CORDOBA (RepúBLICA ARGENTINA) Tomo XVII, entrega 1" (Publicada el 1? de Junio de 1902) BUENOS AIRES IMPRENTA Y: CASA EDITORA DE CONI HERMANOS DE LA REPÚBLICA ARGENTINA (EN CÓRDOBA) : - PROTECTOR ; de la República, Teniente General D. JULIO A. ROCA , PRESIDENTE HONOR RIO COMISIÓN DIR cota PRESIDENTE fo a E p 146. p. Angel Machado. e derico Kurtz. — | Dr. Pablo Cottenot ÉS Dr. D. €. Bodenbender _ SECRETARIOS DE BIBLIOTECA ¿ tog, Federico Kurtz, “Guillermo Hodenbander BOLETIN DE LA ACADEMIA NACIONAL DE CIENCIAS EN CÓRDOBA (REPÚBLICA ARGENTINA) BOLETIN DE LA ACADEMIA NACIONAL DE CIENCIAS EN CORDOBA (REPÚBLICA ARGENTINA) TOrao. A Vil BUENOS AIRES IMPRENTA Y CASA EDITORA DE CONI HERMANOS 684 — Calle Perú — 634 1902 10. Bot. Garden 1912 NOTICES PRÉLIMINAIRES MANDMEERES NOUVEAUX DES TERRAINS CRETACES DE PATAGONIE Par FLORENTINO AMEGHINO Ce mémoire fait suite á celui que, sous le titre de Notices préliminaires sur des ongulés nouveauz des terrains crélacés de Patagonie j'ai publié année derniére dans le volume XVI, pages 349 et suivantes du Boletín de la Academia Nacional de Ciencias de Córdoba. J'y donne des bréves notices sur des on- gulés nouveaux rapportés par Carlos Ameghino dans son der- nier voyage et surles autres mammiféres non ongulés, quíil a recueillis dans les mémes formations pendant les derniéres années de recherches. Il y a sans doute des naturalistes qui n'ont pas eu Poccasion de prendre connaissance de mes derniers travaux sur la den- ture des mammiferes. C'est pourquoi avant de passer á la caracterisation des formes nouvelles je erois utile de dire deux mots sur la nomenclature dentaire que j'emploi dans ce mé- moire et que j'ai employé dans mes derniéres publications. Je désigne les molaires par leur numéro d'ordre del a 7, supposant les séries toujours complétes. Les sept molaires des marsupiaux sont parfaitement homologues des sept molai- res des placentaires, et celle-ci est la seule méthode qui per- E met Pétude comparée de la denture de ces animaux, que c'est bien á tort que dans les classifications, on persiste á les séparer par un abime. Quant aux éléments primaires qui constituent les molaires plexodontes, je considere chaque molaire compléte comme étant constituée, par deux lobes, un antérieur et 'autre posté- rieur, chaque lobe parfait ayant trois éléments primitifs ou denticules, un externe, Pautre interne, et le troisieme inter- PRrOTEODIDELPHYS PRAECURSOR. Branche mandibulaire d droite, vue par la face eins grossie trois diamétres de la grandeur naturelle, 1144, les incisi- c, la canine;1má7 m e sept molaires. Crétacé inférieur (couches á Proteodidelphysy, médiaire ou médian, Ces six denticules, d'apres leur position respective je les désigne avec les noms de : antérieur externe, antérieur interne, médian antérieur, postérieur externe, posté- rieur interne et médian postérieur, A ces éléments, dans les molaires supérieures il faut ajouter la présence d'un denticule accessoire impaire placé sur le coin antérieur externe; cet élément joue un grand róle dans la denture des ongulés anciens, et il a persisté, quoique non indépendant, sur les molaires de plusieurs groupes de mammiféres plus récents. Les molaires de tous les mammiféres, avec la seule excep- tion de celles des édentés et des cétacés, sont des modifica tions des molaires plexodontes primitives á 6 denticules ; les différents types de molaires se sont constituées par Vatrophie, O 'hypertrophie, la disparition ou la fusion de ces denticules, ou par leur complication, reduplication, etc. Les figures ci-contre qui représentent un des mamumiferes Sarcobores des premiers temps crétacés et un des ongulés de la fin du crétacique, donnent une idée bien exacte de la dis- position de ces éléments primitifs. Ceux qua ce sujet désirent des détails plas complets peu- vent consulter mon mémoire, On the Primitive Type of the al pe e MAPA z > e a ar po a br (o) LPHYs prarcURSOR. Molaire 6 inférieure du cóté droit, Pr rea dambtres de la grandeur naturelle; a, vue par la tace, exter, 0, vue d po Crétacé inférieur (couchesá Proteo di delpkys). ae, dé ict He dk rieur externe; ai, l'antérieur interne; ma, ma mé ing ae ea > postárieor pe ne; pt, le postérieur interne; mp, le médian postérieur; c, raise al. Plexodont Molars of Mammals dans les Proceedings of the Zo0- logical Society of London, a. 1899, p. 555 a 571, avec figures, et aussi mon travail, Sur l'évolution des Dents des Mammaféres, dans le Boletin de la Academia Nacional de Ciencias, t. XIV, p. 381-517, a. 1896. En outre, je compte publier prochainement de nouveaux matériaux qui jettent une grande lumiére sur ces questions. PRIMATES PROSIMIAE Notopithecidae ADPITÉECUS SUBTENUIS, N. Sp. Notablement plus petite que A. secans. Les molaires supérieures de remplacement sont á con- E tour triangulaire, et celles persistantes quadrangulaires. Tou- tes les molaires ont un fort bourrelet basal antérieur et un autre postérieur. La molaire 5 supérieure mesure 4 millime- tres de diamétre antéro-postérieur et + millimétres de diame- tre transverse á la base de la couronne. Les molaires supé- rieures 34 7 occupent un espace de 17 millimétres. Partie in- férieure des couches a Notostylops. DEUTEROTHERIUM DISTICHUM, ongulé du groupe des Proterotheridés, du crétacé le plus récent (couches á Pyrotherium). Molaire 5 csi du cóté droit, aug- mentée 2 diamétres de la grandear naturelle. a, molaire usée qui venait de percer la gencive, vue d'en haut; b, la méme Mnolaire q an ¡odivido adulte, vue R en hen: c, la méme dent peu usée, vue de cóté. Les lettres désignant les den- ticules, comme dans la figure précédente ADPITHECUS PLENUS, M. sp. Beaucoup plus grande que A. secans. Les molaires persistantes supérieures sont plus com- primées d'avant en arriére et plus élargies transversalement; les crétes perpendiculaires externes sont peu marquées; muraille externe excavée sur la ligne perpendiculaire médiane. La mo- laire 5 supérieure mesure 5 millimétres de diamétre antéro- postérieur sur le cóte externe, et 7,5 millimétres de diamétre transverse á la base de la couronne. Couches a Notostylops. ADPITHECUS REDUNCUS, N. sp. Taille comparable á celle de 4. a Gs secans, mais branches mandibulaires plus basses. Molaires inférieures persistantes avec les deux tubercules coniques . internes tres hauts, pointus, l'antérieur beaucoup plus haut que le postérieur et tout les deux un peu courbés et tres pen- chés en avant. Les molaires inférieures 3 et 6 occupent un es- pace de 9 millimétres. Couches a Notostylops. ANTEPITHECUS PLEXOSTEPHANOS, N. sp. Beaucoup plus grande que A.brachysthephanos. Dans les molaires supérieures le grand pli d'émail interne est tres profond, compliqué et separé de la muraille interne par une barre; bourrelet basal transversal antérieur, et aussi le postérieur, développés sous la forme de crétes transversales. La molaire 5 supérieure mesure 8 milli- métres de diamétre antéro-postérieur et 10 millimétres de diamétre transverse á la base de la couronne. Partie supérieure des couches a Notostylops. INFRAPITHECUS DIVERSUS, N. Sp. De la taille de /. cinctus, mais avec la branche horizontale de la mandibule notablement plus haute, les molaires inférieures sans bourrelet basal et les molaires intérieures de remplacement plus petites et avec les deux coches internes profondes. La symphyse mandibulai- re est plus haute, plus large et plus ronde. Les molaires infé- rieures 2 4 4 occupent un espace de 10 millimétres et 12 mil- limétres dans Pautre espéece. Hauteur de la branche mandi- bulaire au-dessous de la molaire 53 inférieure, 13 millimetres. Couches a Notostylops. INFRAPrrHECcUS EXPANSUS, M. Sp. Notablement plus grande que Vespece antérieure, avec la branche horizontale de la mandi- bule basse et tres epaisse. Les molaires sont grosses et sans bourrelet d'émail moins la molaire 2 qui a un bourrelet inter- ne. Les molaires inférieures 2 á 4 occupent un espace de 14 millimétres Hauteur de la branche mandibulaire au-dessous de la molaire 4 inférieure, 9,5 millimétres. Couches a Notos- tylops. DO o HYRACOIDEA Archaeohyvracidae ARCHAEOHYRAX SULCIDENS, N. Sp. Cette espéce présente pres- que absolument les mémes caracteres que A. nesodontoides, mais elle est de taille beaucoup plus petite, la différence étant si grande que toute confusion reste impossible. En outre, les trois sillons verticaux du cóté externe sont plus longs et ne dis- paraissaient pas si vite. La cvuronne de la molaire 3 infé- rieure mesure 6,5 millimétres de diamétre transverse; lon- gueur de la dent de la couronne au bout de la dias 16 milli- métres. Couches á Astraponotus. ACOELOHYRAX CORONATUS, N. $., n. sp. C'est un intermédiaire parfait entre Acoelodus et Pseudhyrax. Les molaires supérieu— res ne sont pas brachyodontes comme celle de Acoelodus, si- non á couronne á fút notablement plus long, avec une tendan- ce á 'hypselodontie mais pas á un degré si prononcé que dans Pseudhyrax. Ces molaires á contour irrégulier, ontle cóté ex- terne beaucoup plus large que P'interne, le cóté antérieur un peu convexe ou arrondi et le postérieur plat et droit. La face externe est fortement ondulée avec deux fortes crétes perpendiculaires médianes; le coin antérieur externe se prolonge en avant en forme de créte par suite de Pallongement de la couronne de la dent et la fusion du denticule impair du coin antérieur ex- terne avec le denticule antérieur externe. Il ya un bourrelet d'émail en avant et un autre en arriére, tout les deux placés assez haut. Les racines sont au nombre de trois, toutes bien séparées mais courtes, deux externes et une interne. Dans la surface de mastication les plis profonds du genre Acoelodus ont disparu et on en voitá peine les traces tout á fait super- ficielles. La molaire 5 supérieure mesure 8 millimétres de diamétre antéro-postérieur sur le cóté externe, 5 millimétres e sur Vinterne et 10 de diamétre transverse á la base de la couronne; la couronne est haute de 8,5 millimétres sur le cóoté externe et 6,5 sur l'interne. Les molaires inférieures ont le lobe antérieur plus haut que le postérieur, ce dernier étant constitué par un croissant externe (denticules postérieur externe et médian postérieur fusionés) et le denticule postérieur interne isolé et allongé transversalement. Ce genre est le descendant d'Acoelodus et Pantécesseur de Pseudhyrax. Partie supérieure des couches á Notostylops. EOHYRAX PRAERUSTICUS, DM. sp. Se distingue de E. rusticus par sa taille notablement plus petite et par les molaires inférieu- res á couromne plus courte, la tendance á 'hypselodontie étant encore tres peu accentuée. Les molaires supérieures sont brachyodontes, avec la grande vallée d'émail tres profonde mais séparée de la muraille interne par une barre longitudi- nale qui relie les deux lobes internes. Dans les molaires infé- rieures non usées le lobe antérieur porte une coche interne assez profonde; dans le lobe postérieur la coche qui sépare le denticule postérieur interne du coin postérieur du croissant externe está peine indiquée et disparait aussitót que la dent est un peu usée. La molaire 5 inférieure mesure 6,5 milliméetres de diamétre antéro-postérieur et 4 millimétres de diamétre transverse (1), la hauteur de la couronne dans les dents non usées étant seulement de 7 millimétres. Couches á Notostylops. Eonyrax praceyobus, n. sp. Taille encore plus petite que celle de Pespéce précédente. Molaires inférieures á couronne courte et á racines également tres courtes quoique bien sépa- vées. Le lobe antérieur est A contour rectangulaire, avec le (1) Dans mon précédent mémoire, par une erreur typographique, a diamétre transverse de la molaire 5inférieure de E. rusta icus est donne comme étant de 9 millimétres tandis qu'il v'est que de 6. erand diamétre en direction transversale, la face antérieure plate, la face externe arrondie et la face interne avec une co- che étroite et profonde; le lobe postérieur est á contour sous- elliptique, sans coche interne, mais séparé du lobe antérieur sur le cóté interne par un sillon tres profond. La couronne de la molaire 5 inférieure a 6 millimétres de diamétre antéro— postérieur, 4 millimetres de diamétre tranverse, et 5 millimé- tres de haut. Hauteur de la branche horizontale de la mandi- bule, 9 milliméetres. Couches a Astraponotus. Acoelodidae ACOELODUS PROCLIVUS, N. Sp. Se distingue facilement par sa taille tres considérable en proportion de celle de tou- tes les autres especes du méme genre. Les molaires supé- rieures persistantes sont á contour quadrangulaire mais avec le coin antérieur externe qui se prolonge en avant en forme de colonne; la muraille externe porte deux fortes crétes perpendiculaires, une pres du bord antérieur et Pau- tre pres du bord postérieur, Pespace entre les deux crétes étant un peu creusé; un fort bourrelet basal d'émail sur la face antérieure qui tourne dans le cóté interne sur le lobe an- térieur; un bonrrelet transversal postérieur qui descend jus- qwá la surface de mastication formant une fossette postérieu- re; couronne tres basse. La molaice 5 supérieure mesure 31 millimétres de diamétre antéro-postérieur sur le cóté externe, 10 millimétres sur l'interne, et 14 millimétres de diamétre transverse á la base de la couronne. Partie supérieure des couchesá Notostytops. ÁACOELODUS TERMINALIS, N. sp. Les molaires persistantes su- périeures présentent le méme contour que celles de Pespéce précédente mais sont un peu plus petites, les deux crétes per- pendiculaires externes sont beaucoup plus hautes, le coin antérieur externe est rejeté en dehors en forme de créte per- da E pendiculaire, et le bourrelet basal antérieur tourne sur le cóté interne au-dessus des deux lobes jusqw'á rejoindre le bourrelet transversal postérieur; la grande vallée d'émail de la couronne montre la couche d'émail du cóté externe plissée en nombreux petits zig-zags. La molaire 5 supérieure mesure 14,5 millimétres de diamétre antéro-postérieur sur le cóté externe, 9 sur interne et 12 de diamétre transverse 3: da base de la couronne. Partie supérieure des couches á Notos- tylops. LITOPTERNA Proterotheriidae EOLICAPARIUM PRIMARIUM, NM. 8., N. sp. Branches mandibulai- res soudées et symphyse comme dans les Litopternes plus récents, mais avec denture complete. Les trois incisives et la canine sont placées en avant en série continue tres serrée, la canine étant séparée de la molaire 1 par une barre assez lon- gue. L'incisive interne a la couronne large, mais qui termine en pointe triangulaire, avec une petite caréne longitudinale mé- diane sur la face externe et une autre sur P'interne. L'incisive externe est á pointe conique. La canine est trés petite. La mo- laire 4 est A deux racines. Le changement de denture s'accom- plissait quand Panimal était déja adulte. La symphyse est longue de 3 centimétres, large de 19 millimétres en avant et de 30 millimétres en arriére. La barre qui sépare la canine de la molaire 4 estlongue de 11 millimétres. Les deux premiéres molaires occupent un espace de 16 millimétres, la deuxiéme étant deux fois aussi grande que la premiére. Partie supérieu- re des couches á Notostylops. Notohippidae ÍNTERHIPPUS DEFLEXUS, NM. 8., M. SP- Molaires supérieures á fát allongé, arquées, á racines courtes, avec couronne quadran— AR gulaire comprimée d'avant en arritre, élargie transversale- ment, présentant le cóté externe un peu plus large que P'in- terne; face externe ondulée et saus bourrelet basal; cóté interne divisé par une vallée étroite et profonde, en deux lo- bes presque égaux; un bourrelet tres fort á la base de la couronne sur le cóté interne; le grand pli d'émail du cóté in- terne de la couromne est bifurqué comme chez les équidés, et il ya en outre des fossettes d'émail isolées au centre de la cou- ronne. Molaires inférieures avec le lobe antérieur plus haut, étroit et avec une échancrure profonde sur le cóté interne, remplie par du cément; une échancrure semblable, mais plus étroite et plus profonde, également remplie par du cément, sépare les deux lobes sur le cóté interne; une fossette d'émail circulaire et isolée au milieu du lobe postérieur. Toutes les dents, supérieures et inférieures, portent une couche de cé- ment trés épaisse. La molaire 5 supérieure a une couronne de 16 millimetres de diamétre antéro-postérieur sur le cóté ex- terne, 12 millimétres sur interne, 15 millimétres de diamétre transverse sur la surface de mastication et 21 millimétres á la base de la couronne. La couronne de la derniére molaire infé- rieure mesure22 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 7 millimétres de diamétre transverse dans le lobe antérieur. Par- tie la plus supérieure des couches á Astraponotus. PLeurYstomus, nom. n. en substitution de Eurystomus Roth, 1901, préoccupé par plusieurs auteurs. Le type, Pleurystomus (Eurystomus) Stehlini, est, Vapres Roth, du tertiaire inférieur. Je crois probable qu'il soit des couches á Pyrotherium, car il me parait tres proche parent sinon égal, au genre Eurygeniops* Amegh. 1896. PERISSODACTYLA Hyracotheriidae PROHYRACOTHERIUM PATAGONICUM, N. 8., M. Sp. Taille trés petite. Molaires supérieures persistantes á couronne courte et racines tres longues; couronne a contour rectangulaire avec le plus grand diamétre en direction transversale, et constituée par deux tubercules ou denticules externes, deux internes el deux médians, plus un tubercule impair sur le coin antérieur €x- terne; les deux denticules externe et le denticule impair du coin antérieur externe, s'unissent pour former une créte ex- terne longitudinale; les denticulesinternes et médians s'unis- sent formant deux créótes transversales séparées sur le cóté interne et unies á la créte longitudinale externe sur le cóté externe; la face externe présente deux colonnettes perpendi- culaires convexes correspondantes aux deux denticules exter- nes, et une toute petite aréte perpendiculaire médiane; en avant, sur le coin antérieur externe il y a une petite colonnette correspondante au petit denticule impair. Les deux lobes in- ternes ont la forme de tubercules coniques ¿peu prés de méme grandeur et sont séparés par une vallée transversale qui pene- tre dans la couronne mais reste superficielle; il y a un petit bourrelet basal transversal en avant et un autre en arritre ; le cóté interne de la couromne est un peu plus étroit que Pex- terne. Ces molaires sont presque absolument identiques á celles de Hyracotherium un peu usées. Les molaires supérieu- res de remplacement sont triangulaires, leur cóté externe est constitué par les deux denticules externes et le denticule im- pair antérieur, tandis que le cóté interne n'a qu'un seul lobe ou tubercule uni aux denticules externes par deux crétes di- vergentes oblique-transversales; Un bourrelet basal transver- sal antérieur et un autre postérieur. Les molaires inférieures dd OS ont le lobe antérieur creusé sur la face interne et avec un fort tubercule interne (denticule antérieur interne); le lobe posté- rieur est constitué par un croissant externe et un tubercule isolé placé sur le coin postérieur interne. La molaire 5 supé- riure mesure 5 millimétres de diamétre antéro-postérieur sur le cóté externe, 4 millimétres sur l'interne et 6,5 millimétres de diamétre transverse. La molaire 5 inférieure mesure 5 mi- llimétres de diamétre antéro-postérieur et 3,8 millimétres de diamétre transverse. La branche mandibulaire au-dessous de la molaire 5, est haute de 10 millimétres. Partie supérieure des couches á Notostylops. PROHYRACOTHERIUM MATUTINUM, 1. Sp. Taille un peu plus pe- tite que celle de Pespece précédente. Les molaires supérieu- res persistantes ont les deux denticules externes moins coni- ques, plus en forme de V, avec les deux colonnettes perpen- diculaires externes plus saillantes, Vespace entre ves deux colonnettes plus profondement creusé et sans vestige de la pe- tite créte médiane que Pon voit dans Pautre espece; en outre des deux bourrelets transversaux antérieur et postérieur,1l y a aussi un bourrelet basal sur la face externe. La molaire 5 su- périeure mesure 4,8 millimétres de diamétre antéro-postérieur sur le cóté externe, 3,5 millimétres sur l'interne et 6 millimé- tres de diamétre transverse. Couches a Notostylops. ProHYRACOTHERIUM MEDIALIS, D. Sp. Un peu plus grande que P. patagonicum. Molaires supérieures persistantes tres com- primées d'avant en arriére, et tres élargies dans la direction transversale; muraille interne tres penchée en dehors: la face externe a les deux colonnettes perpendiculaires tres saillantes et plus rapprochées, lespace entre ces colonnettes étan! profondement excavé et avec un tout petit tubercule au mi- licu. La couronne d'une dent persistante supérieure déja usée a 5,5 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 9 millimétres de diamétre tranverse, Couches á Notostylops. PRE. po ALLER Lophiodontidae LoPHIODONTICULUS PATAGONICUS, N. g., N. sp. Les molaires in- férieures sont constituées par deux lobes transversaux, l'anté- rieur un peu plus haut que le postérieur; le lobe antérieur est constitué par une créte épaisse, placée transversalement et un peu oblique de dedans et en arriétre vers le dehors et le devant, le bout externe courbé en avant formant un crochet; le lobe postérieur est formé par une créte en croissant ou vir- gule, dont la pointe externe mince arrive en avant á la base du lobe antérieur, tandis que la pointe externe plus large est placée sur le coin interne postérieur laissant entre cette poin- te et le lobe antérieur une grande vallée transversale qui se retreci graduellement vers le dehors; cette créte en virgule porte une petite depression en arriére sur la face postérieure ; couronne trés basse et avec un petit bourrelet basal sur le cóté externe. Ces molaires sont une représentation en minia- ture de celles du genre Lophiodon avec la seule différence que dans ce dernier genre manque la petite depression postérieure du lobe postérieur parce que la fusion du denticule postérieur interne avec le croissant externe (denticules postérieur externe et médian postérieur fusionnés) est parfaite. Molaires supé- rieures de remplacement, triangulaires, avec la muraille exter- ne terminée en deux pointes plus un denticule impaire sur le coin antérieur externe; un seul lobe conique interne duquel part une créte oblique qui le relie au coin antérieur externe; un bourrelet basal transversal en avant et un autre en arriére. La molaire 5 inférieure mesure 6 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 4,5 millimétres de diamétre transverse. La molaire suivante est un peu plus grosse. La branche mandibu- laire au-dessous de la molaire 5 est haute de 14 millimétres. Partie supérieure des couches á Notostylops. LormroDoNTICULUS RETROVERSUS, M. Sp» Notablement plus pe- tite que la précédente, avec les molaires inférieures á couronne 3% XA 2 a, E presque aussi longue mais plus étroite, un peu plus haute et sans bourrelet sur la face externe. La molaire 5 inférieure mesure 5,5 millimétres de diamétre antéro-postérieur et kmil- limétres de diamétre transverse. Les deux molaires 5et 6 occu- pent un espace de 11 millimétres. La branche mandibulaire au- dessous de la molaire 5 est haute de 10 millimétres. Partie su- périeure des couches á Notostylops. CONDYLARTHRA Phenacodontidae CALIPARIUM SIMPLEX, Amegh. 1893. Ce genre des couches á Pyrotherium et encore tres imparfaitement connu, que j'al placé d'abord dans les Proterotheridés et aprés dans les Ma- crauchenidés, v'appartient ni á Pun ni á Pautre de ces deux groupes sinon aux Condylarthres de la famille des Phénaco- dontidés; cette détermination a été possible apres la décou- verte des autres formes du méme groupe. C'est un genre trós rapproché de Lambdaconus et le dernier survivant de cet oOr- dre dans l'Argentine. DIDOLODUS COLLIGATUS, N. Sp. Taille comparable á celle de D. multicuspis. Les molaires inférieures persistantes s'en dis- tinguent par la présence d'un bourrelet basal sur le cóté ex- terne, tres accentué sur la dernitre molaire. Dans les molaires inférieures de remplacement 3 et 4, le lobe postérieur, est en forme de talon ou créte transversale basale coupante, sans ves- tige de division en deux tubercules. Dans la derniére molaire inférieure, les deux tubercules postérieur interne et médian postérieur, au lieu d'étre bien séparés Pun de Pautre, sont unis par une créte jusqu'a leur cuspide présentant ainsi une aproximation au genre Selenoconus. La molaire 7 inférieure LO mesure 10,5 millimétres dediamétre antéro-postérieur et 7 millimétres de diamétre transverse dans le lobe antérieur. Couchesá Notostylops. NEPHACODUS LATIGONUS, NM. g., N. Sp. Ressemble á Didolodus etencore d'avantage a Phenacodus. Les molaires inférieures 5 et 6 ont les deux lobes d'égale hauteur, mais Pantérieur est plus petit et plus étroit que le postérieur; le lobe antérieur est formé par un grand tubercule externe á une seule pointe co- nique (denticule antérieur externe) et un gros tubercule in- terne divisé en deux pointes (denticules médian antérieur et antérieur interne); entre ces deux gros tubercules un grand creux fermé par une créte transversale en avant et une autre en arriére. Le lobe postérieur est constitué par un grand tu- bercule conique externe, un tubercule plus petit sur le cóté interne opposé a Pantérieur et un gros tubercule conique im- pair placé sur la ligne médiane (denticule médian postérieur) mais non sur la méme ligne transversale que les deux anté- rieurs (postérieur interne et postérieur externe) comme en est le cas chez Didolodus, sinon completement en arriére ; une pe- tite créte oblique transversale relie le tubercule postérieur ex- terne A Pantérieur interne. Cette dent porte en outre un bour- relet transversal en avant et un autre en arriére tous les deux bien accentués. La surface de Pémail est partout fortement ri- dée. La molaire 5 inférieure mesure8,5 millimútres de diame- tre antéro-postérieur et 6,5 millimétres de diamétre transverse. Partie supérieure des couches á Notostylops. DisrrLopnorus, nom. n. en substitution de Stylophorus Roth 1901, nom preoceupé par plusieurs auteurs. D'apres Roth la denture de ce genre, serait presque semblable á celle du singe Alouata, Le type, Distylophorus (Stylophorus) alouatinus, est donné par Roth comme procédant de la formation crétacée. HT, y E Selenoconidae n. fam. Se distinguent des Phénacodontidés par les mólaires infé- rieures 5 et 6 qui ont le lobe postérieur avec les denticules postérieurexterne et médian postérieur unis á leur base de sorte A constituer un croissant externe á deux pointes; le tubercule postérieur interne reste completementisolé, placé sur le coin postérieur interne. Dans la derniére molaire inférieure le tu- bercule médian postérieur est rapporté plus en arriére CONs— tituant un troisieme lobe séparé sur le cóté externe par une forte dépression verticale dans la créte en croissant. Cette fa- mille parait constituer une transition entre les Phénacodonti- dés et les Méniscotheridés, présentant aussi des rapports avec les Mioclaenidae et surtout avec le genre Protoselene. SELENOCONUS SPICULATUS, M. Sp. La dernitre molaire inférieu— re est proportionnellement plus courte que dans les autres especes; dans le lobe postérieur la figure externe en croissant présente les deux pointes correspondantes aux denticules pos- térieur externe et médian postérieur bien isolées et en forme de cónes pointus, tandis que le denticule postérieur interne également conique et pointu est rapporté plus en arritre en face du médian postérieur; la molaire, vue par derriére pré- sente les deux tubercules, médian postérieur et postérieur in- terne en forme de deux tubercules coniques pointus tres haut et opposés, séparés par une grande fente verticale profonde. La couronne mesure 6,5 millimétres de diamétre antéro-pos- térieur et3,6 millimétres de diamétre transverse. Couches A Notostylops. a E ANBLYPODA ASTRAPOTHEROIDEA Albertogaudryidae ALBERTOGAUDRYA REGIA, N. sp. Notablement plus grande que A.unica. La molaire 1 inférieure est á une seule racine et a couronne constituée par un cóne pointu comprimé latérale- ment. Molaire 2 inférieure avec le talon basal postérieur cons- titué par deux tubercules, un externe plus grand et Pautre in- terne plus petit. Molaires 5 et 6 inférieures avec le tubercule postérieur interne qui conserve encore son indépendance. Bourrelet basal externe des molaires inférieures plus fort. La canine inférieure est á racine sous-elliptique, á couronne tres bombée sur la face linguale et deprimée sur la face labiale ; la couronne de la méme dent de 4. unica differe pour pré- senter la couronne limitée á la base et sur les deux cótés par un bourrelet d'émail qui sur les deux coins latéraux remonte vers la cuspide. La molaire inférieure 7, mesure 36 millimetres de diamétre antéro-postérieur et 18 millimétres de diameétre transverse. La canine supérieure, vers le milieu, a une section de 28 millimétres de diamétre antéro-poslérieur. Grand diamé- tre de la canine inférieure á la base de la couromne, 21 milli- métres. Partie supérieure des couches a Notostylops. ALBERTOGAUDRYA TERSA, N. sp. Beaucoup plus petite que Á. unica. La canine supérieure n'est pas de contour triangulaire; dans la couronne la section est regulierement ovoide, large, arrondie et sans ómail sur la face labiale; plus étroite sur la face linguale : la racine est sans émail et á section elliptique; les deux cótés latéraux sont bombés transversalement tout du A long est la couche d'émail está surface lisse. Les molaires su- périeures ont la face externeprofondement creusée sur la ligne médiane dans le sens perpendiculaire avec un bourrelet basal tros fort et le denticule impair du coin antérieur externe tres gros. Les incisives inférieures sont trés petites, 4 couronne courte, épaisse, tres bombée sur la face labiale et un peu ex- cavée et avec un tres fort bourrelet sur la face linguale; la ra- cine est cylindrique et tres longue. La canine, á la base de la couronne, mesure 22 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 14 millimétres de diamétre transverse. Partie supérieure des couches á Notostylops. Astrapothériidae ProPLANODUS ADNEPOS, M. £., N. Sp. L'animal encore mystérieux des couches a Notohippus, que je place dans cette famille d'une maniére provisoire, a un précurseur aussi mysterieux dans les formations crétaciques. Les incisives inférieures ont la couronne courte, conique, un peu comprimée latéralement et usée sur la face linguale; la racine est de section un peu elliptique et tres longue; la couronne d'une dent A peine usée est longue de 10 millimétres et large de 9,5 á la base; la partie conservée de la racine avec un diamétre de 9 millimétres est longue de 16 mais il y en manque á peu pres autant. La forme générale de ces dents est égale aux dents correspondantes de Planodus mais s'en distinguent par la face labiale de la cou- ronne plus étroite, lémail plus lisse, par absence du grand bourrelet basal et du bourrelet cuspidal que l'on voit dans la face labiale de ce dernier. Partie supérieure des couches á Notostylops. ja ANCYLOPODA Homaiodontotheriidae Un examen plus attentif des débris de cette famille prove- nants des couches a Pyrotherium, des couches á Astraponotus et des couches á Notostylops, m'ont démontré que au moins une partie des débris des couches á Astraponotus décrits sous le nom générique d'Asmodeus, different génériquement aussi bien du genre de ce nom que de Thomashuxleya, et je les sépare comme constituant un genre nouveau que je nomme Proasmodeus. Vue le changement successif que la connaissan- ce de débris plus complets m'a obligé á introduire dans la nomenclature de ces animaux, je donne ici les caracteres dis- tinctifs plus importants des trois genres en question. Asmopeus, Amegh. 1893. Intermaxillaires avec les Mm. cisives tres prolongés en avant des canines. Molaires persis- tantes supérieuresá face externe un peu bombée etavec la cré- te perpendiculaire antérieure effacée. Molaires inférieures persistantes avec une fossette d'émail isolée au milieu du lobe postérieur. Dans la derniére molaire inférieure le tuber- cule postérieur interne du lobe postérieur a perdu son indé- _pendance et se présente fusionné avec le grand croissant externe. Astragale á corps aplati, rectangulaire, plus long que large, avec téte articulaire ronde et dirigée en avant, et une petite perforation en arriére; sauf la perforation astragalienne cet os est absolument identique á celui d'Homalodontotherium. Type du genre, Asmodeus Osborni des couches a Pyrotherium. Proasmobkus, n. g. La partie de la symphyse mandibulaire qui porte les incisives ne se prolonge pas en avant des e e canines, les incisives étant placées dans une méme ligne transversale. Molaires supérieures persistantes avec face exter- ne ondulée et créte perpendiculaire antérieure peu marquée. Molaires inférieures persistantes sans fossette d'émail au mi- lieu du lobe postérieur. Dans la derniére molaire inférieure le tubercule postérieur interne du lobe postérieur conserve son indépendance jusqu'á un áge tres avancé. L'astragale est á corps aplati, tres court d'avant en arriére, et tres élargi dans le sens transversal, lPextrémité postérieure est tres large et comme tronquée transversalement avec une perforation tres grande; la téte articulaire n'est pas ronde sinon aplatie verti- calement et se dirige obliquement en avant et en dedans d'une maniére tres accentuée. Type du genre, Asmodeus armatus Amegh. 1901, des couches á Astraponotus. ThHomAsHuxLeYa, Amegh. 1904. La partie de la symphyse mandibulaire qui porte les incisives est trés prolongée en avant des canines avec les incisives placées dans la méme ligne longitudinale de molaires. Intermaxillaire avec les incisives tres prolongé en avant des canines. Molaires supérieures persistantes á face externe déprimée et créte perpendiculaire antérieure tres prononcée. Molaires inférieures persistantes sans fossette isolée dans le lobe postérieur, mais avec le tu- bercule postérieur interne qui conserve son indépendance jusqw'á tres tard. Astragale á corps haut, bombé d'avant en arriére, court, élargi transversalement, avec perforation petite et partie postérieure du corps trés retrécie, presque en poin- te. Type du genre, Thomashuxleya rostrata, Amegh. 1901, des couches á Notostylops. PROASMODEUS EXAUCTUS, M. Sp. Taille comparable á celle de P. armatus, mais branches mandibulaires plus gréles, symphy- se mandibulaire plus basse et beaucoup plus étroite, et cani- nes moins fortes. La molaire inférieure 2 montre la face in- terne avec deux creux profonds, un plus grand en avant et de Pautre plus petit en arriére, séparés par un pilierá base beau- coup plus large que le haut et creusé á son tour verticale- ment sur la ligne médiane. Dans P. armatus cette dent est á face interne convexe et avec un talon transversal postérieur. Dans toutes les molaires la surface de Vémail est couverte de petites rides verticales. La canine inférieure sur le bord al- véolaire a un diamétre antéro-postérieur de 14 millimétres. Les sept molaires inférieures occupent un espace de 15 centime- tres. Couches á Astraponotus. THOMASHUXLEYA EXTERNA, NM. Sp. Plus petite que 7. rostrala. Les molaires supérieures persistantes ont la grande vallée interne d'émail compliquée, et portent un fort bourrelet basal interne et externe. Les molaires inférieures persistantes sont á couronne tres basse et avec le coin antérieur interne pourvu dun bourrelet qui s'étale sous la forme d'un talon basal apla- tie. La molaire 5 inférieure mesure 19 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 13 millimétres de diamétre transverse. Les molaires inférieures + 4 6 occupent un espace de 59 mil- limétres. Couches á Notostylops. THOMASHUXLEYA PRINCIPIALIS, N. Sp. Taille tres petite. Molai- res inférieures sans bourrelet interne ni externe. Molaires persistantes inférieures larges, avec le lobe postérieur pro- portionnellement grand et avec la face externe tres bombée davant en arriére. La molaire 6 inférieure mesure 12 millime- tres de diamétre antéro-postérieur et 9 millimétres de diame- tre transverse. Les molaires inférieures 6 á 7 occupent un espace de 32 millimétres. La branche mandibulaire au-dessous de la molaire 6, est haute de 25 millimétres. Couches á No- tostylops. AxIsoTEmxUS, n. g. Type, Isotemnus distentus Amegh. 1901. Incisives supérieures á couronne courte, large, bombée sur la face labiale, déprimée sur la face linguale, et avec bourrelet 6 basal sur les deux faces. Canines bien développées, á couronne comprimée et pointue. Molaires supérieures de remplacement triangulaires, constituées par un lobe conique interne et une muraille externe assez large. Sa Ra persistantes aveclaface ext lée, re forte; deux lobes intogiiós un peu cóniguent antérieur beau- coup plus grand que le postérieur et unis par une créte lon- gitudinale jusqu'á pres de leurs cuspides; en plus de la grande vallée médiane toutes les molaires supérieures portent une fossette isolée dans le coin antérieur externe. La molaire 1 in- férieure est a une racine seule et á couronne lanceolée. Les molaires inférieures2 et 3 sont comprimées latéralement, pres- que coupantes. Dans les molaires inférieures 5 á 7, la créte ex- terne du lobe postérieur est presque droite, avec le cóté in- terne profondement excavé et le tubercule postérieur interne isolé et petit; sur le bord interne, dans le creux qui sépare le tubercule antérieur interne du postérieur interne il y a un tout petit tubercule. La série des molaires inférieures forme une ligne bombée ou convexe d'avant en arriére tandis que les molaires supérieures forment une ligne concave dans la méme direction. La surface de Vémail dans toutes les dents est cou- verte par une quantité de petites rides verticales qui lui donne un aspect chagriné. C'est lantécesseur probable de Thomas- huxleya. ANISOTEMNUS DISTENTUS = Ísotemmus distentus, Amegh. 1901. C'est la seule espéce connue. La série des sept molaires in- férieures occupent un espace de 124 millimétres. Isotemnidae Prostriors TYPus, Amegh. 1897. Molaires supérieures de remplacement triangulaires, á un seul cóne interne et une mu- raille externe large avec le bord antérieur terminé en pointe; bourrelet basal interne et externe bien développé; une vallée d'émail au centre de la couronne. Molaires persistantes su- périeures 5 et 6, quadrangulaires; muraille externe avec deux colonnes perpendiculaires larges et saillantes et Pespace in- termédiaire profondement excavé; cóté interne constitué par deux lobes coniques et pointus bien séparés; une grande vallée transversale dans la couromne séparée de la face interne par une barre longitudinale; un grand bourrelet d'émail á la base de la muraille externe; un fort bourrelet transversal á la base de la face antérieure qui tourne en dedans et s'étend sur toute la face interne du lobe antérieur interne; un bourrelet transversal sur la face postérieure. Derniére molaire supérieu- re avec un seul lobe interne. La molaire 5 supérieure mesure 10 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 14 millimétres de diamétre transverse. Les trois molaires supérieures 54 7 occupent un espace de 30 millimétres. L'espece est des couches a Notostylops. Prostriors aprcatus = Isotemmus apicatus, Amegh. 1901. Cette espece, placée d'abord dans le genre Isotemnus doit étre rapportée au genre Prostylops. ANISORHIZUS ATRIARIUS, NM. g., D. sp. Type, une molaire in- férieure de remplacement, probablement la troisiéme. Cette dent est á couronne tres basse, étroite en avant, large en ar- riére, et porte trois grosses racines séparées dans toute leur longueur, á peu pres de la méme grandeur, placées, une en avant et deux en arriére en ligne transversale. La couronne est constituée par deux lobes séparés sur le cóté externe par un sillon vertical tres profond, les deux lobes se rétrécissant graduellement en dehors de sorte á terminer en aréte étroite verticale; le cóté interne est excavé, avec une forte colonne verticale opposée au sillon externe et avec un tres fort bour- relet basal qui passe en dessus de la colonne susmentionnée. Le lobe postérieur présente au milieu de la courorne une « E. fossette isolée, et on en voit une autre plus petite sur le bord postérieur. La couronne mesure 10 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 8,5 millimétres de diamétre transverse. Partie supérieure des couches á Notostylops. POROTEMNUS CRASSIRAMIS, NM. £., N. Sp. Molaires inférieures de remplacement á couronne haute, constituée par deux lobes; lobe postérieur plus haut, en créte transversale et avec une créte basale antérieure qui tourne sur le cóté interne pren- nant la forme de bourrelet; lobe postérieur en croissant plus bas et avec un creux profond entre la concavité du crois- sant et la muraille postérieure du lobe antérieur; ce creux s'ouvre sur le cóté interne et renferme un petit tubercule. Sur la face interne le bord interne du lobe antérieur forme une forte colonne ou cóne beaucoup plus haut que le reste de la dent. Molaires inférieures persistantes avec le lobe anté- rieur plus bas et plus étroit sur le cóté externe et pourvues dun bourrelet basal sur les deux cótés, interne et externe. Branches mandibulaires avec une forte protubérance latérale externe dans la région des molaires de remplacement. Partie symphysaire de la mandibule, apparemment édenté. La mo- laire inférieure 2 a une couronne de 11 millimétres de dia- métre antéro-postérieur, 8 millimétres de diamétre transverse et 10 millimétres de haut. La molaire inférieure 5 a 13 milli- métres de diamétre antéro-postérieur et 9 millimétres de dia- métre transverse. Partie supérieure des couches á Notos- tylops. DirLoDONOPs, nom. n. en substitution de Diplodon Roth, 1901, preoccupé. Le type, Diplodonops (Diplodon) ampliatus Roth, d'apres Vauteur, vient du crétacé supérieur. MAxXSCHLOSSERIA ANATONA, N. Sp. Beaucoup plus forte que M. praeterita, Dans les molaires supérieures, les lignes simu- lant des plis et des fossettes d'émail que Pon voit dans Pautre er, poe espéce, sont plus marquées quoique peu profondes; sur le coté interne on apercoit un vestige de division en deux lobes. La molaire 5 supérieure mesure 7 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 8 millimétres de diamétre transverse. Les trois molaires supérieures persistantes 5 a 7 occupent un espace de 22 millimétres. C'est le descendant de M. praeterita. Partie supérieure des couches á Notostylops. PLeuRosTYLODON pIcoNus = Trimerostephanos biconus Amegh. 1897. Les nouveaux matériaux recueillis obligent á rapporter cette espéce au genre Pleurostylodon. Canines supérieures et inférieures différentiées mais pas trop grandes; canine su- périeure á couronne courte, conique, un peu arquée et usée en biais sur la face postérieure; canine inférieure á couronne lancéolée, comprimée latéralement, pointue et á bords tran- chants. Les molaires supérieures ressemblent á celles de P. modicus, mais n'ont pas de bourrelet basal externe. Der- niére molaire supérieure avec un bourrelet d'émail á la base du cóté interne. Surface de Pémail, lisse ou presque lisse. La molaire supérieure 5, mesure 15 millimétres de diamétre an- téro-postérieur et 20 millimétres de diamétre transverse á la base de la couronne. Les molaires inférieures 3 4 7, occupent un espace de 65 millimétres. La branche mandibulaire au- dessous de la molaire 5, a 22 millimétres de haut. Couches á Notostylops. PLeuRosTYLODON sINuosUs, mM. sp. Aussi grande que P. modi- cus. Elle s'en distingue par les molaires persistantes supé- rieures qui ont sur la face externe la créte perpendiculaire postérieure tres forte; l'espace intermédiaire entre les deux crétes externes est creusé au milieu; le cóté interne est divisé en deux lobes par une dépression verticale assez profonde. La molaire 5 supérieure mesure 24 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 2 millimetres de diamétre transverse á la base de la couronne. Couches a Notostylops. dd MS ado PLEUROSTYLODON COMPLANATUS, N. Sp. Beaucoup plus petite que P. modicus. Les molaires supérieures persistantes ont la face externe plate, sans vestiges de la créte perpendiculaire pos- térieure et sans bourrelet basal. La molaire 5 supérieure me- sure 12 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 16 milli- métres de diamétre transverse á la base de la couronne. Cou- ches a Notostylops. DimerosTEPHANOS, N. g. Sans differéntiation entre les inci- sives, la canine et la premitre molaire. Dans les molaires in- févieures de remplacement le petit tubercule conique posté- rieur interne reste isolé du croissant externe et de la colonne interne du lobe antérieur. Derniére molaire inférieure avec le lobe postérieur convexe sur la face externe, sans vestiges de divisions en deux lobes. Type, Trimerostephanos angustus Amegh. 1897. Ce genre parait limité aux couches a Notostylops. TrimerostTEpHANOS, Amegh. 1895. Differe du précédent par le lobe postérieur de la derniére molaire inférieure avec la face externe divisée en deux lobes, par le coin interne du lobe an- térieur des molaires de remplacement qui constitue une colon- nette tres haute, et par le petit tubercule postérieur interne qui reste séparé du croissant externe tandis que par une créte il se relie au coin interne du lobe antérieur laissant un creux entre cette créte et le croissant externe; toutes les especes de ce genre sont des couches á Pyrotherium et des couches á Astraponotus. DIMEROSTEPHANOS COLMUEHUAPENSIS, M. Sp. Beaucoup plus petite que D. angustus, avec les branches mandibulaires hautes en arriére et basses en avant, et molaires inférieures sans bourrelet basal ni sur le cóté interne ni sur P'externe. Les molaires inférieures 4 á 7 occuppent un espace de 36 millimeé- tres. La branche mandibulaire au-dessous de la molaire est haute de 21 millimétres. Partie supérieure des couches á Notostylops. [7 y DIMEROSTEPHANOS CHICOENSIS, NM. Sp. Encore plus petite que la précédente. Molaires inférieures sans bourrelet basal. La mo- laire inférieure 4 mesure 7 millimétres de diamétre antéro- postérieur et 6 millimétres de diamétre transverse. Les molaires inférieures 3 et 4 occupent un espace de 13 millimétres. La branche mandibulaire au dessous de la molaire 5 est haute de 13 millimétres. Couches á Notostylops. Dimerostepnanos artrirus, n. sp. Notablement plus grande que D. angustus. Molaires inférieures persistentes avec un tres fort bourrelet basal sur le cóté interne et sur l'externe el avec le tubercule postérieur interne du lobe postérieur inde- pendantjusqu'á tres tard. La molaire 6 inférieure mesure 15 millimétres de diametre antéro-postérieur et 10 millimétres de diamétre transverse. Les deux molaires inférieures 6 et 7, 0c- cuppent un espace de 35 millimetres. Partie supérieure des couches á Notostylops. TILLODONTA Notostylopidae NorosryLops cuicoews1s, n. sp. Un peu plus petite que N. mu- rinus. Branches mandibulaires proportionnellement basses. Molaires inférieures persistantes A couronne haute; dans ces molaires, le tubercule postérieur interne du lobe postérieur a une forme plus conique et se trouve placé plus en avant, de sorte á partager le creux interne du croissant externe en deux, Pantérieur en forme de coche et le postérieur en forme de fossette isolée. La molaire 5 inférieure mesure 8 millimétres de diamétre antéro-postérieur el 5,5 millimétres de diamétre transverse. Les molaires 3 47 occupent un espace de 29 milli- métres. La branche mandibulaire au-dessous de la molaire 5 est haute de 18 millimétres. Couches á Notostylops. O NOTOSTYLOPS AMPULLACEUS, NM. Sp. Plus grand que N. murinus. Il se distingue de celui-ci par les branches mandibulaires qui au lieu de devenir plus basses vers l'avant, deviennent au contraire graduellement plus hautes de sorte á constituer une symphyse tres forte, convexe et portant de grandes incisives en forme de défense. Les molaires inférieures 3á 7 occupent un espacede 44 millimétres. La branche mandibulaire au-des- sous de la molaire 5, est haute de 22 milliméetres, et au-des- sous de la molaire 3, de 23 millimétres. Couches a Notostylops. NOTOSTYLOPS ASPECTANS, NM. Sp. Dela grandeur de N. muri- nus. Les deux derniéres molaires supérieures et inférieures sont tres grandes. Les molaires supérieures persistantes sont plus carrées que dans les autres espéces, plus longues d'avant en arriére et moins élargies transversalement, avec une vallée d'émail á la couronne, peu marquée et isolée. Sur les molai- res 5 et 6 supérieures, la muraille interne présente un vestige de divisions en deux lobes. Les branches mandibulaires sont trés basses. La molaire 6 supérieure mesure 10 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 12 millimétres de diamétre transverse. Les deux molaires supérieures 6 et 7 occupent un espace de 21 millimétres. La molaire 6 inférieure mesure 40 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 6 millimétres de diamétre transverse. La branche mandibulaire au-dessous de la molaire 5 est haute de 15 millimétres. Couches á Notosty- lops. ToNosTYLOPS SPISSUS, N. Y., N. Sp. Molaires aussi grandes que celles de N. murinus et branches mandibulaires beaucoup plus basses. La derniére molaire inférieure est tres courte, á peine un peu plus longue que Pavant derniére et avec le lobe postérieur constitué par un croissant externe trés court et un grand tubercule conique interne (postérieur interne) placé á Pangle postérieur interne, l'espace entre ce tubercule, le erois- sant externe et la muraille postérieure du lobe antérieur étant o occupé par un creux profond. Tant qw'on peut en juger par les dents en mauvais état, il parait que les molaires 5 et 6 ont une conformation semblable. La molaire inférieure 6 me- sure 8 millimétres de diaméetre antéro--postérieur et 6,5 milli- métres de diamétre transverse. Les molaires 6 et 7occupent un espace de 18 millimétres. La branche mandibulaire au-dessous de la molaire 6, est haute de 15 millimétres. Couches á No- tostylops. IsosTYLOPS FRETUS, M. 8., N. Sp. Molaires supérieures s0us qua- drangulaires, plus larges que longues et avec le cóté interne un peu plus étroit que Vexterne. Surface de mastication des molaires sans fossettes ni plis d'émail. Bourrelets transversaux antérieur et postérieur á peine indiqués. Muraille interne avec un fort sillon perpendiculaire qui la divise en deux lobes. Mu- raille externe avec la créte perpendiculaire antérieure des mo- laires de Notostylops et celle postérieure d'Isotemnus, Pespace intermédiaire étant creusé perpendiculairement. La molaire 5 supérieure mesure 7 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 10 milliméetres de diamétre transverse. Couches á Notosty- lops. OrtuocextoPs, nom. n. en substitution de Orthogentum Roth, 1901, nom préoccupe. Type Orthogeniops (Orthogenium) Ame- ghinoi Roth, dV'aprés V'auteur, du tertiaire inférieur ; peut-étre des couches a Pyrotherium. Pantostylopidae PANTOSTYLOPS COMPLETUS, N. Sp. Un peu plus petite que P. ty- pus. Les molaires supérieures persistantes ont les denticules médians plus apparents, les deux lobes internes plus hauts et plus pointus et en plus un trés fort bourrelet basal sur la face interne qui passe sur les deux lobes et s"unit aux bourrelets transversaux antérieur et postérieur. La molaire 5 supérieure T. XVI 3 A O mesure 4;8 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 3,8 millimétres de diamétre transverse. Couches a Notostylops. ENTELOSTYLOPS APPRESUS, N. Sp. Taille intermédiaire entre E. completus et E. incolumis. Molaires supérieures avec le lobe interne antérieur tres grand et le postérieur tres petit et beau- coups plus bas; face externe plate et sans bourrelet basal; un fort bourrelet basal sur le cóté interne qui tourne sur les deux faces antérieure et postérieure. La molaire 5 supérieure mesure 8 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 10 millimétres de diamétre transverse. Couches a Notostylops. RODENTIA Les rongeurs ne sont pas bien anciens; les premiers débris reconnaissables apparaissent dans les couches á Notostylops. Ces débris, quoique encore rares et incomplets, sont tres im- portants parce qu'ils nous dévoilent la phylogénie de ce grou- pe dont Porigine restait mystérieuse. D'apres la disposition des denticules des molaires inférieures de quelques rongeurs an- ciens comparée á celle de certains Diprotodontes fossiles, jlavais avancé la supposition que les rongeurs pourraient représenter une branche des anciens Diprotodontes (1). Les découvertes postérieures confirment cette supposition. Les rongeurs descendents d'un Diprotodonte ancien avec la qua- trieme molaire inférieure persistante hypertrophiée ressem- blant á Abderites ou Polydolops. Cette molaire s'est réduite graduellement, mais le type ancien a persisté plus longtemps dans la quatriemé caduque ; cette dent, chez les formes plus anciennes, est toujours plus grande et plus compliquée que la quatrieme de remplacement, et cette complication est d'au- tant plus grande que les formes sont plus anciennes; chez les 1) Proceed. Zool. Soc. of London, a. 1899, p. 561. rongeurs de l'époque du Pyrotherium (Cephalomyidae) la qua- trieme caduque est beaucoup plus grande que celle corres- pondante de remplacement, tres allongée d'avant en arriére et avec les bords denticulés sous une forme qui rappelle la dent correspondante des anciens Diprotodontes. Odontomysopidae n. fam. Rongeurs primitifs, avec une grande incisive inférieure et une autre supérieure et peut-étre des incisives internes peti- tes. Toute la denture en série continue et molaires probable- ment en nombre complet. UDONTOMYSOPS SPINIFERUS, N. g., N. sp. Symphyse mandibu- laire courte, haute et relevée, avec une tres forte incisive á la- quelle suivent trois petites dents á une seule racine, et á celles- ci des dents á deux racines en nombre non déterminé. Ces dents sont á deux lobes; V'antérieur plus haut, tranchant, avec plusieurs pointes est un peu excavé en dedans; le lobe posté- rieur plus bas, plus petit et pointu est un peu excavé sur le cóté interne. L'incisive supérieure est un peu arquée, á racine tres longue, comprimée latéralement et á bout mince, proba- blement oblitéré; la couronne est tres courte, émaillée, un peu acuminée, avec la face antérieure étroite et aplatie, et la face postérieure usée en biais; le bout de la racine est cassé, et la partie conservée de la dent est longue en ligne droite de 24 millimétres, dont seulement 7 correspondentá la couronne; la racine a 6,5 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 4 millimétres de diamétre transverse; le bout antérieur de la couronne est large de 2,5 millimétres. L'alvéole de l'incisive inférieure est large de 3 millimétres. La branche mandibu- laire derritre la symphyse est haute de 10 milliméetres. Partie inférieure des couches á Notostylops. : A: Promysopidae n. fam. Rongeurs primitifs avec deux ou trois incisives inférieures de chaque cóté et barre entre les incisives et molaires déja formée. PromYSOPS ACUMINATUS, NM. S., N. sp. Branches mandibulaires présentant la forme caractéristique des rongeurs Hystrico- morphes. Molaires avec racines séparées (les couronnes sont encore inconnues). Une longue barre entre la premiére mo- laire implantée dans la mandibule et Pincisive externe. Par- tie symphysaire avec trois incisives, la deuxieme rudimentai- re, la premiere et la troisieme plus grandes et avec la couron- ne séparée de la racine. Les racines des incisives sont sans émail, tres comprimées latéralement, á croissance limitée, avec le bout pointu et oblitéré ressemblant á celles des anciens Di- protodontes. La racine de Pincisive interne a 3 millimétres de diamétre antéro-postérieur et seulement 1 millimétre de diamétre transverse. La barre est longue de Y millimétres. Houteur de la branche mandibulaire au milieu de la barre, 8 millimétres ; au-dessous de la premiétre molaire implantée dans la mandibule, 10 millimétres. Partie supérieure des cou- ches á Notostylops. 9 PrOMYSOPS PRIMARIUS, DN. sp. Incisive inférieure principale avec couronne et racine d'une forme compléetement différente. La moitié antérieure ou couronne ressemble déja presque complétement á la méme partie des rongeurs plus récents; la face antérieure est large, convexe et émaillée, avec le cóté latéral externe arrondi et ' interne coudé á angle droit; la face postérieure est sans émail; le boutantérieur est tronqué trans- versalement et usé en biais sur la face interne comme dans les rongeurs modernes. La moitié postérieure non émaillé ou racine, est trés comprimée latéralement, de section elliptique o A et bout aminci et probablement obliteré (le bout est cassé). Cette dent, peu arquée, dans la racine ressemble encore á celle des Diprotodontes, mais non dans la couronne. Longueur en ligne droite, 20 millimétres. Diamétre dans la racine: antéro- postérieur 4,3 millimétres; transverse 2,5 millimétres. Lar- geur dans la partie antérieure de la couronne, 3,5 millime- tres. Couches á Astraponotus. Cephalomyidae CepHaLomYs PRORSUS, N. Sp. Un peu plus petite que C. plexus. Les molaires inférieures ont le lobe antérieur plus comprimé d'avant en arriére que dans les autres espéces et en pointe sur les deux cótés latéraux; le lobe postérieur est á face posté- rieure plus convexe. Les moluires supérieures montrent des petites fossettes d'émail isolées. Les quatre molaires inférieu- res occupent un espace de 9,5 millimétres. Distance de la partie antérieure de Pincisive inférieure á la partie posté- rieure du condyle articulaire, 27 millimétres. Couches á Pyro- therium. ASTEROMYS ANNECTENS, n. sp. Un peu plus petite que A. punc= tus et avec des caracteres de transition au genre Cephalomys. Dans les molaires inférieures, le lobe postérieur est convexe en arriére eten avant, avec le cóté interne élargie se rapprochant de la figure cordiforme et avec une toute petite fossette ¡solée dans la partie antérieure. Les molaires supérieures, en plus du grand pli d'émail qwont celles de Cephalomys, montrent aussi deux petites fossettes isolées. Les quatre molaires infé- rieures occupent un espace de 11 millimétres. Couches á Pyro- therium. O DIPROTODONTA ALLOTHERIA Polydolopidae PoLrvboLors, Amegh. 1897. La dentition inférieure de ce genre était encore inconnue. Cette denture consiste d'une grande incisive suivie par plusieurs petites dents á une seule racine et couronne basse et aplatie comme dans les Paucitu- berculés et particulierement les Abderitidés. La molaire 3, présente aussi cette méme forme au lieu «(Pétre en pointe sti- loide comme chez Abderites. La molaire 4, c'est une grande dent hypertrophiée, á couronne ovoide tres haute, tres epaisse a la base, mince en haut et avec le bord antérieur et supé- rieur tranchant et denticulé; deux grandes arétes verticales sur la face externe et une 0u deux sur Pinterne. La molaire 5 c'estunedentgrande, large et basse en arriére, étroite et haute en avant, la partie tout-á-faitantérieure étant constituée par une pointe presque aussi haute que la couronne de la molaire 4; la partie postérieure plus basse porte deux files de petits tu- bercules marginaux, le centre étant creusé en bassin. La mo- laire 6 est un peu plus petite, á contour rectangulaire et avec deux files de tubercules marginaux, le centre étant aussi creusé en bassin. Molaire 7 de la méme forme et aussi longue mais avec la partie postérieure plus étroite et arrondie. PoLyvoLor ThHomast, Amegh. 1897. Dans la molaire 5 infé- rieure il y a 74 8 tubercules sur le bord interne et 6 á 7 sur Pexterne. Les molaires suivantes, 6 et 7 ont 4 ou 5 tubercules sur chaque cóté. La couronne de la molaire 5 inférieure me- sure 4,5 millimétres de diamétre antéro-postérieur, 3,8 de dia- a ss métre transverse, 4 millimétres de hauteur surle bord antérieur et 2 millimétres sur le bord postérieur. Les molaires 5 a 7 occupent un espace de 12 millimetres. La branche mandibu- laire au-dessous de la molaire 5 est haute de 7,5 millimétres. Couches á Notostylops. PoLxpoLors serra, n. sp. Plus petite que la précédente. La grande molaire 4 inférieure hypertrophiée est á bord tranchant, a les denticules plus hauts, et les cótés latéraux plus bombés etá surface plus lisse. Molaires 5 47 avec tubercules margi- naux plus petits mais plus hauts. La molaire 3, trés petite et á couronne deprimée est placée contre la base de la molaire k comme chez Abderites. La molaire inférieure 5 porte sur le bord interne une dizaine de petits tubercules marginaux, mais sont un peu moins nombreux sur les molaires suivantes. La molaire +inférieure mésure 4,5 millimétres de diamétre antéro- postérieur et la couronne 5,5 millimetres de haut. Les molaires inférieures 5 4 7 occupent un espace de 9 millimétres. La branche mandibulaire au-dessous de la molaire 5 est haute de 6 millimétres. Couches á Notostylops. PoLyboLors Fur, n. sp. Un peu plus grande que P. Thomasi- Les molaires inférieures sont plus étroites, avec la couronne moins compliquée et la branche mandibulaire plus haute. Les molaires inférieures 5 A 7 oceupent un espace de 12 milli- métres. La molaire inférieure 6 est large de 2,8 millimétres et la molaire 7 de seulement 2 millimétres. La branche mandibu- laive au-dessous de la molaire 5, est haute de 9,5 millimétres. Couches a Notostylops. PoLyboLors crAssus, n. sp. Encore un peu plus grande que Vespece précédente. Les branches horizontales de la mandi- bule sont excessivement épaisses et fortement bombées sur leur deux faces, interne et externe. La molaire inférieure 4 présente quatre crétes verticales externes, deux sur la partie O antérieure, une sur la ligne médiane et autre en arriére; la couronne de cette dent mesure 5,5 millimétres de diamétre antéro-postérieur, 5,5 millimétres de diamétre transverse á la base et 7 millimétres de haut. Les molaires inférieures 54 7 occupent un espace de 11,5 millimétres. La branche mandibu- laire au-dessous de la molaire 5 est haute de 10 millimétres, el au-dessous de la molaire 4 est épaisse de 6 millimétres. Couches á Notostylops. PoLYDOLOPS CLAVULUS, N. sp. Taille tres petite. Molaire 4 in- férieure proportionnellement plus petite, avec les deux faces presque lisses et les bords tranchants mais sans denticules apparents. Les molaires 54 7 ontles couronnes plus simples, avec un'petitnombre de tubercules marginaux. La molaire 5 ne porte que trois tubercules coniques bien accentués sur le bord interne. La molaire 4 inférieure mesure 3 millimétres de dia- métre antéro-postérieur, 2,5 millimétres de diamétre transverse á la base et 4,5 millimétres de haut. Les molaires inférieures 4 a 7 occupent un espace de 3 millimétres. La branche man- dibulaire au-dessous de la molaire 5 est haute de 4,5 millimé- tres. Couches á Notostylops. PsEUuDOLOPS PRINCEPS, NM. g., N.sp.La molaire 3 supérieure est presque égale á celle d'Abderites, haute, arquée en arritre, comprimée latéralement, la cuspide tronquée transversale- ment, bord antérieur et inférieur tranchants, sans dentelures mais avec quelques sillons verticaux dans la partie antérieure; la couronne de cette dent mesure 4,8 millimétres de diamétre antéro-postérieur, 3 millimétres de diamétre tranverse á la base et 6 millimétres de haut. La molaire 4 supérieure está contour quadrangulaire, un peu plus large en arriére que en avant, et pourvue de trois rangées longitudinales de tubercu- les; la rangée ou file externe est constituée par des tubercules plus petits et plus bas; la file qui suit vers le dedans est for- mée par des tubercules pointus, plus gros et plus hauts; la Ed file interne est formée par des tubercules gros, bas et mousses; la file externe compte 5 tubercules, la deuxiéme compte 6 tu- bercules ; le nombre des tubercules de la file interne sur Véchantillon déja un peu usée on ne peut pas le déterminer.. Cette dent mesure 4,5 millimétres de diametre antéro-postérieur et 4,5 millimétres de diamétre transverse en arriére. La molaire 3 supérieure est de la méme forme mais un peu plus petite et avec un moindre nombre de tubercules. L*incisive inférieu- re est petite, á couronne courte et comprimée latéralement de méme que la racine. La molaire 4 inférieure a la méme forme que celle de Polydolops, mais avec la couronne un peu plus basse et plus étendue V'avant en arriére, ábords tranchants et finement dentelés ; la couronne mesure 5,5 millimétres de dia- métre antéro-postérieur et 6 millimétres de haut. Les molai- res inférieures 6 et 7 sont rectangulaires, plus longues que larges, avec le bord interne en forme de créte tres haute dé- coupée en tout petits denticules, le bord externe beaucoup plus bas et le centre des couronnes excavé en bassin. Couches a Notostylops. PLioDOLOPS PRIMULUS, NM. g., M. Sp. Molaire 6? supérieure á contour quadrangulaire avec quatre racines longues bien sé- parées, deux externes et deux internes; couronne basse et pourvue de quatre tiles longitudinales de tubercules; les deux files externes ont chacune 5 ou 6 tubercules, ceux de la rangée tout á fait externe étant un peu plus bas; la file inter- médiaire ou troisiéme vers le dedans comprend un gros tuber- cule postérieur bien développé et des vestiges rudimentaires des tubercules antérieurs; la file interne compte aussi 5 tu- bercules, plus bas et mousses ; cette dent mesure 3,5 milli- métres de diamétre antéro-postérieur et 3,5 de diamétre trans- verse. La dent qui suit, (m. 7?) est beaucoup plus petite, á contour elliptique ou sous-cylindrique et avec moins de tuber- cules; cette dent mesure 3 millimétres de diamétre antéro- postérieur et autant de diamétre transverse. La plus grand a , ressemblance est avec Meniscoessus. Couches á Notostylops. AMPHIDOLOPS SERRULA, N. £., N. Sp. Molaire 6? inférieure á contour rectangulaire, plus longue que large et excessivement basse; la surface de mastication est creusée formant un bas- sin long et profond, ce bassin étant interrompu en avant par une créte transversale basse qui le divise en deux, la dent aussi restant divisée en deux lobes, Pantérieur beaucoup plus court d'avant en arriére mais plus haut que le postérieur. La surface de lPémail du bassin est couverte de toutes petites rides qui lui donne un aspect chagriné. Le bord périphérique s'éleve en forme de créte plus haute sur le bord interne que sur Pexterne et divisée dans un grand nombre de tres petits denticules desquels on peut en compter á peu prés une qua- rantaine. La couronne de cette molaire mesure 3,8 millimétres de diamétre antéro-postérieur, 3 millimétres de diamétre transverse, et seulement 1,8 millimétres de hauteur dans sa partie la plus haute. Cuuches a Notostylops. AMPHIDOLOPS SERRIFER, n. Sp. Plus petite que la précédente. La molaire 6 ? inférieure présente la méme créte transversale antérieure qui divise le bassin en deux lobes, avec le coin an- térieur interne relevé en forme de cuspide dominante. Les tubercules périphériques sont. beaucoup moins nombreux mais plus gros et plus hauts; on compte 5 gros tubercules sur le cóté interne et 4 sur Pexterne; la dent étant déjá usée on n'apercoit plus les petites denticules des bords antérieur et postérieur. La couronne mesure 3 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 2 millimétres de diamétre transverse. Couches á Notostylops. a PAUCITUBERCULATA Abderitidae Parasoerires mINuscULUS, n. sp. Beaucoup plus petit que A. bicrispatus des couches a Colpodon. La molaire 3 inférieure est proportionnellement de couronne plus petite, avec un pe- tit denticule en avant sur la ligne médiane, etavec les cótés latéraux lisses, sans les sillons verticaux des especes plus récentes. La molaire 4 ne difféere que par le bord moins tran chant et les sillons verticaux externes qui sont moins accen- tués. Dans l'échantillon 4 ma disposition les molaires infé- rieures sont déja assez usées mais On apercoit que les couron- nes étaient constituées par deux lobes en croissant. Les mo- laires 3 a 7 occupent un espace de 9 millimétres. La branche horizontale au-dessous de la molaire 5, est haute de 4 milli- métres. Couches a Pyrotherium. SARCOBORA PEDIMANA Microbiotheriidae IDEODELPHYS MICROSCOPICUS, N. 8., DM» SP- Ressemble á Proteo- didelphys. Il est représenté par un morceau de la partie anté- rieure de la mandibule, avec 0nze alvéoles circulaires sans dents desquels un ou deux correspondent a des incisives. Il n'y a absolument de différentiation entre Palvéole correspondante á la canine et celles des incisives el de la premiére molaire. Toutes les alvéoles diminuent graduellement de diamétre vers PS ER le devant et sont toutes dans la méme ligne longitudinale de sorte que les molaires de remplacement r'étaient pas placées obliquement comme dans Proteodidelphys, ce que indique avec certitude un genre différent. Les onzes alvéoles occupent un espace de 7 millimétres. La branche mandibulaire n'a que 2 millimétres de haut. Partie inférieure des couches á Notosty- lops. SPARASSODONTA Arminiheringiidae, n. fam. Le cráne dans sa conformation générale ressemble á celui des Borhyaenidés. Molaires au nombre de sept de chaque cóté de chaque máchoire. Canines tres fortes et présentant un dé- veloppement en longueur comparable seulement aux incisives des rongeurs. Les molaires supérieures sont tres fortement penchées vers le dedans et celles inférieures vers le dehors, les branches mandibulaires étant aussi tres rapprochées dans leur bord inférieur et fortement écartées dans leur bord supé- rieur ou alvéolaire. Branches mandibulaires trés basses en avant, et symphyse excessivement longue occupant plus de la moitié de la longueur des branches horizontales. Molaires supérieures 5 et 6 constituées par une lame longitudinale avec un grand tubercule conique en avantá cuspide bifide, et sans talon interne. Couche d'émail excessivement mince dans tou- tes les dents. (1) ARMINIHERINGIA AUCETA, N. g., N. sp. Taille considérable. Créte sagittale tres longue et tres haute. Créte occipitale tres haute et fortement penchée en arriétre. Canines excessivement longues, avec le bout de leur racine qui arrive jusqu'á la base des molaires postérieures; la partie en dehors des alvéoles, également trés longue, est fortement comprimée latéralement (1) HERMANN VON THERING. q et termine en pointe conique depourvue d'émail, celui-ci n'é- tant présent que dans lejeune áge. Incisives tres petites. Ca- nine et molaires de chaque cóté en série continue tres serrée. Molaires supérieures 1 A 3 avec deux racines grandes et lon- gues, et la couronne en cóne emoussé. Les molaires supérieu- res 4 46 augmentent graduellement en grosseur d'avant en arriére, la molaire 7 étant beaucoup plus petite que la 6 et pla- cée transversalement. Les formidables canines inférieures sont faiblement courbées vers le haut et se dirigent en avant et en dehors simulant deux grandes défenses. La molaire 4 in- férieure 4 deux racines el couronne aplatie est couchée en avant sur la canine. La molaire inférieure 2 est aussi couchée enavant mais d'une maniére moins accentuée. La molaire in- férieure 3 ressemble á celle de Borhyaena. Les molaires in- férieures suivantes augmentent en grandeur et en hauteur de la 4* a la 70. La molaire 4 est beaucoup plus basse que celle qui la précede et celle qui la suit, avec une couronne á trois tubercules, celui du milieu étant le plus haut. Molaire 5 de la méme forme que la molaire + mais plus haute. Les molaires inférieures 6 et 7 ont la couronne formée par deux lobes ; le lobe antérieur est en cóne comprimé obliquement; le lobe postérieur est plus grand, plus haut et plus pointu, avec un tout petit talon transversal postérieur. La molaire 6 supérieu- re, mesure 17 millimétres de diamétre antéro-postérieuret 15 millimétres de diamétre transverse en avant. La molaire 7 in- férieure mesure 21 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 12 millimétres de diamétre transverse. La canine inférieure sur le bord alvéolaire a un diameétre antéro-postérieur de 20 millimétres, et 12 millimetres de diamétre transverse. La par- tie qui sort en dehors de V'alvéole est longue de 45 millimétres tandis que celle implantée dans Palvéole doit avoir de 8 á 9 centimétres. Les 7 molaires inférieures oceupent un espace de 10 centimétres. Hauteur de la branche mandibulaire : au- - dessous de la 7: molaire, 46 millimetres; au-dessous dela 2* molaire, 32 millimétres. Couches á Notostylops- e ARMINIHERINGIA CULTRATA, N. Sp. Taille beaucoup plus petite. Molaires supérieures 4 4 6 moins larges en avant mais avec un rudiment de talon interne. La molaire 6 supérieure mesu- re 13 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 8 millimé- tres de diamétre transverse. Couches á Notostylops. DILESTES DILOBUS, NM. g., N. sp. Les molaires inférieures 5 4 7 sont constituées par deux lobes d'égale grandeur mais le pos- térieur un peu plus haut; ces lobes ont la forme d'un cóne un peu comprimé latéralement avec les deux faces un peu conve- xes et sont séparés par une échancrure plus profonde et beau- coup plus large sur la face interne que sur l'externe. Les deux lobes sont usés en biais sur la face interne. L'émail est á sur- face rugueuse. La molaire 7 inférieure mesure 20 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 9 millimétres de diamétre trans verse. Couches á Notostylops. Hathlyacynidae PROCLADOSICTIS ANOMALA, N. E. n. sp. Les molaires supérieu- res 4 á 6 sont constituées par deux parties, une antérieure com- pliquée, et autre postérieure plus simple; la partie antérieu- re est en triangle, avec deux tubercules externes plus hauts, et un tubercule interne beaucoup plus bas, en cóne pointu, ce cóne formant le talon interne antérieur; la partie postérieure, ou plus exactement postérieure externe, est aussi en triangle mais á surface plus ou moins plate. Dans la molaire 4, les deux tubercules externes sont presque égaux et la partie trian- gulaire postérieure se dirige en arriére; cette dent montre en outre un petit bourrelet basal sur la face externe. Dans la molaire 5, les deux tubercules externes sont de grandeur iné- gale, Pantérieur étant plus petit et plus bas; il ny apas de bourrelet basal externe et la partie triangulaire postérieure se dirige un peu obliquement vers le dehors. Ces deux dents (4 el 5) sont á diamétre longitudinal plus long que le diamétre a transverse. La molaire 6 présente les deux tubercules externes de la partie antérieure placés au contraire sur le cóté interne de la dent, le tubercule postérieur étant beaucoup plus haut et plus gros que Vantérieur; la partie triangulaire postérieure ici n'est pas postérieure sinon externe; en outre il ya une au- tre prolongation triangulaire externe placée dans la partie an- térieure, le diamétre longitudinal étant ainsi beaucoup plus court que le diamétre transversal. La molaire 3 inférieure est á pointe conique comprimée, convexe sur la face externe, dé- primée sur Pinterne et avec un petit bourrelet basal postérieur. La molaire 4 supérieure mesure 8 millimétres de diamétre an-= téro-postérieur et 6millimétres de diamétre transverse. La mo- laire 6 supérieure mesure 7 millimétres de diamétre antéro- postérieur et 11 millimétres de diamétre transverse. Les molai- res supérieures 4á 6 occupent un espace de 23 millimétres. Couches á Astraponotus. Proctaposicris ERECTA, M. sp. La molaire 3 inférieure est á racines plus séparées, couronne plus basse el plus épaisse, moins deprimée sur le cóté interne, le bord antérieur plus vertical et le bord postérieur avec un talon bien développé. Cette dent á un diamétre antéro-postérieur de 9 millimétres et la couronne est haute de 5,5 millimétres. Partie supérieure des couches á Notostylops. PSRUDOCLADOSICTIS DETERMINABILE, N. g., NM. Sp. La molaire 3 inférieure a la couronne constituée par un tubercule conique bas, épais, á face externe plus convexe que linterne el avec un petit bourrelet basal sur la face antérieure; sur la face pos- térieure il y á un petit tubercule basal placé sur la ligne mé- diane: de ce tubercule part un bourrelet basal qui va sur le coté interne et renferme un petit creux: un autre bourrelet semblable qui part du méme tubercule va sur la face externe et termine dans un petit tubercule sur le coin postérieur ex- terne, séparé du cóne principal par un creux. Cette dent me- sure8,5millimétres de diamétre antéro-postérieur,6 millimétres de diamétre transverse en arriére, et la couronne est haute de 7 millimétres. Couches a Notostylops. TRICONODONTA Spalacotheriidae ARGYROLESTES PERALESTINUS, N. 8., N. Sp. Molaires supérieures constituées parun grand cóne antérieur interne suivit en arriére par un long talon ou prolongement triangulaire ; cóté externe avec un tres fort bourrelet basal qui descend en forme de créte, plus fort sur le coin antérieur externe oú il constitue un petit tubercule. Ces dents ressemblent á celles de Peralestes avec la différence que le cóne antérieur interne est plus bas et que dans le talon triangulaire postérieur manque le petit tubercu- le que P'on voit sur les molaires de ce dernier genre. Une mo- laire supérieure mesure 7 millimétres de diamétre antéro- postérieur et 5 millimétres de diamétre transverse en avant. Couches á Notostylops. NEMOLESTES SPALACOTHERINUS, N. 8., N. Sp. Molaires inférieu- res constituées par trois lobes coniques disposés en triangle, celui du milieu plus grand et plus haut, placé en dehors et les deux autres plus petits placés sur le cóté interne de celui du milieu. Le lobe ou cóne du milieu est tres haut, pointu, avec la face externe tres bombée, la face interne avec une élé- vation au colonnette verticale au milieu et bords antérieur et postérieurs minces, presque tranchants. Le lobe antérieur, beaucoup plus bas, est aussi pointu, a face externe presque plate, face interne bombée et bords tranchants. Le lobe ou tu- bercule postérieur est plus petit que Pantérieur et plus coni- que. Une molaire inférieure mesure 8 millimétres de diamétre antéro-postérieur, 8 millimétres de diamétre transverse, et la a cuuronne a 12 millimétres de haut dans la cuspide centrale. La plus grande ressemblance de ces dents c'est avec celles correspondantes du genre Spalacotherium. Couches á Notosty- lops. : EDENTATA GRAVIGRADA Protobradydae, n. fam. Edentés primitifs tres petits, possédant une denture de lait et des vestiges de dents rudimentaires dans la partie antérieu- re du palais. Arc zygomatique sans apophyse descendante. ProTOBRADYS HARMONICUS, NM. 8., M. Sp. Taille tres petite. Pa- lais représentant en miniature celui d'un Mylodon, avec la seule différence que la partie antérieure élargie du maxillaire est edentée. Partie palatine du maxillaire élargie dans la par- tie antérieure en avant de la premiére dent. Le maxillaire por- tait cinq molaires desquelles dans lechantillon á ma disposi- tion ne restent que les alvéoles placés en série continue. D'apres les alvéoles, la premiére molaire était petite et cylin- drique; la deuxiéme était beaucoup plus grande, elliptique, avecson grand diamétre en direction transversale; les trois molaires suivantes étaient petites el cylindriques. Il y a des vestiges d'alvéoles correspondants á une premitre dentition ou de lait déja tombée. La premiére dent était implantée á 6 millimétres en arriére du bord antérieur du maxillaire: le bord de cette partie édentée en avant de la premiére dent montre un sillon dentaire avec des cloisons transversales indiquant Pexistence de dents antérieures rudimentaires qui tombaient de bonne heure ou ne se développaient pas. Les cinq molaires TOMO XVII 4 No, Bot. Garden 1912 AL. occupaient un espace de 15 millimétres. Un morceau d'une dent antérieure, trop grande pour pouvoir appartenir á cette esptce, montre une structure compliquée par la présence une couche de substance dure ressemblant á de Pémail et placée entre la dentine et le cément. La plus grande ressem- blance de cette piétce, c'est avec la partie correspondante de Bradypus, et il est possible que ce genre soit á la fois la sou- che des Bradypoda et des Gravigrada. Couches a Notostylops. GLYPTODONTIA Propalaehoplophoridae GuyerateLus, Amegh., 1897. Dans ce genre les molaires sont a couronne longue et étroite, et á fút allongé divisé en trois lobes comme dans Glyptodon, mais ces lobes au lieu d'étre prismatiques, sont elliptiques ou sous-eylindriques ; les deux sillons externes (les molaires inférieures sont larges mais su- perficiels; les trois arétes verticales des molaires des Glypto- dontidés, dans le dents de Glyptatelus constituent des colonnes verticales larges et arrondies. En outre, ces dents different par leur structure; la lame de dentine que l'on voit dans les mo- laires des Glyptodontes plus moderne, faisant saillie dans le centre de la couronne, n'existe pas dans celles de Glyptatelus ; dans les molaires de ce dernier genre le milieu du fút dentaire est occupé por un depót pas trop gros de dentine vasculaire tendre, laquelle dans le centre de la couronne donne origine á la formation de creux semblables á ceux que Pon observe dans les molaires des Gravigrades. GLYPTATELUS MALASPINENSIS, N. Sp. A peu pres de la taille de G. tatusinus. Elle en differe par les plaques de la carapace dorsale dont les figures qui les ornent sont plates ou dépri- mées au lieu d'étre bombées comme dans l'autre espéce; la de surface des plaques est aussi plus ponctuée et les figures pé- riphériques des deux cótés latéraux sont plus nombreuses et parfaites. Les plaques du casque céphalique sont grandes, avec une grande figure centrale sous-circulaire un peu bombée entourée par un nombre considérable de petites figures péri- phériques á surface plate et disposées dans une seule file. Dans chaque point de convergence d'un sillon périphérique avec le sillon central il y a presque toujours une perforation assez grande, aussi bien dans les plaques de la carapace dor- sale que dans celles du casque céphalique. Les plaques rec- tangulaires de la carapace dorsale ont en moyenne, 26 milli- métres de long, 20 de large et 104 12 d'épaisseur. Couches á Pyrotherium. GLYPTATELUS FRACTUS, N. Sp. Notablement plus petite que les deux autres espéces. La sculpture des plaques de la cuirasse dorsale est bien délimitée, avec les figures bombées et sépa- rées par des sillons profonds, ressemblant beaucoup á celles de G. tatusinus. Les molaires sont beaucoup plus petites, avec les colonnes verticales plus arrondies, le lobe postérieur beaucoup plus grand que les deux autres, et les dépressions verticales externes plus profondes. La couronne d'une molai- re inférieure mesure 10 millimétres de diamétre antéro-posté- rieur et 4 millimétres de diamétre tranverse dans le lobe mé- dian; lesmémes diamétres d'une molaire inférieure de G. tatu- sinus sont 16 et 6 millimétres. Couches á Astraponotus. LomAPHORELUS DEPSTUS, N. Y., N. Sp. De la taille de Proéutatus lagena. Les plaques exagonales de la cuirasse dorsale présen- tent une sculpture externe á peine accentuée; cette sculpture estformée par une grande figure centrale irregulierement sous- circulaire et plusieurs figures périphériques imparfaites, la séparation des figures étant indiguée non par des sillons sinon par des dépressions superficielles avec des nombreuses perfo- rations trés petites qui pénétrent dans la plaque obliquement, + DH" et convergent vers le centre; cette disposition donne á la sculp- ture de ce genre une ressemblance avec celle du genre Loma- phorus. La surface des figures est lisse et avec des ponctuations tres fines. Une plaque typique a 18 millimétres de long, 15 millimétres de large et 54 6 millimétres d'épaisseur. Couches a Astraponotus. Palaeopeltidae PALAEOPELTIS TESSERATUS, N. Sp. Beaucoup plus petite que P. inornatus. La carapace dorsale est constituée par des pla- ques rectangulaires assez reguliéres, á face externe bombée, non rugueuse mais ponctuée et sans aucun vestige de figure centrale. Les plaques sont unies par des sutures parfaites et ont en moyenne, 30 millimétres de long, 25 de large et 18 d'épaisseur. Couches á Astraponotus. DASYPODA Chlamydotheriidae MACHLYDOTHERIUM ASPERUM, N. 8., N. sp. Taille considérable. Les molaires sont absolument du méme type et de la méme structure de celles du genre Chlamydo!theriuwm, avec la seule différence qui sont á couronne un peu plus large et ont l'ex- cavation longitudinale du cóté bilobé, également plus large. Les plaques mobiles de la cuirasse dorsale, par leur contour ressemblent aussi á celles de Chlamydotherium mais sont á face externe excessivement rugueuse et portent une créte ou quille longitudinale médiane, tres haute dans quelques piétces; cette créte est limitée par deux dépressions latérales profon- des. La partie antérieure en forme de tuuche destinée á étre imbriquée est imparfaite et aussi rugueuse que le reste de la plaque; la dépression transversale qui sépare ces deux pat- == ties est également imparfaite et rugueuse. Beaucoup de ces plaques portent en avant deux grandes perforations comme dans les pitces correspondantes de Peltephilus. Les plaques fixes sont beaucoup plus petites que celles mo- biles, de la méme forme rectangulaire mais deux fois plus épaisses, avec la face externe aussi rugueuse et carénée;il pa- rait que ces plaques étaient limitées á la partie tout-á-fait pos- térieure. Toutes les plaques de la cuirasse sont sans perfora- tions piliferes aussi bien sur les bords latéraux que sur le bord postérieur. La couronne d'une molaire inférieure mesure 17 millimétres de diamétre antéro-postérieur, et 9 millime- tres de diamétre transverse dans le lobe postérieur. Une des plaques mobiles plus grandes mesure 46 millimétres de long, 28 de large et 9 d'épaisseur; celles de grandeur moyenmne ont 40 a 45 millimetres de long et 184 20 de large. Couches á Astraponotus. MACHLYDOTHERIUM ATER, D. sp. Beaucoup plus petite que la précédente. Les plaques mobiles de la carapace sont á surface externe moins rugueuse et avec la caréne longitudinale mé- diane moins saillante quoique plus large; la partie antérieure destinée á étre imbriquée est encore plus rudimentaire que dans Pespéce précédente. En avant, autour de la partie anté- rieure de la caréne, il y a deux, trois et parfois quatre grandes perforations circulaires. Sur le bord postérieur et les bords latéraux il y a des perforations circulaires petites et espacées. Ces plaques, ont en moyenne 25 millimétres de long, 18 mil- limétres de large et 6 millimétres d'épaisseur. Les grandes perforations de la partie antérieure ont un diamétre de 244 millimétres. Couches á Astraponotus. ? MacuLypotHerIUM iNTtORTUM, N. sp. Les plaques de la cara- pace a demie mobiles, sont rectangulaires, fortement arquées Vavant en arriére, concaves sur la face interne et convexes sur Pexterne. La sculpture consiste en une grande figure posté- 2 E rieure qui occupe toute la largeur de la plaque avec un prolon- gement antérieur beaucoup plus étroit et entouré en avant et surles cótés latéraux par une file de grandes perforations cir- culaires disposées en fer á cheval. Une plaque typique de cette forme mesure 22 millimétres de long, 17 de large et 5 d'épais- seur. Couches á Astraponotus. ? MACHLYDOTHERIUM SPARSUS, NM. Sp. Taille considérable. Les plaques fixes sont de contour irregulicrement rhomboidal, tres épaisses en proportion de leur grandeur et pourvues de sutures parfaites tres serrées. La face externe porte une figure ou caréne centrale, pas trop haute et placée tres obliquement ; Autour de cette figure il y a une dépression large, suivie vers le dehors d'un rebord, lequel sur le devant se diviseen deux ou trois figures périphériques. Toute la surface est ponctuée mais pas trop rugueuse. Une plaque fixe typique a 33 milli- métres delong, 23 de large et 10 d'épaisseur. Partiesupérieure des couches á Notostylops. Dasypidae METEUTATUS, N. g. Type, le Proéutatus lageniformis, Amegh. 1897, des couches á Pyrotherium. Par les plaques isolées de la carapace c'était presque impossible de séparer cet ani- mal du Proéutatus lagena du santacruzien, mais la découverte postérieure de parties du cráne et de la denture vient á dé- montrer qu'il s'agit d'un animal totalement différent. Les mo- laires, au lieu d'étre plus ou moins elliptiques et placées obliquement comme en est le cas chez Eutatus et Provutatus, sont á contour rectangulaires, á couronne un peu plus longue que large, avec la face interne (dans les inférieures) bombée et Vexterne bilobée par une forte dépression verticale; ces dents sont implantées avec leur grand diamétre dans la méme ligne longitudinale de la série dentaire et les derniéres mo- laires diminuent successivement de grandeur. Leur structure aussi est diflérente; apparemment elles ne sont constituées que par une masse homogúne de dentine, sans quw'á la couronneil y ait la saillie centrale constituée par la dentine centrale plus dure que Pon voit dans les molaires de Proéutatus et de Eu- tatus. MeTEUTATUS ATTONSUS, N. Sp. De la taille de M. lageniformás. Les plaques de la carapace sont á sculpture moins saillante, comme déprimées, etles trous piliféres du bord postérieur sont beaucoup plus petits. Dans les plaques fixes la partiecen- trale de la face externe est comme enfoncée au creusée, et dans les plaques mobiles le corps de la figure lageniforme est déprimé au centre. Les plaques fixes plus grandes ont 30 mil- limétres de long et 14 á 15 de large. Couches á Astraponotus. Mereuratus ricius, n. sp. Plus petite que la précédente, avec les plaques fixes de la carapace plus rectangulaires, la seulpture externe saillante et les perforations piliferes du bord postérieur tres grandes; la figure centrale en caréne de chaque plaque est plus étroite en arritre et plus saillante. Une plaque fixe typique a 22 millimétres de long et 10 de large. Couches á Astraponotus. | METEUTATUS PERCARINATUS, N. Sp. Un peu plus petite que Proéu- tatus lagena. Les plaques fixes sont courtes et larges. La sculpture bien délimitée, est constituée par une grande figure centrale lageniforme, deux figures périphériques antérieures et deux latérales médianes. La grande figure lageniforme est tres large en arritre et parconrue par une créte longitudinale mé- diane trés haute limitée á droite etá gauche par deux sillons latéraux. Le systéme de trous piliferes du bord postérieur est peu développé. Une plaque fixe typique mesure 17 millimétres de long et 12 de large. Partie supérieure des couches á Notos- tylops. a O METEUTATUS CONCAVUS, N. Sp. Plaques fixes quadrangulaires ou rectangulaires, proportionnellement minces, á face interne plate et face externe excavée transversalement ou soit concave d'avant en arriére. La surface externe est ponctuée. La sculp- ture ressemble á celle de Proéutatus lagena mais si peu accen- tuée qu'a peine est-elle visible. Une plaque fixe typique á 19 millimétres de longueur, 16 de large et 445 miilimétres d'épais- seur. Couches á Pyrotherium. ? MuTEUTATUS ANTHINUS, N. sp. Les plaques mobiles se dis- tinguent par la complication deleur sculpture; surle corps de la plaque á un peu moins d'un millimétre du bord il ya un sillon qui sans interruption parcour les deux cótés latéraux et le postérieur; á ce sillon vers le dedans suit une créte osseuse paralléle au sillon ; vient aprés un deuxieme sillon concen- trique au premier, et au milieu la figure lageniforme tres bien accentuée. Une plaque mobile typique a 23 millimétres de long et 40 de large. Couches á Pyrotherium. METEUTATUS LUCIDUS, DM. Sp. Taille de M. lageniformis. Les plaques fixes, les seules connues, montrent sur la face externe une caréne longitudinale médiane, étroite et basse en arriére, et quí dévient plus haute et s'élargit en avant en forme de cla- ve, pour terminer brusquement dans une forte dépression transversale, sans qu'il y ait des figures périphériques distine- tes. La surface est lisse, sans ponctuation ou tellement légére qu'on ne Papercoit qu'avec Paide d'une loupe. Une plaque ty- pique a 19 millimétres de longueur et 12 de large. Couches á Pyrotherium. ARCHAEUTATUS MALASPINENSIS, NM. 8., M. Sp. Les plaques fixes antérieures sont rectangulaires, longues et étroites. Sur la face externe il y a une grande figure lageniforme á surface plate, quí en arriére occupe toute la largeur de la plaque etse rétrécie tout á coup d'une moitié vers la partie antérieure ; en avant il qa > y a deux figures périphériques séparées par un sillon médian, et en arriére de ces figures il y a244 trous circulaires assez grands. Le systeme de perforations piliféeres du bord postérieur est complétement différent de ce que P'on voit dans Eutatus, Proéutatus et Meteutatus; il consiste de trois ou quatre, par- fois cinq perforations circulaires tres petites et bien espacées. Une plaque fixe typique a 19 millimétres de long et 9 de large. Couches á Pyrotherium. AMBLYTATUS PANDUS, NM. 8., D. sp. Plaques fixes rectangulaires on presque carrées, épaisses, á face interne plate et Pexterne un peu déprimée transversalement au milieu, la partie antérieure etla partie postérieure étantainsi notablement plus relévées que la partie médiane. La face externe est unie et ponctuée, sans divisions en figures distintes, mais dans la partie médiane du tiers antérieur il y a une fosse profonde en forme de U ouverte en arriére. Sur le bord postérieur le systéme pilifere est repré- senté par trois ou quatre perforations circulaires petites et tres espacées. Une plaque fixe typique a 19 millimétres de long, 14 de large et6 d'épaisseur. Couches á Pyrotherium. AMBLYTATUS AREOLATUS, M. Sp. Presque aussi grande que la précédente, mais les plaques son plus minces et avec la face externe plus plate; la fosse en forme de U de Pespece précé- dente, est ici remplacée par une impression également en forme de U, avec les branches plus longues et entre ces branches pé- nétre une petite caréne longitudinale médiane. Dans le fond de la ligne concave qui constitue PU il y a plusieurs perfora- tions trés petites; deux sillons transversaux vont de l'impres- sion mentionnées aux cóté latéraux. Perforations piliféres postérieures comme dans Pespece précédente. Une plaque fixe typique a 17 millimétres de long, 13 de large et 4 d'épaisseur. Couches á Pyrotherium. PSEUDEUTATUS CLYPEUS, N. g., N. sp. Plaques fixes quadrangu- a A laires, á sutures dentées bien marquées, avec-la face interne profondement concave, et la face externe légerement convexe et partagée en deux parties par un sillon en courbe transvet- sale, peu accentué; la partie postérieure est irreguliérement sous-circulaire avec une élévation longitudinale médiane á peine visible ; la partie antérieure, echancrée en arriére re- présente les figures périphériques antérieures des plaques des autres genres ici fusionnées ou non divisées. La surface est tres légerement ponctuée. Le systeme pilifere du bord posté- rieur consiste dans un nombre assez grand de perforations cir- culaires tres petites placées dans une ligne transversale et en série assez serrée Une plaque fixe typique mesure 13 millimé- tre de long, 41 de largeet3 4 4 d'épaisseur. Couches á Astra- ponotus. ANTEUTATUS LENIS, N. 8., N. Sp. Sculpture des plaques légale 0u presque égale á celle que Pon voit chez Eutatus, Proéuta- tus, etc., sauf que sur les plaques fixes la caréne longitudinale médiane est tres oblique. Les plaques n'ont pas de sutures dentées ; leurs bords sont coupés nette transversalement, par- fois sont méme un peu concaves; ces plaques, durant la vie de Panimal s'unissaient les unes aux autres par du tissu fibro- cartilagineux. Ce mode d'articulation est propre aux tatous les plus anciens. Sur le bord postérieur il "y a pas de perfora- tions piliféres ou sont rudimentaires au nombre de deux ou trois. Ce caractéere aussi est primitif; les tatous les plus an- ciens de la base des couches á Notostylops n'avaient pas de poil, le systeme pilifere s'etant développé aprés graduellement. Il y a une file de perforations tres petites sur les deux bords latéraux, Une plaque mobile typique a 26 millimétres de long, et 9 de large. Une plaque fixe typique mesure 16 millimétres de long et 11 millimétres de large. Partie supérieure des cou- ches á Notostylops. ANTEUTATUS LAEVUS, N. sp, Beaucoup plus petite que lPespéce co O précédente. La plupart des plaques, aussi bien les mobiles que les fixes, portent, en outre de la grande figure lageniforme, deux figures périphériques antérieures et deux médianes laté- rales. Une plaque fixe typique a 11 millimétres de long et Y de large. Couches á Astraponotus. UTAETUS BUCCATUS, NM. 8., DM. Sp. Plaques mobiles avec une caréne longitudinale médiane pas trop haute, accompagnée d'une dépression á chaque cóté, avec deux ou trois trous cir- culaires parfois tres grands, dans la partie antérieure de chaque dépression. Plaques fixes avec la méme caréne mais placée obliquement, et entourée dans la partie antérieure par quatre grands trous circulaires, deux de chaque cóté, et souvent un cinquieme impaire, placé en avant sur la ligne médiane; ces plaques portent deux ou trois figures périphériques antérieures et deux médianes latérales. Dans toutes les plaques, le sys- teme pilifere du bord postérieur est absent ou rudimentaire. Bords des plaques non dentelés ou á dentelures imparfaites, Particulation avait lieu principalement par l'interposition de tissu fibro-cartilagineux. Une plaque fixe typique mesure 13 millimétres de long, 10 de large et 3,5 Vépaisseur. Cest le tatous le plus abondant dans les couches á Notostylops. Uragrus arcos, n. sp. Plus petite que la précédente, avec la caréne longitudinale médiane plus forte et les perforations des dépressions de la face externe plus petites; les plaques fixes présentent deux figures périphériques postérieures. Une pla- que fixe typique a 11 millimétres de long, 8 de large et 2,5 d'é- paisseur. Couches á Notostylops. Uragtus Laxus, n. sp. Plus grande que U. buccatus. Les plaques fixes sont á face externe déprimée transversalement vers le milieu, avec la figure centrale et les figures périphéri- ques tres peu accentuées. Il y a deux grandes perforations dans la partie antérieure de chaque plaque. Surface externe o tres légerement ponctuée. Une plaque fixe typique a 16 milli- metres de long, 11 de large et 5 d'épaisseur. Couches á No- tostylops. ?Urazrus DEusTUS, N. sp. La véritable place de cette espéce est douteuse, et il est presque certain qu'elle doit représenter un genre á part, mais les matériaux dont pour le moment je dispose ne me permettent pas de le caractériser. L"espece est de taille comparable A celle d'un grand Eutatus. Plaques á sur- face externe rugueuse et avec sutures dentées quoique non parfaites. Les plaques mobiles ont le corps avec les bords la- téraux relévés en forme de crétes longitudinales, Vespace in- termédiaire entre les deux crétes étant creusé et au centre de ce creux, une caréne longitudinale médiane pas trop haute; la partie antérieure en forme de touche destinée a Pimbrique- ment est tres grande et séparée du corps par une grande dé- pression transversale de la méme maniétre que chez Eutatus ; ces plaques ont de 3 4 4 centimétres de longueur et 1,5 centi- métres de large. Les plaques fixes sont courtes et larges, par- fois plus étendues transversalement que d'ayant en arriére; la face externe présente une figure centrale oblique qui va du centre á un des coins postérieurs, étant entourée en avant par trois ou quatre figures périphériques et trois ou quatre grandes perforations circulaires, Une de ces plaques typiques mesure 13 millimétres de long, 15 de large et 6 d'épaisseur. Partie su- périeure des couches á Notostylops. POSTEUTATUS INDENTATUS, N. 8-., N. sp. Les plaques mobiles montrent sur la face externe trois crétes longitudinales paral- leles assez fortes, convexes transversalement et placées une sur chaque cóté et la troisiéme au milieu, étant séparées par deux sillons; dans le fond de chacun de ces deux sillons il y a deux 0u trois perforations petites; les deux colonnes longi- tudinales latérales sont partagées en deux parties par une en- taille transversale profonde. Les plaques fixes sont rectangu- o E cs laires et épaisses ; la face externe montre une figure centrale haute et allongée qui en arriére se fusionne avec une grande figure de toute la largeur de la plaque tandis que dans la par- tie antérieure est entourée par trois ou quatre figures périphé- riques et trois ou quatre perforations circulaires petites. Dans toutes les plaques, le systeme pilifere du bord postérieur se réduit á deux petites perforations, une dans chaque coin, et parfois une troisiéme sur la ligne médiane. Les bords des pla- ques sont coupés transversalement ou concaves, l'articulation ayant été au moyen de lVinterposition de tissu fibro-cartilagi- neux. Une plaque fixe typique a 14 millimétres de long, 9 de large et 4 a 5 d'épaisseur. Partie supérieure des couches á Notostylops. PosTkRUTATUS SCABRIDUS, N. Sp. Taille beaucoup plus grande que la précédente. Plaques mobiles avec la caréne longitudi- nale médiane plus haute; chaque point de confluence de Pentaille transversale qui partage les crétes latérales avec les sillons longitudinaux porte une perforation. Les bords la- téraux des plaques mobiles sont coupé transversalement mais il y en a qui portent des dentelures, quoique imparfaites. Les plaques fixes se distinguent par la partie antérieure de la caréne centrale qui est entourée par un nombre assez considérable (6 4 8) de petites perforations. Une plaque mobile typique a 30 millimétres de long et 10 de large. Une plaque fixe typique mesure 14 millimétres de long, 41 de large et 5 á 6 d'épais- seur. Partie supérieure des couches á Notostylops. PostEUTATUS INDEMNIS, N. sp. Plus petite que P. scabridus. Dans les plaques mobiles, les crétes longitudinales latérales v'ont pas d'entaille transversale ou est á peine indiquée, et les perforations dans le fond des sillons longitudinaux sont plus grandes. Dans les plaques fixes, la grande figure posté- rieure etson prolongement antérieur ont l'aspect lageniforme bien accentué et les figures périphériques antérieures sont sé- e parées par des sillons profonds. Toutes les plaques sont á bords non dentés, coupés transversalement ou concaves. Une pla- que fixe typique a 10 millimétres de long et 8 de large. Cou- ches á Notostylops. PARUTAETUS CHICOENSIS, NM. 8., N. Sp. Taille petite. Plaques á systeme pilifére imparfait comme chez Zaedyus, Prozaédyus, etc., et á bords sans dentelures, tronqués transversalement ou concaves au milieu. Les plaques fixes á contour rectangu- laires ont la figure centrale en caréne longitudinale qui part du tiers antérieur de la plaque, et arrive précisement jusqu'au bord postérieur; cette figure est étroite mais un peu plus large en avant que en arriére. Ces plaques portent six figures péri- phériques á surface bombée, deux antérieures grandes et po- lygonales, deux médianes plus petites el triangulaires, et deux postérieures allongées d'avant en arriére; les sillons qui sé- parent ces figures sont profonds. Sur les plaques mobiles il y a trois carénes ou crétes longitudinales, celles latérales sans entailles transversales. Une plaque fixe typique a 10 millimeé- tres de long, 6 de large et 3 d'épaisseur. Couches á Notos- tylops. PARUTAETUS CLUSUS, N. Sp. Plus grande que Vantérieure. Les perforations piliferes du bord postérieur au lieu d'étre limi- téesáa deux ou trois, sont au nombre de 54 6, toutes petites, circulaires et bien espacées. Sur les plaques fixes les figures externes sont moins accentuées, les deux figures periphériques antérieures sont plus ou moins fusionnées dans une seule, et les deux intermédiaires ne sont pas triangulaires sinon plus ou moins rhomboidales; la figure centraleen caréne longitu- dinale s'elargie en avant en forme de clave. Une plaque fixe typique mesure 13 millimétres de loug, 8 de large et 4 d'épais- seur. Partie supérieure des couchesá Notostylops. PARUTAETUS SIGNATUS, N, Sp. Plus petite que P. chicoénsis. e Sur les plaques fixes la figure centrale en caréne est haute, étroite et élargie en avant en forme de clave; les deux figu- res périphériques antérieures sont d'égale grandeur, sous-cir- culaires et bombées; les deux figures périphériques postérieu- res également allongées d'avant en arriére occupent une moitié de la longueur de la plaque. Les perforations piliferes du bord postérieur sont au nombre de 3 a 4 et trés petites. Sutures non dentées. Une plaque fixe typique a 9 millimétres de long, 5 de large et 25 d'épaisseur. Couches á Notostylops. ORTHUTAETUS CRENULATUS, N. 8., D. sp. Plaques fixes de con- tour rectangulaire, épaisses, á systeme piliféere postérieur ru- dimentaire et les bords á sutures dentées. La sculpture de la face externe est tres saillante; il y a une figure centrale en ca- rene longitudinale médiane qui occupe á peu pres la moitié de la longueur de la plaque et n'arrive pas au bord postérieur; deux figures périphériques antérieures polygonaleset bombées; deux figures périphériques médianes allongées d'avant en arriére qui occupent un peu plus du tiers de la longueur de la plaque et á surface bombée; une grande figure postérieure trés saillante qui occupe toute la largeur de la plaque et pré- sente la forme d'un fer á cheval ou d'un U ouvert en avant; la partie postérieure dela figure centrale en caréne longitudi- nale pénétre entre les branches de la figure en U. Une plaque fixe typique a 14 millimétres de long, 8 de large et 4 45 d'épais- seur. Partie supérieure des couches á Notostylops. ORTHUTAETUS CLAVATUS, M. Sp. Plus petite que la précédente. Plaques fixes á sutures non dentées, sans systéme pilifére ap- parent, et avec la figure longitudinale centrale tres étroite en arviére et qui s'elargit considérablement en avant prennant la forme de clave. Une plaque fixe typique mesure 11 millimétres de long, 8 de large et 4 d'épaisseur. Partie inférieure des cou- ches á Notostylops. so E COELUTAETUS £RIBELLATUS, M. 8., N. Sp. Plaques fixes rectangu- laires, petites, épaisses, sans systeme pilifere ipparentet a sutures non dentées les bordsétant coupés nette transversale- ment; la face externe présente six grandes fossettes circulaires disposées en deux rangées longitudinales de trois fossettes cha- que rangée, ou en trois paires transversales, les fossettes de la paire antérieure étant notablement plus grandes. Ces 6 fos- settes sont séparées par des cloisons trés minces de sorte qwelles occupent toute la surface ne laissant pas de place pour le développement d'autres figures. Une plaque fixe typique mesure 7,5 millimétres de long, 4,5 de large et 3,5 d'épaisseur. Couches á Notostylops. ESE SADYPUS CONFLUENS, N. 8., N. Sp. Plaques fixes rectangulaires proportionnellement courtes, larges et á sutures dentées. Sys- teme pilifere du bord postérieur enormement développé, re- présenté par une grande vacuité qui occupe toute la largeur du bord postérieur de la plaque et une partie considérable de la face supérieure. La sculpture consiste d'une grande figure postérieure qui occupe les deux tiers de la surface de la plaque avec une élévation careniforme au milieu qui se prolonge tres peu en avant, et deux figures périphériques anlérieures, sou- vent fusionnées. Plaques mobiles également courtes, larges avec le systeme pilifere présentant le méme développement et ornées de trois crétes longitudinales, larges et pas trop hautes. Une plaque fixe typique mesure 13 millimétres de long et 40 de large. Couchesá Astraponotus. SADYPUS ASCENDENS, N. Sp. Taille beaucoup plus considérable. Figure postérieure et systeme pilifere comme dans Vespece précédente. Plaques fixes proportionnellement plus longues, avec une seule figure périphérique antérieure et deux figures périphériques médianes, toutes les figures étant séparées par des sillons profonds. Une plaque fixe typique a 17 millimé- tres de long et 10 de large. Couches á Astraponotus. za ph SADYPUS NEPOTULUS, N. sp. Taille beaucoup plus petite. Systeme pilifere également tres développé sous la forme une fosse transversale tres large qui s'étend sur une partie de la face externe et montre seulement une ou deux cloisons tres minces. Figure postérieure avec la caréne médiane plus accen- tuée. Deux figures périphériques antérieures et souvent deux médianes, ces derniéres petites et triangulaires. Une plaque fixe typique a 10 millimétres de long et 7 de large. Couches á Pyrotherium. ISUTAETUS DEPICTUS, M. g., D. sp. Les plaques fixes sont cour- tes et larges, presque carrées etá sutures dentées. Le bord postérieur sur la face supérieure est en arc de cercle. Le sys- teme pilifere du bord postérieur consiste dans unnombre con- sidérable de tres petites perforations circulaires placées dans une ligne en are de cercle. La sculpture consiste d'une figure centrale en quille ou caréne saillante tres courte, la partie pos- térieure de cette quille étant entourée par une seule grande fi- gure périphérique en arc de cercle, qui occupe la moitié pos- térieure de la plaque. La partie antérieure est occupée par trois figures périphériques antérieures et souvent une petite figure périphérique latérale médiane sur un cóté ou sur les deux. Une plaque fixe typique a 12 millimétres de long et 10 de large. Couches á Astraponotus. ISUTAETUS PETRINUS, N. sp. Taille comparable á celle de V'es- pece précédente. Elle s'ea distingue par le systeme pilifere plus développé, constitué par des perforations plus larges; la figure centrale en caréne estun peu plus longue, moins haule et placée obliquement; les trois figures périphériques anté- rieures sont moins distinctes et celle médiane latérale est plus grande. Une plaque fixe typique a 12 milimétres de long et 10 de large. Couches a Pyrotherium. HEMIUTAETUS CONSTELLATUS, D. g., Mn. Sp. Plaques fixes, rec= a 0 tangulaires, proportionnellement longues et étroites, á sutures non dentées et systeme pilifere du bord postérieur présentant un développement intermédiaire entre celui de Dasypus et de Zaédyus. La sculpture externe consiste dans une grande figure centrale claviforme tres saillante, large en avant et qui se ré- trécie graduellement en arriére et termine pour s'éffacer dans une grande figure postérieure presque plate. Il ya six figures périphériques antérieures, petites, trés saillantes et disposées en deux files transversales de trois figures chaque file; deux figures périphériques latérales médianes de la méme forme des celles antérieures. Une perforation circulaire dans chaque point de confluence de deux sillons. Une plaque fixe typique a 13 millimétres de long et 8 de large. Couches á Pyrotherium. ANUTAETUS CIRCUNDATUS, N. g., N. Sp. Plaques fixes rectangu- laires. La face externe porte une caréne médiane courte et saillante placée au milieu d'un grand creux qui est entouré par un rebord périphérique trés saillant et non divisé en figu- res séparées. Systéme pilifere du bord postérieur bien déve- loppé. Une plaque fixe typique á 10 millimétres de long et 6 de large. Couches á Astraponotus. ANUTAETUS TURTUOSUS, N. Sp. Un peu plus grande que la pré- cédente; elle en differe aussi parla figure centrale en caréne plus saillante, et par le rebord périphérique qui est rugueux et avec des petites perforations. Une plaque fixe typique mé- sure 12 millimétres de long et 7 de large. Couches a Pyrothe- rium. PROZAEDYUS TENUISSIMUS, N. sp. Cette espéce se distingue fa- cilement par ses dimensions tres petites. Dans les plaques mobiles la face externe présente une créte longitudinale média- ne entre deux dépressions convergentes en avant, et avec deux files de perforations placées dans le fond des deux dé- pressions mentionnées. Une plaque mobile typique mesure 9 a millimétres de long et 4 de large. Couches á Pyrotherium. PACHYZAEDYUS CUNEIFORMIS, NM. g., N. Sp. Plaques fixes rec- tangulaires, beaucoup plus longues que larges, á face interne concave et tres épaisses en proportion de leur grandeur. Sys- teme pilifere du bord postérieur constitué par une file trans- versale de perforations assez petites. La sculpture externe est constituée par une figure centrale longitudinale médiane qui cómmence dans le tiers antérieur et termine dans le bord pos- térieur; cette figure est tres large dans la partie antérieure et se rétrécie graduellement en arriére pour terminer en pointe présentant aspect d'un coin; deux figures périphériques an- térieures, grandes, polygonales, á angles saillants et á surface un peu concave; deux figures périphériques latérales média- nes á face déprimée; deux figures périphériques postérieures assez grandes et en segment de cercle avec la cavité tournée vers la ligne longitudinale médiane de la plaque; surface de toutes les figures lisse et sans ponctuations apparentes, Une plaque fixe typique mesure 12 millimétres de long, 8 de large et 3 d'épaisseur. Couches á Astraponotus. Stegotheriidae (1) ASTEGOTHERIUM DICHOTOMUS, M. g., N. Sp. Taille tres petite. Les plaques sont rectangulaires, beaucoup plus longues que larges, tres minces, avec les bords non dentés, coupés trans- versalement et parfois concaves au milieu de sorte qu'elles étaient unies par un tissu fibro-cartilagineux; cette conforma- tion s'est conservée jusqu'au genre Siegotherium du santacru- zien, avec la différence que chez ce dernier les bords ne sont (1) D'apres les matériaux dans les mains de M. le professeur W. B. Scott, Stegotherium et Scotewops seraient synonymes ; les deux noms étant de la méme date, je donne la préférence á celui de Stegotherium. is e jamais concaves, mais sont tres souvent obliques. Du systéme pilifere si développé dans le dernier représentant de cette ligne (Stegotherium), il n'y ena pas de vestiges que par excep- tion dans quelques plaques, et alors il est réduit á une seule perforation excessivement petite. Les plaques fixes présentent une grande figure lageniforme avec le prolongement antérieur en forme de col long et étroit; a chaque cóté de ce prolon- gement il ya une figure périphérique antérieure, les plaques étant tronquées transversalement inmédiatement en avant du bout du col de la figure lageniforme. Les plaques mobiles ont absolument la méme disposition de la sculpture, sauf qu'en avant, au lieu d'étre tronquées au niveau du bord antérieur de la figure lageniforme, vient la partie plus haute en forme de touche destinée a Pimbrication. Un certain nombre de pla- ques présentent le bout postérieur de la face interne comme coupé en biais ou obliquement, conformation qui atteint son maximum de développement dans le genre Stegotherium. Une plaque fixe typique mesure 7 millimétres de long et 5 de large. Partie inférieure des couches á Notostylops. Ce genreest la plus ancienne souche connue de la ligne qui aboutit au Stegotherium et il est tres important parce qu'il prouve que les poils ont apparu apres les écailles osseuses. Le systeme pilifere s'est développé graduellement á partir d'As- tegotherium dans la base des couches á Notostylops jusqu'au Stegotherium du santacruzien, etil en est absolument de méme en suivant les lignes qui aboutissent á Dasypus et a Eutatus. PSEUDOSTEGOTHERIUM CHUBUTANUM, N. sp. De la taille du P. Glangeaudi des couches á Colpodon. llen differe principale- ment par le systeme pilifere moins développé et par la face externe des plaques un peu rugueuse. Sur la face externe des plaques fixes se conserve la figure lageniforme qui n'existe plus dans V'espéce tertiaire. Les grandes perforations de la partie antérieure de la face externe du P. Glangeaudi, dans cette espece sont petites, pas plus grandes queles perforations ci E piliferes périphériques. Une plaque mobile typique mesure 17 millimétres de long et 5 de large. Partie supérieure des cou- ches á Notostylops. PROSTEGOTHERIUM NOTOSTYLOPIANUM, M. 8., 1. sp. Comme gen- re c'est un intermédiaire parfait entre Pseudostegotherium et Astegotherium, et comme eux avec les plaques á bords non dentés. Il differe du dernier par la présence de perforations sur la face externe autour de la partie antérieure de la figure lageniforme, et il différe du premier par Pabsence de perfo- rations piliferes sur les bords latéraux et postérieur, 0u pour n'en presénter parfois que des vestiges tout-á-fait rudimentai- res limités au bord postérieur. Sur les plaques mobiles les fi- gures externes sont effacées, présentant un aspect un peu ru- gueux rappelant la conformation de Stegotherium. Les plaques fixes présentent la figure lageniforme et les deux figures péri- phériques latérales médianes que l'on observe chez Astegothe- ríum, mais au lieu d'étre tronquées inmédiatement en avant, portent une figure périphérique antérieure bien développée. Les perforations de la partie antérieure de la face externe sont au nombre de 24 4. Une plaque fixe typique á 7 millimétres de long et 4,5 de large. Partie supérieure des couches á No- tostylops. PROSTEGOTHERIUM ASTRIFER, N. Sp. Beaucoup plus grande que la précédente. Les plaques, fixes et mobiles présentent sur la face externe une caréne longitudinale médiane peu accentuée. Les perforations de la face externe sont au nombre de 8 a 10 vu méme davantage, disposées en deux lignes convergentes vers 'avant. Il y a un systeme pilifére limité au bord posté- rieur et constitué par 3 á 5 petites perforations circulaires tres espacées; sur les plaques mobiles ce systeme est encore plus rudimentaire. Une plaque fixe typique a 9 millimétres de long et 7 de large. Partie supérieure des couches á Notostylops. O ca PELTATELOIDEA Peltepbilidae Aussi bien dans les couches á Astraponotus que dans les couches á Notostylops, il y a des plaques, généralement im- parfaites, rappelant celles du genre Peltephilus. Ces débris appartiennent sans aucun doute á des représentants de cette famille, mais, pour le moment ils sont encore insufisants pour en faire une détermination plus précise. PREMIERE CONTRIBUTION A LA CONNAISSANGE DE LA FAUNE MAMMALOGIQUE DES COUCHES A COLPODON Par FLORENTINO AMEGHINO L'étage Colpodonien (ou couches á Colpodon) est constitué par des dépóts eau douce ou sous-aériens, qui s'étendent sur plusieurs points de Pintérieur du territoire du Chubut et correspondenta la partie inférieure de la formation patago- nienne marine de la cóte, soit á Pétage «julien ». Il y a une quinzaine d'années que les premiers débris du genre Colpodon décrits par Burmeister, furent trouvés pres de Vembouchure du Rio Chubut, dans la partie inférieure de la formation patagonienne. En 1898, Carlos Ameghino, trouva plus á Pintérieur et faisant suite au patagonien marin infé- rieur, des dépóts d'eau douce et sous-aériens contenant une faune de mammiféres compleétement nouvelle avec la seule exception du Colpodon que c'est précisement le genre qui a laissé le plus de débris. Comme, en outre, celui-ci est un genre d'une conformation particuliére et assez facile á recon- naítre, je m'en suis servi pour désigner Pensemble de cette faune et Vétage géologique qui la contient. J'ai donné á ces dépóts le nom de « couches A Colpodon », ou étage colpodo- nien, quoique comme époque il soit synchronique de Vétage e julien, celui-ci représentant le facies marin, et l'autre le facies terrestre d'une méme formation. Ces couches représentent la base de la formation patagonienne et correspondent á la base du tertiaire. Quand la série géologique est complete, les cou- ches á Colpodon réposent sur les couches á Pyrotherium en stratification concordante, mais les couches constituant la transition sont stériles en fossiles, En outre, la différence en- tre la faune du Colpodon, et celle du Pyrotherium est assez considérable pour qu'au point de vue paléontologique on y reconnaisse un hiatus indiquant existence d'une fáune de transition, de laquelle on n'a pas encore trouvé de dé- bris. Comparée avec les faunes plus anciennes, la faune des cou- ches á Colpdon différe par la disparition complete des Probos- 'cidiens (Pyrothéres), des Condylarthres, des Hyracoides, et des Isotemnidés et la diminution des Leontinidés. Les Astra- pothéres et les Notohippidés sont dans leur plus grand déve- loppement, et les rongeurs commencent a se diversifier. Cette faune est encore notable par une partie de ses ongu- lés qui se trouvent au méme stade d'évolution dentaire que les ongulés du tertiaire le plus ancien d'Europe et de 'Améri- que du Nord. Leurs molaires supérieures persistantes (mo- laires 54 7) présentent la forme triangulaire ou trigodonte sur laquelle on a tant insisté comme preuve évidente de la théo- rie de la trituberculie et de la complication graduelle. Heu- reusement, ici lon possede les vestiges des faunes mam- malogiques de l'époque crétacée contenant les ancétres des mammiferes tertiaires, et Pon peut constater que les genres éocenes á molaires triangulaires descendent de genres créta- cés á dents cuadrangulaires et á six denticules. Cette simpli- fications s'est accomplie par la transformation des deux den- ticules médians antérieur et postérieur en deux crétes obli- ques transversales quisur le cóté externe aboutissent aux coins antérieur et postérieur, tandis que sur l'interne conver- gent au denticule interne antérieur pour constituer le triangle; in le denticule postérieur interne reste ainsi isolé prennant V'ap- parence d'une partie accessoire surajoutée. A la place correspondante je m'occupe plus longuement du plus notable de ces cas de simplification, que c'est celui qu'on observe dans la ligne des Macrauchenidés. J'ai donné une liste des mammiféres fossiles des couchesá Colpodon dans les Anales de la Sociedad Científica Argentina, t. 31, fascicule IV, pages 76-78, avril 1901. Dans le présent travail, les especes mentionnées dans la publication en ques- tion sont précédées d'un astérisque. Je dois encore rappeler, que je désigne les molaires par leur numéro d'ordre de 14 7, supposant les séries toujours compleétes. PRIMATES SIMIOIDEA Homunculidae * HoMUNCULITES PRISTINUS, M. g., NM. Sp. Le genre et l'espece sont représentés par une branche mandibulaire gauche avec la cinquiéme molaire en place. La branche horizontale est trés courte, haute et épaisse, ressemblant á celle des singes. La symphyse, quoique incomplete, laisse voir qwelle était cour- te et arrondie. La denture était en série tres serrée, Valvéole de la derniére molaire, se trouvant dans la base de la branche ascendente et sur le cóté interne. La fosse massetérique est peu profonde, ressemblant a celle d'Homunculus. La molaire 5 en place sur la mandibule, est a couronne basse, de contour rec- tangulaire et presque deux fois aussi longue que large; elle est constituée par deux lobes, l'antérieur plus haut, et chaque lo- be avec deux tubercules, un sur le cóté interne et Pau- e tre surlPexterne, á peu pres de la méme hauteur et unis par une faible cróte transversale. Cette dent qui est tres grosse en proportion de la branche mandibulaire mesure 4,5 millime- tres de diamétre antéro-postérieur et 2,3 millimétres de dia- métre transverse. Jugeant par les alvéoles, la sixieme et la septieme molaires étaient successivement plus petites; les trois molaires 54 7 n'occupaient qu'un espace longitudinal de 7 millimétres. D'apres les alvéoles, les molaires antérieures de remplacement 1 á 4, ne devaient occuper pas plus de 5 mil- limétres. La partie conservée de la mandibule est longue de 15 millimétres et entiére devait avoir á peu pres 25 millime- tres. Il y a un trou mentonnier au-dessous de la molaire 4. La branche horizontale au-dessous de la molaire 5, est haute de 5,5 millimétres. Y'attribue á la méme espéce une molaire supérieure isolée á trois racines, une interne et deux externes; la couronne est basse, quadrangulaire, et porte quatre tubercules, deux sur le cóté interne et deux sur Vexterne, tous les quatre parfaite- ment isolés et presque pointus; cette dent mesure 3,5 milli- métres de diamétre antéro-postérieur et autant de diamétre tranverse en avant, mais elle est un peu plus étroite en arrié- re. Ce genre me parait étre Pantécesseur de 1'Homunculus de la formation santacruzienne. * PITHECULITES MINIMUS, N. 8., DM. sp. C'est un animal nota- blement plus petit que le précédent; il n'est représenté que par un morceau de mandibule avec deux dentset un fragment de maxillaire avec trois dents. Les molaires inférieures sont de contour rectangulaire, á - deux lobes, Pantérieur plus haut que le postérieur; chaque lo- be porte deux tubercules principaux, le tubercule antérieur in- terne étant le plus gros et le plus haut. Il y a un rudiment du tubercule médian antérieur, placé sur le coin antérieur inter- ne de chague molaire; on voit aussi un fort bourrelet d'émail ála base de la partie antérieure et externe du lobe antérieur Ro A de chaque dent. Les deux molaires placées sur le morceau de mandibule, probablement la quatriéme et la cinquiéme, occu- pent un espace longitudinal de 3,5 millimétres, chaque mo- laire ayant 1,7 millimétres de longueur et 1 millimétre de lar- geur. Les molaires supérieures sont quadrangulaires, á quatre tubercules principaux, deux externes et deux internes, ceux-lá étant plus hauts que ces derniers ; sur chaque molaire le tu- bercule antérieur externe est plus haut et plus gros que tous les autres. Les deux tubercules externes de chaque dent sont un peu allongés dans le sens longitudinal et unis a leur base par une créte faible; les deux tubercules internes sont isolés et de forme conique ; il y a aussi un petit tubercule accessoire sur le coin antérieur externe de chaque dent; le tubercule an- térieur interne est un peu plus bas que le postérieur interne. Ces dents ont seulement 1,2 millimétres á 1,3 millimétres de diamétre antéro-postérieur et autant de diamétre transverse. TYPOTHERIA Protypotheriidae * Cocuinius, 1. g. Ce genre présente un mélange de carac- teres des genres Icochilus, Protypotherium et Interatherium, et il en constitu certainement la souche. La formule dentaire estla méme que chez Protypotherium mais la disposition de la denture est différente. En haut, les molaires persistantes ont la méme forme de celles de Protypotherium : les molaires supérieures de remplacement présentent aussi la méme forme que celles persistantes sauf que le sillon perpendiculaire placé pres du bord antérieur de la face externe, est un peu plus accentué. La premiére molaire supérieure de remplacement perdait ce sillon de bonne heure prennant avec Váge un con- tour elliptique. e Dans la mandibule, les molaires 5 A 7 ressemblent aux co- rrespondartes de Protypotherium, mais ont le lobe antérieur plus petit et triangulaire ce qui les rapprochent aussi aux mo- laires d'Icochilus. Les molaires 3 et 4 ontaussi la méme forme, et le lobe antérieur plus petit que le postérieur, au contraire de Protypotherium, chez lequel, dans les mémes dents, le lobe postérieur est plus petit que Pantérieur; en outre ces molaires ne sont pas placées obliquement comme chez ce dernier genre sinon avec leur grand axe dans la méme ligne longitu- dinale de la denture. La deuxiéme molaire inférieure est pla- cée obliquement et avec le lobe postérieur rudimentaire comme dans Protypotherium. La premitre molaire, la canine et les incisives sont á couronne tres comprimées, prennant la forme de spatule, Les incisives inférieures sont nettement bi- lobées surla face linguale, mais la face labiale reste convexe. Dans ce genre, les molaires de la premiére série, c'est-a-dire celles caduques et celles persistantes, étaient en fonction en méme temps durant une assez longue période; le remplacement de la denture avait lieu a un áge assez avancé ! Les molaires caduques sont pourvues de racines tres longues et á bout fer-- mé; celles de remplacement n'ont pas des racines ou n'en présente que des vestiges 4 un áge tres avancé. * COCHILIUS VOLVENS, N. sp. Cette espéce est aussi grande que Protypotherium praerutilum et ses débris son relativement abondants. Le cráne présente la surface frontale et nasale for- tement convexe dans le sens transversal. Les 7 molaires supé- rieures occupent un espace longitudinal de 31 millimétres. La denture inférieure, de la partie antérieure de la premiétre incisive á la partie postérieure de la dernitre molaire, occupe un espace de 46 millimétres. Hauteur de la branche horizonta- le au-dessous de la 5e molaire, 49 millimétres. * COCHILIUS PENDENs, N, sp. Cette espéece est représentée par la partie antérieure d'une mandibule avec la symphyse mais a ne portant en place que la deuxieme molaire. L'espéce se distingue facilement par sa taille beaucoup plus considérable que celle de l'espéce précédente. La couronne de la deuxiéme molaire a 7 millimétres de diamétre longitudinal et 4 millimétres de diamétre tranverse; la couronne de la mé- me dent de €. volvens mesure 4,5 millimétres de diamétre longitudinal et 2 millimétres de diamétre transverse. La mandibule au niveau de la deuxieme molaire présente un diamétre tranverse maximun de 26 millimétres et dans C. volvens de seulement 18 millimétres. Il y a aussi un fragment de maxillaire avec deux molaires postérieures en place que j'attribue provisoirement á la mé- me espéce; la couronne de chacune de ces molaires mesure 12 millimétres de diamétre longitudinal et 6 millimétres de diamétre transverse maximum. La 5* molaire supérieure de C. volvens, la plus grande de la série, ne mesure que 6 milli- métres de diamétre longitudinal et 4 millimétres de diamétre transverse, * CocH1L1IUS COLUMNIFER, DN. sp. Espéce de taille relativement considérable, représentée par un morceau de branche mandi- bulaire droite portant en place les molaires 3 á 6. Que cette es- péce soit du genre Cochilius ce n'est pas absolument súr, car la quatrieme molaire a le lobe postérieur un tiers plus petit que Vantérieur et se trouve implantée un peu obliquement comme dans Protypotherium. Le cóté interne de ces molaires présente les deux lobes bien séparés et en forme de colonnes reguliéres comme dans Cochilius. La couronne de la molaire 3, mesure 7 millimétres de diamétre longitudinal et 5 milli- métres de diamétre transverse. Les trois molaires 4á 6 occu- pent un espace de 21 millimétres. Hauteur de la branche ho- vizontale au-dessous de la 5e dent, 20 millimétres. A Hegetotheriidae ” PACHYRUCOS POLITUS, N. Sp. Espéce de taille relativement considérable, avec la formule dentaire typique du genre, mais présentant dans le jeune áge des vestiges rudimentaires des dents disparues : en outre elle se distingue par la molaire 2 qui est aussi grande et de la méme forme que la molaire 3, tandis que dans les espéces plus récentes la molaire 2 est plus petite et avec le lobe antérieurplus ou moins atrophié. L'hypertro- phie des incisives médianes étaitun peu moins avancée que dans les especes plus recentes. Les 6 molaires inférieures occupent un espace de 26 millimétres. Hauteur de la branche horizontale au-dessous de la 3e molaire, 13 millimétres. * HEGETOTHERIUM, sp. Plusieurs dents isolées indiquent la présence d'une espéce de ce genre mais ne permettent pas de la déterminer avec précision. TOXODONTIA Nesodontidae (1) * PROADINOTHERIUM MUENSTERI, N. Sp. Comme dans tous les représentants de ce groupe, la distinction spécifique est tres (1) Les naturalistes apprendrons sans doute avec surprise que les Nesodontes, des ongulés parfaits, étaient des mammiféres polyphyodon- tes plutót que diphyodontes. Ces animaux possédaient, en effet, une série dentaire antérieure á la premiére ou de lait ; cette série était cons- tituée par des incisives qui restaient en fonction assez longtemps et aprés étaient remplacées par lesincisives de la premiére série (incisives de lait) de la méme maniére que ces derniéres étaient remplacées par celles de la deuxiéme série. Je comptais parler de cette découverte et de la polymorphie inouie de la denture des Nesodontes, le jour ou j'au- rais pu faire la description compléte de tous les stades de la dentition á O difficile á établir et méme impossible á reconnaítre sur les dents isolées, mais elle est tres accentuée sur quelques pitces du squelette. La taille est comparable á celle de l'Adinotherium ferum. La denture ressemble aussi á celles des espéces plus récentes d'Adinotherium avec la différence que la deuxiéme incisive supérieure et la troisieme inférieure, avec lP'áge se fer- majent au bout donnant origine á une racine non émaillée comme dans les espéces des couches á Pyrotherium; ces dents sont en outre proportionnellement plus petites que dans les especes plus récentes. Les molaires inférieures persistan- tes sont plus comprimées que dans les espéces d'Adinothe- rium et avec les sillons verticaux du cóté interne trés profonds ; le sillon interne du lobe antérieur est tres profond mais s'ef- face de bonne heure. La 32 molaire inférieure mesure 13 mil- limétres de diamétre antéro-postérieur; la 4* molaire, 14,5 millimétres; la 5e, 19 milliméetres; la 6, 21 millimétres et la 72, 30 millimétres. Dans le squelette les différences sont bien plus considéra- bles; ici, je ne signalerai que celles que l'on apercoit sur P'as- tragale et le calcanéum. L'astragale comparé a celui d*Adino- therium, présente la téte articulaire plus étroite dans la direction transversale, plus étendue dans le sens vertical et séparée par un col plus long; le corps de los est comprimé transversale- ment et la poulie articulaire tibiale est d'un tiers plus étroite; la créte externe de cette poulie est tres comprimée et excessi- du genre Nesodon avec les figures correspondantes. Tout derniérement, le Prof. W. B. Scott qui prépare une grande monographie sur la faune santacruzienne est venu a La Plata pour étudier ma collection de fossi- les de cette époque et je lui al communiqué tous les stades de l'évolu- tion dentaire du genre Nesodon, incluse les piéces qui indiquent l'exis- tence de Pavant premiére dentition. 11 les a étudiées et pris des nom- breuses photographies et il en donnera prochainement la description. ela me permet d'indiquer tout simplement la découverte mentionnée plus haut, renvoyant pour les détails et les figures a la prochaine publi- cation de mon éminent collégue et ami le Prof. Scott. di an vement haute donnant á Pensemble de Pos un aspect tout particulier. Cet os mesure 33 millimétres de longueur et la poulie articulaire est large de 12 millimétres. Le calcanéum présente la méme compression latérale que Vastragale et il est notablement plus haut que celui d'Adino- therium ; la facette articulaire péronienne est une moitié plus étroite que dans les especes modernes et la facette astraga- lienne externe est presque verticale. Cet os est long de 57 mil- limétres ; le tuber calcis a 20 milliméetres de long et 9 milli- métres de diamétre transverse ; la facette articulaire tibiale est large de 6 millimétres. * PRONESODON VATES, N. sp. Cette forme parait constituer la souche de toutes les espéces du genre Nesodon. La deuxiéme incisive supérieure n'a pas le contour triangulaire de la méme dent de Nesodon, le coin antérieur étant arrondie ce qui donne á la dent une section sous-rectangulaire, plus élargie trans- versalement sur la face labiale antéro-externe que sur le coin interne. La face linguale est creusée longitudinalement ; la face labiale présente une forte cannelure versle bord interne; on ne voit de l'émail que vers la cuspide de la couronne et fait complétement défaut sur la face linguale. La section de cette dent mesure 18 millimétres dans le sens transversal, 14 millimétres de diamétre antéro-postérieur sur le cóté latéral externe et 41 millimétres sur Pinterne; avec láge la base se fermait compléetement. Les molaires inférieures persistantes se distinguent par leur forme tres comprimée, par la présence d'un sillon vertical tres profond sur la face interne du lobe postérieur, et par la grande profondeur du sillon interlobulaire interne. La molaire 5 me- sure 23 millimétres de diamétre antéro-postérieur; la sixiéme mesure 24 millimétres ; la septiéme est incompléte en arriére sur le seul échantillon disponible ; la largeur de la couronne est de 6 a 7 millimétres. La branche horizontale au-dessous de la sixieme denta 54 millimétres de hauteur et seulement 24 mil- ns A limétres, d'épaisseur. Ces mesures indiquent une espéce nota- blement plus petite que N. andium. HIPPOÍDEA Les derniéres découvertes paléontologiques en Patagonie, qui permettent de tracer la phylogénie de presque tous les groupes de mammiféres, m'ont appris que les Notohippidés sont plus éloignés des Litopternes qu'on ne le supposait, les deux groupes s'étant constitué indépendamment. On ne peut done pas continuer á les placer dans le méme groupe et je les séparent comme ordre á part sous le nom d'Hippoidea. Ce groupe comprend deux grandes familles. 1* Les Notohippidae, se distinguent par Pastragale á corps oblique, avec poulie articulaire peu excavée, et avec téte arti- culaire convexe et portée par un col assez long. On ne les connait jusqu' á présent que de l'Argentine et son limités aux couches crétaciques les plus récentes etá la base du tertiaire, une espece arcivant jusqu'á Péocene supérieur. 20 Les Equidae, se distinguent parl'astragale á corps ¿ÁN6: avec poulie articulaire profondement excavée ett éte articulaire plate, tronquée transversalement, avec col tres court ou méme sans col du tout (Equinae). lls apparaissent dans Péocéne su- périeur et deviennent graduellement plus abondants. Le chan- gement de la téte articulaire de Vastragale est le résultat de la transformation du stade plantigrade des Notohippidés dans le stade digitigrade des Equidés. Notohippidae * Arcrromippus, n. g. Les premiers débris incomplets d'une espice de ce genre, jeles ai rapportés á Nannodus eocaenus, mais un pre examen des débris de ce dernier m'ont de- TOMO X 6 ji $ montré qu'il est différent et synonyme de Notohippus toxodon- toides (1). Argyrohippus sous certains rapports est méme plus spécia- lisé que les chevaux modernes. L'intermaxillaire ressemble compléetement á celui d'un cheval, avec les six incisives á peu pres de méme grandeur, placées en avant en demicercle et pré- sentant la méme forme que celles des chevaux. Apreés les in- cisives vient une barre assez longue, au milieu de laquelle on observe parfois les vestiges d'une canine atrophiée. Les molaires supérieures sont au nombre de sept, pla- cées en série continue. Les quatres molaires de remplace- ment augmentent de grandeur de la premiére á la dernitre; les trois molaires persistantes sont plus grosses, la sixiéme étant un peu plus grande que la cinquiéme et la septiéme; ces dents ont le cóte interne divisé en deux lobes par un sillon assez profond mais qui disparait de bonne heure. La molai- re 4 está une seule racine; les six restantes sontá trois raci- nes, une interne trés grande et deux externes plus petites. Dans la mandibule les six incisives sont placées en avanten demi cercle, tres pressées etavec courte différence de la méme grandeur; ces incisives encore peu usées, sontá couronne étroite et longue, un peu élargies en avant et á face labiale plate tandis que la face linguale montre une forte aréte longitudina- le placée un peu plus pres du cóté interne que de l'externe. Cette conformation est presque égale á celle que l'on observe chez Colpodon, avec la seule différence que dans ce genre ces dents ontun fort bourrelet basal d'émail qui manque dans ce- lles de Argyrohippus. La canine inférieure présente presque la méme forme que les incisives mais est un peu plus grande, et se trouve placée á continuation de V'incisive externe. La sym- physe mandibulaire de Argyrohippus présente aussi huit dents (1) Un autre synonyme de cet animal est Entocasmus heterogenidens basé sur des dentsd'un individu excessivement vieux. Tous les débris décrits sous ces trois noms génériques sont des couches a Notohippus. si DE a incisiformes placées en demicercle comme chez la plupart des ruminants. Derriére la canine vient un petit diastéme et aprés 6 molaires en série continue, de méme forme que celles de Notohippus mais á couronne un peu plus large et avec les plis d'émails moins compliqués; l'élargissement de ces molai- res est le résultat du grand développement de la croúte de ce- ment qui est tres épaisse sur toutes les dents mais surtout sur les molaires. La premiére molaire de la mandibule ou soit la molaire 2 de la série compléte est á une seule racine; les suivantes ont deux racines. Du squelette je connai Vastragale qui se distingue de celui des formes plus anciennes par le corps moins oblique, la pou- lie articulaire plus profondement excavée,'la téte articulaire plus courte et présentant un petit commencement de facette articulaire pour le cuboide. Je connai aussi la partie inférieu- re du troisieme métacarpien qui ne se distingue de celui du cheval que pour ¿tre un peu plus comprimé d'avant en arriére, et démontre que les Notohippidés tertiaires ne possédaient déja qu'un seul doigt fonctionnel comme les Hipparions. Argyrohippus est l'antécesseur de Notohippus de la base (couches á Notohippus) de la formation santacruzienne, et un descendent de Morphippus des couches á Pyrotherium. * Arcyromirpus BouLel (1), n. sp. Des deux especes que je connais de ce genre, celle-ci c'est la plus grande, avec la sym- physe procombante et les incisives proclives. Les plis d'émail des molaires sont peu compliqués. Dans les molaires inférieu- res, le creux interne de chaque lobe forme un pli d'émail sim- ple qui termine en pointe sans plis secondaires en zig-zags. Les molaires supérieures 2 et 3 occupent un espace de 23 milli- métres; la molaire 3 mesure 13 millimétres de diamétre antéro- postérieur sur le cóté externe et 16 millimétres de diaméetre transverse. Dans l'intermaxillaire les quatre incisives du mi- (1) Marcelin Boule, paléontologiste francais. e lieu occupent sur le bord alvéolaire un espace transversal de k1 millimétres. La barre entre l'incisive externe supérieure et la premiére molaire mesure pres de 3 centimétres. Dans la mandibule la derniére molaire est beaucoup plus grande que Pavant derniére; la molaire six mesure 17 millimétres de dia- métre antéro-postérieur et 9 millimétres de diamétre transver- se; la molaire 6, mesure 27 millimetres de diamétre anté- ro-postérieur et 9 millimétres de diamétre transverse. Les six molaires inférieures occupent un espace de 99 millimétres. Hauteur de la branche horizontale sur le cóté externe et au- dessous de la molaire 5, 39 millimétres. * ARGYROHIPPUS FRATERCULUS, N. Sp. Taille notablement plus petite que celle de l'espece précédente, avec la symphyse man- dibulaire plus relevée et les incisives moins proclives. Dans les molaires inférieures persistantes pas trop usées, on voit que l'émail du creux interne de chaque lobe pénétre dans la couronne en faisant des plis secondaires, tandis que le pli in- terne du milieu qui sépare les deux lobes est toujours simple, mais dans les molaires de remplacement ce méme pli est au contraire compliqué. Le diasteme entre la canine incisiforme et la molaire 2, est tres court. Les sept molaires supérieu- res occupent un espace de 88 millimétres. La molaire 6 in- férieure mesure 16 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 8 millimétres de diamétre transverse. Les six molaires infé- rieures occupent un espace de 84 millimétres. Le diasteme en- tre la canine inférieure et la molaire suivante n'est que de 5 millimétres sur le bord alvéolaire. Les incisives inférieures peu usées ont des couronnes larges de 74 8 millimétres. La molaire 6 inférieure mesure 16 millimétres de diamétre anté- ro-postérieur et 7 millimétres de diamétre transverse. La mo- laire inférieure 7, mesure 19 millimétres de diamdtre antéro- postérieur et 7 millimétres de diamétre transverse. Hauteur de la mandibule sur le cóté externe, au-dessous de la molaire e 5,33 milliméetres. Longueur maximum de la mandibule com- pléte, 195 millimétres. Pseunmippus ToURNOUERI (1), n. g., n. sp. Est représenté par un gros morceau des intermaxillaires et une branche mandi- bulaire avec la symphyse incompléte. Dans Vintermaxillaire, les 6 incisives sont tres grosses, mais ne sont pas placées en avant en demicercle comme dans le genre précédent, sinon Pune derriére l'autre et un peu plus en dehors de sorte que la partie tout-A-fait antérieure n'est occupée que par la paire d'incisives internes. Malgré cela, et quoique la partie anté- rieure des intermaxillaires et proportionnellement étroite, ces os sont tres larges et tres massifs, présentant une forme assez semblable á la partie correspondante d'Eurygeniops. Derriére Vincisive externe vient une barre assez longue, maisje ne connais rien du reste de la denture supérieure. Dans la mandibule la canine n'est pas incisiforme comme dans Argyrohippus et se trouve séparée par un diastéme trés court, aussi bien de Pincisive externe que de la premiére mo- laire. La symphyse est moins haute et moins large avec six in- cisives étroites. Il y a sept molaires en série continue, avec couromne plus simple que chez les autres Notohippidés et res- semblant davantage á celles de Nesodon. Les plis d'émail du cóté interne sont simples et pointus. La derniére molaire in- férieure est beaucoup plus grande -que Vavant derniére. La molaire 6 inférieure mesure 18 millimétres de diamétre antéro- postérieur et 9 millimétres de diamétre transverse. La molaire 7227 millimétres de diamétre antéro-postérieur. Les sept mo- laires inférieures occupent un espace de 109 millimetres. Pseudhippus est un descendant de Eurygeniops des couches á Pyrotherium. (1) André Tournouér, naturaliste francais qui a fait plusieurs explo- rations paléontologiques en Patagonie. is LITOPTERNXA Proterotheriidae * PROLICAPHRIUM, n. g. Présente un mélange des caracteres des genres Licaphrium et Proterotherium, mais se raproche davantage du premier que du deuxiéme. La formule dentaire est la méme de tous les Proterothéridés. Les trois molaires supérieures persistantes ontles deux lobes internes séparés par un sillon mais pas d'une maniére si accentuée que chez Proterotherium, s'éloignant ainsi de Licaphrium qui'a les deux lobes internes unis. Les petits tubercules médians antérieur et postérieur des mémes molaires sont mieux accentués et plus gros que chez Licaphrium mais pas tant que chez Proterothe- rium ; la vallée longitudinale qui sépare les deux tubercules (ou lobes) externes, des quatre tubercules internes et médians est peu profonde, ressemblantá Licaphrium, mais la dernitre molaire montre le tubercule médian postérieur qui manque dans ce genre et se trouve chez Proterotherium. Les molaires de remplacement montrent les deux lobes internes fussionnés dans un seul lobe en demicercle; les tubercules médians sont encore visibles sur les molaires 3 et 4. Les molaires 3 a 7 en outre des trois arétes perpendiculaires normales, qui sont tres accentuées, montrent deux arétes intermédiaires. Dans la mandibule les molaires postérieures sont courtes et tres larges; le tubercule isolé du creux interne du lobe posté- rieur (tubercule postérieur interne) si caractéristique de Lica- phrium, vexiste indépendant que sur la derniére molaire: sur les autres molaires on en voit seulement des vestiges dans les dents non usées. Le troisieme lobe de la derniére molaire est bien accentué. La couche d'émail est mince sur toutes les dents ce qui fait que les caracteres dentaires s'effacent tres de bonne heure, condition qui rappelle les mammiféres crétacés. a, -— Dansle cráne, le caractére le plus saillant est la prolonga- tion de la pointe antérieure des nasaux qui s'étendent beau- coup plus en avant que chez tous les Proterotheridés du santa- cruzien. Prolicaphrium est la souche des genres plus récents Lica- phrium et Proterotherium. * PROLICAPHRIUM SPECILLATUM, N. sp. Aussi grande que Lica- phrium Floweri. Cette espece se distingue par la grande lar- geur des molaires en proportion de leur diamétre antéro-pos- térieur, et par Pabsence ou le peu de développement des arétes perpendiculaires intermédiaires de la face externe des molai- res supérieures. Le tubercule médian postérieur de la derniére molaire esttres fort. La molaire 3 supérieure a 12 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 24 millimetres de diamétre transverse. La dent correspondante inférieure mesure 441 mil- limétres de diaméetre antéro-postérieur et 14 millimétres de diamétre transverse. Les sept molaires supérieures occupent un espace de 87 millimétres, et les sept inférieures ont exacte- ment la méme longueur. Distance du bord antérieur de Vinci- sive supérieure au bord postérieur de la dernitre molaire, 112 millimétres. * ProLicapariom sezcraniie, n. sp. De taille un peu pluscon- sidérable que Pesptce précédente, mais avec les molaires moins larges, et la face externe des molaires supérieures 3 á 7 avec les arétes perpendiculaires intermédiaires tres accen- tuées. Le tubercule médian postérieur de la derniére molaire supérieure est tres petit. La molaire 5 supérieure mesure 15 millimétres de diaméetre antéro-postérieur et 20 millimetres de diamétre transverse. Les sept molaires supérieures occupent un espace de 10 centimétres. : PROLICAPHRIUM'FESTINUM, N. Sp. Taille tres réduite. Lobe pos- térieur interne de la derniére molaire supérieure, atrophié; 88 lobe interne antérieur de la méme dent tres grand et saillant, Arétes perpendiculaires intermédiaires de la face externe des molaires supérieures, assez accentuées. Vallée longitudinale médiane de la surface de mastication de la couronne, large et profonde, La derniére molaire supérieure mesure 9 millimé- tres de diamétre antéro-postérieur et 10 millimétres de dia- métre transverse. * PROTHOATHERIUM, n. g. Les molaires supérieures sont sur le méme type de celles de Thoatheríium mais avecles deux lobes in- ternes mieux séparés, les creux de lacouronne moins profonds, et la face externe avec arétes perpendiculaires intermédiaires etsans bourrelet basal d'émail. Dans la mandibule, la derniére molaire porte un troisiéme lobe bien développé formé par un tubercule interne et un autre externe. Les ereux interne en for- me de Y sont peu profonds, et toutes les dents sont sans bou- rrelet d'émail aussi bien sur la face externe que sur l'interne. Le Prothoatherium est Vantécesseur de Thoatherium et probablement aussi de Diadiaphorus. * PROTHOATHERIUM LACERUM, n. sp. Plus petite que Thoathe- rium minusculum et avec les molaires supérieures tres larges en proportion de leur longueur. La molaire supérieure 5, me- sure 8 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 11 milli- métres de diamétre transverse. Les trois molaires 3, 4 et 5 occupent un espace longitudinal de 24 millimétres. Les cing dernitres molaires inférieures occupent un espace de 43 milli- métres, Hauteur de la branche horizontale de la mandibule, au-dessous de la molaire 5, sur le cóté externe, 16 millimétres. * PROTHOATHERIUM SCAMNATUM, N. sp. Plus grande que Pes- pece précédente, á peu pres de la taille de Thoatherium crepi- datum et avec les molaires supérieures proportionellement moins larges. La molaire 5 supérieure mesure 10 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 14 millimétres de diamétre 0 BE transverse. La derniére molaire supérieure mesure 12 millime- tres de diamétre antéro-postérieur et 14 millimétres de diamé- tre transverse. La derniére inférieure est longue de 14 milli- métres. Les molaires inférieures2 4 4 occupent un espace de 29 millimétres. Hauteur de la branche horizontale de la man- dibule au-dessous de la molaire 4 sur le cóté externe, 18 milli- métres. Macrauchenidae Les animaux de la ligne qui aboutit au genre Macrauchenia, je les avait distribué en deux familles, les Macrauchenidés et les Mesorhinidés, cette derniére ayant pour type le genre Me- sorhinus de la formation entrerienne. Mais aprés je me suis apercu que le nom de Mesorhinidés r'était pas trop approprié parce que le genre Mesorhinus résulte étre plus pres de Ma- crauchenia que de Theosodon. En outre, les espéces de la base du tertiaire qu'on a découvert derniérement ont la partie an térieure du cráne absolument normale, et de cestade á celui re- présenté par Macrauchenia il y atoutes les transitions inter- médiaires. Je crois done maintenant plus sage conserver tous les représentants de cette ligne dans une seule famille divisée en trois sous-familles qui ont pour typesles genres Macrauche- nia, Theosodon et Cramauchenia avec les caracteres sui- vants. A. Ouverture nasale antérieure placée en haut du cráne dans la partie tout-á-fait postérieure des maxillaires; nasaux atrophiés; maxillaires et intermaxillaires constituant devant Pouverture nasale un toit transversalement convexe qui se prolonge jusqu'aux incisives. Macraucheninae. B. L'ouverture nasale antérieure commence inmédiatement derriére les intermaxillaires dans la forme normale, mais se prolonge et reste largement ouverte jusqu'au-dessus de la par- de tie postérieure des maxillaires. Nasaux placés en arriére de louverture nasale, et tres courts. Theosodontinae. C. Pouverture nasale est placée dans la partie antérieure du cráne et se trouve couverte par les nasaux qui sont bien développés et se prolongent en avant jusqu'au-dessus des in- termaxillaires, dans la forme normale. Cramaucheninae. Cramaucheninae Dans cette sous-famille rentrent les espeéces de la formation patagonienne et des couches 4 Pyrotherium. CRAMAUCHENIA, N. g. Le cráne est long, á surface supérieure deprimée et avec Pouverture nasale antérieure placée dans la partie antérieure du cráne; lesos nassaux sont bien développés et se prolongent en avant jusqu'au-dessus des intermaxillaires La denture inférieure ressemble á celle du genre Theosodon, sauf que la dernitre molaire manque de la grande cuspide transversale et isolée du creux interne postérieur, cuspide qui représente le tubercule postérieur interne, Les diflérences les plus notables et les plus importantes sur- tout au point de vu phylogénétique, on les constate dans les molaires supérieures persistantes. Sans la découverte de ce genre on serait bien embarrassé pour expliquer la conformation des molaires de Macrauchenia etles homologies de ses diffé- rentes parties. Dans Cramauchenia ces dents sont A contour quadrangulaire; la muraille externe est constituée par deux lobes en Y avec trois crétes perpendiculaires comme chez Ma- crauchenia, tandis que la muraille interne est bilobée par un sillon perpendiculaire profond comme chez Proterotherium, etc. Maintenant, si Pon regarde la surface de mastication on y > AN apercoit cette conformation particuliére nommée «trigonodon- te» ou trituberculaire que l'on trouve sur plusieurs mammi- feres du tertiaire ancien de l'hemisphére nord et qui est consi- dérée comme une preuve en faveur de la théorie de la compli- cation graduelle. La couronne se présente comme étant formée par deux lobes transversaux de forme et de grandeur inégales. Le lobe antérieur beaucoup plus grand, représente un triangle dont la base est formée par les lobes externes et le sommet par le lobe ou tubercule interne antérieur; de ce lobe ou tuber- cule interne antérieur partent deux crétes divergeantes qui vont une au milieu du lobe externe postérieur, et Pau- tre au coin antérieur du lobe externe antérieur ; ces deux crétes longitudinales dela muraille externelimitent un espace en triangle profondement excavé au milieu; en outre, il ya un bourrelet basal d'émail tres haut, sur le coin antérieur inter- ne. Le lobe interne postérieur est plus bas et séparé du grand triangle antérieur, présentant Paspect d'une partie accessoire. C'est cette conformation que Pon a pris á tort comme primiti- ve, considérant le grand triangle antérieur comme plus ancien, et le petit lobe ou tubercule postérieur interne comme sur- ajouté aprés. Heureusement, ici, nous possédons la série com- plete des diflérents stades d'évolution de cette ligne de mam- miféres, et ils nous prouvent qwil s'agit d'un caractére acquit par une modification des molaires á six tubercules. Le genre Cramauchenia descend du genre Protheosodon des couches á Pyrotherium, dont les molaires persistantes supé- rieures sont de contour quadrangulaires et á six tubercules, deux externes, deux internes et deux intermédiaires ou mé- dians. Dans les molaires de Cramauchenia le grand triangle antérieur resulte de la transformation du tubercule médian antérieur dans une créte oblique qui va du tubercule interne antérieur au bord antérieur du lobe externe, et de la transfor- mation du lobe médian postérieur dans une autre créte obli- que semblable qui va du méme lobe ou tubercule interne anté- rieur au lobe externe postérieur, laissant isolé le lobe interne 7 postérieur. J'appelle d'une maniére speciale l'attention des naturalistes qui s'occupe de l'évolution dentaire sur cette ori- gine secondaire du triangle ou trigon appelé primitif. Les molaires carrées de Macrauchenia présentent une surface de trituration avec quatre grandes fossettes d'émail, une sur le milieu du cóté interne, une au centre de la couronne, la troi- sieme (la plus grande) sur le coin antérieur interne, et la quatriéme sur le bord postérieur. La fossette du milieu du bord interne, représente le sillon perpendiculaire que sur la muraille interne, sépare les deux lobes internes des molaires de Cramauchenia; ce sillon s'est approfondie et aprés s'est couvert par un mur restant ouvert en dessous. La fossette du centre de la couronne c'est le creux du triangle antérieur de la dent de Cramauchenia, devenu plus profond. La fossette du coin antérieur interne c'est le creux formé par le développe- ment successif du bourrelet d'émail basal du cóté antéro-in- terne. En fin, la fossette postérieure est un creux placé entre le lobe postérieur externe et le postérieur interne, limité en avant par la créte oblique transversale postérieure du triangle, et fermé en arriére par le bord postérieur de la dent qui s'est développé en forme de créte transversale. La derniére molaire supérieure de remplacement de Cramau- chenia ne différe des molaires persistantes que par son cóté in- terne qui est constitué par un seul lobe ou denticule duquel partent les deux crétes obliques transversales qui vont a la muraille externe et forment ici aussi un triangle avec un creux au centre; á ce triangle s'ajoute un grand rebord basal d'émail sur le cóté antérieur interne et un autre sur le postérieur inter- ne. Dans ce cas aussi nous sommes en présence d'une modifi- cation de la quatrieme molaire de Protheosodon constituée par un seul cóne interne, deux tubercules médians et deux lobes externes ; les deux tubercules médians se sont transformé en deux crétes obliques transversales qui vont de deux lobes ex- ternes au lobe ou tubercule interne. Les os du squelette, du moins ceux que lP'on connait (calca- ii e néum, astragale, humerus, etc.), ressemblent completement aux mémes os de Theosodon, sauf qui sont plus petits. Cramauchenia est le descendant de Protheosodon et l'anté- cesseur de Theosodon. * CRAMAUCHENIA NORMALIS, N. Sp. Espéce de taille tres redui- te, se distingant en outre par P'absence de bourrelet basal d'émail sur le cóté externe des molaires inférieures. En haut, les molaires de remplacement augmentent graduellement de grandeur de la premiére á la quatriéme. Les molaires 5 et 6 sont á peu pres de méme grandeur mais plus grandes que la molaire 4, tandis que la molaire 7 est notablement plus petite. La molaire 5 supérieure mesure 16 millimétres de dia- métre antéro-postérieur et autant de diamétre transverse dans la partie antérieure mais elle est plus étroite en arriére. Les sept molaires supérieures occupent un espace de 95 millime- tres. La molaire 5 inférieure mesure 15 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 9 millimétres de diameétre transverse. Les sept molaires inférieures occupent 98 millimétres. Hauteur de la branche horizontale au-dessous de la molaire 5 sur le cóté exterue, 25 millimétres. * CRAMAUCHENIA INSOLITA, N. Sp. Taille un peu plus considé- ble que celle de lespéce précédente. Les molaires inférieures se distinguent pour porter sur la base du cóté externe de la couronne, un bourrelet d'émail trés développé et á bord gra- nuleux, que nous avons dit n'existe pas sur les molaires de Pautre esptce ; ces dents sont en outre, plus épaisses. La mo- laire 6 supérieure mesure 18 millimétres de diamétre antéro— postérieur et 17 millimetres de diamétre transverse en avant, La molaire 6 inférieure mesure 16 millimétres de diamétre an- téro-postérieur et 11 millimétres de diamétre transverse. Les deux derniéres molaires supérieures oceupent un espace de 36 millimétres. Hauteur de la branche horizontale au-dessous de la molaire 6, sur le cóté externe, 27 millimétres. a ASTRAPOTHEROIDEA Astrapotheriidae ASTRAPOTHERIUM HERCULEUM, Amegh., 1899. J'ai fait mention de cette espéce vraiement colossale, un des plus gros mam- miféres conzus dans Sinopsis geológico-paleontológica. Suple- mento, page 6. En parlant de la derniére molaire supérieure de remplacement, j'ai dit que cette dent a une couronne de 45 millimétres de long et31 de large, tandis que je voulais dire le contraire, 31 millimétres de long(diamétre antéro-postérieur) et 45 de large (diamétre transverse). Cette dent ressemble un peu á celle de Parastrapotherium Holmbergi, mais avec le re- bord basal interne beaucoup plus accentué; la créte per- pendiculaire de la face externe est aussi plus forte et plus rapprochée du coin antérieur. Cette dent differe en outre pour présenter toutes les racines fusionnées surtout les deux ex- ternes qui sont fusionnées jusqu'a leur bout, ce qui constitue une diftérence considérable avec toutes les espéces connues de cette famille. Du bout de la racine á la surface de la cou- ronne, cette dentest longue de 83 millimétres. Une avant derniére molaire supérieure de remplacement (m. 3) que ¡j'attribu á la méme espéce présente aussi toutes les racines fusionnées. Le bourrelet basal dela face externe est plus fort etil ya une seule créte perpendiculaire placée sur la partie médiane. La couronne mesure 25 millimétres de diamétre antéro-postérieur et30 millimétres de diamétre trans- verse. Longueur de la couronne au bout de la racine, 82 milli- métres. Parmi plusieurs autres pieces référables á cette espéce, je vais faire mention spéciale d'une deuxiéme incisive inférieure de dimensions énormes. La couronne assez usée et sous une forme non symétrique, est longue de 45 millimétres et large E de 33 millimétres; il y a sur les deux faces, labiale et lingua- le, un gros bourrelet d'émail fortement ridé et par endroits granuleux. La racine, tres comprimée latéralement, montre une section elliptique de 36 millimétres de diamétre vertical et21 millimétres de diamétre transverse. L'incisive interne 0u premiére est de couronne peu élargie, convexe sur la face la- biale et bilobée par un sillon longitudinal médian sur celle linguale. Le bout de la couronne est usé en courbe symétri- que. La couronne est longue de 43 milimétres et la plus grande largeur es de 31 millimétres. La racine, dans le col, a 33 mil- limétres de diamétre vertical et 25 millimétres de diamétre transverse. Les matériaux pour le moment á ma disposition ne me per- mettent pas de décider si cette espece est un vrai Astrapothe- rim ou un Parastrapotherium, * ASTRAPTOHERIUM TRIANGULIDENS, N. sp. Cette espéce n'est re- présentée que par une canine supérieure isolée, petite, avec la coupe transversale qui représente un triangle isocéle parfait, dont la base est constituée par la face supérieure non émaillée; vers le milieu de la longueur la section transversale a 33 mil- limétres de diamétre antéro-postérieur ou vertical et 19 milli- métres de diamétre transverse dans la face supérieure. L'émail s'étendait tout du long de cótés latéraux; il est de surface presque lisse, sans grands sillons longitudinaux. La dent était A croissance continue. Ces caracteres correspondent á ceux dW'Astrapotherium et non á ceux de Parastrapotherium. ll y a aussi des molaires isolées qui par leur dimensions pourraient appartenir á cette espece, mais pour le moment leur determi- nation resterait douteuse etil est préferable de les passer en silence. ? ASTRAPOTHERIUM SYMMETRUM, N. Sp. Je prend comme type de cette espece une incisive inférieure interne 0u premitre, d'une conformation tellement différente de la méme dent des autres o especes qu'il ne peut rester aucun doute sur la distinction spé- cifique. La couromne n'est pas élargie transversalement sinon proportionnellement plus étroite et plus épaisse que dans les autres esptces. L'usure de Pextrémité antérieure est symé- trique ou á peu pres, formant une courbe reguliére. Le bou- rrelet basal está peine indiqué. La face inférieure ou labiale est fortement convexe transversalement dans toute la longueur. La face supérieure ou linguale présente une forte aréte longi- tudinale médiane, haute et convexe, qui part du col de la dent sous une forme tres accentuée et en diminuant gradue- llement termine dans le bord antérieur. Dans tous les autres Astrapotheridés connus, les incisives sont plus ou moins aplaties sur la face labiale et portent un fort sillon longitu- dinal médian sur la face linguale, conformation bien différente de celle que présente l'incisive en question. La couronne de cette dent, déjá un peu usée mesure 5 centiméetres de longueur et 25 millimétres de largeur; le diamétre vertical dans le col est de 27 millimétres. Je refere á la méme espéce, une molaire supérieure de rem- placement, probablement la troisiéme, présentant toutes les racines fusionnées dans une seule comme dans la derniére de remplacement de A. herculeum, mais beaucoup plus courte ; la couronne, de contour rectangulaire est aussi large sur le cóté interne que sur Pexterne ce qui la distingue tres bien de toutes les espéces connues de la méme famille. Les coins per- pendiculaires antérieur et postérieur de la face externe pré- sentent la forme de crétes saillantes, etla créte perpendiculaire placée pres du bord antérieur est aussi tres accentuée, de sorte que la face externe entre ces trois crétes montre deux grandes cavités; il n'y a pas de bourrelet basal, du moins qui passe au-dessus de la base de la colonne perpendiculaire externe. La couronne mesure 21 milliméetres de diamétre an- téro-postérieur et 29 millimétres de diamétre transverse. Lon- gueur de la couronne au bout de la racine, 64 millimétres. gh ? PARASTRAPOTHERIUM CRASSUM = * Astrapotherium crassum, Ameghino (A. S. C. A., t. 51), l. c. Cette espece gigantesque, aussi grande que l' Astrapotherium giganteum du santacruzien se trouve représentée par des dents de plusieurs individus. Les incisives inférieures sont toutes bilobées par le sillon lon- gitudinal médian dela face linguale; dans la face labiale, la moitié antérieure est déprimée et méme un peu creusée au milieu; il y a un bourrelet d'émail assez fort mais pas trop rugueux. La couronne est peu élargie, de 30 millimétres de diamétre transverse, et la racine comprimée latéralement, a au col, 2 centimétres de diamétre vertical et 18 millimétres de diamétre transverse. L'incisive externe 0u troisiéme est á cou- ronne tres élargie et racine moins comprimée; la couronne est large de 4 centimétres; la racine dans le col, mesure 26 milli- métres de diamétre vertical et 22 millimétres de diamétre transverse. Les molaires inférieures, aussi bien les caduques que celles de remplacement et aussi les persistantes, sont pourvues d'un bourrelet basal d'émail assez développé. Il y a trois molaires inférieures caduques, mais la premitre tombait sans étre rem- placée. La couronne de la premiére molaire inférieure per- sistante (m. 5) mesure 44 millimétres de diamétre antéro-pos- térieur et 23 millimétres de diamétre transverse á la base. La canine inférieure assez grande, se distingue par la face infé- rieure convexe et assez bombée, tandis que la face supérieure au lieu d'étre excavée comme dans les autres espéces de la méme famille, est complótement plate. Cette dent, d'un indi- vidu encore jeune, est large de 4 centimétres, et présente 25 millimétres d'épaisseur, mais dans Váge adulte devait acquérir un développement beaucoup plus considérable. D'en haut, je connais une molaire de remplacement, une molaire persistante et une canine, les trois pieces d'un individu compléetement adulte. La molaire de remplacement c'est l'avant-derniére (m. 3); la face externe est bombée avec une colonne perpendiculaire MO XVIL s 7 o y tres large et un bourrelet d'émail qui ne passe pas au-dessus de la base de la colonne; sur la face interne le bourrelet d'émail est plus accentué et continu; la couronue mesure 24 milli- métres de diamétre antéro-postérieur et 30 millimétres de dia- métre transverse. La molaire persistante c'est la deuxiéme (m. 6) et ne présente rien de notable ; la couronne mesure 73 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 67 millimétres de diamétre transverse. La canine supérieure de laquelle existe la partie antérieure d'une longueur de 20 centimétres, est la partie la plus caracté- ristique. Cette dent, usée en avant dans la méme forme que dans les autres espéces, présente la face externe regulierement convexe tandis que la face interne est déprimée et un peu excavée longitudinalement vers le milieu. La section trans- versale n'est pas triangulaire ni elliptique comme dans les autres espéces, sinon ovoide, étroite en bas et plus large en haut; la face inférieure est arrondie; la face supérieure, ¿beaucoup plus large, est également arrondie et sans vestiges du sillon longitudinal que l'on voit sur la méme dent des autres espéeces ; Pémail setend sur les cótés tout du long de la partie conservée, dont le bout dans la partie cassée est plein, ce qui prouve que la dent était considérablement plus longue; la section transversale dans la partie cassée, mesure 6 centi- métres de diamétre antéro-postérieur ou vertical et 34 milli- métres de diamétre transverse. * PARASTRAPOTHERIUM RUDERARIUM, Dn. sp. Taille beaucoup plus petite que celle de Vespéce précédente. Une branche mandibulaire d'un individu jeune porte quatre molaires cadu- ques, et au-dessous de celles-ci deux molaires de remplace- ment ce qui fait rentrer Vespéce dans le genre Parastrapothe- rium. Les trois incisives inférieures de remplacement sont á cou- ronne moins inégales que dans les espéces ci-dessus mention- nées. La premiere incisive a une couronne large de 20 milli- ji métres;la racine, au col, a 16 millimétres de diamétre vertical et 14 millimétres de diamétre transverse. La deuxieme incisive a une couronne large de 21 millimétres; diametre de la ra- cine au col : 47 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 14 millimétres de diamétre transverse. La troisieme incisive a une couronne large de 23 millimétres; la racine, au col, a 41 millimétres de diamétre vertical et 15 millimétres de diamétre transverse. Les trois incisives montrent la couronne bilobée sur la face linguale par une dépression longitudinale média- ne, la face labiale aplatie et un bourrelet d'émail assez fort á la base des deux faces. Les molaires supérieures et inférieures ne présentent aucun caractere distinetif sauf leur petitesse. La couronne de la pre- mitre molaire inférieure pérsistante (m. 5) mesure 37 mil- limétres de diamétre antéro-postérieur et 22 millimétres de diamétre transverse. La couronne de la deuxiéme molaire per- sistante supérieure, mesure 49 millimétres de diamétre anté- ro-postérieur, 22 millimétres de diametre transverse dans la surface masticatoire et 41 millimétres á la base. La derniére molaire inférieure de remplacement (m. 4) se fait remar- quer por son contour rectangulaire et par la face externe montrant une colonne perpendiculaire placée plus en arritre que dans la généralité des espéces eten outre plus étroite mais plus haute; la couronne mésure 20 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 25 millimétres de diamétre transverse. La canine supérieure, de laquelle "en connai le bout anté- riewr d'une longueur d'un decimétre, est peut-étre la partie la plus caractéristique. Cette dent est complétement massive, avec V'émail limité A la partie tout-á-fait antérieure, ce qui permet de reconnaitre qw'elle était á croissance limitée. Le contour n'est pas triangulaire, niovoide, sinonirréguliérement sous-circulaire, avec les deux diamétres presque égaux, soit 25 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 23 millimétres de diamétre transverse ; la face postérieure est étroite et com- me carennée; la face antérieure est tres large, déprimée et un — 100 — peu creusée longitudinalement vers le milieu, présentant un peu de ressemblanceavecla canine correspondante de P'Astra- potherium columnatum du santacruzien. Un petit astragale isolé, d'un individu adulte, appartient pro- bablementá cette espéce ; il a un peu moins de 7 centimétres de diamétre antéro-postérieur, 7 centimétres de diamétre transverse en avant, et présente la téte articulaire un peu plus prononcée que dans les autres especes. PArasTRAPOTHERIUM PAUCUM, NM. sp. Encore plus petite que la précédente, á peine un peu plus forte que P. ephebicum, de laquelle se distingue par les molaires inférieures qui portent un bourrelet d'émail á la base de la couronne sur le cóté ex- terne quoique peu développé; dans celles de P. ephebicum il n'y a pas de traces de bourrelet. Les débris de cette espéce, encore rare, consistent en quelques molaires, et des incisives. La premitre molaire inférieure persistante (m. 5), déja tres usée, a une couronne de 30 millimétres de diamétre antéro- postérieur et 17 milliméetres de diamétre transverse. La cou- ronne de la premiére persistente supérieure (m. 5), également tres usée, mesure 27 millimétres de diamétre antéro-posté- rieur, et 36 millimétres de diamétre transverse. Les incisives se distinguent par leur couronne, dont la face supérieure ou linguale, en place de la gouttiére ou sillon pro- fond que dans les autres espéces la divise en deux lobes, pré- sente une dépression concavetrés large, qui donne á ces dents une forme bien différente. La face labiale est fortement aplatie et un peu creusée longitudinalement au milieu. Dans toute les incisives la couronne est élargie et proportionnellement tres courte. Une incisive, probablement l'interne, encore peu usée, présente une couronne longue de 16 millimétres et large de 16; la racine, dans le col, mesure 11 millimétres de diamétre ver- tical et autant de diamétre transverse. La dent complete est longue de 53 millimétres. — 101 — ASTRAPOTHERICULUS, D. g. Méme formule dentaire que chez Astrapotherium. Toutes les molaires supérieures et inférieu- res, avec un tres fort bourrelet d'émail á la base, Canines su- périeures et inférieures, trés petites, avec l'émail limité á la partie tout-A-fait antérieure, á croissance limitée et bout fermé. Symphyse mandibulaire non élargie ni aplatie, sinon étroite, haute, et avec les canines implantées presque verticalement. Tous les représentants sont de petite taille ; jusqu'a maintenant on neles connais que de la formation patagonienne. Type du genre, l'Astrapotherium Iheringi, Amegh. 1899. ASTRAPOTHERICULUS LAEVIUSCULUS, DN. sp. Beaucoup plus petite que A. Iheringi. La molaire 5 inférieure présente le bourrelet d'émail aussi développé que dans Vespéce typique, mais á sur—- face moins granuleuse; la couronne mesure 26 millimétres de diamétre antéro-postérieur et seulement 7 millimétres de dia- meétre transverse. La canine supérieure, tres petite, est de section triangulaire et avec la face antérieure un peu arrondie; la section de cette dent mesure 13 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 9 millimetres de diamétre transverse. > ASTRAPOTHERICULUS MINUSCULUS, M. Sp. == Astrapotherium mi- nusculum, Ameghino, 1. c. Encore plus petite que Pespéce pré- cédente, mais avec des caractéres si différents qu'il est possi- ble correspondent á une différence générique, mais On ne pourra le recomnaitre avec certitude qu'á Paide de nouveaux matériaux. La piéce la plus caractéristique est une molaire supérieure persistante qui parait correspondre a la deuxiéme (m. 6). Cette dent differe des molaires persistantes de tous les autres astra- potheridés qui me sont connus par le grand sillon médian inter- ne qui ne se prolonge pas en avant, le coin interne de la créte transversale antérieure étant fusionné avec la créte longitudi- nale externe, donnant lieu á la formation d'une grande fos- — 102 — sette antérieure indépendante dés le jeune áge et qui persiste jugu'á un áge avancé. Il y a aussi une fossette médiane et une fossette postérieure qui reste également isolée de bonne heure. Il n'y a pas de bourrelet d'émail, ni sur la face externe, ni sur interne, mais il en existe un, court, quoique assez haut, surle coin antérieur interne. Cette dent, déjáa assez usée, sur la surface de mastication, mesure 24 millimétres de dia- métre antéro-postérieur et 11 millimétres de diámetre trans- verse;á la base de la couronue, les mémes mesures donnent 19 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 20 millimétres de diamtre transverse. Les incisives inférieures sont aplaties dans toute leur lon- gueur, á couronne courte, large, bilobée sur les deux faces, avec bourrelet d'émail sur la face linguale et sans bourrelet sur celle labiale. Une incisive, probablement médiane, pré- sente une couronne longue de 7 millimétres, large de 9 milli- métres et épaisse á la base de seulement 5 millimétres ; lon- gueur de la dent complete, 24 millimétres. ANCYLOPODA Homalodontotheriidae PROCHALICOTHERIUM PATAGONICUM, Nh. 8., N. sp. Animal d'assez grande taille, qui différe des autres représentants du méme groupe par les molairessupérieures qui ont les lobes internes en forme de gros cónes isolés qui ne se fusionnaient A la colline longitudinale externe qu'á un áge tres avancé. Par ces carac téres, ce genre se présente comme tres proche parent des Cha- licotheridés de l'hémisphére nord. La souche des Chalicotheri- dés et des Homalodontotheridés, est le genre crétacé, Eocha- licotheríum. Malheureusement, le Prochalicotherium pour le moment — 103 — n'est connu que par quelques rares débris: La piétce la plus caractéristique, c'estune molaire supérieure de remplacement, probablement la troisiéme, á couronne de contour rectangulaire et plus large que longue. La muraille externe montre une créte perpendiculaire pres du bord antérieur et un bourrelet d'émail d'un développement médiocre; ce bourrelet s'unit aux deux coins antérieur et postérieur et leur donne la forme de crétes perpendiculaires. La partie interne est constituée par un seul lobe en forme de coin isolé; la dent en s'usant, ce cóne se fusionne avec la créte externe au moyen d'une créte transversale postérieure. Dans l'échantillon, quoique déja tres usé et avec le lobe interne en communication avec la créte externe, ce lobe conserve sa forme en cóne et descend bien davantage que la créte externe. Un bourrelet d'émail qui part de la base du cóté interne antérieur de ce cóne, Punit aussi au coin antérieur de la muraille externe. La dent est pourvue de trois racines, deux externes et une interne. La couronne mesure 20 millimétres de diamétre antéro- eposiónaur et 30 millimétres de diamétre transverse. Une autre molaire de remplacement, probablement la pre- mitre ou peut-étre la deuxiéme, á couronne basse et avec deux racines, une antérieure petite et la postérieure beaucoup plus grande, présente la muraille externe ondulée et celle in- terne en demi-cercle. La couronne est constituée par une grande colline longitudinale externe, et un cóne interne, pe- tit et complétement isolé; de la base de ce cóne interne par- tent deux bourrelets d'émail en ares de cercle, Pantérieur qui va unir au coin antérieur externe, et Pautre au coin pos- térieur externe. La couronne mesure 16 millimétres de dia- métre antéro-postérieur et 14 millimétres de diamétre trans- verse. La canine inférieure est proportionnellement beaucoup plus petite que celle d'Homalodontotherium. C'est une dentá con- tour elliptique et racine tout-á-fait droite, d'un diamétre ma- ximum de 16 millimétres. La couronne n'a que 2 centimétres — 104 — de long, est en forme de cóne un peu comprimé latéralement, et présente un bourrelet d'émail peu développée sur les deux faces, interne et externe. Les incisives, tant qu'on peut en juger par le seul échanti- llon que je connais, étaient trés petites et en voie de dispari- tion; la couronne est longue de seulement 411 millimétres, lar- ge de 6, bombée en dessus et en dessous, et avec un bourrelet d'émail sur les deux faces, d'un développement enorme en proportion de la grandeur de la dent. DIOROTHERIUM COLHUEHUAPENSE, M. sp. Espéce de grande tail- le, représentée par une canine supérieure tres usée et á cause de cela ne pouvant fournir aucun caractére distinctif, et une molaire persistante inférieure, probablement la premitre (m. 5), peu usée et avec la couromne parfaite, permettant une détermination exacte. La couronne de cette molaire, tres haute en proportion de la largeur, distingue inmédiatement cette dent de celles d'Homalodontotherium. La couronne me- sure, 32 millimétres de diamétre antéro-postérieur, 18 milli- métres de diamétre transverse á la base, 33 millimétres de hauteur sur le cóté externe et seulement 22 millimétres sur Vinterne. Il y a un bourrelet d'émail suivie sur la face exter- ne, et un autre sur Pinterne qui se fusionne avec les coins antérieur et postérieur leur donnant la forme de créte. Sur la surface de mastication les deux lobes ne sont pas encore fu- sionnés, la pointe postérieure du lobe antérieur se présen- tant séparée de la pointe antérieure du lobe postérieur. Entre les deux lobes, il y a une coche profonde sur le cóté interne» Le lobe postérieur est constitué par une muraille externe en croissant longitudinal comme chez les anciens Isotemnidés, terminant en deux pointes, une antérieure (denticule posté- rieur externe) et Pautre postérieure (denticule médian posté- rieur); sur le cóté interne il y a un grand tubercule ou colon- ne (denticule postérieur interne) unie au croissant externe dans toute sa hauteur, et placé vers le milieu du lobe, don- — 105 — nant origine á la formation de ceux coches internes; de ces deux coches, Pantérieure représente la fente entre les deux lobes, et la postérieure sépare le denticule postérieur interne du médian postérieur. Leontiniidae LEONTINIA TERTIARIA, N. sp. Il parait que ce genre, tres abon- dant á Vépoque du Pyrotherium, vivait encore, quoique trés rare, au commencement du tertiaire. Pour le moment il n'est représenté que par deux molaires inférieures de remplace- ment, qui semblent correspondre ála deuxiéme et troisiéme. La couronne basse, courte, tres épaise, et avec un énorme bourrelet d'émail á la base, ne laissent presque aucun dou- te sur la réference générique. Ces dents sont beaucoup plus grosses que celles de L. Garzoni, et en difféere par le bourre- let d'émail qui est plus accentué et aussi par une forme un peu différente des lobes. Par ces caracteres, ces dents con- cordent avec celles de L. Gaudry et des autres espéces de la méme taille, mais sont plus petites et la deuxiéme de rempla- cement présente le bourrelet d'émail de la face externe indé- pendant sur les deux lobes; les coins médians de ce bourre- let, se fusionnent avec la créte verticale constituée par le bord postérieur du lobe antérieur ; la couronne de cette dent me- sure 13 millimétres de diamétre antéro-postérieur et autant de diamétre transverse. La couromne de la troisiéme molaire inférieure de remplacement, mesure 18 millimétres de diame- tre antéro-postérieur et 15 millimétres de diamétre trans- verse. CoLronon, Burm., 1885. De ce genre, Burmeister a décrit et figuré les molaires supérieures et inférieures; maintenantje connais aussi les incisives et les canines, ainsi qu'un calca- néum etun astragale. La plus grande ressemblance de ce gen- — 106 — re est avec Ancylocoelus mais il présente aussi des caracté- res qu'on ne trouve que sur des représentants d'autres famil- les appartenánt méme á des sous-ordres différents. La for- mule dentaire est 133 2 1231567. les canines manquent. Toute la denture forme une série continue tres serrée; toutes les dents sont avec racines á bout fermé et a croissance limitée. Les incisives supérieures internes ressembles á celles des Notohippidés et des chevaux, á contour sous-triangulaire et sans bourrelet d'émaila la base de la couromne, qui s'use dans la méme forme de celles des chevaux. La deuxiéme incisive supérieure est un peu plus forte, A contour plus triangulaire avec la couronne en pyramide prismatique triangulaire; il ya un bourrelet d'émail limité a la partie antérieure de la face ex- terne 0u labiale; la face labiale, dans la dent non usée, est excavée et avec un fort bourrelet d'émail. La troisiéme inci- sive supérieure est beaucoup plus petite, avec la couronne en cuspide comprimée latéralement, et avec un fort bourrelet Vémail sur les deux cótés, interne et externe. Dans la prédo- minance de la deuxiéme incisive sur la premitre et la petitesse de la troisiéme il y a une relation avec les Nesodontidés et le genre Leontinia, mais la dent en question n'est pas hypertro- phiée comme chez les premiers et n'a pas non plus Paspect caniniforme qu'on y voit dans le dernier genre mentionné ; en outre, les autres incisives sont d'une forme bien différente. Dans la mandibule il y a prédominance des incisives exter- nes sur les quatre internes. Les quatre incisives internes sont á couronne étroite et longue et á peu de chose pres ont la mé- me grandeur; leur face labiale est un peu aplatie et avec un bourrelet d'émail faiblement développé; leur face linguale est parcourue longitudinalement par une créte ótroite et tros hau- te quí s'afaiblit graduellement vers la base pour disparaitre au fond Puan grand creux constitué par un bourrelet basal d'un développement enorme. L'incisive externe ou troisiéme est deux foix plus grosse, mais comme forme ne se distingue que par la face labiale qui présente une faible créte longitudi- — 107 — nale médiane qui s'afaiblit graduellement d'arriere en avant, et de laquelle, sur les incisives internes on en voit_ que des vestiges rudimentaires. Les incisives inférieures, surtout les quatre internes, ressemblent completement á celles de quel- ques Notohippidés. La premiére molaire inférieure est trés petite, á couronne triangulaire et pointue, avec un fort bourrelet d'émail tout au tour; la restauration que de cette dent a donné Burmeister, re- sulte ainsi completement erronée. La premiére molaire supé- rieure est aussi tres petite; la couronne est constituée par une colline longitudinale externe et un lobe interne séparé par une vallée longitudinale médiane, fermée en avant et en arriére par deux crétés transversales tres basses; la face externe porte un grand bourrelet d'émailá la base et une forte créte perpen- diculaire pres du bord antérieur. La petite dent décrite et figurée par Burmeister comme étant la premiere molaire supé- rieure de remplacement c'est l'incisive externe supérieure. Les autres molaires, d'en haut et d'en bas ont été décrites et figurées tres exactement par Burmeister. Pajouterai seule- ment, que les molaires persistantes inférieures, par leur cou- ronne ressemblent d'avantage á celles de Nesodon qu'aá celles Vancun autre genre; les molaires persistantes supérieures res- semblent á celles d' Astrapotherium ; les molaires supérieures de remplacement sont presque égales á celles d'Homalodon- totherium, tandis que celles de remplacement inférieures sont presque identiques á celles de Leontinta. a symphyse mandibulaire et Vintermaxillaire ne sont pas élargie et ne présentent pas non plus d'étranglement derriére la partie incisive. L'astragale ressemble á celui de Nesodon avec la différence qwil est plus haut, moins oblique, á poulie articulaire plus excavée et téte articulaire moins rejettée en dedans. Le calca- néum ressemble aussi 4 celui de Nesodon, avec la différence que la facette astragalienne externe est plus large et plus apla- tie et la facette péronienne plus étroite. — 108 — Je ne place le Colpodon dans la famille des Leontinidae que Pune maniére tout-a-fait provisoire, Ceux quí voudront dé- terminer la place de ce genre d'une maniére plus précise, auront leur travail, car on dirait qu'il est construit avec des débris de genres de plusieurs sous-ordres. J'en connais deux espéces A peu pres de méme taille, mais présentant des caracteres dentaires bien différen ts. COLPODON PROPINQUES, Burm. 1885, C'est Pespece type du gen- re, décrite par Burmeister. Le caractére distinctif le plus no- table de cette espece, est que les trois molaires supérieures de remplacement 2 4 4, telles comme sont représentées par Burmeister et comme se trouvent aussi sur les maxillaires á ma disposition, présentent deux racines externes bien sépa- rées etdivergentes ; la bifurcation de racines commence inmé- diatement au-dessus du col. CoLroPoN DISTINCTUS, N. Sp. Dans cette espece, toutes les mo- laires supérieures de remplacement moins la derniére, pré- sentent les deux racines externes fusionnées dans une seule grande racine, á surface externe convexe, la division n'étant méme pas indiquée par un sillon. Dans la premiére et deuxié- me dent, cette racine externe est fusionée aussi avec Pinterne, chacune de ces dent ne montrant ainsi qw'une seule racine. La troisieme dent montre une grande racine externe et une interne. La quatriéme dent présente deux racines externes et une interne comme les molaires pérsistantes. Les sept molai- res Supérteures occupent un espace de 125 millimétres et les sept inférieures de 135 millimétres. Distance de la partie an- térieure de Vincisive interne inférieure á la partie postérieure de la derniére molaire, 157 millimétres. L'incisive interne in- férieure a une couronne longue de 16 millimétres et large de 6 millimétres. L'incisive externe a une couronne longue de 21 millimétres et large de 13 millimétres. Hauteur de la branche — 109 — mandibulaire, au-dessous de la molaire 4, sur le cóté externe, k centimétres. RODENTIA COENDIDAE Steiromyinae ” STEIROMYS NECTUS, M. sp. Espéce aussi grande que S. deten- tus du santacruzien. Je n'en connais que la mandibule incom- pléte, qui se distingue par Pincisive proportionellement petite et á face labiale fortement convexe au lieu d'étre plate comme en est le cas dans les espéeces santacruziennes. Les trois pre- miéres molaires inférieures occupent un espace de 16 milli- métres. L'incisive a 4 millimétres de diamétre antéro-posté- rieur et 4 millimétres de diamétre transverse sur la face anté- rieure ou labiale. STEIROMYS AXICULUS, N. sp. Cette espece a la méme grandeur que la précédente et avec lincisive inférieure de face anté- rieure également trés convexe, mais s'en distingue par cette méme incisive excessivement étroite; cette dent a 4 millime- tres de diamétre antéro-postérieur et seulement 2,5 millimétres de diamétre transverse. Les trois derniéres molaires inférieu- res occupent un espace de 17 milliméetres. STEIROMYS TABULATUS, N. Sp. Un peu plus grande que Vespé- ce précédente. Les incisives inférieures sont proportionnelle- ment plus grandes et á face antérieure presque plate et un peu striée. L'incisive supérieure, assez forte et un peu conve- Xe en avant, montre sur la face antérieure une bande longitu- dinale médiane plus plate et se distinguant tres bien des — 110 — cótés latéraux qui se présentent comme des bandelettes plus étroites et paralléeles. Un autre caractére qui permet de distin- guer facilement lespéece c'est la disproportion de grandeur entre la premiére molaire inférieure (m. 4) qui esttres grande, etla deuxieme(m. 5) qui est tres petite. La molaire 4, mesure 7 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 5,2 millimetres de diamétre transverse. La molaire 5, mesure 5 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 5 millimétresde diamétre trans- verse. Les quatre molaires inférieures occupent un espace de 24 millimeétres. L'incisive inférieure a 5 millimétres de diamée- tre antéro-postérieur et4,5 millimétres de diamétre transverse. L'incisive supérieure a 6,5 millimétres de diamétre antéro- postérieur et 5,5 millimétres de diamétre transverse. STEIROMYS SEGREGATUS, N. sp. N'est représenté que par quel- ques molaires inférieures d'un individu compléetement adulte et indiquant une espéce beaucoup plus petite que toutes les précédentes. La molaire inférieure 4, mesure 5 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 3,5 millimétres de diamétre transverse. Les quatre molaires inférieures oceupaient á peu pres un espace de 16 417 millimétres. * EOSTEIROMYS HOMOGENIDENS, N. g., N. sp. Les incisives, aus- si bien les supérieures que les inférieures, sont á face anté- rieure Ou labiale fortement convexe. Les quatre molaires su- périeures sont de grandeur presque égale, les deux du milieu étantá peine un peu plus grosses que les autres deux. Les molaires sont un peu plus simple que celles de Steiromys. La molaire 4 a un pli oblique interne et deux fossettes ou vallées d'émail sur le bord externe de la couronne, divisant la muraille externe en trois piliers; ces piliers quand ils sont peu usés ont la forme de tubercules coniques. Les molaires 5 et 6, : et probablement aussi la 7, présentent trois plis d'émail sur le cóté externe, les deux piliers externes prin- cipaux prennant aussi la forme de tubercules. Dans Steiro- — 111 — mys toutes les molaires supérieures ont quatre plis d'émail sur le cóté externe. En regardant les dents par la surface de mastication, on voit que chez Eosteiromys chaque molaire est divisée en deux lobes transversaux par deux plis d'émail oppossées, un inter- ne et Pautre externe qui pénétrent dans la couronne oblique- ment; chaque lobe renferme une fossette d'émail allongée transversalement, et qui dans les dents nouvelles s'ouvre sur le cóté externe par une fente profonde. Chez Steiromys le lo- be postérieur de chaque dent renferme deux creux d'émail au lieu dun. Les incisives supérieures sur la face antérieure, sont larges de 4 millimétres. Les quatre molaires supérieures occupent un espace de 19,5 millimétres. Distance du bord antérieur de l'incisive supérieure au bord postérieur de la der- niére molaire, 41 millimétres. Acaremyinae * PROTACAREMYS, N. g. Sedistingue de Acaremys par les molaires qui présentent beaucoup de ressemblance avec celles - de Steiromys. Comme dans ce dernier genre, chaque molaire de Protacaremys est divisée en deux lobes transversaux par deux plis d'émail opposés, 1'un interne et autre externe. Sur le cóté externe des molaires inférieures, les deux lobes de chaque dent au lieu d'étre tres étroits, presque en créte ou lame comme en est le cas dans Acaremys, sont au contraire larges, bas et arrondis. Sur la couronne, chaque lobe renfer- me un creux grand et profond qui ne disparaissait que trés tard; chez Acaremys ces creux sont tres petits et disparaissaient de bonne heure, aussitót que les dents étaient un peu usées, surtout sur le lobe postérieur. Sur les molaires supérieures on constate les mémes caracteres mais invertis. La premiére mo- laire inférieure est toujours de contour allongé ou elliptique. La fosse masséterique est peu profonde et sans la ligne ápre — 112 — supérieure qui la limite chez Acaremys. Ce genre c'est l'anté- cesseur d'Acaremys. * PROTACAREMYS PRIOR, N. Sp. Á peu pres de la taille de A. muriínus 0u á peine un peu plus fort. Les molaires inférieures ont les lobes externes, larges, bas et arrondis. La premiére molaire (m. 4) est allongé et non presque carré comme chez A. murinus. Les quatre molaires inférieures occupent un es- pace de 9 millimétres, ProTACAREMYS AVUNCULUS, DN. Sp. Un peu plus petite que Ves- péce précédente et avec la fosse masséterique de la face ex- terne de la branche mandibulaire un peu plus profonde; la créte oblique qui limite cette fosse en bas, est tres forte et prend origine en avant au-dessous de la derniére molaire. Les quatre molaires inférieures occupent un espace de 7 milli- métres, PROTACAREMYS PULCHELLUS, M. sp. Plus petite que P. prior et avec les deux molaires intermédiaires de la mandibule nota- blement plus grosses que la premitre (m. 4) et la dernitre (m. 7). En outre, dans les molaires inférieures de cette espéce le creux d'émail du lobe antérieur se communique avec la co- che formée par le pli médian du cóté externe, constituant l'é- mail des deux creux, une lame avec des sinuosités en zig-Zags qui manquent dans les molaires des esptces précédentes. Les quatre molaires inférieures occupent un espace de 8 milli- métres. Echynomyidae " PROTADELPHOMYS LATUS, N. g., M. sp. Cet animal, qui est Pantécesseur du genre Adelphomys du santacruzien, pour le moment n'est connu que par une branche mandibulaire in- compléte. La forme de la mandibule et Pincisive large et de — 113 — face labiale absolument plate est comme chez Adelphomys, mais les dents sont tres différentes. Toutes les molaires sont á couronne basse, mais avec des racines longues et bien sé- parées. Les quatres molaires augmentent graduellement en grosseur de la premiére á Pavant derniére, la derniére étant beaucoup plus petite que celle qui la suit. La premiere est de contour allongé, la deuxiéme et troisieme sont carrées, et la quatriéme est sous-carrée. Chaque molaire a la couronne di- visée en deux lobes transversaux, 1'un antérieur beaucoup plus grand et Pautre postérieur plus petit; le lobe antérieur est étroit sur le cóté externe et tres large sur le cóté interne qui est divisé en deux parties par un pli d'émail profond et tres étroit; le bord postérieur du lobe antérieur est aplati et un peu ondulé. Le lobe postérieur, séparé de Pantérieur par un sillon transversal peu profond, se présente sous la forme d' une lame transversale drouite et un peu ondulée en avant, et "convexe en arriére. L'incisive est large de 3 millimétres. La troisiéme molaire (m. 6), la plus grande mesure 2,5 millimétres de dia- métre antéro-postérieur et 2,8 millimétres de diamétre trans- verse. Les quatre molaires inférieures occupent un espace de 10 millimeétres. * PROSPANIOMYS PRISCUS, M. 8., N. Sp. Ressemble á Spanio- mys duquel il en est le précurseur. La ressemblance est surtout notable dans la forme de la mandibule et de Pincisive, mais les molaires sont un peu différentes et conservent encore des ca- ractéres qui les rapprochent de celles des Acaremynae. Les molaires inférieures se distinguent par les trois plis du cóté interne qui ne sont pas en forme de fente profonde comme chez Spaniomys, sinon en forme de creux peu profonds et assez larges, de sorte que les quatre grandes lames ou colon- nettes internes de ce dernier genre, ici sont rudimentaires; en outre, ces ereux et ces lames sont en direction presque trans versale, le creux ou sillon rentrant du cóté externe étant aussi beaucoup moins oblique ; en plus, le creux du lobe antérieur T. XVII 8 — 114 — dle chaque molaire reste isolé, de sorte que sur le cóté interne on ne voit en réalité que deux fentes incomplétes et superfi- cielles. Les deux premiéres molaires inférieures occupent un espace de 5,5 millimétres. L'incisive n'a que 1,3 millimétres de largeur. Myocastoridae * LUANTHUS INITIALIS, N. Sp. L'espéce type du genre, L. pro- pheticus, du patagonien supérieur, je Vavais placé dans les Eocardidés; je n'en connaissais que des dents isolées. L'es- péce du patagonien inférieur m'est connue par un morcesu de branche mandibulaire avec les molaires 4 4 6 en place, et la molaire 4 supérieur isolée; ces débris présentent plus d'afhi- nités avec les Myocastoridés qu'avec les Eocardidés. Les mo- laires sont á racines bien séparées de la couronne. Les molai- res inférieures sont constituées par deux lobes en forme de prisme triangulaire; sur le cóté externe, les deux lobes sont rétrécie présentant la forme en lame coupante comme chez les Cavidés; sur le cóté interne, les deux lobes sont fusionnés formant une muraille unie comme dans Neoreomys. Sur le bord de la muraille interne il y a trois plis superficiels qui disparaissaient de bonne heure, n'en restant que les vestiges sous la forme de trois petites fossettes d'émail sur la surface de mastication; la fossette du milieu représente le pli que sur le cóté interne sépare les deux lobes dans les jeunes; les deux fossettes restantes sont placées une dans chaque lobe. Les trois molaires augmentent graduellement de grandeur de la premiére á la derniére. La couromne de la molaire 6, mesure 5,5 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 4,5 milli- métres de diamútre transverse. Les trois molaires inférieures k 4 6 occupent un espace de 15 millimétres. La premiére molaire supérieure (m. 4) a une grande racine interne et deux racines externes courtes et petites; dans sa forme générale cette dent concorde avec celle de Neoreomys, — 115 — avec la différence que les deux lobes ont la forme de prismes triangulaires, étroits et séparés par un sillon profond sur le cóté interne, et fusionné sur le cóté externe formant une mu- raille unie. La surface de mastication présente plusieurs fos- settes petites et isolées, dont le nombre et la grandeur variait sans doute avec l'áge. La couronne mesure 4,7 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 4,5 millimétres de diamétre transverse. Le genre Luanthus est la souche probable de la famille des Myocastoridés. Octodontidae EocToDON SECURICLATUS, N. g., N. sp. Ce genre, tout en con- servant un aspect général de Acaremys, il en differe par des caracteres qui conduisent á le considérer comme las plus an- cienne souche des vrais Octodontidés. Malheureusement il n'est représenté que par des débris tres incomplets. Dans les molaires, le pli interne et celui externe de chaque dent sont moins obliques que chez Acaremys, et en opposition presque parfaite; il en resulte que chaque molaire présente une cou- ronne constituée par deux lobes transversaux unis par un isthme placé au milieu. Ces lobes sont un peu étroits sur le cóté externe, et plus larges et arrondis sur l'interne. Chaque lobe renferme un creux de contour elliptique avec son grand axe dans le sens transversal et qui reste complétement isolé, sans fente sur le cóté interne. La troisiéme molaire inférieure mé- sure 2,5 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 2 milli- métres de diamétre transverse. Les trois derniéres molaires inférieures occupent un espace longitudinal de 1,5 millimétres. — 116 — Vizcacidae * Perimys bissimiLis, n. sp. Comparable par la taille á P. eru- tus du santacruzien; il s'en distingue, ainsi que des autres es- peces, par les molaires inférieures qui sont constituées par deux lames transversales en segment de cercle, dont les ares sont opposés, celui de la lame antérieure avec la convexité regardant en avant, et celui de la lame postérieure avec la convexité regardant en arriére. Les deux lames sont séparées par un dépót de cement assez épais, et divisées Pune de P'au- tre par deux sillons opposés, un interne et Pautre externe, donnant origine á la formation de deux colomnettes étroites sur chaque cóté; une lame mince d'émail qui part du bord antérieur de la lame postérieure pres du cóté interne, réuni cette lame au coininterne de la lame antérieure. Dans la pre- mitre molaire (m. 4), la lame transversale antérieure est atro- phiée, ne présentant que la moitié de la largeur de la deuxié- me, mais se trouve également séparée par un sillon interne et un autre externe comme dans les autres molaires. La base de Pincisive arrive jusqu'au bord antérieur de la molaire 6. Les quatre molaires inférieures occupent un espace de 13 milli- métres. Hauteur de la branche mandibulaire au-dessous de la molaire 5, sur le cótéexterne, 8 millimétres. * PERIMYS INCURVUS, N. sp. Mémes caracteres de l'espece précédente, mais plus petite et avec la lame antérieure de la premiere molaire (m. 4) encore plus atrophiée; les lames transversales de chaque dent sont moins arquées, ayant une forme plus losangique. Les quatre molaires inférieures Occu- pent un espace de 9 millimétres. Hauteur de la branche man- dibulaire, au-dessous de la molaire 5, sur le cóté externe, 5,3 millimétres. * z : PerimYrs TRANSVERSUS, NM. sp. Presque aussi grande que — 117 — P. onustus du santacruzien; elle sen distingue par les molai- res inférieures qui sont plus larges sur le cóté interne, avec les lamelles transversales moins obliques et proportionnelle- ment plus larges. Les quatre molaires inférieures occupent un espace de 24 millimétres. L'ineisive inférieure est large de 3,5 millimétres. Hauteur de la branche mandibulaire au-dessous de la molaire 5, sur le cóté externe, 15 millimétres. * PerimyS INCAVATUS, DN. sp. De la méme taille que l'espece précédente. Elle se distingue par les molaires inférieures dont le cóté interne, au lieu d'étre arrondi, porte un sillon vertical plus ou moins profond; dans VPespéce précédente ce sillon r'existe que sur la derniére molaire. Le cráne se distingue de celui de toutesles espéces santa- cruziennes de grande taille par Pouverture des arriéres nari- nes qui est plus profonde vers l'avant. La barre est tres cour- te, pas plus longue que la série des quatre molaires, tandis que dans toutes les espéces santacruziennes est notablement plus longue. La surface supérieure du cráne est plate. La cré- te occipitale á peine elle est indiquée, et de celle sagiltale il n'y en a pas de vestiges, étant remplacée par un plan sagittal un peu haut, court, large et plat, duquel divergent en avant les crétes pariétales. La suture des pariétaux avec les frontaux forme une ligne transversale presque droite. Les quatres mo- laires, aussi bien en haut qu'en bas, occupent un espace de 23 millimétres. Longueur de la barre entre Vincisive supé- rieure et la premitre molaire, 24 millimétres. Longueur du cráne, 102 millimétres. Hauteur de la branche mandibulaire au-dessous de la molaire 5, sur le cóté externe, 16 millime- tres. Eocardidae PALAEOCARDIA MATER, N. 3., N. Sp. N'est représentée que par une branche mandibulaire incompléte. Les molaires sont á — 118 — couronne trés courte et avec les racines tres longues et bien séparées. Dans chaque molaire, la couronne est constituée par deux lobes qui sont étroits sur le cóté externe et larges sur l'interne chaque lobe présentant ainsi l'aspect cardiforme qu'on observe chez les Eocardidés; le sillon interlobulaire externe est profond et oblique, tandis que celui du cóté inter- ne est moins profond et prend la forme d'un petit pli rentrant d'émail; chaque lobe porte en outre une petite fossette d'émail au milieu de la surface de mastication ce qui donne á ces molaires une trés grande ressemblance avec celles des Acare- mynés. L'incisive est tres étroite etá surface labiale convexe et tres oblique comme chez les Eocardidés. La forme de la man- dibule est égale á celle des Eocardidés, avec le bourrelet os- seux externe pour Pattachement du masseter qui commen- ce au-dessous de la partie postérieure de la premitre molaire (m. 4)et descend obliquement en bas eten arriére comme chez Eocardia. La deuxiéme molaire inférieure (m. 5) a 2 millimé- tres de diamétre antéro-postérieur et 1,5 millimétres de dia- métre transverse. Les trois premitres molaires occupent un espace de 6 millimétres. Hauteur de la branche mandibulaire au-dessous de la molaire 5, sur le cóté externe, 5 millimé- tres. : A w'en juger que par les molaires seulement, ce genre on le placerait dans les Acaremynés, mais la forme de la mandi- bule et de V'incisive est comme dans les Eocardidés et les Ca- vidés; en outre, comme dans les molaires les caracteres qui les distinguent de celles des Acaremynés, sont précisement ceux qui les rapprochent de celles des Eocardidés il est pres- que certain que Palaeocardia représente la souche de ces der- niers. De cette sorte, les Cavidés, quí sont les descendants des Eocardidés, se seraient séparés des Acaremynés dans la base de Peocéne. — 119 — DIPROTODONTA ALLOTHERIA Neoplagiaulacidae, Amegh. 1889 * EOMANNODON MULTITUBERGULATUS, N. 8., N. Sp. N'est repré- senté que par la moitié postérieure de la branche mandibulai- re droite. La forme de cette partie de la mandibule est comme chez les Abderitidae. Par un morceau de l'alvéole on recon- nait que la molaire 4 était hypertrophiée, et devait avoir la forme de celle de Abderites que, un peu moins compliquée, est la méme que lP'on voit dans la molaire correspondante de Neoplagiaulax. Les molaires suivantes, 5 á 7, diminuent graduellement de grosseur de la cinquiéme á la septiéme. Ces molaires sont á contour rectangulaire avec la couronne basse et les racines longues. Chaqw'une de ces molaires montre une couronne dont la surface de mastication est occupée par un creux ou bassin profond entouré par une muraille périphéri- que, plus haute sur le cóté interne que sur l'externe, et divi- sée dans un nombre de petits tubercules coniques, également plus hauts et aussi plus pointus sur le cóté interne que sur lexterne; on compte de 4 á 5 tubercules sur le bord externe et 354 6 surlPinterne; le bassin est fermé en avant et en arrié- re. La molaire 5, mésure 1,5 millimétres de diamétre antéro- postérieur et 1 millimétre de diamétre transverse. Les trois derniéres molaires inférieures occupent un espace de 4,5 mil- limétres. Hauteur de la branche mandibulaire au-dessous de la molaire 5, sur le cóté externe, 3,5 millimétres. Je considere Y Eomannodon comme le type antécesseur de Neoplagiaulaz. =— 120 — PAUCITUBERCULATA Abderitidae * A BDERITES CRISPUS, N. Sp. Un peu plus grande que A. me- ridionalis; elle s'en distingue ainsi que des autres espéces santacruziennes, par la molaire 5 inférieure qui suit la gran- de dent hypertrophiée. Cette molaire 5, est beaucoup plus cour- te d'avant en arriére, de sorte qu'au lieu de présenter un con- tour rectangulaire, présente un contour carré presque parfait; les deux crétes transversales, aussi bien dans cette molaire que dans la suivante (m. 6), sont beaucoup moins accentuées que dans A. meridionalis. La petite dent rudimentaire et styliforme ou molaire 3, est encore plus atrophiée que dans Vespéce san- tacruzienne et placée plus sur le cóté interne. La branche mandibulaire est plus convexe sur le cóté externe et beau- coup plus épaisse. La grande molaire 4, hypertrophiée, a un diamétre antéro-postérieur de 6 millimétres. La molaire 5, a 2,5 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 2 millimétres de diamétre transverse. Les molaires 4,5 et 6, occupent un espace de 10,5 millimétres. Hauteur de la branche mandibu- laire au-dessous de la molaire 5, sur le cóté externe, 7,5 milli- métres. * ABDERITES CRISPULUS, N. Sp. Se distingue des espéces santa- cruziennes par les mémes caracteres que A. crispus. Elle dif- fere de cette derniére espéce parla molaire 4 hypertrophiée qui est plus petite, á couronne proportionnellement plus hau- te et avec un nombre plus considérable d'arétes verticales, mais particuliérement par sa taille notablement plus petite. La molaire 4, a 4,5 millimétres de diamétre antéro-postérieur. La molaire 5, mesure 2,5 millimétres de diamétre antéro-pos- térieur et 2 millimétres de diamétre transverse. Hauteur — 121 — de la branche mandibulaire au-dessous de la molaire 5, sur le cóté externe, 5,5 millimétres. * PARABDERITES BICRISPATUS, NM. 8., N. sp. Se rapproche de Abderites et présente á peu pres la taille de A. meridionalis. Les trois dernitres molaires 5 a 7 ont á peu pres le méme contour et les mémes proportions que chez Abderites ; malheureuse- ment les échantillons sont trop usés et ne laissent pas voir les details de la couronne; pourtant ont reconnait que la couron- ne r'était pas creusée en bassin comme chez Eomannodon et ne présentait pas non plus les deux crétes transversales que Pon voit dans celles d'Abderites; probablement, tant qw'on peut en juger par les vestiges qu'il en reste, chaque molaire portait deux crétes en croissant comme chez Acdestis. La mo- laire 4, était en voie de s'hypertrophier sans atteindre la gran- deur de celle d'Abderites, quoiqu'elle s'en rapproche par la forme. Cette dent est constituée par deux parties qui représen- tent les deux lobes; la partie antérieure est plus haute, a bord supéro-antérieur tranchant, le coté externe avec deux sillons et trois arétes verticales, le coté interne faiblement ondulé, et le bord tranchant avec trois denticules; la partie (ou lobe) postérieur est beaucoup plus bas et se présente comme un grand talon basal transversal postérieur plus large que la par- tie antérieure, creusé en bassin avec le bord interne plus haut que Pexterne. La dent qui vient en avant (m. 3) est bien développée et presque aussi haute que le lobe antérieur de la molaire 4; elle est implantée par deux racines bien séparées, avec la couronne comprimée, á bord tranchant divisé en trois denticules, celui du milieu plus haut que les deux autres; en outre cette dent porte deux sillons verticaux sur la face exter- ne et deux sur Pinterne. En avant de cette dent vient un dias- teme assez large, et aprés quatre petits alvéoles dans lesquels s'implantaient de toutes petites dents á couronne aplatie (sta- godoniformes) comme dans les autres genres de la méme famille. L'incisive est á section elliptique, tres comprimée la- — 122 — téralement, avec les deux faces, antérieure et postérieure convexes et tres étroites. La molaire 3 mesure 2 millimétres de diamétre antéro-postérieur. La molaire 4, mesure 3,5 millime- tres de diamétre antéro-postérieur, 2,3 millimétres de diamé- tre transverse dans le lobe postérieur et 4 millimétres de haut dans le lobe antérieur. La molaire 5, mesure 3,5 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 2,3 millimétres de diamétre transverse. Les molaires 3 á 7 occupent un espace de 15 milli- métres. Hauteur de la branche mandibulaire au-dessous de la molaire 5, sur le cóté externe, 6,5 millimétres . Le genre Parabderites qui se trouve déja représenté dans les couches á Pyrotherium par une espéce tres petite (P. minus- culus) c'est la souche probable du genre Abderites. PARABDERITES INVELATUS, N, sp. Représentóe par la partie pos- térieure de la branche mandibulaire gauche qui porte en place les trois derniéres molaires un peu moinsusées que dans l'é- chantillon de Pespéce précédente; dans ces molaires, la cou- ronne déjá assez usée, laise encore voir le sillon médian ex-- terne qui sépare les deux lobes, et un pli rentrant d'émail sur le cóté interne qui pénétre dans la couronne vers le dehors et en arriére Opposé au sillon médian externe. L'espéce differe de la précédente par sa taille notablement plus petite, par la molaire 5 plus grande en relation avec la 6, et par la forme de la méme molaire 5, qui est plus courte et plus carrée. La mo- laire 5 mesure 3 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 2 millimétres de diamétre transverse, Les trois molaires 5 4 7 oceupent un espace de 6,6 millimetres; les mémes dents dans Pespece précédente occupent un espace de 9 millimétres. Hau- teur de la branche mandibulaire au-dessous de la molaire 5, sur le cóté externe, 5 millimdtres. — 123 — Epanorthidae * PALAEPANORTHUS, N. g. Se distingue par la troisieme molai- re inférieure (m. 3) qui est tres petite, implantée oblique- ment, á couronne sous-coniques et avec un tubercule ba- sal postérieur placé sur le bord interne. En avant de cette dent s'implantaient cinq petites dents, á couronne aplatie, de sorte qu'il y avait le nombre complet de 11 dents sur chaque bran- che mandibulaire au lieu de 10 comme chez Epanorthus. * PALAEPANORTHUS PRIMUS, N. sp. Représentée par une bran- che mandibulaire gauche. Les molaires 3 á 7 occupent un es— pace de 9,5 millimétres. Distance du bord antérieur de l'al- véole de la grande incisive au bord postérieur de la derniére molaire, 15 millimétres. Hauteur de la branche mandibulaire au-dessous de la molaire 5, sur le cótéexterne, 4 millimétres. Garzonidae Garzonta, sp. Quelques débris, indiquent Pexistence d'une espece de ce genre, de taille excessivement petite, mais ils sont insufisants pour une détermination plus précise. SARCOBORA PEDIMANA Microbiotheriidae * PACHYBIOTHERIUM ACCLINUM, D. 8., N. Sp. Représentée par une branche mandibulaire gauche incompléte, mais avec pres- — 124 — que toutes les molaires. Cette piéce se distingue de la forme que Pon voit dans les autres genres de la méme famille, pour étre arquée latéralement, indiquant une mandibule trés large en avantet arrondie. Les dents sont en série continue et tres serrées les unes aux autres. De la canine il ne reste que Pal- véole qui par la forme indique une dent tres forte et implan- tée verticalement. La molaire 1, tres petite, n'est représentée que par les deux racines placées transversalement. La molaire 2 est basse, á couronnesous-conique, comprimée, a bord tran- chant, implantée un peu obliquement, et porte un tout petit talon basal postérieur placé plus sur le cóté interne que sur Pexterne. La molaire 3 est á couronne beaucoup plus haute, avec un lobe antérieur en cuspide pointue, et un lobe posté- rieur en forme de talon basal transversal un peu tourné vers le cóté interne. Les molaires suivantes, £ 4 7, sont constituées par un lobe antérieur plus haut et A trois cuspides, et un lobe postérieur plus bas également á trois cuspides. Des trois cuspides 0u denticules du lobe antérieur, l'antérieur externe est le plus fort et le plus haut; Pantérieur interne est plus petit et op- posé au précédent; le médian antérieur c'est le plus petit de tous et se trouve placé en avant, vers le milieu et presque á la base de la couronne. Le lobe postérieur presque en forme de talon transversal, est creusé au milieu et présente les trois denticules, bas et mousses ; le postérieur externe est placé sur le coin postérieur externe ; le postérieur interne se trouve sur le coin postérieur interne, et le médian postérieur sur le bord postérieur pres du coin interne. L”alvéole de la canine a un diamétre de 3 millimétres. Les molaires 1 4 3 occupent un espace de 6,5 millimétres. Les molaires 4 A 6, ont avec peu de diflérence la méme grandeur et occupent un espace de 10 mil- limétres. x , OLIGOBIOTHERIUM DIVISUS, N. g.,n. sp. Représenté par Ja partie postérieure de la branche mandibulaire droite avec les — 12% — deux derniéres molaires en place. Taille tres petite. Dans la molaire 6,les deux lobes sont comme dans le genre précédent, Pantérieur beaucoup plus haut que le postérieur; dans le lobe antérieur on ne voit qu'un grand cóne ou denticule pointu sur le cóté externe qui représente le denticule antérieur externe, et un deuxiéme denticule pointu et bien séparé de Pantérieur, placé sur le coin antérieur interne représentant le denticule médian antérieur; le denticule antérieur interne n'existe pas Sétant fusionné avec Vantérieur externe. Dans le lobe posté- rieur de la méme dent existent les trois denticules, bas et peu séparés, tous les trois placés en arriére sur le bord postérieur en ligne transversale comme on les voit aussi dans plusieurs mammiféres de Peocéne inférieur de Reims décrit par Lemoi- ne (Adapisorex, Adapisoriculus, etc.). Dans la derniére molaire on ne voit qw'un grand cóne antérieur suivi d'un grand talon postérieur creusé au milieu et sur lequel on n'apercoit pas d'éléments distincts. Les deux derniéres molaires inférieures occupent un espace de 3,5 millimétres. Hauteur de la branche mandibulaire au-dessous de la molaire 6, sur le cóté externe, 4,5 millimétres. SPARASSODONTA (1) Borhyaenidae * PSEUDOBORHYAENA MACRODONTA, N. g., N. sp. Taille plus gran- de que celle de B. tuberata. Le cráne tant qu'on peut en juger par Pexemplaire en mauvais état dont je dispose, parait avoir la méme forme que dans Borhyaena, mais la denture montre Je profite de Poccasion pour confirmer ce que j'ai annoncé dans les Anal. Soc. Cient. Arg., t. 50, p. 220, a. 1900, concernant á la dentition des Sparassodontes; ces animaux possédaient une dentition de lait compléte comme les Carnivores et les Créodontes, avec la seule diffé rence que le changement de la denture avait lieu trós tót. — 126 — des caracteres différents et de valeur générique. Dans Bor- hyaena, les molaires supérieures 5 et 6 ont la couronne cons- tituée par un talon interne atrophié, et une partie externe formée par un cóne antérieur bien développé et assez gros, un grand cóne médian tres haut, suivi en arriére d'un talon trian- gulaire allongé; chez Pseudoborhyaena ces molaires ont le méme contour que dans Borhyaena mais ne portent que le grand cóne du milieu, encore plus grand et plus pointu, le cóne antérieur s'étant atrophié et fusionné avec le cóne du milieu. La derniére molaire supérieure est proportionnellement plus grosse, implantée obliquement au lieu de transversalement, avec la couronne á trois denticules bien séparés, celui du mi- lieu étant le plus grand et Pantérieur le plus petit. Dans la molaire 3 supérieure le talon postérieur est beaucoup plus petit que dans la méme de Borhyaena. Dans les trois derniéres molaires inférieures, le lobe ou ta- lon postérieur n'est représenté que par un petit bourrelet transversal á la base de la couronne. Les incisives supérieures sont tres petites, comprimées latéralement et aux nombre de deux de chaque cóté. Les incisives inférieures me sont in- connues. Les canines ne sont pas trop grosses mais si tres longues et avec 1émail limité a la pointe de la couronne. La canine supérieure, par exemple, a sur le bord alvéolaire un diamétre antéro-postérieur; de 16 millimétres et 12 millime- tres de diamétre transverse: la partie de la dent qui sort de Valvéole est longue de 4 centimétres etle bout émaillé ne mé- sure que 15 millimétres de longueur. L'émail, surtout dans les molaires 2 et 3 supérieures et inférieures está surface ru- gueuse. Les molaires sont toutes tres grosses en proportion dela grandeur du cráne, Dans la mandibule les molaires 1 et 2 sont un peu espacées et les molaires 3 4 5penchent fortement en arriére. Les sept molaires supérieures occupent un espace de 92 millimétres. Distance du bord antérieur de Vincisive ex- terne supérieure au bord postérieur de la dernitre molaire, e 125 millimétres. Le cráne entier mesure á peu pres 25 cen- timétres de longueur. La canine inférieure sur le bord alvéo- laire a 15 millimétres de diamétre antéro-postérieur, et 11 mil- limétres dediamétre trausverse; la partie qui sort en dehors de lalvéole mesureen droite ligne, 38 millimétres de longueur. Les sept molaires inférieures occupent un espace de 92 milli- métres, Hauteur de la¡branche mandibulaire au-dessous de la molaire 5, sur le cóté externe, 38 millimétres. * PSEUDOBORHYAENA LONGAEVA, N. sp. Cette esptce, de taille beaucoup plus grande que la précédente, est représentée par la branche mandibulaire droite. L'espace occupé parla série des molaires est á peine un peu plus long mais les molaires antérieures sont plus pressées les unes aux autres; en outre toutes les molaires sont implantées verticalement et nor penchées en arriére comme dans l'autre espéce. La ca- nine est beaucoup plus grosse. L'émail qui couvre les mo- laires ne présente pas les rugosités qui montre dans Pautre espéce. La canine a une section de 22 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 14 millimétres dediamétre trans- verse. Les sept molaires inférieures oceupent un espace de 95 millimétres. Hauteur de la branche mandibulaire au-dess0us de la molaire 5, surle cóté externe, 46 millimétres. Prothylacynidae * PSEUDOTHYLACYNUS RECTUS, N. g., N. Sp. Cette espece est re- présentée par une branche mandibulaire gauche incompleéte, mais avec les sept molaires parfaites. Les deux branches man- dibulaires étaient complétement séparées et non fusionées comme dans Prothylacynus; la partie horizontale est d'hauteur plus uniformeet par consequent avec la partie antérieure plus haute que dans le dernier genre sus-mentionné. Le talon pos- térieur des molaires 4 A 6 est petit mais á deux tubercules, un — 128 — interne et Pautre externe. La premiére molaire est implantée un peu obliquement, mais les molaires 24 5 sont avec leur grand axe dans la méme direction que Paxe longitudinal de la série dentaire. Toutes les molaires sont en série tres serrées et toutesimplantées verticalement. La molaire 4 n'est pas plus basse que la molaire 3 et presque aussi haute que la mo- laire 5, Toutes les molaires augmentent graduellement en hauteur de la premiere á la derniére. Les trois molaires 4 á 3, sont constituées par un cóne haut et comprimé avec un petit talon basal postérieur. Les sept molaires inférieures occupent un espace de 68 millimétres. Hateur de la branche mandibulaire au-dessous de la molaire 5, sur le cóté externe, 24 millimétres. Hathlvacynidae “CLADOSICTIS CENTRALIS, N. Sp. Représentée par la partie an- térieure d'un cráne, malheureusement sans denture, indi- quant une espéce un peu plus forte que C, Trouessarti du santacruzien. Cette espéce se distingue facilement par la ré- gion frontale large et plate dans la moitié antérieure qui est limitée en arritre par une ligne transversale droite qui su? chaque cóté termine dans une apophyse postorbitaire beau- coup plus forte et formant un angle droit. Le trou sous- orbitaire est placé plus en avant de Vorbite. Les nasaux étaient proportionnellement plus longs et plus étroits en avant. Les palatins s'unissent en avant avec les maxillaires au moyen d'une suture transversale. Le palais ne porte pas de vacuités palatines. Distance du bord antérieur de la canine au bord postérieur de la dernitre molaire, 58 millimétres. Largeur du palais dans la partie postérieure 44 millimétres. Distance transversale entre les deux bouts des apophyses post-orbitaires, 22 millimétres. — 129 — * CLODOSICTIS EXTERNA, NM. Sp. Taille plus petite que celle de Pespece précédente; elle s'en distingue aussi facilement par les apophyses postorbitaires tres réduites et par la partie fron- tale antérieure qui en arritre n'est pas limitée par une ligne transversale droite, sinon qu'elle se rétrécit graduellement jusqu'a rejoindre la créte sagittale. Dans le palais, les os pa- latins ne sont pas tronqués transversalement en avant comme dans Vautre espéce sinon qwils se rétrécissent graduellement terminant en une ligne courbe. Les molaires supérieures 2 et 3 portent un petit tubercule basal postérieur. Dans les mo- laires supéricures 4, 5 et 6, le coin antérieur externe de la base de la couronne est rejeté en dehors sous la forme d'un petit tubercule basal. Dans la molaire 6, la base des deux tuber- cules centraux principaux est portée plus en dedans, et la muraille externe de la couronne est profondement échancrée au milieu; on observe la méme conformation quoique á un degré beaucoup moins accentué, sur la molaire 5. La der- niére molaire supérieure placée transversalement est propor- tionnellement plus grande, constituée par un cóne central un peu comprimé, un talon antérieur long et tranchant, et un tubercule basal postérieur. Les sept molaires supérieures occuppent un espace de 38 millimétres. La molaire 6 supé- rieure, mesure 6 millimétres de diametre antéro-postérieur sur le cóté externe, et 6 millimétres de diamétre transverse sur le bord antérieur. La molaire 7, mesure 2,8 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 6 millimétres de diamétre transverse. T. XVII — 130 — EDENTATA GRAVIGRADA Megalonychidae Metopotherinae * PRosCHISMOTHERIUM OPPOSITUM, N. 8., N. sp. Dela taille de Schismotherium fractum. Le cráne est á peu de chose pres de la méme grandeur de celui de cette derniére espéce mais il en différe assez par la forme. La surface supérieure est plate, non globuleuse en arriére et avec la cróte sagittale tres faible. La partie antérieure au lieu de se rétrécir un peu comme chez Schismotherium, s'élargit comme chez Eucholoeops, étant aussi tronquée inmédiatement en avant des caniniformes. En con- cordance avec cette élargissement antérieur du cráne, le palais au lieu d'avoir une largeur á peu pres uniforme comme dans le genre santacruzien, est au contraire presque triangulaire, tres étroit en arriére et beaucoup plus large en avant, surtout entre la paire de dents antérieures. La premitre dent de cha- que cóté et caniniforme et séparée dejla deuxieme par une bar- re assez longue, caractére qui éloigne ce genre de Schismothe- ríum mais aussi de tous les représentants connus du méme groupe. La deuxiéme molaire supérieure et les suivantes pré- sentent la méme forme et disposition que chez Schismotherium avec la seule différence que la troisieme est proportionelle- ment plus large. La deuxiéme molaire supérieure de section elliptique a 6,5 millimétres de diamétre. La troisieme molaire mesure 6,5 millimétres de diamétre 'antéro-postérieur et 10 millimétres de diamétre transverse. Les quatre dents molari- ormes occupent un espace de 30 millimétres. Longueur de la — 131 — , barre entre la caniniforme etla premiére molariforme, 9 mi- llimétres. Distance du bord antérieur de la caniniforme au bord postérieur de la derniére molaire, 49 millimétres. Lar- geur du palais entre les caniniformes, 25 millimétres ; entre la dernitre paire de molariformes, 14 millimétres. * PBApPALOIDES, n. g. Conformation de la partie antérieure du cráne comme chez Hapalops, avec le palais non élargi en avant, et caniniformes petites, séparées par une barre courte et im- plantées sur la méme ligne longitudinale des molariformes. Deuxiéme dent supérieure, cylindrique au sous-cylindrique. Les branches mandibulaires sont courtes, trés convexes en bas et sur le cóté externe, et excesivement épaisses ressemblant un peu á celles du genre Ortotherium, avec l'ouverture de la branche latérale du canal alvéolaire placée sur le cóté externe de la base de la branche montante. * HAPALOIDES IGNAVUS, NM. Sp. Taille un peu plus petite que Hapalops rectangularis. Sur le cráne incomplet á ma disposi- tion, n'existe que la partie postérieure de VPalvéole de la cani- niforme supérieure; cette dent était séparée de la premiére molariforme par une barre de 8 millimétres. La premiére mo- lariforme supérieure est á contour sous-cylindrique, avec son plus grand diamétre de 7 millimétres, dans la direction de la série dentaire. La troisieme dent ou deuxieme molariforme está contour ovoide, avec son plus grand diamétre dans le sens transversal et plus grosse sur le cóté interne que sur Pex- terne; cette dent mesure 7 millimétres de diamétre antéro-pos- térieur et 10 millimétres de diamétre transverse. La quatriéme dent est elliptique, de 5,5 millimétres de diamétre antéro-pos- térieur et 9,5 millimétres de diamétre transverse. La dernitre molaire ou cinquiéme est un peu plus petite, avec la face an- térieure plate et la postérieure convexe. Les quatre molari- formes supérieures occupent un espace de 34 millimeétres. — 132 — Largeur du palais entre la troisieme paire de dents 20 milli- métres. Dans la mandibule, la premiere dent est petite, elliptique, avec le grand diamétre de 6 millimétres dans le sens trans- versal. La deuxieme dent est également elliptique et aussi avec son grand diamétre en direction transversale; cette dent mesure 6 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 10 mil- limétres de diamétre transverse. La troisieme dent est á peu pres de la méme grandeur que la deuxiéme et dans la méme position, mais présente la face verticale antérieure fortement convexe et la face postérieure plate. La derniére molaire est reguliérement elliptique, et avec sont plus grand diamétre en direction oblique comme chez Hapalops; cette dent mesure 12 millimétres dans son diamétre le plus grand et 8 millimétres dans le petite diamétre. Les quatre dents inférieures occupent un espace de 40 millimétres. Hauteur de la branche mandibu- laire au-dessous de la quatrieme dent, 29 millimétres. * HAPALOÍDES PONDEROSUS, N. sp. Cette esptce n'est représen- tée que par un morceau de maxillaire portant en place les trois dents intermédiaires. Ce morceau indique une espece á peine un peu plus grande que la précédente. La molaire 2 s'en distingue pour présenter son plus grand diamétre en direc- tion transversale et non longitudinale comme dans Vautre es- pece ; cette dent mesure 8 millimétres de diamétre transverse. La molaire 3 mesure 7 millimétres de diamétre antéro-posté- rieur et 11,5 millimétres de diamétre transverse; son contour est elliptique, au lieu d'ovoide comme dans Pespece anté- rieure, HAPALOIDES LAEVIUSCULUS, N. Sp. N'est représenté que par un morceau de maxillaire avec Palvéole incomplet de la molai- re 2, et les molaires 3 et 4 en place et completes. Ce morceau indique una espéce beaucoup plus petite que H. ignavus. La troisieme molaire está peine un peu plus grosse sur le cóté — 133 — interne que sur Pexterne, et mesure 4,5 millimétres de dia- métre antéro-postérieur et 7 millimétres de diamétre transver- se. La quatriéme molaire est a peine un peu plus petite que la précédente, étantun peu plus étroite sur le cóté interne que sur Vexterne. Les deux molaires, troisiéme et quatriéme 0c- cupent un espace de 10 millimétres. En outre des morceaux décrits il y a encore d'autres 0sse- ments de Gravigrades, particulierement des astragales, des phalanges onguéales, etc., indiquant des animaux comparables par la taille au Scelidotherium du pampéen. Ces Os appartien- nent á deux ou trois genres différents. Quelques pieces ressem- blentá d'autres similaires trouvées dans les couches á Pyrothe- rium et appartenant d'aprés toutes les probabilités á P'Octodon— totherium, et il est possible que ces os des couches á Colpodon puissent se référer au méme genre. Pourtant, avec les maté- riaux actuels, pour le moment on ne peu rien dire de plus précis. GLYPTODONTIA Propalaehoplophoridae PRoPALAEHOPLOPHORUS PILINEATUS, NM. sp. Représentée par quelques plaques de la partie postérieure de la carapace, in- diquant un animal de la grandeur de P. australis du santa- cruzien. Ces plaques, á contour rectangulaire, ont une grande figure centrale elliptique entourée par une rangée de figures polygonales petites; dans la partie antérieure il y a une dou- ble rangée de figures semblables. Le caractéere plus notable servant a distinguer ces plaques de celles des especes santa- cruzienes, c'est la surface lisse et bombée des figures et les sillons qui délimitent les figures, qui sont étroits et tres pro- fonds. Une plaque mesure 33 millimétres de diamdtre antéro- postérieur, 24 millimétres de diametre transverse et 10 milli- métres d'épaisseur. o A * ProPALAEHOPLOPHORUS aff. extiLis. Amegh. 1899. Quelques plaques tres petites et tres minces semblent se rapporter á cette espéce, qu'on ne la connaissais que du patagonien supérieur (couches á Astrapothericulus). PrOPALAEHOPLOPHORUS, Sp. Plusieurs plaques isolées ressem- blent á celles du P. australis du santacruzien, mais ces débris sont insufisants pour déterminer Vespéce avec précision. DASYPODA Dasypidae * PrOEUTATUS aff. LAGENA. Amegh. 1888. Le genre Proeutatus est représenté par des plaques de plusieurs régions de la ca- rapace ; par leur sculpture ces plaques ressemblent á celles de P. lagena, mais il y en a de plusieurs grandeurs et avec des variations plus ou moins grandes dans les figures. Il est pres- que certain que ces plaques appartiennentá plus d'une espéce mais sans des matériaux plus complets il yest pas possible de les distinguer; je crois donc sage, provisoirement, de les ins- crire toutes sous le nom de Proeutatus af. lagena. PROEUTATUS POSTPUNTUM, N. sp. Représentée par plusieurs plaques de la section fixe postérieure, qui indiquent un ani- mal de la taille de P. lagena. Ces plaques se distinguent de celle de la derniére espéece par leur surface moins lisse, avec une grose ponctuation et la figure centrale lageniforme mal delimitée, mais le caractére distinctif le plus notable consiste dans la présence d'une paire de trous, placés, non á la partie antérieure comme c'est la regle quand ces trous existent, sinon dans la partie postérieure. Une plaque de grandeur mo- yenne mesure 24 millimétres de diamétre antéro-postérieur, — 135 — $ millimétres de diamétre transverse et 6 millimétres d'épais- seur. * PRODASYPUS CENTRALIS, N. sp. De la taille de P. patagonicus. Les plaques movibles s'en distinguent par les trous piliferes du bord postérieur en plus petit nombre mais plus grands. Les plaques inmobiles du bouclier pelvien se distinguent par les figures de la face externe, qui sont tres hautes, bombées á surface lisse et séparées par des sillons profonds ; dans le fond du sillon qui entoure la figure centrale il y a des grandes perforations. Les figures périphériques sont plus hautes que la figure centrale. Les plaques ont de 9 a 12 millimétres de dia- métre antéro-postérieur et 7 48 millimétres de diamétre trans- verse. * Prozagoyus HumILIs, n. sp. Taille presque égale ou á pei- ne un peu plus petite que celle de P. proximas, Les plaques movibles se distinguent par la sculpture de la face externe, formée par une figure centrale allongée, étroite et bombée en forme de colonne, et deux figures latérales paralélles á la pre- miére et divisée en deux parties par un sillon transversal vers la moitié de leur longueur; le bord postérieur présente deux petits trous piliferes placés vers la partie médiane et sur la face supérieure. Ces plaques mesurent 15 millimétres de dia- métre antéro-postérieur et 44 3 millimétres de diamétre trans- verse, Les plaques fixes de la partie antérieure du bouclier pelvien se distinguent par les deux figures latérales qui sont divisées en trois parties par deux sillons transversaux ; comme regle générale, elles n'ont en arritre qu'une seule perforation pilifére assez grande, placée vers le milieu de la largeur du bord postérieur en partie sur la face supérieure. Ces plaques mesurent en moyenne, 10 millimétres de diamétre antéro- postérieur et 4 millimétres de diamétre transverse. — 136 — Stegolheriidae * STEGOTHERIUM (1) vArIEGATUM, N. Sp. Dans les coupes á Colpodon, les débris de Stegotherium sont proportionnelle- ment plus abondants que dans le santacruzien, mais ne con- sistent qu'en plaques isolées de forme assez variée et appar- tenant peut-étre á plus d'une espéce, quoigue pourle moment il estprudent de les reunir toutes sous un méme nom spécifi- que. Comme caractére distinctif commun on peut indiquer la surface externe de toutes ces plaques qui est beaucoup plus granuleuse ou rugueuse que dans celles du santacruzien; en outre se font remarquer par la présence d'une figure longitu- dinale médiane, parfois un peu oblique, presque toujours tres étroite et haute, en forme de colonnette, limitée sur les deux cótés latéraux par deux dépressions profondes. Les dimen- sions deces plaques paraissent correspondre á une taille un peu plus considérable que celle de Pespéce santacruzienne. Les plaques dela région postérieure sont petites, épaisses, á contour quádrangulaire ou rhombique, ayant en moyenne 9 millimétres de longueur par 6 á 7 de largeur ; en avant de- plus en harmonie avec les caractéres de l'animal. Jusqu'áa présent Je considérais le Stegotherium comme un Peltateloide allié de Pelte- philus, mais le cráne en question et le squelette démontrent que c'est un véritable Dasypode présentant des caractéres anormaux. — 137 — viennent rectangulaires, plus longues et plus nettement im- briquées, constituant dans la partie centrale des anneaux comme chez les formes récentes; les plus grandes de ces pla- ques movibles ont en moyenne 20 a 22 millimétres de lon- gueur par 74 8 de largeur. Toutes les plaques, sont comme celles de lespece santacruzienne á bords non dentés, coupés transversalement, et unis pendant la vie par du tissu fibro- cartilagineux. “ PSEUDOSTEGOTHERIUM GLANGEAUDI, DM. 8., N. sp. Représenté pur des plaques isolées de plusieurs'régions de la carapace et un morceau de branche mandibulaire droite,indiquant un ani- mal un peu plus petit que Stegotherium variegatum. Les pla- ques dans leur forme générale ressemblentá celles de Stego- therium mais étaient unies par des bords plus unis, coupés transversalement et quelque unes par des sutures dentées. La différence la plus considérable, se trouve sur la face €x- terne qui est a surface compléetement lisse faisant contraste avec les plaques de Stegotherium á surface rugueuse. Les per- forations piliferes sont placées sur les quatre cótés comme chez Stegotherium, mais sur les plaques allongées de la partie annellée du milieu, les deux lignes de perforations latérales passent sur la face externe et convergent sur le milieu de la partie antérieure de la méme manitre que chez Tatu(=Tatusia); ces plaques mobiles sont bombées transversalement, et les perforations de la face externe sont trés grandes. Les plaques de la région postérieure ont en moyenne 7 millimétres de long et 4 de large; celles de la partie médiane correspondant aux anneaux mobiles, sont longues de 15 millimétres et large de 4 millimetres. Le morceau de mandibule qui accompagnait ces débris, c'est la partie postérieure de la branche mandibulaire droite avec les trois derniéres molaires. La branche horizontale est excessivement basse et tres épaisse, les molaires sont propot= tionnellement petites et la branche montante est rudimentaire — 138 — et couchée en arriére; par tous ces caracteres la mandibule se rapproche de celle de Stegotherium (Scotaeops). La dernitre molaire est beaucoup plus petite que l'avant derniére; celle-ci mesure 3 millimétres de diamétre antéro-postérieur et 2 milli- métres de diamétre transverse. Les trois derniéres molaires occupent un espace de 8 millimétres. La branche horizontale est haute de seulement 5,5 millimétres et a autant d'épaisseur. PELTATELOIDEA Peltephilidae * PELTEPHILUS GRANOSUS, N. sp. Nest représentée que par des plaques isolées indiquant un animal de la taille de P. feroz. Ces plaques, longues de 184 22 millimétres et larges de 124 14 millimétres se distinguent par leur face externe sans figure centrale ne présentant dans toute leur étendue qu'une surface ápre et granuleuse, sans perforations piliferes sur le bord postérieur 0u á peine visibles sur quelques échantillons. Les deux grands trous de la partie antérieure sont toujours pré- sents. PELTECOELUS PRAELUCENS, N. 8», N. sp. Plaques de la carapace de la grandeur de celles de Peltephilus ferox, avec le méme contour et la méme section, indiquant que les piéces de Var- mure avaient le méme agencement, mais avec une conforma- tion externe complétement différente. La face externe est ab- solument lisse, sans ponctuations ni rugosités, comme polie, avec les bords latéraux un peu relevés et le centre comme dé- primé. En avant, au lieu des deux grandes fossettes que Pon voit dans les plaques de Peltephilus, il y en a trois sur la mé- me ligne transversale, celle du milieu placée sur la ligne mé- diane étant la plus petite. Le bord postérieur est trés mince et sans perforations piliferes ou tout-A-fait rudimentaires. Une Plaque de la partie centrale mesure 17 millimetres de long et 44 millimétres de large. EL CARBON RHÉTICO DE LAS HIGUERAS EN LA PROVINCIA DE MENDOZA Por GUILLERMO BODENBENDER Sumario: Composición del terreno carbonífero rhético. — Naturaleza del carbón. — Propagación, etc. del terreno. — Desarrollo del terre- no en San Juan y en La Rioja. — Consideraciones comparativas so- bre la probabilidad de la existencia de depósitos de carbón en el te- rreno rhético y permo-carbónico. Gracias al infatigable celo del doctorJosÉ A. SALAS, de Men- doza, conocido campeon en las batallas libradas para con- quistar el diamante negro para nuestro país, podemos añadir á la serie de descubrimientos de carbón, que desgraciada- mente hasta hoy no han tenido un resultado práctico, uno nuevo, que parece tendrá mejor suerte y merece atencion especial, La zona carbonífera se halla en inmediata cercanía de Ja ciudad de Mendoza, cerca de ocho leguas al norte de ella, en el departamento Las Heras, distrito Las Higueras, quedando su parte sur ya fuera de la serranía. El terreno aflora en el campo delas Yeseras entre el Cerro Negro y los Cerrillos, en forma de una faja dirigida de Norte á Sud, más ó menos, con un ancho de cerca de 200 metros y un largo de más de una legua, en la falda occidental y casi en el u "Se[[8] UBOTPUT Seqo9y Se] *pyied fo ue sopejyuesaadol uryso OU SOUISPOV Seu soJISOdap 010) [e10e]8 O9LIRBOY *Ppezi[e1ouoS so so. img ox.199 19 Á e30ueo exmue qyuod ap ayaed e “yaed [9 us sopejueseadol ur3sa] ou “eyereds 9p O[[[WB.I8 J 19p 0911944 0u9I1187 [e opuejosusglad own qe “egidejopose¡ed 19 ouo9 sopyod So'] —1¿O0LI1NTIS SMDLUMNLAL)) POLID[IS 1Z1[80 ey Jod seysendelqos (— ¿o9Juo0my 0usJ197 — eunuedies “e3puo[op 'ezipeo ep uoporsodaaJur u09 e7oBoTu “eY11) Seureys11o selaezid uendis 'eyep¡eds(] Ol [8p O[[LA [9 TISCY SIAM O1J19) [9p AUSJUOA (8 SPIN —*YLON s8jn3 sns uo) (ST.19J/UOQ1eO (Opte19d 04.199 [9 US UOQABO Sp : A (Se[[1I94 y “Seosiuady “SOPe.IQuIo[Suo;y) seJiezid Á STÑIe a) sorsodop u09 0U49.1.199 OJewrid (8 'seos1Uo y) (9NIUMNYEAL)) (e puorog A TZIetO “eyisepuy 'ea19eq OIAN]TIA -OTABIO.19 L 394 Y SBIIL Á U0q At O)-0M.19d O0u0dAad ONIS E == ES | sz == = a a OS Eso ; ¿ES 0 O 1 15 MS ol I I ] ] pa e . 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El rhet — véase el perfil — está limitado al naciente por areniscas terciario-diluviales, que componen esta cadena en nuestra region, y al poniente, en la parte sud, por acarreo mo- derno (glaciar) que constituye colinas de altura insignifican- te. En la parte norte la faja rhética se estrecha y se encajona más, por avanzar desde el poniente un levantamiento del terreno paleozóico, que en el Cerro Negro alcanza su mayor altura (cerca de 1600 metros), cayendo entonces rápidamente hacia la depresion y llegando en una pared de caliza silúrica en directo contacto con los estratos rhéticos. Aquí puso el doctor Salas el pique de ensayo « Rickard » sobre los depó- sitos carboníferos. Como los bancos de caliza y dolomita silúrica (con fósiles característicos) y las margas rhéticas tienen posición casi igual y vertical, parece existir, á la primera ojeada, una suce- sion concordante;sin embargo, pronto se nota quelas últimas se inclinan algo hacia el poniente en la zona de contacto. Evidentemente, existe aquí una falla (ruptura) á conse- cuencia de la cual descendió el terreno rhético. Al poniente viene, arriba de la caliza silúrica, un piso de grauwacke (muy probablemente devónico), cubierto en la cima del Cerro Negro por areniscas coloradas con inclinacion hacia el poniente. Estas areniscas — NO las he estudiado de cerca — deben pertenecer al permo-carbón y estar relacio- nadas con las areniscas de la precordillera, que contienen los depósitos carboníferos del Gerro Pelado (véase el perfil). Al oriente de la caliza silúrica, las margas y pizarras con dos mantos carboníferos, que en su afloramiento alcanzan cada uno cerca de 2 metros de ancho, se ponen verticales y ; — 142 — están limitados por areniscas margosas abigarradas, sobre las que siguen areniscas colorado-parduzcas. En éstas ya se nota una insignificante inclinación hacia el naciente. Al internarse cada vez más en la cadena que se levanta al naciente, subiendo por las quebradas hondamente erosio- nadas, se ve que sobre las últimas areniscas siguen otras de color gris-parduzco, viniendo luego un piso muy caracte- rístico de conglomerados y sobre ellos, areniscas finas, grises, con bancos de arcilla. En todas partes se halla yeso en capitas finas, que cru- zan los estratos. La inclinacion ha cambiado poco á poco de la vertical en la hácia el naciente, disminuyendo ésta cada vez más en los depósitos superiores. Luego la inclinacion se pone contraria, aparecen de nuevo los conglomerados con fuerte inclinacion hácia el poniente y poco despues de haber cruzado en una estrechura muy angosta este piso, las formas quebradas del terreno se pierden, el relieye se presenta más suave, nos encontramos otra vez en el rhet con sus estratos margosos, pizarras carboníferas y las areniscas coloradas en su pen- diente. Toda la cadena más al este, hasta que ella pasa en la llanura de Jocoli, debe estar compuesta, según mis investiga- ciones hechas en una quebrada, cerca de Jocoli, igualmente de areniscas terciario-diluviales, con variable inclinacion. Notable es una faja gris-blanca quese destaca bien en la falda oriental desde Jocoli, ya cerca de la cumbre de la cadena, la que parece ser formada de Dacita (Andesita) ó de tufa de esta roca eruptiva, manto que se halla á menudo interpuesto entre las areniscas terciario-diluviales tambien en las precor- dilleras de San Juan (por ejemplo formando los Cerros Blan- cos, cerca de San Juan). Para conocer el terreno rhético en sus detalles, nos tras- ladaremos desde el pique Rickard, á 15 cuadras más al sur, donde se encuentra el pique Eloisa con la casa de la admi- nistración (cerca de 950 metros). — 143 — En la pendiente del terreno observamos aquella misma se- rie de estratos compuestos de areniscas terciario-diluviales, debajo de las cuales aparecen, con inclinacion hácia el na- ciente, las areniscas colorado-parduzcas con un banco de conglomerados de 1 melro y más de espesor en su yaciente. Estas areniscas forman el límite superior del rhet, análo- go á la sucesion de las capas en las sierrras pampeanas (La Huerta, etc.). Cerca de una cuadra al sur del pique Eloisa, el perfil de los estratos rhéticos, de posicion casi vertical, está constituído de arriba abajo por : 1% Areniscas margosas abigarradas, muy desmenuzables, con un banco de areniscas amarillentas, de cerca de dos me- tros en el yaciente; en total cerca de 40 metros; 92 Margas y pizarras arcillosas, en parte (cerca de la caja) areniscosas, con los depósitos carboníferos; cerca de 90 metros ; 3 Areniscas margosas abigarradas como las del 1% con un banco de conglomerados en su pendiente; cerca de 24 metros ; 4% Marga y pizarras arcillosas con depósitos carboníferos como las del 2, con interposicion de areniscas de color claro, cerca de 90 metros. Todo el terreno es algo salado. Al poniente, el último piso está limitado por colinas de acarreo glaciar, como ya hemos dicho más arriba. Notable es en el perfil la repeticion del piso de areniscas margosas abigarradas. Tal vez uno está inclinado á explicar esto por una superpo- sicion de pliegues, pero esto no es admisible, porque falta una sucesion simétrica de las capas, quedando el banco de conglomerado en el segundo piso, arriba de las areniscas margosas. Además, el piso se pierde hacia el norte y así, creo hay que considerarle como una interposición de un irregular « stock » entre las margas carboníferas, lo que no tiene nada — 144 — de extraño en esta clase de depósitos. Esta interposicion me parece una señal muy favorable referente al aumento del es- pesor total del rhet en direccion al sud. Plantas fósiles se hallan en gran cantidad, tanto en las margas como en las pizarras hasta el punto de estar llenas estas últimas al encajonar los depósitos de carbón. Sobre su carácter de flora rhética no puede haber ninguna duda. La lista de las especies se publicará en otro lugar. Afloran seis mantos de pizarras negras, que hacen suponer carbón en la profundidad; tres de ellos, sobre los que están trabajados los piques, tienen en la superficie un espesor de uno y medio hasta cinco metros, notándose, algunas cuadras al sur del pique Eloisa, uno con un espesor de más de seis metros. Los trabajos de reconocimiento, hace poco, han sido prin- cipiados. El pique principal, sobre un manto de cerca de cinco me- tros de espesor, ha llegado hasta una profundidad de más de 20 metros, habiendo salido carbón lustroso en poca profundi- dad en capitas delgadas entre las pizarras negras. Por abajo el carbón aumentaba notablemente alcanzando á los 20 me- tros de profundidad un espesor de más de un metro y de buena calidad. Su estructura es esquistosa, “alternando capitas de hulla ne- gra lustrosa compacta y de fractura concoidea con otras de menor lustre, compuestas evidentemente de substancia más terrosa. Contiene algo de yeso y de pirita. Arde, hinchándose, con una llama larga, exhalando un olor y humo desagradable. El residuo que queda por la combustion es, las más de las veces, de la misma forma del carbon erudo (como la del carbon de madera quemada) poniéndose pulverulento. Se puede clasificarlo como hulla seca de llama larga. Si la hulla es muy bituminosa nada hay que permita declararla como un esquis- to bituminoso. — 145 — La carbonizacion de los vegetales está á la vista en las pi- zarras que los contienen, notándose muchas veces hojas bien distinguibles en su forma y nervatura, pero completamente carbonizadas. Parece que ha sido especialmente la familia de las Cyca- dineas (juntos con helechos) la que ha suministrado el mate- rial para el carbon. El análisis verificado por el doctor J. J. KyLE, en la Casa de Moneda dió : Muestras vartas : Aga DISTOSCÓDICA coccion yo 5.65 — 1.05 Materias valacles. oi 25.75 — 24.42 GEOL Ajó. ¿CARTERA A. 38.20 — 39.78 Coli. rre do os 40 Calorías (método de Berthier)...... 3936 — 3948 Muestras elegidas : Agua MISTOSCÓDICA. «..-.0...20<20* 8.40 — 10.65 MRCOTLOS VOTOS. ¿com 2... 32.80 — 27.41 DACIOA ESO. Pocos co eye 52.95 — 42.64 COLIZA lo 5.85 — 19.30 CAOS 5167 — 4036 Análisis verificado por el doctor Francisco Lavalle : Muestras varias : Humedad y materias volátiles.. 28.20 — 20.30 izas Calorías (método de Berthier).. - 4445 — 4229 — 4860 Muestras elegidas : Humedad y materias volátiles. ... de 50 — 44.60 GAPDOBO io ela 5.00 — 45.89 Le in alo le Se pr — 9.50 A A 4971 — 5703 Te. XVI 10 — 146 — Nuevas muestras analizadas recientemente por el doctor Francisco P. LAVALLE : En 100 gramos a a A MA o Sd bebo: 35.90 Matorias IDIMBTAleS o 0 ds 6.81 CACUOU: DUES EI ra is 46.49 Poder calorífico (método de Berthier) 5610 calorías Quemado en vasija cerrada forma coke esponjoso, bastante denso, de aspecto metálico y muy semejante á los carbones comunes del comercio. La cantidad de azufre varía entre 2.45 y 2.80 por ciento en algunos trozos. De los datos que anteceden se desprende que el carbon examinado puede uti- lizarse en las mismas condiciones que cualquiera de los co- nocidos en plaza y de procedencias diversas. En motores fijos han sido ensayados con buen éxito. En la usina de gas en Mendoza (señor FABER) el carbon dió 230 metros cúbicos de gas por tonelada. Considerando la poca profundidad de que se han extraído las muestras de ensayo, los resultados son satisfactorios. Por las últimas muestras se ve que el carbon á mayor profundidad, mejora notablemente, disminuyendo la canti- dad de ceniza. En la extraccion no habrá dificultades particulares á ven- cer. El transporte hasta Mendoza no tropezará con ningun in- conveniente en esta llanura, donde hay muy buenos caminos carreteros hasta las minas mismas. También se podría unirlas fácilmente por un ramal secundario ó por alambre- carril con la línea de Mendoza á San Juan, que queda dis- tante cerca de cuatro leguas (estación Jocoli). Los trabajos ejecutados hasta hoy no permiten emitir un juicio definitivo en cuanto á la cantidad de carbon; sin em- — 147 — bargo, un manto de más de un metro, de regular calidad, como está á la vista en el pique Eloisa, se le considera por lo general explotable, y de estos mantos habrá varios. Desde el punto de vista geológico, con relación á la pro- pagación de los depósitos, soy de opinion, que ellos con- tinúan cubiertos de aluvion hasta la ciudad de Mendoza; es decir, por un espacio de cerca de ocho leguas. Creo que no habrá fallas que corten los depósitos bájo hundimiento en dirección oblicua al rumbo de Jas capas, como se ha observado, con gran perjuicio para la explota— cion en los terrenos carboníferos 'del viejo continente, pues la tectónica de todos los terrenos que componen la precordi- llera y sus faldas es tan sencilla y tan uniforme en el senti do que los terrenos continúan con gran regularidad y sin ser interrumpidos en manera indicada, formando fajas diri- gidas de Norte á Sur, que tales conclusiones son a priori justificadas. Cuando la sucesion de los terrenos no es más normal, co- mo en el caso del Cerro Negro, donde el rhet limita la caliza silúrica, es debido á la fractura de los pliegues, á la forma- ción de una falla paralela al rumbo de las capas y á consi- guiente descenso de ellas. Pero tales fallas longitudinales no interrumpen el terreno en su continuacion de Norte á Sur y supuesto el caso que la faja rhética desapareciera en su corrida de Norte á Sur en un trecho en la superficie, volverá á aflorar en otro punto de esta línea. Será difícil, sino imposible, demostrar directamente la continuacion de nuestra zona carbonífera hácia el sur, hácia la ciudad de Mendoza, por estar cubiertos los depósitos por aluvion, pero al norte, nuestra argumentacion ya está com- probada, babiendo podido constatar el terreno en Pedernal (cerca de 50 kilómetros al norte del Cerro Negro) en un punto previamente calculado; y entre éste y el Cerro Negro los depósitos deben salir en varios otros puntos. Pero con in d4S — esto no quiero decir que el terreno en esta parte contenga carbon. Segun dicen, existe carbon en el Cajon de Montaña (al oeste de Durazno, provincia de San Juan), pero fáltannos investigaciones que comprueben estos asertos. Puede ser que los mantos carboníferos disminuyan ó se pierdan com- pletamente al norte, lo que estaría conforme con nues- tras observaciones, hechas en el corte de la quebrada Dehe- sa, al frente del río Tambolar, donde, sobre areniscas que pertenecen al permo-carbón ó al trias, descansan margas y arcillas sin carbon, Como he hablado sobre posibles irregularidades de los de- pósitos, no quiero pasar en silencio las pequeñas alteracio- nes en el rumbo, que algunos mantos han sufrido al sur del pique Eloisa, en el extremo norte del arriba mencionado «stock» de areniscas margosas, y las que evidentemente son debidas á la interposición de éste y á los efectos de presion contra un material pétreo de distinta resistencia. Pero se reconocen que ellas carecen en absoluto de importancia, pues los mantos carboníferos vuelven pronto al rumbo é in- clinacion regular. Que tales pequeños cambios pueden repe- tirse, no hay para qué decirlo. Profundidad. — En nuestra exposicion hemos basado las deducciones, en primer lugar, sobre la tectónica de los te- rrenos, consistiendo en la formacion de pliegues. Segun es- to, debe existir una continuacion subterránea (sinclinal) en- tre los depósitos actualmente trabajados en Las Higueras y los otros que salen más al naciente dentro de las areniscas terciario-diluviales. Las capas verticales van, pues, á pasar en la horizontal. La profundidad en que esto se efectúa debe ser muy grande, dada la gran inclinacion de las capas y el gran espesor de las areniscas terciarias; para su cálculo se precisaría datos que no están á mi disposicion. Supongo que son varios cientos de metros hasta donde continúan los depósitos carboníferos en posición vertical. — 149 — El espesor de los depósitos lo hemos calculado en cerca de 200 metros, comprendiendo éste el ancho total visible de las margas y pizarras carboníferas, inclusive las areniscas mar- gosas (cerca de 60 metros), desde las areniscas coloradas al extremo oriental hasta las colinas de acarreo al poniente. Las capas de este último terreno (rodados, arena, arci- lla), son horizontales en las colinas, pero parecen cam- biar —no está bien claro — en el contacto con los depósitos rhéticos en la vertical, como puede verse mejor en un corte más al sur. Este hecho tiene interés científico, pues él nos enseña de que tambien en tiempos muy modernos han tenido lugar dislocaciones y movimientos de los terrenos; pero prácticamente no tiene mucha importancia, á lo menos no podemos deducir de él a priori, que los depósitos rhéticos estén aquí cortados y que no sigan otros pisos carboníferos más al poniente. Se necesitaría cortar los depósitos en esta direccion desde el pique Eloisa, como tambien convendría una galería desde este mismo hácia el naciente para conocer el carácter de los otros mantos. Pero la propagacion subte- rránea del rhet debajo del acarreo hácia el poniente, si exis- te, pronto debe estar limitada por otros terrenos, como cali- za silúrica, grauwacke ó por las areniscas terciario-diluvia- les por razón de la arriba mencionada falla en el Cerro Ne- gro, cuya continuacion hacia el sur pasa muy probablemente aquí. Existe la posibilidad de que más al poniente, en la llanu- ra que se extiende hasta Canota, al pié de la precordillera, ó en la falda de ella misma, hay una ó dos fajas rhéticas más, encajonadas entre otros terrenos, como lo hemos imaginado en el dibujo de nuestro perfil. Ellas formarían entonces la continuacion setentrional de los depósitos de Cacheuta con los de Challao, separados de los de Las Higueras por otros terrenos (por ejemplo por la caliza silúrica del Cerro de Cal). — 150 — Sobre el espesor de los depósitos de carbon en Las Hi- gueras ya hemos referido más arriba. Cómo ellos, más al sur, hacia Mendoza, están cubiertos por acarreo, claro es, que no se puede saber, si los mantos carboníferos dentro de las margas siguen siempre con el mismo espesor, pero el hecho de que hay capas de carbón rhético, si bien de poco espesor, en la precordillera misma (Challao, Arroyo Papagayos, Ca- cheuta, El Salto, La Reta), y la consideracion de que en la actual depresion mendocina debe haber existido en la época rhética una cuenca con lagunas y rica vegetacion, limitada al poniente, pero de mayor extension hácia el naciente, nos hace suponer que los depósitos que ocupen partes más centrales de la cuenca, sean no solamente de mayor espe- sor, como es efectivamente ya el caso en Las Higueras, sino tambien de mayor regularidad. Arriba ya hemos expuesto, cómo al naciente de los depó- sitos de Las Higueras, en la cadena de areniscas terciario- diluviales aflora una segunda faja rhética. Más al naciente, — para proseguir ahora el terreno rhético hacia el naciente y entrar luego en consideraciones generales — es muy proba- ble que esto se repita, pero los depósitos deben estar cubier- tos por terrenos modernos. También puede ser que los plie- gues no lleguen á la superficie, pues es de suponer que la posición muy inclinada del rhet, como de todos los otros te- rrenos, en la orilla de la precordillera, disminuya más al oriente. En tal posicion poco inclinada, el rhet, cubierto de areniscas coloradas, aparece otra vez en las sierras pampea- nas, en particular al norte y al sur de la sierra de La Huer- ta, rodeándola sin duda completamente y extendiéndose subterráneamente tanto hácia el poniente como al naciente. Esto nos da una idea de la gran propagacion del terreno rhético desde la precordillera hasta las cadenas más orienta- les de las sierras pampeanas(á lo menos hasta la sierra de Los Llanos), y cómo el terreno incluye tambien en esta region, — 151 — donde aflora en las orillas de las sierras, depósitos de car- bon (Marayes, Usno, Campo de Ichigualasta). es de supo- ner que hay entre ellas y los de la precordillera una conti- nuacion subterránea, aunque en parte á gran profundidad, siendo así posible la existencia de extensas cuencas carboní- feras. Tanto en las depresiones de la region ocupada por las precordilleras como en las entre las sierras pampeanas, el te- rreno se ha formado bajo condiciones iguales, lo que hace más probable su continuidad, máxime si nos fijamos en el carácter petrográfico que es común á las dos regiones, es- tando representado por margas, pizarras arcillosas, arenis- cas margosas y cuarcíticas de colores claros. Además, los ve- getales enterrados en ellos representan los mismos tipos de una vegetacion característica para depresiones con lagunas. La profundidad á que se encuentran los depósitos de carbon en estas cuencas, debe aumentarse — así se deduce por lo general, supuesta una posicion normal — cuando nos alejamos de las sierras que han formado antes las orillas de las cuencas ; y está demás decir, que por estas razones todos los trabajos tendentes á averiguar los depósitos de carbón de- ben partir de ellas en la región de su afloramiento, avan- zando con las perforaciones hácia el centro de las cuencas. Hasta hoy nada se ha hecho en este sentido, pues los tra- bajos realizados en Marayes, al sur de la sierra de La Huer- ta, tienen el defecto de ser practicados en la orilla de una cuenca, y como el espesor del carbón en tal región del aflo- ramiento es por lo común insignificante y su calidad infe- rior, no era razonable esperar mejores resultados que los obtenidos. Lo mismo puede decirse de los depósitos de El Salto, La Reta y de Challao en la precordillera de Mendoza. Antes de que se efectúen trabajos de reconocimiento Co- mo se deben hacer, no se puede afirmar que no existen en el terreno rhético depósitos de carbón en cantidad explotable (1). (1) Cawron1, en su informe Sobre la formacion carbonífera de la —1p2 — Los puntos para éstos ya están fijados en las precordille- ras: Las Higueras, y en las sierras pampeanas Los Marayes, en el extremo sur de la sierra de La Huerta y al norte de ésta en Usno y enel campo de Ichigualasta, cerca de El Bal- de, con las comarcas contiguas (1). del terreno rhético, tomada de su obra Beitrage zur Geologie und Palaeontologie der Argentinischen Republik. No puedo pasar por alto un punto de la traducción que conceptúo falso. SreLzNER no habla de antiguos mares, que hubieran sido rellenados por las capas rhéticas, ni que « en la orilla de este mar» hubiera existido en la época triásica espléndidos bosques, sino de « Becken > que debe traducirse por «cuen- cas » Ó « depresiones ». Mar no hubo en la época rhética, ni antes de ella en las referidas regiones. Todas estas regiones centrales ya han sido, mucho antes de la época carbónica, continente larcáico), sobre el que se formaron primero los depósitos de este terreno y luego arenis- cas (triásicas) y los estratos rhéticos. En la época de la sedimentacion de estos últimos, las serranías y depresiones ya estaban más acentuadas, resultando así, que los depó- sitos rhéticos están limitados más á las depresiones. concepto da una idea del carácter y de la propagacion de los depósi- tos carbónicos y rhéticos desfavorable desde el punto de vista práctico. Tengo que observar, además, algunas opiniones teóricas, contenidas en la página 10, línea 20 y siguientes, las que, dice CANTONI, son con- firmadas por STELZNER, VALENTIN, HAUTHAL y BODENBENDER. Por mi parte no he emitido semejante teoría y mucho menos voy á confirmarla; y en cuanto á STELZNER, VALENTIN y HAUTHAL jamás han dicho una palabra en tal sentido. Hay que tener cuidado con las citas. - (1) En Marayes parecen existir segun los informes de Joaquin GoDoY y Ocravio Nicour dos niveles de pizarras carboníferas; en el uno, di- cen, hubo carbon de 2 á 2,5 metros de espesor; el otro no ha sido re— conocido completamente. Hoy dia los laboreos son inaccesibles, pero no hay duda, que existe carbon, como ya SteLzNER lo ha confirmado. Segun RickarD el carbon de Marayes contiene : — 153 — La poca inclinacion de los estratos de los últimos puntos, falta de grandes dislocaciones y poca profundidad, en que se hallan los depósitos, hacen estos lugares muy á propósito para perforaciones. Resultará de ellas la direccion en la que hay que proseguir los trabajos. En las regiones en que el rhet está cubierto por terrenos modernos (areniscas arcillosas, arcilla y arena), que han pro- ducido una superficie más ó menos llana, hay que tener en cuenta al elegir los puntos de perforacion, que el subsuelo del terreno primitivo (gneis, etc.) no es siempre de esta mis- ma forma, sino que, por el contrario, será en su mayor parte ondulado, manifestándose tales ondulaciones, con las que los terrenos sobrepuestos se acercan á la superficie, á veces por muy insignificantes levantamientos. Con tales perforaciones se resolverá al mismo tiempo el no menos importante problema referente á las aguas subte- rráneas, pozos artesianos, etc., que exige por sí solo una solucion. Hace ya casi treinta años que Stelzner (entonces cate- drático de geología en la universidad de Córdoba) indicaba el distrito de Marayes como uno de los más adecuados para tales trabajos de reconocimento, y esta opinion, referente á la probabilidad de encontrar depósitos explotabies en el rhet, la ha sostenido, siguiendo con interés las investigacio- nes geológicas de los últimos decenios en la Argentina, hasta su muerte, ocurrida siendo director de la Academia de minas de Freiberg, en Sajonia. Nuestros conocimientos actuales hablan más y más en fa- Agua higroscópica 1,57; materias volátiles á 30,80; carbon fijo 36.20; cenizas 22.43. En el campo de Ichigualasta hay una serie de mantos, pero en Su afloramiento de poco espesor. Segun Cantoni ellos se aumentan, dan- o en parte un carbon de más de un metro de espesor y de regular calidad. El carbon es muy parecido al de Las Higueras. — 154 — vor de esta opinion, resultando que los terrenos carboníferos, que hay que distinguir, segun mis investigaciones, en rhéticos y permo-carbónicos, los primeros se presentan con caracte- res más propicios de contener depósitos explotables. Sobre el permo-carbon trataré más abajo. Ahora, como los depósitos de Las Higueras llenan por el momento las mejores condiciones, está demás recomendar que se practique sondeos en mayor escala que los hasta hoy hechos. Es un deber del gobierno tomar en consideracion un asunto de tan magna importancia. En todo caso, con estejdescubrimiento hemos adelantado mucho en la cuestion concerniente al carbon de piedra, pues dejando de lado la importancia local que puede tener, él hecha más luz sobre el carácter y la propagación del terreno carbonífero, haciendo esperar en general una solucion mejor de la que hasta hoy se creyó. El carbon rhético no resiste la comparacion, segun las ex- periencias, con las clases de carbon proveniente del «terreno carbónico »; pero si se encuentra en bastante cantidad y es de barata explotacion, encontrará una aplicacion local en muchas industrias, y en particular en nuestras provincias andinas, como Mendoza, San Juan y la Rioja, en las que la leña es un artículo tan sumamente escaso, que Casi no se halla al alcance de los pobres, y donde los establecimientos metalúrgicos existentes (por ejemplo el de Uspallata) han cesado sus trabajos por falta de combustible y por estas razo- nes no es de esperar se funden otros nuevos que podrían dar impulso á la minería. Consideraciones generales sobre el Permo-Carbon como terreno carbonifero Más arriba he dicho que el terreno rhético es, creo, más propicio que el permo-carbon respecto á la posibilidad — 155 — de contener depósitos explotables. Esto exige más explica- ciones. En un trabajo que saldrá en la entrega siguiente del Boletin de la Academia, y que tratará sobre la constitucion geológica de la precordiilera de San Juan y de las sierras pampeanas, hablaré detalladamente sobre el « permo-carbon », es decir, sobre una serie de areniscas, CuyOS niveles inferio- res se manifiestan por su posicion y por su carácter fitopa- leontológico como equivalente de lo que se llama « terreno carbónico ó terreno carbonífero » (en sentido estricto). El no está limitado á la precordillera de Mendoza y San Juan, con su prolongacion al norte y noroeste hasta el Famatina, sino que aflora tambien, depositado sobre gneis, ete., en varias partes de las sierras pampeanas (sierra de los Llanos, de San Luis, de Velazco, etc.). Son casi exclusivamente areniscas las que le componen; las pizarras están desarrolladas en grado mínimo, contenien- do á veces muy insignificantes capitas de verdadero carbon. Lo que llaman carbon no es la mayor parte de las veces más que pizarra carbonífera. Los puntos en que salen estas últimas y conviene preci- sarlos, son los siguientes. Voy á enumerarlos en seguida desde el sur al norte por la precordillera de Mendoza y de San Juan hasta el Fama- tina, y luego las de las sierras pampeanas . Cerro Pelado, Retamito, Carpintería y Pocito, Los Colo- rados de Zonda y La Deheza, Huaco (cerca de Jachal), y pro- bablemente algunos afloramientos cerca de Tucunuco; Trapi- che y Cerro Bola (cerca de Guandacol), Los Tambillos y Carrizal (en la falda occidental resp. oriental del Famatina,, Los Saladillos y Amanao, cerca de Chilecito; además en la sierra de los Llanos y en sus faldas (Pampa de Ansulon, Malanzan y Chamical), en la sierra de San Luis (Bajo de Velis), y muy probablemente en la sierra de la Huerta y en el Pié de Palo. Piques y socavones de ensayo en escala pequeña son en — 156 — parte ya de fecha muy vieja (varios decenios atrás), como los de Huaco y de Los Tambillos. Mayores extensiones han te- nido los trabajos ejecutados sobre los depósitos de los Co- lorados de Zonda y de La Deheza, en el año 1888, por el in- geniero Thierry. Los de Retamito (1883) han sido ensayados Otra vez en el año pasado, y en el cerro Pelado, tambien conocido desde muchos años atrás, han principiado á trabajar nuevamente. Todos, salvo tal vez los del último punto, toda- vía no concluídos, no han tenido resultado alguno. Estos son tambien los únicos puntos, en que el terreno sale á la superficie con un aspecto algo favorable, por la existencia de pizarras, pero ellas tienen un espesor muy in- significante, reduciéndose en su mayor parte á un solo manto. Los otros, como Carpintería, Trapiche, Saladillos, Amanao, Sierra de los Llanos, de San Luis, no merecerían ser men- cionados si no tuviesen su interés por las plantas fósiles que contienen, las que nos han permitido clasificar el terreno co- mo permo-carbon. La propagacion del terreno es pues muy grande, — su ex- tension más al norte todavía no está fijada, — mucho más ge- neral que el terreno rhético, pues mientras éste queda más limitado, dentro de las depresiones de las serranías, aquel sube hasta alturas considerables, tanto en la precordillera como en las serranías centrales. Pero su carácter es en todas las regiones sumamente esté- ril, lo que salta ya inmediatamente á la vista por la predo- minancia de las areniscas ; y estos hechos, constatados en tan variados puntos, creo que bastan para no dar lugar á ilu- siones. Y no se diga que nos falta mucho que conocer en esta región. Afloramientos de alguna importancia no nos pueden haber escapado. Lo que tal vez se descubra despues, no cambiará nuestro concepto, sino que vendrá á apoyarle más aún. Lo que se puede objetar, es que todos estos depósitos no — 157 — sean sino afloramientos de las cuencas carboníferas en las orillas de las serranías, que por consiguiente debieran pre- sentarse en calidad y cantidad inferior, y que en Jas partes más centrales de las cuencas muy bien pudieran encontrarse depósitos de carbon explotables. Tal objecion, teóricamente, es fundada ; nosotros mismos hemos hecho deducciones análogas concernientes al terreno rhético; sin embargo siempre sería de extrañar cómo un terreno de tan grande propagacion no salga á lo menos en uno ú otro punto con carácter favorable. Pero supuesto que hubieran capas productivas en estas cuencas, prácticamente serían sin valor por razon de encon— trarse á profundidad muy grande, tal vez inaccesible para ser explotados; pues sobre ellos deben seguir: primero un piso de areniscas de mucho espesor — en la provincia de La Rioja entre Paganzo, Vilgo, Gruandacol, etc., él alcanza á lo menos 1000 metros; — luego, encima, á lo menos en la mayor parte de las depresiones, el terreno rhético, arriba de éste otra vez areniscas y al fin el terreno terciario-diluvial y de- pósitos modernos; en total, de un espesor mínimo en muchas partes de quinientos metros. Pero, prescindiendo de este cálculo, que tal vez no tiene sino un valor aproximativo, basta el hecho de que hay dife- rencias de nivel del terreno permo-carbon en las faldas de las serranías centrales, producidas por descensos, que alcanzan más de mil metros, para no hablar de los muchos mayores que hay en las orillas de la precordillera y en las que los depósitos, en posicion casi vertical debajo de otros terrenos deben hundirse hácia profundidades muy grandes. El único punto de esta region en algo favorable para per- foraciones, por hallarse los terrenos poco inclinados, €s Retamito, en la provincia de San Juan, y tal vez tambien la re- gion entre el Pié de Palo y el Cerro Valdivia, en la que hay que esperar que el terreno primitivo (pizarras cristalinas) suba más á la superficie. Pero tal empresa no tendría bas- — 158 — tante fundamento desde que queda constatada la esterilidad del terreno en todos los demás puntos conocidos. Lo que ha contribuido que, entre otros, THierRY en su obra « La cuestion del Carbon de Piedra » (memoria presen- tada al Congreso Industrial Argentino en el año 1900) hayan indicado una exploracion en este punto, hasido la clasifica- cion del piso de Retamito como « Culm », pero tal clasifica- cion, aunque fundada sobre algunas plantas fósiles caracte- rísticas para el Culm europeo, no puede ser todavía conside- rada como definitiva, pues faltan hasta hoy en general, segun mi opinion, datos seguros que permitan una paralelizacion de nuestros depósitos de la precordillera como de las sierras centrales, con los pisos del terreno carbónico, caracterizados. en Europa y en Norte-América. En todo caso, no hay razón alguna para suponer una parte productiva arriba de los depósitos de Retamito, porque en ninguna de las regiones en que salen depósitos más ó menos idénticos á los de Retamito ha sido observado un piso rico en carbón (1). (1) Además de Retamito, TuierrY recomienda como punto para explo- rar San Javier, al sud de Misiones, y la región entre el Sudoeste del Neuquen y la frontera sud de Chile. Los depósitos de San Javier están todavía envueltos en completo mis- terio, desde que StELZNER, referiéndose á MoussY, en su obra citada, los mencionó sin ningun detalle. o existe, pues, por el momento una base práctica y tampoco nos la proporciona el sudoeste (Neuquen, etc.), pues deducciones, como las de que probablemente se encontrasen al lado oriental de los Andes en te- rritorio argentino los mismos depósitos carboníferos (hulla terciaria) que hay al lado occidental en Chile (Lota, Coronel, ete.), no tienen ni valor teórico ni son científicamente adorisibles. Pero estoy completa— wente conforme con TH1errY, cuando dice que se hagan las debidas inves- tigaciones en regiones que prometan alguna probabilidad de encontrar carbon; pero no comprendo, por qué no examina con toda detencion los depósitos ya conocidos, que reunensin duda alguna las condiciones para una exploracion, requeridas por TuierrY en su obra. Del terreno rhético él no hace caso. Pero dejando todas estas consideraciones de lado, sería inexplicable el lanzarse á una empresa tan aventurada, cuando se presta un terreno carbonífero, como el rhético más fácil de alcanzar y en todo caso más propicio. A lo menos hay que resolver primero este probiema, antes de emprender otro. Es una preocupacion, fundada en el carácter del terreno carbónico en Europa y Norte-América, el creer que sola- mente éste sea carbonífero; al contrario, hoy en día, con el progreso de las investigaciones geológicas en otros conti- nentes, sabemos, que los otros terrenos contienzn mucho más depósitos de carbón que lo que en general se cree. Gar- bon triásico y rhético (incluso liásico) es conocido y en parte explotado ya desde tiempoatrás en Richmond, en Virginia, en Carolina del Norte, en Schonen en Suecia, en los Alpes aus— triacos, en el Banat, Transilvania, Cáucaso, India oriental, Australia (Queensland), y en especial en China, donde al- canza una gran propagación y mucho espesor. La poca atencion que hasta hoy se ha dedicado al Rhet, su descrédito, es debido en nuestro país además á una confu- sionde sus depósitos conlos permo-carbónicos, Todos los depósitos carboníferos de la parte central y del norveste han sido considerados antes como rhéticos, error fundamental y lamentable, y como una gran parte de ellos, — y exactamente los permo-carbónicos — se mostraron co- mo estériles, quemaron el santo y la fé. Es de transcendental importancia distinguir con toda pre- De la distincion sobre terreno rhético y carbonífero, que falta en su obra, no se puede prescindir, ni aún en el caso de tratarse la cuestion desde el punto de vista puramente práctico. No se puede hablar « del terreno carbonífero », refiriéndose á los depó- sitosde Dehesa, San Rafael, Marayes, etc., tan completamente distintos. Pero en cuanto á los depósitos permo-carbónicos de la precordillera como de las serranías centrales ¡en los puntos más arriba mencionados) participo absolutamente de la opinión Je THIERRY. — 160 — cision los dos terrenos, para lo que por ahora, en general, no habrá más dificultades. Pero puede haber casos en que se podría incurrir fácil- mente en errores, pues no en todas partes de las depresio- nes existe el terreno rhético, y por consiguiente no se puede emprender en cualquier punto una perforacion. Hay regiones, por ejemplo la de Paganzo (La Kioja), en las que el permo-carbon sale á la superficie, no siendo des- arrollado el rhet. Si se emprendiera aquí una perforacion, considerando los depósitos como rhéticos, sería un gran error; y sise hubiera tenido ya en el año 89, en que hicieron aquí una perforacion, nuestros conocimientos actuales, el fracaso habría sido evitado, no se habrían invertido inútilmente mi- les de pesos, y lo que vale más aún, la confianza en todos los depósitos carboníferos no se habría perdido, Investigaciones geológicas muy detalladas deben preceder pues á cualquier sondaje, pero, como ya lo he dicho en otro lugar, existen comarcas limitadas y conocidas desde el punto de vista geológico, como Marayes, Campo de Ichigualasta y Las Higueras, en las que pueden ser emprendidos inmedia- tamente trabajos de reconocimiento. Con la conciencia más escrupulosa se puede afirmar que en esos puntos existen las condiciones para esos trabajos, pero no se puede decir á ciencia cierta — y hay que preve- nirlo en nuestro país más que en otro alguno — si ellos ten- drán un resultado satisfactorio. GUILLERMO BODENBENDER. Córdoba, Mayo de 1902. ha BOLETIN COBRDOBAS (RePúBLICA ARGENTINA) ras Tomo XVIl, entrega qe 4 (Publicada el 30 de Noviembre de 1902). | DE LA Y REPÚBLICA ARGENTINA (EN CÓRDOBA) PROTECTOR pS a Presidente de la República, Teniente General D. JULIO A. ROCA PRESIDENTE HONORARIO S. E. el Ministro de Justicia é Instruccion Pública, Dr. J. R. FERNANDEZ. COMISION DIRECTIVA PRESIDENTE Dr. D. Oscar Doering DI RECTOR ES Ing. D. Angel Machado. : Dr. Pablo A Dr. D. e. Bodenbende a SECRETARIOS — .Iniero y e ata Ing. D. F. - Alvarez. COMISIÓN REDACTORA DEL BOLETIN Y ACTAS Dres. Oscar Doerinás Adolto, Doering, Ing. Angel Machado. eo OBSERVACIONES MAGNÉTICAS EFECTUADAS EN 1890 FUERA DE CÓRDOBA Por OSCAR DOERING A principios del año 1890 establecí varias oficinas meteo- rológicas en los departamentos Totoral, Tulumba, Río Seco y Sobremonte. A más de realizar mi propósito principal, hice en este viaje un gran número de determinaciones barométricas de alturas, cuyos resultados han visto la luz en este Boletin, tomo XVI, página 5 y siguientes, y determiné la declinacion é intensidad horizontal del magnetismo terrestre en todas las localidades donde estaba obligado á detenerme algunos días para instalar las oficinas meteorológicas, y que son las que siguen: Villa General Mitre (El Totoral)........ Enero 16 de 1890 San José de la Dormida (La Dormida).... » 20 Villa de Maria (El Rio Seco)...........- » 22-24 S. Francisco de Sobremonte (El Chañar)... » 26-30 Cami A a ol Febr. 2-5 Todas esas observaciones se han hecho con el teodolito magnético de mi propiedad C. BAMBERG, número 2597, así T. XV 11 — 162 — como las que corresponden al año 1889 y que he publicado en el tomo XVI de este Boletin (1). Publicaré las observaciones y sus resultados en el órden cronológico indicado. VILLA GENERAL MirrE (El Totoral) p =— 30425; 2= 64*3/5 al W. de Greenwich; H 569 m. (0.D.) El paraje en que hice las observaciones magnéticas, es un sitio (campo entónces) al W de la casa (hotel) del señor FeLIx Cucco, sitio que hace cruz con la quinta de la familia Pinto. La iglesia se encuentra á unos 300 metros de este sitio con un azimut N 70? 51'45 E. Las casas más próximas distaban como 50 metros. Determinacion de la hora 1890. Enero 16. Círculo de reflexion. Reloj: Glashútte. Alturas correspondientes del (>. Altura doble Mañana Tarde Mediodia 20 15” O 8"44”41*2 3"34”1512 12'9"28*2 80 -—2 5 46 47.4 32.0 21,2 O) 49 19.8 29 36.0 27.9 900 -—15 5 51 27.0 27 27,4 21.2 O] 54 0.6 24 55.8 28.2 90 —2 36 5.2 22 48,2 26.7 58 37.0 20 16.6 26.8 123 Por un descuido en la correccion de las pruebas se dice en el encabezamiento del trabajo á que aludo, que las observaciones se han efectuado con un magnetómetro de desviacion, lo que no es cierto. De los primeros párrafos del citado trabajo se desprende claramente que el instrumento usado ha sido el mismo teodolito magnético O. Bamberg 2597. — 163 — Mañana d Corrección del índice.......... + 1'125 + 1'17:5 Temperatura del aire.......... 22.5 27.0 a A A 721.0 18.5 Resultado: AT = + 0”37*3 Determinacion del azimut de la mira Me ha servido de mira una cruz de madera levantada en una loma al SSE de mi carpa. La cruz dista 1500 metros. 1890. Enero 16, a. m. Mira: 235*34:00 6"49=15:2 (| 181*10:25 44 86/10 181 33.25 45 59 8 (9) 181 20.75 47 38 2 (] 180 34.75 po» AT = + 0"36*8 Mira : 235*34:00 6*49"42*0 2] 180*21:25 51 13 6 O 180 45.50 52 44 4 (O) 180 36.25 54 26 0 (| 179 49.00 2 . AT = + 0736:8 1890. Enero 16, p. m. Mira: 235733188 9. 554" 6*4 (6) 330*56:00 10. 55 55 4 (O) 330 43.50 11. 57 40 8 (| 329 58.25 12. 59 39 4 (| 329 44.75 AT = + 0"38*3 — 164 — Resultado : azimut de la mira Observacion 1-4 mañana 158*34:17 PP a ob 158*34:27 158 35.01 » DI » 9-12 tarde Promedio: 158*34/64 Declinacion 1. Enero 16, 7*21” a, m. — 7”39” a. m. 88*21:75 (2 obs.) Marca-arriba. 0.03. e AO e 25.38 » a IPPO 25.38 » a E 21.88 > Mira... 235733/94 Norte magnético 88*23:60 (75 a. m.) 2. Enero 16, 742” — 758” a. m. Marca arriba. ssuieio? > de RO 25.75 » » abajo : 2513 » E ol A 208 (3 > ) Mira.... 235*33.94... Norte magnético 88"23:02 ¿7"8 a. m.) 3. Enero 16, 1"18" — 1'40"p: m. 88"24:92 (3 obs.) Marca ariba emi, Md 26,88. RM.» ) E y A ; 26.00 » E, PRO 24.00 , Mira....235*33:37 Norte magnético 8825/45 (1%5 p.m.) 4. Enero 16, 1*42” — 2*10” e o AA 882150. (2 obs.) jo 97.92 (4 » J' > Anson: Marta abijo”+:!...- 25.58 (3 obs.) A PO 23.00 (4-» , Mira. ... 235*%33:37 Norte magnético 88”24:30 (1"9p. m.) Resultado. Declinacion en « El Totoral ». 1890. Enero, 75 a..M......- =-— 11:4:3 (1) TUN. M7. E 23.712) 15 p. Wes. 26.8 (3) 1:99. WM. Hd 25.8 (4) Intensidad horizontal. Oscilaciones del iman (2) l. Enero 16,a. m. Cronómetro: Glashútte. Temperatura inicial 2677, final 2472, Amplitud inicial 22”, final 1”. Angulo de torsion = 034; y = 0.000 895. + 11*10" 62 +11*16- 48 (138 0sc.) T =,2:5987 18.4 17.6 6029 huese. e > — 34.4 33.2 , - 47.4 46.4 » 6015 + ¡I-28 Y 2.0 » 6029 =- 15.6 14.8 > 6029 - 31.4 35.6 » 6014 - 44.6 48.4 » 5986 . 197076 18 4.4 » 6000 - 18.4 11.3 » 6000 = 34.0 32.8 » 6000 + 47.2 45.6 » 5971 a-—19--378 19 1.6 » 5971 — 15.4 14.4 » 6014 =- 36.4 35.2 » 6000 + 49.2 48.4 » $. DEBA 20 3.8 » 5971 - 18.0 16.4 » 5971 () El método que he seguido en la observacion de las oscilaciones, mi última publicacion magnética. Este Boletin, tomo XVI, pág. 437. — 166 — — 11"14”33*6 + 11”20”37*%6 (140 osc.) T = 2*6000 _ 46.8 50.6 » 5986 DE o o ea ai e y. == 229000 Para reducir á arco 00 pequeño.......... — 0.0065 o RS Ti. == 2,5905 (1) Il. Enero 16, a. m. Cronómetro: Glashútte. Temperatura inicial : 24%0, final 2376, Amplitud inicial : 22?, final 1”. Angulo de torsion: como antes. + 11*23” 350 + .11*"29" 20 (1388 osc.) T = 2:60)5 — Di > » 29 z 14.4 — 31.2 — 35.6 (140 0sc.) 29 + 47 + ? 48.4 dt e. + 2452 + 30 4.2 (138 osc.) 6015 — 180 — 16.8 » 00 = 33.6 — 32.6 » 14 FP 46.8 + 45.2 » 5971 =— 2 2.0 $ 31 6,4 (140 osc.) 86 - 15.0 — 18.8 » 86 = 36.4 — 34.8 (138 osc.) 71 - 49.2 E 47.8 » 85 + 26 52 + 3e>-3.0 » 71 — 17.6 — 16.0 » Yu — 33.4 — 32.0 » 86 e 46.4 + 44.8 » 71 + YU 24 + 33 5.6 (140 osc.) 43 - 14.8 — 18.4 » T — 35.6 — 34.0 (138 osc.) +4 - 48.4 + 46.8 » T TTOLOCÍO: dde Ed Y. === 225987 Para reducir á arco o pequeño........... — 0.0065 Pao A 6. 25922. 100) IM. Enero 16. p. m. Cronómetro: Glashitte. Temperatura inicial: 2723, final 27*1 Amplitud inicial: 25”, final 125. Angulo de torsion : como antes. + 441” 478 + 447” 1%6 (136 osc.) T 216235 — 17. = 14.0 » 206 — 33.6 —- 35.2 (138 osc.) 203 h 46.8 E 48.4 » 203 + 42 28 + 48 4.0 » 174 — 15,4 16. » 159 — 31.6 — 32.4 » 145 ar 44.6 + 45.6 » 159 + 43 6.0 + 49 2.0 (136 osc.]) 17 _ 18.4 — 14.0 » 147 — 34.6 = 35,4 (138 osc.) 145 «+ 47.6 + 48,4 » 145 + 44 3.6 + 50 4,4 » 145 +. 16.0 — 16.6 y 130 — 32.0 — 32.8 » 145 2100 45.2 qe 46.0 » 145 + 45 6.4 + 51 20 (136 osc.) 147 emi 18.8 — 4 » 147 — 34.6 - 35.6 (138 osc.) 159 + 48.0 + 48.4 » 116 Promedio .......... ooo oooooo.o..... T = 2'6161 Para reducir á arco 00 pequeñO........ — 0.0071 Para 478 p. M....ooooooommmmmmomoo.”. T, = 216090 (11) Desviaciones de la aguja 1. Enero 16, 357” — 4*17” p. m. Distancia del iman : 200%”. Temperatura media: 263; [ = 0.000390. ¿Iman al Polo N al Lectura Promedio E E 113* 1:25 (2 obs.) E wW 66 53.12 » W E 112 48.25 » W W 66 30.25 » Angulo de desviaciOD.......+.++.=..**: p= 23*6:53 Correccion por ángulos desiguales iecda — 0.05 aci E Enero 16, 4*1 p.Me..o.oommmnrrerors ¿ =236:48 (1 — 168 — 2. Enero 16, 4"19” — 4*29"” p. m.; distancia 200 metros. Temperatura media 26*5; = 0,000 391 Iman al Polo N al Lectura Promedio 113” 1'00 (2 obs.) E 57.00 W W 25" 4 has pa w Qi O -] o Resultados: De la combinacion (II!) con (2) se deduce : M = 409.385 y con este valor de (1) H = 0.26 510 (Enero 16, 4'1 p. m. de (2 H = 0.26 519 (Enero 16, 4*6 p. m. A San JosÉ DELA DORMIDA p = — 30%20:8; a = 63*54'9 W. Gr.; H = 488 m. (0. D.) Las observaciones magnéticas se han practicado en la en- trada sur á esta pequeña poblacion, como á 80 metros al sur de la posada de doña Teonora pr BuLacio. El 18de Enero es- taba mi instrumento instalado en una casa recien construida con adobes crudos, no techada aun ¿el 20 de Enero á pocos pasos fuera de esa casa. Determinacion de la hora 1. 1890. Exero 18. Alturas correspondientes del G). Circulo de reflexion. Cronómetro : Glashútte. (59) 3. — 169 — Doble altura Mañana Tarde Mediodia 8020: — 20” 8"28"59%4 () 3"49"56%0 Do as E] 31 30.8 O 47 23.6 27.2 820: — 20" 33 371.8 OU 45 17.4 27.6 : 36 94 OQ 246.4 7.9 Corrección del índice: a. m. + 1:27”, p. m. + 1”26*0 Temperatura del aire: » 250, » 3074 Barómetro : a. m. 719*0, p. m. 717%4 Resultado : AT = + 1”15%8 (Enero 18, 12*m.) Alturas correspondientes del (>. Doble altura Enero 18, p.m. Enero19,a.m. Medianoche 82%0! — 20” 34274614 () 8"36"41%6 12*9"44*0 45 17.4 O 34 10.6 44.0 8070; — 20” 473.6 (O) 32 4.2 43.9 49 56.0 (O 29 32.8 44,4 780: — 20” 52:28: 27 26.0 44.4 543.6 O 455.2 44.4 760: — 15” 56 41.6 O 22 47.6 44.6 Corrección del indice: p. m. + 126”0, a. m. + 1:42 Temperatura del aire: » a os 295 Barómetro : p. m. 7174, a. m. 719*8 Resultado : 4T = + 1"19*7 (Enero 19, 12m.) Enero 19. Alturas correspondientes del (>. Doble altura Mañana Tarde Mediodia 84*:0 — 20” 8"38"48:2 ) 3"40"27:8 12*9"38*0 41 198 O 31 59.0 37.1 Resultado : AT = + 1”24*1 (Enero 19, 12"m.) a PTY — 3b. Enero 19. Alturas correspondientes del (). Doble altura Mañana Tarde Mediodia 760 — 15* 8*20”16"0 (3 3'59" 0*8 12*9"38*4 2 47.6 Q) 56 27.8 : 31.7 780" — 15" 24 55.2 () 54 22.4 38.8 27 26.0 (Y) 51 50.4 38.2 Corrección del índice : a. m. + 1:42”, p.m. + 1:45'0 Temperatura del aire: » 20D, 5 338 Barómetro : a. m. 719*8, p. m. 7195 Resultado : AT = + 1”23*%4 (Enero 19, 12*m.) TA adoptada para Enero 19, 12%*m = + 1”23*6 4. Enero 20. Alturas correspondientesi del (). Doble altura Muñana Tarde mediodia 780: — 15" 8"25”29:8 (3 3"54” 8*%6 12*9"49*2 2.1% 51 37.0 49.1 800: — 20” 30 64 %H 4931.0 48.7 32 38.6 O) 46 59.0 18,8 82*0' — 15” 34 44.8 O 44 52.0 48.4 37 152 (0). 42. 91.0 49.1 840: — 15” 39 22.0 (5 40 13.2 47.6 41-56.0. (): ,37.42,8 49.4 860: — 20” 4 1.6 O 35 34.8 48.2 46 31.8 () 33 4,4 48.1 Resultado : AT = + 1”30*8 (Enero 20, 12*m.) Para La Dormida se deduce ¿T = + 7%5 Determinacion del azimut de las miras En el primer punto de observacion (dentro de la casa en construccion) me ha servido de mira (que llamaré A) la cruz de la torre de la iglesia, que dista apenas 400 metros. — 171 — En el segundo punto (fuera de la casa en construccion) elegí como mira el poste de telégrafo que estaba delante de la oficina telegráfica establecida entonces en la ultima casa al norte de la poblacion y cuya distancia aproximada del punto de observácion, era de 300 metros. Esta última mira la lla- maré mira B. I. Enero 18, p. m. Mira A : 282*34:00 (al W.) Glash. 5*55"29*2 [Y 47” 3:00 57 7.4 O 46”51:50 59 11.8 GC] 46” 3:25 60 44,4 (Y 45,53:75 AT = + 1"13%9 II. Enero 19, p. m. Mira A : 23274000 (al W) Glash. 6"13”12*4 (Jj 44”23"00 15 3 174.8 O 2'50 AT = + 1"21'8 III. Enero 19, a. m. Mira B: 173*6:62 (al N.) Glash. 7:47"14'8 (| 262*34:25 49 18 al 20.2 50 59.4 O 48.25 53 10.2 O 34.2 = + 1”2212 IV. Enero 19, p. m. — 172 — Mira B: 174*15:75 (al N.) Glash. 4*15"32:8 (Y 71*50:00 17 34 35:50 19 6.8 O 72 5.00 20 39,4 O 71 54.75 AT = + 1725*0 Resultados : Azimut de la mira 1. 2. Promedio adoptado... -.. *be.i » arriba... Norte magnético... Mira A 29571858 17532 Declinacion En. 18, 7k0a. 308*25:54 En. 18,15 p. 232"51:88 308*47'14 pos) 295*17:95 (WNW) En. 18, Tha. 29239. 15 308”26:00 26.12 26.62 277.12 308”26:46 En. 19, 7Ma. 1737 6:75 177” 8167 12.50 11,25 8.83 177*10:31 Mira B 7*6:98 8.73 77:85 (N) En. 18, 11 p. 332*51:88 308"46:50 49.25 51.25 45.25 308”48:06 En.19,3»3p. 174*15:50 178*23:10 — 173 — Resultado. Declinacion. 1890. Enero 18, 7*0 a. m D = — 11” 9'8 (1; » 18 TA A On 10.7 (2) O LAO. pe 14.1 (3] > IS 13.2 (4) » 18. 7,0. Mein. 11.9 (5) 19 2,8 P. Mes. ary 15.5 (6; Intensidad horizontal. Oscilaciones del iman I. Enero 18, 10*29" — 39" Cronómetro : Glashútte. Punto A. Temperatura inicial 28*5, final 305 Amplitud inicial 18?, final 1? Angulo de torsion 0*336; y = 0,000 890 + 10*99= 46 — +'10*35" 48 — (188 osc.) T = 216101 174. 18.0 116 pa 7 » En 33.4 — 33.8 > 116 + 468.4. + 46.8 » 116 > 3 de $. 34 , 087 he 14.8 — 1576 > 145 a. 35.8 — 31.6 (136 osc.) 162 + 188 44.4 » 147 a ae. q 3-84... (188 0803) 145 cn 142 - 18,0 » 145 ue 33.6 — 34.4 » 145 de 46.4 + 46.8 » 116 + 32-.7.0 +. 38 2.4 » 116 verá) 14.6 — 15.6 » 159 mn 36.0 — 37.0 » 116 .E 4 49.8 » 159 + 33 5.2 Interrupcion ES Pm 17.6 + es 33.6 . e 46.4 eS A A T = 26133 Para reducir á ángulo «o pequeño..-..-- E — 0.0031 A dect Para Enero 18, 10%6 a. M.....-.+..+.+=++* T, = 2.6102 — 174 — II. Enero 18, 10*41" — 10*52-, La) pana] Cronómetro : Glashútte. Punto A. Temperatura inicial, 30*7, final 29%0, Amplitud inicial 157, final 1”. Angulo de torsion 0*336; y = 0.000 890. + 10"41” 1*6 + 10*47" 1*2 (188 osc.) T = 2*6058 13.8 pr 13.6 » 101 = 34.8 — 35.2 » 116 + LA AL 48.2 » 159 + 0 34. + ..48 €0 » 131 —- 16.0 — 16.8 » 145 — 31,2 — 32.4 (136 osc.) 118 + 50.0 + 45.6 > 147 OS o 49 ES » 162 — 188 — 14.2 » 133 -- — — 35.2 » $ + 47.6 + 48.4 (138 osc.) 145 - 44-30. JO. 4t » 145 = 16.0 — 14,2 > 174 — 32.2 — 32.8 » 130 + 45.0 + 46.0 » 159 +. 400.0 e "5L.30 » 176 — 18.6 — 14,4 » 162 = 35.0 — 35.6 » 131 + 47.6 + 48.6 » 159 CONO Ra See 1: ;== 216189 Para reducir á arco 00 pequeño........... — 0.0031 ESA EnOrO 18, 108 A. mo... 0h, T, == 26108 . Enero 20, 6'45" — 6%562 a. m. Cronómetro : Glashiitte. Punto B. Temperatura inicial 223, final 2198. Amplitud inicial 17”, final 075, Angulo de torsion : 0336; y = 0.000 890 + 645" 5'2 + 6*51" 5:2 — (138 0sc.] T = 26087 Pan a 18.0 » 58 dd 340 a 33.6 » 58 Ls) Ss + 64524712 46 2.8 15.6 Promedio — 175 — + 6*41746:8 (138 0sc.) T = 216058 52 87 Enero 20, 7*11" — 722” a. m. Cronómetro : Glashútte. Punto B. Temperatura inicial 22*4, final 23*2. Amplitud inicial 19”, final 1”. Angulo de torsion : 0336; y = 0.000 890. + 711" 4%4 17.6 2, — 15,2 y 58 -- 35.6 (140 osc.) 57 + 49.4 » 71 + 53 5.2 (138 osc.; 87 — 17.6 » 44 — 32.8 » 29 l- 47.2 » 72 + 54 2.4 » 58 = 14.8 » 44 — 36.0 » 44 + 49.4 » 72 + 55 5.2 » 87 — 17.6 » 58 - 32.8 » 29 + 46.4 » 58 A A T = 26061 vial — 0.0039 A T, = 22602 + 7*17” 3* (138 osc.) T = 2*6029 — 16.8 > 29 — 32.6 » 72 + 45.6 » 58 + 18 1.6 » 29 — 14,4 » 87 = 34.2 > 15 + 48.6 » 101 + 19 3.8 » 87 - 16.8 » 58 — 32.4 » 58 + 45.4 » 44 + 20 1.6 > 87 — 176 — — “714144 — — 7*20"14*0 (138 osc.) T = 2*6158 = 39.2 — — » + += 48.4 > — » e ASEO 4.0 0:04:91 9,2 » 29 — A 16.4 » 29 = 32.6 — 32.4 » 72 + 46.0 + 45.6 > 58 OA o EOS T-*== 270090 Reducción á arco 00 pequeño.......... -- — 0.0019 ANO T, = 2*6007 Desviacion de la aguja Temperatura media : 1. Enero 18, 10* 1 a. m. 27*3; 2. Enero 20, 79 a. m. 948. Imanal Polo Nal 1 2 109*59:75 47*29:75 W E 108 56.88 46 37.75 W W 63 36.00 0 56.50 E W 63 3.25 O 44.12 Angulo de desviacion..... ¿ =23* 4/25 23 0:73 Correc. por áng. desiguales. — 0.29 0.18 P COLTORIDO. ¿00.7 = 23" 4.06 23” 6.54 Resultados : combinando I y Il con 1 resulta M=409.872 H = 0.26541 (Enero 18, 9"4a. m.) III y IV con 2 resulta M= 410.256 H = 0.26598 (Enero 20, 7*4 a, m.) VinLa DE Marta (Rro Seco) y E TA 1 BALON e 07 E Sm (O. D.) La oficina telegráfica provincial ocupaba un terreno tan espacioso que pude hacer mis observaciones magnéticas allí mismo, sin temor de influencias locales. El punto de obser- — AM E vacion era en la parte septentrional de la poblacion, al NE de la iglesia, de la que distaba 350 metros, más ó menos. Determinacion de la hora 1. Enero 22. Alturas correspondientes del (>. Círculo de reflexion. Cronómetro : Glashútte. 980: — 15" 912110 ES. 36"43 12'9"26*1 14 42.8 () 4 10.6 26.7 100*0: — 15" 16 50.2. 0 2.3.2 26.7 19 19.6 () 2*59”33*6 26.6 1020" — 15" 2 %64:6 . 51 27.4 26.8 nibe (OQ 54 55.2 — 104*0: — 15" 26 4.4 (5H) 52 48.2 26.3 28 36.4 (OH) 5016.8 26.6 Correccion del índice: a. m. + 1/12'5, p.m. + 1'25/0 Temperatura del aire: a. m. 294, p. m. 326 Barómetro : a. m. 729%6, p.m. 728%0 Resultado: AT —= + 2"26*6 (Enero 22, 12m.) 2. Enero 23. Altura correspondiente del (). 960: — 15" 9 8178: 647-313 :9 12*9"43*6 10496 OQ 838.2 43 980: -- 15” 12 54.8 U 6 30.6 42.7 15 2%.2 (Y) 359.0 42.1 1000: — 16 A 43.4 2 2.2 E) -2'5921'6 41.9 1020: — 20* 296... 51140 41.8 : 24416 O 54 44.0 42.8 1040: — 15" 26 50.4 (€) 5237.0 43.1 29 20.6 Y 50 4.4 42.5 Correccion del índice: a. m. + 1:25”, de m. E 1:35". rin cebra ee aire: a. m. 302, p. m. 39%4 Ba . 130%0, p. m. 727.6. Resultado : a e a 225*5 Races 23, 12m p T. XVI 12 SS Pi o 3. Enero 24. Alturas correspondientes del (). TIO! — 15" 825" 44 (5 3”54%47*0 12*9"55*7 52 16.0 55.0 97 34 790! — 15” 29 42,4 (6 50 10.6 56.5 32 10.6 O 47 40.2 55.4 81*0: — 10* 3YW4194 6) 4532.0 55.7 36 48.2 Q) 43 2.4 : 55,3 830: — 15" 38 54.0 GU 40 55.6 54.8 41 26.0 Y 38 25.6 55.8 Correccion del índice: a. m. + 120”, p. 1:25" mel abi del aire : a. m. 324, p. m. 3873 Baró 29.6, p. m. 726.1. : armo: ar = + 2”26*%5 (Enero 24, 12*m.) Determinacion del azimut de la mira En todas las observaciones« a declinacion magnética en Rio Seco, la mira ha sido una seña (adorno) en una de las ventanas de la iglesia, que se veía más claro en la mañana que en la tarde. 1. EMero, 22.4. m: Mira: 165%57:44 [al SW) Glash. de (O 33*48'25 06.190. 36.50 Se 14,4 58.50 30 19.0 (5 44.25 Ar. = + 29966 II. Enero 22, a. m. y Mira: 165%57:44 /SWw) Glash. 6”33" 3"2 (>) 33"26'25 34 56.8 (0 13.00 36 45.6 (| 32 26.00 nubes 41 16.0 G(] 31 57.2% AT = + 2%26*6 — 179 — III. Enero 22, p. m. Glash. 4*45"27*4 (| 190*26:00 41122 (17.00 48398 O. 42.75 50 15.4 [O 32.50 52 22,4 (| 189 41.75 54 0.2 Q19N 8.% AT = + 2726%4 IV. Enero 23, a. m. Mira : 165%57:57 a sw) Glash. 6*55"15*6 (| 30*14:50 723.2 (| Y 59.50 30 21.50 AT = + 2%2*7 V. Enero 23, p.m. Mira : 166*0:0 (SW) Glash. 5*46” 7:8 ()] 184” 9:00 48 19.4 28.00 51 6.0 O 10.00 52 19.0 (183 26.25 54 9.4 O) 48.50 55 41.0 5.00 AT = + 22517 VI. Enero 24, a. m. Mira : 165*59'81 Glash. 6*27"52*0 (| 33" 6:25 29 56.8 (] 32 52:75 31 57.6 [5H 33 14.00 34 3.6 (SH 32 59,00 AT = + 2%26,2 — 180 — Resultado. Azimut de la mira : A. M. Enero 22... 237*20:54 (1) P. M. Enero e 237*21:06 (3) +2... 20.98 (2) 22,05 (5) 08, > 20.52 (4) A 19.04 (6) Promedio : A. M... 237*20:27, PM. 237 21156 Azimut adoptado : 237*20'91 ¿SW) Declinacion Enero 22 Enero 22 Enero 22 Enero 22 Enero 23 765 a.m. 78 a.m. 12h9 p.m. 1h3 p.m. 7h4 a.m. 1 2 3 4 5 a 165*57:75/165%57:75/165*57:501165*57:501165*57:63 Marca drid 299 35.75/299 35.75/299 41.75|299 42.12|299 36.38 Marca abajo. . 41.00 41.12 48.62 48.00 41.38 Marca abajo. 40.88 41.38 48.715 48.25 AL.25 Marca arriba. 30.0% 36.25 41.88 41.62 36.00 N, magnético. |299*38:31|299*38:62|299*45:25|299*45:00|299*38'75 Declinacion..| —11*1:3 |—11*1'6 |—1178'4 —11*8/2 |—]11*1/8 Enero 23 Enero 23 Enero 23 Enero 23 Enero 24 757 a.m. 12h9 p.m. 1%2 p.m. 18 p.m. 7%2 a.m. 6 7 8 9 10 Mira.... a 165*57:631165*57:93|165*57'93 165*57'93/|165*59'88 Marca arriba. |299 36.12|299 42.50/299 42.50/1299 43.38|299 39.75 Marca abajo... 41.62 48.88 49.75 50.25 45.15 Marca abajo. 40.94 49.00 49.75 50.38 45.25 Marca arriba. 35.62 42.75 43.75 43.75 40.00 N. magnético. 299"38:57|299*45'78|299* 46:44 29946 '94|299*42'69 Declinacion..|—11*1/6 |—11-8:5 —11*9'2 |—11*9'7 |-11%3'5 — La — —- 181 Intensidad horizontal. Oscilaciones del iman Enero 22, 24" — el p. m Temperatura inicial : 3972, Anal 3974. Amplitud inicial: 20”, final Angulo de torsion = 02336; y = 0.000 890. Cronómetro: Glashutte. + 24" 4%4 + 2"10" 578 (138 osc.) T = 2*6188 — 16.8 — 18.4 » 203 + 32.8 = 34.4 » 203 + 45.6 + 47.6 » 232 d..01:1,0 + 11.3,2 » 203 ns 14.0 es 16.0 » 232 — 35.2 = 32.0 (136 osc.) 235 + 48.4 + 44. » 206 + -6 4,4 - 12 6.4 (138 osc.) 232 — 16.8 = 19.0 » 246 po 32.8 a 35.0 » 246 + 46.0 + 48.0 » 232 A - 133.8 » 203 _— 14.8 - 16.8 232 qe 36.0 -- 32.8 (136 ose 235 3 49.0 + 45.6 221 ÓN + 14 1.6 » 206 =- 18.0 — 14.2 192 _ 33.6 - 35.6 (138 osc ,) 232 + 46.6 + 48.6 » 232 o A A Y: == 2:8221 Reduccion á arco o bequeño o A — 0.0054 Para Enoro 1, MDP ess TL == BIO! . Enero 22, 2"19” — 2*30” p. m. Glashútte. Temperatura inicial: 393, final 3877. Amplitud inicial: 23*, final 1“. + 2*19” 512 + 225” 6.2 1138 osc.) T = 2*6160 _ 17.2 =- 18.4 » 174 la! — 1180 — — 2"19"32"8 — 225"34*8 (138 0sc.) T = 26232 -_ 46.0 + 47.4 » 188 + 20 1.6 + 26 3.6 » 232 =- 14,4 - 16.0 » 203 — 36.0 - 32.2 (136 osc.) 192 + 48.8 =- 45.2 » 205 + 21 4.4 + Y — - Pos - 14.2 + 16.8 (137 0sc.! 248 = 33.2 — 34.4 (138 osc.; 174 + 46.2 de 48.4 ». 246 qe. 18. 2,8 + 28 4,4 » 246 = 14.8 - 16.4 » 203 - 36.2 - 32.8 » 221 - 49.2 - 45.8 » 221 + 2 5.2 + 29-— » — —- 18.0 - 14.4 (136 osc.; 206 — 34.2 — 99.6 (138 osc.) 183 + 46.8 - 48.8 » 232 O a ds E, == 210210 Reduccion á arco o pequeño ee. — 0.0 71 PUE BUStO 29.254 0. MO o, T, == 26199 . Enero 23, 9"57* — 107" a. m. Glashitte. Temperatura inicial : go sá final 3522, Amplitud inicial: 18, LA «+ 957" 119 + 10"3" 6:2 (140 osc.) T = 2'6071 - 13.6 = 18.8 » 086 e 33.6 — E sa ea + 46.8 + 47.6 (138 osc.) 145 al 58 2.4 + 4 3.6 » 174 — 15.2 — 16.4 » 174 ES 36.4 — 32.4 (136 osc.! 176 e 49.2 + 45.2 » 175 aj 59 3,2 - 3.0% » 159 _ 18.0 = 19.0 » 159 ed 33.6 - 34.8 174 E 46.8 + 48.0 » 174 + 10 0 2.8 + 6:40 » 174 ES < — 183 — — 10”0”"15*2 10*6"U7*0: *(036-08€.3 T <= B0817 = 31.: —- 32.8 » 203 — 44.4 + 45.6 » 174 + 1.1336 Interrupcion - — 18.4 — — — 34.2 — — dai 47.0 - - A A To 26109 heducciol á ángulo oo pequeño.......... — 0.0044 Para Enero 23, 10%*0 a. m...,........--- T, = 26118 . Enero 23, 10"9” — 10*20” a. m. Glashulte. Temperatura inicial: 35*2, final 36%0. Amplitud inicial : 22”, final 0%8. + 10" 9” 012 + 10*15” 1%6 (138 osc.) T = 2*6188 eS 1 4 0 4,4 es 14. » 187 = d0+2 o: 35.6 » 116 “e 47.0 + 48.4 » 188 + 10 3,4 + 16 4.6 » 174 — 16.0 — 17,3 » 174 + 31.6 — 339:2 » 203 «- 44.4 + 46.0 » 203 $ 11 5.8 eS 170 136 (osc.) 192 0 18.4 = 14,8 » 206 6 qY4.6 — 36.0 138 (0sc.) 188 + 47'4 - 18.8 » 188 =p 12" 3,4 - 18 5.2 » 217 a. 16.0 — 18.0 » 232 era 32.0 -— 33.2 » 174 45.2 ES 47.6 » 261 + 13 6.4 + 19 2.4 136 (osc.) 176 oo 19.0 e 15.0 » 175 o 35,2 - 36.8 138 (osc.) 203 2 48.0 + 49.6 » 203 PEOOULO cono o ge paa Tr == T1:0197 Reduccion á arco oo pequeño neo — 0.0065 Para Enero 23, 102 a. M......-.+....+.- T, = 2*6122 — 184 — V. Enero 23, 4*58” — 5'"9” p. m. e Glashuúlte. Temperatura inicial: 355, final 3775. Amplitud inicial: 25”, final 1”. Angulo de torsion = 0730. + 4%58" 2:8 + 547 52 + 15.2 O e 31.4 e + 44.4 >. O + 59 5.6 A 2 18.2 E ci 34.0 e 868 47.4 de > 404 +5.0.36 Hit ¡bed a 16.2 380 de 32.4 a A 4 45.2 de. LA A a Hd $8 E 14.0 6 la 35.4 ao BG + 48.4 +1. 545.2 + 242 + 8.062 ci 17.0 ae. 01808 33.0 —: 03dd rd A A O . Enero 23, 5"10” — 5*21” p. m. Temperatura inicial : 37*5, final Amplitud inicial : 25”, final 17. + 510" 08 + 5*16" 2%8 6 card 13 15.6 — 34.6 — 31.2 sl 47.6 + 44.2 + TIy-2S + 17.58 = 16.0 ci 18.4 (138 ose.) T = 26261 » > > (136 osc.) (138 osc.; (138 osc.) A e ia Glashútte. 38*0. 276147 (138 osc,) T = 26232 > (136 osc.) > (138 osc.) » 232 221 221 — 5"11”32%0 -— 5"17"34%4 (138 osc.) T = 2*6261 + 45.2 + 47.4 » 246 SA ra » 246 — 14.0 — 16.0 » 232 e 34.8 — 32.0 (136 osc.; 265 HH 48.4 de 45.0 » 921 + 13 4.2 + 19 6.4 (138 osc.) 246 + 16.8 — 18.6 » 217 3 33.2 = 34.8 » 202 ol dd a 48.0 > 232 + 14 2.0 + 2 3.8 > 218 se 14.8 — 16.4 » 203 qe 36.2 = 32.4 (136 osc.) 192 A 45.6 291 A A OA T == 1002 Reduccion á arco oo pequeño....... a — 0.0083 Para Enero 23, 53 P. M...... o... .--. T, 2236149 Desviacion de la aguja 1. Enero 23, 10"9 a. m. (1) — Enero 23, 4*6 p. m. (2) Distancia del iman : 200%”, Temperatura media : 3770 — 40%4,. Iman al PoloN al 1 2 E 324*19:12 324*27:25 W E 323 43.25 323 49.50 W W 278 13.00 278 19.75 E W 278 8.38 2978 17.62 Angulo de desviacion.... p = 22*55:12 22754:82 Correc. poráng. desiguales. — 0.08 0.04 p corregido........ o = 22*55:04 22*54'78 Resultados: De las combinaciones de UL y LV con 1 resulta M = 410.320 H = 0.26568 (Enero 23, 10% a. m.) V y LV con 2 resulta M =410.530 H = 0.26537 ¡Enero 23, de I y 11 » H = 0.26556 (Enero 22, 4*8 p.m.) 2*2 p.m.) — 186 — Say FRANCISCO DE SOBREMONTE (EL CHAÑAR) p = — 29"46:50" 1 = 63756'40%5 al w. Gr.; (') H =690 m.[0. D.) En esta villa he practicado las observaciones magnéticas en el espacioso patio de una casa que el señor ZenoB10 PoNcE DE LEóN me prestó. Estaba situada en la calle Florida, á poca distancia al sur de! la plaza, y el punto de observación dis— taba más de 20 metros de la casa más próxima. Determinacion de la hora 1. Enero 26 p. m. y 27 a. m. Alturas correspondientes del O. Circulo de reflexion : Cronómetro Glashiitte . Altura doble Enero 26 p.m. Enero 27 a. m. Medianoche 64*0* — 10” 4*22"30'6 () 8* 0"13*2 ¡2*11*21B 25 0.6 7Í 757 41.2 20.9 620" — 15" 71 VA GC) 55 35.6 21.5 29 39.4 =D) 53 4.0 21.7 60*0* — 10” 31 45.6 O 50 57.4 21.5 34 16.4 O 48 25.6 21.0 Correccion del índice: p.m. + 1'30%,a.m. E le Temperatura del aire: p. m. 2673, a. m. Barómetro : p. m. 696.5 97.2. Resultado : AT = + cd 5 (Enero 26 á 27, 12* m. n. »N . Enero 28. Alturas correspondientes del (). 105*0* — 15" 9"33" 02 (U 2*49"36*4 12”14”18*3 35 32.2 O) 47 4.8 18.5 (*) Coordenadas determinadas á pedido del Gobierno de la Provincia de Córdoba, por el autor en Julio de 1896; la latitud por alturas cir- cunmeridianas y la longitud por trasmision telegráfica de la hora del Observatorio Nacional de Córdoba. — 187 — 1070" — 15” o Y lo Dl O 244578 ARAS be nu ss 1090" -— 15" 42 19.0 6 40 16.6 17.8 44526 Q 3743.4 18.0 1110 — 15" 47 0.0 O 3537.4 18.7 49326 Q 33 5.2 18.9 Correccion del índice, a. m. + 1'25”, p. m. + 1'29”, Temperatura del aire: a. m. 2678, p. m. 30%5 Barómetro : a. m. 691. . m. 689.0 Resultado: AT = + 1954* 5 (Enero 8, 12* m. n.). 3. Enero 29 p. m. y 30a. m. Alturas correspondientes del (). 700: — 10” 4% 72988 () 8"15”4488 — 12*11”37"3 10 a. 113.15.2 38.2 680: — 10” 8630 1 7.8 37.0 16364: 0. 0988 36.8 660: — 10" 16418 Q 632.4 37.1 19160 O 4 0.2 38.1 Correccion del índice : p. m. + 1'30”,a. m. + 1:00": Temperatura del aire : p. m. Eds a. m. 198, Barómetro : p. m. 695.8, a. m. 698.0. Resultado : AT = + 2”4*2 Enero 29 á 30, 12” m. n.). 4. Enero 30. Alturas correspondientes del (). 660 — 10” 8* 4 012 UU 4*18"47'0 1211"2' 24.4 6324 Q 1616.4 680 — 15 838.2 DG M 9.4 23.8 11780 139.0 23.4 790” — 10" 13 15.2 O 939.0 23.4 DUO 738 23.8 72:01 — 10" 17 50.8 5 . 457.0 23.9 >= 10 297.4 74:01 — 10* 297180 029.2 24.0 Correccion del índice: a. m. + 1/36”, p. m. + 1/25”. Temperatura del aire: a. m. 198, p. m. 202 Barómetro : a. m. 698.0, p. m. 701.2. Resultado : AT = + 2”7*1 ¡Enero 30, n.). ¿ T = + 558 para los dias del 26 al 30 de le 1890. — 188 — Determinacion del azimut de la mira La mira era una raya vertical que había trazado en el mar- co de una puerta, al E. 1. Enero 26 p. m. Mira: 247*47'75 (E) Glash. 4”54"59%4 (| 51*13'50 51 4. Gl 50 59.50 58 44.4 [O 51 25.25 60 19.0 (O 51 15.00 AT = + 17432 II. Enero 27, a. m. Mira: 247*47/50 ¡E' Glash. 6*34747%0 (| 25229775 15 37 28.6 A 38 47.6 () 1.00 40 21.4 (6 25.2 41 58.6 O 15.25 43 26.0 [0 5.00 AT = + 1"46*8 III. Enero 28 a. m. Mira : 247*47'38 Glash. 6*35"36*0 (1 252* 8:75 31. 27:6 (] 251 58.25 39 7.8 (6) 252 20.00 40 52.0 (O) 252 8.75 aT = + 1%53*1 Resultados : Azimut de la mira. Enero 27, a. m..... 982893 :2) Enero 26, p. m...... 98*29'54 (1) » ¡0 Mis: 8.0 (3) A Promedio 2 y 3 a. m. 98*28'47 Promedio adoptado.. 98*2900 — 189 — Este valor es aplicable á las determinaciones de la decli- nacion efectuadas los dias 26 á 28 de Enero. En la madrugada del 29 de Enero encontré la carpa vol- teada por el ventarron de la noche anterior. Asimismo es- taba en el suelo el trípode que había dejado, sin el instru- mento, plantado en la carpa. Aunque establecí el instrumento casi en el mismo punto, con diferencia tal vez de algunos centímetros, el azimut de la mira tan cercana ya no era el mismo. Para determinarle de nuevo, hice las siguientes 0b- servaciones: IV. Enero 29, a. m. Mira : 92727'88 (E; Glash. 834502 (J 18” 9'25 36 34.0 (| 17 56.00 38 20.6 [O 18 25.50 39 43.2 [5H 18 15.50 AT = + 1%59*9 V. Enero 29, p. m. Mira: 27*27'94 (E) Glash. 4*32"428 (CY 194*34'00 34 5 : al 19.25 36 15.6 O 47.25 38 94 O 35.00 AT = +.2%2'0 VI. Enero 30, a. m. Mira: 27"27'88 Glash. 8”31"43*2 (| 18*14'00 3432 A 17 59.50 35 34.0 O 18 27.75 37 60 (O 18 16.00 Ar. — 252 — 190 — VII. Enero 30, p. m. Mira : 2727/25 Glash. 4*46%57%4 |) 193%51"75 48 46.6 (| 193 1'50 50 43.6 (| 192 49.25 53 38,2 [O 193 6.00 AT = + 2"8*4 Resultado : Azimut de la mira. Enero 29 y 30: A. M. Enero 29... 98*8'35 (41 P. M. Enero 29... 98*8'49 (5) E 1 8.36 (6; Pa 8.34 (7) Prolandió:: A. M.... 98*8'36 P . 9878'42 Azimut adoptado : 98*8'39 Declinacion Enero 27 Enero 27 Enero 28 Enero 28 70 a.m. 783 a.m, 71 a.m. 7h3 a.m. 1 2 3 4 ia E E 247"46:69|247”46 '69|247"47'44/247*47'50 Marca arriba.........:. 160 19.50/160 18.75|160 20.38/160 19.75 Mates Sbajo.-.. di. 25.00 5.00 26.62 27.00 Mates abájo. o 25.25 24.50 27.00 26.12 Marca arriba........... 19.25 18.75 20.25 20.25 Norte magnético....... 160*22'25|160*21'75|160*23 '56|160*23 '28 Declinación +. cost, —11*4'4 |—11*3'9 |—11%5'0 |-11*4'7 — 191 Enero 28 Enero 28 Enero 28 Enero 29 Enero 29 113 p.m. 1%5 p.m. 1b8 p.m. 1%4 p.m. 1%7 p.m. 5 6 7 8 9 Mi is 2477 48100|247*48'001247*48"00| 27*27/38| 27*27'38 Marca arriba .|160 25.12|160 25.00/160 25.00/300 23.88|300 23.75 Marca abajo. . 51.00 ; 30.88 30.50 31.00 Marca abajo. . 31.63 31.25 31.19 31.38 31.62 Marca arriba. 25113 24.88 24.75 24.12 23.75 N. magnética.|160*28'22/160*28'03|160*27'94 300*27'47/300*27'53 Declinacion..|—11*9'0 |—11*8/9 |—11*8'8 |—11*8'5 —118'5 Enero 30 Enero £0 Enero 30 Enero 30 7h2 a.m 755 a.m. 151 p.m. 1h3 p.m. 10 11 12 13 Miras o ies 97:28 19| 21*28'19 27*28'00| 27*28'00 Marca arriba....... ..- 300 18.50/300 18.50[300 20.12 300720 .00 o E 95.62 25.25 27.50 21.15 Marca abajo.........- 95.50 25.12 27.88 28.12 Márca arriba.........<: 18.12 17.75 20.00 19.88 Norte magnético....... 30021 '93|300*21'66|300*23'88|300*23*94] DOCIACIÓN +. <<... —11*2:1 | -11*19 | -11%4'3 |-11'4'3 Intensidad horizontal. Oscilaciones del iman . Enero 27, 936" — 9*47 a. m. Cronómetro : Glashútte. Temperatura inicial 30%0, final 31%. Amplitud inicial 25”, final 1”. Angulo de torsion = 0”298. + 9*36” 2*0 — + 9*42" 3"4 16.0 1138 osc.) T = 2"6188 203 — 192 — — 9'36"35%6 — 9”42"32*0* (136 osc.) 276206 + 48.8 + 45.0 » 192 + 37 4.8 + 43 6.0 (138 osc.) 174 = 17.4 =- 18.8 » 188 — 33.6 — 34.8 » 174 - 46.6 — 48.0 » 188 + 38 2.8 + 44 3.4 » 130 .— 15.2 — 16.2 » 159 — 31.0 - 32.2 » 174 + 4.4 + 45.0 » 130 + 3958 + 45 mu1.2 (136 osc.) 133 — 18.4 — 13.6 » 118 — 34.4 — 35.2 (138 osc.] 145 + ME 48.0 > 145 + 40-80-46 3.6 » 130 == 15.6 — 16.4 » 145 — 31,8 — 32.4 » 130 53 448 + 45.2 » 116 o RO A PP: Y. == 20109 Reduccion á ángulo «o OS a — (0.0083 PUTA EMO 77 O EA o a. T, =.2:6075 (1) HK. Enero 27, 9"49* — 10*0” a. m. Cronómetro : Glashitte. Temperatura inicial : 3078, final 32*6. Amplitud inicial: 24*, final 1*2, + 949" 5*0 + 955" 1*2 do 080.) T == 216192 Dial 4:0 206 17.6 o il — 33.6 — 35.6 1138 0SC.) 232 + 46.8 + 48.0 » 174 + 50 3.0 + 56 4,2 » 174 : 15.6 = 16.8 » 174 — 31.6 — 32.8 » 174 + 44.8 e 45.6 » : 145 + 51 6.0 + 57 1.6 (136 osc.) 147 — 18.6 = 14.2 > 147 — 34.8 — 35.6 (138 osc.) 145 + 47.6 - 48.6 » 159 + 52 3.4 + 58 4.4 > 159 — 16.0 — RD » 159 — 193 — — 952324 — 9*58"32*8 - 45.2 46.0 + 53 1.0 + 59 1.6 =— 13.6 14,2 -- 35.0 — 35.6 + 48.0 — 48.6 A Reduccion á Sagulo 00 pi de Para Enero 27, 9%9 a. és T .....oo..+.+..... +.» Desviacion de la aguja Distancia del iman: 2 1 ó En. 27, 952 a. Temperatura media : Iman al E, Polo Nal E 184*58'75 » W » E 19.00 » W » W 1384912 » E » W 471.25 Angulo de desviacion ¿ = Correc. por áng. desig. p-CÓrtegido:.... 16,0 es 22*55'35 0.10 225525 Resultados: Combinando 1 con 1, resulta M = 409.890 H = 0.26635 (Enero 27, 2 En. 27, 11%0 a. 336 185” 3:88 184 27.12 138*57:00 57.50 e 50 07 22" Road (138 osc.) T = 2*6116 — 2*6159 — 0.0078 T, = 2*6081 3 En. 28, 10%4 a. 225500 08 O. 22754 '92 9*4a. m.) II con 2, resulta M = 409,850 H = 0.26631 (Enero 27, 10%5a. m. ) De 3, resulta H = 0.26624 ¡Enero 28, 10*4a. m.) Camisiaca (provincia de Córdoba, dep. Tulumba) p = 30%5'8 1 = 64*0/5 al w. Gr.; H = 710 m. (O. D.) En esta pequeña poblacion, compuesta de una capilla y unas pocas casas que flanquean la plaza, vivía yo en el edifi- T. Xviu 13 : — 194 — cio de la escuela fiscal, la que por falta de un preceptor, no funcionaba en aquel tiempo. En el terreno de la misma es- cuela, situado al sur de la plaza, puse mi carpa é hice mis observaciones magnéticas, Esta comodidad me la proporcio- nó una persona caracterizada de Caminiaga, el señor JosEJ. CHaves, que es acreedor á mi más sincera gratitud por las finas atenciones con que él y su distinguida señora me han colmado durante los dias de mi permanencia en aquel pueblo. Determinacion de la hora 1. 1890. Febrero 2. Alturas casi correspondientes del (>. Círculo de reflexion. i En la mañana había observado ocho alturas del sol. Las nubes que cubrían el cielo durante la tarde, no me permi- tieron tomar las alturas correspondientes á las de la mañana, pero sí conseguí cuatro alturas que se podían combinar con cuatro de las antemeridianas á fin de obtener una correccion buena de mi cronómetro para el mediodia del 2 de Febre- ro. Reproduzco aquí las alturas corregidas por error del ín- dice (del cero), por refraccion y paralaje. 3830:35" () 8"32%54*4 39-30'37'5 () 8*37"33*1 381215" () 3'52%28"8 385835" () 3"48254*2 Resultado: AT = + 1"54*2 AT = + 1”55*3. Adoptado: AT = + 1”54*7 para Febrero 2, 12* mediodia. 2. Febrero 3. Alturas correspondientes del G). 890" — 15" 9 0 Y8 £) 309558 12*11”59*2 23.20 22.4 58.8 q0 16... 4490 0.1814 59.2 BS O: 164658 59.2 9830 —10 921.6 O 1436.4 59.0 — 195 — 9117549. 5) 3 AV MO 12*11"59*4 950 — 15 14-20. 9 56.4 59.2 Correccion del índice: a. m. + 1'30"”, p.m. $ 1138 Temperatura del aire: a. m. 246, p. m. 3078 Barómetro: a. m. 699.4, p. m. 697.9. Resultado : AT = -+ 2*2"4 (Febrero 3, 12'"m.). 3. Febrero 4. Alturas correspondientes del (>. 7190" — 15" 8*32752%4 (5 3%51" 86 12*190*5 35236 O 4837.4 0.5 790 —15 a Er 6 389 ul 40 20 O 43 58.6 0.3 0.0 «1 42 718 O 41 54.0 0.9 44 39.0 OQ 39 21.6 0.3 $0 10 46 45.6 QQ) 3714.8 0.2 49164 Q 3444.0 0.2 No se ha determinado la correccion del índice, nise han tomado las observaciones correspondientes del barómetro y temperatura del aire. Resultado : AT = + 2”6*0 (Febrero 4, 12"m.) 4. Febrero 5. Alturas correspondientes del ()- f6s0' — 15% — 8* 57440 O 4"18"13:2 12*11"58'6 8144 G .1542.0 2 67.0: — 10 10.31.05 1935.32 58.1 12 52.0 (Y) 11 4.8 58.4 690 —10 E O 58.8 Faltan los datos relativos á determinacion del índice, tem- peratura del aire y barómetro. Resultado : 4T = + 2”11*8 == + — 196 — Determinacion del azimut de la mira Tuve que emplear como mira la esquina de una casa en el ángulo NE de la plaza, á 150 metros de distancia. I. Febrero 3, a. m. Mira: 82*15'44 (NE) Glash. 8”34”"14%4 (Y 1293800 36 19.4 (> 130 2.75 37 52.4 [O 129 50.50 39 25.4 (| 128 54.75 AT = + 2”1'3 II. Febrero 3, p. m. Mira: 82*15'00 (NE) Glash. 6"31"26:8 (| 295*41'25 32 51.8 7) 296 4.25 : AT = + 2%4*5 111. Eebrero 4, a. m. : Mira: 821500 Glash. 6*59"54*8 2] 140*44'50 7 144.2 [QS 141 6.50 3 25.2 [S 140 55.50 4 52.4 (| 140 10.00 AT = + 2%5*3 IV. Febrero 4, p. m. Mira: 8213/37 Glash. 5"49” 9%4 (| 300*54'50 50 46.6 (Y 43.2% 52 35.6 O 65.00 54 4.6 O 52.75 AT = + 2%7*0 .— 197 — V. Febrero 5, a. m. Mira : 82*14'12 Glash. 6*39"37*%0 <<] 1424775 412%.8 Al 34.2 43 68 O 58.25 45 10 0 44.25 AT = — al [Ue VI. Febrero 5, p. m. Mira: 82*13'44 Glash. 4*44” 250 (| 308*43*00 45 53.2 Q 30.00 47 19.0 O 56.50 48 47.8 O 45.25 AT = + 2"13*%0 Resultados: Azimut de la mira. Febrero 3, a. m... 39*43'36 (1) Febrero 3, p. m. » 4 a.m... 44.86 (3) » » a aa 44.79 (5) 5, p. m Promedio a. m.... 39*"44'34 Promedio p. m. Azimut adoptado : 39*45'38 (NE) Es una demostración más de lo que he dicho en otro lu- gar (*) sobre el inconveniente de elegir como miras las esquinas de objetos. Hay una diferencia de 2” entre las de- terminaciones de la mañana y las de la tarde, debida á la variacion de la sombra durante el dia. () Véase: O. D., Observaciones magnéticas de 1884 á 1888, en este Boletin, tomo XIV, página 150. — 198 — Declinación de la aguja Febrero 4 Febrero 4 Febrero 4 Febrero 4 76 a.m. 753 a.m. 112 p.m. 155 p.m. 1 2 3 4 Mi 82”14'88| 82*14'88| 82*15'25/| 82*15'25 Marca: arriba... 53 36.00| 53 35.12| 53 39.00| 53 39.25 Marca abajo. -.. 1002. 41.12 40.75 44.88 45.25 Marca EbajOo...:...o... 40.62 40.38 44.62 45.38 MATCA ALEIDA oo 34.50 35.00 38.88 38.75 Norte magnético....... 53 38'06| 53.37'8:| 53*41'84| 53*42'16 Declinación ...«=:-50.. —11*8'6 |—11*83 | —11*12'0|-11*12/3 Febrero 4 Febrero 5 Febrero 5 Febrero 5 Febrero 5 118 p.m. 7h2 a.m. 75 a.m. 2h4 p.m. 26 p.m. 5 6 7 8 9 is A 82*15'25| 82*14'19| 82-14'19| 82*13'25| 82*13'25 Marca arriba.| 53 38.75| 53 36.00| 53 34.38| 53 40.00| 53 39.38 Marca abajo.. 45.00 40.25 39.62 45.88 45.15 Marca abajo.. 45.38 40.00 39.62 45.15 45.15 Marca arriba. 39.12 344.75 34.00 39.75 39.25 N. magnético.| 53%42'"06| 5337175 5336'90| 53”42'84 534203 Declinacion..|--11*]2'2 118811181 1115011191427 Intensidad horizontal. Oscilaciones del iman. + Febrero 4, 9"21* — 9"33% a. m. Glashiitte ¿T = + 5*7. Temperatura inicial 293, final 3393. Amplitud inicial 21”, final 0%8. Angulo de torsion 0*345. — 199 — + 9*21” 576 + 927” 116 1136 osc.) T = 26176 14.2 76 — 18.2 — > - 34,4 — 35.2 (138 osc.) 45 + 47.2 + 48.4 » 74 +. 22.3,2 + 28 4.2 » 59 — 15.6 16.8 » 74 — 31.0 -— 32.8 » 74 + 44.4 — 45.6 » 74 + 23 6.0 + 29 2.0 (136 osc.) 76 — 18,4 — 14,0 » 47 — 34.4 — 35.4 (138 osc.) 59 + 47.4 +. 48.8 » 88 + 294 3.4 + 390 40 » 30 nes 16.0 - 16.8 » 45 — 32.0 — 32.8 » 45 + 45.0 + 46.2 74 + 25 6.4 + 31 2.0 (136 osc 47 — 18.8 — 14.8 » 76 — 34.8 -- 35.6 (138 osc.) 45 > y 48.0 — 48.6 » 30 Promedio. ui ire cta eta a as 276161 Reduccion á arco 00 pequeñd........... — 0.0058 Para Febrero 4, 94 a. M............-- T, = 2*6103 (1 II. Febrero 4, 9"34” — 9”45” a. m. Glashitte, 3T = + 5%7. Temperatura inicial 334, final 350. Amplitud inicial 20”, final 0%7. Angulo de torsion 0*345. + 934” 5*2 + 9*40” 612 (138 osc.) T = 26159 dh 8 74 17.6 - 18. » eN 33.6 — 34.8 » 74 + 46.4 ES 47.6 » 74 + 524 + 4d 38 » 88 — 148: — 16.? » - a 36.4 — 32.0 (136 osc.) 47 - uo 45.6 E — + 36 5.4 + 4 EZ » 61 ae 18.0 — 14. » 76 0 equ 33.8 — 35.2 (138 osc.) 88 - 48.4 = I — — . — 200 — 937" 30 $ 9%43" 4*4 > (138=08c.) T - 6 16.8 > — 31.4 = 32.8 » E + 46.0 hn + 38 — + 2.0 — — 18, — 14.4 (136 osc.) — 4.4 — 39.6 (138 osc.) + bs + 48.8 » A O A AO Y diodo á ángulo oo pequeño........ Para Febrero 4, 98 a. m.............. SA = 26188 Febrero 4, 4"54* — 55" p. m. Glashiitte ¿T = + 5%. Temperatura inicial 35” Amplitud inicial 207, fina Angulo de torsion 0*345. 5: JINAL 39 9. E. + 454” 4*0 + 50” 6%4 — 16.8 18.8 > — 32.4 — 34.8 » + 45.6 ES 48.0 » + 55 1.8 + 13.4 » — 14.4 - 16.4 » — 36.0 = 32.2 . (136 osc.) + 49.0 - 45.4 » + 56 4.8 + 2 1.6 » — Y? — 14.2 » — 33.6 = 35.0 (138 osc.) + 46.8 5 48.2 » + 57 2.4 +... 84:92 » = 10.2 = 16.8 » — 31.0 o 32.8 » +. 44,2 ES 46.2 » + 58 5.6 + 4 u1.6 (136 'osc.) — 18.0 = 14.4 » — 34.0 -- 36.0 » + 47.0 e 48.8 > E T 00m rss (138 osc.) T = 2*6261 = 2:6165 (MM. — aut IV. Febrero 4, 5*7” — 5*18” p. m. Glashútte, T = + 5:7 Temperatura inicial 35%5, final 35%7. Amplitud inicial 21”, final 1*2. Angulo de torsion 0*345. + 5* 7” 410 + 5"13” 6%0 (138 osc., T = 216232 4 18. — 16.3 -— 8 » 0% — 32.4 — 34.6 » 46 — 45.6 _ 47.8 » 46 + 8 1.6 +. M4 4.0 » 61 pra M4 16.6 » 46 — 30.0 — 374 (136 osc.) 30 + A 45.6 y 35 — 9 4.8 + do Ea » 06 = 17.6 — 14.0 > 06 = 33.4 — 35.2 (138 osc.) 18 + 48.4. + 48.4 » 32 + 10 2.8 + 16 4.4 > 03 — 15.2 —= 72 > 32 =—— 31.0 SS 32.8 » 18 + 44,2 + 46.0 » 18 qe E 56. po 20 (136 osc.) 06 — 18.4 = 14.8 » 06 =- 34,4 — 36.0 (138 osc.) 03 + 47,2 ES 48.8 » 03 Pro Medio a E T = 26224 Reduccion á ángulo oo pequeño........ — 0.0060 Para Febrero 4, 5*2 p. m......--. O T, = 2*6164 (IV). Desviacion de la aguja Distancia del iman : 200”. Feb. 4,10t2a. Feb. 4, 10'6 a. Feb. 4, 414 p. 1 2 3 Temperatura media : 348 375 3573 4 Iman al E, Polo N al E 7 2:25 78? 900 > _W » E 71 40.38 15 131.2 — 202 — Imán al E Polo N al W 3027:3'38 3200 ye 31%58'50 $. W » W 31 58.38 32.025 31 54:38 Angulo de desviacion.. p = 22*57'69 22756 '59 2258 '25 Correc. por áng. desig.. — .06 0.06 0.05 Y COMEgIdO.....i...-- 22*57'63 2256.53 22”58"19 » Resultados : Combinando I con 2 resultaría M = 410.390 Il con 1 resultaría M = 410.250 TII con 3 resultaría M = 409.890 El valor de M es muy alto. De la discusion de esas observaciones y de las que se han hecho antes y des- pues en Córdoba, resulta como valor más probable, log M =2.611731, y adoptándolo, se calcula para Caminiaga : 1000. PODIO, MO RA H.= 0:26 512 DA ==. 0.26 536 A os == 0.26 517 ETE E = 0.26 519 Oscar DOERING. Diciembre de 1901 CONTRIBUCION AL CONOCIMIENTO DE LA PRECORDILLERA DE SAN JUAN DE MENDOZA Y DE LAS SIERRAS CENTRALES DE LA REPÚBLICA ARGENTINA Por GUILLERMO BODENBENDER Hace ya algunes años que en la falda de la precordillera entre San Juan y Mendoza, se descubrió un depósito de car- bon con plantas fósiles que permitieron clasificar este terreno como « carbónico ». Este importante descubrimiento, echando por tierra la teoría tan largo tiempo sostenida de que este terreno no existía en la Argentina, fué el punto de partida de numerosas investigaciones en las provincias de Mendoza, San Juan y La Rioja tendentes á buscar más datos sobre la edad y propagacion de los yacimientos. Como además del terreno carbónico existe el terreno rhético en parte igualmente carbo- nífero, y como el primero ha sido confundido con el segundo, ha sido necesario extender las investigaciones casi á todos los terrenos que componen esta parte de la República, aun cuando la geología de algunas regiones y en especial de la precordillera de San Juan era desconocida, casi en absoluto. Nuestro trabajo contendrá así resultados geológicos gene— rales. Voy á darlos tal como han sido obtenidos en el trans- curso de las investigaciones, pero arreglados segun princi- pios geológicos y orográficos. La insuficiencia de los resultados referentes á la posicion i “e — 204 — de los depósitos carboníferos de Retamito, Carpintería, Los Colorados, etc., me obligó á recorrer la serranía entre San Juan y Jachal á fin de buscar datos complementarios. Cono- ceremos así la constitucion de esta parte de los Andes, que forma una entidad orográfica y geológica. Una vez conocido el horizonte geológico de estos depósi- tos carboníferos, se trató de averiguar las relaciones entre ellos y otros encontrados al norte y nordeste de Jachal hasta el Famatina. Todo esto está expuesto en la primera parte del trabajo : La precordillera de San Juan, de Mendoza (en parte) y su continuacion al norte hasta el Famatina. En la segunda parte : Las serranías centrales, perseguimos los terrenos carboníferos al naciente de la precordillera de San Juan y de Mendoza, como al sur del Jolie a ra sierras elias distadas(Gierras como lo hemos hecho en el trabajo Devono y Gondwana. Mi trabajo será, pues, una revista general de los terre- nos que componen esta región de la Argentina (partes de las provincias de Mendoza, de San Juan, de la Rioja, de San Luis), con especial consideracion de los depósitos carboní- feros (*). Sobre el valor práctico de éstos ya he emitido mi opinión en El carbon rhético de Las Higueras, en la pro- vincia de Mendoza (entrega anterior de este Boletin). Las siguientes líneas representan, pues, una ampliacion de mi obra Devono y Gondwana en la República Argentina (Boletín de la Academia Nacional de Ciencias, tomo XV) y han sido escritas con el fin particular de servir de intro- ducción geológica á la obra de mi colega doctor Kurtz, la que es de desear aparezca en este año (Contribuciones á la Palaeophytologia Argentina. 1V-VI, Boletin de la Aca- demia Nacional). (*) A lin de tener una ligera instruccion topográfica compárese el « equis de las serranías de las provincias de San Juan y de La Rioja», publicado en mi obra abajo citada. — 205 — 1. LA PRECORDILLERA DE SAN JUAN, DE MENDOZA y SU CONTINUACION AL NORTE HASTA EL FAMATINA. A. — SILURO, DEVONO, PERMO-—CARBON Y TRIAS Con el nombre de « Precordilleras » designo las cadenas que en las provincias de Mendoza y San Juan corren para- lelas á la cordillera principal y quese distinguen de ésta esencialmente por su constitucion geológica (terrenos paleo- zóicos en las precordilleras, terrenos mesozóicos en la cor- dillera principal). SreLzxer () las llamó « antecordilleras » y las dividió en «interiores » y « exteriores », comprendiendo en las primeras la sierra de Tontal, el Paramillo de Tontal y la sierra Alta de Zonda, y en los segundos la sierra Chica de Zonda, la de Talacasto, de Villicum y de Huaco. La razon para tal división creyó encontrarla este geólogo en la diferente constitucion geológica, pues segun él las primeras eran de grauvaca y pizarras presilúricas; y las segundas de caliza silúrica. Ai fin de este capítulo veremos si este concepto es justificado. Nuestras investigaciones se refieren principalmente á la region de las precordilleras exteriores. (Compárese la lámi- na con los cortes geológicos, que acompaña este trabajo.) 1. Quebrada de la Laja. — Los Colorados de Zonda Empiezo por un perfil, trazado con direccion de naciente á poniente, por la quebrada de la Laja hasta los Colorados de Zonda. (*) Stelzner, Beitraege zur Geologie und Palaeontologie der argen= tinischen Republik. — 206 — Esta quebrada, situada en la sierra chica de Zonda, la pri- mera de dichas cadenas, al sur de la ciudad de San Juan, es un punto de importancia en la historia de la geología de la República, pues en él ha sido constatado por STELZ- NER-KAYSER la primera vez el terreno silúrico. STELZNER dice (pág. 46 y 74 del citado trabajo) : « La quebrada que se halla al poniente de la ciudad del San Juan, en inmediata cercanía de ésta, está cortada en dolomita silúrica, siendo depositados en posicion dislocada, en su fondo y flancos : conglomerados, areniscas y pizarras arcillosas obscuras, que encierran, poco arriba de Pocito, restos indeterminables de plantas que pertenecen probablemente al sistema rhético ». Mis observaciones son las siguientes: Al entrar en la que- brada, viniendo desde Pocito, se ve en su parte naciente arcillas bien estratificadas terciarias — diluviales con fuerte inclinacion hacia el naciente y cubiertas de rodados. La serie de capas, que está cortada en la quebrada misma por un arroyo, se compone de areniscas gris-amarillentas ó gris-negruscas, que descansan sobre pizarras arcillosas negras (con interposición de areniscas). Este sistema, depo- sitado casi horizontalmente, está limitado al naciente por calizas y dolomitas silúricas con rumbo al norte y con fuerte inclinacion hácia el naciente, de tal modo que parece des- cansar en discordancia sobre las calizas. Al poniente, estas mismas areniscas y pizarras, cambiando pocoá poco su posicion horizontal por la inclinada hácia el naciente, vienen á reposar sobre bancos de caliza silúrica, que manteando en el mismo sentido, forman el cordon alto de la sierra chica de Zonda. Se puede observar los mismos estratos en una quebrada lateral que se junta con la quebrada principal cerca de la abertura, y en cuyo lecho sigue el camino arriba al Agua de Lagarto. Todos se inclinan hácia el naciente, presentándose respecto á los bancos de caliza silúrica en completa concordancia. En la pendiente del cordon silúrico, á una altura inac- — 207 — cesible, aparece una faja de color gris blanco, probable- mente constituida de arenisca, que se interpone entre la caliza silúrica y las pizarras con las areniscas negras. Estas contienen muchísimos restos de plantas, todos mal conserva- dos é indeterminables, con excepcion de un pedacito de Lepi- dodendron, que encontré despues de haber revisado un mon- ton de piedras. Es por eso, no hay duda, que este terreno nada tiene que hacer con el rhético; lo consideramos como permo-carbon ( ). Una discordancia entre los estratos y el siluro no existe. Con la dislocacion general que sufrió todo el conjunto del siluro, del devono y del permo-carbon de la precordillera hu- bo otra local, en la que los estratos permo-carbónicos hori- zontales al descender se pusieron en contacto con los bancos de caliza silúrica. Despues de haber pasado la sierra chica de Zonda por la quebrada de la Laja, bajamos á una depresion constituida de depósitos terciarios-diluviales, de que hablaremos más ade- lante, y limitada al poniente por los primeros contrafuertes de la sierra grande de Zonda. Ya desde lejos se divisan aquí los Cerros Colorados de Zonda, punto muy conocido, pues allí pasa el camino de San Juan á Maradona, Cuevas, Ton- tal y Calingasta (*). Estos cerros y Sus alrededores están compuestos de un sistema de areniscas depositadas sobre grauvaca, principal constituyente de la sierra grande de Zon- da. SreLzNER, página 35 del citado trabajo, las consideraba como terciarias, pero ellas pertenecen evidentemente á va- rios terrenos. (+ Nos permitimos emplear desde ahora y en adelante este nombre. Las razones para una clasificacion semejante las encontrará el lector en el transcurso de nuestra disertación. (2) Nuestro perfil Corte geológico, número 3, está ampliado al po- niente, segun observaciones ligeras, hechas en un viaje al Espinacito. (Compárese el correspondiente perfil en la obra citada de STELZNER). TS El grupo inferior, directamente depositado sobre grau- vaca, y caracterizado por colores abigarrados amarillos, colorados, verdosos, pardos y negros, sale en los Cerros Co- lorados mismos (en sentido estrecho) que alcanza el camino cerca de una media legua al poniente del puesto. | Al examinar más detenidamente el carácter petrográfico de este complejo, resulta que la parte inferior se compone esencialmente de grauvaca y grauvaca margosa Ó cuarcítica con contenido de mineral de hierro y descompuesta — de ahí los colores abigarrados — caliza cuarcítica y de pizarras arci- llosas. Notable es la interposicion de pizarras carboníferas y de carbon arcilloso que ha motivado en el año 1889 una ex- ploracion (por pique y galería de 60 metros de largo) dirigida por el ingeniero THierrY. Verdaderas areniscas en parte del carácter de arkose ó pizarreñas-micáceas de color gris ó gris amarillento alcanzan su mayor espesor recien en la parte su- perior del piso, pasando porarriba en taludes de grano más fino y de color algo colorado, Sobre estas areniscas siguen otras, las más de las veces muy arcillosas, de color gris ó gris colo- rado, de considerable espesor, y constituyente principal de todo esta region. Conglomerados cuyo material es compuesto esencialmente de pórfidos, cambian con las areniscas arci- losas, pero lo más característico es que muchos de los bancos de éstas contienen fragmentos de Andesita (Dacita), ó bancos enteros de tufa ó de brecha de esta roca eruptiva, muchas veces mezclada con material arcilloso ó areniscoso se hallan interpuestos. Las areniscas de este último grupo las considero como ter- ciarias-diluviales (*) y son las mismas que llenan, deposita- das sobre caliza silúrica ó sobre grauvaca, la depresion en- tre la sierra chica y grande de Zonda ; las mismas que apa- () En mi obra Devono y Gondwana he dado á este terreno el nombre de «terciario-pampeano » para significar que él es el componente principal de la llanura (pampa) argentina. — 209 — recen con interposicion de un banco inmenso de Dacita, cons- tituyente de los Cerros Blancos, en la puerta del rio San Juan, y que siguen sin interrupcion al norte, formando, — ora sobre areniscas en las faldas de las serranías, ora sobre grauvaca devónica, ora sobre caliza silúrica, etc., — la gran depresion encerrada por el Villicum al naciente y la cadena de Ullun, Talacasto, Tucunuco, etc., al poniente (compárese los cortes). Esta última cadena forma la continuacion de la sierra alta de Zonda. El terreno terciario-diluvial no se halla solamente en la falda oriental de la sierra de Zonda sinó que sale tambien, con espesor muy considerable, en una depresion dentro de ella, como se ve al tomar desde los Colorados, camino al norte por el arroyo de la Costa; aquí son visibles varios bancos de tufa andesítica entre las areniscas, y esta repeti- cion del terreno, encajonado entre siluro, devono, ete., sigue varias veces desde naciente al poniente — una muy notable se encuentra entre la Zonda alta y el Paramillo de Tontal — hasta la gran depresion que separa la cordillera alta de las sierras de Tontal, del Tigre, etc. ¿Qué representa aquel piso inferior carbonítero que tiene, incluso las areniscas, un espesor tal vez de más de mil metros? No se han encontrado plantas fósiles determinables, pero su carácter petrográfico, su posicion inmediata y con transicion sobre grauvaca, cuya posición sobre el devono fosilífero conoceremos más adelante, y su union directa con otros depósitos carboníferos á describir, nos permiten, sin expo- nernos á incurrir en error, á contarlo como terreno permo- carbónico. Muy probable es que parte de las areniscas, en su pendiente, pertenezcan al trias. Si proseguimos el terreno desde los Colorados por el arroyo de la Costa al norte, le vemos desaparecer al ponie- te debajo del terreno terciario-diluvial, llegando éste en di- recta posicion sobre el grauvaca; pero mirando desde aquel arroyo hácia el poniente, se destaca detrás de la mencionada T. XVI 14 — 210 — depresion, compuesta por el terreno terciario-diluvial, una faja abigarrada, encerrada segun parece, por grauvaca. Esta faja, sin duda alguna, no es más que la repeticion del terre- no carbonífero de los Colorados, reproducida, para anticipar algo sobre la tectónica de esta region, por formacion de gran- des pliegues. Segun me dijo el señor ingeniero THIERRY, que me acompañó en mi viaje, y á quien aprovecho la oportunidad para manifestarle mi gratitud por la valiosa ayuda que me prestó en mis investigaciones, esta misma faja sigue al Norte, cruzando el río San Juan, y tiene su continuacion directa en los depósitos carboníferos de la Dehesa. De estos últimos va- mos á tratar más adelante, Recuerdo aquí que STELZNER halló restos de plantas en piza- rras arcillosas en el Puesto de Córdoba, entre Maradona y los Colorados, y además en la falda oriental del Paramillo de Tontal, al poniente de Maradona. En la misma falda en Agua Pinta, aparecen areniscas grises sobre grauvaca y en las Cuevas existen areniscas grises y coloradas y par- das en relacion con caliza silúrica y pizarras de grauvaca. Todos es- tos depósitos deben representar restos del terreno permo—carbon y del devono plegado y dislocado. La continuaciondel permo-carbon alsur de los Colorados en la region limitada al Norte por el Paramillo de Tontal, al sur por el Paramillo de Uspallata y al naciente por la con- tinuacion de la sierra chica de Zonda (cadena de la Carpintería, de Retamito, etc.) todavía no es conocida, pero supongo que, si bien los estratos se hunden debajo del terreno terciario diluvial en las depre- siones de esta region, ellos van á aflorar en las serranías chicas que se levantan en ellas. Del depósito carbonífero del Cerro Pelado, que perte- nece á la precordillera de Mendoza, trataremos más abajo Si el reconocimiento del terreno permo-carbon, que hemos. conocido hasta ahora, ha sido basado exclusivamente sobre el nn petrográfico y estratigráfico, encontramos argumen- lo el terreno desde la quebrada de La Laja hácia el a ca la falda oriental de la Zonda chica y de su continuacion meridional. — 2141 — 2. Carpintería La estancia Carpintería, y estacion del mismo nombre del ferrocarril de San Juan á Mendoza, está situada cerca de ocho leguas alsur de San Juan. Un perfil trazado desde el Cerro Valdivia — este cerro se compone segun las muestras que he visto en casa del señor DesiperIO Fonseca, de San Juan, de gneiss, rocas anfibólicas y de granito — en direccion hácia el poniente y que pasa por el punto La Cruz de Caña, corta en las partes más bajas estratos de arcilla, arena y rodados, en su mayor parte bien estratificados y con inclinacion hácia el poniente ó el naciente. Siguen á elios, todos con inclinacion hácia el naciente: : 1? Arcillas de color gris blanco, amarillentas ó rojizas; 22 Areniscas arcillosas y margosas de color pardo rojizo con interposicion de yeso (Rhet ?); 3 Areniscas cuarcíticas micáceas de grano variable y de color gris blanquecino ó gris amarillento (color predomi- nante). Nos encontramos con los últimos sedimentos, cuyas capas, fuertemente inclinadas hacia el naciente sobresalen en parte como crestones, en una distancia de legua y media al poniente del Cerro Valdivia. Las plantas fósiles encontradas por el señor DEsIDERIO Foxseca y por mí dentro de los esquistos como de las are- niscas son, segun el doctor Kurtz, las siguientes : Bergiophyton insigne, Kurtz; Lepidodendron ef. australe, Mc Goy ; Archaeocalamites scrobiculatus (SCHLOTH) SEWARD; Glossopteris ampla, Dana. Cerca de 5 kilómetros al Norte de la mina Cruz de Caña, cerca del lugar llamado Los Jejenes, ha sido descubierto igualmente por el señor FONSECA, 'el infatigable cateador de carbon, otro muy interesante depósito fosilífero. Encajonado entre areniscas de la naturaleza petrográfica de — 212 — las arriba descritas, de la mina Cruz de Caña, se compone de esquistos arcillosos algo micáceos y cuarcíticos muy finos, de color gris ceniza, en parte muy desmenuzables é incoherentes, con inclusión y eflorescencia de mucho alumbre impuro. Su espesor total alcanza cerca de 6 metros. Háciael poniente vienen areniscas como las que forman la caja, de un espesor de varios cientos de metros. Las plantas recogidas por FoNxsegca y por mí son, segun la determinación del doctor Kurtz, las siguientes : Sphenopteris (Asplenites) Maesseni KurTz. Sphenopteris Salamandra, Kurtz. Sphenoplteris sanjuanina, Kurtz, Rhacopteris Szajnochai, Kurtz. Glossopteris Browniana, Brn6. Gangamopteris cyclopteroides (Mc Coy), Cordaites (?). Ginkgo Meisteri, Kurtz. El señor Fonseca encontró además un pescado, que todavía espera su determinacion. FEISTM. Spec. Seguramente al mismo horizonte pertenecen las siguientes plantas recogidas por el D" J. SaLas, de Mendoza, en la Rin- conada, poco al norte de aquel punto. Sphenopteris Bodenbender:, Kurtz. Sphenopteris Fonsecae, Kurtz. Cardiopteris polymorpha (GokErp.) ScHime. Neuropteridium validum, Ferstm. Adiantides antiquus (Err.) Srur. Lepidodendron spec. - Considerando que estos depósitos plantíferos se encuen- tran en casi directa continuacion del muy cercano de la Cruz de Caña, tomando el rumbo de estratos en esta locali- dad, y que las areniscas que las incluyen son petrográfica- mente idénticas, creo que los dos ocupan el mismo nivel, 04 lo menos, no pueden distanciarse mucho. Tomando el camino desde Carpintería al Agua de Jejenes, — 213 — despues de recorrer las lomas de la misma constitucion que las que se hallan entre el cerro Valdivia y Cruz de Caña y siguiendo siempre rumbo hácia el poniente, encontramos pa- sado aquel punto, un sistema de areniscas y conglomerados gris y amarillentos, petrográficamente idénticos á los que encierran más al sur los mencionados depósitos fosilíferos, y despues de un trayecto de más de una hora á caballo, siempre por estas areniscas, llegamos á Pájaros Muertos, punto que queda ya muy cerca á la pendiente del cordon silúrico, que forma la continuacion austral del de la Zonda. Aparecen aquí pizarras arcillosas negras con interposición de calizas negras (!) de un espesor notable (mas de 50 me- tros) y con restos de plantas indeterminables. En su ya- cimiento siguen, constituyendo ya parte de la pendiente del cordon, pizarras de grauvaca, luego pizarras arcillosas des- menuzables con restos de plantas y areniscas grises y pizarras con interposicion de conglomerados (terreno devónico?). Este piso descansa directamente ó por intermedio de otros es- tratos de poco espesor é inaccesibles, por ser la pendiente muy escarpada, sobre la caliza silúrica. La situacion topográfica de las pizarras plantíferas en Pá- jaros Muertos, mucho más al poniente de la línea norte-sur, trazada por los depósitos fosilíferos de la Cruz de Caña, ete., y su nivel debajo de las ya varias veces mencionadas areniscas gris-amarillentas de mucho espesor, nos permiten requerir para ellas una edad mayor; ellas corresponden tal vez á las pizarras y areniscas carboníferas de la quebrada de la Laja. 3. Retamito Las plantas fósiles descubiertas cerca de Retamito, pueblo que queda como á 30 kilómetros al sur de Carpintería, han sido las primeras del sistema permo-carbon encontradas en la República Argentina y las que han motivado varias pu- — 214 — blicaciones citadas en la mencionada obra del doctor Kurtz. El relieve del terreno cerca de Retamito, al poniente, nos ofrece en rasgos generales el mismo aspecto que al poniente de Carpintería. Lo que resulta en primer lugar, es la continuacion del cor- don de caliza silúrica; esta eminencia guía en casi toda la extension de la precordillera y una observacion más dete— nida, nos convence de la gran conformidad del carácter geo- lógico de las dos regiones. Al poniente del cordon principal se extiende, con direc- cion norte á sur, una gran depresion (zona de fallas) en la que muy cerca de la poblacion Pedernal y al pié del cordon mismo, se observan arcillas y margas coloradas, blancas, amarillentas, que seguramente pertenecen al rhet, forman- dolacontinuacion septentrional de este terreno de las Higue- ras en la provincia de Mendoza (compárese la lámina con el perfil de las Higueras). Subiendo la escarpada Quebrada de Pedernal, pasamos la caliza silúrica del cordon principal. Una vez llegados á la cumbre del paso y doblando entónces hácia el sur para bajar al lecho de un arroyo que corre en direccion á Retamito, se presentan en las sucesivas barrancas del arroyo los siguien- tes estratos de abajo á arriba. 1? Caliza silúrica; 2” Conglomerados con fragmentos angulosos y redondea- dos de cuarzo blanco, de pedernal, etc. (6 metros de es- pesor); 3” Areniscas y esquistos arenisco-micáceos, de color gris- rojizo ú obscuro, incluyendo esquistos arcillosos negros, con un depósito de carbón impuro de cerca de 50 centímetros de espesor. Todo este conjunto tendrá 25-30 metros de es- pesor. Siguen arriba varias capas de esquistos arcillosos negros con restos de vegetales, encajonados entre areniscas esquis- tosas, luego otras areniscas duras con areniscas arcillosas — 215 — cubiertas de estratos arcillosos de color rojo, blanco, etc. (Rhet?) Cerca de un kilómetro y medio al este de la mina, hay, en el respaldo del sistema, conglomerados muy considerables de fragmentos grandes, los más redondeados, de cuarzo y areniscas cuarzosas feldespáticas. Es mi opinion, como la de mi malogrado colega el doctor J. VaLeN TIN (Bosquejo geológico de la República Argenti- na), que existe entre la caliza silúrica y los estratos descri- tos una falla. En las pizarras arcillosas negras que incluyen el depósito de carbón, han sido encontradas las siguientes plantas : Botrychiopsis Weissiana Kurtz. Archaeocalamites scrobiculatus (ScHLOTH) SEWARD. Veltheimianum STERNBG. Lepidodendron australe Mc Coy. Cordailes sp. SEWARD. 4. Cerro Pelado En este cerro, situado en la precordillera, cerca de diez leguas al poniente de la ciudad de Mendoza, se halla un de- pósito de carbon impuro de un metro de espesor entre areniscas cuarcíticas y micáceas gris-amarillentas ó gris- blancas, acompañadas de conglomerados, todos inclinados hácia el naciente, y con rumbo norte. Existe transicion pau- latina de psamitas en pizarras de grauvaca y arcillas piza- rreñas con los que alternan bancos de cuarcita y de grauvaca muy calcáreos (terreno devónico”). En las arcillas que incluyen el carbon hay restos de plantas mal conservadas, euya nervatura indica, segun el doctor Kurtz, Glossopteris ó Gangamopteris muy probablemente la Glossopteris Browniana BRNG. Todos los estratos están en completa concordancia en la mina vieja como en la quebrada, de abajo de ella. Pero ellos e e deben estar cortados contra la caliza silúrica del cerro Pelado por una falla. Otra falla, que parece poner las areniscas junto con el depósito de carbon en posicion discordante con las pizarras, se nota en la misma pendiente del cerro Pelado cerca de medio kilómetro al sur de la mina de carbon. Los depósitos carboníferos han sido considerados antes como rhéticos por la pretendida discordancia sobre el terreno silúrico (compá- rese arriba los terrenos de la quebrada de Zonda), lo que es absolutamente erróneo. (Véase : El suelo de la ciudad de Mendoza, con perfiles, del mismo autor : Boletin de la Academia Nacional, tomo XV). De los datos anteriores resulta, que los horizontes de los depósitos carboníferos ó6 de los con plantas fósiles, dejando á un lado por ahora el carácter fito-paleontológico, no están fijados ni por abajo ni por arriba. Una serie de los estra- tos, al parecer completa, existe entre Carpintería y Pájaros Muertos. Sobre caliza silúrica inferior siguen en este último punto grauvaca, pizarras arcillosas con bancos de caliza, en partes con restos de plantas indeterminables y arriba de ellos, con transicion, viene el piso de areniscas cuarcíticas ó micá- ceas con depósitos carboníferos y las plantas enumeradas. No hay que olvidar que el nivel de estos depósitos queda á lo menos mil metros, si no mucho más, arriba de las piza- rras de Pájaros Muertos. Otra serie completa de sedimentos, y tal vez la más per- fecta, existe en el Cerro Pelado, pudiendo observarse aquí paso á paso la transicion paulatina del piso de grauvaca, pi- Zarras, etc., en areniscas y conglomerados con los depósitos carbovíferos. Por fin recordaré que los depósitos carboníferos de los Colorados descansan igualmente sobre grauvaca. Esencialmente distinta es la posicion de los estratos de Retamito, siguiendo ellos cas1 inmediatamente sobre caliza silúrica. Esto se explica probablemente por una falla que — 217 — hizo desaparecer el piso de grauvaca, etc. Semejante posi- cion ocupan los depósitos de carbon de Huaco (pág. 235). En lo sucesivo trataremos de fijar con más precision la po- sicion de los depósitos carboníferos y plantíferos, buscando de averiguar el nivel de la grauvaca, que hemos conocido en algunos casos como asiento de ellus y de relacionarle con el Devono. Ya hace varios años que he constatado en Jachal, situado cerca de 150 kilómetros al norte de San Juan, el Devono (?) y sabemos por E. KaYsur (?), que los estratos depositados sobre el siluro inferior representan la parte superior del Devono inferior ó la parte inferior del Devono medio. Quiero anticipar aquí, que en todos los otros puntos entre Jáchal y San Juan, en que he podido observar en mis últimas investi- gaciones el Devono, éste, representado por el mismo piso de Jachal, descansa directamente sobre el siluro inferior. Refiriéndome á los trabajos citados en cuanto á los detalles, mencionaré aquí solamente los datos concernientes á las rela- ciones de ciertas areniscas con el sistema devónico de Jachal, limitándome á la descripcion de este último á grandes rasgos. Los cortes más completos se hallan al poniente del río Jachal; ellos pasan con direccion naciente á poniente, pri- mero por un cordon silúrico con el cerro del Agua Negra, luego varias depresiones y lomadas, para cruzar al fin más al poniente un cordon alto con el Cerro Negro y Cerro Blanco. (véase la lámina de los cortes geológicos, N? 1). El terreno devónico, descansando sobre la caliza silúrica del cerro del Agua Negra, forma en la region comprendida entre este ce rro y el camino que pasa al naciente del Cerro Blanco, dentro de una depresion de Jachal á Gualilan, lomadas de poca altu- (1) Devono y Gondwana arriba citado. (*) Beitraege zur Kenntnisse intger palaeozoischer Faunen Sued- Amerikas ». Zeitschr. der deutschen geologischen Gesellschaft, 1897. — 218 — ra, constituídas de pizarras arcillosas, de grauvaca, calizas, areniscas, etc. Durante mis primeras investigaciones publicadas en el citado trabajo, he podido constatar fósiles solamente en la parte inferior de esta série de estratos, consistiendo en una inmensa cantidad de Li0rhynchus Bodenbenderi Kay- ser, Leptocoelia acutiplicata Conxk., Tropidoleptus fasci- fer KaYser, etc.; pero existe tambien (en la orilla del arroyo por que pasa el camino de Jachal á Gualilan y en otrosp un- tos), como he averiguado ultimamente, el piso superior con Conularia, Spirifer antárcticus Morr. y SHArPEL, Lio- rhynchus Brackebuschi KaYser, etc. La sucesion de los estratos es, pues, absolutamente idéntica á la del cerro del Fuerte (véase mas adelante pág. 236) y del cerro Negro. Lo que nos interesa por ahora es, que arriba del Devono fosilífero, sigue grauvaca con bancos de caliza, y sobre ellos arenis- cas grises pizarreñas calcíticas ó cuarcíticas; estos estratos. con un espesor de algunos cientos de metros, pasan poco a poco en areniscas grises amarillentas y arriba de ellas vienen areniscas coloradas. De estas últimas, como veremos más ade- lante en el capítulo sobre el permo-carbon de las sierras pam- peanas, hay que considerar, por lo menos su parte superior, como triásicas. La série de los sedimentos desde el Devono hasta las areniscas coloradas es continua con transicion pau- latina del carácter fitológico. En el tercer perfil, trazado por la falda del cerro Negro, y el que forma la continuacion del del cerro de Agua Negra, se repite exactamente la misma serie de terrenos desde el siluro hasta las areniscas. Trate- mos ahora de unir la série de los terrenos de Jachal con los carboníferos arriba descritos cerca de San Juan. En la primera parte de nuestra excursion al sur hasta Gua- lilan ninguna dificultad se ofrece, pudiendo observar, en las cadenas que encierran la depresion, porque pasa el camino, cortes casi idénticos á los de Jachal, en particular no perdi- mos de vista las areniscas, que junto con la caliza silúrica, — 219 — nos sirve de eminente guía. Que el Devono tambien está des- arrollado, nos lo hace suponer el importante piso de grauvaca etc., que sigue sin interrupcion, depositado sobre la caliza silúrica, en la pendiente de lacadena al occidente, pero como argumento seguro encontramos entre la Ciénega del Espejo y Gualilan, cerca del último punto, en un arroyo que baja de la cadena occidental, los fósiles característicos del piso infe- rior de nuestro Devono. En la misma forma como en Jachal, tan absolutamente igual en sentido petrográfico como paleontológico, que mues- tras de las rocas, llenas de fósiles, no se pueden distinguir en nada de las de Jachal, el Devono compuesto de pizarras ver- dosas y parduzcas llenas en parte con Liorhynchus Bo- denbenderi y Tropidoleptus fascifer KAYSER, se halla inmediatamente sobre la caliza silúrica inferior en los Cerros de Gualilan. Nuestro piso superior está hundido en la de- presion (?). Que el terrreno devónico haya escapado hasta hoy á los geólogos é ingenieros que han visitado las minas de oro de Gualilan se explica, pues en el cerro de la misma mina no se notan sino pizarras verdosas de grauvaca sin fósiles, pero pocas cuadras más al sur estas pizarras, sin fósiles, aumentan considerablemente de espesor y €s aquí, á poca distancia del camino, que va de Gualilan á la Ciénega de Guali- lan, donde se puede recoger en gran cantidad los fósiles. Más al sur el terreno devónico ya ha desaparecido antes de llegar á la Ciénega de Gualilan — se hunde completamente en la (*) Tengo que observar aquí que fijándose con más detencion, como no he podido y no he querido, en el carácter paleontológico de los es- tratos, no dejará de poderse recoger muchos más fósiles. Esto sea dicho en cuanto á todos los puntos fosilíferos, á mencionar en adelante. En terrenos á grandes rasgos, hay que prescindir de estos detalles paleon- tológicos, y mayormente cuando un corte, como el de Jachal, ha sido bastante estudiado ya á propósito de una paralizacion de los estratos. — 220 — depresion casi plana, saliendo solamente á la superficie algu- nos cerros aislados de caliza silúrica. Recien dos leguas al sudeste de la Ciénega de Gualilan aparecen otra vez areniscas, pizarras arcillosas, grauvaca con geodos de caliza componien- do en considerable espesor una lomada muy erodida, que cruza el camino á la quebrada de Talacasto; aunque no he observado fósiles, con excepcion de una mal conservada Cho- netes, el carácter del terreno hace suponer que se trata aquí de Devono. Acercándose á la quebrada de Talacasto la se- rie de los terrenos aparece otra vez con toda claridad. Sobre las calizas silúricas con inclinacion hácia el poniente viene un fuerte piso devónico de pizarras margosas con ban- cos y geodos decaliza y grauvaca, los que en su parte inferior, cerca de las calizas silúricas, están repletos de fósiles, estando los bancos fosilíferos accesibles y á la mano en la barranca al lado norte del rio antes de entrar en la quebrada. Se distinguen aquí, como en Jachal, de abajo para arriba : 1? bancos llenos con Meristella; 2 grauvaca con Lepto- coelía acutiplicata y Tropidoleptus fascifer; 3% caliza y marga con Vitulina pustulosa, corales, ete. Más al poniente siguen arriba bancos duros de grauvaca y caliza — fósiles nio he encontrado — con un espesor de algu- nos cientos de metros y, más al poniente, cortadas por una falla, areniscas coloradas. Pizarras devónicas estáná la vista tambien en posicion casi vertical sobre los bancos de caliza silúrica dentro de la quebrada misma, Recuerdo que ha sido en el extremo na- ciente de esta quebrada, donde SreLzNER (trab. cit., pág. 41 y 47) descubrió, como en la quebrada de La Laja, los fósiles, sobre los que E. KaYsEr fundaba la edad silárica inferior de est>terreno. Una vez constatado el Devono al poniente del cordon silárico, en que está erodida la quebrada de Talacasto, y el que forma la continuacion de la cadena de Agua Negra, de Tucunuco, de Gualilan (con el Cerro Sapo), deduje que de- bía encontrarse también al naciente de éste, y en efecto bas- — 221 — ta, al salir de la quebrada, haber pasado las Aguas de Tala- casto y doblar al norte, para convencerse de su existencia, estando diseminado sobre toda la pendiente, formada esen- cialmente por pizarras, puestas inmediatamente sobre cali- zas silúricas, trozos y geodas de caliza ferruginosa, parda ó amarillenta, llenos de Leptocoelia acutiplicata, Tropido- leptus fascifer y otros con Meristella, El grauvaca que aparece en la pendiente del devono fosilífero de la parte o0cci- dental de la quebrada, como el piso de las areniscas están hundidas, limitando depósitos terciarios-diluviales, arcillas, areniscas, etc.), en posicion casi vertical directamente con el devono fosilifero. La cadena de Tucunuco, que forma la inmediata continua- cion septentrional de la de Talacasto, está constituida, como se ve ya desde lejos, principalmente de caliza silúrica, pero es casi seguro que en la composicion de su falda oriental entra tambien “el Devono, continuando él hasta Jachal, si bien parcialmente hundido como sucede en la parte Occi- dental de la depresion entre el Cerro del Agua y los Cerros del Fuerte. Los terrenos silúrico, devónico, el piso de grauvaca y el de las areniscas en la pendiente de éste, como el terciario- diluvial son, pues, desde Jachal hasta Talacasto, de igual des- arrollo, y sus cortes, de naciente á poniente, casi iguales, componiendo la caliza silúrica la parte alta de la cadena, el devono y las areniscas la vertiente oriental y occidental y el terreno terciario-diluvial las depresiones. Siguiendo la falda occidental de la quebrada de Talacas- to hácia el sur, las areniscas arriba de grauvaca se desta- can bien en forma de una faja, ya por su color abigarrado á vista y casi sin interrupción en todo el trayecto entre Ta- lacasto y el Agua de Tombolar, y continúan desde este pun- to más al sur, componiendo la parte superior de la pendiente occidental de una depresion en que está cortado el rio seco de Tombolar. — 222 — Este, con direccion norte á sur y en una distancia de cerca detres leguas desde el Agua de Tombolar, se junta con el rio seco de la Dehesa, con curso de naciente á poniente, para ir al rio de San Juan. Tracemos ahora un perfil (véase perfil nú- mero 2 en la lámina de los cortes geológicos) desde la junta de estos ríos en direccion poniente á naciente, remontando el rio seco de la Dehesa hasta los ya mencionados depósitos de carbon de la Dehesa, y de alli por la Cuesta Nueva de la Dehesa y por la angostura del mismo nombre, una quebrada sumamente angosta cortada en caliza silúrica, hasta la pen- diente oriental de toda la serranía (de Ullun), la que pasa por la gran depresion situada entre ésta y la cadena de Villicum. La depresion del rio Tombolar y su continuacion al sur, que está encerrada entre el Paramillo de Tontal y la sierra Alta de Zonda y en la que corre el río de San Juan por un trecho antes de cruzar esta serranía, está compuesta de los varias veces mencionados depósitos terciario-diluviales. Ellos limitan en una cadena baja al poniente del río Tombo- lar, como parece, con el devono, — pizarras verdosas y par- duzcas componen la pendiente baja, grauvaca la cumbre de la cadena — y pasan al naciente del río con transicion paula- tina, en depósitos areniscosos-margosos, sobre los que vie- nen areniscas coloradas ó grises y conglomerados. La posi- cion de todos los estratos es casi vertical, en el centro de la depresion, cubiertas horizontalmente de conglomerados mo- dernos; más al naciente ellos se inclinan algo hácia el na- ciente, llegando así los depósitos terciario-diluviales debajo de las areniscas. , El valle de Tombolar levantándose hacia el norte poco á poco su nivel, se ensancha más y más y pasa (por la cuesta- baja del mismo nombre) en una especie de llanura ondulada, encerrada entre cadenas, la que forma parte de la gran depresion que sigue á Gualilan y Jachal. Subiendo el rio seco de la: Dehesa, desde la junta con el rio Tombolar arriba, se nota cómo las areniscas con interpo- — 223 — sicion de conglomerados que contienen fragmentos de ca- liza silúrica, de grauvaca, de gneiss, etc., y cambiando con grauvaca areniscosa y grauvaca misma, pasan en un gran piso de grauvaca de varios cientos de metros de espesor. El río lo corta en una angostura en cuyas pendientes los ban- cos cambian varias veces la inclinacion, demostrando fuertes plegaduras. Cerca d> « La Laguna », una vertiente, que sale cerca de un creston de caliza silúrica (no dibujado en el per- fil) en la pendiente septentrional, el valle se ensancha y con esto los estratos toman otro carácter, convirtiéndose en pi- Zarras arcillosas que cambian con grauvaca, y Con bancos de caliza. Ellos parecen ser en su mayor parte sin fósiles, pero he conseguido, al recorrer la pendiente septentrional y en especial su parte más occidental cercana á la caliza silúrica, recoger algunas muestras de caliza, que contenían : Meristella, Vitulina pustulosa, Orbiculoidea y restos de crinoideas. Estos fósiles, si bien son muy pocos, bastan para clasificar el terreno, dados además otros cortes ya Co- nocidos ó á mencionar más adelante, como Devono. Más al naciente el devono se pone directamente sobre cali- za silúrica, cuyos bancos plegados en forma de una inmensa bóveda salen en una estrechura del valle. Al doblar despues de haber pasado esta estrechura, al norte, tomando el camino á la cuesta vieja de la Dehesa, la caliza silúrica desaparece de- bajo de devono, grauvaca y areniscas; pero aflora otra vez más al norte de la cuesta, cubierta en sus flancos occidental como oriental de igual modo, primero por el devono fosilífero, — aquí tambien he observado bancos llenos con Meristella y Tropidoleptus fascifer— y arriba de él el piso de grauvaca. En nuestro perfil hemos dibujado en la pendiente oriental de la caliza silúrica en la estrechura del rio seco de la Dehesa devono fosilífero, pero esto sucede solamente en una parte de la pendiente, llegando en otra areniscas grises del terre- no carbonífero, que vamos á conocer ahora, en inmediato contacto con la caliza silúrica y de igual inclinacion, 0, como — 224 — sucede en la pendiente al lado sur del río Seco, en contacto con grauvaca, y si se sigue las areniscas la cuesta vieja de la Dehesa arriba, ellos salen en parte debajo del devono, razon, por la que supongo aquí una falla con direccion más ó menos hácia el noroeste. Con nuestra llegada en esta region, ya hemos entrado en las quebradas, cortadas en el gran piso de tal vez más de 2000 metros de espesor, de areniscas con los depósitos de carbon de la Dehesa. Sin interés sería describir el variable carácter de estas areniscas que con sus colores abigarrados y con sus capricho- sas formas de erosion — sus bancos son casi verticales — forman un muy pintoresco paisaje, sobre el que se abre la vísta al viajero desde la altura de la Cuesta Vieja. Su mate- rial es esencialmente cuarcítico, y predomina en su parte superior el color colorado, en su inferior el color gris. Pi- zarras arcillosas faltan casi completamente. Cerca de la Cuesta Nueva se interponen conglomerados (con fragmentos de caliza silúrica, de grauvaca y de pizarras cristalinas) y grauvaca (en partes con plantas fósiles) entre las areniscas, formando á la vista una transicion en su yaciente, compuesto de grauvaca en bancos gruesos y en pizarras. Demás será decir, que este piso es absolutamente idéntico al que ya hemos conocido más al poniente. Lo que hay que notar en particular, es la existencia de dos capas de carbon arcilloso hojoso, — al aire se deshace en un polvo con eflores- cencias de sulfato de hierro y de alumbre impuro — entre las areniscas, la una distante de la otra algunos cientos de metros, cuyas fajas negras con rumbo norte á sud (más ó menos) se destacan ya bien desde la Quebrada Vieja de Dehesa. Hay, segun TH1ERRY, una tercera capa, más al naciente. Plantas fósiles se hallan en la caja arcillo- -ferruginosa de la segunda capa, pero en muy mal estado de conservacion. Algunos restos hacen suponer: Archaeocalamites. Recordamos, por ser muy importante, que el piso carboní- — 225 — fero de la Dehesa, sigue al sur hasta Los Colorados, como ya quedó arriba expuesto. Al naciente de la Cuesta Nueva se interponen entre la grauvaca bancos de caliza negra, en su superficie de color amarillo ó pardo por oxidacion de carbonato de hierro. En estas calizas hay que fijarse con detencion, pues ellas son las que contienen generalmente fósiles, caso que sucedió tam- bien en la mencionada cuesta, donde al revisar lijeramente las muestras de rocas, como se presentaban en el camino, pude constatar la Vitulina pustulosa KAYSER. Debo notar aquí, que ya STELZNER mencionó que, segun comunicacion del doctor ReYwa, de Mendoza, habían sido ha- llados fósiles en la Cuesta de la Dehesa. Esta ha sido la razon, dadas mis investigaciones devónicas en Jachal y el hecho ya conocido de la existencia de depósitos de carbon en esta cuesta, porque he buscado en esta region una solucion del problema concerniente á las relaciones de los depósitos car- boníferos con el devono, objeto que alcancé en uno de mis últimos viajes, ejecutado en Enero de 1902, Cumplo un grato deber de expresar á los señores ingenie- ros Cawront y Turerry, de la escuela de minas de San Juan, que me acompañaron junto con algunos alumnos de ésta, mis gracias por la fina atencion y poderosa ayuda que me dispensaron durante el viaje. Dicho piso devónico debe corresponder al observado al poniente cerca de la laguna del rio de la Dehesa, arriba des- crito, representando el piso superior del devono fosilífero de Jachal y de Talacasto. El piso inferior, que aparece, depositado directamente sobre la caliza silúrica de la Angostura de la Cuesta Nueva, se distingue esencialmente, como en la region de la citada laguna, de aquel piso porsus capas pizarreñas arcillosas, desmenuzables, entre las que se encuentran pizarras calcí— ticas-ferruginosas de color pardo ó amarillo en la superficie descompuesta. T. XVI 15 — 226 — Si se sigue, al llegar desde la Cuesta Nueva á la entrada de aquella angostura, este piso, al norte, en la pendiente oc- cidental del cordon silúrico, se puede observar en una dis- tancia de cerca de 10 cuadras bancos llenos de Meristella, Chonetes fuertensis Kaxs y Tentaculites. Como exige la estratigrafia, se repite con toda regula- ridad el piso devónico fosilífero sobre la caliza silúrica al naciente del cordón silúrico — fósiles se hallan, donde el ca- mino que viene de la Punta del Agua (Ullun) á la Cuesta Vieja de la Dehesa llega á la caliza silúrica — y arriba de él viene el piso de grauvaca. Más al naciente siguen en nuestro perfil en inmediato con- tacto y de igual posicion casi vertical de la grauvaca los depósitos terciario- diluviales. Interpuestos entre ellos, se destaca, formando en parte una verdadera muralla de varios metros de espesor, un banco de tufa ó brecha andesítica. Se ve que el piso de las areniscas de la Dehesa y del rio Tombolar, por estar hundido, no sale en esta region, y Si se toma desde este extremo naciente de nuestro perfil, en la pendiente oriental de la serranía de Ullun rumbo al sur por la Punta del Agua hasta la gran depresion con la puerta del rio San Juan, parece — no he recorrido esta region — que tam - bien el piso devónico se pierde debajo los depósitos ter= ciario-diluviales. Es digno de ser notado de paso, que el banco de tufa dacítica de éstos, aumentando considerable- mente su espesor, forma ahora un horizonte constante, trans- formándose. poco á poco en un gran manto de dacita, que compone en la puerta del río de San Juan los ya arriba men- cionados Cerros Blancos. Al otro lado del río los terrenos se levantan otra vez en la falda oriental de la Sierra Alta de Zonda, continuacion de la cadena de Ullun, saliendo en los Colorados el piso de las areniscas carboníferas y en su ya- ciente el del grauvaca con calizas y pizarras. Resta decir, que un corte por la quebrada entre el Agua de Tombolar y los Tambillos, que queda al norte del perfil de ia Dehesa, cortando la misma serranía tambien de po- niente á naciente, presenta en igual desarrollo el terreno si- lúrico, devónico fosilífero y el grauvaca en la pendiente de éste. Se distingue sólo del perfil de la Dehesa, en que, por razon de una notable depresion, las calizas silúricas, con el devono fosilífero en su pendiente, afloran solamente en la quebrada de Tambillos, en la pendiente oriental de la serranía, correspondiendo al cordon de las calizas silúricas, más orientales del perfil de la Dehesa. El piso de las areniscas falta aquí tambien en la pendiente oriental, limitando los depósitos terciario-diluviales in- mediatamente con el devono. Algunas leguas más al norte de la quebrada de Tambillos, encontramos entonces en la quebrada de Talacasto un otro perfil, casi idéntico al de Tambillos, Tombolar, cuyos detalles ya hemos tratado más arriba. RESULTADOS Nuestra excursion por la precordillera desde Jachal hasta cerca de la ciudad de San Juan ha tenido por objeto prin- cipal buscar las areniscas con depósitos de carbon, que se encuentran al sur de San Juan en Carpintería, Retamito, etc., y cuya posicion quedaba dudosa, determinando un horizonte fijo sobre el que pudiéramos referir y determinar su edad Los cortes que hemos descrito, nos hicieron conocer los siguientes terrenos de arriba para abajo, prescindiendo de los terrenos diluviales más modernos y de los aluviales : 1* Terciario-diluvial, consistiendo en areniscas arcillosas, arcillas, conglomerados, tufas ó brechas de dacita (andesita), mezcladas muchas veces con material arcilloso ó bancos de este mismo. El pasa en areniscas y en ng 0sOs arcillosos Ó margosos, que tal vez pertenecen al Rhet 2% Areniscas coloradas, de edad probablemente triásica cr A —Á (véase las razones expuestas más abajo). No existe ningun límite entre ellas y las 30 Areniscas cuarcíticas, micáceas ó del carácter de ar- kose, con predominancia de color gris amarillento. Pizarras arcillosas, caliza, á veces silicatada, conglomerados, grau- vaca areniscosa y grauvaca mismo están interpuestos en su parte inferior. A este terreno pertenecen los depósitos de carbon. Abajo de este piso sigue : 4% Grauvaca en bancos ó en pizarras, en parte con Ca- liza, y en su yaciente ; 5 Devono fosilífero, compuesto de pizarras arcillosas, pizarras de grauvaca y bancos de caliza ; 6 Siluro inferior, formado por caliza y dolomita. Pasamos por alto el siluro, por haber sido ya tratado dete- nidamente en las obras citadas. El devono fosilífero, representando la parte superior del piso inferior ó la parte inferior del piso medio*de otros países (Estados Unidos, etc.), se presenta en todos los cortes, absolutamente idéntico á los yacimientos observados en Ja- chal de un grupo inferior, formado por bancos llenos con Meristellaesp. y arriba de ellos tales con Leptocoelia acu- tiplicata, Lyorhynchus Bodenbenderi, Tropidoleptus fascifer. Este grupo es muy general y se presta muy fácil á la obser- vacion, no faltando casi nunca en la pendiente de los escarpados cordones de la caliza silúrica donde forma por razon de las pizarras arcillosas que lo compone y que se descomponen fácilmente, lomadas de formas redondeadas y depresiones. Greo que ahora, constatada la propagacion ge- neral de nuestro devono medio sobre el siluro inferior, no puede ya ser puesta en duda su transgresion. Arriba de este grupo inferior de estratos vienen grau- vaca, pizarras y calizas, que nos dieron poco material de fósiles; supongo no sea porque escaseen sino por la poca atención, que he dedicado á él. Pero el hallazgo de Vitulina — 229 — pustulosa nos demuestra á lo menos el carácter devónico de este grupo, que muy probablemente corresponde al segundo grupo de Jachal, caracterizado por Spirifer antarcticus, Va- tulina pustulosa, Chonetes falklandica, Conularia (Jua- chua (?) y otros. Esta seguridad de la determinacion del nivel nos falta en cuanto al considerable piso cuatro, por carecer aquí hasta hoy de todo documento paleontológico. En la parte austral de nuestra region (Talacasto, Dehesa, Los Colorados) él está constituído al parecer esencialmente de grauvaca, á veces con caliza, alcanza varios cientos de metros de espesor, — la apreciación del espesor verdadero es casi imposible por la formacion de plegaduras, — forma pendientes escarpados en los valles, que se distinguen bien de los del terreno devó- nico fosilífero y pasa con transicion litológica en el piso tres de las areniscas. En Jachal, en la depresion entre el Cerro Negro y el del Agua Negra, en que pasa el camino de Jachal á Gualilan, la distancia horizontal topográfica entre el se- gundo grupo devónico (grauvaca y caliza en geodas llenos con los fósiles característicos), que aflora en la orilla de un arroyo seco, y las areniscas pizarreñas micáceas, no al- canza más de 200 metros. Cerca de 15 metros arriba del yacimiento fosilífero compuesto de grauvaca y de caliza, viene un banco de conglomerados, que se destaca bien, cor- tado por el arroyo, y siguen entonces'en una pequeña de- presión, cubiertos en su mayor parte por acarreo aluvial, pizarras, grauvaca areniscosa pizarreña, las areniscas pizarre- ñas y al fin areniscas cuarcíticas en bancos gruesos, forman- do al poniente del camino una pendiente alta y barrancosa. Más al sur (como á la mitad del camino entre Jachal y la Quebrada del Potro), donde encontré casi en la cima de una loma, al naciente del camino, una capa llena de Spirifer Chu- quisaqua, ella dista de las areniscas cerca de 400 metros, constituyéndose los estratos de transicion de pizarras des- menuzables y areniscas pizarreñas. — 230 — Por ahora, pues, no nos queda más que el hecho de la tran- sicion del piso de grauvaca, roca característica de nuestro devono, en las areniscas del piso tres. Restos de plantas he observado ya dentro de los depósitos devónicos fosilíferos mismos en la falda del Cerro Negro de Jachal, Una mayor concentracion de ellas, pero tambien in- determinables por su mala conservacion, se hallan dentro de Jas areniscas cuarcíticas grises, que forman la parte inferior de la ya mencionada barrancosa loma de areniscas. Segun el relato de las gentes de la region, existen yacimientos car- boníferos en varios puntos al sur de Jachal, en la cadena de Tacunuco. Las areniscas del piso de Jachal siguen al sur adentro de la precordillera siempre puestas sobre grauvaca, pero á veces hundidas, y contienen en la Dehesa depósitos carboníferos, continuando de allí hasta los Colorados, al poniente de la sie- rra chica de Zonda. Ahora, en la falda oriental de ésta se ha constatado, como hemos visto, en Retamito, Carpinteria, Quebrada de la Laja, un terreno de areniscas con depósitos de carbon ó con plan- tas fósiles, depositado igualmente sobre grauvaca y con tran- sicion en ella. Llegamos á la conclusion, de que esta zona de terreno carbonífero fuera de la precordillera y que se hunde más al norte debajo el terreno terciario-diluvial, no forma sino el ala oriental de aquel de dentro de la precordillera - Hemos dicho que se hallan ya plantas fósiles en el grau- vaca, dependiente del devono fosilífero. En la Dehesa existen dos ó tres yacimientos de carbon muy distantes entre sí en un complejo de areniscas de más de 2000 metros. En los Colorados se destacan tambien varias capas de arcilla carbonífera. En Carpintería (Pájaros Muer- tos) hay yacimientos plantíferos en pizarras de grauvaca y en calizas, á lo menos 1000 metros debajo de las areniscas y por todas ellas hasta los depósitos plantíferos y carboníferos de Gruz de Caña y Jejenes se notan rastros de plantas. — 231 — Imposible es por ahora fijar horizontes determinados en este enorme terreno ; sólo se puede decir que los depósitos de Carpinteria (Cruz de Caña y Jejenes) y de Retamito son muy probablemente del mismo nivel, á lo menos no pueden estar muy distanciados. Ahora, averiguada la posicion estratigráfica del terreno sobre grauvaca, que forma la pendiente del Devono medio, y su carácter fitopaleontológico, me parece lo más razonable, dado además que arriba de él vienen areniscas coloradas con el Rhet en su pendiente (véase más abajo), considerar el com- plejo como permo-carbon, como ya habia propuesto en mi trabajo Devono y Gondwana. Conviene decir, que tal vez su parte inferior corresponda al verdadero « terreno carbónico », pero todavía no me parece justificado aseverarlo, como se ha hecho con los depósitos de Retamito, con el Culm. Por arriba, el permo-carbon tampoco está fijado, pasando, como ya he dicho, en areniscas coloradas; en ellas no se ha constatado hasta hoy depósitos carboníferos salvo que se quiera contar como perteneciente á ellos el manto superior en la quebrada de la Dehesa. En la pendiente de las areniscas coloradas aparecen en algunas partes margas y pizarras arcillosas, pero no me ha sido posible obtener elementos suficientes que me permitie- ran la determinacion de su horizonte. Felizmente nos dará luz en esta cuestion el terreno rhético de la provincia de Mendoza. Deseo anticipar aquí — pues la descripcion de este terreno prefiero darla separadamente más adelante — que el rhet está encajonado entre areniscas - y Que esta misma disposicion la encontramos otra vez en las sierras pampeanas (capítulo 1J). No puede haber ninguna duda de que las areniscas sobre las que él reposa, en estas regiones, corresponden á las arri- ba mencionadas en la pendiente del permo-carbon, razon por la cual las considero como triásicas. DA La edad de las areniscas, en la pendiente del rhet (véase el perfil de los depósitos carboníferos rhéticos de Las Higueras), es por ahora indeterminable. Lo más probable me parece que sean de edad jurásica, si no pertenecen al rhet mismo. Arriba de ellas siguen inmediatamente las areniscas y arcillas del terreno terciario-diluvial (compárese el citado perfii), caracterizado por lo general por inclusion de mantos de Andesita con sus tufas. En Devono y Gondwana he llamado este enorme piso « terciario-pampeano », para indicar que estos sedimentos son los mismos ó muy parecidos á los que componen las llanuras de la Argentina, que con poco acierto figuran sin distinción en las obras geográficas como pampas argentinas. Cometeríamos una ligereza, requiriendo para ellas una edad pliocénica, como parece haberse constatado para algunos depósitos en otras partes de la República. Puede ser que los pisos inferiores de nuestro terreno, como que se desarrollan á lo largo de los Andes, tienen su origen más antes de la época pliocénica. La ciave de este problema habrá que buscarla en las regiones del sur. El terreno terciario-diluvial ocupa casi todas las depresio- nes que separan las cadenas; el trias, el permo-carbon y el devono afloran en las faldas de las serranías, pero no en todas partes, descendiendo á veces hasta completa desapa- ricion, y la caliza silúrica está á la vista, y en particular en la zona oriental, formando las cimas muy escarpadas de las cadenas ó saliendo como murallas á veces perpendiculares. Los perfiles darán una idea de estas relaciones. Nuestras investigaciones se limitaron á las cadenas más orientales de la precordillera, á la sierra de Zonda con su con- tinuacion al norte (sierra de la Dehesa ó de Ullun, sierra de Talacasto, de Gualilan y de Jachal) y al sur (sierra de Carpin- tería, de Retamito, etc.). Al frente de la ciudad de San Juan, y al poniente de la serranía de Zonda, se levanta con altura muy considerable el Paramillo de Tonta] y la sierra de Tontal, — 233 — “la última de cerca de 4000 metros), que al norte del rio San Juan encuentra su prolongacion en la sierra del Tigre. La constitucion geológica de estas serranías todavía no es completamente conocida, pero un ligero estudio, que hice en un viaje por esta parte desde Barriales (rio de Cas- taño) hasta Maradona (véase el respectivo perfil), junto con las observaciones de STELZNER, casi no dejan duda de que todos aquellos terrenos participan en su composicion. Al fijarse detenidamente en la grauvaca, no dejará de des- cubrirse fósiles devónicos. Dudo mucho que exista grauvaca silúrica ó presilúrica, mas creo que todas las calizas silúricas de ésta como de las otras regiones han de ocupar un nivel inmediatamente sobre las pizarras cristalinas (metamorfoseadas), como afluran, en- cerrando caliza y dolomita, en la precordillera de Mendoza (serrania de Uspallata y de la Cortadera). Sea de ello lo que fuere, nuestras investigaciones han tenido por resultado que la grauvaca de las cadenas más orientales no es presilúrica ni silúrica, sino en su mayor parte devónica. Hay que mencionar además que la caliza silúrica no está limitada á las cadenas orientales sino que sale tambien, en espesor muy considerable, en el Paramillo de Tontal, como se ve claramente desde la cuesta de la Dehesa (véase el respec- tivo perfil). No existe, pues, la diferencia geológica entre las cadenas exteriores é interiores de la precordillera de San Juan, que STeLzNER creyó haber constatado, quelas interiores se componían de grauvaca silúrica, y las exteriores de caliza silúrica. La caliza silúrica en las cadenas exteriores está, á causa de las fallas y descensos de los terrenos, en su pendiente, más á la vista en parte, peroeste carácter no basta para jus- tificar tal division en sentido geológico. Orográficamente tal vez se pueda hablar de interiores y exteriores, pero no hay que olvidar que un límite entre ellas no existe, pasando las unas en las otras, siendo las depresiones que las separan, á veces, muy poco acentuadas, como sucede en la série de las — 234 — cadenas desde la sierra chica de Zonda hasta la sierra de Ton- tal. Si su altura aumenta gradualmente en esta region, no es en modo alguno la regla general. Otro inconveniente orográfico tiene esta division, segun la cual la sierra alta de Zonda puede ser considerada como cadena interior, mientras su continuacion al Norte con la sierra de la Dehesa, Talacasto, etc. podría figurar muy bien como exterior. Todas las cadenas paralelas forman una entidad orográfica, que geológicamente se distingue bien de la cordillera principal por el desarrollo predominante de los terrenos paleózoicos y por faltar el terreno jurásico y cretáceo fosilífero, como ha sido constatado en la cordillera principal. El terreno terciario-diluvial participa tambien en la compo- sicion de la falda de la cordillera principal, subiendo á al- turas muy considerables (por ejemplo en el valle del río Castaño y del río de los Patos hasta arriba de 3000 metros). Resta prevenir que la diferencia geológica de la precordi— llera y de la cordillera principal no es absoluta, hallándose tambien en parte en la falda de la ultima (por ejemplo en la cordillera de Colanguil) pizarras de grauvaca. La precordillera está separada de la cordillera principal en la provincia de San Juan por una depresion en muchas partes muy ancha (rio Blanco, llanura del Rodeo, de Iglesia, rio Castaño, etc.) constituida de sedimentos terciario-diluvia- les (*), la que se pierde recien al sur, en la provincia de Men- doza, formando aquí la serranía de Uspallata, una especie de puente entre las dos cordilleras. STELZNER propuso para la precordillera de San Juan y de (*) Sobre la formacion terciario-diluvial, compárece Devono y Gond- a. El terreno cretáceo se halla en las provincias de Catamarca, Salta, Jujuy. Creo que él forma transgresion sobre terrenos más viejos, muy probablemente sobre las areniscas triásicas. : — 25 — Mendoza el nombre de « anticordillera », es decir, cordi- llera contraria, para indicar la diferencia geológica, arriba expuesta. Conceptúo que estas razones no encuentran expresion por la preposicion « anti ». Además, me parece que este nombre tiene el inconveniente de hacer creer que se trate aqui de una cordillera del mismo orden orográfico que el de la cordillera principal. Así, no creo que tal denominacion sea aceptada en vez del arraigado nombre de « precordillera », que tiene la ventaja de señalar, de un modo comprensible para todos la posicion delantera referente á la cordillera principal. En cuanto:á la tectónica, resulta que la precordillera re- presenta una montaña de pliegues, saltando á la vista en eminente grado la plegadura en la caliza silúrica y en la grauvaca. Muy probable es que ésta se extendió tambien á los otros terrenos hasta el terciario-diluvial. A consecuencia de los pliegues se formaron rupturas, diri- gidas de Norte al Sur, que han tenido otra vez por resultado descensos de zonas (en forma de fajas) de esta misma direccion. A estos últimos procedimientos es debido en primera línea el relieve actual. La falta de los terrenos jurásico y cretáceo en la precordillera y el carácter terrestre que tienen los terre- nos anteriores (permo-carboh y trías), nos demuestran que esta region se levantó sobre el nivel del mar ya al fin de la época devónica, quedando continente hasta nuestros días. De paso sea dicho, que la parte central, al naciente de la cordillera, es más vieja, formando ella continente imedia- mente despues de la época arcáica. No se puede determinar el principio del levantamiento de la precordillera, cayendo él tal vez en la época carbónica. Su forma actual resultó recien en la epoca diluvial, como uno de los últimos efectos del levantamiento de los Andes. — 236 — PERMO-CARBON ENTRE LA PRECORDILLERA Y EL FAMATINA En la introduccion hemos dicho que el estudio del terreno permo-carbónico ha sido en primera línea el objeto de nues- tras investigaciones. Ahora, constatado éste en la precordillera de Mendoza y de San Juan hasta Jachal falta proseguirle al norte y nordeste de este pueblo hasta el Famatina. Esta region representa la continuacion septentrional de la precordillera de San Juan. Es verdad que esta zona monta- hosa no forma ya una unidad como la precordillera, divi- diéndose en mayor cantidad de cadenas y extendiéndose más al naciente, pero las relaciones orográficas con la cordillera principal son en total las mismas como las de la precordillerade Mendoza y San Juan, y las diferencias se explican fácilmente, tomando en consideracion que en aquella region ya se prepara la transicion en las altiplanicies del Norte (Atacama, etc.). En su carácter geológico las cadenas al norte y nordeste de Jachal son además análogas á las precordilleras de San Juan y de Mendoza, sólo con la diferencia de que el terreno primitivo (pizarras cristalinas) participa más en su composi- cion conforme á su mayor desarrollo en general al naciente de los Andes en esta parte de la Argentina. Nos trasladamos, pues, otra vez á Jachal, principiando nues- tras observaciones en el Cerro del Fuerte al lado naciente del río de Jachal (compárese corte geológico número I, y lo que arriba, página 217, está expuesto) para continuar nuestra gira hasta el Famatima. Areniscas grises y arriba coloradas, puestas en la falda occidental del Cerro del Fuerte sobre el Devono, siguen en direccion al norte con aumento muy considerable de su es- pesor y con completa desaparicion del Devono hasta Ciene- E =— 237 — guita y Huaco reposando en este último punto directamente sobre la caliza silúrica. Repito aquí lo que he dicho en el citado trabajo, Devono y Gondwana. Las mismas relaciones como al Poniente entre el siluro y las psamitas parecen existir al naciente de la sierra de Hua- co, donde las psamitas encierran del pueblito de Huaco un depósito de carbon arcilloso pizarreño. STELZNER ya ha mencionado el carbon de Huaco, tomándo- lo como de edad rhética. Esta opinion, que en su tiempo ha tenido algun fundamen- to, hoy día no es más sostenible. Siguiendo las psamitas desde la Quebrada de Huaco, en la parte occidental del cordon silúrico (Cerros Aguila, de la Batea, Abra de Panacan) hasta Trapiche (Véase Devono y Gondwana, perfil 2) encontramos aquí una region muy á propósito para dar luz sobre la edad de estas capas. Las calizas silúricas, con fósiles característicos, se hallan en las cercanías de Trapiche, en Tambería, en la Quebrada de Alaya; arriba de ellas sigue un sistema de grauvaca y pizarra que recuerdan los estratos devónicos de Jachal. No he encontrado fósiles en ellos. Están sobrepuestos por areniscas, abajo grises, arriba coloradas, cuya íntima relacion con los descritos de Huaco y de Jachal es indiscutible. Muy cerca de las casas de Trapiche se halla, dentro de las areniscas grises, en el límite de las pizarras y de grauvaca, un depósito muy insignificante de esquisto carbonífero en que he podido constatar Neuropteridium validum FEIsTM. Cerca de 10 metros arriba se divisó ya desde abajo un tronco de un Lepidodendron, segun la determinacion del doctor Kurtz, Lepidophloios laricinus STERNB. ya COnO=- cido en el Brasil (San Paulo). La suposicion de la edad rhética de estos depósitos, como se ha creido antes, es por consiguiente errónea. Al mismo ni- vel pertenece, sin duda, un depósito carbonífero arcilloso — 238 — (restos muy mal conservados de Neuropteridium y de Noeggerathiopsis?) que se halla en el Cerro Bola, cerca de Guandacol, ocho leguas al nordeste de Trapiche. Como en Trapiche, las areniscas coloradas se hallan tambien aquí en la pendiente del depósito. Pero la caliza silúrica falta y el yacimiento compuesto aquí tambien de grauvaca y de are- niscas pizarreñas, limita directamente bajo una falla el sis- tema arcáico (véase Devono y Gondwana, perfil 3). Trasladándonos más al nordeste á la sierra de Famati- na, en Potrero de los Angulos, encontramos un perfil casi igual al de Trapiche : sobre caliza silúrica con fósiles reposa en concordancia grauvaca y pizarras (Devónica 2), que pa- san en psamitas grises (con restos de plantas). Estas están cubiertas igualmente con psamitas coloradas ó blancas. En Carrizal, cerca del pueblito Famatina, en la pendiente oriental del Famatina, hay una série de estratos en posicion vertical que empieza con pizarras siguiendo en concordan- cia al poniente areniscas cuarcíticas grises, blancas y colo— radas. En el límite entre las grises y blancas encontré en un esquisto arcilloso carbonífero Sphenopteris Bodenbenderi Kurtz y Philotheca delicuescens Gorpp. Varias otras Ca- pas carboníferas están intercaladas entre las areniscas blancas y coloradas. El espesor total de las areniscas alcanza más de 100 metros. El Otopteris argentinica, Gr1n. recogido por STELZNER en las pizarras carboníferas de la Cuesta Colorada cerca de Escaleras, en el Famatina, es segun el doctor Kurtz Rha- copteris inaequilatera (Górr) Feisrm. é indica un nivel inferior de la série del permo-carbon (Culm). Las relaciones estratigráfico-petrográficas, constatadas entre los depósitos carboníferos ó plantíferos de Huaco, Cerro Bola y Potrero de los Angulos y de Carrizal permiten dar á ellas la misma posicion, la que correspondería á nues- tro permo-carbon, tomando en cuenta el nivel de las arenis- cas en los alrededores de Jachal arriba del devono y el ha- — 239 — Nazgo de Lepidophloios laricinus, Neuropteridium vali- dum y Noeggerathiopsis Hislopi, en Trapiche. Aquellos depósitos forman una liga entre el permo-carbon de la precordillera, depositado sobre el devono y el de las sierras pampeanas, que reposa en posicion discordante so- bre el terreno arcaico (véase capitulo 11), y es en particular el depósito del Cerro Bola, que por la aparicion de las pi- zarras cristalinas en su yaciente nos prepara á las relacio- nes existentes en estas regiones. B. —EL TERRENO RHÉTICO DE LA PRECORDILLERA DE MENDOZA Por el doctor Zuger, á quien debemos el Estudio Geo- lógico del Cerro de Cacheuta y de sus contornos (Bo- letín de la Academia Nacional, tomo X), sabemos que sobre el meláfiro que compone la parte sur de este cerro (la parte norte se constituye de granito y de pizarras y grau- vaca silúricos) reposan tufas y margas de color gris, verde ó colorado, incluyendo en parte guijarros de meláfiro, de grauvaca y de pórfido. ZuBer considera las tufas como pro- ductos de la descomposicion del meláfiro, pero creo son tufas de pórtido cuarcífero (compárese abajo). Hácia arriba las tufas se convierten en un sistema de margas estratificadas con interposicion de areniscas grises calcáreas, conglome- rados y esquistos bituminosos, petrolíferos y en parte car- boníferos (muy delgadas capas de carbon). Dicho piso de margas «contiene la rica flora fósil cuyos representantes, recogidos por el doctor ZuBEr, han sido des- critos por el doctor L. SzaJNOCHA. Otras nuevas colecciones se recogieron que dieron motivo á una nueva revisación y ampliada descripcion de todas las especies hasta hoy encon-= tradas, contenida en la obra arriba citada del doctor KURTZ, Las plantas son las siguientes : — 240 — Daneopsis cacheutensis Kurtz. Sphenopteris elongata Carr. Cladophlebis mesozoica Kurtz et var. Cladophlebis denticulata (BrwG.) FONTAINE. Cladophlebis constricta FONTAINE. Thinnfeldia odontopteroides (Morr.) Ferstm et var. (fertil : Bravardia mendozensis HAUuTHAL). Oleandridium Brackebuschianum Kurtz. Oleandridium mareysiacum (Gemutz) Kurtz. Phyllotheca australis Br6r. vel spec. aff. Podozamites elongatus Fristm, var. latior Frrstm. Zamites cacheutensis Kurtz. Pterophyllum sp. Sphenozamites Geinitzianus Kurtz. Baiera Argentinae Kurtz. Baiera Muensteriana Herr, var. Los estratos plantíferos se hallan en dos puntos : los unos, inmediatamente detrás de la casa de la administracion , están llenos de Cladophlebis; los otros, cerca de seis cuadras distantes al noroeste, sobre el mismo rumbo de las capas, contienen Estheria mangaliensis Jones y Thinnfeldia. No puedo decir cuál de estos dos estratos es el inferior. Además de estos estratos existen depósitos terciarios ó diluviales, constituídos por conglomerados y areniscas, y al fin cuaternarios. Ya BURMEISTER y STELZNER han constatado la existencia del sistema rhético en la precordillera de Mendoza en el Para- millo de Uspallata — segun el doctor Kurtz, se halla aquí : Cladophlebis denticulata (BrxG.) FoNTAINE, y segun AvÉ- LALLEMAwT: Estheria mangaliensis y Thinnfeldia odon- topteroides (Morr.) Ferstm. — como tambien en su vertiente oriental, en Challao, Isidro, etc., en inmediata cercanía de la ciudad de Mendoza, Segun mis investigaciones (véase : El suelo y las ver- — 241 — tientes de la ciudad de Mendoza y sus alrededores, Boletín dela Academia Nacional de Ciencias, tomo XV) podemos distinguir los siguientes pisos principales que cons- tituyen junto con pizarras silúricas ó devónicas la pendiente oriental de la precordillera entre el río de Mendoza al Sur y la Quebrada de Chilca al Norte, de arriba á abajo : 1? Areniscas coloradas y blancas con margas abigarradas; 2” Conglomerados, areniscas blancas en parte margosas, margas, esquistos bituminosos, en parte carboníferos. En este piso (Challao, arroyo Papagallos), que representa el rhet, han sido hallados : Estheria mangaliensis JoNEs; Cladophlebis mesozoica Kurtz; Thinnfeldia odontopteroides Fstm. var. Zuberi (SzAJn). 3" Tufas de pórfidos cuareíferos, psamitas grises y colora- das, conglomerados. El terreno rhético tiene, pues, aquí en su pendiente, como en Cacheuta, areniscas, lo que observaremos en otros puntos más adelante. La circunstancia de que verdaderas tufas de pórfido cuarcífe ro junto con psamitas forman el yacimiento, me hace suponer como ya he indicado arriba, que las tufas de Cacheuta seán tal vez de la misma naturaleza. Por ahora es de importancia haber constatado que el rhet descansa sobre areniscas, y no tengo escrúpulo de identificarlas con las que reposan sobre el permo-carbon. Aparecen psamitas coloradas y de otros colores, que se distinguen por su mayor dureza de las areniscas, en la pendiente del rhet, en varios puntos de la precordillera de Mendoza , así especialmente en la Quebrada de Piedra y entre ésta y Canota; estas areniscas deben tener, supongo, relacion con las que se hallan en los depó- sitos de carbón del Cerro Pelado, siendo depositadas sobre ellas. El corte por la precordillera de Mendoza, en la region de los depósitos de carbón rhético de Las Higueras (véase la T. Xvu 16 — 242 — lámina) da una idea general sobre la composicion y tectónica de esta serranía. En el capítulo sobre las sierras pampeanas veremos que el rhet de estas regiones descansa igualmente sobre areniscas y que debajo de éstas sigue el permo-carbon. Estas son las razones que me inducen, como ya lo tengo expuesto en Devono y Gondwana, á considerar las areniscas como triásicas. Sobre los depósitos rhéticos carboníferos de Las Higueras, y en el Salto, provincia de Mendoza, ya he informado en el mismo Boletin, tomo XVI y XIII, respectivamente. Los primeros tienen un interés particular por su riqueza en carbon. Sus plantas fósiles, que se han podido determinar (muchas no bien conservadas) son : Danaeopsis cacheutensis Kurtz. Sphenopteris elongata CArr. Acrocarpus jocoliensis Kurtz. Thinnfeldia odontopteroides Fr1stm. Thinnfeldia incisa Sar. Thinnfeldia (?) tenuinervis GrinTz. Thaumalopteris cf. Schenkii Narm. Phylloteca ef. australis BrxGr. Phy]lloteca spec. Pterophyllum spec. Anomozamites Salasii Kurtz. Petrográficamente los dos depósitos no se distinguen de los de Cacheuta. En Las Higueras su pendiente esta formada tambien por areniscas colorado-parduzcas, sobre las que descansa el te= rreno terciario-diluvial. (Véase el respectivo perfil de la lámina que acompaña este trabajo.) — 243 — II. LAS SIERRAS PAMPEANAS Á. PERMO-CARBON (EN POS!CION DISCORDANTE SOBRE GNEIS Y PIZARRAS CRISTALINAS), TRIAS Y RHET « Prolongando los perfiles de Jachal arriba descritos hácia el naciente, cortarían algunas cadenas paralelas á las anti- cordilleras, que STELZNER reunió bajo el nombre de « Sie- rras pampeanas ». Al naciente del cordon de Huaco, entre éste y el rio Ber- mejo, se extiende una llanura ancha, interrumpida solamente por insignificantes levantamientos, compuestos los más de areniscas. : Separadas por llanuras, siguen entonces en órden poniente á naciente las sierras de la Huerta, la sierra de los Llanos y la sierra de Córdoba. La composicion de estas sierras pampeanas (incluso la sierra de San Luis y la parte austral de las sierras de Vilgo y de Velazco) es la siguiente : El macizo de las sierras está formado de gneiss y de piza- rras cristalinas (con granito), con corrida más ó menos al norte, verticales ó de inclinacion hácia el poniente Ó na— ciente. Los estratos silúricos y devónicos no se han constatado hasta hoy en ninguna parte. Las cuarcitas, areniscas y grauvaca, arriba de filitas ar- cáicas, que he descubierto en la falda oriental de Los Llanos, nos enseñan que las formaciones postarcáicas (terreno cám- brico?) participan tambien en la composicion del suelo de esta region. Siguen sobre las pizarras cristalinas en posicion discordante conglomerados, areniscas en parte con vegetales, — 244 — esquistos carboníferos y depósitos insignificantes de carbon. Plantas fósiles precedentes de este terreno de las sierras pampeanas han sido reconocidas por primera vez en Bajo de Velis, en la sierra de San Luis, por el doctor Kurtz, en el mismo mes (enero del año 1894), en que descubrí el devono en Jachal y los depósitos carboníferos con Lepidophloios laricinus STERNBG., Neuropteridium validum Fer1stm., Noeggerathiopsis Hislopi Freristm., en Trapiche. Ya en este tiempo yo estaba convencido que las areniscas arriba del devono, como se presentaban en las precordilleras, debian representar el carbon ó el permo-carbon. Sobre la base de estos interesantes hechos y como yo es- taba avisado en el año 1893 de la existencia de un depósito de carbon en la Pampa de Anjulon, en la parte sur de la sierra de Los Llanos, me decidí, cnel año 1895, á emprender un viaje á esta region, cuyos principales resultados ya he referido en el artículo Sobre la edad de algunas forma- ciones carboníferas en la República Argentina, en la Revista del Museo de La Plata, tomo VII. A este viaje siguió en el año 1895/96 otro á la falda norte y poniente de esta misma sierra, estudio que se extendió á la parte austral de la sierra de Vilgo (Paganzo, Amanao, Sala- dilio), en la que desde tiempo atrás era conocido el depósito de carbon de Paganzo. Por fin, visité en el año 1896 el Bajo de Velis, con el objeto de instruirme sobre la posicion de los depósitos fosilíferos. Como mis estudios más completos pertenecen á la sierra de Los Llanos, prefiero empezar con la exposicion de sus resultados. Sobre la constitucion de la sierra-de Los Llanos y de la sierra de Malanzan con la de Chepes (continuacion de ésta), que corren paralelas, separadas por una depresion en la que están situados los pueblitos de Chimenea, Tres Cruces y Solca, instruye mejor un corte que, trazado desde Olta y pasando en dirección a: poniente por los mencionados pun- — 245 — tos de la depresion, llega á Malanzan, al pie de la sierra del mismo nombre. Los elementos constitutivos principales son gneis, pizarras cristalinas y granito, que salen en las cumbres de las dos serra- nías cubiertas en los flancos por conglomerados y areniscas de gran espesor. Estas suben en la sierra de Malanzan en parte hasta arriba de la cumbre misma. Entre Solca y Chimenea, en la mencio- nada depresion, descansan casi horizontalmente sobre el gra- nito, conglomerados y areniscas coloradas mientras que en la falda oriental de la sierra de Olta dichos estratos en posi- cion horizontal ó inclinada se sobreponen en discordancia sobre pizarras cristalinas. Dejando de lado estos depósitos de edad dudosa, podemos distinguir en la sierra de Olta desde la apertura de la que- brada del mismo nombre hasta Chimenea los siguientes pisos enumerados de abajo para arriba : 1” Conglomerados, con fragmentos redondeados y angulo- sos en parte muy grandes, y areniscas cuarcíticas y micácicas (el piso descansa sobre gneiss?); 2% Areniscas, amarillentas, gris-blancas, en parte seme- jante á arkose, con esquistos delgados arcillosos. Arriba de Agua Negra en la pendiente sud he observado capas carboníferas y restos de Neuropteridium validum FEIstm. Los pisos 1% y 2 deben tener un espesor de varios cientos de metros. 3 Poco abajo del paso entre Chimenea y Olta, conglome- rados muy gruesos grises, y en el paso mismo arcillas rojizas alternando con areniscas grises. Siguen arriba otra vez conglomerados muy gruesos (frag- mentos redondeados de granito, ete., con cemento cuarzoso) que alternan con areniscas grises ó rojizas del carácter de arkose. Los pisos 2* y 3* forman una serie continua y petro— gráficamente transitoria, teniendo todos los estratos la misma inclinacion hacia el poniente. — 246 — Entre el 1* y 22 hay una falla, quedando una parte del piso 1” en posicion horizontal. Cerca de Chimenea predominan conglomerados rojizos (compuestos esencialmente de fragmentos de granito) alter- nando con areniscas coloradas ; los que parecen reposar direc- tamente sobre granito, como es el caso ya mencionado cerca de La Aguada, entre Chimenea y Solca. Subiendo la cuesta de Solca que va á Malanzan, aparecen en la parte baja: 1? Conglomerados grises muy gruesos con interposicion de areniscas y parcialmente con esquistos carboníferos, hori- zontalmente depositados (rio Solca arriba). Hácia el norte se levanta un cordon granítico, cuyos dos flancos están cubiertos por estos mismos depósitos con incli- nacion anticlinal, evidentemente dislocados por una falla, lo cual se nota en una loma cerca del pueblito. En una altura de 60 metros sobre el nivel del pueblo Solca vienen arriba de este piso : 2” Areniscas coloradas, igualmente horizontales, cubier- tas por 3" Estratos arcillosos grises, pardos y negros que alternan con areniscas arcillosas. El espesor total de los pisos 2% y 3%, alcanza más de 100 metros. Más arriba en el camino, la posicion horizontal de estos estratos cambia en una inclinada hácia al noroeste, produ- cida por una falla con direccion noroeste. En la cumbre (cerca de Los Loros) á una altura de 300 metros arriba del nivel de Solca vienen alternando entre sí en posicion otra vez horizontal : areniscas grises micáceas, esquistos arcillosos (con restos de vegetales y madera pe- trificada) y calizas arcillosas negras. <% posicion entre el piso 1% y 2 queda fuera de toda uda. Cuesta abajo, estos estratos de la cumbre se inclinan hácia — 247 — el poniente y debajo de ellos aparecen, cerca de Malanzan, otra vez areniscas grises y conglomerados (piso 10). Este corte nos suministra una série de sedimentos que concuerdan completamente en su parte inferior con los de la Quebrada de Olta, desde los conglomerados hasta las arenis- cas coloradas. En la Quebrada de Malanzan ts notable sólo el aumento de esquistos arcillosos y la aparicion de calizas arcillosas negras. La depresion entre la sierra de Los Llanos (ó de Olta), y la sierra de Malanzan, en la que corre el rio Solca, se ensan- cha más en direccion al sudeste y forma cerca de 8 leguas distante de Chimenea la Pampa de Anjulon. Poco abajo de ésta, las dos sierras ó sus ramificaciones se acercan ó se jun- tan obligando al río Solca á atravesarlos en una angosta es- trechura. Desde Solca, como desde Chimenea, siguen hácia el sud los conglomerados y las areniscas cubriendo las pendientes de las sierras pero desapareciendo hácia la parte central de la cuenca bajo depósitos diluviales y aluviales. Ellos se levantan otra vez en la Pampa de Anjulon siendo entonces cortados por el rio Solca, formando lomas, barrancas y peñascos altos á los dos costados de este río. Cerca de tres kilómetros al norte de la Peña, al lado na- ciente del valle, se junta el arroyo Totoral con el río Solca. Poco arriba de su embocadura, conglomerados (con fragmen- tos de granito y de gueiss), y areniscas grises y coloradas, horizontalmente depositadas, salen en el lecho como en las barrancas del río y encierran, cerca de seis metros arriba del nivel del río en una lomita, esquistos arcillosos. Nos encon- tramos en el punto llamado por la gente Mina de Carbon del arroyo Totoral. Aqui encontré la flora compuesta de. Neuropteridium validum FEISTM. Var. Argentimae Kurtz, Pachypteris riojana Kurtz. — 248 — Glossopteris relifera FristM. Glossopteris indica Scminr. (G. communis Ferstm.). Aphlebia. Phyllotheca deliquescens (GOEPP) SCHMALH. Phyllotheca leptophylla Kurtz. Annularia argentina Kurtz. Noeggerathiopsis Hislopi Feist. et var. cuneifolia Kurtz. Ciclopitys dichotoma FerstM. Los esquistos arcillosos de color gris amarillento tienen un espesor de tres ó cuatro metros y son cubiertos por areniscas arcillosas del mismo color. En el límite de las areniscas, los esquistos forman bancos más gruesos y más duros, encerran- do plantas en regular estado de conservacion. Más abajo los esquistos se vuelven muy hojosos, blandos y quebradizos por interposicion de muchos vegetales completamente car- bonizados hasta formar delgaditas capas de carbon. Subiendo la pendiente en direccion al naciente (cerca de seis metros arriba del nivel de las capas fosilíferas) aparecen conglomerados y areniscas grises y rojizas (componentes : gneiss, filita, granito, etc.), depositados horizontalmente so- bre granito. Cerca de media legua río Solca arriba, los conglomerados y areniscas reposan igualmente sobre granito, y al otro lado del río Solca, en el lecho del arroyo Nacate, los conglome- rados están puestos en discordancia sobre gueiss (con rumbo noroeste), cruzado por filones de granito y de pegmatita. Los conglomerados y areniscas se pueden perseguir des- de el arroyo Totoral á lo largo de la pendiente oriental del valle del río Solca hasta la arriba mencionada estrechura. Cerca de 350 metros al sud del arroyo Totoral, al lado naciente del camino que va ál a Peña, se halla, en la barran- ca de una loma, la continuacion del depósito de las pizarras arcillosas del arroyo Totoral, con un espesor de 10 metros. En su parte superior, que está cubierta de conglomerados — 249 — y de areniscas sale poco abajo de éstos un banco de marga gris ó negra, de dos ¿ires-eentímetros de espesor con : Gtadophlebis mesozóica KuRTz. > “Walchia sp. Las arcillas margosas llevan yeso y hierro ocráceo. Estos mismos estratos interpuestos entre areniscas grises y encerrando plantas carbonizadas indeterminables como del- gadas capas de carbon, forman parte de la pendiente entre La Peña y El Portezuelo (estrechura del río Solca) ; así los he visto cerca de 15 metros arriba del pié de la « Barranca colo- rada ». El yacimiento se compone de conglomerados gruesos, que coriados por arroyitos y formando lomitas barrancosas siguen hasta El Portezuelo, donde reposan sobre gneiss. La sedimentacion de todos estos depósitos se efectuó evi- dentemente en una cuenca angosta; ella ha sido muy irregu- lar, produciéndose transiciones entre los conglomerados, las areniscas y los estratos arcillosos. Por estas razones poca importancia tendría el distin- guir varios horizontes en estos depósitos ; los tomamos como un piso, compuesto de conglomerados y areniscas coloradas ó grises que incluyenlocalmente capas arcillosas ó esquistos con plantas ó con carbon y que descansa sobre granito y sobre las pizarras cristalinas en discordancia. Su espesor alcanza en algunas partes de 60 hasta 100 metros, pero ha sido mayor, habiendo sufrido los depósitos fuerte erosion. Su directa union con los conglomerados y areniscas de la Quebrada de Olta, como de la de Malanzan — resta mencionar que entre Unquillar y Arado se hallan tambien esquistos ar- cillosos y areniscas que contienen Neuropteridium vali- dum — es tan aparente, que la identidad de los sedimentos no puede ser dudosa. Hemos visto que en la quebrada de Malanzan siguen arriba de los depósitos permo—carbónicos areniscas dislocadas por unafalla con direccion hácia el noroeste. Estos mismos depó- sitos se hallan igualmente dislocados en la pampa de Anjulon, — 250 — donde sus estratos con este mismo rumbo noroeste é incli- nacion hácia el poniente salen abajo de la Barranca Colora- da cruzando el río Solca y formando el borde occidental de dicho río. Resulta, pues, que el permo-carbon que se extiende por toda la depresion entre la sierra de Malanzan con la de Ghe- pes y la sierra de Los Llanos ha sido depositado dentro de una cuenca de gneiss y pizarras cristalinas arcáicas, llenán- dola, como es muy probable, completamente. La sedimenta- cion siguió en los siguientes períodos, dando lugar á la for- macion de las areniscas coloradas (triásicas) y de otros es— tratos. En el período diluvial todo el conjunto de los depósitos experimentó dislocaciones, con cuyo motivo se inclinaron y hundieron, formándose así, acompañados estos procedimientos con una fuerte erosion, la depresion actual entre las mencio- nadas sierras. Pero el permo-carbon no está limitado á la citada depre- sion sinó que se extiende fuera de las serranías que la en- cierran. Ya lo hemos visto en la falda occidental de la sierra de Ma- lanzan al tratar el perfil Olta-Malanzán. Un perfil que he estudiado en la pendiente septentrional de la sierra de Los Llanos, en La Aguadita, muy cerca de Chamical, nos convence más de la gran propagacion y uni- formidad de la formacion. El se presenta en cortes formados por el arroyo Aguadita y sus afluentes laterales desde el pueblito Aguadita (La Huer- ta de la Higuera). La cascada con la laguna de este mismo nombre, está ho- radada en granito y forma éste, probablemente, con el gneis y filitas, la base de todo el terreno. Desde la Huerta de la Higuera siguen en direccion hácia el Norte, formando una série continua de bajo para arriba : 1? Esquistos arcillosos, grises y negros ; — 251 — 99 Areniscas arcillosas, alternando con areniscas cuarcíti- cas, duras, de color gris ó colorado; 3" Areniscas y conglomerados grises; los últimos forman la pendiente hácia el pueblito Aguadita; 4% Areniscas y arcillas coloradas y pardas. Entre los pisos 3” y 4” se interponen, visibles en las ba- rrancas de un arroyito que se junta con el arroyo Aguadita, arcillas plásticas grises y rojizas, que incluyen un insignifi- cante depósito de carbon muy arcilloso (edad ?). Todos los estratos corren hácia el Noroeste con inclinacion entre noroeste y nordeste. Ricas en plantas son en particular algunas capas del 2 en su límite con el 3%. Con excepcion de Lepidodendron y de Noeggerathiopsis H islop1 todos los restos son indeterminables. En la pendiente septentrional de la Sierra de Los Llanos hasta Olta parece ser Aguadita el único punto en que aflora el permo-carbon, estando hundido y cubierto de estratos diluviales y aluviales en las otras partes. Debe existir en esta region una gran falla con direccion Noroeste, que ha produ- cidola muy escarpada pendiente septentrional de la Sierra de Los Llanos. Esta falla es paralela á la que formaba la ya descrita gran depresion entre los Llanos y la Sierra de Malanzan. Prolongando la línea trazada por esta depresion, en di- rección al Noroeste se llega, una vez pasada una gran llanu- ra, al Norte de la Sierra de Los Llanos, á un gran valle com- prendido entre la Sierra de Velazco y la Sierra de Vilgo con la de Paganzo. En su abertura hácia el Sur, cerca del extremo Sur de la Sierra de Velazco, se interponen las lomas de Los Colorados, así llamados por el color colorado de las areniscas. Donde el ferrocarril llega á la falda de los Colorados para doblar al Norte, en dirección á Chilecito, se halla á una distan- cia de cerca de dos kilómetros el puesto Saladillo. Las lomas 5 SA , Po ARE A 1 aña rr 13 O — 252 — (compuestos de fragmentos de granito, cuarzo, gneiss) con in- terposicion de algunos depósitos arcillosos carboníferos, cu- biertos al poniente en Los Mogotes por areniscas coloradas. Mirando desde el puesto Saladillo hácia el noroeste se destaca una faja negra constituida por esquistos negros mu y hojosos en la que encontré : Lepidodendron selaginoides STERNB. Lepidodendron Veltheimianum STERNBG. Los esquistos incluyen delgadas capitas de carbon lustroso compacto, La base de los conglomerados y de las areniscas no es visible, pero es de suponer que se halle á poca profundidad, compuesta de granito y de pizarras cristalinas. Estas consti- tuyen la Sierra de Velazco y afloran en la punta Sur de esta sierra, muy cerca de Saladillo. La inclinacion de los conglomerados es distinta, indicando pliegues. Donde éstos se inclinan, en la loma entre Saladillo y los Mogotes, en sentido anticlinal, sale una fuente salada, algo saltante y caliente, probablemente, sobre una rajadura. El depósito carbonífero arcilloso que se halla en la barran- ca del arroyo Saladillo demuestra flexura, acompañada de insignificante falla, llenada de arcilla. Al poniente de Los Colorados el permo-carbon, con las areniscas coloradas en su pendiente, se hunde bajo el alu— vión de la llanura, para subir otra vez en la Sierra de Vilgo. La falda austral de ésta sierra, llamada Sierra de Paganzo, se presta para un estudio de cortes muy claros. En la punta sur del Cerro de Paganzo el terreno se com- pone de conglomerados y de areniscas que depositados sobre granito y gneiss y cubiertos de areniscas coloradas incluyen en su parte inferior, entre esquistos arcillosos, un depósito de carbon. Todos los pisos son absolutamente iguales á los de Saladillo. Los estratos no se hallan, en su mayor parte, en su primi- tiva posicion, sino que han experimentado notables disloca- ciones, como se ve por la fuerte y á veces variable inclinacion de las areniscas coloradas en las dos faldas de la serranía. Entre las areniscas coloradas hay mantos de porfirita augítica ó de meláfiro (SrererT, Argentinische Ergussgetewne). Aunque hasta hoy no han sido encontradas plantas fósiles en las pizarras carboníferas, podemos constatar con toda se- guridad que no se trata aquí del terreno rhético. Este aparece reposando sobre las areniscas coloradas recien más al punien- te y al noroeste (Cerro Morado, Gualá, etc.) en la gran cuen- ca que se extiende al norte de la sierra de la Huerta. Una serie de estratos semejantes á los de Paganzo se observa en el trayecto entre Amanao, Vilgo y la quebrada de Totoral, en un corte por la Sierra de Vilgo, situado más al norte de Paganzo. Ha sido en la falda occidental, como á tres kilómetros 2 na- ciente de Amanao, en el camino á Vilgo, donde he descubierto en una arenisca gris-blanca cuarcítica arcillosa, que alterna con depósitos arcillosos carboníferos, Lepidodendron acu— leatum Srernb. Sobre estas areniscas siguen al poniente otras coloradas. Esta faja de areniscas y conglomerados continúa al norte en la falda occidental del Famatina (los depósitos de carbon de Tambillo pertenecen al permo-carbon) y comunica por una ramificacion al poniente, en la altura de Hornillos, con los depósitos carboníferos del Cerro Bola y de Trapiche, cerca de Guandaco!. En nuestra gira por las precordilleras ya hemos conocido éstos depósitos en su relacion con el Devono y como en el Cerro Bola aparece en el yacimiento de los estratos el terreno arcáico, siendo muy cercano el terreno silúrico y devónico, ellos pueden formar tal vez una liga entre los de la precordillera que en concordancia vienen arriba de los es- tratos devónicos y los de las sierras pampeanas que reposan en discordancia sobre las pizarras arcáicas. — 254 — Nos resta describir los depósitos de Bajo de Velis, en la Sierra de San Luis, punto más austral y más oriental de la re- gión de las sierras pampeanas, en que el permo-carbon ha sido constatado. Se encuentran en el valle superior del rio Cantana, ya cerca del borde septentrional de la Sierra, muy dislocados, arriba del terreno arcáico compuestos principalmente de filitas y granito. Donde el camino que viene de Cantana cruza el rio doblan- do al poniente para subir al puesto Bajo de Velis, se presenta una barranca constituida de areniscas del carácter de arkose, en parte muy micácea (rumbo norte é inclinacion al naciente). Si ellas descansan sobre las filitas, que aparecen poco abajo, no es posible observarlo. La cantera de las areniscas en que han sido descubiertas hace algun tiempo las plantas fósiles, consideradas antes como terciarias se halla poco másarriba del puesto, en la pendiente izquierda del rio. Nada interesante ofrece esta excavacion, poco profunda del punto de vista petro y estratigráfico. Son areniscas cuarcíticas y micáceas de grano fino, muy duras, cuyos bancos tienen algunos decímetros de espesor. Capitas de material más grueso alternan con otras más finas y arci- llosas, pero ambas forman casi siempre un solo cuerpo. Como las plantas mejor conservadas se hallan con preferencia en las capitas finas, es algo difícil separarlas completamente. En las areniscas de gramo grueso no se notan más que restos carbonizados de vegetales destrozados. Las plantas fósiles son las siguientes : Neuropteridium validum Fri1stm. Glossopteris Browniana Bret. (encontrado en la ba- rranca abajo mencionada). Gangamopteris ciclopteroides Fristm. Equisetites Morenianus Kurtz, Phylloteca. Noeggerathiopsis Hislopi Ferstm, et var. — 209 — Euryphyllum Whittianum Ferstm. Rhipidopsis ginkgoides SCHMALH. Rhipidopsis densinervis FErstTm. Walchta sp. Enmayor cantidad se hallan plantas tambien en los esquistos arcillosos micáceos gris-negruscos, que salen en una barran- ca al lado derecho del río, poco más abajo del puesto. Entre otras plantas idénticas á la de la cantera encontré (+lossop- teris Browniana Brer. Río arriba aparecen areniscas blan- cas cuarcíticas y calcáreas con rumbo al norte. Otras arenis- cas hay en el lecho del río con rumbo al nordeste y con va- riable manteo. Nada he podido constatar referente á la posicion relativa de los depósitos descritos entre sí. Hasta hoy el Bajo de Velis es el único punto de la Sierra de San Luis en que el permo-carbon está constatado. La forma- cion ha tenido sin duda un desarrollo mayor, extendiéndose muy probablemente por toda la region de la Sierra de San Luis, y al Norte por la de las sierras de las Minas que forman la continuacion austral de la sierra de los Llanos y de Chepes arribadescrita. En la Sierra de Córdoba no ha sido observado hasta hoy con seguridad. Las areniscas que la rodean en sus faldas y que encierran en algunos puntos depósitos de esquistos carboníferos, per- tenecen tal vez en parte al sistema permo-carbónico y en parte al rhético. Desde la sierra de Velazco (véase arriba) se extenderá pro- bablemente al norte apareciendo en las de las sierras de Ca- tamarca y de Tucuman. Es seguro que algun dia se descubrirá tambien la forma- cion en las faldas de la sierra de la Huerta y del Pié del Palo, extendiéndose de esta region hasta la precordillera. Su reaparicion en Brasil (Río Grande do Sul) hace supo— ner su continuacion hácia el naciente, debajo de formaciones más modernas. — 256 — El carácter petrográfico y paleontológico: del conjunto de los estratos carboníferos ó plantíferos del permo-carbon descrito de la precordillera, como de las sierras pampeanas, es en general el mismo y en las dos regiones siguen con pocas excepciones arriba de ellos y con directa continuacion aresniscas coloradas. Estas areniscas quedan, como veremos más adelante, en el yacimiento del terreno rhético, corres— pondiente á lo que hemos observado en la precordillera, razon por la cual las considero como triásicas. Si consideramos todo el conjunto como permo-carbon, debemos hacer notar expresamente que su límite con el trias no está determinado de un modo preciso, como ya hemos constatado igualmente en la precordiliera de San Juan. So- bre el valor práctico de los depósitos carboníferos ya he informado en mi trabajo El carbon rhético de Las Higueras en la provincia de Mendoza (este Boletín, tomo XVII, en- trega 1). En cuanto á la evolucion de las épocas en general desde la arcáica hasta las más modernas de las sierras pam- peanas como de la precordillera de San Juan me refiero al tra- bajo citado Devono y Gondwana, páginas 33-39. B. — EL RHET El terreno rhético ha sido descubierto para la Argentina por STELZNER en Marayes, en la puntasur de la sierra de La Huerta. STELZNER dice : « En el distrito de Marayes se extienden en la falda occidental de la sierra de La Huerta colinas com- puestas de las areniscas que se pierden bajo acarreo hácia el poniente en la llanura. En las vertientes del arroyo Papaga- llos y más al poniente están intercalados entre las areniscas blancas micáceas con poca inclinacion hácia el poniente esquistos arcillosos y un depósito de arcilla carbonífera que incluye capitas de carbon lustroso. « Este afloramiento de carbón es conocido ya desde mucho -— 257 — tiempo, siendo mencionado por primera vez por RickArD (Mining journey, 1863, pág. 269), y en el Informe sobre los distritos minerales, minas y establecimientos de la República Argentina, en 1868 y 1869, publicacion oficial del Ministerio del Interior, 1869. Los primeros trabajos de picado han sido ejecutados por KLAPPENBACH, en el año 1868, trabajos á los que se debe el hallazgo de plantas cuya determinacion por Geinrz (Ueber rhaetische Pflanzen und Thierreste in den argentinischen Provinzen La Rioja, San Juan und Mendoza; este trabajo forma parte de la obra citada de STELZNER) dieron por resultado que los depósitos son sin duda de edad rhética. Estos restos de plantas son.en su mayor parte carbonizados y en parte muy bien conservados sobre los planos de los esquistos. » Según GernITZz las plantas son las siguientes : Thinnfeldia odontopteroides Ferstm. Thinnfeldia lenuinervis Gel. Oleandridium Mareysiacum (Gerx.) Kurtz. Pterophyllum Oeinhausianun: Gokrp. Pachypteris Stelzneriana Geln. Baiera taeniata F. Braun. Sphenolepis rhaetica GrlN. Chondrites mareysiacus GEI. Estos depósitos de Marayes, reconocidos como rhéticos, han sido la causa de que todos los depósitos de carbon de esta region se consideraran igualmente como rhéticos (STELZ- NÉR, obra citada, y BrackEBUscH, mapa geológico) y de ahí resultaron otros errores estratigráficos. El capítulo sobre el rhet, en la obra de SreLzxgk, necesita pues en su mayor parte una completa transformacion, refiriéndome en este sentido á lo que he expuesto en el primer capítulo de este trabajo y además al ya citado Carbon rhético de Las Higueras en Mendoza. Hoy sabemos que ellos, en su mayor parte, son de edad permo-carbónica. Pero los sedimentos rhéticos tienen, como los de la pre— T. Xvu 17 — 258 — cordillera y de la region de las sierras pampeanas, una gran propagacion. Así lo hemos constatado en el Cerro Mo- rado, al norte de la sierra de la Huerta. Esta region merece una atencion especial, encerrando aquí el sistema varios depósitos de carbon, cuyo afloramiento en el campo de Ichigualasta sigue más al norte (Guala, etc.), hundiéndose al Norte y al Oeste bajo depósitos más modernos. Aunque estos depósitos de carbon son de poco espesor, es de notar que hay varios de ellos sobrepuestos y en la cali- dad parece mejorar considerablemente en la profundidad, co- mo lo ha constatado el señor ingeniero Cantoni, en San Juan. Mis investigaciones en la region entre el Cerro Morado, Paganzo y Amanao, tendentes á averiguar la posicion estrati- gráfica me han dado por resultado, que éste sistema carbonífero reposa sobre las areniscas coloradas que forman la pendiente del permo-carbon en Paganzo (véase arriba). Estas son las razones por las que considero las areniscas coloradas situadas entre el permo-carbon y el rhet como triásicas. En la pendiente del rhet del Cerro Morado se halla arenisca coiorada, que se extiende en la depresion como en las faldas de las colinas muy al norte. Una disposicion absolutamente idéntica hemos conocido en la precordillera de Mendoza. El sistema rhético debe continuar en las dos pendientes de la sierra de La Huerta (sale en Usno?), comunicando así con los depósitos de Marayes. Hay tambien probabilidad que exista entre la sierra de Malanzan como en la de Chepes y sierra de La Huerta y tal vez tambien al sur de la sierra de los Llanos, y no me parece aventurado expresar que el terreno se extienda debajo de formaciones más modernas en la gran llanura hasta la pro- vincia de Mendoza. ¿Pero a qué profundidad? Seguro es que sus sedimentos tienen una gran extension, pero creo que ellos y en especial los productivos con carbon se limitan más á las depresiones entre las serranías men- cionadas y en particular á las de la región occidental entre la precordillera al poniente y la sierra de Los Llanos, al na- ciente, mientras el permo-carbon tiene propagacion mucho más general, como se ve por su afloramiento casi en todas las pendientes de las serranías centrales de la precordillera de San Juan y del Famatina, etc., subiendo á veces á consi- derables alturas. Sobre la importancia práctica del terreno rhético carboní- fero compárese el citado trabajo Carbon de Las Higueras en Mendoza. Nada sabemos aún de la relacion que haya entre el sistema liásico plantífero (véase más abajo) en la cordillera principal y el rhético de la parte central de la República. No se ha constatado en ninguna parte de la última region, sedimentos marinos fosilíferos arriba del rhet, siendo por esto casi seguro que no existen. Por estas razones estamos en duda, si las areniscas colo- radas como las he visto en la pendiente del rhet del Cerro Morado y las que tienen en esta region mayor propagación pertenecen al sistema jurásico. Pero es nótable la analogía que existe entre los depósitos rhéticos de las depresiones entre las sierras pampeanas y las de la precordillera de Men- doza (Cacheuta, Challao, Higueras, etc.), siendo formada la pendiente en ambas regiones, como el yacimiento, por are- niscas, APENDICE YACIMIENTOS CARBONÍFEROS LIÁSICOS La sucesion de las capas en la mina «Tránsito », en posi- cion casi horizontal como ellas salen al ¡costado norte del arroyo Bayo, afluyente del río Atuel, y poco al norte de la junta de éste con el río Salado, es, segun apuntes del doctor — 260 — J. Salas, de Mendoza. que ha tenido la amabilidad de propor- cionarmelos, los siguientes : 1” Tierra y rodados; 2” Areniscas con fósiles animales liásicos ; 3" Carbon terroso, sin fósiles ; 4% Arenisca sin fósiles ; 3” Carbon. Espesor 90 centímetros ; 6” Areniscas ; 7" Esquistos negros, llenos de plantas fósiles ; 8” Areniscas ; 9” Carbon terroso ; 10” Esquistos negros con plantas fósiles indeterminables. De los fósiles animales de la capa 2, remitidos á mi hace años porel doctor Salas, he visto: Spiriferina rostrata v. ScHorH. y Pecten alatus v. Bucn. : Las plantas fósiles abajo enumeradas provienen de lacapa 7. Sobre las areniscas liásicas de esta region me escribe mi colega R. HAUTHAL : « Más al sur, en el arroyo Blanco, cerca de su embocadura en el Atuel, he hallado Amaltheus Spinatus Brx6. y Spi- ri ferina rostrata y. ScuoLtH, que demuestran que las are- niscas de esta region representan el Lías medio. « La misma arenisca amarillenta y viva con Pecten alatus v. BucH. Pecten disciformisSchúz y Spiriferina rostrata Y. SCHOTH, he observado un poco más al poniente en la orilla izquierda del Atuel, demostrando aquí tambien la existencia de la formacion liásica media. « En la misma region he recogido una Montlivaultia (1) y una Isastrea, juntos con Pecten textorius v. ScHotH, pero en una caliza negra, lo que indica la existencia de un banco calcáreo en la region mencionada, que no lo busqué porque desgraciadamente no tenía tiempo, » La lista de las plantas fósiles de la mina Tránsito es, segun el doctor Kurrz, la siguiente : Asterotheca Fuchsti Sorms LAuBAcH. NACIENTE PONIENTE Rodeo si Cerro del Agua MWegra Cerro del Fuerte Cordillera Pep Ads Ki EEE ae y > e Horizontal! 0 2—Maitisanos—Dehesa —Calingasta Sierra de Tonta! lerra de la Dehesa Nueva Dehesa Án, ostura de l S/erra ade Villfecum Rio te Calingas ta an i uesta Mueva Coro llera ES AMS Punta del Agua co de Matagusanos A | 1 E. A pa A o ele a: a Lo A Eo A E a AS: Horizontal 1 3—Carpinteria'9S Colorados —Maradona—Barriales Sierra «ae Tontel xn > f wo. Cues 19 del Par, do Serra «e Zond, ; Cuesta del Cieneya Tontal: 0 sd Pio de Colingasta ] y Sreñra CAc2 Caalera Barri3/es ha cn N A pe de Jonds ICA E ¿ ¿l-iLtos Colors 2 MO e 0 TRE. E dk: ¿pt Zonda * Cer. o Valdivia + y e : E y - , h ? 0 é yO ¿ pe de / q AA vetas Sryunteria Pa o A $0 0 ON NENA A EE e pS and » . *N AN y de PESrras cristal Horizontal la 1:120,000 rs ro he 00 Escala horizontal 1:400,000 3000 $000 M O A — E Silur Devono ' Pe i rio— do” d : : y regis Dlinpir Tercia fas Dacita, An »chas indican fallas. (Caliza y Dolom ita; (Grauvaca ete.) Trias Khet (Conglomerados us tufas ri t 5) a rauvaca silúrica (Areniscas, € A rad ados; a arcil ... pe rel 8 muchas minan se. A en Me plecra: de Tentált) o ete. pro en E de pop material. araniciono arte talvez el rhet - arcilloso E ( o! cológico de la pa de lore BopespxyDak — «Contribación y rr "y dé las Sierras, centrales de la Re- pública Argentina— Bole n de la Academia Nacional de Cien- cias, tomo XVII, entrega » PONIENTE barre a Cerro Pelado ñ Av vé tallomant o LÁMINA II CORTE GEOLOGICO POR LA PRECORDILLERA DE MENDOZA En la región de los depósitos de carbón rhético de Las Higueras AIOe Serrania de Cánota y Uspallata x Cerro Negro e En rehcia Cano a Ecchi 3 Las Higuera E pr o e n he lema ds Campo de las o o 38 s, Jeon los depositos dr carbón o A va A Es (960m) E Serrania de Jocoli (de las Higueras etc) e , , A Y e . . » S . . e E » % , p » a * » e " 4 pl E E 4 * 2 Gs = ; Siluro (Caliza y Dolomita) aliza silúrica el perfil. mo-Carbón (Grauvaca) NOTA—Más al poniente del cerro Buitres sobrepuestas por la e perten ndo al ter La parte del perfil pri Canota y el cerro Buitres es generalizada. Acarreo glacial Penis enónitos mms e OÍSInO os ns están representados en el Sari a Y + Ñ En : 3 + Er EZRA y Ai + 52 k , RN mo WA [ES li) eo CONV NNAANHN nad Seda, ÓN > a ¿ 7 » dl dE WN NS A ici dial A o za [situ a a Le A def Cerro E Ca A Ea AA A Iiibloco 1 - —— en P 5 Horizontal! de 700" xa E ES E , y _ o sr y du A va e a E Escala horizontal: 1: 200000 Escala verfical:1:60,000 pe 44 + $ Km. P] pa? CELE TEOEERK Tri y Rhet Terciario-Diluvial Dacita, Andesita E ed primero terreno puse depósitos (Margas y pizarras (Conglomerados, Areniscas, Arcillas) con sus tufas de carbón en el cerro Pelado) carboníferas) asta el valle del sa Uspallata, siguen pizarras Etcog cs (filita, pe cota con lo ir de caliza, dolomita, osea Urildaes hurónico ?—) (Grauvaca pe Los pórfidos como el palaeodolerita, el últim no rhético del Para millo de Uspallata, noe representados en Las Pón indican fallas. GUILLERMO BODENBENDER: —<«El carbón rhetico de Las Higueras en la provincia de Mendoza » = Eset de la ps Nacional de Ciencias en Córdoba— o XVII, entre — 261 — Sphenopteridium proto-loxsoma Kurtz. Sphenopteridium truncaltum Kurtz. Cladophlebis mesozóica Kurtz. Cladophlebis Salasiana KURTZ. Macrotaeniopteris sp. Oleandridium vittatum (BRNG.) SCHIMPER. Equisetites Salasitanus Kurtz. Anomozamites princeps (OLbHam et Morr). ScHIMPER. Anomozamites rajmahalense Morr. Palaeozamia sp. conf. brevifolia F. BRAUN. Ptilophyllum sp. alchia esp. Por fin, haré mencion de otro yacimiento liásico, encontra- do en La Piedra Pintada (Neuquen), cuyas plantas son, segun el doctor Kurtz : Asplenites macrocarpus Feistm. Thinnfeldia sp. Dictyophyllum sp. Otozamites Ameghino? Kurtz. Otozamites Bunburyanus Z1GNO0. Otozamites Rothianus Kurtz. Otozamites Barthianus Kurtz. Brachyphyllum sp. Véase detalles: Le Lias dela Piedra Pintada (Neuquen) por los doctores S. Rorh, F. Kurtz, C. BurkHARDT, Revista del Museo de La Plata, tomo X, página 225. Dr. GUILLERMO BODENBENBER. Córdoba, Enero de 1902. DER. — - Contribucion al conocimiento de y ES | Jun, de Mendoza y de las sierras centrales | - Tomo XVII, entrega 3: Se Publicada el 30 e M Le Y a > de Mayo de Ñ 0 ; Ha? O DE LA REPÚBLICA ARGENTINA (EN CÓRDOBA) .OM1 50 ON de a E $ TIVA Dr. D. Oscar deis : | Ing. D. A Angel Machado. qe Pablo Cottenot. nbender RESULTADOS GEOGRÁFICOS DE UN VIAJE AL NORTE DE LA SIERRA DE CÓRDOBA (1896) Por OSCAR DOERING Con el objeto de inspeccionar algunas oficinas meteoroló- gicas que había fundado en años anteriores y que no daban señales de vida, emprendí, en Junio de 1896 un viaje por Quilino, San Francisco de Sobremonte, La Dormida y Villa General Mitre. El gobierno provincial me encargó de la de- terminacion de la posicion de San Francisco y, conocedor de la deficiencia y escasez de datos geográficos relativos al nor- te de la provincia y sur de Santiago, me interné con idéntico - Objeto en esta provincia, yendo á Ojo de Agua y á Huascán, estancia situada en la antigua Merced de Ambargasta. A más de estos trabajos efectué determinaciones magnéticas é hice observaciones de barómetro y aneroides que me habilitan á construir el relieve del camino recorrido. Del resultado de la inspeccion he dado cuenta donde co- rresponde, asimismo no diré nada aquí respecto de las ob- servaciones magnéticas que se publicarán en orden cronoló- gico con las otras numerosas que estoy haciendo desde 1885 en la provincia y zonas limítrofes: únicamente condensaré en este estudio los trabajos ejecutados para la determinacion de las coordenadas geográficas de los puntos indicados y el re- sultado de las observaciones hipsométricas. T. Xvu 1 — 264 — El viaje Llegué á la villa Quilino en la tarde del 25 de Junio alo- jándome en el hotel nuevo de los señores Ambrosio Becerra y Raimundo Paolini. Este hotel, bien administrado, era uno de los pocos adelantos que pude descubrir, despues de una ausencia de 6 años, en esta villa de indígenas mentados por su longevidad. Si exceptúo el crecimiento natural de las fi- las de aguaribay que orlan los costados de la plaza y la cru— zan por las diagonales, si prescindo de que la municipalidad habia hecho prolongar algunas calles á inmediaciones de la plaza, todo ha quedado como antes, debido á esa inactividad y apatía que se nota en las poblaciones retiradas de las líneas férreas, á las que no se incorporan elementos forasteros. Y aunque entre la villa de Quilino y suestacion ferroviaria hay sólo unos tres ó cuatro kilómetros, esa pequeña distancia hace las veces de una muralla chinesca : por un lado, en la estacion, el progreso, las pulsaciones de la vida moderna, por el otro el estacionamiento, la vida patriarcal eon todas sus luces y sombras. Pocas poblaciones gozan de un clima tan notable como el de Quilino que en los tuberculosos desahuciados por la cien- cia detiene el desenlace fatal durante meses y aún años. Las observaciones sistemáticas efectuadas para la Oficina Meteo- rológica Provincial por los señores SrtLvio FAUTARIO y Ma- NUEL LaHitre — los dos descansan ya en paz — demuestran la existencia de una temperaturaalta y seca, la falta deoscila- ciones interdiurnas bruscas en temperatura y humedad rela- tiva del aire, vientos escasos y de poca intensidad, corrobo- rándose así, con la imparcialidad de las cifras, que es justa la fama de que goza Quilino como sanatorio para los tísi- e pero especial y casi exclusivamente en la estacion fría el año. — 265 — Pues, si bien en invierno la localidad es un paraíso — ha- blo de las condiciones climatológicas, —se convierte durante el verano, en un horno cuyos aires abrasadores maduran la abundante fruta con un mes de anticipacion. No faltan jamás enfermos que inviernan en Quilino, y si la poblacion les brindase comodidades, no queda duda que la villa gozaría de los beneficios materiales de una concurrencia aumentada, máxime ahora que la división que se está haciendo del campo comun, facilita la adquisicion de sitios á título de propiedad. Esta opinion favorable que sobre la base de las observa- ciones meteorológicas me había formado del clima de Quili- no, llegó á ser casi desmentida durante los días que la villa me albergaba esta vez. Despues de concluída mi tarea en poco tiempo, había pensado en tomar la mensajería para San Francisco de Sobremonte, pero fuí rechazado en vista de lo excesivo del bagaje formado por mis numerosos instrumen— tos científicos. Tuve que buscar coche particular y en estas diligencias pasaron muchos días. Como asustado por un fuer- te temblor de tierra que se notó en Quilino á las 6* 42m 30s p. m. del día 25 de junio y que fué sentido hasta en San Francisco de Sobremonte, el sol que nos había acompañado hasta la estacion de Quilino, quedó oculto hasta mi salida el 30 de junio á las 10 a. m. El aire estaba tan obscuro que tuve que suspender las observaciones magnéticas por falta de luz. La temperatura media del 26 era de 11%9, la del 27 de 14%5; el 28 bajó á 10%1 (2 p. m.) y 890 (9 p. m.): á la vez se presentó el fenómeno raro de una lluvia invernal, «las lá- grimas de San Pedro », que seguía durante la noche; el 29 la temperatura oscilaba entre 8%0 y 920. La misma tempe- ratura baja continuaba el dia de mi salida (30 de junio) á pesar de los esfuerzos que hacían los rayos solares para atra- vesar las densas capas de nubes. Esos días frios eran una sorpresa poco comun para los ha- bitantes de Quilino, que se presentaban con abrigos jubila- dos hacía tiempo. — 266 — Mi propósito era pernoctar en San Pedro, pero una visita prolongada que con mi compañero de viaje, doctor RomMAN AviLa, pagamos al amable dueño del « Pozo del Algarrobo », señor Junto AviLa, y la franca oposicion de nuestros caballos lo impidió. Mi compañero bajó en « La Lumicara », estable- cimiento de uno de sus parientes, yo mismo solicité y obtuve la hospitalidad del señor CARMEN ALIAGA en su pintoresca propiedad « La Mariquita ». Lo que llama la atencion en el trayecto por la llanura (de Quilino al Pozo del Algarrobo), es la abundancia del «Quimi- lo », penca'muy semejante á la verdadera « tuna » (Opuntia Ficus Indica). Las espinas largas y fuertes se venden en Quilino como mondadientes. Supe de boca de mi compañero que la hacienda que come de la fruta, se «enteca, pues pierde la memoria y no vuelve á los bebederos». Reproduzco esa aseveracion con cierto escepticismo, pues creo difícil que se llegue á descubrir en el quimilo la substancia química que produzca tan notable efecto sobre la memoria de las vacas. Si está constatado el hecho — y no lo dudo — que los ani- males que comen del quimilo se abstienen de tomar agua, se le puede encontrar una explicacion menos violenta, recor- dando que las pencas contienen substancia acuosa en abun- dancia para apagar la sed y que, por tanto, la hacienda que se alimenta con ella, no tiene necesidad de tomar el agua fangosa de las represas. Ese recurso á la debilidad de memoria de las vacas, me parece que corre parejas con otras preocupaciones de nin- gun modo comprobadas, pero inveteradas del campesino, como por ejemplo con el pretendido peligro que el contacto del «chelco» tiene para el cuerpo humano, ó con lo de las víboras convertidas en ordeñadoras de las vacas, siendo así que están físicamente inhabilitadas para producir el vacío en su boca. La palabra « Lumicara » me parece idéntica con Rumica- ra (cuero de piedra ó piedra labrada), pues, segun Moss! — 267 — « la l (que nunca es usada por los verdaderos quichuas del Perú ó Bolivia) se halla solamente en cambio de la rusada por los aymaristas, santiagueños ; locro es rocro, y tala es tara » ('). El 1” de Julio temprano seguí viaje : quedaba nublado el cielo y el aire bastante frio. La temperatura subió de 8? (7 a. m.) sólo á 11? (2 p. m.) y desde las 3 */¿ p. m. cayó una garúa mezclada con nieve que cesó recien despues de mi llegada á la villa cabecera del departamento Sobremonte. No dejaré de citar dos pequeños errores que se notan en el mapa oficial de la Provincia del año 1883. El poblado de San Luis (estancia del señor Wenceslao Novillo) figura en ese mapa unos kilómetros al Norte de la villa de San Pedro, pues queda situado apenas á un kilómetro al Sur-Oeste de la villa. Además, el nombre de la localidad Sevilla (Corral de Sevilla) está repetido en el mapa; hay que borrar el que está más al poniente. El carril seguía, ántes, de San Pedro casi derecho al NNE hasta San Francisco; hoy da una vuelta muy grande al po- niente, desde el Rosario, pasando por Chuñaguasi; recien en La Esquina empalma con el carril viejo. Se sube continua- mente desde Quilino (446 m.) hasta el Rosario (908 m.), de allí va bajando el camino. Desde el último alto considerable entre El Carrizal y la pequeña población San Francisco (no idéntica con San Francisco de Sobremonte) se ven las blancas torres de la nueva iglesia de la villa cabecera. Apenas había llegado á la villa, tomando alojamiento en la conocida casa de huéspedes de « doña Brígida », cuando « el santo me mandó saludar » en forma de una bolsa de . papel llena de cédulas para una rifa que las matronas y niñas de la poblacion habían organizado en beneficio de su templo. Con placer oblé este impuesto de piso, pues la iglesia, aun- (*) MicueL AncEL Mossi, Manual del Idioma General del Perú, Córdoba, 1889, página 21. — 268 — que sin estar concluida, con sus dos torres estilo romano, de 38 metros de altura, era la más bonita y elegante de todas las que conocía entónces en la campaña de la Provincia. Se edifica, casi exclusivamente, con las ofrendas de los vecinos estimulados y entusiasmados por el incansable canónigo Apolinario Argañarás ; se ha invertido ya un dineral y faltan todavía sumas considerables para dejarla del todo concluída. Pero me ocurre la duda, en que muchos vecinos del « Chañar » me acompañan, de si una obra de tanta impor- tancia no es un anacronismo en una villa que va despoblán- dose visiblemente. Pues, mientras que el nombre de la villa se ha agrandado y santificado —la modesta denominacion « El Chañar » ha cedido á la más pomposa de « San Francisco de Sobremonte » — esta misma va achicándose y decayendo sin que se pueda descubrir de qué manera detener la ruina. Sólo durante las fiestas del Santo están ocupadas todas las casas, en el resto del año más de la mitad quedan sin habitantes. En 1890 existían todavía muchas casas de comercio : esta vez encontré unas pocas. Las calles estaban silenciosas, la gente obrera, ociosa cerca ó dentro de los pocos despachos de be- bidas. ¡Qué contraste con lo que ví más tarde en Ojo de Agua! No se ven labranzas en el Chañar, las verduras más comu- nes son sumamente escasas : falta el elemento fertilizante, el agua. El agua de beber es gruesa ó salitrosa : un solo pozo de balde suministra agua potable de regular calidad, pozo que está contiguo inmediatamente á la iglesia. Aun en el caso remoto de que se realice el sueño dorado de los vecinos de esos departamentos alejados, la llegada de la locomotora, no veo porvenir para el Chañar. Recien el 3 de Junio el sol me permitió tomar á toda prisa algunas alturas; desde entónces adelante había tiempo regu- lar para mi objeto. Demoré en la villa hasta la mañana del 3 de Julio, haciendo observaciones magnéticas y tomando alturas del sol á fin de determinar la hora, la latitud y tele- — MAA gráficamente la longitud. Ocupado con tantas observaciones y su computacion inmediata, poco tiempo me quedaba para cultivar relaciones sociales. Pero con gusto me recuerdo de los agradables ratos pasados con varios vecinos, los señores ELeEoDORO MONTENEGRO, BERNARDO CHAPITAL Y SOULÉ, este último gefe de la Oficina Telegráfica y Postal, empleado exce- lente y experimentado y á la vez muy buen conocedor del departamento. Despues de haber presenciado, el 9 de Julio, las evolucio- nes militares de la juventud estudiosa chañaresca, sólo á son del « hop-nó » de su maestro, salí en coche tirado á la cin- cha por dos peones algo entusiasmados en honor á la fiesta patria, cuyos brios concluyeron cuando nos encontramos de repente con la lanza del coche rota. b El camino á Ojo de Agua va bajando con pendiente suave y derecho al Norte hasta los actuales límites de la provincia de Córdoba ; allí se dirije al NE y recien en la última parte, de Caranchiyaco adelante, el terreno se presenta más acci- dentado. Hay algunas poblaciones de mucha extension, como ser Navarro y El Cachi. No hablo de la vegetacion que ha sido descrita minuciosamente y con maestría por el en- tonces profesor de botánica doctor LORENTZ Con motivo de su viaje á Santiago que hizo con su compañero STELZNER €n 1872 (?). Uno de mis « cocheros », sin duda buen cordobés, me hizo la observacion que al entrar en la provincia de Santiago « todo lo bueno » se concluía, especialmente la buena leña y madera. No sé si estaba comprendida entre « lo bueno » Ja palma de la Sierra (Trithrinax campestris); en efecto, esteárbol, á veces la única decoracion del paisaje, se despide próximamente en el límite actual de las dos provincias, despues de haber acompañado al viajero desde San Pedro adelante. () R. Narr, La Plata Monatschrift, tomo 1 y UI. O «e - El nombre « Ojo de Agua » revela que existe allí el ele- mento vivificante que tanta falta hace en El Chañar. Cinco vallecitos ó cañadas converjentes forman una depresion de cuya parte más baja brota el agua espontáneamente dando lugar á la formacion de una pequeña laguna. A sus inmedia- ciones existen algunos ranchos — la parte más antigua de la poblacion — cuyo número va disminuyendo, puesto que el agua sorprende con frecuencia á los moradores de esas casitas, brotando de repente en el interior de los ranchos. La villa ocupa preferentemente la loma, que en suave ascenso se levanta hacia el norte del ojo de agua. Allí está la plaza, un plano inclinado de forma de un rectángulo oblongo, cer- cada con alambre, desprovista del adorno de árboles que no admite la roca que sale á flor; allí, en el costado Norte de la plaza, que es el más elevado, se levanta la iglesia con sus dos torres, cuya altura liliputiense forma un contraste raro con la esbeltez de la nave principal del templo; allí está, en el mismo costado, la escuela y, no lejos de ella, la oficina telegráfica; allí se presentan, rodeando la plaza, la mayor parte de las casas particulares y de comercio, edificadas en filas rectilíneas, mientras que otras quedan diseminadas irre- gularmente en los dos valles que flanquean esa loma. Aña- diendo á ese cuadro el verdor alegre del pasto del campo, de los frutales y alfalfares que interrumpen y matizan el tinte monótono que producen las aglomeraciones de casas y ran- chos, es forzoso confesar que Ojo de Agua es una villa suma- mente pintoresca, máxime cuando es mirada desde uno de los tantos puntos culminantes que la rodean. Mas, ese panorama alegre y variado no es lo único que impresiona al viajero en favor de esta villa. Por donde quiera que vea, descubre un movimiento, una actividad poco comun en los habitantes de la campaña : bastan unas pocas horas de estadía para darse cuenta de la importancia comercial de este pueblo. A todas horas del día se cargan y descargan grandes carros y carretas que formando tropas llevan los — 2711 — productos de este rico departamento y vuelven con mercade- rías. Existían entonces 12 casas de comercio en la villa y varias de ellas trabajaban, segun se me decía, con un capital superior á 100.000 pesos. Va en aumento continuo la po- blacion, compuesta de unas 1000 almas : una parte mínima santiagueños, predominando los cordobeses. Y esto tiene su explicacion. Así como el Sur de la provincia de Córdoba es tributario del puerto del Rosario y desvinculado comercialmente de la capital de Córdoba, con la que lo liga sólo el vínculo de la administracion política y judicial, así el departamento Su- mampa (Ojo de Agua y Quebrachos) de la provincia de San- tiago tiene su mercado en Córdoba que lo es más importante y más familiar que su capital política, Santiago. La misma naturaleza se constituye en promotriz de la corriente hácia Córdoba : al Norte del departamento está el despoblado y existen terrenos anegadizos y pantanosos que obstaculizan el tráfico, teniéndolo frecuentemente incomunicado con San- tiago. El que tiene que ir á Santiago, toma la mensajería á Quilino y allí el tren que lo lleva á su destino, y este viaje en gran zigzag al Sur, luego al Norte, al naciente y otra vez al Norte es el único posible que ofrece la comodidad de carruaje y ferrocarril. La correspondencia, tambien, viene con preferencia del Sur : del Norte llega sólo un correo á caballo con las alforjas livianas. Las tropas de carros toman el camino del Chañar á la Dormida y al Totoral, empleando generalmente 6 á 7 días en el viaje de ida y vuelta á Córdoba. Dada la facilidad de encontrar trabajo, no se descubren en Ojo de Agua esos grupos de gente ociosa que, sin ocupacion alguna, obstruyen en otras partes las entradas y el acceso al mostrador en las casas de comercio, espiando las escasas «changas » que un forastero les puede brindar. Pero en los domingos y días de fiesta se entregan con pasion á los en— cantos que para el criollo tiene la riña de gallos. Villa María tenía antes fama por su aficion al juego de la pelota : Ojo de — 272 — Agua me parece caracterizada por su amor á la riña de gallos. No contentos con la riña de dos gallos, hacen pelear, á me- nudo, tres ó cuatro, especie de riña que lleva el nombre de mochila. Tal es la villa de Ojo de Agua, en la que entré el 9 de Julio, encontrándola embanderada en honor de la fiesta patria. Apenas había bajado en casa del señor BELARMINO NOVILLO, cuando recibí la visita del señor Justo Loza, suprema au- toridad (comisario) de Ojo de Agua y dueño de la gran es- tancia Huascan, quien, á insinuacion de su hermano Fran- cisco, durante muchos años receptor y gefe político del de- partamento Sobremonte, vinoá ofrecer sus buenos servicios para el mejor logro de mi propósitos. Y voy á anticipar que si he podido ejecutar mis trabajos allí y en Huascan con toda comodidad y sin estorbo de ninguna clase, debo esta rara ventaja á las finas atenciones de ese caballero, de lo que dejo constancia aquí para agradecerle de algun modo por los grandes servicios que me ha prestado y por la fina hospi- talidad de que me ha hecho gozar en su estancia. Impuesto del objeto de mi viaje, me facilitó el gran patio de la comisaría,que quedaba situada en la misma plaza. á 50" al SE. de la iglesia. Allí dejé colocada mi carpa para hacer las mediciones magnéticas y allí he efectuado todas las de- más observaciones. En los intervalos tenía como compañero al señor JUAN GONZaLEz que había venido á vivir en Ojo de Agua por razones de salud y que prestaba sus servicios á la po- blacion como médico, lo que había hecho antes en Sobremon- te con autorizacion del Consejo de Higiene de Córdoba. Ese señor que se creia tísico, había tenido ocasion de estudiar practicamente el clima de todas las villas desde Qui- lino al Norte: recien en la de Ojo de Agua se sintió perfecta- mente bien. En verdad, durante los días que he pasado allí, el tiempo ha estado como para darle razón. A las 7a. m, la temperatura estaba alrededor de 122, á las 2 p. m. entre 22? — 273 — y 30% y á las 9 p. m. cerca de 15? : temperaturas benignas y agradables, si se tiene presente que estábamos á princi- pios de julio, en pleno invierno. El 12 de julio, á la noche, había concluido del todo mis observaciones, tanto las magnéticas, como las astronómicas para la determinacion de la hora y de la latitud, y el 13 vino el tilbury del señor Loza á llevarme á Huascán. La distancia rectilínea entre Ojo de Agua y Huascán es de 31 kilómetros; pero contandolas vueltas del camino resultan sin duda 35 á 40 kilómetros: con una yunta de caballos brio- sos recorrimos ese trayecto en cuatrohoras, á la vuelta aun en sólo tres horas y cuarto. El camino es, á principios, el carril viejo de Santiago bordado por la línea de postes telegráficos, mas poco despues de pasar por la estancia El Jume, dejamos carril y telégrafo á mano derecha, para seguir el carril nuevo y exce- lente que el señor Loza había construido hace poco á fin de acortar la distancia á Huascán. El terreno es poco ondulado, recien cerca de Piedra Blanca (estancia) aparecen pequeños cerros y mogotes que indican que nos acercamos á los bor- des de la Sierra. La vegetacion, muy rala al Sur de Ojo de Agua, no falta aquí en ninguna parte: esla de las salinas, en que predomina el quebracho blanco y la brea, y donde una cañada en este terreno seco hace suponer que se encuentre agua, allí está un puesto, una estancia ó un pequeño po- blado. Siendo ya de noche, á las 7 p. m. llegamos á Huascán. No he podido saber nada sobre el origen de la palabra Huascán (prefiero esta ortografía á la de Guascan que se en- cuentra en los mapas). ¿ Es quichua? En este Caso, ¿Cuál es su radical, huasi, casa, ó huasa, espalda? ¿O es el idioma de los boeltcllingunes ? ¡ Y quién sabe cuántas alteraciones ha sufrido la palabra hist presentarse en la forma actual! En Ojo de Agua me habían ponderado ya la linda situacion de Huascán, sin embargo escuchaba algo incrédulo esa opi- nion. —.274 — ¿Qué bellezas de paisaje, me dije, pueden encontrarse tan cerca de las salinas, en terreno tan bajo? Con esta convic- cion me acosté en la noche del 13 de Julio, la primera de las dos que he pasado allí. Pero lo que se presentó á mi vista en la mañana del dia siguiente, me convirtió pronto y radicalmente en admirador de Huascán. Una casa grande, moderna, con ancho corredor por todo su costado Norte, está situada en una colina aislada de for- ma de un bajo cono troncado : el camino, un plano inclinado, describe casi las tres cuartas partes de la circunferencia del cerro para llegar con comodidad ála cumbre, cuyocentro está ocupado por el edificio. Las casas para la servidumbre, los galpones y los ranchos de la peonada están apartadas del edificio principal, diseminados por los flancos del cerro y en el bajo, al pié del alto, algunas á distancia hasta de 400 me- tros, pero todos dentro de un cerco de palo á pique, de gran extension, que forma una de las ensenadas más grandes que he visto en las estancias. Dentro de la ensenada se han con- servado muchos árboles seculares que ofrecen una sombra densa á la numerosa hacienda mestizada que entra á ciertas horas para tomar agua. Al sur se ve, en el bajo, el puesto Santo Domingo, separado de la estancia por una cañada honda y ancha con agua dulce, al naciente la cadena extendida del Cerro Negro, interrumpido por un portezuelo, toda ella bien poblada de monte tupido y verdoso ; al Noroeste las ondula- ciones del terreno que ocultan Santo Domingo (de Quiroga) y la poblacion Las Lagunitas cuya iglesia estaba edificándose; al oeste la sierra de Ambargasta, encapotada en esa atmós- fera azuleja que la tierra flotante en el aire interpone entre los paisajes algo distantes. Es un golpe de vista encantador, no de aquellos que cau- tivan por lo imponente de las moles grandes alternadas con interrupciones é incisiones hondas, por sus precipicios y abismos al lado de masas de rocas caprichosamente desparra- — 215 — madas, como si ungigante las hubiese tirado de su cubilete, por ese paso brusco no preparado de elevaciones y depresio- nes, lo que produce una mezcia de admiracion y vértigo en el ánimo del viajero y excita sus nervios. En vano se busca esa impresion en las últimas ramificacio- nes de la sierra. Aquí el soplo alisador de Eolo ha adelgaza- do las dimensiones y amolado todas las asperezas sin pro- ducir la monotonía de la forma. Aquí predomina la línea suavemente curva, la Jínea sinuosa y ondulada cuyo aspecto lleva la serenidad al alma del observador. Pronto pasó el reducido tiempo, día y medio, que pude dedicar á Huascán. Determiné la latitud, la declinacion mag- nética, hice las observaciones necesarias para saber la co- rreccion del cronómetro á objeto de calcular la longitud por trasporte del tiempo y el azimnt de mis visuales. Además hicimos una pequeña excursion al Cerro Negro, desde don- de dirigí varias visuales á puntos conocidos que, combina- das con las que había hecho al lado de la casa de Huascán, me dieron la ubicacion de estas localidades : la llegada de la noche me interrumpió en este trabajo. Si un cielo claro me hubiese favorecido, mi cosecha de observaciones y mediciones habría resultado más abundante ; pero las nubes hicieron di- fícil conseguir buenas alturas del sol, de modo que las pocas observaciones de esta clase me han costado muchísimo tiempo. El 15 alas 11a. m. salí de Huascán, llevándome el mismo señor Loza á Ojo de Agua. Mi propósito era aprovechar la tarde y la mañana siguien- te para tomar alturas de sol, con las que la derivacion de la longitud de Ojo de Agua y Huascán habría podido mejorar- se y fundarse sobre base más segura aun. Pero el viento Sur que se había levantado á mediodia, cubrió el cielo con una espesa capa de nubes, que no desapareció tampoco en la mañana del día siguiente; parecía, pues, condenado á una inactividad fastidiosa. Mi buena suerte me salvó de apurar este cáliz de amargura. — 276 — Durante mi estadía en Huascán el cura de la parroquia, presbítero ANTONIO MARCHETTI, había vuelto á Ojo de Agua de la inspeccion de una de sus numerosas capillas enla campa- ña, Apenas supo mi vuelta de Huascán, cuando me hizo una visita, y desde ese momento hasta el de mi salida casi no nos hemos separado. El señor MarcHerrr tenía una vasta instruccion é ideales más elevados que los de cumplir sólo con sus tareas espiri- tuales, en las que era de una actividad sorprendente. Su ga- binete de trabajo era un templo levantado al arte, á la música y á laciencia; le ocupaba la historia de los Abipones, cuya antigua reduccion en el fuerte de igual nombre estaba en una de las extremidades de su curato, en la orilla del rio Dulce. Rara vez he pasado el tiempo tan agradablemente como en- tónces en el trato con el cura. El estaba por hacer un viaje á la parte oriental de su cu= rato para inspeccionar los trabajos de una capilla que estaba construyendo en el fuerte de Abipones y me pidió con insis- tencia le acompañara, prometiéndome resultados científicos importantes de esta exploracion en zonas tan alejadas y casi del todo desconocidas. En efecto, el cura tenía razon, y si yo hubiese tenido libertad de accion, no habría vacilado ni si- quiera un minuto para aceptar la oferta. Pero me llamaban mis tareas universitarias, pues mi li- cencia estaba por vencer, y todavía tenía que observar va- rios días en San Francisco para dejar mis trabajos conclui- dos: con el mayor sentimiento tuve que optar por mi parti- da de Ojo de Agua, que hice en mensajería el dia siguiente, 16 de Julio. Prometí gustoso volver, tan pronto como me fuese posible, para hacer ese viaje de exploracion con el cura. Esta pro- mesa no ha podido realizarse, muy á pesar mio; no pude adivinar que nuestra despedida sería para siempre; poco tiempo despues la muerte prematura del señor MARCHETTI privó á sus feligreses de uno de sus mejores curas. e AA Concluidas mis observaciones en San Francisco, salí el 19 de Julio con la mensajería, la que, esta vez, no tenía incon- veniente en recibirme con mi numeroso bagaje, pues era el único pasajero hasta La Dormida. El camino de San Francisco á Rayo Cortado me era nuevo: en su primera parte conduce por la cumbre de la Sierra, notándose sólo ondulaciones sua- ves en el terreno. Despues de una hora de viaje pasa por un alto que permite una última mirada á las torres esbeltas de la iglesia de San Francisco, y de allí hasta el Rayo Cortado baja rápidamente el camino; desde esta última localidad pa- sa por la llanura á orillas de la Sierra. El que haya viajado una vez en tiempo seco por la llanura, sea por este camino ó cualquier otro, sabrá perdonarme que no refiera nada sobre esta parte de mi viaje. A no ser la sie- rra al Occidente, cuyos panoramas nos entretienen de vez en cuando, el viaje sería de los más aburridos. Las densas nu- bes de tierra que las ruedas del carruaje levantan, no per- miten ocuparse mucho de los alrededores del camino sinó en el caso de que un viento favorable nos acompañe, y aun así es un sufrimiento molesto para los ojos, la garganta y los pulmones del viajero. Hice el honor que la palabra impone, á San José de la Dormida y llegué el día siguiente, 20 de Ju— lio de 1896, vía Totoral (Villa General Mitre) y Sarmiento á Córdoba poniendo fin á este viaje que había durado casi un mes. LAS OBSERVACIONES ASTRONÓMICAS Y SUS RESULTADOS DETERMINACION DE LA HORA EN SAN FRANCISCO DE SOBREMONTE Todas las observaciones dedicadas á este objeto y á la de- terminacion de la latitud se han efectuado, sobre un horizonte de mercurio, con mi círculo de reflexion de Wanschaff-Berlin, e E que da directamente los 5”, El medidor de tiempo que me ha servido, era mi cronómetro Broecking número 1024 (box- chronometer), que bate 0%5, Lo dejaba siempre, desde el momento de la llegada, en el cuarto que ocupaba, sustra- yéndolo, en cuanto se podía, á las influencias de los cam- bios de temperatura, y comparándolo en intervalos cortos, — y sin excepcion poco antes y despues de hacer una série de observaciones, con mi cronómetro de bolsillo Lange € Sóhne, Glashútte, número 13.373, que bate 0*2 y que era mi reloj de observacion. El punto de observacion en el Chañar era el sitio de la conocida casa de huéspedes de doña Brígida Alcorta : daré más adelante su posicion exacta. Había llegado á la villa en la tarde del 1% de Julio. En la noche principió una garúa que siguió hasta medio dia del 2 sin cesar, y hasta altas horas de la noche siguiente con in - termitencias, dia además desagradable por la baja temperatu- ra que oscilaba entre 96 y 130. Era un dia inútil para cualquier clase de observacion, El 3 de Julio el dia amane- ció toldado, pero el viento Norte que se había levantado an- tes del alba y que seguía soplando, me dió la esperanza de un cambio más favorable del tiempo. A las 9.30 a. m. las nubes se presentaron menos densas ; de vez en cuando, pero siempre durante un corto número de segundos, se podía des- cubrir parte del disco pálido del sol. En todo ese tiempo de 9.30411.15a. m., hice los mayores esfuerzos para obtener un número regular de observaciones, pero conseguí tan só- lo tres, y, con dificultad, unadeterminacion pocosatisfactoria, del error del índice (del 0) de mi instrumento. Como es na- tural, las observaciones tomadas en estas circunstancias, nO son de las mejores que he hecho: un número crecido de tentativas sin resultado produce aun en el observador más sereno cierta tension de los nervios que no le predispone para efectuar buenas observaciones. Contribuyó á aumentar mi nerviosidad el temor de no poder disponer de las obser- — 279 — vaciones necesarias para la determinacion telegráfica de la longitud que estaba convenido de antemano con el Observa- torio Nacional de Córdoba para el dia siguiente, 4 de Julio, Recien despues de la 1 p. m. el estado del cielo permitió ob- servar con más calma y sin interrupciones. Los mismos inconvenientes se repitieron los dias siguien- tes, tenía que tomar las observaciones cuando podía, y no como quería y como habría sido conveniente por razones científicas. Esta falta involuntaria de método y regularidad ha aumentado sobremanera el trabajo de computacion, á la vez de impedir que los resultados fuesen de última preci- sion. Por otra parte, el tiempo se prestaba admirablemente para la observacion de alturas circunmeridianas del sol. No he podido, ni siquiera, pensar en observaciones de estre- llas, pues desde las 3 p. m. hasta las 9 a. m. el cielo estaba siempre toldado. Despues de apuntadas las circunstancias difíciles en que tuve que trabajar, paso á dar los detalles de mis observacio- nes con sus resultados. San Francisco, Julio 3 de 1896 2. Glashútte 10*47"13:6 () 67*51'50”. Techo II (*) 2. 10 51 22.0 7 6934 5 » 3. 10 58 36.8 (-) 69 32 25 » y ( 359*25"35:0 ) : e a AO ; 030 7.5) Correccion del índice = + 2'9* (?) Brócking-Glash = + 36"9. — B=699%7, (16%, 4. Glash. 1* 3746*4 (5 71*19'35". Techo IL 5. 642006953 5 (*) Se entiende la posicion (1 ó IT) del techo de cristal que se coloca sobre el horizonte de mercurio para evitar las ondulaciones del líquido debidas al viento. Y, Xvu 2d e PRÓ Glash. 1* 9"17*2 () 69*32' 5" 6. 7. 11 44.0 9 70 14 55 8. 15 2.4 Q 68 43 % 9. 17 39.6 U 69 2 45 00, 2 ] Correccion del índice = + 14255. Brock. — Glash. — + 37:15. B=6997. t=19'2. 10. Glash. 2* 5"36"8 O) 59* 0' 5". Techo Il. 11. 7 44.4 O) 58 2 45 12, 11 52.0 O 57 9 55 13. 13 56.00 51 0 5 14. 15 56.4 O 56 30 15 15. 17 57.8 () 55 59 50 Bróck, — Glash. = + 367. B=>700""0. t=19%5, 16. Glash. 2*29%10*0 7) 562 0' 5". Techo L. 17. 94 9.2 75 55 2 50 18. 96 2.0.7) 54 59 55 19. Y1 51.2 () 54 30 15 20. 29 50.4 (35 53 59 45 21. 31 45.6 O 53 9 55 g? r . sx 00) all Se _ : | Correccion del índice = + 1'18/5. Techo 1 y Il. Bróck. — Glash. =+36*5. B="700"3, t=19%4, Resultados, Julio 3 Observaciones 1 y 2: AT Brócking = — 20*32 10*49"9 Observaciones 2 y 3: — 25,42 55.6 Promedio : AT Brócking = — 22:87 10*52%8 (Techo II). Observaciones 4 y 5: AT = — 23*51 1” 579 Observaciones 6 y 7 21.71 dl.) Observaciones 8 y Y — 25.04 1.17,0 Promedio : AT = —"23*42 1"11%3 (Techo Il) Para julio 3, 12" m. AT aprox. = — 23*14 Techo Il; — 281 — Promedio 10-15 (*). AT = — 2]*62 ¡Techo II y O). Promedio 16-21 (?). — 24.66 ¡Techo Il y 75). AT = — 23*14 para las 2*34 p.m. San Francisco, Julio 4 de 1896 Glash. 10” 0%40*4 () 58*44'25". Techo IL 35 6 10 62*12'15". Techo IL 2 15" 40 45 SESBRABS E E 9.5 64 21 35 ¡35927 67 ) ; 0,0) | 0 si Ea ; | Correccion del índice = + 1'29*, (Techo 1 y 11). Bróck. — Glash. = + 37:38. B=706""2, t=13"2. 30. Glash. 1*”43"36*8 () 65* 0' 5", Techo I. 31. 46 5.6 5 64 30 15 32. 48 31.6 64 0 5 33, 50 55.6 7 63 30 0 34. 5318.00 63 0 0 35. 55 40.0 (5 62 29 40 36. Glash. 2"23"36*'0 () 54*46'35". Techo Il. 37. 26 940 54 710 38. 28 40.8 O) 53 27 5 39, 30 36.8 O) 52 56 0 40. 32 18.0 O) 52 29 15 359*27'35" 90) 0 me .. | Correccion del índice = + 1'0” (Techo [ y II). Bróck. — Glash. = + 38*2 (observ. 30-35), = + 38*7 (observ. 36-40). B=706"=2 (30-35), ="705""7 (36-40); t =14*2 (30-35), =13*0 (36-40). (*) Esta expresion significa que el promedio de las observaciones se ha tratado como si fuese una sola observacion, naturalmente con apli- cacion de la correccion conocida á causa de que el promedio de los tiempos no Corresponde al promedio de las alturas. — 282 — Resultados, Julio 4 Promedio observac. 22-29 : AT Brócking = -- 25*68 10*10”4 a. m. Promedio observac. 30-35 : — 22.81 1 50.0 p. m. Promedio observac. 36-40 : — 24.13 2 28.5 p. m. Para julio 4, 12” a. m.: AT aproxim. = — 24159 San Francisco, Julio 5 de 1896 » En la mañana neblina hasta las 11 a. m. 41. Glash. 2*19"28"5 () 56* 0'10”. Techo II. 42. 91 26.8 () 55 30 15 43. 2324.80 55 0 5 44. 25 200.80 5430 5 45. 9715.20) 54 0-5" Bróck. — Glash. =+ 452. B="704”9. 1=17"0, Glash, 2"31"12*8 (5 53*59'55". Techo 1. 33 4.8 () 53 30 34 54.40 53 0 5 36 41.6 5230 5 38 36.4 O) h1 59 55 Bróck. — Glash. =+ 45:3. B=704""7. t=18%0. 359*27'10" ) 0 ba 30 Corr. del índice = + 1'10" (para las ubs. 41-50). 5555 ao Resultados, Julio 5 Promedio observ. 41-45: AT Brócking = — 23193 para 2*24”1 p. Mm. Promedio observ. 46-50 : — 25,82 para 2 35.7 p. M- Er ADE PaRa € 30M PT Promedio : AT Brócking = — 24*87 para 2*5” p.m. — 283 — San Francisco, Julio 6 de 1896 51 Glash. 10"19"30*6 (5 64*15' 5”. Techo IL. 52. 54.8 O 63 56 0 53. 2% 3.20 6421 55 54, 27 5.2 0) 65 48 5 55 29 12.0 O) 65 10 % 56 31 49.8 U 66 42 45 Bróck. — Glash. =+47*2, B=706"0, t=15%. 57. Glash. 10*34"54*4 (5 67*17' 0". Techo L. 58, 37 9.8 O 66 38 45 59. 39 58.0 5 68 11 30 60. 42 18.0 () 67 32 55 Bróck. — Glash. — + 47*1. B="705""8. (t=16%5. 00) e SS Pr Corr. del índ. =+ 1'17*5 (obs. 51-60). 61. Glash. a () 61%55'35", Techo Il. 14.80 62'6 15 2 IN 12 36.8 5 58 58 45 ' 17 56.8 Y) 56 36 0 21 36.0 U) 56 43 55 2% 160 51 47 40 28 26.8. 0 54 57 5 ao e Deb e eÑ a Corrección del fodica = + 1'8"8. Bróck. — lle =-+ 41%. B=704”5. (=19*1 SSS8RES Resultados, Julio 6 Observ. 51-56: AT Bróck. = — 28*86 (techo II) para 10"26”9 a. m. Observ. 57-60: — 26 92 ¡techo I) para 10 39.4a. m. Observ. 61-68: — 25.38 ¡techo M para 2 14.1 p. m. Julio 6, 12% m.: AT aprox. = — 26*63. — 284 — San Francisco, Julio 7 de 1896 69. Glash. 9*"57"33*6 (5 59"29'45". Techo 1. 70. 59 371.25 60 0 0 71 10 1 43.6 () 60 29 55 72. 3 52.4 (5 60 59 55 73. 6 1.00 61 29 50 74 Glash. 10*10”44"8 (Y) 61*30' 0”. Techo ll. 75. 12 58.0 () 61 59 55 76 15 15.60) 6230 0 77 17 36.0 () 62 59 55 78 2 1606330 5 204 ii o. ; y Correccion del índice = + 1'6'2. Bróck. — Glash. = + 495. B="“07""3, 1=18"2, 79. Glash. 1*48"52*8 () 63*30' 5”. Techo ll. 80. 51 18.60 63 0 -5 81 53 371.8 O) 62 29 50 82. 55 54.4 () 61 59 55 83. 58 11.6 (Y) 61 29 50 84 Glash. 2” 2"49*8 (5 61*30' 0”. Techo 1. 9.6 5 6l 0 86. 7 7.2. (O 60 29 55 87. 9 16.4 (5 59 59 55 88. 11 19835 5930 0 y 35927'30:0 * / 0 30 23.3 $ Correccion del índice = + 1'3/4. Bróck. — Glash. = + 5170. B="705"%W4, t=21%5. Resultados, Julio 7 (de alturas correspondientes) Observac. 69-73 y 84-88: AT Brócking = — 26*65 /(5 y techo 1). Observac. 74-78 y 79-83 : — 27.50 [O y techo Il. Julio 7, 12” m.: AT Brócking = — 27*07. 288 GISRESS 0 0 30 16.7 — 285 — San Francisco, Julio 8 de 1896 Glash. 9 pad o Glash. 10* 9%5 ( 35927'40" *56"56%0 (1 59*30' 0”. Techo 1. 58 59.6 (O 59 59 55 1 6.00 60 9 55 31200 61 0 0 5 22.0 7 61 29 55 94 () 61*29'55”. Techo Il. 12 11.0 O 61 59 55 14 29.8 O) 62 29 55 16 47.6 O) 62 59 55 19 10.4 O 63 29 45 s Correccion del índice = + 1'1'7. Bróck. — Glash. =-+ 4865. B=706""0. t=197. 99. Glash. aso 64 O) 63*29'50”. Techo Il. 100. 2 26.4 O) 62 59 55 101. mo 46.4 () 62 29 50 102. 57 7.0 Q 61 59 50 103. 59 19.4 () 61 29 55 104, Glash. 2* 3"54.4 (5 61*29'53”. Techo 1. 105. 6 3:25 60 59 55 106, 8 11.2 GO 60 29 55 107. 10 17.2 (5 59 59 50 108. 12 23.6 3) 59 29 55 0/0] e o sd | Correccion del índice = + 1'4“2. Bróck. — Glash, =-+ 50115. B="704%"1. 1=22%7, Resultados, Julio 8 (de alturas correspondientes) Observ. 89-93 y 101-108: AT Brócking = — 28265 (5 y techo L. 14-103 Obsery. 94 Julio 8, 12" — 28.52 (O y techo 11. m.: AT Brócking = — 28258 En resúmen, durante los días 3 á 8 de Julio, es decir antes — 286 — de mi salida á Ojo de Agua, se han observado las siguientes correcciones de mi cronómetro Brócking 1024 : Julio 3, 10*88 a. m. AT = — 22187 (obs.) — 23*20 ¡calc,. » 3, 1.18 p. m. — 23.42 » > y. 3, 8.04 Pp. -16 — 3.14 » —23.35 >» » 4, 10.18'a. m — 25.68 >» — 4.18 » + 4 7.18 p. m — BD. + —9%4.35 » +0. 3.00 Po 10 — 24.87 » —25.371 » » 6,110.52 a. m — 21.89 » —2.2 » » 6, 2.33 p. m — 25.38 » — 26.371 » ». 7, 12,004. mM — 26.13 » —21.29 » » 8, 12.00 a. m — 28.58 » — 28,31 » He hecho notar ya que en muchos días el tiempo desfavo- rable me había obligado á tomar las observaciones á horas inconvenientes para una determinacion precisa de la correc- cion del reloj, de lo que se desprende que los valores de AT que acabo de dar están afectados de errores, á más de serlo por no haberse podido eliminar los errores instrumentales constantes, defecto de que no adolecen los valores calculados con alturas correspondientes. Ya por esta razon, ya con el objeto de calcular la marcha diurna del cronómetro, someto los resultados directos de Ja observacion á una depuración por el cálculo, cuyos resulta- dos he anticipado ya en la última columna vertical del cuadro que precede. El valor tan pequeño de la ecuacion de tiempo (= + 4”) me ha dispensado de la necesidad de hacer una diferencia entre el tiempo medio (Julio 3-6) y el tiempo ver- dadero (Julio 7-8). Con tal objeto llamemos x á la correccion del cronómetro (AT) á mediodia del 3 de Julio, disminuyendo su valor y el de las que corresponden á los dias en cuestion, antes en 20*0 para que el cálculo sea más cómodo, y sea y la varia- cion de aquella en 24 horas, la así llamada marcha diurna del cronómetro (3T). Expresando, además, las horas en fraccion de dia, formamos las siguientes ecuaciones de condicion : e ON de a —- 0.05 y = — 2187 xa + 0.05 y = — 3.42 x + 0.10 y = — 3.14 x + 0.9 y = — 5.68 a + 1.09 y = — 3.50 x + 2.10 y = — 4.87 x + 2.9 y = — 7.89 x + 3.09 y = — 5. : x + 4.00 y = — 6.73 (peso 2) x + 5.00 y = — 8.58 ¡peso 2) (Los resultados de los dias 7 y 8 de Julio entran con peso doble, pues provienen de observaciones antemeridianas com- binadas con las post-meridianas correspondientes). De ahí se deducen las dos ecuaciones normales : 12 e + 288.4 y =— 67.56 .. D 98.24 x + 106.6512 y = — 199.6295 (Ib) cuya resolucion nos suministra los valores : x= —3:2%08; y (=?*I = — 10110 los que quieren decir que, segun el cálculo, la correccion del cronómetro á mediodia (verdadero) del 3 de Julio era de — 23:25 y que el cronómetro ha ido adelantando á razon de 1*0110 por cada 24 horas. Con este valor de 3T concuerda muy bien la variacion de- ducida de las observaciones que había hecho, antes de em- prender esta excursion, en Córdoba, los dias 20 á 24 de Junio, variacion que era igual á — 11050, Calculando con esas constantes las correcciones corres- pondientes á mediodia de cada uno de los dias en cuestion, disponemos de los siguientes valores de AT para el cálculo de los azimutes, de la latitud y de la longitud: — 288 — Julio 3, 12” m. AT calculada — 23*25; aprox. observada — 23*15 » 4.26; > 4, » » — 24.26 — 24.59 eo » » — 2.27; » ad E AN » — 26.28; » — 26.63 id PS » — 21.29; » — 26.13 » 8, » » o 282.31 ; > er 28 58 e DETERMINACION DE LA HORA EN OJO DE AGUA (PROV. DE SANTIAGO) Cualquier otro viajero abundaría en elogios para clasificar el tiempo que reinaba en los días que me tocó pasar en Ojo de Agua. Sin embargo, para mi objeto no eran tan espléndi- dos : el sol se ocultaba con frecuencia, cuando más precisaba de su presencia. No me ha sido posible, en ninguna tarde, tomar las observaciones que correspondían á las efectuadas en la mañana, de modo que su computacion me ha ocasionado un gran gasto de tiempo por la necesidad de repetir alterna- tivamente los cálculos de AT y de la latitud, mejorando su- cesivamente los resuitados. Con todo, yo mismo puedo dar la clasificacion de « buenas » á mis observaciones en Ojo de Agua, sin exponerme á ser refutado por el crítico más seve- ro. He aquí lo que he observado en el gran patio de la comi- saría, como á 50 metros al SE. de laiglesia que ocupa el cos- tado N. de la plaza. Ojo de Agua, Julio 10 de 1896 109. Glash. 9*35"26*0 75 55* 0-5". Techo L 110, 37 19.8 (5 52 30 -5 111 39 68056 0.0 112 40 58.6 (5 56 30 0 113 42 55.205 57 0 5 114 46 53.2) 57 010. Techo IL 115 48 52.0 O 57 30 - de 289 — 116. Glash. 9"50"49*%4 () 58” 0 0' 117. 52 49.0 (Y) 58 30 10 118. 54 48.4 () 59 0-10 '0.0) eo Sd mi ] Correccion del índice = + 1'18'8. Bróck. — Glash. = + 5300. B=714”6. t=18%8, 119, Glash. 2*20"53*2 () 57* 0' 5”. Techo II. 120. 24 54.815 51 0 5 Techo 1. 121. 26 46.4 () 56 30 122. 28 41.050 56 0 0 123. 30 32.8 (5 5530 5 124. 32 2,0 (5 55 0-5 125, 33 56.4 Y) 53 30 15 0/0) o e pe se > + Correccion del índice =+1'373. Bróck. — ba + 55%. B=711%2 t=243, Resultado, Julio 10 A UE EA AT = + 2771 E A 0 AA + 8 = ”53 a 1298 (MAI EN ó a + 31.18 Para Julio 10, 12% m.: AT = + "12 Ojo de Agua, Julio 11 de 1896 > 126, Glash. 9*54"42*4 7) 60*13'45" 127, 56 26.8 O) 59 36 5 128, 59 1.60 61 16 45 129, 10 1 30.2 () 60 49 35 130. 4 36.4 (5 61 33 40 131. 6444063 7 5 132, 8 57.65) 6338 0 133. 11 36.80) 6310 5 00) Ebro Ñ Correccion del índice = + 1'2715. Bróck. — Glash. = + 55*0. B=715"0. (= 192, — 290 - 134. Glash. 1*57"24*4 () 62*56'55". Techo 1. 135. 59 33.6 (1) 63 30 55 136. 14.80 62 215 137. 3 19.8 75 62 38 35 138. 516.8 (0) 61 7 45, Techo 11. 139. 7 6.40 6l 44 55 140. 8 51.0 O 60 16 20 141. 10 42.0 35 60 53 10 00) eoiae pe Correccion del índice = + 1'6/2, Bróck. — Glash. =+-56*1.. B="716""7, (—22%4, Resultados, Julio 11 957” a. m... AT= + 28*]1 só _ ; dl di Prom. AT = + 2824 10 12 Me + 29.3] 2 0.9 Mm. + | A + 29.62 ( id os ce poa o E 2 11 e + 29.14 Para Julio 11, 12* m.: aT — + 28*92 Ojo de Agua, Julio 12 de 1896 (359730'15") q y E 0/0) (07905 Corrección del índice = + 1'12*5, Techo Il. Glash. 10” 6"11*6 75 63*12'15". Techo 11. 143. 8 30.6 O) 62 40 45 144. 11 53.6 O 64 99 55 145. 13 4.0 O) 63 47 35 146. 16 45.6 7) 65 34 55, Techo 1. 147. 19 90065 2 5 148. 20 49.8 U) 66 26 45 23 32.8 O) 65 56 45 359303510 : 0,0) 0 9 23.3 | Corrección del índice = + 1'1019 (Techo I). Bróck. — Glash. =+ 56'4. B="13"8,_ ¿—20%, — 291 — 150. Glash. 151” 1*6 (O) 64?37'35" 151 53 8.6) 614 525 152 57 27.6 (Y) 63 12 10 153. 59 43.2 (Y) 62 41 15 154. 2 2 1.0 (5 63 12 45 155. 4 45.2 (5 61 31 10 156. 6 32,2 5 62 8 45 antes.. as e AS : | Correccion del índice = + 1'21'7. 359 27 21.7 4 REE a despues 0 30 18.3 | Correccion del índice = + 1'10.0. Brócking — Glashiitte = + 585. B="713"5, t= 25%, Resultados, Julio 12 de 1896 10* 8” a, m. AT Bróck = + 25261 19 14. + 26.24 ola 110. » E iso | Prom. AT = + 25:99 154 p. m + 29.58 ión + 30.50 Ar 76 E AN + 30.417 T=% o + 32.54 Para Julio 12, 12* m.: AT = + 28:37 DETERMINACIÓN DE LA HORA EN HUASCÁN (PROVINCIA DE SANTIAGO) Tiempo poco favorable para mi objeto : muy nublado. Huascán, Julio 14 de 1896 157, Glash. 10* 5"21*2 75 63*40'45". Techo II. 158. 834406394 5 159. 10 58.0 5 65 0-5 160. 15 44.0 75 66 4 50. Techo 1. 161. 17 52,0 OQ 65 30 5 — 292 — 162. Glash. 10*19%52*%8 (5 6659" 5" 163. 23 25.6 (Q) 66 40 55 0/0) ona | Correccion del índice = + 142%, Bróck. — Glash. =+ 5714. B=="742"6, ¿=14%0. ( o , ” '0/0) :s9d e 7 Corr. del ind. =+ 1'14*2. (Techo I). 164. Glash. 2” 0”22*0 () 63%41'45". Techo 1. 165. 31200 64 555 166. 6 44.4 (0) 6211 55 167. 9 4.4 0 62 41 15 168. 11 0,2 (Y) 62 12 pe Techo II. 169. 13 8,20 6037 5 o , ” 0.0) | E mé de Corr. del índ. = + 1'13'8, (Techo II) Bróck. — Glash. =+ 58'8, B="742"8, (—15%, Huascán, Julio 15 de 1896 170 Glash. 10* 5” 3*2 (5 63*52'25". Techo 1. 1 7 14.4 () 63 20 15 172 8 56.4 () 63 43 55 173 10 31.80 65 10 5 174 12 40.4 73 65 38 25. Techo 11. 14 4400 65 245 176 16 23.6 O) 65 YU 55 177 18 17.6 (5 66 53 25 0/0) ae sl 99 55 | Correccion del índice = + 1'1715.. Bróck. — Glash. = + 55*'0. B= 1437. ¿=]29". Resultados en Huascán, Julio 14 10" 8” a, m... AT Brúkc. = — 17:89 10 11 does SS 16.46 | A 10 18 O qn 14.34 4 Prom. AT = -- 16*06 10.22 >... — 15.53 — 293 — 9 3" p. m... AT Bróck. = —= 18*63 2.9 MS — 16.09 | Prom. AT = — 17554 213 E — 17.91 Julio 15 10* 7% a. m... AT Bróck. = — 15*70 10 10 » 14. 5) pS úl 10 14 ; — 18.39 Prom. AT = — 1694 a A 18,9 Para Julio 14, 12” m.: AT — 16*80 Para Julio 14-15, 12* m. n.: 4T = — 1724 DETERMINACION DE LA HORA EN OJO DE AGUA Durante el tiempo que estuve por segunda vez en Ojo de Agua (despues de la vuelta de Huascán), es decir, en la tarde del 15 y la mañana del 16 deJulio, el cielo permaneció toldado, y con gran sentimiento no pude hacer observaciones nuevas que habrían sido convenientes para determinar con más pre- cision la marcha de mi cronómetro y la longitud que de ella depende. DETERMINACION DE LA HORA EN SAN FRANCISCO DE SOBREMONTE San Francisco, Julio 17 de 1896 La mañana estaba nublada ; no se pudo observar. 178. Glash. 2*35"14*0 () 54*53'45". Techo IU. 179, 39 15.2 () 54 49 35 180, 40 43.60 54 4 5 181. 42 56.4 () 52 43 35 ayas 135097152) clas de E CO 1 03015 4 Correccion del índice = + Bróck. — Glash. = + 19617. -B=7073. 1=155. * — 294 — San Francisco, Julio 18 de 1896 182. Glash, 9"58” 0%0 O) 61* 2'45", Techo 1. 183. 10 0 34.0 (O) 62 44 15 184. 3 54.4 () 63 32 35 185. 5 46.00 6256 0 186. , 7 46.4 G 64 27 o 187. 10 15.2 () 63 59 188 12 39.6 (3 65 35 5. Techo II. 189 12 47.20) 65 14 5 190 17 32.8 (5 66 40 55 191 19 16.0 () 65 59 45 o , ” 0/0) | e de eel Correccion del índice = + 1'26"2, Bróck. — Glash. =+1*9*85. B="711""8, Ls 192. Glash. 2"10” 5%6 (5 62*49'10". Techo Il. 193. 3 11.6 O 60 59 45 194 15 9.0 O) 60 30 20 120 17 33.2 0 605 196. 20 45.6) 60 7 55. Techo 1. 197. 23 20.0 O) 58 24 20 198. 26 8.6 () 57 39 55 199. 28 25.25 58 615 ; ; 0/0) o E de 0 | Correccion del índice = + 1'18/5. Bróck. — Glash. =+1"13*55. B=T7i10""8, t=14". Resultados en San Francisco, Julio 17 2"37* p. m.. AT Bróck = — 31*9 7) a... A A Julio 48 950" a.m... AE = -39]1 05. — 32.87 | Prom AT = — 32:78 (Techo 1 ME — 383.36 ). — 295 — de poa tea Eds y Prom. AT = — 3497 (Techo 1). 212 PMe--- — og | Prom. AT =— 8808 (Techo MI) Sm DI ae.ey) Prom. AT = — 35%08 (Techo N. Promedio: Julio 17-18, 12* m. n... AT = — 32283. Promedio: Julio 18, 12* m......... AT = — 33*78. DETERMINACION TELEGRÁFICA DE LA LONGITUD DE SAN FRANCISCO Para el 4 de Julio había convenido con mi amigo, el dis- tinguido director del Observatorio Nacional, doctor Juan M. Thome, la trasmision telegráfica de la hora á las 10"59%0”, 11*0”%0* y 11*1”0*, tiempo medio de Córdoba. He tenido la suerte de encontrar á la hora fijada la comunicacion direc- ta con el Observatorio, expedita y de no perder ninguna de las señales. Con gusto me recuerdo en esta ocasion de los buenos servicios que me ha prestado la actividad y compe- tencia del gefe de la Oficina Nacional de Telégrafos del Cha- ñar, señor H. SouLÉ. Recibí las señales por el oido, observando Jos momentos de su llegada con mi reloj Glashútte, minuciosamente com- parado con el cronómetro Brócking momentos antes y des- pues. He aquí el resultado : 1* señal 2 señal 3: señal Llegada al Chañar. Glash. 10*59"48* 4 11*'0”48* 3 11*1”48! 5 Bróck, — Glash........ + 37.29 + 37.29 + 37.29 gn AO AA — 24.22 — 24.22 — 24.22 Tiempo medio de S. Fran- ME ocn 11* 0% 1847 11*1* 1:37 11%" 17 Tiempo medio de Córdoba. 1059 0.00 110 0.00 111 0.00 Diferencia de tiempo.....- = EN =ELSO Lc LS PrOMOdÍO:. ro 26 — 1*1*47 Puesto que la hora de San Francisco está adelantada T. Xvu 20 — 296 — 1”1*47 con relacion á la de Córdoba, San Francisco está si- tuado al Este de Córdoba. Longitud de Córdoba, Observat. a 4*16"48*2 al W. de Greenw. Diferencia en tiempo Córdoba-S. Fra — 1”1*47 Longitud de S. Franc. de a 491 15”46*73 al W. de Greenw. ó en arco 63*56'40"5 al Oeste de Greenwich. DETERMINACION DE LA LONGITUD DE OJO DE AGUA De las observaciones que había hecho en San Francisco desde el 3 hasta el 8 de Julio, hemos visto que había resul- tado Julio 8 12% m.... 4T=—28*'31 y 31 =— 1011 Supongo que el cronómetro haya conservado esa marcha diurna hasta el momento de mi salida de San Francisco, pues- to que hasta ese momento se encontraba en las mismas con- diciones de antes. Con esta hipótesis fundada se calcula su correccion en el momento de mi partida Julho Y, FAO A AT = — 2922. Despues de haberlo llevado á Ojo de Agua y Huascán, 0b- servé por segunda vez en San Francisco con el siguiente resultado : JUnO 1791818 menicial AT = — 3283 TUDO MAA o es AT = — 33.77 6, reuniendo esas AT en un solo promedio dúllo TO OO is vs AT = — 3330 y como teníamos Julio 9H AE 7 AT = — 29:22 — 297 — resulta que el cronómetro ha adelantado 4*08 en 8 dias 20 horas 20 minutos ó sea en 81847, y que, de consiguiente, su marcha diurna media durante su ausencia de San Francisco ha sido de — 0*4583. De modo que si el cronómetro hu- biese permanecido en San Francisco, habría estado afectado de las siguientes correcciones (AT) válidas para las 12” m. de cada día : LAO Miss — 29:27 Juo- ld: e... — 31:56 EU cios — 29.73 » IMidia, A id la cia — 30.18 el sra — 32.47 AN ON — 30.64 des E PERRA ««— 32.93 0 E. OR — 31.10 E. Ms — 33.39 Si comparamos estas correcciones calculadas para San Fran- cisco con las que hemos observado simultáneamente en Ojo de Agua, nos resultará la diferencia entre la hora local de San Francisco y la de Ojo de Agua, es decir, la diferencia de longitud de las dos villas. Este cálculo es el siguiente : A las 12 m. de Julio 10 Julio 11 Julio 12 S. Francisco AT calculada.....- — 29:73 — 30:18 — 30*64 Ojo de Agua AT observada...... + 9.12 +28.92 + 28.37 Diferencia en tiempo........... — 58:85 — 5910 — 5901 FÓMOdO cios — 58799 Longitud de San Francisco... + 4*15"46.73 al W de Greenwich Longitud de Ojo de Agua.... + 4*”14”47"74 = 63"”41'56*1 contados desde el meridiano inicial de Greenwich. DETERMINACION DE LA LONGITUD DE HUASCÁN Aplicando el mismo método con relacion á Huascán, te- nemos : A las 12 m. de Julio 14 Julio 14-15 — 31*56 San Francisco AT calculada..... 315 3117 Huascán AT observada.........- “16.80 A de Diferencia en tiempo........-- — 14776 Promedio 14765 ............. » — 298 — Longitud de San Francisco... + 4*15"46"73 Longitud de Huascán.......-. + 4*15”32:18 = 63*53'1'1 al W. de Greenwich. DETERMINACION DE LA LATITUD DE SAN FRANCISCO He deducido la latitud de alturas circunmeridianas del sol observadas en cada uno de los dias 5, 6, 7 y 8 de Julio. Aña- diré al registro de los elementos observados (el tiempo y la altura del sol) la latitud calculada de cada observacion. San Francisco, Julio5. Alturas circunmeridianas del O po Altura doble Latitud deducida 1. Glash. aros (5 75*17' 5". Techo L. S. 29*46'46:5 A: 0 54.8 O) 14 18 45 40. % E 9.4 QQ 71 45 42.6 4. 56 26.4 (5) 75 29 25 42.3 5. 12 020.84 75 32 5. Techo II. 50.0 6. 6 27.6 () 74 30 45 47.4 % 10 49.8 O) 1427 % 43.3 E 15 34.8 7) 715 A 45 42.2 9. 19 26.0 O) 74 14 35 52.5 Bróck. — Glash. = + 44*05 AT Bróck. = — 25%6 DD =>=106""0. t= 18* Por haberse nublado desde las últimas observaciones, la correccion del índice pudo determinarse recien 1 hora des- pues, como sigue : 931 B:0 Techo UH ee! E 02% 1. 0 Correccion del índice = + 1'2070 Ae qee 5 Techo 100 des 359 2 9 | Correccion del índice = + 1'23"8 Resultado : ¿ = — 29*46'45"2, — 299 — San Francisco, Julio 6. Alturas circunmeridianas del O o ; pá cri e y Correccion del índice = + 1'6”. Techo Il. Altura dob Latitud deducida 10. Glash. 11*50"5392 O 7533' 25". Techo IL. S. 29*46'48"8 52 40.2 (5 36 50. 12. 54 21.2 6 39 5 50.3 13. 561985 4115 55.0 14. 12 016.4 O 74 41 45 48.2 15. 2560 4230 . 50.2 16. 4600 4235 54.9 17. 831.00 4135. Techo 1 50.8 18. 16 11.09 33 25 50.0 19 18 3.60 75 33 15 47.1 Bróck. — Glash. = + 46*9. AT Bróck. = — 26*6 B':== 7009: t == 183 Resultado : p = — 29"46'50'6 San Francisco, Julio 7. Alturas cireunmeridianas del O) OJO) Pe me 2 E l Correccion del índice = + 1'23"8. Techo II. Altura doble atitud deducida 20. Glash. 11” 5" 05 2 5 75*28'30”. Techo II. $. 29746'46"6 21. 49.7 ¿57.60 3445 22. ñ 1980 3915 49.1 23. 91685 4330 47.2 24, p 54.405 146% 52.6 25. Glash. 11 53 22.4 O) 74 47 35. Techo 1. 45.4 26. 5200 5015 45.6 27. 57 640 52 5 47.4 28, 5923.20 54 5 43.8 29. 121960 5455 48.4 30. 313820 (5% 51.4 31. 45880 52% 53.9 — 300 — a doble Latitud deducida 32. Glash. 190 6r29" 40 74955" 20". S 29*46'49"8 835.20 51 55.7 34 10 240 533 49.9 35 12 34.8 75 75 54 5 Techo Il 54.8 36. 144360 5115 : 51.2 37. 161840 499 46.5 38 182.005 4535 46.1 39 0 3235 4235 : 47.1 1 0d E Se Corr. del índ. =+ 120”. (Techo l). Bróck. — Glash. ae 50%0. AT Bróck. = — 267 = 706""5. i=2050 Resultado: ¿ =S. 29*46'49"1 (Julio 7). San Francisco, Julio 8. Alturas circunmeridianas del sol Altura doble Latitud deducida 40. Glash. 19s 4P16*8 () 75* 9:10". S. 29"46'57"4 652.40 9 5 50.4 42 84600 815 51.5 43. 10440 75 54.5 44. Uso. 56 46.7 45 14 55.60 76 535 51.3 46 "ito 2323 50.5 47 185.00. 055 52.1 48 20 4.475 75 56 55 48.0 49 21 36.875 5315 58.6 359"27' 83) . dE 0 30 10 y Corr. del índ. = + 1 208. Bróck. — Glash. = + 49*35. AT Bróck. = — 28*58 — "105%%5, t= 223. Resultado : ¿ = S. 29*46'52*1 “Julio 8). Las cuatro séries de alturas circunmeridianas del sol dan el resultado siguiente para la latitud de San Francisco de So- bremonte : — 301 — Julio 5p = — 29"46'45"2, Peso ?!/,. 9 observaciones. 6 50 6 >» d 10 » $7 49 1 il 20 » s..8 52 1 e | 10 » Besultado definitivo: p = — 29"46'49"7 (4series, 49 observaciones). He hecho 24 observaciones más, que no reproduzco aquí : 8 en cada uno de los dias 3 y 6 de Julio, y 4 en cada uno de los diás 5 y 7 de Julio. Son alturas extrameridianas del sol, efectuadas á pocos grados de distancia del meridiano que darían una latitud aproximada. Las hice por precaucion en aquellos dias tan nublados ; pero no me ha parecido necesa- rio aprovecharlas, puesto que pude conseguir alturas circun- meridianas que dan un resultado de más precision. DETERMINACIÓN DE LA LATITUD DE OJO DE AGUA He tenido la gran suerte de conseguir alturas circunme- ridianas del sol en cada uno de los tres dias que he pasado en Ojo de Agua. Ojo de Agua, Julio 10 de 1896 Tiempo Altura doble Latitud deducida 50. Glash. 11*55"52*0 73) 77*12'55". Techo IS 29*29'35* 51, 5141.60 1445 35.3 52, 5999.45 16 5 31.4 53. 12 12.205 1650 34.8 54, 31845. .101.16 35.0 55. 515.205 1710 34.8 56, 7 32.4 (O 71613 5 Techo Il. 34.1 57, 935.20 16 35.6 58, 111440 12% 32.4 59. 13%5.60 755 33.0 60, 15840 5% 36.2 61 1960 135 35.1 — 302 — 0) get DOS sara 1 l 03010 Corr. del ind. =+ 1'26"2, (Techo ID. Bróck. — Glash. = + 5318. AT Bróck. = + 29*1 B= "7129, ¿=2%, Resultado: ¿=S. 29*29'34*4 (12 observaciones). Ojo de Agua, Julio 11 de 1896 Tiempo Altura doble Latitud deducida. 62. Glash. 11*53”16*4 () 76*22'40"” Techo I. S 29*29'35'3 63. 5 21.4 Y) 30 31.8 64, 57 44.4 (O) 97 45 36.4 65. 59 44.4 ( 29 15 33.9 66. 13 155.2 () 30 15 32.3 67. 4 15.6 () 30 25 35.9 68. 6 8660 30 10 34 6 69. 9 42.8 (5 77 31 20 Techo Il. 36.1 70. 11 54.4 6 29 25 33.4 TE 13 24.4 ( 17:35 36.2 72. 14 55.2. 05)... 2 35 34.2 73. 16 14.0 5 23 30 32.8 74. 174.060. Yi 33.4 75. 19 21.6 (5 17 40 302 y 35927'10" ) 0 j 0 30 10 $ Corr. del índ. = + 1'20”. a — Glash. = + 55*35. AT Bróck. = + 28*8. DA TITO ¿=S 2103: Resultado : ¿ =S. 29”29'34"5 (14 observaciones). Ojo de Agua, Julio 12 de 1896 mp Altura doble Latitud deducida 76. Glash. 12* prep 8 (5 71*50' 5" Techo 1. 2929'36:2 17, 34.40 49 15 39.9 78. 9440 48 15 44.2 79. POE 39.5 — 303 — po Altura doble Latitud deducida Tiem 80. Glash. 12*13" 8*4 () 76*41'55”. Techo IL. S. 2929'41'1 81. 144120 3945 40.1 82. 17 280 36 5 42.2 83. 1855.6Q 32 45 36.3 00) mes sd eb ] Corr deliind/i=ide 1121". Bróck. — Glash. = + 57*15. AT Bróck. = + 2814. B— 7140 —¿= 238. Resultado: p =-S. 29"29'39*9 (8 observaciones). Estas observaciones han podido principiarse recien 1” despues de la culminacion , les falta el correctivo de las ob- servaciones antemeridianas. De consiguiente hago entrar su resultado sólo con un peso = '/, en la formacion del prome- dio de las latitudes determinadas. Con los datos obtenidos en los tresdias, resulta la latitud de- finitiva de Ojo de Agua de este modo: Julio 10 de 1896. ? = S. 29"29'34"'4 Peso 1. 12 observaciones. A 345 PE 14 >> 12 » 39 9 >» y 8 » Latitud de Ojo de Agua: p = S. 29”29'35*5 (34 observ. en 3 series). DETERMINACION DE LA LATITUD DE HUASCÁN Las dos noches que he pasado en Huascán no se prestaban á ninguna observacion, de consiguiente me quedó como único tiempo hábil, para determinar la latitud, el mediodia del 14 de Julio. Había poca esperanza de conseguir unas observa- ciones ; sin embargo estuve listo desde las 11 1/, a. m. Sólo consegui 2 observaciones antes de la culminacion; luego pa- saron 46 minutos sin sol, minutos que me parecían una eter- nidad. Al fin, de 12*28” á 39" pude hacer, no sin trabajo, otras 6 observaciones y determinar tambien la correccion del índice. De estas 8 observaciones, que suministran resul- — 304 — tados parciales bien concordantes, depende mi determinacion de la latitud de Huascán. Las observaciones y sus resultados son los siguientes : Huascán, Julio 14 de 1896 Glash. 11"38” 6*8 Y E. e do" Techo 1. ES co ¡O 39 10.4 () 76 32 55 oo | ye El nd a se Corr. del índ. = + 1'14*2. Brick. a un — 575 (84-85), > 57% ( (95-89), +5 5850 (9001), 6*8. = 7498, 156 T Bróck. = Resultados Observaciones 84 y 8) p —= ..........o... S. 2915/4516 a. m. » 5er naa » 88 y 89 42.2 O A » 90 y 91 38.5 ) Latitud de Huascán: p = S. 29"15'43"4 LAS OBSERVACIONES GEODÉSICAS Y SUS RESULTADOS Los puntos de observacion que la casualidad me había brindado en San Francisco y Ojo de Agua, carecen de toda importancia y se han borrado con mi salida. Pero he tenido el cuidado de ligarlos á otros más caracterizados y que se A reconocer con facilidad. Con este objeto hice las mediciones indispensables de distancias y determiné el azi- mut verdadero de mis visuales. SAN FRANCISCO Mediante observaciones del sol, dirigiendo visuales á sus bordes derecho é izquierdo, determiné el azimut de la línea: punto de observacion á un poste de telégrafo que se encon- traba como á 200 metros al oeste, sirviéndome de mi teodolito magnético Bamberg número 2597. Los detalles de esa operacion son los siguientes: Julio 5 de 1896, antes de ponerse el sol Visual al poste: 5*44'22. 1. Glash. 4* 8"31*8 [O 31? 5'24 2. 9 56.0 [O 30 52 86 3 11 30.6 (130 619 13 32.2 (] 29 47 86 a Prom...... Glash. 4*10%52*65 () 30*28"04 Bróck. — Glash. = + 46*1. AT Bróck. =— 25143: Julio 7 de 1896, a. m. Visual al poste: 5*43'81. 5. Glash. 8*0"31*0 [O 142? 0'72 6, 2 26.8 O 141 43 57 1. 4 57.6 (] 140 49 05 8. 6 27.6 (] 140 34 52 A E Glash. 8*3"35*750 141*16'96 Brúck. — Glash. = + 49:25. — 31 Bróck. =— 27118. — 306 — Julio 7, p. m. Visual al poste: 543'81. 9. Glash. 4*46” 6*4 () 25*23'33 10. 47 46.4 () 25 10 48 iz. 49 39.6 () 24 55 24 Prom....... Glash, 4*47"50*'8 O) 25” 9'68 Bróck. — Glash. = + 50%70. AT Bróck. =— — 27*49. A causa de la hora adelantada y el rápido aumento de la nebulosidad, las observaciones 9-11 se han tomado hacien- do con el hilo vertical del retículo la biseccion del disco solar. Las óbservaciones que dejo apuntadas, dan el siguiente resultado para el azimut de la visual al poste de telégrafo : Observaciones 144. Julio 5 p. m. Azimut = 279*28'7 » 941 » Tp.m. Azimut = 29 30. Promedio (observaciones post-meridianas) Azimut = 279*29'02 Observaciones 548. Julio 7 a. m. Azimut = 279*29'08 Aamut OPIO pacos ps praia. ad 279*29'05 ó6 sea W 9"29'34 N. Con este valor se deducen los rumbos verdaderos de mis visuales dirigidas á la Iglesia. ¿MINSA Azimut N 70*47'38 E á la medianaranja del S.............. » N 66 46 19 E á la puerta de fierro en el extremo Oeste » N 61 381 E La Iglesia está situada en el costado Oeste de la plaza, su eje longitudinal corre próximamente de Este á Oeste y Sus dos torres con el portal en su medio constituyen la parte oriental de la Iglesia. Mi visual á la torre del Sur se refiere — 307 — á la base de la cruz ó veleta de hierro que lleva las letras T(e) D(eum) L(audamus). Una pequeña triangulacion me dió como distancia de la torre 80700 ; de consiguiente tenemos con el azimut dado las siguientes coordenadas de lapunta de la torre sur, referi- das al punto de observacion : Torre Sur X = + 2632: dp = + 0'85 Y =+7 55; di = — 2.81 = — 019 y como coordenadas geográficas de la torre del Sur resultan : LATITUD LONGITUD en arco en tiempo Punto de observacion. — 29*46'49"67 63*56'40'5 + 4*15"46*73 Coord. de la torre $.. + 085 — 28l — 019 Torre del Sur........ — 2946488 63"56'37"7 + 4”15"46*54 La longitud se ha contado desde el meridiano de Green- wich; si la referimos al meridiano inicial de Córdoba (+ 4*16048:2 —=64* 12'3" de Greenw.), resulta 1"1*66= 15'25"3 al Este de Córdoba. En el Plano General de la Provincia de Córdoba de 1883, San Francisco tiene la posicion aproximada de e 8 YA UH e 6357'5" s. 6 estácasi exactamente un kilómetro al Sudoeste del punto en que se encuentra segun mis determinaciones. Esta circuns- tancia es un gran elogio para un mapa que, en la escala de 1: 500.000, se ha construido con carencia absoluta de de- terminaciones astronómicas en esta parte de la provincia. Aunque las observaciones magnéticas que hice esta mis— ma vez en San Francisco, han de publicarse en otro trabajo, creo conveniente anticipar aquí un resultado. — 308 — De 4 observaciones que hice los días 7 y 8 de julio resul- ta la declinacion de la aguja igual á 10*23:8. El año 1890, en los días Enero 28 á 30 y con 13 observa- ciones la había determinado en 11*%5:5 ismi anual de la declinacion en San Francisco sería igual á 6:48 Ó sean 6'29". OJO DE AGUA Aquí he determinado directamente el azimut de mi visual á la torre orienta] de la Iglesia parroquial con los detalles si- guientes : Julio 10 de 1896, p. m. Cruz de la torre: 346”26'78 12. Glash. 3"32"36*8 (Y 343*50'24 13. 34 18.8 (Y 33 58 14, 36 9.010 49 05 15. 37 36.8 (O 34 29 PEOÍ.., deis Glash. 3”35”10*35 () 313"41 "79 Bróck. — Glash. = + 56*5. AT Bróck, = + 2905. Julio 11 a. m. Cruz de la torre: 346*26'78- 16. Glash. AE 4*0 (] 87*30'95 17. 203.57 18. il y 0d)... 20.03 19. 23.60 1095 Prod. sa Glash. 8”20” 9*3 (Y) 87*17'73 Bróck. — Glash. = + 550. AT Bróck. = + 28*99. — 309 — Julio 11 de 1896, p.m. Cruz de la torre: 346*26'44 20. Glash. 3” cri 8 (] 343*32'62 21. 57.2 14 05 22. e 1882 3238 23. 384940 111 a EA Glash. 3”36"27*55 (0) 343*24'05 Bróck. — Glash. = + 56144. AT Bróck. = + 28185. Julio 12 de 1896, p. m. . Cruz de la torre : 346"25"36. 24. Glash. a 2 (] 345”26'42 25. 7.210 62 A e da Glash. 3*23" 6*2 (O) 345*34'52 Bróck. — Glash. = + 5977. AT Bróck. = + 28*31. Resultados : Azimut de la cruz de la torre del Este : P. M. Julio 10 311*59'16 /Observaciones 12 y 15) 11 » 59 23 ¡Observaciones 20 y 23) y. 1% 58 47 (Observaciones 24 y 25) als P. M. Promedio.. 311*58'95 A. M. Julio 11 59 99 ARTO MAIS A Azimut adoptado.. 311*59'47 ó sea W. 41*59'28" N Con este rumbo y la distancia que he determinado, resultan las coordenadas siguientes de la torre del Este: X = + 33745 = + 1'08 Y =— - 39716 = + 1.38 = + 0%09. y la posicion geográfica de la cruz de la torre oriental de la Iglesia —- 310 — LONGITUD LATITUD en arco en tiempo Punto de observacion.. — 9929'35'5 63"41'56"l + 414%47*74 dp. á la torre.......--» e A 1.4 + "0.08 Torre E de la iglesia... -— 29*”29'34"4 63:41'57"5 + 4*14”41*83 La Iglesia está en el costado Norte de la plaza, su eje lon- gitudinal corre del Norte al Sur, en cuya parte están las dos torres. Su parte más alta no guarda proporcion con el resto de la arquitectura, es liliputiense, como si se hubiese con- cluido antes de tiempo el material de que están construídas. Para determinar la declinacion magnética hice aquí 10 observaciones: era de 1097 '7. CAMINO DE 0JO DE AGUA Á HUASCÁN La mayor parte de las estancias y puestos situados á corta distancia del camino á Huascán no figuran en los mapas, por lo tanto hice todo lo que estaba en mi poder para fijar apro- ximadamente su posicion geográfica. Por falta de una brú- jula de bolsillo, tuve que apreciar el ángulo formado por la sombra y el camino que recorrimos, apuntando el momento de cada observacion. Con el tiempo apuntado y la correccion (AT) del reloj he calculado el azimut del sol para ese mo= mento, deduciendo el rumbo del camino. El tiempo emplea- do en recorrer una distancia me ha servido de medida de la misma y la esfera del reloj muchas veces para medir los án- gulos con más exactitud. La pequeñez de aquellos ángulos y la altura baja del sol en la tarde de mi ida á Huascán me han ayudado mucho, y, á pesar de lo primitivo del método, tengo la conviccion de haber calculado posiciones aceptables que no se alejan mucho de la verdad. Son las siguientes : Longitud Latitud S Pozo Redondo, puest0........... 63*42' 29*26' La Loma Colorada, estancia ..... 63 43 29 2 EE Time, Estancia oia P 63 43 29 23 La Soledad, puesto ............-. 63 44. 29 2 El Aligilan, puesto.........-+.--. 63 45 23 2l La Piedra Blanca, estancia....... 63 47 29 20 Sanjuancito, puesto............. 63 51 29 18 HuAscÁnN Las observaciones se han hecho á 10 metros al Este de la casa habitacion de Huascán. El azimut astronómico de todas las visuales que he dirigido allí, depende del que determiné para la línea Huascán á Quebracho Blanco, en la sierra de Ambargasta, el largo de la cual resulta de los cálculos igual 46535 metros. Ese azimut, igual á 272*44:64, fluye de las siguientes observaciones : Huascán, Julio 14 de 1896 p. m. Visual á Quebracho Blanco : 304*24:88 26 Glash. 3*37"24*8 (] 339*58:10 27 39 24.4 [0 340 10.24 28. 40 45.6 (O) 339 57.38 29 42 9.0 (| 339 10.72 Bróck. -- Glash. = + 5913. AT Bróck. = — 169 Las observaciones 26 y 27 dan 272*44'63, la combinacion 28 y 29, 272* 44:65 como azimut de la línea. La declinacion de la aguja, resultado de 3 observaciones, en la tarde del 14 y en la mañana del 15 de julio, era 10*18-7. T. Xvil 21 — 312 — Doy ahora las visuales que he dirigido desde el mismo punto de observacion de Huascán : las cifras indican, no la lectura del instrumento, sinó el azimut astronómico de los objetos apuntados, contado del Norte. Cerro Negro, última elevacion al Norte....... 297 44'00 Cerro Negro (mi estacion a AS 43 10 25 Cerro Negro de dos crestones.............-.. 47 35 60 Cerro Negro, última déración MN 66 20 00 Cerro Negro, cerrito aislado..........-.....-- 75 850 Puesto Santo Domingo (de Loza).... ......-.- 169 49 60 Lindero Nor-Oeste de la estancia Huascán (920”) 217 55 00 Sierra de Ambargasta, su fin al Sur..........- 265 48 00 Sierra desconocida, más alejada....... RR 267 31 00 Sierra de Ambargasta, Quebracho blanco..... 272 44 64 Sierra de Ambargasta, punto más alto........ 278 15 40 Las Lagunitas (Santo Domingo de Quiroga..... 288 44 07 Sierra de Ambargasta, su límite al Norte...... 296 800 En la tarde del 14 de Julio subí con el señor Loza á uno de los cerros que forma parte de la cadena llamada, con nombre genérico, Cerro Negro. Allí hice estacion trigonométrica con mi teodolito magnético, dirigiendo las visuales siguientes cuyo azimut verdadero reproduzco : Cerro de La Guardia, invisible, á 15 kilómetros. 43”16'00 Sanjuaticito;: puestos ¿0 IT a e 139 25 25 Santo Domingo (de Loza), puesto............. 196 11 25 Huascán, punto de observacion.............. 223 10 25 Sierra de Ambargasta, Quebracho blanco...... 261 31 25 Las Lagunitas........ A ES A 264 13 25 La llegada de la noche interrumpió mi ocupacion no con- cluida aún. Avalúo la longitud de mi base, ó sea la distancia entre las dos estaciones trigonométricas en Huascán y el Cerro Negro, en 2050 metros con un error probable que no puede pasar del 1 %/, de su longitud. En efecto, el largo de un cerco que va, con rumbo al Naciente, de uno de los por- — 313 — tones de la estancia hácia el Cerro Negro, es, hasta la cumbre, de 15 cuadras (1950 metros) medidas con cinta. Añadiendo la distancia del porton al punto de observacion y teniendo pre- sente la oblicuidad de mi línea, tengo que aumentarla en 100 metros. Con esta base y los azimut observados he podido calcular las posiciones siguientes (repito la de Huascán, de la cual dependen todas): DISTANCIA Longitud Latitud S Ei as en inform. | a A eN 6353' 1'1129*15'43"410m.| — Cerro Negro, estacion trigonom.| 52 9.1 14 55.1/2050| — Sierra de Ambargasta, quebra- ho blanco... ¿au 57 2.9| .15 33.3/6535| — Sierra de Ambargasta, punto A O ib 571.:«0%0F. 15. 3.0165001. Ambargasta, casa de la estancia. 50 B:06 14 40 — | —= Las Lagunitas, poblacion ...... 54 54.91 15 9.7/3245| 3900 S' Domingo, puesto de Loza... 52 47.4| 16 50.0/2094| 1950 Cerro de La Guardia .......... 45 49.0 9 1.5| — (17000 SAN JuencCilO a ooevesió equ. 51 0.6| 17 46.1| — | 5000 Se comprenderá que los décimos de segundos y aun sus unidades son irrisorios; sin embargo, los he conservado para que consten las diferencias en longitud y latitud con Huascán y porque son las que fluyen del cálculo. Las casas de Ambargasta no son visibles ni desde Huas- cán, ni desde el Cerro Negro, tampoco se me podía indicar su direccion con tanta exactitud como para no errar una vi- sual. No obstante doy la posicion de Ambargasta con mucha aproximacion, guiado por los siguientes datos. Se me dijo que ¿Q el camino de Las Lagunitas á la sierra de Ambargasta (al — 314 — Quebracho blanco) pasa por las casas de Ambargasta con rum- bo más ó menos Oeste, y que la distancia entre Las Lagu- nitas y Ambargasta es un poco más grande que la que hay entre este último punto y la sierra de su nombre. Ahorabien: la distancia entre el Quebracho y Las Lagunitas resulta de mis cálculos igual á 3532 metros (27 cuadras), y si supone- mos la que existe entre Las Lagunitas y Ambargasta ig ual á 3/, partes del total (ó sean 2118 metros), sededucen las coor- denadas que he dado arriba. Un error en esta distancia no alteraría sensiblemente la latitud, pero sí que influiría en Ja longitud supuesta. La pequeña sierra de Ambargasta se presenta Como una sola cadena que corre próximamente de Sur á Norte. Me ha- bría gustado determinar con más exactitud el rumbo de su eje longitudinal, pues supongo que ha de pasar mucho tiem- po antes que la visite otro explorador. Desde Huascán ella queda limitada, al Norte, por el azimut 2968" y por 265” 48' al Sur. Visuales dirigidas á sus extremidades desde el Cerro Negro habrían dado la posibilidad de fijar tanto el rumbo, como la extension longitudinal de la sierra, pero la llegada de la noche no me ha permitido efectuar esa 0pe- racion. Para llegar, á pesar de esto, á una aproximacion, he su- puesto tres distintos casos : 12 Que el eje de la sierra de Ambargasta corra de NN W á SSE; 99 Que corra en direccion del meridiano, de N á $.; 3 Que se extienda de NNE áSSswW. En el primer caso su longitud sería de 4660 metros, en el segundo de 3680 metros y en el último de 3480. Se ve que en ningun caso alcanza á unlargo de 5 kilómetros. En la longitud geográfica que Je corresponde (más Ó menos 63” 57'), ella es la última elevacion hacia el Norte, el último vestigio de la sierra de Córdoba, así como en el meridiano de 63*46' el cerro de La Guardia. — 315 — Finalmente, presento un pequeño cuadro demostrativo de las pusiciones que las localidades fijadas por mis observa- ciones tienen en los mapas originales de esas regiones. z E] E $ 7 3 25 1 E 2 pan ¿% IN EFI ME ó A O PA A o [09] Ss San Francisco de Sobre-(63*56'37:7 63:57":5*| no 63551] monte (El Chañar)...... 129 46 48.8|29 47 11 | figura 29 46.1 : (63 41 57.563 47 41 |63*30:7/63 48.6 A e A )39 29 34.4129 30 16 |29 43 5/29 31.1 A eS 663 53 1.1163 50 19 |63 43 5/63 50.1 std 29 15 43.429 15 33 [29 28 6/29 17 2 Sierra de Ambargasta (pun-(63 57 0.064 2? AO to máis claro Se 199 15 2.0129 17 ? > 29 15.0 A (63 56 1.0/64 0 19 [63 52 363 59.1 acia lag 15 4.029 18 0 |29 19 1129 19.6 iu (64 54 54.9/63 57 2 | no [6357 2 er jr IAS 139 15 9.7129 16 46 | figura [29 18.3 | 0163 47 12 63 58.7 El cerro de La Guardia... ps y , 0199 5 21 2 99 14.7 | Considero como tales: 1” El plano general de la provincia de en 1883 en la escala de 1 : 500.000, que contiene incia de Santiago adonde me llevó esta excursi0n; vino Sur de la p o Córdoba, publicado tambien el 2 El mapa que acompaña la Memoria Descriptiva de la provincia de Santiago del Estero, por A. Gancedo, y cuyo título completo, muy sugestivo, €s: Mapa de la provincia de Santiago del Estero segun los datos oficiales más mo- — 316 — dernos, conocimiento práctico del terreno y con modi—- ficaciones notables respecto á otros existentes, por Ale- jandro Gancedo. Santiago, Marzo de 1885. No está indi- cada la RRA la que flota entre 1: 932,000 y 1: 937.000, te dos leguas por un milímetro ; la longitud Se edad desde el meridiano de Córdoba. 32 El mapa Geológico del Interior de la República Argen- tina por el doctor Luis Brackebusch, impreso para la Academia Nacional de Ciencias, 1891, en la escala 1: 1.000.000. En este mapa se encuentran condensados no sólo los estudios geoló- gicos, sinó tambien los resultados topográficos que el infa- tigable explorador ha reunido en sus numerosos viajes por todo el Norte de la República. El mapa en que se debió suponer que había más exactitud y más detalles en la region que nos ocupa, es el más equivo- cado: el de Gancedo. Probablemente el archivo del departa- mento topográfico de Santiago es muy defectuoso. Si el autor hubiera añadido una zona angosta de la provincia colindante de Córdoba tomando en cuenta el mapa de esa provincia publi- cado dos años antes, no habría dejado de asustarse de los errores de su mapa. (Me refiero siempre al departamento Sumampa; por lo demás puede ser un trabajo muy merito- rio). Para no entrar en más detalles, diré sólo que la distancia entre Ambargasta y Huascán — apenas 5 kilómetros — es en el mapa citado de 23 kilómetros y que la villa de Ojo de Agua, si tuviere las coordenadas que le da el señor Gancedo, estaría situada en el departamento Río Seco de la provincia de Cór- doba 6á 31 kilómetros al SE (con un azimut de 144*48') de su posicion verdadera. La población Las Lagunitas (ó Santo Domingo), con escuela y capilla, falta del todo en el mapa. Antes de existir los ferrocarriles al Norte de Córdoba, la mayoría de los exploradores han pasado por estas regiones, pero generalmente en mensajería ó en coche particular, por ejemplo, Moussy, Burmeister, Stelzner y Lorentz. Ninguno ha contribuido al conocimiento topográfico de esta parte de la — 317 — República : cuando más, dan el número de leguas que sepa- raban á las distintas postas ó, si dicen algo, es sólo para que- jarse de la monotonía y de las fatigas del trayecto entre San Francisco de Sobremonte y Santiago. El único que á lomo de mula ha estudiado el departamento de Sumampa, ha sido el doctor Brackebusch, que lo cruzó de naciente al poniente, de Sumampa por el Simbolar á la extremidad Sur de la sierra de Ambargasta. ALTIMETRIA Todas las alturas que he determinado en este viaje de ex- ploracion se deben á observaciones del barómetro ó de ane- roides. Los instrumentos que me han servido para este ob- jeto, eran los siguientes : 12 El barómetro de mercurio, de cubeta y de escala re- ducida, Fuess número 947; 9 El aneroide Bohne 1024, de formato medio (67 milíme- tros de diámetro); 3% El aneroide Apel número 672, de formato grande, que segun la marca que lleva, es tambien de construccion de O. Bohne (130 milímetros de diámetro); 4 Un psicrómetro de rotacion, dividido en medio grado, de Fuess. El barómetro número 947 se ha observado, para el control de los aneroides, junto con éstos, en Córdoba (antes del via- je), en Quilino, San Francisco de Sobremonte (antes y des- pues de la excursion al Norte, en Ojo de Agua (antes y des- pues de la ida á Huascán) y en San José de la Dormida. En aquellos puntos del camino donde me parecía conveniente obtener la altura, se observaron los dos aneroides. Me habría gustado llevar el barómetro de mercurio tambien á Huascán, pero el pequeño coche no admitía mucho equipaje y tuve que dejar el instrumento en Ojo de Agua. — 318 — Felizmente no ha sido necesario reemplazar los aparatos citados por otros de repuesto que había llevado para el caso de un accidente. El barómetro de mercurio, comparado con el barómetro normal de la Oficina Meteorológica Provincial, necesitaba una correccion aditiva de 0,59 milímetros antes de salir de Córdoba, correccion que disminuyó durante la excursion, re- sultando despues del viaje igual á +- 0.23. Por la falta abso- luta de datos sobre si esa disminucion se ha efectuado poco á poco, ó de golpe, he calculado con la correccion media de + 0.41 milímetros. El resultado de la comparacion de los dos aneroides con el barómetro 947 corregido, está condensado en el pequeño cuadro en que las lecturas de los aneróides están reduci- das ya á temperatura normal (0). ES E BOHNE 1024 APEL 672 Lugar Fecha, 1896 5 AAA ES Z, 8 Lectura | Correcc. | Lectur Correce codicia Junio 24 | 2 1118.61 +13.4]|723.2| +6" Quilino. ¿00 Junio 25-30 | 14!|714.0|+13.2|720.2|+7.0 San Francisco......| Julio 1-9 |15|690.5 | +13.4 | 698.1 | +5.8 Ojo de Agua........ Julio 9-13 | 7 |701.2| +-13.6 |708.6|+6.2 | Ojo de Agua........ Julio 15-16| 3 |711.5|-+-12.6|717.6|+86.5 San Frañcisco...... Julio 16-19 | 9 |696.9|-+13.5|704.4|+6.0 S. José de la Dormida.| Julio 19-20 | 2 |715.7 | +13.3 | 722.2|+6.8 Se ve que los aneroides usados tienen un coeficiente de escala muy pequeño y que se han portado bastante bien. Así no ha habido dificultad en calcular su correccion para los puntos en que no se habían observado simultáneamente con el barómetro de mercurio, y la concordancia entre los dos aneroides, despues de la reduccion de sus lecturas, mediante — 319 — sus respectivas correcciones, es casi absoluta, contándose muy rara vez una discordancia de + 0.1 milímetros y nin- guna que sea superior á esa cantidad. Para la determinacion de las alturas he hecho 50 observa- ciones de los tres instrumentos á la vez, y 151 de sólo los dos aneróides, lo que da un total de 452 lecturas. Además hay un número regular de observaciones efectuadas con un solo instrumento con el objeto de corregir la refracción as- tronómica, observaciones que no he utilizado para el cóm- puto de las alturas; tampoco he descuidado las observaciones del psicrómetro de rotacion para tener la temperatura del aire y la presion del vapor: hay 94 observaciones de este psicrómetro, con las que se han interpolado las temperaturas que hacían falta. Las observaciones simultáneas de la estacion de base (Cór- doba) me han sido facilitadas con su amabilidad acostumbra- da por el director de la Oficina Meteorológica Argentina, se- ñor Gualterio G. Davis, y sobre la altitud del barómetro de ese instituto nacional — 438 metros — están basadas las al- turas que presento en este estudio. No es miánimo reproducir aquí el detalle de las observa- ciones que he practicado en esta ocasion : me contento con dar los resultados en la forma que acostumbro, añadiendo á la altura deducida el número de observaciones de que pro- viene, así como el departamento á que las localidades per- tenecen y sus coordenadas aproximadas (véase el cuadro final). Conviene observar que todas las localidades de la provincia de Santiago que menciono, están situadas hoy en el departamento de Ojo de Agua, pues desde mi excursion el departamento de Sumampa se ha desdoblado en dos. Las determinaciones de alturas hechas per utros explora- dores en esta region son escasas, especialmente en la pro- vincia de Santiago. Gancedo atribuye á la villa de Ojo de Agua, una altitud mínima de 480 metros, cifra que ha pasado á la obrita del doc- — 320 — tor Seelstrang y al diccionario de Latzina. Más conforme con la mía (534 metros) está Brackebusch (Mapa Geol.) que da 550 metros. Voy á observar que Brackebusch adopta 50 me- tros como última unidad en sus alturas. Para la sierra de Ambargasta se consigna generalmente una altura máxima de 210 metros, atribuida á la autoridad de M. de Moussy. Esa cifra es errónea, y lo puedo asegurar, á pesar de que no me ha sido posible visitar la sierra para medir su altura barométricamente, ni proceder á una determinacion trigono- métrica, para la que carecía de instrumento. A su tiempo he dicho que determiné en Huascán el azimut de un quebra- cho blanco situado en la cumbre de la sierra de Ambargasta, ni siquiera en la parte más alta. Lo hice mediante alturas del sol, con mi teodolito magnético cuya construccion no permite dirigir visuales á objetos situados más de medio grado debajo del horizonte. Esto indica que la parte más alta de la sierra de Ambargasta tiene á lo menos la altura de Huascán (347 metros), aumentada por la depresion del horizonte que se puede calcular en 3 metros. En mi Jista consigno este valor de 350 metros para la sierra de Ambargasta. Contra la altu- rá de 210 metros hablan tambien las observaciones de Bra- ckebusch. En su mapa geológico apunta para las casas de Ám- bargasta, por donde él ha pasado, la altura de 300 metros, * prueba de que de sus cálculos ha resultado una altura lmi- tada por 275 metros y 325 metros. Ahora bien, las casas de la estancia Ambargasta están situadas fuera de la sierra, en un valle formado por ondulaciones mucho más bajas que la sierra que se levanta visiblemente sobre las casas y las 0n- dulaciones de terreno que las rodean, prueba más que suficien- te para hacer desaparecer de los libros la altura equivocada de 210 metros y adoptar, como apreciacion mucho mejor la de 350 metros. De Martin de Moussy tenemos las alturas 690 metros para el Pozo del Tigre y 720 metros para San Francisco de So- — 321 — bremonte. La diferencia de nivel entre los dos puntos con— cuerda con la mía, pero sus alturas son 30 metros más altas que las mias (661 y 692 metros). Al Sur de San Francisco de Sobremonte, el mapa geológico de Brackebusch contiene las siguientes alturas (entre parén- tesis van las mias): San Francisco de Sobremonte 700 (692); Pozo del Algarrobo 300 (632); Villa de San Pedro 850 (825); Silverio 450 (614); Rio de los Tártagos (454) y Barreto (441) 400 metros. La Dormida 500 (470). Las Peñas 550 (491). Alto de los Mistoles (479) y Totoral Chico (525) 650. Totoral (Villa B. Mitre) 700 (569). Finalmente acompaño los perfiles del camino recorrido en esta excursion. El trayecto entre Quilino y el Corral de Sevilla, y el de La Esquina á San Francisco de Sobremonte, lo había recorri- do en sentido opuesto el año 1890, asimismo, y en igual año el que va del Rayo Cortado á Sarmiento. Las distancias de San Francisco hasta Huascán se han recorrido tambien dos veces en la ida y vuelta de esta excursion. De consiguiente todas las alturas representadas en los perfiles se han medido dos veces, con excepcion de las que hay entre Sevilla, via Chuñaguasí a Esquina, y de las situadas entre el Chañar y el Rayo Cortado. No es de extrañar, pues, que algunas alturas representadas en los perfiles sea distintas de las que doy en el cuadro final. Estas últimas son las que provienen de la excursion que acabo de relatar; aquellas, las que deben su orígen al pro- medio formado de las alturas de este trabajo y de las que había tomado el año 1890. La escala elegida para las distancias horizontales es de | : 200.000 (5 milímetros para 1 kilómetro) y la de las alturas ! : 10,000 (1 milímetro para una altura de 10 metros). A BE ALTURAS DETERMINADAS EN £STE VIAJ£ Localidad ¡Provincia|Departamento| Latitud | Longitud sE Est Agua del Chanar...... pobl. ¡Córdoba| Totoral [30*44' |[64* 5' [924] 1 A AN » » Sobremonte|29 57 |63 51 [626| 1 Los Algarrobos....... » [Santiago| Sumampa |29 36 [63 51 |588| 1,1 A estancia] » » 29 21 [63 45 |455| 1,1 5|El Alto Grande........ pobl. [CórdobalSobremonte|29 45 [63 57 |696| 1 Alto de Mistoles ...... » » Totoral [30 38 [64 2 |479| 1 ¡Ambargasta, Sierrade.. » [Santiago| Sumampa |29 15 2/63 57 [350|trigmon a O » [Córdoba| Tulumba |30 10 [63 48 |[441| 1 EE O » [Santiago| Sumampa [29 34 [63 49 |586| 2,1 JOA Caida 0. a, posta [Córdoba| Rio Seco [30 7 [63 47 |445| 2 Los Cajones.......... pobl. » » 30 3 (63 47 [520| 1 Caranchiyaco......... » [|Santiago| Sumampa |29 32 [63 46 |581| 1,1 El Carril, ......... .| » |Córdoba|[Sobremonte|29 57 |64 4 [800| 2 Las Casas Nuevas ..... puesto » » 29 43 (63 56 |667| 1 l5/Cerro Negro.......... cerro [Santiago| Sumampa [29 15 [63 52 [380| 2 A PA pobl. ¡Córdoba| Rio Seco [30 6 |63 47 |463| 1 Chañar MO por. má > » ISobremonte|30 1 (63 48 (1551 1 Chuñaguasi. GD » » » 29 58 |64 7 |832 2 LA Dormida ... 2. villa Tulumba [30 21 [63 55 |470| 5 20/El Espinillo.......... pobl. Santiago Sumampa [29 33 [63 47 [583| 1,1 La Esquiba........... » |CórdobalSobremonte|29 53 l63 59 |[716| 1 La Estrechura......... » » Tulumba [30 24 (63 55 |509 2 Hi io estancia|Santiago| Sumampa [29 15 7/63 53 [347 1 E ÓN » » » 29 23 [63 43 [497| 1,1 25/La Laguna............ pobl. [Córdoba| Ischilin [30 13 [64 27 [454] 1 Loma Colorada......... estancia|Santiago| Sumampa [29 25 [63 43 [507| 1,1 LO mic o » |Córdoba| Tulumba [30 7 l64 15 [712 1 Los od | pobl. » — |Sobremonte|29 50 |63 53 [640| 1 La Mariquita.......... estancia| >» Tulumba l30 7 l64 13 |766| 3 30 Navarro e oO ps E pobl. » ¡Sobremonte|29 40 163 55 1626 2,1 Ojo de AgUA o ón villa [Santiago| Sumampa |29 29 6/63 42 [534 16 Las Peñas... ios pobl. [Córdoba| Totoral [30 34 [63 59 |491| 2 El Pergamino......... puesto » — [|Sobremonte|29 45 [63 56 [687 La Piedra Blanca...... estancia|Santiago| Sumampa |29 20 [63 47 [481 1,1 35|Las Piedritas......... pobl. |Córdoba|Sobremonte|29 51 [63 59 [7051 1 A SM A A a ie — 328 — Localidad |¡Provincia|Departamento| Latitud | Longitud ¿É HA INAIYAS ¿2.0 obl. ¡Córdoba|Sobremonte|29*34' [63 48 [604/ 1 El Potro Colgado...... puesto » Tulumba [30 7 ¡64 12 [811 1 Pozo del Algarrobo... ./|estancia » +. 0 39-46t419 16392. 2 Pozo de los Aléatrabos. puesto [Santiago| Sumampa [29 36 [63 52 [|595| 1,1 40/Pozo del Tigre........ lestancia[CórdobalSobremonte|29 42 [63 56 |661| 2,1 Pozo de Juancho...... . > Rio Seco [30 2 |63 47 [535 1 Pozo Redondo........ lestancia|Santiago| Sumampa |29 26 [63 42 [526] 1,1 a A pobl. [Córdoba|Sobremonte|¡29 38 [63 55 [634| 2.1 El Quebracho......... posta [|Santiago| Sumampa ¡29 37 [63 53 |[609| 1.1 A o id villa |Córdoba| Ischilin [30 13 [64 28 |446| 14 El 0 Cortado... pobl. » Rio Seco [30 63 46 (4671 2 1 RA casa » Totoral [30 39 |64 2 |514| 1 Rio is AGA rio » Tulumba [30 19 (63 53 [473 1 Rio de Quinta......... » » ISobremonte|29 54 (63 51 |617| 1 50|Rio E ly Tártagos... » » Rio Seco [30 63 47 [454 1 o pobl. » Tulumba [30 12 (63 49 ¡471 1 El bado A NO » » [|Sobremontel30 3 [64 4 |908| 1 San Francisco ........ » » 29 55 164 0 1759 1 San F* de Sobremonte..| villa » » 29 46 8/63 56 7/692/19,16 55/San Juancito ......... puesto [Santiago| Sumampa [29 18 [63 51 [378 11 AAA lestancia[Córdobal| Tulumba [30 7 [6410 [831| 1 San O A: A A villa » > 30 YT 161 *9 3251 2 Santa Bárbara ........ estancia » |Sobremontei30 2 |64 5 [888] 1 Santa Elena ........., » Rio Seco ¡30 7 [63 47 |460/ 1 S0JEl Sauce ............. pr » [Sobremonte'29 58 [64 5 [832 1 e IA estancia| >» Tulumba |30 16 [63 51 [4801 3 o pobl. » » 30 4 |64 5 di cano io » » [|Sobremonte'29 58 [63 51 [614 3 Y ¡El Simbolar .. ....... » » Tulumba [30 30 [63 58 4483] 2 S5ILa Soledad........... estancia|Santiago| Sumampa [29 22 [63 44 [462 1,1 Los Sunchitos ........ pobl. [Córdoba| Rio Seco [29 59 [63 49 [602 1 A villa » Totoral [30 43 [64 569 3 Totoral Chico......... estancia| >» » 30 41 [64 2 [525] 1 Valbuena e AA obl. [Santiago| Sumampa [29 31 [63 44 [548] 1,1 10/25 de A puesto [Córdoba|Sobremonte|29 44 [63 56 691 1 A Córdoba, Mayo de 1902, OBSERVACIONES MAGNÉTICAS EFECTUADAS FUERA DE CÓRDOBA EN 1891 Y 1892 Por OSCAR DOERING El año 1891 es uno de los pocos cuyas vacaciones no he podido dedicará exploraciones científicas: asuntos particu- lares me detuvieron en Capilla del Monte. Recien á fines del año se me ofreció una oportunidad para continuar la explo- racion magnética. Aceptando una invitacion de mi amigo el ingeniero ADOLFO KETTLER, le acompañe á él y á una comision de ingenieros, entre los que recuerdo los señores STABILE y LOvADONA, en su tarea de hacer el inventario del tren rodan- te de la Recomilelicon del (entónces) F. €. C. N., hoy F.C. C. de €. Mientras desempeñaban su mision al Norte de La Madrid, me quedé en esta estacion, donde había determinado ya las constantes magnéticas el 27 y 28 de Enero de 1886. LA MADRID p= 2140"; — 1=65"12' al W de Gr; H= 2825 Cuando hice mis primeras observaciones en este punto, existían á más de la estacion y una casa de material, sólo unos pocos ranchos. Entretanto La Madrid había pasado á ser estacion cabecera del F, C. Provincial de Tucumán (hoy Nor- — 32 — veste Argentino). Al Oeste de la estacion encontré un buen nucleo de una poblacion, con casas bien alineadas y cons- truidas, de modo que no pude trabajar en el mismo punto de observacion del año 1886, pero sí, apenas á 40” de distancia de él, en medio de los jumales característicos para ese peda- zo de tierra salilrosa, refractaria á la agricultura, que se lla- ma La Madrid. Mi carpa de observacion estaba á 200” al SW. de la estacion, en 21 campo, y á una distancia conveniente de las casas. En 1886 había determinado los siguientes valores del magnetismo terrestre : declinacion: 11*25'9; inclinacion : 23732/0; intensidad horizontal 0.2713, usando de mi mag— netómetro de desviacion. Determinacion de la hora Todas las observaciones destinadas á este objeto se han tomado con mi círculo de reflexion, sirviendo de cronómetro mi reloj Glashiitte 13373 que se comparaba antes y despues de cada serie de observaciones con mi cronómetro Brócking 1024 Determinacion de la hora 1891. Diciembre 4 p. m. a o | 2 Glash e A 10-015 mes 5 »o-5[S 0 8 no-s (5. us Cron. Brócking — Glash. = + 0”8?0. a del índice = + 1'7%5. mp. del aire t = 31%0. Barómetro = 131””0. — 326 — Diciembre 5 de 1891. Alturas correspondientes del (). Glashiúfte 9. 850 — 15" Glash. 8*24” 6%0 (75 3"26"44*8 (17) 11*55"25%4 10. 2632.80 4 17.4 (18) 30. E 11.870 — 15 28 39.8(1H 22 12.8 (19) 26.3 12. 31 68/90. 19 42.0 (20, 24.4 13.890 — 15 33 94((3H 17 41.2 (21) 25.3 14. 3536.8/ 0 15 11.0 (22 23.9 15.90 — 15 37 41.4(0 13 8.2 (23) 24.8 16 40 86 O) — — Cron. Brócking — Glash. a. m. + 0”17*8, p. m. + 0”20*3. Corrección del índice a. m. El 1715, p. m. + 1'100. Temp. del aire a. m. t=28"0, p. m. t = 330, Barómetro a. m. 732"”0, p. m. 731””2, Resultados De las observaciones del 4 de Diciembre, resultan las si- guientes correcciones del cronómetro Brócking : De 1 y 2 AT Brócking = — 4”56"2 De 3 y 4 56.6 De 5y6 » 56.2 De7y8 » 55.3 Promedio AT Brócking = — 4”56*2 para Dic. 4, 3"6” p.m. (1) Aunque estos valores parciales tienen una concordancia muy satisfactoria entre ellos, el resultado es probablemente afectado de un error, inevitable, cuando se calcula con altu- ras tomadas de un solo lado del meridiano sin disponer del valor exacto de la latitud. Así sucede en el caso presente, en que la latitud es tomada de los mapas. Mas confianza merece el resultado que he deducido, com- binando las observaciones | y 2 conlas 9 y 10, tratándolas como alturas casi correspondientes en cuyo caso basta un va- — 321 — lor aproximado de ¿. De esta combinación resulta la correc- cion del cronómetro para la medianoche, principio del dia civil del 5 de Diciembre. 1 y 2 con 9 y 10. AT Brócking = — 4”531%4 (2) De las alturas correspondientes números 9-15 y 17-23 del 5 de Diciembre se deduce : AT Brócking = — 4754*5 para Diciembre 5, 12” m. (3) La marcha diurna 3T —= — 2:2, sacada de AT (1) y (2), con- cuerda bien con la que observé en Córdoba antes de esta excursion. Determinacion del azimut de las miras. La mira ] era la letra L en el letrero de la estacion, á 200” al NNE, la mira Il un poste de telégrafo, á 1200” al SSE, cerca del puente ferrocarrilero sobre el río Graneros. 1. Diciembre 4, p. m. Mira 1 177*29/70 (NNE). Mira II 306*42:38 (SSE, Glash. 5"29"14*8 (] 41*51:19 3 04042 4.28 37 32.6 (O) 41 37.62 42 2.8 (] 40 36.90 Cron. Brócking — Glash. = + 0914 AT Brócking = — 4”52*8. T. XViu 22 — 328 — 2. Diciembre 5, a. m. Mira 1 177*28:81 (NNE). Mira II 306*41:67 (SSE) Glash. 7*11"24*8 (] 251%57:14 4 40.6 (O) 252 16.90 17 46.0 (] 251 21.90 19 46.4 (5 251 47.14 Cron. Brócking — Glash. = + 0*17*2. AT Brócking = — 4”54*1. 3. Diciembre 5, p. m. Mira 1 177*28:33. Mira II 306”41:43 Glash. 6"16" 4*0 (] 36*58:81 18 30.2 [5 37 16.42 20 33.2 15 37 3.10 2 29.8. (136 17.14 : Cron. Brócking — Glash. = + 0”21*0. AT Brócking = — 4”55*1. Resultado. Azimut de las miras 1. Diciembre 4, p. m. Mira I 27*58:25. Mira II 157*10:93 3. Diciembre 5, a. m. Mira 1 27 58.40. Mira 11 157 11.50 Promedio p.m... Mira I 2758732. Mira II 157*11:22 2. Diciembre 5, a. m. Mira 1 27 56.50. Mira Il 157 9.36 Valores adoptados. Mira 1 27*57:41 (NNE). Mira II 157*10:29 (SSE) La discrepancia entre el valor que dan las observaciones postmeridianas con el de las matutinas, revela otra vez que el valor adoptado para la latitud (¿== — 27*40'48”) no es del todo exacto. : Declinacion de la aguja La declinacion se observa en el teodolito magnético Bam- berg número 2597 que llevaba, con una aguja doble y otra — 329 — simple, más liviana, que oscilan sobre una punta metálica cen- tral. Con el creciente deterioro de esos estilos, las observa- ciones se hacen más fastidiosas y resultan discordantes debi- do al roce, á la vez el valor deducido pierde mucho de su exactitud. En vista de estos inconvenientes, había hecho mo- dificar, por un relojero, la aguja liviana de declinacion de tal modo que se la podía observar colgada de una hebra de seda en el mismo tubo de suspension que se usa para las defle- xiones (desviaciones) de la aguja corta (de intensidad). Con esta modificacion tenía la ventaja de gastar menos tiempo en la observacion, de sacar valores más fidedignos y de estar siempre preparado el instrumento sea para observar la de- clinacion ó la intensidad horizontal con sólo cambiar la aguja. Por otra parte era necesario determinar la torsion del hilo de seda. Careciendo de una aguja de torsion para este objeto he determinado la torsion en cada localidad — y esto gene- ralmente algunas veces — de un modo muy sencillo y bas- tante exacto para mi objeto, intercalando una observacion de la aguja suspendida de hilo entre 2 de la misma aguja mien- tras oscilaba sobre la punta, ó viceversa. La diferencia es el error resultante de la torsion y se emplea, con el signo cambiado, para corregir las observaciones tomadas con la aguja colgada de un hilo. Ejemplo, de La Madrid, Diciem- bre 5. (1) (2) 3) Aguja con hilo be sobre punta srt con hilo 12%) m. (2 obs.) 1251 p. m. (4 0bs.) 12x8 p.m. (2 obs.) Marca arriba .. 160*39:28 160* -38:33 160*39+6 Marca abajo... 59.28 42.43 59.64 Norte magnét. 160*49:28 . 169*40:38 160*49:70 Norte magnético de la aguja suspendida be y Tos 1607 49:49 Norte magnético de la aguja sobre punta (2)..... 160 40.38 Correccion por torsion del hilo..........+..+.....- =-—9:11 De este modo he hecho todas mis observaciones de la de- clinacion en adelante. El número de observaciones para ca- da declinacion ha sido de 4 en el orden siguiente : Marca arriba, m. abajo, m. abajo, m. arriba. — 330 — promedios. Van mis observaciones. Aquí publico sólo los 1 2 3 4 Fecha y hora ....|Dic.4, 4*3 p.|Dic.4,5*0 p.| Dic. 4,6*0 p.| Dic. 5,16. E A 177*29:58 | 177*29:58 | 177*29:70 | 177*28:57 Mira AS 306 42.86 | 305 42.86 | 306 42.38 | 306 41.67 Marca arriba..... 160 34.52 | 160 33.69 | 160 34.05 | 160 35.95 Marca abajo ..... 52 62 52.98 52.97 55.71 Norte magnético..| 160*43:57 | 160*43:33 | 1604351 | 160*45:88 Corr, por torsion.. — 9.11 — 9.1 — 9.11 — 9.11 Don 1 RA 1 9 1-01 11-11" 5.2 5 6 7 8 Fecha y hora ....|Dic.5,8"0a.|Dic.5,8"9a.|Dic.5,10'5a.|Dic.5,11*0a. MIA E... 177*28:57 Ma. 306 41.67 Marca arriba.. ..| 160 36.31 37:38 38.81 38:81 Marca abajo ..... 59 95 56 90 58.21 58.81 Norte magnético..| 160%46:13 47:14 48:51 48:81 Corr. por torsion.. — 9.11 — 9.1] 9.11 — 9.11 Declinacion...... -11.5: 8 | -11*.6 8 1.<11*.8 1.1. -11 0:84 9 10 1 12 a y hora ....[|Dic.5,12%0 m.|Dic. 5, 124 p.[Dic. 5, 128 p.|Dic.5,1*5 p- Mi a Mira A el Marca arriba. . 160*39'28 38:33 39:76 39:64 Marca abajo ..... 59.28 42.43 59.64 59.88 Norte magnético..| 160*49:28 40:38 49:10 49.16 Corr. por torsion.. — 9.11 - — 9.11 — 9.11 Declinacion...... ono LP DES dd: 99] -10"09..4 e A E Ti — 331 — 13 14 15 16 Fecha y hora ....|Dic.5,2'0p |Dic.5,2"5p.|Dic.5.3"0p. Dic.5,5"6p. 0 AA a : 177-28:57 1 E 306 41.67 Marca arriba..... 160? 39:64 39:17 38:33 | 160 36.90 Marca abajo ..... 59.52 58.81 58.81 57.62 Norte magnético..| 160%49'5 48:99 48:57 | 160*47:26 Corr. por torsion..| — 9.11 — 9.11 — 9.11 — 9.11 Declinacion......| -11* 9: 2 | -11* 8: 6 | -1* 8: 2]| -11* 6: 9 Intensidad horizontal En La Madrid y en todas las localidades que he visitado des- pues con el objeto de hacer observaciones magnéticas, he vuel- to al método de las determinaciones relativas de la intensidad horizontal mediante las desviaciones (deflexiones) de la aguja imantada, método usado con tan buen resultado por Lamont en sus exploraciones magnéticas de varios paises de Europa. De esta manera la observacion (de la intensidad horizontal) se reduce á la de la aguja de intensidad bajo la influencia del iman usado en las oscilaciones y colocado en 4 distintas posicio- nes, trabajo de 10 minutos y menos, quedando las oscilaciones reservadas á la estacion de base (Córdoba). Me he decidido en favor de este temperamento por las razones siguientes : 1* Rara vez se trabaja en un viaje con la calma necesaria para conseguir un buen resultado en las oscilaciones, para lo que concurren además las influencias molestas ó perjudiciales del tiempo, máxime de la temperatura y la agitacion del aire; 2 La observacion de las oscilaciones requieren un tiempo precioso, no pueden interrumpirse y cansan al observador mucho más que cualquier otra clase de trabajo ; 3% Suprimiendo las oscilaciones se gana tiempo para mul- tiplicar el número de las deflexiones que en cualquier cir- — 382 — eunstancia se pueden hacer con toda la precision y exactitud necesarias. Lo que es indispensable para el cálculo, si se procede de la manera indicada, es el conocimiento del valor del momento magnético. Mediante las observaciones que se hacen en Cór- doba antes y despues de cada viaje, ese valor se conoce con la exactitud necesaria He aquí las observaciones de deflexion efectuadas en La Madrid : DICIEMBRE 4 . DICIEMBRE 5 dl A o 1 2 3 4 O o rd da 4T.p. 1.078 p 18. 9 a. scan media...... 29*1 243 242 300 Imán al E, Polo N al E....|181*50:72|181*44'76|181*38:81|181*39.28 » W » E....[180 52.15|180 59.05/181 3.57|181 1.67 >» W » » E » Angulo de deflexion p..... W. |139 47.62|139 51.19/139 37.86/139 43.33 W...|139 46.19|139 40.48|140 2.38|140 8.10 20 47.27| 20 48.04| 20 45.53| 20 42.38 Corr. por áng. desiguales..| — 0.24 — 0.15| — 0.13| — 0.14 p corregido.... La a 20 47.03| 20 47.89| 20 45.40| 20 42.24 0.26 602| 0.26 647| 0.26 700| 0.26 688 DICIEMBRE 5 Hora Temperatura media...... Imán al l, Polo N al 321 364 31%4 276 : Angulo de deflexion P -... Corr. por áng. desiguales . | P correjido 20 38.63| 20 40.30| 20 44.76| 21 54.27 20 38.32| 20 40.06| 20 44.48| 21 53.98 0.26 732| 2.26 644| 0.26 623| 0.26 633 181*49:52|181*47:86|181*54:05|183"43:10|181*55:24 ....1180 43.10|180 49.52|180 51.67|182 37.14|180 50.95 1140 1.19|139 58.33/139 55.71|139 23.33/139 51 19 ..139 56.90|139 57.86|139 50.95|139 20.00|139 48.10 —0.31| —0.24| — 0.28| —.0.29/ — 0.29 20 46.43 0.26 643 A A O TEO — 333 — La observación número $ se ha efectuado con la aguja pe- queña. las otras con la aguja grande (de declinacion). Por las observaciones hechas antes y despues del viaje en Córdoba, resultó : lg M= 2.592 224 (M= 391.040) valor que ha servido para el cálculo de Hen La Madrid. AÑO 1892 Absorbido el tiempo de mis vacaciones por asuntos parti- culares, la exploracion magnética ha adelantado poco en ese año. Todo lo que he podido hacer se reduce á observaciones magnéticas efectuadas : En Cosquín, Junio 15 y 16; Capilla del Monte, Agosto 3-17 ; Capilla del Monte, Octubre 2-8. COSQUIN puso 31 M9 A+ 40177526 =64128'8"55 > H= 107" Coordenadas La posicion de Cosquin que da el Plano General de la Pro- vincia de Córdoba delaño 1883esde 64*28'52* y 31*13'25* aproximadamente. Con estos datos concuerdan, mas ó menos los que se leen en Seelstrang, Alturas de la República Argen- tina (64*29' y 31*14”). F. Latzina, en su Diccionario Geo- gráfico Argentino, 3% edicion (1899) da 64-30' y 31*15". Todas esas posiciones son erróneas, Yo mismo, fundado en las indicaciones de mi cronómetro — 334 — Brócking, durante los dias que hice mis primeras observacio- nes magnéticas en Cosquín (1887, Mayo 15 á 17)meconven- cí del error en la longitud y adopté + 4*17%52* = 64*28', sin determinar la latitud, cuya valor aproximado de 31*13'5 conservé (?). La determinacion telegráfica de la longitud (A1+= + 1%4*7 con Córdoba) y la observacion directa de la latitud que hizo el director del Observatorio Astronómico Nacional, D" Juan M. Thome el 15 de Octubre de 1888 han dado como resulta- do lo siguiente : Latitad p = — 31"14'24”. i Longitud 4 = + 4*17%52*9 = 64>28"7'5 al Oeste de Gr. Estas coordenadas se refieren al hotel Victoria del señor Federico Dilla, que ya no existe. Para referirlas al portal de la iglesia, hay que recordar que ésta se encuentra á 110” al Este y 80” al Norte del punto de observacion del Dr. Thome. Tomando en cuenta esta distancia, resultan las coordenadas que he dado en el encabezamiento. En la revision del Plano General de la Provincia que se hizo el año 1900, se ha rectificado la posicion de Cosquín, , sin borrar del todo la posicion erronea. En cuanto á laaltura de Cosquín, se nota una continua mo- dificacion de las cifras. De la Empresa Constructora del F.C. C. y NO. recibí la cifra 724” (comunicacion manuscrita), supo- miendo como altura de la estacion Alta Córdoba 433”50. La Direccion Nacional de Ferrocarriles, en sus Distancias Kilo- métricas y alturas etc,, 3* edicion, dió 715”3, pero en su 4* edicion (1903), rebaja esa cifra á 709.8 sobre el O del Mareó- grafo del Riachuelo, correspondiendo á Alta Córdoba la cota 420”1. Aquella altura corresponde á los rieles de la estacion (*) Oscar DoErIxG, Observaciones Magnéticas de 1884 d 1888. Este Boletín, tomo XIV, página 222. Cosquín : la villa va bajando desde allí tanto al Norte, como al Naciente, y la altura 707 que adopto en el encabezamiento se puede considerar como altura media de las dos calles más pobladas que corren del Sur al Norte. Punto de observacion Mis observaciones del año 1892 se han efectuado en un terreno baldío al poniente del hotel de Silenio Córdoba, es decir, á 80” al Naciente y á 90” al Sur de la iglesia. Determinacion de la hora Esta vez no había llevado mi cronómetro Brócking, sinó el reloj de precision Glashútte y otro ordinario que me había de servir de reloj de observacion. Sin tiempo de ocuparme : ántes de este viaje con los dos relojes, fuí sorprendido por su enorme variacion diurna: 3T Glashiitte = — 84*6 y AT reloj = + 47*4 Por esta circunstancia, bastante desagradable é incómoda, he tenido que degradar el reloj Glashútte, considerando sus indicaciones tan buenas ó tan malas como las del reloj ordi- nario. Las observaciones que se han hecho, son las siguientes : Alturas correspondientes del (). Jumo 15 a. m. y p. mM. Altura doble a. m. Limbo o Mediodia 61* 0 Reloj 10*21*34:8 () 1"44m59%4 123171 61 30 Y 86:00: 008 17.1 * 62 0 % 46.4 UD 39 46.4 16.4 62 30 90. 0. 31 3.6 16.3 62 0 32350 Q 40.2 17.6 a Glashútte — Reloj (mediodia) + 0%5*0 — 336 — La correccion del índice, temperatura del aire y presion barométrica no se han observado. Resultado : AT Glash. = — 3"2*1; AT reloj = — 2%57*1 Determinacion del azimut de las miras Había elegido dos miras : Mira 1, una cruz pequeña en la parte occidental de la igle- sia, al NW. Mira Il, columna esquinera del corredor de una casa, á 500 metros al W. E. Jailo 15.4. .m: Mira 1 59262. Mira II 343*4'40 - Glashútte 8”19” 0*%2 () 133*24:28 21 5.6 (Y 132 30.48 2368 (1 132 11.91 24 45.6 () 132 28.33 hi AT Glash. = — 2"49*1 : 2. Junio 15 a. m. : Mira 1 59*2:62. Mira 11 3434/40 Reloj 5"27”42*8 (5) 132” 2:62 29 26.0 (Y) 131 11.91 31 19.8 G] 130 53.10 33 13.210 131 7.38 AT Reloj = — 3”4*1 3. Junio 15 p. m. | Mira 1 59*2:50 Reloj 4*16"30*2 (] 25*14:52 18 44 (4 0.24 19 56.8 (O) 17.62 21 15.60 5.71 AT Reloj = — 2”48*7 E ii 4. Junio 15 p. 5. Junio 16 a. 6. Junio 16 a. 1.Juniol5a.m.... 5. Junio 16 a. m.... Promedio a. m..... 4. Junio 15p.m.. Promedio Glash.... Promedio adoptado : — 331 — m. Mira 1 59*2:50 Glashiitte 4*23"30*%6 (O) 24*53:10 25 17.8 [O 24 37.62 96 56.6 (123 50.95 28 31.4 (1 2 37.38 AT Glash. = — 3*17%5 In. Mira 1 5852/38. Mira Il 342*54:25 Glashiitte 845" 6*8 [O 129” 1:90 47 4.810 198 41.43 48 42.0 (| 127 49.76 50 34.4 2] 127 30.95 AT Glash. = — 4”15*1 m. Mira 1 58*52:38 Reloj ¡Pi 8 Gi 127” 9:52 9.8 (] 126 49.52 A 6,42 55 40.6 (O) 126 50.95 AT Reloj = — 2*15*9 Resultados. Azimut de la mira 1 Glashútte Reloj — 29:33:23 (peso 1). 2. —22* 34:32 (peso 1) — 22 28.96 [peso %). 6. —22 32.38 (peso %) 2:22'81"81 283307 — Y 32.94 $ Y 79.98 ¡q___E__ _ — .—29*32:37 Prom. reloj. — %*31:83 — 99-32:10 6 sea 337*27:90 [NN W). — 338 — Teniendo presente la excesiva marcha diaria de los dos re- lojes, he atribuído un peso = */, á las determinaciones del azimut números 5 y 6, y he formado los promedios de la manera especial que enseña la agrupacion de las cifras. Declinacion. Cosquín, junio 15 de 1892 o A 34 10*l a. 10*9 a Mia E os o a 59” 3:10 09" 3.10 593.1 Mira Mio IA 343 4.05 | 343 4.05 | 343 4.05 MACARIO. o E 93.33.09 | 9332.98 | 93 33.10 a E E 571.50 57.38 56.90 rie Magnético... e... 93 45.59 | 93 45.18 | 93 45.00 Corrección por torsion....... — 28.50 | — 28.50 | — 28.50 Declinación..+-...... cer —11 418 | —11 41.4 | —11 41.2 4 5 6 1 ONE pueriis ema 201 po ap 20 De 4*1 p. Ll AAA 59" 3:33 | 59* 3:33 | 59* 3:33 | 59* 3:33 o E EA 343 4.65 | 343 4.65 | 343 4.65 | 343 4.65 Marca arriba 93 33.79 | 93 33.96 | 93 14.66 | 93 12.15 Marca abajo..... 5137 56.74 19.04 15.59 Norte magaético 93 45.58 | 93 45.35 | 93 16.85 | 93 13.87 Corr. por torsion.| — 28.50 28.50 — Se Declinación .... M4 41.6 | —11 41.8 | —11 41.3 | —11 39.3 El valor tan grande de la correccion por torsion se explica así: al principiar mis observaciones encontré el hilo de seda roto y tuve que reemplazarlo por otro que no pude someter al procedimiento conocido de la «detorsion » con la que se consigue aminorar la torsion. Talvez haya influido esta cir— — 339 — cunstancia en que no se manifiesta el período diurno en mis observaciones de la declinacion. CAPILLA DEL MONTE 0 BO: 1 yaris p431 4605, H=981"" Esas coordenadas corresponden á mi casa situada en la banda N. del río de Capilla del Monte ó de Calavalumba. Para referirlas á la cruz de la capilla (ó centro de su puerta principal), hay que aumentar la latitud en 22*0, mientras que la longitud queda sin alteracion, pues de una pequeña triangulacion que hice, resulta que la iglesia dista 65556 del frente meridional de mi casa y que la eruz se ve bajo un azimut verdadero de 190*49'45”. Las coordenadas de la poblacion están marcadas en el Pla—- no General de la Provincia con 30751'9" y 64*31'8”. Seels- trang (Alturas, etc.) y Latzina (Diccionario Geográfico Ar- gentino, 3* edicion) dan 30*52' y 64*32”. Determiné la longitud por trasporte de la hora de Córdoba mediante mi cronómetro Brócking en los dias 29 de Setiem- bre y 9 de Octubre de 1892, resultando una diferencia en tiempo de + 1”18*9. He procedido á la determinacion de la latitud 2 veces, en Agosto de 1892 y, hace poco, en Abril de 1903. He ahí sus detalles. 1. Agosto 4 de 1892. Alturas circunmeridianas del O) Doble altura Limbo Reloj Alturas corregidas 9u4*37' 0" 'o] 12* 2386 42*18'23:0 430 0 5 12.8 20 38.1 44 50 10] 71 31.0 22 18.0 AA 14 49.4 25 0.6 O O 17 24.0 25 8.0 — 340 — Doble altura Limbo Reloj Alturas corregidas 83*45'40” O 12*20"11*6 1158 42.1 42 0 (0) 24 14.0 50 52.0 37.0 O) 21:039,0 48 22.1 29 25 O 31 51.8 44 34.2 20 50 O) 35 15.2 40 16.7 Correccion del índice + 1'26/3; 190% B.=.8777"0. AT Reloj = — 1072711. Resultado : 5 observaciones ().... » = — 30*33'58:2 5 observaciones ().... p=-— 31 552.1 o EI A ? = — 30*49'55'2 (Agosto 4) 2. Agosto 3 de 1892. Alturas circunmeridianas del O) Doble altura Limbo Glashitte Alturas corregidas 58" 5" 10) 11747368 42*28'56:6 85 535 10) 50 38.0 32 41.6 10 35 O 53.12.38 35:16 15 15 O 55 50.6, 36 31.6 18 10 (5 58 EZ 31 31.9 21 30 19] 19 +%3:3 38 59.1 22 30 O 3 12.8 40 39.1 23 0 o) 5 21.4 4] 24.1 23 10 10) 153.6 41 29.1 84 17 35 'O] 11.30.2 42 8 40.4 14 40 (0) 14 27.6 13d. 12 20 10) 16 14.0 6 3.0 15:00 18 51.0 3 50.5 2 55 O Y1.92.9 1 20.5 83 56 30 (O) e a 41 58 8.0 47 0 O Y 18,9 53 23.0 Correccion del índice = + 1'28/8; t=14%5; B=683””2, AT Glashútte = + 1”58*3. Resultado : 9 observaciones (U.... p = — 30"34' 0/4 7 observaciones ([).... p=>— 31 541.6 Promedio = — 30*49'51'0 (Agosto 5) — 341 — 3. Agosto 9 de 1892. Alturas circunmeridianas del () Doble altura Limbo Glashútte Altura meridiana 81*33'55" o 11*57"34*4 43*49'39:7 35 35 o) 59 9 35.0 31:20 'O) 111,60 38.1 38 35 'O] 2 54.4 39.9 39 5 10] 4 31.8 37.9 39 25 10] 6:20U5b 42.5 86 35 20 (0) 9 18.0 488 3.1 32 50 ) 11 49.4 6.7 29 50 O) 14 30,2 3.8 28 25 6) 16 14.4 dl 24 0 O) 18 51.8 5.8 Correccion del índice = + 110”; +=14 B=682%0, AT Glashiitte = — 4”59%5. Alas alturas meridianas que preceden (del 9 de Agosto) hay que aplicar todavía la correccion por error del índice y por refracción y paralaje; esta última correccion importa — 12"3 para las 7 y — 13'4 para las O). Con ellas sale el resultado: ¿ = — 30*49'51”0 (Agosto 9). Las tres determinaciones de la latitud, que darían un pro- medio de — 30*49'52"4, están muy concordantes ; sin em- bargo, no pude considerarlas como definitivas. Unos años más tarde descubrí un defecto en mi círculo de reflexion sin po- der determinar su origen, ni la época desde la cual había existido. Para salir de la duda de si mis observaciones de Agosto de 1892 eran sólo aproximaciones — el defecto altera- ba las alturas — ó exactas, me propuse volver á determinar la latitud de Capilla del Monte en la primera oportunidad, la que se ha presentado recien en Abril de este año 1903. Con este objeto hice las observaciones siguientes : — 342 — 1. Abril 12 de 1903. Alturas circunmeridianas del (>) Circulo de reflexion. Reloj: Waltham. Techo Altura doble Limbo Latitud resultante ¡0 302” 0'15" 10) 19 pa 86 3050'29:5 0 5 10) A 38.7 101592 5 38.0 34.5 58 15 10) 1:12 3154 562% 0 8 59.8 39.5 I 100 49 5 O 1h 2% 38.2 6865 0 12 56.4 33.5 Correccion del índice + 2'13"8; tb 0: BO=GIOAOO Cronómetro Leroy-Waltham = + 1”15*6 AT Leroy = — 3”0"79; ¿Tr = — 140 Resultado : 5 observaciones ().... p = — 30"34'25*1 2 observaciones ()... p¿=-—31l 646.6 Promedio... ¿00 el » = — 30%50'35"8 ¡Abril 12) 2. Abril 13 de 1903. Alturas circunmeridianas del (> Círculo de reflexion. Reloj de observacion Waltham. Techo Altura doble Limbo Hora Latitud resultante I 10 O) 11*51”46*4 30750'41"4 53 0 53 48.6 48.6 8-0 55 36.0 41.0 910...0 57 24.8 44.8 105. .0 59 11.2 42.7 1% 0-1 051.2 43.7 10 11 45 O 2 51.4 39.3 its 3 4 15.6 38.9 10114B 5 5 58.4 40.3 Má. 0 7 58.4 44.4 1045 5 9 29.8 41.8 845 5 10 58.0 44.5 610..5 12 33.2 41.6 — 343 — Correccion del índice : ántes + 2'19"2, despues + 2'134 (=20'0; B=675”"8; ALeroy-Waltham = + 1”28*9 AT Leroy = — 3”2:30; ¿Tr = — 1:50 Resultado : 8 observaciones ().. p=— 31% 6'41:75 5 observaciones €)... p = — 30 34 43.32 Promedio..... A p = — 30750'42' 5 (Abril 13) 3. Abril 16 de 1903. Alturas circunmeridianas del (>) Círculo de reflexion. Reloj de observacion Waltham. Techo Altura doble Limbo ora Latitud resultante I 97*52'40" C) rbd 4 3050'37"1 55 O 53 5.6 35.1 595 0 54 os 33.5 98 115 ) 56 48.0 35.1 e ¿00 58 32.0 38.1 2 10 () 12 015.6 37 ESO 1 42.8 34.7 AO 3 9.4 31.2 HI 9.4 55 10) 5 2:8 34.1 2 20 O TR 34.6 015 10) 8 32.2 40.6 98 58 15 10) 10 0.2 33.2 55 10] 11 32.8 35.1 51 35 10) 13 23.6 35.2 Correccion del índice : 0 + 2'22'2, despues + 2'15"0 2; = 681""0; ALeroy-Waltham + 2”41*6 “AT Leroy =— 3%7* La ¿Tr =-— 150 Resultado : | -8 observaciones ().... P?= 7“ 31* 6'35"2 6 observaciones ().-... p = — 30 34 35.7 Piomadioii. ¿dico ... p = — 30*50'35'4 (Abril 16) T. XVu 23 — 344 — 4. Abril 16 de 1903. Observaciones de estrellas en su paso por un vertical proximo al meridiano Instramento universal Hildebrand 2931. Cronómetro de bolsillo Leroy. Y LEONIS £ LEONIS % CRUCIS 2 CRUCIS | % VIRGINIS CULO >.<. «> á la izq. á la iz á la derecha D I PU ti - 10* 9u44s 6|10*47=14> 8|11* 8” 5* 6/11*45"39* 6 FOO. có 8»2958:00| 1032. 5| 48 52. 8 934. 4] 46 26. 6 e AA = 1190. 711 5031. 0| 11 3.6| 4114 oda — 3% 1:63| — 37.14 — 3 7. — 3 7.8| —3 7.8 Tiempo sidéreo de la observac. .[10* 2 45.09/11 43 36.10 12 922 2.61112 42 47.67/13 19 45 68 A 3 14.22111 44 8.8612 21 16.71|12 42 7.5213 20 7.4 Einicio — 0 29.13| — 0 32.76| + 0 45.90 + 0 40.15 0 21.76 Círculo vertical. ..| 43"16:0" | 45*57'0" | 328*16'0” | 331*41' 0" 20-11 2225 a 45..1008..30.1141%3 10.5]3.2 113/41 12.3 z correjido....... 4317" 7:0| 45*56'53"9| 31*43'5: O| 28”19'30"0| 20*11' 8:6 educc. al merid.. + 0.6 + 0. +0.81) "+0. + 0.6 Pi ad 30 50 51.5| 30 50 14.0| 30 50 52.8| 30 50 15.8| 30 50 37.8 Promedio : ¿ = — 3050'34'4 (4) $ ="1010; B=678""5. Correccion de O (47) =— 1010. Una parte del nivel corresponde á 3310. En las 3 l tal l das « Paso 1, IL, HI > las cifras indican el momento en que la estrella ha pasado por cada uno de los 3 hilos verticales que componen — en union con uno horizontal — el retículo de este instrumento que es, talvez, el más compendiado de todos los instrumen- tos análogos sin que carezca de la precision necesaria. El círculo vertical da como última subdivision 30”. El método usado, el de pasos de estrellas al N. y al S., 0b- servados en un solo plano vertical no muy alejado del meri- diano, es uno de los más útiles para el viajero, pues permite por la combinacion del paso de 2 estrellas, calcular tanto la latitud, como la correccion del cronómetro y el azimut del 349 — vertical de las observaciones. No tenía interés en las últimas, por lo tanto he reducido las alturas observadas á alturas me- ridianas por intermedio del ángulo horario conocido. No he podido proceder á otra observacion de estrellas, pues en las 12 noches que he pasado en Capilla del Monte, la del 16 de Abri] era la única de cielo despejado. Resumiendo, tenemos las 4 determinaciones siguientes de la latitud : 1. Abril 12 de 1903, de 7 circunmeridianas del sol.. 30”50'35"8 2. »> 13 » de hl » > ee ADD de a » de 14 » » pe 0d os 16 sde. 5 pasos dedos... 34.4 El promedio, latitud de Capilla del Monte =S 30*50'37*0 lo adopto en definitiva, desechando, por las razones aducidas, el resultado que me dieron mis determinaciones de esa lati- tud efectuadas en el año de 1892 (30*49'52'4). Determinacion de la hora en 1892 El cronómetro usado ha sido mi reloj de precision Glashútte; para tomar la hora en las observaciones he empleado otro re- loj de bolsillo comparado antes y despues de cada serie de observaciones con Glashútte. 1. Agosto 4 de 1892. Alturas correspondientes del E) Círculo de reflexion. Altura doble Reloj a. m. Reloj p. m. Mediodia 63 0' 9>54m314 O 2%38%20"2 12*16"25%8 58 2.9 OQ 34 29.8 25.0 64 30 59. 55.2 : 0 32 52.4 23.8 10 3859 Y 28 57.2 24.1 66 0 594.40 27 17.6 26.0 934.0. Y 23 11.0 22.5 — 346 — 67-30" UTA. 2*21”32%0 12*16"24*7 : 26.4 ISO... 2) A 2d Prom. reloj... 10” 4”49*3 928" 073 12*16”24*8 A Glash.-reloj. —11 51.0 —11 41.7 Prom. Glash.. 9:52”58%3 O) 2"16”18*76 12" 4384 Con un error del índice igual a. m. y p.m. (+ 1'28:8), temperatura baja y casi igual (1278 y 135) y el barómetro alrededor de 677%", no he creido necesario hacer la reduc- cion de las alturas. Resultado : AT Glash. =-+ 171993; AT reloj =— 10"27*1 (Agosto 4, 12” m.) 2. Agosto 5 de 1892. Alturas correspondientes del (> Altura doble Reloj a. m. Reloj p. m. Mediodia 63 0' 942506 (1 2*2944"4 19*6"1715 46 38.2 () 25 56.8 17.5 64 30 94815.2 24 4.4 19.8 02 Ti. 20 28.4 17.8 66 0 953456 (1 18 51.0 18.3 544 0 14 53.6 19.0 67 30 95876.4. 13 9.4 17.9 10 3 31.2 O] 9.3.2 17.2 Prom. reloj... 9*53" 2:35 () 2"19"33%9 12*6”18*1 A Glash.—reloj. — 2 32.9 — 2 16.6 Prom. Glash.. 9%50%29'4 (H) 2*17*17:3 12*3"53:3 Resultado : AT Glash. = + 1%58*3; AT reloj =— 0%26*5 (Agosto 5, 12” m.) 3. Agosto 6 de 1892. Alturas correspondientes del () 60 0” 930440 ) 2'41"33:2 12*6”8*6 34180 O 37 57.2 7.6 — 347 — 61*30' 9*35”48*2 O) 2+36”30"2 12*6”92 39 26.8 (0) 32 48.6 1d 63 0 40 57.6 o 31 10,2 6.4 44 44.8 O FILES 8.3 Prom. reloj... 9*37”39*9 0) 2”34”36*0 12*6"8*%0 A Glash.—reloj.. — 311.0 —3 5.1 Prom. Glash.. 9"34”28*9 O; 2317303 12*2"59*%6 Resultado : aT Glash. = + 27453; AT reloj = — 0"33*2 [Agosto 6, 15 4 a'. Agosto 7 de 1892. Alturas cast correspondientes del Y Glash. a. m. 9*27"27*8 () 295 iS Reloj a. m. 9"31” 4*6 p.m. 2 41 55.4 O) 29 22 38.8. p. m. 2 45 16.4 Resultado : AT Glash. = + 2599; aT reloj = — 02970. 4 b). Agosto 7 de 1892. Alturas cast correspondientes del () Glash. a. m. ga3amg]: 3 30" a 550. Reloj a. m. 9"36” 8*1 p. m. 237 10.70 30 5 15.0. p. m. 2 40 31.7 Resultado : T Glash. = + 3”0*9; AT reloj = — 0”28*0. Pr. 4ay4b: AT Glash. =-+3"0*4; “ATreloj=—0"28*5 (Agosto7,12* m.) 5. Agosto 9 de 1892. Alturas correspondientes del Y) 61” 0' 9r99744*4 10) 2>42744*4 13*6"14*4 33 16.0 O) 39 15.2 15.6 62 30 34 44.8 10] 37 44.4 14.6 38 21.4 O] 34 8.2 14.8 64 0 39 51.0 10) 32 38.4 14.7 43 31.0 O 28 58.4 14.7 Prom. reloj... 9*36”34*8 O) 2:35"54"8 12*6"14*8 A Glash.-reloj. — 5 1.8 - 4. 0).9 Prom. Glash.. 9*31"33%0 20". 1:03 IS P171 O) pa Resultado : AT Glash. = + 4”4*1: AT reloj = — 0”5316. Determinacion del azimut Desde el punto donde había establecido mi carpa de ob- servaciones magnéticas (es decir á 15% al Este de mi casa) elegí como mira una ventanita de la casa de mi hermano D" ApoLro DorEkING. La casa queda á 670" bajo un azimut de 18843" al S. y está situada en la misma loma ocupada por la capilla. Con el hilo vertical del anteojo hice la biseccion de la ventanita. 1. Agosto 4, a. m. Mira 160%5:30 (S) Reloj 8* 5328 (] 31*49:28 8 680 58.57 10 560 40.72 12 4.0 6] 30 49.42 13 51.06] 32.86 15 43.60 48.57 A Glash. — reloj = — 11%50%7; AT reloj = — 10”31%3, 2. Agosto 4, p. m. Mira 1606/19 Reloj 5*12"49*0 G] 263*46'19 14 42.4 (0 264 2.38 16 7.2 (6 263 50.95 17 47.8 (] 263 6.19 19 59.4 (O) 263 20.48 21 4.0 (] 262 40.95 A Glash. -— reloj = — 11%34*5; AT reloj = — 10*16*5 — 349 — 3. Agosto 5, a. m. Mira 160%5:21 Reloj 7” Ai 6 1/0 32*35:00 00 O AY ps ss 6 (131 22.62 8 12.6 GA] 8.33 A Glash. — reloj = — 23 AT reloj = — 0*35*1.- 4. Agosto 6, a. m. Mira 160%5:71 Reloj 8* e 6 (1 30-28:10 0.6 (0 30 41.67 de A 6 (2 30 22.38 13 8.2 (1 29 26.90 A Elah. — reloj == — 310058; AT relop == — 032, 5. Agosto 6, p. m. Mira 160*5:48 Reloj dre E] 262*12:15 12 25.6 (O) 262 30.72 14 0 961 4810 15 21.4 (O) 262 7.62 AT reloj = — 02425 a Glash. — reloj = — 275718: 6. Agosto 7, a, m. Mira 160*5:48 Reloj 7"39"11*4 (| 34* 53: 51 41 49 4 31.19 43 41.0 0 46.66 452%.40 31.43 a Glash. — reloj = — 3"”37*3; AI reloj = — 0271 Resultados : Azimut de la mira. a. m. 1. Agosto 4.... 188*”41:53 2. Agosto 4.. de > e Lio Nel 5. » Du SS bio 43.14 D...3 os 40.51 Promedio ...... 1834184 Promedio...... Azimut adoptado : 188”43:03 Reconozco dos causas para explicar la falta de homogenei- dad de los valores que preceden : 1* La naturaleza de la mira, que no era un objeto de di- mensiones reducidas, sino algo ancho cuyo centro se deter— minaba con el hilo vertical del retículo ; 2* La incertidumbre en la correccion de los dos relojes. He calculado la correccion de cada uno de los relojes para el momento de hacerse las observaciones del azimut y han da- do valores bastante discrepantes del tiempo medio local. Declinación de la aguja Se ha observado la aguja colgada de un hilo de seda. AGOSTO 3 7 cn he! 2 3 o 10"0 a 110 a 2"3 p. A A 160” 5:12 | 160* 5:12 | 160* 5:12 Marca arriba..... 342 53.10 | 342 55.95 | 343 2.14 Marca abajo ..... 343 16.43 | 343 19.05 24.88 Norte magnético..| 343 4.76 | 343 7.50 | 343 13.51 Corr. por torsion.| — 27.9 | — 927.9) | — 27.90 Declinacion ...... 11 14.8 141:17,5 11 23.5 AGOSTO 4 AGOSTO 3 AED de bo 5 6 7 8 Mota o 51 8'4a 9'4 107 e E ds a 160> 5:12 | 160* 5:95 | 160* 5:95 | 160% 5:95 Marca arriba..... 343 1.79 | 343 5.35 | 343 3.10 | 343 0.24 Marca abajo ..... 24.11 29.17 26.19 23.34 Norte magnético... | 343 13.28 | 343 17.26 | 343 14.65 | 343 11.79 Corr. por torsion .| — 27.90 — 21. — 27.9 — 27.90 Declinacion ...... IL 11 26.4 11 93,8 11 21.0 GOSTO 4 má TT PO 9 10 1 12 O ra 107 a 1:-p 20 p. 2"6 p A EE, 160 595 | 160* 5:95 | 160* 5:95 | 160* 5:95 Marca ich 0 848 11,43 | 343. 3.58 | 349 3.21 348 3,21 Marca abajo. . 25.00 26.78 26.55 26.42 Norte aliño: 343 13.21 | 343 15.18 | 343 14.88 343 14.82 Corr, por torsion.| — 27.90 27 — 29.90 | —21. MESUInación...-..|. 11 22,4 11 24.4 11 YU .P 11 24.0 AGOSTO 5 — A 13 14 15 16 17 E 9-3 a. | 1002.40. 1M4:0p 19 p. | 20D. O 160> 5:181160* 5:18|160* 5'18|160* 5:18|160* 5:18 Marca arriba ....1343 0.84(342 59 051343 2.50/343 3.10/343 5.12 Marca abajo..... 95.001343 22.381 26.30) 27.62 29.04 Norte magnético. e A 991343 10.71/343 14.40/343 15.361343 17.08 Corr. por torsion.| — 27.90 97.90) — 97.90] — 27.90| — 27.90 Declinacion..... 11 ss 112.6|112M4.4|1 95.3 | 11 27.0 — 352 AGOSTO 8 AGOSTO 5 A 18 19 20 21 22 0 PA Op 1131 70p 25 p. 0 p. E o 160? 5:18/160* 5:48|160” 5:48|160* 5:48|160” 5/48 Marca arriba .1343 4.76/343 5.831343 10.24/343 10.00/343 10.24 Marca abajo..... 27.62 29.17 32.62 i 32.38 Norte magnético .[343 16.19/343 17.50/343 21.43/343 21.67/343 2131 Corr. por torsion.| — 27. 71.90| — 27.90| — 27.90| — 27.90 Declinacion..... 2.1117 0131131111131 311190 Para determinar la correccion, por torsion, de la aguja de declinacion, se hicieron el dia 6 de Agosto las siguientes ob- servaciones : Aguja Aguja Aguja colgada de hilo sobre punta colgada de hilo a 10 a 1*4 p. 1'8.p. Mos arriba..... 329"44:40 329*26:71 329*45:48 Marca abajo...... 330 8.22 329 30.29 330 7.50 Norte magnético . 329 56.31 329 28.50 329 56.49 Núm. de observ... 4 12 4 ARUJA COIAÍA .¿..-- hear 329*56:40 Aguja sobre punta.. 329 28 50 Corrección por oa O —- 27.90 Intensidad horizontal Estas determinaciones han sido relativas, limitándose (mé- todo de Lamont) á la determinacion del ángulo de desviación producido por el imán colocado al E y W del meridiano á 200 milímetros. AGOSTO 3 AGOSTO 4 nn —_— A — 1 2 3 4 is e 10"3 a 172 9l a 104 a Temperatura media... + 145 15%8 1972 175 Imán al E, Polo de al E. 3:42:14) 3>47:86| 3*58:33| 3”48:81 > E. 4 41.19| 4 44.28] 452.62] 44 $e w » "W...1322 27.86/322 25.24|322 38.81|322 37.14 E "1322 22.861322 30.00/322 31.19/322 31.43 galo de Aelekión SS 20 53.15| 20 54.22| 20 55.24| 20 52.02 Corr. por ind AFRO — 0.251 — 0.8]. — 0.211 -— 0.25 p corregl : 2 52.90 2% 53.99 2 55.03 2% 51:11 MI A a 0.26 51410.26 477/0.26 495/0.26 501 AGOSTO 4 AGOSTO 3 A 5 6 7 8 O iaaicaós 67 o aaa 1104. +. 11p 1320 80a. Temperatura media....... ER 1978 214 56 Imán al E, Polo Nal E...| 4*48'10| 4”50:95| 4*50:72 51:19 » W > E. 1 350.481 354.52] 350.95] 4 1.67 MN » Ww... 1322 30.00/322 31.19|322 30.24/322 33.57 ES » 322 35.711322 38.101322 35.24|322 40.00 Angulo de deflexion...... 53.22| 20 54 05 54.05| 20 57.32 Corr. por áng. desiguales..| — 0. 241 —0.8| —0.25| — 0.2% a A 2 52.98| 20 53.82 2% 5 53. 80 20 57.07 A O 0.26 4800.28 433|0.26 415/0.26 517 AGOSTO 9 — —— o a 9 | 10 A A Temperatura. ICON. > aimacoós Imán al E, Polo de ae: » W , o W > W á » E » j Angulo de deflexion...... Corr. por áng. desiguales.. . corregido rss Hr. Br... ......9.1..0 0. .....-.-.... ss a. 105.4 103 re 1*0 10%9 8 4*57:38| 4*51'19| 4*50:72 58.331 3 52.86| 3 50.24 8 o cLogngs Soy 22ue — 0. — 0.24| — 0.26 % 54.09 % 51.01| 20 51.53| 2 268 52310.26 538/0.26 510/0.26 — 304 — AGOSTO 9 e 20:p: 30p 40 p. 5"0 p. Temperatura media....... 20%0 19%0 180 114 Imán al E, Polo o al y 4*49:52| 4”48:57| 4*48:10| 4*50:48 5: W 01003 51.191 ,3 50.72] 347.86| 3 56.19 » W » W. ..1322 34.05|322 33.10|322 30.48|322 24.28 E W...|322 39.52/322 37.62|322 35.95/322 32.86 oata de ble q EN 20 51.78| 20 ps 20 52.38| 20 57.38 Corr. por áng. desiguales..| — 0. 231 — 0.2 — 0.22 POORURIAO ida ida 2 51.54 2%. 51: 91 2% 52, 19 0% 571.16 Me ec sd 0.26 473/0.26 477/0.26 484/0.26 453 Las observaciones que preceden se han hecho con la aguja larga, cuyo momento magnético M ha sido de 389.927 antes y despues del viaje. CAPILLA DEL MONTE $ =—3050'37" (0.D.); 1A=+4" ÓN 1 =64*31'46:5 (0. D.); == 981 En los primeros días de Octubre de 1892 pasé otra vez á Capilla del Monte, donde hice las observaciones magnéticas que siguen. El punto de observacion era próximamente el mismo en que había observado en Agosto del mismo año. Determinacion de la hora Esta vez he hecho un número mas grande de observaciones (alturas del (), con el objeto de determinar bien la marcha diurna de mi cronómetro Brócking. El 30 de Setiembre había determinado su correccion en Córdoba y volví á hacer lo mismo el día despues de mi llegada á Córdoba (Octubre 8). De la discusion de las observaciones tomadas en Córdoba y Ca- pilla del Monte resulió una diferencia de tiempo entre las dos localidades de 1” 18*9, la que sumada á la longitud de Córdoba (+ 4” 16”48*2) da la longitud que figura arriba. Todas las alturas se han observado con mi círculo de re- flexion. 1a. Octubre 1* a. m. Alturas singulares del Glash. 8"42"31*4 O) 73*26'25: 47 15.2 (5 716 23 55 49 56.4 O) 76 23 55 Cronómetro Brócking — Glash. = — 31700 Correccion del índice + 1'28“4; t=151; B = 681””9 Resultado : AT Cronómetro =— 2”51*9 (88 a. m.) 15. Octubre 1* p. m. Alturas singulares del O Glash. 8'53”41'8 O 1 2x0 arign 56180) si A do rene 59 57.005 $ e: Cronómetro Brócking — Glash. = — 3”15*%0 Correccion del índice = + 1'26!2; 1t=21%0; B=018. A Resultado : AT cronómetro =— 3113 (3"9 p. m.) AT cronómetro adoptado para Octubre 1*, 12" m. = — 2756*1 2. Octubre 2. Alturas correspondientes del (). Glashiútte 86 0 — 15" 9107164 U. 2'40"50:6 11*55"33*5 1336 O 3840 . 88 0 — 15 15 31.0 O 35 36.4 33.7 18198 Q 3241.8 33.8 %0 0 —10 20 45.2 O nubes 93 36.4 QQ > 92 0 -—15 %.52 0 » %8 59.0 O » — 356 — Cronómetro Glash..... a. m. =—3”21:2 p.m. —3”"18%0 Correccion del índice.. >» + 1300 » + 1'27'6 Temperatura del aire £. » 20” » 24*2 DONOSO .....--«.-o 685"3 » 684””0 Resultado : AT cronómetro = — 2”59*6 (Octubre 2. 12” m) 3. Octubre 4. Alturas correspondientes del (). Glashútte 93* 0” — 15" 9"25”"19"4 (5) .2"24”26*4 11*54”5919 0 1170. 10 TL 32.3 51.6 9 0 —15 30 39.0 (1 19 6,4 52.7 348. 0 16 11.4 53.1 97 0 — 2 36 44 (5 13 38.6 51.5 39 28 10 41.0 51.9 9 0 —10 41348 3.12 51.0 14:38,2.. 15 5 8.6 53.4 A Cronómetro — Glash. a. m. = — 3"14%4 p.m. —3"12%5 Correccion del índice... » + 1'24'0 » + 1'278 Temperatura del aire t. » 204 » 250 DAEGIMONO ie. » 685””5 » 684””6 Resultado : AT cronómetro = — 3”1*5 (Octubre 4, 12” m.) 4. Octubre 7. Alturas correspondientes del"). Glashútte ELE 0” q OO A do APODO ABR IIS 344524 (O 1% de 8 7.1 118 30 — % 39 50.2 (O 8 4.0 21.1 120.0. 10 410 4.4 0 6 29,4 26.9 A Cronómetro — Glash. a. m. = — 2”37%4 p.m. — 2"36%0 Correccion del índice...» 0'58"2 3. —Pp128 Temperatura del aire £. » 200 » 210 Barómetro... » 688”"0 » 686””9 Resultado : AT cronómetro = — 3”6*1 ¡Octubre 7, 12” m.) > — 391 — 5, Ocl.7 p. m. Y Oct. 8 a. m. Alturas correspondientes del Y). Glashútte 660" — 15" 33121008. 10-873 11"52”42*3 33. 5/10 > 10-31,b 42.6 610 — 15 36 10.3. (5 9 14.8 42.5 38 44.0 6 39.8 41.9 620 — 15 40 58.4 O 4 26.8 42.6 4331.0 153.6 42.3 A Cronómetro — Glash..... = — 230:3 — 2250 Correccion del índice....... + 1'10'0 + 1'14/0 Temperatura del aire £..... 21%0 19.8 A O AA A 6785 070 4 Resultado : AT cronómetro = — 3”5'6 (Octubre 7-8, 12” m. n.) Determinacion del azimut de la mira La mira ha sido la misma que tenía en Agosto. 1. Octubre 4, a. m. Mira 206*10:54 (5.) Glash. 8*21” 0*2 G] 93” 6:66 23 9.8 (1 92 44.76 25 34.4 [2 93 00.00 27 58.2 (0) 92 35.71 Cronóm. — Glash. = — 314%; AT Cronóm. = — 2594 2. Octubre 6, a. m. Mira 206:9*57 Glash. 7*57"34*8 E] 97:25:71 | 5941.84 6.42 82640 2.19 ; 34180 ' 6.19 : Cronóm. — Glash. = — 2”36*6; AT Cronóm. = — 3”423 Resultados : Azimat de la mira. Octubre 4 a. Mi... oe = 186*23: 41 Octubre 0 a. M.........«-..«..* 23.85 Azimut adoptado........--=.--** = 186*23:63 Declinacion de la aguja — 398 — Esta vez he observado la aguja doble de declinacion que oscila sobre punta. Las observaciones se hicieron el 4 de Intensidad horizontal Octubre. 1 > 4 5 a O 38% | 994 10 p. Bop op pp 06-10'54/206*10*54/206*10/541206*10:54/206*10:54 Marca arriba .. 31 9.441 31. 3.02| 31 12.451 31 13.65] 31 18.21 Marca abajo..... 7.14 8.34 ; 18.99 18.65 Norte magnético.| 31 5.09| 31 5.68| 31 15.12| 31 16.32| 31 15.93 Declinacion..... +11 18.0 |=11 18.6 |-11 98.1 |-11 29.3 |-11 28.9 El 2 de Octubre hice 2 determinaciones de la intensidad horizontal, observando las desviaciones de la pequeña aguja con el iman colocado á 200 metros al E y W del meridiano. El momento magnético del iman resultó ser igual á 389.197 C Fecha y hora Temperatura media Imán al E, Polo N al E... » W E >: W >» > Angulo de deflexion Corr. por áng. desiguales... p corregido H A E PE ..o...... >» » e Wa Córdoba, Abril 27 de 1903. 2 Oct, 2, 12"9 p. 2379 20 46.01 0.26 494 COMUNICACIONES MINERAS Y MINERALÓGICAS 9 Por GUILLERMO BODENBENDER vi ÓNIX-MÁRMOL DE LAS PROVINCIAS DE SAN LUIS Y DE MENDOZA El ónix-mármol es conocido ya desde varios años en la provincia de San Luis, de la sierra del mismo nombre, y en la provincia de Mendoza, encontrándose en ésta cerca de San Rafael, pueblo situado á la orilla del río Diamante. En la sierra de San Luis los depósitos se hallan en el lugar llamado «El Pantano », cerca de tres leguas al norte de La Toma, es- tacion terminal del ferrocarril que viene de Villa Mercedes. Las rocas principales de esta region son el gneis y el gra- nito, que forman colinas bajas, onduladas, pero que pronto se pierden hácia el sur y naciente debajo del terreno pampea- no de la llanura. Andesitas con sus tufas aparecen disemina- das, pero alcanzan un muy considerable desarrollo en el ais- (*) Estas comunicaciones, que continuarán, contendrán descripcio— nes de criaderos metalíferos, de rocas y de minerales de la Argentina, formando un complemento á Los Minerales del mismo autor. (Véase las anteriores en el tomo XVI, páginas 206 y siguientes, y 273 y si- guientes). . T. xv . :S 24 — 360 — lado cerro de San José del Morro, situado al sur del citado pueblo La Toma entre las sierras de San Luis y de Córdoba. En el extremo sur de esta última salen además rocas basál- ticas (ó melafíricas) y es probable que ellas participan tam- bien en la constitucion de la sierra de San Luis. Los depósitos de ónix son superficiales, como ha sido observado en Otros países y ocupan bajas depresiones entre las lomas indicadas extendiéndose á lo largo de un arroyito. Masas arcillosas y calcáreas, con cantos rodados, las cubren, y una capa de tra- vertina (ó tosca) con inclusion de fragmentos de cuarzo, gneis, granito, etc., separa el ónix del gneis ó del granito. En varios puntos se observa tambien una interposición de travertina entre el ónix. El bauco más considerable de ónix alcanza un espesor de 15. El ónix es compacto, de color predominante verde-claro, pero cambia, en parte, con capas de estructura fibrosa ; estas tienen el aspecto de aragonita, son bien separadas de los pla- nos del ónix, de color blanco ó agrisado, con fibras perpendi- culares á los planos ó radialmente agrupados alrededor de varios centros. : En el último caso quedan huecos, cuyas paredes están tapi- zadas con cristales de carbonato de calcio romboédrico. Una estratificación muy fina y ondulada raras veces se manifiesta en el ónix, apareciendo recien á la vista por des- composicion que sigue los planos de separacion ó las rajadu- ras que atraviesan las masas. El color verde cambia en nubes y venas de pardo, amarillo, rojizo, etc., que producen hermo- sos efectos de coloración y que son evidentemente debidos á la oxidación de carbonato de hierro. Notable es la existencia de huecos, muchas veces perpen- diculares á los planos de estratificación, y por lo comun an- chos en un extremo, angostos en el otro, con lo que las capitas onduladas horizontales cambian su direccion, ajustándose á la forma del hueco y rodeándole. Puede ser que gases Ó vapo- res que se desarrollaron en el fondo del agua, durante la sedi- — 361 — mentacion, los hayan producido. Los huecos están en parte completamente llenados con espato de cal, por infiltracion posterior. En la composicion del ónix entra un notable contenido de carbonato de hierro, además se hallan insignificantes can- tidades de manganeso y de magnesio. Por calcinacion se deshace en fibras pequeñas, tinéndose de amarillo y de pardo-negrusco. Su peso específico es 2.7, igual á la calcita. La masa fi- brosa, que tiene sólo indicios de hierro, alcanza un peso es- pecífico de 2,9, igual, pues, á la aragonita. El polvo del ónix, tratado segun el nuevo método para dis- tinguir aragonita y calcita (MercEn, Central blatt fúr Mine- ralogie, 1901, n* 19), con una disolucion muy diluida de nitra- to de cobalto, dió al principio un color blanco sucio ; luego, despues de ser hervido algunos minutos, verde; el de la masa fibrosa se tiñó pronto de violeta. Esta reaccion, junto con la mayor densidad, permite clasificar el mineral fibroso como aragonita. Como la calcita debe quedar blanca óteñirse de blanco-ama- rillento, blanco-azulado ó blanco-verdoso, segun el autor de aquella reaccion, parece que el ónix fuera calcita, pero quedamos algo en duda por su coloracion verde intensa. Sin embargo, este color parece producido por el contenido de hierro, porque el mismo color se obtiene hirviendo una mez- cla de carbonato de calcio y de hierro con nitrato de cobal- to. A favor de la clasificacion como calcita habla tambien la densidad del ónix. Esto concuerda con el concepto más acep- tado de que el ónix sea siempre calcita. Quiero notar que se precisa una disolucion de nitrato de cobalto muy diluida para obtener un violeta claro; disolu- ciones más concentradas dan color azul y matices de azul verde. Aragonita cristalizada dió así variables coloraciones segun el grado de la concentracion. Polvo de calcita queda- ba siempre blanco con muy débil tinte azul. — 362 — La formacion de los depósitos de ónix sin duda es debida á aguas termales, que acompañaron las erupciones andesíticas ó basálticas en época terciaria ó diluvial. Ellas han disuelto tal vez, en su camino, calizas granudas arcáicas, como se hallan en la sierra de San Luis, precipitándose otra vez el carbonato de calcio en forma de ónix. Menos probable me parece, por razon de las grandes cantidades en que se halla el ónix, que el carbonato de calcio provenga de rocas dioríticas, ó de ro= cas basálticas. Tal origen termal del ónix, aceptado tambien para depó- sitos en otros países, formaba la base de la opinion de que se trata no de calcita sino de aragonita; hoy sabemos que la ara- gonita se forma tambien en aguas de temperatura baja (309). WartH demostró últimamente, por formacion artificial de aragonita, que no es la temperatura alta que produce arago— nita, sino la calidad básica (alcalina) de las aguas que tienen en su mayor parte las aguas termales. Pero tambien otros factores desempeñaron probablemente un rol en la produc- cion de calcita ó de aragonita, y entre ellos, creo, el grado de concentracion de las disoluciones y, en nuestro caso, tal vez aun, la presencia de carbonato de hierro en ellas. Los depósitos de ónix de San Rafael (arroyo Salado, en la pendiente norte del rio Diamante), son muy parecidos, por no decir idénticos á los de la sierra de San Luis. Ellos descansan sobre una arcilla areniscosa, margosa, muy desmenuzable, de color gris rojizo muchas veces con tosca y están cubiertos en varios puntos por travertina. Sobre estas arcillas, que son sin duda de un terreno mo- derno, se nota en las barrancas sur del río Diamante un man- to de dolerita en columnas. En un punto del vallecito del arroyo Salado he observado un conglomerado con fragmentos angulosos de una roca fel- sítica cubierto con capas de aragonita fibrosa y alternando con travertina. La formacion del ónix y de travertina es aquí evidente- — 363 — mente en conexo con erupciones doleríticas que han tenido su foco principal en el volcán del cerro Diamante, al lado sur del rio Diamante. El color principal del ónix de San Rafael es igualmente verde, y según las pocas muestras que poseo, más claro y más transparente que el de la sierra de San Luis. El ónix de la sierra de San Luis se le explota desde hace al- gunos años y es conocido en el mercado por su belleza, sien- do tan apreciado como las mejores clases que vienen de Méjico y de California. Creo que hay más depósitos no des- cubiertos. El de San Rafael va á conquistar sin duda igual fama. Su explotacion tropieza todavía con dificultades de transporte que desaparecerán con la terminacion del ferrocarril, ya en construccion, que une San Rafael con Mendoza. - Añado algunos apuntes generales sobre el ómx. Hay que distinguir entre el ónix precioso, que es cuarzo cripto-cristalino, una variedad de calcedonia y el ónix ordi- nario ú ónix-mármol, que es carbonato de calcio. Le han lla- mado así por cierta semejanza en belleza y textura, con el ónix verdadero El ónix-mármo!l de primera calidad debe ser compacto, homogéneo, transparente y de un color hermoso (con venas y nubes). El color más predominante es verde, pero hay de todos los colores, como amarillo, rojo, café, negro, azul, na- ranja, clavel, limon, nogal. El ónix « Pedrara», de México, muy apreciado, tiene matices de clavel. El de color blanco figura en el comercio como alabastro (el verdadero alabastro es sulfato de calcio hidratado). Los países más importantes que le producen, son : Califor- nia, Arizona, Utah, México, Egipto y Algeria. El precio es sumamente variable, cambiando entre 50 cen- tavos y 50 pesos por pié cúbico. Tambien se llaman ónix, á veces, á variedades de estalacti- tas ó mejor de estalagmitas, con estructura fibrosa radial en — 364 — capas concrecionadas, de color principal blanco con tintes verde, café, etc., las cuales provienen de cavernas, en regio- nes calcáreas (Arkansas, Italia, Francia, Alemania, etc.). CRIADEROS AURÍFEROS DE LA RINCONADA (PROVINCIA DE JUJUY) Entre los numerosos criaderos auríferos de la Puna de Jujuy, República Argentina (entre 22? y 237, 6530" y 66230"), son los más conocidos los de La Rinconada, pueblo pequeño situado á una altura de 3950 metros (22230 " y 66210" aproximadamente), en un rincon — de ahí su nombre— de una quebrada de la pendiente oriental de la sierra de Cabalonga, que separa el valle del caudaloso rio de San Juan de Mayo (afluente superior del rio Pilcomayo) de una gran meseta (al- tura media de 3500 metros) con la muy extensa laguna de Po- zuelos. El agua deésta, variando segun las estaciones, es siem- pre abundante. Elextremo sur dela laguna, en que desemboca el arroyito de La Rinconada (con muy poca agua) se halla á una distancia de cerca de 20 kilómetros. El ferrocarril de Jujuy á Bolivia, cuya construccion ha empezado, pasará á distancia de cerca de 45 kilómetros al naciente del pueblito (línea recta). Los caminos para carros hasta Jujuy y Salta son buenos y su construccion, hasta el ferrocarril, no tropezará con difi- cultades. La vegetacion es sumamente escasa, en particular en la meseta, predominando las compuestas; entre ellas hay un ar- busto leñoso y resinoso (Lepidophyllum quadrangulare, llamado « tola »), que usan de combustible, Más importancia como combustible, por su sistema leñoso, en mayor parte subterráneo tiene Azorella diapensioides As. Gr., llama— do «llareta », de la familia de las umbelíferas. Se le usa, por ejemplo, para motores á vapor, como sucede en el estableci- miento Timon Cruz, mencionado más abajo. Mucho más rica es la vegetacion en el valle del rio San 100 Det do su SEN MD Mt da q EZ al. 100 71 MA Lavaderos a Croquis de las vetas de oro de San José de la Rinconada (Jujuy) Juan. Entre los árboles figura aquí en primer lugar « Chur- qui » (Prosopis ferax, Gr.), que suministra excelente ma- dera para combustible y para construcciones. Las vetas de cuarzo aurífero se hallan dentro y fuera del pueblo en gran cantidad, siendo interpuestas entre pizarras negras y grauvaca (silúricas ó devónicas), con rumbo de norte á sur é inclinacion casi perpendicular. Su espesor va- 1d — 366 — ría entre pocos centímetros hasta dos metros; en la mina Blanca ellas alcanzan hasta cerca de 15 metros (empalme de varios filones). Su corrida es de varios kilómetros. Excavacio- nes muy viejas se extienden por todas partes, sobre las vetas como sobre el aluvion aurífero que cubre las pendientes. El trabajo más formal consiste en un socavon que princi- pia al nivel del arroyo y corta en direccion poniente á na- ciente una série de vetas. Su longitud ha sido, en Febrero del año 1901, 129.5 metros. Hasta debajo de la iglesia él tendrá un largo de cerca de 160 metros, quedando cerca de 16 me- tros abajo del nivel de ésta. Hasta aquella fecha han sido cor- tadas siete vetas, cuyo ancho en el corte, es: 8, 12, 10, 12, 14, 110 y 27 centímetros respectivamente cada una. Al poniente siguen varios otros filones, que afloran en parte en la misma plaza del pueblo. Los filones se hallan, con predominancia, en pizarras arci- llosas negras, teniendo ellos, en general, mejor vista, en cuanto á la ley, que los dentro de grauvaca. En la última he observado en varios puntos mucha pirita de hierro crista- lizada transformada en hierro pardo. Las pizarras son, Se- gun me han dicho, en la caja, auríferas. El cuarzo es compac- to ó poroso, de distintos colores, en parte estratificado. En las muchas muestras revisadas he encontrado poca pi- rita de hierro (descompuesta) y más escasa blenda. Hay oro á la vista. Las vetas del socavon, en tiempo de mi visita, be- neficiadas en el establecimiento Timon Cruz, cerca de La Rinconada, en el molino de Huttington, dieron, segun me han dicho, entre 1 y 1,5 onzas, sin beneficio de los residuos, pues el molino no tuvo concentracion por fruevanners. Dicen que tiempo atrás los cuarzos daban cerca de 10 on- zas, empobreciendo mucho por abajo. Lavaderos viejos se hallan principalmente en la salida de la quebrada, donde el suelo removido, zanjas viejas y ruinas de habitaciones, marcan los trabajos hechos en siglos pa- sados. Hoy dia, en tiempo de lluvia, los habitantes, reco- — NR me a giendo el agua en pequeñas represas, lavan todavía, vendien- do las pepitas de oro en los almacenes para costear las pocas exigencias de su vida. Aluvion sacado en una calle, cerca de la plaza, frente del almacen de Angel Saravia, y lavado ante mis ojos en ba- tea dió 0,612 gramos de oro por 0,2 de metro cúbico. El oro se halla en formas redondeadas, granitos, pajitas y alambres, en su mayor parte muy pequeños, no alcanzando un milíme— tro. Las pepitas redondas son escasas. Notable es la presencia de mucho hierro magnético, que sin duda proviene de traquitas. Tomando en consideracion que éstas no se hallan en inmediata cercanía de las vetas, pero si algo distante (por ejemplo, en el Gerro Redondo, cer- ca de una y media legua al norte, como tambien al poniente de La Rinconada) y además, que hay pepitas completamente redondeadas, es probable que el aluvion aurífero no esté for- mado enteramente ¿n loco (por descomposicion de las vetas), sinó, á lo menos en parte, por transporte, si bien tal vez no lejano. Dícese que se halla tambien hierro magnético en los cuar- zos de Jos filones, pero esto me parece una equivocacion, siendo las partículas que se puede sacar por el iman, del cuarzo triturado, no más que hierro saltado de los quebrado- res del molino. Interés mineralógico tiene el plomo nativo en el alu- vion (véase estas mismas comunicaciones). El título de oro, constatado en la Casa de Moneda, Buenos Aires, por el señor doctor J. Kvyue, son 880 milésimos, el resto es en su mayor parte plata. El ensayo ha sido hecho directamente sobre pepitas de aluvion. Tal ley, comparada con la de oro de los placeres de Ajedrez y Eureka de la mis- ma Puna de Jujuy (35 kilómetros al sur y 50 kilómetros al norte de La Rinconada, respectivamente), es muy baja, siendo ella 959 y 976 respectivamente (segun J. KxLE y Y. NovaArEsE). La ley se acerca á la del oro aluvial de La — 368 — Perdida, cerca de Santa Catalina, al norte de La Rinconada, que tiene 850 milésimos. Si los filones auríferos están relacionados con las tra- quitas, me parece muy dudoso. En la quebrada de La Queta, entre Cochinoca y La Rinco- nada, he observado en inmediata cercanía de filones aurí- feros, granito (ó granito porfídico) dentro de pizarras silúri- cas (ó devónicas), las que en parte han sido transformadas en contacto con el granito, en roca gneisica, incluyendo la ma- sa pizarreña, ojos de feldespato, cuarzo, etc. Vetas de cuar- zo con ortoclasa cruzan las pizarras ó están intercaladas. La misma roca granítica se halla más al sur de la quebrada, en la sierra de Quichagua, como en la cadena de Cochinoca, siendo seguro que tiene gran propagacion en toda la Puna de Jujuy. El granito participa tambien segun BrackEBUSCH, en la composicion de la sierra de Aguilar, al sur de Cochinoca. Así no hay que olvidar la existencia de esta roca, si sequie- re discutir el origen de los criaderos auríferos. Resta decir, que en las labores de La Rinconada el agua se encuentra ya á cerca de 10 metros de profundidad, lo que constituye una gran molestia para los trabajos. El terreno bajo no es adecuado para desaguar por soca- vones. vi CRIADEROS DE SELENIURO DE COBRE, DE SULFURO DE COBRE Y DE SULFURO DE PLATA. — CARBONATO CON CLO- RURO DE COBRE (PROVINCIA DE CATAMARCA). Las muestras provienen de un lugar al poniente de Tino- gasta, provincia de Catamarca. n una masa silíceo-calcítica de muy perfecta estratifica- cion, se destacan capitas muy delgadas de un mineral fino- granuloso de color azul-violeta, compuesto de seleniuro de cobre. Las reacciones al soplete son muy evidentes, indican- do un gran contenido de selenio. Las capitas más gruesas y al parecer más puras del mineral, tienen apenas 5 milíme- tros de espesor, pero al disolverlas en ácido con efervescen- cia queda siempre un residuo de sílice ó masa terrosa. Con el mineral alternan capitas muy delgadas de Chalcomenita (selenato de cobre) de carbonato de cobre y de yeso. Es casi seguro que se trata aquí de Umangita, encontrado junto con Eukairita, hace años, en la sierra de Umango (al veste de Vinchina), provincia de La Rioja, y descripto por KLOCKMANN. El Umangita contiene : selenio, 45,4 por ciento ; cobre, 54,6 por ciento (Cu, Ses). La masa arcillo-calcítica-silícea que forma la ganga y que es cruzada en parte por una red muy fina de estos mis- mos minerales, es muy probablemente una tufa. Sobre los planos de estratificacion hay dendritas de mineral de manga- neso como incrustaciones de carbonato de cobre. En otras muestras aparecen, en la misma ganga muy ferrí- fera, filoncitos sumamente finos y Muy lustrosos, al parecer, de sulfuro de cobre, y mezclas de éste con seleniuro. Al examinar el sulfuro en un matraz como en tubo abierto en dos extremos, notábase siempre un insignificante subli- mado blanco agrisado en inmediata cercanía del polvo á en- sayar, desprendiéndose al mismo tiempo poco humo, que co- loreó la llama de verde. Estas reacciones hicieron suponer la existencia del teluro, pero no podía conseguir la fundicion del sublimado en goti+ tas claras, como exige el teluro, volatilizándose el sublima- do al calor rojo. Ultimamente recibí del señor doctor ÍCHMIDT, de Andalga- lá, una muestra, absolutamente igual á las arriba descriptas —supongo es de la misma procedencia ó á lo menos de la — 310 — misma clase de criaderos, — en la que dentro de aquella misma ganga se destacaban capitas delgadas de un mineral, compuesto de cobre y de azufre, con los caracteres de sulfu- ro de cobre. En un otro pedazo del criadero se presentó, formando un filoncito muy delgado entre las capas estratifi- cadas de la ganga, como igualmente en cristales muy peque- ños, diseminados en la masa silíceo-calcítica, un mineral de plata, de color blanco-agrisado, más oscuro en la superficie, probablemente árgentita. Al ser examinado el sulfuro de cobre en un tubo abierto en dos extremos, se formaba un fuerte sublimado blanco- agrisado alrededorde la muestra, tanto arriba como abajo, con un borde amarillento y amarillo-parduzco más arriba en el tubo. Este sublimado fundió al calor de la llama (sin so- plete) en gotitas negras, que al enfriar, tomaron color ama- rillo-rojizo y amarillo-parduzco, color que se puso cada vez más claro, solidificándose la masa fundida en un agregado cristalizado de agujas finas. Expuesto el tubo por algun tiem- poal aire, las agujas se mostraron muy higroscópicas, trans- formándose en masa granulosa de color verde-claro. Al ser calentado el tubo de nuevo, despues de la volatilizacion del agua, se formó un depósito que fundió otra vez en gotitas negras, repitiéndose en seguida los fenómenos descriptos. Durante la operacion salió del tubo mucho humo gris- blanco, que sublimó en la parte superior del tubo con color gris-blanco, en parte negro, pardo ó amarillento y que colo- reó la llama de verde-azulado. Las mismas reacciones se manifestaron al hacer el ensayo en un matraz, pero en algunos casos el sublimado fundió en gotas claras. Si bien algunas de estas reacciones recordaron el teluro, la mayor parte habló en contra. El examen del sublimado dió por resultado la existencia de cobre en él. Esto y la circunstancia de que el sublimado, con la consiguiente fundicion en gotas, etc., se formaba sola- — 31 — mente en cantidad considerable, cuando la muestra del mi- neral elegido contenía capitas de carbonato de cobre á la vista, dió motivo para analizar éste solo, aplicando á este fin incrustaciones de carbonato (de aspecto de malaquita gra- nulosa), como se encontraron sobre las muestras. Resultaron las mismas reacciones: formacion de un subli- mado gris-blanco, fundicion en gotitas negras con las si- guientes manifestaciones arriba descriptas. Estas reacciones no podían venir de otra substancia sino de cloruro de cobre. lo que fué confirmado por el ensayo directo del cloro en el carbonato de cobre. Como las capitas de sulfuro de cobre están acompañadas siempre de tal carbonato en mayor ó menor cantidad, se ex- plican así las á primera vista extrañas reacciones (parecidas á las del Nantokita, Cl Cu). El mineral podemos considerarlo como mezcla de malaquita con oxicloruro de cobre, siendo muy probable que tales mine- rales tengan gran propagacion en nuestro país (por la accion del cloruro de sodio sobre el afloramiento de los criaderos). He hecho mencion de las reacciones porque no las encuen- tro descriptas en los tratados de mineralogía y de ensayo de minerales á mi disposicion, y á la vez para llamar la atencion sobre estos minerales. Por DomeYko conocemos el Atlasita, una mezcla de ma- laquita con atacamita, de Chañarcillo, en Chile. Los criaderos descriptos de seleniuro de cobre, etc., me- recen, en sentido científico como práctico, la mayor aten- cion. Espero poder dar, en breve, más detalles sobre su na- turaleza, — 3712 — IX CRIADERO DE ÓXIDO DE ESTAÑO (CASITERITA) CON ESCO- RODITA Y PIRITA ARSENICAL EN LA PROVINCIA DE LA RIOJA. La casiterita ha sido constatada hace años en la provin- cia de Catamarca, sin que se haya conocido el nombre del lugar. Una muestra, en que cristales bien formados se hallan en una roca parecida al Greisen, en drusas como incluidos, me ha sido regalada en el año 1894 por el ingeniero Húnicken, declarándome éste señor que el criadero no era explotable. Como la muestra es muy distinta de las del lugar abajo men- cionado, es muy probable que provenga de otro criadero. El descubrimiento de varios filones de Wolfram, en la sie- rra de Córdoba como en la de San Luis, hizo esperar tambien el del óxido de estaño, por razon de encontrarse estos mine- rales muchas veces asociados. No obstante mis investigaciones, no pude constatar en es- tas minas el estaño al estado de casiterita, ni en las vetas ni en las cajas (sobre un fosfato estanífero voy á referirme en otro lugar). La falta del óxido de estaño fué además muy extraña, dado el criadero del mineral, en granito en una inmensa propaga- ción (sierras de San Luis, Córdoba, Catamarca, La Rioja, Tucuman, etc.). Esto tal vez encuentra su explicacion, — para no hablar de la poca iniciativa minera de nuestros serra- nos — en la dificultad de conocer el mineral, á causa de su carácter no metálico, si se prescinde de su alto peso especí- fico, propiedad, sin embargo, en que gente lega, como la ma- yor parte de nuestros mineros y cateadores, no se fija. Tanto más podemos felicitarnos por la buena noticia, llega- Sd — 313 — da hace poco, de que el ansiado mineral ha sido descubierto por el ingeniero Dax1EL Bañor, en el Cerro de las Minas, dis- trito Mazan departamento Arauco, provincia de la Rioja. El señor Bañor ha tenido la amabilidad de remitirme muestras así como algunos datos que ilustran ¿a naturaleza de los cria- deros. El Cerro de las Minas, en cuya cumbre y falda aflo- ran los filones, se compone, como me escribe este señor, de eneis con rumbo Noroeste 30”, granulitos porfíricos y grel- sen. Los filones de cuarzo compacto ferruginoso, en que se halla el óxido de estaño, cortan a ellos con direccion constan- te de Este á Oeste, pero con variable inclinacion desde 30” hasta la vertical dirigida hacia el Norte ó Sur, siendo probable que ellos se unan en más profundidad. Su ancho varía entre 30 centímetros y dos metros. El óxido de estaño, de color gris-parduzco, se presenta en agregados cristalizados de grano grueso — Caras de cristales son bien visibles y alcanzan hasta 1 centímetro de largo — 6 tambien en cristales sueltos, constituyendo fajas Ó masas irregulares con preferencia contra las salbandas. El está siempre asociado con mica (Zinnwaldita ?), que forma una faja casi contínua contra el salbanda. De otros minerales que acompañan la Casiterita las muestras remitidas contenían so- lamente Pirita arsenical y Escorodita (véase abajo). La pre- sencia del óxido de estaño se nota claramente en todos los afloramientos y en una extension de más de mil metros de longitud. Por falta de trabajos de reconocimiento no se sabe todavía si la casiterita se encuentra tambien en las rocas de la caja (greisen y granulito porfírico, segun BABOT). El acarreo alrededor del cerro contiene tambien el mine- ral. Gon la facilidad del agua en su proximidad, los criaderos pueden ser beneficiados con poco costo. Chumbicha, esta- cion del ferrocarril Recreo-Catamarca queda catorce leguas distante del criadero. a A El arriba mencionado escorodita se presenta, en las mues- tras remitidas, en forma de un filon de espesor hasta de 30 centímetros, dentro de cuarzo, es finamente cristalino ó com- pacto, de color verde-claro é incluye pirita arsenical y granos de casiterita. Donde la pirita está más concentrada y par- cialmente descompuesta con formacion de capitas delgadas y superficiales de yeso, el color verde cambia en pardo. El mi- neral entra, tomando color pardo y amarillento entre el cuar- zo deshecho en pedazos, formando incrustaciones cristalinas delgadas, en que relumbran cristales muy pequeños. Las reacciones observadas, que incluyo para completar la descripcion de « Los minerales de la República », son las si- guientes: Sobre carbon funde desprendiéndose gas arsenioso. Fundido en pinceta es magnético. En un matraz da agua, gas arsenioso, cambiando el color verde en pardo y al enfriarse en amarillento sin entumecerse (diferencia de Farmacoside- rita). El depósito blanco, que se forma en el matraz, es algo amarillento por la formacion del sulfuro de arsénico á causa de la presencia de la pirita arsenical. En potasa cáustica el polvo se pone pardo rojizo (formacion de peróxido de hierro). No se disuelve en ácido nítrico, pero si en clorhídrico, al ca- lor, quedando un residuo de sílice y de hojitas de mica. La disolucion tratada con amoníaco precipita arseniato de hierro. Por fundicion con nitrato de potasio, en una cuchara de platino, se forma peróxido de hierro, que queda al disolver la masa fundida en agua. En el filtrado se reconoce el ácido ar- sénico por nitrato de plata, precipitándose arseniato de plata con color rojo. Como es conocido, el escorodita representa arseniato de hierro normal, As, O, Fez+4 agua(49.78 por ciento ácido arsénico, 34.63 por ciento peróxido de hierro, y 15.59 por ciento agua). AvÉ LALLEMANT le mencionó de la mina Zapallar, cerca de Quines, provincia de San Luis, lo que puedo afirmar segun muestras existentes en el Museo Mineralógico de la Univer- — 310 — sidad de Córdoba. Ellas son muy parecidas á las arriba des- criptas. En Sud América el mineral se halla además en el Perú (Lucma), Chile (Taltal), Brasil (Minas Geraes). PLOMO NATIVO EN EL ALUVION AURÍFERO DE LA PUNA DE JUJUY Le he hallado en un aluvion aurífero de La Rinconada, de- partamento de Cochinoca, provincia de Jujuy, en forma de pequeños globulitos, granitos, chapitas y alambritos cubier- tos de una película gris terrosa de carbonato de plomo. El mayor granito tuvo dos milímetros de espesor. Las formas son iguales á las de oro nativo del mismo aluvion, redondea- das ó apuntadas. En los filones de cuarzo aurífero (véase Los criaderos auríferos de La Rinconada, en esta misma comunicacion), sobre los que reposa el aluvion, no he podido constatar un mineral de plomo, pdr cuya reduccion se ha formado el plo- mo, no obstante de una minuciosa investigacion de las mu- chas muestras sacadas de las vetas. Un sulfantimoniuro de plomo y galena he observado en otras vetas auríferas de la misma region (El Torno, cerca de Santa Catalina y San José, al poniente de La Rinconada). La existencia de este muy escaso mineral no puede ser puesta en duda, como sucede en muchos otros casos, pues por una introduccion casual de plomo en el aluvion, por ejemplo de municion, no hubieran podido producirse aque- llas formas particulares. Segun Daxa, el plomo nativo se encuentra en las mismas T. XVI 25 — 316 — formas en aluviones auríferos en el Ural, Altai, en las este- pas de los Kirgeses y en Montana (Estados Unidos). DomEYKo menciona plomo nativo dentro de hierro meteó- rico de Tarapacá, en Chile, y Ra1monbI del cerro Santa Bárba- ra, Huancavélica, Perú; estos dos puntos son los únicos, en que se conoce en Sud América plomo nativo. En el, últi- mo él se halla junto con galena dentro de una masa escoriá- cea. Muchos mineralogistas miran estos hallazgos con des- confianza. XI RUTILO (NIGRINA) DE LA SIERRA DE CÓRDOBA Muestra proveniente de la sierra de Córdoba, en forma de rodado, del tamaño de un huevo de paloma. Agregado granu- loso, en parte fibroso. La parte central es de color pardo- rojizo con raya amarillenta y hojitas delgadas (del clivaje) de ella son translúcidas ; la parte exterior es negra metálica, con raya negra. La transicion es paulatina, manifestándose sólo en el color. La densidad de la par¿e interior es 4,3, au- mentándose por afuera, donde alcanza en las partes com- pletamente negras á 4,9. Contiene, además del ácido titáni- co, óxido de hierro. Evidentemente se trata aquí de una transformacion de rutilo en hierro titánico, conocido bajo el nombre « Nigrina ». — 3 — xl ULEXITA (BORONATROCALCITA) DE LAS BORATERAS DE JUJUY Este muy importante mineral de las « Salinas Grandes », en Jujuy, ya lo hemos mencionado en « Los Minerales ». H. Burreensach ha publicado en los Annales de la So- ciété Géologique de Belgique, tomo XXVIII, entrega e 1901, un interesante trabajo sobre sus criaderos. Segun él, éstos se hallan en la parte exterior de las salinas, siendo ocupada la parte central por sal gema (20 á 30 centímetros de espesor con disminucion por afuera). El mineral se halla en la superficie ó cerca de ella hasta una profundidad de 1,5 metros en concreciones nodulosas (llamadas « papas» por la gente), del tamaño de un puño, por lo comun, las que aglomeradas entre sí y envueltas en arcilla y arena forman capas de 10 hasta 70 centímetros de espesor, que reposan sobre arcilla azulada; debajo de ésta no hay más mineral. E La cantidad, espesor y posicion relativa de las capas es muy variable. Sal comun impregna todos los nódulos, que son muy húmedos al ser sacados, pero se quita fácilmente la sal junto con la tierra, secando los nódulos al aire y sacu- diéndolos. De este modo no queda más que cerca de un 2 por ciento de cloruro de sodio en el mineral. En los depósitos se hallan en parte yeso, caliche (NO, Na), glaubesita (SO, Na, SO, Ca), cloruro de sodio y pickeringi- ta (SO, Mg (SO,)' Al,, 24 agua). La formacion del mineral continúa todavía hoy, por la ac- cion de las aguas que contienen el borato disuelto y queal evaporarse producen los nódulos. — 378 — Sobre la formacion de los criaderos en detalle, consúltese el citado artículo. Tres análisis del mineral, han dado, segun BurTTGENBACH, el siguiente resultado : KI uu 0 REA 36.32 39.30 39.10 E ALDO Y 12.09 13.34 12.25 Ne a 6.87 7.24 7.17 A e 32.00 26.53 28.80 E AS A 1.40 0.60 0.95 y ds is 0.49 indicios 0.57 NALES o 0 20 1:27 WI 0d HER 1.39 Y 1.20 MOE o io cs 1:42 indicios 0.97 Substancias terrosas...... 7.83 8.20 Edd A ON 100.0] 100.00 100.00 Calculada la cantidad del ácido bórico, del óxido de calcio, de sodio y del agua por 100 partes, resulta, más ó menos, la composicion teórica del Ulexita, dada por la fór- mula : Ca, Naz Boy, Os, 16 agua es decir : Por ciento O A 43.10 CU A ER 13.79 A A AN O 7.63 a da bs ls 35.48 Compárese en « Los Minerales » la otra fórmula, sostenida por otros autores. — 3719 — A SMITHSONITA (CARBONATO DE ZINC) DE CRIADEROS DE BLENDA Y DE GALENA DE LA SIERRA DE CÓRDOBA La muestra proviene del departamento de Minas, provin- cia de Córdoba, de uno de los numerosos filones de Blenda y de Galena con ganga de cuarzo, que se hallan dentro del terreno arcaico de esta region. El smithsonita se encuentra en cavernosidades, en cris- tales casi aislados ó formando agregados cristalizados, botrioidales, estalactíticos, costras, etc., ó masas fino granu- losas. Los cristales pequeños (4 R), tienen aristas redondea— das y son de color amarillo claro, transparentes, de lustre nacarado ó algo grasoso, y contienen insignificantes canti- dades de hierro y de manganeso. La reaccion del cadmio es muy clara. Los minerales que le acompañan en la muestra, SON : blen- da, galena, cerusita y cuarzo. Cuarzo compacto ó cerusita ó mezclas de ellos con galena y blenda forman el asiento de los agregados. En una muestra, los cristales se apoyan sobre mineral de manganeso, arriñonado, depositado sobre cuarzo, y están cubiertos con cristales pequeños, blancos, de cerusita. — 380 — XIV ALUMINITA CON CUPRITA Y COBRE NATIVO DE CRIADEROS METALÍFEROS DENTRO DE TRAQUITA, DEL CERRO ATAJO PROVINCIA DE CATAMARCA). La muestra, recogida por el ingeniero Friwp en el Cerro Atajo, en un punto cerca de la mina Triunfo, tiene forma nodosa, recordando, por su aspecto blanco y terroso, el caolin, del que se distingue, sin embargo, inmediatamente, por pegarse muy poco á la lengua. Muy blando en la superficie y tiendo los dedos, pega tambien mucho al mortero de ágata, en que se le pulveriza; es algo más duro por dentro éincluye algunos trozos irre- gulares de cuprita, en que se destacan alambres de cobre nativo. Calentado en un tubo da abundantes vapores de agua (46 por ciento aproximadamente) los cuales hácia el fin de la operacion se tornan ácidos (ácido sulfúrico y sulfuroso). Al soplete es infusible. Con disolucion de cobalto se tiñe de azul. Con soda da la reaccion hepática. Se disuelve en áci- do clorhídrico y nítrico con separacion de muy poca canti- dad de masa flucosa de ácido silícico. Al tratamiento por agua hirviente se obtiene una disolu- cion que da trazas de sulfatos y cloruros. Estos caracteres, como la determinacion cualitativa por vía húmeda del ácido sulfúrico y de alúmina — hierro falta, — nos hacen conocer en este mineral un sulfato básico de alú- mina que, si noes Aluminita (Websterita) propiamente (para su exacta determinacion se precisa un análisis cuantitativo), pertenece á lo menos á la misma clase que éste, LÁMINA ly Perfiles del Norte de la Sierra de Córdoba basados sobre los datos hipsométricos de Oscar Doering ze. . S 2.2 a ; E A E9% : 4 ¿ae ; : : 4 : s a E SN . : S S 3 xs q S : Pués A Y 3 5 . Se ÉS : E : 994 > 7 ; Es an : > SS 3 n qr E ' S 0 S 3 á ; . . ; NY fa] ge ; $ : E) , NL a S 518 A S : 3 2 Je A s 039 E z cert 13 90 ys ss NS EA ye? S ; E v 5 pu 13 ES . is ON N gs Ñ : 0% 2%9 y 2 : e pe , . pr? RS ' sá pu porte” Y S es ea SS E 3 ES A S . .(10 SP . N | S LO : : » pa ' "a e a OA Rio Seco- Na ; o. AS y >> E a S S S at : a . Ss + Mon ; ad E : : "> : v E 33 : es SS > eds e as SS E . > . a ; 9 : je p! ÉS : : 2 s ; ; a yd == A A EZ ó El : ¿196 yl 4 E > pue : | ¿3 (u (r SÁ E . XX : : 19 dd S : pi ¿00 S o P ; a” S : L : a pi0 : pe Dee E R na e : E S : y : E : > SS SS So S : e e e S : 2.5 5. E. : y : a : z y S : | A : S ! y N . ; yl , 3 S : es! : El 49% o E : Ls SN 702 . 'Z, ; ¡19 : . ¿dí , A ; pe E GLt > ; qe N e : R zos San 0 ¿69 o SIS A. ES : r* ¿5 $: . IT A E Pos A EOS eS9 $ . pio pd . + ¿89 s E Ele. 3 g9% ' ya pao S 149 qe N : da 0 : ppaí 9 : : : SN 34 * S A ' pat 59% me de o. 0 : e gay” £6% : 695 +: pnes IAÁA | E A NS : Z ya S 65 7 Z, La AS 999 ; ba 445 224 2 : Z e : — S E Z g9 P s 199 3 429 . : A b : qui S 955 : : 76» pi de SN SES E E : : Es : S 9 A , S yA SP : gi : OS n : q S : : 0 NS S pr b 126 : aÑN $05 3 169 po % ? cn 13 A LIT LAMODERNA. CORDOBA LÁMINA 111 Periiles del Norte de la Sierra de Córdoba basados sobre los datos hipsométricos de Oscar Doering . .De SSW á NNE. A. ENE... .De WSW ATACA Y 3 El Carrizal NS) e N 10, ga! SN $06 0 tes 92 N 22% +40 .0.0.0.4000.8 4,4 :.5.6:56.4,> 4.4... e MS al . . . . . , . . . * . ¿16 SSE decir . NNW. . s a .De SSW á NNE,. SEO, . PAN ..4 *..69....-P... en %*. 6. 606'06060006.66:60505004:05.0:060 0 004.. ... sm pS h E A A A O A A % 700 600 3 $ 500 10%... 3 — 381 — El mineral ha sido formado, evidentemente, por la accion del ácido sulfúrico, productode la oxidacion de sulfuros me- tálicos, sobre traquita, roca comun en esta region de vetas metalíferas. Entre los sulfuros de éstas son los más comunes pirita de cobre, cobre abigarrado y cobre gris, asociados en algu- nos casos con cuprita y cobre nativo. CONTENIDO DE LA PRESENTE ENTREGA O A UN Oscan DoERING. — disse magnéticas efectuadas fuera de Córdoba, en 1891 y 1892 , ELCHE A e Comunicaciones mineras y minera- A A A E E » 2 ; 3 "BOLETIN DE LA an 0 (REPÚBLICA ÁRGENTINA) Tomo XVII, entrega 4 (Publicada el 15 de Diciembre de 1901) . eE ; BUENOS AIRES € RENTA Y CASA EDITORA DE CONI HERMANOS Tal 684 — CALLE PERÚ — 684 : 5 1904 ACADEMIA NACIONAL DE CIENCIAS DE LA REPÚBLICA ARGENTINA (EN CÓRDOBA) PROTECTOR S. E. el Presidente de la República, Dr. MANUEL QUINTANA PRESIDENTE HONORARIO S. E. el Ministro de Justicia é Instruccion Pública, Dr. J. Y. GOMALEZ COMISION DIRECTIVA PRESIDENTE Dr. D. Oscar Doering DIRECTORES Dr. D. Adolfo Doering. Ing. D. Angel Machado. Dr. D. Federico Kurtz. Dr. Pablo Cottenot. Dr. D. G. Bodenbender SECRETARIOS Interno y de actas: Ing. D. F. Alvarez Sarmiento. De correspondencia extrangera: Dr. D. Federico Kurtz, bibliotecario. COMISION REDACTORA DEL BOLETIN Y ACTAS Dres. Oscar Doering, Adolfo Doering, Ing. Angel Machado. COMISIÓN DE BIBLIOTECA Dres. Oscar Doering, Federico Kurtz, Guillermo Bodenbender. RESULTADOS HIPSOMÉTRICOS DE UNA EXCURSIÓN Á LA SIERRA DE CÓRDOBA (1901) Por OSCAR DOERING Con el objeto de extender la exploracion magnética de la provincia de Córdoba, emprendí, en 1901, un viaje, á lomo de mula, á los departamentos del Oeste de la misma, Los resultados de mi excursion que principió el 16 de Fe- brero concluyendo el 23 de Marzo, son de gran variedad: á más de las observaciones magnéticas he traído la determinacion de la longitud y latitud de las localidades en que he de- morado uno ó más días, he hecho estacion trigonométrica en muchísimos puntos del camino, y he levantado, con la brú- jula en la mano, el itinerario de mi viaje. Asimismo he es- tudiado detalladamente el relieve de mi camino, haciendo frecuentes observaciones con aneroides controlados por hip- so-termómetros, con el objeto de aprovecharlas para el cál- culo de las alturas. Anticipo en este trabajo los resultados de esta última ca- tegoría, que interesan á un público más numeroso ; pero an- tes de entrar en materia, daré cuenta, á grandes rasgos, del itinerario de mi viaje. Despues de terminadas en Cosquin, punto de mi partida, las observaciones magnéticas y Otras preliminares, salí el 20 de Febrero en direccion al Norte. En San Francisco aban- TT. AVR 26 — 384 — doné el carril que atraviesa de Norte á Sur el departamento La Punilla y cruzando el río me dirigí al Noroeste, camino á La Candelaria. Pronto sellega, en medio deuna tupida vegetacion arbórea, ála primera cadena de la sierra que, continuando al Norte por todo el departamento de La Punilla, separa de este valle, las pampas de la ladera oriental de la sierra alta. Del río de San Francisco(755 metros) hay que subir unos 200 metros para llegar á la sabado de Matacaballos (955 metros) y en seguida sesubepor isto de árboles, pero cu- bierto de abundantes pastos : es la pampa de Olain que es- conde en uno de sus numerosos repliegues las casas de la estancia de igual nombre (1120 metros), antigua y valiosa propiedad del hospital San Roque, en Córdoba. El punto cul- minante en el camino que llevamos, tiene una altura de 1177 metros; de allíse domina, con todos sus detalles, La Puni- lla, desde Huerta Grande hasta las barrancas de Santa María. Las alturas del macizo que se presenta á nuestra vista al Oc- cidente y al Norte hasta el río de Avalos son más elevadas aun, pero el camino evita, en lo posible, las alturas y bus- cacon frecuencia los bajos, brindando, de esta manera, al viajero el alegre aspecto de una vegetacion arbórea. La primera depresion, poco profunda, que atravesamos, es la de la Cañada del Coro (1087 metros), valle fértil y bien cultivado. Sigue, poco despues, una incision honda angosta, surcada por los primeros torrentes del río Pinto, con lade- ras escarpadas de 150 metros de altura sobre el lecho del río, pintadas con los variados matices del verdor de árboles seculares y densos arbustos. El paso del río Pinto (985 me- tros), á poca distancia del puesto de Orcopalta, sus tortuosas bajadas y sus alrededores constituyen una infinidad de pai- sajes unos más atrayentes que otros. En seguida cruzamos dos depresiones poco ahondadas con pequeños rastrojos lle- nos de maíz: el Agua de los Algarrobos (1103 metros) y el Riachuelo (1094 metros), arroyo de pequeño caudal y case- — 385 — río diseminado. Con el paso del río Avalos (1211 metros) cambiamos de rumbo y de panorama : el camino se dirije de- recho al Occidente para ganar la cumbre y la vegetacion ar— bórea se hace más escasa, desapareciendo pronto. Cruzamos en la Yerba Buena (1351 metros) las últimas alturas del Norte de la sierra de Characate, cuna del río Ava- os y seguimos subiendo hasta la Piedra Parada (1538 me- tros) y el Saucecito (1609 metros). Desd2 aquí, punto más elevado en este trayecto, se divisan, por primera vez, las casas de La Candelaria (1313 metros), situadas á pocos ki- lómetros de distancia al Suroeste en una altiplanicie abrigada por lomas y cerros muy poco más altos. Puse mi campamento al lado de las ruinas del antiguo mo- lino, donde fuimos sorprendidos, en la noche del 22al 23 de Febrero, por una fuerte helada cuyos efectos destructores pude notar en todos los maizales de los departamentos del Oeste. La Candelaria era unade las mejores estancias de los jesui- tas; la capilla y la mayor parte del caserío de tiempos anti- guos existen aún; muy pocos edificios de orígen moderno están como inerustados en los restos del pasado: son las habitaciones de las familias de BENJAMIN CASTRO y SOLANO PortELA, de los que conservo recuerdos gratos por las. mu- chas atenciones de que me han hecho objeto. La pequeña capilla es interesante para el amante de antigúedades. Don SoLaxo me llevó á uno de los puntos culminantes al sur de la estancia, al Alto del Coquito (1498 metros), de donde se divisan un peñon blanco, Rumibola, y más lejos al Noroeste, Soto, el cerro de la Yerba Buena, los Gigantes, y al Sur, á tres leguas de distancia, la blanca capilla de La Concepcion. Concluídas mis observaciones magnéticas tomé, el 25 de Febrero, elcamino á La Higuera. Las alturas al Oeste se ele- van unos 30 metros sobre el plano de La Candelaria, de allí se baja continuamente, repartiéndose el desnivel de 700 me- — 386 — tros sobre las cinco y media leguas que dista La Higuera, se- gun apreciacion de los indígenas. El camino, flanqueado en su mayor parte por vegetacion arbórea y la abundante chilca (Tagetes glandulifera) es al principio pedregoso, más tarde no ofrece obstáculos. En el Paso del Cármen (el río á 1034 metros de altura) existe, re- gularmente conservado, pero sin funcionar, el ingenio mi- nero de la finada « Industrial » en medio de un paisaje en- cantador. Despues de cruzado el largo poblado de Gruz de Caña (1074 metros), pasamos por el Barrialito (936 metros) y el paso de la Sierra (882 metros) llegando á La Piedra Blan- ca (781 metros). En esta poblacion existe, á pocos pasos del camino, un ejemplar muy viejo y grande del Palo Borracho (Chorisia insignis) que merecería el honor de ser fotogra- fiado : tiene una altura de diez metros. Ocupado con mis vbservaciones en La Higuera hasta el úl- timo día del mes, salí el 1% de Marzo, cruzando el río cerca de Santa Bárbara (614 metros) y siguiendo el carril bien conser- vado que lleva por el Paso del Coro (654 metros) al distrito minero denominado con el nombre genérico de « El Huaico » (670-690 metros). Visité á mi distinguido amigo el coronel RAmON DE ÓL- mos que inspeccionaba los trabajos de su mina « La Bella Ta- pada » (692 metros), dirigidos por uno de los mineros vete- ranos, mi buen amigo don GIL CASTRO, que á pesar de muchos reveses é ilusiones desvanecidas no ha perdido su entusias- mo por la minería. Toda la region desde Santa Bárbara es árida y seca, recien en el camino á El Coro (856 metros) au- mentan los arroyos y la vegetacion se hace más tupida. Pa- samos por Las Lomas Limpias (918 metros) y Los Molinos (929 metros), lugares de numerosa pero diseminada pobla- cion. Subimos más, y poco despues de haber mirado la capi- lla sobremanera larga de La Ciénega del Coro (978 metros) llegamos en el Durazno á la cumbre de la Sierra del Coro Ó Guasapampa (1070 metros). Porla cuesta de los Romeros (981 — 381 — metros) bajamos á la altiplanicie sembrada de palmares que se extiende casi hasta el cerro de la Yerba Buena. Paramos en la Puerta del Durazno (909 metros) recien despues de una excursion involuntaria hacia el Monte de San José (919 me- tros), pues el arriero se consideraba conocedor del camino aun cuando lo ignoraba. Desde mi carpa tenía á la vista los cerros de la Poca y de la Yerba Buena con sus grandes y pequeños satélites, el mo- desto cerro Bola y elguardian de la quebrada de Mermela, el cerro del Agua dela Cumbre. A una cuadra de distancia estaba la casa cuyo dueño me brindó la franca hospitalidad que distingue á los serranos : era el señor TRISTAN VAZQUEZ pr Novoa, á la vez encargado de la estafeta de Gruasapampa. Seguimos viaje hácia Ojo de Agua el 4 de Marzo, siempre por la zona de las palmas en terreno suavemente ondulado y bastante árido. Sobre el camino quedan La Higuerita (922 metros), La Higuera (940) y algunos establecimientos ocultos en los tupidos palmares. Otra vez nos perdimos, tomando un camino que en dirección más occidental nos llevó á un es- tablecimiento situado en la localidad de Cacapiche y de nom- bre Bella Vista (996 metros). Una loma (1037 metros) que tuvimos que subir á fin de encontrar el verdadero camino á Ojo de Agua, explica la eleccion de aquel nombre; de allí pu- de dirigir visuales á la lejana « Sierra de Pinas » (que se llama propiamente de Roscayaco y está situada en la estancia « La Pintada »), á los cerros de la Poca y Yerba Buena con sus compañeros, y darme cuenta de la region desde la cuesta de los Romeros hasta La Argentina. Los palmares se hacen cada vez más tupidos, y al fin entramos á Ojo de Agua (983 metros). Con diferencia de pocos días hacía 25 años que había esta- do en ese punto, que es un idilio rodeado de tristes restos de un glorioso pasado. Todavía existían—en esqueleto —las dos grandes ruedas hidráulicas, de 5%85 de diámetro que movían, en los tiempos que funcionaba el establecimiento — 388 — minero, la una, tres bocartes, y un ventilador, la otra. To- davía estaban en pié las múltiples construcciones y galpones necesarios para la fundición, pero más abandonados, más destruídos. Conservaba su amabilidad, bien conocida de cuan- tos han pasado por Ojo de Agua, la dueña de todo eso, doña PauLina Roque DE Jaubix. Pero en vano busqué á los pro- hombres de la minería cordobesa que habia eneontrado en Febrero de 1876, reunidos aquí y en La Argentina, á JosÉ María y Junio FRAGUEIRO, ÍSAURO LASTRA, CÁRLOS RoqQuéÉ y Erwesto Jaupix. Todos han bajado á la tumba y de sus tra- bajos encontré en mi viaje sólo las ruinas. Hice mis observaciones magnéticas y tomé el camino á la antes célebre mina La Argentina (1041 metros), hoy conver- tida en modesto establecimiento agrícola, de donde guiado por mi amigo Lio Guemes, tal vez el mejor conocedor del departamento de Minas, seguí al Durazno (1075 metros) y al Saucecito (1096 metros), estancia de su madre doña CELEDO- NIA GOMEZ DE GUEMES. Frente á esta propiedad, que es un paraíso, se levanta, á dos kilometros de distancia al Sur, pero casi inaccesible por este lado, el magestuoso cerro de la Yerba Buena, á cuya ascension dedicamos el día 6 de Marzo, pasando por las estancias Yerba Buena (1165 metros) y Orcosuni (1235 metros). Como altura de este cerro se ha dado siempre la que ha- bía determinado Marti DE MoussY (1645 metros), con la nota del mismo meritorio explorador que el cerro se eleva 441 metros sobre la estancia de Orcosuni (de 1204 metros segun él), En 1876, que subí por vez primera, con mi com- pañero de tareas doctor Jorge HieroNYmMus, no disponía de instrumento ninguno para la medicion de alturas; esta vez hice observaciones con aneroides é hipsómetros, de las que me resulta su altura igual á 1663 metros, y pude tambien comprobar la diferencia de nivel entre Orcosuni y la cumbre de que habla Moussy. Del Saucecito busqué un camino que me llevase á Pocho, - — 389 — donde pensaba hacer observaciones magnéticas. Pasamos al naciente del cerro de la Yerba Buena, flanqueando el Cerro Bola y cruzamos los terrenos de la estancia La Mudana (1255 metros) —el grabador del mapa de la Provincia ha convertido este nombre en « Médano » — entrando por « Los Corrales » (1206 metros) al Vallecito (1193 metros) cuya poblacion en- tera estaba enferma de conjuntivitis. Con rumbo SE. y más tarde E., el camino nos llevó por el Potrero (1150 metros) y unas peñas interesantes, las Aguilas, al Tala (1022 metros). Poco despues entramos en un valle bastante largo, que corre de Oeste á Este, y en cu- ya extremidad oriental queda situada la estancia y capilla de Las Palmas (1069 metros). Se pasa una pequeña loma y te- nemos á la vista la extendida y monótona Pampa de Pocho, que en esta parte de Las Palmas, casi derecho al sur, tiene un declive de 1069 á 1043 metros sobre 2 á3 leguas de exten- sion. En Pocho (1074 metros), hice mis observaciones mag- néticas no muy lejos de la capilla, á espaldas de la casa del señor José F. RECALDE. Salí el 13 de marzo para continuar mis observaciones en Villa Viso (La Ciénega). Se pasa por el establecimiento del jefe político, don Próspero Cáceres (1039 metros), situado al Norte de la capilla, y siempre de SSO. al NNE., con y sin camino, por la laguna de Pocho (1026 metros) y la Casa Blanca (1038 metros), propiedad antes del célebre y temido Jovino FicuEROA, ahora del señor BUsEBIO Bustos. La Pampa de Pocho es una superficie inmensa, casi horizontal, de una al- tura media de 1030 metros, que carece de vegetacion arbórea, con excepcion de algunas palmas ralas. Una depresion del terreno, apenas perceptible, ha favorecido la formacion de la laguna, alimentada por unas pocas vertientes, pero prin- cipalmente por la convergencia de las aguas pluviales hácia esa depresion, de modo que Su extension varía mucho en años húmedos y secos. Su desagúe se efectúa en direccion al NNE., con un desnivel muy débil, circunstancia que — 390 — impide el completo desagúe de la laguna. En la Ciénaga, adonde se dirige la pequeña cantidad de agua que procede de la laguna de Pocho, se proyectó, hace años, por el finado señor Mayo, la fundacion de una villa con el nombre de Villa Viso. La villa no se ha formado, pero el nombre, consagra- do por un decreto del gobierno provincial, se ha conservado para una parte de la poblacion. Mis observaciones se hicieron al lado de la casa de Mayo, (1000 metros), teniendo en frente el cerro Boroa, que aunque compuesto de dos, separados por un bajo portezuelo, se pre- senta, mirado del Naciente, como uno solo, bien cónico, de una simetría rara vez vista, La última estacion en mi programa de exploración había de ser Los Gigantes. La comunicacion directa de Villa Viso con esa parte de la sierra se hace por la cuesta de Las Cha- ceras, camino que tomé el 16 de Marzo, una vez concluidas mis observaciones. Antes de entrar en la sierra hay que cruzar el rio Taninga (994 metros) un poco aguas arriba del antiguo establecimiento de fundicion de igual nombre. De allí ade- lante se sube continuamente hasta llegar á la cumbre en La Piedra Sucia (1810 metros), donde falta la vegetacion arbó- rea. La palma no desaparece antes de llegar á la poblacion El Corral de Vacas (1262 metros), pero no se encuentran palmares grandes, sinó ejemplares aislados cuya altura va disminuyendo á medida que se sube; la vegetacion que pre- domina es la de los cocos y molles, más agradable ála vis- ta que la de las palmas con su color verde desteñido. El Divisadero (1095 metros), loma situada cerca de la Posta de Mayo (1080 metros), es un punto á propósito para echar una vista retrospectiva sobre los cerros del Poniente y la pampa de Pocho. En el Pozo del Tala (1130 metros), denominado por algunos «La Sagrada Familia», llama la aten- cion una bonita capilla cuya blancura se descubre desde las colinas situadas al sur de Villa Viso. A la altura de 1500 metros, poco despues de haber pasado la localidad « Tras la — 391 — cuesta » desaparece la vegetacion arbórea, que es bastante tupida en Las Chacras (altura media 1217 metros), poblacion grande, por la que se ha denominado el camino que to- mamos. Grandes altiplanicies cubiertas de abundante pasto y po— bladas por numerosa hacienda vacuna —la zona de «Los Dos Ríos» se presentan y desde la entrada á la pintoresca que- brada del mismo nombre (1661 metros) aparece el árbol de la sierraalta, el Tabaquillo (Polylepis racemosa), con sus hojas de rosa y sus innumerables capas de periderma que le sirve de abrigo en estos aires tan frescos y de cisterna en esta atmósfera seca. Desde la Piedra Sucia se ofrecen dos caminos para llegar á Los Gigantes : uno que tira más al Este, pasa por Guasta y llega al paso del río Yuspe al NNE. de Los Gigantes; el otro recorre toda la quebrada de los Dos Ríos. Elegí el últi- mo y puse mi campamento por décima vez en el mismo lu- gar, á dos kilómetros de La Esquina del señor PABLO PEDER- NERA, en la orilla de un arroyo cuyas cristalinas aguas nacen á pocas cuadras de distancia para unirse pronto con las del río Yuspe. Allí estaba en cómodo contacto con el mundo Ci- vilizado y, ála vez, en medio de esa grandiosidad salvaje que la naturaleza ostenta en esta parte de la Sierra de Cór- doba; á 1885 metros sobre el nivel del mar y sin embargo sólo al pié de los cercanos Gigantes que, al Sur y Oeste levan- tan sus calvas cabezas 400 á 600 metros más arriba y tras los cuales el sol se despedía dos horas antes de la hora regla— mentaria. El que se aproxima á los Gigantes desde el Norte, divisa al Naciente una corrida de cerros abruptos y altos, separados del macizo principal por una quebrada honda y angosta. En este grupo se destaca un certo altísimo, casi monolito, de forma mas bien cilíndrica que cónica, “ El Gigante». Ha pa- sado por inaccesible hasta poco antes del año 1900, y Se ha descubierto de qué manera hacer Su ascension, recien cuando — 392 — apareció indicado como pedestal de una cruz en homenaje al Redentor. Dediqué el día 19 de Marzo á su ascension, bajo la ama- ble direccion del dueño del terreno, don PabLO PEDERNERA. El Gigante dista sólo 1500 metros del sitio elegido para mis carpas, sin embargo gastamos casi dos horas para llegar á la cima y una hora y cuarto en la vuelta al campamento. A lomo de mula nos trasladamos al pié mismo del Gigante; de allí adelante hay que hacer ejercicios gimnásticos muy variados para subir los últimos 80 metros. Se principia, por el lado del Oeste, por pasar agachado debajo de una gran piedra y se entra en una canaleta que abajo, más ancha y cubierta de escasa vegetacion herbácea, va estrechándose poco á poco y dirigiéndose á la vez hácia el Sur. Donde conclu ye la tierra, hay una escalera rústica de tabaquillo, de 3 ó 4 peldaños. Sin duda, la ascension es más agradable que el descenso que no es recomendable á las personas que sufren de vértigo. En la bendicion de la cruz me dicen que han subido un gran número de mujeres La cumbre del Gigante es un plano de cuando más 100 me- tros cuadrados, en cuya parte setentrional se levanta una cruz de madera, de 7 metros de alto, pintada de verde y ase- gurada con unos alambres puestos contra la fuerza del viento. La base de la cruz está asentada en un pedestal de mampos- tería de 1%5 de alto, en cuya cara occidental se lee : «Siglo Xx », y en la opuesta: « Homenaje al Redentor.» La cara dirigida al Sur presenta los siguientes versos: Soberbio pedestal á tu grandeza Alzó la tierra con ciclópeo empuje Y ante tu majestad, símbolo eterno Se inclina reverente la cabeza, La vista hácia el Oeste está atajada por la gran mole del macizo de Los Gigantes, pero al Norte se domina la gran al- — 393 — tiplanicie de San Luis con sus ramificaciones. Al NNE. apa- recz el Uritorco y desde allí hasta el Sur se presenta toda la Sierra Chica y los valles á su poniente. Por encima de la sierra, al Este, como si flotase en las nubes, la docta ciudad en medio del verdor de los campos cultivados y los altos del Sur hasta los blancos cerros de Malagueño. Determiné la altura del Gigante en esta ocasión mediante cinco observaciones de aneroides y termo-barómetros en 2325 metros El 22 de Marzo estaban terminadas mis observaciones en los Gigantes y, como siempre, me costó despedirme de los encantos de esta grandiosa sierra para volver á respirar el polvo de las aulas. Sin camino, cruzamos la pampa con rumboal NE. y Este, para seguir el carril construido por el gobierno provincial, des- de la corona de la cuesta del Matadero (1743 metros). La estancia de igual nombre al pié de la cuesta, tiene una alti- tud de 1621 metros. Luego tomamos por el Paso de los Car- neros (1538 metros) y La Hoyada (1448 metros) hasta lle- gar cerca del Cerrito Blanco. En el puesto que se encuentra allí (1323 metros), aban— donamos el carril dirigiéndonos á Los Pozos (1105 metros) y por la Ciénaga (1074) y Los Cocos (1035 metros), á la Ca- pilla de San José (946 metros). En poco tiempo se recorre el camino hasta Cosquin pasando por San Buena (938 metros), donde encontramos otra vez nuestro conocido, el Rio Yuspe, con nombre y exterior cambiado. El 23 de Marzo llegué á Gosquin, de donde había partido para esta exploracion el 20 de Febrero. En este viaje he efectuado mis observaciones hipsométri- mis mejores aneroides, de NAUDET, compensado, que se pres- ta á un uso frecuente y cómodo por su gran formato y por la constancia relativa de su correccion. Este instrumento se ha observado, á intervalos irregulares, cada vez que un — 394 — cambio característico de la configuracion del terreno me lo indicaba conveniente ó necesario. Cuando por una causa cualquiera había una parada de algunos minutos ó más, aña- día las observaciones de uno ó generalmente de dos aneroi- des más, de O. Bonne, número 2914, sin compensacion y de O. BoHx£, número 3604, compensado, que estaban en las pis- toleras de mi montura. En los campamentos se observaban, sin excepcion alguna, Jos tres aneroides simultáneamente. A fia de controlar los aneroides, llevaba conmigo un ba- rómetro de mercurio, Fuess, número 952, y, para el caso que éste sufriera averías, dos hipso-termómetros de Fuess. Mi precaucion no ha sido inútil; el barómetro no me ha prestado servicios sinó unos pocos días. En uno de esos percances que son tan frecuentes en los viajes con mulas, máxime en los primeros días, el asistente á cuyo cargo estaba el transporte del barómetro, tuvo que saltar de su cabalgadura para sal- var la carga de una mula rebelde y puso la caja del baróme- tro adonde pudo en ese momento crítico. Antes que yo pu- diera correr en proteccion del instrumento, las coces de la atolondrada bestia lo habían destruído. Desde entonces con- trolé los aneroides con los dos hipso-termómetros R. FUEss, número 473 y número 476 que, en vez de las temperaturas de ebullicion, llevan marcadas las presiones del vapor de agua que les corresponden; están graduados de dos en dos milímetros y se leen con una aproximacion de 0.2 milíme- tros. . Estos termómetros, de vidrio normal de Jena, son verda- deros instrumentos normales, pues han sido comparados mi- nuciosamente en el Instituto Imperial de Física Técnica, en Berlin, que es la oficina de contrastes para toda clase de instrumentos de precision, máxime para los de física. Sus ventajas consisten en que su trasporte es cómodo por el pequeño volúmen y peso que representan y en que es difícil que les suceda una desgracia en los viajes. Por otra parte, si bastan muy pocos minutos para armar, observar y — 393 — desarmar un barómetro de mercurio, se necesita cuando me- nos media hora para efectuar una lectura de dos hipso-termó- metros. En la cumbre de los cerros, su manejo ofrece más dificul- tades por la fuerte corriente de aire: el gasto de tiempo es más grande aún, lo mismo el de fósforos y paciencia para lle- gar áveral fin el agua en ebullicion y obtener una lectura irreprochable, en posicion sumamente incómoda, es decir echado en el suelo. La aproximacion de 0,2 milímetros que esos instrumentos admiten, es más que suficiente para el control de los aneroides en un viaje, y, hasta hoy, la cons- tancia de sus indicaciones no ha suscitadodudas. La concordancia de los dos instrumentos hasido sumamen- te satisfactoria : aplicadas las correcciones del caso — por error de la escala y por el largo de la columna de mercurio que queda fuera de la atmósfera de vapor — el máximum de divergencia ha sido de 0.14 milímetros ; generalmente los dos acusaban la misma presion dentro de los límites de 0.1 milímetros. Estas diferencias son bien observadas, pues lle- vaba dos aparatos de ebullicion que me permitían hacer la lectura simultánea de los dos termómetros. Las observaciones hechas en esta excursion son muy nu— merosas. Se han observado : 5 instrumentos á la vez en 16 ocasiones. .....-- : 80 4 » » 36 > Si i 144 3 aneróides » 98 » EN 294 2 » > 17 coa d 34 1 > >» 924 » ...s 24 TM. a o Lis 716 Los cinco instrumentos observados á la vez han sidolos dos hipso-termómetros y los tresaneroides; los cuatro, el barómetro de mercurio, y los 3 aneroides. A las 776 lecturas de los medi- dores de la presion del aire hay que añadir 154 observacio- — 396 — nes del psicrómetro de rotacion ó sean 308 lecturas termo- métricas. Principiemos con la tarea más importante, la averiguacion de las correcciones que se deben aplicar á los aneroides para convertir sus indicaciones en las que un barómetro de mercurio habría suministrado. Con este objeto reproduzco el detalle de sus comparacio- nes con los instrumentos normales (véanse los cuadros pá- ginas 397-399), permitiéndome Ja unica simplificacion de dar el promedio de las indicaciones corregidas de los dos hipso- termómetros en vez de sus lecturas inmediatas, y la de pre- sentar las indicaciones de O. Bonne, 2914, reducidas á 0 con el coeficiente de temperatura propio del instrumento, — 0722 por cadagrado, centígrado. Al final de estos detalles va un resú- men que nos hace ver con facilidad el resultado de las correc- ciones determinadas en cada localidad. Para la comparacion de los aneroides con los instrumentos de control, he elegido las localidades teniendo en cuenta los cambios de horizonte. En general están elegidas en número suficiente, pero siento que la premura del tiempo no me ha permitido efec- tuar esas comparaciones en la vuelta á Cosquin, que habrían sido más convenientes para mi objeto que las que he practi- cado en su sustitucion, en Capilla del Monte. No ha de faltar quien objete que las minuciosas compara- ciones hechas pros 57 poes del viaje en Córdoba, son su- perfluas. Contes llas len á dos propósitos : revelan, en pili si debido á E influencias del viaje, sus correcciones han cambiado y constituyen, por tanto, da- tos biográficos de los aneroides, y, en segundo lugar, dan una base para la cuestion importante de saber, cuando se presentan discrepancias considerables entre ellos, á cuál debe darse la preferencia, En cuanto á la constancia de sus correcciones, notamos á primera vista — puesto que, casualmente, el promedio de sus indicaciones en Córdoba antes y despues del viaje ha — 391 — O. B. 2914 NAUDET e — van O, B. 3604 | Hora A A Lect. Lect. | Correcc. Correcc. Córdoba, Oficina Meteorológica Provincial Knero Ji... / Febrero % e A: q » PA Febrero 16....| » m7... O O. ( > 10: OS. | Febrero 24... d Febrero 27 EE! 8” p. |689.2 9" p. ¿E 5% a. 1706.11+17.21/715.1/+ 8.19/714.2/+ 9.09 9* a. | 06.11 16.86| 15.11 7.83| 13.9 9.03 2" p 03.5| 16.741 12.0/ 8.28| 11.4| 8.88 5* p. | 02.9| 16.40| 11.3 8.23| 10.51 8.73 8% a. | 07.8| 17.29| 17.0| 8.14| 15.9 9,24 11* a. | 08.51 17.41] 17.5) 8.38| 16.5 9.38 4” p. | 07.2| 16.94] 16.2 7.96| 15.2| 8.96 5* p. | 06.7| 17.10 15.71 8.11| 14.8| 9.01 72 a. 109.31 17.27| 18.0) 8.61 17.5 9.11 11* a. | 09.11 17.48| 18.0/ 8.62 17.51 9.12 4% p. | 97.5| 17.14 16.31 8.301 15.8| 8.80 6* p 07.61 16.98| 16.2| 8.36| 15.8 8.80 7* a. | 09.11 17.35| 18.0| 8.41 11M: 92 11% a. | 07.7| 17.31] 16.9 8.13| 16.01 9.03 8% a. | 08.11 17.06| 17.0 8.21] 16.41 8.81 Cosquin, Hotel Europa 9” p. |685.6| 414.17 693.214 6.57/691.0|+ 8.77 7+a. | 84.6| 13.73| 92.1 6.28| 90.11 8.28 2% p. |82.6| 13.51 90.11 6.02| 88.3| 7.82 7» a. |83.3| 13.70] 90.6 6.411 88.7] 8.31 1. 82 11 13.92| 89.4| 6.58 87.71| 8.28 7s a. | 82.9| 14.02| 90.8 6.05| 88.4| 8.45 1*p. p82.1 A as Li La Candelaria, Campamento 638.7 647.6|+ E 9.59 38.6 47.5 E. .61 +15.67 .76 o 4* p. La Higuera, Campamento +18.18/699.1|+ 8.27 yá O" 481 .2 MN 2 42 — 398 — O. B. 2914 O. B. 3604 NAUDET Fecha Hora A SS A A SO a A a Lect. | Correce. | Lect. | Correcc. | Lect. | Correcc. | | Ojo de Agua, Campamento o E (10* p. |662.3|+15.17/669.5|+ 7.95 ON AL 4 e 861 .4 e Cerro de la Yerba Buena, cumbre 14,96] — | — e 8.93 12-6| 15.88] — = 61 200x Marzo 8...... (1” a (12m Pié del Cerro de la Yerba Buena Marzo EEE pi AA ER e 2% p 9.1] .62 Pocho, Campamento Marzo 12...... 9* ó 9* p: 655.2] +16.07/663.0|-- 8. . 661.0|-+10.28 A .00| 62.8 60:8)= + 34 Villa Viso, casa de Mayo Marzo 16...... 112* m. ]662.6/4+17.10/671.2+ 8.46/669.4] +10.21 La Piedra Sucia, Campamento Marzo 17...... | 5* p. 1604.9/+15.18/613.3]+ 6.74]610.9/+ 9.19 El Gigante, cumbre Marzo 19......$12* ds z +15.69/577.51+ 7.47/575.5] + 9.52 / 127 m 16.00| 76.7) 8. 63 Capilla del Monte Marzo: 25...... / = a. |666, . +17. .s 675. un 9. PS Aso 74 LIL — 399 — > a ji a EE A O. B. 2914 O. B. 3604 NAUDET Fecha Hora A 1901 Lect. | Correcc. | Lect. | Correcc. 100 rs | | pe Córdoba, Oficina Meteorológica Provincial 11* a. |704.5/4+18.37/713.8|]+ 9.02/712.3]+10.52 A A 11*.0:1-03,8 QA 18sd 8.98| 11.9 .18 Pp OL .02| 10,9 .85| 09.9 9.85 E 01.1 OPIO .93| 09.3 .83 E: | e att 07.7 .33| 16.4 9.63| 16.01 10.03 37 07.9 .64| 16.8 ROTOS A » o 5* p 1252 .54| 21.0 .65| 20.3 .30 » E 8% a 13.0 ¿91 2/2 .46| 21.2 46 > A e E 07. 17.86| 16.2] 8.93| 16.1 9.08 > o 9" 08.1| 18.04| 16.81 9.38| 16.1] 10.06 de A 94 08.8 .04| 17.8 .03| 16.6 23 a le 9* a 04.51 17.391 13.01 8.80] 12.2] 9.60 AA es 92% 4 13.11 18.54] 22.2 9.46| 21.3| 10.36 Resúmen (promedios) o A Fro 2/707.2|-+4+-17.10/716.0]+ 8.25/1715.214+ 9.01 Cosquin......... >» 181683.3|+13.76/690.9/+ 6.18[689.0/+ 8.32 Candelaria ....... » 241638.71+15.71/647.5|+ 6.831644.8|+ 9,60 La Higuera...... » 271689.2|-+18.38|699.2|+ 8.401697.3|+10.35 Ujo de Agua..... Mz 6l662.3|+15.15/669.6|+ 7.90 667.314-10.15 Yerba Buena.....| » 8|613.1|+15.42/640.2|-+ 6.66/619.6/+ 8.92 POD A » 121655.1|-+16.03/662.9|+ 8.311660.9|+10.26 Villa Viso....... » 16|662.6|-+17.10/671.2|+ 8.461669.4|+10.21 Piedra Sucia. .... » 17|604.9/+15.18/613.4|+ 6.741610.9/4+ 9.19 El Gigante....... » 191569.11+15.84/577.1 + 7.821575.4|4- 9.51 Cap. del Monte » 251666.4|+17.61/675.0|+ 9.021693.5/+10.57 COMO abri 5)707.21-+18.20/716.2|+ 9.22/715.3/4+-10.07 27 T. XVI — 400 — sido el mismo — que ninguno de los aneriodes ha vuelto á Córdoba con su anterior correccion; en todos el cambio de presiones atmosféricas altas y bajas y el trasporte han pro- ducido un aumento de la correccion positiva, por casualidad próximamente igual, alrededor de un milímetro, ó, si nos es permitido expresarlo de otro modo, como si se tratase de un barómetro de mercurio ó de un termómetro, el cero de su escala ha bajado durante la excursion. Respecto de la segunda cuestion, descubrimos, que de los tres instrumentos llevados, el aneroide de más confianza es el NAUDET, que va seguido muy cerca de O. Bonxe 3604, mien- tras que el aneroide berlinés sin compensacion, ocupa el último lugar, aunque no deja de ser un instrumento bueno. Para fundar esta opinion, he formado las diferencias entre el promedio de las correcciones de cada aneroide en Córdoba y las correcciones aisladas ; en este caso resulta el error me- dio de cada observacion que puede servir de medida de la variabilidad del aneroide con tal que se eliminen las obser- vaciones que contienen un error manifiesto cometido en la lectura del instrumento. Ese error medio es para O. BOHNE 2914, de + 0.22, para O. Bonxk 3604, de + 0,16 y para el alerúido francés de + 0,15. Pero volvamos á las correcciones Aplicables 4 á los ane- roides. Si estos instrumentos estuviesen dotados de una elastici- dad perfecta, nos suministrarían siempre la misma lectura cada vez que volvieran á estar bajo la misma presion atmosférica. En este caso bastaría determinar en distintos horizontes el atraso ó el adelanto del aneroide, y las correc- ciones resultantes servirían, como verdaderas constantes, para toda la vida del instrumento: serían instrumentos ideales. Pero la verdad es que son aparatos no sólo de elasticidad imperfecta ó restringida, sinó tambien de suma sensibilidad ó delicadeza que, por sí sola, sin que influya en ello su elas- — 401 — ticidad defectuosa, da lugar á una gran variabilidad ó incons- tancia de sus indicaciones. En consecuencia, la facilidad de su manejo y la comodidad de su transporte en los viajes se ad- quiere á precio subido, gravándose al calculador de los re- sultados con un impuesto oneroso en forma de cálculos tan minuciosos como abrumadores. Basta mirar superficialmente las distintas correcciones de mis aneróides que han resultado de su frecuente compara- cion con los instrumentos de control, para comprender que es de todo punto imposible proceder sumariamente, es decir, derivar las correcciones pertinentes para todo el viaje, me- diante una combinacion del conjunto de las comparaciones. Para comprobarlo elijo, al acaso, un solo ejemplo: en el aneroide O. BonxE 2914, la lectura, reducida á 0*, de 652 mi- límetros, requiere interpretaciones diversas en las distintas partes de mi excursion, pues equivale á una presion baro- métrica de : 667. 13 entre Cosquin (722 m.) y La Candelaria e m.;. 668.41 » La Candelaria y la Higuera (627 m 667.22 » Ojo de Agua [983 m.) y el cerro de la Yerba Buena (1664 m 667.99 entre ese cerro y “Pocho (1074 m.). 668.77 » Villa Viso (1000 m.) y Los Gigantes (2325 m.; 669.36 » Los Gigantes y Cosquin. Por lo tanto, es inútil buscar las correcciones más proba- bles por medio del procedimiento elegante de las ecuacio- nes de condicion. Hay que proceder empíricamente, haciendo simples inter- polaciones (y, de vez en cuando, una extrapolacion) entre las observaciones controladas por instrumentos normales, é in- cumbe al observador facilitar la tarea del calculador compa- rando sus aneroides tan á menudo como sea posible y elegir hábilmente las localidades para ese contro De esta manera he procedido en la reduccion de las indi- — 402 — caciones de mis aneroides, y este camino, que parece largo, es, en realidad, el más corto y da los mejores resultados. Aunque estas indicaciones bastan para darse cuenta del método empleado en la reduccion de mis observaciones, daré, sin embargo, un ejemplo detallado. El 16 de Marzo se compararon los tres aneroides con los hip- so-termómetros en Villa Viso (á 1000 metros de altura), el 17 en el campamento de La Piedra Sucia (á 1739 metros) con el resultado siguiente (reemplazo las indicaciones corregidas de los dos hipso-termómetros porlas de un barómetro de mer- curio y elijo el aneróide A. BoxHE£ 2914): Barómetro Aneroide Corr. del aneroide Valla VISO De 679.70 662.6 Piedra Sucia....... 620.08 604.9 + 15.18 Diferencia...... 59.62 57.7 + 1.92 Hay que calcular con estos dos datos las correcciones de las lecturas del mismo aneroide que se han tomado en la mar- cha del primer puato al segundo. El barómetro ha bajado 59""62, el paso del aneroide ha sido más pequeño, de sólo 57%%7 ó de 17"92 menos que el barómetro entre las dos localidades, de manera que un cam— bio de 177033 del aneroide equivale á una variacion de 1”” en el barómetro. Si atribuimos esta diferencia entre la mar- cha de los dos instrumentos á una division incorrecta de la escala del aneroide, podemos decir que si el fabricante hubiere dado á cada milímetro del aneroide una extensión de 17m 4 0.033, el aneroide habría marchado á la par con el barómetro, sin adelantarse ni atrasarse. Esa cantidad en que difiere un milímetro del aneroide del de un barómetro de mercurio, se ha denominado, con mu- cha propiedad, coeficienteó índice de escala ó de division. He introducido en la ciencia la distincion entre coeficien- tes de escala positivos y negativos, no por el prurito de aumentar innecesariamente los términos técnicos, sino por- — 403 — que esta distincion es característica para la marcha de los aneroides. Si un aneroide tiene ese coeficiente positivo, su correccion aditiva crece y decrece con el aumento y la disminucion de la presion barométrica ó, cuando tuviera una correccion sus- tractiva, ésta bajaría al subir la presion barométrica, y aumentaría en caso que ésta disminuya. Notamos el fenómeno inverso en los aneroides de coeficiente de division negativo : su corrección aditiva aumenta, cuando la presion decrece, y va disminuyendo, cuando ella sube, y viceversa si su Co- rreccion es sustractiva. En nuestro ejemplo — Villa Viso á Piedra Sucia — tenemos un coeficiente positivo del aneroide 2914 y Su correccion era aditiva es decir el aneroide señala menos que el barómetro de mercurio. Con ese coeficiente de escala formamos un cuadro de las correcciones aplicables á las distintas indicaciones del ane- roide 2914, entre las dos localidades citadas, de este modo : Aneroide Correccion Aneroide Correccion 30.0 ¿02 660.0 + 17.02 620.0 + 15.69 650.0 + 16.69 610.0 + 15.35 640.0 + 16.35 604.9 + 15.18 De esos cálculos he tenido que efectuar 30, formando otros tantos cuadros de correcciones, á fin de reducir todas las ob- servaciones de mis aneróides en este viaje de exploracion. En el pequeño cuadro que sigue presento los coeficientes de escala que han resultado del cálculo. — 404 — Límites Entre de la presion |O. B. 291410. B. 3604| Naudet barométrica Cosquin y la Candelaria ..... 697. 1-654 .0/—0.044|—0.015|—0.029 La Candelaria y La Higuera .|654.0-707.6/+ .053/4+- .030/4- .014 La Higuera y Ojo de Agua ..¡707.6-677.5|+ ds + .017/4+ .007 Ojo de Agua y C. Yerba Buena|677.5-628.5|— .006|+ .042|+ .026 Cerro Yerba Buena y Pocho. .|628.5-671.2/4+- .014/+ .074/4- .032 Pocho y ViHA Viso Po... 671.2-6719.114+ .143i+ .018|— .006 Villa Viso y Piedra Sucia. ...[|679.7-620.1/4+ .033|4+ .030|+4 .017 Piedra Sucia y Gigantes..... 620.1-585.0|-— .018|— .030/— .010 | Gigantes y Capilla del Monte.|585.0-684.0/+- .018/+ .012+ .010 Capilla del Monte y Córdoba .|684.0-725.4|4+- .015/4+- .005|/4+ .012 PEGIIORO 0-0... 585.0-725.4|4-0.032|4+0.018|4-0.005 A pesar de que son positivos en los tres instrumentos, se pre- senta en algunos trechos de mi viaje, de vez en cuando un coe- ficiente negativo, lo que parece un absurdo, pero se explica de un modo muy sencillo. Debido á las influencias del transporte y á las alternaciones de presiones más altas (en las cañadas, va- les, etc.), y más bajas (en las lomas y cumbres), se producen calido pequeños de la correccion, variaciones cuya elimina- cion en las observaciones aisladas se sustrae al cálculo, pero que UE cysooctd ia en > comparacion subsiguiente el aner te negativo. Esto sucede de un modo notable en la primera parte de un viaje, en que los aneroides, despues de un descanso más ó menos largo, entran en accion sufriendo un tratamiento tan distinto del anterior. En vez de dar la documentacion detallada y completa re- produciendo cada observacion primitiva y la correccion que le corresponde, me limitaré á dejar constancia de los valores que resultan despues de aplicadas las correcciones de que acabo de hablar, valores que representan la presion atmos- férica tal cual la indica cada aneróide corregido (véase el cuadro de las páginas 405 á 407) — 405 — Presion Localidad | Fecha | Hora |O.B.2914 03>0! Naudet adopt. Cosquin salido A laxo 90112 m. [699.31/701.11|700.23|700.22 A $2) | PRA Mataca-| » 21 2 ....o...o..... : E de Olas E! a A O >: 21 ae A der $. 21 pr Agua ALA , 9 PODOBS da / >, 29 Yerba Buena......... | » 22 » 23 » Y $- 23 om La Can-)» 2 » O » 2 » YU » 2 »- 25 a A La Bella Tapada....-- MELODO. rs os Puerta del Durazno. . 406 — Presion Localidad Fecha Hora |0.B.2914]O.B.3604| Naudet adopt. Puerta del Durazno. ..|¡M*2 4| 7a. |686.34|686.04/686.31[68f6.23 >» 4|5*? p. | 76.09| 75.87] 76.14] 76.03 > 517% a. | 78.78| 79.33| 78.66| 78.92 | » 513" p. | 76.03| 75.97| 76.44] 76.15 Campamento Ojo de)» 6| 7a. | 78.01| 78.31| 77.55| 77.96 A )» 6|10* a.| 77.98| 78.41| 78.16| 78.18 » 613% p. | 75.32| 75.37| 75.04] 75.24 2. 616*p.4 79.151 76.771 75.541 75.39 E A 78.46| 78.21| 78.56| 78.41 AR O 3. IA) T,4 — “1.9| 11.78 S : ==. 112m 71.15| 70.17] 70.64 rece » 8|6* a. | 70.26| 70.01| 70.47| 70.25 Estancia Yerba Buena.| » 8|8* a. | 64.92] — 65.66| 65.29 Estancia Horcosuni...| » 8|9* a. | 60.03| — | 60.74| 60.38 Cerro Yerba Buena, pié.| » 8|9* a. | 48.21| 48.11| 48.01] 48.11 Cerro Yerba Buena,| » 8|11*a.| 29.001 — | 28.72| 28.86 a IAS A 819%. 197,8 27.60| 27.46 Cerro Yerba Buena, pié.| » 8| 2* p. | 45.48| 45.72| 45.45| 45.55 re » 8|5* p. | 66.91| 67.34| 67.34| 67.20] El Saucecito......... a 68.341 68.311 68.37| 68.34 BEY alociio. ll» 912 p. | 62.301 — 61.04| 61.46 » 9|5* p. | 69.63| 69.92| 70.13| 69.89 ura ce $e » 10|6* a. | 72.89] 72.80| 72.81] 72.83 o lo » 101 7*a. | 72.971 73.36| 73.01| 73.11 / » 10/12? m.| 72.84] 72.82] 73.192] 72.93 |» 10| 2* p. | 71.66| 72.18| 72.09| 71.98 y» 10| 3” p. | 70.85| 71.21| 71.16| 71.07 * 111 70.1 11.961 71,301 .71:3/11 11.42 » 11|11*a.| 70.90| 71.31| 71.37| 71.19 Campamento Pocho...) » 11| 3* p. | 68.97| 69.39| 69.61| 69.32 e y 71.87| 71.64| 71.99| 71.83 » 12110 a. | 71.80| 72.07| 72.19| 72.02 » 12/37 p. | 69.89| 69.71| 70.23] 69.94 |:» 19] 85 p. | 71.00| 71.12| 71.37| 71.16 |» 18| 7a. | 72.69| 72.28| 72.91] 72.63 » 13|1* p. | 76.74| 76.10| 76.63] 76.49 A de Tolo is p. | 76.15| 76.00) 76.23| 76.13 ; — 407 — Localidad Fecha | Hora sic pala mal Puig adopt 'mMzo 13| 6* p. [677.95 677.521677.841677.711 l >» 117% a. | 79.62| 79.15] 79.34 79.37 » 141 10a. | 78.69| 79.05] 78.74 78.83 » 14112*m.| 76.50| 77.11] 77.04 77.08 Villa Viso y UITO Pp. 74.34| 74.88| 75.34| 75.11 O + 161 7 a. | 74.58] 75.59 75.14 1530 015104. 73.30| 74.36| 74.14] 74.25 » 1513*.p.4 12.31 73.251 73.34| 713.30 + 101718 72 .81| 73.35| 73.84] 73.60 » 161 74. 179.38] 19,301 19 44| 79.39 A A p> 1612” 9. 72.16| — 71.57| 71.87 . » 16| 4p. | 70 85| 70.50| 70.76| 70.70 Campamento El DiviA) » 1716*%p;] 1.10]. — 70.76| 70.93 SAO. 2 LA 72.431 71.73| 71.67] 71 94 > MESe 72.41| 71.93| 71.87] 72 07 ERA ss JE Ad 09.00]. 69.34! 69.60 E . > 117% a. | 69.841 — | 69.44| 69.64 Pozo el hi E SEXTO A 00. 4H 69.24| 69.36 Tras la » 17 1* p. | 43.84| 43.72] 42.71] 43.44 pic psi Si : 6 En marcha... o... ] » 18|2* p. | 08-70] 09.17| 09.60 Campamento Los Gif > 18|6* p. 09.95| 09.85| 10.39| 09.90. Es“ gantes Cerro El AA dl » 19|2* p. |584.47/584.14 584.57/584.39 b , / Campamento Los Gi- A A 23 San José, Capilla..... >, agl10* a.| 83.971] — [8 $3.02 Cosquin, llegada... 1 23| 2p. [701.40/701.32[701.59/701 44 ] A — 408 — A más de aplicar las correcciones mencionadas he tenido que eliminar una docena de veces, más ó menos, las mani- festaciones de un pequeño defecto del aneroide compensado, número 3604, que se descubre con facilidad, cuando se le observa junto con otros aneroides. Es una costumbre muy conveniente producir un suave sa- cudimiento de los aneroides momentos antes de hacer su lec- tura, golpeando el cristal con un dedo, con lo cual se vencen ciertas torpezas de las ruedas dentadas y cadenitas de los instrumentos de modo que la aguja entra en la posicion de equilibrio estable. Ahora bien, si ese golpe del dedo se da más fuerte de lo que conviene, la aguja del aneroide 3604 da un salto adelan- tando 1""1 á 1,3 y conserva esa posicion falsa durante frac- ciones variables de una hora ó hasta que una presion atmos- férica distinta la lleve de allí. Los valores parciales de los aneroides que corresponden á un mismo momento, son, en general, como lo hace ver el cuadro, muy bien concordantes ; notándose en la mayoría de los casos diferencias que no pasan de algunos décimos de mi- límetro. Pero no faltan las discrepancias más fuertes y llega entónces el caso de reflexionar si la observacion de uno de los instrumentos debe rechazarse por errónea. Cuando se trata de un número más grande de valores par- ciales, se eliminan, en astronomía, aquellos que se apartan excesivamente del promedio, mediante uno de los procedi- mientos conocidos con el nombre de « criterio de Pierce ó de Chauvenet ». Aquí tenemos á lo sumo tres valores parciales : no hay que pensar en uno de esos métodos, y, además, no soy partidario de hacer las cifras más complacientes. Con- servo esos valores discrepantes, y los rechazo como inservi- bles para la formacion del promedio sólo en el caso de que la libreta ó la memoria suministren la constancia ó la semi- prueba de su inexatitud debida á causas concretas, pues me parece un proceder poco científico considerar inexacta una Y A h d ón E 2 3 d de E — 409 — cifra, resultado de una observación, por la única razon de que tiene una individualidad pronunciada que no hace con- cesiones al compañerismo. El valor adoptado como definitivo (columna cuarta del cuadro) es, por lo tanto, en la mayoría de los casos el simple promedio de las tres indicaciones parciales de los aneroides, y este procedimiento no admite objecion, si los tres valores parciales son de igual calidad. En rigor, nuestras observaciones no satisfacen esa última condicion, pues habíamos visto ya(página 400) que al compa- rar los tres aneroides con el barómetro de mercurio en Gór- doba antes y despues del viaje, unos tenían la correccion más variable que otros y, de consiguiente, aquellos nos me- recían menos confianza que éstos. Es lógico suponer que durante el viaje haya sucedido lo mismo, pero el material de que disponemos no permite averi- guarlo con exactitud, pues hay sólo un número reducido de ub- servaciones comparativas de los aneroides con un instru- mento normal. Esta escasez de comparaciones proviene de que el instrumento normal ha sido un hipso-termómetro. Es- tos aparatos no se prestan para hacer con ellos un número grande de observaciones : se emplea tanto tiempo en una ebullicion que el explorador al que incumben muchas y va- riadas tareas, se ve obligado, por falta de tiempo, á conten- tarse con una ó dos comparaciones, lo que no sucede cuando se dispone de un barómetro á mercurio. Pero si admitimos que por falta de algo mejor, el prome- dio dado por los tres aneroides, NOS suministra una buena aproximacion á la verdadera presion barométrica; la discre- pancia media entre el promedio y la lectura individual de uno de los aneróides, reemplazante del error medio de una 0b- servacion, nos puede servir de medida aproximada del grado de confianza que nos merece el aneróide, y este camino, el único que se ofrece aquí, es el que he tomado. : Con este objeto se ha determinado, cada vez que había — 410 — una observacion simultánea de los tres aneroides, la dife- rencia entre cada aneroide y el promedio de los tres, se ha formado la discrepancia media, y, sobre la hipótesis de que el grado de confianza de un aneroide es inversamente pro- porcional al cuadrado de esa discrepancia, se ha fijado, para este viaje, el peso de una observacion de los aneroides, como sigue Durante Antes y despues e viaje el viaj del O..Bohne> at 2014d cuna 1,0 1.0 OO ML a 1.5 1.7 NOIA a O 2.0 2.1 En consecuencia, donde hay observaciones simultáneas de los tres aneroides, el promedio, expresion más probable de la presion barométrica, debía de formarse así : 2 3 $ $ Agua de los Algar., pobl. ¡Cruz del Eje Candelaria 64*41' 3 Alto del Coquito, cerro. . . [Cruz del Eje Candelaria 52 2 Argentina, La, pobl..... Minas Argentina 65 18 1 Avalos, pobl. y rio...... Cruz del Eje Candelaria 64 45 3 Barrialito, El, pobl...... Cruz del Eje Candelaria 59 1 Bella Tapada, mina...... Minas Ciénega del Coro 65 13 3 Buena Vista, pobl....... Minas Argentina 19 1 Buey Muerto, El, pobl.. Pocho Salsacate 64 59 1 Cacapiche, pobl......... ina Argentina 65 18 1 Candelaria, La, pobl..... Cruz del Eje Candelaria 64 52 14 Cañada del Balde, pobl.. ina Argentina 65 18 1 Cañada del Coro, pobl...| Punilla San Antonio 64 39 2 Casa Blanca, pobl....... Pocho Salsacate 65 10 1 Cerrito Blanco, puesto Punilla San Roque 64 40 1 Ciénega, puesto......... unilla San Roque 39 1 Ciénega del Coro, pobl....| Minas Ciénega del Coro 65 17 1 Cocos, Los, establ. rural..| Punilla San Roque 64 38 1 GO00S: Los, DODL........ Cruz del Eje Candelaria 45 1 Cometierra, cañada...... Pocho Salsa 59 l Coro, EL pobl..........: Minas | Ciénega del Coro 65 15 2 Corral de Vacas, pobl. . Pocho 64 57 1 Corrales, Los, pobl...... och Pocho 65 23 1 Cruz de Caña, pobl...... Cruz del Eje Candelaria 64 58 4 Chacras, Las, pobl....... och Salsacate 58 . Divisadero, El, pobl...... Pocho Salsacate 65 1 4 Divisadero, El, cerro..... och Salsacate 2 » Dos Rios, Los, puesto... |Cruzdel Eje Candelaria 64 50 , Dos Rios, Los, quebrada.. |Cruzdel Eje Candelaria 51 3 Durazno, El, pobl....... Minas 65 20 1 Durazno, El, estancia... Minas Ciénega del Coro 18 > Gigante, El, cerro....... Punilla osario 64 48 " Gigantes, Los, cerro..... Punilla Rosario , Higuera, La, pobl....... Cruz del Eje Higueras 65 6 E Higuerita, La, pobl...... inas Guasapampa 19 el Hoyada, puesto......... Punilla Rosari 64 42 . Huaico, El, localidad. . Minas Ciénega del Coro 65 9 14 A — 413 — Localidad ele Pedanía 3 3 a 3 3 tamento 3 a vd za Ladino, £l, localidad..... Minas Ciénega del Coro [31” 0' 65*13'| 850] 1 Lomas Limpias, Las, pob.| Minas Ciénega del Coro 0 16 | 9131 1 Matacaballos, pobl....... Punilla San Antonio 11 |64 32 | 955] 2 Matadero,» El, estancia...| Punilla osario 22 44 |16211 1 Mellizas, Las, est. rural Punilla San Antonio 13 28 | 769 1 Molinos, Los, pobl...... Minas Ciénega del Coro 1 (65 16 | 929| 1 de San José, pobl Minas Guasapampa 5 19 | 99| 1 Mudana, La, pobl....... ocho Pocho 19 20 (12551 1 Ojo de Agua, pobl....... Minas Argentina 13 17 | 983| 10 Oo. de e Punilla San Antonio 9 [64 37 [11201 1 Orcosuni, estancia....... Minas Argentina 15 l65 24 |1235| 1,1 Palmas, Las, pobl....... och 24 | 17 [1069 3 Paso del Cármen, est. min. [Cruz del Eje Candelaria 5 |64 55 [1050/ 1 Paso del Cármen, rio. ... |[Cruzdel Eje Candelaria 5 55 |1040| 1 Paso delos Carneros, lugar| Punilla Rosario 2 45 [15371 1 Paso del Coro, pobl...... Minas Ciénega del Coro olé 8 | 6541 2 Paso de la Sierra, pobl. . . [Cruz del Eje Candelaria 4 |64 59 | 8821 1 Piedra Blanca, La, pobl.. [Cruz del Eje igueras 3 [65 2| 789] 1 Piedra Horqueta, lugar... Pocho Salsacate 19 l64 56 |1368| 1 Piedra Parada, lugar..... -ICruzdel Eje Candelaria 4 47 |1538| 1 Piedra Sucia, puesto..... Cruz del Eje Candelaria 19 55 [1749 3 A Punilla San Antonio 6 39 | 985| 1 Pircado de arriba, lugar.. [Cruz del Eje Candelaria 20 51 [1785| 1 a E Pocho 28 |65 16 [1074] 14 Pocho, Laguna de....... Pocho Pocho 24 10 |1044| 2 Posta, La, pobl......... Pocho Salsacate 19 5 |1080| 1 Potrero, El, pobl........ Pocho Pocho 22 a1 11501 1 Pozo del Tala, Rob) ad Pocho Salsacate 21 o ua 1 Pozos, Los, puesto...... Punilla San Roque 20 l64 39 [1105| 2 Puerta del eo estan.| Minas Guasapampa. 5 [65 21 4 Rara Fortuna, est. min..| Minas Ciénega del Coro [30 59 13 | 707] 1 Riachuelo, pobl......... Cruz del Eje Candelaria 31 4 |64 42 [1138 3 Romeros, Los, pobl...... Minas Ciénega del Coro 4 |65 18 | 981| 1 Saucecito, El, est. rural.. ¡ Argentina 15 10961 4 Saucecito, El, cerro ..... ¡Cruz del Eje| Candelaria 4 |64 50 [1609 1 San Buenaventura, pobl. «|. Punilla Rosario 15 | 30/8381 1 a o — M4 — D E 3 sg [od Localidad eo Pedanía = El 3 > É 5 1< 155 San Francisco, pobl. y rio.| Punilla San Antonio 11 28 | 7551 1 San José, pobl.......... Punilla i 16 37 | 96| 1 Santa Bárbara, est. min..| Minas Ciénega del Coro 2 165 7 | 6201 1 TO EDO Poch Pocho 23 19 ¡1022] 1 Taninga, Rio de......... Poch Salsacate 20 4 | 994] ] ras la cuesta, pobl...... Cruz del Eje Candelaria 19 |64 56 |1455] 2 Vallecito, El, pobl....... och Pocho 21 [65 23 [11931 1 Villa Viso, pobl......... Pocho Salsacate 21 1000| 11 Yerba Buena, pobl....... Cruz del Eje Candelaria 4 |64 46 [1351] 1 —Yerha Buena, quebrada. . [Cruz del Eje Candelaria 4 46 |1439| 2 Yerba Buena, estancia....| Minas Argentina 15 |65 24 |1165/ 1,1 Yerba Buena, Cerro de la.| Minas Argentina 16 25 |1664| 4 Yuspe, El. pobl......... Cruz del Eje Candelaria 5 |64 54 |1141/ 2 Córdoba, Setiembre de 1904, do por Oscar Doering en Febrero y Marzo de 1901. Lámina V. N Ll 189) Ll Alto del Coquito La Ca S A E a Uy 1500 1400) 1300] 1200. J1LOO] 1000 900. ElPasodelaf ElBarrea LaPie sb SN A Paso del Carmen a Y YY ag 1384 SY | ElHuaico Z | IN 3 hs ' PasodelCoro ul | 7) ul ; l 1 1 | e i L | 1 1] 1 1 1 | ( e) in A _N 3. .5 Boletin de la Academia Nacional de Ciencias, Tomo XVII. . 21035 S. José Capilla Los Cocos ES Los Pozos,C ammpamento Paso de los Carneros a | e) "o ; - : : a ñ = E Ls = | = E Los Gigantes Ct 2 1885 >, z, ! = E s ca 2 LosGigantesCj Ceras : Pircado de arrib == «D] 0 .= Tao Y SS e E | 27 po , > 2 > z = > [= : cum Toma 5 Piedras Hor! | hos E = Carral E barométrica del cam Nivelación 2000 CasuBlanca( |. 1038 Laguna de Pocho| | 1026 E h Pocho, Capilla Los Giguntes,0: 5, Tomo XVI. .. co OBSERVACIONES MAGNÉTICAS EFECTUADAS EN 1894 FUERA DE CÓRDOBA Por OSCAR DOERING Del año 1893 no puedo ofrecer observaciones magnéticas practicadas fuera de Córdoba, las vacaciones se me pasaron en asuntos particulares ; pero durante el año 1894 he salido en dos distintas épocas para extender la exploracion magné- tica. Una de estas salidas estaba dedicada á la observacion en Alta Gracia, pintoresca villa de veraneo, donde me de- moré los días 24 á 26 de Mayo. El primer viaje era más largo y laborioso : partí de Capilla del Monte, donde estaba veraneando con mi familia y observé en las estaciones ferrocarrileras de Patquia, Chamical, Cha- ñar, Serrezuela, Soto y Gruz del Eje. Este viaje duró del 10 de Febrero hasta el 3 de Marzo, pero la campaña magnética ha sido más larga, pues principió con las observaciones en Capilla del Monte el 6 de Febrero, concluyendo allí mismo el 7 de Marzo. Todas las observaciones magnéticas y de azimul de este año se han hecho con mi teodolito magnético ha Bamberg, número 2597. No he podido hacer observaciones de la incli— nacion, pues mis inclinatorios no funcionaban satisfactoria- mente. T. XVI — 416 — Las alturas del sol observadas Me parece conveniente presentar antes las alturas del sol que he tomado en la primera exploracion de este año con el objeto de determinar sea la latitud, sea la correccion del cro- nómetro. Sin excepcion ninguna las he tomado con mi círcu- lo de reflexion sobre un horizonte de mercurio. Los cristales del techo del horizonte son próximamente plano-paralelos: las diferencias de las alturas en una y otra posicion del techo son tan pequeñas que me dispensan de la necesidad de indi- car en las distintas observaciones la colocacion del techo del horizonte. Anticiparé algunas comunicaciones sobre la correccion del índice (ó del cero) del círculo de reflexion que admite una aproximacion de 10” equivalentes á 5” en altura. He ahí las correcciones que he observado : Localidad Fecha Hora per romo Febrero 6 |9* a. | 2327 4. 1/31 ' » 0.13*p. 129,0 12.5 E » qa a Es 10.9 Capilla del Monte...... A 7l4*p.| 30.1 83 » E-P599 1 TO 3.8 > 9.184: 25:0 6.9 o IA A | » 12 |10* a.| 94.5 + 19,4 p >» B|¡94a|B6| +1 4,9 >. 19 184.193 5.0 » 13 | 4*p.| 29.5 9.2 » MPA TZTS 23.0 Chámical > 0:22 214 Up, 32.5 11.7 » 14 |5*%p.|30.0| +0 48.8 » 15|9%J4.|28.2| +115.0 » 10 1 p. 34.0 17.5 ” 16 19*4,18.5 19.2 » 16 |3* p.| 30.4 91.2 — MI — En | coma | som [5 e pp | / Febrero 17 [9% a. 29924 | + 1'10'0 | » 17 13"p.135.0 21.3 a an » 18 |9* a. | 32.1 15.6 » 1313" PTA 28.8 » 19 |9*a. 131.7 19.5 » 19 |3* p. | 36.5 18.7 >» 2013*p.135.0| +147.2 loa Ot 25.0 | » 21 $e p 35.3 31 Y Ferrezuela............ » 2|3"p.|37.0 1.2 » 93 |9%a 32.7 28.4 » AM|3*p.|2.8 29.2 | » 25 |9*a.| 21.6 23.1 » .212*p.|.20:6 18.4 > 96 |9* a. 23.1 + 114.4 » 26 |3*p.| 28.7 32 aia ] » N|9"0.|B.1 24.8 : >» +112*0.] 9-8 21.7 » 98 |9*a.| 25.0 91.5 , ll Da 23.1 Marzo 1.13*p.| BA + 1 1.7 Cruz del Eje.......... ys EN 11.9 l., 313 0 22.5 A 100.8 1 od ' » 5 8ta 18.1 E » 5 1%” 22.4 28. Cap. del Monte ......-' A S 36 119 » 6 19” p- 93.5 35.6 Los 719% | 21.2 42.5 | El valor de la correccion del índice ha fuctuado mucho, como se ve; sin embargo, la gran mayoría de les cifras nO 5 aleja mucho de su valor medio que €s de+1'17"8 (lo llama- ré 1). Pues si se ordenan las distintas correcciones formando grupos equidistantes, encontramos la siguiente frecuencia : Correccion comprendida entre 428 y 5217 (= I — 30"*)..... 1 — 52.8 y 1 2.7 (=1-— 2 ].. 2 pia a 11 28y112.7(=1-—10)..... 14 - — LE 14 -- — 1%28y139.7(=1+.10 12 — — 13987 148,1 [=1+4 W.]...-. p: ás E 149.8y 152.7 (=1+ 30) 1 En 40 casos, de un total de 46, es deciren un 87 ”/, de las observaciones, la correccion del índice no se aleja de la co- rreccion media más de 15”, que producirían una alteración de 7”5 en las alturas del sol: de modo que cuando no se exige un alto grado de precision, es lícito dividir un viaje en varias partes más ó menos grandes y reducir las alturas de cada seccion con una correccion media del índice, costumbre que tienen muchos exploradores. Una relacion sencilla entre la temperatura del aire en el momento de la observacion y el valor de la correccion no se puede deducir de mis observaciones. Compárese el resúmen siguiente : Localidad arranca repro pitan de Capilla del Monte.... 6 2678 + 11020 SU o. 3 1 24.5 29 CEIC o 10 29.4 11.5 CAMA. 6 33.6 19.0 Semen. 8 31.1 25.5 EA 6 297.5 19.1 Cruz del Eje......... 3 28.1 12.0 Capilla del Monte... 6 21.6 23.5 El mismo resultado negativo me han dado varios ensayos que hice, de agrupar las correcciones segun las temperaturas sin distincion de las localidades en que se habían observado. He tomado las alturas del Sol como siempre, sin ayuda, estando á mi cargo la observacion, la atencion del cronómetro, la lectura del instrumento y la inscripcion de la misma con — 419 — el instante de la observacion. Si bien me he servido de un reloj de bolsillo intermediario al hacer las observaciones, presento en la lista de las alturas el tiempo arreglado á mi cronómetro Brócking, número 1024, con que se comparaba aquél antes y después de cada série de observaciones, Las alturas son reducidas, es decir, corregidas por error del ín- dice, refraccion y paralaje. La lista contiene 686 alturas del sol observadas en 30 dias : su número es tan grande, porque mi propósito era combinar alturas distribuídas sobre todo el día para el cálculo de la la- titud y de la correccion del cronómetro. El métododaresulta- dos muy buenos, pero la computacion exige un tiempo enor- me. Hasta hoy no me ha alcanzado el tiempo para emprender esta tarea, por cuya razon he aprovechado en este trabajo tan sólo las alturas correspondientes para el cálculo de AT y las observaciones tomadas alrededor de la culminacion del sol, para la latitud, sin combinar unas Con otras. Lista de las alturas del sol tomadas en este viaje Patquia Fecha Cronómetro Limbo Altura corregida 1. Febrero 11. 5*40"8'9 Q 16*30'38'0 2. Pebrero 18 10 6H UH 9 37.0 3. 1315 Q 552.2 tad Lal O 55140 R- 18 37 Q 552.8 6. 2205 0 5715104 % 94313 Q 51 90.0 3 153.5 Ol 5821 28.3 9. 30 36.9 24 10 93390 Q 5 49 39.3 ZA 39186 (U) 5531 59.3 8 415.3 O 5451 5.2 cy .1526 O 525135.0 14. 15. 21, SERE BR 2888 55 5R5B258888 888 Fecha Febrero 12 Febrero 13 — 420 — Cronómetro Limbo Altura corregida 255404 O 59 10.2 U Chamical mba O w Dr Der 10 nm 1H 0 26 32.2 3 47 33.8 50 5.8 A A a O nm ÑÁ nm Á . E o ab a.pbabababea apar acabe pbaba PAPALALA mk 51*38' 89 51 27 33.9 46 59 52.3 07 59 51.3 48 59 52.8 49 59 49.2 65 4 49.4 67 20 11.6 67 53 49.7 44 32.0 66 34 2.2 52 59 56.6 51 59 57.7 49 59 55.4 48 59 49.0 47 59 52.4 46 59 58.4 45 59 39.3 44 59 42.6 39 59 31.7 A EST 6x2s 55 Fecha Febrero 13 Febrero 14 Cronómetro 3521514 54 45. 15 50.8 351 2. 54 0.4 56 7.4 Limbo Altura corregida avarapa abab ab A in id NA MA NS Dl NP E A AS ISUNOS PONY ro 4 Par ojoJoJoJo 13 apab PALA 3859'34"5 29 29 16.6 28 31 48.7 43 0 9.6 43 59 49.0 44 59 55.6 45 59 49.7 46 59 58.9 48 0 0.4 48 59 57.0 67 43 23.1 32 18.0 68 25 8.9 17 26.2 66 5 6.8 65 14 15.8 23 0.9 48 59 55.6 47 59 46.1 46 59 47.1 45 59 48.6 38 59 33.2 37 59 28.5 s8£3588 na SEBSBSBRRERS jua Fecha Febrero 14 Febrero 15 o Cronómetro E Ba 10 56 48, 11 1 e E o 3 la h (31] SD ENARO 00 70M 0oOoOoO acaparbabN acab E aPrara carababababna acaban Limbo | nm rm Á E EA € a A E onon E (Teo q Altura corregida 24* 2'23:8 22 55 57.8 40 36.3 21 36 39.9 39 59 47.7 40 59 42.3 41 59 41.6 42 59 41.0 43 59 45.3 44 59 49.5 63 11. 71,0 64 6 16.6 0 46.5 67 34 19.8 68 24 07 0.7. 41 57 10 21.0 56 25 10.1 20 30*1 41 17 27.6 39 59 39,7 38 59 43.0 37 59 40.6 36 59 33.4 Fecha Febrero 16 Febrero 17 — 423 — Cronómetro Limbo: Altura corregida 846-408 0 51 23.8 ( 53 54.4 ( 8 24 58 35.8 ( 9.0413 ( ( ( ( y] ps Ql O) > CIA VNMNÑNYTS 1] NY VAN MA Na MA BN NH Ns NS NS [9] WN w 00 O) ww € 2 Siga 8: 'D 0000000 DD O DS 9 941.7 15.: E PAlanwabNalwova APAaARbabpab albalb A AÁK A ANA A 36"59'37'0 37 59 42.0 38 59 42.0 39 59 34.0 A A, AAA US AN is IA Mn [e] a e] 3 o S á co al NS] o 43 59 49.0 42 59 50.0 41 59 45.0 40 59 43.0 41 59 43.0 —_—r 42 59 43.0 SS ne 43 59 42.0 ¿ 44 59 49.0 45 59 40.0 AÑ ARA Fecha Febrero 17 Febrero 18 Febrero 18 — 424 — Cronómetro Lim 3"14” 29 1 9 13 1 o 1) S S e A RR AAA OWN ONAaDo00o 00 O Ha NNnm0DoOR» y» O lo mn avaro aparocara apar Paba Palanca alwo amaba lmN auna 3 15 39.6 o A A A A O A A PD A SA OS er. rm AA qTIEAA o Altura corregida 4559'57%0 44 59 51.0 43 59 57.0 42 59 55,0 41 59 43.0 41 59 39.0 42 59 44.0 43 59 45.0 44 59 52,0 45 59 49.0 67 47 27,0 35 49.0 68 25 52,0 9 19,0 59 54 12.0 59 531.0 46 011.0 45 0 0.0 43 59 53.0 42 59 59.0 42 0 0.0 28 22 6.0 21 32 55.0 A A A a ph pode 32 ES SESEBRSS 216. POB5 SEBNENRER BBZR 5 Fecha Febrero 19 — 425 — Cronómetro Limbo Altura corregida de Ej ha um) B Pl de] > Qu 13 54.3 4 5 S e) 00 PAaLaIw anal ¡OJO TOJO MOJO OJO! 11 30 54.8 34 0.2 1 42 37.9 45 52.1 47 25.1 50 34.5 _rn 3 14 41.0 16 56.8 'oJo [OJO JOJO OJO, ama PAWAWO A rn2Á O E no ar] alivcawb a 41*59'46'0 42 59 48.0 43 59 52.0 44 59 51.0 45 59 51.0 62 16 44.0 63 318.0 62 59 5.0 67 28 54.0 18 32.0 68 11 27.0 67 59 42.0 68 59 31.0 69 06.0 62 54 37.0 62 8 9.0 45 59 56.0 44 59 55.0 43 59 48.0 42 59 46.0 41 59 45.0 39 18 5.0 29 27 52.0 6 Serrezuela Fech Cronómetro Limbo Altura corregida Pr e SS Febrero 20 9 SS dE e 49 0 20 z MES Dloo ss 240. 25 914000 se 2d ora 243. 2% 18.7 O 46 0 9.0 os 2987 2 a om 29. 1 83 91080 se m0 Blues 2 Duo Sl oso 5 Sos e Febrero 21 9 a cri A 41 59 48.0 =s 030 O ems 258. 026.2 UD 4359 55.0 pos de da >. 44 59 54.0 por si cs ss 45 59 55.0 PP” 71 9) e 95. Pe > ce E 47 59 56.0 rt A 13 29.0 p us Q1 000 271. 1133412 UG 6721 39.2 EA Fecha Cronómetro Limbo Altura corregida 272. Febrero 21 11*36”45“8 O 273. 39 - Fuli d0 55 52.0 274 4992146 O 41 19.5 275 15310 O 6012 44.0 276. 56554 0 5 9.0 277. 539.60 O 278. 9 2 9.2 as > 209 279. 9517415 0] a 0 280. 602.1 U do Es 281. 3949 OQ 41020 282. 740.3 Q) ns ==! 9 57.0 283. oa ae 284. 128.5 O) a 1.0 285. 15:99:61 a 286. 179.1 O 4359 59.0 287. 924 49.7 O 25955.0 288. YT 1,8. 0. “1 4] 59 55.0 289. 931.1 0) 290. Febrero 22 31758" 44 59 41.0 291. 14 43 O i 292. 16 17.9 O] 3 59 39.0 293. 18569 O) < 294. 2103 QA LI 42 59 37.0 295. 3515 O 296. 2% 19 0) 41 59 40.0 297. 98 36.1 0) 298. 334.5 O 205 36.0 299. 3567 01 os | 39 59 31.0 300. 38111 0) 301. Febrera23 9.210" 0] a / 39 59 49.0 0. 53,6 O) . 74.0 Dl 40 59 51.0 0 1020.0 O) : 12 34.0 Ol 41 59 55.0. 0 15 7.8 3! : 112.5 Ol 49 59 56.0 e 20.0:1..0) 6 92129 Ol 43 59 55.0 310. 94 50.9 0) — 428 — Fecha Cronómetro Limbo Altura corregida Febrero 23 92 O O o 1 ” FUE O! 45* 0' 0:0 10 50. 55.6 O) AI 56.08 5 e as 61 37 26.0 18 49. 0. 61169,5 49325 O 2 56.0 45 49.5 U 52 26.7 502.7 O 41 11.7 94345 O 5735 51.8 Fil. 43 4.3 941.1 0) 2145 Dl 56 44 56.0 31257.9 G 44 59 58.0 5181 O 4359 57.0 0 IIS a O! 42 59 57.0 2% 59.6 O) do O! 41 59 55.0 49 D 2 0 40 59 53.0 MOL pde O; 39 59 46.0 Febrero 24 310320 O) A RA ol 44 48 50.0 14168 O; de ad 3! 43 58 3.0 17 46.0 0) 6 Ha ol 43 15 17.0 Febrero 25 914166 6) le BO OÍ 41 59 48.0 19 82 UD) A Ol 42 59 47.0 4 12 0) 0 e e O! 43 59 47 928 58.2 OU) 0 31 37.4 SN ... A A II DI qn NA do 2228 $88 5888 5888 33528 Fecha Febrero 25 Febrero 26 —= 429 = Cronómetro Limbo 10*17”43:0 20 38.0 O mr Y S [a] OJO [OMO OJO OJO MOJO OJO, ek AJA air Capri Pa A Á A S po to , APArRAar awvarnapawn atm al ¡CJO OJO! | Altura corregida 54*30'28"0 55 21 49.0 65 44 53.0 66 30 1.7 15 31.7 67 8 12,5 0:1-80 61 7 19.0 53 42 54.0 53 020.0 44 59 48.0 43 59 49.0 42 59 50.0 41 59 43.0 24 52 12,0 23 58 55.0 22 58 39.0 43 29 43.0 44 29 40.0 Fecha Febrero 26 Febrero 27 — 430 — Cronómetro Limbo Altura corregida 9*31”11:3 33 51.5 9 4 31 17.6 33 50.6 8 45 50.5 48 24.5 CALA rt ti AA A e Ae rm ¿AO QTOEAV O A CO >= VCAPACALDA PALAA A ALALALPLAVAaEaL PALARINA NO A O E 4529'470 46 29 49.0 47 29 50.0 43 29 44.0 42 29 42.0 41 29 35.0 26 58 56.0 35 59 42.0 36 59 35.0 37 59 37.0 41 29 50.0 49 29 52.0 43 29 54.0 44 29 55.0 — ML: — Fecha Cronómetro Limbo Altura corregida 422. Febrero97. 939% 7114 05) nr as 423. 34 50.8 Of 2-00 200 424. 10 58 54.1 O) 425. 11 232.9 O! me A 426. 383 2.0 427. 134.10 | deta s4D 428. 963 O 6230 42.0 429. 14 19 14.0 430. 12 42382 O 6623 3.5 431 4629.00 O 41 8.5 432 48502 O 6559 3.3 433 52.32 0. 013.8 434 1.46 ¿621.021 54.0 pe poa Br. 50 45.1 O) pen sb e” 0.0 438. 4.1 1005 od ee 9 e y 0 «o ala adas : 6 121.0] | 1 44 Y9 48.0 de 851.9 0) z 11121 Ql 499 48.0 pe 13515 0)! o 16 :9 "PH LI 4229 47.0 pe 18457 0) Ñ 91 09 0Q] p 41 29 50.0 447. 29338.3 0) 448 Ñ : 140531 0/ A L1 9659 5.0 «q 32459 O) » 34 56.5 Ol 295 58 57.0 E 193 0) 39 36.7 O! 94 58 50.0 453. 42 89 O) : 454. Febrero8 S4WIL 0! -9 37 ; 34 59 37.0 lea 41495 O) 46 35.3 Ol 35 59 44.0 de 49 12.5 al 51237 0 | 36 59 39.0 459 541.030 O 1 Fecha Febrero 28 — 432 — Cronómetro Limbo Altura corregida 8"56”12*9 lu DO o alo ACALAalcgalw arcano c29.v%... Pala Paba PAaAJLbawno ES So A A o TI 20 19.: 33 18, 39 34.3 39 26. 41 39. 51 14.! 9 5 1 3 8 1 2 9 9 6 4 2 35 42.2 6 2 0 1 1 5 5 3 5 5 53 51.1 (1) Reducidas al centro del sol. 37"59'38:0 38 59 41.0 49 26 54.0 37 59 42.0 36 59 36.0 35 59 31.0 34 59 36.0 wo Qu y e] 1 pomo] A A cd A E ds — 433 — Fecha Cronómetro Limbo Altura corregida 495. Febrero 28 PIPE AN e 1.490 924*58'57'0 Cruz del Eje 497. Marzo 1 102%20.3 O) e 9 6400) 55 29 56.0 499. 31049 0 , 500. 33 56.7 O | del 501. 351990) '. 0 502. 38 24.5 9! tos 503. 394.1 0) ? 745 3.0 504. Ss AO 505. 12 2 38.2 (G)[')66 36 4.0 506. 7484 O 344 23.0 507. 310426 0 29 33.0 508. 310.8 O 24 31.0 509. 35 58.1. 0 17 28.0 510 39.15.20 8 24.0 511 14179 "03 an 44 2.0 512 47 46 O) E 513 49136 O) | 57 57 48.0 514 532368 0) 515. 554,9: : e 7 19 27.0 516. O 517. 5316 O) 9 051 5615 2.0 518. 925.2 0) 519. PO . 99 56.0 520. 7 12.6 5! de 521. 330 3.2 Ol 38 59 32.0 522. 3244.0 0) 523, 34 56.4 Ol q e ns 3 59 y] 0 Eds sta 0). 39 45.6 O] 36 59 4.0 526 4929216 0) 527 G ) 4432.8 Ol 35 59 2.0 528 47 8 o! (2) Reducidas al centro del sol. — 434 — Fecha Cronómetro Limbo Altura corregida 529. Marzo 2 SI”) APS Fa 35184 0! 32*57'46:0 531. 36 39.8 UD 532. 921318 04 + 110.0 533. 849494 O 35 59 29.0 534. 52.32.06) 535. 5318 O O 536. 5653.6 O) iS. ma O) 37 59 31.0 538. E diodo) 4 539. 4 21.0 e 540. 636.4 O | ls. Jia O 39 59 38.0 542. 10 52 35.5 (0 5929 40.1 543. 55 42.1 O 24 52.6 544. 537 30.1 O 6012 50.6 545. 59425 O 5959 53.1 546 12 55 39.5 (O.[')64 37 41.0 547. 582.05 25 19.0 548. 10. 1%.0 14 31.0 549. 211.2 0 1 28.0 550 3% 35.3 (O 3959 41.0 551 28 50.7 O) 552 31%.1 D) 38 59 39.0 553 33419 0) 55 emo 555. 8832:.1.- |] 556. 187 Dl 36 59 34.0 557. 13 M3 Dios $58 551,1 0 35 59 32.0 559. Febrero6 92126 O 560. 23 58.4 4 e 561. 26 88 O 562. 28 44.0 a ir i Has () Reducidas al centro del sol. A A E A A A AS EA AE RARA : pe — 43 — teo ORO Limbo Altura corregida ebrero 6 9 > id 4 4930" 20 Are alo eo qee E 50 30 0.0 y do A 49 29 59.0 > Sd = 48 29 47.0 ñ ya o) pg rumor oE0s Sjemas A 29 1 9 10) 47 29 55.0 peo E Y a o 13:40 a! dl po da ao” ps dia o 5648.0 O 502580 ¿085 Y 28% 339 3 27180 25 46.5 sn 31 415.0 981171: 0 Febrero 8 4 . e a 2% 44 2.0 Fecha Febrero 8 Febrero 9 Marzo 3 Marzo 4 — 4360 — Cronómetro Limbo 4 "4875307 51 23.9 1 MS pe e a Y S55u50ó Dm rw 00 0 . MS Rh pa dw [3% > DD ww nv Jud O) Ha O) O On PoR Aonan-2A 00 900 0 es ANAWVAWVOLAO VAAVAVAVAwA ALVALCAIpAalwa PALAIS ALVA jur? Eo [9] wm 00 O 00 co -1 O) wm wn =I YO) A O RA NA A O A a A ii _— nm. ná Altura corregida 2559" 40 24 58 54.0 24 58 54.0 25 59 1.0 26 44 24.0 29 29 12.0 28 29 11.0 21 29 7.0 26 29 4.0 27 29 9.0 28 28 36.0 29 29 15.0 30 29 16.0 31 29 19.0 32 29 31.0 32 29 18.0 31 29 19.0 30 29 13.0 29 29 9.0 28 29 13.0 Fecha Marzo 5 Marzo 6 — 4917 — Cronómetro Limbo Altura corregida S*12248"8 Dl omo ads al 98*29'11:0 17 33.8 O po 9| 929 13.0 29 19.6 O 5560 3d 30 29 16.0 97 74 O 32919.0 31 53.6 U Po al 39 29 27.0 35210). te = 32 29 33.0 40.80 0! pls 5) 31 29 28.0 453.7 Q) o 78.1 0) Ll 939.0 O) 9.0 12 15.8 a! bg 14 25.9 =. 98 19 15.0 17 03 0 ESTO o 57 94 o! dea 599%.2 O) 37 59 35.0 9 2 4.0 O! 4195 O 3859 36.0 14 19.0 O] 40 59 40.0 17.18.06) 19 19.2, 5s 41 59 45.0 2 30 Q) 4947 Ol 45941.0 HIT 3 721.2 Ol 4 5941.0 10 5.0 ol 156.638 01] 322.9 Ol 38 59 38.0 25 21 0) 97 21.4 Ú] g7 59 36.0 29598 O Fecha Marzo 6 Marzo 7 Cronómetro 3"32"14*3 VaALbawa ol | 37 59 50.0 | Limbo Altura corregida 36-59"38"0 36 59 47,0 Determinacion de la hora De las observaciones anteriores se han derivado, por el método de las alturas correspondientes, las correcciones del cronómetro contenidas en el cuadro siguiente, aplicándose una correccion á los tiempos de observacion, cuando las altu- ras ante y postmeridianas no eran del todo iguales : Localidad Número de las observaciones aprovechadas Patquia ca dir Chamical ..o....»o Chi. a ... to... F Capilla del Monte... Fecha Hora AT ebr.. 6|12* d.|— 2%27*6 » E > »s 30.5 » 8-9112 n 35.2 » 12112 d.|—12 9.8 » 13 > — 9 55.8 » 14 » 59.0 + 19/00). 11007 7,2 Mor DL 4.5 ezo le dE A A $5> 8.2 42.5 » 19 » 44.8 >. 2% » — 633.1 4 VIS 35.7 » 22-23/12 n 39.1 +. HA19.4 42.0 4. MEE 46.5 559-566 y 567-574 91-94 y 114-119 129-136 y 141-148 254-266 y 279-289 290-300 y 301-31 301-308 y 327-334 — 439 — . Número Localidad Fecha Hora AT de las observaciones aprovechadas Febr. 26/12” d.[— 5”18*5/380-385 y 396-401 21 AN a : 19.3|414-423 y 438-447 Ss 20.3|454-461 y 485-492 Marzo 1| >» |— 4 28,3/497-504 y 513-520 Cruz del Eje ...... o 30.31521-528 y 533-541 l.. 2184: 30.61533-541 y 550-558 » 3-4112 n.|— 3 29.2|611-616 y 619-624 | » 4/12 d. 29.6/621-630 y 631-640 : » 4-5112 n 29.8/631-640 y 641-649 ao ES 30.0|641-649 y 650-659 0% 30 6660-68 y 671-680 y » 67/12 n. 32.5|675-680 y 681-686 Marcha diurna del cronómetro Comparadas las correcciones del cronómetro apuntadas en el cuadro que antecede, derívanse fácilmente las siguientes cifras que indican el adelanto en 24 horas del cronómetro Brócking : Febrero 6-10, Capilla del Monte......--- ¿Tr =-—3'04 y “11:19, Patgula... ; [— 2.98] » 13-16, Chamical..........-- -.*> — 2.98 3: 17-19, Chañar... 00. 0 — 2.55 >. 20-95, Serrezuela. is dc 0d — 2.68 a O ms e arzo 1-2, Cruz del Eje.....--...-* 0d 0 3-7, Capilla del Monte .....--- Puesto que no había observaciones en número suficiente para derivar la marcha diurna en Patquia, el valor de — 2.98 es el resultado de una interpolación. Mucho me dió que pensar el cambio brusco de la marcha — 440 — entre Serrezuela y Soto. La diferencia de temperaturas en la primera parte (Capilla del Monte á Serrezuela) de mi viaje y la segunda (de Soto adelante) no era tan grande como para atribuirle un retardamiento diurno de casi dos segundos ; tampoco el instrumento había recibido golpes ó choques, pues yo mismo lo cuidaba y cargaba durante todo el viaje. Era un fenómeno inexplicable para mí hasta Mayo del mismo año. Un dia de ese mes el cronómetro se paró, á causa de la ruptura inmotivada de la espiral. Sin duda este accidente se había preparado durante el viaje, produciendo aquel cambio radical de la marcha. Determinacion de la longitud A mediodia del 10 de Febrero el adelanto del cronómetro en Capilla del Monte era de 2"39*71; despues del viaje — el 4 de Marzo á la misma hora —de 3”29*50. Hay, pues, un adelanto de 49:79 en 22 dias justos. Por las observacio- nes se conoce un adelanto total de 44*43 correspondiente á 20 dias 12 horas, de modo que se ignora la marcha del cronómetro durante 36 horas, de las que se emplearon cuatro para el viaje, en coche, de Soto á Cruz del Eje, y las restan- tes fueron recorridas en el tren. Por falta de otros datos suponemos la marcha uniforme en estas 36 horas, calculando un adelanto medio por hora de 0*149 ó, por dia, de 3*57. En posesion de estas cifras podemos construir el estado del cronómetro para el caso de quese hubiera observado bajo iguales circunstancias en la estacion de partida, Capilla del Monte (columna 5 del cuadro que sigue). Restando en seguida el estado calculado para Capilla del Monte, del que se había observado en las distintas localidades, tenemos la diferencia en tiempo con Capilla del Monte (columna 6). — 441 — Localidad Fecha Hora AT DAN eS Diferencia y Bi del Monte Aaa 1 2 3 4 5 6 Ce 6/12* d.|— 2%27:6 . > » 30. Capilla del Monte... 8-9112 n. 35.2 * 101% 39.7|—2”39*71 A o ios: |» 12| » | 12 9.8] 2 46.11/4-9*23*69 O 9 55.8| 2 49.14] 7 6.66 Gilábmical........ dd E 500 bl 6.93 ONO ETS 10 32 55 .00 7.20 A 4.5 57.93 6.57 O 17 » 8 39.7 3 0 78 5 38.92 AS oa 49.51 3.838] 39.17 CS 44.8| 5:88] 38.92 $ META 6 33.11 3 8.56] 324.54 Us, 39. 1 11,94 24.46 Serrezuela ....... » 22-23/12 n 39.1 15.26 23.84 » 1% d 42.0 16.60 25.40 >» A 46.5 21.96 24.54 ( » IR 518:51:8 4.171 1 54.33 A A » E » 19.3 25.07 54.23 Cs Sel 90.31 25.91) 54.33 (Marzo 11-53 428.31 327.29) 1 1.01 Cruz del Eje ...... » 1-2112 n 30.3 27.59 2.7 » 2112 d 30.6 27.89 2.71 / » 3-4112 n 3 29.2 >» 42d 29.6| 3 29.55 Cani » 4-5/12 n 29.8 pilla del Monte. . , 5119 d 30.0 | » 6i03s 30.6 | > :6718 n 32.5 a PD Si suponemos, de conformidad con observaciones anterio- res mías (*), la longitud de Capilla del Monte igualá 4*18"7*1 (*) Este Bol. Acad. Nac. de Ciencias, XVI, pág. 339. — 442 — al oeste de Greenwich, la exploracion que nos ocupa, sumi- nistra las siguientes longitudes : AL W DE GREENWICH , Al W de Localidad Capilla ———— del Monte En tiempo En arco Capilla del Monte ...... - + 4*18” 7*1 | 64*731'465 Croz del Eje ”..+..:+.: + 1" 224 |+419 9.5 | 64 47 22,5 AS + 154.3|+420 1.4|65 021.0 cos NS dia + 3 24.6 | + 4 21 31.7 | 65 22 55.5 A + 539.0 | + 4 3 46.1 | 65 56 31.5 Chamical cid ela 1 +7 6.8 | + 4 2 13.9 | 66 18 28.5 COI ¿oc 0 + 923.7 | + 4 27 30.8 | 66 52 42.0 La longitud de Cruz del Eje corresponde á la estacion del Ferrocarril Córdoba y Noroeste. Determinacion de la latitud Con las alturas del sol que he tomado en la proximidad del meridiano, he calculado las siguientes latitudes, á las que añado el número de las observaciones de que po y el angulo horario del sol en el momento de observar. Patquia Fecha observaciones AMSulo horario Latitud Febrero 12... 2y 3 —34'10:6 — 29'51'51%5 > 56 0.0 0y 7 — 30 47.3 57 12.5 Sy. 4 — 29 19.9 56 52.0 10 y 11. +3239.3 56 40.0 135 14 +9%6414 57 59.0 Fecha Febrero 13.... Febrero 14.... Febrero 15.... Febrero 16.... Febrero 18.... Febrero 19.... Febrero 21.... — 443 — Chamical Número de ; observaciones AG 24 y 2 — 19” 71:1 6y % —162%.4 By Y +1516.4 30 y 31 +1719.8 68 y 69 —1510.9 70 y 1 —1352.7 7"2y 713 +11 9,6 vay 715 +18 51.2 103 y 104 —21?%.1 105 y 106 -- 227.6 107 y 108 —1M4 2.1 109 + 16 55.1 10y 1 +2%51.0 112 y 113 +30 52.2 137 y 1388 +1516.4 139 y 140 +1624.9 Chañar 178 y 119 — 12*36:1 180 y 181. —1118.9 182 y 183. + 25 10.2 184 y 185 +2617.1 208 y 209 —21 23.4 210 y 21 —215.2 919 y 23 12341 94y295 —2415 915 y 926 .—-10 46 918 y 29 +22.8 20 y21 +2340 Serrezuela 971 y 212 « TS y3 y a — 958 275 y 276 + 2 39.4 Latitud — 30*17'36:5 17 12.3 18 3.5 17 35.5 17 12.5 17 45.3 16 19.0 16 44.7 16 48.0 — 9928: 225 28 9.0 Fecha Febrero 23.... Febrero 25... Febrero 27.... Febrero 28... MUTO Ei — 444 observaciones 360 y 361 Angulo horario + 25” 4/2 — 21 58.8 Soto 424 y 425 426 y 427 428 y 429 430 y 431 432 y 433 434 y 435 436 y 437 470 y 471 472 y 4713 Latitud — 30*34'21"1 34 16.3 — 30*41'26'6 27.9 7.0 5.0 16.8 20.7 — 445 — Fecha dre tos Angulo horario Latitud O Br io 542 y 543 — 20390 — 30*41'1313 544 y 545 — 19 32.1 9.8 546 + 943.9 14.0 547 + 10 19.6 13.5 348 + 10 49.3 10.7 549 + 11.23,4 33.1 Las latitudes se han calculado con las fórmulas conocidas : lang N= tang 3 sec £ y cos (9 — N)=sen h sen N cosec 3. Este método se usa, cuando por alguna causa no se pue- den conseguir alturas circunmeridianas que dan un resulta- do más preciso, En mi viaje, las alturas de culminacion del sol eran demasiado grandes para ser observadas directamen- te —es decir, sin prisma ocular — con el círculo de refle- xion, único instrumento de que disponía para la medicion de ángulos verticales. De consiguiente tenía que observar fuera del meridiano, pero tan cerca de él, como el instrumento lo permitía, y estas alturas medidas en el límite de la posibili- dad carecen de la precision de otras menos elevadas. He creido conveniente hacer esta advertencia que explica la gran divergencia que se nota en los valores de la latitud de algunas localidades y he añadido el ángulo horario abre- viado, para que se pueda formar juicio del mayor ó menor Mérito que tienen las determinaciones. En dias anormales, de cielo temporariamente nublado, por ejemplo, el 12 de Febrero en Patquia, no he podido observar sino con ángulos horarios muy grandes, de 30% y arriba. Recien en Serrezuela se encuentran ángulos horarios más “convenientes, y en Soto y Cruz del Eje he conseguido alturas Casi circunmeridianas que naturalmente han producido re- Sultados mucho más cuncordantes. Hecha esta salvedad, doy el resúmen de mis determina- “IOnes de la latitud. De ellas se deduce como : — 446 — Latitud TOIUÍA e — 29*56'51'0 COMICAS — 30 17 6.0 CHAD cu — 30 28 34.0 SOTPOZUCiA uns — 30 34 36.0 Ol a — 30 47 33.0 A od — 30 41 16.0 OBSERVACIONES MAGNÉTICAS Parquía (provincia de la Rioja) )1=66"52'42: ¿=-—2W'56'51: H=427” Las observaciones magnéticas se hicieron á una distancia de 300 metros de la estacion ferrocarrilera y de 40 metros de las casas, en un terreno de doña MICAELA ÁYET. Declinación Me ha servido de mira el semáforo que se encontraba á 200 metros al SE., el centro de cuya punta busqué con el hilo vertical del retículo. Las dos determinaciones del azi- mut que he podido hacer, son postmeridianas, de modo que el resultado está afectado de un pequeño error en caso de ser equivocada la latitud. 1. Febrero 11. — Mira 1490/14 (SE.). Glash. 5*57"33:2 (| 261*41:67 6.0 7.4 'O) 57.62 229.8 A 6.67 356.4 O 30.00 Gron. — Clash. = — 3*31*2. AT Cron. =— 12%7% — Ai — 2. Febrero 12. — Mira 148* 39:42. Glash. po 1:8 IO 269*13:81 3178 Al 268 6.61 6 de Oi 267 46 66 10.27.38... 50.95 Cron.-Glash. = — 3”38*2 AT Cron. = — 12”10*%4 , Azimut de la mira....--.+..--: 148*52:46 - Azimut de la mira.......--- 51.26 Azimut adoptado...-.--++.--- 148 51.86 Declinacion de la aguja Se ha observado la aguja colgada de una hebra de seda, cuatro veces para cada declinacion, alternándose las posicio- nes de la aguja « marca arriba » y «marca abajo ». FEBRERO 11 A A e e A 1 - 3 4 EN 1%4 p. | 22 p- 61 "6 p. O o + 149 0:02/149* 0:02|149" 0:14[149* 0:14 Norte magnético HO 13 4.18/ 13 5.14 12 56.44| 12 55 .62 Correccion por torsion..| -- 7- — 7. AN — 700 DONACIÓN... ico ms 12 48.2 | 12 49 2 | 12 40.4 12 39.5 _KK—KX A 148*39:66 | 148*39:66 | 148*39:42 Norte magnético..........- 12 40.20 | 12 40.73 | 1237.46 Correccion por torsión ..... — 7.8 — 7.80 — 1.80 Declinacion........--+----- 12 44.6 12 45.1 | 12 42.1 La intensidad horizontal Se ha determinado observando la desviacion de la aguja más larga de intensidad colgada de una hebra de seda, "bajo la influencia del iman de oscilaciones que se colocaba á 200 milímetros de distancia al Este y al Oeste del meridiano y normal á la posicion de la aguja. FEBRERO 11 FEBRERO 12 1 2 3 4 decia AO ie de 2'8 p. 5%0 p. 8] a. Temperatura media ....| 22%6 221 32 203 ALE, polo N al W..... 352-34:521352*34:76|352*28:10/351*58:33 Al W, polo Nal W..... 0.951351 58.10/351 53.33 31.67 Al W, polo Nal E.....| 33 12.86| 33 13.23| 33 8.10| 32.38.91 Al E, polo Nal E....... 40.48 38.57| 33 33.33| 33 15.2] Angulo de desviacion ¿.| 20 34.47! 20 34.76| 20 35.00| 20 35.95 Corr. por áng. desigual .| — 0.10| — 0.14| — 0.13| — 0.14 y OOrredo o 20 34.37| 20 34.62| 20 34.87] 20 35.81 log M empleado........ 2.588 313 Intensidad horizontal H. [0.26 639/0.26 640/0.26 620/0.26 637 — 449 — FEBRERO 12 A 5 6 7 3 a 9*l a. Mis e 3%6 p. Temperatura media .... 214 2974 324 3177 Al E, polo Nal W..... 351*58/81/352* 6:90/352*11:19/352* 7:14 Al W, polo Nal W.... 34 521351 44.28/351 48.81/351 45.24 Al W, polo N al E..... 32 38.10| 32 37.86| 32 39.05] 32 41.67 ALE, polo Nal E......| 33 14.76| 33 13.10/ 33 15.24| 33 19.05 Angulo de desviacion y.| 20 34.88| 20 29.94| 20 28 57 20 32.08 Corr. por áng. desigual.| — 0.14) — 0.13] — 0.14] — 0.14 ORTO NO... 20 34.74| 20 29.81| 20 28.43/ 20 31.94 log M empleado ....... 2.588 313 Intensidad horizontal H.[0.26 64610.26 645/0.26 626/0.26 570 El valor de M ha resultado de la interpolacion entre sus valores observados antes de salir en Capilla del Monte y des- pues en Chamical. ; CHAMICAL 1 = 6618285; ¿=30"17'6'; H=464m. Hice las observaciones magnéticas en la orilla de la pobla- cion, al lado del sitio de don Juan Scarabelli : la carpa estaba á 400 metros al Suroeste de la estacion del ferrocarril y como 4250 metros de la vía. A una distancia de 120 metros al Oeste descubrí un gran depósito de cadenas y carretillas de fierro. Determinacion del azimut de las miras Elegí dos miras : una (1) consistía en una seña sobre la pa- red blanca de una casa situada á 400 metros al SSW., bien Visible en la mañana, algo oscura en la tarde. La otra mira (1D) en una incision bien marcada en el perfil de la Sierra de — 450 — los Llanos, distante cuando menos, 15 kilómetros, invisible en tiempo de neblina. El azimut de estas miras se determinó cuatro veces, con los siguientes detalles : 1. Febrero 14, p. m. — Mira 1 211*57*90 (SSW.). Mira II 222 40.32 (SW.). Glash. p. m., 6"18” 1:0 (OH 270” 8:10 19 26.6 (| 269 24.76 2 66 0 252.8 O 0.00 Cron.-Glash = — 3"48*76 AT Cron, = — 9”59%8 2. Febrero 15, a. m. — Mira 1 211*57:46. Mira 1 222 40.61. Glash. a. m., 6*19%46:8 (| 111*21:90 292 16.8 (O 36.67 2% 10 0 16.67 298552 GQ 110 15.24 Cron.-Glash. = — 3"55:8 AT Cronóm. = — 10”1*% 3. Febrero 15, p. m. — Mira 1 invisible. Mira 11 222*40:38. * Glash. p. m., 6"29"40'4 |) 269” 0148 31 42.0 GQ 268 13.33 34144 O] 267 54.75 362.6 ¡O 268 11.91 Cron.-Glash. = — 3"48*15 AT Crom. = — 10”3:0 4. Febrero 16, p. m. — Mira 1 211*58*00 ?! Mira II 222 40.61. Glash. p. m., 5*7"15:6 [O 279*20:00 92%.6 (218 28.10 Gron —Glash='— 3*34*6 AT Cron. = — 10%5*1 — 45 — Resultado Azimut de la mira Il De la mira 1 Fébrero 14, p. m...... 212”58:18 202*15:76 » 15 e AE 38.97 = + 16 es 57.57 14.96 Promedio p. m...... 212 58,24 202 15.36 Febrero 15, a. m...... 30.03 16.88 Azimut adoptado....... 212 59.14 (ID) 202 16.12 :I) Declinacion de la aguja Estas observaciones se hicieron del mismo modo que las de Patquia. Cada determinacion del Norte magnético es el promedio de cuatro observaciones, dos en cada posicion de la aguja colgada de una hebra de seda. El valor de la torsion se determinó en — 7/27. A y Norte poi Declina- 5 dl ES o magnético PR cion 3 | | enano | /87 a.|211*58:00/222>41:09121*54:96|—7:27/12* 5:74] 1 10% a, 57.92 41.21122 0.85 11.511 2 Feb.14..25 p 57.761 40611 0.37 11.63) 3 4*p 57.80 40.49|21 56.74 8.12] 4 16? p. 57.87 40.26| 56.74 8.35) 5 Ta 57.16 40.16) 55.20 6.46| 6 8*a. 57.76 40.611 55.43 6.69| 7 Feb. 15 ho+a. 57.16 40 38| 58.59 10.08| 8 “pia l 57.50| 40.38|22 0.14 11.68) 9] Pis E 40.611 1.45 12.71) 10| 47 p bad 40.14121 58.83 10.56 + 8la 57.76 de 56.31 7 a p to 10.. 1) 58.50) 40.61122 0.85 12 e 2*p, 58.56 40.61 021-7:271].. 11. Intensidad horizontal. — Oscilaciones del iman I. Febrero 16, 10*43” — 10*55”. Temperatura = 29*8. Amplitud de 20? á 1”. Angulo de torsion : 0” 109. + 10*43"30%4 + 10*49"30:8 (134 osc.) T = 2689 dd 44.2 81 — 44.0 » — 44 0,4 — 50 0.8 » 96 + 14,0 + 13.6 » 36 + 30.0 + 35.2 » 53 =- 43.6 — 48.4 » 24 = 45 5.2 — 51 4.4 » 06 > 18.6 + 18.0 > Zl 3 Ba E 34.4 , 36 — 48.0 -- 47.2 » 06 — 46 4.8 = 52 3,2 » 6746 + 180 + 11.9 » qe 34.0 + 33.0 » 6791 — 47.2 — 46.4 » 6806 Ji 47 3.6 — 53 3.0 » 21 + 168 + 16.0 » 4 88.2 + 32.0 > 6776 qa 46.4 — 45.2 » te 48 2.8 —- 54 1.6 » 76 + 1568 4 14.8 » 91 + O. le 31.2 » qee 45.2 = 44.2 » 6791 es 181.0 55 5.0 (136 osc.) 21 + 15.0 + 19,2 » 79 A T = 2*6810 Reduccion á arco oo pequeño.....- ui Pobra 1 OD sr T, = 2*6710 11. Febrero 16, 11*14” —- 11*26”. Temperatura: 326. Amplitud de 24” á 1”. Angulo de torsion : 0*109. — 11*14" 52 -— 11*20" 5*6 (134 0sc.) T= 2*6896 + 188 + 96 o L) — 453 — + 11"14%35*2 + 11*20%35*2 /l340sc.) T = 2*6866 — 48.6 — 8.4 » 51 A » 96 AN M4 4 18.0 » O ES E 34.0 » 36 — DO ie 47.2 » 06 O A » 21 + PL 16.8 , 06 e 38.8... + 32.8 » 06 e 471.9 — 46.4 » 06 ETA io O » 6791 + 18,4. E 16.0 » 6 + 32.4. 31.6 » 06 ce 48.0. e 45.2 > 06 ES 18 2.0 — JA 1 » 06 Lo 15.6 + 14.8 » 06 + 31.6 + 31.2 » e 0 44.2 » 6791 e 50 — 25 5.6. -.(196-08€6.) + 44 19,2 > 6824 + 31083. 34 35.2 » 6194 pas MO 48.8 » 6824 Promedio ..... ATT OS T ==:2:68%6 Reduccion á arco co pequeño....... — 0036 Rebrero 16,113... oir Ane Y, += 126790 Desviaciones del iman Se han hecho con la g d. Combinando la oscilación I con la desviacion 8, resulta el log M= 2.588 458, dela combinacion de 11 con 9= 2,588 219. El promedio de los dos valores se ha empleado para el cal- culo de H en esta localidad. E sa FEBRERO 14 FEBRERO 15 FEBRERO 16 1 | 2 | 3 1 | 5 | 6 | 7 8 9 a A 11*2 a. | 22 p. | 5"9 p. | 8'2 a. | 10%2 a. | 2*] Pp. | 53 p. | 10%a | 11% a. Temperatura media... .| 347 367 304 2778 334 350 33%0 30%5 38] Al E, polo N al E...... 1*14:52] 1*15:24| 1* 1:19| 1* 0:72) 1- 8:81 140721 1* 7:62] 1*10:48| 1:15:48 Al W, polo N al E..... 20.231 20.95) 10.72 2.621 10.95] 37.62 7.38 15.71 19.28 Al W. polo N al W....| 41 48.57141 48.57/41 48. 1041 53.10141 51 91/42 21.19| 41 56.67| 41 52.38| 41 52,38 Al E, polo N al W..... 42 54. 76/42 56.19/12 58. 10/42 58.27/42 55.95143 21.67| 42 57.62| 43 1.6711 43 1.19 Angulo de desviacion .| 20 32.15/20 3222/20 38.57/20 42.08|20 37.02 20 36.13| 20 39.82| 20 36.97| 20 34.70 Corr. áng. desigual ....| — 0.311 — 0.33) — 0.36] — 0.20| — 0.301] — 0.26| — 0.27] — 0.35] — 0.33 p oorregido.... 1, 20 31.84/20 31.89/20 38.21120 41.88/20 36.72/20 35.87| 20 39.55 20 36.62] 24 34.37 log M empleado........ 2.588 373 2.588 373/2.588 458|2.588 219 intensidad horizontal H.[0.26 530/0.26 5000.26 459/0.26 4180 26 448l0.26 4430.26 396/0.26 490/0.26 515 — — 43 — CHANÑAR y = 65*56'31:5 p = — 30"28'34" 4... 3. Aquí estuve observando los días 17, 18 y 19 de Febrero, los más calurosos de esta exploracion. y á la vez los de ma- yor frugalidad, pues, café, pan y riquísima uva traida de Olta constituían mi único alimento, sin necesidad de más. La carpa estaba como á 500 metros al norte de la estacion y la única sombra de que podía disfrutar, era la de los arbustos de jarrilla. A causa de la elevada temperatura no entraba en la carpa, sinó cuando las observaciones lo requerían. Determinacion del azimut Elegí como punto fijo (mira) la punta del semáforo más le- jano visible al SW., cuyo azimut he determinado tres veces por la mañana y tres por la tarde, pues no había nubes para obstaculizar esas observaciones. 1. Febrero 17, p. m. — Mira : 220*11/81. Glash. 5*57"59:4 (] 252*14.76 6 0328 6 29.28 230.6 10 14.76 - 416.0 (| 251 28.57 Cron.—-Glash. = — 3”23%0 AT Cron. = — 8”40*3 2. Febrero 18, a. m. — Mira : 220”13:00. Glash. 6*19*4*0 O| 89*50:00 20.6 O 9% 0.9% Cron.-Glash* — 3"33*7 AT Cron. = — 8”41'9 — 456 — 3. Febrero 18, a. m. — Mira: 220*13*00. Glash. 6*32"49:8_ (j 88” 8:10 8.0 14.29 38 27.4 (| 8726.19 40 28.6 (0 44.76 Cron.-Glash. = — 3"33*65 AT Cron. = — 8"41'9 4. Febrero 18, p. m. — Mira: 220*11'86. Glash. 5*20" 9%0 (6) 257*10:72 22 24.0 (|: 26 20.00 235.8 QA 9.05 25 36.4 (0 30.48 Cron.-Glash. = + 1"16*7 AT Cron. = — 8”43*0 5. Febrero 19, a. m. — Mira : 220912'04. Glash. 6"27" 3:2 (| 8756:67 14.8 [O 88 5.71 322,2 (O 87 50.00 418 8 5.24 Cron.-Glash. = + 1%6*0 AT Cron. — 8"44*1 6. Febrero 19, p. m.—- Mira : 220*11*09. Glash. 5*52"36'0 [O 253*32:2 55 5.6 (| 252 39.05 Cron.-Glash. = + 1"8*8 AT Cron. — 8”45*4 Resultado. — Azimut de la mira : 2, Febrero 17, p. m. 2305957 2. » CEM 59.98 3. » 18, a. m 59.93 dai 4, » 18, p. m. pr, Ace 5. » 19, a. m. 59.59 6. id 59.08 ) — 457 — Declinacion de la aguja Fecha Hora Mira e E: Declinacion : as iortión z Per 19, 4 2%p- | 220"12:74 | 1*80:73 | —6:79 | 12*10:78 | 1 e 11.93 | 28.41 9.97 | 2 7 a. 13.93 | 27.76 6.682 |.3 8*a. 13.83 | 29.24 8.20 | 4 3 10% 13.93 | 33.47 13.03 | 5 mae 19 13.45 | 36.27 15.61 | 6 / 2*p 19.16 | 32.58 1389 | 7 55p 19.04 | 28.41 9.16 | 8 6% 12.50 | 27.28 7.57 | 9 la 12.16 | 33.47 14.10 | 10 Feb.19..) Yo. 11.57 | 34.84 16.06 | 11 41 p. 11.09 | 29.54 11.24 | 12 | 55p. 11.09 | 97.99 | —6.79 9.69 | 13 El valor de la correccion por torsion del hilo se determinó el 18 de Febrero en la mañana, resultando — 6:79. Intensidad horizontal. — Oscilaciones del iman I. Febrero 19, 86” a, m. -— 8"18” Temperatura : 304. Amplitud de 94 4 á 1. + 8" 634.8 + 8"12%30'4 (132 osc.) T = 2'6936 Si BE. 43.6 » 879 Bobo ME). /13 06.) 881 + pl” 18.4 > 866 + SB A 34.8 > 866 — E A 48.0 » 866 ep dd... ¿ML , 851 + ME + 17.6 : 836 + dd > + 33.4 » 791 ll. — 458 — —- 8” 8"47*2 — 8"14”46*8 (134 osc.) T = 2*6836 — 9 Ta — 2 19.010340 » 881 + ms + 16.4 » 836 + 32.8 + 32.4 » 836 = 46.4 = 45.6 » 806 ago 2.4 — 16 2.0 » 836 + A 15.2 , 821 + 32.2 -— 36.4 (136 osc.) 719 = 42.8 + 50.4 1137 0sc.) 832 a y O: A (136 osc.) 809 + 148 + 19.4 » 809 - HL + 31.6 (134 ose.) 896 — 44.4 = 43.8 » 821 —.,12 0.8 — 18 5.0 (136 080.) 779 + 14.0 18,4 » 794 PTOMODO o os Ea 276839 Reduccion á arco o pequeño..... — 0036 COD A AA T. =. 216903 Febrero 19, 8*22" —- 8-34" a m. Temperatura : 311. Amplitud de 24? á 1?. + 8'22*35*6 mn SE to pla MESA E Ñn t hs il pa 58 OOARORRIODDAoOAADoO ts tu [2] pon A wo 5 + 8"28"36:0 9. (134 ose.) T = 26896 49.2 » 66 200.7 » 66 18.4 » 36 34.6 » 36 48.0 > 36 30 4.8 » 66 17.6 > 21 34.0 » 36 47.2 » 36 Ll. 3,2 » 06 16.8 » 36 32.8 » 21 46.0 » 36 32 YA » 36 15.6 » 06 31.4 > 6791 45.2 » 33 1.4 > 21 d) — 459 — + 8'27"15*2 + 8"33"]44 (134 osc.) T = 26806 mb 31.6 36.2 (136 osc.) 09 4 — 49.6 » 24 A: + MELO ES — 3Y4 5.8 » 09 14.2 + 19,2 » 38 POD ea a e ie T = 26832 Reduccion á ángulo oo pequeño... — 0036 Febréto 19, BD pp: MV... 0. T, = 26196 (1) Desviacion de la agua FEBRERO 17 FEBRERO 10 — — 1 2 3 A a 5%7 p. 8"1 a. EE DP» Temperatura media ........ 314 29" 426 Al E, polo Nal E.........- 34050:72 | 340*36:43 | 3401571 Al W, polo Nal E......... 8.81 1 Al W, polo N al W.......-. 29] 31.19 | 2121.90 | 21 12.82 ALE; polo Nal W..¿0.¿.- 292 13.81 | 2223.10 | 22 11.19 Angulo de desviacion p.. 20 36.37 | 20.36.03 | 20 Corr. ángulos desiguales... — 0.16 — 0.27 — a O A 20 36.21 20 37.76 20 39.16 M empleado ........... 2.588 373 | 2.588 373 | 2.588 665 Intensidad horizontal H . 0.26 402 | 0.26 476 | 0.26 283 vbaito 18 FEBRERO 19 _-_-____—— ——qgqgon A 4 5 | 6 | y e 5%0 p. 0 a. 88 a. 2%6 p. Temperatura media. . 404 "9 Al E, polo Nal E...... -1340*26:42 340 21:19 340"26'19|340* pido Al W, polo N al E..... .38 10.95 29.28 Al W, polo N al W. 91 9.52¡ 21 14.05] 21 13. -57| 21 19.05 Al E, polo Nal W..... 92 8.571 22 4.52| 2 7.62] 22 6.43 Angulo de desviacion 4 20 37.32| 20 44.11| 20 a 41| 20 33.69 Corr. áng. desiguales. . — 0.2| — E — 0.17 a 0 A A 37.07| 20 43. .92 20 39: 20 33.52 log M empleado ....... 2.588 665/2.588 760 dolo. 588 571/2.588 665 Intensidad horizontal H.[0.26 358|0.26 414|0.26 459/0.26 424 — 460 — Para las observaciones 1 y 2 se ha empleado el momento magnético (M) observado en el Chamical. Poco antes de la observacion 3 hubo un contacto entre el iman y una de las agu- jas de declinacion, circunstancia que aumentó el momento magnético del iman de intensidad. La combinacion de las ob- servaciones 5 con I, y 6 con II suministró el nuevo valor de M, cuyo logaritmo = 2.588 665 ha entrado en la computa- cion de H de los números 3, 4 Nod , SERREZUELA (provincia de Córdoba) ¿4 = 65*22'55*5 ? = — 30*34'36'0 H: == %/9" Las observaciones magnéticas se hicieron en el campo al Norte de la estacion y á 200 metros de distancia de los edificios de la misma. Determinacion del azimut de la mira Elegí como mira un poste de la línea telegráfica situado comoá 500 metros al Este de la casilla. Su azimut se ha deter- minado dos veces. 1. Febrero 22, p. m. — Mira : 9933/00 (E). Glash. 6"18"31*0 (| 246*47'14 271.4 (O AT? 5,9 22 148 |O 26 52.38 24 2.8 3.10 Cron.-Glash. = + 1%39*7 AT Cron. — 6”39*7 — 461 — 2. Febrero 23, a. m. —Mira : 99*33:71. Glash. 6*36"57*8. (| 81*27*62 39 4.0 |0 44.76 40 44.4 0 32.38 4237.0 (| 80 45.00 Cron.-Glash. = + 1404 AT Cron. = — 6”41*3 Resultado, Azimut de la mira : - Febrero 22, p. m. 113:56:63 1 promedio: 113%56:65 (ESE. dd. 56.67 ) Declinación de la aguja Para las observaciones se determinó la correccion por tor- sion del hilo igual á— 6/85 que se ha aplicado á las 8 ob- servaciones de la declinacion. : Correce. 2 Fecha Hora Mira Duda or Declinacion E magne tico torsion = An 99-33:95 |357*28 53 | —6:85 | 11*”44:38 | 1 up 33.3% Y.42 507631 2 2 eno á7 Up. | 3.8| 28.17 45.341 3 0H 32.99 26.45 43.26| 4 DE 33.59 30.95 47.16/ 5 ¿ 104.1. 3.1 32.10 48.13| 6 dic 93 p 33.17 | 34.01 50.04 | 7 UL 33.051 33.53|—6:85| 49.38| 8 Intensidad horizontal En Serrezuela hice sólo observaciones de la desviacion de la aguja. Para el cálculo de H se introdujo el magnético (M) que había resultado de la sus valores en el Chañar y en Soto. valor del momento interpolacion entre FEBRERO 22 FEBRERO 23 Temperatura media ...... Al E, polo Nal E..... . AL W, polo NalK...... Al E, polo N al W...... , Angulo de desviación ¿. .. Corr. ángulos desiguales . y GOrTegido..-. «bu log M empleado . ........ 2.588 929 1115 a. | 22p. | 44p, | 6'1p. | T74a, | 1020, | 98 p. | 5% p, 38%5 40%4 399 36%5 295 374 4091 36*7 + [337*28:81/337*33/81|337*26:90 337*20:24/336*20:48|336"26:42|336*33:811336-2] 19 13.81 18.81 12.86 7.14 14.29 23.57 29.52 21.19 18 10.00| 18 11.43| 18 7.86| 18 3.511 17 25.24| 17 15.95| 17 24.52| 17 21.90 52 15 57.38 51.43 53.81| 18 20.72| 18 19.28| 18 19.28| 18 19.28 20 34.88| 20 34.05| 20 34.88| 20 37.501 20 47.80| 20 41.31| 20 40.12| 20 44.70 + 4.141 —017-=0.158/ 01m 0.22] — 0.28] —0.2| — 0.2% 20 34.74| 20 33.88| 20 34.73| 20 37 31 20 47.58| 20 41.03| 20 39.90| 20 44.47 2.588 929 Intensidad horizontal H ...[0.26 450 0.26 440/0,26 429/0.26 427/0.26 427 0.26 338/0.26 32110.26 278 o! — 463 — Estacion Soro (provincia de Córdoba) 4 = 65*0'21:0 p= — 3047/3320. H = 531%5 Para efectuar mis observaciones magnéticas, me retiré co— moá 250 metros al Sur de la estacion donde encontré un pe- queño pedazo de campo rodeado de cercos de rama. Azimut de la mira La mira era un semáforo de la estacion, distante como 300 metros, cuyo azimut determiné cuatro veces. 1. Febrero 27, p. m. — Mira: 125*0:97. Glash. 5"11"26"6 (| 50*59:05 13-20.5 OA 15 26.8 10 pS 17 90 (MH. 50 15.24 18 38.6 () 3.57 20 31.8 | 22.86 Cron.-Glash. = + 1"20%4 AT Cron. = — 5”19*5 2. Febrero 28, a. m. —Mira : 1250/85, Glash. 6*45”"43*2 (] 232*46:90 59.28 48 26.4 (0 5:8,8: 10 39.52 52 36.2 (Y 231 54.76 Cron.-Glash. = + 1”19/0 AT Cron. = — 5”20*1 3. Febrero 28, a. m. — Mira: 125*%0/85. Glash. 6*'54” 010 (NJ 231*"44:28 552.8 |) MB 65.42 51 18 (O 231 54.76 59 48 QA 5.48 Cron.-Glash. = + 1"19:0 AT Cron. = — 5”20:1 TIA — 464 — 4. Febrero 28, p. m. — Mira * 125*1'09. Glash. 5”44"49*'8 (Qi “477 3:10 46 29.4 10 23.10 48 18.2 | 10.00 49 42,4 (| 46 26.19 AT Cron. = — 520% Cron.-Glash. = + 1"21*9 Resultado, Azimut de la mira : Febrero 27, p. m. » 28, a. m. 345%4!62 y 4.33 | Promedio : 345*4:26 INNW] » 23, 4. ml; "Pe Ó sea 14*55:74 al W. +00:28, p: mm. 3.98 o , Correcc. + Fecha Hora Mira ere por | Declinacion| £ magnético tordlon z | | Es Declinación de la aguja / 10%a, | 125* 0:73 |151*38'53 —1:62] 11:94 l E 1.09 13.82 39.37 | 2 Feb. 27...í 1*p. 1.09 42,52 38.07| 3 | 5*p 0.97 37.40 33.07. 4 1 6%p 0.97 36.50 | 32.17] 5 (Ta 0.85 37.10 32.89 | 6 Feb. 28..., 8%, 0.85| 35.20 30.99 | 7| Da, 0.85 38.11 | 33.90] 8 Perturbacion magnética [ 1*30%0 | 125* 1:00 ¡ 151*49:06 | —7:62 1 1144/73] 9 34.0 50.38 46.05 [10 | 38.0 52.51 48.18 [11] Feb. 28... 80 53.82 49.49/12]| 46.0 52.04 47.11/13 50.5 49.18 44.85 | 14 56.0 49.54 45.21/1 — 465 — i Norte pde : Fecha Hora Mira AE por Declinacion E magnético > 3 z torsion Z | | Perturbacion magnética (Conclusion) 2” 0”0/125* 1:10] 1515145] —7:62 | 11*47:1921 16 2 46.0 1.15 56.33 32.00 | 17 50.0 57.16 52.83 | 18 54 5 56-80 52.47 | 19 59 5 : 55.49 51.16 | 20 s 4 51.5 1.20 48.59 44.26 | 21 NA 18.36 14.03 | 99 57.5 47.52 43.19| 23 9 25.5 1.30 45.26 40.91 | 24 28.5 45.38 41.031 25 31.0 45.38 41.03 | 26 6..4.5 1.43 45.02 | —7.62 40.69 | 27 | Cuando hice la primera observacion de la declinacion en la tarde del 28 de Febrero, encontré que ésta había aumentado 11” desde las 11” a. m., incremento demasiado alto como para buscar su causa en la oscilacion diurna. Me dí cuenta , Que se trataba de una perturbacion magnética y principié á observar tan ligero como posible, lo cual no se podía hacer en menos de 3 ó 4 minutos, pues había de observar la aguja en sus dos posiciones, marca arriba y marca abajo. Interrumpí esas observaciones tan sólo con las alturas del sol indispensables y algunas desviaciones de la aguja á fin de obtener unos valores de la intensidad horizontal durante la perturbacion. Así me ha sido posible conseguir 19 observa- ciones de la declinacion que dan detalles sobre el desarrollo de la perturbacion. El tiempo apuntado correspondiente á esas observaciones está expresado en horas y minutos de mi reloj de bolsillo — 466 — Glashútte. Para reducirla á tiempo medio del meridiano ini- cial de G ich hay que aplicar las siguientes correcciones: cicadas PRE PON 1"30”00*00 6” 4”00*00 Cronom.-Glash......... + 1 20.35 + 1232.10 AT Cronóm..... ds = 5 20.35 = 5 20.53 A AAA + 4 20 1.40 +- 420 10 Tiempo medio de Greenw., 5 46 1.40 (Febr. 28); 10 20 33.00 El máximum de la declinacion ó sea la mayor excursion de la aguja hácia el Este, de casi 19” sobre el valor normal, se nota — entre mis observaciones —á las 2”50” de mi reloj Glashútte, que corresponden á : 2”46”0*44 tiempo medio de Soto y t Bid: > » de Greenwich. A las 10*”20"33*0 tiempo medio de Greenwich (final de mis observaciones) la aguja estaba todavía lejos de su posi- cion normal, pero con tendencia á volverá la de su equi- librio. Intensidad horinzontal. — Oscilaciones del iman I. Febrero 28, 9*59”, --10*10” a.m. Temperatura : 307. Amplitud de 24* á 1. + 9"58"35:6 + 10* 4"31%6 (132 ose.) T = 2*6970 - == 44.4 09 49.2 » a A 5 0,8 > 00 + 18.8 + 14.4 » 36 + E E 30.8 » 70 — 48.4 — 43.6 » 1.0 48. 6 5.6 (134 osc.) 25 + 180. 19.2 » 55 + 46. + 35.4 25 sa As 48.6 » 10 — 4617 — + 10" 117% +10" 7718%4 (134 08c.): T.== 916925 + 34.0 - 34.4 » 6896 — 47.4 — 47.6 » 8l - 3 mb = $: 43 » 6910 + 16.8 + 17.6 » 25 + 33.2 + 33.8 » 10 — 46.4 = 46.8 » 6896 — a — 38 » 96 + 16.0 -- 16.4 » 96 + 32,4 + 32.8 > 96 — 45.6 — 46.0 » 96 — 4 2.0 - 10 2.0 » 66 - 15,2 15.6 » 96 O E AA Te 20915 Reduccion á arco co pequeño...... 6 PEbtero 28,10 La mi T, = 26879 II. Febrero 28, 10*12" — 10*24” a. m. Temperatura = 319. Amplitud de 24? á 1”. + 10*12"35%6 + 10"18"31%6 (132 0sc.) T = 2*6970 49.2 44. 36 8 > ci 139,2 — 19: 0.8 » 36 + 18.8 + 14.4 » 36 + 33.2 * + 30.6 » Y2 . 48.4 — 44.4 > 70 sp 14 4.8 = 20 0.8 » 70 +> 18.2 + 14.0 » 33 + 34.4 + 36.2 . (184 09c.) 25 e. 48.0 - 48.8 » 25 — 15 4.2 — 2152 » 40 +- 17.6 + 18.4 » 25 Ap 34.0 + 34.1 6896 ta 47.2 = 48.0 » 6925 veia 16 3.6 — 22 4.0 » 6896 + 16.8 + 17.6 y 6925 + 32.8 - 34.0 » 10 pe 46.4 — 46.8 » 6896 00d 17-18 = 23 3.2 » 96 efe 16.0 + 16.8 » 6925 e 32.4 e. 33.0 » 10 — 468 — — 10*17”46*0 — 10”23"46"0 [134 0sc.) T = 2*6866 = 1823 — 24 2.8 » 6910 e. 15.6 + 15.6 » 5866 O TS q. 220027 Reduccion á arco o pequeño...... “> -0096 Desviación de la aguja De las nueve observaciones de esta clase que he hecho en Soto, corresponden las tres últimas ála perturbacion magné- tica : presentan valores sumamente bajos. El momento mag- nético (M) empleado en la reduccion resulta del promedio de dos valores próximamente iguales que se calculan combinando 1 con 5, y Il con 6. Ae FEBRERO 27 2 FEBRERO 28 Temperatura media. ALE, polo N al E.. Al W, polo Nal E. Al W, polo N al W Al E, polo Nal W. Ang. de desviac. p.. Corr. áng. desig... log M empleado... Intens, horiz, H... 1%4 p. 34%4 1302143 30.48 171 26 19 172 35.00 20 47 32 -- 0.34 20 46.98 2.589 192 0.26 323 130-38:57 24 20 171 39.28 172 27.38 20 45 95 — 0.17 20 45.78 0.26 298 1304666 15.48 —- 0.12 20 47.20 0.26 256 4*9 p. 31%5 99 a. 296 10*6 a. q EF 330 n 32 p. 323 130”40:48 57 171 47.88 1717.62 20 49 11 — 0.13 20 48 98 0.26 275 1305729: 9 171 48 11224 20023 -— 0. 20 52.12 2.589 278 0.26 238 130*35:00 16.19 171 43.10 172 25.48 20 49.35 — 0.14 20 49.21 2 589 106 0.26 260 130*46:66 22.38 177-072 41,90 20 53.39) — 0.15 20 53.24 2 589 192 0.26 170 1307*39/:52]1; 18.33 7.86 49.52 172 20 59.88| : — 0.15 20 59.73 0.26 050 0.26 019 QU 1409 Cruz DEL Esk (provincia de Córdoba) 1 = 64*47'22*5 p = — 30%*41'16'0 H = 476" En esta poblacion tan extendida hice mis observaciones magnéticas á 250 metros al oeste de la estacion del Ferro- carril Córdoba y Noroeste, cerca de la casa del señor Larch, A poca distancia estaba constru yéndose una casa. Azimut de la mira Me sirvieron de mira una seña en el parapeto de una casa blanca, situada á unos 500 metros al Suroeste y la torre de la iglesia. 1. Marzo 2, a. m. —Mira: 326* 14:96. Torre : 296 20.79. Glash. 7* 5"]9*4 ¡O 159” 0/48 83.2 GQ 158 1.67 12 14.0 (O 7.14 15 40. (O 157 11.53 Cron.-Glash. = + 1”20*9 AT Cron. = — 4"30*5 2. Marzo 2. p. m.— Mira : 326"14:31. Torre : 296 20.14. Glash. 6*3"47*8 Oj 334” 7:86 529.4 (| 333 54.76 Resultado : Azimut De la mira De la torre Marzo 2, a. m. 25720'42 227"26:25 o E E 20.30 26.13 Azimut adoptado : 257*20'36 (WSW) 227*26:19 (SW) — 411 — Declinacion de la aguja El día 2 de marzo hice seis determinaciones de la declina- cion con la aguja colgada del mismo hilo de seda que me había servido para todas estas observaciones. La correccion por torsion resultó = 7:27 Correcc. 2 Fecha Hora Mira riel por Declinacion El magnético | reorsion E / 7% a. |326"15:26 | 8024/90 | —7:27 | 11*22:73 | 1 | 9%4 15.26 22.28 20.11 | 2 Mároo E )1p 15.49 31.86 29.46 | 3 OS 3"p 15.49 28,41 26.01 | 4 : | 5 tp 14.31 27.70 26.48| 5 | 5%p 14 31 7.7181] -7.271 2.54] 6 Intensidad horizontal. — Oscilaciones del iman L Maté 2, 2*11” p. —2*23” p. Temperatura: 333. Amplitud: 23” — 1%5. + 2"11"30*8 + 2*17"32:8 (134 0sc.) T = 27015 e 44.6 : o 46.2 » 6985 — 12 6,0 — 18 2.4 (132 0sc.) 7000 + 19.6 ES 15.6 » 6970 28 30.8 +. 31.8 (134 0sc.) 40 o 43.6 — 45.2 » 8. — 13 5.6 A da. (192 0807) - 36 + 19,9 + 14.6 » 22 + 35.6 - 31.2 > 36 — 48.8 —- 44.4 » 36 — 14 5.0 - <4 08 » - 55 + 18.4 ES 14.0 > 36 qe 35.0 + 35.8 (134 0sc.) 25 — 472 — — 2”14"48*4 — Epa , (134 0sc.) .T = 26925 O de E, | » 25 + 18.0 ES eS » 25 + 4.2 + 34.8 10 — 47.4 — 48.0 » 10 — 16 3.6 a dd » 25 + 70 + 18.0 » 4 + 3.2. + 33.0 » 6896 -- 46.8 — 47.6 » 6925 cr AO Y PO O EU » 6896 + 164 + 17.2 » 6925 O o T = 216937 Reduccion á arco so pequeño..... > 32 mi AS DNA A T, = 26905 (11) Marzo 2, 2*26"—2*38" p, y Temperatura: 33*1. Aioplitad de 26" 4.15. ri e E E (134 ose.) T = 2*7000 + 17.0 + 18.8 » 00 + 38.2 + 300 » - 68... 48.4 » 6985 a E a a! » 40 E 16.8 = 18.0 » D9 + 32.8 - 34.4 » 85 her 46.4 - 48.0 » 85 O di E » 70 + 16.4 - 176 > 319) + 32.4 eS 39.2 , 25 e 46.0 — 46.8 » 25 a a - 39 3.0 » eu 15.6 5 16.4 > 25 sf 31.6 - 32.0 » 45.4 — 46.4 » 40 e 00. 14 18 $4 » 40 + 14.6 _- 15.6 » 40 + 31.1. 31.8 » 10 cn 44.4 — 45.6 » 55 A Js 15 > 6896 — 413 — + 2'"31”31*2 A AOL. (l34.psc.. T.=,2.0000 — 3.6 — 44.4 » 6925 Proud. eco T= 20945 Reduccion á arco «o pequeño..... — 0045 E Y T. = 26900 (1) Desviacion de la aguja MARZO 2 —— a a a a 1 = 3 1 o IAS a 105. 2 -T70D. 28 p 4*8 p Temperatura media....| 30%5 3406. 3173 3178 Al E, polo Nal E..... 59*25:48| 59*26:66| 59”24:28| 59*25:48 Al W, polo Nal E..... 7.38 18.10 13.33 11.67 Al W, polo Nal W ....[100 26.90/100 27.14|100 25.48/100 24.52 Al E, polo Nal W..... 101 11.91/101 16 67/101 14.76/101 14.05 Angulo de desviacion ¿.| 20 46.49| 20 44.76| 20 45.66| 20 45.35 Corr. por áng. desigual.| — 0.17| — 0.18] — 0.18| — 0.19 a LA A 20 46.32| 20 44.58| 20 45.48| 20 45.16 Log M empleado....... 2.588 359|2.588 441|2.589 192/2.589 192 Intensidad horizontal H.[0.26 29210.26 271/0.26 349/0.26 348 CAPILLA DEL MONTE 2 = 64*31'46"5 ¿=-— 30%50'37: H= 981” En Capilla del Monte, estacion de base para el viaje de exploracion cuyos detalles acabo de dar, hice observaciones dos veces, los días 6 á 9 de Febrero, antes de salir y del 3 al 7 de Marzo despues de mi vuelta. El lugar de la observacion ha sido, si bien no del todo idéntico, las dos veces el mismo, con diferencia de 1 Ó 2 me- Es DD tros, es decir á distancia conveniente (15 á 207) al Este de mi casa particular situada en la banda Norte del río. Determinacion del azimut de la mira Para mira elegí la cruz de la capilla situada á 670 metros al Sur. 1. Febrero 6, a. m. —- Mira: 110*59'63. Glash. 6"26”23:6 ( 20*15:43 30.00 30 36.0 (0 18.57 32 45.2 (i 1929.52 34 46.8 () 15.24 36 31.6 |0 35.00 Cron.-Glash. = — 2%57*5 AT Cron. — 2726*9 2. Febrero 6, p. m. —Mira: 110%59:63. Glash. 5%59"26.4 (ij 176*47:38 81518. [0 1773.10 482 Q 176 13.81 62.4 30.48 Cron.—Glash. = — 3"0*7 AT Cron. = — 29883 3. Febrero 7, a. m. — Mira: 110*59:69, Glash. 6"55"45*2 (| 16*28:57 59 2.0 9.2 ¡O! 5.24 ed 72 0] 24.05 324.4 "16 7.62 Cron.-Glash. = — 3"2*5 AT Cron. = — 2”99*9 4. Febrero 7, p. m. — Mira . 110%59:75, Glash. 6*25"]2*8 Ol 173*58:81 21 50.6 | 174 11:67 30 5.6 |) 173 55.48 32 21.6 () 5.95 Cron.-Glash. = — 3"4*] AT Cron, = — 2%3]*2 de 51h de 5. Febrero 8, p. m. — Mira: 110*59/63. Glash. 5*"45"34*8 ..(]- . 1/9” 2:62 48 31:23 K8) 15.24 50 19,8] 2.62 52 16.8 Il 178*14.76 Cron.-Glash, = — 3"9%4 AT Cron. = — 2345 6. Febrero 9, a. m. —Mira 110*%59/63. Glash. 6*50"3914 |) 17” 6:66 53 0.2 |6 16 50.00 55 41.2: (1.15 56.67 38:30... 39.52 Cron.-Glash. = — 3"”11*%0 AT Cron. = — 2”36*0 7. Marzo 5, p. m. — Mira: 269*11:52. Glash. 6*2712*0 (] 342*35:00 401.2.-.X) 48.10 647.4 (0 39. 10 847.4 OQ 341 45.24 Cron.—Glash. = + 0%53*2 AT Cron. = — 3”30*1 8. Marzo 6, a. m. — Mira: 269”11:87. Glash. 7*247”54'4 (| 161*39:28 Td al 91 ba 28 50.2 | 41.67 30 39.4 10 26.90 Cron.-Glash. = + 0%57*8 AT Cron. = — 3"30%5 Resultados. — Azimut de la mira 1-10 06.4. .m.... 1053.02 2. Febr. 6, p. m 193"4*64 3. $ E 6.44 4. dsd » 5.26 %. » 3 des 6.22 Lo ES A o > 4.65 Promedio a. m... 193*6:16 Promedio p. m.. 193*4:85 á 9 = 193%5:50 Azimut adoptado, Febrero 6 Marzo 5, p. m... Azimut, Marzo 5á 6. pe db EE: Pu y EGO Declinación de la aguja 192*52:99 192*53:94 Fecha | Hora Mira | a / 8*a. | 110*59:94 10.4 11.0. Pob... Er 0 24 l 5: p. 0.18 16?*p. 0.12 (¿Pa 0.00 10%, 0 00 | 1 0.00 e Ne E 0.00 / 3*p. [110 59.88 sp. 59.88 -0"p. 1111-0600 12%m. 0.00 Feb 8...) 1, 0.00 2" p. 0.00 Feb. 9.....] 10%. | 110 59.76 / 8% a. | 269 11.87 9 a. 11.87 Marzo 6.... E 11.28 / 5%p 11.56 6%p 11.56 Norte magnético o 289” 10:36 15.78 87 37.00 Declinacion 710111". 8:89 Número D 0-20 593A0N-. tn mm, Intensidad horizontal. — Oscilaciones del iman . Febrero 8, 2*50”. — 3"2" p Temperatura : 30*2, rartdós 23 4 > . Febrero 8, 3"4” — 3*16” p. Temperatura : 30%9. id 25" — 1”. — + 34.4 > + 550” 5%0 + 2%56" 514: “(134 050) T.= 216896 — 18.8 — 19.2 » 96 — 34.4 = 34.8 » 96 _ 48.0 + 48.4 » 96 + 5l 44 + 57 4.8 » 96 — 17.6 = 18.0 » 96 — 34.0 — 34.0 » 66 + 47.6 - 47.2 » 36 + 52 3.6 + 58 3.2 » 36 — 17,2 — 16.8 » 36 — 33.0 pon 32.6 » 36 + 46.8 + 46 4 » 36 + 53 2,8 +)..59 2.8 » 66 — 16.4 —- 16.4 » 66 — 32.2 — 32.0 » 51 + 46.0 + 45.6 > 36 + 54 2,2 +: 3.0.1.2 » 6791 — 15.6 - 1953 » 6836 . — 31.8 =- 317 » 21 + 44.8 - 44.2 » 21 + 55 0.8 - 1.08 » 51 = 14,4 — 14 4 66 as 30.8 — 36.0 (136 osc.) 53 + 44.0 = 49.2 » 53 A A T — 216855 Reduccion á arco 00 pequeño..... — 0032 Febrero 8, 29 P...:-........... T, = 26823 — 3"10" 4.4 134 0sc,, T = 2:6925 18.0 6896 6925 . — 478 — 344712 . —.3*10%47"6 e ia 1 EOS E A ES 16,8. — ELE + 3.8 + 38.2 — O 46.4 a OA. O 19. Eg - 16.0 —+ 16.0 + 32.4 + 32.4 — AO. E 45.6 o + 1 ES 15.2 + 15.2 - 31.2 + 31.6 — 48 -= 44.4 A A! O A — 14.4 + 14,4 + 30.4 + 30.8 — A: 43.4 e O E eS 19.2 + 18.8 - 30.0 + 34.8 — y 48.0 Promedio o — (134 0sc:) ds E Me AA ci e OS SE PA Para reducir á arco oo pequeño.. Febrero 8, 3*2 p IH1, Febrero 9, 10*1* — 10*13" a. m Temperatura: 3195, Amplitud . 95*-1. E Lada E 17.2 e O Y ++ dl ES (134 0sc.) T = 216896 8 2 (11 $ — 479 — — 104” 1%4 — 10*10” 5*8 (136 0sc.) T = 2*6794 + 14.8 _ 18.8 » 65 — 30.6 e 34.8 » 79 = 44.0 19 — 5 5.8 — 11 4.0 (134 osc.) 31 - 18.8 + 17.6 76 — 34.8 . 33.4 » 61 —- 48.4 — 47.2 » 76 — 6 4.4 — a » 76 ES 18.0 + 16.4 46 + 33.6 + 32.4 » 7 = 47.6 — 46.0 pS 46 o e LO O T = 26790 Reducción á arco oo pequeño..... +. 0040 . e OO e O T, = 207920 (Ub V. Marzo 6, 10*30” — 1042” a Temperatura: 25*3. ula 25 -1*2, pe + 10*29"32"4 + 10*35”33*6 134 o0sc.) T = 216955 46.0 47 e e 0 » 40 AA DO 030 930 » 55 + 1510- + 16.4 » 25 + 32,0 + 32.0 » 6866 ano 45,2 — 45.6 » 96 — 31 16 — 3/14 » 6925 + 152 + 15.2 » + 3.6 + 31.6 » 66 — E e A 38 0.8 , 36 + 144 + 14,4 > 66 + 30.8 + 36.4 » 82 = 440 — 49.6 » 82 = 33 5.2 — 39 5.4 » 8l + 190 + 18.8 » 51 + 34.8 + 34.8 » 66 - 48.8 — 48.8 » 66 — 34.48 -—- 4 48 » 66 + 180 + 18.0 » 66 ES Y4.0. + 34.0 » 66 TVE 32 — 480 — — 10"34"47:8 — 10*40”48*0 (134 0sc.) T = 26881 35 4.0 — 41.-3.6 » 36 e Na + 17.2 » 66 A T. == 20882 Reducción á arco “o pequeno .... — 0040 Marzo 6, 10'6 a. m.............. T, = 2*6842 (IV) . Marzo 6, 2*26” — 2*38” p Temperatura : 27*2. dora. 25-15. — 226” 0%8 2002 "34 > (134 080.) Y. — 2.6083 e 14.4 + 15.6 » 55) + 30.8 + 31.8 » 40 ar 44.0 — 45.2 » Du . — 2 0.4 — 3 1.4 » 40 + 13.6 + 14.6 » 40 + 30.4 e 30.8 > 6896 Eos 43.6 — 44.0 » 96 — YB3i6 — 34.60.4 (132 0sc.) 79 + 188 + 13.6 » 79 $ 35.2 - 35.2 ¡(134 oxc.) 66 E 484 — 48.8 » q - 29.48. — y 48 » 66 me 3 180 + 18.4 > 96 ap 34.4 + 34.8 > 96 sa 4716 — 48.0 » 96 AS O 6 9 » 8l + 11,2 + 17.6 > 96 + 33.6 + ES ds » 36 2 46.8 - 46.8 » 66 A. O ER » 66 _— 16.4 + 16.4 » 66 E 328 + 32.8 » 66 ... 460 — 45.6 » 36 TOMO lO e Y” == 776893 Reduccion á arco «o pequeño..... — 0040 Marzo-8, Pob poc. ci T, ==.2'6852 (Y) Desviación de la aguja (d 200 milímetros de distancia) FEBRERO 6 FEBRERO 7 — A ——— nana 23 TA aaa ana 1 2 3 1 » 6 7 8 o A A 8"6 a 112 a 18 p 48 p 8'4 a 10%5 a 1*2 p 1%9 p Temperatura media....... 263 308 320 338 273 31%4 342 34%5 A1E, poloNalE ....... 26822: 38|268*28:57/268*32:86|268*30:72|268*20:95|268*27'62|268*36 67|268*35:71 AW., polo NaFE:...... 6 66 19.52 23.81 14.52 10.00 18.57 24.28 23.81 Al W, polo N al W....... 309 44.28|309 22.621309 21.90/309 19.76/309 20.48/309 19.76/309 23.81|309 24.28 AFE, polo Nal W....... 310 11,19/310 13,33/310 14.29/310 13.10|310 10.00/310 10.95/310 13.57/310 13.57 Angulo de desviacion + ...| 20 51.61| 20 41.97| 20 39.58| 20 41.90| 20 44.88| 20 41.13| 20 39.11| 20 39.58 Corr. por áng. desiguales..| — 0.06| — 0.19] — 0.20) — 0.22) —0.18| —0.19 — 0.19] — 0.18 P COFTORIdO. Td 20 51.55| 20 41.78| 20 39.68| 20 41.68| 20 44.70| 20 40.94| 20 38.92| 20 39.40 log M empleado.......... 2.588 373 2.588 373 Intensidad horizontal H...[0.26 2420.26 38110.28 407/0.26 341/0,26 367/0.26 390/0.26 3920.26 379 o Desviación de la aguja /d 200 milímetros de distancia) FEBRERO 7 FEBRERO $8 FEBRERO 9 MARZO 6 9 10 | 1 | 12 13 14 15 16 A IAS 51 p 25 p 3"8 p 050 Pp 97 a 10"1l a 0 p 5%6 p Temperatura media..... 393 32%8 302 31%0 327] 232 280 E ALE, polo NarE... 0... 200 "21/.02/205"28.33/26817.62/268”14:29|268” 9:52| 66*42:14| 66*50:00| 66*40:79 XUL W, polo NaRE....... 16,19 30.48 32.38 21.14 29.05 8.33 22.14 13.57 Al W, polo N al W.... .. 309 20.95/309 13.57/309 10.48|309 9.521309 1.S0|107 47.86|107 48.10|107 47.14 Al E, polo Nal W....... 310 10,00/310 23.81/310 25,24/310 22.38/310 23.33|108 14.76|108 21.67|108 20.72 Angulo de desviacion p....| 20 41.78| 20 40.89| 20 41.43| 20 42.62| 20 41.66| 20 48.04! 20 44.41| 20 48.39 Corr. por áng. desiguales..| — 0,18] — 0.36| — 0.41] — 0.39) -- 0.50) — 0.131 —0.14l -- 0.13 P ODITOgIdO.... + in... .. 20 41.60| 20 40.53| 20 41.02| 20 42,23| 20 41.16| 20 47.91! 20 44.97| 20 48.26 log M empleado....... .. 2.588 373 2,587 900 Intensidad horizontal H...[0.26 351/0.26 379/0.26 404/0.26 36910.26 3760.26 3250.26 338|0.26 269 + ALTA Gracia (provincia de Córdoba) 1 = 64*26'0" $ = — 31*40'14' H==093- Las coordenadas geográficas que doy, son las que sumi- nistra el Plano general de la provincia de Córdoba de 1883; la altura corresponde á la estacion del Ferrocarril Central Argentino que está situada en la parte más baja de esta floreciente poblacion. Hice mis observaciones, los dias 24 á 26 de Mayo (1894), en la misma villa, en un sitio bastante espacioso que forma la esquina NE. de la plaza, quese extiende al E. de la iglesia. De la estacion se sube 14'8 para llegar á la casa que ha- bitaba en esta exploracion y en cuya quinta hacía mis obser- vaciones. El pretil de la iglesia se eleva todavía 17%2 sobre la casa de que estoy hablando. De modo que el pretil queda 32 metros más alto que la estacion ó está á 585 metros sobre el cero del mareógrafo de Buenos Aires. Esta altura de 585-590 metros es la que corresponde á la poblacion vieja, es decir, á la colina donde está el tajamar y los edificios agrupados alrededor de la iglesia. Las cifras que acabo de dar resultan de una nivelacion barométrica (con dos aneroides) que hice dos veces durante mi estadía á fin de ligar el pretil de la iglesia con la estacion ferrocarrilera. : Determinacion de la hora El 14 de Mayo había encontrado mi cronómetro Brócking 1024, con la espiral rota y como para la compostura de este defecto no se encontraba pieza de repuesto en la República, fuí obligado á servirme exclusivamente de mi reloj de preci- sion Glashútte número 13373. Tomé con mi círculo de reflexion las alturas del sol que > ME van consignadas en la lista que sigue y que están corregidas por error del índice, refraccion y paralaje. N* Fecha Hora Limbo Altura corregida y: Mayo 24 AO O e 32292 0 21728'21"0 $ 532 O 202%813.0 4. 9318 (G 2 2?2113.0 5. 11440 O 19%8 0.0 6. 15:41.0 O 19212.0 7. Mayo 25 9 0018.6 Dias Ñ 54 394 Ol 29 29 12.0 9. 58 45.2 Oy. 10. ea Ol pol 14. SNA), : 12. aL. 0 Y 1410.0 13. A A ; 14. A 15. ERE O PE y 16. 10498 Dl 31 59 14.0 17. 42.578 0) 2 18. 47552 Ol 31 14 19.0 19. 49 58.2 O) : 20. 54 43.2 O) 30 29 12.0 21. : 58 52.0 OQ 229 6.0 22. Mayo 26 95336.0 O). , 23 814 0 29 44 22.0 24. 10 010.8 5) : 25. 4580 OÍ 30 29 19.0 26. 748 0) : Pa 4 20, 27. 48 0 31 14 20.0 28. 14.15.23. 05) ias 29. 19390 Ol 31 59 33.0 30. E OR : 31. 99212 DÍ 31 59 38.0 32. 4194.00). 33. 16336 Ol 31 14 21.0 34. 48374 O) 36. 52.0 O Y4423.0 | ¡ —- AS) — Resultados. — Las observaciones números 1-6 suminis- tran para Mayo 24, 3"1 p.m. AT Glash, = — 0%15*9. Por el método de las alturas correspondientes, resulta : observaciones 7-14 combiñadas con 15-21. AT Glash. = — 078*6 para Mayo 25, 12” m. Observaciones 22-29 con 30-36. AT=—0"5*5 para Mayo 26, 12” m. , La marcha diurna3T = + 3*1 corresponde más ó menos á la que se había observado en Córdoba, antes de este viaje. Determinación del azimut de la mira Elegí como mira la cruz de la torre de la iglesia que se veía casi derecho al Oeste, á una distancia de 200 metros. Su azimut se determinó tres veces. 1. Mayo 24, p. m. —Mira : 223*31:09. Glash. 4*31” 444 (| 251%55:71 32 53.2 | 252 12.62 34 50.2 ¡OQ 251 56.19 AT Glash. = — 0*5*7 Azimut : 270*20'76 (1) 2. Mayo 25, a. m. — Mira: 223"30:13. Glash. 7"26"2414 (| 13*12:86 238 44.8 (0 29:24 30 57.2 | 5.95 334924 Q 12 9,05 AT Glash. = — 0”7*9 Azimut: 270*”21:38 (2; — 486 — 3. Mayo 25, p. m. — Mira: 223*29/66, Glash. 4*12”"14'0 ( 254*47:14 60.00 , 0) : 15528 ( 14.29 17324 0 32.38 AT Glash. = — 0”8*0 Azimut : 270%22:26 /3) Los dos valores o dan azimut..... 270*21:51 LA DDEOTYACIÓN: MAA 21.38 Azimut de la mira adoptado.................. 270*21:45 Declinación de la aguja Correcc. 2 Fecha Hora Mira Norte por Declinacion E magnético LorBiOR > ( 1* p. | 223-31:51 | 324*50:00 | —5:92|11*34:0| 1 cs 31.67] 49.28 33.3| 2 1%4 30.60 TAS TT 7.38 30.7| 3 94 30.00 44,28 28.4 | 4 10% a 30.00 42.93 28.0| 5 AR 1*a 30.24 48.10 32.0| 6 io a 30.12 48.10 | —5.92 33:5| 7 27 p 30.00 48.69 34.2| 8 300 30.00 46.79 32.3| 9 LR 30.00 43.93 29.5|10 de 30.00 | *” 46.43 |-—7.36 30.5|11 e a 30.00 45.83 29.9 | 12 ee 9 a 30.00 44.40 28.5|13 e 30.00 44.88 29.011 10p 30.00 48.22 32.3 115 A 30.00 48.93 33.0 |16 — 4817 — Los valores que se han empleado para corregir las indica- ciones de la aguja colgada de una hebra de seda por los efectos de la torsion del hilo, son los que fluyen de obser- vaciones hechas ad hoc en los tres dias. Intensidad horizontal. — Oscilaciones del iman I. Mayo 26, 11*18” --11*30” a Temperatura: 18*5. A de 20 Ed Angulo de torsion = 0*187. — 11*17"46%0 — 1123464 (134 osc.) T = 276896 — 18 2.4 — > > 66 + 15.6 - 16.0 > 96 + 31.8 + 32.2 » 96 — 45.2 = 45.6 » 96 — J9ACIS — Lo > 66 — 14.8 - 14.8 » 66 + 3L,.Z + JE » 66 — 44.4 — 44.4 > 66 — 20 1.4 - 26 0.8 » 21 + 14.0 + 14.0 > 66 en 30.4 — 30.4 > 8l — 43.6 — 43.2 > 36 — 4 A =- TER > 21 "+ 18.8 + 18.8 y + 30 2 + 34.8 » 36 es 48.4 — 47.6 > 06 e 22 4,8 — 28 4.0 > 06 + 18.0 - 17.6 » 36 + 34,2 AS 33.6 » 21 — 47.6 — 46.4 » 6776 23 3:38 — 29 2.4 » 61 ajo 11.3 16.4 » 6806 =P 33.2 - Sd Y > 66 PEOMOTIO ¿ci es T = 216807 0040 — 488 — II. Mayo 26, 11*31” — 11*43”. Temperatura = 18*1, Amplitud de 25* 4 1”. + 11*31”33*4 + 11*37"33%6 (134 0sc.; T = 2*6881 - 46. » — 46.4 8 96 — q. 2.4 - 38 2.8 > 96 de ed 16.4 : 96 + ME 32.4 > 81 — 45.6 — 45.6 » 66 = 3.1.8 — 39 2.0 > 96 E 154. E 15.4 i 66 - 31.8 + 31.2 » 21 - 44.8 — 44.8 , 66 ES Y 1.2 40 0.8 » 36 AS Wee 14.2 ; 36 + 30.8 ES 30.8 » 66 — 44.0 — 43.6 » 36 = 39 0,4 — 41 5.2 (136 osc.) 24 eb 1 18.8 ; 53 . 35.6 + 35.4 (134 osc.) 51 — Ma 48.0 » 06 — 36 4.4 — 42 4.4 » 66 Ed. 14. 4 18.0 $ 36 + Se E 34.0 » 66 = 47.6 — 46.8 > 06 MO. AN YO > 06 17 ES 172 » R6 A O A Tia DOS Reduccion á arco co pequeño...... e UA ESO O T, = 216815 (II) Desviacion de la aguja (d 200 milímetros de distancia) MAYO 24 MAYO 25 MAYO 26 aan — ——— — 1 2 | 3 | L | > 6 | 7 | 8 MO ir E 24 p 92 a 11*l a 223 p 40 p 9%5 a A: 119 a Temperatura media....... 19%5 : 14*1 205 253 24%4 100 179 1625 ALE, poloNalE........ 304724 :28|304*18'10|304*17/141304*22.86|304*17:62/304*10:48/304*17:14 304* 15:95 Al W, polo N al E........ 9.05 1.43 9.05 18.10 14.52 9.52 8.51 8 8l Al W, polo Nal W....... 345 45.951345 43.571345 38.101345 39.291345 36.19/345 37.14/315 39.05/345 39.76 Al E, polo Nal W.......- 346 35.001346 30.24|346 32.15/346 36.19/346 36.19/346 40.95/346 35.00 346 36.67 Angulo de desviacion p....| 20 56.90| 20 58.57| 20 56.01| 20 51.13| 20 55.06| 20 59.52| 20 57.09| 20 57.92]. Corr, por áng. desiguales..| — 0.19| - 0.17] — o2| —09%8| —0.2| —0.2| — 0.231 — 0.23 y corregido... o... <>. 20 56.71| 20 58.401 20 55.80| 20 50.90| 20 54.81] 20 59.23| 20 56.86| 20 57.69 lg M empleado........... 2.588 7125 2.588 725|2.588 805/|2.588 644 Intensidad horizontal H ...J0.26 244|0.26 271|0 26 2500.26 289/0.26 223 0.26 298|0.26 259/0.26 258 Córdoba, Noviembre de 1904. ia ÍNDICE DEL TOMO XVII FLORENTINO AMEGHINO. — Notices préliminaires sur des mammi- fóres nouveaux des terrains crétacés de Patagonit........... FLORENTINO Amecuino. — Premiére contribution a la connais- sance de la faune mammalogique des couches a Colpodon... Guiirenmo BopeNBENDER. — El carbón rhético de las Higueras en la provincia de Mendoza............ ++. <= +ocorsrsresso Oscar DorrinG. — Observaciones magnéticas efectuadas en 1890, fubra de COMO 0. ras io e Guintermo BODENBENDER. — Contribucion al conocimiento de la precordillera de San Juan, de Mendoza y de las sierras centra- les de la República Argentina, con dos láminas, Y ii Oscar Doerinc. — Resultados geográficos de un viaje al norte de la sierra de Córdoba (1896), con dos láminas, III y 1V.. Oscar Dorrine. — Observaciones magnéticas efectuadas fuera de Córdoba, en 1891 y 1892............-- O A, GuiLnLenmo BODENBENDER. — Comunicaciones mineras y minera- lógicas (VIZXIV)......-....- O E Oscar Dornine. — Resultados hipsométricos de una excursión á la sierra de Córdoba (1901;, con dos láminas, Y y Vl.....- Oscar Dorninc. — Observaciones magnéticas efectuadas en 1894 fuera de CODE. nr Páginas 324 359 415 CONTENIDO DE LA PRESENTE ENTREGA PARTE CIENTÍFICA Páginas Oscar Doerine. — Resultados hipsométricos de una excursión á la sierra de Córdoba (1901), con dos láminas, Y y VI...... 383 Oscar DoeriNG. — Observaciones magnéticas efectuadas en 1894 fuera de Córdoba