GÉOGRAPHIE BOTANIQUE : BULLETIN L'ACADÉMIE INTERNATIONALE ' GÉOGRAPHE BOTANIQUE . (Ancen MONDE DES PLANTES) BE woo QEYU CONF T. 4.9 9 PY ld wi M NV S BM LE: BULLETIN .- L'ACADÉMIE INTERNATIONALE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE (Ances MONDE DES PLANTES) Tome XIV (ANNÉE 1904) « J'ai vu Dieu; j'ai vu son passage et « ses traces, et je suis demeuré saisi « l'invisible bras balance l'univers et « en perpétue tous les étres. « LINNÉ ». LE MANS | IMPRIMERIE DE L'INSTITUT DE BIBLIOGRAPHIE DE PARIS 12 — PLACE DES JACOBINS — 12 1904 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE - x, c cii ue (Excl. Caricea) ER Pek Cavalerie i in provincia ouy-Tcheou apud Sinences lecte, M. H. LÉVEILLÉ........ w. kis ato AT AE Cyperaceæ (Exel. cut dans Japoniceæ et Coreanæ a R. P. Essai sur la élogriphie SAN EY du PS (suite), . |. er . Hybride Nova Hispaniæ, Auctore Carlos pip nus dokani Faire, Dr C. A PICQNERARD Li s Lichens du Kouy-Tchéou, M l'abbé. H. . Oravier.. RSR EY ù " Novus CENE E uropæ (suite), M. M. Gaxpocer. 49. is Bodinierianæ Faurieane « t t Cavalerie rienses : Labiées, A RECANE RS PRE OETA NEA LI Salices a R. ER Urb. Faurie in n Japonia l ab. H. LÉVEILLÉ ëE. Vaniot determin a E ieri j f 3° Année /3° Série) N° 181 BULLETIN L'ACADÈMIE INTERMTIO:! de Géographie Botanique « LE MONDE DES PLANTES » Ce numéro a paru le 5 Août 1904 SOMMAIRE DU N° 481 MEMOIRES Lichens du Finistère, Dr C. A. PrcoUENARD. Novus Conspectus Flore Europæ, M. MICHEL GaxpocER, * : LE MANS go IMPRIMERIE DE L'INSTITUT DE BIBLIOGRAPHIE z , (TYPOGRAPHIE MONNOYER) : ES : 1 2, PLace Des JACOBINS, 12 m 1904 L'ACADÉMIE. : i : DÉPOTS : Secrétariat-Rédaction Abonnement : 12 fr.; Le numéro : S, Rue de Flore, 7$ PARIS T PANE Jacques LecHevauiEr, Librairie LE IANS D LE MANS cale et scientifique, 23, rue (Sarthe — France) FA (Seine). - Bannière et Firs, 19, rue uille, LONDRES W. os Collégues hors France peuvent | DULAU and "a Foreig n booksell | quA oho us adresser leurs cotisations soit William Wess and C°, 28; 2. la poste, soit PAYABEES AW | Street, i$, au COM BER wu xs OMFTOIR 2. pe Gebrüder rase Schüne COMPTE, à la SOCIÉTÉ GÉNÉ-| strasse, (7, a. Déposilair e pone z, ou au CRÉDIT LYONNAIS. magne et l'Autr gs NEW-YORK Ph. ee First A A CEDER ILLUSTRATIONES PLANTARUM EUROPÆ RARIORUM Auctore G. RDUY 600 FRANCS AU LIEU DE $954 PORT EN SUS 1 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE E LICHENS DU FINISTERE Par le D? C.-A. PicQUENARD PREMIÈRE PARTIE PRÉFACE A l'extrémité occidentale de la France, entre deux mers sau- vages qui battent son littoral et le rongent lentement mais sûre- ment depuis des siècles, s'étend une large presqu'ile au sol tour- menté, coupée de l'Est à l'Ouest par deux chaines montagneuses paralléles. Cette région, qui comprend tout le Léon, la Basse- Cornouaille et une partie du Trégorrois, est connue depuis un peu plus de cent ans sous le vocable administratif de « Finis- tère ». Ce département du Finistère présente, sur beaucoup d'autres départements taillés à tort et à travers dans les anciennes provinces frangaises, l'avantage de posséder une flore d'uné homogénéité remarquable ; c'est là que s'épanouit dans toute son exubérance (le terme n'a rien d'exagéré) la flore de la Basse- Bretagne, tandis qu'au contraire dans le département actuel d'Ille-et-Vilaine (taillé surtout aux dépens de l'ancien Comté de Rennes) la végétation de la Haute-Bretagne apparait typique. Je me réserve, d'ailleurs, à la fin de cette introduction, d'établir un paralléle entre les flores de ces deux régions. : Il est admis par beaucoup de gens, à titre d'axiome, que les Bas-Bretons forment une tribu de sauvages placés par rapport au reste des Français, dans la méme situation que les Indiens - par rapport aux Yankees. Un costume d'une originalité trés spéciale pour les deux sexes, une langue vigoureuse mais archaique, que l'on y parle concur- remment avec la pâle langue d'Oil, et bien d'autres détails locaux semblent isoler ce pays de la France à laquelle la Breta- 1°" Fascicule-mémoire - à ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 9 gne s'est volontairement offerte pour lui prodiguer depuis plu- sieurs siécles, sous forme de marins et de soldats (pour ne parler que de ceux-là) le meilleur de son sang. Et pourtant, au sein de ce peuple barbare, auquel je m'honore d'appartenir, sont éclos des naturalistes éminents dont les noms passeront à la postérité. Je ne cite que pour mémoire les de Guer- isac et les pz CRÉCHQUÉRAULT, qui ont fait connaître notre flore vasculaire, mais il est d’autres hommes qui ont illustré la Cryp- togamie dans notre pays. Je veux parler de Bonnemaison et des frères Crouan. BoNNEMAISON, un des meilleurs correspondants de de Candolle, s'occupa surtout des Algues, mais il s'était attaqué aussi à d'autres branches de la Cryptogamie et c'est à lui que l'on doit rapporter la découverte du Sticta aurata Ach. dans le Finistère. Les frères Crouan, algologues eux aussi, ont étudié minutieu- sement les familles les plus compliquées de Lichens : Lécano- racés, Lécidéacés, etc.... et aprés eux, il ne restait rien à glaner sous ce rapport dans la partie occidentale de l'arrondissement de Brest. Leur Florule du Finistère, parue en 1867 (1), dénote un labeur considérable si l'on songe surtout qu’ils menaient de front les études botaniques et zoologiques. Dans le seulgroupe des Lichens, ces habiles observateurs ont décrit plusieurs espéces nouvelles pour la science. Depuis cette époque, le Finistère a été soigneusement exploré au point de vue botanique par un des meilleurs botanistes fran- çais de notre époque, le D* F. Camus à qui l'on doit également de judicieuses observations sur nos Lichens. Enfin, M. OLIVIER, professeur à l'Ecole Normale d'Instituteurs de Quimper et | M. MoncuiLLON, instituteur à Courgains (Sarthe) ont complété dela maniére la pius heureuse l'eeuvre d'exploration que je poursuis tout spécialement depuis 1896 dans la Cournouaille et dans une partie du Léon. M. Olivier, qui m'ainitié àl'étude des Lichens, n'est plus là, malheureusement, pour recevoir les remerciments de son compagnon d'excursions, mais son souve- (1) Brest, Lefournier, éditeur. b ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 3 nir n'en reste pas moins vivant dans mon esprit ; quant à M. Monguillon, qu'il me permette de lui dire, sans blesser sa modestie, tout le bien que je pense de lui. J'ai de la peine à com- prendre comment un homme dont le surmenage constitue l'exis- tence quotidienne, peutarriver à mener de front des études aussi variées que les siennes et à approfondir, comme il le fait, tous les sujets auxquels il touche. Je lui dois cet éloge, en échange des services rendus à lascience et à celui qui écrit ces lignes. Son coup d’œil exercé nous a valu la découverte, pendant les excursions que nous avons faites en commun, d'espéces rares qui m'auraient certainement échappé. Si donc mon cata- logue présente un grand progrès sur celui que contient la Flo- rule, les botanistes sauront qu'une partie du mériteen revient à cet aimable confrère. D'un autre côté, pour les déterminations de nos Lichens, j'ai rencontré un concours bienveillant de la part de MM. les abbés Hue, Hanuaur, Ouivier ; de MM. les professeurs Viaup-Grarp- Marais et Boisrer ; M. l'abbé Hy, de son côté, a bien voulu se livrer, pour mon compte personnel, à des recherches dans Pherbier de M. l'abbé pe La GopeLinais. Que ces obligeants confréres regoivent ici l'hommage de la respectueuse recon- .naissance d'un Breton qui aime la Bretagne et qui ne poursuit qu'un but en ce momént: faire connaitre et par-là méme appré- cier les richesses que renferme son pays, . Je n'ai pas l'intention de réduire ce catalogue à une simple liste de noms spécifiques suivis des indications ordinaires con- cernant les localités, l'abondance ou la rareté de nos Lichens: une telle énumération, si exacte füt-elle, n'aurait pas au point de vue de la géographie botanique, toute l'utilité désirable. Ce qui est intéressant, c'est de comparer notre flore à d'autres flores, d'établir des rapprochements, de constater des différences. Dans ces quelques mots se trouve résumée la raison d'étre d'une introduction détaillée oü j'étudierai notre flore lichénique sous ses divers aspects. Jindiquerai d'abordles espéces les plus caractéristiques de chaque station dans le Finistère. Ensuite, je rechercherai dans notre flore les éléments placés sous la dépendance de 4 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 4 l'altitude ou du climat. Enfin je comparerai notre flore liché- nique à celle de l’Ille-et-Vilaine et à celle du reste de la France. Avant d'entamer l'introduction de ce catalogue, je dois dire quelques mots des sources (publications ou collections) où jai puisé des renseignements sur la végétation lichénique du Finis- tére, Je citerai d'abord la Florule du Finistére, par les fréres Crouan; l'herbier de ces botanistes qui appartient à la Biblio- théque Municipale de Quimper, m'a été aussi d'un grand secours. J'y ai retrouvé quelques espèces intéressantes recueillies dans les trois dernières années de leur existence. J'ai trouvé également quelques documents utiles dans la partie de l'herbier du D* Avice qui m'a été légué généreusement par ce regretté confrère (1). Enfin, les nombreuses herborisations que j'ai faites, soit seul, soit en compagnie de MM. Orivizg, MonGuizzon, Faupry, Ro- GEZ, ont largement contribué à augmenter la liste des Lichens, donnée dans la Florule et m'ont permis de constituer un im- portant herbier de Lichens bretons oü nos localités classiques sont largement représentées. Aussi, en dépit de la richesse pro- verbiale de notre département au point de vue cryptogamique, je doute qu'il y reste désormais grand'chose à découvrir. La publication du présent catalogue offre donc l'avantage de mettre complétement à jour l'inventaire de notre flore liché- nique. Toutes les espéces que contenait le cataloguedes Lichens inclus dans la Florule se retrouveront ici avec leurs noms ac- tuels. 'e n'ai éliminé que quelques indications erronées données dans la Florule, ou méme dans mes publications antérieures. Par contre, je n'ai pas ius Viens au besoin, en ce qui concerne la distributi unes d è , le texte même de la Florule ; l'ubeevidtiod «Fl.» suit, dated, ces citations. Enfin. j'ai observé dans ce catalogue, autant qu'il m'a été pos- sible, la classification adoptée par M. le professeur A. BOISSEL, (1) Je dois en particulier à la générosité de ce savant contrère de posséder son herbier de Muscinées qui contient de nombreux et beaux eem nts deces plantes, recueillies dans la Haute-Bretagne par Jules GaLLÉE i 5 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 5 dans la 2° partie de sa Nouvelle Flore des Lichens. Il était légi-. time d'adopter l'ordre suivi dans ce manuel, la derniére, en date, des publications embrassant la flore lichénique de la France. Cette classification est, en effet, à peu de chose près, celle établie par M. l'abbé Hvr avec la sagacité et l'ampleur des vues qu'on lui connait. J'étais particuliérement heureux de rendre, en agis- sant ainsi, un double hommage à ces deux maitres dont j'ai tant de fois et depuis longtemps apprécié la bienveillance. A la suite de cette préface, je donne la liste des principales publications se rapportant à notre région que j'ai consultées ou citées, ainsi que les abréviations employées généralement dans mon catalogue. Crovan (frères), Florule du Finistère ; Brest, Lefournier, 1867 Ouivier (abbé H.), Exposé systématique des Lichens de l'Ouest et du Nord-Ouest de la France; Paris, Klincksieck, 1899-1903, (Exp. syst.) DE La Gopezinais (abbé), Catalogue des Lichens d'Ille et Vilaine; in Revue Bryologique, 1881. F. Camus et MÉnier, Fragments de Lichénologie Bretonne ; Bull. Soc. Sc. Nat. Ouest, Nantes, 1892, p. 230. Cauus (D. F.), Lettre à M. Malinvaud, sur quelques Lichens du Nord-Ouest; Buli. Soc. Bot. de France, 1898, . 403. MoxGuiLLon et PicQuENanD, Session extrordinaire de l'A. F. B. dans le Finistère en 1901 , Lichens: Bull. de l'A. F. B., 1902, p. 90, (M. et P.). PicovENAnD (Dr C. A), Herborisations lichénologiques dans le Finistére, de 1867 à 1897; Bull. Soc. Sc. Nat. Ouest, Nantes, 1898, p. 731. » Herborisations lichénologiques dans le Finistere, d'octobre 1897 à octobre 1899 ; Loc. cit., 1899, p.25 6 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 6 Picquenarp D') Un Lichen nouveau: Le Bilimbia corisopitensis Picq.; Loc. cit.; 1899, p. 87. » Lichens nouveaux pour la flore du Finistère ; Bull. Soc. Bot. France, 1898, p. 68. » Les Lichens foliacés et fruticuleux des foréts du Finistére ; Loc. cit., 1898, p. 174. » Lichens nouveaux pour la flore du Finistére; Loc. cit., 1898, p. 300. » La dispersion des Lichens bretons étudiée dans ses rapports avec l'état hy grométrique habituel de l'air ambiant; Loc. cit., 1899, p. 245. Lettre à M. Malinvaud (sur quelques Lichens Bre- tons); Loc. cit., 1899, p. 279. Sur quelques Parmelia du Finistére; Loc. cit. 1899, p. 450. La végétation de la Bretagne étudiée dans ses rap- ports ayec l'atmosphére et avec le sol (Thése de la Faculté de Médecine de l'Université de Paris) ; Paris, Carré et Naud, 1900. C C — Trés commun. C = Commun, A C = Assez commun. P C — Peu commun. A R = Assez rare. R = Rare. R R = Très rare. OBSERVATION. — [ une de ces indications précédant un nom de localité suivi ou non d'un point et virgule ( ; ), ne s'applique qu'à cette localité; l'une de ces indications terminant une énumé- ration de localités s'applique, au contraire, à la dispersion de la plante dans l'ensemble dela Flore finistérienne. — Toutes les indications concernant la distribution de nos Lichens doivent, lorsqu'elles ne sont pas suivies d' botanistes ou d'un nom d'ouvra comme m'étant personnelles. un nom de ge, de mémoire, étre considérées les E 1 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 7 PREMIÈRE PARTIE. — INTRODUCTION. I. — Lichens caractéristiques des différentes stations Dans cet aperçu général de la végétation de la Basse-Breta- gne, nous aurons à étudier successivement les lichens de la région maritime et ceux de la région de l'intérieur. 1. RÉGION MARITIME. — La flore lichénique de la région maritime est exclusivement saxicole. Quelques espéces sont ici localisées sur les sables calcarifères du littoral, mais ces espéces calcicoles n'appartiennent aucunement en propre à la région maritime. Elles existent en grande quantité dans des tégions à climat tout à fait continental où elles trouvent en abondance les sels de chaux nécessaires. à leur développement. Si elles ne se rencontrent ici que sur le littoral, c’est par acci- dent, cela vient de ce qu’à l’intérieur du pays elles ne trouve- raient pas leurs terrains préférés. Nous étudierons donc ces espèces calcicoles avec les espèces de l'intérieur. La flore lichénique des rochers maritimes se réduit à fort peu de chose, si l'on élimine toutes les espéces venues de l'intérieur et qui se rencontrent par hasard dans cette station. Les plus caractéristiques sont les suivantes : Ramalina scopulorum. Squamaria holophæa. Ramalina scopulorum subsp. Lecanora gangaleoides. cuspidata. Lecamia prosechioides. Roccella Phycopsis. Verrucaria Maura. » fuciformis. » X consequens. Pseudophyscia Aquila. Lichina pygmaa. Telochistes flavicans. » confinis. Caloplaca lobulata. Les Roccella et Squamaria holophæa ont besoin pour vivre du voisinage de la mer. Exceptionnellement les Roccella Phy- copsis et Fuciformis remontent à quelques kilométres à l'inté- rieur. Une autre espèce, le Verrucaria Maura, habite encore plus prés de l'eau salée; Verrucaria consequens vit sur les 8 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 8 balanes à la limite du flux et les Lichina voisinent avec les Fucus sur les rochers atteints parla marée. Quant au Ramalina scopulorum et au Pseudophyscia Aquila c'est au bord de la mer qu'ils atteignent leur maximum d'abondance, mais, à l'instar du Silene maritima, ils quittent parfois la région maritime et on les rencontre alors, en compagnie de ce Silene (1), jusque sur les rochers des Montagnes Noires et d'Aré. Quelques autres lichens remarquables que l'on peut recueillir sur notre littoral ne sont pas maritimes au sensstrict du mot. Le Sticta aurata qui se développe sur les divers supports vivants (Mousses et troncs de Lierre) recélés dans les anfractuosités des falaises maritimes exposées au nord, est, à mes yeux, une espéce insulaire. On verra plus loin qu'il est surtout répandu sur les troncs, dans la région de l'intérieur. La variété rutilans du Physcia parietina, malgré ses préférences pour les rochers dù littoral, n'est pas, non plus, absolument maritime. J'ai cru cependant devoir maintenirle Caloplaca lobulata dans la liste précédente parce que, s'il se rencontre parfois à l'intérieur, on ne doit pas oublier qu'il habite le plus ordinairement sur les rochers très voisins dela mer ou méme atteints par la marée. Pseudophyscia speciosa et Anaptychia leucomela qui se ren- contrent çà et là sur la terre des rochers maritimes abrités du soleil sont, de méme que le Sticta aurata, beaucoup plus répandus surles arbres des foréts de l'intérieur. Ces quelques aperçus montrent que l'on pourrait allonger la liste des lichens croissant sur les rochers maritimes ; il est de ces rochers, ceux de Saint-Gwénolé, en Penmarc'h par exemple, qui donnent asileà une flore lichénique variée, intéressante; mais, si l'on procéde à un examen minutieux de cette flore, on ne tarde pas à remarquer que la majeure partie des espéces qui la composent appartient à la région de l'intérieur. Quand j'aurai ajouté que Roccella fuciformis et Squamaria holophæa sont des espèces tout à fait localisées, j'aurai donné une idée de ce qu'est notre flore lichénique maritime, flore trés (1) Représenté dans la région montagneuse de la Bretagne par une forme intéressante le Silene montana Arrondeau. 9 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 9 pauvre si on la compareà celle de l'intérieur que je vais mainte- nant étudier avec toute l'attention qu'elle mérite. >. RÉGION DE L'INTÉRIEUR. — Par rapport à leurs substrata, nos lichens sont corticicoles, lignicoles, humicoles et saxicoles. A. Lichens corticicoles. — Nous avons à distinguer les espéces qui recherchent l'écorce des arbres isolés et celles qui recherchent l'écorce des arbres forestiers. a) FLORE LICHÉNIQUE DES ARBRES ISOLÉS. — Les espèces les plus caractéristiques sont : Usnea hirta. Telochistes flavicans. » chrysophtalmus. Ramalina calicaris. » | farinacea. » fastigiata. » evernioides. E vernia prunastri. Parmelia caperata. » tiliacea. » trichotera. » cetrata. » sulcata. » Borreri. » subaurifera. » exasperata. Xanthoria parietina, var. chlorina. » lychnea. Physcia stellaris. » tenella. var. leptalea. » obscura. » pulverulenta. Stictina limbata. Peltigera scutata, var. lim- bata. Nephromium lusitanicum. Pannaria rubiginosa. Caloplaca pyracea. Lecanora subfusca. .» chlarona. » angulosa « conyzæa. » sarcopis. Rinodina sophodes. » Roboris. Phlyctis agelea. Chelotrema lepadinum Pertusaría multipuncta. » communis. » melaleuca. » Wulfeni. Bacidia luteola. Buellia canescens. Biatora quernea. Catillaria Lightfooti. a. Bilimlia corisopitensis (sur les chênes têtards; C. dans 10 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 10 le sud de la Basse-Cor- » lyncea. nouaille), » atra. Lecidea elæochroma. Arthonia cinnabarina. Graphis scripta. Arthopyrenia punctiformis. » serpentina. » nitida. » dendritica. Calicium hyperellum. » Smithi. Normandina Jungermannia. » anguina. Collema nigrescens. Opegrapha notha, Leptogium Hildebrandi. La plus grande partie de ces espéces vit sur les Platanes et les Peupliers du bord des routes et, sur les Pommiers, dans les champs, et sur les diversarbres ou arbrisseaux des landes, des coteaux. Quelques-unes ont cependant une préférence pour certaines écorces dans des stations déterminées. Ainsi Buellia canescens, Rinodina roboris, Biatora quernea, Bilimbia coriso- pitensis, Opegrapha lyncea et notha vivent à peu prés exclusi- vement sur l'écorce des Chénes tétards (1), au bords des talus. Le Bilimbia corisopitensis a été vu une seule fois sur le bois d'un if, à Kernével. Cette*dernière espèce ne croit jamais sur les saules, comme je l'ai indiqué par erreur dans ma note inti- tulée « Un lichen nouveau: le Bilimbia corisopitensis (2) », mais elle recherche l'écorce rugueuse des très vieux chênes, vestiges de l'ancienne forét de Domnonée qui couvrit jadis notre péninsule presque entière. Le Catillaria Lightfooti préfère l'écorce des pins maritimes ; de même que certains Lecania (du groupe L. varia), le Bacidia luteola, celle des ormes; l’Artho- nia cinnabarina, celle des châtaigniers ; l'écorce du Hou donne surtout asile aux Graphis. D'autres espéces modifient cà et là le faciès de cette flore lichénique corticicole. Certaines sont rares, comme les Gya- lecta cités dans ce catalogue; d'autres sont rarissimes et spé- ciales à notre Finistère comme Lecanora Nylanderi ; Bilimbia quintula, et autres espèces découvertes par les frères Crouan. D'autres, enfin, sont peu abondantes ici, alors que dans une (1) Breton-Armoricain pen goz = vieille tête. (2) In Bull. Soc. Sc. Nat. Ouest, 1899, p. 87. 114 ` ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 41 grande partie de la France elles constituent les types dominants de la même station. Je veux parler des Anaptychia ciliaris, Ramalina fraxinea, Parmelia acetabulum. Je constate simple- ment le fait en ce moment. On verra plus loin l'explication que j'en propose. 8.) FLORE LICHÉNIQUE DES ARBRES FORESTIERS. — [ci nous nous trouvons. en présence d'une végétation lichénique d'une rare exubérance. Dans mes divers travaux antérieurs, j'ai indiqué ies principaux caractères de cette flore si curieusement développée ; je ne puis, cependant, négliger d'en parler ici; mais, comme je donne dans la suite de cette introduction une longue liste denos lichens forestiers, je me contenterai de signaler maintenant ceux qui sont les plus caractéristiques. Dans les foréts trés ombra- gées ce sont les grandes espéces foliacées et fruticuleuses qui dominent: d'ordinaire, elles atteignent de grandes dimensions et certaines d'entre elles se couvrent d'apothécies, par exemple Usnea florida, U. ceratína, Ricasolia herbacea, R. glomulifera, Sticta pulmonacea, Stictina scrobiculata; là aussi, l'on voit fructifier Sticta aurata (au Cranou), Parmelia nilgherrensis (à Coatloc'h) P. pilosella. Voici un aperçu des principales espèces de cette station: Usnea ceratina. Parmelia Physodes. » florida. » pertusa. Usnea dasypoga. Sticta pulmonacea. » articulata. » aurata. Sphærophoron coralloides. Stictina serobiculata. Telochistes flavicans. » limbata. Anaptychia leucomela. » sylvatica Pseudophyscia speciosa. » fuliginosa Parmelia cetrata. Dufouri. » trichotera. Piolla herbacea. » nilgherrensis. » glomulifera. » perlata. Peltigera scutata. » pilosella. Nephromium lusitanicum. cetrarioides (R. R.). lœvigata. Lecandra intumescens. Bilimbia pachycarpa, etc. 12 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 12 Là oü le couvert est moins épais, apparait la série des Léca- noracés Lécidéacés Graphidacés, etc... dont on trouvera les noms dans la liste donnée au troisième chapitre de cette intro- duction, mais je dois faire remarquer en ce moment que l'en- semble des petites formes crustacées est loin d'étre aussi CHEM téristique que l'ensemble des grandes espéces dont je Viens d'énumérer les noms. On verra également au troisième chapitre que ce développement peu ordinaire des lichens corticoles de non foréts est sous la dépendance du climat insulaire dont l'action bienfaisante s'exerce d'une manière générale sur tout le départe- ment : qu'il me suffise maintenant de signaler cette action que je me propose de mettre en évidence dans le chapitre déjà indiqué. B. Lichens lignicoles. — Cette station est, chez nous, assez pauvre en espèces. Sur les barrières des champs on remarque: Usnea hirta et plus raremement Lecanora symmic- tera ; les vieux troncs possédent cà et là Cladonia delicata C. incrassata, Parmelia Aleurites, Calicium pusillum, !C. curtum. C. trachelinum. C. Lichens humicoles. — Sous cette rubrique, doivent se ranger un certain nombre de stations: «) talus et murs; 8) landes et bruyères ; y) lieux ombragés. a) FLORE. LicHÉNIQUE DES TALU talus donne asile à un des murs. S ET DES MURS. — La terre des plus grand nombre d espèces que la terre Comme dans nos terrains siliceux de POuest, en général, cette flore des talus ne présente pas un gra Je me contenterai de signaler les espèces suivantes : Clodonia Jurcata, var. ads- nd intérêt. Clodonia var. (littoral r.) persa. » pyxidata, var. cos- » rangiformis. » tata (littoral, r.). » leptophylla (litto- » fimbriata, var. tu- ral, r.). » beiformis. » pyxidata, var. ne- » fimbriata, var. co- glecta. nista. > pyxidata var. chlo- » radiata, var. sub- rophea. cornuta. 13 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 13 Clodonia radiata, var. conio- Pannaria nebulosa. cræa. Psora aromatica (littoral, p. » cervicormis, var. A à » verticillata. Biatora lucida (littoral, r.). Cladina sylvatica. var. pu- Endopyrenium exiguum (lit- » mila. » toral, p.c.). Baomyces rufus. Leptogium lacerum. Peltigera canina. » lacerum var. pul- » poly dactyla. » vinatum. » spuria (r.). Leprocaulon nanum. Laterre des vieux murs sert de substratum à une partie seule- ment des espèces précédentes. On y remarque, de plus, Col- lema pulposum, C. cheileum. Somme toute, c'est une station assez dénuée d'intérét. 8) FLORE LICHÉNIQUE DES LANDES, DES BRUYERES. — Cette sta- tion, encore assez bien représentée en Finistère malgré les pro- grés de l'agriculture, mérite d'attirer notre attention, quoi qu'elle soit un peu monotone dans son ensemble. En voici les espéces caractéristiques : Cladonia flærkeana. » macilenta. » coccifi era. » uncialis. » uncialis var. tur- gescens. » uncialis (Rég. mont.). » rangiformis, Var. pungens. » crispata. » crispata var. cetra- riæformis. » cervicornis. » pyxidata, var. Po- cillum. (Littoral). » fimbriata, Clodonia radiata, var. sub- cornuta . » pityrea. » foliacea et ses var. (Littoral). Cladina rangiferina. » sylvatica, var. sphag- noides. » sylvatica,var. pumila. Pycnothelia papillaria . Bæomyces roseus. Bæomyces rufus. Cetrar ia aculeata. Peltigera canina. Peltigera rufescens (Littoral). Squamaaria lentigera (Litto- ral.). 14 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 14 Squamaria crassa (Littoral). Endopyrenium hepaticum Placodium fulgens (Littoral). (Littoral). à Thalledema vesiculare (Lit- Leptogium Schraderi (Litto- toral). ral). Bilimbia miliaria(Rég. mont) On voit, d’après cette liste, que l'influence du calcaire sur la flore des lieux arides, ne s'exerce guére que sur le littoral. La fore lichénique de nos landes offre donc un faciés silicicole tres accusé. Ce faciés va se montrer de nouveau à nous avec un relief saisissant, quand nous étudierons la flore saxicole. y) FLORE LICHÉNIQUE HUMICOLE DES LIEUX OMBRAGÉS. — Cette sta- tion posséde une partie des espéces des landes et des talus. ll est cependant quelques lichens qui paraissent s'y développer mieux qu'ailleurs et, par souci de l'exactitude, j'en donne main- tenant les noms. Ce sont: Cladonia flabelliformis var. Cladonia glauca. polydacty la. » caæspititia. Cladonia incrassata. Cladina sy lvatica, var. porten- > digitata. tosa. » squamosa. D. — Lichens saxicoles.— J’élargis a dessein le sens que lon donne habituellement en lichénologie à Vadjectif « saxicole ». Généralement, on se représente un Lichen saxicole comme faisant corps, pour ainsi dire, avec son support : tels l’Ææma- tomma coccineum, le Lecidea contigua, par exemple. Une telle conception est trop étroite. Il me semble que l'on peut classer parmi les lichens saxicoles, tous les lichens qui adhérent au sup- port pierreux, par une partie de leur thalle et aussi ceux qui végétent sur l'humus des roches. Les rochers constituent, en effet, une station naturelle et, à mon avis, sous le nom de flore saxicole, il faut étudier toute la flore établie sur les rochers. Nos rochers sont presque toujours siliceux ; Cest à peine si des calcaires primaires affleurent cà et là ; il semblerait donc que notre flore saxicole devrait être assez uniforme : il n'en est rien. Non seulement les espèces de la silice sont chez nous abon- 15 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 15 dantes et variées, mais de plus, nous possédons quelques espèces des régions calcaires, localisées ici sur l'enduit et la chaux des murs, et sur les pierres de taille calcaires de certaines construc- tions Je donne ci-dessous une liste assez complète des espèces habitant cette station. Cladonia firma uncialis. » gracilis. Cladina sylvatica, var. arbus- cula (R.). Cereolus pileatus. Usnea plicata. Stereocaulon denudatum (R.). » coralloides. Spharophoron compressum. » coralloides. » fragile. Alectoria Jubata, var. chaly- beiformis. Alectoria bicolor. Telochistes, flavicans, Ramalina evernioides. » scopulorum. Pseudophyscia speciosa. » aguila. Umbilicaria pustulata. Gyrophora polyphylla. Platysma sæpincola, var. ulo- phyllum. Parmelia cetrata. » perlata. » trichotera. » nilgherrensis. » saxatilis, » caperata. » conspersa. Parmelia glauca. » | prolixa, » fuliginosa. » lævigata. » Omphalodes. Parmelia Physodes. » pertusa. Xanthoria parietina. Physcia tribacia. » casia. Sticta pulmonacea (R. là). Stictina scrobiculata. » limbata. » fuliginosa. Ricasolia herbacea (R. là). Peltigera horizontalis. » scutata. Nephromium lusitanicum. » parile. Paunularia muscorum. » microphy lla. » nigra. Squamaria gelida. » saxicola. Dimelæna Mougeotioides (Rég. mont.). » heppianum. » elegans. » teicholytum. » medians. » circinatum. 16 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 16 : Acarospora smaragdula. Lecidea platycarpa. 1 fuscata. » crustulata. | Caloplaca citrina. » fuscorubens. i incrustans. » albocerubescens. » pyracea. » lithophila. » vitellina. Sarcogyne pruinosa. E Rinodina milvina. » simplex. » confragosa. Buellia canescens. » atrocinerea. » disciformis. Lecanora tartarea. Buellia superans. » parella. » saxatilis. ; > : afad: » ocellata. | » glaucoma. » stellulata. » subcarnea. » œthalea. » galactina, var demi- » contigua. nuta. » atroalbella. é » . dispersa. » epipolia. » coarctata » lavata. » sulphurea. » petroa. ». orosthea. » excentrica. | » polytropa » ' viridiatra. » badía geographica. Aspicilia calcarea. Doris saxicola. » . gibbosa. Endocarpon miniatum. » subdepressa. » leptophyllum. » cinerea. » complicatum. : » lacustris. fluviatile. p Lecania Erysibe. Hæmatomma coccineum. Urceolaria scruposa. Gyalecta cupularis. ARE aA pyrenophora. Acrocordia conoidea. Verrucaria rupestris. muralis. Bilimbia violacea. » maura. - Catillaria lenticularis. » polysticha P » chalybeia. » margacea Biatora rupestris. » æthioloba. » decolorans. » hy drela. Lecidea rivulosa. » subfuscella. 11 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 11 Verrucaria nigrescens. Ephebe pubescens. : » viridula. Leprocaulon nanum. » macrostoma. Leproloma lanuginosum. Collema flaccidum. Lepraria flava. II. — Influence dela variation d'altitude sur la distribution de nos lichens. C. Flagey, dans l'introduction de sa Flore des Lichens de Franche-Comté, donne, p. 35 et suivantes, la liste des princi- paux Lichens caractérisant les zones d'altitude dansle Jura et dans les Vosges. Ce savant botaniste divise la contrée embras- sée par sa Flore en trois zones ou régions : 1° Région alpine. 2» Région montagneuse. 3* Région des plaines. En regard de chacune de ces divisions, il donne les altitudes qui marquent le commencement etla fin de chacune de ces zones. Il nous apprend, à propos de la région des plaines, que cette zone comprend, au pied du Jura et des Vosges,les contrées dont l'altitude est inférieure à 400 métres dans les Vosges, à 500 mètres, dans le Jura. A ce compte-là, notre région ne devrait posséder que la flore des plaines, puisque l'altitude des points culminants des Monts d'Aré qui la parcourent de l'est à l'ouest, oscille ordinairement entre 250 et 400 mètres. Il n'en est rien, Dieu merci, pour la grande joie des botanistes herbori- sants et sila région alpine està peine représentée dans nos basses-montagnes, du moins la région montagneuse possède ici des types caractéristiques assez largement répandus. Quant à la région des plaines, quoique intéressante, elle n'offre pas ici autant d’espèces que dans les contrées où la constitution géolo- gique est plus variée. La prédominance des terrains siliceux, la rareté relative des terrains calcaires nous font souvent envier le sort des lichénologues Normands, Parisiens ou Ardennais qui peuvent recueillir en abondance des espèces rares chez nous, absentes même parfois. Un autre obstacle à la présence ou au 1er Fascicule-mémoire. 18 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 18 développement chez nous des espéces de la région des plaines, généralement répandues'dans la France septentrionale, c'est le voisinage de la mer, et surtout d'une mertiédie par le Gulf- Stream. Parmi ces espéces de la région des plaines dela France septentrionale, il en est qui sont nettement continentales x auxquelles notre climat insulaire interdit pour ainsi dire l'accés de la Basse-Bretagne. La rareté dans ce pays de Ramalina fra xinea, de Parmelia acetabulum et des Calicium est certaine- ment due à cette action du climat insulaire. Mais je ne veux pas m'attarder à donner, en ce moment, des détails sur la dispersion des Lichens dans nos différentes zones d'altitude. Les listes qui suivent résumeront ce qui a été observé à ce sujet dans notre région. 1° « Région alpine. — Cette région est trop élevée en France (limites inférieures 1.500 à 1 -400 mètres, dans le Jura ; 1.200 à 1.150 mètres, dans les Vosges) pour que nous puissions espérer d'en trouver de nombreuxreprésentants en Basse-Bretagne. Les Alectoria bicolor et chalybeiformis sont à peu prés les seules espèces à faire exception et encore, si le second est bien déve- loppé et largement représenté en plusieurs points de nos deux chaines, le premier est, chez nous, de la plus grande rareté. Beaucoup d'autres espéces largement répandues dans la zone alpine comme Platysma Juniperinum var. terrestris. Cetraria islandica, Gyrophora cylindrica, Parmelia stygia, fahlunen- sis, encausta etc. n'ont jamais été trouvées en Basse-Bretagne, oü leur taille et leur aspect les eussent certainement fait recon- naître. C. Flagey signale encore, comme particulièrement abon- dant dans la région alpine, le Sphærophoron coralloides qui lui, du moins, est commun en Basse-Bretagne, mais je le répéte, ce n'est pas la présence de deux ou trois espéces qui peut nous permettre de distinguer une zone alpine dans notre région. 2° Région montagneuse. — Cette zone est beaucoup mieux représentée en Basse-Bretagne. Elle y est caractérisée essentiel- - lement par : Usnea plicata Evernia furfuracea » dasypoga Platysma sæpineola » ceratina Gyrophora polyphylla dés 49 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 19 Peltigera poly dactyla Parmelia glauca » horizontalis » pertusa Stictina scrobiculata Dimelæna Mongeotioides » sylvatica Aspicilia lacustris » fuliginosa Thelotrema lepadinum » Dufouri Icmadophila æruginosa Ricasolia glomulifera Biatora vernalis Parmelia nilgherrensis Opegrapha pulicaris » pilosella Arthopyrenia nitida Plusieurs de ces espèces sont répandues ici et bien dévélop- pées, de sorte que l'on.peut affirmer qu'elles ne sont pas éga- rées en Basse-Bretagne, mais au contraire quelles constituent un élément floristique avec lequel il faut compter. Mais il ne faut pas se dissimuler que notre série d'espéces de la région montagneuse est incompléte. Nous ne possédons pas celles qui semblent préférer la partie supérieure de la région monta- gneuse, c'est-à-direla zone subalpine, comme Platysma Juni- perinum var. pinastri, Parmelia hyperopta et quelque autres. Quoiqu'il en soit, la flore lichénique de la région montagneuse est bien représentée au centre iu v Bretagne edes i et 400 mètres d'altitude, etelleé des plaines, notamment à la faveur. des foréts oü les Lichens _de la région montagneuse retrouvent quelques-unes des stations qui leur étaient propices 4 l'intérieur du pays. A quoi, en l'absence d'altitudes notables, faut-il rattacher ce développement dans notre pays d'une série de plantes qui ne sont d'ordinaire bien représentées que dans les montagnes moyennes ? Que l'on examine à nouveau la liste ci-dessus et l'on verra que la majeure partie de ces espèces appartient à la flore forestière. Les forêts du Finistère reproduisent donc une partie des conditions offertes par les forêts des montagnes moyennes et une végétation spéciale peut dès lors y prospérer. 3° Région des plaines. — La plupart de nos espèces appar- tiennent à ce fonds banal que l’on retrouve dans toute la France septentrionale. Celles qui sont trop nettement xérophiles sont - arrêtées par l'influence de notre climat insulaire ; les autres s'avancent, au contraire, vers l'ouest et sous l'action de ce même 20 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 20 climat, acquièrent un beau développement. Je ne puis énumérer maintenant toutes les espèces de la région des plaines, le nom- bre en étant trop considérable, mais je dois citer quelques- unes de celles qui se font remarquer par leur abondance. De ce nombre sont : Cladonia foliacea et ses var. Ramalina calicaris. (litt.). Evernia prunastri. Usnea hirta. Parmelia Borrzri. Ramalina fastigiata. » trichotera. » farinacea. = Pertusariæ plur. J'ai attiré plus haut l'attention de mes confréres sur la rareté en Basse-Bretagne, d'espéces corticicoles comme Parmelia ace- ` tabulum et Ramalina fraxinea, généralement si communes dans les plaines du nord de la France, mais je dois aussi faire remar- quer combien sont localisées chez nous les espéces humicoles des terrains calcaires, espéces essentiellement xérophiles et généralement banales dans les plaines calcaires de toute la .France. Les Cladonia pyxidata var. Pocillum, Squamaria crassa, S. fulgens, Thalbædema vesicularis, Endopyrenium hepaticum, sont ici des espèces littorales. Dans la région mari- time seulement elles peuvent, en effet, rencontrer avec les sels calcaires qu'elles semblent rechercher, la sécheresse estivale qui leur parait également nécessaire: ces espéces-là forment, envers et contre tout, le tapis des sols brûlés par le soleil. + III. — Influence du climat Bas-Breton sur la distribution de nos lichens. J'ai déjà traité ce sujet avec assez de détails dans ma thèse de doctorat, premiére partie, chapitre V, p. 29 et suivantes, mais Je veux y revenir et aussi longuement que possible car, à mon idée, l'influence du climat joue un grand róle dans la distribution et le développement de nos lichens. Non seulement, sous cette influence climatérique un certain nombre d'espéces se dévelop- pent ici d'une manière inaccoutumée, mais, de plus, l'on voit se - dessiner dans notre région un centre de végétation armoricain dont les éléments constitutifs sont, pour la plus grande partie, 21 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 91 dans l’état actuel de nos connaissances, localisés dans l’ouest et le sud du Finistère. Ces espèces spéciales dépassent la douzaine; elles paraissent être généralement assez rares et une seule d’entre elles, le Bilimbia corisopitensis, est très largement répandue dans le sud de la Basse-Cornouaille (Finistère) et du Vannetais : (Morbihan). Voici la liste des plus connues : Bilimbia corisopitensis. Biatorella ochrophora: » quintula. ` Buellia dolichotheca. » violacea. Lithographa | dendrographa. » translucida. Verrucaria Friesi. Biatorina microscopica. » armorica. » nived. » cylindrospora. Lecidea duplicella. » longispora. Et maintenant quelles sont les autres espéces sur lesquelles l'influence de notre climat Bas-Breton se fait nettement sentir? Ce sont particulièrement les espèces corticicoles, foliacées ou fruticuleuses, surtout celles qui habitent dans les bois. Cette influence d’un climat insulaire nous apparaît, comme un adju- vant puissant qui favorise chez nous le développement de la végétation lichénique de la région montagneuse. Je cite, d'ail- leurs, textuellement ma thèse de doctorat, 17* partie, chap. V. p. 29 et suivantes, en modifiant seulement un peu la liste des lichens arboricoles donnée dans ce travail : « 2° Développement « individuel et collectif de certaines espéces végétales. — Sous « l'influence d'un air toujours chargé de vapeur d'eau, on voit,. « en Basse-Bretagne, un certain nombre de lichens acquérir « des dimensions inconnues dans la plupart des régions où on « lesa rencontrés. Leur reproduction se trouve, le plus souvent, '« sous cette méme influence, largement assurée par l'apparition « de nombreuses apothécies, alors que dans d'autres contrées « ces espèces sont ordinairement stériles, En second lieu, en « même temps que chaque exemplaire acquiert un dévelop- « pement exceptionnel, le nombre des individus se trouve très « augmenté; ces formes assez rares dans le reste de la Bretagne « deviennent, dans la région qui possède un semblable climat, « siabondantes qu’elles sortent des stations où elles sembleraient « devoir être confinées pour se répandre en des points plus 29 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 29 F1 A E « Cladonia delicata exposés, mais oü, en dépit des apparences, elles trouvent cette atmosphére humide qui leur épargne des variations brusques de la température et qui est un des facteurs de leur développement et de leur multiplication. « Les Lichens mucicoles ou corticicoles dont il va être ques- tion ici habitent surle tronc etles branches des arbres de haute- futaie qu'ils cachent sous leurs larges thalles et décorent de leurs touffes dressées ou élégamment pendantes. En Bretagne, le maximum de développement de ces espéces se trouve dans le Finistère où elles sont, pour la plupart, abondantes et bien fertiles. Dans le reste de la presqu'ile bretonne ces espéces sont, en partie, des raretés qu'il faut chercher assez longtemps dans des localités éloignées où on les trouve rabougries ou stériles. Elles y restent aussi presque toujours cantonnées dans les grandes foréts. « En Finistére, on ne saurait trop le répéter, les choses se passent différemment et l'on voit certaines de ces espéces s'accrocher aux troncs des plus maigres baliveaux des taillis ou des chénes-tétards dans les haies et y conserver un aspect aussi luxuriant, y fructifier aussi bien que dans les grandes foréts domaniales. Ces Lichens foliacés et fruticuleux forment une liste assez longue et il s'y joint un certain nombre d'es- pèces crustacées. « Dans quelle forét des environs de Rennes pourra-t-on relever une série de Lichens corticicoles et muscicoles comme la suivante qui donne un aperçu de ceux que l'on observe sur les arbres dans les forêts du Finistère ? Anaptychia leucomela » cæspititia Pseudophyscia speciosa » incrassata Evernia prunastri Usnea florida Ramalina calicaris » dasypoga » farinacea (fertile) Sphærophoron coralloides Telochistes flavicans » plicata » articulata » ceratina Nephromium lusitanicum Peltigera scutata var. limbata +) canina » horizontalis Stictina limbata - 93 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 23 Stictina fuliginosa » sylvatica » Dufouri » scrobiculata Sticta pulmonacea » aurata (fertile) Ricasolia glomulifera » herbacea Parmelia Caperata » trichotera (fertile) Lecanora albella. » conyaoca. Hematomma puniceum. Perbusaria velata. » communis. » melaleuca. Pertusaria leisplaca. wulfeni. Pipan agetæa. Bilimbia pachycarpa. Catillaria Lightfooti. Parmelia nilgherrensis (fer- Biatora quernea. » perlata tile). » pilosella (fertile). » cetrata. » cetrarioides. » tiliacea. » saxatilis (fertile). » sulcata (fertile). » exasperata. » subaurifera. » pertusa. » Phy sodes (fertile). Paumaria rubigindsa. Coccocarpia plumbea. Caloplaca cerina. cmatites. » ferruginea. » laciniosa. Lecanora subfusca. » chlarona. » intumescens. » angulosa. » subduplex. Bacidia luteola. Buellia parasema. » disciformis. Calicium hyperellum. Graphis serpentina. Opegrapha notha. » atra » herpetica. Arthonia punctiformis. » astroidea. » cinnabarina. Normandina Jungermanniæ. Arthopyrenia epidermidis. » nitida » » ' var. niti- della. Leptogium lacerum. » tremelloides. « Dans ces forêts du Finistère, les Usnea ceratina, plicata, « dasypoga, articulata, les Sticta pulmonacea, aurata, les Stic- « tina Dufouri, scrobiculata, les Ricasolia herbacea, glomuli- « fera, les Parmelia pilosella, perlata, le Coccocarpia plumbea, 24 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 24 « se font particulièrement remarquer par leurs grandes dimen- « sions. L'Usnea ceratina atteint jusqu'à un métre de long (à la « forêt de Cascadec) ; le Stictina scrobiculata a été trouvé à la « forét du Cranou (venu à terre, il est vrai), avec un thalle de « 0?42 de longueur sur o™24 de largeur ! « Mais certaines espéces, réputées [souvent] stériles, s'y font « aussi remarquer par le nombre de leurs apothécies. Ainsi, un « petit échantillon de Stictina scrobiculata de la forét de « Coatloc'h portait plus de. 400 apothécies. Le grand échan- « tillon précité de la forét du Cranou en porte prés de 200. « Le Parmelia trichotera a été trouvé fertile dans deux loca- « lités finistériennes, au nord d'Elliant et sur la montagne de « Locronan. [Le nombre des localités où cette plante fructifie s’est bien accru depuis la publication de ma thèse]. « Le Parmelia pilosella, presque partout stérile, a été vu fer- « tile par moi à la forét de Coatloc'h età la foért de Laz [aussi sur la montagne de Locronan, 1902]. « Mais le fait le plus intéressant de tous, c'est la présence « d'apothécies assez nombreuses chezle Sticta aurata dans la « forêt du Cranou. « Ce Lichen est réputé par Nylander lui-méme « vix fertilis » « dans l’Europe occidentale. On n'en avait encore vu qu'une « seule apothécie dans une localité francaise, à la forét de Bric- « quebec, dans le département dela Manche. M. Olivier, pro- » fesseur à l'Ecole Normale de Quimper, et moi, nous en avons « trouvé, à la forét de Cranou, un certain nombre d'échantillons « fertiles et je l'ai revu depuis, au méme endroit, dans le méme « état de fructification. Remarquons que le carrefour de Saint- « Conval oü s'est présenté ce fait intéressant est situé sur l'un « des points les plus élevés de la forét, sur la créte de la chaine « d'Aré, et qu'en ce point l'air est presque constamment chargé « de vapeur d'eau. Les nuages, en effet, enveloppent souvent « cette localité et les grands arbres y maintiennent de l'humi- « dité. ; « Ce fait particulier a bien son importance, mais si nous vou- « lons tirer des conclusions des autres faits constatés nous « sommes obligé de rapporter ce développement inusité d'une A s ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE ROTANIQUE 95 « série de Lichens à la présence dans l'air de la région bas-bre- « tonne d'une grande et constante quantité de vapeur d'eau. « Les maitres de la Lichénologie moderne, Nylander, M.l'abbé « Hue, nous enseignent que cette influence de l'humidité atmos- « phérique joue un grand róle dans le développement des « Lichens. Nylander considére ces plantes comme se nourris- « sant exclusivement par l'air (1); M. l'abbé Hue fait remar- « quer (2) que leur développement est actif ou leur vitalité « endormie, selon que l'air qui baigne leur thalle est plus ou « moins saturé d'humidité. En Finistére, leur déveleppement « doit être, pour ainsi dire, ininterrompu. Ils croissent méme, «. parfois, avec une grande rapidité comme l'on peut s'en con- « vaincre en examinant les nombreux et beaux échantillons de « ces plantes qui ornent l'écorce des platanes bordant la route « de Brest, à sa sortie de Quimper. On observe là de grands « exemplaires de Ramalina fastigiata, Parmelia exasperata, « Physcia parietina, etc..., et nous avons, dans ce cas, un excel « lent criterium du rapide accroissement de ces Lichens puisque « les platanes desquament fréquemment. « Tout nous indique donc qu'il existe dans l'atmosphére, dans « l'ouest de la Bretagne, une proportion presque constante de « vapeur d'eau qui vient rafraichir le thalle des Lichens et leur « apporter les éléments nécessaires à leur développement. « Dans l'Est dela Bretagne, nous chercherions en vain des faits « analogues. Ce n'est que prés des limites de la Normandie, à « la forét de Fougéres, que nous voyons reparaitre, à part Sticta « aurata, Ricasolia glomulifera, Parmelia pertusa, Lecanora « punicea, Leptogium tremelloides, et probablement quelques. « autres, la série notée ci-dessus. Mais justement à cette région « appartiennent d'autres plantes qui rapprochent la flore des « environs de Fougères de celle de la Basse-Bretagne. L'en- « semble de la flore de cette région restreinte est certainement « sous la dépendance des mémes conditions qui agissent sur la (1) « Cf. W. NvrawpEn. Lichens du Luxembourg. » (2) « cr. ee Hue. Les Ramalina à Richard-Mesnil. » (Notes de ma thése, p. 33). 26 ACADÉMIE DË GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 26 « flore lichénique dela Basse-Bretagne. Et que remarquons- « nous, en effet, au delà de Fougéres, dans le département de la « Manche, sinon la présence de nos espéces hygrophiles: les « deux Hymenophyllum, Sticta aurata, Stictina Dufourietd'une « autre de nos plantes, Polystichum æmulum (dont la distri- « bution est également sous la dépendance de conditions hypso- « métriques). « La forét de Fougéres se rattache donc au point de vue bota- « nique à la partie sud de cet autre petit! Finistére, à climat « sensiblement insulaire qu'estle département de la Manche (1). « On objectera que si l'on trouve peu de Lichens foliacés et « fruticuleux de la liste ci-dessus dans les forêts de la Haute- « Bretagne, c'est que les grands arbres y sont mieux entretenus, que l'on prend soin de détruire cette végétation réputée para- « site, partout nuisible. Remarquons cependant qu'à défaut des « Lichens cités, les troncs des arbres de ces foréts sont garnis de « Muscinées que certainement le grattoir ne touche jamais et « qu'il y a là des espéces de Lichens autres que celles vulgaires en Basse-Bretagne ; elles y croissent librement autant que le leur permet un climat déjà continental auprés de celui de la « Basse-Bretagne, le climat haut-breton, avec ses hivers où hú- midité alterne avec des froids brusques, vifs, prolongés, suivis d'étés trés secs, climat oü, par suite de la position géogra- « phique (je parle, bien entendu, de la région de l'intérieur), l'air humide, l'influence du Gulf-Stream ne sont plus là pour atté- « nuer les changements de température et de saison ». J'arréte ici cette longue citation, mais je signale de suite un fait que j'ai laissé de côté dans ma thèse et qui, pourtant, ne manque pas d'un certain intérét. Il s'agit du développement, également trés beau, de la flore des Lichens saxicoles foliacés et fruticuleux dans le Finistére. En donner la liste compléte serait s'exposer à des redites ; je me contenterai d'indiquer dans cet (1) « Cf. Abbé Hue. Lichens de Canisy .Cette publication, qui est une étude approfondie de la flore lichénique du sud-ouest partement et celle du Finistére. » (Note de ma thése, p. 34 21 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 97 ordre d'idées: Usnea dasypoga, Uplicata, Alectoria jubata, Parmelia Caperata, P. perlata, P. glauca, P. lævigata, P. per- tusa, Sphærophoron compressum, L. coralloides, Stereocaulon coralloides. A tous les faits que je viens d'énumérer, on pourra opposer ce raisonnement: il pleut beaucoupen Basse-Bretagne etle dévelop- pement de la végétation lichénique s'en ressent. Je répondrai : il pleut aussi beaucoup en Haute-Bretagne et malgré la présence d'habitats en apparence identiques à ceux de Basse-Bretagne et méme beaucoup plus développés (comme vastes foréts, rochers), la végétation lichénique y est beaucoup plus maigre, beaucoup plus pauvre. Il faut donc chercher ailleurs l'explication de l'exu- bérance de la végétation lichénique en Basse-Bretagne. Cette explication, on la trouve dans l'existence de l'embrun, fine va- ne enlevée par le vent à la crête des vagues et transportée par lui à de grandes distances du littoral. Si l'on se refusait à admettre l'action de l'embrun, comment pourrait-on expliquer, non seulement la présence, mais encore labondance sur les rochers de nos montagnes, très loin de la mer, d'espèces littorales comme Telochiste flavicans, Pseudophyscia Aquila, Ramalina scopulorum ? D'ailleurs, mes idées à ce sujet sont parfaitement exposées dans ma thèse et, düt-on me trouver bien personnel, C'est encore moi que je vais citer à propos decette question que j'ai faite mienne depuis longtemps. Je reprends donc, page 35 : « B. PRÉSSENCE A L'INTÉRIEUR, EN BASSE-BRETAGNE, D'ESPECES « MARITIMES. — ... Ces espèces maritimes recherchent les falaises « exposées aux embruns qui presque constamment viennent « maintenir la fraîcheur de leur appareil végétatif et leur per- « mettent d'atteindre, dans les bons endroits, de grandes dimen- « sions(1): Pserdophyscia Aquila, Telochistes flavicans, Rama- « lina scopulorum,... sont au nombre des plus caractéristiques, « Dans la plupart des régions qui ne possèdent pas à l'intérieur « (1) C'est ainsi que l'on voit sur la côte sud de l'ile de Groix, des Roccella « fuciformis et, sur la côte nord de Plougastel, ainsi que dans les Mon- « tagnes-Noires, des Ramalina m trés vigoureux et admirablement * fructifiés » (Note de ma thèse, p. 28 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 28 AR A un climat insulaire, ces plantes sont strictement limitées à la région littorale, l'air trop sec de la région de l'intérieur constituant alors un obstacle absolu à leur développement. Quel n'est pas l'étonnement du “botaniste, en voyant, en cer- tains points privilégiés, ces plantes s'avancerd l'intérieur. Les Rocella sont les espéces qui s'éloignent le moins du littoral. Elles nous indiquent donc probablement, la limite [jusqu']oü l'air marin conserve toutes ses qualités. On n'a pas rencontré le Roccella Phycopsis, dans la région qui nous occupe, à plus de 5 kilométres de la grande mer... Pseudophyscia aquila s'a- vance encore plus loin à l'intérieur... il se montre dans la haute vallée du Steir et de l'Odet ; il se trouve, bien plus loin de la mer, sur les rochers des Montagnes d'Aréà Saint-Cadou et près de la chapelle de Saint-Herbot. Telochistes flavicans qui s'observe dans quelques localités de l'intérieur, dans la Haute-Bretagne (forêt du Gâvre, Loire-Inférieure; forêts de Rennes et de Fougères, Ille-et-Vilaine), est aussi répandu dans l’intérieur du Finistère que sur le littoral; on l'y trouve aussi bien sur les arbres des hautes foréts que sur ceux des avenues et des haies, que sur les rochers. Hamalina scopu- lorum est aussi répandu sur les rochers de la région monta- gneuse, au centre, à l'intérieur du département t Finistére] que sur les bords de l'Océan. « Voilà donc quelques espéces auxquelles l'air marin Come tamment humide semblerait nécessaire et qui trouvent à l’intérieur, dans la partie occidentale de la Bretagne, des conditions atmosphériques telles qu'elles peuvent se multi- plier abondamment. Sans doute, comme me le faisait observer M. le Pr A. Boistel, sans doute, elles reçoivent encore sur les rochers de la Montagne quelque chose de cet embrun qui les rafraichit, qui les nourrit sur les falaises du littoral et l'air de ces régions élevées doit étre plus ou moins chargé des prin- cipes de l'air salin. Il me semble que s'il fallait une preuve de plus pour la joindre à celles que j'ai données plus haut, à propos des espéces hygrophiles, on la trouverait aisément dans les faits que je viens d'énumérer. « La présence de ces espéces maritimes ou halophiles à l'in- 93 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 239 « térieur des terres nous confirme donc ce fait : météorologíque- « ment, la Basse-Bretagne est une ile. » L'exception ne saurait infirmer la règle : il est quelques points de notre région oü l'action du climat insulaire parait nulle ou amoindrie. C'est ainsi que dans les forêts de la vallée de l'El- lorn, vallée dirigée de l'est à l'ouest, de Landerneau à Landi- visiau, entre les Monts d'Aré et la Manche, les grands lichens foliacés sont peu abondants. C'est ainsi, également, que dans le Sud, dans une région comprise entre le littoral de la baie d'Aüdierfie, d'une part, et Plogastel-Saint-Germain et Pont- L'Abbé, d'autre part, et, de méme, dans la plus grande partie de la presqu'ile du Cap (1), la végétation lichénique a un faciès xérophile. Pourquoi? Il est bien facile d'expliquer la présence de ces taches au sein d'une flore à caractères opposés. Je ferai d'abord remarquer que l'influence générale du climat insulaire se fait sentir dans les localités que je viens de citer; on ne peut admettre, en effet, que ces régions ne soient pas baignées au passage par la nappe d'air chargée d'embrun qui va beaucoup plus loin, jusque dans la région montagneuse, influer sur le développement de la flore. Mais si dans la région de l'intérieur les courants aériens humides peuvent, par suite d'un heureux concours de circonstances, produire leur plein effet sur la végé- tation il n'en est pas de méme dans les points indiqués plus haut. La partie de la vallée de l'Ellorn qui s'étend de Landi- visiau à Landerneau forme une coulée étroite oü le vent d'est, vent particulièrement sec, peut souffler à son aise et déterminer un arrêt partiel de la végétation hygrophile. Aussitôt que la vallée s'élargit, au voisinage de la Rade, à Loperhet, à Plou- gastel, l'influence de l'air marin n'est plus contrariée, le courant des vents secs n'est plus qu'un infime ruisseau perdu dans un océan d'air humide et salin et la végétation hygrophile reprend toute sa vigueur. En ce qui concerne le pays du Cap et la région située plus au sud, au voisinage de la baie d'Audierne, on peut (1) C'est le nom qu'on donne au pays situé entre Audierne, Benzec- -Cap- Sizun et la pointe du Raz. Les habitants de cette contrée n en Francais (?) « Capistes » 30 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 30 invoquer un déboisement excessif, presque complet aujourd'hui. A mon avis (et je suis trés bien documenté sur ce sujet) ce déboi- sement est antérieur à l'occupation romaine; il faut probable- ment le faire remonter à l'époque de nos dolmens de la pierre polie. Donc, depuis cette époque le soleil a brûlé régulièrement chaque année la végétation printanière de ce pays; les Ulex ` s'y sont établis; aux premiers Ulex ont succédé d'autres Ulex i la flore sylvatique n'a subsisté véritablement, dans cette région, que sur le versant Nord de la presqu'ile du Cap et, de plus, la zone oü nous rencontrons quelques représentants de cette flore est trés étroite; elle couronne les falaises ou leur bordure. Là, nous pouvons retrouver, au milieu de phanérogames amies des lieux ombragés, quelques-uns de nos lichens sylvicoles : Sticta aurata, S. pulmonacea, Ricasolia herbacea, Anaptychia leuco- mela, Parmelia pertusa. Dans le reste du Cap et à louest de Plogastel-Saint-Germain et de Pont- L'Abbé, au contraire, nous ne retrouvons de ces Lichens que Sticta aurata et encore est-il très localisé sur deux points, prés d'Audierne (D' F. Camus) et prés de Tréogat: c'est probablement, un survivant, un témoin qui, à la faveur dequelques bouquets d'arbres de futaie, a échappé aux destructions du passé. Pour qu'il se maintienne dans une région aussi nue, dans des conditions en apparence aussi mau- vaises, il faut qu'il trouve dans l'atnosphére une humidité suffi- sante. Sa présence dans ces deux localités est tout à fait remar- quable : c'est un lichen qui appartient aux climats franchement insulaires : en l'observant dans ces deux endroits nous sommes renseignés immédiatement sur la nature du climat qui doit y régner (1). En résumé, quelques exceptions apparentes, quelques taches oü la végétation hygrophile est rare ou absente, ne doivent modifier en rien nos idées au sujet de l'influence de l'air marin sur notre flore lichénique et aprés examen de l'ensemble de cette flore, il nous faut toujours revenirà cette conclusion émise (1) Consulter sur la question du déboisement mes Recherches sur Pan- cienne extension de la forét de Névet, in Revue de Bretagne, mai 1903 91 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 31 dans ma thèse : « météorologiquement, la Basse-Bretagne est « une île ». IV.— Rapports et différences existant entre la flore lichénique de la Basse-Bretagne et de la Haute- Bretagne. Ce chapitre est, en quelque sorte, la continuation du pré- cédent ; je veillerai à ce qu'il n'en soit pas la répétition. Je vais, dans cette rapide comparaison des deux flores de deux extrémi- tés de la Bretagne, reprendre la division par stations que j'ai adoptée pour le Finistère, au chapitre premier, de cette intro- duction. Je ne veux pas m'étendre à nouveau sur la question dela végétation lichénique corticicole. Celle qui se développe sur les arbres isolés est sensiblement la même, quant aux espèces com- munes, en Basse-Bretagne et en Haute-Bretagne. Cependant, la Basse-Bretagne possède des espèces spéciales, rares, il est vrai, pour la plupart. Il n'y en a qu'une qui occupe une zone trés étendue : le Bilimbia corisopitensis que l'on peut recueillir depuis le massif du Ménez-C'hom, au fond de la baie de Douar- nenez, jusqu'à Landévant, près d'Auray. Jai, me semble-t-il, aussi, suffisamment appuyé sur la richesse de la flore lichénique des arbres forestiers de la Basse-Bretagne. Je rappelle donc pour mémoire que la belle série des Lichens foliacés et fruticu- leux des foréts de la Basse-Bretagne est mal représentée dans les forêts de la Haute-Bretagne pourtant beaucoup plus grandes et plus nombreuses. Dans ces vastes foréts, Sticta aurata, Ricaso- lia glomulifera, Parmelia nilgherrensis, manquent complète- ment. La végétation lichénique des talus n'offre pas de notables différences dans le Finistère et dans l'Ille-et-Vilaine. Elle est plutót plus pauvre en Ille-et-Vilaine, la terre lourde, argileuse, provenant de la décomposition des schistes précambriens (Schistes de Rennes), constituant un mauvais substratum pour les Lichens, tandis que la terre légère des terrains granitiques ou gréseux de la Basse-Bretagne est favorable à leur végétation. 32 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 32 Des espèces citées au chapitre premier de cette introduction, Pannaria nebulosa, paraît beaucoup moins répandu en Haute- Bretagne qu’en Basse-Bretagne. D’ailleurs, dans la première de ces régions, les talus sont bien plus herbeux que moussus, con- ditions dans lesquelles les lichens se développent mal. Sur l'humus, dans les lieux ombragés, on retrouve toujours aux deux extrémités de la Bretagne, Cladonia flabelliformis, a polydactyla, C. digitata, C. squamosa, C. cæptitia, Cladina sylvatica var. portentosa, mais je mai vu le Cladonia incrassata que dans une seule localité de la Haute-Bretagne, au bois du Gay-Lieu, en Saint-Senoux, et je n'y connais pas encore le Cladonia glauca. R La flore des landes et des bruyères offre, aux deux extrémités de la province, de frappantes analogies, mais au cœur de la Haute-Bretagne, le Cladonia foliacea, var. alcicornis est large- ment représenté dans cette station, tandis qu'en Basse-Bretagne il est localisé sur le littoral. En Basse-Bretagne, la flore Pma des rochers de l'inté- rieur appartient nettement, par une partie de ses espèces, à la région inférieure de la zone montagneuse. En Haute-Bretagne ce caractère est trés atténué, et les espèces dela zone monta- gneuse sont rares ou mal développées. Il en est de méme, dans cette région, pour celles d'entre les espéces saxicoles, dont la végétation est intimement liée à l'état hygrométrique de l'air. Il existe naturellement un fonds d'espèces saxicoles généra- lement répandues aux deux extrémités de la Bretagne: Parmelia conspersa, P. Caperata, P. saxatilis, P. Physodes, Squamaria saxicola, Lecanora parella, L. coarctata, Lecidea contigua, Leprocaulon nanum, mais il est aussi d'autres espèces qui nc sont répandues qu'en Basse-Bretagne oü elles sont trés carac- téristiques de leur station. Ce sont surtout : Cladonia firma, Cereolus pileatus, Usnea plicata. Stereocaulon coralloides Spherophoron coralloides, A lectoria jubata, var. chalybeiformis, Ramalina scopulorum, Umbilicaria pustulata, Parmelia glauca, P. lævigata, Stictina fuliginosa, S. limbata, S. scrobiculata, Caloplaca vitellina, Endocarpon com- plicatum, Ephebe pubescens. 33 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 33 D'autres, doivent être considérées, dans l'état actuel de nos connaissances, comme localisées dans l’ouest de la Bretagne. De ce nombre sont : Gyrophora polyphylla, G. polyrhiza, Parmelia nilgherrensis, Squamaria gelida, Heppia Guepini, Endocarpon leptophyllum. En revanche, le Gyrophora murina, qui est bien développé en Haute-Bretagne, ne parait pas s'avancer jusqu'en Basse- Bretagne et le Buellia rhedonensis n'est connu que dans la vallée de la Vilaine. . V. — Rapports et diffé existant entre la flore liché- nique dela Basse-Bretagne et celle de la France en général. J'ai déjà donné aux chapitres n et m de cette introduction un aperçu de ces relations. Arrivé presque à la fin de cette étude, je crois utile d'énumérer à nouveau, trés rapidement, les rapports et les différences signalés plus haut. La flore lichénique de notre région montagneuse se rap- proche, nous l'avons vu, decelle de la partie inférieure de la zone montagneuse des Vosges et du Jura et aussi de l'Auvergne. Mais il nous manque toute la belle série d'espèces de la partie supérieure de la zone montagneuse (zone subalpine) espèces si abondantes dans les Vosges et en Auvergne. Enfin la zone alpine est à peine représentée dans la Basse-Bretagne. Si nous comparons maintenant notre flore lichénique des plaines avec la flore lichénique des plaines de la France en général, nous trouvons que les rapports les plus marqués s'ob- servent dans la série des lichens corticicoles non forestiers, mais nous remarquons aussi que certaines espèces continen- tales se raréfient en pénétrant, en s'avangant dans notre pénin- sule, par exemple les Calicium, Parmelia acetabulum, Ramalina fraxinea et méme Anaptychia ciliaris et certains Physcia. Oü les différences éclatent, c'est quand nous essayons de comparer notre flore lichénique saxicole ou humicole avec celle des envi- rons de Paris, du Maine et de la Normandie, par exemple. Adieu Placodium callopismum, P. cirrochroum, P. candicans, Squa 1°" Fascicule-mémoire. 3 34 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 34 maria pruinosa, Thallædema mamillare, Psora lurida, Syna- lissa symphorea, etc. Comme on l'a déjà vu, les espèces calci- coles qui s'avancent en Bretagne sont cantonnées sur les sables calcariféres du littoral et parfois aussi sur la chaux des murs, mais, malgré la présence de ces substrata favorables, leur nom- bre est assez restreint. En résumé, vis-à-vis de la flore française considérée dans son ensemble, la flore lichénique de la Basse-Bretagne se dessine avec un relief trés accusé. Son caractère insulaire l'isole à peu prés complétement et on ne peut en rapprocher que la flore du Cotentin et de son voisinage. Me voici parvenu à la fin de cette introduction, sans avoir épuisé le sujet, mais non sans m'étre livré à des redites. Peut- étre, malgré ma bonne volonté, malgré des années de recher- ches patientes et fructueuses, n'étais-je pas à la hauteur de la tâche que je me suis assignée en entreprenant cette étude; peut- être me suis-je laissé aller à des développements exagérés sur des points qui m'intéressaient particulièrement... Peut-être aussi que né et élevé dans un pays bretonnant, je n'ai pu toujours, dans cette exposition, éviter des brittonismes que je ne soup- sonne pas... Qu'importe, après tout, si j'ai approché quelque peu du but que je me proposais et si, par la publicité qui sera donnée à ce travail, j'ai contribué à intéresser quelques per- sonnes à l'histoire naturelle de ma chére petite patrie bretonne ? 35 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE | 35 DEUXIÈME PARTIE En eur welet e oberou Ha dreist-holl ar re pina Ma spered a nij d’an Nenvou Da gavout krouer ar bed-ma (En admirant ses œuvres ux A la recherche du Créateur de ce monde.) Catalogue des espèces, sous-espèces, variétés et formes, recueillies dans le département. Famizze I. — CLADONIACÉS. 3 GENRE 1. — Cladonia. 1. C. FLŒRKEANA Flk. — Landes, terre des rochers : PC. 2. C. MAcizENTA Horrm. — Même habitat: PC. — Quand les podétions ne jaunissent pasau contact de K. on la f. bacillaris Nyl. 3. C. rranELLIFORMIS Wainio. var. polydactyla Flk. — Bois clairs, terre des rochers om- bragés: AC. 4. C. DniGrrATA Hoffm. — Bois montueux, vieux troncs: Le Lostcoat, en Guengat, etc... PC. f. macrophylla Del. f. monstrosa Ach. 5. C. coccrrera Ach (1). — Rochers moussus, landes: AC. var. stemmatina Ach. var. extensa Ach. var. polycephala Ach. xt ) "i C. bellidiflora Ach., indiqué dans la Florule, n'existe pas en inistér 36 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 36 6. C. iNcnassaTA Flk. — Terre des taillis, vieilles souches de chéne et de chátaignier: forét de Névet; Kerven, Kistinic, PE Corniguel, en Penhars; c. Le Lostcoat. en Guengat ; Keri huel, en Saint-Evarzec; Kergonan, en Ergué-Armel; Milles Mottes en Elliant; Le Hiliguet et Keblein, près de Kemperlé; forêt de Clohars-Carnoët. — Probablement C. dans les arrondissements de Kemper et de Kemperlé. — Selon que la plante se trouve dans des conditions plus ou moins favorables, son développement s'en ressent; tantôt les podétions manquent complètement et les apothécies, alor punctiformes, sont placées à l'extrémité des folioles thallines , ailleurs, on rencontre des podétions simples, gréles, terminés par une apothécie; ailleurs, enfin, les podétions sont gros, ren- flés, aréolés, rameux à ramifications terminées chacune par une apothécie. Ces formes accidentelles ne méritent pas de recevoir de noms spéciaux. 7. C. uxcrauis Hoffn. - — Landes, terre des rochers: C. f. turgescens Del. — Région montagneuse, dans les bruyéres humides: Mont Saint-Michel ; Ménez Kerque. PC. 8. C. runcarA Ach. — Sur la terre des talus, etc... C. var. scabriuscula (Del.) Wainio. — Méme habitat: entre le moulin du Pont. — Prob. répandu. 9. C. nawcrFonuis Hoffm. — Bois, landes : C. var. pungens Ach. C'est la forme la plus répandue. var. muricata Del. — Sur la terre des talus, dans la région maritime ; dans les prés salés : C. 10. C. crispara Ach. — Sur la terre des landes et des rochers: Lez-Steir, en Kerfeuteun ; Menez Kerque, etc... AC. var. cetrarid& formis Del. — Méme habitat : AC. 11. C. squaMosa Hoffm. — Sur la terre moussue et les rochers ombragés : AC, var. squamosissima E. Fries. . lactea Flk. var. 7 paschalis Del. € (1) Malgré les indications données dans la Florule, il n 'ya en Finistére au- cune localité certaine du C. degenerans Fik, d 37 ACADÉMIE DE GÉOGRAPAIE BOTANIQUE 37 — Quand le cortex des échantillons, à quelque variété qu'ils appartiennent, jaunit aprés application de K, on ale C. sub- squamosa Nyl. — Je l'ai trouvé dans le taillis de Kervégant, près de la halte de Coatloc'h. 12. C. pELICATA (Ehrh.) Flk — Sur le bois pourri et l'écorce des vieux troncs: bien développéà Cascadec; existe dans un certain nombre d'autres locatités : Montagne de Locronan, etc... PC 13. C. cæsprriria Flk. — Sur la terre et les vieux troncs moussus, dans les endroits ombragés : AC. 14. — C. crAuca Flk. — Terre et rochers moussus, en par- ticulier dans les lieux ombragés: forêt de Clohars-Carnoët ; vallon de Crec’ hquéta, en Ergué-Armel, et sans doute ail- leurs. P 15. C. LEPTOPHYLLA Ach. — Sur la terre maigre des talus: Plovan (Herb. Crn); Poullan; Beuzec-Cap-Sizun. R. — Les frères Crouan, Florule, p. 101, col. 3, ont indiqué le C. cariosa Ach., à Plovan, par suite d'une confusion avec le C. leptophylla Ach. à 16. C. cervicornis Ach. — (Côteaux, rochers, terre des talus: AC. ; var. verticillata Flh. — AC. f. phyllocephala Oliv. Exp. Syst. p. 79- f. aggregata Oliv. Exp. Syst. p. 79- var. megaphyllina Krbg.— Kerlosquet en Kerfeunteun. P.C. 17. C.»vxinara Ach. — Rochers ombragés, talus, murs: C, var. neglecta Flk. — A. C. | var. Pocillum Ach — Sables maritimes, murs(Fl.) : de Guil- vinec à Penmarc'h, etc... P. C. var. chlorophæa Flk. — Même habitat que lerype : A. C. var. costata Flk. — Terre maigre des talus à Beuzec-Cap- Sizun. R. 18. C. FIMBRIATA Ach. — Landes, bois, talus, murs : CC. var. tubeiformis Ach. — (= Type): C. var, conista Del. — C. 19. C. rapiaTa Ach. — Terre des talus, des landes, des bois : AC. 38 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 38 var. subcornuta Nyl. — AC. var. coniæræa Nyl. — AC. 20. C. ocHRocuLORmA Flk. — Lieux ombragés : Gorge du Stangala, etc... PC. 21. C. pityreA Flk. — Terre et rochers des landes, des cóteaux : AC. 22. C. roriAcEA (Huds). Schœr. — Lieux arides sablonneux du littoral : AC. var. convoluta Lam. (— C. endiviæfolia Ach.): Goulven, Baie d'Audierne (F1.) ; l'Ile Tudy, etc... var. alcicornis Flk. — Méme habitat. 23. C. Firma Nyl. — Sur les rochers : Lez. Steir, Kerlosquet, en Kerfeunteun ; gorge du Stangala, etc... AC. — Espéce par- faitement distincte. Genre 2. — Cladina. 24. C. RANGIFERINA Ach. — Sur la terre, dans les bruyères : C. (PIJ: 25. C. sylvatica Hoffm. — Bruyères, rochers moussus et ombragés. var. sphagnoides Flk. (= type). — Kerlosquet, en Kerfeun- feum, ete; i. PC. var. portentosa Del. — Gorge du Stangala, etc... PC. var. spumosa Flk. — Coteaux, en face des Gorets, à Kem- perlé, etc... PC. — C'est cette forme, recueillie aux environs de Brest, qui porte dans l'herbier Crouan le nom de C. amauro- crea Flk. var. arbuscula Flot. (non Wallr.). — Bois de Tymafourman, en Kerfeunteun, où elle atteint un beau développement R. ar. laxiuscula Del. — Partie Sud de la forét de Laz. AC. var. pumila Del. — Surtout dans les landes : C. Genre 3. — Pycnothelia. 26. P. PAPILLARIA Ach. — Landes arides: Loctudy, Les Trois- Canards, en Plomodiern, etc... PC. Genre 4. — Bæmoyces. 27. B. roseus Pers. — Landes : AC. 39 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 39 28. B. nurus DC. — Même habitat : C. Genre 4. — Cereolus. 29. C. riLEATUS Ach. — Rochers : montée d'Ergué. Gabérie ; lEau-Blanche, en Ergué-Armel ; Chateaulin ; Lez-Steir, en | Kerfeunteun ; Saint-Cadou, dans les Monts d'Aré ; Keranbarz, en la Forêt-de-Fouësnant ; AC. au moins en Cornouaille. f. sorediifer Nyl.— Forme mal développée. Ca et là. Fax. II. — USNÉACÉS. Genre 5. — Usnéa. 3o. U. CERATINA Ach. — Sur les troncs et les branches des arbres, surtout dans les foréts : foréts de Coatloc'h, de Clohars- Carnoét, de Laz, de Nevet, etc... C. — Bien développé (atteint jusqu'à 1 m. de long à la forét de Cascadec) et bien fertile. 31. U. mirra L. — Sur les troncs et les branches des arbres, hors des torêts : Lesconen en Pluguffan. Moins répandu que la variété. var. sorediella Br. et Ros. — C. et bien fertile. 32. U. rLorina L.— Sur lestroncs et les branches des arbres, surtout dans les forêts : forêts de Coatloc’h, de Clohars-Carnoët, de Laz, de Cascadec, du Cranou. AC. — Très fertile. 33. U. pasyroca Ach. — Sur les troncs et les branches des arbres forestiers et sur les rochers : foréts de Coatloc’h, de Cas- cadec, du Cranou, etc... Rochers de Békarménez et de Griffo- nés, dans la gorge du Stangala. Moins C. que U. florida L, mais bien développé (50 à 60 centimètres). Les apothécies sont, ici, plus rares que dans les espéces précédentes. 34. U. pricara. L. — Généralement sur les rochers, dans les endroits montagneux : foréts de Coatloc'h, de Cascadec, de Laz. PC. et peu fertile, 35. U. amriCULATA Ach. — Sur les troncs et les branches des arbres forestiers, des hétres en particulier ; parfois aussi sur les pommiers : Kerven, en Penhars ; Kerminy, en Rosporden ; Bonnescat et Saint-Thélo, en Plogonnec ; Kerguélégan, en Landrévarzec ; toréts du Cranou, de Coatloc'h, de Cascadec, de Clohars-Carnoët : Abondant en quelques localités. PC. Tou- jours stérile. 39 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 40 Fax. III. — STÉRÉOCAULACÉS. Genre 6. — Stereocaulon. 36. S. DENUDATUM Flk. — Sur les rochers : rr. Montée d'Er- gué-Gabéric ; p c. Ty Kerneis, en Quimerc'h RR. 37. S. comaLLomrs Fik. — Sur les rochers : Kerlosquet, en Kerfeunteun ; montée d'Ergué-Gabéric ; lande de Kérouel, en Trégunc ; La Villeneuve, en Scaér ; Montagnes-Noires : bois de Toul laéron, forét de Laz ; Monts d'Aré : Saint-Cadou et envi- rons de Saint-Herbot. PC. Fam. IV. — ROCCELLACÉS. Genre 7. — Roccella. 38. R. FUCIFORMIS Ach. — Rochers maritimes: littoral ouest, Ouessant (Herb. Crn) ; Lesconil ; de Guilvinec à Penmarc'h ; Plonéour-Trez ; Brignogan, R. Fructifie. 39. R. Paycopsis Ach. — Rochers, murs dans la région maritime: Kérondo, en Pont-L'Abbé, oü il atteint un grand développement; Loctudy, Treffagat, Penmarc'h. C. par loca- lités. — Sur l'écorce du Chêne pédonculé, avenues de Pra- touarc'h, et de Kerguiffinan en Loctudy. — Stérile. Fax. V. — SPHÉROPHORACÉS. Genre 8. — Sphorophoron. 40. S. comPressum Ach. — Rochers : Griffonès, en Ergué- Gabérie ; Montagnes-Noires : Roc-Veur; Monts-d’Arè; Ménage de la Vierge, à Huelgoat. R R 41. S. CORALLOIDES Pers. — Rochers de l'intérieur : Gorge du Stangala, etc... A C. — Sur les arbres, partie occidentale de la forét de Coatloc'h. — Fructifié au Mont-Saint-Michel (D' F. Camus). 42. S. FRAGILE Pers. — Rochers découverts du littoral et de l'intérieur, cóte de Poullan ; cóte nord de Plougastel ; forét de Cascadec ; Montagnes-Noires à Roc-Veur. PC. M ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 4i Fax. VI. ALECTORIACES. Genre 9. — Alectoria. 43. A. Jusara L. A. Chalybæiformis L. Rochers de l’intérieur : Griffonès en Ergué-Gabéric ; La Villeneuve, en Scaér ; Montagnes- Noires: Kerrek an Tan, en Gouézec: bois de Toul-laéron ; Monts d'Aré : Kéranna, Saint-Cadou. AC. par localités. 44. A. BICOLOR Ehrh. — Rochers de l'intérieur : Les Roches- du-Diable, en Guiligomarc'h ; Monts d'Aré:: Roc Trévézel (D! F. Camus) ; Kergaér. R R. Genre 10. — Telochistes. 45. T. rLavicans D C. — Sur les rochers du littoral et sur les arbres de l’intérieur : C. — La f. croceus Müll., est plus spéciale au bord de la mer ; la f. cinerascens Müll., est parti- culière à l'intérieur. 46. T. carysoparæazmus D C. — Sur les écorces surtout des jeunes branches et plus particulièrement sur les pommiers : Kéranpoix, en Kemperlé, etc... A Fax. VII. — RAMALINACÉS. Genre r1. — Ramalina. 47. R. EvERNIOIDES Nyl. — Sur les pierres des murs et sur les troncs d'arbres du littoral d’où il s'avance assez loin à l'intérieur. Atteint souvent un beau développement. Vu fertile à Penhoat, en Kerfeunteun avec M. Olivier; entre Guilvinec et Penmarc'h. C. au bord de la mer, moins répandu ailleurs. 48. R. scoruromu« Dicks. — Rochers éventés du littoral et des endroits montagneux de l'intérieur. Fructifie bien et atteint de grandes dimensions : C. Le scopulorum Dicks., peut être divisé en trois races qui se reconnaissent à l'action de la potasse sur la médulle. Dans la f. typique, la médulle rougit sous l'action du K ; dans R. armo- rica Nyl., la médulle jaunit sous l'action du méme réactif et, enfin, dans R. cuspidata Ach., la potasse n'améne aucun chan- gement de coloration de la médulle. A3 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 43 Si l'on range en deux séries, d'un cóté, les formes dont la médulle est colorée par K ; de l'autre, celles où la médulle reste incolore en présence de K, on remarque qu'il y a un parallé- - lisme évident entre les sous-variétés comprises dans ces deux séries. A laf. armorica Nyl., (qui rentre alors dans R. scopulorum Dicks) correspond la f. Curnovi Cromb., (= nigripes Wedd.), quirentre dans le R. cuspidata Ach. Ces formes peu rameuses sont, d'ailleurs, plutôt spéciales au littoral; à l'intérieur (et aussi sur la côte Nord de Plougastel) on voit surtout des formes rameuses et développées. 49. R. PottiNaRi4 Ach. — Sur les pierres des murs (ici) : Saint-Gwénolé, en Penmarc'h ; Kérondo, en Pont-l'Abbé, oü la plante fructifie. P C. (1). 50. R. cazicaris Hoffm. — Sur les écorces d'ordinaire en dehors des foréts : C. : var. canaliculata Fr. — Méme hablar: moins C.— Présente une f. luxurians Picq., Ms., ou les rameaux sont garnis, sur- tout vers le sommet, de ramuscules et de folioles serrées, étroi- tes, simples ou découpées: j'ai recueilli cette forme à la forêt de : Laz et à Châteaulin. 51. R. Farmacea L. — Ecorces : CC. — Fertile à Saint: Allouarn, en Guengat (Monguillon et Picq.). 52. R. Fasriciara Pers. — Ecorces : CC. 53. R. FmaxiwEa Ach. — Ecorces : Tromeur (Herb. Crouan). RR. * Fax. VII. — CÉTRARIACÉS. À Genre 12. — Cetraria. . C. AcuLrrata Ach. — Pelouses maritimes ; landes de l'intérieur. PC. mais répandu. — Nos exemplaires paraissent Sê rapporter surtout à la f. spadicea Ach. (— type). (1) Il est assez probable que l'on rencontrera quelque part dans la région montagneuse le R. polymorpha Ach., ou le R. capitata Ach. Toutes les - plantes de provenance bretonne que j'ai vues étiquettées R. Polymorpha . (Herb. Crouan, herb. Avicé) appartiennent à R. TRTE Dicks. 43 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 43 Fax. IX. — ANAPTYCHIACÉS. Genre 13. — Anaptychia. 55. A. Cizraris Ach. — Sur les troncs (type et f. actinota Ach.) : Sainte-Marine, en Combrit ; Loctudy; chemin de hal- lage, en Penhars ; Cháteaulin, etc... PC. 56. A. LEUucowELA Ach. — Rochers maritimes moussus, troncs, surtout dans les bois et les foréts : Argentan (Crouan, Flor.,) ; pointe du Raz (D! F. Camus); côte de Poullan ; Cha- pelle de Ty Mamm Doue, en Kerfeunteun ; Camp de Kerven, en Penhars, Saint-Allouarn, en Guengat ; allées de Bonnescat en Plogonnec; Montagne de Locronan; forêt de Clohars-Carnoét ; forét du Cranou ; Kerminy, en Rosporden ; a c. forét de Coat- loc'h. PC. et stérile. Genre 14. — Pseudophyscia. 57. P. Speciosa Ach. — Rochers exposés au vent, troncs des arbres, surtout forestiers : cóte nord de Plougastel (Fl.); au nord-est des rochers de Griffonès, dans le Stangala ; Bonnescat, en Plogonnec ; lande de Kérouel, en Trégunc ; forêt de Coat- loch, Montagnes-Noires : montagne de Locronan; à l'est du bois de Kerguélégan, en Landrévarzec; Monts d’Arè : Saint- Cadou ; rochers de Kergaër ; est de la forêt de Fréau. PC. et stérile. 58. P. AQuila Ach. — Rochers maritimes : C. — S'avance à l'intérieur le long des vallées jusqu'au sommet des montagnes. Fam. X. — EVERNIACÉS. Genre 15. — Evernia. 59. E. Prunasrri Ach. — Sur les arbres: C. — On remarque également la f. soredifera Ach. 60. E. Furruracea Ach. — Rochers des Monts d’Arè, près de La Feuillée (Herb. Crn) RR. 44 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 44 Fax. XI. — UMBILICARIACÉS. Genre 16. — Umbilicaria. 61. U. PusrULATA DC. — Rochers siliceux : CC. par loca- lités. — Répandu. — Abondamment fructifié sur les coteaux de La Lorette, en Plogonnec. Genre 17. — Gyrophora. 62. G. PoLvmHia Stenb. — Rochers siliceux : quelques échantillons sans indication de localité, sont mélés à des G. po- lyphylla provenant de Brasparts, dans l'herbier Crouan. RR (1). 63. G. PorveHvrtLA Hffm. — Rochers siliceux : Montagnes- Noirés à Toul laéron ; Monts d'Aré, à Brasparts (Fl.) ; à Ker- gaër, avec la f. cribata Müll {= lacera Oliv.) R. Fax. XII. — PARMÉLIACÉS. Genre 18. — Platysma. 64. P. Særmcora Ehrh. var. ulophyllum Ach. — Rochers. Monts d’Arè, entre Pley- ber-Krist et Plonéour-Ménez (D! F. Camus); Saint-Cadou, Kergaér et Kéranna. R. Fructifie ici. Genre 19. — Parmelia. 65. P. CErmaTA Ach. — Arbres et rochers de la région mari- time et de l'intérieur : C. mais stérile. 66. P. TnicHorERA Hue. — Arbres et rochers : CC. — Trouvé fertile: Montagne de Locrouan; Leurriou, en Kerfeunteun ; nord de P'Elliant, etc. 67. P. Nicmerrensis Nyl.— Troncs et branches des arbres; . rochers moussus : bois de Toul laëron ; Tymafourman, dans le Stangala ; La Grande-Motte, en Scaér; a c. autour de la mai- son du garde, forêt de Coatloc'h, où il fructifie. R. 68. P. PEnLaTA Ach. (p. p.). — Rochers et troncs : forêt du (1) Le G. polyr Seen A" a été, d'ailleurs, observé en Haute-Cornouaille par M. le D* F: Cam 45 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 45 Cranou ; forêt de Coatloc’h; forêt de Laz ; rochers de Griffo- nès, dans la gorge du Stangala ; rochers de Plougastel (très développé là, jusqu’à 40 centimètres de diamètre). AC. stérile. — A la forêt de Coatloc'h existe, sur les arbres, à la lisière sud et de méme à la forêt de Fréau entre la butte de Saint-Gildas et le carrefour de Stereden, une f. ciliata que la réaction de la médulle sous l'action de K permettra de distinguer de P. nil- gherrensis. 69. P. PiLosELLA Hue. — Troncs et rochers moussus : gorge du stangala; c. forêt de Coatloc'h (où il fructitie); entre Ker- brian et le viaduc de Saint-Ségal; Montagnes-Noires : Saint- Thélo et Bot-Conan prés de Locronan (fertile); rochers de Hin- guer, de Roc-Veur, de Kerrek an Tan; forét de Laz (fertile); Monts d'Aré: foréts de Cranon et de Freau ; etc... AC. var. excrescens Arnold — Bois de Rosgrand, en Redené, etc... PC. H: 70..P. cerrarioines Del. — Sur les arbres, dans le Sud de la forêt de Coatloc'h. RR. 71. P. Borreri Ach. — Sur les écorces, surtout en dehors des foréts ; parfois sur les rochers moussus: C. — Rencontré à l'état fertile sur la pente sud de la Montagne de Locronan et au ‘bord de la route de Brest, au sud de Tréquéfellec, en Kerfeu- teum. Peu fertile. 72. P. riLIACEA Ach. — Sur les écorces et les rochers: C. Fer- tile dans quelques localités seulement: Montagne de Locronan; environs de Plogonnec; rochers de Griffonès, dans le Stangala. var. scortea Ach. — Rochers de Griffonés, etc... Moins répandue que le type. 73. P. nEvoLUTA Schær. — "Troncs moussus et rochers: forét du Cranou. PC. et stérile. 74. P. saxariLIS Ach. — Rochers, troncs moussus: C. (1) Pour l'étude de ces différentes espéces on consultera avec frui Causerie sur les le publiée par M. l'abbé Hue, dans le « Mee de Botanique, 1898, p. p. 177, 239. J'ai résumé sous ce titre « Note sur quelques Parmelia du Finistére » une partie de cet utile travail dans le « Bul- letin de la Société botanique de France ». 1899, p 450. 46 ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE 46 var. Aigoni Del., (= horrescens Weddel). — Forme égale- ment répandue. Atteint de grandes dimensions à la forét de Coatloc'h oü il est trés fertile. 75. P. SULCATA Nyl. —Sur les troncs : AC. — Fertile; foréts de Coatloc'h et de Névet. var. munda Oliv. — Même habitat. Répandu, 76. P. caperara DC. — Sur les troncs et les rochers mous- sus: CC. — Cette espèce fructifie bien et atteint de grandes dimensions. J'en posséde de Griffonés, une plaque fertile qui avait environ 60 centimètres de diamètre. — Bien développé aussi et bien fructifié sur la cóte Nord de Plougastel. 77. P. conspersa DC. — Rochers: C. et bien fertile (1). var. stenophylla Ach. — Même habitat: Le Leurrion, en . Kerfeunteun. Moins répandu que le type. .78. P. GLauca L. — Rochers: Griffonés; La Grande-Motte et La Villeneuve, en Scaër; Montagnes-Noires : Roc-Veur; Kerrekan Tan, en Gouëzec; forêt de Laz ; bois de Toul laéron et rochers de Kerrouer prés de Gourin; Monts d'Aré : Saint- Cadou; Kergaér, Kernana. — C. par localités, On trouve par- fois au voisinage du type les f. fusca Flot., fallax Web., sore- diosa Oliv., coralloidea Wallr. 78. P. ACETABULUM Duby. — Ecorce des arbres des prome- nades: cour de la gare à Cháteaulin; arbres du quai à Lander- neau. Fertile. RR. 0. P. PROLIxA Ach. — Sur les rochers: AC. 81. P. ruLIGINOsA Fr. — Rochers: C. 82. P. ExasPERATA Ach. — Troncs et jeunes branches des arbres: C. 83. P. vEnRUCULIFERA Nyl. — Même habitat : sur le Hêtre, à Kerlividic, en Kerfeunteun, sur les Prunelliers au-dessus de la plage du Ris. R. — La surface de mes échantillons blanchit par le frottement et la médulle rougit sous l'action de CI. 84. P. susAURIFERA. Nyl. — Troncs des pins : C. 85. P. LevicaTA Ach. — Rochers et (parfois) troncs mous- (1) Les P. incurva Pers., et centrifuga L., indiqués par les frères Crouan (Florule, p. 98) n'appartiennent pas à la flore du Finistère. ON EU DRE ES Eb Q1 io cL UU S uL E tae 47 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 47 sus: Griffonès ; La Grande Motte, en Scaër; vallon du Stir, au pied du Ménez C'hom; forêt de Laz, sur les arbres, forêt du Cranou, etc... AC. Stérile. var. xanthomyela Nyl. — Rochers de Griffonès (Montguil- lon). R. 86. P. OuPrnaLopEs L. — Sur les rochers: C. 87. P. Praconopia Ach. — Sur l'écorce d'un vieux pin mari- time, à Kéranbarz, en La Forét-de-Fouésnant. Stérile. RR. P. ArLEURITES Ach. — Sur le bois nu (Fl.). RR. 89. P. Puysopes Ach. Sur les écorces, surtout des arbres ` forestiers, et sur les rochers: C. — Fertile à la forét de Clo- hars-Carnoët. var. labrosa Ach. — Même habitat: C. var. vittata Ach. — Méme habitat: beaucoup moins répandu. go. P. perrusa Schær. — Sur les écorces et les mousses des troncs et des rochers, parfois complètement saxicole: côte nord de Plougastel (Fl.); côte de Poullan; forêts de Coatloc’h et de Cascadec; Montagnes-Noires : vallon du Stir, au pied du Ménez C'hom ; Roc-Veur ; Monts-d’Arè : forêt du Cranou. Constam- ment stérile PC. Genre 20. — Xanthoria. 91. X. PanigrINA Ach. — Sur les rochers, les toits, les arbres. CC. var. aureola Ach. — Endroits exposés au soleil : C. var. rutilans Ach. (= ectanea Nyl.,). — Plus spécial aux rochers maritimes : C. var. chlorina Chevalier. — Sur les arbres, surtout ceux des promenades : AC. 92. X. Lycunea Ach. — Sur les rochers, les écorces, les mousses des murs : C. 93. X. PoLvcanPA Ach. —Sur les branches mortes d'un noyer dans mon jardin à Kemper. R. Genre 21. — Physcia. 94. P. PurtvERULENTA Ach. — Troncs des arbres isolés : AC. 48 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 48 var. venusta Ach. — Même habitat : AC. 95. P. STELLARIS Ach. — Sur les écorces : C (Fl.). 96. P. Prryrea Ach. — Sur les ormes et la chaux des murs iu la région maritime : C (F1.). 97. P. ArpoLia Ach. — Arbres des polius, du bord des chemins : chemin de hallage de Kemper. PC. 98. P. Leprazea DC. — Sur les écorces: CC. var. tenella Ach. — Même habitat: C. 99. P. Trigacia Ach. — Rochers : Saint-Gwénolé, en Pen- marc'h (Monguillon). R. 100. P. Czæsia Ach. — Rochers siliceux : Griffonès (Mon- - guillon). PC. 101. P. ASTROIDEA E. Friès, — Ecorces : chemin de hallage de Kemper. PC. 102. P. Osscura E. Fries. — Ecorce des arbres des prome- nades et du bord des chemins : AC. Fax. XIII. — STICTACÉS. Genre 22, — Sticta. 103. S. PurLMoNackEA Ach. — Sur les troncs moussus des arbres des foréts oü il est généralement CC et trés fertile. Parfois aussi sur les arbres isolés et sur les rochers. 104. S. AURATA Ach. — Sur les troncs et les branches des arbres des foréts, toujours sur les plateaux un peu élevés; par- . d fois sur les arbres isolés et sur les mousses des rochers mari- t mus) ; bois de Minven, en Tréogat ; ac, dans le sud de la forêt de Coatloc'h ; nord-est de la forêt de Clohars-Carnoët ; Bon- nescat en Plogonnec ; sud de la forêt de Névet ; côte de Poul- lan; Sainte-Marie du Ménez C'hom ; forét du Cranou, oü il fructifie à Saint-Conval. PC. mais répandu. — Je rappelle que c'est de la forét du Cranou que proviennent les échantillons distribués par le D" Arnold, en 1898, avec la mention : « 4" baümen bei Nantes. — Vendée (Viaud- Grand-Marais) ». (A suivre.) imes : côte nord de Plougastel (Crouan) ; Audierne (D' F. Ca- NOVUS CONSPECTUS FLORAE EUROPAE (suite). . hispida Hobk. Belg. etc. . alpestris : Miégev, Pyren. nce EIC) Q . agrestis, praecox, ruderalis, sabulosa, virgata Jord., e Gallia : giis Gren. Eur. . rubella Reut. C. Pibe Personnat. Eur. plur 2. €. graàndiflora Boiss. Graec. an 76. Bivonaea DC. 1. Be lutea DC. Sicil. . B. Saviana Caruel. . B. Prolongi (Boiss. x ges E Minaea Lojac. Hisp. U3 t 77. Ionopsidium Rchb. 1. K. albiflorum Dur. Sicil. 2. K. aeaule b. Lusit. . Hisp. centr, I. pusillum (Brot.). Lusit. 78. Isatis L. a. Samarta DC. + rs Brot. I. glauca W. sit. Hisp. occ. L Spiels Link. Lusit. b. GLasrum DC. 2. L alpina Vill. Delph. Ital. 3. I. costata C. A. M. Ross. mer. 4. NS ideae a Kit. Eur. or. - banatica Lk. Banat. Dacia. á e a Simonk. Tra i Ser Aay Turc. X. litoralis DC. Ross. mer. 6. E. he bride DG." Taur, Ross. un . Fils et L. Eur I. apiculata gag Delph. I. hirsuta Pers. Eur. med I. lasiocarpa "Led: I. pilosa ss. mer. Transs. i parmi A dit: Ross. . Occ 49 . — . maeotica DC. . campestris Stev. Gall. tois. maritima Rupr. Mare balt. . Villarsii T: Delph. Helv. mer. Ped . athoa Boiss. "Maced. 8. K. canescens DC. Eur. mer. I. calvescens Gdgr. Sicil. — — x , = 9. A. aleppica L. Graec. I. minor. Moench. 79. Sobolewskia MB. 1. €, lithophila MB. Taur. D. NUCAMENTACEAE. 80, Bunias L. a. EuBunias Gdgr. I. B. orientalis L, B. Ho Eur. med. interli Schult. m B. 2.B. ks rene, Murr. Ross. or. b. Enucaco Tourn. 3. B. Erucago L. B. vulgaris. Andrz. Eur. med. mer. B. iaiia arvensis Jord. B. rs Retz. Lusit. B, cristata Desv. Hisp. etc. 4. B. macroptera Rchb. Eur. mer. B. cornu-damae Gd Gall. (2 AER. B. tricornis Lge.'Hisp. occ. 81. Myagrum L. I. M. perfoliatum L, M. amplexi- caule Moench. 3 Tr mE Scop. Eur. med. 82. Neslia Desv. r. N. paniculata L. E N. glabrescens Gder. Ross. GANDOGER. — NOVUS CONSPECTUS FLORAE EUROPAE. . : 4 f CRUCIFERAE. N. canescens pt. Gall. mer. N. DRE Velen. ilg. "Tuve: ; 83. Euclidium R. Br. I. E. syriacum Br. Eur. med. or. -1, O. aegyptiacum DO Hur. Ori 85. Calepina Desv. 1. €. Corvini Desv. Eur. med. mer. VII. CAPPARIDEAE Juss. +. pans Le FR GI aculeata La C. s herbacea W. Taur. (ete Fontanesii DG: Sicil. 2. Cleome L. EUR ve violacea Heldr. Charrel. Maced. 2. €. canescens Stev. Taur. VIII. CISTINEAE DC. 1. Cistus L: a. Evcisrus Spach. 1. €. albidus L.C. tomentosus Lam. "us. s Gautier. Gall. s. ii escens Sweet. Kir mer. xS. cid Pourr. Gall. CAPPARIDEAE. lusitanica iri A ae BU L. coa ie SN all. 16: 6., t CISTINEAE C Medal. crispus Del. Gall. ; 4. €- villos C , Eut; mer Sr romindifolius | Sweet. Eur. mer. C. corsicus Lois. Ital. etc. . Cupanianus Pr. Sicil C. eriocephalus Viv. Corse - . Ho < C. complicatus C. Skanbergi bend L ampedus + G: Ent) Su Graec. Ta b. LEDONIA Spice mer. re C. porai Brot. Lusit. G. NEA psilocarpus Sweet. e Lusit. C. abris ax ien. Dav. Br. NN e ii epitik L Eur. mer. C. narbonensis rtr.- all. mer. Ledonia aprica, arrigens, elegans, frutica eg humilis, microphylla, typhylla ; Mtt me nat tina Jord. Fourr., e G: BERAE Pour E Gi ga x salvifolius b. zm c. nutri Teu Gall. C.. Costei R. F. C. Pis 16 salvifolius Coste Gall. Avey- ron. G: AS e laurifolius e Gall. Aveyr. C. pipa Mare Donos Gall. mer. c. SrkPHANOCARPUS Spach. 12. €. monspeliensis L. Eur, mer. EN oleifolius Mill. vise mer. nsi R C. james ada Hisp. or. d. PERE Spach, 13. €. Iaurifolius L. Lusit, Hisp. Gall. mer. Lomb. G: — Tsch. Gall ? 14. €. Ledon bote pe ae Loret. Gall. Cii Lam. C. laurifolius X sopodus s Gdgr. Ga € monspeliensis X lasrifolis l * CISTINEAE 2. H. ca $ 'Óó o0 -po Iusitanicus Gdgr. Lusit. grandiflorus Pourr. Gall, Ladanosma Hfmsg. Lusit. monspeliensis X ladaniferus, C. Gall. mer ladaniferus X monspeliensis Loret. C, Loreti R. F. Gall er. e. Lapaniorsis Gdgr. Dun. C. rosmarinifo- C. granatensis Gdgr. Hi er. C. iatus Guss. Sicil. Balear. 17. €, Coss, Hisp. occ. Lusit. mer. C. stenophyllus Link. Lusit. 2. Helianthemum Mill. 4. EUHELIANTHEMUM DC. . H. lavandulifolium DC. Eur. m it. H. Thibaudi Pers. Cors . Majorca, 3, H. glaucum Pers. Kor mer. occ. H. segoviense Gdgr E H. Andersonii Sweet. Eur. mer. ; H. rupincolum Huter P. Ré LE m hibesi. po»: Hisp. mer. H. stellatum Guss. Sicil. H. staechadifo lium Pers. His. » caput felis kem Hep dE y EME CIRE ects t j . CISTINEAE m Chatenieri R. F. Gall. ré ô REC Dun. Eur. med. acuminatum Pers. Cors. etc. hirsutum Dun. Pyren. Austr. ranss. luciduni Horn. Dania. nummularium Mill. Eur. glabriusculum, pollenis, Ro- chelii Kit. ex Hung. * . T D "1 c m et © z « ec E. e . Eur. med. . sambucifolium Mill. H. Mil- leri Swee í cistifolium Mill. ES u £5 T G c 8 Un á a e £^ Jt m c Y TETE ju mcm AER [^i o B le] e & cA 8 B g an ^ s E SE E! . 7 o ei m B a © [2] wB Un E a & les c 6. H. roseum D . Gall. mer. “4 t A rhodanthum Dun. Eur. mer. .H. Berterianum Bertol. Ital. -grandiflorumDC.Pyren.Alpes. H. Seguieri Poll. Lom ie pii tire Mill. Eur. H. HR ES de rupicolum Schur, e Transs. 8. H. hirtum Pers. Gall. mer. Hisp. Lusit, : viridifotiuis Gdgr. Hisp. or. + incanescens Gdgr. Gall. mer, His isp. hirtiforme R. F. „Gall. mer. TITTET T ET "mmo m. ÿ © € c BoB ui i B-l om ES ae "EM ZR UR majoranifolium DC. Hisp. bor. Gall. et Ital. mer. malacophorum Gdgr. Ne eap. hispidum Dun. H. hirtum X pilosum Wk. H. pulve- zs mo mcm ; mer. 14. H. aspernm Lag. His sp. rulentum X hirtum Wk. Hisp. mer. 0. H. piliferum Boiss. Hisp. Gra . calcareum Jord. Gall. velutinum Jord. Gall. Mim Rae Ten. . Po kid Pers. Germ. incanum Mill.-Eur. mer. lusitanicum Mill. Lusit. . p 4 5 © 5 jE 3 [= B c p m versum F: Sch. Eur. mer. pulverulentum DC. Eur B canescens, venustum Sweet. x Eur. mer. i mc monspessulanum R. F. H pee x vineale. Gall. Vu Jesi dos Tm H. virgatum Pers. His H. ciliatum Pers. Hisp: x or. 11. H. Morisianum Bert. Sard. H. semiglabrum Badaro. H. "quini Willk. Ligur. 12. H. pilosum Pers. Eur. mer. Ben E 5 E + M ee 2g * Qa Ev SE ereen se fer eeler : Le Le | on c Bg ui ox 38 Tom E O © z ac »- ^ e E 8 E 2 Eur her i3; D vioearia m B. R HS MH. viscarioides Deb. 15. H, Guiraoi Willk. H. vis scar! b. Ruopax we 16. H. crassifolium Pere Hid 'H. Sexte Camb. Hispa or. $ ; ITA 2 4 4 | i & ; ce TT Y i : x: : : : ^ CISTINEAE e 53 7. Hi. cinereum Pers, Hisp. or. ^ 18. H. panieulatum Dun. Hisp. c. Ertocarpum DC. ; H. rotundifolium Dun. Hisp. 27. Hi. sessiliflorum Pers. H. ros- 19. Hi. Most s Boiss. Hisp. marinifolium Pr, Ital. mer. r E i-ci 20. H. Rossmaessleri Willk.Gran. 21. H. pannosum Boiss. Gran. d. BnacuvPETALUM DC. 22. H., marifolium DC. Eur. mer. occ. 28. Hi. ledifolium Gaertn. H. pilo- H. dichroum Kze. Hisp. mer. m Mill, Eur. mer. occ. 23, M rubellum Presl. Hisp. Ca- H. Jasiocsphalum Gdgr. Hisp. H "ni Set H. niloticum Pers. Sicil. Creta. . hymettium B. H. Graec. A H.. ütheulense Gders ieg H. papillare Boiss. Hisp. mer. i : H. lasiocarpum Desf. Turc. 24. H. vineale Pers. Eur. med. | 29. Hi. vitiosum ib. H contor- tum Pourr. Hisp. H. comic de Gall. | 30. H. salicifolium Pers. H. fà Tra : Mill ns tripetalum Miég. H. Tisi Fisch. Tau Eur. mer. H. bai es i a myrtifo- y H: BE tum Hpe. Eur. or. H. cec ma Thib. Eur. H. ile dai Pyren. : Dun. Eur. med. mer. | 31. H. bs cdidit Tivi Eur. H. Poured Timb. Gall. mer. : H. rupifragum Kern. Aust. 52, Hi. shngnincam Lag. Hisp. ambiguum Schur..T H. Allionii Tin. Pedem. Sicil. H. Prada Pers. Hisp.? . nebr Heldr. Sicil. Ital, mer. Cre y 25. H. italicum Pers. Eur. mer 33. H. aegyptiacum Mill. H. infia- H. penicillatum Thib. Eur.mer. | oench. Hisp. Lusit H. montanum Vis. Dalm, Gall. Ital. mer. Sicil isp. bor. - H. A Roh Duty. Gall. MACULARIA DC. mer. etc, 7 i 34. M. Iunulatum DC. Ligur. ‘H. oelandicum DC. Suec. belt. ei m. petlolotum Thib. Hisp. Al- H oli mU A i pN meria |! " gore dan. Suec. n. us H. alpestre bun Kur. med. mer. | f. Toserana Spach. H. glaciale Gdgr. Hisp. Gran. | 36. H. Tuberari Mill, Eur. mer, H. glabellum Schur. Transs. ..H. Rerum Sweet. Eur. mer. H. pulchellum Sweet. Eur. mer. | 37. H. ri lium Pers. H. Heerii Brügg. H. alpésire X f vulgare ej. Helv. H. dug win. Hisp. occ. 6. H. origanifolium Pers. Gall. | 38. H. mone . Eur. med. r. Hisp. Lusit. i H. sus Pers. Hisp. or. D imbricatum iu H H. Serrae Camb. Majorca. . H. immaculatum DC. Call. mer. H. Aatomit Dun. et of. . H. praecox Salzm. Hisp. { vp PAT: AT Rad ce e H. serratum (Cav.). H. serrati- folium è H. Breweri Pl. An EUN occ. H. plantagineum Pers. mer. " H. acuminatum (Viv.). H. lan- olatum Vahl. Eur. mer. Eur. H: inconspicuum Thib. Eur. H. brevipes B. R. Hisp. mer. Lusit. 39. H. - macrosepalum ^ Salzm. Hisp. mer. 40. H. echioides Pers. H. scorpioi- mer. H. heterodoxum Dun. Hi isp. 41. H, bupleurifolium Dus. Gran. Hisp ; g- Fumana Spach. 42. H. Fumana Mill. r. ym. Eur. m : H. Sieberi Brógg. H. Fumana n. Eur. mer. ben H. minus (Spach). Eur. med. h. FuwaNoPsis Pone 44. H. arabicum s. Eur. mer. La ^ à 45. H. debis ra ers. Eur. mer. occ. 'H. ium Pourr. Hisp 46. H. tymifonium Pers. Eur. H. cii us H. laeve Rchb. Eur. H. juni rs g. H H. hispidulum oed cam Ara +. Blot Pers. Eur. mer. mer. H. Piin eri Ten. Ital. il. Graec CISTINEAE 1. Putas Spach. 47. H. umbellatum Mill, Eur. mer, . Andromedes be ve Gall. Et. isp. bor xu H. anthurum VEK: Lusit, 48. H. Libanotis W, His H. Spachii Hisp. Lusit. A 51. H. hirsutissimum Willk. Lu it. Hi è [6] P à 52. Hi. atriplicifolium Willd. Hisp. med. mer. E 53. H. halimifolium Willd. Eur. mer. occ as H. crispulum B . R. Hisp 54. H. formosum 55. H. alyssoides Vent. Gall. occ. «Hisp. Eusit. 4m Fis D d Pers. Hisp. Lu- H. duin Pen. Hisp. Lusit. H. rugosum Dun. Hisp. Lusi H. guo Colmeiro. Hisp Pr ME H. side D salvifolius andes. H. Aano hottes Pers. Hi x e j Lusit. 56. H. one Pers. Hisp. mer. Lus H. sericeum Vi. Lusit. = H. involucratum Pers. Hisj- cc. Lusit. 7. Copornia Gdgr. 7: H, squamatum Pers. Hisp. à. . VIOLARIEAE VIOLARIEAE DC. I. Viola L. a. Evviora' Gdgr. 1. V. odorata L. cyelophyila dir Gall. riegata Rossm. or Pin * S RU < 5 [c] E zi w S- c Q LX a c a 8 th o ci c er 2 a m E - ompta, ju- cunda, consimilis, multicau- lis,. propinqua, subcarnea, suavissima Jord., Ü Angl. 2: fie e Leighton. shire » S ing. perl Wk. v. cochleata i oincy. Hisp. m „ odorata. x gu i Eur. VS hybrida V. odorata x am CH Thuring. V. Denhardtii Ten. Eur. mer. A : d d y we EN Aus V. Heri Wiesb. Austr. v: I * ys horensis Schur. V. i Fanc: Transs. Hel za j i d Pirottae Chiovenda. "tl. mer. ' e Kerneri Wiesb. V. i T m Sabransky. V. austriaca hirta. Austr. Hu 2. V. alba Bess. Eur. me V. dumetorum,. virescens, Sco- Willing ie omnes ex scotophyiloides Wiesb. | . Austr Ü picta Schloss. » Vok. Croat. Croat | kwart, Siles. | Shrops 4 Schleideiniana Bogenh. Thu- à S, a Mera Eos centr. D res * Hung. 3. V. ide sued Marès. Majorca. 4 Ws si NG Willkommii Roem. Hisp. T mm Ux bor. olym pica | Beggisto, Hung. Schem proud micis Coste Gall. y mirabilis X operis s ker..- V. Ns "t Schmalh FE etc. spuria Ce xX silvatica ej: Blocki. T - xc n. sii < SE or" Galic è mirabiiXRiviniana Uechir. ziana | V. montana x uliginosa Auct. VIOLARIEAE k V. pr E ue Desetan P Wabtor i V. mirabilis SC alivalia eor. | Hte-Marne mirabilis x x arenaria Blocki. ; lh. silvatica x mirabilis Auct. Thuring. silvestris Lam DUST 2% 5 og o0. 5 p S or a OR H g ^" z m o c LA B © a. - s: pates Jord. Eur. Riviniana Rchb. Eur agrivaga Gdgr. Borus. pubipes Gdgr. Boru Riviniana X scotophylla Timb. Gall, Riviniana X silvatica Hausskn, Thuring. .Helv. (Favrat).V. d EY s vicina Martr.— D. Gall. mer. . neglecta Stev. fuut: Volhyn. * iro see ae ericetorum a es Auct. Bohem. 25, W. arenaria DC. V. Allioni : ger Krock. Bohem. Si ascens Krock. Bohem em. ÿ nummularifolia Sae, j MS posi Schleich, Helv, Ko E sarme preia A. Chab. Gall. re ; aprica re Germ. re LE! * niis di Psion Kei V. ers re A leuia And Austr. as ; * 4s ripas Bd midt. Eur. med. | . rupestris X Riviniana Murr. pu PR Gremli, TN UM rare silvatita Murr. thkeana Borb. ` ; VIOLARIEAE V. hebepoda Gdgr. Vosges. x. € Gdgr. Gall. Wur- V. Schmidtiana Roem. Sch. Bo- V, ne Schweig, V. apetala Schm. Boh v. irr Sih. Eur. med. V. canina X persicifolia As- chers. Boruss. V. kir age nei Uechtr. V stipularis Peterm. uer Suec. V. canina X ol Auct. Suec. Hoep V. canina X rupestris Auct: ; V. Braunii Borb. . Hung. Germ V. canina X dirais Bethke. V. canina X stagnina Ritschl. .V. Ritschliana W. Becker Ge - litoralis Spreng. Angl., etc. d. eoe ta Gdgr. 28. V. [s arborescens L.V.longiviola i Gall. mer. Hisp. Lu- v. ubica Pouri: Hisp. occ. Lusit. mer. e. Crvsiow Spach. 29. v. Lors med. bor > V. retusa Gdgr. Pyren. Monten. suec. às pore Calz. Ital. bor. m. V. eur ub Krook, Siles. 3o. V. Mau ouchoff, V. . Wi me ommi ej. non Roem. RE Ural. Je Mxexiox Sach. Bt: v. cornuta L. Pyren. Hisp. bor. ui NS stri rigoss Gigs. Aragon: V. acaulis Ram. Pyren 32. V. Orphanidis Boiss: Graec. vi 2e Panc. Serb. V. Nicolai Pantocs. Monten 33. v. erect S. Gra Ve dédié f6 Em lg 2. he lora u Roch. V. coelestis Gdgr. bo Bielziana Schur. N . Ital. Monte iin aer mentita, subtilis, pallescens, TH variata s confinis, contempta Jord., Gall. V. Kitsibeliana Less Sch. V. V. nana Godr. Gall. occ. 'V. Todari Giovanni. Sicil. me- ; rid. qu olonnensis Genevier. Gall. occ. atier, Gall. oc. V. olyssiponensis Rouy. Lusit V. polychroma Kern. Austr. 39. W. parvula Tin. . med. Ms ce : . mer didt. Ww. Eur. med. V. np Gdgr. Gan. centr. V. hispida Lap. Pyr V. Bubani Timb. jt + Paillouxii, Sagoti, vivarien- sis Jord. I. V. caespitosa Lge. Hisp. occ. bor. ar V. Bertolonii Salis. V. corsica m. V. insularis Gr. G. Sard. , RESEDACEAE- V. Eugeniae Parl . Ital. centr. Sicil. sis Rafin. Sicil. albula, tephrella Gdgr ex tna. V. helvetica Brügg. V. calca- rata X tricolor ej. P 44. W. cenisia e ur. me . Scardica . Mac A Me ee Le Ital. cent. 45: V. nevadensis Boiss.H 46. V. jrs os All. Alpes centr. Cors. a" Grisebachiana Vis. Panc. Serb.. 47. W. Comollia Mass. Tyrol. mer Lom 48. V. naktii Boiss. Graec. 49. V- ans Sieb. Creta. 5g: WVW. alpina Jacq. E med. or. V.Baumgarteniana Schur. V. mi- crophyllaej.nonW. Transs. X. RESEDACEAE DC. 1. Reseda L. EuRESEDA Gdgr. | r. R. odorata L. Eur. plur. 2. R. media Lag. R. macrosperma me à yteuma L. R. se dons Lam. Eür. med. mer. E ric bina Esca Hisp. R. paie Piyeum. Brot. gez gi NX. qood Rchb. Eur; med. or. 2 Re Jacquint Rchb. Gall. mer. < Dalm R. litora: Gay. Gall. mer. ur RS EUH ranea L. Eur. medi- R. ymphaca Hausskn, Thessal. Pers. saxa iilis ' RESEDACEAE. 9. R. truncata F, M. Maced. Taur. 10. R, IuteaL.R. M e Eur. R. asperrina Pie rag. R. crispa Mill. R. Lamottei jid. Call. R. tenuifolia Wallr. Germ. R. Yannezii Cutanda. Hisp. centr. R. gracilis Ten. Ital. mer. 11. K. ramosissima Pourr. Hisp. i centr. or. b TrEnEIaNTHUS Rafin. 12. R. bipinnata W. R. gigantea Pourr. Hisp. centr. mer. R. macrostachya Lge. Aragon. 13. R. alba L. Eur. me R. suffruticulosa L. Eur. mer. B: Hookeri Guss. Ital. mer. Gr raec. R; incisa Ten. Ital. mer. Barrelieri Bert. Hisp R. baetica Gay. Hisp. 14. K. undata . ochracea Moench. Gall. mer. Hisp. Lusit. R. leucantha Hegelm. Hisp. R. Gayana Boiss. Hisp. mer R. podospermifolia Gdgr. Hisp. er i c. LvrEor4 Medic. 15. R. glauca L, Pyren. Cantabr. 16. R. gredensis Cutanda. Hisp. 17. R. Lyr B. R., Hisp. centr. . bor. Lus 18. R. compiicnta Bory. Hisp. mer. c Ko codonocarpa kne Aragon. ; ola l.. R. cad Lk. PRA med, R. madritensis Gdgr.Hisp.Lusit. R. pseudovirens Hampe. Thra- cia. FRANKENIACEAE. POLYGALEAE R. Gussonii B. R. Ital, Hisp. - Lusit. E 2. Astrocarpus Neck. I. A. Clusii Gay. Eur. mer. o cc. :. m L E A. spathulifolius Revel. Cors. A. cochlearifolius Nym. Lusit, 5 ; | eus Scheele Coni l | | z 1 mer A. süffruticosus Lge. Hisp. bor, ` occ. Lusit. bor. y 2. A. sesamoides Gay. Gall. mer. £o A. minor Lge. Hisp. bor. 3. Oligomeris Camb. jj 1. ©. subulata Del. Hisp. Gran. ont 3 XI. FRANKENIACEAE St Hic E 1. Frankenia L. : 1. F. Webbii B. R. Hisp. mer. F. revoluta Webb. Hiep e 2. F. Reuteri Boiss. Hep, E ERR à cie mer. 3. F. hirsuta L. Eur. mer. cens Pour 4. F. o jo occ. mer. 5. F. pulver a L: Eur. mer. Toa 6. F. EBoissieri Reut. losa Coss. Hisp. mer. Lote XII. POLYGALEAE Juss. 1. Polygala L. a. EUPOLYGALA Gdgr. L P, major Jacq. Eur med. E P. tomophylla Gdgr. Calabr. P. neglecta Kern. Hung. P. speciosa Kern. Austr. . POLYGALEAE 2. P. Boiïssieri Coss. Hisp. mer. . P. rosea Desf. Eur. mer. ph. P. baetica Willk. Hisp. mer. P. corsica Bor. Cors. P. Preslii Spr. P. elongata Presl. Sicil. P. elongata poen Hung. P. nicaeensis R . Eur. mer Pi forojuliensis "Kem. *Austr. mer. It 4. P. asus dis DC. Ital. centr. H erceg. P. pisaurensis Caldesi. Ital. P. provincialis Le Grand. Gall. mer. " . P, comosa Schk. Eur. plur. P. Mori Brittinger. Bohem. P. hybrida DC. Ross. mer. . pedemontana Perr. Song. Pedem. P. Wolgangiana Bess. Ross. occ. P. pi ede rn Cani Gall. P. Miche iind Gren. eni or. P. P. cilii tenia Dont Belg. 6. P. serpyllacea Weihe. P. ba- densis Schimp. P. depressa Wender. P. mutabilisDumrt, P. paludosa Boenngh. Eur. med. f. P. pyxophylla Avé Lall. Tyrol. P. Liorani Jord. Gall. centr. P. ciliata Lebel. Angl. Gall. Hisp . P. vulgaris L. Eur. P. Saltelis Le Grand. Gall. P. minor Desportes. Gall. centr. P. pubescens Rhode. Gall. occ. : Hisp. Lusit. P. calliptera Le Grand. Gall. mer. DER US 8. P. calcaren Ls 9. P. ama 19. P. alpestris Rch Dy e Mahood anakin F. M. i 61 speciosa Kern. Austr pindicola Hausskn. Graec. Timbali LeGrand. Gall. mer. carniolica Kern. Carn. — Lamotte. Gall. . Vaillant Bess. Podol. etc. . Bohem. coerulea Bernh. Germ, dubia Bellynck, Belg. mer. vulgaris X austriaca Brügg. P. hybrida ej. Helv. Sch. P. hetero- phylla ej. Eur. med. E. Sidi: Ais egi qnem RS M =- G Les o E S = y [t] LA Borbas, omnes roat, P. ETRE Timb. Gall, mer. > med. P. alpestriformis Vocke. Harz. P. amblyptera Rchb. Gérm. . .P. buxifolia — P. thurin- P. angustifolia E Hisp. bor. P. amara TR F. Sch., Germ à P. alpina pud Song. Eur, : P. nivalis Aures Helv. | P. austri r. Eur. med. bor carpa Gaud. Eur. med: P. Morisiana Rchb. Pedem, b. LatvPoca Gdgr. 11, P. sibirica L. P. Barthiana . Ross. occ Fuss. Transs - à 13. P, rupestris Pourr. Gall. Hisp. Lusit, P. juniperina Cav. S s W. P. hospita Heuf. bur: o P. recurvata CEE Taur. By- zant. 16. P. subuniflora B. H. Graec. e; MicnoroPHIUM Spach. 17. Pi Mes itas a L. Eur. mer. : P. glumacea Sibth, Hed. Turc. P: ed Presl. Sicil. Ca- la 18. P. exitis DC. P. nova Boissieu. Hisp. E: dpi en Hisp. mer. i3 :d. CuawaEBUxus Spach. A I9. P. Chamaebuxus L, Eur. med. P. Lt ie gw ustr. Bohem, Gall. Hisp. P. Yeh Costa. Hisp. bor. Bnacuvrgopeis DC. 20. P. microphylla L. Hisp. Lusit. . . . XU. DROSERACEAE DC. ID Drosophyllum Lk. Y; NA. lusitanicum Lk. Lusit. Hisp. mer. occ. 2. Drosera L. D. dJongifotiaL. ek anglica Huds. ur. med 2. D. Jed ta Mert gant . lon- gifolia X rotundifolia, hin. i ifolia X anglica. Scheide. Eur. med. bor. D. dichotomizans Gdgr. Pyr. SUB. dile QUEE DU Eur. med. bor. D, rotundifolia i: Eur. POLYGALEAE. DROSERACEAE. CARYOPHYLLEAE 3. Aldrovanda L. I. A, vesiculosa L. Eur. med. 4. Parnassia L. I. P. palustris L. P. europa Pers. * vulgaris Duham. Eur. plur. : P. tenuis ais Scànd. P. alpina Brüg. non H V. ; P. gypsophila Vocke. Harz. P. obtusiflora Rupr. Ross, arc XIV. CARYOPHYLLEAE Jus due M à lid Fenzl. Eur. mél Ld i chalcedonica Lo ie 3; Nau A. SILENACEAE Lindl. I. Lychnitideae A. Br. 1. Agrostemma L. I. A. Githago p iae Eu " nicaeensis P A. gracilis Boiss. Thessal. 2. A, coro aL. Eur. m 3. A. flos Jovis L. Delph. Ligu Ital. bor. Helv. mer. F 2. Eudianthe Rchb. 1, EK. cœli rosa Fenzl; Eur. mer 3. E. corsica Lois. Gall. mer 3. Lychnis L. a. Evurvcuwis Gdgr. L. Cyrilli Riche. Bulgar. tL lusitanica Mill. biriea b. Viscaria Roehl. 4. L. viscaria L. Eur. med. bor. L. neglecta Sweet. Eur. bor. L. atropurpurea Gris. Eur. or. i L. rate Ci se PP je T alpina ej uy NY aiiai Boiss. ded c. LiPoxEURUM Schott. 6. L. alpina L. Eur. d. bor + L. pet ae es Séand. Ross. arct. d. Perrocopris A. Br. 7. L. pyrenaica dt pss Cantabr.. L: pio Asso. Hisp. bor. 8. L. Lagascae Nym. Hisp. bor. 4. Melandtgum Roehl. E a. EUMELANDRYUM Nym. 1. M, maeroe carpum Willk. M. di- varicatum je non Fenzl. é M. EG odas. Hisp. mer. A 2. M. silvestre Rochl. Eur. M. atas Y M. interm à d M. erioć Ap Boiss. Tu | 8. : 4. M. pmi es Br. Regio. sla- 5. M. dictine Willk. M. setabense F2 Ras Se ay. Hisp. o M. glutinosum ai: M. visco- sum Mari Hisp. te j w i Porsscuraowe. Schot A CARYOPHYLLEAE 5. Wahlbergella Fr. . W. apetala Fr. Eur, arct W. SC ou. urslensi Rupr, OSS. a W. spitzbergensis Gdgr. K apetala var. arctica Th. Fr. Spitzberg. 2. W. apta Rupr. W. if r. Eur. arct! 3. W. enis Rupr. Spitzberg. 6. Cacubalus Gaertn. ls c. bae ciferus * po horizonta- ? EE lugdunensis, sp haericus Gdgr., e Gall 7. Silene L. EusiLENE Gdgr. 1. 8. supina M. B. S. oligantha non Boiss. Ross. Bulg. Ser petro. tele Patrin. Ross. media. - EMI heus Bd. Pyren. or. - - S. Graeferi Guss. Ital, ; DDR des S. arvatica A s. Ca irá Lue. "3 Montinie- ^ ra Campo. Arag. S. Roeseri B. H. Th > 6. s. elegans Lk. Brot. Lusit. Hisp. 2» Borderi Je Jord. S. PAAR. pon 64 CARYOPHYLLEAE 8. 8. vallesia L. z clavata Moench. Eur. cen S. Hate "Vis. vica. Eur. sal- 9. S. noctiflora L. S. viscida oench. Eur. plur 10. S. dichotoma Ehrh. S. mem- ?S. pontica Brandza. Dobruds- cha. 11. S. racemosa "im: S. divricata s Tut p Sibtorpian Rchb. Creta. Byzant. .I2. S. graeca Boiss. Sart. Graec. 13. S$. disticha W.S. microcephala Roem. Balear. Lusit. S. Reinholdii Heldr. S. pseudo- behen Heldr. Graec. S. linicola Gm. S. eranthema ibel. Germ. Lomb. Austr. 18. S. stricta L, Sicil. Hisp. mer. Lj x usit. S. pteropleura B. R. Hisp. mer. 19. f. musei Z BUF. S. arvensis iced Hisp. "Nor. occ. S. bracteosa Bert. Ligur. 20. S. corymbifera Bert. Ligur. 21. S. Almolae Gay. Hisp. centr. mer. 22. S. altaica Pers. Ross. or. Orem- burg. | 23. S. eretica L, . mer. S. cladophora Gdgr. Cors. Si ra normitana, sicula Pr. Si- S. Iychnidiflora Otth. Zacyntha. Creta à. angular Thore.. Gall. occ. S. tenuiflora Guss. Calabr. Si- cil. Graecia 24. S. Bolselert Ga S. germana ay. Hisp. mer. Sicil, 25. S. corinthiaca Boiss. Graec. b. Benen (Moench).- 20. S. fabar ur. mer. ar m cphaloie es S. 28. S. commutata Guss. Hisp. mer. : Sici z 29. S. inflata Wib. Eur. 30. S$. maritima With. hx des S. litoralis Pers S. stenophylla Da E i bes S. Bastardi Bor. Gall. occ. S: rina Jord.. Gall: s S. microloba Sch. N. Pr e CARYOPHYLLEAE 31. S. Thorei Duf.S. crassifolia Tho- re non L. Gall. occ. Hisp S. lanuginosa Bert. Ital. centr. 34. S. Za wadskii Herbich. Carpathi or. c. ATOCION Adans. . S. Armeria L. S. fasciculata Lam. S. bd Gilib. Eur. plur. 36. $. compacta Horn. S. purpurea Eur. or. 37. S. Asterias Grisb. Serb. Her- ceg. Turc. 38. S. AE Desf. Ma- jo 39. S. PA od + mer S. articulata Kze. te Cadet folia Mor. Hisp. mer. Sard. S. sumpt ius Ligur. 40. S. di em. Hisp. mer. Sp. S; piede Gay. Hisp. Malac 41. S. integripetats Bory. Ch. 42. S. TER Barbey. Arch. turc. 43. €. sedoides Jacq. Eur, mer. S. Tommasinii Wk. Hisp. Il- lyr. S. ramosa Otth. Creta. S; pomena Boiss. G S. pachyphylla Haussk. Graec. Boiss. Orph. Graec. 44. S. laconica S. Haussknechtii Heldr. Graec. 45. 5. iHd L. Eur. S. turbinata Mot Sia. S. segetalis Duf. Hisp. d. Viscaco Maench. 46. S. gigantea L. Graec. Creta. “a mollissima S. S. Graec. etc S. conge: 4T. S. delphica . H. Gra S. cephalenia Heldr. Cephalon. 48. 8. vise Festns S. glutinosa Bmgt. S. posceret Ross. mer. i GANDOGER. — NOVUS CONSPECTUS FLORAE EUROPAE. 65 49. S. multiflora Ehrh. Ross. or. 50. S. flavescens W. S. mol- lis Horn. LOr, S. thessalonica B. H. Maced. 91: Boiss. Hisp. *. gibraltarica mer. Lusit. S. tomentosa Otth. Hisp. mer. S. hifacensis Rouy. Hisp. or. S. Lacaitae 52. S. velutina Pourr. Hisp. mer. or. Cors. S. Requienii Otth. Cor: rs ud j s. mollissima W, viene. S. bassanensis Sternb. Tyrol. Angl. S. caesia, ie ia e Si- ci S; er Tom Gaud. Lomb. A ssim Willk. Hisp. bor. yren. e S. Pommare- a Ti mb 5. ie Boiss. Hisp. S. amblevana Lej. Belg. S. pelidna Rchb. Germ. etc. ppa t . Lom S. poc ES Jord. cd mer. S, ilius Schur. Tra S. infracta W. K. "d iadifoiia Horn. Eur E livida W. lurida Hort. Eur, med. 5 eh) . plu s. vem Hort. S. 66 CARYOPHYLLEAE S. transsilvanica Schur. S. du- bia Herbich. Transs. etc. S. commutata Schur. Eur. or S. pseudonutans Panc. Serb. lg. Turc. 60. S. catholica L.S. fusca Mænch. Eur.. mer. 61. S. mellifera B. R. Hisp. Lusit. L tala G S. rhodopea Jka. Thrac. 65. S. Guieciardii B. Graec. 67. S- longiflora Ehrh. Eur. med. or. S. pallida Schur. Transs. S. juncea Roth. Taur. S. staticifolia S. S. Graec. 68. S. radicosa D. H. Graec. S. oligantha B. H. Graec. 69. S. chlorantha Ehrh. 1.008 9s SR Otth. Tau 2s NS ANI T css Transs. 39: S. tatarica L. S. unilateralis rs Eur. 71. $, paucifolia Ledeb. Ross. arct, 72. S. Kkeichenbachii Vis. Eur.or. M Halacsy. Bal- Eur. 73. S. FENTE SS. S. Ceccariniana B. H. Graec. S. linoides Papi Graec. e. OTITES Adans. 74. S- Erp Boiss. Eur. or S. Schlosseri Vukot. Coa 75. &. densiflora Urv. S. exaltata ur. Or. 75 bis. S. Fidi Se : Fur. or. S. Hellmanni Claus. Eur, or. Ss nr Gdgr. Angl. Ros 5. hermaphrodita Gilib. Li- thua S. barvidósh. Ehrh. Eur. centr. S. macrocarpa Formanek. Ma- ced S: PC Bess. Eur. med. 76. S. wolgen pr. S. est tt pen 3 9: Ieiórüehis Gágr. Ross. mer. " 77. S. sibirica L. Ross. E- S. verticillata Otth. Ross 78. S. Roemer i riv. S. — Friv. Turc. Bulg. S. staminea Bit Ital. f. PETROSILENE Fourr. 79- x rupestris L. Eur S. alpestris ues Ss ort. S. Kaulfusii SB Germ. 8o. S. Lerchenfeldiana Bmgt. E Eu 81. S. Eon CE - Graec. à 7 t s. petraea S. filifolia Gdgr: Banat. 90. S. pi gr. S. us o5 Graec. 92. S. echinosperma Boiss Gra C. CARYOPHYLLEAE 67 93. S. juncea SS. Rhodu 94. S. portensis oa S. poti piti L. Eür S. viliptmaa cem “Hisp: S. bicolor gie S. picta Pers. Gall. S. anastomosans Lag. Eur. S. methanaea Heldr. Graec. 95. S. inaperta L. Eur. mer. occ S. scabra Bert. S. stenophylla Duf. Cors. Hisp. 96. S. succulenta Forsk. Oreta. S. corsica DC. Cors. Sard. S. RO a Gdgr. Hisp. mer. 97. S. Mouse Lk. S. macrorhiza . Lus meliMirioidéé ue "Lou. . centr. bor. 99. S. Elisabethae Jan. Lomb.Tyrol. 100. S. cordifolia All. Pedem g. NaNosiLENE Otth. 101. S. Pumilio Jacq. Lomb. Austr. T ranss. 102. f. dinarica Spr. S. Baumgar- teni Schu vage Bmgt. 103. S. acaulis L. Eur. S. pcm am. S. teres ci Gdgr. Spitz- erg. S. pur Bell. S. subacaulis Vill. Eur S. os Gdgr. Lapp. etc. S. exscapa All. Eur S. bryoides Jord. S, polytrichoi- des Zumagl. Eur. centr. S. norvegica Vahl. Scand. h. Corone Hoffmsg. 104. $, colorata Poir. S. bipartita $f. Eur, meri S. criniflora Gdgr. Hisp: mer. . Mandralisci Parl. Ital. | 114. Se M né Ww. S. hispanica Jacq. non Otth. sp. mer. S; Virtue Brot. Lusit. ernoctans Lk. Hisp. Lusit. S. bellidifolia Jacq. Eur. medi- S. decumbens Biv. Eur. medi- ter S. oes as a Eur. mediterr. 105. S. glauca Pourr. S. ambigua Camb. S. secundiflora Otth. Hisp. Neap. Sicil. S. élmeriensis Gdgr. Hisp. mer. S. setabensis Duf. Hisp. or. pyriformis Dur. His 107. S. longicaulis Pourr. me isp. mer. occ 108. Se. rs A S. éapera Hort. Lusit, His S. dori Lk. S. Lagascae Boiss. Lusit S. anomala Duf. Hisp. mer. S. sericea All. Eur. mer. occ. S. pubescens Lois S. hirta W. 110. S$. ramosissima Desf. S. fal- 111. S. graveolens Duf, Hi 112. 58. nicacensis .. S. ericina Gdgr. Gall, mer. Lu- sit. . viscosissima Ten. Neap. uu uw u o € eo s o "3 za D à. 5 u un * Ie, Me "o x c w 113, &. hirsuta Lag. S. hirsutis- ernoctans a y pexum Gdgr. Hisp. Mala- S | irpo Brot. Lusit. . tenerrima Presl. ire . sabuletorum Lk. steno- pre Planélla. te Hisp. un v Hisp. et Lusit. mer rÓ5. s. remoti dore Vis. Daim. 16. &. vespertina Retz. S. hispida Desf. Eur. mer S. Dubyi Gdgr. S. sabuletorum ? uby non Link. Cors. . S. pendula L. s Moench. Eur. S. scabriflora viia S. trinervia 5 ap EM it. b. Mauri. Eur. med. mer. S. Gallinyi Heuff. Ban. Serb. ulg. f. discolor S. S. S. setacea Otth. S. ciliata Urv. Ar- temma B. R. Hisp. L S. sosta Boiss. Hisp. mer. S: villosa Auct. Hisp. et Lusit. mer er. f. litorea Brot. Lusit. Hisp. . Cambessedesii B. R. Balear DE adscendens Lag. S. allo- Clem. S. prostrata er oda: a s Godr. S, Mbsaothia Lk. S. vesita Soy. pet Gall. . Hisp. Lus S. cheiranthifolia see "His: me 125, S. Fons L. S. bicolor das S. ractypelis se ee frs S. aen Jord. veg mer. S. matutina Pr. Sici S. Reinwardtii Roth, Mo. mer. 126. $$, € z S. arvensis Salisb. 127. B Magni emt L. Eur. ^ E. S. quinquevulnera L.S. varie- dE ; gata, S; tameg Scop. Eur. med. m S., Presi [o s. . hirsuta Pr. + Sici E veirie Quh. Die CARYOPHYLLEAE 130. 135. ; s. conica L, Eu n S. rd. ES S. Re E p e Gall. . gallica pu du med. y glandulosa Bert. To S. minutiflora Jord. Fourr. I occ. S. subocculta J. F. Belg. - S. bohemica J. F. Boh S. cantabrica, esta, occitan rosella Jord. Fourr. © all. S. litoralis Jord. non al. ( CowosiLENE Auct. S. conoidea L. Hopi Gall. 1 arai Otth. subconiea rie T Serb. S. ipae HG ec. Del CARYOPHYLLEAE | 69 S. pee Hoffsg. Austr. Graec. pusilla W.K. Eur. or. glabrata Gdgr. Croat. monachorum Vis. Bosn. nm un un 137. S. glutinosa HSE s. érióghyilá Jur. S. Heufleri Hausm. S. 2 VERBES Janka. Eur: or. 138. S. chromodonta B. H, Thes- sal. Monte 139. S. dose té Vis. S. deli- 140. S. alpestris . Moench. Austr. Transs 8. Drypis; E I. D. spinosa L, Eur D. Jacquiniana Murb. Wets. Austr. II. DIANTHEAE. Br. 9. Saponaria L. Eusaponaria Gdgr. I. S. aurp a . puberula dar. £u: he + hybrida Mill. Eur. 2. S. glutinosa. MB. Eur. or. S. Zapateri Pai; Hisp. b. Boortia Neck. 3. S, nent > repens Lam. S. nivea i Gig : Gall. Hisp. bor. S. alsinoides Viv. Cors. Sard. 4. S. calabrica Guss, Ital. mer. Corcyra. S. graeca Boiss. Graec. 5. €, aenesia Heldr. Cephalon. c. Vaccaria Moench. 6. S. Vaccari S. amplissima Mill. Eur S. (Promos (Jaub. Sp. Eur. | Serb.: a . PROTEINIA Ser. 7. S. orientalis L, Gall. mer. Sicil. 8. S. porrigens L. Gall. mer. Hisp. e. BorawrHUus Ser. 9. S. enespitosa DC. S. elegans ap. Pyren. 10. S, lutea L, Gall. Helv. mer. Ital. bor. II. S. me ae Biv. S. sicula Ra- cil. fin 5. india Gdgr. S. depressa + Heldr. Graec. bor f. ACTINOCEPHALIS Schott, N. Ky. I2. S. bellidifolia Sm. Eur. med. 10. Gypsophila L. a. EucyPsoPxiLa Gdgr. 1. G, thymifolia S. S. Graec. S. thessala Jaub. ad Thessal. S. ocellata S. S. Gra 2. G. spergulifolia Gris. et. Al- ban 3. G. fruticulosa Boiss. Graec. 4. G. laconica E. Graec. i 5. G. Struthium L, Hisp. G. hispanica WA Hisp. 6. G. repens L. Eur. med. G. alpigena Brügg. Helv. G. prostrata All. Pedem. Helv. etc. G. alpestris, rotisieule. sa- J Il. 10 foliata L. Hisp. centr. G. tomentosa L. Hisp G. castellana i en- Pau í osa X Struthium ej. Hisp. © centr. . scorzonerifolia Desf. Dalm, i. yr. ES ce. sul es E RNT UD E + TT cr Er ES. 19: CARYOPHYLLEAE 11. G. trichotoma Wender. G. sa- ulosa Stev. Ross. mer. G. villifera Gdgr. Ross. mer. or. . G, paniculata L.G. sena Moench. Eur. G. effusa Tausch. Nase etc. G. setulosa Gdgr. Gall. mer. G. fraterna Gdgr. Morav. H ung. G digenea Borb. G. paniculata ung. Arrostia 13. G. Arrostii uss n. Neap. Sicil. Grae I4. G. altissima L, w. Ross e G. arenaria W. K. Hung. Suec. etc. G. collina Stev. Ross. mer. b. Banrrva Bmgt. 16. G. glomerata Pall. Ross. mer. Torc. 17. G. transsilvanica sits G. pe- traea Rchb. T 18. G. Peas is yere or. bor. c. HETEROCHROA Bge. 19. G. nana Bory Ch. Graec. Creta. d. Dicgocrorris F. M. 20. G, muralis L. G. agrestis Pers. G. purpurea Gilib. Eur. med. bor. G. serotina Hayne. G. arvensis Borkh. Germ. etc e. Tunica Scop. . G. graminea L. Graec. Dian- thella Pomel 22. G. phthiotica (Bolas. ). Graec. 23. G. eretica S. S. Creta. Cepha- lo l. on. Sici 24. G. ochrolenea S, S. Graec. 25. G. illyr ar "cb or. G. Ress Oig. G. hemiadena e: ell Eu- cea G. Haynaldiang Jka. Dacia. Bulg. Turc. G. hungarica Borb. Hung. G. rhodo 28. G. thessala Boiss. Graec. G. Orphanidesiana Clem. Graec. 29. G. rigida L. Sicil. Graec. 3o. G. fasciculata Marg. Graec. G. an vérophili (Jord. F)e r Gall. i G. bicolor Jord. Fourr. Cors. G. scabra Schult. Austr. etc. G. asperula Duf. Hisp. G. Todaroi Gdgr. Sicil. 1. Dianthus L. . a. Euniaxraus Gdgr. CnproprEnoN Doll. I. D. superb L. Eur. : D. meti ls Gdgr. Ross. bo D. Wimmer D. PE pue D. asper X HD occ. v ^Y Trev. erubescens Ita alpestris ai i Hpe. Eur. D. oreades Ball. : 5 Ş 3 [1] opea kot Turc. Bulg. 4 T ; Reut. … Wichura. Eur. 4 acuminatus Tausch. Bohem: e B AAE NT CARYOPHYLLEAE 71 D. monspessulanus X neglectus Pons. Pyr or. D. marsicus Ten. Ital. D. Waldsteinii Sternb. Gall. Carn. etc. D. speciosus Rchb. Austr. mer. la Daci J. D. tener Balb. Pedem. Ligur. . furcatus Balb. Pedem. Dacia. D. pst Put Pyren. Hisp. bor 4. D. dando ret L. Eur. med. D. trichophyllus Gdgr. Hung. D. hungaricus Pers. Hung. Austr. D: Es Sx Vukot. non Desf. Cro D. serotinus W. K- dia, med. or. D. Stawkianus Tangl.Bucovina. D. a Blocki. Ga- lic 5. D. Brote . Lusit. Hisp. b. Cri Gdgr. Hisp. me D. Silent Willk. Hisp. or. 6. D. arenarius L, Eur. bor D. juncinellus Gdgr. Boruss, or. D. dubius Hornm. Eur. bor. D. uniflorus Gilib. Eur. sept. 7. D. erinitus Sm. Rhodus. 8. D. vies Pers. Gall. occ. Hisp. or. Lusit, 9. D. squarrosus M. B. Ross. mer. 10. D. petrae . K. Eur. or bohemicus Mayer. Bohem . Mayeri Prob.? D. integripetalus Schur. Transs. D. dacicus Gdgr. Car aci D. spiculifolius Schur. Transs. Da cia 11. D. idi subécis Fisch Ross. Ural. 12. D. liliodorus Panc. Serb. . D. Noéanus Boiss. Serb. Bulg. Rumel. b. Carvoruyzzus Moench. 14. D. Caryophyllus L. mb plur. D. arrectus Dumrt. B D: Tu bebe Schur. e D. haas prd | 7 nus Schur. T D: cac oghylfeidés Rchb. Austr. D. corsicus Fisch. Cors. D. eie Kern. Eur. mer. 15. D. Voncieanite Ten. Ital. Hisp. D. barura Gdgr. D. pe qu en pe. Croat. D. ME Jord, Gall. mer. Nea "P. D. Levieri Borb. Ital. centr. 16. D. Boissieri Willk. Hisp. Lusit. 17. D. multinervis Vis. Dalm. 1 D. marginatus Lacaita, Ital. mer. 18. D. Arrostii Pr. D. viridi Moris. Sicil. Sar D. contractus Jan. Sic 19. D. silvestris Wulf. D. CANET Di all. 20. D. serratirlius S.S.D. naza- eus dr raec. 21. D. edito . Eur. mer. occ. 72 D. Lumnitzeri Wiesb. Hung. D. brevistylus Timb. Gall. mer. D. Godronianus Jord. Gall. mer. 22. D. subacaulis Vill. Delph. 25. D. hirtus Vill. Gall. mer. D. graniticus Jord. Gall. D. vivariensis Jord. Gall. mer. 24. D. Requienii Hisp. bor. D. cognobilis, aragonensis Timb. e Pyren. 25. D. lusitanus Brot. Hisp. Lusit. D D. malacitanus Haensel. Mine eri D. catalaunicus Pourr. Hisp. Pyre . cata. D. teres, Miei bati: e Pedem. Faurei Arvet. T. Delph. D. subulatus Timb: EYT Ot. Hisp. D. insignitus Timb. Pyren. Catal. . D. pedemontanus Rouy. Pedem. D. pyrenaicus Willk. Pyren. hisp. 28. D. pungens L. Gall. mer. Catal. = 2] S [4] I6] "d an Q : o A et [ot] T: o 5 Oc E et E i P 31. D. brachyanthus Boiss, Hisp. D. tiavbouénais Rouy. Gall. mer. D. tetraqueter Gdgr. Baetica. . Zubiae Gdgr. Hisp. bor. 32. D. laricifolius B. Lusit CARYOPHYLLEAE ii Gr. Godr. Pyren. D. castellanus Gdgr. Hisp. centr. 33. D. Gasparrinii Guss. Sicil. 34. D. sphacioticus D. H. cophaeus Sieb. non S. S. reta. 35. D. strictus S. S. Graec. Regio inarica. D. bebius Vis. Dalm. D. integer Vis. Regio dinar. Dalm. ung. litoralis D. ra piro" paies 5- D. racemosus Vis . Dalm. D. medunensis Beck. MN 37. D. xylorhizus B. H. Cre 38. D. bicolor M. B. D. lanceolatus ke 9 ev. Ross. me D. tomentosus, sod Gdgr. oss. e Ü 39. D. -pallens S: s. Graec. Serb: er Tu Bulg. rc. Bu D. cinnamomeus S. S, Graec. . emarginatus Ser. Graec. 40. D. inii W s Adams. 41. D: papittonus Vis. Panc. Ra. ; MICH: qe 42. D. Pulse di Boiss. ? He 2 ue v 43. D. tripunetatus S. i E "RM D. Bar ati Dun. Ital. 44. D. multipunctatus p Creta. - . os š 44 d. D. crassipes 45. D. Has us L. Eur. med. D. En Gdgr. Pyren. — : D. Kitaibelii Borb. C D. Wolfii Vetter. D. Rede ta- D. leu Turc. Reik Ev. Willk. Hisp. — T Maced. D. Grisebachii Orph. Maced. Bul D. parnassicus B. H. D. olympicus oiss. Graec. 48. D: Sonde Heldr. Sart, Gra 49. D. te COUT B. Eur. or. D. Zingeri Gdgr. Ross. D. membranaceus Borb. D. me- "i (Bess.). D. vasos ocki. Gifs: Ross. oc 50. ze Puis arinus Sprun. dni: . Samaritani Heldr. Graec. ^ biflorus S. S. Graec 51. D. cruentus Gris. Mis. mer. or. D. fastigiatus Pantocs. Monten. . consanguineus Schur. Transs, D. atratus upr. D. brevifolius Friw . Holzmannianus Hsskn. Graec. bor. 53; D. —— husianorum ý Eur. w. Turc. Heldr. D. brachytrichus Gdgr. Austr. Daci e chiočphyllus) D. vaginatus Par Eur. plur. D. FR Bor. Eur. med. me D. doté Sweet D. saxatilis midt non Pery, Eur. lar | D. croaieus B Borb. Cri. D. sabule m Heut, ‘Banat. Hung. CARYOPHYLLEAE ; | 33 D. puberulus Kern. rs Beri sensis Simk. Eur D. Dufftii Hausskn. D: pros des X Carthusianorum ej. Saxon. boruss, D. Helwigii Aschers. D. Carthu- sianorum X Armeria. D. Armeria e itm Born. Germ. Bohem. He D. Lucae Aschers. D. Gatha: sianorum X arenarius ej. Boruss. D. spurius Kern. D. Carthusia- norum X inodorus ej. Tyrol, 53. D. atrorubens All. Eur. med. etc. D. banaticus Kern. Banat. D. Pontederae Kern. Hung. Morav. D. moesiacus Panc. Serb. Bulg. D. sanguineus Vis. Regio sla- vica. D. Vukotinovicii Borb. D. croa- - ticus X ca caryophylivides ej. tia. 54. D. liburnicus Bartl. Bar, ibd. . Hanryi Gdgr. Galloprov. D. Balbisii Ser. D. ligusticus — — Willd. D. oe eie QN D. Knappii Aschers . Kan. Hen i rceg. ten. D. voltarius Ten. Guss. Ital. “D. nan k Borb. mii mer. 55. D. ste ji alus Gris. Maced. Th essa D. bier Velen, Bulg. D. Stribrnyi V 74 CARYOPHYLLEAE D. rumelicus Velen. Rumel. REursor CAPE dd E Pei Ital. Sié cil. D. Giuliae Jka. Ital. centr. 61. D. giganteus Urv. or D. giganteiformis Bob. Bin. erb. Bulg. etc . pruinosus Jin. Serb; Transs. si biternatus Schur. Transs. . banatic cus Heuff. Banat. D. y rnt hien Rchb. non Hor Ix: D da Velen. e Maced. Bulg. D. Aer Heuff. Banat. Ser 62. D. nos oies Thessal. Thra D. aias Panc. Serb. Bulg. D. pyrenaicus Bernh. Pyren BonBasiA Gdgr. ; 63. D. arboreus L. Graec. Creta. 66. D. rupicola Biv. D. Bisignani Ten. D, involucratus Poir. Sicil. Neap. 67. D. virgatus Pasquale. Calabr. 68. D. Bertolonii Woods. Neap. Sicil. 69. D. gracilis S. S. Maced D. oetaeus Heldr. Graec. bor. D. Mercurii Heldr. Graec. 70. D. EBEE de Boiss. Thra D. arida Ja. Turc. 71. D. rigidu . B. Ross. mer. 33. Mn ds Sm. Creta D. aciphyllus Sieb. Creta. 73. D. nardiformis Jka. Bulg. etc. d. PHANFROPTERON Doll. 74. D. toletanus B. R. Hisp.Lusit. . D. anticarius D. R. Hisp. Gran. - ou 76. D. haematocalyx B. H.D. v tri cosus Heldr. Thess. Jka. Thes i D. purpurenteus Velen. Ru- 77. D seguieri Chaix. D. asper v. B: collinus W. K PME : d ‘4 D. orcades Gdgr. Pyren. or. i D. sn Gr Angl, Som- | me D. eraianopolamu Vill. Delph. D. suavis W. Ger D. pulchellus aii y pov D. flaccidus Fieber. Bohem. d : 81. D. campestris M. B. pani D. E 82. D. roseo-luteus Jelen. u D. secundiflorus Gdgr mer. " D. ramosissimus Pall. . CARYOPHYLLEAE 84. D. humilis W. Ross. mer. 85. D. nitidus W. K. Eur. or. 86. D. alpinus L. Austr. D. pavonicus Tausch. Bokt. D. pae Sch. N. Ky. Transs. D. ian Kern.D. alpinus X del- toides Kern. Austr. D. pollicaris Gdgr. Alpes occ. 89. D. mierole pis Boiss, Turc. Serb. Bulg. 9o. D. myrtinervius Grisb D. viridescens Vis. D. cylleneus B. dH. €. ARMERIASTRUM NE t. 93. D. Armeria L. D. fasciculatus Gilib. Eur. med. mer. D. me polychromus Gdgr. Siles D. Meet) Gdgr. Hisp. D D. Hans Wolfner 6 D. subbifiorus, rupestris Pourr. ex Hisp. 94. D. PTE A M. B. Ross. mer. Turc. 95. D. corymbosus Sibth. Eur. mer. or. 905. D. tenuiflorus Gris. Turc. pi 97. glutinosus D. H. raec. 3 Tuc. Serb. E. E f. Konrtmauscun Kunth. 98. D. prolifer L, Eur D. NE L. Eur. med. 99. D. velutinu s. Eur. mer D. ener Jar: Lusit. | 1 D. Sartorii "ma racc, > 100, D. glu r. D. Nanteuilii Burnat. Ligur. etc. | s Guss. maceus Bory. D. obeordatus 1 Marg. Reut. Eur. 12. Velezia l, 1. V. rigida L. Eur. glabra Gdgr. pu mer. Sicil. Y T E Gdgr. dre V: ca Gdgr. Ta 2. V. eain ntata Sibh. V. clavata Urv, Graec. B. ALSINACEAE Bartl. a. Stellarineae Fenzl. I. MALACHIEAE Fenzl. 13. Malachium Fr. + 1, M. aquaticum Fr. Eur. plur . calycinum Willk. Hisp.Gran. 14. Cerastium L. a. Eucerasrium Gdgr. C. dinaricum Gdgr. Dalm. C. argenteum. M. B. C. pilo- sum Horn. Taur : C. samniticum Ten. Ital. centr. C. Glifolium Vest. Styria. C. elatum Guss. Sicil. 2. €. banatieum Heuff. Banat. 3, €, Biebersteinil DC. Tauria. baleanicum resp "E 5. €. tomentosum . Eur. or. C. longifolium Ten. Ital. mer. i ur. of, acum Beck. Bosn. C. tomentosum X strictum Le- o vier. Ital. G. "- nr Porta. C. rigi- 76 CARYOPHYLLEAE ases tomentosum ? Apru- C abdidit Fenzl. Monten. C. cephalonicum Gdgr. Cepha- lon. C. lanigerum Clem. lllyr. Croat. Turc c. ie dk icil. C. Columnae Ten. Ital. etc. C. album Sicil. €. EEE en.. Ital. mer. Sicil. C. olens Gdgr. Sicil. ucc C. adenanthum Gdgr. Neap. Sicil. G: Red bor Neap. eL. Eu 8. €, arve E arvense X triviale Hausskn, ing. C. Mare Gdgr. Angl. Hisp. etc. E ambiguum Levier. Etruria. - Strasseri Strobl. Austr. inf, C. papi Duby. e corsicum leirol. Cor e Keblikas 'Wolfner. Bo- hem 6: alsinefolium Tausch. Bohem. S C (t el 2m " E S - [1] = LI . Hung. C. caespitosum Kit. non Malm. : Hung. Croat. C. insubricum Moretti. Lomb. C. Thomasianum Rchb. C. gla. bratum Hausm. non Htm. Eur. centr c. ifglcilum, RE arpum coronene, Lerchenfeldia- a ph. C. angustifolium. Vis Ital. bor. 9. €. Thomasii Ten. Ital. Monten ; C. spoanthh Parl. Ital. A 10. €. alpinum L. Eur gla G. PE Gdgr. C aet Hegets. Helv CARYOPHYLLEAE C. malacitanum Gdgr. Baetica. C. gibraltaricum Boiss. Hisp. mer 13. €. ovatum Hre, Eur. centr C. carinthiacum Vest. Casi. etc C. mixtum Huter. C. ovatum X latifolium ej. Tyrol. 14. €. latifolium L Eur. med. bor C; Pr at es Gdgr. Lapp. G, PA szalaberense Kit. ung. Gi sou subacaule Hegets x Helv C; labial Gaid. Helv . uniflorum Miri: gusticum st C. praeda Ten. Eur. C. prostratum i: Sicil. C. palustre Moris. Sard. 18. €. silvaticum W, K. Eur.centr. or. r. rale M. B. Ross. mer. 215 €. UE r. C. glomeratum Thuill. Eu C. ee pilosissimum Kit. ung. C. RUE Kit. Hung. C. A TC m Stev. urc. b edu: Stev. Taur. 22. €. brachypetalum Pers. C. barbulatum Wahb nescens Horn, C. strigosum r. Eur. Eu valachicum Kit. Dac C. C. tauricumSpr Taur iral. etc. C. Tenoreanum Ser. Neap. C. gracile Te non Duf, Thu- vin C Roeseri EH. Graec. C. luridum Guss. C. atticum . Ital. Graec. 23. €. alsinoides Pers. Eur. mer. C. arenarium Ten, Neap. C. Dufourei G G. sees uf. non Wallr. Gall. me Hisp. 24. €. erimus ace Hisp. centr. oe 1XOrzt. P LES. Todaro. Sicil. 25. €. laxum B. H. Graec. 26. €. seaposum B. H. Creta. 27. ©. moriek Fr. Eur C. obscurum Chaub. Gail. med. etc. C. saxigenum Schur. im M pe ej. non M. B. Tra C. viscidum s Trans. C. ovale Bess. Podol. C piede F. Sch. Germ. occ. C. Opizi Seidl. Bohem. . 28. €. petraeum F. Sch. Gall. etc. C. subtetrandrum Murbeck. uec. mer. 20. €. pumilum Curt. Eur. occ. 3o. €. litiziosum De "Lens. C: 3i- G Pe Sch. Gall. Germ» G. Does e Dur. Gall. mer. Cors. Neap. 32. €. siculum Guss, Sie Ital. all. mer. C. densiflorum Guss. Ital. Sicil, 33:07. rt Boiss. Hisp, or. Ge raa Gdgr. Arag. 34. €. semidecandrum L, vi C. microcarpum Kit. Hung. C. vi Lk. non Schur. nss. C. macilentum Aspegr. Suec. or. c fallax Guss, Sis Sicil. C. tenue C. pelucidum Chau Gall. etc. |. 35. €. tet iru urt. C. atro- ; Ps BR uo et simum Bois C. Lamottei' Le Grand. Gall. cenir. C. bulgaricum Uechtr. Bulg. urc. C. Schmalhauseni Paczow. Ross mer. 37. €. dichotomum L.C. cornicu- latum Cr. Lusit. Hisp. raec. 38. €. pilosum S, S. Graec, etc. C. illyricum Ard. Turc. Creta. etc. C. androsaceum Ser. Turc. C. Pa EP ium Viv. Cors. peduncu 39. €. are Bory, Ses c. Dicaopow Baril. 40. €. trigynum Vill. C. stella- rioides Htm. Eur. C. nevadense Gdgr. Hisp. Gran. C. nivale Don. Scotia. | 41. €. anomalum W. K. Eur. d. STREPHODON Ser. 42. €. nemorale M. B. Ross. men - 43. €. perfoliatum L. Hisp. Ross. mer. 44. €. dahuricum Fisch. C. am- plexicaule Sims. C. con- m W. Ross. mer. 15. Moenchia Ehrh. 1. M. mantica Bartl. Eur. med. er M. serbica Adamovic. Serb. 2. M. erecta Fl. wett. M. quater- Ehrh. Eur. med. mer. X lusitanica Gdgr. Lusit. M. glauca Pers. Eur. med. M. octandra Gay. Eur.mer.occ. M. bulgarica Velen. Bulg. M. graeca B. H. Graec. CARYOPHYLLEAE i E III. ARENARIEAE Fem E 1 6. Stellaria L. a. EvsrELLARIA Gdgr. s, nemorum L. Eur. S. beribe quee gan F S. latifolia Pers. non DC. med. S. intermedia Merino. Hisp S, PAPERS Opiz. Eur. S. alpicola Lamotte. Gall. S. glabella Jord. Fourr Hun 2 S. nìsinoides Schleic s. orne "Wulf. Eur. € s. dichotoma L. re U L. Eu losten S. canescens cd. al. P S. caespitosa West. Carm b. LaRBREA S: Hil. CARYOPHYLLEAE + 79 S. flaccida Peterm. Saxon. S. glauciformis Bouret. occ. S. Dilleniana Moench.Eur. med. S. Laxmanni Fisch.Trans, Ross. 8. S. graminea L. Eur S. adulterina Puti. Gall. Germ. : OCC. S. arvensis Hoffm. Germ. etc. . Lap S. ponojensis Jeden. Lapp. ros tS, ipto W. Sco 9. $. uliginosa Murr. S. iier Poll. Eur, S. linoides Tausch. Sudeti. Ehrh. Eur. bor. IO. €, erassifolia i rc S, alpicôla Gdgr. Scand. II. 8, davurica W Ss. arct 12. $. longipes Goldie. p arct. . Edwardsii R. Br. N. Semlja. Island. S. spitzbergensis Gdgr. Spitzb. eduncularis Bge. Ross. arct. eealyx Fenzl. Ross. arct, un pp. or. I4. S. Friesiana Ser. Eur. med. Scand S. alpestris Fr. : Bong. S. calycantha oss. bor 15. €, borealis Big. Eur. bor. S; MAMMA E Gdgr. Scand. Ross. S. orné P Friesiana Auct. Norv. arc 16. S. beni rg Eur. arct. 17. Holosteum L. . H. umbellatum L. Ta H. ciliatum Opiz.'Bohem. H. glutinosum F. M. Dacia. R 14. M.later H. chromocalyx Gdgr. Gall. or. H. Heuffelii Wierzb. Banat.. ET anss. 2. H. liniflorum Stev. H. glandu- losum Bert. H. imberbe Gay. Taur. 18. Moehringia L. jd: a. EUMOERRINGIA Gdgr. M. Ponae Fenzl. r. med. or frutescens Panizzi. Ligur. sedifolia W. P m glaucescens Neilr. Istria. ies mmasinii Marchesetti. Is- “has pus den Bruno. Ligur. 2. M. pokgaunotien Wulf. Eur. med. s thesiifolia To res E obtu 3. M. déni oer Lomb. 4. M. ep Bert. Tyrol. M. fées Leyb. Tyrol. mer. 5. M. sphagnoides Froel. Tyrol. Carinth. 6. M. ponas W. K. M. radicans Hor Js M. muse >- mer, M. head Schloss. Croat. M. sperguloides Mutel. Delph. M: bavarica Gren. Helv. Bavar. 8. M. pa m Bert, Ligur. Apenn. centr. 9. M. Jankae doi. Bulg. Turc 10. M. intricata Willk. Hisp. mer. . M. aivorsifona Doll. Austr. 12. M. vinosa E Wulf. M. Waulfenii Steud. Carn. Carint M. oben Rchb. Cari. M. Grisebachii Jka. Bulgar. Dobruds. . b. ALSINANTHUS Desv. 13. M. trinervia Clairv. Eur. M. pentandra Gay. Eur. mer. M. striolata Panc. Serb iflora Fen zl. Eur. arct 19. Arenaria L. a. EUARENARIA Gdgr. I. A. grandiflora All. Eur. med. A. mixta Lap. Pyren. A. capillacea All. Pe A. juniperina Vill. Delph Austr. A. stolonifera dais A. laxa Fisch. Delph. e A. abietina Pr. jui. mer. Si- A. coferissima Gdgr. Gall. Ve A. Anpe ML gd A. triflora L. Eur. A. Bourgaeana DU p 2. A. hispida L. l. * A. psilophylla Gdgr. Gall. mer. 3. A. Salzmanni Pr. Sicil 4. A. gracilis W, K. Alpes dinar. A. densa Kit. Croat. 5 a isp. 6. A. eretica Spr. Creta. Graec. A. stygia B. H. Graec. Thessal. . A. cinerea DC. Galloprov. . A. valentina Boiss. Hisp. or. 9. A. montana L. Gall. Hisp. Lu- A. cintrana Gdgr. Lusit. A. d Dut. Hisp. or. Lu- À, Ha Hort. Pyren. sp. enzl. Cors. Ital. A. tejedensis Huter P. R. Hisp. er. A. its tas . À. mu scoides M Turc. Bulg. A. transsilvanica TON. A. Halacsyi Baldacci. Monten. A. biflor ora bs A. Halleri Vitm. A. ipetda- vill Delph. CARYOPHYLLEAE 15. A. ciliata L. Eur. cina Pad pe 17. A. nets Sche bescens Urv. Arch. C A. rhodia Boiss. Rhodii A. graeca Boiss. Graec. Cn A. filicaulis Fenzl. Mac 18. A. gothica Fr. Suec, mer 19. A. M nee à A. flora Gilib. A. sabre Gdar. Eis sep A. crinigera Gdgr. Hisp L2 Å. Sido da re D. non Gall. A. cantabrica ye Hisp Balea ia n Lloydii Jord. Eur. occ. A. sphaerocarpa Tem "n mer. : A. viscida Lois. Eur. mele A. CEU Mart. D. A. Mn ARE Koch. . centr.. etc. ; aérocu tpi Ten. iet em Guss. Eur. À. re Gdgr. Dalm. Boiss. Thessal. 20. es Secrétaire perpétuel, Gérant du « Bulletin » : H. Imp. de l'Institut de Bibliographie (Anc. Maison Monnoyer). - Ouvrages offerts à la Bibliothèque Bacteriological Investigations on the Ame: Sewage Plants, L.-H. Pamm 19 pages, 3 planches. Notes on the bacteriological analysis of Water, L.-H. Paumez 14 pages. Notes on the early development of Astragalus Cary Ocarpus, F.- Fauror, 5 pages, 3 planches. . The Thistles in Iowa with notes on a few other species, L. H. PAM i 26 pages, 20 planches. Mouven ent de l'Herbier D De M. Orro Leonuarpr un lot important d'espéces croissant en France. L^Acnadémie offre sux Auteurs des Tirages à part. 25 exemplaires, sans réimposition ni gd eee a de ! TARIF DES TIRAGES A PART vec changement de pagination, nouvelle mise sous presse, « couver primées sur papier de couleur, pliage et couture es remaniements dans le texte sont comptés à raison dex o fr, 651 i T8 EX. E : T am »| EL imprimée : 50 ex., E E 100 €X., 4 fr. 50; t x 6 fr. : deles nine 2 les vipera x de Pu e Sécu ritó du sert à th Rl l'eau à hine profondeurs et empêche tous a acci- " dents. Ne craint nullement la lée le c p p fonctionneme breveté, hors concours dans Expositions, se plaçant sans frais et sans réparations Sur tous puits, CO al, mitoyen, ordinaire, ancien nouveau et à n'importe quel diamètre. rix: r. Paiement aprés satisfa De plus est envoyé à l'essai et ra sans aucune indemnité s ih ne € pas OL FR CO DU CATALOGUE Ainsi que du pie licata e ps rnal Officiel puni ns la loi sur e les Eaux potables votée e poen uit le 19 février 1902 e mise o9 | en vigueur ie 19 février 1903. , : S'adresser à M. L. JONET & Cie s; à EA Nord), Fournisseurs de p^ Compagnie dés chem fer du Nord, des chemins de fer de Parisà gue et à la Méditerranée et d'autres dee Compa- ; pes ainsi que d'un grand nombre de com-, ne K JONET et Cie s'occuppent également, au rH et à forfait, du creusement, ap n- ; dissement et nettoyage e des puits, galeries garantissentl'eau nécessaire à chaque e usage. VUE INTÉRIEURE DE L'APPAREIL SÉANCES DE L'ACADÉMIE 1904. — 4 octobre, 8 novembre, 6 décembre. |. MÉLANGES BIOLOGIQUES. Tirés du Bulletin de l'Académie Impériale des Sciences de St-Péte EDER TomEs I-VIII : 115 FR. FRANCO, BROCHE Wage Par MM. H. L£vgiLLÉ et GUFFROY 6O fr. — Le fascicule II paraîtra avant fin 1904. | pi ses DES BOTANISTES ive nage Informations, Offres, Demandes, Ech ait tous les deux mois et donne le sommaire des recueils bo PRIX UNIFORME; FRANCE ET ÉTRANGER: œ FR. 230 LÉ, &, Directeur, 78, rue de Flore, LE Max y OCTOBRE 1904 BULLETIN DE 'ACADÉUIE INTERNATIONAL de Géographie Botanique « LE MONDE DES PLANTES » Ce numéro a paru le 31 Octobre 1904 SOMMAIRE DU No 182 . MÉMOIRES Essai sur la géographie botanique du Beaujolais (suite), M. Auix. Lichens du Finistère, Dr C -A, PicQuENARD (suite et fin). ‘ovus Conspectus Florz Europe, M. Micuer GANDOGER (suite). LE MANS. . T. -IMPRIMERIE DE L'INSTITUT DE BIBLIOGRAPHIE (TYPOGRAPHIE MONNOYER) t2, PLACK DES JaconiNs, 12 1904. Le présent fascicule des MÉMOIRE: formera le milieu du second volume de l'année 1904 du Bulletin de T Académie isis le fascicule BLEU forme la fin. - Selon l'usage le recouvrement des cotisa- tions sera effectué par la poste dans a première quinzaine de décembre. | : | : DÉPOTS : Secrétariat-Rédaction Abonnement : 12 fr. ; Le numéro S, Rue de Fiore, 7$ PARIS 35 WAN Jacques LECHEVALIER, Librairie m& LE MANS cale et scientifique. 25, rue t (Sarthe — France) Paris (Se ine). J.-B. BairLiERE et Firs, 19, FUE feuille. i NDRES W. | Durau and e E booksell ' oho Squa nous adresser leurs cotisations soit | William Waste and C°, par la poste, soit PAYABLES AU Street, Strand. ; 6 MANS, au COMPTOIR NATIONAL | Gebrü Bees T D’ESCOMPTE, à la SOCIÉTÉ GENÉ-| strasse, 17,2. Déposilaire pou RALE, ou au CRÉDIT LYONNAIS. | 8€ FRE WYORE Ph. HEINSBERGER, 15, ice Nos Collégues hors France peuvent OCCASION UNIQUE | ILLUSTRATIONES PLANTARUM : EUROPÆ RARIOR Auctore G. ROUX 600 FRANCS AU LIEU DE S5. | PORT EN SUS rd ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Essai sur la Géographie botanique du Beaujolais Par M. M. Auni (Suite) (1) I Si de l’un des sommets les plus découverts du massif, on cherche à mettre un peu d'ordre dans cette confusion de crétes et de mamelons, le pays se présente sous l'aspect d'une triple chaine montagneuse, orientée du nord au sud, à laquelle sont adossées de nombreuses ramifications latérales, s'abaissant vers la Saóne. Mais, vers la partie septentrionale du massif, oü l'éro- sion particulièrement intense, a laissé de nombreuses traces, cette disposition s'efface : la direction et la rectitude des aligne- ments sont plus obscures; c'est moins une chaine qu'un massif, d'oü les vallées divergent dans toutes les directions. La premiére de ces chaines, c'est-à-dire la plus voisine de la Saône, prend naissance au Saule-d'Oingt (555") et se déploie . vers le nord, pour se terminer à Chenelette. Ses principaux sommets sont, en procédant du sud au nord: Le Chátoux . (7767) ; le Signal-du-Bois-Grange (8727); l'Auguel (890*); le mont de la Pyramide (883m) ; la Roche-Tachon, négligée dans la carte de l'Etat-Major, à la côte 785, entre les points le Rozier, le Nesme et le Bout-du-Monde, sur la commune de ` Marchampt ; le Sobrant (8987) à la croupe pelée et stérile ; le Montclair (878*) et enfin le Torvéon, dont le sommet porte encore, à 953 mètres d'altitude, les vestiges méconnaissables d'une forteresse romaine, disentles uns, du cháteau de Gane- lon, assurent les autres. En avant de cette longue chaine et lui servant de contreforts, se détachent de nombreux chainons : le mont Crochet (804") ; le Tournissoud et le Thyon (824-764) ; ; le Crét-David (73 2) : Je Saburin (656-6367) ; ; la Sévelette et le Télégraphe de St-Bonnet (6807); enfin la petite montagne A de Brouilly (485™), isolée comme une sentinelle avancée, aux confins de la plaine. i La seconde chaine, sensiblement parallèle à la première, en &. est séparée par la charmante vallée de l'Azergues. Elle commence dans les montagnes. d'Ajoux et va butter, au sud, contre le naea mitsest toic estt Uc cca NERA 0c eL EL ou j Sort to erm o ES (1) Voir n° 165-66 du Bulletin — 1903). 2e en ERE TEA Eat E E he | ^ | 82 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 10 massif de Tarare, au col des Sauvages. Au point de vue orogra- | phique, cette chaine, lambeau de l'aréte séparative des deux grands versants de l'Europe, est de premiére importance. Au point de vue pittoresque, son intérét n'est pas moindre ; c'est là que se trouvent les plus beaux sites du pays, dont quelques-uns sont devenus classiques ; les Echarmeaux, par exemple, oü nombre de Lyonnais se dirigent pendant la belle saison. En suivant la ligne de faite, depuis la montagne de Chet oü commence la chaine au nord, on rencontre successivement la Tessonniére (8927), PAjoux ou St-Rigaud (10129), point culminant du massif, le Monné (1000), la Roche d'Ajoux (973"), les hauteurs de Ranchal (898-92 1), Pramenoux (912), Roche-Bas (861™), le Crét-de-Munet ou des Mollières (8649), et le Crét-de-la-Garde (8519). La troisiéme chaine, beaucoup moins importante que la pré- cédente, sépare la vallée du Rhins de celle de la Trambouze. Si l'érosion, comme on l'à vu plus haut, a joué un rôle consi- dérable dans le pays, il lui a été impossible, cependant, denta- mer profondément les roches, en général extrémement dures, du relief beaujolais. Les sommets sont arrondis et le pays tout entier présente un aspect moutonné et tranquille, à peine modi- fié par quelques accidents d'ailleurs fort rares : la créte déchi- quetée du mont Raimont, à Chénas, aréte quartzeuse qui a opposé à l'érosion plus de résistance que les roches encais- santes ; la Roche d'Ajoux, que l'imagination populaire a gra- cieusement appelée table des Fayettes, sont les plus connus. Les cols, nombreux et en général très pittoresques, qui relient le versant de la Saóne et celui dela Loire, sont restés à une grande hauteur ; largement ouverts, ils offrent à peine, SUT la ligne de faite, une légére courbure que le relief mamelonné dela montagne rend moins saillante encore. Les principaux sont les cols de Champjoint que traverse, entre Monsols et Saint Igny-de-Vers, la route de Beaujeu à La Clayette ; le col des Echarmeaux traversé par la grande route de Beaujeu à Chauf- failles, enfin les cols moins importants des Alliers, des Escorbins, de Favardy, de la Croix-Nicelle, du Theil, el enfin celui des Sauvages qui coupe le massif de Tarare. D ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 83 II La surface du domaine, que nous venons de décrire, appartient presque toute entière aux formations anciennes, granitiques, porphyriques ou schisteuses. Un vaste ilot s'en distingue ; c'est une petite chaine calcaire qui s'étend de Villefranche à la. basse Azergues, séparée en deux trongons par les collines allu- viales de Liergues à Alix; on l'appelle Beaujolais calcaire. Enfin, des terrains de dépót occupent les parties voisines de la Saône et les basses vallées affluentes ; ce sont des terrains erra- tiques anciens (lehm, glaciaire) ou des sols de formation récente, résultant de l'apport incessant de matériaux charriés par les riviéres ou déposés par la Saóne. Cette triple origine détermine dans l'ensemble, une composi- tion minéralogique extrémement variable, dont nous verrons plus loin le curieux reflet sur la végétation. Le relief GRaNITIQUE qui forme la plupart des coteaux surbais- sés, occupés par la Vigne, est surtout developpé en une vaste ellipse de Julliénas à Vaux; il forme la base du massif. La roche est généralement du type à grands éléments de taille à peu près uniforme, mais cette structure présente de nombreuses varia- tions dans l'abondance et la disposition des cristaux. Tantót le mica est rare et fin et le felspath (orthose) abondant, ce qui donne à l'ensemble une belle teinte rosée (Chénas, carrière des Daroux ; Fleurie ; Monsol) tantôt le mica est au contraire très abondant et la roche, par ce fait, beaucoup plus sombre (Ode- nas, carrière d'approvisionnement pour le ballast de la ligne de Villefranches à Monsols). Dans ce dernier affleurement, le gra- nite, trés pyriteux, contient en outre des cristaux d'orthose de grande taille, qui lui donnent une apparence de porphyre (granite porphyroide). Aux éléments ordinaires du granite, s'ajoutent souvent des minéraux accessoires qui peuvent modifier et son aspect et Sa nature. En partant du Moulin-Combier, au bas du bourg d'Eme- “ages, on peut suivre, sur un parcours de 8 kilomètres, en se dirigeant sur Beaujeu, un affleurement considérable de granite 84 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQU d amphibole (svénite de Fournet), qui va se terminer sur le territoire de Beaujeu, au hameau de la Grange-du-Milieu. . Cette roche, par l'abondance du mica et l'adjonction, en grande 2 quantité, de l'amphibole (hornblende), prend une teinte trés — . sombre (Tournier, 67 a) (1). L'existence de ce silicate, à base de chaux, détermine, en outre, dans le détail de la flore, des modi- fications légères mais trés remarquables, par la présence de cer- taines espèces fidèles aux sols calcaires, notamment l'Hellebo- rus fætidus. (Vulg. Pissechien), qui est extrêmement abondant … sur cette roche. Le granite affleure encore sous forme de vastes dykes entre Beaujeu et Chenelette et aux environs de Monsols et de Pruzilly, confinant au Mâconnais. On le retrouve en masses assez consi- | dérables à l'extréme limite du Beaujolais, au sud-ouest et au … nord-est dela Clayette, plongeant sous le jurassique du Cha- rollais. E La GRANULITE se présente en Beaujolais sous des aspects trés … différents : tantót sa teinte est grise, rappelant, à s'y méprendre, : certains granites du Lyonnais (Montagny, Millery, carrière de Fligniére), c'est le cas de la granulite des Ardillats ; tantôt sa couleur est rose (Chénas, Odenas). ; Les affleurements de cette roche affectent le plus souvent E forme de petites- ellipses, qui percent les grands massifs de granite. Ces petits dykes, très nombreux dans le granite. de. Chénas à Régnié, sont plus rares aux alentours d'Odenas (hameau de Mignard) ; on les retrouve, mais sous un faciès | différent, dans le granite de Beaujeu-Chenelette. Parmi les roches porphyriques, dont le développement esto considérable dans tout le Haut-Beaujolais, la MICROGRANULITE ou porphyre quartzifére est celle qui occupe la plus vaste surface, soit en larges coulées qui constituent la plus grande partie de la chaîne centrale du Beaujolais et le haut plateau de Belmont à. Coutouvre (Loire), soit en filons formant faisceaux, dirigés dU. N.-O. au S.-E. (faisceaux du St-Rigaud). Ses variétés BAR Portobtssostsoesrpesetvstrstsbysirrri sesser (1) Ces chiftres se rapportent à une DNE générale du gene qui sera insérée à la fin du présent mémoir 13 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 85 trés nombreuses et trés belles, dit Michel-Lévy. L'une des plus remarquables s'observe au voisinage du St-Rigaud, en un fais- ceau filonien perçant les schistes : la roche est à grands cristaux de feldspath, nageant dans une pâte grisâtre compacte, se distin- guant des variétés ordinaires (Michel-Lévy, 72 a, p. 273). Un second faisceau coupe les schistes au nord de Beaujeu, sur le — flancdu mont Rochefort. | P Les grandes coulées de la chaîne d'entre Azergues et Tram- M bouze rentrent dans les types ordinaires, ainsi que celles qui i forment le plateau de Chauffailles. Les omrHoPHvmes et leurs tufs occupent, eux aussi, de trés — . grands espaces, sur divers points du Beaujolais, présentant à E leur tour les types les plus divers. Les plus belles variétés se b. rencontrent entre les Ardillats et Chenelette : la páte, formée de 3 microlithes d'orthose, est de couleur trés sombre et moule de E grands cristaux de feldspath. Les tufs orthophyriques se ren- : E. contrent abondamment au nord et à l'ouest de Beaujeu, et se je /. — prolongent au sud jusqu'à Tarare; ils forment, sur le versant ligérien, le vaste plateau de Neulise. b. Le développement du PORPHYRE PETROSILICIEUX est beaucoup D plus réduit que celui des roches précédentes. On l'observe en coulées, à la partie supérieure des épanchements de microgranu- lite et en filons trés ramifiés (Michel-Lévy). A Beaujeu, il forme quelques talus sur la route de Mácon ; on le retrouve sur la route de Beaujeu à Avenas, entre Beauchamp et le Páquier. A l'ouest de Lamure, sur le chemin de Pramenoux, on peut recueillir de curieuses variétés de contact, passant à la micro- granulite. , Les DIABASES, DIORITES, PORPHYRITES, SOnt les roches qui, à cause de leur basicité relative, jouent le róle le plus important dans le Beaujolais siliceux, au point de vue phytostatique. Une longue trainée de ces roches éruptives neutres ou basi- M ques, en contact avec les schistes qu'elles bouleversent, "T — le granite des masses orthophyriques. On peut la suivre depuis Mâcon, où elle disparaît sous le remblai alluvien, jusqu’au- delà de Vaux, où elle butte contre une faille. p De superbes variétés à grands cristaux se voient à l'extrémité SET EAMUS T Fes uv HAS dE: : 86 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 4 nord de cette bande, vers Julliénas, Jullié, Vauxrenard et. Avenas (Montagnes des Allogniers). Ce dernier gisement est. particuliérement intéressant ; la diorite est à grands éléments, dans laquelle l'amphibole moule les cristaux de feldspath. (Michel-Lévy). Les porphyrites. — outre les porphyrites micacéés, dont les filons minces coupent le granite de Fleurie de sillons inom- brables — sont intéressantes à étudier, notamment à Lantignié (Monternier), à Villié (colline de Morgon), à Brouilly et au Crét-David. On consultera avec intérét, au sujet de cette série de roches, le mémoire de M. Michel-Lévy, dans le bulletin de la Société géologique de France (III* sér., 1882-83, t. 11, p. 272). : Les sédiments marins du CansowirknE présentent en Beaujo- lais, et notamment au voisinage de Saint-Rigaud, un trés puis- sant développement qui devient considérable sur le versant ligérien, vers Régny. Les schistes houillers sont visibles sur le versant sud-ouest du St-Rigaud, à Jullié et à Pruzilly, sur les confins du Mâconnais (Vaffier, 87, p. 80 et suiv.), Ce dernier gisement est particulièrement tourmenté. Des dépôts du Houit- LER SUPÉRIEUR, trop peu importants pour faire l'objet d'une exploitation suivie et rémunératrice, jalonent la haute chaine à Lamure, Saint-Nizier-d'Azergues, la Chapelle-sous-Dun. A certains niveaux apparaissent des Marbres calcaires noirs ou gris, plus ou moins veinés de blanc et souvent trés pyriteux. On exploite uniquement comme pierre à chaux, ces marbres assez ternes comme ton et prenant mal le poli. Quelques gise- ments, notamment celui de la Croix-Nicelle, ont été totalement abandonnés. — Lesschistes, hypothéti rtés au précambrien, sont E trés répandus dans la région: Goran entre St-Vérand et Chessy, entre Rivollet et Emeringes, (schistes chloriteux) aux environs de Ternand, où ils englobent des inclusions de mar- bres roses (sch. gris), entre Morgon et Lancié et dans le massit du Saint-Rigaud (sch. noirs) entre Rivollet et Odenas. (sch. granulitiques). Enfin les Schistes et Poudingues du Culm sont développés 2! — 5 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE — — 87 nord de Tarare et près de Létra. On en voit quelques traces entre Beaujeu et Chenelette et au-dessus de Vaurenard. Un de ces lambeaux schisteux (montagne de Thyon) est remarquable par le développement de petits cristaux d'Andalousite, disposés en rosette (Michel-Lévy). La mer du Trus à laissé quelques dépôts sur certains points: de la région. Les lambeaux qui recouvrent la montagne des Eguillettes et surtout ceux dans lesquels sont ouvertes les car- rières de Font-Bidon à Avenas, sont moins de véritables grès bigarrés que des arkoses, correspondant au terme supérieur du Trias et dont on retrouve des blocs fort nombreux et souvent très volumineux, non seulement sur la colline de Durette, mais sur tous les coteaux qui lui font face, depuis Quincié jusqu’à Brouilly, ainsi que sur les collines granitiques de Villié; Fleu- rie, Chénas, (Mont Raimont), Vaux, etc. On voit quelques traces de marnes irisées dans le Bas-Beaujolais. Les dépôts successifs du JurassiQue et du Lras, presque tous représentés dans le Beaujolais calcaire, offrent quelques affleu- rements locaux à Lancié, Corcelles (Oxfordien), à St-Lager et à Charentay (Lias et kimméridjien) et quelques lambeaux de divers étages autour de Romanèche. A la porte méme du bourg de Charentay, lestalus de la route d'Odenas sont formés d'un conglomérat calcaire très ferrugi- neux, moulant de nombreuses concrétions et rapporté avec doute au miocène (Savoye 84 bis, p. 13). Les phénomènes de transport, très discutés, ont laissé de nombreux témoins sur beaucoup de points du Beaujolais, Les blocs d'arkose triasique accumulés sur la colline de Durette ont été très diversement interprétés par les géologues, dont les uns admettent la simple théorie des transports diluviens (Delafond et Depéret, 79, p. 211), dont les autres font intervenir l'exis- tence de glaciers locaux (Falsan et Chantre, 68, p. 387). Nous renvoyons le lecteur à ces travaux pour l'étude des terrains erratiques, ainsi qu'à l'ouvrage du D" Vaffier (87, p. 40), pour les territoires confinant au Mâconnais . ! Indépendamment des roches énumérées plus haut, dontle développement est plus ou moins considérable, de nombreux 88 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE minéraux se rencontrent, soit à l'état de filons de puissance trés variable, soit en inclusions ou en trés petites masses. zs Les filons de Quartz sont trés nombreux et jalonnent le p : ceau des failles N.-O. — S. E., qui ont disloqué la région. : Ces filons quartzeux dont bots est des plus variables présentent, sur quelques points, un intérêt industriel parfois considérable, tel est le filon manganésifère et fluoré de Roma- - nêche. Le réseau cuivreux et argentifère des Ardillats a été autrefois l'objet d'une exploitation suivie. On peut recueillir, encore, dans quelques carriéres, de fort beaux échantillons de galéne emprisonnée dans une gangue de quartz et des sulfures de cuivre et de plomb transformés en carbonates. (Lamy, 56). Quelques filons de quartz contiennent de la barytine (la Croix- Rozier, sur Marchampt; St-Didier ; Quincié), mais ce minéral s est généralement trop ifégüliirémen réparti pour faire l'objet — d'une exploitation rémunératrice. | Quelques autres de ces filons contiennent de beaux quar: Ho hyalins pyramidés (cristal de roche), diversement teintés. Celui de Bachelon (sur Beaujeu) a fourni des quartz améthystes extré- mement beaux. Les filons qui coupent le mont Raimont à Chénas sont surtout calcédonieux. : 5 Tous ces filons, qui sillonnent le sous-sol en un réseau com- pliqué, n'apportent, en raison de leur nature méme, aucune : modification dans le détail de la végétation ; la collection des - plantes qui les recouvrent ne diffère en rien de la flore silici- x cole fondamentale du pays, dont elle ne pourrait être, en som- me, que l'exagération ou plus simplement le type. ! Il en est tout autrement si au lieu de quartz, on rcncontis. dans le substratum, fait de roches siliceuses, des filons de Cat- CITE ou spath calcaire (carbonate de chaux cristalisé). Le rôle de . ce minéral, d’ailleurs fort peu répandu, est assez intéressant pour que nous en fassions plus loin l'objet d'un chapitre spé- cial. | Le Fer (fer oxydulé, fer oligiste, grenat mélanite), sous. forme de masses, se rencontre en gisements plus ou moins puis- Y sants en contact avec les diorites et les diabases. Le plus impor- tant de ces gîtes est celui qui a été exploité autrefois à Lantignié a ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 89 (la Croix-Rouge). M. Michel-Lévy a décrit cette roche (72) qui fit l'objet d'une note antérieure, dans la Minéralogie et Pétro- logie de Drian (44), note reproduite par M. Lacroix (69 b). Quelques gîtes d'oxyde de fer ont été signalés encore à Matour, à Marchampt et à Vaurenard, mais pauvres et inexploitables. D'autres filons métalliques parcourent le pays, mais tout aussi inutilisables ou abandonnés, telles sont les mines de Jullié (cuivre), de Claveisolles (stibine) d'Odenas (galéne), de. St- Julien-sur-Montmelas (manganèse), etc. Enfin, depuis peu de temps, on fait à la Creuse, sur la com- mune de Vaux, des essais sur un filon de Tarc dont l'exploita- tion paraît devoir donner des résultats satisfaisants. III Le Beaujolais, compris entre 45° 48' et 46°17 de latitude nord, rentre en entier dans le climat rhodanien. D'une manière générale et à part les pluies qui ont fait l'objet d'observations suivies, centralisées par leservice météorologique du Rhóne, les nombreuses manifestations du climat n'ont jamais été sérieu- sement étudiées dans le pays. Sur deux points seulement, Villefranche et Tarare, les obser- vations météorologiques, fréquemment interrompues d'ailleurs, ont été étendues à la température, à la pression atmosphérique et aux courants aériens; on en trouvera le résumé dans un mémoire récent de M. Privat-Deschanel. (98). ze i ; En ce qui concerne la température, les résultats connus sont Singuliérement viciés par l'incertitude des observations, tou- Jours de trés courte durée (1) et non contemporaines. C'est ainsi que les chiffres relevés à Villefranche, comprennent les températures excessives de l'hiver rigoureux de 1879-80— chiffres dont l'infuence est d'autant plus considérable sur les résultats à comparer, que la durée des expériences a été plus courte — 2 22 Ieri in «is RA SEU UR S Le ere fier o 4 ans à Villefranche, 3 áns à Tarare et aux Sauvages. : 90 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE "oc alors que les observations de la station de Tarare comportent, dit M. Privat lui-méme, une période remarquablement douce. Les résultats ainsi obtenus n'étant pas du tout comparables, il est impossible d'en faire état. Somme toute, l'étude des températures dans le Beaujolais nous parait, en l'état actuel des choses, entiérement à faire; bre serait parfaitement imprudent de vouloir formuler des conclu- > sions sur les données recueillies, aussi vagues que peu compa- rables entre elles. On pourrait, néanmoins, évaluer la tempéra- | ture moyenne trés approximativement à 11-12? pour la zone basse et à 8-10? pour les hauteurs. Ce sont à peu près les chif- fres adoptés par le D' Magnin, dans sa Géographie botanique du Lyonnais. Le Il en est exactement de méme pour les pressions barométriques que nous rappelons seulement pour exprimer le voeu que les observations en soient plus suivies. Les chiffres relevés à Tarare, outre qu'ils sont entachés d'un vice fondamental — selon Pex- pression même de M. Privat-Deschanel (loc. cit., p. 1881) — e = par conséquent inutilisables, sont des expressions locales sur E lesquelles il est impossible de généraliser le régime du pays tout entier. de « Les Vents, dit M. Privat, sont presque aussi mal observés « que les pressions, dans le Beaujolais». - C'est fácheux, carles courants aériens, qu'ils résoltent de causes générales dont l'action se fait sentir sur l'Europe occi- dentale toute entière, ou qu'ils soient déterminés par des circons tances locales et accidentelles (Fournet, 91 a, p. 8) ont une in- fluence certaine, sinon directement sur la végétation elle-même - du moins sur les phénomènes atmosphériques qui en favorisent ou qui en entravent le développement. ` Le Beaujolais, à cheval sur l'aréte séparative des deux grands r versants français, doit à cette situation particulière un -— assez spécial, participant à la fois, comme l'a fort bien démont M. Privat (98 p. 193) du climat atlantique, du climat méditer- ranéen et du régime de l'Europe centrale. Mais les vents du quadrant ouest sont largement prédominants dans toute la montagne beaujolaise. Ce sont eux qui nous amè- nent, en été, les pluies orageuses et la gréle. En approchant de la vallée de la Saóne, les vents du Nord provenant du maximum atlantique et ceux du Sud-Est, déterminés par les centres médi- terranéen et européen dont l'influence est trés accusée, devien- nent plus nets et plus nombreux. En résumé, ce sont les vents du Nord et surtout du Nord- Ouest qui restent prépondérants, mais l’orographie du pays exerce sur la direction des courants dominants, des déviations souvent profondes. M. Privat, auquel nous empruntons la plupart des détails qui précédent, affirme néanmoins que latopographie locale ne produit que des effets d'exagération et que l'existence même des vents dominants du pays, s'explique par des causes générales. La plupart des vents ont recu, dans le pays, un nom particu- lier plus ou moins généralisé. Le vent du Nord s'appelle Bise ; celui de l'Ouest est désigné sous le nom de Traverse, parce que, en raison de l'orientation du massif montagneux, il en franchit la chaine principale ; le vent de l'Est s'appelle Matinal ou plus simplement Matin et celui du Midi, le Vent. Dans la Tégion tararaise, le vent du Nord-Ouest, trés fréquent dans tout le Pays, a recu le nom de Roannaise ; on comprend sans peine que cette appellation soit trés étroitement localisée. Les mouvements orageux, dont l'importance est capitale dans Un pays où de si gros intéréts sont en jeu, ont plus spécialement fixé l'attention. On trouve dans les ouvrages régionaux (André, 94 b. — Fournet, 91 b.) des renseignements généraux sur la direction, la fréquence et l'intensité des orages. .. Beaucoup de faits particuliers, nés de causes diverses et com- Plexes, restent encore à préciser, mais il est des fléaux contre les- quels toutes les ressources de la science semblent vaines ; vou- loir lutter contre eux, c'est aller, le plus souvent, droit à un ‘hec, Ce serait, en vérité, une satisfaction bien platonique, q''une connaissance parfaite de ces causes, si nous sommes im- ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE a 92 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE puissants, quand méme, à prévoir au delà d'une certaine limite les grandes commotions atmosphériques et à protéger nos. vignobles contre le fléau dont les trajectoires sont évidemment liées à certaines translations constantes de l'air atmosphérique - et qui nous gratifie chaque année de sa redoutable visite. Et pourtant, la défense contre le terrible météore, vieille de. plusieurs siécles dans certaines parties de la haute Italie, est. passée chez nous à l'état de fait accompli. Il y a, au surplus, fort longtemps déjà que les hostilités sont ouvertes, dans nos régions viticoles, entre l'orage qui attaque et le vigneron qui se défend. Nous avons connu à Beaujeu un vigneron, qui ne manquait jamais de tirer les boîtes au-dessus de son coin de vignes, à chaque orage qui passait. On peut voir encore, à l'extrémité nord de la petite chaine de Raimont, à Chénas, les restes d'une | cahute qu'on appelle,dans le pays, la maison du canonnier. Quel avait été jusqu là le résultat de cette lutte téméraire? | Nous ne saurions le dire; mais on prétend que depuis le perfec- - tionnement des engins et avec le caractére presque. scientifique : des nouvelles expériences, la défense contre la gréle, définitive ment sortie des limbes de la période d'essai, donne aujourd'hui dans certaines. conditions de fonctionnement, les meilleurs est le groupement des piéces ou tout au moins la circonscrip- tion parfaite du territoire à protéger ; il est impossible que 1 ac: l'ac tion individuelle et isolée puisse avoir la moindre efficacité. Il sera intéressant de rappeler maintenant le mode de forai tion, la marche, la direction de ces maudits nuages, dont p redoutons, avec tant de raison, le terrifiant passage. « Des vents tiédes et chargés de vapeur d'eau, écrit Fournet, « (loc. cit.) viennent frapper les flancs ouest des montagnes el « chaîne du Lyonnais et s'élèvent jusqu’à leurs sommets en su « vant leurs pentes et en perdant constamment de leur calorique. « La vapeur d'eau passe à l’état vésiculaire et d' énormes Bois « s'accumulent sur les pitons les plus hauts des chaines * « Pilat, de Riverie, d'Yzeron, de Tarare et du Beaujolais Puis « tantôt par un refroidissement plus grand, les nuages se e « venten pluie; tantôt sous l'influence de l électricité, » : ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE .* humidité se congèle en grélons et cette pluie ou cette grêle, * chassée par le vent, traverse obliquement nos contrées pour .« aller s'abattre jusque dans les plaines du Dauphiné et de la « Bresse. » : Le docteur Clément (97) conteste à Fournet l'origine locale, non pas des orages eux-mémes, mais des mouvements orageux « qui viennent tous, dit-il, de l'Atlantique et se dirigent du S.-O. au N.-E. » . Que l'orage, à vrai dire, soit à l'état latent dans les courants venus de l'Océan, ou qu'il naisse, comme le prétend Fournet, sur les cimes mêmes de nos montagnes, il semble que la distinc- tion soit assez spécieuse; il n'en est rien! Car s'il est matérielle- ment impossible de prévoir au delà de quelques quarts d'heure les orages nés sur nos sommets de vapeurs venues de l'Océan, - ilest facile, au contraire, avec les instruments merveilleux dont nous disposons aujourd'hui, de prévoir, méme à de trés grandes distances, les bourrasques qui viendront heurter nos montagnes ét dont la condensation déchainera sur nos têtes la dévastation €t la ruine. | d Il est remarquable en tous cas — et la carte de M. Maxime Benoit (g4bis) le montre d'une manière très nette — que la mar- che des orages n'est pas uniforme sur toute l'étendue du dépar- tement. Tandis que dans le Lyonnais ils traversent entièrement la chaine, semblant venir de la plaine du Forez et profiter de la direction même de la montagne, dans le Beaujolais, ils parais- sent, pour la plupart, d'origine locale, ayant leur point de dé. Part au cu/men du massif. Leur direction est beaucoup moins Dette et leur rectitude moins grande. Ceux qui viennent de la plaine du Forez expirent contre la chaine sans la traverser ; ils Sont d'ailleurs fort rares et leur violence est considérablement amoindrie. i Un seul Caractère, très frappant d'ailleurs, les rapproche, | C'est leur disposition en faisceaux plus ou moins touffus; mais | n alors que Ja carte de Fournet nous montre ces faisceaux ora- |... Seux développés surtout dans la projection des pitons monta- - | E gneux, révélant ainsi la préoccupation dominante de son n. dans celle de M. Benoit, les zones orageuses offrent leur maxi- mum d'intensité en face des depressions de la chaine. 94 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Il est bon d'ajouter encore que dans la réalité, les trajectoires des orages sont infiniment moins rectilignes que le montrent ces deux cartes. Influencés par des courants contraires, dus, sans doute, à l'orientation de certaines vallées, les nuées orageuses éprouvent de fréquentes déviations, se bifurquent en rameau divergents qui se partagent une vilaine besogne sans en dimi- nuer la violence. N’est-il pas un peu téméraire, vraiment, de vouloir luter. contre ce redoutable météore? L'effort déployé n'est-il pas tout à fait disproportionné avec la force effroyable qu'il s'agit. de vaincre ? N'y a-t-il pas dans l'optimisme des congrès et des rap- ports, un peu de ce sentiment bien humain qui fait qu'on prend souvent ses désirs pour des réalités ? Par contre, s'il entre une certaine part de hasard dans les suc- cès obtenus par les consortium beaujolais, il faut bien recon- naitre que l'immunité singuliére dont bénéficient, depuis plu- sieurs années, certains vignobles situés sous le trajet habituel des plus violents orages, est particulièrement heureuse. Décidé- ment le hasard fait bien les choses, à moins que ce ne soit réelle- ment les canons. Laissons là le chapitre des vents dont le régime en Beaujolé est, somme toute, assez mal connu, en raison surtout d'une |. méthode vicieuse d'observation et de la localisation trop eroii des contestations. | Ph kr i s Il en est tout autrement des observations relatives au régin pluvial. i Dés 1842, de nombreuses stations pluviométriques éta organisées sur toute l'étendue du département à des situa variées, par le service de météorologie, oü se centralisèrent données recueillies par les préposés départementaux. Les udo- mètres employés alors, étaient la très simple et très commode bouteille graduée, surmontée d'un entonnoir de zinc. D'un niement trés facile, cet appareil primitif avait l'inconvénient grave de permettre difficilement l'évaluation rigoureuse. des: de fonte, dont une notable partie était évapores. avant la fusio parfaite de la neige. : poc MU Et del, es VO Lo rr Teu Patras Dres TERN RO ps si ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE | OT MB Lorsqu'en 1889, la commission de Météorologie à la suite du classement des routes départementales dans le Service vici- nal, songea à réorganiser son service de pluviométrie, on subs- titua à l'antique dispositif, le pluviométre décupleur, (Béroujon, 95), au moyen duquel on put évaluer avec la plus rigoureuse précision, les précipitations fluviales. Cet appareil consiste essentiellement en un récipient cylin- drique, prolongé dans sa partie inférieure par un tube de capa- cité dix fois moindre dans lequel s'accumule l'eau pluviale ou la neige en fusion. Cette j Jauge communique par un raccord, avec . un second tube latéral, en verre, dans lequel la pression envoie le liquide, dont la hauteur est mesurée à l'aide d'une échelle métrique. Les divisions de cette échelle représentent, en milli- mètres, laihauteur d'eau tombée sur le sol, dans l'intervalle des observations. Nous avons pu réunir une longue série des chiffres enregis- trés par les agents de la Commission météorologique, nous ré- sumons ces chiffres dans le tableau suivant : TABLEAU A Moyennes annuelles de pluies et neiges tombées en Beaujolais par stations et par bassins. Altitude] Durée |$omm j totale Moyenne| : STATIONS des m his Moyenne par bassins "er [PESE anuo statem vations fen mill. REDE Eanan a EAER Chauffailles ....|338» | 7 * | 6923 989»/»|Bassin du Sornin : 989"/m us ie -Vignes Hb 10 » | 7610 | 761 : fena "ting... 550 | 16 » |10169 | 635 | (Basse Azergues : 700. dalle (terga... 216,9] 4 »| 2822 705 || qe l'Azergues : 871 us 389,2| 10 » | 9327 | 923 M ies Tn 17 » |16162 | 951 | (Haute Azergues : 1043 : 255 Maie e j es ecl Br Mis i À Massit doux: t M di cvi 253 17 » |19655 | 744 . Bassin de l’Ardière : 790 euevlle- c c. 190,8| 12 ; 3 Lalefranche … 2 » 3950 710 — . de la Saône : 654 hassagne...| 336,4 2383 | 596 | M Cublize... 459.8 19 » | 16832 | 885 — du Rhin: 885 725 | 7 » | 6445 92 | dus x 415 | 31 » | 24710 199 | — dela Turdine : 805 e. 341,3| 31 » [21586 | 695 ! ,Moyenne pour le Beaujolais : 824m/m7 96 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE La moyenne des hauteurs de pluies qui tombent chaque année sur le territoire de la France, est évaluée généralement à om3 77 par mètre carré de surface. Lyon lui-même s'écarte peu de cette moyenne et oscille entre 700 et 75omm : la période décennale jen a donné un chiffre de 761mm4, sensiblement supérieur à celui de la série ancienne qui était de 703"»8 (André, 4c.). Or, Lyon avec ses 760" est le centre d'une région relative- ment humide, qui s'avance comme un cap au milieu d'une vaste zone sèche dont les hauteurs d'eau atteignent à peine 450mm sur certains points et dans certaines années; la carte plu viométrique qui sera insérée à la fin de ce mémoire, montre bien cette particularité remarquable. Elle montre aussi, par op- position à ce premier fait, la sécheresse relative de toute la partie haute du Lyonnais, comprise en entier dans la zone infé- — rieure à 800mm, Il résulte de. cette double circonstance assez : imprévue, qu'entre le point le plus sec et le point le plus hu- mide, l'écart qui est en Lyonnais de 110m environ (i 1} : sd en Beaujolais à 660mm (5). En effet, si de La Chassagne ou du Bois-d'Oingt, on savan : vers le N.-O., on constate un yerum progressif et trés rapide des hauteurs d'eau qui, à 3o kilomètres de là, s'éléven à 1255mm de moyenne inae; pour décroitre avec une bier rapidité sur le versant opposé de la chaine. . On conçoit aisément quelle influence considérable. peu n avoir, sur la végétation, de pareilles différences dans l'état € l'atmosphére ; et, s'il est vrai que l'eau soit, en même temps. que l'ammoniaque et l'acide carbonique, le facteur par excellence de la végétation, on voit que notre vieux pays de Beaujola est largement pourvu de cet élément. essentiel. de la CE tale. Grande est en effet l'influence de l'eau pluviale sur nos ré " et sur le tapis végétal tout entier. Si les premiers mois du prin- temps sont trop secs, tout le petit monde des plantes languit (1) Mornant, 686mm; St-Martin-en-Haut, 798mm, (2) La Chaifagae, 5o6mm : Ajoux, 1255mm, ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 97 souffre ; s'ils sont trop humides, les produits agricoles en subis- sent encore, dans leur qualité, la fâcheuse conséquence. L'humidité ou la sécheresse de l'été et de l'automne, si elles sont excessives, apportent dans l'état des cultures, des pertur- bations d'un autre ordre, mais tout aussi graves, alors qu'une heureuse répartition des chutes pluviales faciliterait considéra- blement la tâche agricole et assurerait aux récoltes leur rende- ment normal ; cette faculté est malheureusement au-dessus des forces humaines. Mais il semble que la nature ait voulu suppléer dans une cer- laine mesure, à cette impuissance, en donnant aux grandes masses végétales elles-mémes, un pouvoir d'attraction considé- rable, dit-on, sur les nuées dont elles expriment l'humidité au passage. On peut voir, en effet, dans le tableau qui précéde, la somme des précipitations devenir d'autant plus considérable qu'on approche davantage des foréts et acquérir leur maximum d'intensité relative sur les territoires les plus boisés. Ces chiffres méritent-ils une créance absolue? Ce serait peut- étre beaucoup demander à des relevés essentiellement approxi- matifs, confiés le plus souvent à des personnes non accoutumées aux observations mathématiques et faits à l'aide d'instruments qui, si perfectionnés qu'ils soient, restent impuissants, dans cer- tains cas de pluies orageuses, à rendre la réalité exacte. Ils don- . MENT, néanmoins, une idée suffisamment approximative et, Somme toute, assez satisfaisante du météore, puisque l'addition de deux nouvelles séries que nous avons faite à un tableau publié précédemment (Audin, 99) n'en a fait varier les chiffres que de quelques unités. Il est donc constant que la moyenne beaujolaise, calculée sur un nombre d'années raisonnable, peut être évaluée à 824777, chiffre que nous voyons varier dans une proportion considérable, selon qu'on approche du centre du massif ou qu'on s'en éloigne. Certaines différences semblent méme se manifester dans la zone Supérieure entre stations de méme altitude; on constate pour x quelques-unes d'entre elles et sur un nombre égal d'observa- < Bons contemporaines, des résultats tout à fait inattendus et dif- iciles à expliquer. Nous croyons que ces différences résultent 2* fascicule-mémoire. 7 98 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIEBOTANIQUE moins d'une anomalie intrinsèque du phénomène que d'un vice dans les moyens employés pour l'observer. Quoiqu'il en soit, nous avons pensé que les chiffres exprimés plus haut, seraient heureusement complétés par une carte plu- viométrique. Le premier moyen dont nous ayions fait usage, était le procédé des courbes passant respectivement par tous les points oü la moyenne annuelle des chutes est la méme ; nous les appellerons lignes isombriques (1) ; mais les stations pluvio- métriques, dans notre rayon d'étude, sont trop peu nombreuses le tracé des courbes était véritablement trop arbitraire. Nous nous sommes appliqué à faire disparaitre le plus possible les limites de ces zones fictives pour ne conserver à la carte qu'une impression d'ensemble, exclusive de toute idée de limitation : progression rapide des hauteurs d'eau à l'approche des som- . mets beaujolais ; maximum d'intensité du météore sur les grandes masses forestières du massif d'Ajoux, c'est ce que nous avons voulu surtout démontrer. Cette carte parle d'elle-même, il serait superflu d'en donner ici une explication quelconque, mais nous insistons encore sur le contraste remarquable qu'elle révèle entre la situation atmos- - phérique du Beaujolais et celle du Lyonnais: on verra plus loin l'importance de cette constatation à propos de la distribu- tion de la flore. Au point de vue purement agricole, son intérêt n'est pas moindre. On se rappelle que la moyenne des précipitations dans le Beaujolais est de 824mm ; si l'on calcule ce chiffre avec la superficie du pays, on constate que ce dernier regoit environ 1.038.240.00075 d'eau pluviale et, si l'on admet avec M. de Gas- parin et les auteurs qui l'ont suivi, que 1/7 environ de cette somme passe aux rivières et que chaque hectare de prairie ne- cessite une circulation continue de 1 litre environ par seconde, on peut conclure que les rivières beaujolaises pourraient an ser convenablement 4.500 hectares de prairies suffisamment engraissées (2). Or, il est bien certain que la surface des prai- (1) Du grec isos, égal et ombros, pluie. x : ee À ut (2) Sur les sols à forte pente, comme le Beaujolais, cette moyenne peu at ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 99 ries irriguées par nos ruisseaux est infiniment moindre et qu'il y a là un réservoir immense et inépuisable de fertilité, suscep- tible d'améliorer les prairies et de les étendre. Mais il faudrait, pour aborder cette question de pratique agri- cole etla traiter comme elle le mérite, des documents nombreux et précis qui nous manquent. Il ne suffit pas d'avoir calculé minutieusement la somme des chutes pluviales qui, reçues par le sol et circulant à sa surface ou dans ses profondeurs, y entre- tiennent la fraîcheur ; il faut connaitre encore trés exactement, la nature chimique de ce sol, de ces sols, pour mieux dire, dont les engrais minéraux perpétuellement entrainés par une circula- tion incessante et tenus en suspension dans les eaux, répandront sur d'autres sols la vie et la fertilité ; il faut encore — surtout sous notre climat oü les sécheresses de l'été sont à craindre — connaitre parfaitement la topographie des vallées, en vue d'y établir des barrages destinés à emmagasiner les eaux des grandes crues, pour les répandre, au moment propice, sur les prairies assoiffées. Toutes ces connaissances ne peuvent être que le fruit de lon- ues et patientes études, encore à peine ébauchées. Nous nous Promettons d'y revenir. * * + Pour nous résumer, constatons que la plante qui est en rela- tion directe avec l'atmosphére par sesorganes aériens, qui l'est encore par toute sa végétation radiculaire, l'état du sol étant lui-même — du moins en partie — sous la dépendance étroite de l’état de l'atmosphère, que la plante, disions-nous, est trés fortement influencée par le climat, particulièrement par n radiation solaire et le régime des pluies. Et s'il est vrai que l'in- fluence du sol, considéré comme source de matières minérales Soit regardée avec raison comme l'agent le plus puissant de la dispersion végétale, dans les limites plus ou moins lointaines pentes dans de très fortes proportions. Quelques auteurs la porte at j"5qu'à la moitié et plus, ce qui triplerait la surface des prairies suscep- "bles de bénéficier de l'irrigation. : 100 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE ROTANIQUE d'une méme région, il est impossible de nier que l'action résul- tant du climat soit infiniment plus profonde et plus générale. Grisebach (La végétation du Globe, p. XI) a fort bien exprimé cette dualité d'action, en disant queles influences du sol sur la vie des plantes déterminent leur répartition topographique et que c'està la température età l'humidité atmosphérique que serattache la physionomie de pays entiers. Les types de végé- tation ou les unités topographiques et géographiques. (Flahault: Arch. Flor. jurass., n° 11) déterminés soit par l'altitude supramarine (zone dela vigne, — du sapin, — de la Pesse etc.) soit par la latitude (Région de l'olivier, — de l'oranger, etc.) sont autant d'exemples de l'influence du climat sur la vie des végétaux et sur leur répartition à la surface du globe. Le centre de création d'une espèce végétale, estcette sorte de foyer oü elle semble avoir pris naissance et autour duquel elle s'irradie et se raréfie progressivement. Son aire de dispersion est la zone que sa distribution dessine à la surface du globe. Sa ligne de végétation (O. Dnupz : Géographie botanique) est la limite au delà de laquelle elle disparait. Elle disparait parce qu'elle ne trouve plus, en dehors de cette ligne, l'ensemble des conditions auxquelles peuvent s'adapter ses fonctions biologiques. Ayant besoin d'une certaine somme de chaleur moyenne pour accomplir normalement les phases successives dela vie végétative, elle ne consent plus à vivre là oü cette moyenne thermique s'abaisse, là aussi oü elle est dépassée. Les modifications morphologiques que cette espèce éprouvé dans les limites mêmes de son aire, les écarts qu'on y constate dans les époques auxquelles se manifestent les phases de végéta- tion, ne sont en quelque sorte qu'une atténuation de sesexigences. L'humidité atmosphérique semble jouer un róle presque aussi important, dans la répartition géographique de certaines espè- ces végétales. La distribution du Sapin pectiné, dans le Beaujo- lais, par exemple, correspond à l'isombre de 800" ; il serait. intéressant de constater si le régime pluvial est sensiblement uniforme sur toute l'étendue de son aire d'extension. lun a NE MEE T NM P UE TREE | : ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 101 Somme toute, on voit que parmi les causes qui, agissant en divers sens, déterminent la répartition des espéces végétales dans une région déterminée, le climat joue un róle important. Il était donc bon de rappeler aussi approximativement que le permet la pénurie des relevésclimatologiques, le régime moyen du Beaujolais. IV Ona vu dans le chapitre qui précède, que le régime hydrolo- gique du Beaujolais est trés abondant. Sila masse d'eau que reçoit le pays, dans l'espace d'une année, restait à sa surface, elle formerait, une nappe uniforme et continue de plus de o"80 d'épaisseur. Quel est lesort de cette énorme quantité deliquide? , ss ś Une proportion considérable dont on néglige trop souvent de tenir compte, s'évapore ; mais cette évaporation est subordon- née à des causes si diverses (nature et perméabilité des terrains ét des roches pente du sol, etc.), qu'il est malaisé d'en appré- cier l'intensité même par analogie avec d'autres régions, comme on le verra plus loin. Il est admis que dans le Beaujolais oü les pentes sont géné- ralement fortes, l'évaporation est peu considérable, malgré l'im- perméabilité du sous-sol, les précipitations étant rapidement entrainées dans le fond des combes, c'est à dire au ruisseau. À la suite d'une pluie et après l'entrainement de l'eau que le sol n'a pu immédiatement emmagasiner, l'évaporation s'opère £n passant par diverses phases qu'il est bon de préciser. | Aprés la saturation de la couche superficielle du sol, l'excé- dent de liquide gagne la couche im médiatement inférieure qui Se sature à son tour et ainsi de suite jusqu'à imbibition complète et uniforme; mais pendant que s’opère cette répartition de l'hu- Midité dans le sol, l'air atmosphérique ou les rayons solaires Ont déjà commencé leur œuvre et soutiré à la couche superfi- celle, l'humidité que l'hygroscopicité du sol n'a pas retenue; et Ors commence l'ascension lente de l'eau contenue dans les 102 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE ME couches profondes et que la capillarité force à remonter à la — surface, pour étre évaporée à son tour. doe. Pendant ce double trajet en sens inverse, l'eau qui est ainsi en perpétuel contact avec les radicelles végétales, a servi, bien entendu, à leur alimentation. De sorte que l'évaporation n'est pas rigoureusement exprimée par la différence entre la quantité d'eau reçue par le sol et celle qui est mesurée par le débit des rivières, quand ces deux éléments sont connus; c'est une partie seulement de cette différence, le surplus représente la nutrition végétale. A Or, cette absorption par la plante, qui paraît mesquine quand on la compare à la masse énorme des eaux météoriques, n'est, en réalité, nullement négligeable et s'oppose tout à fait à l'évalua- tion rigoureuse du phénoméne d'évaporation. . On objectera peut-être que l'eau empruntée au sol par endos- mose radiculaire et qui est constamment égale, à 70 "/, environ du poids du végétal, est restituée à l'atmosphére par transpira- i tion, expulsion physiologique, qui n'est en somme qu'un d simple phénoméne d'évaporation. : E Outre cependant que la sève, dont leau forme la presque tota- lité, cesse d'appartenir au domaine purement hydrologique, E reste encore dans les tissus végétaux, 2/3 environ de leur poids d'eau et nous ajoutons, sans adopter, bien entendu, — d'aussi singulières conclusions, que l'on a calculé qu'un chêne isolé aurait, pendant l'espace de six mois, rejeté dans l'atmos- phére huitfois plus d'eau que le sol quil recouvre n'en aurait recu pendant une année entiére. * FF La somme d'eau qui échappe à l'évaporation — etelleesten core considérable — s'insinue plus ou moins profondément | entre le so] et la roche et jaillit après un trajet souterrain plus "e ou moins long, sous forme de source ; ou bien elle gagne direce tement la rivière par ruissellement, Le Le régime des sources est tres différent selon la nature géolo- ; gique du substratum. iube Dans les régions calcaires, elles sont abondantes et générale x dd als ei di ood RARE NET EE ev EET S al ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE . BOTANIQUE 103 ment très régulières. Certaines de ces roches, profondément fis- surées, absorbent en grand la plus grosse partie des chutes pluviales qui s'engouffrent dans les fractures du sol, jusqu'à ce que, arrétée dans sa chute par une assise compacte, l'eau che- mine vers les parties les plus déclives de cette couche, pour s'é- chapper à son point d'affleurement, et souvent à de grandes distances, en filets plus ou moins nombreux et puissants. Mais il arrive, parfois, à la suite des grandes pluies, que ces orifices ne suffisent pas à évacuer les torrents souterrains qui s'y accumulent ; les eaux, refoulées alors vers des niveaux supérieurs d'affleurement des couches, y donnent lieu à des émissions brus- ques et intermittentes d'allure mystérieuse, sortes desoupapes de dégorgement, appelés bramafans, que la superstition populaire à entourées de ténébreuses légendes; telle est la fontaine de Bri- gnieux au-dessus d'Anse. Sur les roches anciennes, à part certains schistes peu méta- morphisés, l'eau des précipitations se comporte de toute autre facon; c'est le cas pour la plus grande partie du Beaujolais. Lesgranites, lesp phy g ques, phyres, la plupart des schistes même, étant des roches essentiellement imperméables, le ruissellement est superficiel et donne lieu à une infinité de petites sources à débit irrégulier qui tarissent fréquemment. On rencontre pourtant, sur certains points du massif, des sources abondantes et pérennes dont la fraicheur; et la pureté sont incomparables. Il est à peine besoin de rappe ler la source si connue de Saint-Rigaud qui réunit à certains jours, autour de sa rustique fontaine, des centaines de pèlerins dont les ex-voto se pressent par milliers vers la fontaine mira- Culeuse. Dans le domaine du surnaturel auquel nous nous garderons bien de toucher, on peut citer de nombreuses sources ou fonts, qui passent, à tort ou à raison, pour intarissables et d'une régu- larité jamais en défaut. acta Quand, dans leur course vers la rivière, les eaux telluriques rencontrent des surfaces à faible pente, sur des sols trés imper- 104 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 38. — méables, comme les granites ou. les microgranulites, elles sont ralenties ou arrêtées et il s'établit alors des prairies humides ou tourbeuses, de valeur médiocre, véritables marécages oü se pressent à l'envi: Joncs, Carex, Linaigrettes, etc. Ces prairies marécageuses sont fréquentes dansla haute chaine; les plus connues sont celles de Chenelette, au pied de la Roche- d'Ajoux; celles de Saint-Rigaud, de la Carelle et de la Haute- Grosne. Leur foin, dur et trop mélangé de mauvaises herbes) Pédiculaires, Rhinanthes, Renoncules, etc.), est de qualité tout à faitinférieure. "+ Les eaux que le sol saturé rejette, et que l'évaporation n'at- teint pas, vont grossir les ruisseaux et les riviéres. A L'hydrographie de notre vieux massif n'a pas su, jamais, atti- rer la précieuse attention des savants. Sauf pour l'Azergues (Gros 102), ce n'est que par hasard que l'on a, d'ici de là, écrit quel- ques lignes sur son réseau, Joanne, (106); Tavernier (109) ; Méme (100). ; x Mais nous devons une mention spéciale à l'excellente descrip- — — tion qu'en a faite M. C. Savoye dans son Beaujolais préhistorique E (108 p. 22), et à l'étude hydrologique de M. Privat-Deschanel, dans le Bulletin dela Société de Géographie de Lyon (11 ic Rien de plus malaisé que de savoir d'oü viennent la plupart — de nos ruisseaux. On perd son latin à chercher leur source. p A commencer parla Grosne — la moins beaujolaise denos | riviéres — dont les sources, éparpillées dans la montagne, sem- blent prendre un malin plaisir à déjouer l'attention la plus per sévérante : Grosne orientale ; Grosne occidentale ; Grosne plus ~ occidentale encore ; petite Grosne, infiniment plus orientale - que la Grosne orientale elle-même. C'est le chaos ! et je one d'autant plus profond qu'on n'est même pas d'accord sur l'ari- bution de ces qualificatifs fallacieux. MN Ur En effet, la carte de l'Intérieur donne le nom de a i Grosne, indistinctement à la rivière qui descend des hauteurs de Cenves et à celle qu'on a coutume d'appeler Grosne orientale et de considérer comme la branche-mère. i T Er xp du MEE IV IET tu Nae FIAT Te UE EE DR. N EE Fer ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 105 En principe, un ruisseau, un cours d’eau quelconque, doit venir de quelque partet non de plusieurs à la fois. A-t-on établi que les eaux des soi-disant Grosnes aient une origine commune, un air de famille qui les imposent à l'attention, une sorte d'in- dividualité enfin, qui ait obligé le géographe à les affubler tou- tes de ce méme nom générique ? . Evidemment non, et certains cartographes l'ont si bien com- pris, qu'ils ont fait ce que font, dans leur gros bon sens, les paysans eux-mémes ; ils ont appelé chacun de ces ruisseaux, du nom de la localité la plus importante qu'il arrose : la Grosne occidentale, ils l'ont désignée sousle nom de ruisseau de Mon- sols, la Grosne extra occidentale, ils l'ont appelée ruisseau de St-Pierre, réservant à la rivière d'Avenas, le nom de Grosnetout court. Et c'est ainsi que nous ferons nous-méme. Joanne, pour- tant, considère la branche de Monsols comme la Grande rosne. La Petite Grosne, pas plus que sa grande sœur, n’est beaujo- cd Née sur les hauteurs de Cenves, elle entre sur le territoire Mäconnais avant méme d'avoir cessé d’être un simple ruis- selet, i ; L'Artois n’est pas davantage beaujolais, au sens administra- sif du mot. Cependant, nous le considérons comme limitrophe, l'enclavement et l'attribution au Máconnais des territoires de La-Chapelle-de-Guinchay et de Romanèche, ne s'expliquant pas au point de vue topographique. ey, Avec la Mauvaise, nous entrons dans le domaine véritable- ment beaujolais, mais les mêmes difficultés se présentent quant à SOn origine. Nous croyons cependant que la branche mère est celle quia Sa Source au Fii d'Avenas ; c’est l'opinion la plus répandue et la Plus vraisemblable. i ntre la Mauvaise, qui aborde la Saône à hauteur de St-Sym- s erae LL sur le territoire mâconnais, et l'embouchure : e, au niveau de Belleville, se succèdent de nombreux ruisseaux désignés, le plus souvent, sous le nom de biefs (b. de “laine, b. Chambeau, Parisis, Guillard, etc.) dénomination Sous laquelle on désigne plus spécialement dans le Haut-Beau- 2 fascicule-mémoire. 100 — ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 34 jolais, les dérivations qui alimentent les moulins. (1) Le plus important est l'Ouby (ou Douby), qui charrie ses eaux rares entrele bourg de Lancié et celui de Corcelles et les jette à la Saóne en face de Thoissey. Puis vient l’Ardière, et nous nous heurtons encoreà une incertitude en ce qui concerne sa source. On considère généra- lement que cette rivière est issue d'une fontaine au pied méme du mont Monné, vers un point très voisin de la source x PA- zergues. Contrairement à cette opinion, la carte au indique la source de l'Ardiére, sur un point beaucoup a oriental, au voisinage du hameau des Essarts. Tel est aussi l'avis de Joanne. - * + Avant que notre vieille terre beaujolaise ne füt sillonnée par le réseau de tramways et de chemins de fer qui en fait une des provinces les mieux dotées de France peut-être, la vallée de PArdiére s'était acquis une très grosse importance; ce fut la grande voie de communication entre la Saóne et la Loire. Aprés l'antique voie romaine dont les traces sillonnent encore les pentes de nos montagnes, ce fut le vieux chemin de Pizeys à Beaujeu qui servit de passage aux convois de mulets se ren-- dant, chargés de marchandises, de la Saóne à la Loire. (G. P... Le Château de la Pierre en Beaujolais. Revue du Lyonnais, juillet 1895). Puis ce fut la grand'route dont l'origine remonte vers le mi- lieu du xvin* siècle et qu'empruntérent aussitôt les diligences qui allaient de Lyon à Charolles. La Charollaise !... tout le monde, méme parmi les jeunes se souvient de cette énorme diligence quelque peu mystérieuse qui traversait Beaujeu la nuit, au trot bruyant de trois robustes cavales. Depuis quelques années, ce service, qui subsistait à l’état de simple courrier, a complètement disparu. (1)A Beaujeu, on dit plus volontiers béal. 25 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 101 Entre l'Ardiére et l'Azergues, les ruisseaux, trés nombreux, sont généralement courts (15 à 20 km.) et peu importants. Le contraste, à ce point de vue, est trés frappant, avec le versant occidental du massif, dont les cours d'eaux sont rares mais généralement trés allongés. Le Sancillon, grossi du ruisseau de Nerval; le Marverand; le Nigerand ; le Morgon lui-même, qui traverse Villefranche, ne sont que de petits ruisseaux ; la Vauxonne, dont le bassin est plus étendu, n'a cependant que 20 kilomètres à peine. L'Azgergues comme la Grosne, s'offre le luxe de venir au monde par deux sources à la fois : une branche occidentale — la branche mère dit-on — qui descend des Echarmeaux et une branche orientale, plus connue sous le nom de ruisseau de Claveisolles, mais dont la source, malgré cela, est appelée fontaine d'Agergues. C'est le cours d'eau le plus important du Beaujolais ; son débit est de 2»*5 par seconde, après avoir reçu les eaux du Soanan, son principal affluent beaujolais. En abordant le versant ligérien, les ruisseaux, nous l'avons dit, sont plus rares, mais aussi beaucoup plus puissants. Le Rhins et le Sornin, par exemple, roulent un volume d'eau sensiblement égal et qui, d’après Grüner, est d'environ 6? par seconde et 1075 à l'étiage, alors que le débit moyen de l'Azergues atteint à peine la moitié (Gros, 102). On comprendra que nous n'entrions pas, pour ce réseau compliqué, dans des détails géographiques que ne comporte pas le cadre de nos recherches et qu'on trouvera facilement soit dans les travaux que nous avons cités de M. Privat-Deschanel ou de M. Savoye, soit dans le dictionnaire de Joanne (106). ; Toutes ou presque toutes ces rivières ont un régime torren- Bel, caractérisé par une extrême irrégularité dans le débit. Les M sont trés brusques et les débordements fréquents. En raison de la pente, toujours très forte, et de l'imperméabilité du Sous-sol, la plus grande partie de l'eau ruisselle et l'évaporation est réduite au minimum Aussi, peut-on considérer l'eau de ruissellement comme dépas- uM de beaucoup, dans le Beaujolais, le: 1/7 des chutes plu- viales, admis par M. de Gasparin. | 108 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 36 Si, en effet, on fait abstraction de la plaine alluviale où les ri- viéres s'attardent en détours capricieux, on constate dans nos cours d'eau, sur une longueur de 15 à 20 kilométres, des chutes énormes de 4 à 500 mètres, donnant par conséquent une décli- vité moyenne de 25"". : ; Ces chutes, l'industrie s'en est emparée ; elle a utilisé jusqu'au moindre barrage naturel, en l'exagérant parfois selon ses besoins. Ce fut d'abordlatoute petite industrie, les moulins, ce rus- tique ornement de nos moindres ruisseaux, dont l'originese perd dans la nuit des temps. | Puis vinrent peu à peu des usines plus importantes, qui se pressèrent le long de nos vallées. Dansle Beaujolais industriel surtout, certaines de ces vallées, — le Rhins et la Trambouze, par exemple, — sont une suite ininterrompue d'usines, dit un auteur. Tofu Sur lArdière, s'établirent des papeteries auxquelles le pays dut, à certaine époque, une petite part de sa prospérité. L'une d'elles, la plus importante, fut exploitée par les Mont = golfier dont elle a conservé le nom. p Aujourd'hui, c'est la grande industrie, c'est la mystérieuse fée moderne, l'électricité, qui vient demander la force motrice à nos cours d'eau. C'est l'usine du Perroud, aux Ardillats, qui distri- bue la lumière à Beaujeu et à Belleville ; c'est celle du Gothard, sur le Sornin, qui la répand dans la région de La Clayette. Demain, sans doute, ce sera la réalisation d’un autre projet, la canalisation de l'eau de la haute Ardière, à Beaujeu et à Belle- ville. : Nous ajoutons — et ce sera la dernière ligne de ce chapitre — que ces eaux qui sont si bienfaisantes aux hommes et eux choses, sont capables aussi des plus graves méfaits, si l'homme, pour ses besoins ou pour ses caprices, déchaîne par des dénuda- tions sans mesure, les torrents qui dévastent et qui ruinent. On en verra la preuve dans le chapitre qui suit. (A suivre) —— LICHENS DU FINISTÈRE ` 1 Par le D" C,-A. PicoUuENARD (Suite) Genre 23. — Stictina. ANS 105. S. ScnoBicULATA DC. — Troncs des arbres des forêts et ; rochers moussus : C. — Fructifie bien, en particulier à Plou- rs gastel (Herbier Crouan) ; à la forêt de Coatloc'h ; à la forêt du | Cranou,etc. — Les plus grands exemplaires de mon herbier | proviennent, soit de cette derniére localité (42 centimètres), soit B. de Griffones (dimensions un peu moindres), mais cette espèce Eu atteint presque toujours un beau développement. 106. S. Limsara Ach. — Sur les écorces et sur les OPE C. 107. S. Svrvarica Nyl. — Parmi les mousses, dans les bois et le long des chemins creux : forét du Duc, Griffonés, lisiére sud- ouest de la forêt de Cascadec, etc... AC. — Siérile. 108. S. FuriGINOsA Ach. — Sur les troncs et les rochers : C. — Fructifié à La Roche-Maurice (D' F. Camus) etdans un che- min creux à Botconan (montagne de Locronan). 109. S. Durouni Nyl.— Sur les écorces et les troncs moussus, | dans les foréts. Environs de Brest (herb. Crn) ; Saint-Rivoal $ (D' F. TI pas rare dans le sud de la forêt du Cranou. RR. 3 à stérile. Genre 24. — Ricassolia.. 110. R. HerBacea DC. — Troncs, surtout ceux des arbres forestiers ; rarement sur les rochers : cc. d'ordinaire, dans les Brandes foréts, sauf autour de Huelgoat. — C. dans la région et bien fertile (1 (1). 111. R. GLomurirera DC. — Troncs, généralement dans les bois ; trés rarement sur les rochers : côte nord de Plougastel {Crouan) ; Quistinic et Toulgoat en Penhars; Bonnescat et environs, en Plogonnec ; Saint-Allouarn, en Guengat; Loge Cabel, en Kernével ; forêts de Coatloc'h, Cascadec, Clohars- TM Laz, Cuna: Kerzerrien, en Gouézec, Le Rusquec. (1) H est intéressant de constater la présence du R. herbacea DC et du Sticta pulmonacea Ach., sur les Calluna rabougris du versant nord de la Pointe du Raz, où M. le D* F. Camus ue observés le per 2° fascicule-mémoire E 9 110 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 50 AC. — On trouve, sur les mémes échantillons, le parasite Dendriscocaulon bolacinum Schær., et des apothécies normales. Fam. XIV. — PELTIGÉRACÉS. Genre 25. — Peltigera. 112. P. Canina Ach. — Sur la terre, les rochers et les troncs moussus, les talus, les toits de chaume : CC. — Les exemplaires | de la région se rapportent généralement, je crois, à la var. leu- corrhiza Flot. = type). 113. P. nurEscENs Schær. — Lieux sablonneux du littoral : Saint-Tromeur, prés de Guilvinec, etc... probablement AC. 114. P. Horizonrauis Hoffm. -— Terre moussue ; terre des rochers ; rochers et troncs moussus : rochers de Cascadec ; au- dessous de Pont-Hellec, dans la vallée de l'Isole; foréts de Coatloc'h et de Clohars-Carnoët ; monts d'Aré: forêt du Cra- nou ; rive droite de la cascade de Saint-Herbot. PC. 115. P. Porvpacra DC. — Pelouses moussues : C. var. hymenina Ach. — Cascade de Saint-Herbot. 116. P. ScuraTA Ach. : var. limbata Del. (== propagulifera Krb.). — Sur l'écorce et — les mousses des troncs; parfois sur les rochers : moulin de Trees quéfellec (Olivier et Picq.) et La Forét, en Kerfeunteun ; Saint- Gwénolé, en Ergué-Gabéric ; forêts de Clohars-Carnoët et du Cranou (à Saint-Conval). Probablement AC. — Stérile. 117. P. Spuria DC. — Sur la terre argileuse: Tréquéfellec, en Kerfeunteun (Olivier et Picq.) ; Moulin-Blanc (Herb. Crn); . Les localités de la forêt de Laz et de la forêt de Névet doivent, — me semble-t-il, être rayées de notre flore. Genre 26. — Nephromium. 118. N. Lævicaruu Hoffm. — Sur les troncs et les roclieste Aucun des échantillons de mon herbier recueillis dans la région ne se rapporte au type, mais bien à la race suivante qui est Par — faitement caractérisée par la couleur jaunâtre de sa médulle et la coloration rouge que prend cette médulle au contact de K- N. Lusrranicum Schær. — Même habitat : C. et. bien fertile. e ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 141 119. N. Parie Ach. Parmi les mousses : butte du vieux cháteau à Cháteaulin. RR. Fax. XV. — PANARIANCÉS. Genre 27. — Coccocarpia. 4 120. PLumBea DC. — Sur les troncs d'arbres : bord du Steir, à à Quistinic ; Kerven, en Penhars; forét de Coatloc'h, etc... 3 C. — Bien fertile. Genre 28. — Pannaria. 121. P. Rusicinosa Del. — Sur les troncs d'arbres : forêt de Névet; bord du Steir à Quistinic, etc. AC. Bien fertile. var. conoplea Ach. — Saint-Allouarn, en Guengat (M. et P.). — Moins C. que le type. 122. P. wEBULOsA Hffn. — Sur la terre des talus : AC. j Genre 29. — Pannularia. 123. P. muscorum Ach. — Parmi les Mousses saxicoles : Huelgoat (Herb. Crn.); Meil ar Poul, gorge du Stangala ; La Lorette en Plogonnec; Sulvintin, en Ergué-Gabéric; La Ville- neuve en Scaér. Probablement AC., mais difficile à apercevoir 124. P. uticRoPHYyLLA Ach. — Rochers au Tromeur (Fl.). RR. 125. P. uiGna Ach. — Rochers : Penmarc'h (M. et P.). PC.? Genre 3o. — Heppia. 126. H. GvzpiNi Moug. — Rochers du Grand- Chemin, à Kemperlé. R. Fam. XVI. — SQUAMARIACÉS. Genre 31. — Squamaria * 127. S. LENTIGERA DC. — Sables maritimes ciiciniites entre le bourg de Penmarc'h et P Anse;de La Torche. RR. 128. S. crassa DC. — Même habitat : répandu entre Guil- Vinec et Penmarc’h et dans l'anse-de-La Torche. PC. 129. S. HoLornæa Mont. — Rochers maritimes : Baie du Moulin-Blanc (FL); Beg-Meil, côte du Conquet; (D' F. Ca- mus). R. du SU dri EL e e T dba pA MT cc Ra i AT (OE EN ES NCC AREA A EK E. FAP T SHE MAC ARA 112 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 52 130. S. cELIDA L. — Rochers granitiques fraîchement éclatés ; pierres granitiques des carrières et des talus ; de Pont-Croix à Confort; près du Corroarc'h, en Plomelin ; AC., vallon du moulin de Saint-Allouarn, surtout le long du chemin de fer; forét de Névet; montée d'Ergué-Gabéric; La Villeneuve, en Scaér; Montagnes Noires : Montagne de Locronan; Monts d’Arè : forêt de Huelgoat, prés du Gouffre. AC., dans les régions granitiques. 131. S. saxicoLa fAch. — Rochers siliceux, pierres taillées : AC. : Genre 32. — Dimelæna. 132. D. Moucroriomes Nyl. — Rochers gréseux dans la région montagneuse (rarement sur les schistes ardoisiers). Mon- tagnes Noires : Le Ménez-C'Hom; Les Trois-Canards ; Ménez Kerque ; Hinguer ; Kerrek an Tan, en Gouëzec; Monts d'Aré : Roc'h Huella, en Kimerc'h ; Mont Saint-Michel. R. Stérile. Genre 33. 133. P. aromatica Sm. — Vieux murs, talus sablonneux et ormes, région maritime : sous le château de Brest; Portzic; Le Camfront ; pointe Saint-Mathieu (herb. Crn.). PC. Psora. Genre 34. — Placodium. 134. P. murorum DC. — Sur les murs, les toits. C. var. radiatum Malbr. — Rochers : Penmarc'h (M. et P.) 135. P. ELEGaxs DC. — Sur les roches de granit : côte Ouest; Porspoder. R. (F1.). 136. P. ugPPIANUM J. Müll. — Pierres granitiques ; chaux des murs ; Penmarc'h (M. et P.); Loctudy, etc... Prob. AC 137. P. rEIcHOLYTUM Ach . — Rochers : Penmarc'h (M. et P JR. 138. P. menians Nyl. — Sur le granit : Kemperlé ; Kemper; Notre-Dame de Tronoan. R. ; 139. P. ruLeens DC. — Sables calcarifères du littoral : baie d'Audierne, etc... (Fl); De Guilvinec à Penmarc'h ; Anse de Le Torche ; Saint-Vic, prés de Tréguennec. PC. 140. P. cincixNATUM Pers. — Rochers schisteux : Baie d'Au- dierne (Fl.). RR. | | ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 113 Genre 35. — Diploicia. 141. D. canescens Ach. — Ecorces, rochers, vieux murs: C. Genre 36. — Thalledema. 142. T. suBTABACINUM Nyl. — Mur de clôture du i de Poul- guinan prés de Kemper (Olivier). RR. 151. C. ixcRusrANs Ach. — Chaux des murs : Ile Tudy. R. 152. C. LosuLATA Sommerf. — Rochers du littoral; murs, Prés de la mer : Penmarc'h (M. et P.); Ile Tudy; Pénanveur, en Loctudy ; Prob. AC. 153. C. auranriaca Ach. — Sur les vieux peupliers, les saules, : les frénes (Herb. Crn.). R. : 154. C. rERRUGINEA DC. — Écorces : Le Juch (Olivier); | Nivot (M. et P.); Montagne de Locronan. PC. var. festiva E. Fries. — Rochers de Griffonès (M. et P.)- 155. C. LUTEOALBA Ach. — Écorces et rochers : Penmarc'h (M. et P.). PC. E 143. T. vEsicULARE Ach. — Sables calcarifères du littoral : 1 L'Aber-Vrach (Fl.); Le Cosquer, en Loctudy ; Anse de la À Torche. PC. 3 Genre 37. — Acarospora. * 144. A. SMARAGDULA Ach. — Sur les rochers : Penmarc'h (M. : e Pi} Prob. A | E 145. A. FUSCATA i Adi: — Meme habitat : rochers de Griffo- * nés. R. i Fam. XVII. — LÉCANORACÉS 1 Genre 38. — Caloplaca. | 146. C. cERINA Ach. — Écorces : le Nivot (M. et P.). C. E 147. C. Hœmarires Chamb. — Écorces : le Nivot (M. et P.). E Prob. AC. : 148. C. PynAcEA Ach. — Écorces, pierres : Pont-l'Abbé, etc... 3 AE ic : 149. C. crrRINA Ach. — Chaux des murs : C. 3 150. C. puLoGINa. Ach. — Sur orme (Herb. Crn). PC. Le 114 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 156. C. virELLINA Ach. — Écorces, pierres : C. var. aurella Ach. 157. C. LaciniosA Nyl. — Ecorces : Le Nivot (M. et P.). PC, Genre 39. — Rinodina. 158. R. Sornopes Ach. — Écorces : C. (Fl). 159. R. Rosonis Ach. — Écorces, surtout celle du chêne: C. 160. R. mizvina Ach. — Rochers : Penmarc'h (E. Mon- guillon). R. 161. R. conFraosa Ach. — Roches de quartz et de granit : C. (Crouan, Flor.). 162. R. ArRociNEREA E. Fries. — Rochers de granit: Griffo- nés (M. et Picq.). R. Genre 40. — Lecanora. | 163. — L. rAnTAREA Ach. — Rochers du littoral Ouest, tou- jours fructifié ; à l'état stérile, rochers de la côte Nord de Plou- gastel (Crouan, Flor.); forét de Laz (fertile), etc... PC. 164. L, NyLanpert Crouan, Flor, p. 95. — Sur le tronc d'un vieux chéne, prés de Kéroual (Crouan, herb.). RR. 165. L. parELLA Ach. — Sur les pierres, parfois sur les écorces : C. — L. Turneri Ach. (Crouan, Flor., p. 95), est une - forme à thalle trés sorédié du L. parella Ach. : 166. L. atra Ach. — Sur les rochers siliceux : C. — Corti- cicole au Nivot (E. Monguillon). urs 167. L. sugrusca Ach. — Écorces, rochers : CC. f. a. expansa (Ach.), Nyl., in litt. — Sur la chaux des murs (Crouan, Flor.). var. argentata Ach. -— Vallon du Stangala. var. glabrata Ach. — Environs de Kemper. 168. L. noniza Ach. — Écorces : C. 169. L. iNruwEscENs Krbg. — Écorces : C. d 170. L. GaNGaLeoIdEs Nyl. — Rochers maritimes (Olivier, Exposé Syst.), et méme rochers de l'intérieur : Griffonès (M. et Picq); Kéryvoal, en Kerfeunteun. Prob. C. 171. L. RuGosa Nyl. — Écorces : prob. C. uot 172. L. cHLarona Ach. — Écorces : Le Nivot (M. et P icq); noyer dans mon jardin, à Kemper. PC. : Ar MuUC HR dizi — tcMr bri MEIST QU. E 3.7 o D Cf : APE NU ETE EEE a a EM ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 115 173. L. ArBELLA Ach. — Sur sapin (Crouan, Flor.); sur chátaignier et pin (Crouan, herb.); camp de Kerven, en Penhars, sur pin. PC 174. L. ANGULOsA Ach. — Écorces : Le Nivot (M. et Picq.) PC. 175. L. cLaucoma Ach. — Rochers : Griffonès (M. et Picq.). PG. : L. suBcARNEA Ach. — Rochers de granit, écorce de bou- in. (Crouan, Flor..). R. 177. L. GALACTINA Ach. — var. deminuta 'Th. Fries. — Saxicole, Penmarc'h (M. et Picq.). R. — Plante des régions calcaires. 178. L. Dispersa Ach. — Saxicole, Penmarc'h (M. et Picq.). R. — Plante des régions calcaires. 179. L. HaGenr Ach. f. a. umbrina Mass. [non (Ehrh.) Arn., Lich. Jura, p. 116], sur les Jongermannes : PC. (Crouan, Flor.). t. a. denudata Nyl., in litt., sur des rochers de granit : PC. (Crouan, Flor.). 180. L. sausuci Nyl. — Ecorces : PC. 181. L. coancraTA Ach. -— Rochers, argile des murs : C. 182. L. suLraurea Ach.— Rochers : Penmarc'h (M. et Picq.); rochers du littoral (Crouan, Flor.), PC. 5 183. L. onosrHEA Ach. — Rochers: Kergaër, Monts d'Aré. C. 184. L. PoLyrRoPA Ach.— Rochers: Monts d’Arè, à Keruana. C. f. a. illusoria Ach. — Griffones (M. et Picq). 185. L. varia Ach. — Bois et écorces : rochers de Eng, Sur Lonicera (Crouan, herb.), PC. 186. L. symmicra Ach. — Sapin, houx, bois de chéne, My- rica, etc... PC. (Crouan, Flor.) 187. L. Lutescens DC. — Vieux bois : PC. 188. L. conyzea Ach. — Bois et écorces (des pins surtout): Le Nivot, Kernugen, en Briec; chemin de hallage, en Penhars (M. et Picq.). PC. rir). R, L. svumicrera Nyl. — Clôtures en bois: Le Juch ien vier 3 Mite 116 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE ; 56 ne fe T o0 190. L. sarcoris Ach. — Ecorce du pin maritime : Lez-Steir, en Kerfeunteun. PC. 191. L. Bania Ach. f. a. cinerascens Nyl. — Rochers: Mont d'Aré, à Roc-Huella. sans doute ailleuts. PC. Genre 41. — Aspicilia. 192. À. CaLCAREA Hch. — Rochers schisteux : près de Quili- nen, en Landrévarzec. PC. f. a. effigurata Nyl., in litt. — Méme habitat : baie du Mou- lin-Blanc (Crouan Flor.). | 193. A. GrBBOsA Ach. — Rochers: Griffonès (M. et Picq.), etc., AC. 194. À. SUBDEPRESSA Nyl. — Rochers: Griffonès(M. et Picq.). 195. A. cINEREA Ach. — Rochers. PC. — Représenté par : var. intermutans Nyl. — Penmarch’. (M. et Picq.). var. cinereorufescens Nyl. — Près du Portzic (Herb. Crn.). 196. A. LAcusrRIS E. Fries. — Pierres et rochers, dans les tor- rents : pente du Nord du Menez-Kerque (Dr F. Camus); Toul an Dioul. R. Genre 42. — Lecania. 197. L. cyrTELLA Ach. — Ecorces. PC. (Fl.). L. leucoblephara Nyl. — Corticicole: Marais du Yunélez ; sur Calluna, Kergontés (Herb. Crn.). | L. rubicola Crn. Florule. — Corticicole (Herb. Crn.). R. 198. L. ERYSIBE Ach. — Sur chaux et pierres calcaires (Herb. Crn.). R. c 199. L. prosecHiomes Nyl. — Rochers maritimes : Penmarc'h (M. et Picq.). R. Genre 43. — Hæmatomma. 200. H. coccineum Krbg.— Rochers : côte Nord de Plougastel (Crouan, Flor.); Griffonès ; rocher près du menhir, à Brignogan: RR. o1. H. PtNIicEUM Ach. — Sur Sapin, Aulne, Hêtre, Chât px ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 417 - gnier, Robinia (Crouan, herb.); sur saule, à Kergontès (Crouan, . herb.); sur Abies, pente sud de la Montagne de Locronan. RR. Genre 44. — Urceolaria. 202. U. scruposa Ach. — Rochers: Moulin-Blanc (Herb. Crn.) ; Cháteaulin. AC. Var. BRYOPHILA Ach. Parmi les Cladonía Pocillum, sur les dunes : Lampaul-Plouarzel (Herb. Crn.) ; de Guilvinec à Pen- marc'h. a Genre 45. — Pertusaria. ...203. — P. vgLATA Ach. — Ecorces, sur Ormes, à Lampaul- Cloudalmézeau (Herb. Crouan). R. v. fa. PAPILLOSA Oliv., inser. — Le Nivot (M. et Picq. 204. P. wv. TIPUNCTA Nyl. — Ecorces. C. 205. P. amara Nyl. — Ecorces, prob. C. 206. P. rosuLIFERA Nyl. — Ecorces. AC. (Fl.) 207. P. communis DC. — Ecorces. C. 208. P. bpEALBATA Ach. — Rochers: Griffonès (M. et P.). R. 209. P. MELALEUCA Duby. — Ecorces : route de Coray, prés de - Kemper (Olivier), etc... C. 210. P. LEIOPLACA Ach: — Ecorces: Le Nivot IM. et P.). C. Var. octospora Nyl., in litt. — Ecorces, Fl. 211. P. Wurrewi DC.— Ecorces. CC. — Saxicoleà Château- .. lin (M. et P.). Genre 46. — Phlyctis. 212. P. AGELEA Krbg. — Ecorces. C. Genre 47. T Thean. MST, LEPADINUM Ach. T e Kéroual(Herb. Crn.), etc... ah AC. Fax. XVIII. — LÉCIDÉACÉS. Genre 48. — Gyalecta. a. G. a >F Nyl. — Sur Sureau, vallée de Port-Salut [4 Crn. y 418 . ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 85-5 215. G. cuPULanIS Ach. — Rochers schisteux: côté du moulin de Grivarc'h (Herb. Crn.). R. 216. G. canRNEOLA Ach. — Vieux troncs de chêne et de sapin (Fl.); vieux sapin, au Tromeur (Herb. Crn.). R. 217. G. TRUNCIGENA Ach. — Sur l'orme et le frêne (Herb. Crn). R. ; : G. querceti Nyl. — Sur l'Orme (Herb. Crn). R. 218. G. PINETI Ach. — Sur If; moulin à Poudre ; base des - feuilles mortes de Luzula maxima, Plougastel ; sur ramuscules de Prunellier (Herb. Crn). R. G. lutea Scheer. — Sur Pin, Kergontés ; sur Sapin, Coatan- don (Herb. Crn). R. Genre 49. — Iemadophila. 218. — I. enuGiNosA Krb. — Sur la terre : r. côte Nord de - Plougastel (Fl). RR. ^ Genre 50. — Blastenia. 220. B. penyes Nyl. — Sur le Salix repens, R. (Fl). Genre 51. — Bacidia. 221. B. RosELLA Ach. — Sur les Sapins, R. (Fl). 222. B. LUTEOLA Ach. — Sur Chêne, Orme, etc... C. var. cerulea Nyl. — Sur Ajonc. R. (Fl). var. fuscella Nyl (— Lecidea Laurocerasi Crn. Florule) — - Sur Laurier-Cerise, If, etc... PC. (Fl). | 223. B. ENDoLEUcA Nyl. — Sur diverses écorces: PC. (Fl). var. absistens Nyl. — Sur Orme (Herb. Crn). RR. 224. B. ancEUTINA Ach. — Corticicole: marais à Gouesnou (Herb. Crn). RR. | 225. B. ATROsANGUINEA Schær. — Parmi les Mousses idc kar vieux mur à Plogonnec et sans doute ailleurs. PC. 226. B. Bacicirera Nyl. — Sur les mousses des vieux murs, PC. (Fl). 227. B? PLUMBINEA Anzi. — (Spores fusiformes). sur Coccocarpia plumbea (Herb. Cr). R. Genre 52. — Bilimbia. 228. B. spaæroines Ach. — Sur Pin, Ajonc, Calluna, PC. (Fl). — Parasite e Er AS: RE FOE REX A LT es NE VI em NES TIE UT, T RR. E o - vv et ME PEG NI arteriae eee GEAR 2-9 dete TA STE Ca ER ns m pU RE Ae SB t i AGE à s vt ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 119 229. B. VioracEA Crouan. FI, p. 93. — Sur les rochers de - gneiss, dans une carrière, RR. (Fl). ; 230. B. nYPNoPHILA Ach. — (= L. viridescens (Schrad). Crn. Ms). Sur les Mousses: PC. 231. B. miLiariA Fr. sur les débris de végétaux herbacés; Montagnes-Noires ; Ménez C'Hom; Menez Kerque : C. par localités. 232. B. rRANsLUCIDA Crouan, F1., p. 93. — Sur Ajonc et Cal- luna, RR. (Fl). 233. B. PACHYCARPA Duf. — Ecorce et Mousses des troncs de Chêne et de Hêtre : {Plougastel, Coataudon (Herb. Cr.) ; Saint- Allouarn, en Guengat (M. et Picq. Sess. 1901); foréts de Coat- loch et de Clohars-Carnoët. PC. 234. B. CORISOPITENSIS Picq. (Arnold, Lich. Exsicc: n° 1796). — Sur l'écorce des vieux chénes tétards: C. dans le Sud de la Basse-Cornouaille. 235. B. EnvsmLLA Nyl., (Sp. nov). in Herb. Cr. — (Thalleo apothécies planes ou concaves, circulaires, roussátres; spores Par 8, linéaires, 4-loculaires). — Corticicole(Herb. Cr). R. 236. B. ueLæna Nyl. — Sur les mousses détruites : côte nord de Plougastel, PC (Fl). 257, B. rRACHONA Ach. Var. micromma (Nyl). Oliv., Expos. Syst. Il, p. 38. — Sur ajonc, genêt à balai C. (Fl.) Var. mesomela Nyl. — Sur Calluna, R. (Fl). - 238. B. QuiNTULA Nyl. — Sur les genéts, Ulex et Calluna. Marais de Gouesnou (Herb. Cr). R. dra B. PREMNEA Ach. — Sur chêne, lierre, Calluna (Herb. Cr). 240. B. AsiETINA Ach. — Sur houx et sapin, PC. (FI). ?41. B. amyracea Ehrh., (= farinosa Ach.). — Sur les troncs des vieux ormes; Portzic, etc... Env. de Brest (Herb. Cr). PC. Genre 53. — Biatorina. is B MICROSCOPICA Crn., Fl., p. 92. — Surle thalle de Leci- a uliginosa, pr. RR. Fi ; | 243. B. ERYsIBOIDES Nyl. — Troncs pourris de sapin, prés de 120 ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE 60 Coataudon ; vieux troncs de chéne pourris, à Kervallon et à Coa- tenez (Herb. Cr). R. 244. B. nivea Crn., Fl., p. 92. — Sur un mur, à Kérinou (Herb. Cr.) RR. Genre 54. — Catillaria. 245. C. aTrROPURPUREA Schær. — Écorces diverses: PC. (Fl). var. intermixta Nyl. — Sur un vieil orme, a Coataudon ; sur chéne (Herb. Crn). | 246. C. LOBARIELLA Nyl. — Parasite sur le Sticta pulmonacea (Herb. Cm)... R 247. C.LIGĦTFOOTI Ach. — Sur diverses écorces, en particulier, celle des pins maritimes : AC. au moins dans le sud. 248. C. crossa Pers. — Sur diverses écorces, Robinia Pseudo- acacia, etc... Stangala etc... PC. 249. C. LENTICULARIS Ach. — Murs, rochers, région mari- time: ruines de la chapelle Saint-Guy, à Plovan (Crn); Pen- marc'h (M. et Picq). R. fa. nigroclayata Nyl. — Sur peuplier (Herb. Orn). 250. C. cHazveeta. Borr. — Schistes, près de la gare de Châ- teaulin (M. et Picq). R. Genre 55. — Blatora. 251. B. Lucipa Ach. — Sur la terre nue, douves du fort de Portzic, contre les parois latérales (Herb. Crn). R. 252. B. nuPEsTias DC. var irrrubata Ach. — Chauxt des murs : PC. 253. B. EnvrHROPHca Flk. — Sur l'écorce du Fusain, R. (F1). 254. B. QUERNEA Fr. — Ecorce deschénes : C. 255. vERNALIS Ach. — Sur les Mousses et la terre nue, P C. (F1.) 256. B. suspupzex Nyl. — Parmi les Mousses corticicoles, montagne de Locronan. RR. ; 257. B. pecoLorans Ach. — Terre des landes et des rochers: Moulin à poudre (Herb. Crn) ; Le Leurriou, en Kerfeunteun. R D var, glebulosa E. Fries. — Talus, à Porspoder ; c. au pied” e ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 121 pvc e e DE UI ER De MN des murailles du cháteau de Brest (Fl. ; vallon au N.-E.- du Ménez-Kerque. PC. | Genre 56. — Lecidea. 258. L. puPLicELLA Crn., Fl., p. gi. — Sur les tiges de Calluna, RR. (F1.) 259. L. cnusrULATA Ach. — Sur les roches feuilletées, env. de Kemper PC. 260. L. susruRGIDULA Nyl. — Sur peuplier (Herb. Crn). R. 261. L. Lapicipa Fries. — Sur schiste; PC. (Fl.) 262. L. rusconusENs Nyl. — Enduit des murs de la chapelle Saint-Guy, à Plovan (Herb. Crn). R. 263. L, syzvicora ? Flot. — Sur roche désagrégée, entre le Grand-Ris et Kerlaz. R. ; 264: L. rivuzosa Ach. — Roches de quartzite, etc... Plou- gastel (Herb. Crn); Le Nivot (M. et Riq.), PC. 265. conriGua Fr. Pierres et rochers ei m 266 L. PLATYCARPA Fr. — Pierres et rochers, rég. mont : Stangala ; Cháteaulin ; massif du Ménez-C'hom. AC. fa. major. — Le Nivot (M. et Picq.,). var. albozonaria (DC.) Nyl. — Sur granit, PC. (Fl.) 207. L. ALBOC/ERULESCENS Ach. — Gneiss et schistes : Kergué- légan, en Landrévarzec. — C (FL. , 268. L. LiTHOPHILA Ach. — Roches : Guengat, bord de la Toute de Kemper (M. et Picq.) R. 269 L: ruscoargA Ach. — Rochers : Stangala ; Penmarc’ h. (M. et Picq.), PC. 270. L.&t&cHROMA Ach. — Sur écorces variées : C. Var achrista Th. Fries. — Le Nivot (M. et Picq.) Var. exigua Chaub. — Sur bouleau, pré de Landrévarzec. Yar. limitata (Ach.,) Nyl. — Stangala. E L. tarypgA Ach. — Rochers : Penmarc’ h (M. et Picq.,) 272: L. viuis Crn., Herb. — Il en existe dans l'herbier Crouan un trés mauvais échantillon accompagné de cette note : * Spores Vertes, limbées, granuleuses. — A Lampaul- Plondal- P mézeau, 7 Septembre 1867; sur pierre de granit». RR. * é EU 122 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Genre 57. — Blatorella. 273. B. ocuropora Nyl. — Sur orme (Herb. Crn). RR. 274. B. resınæ Fr. — Sur pin, au moulin à poudre (Herb. Crn.) RR. 275. B meramorrHÆA Nyl. — Sur Reboulia, Marchantia et mousses desvieux murs (Herb. Crn). PC. Genre 58. — Sarcogyne. 276. S. PRuINOsA Smf. — Mortier d'un vieux mur (Herb. Crn);sur calcaire noir, à Saint-Ségal (F. Rogez et Pa RRO Plante des régions calcaires où elle est C. var. nuda M. et P. — Rochers à Penmarc’ h (M. et P.) RR. 277. S. simpcex Nyl. — Rochers à Penmarc’ h. (M. et P.) 278. S.cLavus Th. Fries. — Murs de la Chapelle de Bonne- Nouvelle, prés de Rosporden. RR. : Genre 59. — Buellia. 279. B. ALBOATRA Scher. — Chapelle Saint-Guy, à Plovan et aussi corticicole (Herb. Crn.) PC. T als var. athroa Ach. — Sur ardoise, sous le château de Brest ; sur saule (Herb. Crn.). 280 B. EPIPOLIA Ach. -— Rochers : Penmarc’h. (M. et P.. PC. 281 B.poricHoTHECA Cro. Fl. p. 92. — Sur la terre des talus, R: GL) 282. myriocarpa DC. — Sur les vieux chênes, Aulnes, les rochers schisteux PC. (Fl). 283 B. saxariLIs Krb. — Sur roche schisteuse (Herb. Crn); sur granit, à Griffonès (M. et P.) PC. 284. B. piscirormıs Fr. — Sur hêtre et châtaignier ; SUE granit (Herb. Crn); schistes houilliers, à Keryvoal, en Ker- feunteun. PC. | $. flavida (Nyl.) Crn. Fl p. go. — Sur quartzite. R. (FI). var. subdisciformis Nyl. — C. Sur les rochers marit. à Te marc'h. (M.et P.) : 285. B. suPERANs Nyl. — Sur granit, Griffones ( et sur M. et P.) * 63 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE - 193 rochers de grès, au moulin du Lax, Montagnes-Noires. Prob. AC. 286 B. srELLULATA Tayl. — Sur schiste et quartzite (Herb. Crn) ; sur granit, Peumarc' h ; corticicole au Nivot, avec f. major (M. et P.) PC. 287. B. oceLLaTa Krbg. — Sur granit, Griffonès (M. et P). PE. 288. B. secEpENs Nyl. — Sur bois de saule, à Laber (Herb. Crn.) R. 289. B. ATROALBA Flot. — Sur schiste, ardoise, quartz., etc... (Herb. Crn). C. (FL). 290. B. ArROALBELLA Nyl. Rochers de grès, montagne de Hin- guer, prés de Quéménéven. PC. var. ethalea Ach. — Saxicole,route de Guerigat à Kemper ; Griffonès (M. et P.). 291. B. GLaucomaria Nyl. — Parasite sur le Lecanora sub- fusca ; sur peuplier (Herb. Crn). 292. B. parasitica Ach. — Cà et là, sur Pertusaria Wulfeni. 293. B. æruGinosa. — Crn. in. Herb. (Non Borr.). — Sur Un rameau mort de châtaignier (Herb. Crn). RR. 294. B. tavara Ach. — Rochers : Griffonès (M. et P.) ; montagne de Hinguer ; massif du Ménez. C'hom. Prob. AC. 295. B. Petra Flot. — Granit et quartz : AC. (F1.). Var. excentrica Ach. — Pierres et rochers : PC. (Fl.) 296. B. cEoGnAPHiCA DC. — Rochers de la région monta- gneuse: AC. 297. ViRIDIATRA Krb. — Rochers de la Lorette, en Plogonnec. RR. Fam. XIX, — GRAPHIDACEÉS. Genre 60, — Graphis. 298. G. scripra Ach. — Sur les écorces lisses: Lez-Steir, au . *n Kerfeuteun. C. _ Yar recta (Humb.), Schær. — Sur Cerasus, à Kerfeunteun. E tenerrima Ach. — Sur hêtre, etc... (Florule). 194 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 64 fa. fraxinea Ach., — (Florule). var. pulverulenta (Pers.), Nyl. — Stangala. 299. G. SERPENTINA (Ach.), Myl. — Ecorces: Saint-Pierre- de-Cuzon; Kistinic, en Penhars; bois du Nivot. C. 300. G. ELEGANS Ach., — Sur le houx, etc... Saint Allouarn. Stangala. PC. 301. — G. pENpniTICA Ach., — Sur le houx, le chêne, etc... Lez-Steir; en Kerfeunteun. C. var. rugosa Oliv., Lich., Orne, p. 239. — Sur chéne à Kéri- sit, en Briec. 302. G. Smm Nyl. — Sur hêtre, etc... Stangala, Saint- Allouarn. C. 303. — G.Lyezu: Ach. — Sur chêne, etc... Saint-Pierre-de- . Cuzon (Olivier). PC. 304. G. ANGUINA Nyl. — Sur diverses écorces: Kernoter- Bas, en Ergué-Armel. C. fa. diffusa Leight. — Stangala. Genre 61. — Opegrapha. 305. O. LYNcEA Schær, — Sur l'écorce, des vieux chênes: prés du bois de Pleuven; Kerguélégan, en Landrévarzec. C. 306 O. worHA Ach. — Sur l'écorce, surtout des vieux chê- nes: C. i var. populina Cheval. — Stangala et le Nivot (E. Monguil- lon). 307. O. piaPHORA Ach. — Ecorces : PC. var. signata Ach. — Sur les arbres, bords du Steir, à Kisti- nic. var. saxicola Stiz. — Rochers à Penmarc'h (E. Monguillon). T. 308. O. Puricamis E. Fries. — Sur l'orme, etc... PC. 309. O. arrorimazis Sur les bois et les écorces. PC O. saxicorà. Ach. — Sur les schistes R. (Florule); sur le granit, à Penmarc'h (M. et Picq.). 311. — O. atra Pers. — Ecorces diverses : Kemper, sur poi rier ; Loctudy, sur Quercus pedunculata, etc.. ons o var. denigrata Ach. — Supports divers et même e stipes m E de Pteris aquilina C. (Florule). — t9 [14 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE var. simpliciuscula (Nyl., in litt, Crouan, Florule. — Aussi sur les Pteris, les écorces. var. hapalea Ach. — Bois nu d'orme. PC. (Florule). 312. O. Lenricinosa Lyell: — Sur les hétres, les saules, les houx etc.:.. PC. (Florule). 313. O. vulgata Ach. — Sur les frénes, etc, etc. Kergadou en Kerfeunteun. C. var. subsiderella Nyl. (Florule). 314. O. trrHYRGA Ach. —Sur la chaux des murs et les rochers de granit etde quartz. PC. (Florule). 315. O. unPETICA Ach. — Sur le frêne etc... PC 316. O. viris Pers. — Bois nu du chêne. RR. (Florule). « var. rubella (Mong.), Nyl., in litt., — Sur hêtre » (Florule). E x 317. O. PRosobpEA Ach. — Ecorces: chêne, if etc... PC. — (Florule). 318. O. imvorura Nyl. — Sur l'écorce de sapin; R. Kergon- tès (Florule). - : Genre 62. — Lithographa. L. DENDROGRAPHA Nyl.— Surl'écorce d'orme. R. (Florule). ] Genre 63. — Arthonia. 320. A. CİNNABARINA Nyl. — Ecorces, surtout de châtai- "Muir: C. Var. rubra Ny]. — (= Lepra Kermesina Schær). Var. anerÿthræa Nyl. — Moins C. que le type. 321. A. pRuINoSA Ach. — Vieux chênes, ormes, etc... C. 322. AsrROIDEA Ach. — Ecorces lisses : C. Var. radiata Ach. — Lez-Steir, en Kerfeunteun ; Le Nivot. . Vat. Swartziana Ach. — Sur hêtre (Florule). Var. tynnocarpa Ach. — Sur chêne (Florule). . 323. A. ARMORICANA Nyl. — Sur le hétre (Florule). Ly 324. A. PUNCTIFORMIS Ach. — Ecorces lisses: C. Var. populina Mass. — C. 723. A. wiNUTISSIMA. Ach. — Sur un vieux chêne. RR. (Flo- *- 326. À. Garacrires DC. — Sur les peupliers: prob. AC. 2° fascicule-mémoire. Fe 126 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 327. A. TENELLULA Nyl. — Sur la tige de douce-amère. R. (Florule). Genre 64. — Stigmatidium. : 328. — S. crassum Duby. — Ecorces diverses. . Genre 65. — Melaspilea. : 326. M. ARTHONIOIDES Fée. — Ecorces diverses : PC. (Flo- rule). : 330. M. ocHmRorHaLAMiA Nyl. — Sur saule et Calluna (Flo- rule). Fam. XX. — CALICIACÉS. Genre 66. — Calicium. 331. C. nvPERELLUM Ach. — Ecorces et vieux bois: près de Quilinen, en Landrévarzec; forêt de Cascadec. PC. get C. currum Borr. — Dans les cavités des vieux chênes, R. (F1.). 333. C. TRACHELINUM Ach. — Bois des vieux troncs, surtout de chéne: Kervellec, en Saint-Yvi. PC. 334. C. QuERnciNuM Pers.— Vieuxtroncs de chêne. PC. Florile. 335. C. pusiLLUM Flk. — Bois d'un vieux tronc de châtaignier, prés de Kerven, en Penhars. R. Genre 67. — Goniocybe 336. C. runFURACEA Ach. — Humicole et saxicole. PC. Genre 68. — Trachylia 337. T. sriGoNELLA Ach. — Sur Pertusaria. R. Florule. Fam. XXI. — ENDOCARPACÉS Genre 69. — Endocarpon 338. E. miniatum Ach. — Rochers : côteau de Notre-Dame des-Portes, à Cháteauneuf-du-Faou. R. 339. E. teProPHYLLUM Ach. — Rochers : sous le château s i Brest (Florule); c. dans l'Ellé, aux Roches-du-Diable. R. 61 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 121 340. E. compricarum Ach. — Rochers humides : Lez-Steir, en Kerfeunteun, etc..., prob. AC. 341. E. rLuviatiLe DC. — Rochers humides, bord des ruis- seaux : C. (Florule). i Fam. XXII. — ENDOPYRENIACÉS G. 70. — Normandina 342. N. sUNGERMANNIÆ Del. — Parmi les Muscinées, sur les troncs : C. — Je ne l'ai pas rencontré à l'état fertile. . G. 71. — Endopyrenium 343. E. uEPATICUM Ach. — Sables humides du littoral. Plovan (Florule); de Guilvinec à Penmarc'h, etc... PC. 344. E. exiGuum Nyl. — Sur la terre nue des talus. Pr. PC. (Florule). Fax. XXIII. — VERRUCARIACÉS G. 72. — Arthopyrenia 345. A. PyRENOPHORA Ach. — var. rimulata Nyl, — Chant des murs; PC. F1. .. 346. A. cuLororica Ach. — Sur l'écorce de noyer, platane, chéne, saule, fusain et les rochers de quartz (F1.). PC. 347. A. camPINEA Ach. — var. subintegra Nyl. — Sur les écorees d'orme, frêne, chêne, etc... (Fl). AC. Var. leptalea Nyl. — Sur les tiges pourries de ronces, R. (Fl.). 348. A. nitma Ach. — Sur l'écorce des frénes, etc... C. Var. NITDELLA Ach. — Mémes stations que le type. C. 349. A. APPOsITA N yl. — Sur l'écorce d'un orme, R. (Fl.). 350. A. cowsEQuENs Nyl. — Sur les valves des balanes, prés de la limite du flux, C. (FL). 51. A. EPIDERMIDIS Ach. — Ecorces : C. f? analepta Ach. — Sur bouleau (Fl.). var. punctiformis Ach. Sur diverses écorces. 352. A. rarax Nyl. Sur bouleau, etc... prob. C. G. 73. — Acrocordia 353. A. conomes Fr. — Ruines de la chapelle Saint-Guy, à Plovan, R. (Fl ). 198 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE "ES. 354. A. GEMMATA Ach. — Sur chêne, etc... C. 355. A. Birormis Nyl. — Ecorce de chêne, etc... C. 356. A. conrormis Nyl. — Ecorce d'orme, R. (Fl.). G. 74. — Verrucaria 357. V. nuPEsTRIS Schrad. — Chaux des murs, PC.(Fl.); car- riére de calcaire noir à Saint-Ségal (Rogez et Picq.). 358. V. murazis Ach. — Chaux des murs: Tréquéfellec, en Kerfeunteun ; prob. PC. Var. ont Nyl. — Sur des os, région maritime (F1.). 359. V. Friesi Crn. Fl. p. 86. — Sur la terre des talus schis- teux, RR. (F1.). 360. V. maura Schoer. — Rochers maritimes : C. 361. V. microsPornines Nyl. — Sur des pierres de gneiss où sourd l'eau douce et couvertes par la mer haute, PC. (Fl.). 362. V. MmancACEA Nyl. — Schistes, vieux ciment : 363. V. xrHIoLoBA Wahlb.— Sur phyllade, Chateaulin (El JPC. P maculiformis Oliv., in herb. Picq. — Carrière de calcaire à Saint-Ségal (E. Roga et Picq.). Var. acrotella Ach. — Sur les pierres de quartz, PC (Fl). - 364. V. uypreLa Ach. — Sur les pierres de quartz, dans les ruisseaux (Fl.) PC. 365. V. PoLysricHa Nyl. — Murs de l'église, à Penmarc'h (Met Pico.) R. 366. V. nicrescens Pers. — Chaux des murs: C 367. V. macrosroma Duf. — Chaux des vieux murs, PC. (FIL). 368. V. SUBFUSCELLA Nyl. — Sur des briques, région mari- time, R. (FI.). 369. V. VIRIDULA Ach. — Sur le vieux ciment ; PC. (Fl.). G. 75. — Leptoraphis 370. L. armorica Arn., Florule, p. 86. — Sans indication de localité ni d'habitat (F 1. x 371. L. cvziprospora Crn. Fl. p. 86. — Sans indication d'habitat ni de localité (FE), 372. L. Loncisrora Crn. F1. p. 86. — Dans l'écorce du chêne, RR. (F1.). ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 199 Genre 76. — Microthelia. 373. M. Farrea Ach. — Sur diverses écorces: PC. 374. M. apposita Nyl. — Sur l'écorce d'un orme, R. (Fl.). 375. M. uELAsPERMA Nyl. — Sur la terre d'un talus, RR. (Fl.). Genre 77. — Thelopsis. 376. T. nusELLA Nyl. — Sur l'écorce des vieux chênes et . ormes, RR. (FL). Genre 78. — Melanotheca. 377. M. smrLICELLA Nyl. — Sur l'écorce de frêne, R. (FL). 378. M. suPERvENiENs Nyl. — Parasite sur le Parmelia sul- cata, R. (Fl.). Fax. XXIV. — COLLEMACÉS. Genre 79. — Leptogium. 379. L. miLpesranpt Garov. — Sur les chênes, au bord des chemins : cà et là. PC. — Je ne l'ai pas rencontré à l'état fertile. C'estle L. saturninum Smf. non Ach. 380. L. rREELLOIDES Fr. — Parmi les mousses sur les pierres et sur les troncs : forêt du Cranou (fertile); Saint-Gwénolé, en Ergué-Gabéric. PC. 381. L. caLoromezum Sw. — Sur le tronc d'un vieuxchéne, bord d'un marais. R. (F1.). 382. L. parmarum Mont. — Sur la terre sablonneuse des talus & du bord des chemins: Saint-Avit, à Kemperlé ; forét de Cascadec, etc... PC, mais répandu. 383. L. acervum Fr. — Parmi les mousses sur la terre, les troncs : C. Var. pulvinatum Ach.. — Talus ombragés. PC. 384. L. renuissmum Ach. — Terre des talus. R. (Fl.). 385. L. scoriwu« Ach. — Sur les mousses parmi les mousses *t sur le sable graveleux, région maritime. PC. (F1.). Var. sinuatum Huds. — Entre les pierres du mur bordant lə Toute de Tréquéfellec à Kermahonnet, en Kerfeunteun. PC. 130 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 10 386. L. scumApER: Nyl. — Sables calcarifères du littoral du canton de Pont-l'Abbé. PC. Genre 80. — Homodium. 387. H. susriLE Nyl. — Sur la terre des talus et les racines des arbres. R. (Fl.). .388. H. muscicoLa Fr. — Région maritime, à la base des ro- ches de granit, parmi les mousses. R. (Fl 389. H. syssınum Zw. — Sur la terre des talus et les murs du littoral. PC. Douves des fortifications de Brest, Plovan (Fl.). 390. H. mic Ach. — Sur les troncs des frênes et des ormes. R. (F1.). Genre 81. — Collema. 391. C. NIGRESCENS Ach. — Sur les arbres au bord des che- mins et sur les ardoises des toits. C. et bien fertile. 392. C. icanEGATUM Nyl. — Sur un vieux chéne à Keryvoal en Kerfeunteun. R. 393. C. cosaLowERnATUM Hoffm. — Sur les troncs de frêne, r, Cháteaulin (F1.). R. 394. C. macmomes Nyl. Lich. Armor. et Crn. Florule, p.103, — Sur la terre des talus. R. (FE). 395. C. wurmIFIDUM Scop. (= C. Melenum Ach.). — Sable gra&eleux maritime: P. €. Jetée de Plovan, baie d'Audierne, etc.. UR yA FLACCIDUM Ach. — Rochers ombragés et humides : E etc. - PC. (FI.). 397. C. GLaucescens Hoffm. (= C. limosum Ads — Sur la terre argileuse, terrain de transition, r. Plougastel (FL). R. ‘398. C. eurtPosuw Ach. — Mortier des vieux murs, etc... AC. Var. tenax (Ach.) Nyl. Scand. — Surla terre argileuse. PC. (FI.). : 399. C. crispum AcH. — Vieux murs, talus du littoral : Plou- dalmézeau, baie d'Audierne (FH PG: 400. C. cugiLEUM Ach. — Mortier des vieux murs. C. paf localités. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 131 Fam. XXV. — OMPHALARIACÉS Genre 82. — Pyrenopsis. 401. P. FUscATULA Nyl. — Sur les roches de granit, Porspoder, r. (F1.). Fax. XXVI. — EPHÉBACÉS. Genre 83. — Ephebe. QNM MK pL Ea ru 402. E. PUBEsCENS Fries. — Rochers ombragés. AC. Genre 84. — Lichina. 403. L. PyGMÆA Ag. — Rochers couverts par toutes les grandes marées. C. 404. L. conrinis Ag. — Rochers couverts par les grandes ma- rées. C. OBSEBvATION. — Le Dendriscocaulon bolacinum Schœær., para- site sur le thalle du Ricasolia glomulifera rappelle quelque peu l'aspect des Lichina, maisilen est distinct au point de vue histo- logique. Fam. XXVII. — LÉPARIACÉS, Genre 85. — Leprocaulon. 405. L. nanum Ach. — Talus, rochers ombragés. C. Genre 86. — Leproloma. 406. L. LANUGINOSUM Nyl. — Rochers ombragés. AC. au moins dans le Sud. Genre 87. Lepraria. 407. L. ranmosa Ach. — Ecorces. AC. 408. L. LATEBRARUM Ach. — Rochers abrités. PC. 409. L. rrava Ach. — Ecorces et rochers. C. 410. L. cuLorina Ach. — Même habitat. PC. 133 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE TABLE DES FAMILLES ET DES GENRES Acarospora (37). vernia (15). Phlyctis (46). Acrocordia (74) Everniacés (X). Phyxci ) AI 9) Graphidacés (XIX) Placodium (34). Alectoriacés (VI). Graphis (60). Platysma (18). chia (13). Gyalecta (48). wi ses (14) Art ) yrophora (17). ra( rthopyrenia (72) matomma (43) Pycnothelia (3) Aspicilia (41) pia (30). Pyrenopsis (82) B 58) odi (80). Ramalina (11) yces (4). cmadophila (49). Ramalinacés (VII) Biatora (55). Leca 42). Ricasolia Biatorella (57). Le (40). Rinodina (39) Biatorina C 3). Lécanoracés (XVII) Roccella (7 Bilimbia (52). Lecidea (56). Roccellacés (IV) lastenia (50). Lecidéacés (XVIII) Sarcogyne (5 Buellia (59). Lepraria (87) rophoracés (V) aliciacés (XX). Léprariacés (XXVII) Sphærophoron (8 alicium ( de Leprocaulon (85) maria (31 aloplaca (38). Leprolo 86) quamariacés (XVI) Catillaria (54). Lep 70) tereocaulac Céreol : Leptoraphis (75). tereocau Cetraria (12). Lichina (84). ticta (22 Cetrariacés (VIII). ithographa (62) tictacés (XIII) adina (2). lelanotheca (78) tictina (23) : a (1). lelaspilea (65). matidium (64) Cladoniacés (T) licrothelia (76). "elochistes (10). Coccocarpia (27). romium (26) Thallædema (36). Coll (81) ormandina (70). Thelopsis (77). ollemacés (XXIV). Omphalariacés (XXV). Thelotrema (47). onicybe (67). rapha (61). Trachylia (68). imelzna (32). annaria (28). - Umbilicaria (16) iploicia (35). annariacés (XV) Umbilicariacés (XI) ndocarpacés (XXI). nnularia (29) Urceolaria ( ndocarpon (69). elia (19 Usnea (5) ndopyréniacés (XXII) Parméliacés (XII) Usnéacés (ID. ndopyrenium (71). eltigera ( Verrucaria (74). Il phébacés (XXVÍ) "eltigéracés (XIV) Verrucariacés (XXIII) phebe (83). "ertusaria (45). Xanthoria (20): 28. A. tenuis Gay. Hisp. mer. 29. A. algarbiensis Welw. Lusit. er. «bor. 3o. A. Leica Brot. His t Lusit. mer. A. éordidd Cio 31, A. retusa. “Hoi. Hisp. Gran. FETE. e tn Boiss. Hisp. Gra 33. A. nana ^B H. Creta. 34. A. oxypetala S. S. Graec. Creta b. EnEMOGONE Fenzl. 35. A. graminifolia Schrad. A. Biebersteinii Schlecht. A. ucranica Spr. Eur. centr. or. A. procera Spr. A. Preslii Reuss. Eur. centr. or. A. ingrica Gdgr. Ross. bor. À. uralensis Gdgr. Ross. or. A. Koriniana T Ross. Ural, 36. A. saxatilis Ross. med. M: egois M. B. Ross. mer. 39. A. pungens Clem. Hisp. Gran: c. Durounga Gren. 19. A. purpurascens Ram. Pyren. antabr. A. cerastifolia Ram. Pyren. ‘d. PrivTHINE Rchb. 41. A. agg dickes Pe Gall. mer. His . parvifolia deg Gallopror, 42. A. anene ra L. Pyren. Hisp, A. Merise Bory. Hisp. mer. À. imbricata Lag. A. amabilis ory. Gran. 4. A eapitata Lam. Hisp. Lusit. À. asturica Gdgr. Hisp. bor. A. querioides Pourr. Hisp. Lu- Sit À. toletana Gdgr. Hisp. media. 44. A. Armeriastrum Boiss. Hisp. mer 2* Fascicule-mémoire. NOVUS CONSPECTUS FLORAE EUROPAE (suite). 133. A. pseudarmeriastrum Rouy. isp. or. . racemosa Willk. Baetica. . tomentosa Willk. Baetica. 7/5. A. erinacea Boiss. Hisp. mer. or. pp B. SABULINEAE Fenzl. I. ALSINAE. 20. Honkenya Ehrh. 1. H. peploides Ehrh Hi oblángilolia Torrey Gr. Eur. arct. 21. Alsine Lo . WiEgnzBickiA Rchb. I. A. Bauhinorum Gay. À. lini- flora L. f. Eur. med A. glan ierra Mutel.Gall. or. 2. A. larieifon a L. A. striata L. Eur A. poscis Gdgr. Gall. or A. gregaria Gdgr. Gall. mer. Catal. Langii Reuss. Regio slavica. Kitaibelii Nym. A. macro- carpa Kit. non alior. Croat. t Transs. : 2a. A. pinifolia Fenzl. Taur. b. Neumayera Rchb. 3. A. juniperina a Fenzl. A. nodosa (Bory hib) Glee 4. A. Pichleri Boiss. Graec 5. A. Villarsii M. dur A. glabra Balb. Eur. A, palentiana ue ph bor. A. taurica Stev. Ross. plur i rü Gdgr. Tyrol. pecus Portensch. Dalm. Aus xir rad Transs. A. ten à M i: sani voie Eu ria Rchb. r. mer. Pette- Arduini Vis. Dalm. etc. . clandestina (Petter) Kern. alm. Croat. . saxifraga. Friv. Turc. >> > 8. A. parnassiea,Boiss. Graec. Cc. SaBULINA Rchb. 9. A. setacea Thuill. Eur. med. A. montenegrina Gdgr. Monten. A. bosniaca NE (1885); Beck. Bosnia A. stri ipei pe Eur. med. A. teres Kit. Hung A. frutescemá Kit. Eur. A. eig tica Bl. Fing. clit anss. Ser A. PaO " cataractarum Jka. 10. A. temuifonia L. A. dichotoma A. aetan "Gdgr. Eur. plur. A. dunensis Corbière. Gall. bor. A. Barrelieri Vill. Delph A. pentandra Duf. Hisp. A. Orphanidis Boiss. Graec. . laxa Jord. Gall. etc. à. viscosa Schreb. A. A. dubia Suter. A. Halleri Ra- eusch A. pubigera Steud. A. pubes- cens Presl. non Urv. Sicil. tindi Eur. mer. A. lanuginosa Coste. Gall. mer. A. intricata Martr. D. Gall. mer. . A. Jacquini Koch. A. fascicu- lata Gou. A. fastigiata Auct. Eur. med. i: ramosissima Schur. Transs. . Funkii Jord. i trichella Gdgr. Gall. mer. or. CARYOPHYLLEAE = - 19. Y N = O . A. Smithii Fz i A. Vi . A. stricta Wahb 2 223. Thessal. A. agglo- A. thessala Heldr. merata P A. velutina Boiss. Orph. Maced. lancifolia . A. rostrata odi A. mutabilis ap A. marginata Schur. Transs. A. brevifolia, petraea Jord. e Gall. Delph A. trichocalycina Heldr. Sart. Ital. centr. Graec A. confusa Heldr. Sart. Graec. )- uliginosa (Schleich. ) Eur. occ. A. Rossii R. Br. Spitzberg. A. arctica Fenzl. Spitzb. N. Semlja. ; A. biflora Wahb. A. scandina- vica (Spr.). Eur. arct, centr. A. spitzbergensis Gdgr. Spitzb. A. obtusa (Rchb.). Eur centr. d. Trypuane Rchb. . A. hirsuta M. B. Taur. Serb. A. glareosa Schur. T A. Cheneveauxii Reut. Gall. or. A. condensata Pr. mer. A; subacaulis Gdgr. Pyren. or. i Helv. Sicil. Ital. ssima Gdgr. Pe s A. caespitosa Eh .). Eur. med. A. ent he Bras A. Gerardi Wahb. r. med. A. styriaca Gdgr. Styri A. alpina Andrae. Helv. po etc. CARYOPHYLLEAE A. subnivalis Hegets. A. flaccida (Schleich.). Helv. A. uniflora (Kit.\. Hung. A A . attica Boiss. Sart. Bur -mër, 24. A. Mirta Htn. A. cherlerifolia Don.). A. sulcata Willd. Scot. Eur. arct. A. rubella Sagra bec: farct. A. scotica Gdgr. S A. sedoides Froel. rinth. Helv 25. A. propinqua Richards. Island. 26. A. Facchinii Hausm Tyrol. Tyrol. Ca- RHODALSINE Gay. 27. A. procumbens se A. ro- sea Pr. Eur. A. A dir. Hip, Ma- lac A. Dour (Tin.). Sicil. À. murcica Gdgr. Hisp. or. A. extensa Duf. Hisp. or. J. Faccumia Rchb. 28. A. lanceolata M. K. Eur. centr, A. flaccida Frœæl. Austr. À. rupestris (Scop.). Carn. A. cherlerioides (Vill. . bre- vicaulis (Sternb. LA, Villarsii (Balb.). Eur. centr. ?9. A. cerastifolia Fenzl. Pyren. 22. Cherleria L. l. €. sedoides L,C, es Lam. ur. med. Sco *- G. octandra Sieb, c imbricata EP. Transs ? CG: hernatioides Rion. Helv. 23. Gouffeia Rob. Cast. 1, G. arenarioides Rob. Cast. Gall. er aa. Buffonia Sauv. 1. m. macrosperma ehm B. annua : D. C. Eur 135 B. bellojocensis Gdgr. Gall. or. B. paniculata, spicata Delarb. Gall, 2. B. T L. Eur. mer. B. parviflora m Eur. or. . B. perennis Pourr. Eur. mer. occ. . B. Willkommiana Boiss. Hisp. er B. macropetala Willk. Hisp. cen 4. B. ni B. H. Graec. Creta. II. SAGINEAE Fenzl. 25. Sagina L. a. Eusacina Gdgr. I. S. ciliata Fr. Eur. med. bor. S. ambigua Lloyd. Gall. Angl. 2. S. apetala " S. ligustica Gdgr. ach S. filicaulis Jord. S. d X ae Ktze Sax S. Reuteri Boiss. Hisp. med. Bri S. Kann Lge. Hisp. bor. occ. S. Lamyi F all. centr. S. caespitosa F. Aresch. non al. Scand 3. &. soiin Don. Eur. SE elongella, occidentalis, Thie- yre x densa, debilis Jord. e Gall. . Rodriguezii u ER Balear. * stricta. Fr. Eur | 3. s. biyakin F Foch S. muscoides Koch. Eur. centr. 136 b. PHarc Dumrt. 6. $. snbulectorum Gay. Hisp. bor. S. Loscosii Boiss. Arag. S. rimarum Gay. Hisp. bor. 7. S- Linnaei Pr. S. saxatilis Wimm. = Paus Féml. "Eur: . bor S. ne HR Pedem. Pyren y S. Siamgo Simk. Transs. S. macrocarpa Maly. Sag med. 8. S. nivalis Fr. Eur. arc S. caespitosa Lge. Eur. arct. S. spitzbergensis Gdsr. Spitzb. glabra Koch. Eur. m . Morisii Colla. Ital. i puberula Cariot. Delph. S para D. C. Cors. Sard. logros 5: fasciculata Boiss. non Poi Navarra. S. pyrenaica mede non 5. nuriensis eritis. Catal. © g LI L [-] 1 z s E B 9 ag ti & a! * n p a. à = E LS. , palustris Pers. ur. med. a: glandulosa ^em Eur. plur. . galiciensis Gdgr. Galicia. C LEPIGONEAE Fr. 25. Spergula L. 1. t$. arvensis L., Eur. 5. geniculata Pers. D Eur. med S. vulgaris Boenngh. Eur. S. sativa Boenngh. Eur. 5 maxima Whe. Germ. etc. . linicola Bor. Gall. s: V iscoso-pubescens Lois. Cors. S. refracta vs us - . S. pentandra L, Eur. m 4: 5- viscosa Lag. His CARIOPHYLLEAE 27. Spergularia Pers. I. S. fimbriata MES Hisp. mer. . Balear 2. S. a Kork . G. S, Pou- zolzii (Soleirol). Cors. Ital. mer. Sard. 3. f$. did Lebel. Eur. occ. S. laevifolia Gdgr. Angl 4. €. media Pérs. S. maritima (L.). S. marginata (D. C.). Eur med . S. wolgensis Gdgr. Ross. or. S. glaberrima Gdgr. Angl.Sicil. S. Lebeliana Rouy I S. pubescens Haw. Eur. marit S. fascicularis (Lónnr.) Eur. bor. S. azorica Willk. Gall. mer.? isp. occ. 5. S. marina (Sm. S. salina Pr. . Eur. bor. Ross. Eur. S. leiodes Gdgr S. chersonensis Gdgr. mer. S. melanocaulos Merino. Hisp. Galloec ; S. Heldreichi Fouc. Graec. Gall. S. hetérosperma (Guss.). S. Dil- Eur. mer S. neglecta (Kindb.). Eur. “med, S. SRM iim (Kabu, Scand. S, Res (Soleirol.). yo S. urbica Nym. Eur. b S. sperguloides (Kindb.)- js. ca- nina Leffler part. Scand. S. nicaeensis Sarato. Galloprov. Pers. All. non Kindb.). E S. Braa Gdgr. Hi: Gal- S. "ES (Kindb. )- Eur. S. satrácetiordm Gdgr. Ne mer LINEAE S. radicans Pr. Sici 7. S. diandra (Guss.). Ms Eur. me : Ebscosit Gdgr. Aragon. . salsuginea bie: #2]. mer. Ross. me x patrie (AE, non All.). Nym. Eur. mer. À ne Heldr. Sart.Graec. un An Gall. un tn 8. S. uasan Kindb. Hisp. Lu- S. purpurea Pers. Hisp. ? 9. 8. segetalis Pers. Eur. media. C. ELATINEAE Dumrt. 28. Elatine L. a. Poraworrruys (Adans.). I. E. Alsinastrum L, E. verticil- ata Lam. Eur. med b. EUELATINE Gdgr. 2. E. Hydropiper L. E. Schku- hfiana Hayne. Eur. med. leptodes Gdgr. Ross. or. siphonosperma Dumrt. Belg. Hardyana Dumrt. n ar Duebn. Ross. bor. Scan + Spatulala di Lithuan. E. nodosa W. Arnott. Brit. E. gyrosperma Duebn. Eur. m 3. E. major A. Br. E. conjugata Lam. E. majuscula Dumrt. Gall. Belg ? 4. E. macropoda Guss. Ital. Gall. Minorca E. clinpylosperis Seub. Eur. lur E. gallica Gdgr. Gall. occ. i tripetalà Sm. Eur. med. bor. "d E. Brochoni Clavaud. Gall. occ. 6. E. triandra Schk. Eur. med. j E. inaperta Lloyd. Gall. occ. (37 E. callitrichoides Rupr. Eur. bor. XV. LINEAE D. C. 1. Linum L. a. EurimvuM Gdgr. 1. Le leucanthum Boiss. Sart. Graec. 2. Le viscosum L, L. silvestre Scop. ` Eur. mer. L. pannonicum Kern. Austr. Hung. L. venustum Andr. L. hyperici- folium Salisb. Eur. or. . L. hirsutum L. Eur. med. Le glabrescens Roch. Banat. Q3 num Marg. Reut. Eur. mer L. AA Pr. Sicil. Creta. a: dress oench. Eur. mer. L; rem Ait. Gall. mer. 5. M. L. nerv m W.K. E L. "ende Gdgr. Transs. Ross. 7. Le aroan a Boiss. Gra 8. L, et po Bulg. 9. L. mr ES AE Huds. Eur. med. m siculum cil. ed se Moench. Euf. Lus à multicaule sp Argl. etc. -pyrenaicu rr, Pyren. marginatum bor, Eur. mer. affine Panzer. Germ barbulatum Lang. Hing, etc. diffusum Schrad. Germ. cribrosum Rchb. Eur. agreste Brot. Lusit. llisp. mer ETRE mer. occ. ambiguum Jord. Gali. Ital. 10. Le usitatissimum . arven- se Neck. Eur. P 138 L. humile Mill. Eur 1I. L. decumbens Desf. L. rubrum Raf. Ital. mer. Sicil. Turc. 12. L. alpinum L. Eur i L. Leonii F. Sch. Gall. bor. or. L. crystallinum Gren. Gall. G L. bavaricum W. Sch. Bavar. L. ruscinonense Timb. Pyren. or. L. transsilvanicum ’ Schur. Transs. E. prp H. Graec. 13. Le punctatum Pr. Ital. mer. rua 14. L. austriacum L. Eur. med. mer. L. Grecescui Gdgr. Dac ! Os peat ea Rchb. Et mer. L. Kean, Podine, saxicola Jord. e Gall. L. limanense Lamotte. Gall. L. collinum Guss. Sicil. Hisp. Graec. L. squamulosum Rud. Eur. or. E: PEE Gdgr. Ross. mer. or L. trinervium Freyn. Transs. Dobruds. 15. L, perenne L à : L. anglicum Mill. Angl. Germ. occ. L. extraaxillare Kit. Eur. or. 16. L. grandiflorum Desf. Sicil. b. XaNTHOLINUM Rchb. 17. L. arboreum L, Creta. Turc. 18. L. caespitosum S. S.L. globu- larifolium Poir. Creta 19. L. elegans Sprun. Boiss. Graec. 20 3. er ee Eur. mer. E: glaucescens (Jord. F.) Gall. L. RST NAN Rochelianum Gall. mer L. grossum Gdgr. Hisp: bor. LINEAE L. glandulosum Moench. Ital. 21. L. flavum L. Eur. med. or. ucranicum Czern. Ross. mer. ciphomsliumt "dst Croat. dolomiticum Borb. Hung. tauricum W. oss. mer. pur E urc. Wetschkyanum Fiek, L. Pal- lasianum Auct. non Schult. aur. L. tomentelluum Gdgr. Ross. mer. 22. L. capitatum Kit.L. serrulatum Bert. Eur. me 23. L. nodifiorum L. Gall. mer. L. luteolum M. B. L. pusillum Pall. Taur 24. L. maritimum L. L.heterophyl- um. Moench. Eur. mer L. venetum Gdgr. Ital. bor. 25. L. Mülleri Mor. L. sardoum Müll. Sard c. CATHARTOLINUM Rchb. eatharticum L. Eur. 28. L. setaceum Brot. Lusit. Hisp mer. L. leiodes Gdgr. Lusit L. nitidum Clem. Hisp. mer. 29. L. tenue Desf. L. virgatum Schousb. Hisp. mer. Lusit. L. innaka Gdgr. Rar mer. 30. L. liburnicum Nun L.c ES Werk Gig. Istria. Mon- E: Galai Sarato. Ligur 31. L. strictum L. L. sessiliforun Lam. . me L. rigidum Ferro Ligur. L. alternum Lam. L. panicula- tum Desv. sig qu . inaequale Pr. Eur. mer. . messanense Gigi Sicil. Emm Al ce e z z B im R B MALVACEAE L. rite alicantinum, bae- nescens, ericoides . Jimenezii Pau. Murc. . fruticosum Mill. His . ramosissimum Wilk. Hisp. . scabrum Kze. Hisp. mer. 33. L. salsoloides Lam. Eur. mer. PEET L. mixtum Gdgr. Hisp. bor. L. Ortegae Planch. Hisp. bor. 34. L. tenuifolium L. Eur. med. er. Radiola Roth. R. SUR. TEPEN Gm. dichotoma Mænch. R. Millegrana Sm. XVI. MALVACEAE R. Br. I. HIBISCEAE Bth. Hook. f. . Hibiscus L. a. Eunibiscus Gdgr. Gall. Vascon bor. H. palustris Thore L. 1. H. roseus Thore Ital. non b. Trionuu L. ur. med: mer. H. hispidus Mill. Eur. mer. 2. Kosteletzkia Presl. + K. pentacarpa Ledeb. Ital. Ross. er. II. MALVEAE Bth. Hook. f. 3. Kitaibelia Willd. lI. K. vitifolia W. Hung. Slav.Serb. 4. Abutilon Adans. l. A. Avicennae Gaertn. À. pu- bescens Moench. A. Theo- phrasti Medic. Eur, mer. 5. Alcea L. -= . A. rosea L. Eur. mer A. meonantha Lk. Lusit. Graec. A. Sibthorpii B. Graec. Creta. ? A. grandiflora Scop. Ital. bor. . A. . A. ficifolia L. Dalm. Ross. mer. . A. pontica Jka. Turc. 6. Althaea L. 1. A. officinalis L. E A. balearica Rodr. M norca. 2. A. taurinensis DC. i'al. bor. alm. "Ier. A. malacophylla Gdgr. Ross. A. micrantha Wiesb. Hung. Austr. etc. 3. A. cannabina L. Eur. mer. À. es Pourr. Eur. A. inci Rs Dacia. (A. yo A irem chi. = med. m 5. A. longiora R. Hisp. inii A 6. A. iem d" L. Sicil. of. 7. Lavatera L. a. Euravarera Gdgr. 1. L. triloba L. x calycina Poir. Hisp. Lus L. rotundata qnos Hisp. Lu- sit. moschata, pallescens Mor. € pe Sar 2. L- isa d Edd Gou Gouani ud E: hispanica Mill. : undifolia Lam. Eur. occ. E uiti Mart. Gall. mer. 3. Le oblongifolia Boiss. Hisp. Gran. ; 140 MALVACEAE b. ANTHEMA Medic. M. glabra Gdgr. Ital. M. sinuata Cav. Hisp. 4. L. eM L. Eur . mer. Brit. M. alaia Diete; Ey. ve kodaroi Gdgr. S M. rotundifolia Gmel. Eur. mer 5. L. cretica L.L. biitadiota Lloyd. M. strigosa Gd ; . mer. M- Eb. stai Gdgr. Pyren. or. . macrotricha Gder. Sicil. en Eéspedocls prim Sicil. sicula Tineo. Sic . neapolitana Ten. p mer. silvestris Brot. Eur. occ. borealis Gdgr. Angl. mer. c. Orsi Medic. 6. L. africana Cay. Hisp 7. Le olbia L. L, acutifolia Lam. L. hispida Desf. Eur. mer. occ. 8. L. unguiculata Desf. Eur. mer. or. L. bryonifolia Mill. peren pr 12. L. agrigentina Tin. Sicil. Ca- labr. 13. L. minoricensis Camb. Mino- rca. 14. L. thuringiaca L. Eur. med. [e] r: L. ramosissima Opiz. Bohem. L. vitifolia Wierzb. Hung. Transs. L. ambigua DC. Eur. mer. L. Tenoreana Pr. Neap. 15. L. punctata All. Eur mer. biennis Guss. non M. B. Sicil. d. Streu DC. 16. L. trimestris L. L, grandiflora oench. Eur. mer L. alba Medic. Eur. mer. L. althaeifolia Mill. Eur. mer E. ris dic. Eur alope L. 1. M, Nr L. Eur. mer. (Scheele). 3. M. trifida Cav. Hisp. mer. Lusit 4. M. multiflora Cav. Hisp. mer. 9. Malva L. a. EuMaLva Gdgr. 1. M, erispa L. Eur. plu 2. M. mauritiana L. M. maurita- nica Spr. M. obtusa Moench, ur. mer. 3. M. silvestris L. Eur M. acu lobe Matt. D. Gall. et. M. ide Wahb. Turc. M. recta Opiz. Bohem. M. albiflora Pr. `M. veneta Hort. Ital. Sicil. M. tomentella Pr. Eur. mer. occ. M. subcanescens Gdgr. Gall. mer. M. hirsuta Pr. Eur. med. mer. M. crinigera Gdgr. Hisp. mer. M. erecta, racemosa Pr. e Sicil M. polymorpha ee Sicil M. plebeia Stev. M. Zoernigi Fleischer. M. silv. X neglecta ej. Bohem. 4. M. ambigua Guss. Eur. mer. occ. 5. M. nicaeensis All. M. setosa Moench. Eur M. grisea Gdgr. bor. M. oxyphylla Gdgr. Dalm arvensis, excelsa Pr. e Sicil. 6. M. rotundifolia L. M. neglecta 7* Wallr. M. vulgaris Fr. Eur. M. littoralis Deth. Germ. occ. M. hybrida Celak. M. rotundi- folia X borealis ej. Bohem. etc. M. borealis Wallm. M. Hennin- gii Goldb. M. PM With. "s Eur. med : M. vestita Gdgr. iHa centr. E M. crenata Kit. Hung. e pseudoborealis Schur. » Transs. i . 8. M. parviflora L. Eur. mer. etc. : . M. flexuosa Horn. Sicil. S M. microcarpa Desf. Eur. mer. b. BisMarva Medic. … 9. M. Alcea L. Eur. plur. M. hm Poll. M. cannabina : Ser M. excisa Rchb. Mes pat d elph. "^ * M.intermedia Bor. Gall. centr. . M. Alcea X moschata Auct. 4 Suec. . 10. M. fastigiata Cav. Eur. plur. e M. portensis Gdgr. Lusit. M. lobata, albulensis Cav. ex isp. M. alceoides Ten. Ital. mer. M. Morenii Poll. [tal. Hisp. . Hi. M. moschata L. Eur M. trollifolia Gdgr. Saxan Pu rm M. rage A silvestris Auct. ustr M. laciniata pe Eur. Gay. His M. alchemillifolia Gdgr. Na- varra. ia. M. Tournefortiana LM. E Dot Lam. M. anala : Auct. Gall. mer. Hisp. M. kieres CD Hisp. me M. nein Willk. Hisp. DE M, ne Merino. Hisp. bor. M, ASE Cav. Hisp. * M. cretien Cav. M. hirsuta Bu imo Sdn Creta; s M. aezyp . M. diphylla Mis. x ciliata Duf. Hisp. Grae HYPERICINEAE 17. M. trifida Cav. Hisp. M. 'anodiformis Hs Hisp. mer. 18. M. hispanica L M. W M. cuneifolia, viithiusded Cav. ex Hisp. mer M. stipulacea Cav. Aragon. 10. Malvella Jaub. Sp. 1. M. Sherardiana J. S. Hisp. centr. Graec. Turc. XVII. HYPERICINEAE. 1. Hypericum L. a. EvunvPEnIcuM Gdgr. I. Hi. Richeri Vill. H. fimbriatum L ed. H. androsaemifolium Vill. H. androsaemoides Vill. Alpes. yren. H. Burseri DC. Pyren ie CORAT Öge. Pyren. H kochali Grisb. Banat. Hung. H. alpinum W. K. alpigenum it. Eur. or. H. transsilvanicum Celak. ranss. H. due RE Kern. Transs. Turc. Hn Grisebachi Qus Maced. 2. H. vesiculosum Gris. Maced. . Maced. CH. ferrugineum Ho Graec: 6. H. ne Jacq. Eur. centr. or. H. trichanthum B. S. Graec H. Boissierianum Petrov. Serb. H. cal abricum pat ]tal. mer. 142 7. H. Hi DU H. ciliatum Lam. Eur. HB; dentatum Loi: ois Eur. mer. H. cydonifolium ddr; Sicil. H. myrtifolium Spach. non Lam. all. mer. etc H. Bocconi Ten. N H eap. Ischia. . Heldreichii Boiss. Creta. Cephalon 8. H. montan cL H. confertum o z a S FE 5 g E w m 11. H. atomarium Boiss. Graec- Rhodus. 12. H. tomentosum L. :Eur. mer. H. pubescens Boiss. Hisp. mer. Sicil. H. lusitanicum Poir. Lusit. Hisp er. 13. H. hirsutum L. H. villosum r. Eur. H. caprifolium Boiss. Hisp. H. infracanu Gdgr. Hisp. Gran I4. H. male Vill. non W. H. diversifolium DC. : Masi Lap. non Lam. occ cc H. eallithyrsum Cosi. Hisp. Gapan Boiss. Graec. A H. lichotomum diesen. Pss H. pese Pr.'Bohem. 16. H, pulch . amplexi- caule Gil. non Lam. Eur. med H. Baumgartenianum Schur. ran 17. H, Noéanum 18. Hi precum pero diss. Lus H. bicas Gdgr. Angl. r. H. decipiens Wats. Angl. mer. H. baeticum Boiss. His sp. HYPERICINEAE * . gredense dnce ih centr IQ. H. tetrapterum Fr.H. um Moenc UH. quadrati Wahb. Eur. . insulare Fou ors Reno tant na Ital. mer. Sicil. rotundatum Schur. Transs. Es coner Lag. Hisp. Gra ete Tsch. H. corsicum Steud. Cors. tetrapterum X perforatum Michallet. Jura PEJA SP x quadrangu- m Aschs. 20. H. Miner eppure. L H. ob- tusum Moench. Eur. med; bor. pco um ne alatum Retz. Eur. med. ambiguum Kit. Hung. commutatum Schur. Transs. an Nolte ? delphinense Vill. Delph. Desetangsii Lamotte. Gall. PEAU SRE Tourlet. Gall. occ. dubium Leers. H. Leersil l Germ. occ. . zz m mmm mmm zm ustr. quadrangulum X perfora- tum Auct. TR À 21. H. per orem . H. officinale Gater. H. e Gr. H. vu ilg re Lam. Eur. lineolatum Jord. Gall. etc. veronense Schrank. Eur. med stenophyllum Opiz. H. mi- crophyllum Jord. ed r Schlosseri u Croa medium Peterm. Sax aedes! x ewe Michallet. Mete » s. d asdraguluit tze. Saxon | . subperfor. X tetrapterum Mi- challet. Jura nk asd HYPERICINEAE, TILIACEAE | 143 22. H, alqm L. H. triquetrifo- um Turra. Eur. H. byzantinum Aznavour Turc. 23. H. Jankae . H. tenellum Jka non Tach. Turc 24. H. repens L, A. polygoniíolium Rupr. Taur. H: EL S H. Cre 25. H. australe Ten. Ital. cul er. Minorca. 26. H. mutilum L. H. quinquener- vium Walth. Ital. med. 27. H. nummularium L, Gall. s Peterm. Saxon. H. Euch Yi. Gall. H. Don. X perforatum Ktze. Saxo 20. H, EPER Vahl. Eur. occ. 30. H, empetrifolium «W: Graec. Creta. Rhodus. i. H, Coris L, H. multicaule Lam. H. verticillatum Lam.. non 35. H. Cuisini Barbey. Archip. turc, _ b. EnEMANTHE Spach. 30 NL calycinum L H. Ascyrum À Mill. Turc. €. PsonoPnvruw Spach. 3. ?7. H., balearicum L., Balear. Ligur. Tuasia Boiss. 38. n. thasium Gris. Maced. Rumel. €. CampyLopus Spach. 79. H. eampylopus Steud. Turc. - rhodopeum Friv. Maced. Bulg. J. OLvuprra Spach. olympicum L. Graec. Turc. . H. Cassium Boiss. Byzant. 2. Androsaemum All. I. A. officinale All. A. ns aertn. Eur. med. mer 25 ipods (L.) Eur. mer. 3 mbessedesii (Coss.) Ma- re 3. Triadenia pua I. T. aegyptiaca tyla (Parl.). T microphylla Spach. Sicil. mer. T. Webbii Spach. Melita.Graec. 2 4. maritimà (Sicb.]. T. Sieberi Spach. . cretica Hort. Creta. 4. Elodes Spach. 1. E. palustris Spach. Eur. occ. XVIII. TILIACEAE Juss. r. Tilia L. UPS qms Desf. T. alba W. ; centr. or. T. fo- adita Vent, T. tomen- sa Moen si PRG. T. petiolaris DC. Eur. or. T. Thuemeni Gdgr. au inf. T. dacica Gdgr. Daci 2. T. platyphyllos Sn T. gran- difolia Ehrh. T. setisepala ala Todt centr. T. Haringiana g Br. Austr. inf. T. triflora Puer. Ital. F: sobparvitilit, "Miiine kind Borb. ex Hung T. P H Br. Austr. T- Juranyana Simk. H T. Haynaldiana Simk. T. platy- phylla X supertomentosa ej. Hung. T. sublanata. Simk. T. pla eie potable e. p pe Rchb. Siles. T. colchica Stev. Hun rm. T. corylifolia, mutabilis, obli- æcox, pyramidalis, FETE vitifolia Host, ex Austr. T. languida Hoffmsg. Germ. T. corallina Sm. a T. flava Wolny. B T. pallida Wierzb. T. g folia X parvifolia Bayer. Banat. Austr. inf. T. super- cordata X platyphyllos Auct. - bohemica, corymbosa, mollis, ovata, obliquifolia, Preslii, Ortm. T. affinis, Nickerlii et translucens Opiz, omn.e andi- 3. T. vulgaris Hayne. T. europaea L3 T. impo DC. Eur. med. . vergens | Edge. Gall. ; beef 2 rs H. Br. Austr. ; suiit H. Br. Aust. inf. nn 44 225 S nn e ur m 3, D [0] [4] b a L. Bohem . eriostylis, Ullepitschii Borb., ung. carlsruhensis Simk. Germ. Bohem. lusatica A. Br. T. cordata X dasystyla ej. Siles. cordifolia Bess. Volhyn. acuminata Opiz. Bohem . hybrida Bechst. T parvifolia em gt Bayer. Germ SUR Wo dM e 4- T: Peas DC. T. triflora Horn. Tau E dasystyla Stev. (Taur, T. com- Spenn. T. cordat TILIACEAE, ACERINEAE 1 Mill. T. microphylla Vent. T. silvestris cd T. ulmi- folia Scop. crispissima Spad =H latebracteata Host. Banat. polyantha Schur. Transs. septentrionalis Rupr. Ross. me . bor. ; . Bungei Gdgr. Ross. med. pseudomutabilis H. Br. Austr. inf. AS Mun X stenocerpa, subangulata, su- flavescens, s. viridis Bayer. T. americana X cordata ej. Austr. inf. XIX. ACERINEAE DG: 1. Acer L. pseudo- o-Platanus . montanum Lam. Eur. plur A. pieta Opizii Ortm. Bohem I. A. A: uicifiodorom, Ortmanni, vi- tifolium Opiz omnia e Bo- hem A. PRE Pr. Sicil. Calabr. 2. A. pininta L. Eur. med. A. brevicuspe Gdgr A. volhynicum Gdgr. one A. crispum Lauth. A. lacinia- tum Borkh. lobatum Hort. Eur. med. A. re RE T vai BIEN - A. Lobelii Ten. ua mer. A. fallax Pax. Dal 3. A. pme Opi Eur.mer. A. Visi N di A. Vis. non Guss. die 4. A. palira aii yill. À. v Reyn. Eur. med. mer. Ital, Hoffmanniana, Tücekii Opiz . macropte- | vernum MES EE U Sois Weg. Po OQ SpA XE i ecd REC dt 6 A. confluens Gdgr. Delph. A. vagans Gdgr. Pyren. Hisp. b = bor. A. tridens Gdgr. Catal. A. Bedoi Borb. Hung. A. opalus Ait. A. italum Lauth. A. rotundifolium Lam. Eur. mer À. obtusatum W. K. Hung. etc; A. granatense Boiss. Hisp. ran. A. vedo: Gdgr. Hisp. Ma- lac à . crispatum Spad. Ital. 1 hungaricum np A. microcarpum Massner. Bo- hem : ofthopierui Massner. Bo- hem NK. quinquelobutum Wagner. em. crie Krock. Siles. m, polycarpum Opiz e Bohem i vos Ten. Nés ap. um Guss. [tal. mer. t. Austr. . tomentosum Kit. Hung.Bulg. Ross. mer. À. zoeschenense Pax. A pestre X Lobelii ej. Pr E: [e a E. D Q [er +. ge = ‘8 6 . cam- Saxon. - A. oversee wm haies essulanum L. A. trifolium Duham.trilobatum Lam. A. trilobum Moench. Eur. mer. v ACERINEAE, HIPPOCASTANEAE, AURANTIACEAE, AMPELIDEAE A. ibericum M. B m Gdgr. Serb. A. riens Jacq. Istr. Dalm. A. commutatum Pr. Eur. mer. E: yide hs Panc. Serb. Bulg. 8. A. reginae Amaliae Orph. A. sempervirens L. A. hetero- phyllum W. Graec. XX. HIPPOCASTANEAE DC. 1. A. Æsculus L. 1, Æ. Hippocastaneum L, Graec. bor XXI. AURANTIACEAE Cassel. 1. Citrus L. |, €.! Aurantium L. Eur. medi- terr. 2. €. vulgaris Risso. Eur. mediterr. XXII. AMPELIDEAE H. B. K. y. Vitis L. I: V. vinifera L. Eur. mer. V. collincola, ida sancta dgr. e Ga . dacica usi Das: . silvestris G Germ. occ. cebennensis Jord. Gall. mer. be 146 GERANIACEAE XXIII. GERANIACEAE D. C. I. Geranium L. a. Euceranium Gdgr. 1. G. sibiricum L. G. variabile Mae o Enri-or. G. paier Gdgr. Taur. G. ruthenicum Uechtr. Boruss. or. Ross. med. 2. G. Endressi Gay. Pyren. occ. 3. G. pyrenaicum L. G. perenne Mill. Eur. Minae Ten. Cu labr. Sicil. . Triumvirati ig Calabr. 4. G. Pipes us m L. Eur. album Humnicki. "Gall occ. 5. G. pois tum L. Eur. G. Navieri Jord. Gall. or. 6. G. bohemicum L. G. coeruleum Moench. Eur. plur G. es re nie Gall. Sar G. ere Gdgr. Hi- ber G. Niue: W. K. Hung. G. Haussknechtii M Thu- ring. G. villosum Ten. /Ital. mer. Graec. Ser G. G mer. Cor 7. €. ie DRE Eur. med. etc. G. novum Wint. G. Winterli Roth. Germ. 8. G. molle L. Eur G. punctatum Kit. Hung. G. stipulare Kze. Hisp. mer. G. abortivum De Not. G. luca- num Gasp. Ital. - G. subrotundum Ehrh. G. se- miorbiculare Hort. Germ. etc G. malvaceum Wahb. G. visci- dulum Fr. Scand. G. circinnatum Kit. Hung. E, Prec aia Schur. Transs. Galic 12. 16. 17. 18. 19. G . multiflorum Lang. Austr. . parviflorum Curt. non W. QQ dubium AE ica G. res lu Ital. Aprut. b. RacrNiuM Gdgr. . G. maerorhizon L. Eur. med. etc. t t Coss. Hisp. Murc. etc. . G. tuberosum L. Eur. mer. G. linearilobum DC. Ross. mer. G. macrostylum Boiss. Graec. G. malviflorum B Ris D G. subcaulescens L'Hér. Eur. I. Of : G. cinereum Cav. G. cinera- m Lap. 7: varium L'Hér. Rem. Ital. mer. G. macrotrichum Gdgr. Ital. centr. G. argenteum L. Delph. Ital. Carn. G. subargenteum Lge. Hisp. bor. c. EunaiLEYA Gdgr. sanguineum L. Eur G. depilatum Gdgr. Belg. etc. G. prostratum Lindl. G. lancas- triense Wither. Angl. G. palustre L. Eur med. bor G. collinum Steph Transs Ross. med. m G. tauricum Rupr. Taur G. longipes DC. G. Londesii isch. Ross. mer. G. chersonense Gie Ross. G mer. : . coeruleatum Schur. Transs. G. Freyeri Gris. Carn. Croat. G. peloponnesiacum Bois. Graec. Eur. . G. silvaticum . G. glabricaule Gdgr. Helv. G. subarcticum Gdgr. Fennia bor G. muse Gdgr. Pyren, G. alpestre Schur. Transs. LP Schur. rans vconititalium Knaf non L' Hér. Bohem. Q < G. G. cinereum Geners. Germ. "é Coin ri Cav. Eur 26. am ystinum E Ledeb. aur. 27. G. pratense L, Eur. G. napellifolium Schur Transs. lium L' Hér. Gall. or. Hel mer. E na bor. G. Tendae Se Ped . G. asphodeloides Boni G. haeman dm W. G. orien- tale Mill. Serb. Graec. Turc. G. nemorosum Ten. Ital. mer. Sicil. G. oreades Panc. Monten. . phaeum L. Eur. med. bor. G.. austriacum, hungaricum Wiesb. Aust G. patulum Vill. Ae: B 6 reflexuin L. Ital. mer. Serb. Graec. G. saxetorum Gdgr. Ital. Aprut. d. RosEnTIANUM Picard. G. Robertianum L. G. foeti- 32. 2 dum Moench. Eur G. m Gdgr. Hisp. G. sd Goldb. Ross. centr. G. Lebelii Bor. Gal G. een” minutiflo- rum, modestum, scopulico- juin; semiglabrum, simile Jord. e Gall. . purpureum Mill. rit. n. G. Villarsianum Jord. G. purpu- Q non Vill. GERANIACEAE 3 N o3 147 non Mill. Eur- reum Vill. mer. G. perrugosum Borb. Dacia. 3. G. Iucidum L. Eur. G. Raii Lindl. Angl. mer. 2. Erodium L’ Hérit. a. Eueronium Gdgr. . Manescavi Coss, Pyren. Hisp. bor. E. tanacetifolium Gdgr. Hisp. f: . moschatum L’ Hérit. Eur. E. reg Dumrt. Belg, E. enai Salzm. eg mer. E. Robertianum C. A. M. Ross. or. . ciconium W., E: ee Gágr. | Hisp. et eto E. brevicaule ade Ital. icutarium n E. Este Ballii, m, commixtum, Lebelii, pallidiflorum, parvi- florum, praetermissum, sa- bulicolum, subalbidum, tri- Hess Timbali Jord. omnia all. E. Mares Thuill, Gall. etc. E. ibus ees vnde Gall. E. praecox W. E. been E ae W. Eur. E. chaerophyllum Cav. Eur. er. m E. apetalum Richard. "ege bor. E. Jacquinianum F Hisp. Sard. Ross : NE malacitanum Amo. Hisp. 5. EK. saburicota Lac E. arenarium o non Jord. E. dulosum Bair a w. 6. E. Mgr cei jid E. tenui- sectum G. G. g; Sard, E. Marcuccii Parl. iia ins.Elba, E. Salzmanni Del. Salzm. Hisp. E Ee Welw. Lusit. E: flilabum Gdgr. Lusit. E. stellatum Del. Gall. mer. E. pumilum Lge. Hisp. Lusit. bor he RAT Stev. E. multi- caule Lk. E. ruthenicum M. B. Ross. mer. Dobruds Transs. 9. E. rupicola Boiss. Hisp. mer. IO. E. romanum -— + — Un SJ Cc , EK. petraeum W. Eur. mer E. messanense Gdgr. Sicil. E: carthaginiens Gdgr. Hisp. E Mi ue M Loret, Gall. mer. E. Carioti, fallax, ri read tolosanum Jord. e Gall. me E. Reip s Sweet. Rés me QE nid Boiss. Hisp. centr. E. carvifolium Boiss. Reut. is ntr. ce wt Ed astragatotdos Boiss. Reut. isp. Gra E. Camposianum Coss. Gran Ex Boldish Coss. E. asplenioi- Hisp. graveo- lens a E. radicatum Lap. or. Pyre i E. vais Gdgr. Catal. . E. cheilanthifolium Boiss. E. on L'Héri r E. megatrichum Gdgr. Hisp. Malacit. W. E. foetidum L'Hérit. Gall. mer. Hisp. E. calvescens Gdgr. Gall mer. E. lucidum, crispum Lap. e yren. E. valentinum B. R. Hisp. or. . E. mare um L'Hérit. Hisp. JE W. E. furna- rioides Stev. Maced. GERANIACEAE E. viscosum r8. E. alpinum L'Hérit. Ital. med. E al apenninum Ten. . med. E pe LU. M. B. part. Ital. med. i Ei Tenori Gdgr. E. petraeum Ten. non W. Ital. me IQ. E. Guicciardii Heldr. Graec. 20. E. ehrysanthum L'Hérit.Graec. b. PaizLoTia Gdgr. 21. E. gruinum W. Sicil. Graec. Creta. 22. E. Botrys Cav. Eur. mer E. opacum Gdgr. Sicil. E. Gasparrinii Guss. Sicil. E. Neilreichii Jka. E. tmoleum Reut? Hung. Dobruds. 25. me. laciniatum W. D mer. . glabripes Gdgr. Sicil. E: afine Ten; E. Pme. Del. Ital. E. cinerascens Mor. Sard. E. soluntinum Rig: qoae E. hispidum Presl. Sicil. E. glaucovirens Lojacono Sicil. 24. E. pulverulent . Eu mer. OCC.. E. Cavanillesii Willk. Hisp. mer. E. involucratum Kze. Hisp. mer. rd. 25 E. malacoides ur. mer. lrthaeo1d 5o ut E E sub- trilobum, trilobatum per Fiet imer, etc E. commutatum Tod. Sicil. E. oran Duf. His E. aragonense Losc gus ie or rd. E. elongatum, tongicaule. Tod. e Sii E. obliquifolium Ten. Neap. 27. E. littoreum L narbo- nense Del. Gall. mer. Hisp. E. leptophyllum Gdgr. Hisp. mer ra s il 28... ido abies L'Hérit. Sich LE 3 Pe! Sa epe ES CE à TR ex Le dent ‘GERANIACEAE, BALSAMINEAE, OXALIDEAE, RUTACEAE ^f. 49 .29. E. éhium S. Eur. mediterr. E. murcicum (Cav.). Gall. mer. Hisp. or. E. cuneatum Viv. Cors. .3o. E. maritimum L'Hérit. Eur. E. Bocconi Viv. Cors. di. E. od: DC. E. chamae- dryoides L'Hér. Balear. 32, E. Gussonii Ten. Ital. mer. or. EN E. guttatum W, Hisp. mer. XXIV. BALSAMINEAE A. Rich. . Impatiens L. Ix. noli tangere L.I. lutea Lam. Eur. ER M. viori DC. té med. bor. XXV. OXALIDEAE DC. 1. Oxalis L. : Q. acetosella E Eur. .'O. parviflora Lej. Be elg. ^2. ©. strictaL, O. po a Salisb. al. Eur. m o, diffusa Bor. Gall. O. europaea, Navieri Jord, e l ail. 3. 0. Sre L. Eur.” med. O. villosa M. B. Eur. plu O. sancta Gdgr. ne "Hisp. etc. 4 O- lybica Viv. Regio nádiieer, ‘3, ©. violacea L. Hisp. Sicil. XXVI. ZYGOPHYLLEAE R.Br. I. Zygophyllum L. 1. Z. Fabago L. Hisp. Sard Sicil. Ross. mer. m L, f. Hisp. or? 3. Z. macropte erum C. A. M. Ross. or. i 2* Fascicule- mémoire. 2. Fagonia L. I. F. cretica M, Eur. australior, F. trichoclada pulchra Gdgr.ex ISp. 2. F. e L cue 3. Tribulus L . T. terrestris L, Eur T: Seem Jord. Foie Gall. T. silo, græcus, glabres- cens Gdgr. ex Eur. da točila : reao i strigosus Gdgr. id. “T. orientalis Kern, Hung. XXVII. RUTACEAE Juss. 1. Dictamnus L. 1. D. albus L. D. Fraxinella Pers. Eur D. pipor Gmel, D. ruber Hort. Germ. etc. D. microphyllusSchur. Hunt D. hispanicus Webb. His D. nt Stev, Tuc: Mol- D. Hits E Eur. med. D. crassus, adriaticus, glaberri- mus Gdgr. ex Hisp. etc. 2. Haplophyllüum Juss. H. coronatum Gris. Turc, Graec 2. H. patavinum Juss, Eur, or. H. Boissierianum Vis. Par Lad . rb. - 3. H, Besseri Spach. Ross. mer. or. 4. H. Biebersteinii Sp. H. suavéo- .) Hisp. H. undulatum Gdgr. Hisp. cent 12 150 RUTACEAE, CORIARIEAE, H. hispanicum Spach. Hisp. Don H. rosmarinifolium G. Hisp. mer. . 7. H. Buxbaumii pea im duct latum Rchb. Ori 3. Ruta L. 1. R, corsica DC. Cors. Sard. R raveolens L., Eur. med. er. R. altera, hortensisMill.ex Eur. mer. 5, R. divaricata Ten. R. interme- i ur. mer R. tergestina Gdgr. Illyr R. crithmifolia Moric. Ital. or. Dalm. etc. 6. R. montana L. R. Dh R. silvestris Mill. Eur. mer R. tenuifolia Desf. Lusit. XXVIII. CORIARIEAE DC. I. Coriaria L. I. €. myrtifolia L. Eur. mer. occ. C. grandifolia Gdgr. Ligur. Subcl. II. Calyciflorae XXIX. CELASTRINEAE R. Br. 1. Staphylea L. 1. f. pinnata L, Eur. med. etc. 2. Evonymus L. I, E. europaeus L. E. vulgaris angustifolius Vill. Delph. tenuifolius Poll. Palatin. etc. medius Kit. Hung. multiflorus Opiz. Bohem. floribundus, pubescens Stev. e Taur. mmm sS. T€. D CELASTRINEAE, RHAMNEAE 2. E. latifolius Scop. Eur. med. mer. E. pannonicus Gdgr. lllyr. etc. E. leiophlaeos Stev. Taur. 3, E. verrucosus Scop. Eur. centr, or, E. glabrifolius Gdgr. Ross. med. 4. E. nanus M. B. Ross. mer. occ. 3. Catha Forsk. 1. C. europaea Webb. Hisp. or. XXX. RHAMNEAE R. Br. 1. Paliurus Gaertn. 1. P, australis Gaertn. P. aculea- am, P. clypeiformis Medic. P. spina Christi Mill. P. vulgaris Don. Eur. mer. 2. Zizyphus Gaertn. 1. Z. sativa Gaertn. Z. officinarum Medic. Z. vulgaris Lam. Eur. mer. 2. Z. Lotus Lam. Z. silvestris Mill. Eur. australior. 3. Z, Jujuba Lam. Eur. mer. or. 3. Rhamnus L. a. EunHaMNUS Auct. I. R. alpinus L. Eur. med. mer. R. cinerosus Gdgr. Pedem R. delphinensis Gdgr. Delph. R. Crini Orph. Gra 2. R. ten Ro Sch. Gra R: Qüiccac dii Heldr. Sart. sin hirtifolius Gdgr. Cro —€—À gie rein Po PAP pusillus Tun. Ital. mer, TEREBINTHACEAE R. valentinus Willd. Hisp. or. centr. b. CEnvisPINA MokENcaH. 4. R. cathartieus L. Eur R. glaberrimus Gdgr. Roës. etc. R. nebrodensis Gdgr. Sicil. R. silvaticus Serres. Delph. R. ET Hacq. ce R. rhodopeus Velen. T 5. R. Siani Hab. MAS Gall. mer. Hisp. R. Lycium Scop. Carn. Croat. R. minor. Mill. Hisp. R. intermedius Steud. Hochst. Eur. or R. illyricus Grisb. Herceg. R. adriaticus Jord. Illyr. R. re ng R. orbicu- R. rede pen pats 6. R. saxatilis L. Eur. med. R. longifolius Mill. Austr. . humifusus Schur. Transs. 7. R. tinctorius W. K. R. cardios- mus Vest. Eur. mer. or. per 8. R. Pallasii F. M. Ross. mer. or. 9. R. prunifolius S. S. Graec. reta. R. Boissieri Heldr. Graec. 10. R, persicifolius Mor. Sard. : mer 11. R, oleoides L. Eur. austr. oir. - buxifolius Poir. Lusit. x. d Poir. Gall. mer. D o mnmuwmumum 9 £ 5 [0] S z [71 "U E o 8 i Broteri Gdgr. ` Lee ss on L. Lus 12. R. graecus B, R. pear Creta. 15, R. SOOPAA Hisp. Lusit. R. algarbiensis Gdgr. Lusit mer. * aragonensis Asso. Aragon. R. velutinus Boiss. Hisp. mer. €. FRANGULA Adans. 14, R. Frangul Ia L. Eur R. autumnalis Gdgr. Gall. or, 151 R. sanguineus Pers. Hisp. occ. R. baeticus Willk. H 15. R. Son ele Scop. R. Wulfenii chb. Eur. centr. or. R. rumelicus Friv. Turc. d. ALATERNUS Tourn. 16. R. Alaternus L. Eur. mer. acanthodes Gdgr. Hisp. bor. picenensis Duv. J. Gall. mer. rupifragus Gdgr. Ligur. citrifolius Gdgr. Hisp. mer. angustifolius, glaber, hispa- nicus, latifolius, Phylica, va- riegatus Mill. ex Hisp. mer . Clusii W. Eur. mer hederaceus Delort. Gall. mer. myrtifolius Willk. Gall. mer. Hi eI Uca isp. . balearicus Willk. Balear. 4. Nitraria L4 N. Schoberi L. Ros N. dumosa, pers Gdgr. e R TEREBINTHACEAE uss. XXXI. . Pistacia L. 1. P. Terebinthus L. : narbonensis L. P. drain W . mer P. nemausensis Del. Gall. mer. P. trifolia L. x: iei ge. Pers. ds officinarum Ait. Eur. o P. ise. Burnat. P. Lentis- cus X Terebinthus Saporta. Ligur. P. hybrida Gasp. Si cil. 2. P. chia Desf. P. mutica F. M, G tica, sued stenobasis, sub- cata Gdgr. e Gall. mer. P. Bir Mill, Gall. mer, t 8. Rhus L.- a. Euraus Gdgr. 1, R. Córiaria L, Eur s Mer. ^ x CN baetica Gdgr. ISP. 2. Re teri eU L. Sicil. oides Dum, zizyphina Tin, Sixil. aua b. Corinus L. -4. R. Cotinus L, Eur. mer. R. tauricus Gdgr. Taur. 3. Cneorum L.. 1. re L. Bur. mer. Occ. | XXXII. CAESALPIN IEAE K. Br. 1. Ceratonia L. ` 1. €. Siliqua L. Eur. mer. € 2. Cercis L. 1, €. Siliquastrum L. Eur. mer. - XXXIII. PAPILIONACEAE : pee |. PODALYRIEAE Bth. . Anagyris L. : P. A. foeti da L. Eur. mer. À neapolitana "Ten, Dus ‘D CE Sel. £ e cretica Mill: Ah. “A. glauca Hort. Eur. mer. Tes 2. Goebelia Bge. . de c. alopecuroides Bge. Sophora 912203 bikia JL. Turc, o T. 2s c$ * av Us Pa ER He, His TEREBINTHACEAE, .CAESALPINIEAE, PAPILIONACEAE II. GENISTEAE R. Br. 3. Ulex L. a. EvurEx Gdgr. positus I. U, europaeus L. U. com Mo grandiflorus ench. U. Pourr. Eur. occ. U. galloecicus Gdgr. Hisp. occ. U. armoricanus Mabille. Gall. bor. occ. U. strictus Mackay. U. bec s G. Don. Eur. U. oben Web. Hisp. occ. usit. $ 2. U. Gallii Planch. Brit. Gall. . mer, Lusit, 4. U. nanus Forst. U. minor Roth. Eur. occ. .U. diffusus, ie fallax, lutetianus, pyrenaicus, sul- spicatus Gdgr. € U. remotus Gdgr. U. Baicheri Rou ; uy. Gall. 5. U. brachyacanthus Boiss. Hisp. mer. 6. vu. parviflorus Pourr. 7 tralis Clem. U. ater ied Gall. mer. Hisp. me Lus vend Gdgr. Hisp. mer. catalaunicus Gdgr. Catal. . recurvatus Willk. Hisp. or. . valentinus Gdgr. Hisp. or. U. lusitanicus Mariz. Lusit. bor. prece ‘7. U. baeticus Boiss. Hisp. mer. Lii usit. mer. ; © U. Bourgaéanus Webb., Hisp. . mer. ; .8. U. Jussiaei Webb. Lusit. Hisp. . Or. OCC. 9. U, fanthocladus Webb. Hisp. mer. Lusit. : , U. calycotomoides Webb. Hisp. mer. it. : 10, X ; Willkommit Webb. Hisp. „mer. Lusit. enr iic Funkii Webb. Hisp. mér. PAPÍLIONACEAE . micranthus Lge. L Welwitschianus ees go usit. Hisp ; sarsiorus Lge: Hisp. mer. bes II. U. eanescens Lge. Hisp. mer. Or. I2. U, densus Welw. Lusit. 13: U. mere Welw. Lusit. U. algarbiensis Gdgr. Lusit. I4. U, nas Welw. Lusit. b. Nera Webb. 15. U. Webbianus Coss. Hisp. et usit. mer. U. luridus (Webb.). Lusit. 16. U, Cossonii (Webb.). Hisp- sis mer. . U. Boivini (Webb.). Hisp. mer. U. Vaillantii (Webb.). Lusit. U. megalorites (Webb.). Hisp. mer. occ. 17. U. Escayracii (Webb.). Lusit. E C. STAURACANTHUS Link. . 18. U. genistoides Brot. U. bue lus Lk. Lusit. His sp. U.. Broterianus, olyssiponensit Gdgr. e Lusit 19. U. spartioides (Webb.). Hisp mer. | occ. Lusit. : U. spectábilis (Webb.). Lusit. mer. 4. Spartium L. l. S. junceum L. Eur. mer- 5. Sarothamnus Wimm. LN scoparius Koch. S. vulgaris Wimm. Eur 3à decalvans, carpetanus, miser, detis m. us Gdgr. ex Hisp. RAT cornubiensis Gdgr: murcicus, prae- | - Angl. S. Bourgaei Boiss. Lusit; mer, ‘S. oxyphyllus Boiss. Lusit. mer. isp. bor. j OT re em ds He Hisp. occ. 2. 8. sitet .). S. affinis Boiss. * E T ' His S. teste Gdgr. "Lusit. 3, S$. cantabricus Willk. Hisp. or. centr, S. commutatus Willk. Hisp. 4. 8. ste E R: T: Lusit. S. galloecicus Gdgr. Hisp. occ. 7:5, evo oni (Salzm.). Hisp.mer: * m eticus Boiss. Hisp. -— S. tie Gdgr. Lusit. S. gaditanus B. R. Hisp. mer. S; DUE Webb. S. Carlieri re Hisp. bor: Gall. S. finésris Gdgr. Hiep: rene 8. 8. malacitanus — : Hisp: 6. Genista L. a. Eucenisra Gdgr. 1, G. Scorpius L. G. spinillors We ‘Lam. Gall. mer. Hisp. G. carpetana Lge. Hisp. centr: 2, G. melia Boiss. Graec. ins. 3. G. corsiea DC. Cors. Sard. G. puberula Gdgr. Cors. ~G: ‘cruciata Gdgr. Sard. ~ * 4. G. Iucida Ca j : . Pomeli Marès. Majorca. ds e Morisii "Colla. G.” parrot DN. ar 6. G. athoides Lam. Eur. . occ. G. Saiao] DC. G. gymnop- -+ - tera Duby. Cors. Sard. "UG; Lobelit DC- Eur. met, occ 9» 154 PAPILIONACEAE G. tejedensis E S mer. 7. 8. murcica G. Chardemi, vidit Gdgr, or ISp. 8. G. hreeets Le: Hisp. bor. Lu- 9. G. poly anthos ue Hisp. med. Lusit. me 10. G. xci dieit pois Hisp. mer. usit. 11. G. baetica Spach. Hisp. mer. b. d deis "gpl 12, G. radia : G. "exte Rchb. i. s G. ns Baldacci. Alba- 13. €. Los Cors. Sard. G. Gasparrinii Guss. Sicil. 14. G- Barnadesii Graells. Hisp. centr, 15. G. acanthoclada DC. Graec. Creta, G. cephalonica Gdgr. Cephalon. G. Friedrichsthaliana Pr. Graec. G. Alpini, Bruguieri, pelopon- nesica, sphacelata Spach, e Graec, etc. 16. G. horrida DC. Gall. mer. Py- ren. G. lugdunensis Jord. Gall. or. cosoniaca Gdgr. Gall. or. 17. G. serie L. Lusit. Hisp. G. Boissieri, m Spach, ex Isp. 18. G. Lie Vids pach. Turc. 19. G. micrantha Ortega. G.tenella Willk. G. ee G. gracilis 20, G. Broteri pes Hisp. bor. occ. Lusit ? - G. silvestris i Austr. mer. Slav. me G. arcuata Koch. Istr. Croat, 22. G. aristata Pr, Sicil. G. inven x Bartl. Regio sla- G. heben ics Gdgr. P G. Michelii Spach, Ital. mer. G. aprutia Pr. Ital. mer. 23. G. germanica L, Eur. med . heteracantha Schloss. Vukot: roat. 24. G. Tournefortii Spach. Hisp. usit. G. RER Hisp. bor. Lu- 25. G. acd Vahl. Hisp. Lusit. G algarbiensis Brot. Hisp. mer. Lusit mer G. lanuginosa Spach iHisp. 26. G. hispanica Gd etc 27. G. triacanthos B G; m nehreduni tricho- calycina Gdgr, e Sicilia. 30. G. owe bep. DC. Hisp. mer. c. PuyrLoBorRYys Spach. 31. G. gag G. britannica Hort. G. minor. Lam. Eur. ed Occ. . brutia duis Sp 33. NverettechitSp To "Hisp. 34. G. EREE TE Lge. Hisp. bor. 35. &. Nu Brot. Lusit. Hisp. 36. G. heterophylla Brot. Lusit. d. Cornioca Adans. 37. G. einerea DC. Ligur. Gall. mer, Hi isp. G. anticaria, crinicalyx, pycno- clada, nevadensis Gdgr, € G. Ha, pallidula Gdgr,e Gall. mer. G. cinerascens Lge. Hisp. centr. Lusit. PAPILIONACEAE G. oretana Webb. Hisp. or. G. Bourgaei Sp. Lusit. 38. G. ramosissima Poir. Hisp. mer G. Hr ade Gdgr. Hisp. mer. 39. G. obtusiramea a: Hisp.bor. 40. G. dos Ross. G. Godetii Sp. Taur 41. G. nica Clem. G. Villarsia- Gall. mer. Alpes dinaricae G. pulchella Vis. Dalm. 42. G. sericea Wulf. Eur. med. or. 43. G. Sakellariadis Boiss. Orph. Thessal. Alban G. subcapitata Panc. Serb. 44. G. Millii Heldr. Gra G. Halacsyi Heldr. Pelop. 45. G. florida L, Hi G. incurva gredenalé, ne di ig emosa, silvicola Gdgr, ex Hisp. 46. G. PER RG DC. Hisp. bor. Lusit. G: erian Gay. Hisp. bor. G. Mui. elongata, peor. jugorum. Levieri, occi dgr, ex Hi. bor 47. G. teretifolia Villk. Hisp. bot. . G. ps debe Coss. Hisp. me G. es Pau. Mur 40. G. pilosa L.G. repens Ped Eur. plur. A G. cazorlana Debx. Reverch. aetica or. 50. G. humilis Ten. Ital. mer. 51. G. triangularis W. G. genuen- sis Pers. G. januensis Viv. G. scariosa Viv.G. triquetra W.K n Ait. Ital. Eur. mer. or G. bihariensis Kern. Hung. G. rumelica Velen, Rumel.Bulg. 52. G. anxantica ipei Mem 53. G. tinctoria L. G. dumetorum Gágs; Gall. or. G. ER iine Dicks. non al. G. Kaas Kern. Hung. 155 G. pratensis Poll, Ital. bor. G. coriacea Kit. Hun G. alpicola, incubacea, rupestris Schur (G. oligosperma Simk. G. Sigeriana Fuss) omnes e Transs. G. insubrica gmi G. Marii avr. Helv. 54. G. Eat EN ae elata Wen- der. Eur G. ot Scit Vukot.Croat. Lang. G. margi- G. Vukotinovicii Gdgr. is G. leianthos Gdgr. Hun G. virgata W. non DC. Hung etc. G. sibirica Auct. Ross. or G. Delarbrei Lec. qum Gall. centr. campestris Jka. y ass pac 55. G. spathulata Spa G. lydia uct. non RE Far. or G. nyssana Petrovic. Serb. G. transsilvanica Schur. Transs, G. lamprophylla Sp. Maced. G. Friwaldskyi Boiss. Turc. . G. ovata W. ur. centr. G. nervata vo E nervosa Kit. f Hung. x G. Mayeri Jka. "Eur 57. G. antice Poll. Ital. ias "Helv. Lig G. vade Sp. Ital. Croat. Hun G. Peyremondi Lois. Gall. mer. G. penus a G. pense Poir. Hisp. mer’ G. eq uindtifóemfs Sp. Hisp.mer. . G. clavata Poir. Hisp. mer. e. DRYMOSPARTUM Pr. G. pren Biv. DC. Sici G. sardoa Pr. G. Morisii ou Said, i d 63. €. Spach: Hisp. Gran. 156 f: GzwisrELLA. Moench. 4. G- sagittalis L. G. herbacea La . mer. G.delphinensis Verlot. Gall. mer. 65. G. tridentata L. Hisp. med. - bor. Lusit ; G. adunca, conimbricensis, di- chotomizans,'galloecica, leu- cocephala, undulata Gdgr. G. scolopendria, stenoptera, la- siantha, cantabrica Spach. ex Hisp. bor. Lusit, 7. Retama Boiss. a. EunETAMA Gdgr. 1. R. monosperma Boiss. Hisp. . et Lusit. mer. ^2. R, Gussonii Webb. Sicil, b. Borra Webb. ‘3. R. sphaerocarpa Boiss. Hisp. Lusit. 8. Erinacea Boiss. T. E pungens Boiss. Cors. Pyren. or. Hisp. 9. Argyrolobium Eckl. Zeyh. 1. A. argenteum (L.). A. Lin- næanum Walp. Eur. mer. |. A. patentipilum Gdgr. Aragon. j - horridulum Gdgr. Istria. 2. A. calycinum Boiss, Dalm. Taur. 10. Chamaecytisus Vis. 1. C. dalmaticus Vis, Dalm. II. Cytisus L. a. Eucyrisus L. I. C. purpureus Scop. Eur. centr atocytisus Kittel. C. trichellus Gdgr. Croat. C. tergestinus Gdgr. Illyr. C. glaberrimus Gdgr. Lomb. PAPILIONACEAE 2. C. hirsutus L. Eur. med 3. €. polytrichus M. B. Transs. aur. C. Tournefortianus Lois. Eur. mer. C. alpestris Thuret Bornet(Schur) igur . . leucotrichus Schur. Transs. e Haynaldi Simk. Transs. Ér. C. ratisbo- ung. C. En Rehmann. Ross. C. gaa Fisch. Ross. med. EE A | C. mosquensis, leucocladus, pal- lens Gdgr. e Ross. . C. cinereus Host. Hung., etc. C. macrospermus Te Podol. St C. canescens Malyi non Lois. nec Bohem. Austr. C. banaticus Gris. C. leucanthus austriacus Schur. Eur. or. C. pallidus Schr. C. Jankae Velen. ur iHe , C. dacicus Gdgr. Da: E 7 Giteucantine W. K. Eur. centr. C. Miis, orn leptocla- ; dus Gdgr. e Transs. , C. thessalus Heldr. "Orph. Graec. C. microphyllus Boiss. Thessal. Alban E Rocheli Wierzb. Hung. [4 C Heu Wierzb. Banat. nss, C. eniti: Kit. Hung. -. C. pseudo-Rochelii Simk. Hung, .. C. Velenovskyi Degen. Bulg. C. obvallatus, obscurus, propin- Cem quus Schur, e Transs. . C. ambiguus Schur. C. capita- tus dod austriacus ej. Hung. 3 etd. 8. c. B deus W. Turc. Bulg. . C. agnipilus Velen. oiu - C. hirtellus Rchb. C. chrysotrichus ded Jad. C. os Boiss. C. rhodo- - peus Wagner. Bulg. " C. absinthioides Jka. Maced. scepu- austriacus X capitatus Neilr. C. cai Vis. Regio slav. v OH. C. Es o. Boiss. Bulg. | 12, C. supinus L, Pourr. non W. ©- C. coronensis Schur Transs. 3 E V mer. j 13, © i * €. demissus Boiss. Thessal. "Tr L'Hér Eur a * demi ; sardo us s, vulcanicus Gdgr. ex Eur. australiore. c. Slabrescens Sartorelli. C. PAPILIONACEAE: emeriflorus Rchb,Helv.Lomb.. > 157 17. €. ertt ce Sieb. C. argy- s Rchb. Eur. mer. or. C. Pie: us Ten. Guss. Ital. mer < C. ramosissimus Ten. Neap. C. aprutius, stabianus Gdgr. ex al. mer y 18, €. creticu ; A C. Pisnik Degen. jig. b. LasunNuM Bauh. 19. €. Laburnum med. C. Laburnum X dires Wetts- ustr. 20. €. alpinis Mill. Eur. med. C. carinthiacus Gdgr. Carinth. C. angustifolius Moench. Eur. med. E 21. €. Alschingeri Vis. Dalm. Croat, c. PETTERIA Pr. 22. €. ramentaceus Sieb. C. fra- grans Welden. C. Weldeni Vis © Slav. mer. Aegibotes Kittel. 23, €. aeolicus Guss. C. Bartolottae Tod. Sicil. Ç: puo puros velutinus, vul- m Gdgr. ex ins. &o- licis d. Popocvrisus B. H. 24. €. caramanicus B. H. Graec. e. Terme Webb. 25. €. m monspeseula anus ior F can- L. Eur. diese Willk. Tinni. a. c. n us L. Gall. mer. Hisp. 28. C» ir terochrous Webb. C. mu utabilis Loscos. Hisp. J.- LEMBOTROPIS Gris. d. c. nigricans L. Eur. me ie C. australis Kern. Eur. or. 158 PAPILIONACEAE g. Hererocyrisus Nym. 30. €. Fontanesii Spach. Hisp. mer. icarius, Loscosii Gdgr. ex Hisp. C. plumosus Spach. Hisp. mer. 31. €. tribracteolatus Webb. isp. mer h. SPAnTOCYTISUS Webb. 32. €. albus Lk. C. Linkii Jka. C. "petis Tourn. Hisp. 33. €. purgans Willk. Gall. Hisp. Lusit. [e - carpetanus, leucophyllus, murcicus Gdgr., amblyocladus, lusitanicus, ex Hisp. i. CoroTHAMNUS Pr. 34. €. Kitaibelii Vis. seid pro- cu umbens W. K C. pedunculatus : nés Gall. Helv. Ital. Ba- erb. mer. C. hüiifusus (Wul£). Eur. centr. or. e. Sa auzeanus Burnat.Delph. 36. €, Ardoinol Fournier. our I2. Calycotome Lk. I. €. spinosa Lk. Eur. mer. occ. C. tomophora Gdgr. Cors. C. cretica Pr. Creta. Rhodus. 13. Adenocarpus DC. I, A. deeo sieri Webb. Hisp. Gran. 2. A. hispanicus DC. Hisp. Lusit. 3. A. intermedius DC. Lusit, rticans Boiss. A. Bois- graecus Gris, Graec. Maced. cebennensis Delile. Gall. Hisp. bor. Lusit. retusus dat: Gall. mer. lusitanicus Gdgr. Lusit. commutatus Guss. Ital. mer. Lusit. s ditas peg Gdgr. Calabr. mer, occ. A. bæticus, malacitanus Gdgr. ex Hisp. mer. 5. A. parvifolius DC. A. compli- catus Gay. Eur. mer. occ. A. glaucescens Gdgr. A. asturicus, ess ‘a. isp. bor A. cytisoides Gdgr: Ital. mer. A. villosus Boiss. Hisp. centr. A. calabricus Gdgr. Calabr. 6. A. anisochilus Boiss. Lusit. 14. Leobordea Del. 1. L, Iupinifolia Boiss. Hisp. Gran. I5. Lupinus L. I. L. albus L. L. sativus Gater. r. mer. 2. L. Termis Forsk. L. prolifer Desr. Eur. mer. L. Bivonii Pr. Sicil. Spas 3. L. græeus Boiss. Sart 4. L. hirsutus ve z digitatus Forsk. Eur E; sce PR Sicil. :Neap. 5. L. mieranthus Guss. L. Dou- glasii Guss. L. Gussoneanus J. Agh. Sicil. oues Syra. 6. L.. pilosus L. Græ L, varius L. Bp donet L. angustifolius L. Eur L. leucospermus Boiss. centr 9. Le SPGE dotes Desv. L. silves- tris Lam. part. Eur. mer. , mer. Hisp. œ 1 E. latal Roth. Sicil, Syra. 10. Le hispanicus B. R. Hisp. Lusit. L. gredensis Gdgr. Hisp. centr. 11. Le luteus L. Eur. mer. PAPILIONACEAE HI. ANTHYLLIDEAE Koch. 16. Ononis L. a. EvoNowis. Gdgr. I. O. aragonensis Asso. O. dumosa p. Pyren. His O. alicantina, tejedensis, nor- malis Gdgr., ex His 2. O. Reuteri Boiss. Hisp. mer. occ. 3. O. cephalotes Boiss. Hisp. mer 4. ©. speciosa Lag. Hisp. diiit. Iner. 5. O. rosifolia DC. IE mer. 6. ©. juncea Asso. Arago 7. O. striata Gou. O. id regata ISp. 8. O. montana Coss. Hisp. mer 9. O- saxicola B. R. O. Debeauxii . Hisp. mer. All. O. parviflora pape Vill. Rev 10, ©, indus eli d Oo. brchyania. p UR Hisp. O. etai Cav. Eur. IK minutissima L. O. potes m. Eur, mer. occ. O. balearica Gdgr. ;Minorca. Hisp. O. e repa Gdgr. Delph. 12. O. deseos E O. aphylla Eur f. r. 13, ©. débile Desf. Hisp. mer. 14. O, Tournefortii Coss. Hisp. mer. occ b. Bucrana DC. 15. ©. spe Jacq. O. altissima Xe fœtens All. Eur. O. Ban Schur. O. hir- cina Si spinosa ej. Transs. Tur ulg, O. ren Simk. Hung. O. insignis Coss. Hisp. centr. . 16. O. arvensis L. O. repens b. 159 part. O. procurrens Wallr, Eur. plur. sancta Gdgr. Pyren spinosiformis Simk. Banat. confusa, elatior Bor. e Gall. mitis Gmel. Eur. med n carnea Gdgr. e Gall spino ; DUE. senescens Lap. Pyren. maritima Dumrt. id occiden- talis Lge. Eur. occ. intermedia C. A 17. O. eampestris Koch Ziz. Eur. O. bulgarica Gdgr. Bulg. 18. O. antiquorum L. Eur. mer. O. australis Gdgr. Ital. mer. ooo ocoooooo . E * . À £8 e c 8 z EZ e ge] © 19. O. adenotrichos Boiss. Bulg. 20. ©. pinnata Brot. Lusit. Hisp. mer ? 21. ©. leucotricha Coss. Hisp. mer. Lusit. 22, ©. sr as L. Eur. aus- ralior. satzmanntans B. R. Hisp. occ. Lus 24. O. alba Poit, e ‘Sard. Neap. 25, ©. oligophylla Ten. Neap, Sicil, O. Calabr. 23, O.S O. 26. ©. mitissim 27. ©. filicaulis Salzm. Hisp. mer. 28. O. oprana B. R. Hisp. mer. Lus ; ae us Hisp. Lusit. Sicil. m 3o. ©. APER Willk. Hisp. mer. 31, ©. Cossoniana B. R. Hisp. mer. St 25 Desf. Calabr. ta Forsk. Sard. Sicil. Get : . diffusa Ten. Eur. mer. occ. 160: » O.Dehnhartii Ten. Eur. mer.occ. 35. O. braehystachys Vis. Dalm. 56. O. hirta Desf. Hisp. mer. O. bætica His 37. O. Masquillierii Bert. Ital. centr. .c. Natrix Moench. 38. o. Natrix L. Eur SEE G. d "Gall. . pingu ur. mer. i aditi Pr. Sard. inæquifolia DC. Cors. Sard. alear. . picta Desf. Hisp arachnoidea pes Eur. mer. - foliosa Willk. Hisp. bois or. 39. o. hispanica L. f. Hisp. mer. 0000: coo us o. . microphylla Pr. irs Rhod. 40. O. ramosissim O. vestita Gdgr O. plicata, poai duin iu O. gibraltarica Boiss; Hisp. mer. O. arenaria DC. Gall. mer. Hisp. . valentina Gdgr. Hisp. or. i E © € oris. Hisp. Sar 45. O. Hackelii Lge. Lei. 46. © osa Eur. mer O. longearistata Pr. Ital. mer. Sicil. 47. o. sicula Guss. Sicil. Hisp. mer. 49: ©. yea DC. Gall. mer. His -0: Fette Gdgr. Hisp. mer. . ambigua Lge.-Hisp. Gran. 50. ©, Srotatarioides Coss. Hisp. Ital. A. o. Steperi Bess. Græc. Cre D. polyak Guss» Ital. mer, 52. 54. 55. mer. 56. O. rotundifolia L. O. A BJ: kd PAPILIONACEAE: © : agrigentina, ies he rens Gdgr. e Sic O. cintrana Brot. ets ©. ornithopodioides L, Eur. latifolia sso. Eur. mer. occ. frutiss sa L. O. purpurea Mill. Hisp: Gall, Ital. centr. O. curiosa, mariolensis, remissa, Seguræ, Zapateri Gdgr., ex Hisp. O. peregrina Gdgr. Ital. centr. O. rigida Kze. His ? O. tribracteata DC. Carinth. * . O. tridentata L. His P. O. amoena, barcinonensis, chlo- rella, cordubensis, hirtella, ionocalyx, macrodon, etc. Gdgr, ex Hisp . Barrelieri Duf. Hisp. . angustifolia, interrnédia Lge, ex Hisp. . arbuscula Desv. Hisp. 0000 oo 25 a H ‘5e e 22 [d C £25 B : 3 [^] + . Lad d ct "S re O D + £3 r — k. Hisp. ‘©. cenisia L. O. cristata Mill. pilosa à r. . O. inelusa Pourr. Cors. Sard. 17. Anthyllis L. a. EvawrHYLLIS Gdgr. : A. barba Jovis Lx Eur. -— 6. A. , mer. 7. A. aurea Hos + 9. A. montana L. Eur "PAPILIONACEAE 161 A. splendens W. Cre 2. A. heterophylla L. p Lu- À sit. 3. A. rupestris Coss. Wes mer. 4. A. Ramburei Boiss. Hisp. mer. 5. A. a Cav. Hisp. eee Boiss. Hisp. t. Eur. mer. or. 8. A.tejedensis Boiss. Hisp. mer. med. mer. A. atropurpurea Schloss. Vu- kot, Cro A. Jacquini Kern. an etc. 10. A. sericea Lag. Hisp. mer. . b. VurNERARIA Tourn. AN. A. Vulñeraria L. Eur. A. pilosissima Gdgr. Eny A. Bungei Gdgr. Ros A. baltica, Free, germ dgr., e Suec. etc ` A. alpestris W. K. Eur. med. affinis Brittinger. Bohem. ` Austr. inf. A. calcicola Schur. Transs. A. Cherleri Brügg. Helv. Lo. Vcn Ved N rus- ca j. Germ A. maritima Su “Eur. ma- "A. RE W.-K. Eur. centr. pepper Borb. Austr. oat. A. rustica Mill. : A. Tournefortii FR Eur. : med. 12. A, rubra Gou. A. Dillenii Schult. Eur. A. pid equa Vukot. A. tri» |. . color ej. ‘A. pallida ire gene A. rubicunda Wed Germ. ,; etc. À, sanguinea Schur. Transs. Monten. ‘17. A. hamosa Des Lusit. ,20. A. Mars A. carpathica Pantocs, Hung. A. bicolor Rchb.! Pedem. A. vulnerarioides Bonjean. Pe- dem. Pyren. A. balearica Coss. A. Willk. Majorca. 13. A. hispida BR. Hisp. Lusit. . aragonensis, bætica, iberen- . sis Gdgr, ex Hi A. Weldeniana Rchb. Dalm. rosea A. granatensis, argyreia Gdgr, e Baetica. c. Triponion Medic. 14. A, tetraphylla Es réa lis Boiss. Eur. d. CORNICINA edt 15. A. eornicina L, Hisp, Lusit. 16. A. lotoides L. Hisp. Lusit. f. Hisp. mer. e. ASPALATHOIDES DC. ‘18. A. cytisoides L. Gall. mer. Cors. Hisp 19. A. Genistæ Du. m Duf. His À. Miseni Ge Hisp. mer. anniæ L. Eur . A. cretica L. Creta. A. pren C. À, spinosissima Pourr. Minorca f. DonvcNoPsis Boiss. . 21. A. Gerardi L. Eur. mer. occ 18. Hymenocarpus Savi. r. H. circinata Savi. Eur. mer. IV. TRIFOLIEAE Bronn. 19. Medicago L. a. Euwenicaco Gdgr. r. M. obscura Retz. M levis Desf. M. lenticularis Desr. Ital. 'Sicil. Dalm. 162 M. intermedia DC. non Schult. tal. etc. 2. M. Helix W. Ital. Hisp. Lusit. M. spinulosa DC. Hisp. Lusit. M. Gussoneana, trichella Gdgr, : i. M. plumbea Bert. Sard. M. marginata W. M, FRI a dir: Pyren. M. Por eR Jord. Eur. mer . 4. M. Buonarotiana Arcangeli. Ital. centr 5. M. cuneata Wood. Ligur. Roma. 6. M. scutellata All. Eur. mer. rugosa 8. M. Soleirolii Duby. M. plagios- pira Dur. Gall. mer Ligur. Cors. . 9. M. reticulata Benth. Gall. mer. Sicil. 10. M. tornata W.Lusit. Hisp, or. ? . commutata Tod. M. muri- c . non Bth. Sicil. 11. M. tribuloides Desr. Eur. mer. M. heteracantha Loret. Gall. M. Altobellii Gdgr. Calabr. M, uncina sedis M. distans Poir. Eur M. Mace ces DG. Eur. mer. M. crassispina Vis, Dalm. M. tentaculata W. Eur. mer. i PEENE Gærtn. Eur. iter M. ie ana daga 12. M. itin enis Rhe de: Eur. medit. «lo n^ s Ann nicæensis Gdgr e M. arenaria "Ten. Neap. Gall, mer. M. tetracycla Pr. Sicil. | 20. M. agrestis Ten. Grac. PAPILIONACEAE M. Braunii G.G. Gall. mer. etc. M. adriatica Gdgr. Ital. or. M. cylindracea DC. Ital. Cors. etc. M. subinermis Bert. poe Ital. M. Reverchoni Gdgr. Sard. M. PRESE ae zelotes Gdgr. Sic 13. M, striata But M. tricycla DC. Eur. mer. occ. M. cantabrica Gdgr. Hisp. bor.. I4. M. tuberculata W., Eur. mer. M. catalaunica Sckrank. M. pu- —€— Md non Horn. Gall. mer. Hi M. spinulosa DC. "Eur. mediter. 15. M. mu . M. ovata Cormign cc ur. mer. occ. M. macrocarpa Moris. Sard. Hisp. M. Sorrentini Tineo. Sicil. 16. M. sphzerocarpa Bert. Eur. mediterr. M. ines Tod. Sicil. 17. M. turbinata W. es doliata Carmign. Eur. M. pre Bth. non Ww. Eur. .0 M. itis Gdgr. B Sicil, . strumaria M. neglecta Guss. Sicil. 18. M. globosa Pr. Lusit. Sicil. Graec. Rhodus. Turc. constricta Dur. 19. M. Gerardi Kit. M. rigidula Desr. on al. er. M. Verloti Perrier. Sabaud. M. villosa DC. M. villosula z m a o & 5 pi a SE [aol c [=] ga Ital., mer, x depressa Jord. Gall. mitis Del. M. "mendo -Ge- rardi ej. Gall. b. Gocimena Gdgr. 21. M. coronata Desr. Eur. mer. M. Urbani Heldr. Grac. 22. M. Tenoreana Ser. Eur, mer. occ 23. M. præcox DC. Eur. mer. 24. M. lappacea Desr. Eur. mer. M. hispida Gærtn. M. nigra W. Eur. mer. M. Terebellum W. M. conica Schkr. Eur. mer. M. polycycla Moris. Sard. M. MM. Eur M. a Ten. Nea M. gracillima Tineo. m M. uncinata W. Eur. M. dedi: W. Gall. mer. Ita M. ME Moris. mer. 25. M. apiculata W. M. echinata Bouch, Eur. med. mer. M. legionensis Gdgr. Hisp. bor. M. confinis Koch. Alsat. Gal. or. M. CENE Moris. Sard. 26. M. maeula Ital. Gall. mer. M. polymorpha Engl. bot. 27. M. minima Desr. M. rigidula oth. Eur. M. lineata Tausch. Bohem. M. brachyacantha Kern. Eur. med. etc. M. recta Desf. Eur. mediterr. M. græca Horn. M, hirsuta All. Eur. mer M. mollissima Roth. M. hirsu- issima Cyr. Ital. pd etc. M. pulchella Tod. Sic M. ononidea Coincy. Gall. mer. Hisp. PAPILIONACEAE 163 M. Meyeri Grunner. Ross. 28. M. laciniata All. Eur. mer. 20. M. pontificalis Gennari, Sard. 3o. M. Echinus DC. Ital. Lusit. M. Decaisneana Tod. Gall. mer. M. crinita Pr. Sicil. M. panormitana Tineo. Sicil. 31. M. Decandollii Tineo, Ital. M. — pisana Gdgr. ex Ita 32. M. ciliaris pg M 33. M. Re Hisp. mer. 34. M. muricol bg Tineo. Ital. S Sopa Gdgr. Sicil. 35. M. edited s Jacq. Eur. centr, M. eta Balb. Lomb. g 37. M. pulis M. corymbifera bodie Eur. ; sipit Wallr. Thuring. . Cupaniana Guss. Ital. Gall. mer. Hisp. bor. Wege Dur. 38. M. Gall. 39. M. Arpa lek | Woods. Ital. d. Menica Tourn. 40. M. arborea L. Balear. Ital, mer, Grac M. Hedenborgii d Rhodus. Pr. Sicil. 41. M. cretacea MB Hor M. spuria Hy. M. cyclocarpa X sativa ej. Gall. M. ined — Germ, Schwa SUPPRESSION DES PONPES - et des Puits ouverts es docteurs conseillent, pour avoir toujours de dec -: ~ de je es remplacer par le Dessus de Sécu l'eau à lo profondeurs et t b tous les acci- dents. 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Ville de Paris, E VUE INTÉRIEURE DE L'APPAREIL SÉANCES DE L'ACADÉMIE 1904. — & octobre, 8 novembre, 20 décembre. L'Académie offre nux Auteurs des Tirages à part, à 235 exemplaires, sans réimposition ni changement de folios. i Le port est à la charge des aute urs. avec changement de pagination, nouvelle mise sous presse, couvertures non imprimées sur papier de couleur, pliage et couture X Les remaniements dans le texte sont comptés à raison de o fr. 65 l'heure. NOMBRE DE PAGES 95 Ex. | 50Ex. Ex. | 100 Ex. | 150 Ex. | 200 Ex .1/4 de feuille — 4 pages ..... . Afr. | Sfr. 6 fr. 7 fr. 8 tr. 50 [10 fr. 50 - 4/2 feuille — 8 pages .... LE [| fy. | 9 tr. 10 fr. 50 {12 fr. 1 feuille 2 e enbere — 46 pages... | 9fr. 55. |41fr. 50 x k 35 {15 fr. a7 fr. 90 | 20 fr. ; Goura imprimée : 50 ex., 4 fr.; 100 ex., 4 fr. 50; 150 ex., 5 fr. 25: se 6 fr : figurer leur manuscrit la men e à part, avec ou sans pagina ation pres », et le « chiffre » du a idi couverture im mprimée ou non, et enst" rur nt avec Mimprimeur dés la réception du' NÉE (36 SERIE) BULLETIN ADÉMIE INTERNATIONA de Géographie Botanique « LE MONDE DES PLANTES » Ce numéro a paru le 10 Mai 1904 SOMMAIRE DU N° 183 PLANTE BODINIERIANÆ FAURIEANÆ ET CAVALERIENSES Lapiées, par M. Eug. Vaniot. — Licaexs pu Kouy-TCHÉOU, par M. l'Abbé H. Olivier. — CYPE- RACE (ExcL. CARICES) JAPONICÆ ET ConEANE A R. P. Urg. FAURIE LECTÆ, H. Léveillé. — CvPERACEX (EXCL. CanicEs) A. R. P. J. CAVALERIE IN PRO- viNcIa Kouy-TCHEOU APUD SINENSES LECTÆ, H. Léveillé. — SALICES A R. P. Unp. FauRIE IN JapoNta LECTÆ, Ab. H. Léveillé et Eug. Vaniot determi- natæ. — Hynnip Nove HispaniÆ, Auctore Carlos Pau. LE MANS IMPRIMERIE A. BIENAIMÉ - LEGUICHEUX Rue Marchande, 15 et rue Bourgeoise, 16 1904 Avis au Relieur : Le présent fascicule de Mémoires terminera le 2° volume de l'année 1904 du Bulletin de l'Académie. Les deux autres fascicules paraitront dans le courant du 2* semestre. B U LE SAN : 13° ANNÉE (3° Série) N^ 183 Mar 1904 | | DE L'ACADÉMIE INTERNATIONALE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE : PLANTÆ BODINIERIAN.E FAURIEANZE & CAVALERIENSES | LABIÉES : Par M. Euc. VANIOT 1 Colquhounia Seguini, sp. nov. I Tige élancée, grimpante, glabre, un peu pubérulente. seule- -. ment sur les jeunes rameaux, à rameaux opposés, courts - (5-10 centim.); Feuilles ovales-allongées, glabres, alternes, souvent opposées aux verticilles de fleurs, assez nR pétiolées, dentées, en coin à la base, acuminées au somm Fleurs médiocres, en verticilles ONE sur les rameaux; Corolle rouge, couverte sur le dos d'un épais tomentum jauná- = Te couché; calice glabre, légèrement courbé, évasé, 10-strié, | 5-denté, à dents égales, triangulaires, larges ; Nucules noires, sèches, surmontées d'une membrane 2-3 fois plus longue en forme de samare. Diagnose latine. : Caulis erectus scandens, glaber, puberulus tantum ad apicem . Tamorum juniorum, ramis oppositis, brevibus (5-10 centim.); 1 Folia ovato-oblonga, glabra, alterna, verticillastris md opposita, sat longe petiolata, dentata, in cuneum ad basim à tenuata, ad apicem acuminata; 166 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Flores mediocres, verticillastris paucifloris secus ramos dis- positis; corolla coccinea, dorso tamen lanugine spissa lutea depressa vestito; calyx glaber, subincurvus, 10-striatus, 5-den- tatus, dentibus subaequalibus triangulis latis ; Nuculæ nigræ, siccæ, cum apice membranaceo in samaræ formam. Le genre Colquhounia, remarquable par ses fruits ailés, ne compte d’après Hooker et le Prodrome que trois espèces, toutes les trois indiennes : les C. vestita et elegans, très velus et to- menteux, ne peuvent se confondre avec notre espèce qui est glabre; le C. coccinea lui ressemble davantage ; mais il est bien plus grand, avec des rameaux très longs (rami longissimi), et légèrement tomenteux, et une corolle coccinée, sans tomen- tum jaune sur le dos. Le €. Seguini est donc une quatrième espece originaire de Kouy tcheou (Chine) L'herbier Bodinier renferme deux échantillons de cette espèce : 1° kagt Kouy-tehéou, environs de Ou la gay (Tchin-lin). — Longues tiges sous-ligneuses, lianeuses, fleurs rouge lilas (Note du collecteur). J. Séguin legit, mars 1898, n° 2237. 2» Chine, environs de My tsao. Longues tiges s'enlacant aux arbres et buissons. Fleurs coccinées (Note du collecteur). Fr. Ducloux legit, 4 mars 1897. N° 110 Plectranthus (/sodon) Coreanus, sp. nov. Tige droite, haute de 50 cent. (la base manque), glabrescente, rameuse à rameaux courts ordinairement dressés et formant une panicule serrée ; Feuilles opposées, pétiolées, ovales, arrondies subcordées à la base, acuminées au sommet, à dents arrondies plus ou moins lacérées ou terminées en pointe ; hérissées sur les deux faces; les florales conformes, petites, montant jusqu'au sommet des épis ; Fleurs en épis très étroits sur les rameaux et la tige; Calice hérissé, 5-denté, dressé, à nervures à peine appa- rentes ; Corolle deux fois plus longue que le calice, réfractée à la ie … ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 167 base ; étamines 4, et style bifide renfermés dans la lèvre posté- - rieure de la corolle; Nucules? Diagnose latine. Caulis erectus, 50 cent. altus (basi deficiente), glabrescens, ramosus, ramis brevibus secus caulem fere erectis et panicu- lam angustam efformantibus ; Folia opposita, petiolata, ovata, rotundato-subcordata ad basim, ad apicem acuminata, utrinque hirta, dentata, dentibus latis, rotundatis, nunc in acumen desinentibus, nunc laceris ; floralia conformia, breviora, ad apicem usque spicarum ascen- dentia ; Flores in racemos angustos dispositi secus ramos et caulem ; Calyx hispidus, 5-dentatus, erectus, nervis vix apparentibus ; Corollacalyce duplo longior, basi refracta; staminibus 4 et stylo bifido in labio postico corollæ inclusis; nuculæ ? Echantillon unique, d'un roux foncé, peu avancé : quelques fleurs à peine épanouies, pas de fruits. Corée, route de Chemulpo à Séoul, lieux secs et incultes, Em. Bodinier legit, 13 septembre 1889. Herbier Bodinier, sans n°. Plectranthus (/sodon) sculponeatus sp. nov. Tige dépassant 60 cent., rameuse dés la base, tréstomenteuse, anguleuse, sillonnée ; Feuilles opposées, pétiolées, velues des deux cótés, plus pâles à la face inférieure, arrondies, profondément cordées à la base, acuminées au sommet, crénelées; les florales conformes, devenant subsessiles, et montant jusqu'au sommet des rameaux ; Verticilles formés de cymes multiflores, à pédoncule commun long de 1-2 cent., à pédicules plus longs que les calices, pube- rulents; formant de longs épis latéraux et un trés long épi cen- tral; ? Calice hispide, à 5 dents égales triangulaires, 10-sirié, le fructifère renflé à la base, réfracté, à gorge nue intérieurement; Corolle petite, longue de 3-4 mm., jaune, en forme de sabot, à tube peu exserte, à limbe arrondi, renflé à la base; étami- 168 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE nes 4, et style brièvement bifide renfermés dans la lèvre pos- térieure; Nucules rousses, oblongues, glabres, granuleuses. Diagnose latine. Caulis supra 60 cent. altus, a basi ramosus, dense villosus, angulatus, sulcatus ; Folia opposita, petiolata, utrinque hirta, infra pallidiora, ro- tundata, ad basim profunde cordata, ad apicem acuminata, crenata; floralia conformia, minora, subsessilia, ad summas spicas ascendentia ; Verticillastri cymis multifloris constantes, pedunculo com- muni 1-2 cent. longo, pedicellis calyce longioribus, puberulis; spicas laterales longas, terminalem longissimam efficientes; Calyx hispidus, 5-dentatus, dentibus æqualibus triangulis, 40-striatus; fructifer basi inflatus, refractus, fauce intus nuda; Corolla 3-4 mm. longa, lutea, in sculponeas efformata, tubo vix exserto, limbo rotundato infra inflato; staminibus 4 et stylo breviter bifido in postico labio inclusis ; Nuculae rufae, oblongae, glabrae, subrugosae. Espèce remarquable par ses fleurs jaunes en forme de petits sabots. Chine, Kouy-tcheou, environs de Gan-pin. C. dans la mon- lagne. Forte tige de plus d'un métre; fleurs jaunes en sabot. (Note du collecteur). Léon Martin legit, le 20 septembre 1897. Herbier Bodinier, no 1942. : Orthosiphon glabrescens sp. nov. Tige dressée, rameuse, carrée anguleuse, glabre à la base, à peine pubérulente au sommet; Feuilles opposées, subsessiles, ovales-allongées, dentées, acu- minées au sommet, hérissées de petites épines blanches sur la face supérieure d'un vert foncé, à page inférieure plus pâle, abondamment marquée de points blancs brillants ; les florales conformes, plus petites que les pédoncules des fleurs; ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 169 Fleurs distribuées en grappes latérales sur la tige et les ra- meaux ; pédoncule commun long de 1 à 2 cent.; se subdivisant en deux autres pédoncules portant les pédicelles, avec quelque- fois une fleur sortant du point de séparation des pédoncules secondaires; le tout formant plusieurs épis assez larges mais peu serrés; Calice florifère pubérulent, dressé, 10-nervié, à 5 dents pa- raissant égales ; fructifère enflé à la base, réfléchi, marqué de quelques points blancs brillants ; Corolle longue de 2-3 mm., à tube exserte; éfamines 4 dépas- sant la corolle de 3-4 mm. ; Style non bifide, trés légèrement enflé au sommet. Nucules blanchâtres, ovales aplaties, lisses, rugueuses. Diagnose latine. Caulis erectus, ramosus, quadrato-angulatus, basé glaber, vix ad ramos et apicem puberulus; i Folia subsessilia, opposita, ovato-elongata, dentata, apice acuminata, spinulis albis in pagina superiori dense viridi hirta, in pagina inferiori pallidiore innumeris punetis albis fulgenti- bus notata; floralia conformia, pedunculis breviora; Flores in racemos laterales distributi secus caulem et ramos; pedunculo communi 1-2 cent. longo, in duos secundarios pedun- culos pedicelliferos diviso, nonnunquam flore pedicellato angu- lum interiorem obtinente; pluribus spicis latis non densis ita _efformatis ; Calyx floralis puberulus, erectus, 10-nervis, 5-dentatus, den- tibus aequalibus vel parum inaequalibus; fructifer basi infla- tus, reflexus, nonnullis punctis albis fulgentibus notatus ; Corolla 2-3 mm. longa, tubo exserto; stamina 4, coronam 3-4 mm. superantia; stylus non bifidus; levissime ad apicem inflatus ; Nuculae albidae, ovatae compressae, glabrae, subrugosae. Par sa glabrescence, par la forme et A anra pE ee feuilles, par son port, cette espèce se distingue bien de !U. Bodinieri. 170 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Chine, route de Mong-tse à Yun-nan-sen, col de Koan-yn- chan, haies du bord de la route; Item, environs de Yun-nan-sen, talus au pied de la montéshé Em. Bodinier legit, le 27 octobre 1896. Herbier Bodinier, sans n°. Orthosiphon Bodinieri sp. nov. Tige haute de 50 à 60 centim., velue-rousse, trés rameuse ; Feuilles opposées, pétiolées, crénelées, acuminées au sommet, les inférieures arrondies subcordées à la base, les supérieures en coin et subsessiles, toutes velues sur les 2 faces ; Fleurs d'un bleu pále,en grappes latérales sur les rameaux et les tiges, à pédoncule commun long de 1 à 2 centimètres, à pé- dicelles plus longs que le calice; bractées foliacées beaucoup plus petites que les pédoneules; Calice floral dressé, à 5 dents, la postérieure dilatée; tube hé- rissé, glanduleux, à glandes d'un rouge brillant, 10-strié ; le fructifère trés glanduleuz, renflé à la base, réfléchi, à gorge nue intérieurement ; Corolle petite (3 mm. hors du calice), 3 fois plus longue que le calice; étamines 4, exsertes, dépassant la corolle de 2 ou 4 mm. ; Style non bifide, mais /égérement renflé en massue; Nueules roux-pále, ovales un peu aplaties, glabres, lisses. Diagnose latine. Caulis 50-60 cent. altus, villoso-rufus, ramosissimus ; Folia opposita, petiolata, crenata, ad apicem acuminata ; infe- riora ab basim rotundata subcordata, superiora cuneata subses- silia, universa utrinque villosa; Flores in racemos laterales secus caulem et ramos, pallide caerulei, peduneulo communi 1-2 cent. longo, pedicellis calyce longioribus ; bracteae foliaceae pedunculis multo breviores; Calyx floralis erectus, 5-dentatus, dente postico dilatato; fubo hispido glanduloso, glandulis rubris fulgentibus, 10-striatus; fructifer valde glandulosus, basi inflatus, reflexus, fauce intus nuda; Corolla parva, 3 mm. longa, calyce triplo longior; stamina 4, AGADÉMIE.DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 174 exserta, corollam fere 3-4 mm. superantia; stylus non bifidus, sed leviter in clavam inflatus; Nuculae pallide rufae, ovatae paulum compressae, glabrae, laeves. Espèce remarquable par les glandes, en forme de petits rubis, qui ornent son calice, et se retrouvent cà et là sur d'autres par- . ties de la plante. Chine, Kouy-tcheou, environs de Kouy-yang. Bois de la montagne de N.-D. de Liesse; fleurs bleu-pâle (Note du Collecteur). : Em. Bodinier legit, le 20 octobre 1898. Herbier Bodinier, n? 2480. Sous le n° 4938 du méme herbier, se trouvent deux échantil- lons qui semblent constituer deux variétés de l'espèce précé- dente; ils diffèrent surtout : 4° par la villosité beaucoup plus épaisse dans toutes les parties, et laissant yoir plus difficilement les glandes rouges du calice ; 2^ par les feuilles, beaucoup plus n échantillon, arrondies dans profondément crénelées dans u par les grappes bien l'autre avec un pétiole presque ailé; 3° moins développées; les styles sont aussi en massue, mais avec tendance à se partager en deux branches. Ocimum (Hierocimum) ? aureoglandulosum sp. nov. Tige sous-ligneuse, dressée, pubérulente, simple ou rameuse ; acuminées aux deux bouts, lar- supérieure, hispides sur les deux les florales plus Feuilles opposées, pétiolées, gement dentées dans la partie faces et sur le pétiole, plus pâles en dessous, petites, quelquefois entières ; Verticilles 2-4 flores, espacés, feuillés, che ; Calice à 5 dents larges, triangulaires, aile large, à glandes jaune-brillant, qui se re le tube, ainsi que sur la corolle ; calice fructifèr ouvert ; Corolle à tube inclus, à limbe quadri plus longues que le tube de la corolle, formant un épi allongé, l'une développée en trouvent aussi sur e renversé trés partit; étamines 4, 3-4 fois à filet renflé et velu au 172 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE point d'insertion; style bifide, encore plus long que les étamines. Fleurs d'un bleu-pâle. Nucules piriformes, cendrées, à point d'attache basilaire. Diagnose latine. Caulis sublignosus, erectus, puberulus, nunc simplex, nunc ramosus; Folia opposita, petiolata, utrinque acuminata, supra medium laxe dentata, utrinque et in petiolo hispida, infra pallidiora; floralia minora, interdum integra ; Verticillastri 2-4-flori, discreti, foliosi, spicam laxam elonga- lam efficientes ; Calyx 5-dentatus, dentibus latis, triangulis, uno in alam dila- tato glandulis aureis notatam ; tubo item glanduloso, necnon et corolla; fructifer refractus et apertissimus ; Corolla tubo incluso, limbo quadripartito; stamina 4, triplo vel quadruplo corollae tubo longiora, filamentis basi dilatatis et hispidis; stylus bifidus, staminibus ipsis longior. Flores pallide caerulei. Nuculae piriformes, cinereae, areola basilari. Espèce remarquable au premier coup d'œil par ses étamines déjetées, trés longuement exsertes, et encore dépassées par le style; le calice présente une aile assez largement développée, semée de glandes semblables à une poudre d'or ; ces glandes se retrouvent sur le tube du calice, sur les corolles, et plus rare- ment au milieu de la villosité des feuilles. Chine, Kouy-tcheou, entre Hin-y-hien et Fou; bords d'une petite riviére profondément encaissée, prés du pont. Plante herbacée ou sous-ligneuse, quelquefois trés branchue. Fleurs bleu-pâle (Note du eollecteur). E. Bodinier legit, 12 avril 1897. Herbier Bodinier, n° 1533. Nepeta (Pycnonepeta) Bodinieri, sp. nov. Tige simple, pubérulente, dressée ; Feuilles toutes pétiolées, même les florales ; largement ovales, à crénelures grosses (12 sur une courbe de 8 à 9 centim.) ; les ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 173 inférieures grandes (pétiole de 3 cent., limbe long de 7, large de 7), cordées et en coin à la base, acuminées.au sommet, lé- gérement velues sur les deux faces et sur la pétiole; Verticilles multiflores, /onguement pédonculés, dressés, les inférieurs trés écartés, les supérieurs rapprochés; Calice à 15 stries, velu, à 5 dents inégales, ciliées, dressées, plus courtes que le tube: brièvement pédicellé, enflé à la base à la maturité; gorge nue; Bractées ténues, velues, plus courtes que le calice ; Corolle rose-pourprée, deux fois plus longue que le calice, bé- rissée; étamines 4, égalant Ja corolle; style brièvement bifide ; Nucules ovales un peu aplaties, rousses, avec une tache blan- che à la base, /égérement granuleuses au sommet. Diagnose latine. Caulis simplex, puberulus, erectus ; Folia universa petiolata, floralibus inclusis; late ovata, gros- se crenata; inferiora magna, 10 cent. longa incluso petiolo, 7 eent. lata; cordato-cuneata, ad apicem acuminata, leviter hispida in utraque pagina et petiolo; Verticillastri multiflori, longe pedonculati, erecti ; inferiores longe discreti, superiores approximati; Calyx 15-striatus, hispidus, ə dentatus dentibus inrparibus, ciliatis, erectis, tubo brevioribus; breviter pedicellatus, basi post anthesim inflatus; fauce nuda ; Bracteæ tenues, hispidæ, calyce breviores; Corolla roseo-purpurea, calyce duplo longior, na corollam æquantia; stylus breviter bifidus; Nuculae ovatae paulum compressae, rufulae, culatae, ad apicem leviter verrucosae. Espéce voisine des N. distans Royle, et Italica; differe de la 4"e par son calice à dents non sétacées; par Ses feuilles non profondément cordées ni densément velues en dessous, par sa tige simple; s'écarte de la seconde par sa tige simple, ses feuil- les non blanchâtres surles deux faces, ses nucules à peine tu- berculeuses au sommet. hispida; stami- basi albo ma- 174 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Chine, Kouy-tcheou. Environs de Kouy-yang, au pied d'un grand rocher surplombant la rive d'un ruisseau. Fleurs roses- pourprées (Note du Collecteur). E. Bodinier legit, 9 décembre 1897. Herbier Bodinier, n* 2030. Lamium ? coronatum, sp. nov. Tige herbacée, haute de 40 cent., très velue, aphyllè jus- qu'au premier verticille ; Feuilles opposées, velues sur les deux pages, naissant sous les yerticilles, longuement pétiolées 4 pétiole courbé redressé, à limbe ovale, acuminé aux deux bouts, lâchement denté; les supérieures plus longues que les inférieures, longues de 14-16 centim., dont 6-7 pour le pétiole ; dressées, formant au-dessus de l'épi floral un haut panache d'une forme trés remarquable ; Verticilles multiflores ; calice hérissé, à dents longues et ci- liées, à tube faiblement multinervié, à gorge velue; Corolle deux fois plus longue que le calice, hérissée, à tube droit, à gorge non largement dilatée ni contractée ; Etamines visibles sous la lévre postérieure qui est droite; an- thères divariquées, glabres. Fleurs jaunes. Diagnose latine. Caulis herbaceus, 40 cent. altus, valde villosus, «sque ad primum verticillastrum aphyllus ; Folia opposita, utrinque hispida, sub verticillastris nascentia, longe petiolata petiolo incurvo primum et deinde erecto; limbo ovato, utrinque acuminato, laxe dentato; superiora inferiori- bus longiora, 14-46 cent. longa (petiolo incluso, 6-7 cent. longo); erecta, et supra spicam quasi altissimam coronam effingentia ; Verticillastri multiflori ; calyx hispidus, dentibus longis cilia- tis, tubo leviter multinervi, fauce intus villosa ; Corolla calyce duplo longior, hispida, tubo recto, fauce nec dilatata nec contracta ; Stamina sub labio postico recto visibilia, antheris divaricatis glabris ; Flores lutei. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 175 Espèce très étrange, semblant n'appartenir à aucun des grou- pes connus du genre Lamium ; ses anthères glabres Véloignent des Lamiopsis et des Lamiotypus; sa corolle ni contractée, ni dilatée, la met hors des Galeobdolon et des Orvala; enfin son panache de feuilles lui donne un aspect extraordinaire. Chine, Kouy-teheou. Environs de Gan-pin. Fond d'un ravin hoisé. Dessus des feuilles d'un vert velouté luisant ; fleurs jaunes (Note du collecteur). L. Martin legit, le 2 aoüt 1897, Herbier Bodinier, n° 1777. Lamium Kouyangense, sp. nov, Tige herbacée, haute d'environ 50 cent., absolument simple sans rameaux inférieurs, hispide; Feuilles opposées, pétiolées, cordiformes à la base, presque obtuses au sommet, £riangulaires, erénelées, velues des deux côtés, toutes conformes, non réunies en verticilles serrés au sommet; Verticilles 5-6-flores, espacés, non accumulés au sommet de la tige; Calice à 5 dents larges triangulaires, multinervié, hispide, velu à la gorge ; Corolle à tube droit, muni d'un anneau de poils intérieur obli- que; à gorge non dilatée ; ' Etamines cachées dans la lèvre postérieure, d anthères gla- bres, à filets velus; Style divisé au sommet en deux branches très courtes ; Nucules coupées carrément au sommet. Diagnose latine. Caulis herbaceus, 50 cent. altus, omnino simplex nullis ra- musculis inferioribus, hispidus ; Folia opposita, petiolata, cordata, triangula, crenata, utrinque hispida, non ad summum caulem conferta ; : dd Calyx &-dentatus, dentibus triangulis lalis, multinervis, hispi- dus, fauce villosa ; fere ad apicem obtusa, .176 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Corolla tubo rectò, oblique intus annulato; fauce non dila- tata; ; Stamina in labio postico abscondita, antheris glabris, filamen- tis hispidis ; Stylus ad apicem in brevissimos ramulos divisus ; Nuculæ apice quadratæ. Par ses anthères glabres, sa tige très simple, la forme et la distribution de ses feuilles, cette espéce est bien distincte des Lamium du groupe purpureum ; Par sa corolle droite, par sa gorge non largement dilatée, elle s'éloigne du groupe des L. Maculatum et flexuosum. Chine, Kouy-Tcheou, environs de Kouy-yang. Plaine et mon- tagne, cultures, bord des routes. Fleurs d'un rouge pourpre. Bodinier legit, 21 Juillet 1897, et 1° Juin 1898. Herbier Bodi- nier, n? 1700. Elsholtzia /Cyclostegia) Bodinieri sp. nov. Tige herbacée, haute de 25 à 30 centim., couverte de poils blancs étalés, d'abord courbée, puis redressée, rameuse, d'un roux foncé ; Feuilles subsessiles, éparses, lancéolées, crénelées-dentées au sommet, ciliées, marquées de nombreux points glanduleux translucides, conformes jusqu'aux épis; les florales membra- neuses, connées, cyathiformes, veinées, longuement apiculées, hispides ; Verticilles pauciflores, rapprochés, en épis courts (3-4 cent.), imbriqués, les terminaux formant une panicule ; Calice velu, à dents longuement ciliées; corolle velue, trois fois plus longue que le calice, un peu courbée au sommet, éta- mines et style exsertes ; Fleurs rose-pourpre, à calice enfermé dans les feuilles flo- rales; Nucules ? Diagnose latine. Caulis herbaceus, 25-30 cent. altus, pilis albis promissis ve- stitus, primum curvatus, deinde erectus, ramosus, intense rufus; ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 177 Folia subsessilia, sparsa, lanceolata, ad apicem crenato-den- tata, ciliata, multis punctis glandulosis et translucidis notata, usque ad spicas conformia ; floralia membranacea, connata, cyathiformia, venosa, longe apiculata, hispida ; Verticillastri pauciflori, contigui efformantes spicas breves (3-4 cent.), imbricatas, terminales paniculatas ; Calyx villosus, dentibus longe ciliatis ; corolla villosa, calyce triplo longior, parum incurva ad apicem; staminibus et stylo exsertis ; Flores roseo-purpurei, calycibus intra folia floralia inclusis; Nuculæ ? Espèce aromatique, bien caractérisée par sa villosité blanchà- tre abondante, par la forme de ses feuilles, et surtout par les glandes translucides qui rappellent celles de notre Mi//epertuis. Chine, environs de Yun-nan-sen. C. dans la montagne. Fleurs rose-pourpre. Em. Bodinier legit, 2 Décembre 1896. Herbier Bodinier, n° 2547. Elsholtzia Labordei sp. nov. Tige élevée, ligneuse, légèrement tomenteuse blanchâtre, rameuse ; Feuilles vert foncé en dessus, blanches tomenteuses en des- sous, à nervures en réseau, opposées, pétiolées, ovales, acumi- nées aux deux extrémités, entières à la base, crénelées à parlir du tiers inférieur, les florales petites; Verticilles pauciflores, en épis longuement interrompus à la base, longs, étroits (15-20 cent. de long Sur 10-15 mm. de large), acuminés ; Bractées très fines, plus courtes que les calices; Calice à pédicelle assez long, profondément fendu, blanc lomenteux ; Corolle trés courte, dépassant à peine le calice, étamines et styles exsertes; Fleurs d'un bleu très pâle; Nucules roussátres, ovales allongées, râtre. à point d'attache noi- 178 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Diagnose latine. Caulis altus, ligneus, leviter tomentoso-incanus, ramosus ; Folia dense viridia sursum, infra incano-tomentosa, nervis reticulatis; opposita, petiolata, ovata, utrinque acuminata, basi integra, deinde usque ad apicem dentata; floralia minora ; Verticillastri pauciflori, efformantes spicas longe ad basim interruptas, longas, angustas (15-20 cent. longas, 10-15 mm. latas), acuminatas; Bracteae minutae, calycibus breviores ; calyx sat longe pedi- cellatus, alte fissus, incano-tomentosus : corolla brevissima, calycem vix superans, staminibus et stylo exsertis; Flores pallide caerulei ; Nuculae rufulae, oblongae, basi nigrescentes. Appartient au groupe des Aphanochilus: se fait remarquer par ses feuilles nettement Aicolores, par ses verticilles pauci- flores, et ses épis longuement interrompus à la base. Chine, Kouy-tcheou, environs de Tsin-gay, à Tchao se. Abonde dans la montagne et au bord des routes. Fleurs d'un bleu trés pâle. (Note du collecteur.) J. Laborde legit, le 7 septembre 1899. Herbier Bodinier, n" Z«M. Dysophylla Martini, sp. nov. Tige rampante, radicante à la base, puis redressée, haute de 60 à 70 centimètres, simple, glabre; Feuilles verticillées par 4, glabres, sessiles, étroites-oblon- gues, entiéres ou à dents rares ; Epi unique, haut de 8 centim., sur 45 mm. de large, inter- rompu à la base, le verticille inférieur étant séparé des autres : Fleurs petites; calice velu, à dents larges, triangulaires; corolle pourpre, plus longue que le calice ; 4 étamines longue- ment exsertes ; style bifide. Diagnose latine. Caulis repens, radicans, deinde erectus, 60-70 cent. altus, simplex, glaber ; ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 179 Folia verticillata quaterna, glabra, sessilia, oblongo-linearia, integra vel rarissime dentata ; - Spica unica, 8 cent. alta, 45 mm. lata, ad basim interrupta, verticillastro inferiori discreto a ceteris: Flores minuti ; calyx villosus, dentibus triangulis latis; corolla purpurea, calyce longior; quator stamina longe exserta ; stylus bifidus. Cette espèce appartient au groupe des Verticillées; elle n'est ni le cruciata, ni le quadrifolia, ni le linearis, ces espèces étant velues ; elle n'est pas davantage le verticillata qui est rameux et a les feuilles verticillées par 6; ni les crassicaulis, pumila, stel- lata, tous rameux. Chine, Kouy-tcheou, environs de Tsin-tchen. Herbages marécageux au bord d'un ruisseau; fleurs pour- pres: Peu C. (Note du collecteur). Léon Martin legit, le 13 septembre 1897. Herbier Bodinier, n° 1946. Dracocephalum (Moldavica) simplex sp. nov. Tige simple, droite, pubérulente, de 30 à 40 centim. ; Feuilles opposées, pétiolées, nombreuses et montant jusqu'aux derniers verticilles, superficiellement et làchement dentées, arrondies à la base, acuminées au sommet, hérissées inférieu- rement surtout sur les nervures ; Verticilles 1-4-flores, à l'aisselle des feuilles, commençant vers le milieu de la tige; Calice bilabié, 15-nervié, velu; corolle rose, de 30 à 35 millim., à tube exserte long de 20 mm., à gorge ample (10 mm. de large), lévre postérieure dressée arrondie, lèvre antérieure trilobée, lobe médian à poils blanes ; étamines cachées sous la lévre pos- térieure, à anthères glabres ; style à peine exserle, à deux ra- meaux égaux. Diagnose latine. Caulis simplex, erectus, puberulus, 30-40 cent. altus; Folia opposita, petiolata, multa et ad summos verlicillastros 180 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE ascendentia, parum et laxe dentata, ad basim subrotunda, ad apicem acuminata, subtus hirta praecipue secus nervos ; Verticillastri 1-4-flori, ad foliorum axillas dispositi ; supra medium caulem inchoantes ; Calyx bilabiatus, 15-nervis, hirtus; corolla rosea, 30-95 mm. alta, tubo exserto 20 mm. longo, fauce ampla 10 mm. lata, labio postico erecto fornicato, labio antico trilobo, lobo medio pilis albis hispido ; Stamina in labio postico abdita, antheris glabris; stylus vix exsertus, duobus ramulis fere aequalibus. Espèce remarquable par sa tige entièrement simple; les feuil- ` les paraissent varier pour la longueur et la largeur. Chine, Kouy-tcheou, environs de Kouy-yang. Montagne du collège. Belles fleurs roses. (Note du collecteur.) Em. Bodinier legit, 26 mai 1898, n° 2284. | Yun-nan, mont entre Se-tsong et Ho-pin. Em. Bodinier legit, 6 avril 1897, sans nv. Dracocephalum (Mo/davica?) radicans, sp. nov. Tiges longuement couchées-radicantes, pubescentes; Feuilles opposées, pétiolées, lâchement dentées, les inférieures trés allongées-ovales, un peu en cœur à la base, longuement acuminées, plus ou moins hérissées, surtout sur les nervures; les caulinaires ovales, arrondies à la base, obtuses au sommet; 1 verticille de fleurs, se dressant après le dernier nœud radi- cant; bractées arrondies, velues, ciliées; calice bilabié, 15-ner- vié, velu ; Corolle rose? à tube trés longuement exserte, étroit, à gorge trés développée; lévre postérieure dressée, lévre antérieure tri- lobée, à lobe du milieu garni de poils blanes ; Etamines dressées, cachées sous la lèvre postérieure, à anthères glabres ; style un peu exserte, à deux divisions aiguës, égales; Corolle longue de 35 mm., dont 20 pour le tube. Diagnose latine. Caules longe repentes radicantes, puberuli ; ‘Folia opposita, petiolata, laxe dentata; inferiora oblongo- ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 181 ovata, ad basim subcordata, ad apicem acuminata, utrinque et praesertim ad nervos hispida; caulina ovata, basi rotunda, apice obtusa ; 1 verticillaster, post ultimum radicantem nodum erectus ; bracteis rotundatis, villosis, ciliatis, calyx bilabiatus, 15-ner- vis, villosus ; corolla rosea? tubo longissimo, fauce ampla, labio postico erecto, antico trilobato, lobo medio pilis albis praedito ; Stamina erecta, sub postico labio condita, antheris glabris ; stylus paulum exsertus,in duos ramulos aequales acutos divisus; Corolla 35 mm. longa, tubus vero 20. L'échantillon qui a servi pour cette description parait n'étre qu'un fragment, peut-être méme trés minuscule, de la plante entière. Les nœuds radicants sont trés bien marqués avec leurs radicelles, et l'unique fleur semble bien être une fleur de dra- cocephalum. Chine, Kouy-tcheou, environs de Tsin-gay, montagne de Se- tsé-chan. F. Laborde legit, 14 novembre 1897. Herbier Bodinier, sans n°. Calamintha albiflora sp. nov. Tige dressée, quadrangulaire, sillonnée, pubérulente, haute de plus de 50 centim., rameuse ; Feuilles opposées, pétiolées, ovales-triangulaires, presque carrées à la base, acuminées au sommet, dentées, légèrement veloutées sur les deux pages ; i Verticilles pauciflores, groupés à l'extrémité des rameaux e de la tige, à pédoncule plus long que les pédicelles des talicos : bractées peu nombreuses, plus courtes que le calice, étroites ; Corolle une fois plus longue que le calice, blanche ; calice 10-nervié, trés velu, à 5 dents ciliées, longues, acuminées; à gorge nue, à base renflée ; Nucules ovales, roux-pâle, glabres, lisses. Diagnose latine. Caulis rectus, quadrangulus, sulcatus, puberulus, ramosus, suprà 50 centim. altus; 182 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Folia opposita, petiolata, ovato-triangula, basi quadrata, ad apicem acuminata, dentata, molliter in utraque pagina villosa ; Verticillastri pauciflori, ad apicem ramorum et caulis aggre- gali, pedunculo longiore calycum pedicellis, bracteis paucis, angustis, brevioribus calyce. Corolla calyce tanto longior, alba ; calyx 10-nervis, villosus, 5-dentatus dentibus ciliatis, longis, acuminatis, tubo basi in- flato, fauce nuda ; Nuculae ovatae, subrufae, glabrae, laeves. Espèce à rapprocher du C. Silvatica Bromf. et du Menthae- folia Host., mais en semble bien distincte par sa fleur, ses feuilles triangulaires, et surtout son aspect général étroit et resserré, et son calice trés renflé à la maturité. Chine, Kouy-tcheou, environs de Gan-pin, près de la porte de l'Est. L. Martin legit, 11 juin 1899. Herbier Bodinier, no 2661. Calamintha radicans sp. nov. Herbe à tige longuement couchée radicante, puis redressée, simple ou rameuse, glabre ou un peu pubérulente ; Feuilles opposées au moins au sommet, quelquefois solitaires dans la partie rampante; pétiolées, arrondies, légèrement en cœur à la base, acuminées au sommet, dentées, glabres ; Bractées étroites, courtes, égalant à peine le pédicelle du calice, peu nombreuses ; Verticilles pluriflores, noted, disposés à l'aisselle des feuilles; corolle blanc-rougeátre; calice à pédicelle court, 10-nervié, à 5 dents ciliées, les 2 inférieures plus profondes, ordinairement glabre sur le tube peu renflé, à gorge paraissant glabre ; ; Nucules petites, rondes, rougeátres, glabres et lisses. Diagnose latine. Herba caule longe repente et radicante, deinde erecto, sim- plici vel ramoso, glabro vel puberulo; Folia ad summum caulem opposita, secus partem Hun re- ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 183 pentem non raro solitaria; petiolata, rotundata, ad basim levi- ler cordata, ad apicem acuminata, dentata, glabra ; Bracteae paucae, minutae, angustae, vix calycis pedicellum aequantes ; Verticillastri pluriflori, multi, ad axillas foliorum distributi ; corolla albo-rubra; calyx breviter pedicellatus, 10-nervis, 5-den- tatus dentibus ciliatis, inferioribus profundius divisis, tubo saepius glabro parum inflato, fauce, ut videtur, non villosa ; Nuculae minutae, rotundae, rufulae, glabrae et laeves. Petite espéce intéressante, voisine des C. annua Schr., de- bilis, repens, Benth., mais distincte par sa racine principale trés ‘longue, par sa tige trés couchée et radicante méme sous les premiers verticilles, par ses bractées très petites et non longues et ciliées, par ses calices à pédicelles très courts. Chine, Kouy-tcheou, Cascade de Hoang ko chou. Grimpant sur les rochers de la grotte; fleurs blanc-rougeûtre (Note du collecteur). J. Seguin legit, 1° juin 1898. Herbier Bodinier, sans n°. | Chine, Hong-Kong, pie Victoria. Rare, non signalée dans l'ile. (Note du collecteur.) Em. Bodinier legit, 24 avril 1895. Herbier Bodinier de Hong- Kong, n? 1131. Calamintha (Clinopodium) polycephala, sp. nov. Tige haute de 50 à 60 cent., rameuse, quadrangulaire, velue et un peu glanduleuse surtout au sommet ; Feuilles opposées, pétiolées, ovales, acuminées aux deux bouts, largement dentées, velues sur les deux pages principa- lement le long des nervures, plus pâles en dessous; Fleurs nombreuses, serrées en têtes azillaires et terminales sur les rameaux et la tige principale, formant une panicule large à nombreux capitules ; Bractées linéaires, nombreuses, plus courles que les calices; Corolles pourprées-rosées ; calice 10-nervié, velu, à les 2 inférieures plus longues, les 3 supérieures courtes et éga- 5 dents, 184 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE les; le tube un peu renflé à la base par les nucules, à.gorge velue intérieurement ; Nucules rondes, roussâtres, Dies et lisses, Diagnose latine. Caulis 50-60 cent. altus, ramosus, quadrangulus, hispidus et glandulosus presertim supra medium ; Folia opposita, petiolata, ovata, utrinque acuminata, laxe dentata, hispida in utraque pagina presertim secus nervos, infra pallidiora ; Flores plurimi, spissi in capita axillaria et terminalia secus ramos et caulem, paniculam latam et polycephalam effor- mantes; Bracteæ lineares, calycibus breviores; corollæ roseo-purpu- reæ; calyx 10-nervis, villosus, 5-dentatus, dentibus inferioribus largioribus, superioribus vero brevibus et æqualibus ; tubo fructifero paulum inflato, fauce intus villosa; Nuculæ rotundatæ, rufulæ, læves et glabræ. Espèce noircissant par la dessication, remarquable par ses verticilles en têtes très nombreuses (plus de 60 sur notre échantillon). Chine, Kouy-Teheou, environs de Gan-pin, dans les haies; A. C. . Léon Martin legit, 20 septembre 1897. Herbier Bodinier, n? 1941. Calamintha clipeata sp. nov. Herbe haute de 15-20 centim. ; tige simple ou rameuse, pubé- rulente ; Feuilles opposées, pétiolées, lancéolées-linéaires, entières ou lâchement dentées, velues, ciliées ; Fleurs réunies 4-5-6 en petits capitules axillaires ou termi- naux ; Calice 10-nervié, trés hispide, à 5 dents profondes, aigués; le tube gonflé par les nucules à maturité, et fermé par des poils à l'intérieur de la gorge ; ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 185 Bractées trés larges, foliacées, tantôt .acuminées, tantôt plu- ridentées ; Nucules rondes, rougeâtres, assez profondément ponctuées ou sillonnées. Diagnose latine. Herba 15-20 cent. alta, caule simplici vel ramoso, puberulo; Folia opposita, petiolata, lanceolato-linearia, integra vel laxe dentata, hispida, ciliata; Flores 4-5-6 aggregati in capita parva, axillaria vel termina- lia; calyce 10-nervi, valde hispido, 5-dentato dentibus profun- dis acutis; tubo fructifero basi inflato, sursum clauso, fauce intus pilosa; Bracteæ latissime, foliaceæ, nunc acuminate, nunc pluri- dentatæ ; Nuculæ rotundæ, rufulæ, gai profundis vel etiam sulcis notato. Les fleurs réunies en petits capitules garnis de bractées lar- ges, foliacées, acuminées ou dentées, en forme de petits bou- cliers, donnent à cette espèce un aspect tout particulier. Chine, Kouy-Tcheou, environs de Tou-Chan. J. Cavalerie legit, juin 1899. Herbier Bodinier, n* 2669. Ajuga Labordei sp. nov. Espèce sans stolons, acaule, baute de 10 à 12 centim. (racine . comprise), étalée, large d'environ 20 cent. ; Epi simple, florifère et feuillé dès la base; Feuilles pétiolées, ovales-acuminées, làchement crénelées, opposées sous chaque verticille, longues d'environ 10 cent., pé- tiole compris ; les supérieures dépassant longuement l'épi; Verticilles pluriflores, serrés, 12 à 15 formant l'épi; Fleurs petites, longues de 7 à 8 mm.; calice longuement velu, le fructifère enflé à la base; Nucules glabres, réticulées. Diagnose latine. Estolonosa, acaulis, 10-12 cent. alta, 20 centim. lata; spica simplex florifera et foliosa a basi ; 136 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE eee M LLL Folia petiolata, ovato-acuminata, laxe crenata, sub singulis verticillastris opposita, 10 cent. longa, petiolo incluso; supe- riora spicam longe superantia; Verticillastris plurifloris, spissis, 12-15 spicam efformantibus; floribus parvis, 7-8 mm. longis; calyce longe villoso, fructifero basi inflato ; Nuculis glabris, reticulatis. Espèce trés remarquable par son épi acaule, dépourvu de ra- meaux, à fleurs petites, à feuilles longues montant jusqu'aux verticilles supérieurs et les dépassant. Differe de TA. acaulis par ses petites fleurs, celles de TA. acaulis atteignant 25 à 27 millimètres. Chine, Kouy-tcheou, environs de Tsin-gay et Le tse chan. Laborde legit, 14 novembre 1897. Herbier Bodinier, sans n°. Teucrium (scorodonia) simplex sp. nov. Tige herbacée, simple, droite, haute de 25 cent. avec la racine, trés velue et glanduleuse du bas en haut; villosité grise don- nant un aspect cendré à toute la plante ; Feuilles opposées, pétiolées, ciliées, velues sur les deux faces, en coin à la base, grossièrement dentées, acuminées au som- met, portant à leur aisselle des bouquets de folioles simulant des commencements de rameaux ; Verticilles 2-3-flores, à l'aisselle des feuilles ou des braclées, formant un épi court; Calice à 5 dents inégales, les 2 moyennes de moitié plus cour- tes que la supérieure et les inférieures; à tube 10-strié, très velu, veiné, enflé après l'anthése à la base; à gorge intérieure- ment velue; Corolle blanche, 1 fois plus longue que le calice; étamines saillantes, souvent redressées ; style allongé, légèrement bifide ; Nucules petites, noires, allongées (non encore mûres). Diagnose latine. Caulis herbaceus, simplex, rectus, 25 cent. cum radice altus. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 187 villosissimus et glandulosus, sursum deorsum, lanugine cinerea unde totius plantae cineraceus color; Folia opposita, petiolata, ciliata, utrinque villosa, ad basim cuneata, grosse dentala, ad apicem acuminata, ad axillas fasces foliorum minutorum gerentia, in ramorum nascentium simili- tudinem ; Verticillastri 2-3-flori, ad foliorum aut bractearum axillas, spicam brevem efficientes; Calyx 5 dentibus imparibus, medianis dimidiio minoribus ; tubo 10-striato, villoso, venoso, post anthesin basi inflatus, fauce intus villosa ; Corolla alba, calyce tanto longior; staminibus exsertis, sepe erectis; stylo elongato, breviter bifido ; Nuculae parvae, nigrae, elongatae (nondum maturae). Espèce remarquable par sa fige courte et simple. Chine, Kouy-tcheou, environs de Gan-pin; sur les tertres, fleurs blanches. (Notes du collecteur.) L. Martin legit, 11 juillet 1897. Herbier Bodinier, n° 1778. Stachys Martini, sp. nov. Tige tantót simple, tantót trés rameuse, hispide-hérissée dés la base, carrée, sillonnée; Feuilles sessiles, opposées presque connées, velues sur les deux faces, allongées, crénelées, plus ou moins obtuses au sommet ; bractées égalant les calices; i Verticilles 6-8-flores, les inférieurs espacés, les supérieurs rapprochés, formant de longs épis; Fleurs (calice et corolle compris) longues de 10-12 mm., pourpres ; Calice velu, à 5 dents spinescentes, subsessile ; Corolle à tube inclus, à limbe bilabié, la lèvre inférieure grande trilobée, la supérieure plus petite, dressée, laissant à peine paraître les anthères el le style bifide; Nucules roux-foncé, trigones, glabres, lisses. 188 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Diagnose latine. Caulix nunc simplex, nunc ramosissimus, hispido-hirtus a k; basi, quadratus, sulcatus; Folia sessilia, opposita quasi connata, utrinque. hispida, elongata, crenata, plus minus ad apicem obtusa; bracteae calycibus aequales ; Verticillastri 6-8-flori, inferiores discreti, superiores approxi- mati, longas spicas efformantes; flores 10-12 mm. longi, pur- purei ; Calyx villosus, 5-dentatus, dentibus spinescentibus, subses- silis; Corolla tubo incluso, limbo bilabiato, labio inferiore longo trilobo, superiore breviore, recto; antheris et stylo bifido vix exsertis ; Nuculae intense rufae, trigonae, glabrae, laeves. Espèce voisine du S. oblongifolia Benth, mais distincte par sa base hérissée et ses feuilles sessiles non laineuses en dessous. Chine, Kouy-tcheou; sous-préfecture de Tehen-lin-tcheou, route de Lo-pie à Ou-la-gay; champs incultes ; Item, route de Tsin-gay. Fleurs pourpres (Note du collecteur). Léon Martin legit, 9 octobre 1897, et 24 juin 1899. Herbier Bodinier, n° 1945. Scutellaria tuberosa sp. nov. Racine grosse, tubéreuse,donnant naissance à plusieurs tiges velues-glutineuses, simples, hautes de:15 à 20 centim. ; Feuilles opposées, sessiles, velues-visqueuses, simples, étroi- tes, les inférieures dentées, /es supérieures entières; les florales sessiles, petites, étroites; Fleurs d'un beau bleu, unilatérales à l'aisselle des feuilles. formant un épi allongé, lâche; longues de 20 à 25 mm.; Calice presque sessile, visqueux ; Corolle visqueuse à l'extérieur, à tube allongé, à gorge trés dilatée ; Nucules (non mûres), petites, noires. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 189 Diagnose latine. Radix crassa, tuberosa, promittens plures caules villoso-glu- Linosos, simplices, 15-20 cent. altos; Folia opposita, sessilia, villoso-viscosa, simplicia, anguste ; inferiora dentata, superiora integra; floralia sessilia, angusta, minima; Flores pulchre caerulei, unilaterales ad foliorum axillas, spi- cam elongatam laxam efformantes, 20-25 mm. longi; Calyx subsessilis, viscosus; Corolla.extus viscosa, tubo elongato, fauce valde ampliata; Nuculae (immaturae); parvulae, nigrae. Cette espèce se distingue par sa racine tubéreuse, assez sem- blable à celle de l'Orobus tuberosus; elle se rapproche du S. macrantha Fisch, mais outre sa racine, sa villosité visqueuse et abondante, et la forme de ses feuilles l'en distinguent trés bien; on pourrait encore la rapprocher du S. glutinosa Benth., mais ses feuilles ne sont ni pétiolées ni crénelées, et sa racine l'en sépare absolument. ' Chine, Yun-nan; Mont de Ma kay, à Se tsong hien. Dans la montagne, bois, pentes herbeuses. Fleurs d'un beau bleu (Note du collecteur). Em. Bodinier legit, 4 avril 1897. Herbier Bodinier, sans ne. Scutellaria (Vulgares Hook) trinervata sp. nov. Tige simple, courte (20-25 cent.), blanchátre-pubérulente ; Feuilles caulinaires (les inférieures manquent) opposées, lon- guement pétiolées (pétiole presque aussi long que le limbe), en coin à la base, plus ou moins arrondies acuminées au sommet, ovales, avec quelques dents larges et rares, à trois nervures saillantes et velues, un peu hispides sur les deux faces; les feuilles florales petites égalant à peine le calice ; Fleurs opposées, assez grandes, couleur...?; corolle 8 fois plus longue que le calice, hispide-glanduleuse, à tube étroit allongé ; calice pétiolé, plus court que son pétiole; épi court, assez large. 490 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Diagnose latine. Caulis simplex, brevis (20 cent. a radice), tenuiter puberulo- canescens ; Folia caulina (deficientibus inferioribus) opposita, longe pe- tiolata, petiolo fere limbum aequante, ab basim cuneata, ad apicem plus minus acuminato-rotundata, ovalia, grosse et rare dentata, eminenter trinervala, nervis hispidis, utrinque parce villosa ; floralia parvula, vix calycem aequantia ; Flores oppositi, sat magni, colore... ? ; corolla octuplo calyce longior, hispido-glandulosa, tubo tenui elongato; calyx petio- latus, ipso petiolo brevior ; spica brevis, sat lata. Espèce remarquable par sa tige simple et basse, par ses feuilles en coin à la base, à trois nervures accentuées. Chine, Kouy-tchéou, environs de Touchan. . 3. Cavalerie legit, juin 1809. Herbier Bodinier, sans n°. Salvia (Drymosphace) anomala sp. nov. Tige herbacée, fragile, sillonnée, velue, haute de 40 à 50 cen- tim.; Feuilles opposées, pétiolées, velues sur les pétioles et les deux pages; les unes simples, cordées à la base, arrondies, den- tées, obtuses au sommet ; les autres trilobées, à lobes plus ou moins disjoints, quelquefois subpétiolés ; cessant au-dessus du milieu de la tige et laissant l'épi dénudé; les florales, ou brac- tées, trés petites, plus courtes que les pédicelles des calices ; Verticilles 5-6-flores, espacés, lâches; fleurs d'un beau bleu, grandes, dépassant 2 centim., calice et corolle compris; Calice bilabié, à lèvre postérieure entière, l'antérieure biden- tée; coloré ; le fructifère réfléchi, ayant la gorge munie d'une épaisse couronne de poils blancs ; Corolle à tube exserte, avec un anneau oblique de poils à la base; à lobe supérieur grand, courbé en faux, dépassé par les anthéres, et surtout par le style qui s'avance de 15 à 20 mm. au delà de la corolle; Nucules (non mûres ou avortées?) petites, noires, allongées. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 191 Diagnose latine. Caulis herbaceus, fragilis, sulcatus,villosus, 40-50centim. altus ; Folia opposita, petiolata, petiolis et utraque pagina villosis; alia simplicia, ad basim cordata, rotundata, dentata, ad apicem obtusa; alia trilobata, lobis plus minus disjunctis, aliquando subpetiolatis; supra medium caulem evanescentia, spicamque nudam deserentia; floralia (seu bracteae) minima, calycum pe- dicellis breviora ; Verticillastri 5-6-flori, discreti, laxi; flores pulchre caerulei, magni ultra 2 centim., calyce corollaque inclusis; Calyx bilabiatus, labio postico integro, antico bidentato; co- loratus; fructifer reflexus, fauce intus pilis albis spisse coronata ; Corolla tubo exserto, ad basim oblique annulato; lobo supe- riore magno, falcato; antheris exsertis, et stylo vix bifido ultra corollam 15-20 mm. excedente ; z i Nuculae (immaturae vel abortientes?) parvae, nigrae, elon- gatae. Cette espéce est remarquable par son calice à gorge couronnée de poils à l'intérieur. ; Chine, Pékin; dans les haies, au tombeau des Min, près de Pékin. Belles fleurs bleues. (Note du collecteur.) Em. Bodinier legit, octobre 1887. Herbier Bodinier de Pékin, nc 144. Salvia (Drymosphace) Bodinieri sp. nov. Racine grosse, comme tubéreuse ; Tige rousse, velue, glanduleuse au sommet, haute de 40-45 centim., trés rameuse ; Feuilles inférieures très longuement pétiolées (15 à 18 centim., dont 10 pour le pétiole); limbe ordinairement trilobé, les 2 lobes inférieurs petits, subsessiles, opposés; le supérieur plus grand, pétiolé, ovale allongé, denté, obtus au sommet, un peu en cœur à la base; trés rugueuses, à nervures très nombreuses; pétioles, limbes, et surtout nervures inférieures trés hérissés; quelquefois feuilles simples sans lobes inférieurs; plus rarement un seul lobe inférieur ; | Verticilles 4-5-flores, réunis en épis serrés au bout des rameaux 192 ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE et de la tige; bractées foliacées petites, égalant les pédicelles des calices; grandes fleurs bleues ; Calice à deux lèvres, la postérieure entière, l'antérieure biden- tée; coloré, hispide, 10-nervié, à gorge nue, trés brièvement pédicellé, réfléchi méme avant l'anthése ; Corolle à tube exserte, garni d'un anneau de poils; à lèvre supérieure grande, courbée en faux, enveloppant les anthéres, mais dépassée de 5-10 mm. par le style assez longuement bifide ; . Nucules roussátres, trigones, glabres et lisses. Diagnose latine. Radix crassa, quasi tuberosa; caulis rufus, villosus, supra medium spisse glandulosus, 40-45 cent. altus, ramosissimus ; Folia inferiora longissima (15-18 cent. longa, cum petiolo 10 cent. longo); limbo fere trilobo, lobis inferioribus parvis, subsessilibus oppositis ; superiore majore, petiolato, ovato- oblongo, dentato, ad apicem obtuso, ad basim subcordato ; rugo- sissimo, multinervato ; petiolis, limbo, et nervis. praesertim inferioribus villosissimis; nonnunquam folia simplicia lobis in- ferioribus deficientibus; rarius unico inferiori lobulo ; Verticillastri 4-5-flori, spicas ad apicem ramorum et caulis densas efformantes; bracteae foliaceae parvae, calycum pedi- cellis pares; flores magni, caerulei ; Calyx bilabiatus, labio postico integro, antico bidentato ; colo- ratus, hispidus, 10-nervis, fauce intus nuda, brevissime pedicel- latus, ante anthesim etiam reflexus ; Corolla tubo exserto, ad basim annulato; labio superiore magno, falcato, antheris inclusis, stylo sat longe bifido ultra corollam 5-10 mm. excedente; Nuculae rufae, trigonae, glabrae, laeves. Espèce remarquable par sa couleur rousse, ses feuilles trilo- bées à long pétiole, ses nombreux rameaux terminés par des épis serrés. Chine, Kouy-tcheou, montagne de Hin-y-hien. Commun dans les pentes rocailleuses. Belles fleurs bleues. (Note du collecteur.) Em. Bodinier legit, 9 et 12 avril 1897. Herbier Bodinier, n° 1504. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 193 LICHENS DU KOUY-TCHÉOU par M. l'Abbé H. OLIVIER 1282. Cladonia Pleurota (F 1 k); Schoer. Enum. Critic. Lich. Europeor, p. 186. — Cladonia coccifera v. d. Pleurota. Wain. Monogr. cladon. universalis I, p. 168 PODÉTIONS de 15 à 20 mill. de hauteur, jaune pâle, fine- ment pulvérulents, à scypbus réguliers, larges, entiers, simples, stériles. Les apothécies sont rouge sang, situées sur le bord des scyphus, avec des spores simples (comme, du reste, tous les Cladonia) d'une grandeur moyenne de 8,12 x 3 (1). Habit. Terre des bruyères, montagnes, etc. Espèce assez ré- pandue, même en Europe, surtout Europe boréale. Amérique, Asie, Australie. Je trouve sous le même n°, mêlé au précé- dent : Cladonia Bacillaris Nyl. Lich. Lapp. Orient. p. 179. Cladonia Bacillaris « Clavata (&ch.) Wain. supr. citato I, p. 92. PopÉrions d'une longueur de 20, 25 millim., sans scyphus, simples, pulvérulents sur presque toute leur étendue, obtus au sommet, et terminés par une apothécie arrondie, rouge sang. Spores fusiformes-oblongues, obtuses, 8 parthèque, d'une gran- deur moyenne de 9,11 x 2,3. Habit. Mélé au précédent, sur la terre et les végétaux dé- truits, particulièrement dans les lieux secs et ombragés. Egale- ment répandu en Europe. Dans ces deux espéces le thalle est insensible, ou à peu prés, à l'action de la potasse caustique et du chlorure de chaux. Les apothécies, au contraire, marquent K 4- noir ou violet foncé; C + jaunes. Pin-fa, montagnes, 26 février 1902 (J. CAVALERIE). 2026. Cladonia Piridata (L) Nyl. Synopsis Method. Lich. p.192. cladonia piridata « Neglecta (FIk.) Th. Fries. Lichenog. scand. p. 88 (1) Le milliéme de millimétre est, on le sait, la base métrique adoptée pour la mesure des organes microscopiques chez les Lichen 194 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Les SQUAMES BASILAIRES (Thalle primaire) sont assez épais- ses, petites, ascendantes, discrètes, crénelées ou lobées, vert glauque en dessus et blanches en dessous. Podétions d'une longueur de 25 à 30 millim., blanc grisâtre, simples, terminés parun scyphus réguliérement turbiné,granulés verruqueux sur toute leur étendue, et à l'intérieur du scyphus. — Apothécies (assez rares dans l'échantillon), brun roussátre, sessiles sur le bord des scyphus. Spores fusiformes oblongues : 12,14 x 3,4. J'ai rencontré également mélées au type ci-dessus les formes suivantes : V. SYNTHETA (Ach.) Th. Fries. Lich. Scandin. p. 89. Type à prolifications marginales, c'est-à-dire prenant naissance sur le bord des podétions. V. CasTATA. Floerke. De Cladon. Comment. p. 66. Podétions proliféres, allongés, largement décortiqués, cotelés longitudi- = nalement. Insensible à l'action de la potasse et du chlorure de chaux. HABIT. Espèce éminemment cosmopolite, sur la terre, les détritus de végétaux, parmi les mousses au pied des arbres, etc. Dans la plaine comme dans la montagne. Plus fréquente cepen- dant dans les zónes tempérées. Environs de Gan-pin, rochers aux grandes rocailles, 42 janv. 1898. (L. Martin et Em. Bodinier.) 1288. Cladonia verticillata (Hffm.) Scher. Lich. Helvetici Spicil. p. 31; Cladonia verticillata a. evoluta. Th. Fries. Lich. Scand. p. 83. SQUAMES BASILAIRES peu nombreuses, trés petites, olivâtres, blanches en dessous. Podétions atteignant d'abord une longueur de 10 à 12 millim., nus, cortiqués, régulièrement scyphiptsères, puis, par suite d'une prolification centrale répétée 5 à 6 fois, mesurant 5 et 6 cent. Apothécies rares, brun noir, $0- litaires sur le bord des scyphus. Spores fusiformes : 7, 15 4- 2, 3. La plupart des podétions que j'ai vu se rapportent à la F. Phyl- locephala, distincte du type par quelques pieces thallines que l'on rencontre sur le bord des scyphus. Pas de réaction chimique. Hasır. Terre nue et détritus de végétaux dans les bois et ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 195 bruyères, les lieux secs, surtout dans les terrains siliceux. A peu prés cosmopolite; mais plus fréquente dans les zónes tem- pérées. Pin-fa, monts arides, 9 mars 1902 (J. Cavalerie). 969. Cladonia furcata y. scabriuscula (Del) F. Adspersa. Floerke. Wain. Monogr. Clad. univ. I. p. 340. Les podétions sont blanchátres, gréles, de 3 à 4 cent. seule- ment, décortiqués, à superficie granulée, et plus ou moins couverts de petites squames éparses ; ascyphés et à ramifica- - tions dichotomiques. Presque tous les rameaux extrémes sont subulés et diversement recourbés, ce qui constitue la sous forme : Recurva — Cenomyce scabriuscula B. Recurva. Del. in Duby. Bot. Gallic. p. 631. La figure de Dillennius : Hist. mus- corum XVI, p. 27, D. représente parfaitement cette forme. Pas de réaction chimique. Hasır. Le Cladonia furcata (Huds) est une espèce très va- riable, et qui se. retrouve un peu partout, sous une forme ou Sous une autre parmi les mousses, sur la terre, les vieux bois, ou même les rochers, surtout dans les lieux secs et arides. Pin-fa, montagnes, 2 avril 1903 (J. CAVALERIE). 767. Cladonia furcata. t. Fissa. Floerk. De Cladon. Com- ment. p. 151. PopÉTIONS brun cendré, ascyphés, rameux surtout dans la partie supérieure, un peu épaissis, fendus cà et là longitudina- lement, et méme perforés supérieurement de petits trous irré- guliers. Apothécies brun noir, nombreuses, en petits corvymbes latéraux et terminaux. Ce sont les fissures longitudinales et les petits pores du haut des podétions qui distinguent surtout cette forme du type. Hanrr. Même station que le précédent. Pin-fa, monts desséchés, 9 déc. 1902 (J. CAVALERIE). 2005. Cladonia squamosa V. 8. muricella. Wain. Monogr. Cladon. Univers. I. p. 431. Cenomyce squamosa è muricella. Del. in Duby. Bot. Gall. p. 626. Podétions de 5 à 6-cent., ascyphés, furfuracés-blanchátres, irréguliérement rameux, rayonnants, à aisselles ouvertes, béan- 196 ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE tes, comme lacérées, subulés, atténués au sommet ; couvert de petites squames élégantes. Stérile. Pas de réaction chimique. Hasır. Bois, bruyères, coteaux arides, sur la terre ou sur les vieux bois parmi les mousses. Cosmopolite. Nota. — Dans toutes les espèces ci-dessus, la solution iodique bleuit particulièrement le sommet des théques; peu la gélatine hyméniale. Environs de Gan-pin, sur les parvis d'une grotte, oct. 1897 (L. MARTIN et EM. BODINIER). 1153. Physcia speciosa V. hypoleuca. (Ach. Nyl. Synops). Me- thod. Lichen. p. 417. Pseudophyscia hypoleuca Hue. Lich. Extra Europei no 195. THALLE blanc cendré, lacinié divisé, légèrement jauni par la potasse. Divisions planes, imbriquées, à sommets un peu ascen- dants et plus ou moins sorédiés ; le dessous, noir bleuâtre, est pourvu cà et là de rhizines noires ; les bords des divisions sont garnis de nombreux cils marginaux noirs, raides, simples ou un peu rameux. — Stérile. Ce sont les cils noirs du bord des divisions qui distinguent surtout cette variété du type. L'iode bleuit la gélatine hyméniale. "Hanrr. Trones et rochers moussus. Amérique, Afrique, Asie (Chine et Japon), Jamaïque, etc. N'existe pas en Europe: Pin-fa, rochers sous bois, 15 juill. 1903 (J. Cav ALERIE). ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 197 ER MER pr EN o MEIST. GUEST TA ANSE RU o M, NO SM Ra à oeque CYPERACEJE (EXCL. CARICES) JAPONICÆ ET COREANJE A R. P. URB. FAURIE LECTÆ quas determinavit C. B. CLARKE et edidit H. LÉVEILLE Nous avons reçu, il y a déjà quelque temps, tout un lot de Cypéracées du R. P. Faurie, missionnaire apostolique au Japon. On sait avec quelle ardeur ce zélé collecteur recueille les plantes d'Extréme-Orient. Après avoir récolté au Japon quelques dizai- nes de mille plantes et fourni à Franchet de nombreux maté- riaux qui donnèrent lieu à la publication de trés nombreuses espéces, il a adressé aux divers monographes de trés intéres- sants documents provenant, non seulement de la flore du Japon, mais encore de la Corée et de Formose. Nous avons pensé qu'il était de la plus vive actualité de publier les Cypéracées des ces régions qui attirent précisément en ce moment l'attention du monde entier et de montrer quelle flore foulent aux pieds (et l'expression est rigoureusement exacte) les armées russe et japonaise. Les espèces coréennes sont suivies, dans l'énumération des localités, de la mention : In Corea. Rynchospora Fauriei C. B. Clarke ms. in herb. Kew. This Species appears to be abundant in Japan. It has the setæ retror- sely scabrous. In Corea, in humidis littoris Ouen-san, aoüt 1901, n° 956. — Akita, 9 sept. 1897, n° 1032. Var. leviseta C. B. Clarke ms. in herb. Kew. But I think this var. leviseta would be better attached to R. Franchetiana. In Corea, in herbidis humidis Ouen-san, aoüt 1901, n* 955. Rynchospora Franchetiana C. B. Clarke ms. in herb. Kew. Setæ with microscopic papille. Appears plentiful in Japan. Nippon, in monte Guwassan ad 1800 m., 28 sept. 1897, n* 1030. 3 198 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE — Nippon, in turfosis montis Guwassan ad 1500 m., 28 sept. 1897, n* 1031. — Nippon, in turfosis montis Togakushi, sept. 1898, n° 1854. Rynchospora glauca Vahl. var. B. Chinensis C. B. Clarke. Nippon, prov. Akita, 6 oct. 1897, n° 1029. — Yakushima, in herbidis secus mare, juill. 1900, n° 4330. — Nippon, in herbidis humidis cirea Aomori, 19 oct. 1897, n° 1028? Ab ustilagine comesta. Rynchospora alba Vahl. — Ile de Kunashiri (Courilles). 15 août 1892. — Tsurugizan, 1800 m. 20 juill. 1894, n° 13443. Rynchospora Wallichiana Kunth. — Oshima, juill. 1900, no 4334. Schoenus apogon Rem. et Sch. — Matsushima, in arenosis maritimis, 8 juill. 1897, n* 1025. — Oshima, juillet 1900, n* 4335. Fimbristylis squarrosa Vahl.— Aomori, oct. 1899, n° 2724. Exemplum trichomatibus fere obsoletus. — Numasaki, 17 juil- let 1897, n* 1023. — Ouen-san, in Corea, in humidis littoris, aoüt 1901, n° 994. — In Corea : in arenosis humidis littoris Ouen-san, août 1901, n° 2 mêlé à Eleocharis acicularis R. Br. Fimbristylis complanata Link. — Aso (Kiushu), 20 juin 1899, n? 2723. — Numasaki, prov. Aomori, 12 juill. 1897, n° 1022. Fimbristylis complanata Link. var. 8. microcarpa Clarke. — Rizières de Miyadzu, oct. 1901, n° 4953. — Seoul (Corée), rizières, 23 sept. 1901, n° 990. Fimbristylis Pierotii Miq. — Akita, juill. 1888, n° 2804. — In collibus Nagasaki, 5 juin 1899, n? 2731. Fimbristylis Sieboldii Miq. — In Corea, ad ora fluminum. Fusan, 4 oct. 1901, n° 993. — Oshima, ad ora fluminum, juill. 1900, n° 4346. — Kiushu, ad ora fluminum prope Kagoshima, juin 1900, n° 4338. , Fimbristylis diphylla Vahl. — Japon? n° 2. — In Corea, in argilosis humidis Chemulpo, 28 sept. 1901, n° 991. — Niigata, 24 sept. 1898, n* 1842. — In monte Mayasan, bord des eaux chaudes, oct. 1901, n° 4961. — Akan (Yezo), bord des eaux chaudes. On la retrouve presque toujours autour des eaux ther- males du Japon, 3 août 1893, n° 10669. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 199 In insula Nippon, in monte Mayasan, oct. 1901, n° 4922. — Oshima, in herbidis littoris, juill. 1900, n* 4340. Fimbristylis subspicata Nees. — Yakushima, . in turfosis, juill. 1900, n° 4348. I call this a small example of F. subspicata Nees, because there is often a long bract and the nut is brown. But F. schænoides Vahl hardly differs but by the white nut. Kiushu ad ora fluminum, Kagoshima, n° 4339. — m herbidis Ouen-san in Corea, août 1901, n° 995. Fimbristylis miliacea Vahl. — In Corea, in orizetis Seoul, sept. 1901, n° 989. : Fimbristylis polytrichoides Vahl. — Oshima (Liukiu) in herbidis prope mare, juill. 1900, n° 4347. Fimbristylis autumnalis Ræm. et Sch. — Recu d'un Japo- nais, provenance d'Amérique. Fimbristylis dipsacea Benth. — Reçu d'un Japonais, pro- venance de Tokiyo. Fimbristylis globulosa Kunth. var f. Torresiana C. B. Clarke. A plant of very doubtful affinity; PERHAPS not allied to F. globulosa. Sado, 27 sept. 1898, n° 1843. Fimbristylis sericea R. Br. — Shidzuoka, dunes. Fimbr. velutina Franch. non differt. i Fimbristylis quinquangularis Kunth. — N° 12019. Bulbostylis barbata Kunth. — lu arenosis prope Kagoshi- ma, no 4332. — Au pied du Fusiyama, 9 oct. 1890. -r Quen-san, in Corea, in arenis maritimis, août 1901, n° 951. — Kochi, in Shikoku, sables maritimes, 20 nov. 1893, n° 11880. z ; Bulbostylis capillaris Kunth. var. trifida. — In humidis littoris Ouen-san, in Corea, août 1901, n° 992. — In insula Nip- pon, in turfosis montis Togakushi, 17 sept. 1898, n° 5234. Fimbristylis Koreensis sp- "0V: ; culmo 3-5 dm. longo, robustiore, apice trigono-compresso; foliis cum 1/2 parte culmi æquilongis, in sicco planis, 3-4 mm. latis ; umbella composita 20-30 stachya, densiuscula, 5-7 cm. 10 diam. ; Aene ima foliiformi, inflorescentiam longe superante; spieulis 1 em. longis, 3-4 mm. latis, brunneis; stylo 2-fido, cum gluma, sta- minibus, nuce, omnino ut F. spadiceæ Vahl. 200 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Sd nee Species F. spadiceæ (American®) per affinis; vix hujus var. geographica. Umbella densior, minus lucide castanea ; spiculæ paulo angustiores, multo minus dura. ConEA : Chinampo, sept 1901, n° 968. Kyllinga brevifolia Rottb. — Corée: Gensan, sept-oct. 1901, nes 3 et 4. — Hakodaté, 27 sept. 1888, n° 3339. — Oshima (Liukiu), juill. 1900, n° 4333. Cladium glomeratum B. Br. — In insulis Goto, in fossis, mai 1901, n° 4919. Cladium Jamaicense Crantz. — In insula Yakushima, in paludosis prope mare, juill. 1900, n* 4337. Scirpus fuirenoides C. B. Clarke, Maximowiez ms. In insula Nippon, in aquis vivis basi montium Tanabu prov. Aomori, oct. 1902, n° 5232. Forma? minor C. B. Clarke. — Sc. fuirenoidi Maxim.? ms. in Yokohama lecto similis ; sed in omnibus partibus tenerior; glumae minores, nuces minores, setae teneriores. — We have in Kew three forms of « fuirenoides » which may here after be split into species. This Faurie n* 4918 is — the Japan plant collected in the Nikko mts. by Maries. In insula Nippon, in monte Mayasan, oct. 1901, n* 4918. — In Corea, in collibus Ouen-san secus aquas, août 1901, n° 967. Scirpus lacustris L. — In Corea, in uliginosis Ouen-san, août 1901, n° 969. — In Corea, in uliginosis Chinampo, sept. 1901, n* 970. — Oshima (Liukiu), in uliginosis, juill. 1900, n° 4343. In this n° the style is 2-fid so that if you admit 5c. Tabernæmontani as a species, you can call this Tabernæ- montani. Scirpus maritimus L. — In Corea, in paludosis, Seoul, 26 mai 1901, n° 973. Var. AFFINIS (sp.) Roth, C. B. Clarke. — In insula Nippon, in ore fluminum Aomori, 1902, n° 5233. — In Corea, 10 sept. 1901, sans n°. Scirpus Eriophorum Mich. (identic). Shonai, 22 sept. 1897, n° 996 (sub nom. Sc. Mitsukuriani Makino Bot. mag. 1903, p- 7). ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 201 Scirpus erectus Poiret. — Yakushima, juill. 1900, n* 4344. Scirpus Michelianus L. — In Corea, in arenosis ripis flu- minis Seoul, sept. 1901, n° 976 (pro parte). — In stagnis Hachi- nohe, oct. 1898, n? 1862. Scirpus mucronatus L. — Aomori, oct. 1899, n^ 27106. Scirpus triqueter L. — In Corea, in arenosis humidis lit- toris Chinampo, sept. 1901, n° 971. Scirpus radicans Schkuhr. — In Corea, in uliginosis Syou- Ouen, 30 mai 1901, n° 965. Scirpus ceespitosus L. — Foliosa. — Miyokosan, 23 juill. 1897, n° 997. Pycreus globosus Reich. — In Corea, in pratis humidis Chinampo, sept. 1901; n° 979.— In insula Nippon, in monte Mayasan, 15 oct. 1901, n* 4920. Pycreus sanguinolentus Nees. — In Corea, Seoul, sept. 1901, n° 984. Pycreus polystachyus Beauv. — Minime Cyperus polysta- chyus Rottb. N. B. — This is Cyperus polystachyus R. Brown w in argilosis ho says that he emended the character of Rottboel e radicibus. Oshima (Liukiu) in fossis, juill. 1901, n* 4353. Cyperus difformis L. — In Corea, in orizetis Fusan, 4 oct. 1901, no 983. Cyperus Haspan L. — Sado, dans les fossés inondés, sept. 1898, n° 1819. — Oshima, rizières, juill. 4900, n° 4352. | Cyperus Hakonensis Franch. et Sav. — In tota Japonia, communis in orizetis. — In Corea, in orizetis Fusan commu- nis, 4 oct. 1901, n° 986. Cyperus flavidus Retz. — In Corea, 4 oct. 1901, n° 986. Cyperus glomeratus L. — sept. 1901, n° 978. Cyperus Iria L. — In arenosis humidis secus mare, Ouen- san, août 1901, n° 975. — Differt a C. paniciformt Franch. et i i i is Sav. in qua spiculæ 2-4 flore. — In insula Yakushima, in terr in orizelis Fusan, rara, In Corea, in ripis fluminis Seoul, 202 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE cultis, frequenter, juill. 1900, n° 4357. — In Corea, in agris secus vias, Ouen-san, août 1901, n° 974. Cyperus Amuricus Maxim. — In insula Nippon, in campis Aomori, oct. 1899, n^ 2714. Cyperus truncatus Turcz. — In insula Nippon, in humidis Miyadzu, oct. 1901, n° 4921. Cyperus pterygorrachis sp.nov.; umbella specie simplex ; spicis polystachyis arctius spicatis ; spiculis laxius- cule 20-26 floris; rhacheolæ alis late lanceolatis, lutescentibus, deciduis; nuce cum ?/, parte glumæ æquilonga, trigona, oblon- ga, nigra. Species primo adspectu Cyp. Amurico Maxim. simili, sed spiculæ majores; ob rhacheole alas latiusculas deciduas mul- tum diversa et C. Zollingeri Steud. affinior. — Rhizoma (?) horizontale, tenue. Culmus 3-4 dm. longus gracilior, apice tri- gonus,levis; vaginæ basales in fibrillas rufas solute. Folia pauca culmo paulo breviora, 3-4 mm. lata. Bracteæ 5, filifor- mes, ima 2 dm. longa. Umbellæ radii. 7, 3-7 cm. longi. Spice 6-26 flora; bracteolæ parvæ, lineares. Glumæ in dorso 5-nerviæ, fuscæ, in lateribus ferrugineæ, mucrone crasso valido deseri- cato. Nippon: Niigata, sables des dunes, 23 sept. 1898, n° 1821. Cyperus rotundus L. — In insula Oshima (Liukiu), in her- bidis, juill. 1900, no 4354. Cyperus exaltatus heb. — In Corea: Chemulpo, in uligino- sis, 28 sept. 1901, n° 981. Ob stylum /rifidum non Pycreus. Juncellus serotinus C. B. Clarke. — In insula Nippon, in uliginosis prope Aomori, oct. 1900, n° 4359. Juncellus Nipponicus C. B. Clarke. — In Corea, in arenosis ripis fluminis Seoul, sept. 1901, n° 976 (pro parte). Mariscus cyperinus Vahl. — (Cyperus umbellatus Benth. partim, non Roxb.) — In insula Yakushima (Liukiu), in terris et campis frequenter, juill. 1900, n° 4351. Lipocarpa microcephala Kunth. — Shonai, sables mariti- mes, 18 sept. 1897, n° 1027. — In arenosis maritimis Chinampo, sept. 1901, n° 952. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 203 Eriophorum gracile Koch. — In insula Nippon, in monte Asamayama, 20 juill. 1897, n° 1017. — Corée : tourbières des montagnes de Kan-ouen-to, juill. 1901, n° 953. Eriophorum vaginatum L.—Tsurugizan à 1500 m., 19 juill. 1901, n° 13448. — Hakkoda, 8 juin 1894, n° 13059. Eriophorum alpinum L. — Tomakomai (Yezo) in turfosis, rara, 6 juill. 1898, n* 1850. Eleocharis palustris R. Br. — Tsurugizan à 1500 m. 5 sept. 1894, n° 13796. — In Corea : in uliginosis Seoul, 1* juin 1901, n° 961. — In Corea : in uliginosis Nai-piang, juil. 1901, n° 963. Eleocharis Savatieri C. B. Clarke. — Mororan (Yezo), 9 juill. 1893, n° 10289. — Shonai, 3 juill. 1888, n° 2737. Eleocharis afflata Steud. — Hachinohe, oct. 1897, n° 1840. — Matsushima, 30 juin 1897, n* 1000. — In Corea : in orizetis vel uliginosis Pyeng-Yang, juin 1901, n* 962. Var. JAPONICA. — Togakushi, 17 sept. 1898, n° 1838. — In Co- rea : in humidis littoris Ouen-san, août 1901, n° 960 Eleocharis tetraquetra Nees. — In Corea : in herbidis hu- midis Ouen-san, juill. 1901, n° 964. — Hakodate, 25 sept. 1886, n? 1416. Eleocharis acicularis R. Br. — In Corea : in arenosis humi- dis littoris Ouen-san, août 1901, n° 2, mêlé à Fimbristylis squarrosa Vahl. i Eleocharis congesta D. Don. — In insula Nippon, in fossis Aomori, oct. 1899, n° 2720. — An Indian species which 1 have not seen from Japan before. P Scleria tessellata Willd. — In Corea : in herbidis humidis Ouen-san, aoüt 1901, n* 954. — Togakushi, 17 sept. 1898, sans n^. — Asamayama, 14 sept. 1898, sans n*. ug Scleria hebecarpa Nees. — In insula Oshima (Liukiu), in herbidis frequens, juill. 1900, n* 4329. 204 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE CYPERACE/E (EXCL. CARICES) A R. P. J. CAVALERIE IN PROVINCIA KOUY-TCHEOU APUD SINENSES LECTJE quas determinavit cl. C. B. CLARKE et edidit H. LÉVEILLÉ (1) Cladium Jamaicense Crantz. — Pin-fa, 12 mai, n° 1350. Rynchospora glauca Vahl. var. B. chinensis. — Pin-fa, montagnes, 31 aoüt 1902, n* 367. Rynchospora Wallichiana C. B. Clarke. — Pin-fa, pelou- ses, 3 juillet 1902, n° 790. Scirpus Ternatensis Reinw. — Dist. de Tsin-gai, Kuo-po, juill. 1903, n° 1177. Scirpus Eriophorum Mich. — Pin-fa, ruisseaux, 24 sept. 1902, n° 522, et 3 juin 1902, n° 789. Scirpus triqueter L. — Pin-fa, étangs, 28 juillet 1902, n? 123. Scirpus lacustris L. — Pin-fa, étangs, 28 juill. 1902, n* 126. — Si-teou-gai, 28 juill. 1903; n* 124. Scirpus mucronatus L. — Pin-fa, 3 juin 1902; n° 787. — Pin-fa et Si-teou-gai, étangs, ruisseaux, 28 juill. 1902, n° 118. — Pin-fa, lieux marécageux, 5 oct. 1902, n» 595. Scirpus erectus Poir. — Pin-fa, 3 juillet 1902; n° 788. Bulbostylis capillaris Kunth. — Var TRIFIDA (sp.) Kunth. — Pin-fa, montagnes, 14 août 1902, n° 219. Fimbristylis complanata Link. — Si-teou-gai, 28 juill. 1902, n? 128. Fimbristylis miliacea Vahl. — Pin-fa, riziéres, 31 aoüt 1902, no 359. (1) Un certain nombre de diagnoses et d'observations sur ces espèces se trouvent dans le vol. xxxvi du Journal Linn. Soc. (1 1903). ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 205 Fimbristylis globulosa Kunth. — Var 8. TORRESIANA C. B. Clarke. Sed e stylis pauci sunt 3-fidi. — Pin-fa, bords des riziè- res, 14 août 1902, n° 203. Fimbristylis stolonifera C. B. Clarke. — Pin-fa, pelouses humides, 23 juillet 1902, n° 108. Eleocharis tetraquetra Nees. — Pin-fa, endroits maréca- geux, 18 août 1902, n° 226. — Pin-fa, ruisseaux, 14 oct. 1902, n* 644 Eleocharis palustris R. Br. — Pin-fa, fleurs blanches, lieux marécageux, 22 mars 1902. n° 792. Eleocharis afflata Steud. — Pin-fa, rizières, 8 sept. 1902, n* 422. Eleocharis acicularis R. Br. — Pin-fa, rizières, 24 sept. 1902, n? 546. Cyperus Amuricus Maxim. — Pin-fa, 10 juillet 1902, n* 33. Cyperus difformis L. — Koui-tiu, bord des rizières, 23 nov. 1902, n° 721. — Pin-fa, endroits boueux des ruisseaux, 21 août 1902, nv 255. Cyperus flavidus Retz. — Pin-fa, rizières, 4 sept. 1902, n° 398. — Species Cypero Haspan L. peraflinis. Juncellus serotinus C. B. Clarke. — Pin-fa, riziéres, 14aoüt 1902, n* 204. Pycreus globosus Reich. — Var NiLAerRicA C. B. Clarke. — Pin-fa, bord des rizières, 26 août 1902, n» 332. Pycreus sanguinolentus Nees. — Pin-fa, mêlé au n° 26. — . Mariscus Sieberianus Nees. — Pin-fa, pâturages, 23 juin 1902, no 789. Kyllinga cylindrica Nees. — Pin-fa, 3 juin 1902, n* 793. — Pin-fa, pelouses des montagnes, fleurs blanches, 14 aoüt 1902, n» 218. 206 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE SALICES A R. P. URB. FAURIE IN JAPONIA LECTÆ Ab. H. LÉVEILLÉ et Eug. VANIOT determinatæ Nous avons recu l'année dernière du R. P. Faurie toute une collection de Salix que nous avons pu identifier pour la plu- part, grâce aux Salices Japonicæ de O. von Seemen et à la clef que nous avons établie pour faciliter nos déterminations. Nous proposons cette clef aux botanistes qui la perfectionneront, et nous avons l'espoir qu'elle pourra leur rendre quelque service. 1.» Plus de 2 éinibes. uus a 2: = Une seule INA. LS eeu de 8. ORAN OAI ts SEXES — Saules dont on ne connaît pas actuel- lement les étamines.............. 25. ?. Aétamines; capsule longuement sti- pitóc, glabre. coeca cc S. glandulosa. — Sétamines; capsule sessile, trés velue. S. Urbaniana. t oo io ER 1 S. triandra. 3. Style assez long ; 2 stigmates bilobés ; capsule vole... S. Buergeriana. -— Site Cotes xs MEME 4. Stigmate 4-lobé ; lobes epai... S. Saideana. — Style à 2 stigmates bilobés.......... S. daiseniensis. 9.. Btamines soudés.. vs 5 x suu 6. ^" Mammes libres. oui ua S Sos 12i 6. Filets des étamines glabres; capsule que la capsule ni en S. Thunbergiana. 7 . . 7 8. y Capsule plus ou moins stipitée...... 10. PROCEED. a Le av IE S. Pierotii. 9. Style trés court; 2 stigmates gros et CE ne es S. Miyabeana. — Style presque nul à 2 stigmates élargis ieu RR Prec Ee S. purpurea. 10. Capsule brièvement stipitée......... H. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Capsule /onguement stipitée......... Style court; 2 stigmates profondémen bifides Style assez Men stigmate 4-lobé.. Capsule stipité Capsule imag (^ ACE E A Capsule trés longuement stipitée. . guten stipitée mais non trés longue- etre neo vs os ser se ve ec 4.43.9 see CR Style long MT 2 longs stigmates bifides. Style co Capsule icm MON vu rein Capsule nonni Apa epu fcc us Style nul o CC 5*5* Style long à à 2 ya stigmates entiers.. Style nül.. ie e a nn Style coürt.. o aa a a Stigmates bifides ou bilobés......... cial Se ntiers Style c Style atri ri pédicelle Style assez long ; écaille dentée...... Style court ou médiocre Capsule assez longues stipitée ; style médioc Capsule privo: AES: très court, stigmates petits....... Capsule gla abre Capsule velue...:::.ss: a E nne Diylé court... Daster eeens Style plus ou moins long Style plus long que la capsule ; mates bi Style eius pes que la capsule ; stig- mates e Capsule ar ou subsessile........ Capsule stipitée.................... Capsule glabre.......... .-.......: Capsule vélué. i. 1,761 cree Style dul. iieo 9-4 xt REN TI Style médiocre; ment bifiles........ 516 2 stigmates bifides...........-..::: Stigmate épais, 4-lobé Capsule longuement stipitée.......: Capsule brièvement stipitée.......-: Capsule allongée, style court......-- Style médiocre.......... nn É we. 4 Se WP e 9 Kk € p wr 9 9/à eb € € à. 8 & 3&3 K 9 € 9 5 9 NEN E ss sus. PAR S N SRE EUR 9/- » M TRANS M 99-9 A Se $59 » R93 &4 9 (1M A NO M P" v "t mis v š a dora TE EEA, . e 4 » 9 4 9A» b ht E A ea . . sue le Un A ood * t S. Sieboldiana. S. lepidostachys. S. Gilgiana. TU. S. sachalinensis. S. repens. S. daiseniensis. 19. 20. S. mr S. diphnoides S. Shiraii. ; Pur iri S. Babylonica. 23. S. Jessoensis. 24. S. viminalis. . A dolicho styla. B eyclophylla. A S. futura. S. lasiogyne $. aequitriens. F Matsumuraei. S. Fauriei 207 208 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE SALIX GLANDULOSA Seem. — Tn insula Shikoku, in plateis urbis Tokushima, arbor magna, juin 1900 ; 4229, fem. SALIX URBANIANA Seem. — In insula Nippon, in monte Daisen secus torrentes, arbor 7-8 m. alta, 26 mai 1899; 3703, mâle. — In insula Shikoku, in plateis Tokushima, arbor ma- gna, juin 1900; 4231, mâles. — In insula Nippon, in monte Daisen, secus torrentes, ?6 mai 1899; 3704, fem. SALIX DOLICHOSTYLA Seem. — Nikko, 27 mai 1898; 2146, fem. — In insula Nippon, Aomori, in humidis et secus aquas, arbor 8-10 m. alta, mai 1900; 4258 et 4259, fem. — Ibidem, mai 1902, 5080, 5092, 5093, 5094, m. et fem. et in plateis urbis Aomori, mai 1900; 4257, m. el fem. Forma gynandra. Capsules terminées par des étamines pré- sentant l'aspect de chatons mâles et femelles sur le méme pied. N* 5092. SALIX BABYLONICA L. — In insula Nippon, ubique culta, late videtur in plateis urbium, ramulis longe pendentibus, Aomori, mai 1900, 4256, mâle. : SALIX LASIOGYNE Seem. — In insula Nippon, in plateis Ao- mori, mai 1902 ; 5076, fem.—In insula Nippon, circa Yamakita, 8 mai 1899; 3702, fem. — Hirosaki, 2 juin 1897, 805, fem. SALIX REPENS L. — In insula Kiushu, in monte Sobosan, 28 juin 1899 ; 3691. Var. subopposita Seemen. — In insula Kiushu, in monte Ta- radake, 1000 m., 10 juin 1899; 3693, fem. SALIX VULPINA Anders. — In insula Nippon, communis prope urbem Aomori, arbusta 3-5 pedibus alta, mai 1900 et 1902; 4252, fem. 5077, mâle. SALIX Renn Franch. et Sav. — In insula Riishiri, in summi- late montis Riishiri, 1900 m., arbusta 3-4 ped. alta, 25 juill. 1899, 30 juill. 1892; 3711, 8382, fem. — Asamayama, 30 juill. 1897; 796, fem. — In insula Nippon, in monte Hakkoda, 8 juin 1894; 13102 et 13102 bis, m. et fem. — In insula Nippon basi montis Ibuki, arbor 8 m. alta, 17 juin 1898; 2143, mâle. SALIX SHIRAI Semeen. — In insula Nippon, in alpibus Nikko, ?7 mai 1898, 2142, fem.— In insula Nippon, in monte Hakkoda ect Sorachi, communis in petrosis rivorum; 12 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 209 et Hakkoda in monte Aomori, usque ad 2000 m., 8 juin 1894, 13103, 13105, fem. Nous rapportons à cette espéce, avec un point de doute, le n^ 13021 de la plaine de Sambougi, province d'Aomori, récolté le 25 mai 1894. Var. VULCANIANA var. nov. an sp.? — Curieuse forme à cha- tons gréles dont les écailles et le pédoncule commun sont cou- verts de longs poils roux. — Volcan de Tarumai (Yézo), 17 juin 1895; 10026, 10027, fem. SALIX JAPONICA Thunb. — In insula media Nippon, prov. Ibaraki, juin 1900, 4236, fem. — In insula Shikoku, in apice montis Tsurugi, juin 1900; 4232, fem. — Kiushu, in plateis Na- gasaki, 3 mai 1901 ; 4846, m. Var. padifolia Anders. — In insula Shikoku, in plateis To- kushima (arbre des boulevards), juin 1900 ; 4234, fem. Echan- tillon mal développé et de détermination douteuse. — In insula Nippon, in petrosis torrentium, Aomori, juin 1902; 5071. Les chatons du n° 5071 bis appartiennent à un Populus ! Var. NIPPONENSIS var. nov. — Feuilles hétéromorphes, brac- tées des chatons d'un jaune roussâlre en dessous. Le SaLix JAPONICA ne parait pas toujours avoir ses capsules glabres. Nous avons en herbier un Salix japonica Hort. fem. de Suéde, recueilli par A. Toepffer pour sa Flora DORE occidental. qui n'est certainement pas cette opone: C'est Ihis- toire du Carez japonica des horticulteurs qui n'est autre que le Carex Morowii. : SALIx FAURIEI Seemen. — In insula Nippon, Yamakila, sa radicem Hakone in Japonia media, in rupibus, mai 1899; TN fem. i t ill. — In insula Yezo, circa Sapporo e SALIX DAPHNOIDES Vill St RAT femelle. SALE vonnaus L. — In insula Nippon, ex urbe Tsu- (Jap. i ; s centr.) Cultivé au jardin botanique de Tokiyo et répandu dan 210 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTÁNIQUE PEE ee ae E E AS RE Qe tB MM KDE REDE t M ML mimi les herbiers japonais, 19 juin 1898; 2149. — Cosa, in montibus, 18 nov. 1893; 10806. — Ad radicem Tarumai (Yezo), 7-8 m. alta, valde communis Lam in Yezo quam in Hakodate, 17 juin 1893; 10032, fem. — In insula Nippon, secus rivulos, prope urbem Aomori, arbor 5-6 m. alta, mai 1900 ; 4254, fem. SALIX OPACA Anders. — Volean de Tarumai (Yezo), 17 juin 1893; 10028, fem. SALIX SACHALINENSIS Fr. Schm. — In insula Nippon, prope urbem Aomori, mai 1900; 4253, mâle. SALIX PURPUREA L., var. multinervis Franch. et Savat. — In insula Nippon, in planitie Aomori, 2-3 m. alta, mai 1902; 5072, 5073, m. et fem. — In insula Yezo, circa urbem, frequenter, fo- lia adulta, 7 août 1891; 7605. — Nippon : in planitie Sambougi, arbusta 1-3 m. alta, 25 mai 1894 ; 13025. SALIX MIYABEANA Seem. — In insula Nippon, circa Aomori, secus aquas et rivulos inter montes, communis, mai 1902; 5074, 5079, fem. SALIX LEPIDOSTACHYS Seem. — Nippon, prope Aomori, mai 1900; 4250, 4251, fem. Sax Proti Miq. — In insula Kiushu, in plateis urbis Na- gasaki (arbre des boulevards), 3 mai 1901 ; 4846, fem. — Nippon: circa Aomori, mai 1902; 5091, fem.— Le n° 4846 que nous rap- portons à cette espèce a les chatons trés courts. Il se pourrait qu'il en fût distinct. SALIX THUNBERGIANA Blume. — In insula Nippon, in ripa fluminum Aomori, arbusta 1-2 m. alta, mai 1902; 5075, fem. — Nagasaki, secus rivulos, 3 mai 1901; 5082, fem. ; juin 1899; 3696, folia adulta. SALIX SIEBOLDIANA Blume. — In insula Nippon, prope Aomori, arbor 5-6 m. alta, mai 1900; 4260, fem. et 4261, mâle. SALIX DAISENIENSIS Seem. — In insula Nippon, in monte Daisen, 25 mars 1899; 3708, mâle. — In insula Nippon, 5078, fem. SALIX BUERGERIANA Miq. — In insula Kiushu, circa Nagasa- ki, 3 mai 1901; 5081, fem. SALIX CYCLOPHYLLA Seem. — 5083, fem. — In insula Riishiri, ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 211 in apice montis, supra 1000 m., repens in caveis ubi nix fusa fuerit, 27 juin 1891 et 25 juill. 1898 ; 1200 m., 3713, 7398, ei SALIX SAIDEANA Seem. — In insulis Goto, mai 1 4995, mâle. — Nippon, in monte Daisen, 16 mai 1899, Pu fem. Les n° 11745 (In insula Shikoku, Iyo, 16 nov. 1893); 3697 et 3697 bis (In insula Kiushu, in monte Taradake, 10 juin 1899); 4230 bis (In insula Shikoku, rami steriles e basi arboris orti, juin 1900); 3712 (In insula Kiushu, in monte Taradake, supra 1000 m., 10 juin 1899), tous en belles feuilles adultes ne per- mettent pas une détermination rigoureuse. ll en est de méme des débris de feuilles du n° 3690 (Boulevards de Nagasaki, arbre . de 8-10 m., juin 1899). HYBRIDZE NOVZE HISPANIÆ Auctore CARLOS PAU Simbuleta composita À en din x Duriminia). Glabra vel caulis unicus parce puberulus ager une no spathulatis, cre- natis vel grosse serratis, cau zur infimis sectis, reliquis —Ü : idein oit in Peri trifido. credis denke is, racemo composito p di s calyce oribus, segmentis calycinis longe subu lato-filiformis, . corolla kodel keia basi kho marginatis et subciliato-serrulatis; lobis _ eorolle subæquilongis. — Galloecia (P. Merino). A Simb. —€—: (L. sub Antirrhino), S. laxiflora (Boiss.), et S. laxiflora = var. corsica (Jord. sp.) habitu Duriminiæ diversa. A S. Duviminia (Brot. sub : Antirrhino) Pr nullo, foliorum laciniis fie us Corolla minore. edata (Desf. sub Anarrhino) racemo glabro, corollis multo minoribus, et foliis radicalibus coriaceis. — Certe, ex mea sententia, pro forma hybrida ha- benda. > spica capitata seu oblonga ; calycibus coloratis, infra medium bipartitis, crena- turis brevissime mucronalis labii nn. lacin iis labii inferioris breviter io n aquaduetis juxta Signis Guadalaviar tno de Albarracin). 7 Aug. 1 Alie hujus generis compositæ, quas auctores hispanici vix aut non indica- 212 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE verunt, sunt in area hispanica. Vidi B. laciniatam x uem grandiflo- ram x laciniatam et in Gallæcia V scii x lacinia bericus (acris x Willk Vii). Habit mimi, i foliis elongatis "Ain caffii, supra valde impresso- punctatis, acutis serrulatis ; squamis linearibus, interioribus ovato-lanceolatis basi cianeatis, apice Solonis. Planta cinerascente Sierra de Albarracin inter Tramecastilla et Bronchales, leg. Dor. Almagro 1896. Aliah formam fortasse hybridam inter acrem et Lynosiridem vidi ad « Dehera de Griegos »; sed ob em exempl. ab unico fragmento compositum nihil pro certo dicere e possu Astragalus frere (chlorocyaneus X incurvus). A. incanus Pau (un b. A patribus differt leguminibus intermediis, cylindratis, adpresse pilosis, p es SE ie faleatis, dn oribus incurv n l inorib l. 2 ctm. — A monspessulano planta incana foliis brevioribus; ab incurvo macrorhixo, E vibe leptocarpa. Segorbe in monti Obs. Astr. mo mp anus var. canescens varias formas hybridas accepit, pro lubitu, meo videri; nec aliæ possunt huic tribui; quia cum typus non existat in regione ubi varietas indicatur, adhue admissa canescens debet referri ad emm ocyaneum quia monspessulanus non existit in dieta regione. : A. monspessulanus var. canescens fa microphylla Willk. Suppl. p. 235; = À, chlorocyaneus B. R. var. mier Hybrid: quæ sub nomine canescens indicantur in Hispania, procedunt, ul vereor, ex combinationibus sequenti Astr. monspessulanus x noel chloroc visi x macrorhixus Incanus in Peninsula est forma valde rara: ego vix eam reperi in monte Iambalambrensi sito super mare 1900 m.; nec mihi constat de ejus existen in ulla alia depen. hispaniensi. Quare, hybris incanus x iuge docti ie supposito quod in Hispania detur, opinor per quam dificil ejus inventum Juniperus Tremolsii (macrocarpa x oxycedrus). Foliis m Tacrocarya: add euspidatis acutis, longioribus angustioribusque; gal- bulis oxycedri sed valde pruino Ad Cadaquès in Cathalonia, 1881 : (Tremols). m &5 nia auriculata (levis x W Webbii) æspitosa, caulibus lignosis, ramosi Miser foliis glaucis, linearibus, valde abus calcare eo- deae ipei det exstipulis minimis, ciliatis; floribus b in cymis laxibus, dichotomo-corymbosis, calycibus rubentibus ; petalis pin neis; limbo piis Piet mé tonton denticulato. — Habitu Webbii, sed i monte Fr. lævem In salsuginosis Ma « Cabo de Palos » Murciæ. 3 Apr. 1903 (Jimenez). s. Fr. pulverulenta var. angustifolia Willk. in Wk. et Lge. Prodr. Fl. Hisp. III, p. 692 fortasse ad Fr. levem x pulverulentam pertinere debet Le Secrétaire perpétuel, Gérant du « Bulletin » : H. LÉVEILLÉ. Le Mans. — Typ. Bienaimé-Leguicheux.