oblongues, en spatule, concaves, surtout dans Ia partie inférieure, obtuses, quelquefois échanerées ou dentelées au sommet, jaunätres dans le bas, d'un rouge pourpre au sommet. Dans cette fleur, on trouve six étamines, dont trois sont insérées sur la ha des divisions extérieures, et trois sur celle des divisions intérieures; Jes filets atteignent la longueur de ces dernières; ils portent des anthöres assez petites, oblongues, roses avant la fécondation, puis d'une couleur violette, est arrondi, verditre à trois angles obtus, à trois faces marquées d'un sillon; il porte un style filiforme, pointu, jaune, égal а longueur des amines, terminé par un stigmate blane en tête. Lovaire se change en une capsule à trois angles, à trois faces, à trois log qui renferme plusieurs graines globuleuses. HISTOIR La Lachenale tricolore habite au Cap-de-Bonne-Espérance, Elle est fort ré pandue dans les jardins de botanique, et même dans les jardins des amateurs: elle y fleurit à la fin du printemps. On la tient dans Ја serre chaude. OBSERVATIONS: Cette espèce diffère de la Lachenale rougeâtre , parce que le style ne dépasse point les étamines, que les feuilles sont lancéolées et les pétales intérieurs EXPLICATION DE LA PLANCHE La Plante de grandeur naturelle La fleur dont on a ôté les trois pétales intérieurs pour laisser voir les 2. Un pétale intérieur avee l'étamine insérée à sa base 3. Le pistil. ШАА аа, le 2 A 2 с OA 722 x 222 . 2 =L£ an 134223 2. ee pea + | 3 2 DI, эж A # ў 2 à у а ; Ка 7 ex МИС РЕЙХ ес ее ; SOA ИДНИ ПОС“ PGT. "I Redoute’ pine Е | C. Langlois “аф : EE dirar. - HEMEROCALLIS JAPONICA. Fam, des Nancisses. Joss. 一 HEXANDRIE мохостхів, Liv. Hemerocallis japonica, И. foliis subrotundo-ovatis acuminatis. Hild. Spec. 2. р. 198. Hemerocallis japonica, IT, foliis ovatis undulatis multin Lin. Lond. a. р. 335. Jacksan. Kampf. Thunb. Act se. апап, 863. Banks. Icon. Катра 11. HEMEROCALLE DU JAPON. DESCRIPTION te Liliacée se distingue au premier aspect par la grandeur de ses fleurs, et surtout par la largeur de ses feuilles, qui, au lieu d'être alongées et étroites ? comme celles de la plupart des monocotyledones, sont au contraire larges et es sont nombreuses, fibreuses, épaisses, cylindriques, blanchâtres: Та tige est herbacée, cylindrique, glabre , droite, simple, et ne s'élève pas au- delà de 4-5 décimètres; à sa base seulement elle porte qu ques feuilles éparses: ces feuilles sont à peu près en forme de cœur ; elles sont aiguës, luisantes en dessous, rétrécies en un pétiole creusé en gouttière, et qui embrasse la tige par за base; les nervures partent du pétiole; elles se contournent parallèlement aux bords de la feuille, et viennent se réunir au sommet Au sommet de la tige se trouvent 10-12 fleurs disposées en épi lâche, por tées sur un pédicelle court, épais, blanc, et de nature analogue à la fleur; la base de со pédicelle sont deux bractées; l'une exterie oblon- e, plus grande gue, aiguë, verte, embrasse la tige et la base de In fleurs l'autre intérieure, plus petite, souvent avortée La corolle est grande, blanche, en cloche alongée; son tube est cylindrique, long de 9-10 centimètres; lo limbe est divisé jusqu'au milieu en six divisions, dont trois extérieures un peu étalées, et trois Les étamines sont insérées sur lo tube, un peu inclindes, blanches, eylin- driques, un peu plus courtes que la corolle : elles portent des anthè nâtres, ovales, à deux loges, une poussière séminale jaune par deux fentes placées sur le côté opposé au рй. L'ovaire est cylindrique, blane, à six sillons, placé sous Ја fleur; Ie style est blano, un peu incliné, égal à la corolle en longueur : il se termine par un stig- х obtus, un peu barbu, pu voir le fruit, qui с sans doute une capsule à trois Loges et à trois HISTOIRE Cette plante est ori du Japon. 2, On la cultive dans les jardins de botanique, et elle commence à se répandre dans ceux des amateurs On la multiplie par la division de ses racines Elle doit être placée dans Ia serre chaude. EXPLICATION DE LA PLANCHE. La Plante de grandeur naturelle. olle ouverte et étalée werererererepeemees - : ў пеене за ттлт элн С я сан Т ee EL Pen жыт петте е ; m ай 72212221 доша | | илесе dp . Sappen | | : Tak 25 А 2 рр” ай > № И ATA 2 Ў OF, Redoute е . y — PZ CCL, УА J (2 ОС \ A [> 4 | РЕ. К | f 2 el и 4 | і Я га Бос sn у | МҮЭ 21 а кај : | | 4 ЊЕ | 4 | 5 4 | | : М 1 | | 1 x № | 4 4 | бай. ; №. E ўя Но Із | ў A ТАН o > LICH үс» = ў Salsacrl’ жет. gg: AGAPANTHUS UMBELLATU Fax. des Nancısses. Joss. — HEXANDRIE MONOGYNIE. La. Agapanthus umbellatus. A. «саро foliis linearibus longiore , foribus umbella- tis, tubo brevissimo. Hd. Spee Agapanthus umbellatus. L'Her. хон. angl. 18. Curt. Mag. 1. 500 Agapanthus tuberosus. Lin. ms, ined. Mauhlia africana. Dahl. obs. 26. Маша linearis. Thunb. prodr. (Слао морион. Lin. Spee. 419: Knorr: АД а уо. Crinole d'Afrique. Lam. Dir. з. p. 189, Polyanthes foribus umbellatis. Lin. Fir. СШ 29: Mil. Тео. t Tulbaghia Heisteri. Fohr. helms 4 тар Hyacinthus africanos tuberosus fore cæruleo umbellato, Букул. prodr. 1. p. 39 Comm. hort. з. р. 133. 1. 67. Seb. Thes. 1. р. 29. г. 10. 4. Pluk. alm. in. Heist. Влити, vo Hyscintho affinis tuberosä radice africanà, umbellä cæruleà inodor ЖАТА AGAPANTHE OMBELLE. DESCRIPTION Dette belle plante réunit le port des Amaryllis, la disposition des leurs des Crinums et la couleur bleue des Јасниће De sa racine, qui est tubéreuse, sortent des feuilles longues, étroites, peu pointues, disposées sans ordre autour de la plante, étalées, mais non couchées décimêtres, eylindri- х feuilles к que, glabre, verte, ferme. Сене hamp Entre ёте une hampe nue, haute de porte à son sommet 15-20 fleurs d'un bleu de Jacinthe, disposées еп ombelle, Chaque fleur est portée sur un pédicelle cylindrique, vert, glabre, long de 2 centimètres. La corolle est en forme d'entonnoir, régulière, placée sous l'ovair tube est à peu près cylindrique, un peu évasé par le haut, court, c'est pas ta millimètres de longueur; le limbe est à six divisions oblongues, obtuses , égales, longues de 35 millimètres. Les étamines sont un peu dgjetées du côté supérieur : on en compte six; les filets adhèrent au tube pendant sa longueur, et alors ils sont blanes, puis ils deviennent libres, et ils prennent la couleur bleue; ils sont un peu plus courts que la corolle, et portent des anthöres ovales, jaunes, noirätres après la eurai- son ; les trois plus longues étamines sont placées devant les divisions extérieures de la corolle, lesquelles sont calleuscs au sommet L'ovaire ем blanc, droit, trigone , de la longueur du tube; le style est blen, plus court que les élamines le stigmate est simple, obtus. Је n'ai pu voir le fruit de cette plant HISTOIRE L’Agapanthe en ombelle, que les jardiniers nomment Tubéreuse bleue, fleurit еп ¿tó dans nos jardins, I en fait l'ornement par la beauté de ses feurs, mais on regrette, en les voyant, qu'elles soient dépourvues diodeur Cotte plante est originaire d'Afrique. ж en 27 = к е са — З я ы я ez я миро a сре u ЕР eae AA EAT аа PE 一 一 一 一 бета 1 още: ; 27, ЭЎ ТА и 7 277 6 /ж (Me: Же | | 28 | y о 27 23 а 2. : Ку”. DA Redoute pera й Dequey =“ Ў TR фра. | | : | Е | AMARYLLIS FORMOSISSIMA. Fam. des Nancisses, Joss. 一 HEXANDRIE моховүхін, Лау Amaryllis form sima. A. spatha indivis, flore pedicell храна, genitalibus declinatis. Ait, Kew. 1. p. 416, Amaryllis formosissima. А. spathä uniflora, corollä inæquali, petalis tribus genitalibusque declinatis, Lin. Spee. 420. Act. Stockh. 1742. р. 98. 1 6 Lilio.narcissus jacobaeus, flore sanguineo nutante. Dill. ЕШ. 193.4. 169. f. 196 Narcissus jacobieus major. Rubd. Куз. з. р. 89. 10. Lilio Lili Narcissus lati jarcissus indicus ruber, Burr, Је. 1035, ил. Inst. 335. sus jacobæus latifolivs indicus rubro More. 了 olius indicus rubro More. Clas. Hist 4. р à AMARYLLIS LIS-SAINTJACQUES. DESCRIPTION jardins par la Cette belle espèce Атасу fait Tornement 4 de sa fleur, la vivacité de за couleur pourpre, et la singularité de sa forme Sa bulbe est arrondie; elle donne naissance en dessous à des fibres épaisses simples et cylindriques; et en dessus à 7-8 fouilles disposées sur deux rangs, oblongues, obtuses, pl De la même bulbo lindrique, creuse, glabre, net une et quelquefois deux feurs. Cette fleur est à côté des feuilles, s'élève une hampe droite, ey- haute de а décimètres, q qui por un peu ғо inde, penchée, eau с «Ле sort d'un spathe d'une seule pièce, engainé, scarieux icelle droit, comprimé, long de + centimètres, un peu plus court que le «рабе, р surtout vers le sommet, pointu, rougeâtre; elle est portée sur un р xposée à l'air, vert sous le краће, нь la parti La corolle est placée sur Го inférieures sont dans une direction droite; ce qui donne à la fleur l'aspect d'une fleur à deux Jèvres. Dans la lèvre supérieure, la division du milieu est plus grande que les deux autres; dans la lèvre inférieure, elles sont égales et coneaves à leur base; ГТ dans cette concavité, et suivent la direction de la lèvre inférieure ; elles sont un peu redressées et pointues au sommet entourés à leur base de petits filaments rougedtres et charnus dont on ignore L'ovaire est placé sous la corolle; il porte un style ponceau, qui suit la di- rection des étamines, et dépasse In longueur des petioles: il est termine par trois stigmates épais, courts, d'une couleur plus foncée, inégaux en longueur et divergents. La capsule eat à trois loges, à trois angles, à trois valves rangées sur deux séries dans chaque HISTOIRE Lis Saint-Jacques, appelé anssi Croix-deSaint-Tacques ке cultive dans les jardins d'agrément, à cause de la beauté de sa fleur; il fleurit ordinairement au premier printemps 2. 11 ем originaire du Mexique, et a été introduit en Europe en 1593. | 1 1 Я "И ІТ < | аф | 4 | ІІ | ІШ | 5 ШИ 1! ИГЕ iii ий г : AS j | р | ў $ | | ШІ 11» | | ~ | |) | = | | | а | | — вш | ШЫ! ; 1 | ||| 1! ІШ; LHI F ІШ? ІШ! (11! | | | | | | | ў ) | Í | | | ae > -- Ж Э? ач OLIONI INE 2 22702 PACT Se. Еле BEST тв тај тәте à оа банды ааа L " 2 ке: : а 5 3 5 СЕЕ . Хэ На = иж паци“. ane AR Маа 4 : ЕР ене | tr қ тт: A A „север... — и ~ с: eis ч e — ини... — р = — ng — и = < Е 5 3 (~ E 2; CCC: E 2) „РЕ ( 2 4 за ДА ( 72262 Le ZA 5 DEVE за , РО 2? A we. 2 7 е С en ыл le еее Ў 2 ва ve ИС TIGRIDIA PAVONTA. Fam. des Inis. Juss. — GYNANDRIE FRIANDRIE. Ley Tigridia. Juss. Gen. PL р. 57. o. Mur р. 673. Ferraria pavonia, Е. «саро unifl tis, Lin. f. Suppl р. 40: Ferraria pavonia. Е. petalis inferioribus minoribus h TIGRIDIE QUEUE DE PAON. DES ERIPTION Le nom nom spécifique de la Tigridie rappellent également les taches él at est colorée la fleur de cette plante ; Tune des plus brillantes qui existent Sa racine est recouverte de tuniques formées par des rudiments de feuilles avortées; une tige herbacée , droite, simple, glabre et cylindrique imètres; elle est racine, et élève à la hauteur de 3 ou labres, qui atteignent et surpassent Ла longueur éparses , oblongues, pointue comme cel de la non dans le sens vertical, mais dans le sens horizontal leur base, et applat ‘Au sommet de la tige se trouve une fleur grande et solitaire, dont la forme ем analogue à celle d'une cloche évasée. Cette fleur est composée de six pé- tales, dont trois extérieurs et trois intérieurs : les premiers sont grands, сон caves à leur base, planes et ovales à leur sommet, plus larges dans le haut que dans le bas; les seconds sont de moitié plus petits, et terminds par une pointe à les uns et les autres sont jaunätres ou rougedtres, et mouchetés intérieu- Au centre de la fleur s'élève le faisceau des organes réproducteurs ; Й est composé de trois étamines dont les filets soudés ensemble forment un cylindre d'un rouge foncé, et portent trois anthöres jaunes et pointues, qui s'ouvrent par deux fentes longitudinales extérieures, Au centre du cylindre se trouve le style qui s'élève d'un ovaire trigone placé sous la corolle, et qui se termine par trois Miginates ouverts ct bifides. is valves, quí Le fruit de cette plante est une capsule à trois loges et à t renferme un grand nombre de graines ovales-arrondies, brunes, plus petites qu'une lentille, Ces graines sont composées d'une enveloppe simple qui per- in d'un siste pendant la germination, d'un périsperme Мане et corné, et en germe monocotyledone alone, placé dans une cavité du périsperme. HISTOIRE. La Tigridie Queue de Paon est originaire du Cap-de-Bonne-Espérance. Elle fleurit en été dans nos jardins, On la multiplie de graines. OBSERVATIONS. Linné fils avait réuni cette plante au genre Ferraria; mais elle en diffère essentiellement, parce que les filets de ses étamines sont soudés ensemble, non pas seulement à la base, mais dans toute leur longueur, et que les stigmates sont bifides , et non en capuchon. PLICATION DE LA PLANCHE La Plante de grandeur naturelle 1, Racine 2 2272 202 ` N Ў 5 N ~ Ÿ S 2 а 2 2 N ж шг ES 203 my ал: - А - и = ” : ся Т Бан ae xn сот = 256 3 ја Se х за “ ғ — A oe -q == N À 5 2 : ; : Е: : ы т 一 一 -一 一 一 一 і ЯЗ л — 09 - 7 2 л Ё—————————ы—— - Fe BR, ыы. > TIA oe oe 7 # E дае А 3 ў ай И ” 4; Ma: — а e “ ~ 一 一 一 一 -~ - 一 一 一 一 = ME ze rn 一 一 а паў ма ўба: Pree”. Free Ч ца Ч + ` eee А 2 CL E MON 7 / “е € & j € т” ILIUM POMPONIUM. Fam. des Lis, Juss. — Нехаховие мохосуми Liw п. 1. foliis sparsis linearisubulatis, foribus reflexis, corollis revolutis нийн papilloso-dentatis. A Spee. 2. p. 87. Lilium foliis sparsis subulatis, foribus reflexis, corollis revolutis. Zin, Hort CI: 120. Hort. Ups. 81. Spec. 434. Roy. Lugd-b За. Mill. Dict. п. 5. ee. 63. Да. Kniph. сем. з. п norr. Del. 1. t Lilium pomponium. L foliis sparsis lincari-subulatis, apice caulis nudiuscn Moribus vellexis, corollis revolutis, Zam. Dict. 3. р. 514 Lilium radice tunicatä, f xibus reflexis, corollis revolutis. Gel Sib. a. po 4am. 9. LIS POMPON DESCRIPTION. Une tige droite au м типе de laquelle se trouve une ombelle de feurs par leurs pétales recoquillés en arrière :tel est l'aspect de cette brillante Li- Tiacée La bulbe est arrondie, assez gr з formée d'écailles qui se recouvrent les unes les autres : de cette bulbe s'élève une tige cylindrique , simple, glabr garnie de feuilles dans toute sa longueur ; celles du bas sont vertcillées et sou vent avortées : peu à peu ces verticilles se chan nt еп spirales irrégulières, et enfin dans le haut les feuilles sont éparses; ces feuil tiles, oblon. gues, peu pointues, droites, я rapprochées, marquées de lignes lor dinales, dont celle du milieu est saillante en dessous, garnies sur les bords et la nervure de poils blanes, nombreux et exeessivement courts Les fleurs sont au nombre de tr à six au sommet de la tige, portées sur des pédicelles cylindriques, longs de 3-5 centimètres, nus ou munis d'une seule feuille; chaque 0 Les six pétales puis recoquillés en arrière, oblongs , obtus, garnis au sommet de quelques poils semblables à ceux du bord des feuill hérissés à la base de filaments ponceau terminés par un globule, et garnis dans le milieu de leur longueur de petits tubereules pétales “intérieurs ont une côte lon, Six filets droits, insérés devant les pétales, entre les côtes de l'ovaire, en form: d'alène , de couleur jaunätre, portent six anthères oblongues à quatre sillons, et rougeätres avant la Fécondation, ovoïdes après l'émission de la poussière qui est trèsabondante et de la couleur des pétales. Lovaire est vert, cylindrique, à six sillons profonds ; le style droit jaune, en massue trigone, à trois sillons, terminé par un stigmate épais, à trois faces et à trois sillons, égal à la longueur des étannines Le fruit est une capsule à trois loges qui ouvrent en dehors. Chaque renferme deux séries de graines attachées à l'angle intérieur HISTOIRE Le Lis pompon est originaire des Pyrénées et de Sibérie. 2. T fait ornement des jardins, ой il est très-répandu et où Й fleurit en ét EXPLICATION DE LA PLANCHE La partie supérieure de la Plante de grandeur 1. La bulbe avec la partio inférieure de la tige, pour montrer les fouilles svortées verticillée. Les étamines et le pistil dans leur position relativement au pétales dont on n'a laissé qu'un. Р 222 E 2 усну ~ У | | | | IX 270/002. бууд mL OM COMM 1 N РО | } ай Pass acrt 772 BERN, 2 < de /2 / , Дае , 2 (2 rer же «Яе 22 ; Hole, tle PANCRATIUM MARITIMUM. Faw, des Nancısses. Juss. — HEXANDRIE MONOGYNIE Јах dentih muliflorä, foliis Hineari-lanceolatis, nectarió duodecim non staminiferis. Hild. Spec. а. р. 4 linearibus obtusis ; corollae laci- niis lanceolatis, acutis; staminibus nectario duodecimfido longioribus. Рей Ail, л. p. 383. Pancratiuen maritimum. P. «райка multiflora, petalis planis, foliis оцена Lin. Spec. 418. Mill Dict, т. 1. et t 197. Cavan, le. 1. pe 41. 1. 56. exch Mill. syn. Pancratium maritimum. P. foliis linearibus glaucis, corolla: tubo eylindraceo, supernè angulato, laciniis tubo brevioribus patenti-recurvis linear-lanceola tis, basi coronæ adnatis, corone sinubus grossè bidentatis, Salib. Act. Lin. Lond. г. 79.49 Lilio-Nareissus albus maritimus minor +. Hist. 2. р. 365. s. 4. ло. ав. Narcisus maritimus. C. B. Pin, 54. Tourn. Inst. 357. 2 п. 613, Hemerocallis valentina, Clus. His. 16 Lilium maritimum album. Табет. К Narcissus marinus. Dod. Pompt. 229. le. PANCRACE MARITIME DESCRIPTION Une bulbe arrondie, formée de tuniques qui se recouvrent les unes Tes au- tres, donne ni une touffe nee par deux places différentes à une hampe et à de feuilles; les feuilles sont larges, lancéolée resque obtusos, à bords entiers а parallèles, glabres, glauques, longues de 2-3 décimètres et larges d'un cen- iq La hampe qui part de la racine à еди des feuille est eglindrique, un peu comprimée à sa base, glauque, droite, haute d'un décimètre; à son somm elle porte deux ou plusieurs feuilles qui s'épanouissent les unes après les autres, et répandent une odeur assez agréable: ces fleurs sont droites, presque sessiles, ent s, sèches, membraneuses, ‘es d'une spathe de deux folioles obloı Le calice ou la corolle est blanche, dune seule pièce, posée sur l'ovaire To tube ем un peu verdätre, à trois angles trèsobtuis et long de 3-4 centimètres; se termine par un limbe fendu profondément en six divisions oblong étalées, de la même longueur que le tube, et terminées par une pointe Du sommet du tube partent les étamines; leurs filaments sont réunis par tun appendice corollaire qui forme un nectaire en entonnoir, à douze lobes peu. profonds et à six côtes qui sont Jes filets des étamines : ces filets dépassent un peu le nectaire, et portent des anthères longues, fendues aux deux bouts, jau- nätres, souvrant par deux fentes longitudinales. Lo pistil est composé d'un ovaire verdätre, à trois angles obtus, placé sous la fleur; d'un style blanc, cylindrique, plus long que les étamines, et d'un stig- mate à trois lobes courts, obtus et visqueux, A cette саг succède une capsule à trois loges, à trois valves, et qui contient plusieurs HISTOIRE. Le Panerace maritime стой dans l'Europe méridionale et l'Afrique septen- trionale, sur les bords de la mer dans les sables, 4 , DMM 46, 59 N ` ~ 3 Ў À ў 5 | а 2 | N N N N N СЪ NS N N N N N ~ N S NS N N N | | N | N LT Z / Я 7223 » DY, Aedoule Ж AMARYLLIS REGIN Fam. des Nancısses. Juss. Нвха уәлі Мохосуми. Liv. Amaryllis теріне, A. spathà subbiflorá , pedicellis panulatis Бгеу tul Wild. Spec. з. р. 53, Amaryllis regi „он nutantibus, fauce tubi hirsuta, Ait Kew. 1. p. 416 А. яра multiflora, corollis campanulatis æqualibus undu- latis, genitalibus declinatis, Lin. Spec. 421. Mil Diet. m. 5. Ie. p. 16. t. à А næ. А. грабна subbiflo corollis basi tubulosis campanulatis quinquepartitis, fauce tubi hirsuta. Her. Sert. angl. 13. Amaryllis punicea. Lam. Diet. з. p. аза? AMARYLLIS DE LA REINE. DESCRIPTION. Au milion de brillant des Amaryllis, cette espèce se fait remarquer par la beauté de ва fleur, qui est trés-grande ct d'un beau rouge ponceau. Les fibres de la racine sont grisâtres, nombreuses , épaisses, а grosse, arrondie, et fü elles partent d'une bulbe as née de tuniques exac- + les unes sur les autres; d'entre сев tuniques part une touffe de feuilles disposées sur deux rang ь bk ае à leur somme nes-lancéolées , pointues, gi De la même bulbe, mais à d'autres places, sélèvent 1-2 hampes de moitié courtes que les fewill з eylindriques, ereuses un peu comprimées à leur з chaque hampe porte à son sommet 2-4 feurs posées sur 4 courts, droits, cylindriques, entourés de deux bractées larges, lancéolées, mem- es, embrassant la entre les pédicelles м rouvent а-у filets linéaires, membrancux, qui paraissent des bractées avorté ats sont horizontales sur le ре rolle en cloche, dont le tube est court ; la gorge ем barbue, c'estadire, qu'une houppe de poils d'une nature analogue aux ctamines est placée à la base des callosité verte et pointue en dehors, un peu velue en dedans. Lex six etamines sont insérées sur la corolle, places devant chaque division, droites dans leur partie inférieure, redressés vers leur sommet; les filets sont cylindriques, minces au sommet, blanes vers le bas, rouges dans la partie supérieure ils portent des anthtres vacillantes, alongées, blanchâtres : ces an: theres sont Tongues de 10-12 millimètres, et diminuent de moitié après la fécondation. Sous la corolle est placé l'ovaire qui est lisse, vert et à trois angles obtus; esyle est filiforme, plus long que les étamines, dans la même direction qu'elles; mate est hérissé en tête, partagé en trois lobes courts et arrondis. amais vu шінгіс le fruit. [ HISTOIRE, Cette planto est originaire du CapdeBonneEspérance ; elle est introduite depuis long-temps dans les jardins de botanique dont elle fait l'ornement; elle fleurit en hiver ou au printemps : on la multiplie de eaieux EXPLICATION DE LA PLANCHE. La Plante de grandeur naturelle з. La corolle étalée pour montrer les étamine, а. Le pistil Q 8 N SS 2 EG ( Си PTO 772 27 зні и “% Е 226 —Lanqglot 72 A 22 r 2 7704, Да Sy 2 GUC. > 277, FE (A AMARYLLIS VITTATA. Fam, des Nancisses, Juss. — HXANDRIE мохосухт Ley Amaryllis vittata. А. foribus pedicellat corollis cuneiformi-infundibulifor- mibus, petalorum exteriorum. rachibus inte з capo suleatis. Air. Kew. 1. р. 418. Curt. Mag. 129. Wild. Spe Amaryllis vittata. А. враћа. multilorá foribus ре dis, њена. L'Hen Sert, angl. 13. 4. 15. unculatis subhesape petalis exterioribus mar Amaryllis lineata, A. spathá multiflora corollis campanulatis equalibus, gent өсірді, Lam. Dict 1. р 1: гро AMARYLLIS RAYÉE DESCRIPTION Une hampe élevée qui porte plusieurs leurs blanches, et rayées de bandes d'un rouge pourpre : tels sont les caractères qui font reconnaitre cette élégante Liliacéo dès le premier coup-deil des m dicules cylindriques, blanches, rameuses; cette bulbe se fend en deux е différents pour donner п qui sont au nombre de six environ, sont di étalées, oblongues, obtuses, longues de 3-4 décimètres, gla- bres, d'un vert foncé, à bords parallèles et un peu membraner. La hampe est droite, eylindrique, с le 3 centimètres d'épui мге feurs nmel, ent deux fois plus longue que les feuilles 4 тө d'une apathe composée de deux braciécs oppo la tige cl un pédicelle verditre, eylindeique elle est d'abord droite, puis horizon un pen rougedtres, qui embrassent le sommet de La corolle est pl visions pro- tres, ovalesobl t ouve fondes, longues de 9-10 centi 227 sommet, crispces suelos bords , blanches avec deux bandos longitudinales d'un көгін corolle devant chaque division, atteignent à peu eur de la fleur; leurs dir sés en en-bas, redresséx à leur sommet ; leurs anthères à quatre angles, à quatre sillons, à deux loges, sont violettes et longues de 15 millimètres avant Ja fécondation, et deviennent ovales et de moitié plus courtes dès qu'elles ont émis une poussière séminale jaune sine est sous la fleur, verdätre, à trois angles ; le style est cylindrique, blanc , de la longueur des étamines et dans la même direction qu'elles; il se termine par trois stigmates un peu étalés, obtus, blancs, sllonnés en dedans. Le fruit, autant que Jai pu en juger par l'inspection de lovairey est une capsule à trois valves, à trois loges, à plusieurs graines. HISTOIRE. On ne sait pas exactement si cette plante est originaire des Indes-Orientales ou du Capde-BonneBspérance : il est plus probable qu'elle a été trouvée au Cap. 2, Elle se multiplie de caïeux On la tient toute l'année dans la serre chaude. Je Гай vu fleurir au milieu l'été, mais je crois que l'époque de sa fleuraison n'a rien de régulier EXPLICATION DE LA PLA La Plante de grandeur naturelle 1. Le pistil séparé de la corolle et des étamines 53 722 euh й PEA чту cee ——— аша " ~ еә -- а и фр | Ё | | | | | | | | et Ў douti мас. АСА GLADIOLUS MERIANUS. Fam. des Inis. Joss. 一 Талахомв мохосумп. Дим, Gladiolus merias G. corollis cernuis subeylindrieis , tubo duplici, limbi laciniis ovatis, foliis ensiformibus glabris. Thunb. dss. л. 127, prodr. 7 Gladioh facie compa & 230, Collect. 4. р. 150. Gladiolus merianus. G. foliis ensiformibus , corollarum tubo longo incurvato, spathis breviusculis, Zam. Masir. 1. р. 116. л, 5 нь G. corollis infundibuliformibun, limbi laciniis æqualibus , м ensiformibus obliquis. Jacp. ie. rar. з Antholyza meriana. A. corollis infundibuliformibus, foliis сн Spee. +. iformibus, Zin. Watsonia meriana Mil. Diet n 1. 16.0. 76. GLAYEUL DE MERIAN. DESCRIPTION. Cette plante, qui tient le 11 entre le genre des A et celui des Glayeuls, se distingue facilement, au premier coup-d'ail, par ses flours d'un La tige, qui est simple, droite, feuille ylindrique, un peu coudée à Torigine des s'élève à 8 ou 10 décimbtres, et est couv te vers le haut d'une pous- Les fouilles, comme dans toute la famille des Tridées, sont alternes, eng: nantes, en forme de glaive; elles sont d'un vert un peu glauque, leur su est dépourvue de poils, leur extré ité pointue, leurs bords entiers et un peu cornés; elles atteignent 3 à 4 décimètres de longueur : on trouve 4-5 de ces feuilles au bas de la tige; celles du haut sont avortécs. Les fleurs sont disposées en épi alongé, peu nombreuses et dépourvues de рей la base de ch feuilles supérieures; la fleur quí Тог Та corolle est un tube un peu arqué, ne d'elles se trouve une bractée analogue aux termine l'épi a deux bractées qui envelopper par six divisions ovales-oblo 5-6 се timétres de longueur; le tube est de moitié plus court que les divisions : on remarque une tache plus foncée à Tangle qui sépare chaque division de sa Voisine. Le fond de cette corolle est rempli d'un liquide miclle "Trois étamines naissent du fond de la corolle, et adhèrent avec elle pendant tun tiers de leur longueurs leurs filets sont tétragones, d'un blane rose, dirigés ¿lu côté supérieur de la corolle qu'ils égalent en longueur ils portent chacun tune anthère linéaire, rougeâtre avant la fécondation, noire après elle; ces an= théres émettent une poussière séminale blanche L'ovaire est ovale, placé sous la corolle, caché sous des bractces; le style est cylindrique, blane , de la longueur de la corolle; il se termine par trois stigmates roses, divergents, divisés en deux branches. Le fruit est une capsule à trois valves et à trois loges, qui renferme plusieurs graines noirätres, planes, bordées d'une membrane HISTOIRE Lo Glayeul de Merian est originaire du Cap-de-Bonne-Espérance. Dans nos jardins, il fleurit à la fin du printemps OBSERVATIONS. Cotto espèce diffère du Glayeul merianelle parce qu'elle est dépourvue de poils Elle réunit le caractère des Antholyses et des Glayeuls; et Miller en a fait un genre particulier, sous le nom de Hanoi. PLICATION DE LA PLANCHE. La Plante en deux parties de grandeur naturelle 1, La corolle ouverte pour montrer les étamines. 3. Le рый, 3. Le fruit DEREN, 2 “2 ж“ a СО”. 17 7222 AGA СА буу, (Gel МЕТ 22 5 РА Ж Ж . е, умна ОР ANTHOLYZA CUNONIA. Fax. des Inis. Joss. — RIANDRIE MoNoGYNIE, Дим, Antholyza cunonia. A. foliis ensiformibus glabris striatis, өрісі oblong’ бова, Thunb. prodr. 7. Wild. Spec. 1. р. A. corollis subpapilionaceis: lab lobis duobus externis latioribus adsconden- tibus. Lin. Spee. PL 54. Curt. mag, 1. 343. Antholyse de Perse. Lam. Dict. Ene. 4. p. 201. Antholyza corollis rectis labii quinguepartiti lobis duobus extimis latioribus. мй. Te, 7 Cunonia Antholyza АЁ. Dier. n. 1 віш. Cansat. t Cunonia foribus sessilibus, spathis maximis ANTHOLYSE PAPILIONACÉ DESCRIPTION Cette élégante Liliacée se fait non-seulement par Гөсізігшіе couleur de coquelicot dont sa corolle est déco. marquer dans Tes jardins de botanique кіс, mais encore par la forme singulière de sa fleur qui, ressemble à une fleur рар? опас Une bulbe wrondic, assez petite, jette de tous côtés des fibres delices qui, à leur extrémité, portent de petites bulbes, La tige s'élève simple et droite, jus Фи Ма hauteur de 3-4 décimètres : elle porte un petit nombre де feuille nes, étroites, pointues, glabres, marqué de nervures longitudinales, longues de 2 décimitres environ, Au sommet de la tige est un épi peu alongé dont les fleurs sont alternes et x et munies à leur base d'une disposées sur deux rangs. Ces fleurs sont sc lance, glauque, glabre, longue de 2 centimètres, qui em la tige et la base de la fleur. La con prolongement de l'ovaire; elle est jaune dans la partie inférieure cachée sous le est ромбо sur l'ovaire, ou, pour parler plus exactement, est un la bractée, et d'un coquelicot éclatant dans Ја partie supérieure. Le tube est cylindrique, grêle à sa baso, évasé à son sommet, à deux lèvres inégales; la lèvre inférieure, qui est trés-courte, se divise, dès son origine, en trois segments arrondis, obtus, terminés par une petite pointe ; le segment du milieu est le plus court: la lèvre supérieure se prolonge en voûte au-dessus ез puis so divise en trois segments; les deux segments latéraux des ét ху terminés par une petite sont en forme de cuiller , longs de 3 centimètres, 41 d'une liqueur sucrée ; te singulière corolle est pleine dans le Ce pointe ‘mines, dont les filets, jaunes à Ја base, roses au somn elle porte trois é aléne, un peu arqués, sont un рен plus courts que l'étendard de la lèvre su- hires sont attachées par leur centre, Їй Я périeure ; les ires, purpur rede 4 millimètres, à deux loges pleines d'une poussière séminale jaune. st ovoide, vert, sillons; il porte un style de la Jon- qué de primés, en forme de massue. Le fruit, que je n'ai point vu тє, est, d'après Tinspection de l'ovaire, une capsule à trois loges et à plusieurs HISTOIRE L'Antholyse papilionacée a été trouvée au Cap-de-Bonne-Espérance par Thunberg. Linné dit qu'elle se trouve aussi en Perse Elle fleurit au printemps dans nos jardins. On la multiplie par les petites bulbes que produ t ses racines OBSERVATIONS. Cotto plante diffère tellement des autres Antholyses , qu'il serait peut-être convenable de rétablir le genre Cunonia de Miller et de Büttner. EXPLICATION DE LA PLANCHE, La Plante de grandeur naturelle з. Bractée з. Сою 3. Uno étamine. а Pistil. 5. Racine. е étalée. 24 . ‚ E 2 ve 272512 2277 с N N N ~ ~ N хх СА „сто? лаф 5 2 «у?дс tee C7007 06. RO CP A я Redoute p "А ee ver? “= Я шинээ ss ai ge аа в Sy i мег. С?! HELONIAS BULLATA. Fan. des Jones. Juss, — HEXANDRIE TRIGYNIE LIN. Helonias foliis Ianceolato-ensifor Wild. Spec. а. р. 273. Helonias foliis radical Veratrum racemo simplicisimo, corollis patentibus, sta Mill. icon. 184. . аэ. Vera Éphemerum, ph us nervosis bracteis lineati-lanceolatis, us lanceolatis. Amen, Acad. З. р. їз. 01 s longioribus. um scapo fistuloso et squamoso spicà миев Trew. Ehret. р. 41. С 7: inianum , floseulis ar ЈЕ 5. Moris. Hist. З. р. боб. в. 15. 1. з. s vi is bullatis in spicam dispositis, Раба, Alm. 135.01 fe HELONIAS ROSE. DESCRIPTION. Imaginons une plante qui, au feuillage d'un Orchis, réuniste Tepi de la Bistorte, et nous prendrons une idée de l'aspect qu'offre l'Hélonias rose; sa structure a cependant peu de rapports réels aveo les plantes que nous venons г composée de fibres eylindriqueset presque toujours simples, donne nalo- es ovales, oblongues, pointues, vertes. gues, par la contexture, à celles des Orchidées ; du milieu de ces feuilles, dont droite, simple, eylin- garnie dans le bas de quelques folioles laneéolées, et deux fois 19 porte un épi ova Ta longueur n'atteint pas un décim dique plus longue que les fe Cotte 6, serré, composé de petites fleurs rose portées sur des pédicelles courts, étalés et dépourvus de braetées А leur base ces fleurs répandent une odeur agréable qui ressemble un peu à cello du Sa- tyrium поје La corolle est découpée jusqu'à la base en six divisions oblongues, obtuses, igales entres; devant chacune d à dépasse en longueur ; les anthères sont à deux loges, insérées par le milieu de leur is, et la poussière qu'elles répandent face externe; leur couleurest d'un viole est blanchâtre; les trois étamines placées devant les divisions extérieures de la corolle, émettent leur pouss de la fleur est un ovaire lisse, brun, à trois faces et à trois angles obtus, qui se termine par trois stigmates roses étalés, un peu recourbés, et de moitié plus courts que les étamines Je n'ai pu voir le fruit de cette plante parvenir à maturité ; mais, d'après inspection de l'ovaire, on juge facilement qu'il devient une capsule à trois loges et à trois valves : on voit même qu ue loge, les graines sont nombreuses , attachées au centre, et de la form HISTOIRE. Cette plante croit en Pensylvanie dans les lieux humides et un peu maré- Elle a fleuri dans le jardin du С. Cels, où elle avait été introduite par Тай tigablo voyageur Michaux. PLICATION DE LA PLANCHE La Plante de grandeur naturelle 1. La fleur vue par-devanı =. La fleur vue par-dessous, 3. Une division de la corolle, avec l'étamine correspondante. 4 Le рый, 2) Вака : \ 7 APT Redoute Фе а | | | | | шие Rn Lose: A / / Z Ч ( . жем © с ае жос. „==. (а с KA ие : > € de G 26722. 7 2 2) ё 22777722 HYACINTHUS AMETHYSTINUS. Fa. des AspnopiLrs. Juss. — HExANDRIE моховуми. Дам. Hyacinthus corollis eampanulatis semi-sexfidis basi cylindricis. Zin. Spee. p- 454. Hort. Ups. 85. Mill. Dict. п. 5. Рай, itin. 3. p. 589. Hyacinthus hispanicus. Н. corollis с npanulatis basi eylindricis, limbo sexfido, bracteis solitariis pedicellis longioribus, Lam. Diet. 3. p. 191 Hyacinthus oblengo cæruleo flore minor. С. В. Pin. 44. Rudb. Вуз. a. р 278. Tourn. Inst. R. Fl p. 345. Hyacinthus minor anicus angustifolius. J. B. Hist 2. р. 5 Hyacinthus minor hispanicus orientalis facie Пого ewrulee. Ста. cur. post in fol 18. JACINTHE AMETHYSTE. DESCRIPTION Ta port ке ptes de Т que la couleur de ses fleurs, la feraient prendre pour quelqu'une des espèces de Scille indigènes, кі за corolle en tube, et à peine fendue jusqu'au milieu, ne la distingu a Des radicules nombreuses, blanches , presque cylindriques, partent seulement des Seilles, mais mème bulbe ovale, dont la grosseur est à peu près celle dune aveline; cette bulbe est composée de tuniques memb mneuses , qui sont des feuilles ayortées ou la base même des feuille D'entre ces tuni х s'élèvent trois à quatre feuilles linéaires- oblongues, épaisses, glabres, vertes, longues de 15-20 centimètres, lar mètres, d'abord droites, puis penchées au sommet, Du milieu des feuilles sort une hampe plus courte qu'elles, cylindrique, glabre, un peu glauque, terminée par un épi de fleurs penché pendant la flo- sur des pédicelles qui, au moment de la floraison, n'ont pas plus de 4 milli- р q Р base do et membraneuse. ensuite redressé; les fleurs sont au nombre de cing он six, portées mètres de longueur, et qui, après elle, Salongent jusqu'à 10-12; chaque pédicelle se trouve une bractée lancéolée, ай La corolle est bleue, en tube, longue de ко millimètres; le tube ен. с, rique le limbe que le tube, et qui st droit, à six divisions ovales, obtuses, d'un bleu plus clair at pas la moitié de sa longueur. Les filets des étamines adhèrent avec lo tube dans toute leur longueur, en- vision de la corolle; ces sorte que les six anthöres sont sessiles anthères sont jaunes, arrondies; trois sont au haut du tube, trois sont placées au milieu de sa longueur. ‚one, vert, chargé au sommet de trois pores peu distinets, est Un ovaire situé au fond du tub style un peu épais, droit, qui ne dépasse pas Ja moitié de la longueur de la corolle, et qui se termine par un stigmate simple. La corolle ne tombe pas capsule arrondie, à trois valves, à trois loges qui ne ren ès la floraison; mais «Ше recouvre nent chacune que deux HISTOIRE. selon Bauhin : elle a été trouvée dans les Py- ае Pallas Cette plante стой en Esp rénées par l’Ecluse et Ramond, et en Rus Elle fleurit au printemps. + OBSERVATIONS La Jacinthe à tête penchée et la Jacinthe des bois paraissent être la même 了 Р plante qui diffère de celle dont on vient de lire la description, parce que les tandis que dans la nôtre , de la corolle vont jusqu'au bas du tube, elles ne dépassent pas le milieu; dans Tune et l'autre espèce, la tete de fleurs est quelquefois penchée et quelquefois redressée EXPLICATION DE LA PLANCHE. La Plante de grandeur naturelle. 1. La fleur entière Та corolle а Le рый, La capsule, lée pour montrer les étamines. Une gr > жо Же 4 2 FE Ж ЖАҒА. ( 2 х 2. mm ииии 人 s dd == ER = + шат” : x = 5 С? 277272 LEA: DA @ же СА ИЕ шый А й 2 4 Cy 22377 < Ph aert Әсе lt. COLO: СС : в Pb is ey. 0 2 3 3 Е SE ЭРЭЛ РА ыа EG маса талера T Шы ы ра мы, те ВИЕ Ар ни ҚАЗАҒЫН, е DATA Wi yale E = Ls A Ацо G са HEMEROCALLIS FLAVA. Жам. des Nancisses. Joss. — HEXANDRIE MONOGYNIE Lr, Hemerocallis flava, Н. foliis linearibus carinatis, petalis planis acutis, nervisque petalorum indivisis, ЛР, Spec. 2. p. 197. subulatis carinatis corollis flavis. Murr. Syst. Hemerocallis flava. H. foliis lin avg. 276. Lam. Die. 3. р. 103, Hemerocallis flava, И. corollis avis, Zinn. Spee. 462. Mil, Dict. п. 1. Jacq. Hort 1. Ноја: Vind. з. р. 65. 1. 197. Knorr. Del. v. t Г. 5. Көрі. Cent. то. п. germ. 133, Hemerocallis «саро ramoso corollis monopetalis. Lin. Hort. Ups. 88. Hemerocallis radice tuberoså corollis monopetalis. Lin. Hort. Clif: Lugd-b, аб. Hemerocallis radice tuberosä corollis monopetalis luteis. Gmel. Sib. 1. p. 37. 97. Litiosphodelus luteus огин, Zob. Zeon sphodelus Ішсе fore. Clus. Hist 1. p. Y dice. С. В. Pin. Bo. Lilium luteum asphode Lilio-asphodelus luteus. Tourn. Inst. 844: Lilium asphodeli radice luteum sive llio-asphodelus quorumdam flore luteo. J. B. Hist. з. р. тое. B. Lali Lilium luteum asphodeli radice minus, Moris. олоп, 2. р. 413. asphodelus luteus minor. Tourn. Ins. 344- JAUNE HEMEROCALLE DESCRIPTION lins, et se reconnait jaune est cultivée dans la plupart des L'Hemerocall sans difficultés, parce que ses fleurs jaunes sont disposées en une espèce de corymbe. Sesracinesressemblent’ celles de l'Asphodèle, c'es dire, qu'elles sont nom= л faisceaux. breuses, les unes cylindriques, les autres tuberculeuses, disposée с м, linéaires, courbées sur la e racine pousse des feuilles presque d être creusées en сагёпе: ces feuilles attei= ли 6-7 décimètres de longueur, et sont rapprochées les unes des autres. Du milieu des feuilles s'élève une ou plusieurs hampes nues, cylindriques divisées à leur sommet en deux ou trois rameaux; à la base de chacun deux est une écaille ovale-lancéolée qui embrasse la branche ; sur chaque г sont deux ou trois fleurs jaunes, assez grandes, alternes, presque sessiles, et qui répandent une odeur agréable. 8 sont composées d'une corolle d'une seule pièce, en forme d'e ‘eon six divisions ouvertes, pointues; cette corolle est marquéo е lignes droites qui ne Xanastomosent point ensemble, et les bords de ces di= visions ne sont point ondulés : се sont ces deux caractères qui la di de l'espèce suivante. Au fond de Ia corolle sont attachées six étamines dont les filets ne sont pas х que la corolle, et se redressent un peu à leur extrémité; les anthères sont oblongues et vacillantes L'ovaire situé au fond de la corolle porte un style filiforme qui est de la même longueur que les étamines, se redresse comme elles à son sommet, et ве termine par un stigmate simple La capsule est à trois loges et à trois valves; elle Souvre par le haut, et con- tient plusieurs graines noires et luisantes, HISTOIRE, L'Hemeroealle jaune croit en Sibérie, en Hongrie, dans les prairies humi- den. 2. On la cultive dans les jardins comme plante d'ornement гов la multiplie par la séparation des racines. Elle fleurit à la fin du printemps ou au commencement de l'été СЕ << 2 PELE 7 е ж” 222 5 pots д LANG с 7 Эр съ #. MLE: JUNE o Puto 296 STE Вата КЛАНА ARENA sav ne + A а. с — BR === A rer ? = т BAAS 227 777722, з Vig, ALP OCC Ll Ў N / 7 SES ССС HEMEROCALLIS FULVA. Fan. des Nancısses. Juss. — HEXANDRIE MONOGYNIE. Гах. ин lis tribus interioribus ob- Wild. Spec. егоса е fulva, H. foliis linearibus carinatis, pe 27 is undulatis, nervisque petalorum exter 222 Hemerocallis fulva. H. foliis lin Syst. veg. 276. Lam. Dict. 3. p. 193. Hemerocallis falva. H. corollis ішігін. Zin. Spee, 462. Mill. Diet. n. з. Көрі. cent. 7. m За Hemerocallis foliis ensiformibus, seapo paucifloro, petiolis lineatis Най. На», add. р. 188. Lilio-asphodelus puniceus, Сив. Hist 1. p. 13 ubulatis carinatis, corollis fulvis. Mur. Lilio-asphodelus pheniceus. Lab, Jon. 93. Tourn. Inst. p. 344. C. B. Pim Bo. allobrogum majus, Clas. app. ий. — Bes. Hort. Кул. vern. ord. t. б. Lilium rubrum asphodeli r Phalangium Ai Lilium radice asphodeli pheeniceum sive 11 asphodelus quibusdam. J.B. Hit, poor. HEMEROCALLE FAUVE DESCRIPTION. Cette espèce ressemble tellement à Ta précédente, que Linné, qui, comme ¿ral la couleur des fleurs comme distinction on sait, п'айтецай pas en 4 сором spécifique, п t de plus essentiels et de plus constants que je vais п existe сере quer indistineteme Le port des deux plantes est absolument Je même; mais Y Hemerocalle fauve ns toutes ses parties que l'Hemerocalle jaune ses feuilles sont est plus grande d plus lar rs sont disposées de même plices са forme de carène; ses Пе ndes, d'une couleur fauve иез, et di corymbe peu régulier; elles көші plus nt jaunätres, et alors il est bien où rou; quelquefois on en trouve qui difficile de ne pas confondre les deux espèces : un examen plus attentif fait remarquer que, dans la plante que nous décrivons, les nervures de la corollo sont pas 1 >, AA: PP LOCO CCl 22 22 Es 242 ЖС ОС «еее ж A 4 ; fine Е е 777 Er 97. A у гу? vocali 7746 а NARCISSUS TAZETTA. Fast des Narc 1222 srs. Juss. — HEXANDRIE мохосух: Narci us (алса, N. краћа тиот, nectario campanulato plicato triplo pe- › Ый» planis. Wild. Spee, з. р. 39 tazetta.N. spath multiflora, nectario campai petalis foliis planis. Lin. Spee. 416. Mill Dict. п. 8. Knorr, Del 1. t. N. 3 Desf: Ай. кр. ава. А. Narcissus tazetta Шеш. Narcissus luteus polyanthemos lusitanicus, С. 2. Pin. Бо. Tourn. Inst. 354. В. Nareissus tazeta bicolor: mel avi. С B. Pin. 50. Tourn, Inst 854. Ний, Lips cissus medio luteus Dons ar 220 Na Narcissus medio luteus polyanthos, Ger Hit, 124. Taler. 1.606. х Narcissus multos Готе bonensium. Lob. Je, 114. issus medio luteus alter. Dod. Разум, 224 i. Mores medio luteus Narbonensis. J. В. Hist 2. р. 608. к. С. Narcissus tozetta albus. Narcissus latifolius simplici More prorsüs albo 1 et з. Clas, His. 155. ie. NARCISSE A PLUSIEURS FLEURS. DESCRIPTION. Сене belle espèce de Narcisse a quelque analogi ‘lle sen distingue par la largeur de ses feuilles et par la grandeur de toutes ses parties Une bulbe brune et arrondie donne naissance à des radicules blanches, sim- ples, cylindriques; de cette bulbo partent deux ou trois hampes dont celle du milieu est ordinairement la plus grande. De la base de chaque tigo partent des feuilles radicales, droites, planes, 5 millimètres, longues de З décimètres; les oblongues, obtuses, larges de та. feu feuilles ces feuilles sont gl La hampe est plus longue que les feuilles, creuse, cylindrique, comprimée les inférieures avortent et forment une gaine à la base du faisceau des bros, vertes. à sa base. Lo spathe est d'une pièce, searieux, un peu engainéà In base; en sort trois à huit fleurs, tournées du côté où le spathe est fendu, portées sur des pédicelles сата, presque triangulaires, longs de 2 centimètres pour Les fleurs placées du côté de la fente du spathe, et de 5-7 pour celles qui sont de l'autre côté. ‘Au sommet du pédicelle, on remarque Tovaire qui est vert et à trois faces ¿sta-prononccos; de l'ovaire part а corolle : elle ext jaune dans Та variété dont fon voit ici la figure ; dans une autre variété, elle см entièrement blancho; et “dans une troisième, les divisions sont blanches et le nectaire jaune : le tube de la corolle est presque cylindrique, Tong de з centimètres; il est terminé par six divisions profondes, étalées, ovales, dont trois extérieures terminées par uno pointe calleuse, barbue en dessus, et trois intérieures obtuse; de In base des Wivisioas du Паре s'élève un nectaire d'un jaune plus foncé, en forme de coupe, tun pou réréci à son office, enter en son bord, de moitié plus court que les divisions du limbe. ‘Les étamines sont insérées sur le tube, et les filets font corps avec lui dans toute leur longueur; les trois anthères placées devant les divisions externes sont À Torifice du tube, et saillantes dans lo nectaire; les trois autres sont placées plus bas et renfermées dans le tube. Le style est simple, cylindrique, droit; il atteint la base du nectaire, et est terminé par un stigmate blanc à trois lobes tseourts Jo n'ai jamais vu le fruit de семе plante. HISTOIRE cisse à plusieurs fleurs стой naturellement dans le midi dela Franco, +, du Portugal, dans la Barbarie et l'Orient z И aime de préférence Jes prairies humides. Dans son pays natal, l'époque de ка floraison est l'hiver; dans nos Jardins, Я ne sepanouit d'ordinaire qu'au printemps. ‘Cette plante est cultivée par les jardiniers fleuristes, à cause de sa beauté et de l'odeur agréable qu'émettent ses fleurs : on la multiplie de caieux Elle porto "айргаа le nom de Narcisse de Constantinople, lorsque ка fleur est en- EXPLICATION DE LA PLANCHE. La Plante de grandeur naturelle. 1. La fleur ouverte pour montrer lo style et les six anthéres. VIS LEP Jena > (саба 2 9 . „4. ДОЎ (СИР < ==" --- У, = 7) F4 N Fes РАТНА 72523252 culpe эт” «Я, бе Redoute: pina . IRIS SUZIANA. м. des Inınins. Joss. — TRIANDRIE MONOGYNIE. rw. Tris suziana, 1. barbata, foliis ensiformibus glabris, саро unilloro, petalis ro- tundatis Thunb, Diss. n. 4 Iris айна. I. corolla barbatà, caule foliis longiore wniflor Lin. Hort. Clif. Mil. Dict. п. 5. Roy. Lugdeb. 17. Curt. Mag. 1. 91. Lam. Diet п. з. Ши, л. 539, Tris suziana flore maximo ex albo nigricante. С. B. Pin. 31. Theat, 579. Mois. Ны, з. р. 851.8. 4. 6.26. Tourn. Inst, 35 Tris latifolia major. Clus. Hist з. р Iris latifolia major suziana vel chalcedonica lore majore variegato Clusio prima, J. B, Hist. è. pi Tris chaleedonica variegata. Lob. Кол. IRIS DE SUSE DESCRIPTION. Cette belle espèce d'Iris se distingue facilement de toutes les autres, parco quelle ne porte qu'us ве de blanc et de e seule fleur trèsgrande et toute biga pourpre noirätre Son feuillage elles sont disposées s rien de remarquable; les feuilles partent de la r deux gs, engainées à leur base, comprimées en glaive, pointues, longues de 3 décimètres, et larges de 15 millimètres La tige sort d'entre les feuilles, et les dépasse en longueur; elle est eylindri ques Gabe se trouve la fleur qui, comme je quelques feuilles dit, est grande, belle et droite; à la base de cette Пече, оп voit une spathe composée de deux bractées engaindes, poin- ent Fane l'autre. de 3 centimètres, qui s'élève au= dessus de Fovaire; de ce tube partent six divisions profondes, obtuses, et qui La corolle est composée d'un tube lon sont bizarrement veinées de raies blanches sur un fond d'un violet foncé; les trois extérieures sont recourbées en dehors, et hériseées à leur base de poils violet; les trois intérieures sont redresse De l'ovaire qui est placé sous la coroll igmates sont rayonnants, horizontaux, voités, et de Меш à des pétales; ces couleur violette dans presque fonte leur longueur, redressés, échancrés et ve més à leur sommet; l'ovaire qui les porte est lisse, à trois angles, caché р bractées. Les étamines sont insérées А In base des pétales exteri cachées sous les stigmates; leurs filets sont violets aplatis; leurs anthères sont linéaires, А deux loges qui s'ouvrent en dessous , et répandent une poussière châtre. fruit parvient rarement à maturité dans nos jardins; c'est une capsule HISTOIRE Suso ne tire point son nom de la ville de Suso en Ttalio, mais do Tancienne ville de Perse Susa; en français, Suses ом Souster : cette plante est en effet originaire de l'Orient. 2, Elle a été apportée de Constantinople en Hollande Yan 1573, ct, depuis cette époque, elle a été cultivée dans nos jardins comme plante d'ornement. Elle fleurit à la бо du printemps. Sasser LITE Ж 2 12274 “ер > 2627227. N AUF се” ТЕРОР. ж 20% Ulf Ic ‹ > « с е а REN. , 22 2 б аба» 7 ) CYPRIPEDIUM CALCEOLUS. am. des Oncninins. Jrss 一 GYNANDRIE DIANDRIE LIN. avo subtis canaliculato cari- Cypripedium calecolus. С. lobo styli ovali con Swartz. Orch, Acad. Nyahandl. 1 800. mato, labello petalis brevi жезді Cypripedium calceolus, С. co inferiore potalis breviore compresso. Salisb. Lin, Soe. 1. те compres Ike labio superiore ovali concavo subtis carina latè canaliculas pora fa Cypripedium calceolus. С. radi Lin. Spec. 1603. МИ, icon. 1 242. Cypripedium foliis orato-lanccolatis. Zin, Fl. Lapp. 318. Gmel. Fl. Sib. 1. р. 2. bus fibrosis, foliis ovato-lanccolatis caulinis, Calceolus radicibus fibrosis foliis ovato-lanceolatis. Май. Helv. п. 1300. 4 43. Cal Calecolus ms Hellebo Pacudodamasonium. Clus. Pour. р. 2: solus. Riv. tar. nus, Dod. Pemp. x80. Tour. Inst. р. 43 fore rotundo sive calceolus, С. B. Pin. 187. busdam sive calceolus D. Marie. J. В. Hist. 3. p. 518. ЕЛЕСІ Helleborine recentiorum. 1, Сив. Hist. p. SABOT DES ALPES. DESCRIPTION, L'Europe ne posside peut-être aucune plante qui surpasse celle-ci pour ance et la singularité de la fleur: ello ornerai si, comme toutes les Orchidées, elle ne se refusait obstinément ‘doute пов jardins, fe des débris qu'ont laissés les anciennes tiges; en dessous, bres simples et cylindriques: chaque année ¿lle pousse un grand nombre авто de cette racine une tige verticale, et qui, par conséquent, forme un an gle droit aveo la racine. Cette tige est cylindrique est garnie de feuilles dans toute pleine , droite, presque же à 2 ou 3 décimètres е celles du bas sont des gaines droites et avortées; celles du haut glabre, ot sé à leur base, mais sen éloïgnent ensuites elles sont ovales, Ges, pointues, nies de poils, et marquées de nervures a feuille корен ра près de 14 fleur, semble être une bractée, Au sommet de cette tige est une fleur folitaire, penchée, d'une grandeur et d'une forme remarquables; quelquefois ‘une; et, dans co cas, elles partent Tune et l'autre on trouve deux fleurs au de la pédicelle. Un ovaire alongé, prismatique, à trois angles, courbé, d'une couleur de sine que forme la feuille supérieure, et sont portées chacune sur un ку divisions; les quatre extérieures, comme la corolle , sont étalées, que calice, et L oblongues-lancéolées , pointues, purpurines, souvent tachetées, un pe à deux d'entr'elles sont plus étroites, plus part dulées, longues de 3-5 centimi arde comme un nectaire , et que Swartz considère сошин une espèce de corolle; cette division est très-grande, de la forme d'un sabot, concave, un peu comprimé, ouverte par le haut, striée, jaune, avec quelques veines purpurines. А Torigine de l'ouverture du sabot, se trouve un lobe analogue aux pétales, pédicellé, oval trouvent les deux anthères qui sont раг- се lobe qui tient lieu de style, fi languette lanegolée ; elles renferment de petites masses de pollen pulverulent, ement distinctes, presque sessiles, à deux loges, et logées sous une реј La capsule est ovoide, à trois angles, à trois sillons, et renferme plusieurs graines attachées à un réceptacle linéaire. WISTOIR Cotte belle et singulière plante стой. dans plusieurs parties de 1 en particulier dans la France et la Suisse. Elle habite de préférence les bois pes А. On la nomme vulgair arope, st Sabot de Vénus : le nom de Sabot а été donné mre, à cause de la ressemblance qu'on a trouvée entre cette chaussure rustique et le nectaire de la fleur. = ( б | | | ЖАҒУ 272 A > OW У 4 ~ 72 > 2 EEE 27 2 ССС? UR, А , 6 ль EG CYPRIPEDIUM FLAV SCEN м. des Оценив. Juss. - GYXANDRIE DIANDRIE. LIN. Cypripedium flavescens. С. lobo styli sagitiæformi basi deflexo, labello petalis breviore compresso. В. Cypripedium parviflorum. С. lobo styli sogittaformi ba deflexo, labello petalis breviore compresso. Swari oreh. Acad. Nyahandl. 1800. р. 251 basi dell Cypripedium parviflorum. С. corollæ labio superiore көріне subtüs carina angustè canaliculatà , infer Salisb, Lin. Soe. ра petalis breviore compresso Helleborine сајсео di Mant. р. 101.1. 418. ЈЕ 2. poss wale folioso, fore luteo minore, РШ, SABOT A FLE R JAUNE DESCRIPTION. Le Sab au premier coup-d'œil, te à fleur jaune ressemble beaucoup au Sabot des Alpes et on ем, plante; un examen plus attentif f reconnaltre que ce sont deux espèces par- ment distinctes : Tun a la fleur entièrement jaune; l'autre a les divisions extérieures de la corolle de couleur pourpre : le premier a le lobe du style en forme de Пеење, et déjeté en en bas; le second а се lobe ovale et со Le Sabot à fleur jaune est originaire de l'Amérique septentrionale, et le Sabot uve qu'en Ei des Alpes ne ae 4 Les racines du Sabot а fleur jaune sont nombreuses, simples, eylindriquess sa tige ем herbacée , droite, simple, haute de deux décimètres, et garnie de poils courts et blanchâtres; elle ne porte que cing à six feuilles éparses, sessiles, indes à leur base, ovales-oblongues, pointues, feuille inférieure est souvent avortée; la supérieure, qui est placée à la base de la fleur, est plus petite que les autres La fleur est solitaire au sommet de la tige; elle part immédiatement de la ч d'un j la division supérieure feuille supérieure, et est plus он moins penchée; sa corolle me pile on y distingue quatre divisions extérieures et le весла ем droite, ovale-oblongue, longue de 5 centimètres, tachetée de petits points rouges, et marquéo de 13-18 nervures pubescentes en dehors; Гайс. +, plus large et plus quée do dix-sept à dix-neuf nervures ; les deux rieure ен dirigée en en bas, souvent échanerée аш courte que la précédente, Interales sont longues de 7 centimètres, et on n'y compte que sept à neuf ner- ‘ures: toutes ces divisions sont бех et un pou contournées. Le Sabot est jaune, avec quelques veines rougeitres formées par des séries de petits points; Jong de 2 centimètres seulement, horizontal, óbtus, comprimé ses bords sont repliés en dedans. L'ovaire est inférieur, vert, cylindrique, à six sillons, pubescent; le lobe du style est jaune , à trois divisions; celle du milieu se prolonge en forme de flèche, et est creusés en dessous en forme de carène; les deux latérales se dé- jettent en bas. Les anthères sont au nombre de deux, distinctes, placées sur les divisions latérales du style, arrondies, jaunätres, Je n'ai point vu le fruit de cette plante. HISTOIRE Lo Sabot à fleur jaune est originaire de l'Amérique septentrionale И a été rapporté dans le jardin du С. Gels par le zélé voyageur André Michaux. 2, Ш fleurit au printemps. OBSERVATIONS. La plante que үзі décrite se rapporte très-bien à la description de Salisbury; mais comme sa fleur n'est pas plus petite que celle du Sabot des Alpes, et pa- тай plus grande que celle qui a été décrite par се naturaliste, jai cru devoir ner cette esp ‚bot à fleur jaune, qui lui convient beaucoup mieux que celui de Sabot à petite fleur. EXPLICATION DE LA PLANCHE, La Plante de grandeur naturelle 1. Le lobe du style vu en dessus. | 8. Le même vu en dessous, de manière à montrer les d ur Си К. 4 (УДА “ар 7 "к Ree 777 с Ct = 276/4 ALBUCA MINOR. Там, des Aspmopirgs Juss. — HexANDRIE мохосүхи, Lew Albuca minor. A. petalis interioribus apice glandulosis inflexis, seapo er abe foribus nutantibus, foliis lineari-subulatis canaliculatis Wild. Spee. PL s. p. 100. Albuca minor. A. petalis interioribus apice glandulosis inflexie, foliis lineari- subulatis canaliculatis, Dryand. Act. Holm. 1784. p. 294 Albuca minor. A. foliis subulatis. Lin. Spec. Pl. 438. Mil. Dict. л, 2. Thunb, prodr. 65. Albuca lutea var. 8. Lam. Diet 1. p. 76. Ornithogalum africanum fore viridi altero alteri in 1. 209. ко. Herm. Parad. Bat. 209. ALBUCA JAUNATRE DESCRIPTION. Les Albucas se distinguent facilement au premier coup-d'eil, à leurs feuilles longues, le plus souvent ereusčes en canal et couchée à terre; elles ont de ands rapports avee les Ornithogales, mais en diffèrent par la structure de Jeur fleur, qui souvent a trois étamines stériles et trois divisions courbes en dedans vers leur sommet. L'espèce dont nous donnons ici la description, se е de la plupart des autres par ses fleurs jaunâtres et pendantes; elle a une racine Þulbeuse , de la quelle sortent quelques feuilles le plus souvent couchées sur la terre, longues de 8-10 décimètres, d'un vert un peu pâle, glabres, linéaires, ereusées en canal à leur base, eylindriques, La hampe qui s'élève d'entre les feuilles est droite, haute de 4-5 décimètres seulement; elle porte pi de fleurs écartées, disposées в ordre quinconce, portées sur un pédicelle horizontal, pendantes; à la base du pédicelle est une bractée ovale laneéolée Та corolle de cette plante ем à six divisions profondes, d'un jaune verdâtre; Jes trois extérieures sont ouvertes, ovales, obtuses ; les trois intérieures sont égales en longueur aux précédentes droites, rapprochées, concaves, calleuses, x bords un peu infléchies en dedans à leur sommet , marquées de deux taches. supérieurs. Dans cette fleur, оп trouve six filets blanes, planes, pointus; trois d'en- visions extérieures de la corolle, portent des anthères x, placés devant les ovales; les trois autres sont stériles, ге est verdätre, glabre, à trois faces et à trois angles; il est surmonté ate presqu'aussi épais que lui, à trois angles moins saillants, terminé pointe courte et épaisse, hérissé de papilles jaw 4 point vu marie le fruit de TAlbuca jaunätre, HISTOIRE. Cotte espèce d’Albuca , ainsi que toutes celles de co genre, est originaire p-de-E On la cultive dans les ja printemps on la multiplie dins de botanique seulement; elle y fleurit au ar les eaieux qui naissent quelquefois autour de sa bulbe EXPLICATION DE LA PLANCHE La Plante de grandeur naturelle 1. Та fleur entière. Un filament steril Une division extérieure. 4. Une division intérieure 5. Une étamine fertile 6. La flour dont Ја corolle est enlevée 7. Lovaire . Le fruit НЬ лээ ee ct бий EA ы ыы ао ааа en 2 E аа er” HA AS au г > 一 一 -一 ~ ыа | = = н — -一 一 -- што ото = = — = A - -- 4 й —- мамы Е a = nen AS oo = _—— | I en m AA - mn — н e > TA ч BE. et = == ee аг BE ет же WET WEGE ET -一 一 -一 ~ 2 — өз - x PRES ae едро С ee Ж 2 9; t ' | с шан E MANS ^^ N д ‹ 4 я 5 \ З 5 4% ~ М ~ с ~ . ~ x з AS М SY М = ТА х N ~ N а N г. | “# 2 А => CINEVA Je COUCTL ‹ ху , 72 2 С Л 22 , 4 М-С б Ж” wide! June у y 2 LACHENALIA PALLIDA. гам, des Asruopiuns. Juss. — HEXANDRIE MoxoovxTE Lew. Lachenalia pallida. L. corollis campanulatis brevisim’ pedunealatis, petalis interioribus Jongioribus patulis obtus breviore. Wild. Sp. PL a. p. 173. Lachenalia pallida. 1. corollis campanulatis capo apice а petalis tribus interioribus lon- gioribus, foribus brevissim® pedunculatis horizontalibus „ foliis lineari- ribus. Ait, Kew. з. р. 469; Lachenalia pallida, L. corollis campanulatis, pedunculis horizontalibus, foliis lanceolatis scapum sequantibus, Thunb, podr. 64. Lachenalia mediana. L. foliis geminis oblongo-linearibus integerrim її immaculato, floribus b sviter pedunculatis patentissimis, corollis subeylindricis, Ja. Ze. rar. я. t. 392. Coll. 3. р. 242. LACHENALE PAL DESCRIPTION. La Lachenale dont nous donnons ici la description, se fait remarquer par par la couleur påle de ses fleurs. Sa racine est une bulbe arrondie, de laquelle partent des fibrilles menues et blanchâtres; cette bulbe dom nce à deux feuilles opposées, linéaires- oblongues, courhées en gouttière, glabres, vertes, dépourvues des taches qu'on plus remarque dans plu Сене hampe part d'entre les feuilles, et s'élève à la hauteur de з décimètres; «йе est cylindrique dans le bas, anguleuse entre les fleurs, glabre, lisse, quel- quefois absolument verte, quelquefois marquée dans le bas de petits points rs forment une grappe courte; chacune d'elles est portée sur le, long une bractéo large, obtuse, quelquefois раг rouges : les Й Пее cylindrique, peu éta d'un centimètre; à la base de ce pé е en trois lobes peu sont plus grandes, colorées en pour réguliers; les bractées des fleurs supérieur pre, pointues ou dentelécs au sommet; ces fleurs avortent , ensorte que la hampe se termine par une houppe de bractées. La corolle est en cloche un peu cylindrique, à six pétales disposés sur deux ngs ; les trois extérieurs sont un peu réunis par la base , oblongs concaves, blanchâtres, avec uno tache verte à la base, et une roug sommet ; le pétale supérieur а le sommet calleux et en capuchon ; les pétales intérieurs sont libres à leur base, piles, un peu plus Tongs que le rang extérieur, un peu étalés vers le haut, en forme de spatule , un peu dentelés sur Jos bords, et échanerés au көшінен, ‘Six étamines un peu plus longues que la corolle sont placées devant les six pétales; leurs filets sont blancs ct en alène ; leurs anthéres jaunätres, ovales avant la fécondation, arrondies après qu'elles ont émis leur poussière; celle- est d'un jaune paille: les étamines inférieures sont un peu plus longues, et répandent leur poussière plus tòt que les supérieures. Le pistil est composé d'un ovaire cylindrique, vert, A six sillons profonds, dun style filiforme, pâle, égal aux étamines, et d'un stigmate aigu Le fruit de cette plante n'a point шіні; les fleurs sont tombées après la По- HISTOIRE. La Lachenale pâle est originaire du Cap-de-Bonne-Espérance. 3. Dans nos jardins, elle fleurit au printemps. On ne la cultive que dans les jardins de botanique, où même elle ne se trouve que nous avons vue était cultivée dans le riche jardin du Ист 2 ск ( 2 222 > 072 РСМ 2 \ | E j ¿epale л Сэ O N Me A { 741443 722 2 24 >> IS сес dire. Ba А % 272222 22 x 2 5272) IRIS FLORENTINA. Fast. des Inmérs, Juss. — TRIANDRIE моховүхат, Бем. Tris florentina, I. barbata, foliis ensiformibus glabris, seapo subbilloro, Thu. Dis. п, 5." re subbiloro, floribus ses- Lin. Spec. 55. Шіл. 540. Diet 3. р. зву. п. a." Desf FI Айл р, 36. Mat. med. р. 44. Вики. t. 414. Mill. Dict п. за. Lam. Tris alba florentina. С. В. Pin. 31. Theat 577. ie. Tourn. Там. 858. Mors, Ozon. 5 P.351.6.4.6.5.£.5. Вей. Купи зет. ord. B. p. 4. f. 3, 146 flore albo. А. В. Hist. 2. p. 719. ie. Ray, hist. 1180. Tris alba illyrica vu gò vel Potii florentina. Cum. Лоп. 79. L'iris de Florence, Regnault. Bot. ie. IRIS DE FLORENCE DESCRIPTION в et l'autre communs dans Тале de Florence et celui de Germanie sont I nos jardins, et se ressemblent absolument par leur port, leur grandeur et leur structure; la seule différence qui frappe au premier coup-d'ail, c'est que l'un а la fleur blanche, tandis que celle de l'autre est violette. Cette différence constante de couleur a engagé los botanistes à examiner cos deux plantes ave attention, et ils n'ont pas tardé à r presque toutes leurs parties des différences invariables; ils ont done regardé cos deux plantes comme deux espèces distinctes, sans se dissimuler cependant que la culture que ces végétaux ont reçue depuis long- temps, pourra créé les différences qu'on y La racine de Tune et de l'autre espèce est charnue, oblongue, rampante; celle de is de Flo racine, il part des feuilles nombreuse de glaive, pointues et ¡plus courtes que la hampo; mais les feuilles de l'Iris de Florence se font remar- quer par une teinte glauque qu'on n’observe pas sur celle de l'Iris de Germanie, de la première espèce ne po quefois trois fleurs toujours sessiles; сео de la seconde en porte trois ou qua- tre, dont les inféricures sont posées sur un pédicele Les fleurs mêmes offrent quelques différences qu'il est important de remar- ‘elles sont moins sujettes à l'influence de la culture que les ties de la plante; 1.’ la corolle de lis de Florence est blanche, et los eures sont rayées de veines d'un jaune påle : la corolle de Tris de ou violette; а: lo tube de la première está peine “aussi long que l'ovaire; celui de la seconde est toujours plus long que l'ovaire 32 les divisions inférieures de la première sont entières, et ont vers la base leurs bords déjetés en en bas; celles de la seconde sont planes et échancrées au som- met; 4. les divisions supéri Tune sont plus redressées que celles de l'autre; les stigmates de l'une sont plus redressés et moins dentelés que ceux de l'autre. HISTOIRE Cette plante est originaire du midi de l'Europe, et se trouve aussi en Bar- barie. л. On la cultive pour l'ornement des jardins. Elle se multiplie facilement par Les jeunes pieds qui poussent de Ја racine зарана ам д 277 (Р абба іу аліва» N $ N Y N 2 Й ULLE fide r ( 20 we AUS Pons мез NARCISSUS BULBOCODIUM. am. des Nancısszs. Jus: — HEXANDRIE моховухі LINN: Narcissus bulbocodium. N. «райка uniflorá, nectario turbinato petalis majore, nitalibus declinatis. Lin. Spec. 650. Mil, Dit. л. 6. Curt. Mag. 88. Narcissus foliis subulatis, nectario maximo patulo, genitalibus declinatis. Lin Hort. СЦЕ 134. Roy. Іар, 35. Narcissus montanus alter flore fimbriato. С. B. Pin. 53. Narcissus montanus juncifolius calyce aureo. С, B. Pin. 58. Кий. Eh 75.05.7. Peoudo-Narcissus juncifolius a Пато flor Clas. Hist э. р. 166. Narcissus montanus juncifolius minimus alter flore со, fus Leon. t 118. NARCISSE BULBOCODE DESCRIPTION. De toutes les espèces de Narcisses, il en est peu qui оне autant de facilité que le Narcisse bulbocode : sa hampe ne porte qu'une fleur dont lo nectaire est plus long que la corolle; А се seul earactère, on peut le recon- maitre avec certitude : esquissons cependant les traits principaux qu'offre la structure de cette plante Sa leur est jaune , solitaire au м imposée d'une seule feuille acaricuso, Сене feuille est amet d'une hampe nue et cylindrique, Jo plus souvent droite quelquefois pl courtes et pointues, et prolongée intérieurement en un nectaire presque cy- Tindrique, évasé au sommet, plus long que les divisions de la сон Les etamines sont insérés sur le tube de la corolle; elles sont renfermé ‘où la spathe см fendue; l'ovaire est sous la corolle; le stylo se dejette de dts wee les étamines, et atteint à peu près leur longueur Ajoutons encore à cette description que In plante est munie di bulbes Fautre; chacun d'eux pousse une hampe Погаје telle que nous l'avons décrite, е, arrondie; on trouve quelquefois deux ou trois bulbes à côté l'un de et aveo elle cinq ou six feuilles étroites , linéaires , glabres, droites et plus ‘ment 10-12 centimètres de Cette espèce diffère du Narcisse tardif par la grandeur de son nectaire, HISTOIRE Le Narcisse bulbocode est originaire du Portugal, et стой aux environs de Lisbonne. 9, T fleurit d'ordinaire au printemps dans nos jardins. EXPLICATION DE LA PLANCHE La Plante de grandeur naturelle 7 ECOLE, 72 he 2 N N Ÿ S 2 Ce 70 2 75 Же Р cub) 2 9% 22 2 AA ae х ROTER ов, A сатен ланци НЕ > ин ———ж са на ди MERENDERA BULBOCODIUM. Рам, des Jones. Juss. - Нехахьма тазсүхи, Бим, Merendera bulbocodium. Ramond Bull. Philom. n. 47. р. 178. 12. f я. Desf, Fl. АЧ. л. р 284. ezel. synon: Colchicum montanum minus, Clus. Hist 8. р. 201. Bulbocodium vernun MERENDERE BULBOCODE. DESCRIPTION Cette plante a été pendant long-temps confondue avec le Bulbocodo printan- nier, auquel elle ressemble en «Па d'une manière frappante pour le port, les dimensions et In couleur de ses fleurs; Сен au С. Ramond que nous devons la vx. La Meren- parce qu'au lieu d'avoir un seul ovaire et un se connaissance exacte des différences que pr хүс dire diffère да Bulbocodo nates, elle ore trois ovaires réunis pa style surmonté de trois at surmontés chacun d'un style simple. Elle diffère des Colehiques, avec lesquels son port etle nombre de ses ovaires a quelque analogie, parce que ses anthères, fin de droites et adhérentes au filet par leur bate; «Ше diffère е fans, dont mble la rapprocher, par le nombre de ses ovaires. D'après сек observations, on peut dire, avec lo С corolle du Bulbocode, le pistil et le fruit du Colchique et Tanthire du Safran, mond, que la Merendire а la Ce dernier caractère est étranger à la famille des Jones, dont се nouveau genre doit cependant fire partie, jusqu'à се que de nouvelles observations per- mettent de diviser en plusieurs grouppes cette famille nombreuse et hétérogène. La racine de la Merendöre est bulbeuse et analogue à celle du Colchique et du Bulbocode, Le naturaliste observateur auquel nous devons la connais- sance de cette plante, nous fournit des détails curieux sur cette racine : « Un + ов bulbe, qui attire les sues de la terre par de nombreuses racines, nourrit + un très-petit bulbe naissant latéralement de sa base, et d'où procèdent los « feuilles et Ла fleur q x deux bulbes, i percent les enveloppes communes а quée dans le premier: le petit bulbe Jissant le long d'une rainure pra «a un petit nombre de tuniques propres, dont l'extrémité successive produit е, les feuilles et Ja fleur, et un noyaux parenchimateux qui fournit «la spa «la hampe, les germes et les styles. ма bas de ce noyau existe déja le germe «Cun bulbe futur, et une production digitée qui donnera naissance aux ra- « cines; à peine la fécondation est opérée, que le bulbe florifère s'enracin «et prend subitement tout son aceroissement en repoussant l'ancien bulbe « vers le côté opposé de Tespace renfermé entre les anciennes enveloppes у < espace que le nouveau va remplir à son tour; cet ancien bulbe, qui est alors «Папі, порове aucune resistance ; il s'aplatit ешге enfermé comme + un corps étranger dans ses propres tuniques, et celles du bulbe qui lui a su « cédé tandis que celui-ci achève ses évolutions ascendantes, en poussant hors « de terre les capsules dont la hampe s'élève А 10 ou 15 centimètres.» Сене plante n'a pas de véritable tigo; ses feuilles, au nombre de trois, пе paraissent qu'après la defloraison : elles sont longues, étroites, un peu char- nues. La flour est presque sessile sur le bulbe, entourée d'une spathe mem- 223 lette, divisée en six segments étroits qui corps qui le composent se terminent par autant de styles qui atteignent à longueur des étamines; celles-ci sont au nombre de six, insérées sur la partie m ments floraux, au point où l'onglet s'épanouit pour former le limbe : ce limbe, un peu courbé en gout brasse la base du filet; les anthöres sont et adhérentes à la base, Le fruit de la Merendère ressemble à celui du Colchique. Les trois capsules réunies à Ja base, libres au sommet, à une loge, à une valve, s'ouvrent lon- tudinalement du едно intérieur; les graines sont ovales, suspendues à deux placentas linéaires qui se prolongent de chaque eôté parallèlement à la suture, et qui s'étendent jusqu'au point seulement où les trois capsules s'écartaient. originairement Tune de l'autre, HISTOIRE La Merendère bulbocode croit dans les pelouses des Hautes-Pyrénées, do- puis Зоо à 2000 mètres de hauteur ка floraison indique le commencement ome pour Ja hauteur où elle se trouve : ses capsules ne sortent de terre u printemps suivant. Le nom de Merendère est celui que les Espagnols donnent à cette plante et à d'autres analogues PLICATION DE LA PLANCHE. La Plante de grandeur naturelle 1. Les parties de la fructification; savoir, le petit bulbe, le point de depa des feuilles, la hampe, le point de «бра xlesovaire 3. 4. Graines 5. Gr = У“ 6 acy б АРЕНА НИЦА : Ж OCOL) ? 20 Ж 72) I | 2 4 27 ж 2 Ж Я Жо ВС сесе МА y ~ 5 2 / 72%” ae” A E Sen RES мыр». e а = = A ы E TE ane | чы 0 ая Ten 22 LC, Я OCC е 2 20 2 22 2 Ё > 23 мечи > 46 ER 2 2 в СС ретт 2 09726. METHONICA UPERBA. Fan. des Livtacins. Joss. — HEXANDRIE моховукіе. Дим Methonica superba. Desf: Ann. mus. v. 1. fase 352 Methonica. Juss. Gen. р. 48. Methoniea malabarorum. Herm. fort. 1442. 689. іс. Pluk. Alm. t: 116. f. 3. Gloriosa superba, Lin. pee, 437. Flor. Zeyl. хаа”, Lam, Diet. 4. р. 133. Must 1.247. бити, Fract л, р. 69e t. 18. f 1 Mendoni. Алсай. hort. Mala Lilium айын р. 107. 137- um superbum. Comm. hort. Amst. 1. р. 69. 1.35. MÉTHONIQUE SUPERBE DESCRIPTION, La Méthonique superbe, appelée Glorieuse superbe et Superbe du Mall a, de tout temps, excité l'admiration des naturalistes et des voyageurs, comm Yattestent les noms qu'ils Iui ont donnés, Ses feuilles roulées en vrille à leur sommet, ses fleurs couleur de few, dont les pétales ondulés se redressent avec élégance, ont particulièrement fixé l'attention des observateurs, мейе, de la gros- seur du pouce, offre, selon l'observation du C. Desfontaines, une courbure à sa partie supérieure, telle qu'on dirait qu'elle est formée de deux branches pivotantes et perpendiculaires; de ва courbu que, faible, un peu sarmenteuse, longue de deux mètres, glabre, simple, où émettant seulement deux ou trois rameaux faibles, étalés, opposés ou ver. Les feuilles sont éparses, à l'exception de celles qui naissent sous les branches, et qui sont, comme elles, géminées ou ternées elles sont étalée, sessiles, lan wadinales parallèles, qu se réunissent au sommet pour former une vrille courte et roulée en dessous, Les pédoncules naissent le long de la tige А côté des feuilles; ils div dès leur ba cylindriques, glabres, longs de 3 décimètres, et portent à , de manière à prendre une position horizontale; ils sont nus, ar solitaire et penchée. Avant la floraison , le bouton est d'une forme hexagone et d'une couleur verdätre; lorsqu'il s'ouvre, les pétales rougissent d'abord vers le sommet, et enfin, la base elle- Jour base est jaune avec une tache го ge longitudin même devient rougeätre : ces pétales sont au nombre de six, oblongs, pointus, marqués on деди riicalement, et onduléson стари sur les bords, redressés vers leur base, d'une arête Les six étamines sont un peu moins longues que le calice, et div la f иге; les anthères sont јан L'ovaire, qui est eylindrigu à son sommet un style jaune, filiforme, d'abord horizontal comme les étami me d'une alène, et leur couleur s, vacilla je plan horizontal; les filets est d'un jaune rougi s, longi sus d'elles: со style est ss, ensuite relevé obliquement un peu a ss rougeâtres un peu épais, dont un est fendu plus avant quo par trois sti Tes deux autres. à trois lobes, Le fruit de cette plante est une capsule сопасе, ova „а trois valves marquées d'un sillon longitudinal ; chaque logs à trois log з rondes, avec une peti renferme deux rangées de graines ко TOIRE la cultivo Cette plante стой naturellement sur la côte du Malabar, où ms nos climats, on est forcé à la conserver pour Tornement des jardins ne elle у réussit rarement assez bien pour y fleurir: dans Ia serre chaude, et mi passé au Muséum d'Histoire naturelle, et c'est deux individus ont fleuri Га lieu en à après cette que nous avons pu les observer. Leur floraison époque, on enlève les racines hors de terre pour les replanter au printemps La racine passe pour vénéneuse, et les feuilles sont, dit-on , astringentes ў los fleurs servent à former des guirlandes et des couronnes. ons ERFATIONS, те nom de Glorieuse , donné par Linné à co gente, a été changé par Jussieu, la répétition quoffient les deux expressions de Glo- surtout parce qu'un nom de genre, d'après les гі rieuse et Superbe, m: cipes de Linné lui-même, ne doit jamais être un adjectif. XPLICATION DE LA PLANCHE Le haut de la tige de grandeur naturelle 1. Une сары Une capsule coupée en trave 3. Une gra EEE 2 | а AMPLOPUMECLE СО 7 | == Mame D. 3 я ES 72 Ж“ С À ае e Ж”. EFF _ % емее. ” De Соғу “сев. а А у ТУА A, 2727 CRINUM ERUBESCENS. Fan, des Nancıssıs. Juss, — HEXANDRIE MoxocYNIE Lr. num erubescens. С. foliis Janceolatis cartilagineo erenatis apice producto explanato, floribus sessilibus, tubo limbo longiore. A. Kew. 1. p. 413. num commeli canaliculatis scapo subquadrifloro. Jag. Hort. Schamb. з. р. 40.6 308. corollarum apicibus introrsùm uncinatis foliislinea Crinum americanum, var. P. Lin. Spee. 419. Lilio-asphodelus Comm, rar. 15. £ 15. сап sempervirens minor CRINUM ROUGEATRE. DE CRIPTION Parmi les plantes qui composent la famille des Narcisses, les Crinums se quer par leur stature élevée, la grandeur de toutes leurs parties et 13 de leurs fleurs. Celui qui nous occupe dans cet article, est facile à reconnaitre au premier aspect, par la teinte d'un rouge pourpre qui est ripan- Час sur les surfaces extérieures de ses fleurs. Se racines sont nombreuses, cylindriques, blanches , épaisses mples ў cylindrique, presque ligneuse, entièrement illes, haute de 5 porte des feuilles assez nombreuses, embrassantes à leur base, lancéolées, care recouverte par la base des f décimêtres environ. Cette tigo »gineusos, et souvent un peu erénelées sur Tes bords, planes à leur sommet, redressées dans leur partie inférieure, puis étalées, marquées de nervures lon comprimé Ме de l'une des feuilles supérieures nait un редом , cylindrique à son sommet, droit, glabre, qui dépasse la 1 dela tige, et porte à son sommet un bouquet de quatre à sept fleurs sessiles „ ‘entourées à la base de quelques bractées membraneuses, Inncéolées, larges beaucoup plus courtes que les fleurs; entre les fleurs elles- mes se trouvent quelques filaments linéaires, membraneux comme les bractées, Ces fleurs sont blanches, avee une teinte rouge sur le tube une odeur agréable, mais t la partie ек terne des divisions; elles кара est à peu près cylindrique, long de 8-10 centimètres, un peu plus base; il se divise en six segments longs de 5-6 centimètres seulement, oblor pointus , très-talés pointus, Los six ctamines sont insérées sur le sommet du tube devant chacun des seg- ments de la corolle; ils sont blanes, en forme daléne; ils divergent peu les uns des autres, et leur longueur est de 3-4 centimètres; à leur sommet se trou- vent des anthöres vacillantes, linéaires, longues de 16 millimètres, et qui é poussière sén з el fait corps avec elle; sa longueur est de deux centimètres; il a rondis; de son sommet d'élève un style droit, cylindrique, plus long que les étamines, blane dans sa longueur presque entière, rouge à son sommet, terminé par un stigmate triangulaire et obtus. Après ci rougit it un peu, mais ne mòrit pas complétement dans nos serres; pédicule qui, pendant la loraison, tait droit, penche alors graduellement son sommet vers Ја terre, comme sil voulait y cacher les graines que rer и les capsules encore mal mûres: ces capsules sont charnues, à trois loges trois valves. HISTOIRE de l'Amérique méridionale с on la cultive depuis long-temps avec succès dans les serres du jardin des Plantes, ой il n'est pas rare de la voir fleurir on la tient toute l'année dans Та serve chaude. OBSERVATIONS Cotte espèce avait été réunie par Linné, sous le nom de Crinum americanum, avec une autre plante dont nous donnerons incessamment Ја figure elle en diffère par In couleur de ses corolles, parce que ses fleurs sont absolument sessiles, que leur tube est plus long que le limbe, et enfin parco que le som- met de ses feuilles est plane, et non resserré en crochet зае? хо ~ 70076 2 PL СЭ? a ЕЎ. 77 f deupa. 2 279. Ole 7 С, (72:17 беже Ж D, (92) 2 Ё , 5 DZ. ой. Redoute е 5 220 | ; JO 2 | д : Ч ? / ФУ” СС есеге ШҮУ lo 7223 17 5 CP Ч Ци Langlois “=. —— 人 уа х арта, рэста a FERRARIA UNDULATA. Fan. des Inıpins. Juss. — GYXANDRIE TRIANDRIE LIN Ferraria. Juss, Gem р. 57. Ferraria caule mult Bot. mag, t. 144. Mill leon, . 280. loro. Murr, Syst. veg. р. 678. Jaog. kort. Vind. 1. 63. Сип. stigmatibus bifidis eucullatis. Lam. Dier. 2. Flos indicus è violaceo-faseus radice tuberosá. Ferr. Cult. 168. 1. 171 е. Barr. leon. Tris stellata eyclaminis radice pullo По FERRARIE ONDULÉE. DE CRIPTION. Cette belle et singulière plante s'élève 4 не; arrondie, à peu près semblable à celle du Судан creusée en forme d'ombilie au sommet et à la base, brune ou roussitre à lex- jeur, blanche intérieurement Les feuilles qui naissent de cette racine sont droi Tongues de deux déci- laive, stries longitudinalement, et elles s'en mètres et plus, en forme de brassent par leur base à la manière des feuilles d'Iris; d'entre сек feuilles radicales, qui sont quelquefois détruites lorsque la plante est en fleur, s'élève cylindrique, glabre, haute de 3-4 décimètres; elle est з de feuilles beaucoup plus courtes que les précédentes, placées altern ch tivement, engainées à leur base, et assez rapprochées les unes des autres, Vers son sommet, Ја tige émet deux ou trois pédicelle courts, peu visibles, feuillés, et qui portent chacun une fleur, dont l'apparence bizarre а puis longtemps les naturalistes, Cette fleur , comme celles de Ia famille дек 1 Ages, est composée de six pétales réunis par la base, ou d'une corolle à six divisions profondes, étalées, pointues, dont trois extérieures et trois intérieures un peu plus petites; cette corolle est d'un pourpre brun ou violet en dessus, et blanchâtre en dessous; on remarque quelques taches plus foncées à la sur- facile à naître, c'est que Jes bords de toutes les divisions sont ondulcs et quable. Loy pos d'une manière remar- qui est presque cylindrique, à trois angles obtus ct un peu alongés, indépendamment de la corolle, il porte trois 28 cat placé au-dessous de la fl amines réunies par leur base seulement, et non dans tonte leur longueur, comune dans la Tigridie : ces étamines portent des anthöres oblongues, attachées "le milieu de leur longueur, et qui se tiennent dans une position verticale ; а milieu des étamines s'élève un style cylindrique à peu près de la même lon ieur que es filets: се style se divise А son sommet en trois stigmates fendus nez profondément, frangés et en forme de capuchon. Je nai point vu mürir le fruit de cette plante: l'inspection de l'ovaire а penser que le fruit est une capsule alongée, à trois angles obtus, à trois valves, à trois loges et à plusieurs La Ferrari ondulé pu long-temps cultivée dans les jardins de botaniques mais, а part des Jridées, lle ny produit aucune graine , et on la multiplie par les Les flours, qui, comme je l'ai dit, sont remarquables par la beauté et la bizarrerie de leurs formes et de leurs couleurs, sont extrêmement fugaces. EXPLICATION DE LA PLANCH La Plante de grandeur naturelle 1. Les parties de la fructiication réunies Lo pistil. 2 Gouy жев за Cf) А2 222 LOL 2 2. 22 7 72 7 , hotel. и СС > 2 VIA ій “ ж тн ne AAA жайын зааж: В. дар „МЕ ) 20. 1 | 1| ! | | | A | 1 в. | 1 | | + ГА | N) | H / \ < 过 Hg = ”” 187 | | 27 | 2) = >” : 2 ie 3 Ж ( RB Sev Cue [474 Ч > У - 2 а бошу ен С y ГА . 5 e ри. Redoute! ее К - IRIS SISYRINCHIUM. Fam. des Inınies. Juss. — TRIANDRIE мохосухи DIN. Iris sisyrinchium. 1. corollis imberbibus, foliis eanaliculatis, bulb super-impostis. Lin. Spee, 59. Lam. Dict, З. р. 805. Desf: Ай. а. p. 3 Tris sisyrinchium. Thunb. Diss. n. 2 Sisyrinchium majus flore ней maculä notato. С. Bauk. Ри. 40. Tourn. Та. R. Н. 365. Clus. Hist. л. p. 216. ie. Dod. Pempt Sisyrine в. Sisyrinchium medium. С Вай. Pin. 41. Tourn, Ins. 365. imberbis, foliis linearibus undulata reflexis, seapounilloro Wild, Spec. t. 1. р. 334. бит Cordi et Сїй. La, Jon. y Sisyrinchium minus. Сва. Hist. э. р. 216. Dad. Pempt. Parva Noselh Sisyrinchion Theophrasti. Lob, Jon. 97. IRIS DOUBLE-BULBE, DESCRIPTION Quoique 1168 double-bulbe sot or inaire du midi de l'Europe, et qu'elle soit cultivée dans la plupart des jardins de botanique, on n'en possède encore a une figure complète : toutes celles qui sont indiquées dans le tableau qui pré cède cette description, se ressentent de limperfection où étaient les arts et les 1. Cette plante mérite de fixer notre attention par certaines particularités de sa su sciences naturelles, à l'époque où leurs auteurs vival кешке, qui s'éloigne assez des autres espèces de co gente Son principal caractère см её de la racine cette racine est bulbenso; mais, за Бен d'ètre formée par une seule bulbo, elle en offre deux placées Tune dessus de l'autre, absolument comme dans les Safrans et les Glayeuls : ces bulbes sont solides, recouvertes en dehors par quelques tuniques minces strides, tion des bulbes, et forment г ces tuniques cachent la sépa à demi- à l'œil une racine arrondie de 1 osseur d'une petite noix. La tigo s'élève du sommet de cette racine; ello est eylindrique , haute de t deux feuilles engainces. es en canal, plus longues que la plante, courbées décimitres; dans le bas, ello porte lo plus souve Jeur base étroites, сн au sommet ou vers le milieu, terminées еп pointe, souvent couchées à А cause de leur faiblesse. 6, la tige porte deux оп trois fleurs qui #épanouissent t, de manière que celle qui est ouverte semble toujours partir Vers son extn Чи sommet de la tige; ces fleurs sont sesiles, entourées de deux à quatre brac- tées membraneuses engainantes assez Tongues; leur couleur est d'un violet plus оп moins bleuatre, avec trois taches jaunes sur les divisions extérieures. Le tube la corolle est long, y e; les divisions externes sont étalées , ovales, dépourvues de barbe à leur base; les trois autres sont droites, plus cour- tes que les précédentes. ‘Trois étamines, dont les filaments sont distincts, naissent devant les trois divisions extérieures, et sont cachées sous les trois stigmates qui sont pétaloïdes, ‘a, en forme de voûte, fendus en deux lobes pointus А leurs extré- mités. Ces sügmates sont portés par un style cylindrique , grêle, alongé, each dans le tube de la corolle, et posé sur un ovaire arrondi. ‘Après la Moraison , la corolle se détruit; l'ovaire grossit et múrit entouré par plusieurs bractées acarieuses, oblongues, emgainées, déchirées vers le som- met: si Гоп détache toutes ces enveloppes, on découvre la capsule, qui est à trois angles obtus, loges, à trois valves tellement fines et transparentes qu'on distingue les graines dans l'intérieur + cette capsule est portée sur un pé dicelle propre, qu'on n'apercevait point avant Ја maturité, et elle est terminée par une pointe conique due au desséchement du bas du tube de la corolle- Les graines sont sur deux rangs dans chaque loge, brunes, ovoïdes, chogri- nées, attachées à l'axe central. HISTOIRE Cette plante стой en Espagne, en Portugal, et sur les côtes de Barbar elle se trouve dans les champs. Desfontaines Га vu fleurir pendant l'hiver à Alger : chez nous, elle fleurit seulement au printemps Ses bulbes ont une saveur douce, et peuvent se mi EXPLICATION DE LA PLANCHE La Plante de grandeur naturelle Les parties де la fructificaion, savoir, le pistil et les étamines Le fruit recouvert des spathes. j. La capsule. La même coupée en travers. Quelques graines. de 7 а, А зу А 1 4 р 2 een сс П денс < ў FR ОХ RE Wee 2 | $ ў з ѓа і 2 Ў Ф > = N 3 кад 5-5 АЯ 5 = = 5 а - 5 | — | 5 ое > ER, = Me ~ ка - + - STE = ES пи 5 ida ао ашы os баш АРА А wks pre ~ ний Ранци = >> ы. ч = > - = = 一 -~ ч - 7 - ба = ие ч 5 an = e аа = = ЭНЭ = = = міне : | | | | хо a THES ón ‚ Bille ж А 25 Gouy J ий! , ж 7 / , = 07. абла ғғ IXIA FILIFORMIS. суми. Ја. Fan. des Титов. Joss. — TRIANDRIE мох Tia filiformis, L foliis ensiformibus acuminatis, «саро filiformi erecto, өрісі mutante, lacinis ealyeinis tubo longioribus. Ром, Jard. Cels. р. 48.1. 48. IXIA FILIFORM DESCRIPTION. Au milieu du genre des rias, dont le botaniste et le cultivateur admirent à Геі ГА, o espèce se fait encore remarqu épi serré et d'un beau roug ч аа Sar sete, recouverte de tuniques membraneuses; cette bulbe émet en dessous quel- est une bulbe arrondie, de la couleur et de la grandeur d'une noi- ques radicules simples, gréles ot cylindriques; en dessus, elle pousse d'abord des feuilles en petit nombre, disposces sur deux rangs, droites, engainges le base, en forme de glaive , pointues, un peu renflées sur leurs bords, srides, traversées par une nervure longitudinale saillante sur Tune et l'autre surface, Du milion de ces feuilles s'élève une hampe droite, grêle, délice, glabre, d'un vert tendre un peu luisant, qui est au moins deux fois plus longue que Jes feuilles: cette hampe est engainée à sa base; vers le milieu de sa longueur, өдіс, dispos remarque souvent une petite bractée droite et lineai suvent les leurs qui sont au nombre de 8-10, souvent tournées du m + еп épi penché, serré et obtus: ces fleure sont sessiles, entou- ries à leur base d'une spathe membranense à deux feuilles, dont Pane est mar- que deux nervures rapprochées et prolongées en arêtes courbées La corolle a la forme que les botanistes де nent asez improprement en la comparant à une soucoupe; son tube см grêle, un peu courbé, long de 8 mil- Бойс, Le limbe est trè orales-oblongues, deux fois au moins plus long wert, presque plane, à six divisions profondes, не que le tube, striges, Фо rouge cramoisi , dont les trois intérieures sont un peu plus étroites que les Les étamines n'offrent rien de remarquable; comme dans toutes les Isis, à Torifice du tube devant les trois divi elles sont, au nombre de trois, insén sions extérieures de la corolle; leurs filets sont planes, longs de 3-4 millimètres жетелі; les anthöres sont plus longues que leurs supports, d'un jaune ci irin, droites, № L'ovaire ext placé sous a flew ка forme est trigone; le style est cylindrique, grêle, plus court que les éta- trois stigmates ouverts, un peu recourbés, gréles et lg ir entre les bractees; il fait corps avec а corolle; mines, terminé pi rement dilatés à leur sommet. Le fruit de cette plante ne mürit pas dans nos jardins. HISTOIRE Usia filiforme est originaire du Cap-de-Bonne-Espérance : elle est depuis Jong-temps cultivée danse jardin du С. Cels, où nous l'avons décrite et dessinée EXPLICATION DE LA PLANCHE. La Plante de grandeur naturelle. з. а. Valves de la краће. 3. Flour vue par devant el ouverte pour montrer l'insertion et la forme des 4. Pia я ХО уф 72 y батга» 7 € oul > 7 un pis з a + , 7 22352997 “ен е Y Эв enor Ж. (2? 5 A 77223 “саф , Вира мо ЈА AMARYLLIS ATAMASCO. Елм. des Nan rs. Juss. — HEXANDRIE MONOGYNIE. Дох. Amaryllis atamasco, А. зрмћа bifida acuta, flore pedicellato , corollá eam: panulatä subsequali erecta basi breve tubulosá, staminibus deelinatis æqua- libus. Ait. Kew. 1. р. 416. Wild. Spec. a. р. 51 Amaryllis atamaseo. А. краћа uniflora bifida, corolla subæquali, genitalibus абе. L'Her. Sert. 10. Amaryllis atamasco. А. spathi uniflors, corolla æquali, pistillo declinato. Lin, Spec. 293. Hort. Clif: 135. Gron. virg. 36. Roy. Lugd=b. 36. Mil. Diet. п. 2. Кара. Cent, З. л, 11, Lam. Diet. Ene. х. р. лан, п. 4. Сил, Bot, Mag. 1. 239. dec Lilio-nareissus virginiensis, Catsb. Car З. р. 12. 6,1. ilio-nareissus sextus. Trew. Seligm. 37 ilio-narcissus vernus angustifolius, fore purpurascente, Barr: Ion. 6 994. Lilio-nareissus indicus pumilus monanthos albus. Moris. hist. 2. p. 266. s- 4. tag 4. Tourn. Inst, 886. Lilio- narcissus indicus albus. ейт. Phy. 3. р. 276. 1. 653. f. 6 Lilio-nareissus liliflorus carolinianus, flore albo singulari cum rubedine diluto. Pluk. айл. 230. 4 фа. f. 3. Lilio-narcissus minimus foliis g Дай, Ере. а. p. 94. 4 16. AMARYLLIS DE VIRGINIE DESCRIPTION. Les Amaryllis dont la hampe ne porte qu'une seule fleur, semblent sou- vent, au premier coup-d'æil, s'écarter des autres espèces de ce genre, par la régularité qu'elles affectent dans la forme de leurs bractées et de leur corolle, mais ces différences sont de peu nine sous un point de vue physiologique. Dans los Amaryllis à plusieurs fleurs, chacune d'elles est portée sur un pédicelle particulier qui, à sa base, est muni d'une bractée : il celles qui n'ont qu'une fleur; mais In braetée, au lieu d'être oblongue ou nénire, entoure entièrement le pédicelle, comme cela a lieu dans plusieurs с constances analogues, d'où il résulte quelle prend l'apparence d'une spathe, et qu'elle cache le pedicelle. Si la corolle des Amaryllis multiflores et irn Titre, cette irrégularité tient en partie à ce que ces corolles sont forcces à se déjeter de eöte, afin que plusieurs flours puissent avoir place au sommet du те pédoncule : lorsqu'il n'y a qu'une seule fleur, cette cause d'irrégularité existo pas; dans les fleurs déjetées de côté, Те pistil et les étamines se cow bent comme pour regagner la verticale : cette courbure doit étre peu ou point sensible dans les fleurs qui sont elles-mêmes presque verticales. L'Amaryllis de Virginie sort d'une bulbe arrondie , brune , grosse comme une noix ; les feuilles et la hampe s'élèvent de deux places dillérentes de la bulbe; les feuilles sont glabres, linéaires, plus longues que la hampe, des sur La terre ou du moins peu redressées ; Ia hampe est cylindrique y bre, haute de 2 décimètres au ріне: elle porte à son sommet une seule fleur droite ou high penchée; cette feur sort d'une spathe membr Dulée, divisée à son sommet en deux lobes pointus, et souvent rougeâtres elle est portée sur un court pédicelle caché dans la spathe Ta corolle ем en forme d'entonnoir, dont le tube, très-étroit la base , va toujours en slargissant; elle se divise en six lanières oblongues, pointues, presque égales entr'eles; cette corolle est blanche, avee une teinte purpurine à l'extérieur, qui s'efface А mesure que la leur avance en 4 Les six étamines sont insérées sur la corolle et plus courtes qu'elles : elles entourent un style filiforme et courbé vers son sommet; се style se termine par trois stigmates étalée, et най d'un ovaire, à trois angles arrondis, place sous Ja corolle. HISTOIRE Cette espèce d'Amarglli est originaire de la У roline; «Пе СЕ ило que, et même dans quelques parterres; elle fleurit en été. + мае * { 4 ЙІ А иё | НА art г. у И OS Ao 2 ` ~ N N NE N < а едрия: i | + Іт х Ё 5 ~ | х УН 1 - x ; | ; / ` > Ж , — \ 5 а à у | | Б : : | 7 : | INK | À = 3 9 : te ; ке ) . N 2 | | ~ N : А | ! | ^ 2 入 У ~ 2 : > у : | наи Pere ER ; ы айа E ee — — — = = ee | А ; SD a ЕРІ с Е Кои О ДРЕА НАД ve 7 ее | : с | | 72) Be 42 422 байы ГА Ж bute еее 2 < 7 7 AMARYLLIS EQUESTRIS. Fam. des Nancissns. Juss. - HEXANDRIE мохосумив. Дем Amaryllis eques tubo filiform hori Ait Kew. v. р, 417. Joop, hort, Schænb. 1. р. 33. 4.63. Wild, Spec. 2 р. 53. Amaryllis dubia. Lin. Amen. Acad. 8. р 254. Аны tri. A. крана subbiflora, pedicellis erectis sparsis brovioribus, ина, limbo obliquè patulo sursium curvo fauce ром УШ punicea, Lam. Diet. 1. p. icanum puniceo flore Belladona dictum. Herm, Parad. 194.4. 194- Lilium rubicundum. Merian. Sarin AMARYLLIS QU RE DESCRIPTION. La racine de cette plante est une bulbe arrondie, qui, par deux places dif: ance à la hampe et aux feuilles : celles-ci sont disposées sur deux rangées opposées ou distiques, selon l'expression adoptée par les botanistes; elles sont oblongues, un peu pointues, glabres, longues de 2-3 décimètres. La hampe est droite, cylindrique, glabre, couverte d'une poussière glau et уе à 5 décimètres envie elle soutient à son sommet deux fleurs qui ne s'épanouissent le plus souvent que l'une après Tautre : ces fleurs sont рог tées sur des pédicelles droits , cylindriques; mais elles se dgjettent Tune et l'autre de сы, de manière à ce que la courbure , formée par le pédicelle, l'ovaire et le tube de la corolle, rappelle l'idée d'une selle anglaise: c'est de la qu'on a tiré son nom, Chaque pédicelle est, à sa base, muni d'une bractée linéaire, et en outre le bouquet sort d'une spathe à deux feuilles pointues, membraneuses, droites, égales entrelles La corolle qui est posée sur l'ovaire eat grande , en forme d'entonnoir lair avec l'onglet jaunâtre à l'intérieur; хов tube d'un beau long, purpurin, cannelé , barbu à son entrée, termi six divisions ou- vertes, un peu ondulées, dont trois extérieures plus larges, et terminées par une pointe callewe, et trois intérieures plus étroites et simplement pointues. La corolle; leurs filets sont un peu plus courts que les divisions du limbe ; ils sont redressés à leur sommet; leur couleur est jaunâtre à la base, et rose à leur 2 les anthères sont jaunes, vacillantes, ovales; la poussière + est placé sous la corolle : on y distingue trois faces séparées par des angles arrondis; le style est filiforme, plus long que les étamines rose et redressé à son sommet: il se termine par un stigmate pourpre, en tête, à trois Tobes courts et obtus- Après la florason, la fleur se desiche, et l'ovaire subit le même sort dans Jos plantes cultivées , ensorte que nous ne connaissons pas le fruit de cette plante. HISTOIRE L'Amaryllis équestre est originaire de l'Amérique méridionale : sa culture o chaude, et réclame des soins particuliers ; ensorte qu'il ве dificile sans doute de naturaliser dans nos jardins cette fleur remarquable par la beauté de ses couleurs et élégante attitude de ва corolle. 2, OBSERVATIONS. Cotte plante a été long-temps confondue avec FAmaryllis Belladone; И parait même que c'est à l'espèce que nous déerivons en ce moment, que doit appar- tenir се surnom de Belladone, qu'on а d'abord ам tre plante, et qu'on lui a conservé par respect pour la nomenclature admise. On distingue facilement ces deux plantes, en co que l'une n'a jamais que deux fleurs, tar que l'autre en porte constamment un plus grand nombre. ER 295 Redoute 272222 Te AMARYLLIS SARNIENS:S. Клм. des NAnetssts Juss. — HEXANDRIE мохосуми. Дим Amaryllissarniensis, А. petalis linearibus planis, genitalibus rectiusculis co- natibus patulis revolutis. it, Kew. 1. р. 420. Iid. 2 ний longi Spee. 2. p. Amaryllis ка Janceolatis, genitalibus rectiusculis exsertis. Z/Her зол. angh. 15. тч. A. зраб maltillori , corollis subhexapetalis lineari- Amaryllis sarniensis. A, spathà multiflora, co л. 4. Lam. Diet. р, 132, m 3. Hort. Ups. 75. Mill Di is. Lin. Spee 9. Gouan. hort. Monsp. 168 Amaryllis spatha шин гд, corollis æqualibus patentissimis revolutis, geni- mis. Lin. Hort. С: 131. Roy. Lugd-b. 26. 1.158. Rud-b, Вуз. з. р. 23. Seb. mus. л. 17-/ 3. Moris icus rutilo More. Corn. Canad. à Narcissus japo S. 14. Ehret. Веке. 9. f. 8. Kampf, aman. 8, Oxon. з. p. 367. Lilio-nareissus quartus. Trew. Seligman. 1.30. Lilio-nareissus indicus polyanthos. Barr. Ion. t. 126, Но More. Tourn. Inst. 386. Lilio-narcissus japonicus r Lilium sarniense. Daet monogr. £ 1. 4 е. iensis А. враћа multiflora corollis patentissimis apice reflexis, mary lis sar genitalibus rectiusculis corolla longioribus, foliis ensiformi-Hineai Лот, Schanb, 1. р. 34. t 66. AMARYLLIS GUERNESIENNE. DESCRIPTION, Le nom de cette espèce ФА аву indique qu'elle est originaire d'une Ме peu éloignée des côtes de France; mais son port, sa structure la vivacité nous le verrons en parlant de son histoire, des traditions populaires confir- ment ce soupçon. Une bulbe ondie, à peu près de Ја grosseur de celle du Narcisse, donne naissance, par deux places différentes, d'abord à la hampe, et er Feuilles; celles-ci, qui sortent de terre pew après le pédoncule floral, sont li abres, pointues, d'un beau vert , са peu réguliers, et opposés Fun à l'autre la hampe est nue, droite, суй fe, haute de 3-4 décimètres; А son sommet se trouve une ombelle de sept fleurs, entourées par trois ou quatre bractées ovales, pointues, rou membraneuses strides, gl portée sur un pédicelle cylindrique g mi ces p trouvent entremélés quelques filaments line хапен, analo Dractées Та cor ponceau très-vif; Lemonnier en a yu quelque d'un rouge orange: elle est d'une seule рін divisée presque jusqu'à la ase en six segments oblonga un peu rétrécis en pédicule , presque obtus, ае et même recoquillés en dehors, longs de 4 centimètres. Les filets des tamines sont de la même couleur que la corolle, et naissent devant chacune ¿des divisions: ils sont droits, cylindriques, pointus, un peu courbés, inégaux entricux, et un peu plus longs que les segments floraux, Les anthères sont е couleur violette avant In fécondation, puis ‘colorées en jaune parla poussière séminale entre сев étamines 4 style droit, rouge, cylindrique, qui dépasse un peu les filets, se courbe légèrement on extrémité, et se termine par trois stigmates courts, obtus, blancs, et un peu Ко style, aussi bien que la corolle et les étamines, repose sur un ovaire inférieur, verdätre, à trois faces peu prononcées. Le fruit ахопе ordinaire- ment dans nos jardins. HISTOIRE Cette belle plante стой naturellement au Japon ; on la trouve aussi dans Tile de Guernesey : on assure qu'elle y fut jetée, il у а plus d'un siècle, par un bâtiment qui, au retour du Заров, fit nau т les côtes до cette Les habitants ont profité de се hazard; ils ont cultivé cette pl tin commerce assez considérable : on a essayé, à plusieurs reprises, de raliser la Guernesienne sur les cótos de France et d'Angleterre , mais on n'y a que trèvimparfaitement; on est même souvent obligé de la conserver la serre tempérée pour la voir fleurir : elle est cultivée dans plusieurs jardins comme plante d'ornement. La variété В, qui peut-être est une espèce distincte, est originaire du Cap- de-Bonne-Espérance. Е AS , ЖҮ е > € 2 АРТ 2 222 ~ N I N A ~ N / __ лб. ga а ” е а — тш РРА <Р" гә 7 a р . À SVM. Ж / СОЈ II ИГ жэл с ЖҰ 2 ий Fy ОРГА 22 Redoute join у 2 de бент di Z 2 > + IXIA LONGIFLORA. м. des Inmérs. Juss. — TRIANDRIE мохосухтв, Лау caribus striatis, tubo filiformi longissimo. 3з. га 1. polystachia tubis corollarum filiformibus longissimis nu- Ixia longiflora. 1. foliis ensiformi-h Ай. Kew. л. р. 58. Wild, Spee. 1. p. atibus. Be Сарт“ a. T. foliis linearibus strat арай membranaceis, tubo corolla- n. 36. Isia longiflo m longissimo, Lam, Dict. 3. р. 34 achius, tubo cor athis obtusis, adiolus longiflorus.G foli Gladiolus longiflorus. G. санг tereti, tubo longissimo, spathis foliisque linca- poly: АЕ А О ribus glabris Lin: suppl 96. m ramosum , folijs nervosis, floribus longis tubo donatis Sisyrinchium afric Herm. ofr. з А. staminibus ex , corolla alba rosco seu luteo subvariegatà. Gladiolus longiflorus. G. corollæ muticw tubo gracili longissimo, foliis angus- ensiformibus glabris , caule ramoso, spathà valvulá exteriore tridentata, interiore bidentatá. Jacg. de, rar з. 1. аба, Coll шур. 28.7 В. staminibus exsertis, corollis Mavidis purpura trifasciatis Gladiolus lo 2224 С. staminibus subexertis, corollisMavidis uniformibus, caul ¡Horas var. Jacg. сой. suppl. р. з: Inia paniculata, Т. caule paniculato,, tubo Moris longissimo arcuato. Laroche. Diss. р. 86 m 14.1. rollis Mavidis, caule simplici. D. staminibus incl о us longiflorus var, Jaeg. ic. rar. 263. Coll. supple а IXIA A LONGUE FLEUR DESCRIPTION, Deux bulbes rousses, arrondies, déprimmées, placées Tuneau-dessus de T' composent la racine de cette plante; la plus ancienne, placée inférieure: émet les radicules; la plus moderne, posée sur la précédent à une tige herbacée, grêle, droite, glabre , haute de 4-6 décimètres, souvent Simple, quelquefois rameuse, nue à sa partie supérieure dans le bas feuilles linéaires alongées, glabres , strides, un peu roides. Les fleurs sont disposées en épi simple ou rameux, toujours écartées les unes des autres; et rembraneuses, et dentelées à leur so met; la corolle est munie d'un tube су rele qui atteint Ја longueur du doigt, et qui porte à son хошин ‘nis oblongs, obtus, ouverts et beauconp plus courts que le tube; trois étamines sont placées à l'entrée de се tube; un ovaire inférieur donne naissance à un style long et filiforme , divisé à son sommet en trois stigmates pubescents placés entre les anthères Ges caractères sont communs à toutes les variétés de Па à lo sis si nous nous arrêtons un instant sur chacune d'elles , nous y remarque- rons des différences assez notables La première de cos variétés a les feuilles plus larges que Tes autres; sa tige gmates, sont saillants de plusieurs millimètres hors du tube de la co- rolle; la corolle elle-même est blanche, avec une légère teinte rose, et on те marque trois bandes jaunes sur les trois divisions inférieures du limbe Dans la seconde variété, la tige est simple, la corolle est d'un jaune ре, et offre, de même que la précédente, trois bandes jaunes sur le limbe elle Iui semble encore par ses amines хайа La troisième variété а la tige ramense, les fleurs d'un jaune pâle et vues de bandes colorées ; ses étamines sortent du tube de la corolle, de la moitié 1 ucur ou quelquefois un рен davanta Enfin la quatrième , celle qui est représentée dans la planche jointe, offre une tige simple, des fleurs d'un jaune pâle et dépourvues de bandes colorées; ses étamines sont absolument cachées dans le tube de la corolle. J'ai cru quel- que temps qu'elle devait constituer une espèce distincte des précédentes; mais la gradation des variations que je viens d'exposer, m'a conduit à penser que cette plante doit ¿te réunie avec Ја à longue fleur, quoigwelle en diffère par un caractère important, Toceultation des étamines. HISTOIRE ‘Toutes les variétés de Маја à longue flour sont originaires du Cap-de-Bonne- Espérance сеце plante а été apportée, au commencement du 187 вее dans Jos jardins de botanique de Hollande , d'où elle ом répandue dans le reste de l'Europe. 3 ‘On la cultive dans la serre chaude: elle y flourit au premier printemps. On EXPLICATION DE LA PLANCHE, Iria à longue fleur, quatrième variété 1. Une fleur ouverte pour montrer les étamines a. Le pisil. Ж CHE: 138 2” 22262 СА \ ХА 2 5202 ) CL % г, ? 76272 С FN à AAC А 2 BEE мее ee 72 е G аба fena 2 Pf с”. |" . —— - - E = mr --- - - mt una A Om oe A some = oo > == жемесе = Д ў = 一 一 一 тайт. oe ni че тт й М = яж. а и нца нн аца “чарай 一 一 一 一 一 { й ae —— Я а ана алайлы s Scupi 5 > 2 Le рё 2 Уа ‹ Е с ЖС. 4 2 OI = CL AACE A 32 9 ЩЕ ELE е : GLADIOLUS TRISTIS. Fam, des Inipies, Juss. — TRIANDRIE мохосуми LIN. Gladiolus tristis. G. corollis eornvis , tubo simplici, foliis trinerviis bisulcis linearibus. Thunb. Diss. п. 82. Prodr. р. 8. Wild. Spec. 1. р. 210. Май. Lin. Spec. 53. Gladiolus tristis. G. foliis Насан cruciatis, corollis campa 5. Collect. 4. р. 157. 158“ Suppl ас ie. тақ a. t. 243. 244. 2 ustis sulcato-angulosis glabris, corollis Gladiolus tristis. G. foliis linearibus an campanulatis Mlavescentibus punetulatis, tubo curvo. Lam. Dit. 2. р. 724 Шш, п. 514 acutioribus. Milt б diolus foliis linearibus suleatis, floribus alternis, pet Diet. п.б. Поп. t. 235. f. 1 lis, Trew, Ehret. 1.39. tis supremà Jaciuiá brevissimà ius et biflorus, foliis quadra diolu Gladiolus foribus è spadicco et Пато vario Breyn. prodr. 3. р. 30.1. 7.£. > GLAYEUL TRISTE DE ERIPTION. ls, il n'en est aucune qui soit plus facile toutes les espèces de G à reconnaitre que celle qu'on a désignée sous lo nom de Glayeul trist dinaux , feuilles de cette plante sont creusées de trois ou quatre sillons lon, et relevées d'autant d'angles saillants; mais peut-être séduits par l'extrême facilité de ес caractère, nous avons négligé d'observer avec soin les diverses variétés que cette espèce présente, et nous confondons ensemble des vég différents Ti s'élève une ou deux s de la même bulbes ces tiges sont droites, sim- ples, glabres, couvertes par les feuilles dans leur partie inférieure , long: ques dans presque toute leur longueur, angu- de 6-10 décimètres, cylin Teuses dans la partie qui est situéo entre les fleurs. Les feuilles sont en pet à peu près de la même longueur que la tige nent par glabres, filiformes, ereusées, comme Tours bates; ces feuilles sont fistuleuses dit, de trois à cing sillons longitudinaux , et relevées d'autant d'angles saillants. Les fleurs sont au sommet de la біре: on n'en compte ordin ment que sessiles, munies de deux longues bractées glau- уни le tube de la corolle: deux disposées en épi lâche ques et pointues qui enveloppent l'ovaire, et prot celle-ci ext posée sur l'ovaire, longue de 8-10 centimètres, un peu en en- tonnoie , et penchée de côté; son tube est grêle, alonge; son limbe se divise en six lanières oblongues, pointues, concaves, peu étalées, Dans Ја variété Ja plus commune, cette corolle est d'un à elle offre à l'ext une teinte brune; on y remarque encore deux ou trois taches brunes, pl cées sur le milieu des lanières supérieures de la corolle. Dans une variété de celte plante, dont on voit la figure dans l'ouvrage de Trew, la corolle est m + elle а le sommet des lanières rose, et on г marque trois bandes purpurines sur trois des divisions de la corolle. Les filaments des étamines sont jaunes, comprimés , insérés sur le шім plus courts que le limbe de la corolle ils por style ом filiforme, un peu plus long que les étamines, termine par tris stig mates étalés, velus, en forme de spatule, et échanerés au somme Le fruit est une capsule à trois valves, à trois loges, qui re nombre de semences brunes, planes, entourées d'un rebord membraneux. HISTOIRE Те Glayenl triste est originaire du Cap-de-Bonne-Espéranco; il est cultivó depuis long-temps dans les jardins de botanique : on le tient dans Ја serre, où il fleurit au pr ‚m fait allusion à la teinte sale et brune qu'on remarque à Tester rieur de sa fleur, et qui contraste aveo les couleurs vives et élégantes dont Ja plupart des Glayeuls sont décorés, 7/7< 2 7/94 2 4 X a . Аса Š » x N “© ES С { ee ына 5, 一 一 nn “% N КА N A CELO Е. РА uae рф glows Se ий i 2 2726 < Se | GLADIOLUS CUSPIDATUS Fam, des Тройка. Juss. — TRIANDRIE MONOGYNIE. LIN. Gladiolus cuspidatus. G. согоћа subringente, laciniis lanceolato-cuspidatis , un- is, lineariensiformibus glabris, floribus secundis cernuis. Jae. Coll. suppl. v7. Wild. Spee. 1. р. зо. Gladiolus cuspidatus. G. foliis lincari-ensiformibus glabris, corolla Төсвийн longissimis acuminatis undulatis subæqualibus, tribus inferioribus ula oblo Andr. Repos. 5. 6. 1 Gladiolus trimaculatus. G. foliis lincati-lanceolatis, tubo curvo limbo vix lon- giore, petalis tribus maculà cordiformi inscriptis, Lam. Diet. 2. p. 727. п. 19. шы. п. 509.4. 3. f 3. GLAYEUL EN POINTE. DE CRIPTION, Cotte espèce de Glayeul est particulièrement remarquable par la grandeur de sa corolle, par les ondulations de son limbe, et par les trois taches, сон- leur de sang, placées sur les trois divisions inférieures de се limbe La racine est composée de deux bulbes placées Tune sur Tautre; Ја bulbo inférieure, qui est la plus ancienne, est orbiculaire, un peu aplatie, et donne naissance aux radieules; Ја supérieure est plus globuleuse, et donne naissance à la tigo : cette tige est cylindrique, simple, cachée presque entièrement par les feuilles, et longue de 4 décimètres envion. Les feuilles naissent presque de la racine : ell par leurs bases, puis elles on divergent à la façon de celles des Iris; ces feuilles sont oblongues, presque linéaires, pointues, striées, glabres, un peu roides, et plus Les fleurs, au nombre de trois он quatre, forment un épi Kiche au sommet de la tige; elles sont munies à leur base de deux bractées long нв, дае, qui enveloppent le tube de la corolle même entourée par Vinfericure; la corolle est en forme d'entonnoir, un pe rougedtre à sa base, et couleur де chair dans le reste de son étendue divise en six lanières, oblongues, а un peu ondulé ‚рген centre elles: аш milieu des troi nférienres est une tache rouge, еп fo s fleurs, on ne trouve qu eat, entourée d'une auréole jaunätre. D. deux de сев taches; dans d'autres, j'en ai compté jusqu'à cing s quel Les filets des étamines sont soudés avec le tube de la corolle; il rent à son orifice, matteignent que la moitié de la o tent trois anthéres alongées, blanchâtres, et ensuite un peu bleuatrew Léovaire, qui см placé sous la corolle, do et en trois stigmates étalés, un peu un style filiforme, blanchâtre, qui se partage à son som velus, en forme de massue comprimée , ou de spatule verticale. Je wai point va mürir le fruit de cette plante. HISTOIRE Le Glayeul en pointe est originaire du Cap-de-Bonne-Espérance il est in- troduit, depuis vingt ans environ , dans les jardins de botanique on le cultive dans la serre chaude, où il fleurit au premier printemps. EXPLICATION DE LA PLANCHE La Plante de grandeur naturelle. з. La corolle ouverte pour montrer les étamines, a Pit 3. La racine ot le bas de la tigo. ES 2 = А зы = oa man : я | : > | 2 20 е i 2 . Се MMA I 2 222 210 hee Сб LL OWUUEA | | E 2 ; 5 Яо | Aedotule for а . De QE DEE ә“ 3 < TULIPA CLUSTA N Там. des Lis, Juss. — HEXANDRIE мокооувив. Ігу. caule unifloro glabro, More erecto (albo), petalis foliis- que oblongo-acutis glabris, infimo vaginante. Tulipa persica præcox. Clus. cur. рон. р. 9. Кол. Tulipa præcox angustifolia. C. Bauh. Pin, 60. Tourn. Inst. 3: TULIPE DE L'ÉCLUSE. DESCRIPTION. Cette tulipe se fait reconnaitre sans peine, dès le premier aspect, Blanche, droite et solitaire аш sommet de la de jusqu'à la base en six divisions oblongues, pointues; ces а fleur cette fleur offre une corolle en cloche, ра ws semblables entre elles + les divisions ne sont plus longs à l'exception du bord qui est blanc. Da гой extérieures sont un ре es, et leur face inférieure est d'un rouge violet assez vif, blanche, avec l'onglet violet. Cette fleur semble absolument violette; lorsqu'elle см fer mbre de six; les filaments sont en alêne, compri- més tun peu élargis vers la base, d'un brun noir, avec le sommet jaune et leur Tongue imprimées, linéaires, obtuses, de coul ‘passe pas celle de l'onglet de la corolle; les anthères sont droi= зе jaune avant la fécondation , et ique à tr ез après cette ¿poque ; le pistil offre un ovaire prism placé dans la corolle, de couleur jau ta, posés sur les trois angles de l'ovaire, et marqu sillon profond. Après ахай sur l'ensembl examiné la flour de cette Tulipo, si nous jetons les yeux nue vers le sommet, munie à glabre, h 3 décimètres, eylindrig sa base de trois feuilles oblongues, а is, glauques, entières, glabres, pliges өшіге dans leur longueur ; la fe t engainant ticint la longueur de la tige est entièrem а base; celle du milieu embrasse 14 nt à Ја même hi tigo sans se prolonger en g dente la supérieure est très (cur que la précé- courte, et n’embrasse la tige qu'à moitié HISTOIRE. Plusieurs des naturalistes qui, à l'époque du renouvellement des sciences dans l'Occident, se sont occupés du règne végétal, ont décrit ауес exactitude Jes plantes qu'ils ont eu occasion de à mais la e était alors trop peu avancée pour qu'ils pensasse inguer les différences dues aux cir- constances et aux localités de celles qui sont véritablement essentielles à la nature de chaque végétal; aussi décrivirentil comme espèces un grand nombre Linné entreprit de réformer la Botanique , il reconnut que la même plante avait été décrite, par le uteur, sous autant de noms qu'elle présente d'aspects différents; et, n'osant plus se fier aux des- talogue des êtres naturel à tous ceux qu'il n'avait pas vus lui-même, ou q ne présentaient pas des caractères saillants qu'on ne pit craindre d'équivoque. Cette précaution était sa ‘sulta cependant qu'un grand nombre de plantes qui avaient été bien décrites par Ge thiole, PEcluse, Lippi, Tournefort et plusieurs autres, furent depu gées et presque oubliées. Tous les ans, la Botanique, armée de sûrs et plus exacts, reconquit quelques-unes de ces espi les voyageurs qui ont parcouru l'Orient ont retrouvé la plupart des plantes décrites par Tournefort, dans son corollaire; ces sortes de découvertes ont même ‘un intérêt particulier, en ce qu'elles servent autant à éclaircir l'histoire eriti- que de la science que celle de la nature elle-mème. Ces réflexions s'appliquent à la Tulipe dont nous donnons la description; семе plante а été très-bien dé erite par l'Ecluse , dans son ouvrage intitulé: Силе posteriores elle a été aussi connue de Gaspard Bauhin et de Tournefort, mais négligée ensuite par les Botanistes, Depuis deux ans, elle a терага dans les jardins consacrés à l'avancement de In science nous avons en occasion de Tobserver, soit au jardin du Museum. national d'Histoire naturelle, soit dans есіні du С. Cels. Ce cultivateur Га re- ‘gue du С. Amoreux, sous Је nom de Тира Cypriani. Nous avons cru devoir donner le nom du Botaniste, qui, lo premier, Га décrite et figurée avec soin. че tulipe fleurit au printemps; sa corolle s'épanouit plusieurs jours de suite, à neuf heures du matin, et se ferme entre une et trois heures de l'après- midi. Son pays natal n'est pas exactement connu; il parait, d'après le nom que ТЕсіше lui a assigné, qu'elle est originaire de In Perse Cette plante mérite; aussi bien que les autres espèces de ce genre, d'être cultivée dans les jardins d'ornement. еее cute Ж 2 с 222223 | ЕС 了 | 1 79 | ! | | ! | | / | | || | | | | | | | | \ 1 1 ||| її! | | || Ша ш 3 й 2 ; — рани ў ; | 22 2 а а >. | (4 (СӘ | | | 2 4 VAR С ее? с -一 Sp LEIA ВЕЕ í 72972992 OLR”, addeert seu ~ | / \ | TULIPA CELSIANA. Fam, des Lis, Juss. — HEXANDRIE моховукіе. Дех. Tulipa с Мапа. Т. caule unifloro glabro, flore erecto ( luteo), foliislanceolato- linearibus canaliculatis, petalis glabris, TULIPE DE CELS DESCRIPTION. espèce de Tulipe a beaucoup d'analogie avec la Tulipe sauvage mais elle en diffère con: Tes confondre : el des caractères qui ne permettent pas o est toujours plus petite de m + feuilles sont plus sa flour est droite et en canal d'une manière plus décid complètement glabro; les racines ellesanémes offrent des différences remarduar bles dans leur aceroissement. Les nouvelles bulbes de la Tulipe sauvage pous- Is, la nouvelle sent sur le côté de bulbe par ui seur d'une noisette, recouvertes d'une tunique brane, lise en dedans et en de- l'ancienne, tandis que, dans la Tulipe de ait de la partie inférieure de l'ancienne, et en est séparée d'ordinaire espéce de pédicelle prolongé. Ces bulbes sont arrondies, de la р р prolonge hors, un peu ron; tourant Ја base de la tige. De cetto racine манне, gh élève uno tigo simple, herbacée, су droite, haute d'un décimètre, un peu rongeátre, nue vers le sommet, ch sa base de trois ou quatre feuilles étalées, lancéolée sur de Ja ti ser, on voit d'abord sortir de la bulbe une première feuille linéaire qui s'élève te feuille йпёайгев, pointues, cour- s sur les bords, entièrement glabres, bées en gouttière, legen et dépassant un peu I lor e. Lorsque la plante commence à pous- presque verticalement, et а tige ell Au so légèrement odorante, plus petite que celle de la Таре зану mème ne parait qu'après с met de а tige ке trouve une fleur solitaire, de couleur с. Les lanières de la corolle sont oblongues, aiguës, un peu étalées, longues de trois à quatre timètres, absolument glabres; les trois lanières externes ont la surfac férieure d'un rouge orangé; les trois intérieures n'offrent cette teinte qu'au sommet : toutes ont la face supérieure absolument jaune. Les étamines sont droites, longues de 19-15 millimètres; les trois qui sont шев de la corolle sont un peu plus courtes que lea autres, et sont x fil jaunes, en formo d'alène; les anthères droites, oblongues, de la n que les filaments, placées devant les Jan répandre leur polle Le pistil est composé d'un ovaire supérieur à La corolle, verdätre,, faces ot à trois angles couronnés par trois sligmates épais, courts, }ашийгев, rement sllonnés en dessus. point yu шіні cette Liliacée. HISTOIRE Cotte plante est cultivée, depuis quelques années dans le riche jardin du с. Cels; «Пе у fleurit au printemps : l'épanouissement de la fleur dure pen dant quelques jours. (гс le pays natal de cette espèce de Tulipe Le С. Cels Га reçue . Cette dénomination, jointe alogie des espèces de ce genre, peut faire présumer que cette plante est originaire d'Orient. OBSERVATIONS. ral les noms spécifiques soient desti quesuns des caractères de la planto qu'ils servent à désigner, il est cert genres qui semblent consacrés d'une manière spéciale à la reconnaissance des Naturalistes, et dans lesquels les espèces portent le nom des Botanistes qui Jes ont fait connaitre de In manière Ја plus utile. C'est à ce titre que jai donné à cette nouvelle tulipe le nom du Cultivateur-Botaniste dont le jardin , tou- jours ouvert aux amis de l'histoire naturelle, sert à étendre le domaine de cette science, et qui en recule lui-mème les bornes par ses observations fines es sur la végétation et la physiologie des plantes. E ps ) 23 АЛОЕ — 27 & Y ў 2 A д 8 | ) / . | | | | | | | | | | | га | , | ! | | | | | : | || қ || Т! И В’ 1 | ! = | | | pe . рз» дай Arte рана . , Si СЕСЕ 5 HEMANTHUS COCCINEUS. Fan. des Nancısses. Juss. — HEXANDRIE моховухіь LIN. emanthus coccineus. Н. foliis linguiformibus planis » limbo patulo. Ai. Kew. vibus humi adpressis, ий involucro brevio umbellà coarctatà fastigi пр. 408. Wild. Spec. . p. à унийн coccineus. Н. foliis | ¡guiformibus planis Invibus. Lin Spee. 412. Boy. Lugd-b, да. Mill Dict п. 1. Lam. Diet. 3. р. хол, m 1. Hemanthus coccincus. Н, foliis sessilibus linguiformibus decumbentibus gla bris. Thunb. prodr. 59. Heemanthus afticanus foliis obtusis basi truncatis. Comm. дол. 864. Narcissus indicus puniceus gemino latiore flore. Ferr. Cult t. 137. г. anthus africanus. Tourn, Inst. 687. 1. 433. Narcissus indicus serpentarius. Hern. mex. 885.1. 899. Lilium indicum puniceum, Moris. Hist з, р. 410. $. 4.1 21. f 16. Тайра capensis, sive promontorii Bona-Spei Stop. in Theoph. Ми. p. 394. р р рей, Sip гр hist. р. EMANTHE ÉCARLATE. DESCRIPTION Cette plante, ainsi que tou ur à deux époques diffé а celles de се ge nre, pousse ses feuilles et sa es; dans le premier état, elle attire les regards par Ја grandeur de ses deux feuilles radicales, opposées et étalées sur la terre; dans le second, elle excite l'admiration par son ombelle de couleur écarlate , qui lui a mérité le nom d'Hémanthe, с 274... de sa base, pousse des fibrilles blanehatres et cylindriques, et qui, de son some. met, par deux pl rates, émet les feuilles et la hampe flor Les fe vert foncé, un peu épaisses, е les sont au nombre de deux seulement, opposées, étalées, glabres, d'u forme de langue , à bords parallèles et à sommet obtus; leur lon 5 et 6 décimitres, et leur lar ur est de 10-12 centimètres. Long-temps après la dessication des feuilles, s'élève de la racine une hampe épaisse, tachetée de points rougeàtres, longue de 6-7 ЦЭ ales, la ingt flours portées sur un court pédicelle, et disposées en ombelle ре, obtuses, d'un beau ro que Hinvolucre. est composée d'une corolle monopétale, posée sur l'ovaire, en forme d'entonnoir, à six divisions linéaires, obtuses , et d'un beau rouge co- quelieot; six étamines insérées sur le tube de la corolle s'élèvent devant les six divisions et dépassent un peu la longueur du limbo; elles soutiennent de hères jaunes, aire est arrondi, placé sous la corolle 1 émet un style droit, куки que, égal à la longueur des étamines, et tronqué au sommet. Le fruit est une baie arrondie, à trois logos, à trois valves: chaque loge ne renferme qu'une seule graine: HISTOIRE Cette belle plante ем originaire du Cap-de-Bonne-Espérance, et a reçu, assez. improprement, le nom vulgaire de Тийре Cap ello est cultivée dansles jardins de botanique depuis а fin du 177 siècle; elle fleurit toutes les années dans Les serres du Jardin des Plantes, mais elle n'y donne pas de fruit : c'est tome que ses feuilles commencent А pousser; elles grandissent pendant l'h ver, ot so dessöchent au printemps : à cette époque , l'oignon reste, pendant trois mois environ, caché sous terre, sans donner aucun signe de Чета Г de l'été, il commence à pousser la hampe. Lorsque la fleur est entiè épanouie, ce qui arrive au milieu de l'été, on serait tenté de prendre l'ombelle pour une seule fleur qui renfermerait un grand nombre d'éiamines, et dont Vinvoluere serait Ја corolle- ----- пие cs ne + — 872 272922 зачыны зани езе рг 2 7 200020 i син мен a Ее „2 22229272 Ж 2 хэл хэлээ л ле “а 2 2 СР. зала таи то па CAR яе 2 -<22726 lot < A 5 7 Sup 2 Goal ---- PEE сла ee == ~ сана tet +: ALSTROEMERIA LIGTU. Fam. des Nancısses. Juss. — Нехакромв MONOGYNIE Там Alstroemeria ligtu A. caule erecto, foliis spathulato-oblon Lin. f. suppl. 207. Wild. Spe. bell involucro longioribus, corolla bilabi 2.p.19 Alstecemeria ligtu. A. caule adıcendente. Z Lam. Must. 4. 231. à Hemerocallis floribus purpurascentibus striatis, vulgi 22 Spec. 462. Си. Ви. Mag али, Fewill, Peru. 1. ROEMERIA LIGTU. DESCRIPTION. Au milion де la série brillante et nombreuse des Liliacées, l'Alstræmeria Ligtu se distingue à la délicatesse de son feuilla l'élégance de sa fleur La racine est composée de plusieurs tubercules alon ‘s, cylindriques, obtus, posés en botte ou en faisceau ; il en sort plusieurs tiges simples, herbacées, hautes de 1-2 décimètres, droites, glabres et angu- Jeusesi celles do ces Це Jeur lon; nées par une rosette irrégulière de feuilles étalées, oblo х qui ne portent pas de fleurs sont garnies, dans toute ioles en alent eur, de petites f appliquées et redressées§ elles sont enfi tiges florales, les feui de la beaucoup plus courtes q gues, presque me de spatule, et qui tendent à se retourner sur elles-mêmes dans les sont petites, éparses, en forme d'aléne, et au les pédoncules. En comparant ainsi les feuilles des es stériles à celles des tiges fertiles, on voit que si les premières sont indes et plus larges, c'est que la sève, n'ayant pas de fleurs à nourrir, (е toute entière et les développe : on voit encore dans cette comparaison des feuilles, ‘élèvent deux ou trois pédoncules simples, droits, un nouvel exemple de l'identité des involueres nus et anguleux, qui se dil net en un ovaire en forme de toupie à six angles et les entre elles; où plutòt six lanières petaloides 's trois supérieures sont Timbe elliptiq n rose vif: les deux autres, qui s 3 celle du milieu, qui st la plus largo, est presque toute 4 д. plus éroïtes ct plus pointues, sont blanches, avec le sommet rose; les trois lanières inférieures sont absolument roses, et observent entre elles des propor tions inverses des précédente +, que celle du milieu est plus petite et plus pointue que les deux latérales, Les filets des étamines sont rouges, filiformes, faibles, inclinés du côté des lanières supérieures, et portent des anthères jaunes, arrondies et à deux loges; Je style est droit, presque triangulaire, de couleur rouge, et terminé par trois stigmates simples, filiformes, un peu divergents. Le fruit, qui ne múrit point d'ordinaire dans nos jardins, est une сары presque globuleuse, à six cotes anillantes à trois valves, à trois loges, dont chacune renferme plusieurs graines. HISTOIRE L'Alstræmeria Ligtu est originaire des environs de Lima dans le Pérou; elle est maintenant cultivée dans les jardins de botanique, autant comme plante, d'agrément que comme espèce interessante pour la science; mais elle y est encore peu répandue : la figure qu'on trouve ici а été dessinée dans le jardin de la Malmaison , que М.“ Bonaparte a fondé depuis peu de temps, et dont ello veut bien nous communiquer les richesses. Le nom d'Alstræmeria a été donné par Linnæus à ce genre, en l'honneur d'un botaniste suédois nommé Alstræmer; le nom de Ligtu est celui que les Péruviens donnent à cette plante. Elle fleurit en été dans nos jardin У ни ке, 23 Су? 22 sgl Teesra DIED е” See ee лае er 22 Ce \ PIL \ ` 72 2 и, tee WERE fii ek EM: ыра ——— eE CODE ET = <> аа Ч G 2-3 ко у, ^+ ж” ГС ( 6 2 LAICO 22 PIERA A Y Es fhe 2) << ALAXIA LEFLORA. Fax. des Inrpixs, Juss. — Мохавв TIRIANDRIE LIN. axia ае Пока, G. caule simplici erecto, foliis lineari-ensiformibus, floribus poucis erectis spicato-capitatis Ixia columnaris. 1. filamer Rep. is basi cohærentibus, foribus capitatis. And, Bot з. GALAXIA FLEUR D’IXIA. DESCRIPTION, nte espèce d'Iridée ressemble tellement aux Та par son port, за végétation et l'apparence de sa fleur, qu'on a besoin d'un examen attentif pour apercevoir qu'elle n'appartient point à се genre; ses étamines, réunies par leurs filaments en un faisceau cylindrique , forcent à placer cette plante ent parle parmi les Galaxia, qui sont, à propre des Ixia monadelphes, est une bulbe un peu déprimée, de laquelle se herbned s'élève un rile, droite, faible ibre, simple, un peu com- бе vers le pied, cylindrique dans la partie supérieure; cette tig à sa base de quatre ou cing feuilles lin ‘ines, presque e с, pointues, qui engainent la tige à leur partic inférieure ; les feuilles supérieures sont courtes et ne dépassent pas la moitié de la б Les feurs sont disposées en épi court et serré au sommet de la nombre est de deux à cing. Chae е d'elles est munie à Ја base de deux brac- tées searieuses qui embrassent l'ovaire, et qui se terminent d'ordinaire par trois La corolle est absolument conformée comme celle d'un Таја у son tube est grêle, de couleur pâle, égal à la longueur des divisions du limbe; celles-ci sont ouvertes, oblongues, obtuses; en dehors, elles son net; en dedans, elles ont la base une tache de couleur cannelle tirant sur la couleur de rouille, et la р Че supérieure est tantôt blanchâtre, tantôt lilas, tantôt violette, tantôt presque purpurine. Les 8 шешеу en un Га u de le vis, au moins jusqu'au Ton seau cylindrique, droit, égal а la longueur des taches du limbo, et d'une couleur brune peu luisante; les anthères sont droites, linéaires, rapprochées les unes des autres, d'une couleur violette : elles ха vrent en dehors par deux fentes longitudinales, et émettent un pollen d'un brun bleuâtre , placé sous In corolle, et caché par les bractées; il еп sort un style droit, filiforme; се style se divise en trois stigmates étalés, qui sortent hors du faisceau des anthöres, et dont le sommet est légèrement barbu. Je n'ai point vu mürir le fruit de cette Ші HISTOIRE Та Galaxia fleur dIsin est originaire du Cap-de-Bonne Espérance. Ello est cultivée dans les serres du Jardin des Plantes, ой nous avons eu l'occasion de la peindre et de la décrire, ainsi que plusieurs autres Liliacées dont nous avons déjà parlé. Elle fleurit au printemps dans nos serres. OBSERVATIONS. хо facilement des Galaxia connues, par ка tige di с so dist et ses fleurs non inclinées, munie chacune de deux bractées; mais elle est très- voisine de Гр monade/phia, décrite par Delaroche (Spec. p. 22.); cette plante doit, ainsi que celle dont on vient de lire la description, ètre placée parmi les Galaxia, et prendra le nom de Galaxia ramosa. С. caule erecto раг ramoso, falis incari-ensjformibus , floribus paueis erectis spicao-copitais. Elle diffère de la G: lasia-fleur-d'Isia par sa tige rameuse, parla longueur de ses feuilles, qui atteint presque celle de la tige, par sa fleur plus petite, et dont le limbo n'est point taché à la base des divisions. EXPLICATION DE LA PLANCHE La Plante de grandeur naturelle. 1. а. Tes deux bractées d'une feur 3. Corolle ouverte pour montrer les étamines monadelphes. 4. Le pistil 5. Une fleur d'une variété de la même plante à corolle ronge > РАСЕІ, У N Ж” 2 72 1 CT 722 зи CH < oF г ( а; с 2; Le Poste fren ОУ. 44 а ‹ < Жу” 27 AR Ж” Sa a / реу) 2 tee ЖЖ” 2 (44 FA / ЖАРАС < Й L 2223 ” . Г ее : IEUSSEUXIA GLAUCOPIS. Fax. des Гала, Juss. — MONADELPHIE TRIANDRIE Lev, laucopis. V. corolla: laciniis minoribus tricuspidatis, Viewsseusia ajoribus barbatis, obtusis; Decand. Ann. Mus. з. р. 141. 1. 42. Вий. Philom. п. 74. р. 103 ile foliisque glabris, ч us stamina superantibus. Tris tricuspis. Var. Thunb. Diss. п. 15. Prodr. па. VIEUSSEUXIE A TACHES BLEUES. DESCRIPTION. Une bulbe arrondie et de la grosseur е donne naissance à une tige herbacée, simple, droite , absolum« ; du bas de cette 1 part une fe la plante; au-dessus de ce feuil met de la tige na bractées aloni өс développent que l'une après l'autre : elles sont portées sur des pédicelles ille linéaire pointue, égale à la ha e, on trouve encore deux ou trois folioles avortées et eng sent les fleurs qui sortent d'une spathe formée de deux los et inégales, Les fleurs sont au nombre de deux, mais ne giles, nus, à peu près de 18 long La corolle, ui est ромбо sur l'ovaire, ollie six divisions profondes : les trois tout vers son sommet; leur limbe est étalé, presque obtus , de couleur blan- che, avec une tache d'un beau bleu à la base; les trois divisions intérieures sont в externes ; elles sont étroites et se divisent à leur sommet en trois pointes aiguës, dont celle du milieu se pro~ мо peu plus longues que l'onglet des divisie Tonge au-delà des autres, Les filan toure le style; au sommet de is des étamines sont réunis en une colonne суай ме colonne se trouvent trois өші тг des filaments, et qui s'ouvrent en dehors par jaun deux fentes longitudinales. L'ovaire est presque cylindrique, Я émet un style Мапе, filiforme, q trois angles obtus, placé sous Ја coroll se divis presque droites, pétaloides, divisées en deux lobes pointus, et dentelés sur les bords. HISTOIRE. elle y a fleuri à la fin du printemps; ses fleurs s'épanouissent entre dix et onze heures du matin, et se Métrissent dans l'après-midi : les deux fleurs s'ouvrent à des jours différents, OBSERVATION Los Vieusscuxics diffèrent des Iris, comme les Galaxia des Ixia et les Sisy- inehium des Morera dire, parco que leurs cta un seul faisceau, au lieu d'être distinctes ct séparées; le caractère de ce genre se trouve done facilement exprimé par cette phrase : trois damines monadelphes г toi stigmates en forme de pétales, Tndépendamment de се caractère tiré des organes de la reproduction , les Vicusseuaies présentent un port qui leur est particulier; dans les sept espèces qui sont maintenant connues, la feuille inférieure est beaucoup plus longue que les autres; souvent cette disproportion ем telle, que сеце feuille a seule regu le nom de feuille, et les supérieures ont été regardées de simples écailles, La corolle des Vicusscunics est posée sur l'ovaire, absolument dépourvue de tubo, et partage divisions si profondes , qu'elles semblent des pétales divisions extérieures sont grandes; leur onglet est presque droit, quel- Теме limbe est étalé: à la base de ce limbe on remarque, de toutes les espèces, une tache arrondie distincte par sa couleur; les trois divi- sions intérieures sont linéaires ou terminées par trois pointes, dont celle du milieu se roule souvent en spirale Cette différence de conformation dans los divisions intérieures de Ја corolle sert pour diviser се genre en deux sec l'espèce qui nous осевре ici зо place dans la section des Vieusseuxies, dont les divisions internes de la corolle sont à trois pointes EXPLICATION DE LA PLANCHE. La Plante de grandeur naturelle 1. Une des divisions extérieures de la corolle vue en dedans. 2. Une des divisions intéricures séparée et un peu tortillée sur elle-mi 3. Une autre division i 4. Les étamines et le p 5. Le faisceau des étamines ouvert et байс. 6. Le pistil mis à nu зу A. Ч LC 28 2 А 2 2 \ COLAC . / ЖОС ЕТЕ ER BE lti 2/2 (6 ( WSL Да А А Ÿ N N N IS \ 7 E 221 7. Д, 28: = А 227 у 22 е ху SS CURA A 7 2 vs / Жа I Al ИЛА JE А 4 22 2 2202 / (A. Y . ДСС pins { LIMODORUM TANKERWILLE. Fax. des Опен х Joss. — GYNANDRIE DIANDRIE Lev. Limodorum tankerwille. Г. floribus racemosis imberbibus. dit. Kew. 3. р. 307. 4.12. Gmel. syst. л, р. бо. Swarts. Acad. Nyahand ann. 1800. р. 948. Limodorum tankerwille. L. floribus racomosis imberbibus, petalis extis niveis, «саро la nato. Lam. Diet. 3. p. 516. LIMODORE DE TANKERWILL DE CRIPTION, Le Limodore de Tankerwill mérite de fixer notre attention , soit par la beauté et l'élégance de ses fleurs, soit surtout parceque 1 ses parties nous donne une occasion d'examiner en détail la structure des Or- chides. Avant de nous occuper des organes de la reproduction, jetons, selon notre usage, un conp-d'æil sur ceux qui appartiennent à la nutrition. La racine présente un tubercule épais, déprimé, glutincux à l'intérieur, qui ndriques, blanch т des éeailles, qui sont des feuilles avortces, soit par les bases des feuilles elles-mêmes : de co tubercule, qui tablement Ja 6 radicales; ces feuilles ressemblent à celles du Veratre ; elles sont ovales-lan- ‘émet en dessous des fibres simples, су représente vé › s'élèvent cing ou six feuilles qui paraissent céolées, pointues, entières, marquées en long de ur base en un petiole embrasse la souche. Le pedoncule des fl 04 à sept Fortes nervures, plissées longitudinalement, rétrécies à ча doncule parait absolument radical, n rs où la hi à côté du Pise quelquefois sortir du milieu d'entre ells, Ce pédoncule est droit, long de 5-6 décimitres, cylindrique, simple, garni lans sa partie inférieure d'écailles alternes, exacte lent appliques, єт lans le bas de la hampe, mbrassantes dans le haut; les fleurs naissent vers Te sommet, disposées en grappe lâche; leur nombre varie de deux à treize, selon la vigueur de la plante; chat me d'elles est portée sur un pédicelle étalé, muni à sa bi е d'une bractée blanchatre et caduque, analogue aux écailles qui vrent la hampe ; les pédicelles se courbe que les fleurs sont pe ntes : ces fleurs sont grandes, agréablement bigarrées de blane, de pourpre et d'orangé, et répandent une ode La corolle est posée sur Гоу sions profondes et corolle par L 4 centimètres, d'un bl е, composée de six pétales ou de six di les cing extérieures, qui sont nommées calice par Swartz, ind, sont étalées, oblongues-Ianecolces, planes, longues de с Че Jait à l'exté ur, et en dedans d'un roux-or frant sur la teinte de la canelle; trois d'entre elles sont extérieures; les di autres sont insérées sur un rar i à la sixième pièce de la co- tolle, que Linné nommait nectaire , et que Swartz a désignée sous le nom exclusif de corolle, se distingue des précédentes par sa forme et sa grandeur: elle est dans une direction horizontale; sa forme est ovale, arrondie et ondu- е au sommet ; ses bords se relèvent en dessus, de manière à former une na elle concave et arrondie; elle est traversée en long par une légère suture, et porte à sa surface supérieure deux lames sallantes et longitudinales; cette sur face offe çà et là quelques poils épars ; la couleur de ce pétal est d'un beau rouge pourpre; sa base se prolonge en dessous en un éperon court, conique, obtus, quelquefois échancré au sommet. Sous оп trouve l'ovaire lequel ем une colonne un peu base, à trois angles obtus, et à six sillons Тө court, épais, à pew supérieur, concave du côté inférieur, ereusd vers l'extrémité en deux godets placés l'un au-dessus de l'autre le godet inférieur est vide, mielleux, et r plit le role de stigmate; le supérieur est plus grand, et renferme l'organe male: celui-ci a а forme dune boite membraneuse, attachés par un point au sommet du godet supérieur; cette boite est arrondie; vue en dehors, elle parait entièro et sans loges; vue en dedans, elle présente d'abord deux loges longitudinales séparées par une cloison, et très-visibles avant Ја fécondation : un examen plus attentif montre que ces loges sont l'une et l'autre séparées en deux parties par une cloison transversale très-mince , et dans chacune de ces quatre loges, nous trouvons deux paires de plaques accolées l'une à l'autre, attachées au fond de Ta loge par deus filaments capillaires, et remplies d'un liquide un peu visqueux. Si maintenant nous récapitulons cette singulière structure, nous voyons бу demment que la boite membraneuse анас sodet supérieur n'est pas une nihöre, comme le disent Linné et Swartz, mais un filament; que les paires de plaques qui se trouvent dans les quatre loges ne sont point du pollen, mais de véritables anthères à deux loges, et qu'enfin ces huit anthères renferment un pollen liquide. Ainsi la structure des Orchidées se réduit aux lois géné- les de l'anatomie des végétaux; on ne doit plus dire que leur pollen se di ise en plaques со qui est sans exemple dans le reste du règne , et ce qu la physiologie ne peut concevoir, mais qu'un тето filament porte plusieurs anthères, comme dans In Fumetère, eto.; que ces anthères sont divisées er deux loges très profondes, comme dans les Tradescantes, etc., et que ces loges renferment un pollen liquide comme dans tous les végétaux. HISTOIRE Le Limodore де Tankerwill est originaire de la Chine, d'où il a été rap- porté en А ‘On lo cultivo dans la serre chaude il se multiplie par la séparation des bou- tures après la floraison : celle-ci a lieu N APL COP ИҰ 72141222: ODER” , ж? ” 22 onde: САР Po Ицо 5 2 Пе : Y, к CIE Ж SORKIN ( ? Жж ТИЯ ЛАН ам а A de Ce С Ус «Й LADIOLUS INCLINATUS. Fax, des Тагойвв, Juss. - TRIANDRIE MONOGYNIE. Дел, inclinato, foliis Iineari-onsifor- Gladiolus inclinatus. G. seapo tereti simpl mibus hirsutis, corollæ tubo longissimo. Gladiolus tubiflorus. G. corolle tubo gracili lon foliis plicatis hirsutis, «раба trivalvi Jacy. Coll. р. 2 Icon. optima. synon. сей, issimo , laciniis acuminatis, Icon. Rar, t. 266. GLAYEUL INCLINÉ DESCRIPTION, Le Gay Jes espèces до се genre nombreux et dif mn, so distingue de toutes ‚nt nous présentons ici la descript le, non-seulement à ses feuilles ve- lues, à sa corolle munie d'un tube grêle et alongé, à sa hampe simple et non e ou se courbe toujours de со d'une manière remarquable; dans nos serres, cette in ment lieu du côté de la lumière, et, sous се point de vue, cette е un exemple frappant d'un phénomène qui a fixé attention de plusieurs observateurs célèbres, et dont cependant а solution n'est point donnée encore: on sait seulemen un еп renfermé les plantes se dirig quées, ce n'est point pour pr pour jouir de І ramifiée, mais encore А ce que cette h 2 өре vers les ouvertures q г mière, ear elles se dirigent de même vers la lumière гей ‘air ou de la chaleur, mais uniqu chie par un miroir ма ea; les feuilles La racine du Glayeul incline est un bulbe arrondie, revêtue de tuniques mmédiatement de la bulbe; elles sont étroites, aiguës, comprimées et engainantes à la manière des Irid 2222 Че рой» blanes peu nombreux, et qui naissent de préférence sur les bords et udinales. La hampe eylindrique, simple, glabre, plus courte que les feuilles, et, comme je Гаі dit, courbée vers le milicu, de manière que sa partie supérieure est presque hori sur les nervures lor it à côté des feuilles; elle est zontale Les fleurs sont dispoaées en épi au sommet de la hampe; leur nombre total ем de cing à sept, mais on n'en trouve ordinairement q fois; elles sont sessiles, peu rapprochées, dirigées du côté de la lumière, mu- deux épanouies à Ја es, di nies de deux brac , pubescentes, négales entre elles ; la plus courte est divisée en Та corolle est monopstale, posée sur Tovaite, blanche, ornée бе trois taches jaunes bordées de bleu, placée sur la base des trois lanières inférieures: le t tat long, grêle, cylindrique, légtrementarqué; Je Jimbe est à six divisione oblongus, aiguës, entières, un peu ondulées: la division supérieure est un pou plus gr Du fond du tube de Ia corolle рам ines dont Jes filets sont blancs, grêles, um peu plus longs que le tube, et, comme ui, légèrement arqués; les es, droites, purpurines, à deux loges pleines d'une pous- le style ressemble aux filets des étamines pour la couleur et les dimensions, et se termine par trois stigmates blanes divergents et en forme de massue; le fruit est une capsule ovoide , à trois loges, à trois valves et à plusieurs graines, HISTOIRE Cotte planto est originaire du Cap«lo-Bonne-Espérance. 9 On la cultive dans les serres des jardins botaniques; elle y est peu répandue: dlle fleurit au printemps dans notre climat. On la multiplie de eayeux OBSERVATIONS. Le Glayeul incliné est une des espèces intermédiaires entre le genre des Ixia. et celui des Glayculs: il so rapproche des premiers par son tube grêle et супа: drique; mais il parait toucher de plus près au dernier de ces genres, à cause де son tube un peu arqué, et de la légère inégalité qui se remarque entre les divisions de son limbe. Cette espèce a été très-bien décrite et figurée par Jacquin sous le nom de Gladiolus uiflrus, mais elle diffère de сай à laquelle Linné fils et Thunberg avaient déja donné се nom; le Glayeul à fleur en tube a la hampe droite, l'épi rameux, Ia leur couleur de chair, le limbe en forme де cloche, et les divisions de la corolle presque obtuses: le nôtre a la hampe inclinée, lépi simple, la fleur blauche, le limbe presque à deux lèvres et les divisions de la corolle pointues XPLICATION DE LA PLANCHE La Plante de grandeur naturelle La bractée inférieure. La bractée supérieure. La corollo ouverte pour montrer les étamines. = Le pistil РАСА Pr 22 Fan / es = 2 5 tate ER A Deh а OR LA 4 + | 22 СОРОСА “С. 7 22 | TC 22 С 777221 2 е 22 Жж О жесе Le 22 4 722) JAUNE ? HG a MOROEA IRIDIOIDES. Fax. des Impims Jøss. — TRIANDRIE MONOGYNIE Lew. Morea ін des. М. scapo tereti, foliis distichis linearibus, flore subsolitario terminali, Thunb. diss. п. 18. Wild. Spec. 1. р. 244 Mora iridioides, М. foliis ensiformibus. Lin, Mant. 28. Giseck. 15. fase. 1.1.3. Jacq. бон Schenbr. з. t. 196. Mora iridioides, М. foliis ensiformibus , stigmatibus bifidis petaloideis, Zam. Diet 4. р. 274. Шиме, п, 487.1. 31. Дт Mora iridioides. бетт. fruct. 1. p. 40. 1. 18. ЈЕ 3. РА Moræa spathä uniflora, foliis gladiatis, radice fibrosi. Mil. Коп. р. 159. азза а. Tris orientalis pumila semper у ав, gramineo acuto rigido folio, flore luteo et cœruleo mixto inodoro, Til, Ра. 89. 2. 33. MOREE FAUSSE-IRI DESCRIPTION. Cette plante attire l'attention par la v des couleurs dont sa corolle est décorée; elle est trèe-voisine des Iris, à cause de ses stigmates grands et colorés comme des peta parco que les tre elles, Ses racines sont des fibres simples, cylindriques, blancha gentes; les feuilles n ouvert, engai primées à la ны vert foncé, longues de 2 ou 3 deeimi fouilles, nait une tige droite ou un peu primée, simple ou rarement branchue, un peu plus longue que les feuilles, garnie çà et la d'écailles engainantes, qui sont des feuilles avortées. Au sommet de cette tige se trouvent les fleurs; elles sont en petit nombre, S'épanouissent successivement et sortent d'un с раз d'odeur, mais sont agréablement mélangées de blanc, de es; néanmoins, elle est classée avec raison parmi les Mordes, divisions de sa corolle sont étalées et presque égales еше es, peu diver- issent du collet: elles sont disposées comme un éventail antes à leur base par un de leurs ngles, et tris-fortement con ière des Iris, lancéolées, oblo labres, d'un - Du milieu, ou plutôt à сы des не) cylindrique, un peu com- es fleurs n'ont et de bleu. es profondes étalées, dont spathe foliacés La corolle est posée sur l'ovaire, divisée en trois intérieures blanches, oblongues, un peu aiguës, et trois extérieures plas grandes, munies d'une nervure longitudinale plus prononcée, ornées vers leur Tani ase de six petites taches jaunes sur Tun et l'autre срив de la nervure, et vers 16 sommet de l'onglet d'une tache plus grande, à peu près triangulaire et de Ja même couleur; la corolle se flétrit et persiste quelque temps après la floraison; à cette époque, ses lanières so roulent en dessus du sommet à la bas Les trois étamines ont des filaments distincts, élargis et épais А leur base, en forme d'alêne vers le sommet, droits, fermes , chargés d'anthères blanches droites, linéaires, qui s'ouvrent du eôté extérieur ; sous la corolle se trouve Tovaire, lequel ext triangulaire, sillonné , glabre et d'un vert foncé ; le style est blans, trés-court ; les trois stigmates sont grands et dilatés comme des tales, d'an lilas clair, droits, fendus à leur sommet en deux parties aiguës “ite plante porte, après sa floraison, une capsule droite, cylindrique, tron- quée au sommet, à trois angles arrondis, à trois valves, à trois loges, dans c une desquelles se trouvent plusieurs graines : celles-ci sont noirätres, aplaties, posées les unes sur les autres dans les logos, attachées au còté intérieur des parois rentrantes des valves; leur forme est triangulaire, et Ле côté extérieur est convexe, comme la loge elle-même qui les renferme. HISTOIRE La Morde fausse-Tris est originaire du Levant, et a été particulièrement observée aux environs de Constantinople par le botaniste italien Tilli, auquel nous devons la connaissance de cette plante. On la cultivo depuis long-temps au Jardin des Plantes, et dans la plupart des jardins de botanique у elle mérite d'obtenir une place dans les parterres des amateurs, non-seulement à cause de l'agrément de sa fleur, mais par la facilité de sa culture: on la multiplie par la division des racines ou la séparation des unes pousses; ses feuilles restent vertes toute l'année ; sa floraison а lieu à entrée de l'été : pendant cette saison, elle ne redoute point la sécheresse reste privée «беш plusieurs mois sans paraitre en souffrance, et se plait particuliè- rement sur les gradins exposés au soleil- EXPLICATION DE LA PLANCH La Plante de grandeur naturelle. L'ovaire surmonté des stigmates et des éi Une des lanières extérieures de la corolle. La capsule avec le pédicelle. p. La capsule trouvés en travers pour montrer los trois loges. зе каш Да ар Ена | E : z 5 ys | : | y ~ ж + А ` : | | 2 : | | Џ | | | | | E | | | шд. г ` x ne : ЭРЭЭ у у 3 | - == й + ч = о 211 с et Aare. ne = = A 一 一 一 = Eee SS = z шинж = = ьа ан... ех = re — 一 - == ES cm жас - - Ка ¿A - u ———= en LS Жа а" 2 г er fe 2282 . ALSTROEMERIA PELEGRINA. Жам. des Nancısszs. Joss. — НЕХАХРАТЕ мохосу хі. LIN. ina. А. сані tatis, reliquis Wild. Spe. а. р. 195. Alstroemeria pelegrina. Jinearilanceolatis sessilibus, Lin, Syst, 338. Alstrosmeria peleg rioribus tridi «cto, corollis patentibus, petalis tribus ext wucronatis, foliis lincari-lanccolatis sessilibus, A. caulo erecto, corollis campanulatis rectis, foliis Alstecemer recto. Linn. Spee. 461. Aman. Acad. 6. р. 247. 1. 247. Crantz. Іна. л. р. 467. Jacq. hort. Vind. t. 50. Curt, Ви. Mag. t. 139. Lam. Шив ї. 331. f л. Амаа Fe Hemerocallis floribus purpurascentibus maculatis, valgò Pelegrina, Feuill perur. a pagin t Be pelegrina, A. caule гіа pelegrina, Сами, Fruer. т.р. 41. t ALSTROEMERIA PELEGRINA. DESCRIPTION. Le nom de Радзі. cette espèce d'Alstræeme! le les Espe mols, habitants du Pérou, ont donné à Fleur superbe, et се nom lui convient es andeur et de la beauté de ses corolles pourpres et mou- ЕУ chetées intérieurement. Sa racine offre une souche h izontale , irrégulièrement cylindrique , d'où partent en dessous des lindi et obtuses vers l'extrémité; du côté supérieur s'élèvent plusieurs tiges herba cylindriques, ha des autres, plus longues dans Је haut de la plante que dans le bas, disposées autour de la tige en ordre quinconce peu ré- cées, droites, simples, дийг tes de 3 décimitres enviro Les feuilles sont écartées les gulier, sessiles, І néaires, un peu tordues sur elles-mêmes, de ma- nd plus ou moins à devenir supérieur abres, d'une consistance délicate, et marquées de lignes и tudinales peu sensibles. Du sommet de la tige naissent ordinairement trois pédicelles presque dis- posés en ombelle, droits, nus, longs de 4 centimètres, et qui portent сі une fleur grande, droite ou peu incliné cloche, d'un pourpre påle et inégal, mouchetée à Тия » presque régulière et en forme de de taches plus Та corolle qui repose sur l'ovaire est d'une seule pièce, m nières si profondes, si faciles à séparer sans déchirement, qu'on se los regarder comme des pétales; les trois extérieures ont la forme d'un cœur é, attaché par la р 06 au sommet par trois lobes, dont les x latéraux sont arrondi colorés et pétaloïdes, tandis que celui du jou est vert, calle les; les trois Taniares intérieures so е de coin, point base з deux d'e roulés sgirement ciliés ou veloutés: toutes ces la 5 centimètres de longue Les étamines sont au nombre do six; leurs filets sont plus courts que la co volle, insérés sur l'ovaire, droits dans leur partie inférieure, courbés et redressés 5 les anthöres sont grosses, ovoïdes, de couleur pâle. Le style est plus court que los étamines, et se divise au sommet en trois mates étalés et pointus : со style пай d'un ovaire placé sous la corolle, qui se change en une capsule presque globuleuse, marquée de six côtes saillantes surtout à sa partie inférieure, surmonté par le rudiment du style, lequel per- istant et eroissant encore après la floraison, prend la forme d'une pyramide trois pans; la capsule est composée de trois loges formées par trois valves qui, à la maturité, se séparent avec élasticité; les graines ne sont point atta chées aux valves comme dans le plus grand nombre des Liliacées; elles ad- hèrent à un réceptacle central soudé aveo les parois, et qui, à la maturi divise en trois parties vers le sommet : chaque loge contient huit à douze grai ss globuleuses et d'un roux brus HISTOIRE, Cette plante est originaire du Pérou, et en particulier des environs de Lima. Nous en devons la connaissance au célèbre voyageur Feuillée qui nous ар- prend que la Pelegrina est cultivée comme plante d'ornement dans l'Amérique méridionale; peut-être mériterait-elle de recovoir Jes mêmes soins dans nos nuelles naissent d'une racine vivace, circonstance qui peutêtre donnerait à cette plante un moyen facile de résister à nos hivers; ello ‘est maintenant cultivée dans plusieurs jardins de botanique, dont elle fat Гог- ment à la fin du printemps; époque ordinaire de sa floraison. XPLICATION DE LA PLANCHE. La Plante de grandeur naturelle 1 Le pistil et les étamines débarrassés de la corolle. 2. Le pistil > ў 7 2 ООО? O | | | 727724 2 : COL > 269 < 一 一 一 一 = УУ “Я 4 Y . ОФ ЕР? е (д (79 | --- FEW РО % Ее е CD 2 ~ т C А 72 ders: 2 SISYRINCHIUM CONVOLUTUM. Fam, des Inınirs. Лив. 一 MONADELPHIE TRIANDRIE LIN: Sisyrinchium convolutum. S. radice fbrosi caule quadril Sisyrinch implici tereti, spathä sub- у coroll subrotatæ Jaciniis obovatis. m convolutum. Хосеа, ex Hort. Plant. Paris. BERMUDIENNE КОТЕ. DESCRIPTION. Сене espèce de Bermudionne ressemble aux Txia par son feuillage, aux ale jaune par sa corolle. on, et à l'Ornitho ‘Tradescantes par sa По Ses racines sont de longues fibres cylindriques, blanches et presque simples; Я s, longues de 6- 10 centimètres : elles ne ке ramifient point, et sont presque entièrement eachées par les feuilles; celles-ci naissent des tiges: elles sont embrassantes et soit du collet de la racine, soit le lo un peu engainantes à leur base, à la manière des Tridées, linéaires, presque en forme de glaive, pointu ement glauque, et souvent plus Tongues que la tige “Ам sommet de la tige se trouvent quatre braetées membraneuses , oblon- , ot cachent ordinairement gues, aiguës, qui se recouvrent les unes les aut los boutons des quatre fleurs: ces boutons se développent successiveme sorte qu'au premier coupd'œil on стой fleurs solitaires; à l'époque du développement, le pédicelle «along 4 centimètres, sort des bractées, et soutient une fleur jaune, fugace, et d'une grandeur qui dépasse toutes celles sourvue de tube, en forme rofondément en six lanières ovales, un р La corolle est posée sur l'ovaire, entièrement d de roue, divisée іш vers lo haut, à peine pointues, marquées е la floraison, ces la dessus par un sillon longitudinal; après ières se roulent en dessus sur elles-mêmes du sommet à la base, puis se Métrisent et se détruisent. Les filets des étamines sont jaunes, insérés аш fond de la coroll la base, divergents et en forme d'alêne dans la partio super » réunis par ге; les anthères sont jaunes, linéaires , d'abord droites, puis vacillantes, et divisées en deux la fécondation. cornes du côté inférieur apr L'ovaire est placé sous la corolle, à trois angles, à trois faces, d'un vert Juisant; le style est droit, assez court, surmonté de trois stigmates divergents, aigus, gréles, jaunes, alternes avec les filets des étamines; après la floraison, l'ovaire grossit et se change en une capsule ovoide trigone, à trois faces шаг qués d'un sillon longitudinale, à trois valves, à trois loges qui renferment un and nombre de petites graines brunatres, oblongues et un peu courbées. HISTOIRE. Cette plante est originaire ди Cap-de-Bonne-Espérance; elle a été envoy ns, au Jardin des Plantes de Paris, par М. Nocca, botaniste Нас sous le nom de Sisyrinchium convolutum, que je lui ai conservé Elle fleurit à la fin du printemps. 4. On la multiplie en divisant les racines. OBSERVATIONS. La Bermudienne roulée se distingue facilement de toutes les espèces de ce genre à sa fleur jaune, presque en forme de roue : on ne pourrait la confondre qu'avec la Bermudienne à grande fleur (Sisyrinchium grandjflorum. Cav.); mais elle s'en distingue sans peine, parce qu'elle wa pasla racine bulbeuse : au reste, la Bermudienne à grande fleur doit peut-être, à causo de cette racine bulbeuse, être rapportée au gente Galaxia. L'espèce que nous venons de décrire présente deux anomalies remarquables au caractère générique des Bermu * sa corolle noflro pas de tube prononcé; з. les filets de ses ctamines ne sont réunis que par la base et non dans toute leur longueur, EXPLICATION DE LA PLANCHE La Plante de grandeur naturelle, 1. La corolle détachée de l'ovaire, et vue en dessus pour montrer les éta= mines séparées ди pistil. 2. Le pistil 3. La capsule. 4 Quelques 722 СА À foule ее А сай Ж бават amaan Б” р 709 ы Ше: iinoa mg Л 7 з ) OLE { 2 A \ HULE 2 ж СВ РР ES < Жж ОРО SR САА 278 7722 и“ 5 ea: . Я 2” IRIS TUBEROS Fam. des Inipies. Juss. 'RIANDRIE MONOGYNIE, их. Tris tuberosa. 1. imberb p- 240. Tris tuberosa. Т. corollis imberbibus „ foliis tet Clif. 20. Ми med. 26. Spec. 58. Ноу. Lugd- Bot. Mag. 1. 531. uberosa Т. imberbis, corollis li aliculatis tetragonis, petalis ioribus apice reflexis. Lam. Die. З. р. 307. Ilustr. п. 590. » foliis totragonis. Thunb. Diss. п. 43. Wild Spee. 1 gonis Lin. vir. elif. 6. Hont 18. Mill, Diet, n. 21. Cure 1+ Tris tuberosa folio anguloso. С. Вай. Pin. 40. Moris, hist a. р. 348.5. 4.6. 5. „Да. Dod. Рен. 249. Ray Hist. 1190.08. Iris tuberosa Belgarum et secundum Aldroandum prima Lonchitis Dioscorid Lob, Іст. 98. Hermodactylus folio quadrangulo. Tourn. Cor. 50. Faux Hermodacte. Fig. IRIS TUBÉREUSE. D ESCRIPTION. De toutes les espèces d'Iris, nombre de est aucune qui présente un plus grand tires distinetifs, et qui offe un port plus bizarre et plus étran; que Tris tubs Ile doit son nom à la structure де sa racine, laquelle est composée de deux ou trois tuberculesé s cylindriques, divergents, d'où partent quelquesfibrilles ‘ournefort à con- кезге particulier distinet des Tris. La tige est droite , simple, ferme, cylindrique, haute de 3 décimètres, en- peu ramifiées. La configuration de cette racine ахай engagé sidérer cette plante comme 1 tièrement couverte, soit par les g cales qui sont elles-mi Les fouilles sont au nes des feuilles , soit par des écailles radi- nes des fouilles avortes ombre de cing à sept; les unes partent de la racine, d'autres naissent le long de la біре: elles sont inantes à leur base, longues d'un sillon sur 5 les feuilles supérieures pointues, glabres ; minces, fistuleuses, tétragones, marqué chaq ortent. et se changent en bractées engainantes, renflées, glabres, qui ceis e (асе; leur longueur dépasse celle de la tig t la base de Ја fleur, droite, placée au sommet de la tige; за couleur est d'un vert ж 2 й r sommité айс d'un pourpre foncé; la corolle est posée sur l'ovaire, munie d'un tube Court, divisée en six lanières dont trois filiformes, aiguës, droites, longues de 10-12 millimètres; les trois autres sont ovales-oblongues, deux fois au moins plus longues que les précédentes; leur onglet est droit, dépourvu de barbe, marqué dane raie jaune à l'intérieur; leur limbe est réfléchi, obtus, velouté, et d'un pourpre Les filets des etaminc aux aux divisions intérieures de la corolle, et placés devant les extérieures; les anthères sont jaunes, linéaires, cachées sous Tes stigmates. L'ovaire ext inférieur, ovale, cylindrique, glabre, liso, couvert de plusieurs écailles ou bractées, © peine la longueur du tube de la corolle, puis se sépare en trois э droits, à peine divergents, péta- loïdes, d'un vert jaunâtre, divisés profondément en deux lanières aiguës, eré- nelées sur les bords, plus long ies en dessous d'uno duplicature égale à la longueur Le fruit de cette plante est une capsule à trois loges, à trois valves, cou- verte sous les bractées dans la première époque de la maturation , puis pen- dante à sa matur HISTOIRE 11845 tuberense, qu'on nomme vulgairement Fur fermodacte , croit natu- tellement dans les iles de l'Archipel, l'Arabie et le Levant. Elle est cultivée depuis long-temps dans les jardins de botanique , ой elle mérite une place à cause de la couleur singulière de ses leurs, et de la вили ture de ses racines et de ses feuilles. ‘On la multiplie par la séparation des jeunes pousses qui naissent de sa racin EXPLICATION DE LA PLANCHE. La Plante de grandeur naturelle. 1, Une des trois divisions intérieures de la corolle. 2. Une des trois divisions extérieures aveo une étamine. ERA И A сили На и анна = = та га REN = AN С шы “4. A и t RS 7222 ICH N 2 ОРО > / зуд | ( < PCI () рење a “le KOEMPFERIA LONGA. Fan. des Bauısıuns. Joss, 一 MONANDRIE мохосуми. Lr. npferia Lo йе folioso, sterili. аер. Hort. Schanberg. 3. p. 37-1- 317- KEMPFERIE LONGUE. DESCRIPTION. estr fleurs, et la rareté de ces plantes dans nos jardins, nous engageront à dom La singularité de la végétation des Kempfivies, la biz une description détaillée de l'espèce que nous avons eu occasion d'observer Malmaison et dans celui du C. Cels, petite plante dont la Пе la fle dans le jardin de Cette Kempférie est u nière des Sa sort de terre, à la ma- ans et des Colchiques ; tan se développe a plérios, connues des botanistes, c'est que les fleurs ne sortent point du milieu des feuilles, mais naissent toujours dans une spathe distincte des feuilles comme dans les Amary La racine de cette plante est composée de quatre à cing tubercules épais, oblongs, charnus, qui émettent surtout à leur col supérieur des fibres cylin- driques, blanchâtres, et presque simples. Les feuilles naissent immédiatement de ces tubercules, et sont roulées les u sur les autres, absolument comme dans le Balisier; elles sont très- grandes, ovales-obl entières, traversées par une forte nervure longitudinale, qui donne пай de Tun et l'autre côté à des nervures secondair rapprochés ; à leur surface supérieure, on remarque une tache rou assez régulièrement distribuée vers le milieu de la feuille: on croirait d'abord que cette tache, si régu rite, est due à la superposition des + sur les autres avant leur développement; mais elle offre des ls Feuilles de мате, qu'on ne peut concilier dans cette hypothèse avec acine au nombre de cinq à sept, rapprochées en un scul faisceau, mais elles se développent successiveme trouve qu’ où deux épanouies ensemble; la spathe qui entoure la base de chaque fleur est membrane ей son te et po est posée sur l'ovaire; elle présente un tube long, grêle, extrémité; la corolle blane, cylindrique , entièrement caché sous les spathes, et même en р dans à terre: ce tube stvase in limbe double; l'extérieur, qu'on м regarder comme un calice, est profonde Ме, pointues, courbes en gouttière, d'un beau blanc dans toute le тг, un peu itres au sommet; le limbe interne est redressé, plus dé at, plus coloré, et joue le rôle de corolle; il se divise en trois lanières ir litres; deux d'entre elles sont droites, ovales-oblongues, pointues, blanches, un peu purpurines vers l'extrémité; 1 е ем très-large , marquée à sa leuse, profondément échancrée en deux lobes ovales, obtus, élégamment panachés de pourpre pâle et de blanc. Lovaire blanchâtre , caché sous terre : il donne naissance vn style blane, f + plus long que lo tube de la corolle, qui est enve= Лоре vers son sommet par le filament de Tetamine et qui se termine par un stigmate demi-orbieulaire en formo de coupe calleuse, blanche, légèrement cilice sur les bords. lement dans cette fleur qu'une seule étamine; son filament , blane, droit, амс large, plane brasser е pistil, et enfin prolongé en deux са pétaloides droites et pointues; sur les bords de ce filament, dans la partie qui embrasse le pistil, se trouvent deux anthères à une loge, ou, pour parler plus exactement, les deux loges très-écartées d'une seule anthère ces өдөө sont linéaires, blanches, et remplies d'un pollen blanchâtre, qui sort par une fente latérale Le fruit, dont on ne connait pas encore la maturité parfaite, parait devoir ois loges et à trois valves. HISTOIRE ie longue est originaire des Indes orientales. 3. Elle est cultivée depuis peu d'années dans les jardins de botanique; elle y it au printemps dans la serre chaude : ses fleurs répandent une odeur. douce et agréable EXPLICATION DE LA PLANCHE. La Plante de grandeur naturelle. +. Uno feur isolée. 2. Le style avec l'étamine, pour montrer la manière dont le filament en- toure le pistil. 3. Le pistil. а. Une fleur avortée qui se trouvait dans les jeunes spathes Le pistil de la fleur avortée, 2 2 27274244 С (2471 64 Ус # A << PA gz ae eae 22 ес 22 7 Y ЖЖ ЖС сох FR LE б ( А CL (ой < 7 out Ic te 6 ger “Жау , ler ЖА ALLIUM STRIATUM. Fax, des Aspnovives. Juss. — HEXANDRIE MONOGYNIE, Zr. 4 Allium stv um. А. саро nudo, obsoleto triquetro; foliis linearibus, obli alatisy subtùs stritis; umbellä fastigi 1.366. Collect, suppl. 5127 subcanal iat, paueiflorä. Jacg. Je. rar. а. Allium striatum. A. seapo mudo, subte еа fasti Spee. зр. 77. го; foliis linearibus, striato-nuleat breviore simplicibus. 77744. сапасыз, lin vinibus subulatis, ad basin cum petalis desi Allium A. seapo nudo, tereti, lor staminibus subulatis, basi connatis. entibus in tubum. Andr. bot. rep. 2 6. 107: t Kew. 1. р. 429. Wild. Spec. з. р. 83, AIL STRIE, DESCRIPTION, е bulbeuse, dont la grosseur égale celle d'une petite noix, donne › un peu strides en dessous, glabres , longues de a décimètres environ tôt étalées ; leur couleur es ‚er elles n'exhalent aucune m ne lorsqu'on les froisse entre les Du milieu des feuilles naissent une ou deux hampes droites, ou quelquefois driques, glabres, plus courtes que les feuilles dans a variété «, plus longues qu'elles dans la variété 8. Cette hampe porte à son sommet sept 1 dix fleurs disposées en ombelle , portées sur des pédicelles grétes, cylindriques, alongés, qui sortent tous d'une spathe à deux feuilles opposé з embrassantes, soudées ensemble à leur baso, scaricuses, oblong + pointues et persistantes, les-Ours, се; elles exhalent une odeur faible, Les flours sont blanches, un peu plus grandes que celles de 1 avec lesquelles elles ont quelque ressem ‘able, à peu près comme ГАЙ odor t; leur corolle est profondément en six lobes oblongs,, presque obtus, байз, persistants, égaux entro eux, marqués en dessus d'un sillon longitudinal, un peu verdàtres en dehors près de leur base Les six étamines sont placées devant les lobes de la corolle; leurs filaments ont la forme d'une alène, et n'atteignent pas la longueur de la corolle droits, blanchâtres, et réunis légèrement par leur base les uns avec les autres, tt avec les bases des lobes de la corolle. Les anth и Ја fécondation ; ur à la corolle, ovoïde, jaw ovoïdes, après l'émission du pollen. oblomgues, av style droit, filiforme, un peu plus long que les Jaire. А ce pistil succède une capsule ovoide , tres, anguleuses, et obtus, à trois loges, à trois valves; les gr à l'époque de leur maturité. jate tri; HISTOIRE aire du Cap-de-Bonn ausi pérance, et peu de la Jamaïque On la cultive au Jardin des plantes dans la serre с Че: elle fleurit au printemps. OBSERVATIONS. les a pa tre elles et aveo la corolle : ес der- Cette espèce «АЙ est très-fac Е feuilles striées en dessous, et qui n'exhalent aucune mauvaise odeur; par ses jies légèrement à tère semblerait l'éoïgner du ais son port et tous Les autres de sa structure s'opposent à cette séparation. La plante que je décris a фе nom Ф.Айит зиѓашт de Jacquin y et ello répond en effet à la di envoyée au Muséum d'Histoire naturelle, sous que се savant botaniste a donnée de sa plante; elle n'en diffère que par l'alon- mpe et le plus grand nombre de ses Па sureuse, la rapprochent de Г. ит gracile douter que notre plante ne soit а même que celle figuréo и: ces deux caractères, И m'est pas possible di sous се nom par Andrews, et je pen indiquée par Aiton et Wildenow. е qu'elle est aussi la même que celle EXPLICATION DE LA PLANCHE La plante de grandeur naturelle Un des lobes de la corolle avec l'ét Le pistil La capsule, avant sa maturité complète. р La capsule ouverte Quelques g de ye а 72 дето р / 4 Phivelle Jeune 2 FRITILLARIA LATIFOLIA. Fax. des Lis, Joss. — HEXANDRIE MONOGYNIE. Лау Fritillaria latifolia. F. foliis alternis, oblongo-lanceolatis, planis; caule ноо Wild. Spee. 2. р. өзі FRITILLAIRE A LARGE FEUILLE DESCRIPTION cette description, il А la seule inspection de In planche qui accomp: n'est aucun botaniste qui ne reconnaisse facilement Гем plante avec la Fritillaire Méléngre; la ressemblance de ces plantes est si Пар: pante, qu'on peut douter ауес raison si elles sont des espèces essentiellement distinctes. Attachons-nous à examiner leurs rapports et leurs différences, Une racine tubéreuse; une tige herbacée , droite, simple; une fleur solitaire, ter- minale, penchée; une corolle d'un pourpre үй où plutòt marquetée de petits carreaux blanes : tels sont leurs caractères communs, Mais dans la Fritillaire Mele: sme de gouttière, pointues, épars les feuilles sont linéaires, courbées en ur de ige, et quelquefois étalées dans leur jeunesse. Les feuilles de notre plante sont oblongues, plus courtes et plus larges que dans la précédente, planes, aissent de préférence vers le sommet de la tige, de ma- nière que les deux supérieures ceignent la base de la jeune fleur La corolle de la premièr blanches, et rougeátre en dehors; celle de la seconde est jau espèce est en dedans pourpre, avec des taches à l'extérieur, des taches verdâtres à l'intérieur : dans la première, quoiq pourpre, avec fleur soit plus courte, les divisions sont oblongues; dans In seconde, elles sont ovales сек div térieur une petite dépression , d'où part une в est jaune dans la première espéce , et brune ligne longitudinale се dans la seconde. Les étamines de la Fritillaire Mele de la longueur de la corolle : celles de № dépassent toujours un pe itillaire à large feuille Г Enfin, dans la pr nts, pointus, et res, droits, obtus, marqués en dessus d'un sillon large et profond. 25 peine striés en dessus; ceux de In seconde sont jau- HISTOIRE, Ajoutons à ces différences, que la Fritillaire à large feu plutòt Nous avons observé compa lo fleurit un peu е Fritillaire Méléngre, savoir, dans les premiers jours du pi с. nées de graines, On ne connait pas exacte ie de la Fr nt la pa illaire à large feuille. Elle peut se cultiver en pleine terre, ou mieux encore dans des vases abrité OBSERVATIONS, Nous pourrions toire naturelle : Qu'est-ce q la question qui se présente si souvent dans [Hise е espèce ? qu'est-ce qu'une variété ? question soudre, du moins dans l'état actuel de nos roduction par le moyen des graines ne suffit issances; Texam pas toujours pour résoudre cette question, comme le prouve l'exemple des ГЕН racines de légumes et d'arbn EXPLICATION DE LA PLANCHE. La Plante de grandeur naturelle. 1. Une des divisions de la corolle vue en dehors. nême vue en des 3. Le faisceau des étamines et du pistil. 4 Lo pis АА ; Ж a % ( СА 72 А 2 ER N N À Ч 22 ( TUE — КС 2 oY Әсе” 2: Y Y, 7722 > С “е LACHENALIA PENDULA. Fax. des Aspnopiurs. Juss. — HEXANDRIE MONOGYNIE. LIN. dia pendula, L. corollis cylindrieis, pedunculatis, pendulis; petalis in- us longioribus, cunciformibus, obtusis; bracteis obtusis; foliis oblongo-lanceolatis. IVild. Spee. з. р. 180. Lache terioribus lon- lia pendula. L. corollis cylindraceis ; petalis tribus gioribus integris ; floribus pedunculatis, pendulis. Ait. Kew. 1. p. 461. Thunb. prodr. 64. Lac is, immaculati pendula. L. foliis geminis, obl scapo erecto, im- iatis, pendulis. Ле. Ic. rar. 2. £. 400. maculato; corollis cylindricis, impur Coll. 3. р. 239. LACH VDANTE, DE SCRIPTION Les Lachenales so font remarquer en général par la va temps par Ја constance des couleu nous occupe ici nous offre un exemple sensible de cette observation Sa corolle est cylindrique, presque tr peu de pou dont leur fleur est tachetée + l'espèce qui ngulaire longue de plus de 4 cen- et tronquée obliq épanouissement : elle est composée de six pétales, ou plutòt de six divisions tellement profondes , qu'elles semblent des pièces dis- ж n'ont pas plus de 3 centimètres de lon ne belle couleur coquelicot, ауес le sommet brun; deux d'entre elles ont le sommet oblique et calleux; la troisième , qui est placée au côté supé Tes deux autres, a Te son rieur de la fleur, est un peu plus longue q й qué et (rös-calleux : ces trois divi теше еі de carène; les trois intérieures sont un peu plus longues que los pré- d'une spatule; la partie qui est cachée sous les divisions extérieures est étroite; pile et mince; la partie découverte est d'un brun violet à sa base, et d'un beau vert rois crénelures courtes et obtuses. Les étamines et le pistil noflient rien de particulier à cette espèce. с fécondation; ell ext portée sur un pedicelle court, cylindrique penché, qui sort de aisselle d'une aut de la grappe, И sant la floraison , et pendantes à l'époque de la ppe simple et p feurs sont droites а garnie : chacune d'elles bractée large , courte et membraneuse ; dans le souvent que les fleurs avortent, et que les bractées, recevánt plus de поп тишге, se changent en petites fouilles, qui forment une couronne verdätre sommet de la plante; cet accident se retrouve d'une manière assez constante dans quelques plantes de la même famille, et en particulier dans l'Eucomis. La grappe des fleurs est portée sur une hampe on pédoncule radical, droit, long de 2-3 décimètres, cylindrique , verdâtre et tachet е dans la partic inférieure, pentagone et d'un rouge coquelicot dans la partie qui sert Гахе à la grappe Morale à la base de ce pédoncule se trouvent deux feuilles opposées, engainantes à leur base, А demi-étalées, oblongues, un peu рој tues, et calleuses à leur sommet, glabres, dépourvues des taches qu'on obser dans plusieurs Lachenales, et couvertes d'une poussière glauque qu'on retrouve ampe. La est une bulbe arrondie, blanchâtre, à peu près de la grossene d'une noix, d'où partent en dessous des fibres menues, blanches, simples et cylindriques. HISTOIRE La Lachenale pendante est originaire du Cap-de-Bonne-Espérance. 3. On la cultive dans les jardins de botanique, où elle fleurit quelquefois à l'entrée du printemps, quelquefois àla fin de l'automne ; la floraison des plantes de serre est, comme on sait, beaucoup moins régulière que celle des végétaux cultivés en plein OBSERVATIONS. Je ne puis croire avec М. Wildenow que la Lachenale quadricolor soit une simple variété de l'espèce que je viens е décrire elle en diffère par ses feuilles Jinéaireslancéolées, tachées en dessus, parceque le limbe des divisions inté- rieures de la corolle est étalé, que le sommet des divisions externes est vert XPLICATION DE LA PLANCHE. La Plante de grandeur naturelle. 1, 2, 3, Les divisions extérieures de la corolle séparées. 4. Les trois divisions intérieures écartées, pour montrer le pistil et les 720 2 2 A 2, 2” 2/2 “2 SL (2 => 27. 2. 5 2 7 2 © чы пре РО а ( Са ЗЕРЕ 2 | VLE Е CANCE 777222 АСС seid. зи: MONTBRETIA. 1ANDRIE MONOGYNIE LIN Fax. des Inipérs. Jvss. - 1 CHARACTER GENERICUS. Браћа diphyll tala , supera , infundibuliformis , sexfida; auricule tres, iosa. Corolla mo lose, sessiles, perpendiculares, in laciniarum à super solitarie. iorum pa nata tria gracilia. Capsula trilocularis. Decond. inserta, Stylus unicus, S Bull. Philom. п. Во. MONTBRETIE OBSERVATIONS. cites calluses, Ce genre diffère du Glayeul par la présence de trois өгей laires sur la surface interne des trois lanières inférieures de la co- perpen plante de la famille rolle. Cet o des Tridées , me semble assez singulier et assez important pour nécessiter la formation d'un nouveau genre ; cette innovation parait encore autorisée par Je nombre considérable des espèces qui composent le genre Glayeul. Quelle › justement celebre р est la nature de ces orcilletcs calleuses? Un botani cité de ses observations et l'étendue de ses connaissances, a soupçonné ines avortées : cette idée semble confirmée par qu'elles sont peut-être des é Je nombre remarquable d'étamines avortées qu'on ob ns plusieurs tes qui appartiennent à des familles voisines, telles que les Balisiers et les je w hésiterais pas à l'admettre, silos trois étamines des Montbréties и pas d'oreillettes, mt inserdes à la base des trois lanières qui ne port ss los Li es naissent devant les lanières extérieures de la co- trement ; ісі, comme dans tou ебек à trois ais il en est tout étamines, les organes má rolle; en sorte que, dans la Montbretie, deux des étamines naissent sur des t à la base de la lanière qui porte longitudinale qui porte à lanières sans oreillette, et la troisième n et c'est la même nerv Foreillette intermédiaire; vers le milieu de sa longueur, oreillette calleuse ; je sa base Tet iers aux Mont- pense donc, d'après cette observation , que ces nectaires partic nt aucun rapport avec la nature des étamines, et sont plutôt des Dréties 9 protubérances de la corolle. J'ai consacré ce genn mémoire de mon malheureux ami Antoine- mest Coquebert-Montbret jeune botaniste distingué par son Frangois- a Commission des Arts attachée à Гехр‹ it de ses travaux, le jour même où ses compagnons de aient pour revenir en France. mt p MONTBRETIA SECURIGER diolus securiger. Сит. bot mag. 1. 383. Gladiolus flavus. G. foliis lanecolato-ensiformibus, planis, fauce labii superioris ularibus, bracteis acu unguiformibus, perpen Ait. Kew. 1. р. 65. Wild. Spec. 1. p. 218. MONTBRÉTIE PORTE-HACHE. La Montbreiie port fran, Sa racine est compos hache a quelque an approc par son port avee Па sa- elle se des layeuls par la plupart des caractères de deux petites bulbes radicules blanches, simples et eylindriques. La tige est solitaire, herbacée droite, simple, cylindrique, glabre, garnie à е seulement de cing ou un peu engainantes oblongues, en forme de glaive , pointues , droites, presque disposées sur deux rangs. Au sommet de la tige se trouvent trois à cing fleurs disposées en épi ordi- nairement simple; сев feurs sont sessiles, écartées les unes des autres, et € ie à ка base de deux bractées scaricusen, strices , qui embrassent l'ovaire; la supérieure est terminée par deux dents, et on en compte trois an sommet de Гроба La corolle est posée sur l'ovaire, en forme d'entonnoir, et d'un jaune tirant sur l'orangé ; son tube est court, évasé en une gorge assez large; son limbe obtuses, presque égales entre elles; les trois inférieures sont chargées à leur surface supérieure d'une oreillette ver couleur påle entourée d'une tache ro А la base du tube insérées trois étamines, dont les filaments sont jaunâtres, plus courts que mbe et les anthères linéaires, et de couleur lilas. L'ovaire est inférieur, à trois angles arrondis, слеће. par les bractée style est simple, filiforme, divisé en trois stigmates dal capsule à trois loges et à trois valves. HISTOIRE sle-Bonne- de la Malmaison :sa floraison, dans nos в du printemps, A- tte plante est originai Elle est cultivée dans le riche jardi Espérance. serres, а lien au mili OBSERVATIONS. Cette espèce est certainement le Gladiolus securiger de Curtis; mais est-ce lo Gladiolus securiger, ou le Gladiolus flavus d’Aiton ? Par la couleur de sa fleur, approche de cette dernière espèce ; mais le caractère tiré des bractées me parait d'aucune importance : j'ai sous les yeux des échantillons qui portent des bractées de forme assez diverso , tantôt aiguës, tantôt obtuses, Les deux espèces d’Aiton sont-elles véritablement distinctes? Au reste, si elles sont des plantes différentes, elles doivent l'une et l'autre tr rapportées au genre Montbrétio. EXPLICATION DE LA PLANCHE La Plante de grandeur naturelle. 1. La corolle ouverte. з. Le pistil, хр (Ac [4 . 21772215 RE Р ( >< (522 а Langlois 2 г “С^ а jeune seule, 2 2 772 ( =—< 42% < DIASIA. [RIANDRIE моховухи Ir. Faw, des Inipies. Juss. — CHARACTER GEN RICUS. diphylla, valvulis subfoliaceis, oppositis. Corolla monopetala, supera , rotata, sexpartta, post florescentiam scissa et caduca; tubo nullo; laciniis inatis ; stamina + libera y ime corolle inserta. Stylus u ilocula tria, gracilia, Capsul depressa , trigona а divaricatis, supernè dehiscentibus. Decand. Bull Philom. п. 80. DIASIE. OBSERVATIONS. Les Diasies ont jusqu'à présent été confondues aveo les Glay différent, non-sculement par le port, mais encore par leur corolle, dépourvu ‚ et qui tombe après la floraison, aussi bien que par ntes, Elles ont quel- trois angles tres-prononcés, ou plutôt à trois ailes sail s elles s'en distinguent par les ques rapports avec les Ixias par le port, m aractères que nous venons d'énumérer ; l'absence du tube de la co- rolle semble les rapprocher des Mordes, mais les divisions de fleur sont sensiblem les, et leurs stigmates ne sont point dilatés en pétales. a mémoire des les noms des Colomb, des Cook , des Bou Les naturalistes ont déjà navigateurs les plus сай gainville, ete. déc ici à la mémoire de Bartholomé Dias, voyageur portu désigner des vé inaires des pays consacré le genre nouveau que je déer sis, qui, à la fin du le, a découvert le Cap-de-Bonne nsi puis- quinzième domaine de l'Histoire naturelle. Les deux Bow samment contribué à étendre le espèces de Diasies que nous connaissons sont or wires du Cap-d Espérance. DIA SIA IRIDIFOLIA. Diasia iridifolia. D. foliis subdistichis абаро brevioribus, Decand Ball. Philom. л. Bo. s. G polystach 1, «саро laxo, spicis capillaribus, flexuosis; tá absque tubo. Andr. Bot. rep. 1. t 62. foliis ensiform excl. gm. us, corolla sexpa Gladiolus gramineus. б. polystachius, seapo laxo, spicis capillaribus, flexuosis; foliis ensiformibus, glabris. Thunb. dis. л. 26. prodr. 9. ezel. syn. DIASIE A UILLES D'IRIS. DESCRIPTION. La racine de cette singulière espèce d'Iridée est composée d'une bulbe ty b sa base des radi ylindrique, haute de 3-4 décimètres, feuillée dans le bas, nue dans la partie use , arrondie, de la grosseur d'une noisette, qui émet pa ales simples et fibreuses, et qui pousse par son sommet une tige grêle, supérieure, et divisée en quelques rameaux geéles et si Les feuilles sont placées sur lo bas de la disposées sur deux ran es par leur primées А la manière des feuilles d'Iris, de manière à présenter un limbe is Taisselle de la oblong, aigu, large de 15 millimètres à sa base : нека feuille supérieure donne naissance à une branche quelle en de ces fe partie de sa longueur; les plus longu ли pas un dé ‚ c'est-à-dire, le tiers de la hauteur de la ti Les fleurs sont sessiles, éparses, dispersées de loin en loin sur la tige et Jes rameaux : ceux-ci portent, à leur origine, deux ou trois bractées lin chaque fleur sort d'entre deux bracté ovales, un peu pointues, persistantes et presque 6 La corolle est jaunátre, marquée sur chaque Та elle n'a pas de tube, mais elle est di les entre elles. d'une raie purpurine; en six lobes profonds, laneéolés et très-acérés; le lobe supérieur est un рев plus grand que les autres; сено со- rolle est posée sur l'ovaire, dont elle se détache d'elle-même d'une manière trös-marqude, après la floraison, Du fond de la fleur naissent trois élamines courtes, blanchâtres, dirigées du 's d'anthères catésupérienrde la corolle, un peu courhées au sommet, et с ovoïdes. Devant les étamines se trouve un style веййе, court, filiforme, div en trois stigmates étalés. Ce style tire son origine de Гот Ла corolle; cet ovaire est très-gros, de couleur verte, et divisé en trois lobes divergents. И se change en une capsule déprimée, à trois lobes, à trois à trois loges, qui s'ouvrent par trois fentes placées à In fi graines sont nombreuses, disposées sur deux rangs dans chaque lo; HISTOIRE La Diasie à feuilles d'Iris est originaire du Сар-« Thunb Francis Masson, l'anné lonne-Espérance; selon Europe par sire Пе y Пешгй en automne, Elle a été apportée е ère est cultivée dans le jardin de la Malmaison , dont madame Bonaparte veut bien nous permettre d'étudier les г OBSERVATIONS. à feuilles d'Iris, dont nous venons de donner la descr Diasi е seconde espèce que nous désignerons par la ph Outre synonymes suivants Diasia graminifolia. D. foliis rectis, linearibus, «саро Bull. Philom. п. Bo. Gladiolus gramineus, G. petalis lanceolatis, setaceo-acumin Lin. f. suppl. 957 exel. syn. РИК. Gladiolus gran ms. G. corollæ tubo brevissimo laciniis subæqualibus, lato Jacq. le. rar. 3. 1. 236. Coll. 8. р. 303." noso, foliis acutissimis. Mill, Zeon. р. 38. Asphodelus foliis pla 2 56. Cette espèce diffère de la précédente par ses feuilles droites, linéaires, égales à la longueur de la hampe; par ses flours portées sur un court pédi- celle, et munies à leur base de deux bractées alongées; par sa corolle blanche marqués d'une raie coquelicot sur chaque lani е Plukenet, єй ère. Le synonyme par Linné fils dont la fleur est à cing divisions, et peut-être à une espèce de iles d'Iris, quoi appartenir à la Diasie à che qu'il dise que sa plante a la fleur bl EN. 5 ! 5 | \ | | у fi В у РА | г ; А | | Ёо | | | | ! | | | en 22) H RER 2 : | z í ¢ IL: | ip Б ЕЕ BER: ACE G цаг 2. Poe \ со - | ov 272 ка 4 ) >2 4 A 2171 а у ©. С / : ICE er 22, < Sanglas deuh 72 GLADIOLUS LINEATUS. Fax. des Пара, Joss. — JANDRIE MONOGYNIE, Liv. Gladiolus lineatus. G. corolle limbo tubo q druplè longiore incurvo patente, najore, exterioribus niis ellipticis extüs, lineis tribus parallel isis. Salisb. prodr. р. 40. Curt. Bot. mag. t. 487. Ай. Kew. 1.p.61. Will. Spee. л. р. 206. supren Ула squalida var. 8. stri GLAYEUL RAYÉ DESCRIPTION. Les caractères précis de семе espèce de Glayeul sont difficiles à tracer; on [а reconnait sans peine à sa fleur påle et presque transparente, rele- vée р un peu, par sa for bée, d'un ja des veines noirätres et anastomosées entre elles. Cette fleur resemble е, à celle de l'in safran : elle est placée sur l'ovaire, 16- peu sur le rou ‘du milieu de sa longue d'entonnoir, et diviséo, a les plus large que les les trois supérieures sont ovales, et celle du n res sont oblongues et presqu te fleur pointues, nes dont les fila deux autres; les trois in a corolle, un peu courbés, lé иге; les anth > par deux fentes insérés au fond de ux à la longueur du tube, et d'une couleur j sont droites, brunes, linéaires, et émettent un pollen jauni placées à leur face externe с entre les étamines s'élève un style droit, filiforme, net en trois ment fourehus à qui dépasse la hauteur des anthères, et qui so divise au mates gréles, éta е tire son origine d'un ovaire placé nbraneuses, à trois angles obtus, et qui se change en une paule à trois loges et à trois valv Les fleurs que nous venons de décrire se trouvent, au nombre de sept ou huit, disposées en épi simple au sommet de la tige deux bractées strides, dont Tune se divise en trois lobes aigus, et l'autre en gle feuillée à sa baso, presque nue ns le reste de sa longueur, haute de 8-10 décimètres, is la corolle, caché entre 3 elles sont sessiles, entre se est eylindrig ¿me ; les feuilles naissent de la 8 de la tige; leur largeur est de Lege des Feuilles d'Iris ; les feuilles supérieures sont concaves, et ressemblent à des bractées. glauque, engainées à Ta racine est une bulbe tubereuse arrondie, brunätre en dehors, un peu déprimée, et dont la grosseur est à peu près celle d'une petite noix. HISTOIRE. Le Glayoul rayé est originaire du Cap-de-Bonne-Espérance. 2. On le cultive dans quelques jardins de botanique ; c'est dans celui du Muséum d'Histoire naturelle que nous avons eu occasion de l'observer. Ш уа fleuri au commencement du printemps dans la serre chaude ; за alture est la même que сео des autres espèces de co genre. OBSERVATION regardé cette plante comme une simple variété de Лала squalida ; Salisbury ot Curtis Yen ont séparée ауес raison: elle en diffère en effet, parce que les divisions de la corolle sont entières au sommet, nullement tachées à leur base, et que sa fleur est d'un jaune pâle et, plus sensiblement rayée. EXPLICATION DE LA PLANCHE. La Plante de grandeur naturelle. . 2, Les bractées, La corolle ouverte. Le pistil. Y Гм 77724 2 22: MIEL Ce REEL ELLE Жж + 220 : Е 20, % 72972 С, 9 72 ) ~ N Ÿ ~ ~ N N е а A >: Ilarie : 2220 ; MOROEA VAGINATA. Fam. des IDÉES. Juss. — TRIANDRIE MONOGYNIE. Lew. Мога vaginata. М. seapo in distichis, fh folii vaginam nidulante , foliis Mabellatis ibus binis pseudo-lateralibus, Moreea northiana. Ное. angl MOR A LONGUE GAINE. DESCRIPTION, Cette nouvelle espèce de Morde mérite notre attention, non- surtout à cause du phénon mpe enfermée, dans toute sa longueur, dans ques espèces dxia m'ont présenté un fait lement quant à la beauté de ses fleurs, mi ne singulior que nous р l'une des feuilles : q dividus où la gaine de ux pendant un espace nsidérable; mais ici la feuille supérieure engaine au sommet en feuille droite, com- primée et laneéolée; los fleurs, qui sont réellement placées au sommet de la ; fai rencontré quelquefois des lo supérieure embrassait la ige ou 1 plus ou moins с hamı dans toute sa longueur, et se prolo hampe, sortent de l'extrémité de la g sur le côté d'une , et semblent par conséque де fortement comprimée. Ces sortes de greffes naturelles et nécessaires sont plus communes qu'on no le pense dans les vé serais, par exemple, porté à croire que si dans les Fragons les fle а surface même de la feuille, c'est que leur pedicelle est gref dai toute sa longueur ауес la feuille elle-même, et у fait remarquer sous la forme de nervure, Mais je reviens à la Morde à longue gaine. Une racine , composée de fibres épaisses et presque simples, donne nais- sance à plusieurs feuilles radicales disposées sur deux rangs opposés en fora х, fortement con d'éventail, comme dans les Iris, engaindes par leurs ai primées, lancéolées , pointues, glabres, entières, droites, un ре arquées,, г gaine, d'un vert foncé, et de 6-7 décimè surtout au-dessus de I es do longueur La tige est, comme je Ізі dit, eng: naissent à son sommet, et sortent de ‘en compte ordinairement deux qui fleurissent issent d'une spatho ns la feuille supérieure; los fleurs Ше au sommet de la go me après l'autre; les feurs ‘s, рой carène : elles sont droites, portées sur de courts pédicelles; leur durée ne se deux valves comprimé prolonge jamais au-delà d'un jour, ку un peu resserré А sa base, et divisé en trois loges йге se trouve une corolle ouverte, profondément igales; les trois extérieures ont 8 centimètres de lon= alées, verdâtres en dessous, d'un blane de lait à In surface supérieure, quelquefois un peu tachetées de pourpre à la base, oblongues, obtuses, à peu près en forme de coin; les trois lanières extérieures sont plus courtes, plus étroites, redressées, courbées en dehors et réfléchies à leur sommet, élégamment tachetées de blane, de bleu et de pourpre. Les trois élamines naisse х extérieures de la со- rolle; leurs filam épais, jaunâtres ; leurs anth sont droites , linéaires, d'un jaune bleuätre, remplies d'un pollen jaunâtre légèrement visqueux. ие Tes s'élève le style, lequel est jaune, droit, long de 8-10 millimètres seulement; ce style se divise en trois stigmates pétaloïdes, droits, divisés au sommet en deux lanières айд supées. Сев mates, plus petits que ceux de la plupart des Iris, ressemblent beaucoup, ceux des Viewsse А cette fleur on ne voit өше ¿cun fruit; mais l'ovaire qui persiste se change en une véritable bulbe, et donne naissance à de petites feuilles; le pédicelle «ооо après la floraison, et soutient cette nouvelle production, qui, бо de la plante-mére, peut servir à la multiplier. HISTOIR е est originaire du Cap-de-Bonne-Espérance : elle est are ¡dins de botanique. Nous avons eu occasion de Yétudier dans les serres du Muséum d'Histoire naturelle, où elle avait été en- voyée d'Angleterre sous le nom de Morea полата. 2 ‘On pourra sans doute la multiplier facilement au moyen des bulbes qui succèdent aux fleurs. La floraison de cette plante а eu Пен le 16 floréal de Гап 11, dans la serre chaude; elle s'est épanouie à sept heures et demie du matin, et n'a duré que jusqu'à une heure de l'après-midi. EXPLICATION DE LA PLANCHE. La Plante de grandeur naturelle. 1, Le pédicelle et le pistil. TER 3 ER Сора 2. UA а 2252 2726сУссаст АЗ CC #72 27009" 2 сё парити ИМ ткени ЫНЫР ееррииимигциприныне» ын и и дра (RE A EE а НЕИН CAIN LE EI л 5221 елер Менен кненизммтаЦИРИЯИИЦИИНЕЕ МИМ Н НОННА ETERS TES В краде д КИЕ 126 Gi ; enn ИВЕ бх те: ве сока ХАК: __-- мағы» А СА ПАДА АЗАН seats erases NIUE ар Sins: нн Я = ша м апрац at 2: уте Рини Ми NN — = ПАЗИ наннем > -一 一 一 Е te 13 22 eye ce — Е — 53 - = ад Ес + e 224 превео“ fine . 4 De С, и = Ё e OUL, Ca 3 ако “ ACU с зай ымы ымы ТУ mere нымыз ў Ааа ата НА A ИРИНА ыы ытын і. === pre MARANTA ARUNDIN CEA. Fam. des Bauısiens Juss. — MONANDRIE MONOGYNIE LIN Maranta arundinacea. M. culmo ramoso, horbacco; foliis ovato-lanceolatis, sub- s. Wild. Spec. 1. po 18. acea. M. culmo ramoso. Lin. Spee. з. Hort. Clif 2." Mill. Dict л. 1. Gisek, ord. nat. 246. tis pilos Maranta arundi Maranta arundinacea, M. culmo moso, corollis sexpartitis, pericarpiis mo- nospermis. Lam. Dict BB." M.m 19.0 1. f. 1. exel. syn. Rumph. Maranta arundinacea, cannacori folio. Plum. gen. 16. Mart. cent. 39. 1. 39. Canna indica, radice alba, alexipharmaca. Sloan. Jam. 1. р. 283. 149. 2. Radix сомға venenatas sagittas. С. Bauh. Pin. 14 В. Maranta tonkat Aubl. Guyan. р. 3. non. Wild. MARANTA ROSEAU. DESCRIPTION. te plante а une racine noueuse, garnie de fibres longues, blanches, tendres et rampantes; de cette racine sortent plusieurs tiges herbacées, droites, hautes d'un mètre au plus, cylindriques, noueuses d'espace en espac semblables à celles des roseaux , et qui émettent çà et Їй quelques rames simples et divergents : de chaque nœud part une feuille dont le petiole fo- Tiacé enveloppe la tige comme la gaine des graminées, mais se resserre sommet en un corps calleux, cylindrique, qui soutient le limbe de la feuille; се limbe est ovale-lancéolé, pointu, entier, étalé , marqué de nervures ana- logues, pour la disposition, à celles des Balisiers ces feuilles sont pubescente soit sur leur limbe, soit sur la partie engainante de leur pétiole; la tige elle même est pubescente dans les parties qui sont à découvert, et celles qui sont cachées sous les gaines Ñ d'où résultent des pédicelles cylindriques courts, glabros , entourés d'une arémité de la tige et des rameaux se bifurque une ou plusi ne seule fleur blanche. gaine folinede ; chaque pédicelle por с vrai alice, est divisé, jusque près de la base, en trois te fleur semble présenter deux téguments; l'un extérieur, analogue es, triées, demi-transparentes, et un peu fermes; l'autre intérieur, une corolle, est tendre, opaque, d'un blane de lait, composé d'un егіс, cylindrique au sommet, comprimé à la baso, arqué et tordu dans ‚ et d'un limbe irrégulier le mili x divisions profondes; les deux divisions inférieures sont grandes , élalées, arrondies; les quatr oblongues, redressées. Lo filament de l'étamine est soudé avec une des plus grandes divisions du tégument interne de la fleur; il porte une anthöre placée à l'entrée du tube droite, jaune, oblongue, à deux loges. Trovaire est placé sous In fleur; il donne naissance à un style blanc, soudé әуес le tégument interne, libre et arqué à son extrémités le stigmate est vis- queux, perforé, obtus et comme divisé en deux lèvres, Après la floraison, le pédicelle se renfle au sommet, de manière à prendre Ја forme d'une toupie, et soutient une capsule lisse, ovoide à peu près trian- gulaire ; cette capsule, qui mériterait presque le nom de dape, renferme un noyau simple, blanc, que quelques auteurs ont pris pour une graine; i on le coupe en travers, on y distingue trois loges, qui renferment chacune une deux de ces graines avortent le plus souvent HISTOIRE. ta roseau est originaice de la Jamaiy Saint- Domi de Cayenne, et en général, des iles et du continent de l'Amérique méridionale Le Maranta-Tonchat, ауес lequel il me semble qu'Aublet Га confondu, est inaire des Moluques et de la Cochinchine. Ces deux espèces, infiniment voisines, diffèrent entre elles, 1. par la tige, qui est herbacée dans lo Maranta roseau, ligneuse et deux fois plus haute dans le Maranta- Tonchat ; 27 par Jes feuilles pubescentes et ovales-lancéolées dans le premier, glabres et ovoïdes dans lo second; 2.7 parce que le tégument interne de la fleur ou la corolle a ses divisions trèsinégales dans le Maranta roseau, et presque égales dans le Tonchat; mais Tune et l'autre ont la racine noueuse : aussi 1а plante de Cayenne, décrite par Aublet, me parait devoir être rapportée à notre espè Le Maranta roseau est connu à la Guyanno sous les noms d’Herbe eux Делез, ou Нее à In fiche ; à Surinam , sous celui de Pacimira; il semble être ‘aussi 1Agutiguepo-obi des Brésiliens, et le Tarupara des habitants de la Guyanne. à racine est fort estimée des Américains, soit parce que, cuite sous la cendre, elle est, dit-on, salutaire contro les fièvres intermittentes; soit parce que son sue est employé pour guérir les plaies faites par des flèches empoi sonnées; aussi cette plante est-elle souvent cultivée autour des habitations des. Caraibes : ses feuilles et ses tiges servent à faire des corbeilles et des pagaras, espèces de paniers dans lesquels les Caraïbes renferment leurs bijoux. Ше se plait dans les lieux humides et voisins des ruisseaux, On voit ra- rement cette plante dans ls jardins de botanique, et c'est dans celui de madam Bonaparte que nous avons cu occasion de Fobserver EXPLICATION DE LA PLANCH 1. Les trois segments externes de la fleur, 2. Les segments internes. | за > ааг ганса са —n nn LT = ща иези , Re а "а © - A ЕУ 2-2 2 224 шее. 5 № 22 2 COPCOLO ECE ў, à N $ ” 2 Vote 之 一 ЁС 7 % ж x > - с 7% x % N ў NS е 2 » x қ / ~ м, 9 “бу 2278 РРР. Р 27777427 ЖАСА \ S IJIRA LA 2 2 de Я А” А; 2017. 2 > 12721222 еее 1# зка! 7 ї ANTHERICUM MILLEFLORUM. Fax. des Aspnopiues. Juss. 一 HEXANDRIE MONOGYNIE Lex Anthericum milleflorum. A. Foliis subcarinatis; filamentis barbatis; pedicellis culatis; corollæ laciniis tribus internis patulis, serro- ternis, reflexis, int ANTHÉRIC A MILLE FL DESCRIPTION URS. te espèce se fait particulièrement distinguer par le nombre immense de ах Te lon ; disposées par petits faise des branches gréles, alongées et divergentes, qui composent son panicule; ces fleurs se succèdent les unes aux autres pendant plusieurs mois, parce qu'il n'en fleurit qu'une seule a-la-fois dans chaqu опре. La racine est composée de fibres blanchátres, épaisses et presque tubéreuses vers le collet, minces, cylindriques, et un peu ramiliées vers l'extrémité de cette racine s'élève, à la hauteur d'un mètre environ, une tige herbacée, grêle, cylindrique, un peu faible, simple, et в mifiée en panicule dans sa partie supérieure; les feuilles, qui, comme on vient de le voir, naissent auprès de es, concaves, ou pl à dos iées dans le sens longitudinal, entières sur leurs bords, pointues, glabre et d'un vert assez foncé : il еп mait, de plus, deux ou trois sur le bas del ge; celles-ci sont planes, demi-embrassantes, courtes, écartées entre elles, et semblables à des bractées, L tige se divise longés, simples, grelos, yet qui forment un panicule lâche et épars; le long de ces rameaux se trouvent де ре fo filiformes, pendants, qui portent une seule fleur, et qui sont articulés dans iguës, de l'aisselle desquelles sortent quatre à elles gréles, le milieu comme dans les Aspe Le même grandeur que celles de l'Anthéric a fleurs sont d'un blane un peu n divisions très- profondes ; les trois extérieures diffèrent telle рев at des trois ares, qu'on serait tenté de regarder les premières ск los secondes comme une corolle; celles du rang externe sont oblor ent calleuses au sommet, et réfléchies sur tières, un peu pointues, legt Jo pédicelle; celles du rang interne sont simpl dentées en scie sur leurs bords, d'une consi extrêmement déli s , avec la nervure longitudi blanc х étamines, qui sont placées devant les six lanières de la fleur, of s blanes, gröles et absolument glabres dans leur moitié inférieure, hérissés де Tonge poils jaunes dans leur moitié supérieure, surmontés dune anthöre droite, un peu courhée au sommet, de couleur noire, et qui émet un pollen jaune L marqué de six tries blanches, surmonté d'un style filiforme, un peu plus long. jiro est supérieur, de couleur violette, ovoïde, presque (гіш que les étamines, blane dans toute sa longueur, violet à son extrémité; le stigmate est peu apparent, de couleur violette, orbiculaire, et parait cilie sur Après la florsison, le plus grand nombre des fleurs tombe sans porter de te s'opère par la désunion des deux parties articulées du pédi- celle; quelques fleurs ont produit de petites capsules à peu près globuleus à trois loges et à trois valves chargées d'une cloison dans le milieu; les graines sont attachées à l'angle interne des loges, et il n'en mürit qu'un petit nombre dans chaque capsule. HISTOIRE. de la Nouvelle à est cultivé au Jardin des Plantes depuis un an seulement, et a fleuri L'Anthérie à mille fleurs est originair dans le milieu de l'été pa 1 se distingue de la plupart des autres plantes par son efflorescence sin- gulière. En effet, lorsque les fleurs sont disposées en épis өш en grappe, on it d'ordinaire s'épanouir graduell nent, en commençant par le bas et ivant au sommet de la grappe ici, au on voit s'épanouir ei et là une fleur dans chaque faiscenu; chaque fleur ne dure qu'un jour; les capsules tardent peu à miirir; en sorte qu'à la fin de la floraison, on trouve à la fois des fleurs et des fruits meles le long des branches. Cot Antherie a les étamines barbues comme feuilles cha de genre? La différence qu'on observe entre les lanières intérieures et extérieures du pues : doit-il appartenir au genre Anthericum ou au genre Phalangium ға? doit-il plutôt les réunir, ou bien enfin devenir le type d'un nouveau pévianthe, la disposition des fleurs et articulation des pédicelles, sembler autoriser cette dernière idée; mais il Faudrait auparavant examiner les espèces connues d'Anthérie du Сар qui offrent déjà des pédicelles articulés, et comparer leur germination ауес celle des Phalangium et des Anthérics barbus, EXPLICATION DE LA PLANCHE. 1. La fleur vue par-dessons. з. La fleur vue pardessus, 3. Une des lanières extérieures de la corolle. 4. Une des lanières intérieures, 5, Les étamines et le pistil en position. 6. Une étamine vue à la loupe. 7. Le pistil vu à la loupe 8. La capsule. 9. Les graines. | + + | à % | ! x 7 ! erg 3248 7: х | | Б | hed dy | | | | пудра | 5 і ў ТАР | у, y | ! ha ! да | 1 ТЕР е | | | | | | | |; е, Ж Ж 2 o ЖА = О. | > 20. 2: PER, 2 CALI 9 ` CL ее мг 244 OS 4 “/2 2 | | ] | | | /一 27 Z | 5 27) СІНТ, A A (3 7 - 7 diay dl : дЫ lle Jeune 7 ў -一 2 p Oe Ў а pains LACHENALIA LANCEÆFOLI Fan. des Asrnonèurs. Juss. — HEXANDRIE MONOGYNIE Liv. Lachenalia lanceæfolia. L. foliis y in orbem prostratis; scapis axillaribus, racemosis, prostratis; pe Jacq. Te. Rar. з. 1. доз. Collect. suppl. 69." Lac corolla triplò ovatis acuminatis. 77714. Spec. 2. p. 178. alia Jancewfolia, L. corollis subcampanulatis, patentibus; pedunculis oribus; petalis linearibus, obtusis, subaedualibus foliis LACHENALE EN FORME DE LANCE. DESCRIPTION. Au milieu d'un genre dont les espèces se distinguent avec peine les unes des autres, la Lachenale en forme de lance se fait remarquer par plusieurs caractères singuliers, dont un seul suffirait pour la séparer, de toutes les espèces Sa racine est une bulbe blanchätre, arrondie, d'une grosseur extrêmement remarquable, si on la compare à la hauteur de la plante et au volume du bulbe des autres Lachenales cette racine émet plusieurs feuilles étalées en rosette ovales-laneéolées, pointues , épaisses, charnues, un peu concaves en environ , sur une longueur qui ne dépasse celle d'un décimètre; dans leur jeunesse, ces feuilles sont d'un vert g påle, marquées, à la surface supérieure, de taches vertes ovales ou oblongu ces taches Sévanouissent dans les feuilles adultes. cules De Taisselle des feuilles supérieur naissent deux hampes ou ред nus, flexueux, tantôt couchés, tant әзіз, long, de 8-10 centimètres, tés de pourpre à leur base, anguleux et verdát cylindriques et tac les fleurs : celle-ci sont tris-potites, comparativement à celles des a chenales, disposées en grappes, très-serrées ayant la floraison dantes à l'époque de l'épanouissement, d'abord verditres et cylindriques, puis es pédicelles gréles, a fleurs rougeñtres et étalées dans la partie supérieure , portées su demi- transparents, „et trois fois plus longs q е bractée calleuso se la base de chaque pédicell, огоМе est composée de six pièces égales entre elles, tellement distinctes, qu'il est difficile de ne pas les prendre pour des pétales, с irs de leur longueur, lincairesoblongues, obtuses, un Tes deux tiers каро peu concaves; chacune d'elles porte а sa base une étamine dont le fi est blane А sa base, violet au sommet, chargé d'une anthère d'un pourpre foncé :le pollen est jau Au centre de la corolle se trouve un ovaire orbiculaire, déprimé, marqué de six sillons profonds, surmonté d'un style droit, à trois stries, un peu plus long que les étamines le stigmate est petit, blanchâtre, pubescent, lorsqu'on Texamine à la loupe. Après la floraison , la corolle se referme et protège l'ovaire, qui se change en une capsule orbicul ќе, à trois loges, à six sillons, dépourvue des appendices ailés qu'on trouve dans d'autres espèces de ce genre; les graines sont nombreuses, attachées au côté interne des loges. HISTOIRE, te plante est originaire du Cap-de-Bonne-Espérance. 2. dans le jardin du С. Cels, qui Гахай reçue de Hol- lande; ello y a fleuri au milieu de Ге OBSERVATIONS. Quoiqu’on ne puisse nier que cette plante appartient au genre Lachenale, il est cependant utile d'observer qu'elle manque des deux caractères princi- paux de ce genre; les divisions de sa corolle sont sensiblement égales entre elles; sa capsule est globuleuse, dépourvue d'appendices saillants : aussi le ca- ме des Lachenales me semble devoir ¿tre exprimé de la mar +) sexpartitum, basi tubu- тако patens, laciniis 3 interioribus sepiùs longioribus. Stami erecta, Capsula subovata vel subglobosa, sept trialata, Semina globosa,- Differt Eucomi et Muscari, perianthio non sexfido, sed sexpartito :ab Hyaciatho, capsule loculis polyspormis et ovario minimè triglanduloso : à Phormio, st nibus non adscendentibus, sed erectis, capsulä non longè triqueträ, seminibus globosis. EXPLICATION DE LA PLANCHE La Plante avec sa bulbe de grandeur naturelle. з. La fleur vue par devant. a. La fleur vue par derrière. 2. Une des pièces de la fleur ауес son étamine. 4. La même vue à la loupe. 5 Le pistil et le pédicelle. 6. Le même vu à la loupe. 7. La capsule coupée en travers avant la maturité | | | | |“ ~ 2 ж Char bte 26 一 一 A ————_ _ _ _z_—_—_— A aa ~ ракави x y х % 2 SN ИЕК Жишиг YE! > PORTE A AL | НХ N | AN , \ N | | N | | | : | | | | = | | me, 22 тау 5 2 2 227 VAL GLOBBA NUTANS. Fam. des Barisrers. Juss. — DIANDRIE. MONOGYNIE. LIN- Globba nutans. G. өрісі terminali, Globba nutans. б. Spee. 1.p. 158. Globba «кен ка terminali, pendula ; foliis elliptico-lanceolatis. ИР major. Rumph. amb. 6. р. 140. 1. 62, et forsan. t. 63. GLOBBEE PENDANT DES CRIPTION. За racine, qui est tub ко et rampante, émet plusieurs tiges droites, mples , qui, dans nos serres, dépasse homme, et qui, un peu 1а hauteur d'un ns leur с dimension trois fois plus grande; ces tiges sont garnies de feuilles alternes , droites et al у distingue une gaine ‘et dont les bords sont gées : on ми la tige, me feuille longue d'une coudée, large comme la main, oblongue, pointue, glabre sur ses faces, cili émet de ед les bords, munie d'une forte nervure lo et d'autre des Au sommet de la tige udinale qui es parallèles. х parallèles une longue grappe de fleurs, pendante avant mouissement , puis se releva graduellement; à la base de cette grappe est une крађе formée par la gaine de la feuille supérieure dont le limbe avorté : l'axe même de la feuille est long de 2-3 décimètres, rouge et hérissé de poils; il émet des pédicelles courts, étalés, hérissés, dont chacun porte une flour; celle-ci, avant son développement, se présente sous la for b е d'un gros bouton ovoide ant comme sil a igarré de rose et de bla de Го te appartient à une bractée qui se trouve à la base e, et que Rumphe désignait sous le nom d'Aypophytum. Cette b qui d'abord renflée envelopp и toute la fleur, se fend latéralement et tombe d'elle-mê i et enduits d'une viscosité odorante; sur cet ovaire nait le p ire est globuleux, placé sous la fleur, hérissé de poils serrés, couchés ithe, dont les valves sont disposées sur trois rangs; la valve extérieure; a plus iment de l'ovaire; elle est er te, semble une si mple continuation du nante et velue à ка base, ciliée sur les bords, көшуге latérale ; la valve plus intérieure du сме st tubuleus ot se divise up en deux а sommet; linférieure est profondément di et pellucides. Ges deux valves sont de la mêm que la bractée placée sous l'ovaire, et semblent jouer le rò La valve nthe ou la corolle est soudé es; la supérieure est large, ovale-arrondie , rose et све à son lés, oblongs couleu avee la valve inter médiaires elle est tubuleuse à sa base, et se divise en trois lobes; les deux lerne du р latéraux sont trés-courts, très-étroits, et se croisent derrière le filament le lobe du milieu est trös-grand, déjeté du obtus, sinué sur les bords, dune rangée еп dessous, et elegamın igarré en dessus de taches rouges et orangées. Le tube entier de Ja corolle est rempli d'une liqueur visqueuse et suerée , кийме par un nectaire épais, charnu, ridé, jaunâtre , placé au fond de la fleur, et dont la forme ressemble Lorsqu'on ouvre la fleur, on découvre Те filament de l'étamine inséré au fond du périanthe; ce filament см large, plane, dilaté, vers le sommet, en deux cylindres rapprochés, épais et tronqués се sont les deux loges d'une même anthére, lesquelles sont trés-cloignées à cause de la largeur du filament, et qui ont été prises mal-a-propos pour deux anthères distinct Du milieu du nectaire, on voit s'élever un style filiforme, blanc, qui suit le filament de Tetamine, traverse entre les deux loges de porte un stigmate velu, tronqué, en forme de coupe à de Je най point vu le fruit de cette plante; d'après Rumph capsule Atrois valves, recouverte d'un tissu cellulaire mou et charnu , qui contient quel- ques graines noires, globuleuses, sèches, couvertes d'une poussi HISTOIRE. Cette belle plante est cultivée dans le jardin du Muséum d'Histoire natu- relle elle y a fleuri au printemps passé. 2; La Globbée pendante est originaire des Indes orientales et des Moluques ; dans son pays natal , elle стой de préférence à l'entrée des petits bois et au pied des collines : за grandeur et sa beauté ont fixé sur elle l'attention des Indiens et des Malais, et (ce qui est rare pour une plante qui n'est d'aucui usage) elle porte diffirents noms vulgaires; les Malais la désignent sous ceux de СоМа wan besuar ou Lanequas lachi ек; ceux d’Amboine la confondent vee la Globbée grappe de raisin, et la nomment Annipa maccan à Java, elle porte le nom de Pacolang ; les Madegasses désignent toutes les espèces de Globbées sous le nom de Сайлап, et celle-ci, en particulier, sous celui de Сайта besaar се ne serait pas le seul exemple qu'on pùt citer de noms gé- nériques et spécifiques dans les la faire des cannes à peu près comme lo bambou ; ses feuilles, é u, ко racornissent et se roulent de manière à servir de moule où les Malais placent du riz cuit; ils y espèce de cornet plein de riz, et le nomment Райрай, EXPLICATION DE LA PLANCHE 1. La flour debarrassce de sa bractée. а, La fleur dépouillée du calice externe. 3. La fleur coupée en long pour mont z fee ? “лс аа нажаў нача AA я иам ээ ШАН АНИАНЫ АНВЦН САР И рў ани «нн AELIAS TEBAS KEILA LILIA DUTEN | 7 кран енти Аы ылы "rn здзе ена тн наны нама пундидана са ес ни А и о Иве И и а: Итна зае EIS ао os зана 2221522 were ses 2 = es PRA 55 PRE Е 222254 FE SER SEHEN seat зат + Бара а бае FT 5 аарын Зла пи уа тыр ИЕ РРР a de 72222 seu у p (4 Р > EV. doute Jan . Четата ТЕНЬ А 1 ТТЕП | Ам и! r гч 1 за НЫ } + f аня ЧЕНИ Н $ ESAEREN ISES NEN КВО ЛИВИЯ НОНО 10) њи шцы AT й анна ЦЬ ы мыны ADDITIONS ET CORRECTIONS. N? 5. Cost par erreur que nous avons indiqué In Tigridie comme ori- ve du Cap-de-Bonn lo Mexique. On la d Ocolazochitt vel flos T Espérance у elle стой au contraire dans le Pérou et ouve décrite et figurée dans Hernandèz, sous le nom 6 ridis. Mer, №: 6. Depuis la publication de la première livraison de cet ouvrage, nous «lin de М. Cels une panthe en ombelle ; elle Пенні un mois moins plus que l'autre; ses feuilles sont plus droites, d'une longueur égale, mais deux ч fois plus étroites; Та ham à peu plus loi 3 les bractées sont plus courtes et plus | + les flours sont plus courtes, et en particulier le tube de la corolle est deux fois plus court que nous l'avons décrit la base de се tubo, on ne remarque point dans notre nouvelle variété un petit «апе glement circulaire qui existe dans l'ancienne, mais on trouve au contraire six protubérances sensibles au po t d'insertion des étamines protubérances qui manquent dans la première variété. Celle qui se trouve décrite dans le corps de l'ouvrage pourra prendre le nom d’Agopanthe en ombelle à large file A. umbellatus latifolius; et celle-ci, Agopanthe en ombelle à feille erate. A. umbel- latus angustifolius. À. foliis duplo angustioribus, corolle tbo duplo breviore. C'e cette dernière qu'il faut rapporter la figure de Pluknet N? 37. М. Lamouroux a découvert dans les environs dl selle Tulipe indigène qui a beaucoup de rapport ауес notre Тийре de l'Echuse; «йе en diffère cependant par sa fleur plus grande et autrement colorée par ses trois pétales externes plus longs et plus pointus, et surtout parce que l'onglet ; qui, dans la Tulipe de l'Ecluse, ne depasse pas la longueur du filet des ét mines, est trois fois plus long dans la nouvelle espèce de Lamouroux ; elle trouvera décrite dans la nouvelle édition de la Flore Française „qui se pré sous le nom de Тийре d'Agen, Tulipa agenensis La structure singulière des racines de la "Гайре de Cels ressemble absolument à celle de la абре Боге de Pallas : on pourra en prendre w jeta 3 dela planche D, vol. 3, du У , de Pallas, Ам reste, notre espèce étant constamment unillo les yeux sur la évidemment de celle de Pallas, 60" TABLE FRANCAISE des Plantes contenues dans ce Volume. Acaravn en ombelle. ле Нёмткосма» ди Japon Lacuewaue са бише de aoe Les розра 7 Мәміле bal метом superi TABLE LATINE des Plantes contenues dans ce Volume. книжки milleflorum атомам lige 一 Pei 一 ma Diane en Z iridifolia. ЕТТІ аны Бей. биш сабы. аа Камен loge лени. еа. ВЕ Малаха bl Метомсл superba. унио ішкері, а 1) LILIACEE er Foot Еоге