Pe 4 $ *: ke Es 3 4 5 2 HS & de. LES La / nn — —— — LR... 111] € | nn M de Laura d eu. : { D. ) 4 à à . r + En LS ES | \ nee | x pen | à el ne == ps | DES ARBRES FRUITIERS: CONTENANT LEUR FIGURE; LEUR DESCRIPTION ; * LEUR CULTURE, &c.. Par M. DUHAMEL DU MONCE AU, de l'Académie Royale des Sciences ; de la Société ! Royale de Londres ; des Académies de Perersbourg ; de Palerme, € del Infhtur de Bologne ; Honoraire de la Société d'Edim- bourg, & de l’Académie de Marine ; Affocié à plufieurs Sociérés d’Agricul- AUTe. À Infpeéteur Général de la Marine. | D :TÔME PREMIER. .: D Dr È cu 6 Ÿ Ve EAN Ra 5 Fe - Minnie En. SE TRES Sn PAPA RP RS MN A Re LS N SAR) jh G ET QU ie, 25 $ à S re HAS A Ée*: < FL UE À = : 4 A PARIS. Chez 2$ SAILLANT, Libraire, rue Saint Jean de Beauvais. DESAINT , Libraire, rue du Foin. = M DCC, LXVIIL 4 APEC APPROBATION ET PRIVILEGE DU Roi, PRÉFACE. Érupiex les Ouvrages du Créateur, contempler l'ad- mirable fpetacle de la Nature, efl une occupation bien digne de l'homme qui penfe. Dans quelque point de vue qu'il place , il n'apperçoit rien qui ne mérite fon atten. don, rien qui ne Le conduife à faire des réflexions utiles. Mais dans la variété infinie d'objets qui compolent cet immenfe tableau, ceux qu'on nomme de premiere nécefité doivent le toucher plus que tous Les autres ; tels font Les Bleds, la Vigne, les Bois, les Befliaux reffources prin- ipales pour fa vie, fa sûreté, & même fes plaifrs OUTRE ces objets précieux, la Nature lui en offre d'autres, qui, fans être auf intéreffants, peuvenrarrêter fes regards & mériter fes foins. L'agrément & l'utilité des Arbres fruitiers ; doivent leur affurer le premier rang dans cette cle. A leurs fleurs, l'un des plus beaux omements des Jardins au Printemps, fuccedenc les fruits qui font la partie la plus brila es de l'Eté de de l'Au- Pendant toute l'anné mets d'autant plus agréables qu'ils flattent & réveillent le goût à la fin des repas les plus fomptueux & Les plus re- éherchés. Le parfum, la Haicheur, I veur, la dé. cateffe des bons fruits font des qualités avouées de tout le monde : mais plufieurs prétendent que l'ufige en eft dan- gereux & que, pour être Kervi dans des vañes précieux; et aliment n'en el pas moins contraire à la fanté; qi tant froid , il produit dans l'eflomac des crudités qui des rich NAN AVANT j PRÉFACE. troublent Les digetions, font un mauvais chyle, & oc fionnent des fievres opiniâtres , & fouvent vermineufes. J'ai rapporté dans mes Obfervations Botanico-Météorolo fgiques des faits bien conflatés qui déchargent les fruits de es accufations , & plufieurs célebres Médecins les ont pleinement juflifiés de reproches qui ne doivent tomber que fur l'intempérance de ceux qui, s'abandonnant à leur appétit, en ufent fans modération. Si je n'étois retenu par les bornes d'une Préface qui ne peut être trop courte, je démontrerois facilement que cette nourriture délicieue ; & unique de nos premiers peres , n'efl devenue nuifble que parce que l'homme s'y livre fans réferve. AVANT PA S JE n'ai garde cependant de confeiller à tout le monde diin@ement de manger de toutes fortes de fruits. Sur diment comme fur tout autre, chacun doie déterminer d'après A propre expérience l'ufage qu'il en peut faire, tant pour la quantité, que pour l'efpece. Mais auf il feroit ir confdéré de vouloir proftrire fans refri@ion tous les Fruits de des nos tables : jen appelle à tous Les âges & à us Les Peuples qui ont conflamment recherché les fruits. L'affurance de leurs fufrages, autant que le goût que jai pour les bons fruits, m'a porté dans le temps même où Y'éois oceupé des objets de La premiere nécellté, la Cul- are des Terres, la Confervation des Grains, le rétabli ment des Forêts, &c. (*) à raffembler dans nos Jardins Les meilleures efpeces d'Arbres fruitiers, à les décrire, à Les faire deffiner par les plus habiles Artiftes dans la vue de compofer l'Ouvrage que je donne aujourd'hui au Pu- Le Ta de Com VAVAVAVA VA PRÉFACE. ÿ lie: mais Les grands frais qu'exigeoient les Gravures, me firent abandonner ce projer, & ces matériaux font rellés ‘comme oubliés dans mon Cabinet pendant plus de vingt ans, Enfin les ayant fuit voir à un Amateur (*) rempli des mêmes vues & occupé des mêmes objets, il efpéra pouvoir Îes metre en œuvre; les difficultés qui m'avoient arrêté ne lui parurent point infurmontables. Je ne lui diffimulai pas que diverfes occupations importantes ne me laiffoient que peu de temps à donner à cet Ouvrage; mais fon zele l'enga- ea à m'offir de travailler de concert ave moi pour finir es Deferiptions & les Delfeins imparfats, & pour ajouter ce qui manquoir des uns & des autres, fe propofant de me mettre en érat de m'acquitter avec le Public des engage- ments que j'avois pris de donner ce Traité qui complete celui des Arbres & Arbuñes. Les Planches ont été exécutées par les Graveurs les plus habiles en ce genre ; & quoiqu'on apperçoive diffé rentes manieres dans Les hachures, parce que l'Ouvra ésoit trop confdérable pour être fait par une même main , cependant elles ont été portées à un degré de per- fe@ion que l'on voit dans peu d'Ouvrages ; ce qui a à terminé les Libraires à n'épargner ni foins, ni dépenfes pour quil n'y eût rien à delrer à la parte typographique Bec Pate” dome nous allons rendre un compte abrégé. Ex examimant la plupart des Vergers & des Efpaliers plantés d'Arbres fruitiers, on el farpris qu'un objet auf intérefane foit éloigné de fa perfedtion, principalement pour le choix des efpeces, & même pour leur culture, CIM Le Braarare aÿ ANA iv PRÉFACE. A L'ÉGARD du choix des efpeces, Les uns plantent des Arbres pour tirer un revenu de leurs fruits : ceux-là ne prenant confel que de leur intérêe, donnent la préférence aux fruits qui font précoces ou fort gros; ces deux quali tés étant plus avantageufes pour la vente que la délica- teffe des fruits elles déterminent leur choix; & on ne peut les en blâmer, puifqu'ils pre: moyen le plus propre à remplir leurs vues. D'autres plantent des Arbres des fruits de chaque genre. Cependant, en fuivant les con- fils de ce célebre Auteur, on metroit dans un même Verger foixante cinq Ambrettes , autant d'Epines d'hiver, foixante-dix Echafferis, ous fruits médiocres; & feulement vingt-quatre S. Germains, qui ef un fruit bien fupérieur à ceux que nous venons de nommer. Plufieurs Propriétaires fe décidentauff par leur goût particulier, qui fouvent n'ef p Le plus général; mais quand on travaille pour foi, on doit être maître de ivre fon inclination. D'autres enfin s'en rap nt entiérement à leurJardinier qui fouventremer la dé: poi LAISSANT à part ces motifs d'un intérée perfonnel, il faut convenir qu'il ne féroit pas aifé, même à celui qui auroi fait une étude fuivie des fruits , de donner de bons confeils à qui voudroit faire un plant confidérable. Car le goût eft une fenfation perfonnelle & libre à laquelle on ne peut impofer de Loix : ainfi chacun eft autorifé à donner la préférence à un fruit fur un autre, Les uns fe PRÉFACE. v déclarent pour les fruits fondants, tandis que d'autres ai ment mieux les caffants. Cependant il y a des fruits qu indépendamment des goûts de fantaifie ; méritent la pré An fhetou le anses Cols fable ch Lo établir comme une regle générale de faire choix des bons plutôt que des médiores. Quelque naturel que cela pa- roiffe, nous ofons dire que cette regle ef fufcepible de reflridlion. En effet celui, par exemple, qui ne planteroit que des Fraifiers des Bois , des Cerifiers de Montmorency ; des Pruniers de Dauphine, des Péchers de groffe Mi- gnonne, des Poirers de Beurré, &e, auroit les fruits com munémentréputés es meilleurs; mais cous Les ans il éprou- veroit de longues difèttes, & rien n'efl plus contraire à la bonne économie que de fe fournir avec profufion pendant quelques mois des fruits les plus excellents , & de refter au dépourvu Le refe de l'année. LI paroit plus raifonnable de fe ménager une ion de fruits, de forte que fi l'on n'eft pas toujours dans l'abondance jufqu'au fuperflu, on ne foit jamais dans l'extrême indigence. Ainfi comme il n'eft pas poffble d'avoir pendant route l'année d'excel. lents fruit ; il faut faire enforte que les médiocres ne manquent point. C'eft-là difpenfer avec intelligence les dons de la Nature ; & Le moyen de s'affarer de ces rellour- ces, efl de planter les efpeces & les variétés d'Arbr dont les fruits fe fuccedent ; depuis les plus précoces jufqu'aux plus tardif, fifant enforte de proportionner Le nombre de chaque efpece aux befoins de la faifon où elle plantation ne rempli done point du tour fon fque trop nombreufe en Arbres dont les fruits concourent pour Îe temps de la maturité & ne produifent qu'une abondance momentanée, elle manque des efpeces dont Les fruits fe confervent jufqu'aux nouveaux. Elle eft ANA AAA NA A AAA si PRÉFACE. encore inéomplete lorfquelle n'efl compolée que des Si excelems fruis de chaque fon parce que ces Faits, ordinairement délicats, étant fujes à manquer, il faut fappléer à ceux-1à par des fruits de moindre qualité, mais qui donnent plus abondamment & plus conflame ment. D'ailleurs il faut du fruit pour les compotes & Les “confitures ; or ce ne font pas toujours les fruits Les plus À manger cruds qui réufifene le mieux dans le us compote de Griottes ou de Poires de S. Ger= main ne feroit pas préférée à une compote de Cerifes “communes ou de Poires de Martin-fec. De même Les con- fitures d'Abricots-Alberge & de Mirabelle font plus eftimées que celles de gros Abricots & de Prunes de Dauphine. Ces défauts très-communs dans les plantations , vien- nent de ce que la plupart des Propriétaires ne connoilfent point affez toutes les efpeces d'Arbres pour faire eux- Mêmes un bon choix. Peu de Jardiniers même les con noiffent fuffifimment, & il n'y en a prefque aucun qui fe donne la peine de les raffembler dans les Jardins de leurs Maîtres. Cesr principalement pour fciliter & répandre cette connoiffance que nous avons entrepris notre Traité des Arbres Frutiers. Nous ne nous fommes point propofés À'y fire une longue énumération de tous Les fruits bons médiocres & mauvais, Nous en avons exclus toutes les Poires & Pommes à Cidre, & tous Les Raifins qui ne font propres que pour faire du Vin. Les fruits de table ont feuls la matiere de ce Traité; & quoiqu'entre ceux ci même, nous ayions fair un choix des meilleures efpeces, '& que nous en ayions omis un grand nombre qui font PRÉFACE. vi plus connues qu'elles ne méritent de l'être ; nous ne confeillons à perfonne de cultiver toutes celles dont nous faifons mention ; quelques-unes n'étant que des fruits de fantaifie, d'autres ne réufliffant que dans certains climats ‘où dans certains terreins, & d'autres n'étant propres qu'à diverffier le coup d'œil d'un Verger ou d'une Fruiterie : mais il a été néceffaire de rendre cette colleétion affez nombreufe, pour fatisfaire à tous les goûts, & fuffre à tous es ufages qu'on peut faire des fruits. Onsenvs dans toutes les Saifons de l'année plus de trois cents variétés d'Arbres ; épier & fil Le moment où chacune de leurs produêtions eltau point qui peut établir leur cara@ere prendre les dimenfions de ces produétions, en examiner la forme, la couleur, la faveur ; les diffé rences qu'elles reçoivent de l'âge, de la force, de l'état des Arbres, de la mature du terrein, de l'expolñition, de la température de l'air; difinguer les caraëteres conflants des accidentels ; tels font les objets de notre travail, dont la longueur & les détails ne nous ont point rebutés, étant foutenus parle defir de faire un Ouvrage utile au Public, & comptant que nos obfervations lui procureront des connoiflahces auf diflin@tes qu'elles font _nécelfaires. Cette entreprife offroit bien des diffcultés à furmonter ; Les remarques fuivantes Les feront appercevo CHAQUE Arbre a un port &, pour ainf dire,une façon d'être qui lui eft particuliere ; elle eft fans contredit le réfültat des cara@teres qui difinguent un Arbre des autres un Connoifleur les aperçoit, il en eft frappé; mais ces petites différences ne peuvent être rendues fenfbles, ni par les figures, ni par le difcours. Celui qui les aperçoit wi PRÉFACE. 8 peut mème es expofr à un autre d'une manier bien dédiée. 2°. Les bourgeons des Arbres font bien diflinguer un genre d'un autre, un Poirier d'un Prunier , & même quel. ques variétés, une Virgouleufe, par exemple, d'une Ber gamotte Crafinne ; mais il y a un nombre de variétés où ces dif plutôe les tif qui in= diquent quelle variété ce n' pas, que comme des ca- raûteres politfs qui défignent écment telle ou tele variété. Les Jardiniers, für-tout ceux qui s'adonnent à la culture des Pépinieres , aflurene que le bourgeon leur aff pour comnoître prefque tous les Arbres, principale- ment Les Poiriers. ILeft pollble qu'ils les connoiflenc dans Les Jardins ou dans les Pépinieres qu'ils cultivent , parce que les cara@teres des bourgeons varient rarement da le même terrein. Cependant nous avons vu plufeurs fois d'habiles Pépiniériftes fe tromper fur des variétés d'A bres fruitiers ; qui avoient été tirés peu de jours auparavant de leurs Pépinieres. Nous Convenons qu'un Pépiniérile , qu'on peut comparer au chef d'une nom= breufe famille , vivant au milieu de fes Arbres qu'il voit maître & s'élever, qu'il a plantés , greffés, fonnés , &e. doit les connoitre, même indépendamment de leurs bourgeons , quoiqu'ils puiffent lui aider à diflinguer plufeurs efpeces ; mais on peut aflurer qu'il el impoll- le pour le Pêcher & erès-dificile pour les autres genres, d'établir, far la feule infpedtion des bourgeons, des carac- teres diftin@lifs, au moins pour le plus grand nombre des variétés d'Arbres fruitiers: & l'incertitude angmenteroit Les bourgeons avoient été pris dans différentes Pépinieres: PRÉFACE. ix ar le terrein,, l'expoñition, l'âge, la vigueur des Arbres, Les divers fujers fur lelquels ils ont été grelfés » toutes ces circonftances occalionnent des différences qui jettent Les plus grands Connoiffeurs dans des embarras dont ils ne peuvent À tirer. : Les boutons par leur groffeur, leur forme & celle Dans tros préfentent quelques différences aifez fenfibles pour faire connoître plafieurs variétés, comme ef, par exemple, là Reine-Claude, qui a des apports plus gros qu'aucune autre Mais c Sérences font 1rop peu confdérables dans beaucoup d'Ar- bres pour former des caraéteres difinét lon examine Les boutons à fruit de toutes Les var même genre. Cependant la forme & la grofleur tons font des circonflances moins fujettes à varier que la couleur & la groffeur des bourgeons. 4 La g des pétales des fleurs comme le Pêcher , faire diflinguer les unes des beaucoup d tés; mais il faut de l'étude & de l'ap- flication pour fair ces fingularités qui font fouvent peu confdérables. 5°. Les feuilles des Arbres cara@érifent mieux Les ef pets, que ne peuvent aire les parties dont nous venons de parler; elles peuvent même faire reconnoître dans les tés; mais il fe trouve de ces c rateres qui font communs à pluf , & les feuilles d'un même bourgeon font fjettesà n'avoir pas tou ours une forme & une couleur conflantes. C'eft pourquoi 5 efpeces beaucoup de v NAN AV NV AANAN/N IN SAV AVA AA VAN = PRÉFACE. nous avons rarement décrit les feuilles des bourgeons : nous nous fommes attachés aux grandes feuilles des branches à fruit, dont la forme, la grandeur, la cou- leur font plus déterminées ; & nous n'avons décrit les petites feuilles qui accompagnent les grandes , que guand elles nous ont préfenté quelque chofe de remar- guable. À l'égard des dimenfions que nous avons af. nées tant aux feuilles, qu'aux autres produ@tions, elles ne doivent pas être prifes à la rigueur : car il elt certain qu'un jeune Arbre vigoureux , qui fera planté dans une bonne terre à l'expoftion du Nord, aura les feuilles beau- coup plus grandes que fi cet Arbre éroit vieux ou lan- guilfine, où expofé au grand foleil dans un mauvais ter- ein : mais comme nous nous fommes attachés à établir os dimenfions fur des feuilles bien conditionnée, prifes fur des Arbres en bon état, on aura des termes de compa- aifon entre les feuilles de différentes efpeces ou variétés d'Arbres. Cowczuons de ce qui vient d'être dit, qu'en examinant ou les bourgeons, ou les boutons, ou Les euillesfeules, on ne prononcera fur Les efpeces ou variétés des Arbres qu'avec beaucoup d'incerteude; mais qu'en réuniffant & en com- binant Les obfervations qu'on peut faire für ces différentes parties, on parviendra à difinguer les unes des autres la plupart des efpeces & variétés des Arbres fruitiers. 6. LES mêmes caufes qui font varier les caraéteres des autres prodadtions des Arbres, peuvent auf changer eux des fruits. Mais ces altérations ne rendent jamais méconnoiffables sous les fruits d'un Arbre; & fi les jeux de la Nature, le terrein, l'expoñtion, &e. en dérobent La A ÉRPESSRRE ERRRSE œ “a ee æ me sh PRÉFACE. É] quelques-uns au difeenement des yeux, ils ne pourront es fouflraire au jugement du goût. SŸ par hafard une Louife-bonne reffemble à l'extérieur à un $. Germain , l'incertitude cellera quand on aura ouvert ces fruits, La groffeur des pepins , les pierres qui les environnent, ca- Fadériferont le S. Germain, & le goût levera encore plus l'incertitude. Nous en difons autant de la Virgouleufe comparée à l'Impériale; la Dauphine à la petite Reine- Claude , la Pêchewviolette au Bragnon, la Pomme-Poi- 5e à la Reinette-grife, &c. Concluons que fi dans ces cas l'extérieur de plufieurs fruits en impofe, leur faveur, le temps de leur maturité, & leurs cara@eres intérieurs Les feront diftinguer. Les fruits offrent done dans leur forme, leur volume, leur couleur, leur faveur, leur confiflance & le temps de leur maturité des caraêteres plus marqués, plus détérmi- nés, plus certains que les autres produêtions des Arbres. Ceit pourquoi les Phrafes latines qui précedent chaque variété d'Arbre ne contiennent ordinairement que les ca raéteres des fruits. Si ce Traité évoit fait pour les Botaniles, il pourroient mer l longueur de Ja plupart de ces Phrafès, & trouver mauvais que nous n'en ayions pris que très-peu dans les Auteurs célebres, dont les Phrafes font affez univerfelle- ment reçues, Voici les raifons qui nous ont décerminés à nous écarter de cette regle. 1°. ComME il n'elt pas poffible d'exprimer en peu de mots les caraëteres communs à une efpece , & le caraëtere particulier à chacune de fes variétés, nous avons tâché de bi xij PRÉFACE. remplir notre objet fans chercher à abrégé la fuppreffion de quelques mots. Nous nous fom pofés de renfermer le cara@tere de chaq une feule phrafe latine, done 1 s propres & plus dérerminés q gue : mais nous n'avons pas era devoir afreind: phrafes aux loix & à la précifion de la Botanique. De vons préféré dans le dif es Jardiniers à celle des S: on commune que leur dk litude des gens de l'Art , & non dans la rigoureufe e Botanifles. Dattrurs : il en fat bien que Les Ouvreg de Botanique Les plu étendus con peces d'Arbres fruitiers qui font décrites dans ce Traité; d'où il réfalte que fouven o 5 phraes qu'ont emj P nt convenir à plufieurs variétés, que même à plufieurs Par exemple, la as frise fra Autumnali, fi ife-elle le Poirier fieurs autres dont le fruit fond en Autom rine que quelques au- done Le Fruit € la Mirabe efl de même couleur, Nous n'avons de la plupart des phrafes des Botaniftes. QUELQUES Amateurs auroient defré une nouvelk nomenclature : mais auroit-elle été de 11 ef vrai que lenom de plu Province à une autre : mais PRÉFACE. x Bien loin de remédier à cet inconvénient, auroit encore augmenté la confufon. On peut être certain que les Jardi- de leur Aiers préféreront toujours Les noms qu'ils tiennent Maître, auxquels ils font accoutumés dès leur en ‘ceux que Ainf on jeut guere efpérer l'uniformité de noms , quoique fans Hours: Pi defrer. La plupart des noms des Arbres font vuides de fens nous en convenons : mais peut-on efpérer de leur compofer dans notre langue des noms qui expriment leur nature & leur cara@tere ? Les Peuples que nous pouvons regarder comme nos Maîtres jpour Les chofes de goûr, ontils mieux nommé les Arbres? na, Pyra Dolabellions, font-ils meilleurs que Poire aux Mouches, Prune de Monfiur? Ain nous avons confervé les noms communs; & lorfqu'un Arbre en a plufieurs , nous Les avons marqués , ayant atention de placer le iberté qu'on a pris sie un grand obfacle en à rendu premier celui qui eit le plus ufté. de changer le nom des Plantes, a au progrès de la Botanique, où du m l'étude rrès-diticile. IL. eft certain qu'il feroit avantageux de pouv tinguer sûrement ce qui el efpece de ce qui ef vari mais ceux qui ont étudié la Phyfique des Arbres , font obligés de convenir que cette difinétion elt impoffible pourles Arbres qui fone long-temps à donner leurs fruits, & encore plus de temps à fe reproduire par leurs fe mences. Comme on voir qu'un grain de Froment produit du Froment , un grain de Seigle, du Seigle, & un grain conclure que le d'Orge, de l'Orge, on ef en droit Froment, le Seigle & l'Orge font des efpeces. Nous avons tenté de pareilles expériences fur les Arbres fruitiers » VAN ANA iv PRÉFACE. mais elles font de trop longue durée pour pouvoir les répéter comme on le fait très-aifément à l'égard des Plan- es annuelles. Ainf elles nous ont feulement fait apper- cevoir que Les femences produifent un grand nombre de étés, & on feroit tenté de penfer que le Poirier et Le, Le Pommier une autre, le Cerifer une autre, une efp & que toute refle font des variétés mais qu'on doit, dans un Ouvrage comme celui-ci, appeller des, pique telle variété eft très-précieufe pendant que telle autre ef méprifible. On voit par-là qu'il ef impolible de remon- ter aux efpeces primitives, & qu'il féroit ridicule de vou- Loir ranger les Arbres , qu'on me pale ce terme, fuivant leur ordre généalogique. IL ne nous refloit que deux ordres à choifr ; favoi celui de la faifon de leur maturité, & l'ordre afphal tique. Pan l'ordre de la maturité nous aurions rapproché des Arbres de tous les genres qui n'ont nul rapport entr'eux, & nous en aurions éloigné dont tous les caraëteres fe relfem- lent: nous avons donc préféré de difpofer les genres lon l'ordre alphabétique , comme dans le Zruié des Arères & Arbujls, dont celui-ci n'eft qu'une extenfion, & nous croyons avoir fatisfait à tout ce qu'on pourra defier en ajoutant une Table, où Les efpeces & le variétés de chaque genre font rangées par ordre alphabétique & par ordre de maturité, au moyen de laquelle on faura quels fonelesfruits dont on pourra jouir dans chaque mois de l'année. Nous ne pouvions pas nous difpenfer de dire quel- que chofe de la Culture, mais nous nous fommes ren ui PRÉFACE. x fermés dans des principes fimples , & qui peuvent être pratiqués par tout le monde. Nous ne dirons rien des Chafis , des vitrages, des fèrres chaudes , des change- ments de la mature du terrein, & de toutes les cultures fort difpendieufes qui ne peuvent convenir qu'à un très- petie nombre de Propriétaires alfez riches pour en faire la dépenle : leur opulence leur procurant des gens capa- bles & intelligents , qui confacreront volontiers leurs ta- Jents & leurs travaux à fatisfaire Les defirs de ceux qui peu- ent les récompenfer; les Livres & les inftru@tions fur ce jet, feroient aufl inutiles aux gens très-riches, qu'aux Parcculiers dont La fortune ef trop bornée pour de elles entreprifes. Nous éviterons auff de nous engager dans des recher- ches fublimes, qui n'aboutiroient qu'à faire illufion, Plu- fieurs Phyfciens, par exemple, ont tenté d'analyfèr les terres pour connoître leur fertilité: malheureufement les réfultats de leurs travaux n'ont jamais cadré avec l'expé- rience. Aunsr, fhivant nous, tout Cultivateur doit fe borner à favoir À f terre ef feche ou humide , forte ou légere , meuble où compa@le , fablonneufe, glaifeufe ou argil- Jeufe. Les yeux & la main fuffifent pour juger de ces qua- livés, &la ferélité des terres f connoît mieux & plus sûr ment par l'expérience, que parles Analyfes les plus recher- chées. Maïs il nous a paru indifpenfble de traiter avec quelque étendue de la culture commune des Arbres fr tiers prife en général, de leur éducation , de Leur gre x PRÉFACE leur plantation, de leur taille, &e. & d'indiquer Ia culture particulier à chaque efpece , fans toutefois prétend donner un Traité complet fur ce fujet. Nous n'entrepre drons pasmême de faire la critique des mauvaifes pratiques qui fe font perpétuées chez beaucoup de Jardiniers; quel- quesuns ont fu s'en écarter, & juiliier, par des fuccés, la Bonté des nouvelles ils fe font formées, faciles , qui font fondées fur des pi obfervations , & fur l'expérience font ni ne promettent des prodiges, mais dont les fuccès 46 la réalite tes & des bo ; de la guérifon des plaies des Arbres , de la formation des couches qui réfltent de la tail d'acquérir ces connoiffà fes, des eFèts &e. Ceux qui lter ce que avons di dns La Phyfique des Arbres, où elles font ar place Nous nous b indifpenfble ne dédaigne pas dele devenir, foit pour conduire lui-même fes Arbres , foit pour juger s'ils font bien conduit, afin d'être en état d'inviter fes amis à venir partager avec lui des dons de la Nature, & que l'ir liplie, perfe@tionne & embelli. ons dans ce Traité aux inflrudtions nécel es à un Jardinier, ou à celui qui dufrie m TABLE NANANA AV VAN ALPHABÉTIQUE: A saicoriex. Pr Annax tac Abris Divers expédens pour sb les Atbres d'air. pt: Auaxoien. Pye Amropatus AAnedemenes des Tee. L 37 Aurevauvs, Amaypies. Sa Defeipcon. L 115. Qualités des pal le re de Ses; Lu réquañon le ts des ee à se 8 prgdeur auquel ie dan Be Plats, 3e leurs de F'Amander, 128. Efpeces variétés d'Amandes Anade Stanee ë st Dé 18 Cle Le os dodene Hot 13 Al ann MA Tome I. ae NAVA VA VA si TABLE ALPHABÉTIQUE. ‘Arofemenct, Son és sux Aubres fit Lo, Azcouiet Pa Masrisos Baxrras, Eine Vinerre SaD And 1ÿ2e Ses Va. on L 149 L'uge de Ga En Von à fo ons mr Aa Ve Le nou Bicareravrien, Pors Casse se 8 fénremede. L ver. Price branche À de des Aube à fruits ya ile (branche L 7. Bains Arbre en Bi (forme à al acer, 1 vaut mieux btter er Abe en Les plaéan, que de le plaer uopban Lt Ceasus, Cuntster, Comment dk cicnen53. Sa Culte 197 Lesulges de es ve de noyau Sa Deferip= So 198 es elees de vai sé TABLE ALPHABÉTIQUE. sx age ous dAemage. En rep Code Sie Ro CA Da 222 EE op Dire MD Chen ares aux di. Dir fre de Caen, x gens de Les confie nc, maladie des Arbre Sa ue, & fe remede.L 100, Genis, memes des Arbres L 187. Chine” Branche hifi Chi es Arbres das Les Pépsites.L 47. Che pe de Per aente Por. Gold née des AS fie. Là d fie Crnewrs, Corawassten. Sa Deferipion L. 201. Sa Cure, 204 Aer ulges de fes is. Hd Ses variés É- der de Pos 201 À lancent 6 fe eonduifen Sementesprélébles aux dragons 2 Ubier eus, Frovtte, Sa Déaipon Lara Cle, 213. Ugo cs ave rés. me 5 en = TABLE ALPHABÉTIQUE. Ë Fourmi, ennemie des Arbres dite à dérare. L Fautsiex. Sa Da lg de ar fu. 2614 Se pacs 8x ip, LL a19, Sa Cale age Fnanporstes Pare Revo ina 1 és 09e Ps ui de 5 fc converables RTS Ron gro 1 Qu de es ee, En ee par nou Fe 39, En courone, a. En élan. HR ai End 4 GROSEILLER À prges Sa Defipéon, L 265. se Gun 26. Le gs de ti 1 Us eh VU Crée Anton. 58 TABLE ALPHABÉTIQUE. si Lang srinesa GROSTLEER ÉrINEUX, 704 de Ésnenies des it L 10 arts fus armes L 105 Semis de Pommier, 7. Alauus, Poumirs. Sa Def Ses cféces 8 variée I 7 ut da Pommier. 319. ges de a ut. Onokr ox Marenire. Éérgre 393 | Pense hote NANAVA AAA ANA AAA A A A A A A AV AA NA sj TABLE ALPHABÉTIQUE. Ouvns Aurnastrigon | Oavas px Maruairt, ur.23 [Pomme éoù Rae (one) Vols Macoues, Méthode d'élever Les Atbres pa marco 10. Masiuos, Aztroutre. Sa Defeipuon TL 323. Sa Cale. 3334 Les ages de Le fui. id, espece & varié Mesriues, Nerreiés, Sa Del rio. 337. Sa 37 aus, Munien, Sa DefcépéonL 33.84 Culture. 337. Leruligen def, Man d'fpalien. Divers mé peus confrare. Lau x de mur fl, F4 C "Éapeone 54 Page, Premier pag: 129 Sec aie. 7. Pie ER née dlre ux Araecun, L 1 Teen propre pour ne Prépeon du verein, 3, Labousbimges, &autes fçon né Rires ao Pép ren 3: Semences. JL. Sa Dé Peur de à, este Sa Cure: 46. Ten, che & expaiion convenable a É rad FL Temps & jo de dé Fier Rat non AermanriQue. Onpas De MarvniTéi Abri, Pot Ain ane Joan Ph he Aide. 91 ler TABLE ALPHABÉTIQUE. mi Onvar Aurnasérigue. Oxpas ox Murvnire Admanbie. Bat de Vi D ra : ee | NAN AAN NAN AN ANA TABLE, ALPHABÉTIQUE. cata |v ee are. Poe Péche Nc: eg Co a de 7 role nue chaque An. 41. Plane " ton ie & Vañéés, de de 1 mature, 43. Soc açon de Vs dns a pimnion de Atbrn 44. Méaole Ts bre en place 45. Conde des Arbres nouvel Points. Poe Praus Pommes. Paye Masvs Pavwes, PRUNIER, Sens de Panien. Lf, Defeipäen du Pre A. 65. S4 Cle. 214. Ugo de fs te 16. 88 Ouons Aurmantriqur. Oups ve Marvairé re Se | Dem de Mg: TABLE ALPHABÉTIQUE. = Oups Aurnarérigun | Oavar ve Maronirée cine Che à Bu en dub Re ta ae stat ie Vos Dry ou" Rai ; Gae-afa ; ennemi des Are. L 108. Praus, Porries. Comment rélere de Semences 7. Sa Deferipcio D IL117.S: Culuc. 250. Unes de fé : Airnassrig } Oxo! mr. ne NAN7 V7 INAANIN AN IN N NV AN NY si TABLE a Ca ga ALPHABÉTIQUE | Ououx ve Marvarrt Onpas Aurmartrigue. D Dupin Porc Lot DD Porte Bonne d'Egne. CE ; Grec n 7 CRT - Fo Be Mie moe ns chréin Etre Mu Alma aiÿ TABLE ALPHABÉTIQUE. pe Gr Vo ra dep & TABLE ALPHABÉTIQUE six Onvar Aurnasérique, imp. 194 | Vs jee Rosvs sous, Frauvorsitr, Sa Défaprion IL 255, Sa Culure. 28. ed ns sons, je. Div moyens de les maplir, La. Leur éducation échoue” 13, Commence crane ceux quon leve das Le Bois, 7. Semences. Les Aube fus Le perpésen par ler Semences 3 mais il are & dégénerns 1 Semi de noyaux de ppin d'Aibre frite, L Fle ds Arbres ln. Son bee Sala del Be. 64 Tale is As de a ven, Déion node pére de a ile ds bre dr, 6 La ile na que derriere te Propoions le” 68. Déaeions & fige des banc, 72. Tale jeune Aube ÿ Lande 76,1 annde. 78 Ils année. 79. I ana 80, Mail dun br né. 83, Men de Mona 87, ae des Abe en huile 8 Tygre Int ennemi des Arbres its L 107 Dir, Vicne. Sa Défspion I. 5 Cle. PCM ee Sa alle 275 Fin de La Table Alphabétiqué. AAA AV EXTRAIT DES REGISTRES de l'Académie re des Sciences. Mssons pe Jurtire & Fovarsoux pe Boxnaton pi avoiee té nommés pour exaines us Ouvrage de M. Duhamel, Ta dr dr ren conan FL D Calor Auot PA gré le pren Cerieat, À Pas Le “perpémel de Académie Kayak de PRIVILEGE DU ROI. Ai aq pros à mg fe an po Rome où Diarra Fée ren di RÉ pis RC Ryan LL € LI 08 fi 309, entra Le 173. su far Des CHERE brane SR nee À Pate die Siné, LE GRAS, Sd Dhs, réauspe Far ARBRES FRUITIERS. soccccceccccccsccecenescescene Cozrurs céwérase pes Arres Frurriers. CHAPITRE PREMIER Des Pépinieres. D: saunces ne L voi e les À es À en mate un tbe fans, a jui précieux individu fra b fur, & à La d d'un fe arb La greïe ne Le pr e aux'âges fivants ; en Le Fülime adopter par des à un feul pole El AN 2 TRAITÉ DES ARBRES fiuvageons qui lui communiquent leurs fucs & leur vigueur, Bas Jui communiquer leurs déf Quiconque s'applique à la culture des Arbres Fn done avoir une Pépiniere de cces de fiuvag jets far Lelquels Le greffene Les arbres francs, De ces fauvageons, les uns , avoir le Pêcher , l'Amandier; ent que de femenc tres, le Prunier, er, le Cerifier; & quelquefois le mences & par Les rejets de leurs racines; Le multipliene par leurs » quelques-uns fe perpétuent par les femences , les marcottes & les bourures ; ce font les Coignaiers, Les Cerifers de Lucie, & les Pommiers de Doucin & de Paradis, “Ayant expliqué en dérail dans le Trair des Semis & dans la Phofique des Arbres (à) voux ce qui concerne Les Pépinieres , &e iférents moyens de multiplier ls arbres, je ne répécera ic que ce qui ef néceflire, ou direétemenc relatif À mon fie. Anrieur L Du Terrin propre pour une Pépiniere Coms que des arbres élevés dans un mauvais cerrein fe érablifène Rcilemenc & prennenc prompremenc vigueur, rranfplantés dans une verre fercle & bien cultivée, ce erreur. Ces arbres étiques, tortue, rbougris, galeux, cl de moule, dépourvus de bonnes racines languifenc lon où pérffent pour la plupart fufoqués par l'bondance d' nourriture trop forte & crop fübllaieufe pour la délicate de leurs fbres & de leurs organes. Croire qu'un arbre élevé ; fumé, engaifé & bien culivé f anfplancé dans un cerrein maigres fec où médiocrement bon ë c'eft une pallant outiendea avec fccès 6e tre erreur, En fins done, pour ablir und plus fèche qu'humide. Pe de profondeur, & LL ment graveleufe F nécefire, mais erès-avantag Si le cerrein a befoin d'être amendé, il es neuves de bonne qualité qu'on y mêle en faifane & non pas ave des fumiers, parce que non. fumier que de petites reines oi conditionnées; mais encore parce qu'il ire des vers blanes qui endommagene Les racines , & fouvene périe Les f préparé, on le aie rafoir jufquà 1e un an. ) Avant ; on lui donne u mauvaifes herbes, À moins que le ce S que je ne fippofe pas, on peur compter quant Fiçonné comme mous avons die; Les atbres sy € Hréufirone dans voures les cerres où on Les cranfpl Anricu IL Des Semis. I. Les Amawprs deflinées à füre des Semis; doivene germer pendane l'hiver, afin qu'au prinremps elles fo: terre, & courent moins rique d'être mangées par Les mulots, Les pies, les corneiles, Les geuis, &c Lesuns piquent ces amar & tou près Les unes des autres, ls ne VAS 4 TRAITÉ DES ARBRES des, mais ils Les couvrent d'une planche qu'ils chargent de groffs pierres. C Janvier ; l'humidité de la terre füffe pour fire germer les s, qu'on trouve en &at d'être plantées en Avril res en Novembre ( & c'e La prrique là plus ordinaire) smativement un li de deux pouces de fble gras & Humide , & un lc d'amandes dans un baquet, te opération éane faire en Décembre ou eau défoncé par un bout, ou autre vain. Is le placent & un mur expolé au midi, & loruil vient de fores gelées, Le couvrent avec de a icre, ou bien ils Le renferment une orangerie, une cave, un cellier; & ils one à virer de remps encemps les amandes, pour les mouiller un peu ; files germes ne commencent pas à fe montrer en Février; où Les cenir plus feches, f les germes fo fente qu'elles foiene gen qu'elles ne foienc pas trop ancéesÿ œar alor let rès-dificile de les retirer du fâble & de les planer, fins rompre besucoup ‘de plumes ou tiges nantes, fi elles fonc déja développées; où au moins de racines & de chevelu: or Les aman es produétions ne pourroier Les Pépiniériles ne rene les amandes & autres noyaux dns le ble, que du x au 15 Janvier. Au défaut de fible, on peut fe fervir de cerre bien meuble, ace au cordeau fur Le errein préparé À recevoir ces amandes, des raes diflantes entre es de deux pieds & demiou trois pieds; & parun beau remps on tire Les amandes du Gble ; on en coupe ou pince La radicule, afin qu'il for Dans Le commencement d'Avril, on e un bel emparement de racines, &e non pas un pivot qui rendroie très -dificile & très -incerti arbres loc la reprife de ces on Les tranfplant oi, Onlesmet dans une manne, & ancées, Des Jardiniers où vinge on Les porte au lieu où elles font avec L ch ile des ous difancs à FRUITIERS. Cuar L 7 année, on l'arrache, on lui coupe où rcourcie le pivor, on le replante aux mêmes diflances que Les Amandiers, C ation £ ficmieux en automne qu'au printemps, On le greffe mere quil acquiere La force & Ia hauteur convenables pour des mins des demi-tiges, des tiges, Quelquefois ces noyaux , ou u ne levene que Ia féconde année, fur-tour Lorfqu'ils ns le Gble, ou lorfqu'il n'a pas écé fafifince pour av pas &é mis az t m'ont p x leur germi- ans les bois éran ration, Les jeunes Merifiers qui event enc de for plantés en pépiniere, devier IV. On À Poires, Pommes , Coing noyaux iL fau cenir eillemene dans germer que L Les placer dans un lieu moins chaud, afin n'ait pas fie trop de progrès en Mars terre. Is fe fement comme les noyaux de C profondeur un peu moindre. (1 ef plus ordin marc de Poires & de Pc ment fr un terrein préparé, & Le recouvrir d'environ demi re meuble. } La croi pouce de bonne pivors & le replanter en pé épargner Les fins de cette premiere édueat tant & culrivant en pépiniere du jeune plant de Pot & de Pommier arraché dans les bois, où il en leve beaucoup de aux noyaux ofeux tels que ceux d'Azérolier, & d'Aube- ie, on Les met à M ercufée dans un jardin rein, telle profon eur, qu'ils foie cu deux pieds de terre, On Les aie di mois de Mars NAN AN /ANAAN AN NAN N/A Nr à 6 TRAITÉ DES ARBRES Ceux de Prunier & d'Abricotise recevoir 'éuifon que la Res née, pour des arbres hu one ordinairement en & Le commencement de dans de l'eau claire, qu'on change & renouvelle tous les deux ou trois jours, a iron trois femaines on voir ces noyaux entrouverts par le rene lement des amandes. Alors on Les plante dans des pots ou cales rempli de bonne ere on Les place fi des Fnèrs d'or où d'autre bitiment expofé au midi; & on les préferve des gelées, en les rentranc où les couvrant lor rendant en meta Janvier des noyaux d'abricos tremp Hioid, Avant La fin de Février, le plane ef forei de tee: on L Lai croire & fe fortifier jlques vers La n en motte pour Le cranfplanter dans Les places qu'on lui delle; plombe à l'eau, & pendant quelques jours on le défend pendanc l'&é, on lui donne quelques arrofements, Ces plus d'un mois d'ava Avril, qu'on Le leve du fl Sets qui ont ode ordinairs fur ceux qu'on éleve ps prennent afez de force pour recevoir La née. Mais ces £ Les prendre, & qui n'o lie d'un pete nombre de fü LIL. Les noyaux de GX fes, de Merifes, de Ceres de Saince dant l'hiver dans du fible gras & ‘Au mois de Mars, lorfque es fortes gelées font ps ences; des ie dans Le cerrein préparé pour recevoir ces fem pouces de profondeur, & difant ing pouces. On femé dans ces rigoler ble; on recouvre le touc d'un smi-pouce de terre, f elle eft bonne , meuble & lége: mieux d'un pouce de cerreau de vieilles couches, ou de feuille d'utbres bien confmmé , ou de mare de raifin, ou de viaix fumier de pigeon. Lorf ie plane ef afèz fore pour être mis en pépiniere, ce qui arrive ordinairemenc dès La premiere FRUITIERS. Cuar L 7 on lui coupe ou racourcit Le pivot, on nces que les Amandiers, Cette tranf- année, on l'arrac replnt plantation fe fiicmieux en auromne qu'au princemps, On le à mefire quil quiere a force & la hauteur converables pou ges, des tiges, Quelquefois ces noyaux , ou Ia fecon le année, fr-tour Loris dans le fible, ou lorfqu'il n'a pas écé té fiinte pour avancer leur germi- pas été mis allez entretenu dans une hu ion. Les jeunes Merfiers qui leve nene de fore bons f eillement dans Le Gble Les 85; mais comme ils one plus de facil ans les bois 6 plantés en pépiniere, de À four cenir Le fâble moins humide , & moins chaud, afin nait pas fe trop de progrès en Mars lorfqu'on les mectra en terre. Ils fe fement comme les noyaux de Cerifes, mais CL ef plus ordin marc de Poires & de P cher, enfuire Le pal ment fur un terrein préparé, & Le recouv e. ) La troifieme année on arrache pouce de bonne terre meub pivoe, & le replanter en pé. épargner Les foins de cette premiere éducation , en ane & culeivant en pépiniere du jeune plant de Poi & de Pommier arraché dans les bois, où il en leve beaucoup de pepir. Quant aux noyaux feux tele que ceux d'Azérolier, & d'Aube- épine, on Les mec dansune of crcufée dans un jardin ou pin tellroondeur, quil en covers de ir pou ou deux pieds de certe, On Leslie dans cet écr jufqu'au cond ss fui uns aviron quinze mois NAN VAN Vi AA AVA A VAN AVANAVNNAVAN s TRAITÉ DES ARBRES Alors on les retire de La foffe, & on Les fème comme L noyaux de Cerfesen rayons d'environ un pouce de profondeur. Vos, 1°, IL ef à propos de fréquenter & vifter fouvenc le errein où lon a fait un Semis pour éc: s pie geais, &c: qui arrachent quelquefois Le plane lors même que Le germe ef for de cerre de plus de deux pouces, Quelques Pépiniérites couvre leurs Semis de liiere qui les préfèrve au moins julqu'à ce que Les germes foient forts de terre; ear alors il fur retirer La paille. Mots. 3°, Lorfqu'on met en terre des fêmences qui ne font point germées, & qu'on eraine qu'elles ne foiene dévaées par Îe mulor, il ef bon de femer des féveroles ou des feves de marais ee Les rangs. Pendant qu Le ml qu en ef aide nces germene, & alors elles font amufe à Les manger Les Aurieue IL. Des Drageons enraciné ve de noyaux les fà Prunier, On préfere les Drageons enracinés qui forcent abon- ‘dimment du pied & d es Dr {gcons font de là grofeur du pu Raxruiyr on es arbres, Lorfqu de doige ; on Les a ménageant foigneufement leurs racines ÿ muis on retr Ja noix, ou erolfe, ou parie de là racine qui les a produi qui y demeure quelquefois attachée en les arrachanr. On Lesplante À vinge ou vinge-quarre pouces de diflance l'un de l'auere, dans desillons profonds de cinq à x pouces, larges d'un fer de bêche, alignés À deux pieds & demi outrospiedsLesuns des autres. On couvre les racines de terre en rempli Le illon, & on La plombs avec le pi l'auxot Ja mi Février, int pre u commencemenc de Mars, on rabat our € jeune fleur de cerre afin qu'il produife du rouveat FRUITIERS Cuar L n Bois. Pendane l'écé, il fur avoir foin d'ôter avec le pouce tous les bourgeons qui fortiron du pied, & de n'en Luifer qu'un, ou au plus deux, qui devenant vigoureux, fonc plus propres à recevoir Lécuffn au mois d'Aoûc de la même année, ou de La fiv à ef plus ordinaire. Comme Les Pr ne l'écorce mince font préférables aux autres, on prend Les Drageons des Pruniers de Cerifecee, de gros Damas, ou à fon défaur, de pecic Damas noir, & fürtoue. de füine Julien, Des Jardiniers Pépiniérifles affrenc que les Pêchers de Violette & de Chevreufe ne réufifenc bien que für Le fine Julie Damas. Cepend rejets & de Dr poufent Les Pruniers & Les Cerifers, far-tout ceux qui ont été élevés de Drageons, & rs qui or Les autres efpeces de Péchers s'accommodent du les aux arbres greffés deffus, & x qui es cultivent il vaudroit be bres de noyaux ,furtour fi on Les femoi aux places où il doivent reer, On ne leur couperoie poine le pivot; ( on doi Le Ia être tranfplantés; ) & leurs racines féroient beaucoup moins fijeres à tracer, Au moins il féroit avantageux de greffee for près des racines Les fjets élevés de Drageons, Lorfque La greffe aurot ficun jer Long d'environ un pied, on la bu on la Liéroie s'enrac “here our Le f fer envier à tous Les arbres quine doivene #, on déplanteroic lab La gref ave propres, Tous les Drageons qui pourroient en fordir, £ bres francs qui n'auroienc pas befoin d'être gre q enc pas befoin dcr Les fouches de Poiriers & Pommi 15 & Pommiers dans Les verge s dans Les bois, Les ons & de rejets dont on peut fire de erès-bons jets en Les traitant de la même maniere que ceux de Prunier &de Cerilier; 10 TRAITÉ DES ARBRES Anrieur, IV. Des Marcores. Lis surs de Coigmafer, de Crrifer de fine Lucie, à Pommier de Doucin, & de Pommie ordinairement de Marcottes que de femences. Pour s'en-procurer ; on fâie des meres; c'ef-3-dire, que lat de Paradis, s'élevent pl abondammer ou au commencement du printemps on coupe à eur de ere un {gros arbre qu'on veut multiplier ; on décomble un peu la cer our de Là ouch que Les rejes frcent le-plus bas qu'il qui fe wrouvent l'auromne longs de deux à trois pieds. Alors on butte Les rejes & la fouche de quatre ou cingpoucesd ‘on creufe autour de La fouche une perce cranchée large de cinq à fx pouces, & de pareille profondeur, On y couche es rejets quon allier, sil nécefire, avec des crochets de bois. On remplit La tranch remant en même temps La cime de chaque rejet avec La main, fera poffible. Au printemps, il en perce un grand nomb 6e. On plombe fortement a terre avec le pied, fn de le fxer dans une dire@ion perpendiculaire au terrcin. Pendant l'été, on couvre la rranchée avec de Lalitiere ou de La fou- gere pour y entretenir de la fraîcheur, & on y donne quelque Érrofements dans Les fcherefes, L'automne Rivanr, ou la deu- xieme année au plus ces rejets fonc aflez bien pourvus de racines, pour être és en pépimere. Cependant la Sud fn produit de nouveaux , & peut continuer d'en fournir pen douze on q Aunieur, V. Des Bowure Le Fioumn, le Groféllier, le Coigrafer, le Pommie Paradis, le Ceriier de fines Lucie, &e, fe mulcipl parles Boutures FRUITIERS, Car L ni Sue des atbres fins & vigoureux (a), prenez des branches ce vive &uniez ‘droïes; verticales plutét que latérales; d'une 6e d'un, deux ou erois (4) ans; coupez-les par longueurs d'environ ons qui Le trouvent fur La ‘un pied. Enlevez avec l'ongle Les bo mais ménagez Les fapports (c) ; ou à maffance de ces boutons; & sil y à les à une demi-ligne de eue 5, bte Beanc ail préparées, plantez-les (4) le difance Les À infrcion, Ces bi de quatre à fx pouces eaurres, dans une terre franche , bien meu paffée à la clae, fans terreau (e) ni fumier. Plombez-les avec La Main ou le pied Gouvez La terre de lisiere (f). Enveloppez la partie hor un fl ou un ofer, Donnez une mouillure abondante. Elevez des planches ou palia g) pour préferver les Houtures du folil. Arrofez légérement, mais fréquemn pour entrerenir l'humidité nécelfire à La végération. Ne retirez retenue Lich le terre avec de la mou nt avec Labri contre le foleil, que quand Le füccès des Bourures fera (ke) par des pouifes déja grandes & forces, Cette La ire np Learn er ee PNPINAN AN IN AN ANVAV AN NV Na AVAVAVAVA “a TRAITÉ DES ARBRES Le fie avane le pre ouvement de la (a) fève. L'automne iivant on déplante ces Bourures enracinées, pour Les me place ou en pépiniere Pour des Boutures d'arbres qui s'enracinent fâcilemenc, tes mer de Paradis, il fi de Les planter que le Coignafier, Le brié du foleil, frais ou entretenu tel pur ques, & < leve pour Sa oc ces inquiet ls doi & ls on ce retranchement peu-d-peu & füccelivement & non pas tou d'un coup. On peue Lai Mbier les branches foibles, & L Les tordre, er & deprendre Le defis; l'année “couper Les fortes à erois ouquare pouces de atige, purs empéchr de ace on Les retranche à fleur du tronc, Car, comme je l'ai RS De ete ee a one en proporion es unes des autres; & un arbre poule d'au= tanc plus en racines, qu'il a plus de branches; de forte que, Les branches, il deviendroit filé, & ne prendroit poine de corps Les fijets fur lefquels on greffe le Prunier, le Poirier, Le Pommier , & même FRUITIERS. Cuar. pour des arbres nains; & des jets que pouffent Les gr 13 orme les tiges & les demitiges au lieu que Le corps des autres arbres doir être formé du fûjer. jets fur Lequel l'écuffon a manqué doivent être rab au-deffous de l'endroit où ils one été greffés, afin qu'ils pouffene dei x réullie mieux que fr le vieux Mais ceux qui om fiion à s'élever droi pour être grefs en tige & den On donne aux pépinieres un Libour en Janvier où Févri & deux ou trois bi meuble, détruire toutes les mauvaifes herbes, Mais dans les bois fu lequel l'écufon es nains, ss one difpo- 6 greflés pour à , peuvene être réfervés entiers & forr ages pendant l'été, pour entrecenir La re rerreins chauds & jets à être infedés de litres & autres in- Le@es ébourgeonneurs, qui paro refois dès Le com= mencemenc de Février, il v le hbour, & ne ppoine détruire Les herbes jufqu'à ce que Les bourons des arbres biene développés ; afin que ces infeêtestrouvanc de La péture füe ne aux arbres, dont rongent Les yeux, <. Ils ne Ê que où abours rès-légers Si Les Pépinieres ne demandk Labours, elles exi Ja terre, donner aux jeunes femis de travaux pénibles que Les prefgque continuels. Les préferve le La denc pernicieufe du gibier & des bêres fauv mulor les plants de Pommiers de Doucin & de il rongentles racines; atracher à des échala les premieres p des gré, lorfquelles ne sélevent pas droires ; élaguer rabat ve, ébourgeonner, nertoyer de moufle & d'infe@es; veiller fans “eff au bien de ces jeunes éleves; entretenant & forifiant Les uns, corrigeane Les défauts des autres, &e. ce font les moyens d'afürer Le fuccès des Pépinires. NAN AN ANA AV AN AV VAN aa TRAITÉ DES ARBRES Annieus VL Del Gr $ Gnfis. Taois fortes de Grefes font utées pour les Arbre fivoir, la Grefi en écufon, la Greffe en couronne, & L Greffe en fen 1°, On écuffonne Les jeunes jets, ou les . Noms & fiifèns de 3 mais far du bois de l'année, ou au plus de deux ans. Cette Greffe fe fait au commencement ou pendane la fève ps; & alors on a nomme Eeufôn à la pouffe, on à ail ir appliqué pouffnt, parce que douze ou quinze jours l'écorce foi vive, 8 fur ue que l'œil grofifé, on érêre Le fee à deux ou trois pouces au-defs de lendroie de l'ion, & l'œil de l'écufon fe dér poule un jee dès La même année, maire de greffer en éeufon à la gomme; car ils one trop de fève lor mme firvient aurour de l'écuon le cha e parlene les Jardiniers, le x qu'on pui ufons, & décoller l'écorce «8, il y aura affez de fève pour Le füccès des Grefls, Dans Les rerreins chauds & fecs, La feconde fève des arbres f celle des environ un mois plus tard. rs & Amandiers conferven à La mi-Seprembre , & même Ain, ivane Les cerreins diers, & les s, ele s'arrèce un mois plu ane Le vieux Pêchers & Ar depuis La mi-Juillee jufqu'à La mi-Aoëe ; & Les jeu Amandiers depuis Là 1 FRUITIERS Cuar IL 1 cons fes dans certe Sion £ nom que l'ail jufqu'au printemps demeure dans l'ina@ion 8 comme dormane, À La mi-Févrer, on coupe le fe un demi-pouce au- els del Gref Le Pêcher &l'Amandier ne £ grefenc bica qu'en écufon à œil dormant, L & enc à œil dormant, parce re de fi er, & qu'une echereMe en ai arrêté La fève avanc Le remps ordinaire, on jette quelques voies d'eau au pied, & peu de j J'on n'a qu'un vs après L fève re Lorfqu'on a rexranchemene que écufonnane, ou sprr avoir écufmné, & mon pas a vil ou peu de jours dparavan; er Les gé d'élaguer les füjets, il ne fine faire co es uns de guelq'epecepréceufé ou rare, plus de fee dans les fees, on cherche Gr des be de même gene de banc Dhtnhre A urine des branches vigoureues fr Lfquelles on pourre prend des Gras de x puce dédie pende ve uens, Ê que l'écorce des es peut décoller aiment 3.On grente Lepouce, sance pr Loue care de bre cf La m-Févier, ou plu Mas Le cc de toutes fortes de Gras dépend de trois of du je où tbe lurage fur lequel on ref de La jourmandes qui conferv 5 on y applique Les éculo ée fivante, für des fijets qui on plus fève du prinremps, , cet es Gref ou pardon d'ubre fane qu'on ent fr Le fes; & de Re fur Le l'opération, ou inf NAN ANAIN AN NAN NAN AN VA a 16 TRAITÉ DES ARBRES $. 2. Qualités des Sujes, Les $ hire, unie & fins cicatrice dans l'endroit où l'on applique La greffe! On ne peur cfpérer de frifi@ion d'un a far des fers foibles, L hancreux, rabougris, &e. Ils doivent encore être analogues fes; car l'union de là spl cr & pl plus de rapports pour La quantité es qualirés & le a fève. Un Poir res doivent être fine, vigoureux, d'une & greffe avec Le fajer eR d'au rès-vigoureux comme l'Ambrette, Le Coïgnafier à petie feuille, & mé cremenc fur le Coignaf qui, uoiquil au five beaucoup plus abond: a pas encore allez pour ce Poirier, quine réufie bien que fur franc. La grefe du Cerifer ne fe collera pas folidement far un Mere fiuy dont La fève, apparemme: Un fleur lou peine La fève des Prniers commence à Le met de l'Amandier qui ef en pleine en mouvement, En traitant de là culeure aébre fer, je marquer fur quel je il fur au-deffous de l'endroit où l'on d füivanc. C ne étre greflés qu'au déclin de La L pour placer la greffe, un e Pl ecranchement fe fie au princemps fur ceux qui ie du fee qui ie uni, ins nœuds, fns cicatrice On sppelle Grefé für franc celle qui fe fie fur un jee de même famille & de même nom, quoique fiuvage. Ain on die d'un Poirier grelé fur un fuvageon pris dans Les bois, ou él de pepins d'un Figuier a sue Figuirs d'in Cle FRUITIERS. Cwar IL 17 Ia même famille, on Le défgne par fon nom: ainfi on die, un Pêcher grefé fur Amandier, un Abricoter grelé fur Prunier, run Albergier greff fur Abricotier; un Pommier geflé fur Doucin, un Ceriler grefé für Merifer, &c. Quelques Jardiniersafirent que gref für gref de même varié ou de même efpece, augmente Le volume des fruies & perfé@tionne leurs qualiés, Je n'ai jamais pè appercevoir ces avantages ÿ mais une greffe intermédiaire qui a des rapports moyens entre La grefe & le fjer, peut produire de bons fers. Greffer un Coigrafier Poirier franc fur la greffe de Coïgnafier, pu promprement un arbre à fruit ; ou même être terrein où Le Coignafier réufe mal, & où il ne faut que des Poirier de moyenne grandeur, Grefr d'abord des Abrcotes far des Pruniers, & en Les greffes d'Abri ur é à plufieurs ef un fuvageon de Poirier, & enfûice un des Pêchers fa ces de Pêches, blanche $ 3: Qualités des Grofés. IL avr prendre Les Greffe fur des arbres formés; ni jeunes ni crop vieux, en plein rapport, fins, & donc l'efx oc bien franche & vraie. Cet derniere qualité mérce tion, fur-tour pour les arbres qu'on multiplie quelquefois de fimener,qul fn ordiirmenc raie, & prie cours énérer l'efpece, IL y a une grande différence ne vi fable Fêcke Migroncs uno vétuble Prune de Renc-Clade & leurs varié, Les defriptions que je donnera de chaque arbre mecont en dx de Fire ce & Les feuilles de La plupe raéleres faflines pour dingue es variétés, ni fou vent même l'efpece de l'efpece, il fut pendant La Bifon de Tome I, NAN ANAVAV, AAA VA ANA 38 TRAITÉ DES ARBRES chaque fre, reconnoitre & marquer Les arbres dont on do ènce, & en cou “ ; fins, d'une belle écorce, garni de ne, doivent êcre dro beaux yeux peu éloignés les uns desautres; concenirdu bois de a derniere & de l'avant-derniere année être d'une vigueur moyen. chiffonnes & les gourmandes ne font propres Les enterrer par Le gros boue à deux ‘au rois pouces de profondeur dans un lieu expo au nord & à couvert du fleil, afin qu'ils ne foienc pas en fève dans le remps où ils do & les couvrir pendane Les fortes # étie employ gelées, fir-cour ceux d'atbres à fruits à noyau. On pourrir Lérvir de bourgeons de a derniere année feulement ; mais éeane rendres, & eranfpirane ficilemenc , il fl à craindre que lêur defféchemene ne prévienne leur union avec le fjec, Les écuffons fe prennent für des bourgeons de La der eve, bien condicionnés, bien garnis de bons yeux, & d'une force moyenne. Il fiue rejetter les branches chiflonnes & très- faibles, les écuflons ane dificiles à Lever deflis; & Les bra hes gourmandes, parce que le yeux d'en-bs, vers la malice one es à dormis, à Les autres ouvrent & fonc de Beaux jets; mais on croie avoir dire, àne poire s'ouvrir € que Les arbres qui en viennene, ont plus de difpoñiion à donner du bois que du fru fire Les écuffons, Les yeux Les plus gros & Pêches lieu du bourgeon. Er pour L Es “autres arbres qui one des yeux fimples; des doubles, cf à-die, un bouton à fu à eût un bouron à bois; des iles, € ab deux À bois ; on pré ner Les yeux à. FRUITIERS Cuar L 19 Frai, aux yeux fimples, qui n'étant que des yeux à Bo, confère ent rop de Leur deftination, & fonc der arbres peu féconds Lorfque ces bourgeons font coupés, ou même avant que de Les couper, il ut en retrancher l'extrémité rendre, & toutes Les feuilles ufqu'à l'extrémité de a queue, parce que ces par- ais ranfprane beaucoup, Les bourgeons auroïene bientôt perdu Leur fve, fon les confervoir, IL fur de plus Les envelop moule humide, d'herbe faîche, ou d'u linge mouill tenir le gros boue dans de l'eau, Lorfqu'on ef obligé de les Sranfporter loin, oude Les conferver quelques jours, on Les pique par Le gros bour dans un Concombre ou autre fut, & où enve= Jeppe le tour de moule humide Lorfiu'on cuil Les Grefes, il ue ie enfemble Les rameaue desmëmes efpeces ou des n metre des étiquettes, s couleurs, où d'autres marques qui Les de fie & muméroter Les mêmes efpeces À rene an regle où lo aux marques ou numéros de La épi Sans ces attentions & routes celles que nous avons ind -derant on our qe de La mépris Le choix es ef du déplaf de culiver des £ en produifene que de dégénéré & de médiocre qualité, d'c= Safe terrine jet eulare imempéi des ins, &c ne fie qui ne die être auribuée qu'à La négligence du Gran” ë “ $. 4 Inférion. Diférenus façons de la fa L Grarre sx rrvre, Fig, 1. 1°, On fée horizontalement Île fjee; avec une rpert, plane, ou sure infrum “han, on pare La coupe , fu-tour à l'endroig où lon veu inférer ci NAN AN PANAN NAN AN VAN VIN AAA ANA ANA 20 TRAITÉ DES ARBRES Ia Grefle, On pofe fur le diametre de 1 coupe Le tranchant d'une fire ou re le ef gro pan are mile far Le dos de l'infirumene on fend Le fjet vertiealemenr deféendre La fene à un ponce & demi on deux pouces, & 6 le jet ef gros, on e fère pour cela d'un coin. ( Quelques-uns fendenc d'abord l'écorce du jet avec La pointe d'une ferpette, vi ie où ils doivent fire Ia fente, } On nettoie & on unit l'imérieur de La fente, lorfqu'on y spperçoit quelques flamen 2°. On alle en coin long d'un pouce ou un pouce & demi Le gros bout de La greffe À {Le bois en doit être de deux ans; ) ‘on aïe ordinairement deux petites retraces au-des de Ja têre Soie un peu plus mi On rabat là Gre force du fat. 3°. Pour placer la Greff & on a foin que le côté qui répondra su cœur du jee se que celui qui doit répondre à l'écorce deux, rois, ou quatre yeux, füvan la 3 on ouvre La fene des perles fiers avec la pointe d'une erpere, & celle des gros avee un coin de Bois, ou un inftrument de fer erés connu des Greffurs, com poft d'un Levier ou manche à chaque bout duquel ef un coin: On infere Le coin de la grefe dans La fente du fo que le ou que l du bois & de l'écorce du fjer foie précié ment vis-à-vis de l'ente-deux du bois & de l'écorce de La greffe; cide. Car l'écorce de la cidence des Liber d'où dépend Le Füccès pas de la coïncidence des furfèces ex- Légnle épaillur, a de gr, ne den Sin un pose oi ; re du coin, de fo FRUITIERS. Cuar L 2 Leur interfe@ion, ce qui fie pour La reprife de la greffe; mais il vaue mieux que Le rppore É trouve dans toure a longueur du Ta gr ane pbs, on Life les dex hs de La fee rapproëher, &e leur refore, 6 le jee ef un peu gros, etre falmmene La greffe; fon on l'fjeuc avec un pet donc on le le fje à l'endroï de l'inferion. 47 .On forme fur a coupe du fier & fr l'edroi de l'in ane poupée avec un mélange de rer rouge, ou d'argile, & de ouze de vache, de on La retiene avec un morceau de vieux linge; ou bien on forme cette poupée avec un pete torcis de foin & de ce mélange de terre & de boure de vache Sur Les pets fiers on mec une greez fr les moyens, deux; & far Les gros, quatre; fine une feconde _nre qui coupe à premiere À angles droks IL vaudrie mieux inter ces deu dernieres greffes entre Le bos & l'écorce ( en couronn dans une conde fem sil n'écic pas for incommode de J'opértion en deux foi. Lorfque Les fes one fre mem; on peut prendre uns ref d'égale groleur, & la placer de façon que Les deux bords us de Force de Jun répondent exaélement aux Fe, e & la greffe égale où prefqu'égale, are l'invere de l'opés Celta-dire, viller en coin l'extrémité du fujer bout de La greffe C; fire coïncider les deux, ou un des deux bords intérieurs de lécor fonc de groffeur e de l'un avec le bord, ou les deux bords intérieur ne le repréfeme D, C On y appli correfpondants de l'écorce de l'autre, cor façon de grefer fe nomme Enfourchemen même appareil qu'à La grefl en fente ordinaire. IL, Gnerrs zx Covxowxe, Fig. 3. 1°, On ville Le bs VAVAYVA A VA à TRAITÉ DES ARBRES lus long d'un de la greffe O en forme de eure-dent, ou en & jouce ou d'un pouce & demi. P°%e. On fée, &on unit Le fer comme pour {Avec un pet e forme que la tille de la greffe, qu'on enfonce entre le bois & l'écorce du fer qui ef en fve, on fair la place de La greffe. 3°. On retire ce coin, & à @ place on infère La greffe, de fie “coin d'os ou de bois dur, de la mm or que fi face taillée & les bords de fon écorce folent qués fr La fuface ligneufe du füjec, ay duifine la greffe entre le bois & l'écorce du fjer, que fon écorce greffes, foie adhérent, ne fe décolle pas du bois; eu il et efentiel pour ce & pour celle en fente, On place sinf des greffes autour de La coupe du jee, à toi pouces Les unes des autres. 4°. On couvre La coupe du je de La mème fiçon que les greffes en fente Si sion du coin Fed lécore du Ge, gr ren si pa in, pour quon Tu ae Hi (On peut même, au lieu de détacher l'écorce avce un coin, dé- coller des bandes verticales Q d'écorce, des mêmes dimenfons que la face taillée des grefès, fans les parer du fâjer par leur ppliquer la taille des greffes fur La fufice Jigneue du jets Les recouvrir avec Les bande inférieure ; Le roue avec un lien, & y fire une poupée. Par certe méthode on ne rique poine de décoller l'écorce des grefes en Les inféranr: On peur encore fendre l'écorce verticalement dans l'endroit P. are fin quelle ne fe déchire pas in£: ments ce qui toutefois intéreffe moins le faccès que la pro Pret de lopérrion. Au lieu de fendte toute l'écorce, il vtt mieux ne fendre que fes couches extérieures: les couches inté plus Couples, céderont plus facilement lation du frver l'écorce d'un déchi- FRUITIERS, Cwar. ss praiquable ur ses en péri Re, qui nf tanc de forcs quil née Le vent, ki pluie & le poid décoller. La grel en fente exige fouvene à même préc NL Guerre #x Ecussow. x°. On levelagreffe L, Fig. 4. qui n'eft qu'une piece d'écorce avec un bouton. On ui donne une forme approchante d'un Ecuifon antique d'Ar- moires, d'où elle cire fon nom, Chacun la leve fuivane La mé thode qui lui et La plus Bmiliere, Les uns levent avec La greffe ln peu de bois qu'ils en dérachene enfuiresavec la pointe du rfi Liabiude La pratique renden quelques Grefeurs rès-adrois à lever l'écufon avec f peu de Bois, qu'il n'ef pas néceflire de Le retrancher, On objeête contre cette méhode , qui ef La plus Give, qu'on s'expofe uv endommager Là fibllance vifqueufe de l'incérieur de l'écorce ; mas il ef plus er & d'ertd sger la fu craindre, & plus ordinsire de cou mmager l'écorce même, quil nef effentiel de mu lance vifqueufe, comme on Le verra ci-après D'autres coupent La piece d'écorce R fur la branche; & la iülne avec Le pouce"& l'index, là détachent du bois; mais la branche nef pas bien en fève, on en Souvent l'œil refte vaide du pet flec ligneux qui fe attaché age l'écorce, de par un boue aux couches ligneufes de La branche, & de l'autre Send dans le bouton. Or ce ge de l'arbre qui doit fort de la produion, Si éoi demcu Él L'branche, & 6 l'ail D'autres enfin coupent La piece d'écorce fur La branche, & in- fiuane entre le bois & l'écorce une queue mince & erès-petite, ils coupenc le fee ; NPA VAN ANA VAN NN NAN NV NV 7 VAVA VAN VAVA AA À AAA A A A ANA A ANA NE AV TRAITÉ DES ARBRES ndre, fans endommager l'écorce; comme peue fire La Ia chode ; & inf event fcilemenr La fe aa que non fus ‘du greloir dans la premiere m F'éculèn avec fon œil plein. ef va qu'on peu alu flance vilqueufe; mais un bon Grefeu lement il ne leve point autrement fes écufon qu'il a fouvent pal exprès trois ou qu ir entre Le bis 8 l'écore du je près voi décolle; £e qu fins dowe a beuneoup aéré cet filance viqueuls ane de la greffe que du fier, fâns qu'aucun des éculons, bien fais d'aileurs, ayent manqué: ce qui prouve que La fübllance vifqueufe n'ef pas fi refpeélble a trèsutile de Ia mén. On £ ue mnels is Tune & l'autre correfpons x plus grande que les dimensions s de la greffe; avec l'ongle, ou avec La queue du grffoir on décolle l'écorce des deux côté de l'inciion verticale. . tant la pointe de l'écuffon au poine à d'incidence de: ee incifions , on Le fait defcendre entre Le bois & l'& opel À 1 bu de l'un qu'à ce urce ligneufe du je ayant joigne immédiatement Le bord fa & que l'intérieur des écorces coïncide, comme on voit a 47. On lie le tour de pluñeurs révolueions d'écorce ou d'un double il de Line ou de cocon , qu'on évit pañèr für l'œil de la grefe. Six femaines ou deux d'infercon, on peut ôter La ligarure. au lieu de fire pañer l'ncifon mit à de l'inciion verticale, on peur La fu extrémité 0; & on tailler Là bu au-deflous de l'œil, & FRUITIERS Cwar L 2$ de a fes avantages, 1°. Pour fire monter l'éuflon entre Le bois & l'écorce du fije , 0 greffoir que come Le fuppore du bouton; & on ne cour poine rique de ftiguer ou de meurir Le bouton, de rompre ou de ‘déchirer La queue des feuilles, comme dans la méchode ordinaire ; Jlorfque l'écufon ne gli pas ficilemenc, 2°. Si l'on place cafons oppoés ar un jee, l'un par cette méthode ; L ar La méthode commune , les incilions horizontales étant dans foufire moins que %, en Les op- se prefque tout autour dans un appuie Le doige ou Le manche du ‘une difpoñton alkerne, Le pofne, fon écorce eft coup même poin es éculons, far-tou ceux à la pouf, fone quelquefois def. fechés par Le Soleil, Pour prévenir cer accident, on at morceau de papier au-defls, 11 ue gro pa un besu comp car Les gr mouillés Lorfu'on a beaucoup “es 5 à füre; on peut pareager ouvrage entre deux ; l'un ta are les grefès, l'aut ‘pere fur Le fer. Ou eme rrois, don l'un fai es incifons far le fier, l'autre leve Les éeufons & Les infere, & le troifieme fie les gares, Quand Les écuffons one pouf un jee long de fpe à Mie pouce ; il ef bon de Le pincer à a qua feuille, pour qu'il force le des fui Branches qui fo mire alle des bre, E pour ls arbres done L ie ou demi. tige doir ée du jet de La greffe, on ne pince ce jet que grand il à acquis a Depuis que Les gr quon tranfplanre ls a Pépinere, tanc pour lui donner Les Jabours & façons néceires, cher Les branches que pouf ordi D erois ou quatre fes pour a forme 8 La pr se f ; ip res il fau vilier de temps en emps La que pour emenc Le Tone JL, AAA A AA VANININAN $ 26 TRAITÉ DES ARBRES fiers au-defis & fs, Mais vigoureux, il ne Rue pas fire ce recranchement v-defous des vaut mieux ne couper qu'une partie des branc s, & feule s autres pour Les empêcher de prendre Le def, ee que Les greffes M fortes pour eonfommer coi five. cons far Lefguels on veut tre coupés à la mi-F4 8 à l'expoñtion du Nord, à couve: Soleil, à deux pouces feule P yeux qui one &E en Au printemps, y applique Les éeuons n'ont pas pu f développer & qui or afez de fève pour décol Le fhcilemenc l'écorce 2°, Les uns fone les écuffonsfore grands (long de neuf ou dix es leur donnen lignes larges de erois ou quatre lignes ppsine deux lignes de largeur ; & cinq ou fix de Longues fonc plus £ plus grands, Ainf il imporce peu de leur Loifitfon écuffonne fur des fers donc La g Ceuxe es à lever, & Leur füccès et auf für que celui des leur. Cependan, Le décolle ficile= ment, comme de l'Abricocier fur Amandier, du Cerifer far Le Merifir fiuvage à peti fruit noir, ke, ile erésurile de donner à du bois de l'an L'incfion horizontale, & feulement le l'écuon. En le faifant FRUITIERS. Cuan L 27 3 &alfirer le ure doit commencer à la pointe de l & ane, jufqu'à ce que Les incifons . Ces révolutions ne doivent pas circuhires ou fpirles; mai fe croier far l'incifon v (& fr La parce oppolée du für, Lorfqu'on fe fer de fl de Line ou de coton, il nef pas à ersindre que ces matieres rrop Les greffes ; mais le chanvre & l'écorce d'ofier ne prêrane salongeant poine, il Eue à ane qu'il eff néce fijes, & que l'air ni la pluie ne puifle pénétrer e renvif à ne les ferer qu'au re pour tenir a greffe bien appliquée fr Le deux ; & l'opération , il el nécefire de un mois où fx femaines de l'écorce du jet ; qui pa ligaure, Beurre ne fer-til pas inutile façons de greffe, qui peuvent p raion, ou plus res dns Le fhccès, ou pl rains ufges, & dus cer peuvent fer, nes occaions où Les précédentes no IV. Grerre par Arrrocur, On exécute diffé ur deux arbres qui font près, ou qui fe pe vent approcher l'un de igure 7. Sur un côté de la branche O d'atbre fran, on ‘enleve une pu A rie ie piece d'écorce, On ique in contre l'autre Les deux furficesligneufès découvertes ; fie ecincider, ou porter eatemen quelques pans aù moins de l'entre-deux du bois & des libers de la greffe & du Di TRAITÉ DES ARBRES A On are Le cout pus ee Dan Ds det ndlr plicason de L greffe fur Le Re c repréfenés en », f.9, & n trouve des branches entées Les unes ur es autres; Le fai avan, ou pendant la premiere fève. IL nef pas nécefire d'enlever es écorces ; il ff de recran- cher les couches coricales extérieures; & d'appliquer Les libers l'un contre l'autre, Des filets ligneux percent ces libers, & sue x point de leur rencontre, dela be traite qui aie moins de profonde Branche, Soit auf es dimensions foie us de La grf. On sprlique le ces taillé l'ans conc ; Fig 9, de fagon que les libers coincident au moins en quelques purs. On fi, & on enduit Le vu, come ï dans l'opération précéd 3°. Figure 8. Je aille l'extrémité du fojer Pen coin. Sur de la branche T d'arbre frane, je as une fente de bas en haut de longueur égale au coin, J'infère le coin dans La fente, aifane correfpondre l'entre-deux de l'écorce & du bois du fijer refle, comme en e, Fig, 9. Je lie, & je recouvre ame ci-defis, ure 6. À l'extrémité du fie Z foie fire une enralle dre donc La bafe ne s'étendra pas jufqu'au centre du fee, à celui de L Süban La force de Fubre, On ville un cé de Le branche L remplie Ponaile Bic a es, On infèe l'une dus FRUITIERS. Cuar L me en n, Fig.9, avec l'arencion déja répétée de pl là même dire&tion, On lie & on & la quatrieme façon d'opérer ne font d' que pendant le repos de La fève ; lorfque Les € gref cf d'aurane plus fre, que La brane tire de la nourriture de fon pied jufqu'à ce qu'elle Soie unie avec fon jet, Car on ne La fevre qu'après que l'union Le; cefà-dire, qu'alors on la coupe obliquemenc au (defous de la ligarure, & on cou On peur grel ‘comme on ne Les de temps. Nous avons füppofé que Les branches qu'on greffe par appro- che demeurent arraché à l'arbre jufqu'à ce quelles foienc sis on peur auf les en féparer, planter Le gros boue VC au pied du fjec ; & les greflèr vers l'autre extrémité qu'il ok au fais faur alors mbartre À rois ou quatre yeux au-defus de l'infer- side & | La parti enterrés La ps que La parie grefée colle au fajers BAM & la même branche donne une greffe & une bouture. Cette = opércion ne peur fe fire qu'avant Le premier mouvement de La La grefe par approche, malgré la ficilité de fon exécution ; Ja certitude de fon faccès, l'avantage qu'elle préfente de placer des branches fu Le côcé d'un arbre qu en manque,comme Fig.r; &e, nef p que en fige que pour mulkplier des arbres rares. V. Grerre ex Fuore, Favreau, Sirrier, Fig.rr. Soie à branche A bien arrondie; unie, de La derniere poule, 30 TRAÎTÉ DES ARBRES $ à à KI à PA à É NAN NA FRUITIERS, Omar L 3x tone, pour le gunir de branches, il n'en a point percé, ou fi cles one pé On taille la gre font coupées obliquement; de forte que clicune des deux fâces repréence à peu près une longe Ave un pee la on Ft fu Le ct du Ge Fr où € Fig à , une Le longueur & d'une profondeur propo Bonnes au coin de La rs, On place obliquemene dans La fente , de façon que Les retraites du coin touchent l'é- On eur Le roux comme L re en fée me des meilleures, dont Le faccès ef pre ps que La gris en en coin, done l'extrémité & les recraites quinmanquable; £ fie dans Le même & fente ordi VIL Grerre À Emronre-rrrer. Fig. 4. À la gref ln écufon, on peut Riblier La gro à Topértion ef erès-cile, expédive, & raremenc fautie. Ro realliog aus Long de bic on eu nes, & 1 fe trois ou quatre lignes, ou une lof, fdimenfons dfrences jinife fr la branche RS La piece d€- oree S male # l'œil cf plein, Sur le jee JA indie avec Le écorce 1; je la décolle; je La je “emporte-piece ; dont es En € ou autre figure; de nie d'un œil; je a détache comme l'écufon, & je & phce jspplique far la farce ligneufe découverte du fer, La furface inés piece je Ia couvre, comme l'écuon, de plufeurs révolutions de chanvre ou de fl de Line qui cache: routes Les jointures (a cure de a pi » à comen ch 1e ue & TRAITÉ DES ARBRES (On fie ete greffe dans Les mêmes füfons que l'écufon. Ellé peur fervir à démontrer le principe de la greffe en général con: rée en Jardinier plutôt qu'en Phyfc bre ne reçoir d'accroiffement que par une ad orcicales que ligreus ; dc com e Le bois & l'écorce Ê fcomme dans un moule qui leur donne L forme , Les produire; cond tion de nouvelles couches tant recene a fublance propr cxséieure d'un arbre. co dre fur quelque rupeure , Les Là parie oflenfée , july vell feuille coricale 3 qui fo rendant peu à peu fur a parie Auf un arbre done l'écorc oublie fon aceroifemene, & ne cc de l'incégrié de fon écorce, Couvrez La pl clquatre prodution des vé- ‘de terre, de térébentine, ou de (géaux propre à la préferver du conta@ de l'air, & du deéche- ment; elle fera plus pro on leu d'un moule externe aide ‘& Rvorife La formacion d'une nouvelle feuille d'écorce. Mais fi ce plie récem vous sppliquez toute fiche une pis d'écorce ; ayant les mêmes dimenfions fuiller corcical qui fe forera entre Ale & Le bois de lu entre Le beis & l'écorce de l'arbre pl femble; & le re, 8 un pareil feuillet qui fouderonc en- oule des couches ligneules étant réubli; elles confidérons l'opération qui £ fie fur un fier pour VAVA VA VA VAVA VAN VA VAN ANA AVAN ANA ANA AN ANAN ANA NAN ?2, | | { | | { | { | | | ’ s ‘ SR EL ERREUR E ER RE ECS FRUITIERS. Cwar. L 33 pour y placer la greffe, comme une pla moule des nouvelles couches & la Greffe co réblie ce moule: mais ce rérabliféem pourra Le faire, files nouvelles produ@tions de La greffe & du üjer ne fe rencon= rene pour s'unir; & certe rencontre des nouvelles produétions, qui forenc d'entre le bois & l'écorce, ne peur arriver, fi Là frce ligneufe extériet ls greffe & à rive, dans 1 même diredion , comme concis au moins & la furface corticale incérieure de fier ne font pas coïncidence, far Le mêm s un point: Là Naure indulgente f contente de peu, & j s fà phie, p Secours qui lui fonc offers. Ce rapy 2'emprefé do © e, ef done La condition La plus eleelle fe: & fi elle ef re La gr f elle ef fa du fjer, G elle nef qu'une piec bords de la plaie du fujer, il £ une fille lgneufe qui ‘avan produâtions n'étant encore qu'une fe un peu épifie, fans confiance & fans forme décidée, sunifenc enfémble aux poines de leur rencontre. Mais ces feuilles ligneufes ne peuvent au-delà des bords des écorces fans un qui les couvre & leur frve de moule ex forme en même temps, ‘étend & sunie de la grefie commence à cirer & fubfifance du fi Ce net par ces nouvelles produétions que fe fie l'union de La greffe greffe ne sunie jamais il ne ère que de foutien à La greff où de moule incerne à fes pi duttions, & après avoir rempli ete fon@lion, il £ delfeche & péri. De même l'écorce formée de a greffe ne suit jamais à aucune parce du jet; elle Tome INA NAN NAN NAN AANVAN AN AANN TAN AN NAN NPA AN AN NV ANNEE à AAA A ANA VAN AN AA PaNVaN TRAITÉ DES ARBRES » & fournie Là fübflance ique des Arbres; de moule exteme à Rs produétion peut Les réduire À deux point ; rapport ou analogie des qualité de la grefe & du jet, mppore ou coïncidence des mêmes pardes de La greffe & du fier, Ces deux conditions remplies {a féconde exécutée avec un peu d'adrefe, en cemps & de Aiçon convembles ) affrene le fuccès de cette_opération d'A griculaure d'utant plus admirable, qu'elle et plus fmple & plus facile. CHAPITRE II Pranrarron pes Aroues Frviriens. Auris L_ De l'âge & de La groffur du Plant 5 en pl de La force du fijer que de celle de la gr vent ( les Péchers doive ent ( mois après avoir És en fente, pourvu que les fajets des bas ciges aie prés La malfince des racines de dix à douze lignes de diametre, ou de een à trenre-fx lignes de circonférence ; ceux des demiiges de quinze à dix-bui lignes de diametre & ceux des tiges de deux à deux pouces & demi de diametre ; ou fx pouces au moins de circonférence, & de douze à dixhuie Lignes de diametre à cinq a ge ie que ceue ige foie formée par Le fers FRUITIERS. Se qu'elle Le foie en pépiniere le remps néc même il faut en Laler prendre davanrage aux tiges deflinéc mar IL 35 je de grele augul es Bu La aie re pour prendre cet force. tre plantées autour des vignes & des hériages, & dans des s ouverts, & fréquentés par les beltiaux, afin qu'en peu « de défenfe verger d'années ces arbres foienc en Quelques Jardins croiene qu'il vaut mieux cranfblaser es arbres plus foibles; parce que, moins ils demeurent LS nénier, moin 1 prnnene de gode & d'abirde dans ce rerrein, moins leurs eines y acquierent de groffeur & de force, par confêquent moins le c moins leur écorce fe durcit De de tencin Je ef Roible, moû les plus de leursnei- mes font grandes, moins il repercent dificilement, moins enfin leur accès ef imparie & incompl que réufe, ere fore‘voifines du rerrein où on les p beaucoup d chevelu & Les ra même un pla ines n'éprouvent aucun iess levés de là pi plus de cent à peine de füpe à huit lignes de diametre à La malfance des racines, tranfporrés dune difance de plus de fx lie replancés trois jours après avoir &£ arrachés, qui ré très-bien dans un rerrein où des arbres plus forrs avoienc mar qué. Mai je doute qu'un petit nombre d'exemples femblables doive prefrire contre l'ufige ordinaire de ne planer des arbres que des grofeurs marquées ci-deffus; & je regarde ceux qui font mis en place fo evrés qui couren grand rifque de comber en charte. J'ai die que le Pêcher doie êere tiré de fe, fins confdé pers, comme de le la pépiniere à iblefe di us Les arbres fe de ion de la force ou de La fie fur lequel il fe greffé parce que de « tiers Le Pécher eft celui dont il reperce plus dificilemenc des Eÿ VANANANANANAANVANPANPAN AN ANT AAN ANA NAN AV AN NV VV AAA ACAVAUAVA ANA VA A VA AVES AA VA $ 6 TRAITÉ DES ARBRES rgcons far le bois dk pluñeurs années; & l'Amandier far b Lequel on Le greffe ordinar ent, quelques précautions qu'on prifés pour lui fire produire “des racines Latér ranflanration qu'un autre arbre, De force que. eft obligé de Lier en pépiniere une féconde ou roifieme née, où même plus long -cemps quelques Péchers, il faut er” & difpofer leurs branches comme sil écoient en place; & lorfqu'on veur Les lever, faire aout, à ving-cinq où trente pouces de diflance du pied, ou & la force de l'arbre, un antage füivant l'âge ranchée large de deux fers de bêche, & plus profonde que Les plus b couvrir & dé gager peu-d-peu Les racines fans Les endommager; couper les Agrofès Le plus loin qu'il ef poifible de leur naiff que l'arbre ef arraché, Le por fratchir l'extrémité de fes re fécherefe pendant Le princemps & l'& ces axentions on peur safarer que l'arbre prendra, mais même pourra porter quelques fruits dès la pr mmiere année, eûc-il paf fx ou fèpr ans dans La pépinie s fruitiers de toute efpec de ceute façon feroi trésuile, ant pour rempl qu manquent dans Les premieres années d'une nouvelle plant £ion, que ceux qui meurent dans Les anciens plants, La pratique ord Le ñ de l'année pré dire, qu'ils Les rabartent à quatre ou cinq lignes de leur infon. Du coller de Ia greffe FRUITIERS. Car. IL 37 qu'une année, & par conf opre À produire de mouvelles branches, Mai l' ontré que les greffes rebotrées réuffilent mal, Un coup d'œil les difingue aifémene, quenc ef Auriezs IL De la préparation du Terein: LA race inée À chaque arbre doit être préparée plufeurs mois avant de Le planter. Dans Les vignes, Les champs, Les vergers, &e, f la terre sit bonne , on fic des fs de dx-huie ou vingt-deux pieds 8 ‘demi eubes de fouille; c'ef-à-dire, de crois pieds courants de Longueur, d'auan pieds de "profond Sk eolr une parie du plane à manquer; Leur en donner de plus grand nrageux , mais difpendieux, f la plan tation éoi c On jerte fur le bord de La foie, d'un côté Les premieres levées de terre, & de l'autre les terres du fond. Si Le terrein eft médiocrement bon, il faue élargir Les Sole, rejeter les terres du fond, & leur fubliuer des gazons ou de bonnes terres pres für la faperfcie du rerrein voilin, ou silleurs. On Lai les foffès ouverces jufqu'au temps de la plan 2e, en quinconce où ocre, il va mieux re de toute La longueur des rangs, larges de crois ; &amen- pieds; profondes de deux pieds & demi ou tro pie der Les cerres comme nous venons de dire Les murs des efpaliers re plantés, érant de treillage, &cy co € les plare-bandes à fe geur, & environ trois pieds de profondeur. Sk Le Ferrein ef bon, & de qualité convenable aux efpeces d'atbres VPN AN /NANAN AN ANEN NAN AN NV VAN AAA NAN, ANNE 38 TRAITÉ DES ARBRES qu'on fe propoñe dy planer; ce défonc éne MnEn ndecs, aux arbres qui doivent l'oceuper, iL fur Le corriger & l'ame égeres & fablonneufes diviferonr & rendront Pre u de nature contraire der. Des terres plus meuble un rerein trop compa@. Des fu ers de vaches, feu mieux des terres fortes, sil en trouve à portée, d de La confiance à un terrein trop Lége: reaux de couche à Ces amendements fe répandent également fur la plate-bande , S'il ef froid, des ter le feuilles d'acbres le réchafferonc, en dlongane on Les mél ave le cetin Mas & fait r des arbres ment La phare-bande avec d d'lleurs Si Les potages dans Lequel on plane des abre e En écbon, Ce ei ne. Mas LS nature du ol fe convie: suelion de rouva jen potager; Les cs anger le rerrein, ou es, remplaçanc les arbres à fruies à pepin par des à noyau, où au contraire, Preillemenc le un arbre dans une place qui a cé occupée plulieurs me efpece, on doie le de prof ir & d'environ trente-f ie, de fi pieds de Long & de Ep de a Le terrein voi, & Là rempli de be rs qui en on cé cirées für Je crois faperu sc que, Men fifine les foie, les hées, les défoncements, on rouve des pierres, des veines ês, cailloureues, &e, il faut enlever ces matiere, & Jeur fubliuer de bonnes terres FRUITIERS. Cuar IL 39 On fie auf qu'un terrein dans lequel il n'y a de bonnes ue de dix-huit à vinge-quatre pouces de profondeur, que des Cerilers & des Pruniers, ou des arbres grefés far ces Sets; parce que les racines du Prunier & du Ceifer courent prefqu'à la fuperficie de la terre, & point Les autres arbres fruitiers exigent environ ne qu'il en rouve une moindre profondeur 5 picds de ns Le terrcin où l'on fe propole de fire une plantation, il fau y remédier fhivane Les cas. SÈ fous a couche de bonne terre il £ trouve un gros fble res perméables à f de ces matieres, & rap porter à leur place des cerres neuves autant qu'il fera nécefaire pour re, avec la couche de bonne terre, une épaffur d'environ pieds; & ne pas oublier q n un cinquième en fe plombant & fe les terres remuées & défoncées mie Mais La couche de de glaife, de f, ou autre mat ent l'eau, il ne faue auroit its, sy proie, puréferoie La t à corruprion fe communiquant aux racines des arbres, ils froiene biencôc perdus fans reflource, Le Mer le terrcin à aneilleur parc ef de reh à pois) P e des terres neuves d'illeurs, & les mêler avec La couche de bonns d'au banc de ruf ou de glaife qu'on lil inta@ ; & former ain une épafeur de erois pieds au. moins de Bonne terre; ear celle qui approche du tuf ou de là gli, ef toujours froide , qualité ennemie des arbres. Dans ces fortes de rerreins, on ne peur faire de plantation qu'à grands frs. Elle ne feroie pas moins difpendieufe, f fous NAN ANA N AN ANTENNES NAN PANEN N N NN NAN Sr ; V'AVAE DV AAA ANA VAN AV NA 4 TRAITÉ DES ARBRES une médiocre épaieur de bonne certe, on trouvoi a cariere, donc Les fentes Lafne écouler Les eaux ; car il faudroie y fi es foffes, ou tranchées de fix pieds au moins de largeur ft rois pieds de profondeur, & Les remplir de bonnes ceres. Il n'elt pas même cerruin que Les arbres dont route La fabfiflance feroie borné & enfermée dans cet fpace, ne fichant pas vi d'économie, ne sy trouveroient pas dans là difée & au dé pourvu avant Leur viillee. pouces de largeur fur un pied de pré fondeur; & on rempli Les fofles & tranchées à demi-pied près du niveau de la faperficie du terin, De force qu'ici les me bre Gone demi -pcd au def de La fpesfce du ce rein , & lorfqu'on aura achevé de rejeter dans Les fofes ou tran chées roue 1 terre qui en a &é tirée, l'arbre fera butté d'en viton demi-pied ; mais la terre en fe plombant É demi-pied, & fera bai Les racines d'avant; par conf l'arbre fe érouvera planté à environ un pied de profonde: Dans es ce ncés, les arbres Serone d'abord plantés toujours à peu-près à La mi & par conféquent en ne diflance de La firface d n pied de bas; qui ef La prof deur convenable à La plépare des arbres, Sur’ quoi deux cho ent arention ; 1°. que l'endroit de l'inferion foie entire bourrelet, & labre devenu flanc du pied, femporceroie en bois & ificilemen à fruit, Cer accidene arrive fi ers & Pommiers gr es: ef que ce plan FRUITIERS Cuan IL 4 ellement Le plus où éeage fipérieur de racines , qui ef nat quefois ; & alors l'arbre cirane peu férieur qui a été altéré & afoibli par roduire erop de bois. 2°. Que Les es n'éoient dans La pé: vigoureux , fe deféche de fublifance de lé autre, lngui, au lieu racines foient un peu plus enfoncéesqu' pince; cu cles fone à ne top grande profondeur, cles p£ sillnez & l'arbre obl qui ui conviene, languit long-temps Re mo ere ayant la naine de leurs racines à fleur de terre, quelque même hors de terre, montrent qu'il vaue mieux Les plant peu au fes but pedan ls pre nnées; obfer r produire pendane quédans les rerres L un peu plu que dan es certes forces, fi peu de profondeur, Arieur IL De la diflunce des Arbres D une mmescs qualité du « à l'apecs ”. Des Porirs, Pommiers, d'un re rein médiocre, férone fulimmenc éloignés de dix-huit pieds un de l'autre; les Pruniers, Abricotiers, &e, peuvent l'& ins AÏnf un arpene de neuf cents roifes quarrées de für- ontiendr environ cent arbres, Mais f le rerrein ef bon, quelqu'auree wéilité, on buie pieds ou moins fous Le chaperon on ne peut pl des arbres nains, les Péch quinze à dix-huit pieds l'un de "8, Abricoters, Piriers fu les Poirers fur Coignaller F È É 2 ë ANPAN/ANNPAN EN NAN AN NAN NAN NAN EN AA TRAITÉ DES ARBRES s arbres, de douze à s, on plante entre chaque pieds & demi de hau, qu'on élaguer peurà-peu à mefure que les nains “écendrone, & qu'on füppi mera, lorfqu'à la ille de Février, elle ne leur L gcons. Mais ces de P siges pour x bien payer L ie, Lorfque Les vs one dix pieds de hauteur ou davantage, on plante entre Les bals tiges, des iges de cinq pieds & demi à fx pieds. 3°: Les arbres en buiffom, contre-efpalier, évent our des quan que Les bals ti fur Paradis encre-deux. des porsgers L plantent sx mème s en fpalier; & on peut planter un Porm Le coup-d'œil demande que dans une plantation, fe en plein vents icon efpalir, ones ler tiges one de mnt hauteur Sa ifince de Leurs branches; & paellemenc les demitigs: s 8 Les variétés; mais Ne poine planter confufément les efpe mettre dans un même fpalier, ou dans de même efpece & difpofer Les variécés faivanc Le cemps maturité, ef une attention, qu, outre l'ordre qu'elle dans une plants des arbres & pour L récolte des fruits, que pour le renouvell on, dont il fiudra changer Les efpeces, à des avantages réels, tant pour a con ment de cette pla fi lon veur s'épargi Aurieur LV. De la féifon & de la façon de va les Arbres à le mi-O le temps que La fève La saison de planter ef Mars ou plutôt FRUITIERS Cuar IL 43 N'ina@tion ; car Les Amandiers fleurie mencement de Février, & les Abricoriers les fhiven de près. uelquefois dès le con En général il et plus avantageux de planter en automne que vers le princemps, Alors on erouve Les teres plus fines & plus propres pour cer ouvrage. Les pluies de l'hiver plombene les terres 8e Les atrachen aux racines, qui ne liènc pas de tra aller pendan cette Gifon; & l'atbre dès le premier mouve- men de La fève ft tour difpofé à bien fire, & en ar de donner des preuves de f reprife & de fon fuccès, Pour tranfplan érer un temps fombre ; couvert, 6, à un beau foleil, un bile fc ; x moins expofées à découvrir Les racines avec précaution fins Les endom= Les dégager & Les exiper avec la même attention, afin de Les enlever Les plus longues & Les plus entieres qu'il ef po ble, & de ménager le chevelu. On tire avec l'arbre & on l'arra Jorfquil ne fic plus qu'une médiocre réfilance , n'é emu par aucune gro racine. Si l'on à efpacé La pépiniere comme je l'ai marqué, on aura La place & la libes res pour Les bien déplanter. On Les eranfporte au lieu de leur deflinat attachée au chevelu, Si l'on ne Les cranfp fins fecouer La terre qui demeure ordinairement pas fur le e en place, on habille les racines; re, qu'on en raf ; & la pointe du che- velu, il n'ait ni defféché ni alkéré; autrement on Le retranche, Les rcines forcées, écorcées, rompues, endommagées, fe ra Batcene au-delà de l'endroit offenfé; & Ia coupe doi être nett oblique ou en pied de biche alongé, & la face appuyée fur Le place. terre Lorfque l'arbre ef e Fi AAA NAN VV Ë ATAATATEA NAYANTATATAER VA NAN VAN ANA AN NAN AN AN VAANVAVAAN VV VA VAN AAA AA AV VAN A A AAA NZ 4 TRAITÉ DES ARBRES 11 faut pareilemene habile de pincer le jerdelL pres à affrer à l'arbre une forme convenab le l'arbre, Si l'on a eu oi atbres de tige en plein ven & pour les buifons, on en co vera deux, trois, ou quatre des plu fortes &e des mieux placées qu'on tillera au troifeme ail, Pour Les arbres d'efpalie, co lier, éventail & les racines d'un arbre en Le plantane, c top ordinaire de bemcoup de Jardiniers; fondée ridicule, Il détruifene ce qu'ils defrenc à un arbre qu soient, il en roie dépourvu, belle rêre & box Un Planeur pl l'tbre dns La fo; d'une m Station & A profondeur oi do &ae le manilarang Les racines 8 es garnie un peu l ü ms sin qu'elle s'in n Là terre ne foie pas affez humide pour Le de remplir fol, & on drefe Le cerrein à fa ommodité 1 vaut mieu plomber à l'eau qu'avec le pied; c'efle ire, jeter fur es racines garnies & recouvertes de terre meuble un ou deux feaux d'eu en pluie avec un arrofoir à pompe, de remplir La Fo que Le lendemain ou quelques jours après, de peur que le poid le qui ef uempée, ne là réduife en moi es fur En plaçane un atenrion, Si c'e un Me, pluñeurs chofes mé er, 2° il faut Le planter à fix ou pe pouces du mur, & inciner en pou Le 2°. Eviter de tourne: s du côté du mur; & FRUITIERS Car IL 45 il yen a deux grofes oppofes l'une à l'autre, Les placer pa- rallélemene au mur, 3°, Placer dans la même dire@ton les bran- che latérales qu'on dk frvir comme de ba à La forme de l perte, tourner certe courbure en face du mur, ouen fens contraire, & non fürun des côtés & parall grefe en dehors, & la coupe du füjee qu'elle n'a p recouverte, du côté du mur, Lorfque toutes ces condition peuvent concilier, on fier les moins importantes aux plus efféntelles, qui fone Là dire@ion des branches & des racines. Aux auees arbres, il fau courner Les fortes racines vers La m Jeure terre ; placer es tiges bien droies; plon terre, pour préferver les arbres d'ère ébranlés, ou renverfes par Les vents; & s'ils fone plantés armer d'épines & de trois où quatre forts échals bien enfoncés re, longs de quatre ou cinq pieds hors de rerre le tout Aie autour de L tige avec de bons ofers, ou des ronces, Anricue V. Des Arbres élovés en place. Jusqu'ici j'ai füppoié de particul de leurs progrès; sûr des fjees & des efpeces dont on a tiré Les grefès, & de l'analogie d autres ; de la qualité du rerrein de Gi pépiniere, & de celui où il tranfplante fes jeunes arbres; villa lui-même à les fire arracher avec attention , & replanter de même ; & affrant à fes plantations Le füccës le plus enter & le plus Bisfifane, Mais mon hypochefe n'aura lieu que atbres élevés dans une pépiniere nés, formés fous Les yeux du propriéaire témoin rarement, & pour un pie nombre d'Amateurs vraiment curieux des efpeces de fruits les plus franches, Les plus belles, & les plus excelle: La méthode propolée par M de Combes dans fon excellenc 3" à l Et 2 À à à 5 EN El $ à É NAT TRAITÉ ARBRES £ de la Culrure du Pécher, & qu'on peut pratiquer pour DES rein; régler La diflance des arbres; planter que place réglés, trois noyaux des cfpeces de fers qui ne s'élevent que de femences À neuf ou dix pouces Yün de luxe : (on peur es fire germer dans le fible, & ne temps fins retrancher le pivot ). Les mettre en terre qu'au pe Ie pour Les fijes qui 'élevene de bouru +, planter dans La même Salon, & aux mêmes diflances, crois bourures dans chique place réglés. ( On me trois noyaux jou crois bourures à chaque place, pour safarer d'avoir un bon fjet ). Traiter ces fjets comme nous l'svons expliqué à l'article des Pépinieres: les grefler Jorf. qu'ils one acquis a force néceffire: pincer le jer de La greffe palier & efpacer dans Les regles les br quil produit: ne Lifèr à chaque pl le meilleur des jeunes éleves, & arracher ou détruire les autres, fans ébranler celui qui refle, &e, Je ne fais pointe le déail des avantages de cet me ouvrage. Is frone aifès thode qui font expofés dans le » sppercevoir d'après ce que nous avons dit, & ce a faulemenr que je connois des Pépinié qui ne prennent pas dans leurs propres pépinieres du plane pour arbres en place, On ne l'ufige de cette méthode, air leurs efpaliers, mais y éleven En eff, la aucoup que dans une pépiniere où l'ombre du plane encrerient de La fr s fèche dans les efpaliers heurs & les fers n'y ont prefque point de feconde ve f Von n° oi de leur donner des artofmens pou filé au ‘défaue de pluies danse ru gl bite : & point par FRUITIERS Cuar. IL 47 à d'autres eravaux Le grefer Les fiers, & un Jardinier oceu gr jets, ue, Quelquefois encore les pluies de Seprembre occafion- mes DO cab ni mrele Cucus eme ience , ayane vu:_Les fhis certe obferyation que d'après l'expi grefesmanquer tr par quelqu'une de ces eaufes,_excè nnéesconficutives fur des fjessen efpalier, ation & l'œil du Maitre fonc nécefires pour proc lai décrce que fommairement, & je ne Là propole qu'avec réferve 3 parce qu'un peu de foin quelle exige, & la crainre d'un re Ja vigueu ete pratique tour le füccès qu'on en peur delier, Je n ce dédommsgé pa Le pros pds, lire, &ec. d'un arbre él garder parle grand nombre comme une voie mou du cemps; des fins & des arriver facilemene & tout ele qui ne conduit qu'api peines aa même er er Sun coup, en $ nds Pépiniérifes. Je cerrein ef gras, où hui 6 & engrai. 2°. Faire Le choix der arbres done il ne bfoin, fn de ne le fre que für des arbres de rebur. res foibles, cor epés, couverts de moule, endommagés par la dent des bêtes; Les gre boues; celles qu fène courbes à leur nafince, ou dé pouffés vigoureufès , & Les yeux plats & éloignés Les uns des autres, indiquent qu'elles ont é mandes ; celles qui ont formé un gros b & dont le j coup plus gros que Le Sujet; celles paroifenc atraquées de gomme ou de chancre qui ne fa es entre leur inferion & leurs premieres Branche, de bons yeux propres à donner de belles branch Ales. Rejeter encore ous Les arbres mal arachés, don les NAN AN VAN IN TN NAN ANANAAN NAN AANN TAN EN NAN ANA AN AN AN NAN VANVANANVN AN NV VPN AN VA TRAITÉ DES 48 ARBRES groffes racines n'ont pas au moins dix pouces de Longueur fans # CR Éonfervées; & dont Les tiges ne fone pas droites & bien fines. 4%. Choif au contraire des arbres d'une belle venue, fins re crop forts; dune écorce vive, chaire, fine, lie, marques jeunefe & de vigueur sant toutes Les qualités oppof£es aux. éfauts indiqués ci-deva forte de ne pas être cromp fr les fpeces & fur rec Lorfqu'on tir Les arbres des pépiniers, ils n'ont ni fleurs, ni feuilles, ni fruits Les variétés, Mais Le moyen de sen a Le port, les bourgeons & Les boutons fufifent pour Rire dif guer l'pece de l'efpece, un Poirier d'un Cerifers mais il y destefpeces dont ils ne earsélérifenc aucune variété; d'au ils peuvenc fire foupgonner, plu rune parte des varécés: & il que reconnolere fûrement x beaucoup d'attention & une grande habitude avec Les arbres, pour trer quelques fécours de es cardlees. Le regie ou tt que quelques Pépiniéries peu fncer eff une preuve qu'ils fonc capables de met fl qu'une préfomprion conformes & relrives à ce l'ordre dans Leurs pépinieres ma qu'ils y en ont mis, & qu'elles fo “6°. La Reinerte ef une variéé de Pommier, la Dauphine une rat de Prier, La Gt varéeé de Cerifier la gro Je fappofe qu'on difingue ns 8 aux bouton ; mais elles ont s unes fone vraies, franches, & très ? Ajoutons que la ferilité des branches für lefgqueles Les grefès ques-uns ne réuflient bien q afrer de l'atencion du Pépiniérife da choix &k Le difcernement de routes ces € FRUITIERS, Cnar IT A parti & d'autre précaution à prendre que de s'en rapporter à La capacité & à la bonne foi du Pépiniérifle qui pafe pour en avoir us, & à qui il importe autant de ne pas tromper qu'à l'A- éheteur de ne pas être trompx 7°. A mefare qu'on arrache Les arbres, les éciqueter, Les lier grandeur ; par paquets de huit, douze, dix-huie, fivane arranger & ent Les unes dans les autres couvrir Le tour de grande pa vec des ofirs, pour préfèrver les racines du défèchemenr, & les ciges d'être endommagées dans Îe tranfpor. 8°. 5 Le tranfpor moulé mouillée ; ajouter par-deflis de a longue paille; couvrir eft for long, garni toutes Les racines de tout d'une toile à emballage, natre tiges de grande paille: & pour diminuer Le volume , on peut r2= Battre a gref lorfque Les acb plupare des deux ou trois pouces moins qu'elle ne lefera s feront en place, & décharger la tête de la ches qu a gelée dans le cranfpore; & tous Les cinq ou fix jours, plonge dans té des pag faire jecter deffs pour ÿ ent peuvent fe tranfporter plus fu bien gumis de paille, ou mieux de moul oil poine, & conferve long-remps l'humidité, 9°-Les arbres éranc arrivés, fi Le cranfpore n'a pas excédé crois où Quatre jours, iL fine en fire cremper Les racines qu Heures dans l'eau; les Habiller, retrncher cou 1 Sing à fépe pouces au-deffs de {on infrcon, & plier qu'il retrancher; les préfèrver 4 ts où fon Les racines air l'hur idicé. Les bals tiges men dans des cales ou pani nouillée qui re la grefe à gr 5 branches de a qualité & dans la direélion qu'on defre. Si Le tranfpore : long, on Life cremper Le racines To à 6" F A 4 ES À à 4 à & & $ $ F4 & 5 AV TRAITÉ DES ARBRES es que long-remps après leur arrivée, il ue faire une “htc de dix-huir à vingt-quatre pouces de Largeur für environ un pied de profondeurs y planter les arbres féparémenc l'un enr de couvrir Les acines de erre, com L'on plantoi à demeure, Dans cet éc pourra diférer de Les plancer jufqu 1 Si Les arbres doivent être plantés peu de jours aprè Jeur arrivée, il vaut mieux Les Life à l'air, & Les couvrir ver du hile & de 1x gelée, que de les mettre dans des bâtiments, I ne faut metre les racines des arbres dans l'eau, que quand on pour qu'elles y aurone trempé Le remps néceff Aobinér en rrre Les arbres qu'on ne peut pl tons après ler on peur le fire dans d viciles couc Quelqu'attention qu'on aie apportée dans Le choix, l'ex men & La plantation des arbres i en péri fouvent dans Les pre= amieres années, Les uns par des accidents ou des cafés inconnues; le plus gra fur Les tiges & demi d dhtrer de pli ee ge de ro fèrver de l'a@tion du foleil, une voliche ou late à ardoife, ou PS dl meet pu ser & fe fendte, il ef arrivent lez communémene le prinremps & l'éc 1 ef nécefire pendant Les cher bre; quelques heures après, donner un binage au errin quê el mouillé, & le couvris de litiere ou de Îo FRUITIERS, Cuar LL sx mieux denleter une épaifeur de quelques pouces de terre ne érendue de deux ou deux pieds & demi de chaque côté du pied de l'arbre y & ail dei on qu pouces; l'or de deux ou rois où 'eus rejeter La tee par-defls, À chaque nouvelle moullure, la dure dela feherele oblige de les renouveler, Eux Are ere avane que d'arroer, & La rem drones pont Le Soleil. En plantane es arbres, on peut eur ifpoer ce fécours; done ils one quelquefois bfoin dans ces fowes de tercins au el des premieres années aprés Leur une couche de liiere ou de fougere après afin qu'é- pas rare que Les arbres nouvellement plantés fus-tour ‘ceux done la reprfe ef lente & languiffnte , foient attaqués de Ia lifètee & autres infe@tes qui en rongenr les yeux & l'écorce auronr des plaies; ce qui les frigue beaucoup, & fouvenc Les fie péri. IL fur Les chercher derriere Les teillages; ou au pied des atbres fous Les petces mottes de verre; ou Les prendre fur Le fie vers Je lever, & le coucher du foleil, & les décruire, On peur en préfrver les greffes, en les couvranc de comnees de papier bien fermé, NAN ANVAN ANA INTAN AN NAN AN AV AN VV VAN à $ à à $ $ £ $ s h à & $ à TRAITÉ DES ARBRES CHAPITRE III Drs Esrasrers. Anricus L Des ons. Lise par Le plus 0 Le degré de maurité & le ron de couleur qui lui fonc nécefires x à laquelle on moins de fcilité avee laquelle fon fruie acquiere ter un arbre, fe de pour être bien conditionné, Quelques arbres ne réafifene qu Féspoñtion du midi; elle du Levanc ou du couchane ff au dus grand nombre; il yen a qui fe contentene du nord, Je ne! en parallele l'expoftion du couchane & celle du celle-i ef beaucoup meilleure + & dans Les rereins chauds & légers, elle ef fouvent préférable à celle du mdr même, Dans la culture pariculiere de chaque arbre, nous mar querons l'expoñtion qui lui convient, Nous obferverons feule ment ici qu'on ne doie pas prendre rigoureufemenc les termes d'expoñion du midi, du nord, &e; qu'un efpalier déclinane du midi au Levant ou an couchane, à À peu près auf avant {geux que sil regardoi diredlement le midi, parce que Le oleil Àe frappe auf Longtemps; qu'un efpalier déclinane du levant au midi, vaut mieux que il répondoit exuête- € de let ou de l'ouelt, parce qu'il joue plus Long: temps du Soleil. IL en et de même d'un cfpalier déclinant da nord à L'f ou à l'ouett Aumieur IL Des Murs I. 14 Nr à poine d'efpalier fins un mur, ou autre rempare Soutenir Les arbres, Les défendre des mauvais vents; & FRUITIERS. Cwar IE 53 réfléchir a chaleur du oil für Les fruits, pour en avancer & a pefedionner Le maruri. Je dis Li maturité, & non pas Là uali£; ca Les frais des arbres en buifon fonc préféables pour egobrà ceux des atbres en efpalier & ceux des arbres en pl ent fon fapérieurs à tous Les autres, De forte que l'avanta des efpaliers confie à procurer des. fruits plus gros, plus ici, & mieux colorés, Chaque pays à Les mat pour confrudtion des murs, x°. ei on les fut de cailloux & de plicrs liés & recouverts de Mais Les vieux plicres fe chargeant beaucoup d'humidit urfoufflec &fendrel'enduit de plitre neuf srates aux À His, Si ces murs coûtent peu, ils ne rendent ni de bons ni de ongs frvices, a°, Là on emploie le moilon tendre , mais le ctépi de plicre ÿ produit le même ft: de forte que ces mu font d'avantage fur les autres qu'un peu plus de durée. 3 moilon dur, La pierre de meuliere, le grès même, quoiqu'il fétienne mal le crépi & lenduir, à moins qu'ils ne fbienc de morrier de chaux & ciment; & coute efpece de pierre dure, avec: ‘du plâtre, ou du mortier de chaux & de fble, ou même de La terre franche, forment de erès-bons murs. On Les crépie d'abord À pierres apparentes avec du plitre, ou mieux avec du chaux & de gros ble, & de huie à quinze jours après, lor£. fque ce crépi et bien Rec, on le recouvre d'une légere couche de même Les murs de brique bien cuire & bie: corroyé lieurs & Les plus dursbles, On commence À en voir quelques-uns en Francé; & ceux qui en ont far la ne ne la rogrettent pas. Dans Les lieux entiérement dépourvus de matériaux, on ne $°. Les uns confruifen La bauges ef une cf de paille & de foin b ; à É à $ à El à à NAN NN NN ENV AN EN NN NN NN NN NN IN NAN NAN NS NN NN NN TRAITÉ DES ARBRES mps. 6°, Les ufr gros Sible ils peuvent fn conflruifent de colombage gr sis ils durene vaudroit mieux mé quelque. peine) ele feroi difpendieufe, & à l'huile. 8°:Les & fans enduit, £ fe re On do au plr de Hauteur. Logis fo le qua een, il bon d'y fire une & demi ou deux pouces, für laquelle on fpofèr l'exerémiré des brins verticaux du creillage LL. Un chaperon el néceffire pour la confervation des murs, 4, qui feroïent biencée dégradés de ruinés par a pluie, Ce chapéron doie avoir au: moins: quatre deres de fag des enduirs & des treila «es de füilie, & Le peur fire dem “ res fins more, quoiqu recouvremenry a vele & peu folide Les provinces où l'on peur trouver des pieres places nes où féhiteufe az grandes pour couvrir tour Lépaif. eur du mur, & are les Gilles ment font un chapéron propre & érons les plus communs ; qui peuvent fable en Bon ét neuf ou dix ans ; & quelquefois davanrage, fe fon de moilons plats & durs; recouverts d'a qualité; Le cou pol Sble & cimenc, 4°: On fie de erès-bons cl vec du plâtre; oude bon morcier de 6 FRUITIERS Cuxr IE 55 un rang d'ardoifs, l'ouvrage pos en'égout. Si l'on ajout eroic encore plus difpendieux, mais plus propre & de plus kieres, & on pole baux, Able & ci (Comme Les faieres coërent beaucoup, on n les égouts de rules, qu'avec: des moilons durs, bien és & erépis. Le chaperon feroit auf bon & plus propre, € re de miles ou d'ardoifés; dont (comme une petite cou fire ou Les derniers rangs feroient recouverts; non avec. des avec un fee de plitre, ou de mortier de chaux fâtieres, mais & de gros Bible Avec du chaume recouvert de terre, on fie à peu de frais un chaperon qui fi . ft pas agréable à la vue, & les grandes pluies encrainent quel. quefois un peu de cerre far les arbres ; mais cet pas re fréquent, & n'incéree ni Les arbres ni les fruits. Ain fe chaperon peur fervi utile 7°. Des pierres de caille ayant une face égale à l'épaifleur du mur aux Gilles, & dans le refe vallées en tablettes, en prfie, ou en dos de babu font Les plus beaux & les meilleurs haperons ; mais il fiur des murs olides pour les fupporter, & des propriétaires aflez riches pour en faire la dépenfe. e long-cemps fans réparations, I au défaur d'un plus propre. Anrieur LL Des Trillger La wécrssrré d'afijerir Les branches d'un atbre d'efpalies dans une poftion & une direétion propres à lui procurer La orme &cles avantages qu'on li dei, exige des reillages folides usa on paf sache, ou dues moyens capables d'en L De pluñeurs expédi connus des Jardiniers, les uns NAT è AVANT VAVA > à cl à 2 À à à & Ël À : El $ à F4 S & 1 à AAA A AN AAA AA 56 TRAITÉ DES ARBRES one déligrébles à lave Le Fréquenc renouvellemene des autès endommage beaucoup de bouons 4 de branches; d'autres na peuvent frvir que pour palifèr des arbres groliérement, fins régularié, fans foldité, Tele fonc les os, es chevilles, Les clous ncés ou fcellés dans Le mur les baguettes, &c. donc aucun ne peur bien fappléer Le tr IL. J'eflime beaucoup bandes de drap qui embraffène Ia branche ; & qu'on at s le loquettes, (ce fonc de petites mur avec de petits clous ); mas elles ne peuvent être fur Les murs de brique ou de pierre dure, à moins q couverts d'un enduix de plie d'un pouce d'é nfe du drap & des clous ne pas un objer conidér de Emeline à pas inf du temps, don tt pour plier un abre avc ee pes te eee ce de treillage avec de gros tachent au mur avec des clous ou ero= chêne per n Po ciéferen: lil se. es pareil avec du SL de fer, qui les calement Enfe) FRUITIERS, Cwar. ITR Fi de fer dans tous Les points où is croifent. Ce treilag Jong-emps je donne point de retraires aux inféêles, & ne D iios de queue cpoce Le af ne es der on ne pet el ban, Sur prof, des pain comes Le le de Rx ne ir Le degré de tenfion nécelire pour la folid de l'ouvrage, le vent agite facilement Les arbres, & bemucoup le to ne contre Le fl de fer, Ee quoique j'aie va de fort beaux efpaliers garnis de fl ranches font endommagées par leur frotren de fr, ce rellge ne peur uen à comparifon avec celui que nous allons décrire, nt pour l’uige, ni même pour l'éco= IV. Le tréllige proprement die, & le feul donc on pui efpérer une Gtih@tion complet , £ £ Jaes de cœur de chêne, ou de perches & dre à a plane. On en trouve communément dans Les ventes bob des environs de Paris, Dans es provinces. on par Bite ie pr Les ou qui valence & le core, bois & manier La plane, Aufi-ôc que fonenene ur Les extrémité & le milleu, pour enr ch de À M La bus mi ‘de trillage ef de deux cents vingr-cing pieds de Longs sa avec des échalas ou Uns botte de vingr-cing brins, longs de neuf pieds, et une botte m: de vingec q brins, longs de trois pieds; où vimgehi bis, Longs de que pie bor de. IL nef pas nécefire d e es bois gra, noueux, tous, endommagés par Le dene ler bêtes, me peuvent ferir à cet ul gs, On donne aux Les Le plus de longueur qu'il eft poible, afn de dimint Tone I. NA LaNNAN NAN IN NV AV avi NAN EN ANAN AN NN NAN VV NV ; fix 38 TRAITÉ DES ARBRES femblages. On Les fi ordinairemene de quatorze à qui lignes de largeur für neuf ou dix d'épaileur. Dans les jardins d& quelques Communautés, dont on peue prendre des leçons d'économie, jai vu des creillages done Les échalas avoient dx: ui lignes de lasgeur fur quinze lignes d'épaifeur. Lorfqu'on veur mettre Les échals en œuvre, ils fonc façons nés depuis long-remps, & erès-fecs, on les fie tremper quel fours das leuny on Les Hablej el-à-dire, qu'on plan Les endroïes qui ne font pas afez unis, on redrefle ceux qui courbes; on siguife en chamfrein ou bifeau les extrémités des brins qui doivent être enrés ou afemblés. Pour redrefer une ec où für u parie courbe d'un échls, on pofe fi Le cheval billor Le côté concave; on donne far le côté convexe de ferpe obliquemenc qui de l'echalas; on Le roue fur Le côté convexe entamé, & on le bord du billoe ae fous un erampon ou gond de fer enfance « l'enaille foie entre Le ou du chevaler; on le place de façon q crampon & Ia main qui va agir; on ap énagemenc fur F'échaas ufqu'à ce qu en fe rompane, & l'endroi cat dépens de l'échalas qui ef rompu en grande parie, & erès- afoibli par cette opération qu'il faue faire à tous Les endtois ue Les lattes fone bien erempées» e chaufir les endroits courbes fur un qui Les feu de copeaux, & les gèner fous un valee de fer, facilement, & prefque fans aucune ruprure Le mur qu'on fe propañe de couvrir de rellage doi &rg gami de crochets de fer, On emploie deux forces de era es uns font Longs d'environ fx pouces, larges de qua jgnes, épais d'ne ligne & demie, fendus en fécllemenc parle bour qui die entrer dans le mur; courbés à angle droïe pat l'autre bout, & y formant un crocher lo FRUITIERS: Car IIIe 59 pouce & demi. On fait des erous dans Le mur avec un cifeau à fioid,, ou La poince d'un marteau , & on y feel ces crochets avec du plicre & de pers tuileaux , ou avec du mortier de ‘chaux & de fble, pe mps de Bien Hécher, Les autres crochets fonc longs de quatre au plus, sonds ou quurré, de a forme d'un gros lou à erocbe pointus par Le bour qui dois êsre caché d s des pierres, 20 bols lle, & on y. enfonce ces croche En fellanc ou en enfonçane les crochers, on. mec entre leur partie courbée & le mur, un morceau de bois qui aie un peu plus d'épaiur que les ates de rreillage, afin de s'aarer que les tres qui doivenc repofer fur les rocher ivu qu'on lui donne Le grofès chevilles sy plicerone our ee un lg fu pleurs rangs qui doive pieds fous chapeton, crois rangs fufifene: für un mur de dix à cles au chaperon. Sur un mur de fix à neuf douze pieds ; il en faur quatre rangs. Les crochets d'un. même rang R polene à trois pieds de difance l'un de laure. Line alle entre Les rangs varie fuivane La hauteur du m maille du haut; le d maille du ss; Faute ou Les ge en intervalles égaux, face conp Suppolons quon veuille fire Les males du trllage de neuf cs ue, Largeur des te co Des biz an pets de prie; c'ef-à-dire, que uen neuf pouces , & proportion conve- in palier Les arbres. n bas du la chaperon, ligne un point par lequel pañera le premier Hi des de buie en hui p nn du treillage, &pou Avec un ilà-plomb ou surement, on tire du h mur un ligne ral. À onze pouces au def on marque fur & TRAITÉ DES ARBRES rang de crochets, & l'avant-derniere maille du crellage, On! divers Le refe de Là ligne jufqu'au pied du mur en parie égales, chacune de neuf pouces; & on fera par les aurres rangs de crochets par Les points de diviion convensbles. On tirera de diflance en diflance für Le mur de femblables lignes verticales qu'on divifera de La même Les mailles érane de la grandeur fippofée ci-devant, Le pr mier rang de erochets für les murs, de quelque hauteur qu'ils onze pouces du chaperon. Quanc aux autres rangs: fur un mur de 6x pieds, le fecond rang fera à trois pieds d x pouces du chaperon ; &le crofieme à cinq pieds cinq pouces. Sur un mur de Éepe à huit pieds de haur, Le fecond rang fera trois pieds on£e pouces, & le croifien pp RE Huit pouces; & le troïfeme À buic pieds cinq pouce Sur un mur de dix à onze pie x pieds onze pieds, le fecond rang fera à quatre pieds le fécond rang fera À trois pieds onze pouces; Le trifleme à x pieds onze pouces; le qua ttieme à neuf pied 5 onze pouces. Sur un mur de douze pieds, Le fecond rang fera à quatre pieds uit pouces; Le troifieme à hu pieds cinq pouces, &le quatrie- > à ; à À El $ : El à F4 à & On peut par divers moyens placer exaétement dans Ia même n cordeau dans une timure noire de pale brôlée & d'eau, fur -de-Long fi leurs pices de bois nés, placent deffs un cordeau 0 (NAN NAN NV VV NN NN NAN FRUITIERS. | Cuar IIL 6x extrémité fous le chaperon , & ap ‘dé crochets; appliquane fpuyans le croche contre l'autre exerémité, ils reglent en même remps a Billie du croche hors du mur, & à diftan peron Mais lorqu'il y a quelques crochets d'un rang bien placés; Mail fie ordinairement pour aligner les autres Mots 1°. Les crochets doivent être difpols en tien dire, que chaque croche d'un même rang doie répondre au milieu des deux eroct Nota 2°. Sur les murs de fix à huie pieds de haut; où les es fonc peu éloignés; on peu rang de croch d'un même rang à quatre pieds l'un de l' au lieu de trois & de crochets on palé un cours de Lates hori- ae des liens de fl de fer recuir; & s des lates, on les entre; Zonales, qu'on y af sppliquanc l'un fr l'an & on les le de deux ou rois maillons. Sur Le cours de Lares Le plus proche, & fur le plus éloigné ‘du chaperon , on marque avec de La erae ou de Lx pierre noire, des diviñons de huie pouces cheune ( c'et la diflance d'une l'autre ): & d'abord on place de fix en fix die pondantes un Le verticale où montant qu'on aache fur Les cours ho ontaux, Enfite on pale entre le ces montans, les autres lattes horizontales qui doivent garnie Les incervalles compris entre Les de crochets; on les L ns à neuf pouces l'une de l'autre, fuivanc Les di le mur; on fie Les entures”ou affemblages: ne, & on lie Les lattes ver oines où elles fe coupe Le teilage f peue Rire par une méchode plus méchanique ans marquer aucunes divifons für Le mur ni fr Les lates, On pese planche longue iron dix pauces, large de ps 3 K| ; $ & à à £ à à # à & F à VAI Vi NAN NAN NAN VEN AV à av CA TRAITÉ ARBRES sois ou quatre, épaife de quatre à cinq lignes; & fappoline ‘que les mailles de creilage feront de neuf pouces für huit, & que a Largeur des Lattes eff de quarorze lignes, 1°, On prend firun des bords de La planche une longueur de neuf pouce & on y fie une marque erès-fnfbl a ao or garnis des cours de lattes qu'ils doi porter, on place deffs, & on y ticale enfire appliquanc l'exer bord inérieur de ce he une premiere Lace ve nié de la planche contre Late, on. en place. une autre, de façon dent aux deux marques faces far le p fix pouces dix lignes, & à h au moins fon bord extérieur, à la marque de buï place de la même Façon Les autres lattes €n diflance on life tomber un fl-à-plomb pour pendicularitéen eus qu'on s'en fait écarcé, À mefire qu'on avances on pale entre les montants & le mur, les Laces à on les affemble ; on L s place aux diflances convenables, en aps rliquane le grand cûxé de Là planche, & on lie Les mailles ave du il de fer, comme il a été di ci-devant. On peux auf aire un age hors de place, contre un mur) de bâtimene, ouailleurs, par parie de deux ou trois toifés de) long. On comprend aifémenc que les crochets fur lefquels.om FRUITIERS, Cuir IL 6 monte ces feuilles de tréillage, doi Etre placés aux mên “iflances & dans la même difpofcion que ceux du mur d'efpalier s “que les liens de fil de fer doivenc eroifer, Les uns de droite à gauche, Les autres de gauche à droîc , afin que dans le tranfi Îes mailles ne s'longent pas en lofinges: enfin quil fur avoir Attention en afemblancen place ces pa reillages, de faire Jés mailles entées égales aux autres. & ar les mailles, on embr es/lattes, au poine de leur interf@tion, avec du fl de fer recuie le la main gauche, On le croi, ou on lui fuir faire + enfûite le fine avec une temsille non cou- ètre exaétemenc Les Lattes, on fie deux où croi dre l'un far l'autre les deux b ment & légérement qu où cinq quar fôü mouvements circulaires à droite &à gauche, férrant en même temps, & le fl de fer fe rompt dans La tenaile, Quelques heures d'exercice forment la main n Treillageu eur À certe perte mar néœuvte. Une tenaile coupante peur füppléer au défue de l'a dre. Pour récuire Le fl de fer, on Le frotte de fai, & on l'enfoue ins de La brafe forane du four ou, fans Le frotter de if, on Le jet dans Le feu, & fran qu'il ef plus où m Jigné de diametre doit y re n l'y Life plus ou moins de tempa os, Du 1 de fer d'une d huit minures, Ordinairemene fn emploie à cer ufage du fl de fer de ce nr, où un peu nt fin, on le peine à deux ou crois couches royée à l'huile de noix de la feconde pre, où mieux à l'huile de lin, qui a plus de corps. Pour la premiere “couche on méle de L a fâire fécher plus pro ile d'afpic avec la couleur, On ne doit donner uné È VA YANUNINYANTATAE VA SATA Save je TRAITÉ DES ARBRES A bien feche. Qque la précédent couche, que lo: folal & la pluie ne fonc pas propres pu Loue Les lattes fo habillées, il vaudroit mieux Les peindre à deux couchs 5 employer, & donner la trifme rellage ef ai, Érant pointes für couche quand le faces, elles réieron plus long-temps aux injures CHAPITRE IV. De ca Tasse pes Anones Faurrres. Axrieue L Saifon de la Taille AL rauur des avr fu beauté & leur féco 5 ayant deux ne celle-ci dépend à fleurs, & celleIà des bourons à bois; on court rique de remplir l'un qu'au préjudice de laure, fi l'on ne dif frement ces deux forres de bourons für l'arbre qu'on remps de ce diféernemene ef done Le vrai remps de Ia till, De forte que depuis la mi- Novembre jufqu'en Mars, on pete faire cette opération , fans erainte que La gelée endommage le! bois, für cous les arbres done les boutons ont des cariétees propres dès la chi des feuilles ; ur ls jeunes arbres qui n'on poire de boutons à fleurs; fur Les arbres foibles ou languifinis dont on exige peu de fruit: & on Ia dif fr Les autres arbres jufqu'à ce que Le premier mouvemene de la fève alongeant les boutons à fleurs, Fe définis À fleurs, ce et de fre, comme i s'en trouve fur mer ce premier mouvement de la fève arrive de la mi-Févre! UITIERS. Cuar IV. 6 de Mars, plu fdatbre, & félon que Les années fonc plus ou moins avancées. quand Les fleurs font épan A noué, c'efune pratique done Les fil és & Les inconvénients ne fone pas équivoques, Quelle main le ss endommager, ébranler; rs ou de fuit ; pour approcher plus tard félon l'efpece Ne tailler Les arbres 9 sou pales, aie légere & afez adroike pou détacher un grand nombre de a coupe fans nuire aux produétons du bouton auquel on pour palier proprement Les branches? Quel œil dans Ia conf fion des branches, des fleurs, des fruits, des feuilles dl Joppées, peur voir & déméler fon ouvrage! Quelle & s l'arbre entier dont on inerror coup Le ravail commencé dans toutes fes parties! Quelle dif Gpaion de fève qui auroit Les branches & cicarrifé leurs plaies! Que de vuides, fur-rou © fuite née ri Les fruit, Fori raillées plucd dans Les de À d'alonger cond e d'une tille qu'on ef oblig que a fève s lérablemenc, F nt porté Je ne is qu'indique: Îlés dans plufeursbons Ouvrages Fr,ce fier. Quiconque en aura fac une fois l'épreuve, ne {ra as centé d'un fécond ef, Les principaux défauts de Anrieux IL De la Taille des Arbres de pi Un anus de plein-vent élevé en place; ou dans une Pépi Hiere parcculiere, conduit & plancé comme nous l'avons expli 3 À garni dès-lors des branches néceflires pour € & fervir comme de bal à routes celles q dloic produire dans la fuite. De chacune de ces branches tillées 1 x > ; À à à El El TRAITÉ DES ARBRES r ph lquenes des pete branches Les ler Les pole à donne meilleures pen l'arbre élevé en place ) ins qu'on ne veuill pl At de labre Ailleurs moindre dans quantité, ou plus ans fon aétion, ou plus lence dans fon cours, elle commence; &, pour ainf dire, ébauche des branches & de : “lé en acheve & en perfe@ionne d'utres. Dès fes premieres des preuves de fa Fécondité, & Les multiplier années il dos à mefure qu'il avancera en âge & en forces. Anricue IL Définition, & norions générales de l s Arères d'Efpalir. Un Aro d'Efpalier planté, de la moitié en plein-venc De fes branches au mur, De 6 FRUITIERS Car 1V. 6 pontale, ou es autres, & on Les af Approchant de l'horizontale: & comme l'arbre poule vous Les ns de nouvelles branches, on renouvelle tous Les ans cer arran- urcifèment, Di fores 'gemenc, ce rerranchement, & ce rac que pour former far Le mur un api agréable, d'une belle écen- ue égale & uniforme des deux côrés de Ia tige; pour être bien ani par-cour, fins conffñion; pout produire des fruics fupé Hieurs en groffeur, & égaux en bonnes qualités à ceux de plein- Kent, cec arbre ef condumné à paler fa vie dans une poliion contraire à on pen nt; expofé au fer depuis que fs boutons enfer? jufqu'à La récolte de fes frutss tou oblèrté par un Jardinier qui joù main La se du coup d'œil, pour met: Les proportions on ouvrage ; le bon fens, pour fe conduire & fe dérerminer fu san Les cs; es pour ménager des refourees dans égler fes opérations far Les fuires qu'elles peuven avoir, & es efets qu'elles peuv fince de l'ordre «commun de Là na ns où il doi être fiv, de celle étude de fon jee, de routes fes part n'unmor, qui fu l'arc d le lé, La définition lataille, & les qualicés de celui qui veur Ia pratiquer avec füccès Quelques propoñcions & quelques définitions que nous allons éab être regardées comme les Élémenrs de la all dans Laquelle cout doir fe faire par principes & par rafon rien pat routine & au hazard, AVAVAVAVA VAN AV É ANAVANANAVAV VA VAVEN 2 PVAVAVAS PA AA A A VA ANA NAT ra 2 & 4 CE] TRAITÉ DES ARBRES SL Prorostrrons. Les propoñonsfüivances& leurexplicationfappofen detarbres le Lavégécation, & font abltr des & des cas particuliers qui peuvent l'lrérer & Le dérang Si vous tillez trop longues L vigoureux, Rs racines cons ; lab ces fortes br point à fruit Si es Les ville up co encore l'ubre 5, & que vous déchargie s, Les racines ceffine d'agir! Tibr combers dns La Log 11 fur done charger à L sux fortes branches une Longueur r portion & certe elpece d'équilibre a " es branches & fs racines taille, & donner peu de longueur aux meilleures br que & forifane, elles foréfene auf Les rar Poeme le un côté de quelqu’ qu'il y exil une caufe qui détermine Er dR p ep de ctxéqe erou ondane & augmencant de plus en plus Les forces de cel FRUITIERS Cuar 1V 5 & préjudiciable à Rs ra une vigueur exc oies, & quelquefois au refte de l'abr Auf cér donc qu'il £ montre des branches confidérablemenc plus fores que Les autres, il Bu Les Up in de prévenir ou d'arécer Les mauvais efèes q roïene far Les autres branches & fur Les racines, Prop À, La fève pompée par un racine, € porte principalement dans es branches du mème c on. 3. Dans l'ordre natu s arbrè s'emporte avec excès, & prend une D ceieu lune cie, Gwque huile dé pu me dérer fougue ; la ource de fa vigueur ef fans doute dans les racines correfpondantes, IL faut done Les découvrir & retrancher dès leur nai quelques-unes des plus forces, fn de réblic égalité entre Les deux côtés de he doit être employé qu'à l'exeré be. Mas ce remede vole , avec grande arte ir il arrive quelquefois que Les reines ne répondent pas aux branches du même côté, mais à celles du côté oppolé ; & alors La perte des branches foibles feroie une de l'opération. Propofrion 4. La feve fe porté avec plus ou moins de force 3 à pro la dire@tion vertical Un arbre end à élever à La Hauteur qui e propre à fon & dabondance dans une bra orcion qu'elle appt als éranc foules Fvorables à fon il craville à Les alonger & à les foriier plus que es horizontales, Auf Le haue d'un arbre d'efpalier £ fgarnictoujours afez par Le penchanc d Si done vous Lifez de fortes brank a fève à sy porter es s'élever dans La di tion verticale, La fève y portant fon abondance & f principale (NAININS N'ATATAY ; à Ë 2 $ : à à EN : è F4 & à & : : : à à 24 à $ É FRUITIERS. Cuar IV: 7x 6 L'a@tion de La fève far Les boutons d'une b he ef proporcionnelle à leur difance ou à leur élo Les nouvelles bran naleront du développement d Dnandime branche clés ont Bus fonei à proportion 6e l'horizon; & elles rot d 9 plus foibles, qu'elles s Souvene les jeunes branches forcies d'un bourgeon vertical dans Jequel la fève séleve avec abondance & fans obflacle, ont u “iférence de force & de longueur f uniforme depuis La plus À la plus baie, qu'on élevée J'a@tion 4 1 & fur Les yeux inférieurs “lune branche, comme La prelion d'un fluide fur Le fond & fur Les côrés d'un vale Ja ajouté pourvu que l'extrémité d née à l'horizon; car l'on arque une bra ommicé de l'arc , dos Branche. Les autes branches diminueront de force à proportion ‘quelles séloignerone de celle-ci, & qu'elles approcheronc des Ces degrés de force ne fône pas dans une proportion fexaéte far les branches horizontales, do les yeux qui_font fur le côté Supérieur produifenc ordinairement de plus fortes branches, que ceux qui regardent L ef fur le cêré inférieur, & que Le ipérieur fe trouve plus élevé, Branche énulrieme éran fur le € donnera une plu que celui qui ft à l'extréi Toure branche done qui devient É devroit être foible, où foible qu eflpas dans l'ordre naturel, & doit AA AAA ANNENPAN EN NAN ANA AN A NV NAN à NAN ININ AN AN AN ENT ANT à DES ARBRES fiuene tellement fur La quantité vigoureufe, en la dépouillan à d'une p de figoirs, fournifent beaucoup de nourri oi P enfon des bourgeons in La verticale (4), quille plus à couvere du foleil qu rgmence l'extenfon d'unë s dimimant, on arte, oÿ $ IL Dériwrrion FRUITIERS. Car IV. 7 il, où de l'œil le plus élevé de Ia branche raillée ou raccour- fie. Elle cf ordinair longue & la plus forte d oures celles que avoir un x bien formés & peu éloi branche a produires. Elle dk ir de vigueur, l'écorce vive Les y nés Les uns des autres, Era d hs à fie, & par conféquent efeniclle à là forme & à la ée à donner d'autres branches à bois & des bran- Hécondié de l'arbre, elle doir être confe e avec plus W'astenrion qu'aucune autre. On lui donne le quatre à vinge-qn 2, l'ige & a force de l'arbre te pouces de rail, fivanc l'fp (Un Poirier & caille plus long qu'un Abricotie Wirgouleufe plus long qu'un Poirier de Saint Germain ; un atbre Mieux ou Langue, beaucoup plus coure qu'un arbre jeune anches à fruie fone € branche taillée & L édenre ( Prop. 6.) El Doi, l'écorce vive Les y NAN NANTES IN AN NAN NAN $ NAVAVAVAVAV VA VA VA VV ANPN/IN VAN AN NAN 1 TRAITÉ DES ARBRES as, & éloignés menue, longue, efilée done Les yeux fn Les uns des ille:Sa File La rend incapabl bonne branche à à remplir ou à prévenir, on a caille à un ail, d'où il forcr une branc On La taire de mé far les arbres v à La uille, pour quelle ny AM Défiison 4. La brindile eft une pere branche chiff les mêmes défauts, elle doit ayoi le même fort. ef ver, Les yeux plas & éloig dans L forme & La végéction de Mais dès qu'on à spperçu & repincer, & dompre: peur que l'abond fr Les branches à faux bois ef ce Dee nie naturel, nat ailleurs que fhr une branche dela derniere deft-à die; qui male fur une an de l'atbre, Quelquefois elle a le plus Souvent elle mande, & ne Sen dingue que par le lieu de & n FRUITIERS Cwan IV. Su Les jeunes bre, fu ceux qui one dans Le dofe ré craiée comme la branche gourmande ; À moins “quelle ne foie n lin, ou qu'elle ne fo Voile; ar alors on La taille comme La branche à bois. Lorf run vuide aëtuel or fire pour remp Pie Sd aie LUS En La retranch fre où elle eft née, on peur La rabatre à une ligne; ou, com me l'on di, à l'épuifeur d'un & qu'on ne craint poine de confifon dans l'en infrion une où deux. petit ï mieux A ecrancher ou La pince dès qu'elle parote, que d'axendre à A alle de Février, examinant auparavant G La branche d'où Elle fore n'éf point fée, où quelque maladie 3 it alors il Fudroïc là form Qüélquefois du tronc d'un és branches de faux bois: on rabat La tig elles renouvelenc l % à la remplacer, bre il perce for à propos ces branches, à fre, & par un bouton à fa “dérmiere condition lui manque, on la fapprime comme incz- pable rie fn Fruir, M. de Combes Ha nomme 0 fr le Pécher ; & on oyaux. Elle donne du fruit un, deux, où au plus fois ans, & périe enfuire Su ls autres arbres, Le pette branche à fric et Longue de Fix à quince lignes, raboteue, & © Halles, terminés par un gros bou fore un bouquer de fleurs, & à côré de ce bouquer, un ou deux. bourons accompagrés de quelques fe ls. À Hu du fre, l'xttémié de Le branche qu L x à À : Fs # : à : AAA AVA VA AAA ANA VA AY A7 96 TRAITÉ DES ARBRES & au printemps fivanc Les: bourons qu s'écoiene formés là nain ommune des Aeurs, ou à côté de leurs dicules, s'ouvrent & produie me des fleurs & d veaux boutons; & ainfi fuccelivement pendant fix ou {ep gaie: jexamine à L sexe. Je Le fappoñe tel q ux Branches D, E dé L C, H, done H eft mal placé k «que l'autre. Je peux conferver F, , commé donner Biencôx du fui FRUITIERS. Cuur IV 77 Sil n'a produit que trois forces bran êuE, D, B, je ne conferve que E, D. Si a produie F, G; & de fo 6, Comme 3, D, ou E, C, A, je retranche celles-ci, & je ne “éonferve que Les deux pecces branches F, G, qui fe fortiferont pâr la fippreon des autres, Si na produit q E, À, & que ce foie un Pêches ou Prunier, 9 dificilemene, il fue fe d epercés & ce fer a pl Si ef p potion génance l'emp rofier de l'a périorié pour devenir plus forte que l'autre s mieux placées. rétrancher une de ces deux branches, & place fe fue la confrvers ‘ feuilk produire des branche tige di de quelques pouc elles sequis quelque parce confervées ed es js fesoienc crop écartés ANANANIN IN NAN N INIST NE NEA IA NA #8 TRAITÉ DES ARBRES que deux qui one ces conditions, quelque fortes qu'elles fiens, fütent-lles bien décidées gourmande, je les conferte, malgré là pratique contraire de Îs plupart des Jardinie gueles fone propres à frvir de bafe & de arbre; & c'e Le feul objec préfet. 2° de foin & d'cention elles perdront ou corrig tete, & donneront de rsès - bonnes branches & oi u mois de Juin, je les dfpole & je Les s in qu'elles prennene dès leur nafânce le pli qu'elles doivent toujours con I Avr, Premiere Taille, ( Fig. 2.) A la mi-Féyrier fi lle ces branches de trois à ue pouces ; felon leur VANANAVAN ANA AN AN AN NN NAN AN AV ANA : mal placées, & de plus fibles que celles de l'ann Dee di FRUITIERS Cuar 1V, 79 D 2 CH 30) je fpime Des js veu far Les roches ceux qui font nés du côté du mur, où ie conferve que ceux qui font bien pis € la pince près d anches, platée qu peur que Là fève ne trouvant plus Dé tincher entiéremenc; die par cet endroir, ne Le porte endamment dans Les Branches fipéreures, & ne Les fe Au. Anwte. Seconde T rier, latbre éane (dns l'éar où Le repréfen 3.) vigoureux fins excès fins emportemenc, fufifimment garni de branches Bien difpo- former, & même pour donner bientôt du frui, je anches L, M, N, O à dix ou douze pouces, oyennes à quatre ou fx pouces. Je Life ent x ou trois eux toutes Les pertes b Ha plupre Gi l'asbre tot fible, Enfin, je tens courte La branch æ, 6 prof ps de à poion far Le au ere def naifince d'une branche gour ie D nr ccuoun rep Ja al qua 6 d'autant plus cie, qu'elle avoe AV D TRAITÉ PANVATANEANTATA TATIANA NENTANTANE NN AN ANNEE FRUITIERS Cuar IV. 8e moins jeune, j'alongerois , ou même je lirois entieres Les perires branches, & je rillrois coure es branches à bois; parce que fi ces branches. cie € produifien de bourgeons qu'à leur exrré nécerliremenc des vuides Jorfque les perires branches périroient; c'eft pourquoi j'a die Prop. 5.) que fun côté emporte, il fau Le valler coure, fe Le charger de petites branches. ( Certe propoiion fra en core échircie ci-après ). Mais notre jeune arb par à difpo= ficion, n'ayant aucun vuide à craindre, je ville Les principaux jets de la branche # 0 prefu'auff longs que ceux des autres Gppri branches. 3°. Je décharge au contraire. la branche u + imant même La branche moyenne {3 je till que À Branches, & je Les pli un peu moins horizontalement que elles de La branche n 0. 4°. Quant aux branches rs & me elles fonc inférieu tres, & forment Le bas dk s bonnes branches à bois & à fonnes & les brindilles, & je taille un peu plus Long que far L je n'y conferve Fuie; je fapprime toutes Le branches Supérieures, Cet arbre ef repréfencé willé Fig. 6. Nous fommes arrivés au ue que nous nous étions propofés: La forme de l'arbre et € blie & afrée, Déja même nous avons will es prémices dk Gà fécondité, ou il R prépare à nous des off, À mefûre qu'elle s'augmer , mous diminuerons La longueur de & raille, & Le nombre des branches être nécefire de le charg de G pren fran Le our domprer les emporcements nèmes principes, & à Le gouverner par les mêmes Dog nous ne Éamgurons que Le méchante, Ava que den préfnter comme un réfale ee obr- Latalle n'a que des regles génénles; elle n'en peut avoir d'aures, 1°, Parce que ni lefpece, nà la variété, n mn To A VAVAVAVOY V PNA NAN NAN VAN NA AV AN AAA NT NAN AN NAN NAN pv à à É à 4 ë à Es $ $ 2k 2 En TRAITÉ DES ARBRES le fon fhjer n'et fixe & déterminé. faivane Parce vues des Propriétaires, Les ns force ni l'écx que fon objet va même temps La be raillene, & ficrfenc quelque chofe de celle- ci ge d'une longue jouifince, & à La fit ‘donnent à l'œil dans cé, a durée & la fécondié à fin même La plus ingrae, le pleins 'égalicé, l'écendue & Les pr taillé. Les autres crouvent crèr-beuu L Loi peu d'années d'abondance à une longue füire dans rit, 3°, Parc ment & du progrès des branches € > un arbre bien re Le plie ibres a chargé de fra; & Le bornant à cer ober. nées de mk Ladies, l'ntempérie des Gifons, l'alrérti accidens, & s que La plus grand È Iqu ureux, quelq FRUITIERS Cuar IV. 8 ie; Les autres exigeroienc un grand qu'ils intérefene fon économ nombré d'hypotheles moins propres à infiruire qu'à enmuyer & Aurieur V. Taille dm Arbre formé, & des Arbres à notre arbre, & fippofons-le p Rrrovasons maine: Nan à l'ige de douze Bien garni de toure efpece de branch Akérarion confdérable par Les mal fautes dans fa conduire. tailler, 2°, Je Le dépalif entérement , & je le net soirs, feuilles feches, & de cout Pour toie dejor © qui p faccufer un Jardinier de négligence, ou fervir de retraiee aux infedes, ut Ê 2°, Je retrinche tous les chicors, Les callofrés provenues : bés, Les Branches mortes, puis; Atquées de gomme ou de chancres 3°. Les branches Les parties eencilles de l'arbre &ies m cs es autres branches, je li en aire d'abord un nombre affine des mieux condiionnés: & commençant par Le bas de labre j'y choifs pour bois Les plus belles & plus fores branches venues à l'extrémité de la derniere taille; Sie re fiva vantage un Pêcher & un Poirier qui ne fr coupes trop peu approcl le La longueur de leur til de cinq à douze pouces, La vigueur & la force de l'arbre, J'alongerois même da: étés À mere que je monte vers Le haut d pour bois des branches moins forte ; c'ft-à-dire, des branches ‘dé Ia feconde force, ou les plus forces des moyennes, fur lel quelle je ravale La ville, Lorfque je füis parvenu au baue l'sbre , au lieu de railler pôÿr bois a plus forte branche for de l'excrémicé de La derniere ville, comme dans Le bas, ou la ÿ > à Ël Ël El Ël El 1 3 à : ê à $ Él ANA VV VIN aN #4 TRAITÉ DES RBRES moindre des deux plus fortes, comme dans Le mile La derniere taille fur L anche moyenne La mieux placée & là Ÿ ele R foréfers af e ou des plus hautes. près avoir pourvu mon lié, je m'occupe des branches à fuir qui rempli jee wile de k culrure di « Le bas, je n'en conferve que le nom bre fufane pour entrerenir Le plein, choiifanc Les plus force & les mieux placées, & retranchant toures celles que leur FE lee rend incapables de faire de belles produétions & de les bien nourrir, Au contraire en. confèrve dans Le haut de l'atbre tan qu'il en peut fublier fins fire de confifon; à moins quil ne de fa fécondité de l'année préc longueur de leur taille dépend de I poñion de leurs boutor fruit, de cris à huit pouces. De toures le ren confervent qu'une , & c'eft une branche moyenne ; qui fe & d à rues Les autres en confer pour bois, la plus b FRUITIERS. Cuar. IV ss dés vuides ou des branches de faux bois fur un arbre que cetxe Long till fuppofe erès-vigoureux. 5°. Je déc À moins quelles ne fufent l Rule reflouree pour remplir ou prévenir un vuide. ( Défi. 3 ). La crainte du même défur, ou TL néceffié de confommer parce fn fire conferver quelques-unes dans Le E ures Les branches gourmandes, & celles le l'arbre n'exige pour rindill conne es de l'bre, à fève crop abondante peut 6. Je rer de Fux bois, celles-ci un autre ) On peux conférer le h ; où la fève porte avec le plus d'abondance & d'a@ivité, comme un arbre vigoi eux & Le bas de labre, qui reçoie moins de fève, comme un arbre foible. Or celui-ci doie être taillé fur les fortes branches 8 déchargé des petites; l'arbre vigoureux doit au contraire être taillé fac Les moyennes ; déchargé des grolfès, & chargé de peties, La même comparaifon fe peut a fau côté fort & au côré foible d'un arbre. C'eft für La fève dans 1 otre méchode , qui pi nie un grand nombre de branches foibles, où orce & mode fes effets: que des paliges étroits, arcémue au contraire la réunie dans le b En fécond leu l'a Mort doit être allé long. No même à Là rigueur & dans leur fgnifcs D De ms Long & court; & nous sjourons à la regle, f nous entendons ces mots dans un fens relaif. En eff, tailler long en général, ef iller à dix ou douze pouces; tailler coure, €'ef caller à Kicis ou quatre pouces : mais de deux branches, l'une farce & YVAN AV AV NAN A ANT s6 TRAITÉ DES ARBRES Laure foible, rillées à huie & celle-h cour ble, taillé à fx pouce ux arbres, lûn vigoureux & l'ucr clui-ci'ef allé Long, & le fort ef ct taillé cour; de for que La ou L faible des arb détermine la fgoiñeaion des ter . ‘comme elle détermine celle des termes b ka 3, Ainf en confidérane La def branches , nous taillons court le bas de l'atbre, & nous till Le bau fore long puilque nous donnons aux oyene nes fac lefquelles nous vaillons Le haut antane, & “ plus de longueur qu'aux branches forces für lefquelles noûs tailons le bas En tri Fabre doi à pls le bar, évie La figure d'un d où comme din les Jadiniers, de Jui re Bin Paon, Nous fuisfaifons encore À cette condition: © l'abre À l'extrémité d ent plus étendu que Le haue, done La allé 1%. Dans Les arbres à fruits à noyaux , & fur-tour Les faur ravaler les branches qui ont porté du fui fur 1 elles qui en font fortes, pourvu qu'elle foi biet diionnée, Cette branche neuve & héritcre de roure # > El ; : à : ; : Le auroïe partagée avec la parce Supprimé, nourt à coup mieux fn fre, qu'une branche fatiguée du rapport Notz. 3°, Quelquefois un atbre s'emporce avec tant de fe qu'il ef rès-dificile de le contenir, de Le former & de le mettre À fruit. Sil ef jeune, Le aille fore coure pour afoiblie fes racines, fl un moyen quelquefois effc fâit quirrter laêtion de la fève, & fire maître des gourmands &t du faux bois, Ne Le poine ciler, ou le tailler fort long, 8 Le charger de peties branches, ef Le moyen L 3 mas 3 fouvene il ne plus uf NAAANAN NAN IN AN AN EN AN NP PA FRUITIERS Omar 1V 2 quelquefois iL augmen fonféquent celle des branches, & l'arbre prend en peu de emps ne haureur & une étendue préjudiciable au bas & au cent au lieu d'être bas & bien garni, il devient haut & dégarniz encore là force des racines; & par e fur le vieux bois, fo op alongées, loi ranch fr Le haut de l'arbre, La tai former far ele une rére & comme unfécond hes coupées en moignon, ou des courfons de deux pouces, fit quelques grofes branches , même de Fux bois, dans Les “endroits où elles ne nuironc po à La forme, & ne fétone poine: confufon, & d'où on pourra Les êrer quand celles d'où elle aient feront à fruir, Ce moyen ef le même que le précédent mais il et dificile de trouver place à ces branches hor-d'œu re, fans quelles faène confufon pendant qu'elles fiblifen, fou des vuides lorfqu'on Les retranche. Nota. 3°. Ne tailler que fürun œil Gin approcher la coupe, pour quil ne refle poine de chicot; faire la coupe nette & oblique, af quelle & recouvre plurôe; tailler für un œil placé Air Le côté, & non fr Le devant ou le derriere de La branche, Afin que celle qui en Sortir foie dans une diredion convena- bles cenirla man qui fuient La branche au-deifous de l'en. “droit où l'on coupe, pour éviter le retour de La ferpete, &ce détails don le bon fens & un peu d'inbirude Montreuil, célebres par La culture des Arbres faitier, & pariculiérement du Pêcher, conf k Ë ATAUNIATATATATATAENS AaNVN ; à À Et £ à El à & 3 à 4 É à $ & : 2 $ ; & à à à £ à EL & & à $ $ 3% TRAITÉ DES ARBRES Les Branches à bois, les branches de Aux bo Branches gourmands sl goes; & favorifenc leur ex: renfon & leur id Bois; & pour rue is tilen de cces qui en fone fortes Branches à bois de deux pieds & demi, & quelquefois divan ù x. À là premiere till de cer rage lorfque l'arbre ef vi branches ils ne Les incline l'exige. Taillées sertiale, elles en produifent de même force & de même na . Et lorfu'après quelques années poine, la forme de l'arbre ne Tong & tenues dans une dire@ion prefque me des branches d'une étendue confdés Jeur longueur pour Les fire: plier, le able, ii de for que ces branches qui occuf cées fur Les côés I ratene de même de l'arbre, £ trouvent p les nouvelles branches de fiux bois, ou gourmandes proviennent. L'intelligence, Le obfervations, La Le Ce &un grand maître, livérèe des habieanes route leur vi de La culeure de rs, 0 formé , perfe@tionné, adapté au terein cette méthode d'alongr confdéab jeunele, de ne riler qu re so Branches, & de d ner la préférence Les Propriétaires do iers fonc éablis dans und de pareille nature, rerre inépuifble , & dont La fécondité en mêmes produéiont femble fe renouveler fins ce, ou mn augmenter, pourront s certe méthode avec autant de fee que Le Habitants de Montreuil. Mas 4 But l'apprenti d'eux, étudier fous eux & certe érude exige plus d'une ann Rar-tour ailleur La réuflie ef au moins erès-d QU METRIC 1 IN TU PH0 ÆE # : ; = x = - = Æ 2 Le = = ET F EL — . Fe n = £ _—_—. ë 4 3 15 = & be = ; ee — D ee ET s> = À pu = | ET —<3 ES ne 4 1 Es Er + is 1» ET CO r | Fa Le] = en == = ==" LT « "ere + 4. À A “ | # a =. 4 12 ut | > = 1 D ES = CD Lu | op ee en > EEE ae comte eme a 2e EE 7: Aid, Le. RES FRUITIERS Cuar IV. 8) faits dans plufours jardins tane de Paris que des environs par des Jardiniers de Montreuil même n'ont pas répondu aux cfpé- rancés données par eux, & conçues par les propriéaires; 4 aille ne doie point forcir du leu de fà nai perfonne ne La cranfportera dans un terrein diffé Fène, ns préjudice de fes arbres & de fon wilité Tour l'édifice d'un arbre en buiffon doi êvre élevé fur trois fou quare branches principales rangées autour d'une “courte: Pendan Les premieres années, on peur Le palifer ur de pets cerceaux, ain de lui faire prendre La forme bien arrondie lui convient. Quoique la difpoñion de fes branches foie autre que celle des arbres en efpalier, la aille et Ia même ; ler atrencions par qu'elle exige fone, 1°, d'entretenir tou Îe cour égale 3°, de recrancher soures Les ui viennent en-dedans & en hors du buifon c cmt re ne pren pas op de ha des b ve fra plus baie bb qu en ne D, cd malus moyens de cenie l'arbre bas ; & que fes branches qui ne fon ni achées, ni fouremues, puifène réfiler à l'efore des vems 4 ds de ru, fous Lequel de Longues branches fuccom. Mas grand € Jeurs branches, Les à bien d on n'en éleve p bre des Buifns rend Labourer fous rédinés & fie palèr de mode; & e que dans des errsins confacrés unique aux arbres, ou dans de très-grands potages dont on ne cultive que le milieu des qurrés, Les arbres en éventail, en cor fpalier, en palifides embarraene moins Les jardins, font d'un N PANTANTAN IN ININYNINENE SNA ITATATATANUAS È Ë k $ CV AA \PATATATNTANTAT VV NANANVN/ANANAN NAN AAN AN ANA VAN AV N/A SAV produit à peu-près égal, & fonc un \ornement Axricur VL Du premier Pa TRAITÉ DES ARBRES ls agréable à! FRUITIERS, Car IV: PA tencions:nécefäres le palifige , duquel dépend la par conféquent à toutes Les belle dif réguarié de £ fo ion des branches d'un Aprés Le pliage; on lüboure les plates-bandes des efpaliers ; fi clles ne fonc point occupé par des Lives d'hiv Hégumes qu'on y plance trop ordinairement , & Aile le Lbour. Jufqu'à l'auxomne, onyne les laboure plus; mais on leur dorine de fréquents binages pour détruire les mau- aies herbes , entrexenir La errs fcile à pénétrer par le perites pluies; & l'empêcher de fe fendre. Arts. Les intempéries de Ia Gifon dans laquelle fleurifène As atbtes décruifenc quelquefois en un moment toutes les ef férances du Cukivareur. Des divers n jens qui one é eme ployés pour Le garantir de ces À que des rideaux 48 ro ouvre pendant Le jour, excepté lorfqu'il foutre qu'en Les ouvrant de fermant, & orfgue le vent Les agite, ils peuvent fire tomber beaucoup de fleurs & de fruits noué, peuvent en fire là dépenfe, Les autres, els que des pallaffons communs. appliqués immédiatement contre les arbres; ou. de nés fur des lens; ceux-hà, parce qu'ils détachene s, de jeunes bourgeons, toutes Les fgrinds puillMons de route La hauteur du mur, lattes & placés à erès-peu de diflance des plus préjudiciable fois qu'on Les me & q ree que l'on ne Les retire pas toures es foi que Le temps Le per- g-temps en place, les produe- es artendries & dcolées fous ces couvertures; Mi NUNININININENTNE ANEANTANT ANNE $ ES È 5 È Ê Ë 2 £ D KA a Ë Ê $ Ë $ 5 DS È S s à É pa TRAITÉ DES ARBRES péiféne dès quon Les expo à ir 8 au lil, Aouez Là dépenle, le temps, l'afiduité, l'embarras, & le peu de du Rien n'a par jufquà préfene mieux inventé que de pets ne sons, de planches ers-minces de _groff) tolé peineeà lil, &e: plis Gus L chapeoa Gr, de pt porences féellés dans les murs, ou liés au trillagez ou attaché u trellage, & de laure à des perches enfoncé a à rte moyen que l'hdufrie peur Suggérer. Ces ges de dix-huit à vinge-quarre pouces, & de longueue loncé, joins Les uns aux autres par les bouts , rent en place dès que Le renflement des boutons annonce fleurifon prochaine , ce qui arrive vers La mi-Février, plus card, üivane l'fpece des arbres, ( lesunsfluriffenc plu que les autres), Le rerrein & l'expofion, le progrès & La dif) potion de la Fifon, &c. ce avanter ou retarder Ja Mleurifon; & ils Le retirent lorMquil n'y a plus rien à craindre des inairement en Avril ou Ma. S'ils ne à le la grêle, de La neige, des pluies froides roue lorfquils fon car ce ne pas Le foïd, mas Le froid humide i que craignent Les arbres au princeps. Ces vents sinconvénienes que Les autres abris indiqués ne ni autane de foins ni autant de dépenfe pour Les arbres en , palifide & contre-efpalier, en les fifine plus larges, & les-difpofine dé on qu'ils mettent à couvert Le devant & Le derriere des PA AA A AAA A AA A A AA FRUITIERS: Chat IV. 93 Anrieur VIL De l'Eboi Crrr opération prie de a eulrure de À cous Le arbres done on retran & appliquée rgeons faperus, fe ue, & eft préfé- ble, tanc parce quelle ef plus prompte, que parce qu'elle fextipe jufqu'aux rudiments du bourgeon ; de forte que Le retran- chemenc ef compler, & quil ne fore poine d'autres branches aie fâns Le fécours du fer lation. du por {geo avec l'ongle ques pes branches des rud Un arbre ta fecondent fon ge fes pertes & M es forces plus lésempree de ur, vers La fin d'Avril fera garni d'u grand nombre de bran prévenir la confuñion que répandroir cette mulriade de bour- fgeons, il faux dés-lors retrancher ceux qui ne peuvent que nuire a forme où La fécondité de l'asbrez cels fonc 1°. ceux qui saint fur le côté de La branche oppoé, & anches de faux bois, à moins cer quel qe es on es conferve & on les traite dans certe vue : 3°. ceux di percene doubles où eriples du même nœud, & qu'il faut réduire à un feul Le mieux rourné & Le mieux conditionné. Mais ce premie que comme Le prélude de L' Hbourgéonnement qu'on faie vers La fin de Mai. Alors prefj touxes Les branches fo far la dernière rsille & aile leurs, & elles on leur canêere, ie fèz de progrès pour décerminer le traitement n pui difinguer NAN AV NAN AN AN AN NAN NAN ; $ $ & & à VANANV NN NAN NAN Dans le croifien Abricots des grofes efpeces fitifent. Une bran RRUITIERS, Cmars IV. 95 és mie placés, Les mieux efpacés pour bien réf fans fe ui es uns aux autres; on fapprime le furplus, & on rabar la bran- be fur Le bourgeon qui ef au- deffus ou à côté du fruit Le ince ou on arrête, c'efl-à-dire, qu'on coupe avec ous à ef “qui accompagnent a fruit il ef né deux des bourgeons au he, on éonferve un ou deux des plis bas f l'on a befoin de os en cer endroit; non on ne conferve que celui de l'extré- Anicé de la branche, qui ef nécefire pour arcirer La fève dans les & on ébourgeonne tous ceux qui ne font fais qu'elle port jpoine accompagnés de fuir Cependant comme jufque chargent eux-m que l'intempérie, Les infe romb bres Le dé- 5 qu'ils ne pourroient nourrir; &: ccidents. en fone ss la mi-fuin, les nement, que ceux qui ne peuvent fbfler qu'au détriment des autres, ou qui par eux-mêmes ne peuvent. ve metre au temps du palifage la fapprefion des autres, À r excès de Hiarbre crs-vigouvreux en a eu befoin pour abfo fa fève. Alors i ne fut confèrver que ceux qui peuve A beauxé qui convient à des fruits d'efpalier, fns craindre de pe finis bien conditionnés équivalant à un plus grand non lafolidié, &le furpañfncordinairemencbeaucoup ur il y à des efpeces d ons que les plus gros; & es arbres en porte à leur diferétion. Au ref ce rettan du produ petits frisp en bonté. Je dis ordinaire done Les moindres font a Ha guere lieu que far Les Péches, Poires, Pommes, Abricots; (& far ceux-ci, il doir être air dès Le mois de Mai. Pareille- men il vaut mieux ne pineer Les bourgeons qui accompagne VAS AY AA Ë ÉË F KA È s Ë Ë | 4 Ë 4 É PAVAUNENNT FATAY à 4 El À à Ël «1 3 El Ël Ël El à : AAA AA ja AAA AA AVA VAT AVAVA VA VAVAV 96 TRAITÉ DES ARBR Îes frais, que quand Le noyau ef formé dans ceux de ce genre & quand is ont acquis prefque leur grofeur; ces branches at rane plus de eve, is fonc nourris plus abondamment, Les fn pin n'étant poinraccompagnésde bi ne Les regarde point. st UM ‘ que bourgeon montre une. vigueur excelive & sant me gourmand, on l'bae, à moins qu'il ne fol craindre que les Branches Voies héritant de {à fabiflances n'héricent auf de à foice & ne dégénerencs car alors il vus amieux Le pincer à la cinquieme ou fisieme feuille, ele domprée par les moyens indiqués ci-devanr, Nota, 1° Les petites branches à fruit doivent être ref L bourgeonnement doit être plu ou moins rigote & la vigueur de l'arbre, Sur un arb où Hnguint, on ne gonfèrve qu'un pete nombre de fruits 8 fipprime Les difipenc pas inuélemen la ‘des meilleurs Bourgeons & or peur fire fève. Sur un arbre jeune ou très-vigoureux, on ne Les bourgeons mal placés & ceux qui feroient de la confuiony & on fie ce retranchement plus tard par La raifon concrir expo préc un arbre qui tient Le milieu, Mots, 3°, Siun côté de l'arbre prend plus de force. que l'a tres'on l'ébourgeonne plus. que Le côté foible: 1°. afin: que es 6 fr Le côté fore Grant découverts & expof ration & l'endurcifment de leur neufs moderent leur extenfion: 3°, fin qu'en retrate le parie des iles qu'elle s'écoi Faces Nota, 4°. Bu rer Les bourgeons qui £ gl Le trcillage; mettre en libercé les fruits qui font fers où par le ueillage, Le mur, les ofers, &ci rec FRUITIERS Omar IV 97 du mal Les branches araquées de gomme, chancre où autre mabdie Les bons efèts de l'ébourgeonnement fone file pe cevoir, Les fruits & Les bourgeons réfervés jouifene uls de oure La fève que parrageoient avec eux, peut-être mème avec avantage, des fruits faperfus & des branches inutiles ou nuif- ne, l'air & Le folil leur donnent la perfeétion & les qualités qu'on leur defre. L'atbre tré de la bles, Préfrvés de l'étiol “confuñon, voir fs produétions croire, fe fortiier, s'embellie; fes plaies légeres fe cicrifer facilement & promptement, fans Hi cnindr aucune für ichef, Toures Les opéntions Gt vantes, la ville d'hiver même fone préparées, fcilirées , fm pliée par celle. Mais l'ébour Belle que Lille, exige pre@uutanc de Bon fs, die & de connoifnces, Malheur à l'arbre cond ardinier auromare + Con ore en de elles mains fer à Je mème qu'entre celles du Philofophe Seyche de La Fable, connement, prefqu'auff née Anrieue VIIL Du fécond Palifige Lonsqur les branches confèrvées à l'ébourgeonnement on acquis afez de longueur pour faire eraindre qu'elle ne foient rompues par le vene, ou qu'elles ne prennent de mauvais “contours ( elles fon celles plutée ou plus rar en Juin, félon ue l'année et plus où moins avancée ) ; il faue Les dre, Les efpacer, Les diriger, Les arracher avce de où avec du petit jonc de mars, & non avec de l'ofier qui pouce roie Les meurrit & Les endommager. Mais ce palifage qui pour Ia dire@ion & Ia difpoftion des branches, exige les mêmes atrentions que nous avons marquées pour celui qui R fait après la taille, doit être précédé d'un mouyel examen de l'éa de l'tbre,Souve Tome I. l'ébourgeonnemenc VANEANTANENEANEANT NANANINANINAN ANS TAY ATATATATATANTAT 1 É Ka $ Ë È $ £ $ Ê Ë £ £ 98 TRAITÉ DES ARBRES rent fivan l'écar a@uel de lat on Les retranche; finon ils_fe conferven® encore, pourvu qu'ils ne ff «ps op de ef retranchene, ou elles { pincenc fur le branche e'nécelire en cet endoi poufs gourmandes, à moins préjudiciable à leurs vol FRUITIERS. Cuar IV. 99 sen temps jufqu'au mois de Sc “contimation ou extenfon de l'ébourgeonne- tions & füivan re en exige quelquefois un autre en général coures les fois qu'on aperçoit une ef elle n'et fourenne, on doir branche qui coure quelque if sir: que coute branche qui a acquis quelque folidicé doie peur quelle remporte db de d'où elle naïe: avec elle un éche confdérable de à branc Ia coupe doi être bien approchée & faite avec légéreré, de ne pas ébranler Les fruits arrenans: que le paliige reg ordre, la poñtion & la direGion des bourgeons, comme À bbourgeonnement en regle le nombre: que ce nombre doit être rl, qu'il pui & placer & s'écendre à fon aile, & Le nourrir ee abondance & fans excès: qu'enfin en procurant aux fruits A jouifince de l'air, feuilles, où tranfpirant ne Les expofer aux rayons du folil que peu de cemps avant É ls mei f d ciapr u VAE) ATANTANTANUNE/NEINENENE/NEANINE 7 At F4 È È Ë NAN NAN AN AN ANA EN NAN NAN ANA $ à $ AV AAA AAA 77 faNAN 30 TRAITÉ DES ARBRES CHAPITRE V. Des Maladies, & des Ennemis des Arbres Frutiers Les animaux, pale par différence âges; & des maladies; & font expofes divers ennemis, Les principales maladies des Arbres Fruits lg La juni, &e, Leurs ennemis Les one les chance ue ou le brou, Le blancs us redoutables, fon Les vers ds, Les Hannétons, Les tigres, Les puraifés ls lfèues, Les limagons, les lois, &e blanes, les pucerons, les fou Anricue L Des Molsdies de Arbres, détache l'un de l'autre ce qui fie d le que de peries br paroi fur Le tronc ou f toute Là parie chancreuf recouvre de bouze de où les fumiers font Le prin des racines, & ficilirane l'écoulement de fie du progrès & seit conf éendu ar a tige, l'arbre eft perdu 2°, Le fe propre des arbres à fruits à noyau s'xerayafines FRUITIERS. Cmar V. 107 Produic La gomme qui fouvenc ne leur caufe aucun dc Mais lorfque ce fu propre extrvalés'introduit dans les Tymphaciques, il y caufe des oblruétions dangereufes, La perce on de la partie qui et au-deffis de ce dé male 08 FI Lorie ide La nécefié d'un prompe RAE que des branches: on les reranche à er la tige, il eft mal n'a un pouce au-deffous du dépôr, Mais sil a act per Au printemps, les iles da Pécher, done x claque ft maladie pariculete, froncene, & conouren quevillene Leur ci s'épafie; leu ie galeue; leur couleur mélange de blanchäree, de jaune, de rouge. Le mal araque non feulemen Les feuilles, qui fe raffème ce paroïe grenue & com: blent en toupillons, mais encore l'extrémité des jets, qui se fe confdéableméne & prennent les mêmes couleurs. Ce Horde arive en peu de jours, & bienc il fivi d'un autre, Une multitude de pucerons s'éblifène dans Les boffés ou cavités des feuilles, & artrene La fourmi; de or roc que routes le ons de l'arbre, bourgeons, feuilles & fruits, fon dé ot etre complication de maux. Les Jardiniers atrbuent La cloque aux vents roux; mais co terme ion. D'autres précendent qu'elle ef produite par Les premiers rayons d'un foleil pur & chaud après te role froide, Si Les P 15 en efpalier au couch fexemps de La cloque, cette eaufé paroitroit vraifemblable ; mais le en s, quoique La rofle difparoife, 8 que l'air or éch mps avant que Le foeil parvien à certe exporion. On accufe auf le puceron & La fourmi; mais ik n'en parole aucun dans Les premiers jours: d'ailleurs L mal et trop fibie, & fon progrès trop rapide, pour l'ateribuer à ces infe@tes feu. En quinze jours où maines, les feuilles brouies combenr delle-mêmes, & les fommicés des bourgeons AVANT NEANININANTNENINE ANTAUNTN NEA 7 AT ATAT/ F4 Ë È k Ê Ë Ê £ A7 AAA AAA A AA ANA VA AV VAE NAN NAN ANA dent languilne, & on prévient à à au moins La multiplie Combe bien que l'arbre, co » les uns après Les autre » gion ire fon principe » ne me parole pas probable, ou elle y de folil sprès Le broul val ef certain &e comme) fans remede, 1 faut Le FRUITIERS. ve 103 Mexéréicé dune branche de Pêcher. Alors je l'arérai en co Fan Les branches de Vigne & de Pécher qui étoienc attaquées 2 AE or ee er hreillage infeêtées, elle n'a poine reparu dans cet efpal 5°" Les feuilles & Les fommiés des nouveaux jets du Pécher couv pece de poufiere blanche, qu je crois produite par une extra 1 mal digérée. Cetre maladie, Hrôlure qui occaionne des aches blanches fur Les feuilles altere beancoup l'arbre & le fruit, Lamputation de routes les parties malades cf le remede Le plus prompe, % c'e un remede: & f ces branches rsccourcies n'en produie plus fines, on dela ve de l'arbre, done Les forces « quelquefois dune e ne peut que déffpé pourront foutenir les nouvelles attaques «Le période ft ordinairement de Quelques-uns regurdent comme préjudiciable à l'arbre le retrane éhemenc des parcies malades is font autour du pi anchés circulaire, & y jettent de deu dus Lqull is om déayé ou £ her, de b ais chauds, de fre: remede fouvenin. L'eau feule, lon d'autres, fuir pour 6. Quelquefois Les bourg pas Leur grandeur naturelle celles ne La langueur & le dépériFemenc aver- villes n'acquierent sunifenc de rombene avan fécouru. Le mal vient de l'alértion ref, de r:0p d'humidité, de l'épuifement dela tere, de quelques grofes racines pourrics, d rouges, &e, La premiere eaufe ef la ver blanc, connoifincs des autres indique Le voies d'euu jettées de cemps en temps écher l'eau d'abreuve: pour en UNIS NN INININ ANT NTANTANTNTNTANENEA É È 4 Ë Ê $ $ 1 È NEAFATAT < & ë AAA AA NAN 104 TRAITÉ DES ARBRES Les racines de bonnes cerres neuves le reranchement des na cines pourris ; les vers & Les fourmis détruis; Les racines ro fgées où chances, nertoyées où raccourcies & garnies Selles terres; ce fonc Les moyens Les plus efcaces de ri labre 7. Dans les terres fibleufes & légeres, la tige ou quelques branches des atbres plantés en efplier au midi, font q Sos deféchées ou fore endommag Soleil. Une voliche; ou de la gr de cet accident des Pêches qui ut fappé, de donnent une ble au fruit entier, Ce mal fera quand elles rournent à leur marur 8, Je ne pe Tale, La conperte) Je learn chan cac us Les is Souvent Les coups de folei font pourrir Le ché fon ne Les découvre q bires produites ps ; de. parce Leur visllee & leur selet de Ia greffe, ou répandus ar Les ra ny a poine de remede. Enfin Les arbres ot décrépirude, & leur vie à fon cerme, Anrieur IL Des Ennemis des Arès. 2°, Les gros autres feu g Fouiller au pied, & dé mede, Mais comme ils on fuie leur dég ne leur méamorphofé, iL ef 20 de Les chercher, lorfque La Langueur ou la mort des arbres sers ti du dommage. Le fumier arcirane ces vers il faut éviter d'en metre près des racines; ou avoir foin de les découvrir & les vice en Javier on Février. puceron paf pour un des plus redoutables ennemis u Pécher, Cec infééle vivips ve fe ie peiien rfi FRUITIERS. Cuar V ro$ & fi fécondité ef prodigieufe. En décruifine ecrons qui paroffenc fur un arbre, on dé prompres & erdrnombreufes qu'il eR erès-dificile d'exter- miner, Cependant on en fait péri beaucoup & l'on prefe Les deux éponges imbibées d'un bac ( du tabac en poudre jetté fur Le pu- un infant), ou d'eau de chaux vive von. dans L'eau ne on an ins, De haie er plants ers-forres & ameres, bou A de moitié: ou bien on êre Les l'ex ne juquà réduétion fruilles 8 les fommités des pot où dans Le feu, Quelques Jardin qui occationne là naffnce d. 3°. Les fourmis, felon M. Les exeréments fon afin j'en ai spperçu quel nbre def accrû confdér s n'ont pas fibMfé long pu arbres done Les fourmis ont £ délogées; one mêrs, les fourmis Les atraquens, sis comme Les Pêches violetes & les Av 2 s par d'autres animaux; sen nourrit Tome I. AV AV PATES NF ATANTAUNUNENTA ATATAT È È Fi Ë È ANUNTATATAEAT VATAUX AAA £ ê Et INANAVAVAVAVAVEN à À 106 TRAITÉ DES ARBRES bien. sndonnent ou négligenc les pucerons, qui d lies ob témoin, me fx Ces fie , dont j'ai & € imaginer que les fou rent aux pucerons des él es Fu ie dans une mulétude de petites derme & su parenchyme ments dans les enfoncer Les, & peut-être de la nou plaies que leurs morfures F fire Les pucerons sy logent, & félon M de HR Résumur, répalene les fourmis de leurs excréments. Quoi quil en foie, je regarde les pucerons comme des ennemis moins dan gereux que les fourmis, qui Figuenc beaucoup un arbre, & Àe font même périr fi elles s'opiniierent à nées confBcurives, Il fau es fire tomber en £ & enfuire en coton. imbib d'huile de cade; ou bien remplir d'eau un goder de cire formé La tige de l'arbr d'pie, ou d'huile d'olive, ou mieux autour de La tige; & fi c'e un arbre d'efpalier, le dépalife 8 le tenir éloigné du trillage + ou rerrancher Les feuilles tendres & les extrémités des poufes; car les fourmis & le puceron ttschene poine au bois formé mi aux feuilles dure: ou répan- d'huile de exde far la tige & À menés des fourmis, Quelquefos fans retour; dre quel Fa vu certe huile Les cha pr en un inf fouvent auf elle a été fans eff. lents & tout autre Ces expéd qu'on peut employer pour écarter cet inféte procurent au moins à un arbre La délivrance de fon ennemi, & l'avantage de pouvoir fe remettre de fes pertes; mais c'e au pr judice de fon voifin qui ef De for que tous les moyens deftrudteurs bles, comme de chercher la fourmilliere, en boucher l'enrrés fi elle ef dans un mur, y jeter à llante care os du pion Péniane M pren placer au pied de chaque arbre un picd de bœuf moitié écorché, FRUITIERS. Cwar V. née de moule fur laquelle on répand du miel o une p que frop, & jeter ces appâes dans l'en, lorfque les fourmis Ÿ fonc rfemblées en gand nombre; un vafe rempli d'eau cire exigeane moins de force que d'opi- en confier Le foin sen dimi- Fu, le Les mere pa, du mo coup Le nombre rilles-ivrées, & les han- cours les feuilles des atbres, & 4°. Les chenilles cor 5, dévorent quelque es décrire ef le feul remede. Le ue en écrafè atraquent Le frue même. favon difous dans l'eau ai pére es chenilles; on ; losfquelles fonc cou briler un grand no: raffemblées par pelotons fur Les arbres. 5°. La lifère & La petir chenille verte qui rongent ons & Les fleurs, méritent 6. Les rygres font pis, de brun, de violer, &e. qui mangent le parenchyme des Huiles d rien d'hiver en efpa- lier au midi, Je ne connois ue Les Fa fuir ou périr. Lorfque Les feuilles fon tombées; Les brûler, & ratifer ou fr: ve pour enlever leur fri. Ls limaçons &limaces font friands de Fraies & de Pêchen. A1 fe Les farprendre Le pluie, Lorfquils fe mere Les bou- Poirier, Mar-tour ogue dont La force ami rer rudemenc l'écorce de ï & le matin ou après une perire en campagne & lorfquils fe retirent. palier de façon qu'elle ere, & qu' f poils rudes dont elle ef hérifée 8°. La punaife done il agi ici, connu fous Le même nom, fil 5 VA VAN VV AVANT AV A AV A VAN) A s Ë Ë AATATATATAEATATATATA NEATATAY 18 TRAITÉ DES ARBRES Coccus Ciri. Fa. 72 arès-peu. Cf un à clypearus, Linn. ou en difère done Le corps peau ou écalle par le ve iencée il @ fe & s'rache fortement à aux a s par des fers eré-délés rérieurs de fon écaile, Dans & u jert es œufs, & enfi péri: fon écille fe d Méche &fe duree, re fes œufs & ue pouffere blanche en laquelle set con! verce La liqueur qu remplifoie fon. corps, Ses œufs éelofent à Ja fin de Mai & en Juin, & La plupare des jeunes pr fixées au mois d'Aoûe & même plutôt. Les fourmis füivene La puraife, & leurs excréments noirciene les feuilles, Les br ches, & Le fruit même, & les rendent fore défigréables à La fe avec le dos d'un couteau, ou ec un linge rude ou une broe Les branches infcc. ées; pendant que les œufs Rienc éslos: peur A tremper La bof dns deu où lon are ble Jai délivré ds Orange de L pu € leurs œufs quer plein de cete eau. 9°. Les guépes font beaucoup de dégie far Les frais. Pouren diminuer Le nombre, il Be, pendant La mit, d& feu ou le bouillante, tous les gutpiers qu'on pourra découe ir: où mettre près des arbres un po fiotcé de miel ou rempli d'eau millée, c-de-chi toute efpece, applts empoif tout le monde connolt, 10°, Les pieges, quat <, fouricieres, raticres de Loirs; rats, fous, &e. mais l'on attend La matun FRUITIERS Cuar V 109 es animaux Les préféreronc à tous Les sppâts, qui fe inuriles, eaux à coups de Fu; on Les prend avec La gluÿ on es écarte avec Les épouvancail a rl ln fu con gel in pois de eme: fau rabat ‘du mal les branches qui en one pées, parce qu ares dégénerenc en chancres. Pendant lé, arofer La têre di quil y dépot. CHAPITRE VI ir &G conferver Temps 6 fason de découvrir, à E Le cie PA pee as 0 2 Le pu de bn ail l'a@tion immédiate s Le cemps d le l'ébourgeonnement, épar gnerot ce nouveau foin, Mais outre qu'en retra grand nombre de feuilles, labre pourroir en four; des fruits expos aux ardeurs du lil, les uns feoienc brûlés & com. droïene bemmcoup moins de grofeur à La peau rendre & tranfpirane fici- d & code au renflement de La chair: il fu don qu'à l'ombre des Fa lement, nement de préferver Les frui de l'éciolemen jocurant la jouiffnce de l'air, ans Les priver de lo Jeu cor secroile ion, & fivorable NTNTANTN ENS ENININ EN ANT ATATAUS È Ë É È È < PAT NEATATATATATATANTNUNTANTAEAT 3 3 El ES É $ à Ë ANNE AN NN N IN ANANINAN EN AV NAN AAA ro TRAITÉ DES ARBRES als nc acquis core Lu gros où mieux lus Ja couleur de leur peau séclairifine, montre qu'ils tendent à Leur matur £, on retranche d'abord ; non en arrachane, mais en coupant la queue , quelques feuilles für un côté du rues quelques jours après on en retranche d'autres fur l'autre côté} enfin après un pareil intervalle, on rerranche toutes celles qu hi il £ rrouve entiér ARS D'Éb eee rayons du folil, & court moins rique d'en recevoir des coups dangereux, En peu de jours il prend cou ages de re quen fx ou huit jus ar & on peu l'a menter en pale far Le cfxé de fa peau qui el frappé du olah, un pinceau trempé d'en fraîche, Au ref, on ne découvre 0 dinairement que les Pêches; Les Abricots & quelques efpeces de Poires qui doivent être cc IL AL ÿ à des fries 9 sic far labre; € acquéi leur pars Feuis à noyaux, tous Les fais rouges, & Les Figues, Les fignes de Leur maturité desuns, le parfum des autres, la cilité de 9 détacher de La branche ou de L m, fonc beaucoup ml e labre Gus as lee Îes Poires fjetes À d quérant plus lenreme FRUITIERS Cn J'ariere filon, ne mûrifène que Long. On les Lai fur Le arbres jufqu'à ce que Les pre d'OBtobre oblig de la gelée perdent leur fiveur & Le gi biencôc ; & ceux qui fonc cuillis erop tée £ Anene & n'acquierenc ni mat Les Poires fon. plus fe bles à ces premier froids que les Pommes; celles d'Apy peu- rit, ni le goër qui leur cf pi vent ordinairement demeurer fur Les arbres jufqu'en Novembr Arte di un es Le, bee, cali fumé de porte & de chuis, que La gelé ni humidité, Les qu'on voir dans quelques fruiteres Les préfervent de a gelée & mais la ch y répandene avance a Le pourtour doir être garni d'un ou de plutieurs bordées dune tringle de peut être oceupé par des tables ou de pareilles armoires bien fermées fétoient préférables aux tablettes), Les uns enden de la fleur de fare lcées Les Pom ne lola de Lu pi roues Les chofes odorantes fur Lefguelles on les & on pofe les Poire dices de ma 512 TRAITÉ DES ARBRES évidence. Le papier done quelques-uns enveloppent chacun dei fruïs Les plus beaux & les plus précieux ne peut que contibues à leur confe Quand Les derniers fruiss font placés dans La fruiterie, on ne ouvre plus que dans le milieu du jour, & feulemenc Lorfque le semps et beau fee: & dès que La filon devient rude & fiche: £ tant pour reconno eux qui font girés, dont La pourri à leurs vois. En Novembre, on laboure fi l'on foupçonne que la quelque Ia magreur ou de l'épuifement du terrein, on Ê pieds de diflance du pied de l'arbre, une tranchée large de ou quatre pieds, dont la prof en Là remplie de s-bandes des efpaliers; & NAN/AN/AN NAN AN AN ANEN AN NAN AN VIe V7 AN WA les terres ufées qu'on en a crées, Si n'y a pas de x £e, il fau faire la tranchée moins profonde, ie Les racines La ren ier pour, mais non cheval, Le errein ef for & froids fumier de vache, sil léger, La erinchée demeure ouverte; & Le fumier à découvert jufque vers Lan re virée de Îa tranché Le fumier, qui fe ques Jardin rejerenc Le fumier comme préjuicib ali des fr, IL cerain quon ne do pas fumer de jeunes atbres, qu ne peurent pas avoir épuifé L Alntés: à mois quil ne fl bn, = Le planter d'arbres, qui VAVAVAN/ er el inuile , & pourroi même tre mu AVI AA FRUITIERS Car VI. 213 qui pouffnt avec vigueur, & nourrffenc bien Leurs fruies, Mais Joue des arbres font modérés, il et bon de Les fourenir avec: quelques engrais: & lorfque leurs produétions montrent qu'ils saffoiblifène, ou qu'ils languifene il ft néceli poi A leur fournir une fabilance plus abondante, fans craindre frais de cour arbre foible, malade, langue, font mauvais ou de les fumer ue La qualité des fruits en foie altérée car Les médioerement bons: par confèquent cout ce qui p ent de l'arbre, contribue auf à rendre la qualité À fes fruits, a°, La plupart des fruits, & quelques-uns en parci- calier, comme Pêches, Prumes, Ceres, plus ls one grs rl rs ils font, pourvu grofeur ne vienne pas dun excès d'humidicé dans Le ns & fun pecie Abricor de plein-vent ef préféré à un gros or d'fpaler, ce n'ef pas parce qu'il ef pete, mais pour qualié à laquelle l'fpalier & le plein-venc met rence plus fenfble dans ce fruit que dans tout au La pratique des plus habiles Calivateurs, aurorifée pare füccès , ne Lie aucun lieu de douter qu'au défaue de bonne terres, le fumier ef avantageux aux arbres. Telles font les regles d'éducation, de conduire & de culture communes aux arbres fruitiers, Mais 'ayan pas cous Le même tempérament, & quelques uns exigeant un régime diférene ; Les deferprions que nous allons donner des efpcces & v chaque genre, front fuivies des diférences de euleure qui lui fonc propres & f quelque variété demande un eraitement pat- ticule , il fra marqué après G defcriprion. de Tome 1. P VA VAVAV NA VAN AV É £ Ë Ë s È Ê È £ È AMYGD ALUS; AMANDIER. DESCRIPTION GÉNÉRIQUE. queues afez délées, longues d'environun pouce, fonc alongéess tes roires, cerminées en poinre par les deux extrémités, par une arsère fort illane, des deux , des nervures van leur longueur côtés de Laquelle forcent, dans un. ordre altern peu fenfbles. Elles font dentelées par les bords finement & Kégulérement; fe foutiennent fermes fur leurs queues ; nef froncent, ni ne fe plient ou concourent en divers fens; font d'un vert ga; fe confervent jufqu'aux forces gelées; & lorfque es fublient juQqu'à La Les hivers font fore doux ; quelques naifnce des nouvelles il for d'un à eros, & quel ie, les autres à bois; ceux s uns & Les autres font couverts de plufeurs enveloppes écalleuesà Les Pi Sous l'aifelle de chaque feuil quefois quatre boutons, les uns à à font moindres & moins'arrondis que ceux à fri < < NININ NAN 7 VAVAS É s A \VATATA VATAATATE VV, FATATATATAUNUNATATA NANANANPANPAN VAN ANAANAN NAN NAN N/A à DV VAVA ANANNANAN A ANANAYA YA VAVA 116 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS. extérieures font petites & comme carlagineufe; les intérieu font grandes, blanches, membraneufes, Les boutons à bois cos tiennene des feuilles, avan Leur dévelop en deux, & appliquées Les unes contre les au Les boutons à fruit contiennent chacun une fur. La fleur de l'Amandier ef compole, 1°. d'un calyce concaye en goder, dont Le bord ef découpé en cinq parcei ou écam crures creufées en cuilleron, & rerminées_ en pointe. Le cl du calyee qui ef frappé du foleil, & le dehors des échancrures one cents de rou ment, font plites s par le côté e. Le dedans du calyee et d'un jaune vif, & nverfène en dehors: 2°, de cinq pes n pere onglet fr Les bords nent en pointe vers le calyce; l'autre mé ef Large 8 fe due en cœur. Lorfgu'ils font forts du calyee, leur extrémité eh forment teinte de rouge en dehors; mais après l'épanoule ment de a fleur, ce rouge fe lave & 'échircie beaucoup, de forte qu'il n'en refle_ordinaremenc qu'une légere impreffion 3 ‘dans Le refe is fonc blancs; une raie ou nervure Les parcours vane leur longueur, & Les divife dans ce fens en deux parties égales 3°. de vingr à trente éramines atachées für les bords in eurs du cube du calyce entre Les membranes qui les formens ane jaune vif qui en tape l'inrérieur, & qui ef gaudronné irrégulié ement par Les élévations qu'y produifene ss. Elles fonc dif es racines ou picds des 6 où cinq entre chique décou inégale, Les unes syant plus de fix lignes Fond de L Mur l'ex té ef blanche, te AMYGDALUS. fm dun june con, Fm de dom pile le forme ne donc Les molé- AuawDirx 117 ntiennent une pouflere très ovoidess loquils nt ouverts, ils refemblent au pavillon de cerains champignons 4°. Le centre de a fleur ele Bceupé par un pifil formé d'un embryon conique & velu, & dun Ayle cylindrique , long de fx à huit lignes, furmonté dun figmate jaune, hémifphérique. Quand l'embryon groffic & que Le fruit ft noué, le calyee détache de la queue & x be; on voi alors quil et percé par le fond. La fleur de l'A me toures les parties efenielles de La fro@if aphrodie. Elle parole avane celles de tous les de Février au com- mencement de Mars, fivant que l'hiver écend plus ou moins fes rigueur L'Embryon devient un fric ovoïde , plus gros du côré de La vers l'aure excrémi applati fur fon diametre Là branche par une queue courte & eré-adhérente peau couverte d'un poil ou duver erès-fin & erès-épais enveloppe une chair ouplurée un brou épais d'environ une Lg amer, ouinfpide, Sous ce brou, on trouve un noyau ligneux, de Ja même forme que le fruie appt fur Les c srondi par wi s'étend des borde, garni fur l'autre Bord d'une arrête filan d'une extrémité à l'autre, cerminé en pointe, un peu creufé au ue où la queue écoit implantée. Dans coute fon érendue il ele compo de deux aibles parlleles féparées par un diploé ; la table exc ee per épulies. I s'ouvre en deux. fhivant A longueur par l'arréte qui rogne fur un de fes bords , & une peste inure qui s'étend fur Le bord oppofé. On ex dans le noyau une amande dont la peau bru ques grofés fbres qui La parcourent franc à lo ferme deux lobes bL parie 6 cs un germe, Ces amande ef Le fus Aile du fruit, NENEATANUNINTNINININT NAT a a È D É Ë Ë s Ê Ê ANA TATAT PNANAVAN 118 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS. n avec celle du Pécher, on y trouve tant de rapports, fir-tour entre les paris de La Rod ation, que plufcurs Botanifles ont compris ces deux arbres fous Là même dénomination Amygdalus, Mais comme dans cet Ou vrage nout ne nous propofons poin d'afigner à chaque arbre In comparant certe deferips She propre où & aile at, sd ir ruqut de l'arbrez l'efpece, les principaux sais qui difinguene l'abr de fa varié nous avons confervé au Pécher & à l'Amandicr eur nom particulier ayant des différences fenfibles à L'œil qui ne lui permescent pas de les confondre. En fic l'Amandier dE plus grand & plus vivace que le Pécher; iL foutent & nourit mieux fs branches, Ses feuilles fonc différences par la grandeur, s; la couleur, le pédicule, La Gilie des nervures Les propord & l'enfoncement des fillons correfpondants, Ses fleurs sépanouif. celles du Pécher; elles one les péales ene long-temps av plus grande, d'autres forme & couleur, Enfin, Le fruit de l'Aman dier diffère bemucoup de celui du Pêcher, par la peau qui nef colors jamais pr Forme ar char qi ef sufminc & défie gréble augo led aPéche abondante ecclies par Le noyau qu ne percé que de quelques trou & reu de quelques fllons Légers, au leu que celui dela Pêche et ruliqué groléremen & profondément; par l'Amande qui ef propre aux ufiges de La œble, lors même qu'elle ef amere , pendant que celle de la Pêche CR entiérement inutile, &e. ESPECES ET VARIÉTÉS. 1. AMYGDALUS fais, fn mimi. CB. P.44t+ Auaxoin à pee fit, AM A NOEL commun Le por de même où n'syanc poi poins Lx deferpcion. us Les Amandiers proprement dis dan le différence noble, je m'en AMYGDALUS, Amaxoir 219 gnes de diametre, Les péales L fon longs de fx lignes & demie, & un peu moins larges; leut entré eh igurée en cœur, mais fendue p nulle autre efpece d'Amandier cultivé n'a les pécles de f leuc auf Hages à proporion de Leur longueur. Cet fleur ef pre£ Que coute blanche; Souvent elle a x pétales, & le ealyce x Les feuilles des bourgeons font Long & demi, fr un pouce dans leur plus grande large plus près de la queue que de l'autre extrémité qui fe cermine Îe côté de La queue R termine auf en à cinq pouces éguliérement en pointe; paie, mais moins aiguë. Les queues fonc longues de Aouxe lignes. Les feuilles des branches à fruit n'ont q ou trois pouces de longueur, & neuf ou dix lignes £lles one moins pointues que celles des bourgeons Le fruit ef lo: doure fur Cn & de ueize à quinze lignes, large de dix à A diametre, & de hui à neuf fur fn pete confdérablement & prefque rég diametre, 1 dini éremenc de gro vers La tête qui ef rerminé formé des retes du pi deféché. Le côté le plus arr par un pete mamelon ondi, où placée qui décrit une plus grande parce d'llipfe, ef relevé une cêre alez filante qui vérend de La rêce à La queue, 8 qui couve l'arréxe du noyau, La queue qui le furient ef gro, ronde, Li, verce, longue de deux lignes au plus, crès-évafte qui Sinfere dans Le fruit, La peau eft d'un vert par l'exté blanchäre, couverte d'un duve for touf au eft de La même forme que le fruie, ayant environ renfon. IL ef erminé une ligne & demie de moins fur chaque di igue, & content une Amande douce, & d'un parune pointe goûe agréable Cet Amandier qui et Le plus commun dans nos jardins, af fee, Si on le mulplie par Les fmences, Les Amandiers AATATATAT \AUNUATNINTANTATATINEATAEA RATER = 320 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS. qui en proviennent donnent ordinairement des fruits plus lon 86» dégénérés de grolleur, rarement de god. Communémen on ne feme fes Amandes que pour fe procurer des fijecs fr Le quels on grefè les efpeces d'Amandiers eflimables, des Pèc & quelques Abricoties IL. AMYGDALUS dal, punis Anaxoiex à eoque tendre, AMANDIER À es Dames, (Planche Les fleurs de cet Amandier one quinze lignes de diametre, AAA AVANT AN AN] A s péales n'one que cinq lignes de Largeur far près de fe lignes de longueur; leur plus grande largeur ef à peu près à moitié de leur longueur ; l'extrémité ef fendue en cœur plus profondément que dans l'efpece précédente, les onglets lone d'un rouge v Le dedans des pétales et blane, excepté l'ex gérement tin mixé qui € le rouge de chair; le debors de quelques-uns ef entiéremene eine de cette couleur. Cec Aman- dier Reuri plus rard que Les autres & fes premieres feuilles & développent en même cemps que Les feurs, au lieu que dans Les autres, l'panouiement des fleurs prévient la maflnce des fuilles Les feuilles ne fone longues que de deux à deux. pouces & demi, & larges de meuf ou dix lignes, fourenues droites par des queues afez grofes, longues de pt à huie lignes. Sur let à à à AAA AVE bourgeons, on en trouve qui fone un peu plus grandes, & celles des branches à fruit fonc beaucoup moindres. Le fruit a de quatorze à feize lignes de longueur de onze à treize lignes de Largeur fur fon grand diametre ; & de dix à on2e lignes für fon petit diametre. Sa forme approche plus de l'oale que celle des autres Amandes, diminuant peu de grofeur vers la re, Quoique Le côcé Le plus elliptique foie ereufé d'un pce lon, AAA AAA VA AMYGDALUS, Auawoism tar filon, pluréc que relevé d'une côte, ce même côté du noyau ft garni d'une arr erè-Billance & tranchante, La queue ele reçue dans une cavité peu profonde, bordée de quelques petits surres Amandes, de re et mince & az folide; “deux ables parallele, don able extérieure ef plus ail, mar A fgile que dans un tranfporcun peu long Le frorrement des Amandes les unes contre sauts La rédi en poufre El fe forme long-cemps après La fivers la mi-Aoûr on enleve Le ngue à peine, & s'enleve en mè subeincrieure de re q de ces fruits, elle sen di Le resardement de f produélion qui empéche fon ment Ce noyau renferme une Amande douce. ce plus d'être cul sivés, quoique 6 fleur & un peu füerce à couler, Souvene Les vieux atbres produifène des fruies done le noyau ef affez dur, His beuucoup moins que celui des Amandes communes. LIL. AMYGDALUS amare; paamie male Auanoire à a tendre, 8 Amande ame (Cr Amandier ef une variété du précédent, done il ne dif. Fére que par Le goûr de l'Amande, & par a eur qui a de qua- rorze à quinze lignes de diametre. Elle refemble plus à celle de Y'Amandier commun, qu'à celle de l'Amandier des Dames; mais elle ouvre en même temps que La fleur de ce dernier. IV. AMYGD ALUS dati, fr mir, pramin ml AaNDie à pois fie, 8 noyau tend Amande Surane. La principale différence entre ce Amandier & celui des Dames confie dans La grofeur du fruit, qui ef moindre. IL ef ommun en Provence, On y eflime beaucoup une autre efpece Tome JL, à < 5 di NA AAA VA AY, NEANTANEANENENT, VATAUS TA È s É £ a Ë Ë £ $ £ $ 323 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS. d'A Pifache. 1 dE peu près de La groffur & de la forme d'une pifache, & par er dont on nomme Le fruit Am que l'Amande Sultane même. Le noyau termine en pointe fon bols ef fort tendre l'Amande ft fermé de de bon goûr, L'arbre ne diffère des autres Amandiers que pu La perce de fon fuie & de fs feuilles, V. AMYGDALUS dés, fl maj. AuanDisx à gs ft, done le «8 douce. (PL IL) Crr Amandier, qui devroit être Le plus commun dans no Jardins, parole un peu plus vigoureux que Les autres Ses bourgeons & lors, vers du côté de l'ombre, rougeitres du e5té s 8 erbs-grandes, ayant dix-uie lignes les font longs d'environ huir lignes ét ges à ge) Ron pe Poe los Légéremenc froncés par Les bords, quelques-uns repliés ou roulé en deffous, entiérement blancs, quoique nié fie einte de rouge-carmin trs-vif avane leur épanouifR nr. Beaucoup de fleur ont fx pécaes & leur calyce fx échanrures. Ses feuilles one de deux à deux pouces & demi de Iongueur fu huit ou neuf lignes de largeur Elles font dentlées trs-f ment; terminées en pointe par Lés très sigué par l'extrémité oppolée es À fre, on trouve des feuilles erès-longues à propor ge de Lg, q ou fx lignes de large fi deux poutes ei gode de Long. Le CE 4 que din peu de leurs l’aute cé À termine régléremene les ad ie & long de Ex ou es fruits font gros; quelques-uns one plus de deux pouce AMYGDALUS; Auanpisn 133 de Longueur; quatorze ou quinze lignes de largeur fur Leur grand “diametre; & douze ou weize lignes fur leur petit diametre, La queue ef groffe & cour, implantée dans un en “coup plus grofe que l'autre qui termine par une pointe ou un = ré qui comprend Là plus grande ent fouvent bordé de plis; ceute extrémité du fruic ef beau- {groë mamelon conique, Le parce de l'ip aifez profonde, La queue ef rarement plan ment , & prefque ur le nié, fivanc A Longueur, par une rainure au milieu de l'ex térité du fruit, mais très - ob ‘ik. Le ou ef épais d'une ligne; sinf le noyau qui ef de ux lignes de moins fur chaque même forme, n'a qu'environ d dimenfon, on bois ft durs fon arrête ef à peine feañble, 1 ne groffe Amande, ferme & e s renferme VI AMYGDALUS Ananotrs à gros fair, (C'ssr une variété du précéd a deux 5 variétés, l'une dou ef erè-gror, mais d'une forme beaucoup prefque ronde, VIT. AMYGDALUS amas, CB. Pia Auanoien À fie ame Je ne Gis f cet Amandier et une variée de l'An fon mun à fre doux n°, r. Le port & le full blubles ; mas La leur & Le fruie différent 2°, La fleur de ce de diam ii ft plus grande (quinze ou fee ). Les péales fonc moins large à proporcion de leue longueur; endus plus profondément en cœur, ils confervent, après leur développement, une teinte de rouge trs-légere, qui plus marquée à leur ongl Qi Fi k k Ë PATAFAEATAS ANIATATANS AYAY VA FATANTANTAE 324, TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS. 2°, Le fruit ft beaucoup plus alongé, & terminé en pointe plus longue & plus aiguë. IL à quin fire lignes de Largeur, uie ou neuf lignes d'épaileur fur fon grand diametre, 4 fx où Sep li Il a une variété qui diffère parle nes fr fon pee diametre beaucoup plus qu'un pouce de lo lignes dépaifeur Le fon grand diametre, & fa is ( cinq lignes & demie) à proportion eur (hui lignes & demie), fendus profondément en cœur, & légéremenc reines de rouge À Leur ong Vi VV VIIL. AMYGDALUS Ihcas name HR Par. AmawDitn sais des Indes, (PL UE) de cet arbre excede rarement dent; & fs plus fortes tiges font au plus de La groffeur du petie doigt. Elles péri Guvenr avant d'y être parv La haute brlfeau @ renouvelle par les rejets & es drageons qu'il produit Ses bourgeons fonc droies & amis de feuilles difpoi£es dans un ordre alterne, Sous l'aile de chaque feuille forme d'un cf ail à bois, Les fappors fonc gros cinq yeux, dont un & vs fllane. Les fone d'un ve pré, longues, terminées en poi plus près de l'extrémité que de La queue, au contraire des feuilles par Les deux bouts; mis Leur plus grande largeur ef beau de tous Les autres Amandies, Leur dentelure ef fine, régulire, trèsaigué & az profonde Les grandes feuilles des bourgcont vigoureux font longues de trois pouces ou crois pouces & de & Larges de dix à douze lignes, Les autres font beaucoup moindres à à à £ à ANA AN VA AMYGDALUS, Auanvirn 135 plus étroites à proportion de leur longueur. Leur queue af “exrémié, forme role & cour, fe prolongeant jufquà le ie roue leur longueur une arrêce erès-Rillante, d'un vert-blanc. Les nervures latérales font à peine fenfbles, furcout fur Les pe vies feuilles Ses Heurs fone compoltes 1°. cinq échancrures terminées en pointe lun calyce en godee, divifé en rule, Le rl de deux À crois lignes; fon diametre aux angles de £ rares eh d'une ligne & demie, & d'environ une ligne par le ef long Pas qui ef recouvert de quelques écailles I ft formé d'une ou de plufeurs membranes minces fur lefquelles on di es fuves qui font formées parle Ringue des raies ou de petites. ec des aminés nt maiance, ligne & demie plus foncé vers l'exeré à deux s échanerures font Longues d'envi- 2. de cinq pétales de co depuis l'extrémité qui ftarrond où il fonc atrachés entre Les échancrures: 3°. d'une vingraine déc mines done Les iles font d'un rouge-pile, & Les fommets jaunes ; divi£s par une rae rouge, Elles ne tomb pétales; mai elles £ tiennen r La fleur: 4°. d'un ei le dique de le dique de yon conique, furmoncé d'un fyle remis par un Rygmate le pifil entier à trois ou are lignes de lon rœud il fort d'une à quatre ne Les premieres feuilles £ développene en même rem 15 Sun bourgeon des uns, en Avril, Ce mélange de filles & de Heurs done roues Les branches font garer, rend cet atbrieau très-agrér- À la vue dans exe fil Ses frs font petits & rarement sbondans, Is ne lon je, larges de hui lignes, épais de cinq lignes. Ils € en pointe, & diminuenr auf de grofur vers La queus qui ef fort coure, Leur brou ef couve: dun duvet roux, Si \PAVATATATATAT NEATATANATANUNUNINTATATATA ENTRER NEA 126 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS. long, rude & épais. Le noyau dépouillé du brou, k Log d'onze Hignes, large de fps lignes & demie, épis de quatre lines renflé fur le milieu, appli par les bords, L'extrémité où fe Ja queue écit arrache, fe rermine en pointe obtufe, d'où parten qu que fr cette extrémité du fruit, & roi plus co s fllons peu larges & peu profonds qui ne Su regnenc far un côré enter à La place de l'arrêre qu'on trous ur les Amandes ordinaires; l'extrémité oppofe Le ter poinc sigué. La farce de ce noyau nef ni percée de trous, mais unie, I renferme une Aman gue de fépe lignes, large de quatre lignes & demie, épaille de deux lignes & demie, NAN ANNE AN EN NAN AN AN NN Va ë Les fi de ce joli abrifeau dant inuls, où peu cime Et ; où peu cime ê bles à auf de leur pete, & de eur amereume, 1 doi us £ fier, Mais fi, Le plgant dans l'Orangerie, ou Serre aude È ; pour hicer @ fleurifon, on pouvoie fa parcelles d'une bonne efpece d'Amandier, fes femences pros des Amandier nains, donc Les fais ere conder fes feurs È è duioienc peur mail 11@ mulrplie ficilement par les fémences, les drageons cas racinés, & La greffe far l'A Je ne décrra poine l'Amandier nain à Heurs doubles, parce quil no porc jamais de rie, & que d'ailleurs il n'ef pas décidé L il doit être placé avec l'Amandier, ou Le Pécher, ou Le Panier, J'omets auf l'Amandier du Ler fatinées, parce que ne don Le cr ee il ne mérite pas d'à AMYGDALUS, Auawoiex 137 1X AMYGDALO-PERSICA. Auanviex-Péeuer. Amande- Pêche. (PL IF.) Cer arbre tiene du Pêcher, & davantage de l'Amandier. 11 vigoureux, séleve & fruélife en pleinovenc, Par fa alle 8e An por il refemble aux Amandiers. Ses bourgeons fon verts, Ses feuilles de grandeur & de forme mitoyennes entre celles du Pécher & celles del'Amandier, fonc unies, éroires, d'un vere blanchiere, denlées erbe-finemenc par es Bords. Ses fleurs fonc for grandes, prefque blanches, reines erès- rouge , plus refmblances à celles de l'Amandies Dénere qu celles du a rouve fu Le même arbre, & fouvenc fur La même bran: he, deux fortes de fruits, Les uns fonc gros ronds, divifés fhivanc Leur Longueur par une gourc encs comme Ia Pêche ; leur » très-charnus, & füceue & leur chair fone vertes ; leu mu ef amere; il ne font comeflbles qu'en compotes, Les autres font gros, alongés, n'ont qu'un brou fec & dur, qui fe fend comme ce Amandes, Lorfque Le frui ef mur, vers La fin d'OAobre. Les uns & les autres ont un comme celui du, Pécher; il conci gros no) s caradteres de ce arbre fon donc Les m que ceux de l'Amandier 1 ef vrafemblable qu'il à &é prod Par une Amande donc La fleur a été fécondée La pouffiere CULTURE. Lrs Amandier gerer dans Le A £ multiplient par les femences qu'on faie le, quon plante, qu'on culrive & coi NATATAENTATATA AV | à à à ë à à à É 328 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS. comme il a éé expliqué ci-devant dans la Culeure générale des ‘Atbres Fruties. Mais les femences varient; & des Amandey recueillies fur leméme arbre, l peut naître desarbres de diféremres efpeces, à gros fruit, à pet fruit, à noyau dur, à noyau tène dre, à Amandes douces; à Amandes ameres. De for ue es efpeces efimables fe muliplient plus fremenc par La greffe en écuon fu Les Amandiers élevés de femences L'Amandier Le plae dans un terrein léger, 6 qu aie de la profondeur, Dans les cerres fortes, compaêtes & glifeufes ql li conviennent Le moins, & dans leuelle il reprend plus , il vaut mieux Le fèmer & ls fiilemens que dans toute greffe en place, que de l'y cranfplanter d'une pépiiere. Je n'a poine vu d'Amandiers en efpalier, Sans doute réuffroient for bien, & leur fruit y acquerroie un degré de auquel iL parvient J'i vu des berceaux couverts d'Amandiers à. grs fie n°. ÿ, qui donnoiene beaucoup de fruits, & qui fifoient un bel ft au printemps par leurs grandes fleurs, On en forme de grande plein-vents qui, dans les trrcins chauds & bien expo nent des fruits abondants & allez môrs pour fervir aux, mêmes ufiges que Les Amandes qui nous viennent du Languedoc, 68 I Frovence, de La Touraine, de Batbare, d'Avignon ; &e, USAGES. Les Amandes ‘emploient & pour Le aliments & en Mél cine: dans l'un & laure fige on confomme beaucoup. plu d'Amandes douces; que d'Amandes ameres, 2°. Dans le mois de Ma, on fie des compotes de jeune Amandes, avant que leur noyau ait acquis aucune flidié. Si ad q P27 4 À Pre audi METRIC 1 rene LL PT. ne 1% D D RULES | PESTE NOANOT/ANT/ANT AN TAN ANA VAN AN NV AN ANT A NT ANT RG NT VAN AN IM ENV NN V VAN VRNVNRNRVENV ENV NN IN AG P, 130. 7. PV,NIT. Anandi . az | DD. LL. HI METRIC 1 ses ES | _ és ANANANANAN ANA ANA NAN AN ANA NAN AN AN A A ANA VAN AN NAN 4 P,180., He rez fils JS cup, 33e SSSR SE STE SIC TS SE SCT SCS ARMENIACA, ABRICOTIER. DESCRIPTION GÉNÉRIQU. Lsnrco rx ctraatre de moyen grands, quiréere ma qu éd bcp bre, 82 bourgeons frs & vigoau, on fécace Le, & er Boca ins do ronge da cn du SL 10 por en LÉENREE 8 dans quelques efpeces, grou- pés en lus grand nombre fur un même fupport. Ses feuilles fonc attachées fur Le bourgeon dans un ordre aleme par des queues longues & bles qu Elles fone larges du côré en pointe: leur forme approche à de Peuplier; leur grandeur, leurs proprio Ed alé es Das LH idle De dis en deux, En raifâne, elles fonc accompagnées de Ripules fran gées, fouven colorées, qui fe deféchent & combent avan que Jes feuilles ayen equis leur grandeur. Ses fleurs fonc compoftes 1°. d'un calyce , dont le godet haue d'environ deux lignes, s'arondie par Le fond, qui ele garni de écailles du bouton, & et aaché à La branche par un pete pé- dicule long dune demi - ligne au plus. Le bord du goder large d'environ tros lignes, fe divife en cinq éc ue d acrures lon rois lignes larges d'autant, terminées en pointe obruf creufts en cuileron, & ordinaire se revers fur le godes, Rÿ Ê É F VAN AVAV Ai à F4 Fi ANANANEN NAN EN NAN nerures, excepté le fond du ns du'ealyce ef d'un ver. ns de es échancrures ef parte verd, partie ro ales blancs, difpofés en rofe, larges de fix lignes, a nes ce de fleur aucour du pli, ju ce que Les émet ayenc épand Ji poulie 2°: dpi do Le fl bn, Long dun Hégmat rpofe far un embryon arrondi, verd-car, placé au fond du elyes. La fleur de l'A Le mème dans cotes Les pce, ou lk viene un fre chanu, rond, ou app ne difere que par un : sur par une gout ae d'une peau mince, un peu velue, crès-adhérente à Là chef relevé für un de fes côtés de trois arrêres, dont celle du miliéh phovire & plus Gillaney ce de deux lobes & poreane fon ane une amande compas confiance de f chair, Le goût de fon amande, le te maurké, &e. varient fuivant Les fpeces d'A [2 ARMENIACA, AsRiCOTIER 133 ESPECES ET VARIÉTÉS. L ARMENIACA d Anntcor précoce, Ank1eO® if mufué. (PL 1) Las hougeons de Abc précoce fn gros, rouges du œûxé du foleil, verds du côté de l'or font rerditres, tiquetés de pers points gris Les boutons font gros alongés, pointus riples dans pre roue l'écendue du bourgeon peu diflans Les uns des autres. Les feuilles fone Large d'un beau verd, concaves, ou cre dément. es en cuileron, dentelées & furdenrelées peu pro Elles one environ trois pouces & demi de large fur une p selle longueur. Leur queue eft longue dk à du côté lignes, rouge fon mervure & quelquefois Les nervu rouge. Celles-ci naiffec Les unes dans un ordre aleerne, es dans un ordre oppofé, au nombre de cinq ou fx pri. Les aux pales des deux côrés de la grofe, & s'étendenc aux bords de L ul, fur quelle els décrivent des ligne Güllances fur le dehors de la feuille ; far le dedans , elles ne fonc marquées profondeur, L'ordre, le nombre, la dire bes; elles: mie lignes dun verd-elir, fins ion, &e. de ces ner ares éant Les mêmes de s Les efpeces d'Abricotiers, nous n'en ferons plus menti Le frie ef per, arrondi dans fon diametre qui ef de quinze lignes fur creize lignes de hauteur, Un bon cerrein & l'efpa- lier changent quelquefois fes proportions & fon volume ; il en crouvà qui ont dix fepe lignes Mur leur grand diametre, quinze lignes fr leur pect diametre, & treize lignes de hau- x peu a hauteur, Sa nde se longue Keur, Une ranure erès-marquée , quoique fer divife un de Ls côtés fi È Ë £ È ; É à El à $ El Ê ê $ F4 5 É] ê ë 334 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS, ée dans une cavité tre d'environ une ligne & demie, ef pl & profonde, La peau ef un peu amere Lorfque le fruie à môri fous Les Fauile ou hors de Fabre. Le côté de l'ombre ef dun bus Si mg Es L'on eh af honda Quels ne cas ÿ tou Peau à gnes de ur, pe ges de get & Eu nc ip la do rs Fe uns le de a Gr hque dimenbon 1 bomemp. pe ré duc de ia à peine deux lignes ps 1. ARMENIACA fil parcs rm; ide Asnicor bine, Ankreo Pêche, Cr Abricotier eft évidemment une varié du précéde auquel il eR prefquentiérement femblable, Ses boutons £ moindres & plus cours, ayant prefqu'aant de bafe qu Hauteur Ses feuilles font un peu moins grandes, ét leur de Lure e& moins profonde; elles ne fe ereufent point en dedans elles e ferment plu en gourtiere. Son fruit reflemble, pour Li forme, à l'Abricoe hitiF; nl petit: appla par l'extrémité où La queue ef plantée, & mé un peu par l'autre 3 bien arrondi für fon diametre qi ft de quinze à fize lignes für ereize ou quavorz lignes de Hauteur. Les plus gros ont dix-huit lignes de diametre & quil lignes de hauteur. La peau eft couverte d'un duver fin, plus fenfble que fur les. s Pêches, Le côté de l'mbr) uues Abricots; moins que ARMENIACA, Annicories. 313$ ef d'un blanc de cire, qui jauni faiblement en approchane dur chté oppofé. Celui-ci, lorfqu'l ef expo au foi, fe color légérement de rouge-brun. Le fruit qui mbrie fous les feu demeure cour blanc. La chair et fine & délicate, Le côté de l'ombre ef blanc; J'aure côté devienc d'un jaune un peu moins clair que la peau. L'eau ef abondante , douce, peu relevée, imitant Pêche de médiocre bon n peu Le job d'u BL noyau mibérene à le chair; Lrge de ini nes, Hot de x lignes, épais de fx lignes cour ; prefu'égalemenc obrus ilet par Les deux extrémités, de force que für fon diame elliprique. Le côté le plus renflé et bordé accompagnée de deux autres (quelquefois de quatre autres } moins fillantes, Son amande ei amere. Sa marurcé accompagne , & fouvent précede celle de l'Abrt- cot mulqué, On cuire cet Abricotier plu pour l'abondance & a pré cocité, que pour La bonté de fon fruie, qui dans Les années froides & humides, pourrie fur l'arbre au lieu de m IL. ARMENIACA cn AR NIACA fran major, mc amar, a Asnicor commun (PLIL L'Arnicorn commun npporte beancoup, & devient le plus {grand des Abricotien, Ses bourgeons fores & vigoureux fonc rouges du côté du oleil, verds du côté oppoé. Ses boucons font longs, poineus, criples, & fouvent e grand nombre à chaque nœud, Ses feuilles fone grandes, d'un bezu verd, denceléesafez pro- fndémenr. Leur Largeur ef d'environ quatre pouces fue une puce Longueur, Re plus Ë ANA ANA AA N ANA IV À AAA $ à à $ $ VAVAY AN ANANAV AN NN AN VA AAA 336 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS. le Plein-vent fmblent fire varier es frs plus que ceux des autres Abricorirs, pour la groffur, L forme En plein-vent ils acquierent moins ment vinge lignes r eur grand foncé, qui Les fie rejetter p Les fi préférer pour La table. 2°. En fpalir ent plus gros 3 mas fouvenc il s'alongenc: on en fe de vinge-cinq lignes Le pe diumerre de vinge-trois lignes, & a hauteur de vinge-fx lign Ils font beaux & bien fs, lorfque leur grand diamerre el à vingecinq lignes, leur petie diametre de vinge-crois lignes, & vivement frappé du Soleil, prend un rouge fonc côté fe wine dun beau jaune foncé; & alors la chair cl de jaune plus ambré que la pe Le noyau d'un gros Abricor long d'efpalier et haut de dou ARMENIACA, Avxicomten 137 IV. ARMENTACA fran parus ômge, mal de Asnicor Angoumos. (PL UE) 2 er Abricoter ef moins grand que les précédente. Ses bourgeons font menus, erès-longs, bruns, les & bril- Mans, l'écorce du vieux bois fe couvre dun épiderme blan- here ou cendré, Ses bourons font du bourgeon. Ses feuilles qui Le difing ess, fonc pecies, d NON TN NAN INA AY AT ndus gros, ovales, tiples dans toute ent bien de tous es autres Abrico= telles finemene & profondément, pe dances à des queues longues de quinze à vingr lignes. Les deux extrémités Le cerminene en pointe; elles portent plus ordinai- Femene que Les feuilles des dlrres Abricoters deux petites oréilles à leur épanouilfèmenr. Leur longueur ef de trois pou- es un quare, & leur largeur deux pouces deux lignes, Celles fel'extrémité des bourgeons fone fouvent ellipriques für leur largeur, comme celles de l'Abricorier commun ; mais elles sa Jongent ronjours du cè Son fuir ef fa hauteur par une gout ere peu marquée, plus fenfble par linégalié des levres qi La bordene, que par profondeur; elle @ rermine à la cête du Fruie par un petie Ë Ë È È & à l'autre extrémité pa mme Gi éco & profonde, dns lue simple queue longu ATAT YNUNYNTATATATAT eue ef d'environ deux lignes, Son grand di 3 fon per diametre de treize à quatorze lignes; & fi hauteur que efois moindre; a grand diame ue foienc fes dimenfons, f forme ef. ordinairemes Sa pe & du foleil, ef d'un beau r de pourpre ; Le côté de l'ombre et d'un jaune Tome I. plus grande, Le plus fouvent égale à 8 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIE Sa chi fondant, dun june pre rouge pue dun peu die grésble, qu noya La che; A 8 cha Rp line à dénde, & gone de ,ë épailèur de quarre lignes & demie, Eeane vu à pla, à pa prefque rond. L'amandk se eo ele ns uooline on oil pa fi peu même à us Cet Abricoë mére vers La mi-Juller, avant l'Abricoe con Asaicor de Hollande, An L'Ammicorin de Hollande ef inférieur e bricotier Angoumois, IL ef très-fécond, & en efpalier, & gré fix le Prunier de S de à leur Largeur Riel Le Lereme deux pouces dix lignes; la plupare beaucoup plus ls Larges , rois pouces für deux pouces quatre lignes La gro) à Les partage prefque routes inégs 3 dents d'une fée. Elles pendene à des queues longues de douze À dix-bu lignes, dont quelquer-uñéé font Javées d'un rouge vif, Les autes fonc vertes ARMENIACA, Arnicoit 13 La ue ei, dune Fome pre cdenens dde, jan quinze lignes de Hauteur fi quatorze lignes de denie de dlmeue, Quelyueor au céxéun peu moin ro qe laure, oui pe & un rad dmes mas inc HR amas qu La bordenc fone inégales, LA pen et d'un ben jaane da cé de l'ombre ; l'autre ô0b &fe charge, même en efpalier, fe reine fortement de rouge lames. de pts che bas La chair d'un L'eau ef dun got relevé & excellenr Le noyau ef Long de fpe lignes large d'a, & épais de ut lignes & demie, Son amande c douce & d'un go très. Agréable d'Aveline, fivi d'un ariere-goûe d'Amande douc Abricoe, l'un des plus excellents; môrit peu après Là ami-Juiler en filer. NL ARME NIACA fra pren comp Aste or de Prorence (PL Fe P.) Cr Abricotier ef de a même grandeur que Le lent Sa fécondité et un peu moindre, Ses bourgeons font longs ; de moyenne groffeur très-liés, un ronge-chir, mais vif du eôxé du Soleil, verts du côté l'ombre, erès-peu tiquetés. Ses boutons fonc gros, poi en porcenc des groupes de quatr fippore Ses feuilles fonc petres, rondes, cerminées par une pointe az large, toujours repliée en dehors, Leur largeur ft de deux pouces un tiers, & leur longueur de deux pouces & demi, La si ; criples; quelques nœuds à Huie rafemblés für un même AU E 1= A Ë NAN NAN ANA IEN AN PEN AN AN ANA NAN NAN Na AVANT AA NAN AN AN N NN IN NV 140 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS. e & fürdentelure ef obrufe & erd-peu profonde, Les queues longues de uie à douze lignes fone d'un rouge foncé Son frie ef pete, applaci; Les plus gros ont quinze lignes de hauteur, fixe Hignes de Largeur, & quatorze lignes 'épaili Une rinure profonde divife un de fes côcés; & une des leve denrelu qui a bordent et beaucoup plus avancée que l'aure. Sa peau ef jaune du eñxéde l'ombre Le côré du foleil ef dun beau rouge vif, qui f charge en efpaler, Sa chair ef d'un jaune erès-foncé. Son eau ef peu abondante ; mais d'un gobr fin, vineux & relev Son noyau ef brun, rboteux ou blé IL ef haut de pe lignes & demie large de fx lignes, épais de quatre Lignes & demie. IL ne une amande douce, Sa maturité ef à a mi-Juille en efpaler VI. ARMEMIACAf Porupl. (PL F2) ne fe id Asxicor à L'Auune ef afez fécond; G grandeur n'égale jamais celle de l'Abricorier commun. Les bourgeons fone afez gros, rou ore pers points gris. Les boutons fonc petits, poineus, rples; Souvent onen trouve de quatre à huit groupés fur un même nœud. itres, erès-iquerés de Les fleur teignent légérement de rouge ; beaucoup font fix pécales. Les feuilles font pe es, alongées , dentelées erès - fines ment & peu profondément. Elles sélargifene beaucoup moins res Abricotiers, excepié leur épanouifement que celles des celles de l'Abrico prefjue réguliére « Angoumois. L'autre ne en poimce. Leur longueur eft de, toi ARMENIACA, Auxicorirn 14e pouces, & leu Longue de Ex à di ‘d'un rouge foncé. Le fruit ef petie, de forme ronde, sÿane quinze lignes de hrgeur de deux pouces trois lignes; La queué lignes, & une parie des nervures font dixmetre, & une hauteur très-peu moindre, Souvent il n'a que rxcize lignes de diamec re fur une hanteur égale, La gouttiere qui Le divife de La tête à La queue , ef bien marquée; quoique rare menc profonde & Les deux levres qui Ia bordent fon égales, Ja peu ef clame quelque un peu mr; din js du foleil nd très-peu de couleur, & fe charge de quelques petits vaches filanres, Les unes rougs brunes. La chair ef d'un jaune peu foncé, fine, délicate; un peu adhérente au noy » Les autres L'eau ef abondante, d'un got AAbricoe comme un des meilleurs, et prefque life, long de huit lignes & demie, lignes, épais de cinq Lignes. Son amande ef 6, qui fie regarder cee (Ce pete Abricor mbri ves la mi-Aobe. VAL ARMENIACA frotte parer; emprféz line vla Asnicor violée La couleur des bourgeons de cet Abricotier, & Ja forme fs files, Le fone regarder comme une variéeé de l'Abricotier Angoumois, ou de celui de Poreugal Son fruit ef pece, ayane au plus dix-huit lignes de hauteue, dix-hu Lignes fur fon grand diametre, & fixe lignes far fon. pet diametre. Sa peau eft d'un rouge tant fr Le voler du côté du foleil VATATNATN AN INA TN ANT Le LS AUNATATA ARMENIACA, AunicotEn 143 je en dehors. Les borde font dentelés els, Leur longueur et de trois pouces ngue qui & r profondément & fürde ün quarr, & leur Largeur de deux pouces buie lignes. Quelques up plus larges à proportion de Leur Tongu anes fon beau ur Le pédicule long de dix à quinze lignes, une partie de La groffe artère; & même des petites nervures, fonc teins dun rouge foncé Son fra ef petit, appli Mivane A hauteur, diminuant un peu de groffeur à la té. Sa gouttere ef ordinairemenc à pei Hnible. Sa queue ef ce & pro fonde.IL a quinze lignes de hauteur, un peu moins fur fon grand diametre , & treize lignes fr fon petit diametre. Les plus gros on environ une ligne de plus fur chaque dimenfon. Sa peau ef d'un ver jaunârre à l'ombre. Le côcé du foleil ef jun jaune foncé couleur de bois, couvre rougeicres femblables à de gros points fillanesÿ & raremene ée dans une cavité s-petces uches prend un peu de rouge. Sa char ef fore rendre, prefque fondante, d'un jaune er foncé & rougeitre Son eau ch abondante, d'un goûe vineux, relevé, mêlé d'un peu d'amercume qui nel pas défigréable. Son noyau ef grand & pla, haut de neuf lignes & demie, Large de neuf ligne nes & demie. Dans quel ques trrcins il € moins gros, Son amande ef grofe, bien nout- sie & amere. Sa marurité ef à Comme l'Albergier multiplie ordinairemene par es femen rences dans Les feuilles & dans quel ne fonc pas Fafifintes pour de vous et l'Albergier de sis de quatre mi-Août Nongames, A& dansLesenvironsde Tours où es Albergiers fon ers-communs, On précend qu'il ne réf bien que dans ce village, la 1 Ë A NAT VATATATAI Ê à 2 NAVAVEV AIN VAN IN AV AN AN AN AV 3 EN ANENAN AN AN EN NAN ANAAN NAN 344 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS X ARMENACA fr mine, Aauicor de Nucy. (PL PL) Car Abricotir égale, où même fürpale en grandeurl'Abre Les bourgeons fone gros & fors, rouges du côté du folel, vers de l'autre côté, erè-tiquetés 4 rouge eR plus foncée que fur Les bourgeons Hollande & de cetui dé gros, cours, erbs-lrges par La ba, til, upes de cinq ou fx, peu din ls T'Abricoter de Les feuilles font grandes, queue que celles de 'AIbergi par une pointe Longue & croi ss & plus arondir ven la La den Far Les nes elle eau & ere profonde be & peu profonde Leur Longueur de ob pacs na Bignes à quatre pouces B ignes, Leur ugcur de ok pod à oi pousse nes La queue, cie dun be rouge gro, Jongue de vinge Lignes à deux pouces Suven ll té Suis de x paies oreilles à Leur rarement. EL Sun vers pl chir que celles d'Albegier anqpelle dis elnblene bencoup. re Lei ef beaucoup plus gror que celui de l'Abricoder cs mans ordis den trouve en pli-ven qu'ont da ure des bords var pouces hui lignes de Hauteur; autant fur leur grand dia de vinge à vinge-quatre lignes fr Leur pete diametre. Leut Forme ef spplatie, rarement décidée & réguliere, €lpéiques Bivan leur Ruters Les autres Lo gros par La céte que par l'autre extrémité; ceux-ci fone ovalars lametre, & non de La té repcéfentent un ovale done Les ext fuivane Leur ARMENIACA, Amnicotir 14$ ni à La queue, ni au milieu de eur hauteur, mas placées obliquement. La queue ef plantée dans une cavité ronde peu profonde, La gourtere nef ordinairement creufée q queue ; à mere qu'elle savance vers La tête, elle £ remplie & devient impercepuible. La peu du côcé de l'ombre eft d'un jaune fiuve, fouvent mêlé d'un peu de vere, lorfque l'arbre et plan côté du folel et fauve & prend un peu de rouge. La chair eft d'un jaune cirane fur le rouge, très efbalier Le ne devenant ni féche ni pteufe dans l'extrême maturité du L'eau ef abondante, d'un gobe relevé, très-agrésble, & par iclier à ce Abricor. Le noyau et grand ; plat, plus raboteux que celui de l'A bricor commun, beaucoup plus renflé du côté qui et relevé de trois arrres rès-fillantes, Le noyau de l'Abricot dont j'ai donné Les dimenfons cideflas ef long de quatorze lignes, large de douze lignes, épais de fepe lignes, L'amande ft an Cet Abricot qui, par & grofleur & fon goût excellent mé Hi la premiere place, mûrie à la mi-Aoûr, Quelques-uns lui “donnent le nom d'Abricot-Péche, Nous pourrons ajouter pluie ans ne done que des vatécés peu di avons décrits; tel ef l'Abricorier autres Abricotiers, dont Les tes de ceux que noûs failles panachées que ce carsterefeul dingue de l'Abricotier commun. Les autres n fifène mal dans notre climat tel ef l'Abricorier d'Alexandr done Les fleurs trop emprefées d'annonc prefque toujours ruinées par La g « Le printemps, one le; de fre qu'il donne du fruit, qui ef pete, rond fort coloré, & de fort bon g Tome I, T F4 S £ $ > VAVAYN A VAN VAN A7 VA & AAA AV AV ANN IN VA 146 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS, CULTURE. 1°, Les femences perpécuent l'Albe peu de différence, Celles de vous Les autres Abricoë « Leurs efpeces, Les Arbres qui en provis men Les feuilles pecies de Leurs fruits p de groffeur, one un gotk un peu an opres à a confus fn varier, ou avec duifent one ordina dants & dég Sauvage qu les rend plus és cruds, Mais ces arbres fonc d'excllenesfjers pour recevoir Péchers & des Prunies Îà greffe des Abricoriers francs, 2°, L'Abricoter fe greffe en fente fur L en écuffon à œil dormant fur Le fauvageon d'Abricotier & fi le Prunier, L'Abricotier de Nancy réal erès-bien. fur l'Aman die, L'Angoumois & l'Alberge sy greffe au, mais l'un £e détache facilement 3°. On éleve l'Abricotier en plein-vene, fie en bn ie haure cige, Si fon fie y perd de fa grofeur, il y acquis, plus de couleur & un goût plus relevé, qui le fai préférer porter, il ne planté dun à prérver G eur des gelées qu fun ” Les grandsjrdins & Les rerrins découvert. Pour are du fie ous Les ans, AL fie planter 'Abricoier en fpalier, Toures les “xpoñons lui conviennent; à celle du Nord même, fleur ouvrant plus ard, cou moins de rifqes, & fn rule ne pre- man point de couleur, ef lus propre pour La confure gen ‘ef dun june clair ou peu ambrée. Cependant es expaions du Levant & du Midi lui ne Les plus Brorbles. 4° L'Abricrier fe plae dans une cerre chaude, légers, SH Faroue le greffe l'Abric ARMENTACA, Avricort®n 147 arbre prenant rarement une forme réguliere en plein yen, ila befoin de quelque lagage ou alle fmple. En efpalier; 31 taille fuivane les regles générales, Lorque Le bois trop vieux, & que Le fruie dégénere il ft bon de rapprocher l'arbre, qui reperce ficilemene, & rajeunie & fe renouvelle, USAGES. L'Aumcor @ mange crud, en compores, confie entier, en quartiers, en marmelde , en pires, à l'emu-de-vie, &e. On en fâc fcher au four qui ferven à faire des compores pendant Yhiver. Lorfque Le fruit a noué crop abondamment, on en dé- ke formé, & on en für des compotes qui font encore moins agréables que celles d'Amandes. (On für de fore bon rarafat avec l'amande de l'Abricoe, & même avec le bois de fon noyau tache une parce avant que Le noyau De $ $ : NP Dr | Tom. f | À * sf L LT; « : P21 72 8 ‘ A NN AA 2 & à 4 \Y \4 4 (4 AV NC | F, 20 agd, Bass orle del, cp 1 Haussard Jeulp. AN ANRT ANA NAT NENTATNE NN NN NTATATATATATATATATAS ALL LL NN ci ad 2 3 METRIC 1 és en EE AAA L24 8. ee Mesnil Jculp : LIL”, LIU 77 PCI, , Abruot ZL.B, del, ANSE NAN AN ANNEES EN NET NAN Pari Houssard Jrulp. 71e ‘ C JOUMOLS. 4 € PLIS. Abriuol. A del le ag : Bassepo nudité «à ATV PTE ANUTYS NUE Ne 2 en LE ARE N NN RENE Ÿ Re k ENT Me Pr © Haussard. Jeulp E PORE. D. OTIL. 5 = L.B., del + SR ES RE “CE ULLLLELI LL LL LA x Fa VA \ N | MAN VEN ENV RE me A 2 PRET Jeulp P146 re ER Haussard ga. € Le Lorl PINS FHO0 L # AD L, TmL LB. del ALU LL METRIC 1 de di ae NAVMAN ANA NAN AN NN NE NN 5 FRET 4 on CEMMENSLRÉ Er ENS E sr PES 149 Free re rer bre BERBERIS, ÉPINE-VINETTE DESCRIPTION. BERBERIS dem fran rbr Érine-Vinerre, À fui rouge. Lru-vruerre accufte, je cols ns fondement; par end edbte md es à De D Ne init Ets de mar tem, épi do cures pes nu oies ds ne na en eue Die a qe, en Ep 4 LC Ardlns Prme une nie conte; & re à Pc Lbongeans Gur dos, loop, ot, nn, de corne Pare Le irc june. Les bouons nc cmvers d'ail de couleur de ro, par Rem ronen 2 Les Don pooms. Lens ppar pus & nd Ru etre Hands» longue de Le ges, Cle pupitre nb Le des ame qu a de pe oh got, D Lemon, el Rousse enr ge Go is ag cn de mp dan ee INAVAV AV AMV ; 159 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS De chaque bouton qui s'ouv de tros à fix feuilles, &il princemps il & développé d'entre elles une branche, f cl Plus commanénene Le déreleppe qu oi; ou une grappe de leurs, f cf un boucon à fie. ce filles done deu beaucoup plus grandes fon lo s darts EE pe Larges d'un pouce sigués La queue quiet fore courte MAYNAA NAN 7 jufquà la moñcé de Leur longueur, Les nervures font en pet lqu'ovabire « filantes, Les bords font crenelés peu pro. nelés, Chaque dent ou erenelure ele ne molle, fine comme un peti poil je & tour Le bord de là rerminée par une petice ongue de demi-ligne. Cette petite 6p Feuille font légérement reines de rouge. Les feviles font épais Fermes, d'un vert-bleuitre en-dedans, d'un vert-pai prefque blanc: & défigréable. que Les feuilles, s'épanoui£. en-dehors, d'une odeu Les fleurs, qui font de mè nt de Mi, Elles font difpol£es en grappedé ass, done La rafle & les péci s étendanr, car elles ne s'ouvrent qu'à demi fn douze à trente &très-menus, En les ont environ deux lignes & demie de diametre Elles fone rcompolfes 1°. d'un calyes ou périanthe à fx pieces, done trois Mai Sonc rouges & erès-pet de deux Jigner, larges d'une for cuir: 3° de fi péle de deux lignes de Jogaeur ir ileron, froncs # $ à Ë & ë & É à s Les rois autres fone long 1, très-ereufés en cuilleron, d'un jaune) & AV AAA AA VA AA AAA she (ere plan 8 pre Pace 0 l'on to roir de l'onglet, les & pp Îe mouvement des. du pit, s éamines, la fleur Re fermé BERBERIS, Évine-vinerre 15e Long d'une ligne, furmon ne ne baie où fruit ch Le ui viec par grappes; il ef de forme cylindrique arrondi par es extréirés, araché à La al par une queue erès-menue Pogue de deux à quatre lignes, cerminé par un petie ombilie noi erè-Billant; Le spplat ivan G longueur, d'un figmte appli, Ce pifil de- ant for un fens moindre que far l'autre d'environ demi-ligne. La peau ef dure, lie; luifinee, d'un beau rouge, irane un pe fre viole dans L'excréme maturité du fie, La chair ef eré-fondante, d'un rouge-chir. L'eau ef abondante, d'un aigrele vif que le feu & le facre pderene & rendent trés-agrésble. Les pepins fonc longs, erès-durs, d'un brun-chir, noir aux deux ext its; dun go âcre Sa maturité et vers le commencement de Novembre, Lorfque cec Arbrileau ef planté dans un potager ou dans un on rerein, il deviene plus grand, plus touffu, & fon fruit ef las grs que dans Les haies & Les mauvais erreis, On y erouve des grappes de plus de rente grains, done La plupart excedene fx figues de longueur; & rois Lignes fur Leur grand diamee L'Epine-vinene fins pepin Berhris fine mucleo C. B, Pin. et celle qui mére le plus d'être euleivée, Les Bocanifles La gardent comme une variété de Là précédente, quoiquelle n confèsye pas confamment fon caraélere dilin@if, Lorgu'on en tranflante un pied dans un potager, il pouffe des bourgeons vigoureux, produie de beau fruit, mas chaque grain a deux pe pins. Quelques années après, Lofquil a Formé voue, & quil pouf moins vigoureufement a ne trouve plus qu'un pepin uns a plupart des grains. Enfin lou commence À être vieux , il donne fon fric fins pepins comme avant d'être cranfplanté, Le crouve dans a forêt de Lions, dans plufieurs endrois du Vexin Normand & des environs de Rouen. Les ji ve AV NANATATATATAEAT AN UNIN NANTAIS El 2 £ à à $ ê : & ÿ ES à zÿa TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS, iconfirures d'Epine-vinete fans pepin qui £ font dans cette Ville fonc forr connues, L'Epine-vinerce commune dans les environs de Paris & ailleurs, ne donne poine de fruit fins pepin, même fu Les plus vieux pieds, Les aus variés d'Epi blanc, à larges feuilles, à feuilles de buis, &e , fe cul urofié que pour luilicé: mais on peur regretter qu Tournefore ai lié fu Les bords de l'Euphrate lEpine-v à fric noir Berbris Oriemualis procerior frudl nigro fusvifimo. Cor. Inf. & qu'il n'ai pas enrichi nocre climat d'un Arbrffeau: qui paroïe mériter d'êcre connu. L'Epine-vinetre n'exige aucune culture, moins encore d'être) Plus on la taille, moins elle rapporte de fruit. Elle fe ie parles femences, les pieds éclaté, les drageons en inerte, à fruie viol ill ALL AUL METRIC 1 ji hs de sn P.162, BE Henriquez J culp ILELLE. - Vi DUrLE APT: 7 ul LB. LL, — <> Les > E jose cd > = case > > LA nr 7 LT ce "+ = Se HE: ou 7 LE +2 _ Pre à er Es > Fame 4 LÉ EL 2 rx Ce + e Pt Dane, Ce GES Comet mn UT mnt ds 153 200000000000000000000000000ODONOOE CERASUS: CERISIER. DESCRIPTION GÉNÉ RIQU. dicmes efpaces & vais, qu cures one Les fire À Le rome & Les branches de sous les Crifers fe cou écorce La premiere, qu envelp Ecornate, fonce & Plide; la sonde cl plus mince de moins dur mince, fpongieufe, & prof fibres de ces rois écorces el rranferfile La quarieme ef une fibllance bL reélion des fibres ef franc La lon “Tous Les Ceriñers one trois fr boit boutons à fuiles, & boutons à fr Sac mois gros & lus pain ue Lacs, oran phcés à let franc La vigueur del sl Les jeunes atbre us obrus que es, & p es branches courtes, gros, peu unies, ou comme mboteufes, De ces boucons il fore ni ou dix feuilles, dans Les ailes defquelles il forme pouc To KA ANUNINANANANINT ANNINT LE NAVARRE : 4 ; ; 2 AAA TVA AAA AA A AAA, 24 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS. on aip em be lle, où un bouton ailles entre deu ont d'avant plus difiiles à diinguer pendane l'hiver; qui y à des efpeces de Cerfiers done tous Les boutons fonc un peu poin tu; d'autres dont tous les boutons font un peu obrus; de forte qu'on ne peur Les reconnoïtre que par comparifon du plus au 3°. Les feuilles des Cerifiers one pliées en deux dans Le bo sons branches, alles ne pds sement L forme ef oblongue, ou minée en pe pale mé Le dodo dun ve pl a ques relevé d'une grof nervure, des deux côcés de laquelle il en en un grand nomb pr ou hui moindres, qu £ ramifie reufé de fllons correfpondants s-peries. Le des ef x demrelure, L A l'exerémieé du pédicule, près de l'épanouilèmene de la feuille, il ya prefque toujours deux petites éminences en forme de glandes ceintes de nervures du defour. La grandeur, l'épaieu ane du vert, Re, varient üran es fe rouge 4°. Les fleurs des Cerifiers sépanouifent à Îa fin de Mars ou ri. Elles font hermaphrodies, fappor: des queues plus oumoins lon bouton. Elles font compoles r°, d'un di cinq fegmenes on au commencement d'A ues, &ilen or ordimaire= par le ha on, qui, lorfque Là fleur ef ou calyee en godee, qui & échancrures creufées en « battent far le goder, oufarla por fond, & quelque la queue, iL y refe deféché jufqu'à la ma e, Ce ealyee ef percé par L rondis, minces, plus ou m CERASU: ; Crristen 355 Jane l'fpece, arachés par un or € ment aux angles que forme Les échanerures du ealyce; is font blancs & ignenc de rouge Lorfquils fon prêss à toi mines ccminées par des fommers en chées aux parois intérieure du ealyce par des filets dé Aférence longueur: 4°. d'un embryon placé au fond du Arondi,farmoncé dun fyle qui el erminé ur un igmae obrur. 5°. Le frui du Crsifer ef fücculene, couvere d'une peau mince, unie & life, Au il eux qui renferme une amande compofte de deux lobes & e, la couleurs le got, ke. du d'un germe, La grofeur, fui vaienc fuivancl'fpece. Nous partagerons les Cerifers en deux clés. La premiere & La fconde, les Ce- ‘ontiendra es Ceres à fruie en car sers à fruit ro Premreng Crassr. CERISIERS à fruit en cœur. Les Crises de cette cl event oies, furiennent bien Leurs branches, Jeurs grandes feuilles dentelées profondément, & L ds is ds qui Fouvrent p Leur nom & leur principal € fherés, couverts d'une peau adhérence à La chair. Les p e la, one Les Meter, Les Gui- gnies & Les Bigarreaier Pr ax $ F4 : $ Ël ê à IV AVAVA IVAVVAVA VAN ; 356. TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS. MERISIERS. 7 ef chire, z éeurcés les uns des autres, font longs s fleurs fon pendanres, peu ouvertes, En Les érendanr, elles suorze ou quinze lignes de diametre. Le pérale ef erès= lignes, large de quatre lignes & blane, long, d'en en cœur par l'extrémité. Elles frcenc deux ou trois d'un même & fendu ou comme taillé es de quatre À cinq pouces, à brllane par Larges de deux ou deux pouces & demi, d'un ver deflis, d'un vere-blanchärre par deflous, pliées dentelles & firdentelées par Les bords, pendan Jongr vire deux pouces & demi mes crop folles pour es fourenir, gouriere à des pédicules Son fit ctpañr, aan environ in nes de aus für un diametre de quatre lignes, prefqu'également Large par les extrémiréss ce qui rend À forme plus spprochante d'un le d'un cœur. IL eR dvi fuvanc fi b ur par une gout u marquée je, noire, five Ia variéré de Me La peau ef blanche, r rifier, où franc Le dk HR) CERASUS, Crnisirn 157 € couleur £ borne à ans leur excefive maturité; mas c Mu fins fe communiquer à la char, à l'eau 8 au noyau La chair ef féche, en ers-perire quantité. Leu ef âere, & devient fide dans l'xtrème mx Si. Le noyau ef ovale, for adhére La char, gros par mppore Au volume du fruit Le pet fric qu'on abandonne aux oïfeaux, mârie vers La fa de Juin. L ft léger quil pend beaucoup moins que Les fric dé h me cha, “Comme le Merle séleve & £ multiplie de noyaux dans les bois ù il fe plae, on en trouve un grand nombre de variétés, à pe-près également méprfibles pour le fruie, On Le culive Lquels on peue fe décolle ficile= ans Les pépinieres pour former des À greflr oures Les efpeces de Cerifiers La gr ment de La variété à per fruit noir. IL. CERASUS mor Be CERASUS maj a la Menisie à feu double. malle fr HR Pa point du précédent par Le pore & pse ons fonc Cr Meaiex ne di Le feuillage. IL ne deviene pas aff grand. es bourg & plus gamis de boutons. Le diametre de fes fleurs npoffes d'une quaran ruine de péeles difpoés en rofe, d'environ crenre éramies & “un pi monflaueux formé de deux pertes feuilles replies qui 'embraene une l'autre, Cec Arbre, l merveille, ou l'une des principales merveilles du princemps, fleurir à la fin d'Avril, où à commencement de Mai. Comme il me produie poine de fruit» je ne étendu pas davantage far à dferipion. NAT AUANVA A AAA AAA £ : À Ël à & 158 TRAITÉ DES ARBR LIL CERASUS maj S FRUITIERS. CERAS aber Mekisirn à gros fait Cerrx variété ne parvient pas à Ia grandeur des Merifiers À petit fre, Ses bo leur plus brune. Ses feuilles plus foncé; les nervures font ordinairement teintes ou tachées d'une couleur r vent ef fenfble dans les flons correfpondants 4 Ses fleurs fortent crois on quatre d'un même œil, ouvrent d- vantage, foncun peu moins grandes (treize lignes de diamecre } Le pétale plus arrondi, long de fx lignes, large de pr lignes ef d'un blanc moins pur une p es font d'un rouge vif Les pédicules fon af Son ui ürpale de beaucoup en rifiers, & app à de grandes queues, des pecires Guignes. IL et ne, noire Lo Le fui ef bien mbr. dre, molle, d'un rouge foncé couleur que La chair, abonda: Le noyau ef gros & eine de rouge. On cultive ce Merifler pour le fruit, donc les Lig 5 & adoucir l'âcreté de l'eau fervene pour colorer les GUIGNIERS. > d'une taille un peu inférieure à celle du CERASUS, Crnrsirr 259 Mir, ef beaucoup plus & A mbrpunis de Foiles, c qui fa gl pendens an peu, fe fariennent moins bien que celles du Merir. bourgeons fr fs Se branches font plus merues den lignes, larges de cind ligr ar ténité moins ed en eau que dus le ei Se feuilles font grandes; pre lus éroites vers la par une Ad ue bague Les bé re deonle pofondiaue & fiédemcelés. Le des et d'un vert-fonc£, creufé de Éllons peu profonds; Le delous ef d'un verc fille; les nervures latérales au Me de de; Le gro arrêce ef eès- bre de dix à douze , font elerées, mais erès-déliées. Les grandes feuilles des bran- fui one crois pouces fps lignes de Longueur, & dix-neuf” Jignes de largeur; les queues fon longues de quinze à vin Hignes, La Longueur des grandes feuilles des bourgeons ef d'en- iron quatre pouces & demi; La largeur de deux pouces & demi; Ia longueur de La queue ef de vingefpe lignes. Elles font pen dunes & fe plient en goutiere en dedans, Son fui ef bien figuré en cœur, appli, bezucoup plas gros a que que du et de 1 rte, Sa hate et de rand diametre de hu lignes & demie; & L Longue de treize à dix ui lignes, plantée dans un enfoncer & peu ru. IL ct di fran G hauteur par un spplatifement où ne, femée de pes inégalités; lorfque Le fr de maturité, elle ef d'un brun trésfoncé, ar et d'un rouge très-fonc£, un peu NPAVNTAUS A Ë da È È NAVATAT #i à Ël à Ël Ë à Ë F4 É ES ë Ël à è 260. TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS. L'eau eft eince de La même couleur, douce, & un peu iafpide: Mais fouvent on cueille certe Guigne lorfque f peau net ferme & rouge, Son 3 quoiqu'un peu fre: erès-Légére- es & demie; que d'un rouge foncé gros, adhérent à La char, Blanc 5 long de fix lignes, large de quatre ne mürie dans Le commencement de Juin} elle foie plus eflimée, fi la Cerife ronde hicive ne paroffoi pas en même cemps IL CERASUS major brefs fé ; 5 Guicnien à pee fie noîr, (PL Fge 2.) Cer Arbre varibré d fenfblement q vu fu geur que de h € divifée en deux, foivank La queue. La que rurité, Sa chair d'un rouge moins foncé, &e d'u trois lignes, Cette Guigne mürit au commens CERASUS, Cruisien. x6x DL. CERASUS moje ls fre ct, pari ab pain Gonowiex à gro fui ane. (PR Le Re 3.) L'Anmas ne diffère du Guignie es bourgeons qui eR de couleur c Les feuilles qui ef plus pile. Le fi a meuf lignes de demi de hauteur; fon grand diame te et de hui lignes & demie, & Jon pete diametre de hui 3 ainf il ef peu appli fur fn diametre, plus renflé du à que du côté de a tête, Raremenc il et div für G lueur parue gui ble; ma reug profondeur Se porn ef de couleur de char du ete du file, & dun ane de cire du côté de l'ombre, Quelques frais, lorfquils rus-expofés au lil, scignent prelque par-t aie & cendre, voir, que drée, & par Le ver «d'un rouge Sa chair ef srès-blanche, excepté fous Les endré Les plus rouges où elle prend une légere rente de cette Elle ef un peu plus ferme q Son eau et blanche, & d'un go az agréible. Son noyau ef vou Blanc, erè-adhérene à a char, long de ges die ge dégage ae de og e Guignemäre vers Le dix de Juin. Elle a une variété qui D EG ae td annees Longueur par une rainure bien marquée & même alèz profonde fc un côké du fruit. Elle prend beaucoup moins de rouge. Les rois Guigniers que je viens de décrire, leurs variés, one les feuls connus & cultivés dans Les environs de Paris Les Guignes, lez agréables à manger fous labre, perd Leur mérite dans un ranfpore tant ie peu long. Leur chair ren de fe meurrr aiflment ; & alors eles fonc fides & inpides, Tome 1, x celle de la Guigne noire. AYAYAVA VAN Fi El à à à à £ ël Ë à à à à à & (NN AN NN NN AN AN AN 162 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS, IV. CERASUS major ben ft edit, ne Jr ne m'écendri p che beaucoup de celle du S. ce vrir que vers La fin d'Avril; & fon fruie ne mürie qu'en & Odtobre n excellent fruit, au V. CERASUS CERASUS, Crnisren 16 à peine cinq lignes de Longueur für quatre lignes de Hargeur; eur extrémité et fendue en cœur, & il fonc peu concaves. Le ancrures font cents de rouge-brun foncé du La file eR grande, d'un verc-hir en dedans, d'un vert- ntelés profondément & fürden= gen dehors; es bords font ne un peu m de dix-h ss elle £ four ns que celle des a 4 à vinge-cinq lignes, lt pi Sà quroe Log Ë teinte de rougeätre du côté du foleil. Les grandes fouilles des hs à le où près de cinq pouces de Longueur, & deux demi de oins gros par Ia rêxe que vers La queue, à far fon grand diametre, & hui metre, Sa queue et verte, me à deux pouces, plantée dans une sun lite La he rouge, las eme que celle de ut L'eau ef sbondanre ; d'un gode relevé 8e Le noyau un peu ceinr de rouge, long de quatre lignes & demie, large de quatre lignes, épais de tros lignes. Sa maté cf vers Lan de Juin, A1 oi plus Mc, ce Guignier méiroie d'être eulrivé à l'exelufon de tous Les autres, BIGARREAUTIERS. L CERASUS m Le Bigarre jene puis déterminer À fe multipliant ordinairement par la grefe, andeur murelle, Grefé ur Le Merier, Xi ANIN NAN ANNE £ VATATATA NAVATAE IVAVAVAV te AUX NAN NAN NAN NAN VAVAVAVAVA VAS AAC VAN AN N/AN AN AN ENV AN 2 164 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS fi aille approche de celle du Guigniersil pouf moins de bois, Le nourrit mieux, & le foutient à peu-près de même Ses bourgeons fonc gros, peu alongés; l'écorce ef d'un brun chir Ses boutons font gros & bien nourris; ceux même à bois fonc: un peu obrus. Les Supports fonc larges & flans Ses eur s'ouvrent peu. Le pérale ef long de fix lignes, large de cinq lignes, prefque rond par l'extrémité. Le pédicule à peine Long dun pouce lorfque la fleur commence à s'épanouir, ef quelquefois long de erois pouces lorfquelle ef palée, Les éa= de longueurs clair. 1 dore julquà fx fleurs d'un n one d'un vert Ses feuilles grandes, longues d'environ quatre pouces x lignes. Les grandes font moins 4. La plus grande ges Ver La queue que ver l'autre Largeur des feuilles, petites & mo Leur longueur. Elle font denteléesréguliérement az finemenr, & furdenteléer; dun ver pl clair, & plus g La queue déliée, longue de dix-huit à nes, & La plus grande parc de La grofe arrêe, és en gourriere, ou repliées ‘en dedans par Les bords, & plus pendantes que celles du Gui- gnier Son fruie ef gros, convexe ou renflé d'un côté; dé l'autre il ef appli & dvi par une rainure allez profonde qui regne für roue la longueur, de La tête à La queue, Lorfqu'on le regard de ce eût, iL parolk comme quarré, parce quil ef prefqu'é: galement large par le côré de la tête & par Le côté de la que 1 a dix lignes & demie de hauteur; dix lignes & demie fur Con grand diametre, & neuf lignes fur fon petic diametre, Sa queue €R mene, Lo 2e lignes à trois pouces, plamée dans CERASUS, Craisien 16$ La peau ef fine, unie, brillante, d'un rouge foncé du côxé du lei, d'un rouge vi du côté de l'ombre. Souvene quelques sis endroits, & r-tour le fond de La goutiere fonc blancs: La char et rès-ferme & erès-füceulente, blanche, femée de veines ou de bre plus blanches; autour du noyau, & fous à peau du côté qui a été frappé du foeil, elle ef rouge. L'eu ef abondante, légérement rence de rouge, dun goûe s-rolevé & excellent Le noyau ef ovale; jauniere ou couleur de chair, long de x lignes Lange de quatre lignes, épais de rois lignes & demie. Ce fie, le meilleur des Bigarreaux de de tous Les rs de cle, mûre ordinaremenc après La mi-Juille, 1. CERASUS mojr A rade, re de pis ah ind Bicaneeaurien à go Cr Bigarrenuier difère erès-peu du précédent, L'écorce de fi bourgeons ef grfe ou cendrée. Son fric à La même forme, La même groffeur & Les mêmes proportions mis La peau ef d'un rouge ers-chir, prefque cou Leur de chair du eôxé du foleil; dun blanc de cire du côté de ombre Sa chair et blanche, ficeulente, un peu moins fesme que cle du Bigareau rouge. Son eau ef auf un peu moins relevée & agréable. Son noyau ef blanc: IL. CE RASUS major lens fr 6 a mise ie ali) ind) BaGaRLrAUTIER à pe fe Mu, Cssr un variété du précédent, done elle ne diffre que par Le fr & Le vemps de à maturité, sai AA? PANNES NINEN ÿ VAVAVAV A ; AN TRAITÉ DES ARBRES FRUITIE avi NAN ANANAN AN AN PNA 4 en Forme de côté, laquelle s'étend de La têce à la queue Laure côcé du frue nef diviféfhivane G longueur, que par un. pie applaiement, La queu we, longue de ving vinge-quatre lignes, plantée dans un enfoncement Large & erès= VAVAVAVAVAS La peau ef dun beau rouge & Juliette dei rofle Guigne coup plus ferme que ce d'un peu fire, s'adoucie & prend un got. 2 5 ê : Le noyau ef blanc, long de cinq lignes, large de quatre AN $ Bignes, épais de rois lignes & Sa maturité ef vers La mi-Juin. S IV. CERASUS major lof fra à rare; cmd Crrre variété adm p AN EN EN NAN AIN IN ENV NV NV AN CERASUS, Crnisien 167 cs, ne Le dilingue de précédente que para couleue Pépinié ufr, La che un As ayanc trouvé fur la variété précédente bemucoup de fric. Sir arbre plus qui port ant jamais vu de if qui porte ému, ou La erè-grande parce de fes fruits rouges; je crois pou- Vo regarder l'enence de cet varié au mains come deu, te Ve CERASUS major bref fra corde mel, are dur Dicanneauriex commu x tient le milieu e pour 6 oleur du fra, La fermeté de 1 chair le got, & Le ps de La maturité, Quelques fürent qu'il ÿ en a auf pleurs variés; mais ne Les diféngue: moins de grofeur & de q n, & Le d es hic & Les eur, que le rerrcin l'exp produire Dans quelques jardins on comme ronde dans fon peurtou éssunie & brillante, d É Ë Ë Ë $ $ DES ARBRES FRUITIERS. par-tout ailleurs marbré ou ciqueté finement x68 TRAITÉ quelques endroits, ‘de jaune doré; le côré de l'ombre ft d'un rouge Lav Sa chair ef ferme & cufante, un peu jaune fous le côté où! Ja peau eft plus haute en couleur, un peu riquetée de trés-peces pois rouges autour du noyay, blanche dans Le ref Son eau ef abondante, vineufe, relevée & erésagrésble Son noyau ef marbré de rouge, Long de cinq lignes, Large de quatre lignes, épais de trois lignes. Cet excellent Bigarreau mürie au commencement de Juillet: 1 mérite d'être moins rare Srcox»x Crasse CERISIERS à fuit rond. Cerre clafée comprend 1°. Cerifers dont fa 2°, quelques efpeces qui parc rmiere cle, & plus cffentiellement de la fRconde. Les arbres de Ia feconde cafe ne: parviennent point à La gr à premiere, & ne outiennen pas 6 bien leurs branches, Leurs féuiles fonc moins Les fruies or ; $ Ë A à à à à à El & VAXA grandes, plus éroffées, d'un vert plus foncé, plus fen leurs queues. Leurs fleurs fonc moindres, mais plus ouvertes) En leur fruits fonc ronds, fondans & acide che afément de La chair, au lieu qu'elle fote adhérence aux Guignes & aux Bigarrea LL CERASUS pumil fat amd mis Centsten min à fui rond pré Le mérite de ce p confiant dans VANANN/AN ANA ANIN CERAS ordinairement en cfpalier expo au midi, où fi Sears Tin rép lle exeede aremenr quatre pieds. En plein-venei s'leve cinq ou fx pieds. (On Le grefie fur des deageons de Ceci à fui rond, ou fur Le Ciier de Sanee-Lucie. Les bourgeons fon Longuers erbs-menus, d'un brun clair du Les boutons fone pers, alongés, trs La fleur a hui lignes de diamere L mince creuf en cuilleron, froncé par Les bords. for deux ou tris fleurs d'un même bouton. Les feuilles fone d'un vere foncé par dedans, plus chie en dshors peties Les plus grandes ont trois pouces trois lignes de long far vin, n largeur, qui extrémié qui fe cie longe Elus del Én us relevé de nervures peu Fillantes, & DA Gui de lors peu proods La ques af Longue de ing 6x R per, rond, applai par Les extrémités, S buteur 8 de fx ig & fon diamesre de ue lignes, Sou ene on le cueille avant qu'il aïe acquis cette groffeurs orfqu'on Le Lie mûr paraitemenc fur l'abr quels plus gros. Sa queue ef Longue de dl placée dans un enfoncement large & affez marque blanche ou_poine blanc que aie du ie, auf dans un erbs-peri enfonce es & de ne petite ralnure qui et À Ja peau et dure, d'un rouge chair qui devient af foncé dans maturicé du fruir, Tone I, “e É $ F4 x à 4 $ $ à FA 5 : ë à à à APAUNI 370 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIER La chair ft blanche & un peu féche, Elle Légere teinte de rouge, loue le fruie ef crès-m L'eau ef aigre_ ou fore fûre, Ce fruit ef cependane ein ble ; parce qu'il mére dès Lafin de Mai, ou Le commencement a cous Les autres fruits tant à noyau qu'à pepin. I res, Re mange en compores, ou glacé de fe Le May- Duke, variété du Chery-Duke n°. 20, done Les fruies lenss, plus chars, & auf précoces, et préférable font exe À ce Cerifer IL, CERASUS fa à rm mode rbr a Ceuisren ha (PL IF Cs Gif devient mais moindre que La plu F'éleve ordinairement 6 Merifer, on peut en fire un plein-venc; mai il neforme qu'une: petite cête peu érendue, 1 lai pendre fes branches; fürcout lorfqu'elles font chargées de fruits done il rapporte sbonda & rrès-nombreux rendenc fe Le bouc font ovales, peu poinus, & font Mez ouver Ses fleurs ren sois ou qu s-ouverres. Le pé onze lignes de diame du calyec font d rond, fé par les B ; fone 0 Les éclancrüfes CERASUS, Craisinn 7x Ses feuilles one deux pouces neuf lignes de Longueur & ons font plus grandes. Dies de La. Celles des bou D réécenc bemcoup plus ver La gene qu l'autre ex: Der Mncé & Laine, Le debut dun vec undce. Les Rond fee denis peu profondément frdencelés La den Le ct ob le foutimnen droits fr des queues on us de dou à quinze lignes. Son ui ef de moyenne grofur, un peu pp bemcoup pus du cé de La queue qui ef longs qe ligne, & placée dans un enfoncemenc fe Am peu app fr baueur qui ch de aïe gnes; fn 204 dimeure gnes demie» & fon peit dumeurs an peu moine que neuf Bgne. pau prend de bonne bare une couleur rongechire & Vie lon cuil alors te Conf, lle he; mas fn faire, quelle ne comefibe qu'en compoer, Si on Mb À Sa chair, preue be, & cine de rouge us La pen. San eau ch douce agréable; mi alor ll pordu Le mé Bec précoce, à mu concouancare cell de plueurs mures bonne Cain ns ef vu for fon pl, 1 à au plus quatre lignes & demie de longueur, aucan de Largeur, 8 rois lignes d'épaileur Son noyau ef blanc ; prefque rond ce Cerife commence à parotre dix où douze jours après La pete précoce, Li ë Et $ ; à à ; & Ë : & : & & ; ; : F4 & $ à ê & & & NAN ANA NN NV AN NAN VAN x72 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS, Ur. CERASUS bles, Les uns füccedene aux Cife ent Les dei res ne xigent nf in. ni culeure, Lorfquils cons er du fruie, on en examine a qualré. On conf fruïes, & de manquer d'en rapporter, Cf pourquoi dans parciculiérement de a culture d ce, om préfre Les Cerk fiers communs aux belles efpeces, ns futé & plus propres À produire l'abondance dans La fifon de ce ri mulriplier aux près de dix lignes de damesre für un Le milieu de lp «| CERAS US ae ve 17: ne La pu din Bourg. Là Fi Bi Son noyau a cinq Ugnes de Longueur, & autans de die Me pa reminé par ane péic poite ubraique & ire. Cet La Pis bee des Cerifes de Ia premiere Gifon, Je crois quelle ef piquante. Elle mère vers La fin de Juin après La ne ariéé du n°. a; mai elle lui et bien inférieure en bonté, Je n'entrepren ion des autres ar Dis un ul Vignoble, ou ans une Cie de médiocre ée ue, on en pourrir quelquefois dilinguer plus de ing & dans Je Vignoble ou la Cerifie voiine , on en trouver peu qui y si poine la defes nés, fun parfiremenc femblables, Ainf ce détail roi plus long que, & exigerie fouvene des pplémencs. Mais je ne dois pasenometre quelques-unes qu'ont des carter rain, NV. CERASUS enfraris dal fr. Lab Tenue CERASUS ren de, Ge En Cantsran à Beur fri-doule, (PF LA fleur de coute varié la dingue bien des autres. Elle ef impolte de quinze à vinge pécales; porte au centre un ou deux: fils & autanc d'embryons de fruits, Lorfque Les Heurs À dou le fil nouenc Leur fruit, ce qui n'arrive communément at es vieux arbres ile jumesu, Les plils de quelg M déreloppenc en poires feuilles veres; & ce fleurs nt iles. De Le qu'il n'y à que Les feursà un feul phil, & même en petit nombre, qui produifene du fre. 11 ef de grolfur Hbyenne, d'un rouge-chir & vif, peu chuenu, fort acide, Ain RCE ve mére d'être cui que pour Sur, Ë Ë Ë F4 \< Ë E # z74 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS. V. CERASUS vga fan ps fit. { Canisin À fleur double Ce Cerifir porte des fleurs compoi£es d'un plus grand nes Bre de pétales que Le précédent, de vinge-cing à trente ; dû is Jieu du ealyce fre un pif monfirueux, où dégénéré en petites feuilles vertes, qui rend fes fleurs beaucoup. moins belles qu celles du Merifer, On peur l'lever en buiflon, ce qui n'el pas pratiesble p il appartient aux jardins d'ornement. ur Le Merifer, Comme il ne produit po VE CERASUS (8 ?CER ASUS bem vi. HLB. Quorvr plufeurs Livres d'Agriculrure fafène mention dE Cerifes fins noyau, & même propofent avec confiance les moyens d'en avoir de telles, je doute de l'exience del chOfV & du fuccès des moyens de là produire, Ce Cifle-ci'efbunes varié du Cerifee commun , done Le fre a environ buie lignes de diametre & autant de Hauteur, Sa queue ef très-menus y Ion eize ou quatorze lignes. Son noyau ef ligneux, mis mince & fcile à rompre, Cette Cerife et alez bc Cerie commune. Quant aux Ceriiers done Les fui fe nomment Cerifs à la 5 je crois que La pecice feuille q srachée à la queue du fruirlorfgu'on le c ere affine pour en former des var plus fréquent à ces Ceres, & plus rare à d'autres 35 à É à à à à El Ël ; à e4 F4 à ê 4 F4 2 $ ë : > ; $ qui il arrive auf, Les Cerifes connues fous ce nom , font ds vies méprif A ii AAA AA AA AN ratafas, Cependan il y a une fore belle Cerife à feuille qu È CERASUS, Crnisirn. esrsêere, Je m'en ai € 6 porcie une ou plafieurs petites les bien formées & dentelles; fouvent Bipales Ce fre et gros & beau; à hauteur ef de dix lignes, fon "and diametre de onze lignes, & fon pete diametre de neuf Tignes & demie: inf 1 et appli fur un côté; dvi d'une ex 1 diminue beaute sccomp fémiéà l'autre par une ligne un peu enor Goup de grofeur vers La tête; ce qui, join à don (iidonne Là forme d'une groffe Guigne rccoutcie. La queu nourrie, ef avée de Héngue de quinze à vinge lignes, bien Hooge à l'extrémité qui s'implante dans Le fui au lieu d'uno lavé afez profonde, mais & La peau ef d'un rouge-brun trs-foncé. La chair ft rouge, L'eau et aigre: dans l'extrème maturité le perd az Bimens que La Cerie ai Le g ers-bonne en compore. Le noyau et gros, & très Sa matuicé eft peu après la mi-Julle, Je foupçonneros co (Cie d'être une variété de La Crife-Guigne ou de La M M fon pore & Les feuilles ne le rapprochoien dur oer de Portugal, on aigreur pour ne pas déplaire à ceux qui le goût un peu vif; mais au moins elle VI. CERASUS Cerises us-fle, Cenrstex à moche LA taie de ce Ceufer tient le milieu entre celle du Cerf Brécoce, & celle du Cerifer ht, Ain reflane prefque min ; HR grfe mieux fur le Cerier de Since-Lucie, ou Le Ceres féommun , que fu Le Merifer. Ses bourgeons font longs, médioerement gros, trèsnombreux, \ATAT/ Fe à Ël à : Ël < FI à & & À & El Ël ; F4 Ë & à à El à à : El Ël El Ël 1 376 TRAITÉ DES ARDRES FRUITIERS ce qui rend L'arbre fore touffs. Au tr fin épidermé gris clir qui recouvre leur é du Gil parole un Brun afez foncé, & le côté oppo Ses boutons fone de médioc: peu élevés es fleurs reffemblen s du C Ses feuilles fonc moyennes entre ile précoce & celles du Cerifer Ses fruits fonc de médiocre groffur, fi abondants que Les Branches, qui fonc longuettes & menus fe courbent&c quelques fois fiecombene fous Le poids; ce qui rendroi Le. pore desess atbre peu agréable dans la faifon de fon frui, fun Cerf done les branches refemblent à autant de guirlandes de Cerféti foncé dans La parf A délicate, L'eau nef pas dé beaucoup à fon mérite, & muliplié, ce Cerifer déja fore ein ble par f grande fécondité VII. CERASUS fa said me plis plre fat Cenisin à onquec, (PLV) Cr Cerifier parole être une variété du précédent, avee-lequel il abeaucoup de reffemblance. Il ef de Ia même grandeur, 64 ferile, fre rouffu, Lie fo bas fs branches long menus, longuets; bn Les bourgeons fo gel tres du côté du folei ombre. Les boutons font petit , obrus. Les fap ASUS, Crnisisn 177 Les feuilles one petites, n'ayant au plus que deux pouces & demi de Longueur fu quinze lignes de Largeur, Leur plus grande rgeur et beaucoup plus près de l'extrémité que er laquelle elles diminuent confidérblement & afèz régulié. Femenr. Elles fe replient un peu en gouriere en-dedans. Les bords font denceés fnemene, & frdentelés vers La pointe. Elles Re foniennent fermes fur des queues longues de hu Les fleurs, comme celles du précédene one un peu moindres que ccles du Çdix lignes de diametre); il en fore Aa fix d'un même bouron. Elles fonc compoftes de cinq p£ fes, quelque mines: d'un à douze pifis qui on à Leur af auc e la q À dix lignes. ee is de x où fepe: de trente à quarante cing ee d'embryons, ous arachés au fond du calyce, fins aucune adhérence des uns (Ces embryons, do quelquefois une parce avorte , devien Pine des frs ronds, applis par Les extrémité Amene de groffeurs à Aie de diamerre far près de fepe ligne in bouquet ou groupe à l'exrémié de La queue qui ef longue de douze à quinze lignes, az groMe, erès-arrondie & fans can lues de force quelle ne parot pas formée de plueus queues Hésnies” Chaque Ci teachée par un nerf où pole lee pl qu fort des bords incérieurs de l'extrémié de In queue. Elles one fre ferrées Les unes contre Les autres, & comprimées par Dé côté où elles fe couchentz mais elles ne fone ni jointes ni clés enfemble. Chaque Cerife à fon noyau quiet blanc dans les plus-grofes, il et long de quaere lignes , Large de trois lignes & demie; épais de deux lignes & demie, Sur Les jeu Aibres, une même queue ne porte qu'une, deux trois, où au ls cinq Cris; Les bouquets de buit à douze ne fe trouvent que far Les vie La peu Tome L, fun rouge chir & vi NAN VAE VA NA VAT NA VAVAYAS À AAA SAC A AA AAA AA AAA VA 378 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS. chair ft blanche; & l'eau un peu trop acide, pour que ce e autrement qu'en compote ou glacé de Sucre, Suit Le m Cene Cerf môric à la mi-Juin, ou peu IX. CERASUS f x de a To des S, Marin, card ( PAPA) Genis in La pore, a taille, Les branches nombreufes & penda ce Cerifir, l'approchent du précédent plus que de tour autres mais il a des cara@eres trs-fingulers On n'y trouve que des boutons à bois & des boutons à fris Les boutons à bois produifent des bourgeons foibles, menus, à médiocre longueur, garnis de feuilles alrernes longues de deux ds rois pouces, larges de douze à fize lignes, terminées en points siguë, dentelées & furdenrelées, d'un vert allez foncé en-dedanss d'un verc-chir en- dehors, fortes & fouremues fermes fur des queues longues de douze à quinze lignes Les boutons à fruit, au lieu de fleurs, donnent au printemps es, dont Les crois ou quatre premieres feuilles nés à produire de pesices bran portent fous leurs alles des boutons à fui de printemps füivane de petites branches femblables à celle Après ces crois ou quatre premieres feuilles, la branche cot mue de s'alonger; & à mefure quil fe développe une nouvel feuille, il fre de fon aille une & quelquefois deux fleurs don Le pédicule salonge confdérblement julqu'à ce qu'elles foients épanouies. coup moins que cel ft long de cinq lignes, un pet que celle du Merifer , mais be Ceriiers à fri rond. Le pétal plus Lirges pl, ne $ ronçanepoine outrès-peu par Les bords, 4 ne & creufine point en cuileron. Les éamines fonc blanches leurs fommers, jaunes & erès-menus, Les cinq échancrures di ï KR CERASUS; Crnisirn 279 falyce fon grandes {quelques-unes one plus de fx lignes de longueur ar rois lignes de Largeur, refemblane à de petites dencelées finement & réguliremenc par Les bords; fe renverene fr Le alye, & deviennent d'un rouge vif, lo que Les pérales fon tombés Comme Les premieres leurs ne s'épanouifent qu'en Juin, fic none ordinairement fore bien, I ef rond, spplti du € & un peu d'un côté füivant & longueur; Cuve D nee ce de latine, Oo pa de Rpe Hignés, & fi hauteur de fx lignes & demie, La queue ef afez Le quinze à trente lignes, plantée dans un en- ncemenc peu creufe La peau e dure; dun rouge plus clair que foncé. Ta char blnche, ayant cspendan un pe il rogelre. Lelong des artères du noyau, elle cf fre rouge. L'eau ef fo he à fric ne cel de faire de nouvelles produétions Mesa fe de re evo pra mins rem ons de fleurs, des fleurs épanouies; des fruits qui nouent; res vers, d'autres qui commencent à rougi & d'autres qui ifon où l'on voir avec pli une compote de Cerifes, quoique lescivenues à l'xpoftion du nord foiene un peu rop acides, le ces branches à fruit, plus ouf qu'aucun autre Cifer,iL yen a quis 4, fone peu de progrès & ne donnent e que trois où quatre Zi op couverces par Les aut nt de fruie; d'autres qu $ 2 $ $ NAVAV AV AVAV fiN : : AA VAVAVAVAVA VA AAA AA AAA AAA VA 180 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS, fruïs, & sarrêcene dès La fin de Juillet, Toute La parce def branches qui a fru@iñé fe defeche & périt pendant l'hiver. Les feuilles des rank gées les plus grandes 0 Lignes de largeur. Elles relées, Leur queue ef longue de cinq à pe lign frivé augmente rellement la grandeur es feuilles, & Les dimenfions du frir, que j'a g sil ny a pas plufieurs varérés de ce Cerf qui et plus curieux quuile. X CERASUS faria far ge st 6 fédère, (Crnrs1ux de Montmorency à gros fit. Gros Gobe, Gobee coune queue, (PL PILL L'Anres devient médiocrement grand; de a ail ‘des plus grands Cerifers communs. IL noue dificilement fott fruie, & en rapporte ordinairement peu; ce qu le F fois nommer Le Coular quelque Les bourgeons fon très-mems, Longues, d'un brun-rougeis re sun peu plus clair du côté de l'ombre que du côté du foleily arès-peu tiquerés, & de erés-perts points. Les bo 2 arrondis, obus, couverts d'El alles d'un brun fo fonc plus. Les leurs ont onze lignes de diametre, Le pérale eft rond es bords fe froncen peu. I foe a bouton; & les boutons à fruit ce Ceriier parole produire fes fleurs & fes fruits par bouquets où quatre leurs d'un mére. fore près Les uns des autres, Les feuilles font petites alongés, plus € s vers la queue cé: Les plus grandes, fr les bourgeons dur me Longues de quatre pouces, larges de de s des branches à fuie font beaucoup moindres CERASUS, Crnisien 18e eur queue ef gro, frme longue de fx à douze lignes, Les bords fon denrelés peu profondément & furdenrelés; à dence- are ef obrufe, Les nervures fon erès- flans, & Les fllons srefpondancs font eré-creufés. Le frire gros, eré-applci par La tête & par la queue. Son gand diamere ef de onze lignes, on pete diametre de dix ques & demie, & fi hauteur de neuf lignes, Souven il ft peu rond fur fon diametre, où défiguré par des goutreres & des nfoncements. La queue longue de quatre à dix lignes, el très fe, for un pet enfoncen La peau ef d'un La chair ee L'eau ef sbondante, trs-3 Le noyau ef blanc, haut de quatre lignes, large de quatre Hignes , épis de crois lignes. Caxe belle Certe, groMe eme que confie, mârie vers là mi-Julle, Elle ef fi peu abon- Vince quon a négligé La euleure de ce Cerier, qui ne £ trouve lus que chez Les Curieux, & dans Les jardins qui ne fonc pas Gonficrés uniquement à l'uile, En Angleterre elle et erèscom= dont elle porte le nom , Cerf & placée dans une cavité rbrévafte, L'ile dans plus marq rouge vif & échanc, mais peu foncé, € que fur aucune aur , d'un blanc un peu jruniere. ésble, peu acide trèscharme, excellente, tant mine dans La Province de de Km, XL, CE RASUS fon fre de mage abs gr ai Cerisien de Montmoren) 2) Ce Cri refenble beaucoup au Cerifer hädf n°. 2. pat la grndeur, a ferlité, l'xceude des branches, les feuilles, Ger bic Ac. Sa fleur ct un peu plus grande que celle du & du gros Gober, Son fruit R moindre que le gros Gober, &. mois comprimé de La tête à la queue. Son grand diametre ef NAN ANTN NA NVATAVATATATE NAT PAT NUNTATATAE AVE A7 El à Ë & £ PNA ANA NAN AN IN AN SN NV AN NN 383 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS. de dix lignes & demie, fon petit diametre den lignes & dé mie, & {à hauteur de neuf lignes crois quarts. Sa queuc ef lez groffe, longue de quinze ou fire lignes, Dans (à parfaite maturité, f peau devient d'un rouge foncé. Sa chair et Blanche: & fine. Son eau n'a d'acidié que ce qu'il en four pour la rendre sgréble, & en relever le goût, Son noyau ef long dé cind lignes, large de quatre lignes & demie, épais de crois igncss € Ceri£ au commencement de Juillet, avane 1e delle lui foie un peu inférieure en grofeu & en bonté, cependant on en multiplie & on en cultive 1 Cerifer préférablemenc à celui de gros Gober; parce quil af bemcoup moins fje à couler, & qu'il produit beaucoup plés de fr Les Ceifes de Mont gros Gober. Qu rency fone les plus efinsées à Par Elles font en ele bien décrites auparavant Ms de toutes celles que nous avons XIL CERASUS. Ga ren dr are gra Centstts à gros foie rouge-ple. (PE IX deviene plus grand qu'aucun des Cerifers à fai avons parlé jufqu'ici, excédane cepe us grands Cerifers communs; il séleve quetés de erès-pecies poines gris, Ses boutons fon une fois plus gros & plus Longs que cet du Gober ; poi & fâillane Ses fleurs s'ouvrent un peu moins que celles des Ce: ; même ceux à fuir, Les fapporss font grès LA CERASUS, Crur Montmorency. En les étendane, elles ont onze lignes de ss és one près de cinq Jgne de Long fi une ur Il fone erbs-conesves, froncés & repliés en À Co LR den pose EU ele Long que Les éramines, ce Gerier noue for bien fon fre, IL re crois eus de chaque bouton; raremenc deux, prefque je as une ou quatte. Ses iles font longues de erois pouces, larges de dix-huit Higes; elles rerminenc par une poince afez aiguë, Leur plus Trade largeur ef vers cette extrémité; elles diminuent prefque Héguléremenc vers a queue qui cf me & foutient bien La full, La dencre & frdeteure ne obrui peu profon- es Le dedans des feuilles ef d'un vere peu cé, le dehors eue longue de dix à treize Lignes; la gro arrèe fonc teintes d'un rouge alez foncé Son fre et gros bien arrondi par La té; spplat par né ce peu cppli ie Lo dameue far e on grand diametre de onze lignes & demie, fon pe detre de onze lignes. Les frais moy cos dons, mais une Ligne de moins fr chaque dinien en nourie, Ans être gro; Longue de ixhfeize lignes; plancés ns une cavité écrite & az profonde; l'extrémicé par lsqulle A « aachée au Fe et dun beau rouges de fouet ele “ égéremenc rence de cete couleur dans route & longueur du été du Soleil La peu ef fine, d'un beam rouge vif, mais clair ou erè-lavé, Mi charge rès-peu, même dans l'extrême maturité du fri La clair ef un peu tranfparente, très-fucculente, blanche ; cpté Le defus de La peau qui à *% ie œil rougcie ble; relevée d'un Aigrelerà peine fenûb Le noyau ef blanc, long de cinq lignes & demie, large de Ë ë NA AAA AVAVAV AV NAN AAA NAN AAA ÿ 35 > Ël à à à $ & Ë & Ël à à & 2 £ 184 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS. cinq lignes au plus; épais de erois lignes & demie; fon amande) cf bien nourrie & peu amer, Cette belle Cerife qui mére à La fn de Juin, ef une des plu excellentes à manger crue: elle el préférable à toutes les autres! ke Re, erès-charmue & à pour confie, éane non-feulemen douce, mas d'une couleur elaire qui rend Les confitures ag à la vue, Elle ef encore rare dans Les environs de Pa digne d'y être erès-commur XIILCER ASUS faviva pouf fra tandin an! CERAS A His, Lab & Ger. Eanc. Certsiex de Hollnde, Couard. (PA X:) L'Ansee eftur 4 les plus grands de A cl a'approche pas de celle de ; quoique A aille ur, fouiéne nombreufes pour quil bien fes branches qui ne {one pas foie ouf ou conf, Les bourgeons fone az gros & vigoureux Longs, d'un rouge-brun du côté du flei ; d'un vere-jauniere di côté de l'ombre, recouverts & comme marbré de gr-claïe Les boutons Les feuilles fonc grandes, ayant près de quatre po os & longs; leurs fuppores font peu Elevél es de longueur für deux pouces de Largeur; de forme ovaires par es extrémicés ; dentelées & furdenvelées Elles fe fronéeñes beaucoup vers le milieu de La grofe neryure, Leurs queues 108 groîs, longues de dix à qui 5, dun rouge foncé de côté du foleil, Les fleurs fon gran Ceriliers à fruit rond. Elles ont quinze 1 d pétale eftlong de fèpe lignes large de fix lignes. Le piil del plupart excede Les écamines d'environ la moirié de Gi longue CERASUS, Crnisirm 185 ee qu peux beaucoup nuire à Ja Éértlc dec acier, qu fleurie endammenc, & donne très-peu de fruie Les fleues forment de acces bouge conne call à d'un même bouron, & Le sois où qu Hé par grouppes de quatre ou cinq Le fi ef gros, prefgu'exatlement rond; A haut rs & de £, faivant La hauteur, fx lignes fon grand diametre ps diametre de dix lignes. Souvent dvi par un fllon bien marqué (quelques gros G fun lon. I pend par des queues longues de quinze à vinge lignes. La peau ef d'un erès-beau rouge, vrse couleur de Ceriè, Ia chair ef fine, d'un blanc un peu rouge Leu ef douce, résagréable, un peu teinte, Le noyau a auf une légerc imprefion de rouge il et Long “cinq lignes, large de quatre lignes, épais de erois lignes. Le temps def maturié ft vers La mi-Juin au place Sice Cerifier produifée des fric auf abondanes qu'il celles, il foie préféré prefquà tous Les autre; mais à feue Mine erbs-jere à couler, on Le culeive % peu qu'il devienc (On cultive fous le même nom un Cerifer qui_ne me parole fonc rer du Cerifer commun, que par fon fru qui ft plus gros for bon. L'ucbre charge Beaucoup, manque rarement de np- pôrer, & mérite d'être mulliplié XIV, CER ASUS fins fataramde mag pari ble, parin fac cbr Cnesies die ambré, fui blne, (PL XL.) De tous Les Cifers à fn Ses branches, longues; norbi en Lien, Tome L, Aa ANA Ël ê $ É 5 EI : NAVAVAVA IAA AN NV AV NN NN: 186 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS, Ses bourgeons fonc gros & forts, médiocre peu roule du eô blanches, Ses boutons font gros, ( do es de ceux du Ce à fra. Les füppores one larges Ses feuilles ont for tre pouces & demi de longueur fur deux pouces de ie fone un peu moins —. £a largest elles fonc terminées par une andes; celles des bourgeons or celles des branches à Le dedans ef d'un vercclair, le de hargées d'une double ès -fillantes, Les telures fon très-grandes & profondes, où triple fürdentelure, Les nervures fn queues gros, longues de huie pendre Les feuilles, De force que la difpoñtion de fes branches, l'étendue & l'atitude de 1 fouilles, approche beiucoup d'un Cerifer à frue en cœu Ses Hours ont treize lignes de diametre, Les pétales font Longs! inq lignes, erès-concuves ou creuléé 5, Lifene un peu par fa grandeur, ton, Les fleurs s'ouvrent moins que celles de la plupart, ne iL en fore quatre de chaque bouton. Ses fruies done gros, bien arrondis par Là cêce, plus ou moin applis par l'autre extrémité ; Les uns ayane onze lignes fi Ie grand diametre, dix lignes fur Leur pete diamere , de neuf lignes. & demie fur leur gr eur peci diametre, & de hauteur; les autres ayant dix ligr s & demie fa " de forte que la hauteur et la même, les dix diametre, neuf ligr lignes de haut metres étant différents, La queue efl mene ; long à vinge-quatre lignes. La peau ef fie, un peu dure, Aux fruies qui font découverts à s 4 CERASUS, Crnister. 187 & expofts au Poll, elle & reine d'un roux à Nombre ef comme tiqueté ou marbré de rouge Léÿ Pas qui ne couvent ou à lnbre des Rules, cle dun june danbre dns 1 ps gande paie, & le role dun ro La maturité du fruit elle et roue de couleur d'ambre, La chair ei un peu tranfparente ; blanche, fm ii Blanches, erès-égérement teinte de rouge fous à peau du du foleil, La peau, un peu dure, fi parotre cet Cerife chair, Av fibres roguante. Leu ef abondance, crée, doux Loue Le fric à acquis une ps Le noyau et blane, terminé par une eès-pee pointe aiguë. 114 qurr lignes & dei de Longueur un peu mois de Largeur, A tros lgnes un qua d'épaieur (eee excellente Cerife môrie vers a mi-uillee Elle a, com- Hméla pluparc des bonnes Cerifes, Le défaut de nouer difficile mène & d'être peu abondante. Là Cecie qui pore Le nom d' Arbre, à laquelle il appartient mieux, fi peus an pr ré, & ne pre cine médiocre, pou de rouge) de gro Ans songé, 3 plus renlle ducûé de Le queue, que par Arte. El ne ps comparable pour La bone à celle qui vene dre décide le Cerier qui a produi culeive plus pour Lifmgularié de fon fie, que pour fon ui XV. crRASU: Gaiorrier, (PL XI) (Cr Cetier ft un peu moins grand que Le précédent, iLeft moins gui de branches, quil furiene bien, & qui font plus Bros, il donne plus de feu Ses bourgeons fonr gros, courts, d'un rouge-brun peu foncé Aaï NAN NAN AN AN NV VV VAN 4 7) 5 El à & ; 2 NA ANA A VA A NAAAYA NAN NN NN avi Ses fleurs s'ouvren bien, fortent ordinairement même boucon. Elles ont un pouce de diametre ÿ leur péc un peu ph «long, trs-creué en cuilleson, peu froncé 8 lieu, Le calyee cf erèe-rouge dans L Ses feuilles fone grandes, d'un vere erès-foncé,, terminées en! pointelongue & aiguë, pliés en goutrere, un peu pendantes für leur queue, denteles profondément &furdentelées, d'une for me ovale pointue par les deux extrémiré, Leurs pédicules font longs d'environ quinze lignes Elles one de pouces & demi de longu r, für une largeur de vinge à vinge Son Fruit ef gros, comps su, quelquef franc À burcu un peu par a tête; appli d'un vence on diflngue au milieu de cer applat rès-égérement tracé, ou une ligne erès-déli lignes & demie à dix lignes, & & haure f lignes. L bien nourrie longue SE de dix à onze lignes; fon petit di ignes; fon p plantée dans une cavité lez large, mas pet Sa peau e fine; lifinte, noïr haie ferme ; d'un ef d'un beau roi Sonrnoymiel Mg Jignes & demie, CERASUS, Craisien 189 La Grotte, la plus commune dans les environs de Paris, el de moyenne groffeur, ob & for applate. Cf une ne Cerf, mais bien inférieure à la vraie Grioue, Quel qués uns afirent que ce nef pas une variété, mais le même Csiier don Le fruie dégénere ain dans Les trreins qui ne Jui fsmvicnnent pas. Cependant f maeurié qui nef quelquefois que vos Le dix d'Août, me parole décider quelle ef variéé. XVL. CERASUS ufr ru rumd pro» Crursuer Spain cuite à Quoiaur ce Cerifer foie 48 vrifemblablement à de Gronte je ne fi s'il doit être regardé comme ue Vañré fecete efpèce, n'en ayanr d'aurre caradtere que Ià diredion fs branches qui sélevenc allez droies & fans confuion. IL az fee, Sa gr fe prend & fe colle dificilemenc au fer. S$ bourgeons fone longs, & de groleur très-m Ses ts one onze lignes de diametre; les échancrures du calyce longues & dentelés, comme lle le font à 1 plupart des Cniirs communs, Ses feuilles font besicqup moins grandes que s du Grioer, &. fe fouriennent fruit ef pete; fon diametre étant de pe à nie lignes eus de à fépe ché à des pédicul Hignes, La peau ef pile, d'un roug M'd'un ronge mes far Leurs que. æûx longs d'envilèn dix: blue foce spprochanc du noir. La char ef Héslonc£, peu délice. Leu CP /2 CE Haussar d Jeulp # Bouquet LL, [1 \ . Grise Tom Z. FE, p NAN EN AN EN NAVANANAN AN ANA AR r 2, 200: LS CE Haussard culp , , LSS AU APT, TomL DA 2. ae ERRT AC Lag : 200 Ph, Milsan Jeudp s — os Gobel. PL, FUIT. . G Dm. . LB, 21 7 \ NAVAVAVA AAA ANNE sh : 2 a É 7. À 7 AJ: 200. EE Tardeu Seul A à E Touge= pale? # PET. CUS / C_ GTOSSe Tom, J. NAN AN NN NAN NN NAN AN EN NN NT NAN ANT NN AN AN AN ANA NAN ANA AN AN EN NAN EN NA) S _ S Ÿ £ . à < ù Ÿ ” 5 À. ' € 4 à « à D 4 me Si IE à Ÿ S 1 - : RÈ D 4 ; NE) A #4 NS T7 Pda Se NAN AN ANA NAN ANA ANA NAN ANA VAN ANA VAN AAA NA À IE Bi F4 4 ë MUR a PE OONESS DR PE Y C2, / 7 € , T 37 27 | Amnb 7 RE E | | à S à | D 4 E a] e Ÿ fl SN | | FA ONANVANAN NN AN NAN AN ANA NAN ANA NA NAN A à lag: 200. Tardieu Jculp 7e. F7 PT. XIT., FL. Gi RE —— Tom. L LB. de. ET Dupuis Souÿp À PAS; PL. XTIL. le de Portugal. » GT10 Tm.I° 20, de, OAV ANA NA NAN AN ANA NAN AN AA VA VE VAN AN VANOVA Dr rs UN JE Re ee MR er PO EEr ” À + Lay. 200 Ph Milsan Jruÿp AR NS let 7E0 474 ne. 7 À Z PP, Mr Griolte Tom. 1? É ‘ANA NANANAN A A ANA VAN ARE Dupuis Joulp. LT Dree. C ’ LB, LL Pat NAN ONE D e Cug! L om) LES E bn nd CYDONIA, COIGNASSIER ox COIGNIER. DESCRIPTION NANTATATAUNTNUNININ INT Ë LÉ s Ë È 5 k Ê É s Ë Ë Ë $ £ (NAN AV AV AV ; AAA VAN y > $ F4 $ $ & : AAA A VA AV AAA AAA » > TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS. vel tête diredte, & de plufeurs petires nervures es feuille finement pa Les bords; femblables à de p de & relevées du latérales; elles font ovales, terminées en pointe: 2°. de cinq nds péales longs de quatorze lignes larges de dix li ondis par l'extrémité, eès-concaves, difpolés en. rofe, & de rofe chaire, lé par les bords extérieurs d'une belle c nent lavés de la même couleur en-dédans : 3°. de quinx vinge étamines Longues de fx lignes de couleur de rofe, er minées par des fommets jaunes: 4°. d'un pifil formé d'un em: bryon, qui fie parte du calyce, & de cinq fyles d'un verts jaune, beaucoup plus courts que Les éamines, & f des Mygmates, Les leurs de tous Les Co & ne différenc que par la grandeur, & le ton ou moins fort. Celles du Coignalferà petites feuilles one vingt- le couleur plus us grandes à proporcion, Les fleurs des autres Coi grafirs ciennent le milieu entre celles-ci, & celles du Co grafier de Poreugal Les fleurs des Coignafiers n'ont point de pédicule propre: ment dix. Au printemps, le bouton à fruie salonge & produic branche, fur laquelle il £ développe cinq ou fix feuilles, & à fon extrémicé une feule fleur. Ses feuilles fone grandes alternes unies par Les bords; d'un vert-chir endedans, blanchätres & couverces d'un duvee fin s-dehors. Les nervures fonc délices & peu. fillanres; feuilles des bourgeons, A reine de rouge, Les grand k quatre pouces & demi de longueur, & trois pouces & demi de largeurs leur forme et prefqu'ovale raccourcie. Celles des dela queues re pouces & demi Les feuilles de ce branche ongées; larges du pointues à 5 les grandes ont de longueur fur trois pouces de largeur CYDONIA, Coiowassirn, Coignaer, & celles du Coignafier commun qui ont à peine deux pouces crois quars für deux pouces, peuvent être dés comme les deux extrêmes des feuilles de Coignaficr. Son frire gros, Long, anguleux où mal arrondi fe fon diametre qui ef de deux pouces & demi fur rois pouces qute lignes de hauteur, Son plus grand renflmenc ef plus éloigné dla queue que de la re, IL diminue beaucoup de groffèue ve La cète où l'œil e placé dans une av bords one relevés de earnes ou boÎls fillantes; cet œil bordé qui fübfilent dans La plupart des fruits jufqà leur maturité, el peu ouvere, érant ferré par cinq eue meurs qui {one placées derriere les échane côté du fruit diminue beaucoup plus de gr ment, & fine un. pe a fomm profonds done Les ur, mais moins régulié la exlebalfe; il cermine en. po quelle simplante l'extrémité de ab fer de queueau fruie, dans une pere cavicé formée p rit de La branche juu'aux derniere feuilles qu'elle a produites, La peau et une, couverte d'un durer qu'on enleve £ ment en La ec La main, La chair et plus rendre & meilleure ane en confiures qu'en compotes, que celle des autres Coing Le goût des Coings, & leur odeur èz connus. On trouve dans les Coings cing loges, done chacune con- de hui à quatorze pepins applis. Ces Loges font f de me res comme celles des Poire, L'ax creux, & fic une éoile à cing rsyons qui sétendent entre Le Loges. . : Les Coings mérifene au commencement d'OBobre, & fe conf t-delà du mois de Novembre. ei Ë £ É Ê à El à 3 à à 4 F4 4 El ë ES & & 2 VA CAN N/N NN NN NN NN NN NN NN 204 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS. II. CYDO NA finie eblngs, Levi. Ta Corcxassinr fmel Cr Coignafier, appellé mal-à-propos femelle, iene Le mil entre Le commun & celui le Porugal, pour a gr ; celle de fes fleurs & de fes feuil Son fruie n'a quelquefois que deux. pouces fx à buic lignes de diametre far un peu plus de hauteur; quelquefois & hauteur et de cinq pouces & demi, fn grand diamerre de trois pouces & demi, & fon pet diametre de trois pouces deux lignes. I et antes qui s'érendene fuivanc £ longueur. Mu par les deux excrémiés sliérement de a poince trés-obrué. L'œil ef erès-enfoncé qui terminent dans une cavité bordée de buie ou dix bols erès-füillances & dans une eavité pro- prequ'égales. La queue ef auffi pla q où fx bofès, Sa peau fonde , dont Les bords fonc relevés à ef for life, & & chair un peu grenue IL, CY DO NT A fui bresre à r4 Coiewatsiee mile. ire du' précédent que par fon fric qui ue ronde, irréguliere, On culcive xx Coignafers pour Le fruit, parce ils manquent raremene d'en rapporter L'odeur défigrésble des fruies du Coignafie le fie relég dans le coin le plus reculé & le moins fréquenté d'u 11 ne demande aucune c Les Coings fe mangent cuis fous Ia cloche ou en compotes: on Les confit en quartiers & en marmelade : on en fuir des pâtes, CYDONIA, Coicwassisn ce, du rats, Re, Ils ne aéingents, propres à les reçoivenc agree des Ë É k KA k É $ k VA VANUNANTATATAT NANAN IN IVIV AVIN/IM EVANS AVE VENVIVE NV VN NNN N NN NN EN ; # CE, PUIS NP VOA Vi] RES. aie” LU ON NP à OL AR. CL » 1Æ 200, La LP Haussard SJ # 7e l SL", GRAS, OL T3 C FICUS, FIGUIER. (ll DESCRIPTION GÉNÉRIQUE s Provinces plus te | S grolur. Dans notre clins sil pl a gd brin | Bis grofur, Ses boutons & a ils ne ia con dans un ordre a difan dun à quatre pouces on à bois, long, co- dos Le pl b à à nourriture du grand no 208 TRAITÉ DES ARBRES. FRUITIERS. hées à l'atbre pendant l'hiver, & qu'elles fm ées fans alkérarion, périent au printemps, fans ie ns des derniers nœuds du bourgeon demeure 1 l'hivers & lorfQue cette filon n'a pas rop rigoureufe , & qu'ils n'o Sorcenc au printemps, en AY & parviennent facilement à marurité, Celles -ci Figues dt, Figues-flur, p grès que celles d'automne, & be Ces derniers nœuds portent ordinsirement deux bourons qui donnent quelquefois leur fruic en mèmu l'un fe développe & l'autre avorte, 0 blene con Ÿ Les bou fermés pend. pas &£ endommagé, Les Figues à 4 El El «1 El à à Ë 4 4 à El à & & $ La fifon & l'aure cf plus eurdif. Quelquefois encore il fore un fruit & un bourgeon; car de l'extrémité de chaque bourgeon, qu'il fre pluieurs nouveaux bourgeons, wron à bois terminal. 11 peut auf dans Le milieu & dans le bas du bourgeon y 2 ent de vous les nœuds, quoiqu'il n'y aie poine de ë jourvu que Le bois foie jeune, eur $ Le vieux reperce dificilemen $ Les feuilles du Figuier Lo 8 large $ prefgégales files & rs lu où moi $ profondément fuivane l'efpece, fortes & épais, rudes au 40 A s, placées alkernativement far La branche , & portées par de d'un verr-chir, re k refpo lques découpures ame NAPAAVAY Le fruit du Figuier n'eft point, pare des autres is, précédé par une fleur, ni formé de l'embryon du pifil on AAA AVAN7 À A A7 FICUS, Frouirx 209 comme le füppor ou Le récepracle com. Onpeu le reg œun d'un grand nombre de fleurs tant miles que eme La Figue qu'à La propagation de l'abre par Les femences ; & es fleurs ne font pair arrachées fu Le ip port comme es fleursenépi ouen chaton, mais elles fonc renfer- Le fric comme dans une enveloppe fphérque, coni- que, ou pyrforme fuivanl'efpece: cefruien a d'ouvere Lonbili ANANANANININN IN ANT que par éremenc feemé par un grand nombre iron eux cents qui Le bor= dent. Les fus mi es a-defous de ce culs, A compas d'un calyce dvi en ok, quatre ou cinq échare ere eu 6 par un af long pédiclez 4 de deux ou rois eamines terminées par Leurs fommes. Les fleurs font places vers Ia queue de La Figue au-deffous des elles difrenc ATATAT Luliuls É É É É È É É Là Figue, qu La propagation de l'a « NPA & quelquefois meilleures q eur leurs mâles oiené embryons de Leurs Reurs fem AAA $ ax. TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS, Provinces méridionales, fins Le fecours de La caprfeaon, Dal. Leurs, dl bien décidé la caprfetion procure La maturité M x Figes en procurant La fécondité à Leurs femences; ou fes infe@tes introduies dans ces Figues ne font qu'en avancer & en comme Les vers Hitent perfe&ionner 1 marié, à peu-pr ; dune Pomme, où d'un autre fruit! Les Figues 3.ont bexcoup moins de elle d'une Poire, esprifé les fruits vére qualité, Quoi qu'il en foie; cette opération Les pays ci-devant nommés, fur une efpece de Figuier qui ne ie gum fois l'amée, en 6 fr quelques aures ues d'auromne fu € fe fie que dans $ $ À è & $ ê $ qui enont bein, pourmärrleurs F Elle &oie connue dès le temps de Pline, & pluñeurs Aux d'Agriculrure & de Botanique, ane anciens que modernes, en font mention. On en trouve Le détail dans le Traité des Arbres € Arbufes, Are. du Figuier Dans nos Provinces méridionales 8 dans Les pays plus chauds, tant d'epeces, que de variécés de Mk on cultive une trentaine Figuiers, Nous nous bornerons au petit nombre d le celles qui séufiènc dans vous Les climats où le Figuier peut fubliter. ESPECES ET VARIÉTÉ L. FICUS fit fratin hf, alé, mlifs. 8 Four blanche. (PL) Ce Fioursx ft le plus commun dans Les environs de Paris, 8 le plus propre à ce cl Ses feuilles one grandes, long demi, & un peu plus ges, pres emmpars mobs profes que cells de Li Paper der Figuiers; & leurs erénelures fonc peu profondes. s d'environ fpe pouces & coures divifées en cinq à Ses fruits one deux pouces de diametre far autant ou un NAN IN NV FICUS, Frovir moins de Hauteur. Leur plus grand renflemes & ils one spplacis par ce poine, & diminue prefq etrémié à l'autre ralonge en réliéremenr de grofur jf La ue, qui ef groffe, bien ronde, & longue de trois à buie vs. Des côtes très w fülantes, & à peine apparents fur de l'œil à la queue, & quelquefois ramienc. La peau ef lie, d'un ven peu fr le june, & fouvent dégénéran Fil, La cha fier, & erès s pouvoient fe convenir, Ses fruits d'aucorne fon plus abondante, plus arrondis, es Figues, s'étend ces couleur ven SE très-fondante 5 gros que ceux d'été, & dans les années chaudes, d'un goû ls xl Figuiee; ou deux autres efpeces de Le fe de ane e pl alone; chi plus arrondi; elle ef connue fous Ficus faire frudu pracoci, prévient peu celle de la F 1, & fon goût eft moins agréable, Les autres ca radteres fone Les mére, I: FICUS ta fin pars, air, ii bete, Ti Fièur a Las full de ce Figuir fe ordinairemenc un peu min s que celles du précék #, & plus lo Longueur fr fn pouces & dent de gr, La papa ne oupures Haérales Le ru en ne de chaque Le difinguant que par e échancrure, Les crénelures des bords fone un peu plus Ddi à 3 $ Ë : Ël :12 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS, marquées. Les queues font beaucoup moins longues quatre lignes dehau- imetre. Souvenc leur ge lignes de diametre ef elliptique, ayant trois ou quatre lignes de moins fur un côté que fur l'autre. Leur forme ef à peu-près la même de la Figue blanche, n°, x;un peu plus alongée. La peau ef jaune, tiquetée de poines longe d'un vere blanchre, La pulpe, fous à peau, ef rougeitre, ou fauve. La chair ef blan Che. Mais Les fémences & Ia char qui les enveloppe , font 16 NC rique donne peu de Dé de le premiere iCal fonc fore bons IL FICUS fa fut pro» hf vlc; Fious violee. (PU Rp r Las feuilles de ce Figu du Figuier, n°. 1, & découpées très - profond one beaucoup moi parties, dont quelques-unes ont fouvenr de moindres découpures où des échancrures profondes. Les découpures font bordées de crénelures erbs-marquées La longueur des feuilles ef de cinq à: de elles fonc portées par ue prelqu'ég des queues de médiocre groffur, qu mont que deux ou trois ces de Longueur, Ses fruirs fonc bien arrondis fur Leur diametre, qui ft de di Huit à vinge lignes far une hauteur prefqu'égle. Il one à peu près la même forme que la Figue blanche. Lorfqu'l onc acquis leur groffeur, Les pe s fâllantes qui sécendenc: Siivanc leur longueur, dfparoienc & sie dun volet foncé. La prefiu'entiére= ment, Leur peau ef Blanche, ou teinte d'un rouge erès-léger. La € FICUS; Ficviss ins ou fèmences fone d'un rouge allez fonc € bonn xcellene dans Les cl f e-Poire, Figue de Bordeux ( PL, ge-deux lignes de diametre & rente-deux. ben armani n dmere on ie oi rouge-brun, parfemée de petites aches ou poi Longs d'un vercchir, Les peies côtes font fort deñous de là peau ef d'un rouge trés-pile, L'incérieur du Fa ef plute fe, que Cexe Figue ef abondante a foncé, o h chaudes, elle ef afez fücculence & fort douce, mais prefque à iapide. CULTURE. L. Las femenc de de Leur m qui nous viennent de nos Provinces mé À er, ne fécondes. On Les répand fur de L on remplie des pots ou cernes qu'on p de nos Figues d'été, las für l'a & cells &s Figues féchées au foleil als & de l'Evran- terre meuble done A kon tamife qur deffes un peu de terre, de forte quelles en foie uès-peus couverts; elles levent fore bien, & le jeune plane fi des progrès aféz rapides, Mais ces femis font moins Re ne nus, dont f die e plus ordinairement le Fguier par les marcotes AAA $ $ ANA AVIVAVAVN 314 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS. les boues. Des branches de deux ans, & non de Là de niere année ( s, & fjettes À s'échau pourrir) triées comme il à &é expliqué à l'aicle des Bou turcs, S'enracinent fhcilement. Pour Les marcortes on choifle des branches d'un; deux ou erois ans, ou même dev Les couche en terre, ou bien on Le paf dans un panier, caille plufiursincifons à là es poufen dans L £e des racines alez fortes pour qu'on puife les fevrer & les tranfplanter au printemps füivant, Ces Bourures & marcortes fe fone vers La fin me encore par La fur Les efpeces communu réuffe dans toures forces de terrcins, pourvue qu'ils ne foient pas froids & bumides, ce qui rendroie fes fruiss Les cours pavées les plus mauvais cerres; les rochers lui conviennene, elles fone chaudes; expofées au midi ou au levane, & abritées du nord & du cou chant par des hauteurs, où mieux par des murs élevés On peut n. Ceux qui fe ont au couchant , ou même au nord, ne donneront pas de Fi Anais leurs Fruits d'été murifine ed , rempli cependane planter des Figuiers à & igues d'auromne res & Les fécondes Figues des Aibre a befoin d'ère défendu des outes fes bar ne deux ans, Les nou quelquefois pé 1 nous prive de fee pend ne de Lucie, n'en produifie que La roeme ant eu, sil ne fat péir que Les bourgeons de l'année, il renverfe toute notre efpérance de La premiere filon, On prévient ces acci= ne Les Figuiers 1°. Si Les un mur, que je fippofe en b pable d'empêcher FICUS, Fiourrx 215 clé, on abailfe une partie des branches Les autres contre le mur, après Les avoir 'horizomalemenc qu'il ef pofile fâns Les ro &ôn Les couvre toutes delire, Feuilles, fouger Les Figuier fonc planté en L Gin & La dif dre d ns, Lo Le pied de chaque Figuier, on rapproche toutes fer sum de aurs Le plan près gr endroits un leng en de palle gros comme le bas de La jumbe, avec: Lequel on couvre Le tout depuis le pied ju La cime, if 5 révolutions Les unes immédiatement contre Les au pui péné es, & à mefie que Là ir fucceive ou plu ad, fra pérture de l'année & Le progrès des Figuers car locfque les Hrues one environ trois lignes de diametre, il à lair, Guf dles couvre de draps ou de paillaons, à l'on et mené de quelques nuls op oies; de peu 9 Lene Gus la paille, & qu'enfuce Le fleil ne les £ L'expoñon, 8 La qualité des tri, peuvent arancer ou rate ‘et leur progrès de près d'un mo Comme on élere ordinairement Les Figiersen buifns con: Pofés de plufeurs branches ou brins qu prennent mince D deterre, il ef bon de rabattre chaque année jufques far La « quelqu'un des brins les plus gro & Les plus élevés. Pendans NAN A7 E Ë 316 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS, queles se du fruit, la fouche produira de no ve ceux, ayane pris trop de hauteur, feront dans Le cas d'être rabattus à leur tour. De ene il Geurs avantages: 1°, La multiplie ce retranch pl ation des branches, & par conféquent celle des fris. 2°. Le Bas de l'Atbre s'entrtient garni de jeune bois, le feul qui por du fruir. 3°. Les Arbres tenus plus bas, fon plus fciles à cou- ve pendant l'hiver, 8 ux abrités par les murs qui fe mer Le terrein où il font plan IL. Après l'hiver on retranc more; on fapprime auf, ou l'on taille far Les Figuiers cout Le bois Les menues brancher dont on ne peur fpérer aucun fui, où qui one trop foibles pour en prod cet Arbre ce font Les gros bourgeons qui-donn fruie & le plus beau, De ces gros bourgeons m d'en raccourcir une parie, aillane Les plus longs à'un pied au plus; afin d'empêcher l'Arbre de prendre trop de Hauteur en peu d'ann in de fire poufer à ces gros bourgeons tro8 re bourgeons nouveaux n feul que chac di n l'abondance des fruits produit ordi fie de La mulipli rexrancher Les bourgeons gourm: à l'applaiement de leurs yeux & à la grande diflance à laque! fires pour remplir quelque re yeux. : mérite ce nom ) que demane il fonc placés wuide on Les ei sn Les Figuiers pla Cils font de peu de r exigee quelques autres artetions, tant à la tlle, 9 Quelquerunsconeile €, & la Quintinye en ieun pi FICUS, Fiourra. ar de pincer au commence de Juin Les gros bourgeons nou eaux, afin que dans Le même écé chacun pouf plufeurs autres bourgeons propres à rendre plus abondanre la récolke des pre Figues de l'année füivante, Cetce pratique fans doute cf geule dans Les rerreins chauds & Les bonnes expocions , où ces feconds bourgeons en sols avant peuvent Quoique Les Figuiers ubiene bien dns es cereins Les plus fs, cependint quelques voies d'eau jetcés au picd dans Les fécherfles ranimenc l'ion de La fève & augmentent Le volume des fruits. Une gourelete d'huile d'olive mile avec un pinceat Fi des Fig s, losfqu'elles one acquis environ ce leur maturité, & Les Fit plus 2 point fi cet opération. role que celles à qui on USAGES. s fichées su lei e de nos Pro del'Efpagne, de l'talie, & de pluñeurs pays du Ler qui one &é capriiées conerstene un goûe défgréable au elles demeurent toutes où prefque toutes dans Les pays où La capifcacion ef fic La Figu che eft auf employée en Médecine comme émol= line, béchique, adouei coule de ès fuiles & de fon écorce rompues ou incl, scauflique, line fur a peau des taches diciles à €. On sen fer pour détruire les verrues, Le PATATATAENTAEATATR VA AV NTATATATANTA Ë AA 7 HAUTS Wii 4 4 5 ue AV AV ANA VA VA VAE PNA AN AN NON NT NN CA VA AAA NN NV AN AN A CAN CE Haussard Jealg. PANPAN TANT ANT, Lg, 218, ALT ue Planche. rip RS — 7 Mad, B assepor le del, | AAA VA VAN VAN AAA ANA ANA ON EAN ANA A VA VA VA Su 2 | In À ee mn Re Un e . PT. Cor Jeu, AN TANT /ANT/ANT, » Lette 2 ° ce. io ÈS L , PL nage PER a Sans si ï 5 = dure shnl sun D : Et si ste ae sta Eng a a ne ce su D CS FRAGARIA, FRAISIER. DESCRIPTION GÉNÉRIQUE. és au rang des fui rou es pendane p sun Traité Si & < à & 30 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS. vre le bo n dle coule: à ces nœuds, akemaivenenc de deux l'un, le bouton fe développe ; produit un Fraifie qui ‘enr ne & forme un nouveau pied; le bouton de l'autre nœud dem vigoureux il s'alonge & produie une branche ou ler qui don ne pareillemenc de nouveaux pieds & de nouveaux coulants dans le même ordre La queue des feuilles el plus où moins longue, cyli rique ; creufte d'un petit filon dans toute & longueur, du ôté qui regarde A fon extrémité, elle fe divife en crois petits pédicules, q : folioles dont ef compofée la feuille du Frafer. La fol d'une forme régulire , étroïre du cité de fon épanouiffement, diminuant a ul de Largeur à fon extrémité. Les deux fololes latérales font d'une forme iréguliere; Les div Les, dont cells qui ef à cûxé de L folole dir sde mène forme, grand & proportion qu'une moitié plus grande, & beaucoup plus L fon épanouiffement qu'à es par Les bords de dente= fon extrémité, Les fololes fonc lures plus ou moins larges, aiguës, profo par une pee paint ordinairement de La même coule fruit, Le dehors des fololes e danchitre, relevé de nervures qui fortene de La grofe plus a ; cre vures, Les Frafiers/es-vigoureux produifent quelques feuilles quatre & même à cinq folioles; ou bien, fur La queu La feuille, à deux tiers de à L rêce dans un ordre alkerne, & fe ter dent, Le dedans ef d'un ve G de fillons correfpondanes aux ner ngueur au-defs de f naifince, où deux petites oreilles, ou appendices ; ou fo= de psp uefois fermées & figurées comme un perit cornet où un cône dentelé aut de & ba, Tous ces FRAGARIA, Fratsir dents & Les variac qui É rencontrent du Fat, déjendun pas de fre de La ANA ANAN ATX » ou roms du Frafer, lors net Ë DA Laon ci vericile. Le premier nœud de cene garni d'une gaine formée d'une, & plus fouvent de mène Deme & paadres & : sigué; l'autre ef quelq | de , & découpée en trois Î | quelquefois elle ef besucoup plus grand ou en cinq} fouvent l'une des deux a le très-coure d'un s, qu prend nafince à rent une fleur portée par un long pédicale , un ou pleurs rameaux qu fe fous-divifent à leur tour de Îà même façon en plufieurs autres avec les mêmes accompagnements: ceux-ci LE PATATEATANATATATATATATNTATATE ranifienc auf, juqu'à ce qu'enfin il ne fre plus des nœnds, que des fleurs qui terminent ls dernieres amiflaions du mon. ue cette tige € es derniers fui, elle Le que l'œillcon qui l'a sa deu de ce ailson, ouvrent en fre ment un ou plufcurs autres; à moins que Le pied ne pére de ANUNUNUNTATATAT eux ; lrlque ces montants fe renverfne far la terre, où Le éuilles Les préérvent de l'ardeur du fleil & du def de feuilles & des racines, & donnent de nouveaux pieds, come ke des me Le ue inftrer que Les AAA NZ à à à & à A YA AAA NAN A7 322 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS. renferment pas feulement une picce, divifé par Les bords en dix échancrures le minées en pointe, dont cinq extérieures & plus pet «les divifons des grandes. Celles-ci gardent conf Leur grandeur & leur forme merures v vents les unes fe fendenc par l'extrémité en plufiurs pointes; d'autres, fur Les Fraliers vigoureux, prennent un acerolfemen & dégénerent en membranes découpées fembla= bles aux gaines des nœuds du montant quelquesaunes fe chan gene en une perie feuille fmple, coupée ou à deux folio= e, bien formée, ing pétales blancs , un peu creuRs en cuilleron, & aachés pat un onglet fore cour fur les bords intérieurs du calyee , aux les longues de fix à huit lignes, de portée par un pédicule long d'unc ou deux lignes: échancrures, Leur forme varie points de divifion des gr fuivanc l'epece , & fouvene elle ef la même sonde, lorfque le fruit ef fphérique; ovoid roche de Ia forme d'un œuf eronqué, De forte qu des fruits peut quelquefois étre indiquée par celle des péales, comme leur couleur et indiquée par celle de la pointe des dents de La feuille. Ordinairemenc Les fours qui fortent des pren nœuds de La cige d'un Frifer vigoureux one un plus g à & queues Le ronbre de nes cent fur un fecond Les autres: > E] 5 El < à à $ à AAA AAA VA NAN TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS. Les montants, Les fouets, La ue des failles, &e, des Fiñers font garnis de poil ou duver plus où moins fox & épais ESP ES ET VARIÉTÉS. L FRAGARIA vnkar fi Fxaïsir commun À fui rouge. (PL L FRAGARIA blog. Frausien de Bois, Da G LA plupart des Fraiiers dont nous avons traiter ne fe « van que dans Le qu'il ft dans les bois, où il éleve de lui-même devient dans Les potagers & les erreins eulivés Ce Fraifer, qui dans folil jardins, nous ne décricons po Les bois mukiplie peu fès œilletons, & dor ‘des plus grand ces de Longueur fur dix - but culure & du terein tanr d'accroièment & de vigueur ; que Feuilles one à peis fouvent il forme def tous d vinge ailletons qui por- quelque- bic tent an grand nonbre defelies Bi roi pouces bi ges de Long Bignes de ugeur Leurs bords 8 & trèsaiguès. Le de ur, & deux poi de dencelures longues es, mais erès-Gillanesÿ Le dedans ef d'un vere plus ons d'autant plus profonds, que Là chaque nervure dans le bouton, femble toujours conferver quelqu'imprefion de cette premiere difpofe on. Les queues des feuilles fonc afez fermes longues de quatre à fépe pouces. Ses filets fone ordinairement reines de rouge; ils s'alongene & fe ramifient beaucoup. Chaque æillecon ionne fouven plafeurs montanss qui event de fix à dix pouces ; produifent beaucoup de rameaux, FRAGARIA, Fnaisirn. & par confêquent beaucoup de fleurs. Les montants, Les le & les queues des feuilles font garnis dun poil fn, coure & 5 s'épant S mine bien, parce que Les découpures du ealyee s'ouvre £ € afèz pour fire angl ANONTANIN EN INININ AN ANNE roi avec Le pédicule de us (lens cu ve andhers propes mu Eu de Le np | de Frs de moe coninan, Le Heu qui Bee de | M pm ou demon, one nef aude ere de: | Vous péales an | arcs ne | ing & Les idees indiqués dans la defiipion générique. Les frs qui facccdene à ces fleurs D Ge pls gs & Puvenc angaleux. Je nai point va de cc | rarement parmi celles de la premiere récole qu'on ie fr ces Frais cranfplanés dans Les orages: de fote que ces dite re abondante qu rend La plante rrès-vigoureufe, & exubé dans fes pro ATATATAEATANTATANASENTATAT Les fruits de ce Fraifier, tant dans Les bois que dans Les po= gets, one raccourcis, ay moins dé hâuteur que de die. ; de Là forme d'un œuf trong déivé, on en trouve dès Là premiere meuf lignes de diametre, & de fix à dix ligne de connoe la délcuefle de fi chair fon gode & Don parfum & qu Tone 1 ue la culeure retranche prefqu'autant Ff AN NAN ANVAVAAV VAN A re VAVAVA AA VA A" NA s| <1| ‘| | | AAA 6 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS la boncé de cette File, qu'elle ajoute à autre, excepté celle des Alpes, ne lui peur être comparée. vs fur La Les pepins font placés dans de petits enfonce: des grofes Fraifes, & à fleur fur les petices. Leur cour dt à m foncé. leu ill für ce Frafer, à l'expotion Les premiers fruits Le r du midi, vers La fin de Mai, & les dernié expoñrion du: nord; vers La mi-Août 11. FRAGARIA vulgaris fat al. C.B.P. FRAGARIA Giofris alba. FR atsiER banc, D Cr Fraisien eftune varié du précédent, done fvants Le difénguenc. x°. Ses feuilles fone d'un vere plusc & La poince de Leurs dents ef blanche filets ne fe te gnent poine de rouge, 3°. La peau de fs fruits eft d'un blanc Qui juni un peu à Leur maturité, 4°. Ses fruits one moins de gote & de pa ent Le diinguer à a dans les bois, & évicene de le cranfplanter dans Les jardins. LIL. FRAGARIA val RA181ER commun à But femi-doub FRAGARI A Jjlsfri ma “confie dans La Meur. Ses péales fone au nombre de gr à quarante-cinq , ifpofés Les uns devant Sieurs rangs, & diminuant de grandeur prochent du füppor que les de ès-petit développement des étamines, dont on appe: È 2 FRACARIA, fois Le fommets fur Le mile quil forme , fon moins gr q Ë Ê mais Là couleur, le goût & Le ps Sim fon Les même La culure de ce Frifer n'étant avantage ni pour le fn one La grofeur e ailes des bois, ni po Ia fleur, qui étant pete, ne peut Rire une décoration rem uable fr Les parerres, on ne Le trouve que dans Les jadins de quelques Curieux Dans Les bis & dans Les femis de Frailer commun quelques pieds de Frifier à feuilles panachéer: Fra rariguo foi HR P. qu je ne crois pas devoir regarder ; Îa maladie difparoie lon quon culive ou & ele per var, elle ne R communique qu'aux leds prod par Leur fles, & ne Le eranfinee paint à ceux qui viennent de leurs fe J IV: FRAGARIA var fe fa co amas) pont, j FRAGARLA fuel, Da Ch. PAFATANATATATAT Faaisien fins conan AA (On remarque dans es planes de Fra eulivés, que Les pieds qui etre beaucoup de le, rallenc peus & que a plupar de ; leurs illetons ne montene point; fins doure parce que 1 fub= AYATATATATAR fance néceffr pour ler perétionner ci aborbée par les coulans, qu'on peue regarder comme des jets gourmands qui ; me propsgenr Le Frafer qu'au préjudice de f fécondité. Le ca ne ones que due, & donc un FE des œilletons qui forment une toute fore é > El à $ El $ El ë à 228 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS. nd nombre produit du fruit, Comme ces aille £ Îes uns Les autres, ils s'élevenc un peu plus que ceux des autn Frailers, & les queues des fa qui Le für que nommer Æ Jen. Du refes n°, x, done il ft Les parties fon u Le perpétue fins dé- {générer par Les alletons éclarés & par les femence er pieds de ce Fraïier one &é erouvés dans Les boï porcs. dans les jardins, oùil et encore trop rare, Si Le Fraiier commun & le Fraferae ont quelque commerce enfe ble, je foupgonneros celui-ci d'en être Le frir réunifane aux cara@ Frailer, l'avantage de aller & Ve FRAGARIA sahar fie fil Faaisies commun file fie FRAGARIA Mophylls, Fauisien de Vesilles. Da O M. pu Curswe fl, conte peupluslongs, fsmontants plusbranchus, & fes fleurs plus fi À divers accidentsqui font marqués dans Là deferiprion générique. Mais ce qui le cara@érife pariculiérement, ce fonc Les feuil mé en 176 des graines de Frais 5 gagna une variété à feuilles fimples qui fe perpétue parles femences & parles filets, Ses œillecons fone un Les, dont quelques-unes, en tris-perie nombre, & fur quelques pieds Seulement, font divilées en deux folioles, ou en es F d'autres fon fimples ; décou- s plus ou moins profondément, r ent en. deux; & les autres (c'e Le erès-gr Leur épanouife iliérement en trois pieces, font fimples & entieres, fore larges it de deux grands côcés de folies is fololes Hatérales, réunies furune mémenervure,oumieun de Façon que lfoliole direëte placée FRAGARIA, Faaisira. 9 cités de cer file qui, près de l'épanouiflemenc, fône larges q il & croifeme & couvrent l'xtré 3 cuche leur extrémi de Là queue , dns Les feuilles pavoilées, moncrent, die M. du Chef, « que certe feuille nee pas fi » des deux folles latérales; ». De dire@ion de qui, 6 Valle Mon edn par La fipprefion re par Leu réunion NONEENENTANTNENININENI & Les rudimenes de flioles qui nafene far la quete de DE £ “i fenbien Tr que Cheuns È fils léales rés de 'aemblge de plus, & qu 5 a A ne om gs Plan, à £ incipälement fur un Fraifier verc que M. du Chefne poñiede Es nes : à a Qui le ccdes qu & roman Féguemmenc fr es Le DD “ch Mode ra de Voile oncle Ge de pars fils # d 1e illecon que dans ailer commun, par leurs Meur, ne parole pas végécer av Ë Ë Ë É ss &les 2 VE FRAGARLA loin 1 Faites calévé, Fraitien fan, Da Gi ng-temps on culeve avec foin des pépinier eur villages voifns de Monlhéry, d'o sis de Montreuil, & beaucoup de VATAT/ Fraferaes, On le n ouf, villages NAN NA AN ANA A 230 TRAITÉ DES ARBRES FRUITI reuils M. mier P diférente du Fraiier commu ef-ce mi variété? SL tlle un peu davantage, f fes les fonc un peu plus grandes, & leurs queues plus lon 3 6 ès fris fone plus guleuxs fs fleur Les échancries du calee plus fetes à & plus commun peu plus à un ns qu'on pa Pa Le degré propre à chacune; & peurs ne doe-o Les tx buer qu'au plurou au moins de culture, Enefèr, le Frifier com. fond de potager acquiert une ur égale ou peu inférieure à celle du Fraifier de Mon= treuil, fartoue lorfque celui-à a &é pris dans les endroits où. on a fie du charbon ou quelqu'autre ouvrage done les cendres one engraiMe Le rerein & % quelques-uns de fes fruits parvienr nent à là même grofeurs il nef pas furpremant que le même Fraïfer levé & cultivé dans des terreins amendés & bien pri parés foie plus fore dans toutes fes produëtions, lorfquil et sou dans es serres de Montreuil porté dans un por & des environs ; admirable dans la culeure la £ exprès pour Le Frafer & le Pêcher; fair, le plane de Là périence & à une inell ge du fl qu femble © ar dân Les terres moi WVille-du-bois ne prend poine, ou erès- peu d'avantage fûr cel des bois: & ps paifum de fon fruit ef moindre. Quoique érences fie peu confidénbles, qu'elles pif 4 pas conflantes; cependane ce Frifer el en dé du Fler des bo, Elles ane uv ive une auere varié plus efimable , donc Le fre s gros, plus parfumé, & d'un rouge-brun crès-foncé; on Ja nomme Grofé noir & FRAGARIA, Fuatsien 3x 8 VIL FRAG ù Fra il for coure & peu épais, mais plus fenfble que fur La du Frafer commun, La dencelure , ls difpoftion des VAVAVAVr: 332 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS. nervures, &e, fone les mêmes. Le poil de La queue des files, des coulanes & des montants, et plus long & plus épais Ses montants font menus; sélevent rarement audefs de fx pouces, & ne fe divifent pas en un grand nombre de rameaux, Les fleurs qui fortenc des premiers nœuds des mi viron fx lignes & demie de di pétales fürmuméraires mas les. pecires découpures du calyce Le refendenc prefque ss, & Les premiers nœuds manquent = AAA AA AAN VA de donner naifance à une fe Ses fruits font plus gros que Les p Ceux qui fortent des premiers nœuds du montant ont qu Fois près de huie lignes de diametre, ar plus de n s belles Fraifes de uf lignes de Hauteur, Leur forme ef erèslongée; ceux qui done les plus arrondis £e terminent toujours par une pointe, & ne font p pplats par Les deux extrémités; cependane le plane qui com- mence à dégénérer , en produie qui fonc fphér par Les extrémités, Les premiers fruits qu'on recueille fur les jeunes plants élevés de femences, fon ordinairement beaucoup plus longs que ceux qui viennenc fur les pieds formés par les filets des vieux Fr ÿ ie ont coniques, erésalongé, prefque M cylindriques. = La pesu cl d'un rouge-brun plus foncé que celle des Fraifes La chair a autant de gobe & de parfum , & fe confrve beau coup plus long-cemps fins corrompre. Les pcpins fonc résnombreux , d'un brun foncé, placés fr IE La fuface de la peau fins enfoncement. Etane femés en Mars, M Avr où Mai, on recueille du fruie avanc l'hiver fur Les pieds fon levés: qui en proviennent, environ quat au lieu que Le jeune plant des autres Fraifers élevé de graines» ne fleurie que a feconde ou trofieme ann& Quoique Le Fr Ger des Alpes ne celle de FRAGARIA, Frarsin à33 des fes tant qu'on peut Le prérver des grands froids, & fou venir & végéation, & par conféquenc en donner tous les mois de l'année dns notre climat même, Lorfque l'hiver nef pas trop rude; cependanr on. n'en recueille abondamment que de pus le mois de Mi jufqu'à La fn de Septembre. 11 et plusnécefire pour ce Friier ue pour aucun autre, de in où il et planté, & d'en ane, que La culture fie biencôe renouveler fréquemment Le veut un terein re Léger, VI FRAGARIA Gris FRAGARLA logés abris, Du Fratsien Coucou sav'ox arrache du plane de Fraier dans Les bois, on «fe fouvene édui par La vigueur de cerains pied, qui femble metre des fra ux & abondant: on les culeive avec foin, & on n'en recueille rien. C'etun Fraifer Réile connu fous le nom de Fraifier Coucou. Ses fuiles, à peu-près de mèm a Frafer commun, fone un peu plus liés, d'une off plus mince, d'un ver plus foncé, & plus garnies de poil; leur den. rene parole poine différente, Elles fonc portées par des gueues plus menues & plus Longues ÿ & ain Les coufes fon plus Ses les fonc grêles, ers-longs & erbs-garis de nœuds qui prop « beaucoup ce Fraifer Ses montane, leurs ram dicales des boutons à fleurs fonc longs & «filé, tenane prefque Le milieu entre ceux Frifer commun , & ceux du Frafer ver, plus à celle du Frafer vere qu celle du NAN AVAVA NATATATATA ANA TA Ë Ë VAN AVANT AN 7 VA 7 VA 7 A AAA à à $ à s 4 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS. &raremenr elles ferefendent.Les diviionsincérieures free fi le fappore, après que les pétales font combés, Les & fon bien condicionnées, 8 leurs fommers remplis de por Quoiqu'il ne paro pendant ils avors uofié dans Les plis » ce fe def al ni réguler; car quel où ne prend poinr d'aceroiffemen quefois un Rul pifil, ou trois ou quatre fone fécondés, & La parce du fappore qui les foutiene, groflle, & forme coms où une portion de Fraife; ou, f ces piils font éloi nés es uns des autres, comme un fuit irrégulier compo de plufeurs petites bayes”collées & unies fur un même Sp Kelles qu'on voie quelques Framboifes, done le plus grand nom bre des embryons et avorcé, Ces produ@tions info € du foleiL es fe ti {gnene Légérement de rou Ain ce Fraifier doit pl ve, que cultivé & Fraisier du Gite FRAGARIA 0 I n'y à point de Frifer connoître que celui ci, ayant des caréteres pardiculiers qui le difinguene bien de rous les autres Frifers, Sa végétation & fes accroiement fonc A, parce qu'il multiple pe fs allons que ailleton na ordinairement que buic ou dix fa montants, fes lets, la queue de és feuilles fonc be coup plus gros que ceux d'aucun Fraier; & voue La plante, excepté fon fruit & Les parces imérieures de fa fleur, eg nées par des queues longues de tro ; relevées de nervures aifez filantes à ver foncé, & Les £ NARNIA ANR INAR quatre À vinge-fepe lignes, 8e ane Lignes, Les folioles aérales sa emucoup plus vers leur épañouifement rmité; leur Longueur & leur Largeur fone à peurprès Gales; L en deux pares, don poñion qu'elles avoiene dans le b ok fène en cuilerons par a fire elles s'ouvrent Ë È si É È É Ë Ë 1 k à nent par Les pofé à Leur VAN AAA VA AA VA \PATAY NAN V7 236 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS. elles £ refermene fur le fpport. Lorfquil groffe, elles fone obligées de céder & de Souvrir; mis elles demeurent toujours pliquées fur Le frie, ns en écarter ni renvefe fr Le pédieule, Ce caratere ef commun à ce Fraer & à plu des füivants Le nombre des échancrures varie de dix à fire une parce des extérieures fe fend en deux ou trois pieces fe van f longueur. Souvent les pécles fonc plus nombreux que , Les échanerures intérieures ; & Les furmuméraies fe placent de ant Les autres fr un Second rang, Le centre de a fleur ef 0 : d'un grand nombre de pif Autour de à bale font attachées fur le calyce plus de quarante : VANANAN/NANAN AN AN EN NAN AV A ies done Les lee fone fore courts, & Les fommers avortés re, & par conféquent impuiffnts pour féconder ils; de forre que ces fleurs, qui paroifent hermaphrod tes, n'ont réellement qu'un fexe: & foie que le fexe mile y 2 foie devenu impuilane en changeant de continent; foie qu'il É n'exifle poine d'individus hermaphrodire paris; foie qu'il n'e= aile point d'individus mâles ; foi que Les Voyaÿ À qu nous e devons ce Fraiier, n'ayent choif que Les pieds far Lefquels is $ 4 ont vu de beaux fruits, & ayent méprifé Les autres comme RE- riles, ignorant que la fécondité de ceux-là en dépend ; nous ne connoilons en Europe que desindividus femelles ou hermaphro= dis imparfais, ENV tions étrangeres ont rendu urile, dans Cependant des quelques endroits du Royaume, la culeure de ce Fraier qu'on y voi planté avec des Fraifiers Ecarlate, Ananas, dée, & quel duos a donné des ris dans pluies din de Paris; ie cs de que le ven ai porté fur Les fleurs a pouflere des érami qu'autre Fr qu'une de fé fleur des écamines bien conditionnée & capables de féconder fe pit sil dt a 3 foie qu'il fe fai trouvé dans quel- ù à l'expoñcon du nord ( deux moy 1s du CH lorfque ceux-ci com donné du fruicen Mars fous de Virginie qui one donné is, les pieds Les plus vigoureux, & Friers des Alpes ne pourroient NAN TNTN ANT ENININ TNA NNENTAN c7 VAN À El $ à ANANN IN AN IN NN VAN 238 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS. ir en croie des Mémoires écrits fur ce Frafer il en porté une groffeur beaucoup plus confdérible ). Quoique le dix- metre de cette Fraife excede ordinairement fà hauteur, cepe dane_elle paroi un peu alongée, étant beaucoup plus ren alyce qu'à l'autre extrémité, qui Re rermine pl Yen par un. fommer un peu élevé, que par une pointe Sa peau eft unie & brillante, erè-légéremenc Livée de de l'ombre, dont quelques endroits demeurene d'un blanc un peu junâtre : l'autre côté Re teine d'un beau rouge Sa chair ef ferme, d'un job & d'un parfum excellents, in- férieurs cependant à ceux de la Frife Ananas. J'ai confervé de es Frifes pendant près de buir jours ns aucune alcération brun, Ses pepins fonc peu nombreux for gros, d'un és en alle fur La fiperfcie de la p Ce Fraiñier réufie mal dans es rerres froides, humides, com ud, léger, fiblonneux, donne de La vi pates, Un terrein ch Eueur à La plante, de La grofeur & du parfum au fi. de Ba (P2 1.) ar quelques Jardiniers gros Eeurlae L de Bath, de Sommerfèt, où v mence à Le culriver, parole Le plus à l'ail un Frifer lore rene du Fri du & quoiquil of Chi; cependant, en l'examinane, on p tirer fon origine, On pourroie mèm Ë cemps Lori es, fes fers vigoureux, & fes es gros & courts, n'ont pas fes feuilles VAN NN AN NN IN NN NAN EN PEN ENV N NN VV VV A AN AN NN GiNANANPAN AN AN EN AN AN AN VAN ANA s > 4 340 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS. ont jufqu'à quatorze lignes de diametre. Le pédicule s'implan a du oies ee fee sc ecu rage à mefure que le fui aie du progrès. Les échancrures du calyce font larges, un peu plus cour bre de dix à quatorze. Les prefque égales; les uns Le lient diverfement; ils diminuent beaucoup de Largeur à l'extré- mit, qui fe cermine prefqu'en pointe; leur nombre fit celui des s que Les pétales, au nom- les font de largeur & longue divifonsincérieures du calyee, & raremel cts des vingr-c mumérires, Les fon mines font de groffeur médioere, portés par des filets done les q à quarante-deux da ils longs one à peine deux lignes & demie, Le Support et petit à proporcion des autres parties de La fleur, n'ayant qu'en viron deux lignes de diametre; il ft couvere de pifils done Les Aigles fonc lez Longs & fort déliés, Ces fleurs répandent une ‘odeur rès-fenfble. Lorfu'elles font pales les échancrures du calyce £ referment fu Le fupport comme celles du Fraifier précéden ; mais elles s'en écartent davantage, quand le fruie à cuis fa grofeur. Les uns font fphéroides, Les autres ne ovoïdes, de lune de ces deux formes ; ques pieds Les produifene « il fone mêlé, les alongés, Les autres plus où moins arrondis, Le diametre des gros fruits ronds el de douze x d'environ dix lignes. La ha où treize lignes, & leur hau de douze à treize lignes, & leur eur des gros fruits Longs diametre, d'aurant à deur plus grand renflemenr. La queue-eft douze à quinze lignes. grofle, longue d La peau, du côté du oleil, eft d'un roug 8 es popins font d'un rouge-brun. L'autre côté Re reine lgére= font d'un rougè écarlate. coup plusqueles montants, & déro- écarlate peu foncé, ment de rouge, & les pe Les feuilles élevanc ane le foleil à L pare des fruit, le côté le plus expo ne FRAGARIA, Fnarsirn 24e iirement égale au diametre ins ferme que celle des & d'un parfum le même rerrein que Le F AN AANENPAN AN ANIAN AN AN VAN NA $ VAUY 242 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIE que fr les autres parces de ce Frafier, qui, en comparé point avoi c de rouge. Co: aile, ones anes, qui s'élevenc prefque toujours obli es a tete, font for courts ayant d'un À rois pour es au plus de longueur juQqu'à leur premier nœud. Ils por us de dix fleurs (ordin: ment de quatre à neuf }s dont Les pédicules font longs & menus, & s'implamtene au caly dans un enfoncement Les grandes échancrures du ealyce fonc Longues, étroites, & ire très-aigue les diviions extérieures fe « ouven en deux ou tros Les premieres Meur de cha lignes de diametre, ée prefque fépc péales placés réal , & ou quatorze échancrures au ealyes. Les pé le, beaucoup plus éeroies à l'etr de cinq pée des éramines fon petits, & portés par des files Longs & très-délés, Le fi ef az rapide, es, done La forme eft plus arrondie a sccroiffèmen or ef pete, mi ort ef pete; “quels maturité du fruit prévienne de quinze 5 celle de nos Frafès co Lorfque Les péules £ , les petites divifons du calyce demeurent à peu- éme diredtion qu'elles eur, fine un angl ions res fe renverfèn Ê NAT FRAGARIA, Fa A > $ £ 3 $ 5 ä& $ $ $ $ à NAN NN NN 244 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS, pare un peu meille faciles à Ge, ni fais & elles fonc faflantes pour éablir une vas Mais toutes ces différences n'étnr pas ne fenfibles fur rous Les pieds je XIL, FRAG A RIA for amph FRAGARIA drama, Da Che Faaisien Si L'on n'avoir vu nfere ce Frafer des femences de la Fri du Chili, on auroi nn fon origine , ayant cilement foup moins de/relemblance avec fon auteur, qu'avec l'Ecariate Bath. Ses filets, fes montants & les queues de fes feuilles fonc prefqu'auff gros que ceux du Fraier de Bath, Ses feuilles fone un peu moindres, de même forme , de La même muance de ver foncé en dedans & de vert-claie-bleuârre en dehors; Le teur un peu plus profonde, & moins obrufe; leur furfice ef plus life, & imite moins le marroquin les pédicules des folioles font plus longs, Enfin les êuilles, & toutes Les pares de la plante fone plus garnies de poil, mais bemcoup moins que Le Frafer du Chili. Ses montants s'élevene droits, Au temps de La fleur, ils environ trois pouces de hauteur à leur premier nœud. De la gaine de ce nœud, qui eft ordinairement accompagnée d'une aille fimple, il fort de deux à cinq rameaux, done chacun divife en deux or vois pédicules rerminés par des bourons à fleur, & rarement f ramifie davantage. Le bouton ef gros, courts très-renflé vers fon pédicule Ses fleurs, prefqu'auff grandes, & plus régulieres que celles du Fraier du Chili, en diférenc efenciellement par a réunion des deux fêxes, qui es rend hermaphrodices parfaites. Les dir S FRUITIERS, grésbles, imitant ceux de l'Anans 246 TRAITÉ DES ARBRE dun très - Les pepins, peu romb Frife de Bach, moindres même fallant fur la pe x, font plus gros que ceux de a “ceux de la Fraife du Chili, & de 1; quelques-uns y fone tane {ot peu 2. La Figure de ce Fraiier ne repréfènce qu'une feuille de moyenne grandeur & une feuille naine; & les fruits artachés à une tige incomplets, ne font pas de La forme la plus ord rafes, Elle peut être fuppléée par L roline , dont la tige & Les fruis ; un peu plus VANAV/AN NAN ANAAN VIA VV 5 Fraiier de {gros qu'ils ne font ordinairement, repréfentent Fraifier Ananas. Ce Fra es compaêtes, où g le faivane langue & périfène bienrée dans ulès. XII, FRAGARIA Jar magn,Coio Frarsien de Caroline (PL PI Cs Fraisien a tant de reffemblance avec le précéden ; quil ; l'on ne l'examine avec attention fier Anana montants font plus cour mgés, & moins renflés 5 & les petces 6 An peu moins éendus, & dans plupare des fleurs il n'exceden k re paroi moins gros. 8° Les à fleurs fon plus es divifons da calyce fonc plus M lent rarement, 6°. Les pétales font M oinele Ê réguliers dans leur forme fuit font moindre prenne us peu ps de coeur; eur arm excel, Scpendane moin agréable que celui de Fra Anna dent il approche g°. Dans Les femis de Frais Anans it fort fenfble; 248 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS. ouiement qu'à l'autre bour. Les folioles latérales fonc de ; un peu moins longue sfez courbes, Le dedans eft d'un + hors, d'un verr-blanchätre, Le dehors ant nee à and nord fore fillaes, & Le dedans creufé fillons correfpondants L & n'a poin le life des feuilles des Frais d'Amérique. Ses grofes tiges sélevenc droites, portent à leur premier des, Elles en plufeurs branches & pédicules. de crois fclioles à £a divifent & fous-divif ouciennent de neufà quinze boutons à fleurs. Comme ik #'le vent prefque ous à La même hauteur au cemps de leur épanoui£ fement, & que a plupart s'ouvrent en même cemps, il for ment comme un bouquet au-defls des feuilles; ce qui fie nom mer le Capron, en quelg Les premieres eur ont dix ou onze lignes neuf, Les diviions intérieures du calyce cs font m Loue gr moitié, & fe fendenc trèsrare nent vers Îe pédicule. Les pé poine le nombre de cinq, font exerémicé, un peu plus L excepté l'angle qui fe De cannes nie apple @ fente ors fur les échanerures du calyees € soltre encore davantage le fappore, q & couvert d'un grand nombre de pilils bien conditionnés. Les Aigles des écamines font fore gros par leur bafe; La plupare n'ont FRAGARIA,F «y k D É [1 Ë Ë a Ë s s s È ajo TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS. placés dans de pers enfoncements peu creufé, d'u brun foncé lu côcé du foleil, plus chair; ou jaunes du côré de l'ombre, M. du Chefne ayant femé des graines de Caprons, elles ont ‘donné des individus méles 8 des individus femelles en nombre près égal. XV. FRAGARIA fraras for mars a Caron mile Lx Capron mâle difère effniellemenc du Capron femelle par les éamines def fleur, done les let fonc Longs de deux à Arois lignes, & les fommets fonc for gros & remplis de poufiere féminale. Les défaurs de fes pifls ne fonc poinr fenfbles à La vue, & a eau de leur Rérilicé ef inconnue, Paroiffan afbi Conformés que ceux des fleurs du Capron femelle, leur defé= “chement fl, après que La leur et pallée, montre évidemment £e qu'on ne peur même foupgonner pendant qu'elle fubfle. Le füppor ef beaucoup moins gros & moins élevé que celui des fleurs du Capron femelle, Du rele coures les parties de ce feuilles, pésles, ke. fon plus grandes nelle, fire nécefire d'une plus grande ndividu femelle que Fraifer flets, monta que celles du Capron f vigueur dans cet individu Rérile, que dans Aa fécondicé faigue & afoiblic. fra bre btce ad XVL FRAGARIA fab fre ce Fraifer fon Mparés fur des individus son, auquel il refemble fi pare à point de def. Lrs deux fèves d ‘dférents comme ceux du C ne dans toutes fes pa nn es DU Je aus ju Pa AGARIA, Faasirn, %# ni 3 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS. XVIL FRAGARIA gra, fee fr FRAGARIA sis, Da Ch Fraisien ver (PRIX) Ce Fraisien, cultivé depuis long-remps en An connu récemment dans ce pays, Végete avec une cit, ralle beaucoup, & fle encore plus. Ses montants, fes filets Les quenes de ès feuilles, & pre toutes fes parties grêle, & garnies de poil af Ses” feuilles on Beaucoup. moins d'éenc Long, mais peu pas Fraiier commun eulivé; Les folioles dircétes des plus grandes 'éane longues que de érente-deux ou trente crois lign larges de deux pouces. Les folioles latérales one crois ou qu € dimenon, & font divifées fuivane lignes de moins fur chag leur Longueur par leur grofe arrêce en deux parties moin igales que celles des autres auf Les fon rares dans Les autres Fraifiers, La den ces; mais Les appendi nes fur La queue des feuilles diments de flioles de ce Fraifier, de, profonde, & très-aiguê, Le dehors de Ia nervures erès-fil dun vecblanchree, & relevé 4 Le dedans ef d'un vere un peu plus foncé que le Fr mun ; & Les fllons correfpondanss aux nervures fon nds. Les folioles, avant leur dévelopÿ tail dans Le bouton , confervenc limpreflion de ces plis ng-temps & plus Rnfblement que celles d'aucun autre Les feuilles, leurs queues, les montants, les filets, &c: Les montants, leurs rumeaux, & les pédicules salongent beaucoup, & eus, Ces tenc de Hi à quinze boutons à leurs des premiers nœuds on ne longs & menus. Les neuf ou dix lignes de dimerre, Les échancrures intérieures du comme un bou L. cûxé du fol Lorfque Le frie TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS. 254 pas planté dans un tertein chaud , & à une bonne expoñtion, Les Eloches ou Les cha aidant & perfeétionnant & maturité, la rendent fondanse & excellente Le got & Le paf portion du degré de matur très-agréables; cependant à pro- Les pspins, peu nombreux, parce que Là plupare des em- bryons avorcent, font placés dans des enfonceme prefque auf ereufés que ceux de la Fraife Ecarate, Les fruits mârifnc prefque cous enfmble , ce qui réduie beaucoup Le remps de leur récolre ; mas ce pete défaue qui nef he pas quil ne mérire d s "8 les années froides; il et jet ue fur es fruits, & pas particulier à ce Friir, n'empêc fe répand quelquefois ju Dans a be i par La boncé de Le icement L'un des srl et remarquable par selles, ssquin Leur fus, & par eur Sante Be mess du Chefne foupçonne le C: un célebre Jardinier m'a Framboife DL mal de en GAL on d'être né du Fraifer Vert; & ré avoir vu CULTUR LL Le Fran & molplie par Le fmences, Les ailleons éclaté, & Les jeunes pieds produis par Les lets. a°. Les graines doitene tre recueils fr es Frais Les pas es & Les mieux conformées, parvenues à une parie matur ed, Losfqu'on veue les be ri, où même pafées, & féch s fur Le vois de Mars jufqu'au com fèmer, ce qui fe peut fire depuis mencement d'Aok (en feman lus rd, a plspare des pins me levene qu'après l'hiver, ou le jeune plane ne devien pas allez planer fr L 56 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS. ue mieux, à l'imi Calkivateurs de ce a des habitants de Montreuil, abiles Plane, les obiner c'eft--dire, les plan- rer fo près Les uns des autres dans des rayons, d'où on Les etre vers Le commencement d'Avril p nches. IL en former des pl encore. mieux Les mettre pendant un an en ‘dans un cerein de moindre qualité que celui qu'on def uleure, Si L'on perdoi far La grolfeur du f fon parfum. 3°. Si après Ia récolre des Frais on rechaue le pied des u mois de Novembre ces æilletons éclatés & mis auf-côc en place, forment un erèse Bon plant, préférable à celui qui vien des fes, Cf le moyen ordinaire de multiplier Le Frafier fans coulants. boss pue fre champ en place, fans être obin l'age de ceux qui le culrivent. Le plane de Frafer des Alpes élevé de fe fe mer all en place, fans aller l'hiver en dépôr parce qu'il Reuri un an plarée q 11. Une bonne terre franche , me Frafer.l r ni mis en pépin qualité, lorfqu'on préfere La groffeur du fruit à fon parfum, On dâe que Les Frais recueillies dans es bois fon Les plus exc de bonté lentes, & qu'elles dé qu'elles acquierent par la cale Dans Les terre fortes & compaétes où Les Fr eux d'Amérique, ne peuvent füblier, on labour les planches ouplates-bandes; enfuireon ereufe, fiv gaeur, autant de petites tranchées par à El à 2 & ÿ à $ 258 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS. cheville où à la houletre, après en avoir retranché L € des racines, sil ne fon nee d'un pied à l'autre für rang doit être égale ou peu inférieure à 1 iflance entre chaq rang; ayant arencion de dipofer les pieds en tiers-poin ou échiquier. Lorfgu'une planche ef garnie de plane, qu'un en chaque place; des pieds foibles ou moyens, on en met deux enfemble plantation peur faire dans toutes les Gifons de l'an- née, même dans Les grandes chaleurs de l'été, pourvu qulors on préferve Le planc du remps ef depuis La mi-Mars ju d. Quelques-uns ne plancent Les rembre; mais ce plant ne pouvant pas, j van, & pendant l'hiver, taller & £ forifer, là premiere ré être auf confdénble que sil avoie “olte de fes fruits s plantés au printemps que de le La vigueur, &fe prépare vue qu'on Les traite La premiere a & de fipprimer les moncanes sil en paroe quel biner, quessuns. Vers a fin d se ef ral modere, il faut retrancher ous Les filets qu'ils ne réferver que les plus forts & Les pincer au deuxieme œilleton, fi l'on veut en tirer du plant, ou remplacer quelques pieds qui ‘ont péri. En fifi cette opération plate, il pourrie arriveraux Fraiiers ce qui arive À un arbre vigoureux donc on recranche rousles gourmands pendant pleine feve; il enreperce davantage, FRAGARIA, Fnarsin 259 ne Le Frifer continue pen endane Les crois lorfque les montants commencent ns Le long des planches du côté p Le parfum du Fi des efpeces de Fralrs; & La denis ANANANAN ANA AV ANAV AAA : ä S à TRAITÉ DES ARBR S FRUITIE n'en peut nourrir: & les dernierés fleurs avortenc far Les pied foibles & fer là plupare des Fraifiers d'Amérique ; où f elles de leurs fruits sjouté à celui des premiers ne différence fenfble, D'ailleurs, fi Les leu one frccelives, les dernieres ne s'ouvrant que quand les pre= amer fruits font parvenue à Leur grofeur où même à Leur matu- ré, elles ne pe Leur beauté Après la récole des Fraifes, on effle Les Fraiñers, on le ‘donne un ferfouiffge, & on rechaue le pied, dont ordiaire= ment Les ailletons Ke fonc fort alongés; & le refe de l'éé on leur ne les arrofemegesnéce Lorfgu'on a fit deux récol & le cerrein qu'ils one occupé ne pour férvir au même fige douze ou treizeans, à moins qu'onn'y spporte & qu'ont n'y creufe de È rafes des Alpes pendant déjenfe, fans employer la € mie de ce Fraifer 11 avec bien moins de oins & dk chañis viré, On garnie la qi p e de moule, où mé de de pére rer, Pendant la nuit 0 des pal ons des dans Les fortes 8 urg on le leve à & à Hudtifation s fumés Si ces infédtes en terre & Les 6 VAVAVPN ANA) VAN \ 4 #4 ds À AR *Y 2° NA VAVAOVAY HAN, Va f Ÿ D LIFE æ CE Zrissar d Jeup Praister Commaure. VAVAV AV AN VAN TZ PAAVANA NAN NA NA à È À LÉ à È à À RS Fraiwier des À. lp eS. NEO \ \Va AS A SE Pulr. _ sega 4] ee ÿ ù © |.S Le UK / = 7 L ln » a € 0 { TALSLeT 4 k AAA VOA VON A ANA VEN EN PA AN AN AN AN ANNE ni E Jeulp : t Zth Haussar d carlate de Balh - + L Fe ANANEN EN NAN AN NAN AN ANA NA NAN A AVA CHE 4 À VS » #. 262, < cm 7’ Phe (8 à CE Haussard Stu P , + "trie. t7 Fa r' LE ÆLcarkate de ? Jom.L DD, dl. Ne C NN EN NN ENV EN IN AN VEN ENV + 27 4 ‘ ND : S à. Q # # Frausier Ananas. AAA A VA VA AVE VA VA ANA VANVAVAN AN AN ANNE ON A NAN AN NAN PNA A VA VA AV AVANT ANA AV VAN Lag . 204, c'e Haussard Jeulp. D 72€ PL PT. Crole 0 — TAUSUET L Toni: Z Lao, 262 PL. VIII. TA Tom JL. F2 Pr 7 LISE & Jeu 7 L,B, del, Caproir. RSS L Lay . 202 PTT VA DE Cp Lai L ALT 4 T 5 d Je Cu / F L yrni L 3 A, del 363 Gagner eg reggae GROSSULARIA, GROS LLIER. Groféillier (ou Grofélies }, le rive deux fortes Groféllier à grappes, & le Groeillié L GROSEILLIER à guppes DESCRIPTION. Crr Arbres 'éleve & s'éend plus ou moins, lon! É& a culkure qu'on ui donn ge» gros & fors (je füppole aurais crrein ). ls ont couvers d'un es bres fonc Jogindr n Lber ou une qu ne coniance peu folide rnieres font longitudinales, Lesbranches d'épiderme ; mais es quatre écorces de A viux bois not pi à à 4 NN N AN NIV 264 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS mème mure, couleur, drcâion & confflance que celle des bourgeons.Tous les ans l'écorce externe fedétache , &etremplas gros, alongés, terminés en. poince très, Rif quelquefois doubles & même eriples, placés dans un ordre à eme, az éloignés Les uns des autres, excopré vers l'extrémi du bourgeon où ils f rpprochen Do l'inferéon & des premiers yeux dun bourgeon fore des boutons & des branches à fruir. Ces branches fonc crès cours, garnies dans toute leurécendue , qui fouventn'et pas de fix lignes & für-coue à eur exe nsàfrir, qui fon ongés, trèsaigus , de même forme que ceux à bois, mais deux, où tros fois moindres, Ainf on peut difng riier , quatre écorces, &etrois ons, à b D Aa Foy eus ame D Cr le ee LES Les plus gros, & ceux à fruit fone Les moindres Les fleurs fonc difpofées en grappe & arrchées alternative: queue ou tige commune, par des lets ou rene de l'aiflle d'efpeces d'écailles, longues & pointues. Chaque et GROSSULARIA, Gnosriruren a6ÿ ui fre de fond au ealyee, & devient un fruit fondane & À nes, arraché à La branche par des & grofès qui les fous s ‘comme celles de l'O! x fégments de cercle, & terminées p fe pois aigue, Ces dent buées de force que chaque découpure parole compofée de plu fiurs moindres, Les grandes feuilles de leur épanouiffement fonc inégale en gr l'extrémité de 1x découpure dircête, qu et La plus grande ; one queue à l'extrémité d Me nervure filante qui f amie en plañeurs moindres. Celles-ci fe fous-divifenc & Sétendent jufquà l'extrémité des portions du bord de La feuille ui paroi de peicer L rufé de fllons ffez profonds, correfpond dehors de free que a file des nervures d'un côté, l'enfonce: ment des fllons de Faure, rendent à fiace peu uni. Elle ef dun be de es nervures et Ori remetero ouce de cet couleur en automne, Le fre viencpar grappes fhivane que Les Heurs ont coulé ou arrêté es de plus de quins feu vers 'enrémé de un ombilic bord es du calyee Silent jufqu'à La maru parent f à couleur L'euu des G Tome L. 266 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS. Emoufe & rend agréable. Dans les gros grains, on trouve de uit à douze, & dans les petits, de quatre à huie pepins ovales longs d'environ un un lee erés-dél ligne, larges de demi-ligne atachés par une fibre commune, ESPECES ET VARIÉTÉS. Cr Groféllier eft plus grand & plus vigoureux que les fs vants, Ses bourgeons fon gros & forts; & Les dimentions de fes feuilles font plus grandes que celles qui ont &£. marquées dans a deferipcion de l'efpecc SA nie Dar Pole nano a grains, dont Les plus gros ‘one cinq lignes de diametre & pref> qu'autant de Hauteur. La peau eft d'un beau rouge-clair, L'ea ‘flégéremenc ceince derouge; & fon goût d'une acidité agrée le lorfque Le Fruie ft bien mr, IL GROSSULARLA heros major fn ll, H. RP Groseiuere à gros foie banc, C'ssr une variété du précéden, qui n'en ef difingx ée qu par La couleur de fon fuir, & l'a dié de l'eau qui ef beau coup moins vive, Plufcurs Jardiniers la confondent avec le Gro= il dé, w, 4 gros grain, tant rouge que blanc, mérce d'être cultivé préférablemenc à vous Les autres, pour fon fruit qui < agréable à manger erud , en compores & en conf vu qu'on l'emploie à ce dernier ufage avant à pa d'acide, os il n'aucoie pas af GROSSULARIA, Guos Cr Groféillier parole être une du n°, x IV. GROSSULARIA brain magariis sb. C.B.P. x à fac bane, Grofll pedée. Ce Grofilier et une varié du Groféillier commun. Son frue ef plus gros & moins acide. Je ne fus poine mention de Les re variétés à fouilles panachées de blanc, & aune, qui ne méritent pas d'ére cultivées poureur fre. un Grofilir à fric doux, dont Les feuilles fônt besucoup moin es que celles des précédents; leur of eR plus fonce, & leurs dé © es font pl slon V: GROSSULARLA mn fà re mjus CRE Guoseitu ven à finir nor. Cal, Poivre. Le Caffs cf moirs touffu que le Graf Ses bourgeons font de couleur jaune. Ses feuilles font un peu plus grandes que celles du lier commun. Leur furace ef plus unie; & leur plus aiguë, Leurs découpures plus alongées, fe cerminene plus régulérement en pointe, Elles ont une odeur afez forte. le La che comme f elle foufoie compoltes comme celles du Groféillir. Le le du calyce ef peu profond. Les échancrres fone pas gran des & teintes de violet-chir à leur exerémié. Les péesles font su plus grands, Elles fonc difpofées en gr plus de dix ou onze fleurs sppss, rarement de pps ne contient 268 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS, grains; rarement neuf ou dix. Le grain ef plus gros que celui du Grofeillier n°, 1. Sa peau eft dure , d'un violer noir ciqueré de très-petis points blancs; lorfqu'on l'écrafe, elle rend une teinture d'un beau rouge-vif. Sa chair et fonc bleuâtre, d'un goûr aufiere, On y crouve de dix durs, anguleux, d'un brun-clair. » anguleux, Ce fruie brie en Juin & Juiller;i n'eft d'aucun ufige com me aliment , mais feulement comme remede, VI GROSSULARIA Airicans fra Gaoseuen d'Amérique à fie nor, Gross de Vi © Crr Arbrifau reffèmble beaucoup au Cali Son bois ef plus menu , & fes feuilles font moindres, &com- me couchées fur une rafle commune, ce qui Les fai parore en épi plurée qu'en grap Grofillers. Le godet du calyee, d'un vere erès-chir, ef Long, de près de trois pétales font plus longs que ces mêmes parties de la fleur du Ses fleurs, attachées au nombre de quinze ou vin c S'ouvrene moins que celles des autres s. Les échanerures prefque blanches, & les. Cafis. Ain ès fleurs font plus alongées que celles d'aucun autre Grofillier; & quoiqu'eles contiennent Les mêmes parties ef cieles À la fruëtification & dans la même difpoftion, elles paroi. ène for différentes, Le fruit ef un peu plus gros que celui du Groféillier com run. Sa peau ef de La mé celle du Call. Son eau ef prefqu'infpide. Ses pepins fonc fore nombreux ; j'en ai ccompré plus de cinquante dans des grains moyens, IL mêri au commencement de Juillet, & et plus curieux qu'uile. CULTURE. 2% Murrux le Grofeillier à grappes par les femences# GROSSULARIA, Grossivuren 269 roi une voie longue, & qu peut-être ne procureroie pas les es cfpcces 1 e8 plus fèr & plus coure de le perpécuer pat des pieds éclatés garnis de racines, par les marcotes, & même Îes boutures, qui renrscinentfiilemen, Le terein Le plus médiocre & la plus ui fine; masi relie mieux dans une bonne humides & fon fruit noue mieux, devient plus be & moins a midi ou au Levant, gr a 3°.1 ef indiférene à cours Les formes; 'élevan bien en aie expoñcion erre un peu pale, en touff ou buifn, en efalier, en tige. Cete der= niere forme ef préférable, lorfquon a peu de place à don ner à cet Arbrifenu, On Le plante dans Autour des quarés d'un potager fu l'al Brest on ne lui Life qu'un brin, dont on lui fie une cige 8 ou quatregpleds & demi de haut , & D Gr ipe cs Come 1 déve défis de bre mare, il s'occupe point La place donc is ont befoin pour cendre; fn ombre ne peut leur nuire; & loufquil et chargé de fruit» ve à l'œil un objer agréable. 47. Tous les ans à oupe Le bois Les hicots qui uouvenc fr Le Grofélier, On ul les gres bourgeons à trois où quatre yeux; Les branches moyennes à un où à deux yeux; & on lai entiere coures Les petices branches à fi Les Grofiliers trop vieux ne produifene ordinairen que de peus fris, d'une telle acidité que Les oifemux même Les mangent pas. Au Les arracher, leur en Sub etre plantation, n'8 pas nécefir ur. De jeunes brins éclaté de ces veux pieds planté dans d'autres places, où dans Les mêmes places, pourvu uen change La terre, fe réablront & donneront de beau fie. 370 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS. USAGES. Le finie du Grofillier Le mange er, avec da fire, où fins füere lorfqu'il et adouci par l'extrême maturité, On orme Les deffrs de fes grappes entieres glacées de füere, IL fe conf en grain, en gelée, en pâte, en conferve, en compate, On en fair des fjrops, des eaux raraîchiffanres, &e. On releve Ia con= firure de Crifes avec des Grofilles, & on adoucie la confrure de Groféilles avec des Framboifes, Pour conferver des Goells jufu'en Novembre; auf Siuelles approchent de leur maturité, on couvre les Grofeillers de paille, pour préferver leur fruie du pillage des oifeaux, & du foleil qui le deffécheroir, 11 GROSSULARTA fpinofa fariva. C. BP. Groseissin épineux. (PL IL) @ # Le port & tour l'extérieur de ce Groféillier préfèn- l'œil un Arbrifeau fore différent du Groféillier à grappes, cependant tous fs caraëteres font les mêmes, & chacune de fes filer à grap- pes, que par Les dimenfons plus ou moins grandes, IL ne séleve parcies ne fe difngue des mêmes parties du poine fur une tige, mais un grand nombre de jers, donc a plus pa feranifent érencdapie, &formens un buifon fort tou done Les brins Les plus fores ont environ tros pieds de haut. 1°. Ses bourgeons font droits, b veres de même d'un épiderme gris-de fous lequel on trouve un égal nombre d'écorces de mêmes di reêtion & confiance, & de couleurs un peu plus caires. 3°, Ses feuilles font auf placées alrernacivement fur Le bout (gcon; fimples, diviées en rois principales découpures; bordéés GROSSULARIA, Grosrivuren de dents inégales, médiocremenc profondes, & moins aigu relevées en dehors de nervures allez füllances & creufes. en ondns, Les plus grandes one vin &e de d'une des grandes découpures érales à l'extrémité nes, Ain cles font beaucoup moindres dedans de filons corref lignes de La queue à l'extrémité de La découpure dire trés que celles du Groeller à grappes, Leur queue ef grofe; lon quacorze lignes, Dans le bas du bourg pes, La grande fuille ef accompagnés de deux ou trois peces feuilles longues de cinq à fepe lignes on, done le li une petite » de l'extrémité de La- d égales, filles de grandeurs in es de quinze lignes & larges lignes) & une ou plueurs fleurs. Le fippore der bo tons ef armé de trois pines fortes, dro re elles, Elles fublfenc l'année fivante, accom res branches à fruit, deviennent un peu cou ogrès, tombent enfireÿ de forte quil ef s, crèsaigués, fine rate d'en erouver fur Les branches de crois ans Les leurs, poue La plupare, fone litres ; quelqu deux ou trois, & rarement quatre fonc atschées fur une rl Toutes Les partis qui les compofems, & la difpotion de ces par ces fon fembl à Son plus grandes fond, & fs échan celles du Grofillie à grappes; mas elles le godec du calyce ef beaucoup plus pr res one rentes de volet-lar, I fe rouve aucoup de Aeurë qui ons fx échancrres, fx péales, fix due & de couleur ira De À queue, qui ef longue de deux à Beur, il fore fepe où huit ébres plus 272 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS. apparentes que celles de la Grofille en grappe, donc qu unes fe divifenc en pluñeurs moindres, Elles s'étendent l'autre extrémieé du frie qui ef rerminée par un qua ii bordé du goder & des échancrures du calyce. Le frui conti pipe ou chair fondant, & de douze à rence pains durs, ofeux, bruns, ovales, un peu moins obrus par un bout L'autre 11 a plaius variétés de Grofilier pineux, 2, Cala gros fruit rond (Fig. 1.) qui a de fepe à neuf 8 varéeé à gros Fri nes de diametre far un long (Fi: 2. )quia dix lignes de hauteur, fur diametre dei hu iges. Onemploe ces fruits encore vers dans Le Guinea eu de veu qu'ils ppléene mal. Lorfqu'lsont acquis leur marurcé, leu pets juunitre; leur eau ef un peu fherée, ou plurée fde ; & ce Son des fruits méprfibles, 2°. Celui à rue rouge où pourpre foncé: fon eau et un peu vineuez & ce fau ef comefible pour Le enfnss & ceux qui n'ont as le gote die, 3°, Les Gro= filles épineux à feuillesjaunds pa a plus d'être liés dans re cranfplantés dans sx à fruit en grappes; &le Grofiller épineux dont Les fleurs ne fonc point h mais mâles Gr un individu, & femelles far un a plus icérefne pour les Bornies que pour Les Cultes. Toue a culture du Grofillir épineux con à le placer Le hic Le care des ag les poragers. 4°. Le Grofill quelques brins, afin q l'éiolemenc ne muife pas à fà fécondité; & qu'il pouf de jeune bois fur Lequel Le fruit vient plus beau, MALUS, \ lag : 272, : 2 UE, B.T: Her , ba sé ai ' # es 2 + —— eee ee = nn en em = == — PA as. ps LT ne pee pe LE ER is Es rs Es Lu = = FÆ: FA FE = Per = se Les =: <= + = 2% = En — —> a Ne | né LE ER Fe > ds —. sn Se - ra Se Rs PSS om 7 4. nas = —- Fume LS EE à pe Der] D bi A > <--2 Le > md, CAN PR NAN AN ANA VAN AN ANA AN ANA OA NAN AN A EN ANA NAN AN ANA AN AA NA AA VAN AVE à rai de FHaussard Seulr. Zyg. 272 72 SE # CLELLE. : LA Groseillier # P 3 Tim. 1 DB, dl. JisCR ass En MALUS: POMMIER. DESCRIPTION NÉRIQUE. , creufs en cuileron, de &r 4 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS rouge plus ou moins foncé fuivanc l'efpece : 3 d'étamines attachées aux parois intérieures du calyce, terminées par des fommess jaunes, figurés en olive, & divifés fuivane leur longueur par une ralnure: 4°. d'un pifil formé de cinq Ayles afez longs, & d'un embryon qui fer de fond au calyce. IL y a peu d'arbres qui offrene au princemps un auf beau coup d'œil qu'un Pommier en pleine fleur. il farvie lors une rofée froide fuivie du foleil es fleurs des Pommiers Fe ferment & il y un ver qui ronge l'embryon. L'embryon devient un fruie charnu, cylindrique, donc La forme, la groffeur, la couleur, le goût, Le remps de la maturité, &e. difinguenr principalement les ef. peces & variétés du Pommier, Il ef couvert d'une peu mince: & adhérence rondi, conique, ou Ja chair. Ses deux extrémités fone ordinairement pplties ; l'une ft rerminée parun œil ou ombilic plus ou moins: qui y füb= oppolée la enfoncé, bordé des échancrures defféchées du cal fille jüfqu'à La maturié du fruir. À l'exerémité queue, plus ou moins courte, s'implante au fommet d'une cité prefque conique, évafée, unie, profonde , & pénere affez avant dans Le fruit. On crouve 4 s linérieur du fruit cinq loges, ra mées d'une efpece de parchemin, ou mem me confiance rs anfparente, fouple ; & d le olide; dont chacune contient un où deux pe d'une Bums, applis du cé où il rouchent, couvens d'une e une amande d'une fiveur lé- peau carilagineule, qui r< ere qui nef pas défagrésble dkernativement fur La branche, de lles fonc placées quealongée cerminées en poine par Les deux exe us et d'un vere-blanc ire, un peu velu, rele- vé d'arrêes füllantes le dedans ef d'un vere plus ou moins fon ds fon cé, creufé de fllons, un peu rude au toucher; les b denrelés plus où moins profondément, Les chenilles attaquent MALUS, P > Fni Prérenon la fuprile que cars Le pere nombre de Por ture pour É procurer une bon qui Leur rent lieu de vin œufs, Elle Le Fort bonnes; 1 de celles qu'on coute Pont & La plupare ps de l'abondance peuvent pas foutenie ESPECES ET VARIÉTÉS Cavvrier dB. (PL 1) Cr Pommier ef d'uné taille médiocre, srès-vigoureux & Ses bourgeons fône memus, comme firineux; tk ques pes poines à peine fenfbles, le côté du foleil ef ro0g run foncé tirant fur le violet obfeur, ou brun minime ; Le & de l'ombre et plus clair, Mami TRAITÉ DES ARE ES FRUITIERS. ros, peu pointus, moins applatis que ceux ppors fon pes peu moins ai uiles font de forme oyalealongée; vers la queue que. vers l'autre extrémi ment, allez finement & peu profondément, Leur lon, d'environ trois pouces & demi, fur deux pouces de feuilles des bourgeons fone plus larges & dentelées profo ment, Les queues font longu À dix-hui lignes s de diametre; les pétales fone de ep lignes, ré-reufé en cuil longs de neuf lignes, larg leron, panachés de rouge-cerif foncé en dehors, rè-égére- Son fruit ef pe diame- ;n'ajane que ving-deux lignes d a haureur & Le diametre ve far vingr lignes de hauteur, Souv que égaux. La queue ef afez grofe, longue de fr à ntée dans une cavité unie, évafée & profondes «re du fruie ef beaucoup plus grand vers certe extré. vers têce, où il diminue contidérablement, de forte que fà forme eft un peu conique, L'æil érroie ft fermé & placé EN ie dizaine de boflés ou éminences, dont, cinq plus fillantes que Les autres s'& fhivane £ hauteur, & y foi es jufqu'aux bords de In cavité où à que La peau eft dure ; d'un beau rouge-foncé duseôté du foleil; plus clair du côté de l'ombre ; les endroits couverts par Les feu Les fonc d'un blanc de cire, La chair ft blanche, quelquefois elle aune légere reine lu côté où Le fruit a cé frappé du Soleil, Elle devient £ du fre enr Lens 8 pen Momiems D pots ere Lei D Ce qui & parie marurité MALUS, Poux ee; mais comme à ma Ce rurité diminue beaucoup ‘ès Le commencement de dors f précocité Le fie que je viens de décrire me par qu'une Pae= pomme, & mérite peu le nom de Calville, dont na prefqu'aue table Pomme de Cabville d'éxé, az: com une qualité, La v ei plus gro, d'une forme prefque cyline dique, erés-rouge en dehors & en dedans; fon e dame, & relevée d'un sigrele afez vif. Elle mére dans Le même €, & peut même dans une fifon plus mune en Normand , pale pour une bonne Pom Pasie-Pouur 100 bourgeons de ce Po riquerés, a gr-de-perle, Les boutons font pets & cours; & les füpports bien file grandes, longues de qu ces “ing lignes. Leur plus gr veus, La dencelure ft afez fine, peu aigus Le pédicule cf long d'environ quatorze lignes. La eur a vinge-tros lignes d'écendue, fe pc de onze lignes, larges de hui lignes, écoles à leur extrémité, TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS. cavité unie, profonde d'environ une ligne & demie, La queue ef ancée au fommet d'une cavité menue ; de fix lignes, pl unie, profonde , évafée. La peau eft d'un très-beau rouge vif du côté du Soleil, d'un rouge plus léger du côté de l'om Il n'y a que Les endroits qui couvers par les branches ou es feuilles, qui ne devien- ir et blanche r fous La peau, ment Cette Pomme ne sie maturité que dans Le: mois d'Août ; mais on peut l'employer en compote plutôe que la pré= Il ya plufeurs variétés de Palfe-pon La Palfe-pomme ou Générale; qui ef de groffeue là vraie Calville d'écé ; fà peau rouge , & fi chair ft prefque toute rcinte de rouge= d'automne, Pomme d'Outreps moyenne, fort blance ef d'un be. clair & vif. 2°. La Pale-pomme blanche, ainfi nommée parce qu'elle prend moins de rouge que les autres; à forme approche Beaucoup de celle de la Cabille d'&é, n°, 1. Elle ef pareillement de côres elle eft un peu plus grofe, d'une eau plus bon dance & plus relevée ; & elle pale moins vite. 3°. La Coufinerte ou Couinotte qui ef rayée de rouge, de même forme & grof. feur que le n°, 1 , & mûriffne long-vemps après, en hiver, Elles même a une variécé dont les raies font d'un rouge erès-vif, & la. maturicé au mois d'Aoûr. La culkure de ces Pale-pommes ef: moins utile, que propre à répandre de la confufon, ou tout au moins une variécé füperilue dans Les jardins. MALUS, Pomuis DL MALUS fr marine, Casvitue Bnche Hiver. (PL x & feril os, longs, droits, couverts d'un di is poines; d'un brun violet ou minime eûté du fleil, plus clair du côté de l'ombre Les boutons font erès-courts, quelques-uns à peine apparents lignes, gs Tignes, diminuanc beaucoup de largeur des dentelures pro x paie. Les bords fonc garni ndies, La queue ft longue d'un pouce nes de diametre. Les pétales font gs de dix lignes, larges d na dehors, & ae ce eur. Quoique fon dia mere fr deux pouces onze lignes de ba ar, ao end pa qui ont &£ ex un beau rouge-v La chair et blanche, grenue , cendre, légere, fine. 280 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS. L'eau ft relevée fins acidi L'axe du fruit minales. eux, entouré de cinq grandes Loges fE- Cette Pomme commence môrir en Décembre, & fe garde quelquefois jufqu'en Mars. Son mé IV. MALUS fra masi rouge. (PLHL) Cr Pommier ef af grand & vigoureux; fes branches afèc= diceAlion horizontale Ses bourgeons font de moyenne groffur, longs, tiqu de petits points; couveres d'un duvet fin, un peu coudés à que nœud , d'un bru es boucons font moins courts que ceux du Pommier de Cabille blanche. Le fippors fon afez gros, & neuflignes , nes, Ê panachés de rouge-cerife clair, & en dedans un peu reines de Son fr et ars-gros, ayant quelquefois plus de crois pouces prefquaul à tête, que versa queue, relevé dec beaucoi elles de la Gurille blanche nes qu ALUS, Poumirn 285 L'ail ef grand & placé dans.un enfoncement peu creuf. La queue , de Longueur & de groffur médiveres, et plantée au fommec dune cavité en enronnoir peu profonde, erè-érroie dinairemenc nie par Les bords La p same; dans Ls fui des vieux arbres, elle ef se plus clair du peu L'eau ef d'un goûe relevé Les pr Ceue Porn ke en Novembre & Déc ef venue für un jeune arbre planté dans une garde plus longtemps, mais elle cf moins bonne. Quelquefois à forme ef along , & diminue tellement de groleur vers L ie. On eroe y fentir une pe gi ane gro refermé ds de grandes loges, bre, Lorfqu'elle Île ef prefque co La Calville rouge Normande de Meclet, préférable à La pré éélente, en diffre principalement par la /eouleur de La peau, qui cl plus foncés, & péneu ace pre uuux Loges s3 & par Le temp de f marurté, L conferyanc julqu'à Les Loge de tomes Les Culvills fans Sox grande, & 90e Siennenc des pepins bien nourris, ers-pointus, petits À propor. sion des loges & € dus are me on fécue Le fie, fon un pe bai once auf, qui cf plus groffe, ae cer plaque Cie ge Dur Tome I, Na TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS. le beancoup extériurement; mais elle en ef erès-difé- ne V: MALUS fran med; ab quadribenlai car granfés fie Posrorne dE. Lrs bourgeons de ce Pommier font menus ; longuets, Lesuns: es d'unbrun-clair couverts d'un épiderme gris-de- pe tès-finement ligne de lon eur. Les Support ont peu de fil. , Les feuilles font longues de tros pouces trois lignes, larges de deux pouces quatre lignes, dentelées & furdentelées, La dente- . La plus grande clle diminue beaucoup vingezros lignes. Les pétales nc longs de onze lignes larges de fx lignes demie, gêrement panachés de cou. Lure ef grande, peu profonde, & afez ob largeur de la feuille vers La queue , qui ef longue dl La fleur s'ouvre peu ; fon dia très ereufés en cuilleron & très Leur de rofe Le fruit ef de moyenne groffur, fon diametre éranc de deux pouces trois lignes, & A hauxeur de deux pouces ; quelquefois de forme cylindrique le pls fouven un peu plus menu du de l'œil que du côté de la queue. L'œil ef placé au fond d'une Mez grande cavité, bordée de quelques bols peu flancs. La ef longue, gro à fon extrémité, plancée dans une ca LE peu c dun rouge ps cie qe celle de a. Carl Du cé de l'ombre quelque dre ne fon point du out a. La hi grue, & Pouven un eu ent de rouge ER _ MALUS, Pouwtes 283 up à celle de la Cal ne dans cette Pomme que quatre ne grandes & renferment de gros pepins. Posrorur d'Hiver x & de longueur ur Le violee obfèur ; La bourgeon de ce Pommier ef de grof médiocres, d'un rouge-brun foncé ci couvere d'un dk Le bouton ef rèslarge, coure, obrus, Le foppore ef large. La fill ef plate, ovale, cerminée par une pete pince. La & cf grande, profonde, aiguë, La couleur ef un vert foncé en dedans, vereblanchätre en dehors, Sa longueur ef de de deux pouces quare lignes. vinge-epe lignes. Les pérales, longe de erize lignes larges de hés en debors de couleur de cerf très. Légere, & peu ceins en dedans, fruit el gros, applac par les extrémités; fon diametre ele deux pouces neuflignes, & fi hauteur de vinge-fx lignes. La : te, plantée dans une cavité unie, pro= fonde, peu évfée. L'œil ef pete, placé dans un enfoncemenc az creuft, bordé de cinq ou x bols peu élevées, qui prolongenr fr Le fruie, y formene des côres prefu'aui Gil Lancs que celles de la Calville blanche, & rendent Le fre an- grleux La pe ef d'un rouge-cerife foncé du cûté du lei, plus ai da côté de l'ombre les parties qui n'one jamais cé frappés du fleil fonc jaunes, Elle certe & life Na 284 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS. La chat d'une confiflance afez ferme, tire un peu far Je L'eau eft moins relevée que celle des R à cepen un aigreler fin Rufifine pour Là rendre agréable s loges féminales font étroires , & le plus fouvent Les pepins: one avor Cetre Pomme ef très-bonne, & fe confère jufqu'en Mai, & quelquefois au-delà. E VI. MA LUS fra med Vioserrr L'aune eft vig Poramier de Calville d'écé bourgeons for alfez gros, un peu coudésà chaque nœud, cs poines blanc geâtres du côté du Soleil & ès-épais. £ Ses boutons fon larges & plats, Les Ripports font gros. Ses feuilles fon pouces cinq lignes, tiquerés de pe vers du côté de l'omb La pointe ; couverts d'un ‘duyer: de quatre deerois pouces deux lignes dentelées peu profon clure ef peu aiguë. Elle font portées par de grofes queues longues d'un pou. Sa Reur à vinge & un Jongs de dix dignes, larges de hu lignes, rès-creufés en cl derony froncés par les bords, panachés d'un rouge léger, péa teint en dedans, fort fenfbles aux vents froide, randes elliptiques, longue nc & firdentelées ; la lignes de diametre. Les pétales fone Son fruit ei de moyenne groffèur, arès-alongé , fon diamé tre étant de deux pouces à l'endroit Le plus renflé, qui et vers là queue; & f auteur d'environ rois pouces. L'œil ef az Lrges b is, La queue ef lon, placé au fond d'une cavité bor mel enfoncée dans le £ foncé du cé du Lo- confiance que celle 3 dans Le ref cine Île de la Cahrille; elle ef fier For longues, 8 Les pepins font con TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS. 286 renflé vers La que que vers la tête, bien arrondi für fon dix 5 qui font à peine fenfbles, d'un peu relevé de c c el de trois pouces, & à 1e il rèelrge à ie one, n ns. La queue ft courte & plat Sa peau el crès-unie, teint re en de où foncé, & chargé de peties r très-obfeur. Le côté de l'ombre eft ordinairement d'un rouge moins foncé, & Les pets ris ne d'un rouge Souvent quelque pordon de ce côté n'ef poin du tou reine derouge; Ml La avc où a queue s'implante, eR bordée de . 4 Sa chair ef ferme, fine, blanche, un pe bonne , abondante & d'un goû ÿ Ses pepins fon gros, placés dans de grandes Loges, É quelles l'axe du fru Cere Pomme fe pe C'ft un erès-bon fuir IX. MALUS fratu me Perir Faros. ne eff moins fore que Le pré coup mods; bourg Son fre erbs-différent du Gros Faros pour La forme , ef de offeur; alongé x pouces fx lignes de diar ul de hauteur ; plus renflé vers Là queue que vers la tête. L'œil ef afez enfoncé, beaucoup moins ‘ouvert que celui du Gros Faros; dans le fond de la ex vit, où il et placé, on aperçoit plufeurs petites bols de e fur deux pouces S, Powurrn 287 comme froncée aurour de l'œil, La queue ef ncée dans Le fruie comme celle de Ia Cal à de fiuvageon. nfèrve auf longtemps duvec fin quelquefois d'un grischir, Le plus fouvent d'un rouge run chi irane un peu fur le viol Ses boutons font along, peu pointu; Les fippors fonc erès L Longuettes, croire, ayant trois pou: s de longueur, fr deux pouces de Lg & peu profondément, pliées en gouter, & l'arrêt focmane un € en dehon. Les queues fon longues de quinze à vinge lignes Sa eur a vinge & une lignes de diametre, Les pétales fon Longs de dix lignes, larges de fepe lignes & demie 288 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS. Le fruie ef s de diametre, fur un pouce neuf lignes de hauteur allez arrondi, un peu plus ren 6 vers la queue que vers l'œil, qui efepeu enfoncé. La queue el urès- cource, implantée dans une cité en entonnoir, plus large que celle de l'œil & un peu plus profonde. er, d'un gris tirant fur la couleur du folel ; uis-bonne Locle selle devient co ef pas trop fanée ; car neue L'eau ef fucrée, & p fruit a acquis Le poine fumée d'anis ou de fenouil lorfque le Ge faner, s, bien nourris, erès-pointus. Debr ee efpece ou varié du gros Fenonills, la groffèur , ayant deux pouces Les pepins fone cou & Por nence à mûr jnfqu'en Févre A pare got qui 8 moins relevé eux Pommes fee seems a gros & a pe Feu Âce pour a grofur & La couleur elles ont de mème fn odeu : ë pe rene de verrues ; De ne lle À confenent elles & cl & ne fe cotonne point ou trè TR tn iller m elles ne font pas le Fe duir ces diférences, a MALUS; Pouumirn XL, MALUS fra moe, cnrs mb râr Fenourtrer roue. Bi Couxrenoe de là Quin La bourgeon de ce Pommier, qui ef vigoureux, ef gros, rs-peces points? ours, droit, bran-rougeñte foncé tiquetéd il à peu de duvee, & erèr-fn Le bouton ef large & p 5 le Rapport ef Gillane arge, un peu cannclé Les feuilles fone de eroi pouces fx lignes de longueur, fe deux pouces crois lignes de largeur, denteléer & fürdenrelés. Les nervures font crès-fillaes, La queue ef groffe, longue d'environ dix lignes, La fleur ef belle & s'ouvrebien Son diametre ef de vin s. Les pécles, longs de onze lignes, larges de huit lignes lign one éroïs à leur extrémité foncés près de l'onglet, panachés d'un beau rouge-vif, & fez reines en dedans. es de moyenne groffeur, ayant deux pouces fx lign emenc plus enfoncé, La queus el groMé & fo court; ce qui l'a fie nommer Courpendue ® d'un grs plus foncé, fouerée de rouge-brun du La hi plus me, d'un goe pls fact plus re danses terrischuds & gens, le fun peu mue. Le conf pas long amp; dus quelques, fl qu'à La fin de Février, € 399 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS XI. MALUS ji Fanouriser june, Drap dos, hu medio, auto, oder, auvmmah. Cerre Pomme refmble aux autres Fenouillets, Elle ef un peu moins grofe que le gros Fenouiller gris. Son diametre eft de deux pouces crois ou quatre lignes & à hauteur ef de vingt- cinq ou vinge-fx lignes. L'œil, comme celui de la Pomme d'Anis, ef placé dans une cavité peu profonde , & prefquunie par les’bords. La queue, comme celle de la Pomme de Bardin, dc évalée. Lorfque ce fruir approche def marurité, la peau devient d'un beau jaune £ teint de rouge en quelques endroits, & éranc par- tour recouverte d'un gris-fauve très-léger qui Lil apercevoir Les autres couleurs, il réfalee une couleur qu'on eroir avoir quel- que relfemblance avec celle d'un drap d'or. La chair ef blanche , ferme, fins mare, & prefque fins odeur, plus délicate que celle du Fenouiller gris L'eau ef douce, relevée & fort agréable. Les pepins font larges, cours ; poineus, bien nourris, dun Brun tirant fur Le viole. etes Cere Pomme qu'on regarde avec raifon comme une des mil leurs, R confene rarement au-dei du moi de Norenbre. Aufitôc que Le poinc de fa maturité ef paf, elle devient co= rte, plantée dans une cavité affez profonde unie & crès- XI. MALUS fr magnes glabre; fermé ein, rail ; a rmrah, Vai Dear o'on. (PE XIE Rg.4.) Cx Pommier ef vigoureux & frudtifie bien. Ses bourgeons font de grofeur & longueur médiocres, droits, MALUS, Pomurra. a9x brun peu foncé du côté du lil, verdites du cé ; iquerés. de l'ombr Ses boutons fone larges & courts Les fuppors ont peu de fl s en defous La queue ef longue d'environ neuf lignes. Sa fleur a vinge & une lignes de diametre, Les péales fone Longs de dix lignes, Larges de fix lignes, cerminés en poinre en dehors d'un beau rouge, & lavésen dedans d'uns Le fruit ef gr eux pouces dix lignes de diametre, fix deux pouces & demi de hauteur; é régulier, bien arrondi fur fon diametre (quelquefois gn y 2p= pergoi À peine quelques côres, } 1 diminue un peu de grofeuc es il, qui ef placé dns une caviré profonde, n ne érafte, & bordée de bofes erbspeu flancs, La queue et cèr courte, plantée au fommet d'une cavi que celle de l'œil La peau ef rite, rès-petts poines br d'environ une ligne dé unie & moins cree d'un beau jaune imac l'or mae, Gmée à & de quelques peicetaches rondes, nue, La chair ef légere, un peu neuf. L'eau ef d'un go Reineues, we jee À devenir coton grésble moins relevé que éelui des Les pepins Gaz d'un bran rondis fur Leur diamecre Lorfquile fonc uniques dans une Loge; peu applis los même qu'ils fonc doubles ir, de forme prefquovale, ar: Cexe belle Pomme f confèrve raremene jufqu'en Janvier. Quolguele ne taille pas Les bonnes Reinete ÿ le peut £ fie Oo TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS. regretter lorfqu'elle difparok. On trouve en Normandie une Pomme qui lui reffemble bemcoup, elle a un peu d'aigrelee, & fe conferve plus lon différences : on la nomme Pomme de Julie ou de S. Julien. temps; le cerrein feul pourroit fire ces XIV. MALUS frutu med, aués, acidi-dali, Brun me d'Or Reinerre d'Angleere.(P4 FIL) Anne ef ferile; d'une Ses bourgeons fo ideur médiocre. ; dun brun rougeitre peu s-tiquetés de gros points foncé, couverts d'un duvet épais, Ses boutons fonc erès-cours; & Les fappors fonc larger & fallants. Ses feuilles fone longues de trois pouces & demi, larges de vinge-fx lignes, d'un ver foncé, aigus par Les deux exrémie tés. Leur dentelure ef peu profonde, La queue ef Longue de di _ Sa fleur s'ouvre mal. En l'étendane, elle à dix-neëf lignes de diametre, Les péales fonc longs de neuf lignes, larges de fx lignes, ertsconeaves, froncés à l'extfémiré, panachés en dehors d'un rouge très -foncé rouge. La longueur du écamines, Ses fruits font de moyenne grofeur ( vinge-quatre lignes de diametre, fr vingrdeux lignes de hauteur;) Les plus gros one vingchuie ou vingeneuf lignes de diametre, & de ving deux à vigne haut; orme des ns po one celle des aus apple. Lil, peu ouvert, et pla dns un applaifmenc, ou enfoncement évafé, erés-peu creufé, & uni, La queue, longue de trois à buir lignes, et plantée au fommet d'une cavité unie, peu Large & peu profond Sa pau HE, Le cé du le R dun june if avé de éguliere, fines quinze hvés en dedans d'une forte teinre de fil ef prefque double de celle des MALUS, Powuir »tiqueté de pois & peer nes dun ro8 côté de l'ombre et jaune mêlé de ver. L que celle de La Reinetee franches Son eau ef az abondante, d'un goûr fic & très. leurs Faces de trs-perits points dorés. ue XV. MALUS fraï mois ceprfe) Ba ReimErre dorée, REINE TE jaune rire Pomme eft de moyeñne grof Gr ingehuie lignes, & fi bauttur de vinge. à vingrcing lignes erbs-enfoncé dans une cavité le de cinq à hui lign 4 à hui lignes, cée imitant à couleur de l'or max. Lo remene fouet de rouge peu apparent qu te mieux qu'aucune sune: de force qu'elle nee Pomme le nom de dorée 294 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS, Sa chair ef blanche, fe que celle de la Rein . Son eau ef abondante , très-fcrée, relevée, à peine un peu acide. Ses pepins font petit, bien nourris très-poineus, d'un brun Cette Pomme, beaucoup trop rare; eft comparable en bonté à la Reinette franche. Elle commence à mûrir en Décembre, & ef prefqu'entiérement pallée lorfque celle-ci commence à paroktre, 2, fine, un peu moins odorante re franchi XVI. MA LUS fra medio, compref lte, acidi-dlé, autamaals Reinerre jaune M Cs Pommier eft de mediocre grandeur; afez fer coudés à ch Ses boutons font cours, & les Supports larges & peu fil Jan. Ses fils ne eb-grandes lipiques longues de que pouces, larges de trois pouces , plus éroices vers Ia queue qu'à Faure exrémié, denlées profondément, & firdenlls. Le pédieuleeft long de neuf ou dix lignes. Son fruit ef de moyenne groflèur ayant environ deux pouces trois lignes de diametre, fur vinge-crois lignes de hauteur ; apr plat par les extrémirés cylindrique fuivant f hauteur. L'ël and & placé dans une cavité unie, afez profonde, & très. évafée. La queue eft menue, plantée dans une cavité écroire & profonde, Souenr on trouve fur ce frac plufiurs verres très füllances, de couleur brune, Sa peau ef d'un jaune-clair, tiquerée de gros points bruné Sa chaire cendre, fhjexe à devenie cotonneufe, A VNEEN E MALUS, Pour 295 shondunte, beaucoup moins relevée que celle des aus Reinerrs. Ses pepins fone Large & plats Sa maturité ef en Septembre & au commencement 'OBobre, Cet une des meilleures Pommes de cette fi 2, quoique bien bonnes Rcinetes XVIE AMA LUS fr sis mad, be, ac dal bramuh Reinerre Hinche lle de ce Pommier égale à peine celle du précé filles fonc médiocrement grandes, d'un vert-pé de moyenne groffeur; les plus benne Ses fruis ne font que 4 yancau plus vingr-fr lignes de diametre, fur deux pouces de Hauteur La forme d té de a rêve éane moins renflé que celui de Ia queue L' et placé dans une cavité éralêe, peu creufée, bo plupare des fric, de bols peu” Billanres qui #4 quefoi fur une grande parce du fruit, & y formenc des côtes peu m elques fruies, cette exvté ef unie par Les bords, & eur diamere ef bien arrondi, fans côtes ni files; La queucef cour, plantée dans une cavié unie, toire, 8 peu profonde. La peau ef eès-lie, d'un v Jar ou BL frle jaune tiquecée de errperis points bruns bordés de blanc. Quelque fois Le côcé expoé au fleil fe lave Légérement de rouge p de gros poines d'un brun-foncé bordés de rouge. La chair ft blanche, rendre, très-odoranre; elle & cotonne plate quelle ne @ finne comme celle de La Reinerre dorée & L franch 296 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS. L'eau ef abondante, d'un goût agréable, mais moins re- levé que les bonnes Reinettes, Ses pepins fonc grands, plats, d'un brun-chuir, logés à l'- Cette Pomme, erès-commune , parce que l'arbre charge bien, commence à mürir en Décembre , & f conferve rarement juf. qu'en Mars. XVIIL MALUS punis fau med; albide, atdi-dal, bramae PommirR nain de Reïneue, (PL PAL.) ‘Cr Pommier, lors même quil ef greffé für fiuvageon, ou für Doucin, demeure plus main que Les autres Pommi ue Paradis & lorfquil et greffe fur ce dernis un pied de giroflée. Les premieres feuilesquiaccompagnent fes boutonsà fruit one de médiocre grandeur, éllipriques comme celles de La plupart des autres Pommiers, Les autres font étroites & erès-alongées, syane environ trois pouces, far un pouce ou quinze lignes, Les bords font denrelés finement, réguliérement & peu profondé ment. Elles fonc portées par des queues longues de hui à douze lignes, Ses fruits one de moyenne groffur, de même forme, cou leur, confllance , goûr, &e. que la Reinerte blanche, dont vrafemblablement 1 efune variété, Cependant ils fonc rare- ment tiquetés de point & lavés de rouge du côxé du foi. Lorfe que cet arbulle et grefé fur Paradis, es fruits font gros; quel ques-uns one plus de trente lignes de diametre fur prefqu'aucant e hauteur; ils fonc relevés de côtes afez fenfbles ; beaucoup plus renflés vers La queue, que par a tèe. Pomme fe confèrve prefqu'a Souvenc ele n'a qu ns bruns, pointu; PL MALUS, Poumirn 297 AIX. MALUS fra mag» br inde alle; airs Retnerre rouge: ©s Pommier ef grand & fer Le bourgeon e® gros, long igheté, vert dans Le bas, légé remenc reine de rougeñrre vers La pointe. Le bouton eft trs-cour, très pl & comme écraff, Les fp+ por one larges & eannelés, La faille ef grande, longue & Harge de deux pouces dix lignes, prefqu'ovale, dent soi pouce neuf Li & fur dentelé; la dentelure ef grande profonde, aiguë, La queue ele ongue de La fleur a vinge-tro Longs de onze li Les péales one ; larges de fepe lignes, de forme ovale, froncés & comme chifonnés par les bords, panachés de couleur de cerf Légere, peu reines en dedans, Le fou gros Ç fr Lefvieux arbres & far Paradis; far Les jeunes arbres, 1 n'ef que de moyenne groffeur. } Son diam ef de deux pouces neuf lignes, & f hauteur de deux pouces & demi. IL ef plus renflé ver Là queue que par la tête, Sa ques af longue, planté dans une exvié large L&. profonde: L'œil ef p bordé de 4 placée dans un enfoncement peu ereufé, Guvenc lques bols peu filances, qui prol Sn me dau 2 La peau ef rès-Hie & un pe Frement lavé d'un allez beau rouge, femé de petits poir le côté de l'ombre et blanc, ou d'un jaune erèschirs ès pris points bruns Elle £ ride beaucoup ; moins cependant que Là Reinetr franche La chair et ferme d'un blanc un peu jaundtre, Tome I, Pp 298 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS, L'eau ef abondant & d'un igrele pls re la Reinette franche. Les pepins fon pets, bin nourris, peu alongés & peu Caue Pomme que pleurs co art, amas ele ne { confèrse pas auf Longtemps. 6 que celle de ondene avec la Reinerte es franche, & qui paroe en être u DC MALUS fi md fan re; pad fr ad Reinerre de Dregne. Carre Pomme ef de groffeur moyenne; fon diametre étant de vingr-Repe ou vinge-hut lignes, & Éà hauteur un peu moindre; quelquefois elle a plus de rence lignes de diametre fur une au eur preu'égale. L'œil ef placé dans un enfoncement écroie, peu creufé, uni par les bords. La queue ef meme, longue de dix ou onze lignes, plantée dansune cavité plus écroe que celle de l'œil, unie & afez profonde. Le diametre éant trdsarrondi, fans boffs, ni côtes; Les exeréricég éant peu spplatier, & le ‘côté de La queue érane plus renflé que celui de La tés ce fre paroi alongé. 1 en trouve cependant qui fonc fort applis. La peau ef rude au coucher; Les endrois frappés des ryons ‘ire@ts du folil fone d'un rouge foncé, rayés d'un rouge plus foncé, prefque brun. Les endroits Fappés obliquement fone d'un Beau rouge, rayé de rouge-foncé. Les endroie qui one cou jours cé expos à l'ombre, font partie d'un rouge-cair parti ‘d'un beau jaune doré, Tous les endrois eines de rouge fone quetés de fore gros poines jaunes, & Les endroits jaunes {one tiquetés de pois gris. Toute La eavicé où la queue s'implante eft “couverte d'une rache grfe, donc Les bords font comme découpés La chair e fine, az ferme & comme eafinte, d'un blane MALUS, Pomme 299 qui tire un peu fr le jaune ; fore odorante. L'eau et abondante, fucrée , relevée, moins aiguifée d'aigre+ Le que Les bonnes Reinettes. Les pepins fonc d'un brun-chais ne pointe crésaigué ; Cette Pomme ef ore bonne ; mas elle & confèrye raremen inf La in de Décembre. Larges, plus; terminés pat OL. MALUS fin marine Gnossr Rrinerre d'Angletene. (PL XIL F5.) L'Anane ef grand & beau, aFez fer Le bourgeon et gros, long & fore, rouge-brun; tiqueté, couvert d'un duvee épais Le bouton eft court & trè-lrgs & plus, Les aille font grands, Longues de oi pouces ut nn, larges de deux pouces dix lignes; dencelées profondément & dk Ë queues longues d'environ dix L- Les fappors fène larg Surdencelée, portées par de gnes. Les feuilles moyennes font crèsalongées. La eur a dix-neuf lignes de diamerre, Les pérales fonc longs ‘de meuf lignes, larges de Sp lignes elliptiques par l'extrémité, peu eines de rouge en dedans, panaché d'un beau rouge-pour= en dehors froncés près de l'onglet. Le fruit ef erès-gros, appli par Les extrémicés, & fur fon qui ft furun fes de crois pouces qua lignes, & pr fr autre , de trois pouces une ligne; Hauteur ef de d pouces fepe lignes, Souvent ila plus de crois pouces neuf lignes de diametre, fur tros pouces de hauteur, Sa forme approche bemueoup de cell de là Calille blanche. La queue ef courtes ; plantée au fond d'une eaicé Large de unie. Pri gro par l'exeréité TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS, ef placé dans un enfoncement trèsereufé, bordé d' ns afez fallances à cerre extrémité, qui fe prolo np rande partie du fruie, y forment des côtes fenfbles ee peau, d'abord verditre, devient au temps de la maturité ic, d'un jaune-clar, tiquerée de erès-peccs points bruns ilicu d'une perice tache ronde & blanche. Quelque- uerée de gros poims roufitres, de diverfes for. mes, comme là Reinett franche. La chair ef femblable à ferme que celle de La Rein celle des autres Réinetres, moins re franche, & un peu füjerte à Les pepins fonc pecis à proportion du fruir, poineus, logés a large au ef un peu moins relevée que celle des bonnes Reine: Ce belle Pomme mèrit en Décembr vec Ja Calvill Janvier & Février, nche qu'elle furpale ordinairement en gro£. XXL MALUS fun magns, à Ruinerre Fanche L'Anona ef grand, & de bon rapport, Les bourgeons fon gros, longs, forts, vert du ré de l'om: re, rougeitres du côté du foleil; couvers de duvet, tiquetés de peris points, Les boutons fone erès-cours, & les fippors las, Les feuilles font de moyenne grandeur, longues de js pou ‘es huit lignes, larges de deux pouces trois lignes, denrélées profondément & fürdent par Les deux extrén cs; leur forme ef alongée, aiguë La queue ef longue d'environ un, pouce. MALUS, Pouurrx 301 ngt & une lignes de diametre. Les pétales fone La fleur à gs de dix lignes, ‘a s de fx lignes, panschés en dehor de rouge, forcemene ceints en dedans, peu coneaves, beat coup pins Larges vers l'englet, qu'à l'autre extrémité f À gros, ayanÿ quelquefois rois pouces de diametre ces quatre lignes de h far deux pc Lai k ti par Les extré anguleux , ou relevé de quelques côtes al R pete, placé dans un enfoncemenc &alé, pu d'élérations qui fone l'extrémité des côtes, La queue” ef groffe & courte, plantée dans une eavicétrs-large & profonde; anis par les bords, reine de vere, ou de gris La peau et unie, d'un vere erd-clar, ( lorfque le fruit cf mûr, elle fe ride & devient dun jaunc-pile ) ciquetée de p ormes, ronds, triangulaire , &e, Quelque: fois une partie du côté qui a été expo au foleil, Re Lave Lege. bruns de diverfes de points d'un rouge-vié ; blanche, jauie un peu dans l'extrême ma turicé du fre. L'eau ef fücrée, relevée, & d'un go regarder cette P € trbsagréble, qui fie me comime la meilleure de routes, Les pepins fonc plats & larges, d'un brun ca Elle commence À mêrir en Février; &. il en conferve juf+ qu'aux nouvelles Pommes. Lorfqu'elle a pal fon p turcs, elle devient Jontiers; Elta principale & prefque l'unique refourc On diféngue pluñeurs variés de Reinerte franche; l'un ire aongé de celle qui viene d'êcre décrire que par La forme qui fe hi, 'étanc relevé d'au une cête, ou ne l'éant que de eûxes rès-peu filanres, Une autre cit au de forme alongée; & fa peau ef marquée d'un 302 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS, ous la plupart de figure slongé mire, elle p ra grand nombre de tache de force que, quand elle qui La fe commu sune & de roux, nette roufé, C'ef une excellente Pomme, d'un go erès-relevé. Une autre et applatie, & fon diametre eft anguleux, fins qu'on y difingue de côres bien marquées, La cavité de fon œil, & celle de fà queue fone très-larges , rès-profondes & par Les bords, Sa peau ef d'un jaune cran fur le ges, = ets poines bruns & fouvent marquée de taches d'un brun-foncé, Elle £ ride & £ fanne plus que Les autres, XXII MALUS fra magnscomprfé; cures; ail = ds Reinerre gif (PLIK) L'AnonE et vigoureux masi sie mal fs ranch: Ses bourgeons fonc longs, rois, méiocrement gros, rs le Fombre, guet, couvers dun duve fa Ses boutons fone court ; & Les ippare las. Sc ailes font dun vert foncé alongées, terninésen pois ve, denelées profondément & fdenceles longues de quatre ps ns de x puces gr, ms pr ds a eur à dlpe lignes de mere Les pales fon longs de hui ignes, ges de cinq lignes) es froncés ar Les bords pans de rouge clair en dehon, peu ci en dedans. Lei gros, pl pa es exeséités; fon amet de deux pouces neuf lignes & hauteur de deux pouce trois BignesSauvencil alt que de moyenne grafur. 1e plu rene SE vs La queue que vers il qui ch pce, placé dans une + vi médiocremen cree une par les bords; & quoique ee du cé jouge-brun peu foncé du côcé du foleil, MALUS, Ponuirn 303 fui ne foie poine relevé de côte , cependant fon diametre ll Faremenc arrondi, La queue ef plancée au fommet d'un enfone ge & profond. Quelquefois cetxe Pomme. eft À pew-près d'égle grollèur parles deux extrémités; & alors Ge forme ef prefque cylindrique. eau ef paie, rude au toucher, couverte d'un épiderme gris qui Life entreyoir une couleur june ou verte du côté de ombre, & un jaune rougedrre du côcé du folel, On trouve für quelques fie des endroits brillance, d'un jaune-doré relevé taches d'un rouge-vif. La chair eft ferme, fne, d'un blanc-jaune; peufe dans l'extrème maturité L'eau ef bo fucrée , relevée dun acide très-fin & agréable, De forte que plufeurs regardent cetre Pomme comme La plus excellent de toutes, Ceux qui aiment un aigre= Lee plus vif, li préfèrenc la Reinette franche, quoiqu'elle aie bemucoup plus d'odeur, Les loges fonc écroires, & renferment des pepins pointus, alongés, de moyenne grofeur. Cette Pomme fe conferve prefquauff Long-temps que les Rcinetes franck OU, MALUS fatamode, cmprfs, à Reinerre pi de Champagnes Crrrs Pomme eft de moyenne groffeur, erè-applaie pr Les extrémités, n'ayant que vinge & une lignes de hauteur, far der pouces & demi de diametre. Sa queue ef rrès-courte, plantée au fomme d'une cavité profonde & forc évafée, L'œil ef peu enfoncé. La peau ef gré, à ne fu Le ventre de biche; Le côté du 304 . TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS, Soleil ef un peu fouetté de rouge par petites raies courtes 8 un moc, La couleur eft prefque la même que cells du Fenouille gris. La chair ef cainte, & n'a gueres plus d'odeur que celle du Fenouille L'eau ef fuerée & for agréable. Les pepins fone larges, plats, d'un brun-cair. Ceflune trér-bonne Pomme qui £ garde longtemps; & qui ft préférée aux autres Reinertes par ceux qu n'aiment pas leur odeur & La forme & la couleur de la Pomme-poire one affez de ref femblancs de quelques Reinettes gris, pour qu'on ÿ foie trompé, Cependant je ne crois pas qu'elle puilé en être regardée con nérée. Sa peau ef d'un vert-foncé recouverte d'un f chair ft dure, fèche, & d'un goûr peu relevé: & fon feul mérite conte en ce qu'elle fe confèrve long-cemps. , où ce feroie une variée XXV. MALUS fra medio (se pars) fab de abri sit» rame Doux, Doux àosher, L'Annnx poule avec vigueur & rapporte abondamment. Ses bourgeons fonc vers, & unis de boutons placés fort Ses feuilles fone de médiocre grandeur; ovales, rerminées en pointe, nement dentelles par Les bords, ae nie, portées par de longues queues; les nervures fonc peu relevées & Les Allons correfpondants peu creufés, On difingue le gros & le petit Doux, qui n'ont prefque d'autre différence que Ia groffeur. Le gros Doux a environ deux pouces 8 demi dames verse queue où ef fon plu and = Rè MALUS, Pouuisn rénflement; & deux pouces erois lignes de hauteur, Le pere Doux a vingt-deux lignes de damere, fur deux pouce de Haue teur: L'un & l'autre diminue beaucoup de grofeur par la têtes ce qi li donne une forme un peu conique. L'œil, peu ouvert; ht placé dans un enfoncement peu ereufé. On remarque cinq petites tumeurs ou bols placées immédatemene contre Les in chancrures qui bordene l'œil. La queue ef afez gro, courtes pere, plantée au fomme d'ne cv profonde & pou Les boutons ane peu diflants Les uns des autres, & les fleurs coulane raremene, es fais, rès-abondanes, font comme ram blés par mafes où trochets, La peu ef unie, de couleur au temps de La marurité. Le côté du foleil ef rayé de rouge= brun rès-foible; & en examinane l'autre côcé avec attention ; re qui jaune erès-raremenc on ÿ apperçoie quelques raies d'un rouge à peine fenfble. La char ef ferme, mas fins ma ; d'un Blanc qui tre un peu ur le ver; prefque fans od L'eau ef erès-douce & agréable, peu relevée. Les pepins font larges & courts, bien nourris. Cette Pomme, commune en Normandie, ft trop rare ail- leurs. Elle commence à mârr en Décembre, & garde long empa . MALUS fa gros, un peu coudé à ch Is bourgeon de ce Pommier ft un duvee erès-fin, peu tu %é, & de réspes po Le boucon Long, plc, paint Les fippors nt az füllancs. Ë ea 306 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS. Les feuilles fone peus» longuetts, liés en dedans en gouciere, quelquefois même n peu roulées, dentelées & fe dencelées, longues de toi pouces, larges de deux pouces, four senues par des queues longues d'environ dix lignes. La fur ouvre peu, Son amet de dis-huie ges, Les péles fonc beaucoup plur longs que Hages, cr creulés en duilleron, prefenciéremenc blancs, ou fore légérement pans és de rouge, Les échancrues du clyce font rs longues & Le fi ef de moyenne grour, fon diamerr éanc de vingt fix lignes, & à Hauteur de vinge-cinq liner; ordinairement iL fun peu applai fr on diameure, bemucoup plus renféivets queue qu'à l'autre extrémité ce qu lu donne une forme lon gée.L'œil ef peu & peu enfoncé La queue ef cour, gro Flauée dansune exvic peu profonde: La peau et rouge, foueutée de peus es d'in ronge pla foncé du côté du oil, Le côsé de l'ombre fe trs-Mégéreman, Javé de rouge vert-clar en quelques endroits, partout marée de petres raies d'un rouge-clir. La chair ef blanche, fine , & d'un gote forr agréable, Pomme ef eflimée, & mériteroie dre plus com mune, felle ne difparoioit ordinairemenc dès la fn d'OGtobre. XXVIL. MALUS fr medio, coin glbrsre quais rune PiGrow. Cœur de Pigeon. Jénuilem. ( PL XII Fi: 3) = Pomme ef de moyenne groffur, de forme plus coë Ia précédente, diminuant davantage de grolleur vers Elle a vinge-fx lignes de diâmerre, fur deux pouces des auteur, Souvent elle eft moins grofe, L'aëil ef placé à fleurs entre quelques peties bols trérpeu fillanes, & bordé des MALUS, Pouwiex 307 échancrares du calyce qui fon très-longues & étroites. La queue longue de fix À ie lignes, s'implante dans une cavité profons de & peu érafée, Sa peau eft fine, unie, luïâee, dure, de couleur un peu “changeant ,lavée d'ûne couleur derofe gere, riquetée de quel. ‘que poines jaunes, En la regardant d'un certain fens, on app Goie comme un petie nuage bleuttre, qui, joint au changement couleur, a pu Jui Aire donner Le nom de Pigeon. Sa chaire fine, délicate, grenne, légers, ferme, erès-blan: ment tente de rouge fous La peau. Son eau à une acidité agréable, qu'elle perd prefque entére- ment lorfque Le fruit et crès-mur. he, quelquefois ers- Elle mx pou l'ordinaire que quatre loges fi rales qui for es égales, d'où elle a vraifembla- Lem.Quelquefos elle n'a que tofs es pepins font petits, bien noure ne croix à quatre br blemene reçu le nom de Jé Loges & erès-rarement cinq, ris, erès-poincus Sa maturité ef en Décembre, Janvier & Février. Cet une la vue & au gobr. Ele a une re du côté de l très jolie Pon d'un blanc 4 cé qui el XXVIL, MALUS fiat maxime, cnpr aid, en abri Rausoux fase: (PE X) Cr Pommier eftun bel arbre, vigoureux & feréile: Les bourgeôns font gros, longs & for, d'un rouge- d'un duver épais, tiquecés de pets points. Les boutons fone gros & cours Les fappores fonc larges & un peu canelés. Les feuilles fone grandes, longs de trois poucés & Larges de deux pouces cinq lignes, finement & profo Qui 308 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS, don, pores pé fleur à vinge & une lignes de diametre, Les pétales fon Longs de dix lignes, larges de pe lignes, beaucoup plus trie fongle où ils Re froncent , panachés couleur de cerie-clair, Le fruie ef très-gros, applati ne Buena pus de cos poñcs demi de dames fr ere bols ch qu ES pouces de diam gros, placé au fond d'une cavité de médiocre grandeur, bordée de bols erès-filantes, re né profond cette extrémité du Huie ef beancoup plus spplatie qu l'autre: La peau du ché du ei et blnchice, nyée de rouges un ane rec du cé de l'ombre; Lvés de gi dun ce Là queue, peu grofire; mis run eut, elle ef Légere coure, reçue dans une cavité dcr L'eau ft d'un aigreler que Le feu émoufé & rend agréable: Les pepins font de groffeur proporcionnée au fruit. Cette Pomme môrie au commencement de Seprembre | & dure jufgu'à la fin d'OGtobre, Dans f primeur elle ef fore ef mée pour les compos ; mas dans à pafite murté, cl perd beaucoup de fon mére, en perdant trop de fon acidié. OUX. MALUS fra maxi pastis den fo pr bise aide inde fast) à dite, ramahe Rameour driver. L'anuar refemble au précédent. Son fric ef urbs-gros, ebs-applc ayant trois pouces rois MALUS, Powurr 3°9 metre, fur deux pouces crois lignes de haueeur L'ail et placé dans une cavité médioeremenc Large & prof Desserte cependant un peu anguleufe cette extrémicé du fruit, & fe fonc quelquefois fn. ni qu'à l'autre extrémité, La Re, courte, & pl té au fommct d'une avé prof parles borde, an ne AD en ou tiquetée & rayée d'un beau rouge de fang, beaucoup plus chair du côté de l'ombre que du cûté du foleil a char ef aez hitre du cô de l'ombre, par dre, blanche ira fur Le ve Ha felerés us lo «un pa ro Les pepins fonc ordinairement petits & mal formés Cette Pomme peut Re conferver jufques vers la fin de Mars, Ile fe mange plutée cuite & en compot PO HAL S fat pr gt fin Arte (PL XL (Ce Pommier ne devient pas un. grand arbre, IL poule beau foup de bois droit & long; ce qui le fe nommer en quelques Provinces, Pomme bois.IL produit beaucoup de fruie difpoe fu Les branches par bouquess Le bourgeon ft menu, long tiqueté de gros points, brun= de, Le bouon ef afEz gro, & moins appli que celui Plupare des Pomumiers. Les féppores fonc illants. Les feuilles fonc petites, longues de deux pouces neuf lignes, Jarges de feize lignes, dentelées profondément & fürdenceles Leur plus grande largeur ef ver La poin 310 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS, peu füllunes, & fouvent teinces de couleur de rofe. Les queues La fleur à dix-fepe lignes de diametre: Les pétales fonc con aves, panachés en dehors de couleur de ceife-pâle , afez reines en dedans, longs de huit lignes larges de fx lignes près de l'onglet, & terminés prefqu'en poi Le fruit ef prie, de forme applatie, ayant dix-neuf de diametre, fur quatorze lignes de hauteur. L'œil_eft petit, placé dans un grand enfoncement bordé de boiles, qui quelque= fois ne sérendene pas au-delà de la tête du frui ; fouvent prolongent besucoup plus loin, & forment des côtes, La queue ef longue, plantée au fommer d'une cavité large & profondes La peau ef fine, le, luifnte , d'un rouge-brun für un fond vert avant La maturité du fruit; d'un beau rouge-vif & éclarant u côké du foleil au temps de Là maturité, & blanche, ou jaune arès-chir du côté oppolé. La chair ef arène, blanche, ferme, croquante , fins mare ans odeur, non fjette à fe faner, L'eau ef douce fraîche & agréable: Les popins fone petits, cours larges. Ce jole Pomme commence à métr en Décembre; & €) conferve quelquefois jufqu'en Mai, Sur des arbres de plein-vent & dans ün cerrein un peu fee, elle ef moins grolfe, mais plus souge, plus eroquante, & d'un goûr plus agréable, que fr des arbres’en buifon & dans une terre gra & humide, Comme lle füpporte mieux qu'aucune autre Les premiers froids, on 1! Lie ordinairement fur l'arbre jufqu'en Novembre, à moins quil ne furvisnne des gelées capables de endommager. MALUS, Pommier sr XXXL MALUS fut parer omprfe lt L'Anaxe devient un peu plus grand que le précéde: fleurs, Rs feuilles, &e, fon Le fruit & dingue de l'Api commun par £ couleur d'un brun-foncé crane fur Le noir; ef plus gros, fes qualités & Le remps de & maeurié font à peu-près Les mêmes. On culeive peu cer arbre; fâns doute parce que fon fruie off pas à La vue des couleurs vives & agréables comme l'Ap ordinaire; qu'il & confèrve moins long-cemps, & qu'il ef un peu fjer à Le coronner, Les mêmes, où erès peu dif sgh, iricames NODIL MALUS fre minis Pour Noire: Cerre Pomme eft fort pete, trèr-ronde für fon diametre, applatie par Les deux gytrémités Son diametre nef ordin menc que de quinze ou feize lignes, & fà. hauteur de douze ou Kueize lignes, Sa queue ef menue , Longue de fepe ou huir ptée dns une cut le, és, tré-peu profonde. Len Bi ef plaéau milieu dun apphufmene luc que dun en fincemen #4 res La pou ef Lie, lise, dun vole-bru proue noir un lil Je ôcé de ombre « pls car, iquet de Là chaire blanche, un pe si de rouge léger us peau, d'une confflnce moins fernie que celle de l'Api. Prefque poine d'odeur, même dans l'exceive man 3x2 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS: L'eau ef fatche & douce, mas preu'infpide. Les loges finales conticanene de peus pepins d'un violet- brun moins foncé que la peau du fruir Ce pet fur fe garde Long-temps. I parole ere une varié de l'Api noir, plus arrondie, plus pee, de qualité in XXXIIL. MALUS fra pare; peau, pari le pari pou toile, Poume dExoile La Pomme écoilée ef petce, erts-applati par Les extré ant deux. pouces: fumeur fur dix-huit lignes de auteur vie fenfblement en cing côtes, ce qui La fie nommer Par me ile, L'œsil et prefque à fleur du fruit 8 derriere Les cinq échancrures qui le bordene, il séleve cinq petites bols où rumeurs. La queue ef fort longue, plantés dans une cavité peu évafée, & erès-profonde. Sa peuu ft unie comme celle de l'Api, plus jaune du côté de l'ombre, d'un rouge moins vif & plus orangé du côté du Soleil Si jaun nie ef afèz ferme; un peu groffiere, elle tre far le & rougic Légérement fous La peau. Son eau a un pet goûe de fiuvageon. Ses pepins font gros & nos. Son nca mé a de conéerjufgen Juin, XXIV, AA LUS fra des compref ft parure airs Gros Ari, Pour de Role. L'aune & tous Rs parier refemblene endiéremenc a à fie de moyenne grofur, u-applai par es dent j 5 sé Fe mités MALUS, Powurire lux pouces trois Lignes dl ing lignes de hauteur, {IL s'en erouve done le diamere deux pouces pe lignes, & la auteur de vinge-rois lignes. } L'œil ef pete, placé dans un enfoncement uni, peu large & peu creufé. La queue, courte & menue, et plantée dans une ca & médiocremenc profond. couvere d'une tache fauve qu. La peau ef dure, d'un rouge plus foncé que le pecie Apis où de couleur de cerif-foncée du côcé du foleil, qui f lave A d'éclairer en approchane du ch gée, ou bordée de rayons iné de l'ombre, Ce côté ef ane tée d'un ver ciane fr le jaune fouctcé de rouge - clair, tante eiremen lavé de rouge. Quelauefos cou La peu k come me matbrée de rouge & de june à La chuir et très-blanche, fins mare, moins ferme & moins fine que celle du pete Api a ef abondance & afèz agrésble, Quelqueruns eroiene 3 srouver un petie parfum de rofe; d'autres une odeur de rofe: Les pepins fonc Lrges, & d'un brun-foncé. Cette Pomme fe conferve Long-cemps; ele efteflimable, mas nt bien inférieure au pete Api on l'envoie plus communé- t au Prefoir qu'à la Fruieri XXXV. MALUS fr m craniute (PEAU Ra) Las bourgeons de ce Pommier font longs, de groffeur mé ne un peu far Le v 2, peu tiquetés, s, comme fendus ou déchiré par l'ex larges & cannelés, Re 314 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS. Les failles fé Langnes de co pouces pc lignes, larges RS ïs lignes, roites aux deux extrémicés, d'un vert- foncé. La dentelure ef peu aiguë, afez grnde & profonde. La queue ef longue d'environ dix-buie lignes, La fleur a vingccing lignes de diametre. Les péales fonc MI Longs de douze lignes, ges de huit lignes, panachés en de- MO Hors de rouge-vif & lavé de rouge en dedans. ee Le Fat ef gros, appla, n'ayant que deux pouces quatre MIE 5 de hauteur, far deux pouces dix lignes de circonférence ef ordinai que triangulaire nene bien arrondie, quelqu q u côté de là queue, L'œil placé dans un enfoncement uni, roi, médioct La queue, lo cavité unie, évafee & profonde. Certe extrémité de l'œil qui din ie de neuf ou di ‘& beaucoup plus Large que le eur en s'arrondifine régul La peau ef life , d'un e pets poines bruns, fouvent marquée de ‘quelque grande tache se un peu jaune, grifés rarement elle prend une erèslégere imprefion de rouge du cêté du foleil. Dans l'extrême muurité, elle devient d'un jaune-clair, & £ ride comme La Reinerce fra La chair ef d'un blane un peu jaune, rendre ou moins ferme (& moins odorante que La Reinerre, Elle fe pique & fe coronne, Lorfqu'ele pale de maturité agréble, relevée d'un peu d'acide , d'un goûr for le celui de la Reinerte. féminales fonc grandes, garnies de pepins de mé 5, réspointus, d'un brun-clair. en Janvier, Février & etre Pomme eftrrès bonne; ell MALUS, Pouuirn 315 XXXVL. MALUS fra magur, cmprf, een le sidi Haure-sonrs. (PL XIE Feu) La Pomme de Haute-boncé eft groMe, a trémités, (à bauteur n'étant que de deux pouces crois lig deux pouces dix lignes de diametre fouvenc ele ef plus gro. Le côté de la queue ft un peu plus renfé que l'aure extrémité, L'œil ef placé dans une cavité de largeur & profondeur mé: diocres, bordée ofes, dont Les umes ne sérendent pas ut delà de” la têre du fruits Les autres fe prolongs hauceur, & y forment à q anguleufe. La queuc ef grofée, implantée au fmn fur voue A rendent fa circonférence le fx ou pe lignes, d'une cavité aflez profonde, referrée pat extrémité des côtes qui viennent y Sa peau ei fe, Le, d'un vercgat, qui tire un peu fur Le jaune dans la parfire maturité du fruie, Quelques endrois eûté du foleil fenfble légere imprefion de rouge, à pe & moins agréable que celui des Reinetes pins fonc pers, longues, erés-pointus. Sa maturité eft en Janvier & Février; il sen conferve ju den Avril XXXVIE, MALUS fr par Carenou (PE URL) Las bourgeons de ce Pommier fi te de moyenne groffur, TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS. 316 long peu coudés dux nœuds Les boutons font larges & courts. Les fapports un peu lc. eitre, tiquetés de p des points, un pelés ont peu de £ es feuilles font longues de deux pouces onze deux lignes, plus larges vers la poince que vers la jgnes, larges ntelées finement & réguliérement , & furdentelées, des queues longues d'environ quinze lignes s d'écendue. Les pl longs pr lignes, prefqu'ovales, ereulés en cuilleron , légérement panachés de couleur de tof, peuteints en dedans de dix lignes ; larges di À et plus renflé du La queue eft afez longue & rès-enfoncée dans Le fruie, qui ef appl par cette extrémité, L'œil ef large, pla- de que noir du côré du oleil; le l'ombre, dont Souvent La peau ef d'u rouge obfur pre d'un rouge pourpre plus chir du € quelques endroics ne font point du tour reims de rouge. Elle ef tiquetée de pois fauves, qui font pour à plare un peu eenfoncés dans la pea. La chair eft afez ne, approchane de celle de la Reinette, un peu jaunâtre , excepté fous la peau où elle ef ceince de rouge rrès-chir, L'eau ef un peu sigrelert , & al Cetxe Pomme fe peur conferver jufqu'à La fin de Mars ez agrésble. MALUS, Pouxirt SSXVIIL, AMALUS fra mag, elle, lin La Pomme de Glace ef groffe, erdsrenflée vers là queue, diminuant beaucoup de groffeur vers l'œil, où elle fe prefu'en pointe obrufe, Son diametre ef de tre SF hauteur de erente Lignes, Sur Les arbres vieux, ou greffe Paradis, i d'en trouve de trois pouces rois lignes de damecre à fr tros pouces de auteur. La queue ef gro & coure, plane te dans une cavité p médiocrement évafée, L'œil ft urès-pece, enfoncé dans une cavité ésroite peu creufée &e ordinairement bordée de quelques bolès, La peau ef fine, unie, luifince, d'un vert-clir qui devien anchâtre au temps de maturité du fruit; quelquefois le côcé du Soleil devienjaunefeméde quelques petites taches d'un rouge-vifs parout ele ft for tiquetée de erès-peris points blancs. Alors Hi chair ef tendre, erès-blanche; & fon eau abondante ef rele ; qui rend cere Pomme très-bonme érant cuit , ou Hchée au four. Mas aui-tée que Le point de maturité ef p fa chair devienc ferme, un peu eranfparente, de couleur verd tue, comme fi elle avoit été frappée & pénécrée de gelée, où comme du melon d'eau nouvellement mis au fucre, Dans” ces &x elle & conferve long ins f pourrie; mais l'eau ft prefquinfpide, ou d'un goûr défigréable: de forte que ef uns Fruc que la euriofié plutôt que fon utilité, peu fire mulplir. Merle die qu'il y en à une variété d'un rouge-bran-violet: je ne la connois point. Si elle ef perdue , elle mérite peu de rs, 318 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS. XXXIX. MALUS fruifrs for fagais HR. Pouue-Fic le précédent Cr Pommier, comme ele plus I curioñté que l'économi que l'économie, € bourgeon ct gros; court, vert, uésgamé d'yeux, chaque nœud, couvert d'un duver Le bouron ef grand, alongé. Le d'une arrêre erès-fillane qui eft fenfble jufg on alkerne pport ef gros, rele du bou- La feuille ef érroire & longueree ; terminés liérem pre ne en pointe , dentelée finemene & très-peu pr à longueur ft de deux pouces & demi, & fi de quinze ou fize lignes, Les fleurs, raffemblées en bouque tés par des pédicules longs de Rp de quat pofées: r°, d'un ealyce charnu divié par les bords en cinq échan- rures longues , érroires , terminées en pointe crès - aiguë s rouges en dedans, für couleur en dehors & en ded x à La poimre, qui ef reinte de cet 2°, de cinq péales de gran- e & confiance que Les échan- ur inégale, de même fo oup plus petits, un peu ceints de rou és fur Les bords” imcérieurs du calyee aux 1 à dix - huit érami angles des échancrures: 3°. de dot par de pci mêlés & entrelacés les uns dans Les autres, ea = le pifil qu'on ne l'appergoie qu'avec peine. Toures les parties de La fleur, les p es de duve en dehors & en dédans, fommers Leurs fes gros, erès-vélus, tellement même; fonc cour HADUS pese à La Énie af pee, alangé, de forme Ines appli Er fn dame 60 eleé de cles le Era ve Ds au lee cuént) coran es A as Les bots que que Le lus À que CM dr pes ce ou ce Gun y ce pe, & pi pe Du aide deu pue Di ne LS peus 6 dun ve jundue, Mgéement Levée de 00g Brun dec du L'omblle, recoure par là échanges dB du ce ce cr ns que de longue de Fdes din D, meme Le pos A, € Le Fi nt net arr Ds ac Las Game Ve mo one dE ne een LTURE. Ne A& fe perpétuene par la grefe en fente; en écufln, en cou- Le Pommier £ gref 1°. fur flanc, c'fl-à- dire, fa des ets élevés de femences dans Les pépinieres, ou de dre cons du pied des vieux Pommiers des vergers & des forêts Les fers produifent des Arbres propres pour les vergers & Les grands plein-vent : 2°. für le Pommier de Do le Doucin, qui forme des Arbres de moyenne grande , propres pour Le buif- fon, l'fpalier &e le demi-plein vene; lorfque Le rerrcin plate 320 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIER: au Doucin, ils deviennent prefuauff fores 1 £ multiplie par Les marcores & Les drageons miers_greflés fur le Pommier nain de fr Le franc. , Les P dis , forment des buts , ou de erès-petis buifons qui sélevenc à peine à trois pieds. Ils donnent du fruie plus prompremene, jplus abondant à proportion, & bea franc ou für Doucin, Cec Arbriff palifides mieres années après Doucin, “es qui peuvent fervir à les muliplier, mais qui ftiguent Arbre , l'on n'a oin de Les éclater, Un errein gras profond, un peu humide, eft celui qui gonvienc le mieux au Pommier, IL s'accommode de tour au tre, même d'un rerrein glaifeux, Mais il réufie médiocrement s dans celles peu de profondeur. Le Paradis veur une terre meur ble & douce fs foibles racines n compaéte, il y péri en peu porivant s'étendre dans une temps, ou ne fie qu'y 18 en efpale à l'expoñtion du moins qu'en nord. On les tail, en conti leve dans Les porsgers, en buifon, en év efpalier; & il & uill un peu plus long que La pupar des autres Arbres Que à ceux qui ns en peinven, donner bours au pied ; détnire les paraîres, le gui & Li moule, qui Les figuen ; retrancher Le bois mor; Les décharger des Brindilles & des branches langues, qui Les bonnes branches, & mifenc les courent rie sonpre füianc Les regles géré Te MALUS, Pouuren 3ax rompre fous le poids des fruiesÿ ce fone tous Les fins qu'ils exigent. USAGES. BxNDANT toute l'année on peut fervir fur Ia table des Pommes crues, cuites, en compote ; en beignets, &e. Elles f confifent en gelée. On en fie fécher au four, done Le got et très agréable, Prefque tons Les frais tardif des autres gen res font peu eflimables 3 ce fone au contraire Les meilleures Pommes, Les Reinetes franches & la Poltophe d'hiver, qui fe confervent jufqu'ax nouvelles Calvilles d'été, De 2m: "2 De sa à japan 77 #7 % Æanx ot mme :m: J'me Dupuis Julp : < à é ë # $ 4 s & Ce 4 La 4 € ville DEL C AND PAT LES RU Fire 60 May d. B. ASsGpor Le del, AAA VA AY 022. 2 L Polebrich à up - ? 4 : ” Le UrC le Û . iles BP RUE A LA Tom Pag.322 Fe. Tom. Ÿ S RS) AN K æ. cu : Aenrigu eZ, J DE , Æubriel del ? PL, IV, RE +» _ € ZUilsant IN ll (l à if il fl Fa CE | Le it À [l DS Fr LP. C7 d, Basseporte del, elle 6 RES Tom Le del, d, Bass por mm Lnnnanes Tag 4 4 AUS, RS 5. WW À; CRE ET 4 ! ss à 1 « > > LÈ 4 Ni #1 ë. . y el f ; + ; i V S à NQ (Q Si RE i " ES NN L Ÿ N S * ND D È" À RQ { Ÿ Ky Ÿ j Ÿ $ E à &S > à - É / À Lonme d'Or. rle del. A d, B ASSEPO Ma £, « sa É £ s RTE se à di RENE 5 NU ë \ A Ÿ S ù $ 2 \ eo . 4 & = D À N =. Ÿ E 15 À à à nn | - N à ï re Ÿ ; à & 2 S N LA 0 € l AA +. METRIC 1 2 3 CE Haussard Ji cup , , Ranette Grise. e 8 SV OU ce ne nt 7/2 Aubriet der, Fr; idée LES Rl METRIC 1 se sd as 2 3 ANA ANT ANT A TAN ANT AR TINT S $ > À La - A, ; > à À sh 4 Ko 4 LS € ‘ … ke SN à: rt à Q N à - er NY ire È à S î : S SL À n? £ à sa sé di 5 Fa 9 gi. dduisits — 4 ‘hdd dde RAA METRIC 1 CL. * Mesnil Sup. del. Tom Z Aubriet AN / 2 NT dd unhes PET METRIC 1 de dE 2 3 H s Le é SS È + | Ê < K | L< : | 1 RT 1 Ù | | © - LS s 1 & de | NQ 7/ COTL. 4 Drap À à, x Le Ang CI1É le k. le. 8 Py be à 2) # E EUTIT A PLXIL. rie Ÿ OS l 2,Nor- pa G . : 1 1. Haute - bonte. 1. METRIC 1 | | je de ai 2 3 } AV, He, \ EME, DE * ER Haussard Judy. Caperdi. Basseporte del, Magd. dé us PTT IMETRIC 1 Win Ÿ 0 Lu * É is Q = - si + RE LR = a S | : à Ê SS { à É à À LES 6 È : ei Ÿ S Le | à 2 | ee NW Ces bd € “ ° eo | NU | Ÿ £ | : à ge Le st S J Ÿ À à S - à Q à Q ? À Q me F | | ; à. « S Îs é œ S ë d 2 RS | RÈ »w Rss es S : à (1 RSR SNS SES MESPILUS, AZEROLIER. Ca rrx ble famille, doc Les fleurs au printemps, & Les Adesbalques,comprendpluñeus afeces de pas Arbres, de grands & de pois Abus, qui ne pros point deu Au es Nef, & Les Arles don le Fu peut mange. MESPILUS Aj fe asian fran mo Azeoute ane de (PL L Cer Azerolier devient à peu-près de Là même grandeur que L'Aublpine. I donne raremenc du fruie dans ce clim, sil n'ft planté en cfpalier à une bonne expoñtion, Ses bourgeons fonc gros, couvères d'un duver blanch erès-garis de feuilles, & fuvent de quelques épines long de fx à quinze lignes, & gro à leur naflnce. Ses bourons fon ronde, gros, couvers d'écaills brun Ses fleurs fone raemblée par bouquers far une tige qui quatre fleurs à fon ext forene de l'ile d'une feuille que mifcatons dans un ordre alreme, dont chacune Lo Huicà vingequate lignes, pore à fon extrémicé deux où fleurs; de forte que le bouquet e de douze à fire fleurs, Chaque fleur et d'envison f&pe lignes de diametre: elle a 1°. un calyce charnu divifé en cinq échancrures courtes & se 4 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS. terminées en pointe: 2°. cinq pétales Blancs, ronds, très-com caves où crefés en œuileten ayant enviten trois Lignes hauteur, & autant de largeur: 3°. de quinze à vingr Se ce fgmates d'un ver-gai, fgurés comme une pete tête de clou, Ces leurs ne souvrene que vers Ia mi-M Les feuilles fonc alternes, divifés en trois découpures celle du milieu plus longue & plus large que les autres fe termine is grandes dents ent quelque dent ; elles s'écarcent beau coup de cellé du milieu , & viennent former un angle aigu fur Le pédicule : de force ille; de que de poince d'une découpure Harérle à celle de l'autre on tire ur ligne di éral, done cha- que côté fera d'environ deux. pouces dans les grandes feuilles sn dedans , & blanchäeres en dehors. Leurs nervures font peu fenfbles. Leur queue ef courte & afèz gro Elles f tiennent fermes fins £ plier en aucun fens. Les pere feuilles, celles des branches & des boutons à fruie, font longuetres, beaucoup moins larges que Les gr leurs décou- pures font moins profondes ; celle du milieu eft plus longue que Les deux autres, terminée comme elles, & non pas diviée en rois dénes comme celle des grandes feuilles. Quoique le bouquet de fleurs en contienne quinze ou feize, 31 ef rare quil'arrèke plus de fix ou fepe fruies fur une même Des fui, Les uns fone ronds, les autres un peu turbinés Leur sur varie beaucoup faivane les erreins, es années &l'expof- is fone beaux dans notre climar lorfqu'ils ont dix lignes ; fürune pareille hauteur, Quelques-uns fonc fphéri= s par Les extrémités, ayant environ une ligne de dir late, comme la is. Les deux décou- ef lon étend une ; on aura un wriangle prefqu'équil lles font d'un vert ques appl metre plus que de hauteur, Tous one La cè doses: Eitres SLA Fer MESPILUS, Azrrot plupare des fruits d famille, & remis ès-hrge, bordé des échanerures du ealyce, La queue eft de moyenne groffèur, longue d'une à hui lignes, plantée à fleur du fie. La peau ef erès-Hie & un peu Huifince; le côté de l'ombre ef blanchitre, ou d'un jaune-pâle, quelquefois rès-Jégérement lavé de rouge. L'autre côté ef d'un: rouge peu foncé. La chair ef d'un jaune-chir, pâteufe & peu dé L'eau, erès-peu abondante, À un peu aigrelere On trouve dans ce fruit deux gros noyaux inéguux, ofeux cs fr le cé où is fon appliqués l'an com foutent ereufé d'un eme fi un gros nopu qui pre rend; queues auf il y a crois noyaux. Sa marurité ef vers La mi-Oobre. Ce fui ef fore efimé à on le mange erud; &on en fie des confiures qui ee On itingue plus variété de se relier Bec fie DR sors fipors ,H. Cath, Le fra ef prefqu'aulf gros que celui du précédent, plus applaté par Les extrémirés, d'un re, eine d'un rougevif en quelques endroits. IL en fublifte encore un pied dans Le jardin du Val, qu'on are ue Luis XIV à plc lubmène: jen ai aduellmenc fs Les Fri, Quelques appel jgne; fans doute parce que celui du jardin du Val fu envoyé d'Efpagne à Louis XIV. Il ÿ a quelques autres efpeces d'Azeroliers, donc Les rues ne fonc guere plus mauvais que ceux du précédent ; tels font TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS olier du Canada Mefpilus Canadenfis S Infl. donc La fleur a dix lignes & d corminalis É de diametre ; trois, “qusre, communément cinq, &ers-raremenc deux pis amas lus de dix éumins, longs d'environ quatre par de gros fo de rofe mêlé ue té de ongle de cinq péals, il le Ses s du côxé de La queue divifés par Les bords en plus découpures peu profondes, done La demeure & fre igué; elles one environ erois pouces & dem mers décoi les fonc dentelure de long one minces, relevées en dehors de nervures fines, Ses fruits one d'un beau rouge, rafemblés par bouquecs, comme ceux du Sorbier corminal, Quelques Jardiniers nommene ce Azerlier Epine à feuilles dE uoique Rs feuilles flene bemncoup plus ongées, & à celles de eee Arbre. erlier de Virginie Cru Linn. done La leur a de bic à neuf Lignes-de ze à vinge os pifis, rarement deux ou quare. Le calyee ref. ccli de 1 fleur du Poirier e divifé sgues & très-éroes Les filles terminene en pointe Longue & aiguë du cûxé de Là queue, & font ordinairement ac- compagnées À Leur n de deux Aipules frangées & décour dane terminée par une n cinq échan- xrrémité ef Large, ce] énic, Les bords fonc dvi en xp moins lenc garnie de dents pées. Lau encore moins profondes que celles du préc iguës, & 5 feuilles fonc fermes & écoles. Sous l'äélle de chacune, il ÿ a un bou nde & force épine, qui fe nommer cer Azerolier Epine à longs dards. Son. efiveur approchane de celles rue et gros, d'une odeur & d'u re pile; applac par les extrémicés; une-pile; spplaë P yguleux ; ou relevé de côres fur fon diamerre, IL y à un autre SPILUS, Azxnoïten 327 Azerolier, qu'on nomme auf de Virginie, qué n'a po ès-peu dépines. Sa feuille ef de même forme, mais moins grande, & d'un vert moins clair, Son fruit ef bien arrondi, d'un beau rouge, moins gros, Je pourros ajouter, 3°. l'Azerolier-Poirer, dont La feuille et clpcique longue d'enviroh &inq pouces, & large de crois pou ces bezucoup plus étroite par les extrémités que par Le milieu ‘dentelés finement, & peu profondémenc vers La queue, qui « meme longue de quinze à vinge lignes: l'autre extrémiké cf gnie de grandes dents furdentelées Le dedans ef d'un vert un peu Iuilant; Le debors et blanchiere, couvert d'un duvec fin. Son fini ef de La forme duné petie Poire, bien arrondie far for, diametre, applate par La tête où l'œil ft placé prefqu'à eue; il ef pas plus ouvert que cclai des Poires. I fékermine réguliére: ment. en pointe ver La queue, qui el menue, longue de Gpeà quinze lignes, Son diamerre et de dix à onze lignes & fà hauteur de douze ou treize lignes, Sa peau cf Layée de rouge du € lei, d'un jaune-rougeirre de l'aure côé, a chair ef jaune; un peu pierreufe, Son eau n'ef pas défgréable. Dars l'iérieur”on ouve, comme dans les Poires, cing Loges & dix pects pspins. L'Arerole-Poire mére vers La mi-Septembre, Plufeurs Boraniles regardenc cee Arbre comme un vrai Poirier, 1L en a en ef Les caraâeres, MESPILUS, Nrvruten L'MESPILUS Goma) ii lors mn fr; fr ler C.B.P NeneteR des bois, (PL IL) Les Nirruimns 'élevenc de pets Arbres, Leurs branch 328 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS, nœud, qui eft garni d'un bouton. Les boutons à bois font fore pets ceux à fruit fone plus renfls. Ceun temps, & produifène, comme Branche für la longueur de laquelle il fe développe plufeurs feuilles, & à fon extrémité une fleur. fans culture dans Les bois multiplie par fes femences, il arrive fouven ci s'ouvrent au prin- eux du Coignafier, une petite & com meils dans fon fruit, dans fes feuilles, dans fes épines, &c. de légeres va Gubli pluñeurs variécés: ences étant peu confdérables, quelquefois même peu conflantes, nous Les. comprendrons fins diflin@tion dans La ‘deferiprion du Neflier des bois. Sa fleur eft_ compofte d'un calyce d'une feule piece, divilé ipar Les bords en cinq appendices, quelquefois forc écrois, quel quefois affez larges. Ce calycefpport grands péules blancs, arrondis, & coneaves ou ercufés en cuilleron, On £rou Le Neflier commun sl ve dans l'intérieur de a fleur une vingeaine d'étamines atrachées aux bords du ealyee. Au milieu des écamines eft Le pifil formé d'un embryon qui fair parte du calyce, & de cinq fiyles term nés par des Migmares arrondis. Ses feuilles fonr grandes, longues d'environ cinq pouces & Larges de deux pouces fimples; entiere, formant un ovale erès- alongé, rerminées par les deux extrémités en pointe prefqué- le, pofée alcernativemenc fur Les branches, fourenues par des “queues affez courtes, Elles fone couvertes d'un duvec très-fins 5 en dehors d'arrêres aff fillances, creufées en dedans e fillons peu profonds, Sous l'aflle des feuilles, il foreun bou- quelquefois l'un & l'utre. Les feuilles fone dans quel trouve d'u- dentelées dans quelques indivi ques autres elles fone unies ; 8 dans d'aucres on e ies & de dentelées. 11 ya des Nefliers qui one des épine jouerai que Les feuilles, en à qui n'en one poi MESPILUS, Nevvcivn 329 individus, & fouvene für un même individu, n'ont pas_Les m mes proportions, Les unes font erès-alongées; lesautres fon plus Jargesrelrivemen à leur longueur. css, cris par un ombilie ers-ouverr; ane le dame real À cela des fus, qu one one primés par cer extrémité ; il ef bordé des échancrures du alyce qui fübfifene jufquà la marié du fruit, I y a des frais applais par Les deux extrémicé , dont le diametre ef de 2 atorze lignes, far pe ou hui de a té à La queue. 1 yen longés, ayant douze ou treize lignes de diametre ; lignes de hauteur; d'autres edin ont auteur & un diametre pré égaux. Ordiraitemen aux Nos longées, Les découpures du calyee fe rapprochant Les unes des autres, couvrent l'ombilie ; aux Neflles sccourcies, elles {one cours, ousécarene, & laiene l'ombilie ouvere, Lorfque les Nefles des bois font molles, elles paroifene d'un {goût relevé & afz agréable à ceux qui aiment ce fruit de fan On trouve dans l'incérieur de Ia Nefle cinq noyaux feux & erès durs, IL MESPILUS fe Loris man. C. BP. Nerrusen curé à gros fi ( PH (Gr Nefier ef plus fors, & devient plus grand que les Nefiers des bois Le bourgeon ef gros; brun foncé, fort tiqueté de points gris, coudé à chaque nœud. Le boucon ef fort pere terminé en poince obrufe, com collé fu La branche, Son füppore ft large & fllan. La fleur a près de vingt-cinq lignes de diamerre, Le calyce! Haut de quatre lignes, large de hui lignes, Ses cinq échancrures 339 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS. one longues de huir à dix lignes, larges de erois lignes près le alyce, &rerminées régulié : Les cinq en pointe très les font blancs, ronds, ayant &aurant de largeur Fls de qua nte étamines prennent maiffnce des bords intérieurs du calyee, Le centre de La fleur el nq Ryles joints par la baf fans adhérence, & minés par des Migmates. jgnes de Lon+ occupé Les feuilles font plus ndes que celles du Neflier des bois. Il den trouve fur ls bourgeons vigoureux qui one plus de fix pouces de Longueur fur plus de deux pouces neuf lignes de Lar- L'exrémicé fe cermine en pointe; le côcé de a queue ft ccompagné d'une ou deux oreilles qui refèr= lent à de petites fololes, Celles des autres branches font pref pointues par Les deux extrémités, & fans oreilles à leur épanouiffemene: Les Bords des unes font unis vers la queue, Gbuus, &fouvent qu'égalem qu'égale & dentelés régaliéremene, erès-finement & crès-peu profonc vers l'extrémiré. Les bords des autres font garnis de gra lres obrufès irrégulieres , & erès-peu profondes. Elles ver-foncé, relevées en dehors de groffes nervures, s de fillons peu profonds en dedans ; mais relevées de gros bois qi fe formene entre es nervures latérales, & tendent pre de roue eur longueur qu que à grofe or, & que les bords de La feuille nervure fe replie en arc en del fe roulent un Les fruits Lo x du même fer gros & cor e, für quinze où moins, IL d'en trouve qui ont deux pouces de diametre, fr vin lignes de haut que ces groffes Neslles font molle, elles fonc beaucoup moins délicates & moins relevées q de po elles ont un goût à roi bon à manger Le dehors el e MESPILUS, Nrrruren : 33€ arts & Lorfque Le dehors et en éexe d'être mangé, le dedans ef pour: au lieu que Le petites Nefls, done La fâperhcie ee peu dilane du centre, molle partout prefqu'en même Pour procurer le même avantage aux groffs Neîles, i fau or. guelles commencene à 'arendrir en dedans; Les metere dans un van les remuer, ain de meureir leur Superficie, & Les difpo= fc à mollir au promptement que l'ivériur, Enfice on Les ent far de La paille où elles achevenc bientôt de mollir. La grolfe Nefle conter cinq noyaux offèux, comme celle IL. ME SP ILUS fals Laurie, fa fe en Nerreten à fie Gns noyaux. (PLIF:) Cs Neflier ef peu-près de la même grandeur que le pré- fcédene, Ses bourgeons fonc plus menus, & plus slongés, d'un brun moins foncé, riquerés de pets points d'un jaune rougeitre. Ils one quelques épines. Ses boutons font beaucoup plus gros, plus alongés, éea ‘e Là branche, Les fappors font moins Gillanss. Sa leu a quinze lignes de diametre Elle ft compo 1°. calyce dune Rule piece, divifé en cinq grandes échanerures, don deux qui enveloppene la eur avant on épanouilment; one prefqu'auff grandes que Les péles, un peu blanchicres sers Le calyce, veces dans le re, Longues de Ex lignes, larges de cinq lignes terminées en point 3 ne dif des péales que parleur fruacion, & a couleur vete qui borde leur extrémié; elles fonc blan & figurées comme les pérl pointe au milieu de leur ext longs de x lignes & demie, L TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS. nglet ronds par l'exeré rés dans tour es: 4°. de crois fyles informes es, de Là bafé defquels sélevent cinq éramines avec leurs minées par de_ gros fomm fommers, Outre les échancrures, Souvent vertes, longues de fepe à hui lignes, larges d'une ligr mie à leur nain fübfifene pepin diffère de celle du N 2 par à gran qui et be: fon calyce qui ef moins large , plus alongé & allez femblable à celui du Poirier: 3°. par ; terminées en pointe, forrenc du Ia maturité du fuir, La fleur du Neflier fans deu icoup moindre: les échancrures: 4°. par Le pifil. Ses feuilles font beaucoup s,für-tour en Jongueur, que celles du Nefier à gros raie. Les grandes feuilles des bourgeons ont deux pouces & demi de’ longueur fue dix - hui lignes de largeur. La groifearrêre fe courbe un peu en arc en dehors, & Les peties nervures y fone erès-fillances, Les bords fe froncen, & fonc garnis & comme fellonnés de grandes dents arrondies, irrégulieres & peu profondes, La queue et fore courte, dû à gros fruir. rouge pls foncé que celle dés ul du Nefier Les feuilles des branches à fe fone, comme cles des autres Nef, slongées unies pr Les bord, pois pr es deu. rénales font Jonges de quatre à gate pouces demi, Si ne pis, ayan ons ou douelgnes de danete, Ses fruits se moindre, & quelquefois plus grande, Les deux échanerures vertes du calyce fe confervene fe té les crois Le bord du Large ombilic du fru jufqu'à fm: tres fe deffechent ordinaireme Soie parvenu à fa groffeur. Ces Neflles n'ont point dé mollic entr ong-cemps avane que Le fruie e qui joint à celui d'être délicares, & d is MESPILUS, Nreri ment en peu de rempss dot Les fre préférer à routes le Le Nefier fe muliplie par les femences, Les deux. efpeces qu'on culeive dans Les jardins fe perpétuenc par La greffe en fentes & en écufln, fr le Poirier le Coïgnafier, le Nefier Buvages & roue la famille du Méfplus, Tour rerein li convienc. Dans fui et plus gros; dans Les terres féches, ila plus de goûr. $i l'on veur lui donner une forme régulieres ilen ef fueprible, & ne eraine point la aille, On peur l'le veren tige, le renir en buiffon, l'éendre en efpalier ou en éren- tail; du ref il nexige aucune culeure. Ce fric fe mange erud fans faere, ou glacé de caramel La culkure de l'Azerolier et La même que celle du Neflier Ses fruie fe mangent eruds uen compote lorlquils fonc murs, non pas mous, On Les conf entiers. IL en vient d'affz bonnes confiures d'lale, où l'Azerole blanche et eflimée, Les Azeroles mürienc en Oëtobre & Novembre. Les Nofles £e mangent en Novembre & ST mr Zu / ET, ‘ - d'Ital ” ZTOUC À << T : Ton Z. PLAIT. Lag 384. “| rm Aubriet del sé | CE Husserl Judp. L OIULIN 111111] & AE . Tom JL. LP TES: LAN vr: r : TT 7 2 ext À. nu A2 à don 8 FAR AR FPS 7, 27 APM ie ame vie mrux nv mme ‘mi (HAM JET HUM NS A M En. 7 De à | Lag A Z. ?, rer gros /rutt. LE Hausrrard Sub. à Ÿ LS ESS NAN EEE REEES = SE RS Re nm gran Lay 334 Ce Hausvart Sup |. > x ; & ä Éd < & L : 4 ! 3 ia : À, ans Noyaux. LOT. CET. JS | É x : É. FN | + A d | KA à / te, RQ : i : x Ë | : f ï f À, ubriet del. : N | ‘ ' a à | > S | 5 4 3 À 2 Re. Eu ! pr Se I Re Î MORUS, MURIER. MORUS fr mg. CB. Pa. Muni r à fie nor Ci vais, ef qui or cuve pc dns seat, de ul grand Arbre, den L fume ape agrée & peu cé c où penchée de lque côté, 1 produit quelquefois des bouchons de fiux bois leurs. dans un endroïe, & Le dé Les bourgeons ne fone né gros nû longs. Leur écorce ef d'un dan L'he vert-lair crane far Le fuve iqueté de poin demi es feuilles one figurées en cœur al cité de La queue, qui ef fore gro, ferme, ronde, d'un vert- chir, longue de hui à quinze lignes; Les bords fonc garni réque liérement de grandes denxs sigues, done quelqu ft relevé de grofes nervures es, qui £ ramifient en un grand rom sell creufé de fllons peu profonds correfpondants aux nervures, Les grandes feuilles ont fx pouces re, für fix pouces de Largeur. ux qui font à l'infécion de ce bour= 336 TRAITÉ DES ARBRES FRUITIERS. con, il fort d'un à quatre épis de fleurs, À mefure que le Bour- con s'alo Taille de chaque feuille un bouton, & à côté de ce bouton un us l'ail pi de fleurs. IL nat ain des bourons & des des trois ou. quatre premieres feuilles qui fe les autres, il n'y a que des boutons. Les fleurs arrach tement & groi füpport commun, forment une ées fins pédicule fur une a} même individu, on trouve dl dix-huit ini x lignes, Chaque leur mile eft compoñ Longs.de fx re échancrures quis'épanouillent;de quatre éramines afèz longues furmontées de gros fommers; & d'un pifil avorté. Cl que leur femelle ef compofée d'un ealyce charnu divifé en qu tre 6 sépanouilent point; mais der ancrures qui n rés &apliquées un pli qu couviens, édarelé ne lient forci que Le 4 A repofine far un embryon € qui contient une femence ouun pepin. Quelques branches ne portent que descharons de fleurs mâles, & d'autres des chatons de fleurs fe L des Müriers qui donnenc fleurs femelles. IL faut en arcs, De dix rente-fix de de nombre des fleurs de l'épi) ral ne adhérence, & arc ramun , fe forme quaro nes de longueur, far dix on MORUS, Munrra. 337 onze de diametre, La peau de chacune des bes ft d bord d'un vercchir, enfice d'un beau rouge, enfin d'un noir-foncé & Juil: alors elle e môre; @ peau ef crés-mince & Le rom) fâcilemenc;, elle ne content aucune fubance folide, mas un jus oueau d'un beau rouge-foncé, & d'un goûr aigreler, On trou ve dans chaque baie une petite Émence apple, d'un rouge- foncé, cblongue, un peu moins obeue par une extrémité que par l'utre, Le fuppore commun de coute les baies qui forment Le fruit et ligneux & erdsdur, garni d'un grand nombre de poils & fibres crès-menues, longues de près de deux lignes, qui péne= rent avant dans Les baies, & leu fervent d'atache für ce fippore (On plane le Môrier dans une bfe-cour ou quelqu'autre leu couvert & propre à abriter fes fleurs & Les empêcher de couler e demande ni till ni culrure, Les amateurs de fon fric peu venc plancer un Môrier en efpalier Sie; i empira fore bien le mur & On peu l'élever de femences, mais Les marcotes & Les boun font une voie plus prompre; plus sûre & plus facile. On mange les Môrés crues au commencement du repas, On en it des fyrops propres à appafer ou modérer les maux de gorge; mas on emploie plus ordinairement à cer fige es Müres des baies, qui font Les fruits de La ronce ; non quelle foient préférbles, mais parce qu'elles font plus communes, La maturité des Môres ef depuis a fin de Juille,jufques vers La fin de Septembre. Aux approches de l'arômne les feuilles da Môrer fe couvrent de taches routes. * Fin du Tome premier. Ë ERRATA Tome I. Vy : . Æ . sat US . à : W F à & LS < ÿ LE ù S Q È : NN Sn : n & : & “ - D i : N £ d "A < la 4 À . EN AY . 2 à L.B, del, Tom Z, D re rerereneeaprenon aa ‘ Vs EN ee ARBRES FRÜITIERS