ACADÉMIE INTERNATIONALE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Rue de Flore, 78, au Mans (Sarthe) Le Mans, le 12 Juin 1904. MONSIEUR ET HONORÉ CONFRÈRE, La Société botanique de France tiendra le 1% août prochain, à l'occasion de son cinquantenaire, un congrès national à Paris. Mûs par un sentiment de confraternité scientifique, et pour ne pas jeter dans l'embarras nos Collègues membres de cette Société notre aînée, nous avons résolu de renvoyer au 1° août 1905 l'ouverture de notre session Perpignan- Barcelone dont le programme est déjà arrêté. Nous nous réunirons donc cette année à Paris où vous pourrez, comme délégué de l'Académie, prendre part au Congrès national de la Société botanique de France et jouir des avantages dont jouiront ses membres à Paris. Nous organiserons à cette occasion une réunion générale de tous les membres de notre Académie présents à Paris. A cet effet, si vous avez l'intention d'y prendre part, veuillez me retourner dans le plus bref délai la feuille d'adhésion ci-contre. Nous espérons que la bienveillance éclairée de nos grandes Compagnies de Chemins de fer voudra bien nous faire bénéficier, comme les années précédentes, de la remise habituelle. Veuillez agréer, Monsieur et honoré Confrère, l'expression de nos très dévoués sentiments. Pour le Directeur, Le Secrétaire perpétuel, L. CORBIÈRE. H. LÉVEILLÉ. ACADÉMIE INTERNATIONALE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Es. EL m M s AN MAT BAIE MONSIEUR LE SECRÉTAIRE PERPÉTUEL. J'ai lCintention de prendre part à la Réunion de l'Académie internationale de Géographie botanique, qui se tiendra à Paris le 1% août à l’occasion du Cinquan- tenaire de la Société botanique de France. Je prendrai le chemin de fer de å la station:de SIGNATURE ET ADRESSE : (Écrire trés lisiblemei.t.) Renvoyer cette feuille sous enveloppe, à O fr. 15 5 ‘Stari o ər cette feuille sou: oppe, à 0 fr. 15 ou 0 fr. 25, au Secrétaria à 78 Le Mans, avant le 25 juin. 4 e ns Imp. A. Pienaimé. — 153-6 [n 13° ANNÉE '3* SÉRIE) N° 173 1" AVRIL 1904 BULLETIN DE L'ACADEMIE INTERNATIONAL de Géographie Botanique « LE MONDE DES PLANTES » Ce numéro a paru le 5 Avril 1904 SOMMAIRE DU N° 173 Filices Cavalerianæ D! H. CHRIST. Catalogue raisonné des plantes phanérogames et cryptogames indigènes du bassin de la haute Ariége (suite), MM. MARCAILHOU -DAYMÉRIC et l'abbé A. MARCAILHOU- d'AYMÉRIC. LE MANS IMPRIMERIE DE L'INSTITUT DE BIBLIOGRAPHIE (TYPOGRAPHIE MONNOYER) 12, PLACE DES JACOBINS, 12 1904 CATALOGUE RAISONNÉ DES PLANTES INDIGENES du bassin de la haute Ariège Par MM. Ht et Alex. MARCAILHOU-d'AYMÉRIC frères Tome re (1898-1902), 1 fort volume in-8 de 550 pages comprenant la réunion _ de 4 fascicules prix........ SEMITAM zur V eRAx de d QT LEE ET 10 fr. Se vend aussi par fascicules séparés à ? fr. 50 l'un En vente: à la librairie J.-B, BAILLIÈRE et FILS, 19, rue Hautefeuille, PARIS, ou chez l’auteur, à AX-les-THERMES (Ariège). . : DÉPOTS : Secrétariat-Rédaction Abonnement : 12 fr.; Le numéro : 1 fr 7S, Rue de Flore, 78 PARIS Jacques LEcHEvaLIER, Librairie médi- LE MANS cale et scientifique, 23, rue Racine, (Sarthe — France) Paris (Seine). .-B. BaïLLiÈrE et FiLs, 19, rue Haute- feuille LONDRES W. Nos Collègues hors France peuvent ho Sue C°, Foreign booksellers, 37, ous adresser leurs cotisations soit | William WESLEY and C°, 28, Essex ar la poste, soit PAYABLES AU Street, Strand. ce BERLIN, S. W. 46 MANS, au COMPTOIR NATIONAL | Gebrüder BornrrArGer, Sch hüneberger- "ESCOMPTE, à la SOCIÉTÉ GÉNÉ- strasse, um» a. Dépositair e pour l Alle- : magne et l'Autriche. ALE, ou au CRÉDIT LYONNAIS. E NEW-YORK Ph. HriNsBERGER, 15, First Avenue. EXPOSÉ SYSTÉMATIQUE ET DESCRIPTION DES LICHENS : DE L'OUEST ET DU NORD-OUEST DE LA FRANCE (Normandie, Bretagne, Anjou, Maine, Vendée) PAR L’Abbé H. OLIVIER LAURÉAT DE L'ACADÉMIE INTERNATIONALE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE, ETC. 2 forts vol. d'environ 400 pages chacun Ouvrage complètement terminé Prix net: 20 fr., chez Pauteur, à Bazoches-au-Houlme (Orne) - D'ACADÉMIE INTERN DE GÉOGRAPHIE BOTANI i ee LA i e BULLETIN - .VACADÉMIE INTERNATIONALE - = GÉOGRAPHE BOTANIQUE (ANCIEN MONDE DES PLANTES) * + BULLETIN 72 L'ACADÉMIE INTERNATIONALE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE (Ancen MONDE DES PLANTES) Tome XIII (ANNÉE 1904) « J'ai vu Dieu; j'ai vu son passage et « ses traces, et je suis demeuré saisi « et muet d'admiration. Gloire, hon- « neur, louange infinie à Celui dont « l'invisible bras balance l'univers et « en perpétue tous les étres. « LINNÉ ». LE MANS IMPRIMERIE DE L'INSTITUT DE BIBLIOGRAPHIE DE PARIS 12 — PLACE DES JACOBINS — 12 1904 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE TABLE DES MATIÈRES A aE U ee T R T EE ew 2d ose MT OR 19, AT 903 Amendement nécessaire aux lois de la nomenclature Ad Le GUAUDIAS. IIIS et c E ERRARE. ere 29 Annotations botaniques provençales, M. Au. "Rivnes «iran eu 141 Autobiographie du DER: A. PHILiPPl......................... 322 c Carex de Corée (fin, MM. H. LévgirLÉ et E. VANIOT........ Cas de fascíation dans Carlina vulgaris L., (sur cis "M. pos MENGIN TOL. Catalogue r raisonné ides plantes ihaléPophies et cryptogames indigènes du bassin de la Haute-Ariège (suite), M. H. M CAILHOU D'AvyMÉnic et M. l'abbé A. MARCAILHOU ARM. en A iov 09, EST 189, ise Cehtaurea Godoni forman nova. - Mgr. H. LÉVEILLÉ.. Coin des Landes (un), M. V. DUCOMET. RP nas terre che Contribution à la Flore de la Miyeühe (suite) M. H. Hé VEILLÉ ru so T6. Contribution à la Flore. dycaldgiaus dé TAuvergne M. L. Bre- VERRE. nulle maS Coup d'esil 4 sur la Flore dé la région puléozoique dé Cabriéres (Hérault), M. Ausouy............ presi ELEME Fate ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE D Dispersion de l'Arceuthobium en France, M. H. LÉveILLÉ E Encore l’Arceuthobium, Mgr. H. LÉVEILLÉ............. rd de Etat de l'Académie au 1°r janvier 1904. S Extension méditerranéenne dans la vallée de 'Allagnon (Cantal, À M.Pabbél B. CHARBONNEE |... ere es Vui a MA E re dg Filices Cavalerianæ, Dr H. uno Flore fd lile de "aei posit (la) suites R. P. 4. C. AR +. N vi fiore de Soride: et x pus M. L. ConiL Hier Fougères de la Galicie Espagnole (les), Dr m Caer.. RNT EI Herborisations en 1903 (mes), M. ABEL ALBERT..........,.,.. x. Liste des noms patois de plantes, M. J. CARBONEL. ...... 337 Liste des Champignons supérieurs de la Vienne (suite), E PORAT Ferre ed baisses sde hein 149: S265 MW Mésaventure d'un Rubus, M. Ame. GENTIL.............,, ..., Mousses de la Nayelfe- Calédonie; M. I. Tuis owe weis Mousses du ved Decl DEM J.. Canpor et I. "Talbot: 2 INI Nominations dans la Médaille scientifique, . ote Pasco à Draper des genres Narbo. P Leveilles, . E. VAN Note sur les mots Ocrea et Dcrénius. M. E. idiot: Ja pi. AER Notes sur quelques Pedicularis du Japon, M. G. Bowarr...... Notes sur quelques rosiers de la Charente-Inférieure, M. A. KFOUIELADRI A. i4 soir FEIER. Y ne HE RES eere n oc CR 330 Nouveaux déjeuners dans les montagnes de l'Andalousie, ES M. GANDOGER........ | à Nouvelle Mimosée : Prosopis Schinopoma de la République Argentine (une), M. Th. STUCKERT...:.................... 87. : P Pedicularis du Kouy-Tcheou (les), M. G. Bonat Vis dec RM =~ . . Promenade botanique dans les Alpes du Briançonnais MM. BaS B. DüRENNE et PeTITMERGIN, .,...2.... oor vai a MAR 2 ñ IU vu one supplément à la Flore de ji Mayenne, Mgr. H. Lé- LLÉ E tu EE OION LL E MP EN KR E tes Rubus du Guide du Botaniste (les), M. H. SupnE... seront 150 a Sinon 1 à Paris en Asiti 1904 i ; MESE 355 s Session au Cantal en août i963: Rappor dé “MM. rt Drrwas, l'abbé CHARBONNEL, Mary abbé cem Substitution du dence Bi-Leveillea Vaniot au genre per . Vaniot, M. Euc. Vaxi LOT dis ide ome. M ocu de la Nouvelle Calédonie, 2 pande | > M. L. Corsière, Dire opter o a : Tarve, Directeur. F T 13° ANNÉE /3* SÉRIE) N° 170-171 BULLETIN. | DE L'ACADÉMIE INTER de Géographie Botaniq SOMMAIRE DES Nos 170-171 Election de M. Corstère comme Directeur pour 1903. Nominations de MM. REED, FOURNIER, LACHENAUD, REQUENT. Nominations dans la Médaille Wee EU INC i Etat de l'Académie au 1°% janvier I Session au Cantal en aoüt 1903. ie de MM.L CHARBoNNEL, Marry, l'abbé Cosre, LAUBY. AVERGNE, l'abbé Derwas, Fabbé LE MANS IMPRIMERIE DE L'INSTITUT DE E do MONNOYER) 1x be MÉMOIRES DE L'ACA DÉMIF "Cette année, pour éviter detrop sectionner les travaux impo eine, nous commenceron: à publier des numéros irréguli es du Bulletin re e les mémoires ce Rr par nos. zunegues. Tous DÉPOTS : Abonnement : 12 fr.:; fr.; Le numéro : 1 fr - Beorétariat-Rédaction Rue de Flore, 78 PARIS ui ue Jacques LEcHEvarrmm, Librairie n: LE MANS cale et scientifique, 25, TUE Rac (Sarthe — France) Paris (Seine). J.-B. BairriEnE et Firs, 19, rue Haute- lle. feui : LONDRES W. légues hors France peuvent D ee C°, Foreign booksellers, 3 7 oho Squa dresser leurs cotisations soit | William us. and Ce, 28, Essex E poste, soit PAYABLES AW | Street, Strand. a, £ BERLIN, S. W ied — x visam dm Gebrüder BORNTRAEGER, Ta rge COMPTE, à la SOCIÉTÉ GÉNÉ- strasse, 17, a. Dépositair e pour l au CRÉDIT LYONNAIS. magne et ‘l'Autriche. Ph. nique T3 First Avenue. £ É SYSTÉMATIQUE ET DESCRIPTION DES LICHENS DE L'OUEST ET DU NORD-OUEST DE LA FRANCE (Normandie, devenue Anjou, Maine, TEE. L'Abbé moe : OLIVIER | Movement de THerbier. SET 5 u Kc ue E boo. 29 Qm ig ALE SOU ENS LS dec vVlie e provi o ILLADE et st l'abbé Deras des TEF ann ss herbier 13° ANNÉE (3° Série) N° 170-171 1er Janv.-rer Fév. 1904 BUL EIN DE L'ACADEMIE INTERNATIONALE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE SÉANCE DU MARDI 9 NOVEMBRE 1003 Election du Directeur pour 1904 sai : rib. Vor Majorité Aiola : 61. M. dresse 64 voix. Elu. o Voix On procède ensuite au ru. ement de]la correspondance. Les Care dtr ent Ehrh. jun ae Apik rise Tineo, communiqués de S ré i ca Navası se distingue cependant par ses écailles subacuminées qu i dépasse l'utricule. Obtuses chez lintricata, ses, y x eus courtes que Péri e M. CE de T Pelei eid au À. mino glete M. pus L est d'avis qu'on divise le R. pear ra L. en R. minor et en. R. major che subdivisé à son tour en R. glabra et en ‘R. hirsuta. oi ; ^ jusqu ce jour, . véritable S. frag jns rare dans la Sarthe et dans iyenne. m | rà | réalité: 1° le Salix Russe- o ied à feuilles glauques à la page inférieur P LAT eux f épandu, et 39 le e Salix viridis. à feuilles vertes sur les rmé ae de nos € collègu aria enm t moltis à "d € UR ran olia : trois form edt trois. existant le Maine ifo Mona (Sensu stricto), ovalis (mollis caractérisé p es $n uit: sites: Í i E rle: anthemum cvli i "n rimis travail de M. rsen M lit eria 6 une “Letellier la iori ité m : Z ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE SÉANCE DU 1“ DÉCEMBRE 1903 On procède au dépouillement de la correspondance. Remarqué s : Paléobotanique de Fritel offerte par les fils d'Emile Dia gus s d'une xin dn anormale du RER ARNO ITR siliquosus, note de Mu: PBele eze, M. GENT e os hune Med qu'il a obse pr ig cette plante dans des lieux secs. M. LéveiLLé l'a également éacoht/s à apsur un talus trés sec au bord d'une rou ins. M. le secrétaire annonce que l'Ac adémie royale VALL etle marquis pe Cawps se Joindront à nous lors des excursions. Le ps complémentaire pour l'élection du Directeur donne : M. Cor-. BIÈRE, 3 voix; M. Pran, 3 voix; M. Howto: 2 voix ; REUB, I voix. Lecture eet donnée d'une ess du P. CavarEniE, du Kouy-Tchéou, lettre qui survient juste au cours de la ts nce et renferme une algue chinos éo Lectu eest donnée des NE +. Les Fi bp de la Chine du Japon, déterminées par M. CLarkE, H. Lév ; Mes he nr tions en 1903, M. ABEL kit: adve x 'déje ne A les montagnes de l’Andalousie, M. m GawpocER; Végétation épiphyte des saules tétards, HOMAS; uvelles bout dns sur le taurea, M. Cn. AI e iiicalatre npe pon, NATI (une nouveauté : Vaniotiana Bonati); le Trifolium filiforme dans le Maine, M. LÉvEILLÉ. nte, variabl mme taille, serait, e me, assez rare dans I Maine. iscussion à laquelle prennent t MM. GENTIL, VANIOT, ENRY et BLIN, on s'accor econnaitre chez cette espéce d carac- tères principaux : les pédicelles plus longs que le e du calice, la foliole e c u terminale des feuilles sessiles, et deux caractéres secondaires: pde — des fleurs et couleur verte du calice. La séance prend fin à ro heur NOMINATIONS í a A EE en date du 8 décembre, sont nommés membres auxiliaires e l'Aca M. FnEp. M. ReeD, 547, Chicago avenue ie: Terraces, Riverside, Cali- fornie, présenté par MM Léveillé et Treleas M. l'abbé P. Fourier, professeur. au Petit Séminaire de re (Haute- Marne), présenté par MM. l'abbé H. Ouivier et H. be Die: Å FAROB. MG. SEcarsaun, rues des Chiens Tene [m reg prs M AME pes Js adiri à l'école RR Craon (Ma i É MM. Léveilld s Eto O TEN me JU ATA 2 rue d eun prolongée, Villefranche (Rhóne), présenté Le Directeur, L. CORBIÉRE. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 3: MÉDAILLE SCIENTIFIQUE INTERNATIONALE Par décision, prise en conseil, en date du 31 décembre, sont nommés à la 5° ligne zd la pr scientifique : MM. D: Jos. ZawopN bebe be de ses travaux botaniques. A. ABL ER, pou oret ti vaux botaniques. A. LaGNY, pour ses briedi et RNN h de om scientifique. Sont promus à ne e classe : M. lé D*-H. CHRIST, à l'occa n de son 70* nm M. R. x Pitti 'ancien dictu d: Acadén Le dos : TREUB, fique présentent à leur nouveau directeur, leurs vœux respectueux dun fe irecteur sortant, dela façon dont à ^. rempli son office en constatant que sous son directorat l'Académie a pris ment. m 3 [e] et E + [t] = et -— © z Le] HOMMAGE MÉRITÉ A l’occasion de son 70° anniversaire les admirateurs de notre émi- nent pe ae le D* H. m gc offert au maitre un album renfermant Le vénéré E bila ea lépoud u en ces termes à cette distinction si méritée, que complètera la Métier de ‘té médaille de vermeil. ` . Bále, 18 déc. 1903, A lAcadémie internationale de Géographie botanique au Mans. . Monsieur le Secrétaire, Je agréer mes remerc gate sincères pour vous cederent ment, comme pour les Présidents et membres de votre Académie, de ce que o ie, e m à un vieillard auquel ila hk donné con et de décrire les écrit 5 i la création de leu et de trouver dans ces études une source abondan d'édification et de joie impérissables. MAE touché de votre amicale sympathie, je vous présente l'ex- pression n affectueux dévouem Dr H. Carisr, VETE PA NEE NE ETE DE Cr eU 4. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE | Se n. We n) DE L'ACADÉMIE INTERNATIONALE : GÉOGRAPHIE BOTANIQUE AU 1°" JANVIER 1904 (t) ANCIENS DIRECTEURS MM. H. Léveiccé, fondateur, &, 1892 4 Baron F. von Muezcer, C v», (mort) 1893 2 G. Rovy, C w, 1894 e F. Renauzp, O W, 1895 : W. TRELEASE, O W 1896 3 Th. pe HELDREICH, C us, (mort) 1897 A F. Jh. HérBauDn, O, #, 1898 d C. de Caxporrs, O, es, 1899 m A. S. Hrrcncocr, O, W, 1900 : G. Kixc, O, 2, 1901 E R. A. PuiniPri, O 9», 1902* 3 M. TnEus, O 9, 1903 3 ^ . Bureau. à Directeur : M. L. CORBIERE, E Secrétaire perpétuel : M. H. LÉVEILLÉ. ; "3 Membres d'Honneur. ENGLER (Dr A.), *s, Conseiller royal, Professeur de botanique à l'Université, Directeur du jardin royal de botanique et du Museum, Magstrasse, 89, Berl Pup E KING (Georg.), O ®, ancien directeur du vem Royal de botanique de Calcutta, 55, Pare Street, Londre to oS (1) (Les. noms ig roe en CAPITALES EGYPTIENNES indiquent les membres c perpétuels en égyptiennes, dig membres à vie, et ceux en CAPITALES ARM E les m ombres toonik: est sur la demande de e plusieurs lauréats que nous pus fait figurer cette distinc- T. tion d'autant plus appréciée qu'elle est moins prodigué ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 5 PHILIPPI (Rudolf Amandus), x, x , O &, ancien directeur du ndi National, Santiago (Chili), SEHR ple des Plantes vascu- lair TREUB (Melchior Dr), O wx, directeur des jardins botaniques, Correspondant de l'Institut de France, Buitenzorg, Java, Malaisie. Membres perpétuels décédés (1) MM. Le Baron FERD. VON MUELLER. Eug. GONOD dARTEMARE. Membres titulaires. MM. CANDOLLE (Casimir de), O ®, ancien président de la société bota- nique de Genéve, 3, Courde Saint-Pierre, reel Suisse. Herbier de Candolle. CORBIÈRE (Louis), I. &,O ws, professer de sciences naturelles aù Lycée, lauréat de l'Institut, P» rue Asselin, Cherbourg (Manche). HEN RIQUES (Julio A.), $, Docteur és-sciences naturelles, pro- fesseur de botanique à l'Université, directeur du Jardin Venise: Coimbre, yon Botanique systématique. HÉRIBAUD (T.-H. Fre Joseph), O #%, lauréat de l'Institut, Mémbté uicit de la société botanique de France, Pensionnat des Fréres, rue Godefroy-de-Bouillon, Clermont-Ferrand de -de-Dome). Pha- nérogames, Flore d' Auvergne, Diatomées. Muscinées. HISINGER (Baron Edu ard), W, ancien drove de la Diéte de pignons, Algues HITCHCOCK (A. S.), O #, Chef de la section d'Agrostologie à Washington (Etats- iis. Géographie botanique. LE GENDRE (Charles), ý}, &, inspecteur des contributions et rectes, d de la Société botanique du L imousin, 15, place de-Eoire, Limoges (Haute-Vienne). LÉVE ILLÉ (Augustin-Abel-Hector), ý}, &, ancien professeur au Collége colonial de Pondichéry, directeur du Mon de des Plantes, 78, rue de Flore, Le Mans (Sarthe). Botanique systématique, Phané- rogames, Onothéracées, GO Carex, ges PHILIPPI (Federico), €, professeur de botanique à l'Université, directeur du jardin botanique, Santiago (Chili), PP systéma- ique PRAIN (David), O 9, botaniste du gouvernement, directeur du jar- din royal de botanique de Calcutta. Shibpur prés Calcutta (Indes - Vrae Systématique, piii mes. RENAULD (Ferdinand), 3e, ú}, O &, ancien commandant vem du Palais du Prince de Mo dari lauréat de l'Institut, 27, rue Miron. . Nice Fe eng tr mA Bryologi : dm TRELEASE (William), Ò. ws, directeur du jardin de Saint-Louis, ^ Missouri À rats- Unis onc dt cvi puts p Sont membres perpétues ceux qui versent i M PAcédéile " somme mi- - nimum de 500 fra E RI CAS T UM. LOL outer Tu A ERES UN SR 6 . ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Membres correspondants. BOUDIER (Emile), I . 4}, es, pharmacien honoraire, membre cor- respondant de l'Académie de médecine, ancien président de la a P LE dus de France, 22, rue Grétry, Montmorency (Seine-et-Oise). Champigno CL ARKE (Charles), ancien président de la Société Linnéenne de Londres, 13, Kew Ga iu Road. Kew prés Londres. Botanique sys- tématique 2 Géographi REGE Ur Deitercius], O W, professeur à l'Université, Direc- teur du Lobostone de Botanique médicale, médecin à l'Hópital des Enfants, S Strada Verde, Bucarest (Roumanie). SCHINZ (Prof. Dr Hans), ?5, directeur des jardins botaniques et du Muséum d'Histoire naturelle de l'Université à Zürich (Suisse). Associés libres. ARBOST (Joseph), Parc-aux-Roses, Nice (Alpes-Maritimes). Flore d'Europe. ARECHAVALETA (J.), directeur général du Musée National, pro- fesseur d'Histoire naturelle à la Faculté de Médecine, Montevideo (Uruguay). AUTRAN (Eugène), &, chef de la section botanique et de l'Her- bier, Viamonte 668, Bu uenos Aires 2x CA D AE Bota- ` nique REE ai générale, Echan B E (Emile), €, lauréat de dents Sociétés d'histoire natu- fene z Place Saint- Thomai Vire (Calvados). Phanérogames, Cryp- togames, Champignons si Et Anatomie végétale, Microgra- phie, Collections, Echan BALLOFFET (Joseph), rue d'Alma prolongée Villefranche (Rhóne). BAZOT, 3o, rue du Pent S Nevers (Niévre). BESSEY (Charles-Edwin), ws, professeur de botanique à l'Uni- versité de Nebraska, Lincoln, Nebraska (Etats-Unis.) Sytématique, Phanérogames, Cr. ryptogames. BOCQUILLON-LIMOUSIN, 3, w, docteur en doa abd ancien interne des Hópitaux de Paris, lauréat de l'Ecole de Pharmac ie de Paris, expert-chimiste honoraire de la ville de Paris, 2 bis, rue Blan- che, Paris. Matiére médicale. BOISSIEU (Comte Henri de), &«, Château de Varambon par Pont- d'Ain (Ain), ou 8o, Avenue d'léna, Paris. Géographie botanique. BRIOSI (Dr Giovanni), O w, professeur de botanique et directeur du jardin botanique à l'Université royale, Pavie (Italie). BRITTON (Dr N. L., directeur du jardin botanique. Bronx. Park, New-York City (Etats-Unis). BUREAU (Louis), directeur du Muséum d'histoire SN pro- fesseur à l'Ecole de médecine, secrétaire-général, trésorier de la Société des Sciences anle de l'Ouest de la France, 15, rue Gresset, Nantes (Loire-Inférieure CA (OC E Vis Célestin), & professeur de sciences au $ Be d "iade d. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 7 collège Saint-Laurent, près Montréal eere, Botanique systéma- tique, Phanérogames, Collections, Echanges CHEVALIER (Auguste), w, docteur és-sciences, botaniste du Laboratoire colonial du Müiéam d'histoire naturelle, 21, rue des Boulangers. Paris V. Phanérogames, Cryptogames, Systématique, Biolo CHRIST (Dr H.), O W, 5, rue Saint- -Jacques, Bâle (Suisse), Fou- éres. T CLOS (Dominique), 3, I.(£3, w, président de la Société d'Horti- culture de la Ha ute-Garonne, correspondan t de l'Institut, professeur honoraire à la Faculté des Sciences, directeur du Jardin des Plantes, 2, allée des Zéphyrs, Toulouse (Haute-Garonne). Botanique systé- matique. COMAR (Louis-Ferdinand), &, président honoraire de la Cham- bre syndicale des pharmaciens de la Seine, membre perpétuel de la Société botanique de France, 20, rue des Fossés Saint-Jacques. Paris COULTER (Dr J. M.), *&& professeur de botanique à l'Université de Chicago (Illinois). NIEL (Lucien-Louis), €, docteur és-sciences, professeur de botanique appliquée à l'Université de Rennes, 18, rue de la Palestine prolongée, Rennes (Ille-et-Vilaine). Greffes. DEBE X (Odon), O. E, O €», a ancien pharmacien principal de larmée en retraite ; 23, rue Au ehe es ouse (Haute-Garonne). Flore de France et d'Algérie, Collect DOUDEAUVILL E (Comte de la cie edic, duc de), rue de Varenne, 47, Paris VII. DRAKE peL CASTILLO (Emmanuel), #, ancien président de la Société botanique de France 2, rue de Balzac, Paris VIII, Flores exotiques, Collections. ND (Eugène), conservateur des forêts en retraite professeur honoraire à l'Ecole nationale d'agriculture, 6, rue du Cheval-Blanc, Montpellier (Hérault). ESTEVANNE (Alfred), notaire honoraire, 28, rue du Berry, Châ- pe vorn (Vienne). AURIE (Urbain), es, Rs pres Aomori (Japon). FÉDISOHENKO (Boris), &&, Conservateur du Jardin botanique impérial, St-Pétersbourg (Russie). Flore de Russie et du Turkestan. FEDTSCHENKO (M"e Olga), €, Jardin botanique impérial. St- Pétersbourg (Russie). RIREN (Ch. A.), w», aumónier de l'Orphelinat Ste-Constance, 41, rue de l'Evéché, Metz (Lorrai GENTIL (Ambroise), : 9. s, ` président de la Société d'Agricul- ture, Sciences et Arts Sarthe, professeur de physique au Lycée, 86, rue i die dnd rv Mans (Sarthe). Phanérogames, Rubus, Flore de la Sarthe. GERARD (Claude Albert), conservateur des hypothéques, Renües (Ille-et-Vilaine). Botanique iir rines eis Cryptoga- mes, Micrographie, Collections : Ech GILLOT (Dr Xavier), I. ri wW, raa Interne des DAEN de 8 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Paris, lauréat de l'Institut, vice-président de Ja Société d'Histoire naturelle d'Autun, 5, rue du Faubourg Saint-Andoche, Autun Saón et-Loire). Flore d'Europe, Champignons, Collections. GIRAUDIAS (Ludovic), Q, V, receveur de l'enregistrement, prési- deet del'Association pyrénéenne pour l'échange des plantes, 5, ru de l'Arche-de- Poe Orléans, (Loiret), Botanique systématique. aei licae Echa HAFFNER, diredisur de lAgriculture en Cochinchine, Saigon (Indo-Chine Française). HERWEY (E. Williams), &, New Bedford, Massachussetts, (États- Unis). JOUVE, instituteur à veda par Maurs (Cantal). JURISIC (Zivojin J.), professeur, directeur du jardin botanique, Beodgradska ulica, 32, Belice (Serbie). Systématique. Phané- rogames. KAMIENSKI (Dr Franz), &, professeur à l'Université Impériale Odessa (Russie). KLEIN (Dr Edmond Joseph), W, professeur au Gymnase, Diekirch (Luxembourg). Pathologie végétale, Collections KUKENTHAL SE pasteur, Grub am "Forst, prés Cobourg, Thüringe (Allemagne): KUNTZE ee Otol, w ; villa Girola, San Remo (Italie). Sy-stéma- T adi | LA RTE (Jules. Michel), w PEE géomètre, maire d'Auterrive Orchidées, Rosa et ph dus du Gers, noms patois des plantes, maladies des plantes cultivées, Bibliographie de Botanique. Echanges de plantes et de livres. LAGERHEIM (Dr G. ve, directeur de l’Institut botanique de l'Uni- versité, Stockholm (Suèd LETACQ (A. L.), ww, sümónier des Petites Soeurs des Pauvres, 151, route du Mans, Alençon (Orne). ). Phanérogames. LLOYD (C. G.\, us, droguiste, 224, Court and poa Str.,Cincin- nati, Ohio (Etats-Unis). Muséum, Bibliothéque. HE (abbé Jeah-Baptiste), curé de Saint-Valier, Saint-Girons (Ariège) MAIRE (René), w, Dr ès sciences naturelles, Préparateur au la- boratoire de botanique de la Faculté des Sciences, 11, rue Baron- Louis, Nancy (Meurthe-et-Moselle), Mycologie, Phanér rogames. MARCAILHOU-D'AYMERIC (Hippolyte) us, pharmacien de 1re cl. ancien Président de la Sociét té de Pharmacie du Mead lauréat et ex-préparateur de l'École de Médecine et de Pharmacie de Rennes, FE de l'Ecole Supérieure de Montpellier Ax-les-Thermes lege MARCOWICZ. penes ) Directeur du Jardin botanique, Soukhoum- | Kale, Caucase, (Ru MARTELLI (geili 8 via della Forca, Firenze, (Italie). MENEZES (Carlos Azevedo), w, Bibliothécaire municipal, rua xui EUST MS UA. VA ut RISE RAE E EE SAPERNE HAS t E DOS NR RIEN RON M HE M Ne ef me SU d c RADO EE, a ad PT UNT QUIM ie 2 TNCS LIRE NNI S SN T n » " dx m wal GA i : acus. DE GÉOGRAPHIE ER ? Joâo de Deus, Funchal TTE Dre et CANNES vasculaires. MERINO (R. P. Baltazar), we, Colegio del Apostol Santiago, La Guardia, Pontevedra, (Galicia) Espagne. MONGUIL LON (Eugène), è, Instituteur à Courgains (Sarthe) Li- chens, Mousses. NIEL, (Eugène) us, ancien président de la Société des amis des Sciences naturelles de Rouen, 28, rue Herbière, Rouen (Seine-Infé- rieure). Flore de Normandie, Phanérogames. Champignons. Moulins, ou cháteau des Ramillons prés Moulins (Allier). Botanique systématique, Collections, Plantes d'Europe et de la flore circamédi- terranéenne OLIVIER (abbé Henri), O vas, naturaliste, Bazoches-au Houlme Sel Lichens. MMEL (Louis H.), w professeur de botanique au collège d'Agri- dere Ames, lowa (Etats-Unis). Phanérogames, Champignons, nges. PARMENTIER piene wy, professeur à l'Université, chargé de Cours à la e ped des Sciences, 14, avenue de pons taine-Argent, Besancon (Doub RTER (Carlos E .), ww, directeur du muséum cation, protes- seur à PEcole navale, Casilla 1108, Valparaiso (Chili). Phänéroga- mes, Zoologie, Algues. REYNIER (Alfred), &, Marseille-Saint-Antoine, (Bouches-du- RUSUNAN (Joseph Le Rouge de], # Guimiliau par Lampaul (Finistère). Anatomie et Physiologie végétales, Phanérogames, Cu ryptogames Echanges. SAHUT (Félix), 3k, >H, op, €, 35, uu, 10, avenue du Pont-Juvé- B nal, Montpellier (Hérault). Horticulture, Pomologie, Tua page E SAINT-LAGER (Dr). 8, cours Gambetta, Lyon (Rh P SARGENT (S.), ww, directeur de l'Arnold Aborkium, aR Plain, p- rrr Sed (Etats- Unis). | SÉNA RT % ws, membre de l'Institut, conseiller général de la Sarthe, ; 18, rue François Ier, Paris VII. SENNEN (T.H. Fre), ", directeur des Fréres[des écoles chré- - tiennes, La Nouvelle (Aude DE SEYNES ( (Jules), 3% i, ancien président de la Société myco- logique de France, 15, rue de Chanaleilles, Paris VII. SIMON N (Eugène). w, receveur des domaines, Vouneuil-sur-Vienne | (Vienne). SUDRE |H ) £3, ww, professeur. à l'Ecole normale, 66, boulevard | THE Um (Tarn; Rubus. T, €}, w, directeur de l'Ecole primaire supérieure, m rue Se Le Hávre (Seine-Inférieure). Muscinées. VANIOT (Eug. ). ws, 78, rue d Flore, Le Mans (Sarthe). VILMORIN (Maurice de! 3, #, 73 quai d'Orsay, Paris YCK (D* L.), Président de la Société botanique néerlandaise, Leiden (Hollande). \ Le NU WM. 10 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE WESTERLUND (Carl Gustaf), wu, Licencié ès- -lettres et és-scien- - ces, gegen Me (Suéde). Phanérogames, Pao WIL r J. N. F.) Professeur à l'Un “ASK directeur du Jar din ipis cin du Laboratoire et du Muséum, Jardin boteniduil Christiania Ge ge). Y (Dr A ), ww, cháreau Lobes prés Mscheno-Melnick, Bo- hême, (Autriche). Membres auxiliaires ALBERT Fr €}, instituteur en retraite, La Farlède (Var). AUBO A.), I. Q, w, secrétaire général de la Société d'Hor- ticulture a d Medie naturelle de l'Hérault, ancien adjoint au maire de PEE E 12, rue de la Gendarmerie, Montpellier (Hérault). AUDIN (Marius) commis-greffier au Tribunal de Commerce, se- crétaire gener de la Société botanique de Lyon, 34 rue du Bon Pasteur, Lyon (Rhóne BACH (abbé) curé de Sérignac (Lot). BAIN (Samuel M.), professeur de botanique et botaniste de la station expérimentale der ure à l'Université de Tennessee, Knoxville, Tennessee (Etats-Unis. BARBOUR (William C. VU irae principal, High School, Sayre Bradford Co, Pa, , (Etats-U BARRÉ (Joseph), tee à Athée par La Chapelle-Craonnaise (Mayenne). BASSET (Claude) , ws, instituteur à Mont par Bourbon-Lancy, Saóne-et Loire BEAUFILS (Jos. d 23, rue du Port, Le Man BELÉZE (Mie M L.M , 6, w, Citrésbopdanl du Ministère de "ou publique, 62, Tue de Paris, Montlort-l'Amaury (Seine- et-Ois DE BERGEVIN (E.), inspecteur d'assurances, 14, rue de Gram- mont, Paris BLIND vice Maire, Azans, par Dóle (Jura). BOISSET (René), 7, rue Vu ulpian, Paris XIII. BONAPARTE (Prince Roland), 10, avenue d'Iéna, Paris XVI. BONATI (G.), pharmacien de 1re classe, Lure (Haute-Saône). BONNA YMÉ, 26, rue OTTES PS (Haut-Rhin Français). Phanérogames, Cryptoga mes, Echa TT (Barthélémy), à institu bini de l'Université, 16, Grande-Rue, Besancon (Doubs). BRETTES (Ct Vitae de), O. #, Château de Poulaines à Pou- laines (Indre). BREVIr. RE (Louis), conservateur des hypothèques, Ambéet (Puy- de-Dôme). CADIX (Léon), secrétaire de la Société d'histoire naturelle des Ardennes, Bosséval par Vrigne-aux- Bois(Ardennes), Phanérogames, Echanges. CAMUS (D* Fernand), 20, avenue des Gobelins, Paris XII SAN DOLLE (Augustin de), 3, cour St-Pierre, Genève (Ste) " : 4 É & ye iut M nt Mon aad PT CMT el UC NOU ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 11 CARBONEL (J.), instituteur à Thérondels par Mur.-de-Barrez (Aveyron). CARETTE (Ernest) avocat à la Cour d'Appel, 20, boulevard St- Michel, Paris VI. CASSAT (Abbé A.),.Curé de Vérac, par Lugon.(Gironde). CHALLONG (Abbé J.) Curé de Castelnau- -Bretenoux (Lot). CHARBONNEAU (Athanase), pharmacien-chimiste de ire classe, lauréat et ex-préparateur des cours de l'Ecole de pharmacie de Rennes, 4, place St-Vincent, Le Mans (Sarthe). CHA ARB BONNEL (Abbé J. B.) vicaire à Massiac (Cantal) CHATEAU (Emile), &, instituteur, Bourg-le-Comte, par Marci- gny (Saône-et-Loire) Phanérogames et Cecidies CHENU, v5, répétiteur général au Lycée, 16, rue de Bretagne, Laval (Mayenne). CHESNES (Henri des), Cháteau de Mesnil, Nonant.le-Pin (Orne). CHEVALIER (Joseph), inspecteur des chemins de fer de l'Ouest, 27, rue Saint-Patrice, Rouen SE ). CLAIRE (Charles, ws, 26, rue Créva honi v urge (Vosges). Phanérogames, Cryptogames porine Tam rea CLAUDEL (Victor), directeur de la See de Vraichamp, Docelles (Vosges). Lichens. CLEMENT (Chanoine), scenar ès-lettres et ès-sciences, curé de St-Mammès (Seine-et-Mar CONILL (Léon aok Émile), instituteur, Sorède (Pyrénées- Orientales). COPINEAU (Charles), juge au Tribunal civil, Doullens (Somme). COSTE (Abbé Hippolyte), %, Chanoine "hono raire, membre honoraire de la Société botanique de France, Curé de Saint Paul- des-Fonts, par Tournemire (Aveyron). COULANGE (Aug., Usine de Fontaine Daniel, prés Mayenne (Mayenne CROZALS (A. de) ancien offlcier de Marine, Villa des Arénes, Béziers (Hérault). DANIEL (Joseph), &, percepteur, Chemeré (Mayenne). LAE (Abbé J. P.) Curé de St-Marc, par Aix (Bouches-du- hó DELORT Wow A. vicaire à Montsalvy (Cantal). DIRANI (R. P. Ephrem), assistant général de l'Ordre Alepin Ma- ronite libanais, Deir el Kacar r par Beyrouth (Syrie). DOMINGUEZ (Prof. J. A. ), Directeur du Musé e de pharmaco- logie à la Faculté de Médecine, Calle Cangallo, 2337, Buenos-Aires, (Argentine). : OUIN (Isidore), professeur au Lycée, 26, rue de Varize, . Chartres (Eure-Loir). ` DUBOIS (J.), professeur, 34, rue Dussoubs, pi II. DUCAMP, (Louis), ea cteur CPC pharmacien de r1"? classe, Préparateur de Botanique a Faculté des es 161, rue Solférino, Lille (Nor | DUFFORT (Louis). pharmacien de rre classe, président de la Société botanique et entomologique du Gers, Masseube (Gers). Ae ER Meo AE NU fter. 19 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE DUMÉE (Paul), pharmacien de 1re classe, Meaux (Seine-et-Marne). DUCOMET (V.), professeur de botanique, à l'Ecole Nationale d'Agriculture de Reone (Ille-et-Vilaine). (abbé Jean), professeur, Cantaous-Tuzaguet (Hautes- Pyrénées). ESTÈVE (Comte Henri), Heudicourt, par Etrépagny (Eure ETOC (abbé Gabriel Jean), curé de Cormenon; par onde ue (Loir-et-Cher), Cryptogames, Collections, Echanges FAURE (Alphonse), ws, instituteur suppléant départemental, Oran, cm (Eur E OUILLADE, greffier de Paix, Tonnay - Charente (Charente- T rie FOURNIER (abbé P.), professeur au Petit-Séminaire de l.angres (Haute- Marne GADEAU de RE (Henri), 3e, I. Q, +, O. w, Homme de sciences, 7, rue Dupont, Rouen PPAT iait GANDOGER (Michel), Arnas, par Villefranche (Rhóne). GIDON (Fernand-Joseph), ws, docteur en médecine et és: Sciences naturelles, Chef des travaux d'histoire naturelle à l'Ecole de Médecine et de Pharmacie, 118, rue Saint-Pierre, Caen (Calvados). GIROD (Louis), #, Macar de l'Ecole norae, Gap, (Hautes-- Alpes). GRAVEREAUX EAP rosiériste amateur, 4, avenue de Villars, Paris, ou L'Hay (Sein GUFFROY hedera ingénieur agronome (1. N. A.), secré- taire de la Société des Sylv viculteurs de France et des colonies, Ress cultivées. GNON, curé de Vulaines-sur-Seine, par ‘Avon (Seine-et- Mar ni. GUILHOT (Henri), €, instituteur, Dalou, par Varilles (Ariège). GUIRIMAND (Edmond), 5, rue Madeleine, Grenoble (Isère HERVIER (Abbé Joseph), 31, Grande rue de la Bourse, St-Etienne (Loire). HICKEN (Prof. C.), Calle Corrientes 3284, Daho Aires (Argen- tine). HUSNOT UN T. €», directeur de la Revue bryologique, Cahan, par Athis (O HOSCH EDÉ (Jean-Pierre), Giverny, par Vernon (Eure . IVOLAS (L), professeur À niversité en retraite, n" rue de Boisdénier, Tours. eu oir | JAMIN (Victor), ^p oco: à in Petite Brosse, Thoiré- sur- Dinan par Cháteau-du-Loir (Sarthe). |J. JIMENEZ (Frames Um P.y Alto, 9, Carthagène, Murcie (Es- pagne). JOINVILLE (Pierre de), 9, rue de la Neva, Paris VIII. ACADÉMIE DE OBOGNAPHAE BOTANIQUE 15 = KLINCKSIECK acil sinc 3, rue Corneille, Paris VI. BÉ, EDU we 1re classe lauréat de l'école supérieure de pharmacie de de I, ru s Serruriers, Laval (Mayenne). LABORDE (E. s feont au re 5, rue d'Avesniéres, Laval (Maye LACHENAUD (G.), 1, rue des Clairettes, Limoges (Haute-Vienne). LACHOT (Henri), insétäteur à Magny-la- Ville, par Semur (Cóte- d'Or). LACHMANN (G.), ws, professeur de botanique à la Faculté des Sciences l'Université de Grenoble. LAGNY (A.), ws, Le Chétif Puits, Gien (Loiret). LARONDE (Henri-Amédée), W, professeur, 86, Boulevard Mont- parnasse, Paris LAUBY (Antoine), £P, W, Licencié és-sciences, maitre de confé- rences à la Faculté des Sciences, 9, rue Dallet, Clermont-Ferrand vis : LAVERGNE (L.), w, instituteur, Maurs (Cantal). ` LECOINTE Da Horde d rofesseur à l'Ecole normale d'ins- poses Evreux (Eure). Phasiérogames, Echanges. LEMAY (R. P.), missionnaire, Frampton. Cté Dorchester, P. Q. Canada. LESPARRE (Gramont Duc de), 62, rue de Ponthieu, Paris VIII. LHOMME (Léon), directeur de la Sucrerie de Mayot, par La Fère (Aisne). MADIOT |V.), pharmacien, Jussey (Haute- -Saóne). ` MALINVAUD (Ernest), secrétaire général de la Société bota- nique de France, 8, rue Linné, Par MARANNE (Isidore), étudiant e n pha rmacie, 19, rue de Bièvre Paris VI, ou St-Saturnin, par Segur-les-Villas (Cantal). MARCHAND (Pierre-Marie), instituteur, rue de Chanliau, Le ° Creusot (Saóne-et- Loire). MARTIN (R. Léon), missionnaire Re A Gan-p'in par Mongtzé, Kouy-Tcheou, via Tonkin-Yun-nan (Ch MARTY (Léonce), ancien notaire, 133, rue Trivalle, Carcassonne (Aude). Phanérogames. MENU (abbé Ernest), curé d'Andouillé (Mayenne). Phanérogames. MERCIER (L.), £3, professeur de mathématiques élémentaires au Lycée, "y rue d'Anvers, Laval (Mayenne). Phanérogames de la Mayenn MOOG, 67, rue Condorcet, Paris. MOTELAY (Léonce), x, W, lauréat de l'Institut, vice-président de la soc société Linnéenne de Bordeaux, 8, cours de Gourgues, Bordeaux MUE (Henri), directeur des contributions indirectes, 67, boule- vard Barbès, Carcassonne (Aude) MUNIEZ (Abel), aide boidhit calle de Lima, 1165, Buenos- Aires. (Argentine NAVA €). S (R. De w, S. J., Colegio del Salvador, Zaragoza ne), Lich. te K(A.) |, ingénieur des Ponts et Chaussées, Bar-le-Duc —— 44 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE OAM rA RS SR RER it ORZESZKO (N.), Villa Polonia, avenue Léopold II, Cimiez-Nice (Aper E IT ALACKY (Dr Johann), professeur de géographie comparée à REN, Hope et royale de Bohème, 285/2, Prague, Bohême (Autriche-Hongrie PAU (Carlos), ws, pharmacien, Segorbe (Valencia), près de Castel- lon de la Plana (Espagne). Ph anérogames. PETITMENGIN (Marcel), préparateur d'histoire naturelle de l'Ecole supérieure de pd 1, rue du Port, Malzéville (Meur- the-et-Moselle). Phanérogam PICQUENARD (Dr Cal A ablad), ww, 19, rue de Brest, Quim- per (Finistére). POIRAULT (P. F) 163, pharmacien de 1re classe, professeur d'histoire naturelle médicale à l'Ecole[de médecine et de pharmacie, directeur du jardin botanique et des promenades publiques, 36, rue des Trois-Piliers, Poitiers (Vienne). POIRIER, pharmacien de ire classe, ‘place du Palais, Laval (Maye ne). PRADENHES (Dr J.), ws, Aurillac (Cantal). RAGOT, x, jardinier-chef au jardin des Plantes, rue Prémartine, Le Mans (Sarthe). Horticulture. REED (Fred. M.), (S Chicago Ave, The Terraces, Riverside, California (Etats-Unis UENT (Arsène), adjoint à l’école libre, Craon (Mayenne). RENAUDET (Georges), ws, pharm acien de 1re classe, lauréat et ex-préparateur à l'Ecole de médecine et de pharmacie de Poitiers, Montournais, par Pouzauges (Vendée). RIBAUD (Abbé Michel), 223, avenue de Saxe, Lyon (Rhóne). RICHARD (Abbé Victor), curé de Pizieux, par Mamers (Sarthe). RICHTER-LAJOS, professeur, 5, Andrassy-ut, Budapest (Hon- grie). Re (Camille), £3, percepteur, Montsûrs (Mayenne). MMÉ (Ed.), villa Jeanne-d’Arc, Sougé-le-Ganelon (Sarthe). ROSSET. BOULON (Lucien), instituteur, école de la Bajatière, Grenoble (Isère). SAVOURÉ Er S,w, receveur-buraliste de ire classe, - Nonant-le-Pin CRAN (Abd, professeur à l’Institution Saint- Winoc, Bergues (Nord). SINGHER pme C. Wf, directeur deep de la Mutuelle mobiliére du Mans, 37, rue Chanzy, Le Mans (Sarthe). ges ye (Abbé Henri), professeur à l'Ecole Turbo Marie, Caudé- ran (Gir SOULIÉ (Abbé J.), professeur, Saint-Geniez nn TEILLARD, Grabels par Montpellier, (Hérau THAYS (D. Carlos) w, directeur du sai ‘botanique, Calle Santa-Fé, ra 1, Palermo, Buenos-Aires (Argentine OMAS (C.), pharmacien de ire classe, Sut Diris (Haute- TOUSSAINT (Abbé), ws, curé de Bois-Jéróme, par Vernon (Eure). ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 15 TOUZALIN (Cap. de), goe d'infanterie, DE (Indre VARDE (Robert Potier deis a), lieutenant au 48* d'infanterie, 1,rue de la Madeleine, Guingamp (Côtes-du À D VIALON (Gabriel), Villa Bellando, Chemin de Fontvieille, Mo- naco, VICIOSO (Benito), chimiste de la Azucarera del N. S. del Pilar Gallur, Zaragoza (Espagne). VIDAL (Gustave), inspecteur des contributions directes en retraite, Plascassiers, par Grasse (Alpes-Maritimes). VITOU (Etienne), herboriste diplômé de 1"° classe, 1, rue Marie- Caizergues, Montpellier (Hérault). Nora. — Nos collègues sont priés de bien vouloir indiquer les omissions et les corrections qui seraient à faire dans leurs noms, qualités, adresses, titres (il ne sera pas fait mention des sociétés savantes). Ceux qui auraient le désir de faire paraitre dans la pro- chaine liste leurs titres, dignités ou spécialités sont priés de bien vouloir les faire connaitre. CAREX DE CORÉE par MM. H. Léveircé et Euc. Vawior. (Fin). * Carex aristata R. Br. — In fossis arenosis, Chinampo, juin 190I ; n? 944. " Carex ventricosa Franch. In uliginosis Kan-ouen-to, 28 juin 1901 ; n° 945. * Carex Wallichiana Prescott. — In herbidis Kan-ouen-to, 28 juin 1901 ; n° 947. — Pyeng-yang, juin 1901 ; n° 2. erus viam ferratam Seoul, mai 1901; n?648. — Pyeng-yang, juin 1901 ; n° 949. " Carex pumila Thunb. — In arenosis Seoul, 26 mat 1901 ; n" 946. Carex Pierotii Miq. — In humidis secus littus maris Chi- nampo, juin 1901, n? 950. 16 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE A propos des genres Martinia et Leveillea Note rectificative Dans le n° 158 du Bulletin de PA. I. B., pages 29 et suivantes, nous avions proposé deux genres nouveaux : le Martinia et le gs illea. e g. Martinia était créé pour une composée tubuliflore- radiée, dont les akènes, examinés à la loupe, nous avaient paru aigrette. Mais nous avons fait erreur. Cette composée posséde une aigrette, trés fine et trés caduque à la vérité, dont les traces ne peuvent étré apercues sur les échan- tillons adultes qu'on faisait subir aux fruits une prépa ration convenable. En présence de ce fait, notre g. Martinia n'a plus aison d'é tre; nous le supprimons, et le Martinia polymorpha devient un Asteromaea Indica dont il a d'ailleurs tous les carac- teres. Quant au g. Leveillea, nous le maintenons pour les espèces du g. Blumea à réceptacle chargé d'une épaisse toison. En effet, d'aprés le Genera Plantarum de Bentham et Hooker, le g. Blu- be sui autres ud ale suivant: AR ulum paum nu sans indication d'aucune excepti Ce carac est "meictent visible dica nombre d'uphees pe zio SE pu bles à ceux d'un Conyza ou d'un ro dans les mêmes conditions. C’est C, à notre avis, enlever au g, Blumea son mogénéité que d'y Room Le espèces à Pv b m chargé d'une vp toison. ss ur recevoir ces espèces, nous . Leveillea pitié ib pos DC. JE Leveillea vestita (Bl. vest = a; DG. Leveillea procera (Bl. era, D); Leveillea chinensis (Bl. hante DC); our notre Leveillea Martini, nous nous rangeons à l'avis de penc chés comme ceux du La DU cernu Nous terminerons cette note par une détdiire observation. e g. Pluchea, si voisin du g. Blumea qu'on a peine à l'en dis- a possibilité de cette. fusion, n'ayant pour v propor nous-méme, ni assez d'autorité, ni assez de documen E, ARST. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 17 SESSION AU CANTAL EN AOUT 1903 Ont pris part à la Session parmi les membres de See : MM. Barrí. í MM. HÉRIBAUD XIIe. Bazor. KLINCKSIE Lav CHARBONNEL (abbé:J.-B.). Laupy (Ant.). CHEVALIER (Jos.). LÉVEILLÉ. CORBIÈRE. LHOMME Cosre (abbé) MARANNE a MM. Aymar. M. DELBEx. CHEYLUD edis DELORT. ESQUER. OE (Jean). Fourës. RÉCHIN. GALZIN. VERGUIN (1). L'ARRIVÉE A MURAT i Par M. L. LAVERGNE Six aourt soir. — Nous voici en gare e de Murat. Nous nous rendons directement à l'hótel de l'Agriculture, où déjà nous attendent quelques collégues. Nous nous comptons; liste des ad hoc, tout à la joie de retrouver qui un vieil ami, qui un cor- respondant jusqu'ici inconnu. Apres les po d'usage la glace est vite pue, et les premiers propos s'éc ben gent, pressés, comme aiguillonnés par la háte de ne rien oubli si dévoué secrétaire perpétuel nous souhaite cordialement la bienve ous SO es derniers détails d'organisation. Tout à l'heure, après un copi pas, nous allons d'u mun accord arrêter définitivement les randes .£E 2 e [m QC. — C. ga £5 | B A- E 5 sonnes, nous entoure. M. le Sous-Préfet Co nsi Hapus dc M. le D" Peschaud, maire, en tête, nous reçoiv Ce e dernier, a au nom de ses pee nous adresse les Ress sog uideris tiae reines 2 1) M?” CHEYLUD et Lips et x Me M. et P. pe VarpaAY ont, en outre, Pris part à une partie des excursion JANVIER 1904. à 18 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE tal, en a bien SAPA cda ment. voit chaque an le flot des touristes grossir; de toutes parts on vient admirer ses richesses naturelles, ipium l'air pur et vivifiant de ses altitudes. ne, M. Delort, ancien veces qui consacre ses loisirs vie de nos an En bon Canulie en qui por et aimeses montagnes, M. Pes- ex nous fait l'éloge de la région que nous avons choisie e sse e MM. MU vergne de S s à ces cótés, le pre- de ses gps parias Elles sont allées au cœur de tous. Il os se, collectivité, un salut amical à M. oaar et fait ré ing dés bouts n re à l'Acadé- ie com i i - ortent tres au Lioran, M. Corbière, professeur au Lycée de Cherbourg et conseiller municipal de cette dos revient, dit-il, Ja présidence ‘de cette session. Peas nime. — La méme approba- tion se manifeste quand il oaee comme puao d'honneur le chef ue botanistes de l'Auvergne, l'éminent Frère Héribaud. Avan ute discussion, M. Léveillé on d'adresser en un cablogrémiie (1), à M. Treub, Eia de paadi à Java, notre cordial salut. Puis M. Lavergn e, sur l'invitation qui i lui est adressée, donné lecture du programme déjà distribué à tous les membres. y S (y En raison de lar rupture du câble sous-marin, le cablogramme suivant É envoyé de . i. Tre Académie Congrés salue son Directeur. M. Treub répondait au Mans: Léveillé, peni À + Dans une lettre datée du 22 septembre, il réitérait ma outre ses prn As remer- 6i bis rin LAN o SH PA adea ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 19 Vendredi 7 août. — Marin : Départ à 5 heures: herborisation au rocher de Bonnevie, M Ae pel cin; Chastel:sur-Mu : Départ pour Bredon; les borde de l'Allagnon et de ses affluents 2 peo 41 : Départ de jns ne Aurillac. es 48 : Arrivée à Au — Réception par la Société des Lettres, ati pe Arts, la H aes 1e. ° Jour : samedi 8 août. — MATIN: pem à Carlat (situé à 15 kilo- métres) — Visite à la tombe de J. B. Ra MES Soir : Excursion à Vic-sur-Cère. — A 7 15: Départ d'Aurillac. — ? heures 6 : Arrive» à Vi--sur-Cére. pias M gisement fossilifére du Pas de la Mougudo (flore pliocéne); au Pas-de-Cère.— Retour à Aurillac. * jour : di a — Matı: 6 heur Erro hi au Pu ny. — auteurs calcaires des environs d'Aurillac. — 1 res : Visite du musée Rames. — 11 heures ies Visite de l'herbie r du Dr Pra- he Cantal (1858 astra) par le ravin des Gardes. — Descente à la station du Lioran par le pic du Rocher et le ravin de la Gouliére. oIR : 2 heures: Herborisation aux ravins de Croix et aux rocs de Vassi- 7* jour : mercredi 12 août. — MATIN Prcursi sion à Joursac. — 4 nd Départ en voitures pour Joursac, Servières (flore miocène). — Reto P par SPP PE et le rocher de Laval. — Visite au dépót diatomifére du bois de ca : Excursion — la Haies m l'Ander. — 11 heures 45 : Départ es Sai eus Flour. 2 heures : Départ à pied pour rie Sxtihanté (cascade). Retou par Mus le. trou de l'Énfer doi miocéne), exposé de M. Lauby, la vallée e l'And | ge jour : jeudi ds — Me Sara : E et yo Borges de la de la Ch ére. — 11 heures: arrivée à Sain P is heures : Récepti on à la mairie pe la bali arabo de Saint- Caf ERUE de M. Lauby : Considérations gene sur la Flore du Can- tal au point de vue de la géographie botanique aan ications diverses. Admission de nouve m Clóture de la sessio M. l'abbé Réchin fait observer que E jew P lundi 10 aoüt . est un peu trop chargée. D'un commun accord, après discussion et exposé des motifs, on abandonne Parent on du Chavaroche pour ne songer qu'à celle du Puy-Mary. M: Léveillé et plusieurs cage Tog enen que les embres de l'Académie n'aient s adopté un signe extérieur de reconnaissance. La même obse peo T été faite dans une récente session de la Société Re vs France. Des insignes iioii l'avantage dans nos sessions, de nous distinguer dela foule et de nous aborder sans crainte f quiproquo. Il de l'une et de Les derniers détails sont réglés. Le Président adresse ^ outil 20 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE muratais pe ents à la séance. Le but de notre société, leur dit- il, peut ne pas étre très apparent pour quelques-uns d'entre eux. Nous étudions, de Fa cert, la Sod ee ir des végétaux à la sur- face du globe. Bien qu'appar à la science pure notre ceuvre est utile. D'aileurs les tmeilleuies découvertes ne décou- lent-elles pas de données purement théoriques ? L'étude des champignons par exemple n'a-t-elle pas sa valeur? Celle du sol, de sa végétation n'est assurément pas œuvre vaine. Nous tra- vailions tous au progrès scientifique afin de donner à la démo- cratie c Vc ae pius de bi arg de confortable. La séance est levé Aussitót, des rafaiehisements nous sont offerts. Nous e longuement avec M. le sous-Pr d , M. Peschaud, M. Del qui promet de nous gui idee dema Nous nous séparons three de la réception si cordiale qui vient de nous être faite et porn de cette première journée le plus agréable souvenir JOURNÉE DU VENDREDI 7 AOUT. I. — Marin. Rapport sur l'Excursion aux rochers de Bonnevie et de Chastel sur Murat, Par M. l'Abbé J.-B. CHARBONNEL. keille au soir, et être prêts pour le dé nu La traditionnelle boite à botanique portée en bandoulière, le carton pour serrer les plantes, le Md vtátitoir et, au besoin, 1 canne d'alpiniste, voilà l'équipe som u botaniste herborisant. Et, sur la place de l'hótel de l'Agriculture, sans s'être jamais vus, on se groupait et on se connaissait à ces ins LAS ons Pe ; mais il fallait un guide ; il arriva sur Lite. C'était M. Delort, l’archéologue bien connu de la ville de Murat et du département. Les sentiers du rocher de onnevie lui sont pum et il marcha à notre téte avec la meilleure gráce du monde. ous allions Gite en ascension par le flanc occidental, ex- plorer les parties accessibles de l'exposition du midi et des- ndr entier du no n irait ensuite au rocher de Chastel, si le koe le permettait, et on s'en retournerait Par la route de Murat ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 91 Ce qui fut dit fut fait, en dépit de la forte rosée du matin et des montées abruptes. D'ailleurs, parmi ces adeptes de la « science aimable », venus tout exprés des derniéres extrémités de Ja France pour voir et connaitre les richesses végétales de la RE cantalienne, qui eüt pu manquer de bonne Mess sus e cile. Copendcn: i chinh faisant, un regard à droite et à gauche, le long des murailles de la route, itr les talus, dans les fossés, à fal ons au passage: Asplenium Trich -— Sedum dasyphy.llum — S m Umbilicus pendulinu , espèces habituées des murs et des rochers. Cette Re lante étaiten te, mais très pircgbt ses feuilles ons: + es Voici toute une association d' ee assez communes dans la ron et généralement ubiquist Malva moschata L. ud dubia Leers. Teesdalia nudicaulis Br. (en fruits). Trifolium arvense L Brunella alba Pall. Scleranthus annuus L. Helleborus fœtidus L. (en fruits). Helianthemum vulgare Gærtn. Cuscuta epithymum Murray. Capsella rubella Rp pee pr rare que les précédentes et localisée çà et là dans le départe Au pied du rocher, un petit Trifolium ee fruits) offrait appa- remment quelque analogie avec A ERY um L., qu'on ren- pection des gut esie de la feuille (à ps latérales droites, non arquées en dehors) et du calice (à dents dressées, non cour- bées en dehors) a révélé plutôt la mano e du T. striatum L. e sommet et les flancs du rocher de- rs ont une flore au plateau centr s, aux Corbières, aux P ren ées et à quelques parties p Alpes. (Flore de France par l'abbé H Coste, II, pa Hg a eroi Sempervivum arachnoideum , assez rare en Fra abonde à la station de Bonnevie, sur- tout dans la partie supérieure du rocher Citons encore, pour E aucune des espéces reconnues sur le champ: Senecío có us L., Hieracium murorum L., Linaria striata D C. (forme à aile bleu foncé. rocher de Chastel n'est pas très éloigné, mais il est plus élevé que celui de Bonnevie: 1123 mètres, au lieu de 1070 me- tres, altitude du roc de Bonnevie: Aussi, offre-t-il une belle 22 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE paes da Ca sur la vallée Dueh de l'Allaguon et les monta- l dum reflexum L, (v. albescens Haw.) sur les murailles. II. — Sor Rapport sur l'Excursion aux rives de la riviére (Allagnon) Par M. l'Abbé J-B. CHARBONNEL Le programme du soir marquait, comme celui du an une double excursion: l'une aux rives de l'Allagnon, l'autre a ches de Bredon. La première seule a été faite (1) et la récolté des plantes a été, de ce chef, moins, riche qu'on ne l'avait prévu. De plus, on n’ avait pu Vadis si tôt Me la Loupe des foins. Cet incident, vieux à e de quelqu nous privait du plaisir de des les espèces speciales? aux is ries del Allagnon. Cependant, quelques bonnes récoltes ont pu se faire. sens ne none ons que bs peificipales: Dans les lieux vagues et dé- cvs des diis: Conium maculatum L., Odontites epum E m les talus deschemins: Euphrasia ericetorum Jord. Digita- is es les bosques et les bois taillis: Pyrola secunda L., P. mi- nor L., Mulgedium alpinum Less., ze fre sylvaticum Lam, Campanula patula L., C. linifolia e long des prés: Barbarea veces Dill., Sanguisorba offi- cina alis ee première journée était une journée d'essai et de repos relatif, "b convenait de ménager les forces pour les grandes ex- cursions des mo ntagnes. Quelques collégues, et non des moins fervents n'avaient pu se rendre désla première heure. On venait deles attendre sans perdre du Pp. é fi nt l'ouverture de la session par quelques-uns de - nos diris ui purent visiter, grâce à re j'le eillance de M.le curé de Bredon, FAN de Bredon véritabie bijou eh ie les ornements du culte datant du moyen-âge et les habitations des Troglodyt ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 23 ARRIVÉE A AURILLAC A la gare nous attendaient les représentants de la Haute-Au- d ge MM. Aymar et Esquer et notre sympathique colligo auby. Celui-ci devait désormais avec une exquise amabilité mettre à notre disposition e science bien connue et son expérience du pays au cours de nos diverses excursions uand nous dud p Ae nos forces, la Société des Lettres, Sciences et Arts. « La Haute Auvergne "hn us fit l'honneur oigne savan itio Nous ne saurions d "ailleur rs mieux faire que y reproduire le one de vec ds unis tel qu'il a paru dans l'Avenir du Cantal du 9 ao Haul ne a B eerie intime oltectés x memb ongrés international] de Botanique par la Soci des Lettres, Sciences et la Haute-Auvergne. En l'absence du ellin Boudet, retenu par ses fonctions à Grenoble, M. le Dr Fesq, maire d'Aurillac et membre du Bureau, avait été chargé par ses A pec de MENÉ la parole, au nom de l'Académie Cantalienne et de la ville d'Aurillac « Aprés quelques mots de bienvenue aux Congressistes, il leur a sou- haité les succès obtenus par les savants. souvent illustres qui, avant eux, conduite de notre éminent compätriote Mercelià anis Te les terrains wit i ô i i rm de notre Can tal por terre privil , -cinq ans, av savants les plus estimés ns de ces c s eicursionnie eurent à subir toutes les VAL ih heureux que leurs prédécesseurs, nations par u avec ce méme soleil. !l constate, non sans une réelle e ed d x du 20 ans, les hótels du Cantal ont beaucoup gagné au poin f confort. gne « Il se plaît à espérer que les EEEE pipio apk de ue des souvenirs ag a m tant au poin re atériel qu au po vue scientifique pu à 1 re que, dans nos pos € pur. dia Pow e term ner, il dés ire que nòs hôtes indt. qu'il salue au nom d vieille cité aurillacoise, aient paoe teurs (Applaudissements unanimes 94 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE. « M. le pubes du Mans, au nom des congressistes, ré- pond à M. « Ses collégues et dem = e pas peu flattés hg reçus par une société telle que la Haute- Au qui, ien que de fondation récente, g déjà « En ues mots empreints d’une exquise modes il raconte com- nt rtir chnetituée A mie au nom de laquelle il ser la parole y dont ila été le fond et le premier président). Il excuse le Directe i a. tendance trop françai gy d'aller à l'étranger chercher des qd fairg et des s su jets d'étude. $ diront bien autles beautés de la e-Auvergn * Li LI H LI L4 ,; Haute-Auvergne, dit-il, ne signifie pas seulement la partie la plus élevée — s le Mi ea altimétrique — du Plateau Central; cela veut dire aussi la ipo la plus haute au point de vue intellectuel et scientiste. « Tandis basim dise m une véritable ovation à M. Léveillé, . Aymar, au nom de M. r Pradénhes, doyen de dr M) e Cantal, offre à dao un af A e d'une notice imprimée : Flo du monticule des carrières de Caussac, à Aurillac. nsuit e punc « Les Aurillacois boivent à leurs confrères du Congrès de l'Aca- démie internationale de oare a ie et ces derniers portent la santé des membres de la Haute- Auy « La Haute-Auvergne était téprisentée d M Delzons, président du Tribunal ; le Dr Fesq, Gentet, directeu r du Moniteur ; Lauby, de des Sciences de Clermont; Aymar, Vp det principal des Contributions directes ; Esquer, archivist te; de Miram ; Chey* lud, pharmacien à la Roche-Chalais (Dordogne); Saur eA pe rma am Parry, photographe; Abel, contrôleur des Contributions direc- ; Faucon, antiquaire ; de Sarra an, etc. bom D'autre part nous estrayons dans le « Moniteur du Cantal » du 8 août les e suivants de son Pipe rene e rendu : stimet ner particulièrement riche, en raison des grandes Bree d'altitude, l'exposition et de terrains p offre le massif central. Il a regretté l'absence de M. Boudet, le distingué Ertsd da la Haute-Auver- ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 95 gne, et celle de M. Pierre Marty qui aurait pu donner à la caravane t et desi utiles indications, Puis, avec une pointe de coquetterie, M. Fesq a prouvé qu'il était loin d'étre étranger au sujet, en appe- ant par leur nom ae ue ds plantes vivantes ou fossi- les, particuliéres à notre région et qu'il recommandait à l'attention des savants collectionneurs. « M. labbé Aides en l'absence du oberg du Congrès, s n'est point encore arr a répondu a om de ses collègues. I exposé le de l'association savante doi il fait paii, re la Haute-Auvergne de ses fructueux efforts de vulgarisation et trouvé dans ce qu’il connaît déjà de notre pays des preuves de Spee ér à cet ardent naturaliste de durables souvenirs et, sans doute, comme A espéré M. Fesq, le désir de revenir les admirer. « La soirée s'est terminée dans d'intéressantes con versations parti- culiéres, et en savourant le thé, le deus et les cigares offerts par r la JOURNÉE DU SAMEDI 8 AOUT I. — MATIN. Rapport sur l'Excursion à Carlat Par M. l'abbé J.-P. DELwas. Nous partons d'Aurillac à 7 heures. Quelques membres de la Société « Ja Haute-Au uvergne » se ron: Taspen à an pour cette excursion. La voiture qui nous épo ose vers 9 heures dans le petit village de Carlat ( (15 Kilomètres d'Aurillac). otre premièr cin etièr re où nous ees saluer la modeste tombe dn otaniste-géologue me S, qui peces au aee du rocher où tout jeune il commença ses premières observation ous avions la bonne foriuhe d'avoir comme guide un petit neveu du naturaliste cantalien : notre collégue M. Lauby, ies en termes empreints d'un véritable enthousiasme pour tes travaux de ce savant nous a retracé à grands traits sa vie toute s « Tout je une encore, aux environs de ce vi illage de Carlat, Rames faisait . colle gines ns des plantes et des animaux, chassant les oiseaux et les insectes. II recevaiti à de la nature elle:siénis; ses premieres poene les plus S'oublient j jamais. Aprés s de brillantes études UE Toulouse, l'Académie des Sciences de cette " ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE lauréat dès 1859, lui décernait une médaille de vermeil pour ses premiéres recherches. De retour à Aurillac, Rames com- menca l’œuvre maîtresse de sa vie: l'étude du Cantal. Admira- blement doué pour les sciences d'observation, il étudia de 1867 à 1869 en collaboration avec son ami M. Maupas, la flore de Re région au point de vue physiologique. s lui devons la découverte de l'Anac campseros arvernensis dieci en 1873 par J. de Puyfol;ileut aussi en pon tic culier le mérite de rade - serrer des rivum cryptoga eu prés délaissés ae ar les botanistes de Haute Kuraga Dès 1869, Rames s peo en à retracer p ae du plus grand volcan de la France SES bae Mer s études devaient lui servir, du r largem sehere hes sur les cinerites du Cial. "Bore les feuilles de andres volcaniques, ila retrouvé les documents pia vH ar les forêts ensevelies : troncs, feuilles, fruits, et même fleurs délicates ; et avec le concours d’un collaborateur digne de lui, de Saporta, il a fait revivre les flores disparues et réconstitué le passé du grand volcan aux phases de PH Gu eE sur nos hauts sommets ou sr a dans des lieux propices, des koi, dir nac de cette époque ; la majeure partie de ces plantes du Nord a depuis Bett e en retraite vers les régions boréales par suite de nouvelles conditions climatériques bs ont permis aux Apt asiatiques d'envahir notre contrée Aprés avoir tracé de main de maître la carte des Zones - végétation du Cantal SHAH. ainsi la géologie botanique de la région, c'est en 1884 que Rames conduisit ici méme la Société géologique de France et insistait sur un fait de géographie botanique particu- : NT nord de la table basaltique de Carlat une flore montagnarde constituée par des Lichens, des Mousses, des Sedums, des Saxi- frages, des SE des Amelanchiers, etc., tandis qwaprès avoir traversé le plateau, vous pourrez remarquer à l'aspect du sud, le Figuier, la Mélisse, le Fenouil, le Pourpier, le Panic glauque, « n qui croissent là spontanément à l'alitude de 40 une pre toute imprégnée de souvenirs émus, M. Lauby a fait aussi l'éloge du savant. : es, admirateur passionné de la nature, ayant le secret de faire e aimer les sciences dont elle est la source aussi écrivain gu n Au Das: étudie ez La Création d'a après la Géologie et vous y trouverez comme le dit dem pat compa- ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 97 triote, M. Boule, professeur de paléontologie au Muséum « une érudition des plus vastes en une langue nerveuse, imagée, pleine de poésie et tout à fait personnelle. » Méditez la Géogénie du o logie de notre Université, qualifiait naguère de « petite mer- veille. » Laissez-vous guider par cette T'opographie raisonnee du Cantal qui vous conduira au sommet du Griou d'oü vous ourrez réédifier l'ancien volcan et admirer la symétrie singu- ` de s'initier aux grands problèmes de la terre ont répondu à : ntali si M. Boule, disciple devenu maitre, n'avait fait revivre cette noble figure et i i e modeste, la place Aprés cette pieuse visite due à la mémoire de ce savant mo- deste et bon, nous nous mettons en devoir d'escalader le rocher rables. En 1585 Marguerite de Valois s'y réfugia et y résida pendant plus d'un an. (Le souvenir de son séjour est encore $ r recouvrir le volcan d'un épais manteau de basalte. pm t été à cu peu de durée, et cependant quel duits! La table de Carlat et celles de Chaux et du Dat-Sou»e gi sont devant nous, sont séparées par un ravin de 360 mètres € profondeur ; les tables du Dat et celles qui Wr P: sont toutes à plus de 400 mètres au-dessus des thalwegs (1). ini NR enema enn ira Carlat, (Bull. Soc. géol. de 98 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE temps nous a manqué pour herboriser dans cette matinée. Il nous a fallu bientôt remonter en voiture pour rentrer déjeuner à Aurillac. Sur le rocher ou dans les environs immédiats du village nous avons cue "ue Allium fallax Brunella MOM Jacq. Fœniculu ae AD ra Diant thus À Potentilla a argentea L. irmeria L. Saxifraga hypnoides L, deltoides L. Sedum album L. Euphrasia officinalis L. Sedum rubens L. I. — Soir. Rapport sur l'Excursion à Vic-sur-Cère Par M. l'assé J.-P. DeLmas. A) Visite au gisement fossilifère du Pas de la Mougudo. Le chemin de fer nous dépose à Vic à 2 h..1/2. En sortant de la gare nous traversons le parc de l'établissement des eaux qui sont distribuées aux Saa dans une pecie buvette entourée de verdure et de mé des branches, des débris de bois, des troncs même tout entiers qui pen là sous la roche, parfois à dus A ES considé- rables uelques mots, M. Lauby nous explique l’origine de ces débris, et nous fait connaître le pae Fun ias qui les a ense- velis dans les FOR de la « À l’époque du viii. inférieur, he contrée déjà acci- dentée et montagneuse était partout couverte de profondes forêts dont Ja composition viru pr t l'altitude et fa direction; les revers nord des escarpements différaient à cet égard des pentes a épaisses et de lits alternants, nettement str Anm de tuf et de cinérites sas l'ensemble atteignit en quelques points 80 mètres de dime nc ette vicinis éruption entraina la chute d'une foule d'ar- bres: les foréts furent ravagées, comme en témoigne le désordre [1) Nous empruntons à l'ouvrage de M. Lauby: Botanique du Cantal les notes qui sui- vent sur le gisement du Pas de la Mougudo. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 99 Les feuilles sur pieds furent hachées par la grêle de scories : n futaie furent ensevelis debout; il en fut de même à Cheylade, à Saint-Vincent, à Joursac. « Ailleurs, à la Peyre-del-Cros, à Auzers, des avalanches fan- a Compaing, à Chambeuil, prés Murat, les torrents accumulérent les troncs brisés dans les bas-fonds oü ils se transformérent en lignite. » Un examen attentif montre que l'éruption eut lieu à lafin du printemps. La couche inférieure en effet est occupée par un lit admirablement conservées, dont plusieurs e quelles on peut méme distinguer la chlorophylle. De plus on y trouve des fleurs et des fruits printaniers: samares de Zy'go- phyllum, d’ Ulmus, d' Acer, fleurs d'Auine, houppes d'étamines de conifères, jeunes rameaux. râce aux belles découvertes de Rames qui le premier fouilla ces divers gisements et cueillitun nombre considérable d'échan- tillons de ces débris, G. de Saporta a pu publier une série de bles sur la flore fossile du Cantal. « La végétation forestière du Cantal, fort riche à l'époque aux premières » Parmi les principales espéces décrites par de Saporta dans divers travaux, ou bien reconnues depuis par de nouveaux chercheurs, nous pouvons relever les espéces suivantes, afin de donner une idée de cette végétation : Acer polymorphum Sieb et Zucc. Fagus pliocenica Sap. ; Pros rilobum O. Will. Alnus glutinosa V. orbicularis Sap. sp Mey. Vitis subintegra Sap. dede a ruf act Abies F rare nf id ere us L. inter 1 . Tilia expansa Sap Torreya nucifera Sieb et Zucc. Ficus lanceola Zygophyllu Cornus sanguinea Cuius orientalis Lam. purnia europæa Sap. Urtica dioica hs À LJ Ilex aquifolium L. Quercus gæpperti O. Web. Paliurus Martyi Langeron — .—— Sassafras officinarum pliocenicum p., etc, etc 30 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Avant de quitter la Mougudo, nous faisons choix de nom- reux et beaux échantillons de ces diverses plantes bey extraits à notre intention ts un bon paysan auvergnat q exploite cette mine d'un veau genre, M. Bonhour, pro- priétaire a een qui | habite tout à côté la chaumière de Canto-Cou B) Excursion au Pas-de-Cère. — Nous redescendons la montagne à travers bois et prairies jusque sur les bords de la Cère et nous allons en courant — car Alors, la sombre ne semble qu'une fissure dont les parois frm idablei an anglent la Cère au fond du proripieg qu'elle emplit tout ntier s d oü elle sort en bouillonnant. mme le matin, nos cohe ont été peu abondantes dans cene ad sion. En nt au Pas de la Mougude ou en redescendant vers la MP p avons cueilli : Circea lutetiana L. Lbs PRE L: Chrysosplenium Sa ar L. Phyteuma spicatum L. neuer Ad ride m L. Sedum ditum Suter. m Roth, Cardamine Vries L. Geranium ases i opipa latifolia ucidu Dianthus mon spessuląnus L Impatiens not -tangere L. ri EME purpure Pas-de-Cère nous avons récolté : Circæa lutetiana L. Stellaria nemorum L. — id medi h. Asperula od ; inte wires i lutetiana RD cg Dee m. Lunaria rediviva L. Dianthus ns ie sL. Primula a grandiflora Lam (feuilles about et fr.) Cuscuta aie DC. surl'ortie. Cirsium ersithales Sco Paris quadrifolia L. axifraga dentes Sa E uzula nivea Cirsium palustre Scop. JOURNÉE DU DIMANCHE 9 AOUT I. — MariN Rapport sur la visite du Musée Rames et sur celle de lHerbier iut Docteur Pradenhes Par M. L. LAVERGNE. La matinée at consacrée à l'arrangement et à la dessiccation de nos récolte Dix AIMER AE, Nous nous rendons en groupe au Musée ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 31 Rames. M. Lauby, notre aithable confrère, nous précède et nous dirige. Nous pénétrons dans une salle bien éclairée, à l'ordon nance sobre et du meilleur goût. Il est aisé de se faire une idée précise de la belle collection t sidé à alie touristes adt et "m spécialistes érudits Dès l'a it dens ils on « Le musée Rames él disposé comme un liv « Corne Je lecture d’un livre, la visite du rer devra donc être commencée par la paa et le contenu des oires exa- u a présenteront et e SUE dA DUE ainsi dans l'ordre chronologique de leur appariti . € Le visiteur Yen trera « D'abord la "Géologie, ou l'histoire de la nature iamini qui sert de base à la nature vivante « Ensuite la Botanique, ou histoire des plantes gue d op M vie dans a nature inan pod E t alimentent les an « Enfinla Zoologie, ou histoire de ces animaux nes domine l'Etre intelligent dont | hieroire naturelle se nomme VA t ORo ogir: musée Rames contient uniquement des objets du Cantal. « Musée populaire, dont la compréhension est accessible à , il a pour objet de faire mieux connaitre leur pays aux Patine et de fortifier ainsi en d l'amour de la petite patrie qui est la base de celui de la gran « Il a aussi pour objet de mo i rer aux visiteurs du Cantal chaque jour plus nombreux, les richesses scientifiques Si di- verses d' Pis des régions naturelles de la France les plus indi- vidualis mii eure partie des objets qui le composent pronat des collections de J. Rames, naturaliste cantalien dont le cœur égala l'intelligence. « Organisé sur les indications de M. Boule, professeur au Muséum de Paris, ce musée doit sa fondation à la libéralité du Conseil municipal d'Aurillac et à l'initiative de M. le D: Fesq, maire de cette ville. » Nous sommes donc en présence d'une collection bien définie. Nous allons la parcourir et nous liv we particulièrement à l'examen attentif de ses richesses botanique Certes nous ne pourrons à grand regret, qu 'effleurer très M dement, d'un ceil curieux, les superbes matériaux réunis av é le plus sür discernement, p ames, savant dont l'érudi- tion n'avait d' la modeste obligeance. Nou pourrons, à loisir, consacrer à chaque eus le te A : Saire non à une étude approfo ondie, on ne y son ap ier d à une simple revue des matériaux les plus dignes d attention, d4 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE RS cda RESQUE SOLAR ETE La partie géologique est uec olm pcs Peu de départements, en effet, peuvent se flatter d'avoir une aussi n ues. opinions les plus eue Rames a mis la dernière main à l’œuvre de ses devanciers, élagué les erreurs, répandu la clarté dans l'étude géologique du sol cantalien n; ila évoqué, notam- ment dans sa « Géogenie du Cantal » avec une puissance et une süreté de déduction incomparables, les grandes scénes qui se sont déroulées m ce sol natal constamment bouleversé par de HIS horis io Ces sidérations ne nous écartent guère de nos études. Nous aimons même à dire qu’elles sont leur complément nécessai * és grandigees debe aps ime successifs auxquels ots faisons allusion, nous ont précieusement conserve je ec p miocène au pliocène pa Les végétaux de ces eine si aminons, trés richement représentées, les espèces rie CEN de La Mougudo, de Niac (Coll. Rebey- rols), etc. Abies Ramesi Sap. Salix alba Acer lætum C. A. Mey. Torreya muette ra Sieb. et Zucc. Vitis subintegra Sap. Smilax mauritanica Desf. Acer La Hagen O. Web Ilex Boulei Sap. Acer polymorphum Sieb et ‘Zucc. Oreodaphne Heerii Gaud. Fagus plioceni ca Sa Sassatras terretianum Mas orientalis Lam, Bambusa Lugdunensis Sai . etc. Il nous reste à consacrer quelques instants aux splendides cartes géologiques € par Rames, vraie synthése de l'œuvre dont nous ve d'admirer les détails m nous montrent le Cantal nu toutes ses faces, tel un résumé synop- tique et chronologique des diverses étapes parcourues par le volcan du Cantal, depuis we origine jusqu'à sa décrépitude. ies puse des coupes les complètent très heureuse- s admirons pn l'œuvre du Maître et nous pas- ins à regret ey un coup d'œil donné à un travail deM. Boule ur le bass d'Aurillac e au TRES de niveau et teintes, à une Xa de M. "C. Collomb, sur l'ancien glacier de l'Allagnon. Ces considérations lo gi ques terminées, nous arrivons en- fin à la ue botani « Le Cantal x» de nature très variée. v niveaux alti- ue ps s ey succèdent rapidement des bords du Lot (212 mètres) au Plomb du Cantal (1858 mètres). Par suite de ces xCADÉNE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 33 circonstances la végétation s'y répartit en trois zónes principales. one inférieure ou méridionale. Zone moyenne. Zone supérieure ou alpine » Nous voilà donc sommair ement avisés. Mais penchons-nous vre de Ram quisse des zone Re TREE de la pars du "reife du Cantal, (au 1/250.00 La partie RENTE du travail nous dum. par sa grande clarté. ge es différentes zones de cette esa de 1858 d 1500 mètres. — C'est P "dore Artico- alpine. CUL le domaine des hautes pelouses, des rochers dénudés oü oussent : le rarissime x si intéressant. Saxifraga hieracifolia et Kit, en compagnie de Saxifraga androsacea L. Tozzia alpina L PE Is Anemone vernalis L. Empetrum nigrum. Genista prostrata, Lam, e etc. Le vraiment caractéristiques des hautes altitudes des Alpes es Pyrénées. — de 1500 d 900 mètres. — Flore subalpine ; c'est la végé- tation ndi hautes prairies, des forêts hautes, la zóne de l'Abies decies DC: A de d 9oo métres, la flore montágnarde est trés aries basses foréts, zone d Pin “du N, Celles nous fournissent ig vés, des fioissons de la Plan néze. N 840 métres. — Nous sommes sur le Rocher de Carlat. orre œil, nous en sommes encore étonnés et ravis, découvre ni a Ag espèces de la zone yiri moyenne. Nous trouvons là, E efet: La ish le Fen v Ipse. le eq , des mois- ons nombreuses. Là ds en rand nombre les espèces vege- téristique, si ce n'est parfois la rencontre de la zone silvatique moyenne 5i rione espèces entrainées | e us souvent par les cours d'e e400 d 212 mètres, Fit vod dans la zone Pues inférieut e, la vigne mürit ses fruits, le mais p PACEM exp" espèces Aai dioses abondent; : le petit bassin de PAEA E d (t1) Note affichée, JANVIER 1904. meten 34 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE surtout les environs de Maurs, eredi pou Montmurat noûs procurent bien des espéces intéres RUNE an les organisateurs di Musée, très here” ue. aaao au passage: Duk plantes de la zône inférieure : Adenocarpus complicatus Gay. einige palustris L. Xeranthemum cylindraceum Sibth. Scan X picieh- venesió L Lynosiris vulgaris Cass. pilobium spicatum Lam. Poiygala calcarea Schult. Saxifraga Psp s d Es -Globularia vulgaris Auct. Gun ata L. Arum italicum Mill. Pyrola Adianthum capillus-veneris L . Pinguic AM num strictum Huds. Senecio spatulætolius DC Caucalis daucoides L. Epipactis pallens Willd Oxalis corniculata L. eottia ov iu Carex glauca Sc Orchis militaris L Gladiolus segetum Gawl. Allium ursinu phrys apifera ds. Galanthus nivalis Cistus salvifolius L. Ornithogalum umbellatum L Serapias lingua L. Asperula odoráta L. Chlora perfoliata L. Digitalis purpurea L. ysimachia is Scutellaria galericulata n ZONE MOYENNE. ONE SUPÉRIEURE : Gerantum SEAT i. TONE 1 Ls Anemone vernalis L. — si Bes um L. Anemone alpina Erythræ AR ced Pers. — 6.sulphurea L. Erythrea pulchella Fries. Cochlearia pyrenaica DC. Gentiana campestris G. G. Trifolium alpinum L — pneumonanthe L. Saxifrega Aizoon Jacq. ciliata bryoides L. Malva moschata L. Doronicum cir epe Jacq. Ranunculus nemorosus DC. Gentiana ver Actea spi E. Bartsia alpina quilegia g L. Juniperus na Delphinium Consolida L Polypodi Dryopteris L Fumaria officinalis L. Asplenium vir d Viola tricol Aspidium lonchitis Sw Coronilla va Lycopodium elago Impatiens Noli- i-tangere E. alpinum L. Geum montan —— clavatum L Tous les PE PRES ainsi exposés aux regards ont été offerts le = au Musée par M. Pradènhes dont nous allons, dans un instant, visiter lherbie à voirl'herbier de Puyfol. i m fait droit à notre demande. Nous ouvrons deux ou trois fascicules pour nous documenter sur quelques points spéciaux. Nous sommes en pré sence d'une collection de toute valeur au. cette œuvre magnifique n'ait encore reçu une place définitive. Nous savons tous, par expérience, (ombea il e. difficile de ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 35 espérons, et nous en som- assurer l'ins- local qu'elle a recu en don de M. de Puyfol de Courbelimagne. ous poursuivons notre visite. Insectes, Coléoptéres, Papil- lons s'offrent à nos yeux. Nous lisons avec intérêt u e su le Lézard ocellé Daud. de M. Marty (1), naturaliste et savant paléophytographe cantalien, qui, par sonlabeur personnel, tribué largement, à l'arrangement du Musée. Du méme auteur nous parcourons un Catalogue des Oiseaux du Cantal. (Ex. de la F. d. J. N.). Nous admirons les magnifiques spécimens d'oi- seaux et de mammifères bien naturalisés. Reste l'anthropologie; nous ne pouvons que consacrer quel- ques minutes à l'examen desobjets soigneusement recueillis sur tous les points du Cantal, et, au dire, des spécialistes, du plus haut intérét. | , Une Carte préhistorique du Cantal, par Rames (1878), fait l’objet de nos derniers regards et nous partons . Nous partons avec le vif regret de ne pouvoir prolonger notre Visite, peinés de rompre le charme séducteur qui s'attache à l'évocation du passé, aux problémes dela formation du globe et 2 Le Cantal possède un Musée digne tagnes au manteau de verdure incomparable, de sa flore et de sa n faune, si riches et si variées. 'état parfait de conser- vation des plantes ; ces dernières possèdent encore leurs plus j i récolter. C'est que le Dr Pradènhes est soigneux, et ses préparations admirables. Le portde la plante est trés exactement conserve. La dessiccation s'est opérée ainsi qu'il suit: séance ante ponm récoltée a été mise dans une chemise-buvard épaisse. onc ni feuilles ni fleurs de fanées. Chaque chemise | d qui ont été remplacés a plante ainsi immobilisée garde l e; p nt L plus délicates nuances. Nous feuilletons les divers fageleuieis Notre secrétaire examine attentivement les Renonculacées, shadélsreséernest AEAN RAA i Us RR PAM aléobotanique.) - D Mere tme nre ee anus —92 eee (1). Du même Auteur : Vient de paraître : Flore miocène de Joursac.( f (2) Lire pour plus amples dalle très intéressante étude de M. Lauby, "i _ frère, sur le Musée Rames. (In Rev. d'Auvergne, 19° année, n°, 3 1902.) , notre savant con- 36 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE ise ido les Carex, M. l'abbé Cnarbonnel, les Linaria, 5 Anarrhinum, les Antirrhinum, M. Lavergne les s les Erodium. La famille des Gentianées est repré ntée par de agnifiques spécimens. Un Gentiana Plicemonantke, luxuriant, attire l’attention de tous. Avec le plus mp nt M. Je au ntation. A coup sür c'est une ceuvre scientifique du plus int rêt: Aussi est-ce avec joie que nous nous associons tous aux remer- Teeth de M. Léveillé et que nous battons des ma s quand notre Secrétaire perpétuel remet la médaille deii que inter- nationale à notre EMISORA cantalien. Voici l'heure du déj « À midi, le root réunissait : | l'hôtel erare les congressis- tes ct quelques membres de la Haute Auvérgne, MM. Lauby, Aymar et Esquer. Tous ont regret té que des Re deu antérieurs ou à a PRCE é les paroles suivantes : Je crois être l'interprète de tous mes collègues en "e S les mem- bres de la "Société la Haute- A uver. 1 Š , 1 244 M. le maire d'Aurillac, que nous Pepe été ded d'avoir à notre S table. rnant à la Se dign des Lettres, Sciences et "d la ve uvergne une médaille d'ar bi erminant, je bois à la presse Cant talie pe qui car montrée si envie pour nous, et à la psp de la Haute -Auverg les applaudissements se sont tus. M. A id a pris la parole au nom de a Haute. Auvergne, à en quel u ts heureux, a remerci . le Pr Léveillé d'un écompense d'autant pre: oi teront un bon souve de leur excursion. il a é son verre à Société inte tale de graphie botani ue, à es membres et ad succés de leurs Pr a futures (1). 3 D'AURILILAC A MANDAILLES H — Soin Bs Rapport de M. L. LAVERGNE. oirture qui doit no i E pst and Kous preno T on de qos lacs, an hic hors faeit a lourde si di: simon, Velzie, Lascelles, dispa- raissent successivement derrière ie ce ce pendant que nos yeux ^1) Avenir du Cantal à 2 août, ire ER Ie TA T5 NT ee Er eie RR ANI ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 31 se délassent dans le déroulement des sites escarpés et superbes que la vallée livre à notre étonnement. Saint- Cirgues-de-Jor- danne! Pied à terre! Par petits groupes, au petit pas, nous Docs les bords de la route. Voici le bilan de quelques récoites : ene silvaticus Popp. Betonica Pur - ianthus monspessulanus L. Astrantia major I Dianthus Monspessulano- RENT Achillea millefoliutá var. rosea GG. rvernensis Rouy et : Maranne (1). Fou Euphrasia officinalis L. BU palur stris L. Artemisia vulgaris L. Illecebrum verticillatum L. Circæa intermedia Ehrh. Trifolium aureum Po Saxifrava be, LA Trifolium spadiceum L. Jasione mo Impatiens Noli-tangere L. Poppodia en L. Linaria striata DC. Au détour du chemin se montre un joli chalet: c'est la source Blinérale orh Saint-Julien de Jordanne. Nous nous rafraichis- sons et partons de plus belle. ; Mandailles! — Nous sommes arrivés. Nous avons amené avec nous de gros nuages noirs. Le ciel se couvre et nous allons avoir la pluie. En effet , Pendant que nous savourons un d excellent et pe copieux diner à l'hôtel Doly, de Xi at éclairs _ Sillonnent la nue. Nous allons avoir la surprise d'un orage en montagne. Mason ntla pluie tombe à torrents. Le tonnerre gronde. Des laits: auras. edet le paysage grandiose. Quel temps aurons-nous demai JOURNÉE DU LUNDI 10 AOUT Wr ^r je sur l'excursion de Mandailles au Puy Mary etdu Puy i Mary à Saint-J acques-des-Blatz par la brèche de Roland, Peyre-Arse et le Col de Cabre Par M. MARTY: a duré toute la nuitet a retardé notre départ X | Tete tres. Il est prés de6 heures quand nous nous mettons Toute par des sentiers humides, raboteux mais très rii s Au départ de Mandailles, nous récoltons Y em PD L. Heracleum Lecoqii Gr. et God. ; media Ehrh. Anthriscus silvestris Hoff. Ouais acerosella L. Chærophyllum hirsutum L. Tnbri ium Alliaria Scop. . Knautia sina Duby. L res s L. Achillea millefolium L. tus corniculatus L. Campanula patula L Diranium phæum Epilotium spicatum Lamk. Dianth s | Dianthus gonspessulanus e. Ajuga reptan * i Cependant, = DNE ont Fat il faut tenter lea De de la gne. On s'élève lentement en admirant 4e ; pure > panorama asi s’ DE Š nos pen res i. Bull, Aacd, Inst, Géo. Bot. ., 12° année, n** 121-166 P. 81. Fu 38 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Dans l'ascension du Puy Mary, principalement dans le ver- sant Nord, nous recueillons : Anemone piai- L. (en fruits). Aconitum napellus L. yco t0 i um L. Vi ola sudetica Willd. Polygala vulgaris L. v. -v alpestris Koch Genista ora E Delabrei Lecoq p si Geranium silvaticum L m o 2 - "(o S Solidago virga aurea L. Senecio adonidifolius Lois. — Fea reas — _cacalia Ster Lam k: Gnaphalium brute L. Sur la créte du Puy-Mary: Biscutella lævigata L. v. arvernen- sis Jord. Brassica cheiranthus Vill. v. mon- tana Thlaspi virens UN ao vern Sagina sagittalis Wim. Valeriana tripteris L, Alchemilla asterophylla Tausch s Gr. xatili Chrysautbétdum atratum arb. eucanthemum Delarbrei Hérib. Gnaphalium, nn Erigeron alpi Crepis, grandiflora Tausch == piliferum Hoppe. Gna —— norvegicum. Filago arvensis Crepis cietolia Frans — lampsanoides Phyteuma betonicæfoiam Will. Veronica eee œfo in L. Myosotis sylvatica Hoff. ris Lehm. rabia ee Thuil. iig num hs arum Vaccinium myrtillus Lo uliginosum L. Lilium Ee Les L Veratr album L. RE titane L. CAD paimta T Lamk. RE E: Jasione perennis Lam humi oes Phyteuma pictum Lv. cer leum. Fhyteuma hemisphæricum L. orbiculare Pedicularis e L osa L. venalia L. Ba rtsia alpina Plantago pn L. Thesium alpinum L. Agrostis rüpsetris All. ; Pues ovina L. ula Desvauxii Kunth Poa alpin rise vivipara Koc bis brevifolia Mock Surles flancs du ULM a recueille les Epilobes iste Pay. c 1 hy- Epilobium montanum L. pre E. alpinum A m X » Ep: esp Villarsii Lel ps sanifolium n Pg: M. l'abbé Charbonnel avait een en juillet 1902, l'Ep. um x Gill aggregatum Celak (montan ous nous arrachons pourtant "m d cus mmen et au n qui ci nido oins du temps à autre, quelques robant, de superbes elut 7 'em- brassele regar rd pour Fee eau sur la route de Murat ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 39 M. l'abbé Coste qui avec M. Nous y trouvons le savant auteur de la Flore de France: Fourès avait herborisé, dès la veille, M Bo y Cis dui et avait été témoin de l'orage déchainé dans lan table, cherchant à combattre présente un échanti distribue le Mentha Aa Per L'heure avance, n Sisymbrium re DC. [^2 pm xm B o p na £5 e m a z ceus $ petreum Wulf. Potentilla «HA gensis [Haencke Xifraga aizoon Jacq. Sedum albu i E tectorum L. suiv Ranunculus platanifolius L. aami ne resedifolia L. x adds pinnatifida Koch cheiranthus Koch v. mon- An tana. jh T r di 1 s : ant silva ac bp [ m L. Y orme lchemilla den "o ; m alpina L. mn albinums. "ig Villarsii. ne 1 Koch MAT Pyrenaicus “Gouan 10 spatulæfolius D cium m vosgesiacum Moug. bat un ban en son honneur. Il pren Mai: s nous voici à la baraque du cantonnier : une tente y était Mes notre intention, nous preno ns place une trentaine à e alimentation abondante le pu froid occasionné par le brouillard pénéir ps à la large et sympa- sa rencontre et nous présente l’ éminent auteur dela Flore d'Au- vergne Frére Héribaud Joseph qui a eu l'attention délicie de venir nous recevoir au y enr de son dom maine dont il connaît al place LA nt T peus. Saxifraga hieracifolia. à s nous remettons en rou En remontant par i brèche de Roland s ar : Astrantia PE Adenostyles albifrons Reichb. L3 ii alpinum Lessing Campanula pomen Myosotis palustris sylva iced v. rigida Epilobium monta d race term a umex s Veronica "officinalis Le Carex & T. Lu mu nigricans I f. . PR suivant les crêtes de la brèche de Roland à Peyre- -Arse: nous rencontrons un botaniste cantalien et aussi les espèces vantes Veronica € L. rpyllifolia L. M cuipyret dd silvaticum Rhinanthus major Ehrh. mino are Brunella grandi fora Moe fruit). Luzula nivea Agrostis rupestris All Avena montana Vill Cystopteris fragilis Bernh. Pogpona um dryopteris L hegopteris t. Lycopodium Selago L. 40 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE En traversant le col de Cabre : Sapana Mezereum L. Euphrasia pon Ei Sorbus Chamæmespilus Crantz. 1 a Sch. Genista Une Rumex alpinus E Plantago alpin Achéinilin uncinatus Schur. Juniperus HANA Willd. Agrostis rupestris v. nana Delarb. Filago arvensis L. Festuca anna L. v. alpina Koch. UM lutea L. Nardus stri x à us montanus W. et K. Festuca sir e Lamk. Ici se place la rencontre de M. Ern. Ortvign, notre collègue, le ix ar Directeur de la Revue du Bourbonnais, accom- pagné de s A la descente sur St-Jacques et dans les prairies avoisinantes, her moisso s Aquilegia vulgaris L. Anthriscus silvestris Hoff. Trollius europæus L. Heracleum sphondylium L. Viola canina " Pimpinella magna L. Cotoneaster vu lgaris Lindl Knautia silvatica Duby A gti P pipa L. Cirsium acaule Ail. Rosa arve — arvense Scop. — Arr +” — eriophorum Scop. — pomifera Herm, — erisithales Scop — rubiginosa ivulare La m i Schrzonera humilis L Campanula ir E: frut H am L. — ruticosus ricum aye ulum Polygala vuigatié em re tni : Pi pina Lathyru vL L v. montanus Galeopsis tetrahit L ge cornicular $1. i inali : igin di. Stachys silvatica L. Trifolium T epis Salix Dent dra: L. spa : pratense L. aurita L. thyrus silvestris E : Luzula E A S DC. Vicia o ma DC. Stellaria holostea E Arrhenatherum elatius Mert: Briza media Koeleria cristata Pers. Poa nemoralis L. S — e — $ vestre Pol.. v. monta- num Vill. JOURNÉE DU MARDI 11 AOUT. Rapport sur l’herborisation au Plomb du Cantal. par M. l'Abbé H. Cosrr. D'après le programme de la Session, les journées du 10 du 1 1 août devaient être employées à Meer la région des le du oüt, malgré l'orage de la nuit, duit té soleil. La journée du lendemain s'an- noncant aussi longue et non moins pénible aux excursionnistes, ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 41 dont beaucoup étaient fatigués ou avaient d'abondantes récoltes à Dour il fut décidé le soir après le diner à l'hótel Manhes que la art de nos confrères, au lieu de faire l'ascension du Plomb, iraient le qu sqm à l'hótel du Lioran se reposer de la longue course de la veille. Un gro ix “de travailleurs roue cependant de remplir cette artié du programme et mé e d'herboriser toute la journée faire l'ascension par le ravin des Gardes, a faceà St- Jetes . Onconvint de la faire par le col du Lioran aprés s'être rendu à 2 la station de ce nom en chemin de fer. En effet, le mardi 11 août à un brillant lever du soleil et un ciel bleu d'azur nodi font pré- sager une belle journée. A 5 heures, nous terminons nos pré- aint-Jacques-des-Blats est assis sur la Cére à 990 mètres d'altitude. L'herborisation commence au sortir du village, et la Première plante intéressante que nous constatons est le M iue aureum Poll., abondant sur les coteaux. Au pont méme oü n Eon: la Cére, croissent la forme typique de l’Achillea Mille- folium et sa variété alpestris (A. sudetica Opiz) assez cpi en Auvergne. Le long de la route, le Rosa tomentosa se u a- c 5 Le m C © s D E: g c 2 © e "Uu 3 FE 20 1B < a Ld | 5 e et B o E T > S 2 a 22 e t S $ En Nous devons doni donner désormais à notre plante 2: dénomination proposée par le savant auteur de la Flore de Fra ance et écrire: 2 Kochiana Rouy (P. quot Koch *t auct, plur., non Saut. ; . pyrenaica Lamotte, JJ: | Avant e monter dans le train, nous obser iSo pers à la are méme le sera A Schur, bien wc de Sc. S"huus L. par ses calices fructitères trés ouverts à lobes for- RM crochus en ‘dedans, et l'Artemisia Absinthium, espèce éy m ; a a ; stance eg 6 kilomètres seulement, que le train met 20 minutes | chissons rir, à cause de la rampe qui est très forte. Nous fran- hissons en courant le pont sur l'Alagnon qui sépare la gare du. JANVIER 1904. 4 49 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Grand hótel Daude, et sans perdre de temps notre petite troupe, augmentée de MM. Corbière et rens Réchin, s'achemine vers u Lioran oü commence la longue montée du Plomb. ous onus ilo un instant à benos du tunnel appelé «la A du Lioran » pour y jouir du remarquable écho bien passage à la route nationale de Montauban à Saint-Flour, n pas moins de 1412 mètres de long sur 8 de large et 7 de haut: o ieinpes à pétrole l'éclairent jour et nuit. traverse la voie ferrée de Capdenac à Arvant, est situé en dessous et mesure 1956 mètres de long : par son altitude de 1150 mètres environ, c’est le plus élevé de France. La croupe du Lioran qui surmonte ces MAUS ER vein d'art occupe une position ui offre un trés grand inté au sud-ouest, la vallée de la ère, et au nord-est celle Die Là les eaux se divisent: celles-ci vont à la Loire par l'Alagnon et l'Allier; celles-là à la cria e par la Cére et la Dordogne. ne SEE source appelée t-de-Cére vient au jour sur la crou grrr trève à ces réflexions, nous ous ne du tunnel pour prendre un chemin à droite, et, avec l’ascension, commence la récolte des plantes. aa t d’abord une Polygonée de haute taille, Rumex alpinus, ue apercevons sur la rive de l'Ala- gnon, puis les Aconitum i eem (à peine en fleurs), Trifolium nes. Pirola secunda, Cirsium Erisi th ales, Rosa alpina, ns Toutes les pelouses depuis les hót im 2s Lioran jusqu'au point oü nous sommes arrivés sont couvertes par un Gentiana non encore fleuri mais d'une teinte noire gei tranche sur la ver- dure du pâturage. C'est évidemment un G. campestris, mais ucun de nous ne se rappelle l'avoir vu avec cette teinte carac- téristique. Plus tard, le 20 septembr e, je l’ai retrouvé aux x mémes ieux et avec la méme teinte, mais cette fois en pleine floraison si EY par l’abondance de ses ee fleurs violettes l'orne- De nt i ias ces Mosi: Je lui donne le nom de G. campes- is . atrata, nom qui a eret ntage de rappeler son gius tére e plut sa Mani "En outre de son feuillage noir d'encre, cette varité se distingue encore des autres formes de ce ps p" un port plus robuste, des feuilles plus larges, des tiges ordi- nairement Al rameuses et multiflores, enfin parsa floraison plus tardiv . Dans le wes que nous traversons nous remarquons deux belles espèces de Senecio voisins l'une de l'autre, les S. Fuchsii et r à A" us l kane Calamintha grandiflora, avec lequel les mon- gnards d'Auvergne préparent un exc [oa de dedii nent pa les habitants des vallées inférieur Les vieilles ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 43 — o iai sn n quen dimensions. LOMME RARES a qui ressemble à une longue barbe d'un blanc ropna nr. sortir du SER , nous ne dans les des ges qui cou- vrent toutes les pentes du Plom ur ces montagnes, bn ce ui n'est pas boisé sert de pacage. De nombreux troupeaux y ben leur nourriture et font une guerre acharnée au x divers végétaux qui y croissent. On n’aperçoit de tous côtés qu'une verte pelouse sur laquelle se détachent ça et là quelques pieds de Dianthus silvaticus et D. deltoides, Gentiana lutea L. et G. campestris, Centaurea nigra L. form. C. obscura Jord, Cono- podium denudatum, Gnaphalium silvaticum, Avena pubescens. Des tapis d'une verdure plus brillante se présentent de loin en loin : ils sont émaillés S PM les petites eet des Euphrasia. Mais une variété, bs stricta Host. (E. papas Lo Jord.) trés répandu, E. gracilis Fries (E. rigidula Jord.) au port si caracté- ristique, 'enfin FE. minima jen non moins abondant. Ce de nier se reconnait aisément quand ses fleurs sont jaunes, mais ses variétés à corolles blanches o ou Mi ées de violet ne sont pas rares dans n montagnes du al edel unique barod s ue nous PEDE UR le ng du oder, “coule d'une source très froide un mince filet d'eau. C'est là e les Saxifraga stellaris, Sedum enin, grid palustre, "bera Tm Cicutaria, Juncus alpin nus ont établi eur demeure, tandis que le Scleranthus uncinatus pilule sur et end flancs du colosse cantalien. Les premiers pieds du Silene ciliata Pourr. commencent à apparaitre vers 1. 500 mètres et nous accompagneront jusqu'au sommet. Ils sont en pleine floraison, et chacun s’ empresse d'en garnir sa boite. En dehors des Pyré- nées, où elle n'est pas rare, cette belle espèce n'existe MR qe sur le Plomb du Ca ntal. L'année dernière, mon am i l'abbé oulié l'ayant rencontrée au mont Dore se réjouit un momen: d'avoir fait une trouvaille intéressante pour le Puy-de-Dóme. Renseignements ris à bonne source, il acquit la ron qu'elle y avait été plantée par un botaniste. L’ avenir nous si elle tend à s’ 'y naturaliser. ongénère le S. rupestris croit à ses côtés sur la roche , mais, bien qu'intéressante et jolie, cette espéce nous eu : laok l'avons cueillie la veille sur toutes les rt P NET pris 44 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE ida Bus. Sr nitah Bus., non | Tausch). Il ne manque là que l'A. conjuncta Bab., que j'ai observé le jour précédent au Pa dé- Rd land sur les pent es eis ses iod au Nord. Signalons encore d'autres espéces intéressantes que plusieurs de nos p logent dans leurs c^rtables ui saxa!ile L. nta We et G. Shalin kah um, Meum athamanticum, Selinum pyrenæum Gouan (Angelica pyrenæa Spr.), Biscutella lævigata L. form. B. arvernensis Jord., Thesium alpinum, Avena montana. Agros- tis ei aiie Botrychium Lunaria. anthus de petite tallle qui croît çà et là he long du sentier ei pain i les Dh nous ME beaucoup. Par sa corolle petite, d accrescente, à tube droi à feres écartées tiers inférieur, ses fe ailles étroites, lancéolées-linéaires, ses corolles d’un jaune orangé ou un peu rougeâtre, l'éloignent sensiblement des autres formes de l'espéce. D' après le Dr Cha- bert, auteur de plusieurs excellents travaux sur e genre Rhinan- thus, c'est la variété mo caractérisée nommée par Lamotte (Prodr., p. 566) montico Un autre B nanos fórt T ni mest pas rare sur les hauts Rte du Plomb, du Gri du Bataillouze. de Peyre- Arse, du Puy- -Mary. Voisin du Rh. major Ehrh., il constitue par M. A. Chabert, en 1899, dans ses « Etudes sur le genre Rhi- nanthus ». Il diffère des autres formes du Rh. major principale- ment par sa corolle à lévres Sitér et à gorge ouverte, ses brac- tées et ses calices brièvement t pubescents, ses bractées plus lon- guement atténuées au sommet, munies à la base de fortes dents continuons ascension au milieu de riches pâturages, où n récoltons : Knautia longifolia Koch, bien différent du K.s iva: tica Duby desvégione: i A Sli i Hieracium Auricula, Pilosella, pullatum, vogesiacum, lividum, tous déterminés par le savant T M. Arvet-Touvet. Je n'observe pas au Plomb Mess : ia 1a osculos m de š llatum que nous avi rencontrée veille aussi abondante que le type sur les pentes rocailleuses de e Peyre-Arse au-dessus du col de Cabre 8e iferum ne s'est offert à nous que prés du sommet du abondant, pentes herbeuses et rocailleuses connues sous le e Fours "as P Ago non loin du , que végète l'H cantali- Arv - ARS Soulié Py a récolté rad gr aget le ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 45 longuement ciliées ». Les endroits humides nous offrent encore: Salix phylicifolia et S. repens, Juncus filiformis, et Pinguicula vulgaris. Avec ce ` e . soit avec le P. grandiflora Lamk, soit même avec le P. longi- olia Ram. M. P.-A. Genty, qui a longtemps étudié les Pingui- cula, a proposé de la nommer alpestris ; mais Lamotte lui avait auparavant donné le nom de macrantha, qu'elle doit conserver. ous observons partout dans ces pâturages le Vaccinium uligi- um, qui a réservé pour nous ses dernières fleurs, mais qui joli lichen Solorina crocea Ach., que M. Corbière signale à notre attention, nous a ^ d'oà nous apercevons à peu de distance sur notre mamelon qui couronne le Plomb du Cantal. ; nous acheminant vers ce point, nous récoltons ou c e plantes qui ne sont point rares Sur ces hauteurs: Phy-teumahemisphæricum, Campanula linifolia, Sene- cio adonidifolius, Leontodon pyrenaicus, Crepis succisæfolia et j L. var Rouy et tules rouges, et. grâce à sa souche épaisse et ont i brave en définitive la dent des bestiaux. Cette racine est m l'objet d'un petit commerce, et un berger, accouru tout "e au-devant des botanistes, leur en présentait un joli bouquet. d Mais nous voici tous arrivés sur la «calotte » du Plomb, à s 1858 mètres d'altitude. Il n'est que 11 heures, le ciel est sans 46 ACADÈMIE DE GÉGRAPHIE BOTANIQUE nuages, le soleil étincelant, le vent faible, la chaleur très sup- portable. Le porteur de notre déjeuner n'étant pas encore an- $ interrompons quelques instants l'herborisation pour contempler le spectacle grandiose qui se déroule autour de no On sait que d’après la théorie géologique aujourd'hui en vogue, tout le massifcantalien, formé de roches volcaniques, était oc- * jadis par un volcan aujourd'hui délabré. Les premières éruptions, antérieures à celles du Mont-Dore et des Monts-Dô- mes, commencèrent pendant la période miocène, et ce fut pen- dant la période pliocène que se forma le grand cratère. Cet im- mense volcan, dont la base mesure vingt-cinq lieues de diamètre, était alors un cône gigantesque dont l'altitude maximum devait atteindre 3 à 4.000 mètres. Peu à peu, sous l'influence des u som franchissant la foule des pics et des croupes nues qui les entou- rent, la vue s étend sur la plus grande partie du Plateau central. Au Nord, se dessinentles silhouettes du Mont-Dore et des Monts- Dómes; à l'Est, on apercoit au delà des clochers de Saint-Flour # u Sud-Ouest pp DD les monts du Levezou et de Lacaune, la montagne oire, et la chaine des Pyrénées dominant majestueusement le énéen ) . d'une vaste plaine ondulée le Cantal, de roches volcan Je distingue nettement quelques points qui me sont familiers, € roc du Cayla {1300 mètres) près de Laguiole, les Truques * . SÉRIE ATEN ES dee. PN. et PONT TPE NOE ES CENE X 6X iat Fo LORS EE y * f 2 E Qu MIS ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 47. flore pare ns sa faible altitude ne lui permet pas de ri- | valiser pour le nombre et la qualité des espèces avec la flore du massif ben doni les montrer Ja : ire auts sommets dépassent les siens de . plus de cdd mètres. Na utdisE d comparaison de la flore des deux pays Lie eceednte, et on me perm arquera que tous ou presque tous les noms de cette liste se rapportent à des aa croissant sur les | plus hauts sommets de l'Auver rgne (m Anemone alpin / Anemone uai. Done vernali L. P Cochlearia pyrenai 2201 Astrocarpus s Sesamoides Duby. ue L Geum monta e otopet "a RS Alchemilla Hopp eana Buser. i Alchemilla conjuncta Bab. ubus saxatili rbus Cha amæmespilus Ch „Epilobium a um Epilobium trigon um Schrank. Sedum alpestre Vill. Saxifra bol Saxifraga rotundifolia L Saxifraga hieracifolia K Saxifraga oppositifolia L. Saxifraga KEN f acea xifraga exarata Vill Astranti ajor .. Astrantia minor L. à Peuced danum Darai Koch. Meum Mutellina Gærtn Jo. S © mue S a, 3 E ee lierac A Meer à Moug. cd ER pullatum Arv. Aie Plantes qui habitent le sommet du rues exposées au Nord, méritent d'être signalées avec soin, Hors cantalicum Arv. T Hieracium lanceolatum Vill. Myosotis Re ‘Schmidt. Veronica a leronica uéticeelolia I5 Tozzia alpina L. Melampyrum idu b- zuphrasia alpina "EM Suphrasia minim x Drobanche piget Willd. Tate decori a ; 5 EB da © b; Carex ne Tausch. Phleum alpinum L. Calamagrostis Epigeios Roth. alpi W odd rborea R. Polypodium kipeet Hopp Aspidi s Eh pde iride Y Lycopodium alpinum L. Plomb, surtout les ro- 48 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Nous y trouvons: Azemone alpina, Sinapis Chéiranthus forme S.arvernensis Rouy et F., Cardamineresedifolia, Thlaspi virens, Genista prostrata Jofa G. longipes Rouy, Trifolium badium, Alchemilla Levi vsum (voisin mais bien distinct d'A. pu- bescens Lamk form. A. minor Bus.), Saxifraga Aizoon var. can- talica Gillot, Viola sudet ics. Meuse Mutellina et M. athamanti- cum, Valeriana tripteris, Senecio spatulæfolius form. S. arver- nensis Rouy, G un dioicum, Gentiana verna (en fruits), Myosotis alpestris (spécifique ment. bien distinct de M. silva- go mon spadic I. a var. Sie (E: Monte ure: Delatbr e), obe tun Done otry chium Lunaria, enfin Sagina Linnæi Presl. nouveau pour le Custa! et découvert par M. Corbière e déjeuner arrive apporté par le facteur de Saint- Jacques aidé d'un robuste berger. Il est accueilli avec la plus vive satisfactiohs car nos es tomacs sont vides depuis longtemps. r la cun avec une cordiale gaité us Piae aux M DE envoyées le Hine oriental du Plomb Gai fait face à Prat-de-Bouc. Aussi, : ous no cóté par une pente assez eg surun gazon glissant et nous de ice um l'herborisa e ee t n la saison avancée), Eriophorum alpinum, E . vagina- angustifolium, Scirpus cæspitosus, Carex ampullacea, a Pridie Jy pericu ur vhs Doronicum, Vicia Drobis Phyteuma spicatum, var. caeruleum, anunculus aconitifolius, Geranium silvaticum, Polygala ser- py llacea, Geum rivale, et bien d'autr "Nos pérégrinations dns cette vaste dépression nous ont pris beaucoup de temps. Il faut son ger au retour, car l'heure est déjà avancée et nous sommes loin de l'hôtel du Lioran, où nous ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 49 devons rejoindre nos collègues. Nous revenons donc sur nos pas, et chemin faisant, nous complétons nos réco oltes de la pure . Un Genista voisin du G. te est en pleine florai- on et très abondant sur ces hau . Nous sommes d'avis du 'il faut le nommer G. Dela: "brei Tc. dt Lamot., mais en l'ab- sence de tout fruit, nous n'osons nous ml Nous étions cependant dans E vrai, car plus d'un s plus tard, en n tembre, j'ai récolté aux mémes Enr ue jolie forme G. tinctoria. Elle diffère du tvpe par ses feuilles Dent. plus grandes, par sa gousse largement lanc éolée, arrondie, presque tronquée, brusquement et brièvement gs culée, et par ses graines plus nombreuses (8- -10) et pr d — Le Potentilla aurea, L. n'est pas rare sur ces hauteurs, où remarquable par ses tiges élevées, atteignant 50-40 dantes ou redressées, ses grandes fleurs, ses folióles. Pie m su n doute P. Salisburgensis Haencke, espérant av ffai lante nouvelle pour le Cantal. Vérification “he, cette Deuil s'est trouvée s le P. aurea var. latifolia Ser simpl forme des lieux ombragés(Voy. Rouy et Cam. Fl. VI, p. 191). Sali CM le lirodtumiie jusqu'à la vig s'engagent dans les profon- Le rs du bois et rentrent à Phôtel par le e: de la Goulière. Dou s. Leur énumération détaillée devant n Doc trop loin et nous conduire forcément à des répétitions d'espèces déjà nommées, s trouvera mentionnées dans la Plantes observées au Plomb du Cantal pendant la rn journée du 11 aoüt. Anemone alpina L. et A. sulfurea L. — Sans de la région alpine, en fruits encore frais, Janvier. 1904, 5 50 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Anemone vernalis L. — Plus rare et en fruits desséchés, AR. Hone. + pepe L. — Bois et pâturages, AR. anifolius L. — Pelouses de la région alpine, R. Flammula L. — Sources et bords des rivulets, AC. — nemorosus DC. (R. Amansii, Jord.). — Bois de la zone subalpine, A EN ow orm. R. spretus Jord. — Pelouses de la région alpine, Caltha palustris L. — Lieux humides, en fruit os Trollius europeus L, — Ravins et pâturages, en a AR. Aconitum Lycoctonum L. — Bois et ravins, AC. Na ya ellus L. (A. vulgare DC.). — Bois et pâturages, mmençant à peine à fleurir, AR. Actæa spica y — Bois dela peor subalpine, R. Meconopsis aorta) Vig. — Ravins humides, RR. Arabis alpina L. — Rocailles et boite en fruits, AR. cebennensis DC. — Ravins humides et ombragés, RR. Carüaihin? amara L. — Sources, filets d'eau, AR. is iens L. — Bois et ravins, C. sedifolia L. — Rocailles de la zone alpine, R. Dentaria pinnata Lamk. — Bois et buissons, en fruits, AR. Sisymbrium pinnatifidum DC. — Pelouses et rocailles de la région alpine, en fruits, AR. j Sinapis Cheiranthus Koch var. montana G. G. (S. arvernensis Rouy et Fouc.). — Eboulis, rocailles, AC. Biscutella lævigata L. form. B. arvernensis Jord. -— Eboulis et rocailles, AC. TM brachypetalum Jord. — Bois et pâturages, en fruits, R- ens Jord. — Pelouses de la région alpine, AR. Helüirnihenium. vulgare Gærtn. form. H. grandiflorum DC. — Páturages secs, AC Viola palustris Dos Pâturages tourbeux, en fruits, R. — silvatica Fries. — Bois, ravins, en ‘fruits. AC. — -sudetica Willd. — Pelouses découvertes, C. Astrocarpus sesamoides Duby. — Rocailles, éboulis, R. Parnassia cse L. — Landes et marais tourbeux, AC. Drosera rotundifolia L. — Pâturages tourbeux, AR. Poly gala serpyllacea Weihe (P. depressa Wend.). — Gazons humides, A — yulgaris L. var. alpestris Koch. — Pelouses élevées, Silene inflata San s Pâturages, cà et là, AR — ne — Débris rocailleux, dans la zone alpine, — eiliat té — Pelouses rocailleuses, dans la zone : alpin Lychnis diurna E — Bois, buissons, F7 aoe AR. Flos-cuculi L. — Páturages humi Dianthus deltoides L. — ion ain, AC silvaticus Hopp. — Gazons de la zone alpine, AR. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 51 _ taita See Smith. — Rochers et pelouses élevés, R. nspessulanus L. — Bois et pâturages de la région du alpine, Sagina procumbens L. — Lieux humides de la zone subalpine, — — Forme S. muscosa Jord. — Pelouses hu- mides élevées, R. — . Linnai Presl. — — Sous la calotte du Plomb, RR. | tés nemorum L. — Bois et ravins humides, AC. graminea L. — Clairiéres des bois, buissons, C. iim rinosa Murr. — ens. umides, sources, +. rat Due Link. ouses, AR. — arvense L. — Pâturages, “Feher ms alpinum L. — Rochers, eloudet rocaille du som- Malva chats 1. — Bois, prairies, AC. Hypericum april re L. — Lisière des bois, pâturages, AC. tetrapterum Fries. — Ravins humides, sources, C. Acer platanoides L. — Bois, Geranium pyrenaicum L. — Chemins, PES AR. — pheum L. — Prairies humide — silvaticum L. — Bois, buissons, pâturages, C. Impatiens Noli-tangere L. — Ravins humides ,AC Sarothamnus scoparius Koch. — Bois et coteaux, AR. Genista purgans DC. — Lieux Mes CC. — sagittalis L. — Pelou -—. pilosa L. — Bois, lieux oaile À AR. — tinctoria L. — Pâturages et bois de la zone subalpine, C. aes + fórm. M Delarbrei vm yi Lamot. — Pâtu- s de la zone alpi C e drei Lamk var. pedunculata (G nye Rouy). — tdu Plom Tri soum pratense L. — Péladsté; prairies, AC. form. nivale Sieb. — Rocailles de la zone alpinum L. — Pelouses de la zone alpine, C. Trifolium repens. L. — Chemins, porte minus Rehl. — Páturages secs ses aureum I — Coteaux Lg de la zone sub- alpin ; 2m Pacem aNTh. — Lieux humides, dans la zone in s m L. — Marécages, prés tourbeux, AC. Lotus a Schk. — Terrains Leo eig a ux, AR. Astragalus glycyphyllos L. — Lisiè = es bois, Vicia Me A his DC: — Pentes herbeu m L. — Bois, buissons, en i fuii, AC. Lathyr ru pratensis SL. Pres, bois taillis, A macrorrhizus Wimm. — Bois et páturages, AC. 52 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Cerasus re Moench. — Bois, ud as la vallée, R. DC. — Bois humide Spiræa Ülmaria L. — Lieux kunme. de la zone subalpine, C. - Geum rivale L. — Sources, bords des ruisseaux, AC. — montanum |. — Pelouses de la zone alpine, AR. Pontia Dors Nest. — Bois et pâturages, C. rna L. — Pelouses, coteaux, en fruits, C. — Maher L. — Páturages de la zone alpine, C. Comarum palustre L. — Pâturages tourbeux, AC. Rubus idæus L. — Bois, pâturages buissonneux, C. — Bellardi Weihe. — Bois de la zone subalpine, AC. hirtu dut et K. — Pontes rocailleuses, AR. nat arvensis H uds. — Haies et bois, dans la vallée, R —. pimpinellifolia L. — Pentes herbeuses et rocailleuses, R. — alpina L. — Bois, ravins, rocailles, AC. — rubrifolia Vill. — Lisière des bois, R — glauca Vill. — Pentes rocailleuses, pâturages, AC. — orsifalia Fries. — Haies et bois, AR. — tomentosa Sm. — Haies, ravins, coteaux. re villosa L. — Lisière des bois, pâturages, ARR saxatilis Buser (A. alpina L., arc — Pelouses rocailleuses, dans la région alpine, AC. — — form. A. basaltica Buser. — Pâturages, CC. — Hd Buser (A. asterophylla Bus.). — Pâtu- ages, — pubescens Lamk. (A. minor Buser). — Pelouses séches = — form. A. flabellata Buser. — Sommet du Plom — vulgaris L. form. A. alpestris Schmidt. — Lieux humides, Serbis Vii cdm L. — Haies et bois, AC. Aria near — Bois de la zone subalpine, AR. Chamæmespilus Cr. — Sommet du Plom Epilobium rut Lamk. — Bois, pentes herbeuses, C. ontanum L. — Bois de la zone subalpine, AC. colak Gmel. — Coteaux, pentes rocailleuses, AR. Duriæi Gay. — Lisière des bois, taillis, R palustre L. — Marécages et tourbières, AC. te ru — Lieux humides dans la région — — e C. Kr — Rivulets, sources, dans la région ux, Scleranthus perennis L. — Pentes S. ruisseaux, C AC. uncinatus Schur. — Bords des chemins, lieux pier- reux, AR. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 53 Me rr. odit deine L. — Lieux marécageux ou tourbeux, C. alpestre Vill. — Pelouses rocailleuses x la zone alpine,R. — elegans Lej. — Bois, pentes herbeuses, AC. um arvernense Lec. et Lamot. — iee herbeuses et e aies, AC. æum Wulf. — Bois, roédilles: AR. Saxifr aga stellaris L. — "gae rces, rivulets, C. rotundifolia L. — m ravins ombragés AC. | Aigoon peo Nom. valida Rouy et Cam. (Chondro- a valida Jord. et Four.). — Rocailles, bent pierreux, var. cantalica Gillot — Sommet du Plomb. Chiysosplènium alternifolium L. — Bois humides, en feuilles, GC. Sanicula europea L. — Bois, lieux couverts, C. Astrantia major L. — Haies, prés, pâturages, AR. -Ægopodium Podagvarir L. — Bois hu mides, ravins, AR. Carum verticillatum Koch. — Prairies marécageuses, C. Pimpinella magna L. — Bois, pentes herbeuses, AC. Meum MM Jacq. - Páturages découverts, C. Mutellina Ne ibus — Pelouses de la zone alpine, R. Angelico en s L. — Bois et ravins Selinum pyrenæum Gouan (Angelica pyrenga Spreng). — På- turages, Peucedanum Ostrutium Koch. Bois, ravins ombragés, AR. Eum latifolium L. var. asperum Soy-Willm. — Bois, * Conopodium denudatum Koch. — Bois et d AC. Chærophy llum Cicutaria Vill. — Ravins, Villarsii Koch.— Pentes tite de la zone lpine, Bahbucus racemosa L. — Bois, entes rocailleuses, AC. Lonicera perte L. — Lisière des bois, vers 1500 m., RR. nigra Bois, taillis, AC. ali MUN L. — Marécages, AC. ; a stre L. — Lieux hu mides, ravins, C. E — saxatile E. (G; Moriri Weig.). — Rochers et pe- 8, As erus iiic L. — Bois, lieux couverts, en or G: Valeriana NS L. — Bois, lieux hu m ripteris L. — Rochers , lieux pierre AR. Knautia MAE Duby. — Bois et ruisseaux, dani la zone sub- AC. ngifolia Koch. — Páturages de la zone alpine, AR. Dabo Scis sa L. — Pâturages humides, en boutons, CC ET ME L. form. S. cron Jord. — Pelouses ro- illeuses, dans la zone alpine, A Adenostyles. albifrons Reich. — Pentes des ravins, C. Petasites albus Gærtn. — Bois humides, sA i feuilles, C. 54 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Solidago Virga-aurea L. — Bois, coteaux herbeux, C : E — form. S. monticola Jord. — Pâturages élevés, AR. Doronicum austriacum Jacq. — Lisiére des bois, AR. Arnica montana L. — Prairies et pâturages, CC. Senecio Doronicum L. — Pâturages, taillis, AC. — spathulefolius DC. form. S. arvernensis Rouy (S. bra- ci prom: Lamot., non DC). — Sommet du Plomb, R — Fuchsii Gmel. — Bois de la zone subalpine, AC — Lamottei Rouy (S. Fuchsii-Cacaliaster Lamot). —. Ravin de la Goulière, R. — . Cacaliaster Lamk. — Avec le précédent, AC. Artemisia Absinthium L. — Gare de Saint-Jacques, RR Leucanthemum vulgare Lamk. — - Prés et bois, zone inférieure, C. -— orm. L. Delarbrei Timb. — Pelouses rocailleuses de la zone alpine, AR. Achillea Millefolium L. — Pelouses,lieux incultes. C. — — var. alpestris W. et Gr. (A. sudetica Opiz). — Pelouses, AR. — pyrenaica Sibth. — Vers Prat-de-Bouc, R. Gnaphalium silvaticum L. — Bois, coteaux, C toicum L. (Antennaria dioica Gærtn). —-Pelouses C sèches, Cirsium Erisithales Scop. — Bois, ravins, dans la zone sub- pine, AC. — arvernense (C. palustri-Erisithales). — Ravin de la Goulière, R. — palustre Scop. — Ravins humides, AC. — ertophorum Scop. — Lieux incultes, C. rivulare Link. — Prairies et ravins, dans la vallée, AC. Centaureanigra L.form. C. obscura Jord. — Pâturages élevés, Serratula MERE L. form. S. monticola Bor. — Páturages és, AC, = alpinum Less. — Bois et ravins, AR. m y C. succisæfolia Tausch. — Pâturages, clairières des bois, R. — grandiflora Tausch. — Pâturages, pentes herbeuses, AC. Hieracium Pilosella L. — Pelouses, bois, rochers, — Auricula L. — Pelouses, bords des sentiers. C. . - doors Hoppe. — Prés le sommet du plomb, ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 55 FU pn a TC ti AE Les Hieracium lividum Arv. — T. — Pâturages de la zone alpine, — vogesiacum } Moug. — Avec le précédent, çà etlà, R. — pullatum aa — T. — Pelouses et rochers de la zone alpine, R. — os Vill — Rochers herbeux élevés, en R. za inuloides Tausch (H. corymbosum Fries var. inu- loides). — Bois, lieux couverts, dans la zone subalpine, AR. vulgatum Fries. — Bois, lieux couver Jasione on is Lamk. — Pâturages, pentes ed A AC. Phyteuma hemispharicum L. — Pelouses sèches, dans la n alpine, — spicatum L. — — Boi is, lieux ombragés, À AC. ew form. Ph. nigrum Schmidt. — Páturages, AC peus glomerata L.— Bois, coteau AC. Trachelium L. — Bois, ravins, buissons, C. me aois L. — Bois et ravins, dans va zone subal- pin e Ae AD L. — Pelouses rocailleuses, rochers, "un linifolia Lamk. — Pâturages de la région alpine, Vaccinium Myrtillus L. — Bois et pâturages, C. uliginosum L. — Påturages humides de la zone Calluna vulgaris Salisb. - — Bois et pentes arides, AR. Pirola minor L. - Bois et ravins, yE js d: E — Bude les sapins de la zone subalpine, Pinguicula vulgaris L. — Lieux marécageux OU tourbeux, c var. macrantha Lamot. (var. pipes Gen) — PE marécageux, cà et là av . elo machia nemorum VE — Bois et ravins agiep AC. Gentiana lutea L. — Pâturages, clairières des ae ai Pn nc L. — Prairies rende à peine fleuri, AR. gs Sr L. var. atra encore en fleurs ï rs verna L. form. G. angulosa Bieb. — Pelouses de la i de en fruits Menyanthes trifoliata L. — Mate. et orbir AR. Myosotis silvatica Hoffm. — Bois, ravins, prairie REE YAp Schmidt. — Rocailles au Lits idis P Plomb, ta Coste. — Pelouses sèches, bascum nigrum L.— Bords des chemins dans la pare AR. Scrofularia payer L. — Bois, lieux humides, À Moor 2 ERE 56 ; AGDÈME n DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Digi opéré L. — Lieux pierreux incultes, A Linaria striata DC. — Coteaux pierreux dans la vallée, AR. Veronica montana L. — Bois et ravins humide ella L. — Lieux marécageux ou DAE AR. Melampyrum; aore L. — Bois, pâturages, C. vaticum L. — Sous les sapins du Lioran, R. Pedicularis ees L. — Páturages de la région alpine, 'R. palustris L. — Prairies tourbeuses, AC. Rhinanthus ed Ehrh. var. monticola Lamot. — Pelouses èches, dans la région alpine, E arvernensis Chabert form. Rh. Heribaudi Chab. turages, pentes herbeuses de la région dn Ed alpina L. — Páturages humides, dans la région alpine, A Euphrasia Cdi gr des L. — D AR t bois, C. . E. montana Jord. — Avec le type; C. Er vic Host (E. ericetorum Jord.) — Pelouses, C. gracilis Fries (E. rigidula Jord.) — Páturages secs, A — no eg — Pelouses surtout dans la région alpine, C. Orobanche Rapin: Thuill. — Parasite sur Sarothamnus scopa- rius et surtout sur Genista purgans, Mentha silvestris L. — Lieux popek dans la vallée, AC. ME Chamædrys Fries. — uses, coteaux, C. var. -alpestris Tausch (Eb; montanus auct. plur;; non W. et K. s sommets, AR. — polytrichus Kern. (Th. lanuginosus auct. plur., non iv - — Pelouses rocailleuses de la gion alpine, AR. Calamintha grandiflora ela — Bois, buissons, C. Melittis melissophyllum L. — Bois de la région inférieure, AC. De ded Ladanum L. form. G. arvatica Jord, -— Clairières des dubia Leers. — Gare du Lioran, R. Stachys alpina L. — Bois de la région subalpine, AC. Betonica officinalis L, — Bois, pâturages A hastata Brot e CMM Timb). — Prés et bois, rages, d. — gym des chemins, AR. , pentes herbeuses, AR. = Polygonum Bistorta L. — LPa ea Daphne Micca 1. rairie ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE rs 57 Thesium iere L. — Pelouses, rochers élevés, AR. pratense Ehrh. — Bois et pâturages Euphor bia hrberna L. — Bois, ble herbeux, AC. dulcis L. — Bois, ravins, Fagus satia Le — Bois de la région RAS AL Salix Dore L. — Ravins hum AR. BÉ a L. — Bois, ruisseau LC. — phy-licifolia L. — Bords des. eaux, ravins, AC. Lapponum L. — Lieux marécageux ou tourbeus, AR. eo s L. — Pâturages humides, marécages, Pinus Hestis L. — Bois du Lioran, AC. Abies an DC. — Bois du Livres AG — pectinata DC. — s nstitue l'essence dominante des bois. Paris quadrifolia L. — Bois, jeu des ruisseaux, en fruits, AC. Streptopus wd ved tee DC. — Bois élev vés, en SR onvallaria maialis L. — Bois, Tes ombragés, en Ape AC. Poly. gonatum ma forim All. — Mêmes lieux, en fruits AC. verticillatum All. — Mêmes d ux, en fruits, AR. Dos Wéidis Crantz. — Pelouses wri es albida Scop. — Pâturages de ‘la région R R. S Juncus filiformis L. — nere m n la région alpin alpinus Vill. — Tourbièr t marécages, R. : une Diae i Ehrh. (G. sibila: Reich.). — Lieux hu- | n ; Eurula nivea "DC. — Ravins et bois humides, AC. Desvauxii Kunth. — Pâturages humides de la zone alpine, —7 spicata DC. — Pelouses séches des hauts sommets, AC. s ipei dafs Lej. forme L. sudetica bc. — Pâturages Eriophorum. alpin. L. — Préstourbeux vers Prat-de-bouc, R. Fy vaginatum L. — Mêmes lieux, R. e ic Saat Jotie Roth. — Mardciges et tourbières, AC. Scirpus cœspitosus L. — ots lieux Bet humides, AR. — Setaceus L. —- Sources, lie x humid Carex canescens L. — Páturages "reel tiii, — echinata Murr.(C. stellulata Good. M Menel licis AC: ovalis Gaud. — Lieux humides, C. paniculata L. — Marécages, tourbières, R. vulgaris Fries. — Ravins hu mides, sources, AG.. EFT I^ precox J rca o Pelous sèches jusqu'au sommet, C. ood. — Tou rbi ères et gear mi 58 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Agrostis vulgaris With. — Pelouses sèches, C. rupestris All. — Pelouses et lieux dénudés des hauts ' . sommets, R. Milium effusum L. — Bois, ravins ombragés, AR. Aira cæspitosa L. — Bois et pâturages humides, AC. — flexuosa L. — Bois, lieux couverts, — form. A. montana Al. — Pelouses des hauts som- Avena montana Vill. — Pentes herbeuses et rocailleuses, AR. — versicolor Vil. — Mémes lieux, mais plus R. — pubescens L. form. A. amethystina DC. — Mémes eux K — Poa sudetica Hœnck. — Bois, pentes herbeuses, AC. — alpina L. — Pâturages de la région alpine, ; Melica uniflora Retz. — Bois, buissons, dans la région infé- rieure, C. Festuca spadicea L. — Pentes herbeuses et rocailleuses, AC. pilosa Hall. — Pelouses de la région alpine, AR. — — ovina L. var.alpina (F. Montis-aurei Delarbre;.— Som- met mb, K. Nardus stricta L. — Pelouses sèches jusqu'au sommet, C. Botrychium Lunaria Sw. -— Pelouses de la région élevée, R. Polypodium Dryopteris L. — Bois, lieux ombragés, AR. — Phegopteris L. — Bois et ravins humides, AC. — alpestre Hoppe (Athyrium alpestre Nyl.). — Ro- n ches humides de la région alpine, R Aspidium Lonchitis Sw. — Bois du Lioran, R. Polystichum spinulosum DC. — Bois, lieux herbeux humides, Cystopteris fragilis Bernh. — Bois, rochers humides ombra- Asplenium Filix-fœmina Roth. — Ravins et bois humides, C. Blechnum Spicant Roth. — Bois humides, ravins, AC. s Lycopodium Selago L. — Pâturages rocailleux de la région pine, R. — clavatum L. — Páturages élevés, çà et là, R. JOURNÉE DU MERCREDI 12 AOÛT I. — Marix. Rapport sur l'herborisation à Joursac et au cháteau ogne. Par M. l'Abbé CHARBONNEL. i Nous nous rendons directement au dépôt fossile de Servières dont M Lauby nous explique la formation(1). Tandis que quel- ques-uns prennent par la vallée, la plupart des congressistes en à Suivant de M. Ant. Lauey sur les dépôts diatomifères de ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 59 reviennent sur leurs pas pour faire, DR r aT au pro- gramme, l'ascension du coteau de Mer Le long des fossés de la route, sur [os dts et dans les haies voisines, croissait en abondance Xeranthemum cylindraceum Sibth., espèce méridionale, aujourd'hui bien naturalisée dans le Cantal. La station de Joursac est très doti issante. Commune au voisinage de la route depuis Servières jusqu'à Joursac, elle abonde encore au delà et jusque sur le flanc méridional du coteau de Merd Xeranthemum inapertum Willd, espèce très re de la précédente, par un lus grand nombre de fleurs lh à 40 au lieu sière. especes se retrouvent en Auvergne dans les côteaux secs de la Limagne, ? à Montmurat et à S aint-Santin-de-Maurs (Flore d'Au- vergne em ur de la route de Joursac et à 200 métres environ du u sur-Murat. Une graminée de chétive apparence, mais assez remarquable par sa rareté pum Bahmeri Wibel, croissait côte à côte avec Pad prc ente. n faisant, on revient à Joursac. Ce joli petit bourg assis à bi ot sur le penchant méridional de la vallée de l'Allagnon, possède une église assez remarquable. On y a justement admiré 3 chapelle des seigneurs de Merdogne avec ses dix clefs de voùte, œuvre d'art trés rare dans le Cantal. ependant, le soleil était chaud, et les ombrages de la petite place de l’é église invitaient au repos. On s'assied pour respirer Un instant, car il va falloir gravir les pente es de Merdogne C'etait, pour Joursac, la saison des cerises ; on y goûte et on y fait honneur. Le lait des ménagères est ir délicieux. Apr Un quart d'heure de repos, nous reprenons notre marche. € Joursac on quitte la route pour tourner à droite et gravir le coteau. C'est une ascension de vingt minutes. Le roc de Mer- dogne VORHER la vallée de Neussargues. Il portait autrefois un 60 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE eerie très célèbre dans le pays, et il fut la dernière demeure des comtes de Foix. Une tou one pans délabrés, quelques mu- sales à fleur de terre, Cest tout ce qui reste au ujourd'hui. Un gazon d'agrostis, de páturins a de phléoles recouvre l'emplace- ment du vieux cháteau. C'est un lieu cher au botaniste ; ; il aun grand nombre de plantes spéciales à la région. Il m'est cher Han car il a été le domaine de mes premières herbori Nommons bu les nn. feclerchides ou remarquées au At de notre rapide pass Dans l'esplanade encadrée du murailles en ruines, Hyssopus x bra L. forme avec ses bouquets de fleurs un parterre natu- l. C'est une espèce d'origine méditerranéenne, probablement échappée des cultures, mais depuis longtemps acclimatée en cet en Rhamnus alpina L. (en fruits) sur les parois verticales des vieux murs du château. Il n'est pas "ie intérêt pour la géogra- phie amis de faire remarque une pareille altitude près du mar qui monte de Joursac Salvia sclarea L., à la base du château, exposition sud, parmi les décombres et les débris rocailleux, en compagni e de Nepeta cataria L. upleurum falcatum L. en touffes abondantes dans les haies, Bu DIA rotundi qus lium L.,dans les champs. Phelipæa ceru- lea, C. A. Meyer i Xin i P racines de l’ Artemisia. EUNT Lactuca viminea aponaria ia cymoides L. dans les champs et parmi les éboulis de terrain. Ces deux espèces méridionales se rencontrent tout le long de la vallée d Jeréksd depuis Jour- sac, Ferrières, Molompize, peces et Blesle (Haute-Loire). deris dans le b osquet voisin. de rip nous ration. A E ogne,comme au Pas-de-Roland, au Peyre- Arse et ailleurs, nous aurions voulu passer encore quelques ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 61 heures délicieuses. Nous aurions voulu emporter un souvenir de toutes les richesses végétales de ia aote cantalienne. Mais il eût fallu des mois, il eût fallu des an On jeta à regret de dune regards su Ed bosquet voisin, oü nous attendaient vainement d'intér sints récoltes, et on rega- gna, aprés trois heures d' hérbortsaiund, la gare de Neussargues. I. — Mari. Rapport sur l'Herborisation au bois de Celles Par M. l'Abbé J.-B. CHARBONNEL. Pla néze, que s'étend le bois de Celles, à une trés courte distance às la gare. Il est DO en Us partie du hétre si commun dans la région : Fagu s sylvat Pour faire dans cette station Tk recherche sérieuse des phanéro- games, il eût fallu une journée, et nous disposions d'une heure ou deux à eine. Aussi n'a-t- on pu apres - bois s qu 'à la hàte »»deec. HE d [us in s failli: Feier de purpurea E EL R^. muralis L., communes dans les bois montagneux, elampy. rum Cristatum L. et M. sylvaticum L., Campanula persi cifolia L., Daphne mesereum L. fleurie depuis avril, Laserpitium latifolium E et NH spicata L. également en fruits, Epipactis latifo- "uU E. (- Sur ge lus de la route de Celles, dans les lieux humides et Mer : : Sagina procumbens et Hypericum monianum L., Veronica Buxbaumii Ten. croissait en juillet 1898, dans les fos- sés de la route prs de la gare de Neussargues. Nous n'en avons retrouvé aucune trace . Ou utre les espèces précédentes, nous avons remarqué toute eux herborisations, emporté des matériaux d'étude des | dépóts Rtomiferes « dé Celles et de Servières ; c'était beaucoup ge e l'espace d'un matin 62 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Rapport sur les dépôts diatomifères de Neussargues. Par M. ANTOINE LAUBY Devant nous se dressent les ruines imposantes du château de er qu entôt mens de végétaux qui, à l'époque pontienne, vivaient dans cette tre ami, M. Pagès-Allary, viennent d’être l’objet d’une étude magistrale de la part de notre savant compatriote, M. P.. Marty (1) ; grâce à ces récentes recherches on peut dire que la i rsac est, après celle du gisement de Roche- sauve, la plus riche de celles qui, en France, se succèdent de la base du Miocène au sommet du Pliocène. On y compte environ 80 espèces de Plianérogames, dontla majeure partie croissaient à une altitude de rooo m. Certaines d'entre elles vivaient à une la première fois dans notre pays, la plupart des arbres qui le peuplent encore. Ils sont accompagnés de formes qu'il faut paléographie botanique et montre qu'alors, comme aujourd'hut, ; : m tal durant le Pliocéne inférieur. Ce fait, en apparente contra- diction avec la grande loi du refroidissement climatérique, $ €x- s par les conditions spéciales c Fr Heribaud (2), elle comprend 135 espéces et variétés déjà Hé et 76 nouvelles, ce qui indique que de tous les dépôts acus (1) P. Marty. Flore miocène de Joursac (Cantal). (Revue de la Haute Auvergne 1903). Are J. Les Diatomées d'Auvergne 1893. ÉRIBAUD. J, Les diatomées fossiles d'Auvergne (second mémoire) 1903. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 63 Après une ample récolte, nous nous dirigeons sur le Pont du Vernet, pour rejoindre la route qui relie Massiac à Neussargues ; en passant, nous serrons la main à M. Cre a le propriétaire du gisement que nous venons de yer Nos collégues porn chemin faisant, la puissance de moraines dacar qui o le fo e de nomb ensemble qui is er et de men la topographie du un rss glacé couvrait greed cantalien, Celles, découvert par notre aimable compatio M. Pagès ami pour e traitement des carapaces ea les séchoirs et les premiers échantillons die hides réfractaires obtenus, puis nous pénétrons dans la tranchée ouverte, où nous constatons la puissance de ce dépôt etsa richesse. Par le de Celles, nous nous dirigeons vers la e Neussargues, nous évoquons à E re des chénes, l'histoire de nos ancétres, qui ont laissé dans trie (1 " u après nous traversons en chemin de fer la maei Can- talienne et bientôt nous arrivons à Saint-Flour. Letemps de déjeû- , €t en route pour le PM des plantes Files situé dans " Dette ravin du Trou de l'Enfer Florule miocène du Trou de l'Enfer, Commune d'Audelat près Saint-Flour (Cantal) . Le dépôt du €: connu sous le nom de Trou de l'Enfér est situé au N.-O. de Saint- Flour non oe du village y: Audelat. C’est une gorge étroite, qui se forme au N. E. sous le filet lanc d'une DES cascade formée par fe: ruisseau du Rassi Grand e A de VA tr À la fin de l'année 1893 MM. Rames et Pierre Marty adressèrent à de Saporta a quelques échantillons du Trou de l'Enfer; l'examen de ces matériaux permit la détermination des espèces suivantes : Alnus sp. Carpinus orientalis Lamk. Castanea Kubinyi Kov. Depuis cette date, M. P. Marty a pu recueillir dans ce dépôt : er Ramesi Sap. et Fagus pio cente Sap. " ) Pts dE DÉCHELETTE " rw Le tumulus arverhe de Celles prés Ne ussargues ( a) Re m ns ropologie T. XWV, (2) s. Compte rendu de la Atenta du 26 août à Vic-sur-Cère et au Pas-de-la- ougudo (Buli. Soc. pr de Fr. Réunion aai. TARN llac; 3° série, t. XII, p. 809). v "ae E i ; 4 d 64 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Dans mes recherches sous ce gisement, j'ai été assez heureux d A eni quelques nouvelles espéces réparties EE s plu- sieu uches fossilifères, ce sont : Alnus, sp. (type à larges filles, inus pd ia Ung. très abondant LAURE das d ollé- ~- gues ont recueilli de spécimens et Planera Ungeri Ett. Au toti. hani be Puit peu encore, mais je dois dire que che D'autre part, Fr. Héribaud S es livré à prayer au Peg de vue diatomique, des argiles micacées dont nous lui avons soumis, . l'an. dernier, de nombreux chant illons. Il a pu y déterminer | s d'une Led. exacte les Pre suivantes : Cocconeis Placentula pere Navicula Pupula Kiz var. Se B o a, © cd £5 e 3 w: G.-Gilloti F. H., Fra re Re F.H, E. construens$ 1100 3run et sa ui venter Gr., F. die HE H., Épithemia turgida i Ktz. E. Hyn bris W.: Sm. et sa var. prelonga,Rhopalodia ^. peer Ehrb. et sa var. Ho cta, Grunowia labellaria EPI Pinga: F. H. et sa var. robusta, Cyclotella à PAN UE P. ; . Par son EAR la florule phanéroganique actuellement connue, indique e bien un dépôt de, l'époque Miocene supérieur et la a multiplicité des feuilles d’ Ulmus dans les dédie à l'ex- clusion presque absolue des enm ae AN gne la riviére De us coulait dans un boi rme Pour le Fr. Héribaud, la florule d Ti masse ADAE Nis st l 1 F. | r ; leptoceras Ktz. Gomphonema intricatum Ktz. et sa var. go mi Fe Re G d ( t du gisement di Tro de As nous atendis p^ etats des fouilles en coü d'exécutio » s congressistes ont rapporté de jure ‘excursions aux envi- 2 rons ds Saint- D our une te aes moisson de Mer interese us E bohemica, e eed s Didnihus: aritiicus, Aie | nora cerina et sa var. Suillicidiorans les bords de l'Ander p x . Ont procuré: Trifolium montanum, Trifolium Ripe Gen- tiana cruciata, Vicia varia, Cirsium 'palust rë. "p PUPA RM A Re E _ Le Secrétaire perpétuel, Gérant du « Bulletin» : H. LÉVEILLÉ. Doais. Imprimerie FP l'Ins fitnt da Bihl his à Paris. "-— Ouvrages offerts à la Bibliothèque Batotheca europea. Fasc. I., H. Supre. Albi, 1903, 16 p. Note sur les plantes intéressantes de l'Ain. BRUNARD, GROSFILLEY, Perrier, je Durarour ( in Bull. Soc. Nat. de l'Ain), 2 — Note complémentaire sur les Sphaignes de la région jurassienne, C. Buinn (Jbid.), 2 p. — Scheda ad Sp cinid exsiccatas edite a museo Palatino Vindobonésl docteur ZAHLBRUCKNER, 27 - El Género B rud una nueva especie y una nueva variedad, Custo I. Hicken, 1903, Buenos-Aires, 6 p., 1 fi Excursions batologiques dans les Pyrénées, H. Supre. 2 fasc., 124 p-- ES one à l'étude de la flore de la Corse (RENÉ Mainz, 3 p. Ext. du Bull. Bot. Fr., t. 48). : Rapport sur les Lichens récoltés en Corse, pendant les excursions ciété botanique et hors session, L. Lurz et R. Marre (Ibid.), 4 p. Recherches cytologiques sur le Galactinia succosa, R. Maire (C. Kc ium dois EH. et Kell. ) R. M iR CP ^ p- .. Prodrome d'une Flore mycologique de la Corse, R. MAIRE avec collabor. e P. Duxér, L. Lurz (Ext. Bull. Soc. Bot. Fr.,t. 48.) 71 p. 2 pl. dont 1 col + Essai de Géographie botanique sur Belle-Ile-en-Mer, Eire GADE 93 p., 1 cart. col. et 4 photot., 7 fr. 50. Le genre Artemisia dans la Flore française, E. G. Camus (a édition) Bull. des Sc. pharmacolog. 1903). 30 p. 5 pl. em Les Sphaignes de Bretagne Euice Bv REAU et FERNAND SARUM: 25 Pp. be z. Sc. nat. Ouest Fr.). scinées recueillies en Corse, en mai et juin 1901. — Caus, 5 osi et ANT. Lauey (Extr. de l'Anthropologie. itp. 39 fig. . Zur Kenntniss der Pflanzenwelt der Delagoa Bay ; Hass Sc =I. Beitraege zur Kenntnis der afrikanischen Fiore H Nat. t (Madrid T bp Apuntas sot bre la Mee de la Cordillera de la costa de Cu: Extr aile). 50 P., 4 SUPPRESSION DES POMPES Les jt E niece avoir ir tou de l'eau ep x ^E remplacer z ar le Dessus ¿ e é é qui sert à tirer $s l’eau à toutos profondeurs et empêche tous les acci- dents. 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SÉANCES DE L'ACADÉMIE MELANGES BIOLOGIQUES | | snos de l'Académie Impériale des Sciences de St-P étersbourg A CÉDER es rvm.: 115 FR. FRANCO, BRocHE. NEUF ML uL URP WE UM oi Par MM. H. Lévenré et GUFFROY | ps fr. — Le fascicule II paraîtra avant fin 1904. ations, fer : "lansidie ť Be le sommaire des recueils botanigi" PRI UNIFORME; FRANCE ET ETRANGER : % FR. 30 | 9, Directeur, 78, rue de Flore, | Lk Mas (Sarthe BULLETIN DE ADÉMIE INTERNATIO e Géographie Botani peee m Ce numéro a paru le 5 SOMMAIRE DU N° 172 Nominations de MM. re Srucxerr et Rocez. Session au Cantal (suile e Les fougères de la Galicie Remote: M. H. Cur Mousses du Kouy-Tcheou (Chine), MM. F. Canoe et L Taéuor. Mousses de la Nouvelle-Calédoni ie, M. I. Tué 2 à E MB LÉvenLÉ, : togam mes indi YMÉRIC € o : F DÉPOTS : s Secrétariat-Rédaction Abonnement : 12 fr.; : Le numéro ; 1 fr s, Rue de Fiore, 78 ARIS T ES Jacques LecHEvarmm, Librairie médi- : LE MANS éalé et scientifique, 25, rue Racine, (Sarthe - France) ' Paris (Seine J.-B. BaïLuière et FiLs, 19, rue Haute- euille. ONDRES W. Collégues hors France peuvent Durau and C», Foreign booksellers, 325 E ! Soho I adresser leurs cotisations soit | | William Ext and Ce, 28, Essex poste, soit PAYABLES AU| Street, Strand. P MPT BERLIN, S. W s m TE —— . Gebrüder BoRNTRAEGER, Schô üneber er- | å la SOCIÉTÉ GÉNÉ: | strasse, |7,a. Déposifaire pour l Alle- u au CRÉDIT LYONNAIS. | 87 etl YO K | Ph. HenseerGer, 15, First Avenue. CSE SYSTÉMATIQUE ET DESCRIPTION DES LICHENS DE L'OUEST ET DU NORD-OUEST DE LA FRANCE — — (Normandie, Bretagne, Anjou, Maine, Vendée) PAR L'Abbé H. OLIVIER URÉAT DE L'ACADÉMIE INTERNATIONALE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE, ETC- : 2 forts vol. d'envirón 400 pages chacun Ouvrage corapléteérent terminé met : 20 "s chez — à re (Orne) Ta ennio 10 fr. s x à s Si + HE ta 00. D | par fascicules séparés à 2 fr. so l'un tes à Je Mbreirie 3 J.-B, BAILLIÈRE et FILS, 19, rue Hautefeuinie, Ašies THERMER. (Ariège e) : M Ce —. €. . SETTORE X TS g x -h To ! Ei s » 13* ANNÉE (3° Série) N^ 172 1er Mans 1904 ESL ISIIBERIDIIN DE L'ACADÉMIE INTERNATIONALE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE HENRI pes CHESNES MEMBRE AUXILIAIRE DÉCÉDÉ A PARIS, LE 12 FÉVRIER 1904 NOMINATIONS Par rye M en daté du 27 janvier, sont nommés membres auxiliaires de l'Académ d Profes ur NOS Nijni-Novgorod (Russie) présenté par MM. Léveillé r Fedtschenko. [EODORO STUCKER aT, suburbios general Paz, calle 6, n° 96, Cordoba Argentine, présenté par M Gandoger et Lév ille. M. Ep. Roazz, ingénieur à xia Poudrerie Watiodale de Vonges, par Pontail- ler-sur-Saóne (Côte-d'Or), présenté par MM. Léveillé et D" Picquen nard. SÉANCE DU 5 JANVIER 1004 On procède au dépouillement + vus er ondanc rqué sur le bureau la ipm oy ‘de M. GapEcEAU, le AE TUR generu M HM Un y von Post et D” Orro KUNTZE, la Flora Uruguaya de M. AE ARECHAVAL es vénéneuse ia méditerranéenne dans la vallée de l'Allagnon (Cantal) par M. l'abbé J. B. CuanmoNxEL; Deux Epilobium ^" Cantal (E. aggr egam, E. Eyre viis par M. H. LévkrLLÉ; Florule de iig et Lavail, par M. L. Con a séance est levée vers 10 heu MRAS 1904, 66 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE SÉANCE DU 2 FÉVRIER 1004 On procéde au rsen: i 3» ^Y d Les travaux suivants ess SIUE ue un Fougèr " DN la Ce et Apes année par la Cénom t apres discussion entre les membres présen on convient de soumettre p des Piémont HE objet du litige, E notre ivit collégue M. ance est leve Vers 10 jm SESSION AU CANTAL (Suite) JOURNÉE DU JEUDI 13 AOUT 1904 Rapport sur l'Excursion à Garabit Par M. Aur. Lausv . Après avoir parcouru le massif Cantalien en étudiant succes- sivement la flore de ses bassins tertiaires, la végétation de ses plateaux basaltiques de ses sommets HESSEN phonolitiques s D rie après avoir demandé au gigantesque herbier s dépôts mio-plioc cene de nous révéler l'histoire des popula- Sls végétales s qui se sont succédées sur lesoldela Haute-Auver- gne ; il était intére gas 2 me ier la flore des terrains primitifs qui apparaissent sur to la périphérie du département et ont servi de substratum aux ide rmations ultérieures Les gorges dela Truyére étaient bien les lus propices pour cette excursion ; car, non seulementles expositions variées de ses flancs cristallins offrent aux végétaux des conditions qtiod i viadu mis l'introduction de plantes dont l'adaptation en ces li constituait un ii intéressant g* géographie botanique ussi, dés six heures du matin, nos voitures s 'ébranlaient et prenaient la direction de n vega à 14 kilometres au sud- est de Saint-Flour, nous notons au passage les orgues basal- tiques qui bordent la pres A fia avoir dépassé, le faubourg sables iia oligocènes qui ont livré des débris de Mahni fères fossiles. La route nationale de dum à p an, qui sil- lonne les cótes abruptes et arides que nous parcourons, $ 'engage bientót dans les bois de pins et de spiris interrompus par place 1 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 67 de nombreuses clairières avec çà et là des hêtres et ic et nes ; c’est le Pirou, où chaque année les habitants du pay font 'd'amples cueillettes de champignons. La fore m papa ef ein est, dans toutes ces forêts, MS dc pos riche; les seules espèces comestibles que l'on y récolte sont : Boletus edulis Bull. (Cèpe), doles créus S PADS Clavaria S in Schæff.(Mainotte, Clav vaire Jaune), Hydnum repandum L. Peziza venosa Fr., Cantharellus cibarius Fr. (Chanterelle, Gyrole), Ma- rasmius oreades Bolt. (faux Mousseron), Lactarius deliciosus Fr. ie (Vache rouge) Lactarius volemus Fr. (Vac hotte), VE v riu pe sundatum Fr., et surtout la ddlicisute morille : Morchella esc lenta Bull. Mais les espéces Varas sont aussi trés poig- si l'Oronge vraie (Ammanites vivan Fr.)y est rare, va contre la fausse oronge (Ammanites muscaria Pers.) et A. a Fr. d'une fa açon très incom Mii Aussi "m ne saurions trop n rallier à l'idée de l'un de nos a ga es, y^ "Dum ido qui se Pd pose de d s et que nos populations retireront "d plus grand profit des recherches auxquelles elle corners lie A l'orée des bois nous appar e Tianhe arche qui fran- chit la gorge ne, Cd et étroite 2 coule la Truyère affluent du Lot, nous descendons par la route en a le flanc du ravin. Le panorama est tx paar ux, un immense cirque se dessine sur notre droite, tandis que detoutes parts jes nb rs de la coupure oú les sapins font quelques taches “here donnent à ce site PM un aspect de sauvage grandeu Nous arrivons au vieux pont de pierres qui franchit ec idit au cáálluem des deux ruisseaux de Mon et d'Arc Là notre caravane se disloque en Rea. par di. penden nt quelques heures, vont demander à cette terre hirsute, constituée Mi 1) LaworrE (M.) Sur la mg iconographique des champignons d'Au- gne (Bull. Soc. bot. de Fr., I, p. 401 sess. extraord. Clermont-Fer- dt ous M.) Iconographie des ch ert. d'Auvergne (Mém. de l'Acad. ie de tUe ic ed e UN EE nos ES T BouptEn, Contr ribution à P tude my ee e de l' Auvergne (Bull. e Fr., t. "d estrüord. d'Aurillac, 187 22 Hantor, Contribution à ld lore tilaginées et Urédinées l'Aueer- gne (Rev. mycol., AR 117-125, 1891). mpignons comestibles du Centre de la France (Rev, 68 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE la vie. La récolte est abondante. Parmi les espèces intéressantes par- ticulières à cette région, l'on peut citer le Dianthus graniticus Jord., bel œillet aux fleurs rouges, qui affectionne les terrains l fourrages de provenance méridionale à l'époque de la construc- tion du pont, elle a dû s’y maintenir quelque temps pour dispa- raître ensuite. No Ici le relief joue un rôle important, l'encaissement protond de cette vallée étroite, aux grands escarpements, modifie, dans cette 8 igé r o o P Ë et © A M n N © D e n [en [7] 2 d Cc et £2 e nt © 5 e et 2J © [7 un v normales d’existence, on ne les trouve pas à ces hauteurs. rt, la presens de végétaux calcicoles (mousses en ancs du ravin a pu intriguer nos collégues; PAPAS OR E ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 69 assimilables. Ce fait explique pourquoi toute cette région pré- sente des plantes à qui la chaux est nécessaire a l'alimentation. e ne crois pouvoir mieux résumer le résultat de nos huit jours de courses dans le massif du Cantal que pars = À eo du regretté J.-B. Rames (1) : « La végétation qui uvre ce rand cône volcanique isolé au milieu du terrain primitif, est t i s tant la Horé PENSA alpine. » et, « aucune Molte au monde ne se trouve réunir de meilleures chdis que le Cantal ponr T'étude de la topo- tudiée, peut s'appliquer au Cantal. Ici, comme sur le montVentoux, le naturaliste peut voir se succéder en quelqu s hédfés de marche, mais en abrégé, les plantes répandues ani le 45° et le 60° de: 1 atitude, c'est- à-dire * dernie er, il est situé à égale distance du póle et de l'équateur, in Bes re la végétation des pentes suivant leur seres words Aussi su cinérites du Pas-de-la-Mougudo sur le versant méridional du Cantal et celui de Saint-Vincent, por sur le revers septentrio- nal ou plutôt nord-ouest de la même mont agne, situés tous deux phia à la méme altitude, 980 métres pour le premier, 925 a ripe second, offrent des a pri m divergence entre les deux localités du Cantal, comparées entre elles, consiste dans l'abondance relative dü j ^ Bambou, du Zygophyllum Brownii et du Grewia crenata que se ee l'exposition jefes anale de la localité de Saint- Vincent » (3). 1) RAMES. U^ aphie raisonnée du Cantal. Aurillac, 1879. 2) RAME y énéralités sur certaines relations de la flore du Cantal ADR. la P "ope phie et éologie de ce département € de la Soc. Bot. IX, 1879). (3) Sirowts Cobite 6. ad. Sur les cin see propres à végétation cene, à pro Poor Ves découvertes de M. J. Rames, dans le Cantal di ue peel. de Fai i ance du 17 février 1553). riu ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Beyport sur la visite de l'herbier Roche, au collége de Saint-Flou Par M. ANT. LAUBY Grâce à l'aimable obligeance de M. Zeller, recteur de l'Uni- versité de Clermont, l'herbier Roche a été mis à la disposition des CORRE. Nous avons été RAT lors de notre visite, r i remerciements à M. Zeller et à M. Ladouceur qui ont bien voulu faire droit à notre demande et nous servir de guide. M. Roche, instituteur à Paulhenc, fit pendant quinze ans (1860-1875) de fru uctueuses vip in na dans les environs de aint-Flour. A la méme époque, M. Delcros, instituteur à Gour FES, d s aii a à la recherche des plantes. Les deux amis entrère entôt en relations avec MM. Lecoq et La- former fut laissé à la famille, mais M. Roche légua le fruit de ses re- cherches au collège de Saint-Flour. et herbier est re dic xi e cartons renfermant parce rement des Phanérogames avec quelques WX car surtou Ares nous quee feuilleté avec.grand soin. Beaucoup d'étiquettes portent les noms de Lecoq ou de uant aux autres plantes VALOR u Cantal, notre e es poir te. Par ce fait, ce document qui aurait pu étre pour notre pays ne valeur particuliére reste lettre morte ce qui est bien regrettable. : ads tout, il est PRES en ce qu'il fait revivre la mémoire d'un botaniste qui a consacré à la recherche des plantes les loisirs que lui lisent es perm particuliérement absor- d'un SÉANCE DE CLOTURE A SAINT-FLOUR Présidence de M. L. CORBIÈRE. vasi voici tous réunis dans la salle des séances de l'Hôtel de d Parmi les personnes présentes, étrangères à la Société, Sous-Pré ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 71 de la Disticipelité et en duet paroles aimables et sympathi- ques ses souhaits de bienvenue. M. Corbière, p nom dii ses collégues, ic la Manapa: lité de son cordial accueil et der e l'impression des Cong sistes à la suite de leurs excursions au tra Wen du beau Massif cantalien, il prononce ensuite EPRI OUIN, piacan au lycée de Chartres, présenté par MM. CorBiÈRE et Man . DE CROZALS, ancien ; d de marine, à Béziers, pré- “ep par MM. CORBIÈRE et M. MAREC e Université + Lille, présenté par MM. Lé- VEILLÉ et Con . Kri ERE S dieu à Paris, présenté par MM. LÉVEILLÉ et l'abbé Co OSTE ; Tl DUMÉE, pharmacien à à Meaux, présenté par MM. LÉVEILLÉ et La pioi est donnée à M. Lausy, pour une communication : Sur des échantillons de basalte, présentant des empreintes "PR oi s empreintes trés nette le aux. Intrigué par ces cur uments ngus les avons soumi l'examen de pl ieurs savants dont opinions contraires nous laissér ent pe rplexe. Les MARIO EE ir PUT n'avaient pas été recueillis n place; mais, sur les flancs du Puy de la Fage, près Saint- Flour (Ca ntal). Pour élucider la question nous avons entrepris de trés impor- tantes fouilles dans cette région durant les mois d'aoüt e "© o remerciements à M. Viallefont, maire de Coren, pour le Puy dans l'espoir D. deeraresir la couche d'oü provenaient ces empreintes, notre travail a été négatif et nous sommes ar- rivé au sommet du Puy où un pointement basaltique ne nous a pas permis d'aller pas pa t M. Rodier, propriétaire à la Penn. avait lui aussi des échantillons tin à empreintes qu'il nous affirmait provenir du même point, d’autres échantillons existaient égale- eren ety la contrée. i nous ne voulümes pas gere eom nos recherches, sans P étre "bién certain que le Puy d a Fage n'était pas le lieu d'origine de ke curieuses emprei iate vae avons pratiqu n z fouille : sur le sommet même de la o centimètre rofondeur nous avons trouvé des utte. À 2 ane (seigle, avọine res complètement carboni sées, Leur pré- T2. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE sence était facile à expliquer. Autrefois sur les sommets on vannait au vent et sur ces mêmes endroits on allumait les feux dits de la Saint-Jean qui consumaient hs graines tombées. Mais quelle ut pas notre contentement de trouver à une profondeur de 65 centimétres un échantillon de "eique qui pue sa surface une soufflure basaltique absolument semblable aux soufflures de an marteaux, couteaux, poinçons, etc., avec des débris de poterie, le tout ap paréna à 'époque mérovingienne. : so ution du roblème était donctr ouvée ; : nous eu 2 avec des fours ayant de puissants appels d e Nous espérons par des fouilles ii iris lucide complète- ment cette question particulièrement intér Notre collègue M. Lauby n’a pu, par pem “du temps très limité dont nous avions à disposer, faire là conférence annoncée: La Vie végétale sur le Massif éruptif de la France centrale. Eire RGNE présente ensuite un travail sur une Drave d'Au- ver. Sur une Drave d'Auvergne Par M. LavrnawE, Instituteur à Maurs (Cantal) Saint-Flour, 13 août 1903 Ce fut avec un bien vif plaisir que j'entendis, samedi passé à 2A .le D" Fesq, au nom de la soc. la Haute- Auvergne, r le souvenir de M. Malvezin. Ce dernier, par des con- naissances botaniques étendues et prenses pouvait, à juste E aux cótés de Rames, l'éminent géologue cantalien, guider su nos montagnes nos confréres de fa Soc. bot. de France. Feu Jean Malvezin, durant trente ans, étudia avec le plus | e teur, puis chef de train du P.-O., il e explo ora diek zèle la ligne parcourue par la voie ferrée de Capdenac à Arvant où ses fonc- tions ue raten naie v Jem Pr : our, — et ce m'est un pieux devoir, — de dire ce qué utl e et de rendre à sa mémoire, à son labeur un tribut justement mérité. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 73 Lamotte, m la préface de son Prodrome lui rend un hom- mage bien senti. Le Fr. Héribaud, que nous avons eu le bonheur de Posiéder quelques instants parmi nous, dans sa Flore d'Au- vergne, le cite en docte compagnie. Ces deux savants auteurs ont revu et utilisé nombre de ses récoltes La charge m'incombe de revoir son vaste herbier, de le faire mien, et de publier ses richesses. e veux aujourd'hui en extraire une Drave, et vous commu- niquer l'étude et les réflexions qu'elle m'a suggérées. C'est Delarbre qui, le premier, découvrit Draba aizoides L., « au Cantal, au pui Mari », pendan nt le — qu'il fit à Salers, en 1777. Cette es est trés rare sur nos ntagnes. rm loca- lité, trés vaguement désign ^ Tibie dé- Delarbre détruit, ecoq et Line, ed 1847, notèrent, p. 70 de leur Catalogue : « Delarbre m cette plante au Mont-Dore et au Cantal; nous ne l'y avons jamais observée. Certes la FN d'Auvergne cotftéat des erreurs assez nom- m Mais il est à regretter que quelques auteurs aient déni- gré et dénigrent encore les données qu’elle renferme. Des recherches attentives n'ont-elles pas d'ailleurs fait découvrir voie au progrés; le premieril a abordé l'étude botaniqu des dela région. Ila d roit à toute notre reconnaissance cena à un siècle d'intervalle, le 5 juin 1872, — je copie l'éti ticus « dans une bréche donnant un passage fort étroit entre A verse p SdinccPhtil- de-Salers, et celle du Falgoux, au Roc-du-Merle, au lieu dit Montagne d'Enfloquet, » la. Drave de Delarbre fut retrouvée par Malvezin Soumise à la détermination, notre siliculeuse recut du Fr. Hé- ribaud le nom spécifique de Draba aizoides L. Jordan de Puyfol, de gae A Mane V pee d'Alexis Jordan et disciple de son école, correspondan ami de Mal- vezin, frappé par certains vicies a à notre Drave, écrivit à son tour: « Cette plante paraît différer du type et rapporter au D. ciliaris : vue Fr. 4, p. 697. Il serait à désirer ue l'on puisse s’en m un grand nombre d'écha nens ment nouvelle ; j je ne e l'ai jamai is rencontrée dans des din i eds blables, et je manifeste hautem idi ide désir d'en posséder de nombreux chdittil oh afin de l'étudier d'une manière toute abéciule ». M. Loret, le savant auteur de la Flore de Montpellier, fut plus et. Il déter "mina exactement. notre Drave : Draba aizoides L., var. elongata, Host. | M. Malvezin note d lui, sur la méme étiquette : « 18 juillet 1876 — Enfloquet. — C'est à tort que Grenier et ron en font une plante spéciale aux montagnes calcaires. Je l'ai pars sur des rochers purement volcaniques. » J'ajoute que l'observa tion de Malvezin n'a plus sa raison d'étre. D'aprés les belles 74 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE recherches de M, Fouqué, professeur au eem de France, il est démontré que le substratum sur lequel végéte notre Drave contient du calcaire. Le feldspath des pou et trachytes can- taliens est à base de chaux. L'action des agents extérieurs, trés h.] plus d que les pédoncules. D. VIR ngata Host. » n laisse dans l'ombre la station précise de cette variation et cite aucunement, d fort, sur l'hispidité prononcée des silicules. Ces appréciations eii Mati m'incitérent à poursuivre l'étude de cette crucifère. J'ouvris mon herbier à nouveau. Je comparai a ette . F. Gustave et Héribaud. Pour ter , J ouvris s la Flore Rouy et Foucaud. Je ne pus, dans Et MéscHip ions des Draves an M Bai alors le m d'écrire à M. Rouy lui-méme, et je lui soumis la Drave. Je priai aussi notre eie d secrétaire, M. Lé- veillé. dont le Aroa est bien connu de tous, de vouloir qui n me fournir les s diagnoses ig de Koch et de Host, ce u'il fit aussitôt par l'intermédiaire de MM. Malinvaud et Ga- gnepain, à qui j'exprime ici hers mes remerciments. Voici la réponse de M. « Nous avons inscrit ins la Flore, le Draba aizoides. L, comme existant dans le Cantal d'après Tindication de Lamotte qui, dans son Prodrome de la Flore du Plateau central, p. 92, mentionne simplement cette espéce à la montagne d'En üoquet, d'aprés les Fic diss de nen, sans insister aucunement sur la plante de cette localité Mais n avez bien fai t de m' HS RES abs plante car il ps c la Cbar e aine; edic lli l ] Ores », et vits loin : op A ic i sicula dile D plons ongi ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 15 est surtout Va eue par l'hispidité m silicules : « Fructus sunt ad or tulis exasperati, in racemum dispositi lanceolati (en réalité ellipti quét lancéolées et moins étroites que dans le mienn variation du type spécifique due au substratum vo canique sur lequel elle végéte : mais ce n'est qu'une aviation de l'espéce lin- néenne. Je suis heureux, en — = d de la belle occasion qui m'est offerte pour exprimer Celui de voir les au- teurs des flores JOE un peu dés - Minas botanistes qui entre- prennent l'étu une flore Hs nale. On ne saurait croire, our l'avoir Sub c ombien br sont les difficultés à 'vaincre dés les premiers pas : déterminations arides, tables Sue proe SUUS PRO — synonyinies vagues, morcel- ZÉ ps Il est bien plus logique, crois-je, de procéder Lee nui par Dhs de cud died les ressemblances qui peuvent grouper les variations d'une méme espèce, d'ipprofbndir les Jin mé Dus e ces variations. matique, a mprise, serait moins aride, vivifiée La syst par l’ eode AY Hey do lies qui idrüfgdpht tous les végétaux. M. le secrétaire : perpewwel donne lecture d'une lettre de M. L. ConiLz invitant ses confrères à tenir leur prochaine session dans les Pyrénées-Orientales avec clóture à Barcelone. L'assemblée émet, sur la proposition de M, Léveillé, un vœu favorable. . le prés ident remercie M. Lavsv, rappelle ses travaux et lui remet officiellement au nom de l'Académie la mé édaille scienti- fique. Tous a iod isset à cette distinction méritée e Président adresse, en MEDIAE, les Pasar dents de La séance est levée, Chacun se "prépare au départ et l'on se donne réciproquement rendez-vous à la prochaine session de 1904. REMARQUES ADDITIONNELLES par M. l'abbé J.-B. CHARBONNEL. na Linnæi Presl. n'est pas absolument nouveau pour le uu Je l'avais récolté au Lioran le 6 août 1895 et il n'est 16 ACADÉMIE DÉ GÉOGRAPHIE BOTANIQUE pas rare sur lés bords de la route d'Albepierre au col dit la « Tombe du Père ». Dans une brochure intitulée : la Flore plantes déterminées par le Frère Hérisaun. Les fougères de la Galicie Espagnole, Par M. H. Cunisr de Bâle nique fort prononcé. C'est ce qui est confirmé par l'examen de cette collection. Il n'y en a pas moins de trois espèces franche- étapes avancées au golfe de Naples et en Sicile. C'est en Galicie où il atteint sa limite nord pour le littoral européen. | me spécimens sont trés développés, à bourgeons prolifères abondants vers la pointe des frondes. Il y a des frondes apparte- nant à UON plantes qui ont exactement le port et là nerva- tion de W. virginica W. japonica Swartz. Les pinna -— S A ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE. BOTANIQUE 71 nica est une forme moins RC develdppec de W. radicans, restée à un état juvénil. Il faut ajouter que non pas toujours les s jeunes ss s de W. radicans montrent la particularité mentionnée ; ux Canaties, j'ai vu les jeunes plantes avec une nervation etun port semblables aux feuilles a Ensuite, Asplenium marinum L., espèce dé la côte atlantique des Canaries aux Iles B ritanniques ne saurait manquer en Gali- cie. Je l'ai dans une forme grande, élancée, identique à calle de Madère 1. Moniz, dans une forme analogue mais profondément incisée : Var. incisa, A d à des dirae prt que j'ai du Morbihan l. Ménager et de Catalogne: Cadaguès prés Gerona ]. Tremols, et dans une forme naine trapue á segmente jud. COHEN et presque sans crénelures, euh xérophile probableme n sait que cet Asplenium est une plante endémique de celit- jon (les indications Bi els ih erronées) qui ne se trouve d bas ans le bassin méditerranéen qu'en quelques stains rares et E Somos Ut ndr prés GOE, Colliodfe 1. Flahault, Capraja S Enfin, l'Asplenium lanceolatum Huds.semble y être fort répan- du, attendu qu'il est représenté dans la collection par des formes fort diverses, naines, grandes et luxuriantes, et méme dans des 2 d: tadaa Lo. Camposancos prés Pontevedra. fter saxa ad Se dias Var latipes n. var. Dimensions peu rès celles de grandifrons, mais - fronde de courte et largement d deltoide: 15 à 20 cent. long. € rS cent. (GE èce à par , Quant à l'Aspidium æmulum (Soland. jt e Père Mérino a u le voir dans une plante que je n'ose identifier avec la plante trouve à Madère, aux Iles Britanniques s sur le itt ral de la Bretagne et en Normandie, mais ce que j'ai devant MOI, is une forme trés curieuse qu'on dirait un intermédiaire entr e lA. 18 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE D Ur et PA. æmulum. Jusqu'à nouvel ordre, je l'appelle A. dilatatum Sm. Var se mulum, n. var., stipe très grêle, très long (16 cent.) muni de stinde écailles ovales pâles, fronde deltoide à pointe allongée. 14 cent. sur 12 cent., les pinna basales les plus lon- ues et développées dans la direction d'en bas par des pinnules plus large, les supérieures atténuées à pointe allongée, ce qui donne surtout le port d’æmulu C'est assez exactement l'image d'un emulum petit et peu développé, mais les pinnules d'æmulum sont plus profondé- ment incisées, les segments plus étroits et plus — et la glandulosité comme la forte odeur de coumarine d’æ manque à notre plante. Les Henna du stipe d'amulum one; en outre, dm étroites et plus L'avenir doit dém yero si c'est là un intermédiaire, hybride. ou autre, : des deux espèce AB. — « Ad ripas Niort „prope Galdo, Lugo ». Comme une plante atlantique, sinon une sous-espèce, au moins une variété assez net j'ose citer encore une forme d'As- plenium metti ps m L Var. corunnense n C'est ie pes gir d für, stipe ^em noir — àla moitié, à : e taf óenue nt deltoide, 5 sur 4 cent., donc à cet égard tirant vers Onopteris, maistrès Partenie par ym segments. ovales arrondis, petits (3 mill. ) finement crénelés-dentés à dents = peu aristées. Les pinnæ m: des frondes bien développées ont deltoides 2 c. 1/2 sur 1 c. 1/2, d nes ^ neris infé- rieures deltoides-ovales, à 3 lobes de chaque est cette forme largement deltoide de la fronde et des pin- næ qui distingue cette piant de tout ce qu’on embrasse sous la var. ev; m Milde de ays. e Père Merino a ajout à son étiquette: « forte var. novam E H rtes Le Pére Merino yore cette forme, qu'il note comme fré- quente dans la province de Lugo, par ces mots : « frondes an- r : pinnules fort rapprochées et par les dents fort courtes, ce qui ment. encore une form me plus développée, ressemblant arac- Mile oi moins à notre var. fissidents Doell, qui offre un c tère fort curieux; une dentelure trés grossière, à dens. peu ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 79 nombreuses, larges, presque triangulaires, rarement fourchues. Comme beaucou up d'échantillons de localités différentes présen- tent cette der pe re que je n'ai jamais vue dans nos formes, je pense qu'il faut la E comme: Subvar. rassen ata A vd de ces var. d'A. filix femina, il y a des formes identi- ques à celles de nos pays, de var. dentata Dœll jusqu'à var. multidentata e de la collection du Père Murino ges en espèces poteak européennes, mais il vaut la peine de mentionner quelques-unes qui ge des particularités. Polypodium vulgar Les différentes localités wes ien He la plupart la sous-es- pèce serratum Wlld. avec ses différentes formes et aussi ses monstruosités : semilac e" um Moore é crenatum Moore. Moins nombreuse paraît la var. attenuatum Milde qui marque la tran- sition vers la var. commune qui est le type de l'Europe continen- tale. Ce type riis rare. Il y a un seul échantillon de la mon- tagne que le Pére Merino a accompagné de cette remarque : « in montibus Ancares, var. angustata. Solüm possideo duo spe- cimina. a Galicie, pour le Polypodium, est donc encore un pays méridional où il faut aller haut pour trouver la forme du Nord. Le ird ium aquilinum (L.) Kuhn se montre en Galicie en partie une forme trés tendre, à tissu mince et diaphane, ce qui démontre des pr fort — ou humides. L'une a les segments singulièrement étro llosorus crispus (L.) Ber nh. E d'aprés le Pére Merino, abondant € montagnes 'est un espéce —€— itat Sait ‘la chaîne des Alpes et des P ytbMcS usa. en Galic Un groupe ce petis abondantes dans le bassin de la Méditerranée : Nothoclaena Marantae Br., Cheilanthes fragrans Webb. vir rar as Sen ylla Desv. et Pteris cretica L. n'ont pas encore été ées en Galicie ; ce sont, en partie, des espéces trop xérop ile € seul membre de ce groupe: Ceterach officinarum Sw., a été cueilli par notre savant confrère, comme aussi l'Adiantum illus kh s deux remontent, comme on sait, jusqu'aux Iles Briaanic ien Belchnum spicant (L.) ith. uude une variation trés curieuse: Var. homophy llum P. Merin Ce sont des échantillons nains, wes les — fertiles ont des segments non contractés, assez semblables à ceux des frondes stériles, mais tendres, papyracés, obtus, à me un peu déformés, presque sans indusies, dont les Groves couvrent la face infé- aen du segment, ium vulgare. Sm. est indiqué - comme — pour la Galicie. Asplenium adiantum n: ans des pu formes qui vont de la var. lancifolium HA, et var. pite m Hf, DFE A ARS Y S UNE I. FR EROS eot -80 ACADÉMIE. DE. GÉOGRAPHIE BOTANIQUE de nos pays insensiblement vers la sous-espèce CAPES Le Su sans atteindre la forme exagérée qui se trouve çà et là sur les ets M la Méditerranée et dans les iles atlantiques m Ruta muraria L. est représenté par une petite forme v. angustifolium Hall. fil; Fra suis sûr que d’autres var. plus développées ne manqueront pas e n'ai pas vul MEER fontanum Bernh. dans la collection ni le viride Hds. Est-ce inam -étre parce que le calcaire manque aux environs de La Güa Asplenium trichoman Y est dans laformemicrophy lum Milde, et aussi das la forme trés grande et ombragée de nos montagnes, mais dans une mo- dification luxuriante : Lus. a ATLAS. es segments ont à la base supérieure une oreillette linéaire que nt ou tout a fait détachée du segment. culeatum Sm. syn. A. angulare Kit. y est trés com- "t à ce qu'il parait, mais je n'ai trouvé parmi les cueillettes D, D idium filix mas Sw. est très bien représenté dans presque Nes s connues, aussi la var. deorsolobatum Moore. rmes crénelées et les formes à bords entiers des segments se trouvent pêle-mêle Aussi la var. paleaceum Moore à sores petits rouges et à indu- sie dure. On peut gaer une xr variété Subvar. Merinoi n ., qui a, au lieu du duvet roux et lui= sant de la var. Paleaceum, un duvet pue long rn pee et opaque, ce qui d à la plante A ears particu Il ya aussi, des Sión es d'Ancares, la forme décrite par moi | à di Farnkr. d. Schweiz, 134, so fee rues pseudo-rigidum Les échantillons sont très petits, les segments étroits, imbri- gues; poon ndément dentés et les pinnæ dressées en angle aigu, te que la resse vip ARES avec À. rigidum Sm. va ds s loin. mes montagnes le Pére Merino m'envoie une forme très petite (1 1/2 decim.) à pinnæ très courtes, at uéd vers la pointe qu est obtuse, pogan des sores vers le haut de la fronde. C'est une forme évidemment alpestre et xéro hile, tout à fait semblable à celle de Syrie Qué Post. B. Syr. Palaest. 910, à dé- crite so est obtusum Post., forme ui se rencontre aussi sur les iorminit s de la Conte et de la Sar "LE à peu Ps large de 25 cent., al ongée, à Here inférieures très écartées; distance 11 cem “On dirait un A. spinulosum Sm. v. elevatum Lasch, gigan Hab. ad. oppidum sale Lugo. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 81 tributions fort bien venues qui tendent à complé manière fort heureuse le tableau;de la flore! de l'Europe Atlan- tique. Mousses du Kouy-Tcheou (Chine) Récoltées par Em. Bodinier et déterminées par J. Cardot et I. Thériot. M. l'abbé Léveillé a bien voulu?nous charger du soin d'étu- dier les mousses contenues dans l'herbier du Kouy-Tcheou viennent en Europe. Rien qu'à ce titre, leur étude offrait un réel intérêt; malheureusement la classe des mousses est très pauvrement représentée dans cet herbier: nous n'y avons trouvé ue 16 espèces, savoir: 14 originaires de la province de Kouy- cheou, et 2 de celle de Yun-Nan. Parmi ces 16 espéces, 2 sont nouvelles, Philonotis Bodinieri C. et Th., et Polytrichum st- nense C. et Th. 1. Dicranum scoparium Hedw. —c. fr. — Environs de Kouy- Yang, mont du Collège, coll. Em. Bodinier, n° 2642. Belle forme à feuilles étalées et à capsule peu arquée. 2. D. japonicum Mitt. var. yun | Salm. ? — st. —Yun- Nansen, bois de Kin-tien, 9 décembre 1896, coll. Em. Bodinier. La détermination de cette plante n'est pas absolument certaine par suite de la stérilité des échantillons. MARS 1904 7 .89 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE . Funaria calvescens Schw . fr. — Environs de Kouy- Yang mont du been Ras. Coll. Em. Bodinier, 2 no- mbre 1897,n 4. Philonotis Bodinieri. C. et Th. nov. sp. — c. fr. — PI. I, Fig. 1, "3. Ces ites: densissimi, lutescentes, vies radiculosi. Caules recti, 2-4 cm. alti, simplices vel sæpiu ramos subverticillatos infra perichaetium emittentes. Folia s icon appressa, A Le seriata, gis MR e basi v decurrente Nis, eme vix plicata, acuminata, 1,5-1,6 mm. longa, circa 0,7 lata ginibus Paulaho me ae planis, in dimidia tel in tertia pätté ‘superiore revolutis, costa basi 60-80 u crassa, in cuspidem argute denticulatam breviter excurrente, dorso ed ne papillosa, inferne lavi, rete subuniformi, in pagina ventrali humile apil- os 0, in pagina dorsali sublævi, cellulis féctangôlis, pene arietibus angustis 24-36 u longis, 7-9 y latis. Folia r inis similia, tamen aliquanto Gasnor, 1,5-1.6 uu longi, 0,5 lata. demi ium eom Vice D abrupte in acumen cula vaa PAS ital., III, p. Dine En "ditfére par ses rameaux Nune u AM (Rhodobryum) giganteum iu st. — Environs de Gan-Pin, sur les rochers. Coll. L. Martin et E. Bodi- nier, ro janvier 1898, n? 2028. 6. Mun um trichomanes Mitt. (Mn. incrassatum C. Müll.). — t. — Environs de EDU df, bois de Kien-lin- Chan, sur p rochers. Coll. . Bodinier, 27 janv. 1898, n 2046, 2 xum Ldb. — c. fr. — Environs de Kouy- Yang, Sit du Collège. Coll. Em. Bodinier, 13 juin 1899» n? 2 8, D re me sinense C. et Th. nov. sp. — c. fr. — PL. I, g. 3 3 D 3ÈE B iB Caules erecti, simplices, flexuosi, 10-15 cm. alti, inferne longe denudati. Folia sicca ere recta, flexuosa, madida erecto- patentia, arcuata, e basi vaginante in acumen elongatum, lineari- subulatum: contracta, marginibus planis, .superne dentatis, apice cuspide fusca, er pat long. 10-13 mm., lat. bas 3 vaginantis 1,7-1,8 mm. ; lamellae circiter 45, margine integro, in sectione transversali: e e 3- 9 cellulis formatæ, quarum términali y IAA CAR ROSES TET T i ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 83 d i- atata, truncata, haud vel vix emarginata ; cellulae basis folii hyalinz vel lutescentes, lineares, 100-180 p , 10-12 late. Folia perichætialia intima ereczo-appressa, e basi longe vagi- nante pellucída, sensim angustata, 15 mm. longa. Capsula. in pedicello purpureo, circa 7 cm. longo, erecta vel inclinatula, cubica, 5-7-angulosa, madida circa 3,5 mm. longa et 3 mm. Yata hypophysi haud discoidea, operculo depresso, breviter apiculato Calyptra rufescens, pilis albo-lutescentibus. Sporae laeves, diam 9-10 u. Planta mascula ignota. ENT Has. — Environs de Kouy-Yang, mont du Collège, rochers humides; coll. Em. Bodinier, 9 juin 1898 et 3 nov. 1897, n? 2003. Cette espèce se rapproche de P. Swartqii Hartm. par la forme des cellules terminales des lamelles, mais elle s'en dis- tingue facilement par sa capsule plus robuste, par ses feuilles beaucoup plus grandes, plus fortement recourbées à l'état humide, par ses lamelles plus élevées (7-9 séries de cellules au lieu de 5-6) et par sa capsule à 5-7 angles. La flore asiatique ne comptait jusqu'à ce jour que 2 Polytri- chum endémiques: P. densifolium Mitt. et P. xanthopilum Mitt. 9. Papillaria pendula (Sull). Ren. et Card. — st. — Environs de Gan-Pin, pic de He-Che-Teou, pendant aux troncs et bran- ches d'arbres. Coll. Em. Bodinier et L. Martin, 24 sep. 1897, n° 1849. La présence en Chine d'une espéce considérée jusqu'ici comme spéciale à l'Amérique du Nord n'est pas sans causer quelque surprise. Aussi avons-nous fait une comparaison minu- : tieuse de notre plante avec la plante américaine avant de nous prononcer. Cet examen ne nous laisse aucun doute sur l'iden- tité des deux plantes recueillies à de si grandes distances l'une de l'autre. Nos recherches nous ont amené à une constatation non moins intéressante : c'est que le Papillaria (Meteorium Sull.) pendula et le Pap. capilliramea (C. M.) Jaeg. de Java ne sorit qu'une seule et méme espèce. Cette plante a donc une aire de distribution qui rappelle celle de l'Anomodon Toccoæ Sull. et L. (— A. devolutus Mitt.). e nom qui ala priorité est celui de Sullivant. Voici par suite la synonymie de cette intéressante espèce : Papillaria pendula (Sull.) Ren. et Cardot, Musci Amer. sep- tentr. 1893, p. 45. Meteorium? pendulum W. S. Sullivant, The musci and hepaticae of the United States, p. (81) 681, 1856. feteorium pendulum W. S. Sull., Icones musc. p. 117, tab. 73, 1864. . pendulum Lesq. et James, Manual of the Mosses of North America, p. 286, 1884. x : Neckera capilliramea C. Müll. in Bot. Zeit., 1859, p. 237: Papillaria capilliramea Jaeg. Ad. I, p. 168. 84 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Floribundaria capilliramea Fleisch., Musci frond. Archip. indici, 1902,n 10, -— Us Meteorium subdivergens Broth. — st. — Environs de Gan-Pin, grotte des Aconits, sur les branches d'arbres; coll. Em. Bodinier et L. Martin, 26 sept. 1897, n? 1850. Forme un peu plus gréle, feuilles ayant un acumen un peu plus long et plus fin que dans le type du Japon. Anomodon Toecoze Sull. et Lesq. (A. devolutus Mitt.). — st. — Environs de Kouy-Yang. bois de la pagode de Kien- lin-Chan, mélangé en faible proportion avec Pa/amocia- dium neelgheriense. Coll. Em. Bodinier, 27 janvier 1898, n? 2045 in p. Thuidium pycnothallum C. Müll. — st. — Environs de Gan-Pin, pic de Hé-Che-Teou, sous bois; coll. Em. Bodinier et L. Martin, 24 sept, 1897, n? 1848. Th. japonicum D. et M.— st. — Environs de Kouy-Yang, bois de la pagode de Kien-lin-Chan, mélangé en petite quantité avec l'espéce suivante, n? 2045, in p. Palamocladium neelgheriense C. M. (Orthothecium Mont.). Environs de Kouy-Yang, bois de la pagode de Kien-lin-Chan; coll. Em. Bodinier, 27 janvier 1898, n* 2045 in Brachythecium sp. — st. — Probablement une espèce nouvelle; mais en l'absence de la fructification, il nous parait préférable d'en ajourner la description. Environs de Kouy-Yang; mélangé au Mnium tricho- manes ; coll. Em. Bodinier, n? 2421 in p. Hypnum Ziekendrathii (Broth.). R. et C. — st. — Yun- Nan-Sen, bois de Kin-Tien ; coll. Em. Bodinier ; sans date et sans numéro. Charleville et Le Havre, le 29 novembre 1903. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 83 MOUSSES DE LA NOUVELLE-CALÉDONIE Récoltées par le D" pe La COMBE Les mousses dont la liste est donnée ci- -dessous ont été récol- 2 par le D: de la Combe. Elles m'ont été obligeamment communiquées Limo ryolog ue de Helsingfors, a reconnu dans cet envoi 3 espèces nouvelles. Elles sont figurées dani la planche jointe à cet o CE . Hyophila Comboe Brot. sp. nov, — Pl. n, fig. 1 robustiuscula, cæspitosa, Cespitibus densiuscilis, Itu 0 sicca con gine marginibus involutis, humida erecto-patentia, u- carinat cronata, usque ead 3m m. longa et c. 0,22 mm. lata, marginibus erectis, d "nervo Crasso, brevissime excedente, dorso lævi, cellulis superioribus minutissimis, subr otundis, valde chlorophyllo sis, iso papillosis, dein quadratis, pellucidis, asilaribus teneris, — M: vel oblongo-hexagonis, hya- linis. Caetera ignota Nov diy ace cim prope Thio, ubi vere 1902 legit D" de la Species foliis lineari- a ona a congeneribus!indicis et aus- traliensibus facillime digno 2. Philonotis per S At (CM. Paris. — st. 3. Bryum Pancheri Jæg. (B. crassinervium Besch.). — st. 4. Pogonatum circinatum Besch. — st. 5. Pterogoniella papillosa Brot. sp. n — Pl. i1, fig 2°. Gracilis, feci. haud nitida ; caulis ligno arcte adpres- . sus, fusco-radiculosus, vage ramosus, ramis laxiuscule foliosis, haud complanatis, HIDE us; folia picis laxeimbricata, humida a r minute papillosis, supremis brevioribus, basin versus lo bus, ad angulos numerosis, rhombeis, basilaribus aiana inea- areis M vesiculiformibus, hyalinis, caetera igno Nov d : prope Thio, ubi ab corticem pner vere B. 1 ox is : * de la Combe. Species tenella, foliis minute papillosis faciliter ir. arx mg 6. Calyptothecium subhumile Broth. sp. nov. fig. 3. Dioicum ; robustum, lutescenti-viride, nitidum ; caulis repens, ramis 2-5 cm. longis, erectis, flexuosis, parce complanatis, den- siuscule foliosis, turgidis obtusis plus minusve dense pinna tim Venere ramulus patulis, vix ultra 1 cm longis strictiusculis, obtusi sale sicca rugulosa, humida patula, cymbiformi-con- cava, e basi cordata, PO arn RER rasan und a plectentibus ovato -ligulata, abrupte br viter acuminata margi- nibus ubique erectis, minutissime ecelas sea tenui vix L] 86 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE ultra medium folii producto, cellulis angustis, utrinque acumi- natis, alaribus vix distinctis, basilaribus intimis laxioribus, bre- vibus, fusco-aureis, omnibus laevissimus. Caetera ignota. Nova- Caledonia, prope Thio, ubi vere 1902 legit D" de la ombe. Species a C. humili (Mitt.) habitu simili, foliorum forma et structura longe diversa, a C. recurvulo (C. Müll.) statura robus- tiore, ramis "multo brevioribus, minus dense foliosis prima fronte j jam dignoscenda. 7. Rhaphidostegium elachistos Dt Brot. b dure gium Besch. Fl. bry-ol. Nouv p. 242). — c. fr. 8. Powellia involutifolia Mitt. — "A 9: Rhacopilum cuspidigerum Schw. — st. P Havre, 1** décembre 1903. I. Taérior. EXPLICATION DE LA PLANCHE I 1. Philonotis Bodinieri C. et Th. — a, plante entiére de grandeur naturelle; b, feuille caulinaire X 30: c, coupe trans- versale d’une feuille dans la moitié supérieure X 30: d, cellules médianes X 200 ; e, sommet d'une feuille X 130; f, feuille ra- méale x 3o; L2 feuille périchétiale X 30. 2. Philonotis Giraldii C. M. — a, a, feuilles X 30; b, feuille Qi Re X 30. olytrichum sinense C. et Th. — a, feuille caulinaire X 2; b, sommet d'une feuille X 12; c, cellules basilaires em feuille X 200; d, tissu d'une lamelle vue de cóté X 200; la- e foliaires, coupe transversale X 200 ; f, feuille périché- ENT E. capsule avec sa coiffe X 2 ; h, capsule, xX2;i,coupe diis capsule X 0: EXPLICATION DE LA PLANCHE II . Hyophila Combe Brot. — a, plante de grandeur naturelle, à Perat inside: ; b, b, feuilles X 22 ; c, coupe transversale d'une feuille dans la partie inférieure X 90; d, méme coupe dans la partie supérieure X 90; * — pestlaire de la feuille X 270 ; f, ph d'une feuille X 2 Paquete Varie ek Brot. — a, plante de grandeur Harie b, b, feuille e X 30; c, tissu de l'angle inférieur d'une feuille x 270 ; d, sommet d'une feuille x 270; e, bord d'une feuille x 2 o. 3. Calyptothecium subhumile Brot. — a, plante de grandeur naturelle; b, feuille X 16; c, tissu de l'angle inférieur d'une feuille - X-270 ; d, sommet gh feuille X 270; €, cellules moyennes << C. humile (Mitt.). ante de grandeur naturelle; b, Teutile X 165 c, tissu de pd a inférieur d'une feuille X 270; d, sommet d'une feuille Xx 470, €, x ar mt moyennes X 270. . C. recurvulum (C. M. ) — euille X 16; b, sommet d'une feuille X 270; c, cellules unb. X "e ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE -87 Une nouvelle Mimosée, PROSOPIS SCHINOPOMA De la République Argentine Par M. THÉODORE STUCKERT Mr à nova: ir dir arborea spi- nis binis brevibus armata, folia petiolata e ieget -4- juga, fo- liolis 6-3o- jugis se ssiliBas fin earibus plerumque falcatis ad k | : + paulo ne Sous filiformis trac tus antheras subae- quans, legumen lineare compressum rectum vel paulo NE SR sublaeve cöncolof SAONE marginatum. Flore nov. decembri. y" entina in prov. Cordoba prope Transito dep. San Alberto etin dep. Cruzidel Eje ubijab incolis Algarrobo blanco Jetë P. album Gris. collocanda est a qua differt spinis cras- sioribus brevioribus (1-2 cent. longis), foliolis du Mun 32 mill.) longioribus acute linearibus marginatis, stipellis inter pinnas foliaceis, brüciac lis nullis, floribus subbrevioribus hei [2 mill.) praecocioribus, stylo minore aniNesss Rene leguminibus minoribus (18-20 cent. long. 10-15 mill. lat. 3.4 mill. crass.) sapore duldiór ibus. Cet arbre existe pa milliers MEET sur le revers occiden- tal dela sierra Grande de Cordoba, mais son aire de dispersion est beaucoup plus re entré E celle des P. alba Gris. et Panta Hieron. ede il ressem D’après s observations et celles de botanistes compétents, du nolle. ous les cas, P E schinopoma (Algarrobo Mollazo deua tronc droit atteignant généralement métres de hauteur; coüseri aux ERTA s d'épines droites, même usage que ceux des autres SAA s. [bobina ant je dois adresser mes ee as remerciements à M. pre Blas Aguirre pour la AEA er nce qu'il a mise à me eae les matériaux utilisés dans la présente note et à M. Mi- ‘chel Gandoger an: en a fait les traductio Cordoba, e^ octobre 190 THÉODORE Srvexenr, à 88 ACADÉMIE DE CÉoGRAPHIE BOTANIQUE Dispersion de l'ARCEUTHOBIUM en France par M. H. LéveiLLé. On sait que cette curieuse Loranthacée est signalée dans a flore de Grenier et Godron aux localités suivantes: sur le Junt- perus icy cédiait eu. communis, à 12 kilomètres de Sisteron, dans et sur le territoire de Mon tfort ; sur la commune d'hotes plas près de Fortcalquier. Ainsi que l'indiquent ces auteurs, la plante a une certaine ressemblance avec le Salicornia herbacea L . Elle ités primitives, sont venues s'en adjoindre d'autres (1), découverts par r M. L. Lecré, dans ce même dépar- tement des Bas TN où il semblait confiné, quand le 12 mai 1900, M. L. Lecré le découvrit à nouveau dans les Bouches-du-Rhône, dihs le escarpements que domine la Téte de Puget, entre Marseille et Cassis, sur Juniperus phœnicea. nepri était alors accompagné de MM. Gerber et Kieffer. De P u n a ocn bhtre le sommet de la Tête de Puget et la Grand-Candelo ela du col aux alentours de la Grand-Candelo et tout de long de l'ancien sentier de la Douane allant vers Cas- s. Que cette espéce ait écha e à Honoré Roux, ce ela n'est pas fait pour surprendre, si l’on songe que cette région aride n’attire guère le sierra durant l'été á surtout que ce e botaniste avait LT a, de son côté, découvert ALORS dabis la zone dn: oi qme vert dé n vallée du Verdon, entre Sainte-Croix du Verdon et Montpezat, mais exclusivement sur le Juniperus Oxyce cedrus mé, ess e Set habite les Basses-Alpes et se trouve à la limite du V usse une pointe dans les Bouche s-du- óne. Nous ser vide Fée ensés de cette à si nos collégues cer Ar l'Arceuthobium soit dans le Var, soit dans es Alpes-Maritimes. On ved Len cette erè ee de croît en Eu- rope et en Améri ique. Elle est répandue notamment, ainsi que l'indique M. Flahault, deni la presque dei Balkans et se retrouve au Caucase. La découverte de l'Arceuthobium sur le Juniperus phænicea, Pi eee s impropre et irrationnelle l'appellation d'Arce uthobium 1) Dans Parrondissement de Pisas uil entre Montlaux et Sigonce, Pere et Fontienne ; au pied d — méridional de la montagne de € entre Saint-Etienne-les-O et Cruis sur le Juniperus communis, ke iet toujours dans des rni arides ou incultes. meret ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 89 CATALOGUE RAISONNÉ des plantes phanérogames et cryptogames indigènes Du bassin de la Haute-Ariège (Canton d'Ax-les-Thermes, etc.) Par MM. H. Marcailhou-d' Aymério et l'abbé A. Marcailhou-d'Ayméric (Suite) 460. — Meum Athamanticum Jacq. Nos exemplaires (52 localités!) ont été récoltés de 1700" (pelouses de Puymaurens sur le plan incliné de la Llatte) à 2470" (plateau de Camp-Ras dominant le Llaurenti) et principalement dans les montagnes schisteuses ou granitiques d'Ascou, du Cas- telet, de l'Hospitalet, de la Solana d'Andorre, de Mérens, d'Orlu, de Savignac et dans RUE qui sont situées au S.-O. d'Ax-les- Thermes. Nous avons aussi récolté cette plante, qui forme presque le fond de la végétation de certaines prairies alpines de nos montagnes, sur- tout dans la zone nivale des Pyrénées-Orientales (massif du Carlitte de 2400 à 26007) et de l'Andorre (éboulis de la Coma-Pedrosa, à 2800", etc. Vulgairement nommée Fenouil des Alpes, elle est connue des pâtres de l’Ariège sous le nom de Cistro. La racine est trés aromati- que et a le goût de la carotte sauvage; d’après Lapeyrouse, Hist. abr. pl. Pyr., p. 159: « Les bergers lui attribuent de hautes vertus ». Malgré ses vertus, sans doute antiseptiques, elle est inusitée par l'homme, dans notre circonscription florale, Les bestiaux pâturent avec plaisir cette herbe aromatique. Trigu 6. — AMMINÉES Koch, Umb., p. 114. Molospermum Koch (1). 461.— M. cicutarium DC. Prodr., IV, p. 230; M. pelopone- siacum Mert. et Koch, Deutschl. fl., Il, p. 403 ; Ligusticum pe- loponesiacum L.; Rchb. f. Ic. fl. germ., XXI, t. 171 et t. 169, f. 10-16 et auct. nonnull. — Exsicc. : Magnier, F1. sel.,n° 1704. AC. Rochers escarpés et humides des z. inf. et subalp. — R. dans la z. alp. — Juin-Août. (1) Koch, et après lui Reichenbach fils écrivent: Molopospermum ; Grenier et t Godron (FI de [s » l; p. 747) et plusieurs auteurs récents, entre autres res MM. nm et Camus (Jr de Fr 293) écrivent: Molospermum. MARS 1904. 8 90 : ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Vallée de l'Ariège : rochers du Castelet près du pont du chemin de fer, rive droite de l'Ariége (650?) et route d'Espagne, rochers de la gorge de Berduquet (9007). Vallée du Mourgouillou : rochers sur les Escaliès (1550) et planels de la Fountanasse (18107). Montagnes d'Ax : forêt du Llata, rochers aux bords du ruisseau de Rial (1580); bois de la Grilole, rochers près du ruisseau de la Crémade (16607); bois des Bizornes, sous le pic du Saquet (17607). Vallon des Cloutels, contreforts du pic d'Es- paillat (17807) et rochers sur la jasse des Cloutels (18307). Solana d'Andorre, bords!de l'Ariége, près de sa jonction avec le ruisseau de Saint-Joseph ou de Cémens (17907). Vallée des Bésines, rochers sur la jasse du Pla (20687). D’après Lapeyrouse, Hist. abr. pl. Pyr., p. 155 : « On la nomme Couscouils aux Pyrénées-Orientales ; on mange ses jeunes pousses ; c'est un présent d'honneur ». Nous avons goûté les feuilles et les tiges fistuleuses préparées en salade de cette plante aromatique et avons observé qu'elles étaient excitantes et analogues, quoique plus parfumées, à celles du Céleri des marais (Apium graveolens L.). Conium L, 462. — C. maculatum L. CC. Bords des fossés et des routes, décombres, lieux incultes, cimetiéres, etc., surtout au voisinage des habitations de la z. inf.: au Castelet, à Vaychis,etc., et de la z. subalp.: à Ascou, à Sorgeat et à Mérens, jusqu'à 1170? d'altitude. — Juin-Août. La Grande Ciguë ou Ciguë officinale à tige cylindrique de 1 à 2 mèt. marquée vers le bas de taches pourpres d’où son nom, à feuilles grandes tripinnées et à odeur vireuse, a joui d’une grande réputation dans l'antiquité comme plante vénéneuse. Les Grecs en extrayaient le poison destiné aux condamnés. On l'a beaucoup employée en méde- cine comme fondante et résolutive contre la scrofule, les cancers, etc., mais elle est aujourd'hui bien déchue. Vu ses propriétés cal- mantes et stupéfiantes on l'a vantée contre la phthisie, l’asthme, les douleurs rhumatismales, mais le soulagement qu'elle procure, n'est que passager. Toutes les parties sont actives mais surtout les semences. On en extrait un alcaloide liquide et volatil : la C icutine ou Conicine et un alcaloide solide et cristallisable : la Conhydrine. Les bestiaux,à l'exception cependant des vaches qui n'en paraissent pas incommodées, rejettent cette plante, Ses feuilles ont la propriété d’éloigner les punaises, sans doute à cause de leur forte odeur Vi- reuse, ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQU 91 Scandix (Tournef.) L. 463. — S. Pecten ( Veneris) L. C. Moissons, bords des chemins des terrains argileux ou calcaires dans les z. inf. et subalp. — Mai-Septembre. Nos exemplaires ont été récoltés de 700™ (Ax, bords de la route nationale, en face de la gare) à 1370" (ruines du château fort de Montaillou) et surtout aux alentours d'Ax, d'Orgeix et de Montaillou. Anthriscus Persoon 464. — A. vulgaris Pers. Syn., I, p. 320; Scandix Anthris- cus L. ; C. Lieux incultes, bords des prés et des fossés, vieux murs, le plus souvent autour des villages, dans la z. inf. — R. dans la z. subalp. — Juin-Juillet. Nos exemplaires ont été récoltés de 700" (Ax, prairie de Notre-Dame, au pied des murs) à 11007 (bords du sentier dans le bois des Salines, au S. de l'ancienne forge d'Orlu) et surtout aux environs d'Ax. Observ. — L'A. Cerefolium Hoffm. (Scandix Cerefolium L) vulgaire- ment Cerfeuil, cultivé pour l'usage culinaire, se rencontre quelquefois à l'état subspontané, dans les haies, les parcs, les champs, etc., au voisinage des habitations. Son suc est diurétique; ses feuilles, employées en décoction, calment les douleurs hémorroidales. 465. — A. silvestris Hoffm. Umb., p. 38, t. 1; Chærophyllum silvestre L.et auct. mult. AR.Haies, lieux incultes de laz.inf. — Juin-Juillet. Savignac, friches du jardin du presbytére, au pied des murs (675%); Ax, haies d'En-Castel (7 10"), etc. Timbal-Lagrave et Jeanbernat indiquent cette espèce (Massif du Llaurenti, p. 190 du tirage à part) « au pic de Mounégou ». C'est trés probablement la var. alpina M. et K. Deutschl. fl., II, p. 458 (A. alpinus Jord. Observ., fragm. 7, p. 29) qu'ils ont dà récolter en cette localité alpine de notre circonscription oü nous l'avons vainement recherchée. Chærophyllum L. 466. — C. temulum L. — Rchb. fil. Jc. fl. germ., XXI, t. 175. 92 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE AC. Haies, bois, champs, bords des chemins de la z. inf. — R. dans la z. subalp. — Juin-Juillet. Nos exemplaires ont été récoltés de 7 10" (Ax, champs d'En- Castel) à 1440» (l Hospitalet, près du pont de Sainte-Suzanne) et principalement aux alentours d'Ax-les-Thermes. 467. — C. aureum L. — Rchb. f., 7. cit., t. 177 et auct. mult. C. Bois, lieux ombragés, champs, bords des prairies et des routes des z. inf. et subalp. — Juin-Août. Nos exemplaires (14 localités) ont été récoltés de 660" (prairies de Laucate, à la limite inférieure du canton d'Ax) à 1620" (Solana d'Andorre, fontaine de la Paloumère) et principalement dans les montagnes d'Ax (gare des marchandises, prairie Notre- Dame, prairie d'En-Castel, etc.), d'Ascou (vallon de Montaud, etc.), de Mérens (bords de la route nationale, prés de Saliens, pelouses du Larguis, etc.), d'Orgeix (vallée latérale, près de la jasse des Cirarols), d'Orlu (avenue de l’ancienne forge, fontaine du Perregeat, etc.), de Prades (champs prés du pontde la Réjade) et de Tignac (plateau de Sizet). . P. Bubani, dans son Flora pyrenca, Il, p. 412, dit avoir récolté cette plante qu'il nomme Bellia aurata : « In Pyr.aurig. supra Ax, l. d. Entre-Serres, die 20 Jul. 1840 ». Nous ne l'avons pas recherchée dans cette localité où elle doit sûrement exister. 468. — C. Cieutaria Vill. Hist. pl. Dauph., ll, p. 644 et auct. nonnull.; C. hirsutum L. (pr. p.), Rchb., Koch, Gr. et Godr. et auct. mult.; C. palustre Lamk ; Rchb. f. l. cit., t. 180, sub . C. hirsutum L. C. Bords des ruisseaux et des fontaines d'eau vive, prairies et pelouses humides des terrains siliceux dans les z. subalp. et alp. . — Descend avec les torrents jusque dans la z. inf. — Juin-Août. . Nos exemplaires (11 localités) ont été récoltés de 660" (Le Castelet, bords du Lagal, derrière le château) à 21007 (pelouses de Puymaurens versle plan incliné de la Llatte) et principale- ment: dans les montagnes d'Ax (bords de l'Ariège, près du gouffre du Dragon, plateau de Manseille, etc.), d'Ascou (sur l'Orry des Scanels, vers la Baouzeille), de Hospitalet (prairies en aval du village, vallée des Bésines, vallon d'En-Garcias, ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE : 93 etc.), et d'Orlu (au-dessus de la passerelle de la cloutade de Gnoles, etc.). Var B. umbrosum Beck, Fl. N.-Oesterr. p. 630; C. umbro- sum Jord (pr. sp.) Observ. frag. 7, p. 30; Bor. FI. du centre Fr., éd. 3, p. 293. AC. Méme habitat que le type, mais en des lieux plus om- bragés dans les montagnes d'Ax, de l'Hospitalet, d'Orlu et de Prades. Cette plante passe au C. Cicutaria Vill. par de nombreux inter- médiaires et ne nous paraît être que la variété glabre, ce qui explique le peu de stabilité de certaines espéces Jordaniennes. Tous les Chærophyllum sont peu recherchés par le bétail, à l'excep- tion des ânes. Myrrhis Scopoli 469.— M. odorata Scop. FI. carn., éd.2, I, p.247; Scandix odorata L.; Rchb. f. Ic. fl.germ., XXI, t. 172. — Exsicc. Soc. dauph., n° 2901. AC. — Prairies humides et páturages des terrains siliceux dans les z. subalp. et alp. — R. dans la z. inf. — Juin-Août. Vallée de l'Ariége: prairies bordant la route à r kil. environ en aval de l'ancienne forge d'Orlu (9007), prairies du Bisp, près dela fontaine de Caral 1140"), prés du pontde Justinia (15507) et bois de la Garrigue, sous les pelouses de Sey (16707). Vallée de la Lauze, pelouses de la jasse de Bessadel (1530m). Vallée de l'Ariege : prairies de Mérens, près des Bordes-Hautes (1160m), prairies de Saliens, sous le lacet de la route nationale (12007) et de l'Hospitalet, en aval du village (14307), prairies de la rive droite de l'Ariège, sur le pont de Cerda (15507) et de la Solana d'Andorre (17509), vaillettes de Font-Négre, sur le lac du méme nom (23207). Le Myrrhis odorata ou Cerfeuil musqué, cultivé dans quelques jardins est un excitant dont les semences entrent dans la composition de la liqueur de la Grande-Chartreuse. Conopodium Koch 470. — C. denudatum Koch, Umbell. p. 1 18 et auct, plur.; Bunium denudatum DC. Fl. fr., IV, p. 525; Cus et Ansb. Herb, AT. X,t. 105 (1) trennt 94 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE C. Pelouses sèches, roches en humus et découvertes des bois. lieux frais, champs sablonneux des terrains siliceux dans les z. inf. et subalp. — Juin-Août. Nos exemplaires ont été récoltés de 650" (Le Castelet, parc du château) à 1660" (vallon de Gnoles, près de la fontaine des Amarels (16609) et principalement aux alentours de Perles, de Savignac et d'Ax. Nos spécimens se rapportent à la var. genuinum Rouy et Camus, Fl. de Fr., VII, p. 311, souvent confondue avec le Bunium Bulbo- castanum L. (Bulbocastanum Linnæi Schur.) plantes des terrains calcaires et à tubercules arrondis, qui n'existe pas à notre connais- sance dans les Pyrénées (1). Le C. denudatnm K. s'en distingue à première vue, par son involucre nul ou monophylle, d’où le nom de denudatum; par son involucelle à 1-3 folioles plus ou moins caduques (et non polyphylle, persistant). Ses tubercules amylacés, de la gros- seur d'une noisette, connus de nos paysans sous le nom d'Anouil, sont très nutritifs malgré leur légère âcreté et recherchés par le bétail, mais surtout par les sangliers qui infestent parfois notre contrée et dévastent, pour les trouver, les localités où ils croissent. Subspec. — C. daucifolium Rouy et Camus, 71 de 7r., VII, p- 312, var. B. vaginatum R. et Cam., l. cit; C. pyrenæum Miègeville, in Bull. Soc. bot. de Fr., XXI (1874), session extraord. à Gap, p. xxxi; Jeanb. et Timb. Massif du Llau- renti (1877), p. 189 du tirage à part, et Le Capsir (1886), pages 88 et 89 du tirage à part ; Myrrhis pyrenæa bot. Pyr. nonnull. sed non Bunium pyrenœum Loisel.! — Exsicc.: Bourgeau PI. Pyr. epa n* 53r, AR. Páturages et rochers des z. subalp. et alp. jusqu'à la limite inf. de la z. nivale. — Juillet-Août. Rochers sous le col de Surle, versant d'Orgeix (1700"); pelouses du lac de Naguilles (1854*» Et.-maj.); en montant du vallon d'En-Garcias au pic de Sabarthés (20207); pelouses sur l'étang du Sisca, vers la porteille du Siscarou (2260); pic de Puymaurens, sur les mines de fer (2350m); versant méridional de la porteillette de l'Albe (23609); pelouses de la coume de Mourtès (23804). (1) C'est à la suite d'une erreur que M. Gautier, dans son Catal. rais. de la fl. d Orient. (1878), p. 204 du tirage à part, l' msg d'après nous au pic de Sabarthés (20207), confusion avec le C. pyrenzum, eurs pyrénéens, qui existe en cette localité alpine. ` ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 95 Jeanbernat et Timbal-Lagrave, dans leur Massif du Llaurenti, déjà cité, indiquent le C. pyrenœum dont ils s'attribuent la pater- nité, entre autres localités « au port de Pailléres, au pic de Tarbézou, et au col de Légue». Nous ne le possédons pas en herbier de ces trois localités qui font cependant partie de notre circonscription flo- rale Cette plante, qui nous semble être une race montagnarde du C. denudatum se distingue du type surtout par sa taille moins élevée (1-2 décim.), ses tiges flexueuses, ses feuilles caulinaires à large gaine amplexicaule, scarieuse et longuement ciliée, son ombelle à rayons trés courts et son tubercule couvert d'une écorce écailleuse, Tugueuse. Avant les travaux de l'abbé Miégeville, de Jeanbernat et Timbal, la plupart des botanistes qui avaient berborisé aux Pyrénées, entre autres Lapeyrouse, l'avaient confondu avec le Bunium pyreneum Lois. Fl. gall., éd. I, p. 161, t. 6, mais gráce aux plus récentes études de M. G. Rouy (in Bull. Soc. bot. Fr., tome XXXIX (1892) pages 231-232 et Illustr. pl. Europ. rar. 5, p. 37, t. 114, on sait aujourd'hui que la plante de Loiseleur indiquée par ce botaniste à Cauterets et qui est le C, Richteri Rouy, l. cit., n'a été trouvée que dans les lieux frais et ombragés des Basses-Pyrénées, à Saint-Jean- Pied-de-Port et Lasse (J. Richter in herb. Rouy) et qu'elle se dis- tingue à première vue par sa taille élevée (4-7 décim.), ses feuilles radicales et caulinaires inférieures grandes, à pétiole plus long que le limbe pinnatiséqué, etc.; ses feuilles caulinaires sont réguliérement décroissantes dela base au sommet dela tige; les segments des feuilles supérieures sont oblongs-cunéiformes, etc. Bupleurum (1) (Tournef.) L. Section I. — RxricuLaTA Gr. et Godr. FI. de Fr., I, p. 717. 471. — B. pyrenæum Gouan, Ilustr. et observ. bot., p. 8, t. 4; B. angulosum L. excl. var. p; B. pyrenaicum Willd. ; Rchb. f. Ic. fl. germ., XXI, t. 41, f. 2. — Exsicc.: Soc. dauph., n? 397. AR. Rochers calcaires ou schistoso-calcaires des z. subalp. et alp. — Juillet-Septembre. Rochers sous le bois de Fontfrède, à l'entrée des gorges de la Frau (11007-17807); versant oriental du pic de Sérembarre (18302) ; rochers de la rive droite du lac de Naguilles, à la base NRA ON TE CET ES (14) On écrit indistinctement : Bupleurum ou Buplevrum. 96 ACADÉMIE: DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE du pic de Roque-Rouge (1880") et rochers de la rive gauche, près d'une fontaine (1890); crête calcaire de Pailléres (19959). C'est une espéce propre aux Pyrénées qui varie beaucoup quant à sa taillé et à son inflorescence, ordinairement simple et définie. La forme et la longueur des feuilles radicales et inférieures sont égale- ent trés variables; aussi Rouy et Camus ont ils créé dans 8 longifolium, x lancifolium. Nous ne possédons que les variétés « et y dans notre circonscription florale. Section II.— Nervosa Gr. et Godr. F1. de Fr.,I, p.719 (pr. p.) 472. — B. ranuneuloideum L. (1) Spec. pl. éd. 1 (1753), p- 237 et éd. 2 (1762), p. 342, et auct. mult. Sous ce nom Linné avait confondu plusieurs formes et variétés remarquables qui ont été, de nos jours distinguées par les auteurs. e 28 avril 1881, notre docte confrère, le pharmacien Timbal- rene lisait à l'Académie des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse, le manuscrit d'un travail intitulé: Essai monographique sur les Bupleurum de la flore francaise, section Nervosa G. et G. avec 8 planches par M. le D* Bucquoy. Cette révision fut continuée pour les sections Marginata et Aristata DC., Perfoliata, Reticulata et Coriacea G. et Gr. (2). En 1891, M. le Dr St-Lager publiait des Considérations sur le polymorphisme de quelques espéces du genre Bupleurum. Ce mémoire du savant auteur lyonnais vise surtout les questions de nomenclature, ne s'occupe qu'accessoirement de l'organisation des Buplèvres et recommande la réunion en une seule espéce de certaines formes étroitement reliées par des termes de passage, etc us récemment M. John Briquet, directeur dü Jardin botanique de Genéve, a publié, en 1897, son intéressante Monographie des Buplévres des Alpes maritimes (3). Cet opuscule, trés documenté au Nous possédons les variétés et formes suivantes : (4). (1) Dénomination p correcte que B, ranunculoides L, i (2) Le travail complet a été imprimé en 1883 et yc» dans les tomes IV, V et VI dela 8* série des Mémoires da Cette Académie toulousaine. Le tirage à part forme une brochure gs uam m ne e pra I } Brochure de 2 pa -8° nie à la ^ aite due i Gu. d o ges ud 8*, avec 19 vignettes et illustrations, en ve (4) La plupart de nos exemplairés ont hé revus par Timbal-Lagrave, mais ne avons à tenir compte des travaux publiés plus récemment et opérer certaines modificatio ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 97 Var. «. humile Gaud: Fl. helv., I, p. 383; B. ranuncul. var. exiguum Timb. l. cit., p. 8 du tirage à part; Briq. Monogr, p. 85 du tirage à part (var «,5). — Exsicc.: Soc. dauph. , n° 398. AR. Rochers, éboulis et pelouses calcaires ou schisteux des z. alp. et nivale. — Juillet-Septembre. Rochers schisteux à la sortie du lac de Naguilles (1860m) ; crête calcaire de Pailléres (20007) ; vallon de St-Joseph, rochers au bord du chemin du port de Saldeu (2250); pic dela mine de Puymaurens (24507) etcréte vers le pic oriental de Font-Négre (2610m). Cette plante, comme le fait justement observer M. Briquet, L cit, est de taille variable dépassant parfois 5o centim. de hauteur, mais le plus souvent haute de 5 à 20 centim. ; ses involucelles sont plus courts que les ombellules ou les égalent, en donnant à celles-ci une apparence plus ou moins globuleuse. Tous nos exemplaires rentrent dans cette dernière taille; les feuilles basilaires et caulinaires sont de dimensions variables suivant la taille des spécimens. Var 8. obtusatum (var a.?) Briq. Monogr., p. 83; B. obtusa- tum Lap. Supplém. à l Hist. abr. pl. Pyr.,p. 42; Timbal-Lagr., l. cit., p. 8, tab. 3 et4 (pr. p.). R. Méme habitat que le var. «., mais ne s'éléve pas dans la z. niv. — Juillet-Août. | Crête calcaire de Pailléres (1990); base du Roc-Blanc, versant d'Orlu (2.250"); pas de Camp-Ras (22807). . Plante ordinairement robuste dont les feuilles inférieures sont plus ou moins obtuses (d’où son nom) et dontles involucelles dépassent sensiblement les ombellules, en donnant à celles-ci une apparence étoilée. Forma I. — B. earicifolium bot. gall. plur., nom Rchb.; B. angulosum Vill. Hist. pl. Dauph., ll, p. 574; B. Perrieri Bréb. et Mor. Fl. Norm., p. 171. Var 8. nanum Rouy et Camus, Fl. de Fr., VII, pr 324 ; B. caricinum bot. Gall. nonnull. presertim Pyren. sec. Rouy et Cam., l.cit.; B. repens Lap. Hist. abr. pl. Pyr., p. 1395 B. obtusatum var. exiguum Timb. l. cit., (pr. p.) tab 4, di PN R. Rochers calcaires de la z. alp. — Août-Septembre. — Ro- 98 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE chers de la croix de Pailléres (1920 à 19307), abondant, et crête calcaire de Pailléres (2000 m): Sa petite taille (3-8 centim.), ses feuilles caulinaires courtes, linéaires, les radicales très étroites revolutées, son inflorescence plus ou moins dense, parfois rougeâtre et sa souche à rejets plus ou moins longs, caractérisent bien cette plante, laquelle ne nous parait être qu'une variation rabougrie due à la station sèche des rochers calcaires où elle croit FormalIlI. — B. gramineum Vill. (pr. sp.) Prosp., p. 23, t. 6, f.2. Var. B.! actinoideum Briq. Monogr., p. 88 ; B. obtusatum, var. caricinum (1) Timb. l. cit, tab. 4, f., 1 (RT: ; B. ranun- culoides Lap. non L. sec. Timb. l. cit. R. Rochers, pelouses calcaires ou schistoso-calcaires des z. alp. et niv. — Août-Septembre. Crête calcaire de Pailléres (1990 et 2000") ; rochers calcaires sous le piton de Lafajolle, vers Pailléres (20107) ; pelouses schisto-calcaires du mont Maya (26507). La tige est ordinairement simple, de taille variable (10-30 centim.) ; les involucelles ont les bractéoles étroitement lancéolées- -acuminées, atténuées à la base et dépassant beaucoup les ombellules qui pren- nent une apparence étoilée. On observe des spécimens intermédiaires entre les diverses formes et variétés composant, dans notre circonscription florale, le groupe du B. ranunculoideum, car il n'y a pas de limites bien tranchées et l'on est parfois embarrassé pour rapporter à l'une ou à l'autre de ces formes et variétés, certains exemplaires à à feuilles plus ou moins étroites, à tiges plus ou moins robustes, à involucelles dont les brac- tées égalent à peine ou dépassent plus ou moins les ombellules, etc. 473. — B. falcatum L. var «.2 elongatum Briq. l. cit, p. 94. B. falcatum mult. auct.; Rchb. f. I. GE. à 44, LO ed (pr. p.) (2). — Exsicc.: Soc. dauph., n° 3730. AR. Lieux pierreux, rochers, éboulis des terrains calcaires, dans la z. subalp. — Juillet-Septembre. Montagnes de Prades et de Montaillou : base du Roc d'En- Calqué, sur la route de Prades (1245^ ; éboulis calcaires du Roc (1) Par suite d'une erreur typogr. aphique fle texte de l'Essai monographique de Timbal porte: var caricifolium au lieu de : var caricinum. Ce dernier nom rectifié figure sur la plan- che 4 qui xii ei ce scu (3) CTP fils a figuré dini. s ses Icones, une PUMA à qnem basilaires et caulinaires obovales ou oblongues, lancéolées, brièvement acuminé S; etc. se rapporte plutót au type var. d. genuinum Briq, (var. &. typicum Jun et Gin. } ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 99 des Llamprés, sur le ruisseau du Chioula (127o®); éboulis du col des Abélanous prés de Montaillou (13209); col de Marmare, talus et rochers de la grand'route (1355m); éboulis du Roc des Scaramus (1750). Feuilles basilaires à limbe oblong allongé, atténuées en un assez long pétiole; les supérieures largement linéaires. Nous possédons la forme suivante : Forma — B. petiolare Lange (pro varietate) Prodr. f1. hisp., IH, p. 75 ; Briq. 7. cit., p. 93 (var. a*); B. petiolare Lap. Hist. abr. pl. Pyr., p. 141; Timb. I. cit., p. 33 du tirage à part, tab. 12. AR. Rochers et éboulis calcaires de la z. subalp. — Juillet- Aoüt. Montagnes de Prades et d'Ascou: rochers sur le bois de Fontfrède, à l'entrée des gorges de la Frau (1.120®); vallon de Montaud, rochers calcaires à la jonction des ruisseaux du clot del Fach et de Coumefréde (12807) et murs calcaires des champs au bords du sentier (1.310 et 13907); éboulis du col des Abéla- nons, sur Prades (13207) ; éboulis du Roc des Scaramus (1760 et 1775m) (1). D'aprés Timbal-Lagrave et Jeanbernat (Massif du Llaurenti, p. 378 du tirage à part, note 9) le B. petiolare Lap. « est une plante trés peu connue des botanistes». Aussi, ces auteurs, aprés de multiples observations faites sur le vif, ont-ils émis l'avis que cette plante, certainement trés voisine du B. falcatum des auteurs « ne différe pas seulement de cette derniére espéce parla longueur des pétioles et la forme des feuilles, mais encore par un ensemble de caractéres qui ont échappé aux botanistes ayant étudié la plante sur les individus desséchés.... » et aprés avoir donné la diagnose de ces deux plantes (L. cit. p. 379) il ajoute (p. 380), « que de Candolle a méconnu le B. petiolare Lap., en prenant pour lui une variété du B. Jaicamn à long pétiole, carla longueur des pétiolesest chez ce dernier et le vrai caractére distinctif qui les sépare réside dans les feuilles caulinaires (inférieures), qui sont atténuées en pétiole chez le premier et sessiles-embrassantes chez le second ». Selon nous le B. petiolare est une forme ou mieux une race pyré- néenne du B. falcatum des auteurs, caractérisée par ses feuilles basi- laires à limbe court, obové ou ovale, plus ou moins atténué en doe “pu Nos exemplaires, récoltés jusqu'en 1887 inclusivement, ont été vérifiés par Timbal- grave. 100 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE les supérieures lancéolées, allongées. Malgré l'opinion de Timbal- . Lagrave et Jeanbernat, nous ne trouvons pas dans le B. petiolare des caractéres suffisamment nets pour le considérer comme une espèce distincte du B. falcatum. Trinia Hoffmann 474. — T. glaberrima Hoffm. Umb. gen., I, p. 93 (1816) et auct. nonnull. ; Pimpinella glauca et dioica L.; Trinia vulgaris DC. Prodr., IV (1830) p. 103; Trinia glauca L., Rchb. Flor. excurs. (1832), p. 473; H.-G. Rchb. f. Ic. fl. germ. XXI (1867), p. 7, t. 29, f. 1 et 2. — Exsicc.: Soc. dauph., n? 2475. R. Pelouses séches, lieux pierreux dans les terrains calcaires des z. subalp. et alp. — Juillet-Septembre. Montagnes de Prades et d'Ascou: pelouses des Cayrannes, sous le col de Pourtetgés (15509); Soula de Montalzéou (16207); sous les éboulis du Roc des Scaramus (17307); sous le signal de Caussou, vers le vallon de l'Ourza (17609); port de Paillères (1972? Et.-maj.). Nos exemplaires se rapportent à la sous-variété pumila (pr. sp.) Rchb. l. cit., p. 473; ils ont tous les feuilles à lobes courts et les fruits presque globuleux; mais nous possédons aussi,des rochers calcaires d’Ornolac, au-dessus d’Ussat-les-Bains (Ariège), à 520" d'altitude, la s.-var elatior (pr. sp.) Gaud. FI. helv., II, p. 413, Rchb. f., L. cit., f. 3, à tige plus élevée, à feuilles plus longues et à fruits. ovoides-oblongs. Des exemplaires, récoltés sur les confins de notre circonscription florale aux Esteillés d'Unac, près de la route natio- nale, à 610" d'altitude, offrent une variation intermédiaire entre les deux variétés ci-dessus nommées (1). Pimpinella L. 475. — P. magna L. C. Bois et prairies humides des terrains siliceux, plus rare- ment calcaires, vieux murs, dans les z. inf. et subalp. — Juillet- Septembre. Nos exemplaires ont été recoltés de 600" (Le Castelet, parapet du vieux pont du château) à 1470" (l'Hospitalet, prairies de la rive ibis. entre les deux ponts de Ste-Suzanne et OET (1) Dans les Icones fl. germ. et helvet., XXI, p. 7, Reichenbach fils a réuni les T. pumila Rchb,"et T. elatior Gaud, comme synonymes du 1». glauca Rchb. = ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 101 et principalement : dans les prairies en aval du village de l'Hos- pitalet, dans les bois de Gouttines et du Drazet, etc. Elle est broutée par les herbivores à l'état jeune. Nos exemplaires se rapportent au type (var. a. vulgaris Mutel, Fl. du Dauph.; éd. 2, p.244) à fleurs blanches et à feuilles intérieures ovales, dont les segments sont inégalement dentés et le terminal parfois trifide, mais nous possédons aussi la variété suivante à fleurs roses et purpu- rines : Var. rubra Wallr. Sched. crit. (1822), p. 123; var. rosea Koch, Syn., éd. 2 (1843), p. 316; P. rubra Hoppe, Cent. exsicc. — AC. Méme habitat que le type, mais s'éléve jusque dans la z. alp. — Juin-Août. Parc d'Orgeix (800™); prairies de Mérens, vers l'Hospitalet (11102); prairies de l'Hospitalet sous le pont de Cerda (14707) et rive droite de l'Ariége vers Puymaurens (15509) ; fontaine du Drazet (1460?) ; vallon del Pradel, au Boutas (1480?) ; coume d'Auriol, jasse du Traouquet (18807). £ C'est une simple variation à fleurs roses du P. magna, mais con- trairement à l'opinion de Lamotte (Prodr. fl. pl. centr., p. 327 du tirage à part), celle-ci n'est pas aussi commune dans la montagne que le type à fleurs blanches des mêmes altitudes; elle est cependant plus alpine. Le Boucage à grandes feuilles est dépuratif ; ses graines et sa racine sont stimulantes et diurétiques et elles excitent la sécrétion de la salive, 476. — P. Saxifraga L. C. Prés secs, bords des chemins ou des routes, éboulis des ter- rains schisteux ou calcaires des z. inf. et subalp. — Juillet-Sep- tembre. Nos exemplaires ont été récoltés de 700" (rochers calcaires du chemin de Perles à Unac) à 17407 (éboulis du Roc dés Sta- ramus) et principalement: aux alentours d'Ax (Castel-Maü, bosquet Clauselles, route d'Espagne, etc.), dans les montagnes de Prades (bois des Gouttines, bois de Fontfréde, etc.) et d'Ascou (vallon de Montaud, prairies de l'ancienne forge d'As- - cou, etc.). edo C'est la var. « rotundifolia Beck, F1. N .-Oesterr., p. 626, (P. rotun- difolia Scop.) qui est entièrement glabre, dont les segments des 102 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE feuilles inférieures suborbiculaires sont dentés, le terminal subcordé denté-lobé, rarement entier. Var. B dissectifolia Koch, Syn., éd. 2, p. 316, non Wallr. (1). AR. Talus, rochers, prairies des terrains siliceux dans les z. inf. et subalp. — Juillet-Septembre. Talus dela route sous Vaychis (8007); vallon de Montaud, rochers au bord du chemin (11807); dernières prairies de la vallée latérale d'Orgeix (14807); prairies de la Solana d'Andorre (16205). Plante glabre à folioles toutes profondément découpées en lobes falciformes. Var y cinerea Lamotte, Prodr. fl. pl. centr., p. 327 du tirage à part; P. nigra bot. nonnull. non Willd. (2) AR. Rochers et éboulis calcaires ou schisteux de la z. subalp. — Juillet-Septembre. Bords du ruisseau de la Gardio, sur Prades (12607); rochers au N. du col del Pradel (17007); éboulis du Roc des Scaramus (17402); schistes de la Baouzeille du Tarbézou (18407). Plante plus robuste, toute couverte d'une pubescence assez abon- dante, courte, crépue ; feuilles d'un vert cendré, à folioles obovales- cunéiformes, fortement crénelées, souvent subtrilobées, à lobes crénelées (Lamotte l. cit.). Les moutons recherchent avidement les feuilles du Boucage Saxi- frage et ses variétés. Obs. — Le P. anisum L., Anis vert, originaire du Levant, se ren. contre parfois à l'état subspontané dans les lieux incultes aux alentours d'Ax. On le cultive dans les jardins pour ses propriétés excitantes et carminatives. P'tychotis Koch 477. — P. heterophyllaK. Umb., p. 126 et auct. plur. ; Seseli Saxifragum L.; Jalcaria Saxifraga Rchb. fil. Ic. ff. germ., XXI, p. 12, t. 38. — Exsicc. : Soc. dauph., n° 1642. RR. Rochers, lieux arides des terrains calcaires de la z. subalp. (1) La plante de eu. est plus élevée et couverte d'une pubescence cend (2) Le P. nigra Will P. Saxifraga, B. major à integrifolia Wallr., qui encore observée en roni est aussi très pubescente-cendrée, mais il a 9-1 forme ovale-clliptique, as été 5 pa de ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 103 Prades, bords du chemin du bois de Fontfrède (12407); rochers du col de Marmare (123557), Carum L. (émend.) Koch 478. — C. verticillatum K. Umb., p. 122 et auct. mult. ; Sison verticillatum L.; Bunium verticillatnm G.et G. F1. de Fr., I, p. 729; Rchb. f. Jc. fl. germ., XXI, t. 32. — Exsicc.: Soc. dauph., n° 2071. C. Prairies tourbeuses, pelouses et rochers humides des ter- rains siliceux dans les z, inf. subalp. et alp. — Avril-septembre, suivant l'altitude. Nos exemplaires ont été récoltés de 665" (prairies des iles de la plaine de Savignac) à 1980» (pelouses de Paillères) et princi- palement : dans les montagnes d'Ascou (fontaine de Travernet, mouilléres del Rey, sur Montmija), de Mérens (mouillères du Cargathi, prés de la route nationale, etc.), d'Orlu et d'Orgeix (bords du lac de Naguilles, vallée latérale d'Orgeix, jasse de Mas- carel) et de Savignac (sous la cascade du Nagear, prairies de la Bédeille, mouilléres sur le ravin d'Eychenac, etc.). 479. — G. Carvi L. et auct. pl.; Bunium Carvi M.-Bieb. Fl. taur.-cauc., 1l, p. 211: Rchb.f., L. cit., t. 31, f., II, 4:13. — Exsicc. : Soc. din n° 4546. AR. Prairies et pelouses humides, champs, bords des che- mins, etc., des terrains schisteux ou calcaires, dans les z. inf., subalp. et alp. — Juin-Août. Prades, champs du chemin de la Fajolle (12407) ; jasse Fer- rière, sur l'Ourza (16807); bords de la voie muletière sous le col de Puymaurens, versant occidental (17807); pelouses au-dessus de la cabane de Baxouillade d'en bas (2000"). Nous avons aussi récolté cette espéce dans les Pyrénées-Orien- tales : versant oriental du col de Puymaurens(1850») et en Andorre : vallée du rio Madriu, prés de la fontaine de Fontvert (1700m) et prés de l'ancienne forge démolie (18207). Le Cumin des prés ou Anis des Vosges jouit des m&mes propriétés que lanis et le fenouil. Ses graines servent à aromatiser les froe mages; ses feuilles à l'état jeune, peuvent étre mangées en salade; elles donnent aussi par la cuisson un tana délicat et savoureux, trés goüté des pátres de nos mon 104 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE . Obs. — On observe parfois à l'état naturalisé sur les murs et dans tá décombres, aux alentours d'Ax et des villages, le Petroselinum sativum Hoffm., vulg. Persil, en patois Jounbert généralement cultivé pour l'usage de la cuisine et qui est en même temps excitant et diu- rétique. On rencontre aussi parfois à l'état subspontané dans les haies et les fossés l'Apium graveolens var. dulce DC, vulgo Céleri et var. rapaceum DC, vulgo Céleri-rave, en pátois Apit, que l'on cul- tive dans les jardins comme plantes alimentaires, Leur suc est tonique et fébrifuge et leurs feuilles sont réputées antiscorbutiques. Helosciadium Koch 480. — H. nodiflorum K. Umb.,p. 126; Sium nodiflorum L. ; Apium nodiflorum Rchb. f. Ic. fl. germ., XXI, t. 15, f. 1 et auct. nonnull. — Exsicc. : Soc. dauph., n* 5243. RR. Fossés marécageux, fontaines et canaux de la z. inf. — Juillet-Septembre. Plaine de Savignac, fossés et canaux de la voie ferrée (66 5n Var. B. intermedium Coss, et Germ. Fl. env. Paris, 2* édit., p. 256, R. Méme habitat que le type. — Marécages du vacant communal du Castelet, prés du Lagal (6507); Ax, fontaine du pré Notre-Dame, en face la gare (695®). Tiges grêles couchées-radicantes. Ombelles plus ou moins pédon- culées. Involucre à 1-2 folioles, plus rarement nul. Cette variété, comme l'indique son nom, est exactement intermédiaire entre les H. nodiflorum et repens. Treu 7. — PEUCÉDANÉES Benth. et Hook. Gen. pl. I, p. 863. Tordylium (Tournef.) L. 481. — T. maximum L. C. Lieux secs et pierreux, talus, rochers, pelouses de la z. inf. — Juillet-Août. ‘Rochers de Perles ; environs d'Ax : En-Castel, bosquet Clau- sellus, talus de la route nationale prés de la gare, etc. Ses grâines sont carminatives. (A suivre). Le Secrétaire perpétuel, Gérant du « Bulletin » : H: LÉVEILLÉ. Imprimerie de l'Institut de Bibliographie (Ancienne Maison Monnoyer). — 111-1904. Ouvrages offerts à la Bibliothèque : LANTAE CI m aufzaehlung der von D* A. PEWTHER und in seinem d mee von P.Kroo n Südafrika ud con nie bu. D" A. ZAHLBRÜCKNER, unter mitwirkung der erren E. ckel, K M. x fi "Reckinger, H. Schinz, und R. Schlechter Pars 11, 33 p: 3 pl. Cariceæ novæ vel minus cognitæ, Georg. KUKENTHALy 12 p. jù aes "pee sociales du Palatinat, D" M. LaNcrnoN; 28 p. (Extr. Bull. Soc. ó 3 Le sixième congrès de l'Union régionaliste bretonne, D" C. A. Picquétan, Sur une station du châtaignier fossile et vivant du Gantal, E. Maüry, $1 s Per bemerkungen zu der befestigungsweise flach gekeimter samen, Karr R 2 p. E New Labiates from California A. A. rr di pJ- | Le vallon du Dragon à Rognes (B.-du-Rh.). Nouvelles découvertes. f tiques. Eddike en Provence du Coton see pyracantha, L. Lec É, 5 p. La sexualité des UE dans le genre Ribes. H ybrides des ovdi; E c DE JANCZEWSKI, 10 p. 14 fig. Sur RP aa dé Maine-et-Loire, L: Consi£nE, 6 p. Una nuova specie di Erica dell africa australe, L. Curixo, 2 p. Contributa alla flora; briologica del Canada; E. Curio, 4 p. Flora von Deutschland, AWO und der Schweiz in wort und bild, Pr " D* Tuow&, livrais. 16-21, et 65 pl. E R La botanique en Provence au ^ siècle. se A iain Jean- Henri C 4 ler et Valerand Dourez, Lvpovic LEGRÉ, r 2 Projet de liste des signés marines pate mE Me M rie de l'Esc et la Corogne (incl. iles anglo-normandes), J. Craton, 1** févr. 1964, 19 p. Propositions de changements aux lois de la icit cies botanique 1867, par un groupe de botanistes belges et suisses, Genéve, Bále, gus " | Org., 1 15 idt 1904, 4 L'abri sous roche de la Tourillé, dies Murat (Cantal), Ant. Laugy et J. P ALLARY, 2 pl., 4 fig., 20 p., Hen Mice. G. Mobr-Louts: Mouvement de l'Herbier Bu Dr "ea Te. 115 n?* de doubles du Transvaal. De M. le D" C. A. PicquenarD, un beau lot de iam de Lloyd pro de son hérbiér et des sauté récoltées par l'expéditeur > De M.!G. Boxari, un lot de Pedicularis français, dessiccation remar arq iab! - = e J -B. CHARSONNEL, uné céntainé — en $ parts. De MENGIN, un. lot de plantes du i £ i Ster dV plantés LENS MIW, COvalcqoll M. Éd, sé: arw ETS, A VINA. ` De M. Rent Mainz; ün:lor dé plifités de CE: De M: ALFR. REYNIER; un lot ESIN de pie françaises. Loue DES PONPES Les docteurs der Ri avoir toujours - de l'eau saine de les remplacer par le Dessus dents crain entla gelée pour la pose ur fonctionneme système breveté, hors con dans les Expositions, se ours plaçant sans frais i sans réparations sur tous les uits, communal, mitoyen, one ancien et mporte quel diam ee. od fr. Paiement stis sais faction us p^ envoyé à l'essai et repris sans aucune enr s'il ne convenait ENV NCO D Ainsi que du nier di end les Eaux PE pe et y Has uée le Ig février s dg 03. T: S. CATALOGUE À Oféciol concernant la loi sur 19 février 1902 et mise S'adresser à MM. L. JONET & Cie ISMES (Nord) Fo ours s de la dE ad des chemins de fer du Nord, des chemins de fer d isa Lyon et à la Mcd remus et d'autres ns mpa- gnies, ainsi que d’un grand nombre de com- unes. en vi gueur NET et Cies oropan également, re profon ètres ani à plus de 100 m euscs Ré S c Nombr | On demande des KRéprésentants Ville de Paris, basins de 1900 : MEMBRE DU JURY, HORS CONCOURS SÉANCES DE L'ACADÉMIE CÉDER m I-VIH : 115 FR. FRANCO, Pucca. Neur Fh Linus et GUFFROY ci rud IX paraîtra avant fin 1904. ds ges e. DES. BOTANISTES y FRANCE ET ÉTRANGER: ? FR. z5O Di PLANTES irecteur, 28. rue. de Fore, a Mans s (Sarho) .. Echanges. | 7 dine le sommaire des ad) Penn 132 ANNÉE (3° Série) N° 173 1er AVRIL 1904 LSUIISELIIN DE L'ACADÉMIE INTERNATIONALE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE FILICES CAVALERIANAE D! H. Cunisr (Bâle) Dessins de GoNzaLvE DE CORDOUE Par le zèle du regretté Père Bodinier, les Annales de notre démie ont pu décrire bon nombre d'espèces VA adi Chin - trale, appelée Kouy-Tcheou. asia ge les vaillants code freres de Bodinier veulent bien continuer son œuvre, et le Père E. omme impo donner dé ces trouvailles: dém rera qu'il éontient des types ébioluiient inattendus, téráobraétt une fois de té de s de la haute Notons du re reste; que € 'est au Père rapis de s devons éjà un bon nombre des fougères décrites par moi sous le titre Filices. Bodinierinae dans i: Bulletin d'août etse sibdibri 1 02. oici ce que le Rév a communiqué à . Léveillé sur le pays dom provient cete école : : La Ai uM forme Langs p Kouy-Tcheou confina Kouang-Si et ou- Plantes ont été presque totis écoles à à Pin- -Fa, résidence du Père (1), dans un rayon de 20 kilomètres environ, ou bien sur ximative de ces endroits varie entre 1000 et (150. iin nis D'aprés une petite esquisse de carte, Pin-Fa est situé trés prés et au sud de la ligne de séparation des eaux entre le Yang- -Tze ui coule vers Chang-Hai et les rivières qui vont vers le epe dec VA peu eV ligne se dirige de l’ouest à ped et prend na aine de montagne occidentale qu'on doit franchir pour Ares in i Tsin-Gai, etune eine à RU au- -delà de laquelle an (1) Terrain calcaire relevant de l'étage triasique. AVRIL 1904. a 106 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Bullet. Acad., Mans, n° 153 et 154, iacu: 1902). Ces espéces non encore indiquées atteignent le chiffre de 24, donc justela moitié. Par la nouvelle collection Cavalerie le nombre des qw de fougères et Lycopodes du Kouy- -Tcheou indiqué dans mon premier travail (167), s’élève déjà à 191. Que dire de la richesse d'une région où, de Kouy-Yang, résidence ihi * Bodinier, à Pin-Fa, résidence du "ue Me pie à une r e va un tel degré ? Plus on exploite ce pays, Pob on arrive à con- clure que c'est làle maximum de la r Penal et en "mié temps de ja dispo des espéces sur la t ces espèces du Kou UIcheou ‘non encore contenues dans les Filices Bodinieriende, il faut citer avant tout l’Asple- tue un t n genre; puis le splendide Struthiopteris Cavaleriana m. sp., t développement le plus haut du genre, le Dipte ris Chinensis mbre de plus re an Dipteris, in Philos. Transact, of the Royal Soc. London Ser. B., ol. 194, 487 (1901); l'Adiantum acrocarpon z. sp. qui est une t s les plus o riginales possibles et l'As spidium por- SR n. sp. qui est une des formes les plus puissantes n. sp. fait l'effet d'un dérivé d'A. Nm Blu me, espèce des nes oelra des Iles de la Sonde, etc. Espérons que les Rev. Pères qui travaillent dans ces contrées reculées . “en le courage de continuer leurs recherches. n n'y >e a pas de plus Tjan en fait de botanique sur cette terre ! * 1. TnicHOMANES Japonicum Franch. Savat Enum. fl. Jap., C est une forme plus forte que celle connue du Japon, mais identique pour les caractères. Une fronde stérile est plus del- toide qu’ A gre et plus composée, et ressemble beaucoup au ; d pe m Sw. des Canaries, x Pieds. ibus d'eau, Niong-Ouong, 4 sept, 1902, Ce Anns a été déjà trouvé par Henry dans le Yunnan (Bull. Herb. Boiss. VI, 1898, 866), 9371; c'est donc une espèce es s'étendant jusqu'au S. du Japon 2. HYMENOPHYLLUM POLYANTHOS Sw. Forme largement deltoide, petite. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 107 Hab Pin-fa, Juin-on-chan, Ux face nord, 8 sept. 1902, 409. Chutes d'eau, 11 juin 1903, 1 * 3. HYMENOPHYLLUM BARBATUM|Van Den Bosch PEER Hé forme, mais indubitablement cette espèc in-fa, chute d'eau, 2 avr. 1903, 975. Plac citée du Japon, mais chinoise aussi, 4. PorvPopiUM HEDERACEUM Christ, Bull. Acad. Mans, N° 153 et 154, 2 Fo i à base contractée, moins accentuée que celle décrite et poetis loc. cit n-fa, bords des ruisseaux, grimpant sur les arbres à l'ombre; 5 fév. 1903, 853. 5. PorvProniuw wogMaLE Don Hab. — De Pin-fa à a ruisseaux, 14 NOV. 1902, 676: x Rp an oun (Selliguea) ivvorvrux Mett. — Pin-fa, janvier 1903, 877. ypodium (Selliguea), flexilobum 7. sp. siens a diptica (Thnbg.), var. flagellaris Christ, Bullet. Boiss., VII, (1899), 45. Je raic considéré cette plante que comme une var. de P. ellip- cum, lorsqu'elle m'est venue ie les yeux par M. Henry qui l'a collectée dans le Yunnan, 10769. Mais comme elle reparait identique dans * collection Carlene je ne puis lui refuser le rang aps Hab. — Pin-fa, grande grotte, 16 sept. 1902, 478. POLYPODIUM OM MrwGTZzEENSE Christ, in Bull. emen AAA 869. P: m age m Wall.,v. tone Clarke Msc. in Herb. Christ. — «De Pin-fa, à Fou-yun, haute montagne, rochers hu- Wer mei 15 sept. 1902, 697. Cette belle espèce aété trouvée par M. Ch. Clarke, à Shillong, 19. Mer Davinr Baker, dd. 89. — Pin-fa, Si-leon-gai. Route de oce Yudg, rochers, 28 juillet 1002, 140. lante trouvée par Henry dans le Yunnan. Largement ré- ed ans la Chine tempérée : Shensi (Giraldi), etc. 10. Niphobolus cavalerian + Sp. MIS voisin de N. linearifolius (Hook. II cent. 53) Giesenhag. ab eo foliis magis remotis, non obtusis sed acuminatis, longioribus (10 centim. |l angustioribus 2 1/2 mill. latis, margine minus reflexo, pilis stelligeris multo rarioribus sed majoribus. Hab Tsin-gai; Tchao-se, juill. 1903 1209. 1 IDipteris chinensis 7". sp. * emt grandeur, on a "— une partie seulement des sores qui couvrent toute la fice inférieure de la fronde). ua Mt una? + À ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 109 . Dipteris chinensis, n. sp. Nervis principalibus validis brunneis cylindrico convexis, an- gulo aperto distantibus, Dx latis, lobis haud 3 rofondis usque ad tertiam partem aut dimidiam lamine incisis, imbri- cato-confertis, ven ovatis obtusinsculis, dentibus latis remit soris eme flavo-oc des. irri du tiers plus petites, par les nervures prin- S; Le D: coit st a des nervures principales plus faibles et non bées, plus rapprochées, en angle étroit, à cause des lobes )- Chiste nsis est absolument différent et affecte à s'y | méprendre celui de nr | vulgaris. Dimensions de D. Chinensis : Moitié d'üne fronde adults et sorifère: longueur 25 centi- mètres, large ur 22 centimètres, lobe moyen 10 centimètres lon- Hah. — Pin-fa Niang-ouang près du Mont Juin-ou-Chan 31 aug. 1902, 341. « Couvre sur une vingtaine de mètres carrés » le pied d'un mioutieute surplombant un précipice; pas ail- » Epis » Comme toutes ces espèces endémiques de notre région, ce lle- là aussi peser. localisée à une station Li et fort restreinte. Ce serait une merveille pen i culture aricina Espèce a feuilles des plus nn msp du genre Rhizomate À ume: elongato, pennæ corvinæ crassitie, squa- mis fliformi bu seriatim rhizomati i impositis, 25 -—— longis, t 1/2 mill. latis, E 2 mill. latum sensim decres- 1 » =: 410 " ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE centibus, acuminatis, costa Yan manifesta v cma supra linea impressa indicata. Margine parum involuto. Nervis s Resp: ici- ig cum costa parallelis. Soris paginam aridis em ac ad marginem Uo Pee on Textura rigida, airo aridi, pea seu scaber — Pi üchr boa mong touan, 16 nov. 1902, 679. * 13. GymNOGRAMME MICROPHYLLA Hook I cent. tab. 16. — Pin-fa. Niang ouang, rochers, janv. 6 Il est M remarquable de voir re paraitre cette belle eo espèce, connue des Khasia mountains du Bengal oriental, à un distance SU formidable et dans un pays aussi différent. L 'jden- tité est absolue. 14. EM ve. Christ, Bull. Bois. VI 1898, 869. var. p aga . VAT. C'est la plante deut Ven e par Henry, mais dans une variété plus petite et pius ramassée que celle de Mengtze, 10.457. Je n'ose la séparer Hab. — Ruisseaux, cascades. Pin-fa, 21 aug. 1902, 239. 15. antum acrocarpon, n. sp. Miniature du m en Asie, appartenant = pr re de À, Gra- ii Hance du Ton- kin et de la Chine mérid., mais en diffère par le sore non encais- sé dans une échan- crure, mais saillant en verrue du pourtour du segment. a Adiantum acrocarpon n. sp. SON 2 t Fe gis, fronde 2 a c. (Plante de grandeur e pinnule grossie longa, pinnata, pinn is 5 paribus, orbi- culatis, 4 mill. latis, breviter P e d na integris glaucis, nervis 5 flabellatis simplicib us, uno soro r mill. lato api icali protruso, indusio brun fex Hab. — Ro ds chers bibis, chial d'eau. Pin-fa, 2 mars 1903, f: 16. ADIANTUM Re L. var. protrus yar. Pinnulis confers soris valde proeminentibus, oblongis, more Lindsayæ Perv Vid des multiples variétés de cette plante si répandue en ine ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 111 — Entre Kouy yang et Pin-fa.Entre Pin-fa et Tou-Yun. Mantes montagnes, 410 . Doryopteris muralis, n. $ ee D. Ducloüxii Christ de la Chine, in Bullet. Acad. ed N. 153 et 154, 231, et Pellaea kitchingii Bak. de Mada- i Valida, rhizomate brevi, cum basi yapmis ani squamis subu- latis atratis sparso. Foliis lpn aerd . dtipité rigido crasso subflexuoso, cum rachi costisque TA ml nitente, 17cent. longo, vpn palmato- pedata, late deltoidea, 7 cent. longa 7 cent. lata, fere EN innis inferioribus erecto-patenti- bus deorsum valde auctis, superioribus decurrentibus, mediis ad basin late peeps -connatis, omnibus sessilibus, apice frondis lobato acuminato. Pinnis infimis 4 cent. longis 4 cent. latis, acuminatis, fere usque ad rachim Tes Pinnulis dila 4 cent. longis, profunde lobatis, lobis 5 utroque latere, integris extura coriacea, colore atrovirente, opaco; pagina inferiore patbütoe nec glauca. Hab. — Pin-fa, 22 mai 1902, iier murs, Doryopte e Duclounit multo robustior, mágis Lélipodti, Pel- lea Kiichingil minus composita, tobis longioribus. * 18 Prznis incisa Thnbg. Hab. — Pin-fa, Niang-ouang, prés du mont Juin-ou-chan, « trouvé : dans un seul endroit ». 4 sept. 1902. Dans un pays oü tout est disséminé, méme cette plante ubi- quiste de : PÁsie chaude n'a été trouvée qu'à une seule station. N'a pas encore été trouvée du reste ni au Yunnan ni dans la Chine centrale, ce qui est plutót bizarre. 19 PTERIS LONGIFOLIA L. Hab. — Pin-fa, rochers, 13 sept. 1902, 449. 20. PLAGIOPYRIA ADNATA Blume A min Hab. — Pin-fa, 28 nov. 1902,2 * 21 Asplenium centrochinense 7. sp. Forme réduite du type d'A. vulcanicum Blume; en differe par des pinnæ plus petites : iei c. sur 7 mill., plus étroites, lancéo- lées linéaires acuminée de chaque côté, très ré liers, presque de la coûte fa bora, 3 milli- een longs, bruns; indus brun, appli- ond. 30 ‘centimètres sur 6 DT stipe 10 centimétres, brit roux, comme le rachis x Se TD Asplenium centrochinense n. sp. a et rene en RE ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 113 Ecailles de la base du stipe brun, Are 4 millimètres. Rhizôme court, non rampant, à frondes (et plus ? Hab. Pin-fa, 2 mars, re Précipités, 890. 22. ASPLENIUM RESECTUM SM Siehe petite, à lobes tirigaHok — Pin-fa, sous l'eau des exei des; 9 nov. 1902, 755. * 23 ASPLENIUM CUNEATUM Lamarck. Forme ned dee i en un peu coriace. b. ouy-noua Ha TEL N'a encore été trouvé ni au Vas ; ni i dans la Chine cen- trale. Plante commune dela région ‘Malai 24 ASPLENIUM Sa ga L: var. centroc nse n, Recedit a Pré Europai pinnis flabellato-cuneatis, apice ovatis grosse lobatis, soris brevibus Hab. — Pi in-fa, Juin- -ou-chang, voûtes humides, 8 sept. 1902, 413. * 25. Asplenium speluncæ n. spec. Constitue un nouveau groupe osulata, à fronde es rosette, à nervures se terminant en crosse. dans son genre par les Unique frondes LE caserne Aiipiétifums speluncæ 7. sp. Asplenium speluncæ n. sp DOE ype; grandeur ahire (Forme lobée ; grandeur naturelle) Sores d'Asplenium, autrement » plante se rangerait fort natu- Féllesietd dans les meo um Sp. 114 ACADÉMIE 1 DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Rhizomate brevi, squamis nigris subulatis obsito, foliis circa à Mi LA aar decumbentibus, stipite aut nullo aut 1 c longo ebeneo tenui, Seer ovato-oblonga xut I ligùlata obtusa basi ne rarius subcordata 5 c. longa lata, margine incrassato aut integro aut irregulariter undulato- lobato, lobis rotundatis guniateati partim brevibus partim pro- s, nervis o valde obliquis nec costam arginem P cras- sis, lanceolatis, approximatis peer. 2 1/2 mill. longis, in- dusio tenui griseo. oes glabra opaca P erai ba TOR eh fuscescente. — Pin-fa, entrée d’une grotte, voûte de rochers. Lis petits dekanit ressemblent fort à ed ane p mar gi- nellum Sw., les grands et lobés rappellent ium hy- bridum Milde. T X Diplazium Cavalerii nov. Trés voisin de D. Wichurae Mett., mais à sd plus pe ées, à bas à p tester ees trés 1086 45 € centimétres, trés grêle, na on ini achis, 12 pinnæ de chaque côté sous la pointe do je: p^ pts COIRA D. Aic hôte. Le vens de la Pant pd SE ues dh 'elle pend le long d'une pen in-fa, Juin-ou-chan, sas vig 47. desee: CRASPEDOSORUM Maxim. (Aspidium). C'est la eds orme que celle de Ke-ma- -tong et de Gan- pin, trés écaitieus Hab. Pics, o sept. 1902, Si-leon-gai, crevasses, 568. - AB, it Arm chum parvulu sp. La plus eaa de toutes les format du groupe de P. Lache- nense (Hook). rappelant, pour la découpure des pinnae, le P. vein omate Démo E s uenis foliis fasciculatis numero- sis, dpa ey I do ne mi acuminatis brunneis mis rachi tél fro iA 9 c. longa, 1/2 c. * lata, lanceolata lineari, obtusiuscula, versus basin parum atte- pinnis ca. 23 utroqu im confertis subim- bricatis, sessilibus (sim asymmetricis subauriculatis, parte anteriore solummodo lobatis, parte posteriore inte lo re- bis b vibus 3 ad 5 eleganter FF aristatis. Soris la ds réolinemibés brunneis 3 ad 4 pro pinga, prene oi do Textura squar- roso- ddr colore læ Habitu ad Asplenii viridis Hüds. pone minutas accedens. Hab. — Tsin-gai. Kai-po. Rochers près d'une grotte. Août 1902. 1234. #20 Pii se gere eic aes Diels flor. centr. chin. 193, var. margiuale n. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 115 Je dois séparer cette plante comme variété à cause des sores occupant le bord du côté antérieur des pinnæ, tandis que la plante de Diels a les sores au milieu a le bord et la costa. — Précipices Pin-fa, 2 mars 1902. 892. L'espéce a été trouvée par de Richthofen dans le Nan chuan. POLYSTICHUM ta r Christ. Bull. Acad, Mans. 30. n" 153 et 154 (1902). ab. — Pin-fa. chers, 3o mai 1902. 1216. 31. diss denk: PRAELONGUM [Christ, Bull. Acad. Mans, n° 154, Un i cbantillon trés développé démontre E e cette plante ma pas toujours seulement une oreillette à la base antérieure des 4 e. sa Polystichum parvulum n. sp. (Plante de grandeur naturelle ; pinnule grossie 7 fois) pinnæ, mais qu’elle est quelquefois bipennée, c’est-à-dire à 5 ou 6 pinnules libres dans la partie inférieure de la pinna. Ces pin- nules sont t 'Ovilos-abrondles obtuses à bords entiers et à Veces un peu aristée, un peu pétriolées à pétiole assez large, 1 en auriculée. Cela rappelle les liie de l’hybride entre nos P. lo lobatum (Sw) et P. Lonchitis (L.). Hab. Pin-fa, Ruisseaux, 2 mars 1903. 884. 116 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 32. CynrOMIUM voies (Sw) Prsl. var. caryotideum Hab. Pin-fa, utipichs, 2 mars 1902, 878. 33. Aspiium (Lastrea) Dicxinsit Franch. Sav. b. — Entre Touchan et Pin-fa; entre Tou yan et Pin-fa. rg mars 1903. 671.917. 34. AsPipiUM (Lastrea) avia ge Christ. Bull. Acad. Mans, n. 153 et 154. 255 Echantillon trés 'sorifére Nervures 6 de chaque ‘côté, fourchues, sores 6, au ose entre costa et bord, gros, bruns, ron Ha b. — Pin-fa, 3 juin 1903. 1036. fi Gir nuovo Gio orn. botan. Ital. IV. piat: 1897.94) ns moins partagée et à lobes bien plus mie valde elongato, 10 ad 30 c. longo, tenui, roseo-stramineo, basi squamis tenui- '€. longa 9 c. lata; pin infra apicem phun ds, bi reli infra r 4 ad 5 utroque latere pinnulæ infimæ, maxi- mis 2 mill. latis rotundatis brunneis sparsis. Indusio nullo. acie opaca ochraceo-viridi. ab. Pin-fa, Koute à Ouang-choi, sous les een. 17 oct. 1902. 845-774- Polystichum hecatopterum Diels. Var. MARGINALE n. var. (Fronde réduite d’un tiers) ~ ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 117 36. ASPIDIUN carysocoma Christ. Bull. Acad. Mans. [33 et 15 A. filix mas Sw. v. chrysocoma Christ, Bull, Boiss. IV (1898) Rhizome sans la Seed crinière d'écailles etindusie moins dur- cie, mais la méme plan Hab. Pin-fa. Niang- ong. Creux de rochers, 28 mai 1903. 101 37. Aspinium (Lastrea) envrugosonvM Eat. Cette plante prend assurément quelquefois un aspect de Polys- tichum md son tissu presque coriace et des dents aristées. Fo rachis extrémement couvert d'écailles longues et brunes. Hab. — Pin-fa buissons, 15 sept 1902, 452. 38. ^ ee r (Lastrea) 'sPecraABiLE Wallich ex Clarke, Fil. North-Ind. 526. Hab. Pin-fa, Juin ou chan sommet. 8 sept 1902. 410. Espèce du Nord de l'Inde et du Yunnan (Henry). 39. Aspinium (Lastrea) ixTERMEDIUM Blau L'échantillon, trop défectueux pour en préctest la forme exacte, picto à ce grou b. Pin-fa, ruisseaux, mars 1903, 880. * 40. Aspidium verdi ui HR . Sp. Trés deir eade ses dimensions grandes, ses 8 nervures d. dp m, ultra 1 metr. pinnatum. rachi valida, straminea ni- tente E uti tota planta. Pinnis lanceolato-linearibus 23 c. din 3 c. latis subfalcatis acuminatis ed Dukas sessili- , COS i straminea, margine crenato-serra eris Per Aes ts Ps 3 mill. latis vix 2 mill. elevatis, Ene serrulatis. Nervis obliquis gross (nervis et lobis 40 ad 5o "n "i d 8 omnibus conjaneti s, sub luce diaphanis urpurélt. soris 8 minutis medialibus. Indusio inconspicuo. Textura tenuiter cx dign colore laete virente. — Tsin-gai, Kao-po. ruisseau. 5 aug. 1903. 1225. 41. SAGENIA CICUTARIA (Swartz). var. tenerifrons Christ. Bull. Acad. Mans, n. 153 et 154. 257. Hab. — Pin-fa, Pu-klen, 17 fév. 1903, 872 et 873. 42 CYSTOPTERIS serosa“ Bedd. fil. Brit. Ind. Tab. 312. Handb. E. Hab. — Pin-fa, rochers, bord de ruisseau, 24 septembre 1902, 514. Cette espéce a été trouvée dans le Sikkim et à Moulmein ; 118 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE son apparition dans le fond de la Chine continentale est des plus remarquables. * 43. Struthiopteris Yet nov. spec Une plante étonnante et unique à raison de la fronde stérile largement deltoide à peu près tripinnatifide es plus beaux ornements de la one de l'Empire. Groupe de s. orientalis quant aux Sii fertiles très robustes, lisses et un Le trois espèces connues : S. germanica, S. orientalis et la nótre forment une série dans le développement de la fronde Vi adde hs bipennée aheno vers la base, fronde bipen- née à bas atténuée, fronde deltoide tripitmanifid e. Frondis pen stipite (ultra 10 centim.) longo, cum rachi ecu stramineo, squamis subulatis teneris paucis ochroleucis rso, fronde acuminata ce deltoidea 25 centimetris longa, 18 centimetris la ata, tripinnatifida, pinnis ovato-triangularibus acuminatis prevista è petiolatis paribus, ca 15 infraapicem loba- um, sursum falcatis, infimis longissimis, 10 centimetris longis a pinnulis infimis posterioribus max e longis, 1/2 cent. latis petiolulatis. Pinnulis obtusiusculis, late lanceola- tis, profund fimis fere ad rachim incisis, lobi is nulatis; pinnulis superioribus et apicalibus breviter Rp ec ervis in lobis pinnatis impressis apice ante m puncti- feris. Colore pallide virente, opaca, textura her : fertilis stipite longissimo, 31 centim. lon a- lido, p i crassitie, lignos cido brunneo-r fronde 30 centimetris longa, pinnis circa 13 utroque latere pari- nervis valde pere margine s igi uec scarioso. Textur dure coriacea, omar e atrato-castaneo, om es hautes montagnes e tre Pin-Fa et Tou- Yun n.En droits K banie « Les pus diae ont 3 à 5 feuilles non pomo et 1 à 3 fertiles ». TA. MIRENA HIRSUTA, Sw. Mie Hab. — Pin-Fa. Niang-ouang, 20 mai 1903, 101 done très cibus découverte au Japon, assez que en A55 DENNSTAEDTIA ScABRA Wall. (Dicksonia). in-Fa, près du mont Juin ou Chan, 4 septembre 1902, 387. 46. haut Moon L. var gss y. au 10 centimètres, fortement rampant, branches très arccotircies, longues de 3 à 5 centimétres, enchevétrées, feuilles Struthiopteris Cavaleriana n. (Fronde stérile en demi-grandeur) N: 120 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Y RL LU filiformes, très serrées, 3 à 4 millimètres. Epis 3 à 6 mil- limètres, Vsus filiformes , I Millie , "Déc ouvert par à | Bchitoeten. Mos. les environs de — hang-Hai Collines de Si-Leou gai. Pin- Fa, 27 septembre 1902, 664. 47. LYCOPODIUM CLAVATUM L. var. divaricatum Wall. Hab. — Mong-Touan, 15 no- vembre 1982, 696. 48. Zanger CASUARINOIDES Spring ^ Hab. Pin-Fa, précipices humides, T octobre 1902, 622, REMARQUE. — Une série de 8 Selaginelles attend encore la revision de la part du spécia- liste, M. Hieronymus, pour être publiée. ERRATUM Par erreur de l'imprimerie la planche II du dernier numéro a été réduite de 1/3 au lieu de 1/4. En conséquence les nom- bres indiquant les grossisse- ments doivent étre réduits dans la méme proportion c'est-à-dire de 1/12. Struthiopteris Cavaleriana »;. sp. (Fronde fertile en demi-grandeur.) T RO a p ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 121 Catalogue des plantes indigènes du bassin de la hante Ariège Par MM. H. Marcailhou-d'Ayméric et l'abbé A. Marcailhou-d'Ayméric (Suite) Heracleum L. 482. — H. Sphondylium L. et auct. plur. (1). Les savantes et judicieuses observations de Jordan et Boreau con- signées dans diverses publications (2), de 1849 à 1857, ont démontré que le type linnéen représentait un groupe auquel ils ont rattaché désireux de mettre en lumière les différences observées par eux entre les types bien tranchés, ont publié, en 1889, une étude des plus complètes de ce genre sous le titre : Essai monographique sur les espèces françaises du genre HERACLEUM (3). Ces derniers botanistes, après avoir traduit du latin la ah linnéenne de l’H. Sphon- dylium citée par Sprengel, en 1820, dans le 5e volume, p. 572 du Systema vegetabilium de Rœmer et Schultes, ajoutent « qu'elle convient à la plupart des espéces, sinon du genre, au moins de la section, qui ont toutes recues le nom d'H. Sphondylium ». Ce nom n effet, a été et peut encore être appliqué vaguement à toutes les pores de la section, mais à aucune avec certitude et précision. Jordan avait d'abord pris son H. æstivum pour type de PH. Sphon- dylium, mais il l'en sépara quand il reconnut que des échantillons de Suéde ne se rapportaient pet exactement à aucune des plantes désignées sous ce nom. D'aprés Lamotte, Prod. fl. plat. centr., p- 341 du tirage à part, PH. pratense Jord. serait le type admis par lui comme synonyme d'H. Sphondylium L. Plus récemment, M. John Briquet, le savant directeur du Jardin botanique de Genéve, a publié un remarquable mémoire scindé en (1) P. Bubani dans son Flora pyrenza, II, p. 394, réunit les Heracleum des Pyrénées sous le nom 4x Spko ndylium gran bs (Heracleum proteiforme Crantz, Stirp. austr., fasc, 3, ; Noul .b ous-p onné ie s agi "caet "rat e ænch, (Hera bet et EE sont énumérés, il dit: « Legi in *. optime favens. Pune. rem bene "igi credo sicque Noulet olim ». C'est une manière d'élucider les difficultés sans chercher à les résoudre. (2) Nous e at 1° . Jordan : "o. au Cat. des graines du Jard. Grenoble (1 1849), Hh 16, Pugill. pl. . 1852 ) pp. 74 et 75, Notes sur té ee. in ge et EUN Arch. fl. Fr. et All. ds R^ ke 1854), pp. 316-318; 2° de Boreau : Flore du centre de la Fra 3* édit. egg à pp. 287 et 258 et p. 75 (3) Revue de Botanique, Toulouse, toim VII, (1888-1889) pages 323 à Het La brochure tirée à part sphere il a 19 pages in-S*. Nous en possédons un exemplaire AVRIL 1004. 10 199 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE trois parties et intitulé : Etude sur la morphologie et la biologie de la feuille chez l'Heracleum Sphondylium L. (1 ans la premiére partie l'auteur expose le but de son étude, sous le titre : Introduction et donne un tableau synoptique des variétés ou . mieux des races de l'H. Sphondylium, utilisées pour son étude. La deuxiéme partie comprend la morphologie comparée des feuilles ; les variations dans la forme des segments, celles des lobes primaires et secondaires, ainsi que des dents, sont trés considérables et l'on peut distinguer, à ce point de vue, deux types extrémes reliés d'ailleurs entre eux par des degrés intermédiaires : 1° le type platyphylle repré- senté par les variétés granatense, latifolium (feuilles pinnatisèquées). var. setosum et montanum (feuilles ternées-palmatiséquées); 2° le type sténophylle, représenté par les variétés stenophyllum (feuilles pinna- tisèquées) et arctifrons (feuilles ternées-palmatiséquées); l'étude de la dissymétrie des segments foliaires latéraux, de la morphologie du segment terminal, des variations morphologiques dues au niveau et de la biologie des caractéres d'indument termine ce chap Dans la troisiéme partie de son travail, sous le titre: Pontis lauteur, aprés diverses considérations sur les faits de dissymétrie foliaire, donne: 1° des conclusions systématiques sur les races ou variétés dont la réunion constitue l'Heracleum Sphondylium et dé- montre que les caractéres utilisés pour la distinction des variétés, regardées à tort comme des espéces distinctes (feuilles pinnatisé- quées et palm atiséquées, platyphyllie et sténophyllie, intensité de lindument, intensité de la dissymétrie des segments latéraux) sont variables et que les transitions ou formes de passage sont nom- reuses, quand on les étudie sur d'abondants matériaux d'herbier et surtout sur le terrain; 2? des conclusions phylogénétiques avec le tableau des variations paralléles. ous reconnaissons qu'il existe de nombreuses formes intermé- prie rattachant entre elles les diverses variétés de H. Sphon- dylium, mais, moins réducteur que M. J. Briquet, nous ne parta- ons pas son opinion au sujet des Heracleum, setosum et granatense ue nous considérons comme appartenant à un méme groupe mais constituant une espèce et une forme bien distinctes de VH. Sphon- dylium ; de plus, l’auteur semble ignorer que la var. granatense existe dans les Pyrénées (2). Nous possédons en herbier, sous le nom d'Heracleum dame F chives des prisé physiques et naturelles), 107° année, 4° piritde js tome XV. pe n° a) ) p Bureau des oia. rue d Pilisserie, 2) A la page 211 ve piia citées, nous st « La var. granatense est, en effet, spéciale aux provinces espagn gehe Grenade et de Castille ». Or, nous possédons cette plaate + p elle est indiquée par MM. Rouy et Camus, Fl. de Fr., VII, p- dans deux localités des Prhiaiee-Oclestales, d'aprés G. Gautier et "Oliver et dens le piss tement de Vaucluse au mont Ventoux (DC. d'après Boissier, Elench., n° 87). 1) Ar (15 février 1903) pages ra ^ ca t fascic f (15 mars 1903) pages 311-326. Genev ; apo ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 123 lium:L., des échantillons incomplets qui ne peuvent être déterminés avec certitude, mais d’après l’étude attentive que nous en avons fait, ils se rapportent très probablement aux deux formes suivantes : ? H. pratense Jord. (pr. sp.) Pugill. (1852) p. 74; Bor. Fl. du cenir. Fr., éd. 3 (1857) p. 287; Timbal et Marçais, loc. cit., P. 334 ER 14 du tirage à part). Savignac, ancienne prairie Astrié, sur la rive gauche de Ariège. — Septembre. ? H. angustatum Bor. l. cit., p. 758 ; H. pratense, B. La- mottei T. Cess. Cat. pl. vascul. Creuse, in Bull. Soc. sc. nat. Creuse, 1861, p. 320, suivant Lamotte, Prodr. fl. plat. centr., p. 341; Timb. et Març., l. cit., p. 330 (p. 10 du tirage à part). Savignac, lieux pierreux le long des murs de l'ancien enclos Sarda. — Septembre. Ces deux plantes sont indiquées, en effet, dans les terrains grani- tiques par Timbal et Marçais, l. cit. Nous nous proposons de les étudier de nouveau sur le vif et dans les mêmes localités, pour avoir une certitude dans nos déterminations. 483. — H. setosum Lapeyr. Hist. abr. pl. Pyr. p. 153 et Sup- plém., p. 43 ; H. Panaces auct. mult., non L. ; Timb. et Marc. loc. cit., pp. 334-335 (pp. 14 et 15 du tirage à part); H. seto- sum « genuinum Rouy et Camus, F1. de Fr., VII, p. 381. — Exsicc.: Billot, F1. Gall. et Germ., n° 2470. C. Prairies, pelouses, lieux rocailleux et ombragés des terrains siliceux, dans les z. inf. et subalp. — Juin-Août. Nos exemplaires (14 localités) ont été récoltés de 800" (prai- ries du parc d'Orgeix) à 1660 mètres (dernières prairies de la Solana d' Andore) et principalement dans les montagnes : d'Ascou (vallon del Pradel, à l'Eycherque ; vallée de la Lauze : prairies de Lavail, prairies de Montmija, etc.), de Mérens et de l'Hospi- talet (pech de Roland, prairies de Mérens sur les métairies du Crémal, prairies de Saliens, prairies en aval et en amont du village de l'Hospitalet, etc.), d'Orlu et d'Orgeix (fontaine de Majesté, vallée latérale d'Orgeix, etc.), de Prades (prairies du quartier de la Jouncasse, etc.) et de Savignac (vallée du Nagear, près de la cascade de la Pujole, etc.). - Nous reconnaissons cette plante : à ses feuilles inférieures ternées- palmatiséquées, amples, à segments distincts à lobes aigus et termi- 124 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE nés par un mucron, rudes, d’un vert foncé en dessus et d’un blanc grisâtre en dessous; à ses ombelles à 15-40 rayons inégaux, à son ovaire velu, etc. Elle a été confondue par divers auteurs avec PH. Panaces de Linné, décrit par cet illustre botaniste dans son Hortus upsaliensis (1748), p. 65, sur un échantillon de Sibérie, mais d'aprés yman, Conspect. fl. europ., p. 289: « PH. Panaces I... nese rapporte à aucune des espéces de ce genre et n'appartient pas à la flore d'Eu- rope. » Forma. — H. granatense Boiss. (pr. sp.) Elench. pl. hisp. (1838), p. 49, n° 87 et Voy. bot. midi Esp., I (1839), p. 254; Timb. et Marg. loc. cit., p. 331 (p. 11 du tirage à part); H. setosum B granatense Rouy et Cam. l. cit, — Exsicc. : Huter Porta et Rigo, Iter hispan., I, n° 589. R. Prairies des terrains siliceux dela z. subalp. —Juillet-Août.. L'Hospitalet, prairies du chemin d'Andorre, rive gauche de l'Ariége, sur le pont Cerda (1550m) et prairies de la rive droite en amont de ce pont (1570"). M. G. Gautier, qui a vérifié nos échantillons, a récolté cette plante avec nous aux localités indiquées, Il est lepremier qui l'ait signalée en France «dans les prairies entre Py et le col de MANIER et au Capsir dans les prairies de Conangle» (1). Ses dé té confirmées par Boissier. Plus tard, Oliver l'avait récoltée à Nohàdes. Elle est facile à confondre à première vue avec PH., pyrenaicum Lamk., dont elle se distingue cependant par ses feuilles inférieures pinnatiséquées et non palmatifides et la pubescence plus forte du revers inférieur des feuilles. C'est pour nous une forme ou mieux une race pyrénéenne, intermédiaire entre les H. setosum Lap. et H. pyrenaicum Lamk. gres rappelerons que la localité princeps de PH. granatense est la e de Monachil, dans la Sierra-Nevada (Espagne, province de VAadsoukiri le long des torrents, entre 1200m et 1800m d'altitude. 484. — H. pyrenaicum Lamk. Dict., I, p. 403; Gr. et Godr. Fl. de Fr., 1, p. 697 (pr. p.) (2); H. alpinum B pyre- naicum Pers. Syn., I, p. 3145; H. amplifolium Lap. Fl. Pyr., t. 79 et 8o et Hist. abr. pl. Pyr., p. 153; Rchb. fil. Icon. fl. germ., XXI, t. 133 (3); Timb. et Marg. loc. čit., p. 336 pé sbe sae v tes sers er hpbe ent, e P iae plantes rares où nouvelles des Pyrénées- Aa par G. pero (Bull. Soc. .. tome XXXVILI (1831) session extraordinaire à Collioure, p. X i on se rapporte rt à une plante du Jura, séparée a. eo QU & a t S € = o a nty s uranum. G) La "gere di l'ouvrage de Reichenbach est faite d’ aprés les exemplaires envoyés des Pyrénées à ce - taniste et récoltés dans la vallée d'Eyne par Endress ct dans la va allée du Lys par Auni goiek px SD PARA RE à _ to [^ ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE (p. 16 du tirage à part). — Exsicc. : Soc. dauph., n° 5400 (legil abbé Margais, Htes.-Pyr., 1888). AR. — Prairies siliceuses de la z. subalp. — Juillet-Août. Vallée de l'Oriége, prairies du Bisp, sur la rive droite (1100"). Vallée de l'Ariége : L'Hospitalet, prairies des Courtalassés en aval du village (14109) et prairies de la rive gauche de l'Ariége, sur le pont Cerda (1530"); Solana d'Andorre, prairies en des- sous du confluent du Baladra et de l'Ariége (1660"). C'est une plante spéciale aux Pyrénées, à feuilles radicales lon- guement pétiolées, arrondies, cordées, 3-7 lobées, dentées, à ombelles trés amples et à rayons nombreux (30-40) etc. Elle est indiquée par M. Lazerges dans son Catal. des pl. récolt. dans départ. Ariège (1877), p. 19 du tirage à part, «aux prairies de Mérens » (1) et par Timbal- Lagrave et Jeanbernat dans le Massif du Llaurenti, p. 191 du tirage à part (1879) « à la Baouzeille du Tarbézou ». La localité de « l'Hos- pitalet » avait été déjà indiquée par Timbal-Lagr. et Margais dans leur Essai monogr. du g. Heracleum, déjà cité par nous et ces au- teurs ajoutent : « Lamarck dit des feuilles de cette plante qu'elles rappellent celles de l'Acer Pseudo-Platanus ; Grenier et Godron repé- tent la méme indication; Pourret qui avait donné à Lamarck UH. pyrenaicum Cusson, dit que les feuilles ont quelquefois une paire de folioles séparées ; ce fut sur ce caractére que Lapeyrouse établit son H. amplifolium qui ne diffère pas autrement de PH. pyrenaicum., Lapeyrouse avait le tort de ne considérer que les feuilles pour dis- tinguer les Berces des Pyrénées. Dans son Supplément, pp. 43 et 44, il établit un H. testiculatum qui n'est qu'une variété moins développée de PH. pyrenaicum ; il base le nom de testiculatum sur un caractère accidentel tiré des racines et il cite comme localité la prairie de Moulié, plaine de Benou, le long du bois, Basses-Pyrénées ». Nous ajouterons que les sangliers qui ravagent parfois non con- trées sont trés friands des racines des Heracleum, en français Berces, en patois Cournassos. Peucedanum (Tournef.) L. 485. — P. Oreoselinum Monch, Meth. pl., p. 82; Atha- manta Oreoselinum L. ; Rchb. f. Ic. fl. germ., XXI, t. 119.— Exsicc. : Soc. dauph., n° 1225. AC. Rochers herbus, prés secs des terrains siliccux de la z. infér. — R. dans la z. subalp. — Juin-Août. tt) Sous te nom d'H: anmplifolium, 126 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Rochers de la route nationale, au pas étroit du Castelet (6659); rochers au N .-O. du village du Castelet (6807) ; Savignac, prai- ries de la rive droite sous la cascade du Nagear (690?) ; rochers sur les mouilléres de Savignac (8207); prairies de la métairie Martin à Arnet, sous la route de l'Aude (8707); prairies d'Ignaux, le long du ruisseau d'Eychenac (920%) et sous le tour- nant des Gardelles (10807); prairies entre Ascou et l'ancienne forge (10407). Imperatoria L. 486. — I. Ostruthium L.; Peucedanum Ostruthium Koch, Umb., p. 95; Rchb. fil. Ic. fl. germ., XXI, t. 123. — Exsicc.: Soc, dauph., n° 5248. C. Pâturages et rochers humides, bords des ruisseaux, des cascades et des torrents, dans les z. subalp. et alp. — Juillet- Septembre. ? Nos exemplaires (18 localités) ont été récoltés à 1250" (bords du Nagear, sous la jasse des Esquers d’en-haut) à 2390" (rochers sur la fontaine du Caugnot de l'Albe) et principalement dans les - montagnes: de Mérens et de l'Hospitalet (vallée du Nabré, bords du torrent; vallée du Mourgouillou, cascade sur le lac du Comté; vallée des Bésines, jasse de Bessatel ; jasse d'Auriol; bords du Sisca sur l'orry de la Bésine; Solana d'Andorre, bords de l'Ariége, sous la jasse de Baquemorte; vallon de Font-Négre, sous le pas de la Casa; éboulis des vaillettes de Font-Nègre,etc.), de Savignac (vallée du Nagear, cascade sur la jasse du pla- d'Arlaou et cascade de la Pujole, éboulis sous l'estagnol du Nagear et cascade sous le lac Bleu, etc.) et d'Orlu (versant sep* tentrional du pic de Perregeat, vallon des Peyrisses sous le pic d'Outxis, etc.). Sa racine est trés aromatique. C'est un excitant carminatif qui entre dans la composition de la liqueur de la Grande-Chartreuse. D’après Lapeyrouse, Hist. abr. pl. Pyr., p. 162: « Elle est renommée — a parmi les bergers ; ceux del'Ariége la nomment Salsifratgé ». Trigu 8. — ANGELICÉES Koch, Umb., p. 98. Selinum L. (pr. p.); Hoffm. 487. — S. pyrenæum Gouan, Illustr. et Obs. bot. p. 11 et p. 83, t. 5; Seseli pyreneum L.; Angelica pyrenæa Sprengel, ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 197 Umbell., p. 62 et auct. mult. ; Rchb. fil. Jc. fl. germ., XXI, t. 97. — Exsicc. : Soc. dauph., n° 4536. CC. Prairies humides, pâturages des montagnes siliceuses, plus rarement calcaires, dans les z. subalp. et alp. — Juin- Octobre. Nos exemplaires (plus de 40 localités !) ont été récoltés de 1355m (col de Marmare) à 2565" (créte de la porteille de Ma- dides) et principalement dans les montagnes d'Ascou, d'Ax, de l'Hospitalet, de Mérens, d'Orgeix, d'Orlu, de Savignac et de Prades. Suivant la juste observation de Boreau, FI. du centr. Fr., édit. 3, p. 283: « Le collet de la racine sans fibrilles, et les fruits à cótes ailées font distinguer aisément cette plante du Meum Mutellina Gartner, dont elle a le port ». Angelica L. 488. — A. silvestris L. ; Rchb. f. Ic.fl. germ., XXI, t. 95, f. i, — Exsicc.: Soc. dauph., n° 4109. AC. Prairies, bord des riviéres, lieux frais des terrains sili- ceux, dans les z. inf. et subalp. — Juillet-Septembre. Le Castelet, prairies de la rive gauche de l'Ariège (6607) ; Savignac, prairies de la rive droite, prés du pont sur l'Ariége (6757); environs d'Ax : prairie Boyé à l'Esquiroulet (7007) et prairies de la 2° Bazerque (850"); vallée de la Lauze, prairies du soula de Montmija (1260") etc. i C'est la var. a genuina Gr. et Godr. Fl. de Fr., 1, p. 685 (A. pra- tensis Presl, non M.-Bieb.). Feuilles tripinnées à folioles ovales peu ou point atténuées, les supérieures non décurrentes, les inférieures petiolulées, à dents fines et irréguliéres ; fruits gros. Var. 8 elatior Gr. et Godr. l. cit. (an Wahlbg. ?); À. montana Schleicher, Catal. pl. Helv., éd. 3 (1815); Rchb. f. I. cit., t. 96. — Exsicc. : Billot FI. Gall. et Germ., n° 3390. R. Même habitat que À. silvestris, mais plus rare dans la z. inf. — Juillet-Octobre. uen de Ruisseau de Biscarabé, sous le hameau de Petches (850m); 198 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE prairies sur le village de Mérens (r1100%); vallée du Nagear, bords du torrent sur le pont du Ressec (1325m), Se distingue du type : par sa taille plus élevée, ses feuilles plus larges à folioles oblongues-lancéolées assez longuement atténuées, les supérieures trilobées et décurrentes, les inférieures sessiles toutes largement et réguliérement dentées, ses fruits de moitié plus petits. Cette plante tient le milieu entre les A. silvestris et A. ebulifolia Lap., mais des intermédiaires la rapprochent souvent aussi de l'A. silvestris. 489. — A. ebulifolia Lap. Hist. abr. pl. pyr. (1813), p. 1565 A. Rasoulsi (1) Gouan, Ill. et Obs. bot. (1773) p. 13, 1. 6; A. Rasoulsii DC., Fl. fr., IV, p. 305 ,n° 3458 et A. Razoulsii DC. Prodr., IV, p. 167. — Exsicc. : F. Schultz, Herb. norm., nov. ser., n* 267. C. Bords des ruisseaux et des cascades, prairies et pâturages trés humides des terrains siliceux dans les z. inf. et subalp. — Mai-Août. Nos exemplaires (12 localités) ont été récoltés de 650" (Le Castelet, bords du Lagal, derrière le château) à 15807 (prairies de l'Hospitalet en amont du pont Cerda et principalement dans les montagnes) de Savignac (prairies sous lacascade du Nagear, prairies de la Bédeille, cascade sur la jasse du pla-d'Arlaou, jasse de Gireys, etc.), d'Ascou (prairies de Montmija vers la mé- tairie del Pèré, etc.), de l'Hospitalet (bords de l'Ariège, etc.), d'Orgeix (vallée latérale, etc.) et de Sorgeat (bords de la route de Prades, etc.). Malgré les droits de priorité pour la publication, en faveur de Gouan, nous avons, à l'exemple de P. Bubani, Fl, pyr., lI, p. 386, adopté la dénomination de Lapeyrouse, puisque d'aprés ce dernier botaniste la plante aurait été déjà observée et récoltée dans les Pyré- nées par Fagon (en 1675), par Tournefort (en 1685) et par Cusson (en 1760 ?). Celui-ci l'avait méme nommée A. viendra en (1) Le texte des Il/lustrationes de Gouan porte en marge : Angeli ca Rayulii et la Piin che vi de cet ouvrage, défectueuse pour les fruits, porte l'inscription : Angelica warst e ces deux graphies sont lec ueuses, d' Ree l'article 9 de Régles de la nomenclature. erlin, par Ad. Engler et ses assistants sque la plante a été dédiéc par Gouan à A ami Rasouls (et non Pacte s) pharmacien à à | Perpignan et son camarade d' eti rui lau- renti en Marcus 1768, elle doit étre nommée : Angelica Rasoulsi et cette Miti cin est la seule correc (2) Pie je Ca sson, peu connu des botanistes pyrénéens, est mort à Montpellier, sa V ille natale, le p novembre 1783, laissant malheureusement inachevé le sera qu'il avait entre ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 129 Gouan, l. cit., donne la phrase synonymique de Boccone : « Pan ipia 'Ebuli laciniatis foliis », in Museo di piante rare della Sicilia (1697) t. 99. Cette phrase a servi de base à Lapeyrouse pour créer la dénomination binaire d'Angelica ebulifolia « qui lui conviendrait bien » suivant de Candolle, Fl. fr., V, p. 508. Bubani, l. cit. dit avoir récolté datis notre circonscription florale un exemplaire à ombelle prolifère : « Lusum umbella prolifera de- cerpsi in Pyr. sept. auriger. ad la Forge d'Orgés (1), die 10 Aug. Nous possédons la sous-variété suivante laquelle nous parait étre un état tératologique de la plante qui ne fructifie pas S.-var. purpurea Lavert. (pr. var.) sec. Gilet et Magne, Nouv. fl. fr., 4° édition, p. 204. — RR. Prairies de la rive gauche du Nagear, sous le bois de Las Planes (10107). — Juillet. Cette sous-variété rapportée par Gilet et Magne, l. cit. à PA. mon- tana est caractérisée par la couleur vert-foncé, teinté de pourpre qui revêt les feuilles et les Seg Les Angéliques sont peu recherchées par les bestiaux. Dans que el- ques jardins on cultive l'Archangelica officinalis Hoffm. originaire Nord ; sa racine est tonique, sa tige aromatique et son fruit sto- tiachique. Elle est utilisée en confiserie ESPÈCES ET VARIÉTÉS A RECHERCHER OU A EXCLURE Nous suivrons pour de ces purs 5 variétés l'ordre systé- matique adopté par nous dans ce appa raiso Cau har s grandiflora L. « montagnes de Mijanès et de Pailléres... (La . Hist. abr. pl. Pyr., p. 142). C'est LEM in andiflora a Hoffm., plane dé s champs calcaires et 'argileux, qui a échappé jusqu'à ce jour xs recherches de Timbal-Lagrave et aux nôtres; elle ne croit T vea pas à une telle altitude. C. leptophylla L. « ... Ax, dans les récoltes » (Lap., l; cit., p. 143). Plante du S.-E. et de la région méditerranéenne. Œnanthe peucedanifo . Amsur (En- Boi SU » (Lap. 4. cit., p. 158). Plante des prairies humides. et sablonneuses de la plaine et des pris Ombellife t dont nous connaissons les résultats par une analyse due de Sean Docteur en médecine, en 1753, il fut envoyé en n Espagne sur la proposition de Jussieu pour ex Sr ce pays au point de vue botanique et étendit ses recherches jusqu'aux Baléares. On le retrouve plus tard exerçant la médecine à Montpe llier et, de € 5 1771, le ge a pour rappeler ses travaux € tudes spécia ir Ombres. (Renseignements fournis par M. Ch. F lahault "directeur d de l'Institut “ounique pellier). — blié dans les ionske de la Société médicale de Paris, en 1782, p. 280, a été maintenu dans les flores françaises. (1) C'est Orgeix qu'il fau t lire. 130 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE basses vallées, qui ne remonte pas jusqu'à Ax et par suite aux localités indi- quées par Lapeyrouse. CE. pimpinelloidea L. «... Ax »(Lap., l. cit., p. 159). Même observa- tion. Seseli vods L. . Laguei illère espagne Ax, dans les prés » (Lam: I. eit, p. 103). - Phanite de la ré méridionale (Aude, Hérault, Gard, etc.) et dés terrains arides et iie ein ne pouvant croitre aux loca- lités indiquées. thamanta crithmoidea Lap., l. cit., p. 148 : « Lagueillère mds, lière], Amsur (En-Sur), Asparagou (Paraou). » C'est la var. pubescens DC. du Libanotis montana All., non observée par nous dans ces localités mais que nous possédons du pic oriental du Col Rouge, contrefort du Carlitte (Pyr.-Or.) où nous bodas récoltée le 17 opan 1888, à 2650" d’altitude. Ligusticum ferulaceum All. «...àla Soulan ru. l. cit., p. 155). da gr des Alpes et du tre synonyme de Lig. Seguir Vill., non Koch, et qui n’a pas encore ch Ph e meri les Pyrén s. Lapeyrouse l'a sürement confondue avec le Es voi s K. yg croit rob cette r Lig.simplex Lap g^ 155; L. Seguieri Vill. sec. 1 ail- lères, la Soulane ». M. TER dressia pyrenaica Gay, plante spéciale aux pâturages élevés des Pintotu-Onetaés e t de he Cerdagne espagnole, vai- nement cherchée par nous aux localités indiqué ig. pyrenaicum Gouan : « xis à tok cnt de men » (La zerges Cat. pl. du départ. Ariège, p. 19 du tirage à part (1877). Plante de la région subalpine des Pyrénées Orientales (Capsir, val d'Eynes. etc.) qui ne croit pas aux ecd Apa uées. unium flexuosum With.« Songe Asparagou [Paraou] » (Lap. LE, p. 1146): Cest lec Conopodium denudatum K., mais Lapeyrouse a sans doute vu en ces desse hee es n "il signale 1 le Myrrhis virgi des bota- nistes pyrénéens mais non le Bunium pyrenœum de Loiseleu Bupleurum junceum L. « « port de Pollires » dag: cit., p. vp ue pare: aux vallées chaudes et basses du Midi, i e et de TEst de la Fra 1 ne peut croitre dans une région aussi froide, exposée à tous - les vents PY à une altitude de 1972"! Laserpitium simplex L. bu ^ l'ai rencontré qu'à la Soulane; Pour- n: EIS re » (Lap, L. » P. 152 Mies le Pachypleurum sim- as fc tium simplex (Pourr.) p , qui est l'Endressia pyrenaica Gay et a échappé à nos investigations dans la localité indiquée. Peucedanum officinale L. « Ax, Orgeix. » (Lap., L. cit., p. 149): Es péce des plaines et des basses montagnes de la région mediterranéenne de sie Ag de PO. et du centre de la France qui ne croît pas aux localités indi- uées P. Silaus L. « ... au pied de Paillères ». (Lap., l. cit., p. 149). C'est tie Silaus pratensis Besser, indiqué par Timbal-Lagrave et Jeanbernat ver diverses localités du Massif du Llaurenti (p. du tirage à part) et nou 189 vons vainement recherché € = versant occidental du port de Pail- Ico P. 41; Gr. et Godr., FI. de Fr., bp S l'avaient déjà exclu We ia fore francaise. S. Monnierii L. « Ax » (Lap., l. cit., p. 148). Plante de l'Asie orientale! ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 431 synonyme du Cnidium Monnieri Cusson, qui n’a rupe été signalé dans les Pyrénées aprés Lapeyrouse. Reichenbach fils, 1. cit. p. 4o, dit en effet « Cnidi CI T owe ., non apud nos nuper r eper rtum, videtur Dahuri tantum civis. Cf. b. Fl. ross.». Cette plante a dû s'égarer dans l’her- bier pyrénéen de Noi oi et provenait sans doute de son herbier exo- ique FamiuLLE XXXVII. — ARALIACÉES ou HEDERACÉES Hedera (Tournef.) L. 490. — H. Helix L. et auct plur. C. Rochers siliceux, vieux murs, troncs d’arbres de la z. inf., aux alentours d’Ax : route de l’Aude, bosquet Clauselles sur la gare, l'Esquiroulet, monticule d'Esqueno-d'Azé, quartiers de la Solitude et de Ventouse sur En-Castel, arbres du parc du Teich, etc. — Fl. : Octobre-Décembre; Fr.: Janvier-Mars. On observe parfois la plante rampant sur terre, dans les lieux ombragés (S.-var. prostrata Coss. et Germ. F1. env. Paris, 2° édit. p.279). C'est une espèce trés polymorphe dans la grandeur des fleurs; la forme des feuilles alternes, coriaces, persistant pendant l'hiver’ dans la densité des ombelles, simples, subglobuleuses à rayons nom- breux, couverts de poils étoilés, etc Suivant la juste observation de Lamotte, Prodr. fl. plat, centr. Fr., p. 350 du tirage à part : « Les rameaux qui rampent sur la terre, sur les arbres ou les murs ne fleurissent pas; ceux qui donnent des fleurs sont toujours dressés, séparés du support et dépourvus de racines adventives ». Les feuilles du Lierre grimpant vulgo Lierre, en patois Héoudré sont fréquemment utilisées pour l'entretien et l'écoulement des exu- toires ; ses fruits purgatifs sont peu usités. Malgré leur amertume.ses feuilles sont recherchées avidement par les chèvres, les moutons et les vaches Famizze XXXVIII. — CORNUACÉES Cornus (Tournef.) L. 491. — C. sanguinea L.; Cus. et Ansb. Herb. fl. fr., XI, Corn., t. 2. — Exsicc. : Billot, FI. Gal. et Germ., n° 2 AR. Lieux boisés de tous les terrains de la z. inf. jusqu'à la limite inf. de la z. subalp. — Juin-Juillet. — Ax, parc du Teich 132 ACADÉMIE DE GÉOGRA (720") où il a peut-être été planté ; bois sur les moulines de l'Es- quiroulet (820"); clot de Maley, sous la fontaine (1010") etc. Son bois trés dur sert à confectionner des manches d'outils ; ses fruits noirs à saveur amére sontastringents et délaissés par le bétail. Observ. — Les auteurs les plus compétents en fait de systématique (Baillon, Van Tieghem, etc.) et les floristes allemands placent la famille des Viscacées ou Loranthacées à côté des Santalacées (Mono- chlamydées.) FawiL.LE XXXIX. — RUBIACÉES Galium L. (1) Section I. — Cruciar DC. Prodr., IV, p. 605. 492. — G. Cruciata Scop. Fl. carn., éd. 2, vol. 1, p. 100; Valantia Cruciata L.; Vaillantia Cruciata Lamk. Illustr., t. 843, f. 1.; Rchb. fil. Ic. fl. germ., XVII, t. 134. f. 1. C. Haies, pelouses, lieux frais, talus, etc., de tous les terrains dans lesz. inf. et subalp. — Mai-Juillet. Nos exemplaires ont été récoltés de 700" (Ax, pelouses sous la chátaigneraie d'En-Castel) à 1.240" (Prades, talus de la grand'route) et principalement aux alentours d'Ax et d'Ascou. Nous ne possédons que le type. On emploie l'infusion de cette plante contre les maladies de la vessie et, à cause de son astringence, nos, paysans ont essayé de l'employer pour réduire les hernies des petits enfants. 493. — G. vernum Scop. l. cit., p. 99; Valantia glabra L.; G. glabrum Roehl. Deutschl. Fl., p. 145, non Thunbg. nec Hoffm.; Rchb. f. L. cit., f. 2. —€— d (1) i EM upart A va tiem aus de ce genre Toan Mns 'en 1887 inclusivement ont été revus par Timbal-Lagrave. Quand il nous a été sible d'identifier nos spécimens ux Ai distribués 1 E les divers exsiccata a avec ies anres et les figures : 1* des Jeoms + germ. elvet. de Reichenbach ; 2* de l'Herbier de la Flore française de Cusin et Ansbergue ; 2° des Illustrations de la Flore des environs de Pari de Cosson et Germain, nous avons cité les numéros d'exsíccata, ces planches et ces figures. ACADÉMIE DE GÉDIGRAPHIE BOTANIQUE 133 Var. a Bauhini DC. Prodr., IV, p. 605; G. Bauhini Rom, et Sch. Syst., III, p. 218. — Exsicc.: Soc. rochel., n° 3076. C. Prés, pelouses, bois des terrains siliceux, plus rarement calcaires depuis la z. inf. jusqu'à la z. niv. — Mai-Août. Nos exemplaires (24 localités) ont été récoltés de 700" (Ax, pelouses de l'Esquiroulet) à 2400" (sarrat de la Crespa, sous le port de Fray-Miquel) et principalement dans les montagnes : d'Ascou (vallon du Riou-Caou, pinouse et croix de Paillères, clots d'En-Rameil, etc.), d'Ax (pelouses dela Capullo, du Trou- des-Fourches et du Rocher-des-Pendus, sur En-Castel, pics de Savis et de Carroutch, chemin forestier du Larguis, etc.), de l'Hospitalet (3° lacet de la route nationale, vallon d'En-Garcias, planels de la Casa, etc.), d'Orgeix (vallée latérale d'Orgeix, cap del Camp, col de Joux, etc.), d'Orlu (prairies du Bisp, crète de de la bague de Sey, vallon de Baxouillade, etc.) et de Prades (bois des Gouttines, cabane forestière du jDrazet, fontaine du bois de Fontfréde, bois de Bramefam, etc.). Nous ne possédons pas la var. 8. Halleri DC. l. cit. (G. Halleri R. et Sch. L. cit.). Quelques-uns de nos exemplaires, notamment ceux de la croix de Pailléres, ceux des Gouttines et du Drazet, etc., se rapprochent bien de la forme G. crebrifolium Rouy, Fl, de Fr., VIH, p. 7 (Vaillantia crebrifolia Chaub. ap. St-Am. Fl. agen., p. 424) à feuilles ovales, réfléchies, en verticilles rapprochés, parfois subim- briqués, mais comme cette forme passe au type par de nombreux intermédiaires et ne nous parait étre que la plante des terrains cal- caires réduite dans sa taille, nous ne l'avons pas adoptée. Section II. — PLaryeauiux (DC. pr. p.), Lange Prodr. fl. hisp., IL, p. 305. 494. — G. rotundifolium L.; Rchb. fil. Jc. fl. germ., XVII, t. 147 f. IV. — Exsicc. : Soc. dauph., n* 2091. RR. Bois de haute futaie et lieux couverts du terreau de feuilles, dans les terrains siliceux de la z. subalp. — Juillet. Sapiniére du bac du Llata: pelouses aux bords de la route forestière, abondant de 1130" à 1460" et sous le col de Joux, versant d'Ax, à 1625". 134 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Cette plante a l'aspect de PA. lævigata L. qui n'existe pas dans les Pyrénées et dont elle se distingue, à premiére vue, par ses feuilles d'un vert gai, briévement petiolées à nervures et à bords poilus et surtout par ses fruits couverts, d'aiguillons glochidiés. Section III. — Eucarrum (Koch) Lange, l. cit., p. 308. 495. — G. verum L.; Coss. et Germ. Illustr. fl. env. Paris, EE CC. Prés, bords des bois et de chemins, lieux sablonneux de tous les terrains de la z. inf. jusque dans la z. alp. — Juin- Septembre. Nos exemplaires ont été récoltés de 660» (prairies de Laucate, à la limite inférieure du canton d'Ax), à 18547 (sables du lac de Naguilles) et principalement dans les montagnes d'Ax, d'Ascou, d'Orlu, de Savignac et de Vaychis. Var. B. alpinum Timb.-Lagr. et Jeanb. (sine descriptione) in Massif du Llaurenti, p. 235 du tirage à part. Plus répandu que le type et surtout aux mémes localités, dans les z. subalp. et alp. mais ne descendant pas dans la z. inf. et s'élevant jusque dans la zone nivale. — AC. sur les terrains cal- caires ou schisteux. | Taille moins élevée (1-2 décim. ); feuilles plus nombreuses, plus courtes et plus rapprochées sur la tige. Cette variété nous parait due à l'influence du terrain plutôt sec que humide. On observe des intermédiaires reliant la variété au type. Les fleurs du Gaillet jaune sont astringentes, sudorifiques et anti- pasmodiques; ses tiges sont astringentes et ont la propriété de cailler le lait mais fort lentement et incomplétement. 496. — G. Mollugo L. (sensu lato). Ce groupe linnéen est trés polymorphe; il a été surtout étudié : par AL. Jordan, dans ses Observations sur plusieurs plantes nouvelles, rares ou critiques de la France, 3e fragment (1846); par Boreau, dans la 3e édi- tion (1857) de sa Flore du centre de la France; par Baillet et Tim: bal-Lagrave, en 1862, dans leur Essai monographique sur les espèces du genre Galium des environs de Toulouse (1) et par Lamotte dans son Prodrome de la flore du Plateau central de la France (2) tirage à part (1881), pages 361 et 362. Leurs remarquables travaux ont mis en ne rnnn (1) Mémoires de l'Acad. des Sc. de Toulouse, série 2" vol. v (1862). (2) Extrait des Mémoires de l'Académie de Clermo ACADÉMIE DÉ GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 135 lumiére, bien des formes ignorées et les principaux caractéres diffé- rentiels des espéces affines qui composent le G. Mollugo. Plus ré- cemment encore M. G. Rouy dans le Bulletin de l'Association fran- çaise de Botanique, 5* année, no 55, juillet 1902, pages 146-150, sous le titre : Le Ga.tuM MoLLuco dans la flore française a publié le ta- bleau dichotomique des diverses sous-espéces composant ce groupe et l'a fait suivre de la description des nombreuses sous-variétés y rattachées. Nous ne possédons que les sous-espéces et variétés suivantes dans notre circonscription : Subspec. I. — G. elatum Thuill. (pr. sp.) F7. env. Paris, éd. 2, p. 72 ; Jord. Observ. pl. crit., 3° fragm., p. 103; G. Mollugo L. var. elatum Rchb. fil. Ic. fl germ. XVII, p. 99 et tab. 137, f. 1. — Exsicc.: Soc. dauph, n° 3747. AC. Haies, murs, bords des chemins dans les terrains sili- ceux de la z. inf. — Juillet-Août. Savignac, pied des murs du jardin du presbytère (6759): haies de la route de Vaychis (720*); bords des chemins, à Orlu (8209), etc. Var. dumetorum Rouy, l. cit., p. 147 ; G. album Vill. non Lamk. nec alior. ; G. dumetorum Jord. Pugill., p. 78. — RR. Haies de la plaine de Savignac (670"). — Septembre. Subspec. II. — G. erectum Huds. (pr. sp.) Fl. angl., p. 68 ; Jord. 4. cit., p. 104; Rchb. f, i: cit; f. II (pr. p.) ; Cus. et Ansb. Herb. fl. fr., XI, Rub., t. 29. — Exsicc. ; Soc. dauph., n? 2090 (1). AC. Haies, murs, lieux frais, bords des chemins, décom- bres, etc., des terrains schisteux ou calcaires de la z. inf. — Juin-Août. Le Castelet, haies près du village (660™) ; murs de la route de Vaychis, prés du pont d'Eychenac (700) ; rochers schisteux du chemin de Tignac à Maley (950?) ; décombres aux bords de la route de l'Aude, sous le village d'Ascou (9807), etc. Se distingue du G. elatum Thuill., surtout par : sa souche forte, rameuse, sa panicule étroite oblongue à rameaux dressés, ses tiges et ses pédicelles fructiféres redressés, ses feuilles verticilleés par 8, non (1) D'après M. Rouy, l. cit. qui a reproduit en 1993, dans le tome VIII de sa Flore de France la majeure partie du travail publié déjà par lui, un an auparavant dans le Bulletin de l'Association française de Botanique, la plante distribuée par la Société dauphinoise en 1884, sous le n* 4119 et récoltée par MM. le docteur Gillot et Ch. Ozanon, dans la d'Or, se rapporte à la var p. eanum, Rouy, l. cit., G. album Lamk. non Vi 136 _ ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE transparentes et sa corolle assez longuement apiculée. De plus, elle : est d'un mois plus précoce et habite de préférence sur les murs et et dans les terrains renfermant des éléments calcaires, tandis que le | G. elatum croit toujours sur le sol granitique ou argilo-siliceux. Var. alpinum Timbal-Lagr., in Bull. Soc. bot. Fr., XI (1864), p. 145; Willk. et Lge. Prodr. fl. hisp., II (1870), p. 314. — RR. Pelouses de laz. alp. — Août. | En montant de la jasse de Couillet à la fontaine Pédrouse (1770") et versant occidental du port de Paillères, sur le clos de la Femme-morte (18407). . Willkomm et Lange, l. cit. la décrivent ainsi : « Humile, cæspito- sum, foliis linearibus scepe subrevolutis, panicula depauperata, an- gustissima ». X G. ochroleucum Wolf. ap. Schweigg. et Koerte, FI. Erlang. (1811), p. 36 non Kit. ; var. ambiguum Gr. et Godr. Fl. de Fr., | II, p. 20; Rouy, F1. de Fr., VIII, p. 20. | RR. Juillet. — Talus de la route de l'Aude entre Ascou et l'ancienne forge (10407). Panicule trés láche à rameaux écartés, pauciflores. Section IV. — Lerrocarium Lange, l. cit., (emend.) 497. — G. commune Rouy, in Bull. Soc. bot. Fr., XLIX | (1902), p. 138 et FI. de Fr., VIII, p. 29; G. silvestre Bluff et Fing. Comp. fl. Germ.,1, p. 192, non Scopoli. Sous le nom de G. silvestre (sensu lato) les auteurs avaient réuni plusieurs formes d'une même plante, tantót glabre ou pubescente, à panicule plus ou moins láche ou serrée, à feuilles lisses ou denticu- lées au bord, parfois papilleuses, scabres à la face supérieure. Ce po- lymorphisme a été nettement établi par Al. Jordan, qui, dans Obser- vations sur plusieurs dee critiques rares ou nouvelles de la France, 3* fragment (1846), a créé de nombreuses et prétendues espèces nou: - velles ? Plus récemment bd Rouy, l. cit., sous la dénomination gér nérale de G. commune, a subdivisé ce groupe en plusieurs SOUS" espèces, variétés et sous-variétés dont nous possédons les suivantes : (A suivre). Le Secrétaire perpétuel, Gérant du « Bulletin » : H. LÉVEILLÉ. Imprimerie de l'Institut de Bibliographie (Ancienne Maison Monnoyer). — 111-1904: Ouvrages offerts à la Bibliothèque Deser tbotanical Laboratory of the Carnegie Institution, Fren. VERNON CoviLe and Dan. Tremezy Mac Dovcar. Washington. nov. 1903. 58 p., 29 pl., 4 fig. Le Noyer noir d'Amérique, arbre d'avenue à Toulouse, Dr D. Cros, 10 p. Flora von Deutschland, CEsterreich und der Schweiz. V. Band. Kryptogamen- Flora. Dr Warren Miura. Liv. 10-16 ; p. 257-448. 32 pl. Editeur : Friedrich von Zezschwitz, Gera Reuss, j. L. Allemagne. Ueber die Vegetationsverhaeltnisse des Somalilandes, A. Ewcrrm, 62 p., 1 carte. Mouvement de l'Herbier De M. Kaurruss, par échanges, un important lot de plantes croissant en France. De M. L. GinatUpias, par échanges, un superbe envoi de plantes françaises ou croissant en France. De M. le D* Saconsxi, par échanges, un bel envoi de P pour l'herbier de France. L'Académie offre aux Auteurs des Tirages à part 235 exemplaires, sans bague oou ni changement de TR TARIF DES TIRAGES A PART avec changement de pagination, nouvelle mise sous presse, couvertures non (o Pipes sur papier de couleur, pliage et couture : 1 remaniements dans le texte sont comptés à raison de © fr. 65 l'heure. 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B "© B et © et o p (Q gp .Q m "d 'g prs FE a p I] ^ pin [4 925 MEMBRE DU SÉANCES DE L'ACADÉMIE 1904. — 19 avril, 3 mai, 7 juin, 5 juillet, 4 octobre, 8 novembre, 6 décembre. RL MÉLANGES BIOLOGIQUES Tirés du Bulletin de l'Académie Impériale des Sciences de St-Pétersbourg : CÉDER Jomes I-VIII : 115 FR. FRANCO, BROCHE. NEUF MONOGRAPHIE DU GENRE ONOTHERA Par MM. H. LéveILé et Gurrroy GO fr. — Le fascicule II paraîtra avant fin 1904. LE MONDE DES PLANTES ; INTERMÉDIAIRE DES BOTANISTES Bibliographie. Informations, Offres, Demandes, Echanges. - Parait tous les deux mois et donne le sommaire des recueils botaniques r PRIX UNIFORME; FRANCE ET ÉTRANGER: œ FR. 30 z LÉVEILLÉ, Q, Directeur, 78, rue de Flore, Le Mans (Sarthe) 13° Année /3° Série) — ^ N° 174-175-176 BÜLLETIN DE L'ACADÉMIE INTERNATIONA de Géographie Botanique « LE MONDE DES PLANTES » Ce numéro a paru le 5 Juin 1904 SOMMAIRE DU Nos 174-175-176 Sur un cas de lest dans Carlina rede L., M. PETITMENGIN. Annotations bot encales, M. Alf. REYNIER. Liste des champignons de la inii (uio) x M. J. Porraurr. Les Rubus du Guide du Botaniste, M. H. Sun: Contribution à la Flore de Ja gerens T ees wi LévEILLÉ. oup d'œil sur la Flore de la région paléozoique de Cabrières tien M. Avusor. | Catalogue raisonné des plantes phanérogames et cryptog de la haute eus (suite), MM. Mascataou-o'Avwéat € et aptum A. cma gemens d'AYMÉRIC 2 MANS | CATALOGUE RAISONNÉ DES PLANTES INDIGÈNES du bassin de la haute Ariège Par MM.i H" et Alex. MARCAILHOU-d'AYMÉRIC frères ns Pug Du eee Tome per (1 era 1 fort volume in-8 de 550 DU gps réunion a € 4 fascicules prix. DOO CUu A EET 10 Se vend aussi par fascicules séparés à ? fr. xo l'un En m s à Ja librairie J.-B, B AILLIÈRE et LS, 19, rue Hautefeuille, | ARIS, chez Pauteur, à AX-les-THERMES Piria à MT ide DÉPOTS s. Secrétariat-Rédaction Abonnement : 12 fr. ; Le M ro Rue de Flore, 7$ PARIS | Jacques Lecnevauier, Librairie mé LE MANS cale et de 23, rue Racine Sarthe — France) | Paris (Seine). a J.-B. BR ho: et Fis, 19, rue Hate feuille. RC | LONDRES W. x Collégues hors France peuvent Durau and Er Am eign booksellers, Soho Squ ; dresser leurs cotisations soit | William esci and C”, 28, : la poste, soit PAYABLES AU | Street, Strand. | |. COMPTOIR | ERLIN, S. W 46. e au COMPTOIR NATIONAL | Gebrüder BogNTRAEGER, Schüne ! OMPTE, àla SOCIÉTÉ GÉNÉ- | strasse, 17, a. Dépositaire pee Alle u au magne et 'T Autriche. NEW: 13% ANNÉE (3° Série) N° 174-175-176 Maï-JuiN-JuiLcer 1904 USÉES ET DE L'ACADÉMIE INTERNATIONALE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE NOMINATION On lit au Cosmos du 23 avril r904, n° 1004, p. 515. écompense honorifique. — M. l'abbé H. Léverzcé, fondateur de l'Académie jiena poa de Géographie botanique, vient d’être fait Prélat romain par Bref S. Pie X, xem voulu honorer ainsi les services rendus à la science eis M. LÉVEILLÉ NOMINATIONS Par A en date du 1°" avril 1904 sont nommés membres auxiliaires de T'Académ M ERA (Manuel J.), Docteur és-sciences naturelles, professeur d'his- toire naturelle à l'Ecole normale de Chillan (Chilli), présenté par MM. Lé- nm ab oué ien de 1"° classe, de m l'Hótel- de - Ville, Laval (Mayenne, prét par MM. Labbé et Lév MIN (Charles), Assistant de fpem que à l'Université Tchèque PO n 433 (Autriche), présenté par MM. Léveillé m. lacky. ecteur L. CoRBIÈRE. NOTRE SESSION La Société erre des de France tenant à Paris, le 1° août, à owned ie son cinquantenaire, Aui sr den esp nous iioii nos Collèg se réunir à Paris c ous renvoyons-au 1° août 1905 pot session de imiia ER ru Pee le programme est déjà arrêté. SUR UN CAS DE Fasciation dans CARLINA VULGARIS L. Par M. PETITMENGIN. Il y a tantôt une dizaine d'années, que feu M. Briard trou- vait à Léomont. non loin de Lunéville, sur un sol gypseux, d’assez nombreux exemplaires de Carlina vulgaris, tous fasciés. Ces plantes étaient très robustes et atteignaient une taille de mu Em 138 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 30 à 40 centimètres. Cette année, je rencontrai à mon tour une pareille fasciation de Carlina, sur un sol calcaire. La plante pousse en effet, sur la crête des carrières sises au-dessus de Donmartemont sur le plateau de Malzéville. La taille des spé- cimens est ici beaucoup plus rabougrie, ils atteignent, tout au plus, 20 à 30 centimètres. Le cas de fasciation de ces Carlina, aussi bien celles de Léo- mont que celles de Donmar- _Pèrenchyme temont, est celui d’une tige ue avec les branches issues d'elle. Sous les capitules, du reste, on voit trés nettement la tige unique s'épanouir en éventail sans les capitules, surtout dans les petits échan- ‘Tissus s + LIRE. tillons : Une coupe macrographi- que y montre nettement la ,.P»renchyme titan structure que donne le sché- ma ne r. Sous une couche grisátre qui s'exfolie assez fa- cilement, nous trouvons une ellipse ininterrompue, d'un blanc légèrement jaunâtre et : ‘faisceau Ligreus renfermant à l'intérieur un Dee na tissu de même teinte, mais de consistance lâche. Si nous comparons cette structure macro" graphique avec celle d’une tige normale de Carlina vulgaris, sauf la forme géométrique nous n'y remarquons aucune diffé- rence (Schéma n» 2). La structure histologique confirme cette maniere de voir. La couche grisâtre, exfoliable est constituée par le parenchyme cortical, renfermant çà et là des paquets de fibres lignifiées, visibles du reste à l'œil nu, car elles constituent les cannelures faibles mais nettes pourtant, qui, le tomentum enlevé, se voient | trés bien. Sous ce parenchyme, on rencontre l'anneau ininter- rompu constitué par un bois épaiset compact, renfermant dans sa région centralé des vaisseaux grillagés à gros lumens ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 139 Cette couche lignéuse est normalement formée d'assises de cellules disposées en séries radiales, etest traversée de nombreux rayons médullaires. Sous cette assise compacte, se trouvela moelle ou tissu médul- laire, dont les cellules avoisinant l'assise ligneuse précédente sont encore fortement épaissies et forment ainsi un parenchyme périmédullaire bien différencié et qui doit assurer à la plante un solide stéréome. : 5 En haut, et à droite de la fig. 3, on remarque un faisceau de 140 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE bois qui doit provenir d'une portion du bois sous-jacent, épi par suite de la bifurcation du rayon médullaire. Une pareille coupe, montre dans la tige normale du Carlina vulgaris, dans les grandes lignes toutefois, une analogie de struc- ture. Au dehors, un parenchyme cortical, mais qui renferme moins de paquets de fibres. Quant à la zone libéro-ligneuse, elle est constituée par un bois moins compact, beau- coup plus vascularisé, sil- lonné de nombreux rayons médullaires. Les faisceaux libéro-ligneux, sont nets ici, et quoique trés rap- prochés, la structure auto- nome de chacun est trés visible, fait que nous n'avons pas remarqué dans la fasciation où les fais- ceaux sont fusionnés et où le bois est excessivement compact, ne possédant re- lativement que peu de vais- seaux. Le liber est, dans la tige normale, fortement ; imprégné vers la partie Ex — . terne du faisceau de lignine quoiqu'au centre de cé méme faisceau la structure caractéristique du liber y soit encore franchement visible. Le — parenchyme périmédullaire, comme dans le cas de fasciation, est assez fortement épaissi et la moelle ne présente rien d'anor- - . mal (Voir fig. 4). E — La fasciation a donc contribué dans le cas qui nous occupe à développer une prolifération de cellules qui ont engendré ces. fibres libériennes en paquets, dans la couche corticale exfo- - liable. Elle a produit également la compression des assises h^ gneuses, compression qui a engendré les plissements de lan- — ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 14 neau, si nettement observables déjà sur la coupe macrogra- phique, et qui se traduit dans la structure histologique par la grande densité des couches ligneuses. Le parenchyme périmédullaire, les cellules des rayons médul- laires, y sont aussi et trés fortement incrustées de lignine et par là épaissies. | Tout donc dans ce cas de fasciation du Carlina vulgaris, se réduit, somme toute, à une augmentation de stéréome dans la plante qui, dans les exemplaires de M. Briard surtout, atteignait une taille bien supérieure à celle de nos carlines ordinaires. La prolifération cellulaire s'était du reste montrée partout aussi intense car, et capitules et feuilles avaient pris des proportions relativement demesurées qui faisaient ressembler notre plante au Carlina nebrodensis Guss., Carlina longifolia Rchb, des Hautes- Chaumes Vosgiennes. Malzéville, le 14 mars 1903. ANNOTATIONS BOTANIQUES PROVENCALES Polymorphie du Quercus Suber Par M. Alf. REYNIER S'il est un Quercus qui attire le regard du botaniste, l'invi- tant ainsi à en faire l'étude, c'est le Chêne-liège avec son tronc d'un rouge sombre quand on l'a écorcé jusqu'aux premières branches. Le voyageur descendant en Provence par la ligne P.-L.-M. et se dirigeant vers Nice n'aperçoit aucun Q. Suber sur le parcours du Vaucluse et des Bouches-du-Rhóne (1) ; is, à peu de distancede Toulon, non loin de la gare de Sana- ry-Ollioules, les cot ommencent à , sur le terrain, constaté le protéisme soit du feuillage, soit des fruits de cet ' men atte e $e rt rbre, p morphologiques, j'avais jugé superflu de distinguer, au moyen i ntes. Exception de Chênes-liège se trouvant au golfe de La Ciotat, je ne les y ai jamais ren- contrés. Aux Pennes, dans les bois taillis de Valsec près de La Gavotte, il : : " existe un et de cet arbre ; u , ent amp-Major et Font-de-Mai, un pied trés égale e les s tous ! de semis É on voulut expérimenter leur culture pour profit industriel : 142 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE liège non distincts, à part cela, des pieds environnants. Dès 'observai cette variation peu prononcée : écailles supé- nes et inférieures. Le Prodromus Flore Hispanice par Will- komm et Lange traduit ainsi ladite particularité : « cupule squa- mis in acumen interdüm long m chez le type : « squamis omnibus erectis arctè adpressis ». La LI Flore de la Franc: de MM. Bonnier et De Layens va plus o : ube S perçoit même, sur le petit dessin joint au texte, ce détail qu’en réalité la structure de milliers de cupules les inférieures, d’où aspect d'une chevelure en désordre. Sou- is à un floriste expert, l'échantillon de ce Chêne fut déter- miné « Q. pseudo-Suber |», S rronément ; (1) Ce fagifolia, dont j'ai vu dans l'herbier de De Saporta au Muséum d'histoire naturelle de Marseille unique spécimen (Campeaux, Marun Roquebrune ; Charles De Fonscolombe, 15 mai 1877), diffère Uer en véri- té, de la variation latifolia Duhamel récoltée à Valsec sur quelques ramus- cules de Q. Suber stérile, « ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 143 ble devoir prendre un nom utile de variété, je propose : sus- CRINITA Il ny a guère de de e Suber B ebbe e auquel conviendrait un Selles c com ariété morphologique inédite ; l'Espagne, oe si tends, n'a d'ailleurs pu fournir qu rpa : ume à la France. On a bien cité dans l'Ouest, le feuillage d addc du Quercus de Gay ; j'y algérienne bie y barn. et Trab. S'appuyant encore sur la cup de ma inier du fruit, De Saporta nous dit (1) : « J'ai observé, dansla Provence méridionale, Feci races de Q. Suber, l'une (ilico-Suber biennis) présentant la maturation ex- clusivement bienne du Q. occidentalis Gay avec lequel elle doit étre identifiée ; la seconde (ilico-Suber microcarpa) à matura- tion variable ; la troisième (ilico-Suber transiens) à vel eec annuelle mais successive. » Il était bon de se rendre compte la valeur absolue du mot « microcarpa » ci-dessus; à cet effet, jai prié mon corr gutes plein de zéle, d'aller quérir cette nt n « propriété Barbe, au Puget-de-Fréjus, uartier de Cannavere ; Rolland legit, novembre 1876 ». L'ilico-Suber microcarpe ayant été retrouvé, la vérité fait devoir à M. Bertrand et à moi de grosseu au septentrion. Adopter une variété microcarpa serait donc verser dans l’ornière des multiplicateurs outranciers, d'autant lus qu'il existe ailleurs qu'au Puget-de-Fréjus des Chênes- liège dont telle eris est munie à la fois de fruits tactiles majuscules, volumineux. uisque € ous es à la recherche des variations du Q. Su- ber, examinons si un échange de pollen avec le congénère Q. Ilex xne pourrait panere erl Chê- nes-liège. Il faut remarquer que, malgré le qualificatif complexe dan Wé De Sa aporta, « ilico-Suber », il e par là de sim- ples « races de transition », la preuve de e pe particulier se déduisant de la phrase qui vient ensuite: « De plus, en dehors ics d 1902) peut h pothétiquement étre un hybride Sub 1 algré cela, af a prêt à admettre, entre le Chêne de Bertrand et ceux de Cor Espagne une id tité o ‘autant re a ius. Préliminaires une Bmde de Chênes. iuroptini vivants et fossiles 144 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE les trois dénoteraient peut-être une altération pathologique de la j i béreux dont le Q. Ilex race pachycarpa Sap. serait la dérivation la plus proche d di : ces pieds espagnol, corsois et provençal, il est prudent de main- tenir une réserve formelle quant à la supposition d'un croisement lex X Suber ou Suber x Ilex. Du reste, on aurait affaire à des métis, non à des hybrides, car, de l'Zlex au Suber, il y a, tout p à le croire, différence de race extrême plutôt que d'espéce: ent le Chéne-vert s'éloigne davantage du Chéne- kermès que du Chêne porte-liège races es uni Querci intermediæ (2) jugé assez intéressant pour Burnat soit venu exprés de Suisse examiner, sur le vi Q. Bertrandi. que M. E. f, à Fréjus, pru conventionnelle Quercus transiens, par Alfred Reynier, in Revue de Botanique systématique et de Géographie botanique, numéros de sep- tembre et décembre 1903. ; .(2) cA d ated e erui les procédés d'incrimination d'un soi-disant pu- riste m'o Nul , EY | n'est autorisé à changer un nom sous prétexte qu'il n'est pas de latinité suffisamment pure ». Mon choix étant loisible entre le génitif Querct et le á : : n « des Aulx », s'étonneraient d'ailleurs — le génitif de Pinus ayant toujours été (ad de : ; y” un il : rative de le rendre masculin, tandis que Quercus demeu- rait féminin? ssertion ne tenant pas débout est digne de risée; ] contradicteur sérieux de prouver que, méme par li x Quercus (arbre, soit de la deuxiéme, e la quatriéme déclinaison) ait ja s été s de Quercus, c'est que Je sais les trois quarts des a gum ne point posséder, dans leurs caracteres lique monté de la marque de voyelle longue, d’où, par quelques capricieux, substitution absurde d'un accent circonflexe, signe graphique ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 145 LISTE DES CHAMPIGNONS SUPÉRIEURS Observés jusqu’à ce jour dans la Vienne Par M. Ji PoinauLT. (Suite) Famille I. — Agaricinées Fr. RHODOSPORÉES Gen. XVIII. — Volvaria Fr. — (Volvaire). I* CHAPEAU SOYEUX OU FIBRILLEUX bombycina Schof. — (Volvaire soyeuse). Sur les souches, les troncs pourris, la sciure dans les bois. — Eté-Automne. — RR. — Comestible. — Forêt de Mareuil, volvacea Bull. — (V. à grande volve.) V. virgata Gil. Dans les ee chaudes, les iE les jardins. — Eté-Automne. Bois Bodin, prés Loudun (Bernier) Fontanet Conte. 18 Gode 1902. Loveijana Berk. — (V. plumulosa Lasch.) Dans les bois, sur Clitocy be nebularis. — Automne. — RR. — Suspect. — Lusignan, 16 octobre 1903. (Moreau). 2* CHAPEAU VISQUEUX ET GLABRE. gloiocephala DC. sé pue Prés, champs. — Aut — R. — (Vénéneux| Saint-Laon, Verrières, près édite Bernier Bonnenil-Matours ; Lusi- gna ; La Trémouille, 14 novembre 1898 ; La Paillerie, 20 no- Serbie 1898 ; Saint-Savin. var. speciosa Fr. — (V. spécieuse). Prés, jardins, champs. — Automne. — AR. — Vénéneuse. Ligugé, prés du cimetière ; Basse-Fontaine,10 novembre 1898: La Petite-Vacherie, 12 novembre 1898 ; Le Grand- Mazais, 10 octobre Pod : Bignoux, 19 octobre 1901 ; La Bourgeoisie, 23 octobre 1902 parvula Fr. — (V. petite) Volvaria paie Pers. Bois, terreau, serres, jardins. — Eté-Automne — RR. Véné- neuse. — Forét de Moulière, 15 octobre 1902. Gen. XIX. — Pluteus Fr. — (Pluteus). cervinus Schoeff. — (PI. couleur ee erf). Sur les vieux troncs des bois humides. — Eté-Automne. AC.— Comestible, mais peu Min. — TE orét de Châtellerault ; ; 146 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE ENTRE LATO La Troussaie, 7 avril 1882 ; hp ns 12 novembre 1900; Fontaine- id te, 9 juin 1901 ; Basse-Fontaine, 1** octobre 1901 ; Forêt de Moulière, 17 Éétobre 1902. var. cut Pers. — Forêt de Moulière, 18 septembre 1902. Gen. XX. — Entoloma Fr.— Entolome (Rodophyllus Q. p. p.) 1° CHAPEAU GLABRE, HUMIDE OU VISQUEUX. lividum Bull. — (E. livide). Dans les bois de chênes. — Automne. — CC. — Vénéneux. Maison-Neuve, 25 octobre 1896 ; Coombe, ; Lusignan; : Nouaillé ; forêt de l'Epine ; forét de Moulière, etc. Ce cham pignon souvent confondu avec clitocybe nebularis occasione, presque tous les ans, des UP DON DIE assez sérieux sinuatum Fr. — (E. si? Sur la terre dans les ot i.WueAuiomne = AR. = 7e néneux. — La Chaboissiére, 18 octobre 1891. prunuloides Fr. — (E. prunuloide.) Prairie. colline ombragées. — Eté-Autom AR. — Sus- ect. — Bois de La Roche ; forét d e S- Hilaire; forêt de Mou- iere, 15 octobre 1901; Croutelle ; Fouine le-Com madidum Fr. — (E. humide.) Dans les bois, les broyeres, les prés parmi les mousses. — Eté-Automne, AR.— Sus spect. — Fontaine-le-Comte, 11 octo bre 1903; Maison-Neuve, 23 octobre 1903. 2” C naa FLOCONNEUX, SQUAMULEUX, TRES SEC ET NON HYGROPHANE. griseo-cyaneum Fr. — (E. bleu-grisátre). : En pronpes, dans les pâturages et les bruyères. — Eté-Au- tom — RR. — Loudun (Bernier). 3° CHAPEAU MINCE, SEC, SATINÉ ET HYGROPHANE SOUVENT FLEXUEUX ET DIFFORME. clypeatum L. — (E. en bouclier.) Sous ki "fles gis blanches, dans les prés et les bois. Printemps. — C. — Comestible. — Saint-Benoit ; Ligugé ; 3 avril 1897; Fontaine- lee Cdp. octobre 1893, etc.; eoe biers ; Vivonne, Iteuil. rhodopolium Fr. — (E. roseet ie ) Prairies et bois humides. — Automne. — AC. — Suspect. Forêt de Moulière et de Saint-Hilaire ; bois de Saint Pierres ; bois de La Roche ; Nouaillé ; ; Lusignan ; La Reiniére; 17 OC- tobre 1902 Fe. Bull. Us eux.) g dans les prés s Eté é-Automne. — C. — Suspect. — Forét de Sua Hire: Fanano ar Cons ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 141 nidorosum Fr. — (Ent. à odeur désagréable.) En groupe dans les bois ombragés. — Eté-Automne. — C.— Suspect. — La Trémouille; — Saint-Benoist ; Bois de Mazais ; Lusignan ; forét de Mouliére, 17 octobre 1902, etc. Gex. XXI. — Clitopilus Fr. — {Clitopile) Paxillus Q. prunulus (Scop.) Fr. — (C. des pruniers). Clairiéres et bords des bois. — Eté-Automne. — AC. — Co- mestible, excellent. — La Grand-Vallée, 23 octobre 1892; La Troussaie, 20 octobre 1892; Bois de Saint-Pierre; forét de Saint-Hilaire : forêt de Châtellerault; bois de Mignaloux, 19 septembre 1901. orcella Bull. — (C. orcelle). — Vulgairement Mousseron, d'Automne Bords des bois, chaumes, pâturages. — Eté-Automne. — C — Comestible, délicat. — Bois de Saint-Pierre, 7 octobre 1899; forét de Mouliére, 27 octobre 1898; forét de Mareuil; Fontaine- le- Comte, 22 septembre 1901, etc. Gen. XXII. — Leptonia Fr. — (Leptonie) Rhodophyllus Q. lampropa Fr. — (L. à pied brillant). A Prés, bruyéres. — Eté-Automne. — AC. — La Reiniére, 17 octobre 1902; Basse-Fontaine, 17 octobre 1902 ; Maison- euve, 23 octobre 1903. chalybæa Pers. (L. couleur d'acier). Pelouses, pâturages et bruyères. — Automne. — AC. — Forét de Saint-Hilaire, 17 octobre 1903; Maison-Neuve, 25 octobre serrulata Pers. — (L. à lamelles dentées en scie). Bruyères, pelouses au bord des bois. — Eté-Automne. — AR. — Loudun (Bernier) ; forét de la Guerche. euchlora Lasch. — (L. jaune verdatre). En groupe dans les pelouses. — Eté-Automne. — AC. — La Reiniére, 17 octobre 1902; Fontaine-le-Comte. 14 octobre 1903 ; forét de Saint-Hilaire, 17 octobre 1903; Maison-Neuve, 23 octobre 1903. asprella Fr. — (L. des lieux arides). í Pelouses et pâturages. — Eté-Automne. — C. — Bois de Nouaillé; Breuil l'abbesse, 18 octobre 1883. Gen. XXIII. — Nolanea Fr. — (Nolanée) Rhodophyllus Q. pascua Pers. — (N. des pâturages). Dans les pâturages, sur la lisière des bois. — Automne. — C. — Saint-Benoist; Fontaine-le-Comte, etc. 148 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE pisciodora Fr. — (N. à odeur de poisson). Sur les feuilles et les brindilles pourries. — Automne. — R. — Bois de Mazais {vallée de l'Ars). Gen. XXIV. — |Claudopus Smith. (C/audope) variabilis Pers. — (CI. variable). ; Dans les bois sur les rameaux tombés à terre — Eté-Au- tomne. — AC. — Bois de Saint-Pierre, 5 août 1903. PHÆOSPOREES. Gen. XXV. — Pholiota Fr.(Pholiote) Hylophila et Dryophila Q. 1° Espèces terrestres rarement cœspiteuses. I. SPORES FERRUGINEUSES, OCRACÉES. caperata Pers. (Ph. ridée). Dans les bois de chénes. — Eté-Automne. — AC. — comes- tible. — Bois dela Sablonnière ; 20 septembre se ; Bois de la Cassette, 10 octobre 1901 ; forêt de Moulière, 30 octobre 1901, etc. 2. SPORES BRUNES, FERRUGINEUSES. dura Bolt. (Ph. dure). Champs, jardins, serres. — Printemps, Eté. — AC. — Sus; me — Bois Leroy prés Loudun ; La Grand-Vallée, 30 mal 1891. Prés, champs, Jardins. — Pina c C. — comestible. — Coulombiers ; Grand-Pont ; Le Touffenet ; Beauvoir ; champs cultivés à Montbernage 6 juillet 1901. sphaleromorpha Fr. (Ph. à forme trompeuse). : Prés et bois humides. — Printemps-Eté. — AR. — comesti- le. — Forét de Saint-Hilaire, 6 novembre 1879. 1° Espèces lignicoles cœspiteuses souvent radicantes. I. CHAPEAU NU, NI SQUAMEUX, NI HYGROPHANE. radicosa Fr. (Ph. radicante). x . Bois au pied des arbres. — Eté-Automne. — C. — comestr- ble. — Montmorillon, 3 octobre 1880; Saint-Benoit, 14 octobre 1886 : forêt de Mouliére, 24 octobre 1907 ; forêt de Saint- nee 18 septembre 1902 ; Fontaine-le-Comte, 14 octobre 1903. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 149 cylindracea (DC) Fr. (Ph. cylindracée) (Dryophila æge- rita Q. | En touffes sur les troncs “er de saules et de sureau. — Printemps-Automne. — CC. — comestible excellent. — Saint-Benoît; Ligugé ; Dissais ; Bords dela Boivreet du Clain. 2. CHAPEAU SQUAMEUX. destruens (Brond) Fr. Ph. destructrice). Cespiteux sur les vieux troncs et les planches de peupliers. — Eté-Automne. — C. — suspect. — Vallée de la Boivre, 25 octo- bre 1881; Beliejouane, 14 novembre 1885; Maison-Neuve, : 31 décembre 1895 ; Poitiers, dans le mur d'une cave, 6 octo- bre 1902. aurivella Batsch. (Ph. rouillée) Dryophila Q. Sur les troncs d'arbres, saules, bouleaux. — Eté-Automne. — RR. — Suspecte. — Bois Leroy prés Loudun (Besnier). squarrosa (Mull). Fr. — Ph. squarreuse). Dryophila Q. En touffes au pied sur les racines des arbres languissants. — Automne. — AC. — Comestible peu délicat. — La Chabois- sière; La Trémouille route de Bélabre, 6 novembre 1899. — subsquarrosa Fr. = En groupe sur les souches et aux pieds des troncs, Eté. — R. — Suspecte. — Chemin de La Ferrière à Lhommois (Deux- Sèvres) entre Lalu et les Sables 14 octobre 1885, sur un chéne. aurea (Mattusch) Fr. — (Ph. dorée). Dryophila Q. Sur la terre au voisinage des arbres. — Automne. — RR. — Suspecte. — Réuni par Quélet avec l'espéce suivante. — Lusi- gnan 1902 (Bogard). spectabilis Fr. (Ph. remarquable) Dryophila aurea Q. Dans les bois, au pied des vieux arbres, sur les vieilles sou- ches. -— Eté-Automne. — — Suspecte. — La Trémouille, 13 octobre 1880; Ligugé 16 octobre 1883 ; Bois de Saint-Pierre, C octobre 1899 ; Nouaillé; Forêt de Saint-Hilaire ; Fontaine-le- omte 3. Chapeau hygrophane. mutabilis Schæœff. (Pl. changeante). Dryophila Q. Sur le tronc des vieux arbres. — Printemps-Eté-Automne. — RR. — comestible. — Loudun (Bernier). unicolor (Fl. dan.) Fr. (Ph. unicolore). Sur les troncs d'arbres et les branches tombées. — R. — Pas- de-Jeu (Deux-Sèvres). Sur le tronc d'un troéne, juin 1871. (A suivre.) 150 ` ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE LES RUBRUJS DU GUIDE DTU BOTANIST E Dans le canton de Fribourg (Suisse), par MM. Cottet et F, Castella Par M. H. Supre. Le Guide du botaniste dans le canton de Fribourg a été publié ` en 1891 par MM. les chanoines M. Cottet et F. Castella. Le genre Rubus y est longuement traité et occupe 48 pages (p. 55- 102). Les espèces signalées proviennent presque toutes des ré- cöltes de feu l'abbé Perroud, ancien desservant de la paroisse de Villarimboud, et ont été recueillies au nord de Romont; elles font aujourd'hui partie des collections scientifiques du musée de Fribourg. Les descriptions sont tirées du Synopsis ruborum ermaniæ de M. Focke et des Ronces du canton de Vaud, de avrat. Au printemps dernier, M. le professeur Musy, conservateur du musée de Fribourg, me communiqua très obligeamment les Rubus de l'herbier Perroud. Voici le résultat de l'étude que jen fis. L'ordre suivi est celui du Guide du botaniste. t R. Idæo-cæsius Mey. — Entre Villarimboud et Lentigny. OE ed l'hybride de R. cesius et de R. Idœus (R. idæotdes e). : R. serpens (Gr. et G.) p. 57. — Bois de Corserey. — Il Ua sous ce nom d'assez mauvais spécimens, d'origine différente. Un Pr se rattache au groupe du R. serpens Wh. (non , R. patens (Merc.) p. 58. — Villarimboud, chemin de Len- tigny. Le type et la var. a) floridus appartiennent à l'hybride R. FA X ulmifolius (R. assurgens Boul. et Bouv. sensu amplo). R. nemorosus (Hayne) p. 58. — Un spécimen de la Crétaz a la méme origine que le précédent(R. assurgens); un autre, de la méme localité, parait étreun R. pyramidalis + cæsius. .,,"- glabratus p. 59. — Villarimboud, au-dessus de la cure. — C'est un R. cassius X sulcatus. TE P. pilosus (Merc.). — Montboron. — Echantillons en fruits, d'origine douteuse. | | T- tomentosus. — Les échantillons de Villarimboud sont des R. cesius X tomentosus. l , R. corylifolius p. 59. — Presque tous les spécimens appar- tennent au R. suberectus And. Un échantillon de Lentigny semble dériver du R. serpens Wh. et est probablement un R. serpens X casius. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 151 R. Wahlbergii p. 60. — Un échantillon de Villarimboud est un R. vestitus X cæsius pouvant être rapproché du R. sca- brosus Mül. R. dumetorum p. 60. — Echantillons assez disparates pro- venant du croisement du R. cæsius avec des espèces glanduleuses. Ceux de Corserey et de Torny-le-Grand sont vraisemblablement des R. Bellardii X cæsius ; ceux de la Crétaz, des R. serpens X cæsius ; celui dela Kaichenerie est très rapproché du R. spine- torum Lef. et M. ; enfin un échantillon de Chattonnaye paraît être un R. Kœæhleri (groupe) X cæsius. R. agrestis p. 61. — Un spécimen de Villarimboud appar- tient au type R. cæsius L. R. ferox p. 62.— Echantillons très hétérogènes. La plante de la Crétaz est un R. cæsius L. ; celle de Chattonnaye un Bellardi x cæsius; celle de Chénens, bois de la Kaichenerie, est à rappro- cher du R. spinetorum Lef. et M.; enfin les échantillons de Vil- larimboud semblent parvenir du croisement des R. Bellardii et foliosus. R. cæsius p. 62. — La var. pseudo-cæsius de Chattonnaye, au-dessus de la scierie, est encore un R. Bellardii X cæsius. La var. paniculatus, de Villarimboud, est la forme habituelle du R. cesius (R. ligerinus Gen.). Je n'ai pas vu les plantes appelées R, cæsius-bifron, cæsius- obtusangulus, cæsius-Mercieri, cesius-Güntheri p. 63-64. R. hirtus p. 64. — Les specimens de Montbovon se ratta- chent au gr. pa R. Güntheri W. N.; ceux du bois de la Folliaz se rapprochent du R. tereticaulis Mül.; un autre appartient au R. foliosus W. N. R. Güntheri W. N. p. 65. — La plante de Fuyens appelée R. Guentheri se rattache au groupe du R. serpens Whe. R. Bellardii W. N. p. 66. — Nombreux spécimens appar- tenant bien à cette espéce. R. Schleicheri Wh. p. 68. — La forme de la Crétaz corres- pond à peu prés au R. hyperanthus Boul. R. apiculatus p. 69. — Les spécimens de Chénens appar- tiennent au R. foliosus W. N. ; ceux de Torny-le-Grand se rattachent au R. Menkei (groupe:. : R. humifusus p. 70. — Champ-Rinnoud. — C'est une forme du groupe R. Menkei W. N. R. aprieus p. 71. — Bois de Lentigny, chemin de Villa- rimboud. — La plante est un R. Bellardii W.N.. R. hystrix p. 73. — Les échantillons de Chénens et de Vil- larimboud appartiennent au R. foliosus W. N. ; d'autres se rattachent au R. rivularis M. et Wirtg. : ce . 73. — Entre Villarimboud et Corserey. — Spécimens peu différents du R. egocladus M. et L. R. fusco-ater p. 74. — Bois de Villarimboud. — Les auteurs du Guide ont donné la description de la plantede Weihe et Nees, mais cette description ne convient nullement à la forme récoltée 152 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE par Perroud, qui est un R. foliosus (corymbosus) X vestitus (R. friburgensis h ette edet forme a l'aspect et les principaux caractéres du R. foliosus W. et N., mais elle est plus robuste, plus dM a des ise: plus finement dentées, poilues surles deux fac articuliérement en dessous comme chezle R. vestitus, à folio: n Hin de Valora suborbiculaire, à peu prés entiére, cuspi- e. Elle e du R. vestitus W. N. par ses turions trés sca- om moins glanduleux, et par ses pétales moins larges. Ne fruct ifie que getan nt. R. saltuum p. 75. — Manque dans l'herbier Perroud. R. AS ruso. 76. — U'écha Buon. de la route d'Albeuve (Leg. Cottet est un R. Villarsianus Focke. Le ae est net- tement appear bien que les re le Arab réfléch R. pallidus p. 76. — La plante du bois de Villarimboud, via Corserey, est un R. serpens Nh . ; celle de la Crétaz est un Bellardii Wh. R. Radula p. 77. — La forme Aer entre Villarimboud et Lentigny est un R. rudis W. N. ; celle de la grange des Martin est un À. foliosus W. ;d gud spécimens, de M nnens, d'autres, que j'ai désignés provisoireme n R hirsut . irtg. v. gon ithyrsus, sont remarquables par leurs feuilles assez finement dentées, un pe colores en des- sous, à foliole caulinaire veroitdile, ovale, entière, acuminée, et urtout leur inflorescence très lâche, très multiflore, peu feuillée, à pénis cepe Io Vete armés ; le calice est relevé ; les pétales sont trés é s ou rosulés ; les étamines dépassent jer: styles. Bois, ue de Villarimboud. Plante igneis méritant d'étre rech is, pre R. rudi A — Rieicéceaié par un R. foliosus W. N. Lentigny, s un du e Fu is R. rudis W. N.de la Rapaz, de Chattonnaye et de Villarim- précisio d a p. 79. — Entre Villarimboud et Lentigny. — C'est un T3 - foliosus" W.N N.p. 8 — Représenté par des spécimens "ij Torre Grand, Vi lérisibiiud, etc., qui appartiennent bien cette e ; .— ms gs wipe de cien forme, qui n'a Hn de iiim c le R, immitis Bor., es n hybride ela forme R. Die x cæsius (R. ri aies "Sud. ); il provient L Gletterens. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 153 R. conspicuus p. 81. — Un exemplaire de la Folliaz, sur Villarimboud. C'est un R. vestitus W. N R. teretiusculus p. 82. — Manque dans l'herbier Perroud. Le Guide l'indique assez commun d'aprés Favrat. Mais Favrat, ainsi que je l'ai constaté dans l'herbier du P.-J. Müller, appe- lait R. teretiusculus tous les Rubi glandulosi! L'existence du vrai R. een Kalt. dans le canton de Fribourg me paraît des plus douteuse R. E aE a p. 83. — La plante visée était déterminée R. hispidus par Perroud. C'est bien en effet le R. hispidus Merc. (non L.). C'est bien aussi la plante que les botanistes suisses ont appelée R. a is (Gremli! Schmidely ! etc.), mais ce n'est pas le R. insericatus Mül. et Wirtg. C'est une forme du tatg du R. foliosus W. N. correspondant exactement au R. cor bosus.P.-J. Mul. J'ai vu une étiquette de Gremli portant le et de R. insericatus rectifiée par Müller lui-même ! Assez large- prim représenté dans l’herbier Perrou eunei p. 84. — Les spécimens de Villarimboud se PENIS du R. egoitia M. et Lef.; mais l'absence de données sur la couleur des organes floraux ne permet pas une détermination certaine, les indications fournies par le Guide à ce sujet étant relatives au R. Duo décrit par M. Focke et non à la E récoltée par Per R. Menkei p. 85. — Je n'ai DER vu ‘la plante mentionnée dans le Guide. R. tomentosus p. m — Aa échantillon de Montbovon i s}s Mül., bertricensis Wirtg., acidacanthos M. et ` irtg. chnoos- tachys M. et W., Khe ^" Hol, etc. et tous les hybrides de méme Rastat R. silvaticus p. 91. — Villarimboud, route de Corserey. — C'est un R. pyramidalis Kalt. R. carpinifolius p. 91. — Bois de Villarimboud. C’est en- core un R. pyramidalis Kalt. R. vulgaris p. 92. — Les spécimens de Hisp e ie et de via Corserey sont des R. pyramidalis Kalt. ; la va om- bifolius appartient au R. silvaticus ; la var. velutinus n eg de Villarimboud, est un R. vestitus W. 93. =~ ds dccus par un R. vestitus récolté à Villarimboud, via Corsere R. piletostachys. p.93. — La plante de la Folliaz est un R. pyramidalis Kalt. ; il en est de méme de celle de Torny-le- Grand. Celle de Lenti ny reste douteuse; elle est bien distincte du R. ri gs R. disc plupart des spécimens xit eet nent au R. duda ét us vi Mad quelques fragments de R. ul: MAI-JUIN-JUILLET 1904 12 154 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE mi es PE et un échantillon de R. vestitus, provenant de Ché ín R. pac eS p. 95. — Villarimboud. — C'est un R. bifrons Vest. R. maeroacanthos p. a — La pame: e y Villar J'ai distribué cet bi, de Versailles iius B. de és dans mon Batotheca europæa fasc. | n^ 20. Enfin la forme de Chattonnaye, tumulus des Terrapon, est un R. vestitus X bi- frons = a osulus Nob. j- 6. — Je lai vu de la Kiquenerie et de Villa- rier re le nom de R. undulatus (Perroud) non R. thyrsoideus b 98. — Celui de Chénens est un R. candi- cans Whe; celui de la Folliaz appartient au R. amiantinus Focke (R. lepidus cb ); la var. grandiflorus se rattache au R. thyr- santhus Foc R. rhamnifoli us p. 99. — Forét de Lentigny et gare de Fri- bourg. C'est le R. robustus Mül.; celui de Fribourg est toute- fois zo uv awe R. folius p. 89. — Un spécimen de Villarimboud. p t we i 13 lacertosus Sud., du gr. R. thyrsoideus Wimm. uberectus And. p. 101. — J'en ai vu un spécimen du m de Lentign und fruticosus p. 102. — Villarimboud. C'est un R. sulcatus est ésumé, d’après les échantillons de l'herbier Perroud, la flore balone de Fribourg comprend : Secr. I. SUBERECTI P.-J. Müll. Sect. IV. APPENDICULATI Gen. R. suberectus And. a. Tomentosi. R. sulcatus Vest. R. tomentosus po R. Lloydia Secr. Il. SILVATICI P.-J. Mül. XR ÉTAT Sud. (Lloyd. X R. pyramidalis Kalt, vestitus). R. silvaticus W. N. R. Mercieri Gen. b. Westiti Fock. i W. N. s Secr. III. DISCOLORES P.-J. Mul. P VEN ia X bifrons (R. pilo- R. nlinifolius Schott. sulus Sud). i wag ke. XR. bifrons Ps vestitus (R, Per- c. Radulæ Foc .roudi R. foliosu A E amiantinus ke R. cor o ae P.-J. Mul = nd oh dia R.-J. Mul. X R. foliosus "a "vestitus (R. fri- . e imm. burgensis Sud). R. (spreman Sud. | women us Mul. et Lef. var. . thyrs wing: Fock. . hirsutus M. et Wutz. var Wh. Menkei W. N. nai . candican ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 155 d. Rudes Sud. R. rudis W. N. f. Glandulosi P. J. Mul, R. Schleicheri W R. Bellardii W. N. PO Los Las cuu foliosus. R. tereticaulis M R. Villarsianus Riche Sscr. V. TRIVIALES P.-J. Mul. sius X su R. Ne eld E X clmitolius (R. assur- gens B. R. ulmifolius X x cæsius (R. amplifo- iat R. cæsius s es IER R. Exe X cæsius (R. scabrosus R. Kœhleri X cæsius. R. serpens X cæsi ue, R. Bellardii X cesi t. rivularis (groupe) es (R. A orum M L) R. cæsi Suns. EN EE Focke. R. Id 2 R. pk Asi cæsius (R. Idæoi- des Rut Sont à rayer les 27 espèces suivan- ‘coryli olius Sm. . Wahlbergii Arrh. ; dodo Wh. s Ws N. av ce M Rar i a cu jmd lus os RO Pes i Pone Pug Ped Dose Ba Pi in. et o PAS TRE y m A, *-ow. ` . cordifolius W. N. 156 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Contributions à la Flore de la Mayenne Par M. H. LéveiLLé (Suite). Orobanche minor Sutt. — Var. Pelargoniii. — Sur un Pelargonium cultivé en u Orobanche amethystea Thuill. R. — EU les Rochers du Pont-du-Gué (Jos. Daniel) v1 Chemeré: ever p, gs robanche caerulea Vill. — R. M ima ical creux prés la Chapelle de N.* D. de la Vallée n aval de St-F raimbault-des- Prieres; St-Fraimbault-des-Prières : à l'entrée du hameau de Fontaine-Daniel dans un fourré près dela vanne de l'Etang y). Orobanche amie Vauch. — RR. — Thorigné : près la grotte Rochefort (au lieu de la cave à Rochefort). T Ro roe de Saulges (cave à Margot et grotte pg ee sont bise sur Thori xe el). Sal e de Cossé-en-Champagne. Argen- 2s pus tré : four Los du orhe = zsa Corbiüferé (Mercier); St-Denis-d'Anjou : bord de la Sarthe bipes: L. — RR. — Rocher d'Argentré (J. Barré) v ! Ste-Suzanne : au pied des murs (Labbé); Cheieré : pré voisin du petit Bois David ; four à chaux de la Foucaudière chemin de la Place - Cimetière (Jos. Daniel). ia sclarea — Sauges: prés le four à chaux de la Place. An sub- à Bannes s? (Jos. Daniel). Pieuthé silvestris L. — Laval : Rouessé (Labbé et Laborde)! e RESTE, stolons : feuilles cr s, glabrescentes, dentées ; épis feuillés, terminés par des fleurs, sub, nom. Mentha aquaticae, Erie bu ougis) vi —R.— Vieuvy : bord de la one d e bourg arré). Mentha rubra Sm. — Chem did Rocher, sur le bor d de la is e la Ballée; goccia de T ^ ni: Daniel. v1 Fries. — La Selle-Craonnaise, Seat ar dela Cruel Ren iuthR menthifolia Hos Eyk près la Saula amintha o R. Argentré: bord de ve BER au pied du rocher - la Mouette e Cin) à Thade ds CAT nde ri aa : cà et là surtout dans la vus de rve (Jos. L. — AR. — St-Laurent-des-Mortiers : chemin de la Petite- Roche ! Fidei: la Trappe ! vi qaid pine etit rines au bord de la Sarthe: au sud du bac de Précigné | Athée C. aux environs du bourg |J. Barré): ; Athée; entrée du bourg ; Chailland : Kaken penea Prunella garis E. — var. alba — e Bonch amp (J. Barré); St-Céneré ; mps aux environs de Grenusse. On Mie e toutes les nuances du rouge au blanc pur den ser Louverné près des carrières et de la gare et du four à chaux des Aumeunes ulgare. — L. champ: sentier à l'est or la ims de la Bruyère (Mercier et t Chenn); rte les Boleivodieres (Barré et de TIR .— Rocher Foral ri ntré (J. Bar h ranae it AR. — Saulges: Montguyon, ^ Réhairie, le Pont-du-Gué Chemeré : Maubusson (Jos. Daniel); ir y sot iae Fouilloux ; route de Stdear sur Mayenne (Barré); Laval : eph des P utes du Mans et de Paris (Eug. Vani | Ar- geutié: le Rocher Bon MET e Laval, la Plickardüre (J. Barre); wol eer ` rues de ne hr (J. Bar S neux-le-Séguin: sur les murs ! Saulges : champ d mou din d Thé velles UM. Dania. n^ s: champ sur la rive gauche de l'Erve prés le moulin de Thévalles (Jos. D ys al RER.. E T Pooté : les Toyères au bord de la Sarthe (abbé Letacq)! Stach; Te — pes Ouen- Agi pri : fossés (Chénu)! Lamium amplexi aval: Thévalles (Mercier et Barré) ; — —— sur les epe E id d e Puit non loin de Varennes! Les Agets: $ les MA MAMMA ja e! champ cultivé près le château des n Barré, Mercier et Legendre); Metlérert am près de l'Eglise ! Mayenne : pelouses du ja ardin du „château ; Hardanges (Cowlan ges) v| Bazougers : champs entre la Bodinière et la ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 157 pre e (J. Barré); Gospin (abbé Nugue) v! St-Céneré: hauteur avoisinant la ferme a Hamardière ! (Ern. Rocher) : Daon; çà et là! Athée (Barré * pibe aJ. Daniel — Chemeré et Cossé-en- Champa gne: meri (Jos. Daniel) v! Lamium incisum Willd. RR. — Chailland (Péan) v! Daon : carrière route de Fourmusson e: Mercier)! et prés le moulin de Fourmusson (Barrés et Geslin). en nurus cardiaca L. AR. — Melleray : la Gasnerie! Ballots et oder (Barré et Mercier). Bonchamp : Gan de la Houanardièr re (J. Barré); Veg stet a Pélar- ère (Trillo n); its hemin allant de la ferme de Veloché aux but u même om (E ocher : Daon : près le moulin + “Fourmuston (Barre) À thé i y Sec et Chébusset t arre ; i le Prieuré d niel). Teuc edrys L. — AR. — hampa veh ! rive gauche du Treu- lon vers EN gd irem Blin) et route SA (Mercier): Thorigné: les Halais! St-Pierrg- sur-Erve : la Clémencière (Jos. Daniel). Cossé-en- Champagne : Célandes, la Brisar- dière Mae Saulges: la Béhairie pc Daniel). Ajuga genevensis L. — RRR. e maintient à otis (Jos. Daniel) aepit Aju AR. — Louvigné Grande Corbiniere et la Doyere (Mercier et Chénu); Eaki Pd eruit au dessus du pont de la Cosbibtére. (Boullier, dim par M. Barré); Argis : le Rocher (J. Barré) v! Saulges; Cossé-en- Champagne: Célandes; St- PA fure, zie ebd la Clé- mencière (Jos. Daniel). inguicula lusitanica a — Entrammes : pré marécageux situé entre le château du Vallon et la riv 01 fe) St-Gefin dinde Guil ime: prés tourbeux entre la forét et la dnb iei eed ; Forét de Mayenn e Roc den rc rré). Utricularia per nm L. — AR. — Landiv : prairi es de e la Motte dans les ruisseaux (Chénu) ; Ernée: Etang-Néuf et étang de Rollon vsus v! Oli- vet : étang du Gué-de-l'Aune Hii rcier, Chénu, Gautier Utricularia minor L. — R. — Ruisseaux pres de la Motte esur la route de Fouge- rolles à Landivy (Chénu) v! o eu mares du bois de Bergault (Barré, Cau- FA et queue de l'étang des Hai es (Mme QEhlert). laria neglecta Lehm. — RRR. — St-Aubin-Fosse-Louvain : ruisseau de l'étang Savour ré). 7 À Hotto ustris. L. — Aron: étang de la Forge, mare g la ferme de l'Etang et fossés qui y aboutissent (Chénu et Mercier); Meslay : ruisseau de la Tan nnerie (Péan) ; É rtry, de Conuère et du Gué-de-Selle (Chénu et Mercier) ; Mezangers : fossés au nord-ouest - I étang de Conuére (Mercier et Chénu) ; Martigné : étang de la Ha ourteille (J. Barré). chia nemo naf L. — AR. — St-Pierre-la-Cour et la Gravelle : bois des EMertés l Park ele: bois aux x Moines, spécialement vers le Moulin-Neuf! St-Denis- Fu ; t sedon, ruis (Chénu) et bord —— de l'étang! Mr ad forêt de Mayenne (Barré); pta g (Ern. Rocher). St-Berthevi : bois de St-Berthevin au pied d arvensis L. — Errarum. Lire p. 126 du premier supplément caerulea au lieu de phoenicea. Centunculus min jede rigidi le Val p v I l'Huisserie : bois de l'Huisserie Mercier): e du a Misedon (Mercier, Gautier, Chénu) ; Andouillé : ords des insat (Barré) : forét de Ballots vers les Lisières {Barré et Morem: : sutor Var. gerer an — Evron: jm de Vois l Sieh s Goup. — Cossé-en-Champagne eoat ae mier chemin eem wailaiitre os. s. Daniel ; Ernée : RA Bigonitre (Gougis) v Primula officina — f. decipiens. ents du calice réfléchi gno s sur hs corolle; fleurs assez larges à peine tachées. D'Epineux-le-Séguin : route de Poillé au bord du ruissea u de — Samolus Velerandi L. zd rive droite Pu la Jouanne tout prés du barrage du moulin de la Roche vds par MM. Mercier et J. arre). Plantago lan ns ar. eriophor à Hofa = e E ERE la Clé- menciere (Jos. Dans ; : — T intermedia Gilib. — Etang d'Olivet (Mercier et Chénu) v1 Forme velue. 158 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Plantago media L. — AR. — Arquenay (Em. Rocher) ; € ERE no Ballée ! Bonchamp | Ugaidi Cossé- en- are ere — r); St-Denis-d'Anjot iai sL. — St-Aignan-sur-Roë = Gist ela Guiarditre Bar) “rain uu d grece rtry ios Bim et Chénu ); Alexa in : étang du Moulin-Neuf (J. Barré) ; Maisoncelles: étang E la Galicherie (Ern. Roc/zer) ; étang d'Olivet Mere et Chénu); revu à Aron: étang de Beaucoudray par MM. Mercier et Chénu ; Martigné; bords de l'étang de la Haute Courteille y Barré). : Am scendens Lois — St-Berthewin: rue du bourg; pied des murs T PR et Ta bbe). rantus silvestris Desf. — AR. — Laval: rue de la Valette (Chénu) ; Montsürs chemin du Gu _ Barres rn. Rocher) An c enne pe es mur de Phópiti ousseau; ; Laval : le long de la tranchée du tra y entre le pont de pr H buo de Barbé (Chénu E épée : ; Laval: hauteurs ge Poe du champ de ur des gy itib Ma nu). s spinosus L. — Laval: pré marécageux avec décombres, prés du Vivier Marcel Ci ! Causard. xus L. — AR. — Ernée : décombres près le bivouac 1871 (Gou- gis) v! Laval; datus prés de la gare des iun (Czéau) ; Rochefort et Maraki Craon (B i Cheno ponto AR. à de l'Eglise (Barré, “Chime A Mercier sipag ! St- Denisi de-Gastines : route de Coulombiers à 1 kilometre du bourg (Merci Mire énu et Barre); St- Mars-sur-la-Futaie : au pied de l'église e wei peri du bourg ( hen 3 Désertines : autour de l'église et route de Vieuvy en sortant du te et [e i leno ka “rit à feuilles trés étroites entières. Entrammes : la Trappe. Chenopodium rubrum L. — RR. — Éta ang E tte LA et Chénu). Chenopodium vulvaria L. — St- pb Pail : rtigné : gare (Rousseau). - Polygonum nodosum Pers. — R.— e. For " la Mayenne, près le "Port du Salut Po Aignan-sur- -Roé: étang - = Guiardière ( Ckénu)! lygonum mite Schr. — R. — St- St-Pierre-la-Cour: fossés, route de Bréal, pres les jeden à c Pol pne Pen minus Huds. — R. — Argentré : moulin de Moarbescuti (J. Barre) Chemeré : prairie de Thévalles (. (Jos. Daniel) v ! ren bords du ruisseau au des- sous ria ditenitéstfaséón re)! L. — Laval! Changé (Trillon) ; recent -Laval (J. Barré); St-Michel-de-Feins ! St-Aignan-sur-Roé ! Louverné (J. 'Barré) ; Athée: chemin des Ode ia Barré Aristolochia Clematitis L. — R. — St-Denis-d'Anjou: près le moulin de Bef et entre Bef et le bac de Pincé! nigra. L. — La esiti iind route dela Crue, la Chédanière. Cultivé arietaria offi is L. — Bannes; Saulges; Epineux (Jos. eee St Denis ssh: bes La Chapelle | Pirai.: murs du Port du Salut près la Mayenn de Fourmusson (Mercier) ; Craon : moulin de Bouche d'Uzures et de noie (Barre) Ath Athée : près C hebusset sinet ere tophyl pum re Aron: ais dia Bas-Villettes (Chénu et Mercier} orbia ar — R. — La Ro Neth : route de Senonnes | Argentré : lin de | preter (Mercier); p chemin des Allumettes (Chénu) p platyphylla L. — — Argentré : hauteurs calcaires du Rocher (J. Barré). Argentré : moulin de mpe-souris (Mercie eier) ; Cossé-en-Champa gne : che- min de Bannes, prés Bel-Air ; bipes: deese dis prés la Paumerie (Jos. Daniel) . phorbia cyparissias L. — RRR. rechercher a Gra ue à l'entrée du bois de la ri a Sodik re St- Pierrela- Cour ( Cho Eu L — Cossé-en-Champagne : Céla Wide; dans un petit pe: du Treulon :Jos. DES TC Rund: y de l'Erve den le parc de la Forge et a .dessou dades éan). bia Lathyris L. — AR. — La Haie-Traversaine: bord du Colmont (Aug Coulange) vl! Chailland: Aubert à 1 di l'Ernée (E. Labbé et Péan). Non spont tané; enil : rochers du ha alage dm Daon {Messie pere AR. — Bonchamp et Forcé: coteaux surplombant la Jouanne entre la terme de l'Orbiere et se deis fours à chaux de Rochevrier gast et Mercier St-Bethevia : vallée du n (Chénu et Mercier) ; Chailland : petit bo! de la propriété du chapelain de la For e Picus, r épandujians” la région de Saulges et Cheméré (Jos. Daniel) ; Vautorte : forêt de Mayenne (Barre) St-Fraimbault-de-Prières : autour ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 195 nchamp: anciens fours à chaux de Roc tifier : Preis et pontis autour Pm pones sur Jes 3 communes suivantes : Thori- Quercus sessiliflora L. — AR. — Chemeré : boisde la Forge (Jos. Daniel) v ! Mai- soncelles : allée du bois de Bergault pres du wiped de la pct msi d Hio et Chén di La Brulatte : ts des Gravelles ! Epineux : près urg ’ niel). ercus pubescens . — R. — Mais imperi bois de Wert grid dei maisons en ruines api Aevis et Jos. Denirij- Quercus Toza Posc. — R. — Cossé-en-Ch tre la Barte et Losniére (Mer- pes et route de Poillé au bord du ruisseau limitet uercus Ile ex | gustos ÁRanhnécnhn Quelques pieds À l'état »" Aes tte (Jos. Daniel). tula pubescens Ehrh. — AR. — Jublains : bois de l'Ermitage ! Chemeré : bois Sr ve Forge Vbi Daniel) v! Salix llina L. — St-Jean-sur-Mayenne ; près de l'écluse de l'Ame, plan L. — AR. — Moulay bord dela Mayenne entre l'Aron et le Fits : bord de la de Rouillon ! Commer : bord de la Mayenne ! Sacé l enne | louverné bord de la Mayenne ! Laval : bord de la Mayenne - dessus et au dessous h Changé ! St-Berthevin rd Vicoin ! La Gravelle : b e la route de Vitré Le véritable Vi abs est RARE dans le départemen ré Salix triandra L. — AR. — St-Denis-d'Anjou: bo à de la Sarthe non loin du bac de Pincé ! Contes Ci pA RE: rouie d'Avessé, bord du Treulon, et cà et là (Jos. Daniel)! Le Genest : bord du ruisseau route de StcBetthevis (Chenu et Barré | St- go ve en a «vai du Pont dos. Daniel). Salix ds. — RR. — C hévieré : près le moulin de Thévalles ; Saulges : Mont- guyon Mos. D vc J'ai trouvé sur Moulay, Commer, Montflours, Andouillé, Louverné et Laval au bord de ia a Mayenne ou non loin de ecd des Salix que je rapporte provisoirement au S. rubra mais qui pourraient étre des hybrides du S. triandra par S. fragilis ou S. alba. Ce saule a été d’ailleurs s planté dans toutes ces localités ! es tomber ie sim Cha A ue Aubert, bords E l'Ernée. . Helix L. e Pont-du-Gué (Jos. Daniel) v! Etang desséché de la Mon ve de-Chemeré os. Daniel ) v t Menil : bords du halage vers Daon ! Saul- ges: Montguyon (Jos. el). x rugosa Sm. — "à — St-Laurent-des-Mortiers : route de Contigné ! Jublains: bord dela mare de Conseus à l’ FETEI gAc HoN des routes de Neau et d'Evron ! Chemeré : dans un prê de la Foltière os. aniel) v! Salix Seringeana Gaud. — RRR. Louverné: bord de la Mayenne! Salix viridis Fries. Sms: e les Bouillons! Salix aen i. Ehrh. — RR. ord de la Mayenne entre Lava let Mayenne! Salix re — AR. boit mp : prairie marécageuse derrière la ferme du Dos ot doi ; Vautorte : prés la Guyottièie, étang de Pouriette et région cageuse entre ik Tuilerie et rl "nig e (Barré). erg argentea Sm. — St-Pierre-la-Cour: bords de l'étang du Moulin-Neuf, abondant! Dessins | les Croaux. (Sarouré ). Sagit sagit t-Germain d'Anxure; étang de Marigny (J. Barré) : Bazouges: dans la Valge Ja. Daniel); La Bazouge de-Chemeré ; dans Ja Vaige din Daniel) ; ; Ballée ; moulin du Petit Rousson ea € (Jos. Daniel). Riviere de Brée fir Montsürs, Brée et ou (Cam. et Ern. Rocher). L. — St- J1 Erne (Gong : étan ur la Guiardière ! * 160 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Var. repens Cav, — AR. — Ele angs de Jublains yu et Mercier) ; Maisoncelles : étang ie la Galicherie Mati t-Chénu) ! Parné g des Hairies ! Le Bignon et rquenay : étang n de Vice Sue d'Olivet CUS et Chénu), Désertines : les Cruaux tein lis Alisma natans L. — AR. — Laval : route Pers die mare à droite avant St- ara dee Champs. (Eug. Vauió iot) v! St-Aignan-sur-Roé: étang de la Guiardiere! cate nnes : mare de la Conneraie rt liver bord de l'étang d'Olivet ! (Route de F'oageró olles à a ndivy, ruiss e la Motte (Chénu) ! Ernée (Gougis) v ! St-Aubin- Pus Hr 1 ap a Hot tellat r ice Etang de Montjean Misi: et Mercier); Mésangers : d. de l'étang de Mor try (Mercier et Chénu) v ! Saulges (Jos. Danie l) ; RER Er : étang de la Guiardière (Chénu) ! Senonnes : din de la Conneraie ) : mare d 2 méme (Jos. Daniel) v! Athée: mare de la Glânerie, route de Craon, abondant (J. Barre); Craon ; étang de Boutigné (J. Barré) ; Sablonnières de Craon route de Niafles (Barré utomus vinballétd L. — R. — Laval: étang de la Coconnière eee rt); St- Denis-d'Anjou : bord de la Sarthe près le bac de Pincé(C. Blin) ! Brée: bords de la Jouanne, non loin du pont de M. is des Beillardiéres (Ern. Rocher) ; Mon sürs: en aval de la Passerelle (Ern. "Rock Colchicum M Li Bonchamp : prairie située au bord du Quar- tier pay p e l'ancien moutin de ce nom (J. Barré); Chailland : parc de Clivoy os Guyonnière (Jos. Daniel) ; Montsûrs : prairie Ses core des Reculèes (Ern. "Ro ae ritill a Meleagris L. — Montsárs : e de Brée, dans plusieurs prairies à droite, au fem de la rivière (Can. et Ern. Roc autumnalis L. — AR. — Abondant sur uiam sedan schisteux de Bonchamrp, Ar tesi, Louvigné, Forcé (sur les bords de la Jouanne); Bonchamp et Laval : autour de l'étang de Barbé avec la forme à fleurs blanches (J. Gre ré) ; Boncham mp : prés situés sé le bord de la Been en face le Moulin Neuf, prés des Roches, pres dela Léze niis et de la Mine esf ER rré) Mill e rie imbault-de-Prières : environs la gar (Saveur Saulges et «t Gimer (J. Daniel) ; Thorigné! Bannes ! ge en- Champagne! Cour res et les Saules et pe Si ner Ha areau) ; Bonchamp et Louverne terram. EH (J. Barré) ; Epineux us -Séguin ! Andouillé (Trillon) ; Daon : vieux chemin de Querré et hauteurs sud au bord dela Mayenne (Mercier, Barré)! Orni mom rm. — - PC. — Melleray : champs du petit chemin du Pont de Torcé ! Martigné : bord de a Mayenne vers la Rigaudière et le Co rmier : Andouillé : le Baison (ron; bM Mii : pré au bord de l'Ernée ! Daon: uerr ar. divergens Boreau. — AR. — Chemeré : la Haie dans un champ (Jos. Daniel). v! Couié-tn Clm mpagne : champ non loin de H carrière du Fourneau (Jos. Daniel) v Orni alum pyrenaicum L. — PC — St-Céneré : bords d'un ruisseau mA de la Jouanne {rive gauche) au-dessus de l'ancien moulin de Grenusse et à joo m. a son couinen (J. Barré); Louverné : près des carrières et de la gare et champ près ce fours à chaux des Aumeunes (J. Barr ré) ; Bannes et Cossé-en- Champagne | Argentre us u Pali(Mercier, Geslin, Chénu et t Mme € 2 Sroceum Chaix. — Bonchamp ; haie d'un cham mp de la ferme de Griponce (J. esaet Naturalisé dans les merged onditions qu'auprès du Man . — St-Ceneré : buissons sur le bord.d'un ruisseau aftlue nt de ls ouanne à 200 m. au-dessus de feeds moulin de Grenusse (J. Barré ) v! "Subs- Allium ursinum L AR. — Port-Brillet: bord du ruisseau qui va du Moulin- Neufà l'étang “M Porcirille ( Chénu, Labbé et ron ; revu à St- anguine : vallée du Vicoin p nu et Mercier ; Changé: le Saut-Gautier {Tril Allium ole t E ue sur les Mean pres de la h Connie (Mercier); 1 Jublains : murs mp r ier et Chénu); Courcité : ancien chemin d'Avert ds près e vitage de Aiguillon saphi n Me : la Roche aux Fées (revu par MM. tab er, Geslin, I v, Mme Chénu) ; Rr; : rocher de la Mouette (Chénu). ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 161 Allium vineale L. — PC elle-Craonnaise! St-Aignan-sur-Roé! Meslay! Laval MORIS des Allumettes fern et REA 1 Narthecium ossifragum H *Andouillé: landes marécageuses de la ferme du Buron (J. Barre). vallaria maialis L. — AR. e Bonchamp et Forcé: sur le bord d'une allée dansle bois de Bourg-en- en-Bourg (Labb, Barré) : Laval : Bois-Gamast (L. Mer- cier); Montflours: pres de I . Barr this bicolor Kunth. — PAR Die dé Oed forét de Mayenne en e e) Iris fœtidi — AR. — Assez répandu dans la région de Bonc hamp, d'Ar- gentré et de Forcé TJ. - Barré) v! Brée. près le pi à ; route de Neau (Ern. Rocher). Gladiolus segetum Gawl. — RRR. — Laval: Ad àl'angle de la route de Paris et du peti emin rural ouchers, à 1 kil 5 iron d ont du min de fer (L. Mercier) v! qui remonte j rs et Noirmoutiers, d'après Guépin et Lloyd, serait-elle indigène à Laval? A suivre pendant plusieurs a i ? nt pi : arcissus pseudo Narcissus L. — Mayenne : la Vallée (Aug. Coulange) ; Chail- land: derriere la Fenderie et la prai rie de Mida voy (Péan); Andouill lé: le Petit-Cou- dray (Trillon); St-Ceneré : prairies de la ferme du Veau (M"* Buat) ; Sanga le Pont ué (Jos. Daniel) ; Argentré : bord * la Told au-dessous du moulin de la Place J. Barr) ; St-Berthevin : le long des rives du Vicoin depuis le Moulin-aux-Moines jer qu'au Pont-Alin n (Chers et pr à St-Céne ré: champ d la Girardière (Ern. $ La Poóté : abondan e Sar abbés Letacq et Oli. le burd de la route nationale de "etd au Mans où il est très DA ant E Barr vase issus poeticus L. — R. — Ban : prairie re (Jos. Daniel) ; val: prairie e à l'angle de la route de St entiere et du ui in des rebar 4 peuss dé Koue essé EA et egeay) > ; P à l'angle de la route etla voie ferrée au passage à niveau e Brée (Cam.'et Ern. .) Een Lee biflorus ao — Laval: abondant dans un champ prés de la route de Louverné (Dr Lambert}; rs : pré au bord de la route du Mans à 200 mètres Loril- l'école (J. Barré) ; Saulges: la Bougrière dans le champ des Porions et non des lons (Jos. Daniel) v! DS stations ainsi que l'indique le nom de Porions qui est le nom vulgaire de la plan Galanthus ni “ve — St-Denis-de-Gastines dia fé À Chailland : parc de la Forge au bord de la rivière s an); Epineux-le-Ségui Barri dan rs ppé de culture dans cette dernière localité (Jos. Daniel) ; Hé pire ian rocher (Chenu) ; Laval, au Faub hes (Marcel Legeay); Montsürs: dur uam et St-Nicolas (Legeay e Rocher); B Brée : les Bourbes et en face du château ; Montsûrs : St- MENIA Tem rn er). Orchis i ciis L. Fleurs S.-esp. helodes Gris. in E. G. Camus. Monogr. des Orchidées de France. Lo oer d'un blanc pur, sans pointillé ; feuilles ye macules : labelle non dentelé: — EES t = Entrammes : pré m Ug pres du château des Roches, 20 mai 1900 (L. TC imia Lam ré : parc $ év Pr (os. Dániel” v.! Préciser ainsi la localité du Chem talus de la route de Cossé-en-Champagne premie er supplément : p. 149. prés le chemin du moulin de Thévalles: a opea L. — PC. — Neau : prairie de la Hu odière, (Mercier et open ); Port-Brillet prairie près Valleray à gauche du ruisseau ! Bonchamp : Pré a Houa nar dub iJ. Barré). Orchis pyramidalis L: — RR. — Neau : talus de la voie ferrée à 1 kil. environ eu ! lin (Mercier. um * ire ls L. Re Sho m rigné : route de St-Jean-sur-Erve tG: ca - iai (Mercier)! Port Brillet : prairie près 1 la Trochère à gauche du rui isseau ! Bo champ : près Ja Houanardière (J. de la Lande. (Barréj ; Montflours et Sacer -Mayenn Menu)! Athée, che min de Craon allan rs Monternault, route de E C hátaigneraie et prairie de la CHI AN. present t, (Barré) ; Voutré : prairie ul guetteau (Houlbert Ba a seu. — Cossé-en-Champagne ! St-Jean-sur- Erve ! Thorigné l nnes | 162 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Ophrys aranifera Huds. — St-Ceneré: route d'Argentré (J. Barré). Bonchamp: la Chopinièreet coteaux près l'étang de Barb é 'J. Barré); Cossé-en-Champagne: route WA vessé avant la Maillardière vega xs niel) ! Op pitera Huds. — Bo : environs de la ferme de Bois-Morin, à gauche de la route de Laval à kis a y arde t); Chemeré: butte de Th M alles (Jos. Dante 3 recte Champagne : le pont, dans la petite Noë (Jos Daniel) v aludosa Sw “apr rés so te de la note suivante que later a du Malaxis dans la pv est M. Ler Soc. Bot. de define sid xn. pa s 1865. DÉcouvEnTE pu Malaxis paludosa, AUX ENYIRONS D'ALEN LE2 M 18 iu P Mia ieaoe on, d 2 “uillet 1863, M. le Dr Prévost, un étudiant et moi, nous suivimes la route de Bretagne jusqu'à la Lacelle et prenant à gauche nous atteignimes use à deae C'est dans le haut de "ind prairie que nous avons trouvé le Malaxis palu- das. Déjà même quelques fleurs étaient ouvertes, et nous faisaient vivement regretter Pim venus un mois trop tót. Letellier. oul ES * ^ o = eo A aS eo -— © = 2 [1 — A M — SK D "mu ~ M lh] r) pute atifolia All. — Montsûrs : route de St- Céneré en face Rouanne en con- tre bas du taillis (Ern. Rocher). Spir S. — AR. — St-Germain-le-Guillaume : la Berlin chetterie (Péan) ; : Deux-Evailles ; pré dit des pee de Gerennes ; St-Céneré : pré des Elunais! Lee ocher). thesautumnalis Rich.— AR. —St-Berthevin : près de la Girauderie Hs au sud de la route de Laval a Ahuillé par le Pont-Alin (Labbé); Sorti le- Fouilloux : au croisement du ruisseau des Besneries et d'un chemin vert allant de l'Augrunuère vers les Halamaillles, un peu à l'es la Piochere (Mercier); Louvi dé sc e la Do a Marbois ! ) — herbage élevé au p des rochers qui dominent l'Eglise e (Péan) ; ée e la route de C Cossé- M TE (Barré) ; Thorigné; Saulges (Jos. Daniel) v. “1 Andouillé (Trillon) ; ; Ste-Suzanne (abi Réchin) ; St-Germain-le-Guillaume : prés m eux entre la — -s la euren ar rie (Péan) ; Désertines : les Cruaux (Chédeau, said et Cou y s Morsus e L. — Maisoncelles ; étang de la ciae (Mercier et Chénu) ; St.-Denis-d'Anjou : ruisseau prés Varennes l mogeton polygonifoli urr. — Olivet: bois de Misedon dans les me et pue SP de l'étang du Gué de l'Aune ! Désertines : les Cruaux ! Montsárs : € et là s la Jouanne et mare de la Cafforie (Ern. Roc nee ain SL. — R. — Eta ang d'Olivet (Mercier et Mem u): St-Jean sur Mayenne rr l'Ernée : (abbé Menu)! v. ! Bonchamp : la Porée dans la Jouanne (Chénu et Mercier ) v. ! Martigné : étang dela Haute-Courteille (J. Bar Potamogeton lucens. L. — ue dt: Chemeré dans la Vaige (Jos. Daniel) . Potamogeton rufescens S — RR. — Laval : ruisseau du Quartier au delà de la queue de l'étang de Barbé Clm et Primer «t R. — Etang d'Olivet (Mercier et Chénu); Evron: près la Martinière (Eug. V. iot) ! Aron : étang de Beaucoudray à l'ouest près du m "eis lin. Forme à feuilles vertieillées Sg trois (f. verticillatum Mercier et Chénu). Sau ges: pièce d'eau de la Havard vae Daniel) v. ! de P ton o; ^ ue Hog » la Forge, mare de laferme VÉtang et fossés qui y abouti t ercie Pota on trichoides Cham. - - oo: mare voisine de la ferme des Tréton- nières ( Chénu et Mercier) v. | pusillus. L. — Argentré : dans la Jouanne près la Corbiniére UJ. Barri. ). L. — RRR. — Montsürs: dans deux iria marécageux à u bord - la route de Ente cóté de la voie ferrée, à 1500 m . dela gare (Camille et rues Rocher)! — Espéce nouvelle pour le département, 3 mai 190 res Le —Montourtier : mares route de Mayenne ; Brée : la Jouanne P les Beillardières (Ern. Rocher) v . Mill. mbrières ; taillis des rocs (Gautier) | Laval : chemin des Allumeties, échappé de culture (Laborde) ; Montsürs : près la gare échappé (Er n cher) ! Epineux-] éguin : route de Poillé, a u bord du ruisseau de Chantepie | Thori- gné: les Halais (Jos. ri pps Fhévalles Saulges : la Lande (Jos M Juncus compressus Jacq. — R. ray : Landes de Malingue ! Chemeré : ? DES Re ST PES Me ne NP D OA ORE ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 163 de la Basse Mosca: Saulges: chaussée du Pont du Gué et pré de la Chevalerie (Jos. Daniel) v APR baloni L. v. rascicuLATUs Bert. — R. — Argentré; bois de l'Huisserie. hénu). Juncus Tenageya. — Sud du bois = re legi i pit Chénu Juncus pygmaeus Tu idt. — AR. étang de idee ay par MM. Mercier et Chénu, 31 juill. 1899 ; oU NICA RUNS LE de la Guiardiere (Chénu)! née de Jublains près les Huberdières (Chénu et Mercier); St- Pierre- s5 Cour het u Moulin Neuf ! Boulay : bords d'un étang près des sources de l'Ornet Eriophorum gracile et Eriophorum vaginatum ont à rechercher au Boulay, sources de T Dune où Y^ Letellier pres les indiqu Luzula maxima DC. — St-Berthevin, vallée T Vicoin (Chénu et Mercier); ei oen vallée ha face la grotte (Chénu et Labb p Cyperus longus L. — AR. — Argentré : moulin de Monthémard (J. Barré) ; St- Denis-d' podes ires ei la Sarthe ! Bords de la Mayenne sur les communes d'Audouillé (la Blinière), Montflours (la Goronniére) (J. Barré); Argentré: moulin de Trompe- u o o ûrs : e la maison du garde et dans la Jouanne au-dessous du taillis de Méra (Ern. Rocher) vi Gyperus fuscus bes vete) — Argenis moulin = Montbesnard et ancien moulin : à l eP al : chemins ue A de St-Joseph-des-Cham ps (Eug. Vaniot) v ! Forcé: de l'étang de la Mazure (Mercier et Labbe ) ; va allée du Vicoin en aval de St- = t & € Es © — cens. Cype : sL.-AR. : ancien moulin de Grenusse (J. Barré); Forcé: queue de 2 de Ha Mazure rer et Labbé) : vallée du Vicoin en av de St- dénihetie (La Rhyncospora es . et Sch. — RRR. — Désertines: les Cruaux : sur trois poínts, notamment près des étangs (Chénu et Barré)! — nouvelle pour le département. yncospora Vahl. = AR. — Ernée: pre xd i gt v ! Route de Laval à Entrammes dans un pré Vi elle eux situé face St-Joseph des Champs (J. Barré) v! St-Germ rene cire prés tourbeux entre la forétet la Berlinchetterie (Péam;; Chailland : réserve de la Forge: sources de l'Ornette (Letellier). cic s Rem. Sch. — Saulges : Montguyon sur le bord de l'Erv e (Jos-Daniel) y! E iaee dtarig ^d E^ Guiardiere (Chénu)! St LUCE 1 bois des Essarts, bo rd ae l'étang du Moulin-Neuf ! Etang firwauit cher) v bio is ovata R. -—'RR. S Rial d'Olivet (Mercier et Chénu) v ! Scirpus caespitosus L. Désertines : les Cruaux (Savouré) ! Sci mariti;nus t Anjou : bord de la Sarthe ! Découvert lors de zoides L. — ' RRR. — Melleray : € de Malingue r MM. n. Labbé, Mercier, Léveillé, Barré, av et Coulang Carex canesce . — AR. — Lassay (Dt Perrier) ; Ernée : étang de Boisberran- ger te y ! Olivet : bois de Mes bord orie ental de l'étang du Gué de l’Aune très abondant ! Chaillan n réserve de la Forge, marécage au bord de l'Ernée (Chenu, "Péan) ; re (Chén Ipina L. var. pedum fep AC. — d à x base de l'épi. ta Good. s Schk. — RR. — Brét tignolles: pâtis au- dessous a la "T'aibuuditre, a au oci la enat St Aus Paea -Prières : routc Carex Bænninghauseniana Weihe (C. remota X paniculata) — Laval : St-Joseph, landes du Breil (Mercier) v ! 164 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE disticha Huds, — AR. ulges : pré de la Croisniere ; Chemeré : prai- rie kd e Thévalles (Jos. Daniel) v! mi hontos près la halte de Sti iier in ! à Carex — AR. — Brétignolles : route de Melleray non loin du ruis- de la Ma ? : de-l'Aune! Landivy (Chénu) ; Chailland : réserve de la Forge v! Saint-Fraimbault-de- Priéres! sede pm bois de Vaux (C. "ape et Bois-Rouillé (Savouré et Husnot) ! 1. G. B, — Souche à fibres velues ; écailles noires ou i Lévl. in Bull. A. égalant ruri les utricules. — Hardan nges! Carex icta Good. R. — Saint-Pierre-la-Cour : bois des Essarts pres l'étang tr u Moul elei Ernée (G voie E "tera de Mézangers Mer et Chénu) v! Maison- silos: ee a Galicherie! Parné: de Vassé ! vid enis-d'An itu ipin ai Livet: étang du Pâtis-aux-Loups (Ern. Rocher)! Ca:ex filif s L ar. Meduanensis Lev. on Vnt. in Bull. A. I. G. B. — 3-5 épis mâles subdigités. — Parné : étan du wes Hai sop. E : bois de Misedon, bords d'un ruisseau au nord (Merci ercier, Chénu fC Bari cie mare du Bois- € y deme Saint- Ouen-des-Toits: petit isse n la ferme de la Vente € rex er rus L.— AR. arné : extrémite sud du perit “ne des Hai- ries (Barré et Mercier); Athée : près v. Livré: non loin p au-dessus du moulin de Blochet au bord de l'Oudon et d'un ent; près l'étang de Malitourne UJ. Barré); Montsürs; bois de la Cafforie et ess rièr nu); arré); Saint Ou de Toits: petit étang d'Izac (Ern. Rocher) ; Marcillé: sj a sie (Péan) ! A sex auperata Good. RR. — Chailland : Aubert, bords de l'Ernée, abondant; 1902 Péan)! L.— AR. — Laval: carrière des fours à chaux de Saint- -Louis C et Mercier); Cheméré : pré de Maubusson ee re Bomer forét à 1 kil. du chát (C Ch: i I. de D nm Mid Danie ich vi "Marcillé : bu d e Vaux (©. B an, ^T horigné: route de Bannes ! Désertines : les cree htc Léndivy (Chénu au): p Cha siis Rainsouin: bois des Vallons! Montsûrs : bois de Bel- -Air, le ri et bois d fforie ! i + (C. biligularis D ) — AR. — Argentré : Est de l'étang des Trétonnieres |J. yes La Gravelle: queue de l'étang de la Beurie! Brétigno olles : pátis a de la Thibaudière au bord de la Mayenne! Ernée : bords de l'Erné ce 4 ide s (Gougis) v ! Port-Brillet et Olivet: abondant dans le bois de Misedon ze ale 20 au bord de l'étang du Gué-de-l'Aune (Chénu) ! Chailland : Vu rèt de Mayenne (Mercier et Chénu | Désertines: bords du ruisseau au-dessous du cimetiére! et les Cru "s e i tat ad St-Fraimbault-de-Prières ! Marcillé ! rex Hornschuchiana Hoppe, St-Pierre-la-Cour: étang du Mo ve” Neuf ! StF raimbauit-de- Prières : Glaintin (Chénu et Savouré) ; Désertines le Cruaux (Chénu)! e xc d Good. — AR. — La Gravelle: étang de la Beurie! Forét de Mayenn (Gougis) rescindi rpa Tausch non Aug. tré in Vu il. ie es Lin d 4* série, 2* fasc., p. 68, nec veio Nouv. Fl. Norm. p. 112. Forme de transition ow a sous-espèce Œder i Ehrh. en heat per la formi ;., Désertines : pet de l'étang de Malaizé (Savouré) ! roptrata S S. esp. rotundata \ Wahi. — Melleray ; landes de Malingue ! udosa Var. Kochiana DC. — Ecailles femelles tres aristées, dépassant les capsules. PC. ang des Hairies! le Bignon : étang du moulin, a + N E EEE EO E E SEE E A DUST RETI COEUNT PET ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 165 "CS CU Eo. DCE Sur la Flore de la région paléozoique de Cabrières (Hérault) Par M. A. Ausovv. Officier del'Instruction publique. Secrétaire général de la Société d'horticulture et d'histoire naturelle de l'Hérault. I Le village de ce nom, bien connu des géologues, est situé sur la rive droite de la Boyne, au centre d'une vallée que domine, au nord, le Pic de Bissou, etqui s'ouvre au sud sur des cam- pagnes s'inclinant par des pentes presque réguliéres vers les riches plaines de l'Hérault. Le paysage qui l'entoure ne parait avoir au premier abord rien de séduisant ; mais si le touriste pénètre dans la vallée par la route de Clermont-l'Hérault, il trouve devant lui des contrastes qui ne sont pas Sans charmes, des aspects qui ne sont pas sans grandeur. Voici une colline sèche, désolée avec ses quelques vieux Amandiers et ses deux ou trois masures en ruines ; à peu de distance, un coteau nourrit encore de nombreux Oliviers plus que centenaires ; plus loin, la Bruyère forme d'épais tapis sur des terrains tourmentés et d'é- tendue considérable ; puis le Bissou, aux flancs abrupts, se dresse, fier et majestueux (482 mètres), au-dessus du massif boisé du Boutoury. La Boyne n'est entemps ordinaire qu'un simple ruisselet, dont l'oreille perçoit à peine le murmure, mais ses ber- ges sont généralement herbeuses et plantées de Saules, de Frénes et de Peupliers. On a d'un cóté un sol rebelle à la culture, des pentes rudes et rocailleuses ; et de l'autre des vignes et des champs donnant des produits largement rémunérateurs. Cà et là, se montrent des rochersisolés aux formes plus ou moins bizarres sur lesquels vivent quelques touffes de fréles graminées ou de maigres polypodes. Voici des taillis, des bois épais de Chénes- Yeuses, des coins solitaires etombreux ; etau delà des premières hauteurs, des combes aux multiples cultures ; voici encore de gracieuses ondulations du sol, des sources que décéle une plus vigoureuse et plus abondante végétation, des terrains oü se trou- 166 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE PE ER ne ns eo vent les derniers survivants des anciennes châtaigneraies, des collines aux crêtes rocheuses, des murs et des arbres séculaires où grimpent et courent en festons capricieux le Rosier toujours vert et la Clématite des haies, des coteaux broussailleux où dominent les Calycotomes et les Cistes ; voici enfin des ravins où se plaisent le Frêne et le Figuier, et au fond desquels les plantes sauvages forment de véritables fouillis difficiles à fran- chir. Nous voudrions bien donner maintenant quelques renseigne- ments sur la constitution géologique dela région de Cabrières, localité proclamée, dés 1868, la vraie capitale des régions. paléozoiques de France (1), ses schistes à curieux crustacés fos- siles, ses calcaires à encrines et à facies divers, ses formations dolomitiques, ses multiples horizons étudiés avec tant de com- Pétence par les géologues et les paléontologistes les plus en renom, mais voulant restreindre, le plus possible, ces considéra tions générales et nous occuper plus particulièrement de l'étude | de la végétation spontanée d'une contrée qui a été surtout le théátre de nos herborisations, nous nous contenterons de rap” peler ici les noms des géologues frangais et étrangers ayant fait de leurs observations sur les terrains de la région de Cabrières l'objet de savantes publications : MM. Barrois (de Lille), Berge- ron (de Paris), Coquant (de Marseille), Frech (de Berlin), Hebert | (de Paris), Von Kœnen (de Gottingue), Fournet, Graff, de Rou- ville, de Tromelin, Delage, de Verneuil, etc. — Nous devons toutefois signaler, d'une maniere spéciale, les travaux de deux de nos éminents compatriotes, M. ]e doyen de Rouville et M. le professeur Delage, dont les laborieuses recherches et les inces- santes observations sont connues de tous. On pourra consulter notamment avec grand profit un travail d'une valeur scientifique trés appréciée, la Géologie de la région de Cabrières, fait en col- laboration par ces deux géologues, et dans lequel ils ont eu pour but de « tirer au clair cette question de Cabrières, d'en faire un tout cohérent, coordonné, homogene, en utilisant tous les docu- mer Entre Eee Prior aree (1) Paul de Rouville » Session de la Soc pellier, octobre, 1868, C iété géologique de France à Mont- Compte-rendu, p. 92. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 167 ments antérieurs, en les augmentant des résultats de leurs der- nières recherches personnelles, et ‘en les complétant par une carte géologique détaillée, devenue indispensable (1) «. Si la géologie du cirque de Cabriéres, ou du Cabriérais, comme l'ap- pelle Vigné d'Octon, est suffisamment connue, si elle n'a guére aujourd'hui de secrets pour la science, il n'en est pas de méme pour la flore de cette région. La Flore départementale de Loret et Barrandon (2) ne men- tionne qu'une seule fois la station de Cabrières près de Cler- mont, et encore est-ce pour une plante, le Linosyris vulgaris DC., qui est loin d'étre rare chez nous, et que, pour notre compte, nous connaissons d'une dizaine de localités de l'Hé- rault. Notre ami regretté, Barthélemy Biche, de Pézenas, a visité plusieurs fois, en compagnie de son compatriote Triadou, un autre vaillant et passionné chercheur, l’attirante vallée de Cabrières, mais leurs visites ont dû nécessairement être rapides, et d'ailleurs ilsles ont certainement faites autant et peut-être plus en géologues qu'en botanistes. Des circonstances particulières nous ont permis d'étudier de prés la flore de ce coin privilégié, et nous avons cru utile de faire connaitre le résultat de nos recherches, de signaler aux botanistes et aux amateurs une localité où tant d’espèces inté- ressantes se trouvent réunies. La flore de Cabrières, à cause de la situation géographique du pays, de la diversité des terrains et des nombreux accidents du sol qui s'y rencontrent, est en effet, plus variée et plus riche qu'on ne serait tenté de le croire, et nous sommes heureux de pouvoir ajouter une nouvelle page à l'Histoire naturelle de cette région. Nous avons relevé les noms de 832 espéces croissant sponta- nément aux environs des Cabrières. Il serait trop long et il (1) P. de Rouville et Aug. Delage, Géologie de la région de “pie avec une carte en couleur à l’échelle de 1/40.000 rate P5 a Flore de Montpellier ou Analyse descripiive des plantes vasculaires de l'Hérault, 1re édition (1879), 2™ édition (1886). 168 .. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE n'entre pas d’ailleurs dans nos vues d'en donner ici la liste com- plète. Il nous suffira, pensons-nous, de signaler'celles qui, à des titres divers, nous paraissent plus particulièrement dignes d'at- tention. IT Fraxinus Vailhei Nob. sp. nov. (1). — Arbre de moyenne grandeur, à écorce grisâtre, à rameaux opposés, étalés, dressés, luisants ; bourgeons brunátres ; feuilles opposées, longues de 15 à 25 centimètres, imparipennées, glabres, à pétiole canaliculé, à 3-5 paires de folioles, presque sessiles, oblongues-lancéo- lées, légèrement ondulées, acuminées, bordées dans les trois quarts supérieurs de dents inégales, aiguës, très saillanten à côte dorsale blanchâtre et très accusée, longues de 5 à 7 cent., larges de 1 1/2à 2 cent. et de 3 centimètres environ dans les jeunes pousses ; samares en panicule, jamais de forme ellip- tique, arrondies à la base, largement échancrées et bilobées au sommet, à bords presque parallèles, longue de 3 1/2 à 4 centi= mètres, larges de 6 à 8 millimètres. RR. — Bords dela Boyne à Cabrières. Salvia verticillata L. — Plante très rare dans notre région méridionale, où l'on a douté longtemps de son indigénat. Trou- . vée par nous, et pour la première fois, dans l'Hérault, en août 1869, au bord de la route de Pégairolles-de-l'Escalette, au- dessus de Lodéve (2). Un seul pied. Barrandon l'a, paraît-il, rencontrée vers Montarmaud, et Bonneau en a signalé un pied prés des moulins de Castelnau-le-Lez, localité oü ce Salvia avait été sans nul doute accidentellement introduit, Mais le Salvia verticillata est en telle quantité à Cabrières, qu'il peut (1) Nous avons dédié cette plante au commandant Vailhé, ancien maire de Cabriéres, qui nous a trés souvent accompagné et guidé dans nos cour” ses et qui a bien voulu nous adresser, maintes fois, de bons échantillons de cet intéressant Fraxinus. (2) Loret. Note sur une dizaine de plantes nouvelles pour x Flore Montpellier et de l'Hérault in Bull. Soc. bot. Fr. t. XVI, p. 87 (1869)- — Aubouy, Deux herborisations dans le sara de dre p. 19 (1875). ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 169 être maintenant considéré comme définitivement acquis à la flore de l'Hérault. Nous l'y observons du reste depuis plus de dix ans dans les fossés et sur les talus de la route de Cabrières à Neffiès. Sternbergia lutea Gawl. (Amaryllis lutea L.). — Espèce rare, non encore signalée dans l'Hérault. On la cultive quelque- fois comme plante d'ornement sous le nom de Narcisse d'au- tomne. Ses fleurs sont grandes, d’un beau jaune ; sa hampe de 15 à 25 centimètres est uniflore ; ses feuilles sont largement linéaires. Est-elle spontanée à Cabrières ? Provient-elle d'an- ciennes cultures ? Nous ne saurions rien affirmer à cet égard. De Pouzolz, dans sa Flore du Gard, indique cette plante au bois de Salbous, prés de Campestre, et au bord d'un fossé à Manduel. M. Gustave Cabanès, dont les constantes recherches contribuent si bien àrendre de plus en plus compléte la flore de ce département, l'a observée dans les garrigues de Nimes et dans quelques localités de la Vaunage, où, dés les premiers jours de l'automne, elle forme, paraît-il, de splendides tapis (1). Nigella gallica Jord. (N. hispanica Lois, Mutel, Grenier et Godron non L.). — Réputé R. dans l'Hérault. Rencontré dans les champs cultivés entre Cabrièreset Fontés. Ajoutons que cette Nigella a été trouvée plusieurs fois par nous à Aniane, localité non mentionnée dans la Flore de Montpellier. . Diplotaxis erucoides DC. — Cette plante considérée naguére comme rare chez nous, se répand rapidement dans toute la partie basse du département. Elle est déjà arrivée à Villeneu- vette et à Clermont-l' Hérault, où l'a observée M. Henri Cous- tan, botaniste à Saint-Félix-de-Lodez. — Quelques pieds dans les vignes à Cabrières. Observée aussi au bord des terres culti- véesle long du chemin de Péret à Adissan (Lettre de M.Silhol). Alyssum spinosum. L. — Cet alysson, qui se présente en petits buissons rudes et épais, vit exclusivement sur les rochers calcaires et dolomitiques du Midi. On la signalé dans un nombre assez restreint de localités du Var aux Pyrénées-Orien- tales. — Croit sur le Pic de Bissou, où Biche l'a recueilli en (1) Bull. Soc. étud. sc. nat. de Nimes, année MAI-JUIN-JUILLET 1004. 1894, P- 91- 13 170 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE mai 1863, et où nous l'avons nous-méme retrouvé, il y a une dizaine d'années. Viola hirta L. — Espéce assez rare dans notre région. Les caractères qui la font reconnaitre sont: Souche sans rejets rampants ; feuilles ovales ou ovales-oblongues, cordiformes, crénelées, velues ainsi que les pétioles et les pédoncules ; sti- pules linéaires-lancéolées, bordées de cils courts ; fleurs ino- dores, violettes ou lilacées ; pétales échancrés, les deux latéraux trés barbus ; capsules velues. — Indiqué par Biche au sommet du Bissou. (1). Silene saxifraga L. — Plante à souche vivace, presque ligneuse, gazonnante, à ramifications nombreuses et tortueuses. Assez | commune, mais seulement dans la région montagneuse, oü nousl'avons souvent rencontrée. — Contre les rochers de l'exca- vation ossifere, à quelques pas de la Boyne en amont du village. Silene inaperta L. — Siléne A R se montrant surtout dans les sables d'alluvion et les champs stériles. — A Cabrières, dans les lieux voisins de la Boyne. — Très abondant dans les graviers, de l'Hérault. Buffonia tenuifolia L. — Espèce que l'on distingue du B. macrosperma Gay par ses sépales à trois nervures confluentes avant le sommet et ses graines plus petites et à tubercules à peine prononcés, tandis que le dernier à ses sépales à cinq ner- vures non confluentes et des graines fortement tuberculeuses. — Prés du sommet du Bissou dans les rocailles et les pelouses du versant ouest. Coronilla glauca L..— Espèce mentionnée seulement dans un trés petit nombre de localités par Loret et Barrandon. La, nouvelle station de Bissou, où Biche nous l’a signalée, est donc intéressante. Nous avons indiqué nous-même cette Coronille comme abondante dans les bois dela Taillade de Gignac (2). Calycotome spinosa Link. — Bois, coteaux siliceux. Abondant. (1) Bull. soc. étud. sc. nat. Béziers, t. xi, p. 35 (1889). D (2 Aubouy, Catalogue des plantes vasculaires de -Tarrondissement de Lodéve. p. 53. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 471 Paronychia nivea D C. — Se distingue particulièrement du P. argentea Lam, qui se trouve aussi ça et là dans la région des Oliviers, par ses divisions calicinales trés inégales et non sca- rieuses sur les bords. — Espèce rare à Cabrières. Des échan- tillons en bon état nous ont été apportés l’année dernière, du quartier dit de Bataille, par un ancien berger. Laserpitium gallicum L. — Sur les flancs du Pic de Bissou, — Cette plante mentionnée comme R dans la Flore de Mont- pellier est A C dans la partie montagneuse du département. Nous l'avons observée dans une douzaine de localités, entre autres à Lodéve au quartier de Grezac, oü elle abonde. Bupleurum junceum L. — Indiqué comme R. Nous pouvons affirmer qu'il ne l'est guère à Cabrières. — Abondant au pied des rochers et sur la lisière des bois. De méme pour le B. fruti- cosum L., qui se trouve en outre à Lieurant-Cabriéres et à Villeneuvette. Valeriana tuberosa L. — Espèce A R.— Pentes du Pic de Bissou oü il a été trouvé par, M. Silhol. On peutencore récolter au Pic de Bissou Geranium sangui- neum L., Onobrychis supina D C., Cerasus Mahaleb Mill., Amelanchier vulgaris Moench, Ficus Carica L., Juniperus Oxycedrus L.,J. communis L., J. phenicea L., Ornithogalum tenuifolium Guss., etc. Helichrysum serotinum Boiss (H. angustifolium D C) form. H. Libanotis Jord. et Four., Brev. 2, p. 66. Se reconnait à ses feuilles plus longues que dans les autres formes (4 à 5 cent.), arquées, vertes et luisantes en dessus, — En grosses touffes au chemin de Fontès. Centaurea Calcitrapo-aspera GG. — AC aux bords et sur les talus des chemins et des champs. — On rencontre cet hybride partout où vivent ensemble les parents. Nous l'avons observé à Palavas, Ceyras, St-Félix-de- Lodez, Murviel-les-Montpellier, Aniane, Baillargues, etc. Pienomon Acarna Cass.— Composée cynarocephale eco d dans le département. Sa tige est cotonneuse et à ailes bordées de petits aiguillons ; ses feuilles sont blanchátres, dentées, ue ses ; ses capitules coniques, oblongs, presque sessiles, à invo- 1129 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE lucre à folioles brusquement terminées en épine gréle et ailée. Assez abondante dans les terrains incultes au quartier du che- min des Croses. Est aussi sur les pentes de l4 colline d'Izarn. Stæhelina dubia L. — Joli sous-arbrisseau à feuilles linéaires, couvertes en dessous d'un coton blanc épais, à capitules géné- ralement disposés en petits corymbes et dont l'involucre cylin- drique est formé de folioles rougeátres. Coteaux arides du méme quartier. Abondant. . Inula montana L. — Belle composée à feuilles velues, soyeu- ses, à grands capitules solitaires au sommet de tiges simples. Sur la route de Cabrières à Neffiès. | On peut récolter au méme lieu : Silene muscipula L., Phlomis Herba- Venti L., Brachy podium distachyon R. et S., Phleum arenarium L., qui est aussi à Liausson, les Bories et Mourèze dans tous les sables dolomi- tiques. Centaurea pectinata L. — Paraît être la forme à laquelle Jor- dan a donné le nom de C. supina. — AC. Lisière des bois, col- lines arides. Erica arborea L. — Espéce peu commune. Arbrisseau de rà 2 mètres, trés rameux, dont les innombrables petites fleurs blanches ou roses produisent, dès les premiers jours du prin- temps, le plus gracieux effet. — Bois et terrains arides au che- min des Croses. Anagallis tenella L. — Charmante petite plante figurant dans la Flore départementale de Loret et Barrandon avec la mention R. Elle se plait dans les prairies humides, les lieux tourbeux: le voisinage des cascades, etc. Ses fleurs sont d’un rose tendre, à pédoncule filitorme ; ses tiges. de 4 à 10 cent., sont très grêles et radicantes. — Très abondante sur les bords herbeux et fan- geux de la Boyne. En dehors des localités mentionnées dans la Flore de Mont- pellizr, nous pouvons citer les suivantes pour notre départe- ment: bords du ruisseau de Gassac entre Aniane et Gignac» Lodève sur la route de Bédarieux ; Fozières près de Lodève 5 lieux humides et bords des eaux dans la vallée de Lauroux. Anarrhinum bellidifolium Desf. — Bois et coteaux à Cabrières: AGADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 173 Il serait téméraire de considérer cette plante comme R dans le département ainsi que l'ont fait Loret et Barr. Nous l'avons ren contrée un peu partout dans nos herborisations. On la trouve à Murviel-lez-Montpellier, St-Georges-d'Orques, St-Félix-de- Lodez, Canet (Silhol), Avène, Colombiéres. sur l'Escandorgue; elle abonde dans les bois et les terrains sablonneux aux environs de Lodève. Linaria supina Desf. — Petite plante glaucescente, à fleurs jaunes portant un long éperon, à tiges gréles, nombreuses, éta- lées circulairement, puis redressées. — Eboulis et rochers. Sur les mémes rochers on trouve : Linaria origanifolia DC., espèce vivace, quelquefois bisan- nuelle, voisine de l'espéce L. rubrifolia Robill et Cast in DC, qui est annuelle et dont elle se distingue en outre par ses tiges diffuses et ses graines à cótes non hérissées-tuberculeuses. Odontites serotina Rchb. — Plante d'un vert grisátre, bien plus tardive que l'O. rubra Pers., dont elle se distingue princi- palement par sa tige plus élevée, ses rameaux étalés presque à angle droit, ses feuilles plus étroites et non fortement dentées, les supérieures ne dépassant pas les fleurs. Berges herbeuses de la Boyne. Orobauche amethystea Thuill (O. Eryngii Duby.) Espéce rare. Parasite sur les racines de l'Eryngium campestre, au che- mins des Croses. Nous l'avons aussi recueillie aux Bories, le 29 mai 1894. Péucriom Savon Li- — Lalitesasses. care, qué-Lon. neren: contre guére que dans la région montagneuse. — Pendant une de nos visites à Cabriéres, on nous en à apporté un énorme pied dont on aurait pu tirer une quinzaine d'échantillons d'herbier. Nous l'avons récoltée, en juin 1894, Sur les pentes du Salagou, prés des Bories. Phlomis Lychnitis L. — En grande quantit champs, aux bords des chemins et dans les quartier du chemin des Croses. Cephalanthera lanceifolia Coss. et Germ. (C. grandiflora Babingt). — Bois vers les Croses. Barrandon l'a trouvé à Net- fiés et M, Silhol à Canet. é sur les talus des lieux incultes au * 114 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE On peut encore trouver dans les mémes bois: C. rubra Rich., qui est indiqué comme AR dansla Flore de Montpellier, mais qui se rencontre un peu partout dans les bois et sur les coteaux pierreux et broussailleux, et quelquefois en grand nombre, comme à Aniane et à Lodéve, par exemple. Cyperus longus L. form. C. badius Desf. — Cette forme, que quelques botanistes ont adoptée comme espèce, est aussi com- mune que le type, dont elle s'écarte par ses épillets plus colorés, plus nombreux, insérés à angle droit, en fascicules plus denses. Ces modifications de l'anthéle changent bien un peu le faciés de la plante, mais il est impossible d'y trouver, dit Duval-Jouve, aucune différence histotaxique, si légére qu'elle soit (1). Cyperus fuscus L. — Epillets brunátres. Ceux du C. flaves- cens L., qui est aux bords de la Dourbie à Villeneuvette, sont jaunátres. Ces deux plantes sont AR dans l'Hérault. Nous avons récolté la premjére sur les bords fangeux de la Boyne. Elle est aussi à Villeneuvette et à Mourèze. Scirpus Savii Seb. et Maur. AR. — Bords de la Boyne avec la forme S. gracillimus Kohts (14 septembre 1902). Andropogon halepensis Sibth. et Sm. — Espéce assez rare; nombreux pieds dans les champs, aux bords des vignes et des suntiers. Aux mêmes lieux se trouvent Inula graveolens Desf. et Mer- curialis tomentosa L. Setaria glauca P. de B. — Dans les alluvions de la Boyne.— Les auteurs dela Flore de Montpellier ne mentionnent pour cette plante que quatre ou cinq localités. Elle n'est pas pourtant bien rare chez nous. Nous l'avons de Lodève, Pézenas, Series, Ceyras, Aniane, Canet, Murviel, Montpellier, Poulhan, Campagnan, etc. Elle abonde dans les graviers etles sables des rives de la Lergue depuis Rabieux-Saint-Félix jusqu'à l'endroit où cette rivière Se jette dans l'Hérault. Nous avons aussi récolté cette espèce avec — notre vieil ami toujours regretté, le D' Ch. Coste, le 15 sep- (1) J. Duval-Jouve. Etude histologique des Cyperus de France in MERE Acad. Sc. et lettres, Montpellier, p. 347 (1877). ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 175 tembre 1869, dans les champs sablonneux et les luzernières à Saint-André-de-Sangonis. | Piptatherum multiflorum P. de B. — Plante de 6 à 12 décim.; panicule rameuse, multiflore, allongée, élégamment penchée au sommet ; épillets ovoides, petits. Assez rare. Se trouve au pied . des rochers, à la lisière des bois, dans les éboulis et les brous- sailles. Echinaria capitata Desf. — Plante de 5 à 15 cent.; chaumes gréles et fermes ; épillets en capitule dense, globuleux, terminal, hérissé de pointes coriaces et divergentes. Croit sur les coteaux incultes au chemin des Croses. On l'a signalée dans une douzaine de localités. Nous la possédons en herbier de Pézenas, Aniane, Murviel, Saint-Michel, localités non mentionnées dans la Flore de Montpellier. Elle est assez commune dans les champ ssecs du plateau du Larzac. Deschampsia flexuosa Nees et D. media Roem. et Schult. — Épillets versicolores dont la glumelle inférieure porte, dans le premier, une aréte genouillée deux fois plus longue qu'elle, et dans l'autre une aréte droite à peine plus longue. — Bois et lieux incultes. Molinia cærulea Mœnch, — A forme très élancée. — Cà et là dans le voisinage de la Boyne. à Nardurus unilateralis Boiss. B aristatus Parl. — Coteaux arides, — La forme aristée est bien plus rare que la forme mutique. Les deux formes sont tantôt glabres, tantôt pubescentes. Ajantons que nous avons récolté la premiere à Vias, Lodève, Aniane, Grammont près de Montpellier. IH Toutes les plantes mentionnées jJ ment sur le territoire proprement : * ndi briéres. Mais pour justifier le titre de notre travail, il est indis- j ^ 1 1 horches certaines pensable de comprendre dans le cercie © V stations dont la flore est particulièrement Le nes E e er . : 1 ou- neuvette et les bords de la Dourbie; le cirque si curieux de p . ` C rèze, une des beautés naturelles de notre pays; le massi 116 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Saint-Jean-d'Aureillan, connu surtout sous le nom de Pic de Liausson ; les environs de Péret, de Neffiès, de Fontès, de Lieu- inc Cti: etc. Villeneuvette. — Gladiolus illyricus Koch. — Espèce rare, même en France. Est à Villeneuvette, localité non mentionnée dans la Flore de Montpellier, ex où nous l'avons récoltée pour 4 la première fois le 12 mai 1876. Ce glaïeul se distingue du G. segetum Gawl par ses anthères plus courtes que leurs filets, et du G. communis L. par: les oreil-- lettes des anthères aiguës et à la fin divariquées ; ses graines étroitement ailées, son inflorescence en grappe lâche et pauci- flore, par les dimensions bien moindres de toutes ses parties. Loret et Barrandon indiquent seulement cette plante à Saint- Guilhem-du-Désert, d'aprés Delile (1845) et à Viols-le-Fort. Nous devons ajouter que Barrandon, de qui nous tenons le renseignement, l'a encore observée dans la région de Saint-Paul- et-Valmale, Montarnaud et Argeliers. Orchis purpurea Huds. (O. fusca Jacq.). Nous avons rencontré plusieurs fois cette espéce sur les pentes herbeuses de la Dour- bie, entre Villeneuvette et Mourèze. Cette magnifique orchidée, dont certains exemplaires à fleurs en grands épis denses pour" ^ raient figurer sans trop de désavantage à côté de l'Aceras lon- gibracteata Rchb. (O. longibracteata Biv.), des collines de la Gardiole, est réputée RR. chez nous. On trouve pourtant cet Orchis, cà et là, mais presque toujours en pieds isolés, sur nos. coteaux herbeux, surtout aux environs d'Aniane, d'oü nous l'a commiuniqué le docteur Rouveyrollis, et où nous l'avons observé nous-méme sur divers points : coteaux du chemin de la Bois- siére, quartier de Brousse, le Bosquet, derriere la colonie, etc. | Nous avons signalé ailleurs (1), il yaquelques années, Une station remarquable voisine de l'Hérault, une sorte de pelouse ; encadrée de hauts talus herbeux, oü l'Orchis purpurea croissait a en telle abondance qu'un jour nous en avons compté quarante" : huit pieds, sur une surface de deux à trois mètres carrés. Semenarne, anniari ARM in Revue E (1) Aub., Plantes P Dee observées aux environs d'Aniane, de Botanique, n? 32, 5 mai 1890 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 177 Nous avons en herbier de beaux exemplaires d'Orchis pur- purea récoltés dans les pelouses de Lieuran-Cabriéres et dont M. Silhol a bien voulu nous gratifier. Ce botaniste l'a aussi trouvé à Gignac, Le Pouget, Pouzols et Nebian. Ajoutons que M. Daveau, conservateur du Jardin des Plantes de Montpellier, a rencontré récemment cette plante sur les pentes de la Gardiole. Carex Mairii Coss. et Germ. — Cypéracée peu commune dans l'Hérault, comme du reste dans toute la région méridionale. Se trouveà Villeneuvette sur les berges de la Dourdie et au bord des fossés d'irrigation. — Ce Carex était inconnu dans notre département avant 1870. Nous en avons rencontré à cette épo- que (12 mai), en compagnie de DuvalJouve et de notre ami M. Arnaud, quelques pieds encore trés jeunes et difficilement reconnaissables, à Lodève, dans le voisinage de la Lergue et aux bords fangeux des prairies sur la route de Soubés. Duval-Jouve nous écrivait à ce sujet, le 16 mai : « Votre Carex est le C. Mai- rii garanti. Il faut que vous ayez la bonté de m'en récolter une vingtaine de pieds, mais dans quinze jours seulement, afin que les utricules soient bien mürs. Bonne plante, nouvelle pour l'Hérault. Votre carex a été apporté de plus haut. Mais d'oü ? À vous qui êtes sur les lieux de chercher». Quelques jours plus tard, nous le trouvions en abondance dans les prairies de Pegairolles-de-l'Escalette, où Loret le récoltait ensuite sur nos indications. Ajoutons que la même plante a été observée par nous en 1885 à Aniane, près d’une source du vallon de Valcrose, et au bord des prairies arrosées de la plaine de l'Hérault, localités qui ne figurent pas non plus dans la Flore de Montpellier. On pourrait recueillir encore aux environs de Villeneuvette un certain nombre d'espéces assez intéressantes : Cerastium triviale Link., Linum glandulosum Moench., Calycotome spi- nosa Link, Colutea arborescens L., Orobanche cruenta Bertol., Passerina Thymelæa DC., Spiranthes autumnalis Rich., Carex Halleriana Asso; et dans les sables humides et sur les berges de la Dourbie : Juncus acutus L., Juncus maritimus Lamk., Cype- rus fuscus L., C. flavescens L., Scirpus Savii Seb. et Maur., S. compressus Pers. dont on connaît à peine deux ou trois loca- 178 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE RS uc usi qiero M NIMES AT dE ERIUEUEERR NEN lités dans l'Hérault, auxquelles il faut ajouter maintenant celle de Villeneuvette. Mourèze.— Sur les rochers et dans les sables dolomitiques de Mourèze croissent nombre d'espéces méritant bien d’être signa- lées dans une localité, dont les géologues ne parlent qu'avec enthousiasme, « où se rencontre dans une mêlée compacte à chaque pas tout ce que l'imagination peut se représenter de gran- - diose, de fantastique, comme cháteaux ruinés dont se distinguent mal les maisons du village, tours démantelées, gigantesques | monolithes, murs excavés, voûtes sombres, couloirs étroits €t sinueux, sol rocheux ou sablonneux, portiques élancés, figures id tsur leur pointe, etc.» (1). La Flore grotesques 2d 1 Py p de Montpellier ne mentionne Mourèze que pour le Silene Saxt- fraga L., qui se trouve un peu partout dans la région monta gneuse. Nous ne croyons pas que cette plante ait été trouvée i jusqu'ici plus bas que Cabrières et Mourèze. Le Lithospermum tinctorium L., espèce considérée comme RR, y est abondant. Nous l'avons d’abord observé dans cette localité le 11 mai 1876; nous l'avons ensuite revu plusieurs fois, et M. Silhol l'a récolté au méme lieu le 28 avril 1893. Ila été également indiqué au Pic de Liausson (Castel). Nous devons mentionner maintenant à Mourèze, quelques graminées rares, ou tout au moins assez rares dans | Hérault. D'abord la Seslerie bleue. (Sesleria cerulea Ard.), indiquée seulement dans un petit nombre de stations de la région mom tagneuse. Dans nos excursions sur le Larzac, partie comprise dans l'Hérault nous l'avons recueillie au Pas-de-l'Escale à A se au Cros, à Sorbs, au Saut-du-Lièvre, etc. M. Castel l'a trouvé : aussi à Liausson. Le Corynephorus canescens P. de B. (Aira canescens L.) abonde dans la dolomie. Cette graminée est rare dans le dépar- - calité neuX - tement ; aussi tenons-nous à signaler une nouvelle lo Aniane, où elle atteint, dans les lieux incultes et sablon sen acc t (1) P. de Rouville, Session de la Société géologique de France, pellier en 1868, Compte-rendu, p. 97. + N à Mont- | t. i ; ss ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE : "179 près des campagnes Mozin et Arnavieille, un développement vraiment extraordinaire. Le Stipa juncea L. est également à Mourèze, mais cette espèce n’est pas aussi rare dans le département qu’on l’a prétendu. Nous la connaissons d'une vingtaine de localités et nous l'avons en herbier de St-Pierre-de-la-Fage, Madières, Parlatges, St-Maurice, St-Etienne-de-Gourgas, Lodève, Pézenas, St-Guilhem-du-Dé- sert, Aniane où elle couvre les pentes du vallon de Valcrose, etc. On peut recueillir encore à Mourèze : Clypeola Gaudini Tra- chsel (C. gracilis Planchon), Helianthenum canum Dun., H. pilosum Pers., Silene conica L., S. Otites, Smith., Saponaria ocymoides, L., Arenaria hispida L., Leucanthemum graminifo- lium L., Linaria origanifolia DC., Teucrium aureum Poll., T. flavum L., Arenaria juncea Girard, Juniperus phanicea L. Sctaria glauca P. de B. Liausson. — Liausson, avec sa haute colline, que couronne la vieille église romane de St-Jean-d'Aurelhan encore debout, est, parmi les localités de la région dont nous faisons connaitre succintement la végétation spontanée, celle qui a été le plus sou- vent visitée par les touristes, les amateurs de plantes et surtout les botanistes montpelliérains. On était attiré là : 1° par le double attrait de voir se dérouler, d'un cóté, un vaste et splendide pano- rama s'étendant jusqu'aux rives de la Méditerranée, de l'autre, par le spectacle qu'offre aux regards le fantastique cirque = Mourèze à propos duquel le géologue Coquand s'exprimait ainsi dans une réunion publique de la Société géologique de France, tenue à Lodève en 1868: « J’affirme que ni moi, ni aucun autre de mes collégues, malgré des voyages lointains et nombreux, n'avons trouvé nulle part un exemple aussi remarquable des formes que la dolomie est susceptible d'affecter, etje convie tous ceux qui m'écoutent à ne pas demeurer plus longtemps étran- gers à ce spectacle » ; 2? parla certitude de trouver sur les hau- teurs du massif, qui domine le pittoresque village de Liausson, Certaines espéces d'une extréme rareté dans le département de l'Hérault. C'est là, en effet, que l'on peut récolter : Erodium petreum Willd, Vicia. Timbali Loret, Avena pubescens L., Iris lutescens Lamk. 180 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE L'Erodium petræum Willd. sp. 3, p. 625, on le sait, est au Pic St-Loup, localité classique. Cette station était connue de Ma- gnol, qui a décrit la plante et en a donné une figure dans son Botanicum : — Geranium petræum cicutæ folio, radice crassa, fœtidum Lob. in Illust. radicem habet crassissimam, rubro- nigricantem, quæ in plurima capita dividitur, ex quibus pal- maria folia nascuntur, valde incisa, parum villosa, inter quæ cauliculi palmares oriuntur, flores quinquefolias sustinentes amæne cæruleos, lineolis plurimis obscurioribus distinctos, qui- bus delapsis rostra aparent, ut in malvæ folio. Ex ipsis rupium fissuris montis Lupi emergit, ea parte qua Septentrionem spectat, odorem habere qualem habet angustifolium, acu longisssima deprehendimus. nectantum fætere ut lypothymiam inducere val- cat, sicut dicit Lob. in Illust. hujus figuram vide (1) ». Gouan Ț . dit de son côté: « In fissuris rupium ad montem Lupi olim lege- ram ; folia omnia ad radicem congesta, villosa-incana, ambitu fere triangulari, bipinnata, etc... (2) » etil accompagne $a diag- - d'une belle figure de cet Erodium. — Cette plante se trouve encore, paraît-il, sur les rochers à St-Bauzille-de-Montmel. D'après Loret, la vesce recueillie à Saint-Guilhem-du-Désert par Timbal-Lagrave, à Montmaur prés de Montpellier par Pars randon, et qui se trouve autour de l'ancienne église de Saint- Jean sur la montagne de Liausson, mest pas celle découverte — par Salle à Courpoiran, laquelle serait le Vicia cuneata Gus$, — encore plus rare chez nous. Dansces conditions, le nom de Vicia Sallei donné par Timbal à sa plante ne pouvait étre main- tenu et Loret a dà, avec raison, lui substituer celui de V. Tim- bali (3). L'Iris lutescens Lamk, espèce très rare pour laquelle on å pris, quelquefois certaines formes de l'Zris Chamæiris Bertol., à été trouvé autrefois à Liausson par Roux, alors jardinier chef “4 1 jardin des Plantes de Montpellier. Loret, en dehors de cene (1) Magnol, Botanicum monspeliense, p. 109. Icon (1686). (2) Antonii Gouan, Illustrationes et observationes botanicæ; p: 45 € tab. XXI, fig, I (1 79) (5) Loret, in Revue sc. nat., Ill, p. 368. t Jeon» Bi ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 181 station, ne l'indique qu'à Pégairolles-de-l'Escalette où nous l'avons vue nous-méme, il y a une trentaine d'années, L'Avena pubescens L., trés rare dans la partie basse du dépar- tement, se rencontre assez souvent dans la région montagneuse. Nous l'avons vu une seule fois au Pic de Liausson, mais nous l'avons récolté à Saint-Guilhem-du-Désert, les Capouladous, Lodève, La Vacquerie, le Pas-de-l'Escalette, Saint-Michel et le Pertus. Le Mont Liausson donne aussi asile à d'autres plantes inté- ressantes, et le botaniste qui pourrait l'explorer à l'aise serait toujours sür d'y faire une riche et abondante moisson. Citons encore : Campanula speciosa Pourr., belle espèce dont on ne connaît dans l'Hérault qu'un petit nombre de localités; Pæonia pere- grina Mill, à grandes corolles rouges qu'on ne connaissait naguère encore qu'au Pic Saint-Loup; Thalictrum minus L. form. T. Grenieri Loret, Aquilegia vulgaris L., Alyssum spi- nosum L., Saponaria ocymoides L., Alsine mucronata L., Onobrychis supina DC., Laserpitium gallicum L., L. Siler L., Knautia arvensis Koch., Inula montana L., Scorzonera glas- tifolia Willd., Tragopogon crocifolius L., Lactuca muralis F re- sen, Phyteuma orbiculare L., Armeria juncea Girard, Passerina Thymælea DC., Euphorbia Duvalii Lecoq et Lamotte, Junipe- rus phænicea L., Epipactis latifolia All., etc. Neffiès. — Neffiès n'est mentionné dans la Flore de Mont- pellier que pour les espèces suivantes; Erica cinerea L., plante assez commune; Lithospermum apulum Vahl., que lon ren- contre assez souvent, surtout dans la partie basse du départe- ment, Cephalanthera lanceifolia Coss. et Germ. (Barrandon); Narcissus dubius Gn., espèce rare indiquée d'abord par Gouan in Sylvulis montis Lupi et saxócis montis Copouladou ( I suu? par Grenier et Godron à Bionne prés de Montpellier. seule- ment (2), eten outre par Loret et Barrandon dans quelques nou- velles localités de l'Hérault. (1) Goûan, Illustr. et obs. botanica, p. 22 (1773). (2) Gren. et Godr., FI. Fr., t. lll; p. 260 (1856). 182 ACADÉMIE DE: GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Nous devons signaler particulièrement deux plantes fort inté- ressantes rencontrées par Biche près de la gare Roujan-Neffiés; Malcolmia africana R. Br. et Juncus Tenageia Ehrh (1). La première est une espèce de la région méditerranéenne qui a été observée sur quelques points du département et qui abonde, paraît-il, à Biskra, en lAlgérie, dans le Sahara, la Tunisie, etc.; la seconde est trés rare chez nous, où elle n'est indiquée qu'aux bords des mares de Roquehaute et de Grammont et dans les lieux humides du bois de Lamoure près de Mauguio. Enfin nous devons rappeler que Biche a signalé une autre plante considérée comme rare, le Calepina Corvini Desv., dans les terrains composés d'alluvions anciennes de la Peyne entre Roujan et Niffies. Peret. — Cette localité va nous fournir son contingent de bonnes plantes, récoltées pour la plupart par notre ami M. Silhol. Helianthemum ledifolium Willd (H. niloticum GG). — Bonne trouvaille, car c'est une des espèces très rares de la flore de la région méditerranéenne; Biche nous l’a envoyée autrefois de Pézenas, et nous l'avons récoltée nous-méme sur les talus des champs que longe le chemin du moulin de Carabottes à la route de Gignac, rive gauche de l'Hérault. Vicia narbonensis L. — Espèce également très rare, indiquée seulement, dans la Flore départementale de Loret et Barrandon, aux environs de Montpellier et à Agde, et dans le Supplément, à Saint-Paul-et-Valmalle, La nouvelle station de Péret est évidem- ment intéressante. Il convient d'ajouter qu'un habitant de cette localité, M. Mas, nous en a apporté de nombreux exemplaires. récoltés par lui aux bords des champs entre Nébian et Péret. Mentionnons enfin que la Vesce de Narbonne a été observée par nous sur les pentes de la butte de Saint-Siméon, à Pézenas: Vicia atropurpurea Desf. — Considérée comme rare par Lote re: et Barrandon. Mais elle l'est bien moins que la précédente: Au 7 localités mentionnées par les deux floristes, nous p9 ERR % y (1) Note sur la Flore du canton de Roujan, in Histoire des communes a canton de Roujan, par Albert Fabre, p. 16 (1894). uvOoflg — ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 183 ajouter, outre celle de Peret, les localités suivantes : Béziers au Contrôle (Fournier), Aniane dans la plaine de l'Hérault, mois- sons à Saint-Pont-de-Mauchiens, bords des champs à Lamoure (récoltée avec Duval-Jouve), Luzerniéres à Murviel, Campagnan et Plaissan. Cerinthe major L., Gouan. Vulg. Melinet. — Espéce intéres- sante, rare, trouvée par M. Silhol fin avril 1886. Il faut ajouter aux localités connues; Aniane dans les champs sablonneux de la plaine del'Hérault; Boisseron oü nous l'avons récoltée en 1892. Nous avons vu souvent le Mélinet auxenvirons de Pézenas. Gouan l'y indiquait ainsi en 1765 : « Habitat à Pézenas, in arvis circa urbem (1) ». Delile et le D* Touchy, l'un directeur du Jardin des Plantes de Montpellier et l'autre conservateur des collections botaniques, l'ont retrouvé en 1834. Touchy, à pro- pos de la flore de cette région, nous écrivait, le 20 mai 1863, que Delile et lui avaient herborisé avec succès à Pézenas, et que parmi les espéces intéressantes récoltées par eux, il pouvait nous citer le Cerinthe major L. etle Nonnea alba DC. Il est étonnant que, pour une plante si rare, Grenier et Godron n'indiquent pas, dans la Flore de France, la station de Pézenas, Godron, qui a élaboré la famille des Borraginées, à pourtant habité Montpellier comme recteur de 1851 à 1853 (2). Nonnea alba DC (Lycopsis vesicaria Gouan). — Bonne plante aussi. Mentionnée dans un petit nombre de localités. Recueillie par Delile et Touchy vers l'Hérault à Pézenas, oü nous l'avons observée nous-méme pendant plusieurs années. Gouan lindi- quait dans ses Herborisations (3) comme étant abondante à Marseillan où on la trouve encore, et à Florensac, oü Biche et nous l'avons récoltée en 1862 eten 1865. Ajoutons les localités suivantes que nous n'avo tionnées nulle part : Cette, Mèze, Pouzols et environs de Caux. Acanthus mollis L. — Rochers de N.-D. de Laboussière ns vues men- ercesbsiisUevetessiserrrtccitsa tiges auta kiss titii prie lop UM tee mtt atte ttina semana ; (1) Antonii Gouan, Flora Monspeliaca, p. 21: (2) Du 15 mars 1851 au 2 septembre 1853 (3) A. Gouan, Herborisations des environs née républicaine). de Montpellier, p. 17 (IV* an- 154 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE ARR (avril 1885). — Espèce intéressante pour la flore de l'Hérault. — Croit aussi en abondance à Murviel-lès-Montpellier dans les vieilles et épaissses murailles et les ruines de l'acropole de l'an- tique ville d'Altimurium, détruite en 757 par Charles-Martel, oü elle se maintient peut-étre depuis l'occupation romaine. Laurus nobilis L. — Ruisseau de Roquedenaves. — Planté dans les jardins et les haies, surtout dans le voisinage des habi- tations rurales, mais croissant parfois dans les vieilles murailles, les rochers et autres lieux oü il est spontané ou tout au moins depuis longtemps naturalisé, Magnol, toujours exact dans la désignation des localités, l'indiquait, il y a plus de deux siècles, - au Mont Saint-Loup où on le trouve encore. > Glechoma hederacea L. Vulg. Lierre terrestre. — Cette espèc est peu commune chez nous, sauf peut-être sur l'Escandorgue, depuis le sommet de la vallée de Lauroux jusqu’au col du Per- tus. C’est une plante médicinale dont on a vanté pendant long- temps les propriétés. Chondrilla latifolia M. Bieb. — Plante considérée avec juste raison comme RR et la découverte de cette. nouvelle localité ne peut qu'intéresser le botaniste. La Flore de Montpellier ne la mentionne qu'à Montpellier, sans indication précise, et à Saint- Martin-d'Orb. Quant à nous, nous l'avons observée du cóté de la Pompignanne, prés du Lez, et à Grammont. Polygonatum vulgare Desf. Vulg. Scéau de Salomon. ^ | Plante de la région montagneuse. Trés rare dans la partie basse. Est à Péret au quartier de la Bresilière. | On peut encore récolter aux environs de Péret les espèces suivantes : Nigella gallica Jord., Lepidium hirtum DC., Silene muscipula L., Saponaria ocymoides L., Calycotome spinosa Link, Vicia bithynica L., Anthyllis tetraphylla L., Carum Bul- bocastanum Koch, Slæhelina dubia L., Thrincia tuberosa DC. Ligustrum vulgare L., Linaria supina Desf., Euphorbia pla- typhylla L., Chenopodium Botrys L., Tamus communis L- Montpellier, le 6 août 1903. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 185 Catalogue des plantes indigènes du bassin de la hante Ariège Par MM. H. Marcailhou-d' Aymério et l'abbé A. Marcailhou-d'Aymério (Suite) Subspec. I. — G. Jordani Loret et Barrandon (pr. sp.) Fl. de Montpell., 1"* édition, p. 301; Loret, l. cit., 2° édit., p. 226 (pr. parte) ; Rouy, l. cit., p. 139 et FI. de Fr., VIII, p. 3o. Var. intertextum Lor. et Barrand. l. cit., p. 302 et 2° édit., p. 225 ; G. intertextum Jord. Observ. pl. crit., 3, p. 142; G. Closianum Timb., in Bull. Soc. bot. Fr., IX (1862), p. 612. AC. Pelouses sèches, rochers et éboulis des terrains siliceux, plus rarement calcaires, dans les zones subalp. et alp. — R. dans la z. niv. — Juillet-Aoüt. Bois de Fontfréde de Prades (14407) ; pelouses d'Audouze, sous le col de Pourtetgés (16707) ; éboulis du cap du Larguis, sur le col de Surle (18057); pelouses de la jasse de Naguilles (1860"); pelouses prés de la caserne des mineurs de Puymau- rens (2260?) ; rochers du vallon de Saint-Joseph (2200") ; crête dela porteille d'Orlu (2277? Et.-maj.) ; pic de l'Albe, versant du Sisca (26607). Plante ordinairement glabre, à tiges de 1-2 décim., à entrenœuds dépassant à peine 2 fois la longueur des feuilles ; feuilles courtes, scabres aux bords et à la face supérieure, verticillées par 7-9 ; tiges nombreuses, entrelacées, etc. : A cause de ses feuilles munies de petits aiguillons ou papilles saillantes sur la page supérieure, cette plante a été rapprochée du G. papillosum Lap., dont les feuilles sont moitié plus longues (2 centim.) et qui appartient à la sous-espéce suivante : Subspec. II. — G. umbellatum Lamk. (pr. sp.) Dict., I, P. 579 ; Rouy, l. cit., p. 141 et F7. de Fr., VIIL p. 31. Var. « vulgare Rouy, l. cit. ; G. silvestre Pollich, Hist. pl. Palat., 1 (1770), p. 151,non Scop.; Coss. et Germ. Jllustr. fl. Par teaz i D. ; AC. Champs, pelouses, bois, bords des chemins des terrains schisteux ou calcaires, dans les z. inf. et subalp. — RR. dans les z. alp. et niv. — Juillet-Août. Champs du col de Coudine, sous Vaychis c chemin de Tignac à Maley (1010") ; vallon du Riou- MAI-JUIN-JUILLET. (800"); bords du Caou, sur 14 186 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE la forge d'Ascou (1130") ; éboulis calcaires du Roc des Llam- prés (1270") ; bois des Gouttines, prés de la fontaine des Embriags (1410?) et prés du col de Chioula (14257); versant occidental du port de Pailléres (1880") ; coume de Paraou (1990?) ; versant occidental du pic de Terres (2480"). Tiges ordinairement glabres; feuilles minces, non papilleuses, ver- ticillées par 7-8, obtuses, mucronées, le plus souvent étalées ; pani- cule formée par des corymbes multiflores étalés, etc. Var. B Lapeyrousianum Rouy, l. cit.; G. Lapeyrousianum Jord. - j Observ. pl. crit., 3, p. 154 ; G. pusillum Lap. Hist. abr. pl. Pyr., p. 63, non L. — Exsicc. : Soc. dauph., n° 2088 et bis. AC. Pelouses, bords des chemins, rochers, etc. des terrains siliceux dans les z. subalp. et alp. — Juillet-Septembre. Bords de la route nationale, prés du pont du l'Harenc (10357). ancienne voie muletiére de Puymaurens, sur le pont Cerda (1560m et 15809); versant oriental du port de Pailléres (1850"); : pelouses de la jasse de Naguilles (18607) et au S. de ce lac (188om) ; la malèze de Naguilles (19207) ; pelouses du lac de . Beys {1950"); cabane sur l'estagnol de Baxouillade (20107) ; versant oriental du pic de l'Homme, sur le lac Tord (23307). Tiges souvent couchées à la base, puis redressées, ordinairement pubescentes ; feuilles linéaires ou sublancéolées, verticillées Par 6 9; fleurs disposées en corymbe ombelliforme, petites ; pédicelles tructifères dressés, etc. Var. y Thuillieri Rouy, l. cit.,p. 142 et Fl. de Fr., VII, S.-var. leve Rouy, l. cit. ; G. leve Thuill. FI. env. P. 773 G. montanum Gr. et Godr. F1. de Fr., 11, p. 33,41 — Exsicc.: Soc. dauph., n° 2089. — RR. Juillet. Bois du clot Baillar, sous le col de Peyre-blanque (1490"). Paris, yill. ? | Sur les limites de notre circonscription florale, nous aux rochers du lac de Paillères, le 28 août 1886, cette p caractérisée : par ses tiges nombreuses de 1-3 décimétres; ; glabres, courbées et filiformes à la base, puis asce souvent coudées aux articulations, ne formant pas dues ; par ses feuilles d'un vert gai, verticillées par 6-7, 1 céolées mucronées; par ses pédicelles dressés, et par ses fleurs en P cule corymbiforme, pauciflore et lâche, : lante qui est de touffes éten- anl- p- 33: inéaires lan- - avons récolté lisses € ndantes dressees | E * * i ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 187 S.-var. nitidulum Rouy, l.cit.; G. nitidulum Thuill. l. cit., p. 76. — Exsicc.: Billot, F7. Gall. et Germ., n° 2478. RR Juin-Août. — Ax, pelouses sur la fontaine de Ventouse (8007); fontaine du pic d'Etang-Rébenty, versant du Mour- gouillou (2200). Plante plus ou moins hérissée dans sa moitié inférieure. Var. à Villarsii Marc.-d'Aym. ; G. montanum Vill. Hist. pl. Dauph., II, p. 317 bis, tab. 7, non Gr. et Godr. ; Bor. Fl. du centr. Fr., éd. 3, p. 302. — Exsicc. : Soc. dauph., n° 5175. RR. Août.— Pelouses de la cabane de la jasse Parade{21 30") ; . lieux incultes près de la caserne des mineurs de Puymaurens (21407). Lamotte, Prodr. fl. pl., p. 365 du tirage à part, dit avec raison : « Cette espéce d'un vert foncé, ordinairement glabre, ne doit pas être réunie au G. leve Thuill.; elle est plus basse, plus couchée, for- mant des touffes plus étendues; sa panicule est plus ample, plus ra- meuse. La figure de Villars, quoique assez grossiére, rend parfaite- ment cette plante ». Var. e scabrifolium Rouy, l. cit. ; G. silvestre var B. scabri- folium Rchb. Fl. excurs., p. 209; G. silvivagum Baill. et Timb. Essai monogr. Galium, in Mém. Acad. Toul., (1862), p. 239. RR. Octobre.— Ax, prairie de la prise d'eau du parc du Teich (7355). Plante glaucescente, à tiges couchées ou gazonnantes, à teuilles rudes sur les bords, verticillées par 6-8, à fleurs d’un beau blanc, en corymbes lâches sur des rameaux feuillés, etc. Var. t Nouletianum Rouy, l. cit.; G. Nouletianum Baill. et Timb., l. cit., p. 233 ; G. papillosum Loret, in Bull. Soc. bot. Fr., VI, p. 778, et Noulet, F1. analyt. Toulouse, p. 76, non Lap. sec.de Martr. F1. du Tarn, p. 314.— Exsicc.: F. Schultz, Herb. norm., n° 867. C. Prairies, bois, rochers éboulis, pelouses, etc. des terrains siliceux, plus rarement calcaires, dans les z. inf. subalp. et alp. R. dans la z. niv. — Juin-Septembre. - Nos exemplaires (18 localités) ont été récoltés de 750" (prairies de Perles vers Tignac) à 2440" (éboulis sur les sources de l'Ariège) et principalement dans les montagnes : d'Ax (bosquet 188 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Se re De ET Lo UR EE E sur la gare du chemin de fer et sur le ruisseau d'Eychenac, vers : le bois de Gourdou ; versant septentrional du pic Saquet, etc.) d'Ascou (port de Pailléres, créte calcaire de Pailleres, etc.), de l'Hospitalet et de la Solana d'Andorre (route nationale prés de la cascade de Saliens, pic de Sabarthés, bac del Moré, etc.), de Mérens (vallée du Mourgouillou : rochers du lac du Comté et clots de la couillade de Pédourés, rochers aux bords du lac de Couart ; pelouses sur la jasse de Soula-Couloumé, etc.), d'Orlu (rochers sur la rive droite du lac de Naguilles et malèze de Na- guilles, versant oriental de la couillade de Beys, etc.) et de Prades (éboulis calcaires du Roc des Llamprés, etc.). Tiges florifères accompagnées de nombreuses tiges stériles ; feuilles à papilles non cristallines ; fleurs blanches, jaunátres en dessus, en panicule dressée ou en corymbes lâches, pauciflores, etc. Var. n papillosum Rouy, l. cit. ; G. papillosum Lap. Hist. abr. pl. Pyr., p.62 ; Jord. Obs. pl. crit., 3, p. 144. AC. Pelouses et éboulis des z. subalp., alp. et niv. — R. dans laz inf. — Juillet-Septembre. | Col des Escales, sur la gorge de Berduquet (9607) ; 2° lacet de la route nationale sur l'Hospitalet (15259); crête du soula de Montalzéou (16307); éboulis du col de Balagués, versant de Montaillou (16509) ; cel des Sept-Fonts (1760") 5 pelouses escarpées sur la jasse des Cloutels (1830) ; plateau du port de Pailléres (1970?) ; pelouses sur la cabane de Baxouillade d'en- haut, vers le Roc- Blanc (20509); pic de Sabarthes, versant d'En- Garcias (2310") ; plateau de Camp-Ras dominant le Llaurentt (24607). . Tiges trés rameuses, à rameaux florifères naissant dès la base; panicule très làchs et à entre-nœuds très longs ; feuilles rudes; longues de 2 cent., linéaires-lancéolées, verticillées par 8-10, coU vertes de papilles cristallines blanches et trés brillantes surtout SU — — les anciennes feuilles. Subspec. III — G. anisophyilum (1) Vill. (pr. sp.) FPT Ha Dauph., Il, p.317 bis, tab. 7 ; Jord. I. cit., p. 156, tab. 6; pes A Rouy, /. cit., p. 144 et Fl. de Fr., VIII, p. $5 : NOUS 3} Dénomination plus correcte que G. anisophyllon. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 189 Var. B sudeticum Rouy, l. cit. ; G. sudeticum Tausch, in Flora, XVIII, p. 347. RR. Aoüt. — Vallon dé Saint-Joseph : au clot del Diablé. sous le port de Saldeu (2450). Son port rigidule, sa taille de 5-15 centim., ses feuilles verticillées par 6, rarement par 8, elliptiques-linéaires, brièpetaent mucronées, ses fleurs blanches en panicule presque corymbiforme et à rameaux atteignant presque tous là méme hauteur, enfin la glabréité de toute la plante qui noircit par la vci caractérisent bien cet inté- ressant Galium. 498. — G. pumilum Lamk. Dict. II, p. 580 (sensu lato). Les sous-espéces suivantes sont rattachées à ce groupe qui différe du G. silvestre, suivant M. Rouy e IH, p. 36, par les , caractères suivants : « Plante basse ic centimètres) densément ces- piteuse ; feuilles tenues, étroitement linéaires ou subulées ; fleurs formant une panicule petite, racémiforme ou Hontai arme ou même une simple cyme à pédoncules uni-triflores. Corolle blanche. Fruit chagriné ». Subspec. I. — G. tenue Vill. (pr. sp.) Hist. pl. Dauph., M, p. 322 ; Jord. Obs. pl. crit.,3, p. 159, tab. 6, fig. C. — Exsicc. : Soc. dauph., n° 5407. . AC. Pelouses et rochers des terrains calcaires ou schistoso- calcaires, dans les z. subalp., alp. et nivale. — Mai- Septembre, suivant l'altitude. Bande schistoso-calcaire à la jasse de l'Orry-Vieil de Gaudu (1400?) ; pelouses du col de Fajou (1480") : rochers du quartier de Montaut, au-dessus de Prades (1520") ; soula de Montalzéou (1630") ; éboulis du Roc des Scaramus (17507); en descendant du col de Castillou à Gaudu (1 1760"); la malèze de Tona (1890") ; rochers dela croix du port de Paillères (1910 et 1920"); coume de Baxouillade (2050") et sarrat de Baxouillade sur le. Trou-de-l'Or (2 100"); murs de la cabane de jasse Parade (2 130™); vaillettes des Padrons (2290) ; col de Terrés (2410") et pelouses sur ce col (24407), Tige grêle, lisse et basse (5-10 centim.); feuilles glabres verticillées par 6-8, pede mucronées et papilleuses ; panicule racémiforme subunilatérale, e Timbal- gaben et Jeanbernat dans Le Capsir, p. 124 du tirage 190 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE part, indiquent cette plante « aux éboulis de Galba ». Cette localité est située sur les confins de notre circonscription. Subspec. II. — G. pusillum L. (pr. sp.). Spec. plant., éd. 2, p. 154; Rchb. fil. Ic. fl. germ., XVII, tab. 143, f. 2 et 5 (pr. parte). RR. Pelouses des terrains calcaires de la z. subaj — Juin- Juillet. Pelouses du col de Fajou ou de Coume-arbouse (1480"); pelouses sous les éboulis calcaires du Roc des Scaramus (17407). Cette plante se distingue du G. tenue : par sa pubescence, par ses feuilles linéaires sétacées, plus longuement aristées, sa panicule courte, subombelliforme, à rameaux presque égaux. Subspec. III. — G. cæspitosum Ram. (pr. sp.) in Ann. Sc. nat., (1826), p. 155, non Lamk. Illustr., n° 1369.— Exsicc. : Soc. dauph., n° 4452 et bis. AR. Pelouses fraiches, jasses, bords des sentiers, dans les ter- rains schisteux ou schistoso-calcaires de la z. alp. — J uillet- Août. Vallée de la Lauze : jasse du Coumeil de Nogens, près de la fontaine (1790) ; jasse de Fountnére, sur le sarrat de Liardens : (19157); pelouses de la fontaine de la Régalessio (1935") et de la fontaine de Barancou (1960m). Nous reconnaissons cette plante gazonnante : à ses tiges de 3-6 cent formant des touffes basses et trés serrées; à ses feuilles verticillées par 7, minces, linéaires, courbées, vertes mais devenant noires par la dessccation à ses fleurs en petite cyme, pourvues de pédoncules -3 flore. 499.— G. cometerrhizum (1) Lap. Suppl. à l'Hist. abr. pl- — Pyr., (1818), p. 23, sub nomine G. suaveolentis et loc. cit, p- 154 (2); G. megalospermum Lap. Hist. abr. pl. Pyr. (18:3) p. 65, non All. nec. Vill. — Exsicc. : Soc. dauph., n° 5404- (1) dessin plusfcorrecte que G, spenden wil (2) Lapeyrouse, » après avoir décrit so on G. miel (l. cit.) et fait observer (LE i Yim- avait easi r le d'Allioni, pares (p. 154): € Depuis Lu pre ufus Peg ce t ar rticle;- je me ape rcu que Len a T t déjà donné à v ie du Nord la botes s de suaveolens, Fl. Lappon., p. 48. Forcé dès lors de rétracter € méme nom que j'avai s imposé à un de nos ha: es est aussi trés odor par celui de priis errhyzon, racine chevelue, qui ne lui est pas moins approprié uniquement composée d'une agglomération de fibres noires, déliées comme des cheveux > ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 191 AR. Eboulis schisteux de la z. niv., sur les crêtes frontières de l'Ariège, de l'Andorre et des Pyrénées-Orientales. — Juillet- Août. Eboulis du signal de Siscarou (de 2700" à 2780"); éboulis du pic dela Cabanette (à 27607); crête du pic de Coume-d'Or (2750") et débris schisteux du pic Pédroux Sud, versant de Coume-d'Or (de 2700" à 2805"). Nous avons toujours observé cette plante exclusivement dans la zone nivale : en Andorre (Coma- Pedrosa, porteille et puig dels Pes- sons, etc.) et dans les Pyrénées- -Orientales (éboulis du puig Car- litte, etc.) (1). Elle est aisément reconnaissable : à sa souche stoloni- fere, gréle et à racines trés fines et nombreuses, à ses feuilles à bords lisses, obtuses, à ses fleurs en panicule à corolle blanche rosée exté- rieurement et à pédicelles fructifères trés épaissis, à ses fruits trés petits (1-2 mill. de diamétre). Trés odorante à l'état frais cette espéce perd son parfum et noircit beaucoup par la dessiccation. Elle n'est pas commune dans les Pyrénées. 500. — G. hercynicum Weigel, Observ. bot. (1772), p. 25; G, saxatile L. Sp. pl., éd. 2, I (1762) p. 154 (pr. p.)(2); Rchb. fil. Ic. fl. germ., XVIII, t. 143, f. 1 (pr. p.) ; Coss. et Germ. Illust. fl. Paris, t. 22, [. E. — Exsicc.: Soc. dauph. n” 4551 et bis. RR. Pelouses séches, rochers des montagnes siliceuses de la z. subalp. — Juillet. Vallée de la Lauze : pelouses de la jasse de Couillet, sous le port de Pailléres (1705") (3). Montagnes du Castelet : pelouses de la Pinouse, à l'E. du pic de Carmilles (17807). Sur les confins de notre circonscription nous avons récolté « aux pelouses du col de Fontalbe à l'E. du pic de Trimounts (16707) » cette plante couchée, gazonnnante, à feuilles minces, verticillées par 4-6, obovales, planes, souvent denticulées, à panicule formée de petites grappes trichotomes et à fruits couverts de tubercules. Elle noircit par la dessiccation. Nos exemplaires se rapportent au type (var. a. genui- num Rouy, Fl. de Fr., VII, p. 40). G) P. Bubani, FI. 313 d sid t: e Legi in Pyr. -Orient. inter Puig Périch et dad Carlit, tes eid c LO de la Gra „in ipso montis Périch cacu umine. » Ces deux ocalités j sont situées n confins de nore verdes d ic WA LM — (5, P. Bubani F1. prr., VL, p. 315, l'indique sans doute à cette méme localité que il dit : Legi... in Pyr. sept. auriger. gs le Port de Paillères, vin Ax, die 29 jul. 1840 192 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Section V. — Aparinoines Jord., Observ. pl. crit., 3, p. 158. 501. — G. uliginosum L.; Rchb. fil. Zc. fl. germ., XVII, t. 142 f. 2; Coss. et Germ. Illustr. fl. Paris, t. 23. £- B. — Exsicc A Soc. dauph., n° 5608. _ AR. Lieux marécageux, fossés, prairies et pelouses des Z. inf. et subalp. — Juillet-Août. Fossés entre Orlu et l'ancienne forge, en aval de la passerelle de Ramiéres (9007); vallée du Nagear, marécages des Esquers d'en-bas (12007); vallée latérale d'Orgeix, prairies sur la jasse du Ressec (12809); pelouses près de la route nationale, entre les 2* et 3° lacets sur l'Hospitalet (14907). P. Bubani, FI. pyr., Il, p. 306, l'indique : « In Pyr. auriger. sub - le Pont de Perles, ad Laucate, fere contra Unac » c'est-à-dire sur la limite inférieure de notre circonscription, où nous l'avons vainement recherché, Ses feuilles lancéolées, mucronées, rudes ou aiguillonnées sur les bords, sa panicule étroite, peu fournie, à rameaux dressés et son aspect toujours vert, méme à l'état sec, caractérisent bien cette plante et ne permettent pas de la confondre avec la suivante. 502.— G. palustre L.et auct. plur. ; Coss. et Germ. L cit., f. À. C. Lieux fangeux, bords des eaux, fossés humides des Z. inf. et subalp. — Juillet-Septembre. Nos exemplaires ont été récoltés de 7807 (fossés humides de la route de Vaychis, sous le col de Coudine) à 1480" (vallon de Gabantsa ou de Coume-Grande, en face de Montmija) et princi- palement dans les montagnes: d'Ax (chemin forestier de Bonascre à Manseille etc.), d'Ascou (vallon de Montaud, etc.), d'Orgeix (marécages de Bernadel, en face de l'église), de Mérens (fontaine du Roc des Balets, sur la route d'Espagne, etc.) et de Savignac (marécages de Pradadel, rive gauche, prés du pont sur l'Ariége). Le type a les feuilles oblongues, courtes (1 c à 1 cent” 12 de. longueur) et les pédoncules pauciflores, divariqués. Pun E p o e e c Subspec. — G. debile Desvaux ( pr. sp.) Obs. pl. Anjou (1818) | P. 134; var. a humile Lange, in Wilik. et Lange, Prodr. fl. MS II, p. 322. — Exsicc. : Soc. dauph., n° 1663. R. Marécages de laz. subalp. — Juillet. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 193 Vallée de l’Ariège, lieux marécageux de la fontaine de Ma- jesté (1120m); pelouses marécageuses du vallon de Sahuquet (1360m à 1400m), ; Diffère du G. palustre L. surtout : par ses tiges grêles, droites, ses feuilles ténues, linéaires, étroites, ses pédicelles fructifères courts et dressés, ses cymes pauciflores et ses fruits très petits, chagrinés. Section VI. — Euararine Lange, Prodr. fl. hisp., 1l, p. 325. 503. — G. Aparine L. et auct. mult. C. Haies, buissons, taillis, champs de tous les terrains dans les z: int. et subalp. — Juin-Août. Nos exemplaires ont été récoltés de 660" (haies du Castelet) à 1430m (champs en aval de l'Hospitalet) et principalement aux alentours d'Ax, d'Ascou et de Mérens. Subspec. — G. spurium L. (pr. sp.); G. Aparine, B. spurium Coss. et Germ. Fl. env. Paris, éd. 2, p. 448 et Jllust. fl. Par., 629, f D, »6 (1). RR. Septembre. — Ax, murs des jardins de Coustou (720"). Se distingue à première vue du G. Aparine : par sa tige à articula- tions glabres ses feuilles lancéolées-linéaires, non renflées, son fruit glabre, lisse, 3-4 fois plus petit. : P. Bubani, Fl. pyr., Il, p. 306, l'indique: « in Pyr. sept. auriger. supra A.x, eundo ad Ascou die 27 Jul. 1840 ». Var. Vaillantii Gr. et Godr. Fl. de Fr., Il, p. 44; G- Vaillantii DC. FI. fr., IV, p. 263 ; Coss. et Germ. l. cit., f. D, 3-4. AC. Murs et champs des z. inf. et subalp. — Juillet-Sep- tembre. Nos exemplaires ont été récoltés de 650" (murs du chemin de Perles, en aval du village) à 1260" (champs de Prades, sur le village) et principalement aux alentours des villages. Ne diffère du G spurium que par ses fruits hispides et ses feuilles sublinéaires. (1) Nous ne citons pas, pour cette plante, la planche 146, f. 2, du tome XVII des Icones erin et helvet. de Reichenbach fils, qui est défectueuse (taille trop gros, etc.). Nous avons fait de méme pour le G. Vaillantii représente par chb., l. cit. ig 3. dessiné trop petit et non conforme aux exemplaires types de Cosson et Germain, s cu, 194 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 504. — G. tricorne Withering, An arrang. of. Brit. pl., éd. 2, p.153; Rchb. f. Icon. fl. germ., XVII, t. 147 f. 3; Coss. T Geri. Pot, E E AR. Champs des terrains calcaires de la z. subalp. — J uit Août. Champs de Prades vers Comus (1230) et champs de la Gar- dio, sur le village de Prades (1260"); champs de la Cout, sur Montaillou (13607). Var. 8 microcarpum Gr. et Godr. F1. de Fr., Il, p. 45. Fruits de moitié plus petits. RR. Juillet. — Champs calcaires du vallon de cas sur Montaud (14507), Obs. 1. — Suivant la judicieuse observation de Lamotte, Prodr. fl. plat. cent., p. 370 du tirage à part : « La présence ou l'absence de petits aiguillons sur les bords des feuilles, de poils sur les fruits des espèces de la section Aparine ne présentent rien de constant et ne peuvent être utilisées que comme caractères très-secondaires. » Obs. II. — Les Galium constituent un maigre fourrage pour les animaux « qui ont, parait-il, leurs os colorés en rouge comme par la garance » (De Martr. Fl. du Tarn, p. 310). Il existe certainement dans notre circonscription d'autres formes et variétés de Galium, mais leur étude doit être faite sur la plante fraiche pour observer nettement certains caractères différentiels qui disparaissent par la dessiccation. Asperula L. Section V. — Chlorostemma Lange, Prodr. fl. hisp., ll, p. 304 505. — A. odorata L. C. Bois et foréts de haute futaie, lieux humides et couverts du terreau des feuilles, dans les terrains siliceux, rarement cal- caires des z. inf. et subalp.— R. dans la z. alp. — Mai-Août, sui- vant l'altitude. Nos exemplaires (16 localités) ont été récoltés de 800" (parc de l'ancienne forge d' Orgeix) à 1680" {vallon de Gabantsa, sous la jasse del Tarteyrol d'en- haut) et principalement dans les montagnes : d'Ax (forêts de Bonascre, de la Grilole et de Man- sédre, du bac du Llata, etc.), de Prades (boisdu Drazet, du clot Baillar, de Fontfrède, de Brametam, de la jasse Ferrière), d 'Asçoy ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 195 (bois du bac de Caburlet), d'Orlu (lieux boisés de la crémade de Gnoles, sous la jasse des Amarels, etc.) et de Tignac (bois sous fontaine de Maley, etc.). L'odeur de l'Aspérule odorante, vulgo Reine des bois, utilisée par- fois comme antimite, se développe seulement par la dessiccation ; elle est recherchée avidement par les bétes à cornes et à laine et par les chevaux. Ses fleurs sont sudorifiques. Section II. — Rubeola Lange, l. cit., p. 301. 506. — A. Cynanchica L.; Galium Cynanchicum Scopoli. Espèce très variable dans ses tiges plus ou moins robustes, simples ou rameuses, tantôt dressées, tantôt diffuses et mêmes couchées, dans sa taille élevée ou basse, dans ses feuilles verticillées par 4 ou par 6, de longueur inégale et plus moins révolutées, dans son inflorescence pauciflore ou multiflore, glabre ou pubescente, à corolle dont le limbe est à 2, 3 ou Toutes ces variations sont dues à l'influence de l'humidité plus ou moins grande et de la nature du sol plutôt qu'au climat. € observe des spécimens intermédiaires qui se relient, par des transi- tions insensibles, au type des plaines de la basse Ariége. . Nous possédons dans nos exemplaires les variétés suivantes plus ou moins bien caractérisées : Var. 6 arenicola Reuter (pr. sp.) Cat. pl. vascul. env. Genéve, 2* édit. (1861), p. 101. AR. Terrains schisteux ou calcaires des z. inf. et subalp. — Juillet. — Rochers et lieux secs à Laucate, limite inférieure du canton d'Ax (6607); bords de la route de Prades, sous le Roc d'En-Calqué (1240") et talus de la grand'route, en amont du vil- lage de Prades (12507). Var. y rupicola Jord. (pr. sp.) Pugill. pl., p- 76- AR. Rochers et éboulis calcaires ou schisteux de la z. subalp. — Juillet-Août. ; Rochers du ruisseau de la Gardio, sur Prades (1280™); serre de Vaychis, rochers sur la mine de plomb de Roque-Prunière (1360m) ; éboulis du Roc des Scaramus (17509); rochers cal- caires du col des Sept-Fonts (17607). Var. à alpina Willk. et Lange, Prodr. fl. hisp., ll, P- 303 136 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE (excl. syn. Jord.), non C.-A. Mey.; A. Cynanchica s.-var. gla- bra Rouy, in Bull. Assoc. fr. de Bot., IV (1901) p. 145; A. macroclada Huet du Pavillon, Descript. q q. pl. nouv. Pyr., in Ann. Sc. nat., 3° série, tome XIX (1853) p. 253 ou p. 4 du tirage à part, sec. Rouy, F1. de Fr., VIII (avril 1903), p. 59. R. Rochers calcaires de la z. alp. et de la limite sup. de la z. subalp. — Juillet-Août. Pic de Cirou, sur le col de la Gardio (1730"); sommet du sarrat del Taillé, sur le col de Balagués (1760"); signal de Pé- nédis (1813 Et.-maj.). Ses tiges courtes (3-8 centim.) robustes et à angles trés pronon- cées, ses feuilles courtes, coriaces, obtusiucules, sa corolle grande d'un beau rose, trés papilleuse et son fruit gros et rugueux, etc. caractérisent cette variété, ` D’après M. Rouy, I. cit. (1901), p. 146 : « Cette plante qui, à première Vue, est assez distincte, ne peut cependant être considérée comme une Sous-espéce ou méme une forme, car placée dans d'autres conditions elle retourne plus ou moins promptement à PA, Cynanchica typique des plaines et des bas coteaux ». (1) Ce n’est donc, selon nous, qu'une race stationnelle de PA. Cynanchica. Après avoir établi deux sous-variétés glabra et pubescens et leur synonymie M. Rouy ajoute: * Nous ne possédons en France que la s.-var. glabra; la s.-var. pubescens, orientale, a été signalée dans les monts Rhodopes et le Caucase » L'Herbe à l'esquinancie, anciennement préconisée contre les mala- dies de la gorge, n'est plus usitée. E Section III. — Blepharostemma Lange, l. cit., p. 301. 507. — A. arvensis L. C. Champs et moissons, lieux incultes des terrains siliceux, mais de préférence sur le terrain calcaire, dans les z. inf. €t subalp. — R. dans le z. alp. — Mai-Juillet, suivant l'altitude- Nos exemplaires ont été récoltés de 700? (Ax, champs d'En- Castel) à 2080» (montagnes du Castelet, pelouses de Campail- lou) et surtout dans les moissons des alentours de Prades et de Montaillou. : ‘ent au (1) Loret, Fl. Montpell., 2° édit. (1886) p. 228 dit que l'A. macroclada HN o type dès la première année de culture, ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 197 C’est exceptionnellement que nous avons rencontré cette espèce dans la zone alpine, où ses graines ont dû être apportées par la toi- son des moutons qui pacagent dans les montagnes du Castelet et par- ticulièrement à la jasse de Campaillou. Sherardia (Dillen.) L. (1) 508. —- S. arvensis L. CC. Champs, bords des chemins, talus, fossés, etc. de tous les terrains, dans les z. inf. et subalp., aux alentours d'Ax, d'As- cou, du Castelet, de Prades, de Savignac, etc. jusqu'à 1250" d'altitude. — Mai-Juillet. Nous n'avons pas observé la s.-var. albiflora Gérard, ap. Magnier Fl. sel., n° 1970 ESPÈCES A RECHERCHER OU A EXCLURE Galium austriacum Jacq. « .. ur (En-Sur), Orlu » (Lap. Hist. abr. pl. Pyr., p. 65). C'est le G: tar 10 rd. (G. multicaule Wallr.) qui croit dans les Pyrénées mais que nous avons vainement cherché aux loca- lités indiquées. E G. parisiense L. « Ax, montagne d'Asparagou [de Paraou] » (Lap. cit., p. 6 Espéce polymorphe comprenant plusieurs sous-espéces et variétés crois- sant sur ns dans la région méditerranéenne et qui manquent à notre cir- organ G.t aule Jord. « Ax, Ariége, 3 juillet 1856 » (Loret, Glanes d'un eee in | Bull. soc. bot Np. VI (1859) p. 330). Simple forme à rameaux rs età pédicelles très courts du G. HS Lamk., non observée par nou G. enuifolium DC. (G. corrudifolium Vill.) « rochers de Perles » (La- iin. Cat. pl. récolt. départ. Ariège (1877), p. 21 du tirage à part). Plante assez commune dans le midi de la France, mais qui ne peut exister à la ` À ea gr L. « Observavi ad Ax.. in valle Andorre.. » (Bubani, Fr. prr., Il, p. 311). Táin cherché aux alentours d'Ax, mais récolté par nous en ^h localités qui nous inei dans le Llaurenti et en An- dorre, toujours au dessus de qoem d'alti e! C'est une plante peu ou point Maritime à laquelle Linné a pos n nom tr y aryl car nous l'avons rencontrée toujours dans la zone eps di Pyrénées à hA jte mb que ce genre a été dédié par Dillenius {Nova plant. gen. (1719) P:9 3), à mi et protecteur William Shérard (1659-1728), le premier explorateur de t nie, iare, i au pus t de vue botanique, Linné l'a maintenu dans son Genera plantarum. 198 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Fame XL. — CAPRIFOLIACÉES TRIBU 1. — SAMBUCÉES sambucus (Tournef.) L. 509. — S. Ebulus L. CC. Bords des chemins et des fossés, talus, jasses, etc. des terrains argileux ou calcaires des z. inf. et subalp. — Juillet- Septembre. à Nos exemplaires ont été récoltés de 690" (vacant sur la rive g. de l'Ariège, près de la scierie del'Esquiroulet) à 14107 (bois des Gouttines, près de la fontaine des Embriags) et principale- ment aux alentours d'Ax et de Savignac. Les feuilles et les racines du Sureau Yéble, en patois Eoublé, sont purgatives ; c'est sans doute pour ce motif que les bestiaux ne les broutent point. On les a employées sans succès contre les hydropisies et les rhumatismes. Toute la plante exhale une forte odeur un peu fétide qui se corrige par la dessiccation et il est trés imprudent de coucher dans un appartement dont on aurait frotté les parquets avec del'Yéble pour les faire reluire, comme cela se pratique dans quelques localités du Languedoc. 310. —S.nigraL. — CC. Bords des chemins, haies et buissons, autour des habi- tations, lieux boisés, etc., de la z. inf. — Juin-Septembre. Nos exemplaires Ont été récoltés : aux alentours d'Ax (Trou-des- Fourches, sur En-Castel, vieux chemin d'Ignaux etc.) ; au parc de l'ancienne forge d'Orgeix ; sous le village d'Ignaux ; aux envi- rons de Vaychis et de Tignac, etc. Les fleurs fraîches du Sureau noir en patois Sahuc, sont er cathartiques et leurs émanations sont narcotiques ; séches, elles pi diaphorétiques. Elles servent à donner au vinaigre une saveur P d agréable. En fumigation, elles sont efficaces contre les opheine l'érisypéle. Ses baies, ses feuilles, son suc, sa seconde écorce v racine sont purgatifs. On se sert quelquefois des baies pour co'o À le vin, ce qui en dénature la qualité, Les feuilles sont employées ues nos paysans contre les brûlures ; elles peuvent être mangées en >% lade, comme purgatif hydragogue. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 199 511. — S. racemosa L. AC. Bois, lieux frais et couverts dans les terrains granitiques de laz. subalp. — R. dans la z. alp. — Mai-Septembre. Vallée de l'Oriége, fontaine de Fangueil (11107); bois de Montmija (1380"); bois des Gouttines, bords de la route (14259); vallon de Gnoles, près de la passerelle de la Cloutade (14407) et sur la jasse des Amarels (16207); vallée du Nagear, éboulis près de la cascade des Jassettes (14707); forêt de la Grilole, près du chalet forestier de Manseille (1660"); pelouses de la forêt du Llata, sous le col de Joux (16809); Baouzeilledu Tarbézou(1740"); vallée des Bésines, sur la jasse de Bessatel (18907). On cultive dans quelques parcs le Sureau à grappes comme plante ornementale pour ses jolies fleurs en corymbe et ses baies d'un beau rouge. L'odeur forte qu'exhale cette plante la garantit de la dent des bestiaux. Viburnum L. 512. — V. Lantana L.; V. tomentosum Lamk.; Rchb., fil. Ic. fl. germ., XVIII, t. 120, f., 2. — Exsicc. : Soc. dauph., n° 2484. La plante est plus ou moins tomenteuse suivant l’âge et présente deux erui entre lesquelles on Observe de nombreux inter- médiaire S.-var. « discolor Marc.-d'Aym. — AR. Bois, broussailles des terrains calcaires de la z. subalp. — Mai-Juillet. Montagnes de Prades : bords de la grand'route entre Prades et le col de Marmare, près du pont de Coumener, (1300®); monti- cule de la Mate de Reboul, sur Prades (13507); lisière du bois du Lauzet, prés du col de Marmare /1380") et prés du col d'En- Ferrié (1400) : bois des Gouttines (14207); col du Traguier (1425), Feuilles plus ou moins blanches-tomenteuses en dessous: et d’un Vert foncé en dessus. S--var. 8 concolor Marc. -d'Aym. — AR. Même habitat que la s.-var. a. — Juin-Août. 200 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Entrée des gorges de la Frau, en aval de Comus (1100®) — . et rochers calcaires sous le bois de Fontfréde (11209); Prades, éboulis sur les champs de Lespinas (1230™); monticule de la Mate de Ménigue (1330"); entrée du bois des Gouttines, prés du col de Chioula (1435). Feuilles d'un vert-cendré sur les deux faces. Les fruits de la Viorne cotonneuse vulgo Mancienne ou Mantianne, . sont mangés par les enfants; ses feuilles quoique astringentes sont recherchées par les bestiaux et ses branches trés souples sont em- ployées pour fabriquer des liens; l'écorce peut être utilisée pour faire couler les exutoires. On rencontre, dans quelques parterres d'Ax, le Viburnum Opulus L. var. sterilis Coss. et Germ., à fleurs grandes, stériles, en cyme dense et globuleuse, connu sous le nom vulgaire de Boule de neige, et aussi le V. Tinus L., vulgo Laurier-Tin, à baie subglobuleuse noirâtre et à feuilles ovales-aigués, trés entiéres, toujours vertes et presque coriaces, Tav 2. — LONICÉRÉES 1.0onicera L. Section 1. — Carriworum DC. F1. fr., IV, p. 270. 513. — L. Periclymenum L. ; Caprifolium silvaticum Lamk. Fl. fr, HI, p. 365, : C. Haies, vieux murs, rochers des terrains siliceux dans les z. inf. et subalp. — Juin-Octobre. Nos exemplaires ont été récoltés de 630» (Le Castelet, mur? des prairies de la rive gauche de l'Ariége, pres du pont du cue min de fer) à 1650" (Vallée du Nagear, rochers de la Pujole} et principalement dans les montagnes : d'Ax (rochers de la routé d'Espagne, prés des ponts de Runac et de Berduquet, rochers »i la Solitude d'En-Castel, murs du vieux chemin;d'Ignaux, ro forestière du Llata, etc.), d'Ascou (bords du canal de bes forge, etc.), d'Orgeix (parc du château, etc.), de Savignac (par de la cascade du Nagear, etc.) et de Tignac (lieux boisés sur l fontaine de Maley, etc.). ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 204 Bubani, FI. pyr., II, p. 334, dit: « In Pyr. sept. auriger. ad Ax, die 22 jul. 1840, observavi quod folia ludunt glabra et subtus hir- suta : ea vidi hirsuta presertim in inferiore parte ramorum, hirsutie sensim evanescente accedendo ad horum superiorem partem, et ad florum capitula. Hæc foliorum hirsuties, dum adsit, ita extenditur, ut folia ciliata appareant: vidi etiam aliquando, aliquot raros pilos in superiore foliorum pagina, unde in eis facies minus nitida præ illa foliorum glabrorum efficiebatur. Denique occurunt folia glabra, hirsuta, ciliata et non, in eodem individuo. Folia floralia præ caeteris distinguebantur præsentia, utroque versum, pilorum glandulitero- m..... » Ces faits indiquent suffisamment les nombreuses variations de cette plante (1). es fleurs du Chévrefeuille Periclyméne, vulgo Chèvrefeuille des bois, sont béchiques et calmantes; ses feuilles servent à préparer des gargarismes astringents ; ses baies sont diurétiques. De ses racines on retire une belle couleur bleu de ciel et avec ses tiges on fabrique des tuyaux de pipe. Dans quelques jardins et parcs on le cultive comme plante orne- mentale avec les L. Caprifolium L., L. etrusca Santi, L. sempervirens L. etc., à tiges volubiles. Section II. — XyLosreum DC. l. cit., p. 271. 514. — L. Xylosteum L. ; Caprifolium Xylosteum Gaertn. Fruct., I, p. 135. C. Haies, bois, bords des routes, rochers, éboulis et pelouses des terrains calcaires ou siliceux de la z. subalp. — Mai-Juillet. Nos exemplaires ont été récoltés de 1100" (entrée des gorges de la Frau, en aval de Comus) à 1470" (l'Hospitalet, éboulis du 1“ lacet de la route nationale) et principalement dans les mon- tagnes : de Prades (champs de Lespinas, monticules de la Mate de Ménigue et de la Cout, chemin de traverse du col de Marmare ` au col d'En-Ferrié, bois du Drazet, entrée du bois des Gouttines Prés du col de Chioula, fontaine du bois de Fontfrède, etc.), d'Orlu (vallée de l’Oriège, prés de la fontaine de Majesté et de la fontaine de Mousquère, etc.), de l'Hospitalet (route nationale, en amont du pont de Saliens, etc.), de Tignac (lieux boisés sur ` i Fl. de Fr. (1) Quelques-uns de nos spécimens se rapportent à la S.-var. hirsuta Rouy, Viii, P. 75 (L. etrusca Lej. E Spa, 2, p. 299, non Santi) : feuilles velues en oce MAI-JUIN-IUILLET. Gi 202 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE ^ a fontaine de Maley, etc.), et d'Ax (bois de la Grilole, près du chalet de Manseille, etc.). Les baies du Chévrefeuille à bois blanc, vulgo Chamérisier des haies, sont quelquefois utilisées contre la rage, les écrouelles, le scorbut, etc., par nos paysans. Elles sont laxatives. 515. — L. nigra L. C. Bois, rochers, éboulis, bords des routes ombragées et des fontaines, pelouses des terrains siliceux, R. sur le calcaire, dans les z. subalp. et alp. — Juin-Août. Nos exemplaires ont été récoltés de 1140" (vallée de l'Oriége, près de la fontaine de Caral) à 1980" (vallée des Bésines, près de la fontaine de Coumargues) et principalement dans les montagnes : d'Ax (bords de la route forestière du Llata, route forestiére de Bonascre à Manseille, pelouses de Manseille au Saquet, etc.), de Savignac (vallée du Nagear, éboulis prés de la cascade des Jassettes et vallon d'Embizon, éboulis de la Lla- . bardouse de Biroulas, etc.), de Prades (fontaine du Drazet, et clot Baillar sous le col de Peyre-blanque, etc.) et d'Orlu (sous le pic de Perregeat, versant d'Orgeix, etc.). | Son bois très dur sert à fabriquer des baguettes de fusil. 516. — L. alpigena L.; Caprifolium alpinum Lamk. FI. f^ III, p. 367; Rchb. fil. Ic. fl. germ., XVII, t. 123, f. 3,45 — Exsicc. : Soc. dauph., n° 3742. RR. Versant oriental du pic de Sérembarre (18309). — Juillet. re] Oss. — Dans nos parcs nous avons observé: le Lonicera tatarica Le. vulgo Chamécerisier rose, originaire de l'Asie occidentale, le Diervilla japonica R. Br. (Weigela rosea Lindl.). originaire de la Chine, eo Symphoricarpus racemosus Mich., originaire du Canada et dont la baie, d’un blanc laiteux, persiste pendant l'hiver, etc. ESPÈCES A EXCLURE Viburnum Opulus L. « Perles, aux bords de l'Ariège » (F: x Cat. pl. récolt. département Ariége (1877), p. 20 du tirage à part). peut-être subspontanée en ce lieu ? mais qui a sûrement disparu A ar nous l'y avons vainement cherchée. ; ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 203 Ie Caprifolium d yes au val i HUE » (Lap. Hist. l : existe abondamment dans la vallée du Nagear ou de Savignac. Bentham dans son Catal. pl. indig. e. (1826), p- 97, dit au jer du L. Ve fed s un Lb. tb plexa, etc., du Caprifotiuom d peg Feds ne ones E s dans idi ml a sepes Kopër. befri in eri La madii use, dado: ás P» Fono datis, ubi si ex hortis aufuga vixit, pro certo non perduravit » (2). Famire XLI. — VALERIANACÉES Valeriana (Tournef.) L 517. — V. officinalis L. C. Bois, lieux ombragés, prairies, bords des chemins et des ruisseaux dans les z. inf. et subalp. — Juin-Juillet. Nos exemplaires ont été récoltés de 780" (Ax, prairies d'Entre- Serres) à 1580" (l'Hospitalet, prairies de la rive droite de l'Ariège, sur le pont Cerda) et principalement aux alentours d'Ax, d'Ascou, de l'Hospitalet, etc. S.-var hispida Marc-d'Aym. in herb. — AR. Méme habitat que le type dans les z. inf. et subalp. mais atteint méme la z. alpine. — Juin-Juillet. Plaine de Savignac, prairies de la rive gauche de l'Ariége (6709) ; éboulis d'Aiguebonne sur la route d'Espagne (1070") ; environs de Sorgeat, chemin du bois de la Fouis (1080?) ; val- lée latérale d'Orgeix, pelouses sous la jonction des ruisseaux d'Aiguelongue et d'En-Sur (1570"); pelouses du sommet du Roc des Scaramus (1830"). Plus velue que le type, surtout aux entrenceuds de la tige. (1) Toutes | indiquées pas Zetterstedt dans ses P. es localités de la région er a Hore pyrénéenne et rappor dei éenne que usai * n la io à Encore dans ee 5g. iéreoldes jusqu'à quelques vallées inférieures des Pyrénées arièg j à 2 son ; i apeyrouse a Tee indiquer a lités d ee LI 904 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Var. 8. angustifolia Koch, Syn., éd. 1, p. 337 etin Bot. Zeit., XX, p. 359 ; V. angustifolia Tausch, Hort. canal., non L. et auct. plur. (Mill, Sibth. et Smith, M.-Bieb.). AC. Fossés, bords des chemins, pelouses, rocailles, etc. de tous les terrains, dans les z. inf., subalp. et alp. — Juin-Septem- ` bre, suivant l'altitude. Plaine de Savignac, fossés de la route nationale (670); entrée des gorges de la Frau, en aval de Comus (11007); vallée du Nagear,sous le pont du Ressec (13207); bords de la route nationale, en aval de Hospitalet (1410"); chemin d'Andorre sur l'Hospitalet (1480"); Solana d' Andorre, près de la jonction du ruisseau de Cémens et de l'Ariege (17857); rec del Bouilli- don, sous le cap Mélène (2170"). Se distingue du type surtout : par ses feuillesà 13-21 segments étroits, linéaires-lancéolés, entiers ou les inférieurs légérement dentés, ses tiges plus gréles, son inflorescence en cyme moins dense et sa souche parfois stolonifère. La Valeriane officinale a une saveur amére et une od qui attire les chats. C'est un antispasmodique puissant et un tant qui agit sur le systéme nerveux. Sa racine est seule usitée, en infusion, contre les fiévres intermittentes, l'hystérie, l'hypocondrie, les névroses, ete. ; on la dit aussi vermifuge. Elle contient emu autres principes: une huile volatile formée d'un mélange de borneene de valérol, et d'acide valérianique, une résine noire trés âcre, etc. Macérée dans l'huile d'olives la racine s'emploie contre les affections rhumatismales. Les bestiaux la recherchent, quoique souvent * " les purge. Nos paysans utilisent ses feuilles pour la cicatrisation des plaies et la nomment Balériano. eur forte exci- Subspec. — V. excelsa Poiret (pr. sp.) Dict., VII (18081) p. 301 ; Rouy, Suites à la Fl. de Fr., 2, p. 71; V. sambucifolit Mikan, ap. Pohl, Tentam. fl. Bohem., l (1810), p» 4! * Rom. et Sch. Syst., 1 (1817), p. 351; Rchb. Ic. fl. germ: Xi 129 f. 1431 — Exsicc.: Soc. dauph., n" 3336. AR. Lieux humides et marécageux, bords des fossés e rivieres dans la z. inf. — R.àla limite inférieure de la , subalp. — Juin Août. Prairies de Laucate (650m); plaine de Savignac, route nationale (670») ; grande ile de Malazéou (6807) canal, prés de la scierie de l'Esquirou l et (6909); AX, fossés de la E : bords dé. bords du ; t des c ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 205 ruisseau de la Fouis, près du lavoir de la Basse (7157), et vieux chemin d'Orgeix, prés de la route d'Espagne (745%); bois de Gourdou, sous Ignaux (8807) ; talus de la route de l'Aude, entre Ascou et l'ancienne forge (1060") Cette plante est ordinairement beaucoup plus élevée que la Valériane officinale dont elle se distingue par les caractéres suivants: feuilles à 4-5 paires de segments plus dentés tout autour, plus verts et dont le terminal (principalement dans les feuilles radicales) est souvent plus grand que les autres; souche presque toujours munie de stolor:s épigés et terminés par une rosette de 2 à 3 feuilles dont les folioles (3 à 5) sont largement dentées; fleurs en cyme plus dense; racine à odeur aromatique peu prononcée. Le V. officinalis et ses variétés sont munis quelquefois de stolons, mais ceux-cisont /typoges et terminés par une rosette à feuilles nom- reuses, Zetterstedt, PI. vascul. Pyr. princip., p. 134, dit qu'il a vu plu- sieurs fois ces deux plantes croitre ensemble, comme en Suéde, sans passer l'une dans l'autre. — P. Bubani, Fl. pyr., Il, p. 294, soutient l'opinion contraire et considérele V. sambucifolia Mik. comme une forme non permanente du V. officinalis. Nous avons remarqué que le V. excelsa Poir. variait suivant sa station plus ou moins humide et ombragée. 518. — V. pyrenaica L.; — Exsicc.: Soc. dauph., n° 3754. AC. Lieux humides, bords des ruisseaux et des rivières, sources d’eau vive, etc. dans les z. inf., subalp. et alp. — Juin Août. Environs d'Ax, bords de l'Ariège sur le gouffre de Dragon (700%); vallée de l'Oriége, fontaine de Caral (11407) et pres du pont de Justinia, dans le bois de ce nom (15507); vallée du Nagear, près du pont du Resse: (1320); montagnes du Castelet, bords du Lagal sous la jasse de Thésoula (15007); vallée du Nabré, bords du torrent (1580") ; montagnes d'Ax, bords du ruisseau de Carroutch (1620"); montagnes de l'Hospitalet, pelouses sous les mines de fer de Puymaurens (2120"), etc. Cette espèce spéciale à la chaine des Pyrénées et aux montagnes de l'Aude se reconnait aisément: à sa tige d'un vert sombre, sent bleuâtre au sommet et élevée de 3-16 décim ; a Ses feuilles uet que grandes, en cœur, inégalement dentées, les caulinaires edu à dis bractéoles setacées; à ses fleurs purpurines en bouquet lâche dont Stigmates sont entiers ou subémarginés. 206 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Sa racine très odorante est préférable pour l’usage médicinal à celle de la Valériane officinale, mais moins usitée. 519. — V. globularifolia (1) Ramond, ap. DC. Fl. fr., 3* édit: IV (1805) p. 236 ; Rchb. f. Ic. fl. germ., XII, t. 723, f. 1427; V. apula Pourret, Chlor. narb. in Mém. Acad. Toul. série 1, vol. III (1788) p. 332 sec. Timb. Lagrave, Relig. Pourret. in Bull. Soc. sc. phys. et nat, Toul., 1 (1874) p. 145, en note; V. hetero- phylla Loisel. Fl. gall., éd. 1 (1806), p. 21; V. glauca Lap. Hist. abr. pl. Pyr. (1813) p. 19 et Saponaria bellidifolia Lap. l. cit., p. 239 et herb. sec. Serres. — Exsicc.: Soc. dauph., n? 1670. AC. Rochers, rocailles éboulis calcaires, schistoso-calcai- res ou schistoso-quartzeux, dans les z. subalp. alp. et niv.— Juillet-Septembre. Rochers et pelouses rocailleuses sous les éboulis du Roc des Scaramus (17409) et éboulis de ce même Roc (1750" à 1780", abondant); rochers sur le col des Scaramus, vers le bois de Bra- mefam (18057); rochers de la croix de Pailléres (19207) et Roc Courb, prés de la crête calcaire de Paillères (20107); pelouses calcaires du vallon de Baxouillade sous le Roc-Blanc, en face des couilladous de Balboune (21407); fontaine du Roc-Blanc, versant d'Orlu (2150") ; éboulis sous la porteille de Baxouillade (2260"); pelouses et éboulis schistoso-calcaires sous le pic 5" Moustier, versant de l’Oriège (2310" à 2340", abondant); vail- lettes de Font-Négre, sur le lac de même nom (2480"); créte de Camp-Ras, dominant le Llaurenti (2530"); fissures des rochers | schisteux sous le port de Saldeu (2540"); crêtes schistoso-quart- zeuses dominant le pic des Padrons (27307). dont elle souches vales fruit Espèce voisine du V. tuberosa L. dont elle a l'aspect, mais differe surtout: par sa racine non tubéreuse émettant des ligneuses étalées, ses feuilles radicales à limbe orbiculaire ou 9 arrondies à pétiole court, ses fleurs en corymbe láche et son mûr, subtétragone et glabrescent. 520. — V. montana L. et auct. mult.; Rchb. l. cit, t 72^. f. 1423. — Exsicc. : Soc. dauph., n° 4125. e 10 des (1) Dénomination plus correcte que V. globulariæfolia et conforme à l'articl Règles dela Nomenclature... de Berlin par Ad. Engler et ses assistants. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 207 R. Boiset rochers humides des terrains calcaires ou schistoso- calcaires, dans les z. subalp. etalp. — Juin-Août. Entrée des gorges de la Frau, en aval de Comus (11007); bois de Fontfréde de Prades (14157); versant oriental du pic de Sérembarre (18307). Nos exemplaires se rapportent au type (var. «. typica Rouy, FI de Fr., VIII, p. 88). Var f. rotundifolia Cariot et Saint-Lager, Et. des fl. p. 403; V. rotundifolia Vil. Hist. pl. Dauph., II, p. 283. R. Même habitat que le type dans la z. subalp. — Juin-Juillet. Vallée de l'Oriége, bois de Chourlot, pierres schistoso-cal- caires aux bords du ruisseau (14507); montagnes de Prades, éboulis calcaires du bac de l'Ourza (1690"). Différe du type, surtout par ses feuilles radicales orbiculaires et ses feuilles caulinaires, courtes et largement ovales, obtusiuscules. Subspec. — V. tripteris l. (pr. sp.); Rchb. L cit., t. 722, f. 1424. — Exsicc. : Soc. dauph., n» 4911. RR. Rochers et éboulis schisteux de la z. alp. — Juillet- Août. Eboulis du rec del Maya, près de sa jonction avec l'Ariège (19409) (1) ; schistes satinés du vallon d'En-Garcias, sous le pic du Llauzié (2280). Diffère du V. montana surtout par ses feuilles radicales plus molles, d'un vert légèrement cendré, les caulinaires profondément divisées en 3 (rarement 5) laniéres dont la centrale est. plus gonn que les autres. Nous possédons aussi cette même plante, i confins de notre circonscription, aux rochers schis droite du lac de Lanoux (2165™) (Pyr.-Or.). récoltée par nous sur les teux sur larive M ie vàri fid l dant (1) Les nombreux exemplaires de cette localité ont été vérifiés par M. G, Rouy, pen son séjour à Ax, en août 1800 208 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Valerianella (Tournef.) Pollich Section I. — Locusrx DC. Prodr., IV, p. 625. 521. — V. olitoria Poll. Hist. pl. Palat, E (1776), p. 30; Valeriana olitoria All. (1785); Fedia locusta Rchb. (1832); Cosson et Germ. Z/lustr. fl. Par. (1845) t. 24, f. A. : CC. Lieux cultivés de tous les terrains, vieux murs, etc. dans les z. inf. et subalp. — Mai-Juin. S.-var. pubescens Coss. et Germ. (pro varietate) Fl. env. Par., 2* éd., p. 453; var. lasiocarpa Koch, Syn., éd. 2, p. 372. Fruit légèrement pubescent. Cà et là, avec le type mais plus rare. Nous l'avons récolté jus- qu'à 1470? d’alt, dans le bois du Drazet. . La Máche, vulgo doucette (en patois doucéto), poule grasse, barb? de chanoine, est souvent cultivée dans quelques jardins potagers. C'est l'espéce la plus répandue ; on la séme en automne. Les roset- tes de ses feuilles radicales ainsi que celles de ses congénères sont mangées en salade durant tout l'hiver. Section II. — PLATYCŒLEÆ (DC. /. cit. emend.) Boiss. Fl. orient., III, p. 96 - 522. — V. Auricula DC. Fl. fr., V, p. 492 ; Coss. et Germ. | Illustr., f. C. ; ; CC. Lieux cultivés des terrains argileux et siliceux de la Z. inf. — Mai-Juillet. - S.-var pubescens Coss. et Germ.,/. cit. (pro var.) ; Val: ' lasiocarpa Koch, l. cit. — Fruit pubescent ou velu. AR. — Environs d'Ax : champs de l'Esquiroulet et de Savi- gnac. Section III. — SirnonocæLx (Soy.-W.) Boiss. l. cit. 523. — V. eriocarpa Desv. Journ. bot., 2, p. 314; tab. 11 f. 2 ; Soy.-W. in Gr. et Godr. F1. de Fr., II, p. 64 ; Rchb- Ic. fl. germ., XII, t. 712, f. 1406, — Exsicc. : Soc. dauph. n° 1668. R. — Aoüt. — Champs de la Bouyche, sur Montail- lou (1380m), ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 209 524. — V. Morisonii DC. Prodr., IV, p.627; V. dentaia Pollich, Hisi. pl. Palat., 1, p. 3o, sec. Koch, Syn., éd. 2, p. 372, non DC. et auct. mult.; Coss. et Germ. Ilustr., f. D.- C. Mai-Aoüt. — Lieux cultivés, champs sablonneux, talus, bords des chemins des terrains siliceux dansles z. inf. et subalp., aux environs d'Ax, de Sorgeat et de Prades jusqu'à 1230" d'altitude. S.-var. pubescens Mérat (pro variet.) Nouv. fl. env Paris, 2e éd. (1821), II, p. 213; var. dasycarpa Rchb. l. cit. ; var. lasio- carpa Koch, l. cit. — Exsicc. : Soc. dauphin., n° 1237. AR. — Plaine de Savignac, rochers du pas étroit du Caste- let (660"); prairie Martin, à Arnet, sous la route de l'Aude (870%); champs sous le village de Prades, vers Comus (12259). Fruit hérissé de petits poils ordinairement crochus au sommet; limbe du calice 3 fois plus court que le fruit. Oss. — Le Centranthus ruber DC., vulgo Valeriane rouge, Barbe de Jupiter que nous avons rencontré, à l'état cultivé, dans les jardins de la basse Ariége et parfois subspontané sur les vieux murs, ne remonte guère dans la vallée de l'Ariége au dessus de 500" d'alti- tude, mais il est remplacé jusqu'à à 850" (gorges de la Frau) par le C. Lecoquii Jord. FamıLte XLII. — DIPSACACÉES Dipsacus (Tournef.) L. 525. — D. silvester Miller, Dict., n° 2 ; D. fullonum var a. L. Spec. pl., p. 140. C. Lieux incultes, fossés, talus, bords des chemins des ter- rains siliceux ou argileux dans la z. inf. ; s'élève peu dans la z. subalp. — Juillet-Septembre. Nos exemplaires ont été récoltés de 700" ( nationale, en face des aiguilles de la voie ferrée, gare) à 1040" (Sorgeat, au pont étroit de la route de Prades, en face de l'église) et principalement aux alentours d'Ax, d'Ascou et d'Ignaux. fossés de la route à l'entrée en 910 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE On rencontre quelquefois. à l'état subspontané, prés des filatures de laine, où il sert à peigner les draps, le D. fullonum Mill. Dict. n° 1, vulgo chardon à foulon ou à drapier. 526. — D. pilosus L. ; Cephalaria pilosa Gr. et Godr. Fl. de Fr., lI, p. 69. — Exsicc. : Soc. dauphin., n? 2913. RR. — Fossés et lieux humides de la z. inf. — Août. Lieux incultes au Castelet (6607) ; Savignac, fossés du village (675%). Cette espèce a aussi bien sa place dans le genre Dipsacus que dans le genre Cephalaria; aussi à l'exemple de Linné et de la plu- part des auteurs, nous l'avons maintenu dans le premier de ces genres. Tous les Dipsacus ou Cardéres en français, sont des plantes | améres dont la racine a été employée comme apéritive. Knautia (L.) Coulter (1) 527. K. arvensis Coulter, Mém. sur les Disps. (1823) (sensu — lato); Koch, Syn., éd. 2 (1843), p. 376 ; K. variabilis F. Schultz, Arch. fl. Fr. et Allem. (1844) p. 67. Espéce polymorphe dont nous possédons les 3 variétés sui- vantes : Var. a vulgaris Coult. l. cit. (Scabiosa pratensis Tournef.) AC. Prairies de la z. inf.-Juin-juillet. Nos exemplaires ont été récoltés de 660" (prairies du Castelet) (à 1080" vallée d'Oriége, prairies du Bisp) et principalement aux environs d'Ax. Var B silvatica Coult. l. cit.; K. silvatica Duby (excl. Var. P.) Bot. gall., I, p. 257; Scabiosa silvatica L.; Trichera sil- vatica Schrad. Cat. hort. Gott. (1814). C. Prairies, lieux herbeux, bords des chemins des terrains siliceux, dans les z. inf. et subalp. — Mai-juillet. j Nos exemplaires (12 localités) ont été récoltés de 700" envi- rons d'Ax à l’Esquiroulet) à 1680" (bruyères de Manseille) et principalement dans les montagnes d'Ax, d'Ascou, de Mérens et d'Orgeix. r- Quelques exemplaires à feuilles trés velues paraissent Se ni i ter à la var puberula Jord. (pr. sp.). Nous possédons aussi en 2€. revus (1) Nos Dipsacacées et en particulier les genres Knautia et Scabiosa ont été par M. J, Foucaud, en août 1897. 3 d xt | NONO ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 911 bier, un exemplaire ayant une hampe fleurie de 15 centim. de hau- teur et pourvu seulement d'une rosette de feuilles radicales ; il a été récolté, le 14 juillet 1886, dans la vallée du Nagear sur les rochers de Prat-Redoun, à 1685m d'alt. — Timbal-Lagrave qui avait vérifié tous nos exemplaires de Knautia, récoltés jusqu'en 1887 inclusivement, lui avait donné le nom de var. acaulis. Cette variété inédite ne nous pa- rait produite que par la nature aride de son habitat. C'est en un motle An. silvatica rabougri. Notre unique échantillon revu par M. J. Foucaud, en 1897, se rapprocherait du Kn. subscaposa Boiss. et Reut, (plante espagnole observée par M. Rouy dans quelques lo- calités rares des Pyrénées-Orientales), par sa hampe basse portant une seule fleur d'un rose lilacé, grande, mais il s'en éloigne surtout par l'absence de glandes sur les poils du pédoncule et de feuilles sur sa hampe et par les folioles du péricline beaucoup plus courtes que les fleurs. La Scabieuse des champs et ses variétés sont employées en décoc- tion dans le traitement de la gale (scabies) contre la leucorrhée, les ulcères atoniques, ies maladies de la peau, comme astringentes, dépu- ratives, sudorifiques, ete. Les moutons les broutent avidement. Scabiosa (L. pr. p.) Rom et Sch. Syst., III, p. 2. 538.— S. Succisa L. et auct mult; Succisa pratensis Mœnch, Meth. pl., p. 489; Asterocephalus Succisa Wallr. Sched crit. p.23. Plante polymorphe aux dépens de laquelle Jordan et Fourreau dans leur Breviarium plant. nov., fasc. 2 (1868), pages 48 à 56, ont créé 25 prétendues « espéces nouvelles » pour la flore frangaise et que M. Rouy a sagement considérées comme des formes affines, ren- trant dans les 9 variétés qu'il a établies et décrites dans sa Flore. de France, tome VIII p. 115. Nous possédons seulement les variétés suivantes : Var. « typica Rouy, l. cit. — AC. — Pelouses, prairies et lieux humides ou marécageux de la z. inf. — Juillet-Octobre. | Prairies du Castelet et de Savignac; environs d'Ax: lEsqui- roulet, sous le canal d'amenée de la scierie, prairie de la grotte des Enchantées, prairie du Cap-del-Roc ; Vaychis, près du lavoir public, etc. S.-var. involucrata Br. sec. Gilet et Magne, Nouv. fl. fr. 4° édit. (1879) p. 238. — RR. Septembre. Prairies de la vallée de Mourgouillou, près du pont Gazeil (1245"). 212 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Folioles de l'involucre inégales plus longues que les fleurs (Gilet et Magne l. cit.) Var. Boblongifolia Rouy l. cit. — R. Même habitat que lavar. a mais s'éléve dans la z. alp. — Aoüt-Septembre. — Ax, bosquet Clauselles sur la gare (8007); vallon de Gnoles, jasse de l'Orryot (17507) ; pelouses aux bords de l'estagnol du Nagear (1895"). Var. y ovalis Rouy, l. cit. — Même habitat. que les var. « et B mais croit seulement dans les z. subalp. et alp. — Aoüt-Sep- tembre. AR. Pelouses de Bonascre (13807); et de Manseille (1670); pelouses marécageuses du col de Puymaurens (19107) ; plateau de Pailléres au S.-O du port (19807); picdela mine de Puymaurens 2300"). Var. pyrenaica Marc.-d'Aym ; Succisa pyrenæa Jord. et Fourr. l. cit. p. 55; var. latifolia Rouy, l. cit. (pr. p.). AC. Pelouses et rochers humides des z. subalp et alp. — Mars- Octobre, suivant l'altitude. 3 Fontaine du Drazet (1460") et bois du Drazet (1470"); vallée del'Oriége, rochers de Balussiére(15807); vallée latérale d'Orget? sur l'orry de la coume (1680"); rochers sur le lac de Beys (19757); rochers de Mascarel, sous le pic des Canals (1 908») ; col des Liauzés (2 105"); signal de Baxouillade (21807) ; pelouses du lac inférieur des Peyrisses (22157). : ; : : CE üt 1885, Nos exemplaires sont identiques à ceux récoltés, en août 1885, par Timbal-Lagrave, dans la vallée du Lys, prés de Luchon et an nous possédons des spécimens en herbier. —Jordan et Fourreau in "s quent, dans leur description (l. cit.), la page supérieure de dum comme étant d'une pubescence serrée. Cette pubescence nexis T sur les jeunes pieds ; elle disparait à la maturité. Le caractere; d distinct, dela présence de longs cils sur les bords des folioles et l'involucre n'a pas été signalé par Jordan et Fourreau. Parha par exception, la tige n'est pas rameuse et le capitule unique pT* un grand développement. SR : srisée, Cette plante rentre dans la var. latifolia Rouy, l. cit., caracteT?"» — Jles décur- par sa tige robuste, élevée, régulièrement feuillée et à feul Gu rentes de la base au sommet de la tige. Les feuilles radicales, larges (5 à 8 centim.), ont quelquefois om3o de longueur et P. x nt La Scabieuse des bois, Succise ou Mors dudiable et ses variétés gr améres et astringentes. On les dit dépuratives mais leur efficaci" D RE See Men te re Et Rue TUT E. d i ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 913 dans le traitement de certaines maladies cutanées est fort douteuse, Par la fermentation des feuilles on obtient une couleur verte. Les bestiaux les délaissent. Le nom de Mors du diable vient de ce que sa racine est tronquée à son extrémité comme par une morsure. 529. — S. Columbaria L.; Asterocephalus Columbarius Rchb. Ic. fl. germ. XII, tab. 693, f. 1378. Espèce linnéenne trés variable quant à sa taille plus ou moins élevée, simple ou rameuse ; à la glabreité ou à la pubescence de ses feuilles, les caulinaires pinnatiséquées à lobes rarement entiers, le plus souvent plus ou moins profondément divisés; à la longueur de ses pédoncules; à la grandeur et à la forme de ses capitules fructi- féres ; à la couleur des fleurs variant du rose au bleu, plus rarement jaunes ou blanches ; à la couronne de l'involucelle, 2, 3 et 4 fois plus courtes que les arétes calicinales, etc. Les diverses formes démembrées du S. Columbaria ont été parti- culièrement étudiées par Jordan (Pugill. pl. nov. (1852), pp. 82-98, et in Boreau, Fl. du centre Fr., éd. 3), et par Timbal-Lagrave dans son Rapport sur l'herborisation faite à Esquierry, le 15 juillet 1864, (in Bull. Soc. bot. Fr. XI (1864), session extraordinaire à Toulouse et Luchon, pages LXXXI, LXXXII, LXXXVII et LXXXVIII; enfin plus récemment par M. Rouy dans le tome VIII de sa Flore de France, pp. 124-129. Var. a permixta Rouy l. cit., p. 127; S. permixta Jord. in Bor. Fl. du cent. Fr., éd. 3, p. 319 ; Lamotte, Prodr. fl. pl. centr., p. 383. AC. Lieux incultes et prés secs, pelouses, bruyères, etc., des terrains siliceux, plus rarement calcaires dans les zones inf. et subalp. — Juin-Septembre. — . Prairies du bosquet Clauselles, sous Ignaux (9207); bords de la route de Mérens entre les ponts del Fraré et du l'Harenc (980m) ; prairies d'Ignaux sous les Gardelles (1020 m.); bords de la route de l'Aude, entre Ascou et l'ancienne forge (1050 m.), etc. ne dans notre région et c'est elle que "Columbaria de Linné; elle est assez feuillée; ses feuilles caulinaires C'est la variété la plus commu l'on doit prendre pour type du Sc. ; ordinairement élevée et rameuse (4-8 décim.), capitules sont gros, ovoïdes et les segments de ses sont largement linéaires. 214 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Var. B tenuipes Rouy, l. cit., p. 127; S. Crupina Timb. et Gautier, in herb. Rouy. AR. Fossés, rochers, pelouses séches, etc. des terrains sili- ceux, plus rarement schistoso-calcaires, dans les zones inf. et subalp. — Juin-Septembre. Chemin de Tignac à la fontaine de Maley, aux rochers de Ramou (905 m.) ; bords de la route nationale, prés dela cascade de Saliens (1325 m.); vallée de l'Oriege, bande schistoso-cal- caire de Gaudu (1380 m.); pelouses de la Descargue d'Ensurgel,. au-dessus de Manseille (1690 m.). | C'est la variété rabougrie du S. Columbaria (10-25 centim.), à tige | ordinairement simple, portant seulement à sa base des feuilles à segments linéaires, étroits, à pédoncules longs et grêles, uniflores et à capitules subglobuleux, assez petits. Var. y orophila Rouy, l. cit., pages 126 et 127; $. orophila Timbal-Lagr. in Bull. Soc. bot. de Fr., XI, p. LXXXI. AC. Pelouses, prairies, rochers, talus, bords des chemins des terrains siliceux et calcaires, dans les zones inf. et subalp. — Juillet-Aoüt. | Ax, pelouses d'En-Castel (7102); route d'Espagne, rochers près de la métairie Astrié-d'Oreille (8307); talus de la route de Vaychis (850%); prairies d'Ascou, en aval du village i80"; ; bords de la route forestiére du bac du Llata (1050 m.); prairies de Lavail, sur la forge d'Ascou (1100 m.) ; vallon de Montaud, rochers calcaires près de la jonction du Riou-Caou et du ruisseau de Sahuquet (1205 m.). -4 décim.) ]longes petits. Elle est caractérisée surtout : par ses tiges assez élevées (2 ramifiées vers la base, ses feuilles supérieures à segments 2 plus ou moins distincts et ses capitules fructifères ovoïdes et Var. à patens Cariot et St-Lager, Etud. des fl., p- 409; e is tens Jord. Pugill. p. 94. — Exsicc.: Soc. dauph., n^ 4130. AC. Lieux incultes, rochers des terrains dans la zone inf.; ne s'élève pas dans la zone subalp. — Juillet-Septembre. T Environs d'Ax : lieux incultes prés de la gare des marchan- dises, pelouses du bocage de Saint-Udaut et chemin des ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 215 Bazerques ; talus de la route d'Orgeix, en face Betsou et rochers du pas étroit en face du parc du château d'Orgeix, etc. Se distingue des variétés précédentes par les caractéres suivants : tiges nombreuses, allongées de 4-9 décimétres, feuillées dans toute leur longueur, glabrescentes, à rameaux nombreux éíalés; feuilles plus divisées, les radicales plus velues et obtuses au sommet ; arétes calicinales moins longues; capitules plus petits; pédoncules plus gréles et plus étalés ; floraison plus tardive d'un mois. Var. « Guitardi (1) Rouy, l. cit., pages 125 et 129 ; S. Gui- tardi Timb. l. cit, pp. LXXXVII et LXXXVIII ; S. Loretiana Guitard, Essai fl. d'Ussat (1863), non Timb. l. cit. (1864); S. holosericea DC. F1. fr., V, p. 489, ne 3308 (pr. p.) — Exsicc.: Soc. dauph., n° 2916, legit Guillon (1881). AC. Fossés, prairies, rochers siliceux ou calcaires, dans la zone inf.; ne s'élève pas au delà de 850 m. d'alt. supramarine. — Juillet-Octobre. Rochers calcaires du chemin de Perles à Unac ; route de l'Aude, talus et fossés au'lacet de Bel-Air et dans la prairie des Enchantées ; route d'Orgeix, rochers du pas étroit en face du cháteau; rochers schisteux des mouilléres de Savignac, sur le ravin d'Eychenac, etc. D’après Timbal- Lagrave, l. cit.: « Cette plante a un aspect cendré- blanchátre, des feuillescaulinaires courtes trés découpées, des pédon- cules grêles et courts qui la distinguent, à première vue, de ses con- génères ». Nous possédons un exemplaire récolté, dans la plaine de Savignac, sur la rive gauche de l'Ariège, en face des iles, le 15 oc- tobre 1886, et dénommé par Timbal-Lag:ave S. Guitardi-Columba- ria. D'aprés M. J. Foucaud qui a examiné tous nos spécimens de S. Columbaria et ses variétés, l'exemplaire en question ne serait pas une hybride mais seulement une variation du S. Guitardi, à feuilles moins divisées. ! P. Bubani, Fl. pyr., 11, p. 278, ayant réuni sous le nom de Sc. Columbaria toutes les variétés et formes démembrées de cette espéce polymorphe, nous ne pouvons savoir avec certitude à laquelle se rapportent les diverses localités de notre circonscription citees par lui (forge d'Orgeix, vallée d'Orlu, etc). Guittardi. puisque la plante a été dédiée par Timbal- n-consultant aux eaux d Ussat-les- Bains aux alentours de cette localité, (1) Orthographe plus correcte que S. Lagrave au Dr Guitard (et non Guittard), médeci: Ariège), qui avait trouvé cette plante en abondance 216 “ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE La Scabieuse Colombaire et ses variétés sont amères et dépuratives - mais peu usitées, : Oss. — On cultive assez fréquemment dans nos jardins, sous le … nom de Fleur de veuve, le Sc. maritima var. atropurpurea (S. atro- n purpurea L.), à corolles grandes, d'un pourpre plus ou moins foncé, | indigéne, dans le Midi de la France et aussi : le Sc. plumosa Sibth., originaire de l'Orient remarquable par son calice à aigrettes plu- meuses, poilues de toutes parts, le Sc. caucasica M .-BBieb., originaire d'Arménie, à fl. d'un bleu pále, etc. ————— Fame XLIII. — COMPOSÉES Sous-Famille I. — Corymbiféres Jussieu Trieu 1.— ASTÉROIDÉES Benth. et Hook Gen. pl., I, « i P. 174. í Solidago L. 53o. — S. Virga-aurea L. et auct. ; Doria Virga-aurea Scop. FI. carn. éd. 2, II, p. 176- : Espéce polymorphe sur laquelle Linné avait déjà dit dans son Hors: tus Cliffortianus (1737): « Variat, immense magnitudine, caule ramoso, vel simplicissimo, foliis serratis et integerrimis obtusis et acutis, ga o bris et hispidis, una hæc eadem ». Cf. Spach, Suites à Buffon, Re p. 233. — Nous avons pu constater la vérité de cette assertion et .- nous assurer en outre que les diverses formes et variétés dé jer. de cette espéce sont produites surtout par la nature du terrain, Pete tude et les conditions de la station. Nous possédons les suivantes dans notre circonscription : Forma I — 8. vulgaris Lamk. Fl. fr., Il, p. 145: Var.« genuina Rouy: FI. de Fr., VIII, pp. 135 et 136,5 Virga-aurea L. var. vulgaris Koch Syn., éd. 2, p. 389. . C. Bois, páturages, lieux humides, etc. dans la z. subalp. — Juillet-Septembre. (A suivre). Le Secrétaire perpétuel, Gérant du « Bulletin » : H. LÉVEILLÉ Imprimerie de l'Institut de Bibliographie(Ancienne Maison Monnoyer), — 1V-1904 s. uc M i dE MEINE N Se PIER E + Ouvrages offerts à la Bibliothèque ote sur deux pice de la République Argentine, J.-A. DOMINGUEZ. Buenos-Aires, 1904 (in Rev. Farmaceutica), 11 pag ^. qid), e Tone oi ogniu Speg., EtG. Aurran. Buenos-Aires, 1904 ; ; ; 4 p ‘pa ges Ro Uredineas del Delta del Rio Parama, MıLes Stuart PenniwGrox. Buenos-Aires, | 1903, 12 pages : dd studie fytogeograficka, KareL Domi. Prague, 19o, 83 pages, une carte. M ae des ied cns Beckens von Veseli, Wittingau und Pao in Böhmen, Kanr Domin. piget à 2 planches 2 à He Central de la France; 5 3 Contribution à la ‘bte vieni, pn + H. Suore, 19 pages i A . Anturios ecuatorianas, R.-P. L. Sonimo S. J. Quito, 1903, 231 pages + … ` 7 pages, 28 planches. n acsonias ecuatorianas, R.-P. L. Sopino S. J. Quito, 1903, 29 pages ieux médecins mayennais, PauL Decaunay, Laval, Goupil, 1904, 204 past Studies in the vegetation of the State (Nebraska), FrépéÉric E. CLEM 1904, 175 pages Les plantes potagères à Pies dans les pays chauds, D. Lo 22 Ane Contribution à l'étude de l’ MA nt pictus Benth. pagui ne nouvelle espèce P Pommier Le Pirus Doumeri Pro A 2 u la " 5 pages. oyage en Indo-Chine et à Java D. Bois, 4 pages. — E — Ueber die auf Hevea-Arten bisher beobachteten parasitischen Pilze, P. Hen- . NINGS, 6 pages, 1 planche. t" Mou uw we du Kouy-Tchéou et de la Nouvelle-Calédonie, I. THÉRIOT, 6 pages 2 plan Coniibodon à létude de la végétation épiphyte des Saules tét C. eor pages or note randy p Plants. — The Apaan: element iu: t, Manille, : 1904, 3 E eB ZUM CES < z à ~ » B B £5 z ie) œ e E ey GÅ pages, 7 fg- the erbioanan and growth of apurina especially se d g " Jowa and the tas parts of south estern Wisconsin, L.-H. Panwar et CHaRLOTTE M. AMD S notes on the Flora of Western nm eiae from. ical ecological S nadpól int, L.-H. Pammer, 3 cs, 19 m ogic: sob the je pee of Inr Dash eram -H AMMEL, 12 pages; 8 planches Mouven ent de l'Herbier | d Favn, Renonculacées, Onothéracées, Carex, Salix, Poly t du Japo ET del Aen ue Centr ede sa Perge is quum Melboi ius de Washingt on et à Pbi F. von Tu De l'Institut botanique de l'Université. de Montpellier, un det. a’ es » "EE Osmar Brinner, un lot de plantes fi fnnoises. - DeM "nw 6 RARE pee | SUPPRESSION DES PONPES in ae i our avoir i todoa del'eau saine de les remplacer par le Dessus x e Sécurité qui sert à tirer l'eau à toutes profondeurs et empêche tous les acci- dents. Ne craint nullement la gelée pour la fon : Références Fonctionnant à plus de We mittes plaçant sans frais et sans réparations sur tous les ts, communal, mitoyen, erani ancien et nouveau et à n'importe quel dia Prix: B 250 fr. 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Treus, LÉvEILLÉ, €}, Le GENDRE, 4}, Kixc, A. ENGLER, On peut se procurer au Secrétariat le diplôme spécialement gravé pour l'Académie à ix de 3 ncs Cotisation annuelle : 10 francs L'Académie laisse aux auteurs la responsabilité de leurs opinions. Adresser mandats et communications au Secrétariat. Secrétariat-Rédaction i CAE ed bonnement : Le numéro : 1 fr Rue de Flore, 78 PARIS : ^ Jacques Lecnevazier, Librairie médi- LE MANS Cale et scientifique. 23, rue Racine, (Sarthe — France) Paris (Sei AM J.-B. BAILLIÈRE et Fus, 19, rue Haute- feuille. LONDRES W. Collègues hors France peuvent P ad ie C*, Foreign booksellers, 37, ym u z adresser leurs cotisations up William ester and Ce, 28, Essex la poste, soit PAYABLES AU Street, Strand. ^ BERLIN, S. W. 46 au COM | 4 Pata FTOIR Meses eme: Fe BoRNTRAEGER, Schöneberger- COMPTE, à la SOCIÉTÉ GÉNÉ- , 17, a. Dépositaire pour l Alle- , ou au CRÉDIT LYONNAIS. Mae ei q P ORE Ph. HeixsBercer, 15, First Avenue. 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Mont Acosta, Musée Provincial vs Lana (Argentine), présenté par Mar Léveillé et M. Eug. Autri ME V ss ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE SÉANCE DU 1** MARS 1004 n procède au dépouillement de la rss Lecture est ée des lettres suivan tes : de M. Corbière, notre Directeur, déclarant qu'il est décidé à s'occ uper spécialement d hépatiques exo- tiques, sans négliger les mousses ; de M. le comte H. de Boissieu indiquant que le Viola du Kouy- -Tchéou, récolté p le P. Cavalerie est le Viola d arer : de M. Boudier notre collègue «duo a étudié les deux champignons du méme collecteur eii sont :le es graines fraiches = t uo Le d to de Par nom botanique de plante est Motina ter a de se vA des papaysi nom vulgaire au Mex est Jarilla cimarrona. Ces plantes ont bien p repie ici, de, Qut fleuri à l'automne et produit des fruité, mais les graines ne sont pas parvenues à maturité complète, ar les r à es racines t des tubercules énormes allongés en forme de gr s betteraves à chair blanche Mie d'un goüt trés agréable, ut les 'état cru s inconvénient, mais i T de les manger cuites ou frites au bol rre. Il serait fort utile Je je crois d'es- serae dicia de cette plante alimentaire dans les uada chaudes F ; munication est ensuite donnée des travaux suivants : Care Lili pad et Poa sudetica sont-ils sarthois ? par M. LÉ mie ou A = : À [77] E in EM (e + ee "Q 5 3 eO To) I] m £g Bro = ~o) Len À zc [4] : les divers échantillons deo hui ont été odii, est VENAE. Fi iod en le. Poa rin tica qu e dans la yin notamment a Arlon M. EILLÉ y AMIOf: et Filic es Cava- bodies de M. le Dr H. CunisT ocupant la fin de la séance qui est levée vers 10 h. SÉANCE DU. 19 AVRIL 1004 Après le sin de la correspondance, "grat est donnée destravaux suiv : Mésaventure d'un Ja us de vb R. pA. Les Ao deee del 'hécbier ey . BoNart. MEE LÉVEILL p M.G et M. Vanior Ar que Iques nouveautés d'Extréme- -Orient. La séance est levée à 10 h. Munier ante: « Je d'une plante ed et herbacée, originaire du Mexique . oyé ici ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 919 SÉANCE DU 9 MAI ! 904 M. GewriL présente des rameaux d'Arundinaria Simoni fleu- ris cette année dans son se Il l’a remarqué aussi en fleurs sur un autre point de la ville. M. Brin l’a également pre Ses à une rue voisine du siège de l’Académie. On fait observe r qu'il se tbon de Pen rquer si cette espéce fleurit aussi rarement qu'on dur bien le M. le secrétaire perpétuel annonce la ip nde de M. Julien Foucaud décédé à Rochefort le 26 avril, à l’âge de 5 e est donnée d'une lettre de M. J. poem ER, Mri map rid de oncant a bre 190 iiie d'un petit Pow qui longe la route d'Aupsà Bauduin, à environ 200 m, au nord a croisée des deux c ins se dirigeant vers i d Les tr M suivants sont enfin lus Yir analysés : Les formes du Ranunculus flammula par Mzt H. Léve onspectus des Epilobes d'Europe par Mer E LÉ, Monographie du genre Onothera, 2e fas- cicule, par Mer Lévei La séance est levés à 2 h. * 920 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE LISTE DES CHAMPIGNONS SUPÉRIEURS - Observés jusqu'à ce jour dans la Vienne Par M. J. POIRAULT. (Suite) Gen. XXVI. Cortinarius Pers. — (Cortinaire). GÉLATINEUX. Chapeau charnu, visqueux, cortine et pied sees. 1° Pied renflé en bulbe ou en massue, non marginé. Voile supére. sebaceus Fr. — rer e sébacé). Bois de pins. — Automne. — RR. — Lusignan (Bogard). cyanopus (Secr.) Fr. — w a pane Pirate: Dans les bois. — Eté-Automne R. Forêt de Saint- Hilaire, 28 octobre 1886 ; La Cette 30 octobre 1890; Saint- Benoist. largus Fr. — (C. Bois de chénes. L AR. — Comestible: = (Bog du Poiré ; forét de Moutere, 30 octobre 1900; Lusignan Bogar 2° Pied bulbeux marginé. Vòile infère. multiformis Fr. — (C. multiforme). is Eté-Automne. — C. — La Trémouille, i2 octobre 1880; -"Nonáillé, 8 octobre 1833, Vivonne; La. 'Troussaie; Fontaine-le- Comte, 14 Octobre 1903. napus Fr. — (C. navet). Bois de pins. — Automne. — R. — Fontaine-le-Comte, | 14 Octobre 1903. glaucopus Fr. — (C. à pied glauque). Aux bords des bois, souvent en cercle, — Eté-Automn me Saint-Benoist, 27 octobre 1886; La Grand- Valiée, 28 octobre 1892 ; Forêt de Moulière, 24 octobre 1902; Lusignan, sé octobre A — (C. à large pied). Bin ro bois de pins. — Automne — RR, — Saint- Benoist ; Ligugé. De Fr. — (C. de deux re Dans les bois. — Eté-Automn R. Bois du Petit- Sr 2 octobre 1879; Foala: ' Fontaine-le-Comte, 14 0€ tobre ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE eceruleseens Fr. (C. bleuissant). Dans les bois. — Et é-Automne. — AR. — Comestible. — Beruges ; Fontaine-le-Comte, 14 octobre 1903. Li dors Fr. — (C. deti Bois taillis. — Eté-Autom R. urnet ; La Tré- SAT Ne 22 octobre 1880 ; Nouaillé, 8 ue 1883. turbinatus Bull. — (C. turbiné). Bois ombragés. — Eté-Automne. — RR. — Bois de la Roche, 22 octobre 1879. — Corrosus Fr. — (C. r ongé) Sous les pins. — Eté-Automne. — R. — Forêt de Moutière, 11 octobre 1883. orichalceus Fr. — -(C. jaune cuivré). ois de pins — Automne. — AR. — Maison-Neuve, 25 oc- tobre 1896; Lusignan (Bogard); Forêt de Moulière, 28 octobre 1902 ; Bois de La Marche, 4 novembre 1902; Fontaine-le- Comte, 14 res 1903. prasinus Schœf. — (C. verdätre). Dans les bois de pins. — — Eté-Automne. — RR..— Fontaine- le-Comte, 17 octobre 1903. rufo-olivaceus Pers. — (C. brun olivacé). Dans les bois — Eté-Automne. — Fontaine-le- Comte, 17 octobre 1903; Maison-Nauve, 23 octobre 1903. 2* ie mince, rigide, élastique, sub-cartilagineux, ni marginé, i bulbeux. Voile infère ou median, fugace. Ghapeau mince bad Vs aime. decoloratus Fr. — (C. décoloré). Dans les bois. — Automne. — — La Troussaie, 28 octo- bre 1892; Mignaloux; Béruges; Fontaine-le-Comte, 23 octo- e 1896. Chapeau peu charnu, glutineux ; cortine et piedivisqueux. 1° Pied floconneux et visqueux au début. collinitus Dd Fr. — dut visqueux). D s bois, — Auto — C. — Comestible. — Forét de Saint- Hilaire, ‘octobre 1880 : Forêt de Moulière, 15 octobre 1883; Nouaillé, 6 octobre 1883 ; Lusignan ; Maison-Neuve, etc. mucosus (Bull. Fr. — e. gut. Sous les pins. — Autom AR. Lusignan, 17 octo- bre AE mucifluus Fr. — (C. Rare Sous je pins. — Automne. — RR. — Forét de Saint-Hilaire, octobre 1880. 999 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE elatior Fr. — (C. see Dans les bois. — Aut — CC. — Vallée de La Boivre, 3 octobre 1883; Nouaillé : Mouliero: Basse-Fontaine, etc. ARANÉEUX. I. — Chapeau sec, squameux, non hier fibrilleux, pied renflé à la abe ei (Pers.) Fr. — (C. argente). s les bois de pins. — Automne. — AC. — Moulière; Ebutaini- le-Comte violaceus (L. Fr. — (C. violacé). Bois ombragés. — Automne. — C. — Comestible. — Bois de La Loge, 23 septembre Ton La Trémouille ; Lusignan; Mou- lière, 15 novembre 1901 ; Basse- Fontaine, 23 octobre 1902 ; forêt de l’ Epine ; forêt de Saint-Hilaire, 17 octobre 1903. albo-violaceus (Pers. iid — 16: blanc-violet). Dans les bois. — Auto C. — Nouaillé, 8 octobre 1883 ; La Sablonnière ; Maon Neit 25 SaNi 1896. cailistous Fr. — (C. très Med. Dans les bois de pins. — Auto AR, — Bois de La Roche, 25 octobre 1879 ; Nouaill- ‘octobre 1883; forêt de Saint-Hilaire ; Maison-Neu LN [Pors ) Fr. — ia oulei d'ocre rouge). ns les bois. — Auto — AR. — Forêt de Saint-Hilaire, 28 PETEA 1886 ; bois de: re Sablonai iré. 20 septembre 1897. sublanatus (Sow.) Fr. — Es sublaineux). ans les bois, — Automne. — RR. — Bois de la Reinière, 17 Octobre 19c2. II. — Chapeau sec, d'abord soyeux puis glabre, non hygro- phane, pied cylindrique ou atténué à la base. tabularis Fr. — (C. à PUMP plan). Dans les bois. — Autom RR. — Nouaille, 8 octobre 1883 ; Fontaine- dei Come, s ii octobre 1903. azureus Fr. — (C. azuré). Dans les tois parmi les mousses. — Automne. — RR. — Fontaine-le- Comte ; forét die Châtellerault, 17 octobre 1903. caninus Fr. —(C. des chiens). Dans les bois. — Automne. — R. — Comestible. — Mauroc, 15 novembre 1902 ; forét de Chátellerault, 17 octobre 1903. anomalus Fr. — (C. anomal). Dans les toli. les friches. — Automne. — C. — Comestible. — La Trémouille ; Mouliére, 11 octobre 1883 ; La Sablonnière, 21 septembre 1897 ; Fontaine-le-Comte ; : forét de Chátelle- rault, 17 octobre 190 03. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE miltinus Fr. — (C. couleur de minium). Bois feuillus. — Automne. — R. — Forêt de Saint-Hilaire, octobre 1880. cinnabarinus Fr. — (C.rouge Diner ei Bois humides. — Automne. — AR. Moulière, 11 octobre 1883 ; Fontaine- és Comte, 14 octobre 1903. cinnamomeus (L.) Fr. — (C. couleur cannelle). Dans les bois. — Automne. AC. — Comestible. — La Cassette, 30 octobre 1891 ; Moulière, 7 octobre 1902. Var. — ad CERES UE LAS Fil: — Fontaine-le- dg 14 Octobre semi noise Fr. (C. demi-sanguin). — Fon- Va taine- je- Comte, 14 octobre 1903. cotoneus Fr. — (C. cotoneux). Sous les chênes. — Eté-Automne. — R. — Forêt de Châtel- lerault, 17 octobre 1903. raphanoïdes Fr. — (C. à odeur de radis E Bois humides. — Automne. — R. — Lusignan (Bogard). II]. — Chapeau hygrophane, humide, glabre ou couvert de fibrilles de ‘entièrement mince ou aminci vers les bords, voile double Sie le ass d'une gaine squameuse ou fbrilleus se sous forme d'annea 1° Chapeau charnu, aminci vers la marge. macropus (Pers.) Fr. — (C. à gros pied). Bois de pins, hümides. — Automne. — RR. — Forêt de Mouliére, 24 octobre 1902. torvus Fr. — (C. imposant). Bois ombragés. — Automne. — AC. — Suspect. — La Tré- ouille, 13 octobre 1880; Moulière, 10 novembre 1902; Iteuil; Lusignan, 4 novembre 1902. impennis Fr. — (C. glabrescent). Dans les bois mélangés sous les pins. — Automne. — R. — — Fontaine-le- Comte, 14 octobre 1903; ace 17 Octo- bre 1903. brunneus Pers. — (C. brun). Dans les bois de P. — Eté-Automne. — R. — Fontaine- le-Comte, 8 bétuhte scutulatus Fr. — eae. en forme de bouclier). Foréts humides — Automne. — AR. — Bois de La Roche, 25 octobre 1879; Nouaillé, 9 octobre 1894; SonEnub octo- bre 1903 ; forêt de ns fe 17 octobre 903. evernius Fr. — (C. bien développé). Boi is humides. — La Sablonnières, 21 Le ad 1897. 994 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE hinnuleus Fr. — (C. fauve clair). Bo Dans les bois et les prés. — Automne. — C. — Nouaillé, 8 octobre 1883; Bois de La Roche, 28 octobre 1892; La blonniére, 21 septembre 1897; Moulière, 24 Octobre 1902 ; Fontzine-le-Comte, 14 octobre 1903; Lusignan, 17 octo- bre 1903. 2* Chapeau mince ; lamelles étroites, serrées. Pied subcartila- gineux, plein ou creux. illopodius Fr. — (C. à pied creux). : 3 Dans les bois. — Eté-Automne. — R. — Forêt de Moulière, 11 octobre 1883. hemitrichus (Pers.) Fr. — (C. demi-chevelu). 3 Bois humides. — Automne. — RR. — Forét de Mouliére, 11 octobre 1883; Fontaine-le-Comte, 14 octobre 1903. Chapeau mince, humide, hygrophane, glabre ou à fibrilles superficielles. Pied rigide ni floconneux ni annulé. 1° Chapeau légèrement charnu à marge primitivement incurvée. subferrugineus (Batsch) Fr. — (C. subferrugineux). ne En groupes dans les clairières des bois. — Automne. — R.-- Lusignan, 17 octobre 1903. duracinus Fr. — (C. à chair ferme). : Dans les bois feuillus. — Automne. — R. — Lusignan, 17 oc- tobre 1903. castaneus (Bull.) — (C. chatain). : Dans les bois, les friches, les jardins. — Eté-Automne. — AC. — Montmorillon ; forét de Mouliére, 14 octobre 1901. saturninus Fr. — (C. à pied bleu). d Lieux humides des bois. — Automne. — AR.— Bois de Nouaillé, 7 octobre 1896 ; Lusignan (Bogard). colus Fr. — (C. en quenouille). : Bois de pins. — Eté-Automne. — RR. — Lusignan (Bogard) 1902. 2° Chapeau Submembraneux, plus ou moins conique, mame- né à marge d'abord droite. leucopus Fr. — (C. à pied blanc). + Dans les bois. — Automne. — AR. — La Sablonniere, 21 septembre 1897 ; La Grand-Vallée. erythrinus Fr. — (C. rouge). À D bois. — a À C. — Comestible. — Forêt de Châtellerault, 17 octobre 1903. acutus Per. — (C. aigu). Lieux humides des bois, sous les pins. — Eté-Automne. — AC. — Forét de Moulière, 11 octobre 1883. ; (A suivre). MSIE CUN D pr M CEE EE RUES Rte CU 2 RE s: ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 235 NOUVEAUX DÉJEUNERS Dans les montagnes de l'Andalousie Par M. MICHEL GANDOGER. Des confrères de l'Académie | internationale de Géographie botanique, par une insistance qui m 'honore trop m 'ont demandé la sgg e pa des Déjeuners que j'avais publiés l'an dernier dans ce Bulle J'accède d' utat plus volontiers à ces obligeants désirs que cette année, 1903, j'ai fait de iren des o utque pendant Commengors par la province de Cadix où y: déjeuner que E n en endémiques : Biscutella frutescens, Rhammus myrtifolius, Ulex. brachyacanthus, Saxifraga Reuteriana, S. Boissieri, s i Hochstetteriana, Abies Pine Bellis Saprulosd var., Holcu qi iei etc Tout autre fut mon retour de Grazalema à Ronda (Malaga) au milici dms bois de Quercus lusitanica faginea, Ballota, etc., Fd ns la province de Milton: j'ai de les sierras de Libar, onda, de Las Nieves. de Yunquera, de Tolox , d'Estepona, par Lo où, assis sur le bord d'un torrent descendu des névés supérieurs éjeunions, mes hommes et mol, à *, l'ombre de l'Abies Pinsapo, je voyais de toutes parts ; Ranuncu- Abies lus Broteri, blepharicarpos, Sisymbrium laxiflorum, arunda- Rp: et cent autres aussi fi es. giganteum, en tout 212 es Ses. s sla sierra d'Almijarras, entre Malaga et Grenade rarement visitée: Erucastrum beaticum, Aethionemaalmi ijarense, 296 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Brassica Blancoana, Rhamnus velutinus, Anthyllis tejedensis, arundana, Ulex Funkii, Reutera gracilis, Centaurea Alophum, C : Quant au fameux Torcal d'Antequera, réputé pour le labyrin- the de rochers qui couronne son sommet, j'y. passais une journée 'ec d'autres ie : thalictrifolia, Helianthemum Lagascae, Saxifraga erioblasta, Barkhausia Haenseleri, etc ar Se Dans la province de Jaén, jusqu'ici mal connue, j'ai herborisé pendant trois semaines à la Pena de Martos, sierra de Jabalcuz, dans la sierra Magina, oü je suis retourné une seconde fois, et c Surtout dans les sierras de Cazorla et del Poz Zo. px " d ; ette dernière chaîne n’avait pas encore été explorée. C'est un laquelle nous mangeâmes, assis sur des bancs de neige. Je ne : i ut montures, on rayonne aux environs et en quelques jours wr facilement récolter un millier d'espèces, tant y est varié végétation déj ; Fr à : " res spéciale. Partis à 3 heures du matin, nous arrivions vers 9 heu d Hi: del Tejo et la Cueva de la Madalena (sierra de Cazorla) dont j al arlé avec enthousiasme — e ‘an d m carpetanus, escurialensis var. sp. nova ælica, Iberis granatensis, Arenaria imbricata, Genista peso. lana, Ononis montana, Herniaria frigida, Heterotaenia dtp ; : ina coridi- tris, glaberrima, arvensis, Knautia subscaposa, Passerina co ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 997 folia, Anchusa calcarea, Linaria lilacina, Crocus Or rites soit un total de 256 "ue ces pour cette localité seuleme J'aurais à parler mes excursions dans la v Morena, dans celle d'Alcaraz (cert dela Almenara, pico Yelmo), dan celle de Guadarmma (Penalara, venta de San Rafaël, Cabeza de Hierro), Ségovie, etc., mais ces localités ne sont point en Anda- lousie. — A signaler, Fr le déjeuner à la venta de San Rafaël où deux œufs, seulement, diee S ae francs. Heu- rivulare, Evax carpetana, Hispidella Barnadesii, Campanula matr itensis, Armeria vi Ta Festuca rivularis, Holcus Reuteri, Agrostis castella Revenons donc dans la Stones de Grenade dont j'ai exploré, > D £e 5 D a. © [7 o 23 «0 e E ga [1] £2 c n mo ©. Pres o [en (3 ga ml T5 24 "1 — £o i, © = p rA E neige au 10 juin. Parmi plus de 400 SE TESI, citons : ; ar ys Bourgeanianum, ner rec d Biscutella e deest Heliant emum visci ulum, PEER. rlaucum Xv pafo, Reseda ueoil, Arenaria querioides, tejedensis. Sile ene teje- densis, Erodium rupicola, astragaloides, Anthyllis peast et ans la sierra Contranesa, jusqu'i ; r de la sierra Neva aet sur la Cake eraDét. ous déjeunâmes. mon guide et moi, au pied du mont Pelado (1894" ), à l it appelé Barranco de la egra, amas de rochers noirâtres qu'on d MN fondus dans une immense ue e. II faudrait tout citer, am 48i] Il faut cinq jours pour i n exécuter l'ascension. Le premier jour, on = de Grenade pour Orgiva (dans les Alpu- 228 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE jarras) ; le second jour, on va coucher à apie dernier village situé au pied méme du Mulahacen; le len très bonne e Loc pour la montagne ; les deu autres jours pour le retour. Cette os peut se faire Spo p la vallée du Mona- chil et par San Jeronimo ; mais, vers 3000 mètres, le or. situé à la base du Picacho de Vele est solved: obstrué neiges et ur il E id, il présente de si grandes difficultés qu'i il vaut m euxyr cer 'est RB Lear à cause de ces difficultés et de la longueur de l'ascension Dee e Mulahacen est rarement gravi. C'est à eine . . que son 1 voisin, ^ Picacho de Velata (alt. 3470") est visité assez ndo: Verohic a apennin tc . En tout plus de e 400 espèces récoltées dans cette excursion, entre 1500 et 3400 metr n e Les montures vers 2500 mètres. De ce point jusqu an n gravit une série de peñ ñascos, de tajos. de cuevas, nation ne peut se faire une idée. abimes comme seuls en possèdent les terrains hante Bout surmonter ces difficultés, il faut un gu e de pt ordre et CES RO le moindre faux-pas expose à une mort the de a cime du Mulahacen est souvent entourée de brumes, mon HER h moi, nous réparáàmes nos for 'ayan t pour tous voisins que Viola nevadensis, neue e$ etosellifolius, Linaria glacialis, Sideritis glacialis, Androsace imbricata, der- niers spécimens d'une végétation expirante. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 229 Extension méditerranéenne dans la vallée de l’Allagnon (Cantal). Par M. l'abbé J.-B. CHARBONNEL. La riviére d'Allagnon, Fou de l'Allier, prend sa source au cirque de Font-Allagnon en plein massif cantalien. Son ieu dans une vallée o cu à m couverte d'un manteau toujours vert de pins silvestres (Pinus silvestris L.) et T dE mir (Abies eu Lamk i qui pie les bois du Lioran, parcourue dans tous ses flancs par des ruis- P r foréts, plus de cascades ni page t ge en rire des coteaux fertiles couverts de c amps de vigne ; c'est la petite Limagne. : un T s plus di t Neussargues et à Man amôr étroite, aux flancs abrupts et rocailleux comme à Fer ette partie moyenne ^ p “huit RD pass le domaine de mes dads is phanérogamiques. Je l'ai parcourue attentive- ment, à des époques ur onn sur une Jargeur r de quarante kilometres, dust que les deux plateaux voisins de Chalet, près de Massiac (Cantal) et d'Espalem (Haute-Loire). Sous le titre précité je me propose de signaler queque Menu Bes nouvelles d'espèces méditerranéennes s au cour e mes Meter cg et ve donner une a plication eonim T leur présence dans cette régi Le bassin de Neussargues, le plu us intéressant puisqu’il est le lus élevé, s’est enrichi de ca espèces pon depuis la pu- Dlicadon de la flore das par F. Héribaud (24 juin 1883) : Fumana PROCUMBENS Dounau (7 juillet 1895) dans une dépres- oche l'exposition du midi, et à une altitude moyenne de 950 mètres. Cette appe apparemment assez florissante, occupe une aire de deux ou trois cents mètres carrés. Je ne crois pas que cette plante se trouve à aucun autre endroit dans le reste de la val ATIS TINCTORIA L. (22 juin 1898), dans les fentes des parois nn du rocher de Laval. Cette belle crucifère croît aussi, mais en petite quantité, dans ul champs du plateau de ha . à Elgines, commune de Joursac Ya tres)» et dans les fossés du bord de la route à Blesle (Haute-Loire). Il faut noter "eg ie stations de ces deux dernières espèces sont séparées par distance de 3o à 35 kilo iens et je n'ai pas réussi à laias des stations intermédiaires 930 ACADÉMIE DE GÉOGRAPIIE BOTANIQUE MzricA NepRopENsIs. PARL. (12 août 1903), parmi les rochers herbeux sous le cháteau de Merdogne vers 950 mètres d'alti- tude. Cette espèce n’est pas très rare sur les pres rocaille 08 de la vallée, A ne entre Blesle et Massiac. XERANTHEMUM CYLINDRACEUM SIBTH ET X, INAPERTUM WILLD (aoüt 1897), sur 19 “Penchant du roc de ardoan pes derniére est abondante etrouve dans les champs du plateau d'Es- palem, prés de [s A de Basborie (Haute-Loire) et du plateau de Chadecole, près de Blesle. A la limite des territoires de Joursac et de Ferrières, et à une altitude peu inférieure à 700 mètres, Dre les bois, le long. de la rivière et aux bords des chemins, croit Silene armeria L. (7 août 1895). C'est la seule localité o brervde dans la vallée. lus bas, le réservoir d'air chaud de Molompise (591 mètres), bera la multiplication de Portulaca oleracea L. (juillet 1900), dans les jardins et les cultures potagères, : ur le versant méridional du coteau de Trémoulet, à l'abri des vents du nord et à l'altitude de 800 mètres, vit une colonie ne centaine areis Au cours de plusieurs visites, j'ai pu constater l'état de stérilité assez général de prend ue tous les sujets, ador: en 1900, 1902 aur Par ontre, l'année Il faut que ce lieu soit bien favorable au développement et à la reproduction des espèces méditerranéennes, car plusieurs s T ren nze métres plus loin, dans les cótes de Blesle. Citons encore quelqu arD ieee- : Persica vulgaris L., et Amy gdalina commu- nis L. dans les vignes, espèces é videmment échappées des cul- UNE répandues un peu partout dans la partie inférieure de av Draga MUnaLIS L. (mai 1899), croit dans les bois en face de Molom mpise, sur les aa sn chemins et de la voie fe (540 s), renferme plusieurs Le Mas mètre stations forissantes de Trifo lium subterraneum L. Cette plante gazonne les berges des ruisseaux de ane et de l'Allagno- nette, battre de l'Allagnon et se rencontre, gà et là, aux bords de la route de Massiac à Molompise. Elle remonte sur les plateaux Téleim et constitue une bonne part des pelouses M celui de Chalet (28 mai 1903). Près de la rivière, j'ai remarqué quelques nee TROUS " Salix babylonica L. Il est pane qu'ils pe é plantés: CILLA AUTUMNALIS L. (septe 1902), onde pr ps éboulis et sur les bords des Rhe dus depuis Moins pise jusqu'à Blesle. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 231 pour y rechercher id te ee asperum L. m'ont va u la décou- ver e onella ornithopodioides DC. (19 juillet 1903) nee nouve ye VE plateau central. Ces deux de médi lavigatum Desf. dans les pelouses, et Ranunculus lateri- lor . dans les Muse sèches, en compagnie de Z7olosteum Eubel ab L. (22 juin 1905). a premiere est Cao afelle e pour le dé épartement ; la seconde n'était connue de la flore française qu'à Talobre et à Saint- Christophe (Haute-Loire) d à Roque- haute (Hérault Dans le val de Vauronge et aux bords de la route de Blesle à Écjvaux, Trifolium glomeratum L. (2 juillet roo. Cette espèce et y aurait encore à glaner dans ce modeste cha 'expl ration ; aussi je n'ai pas la prétention d'en avoir épuisé la série des. espèces g ciel du i ou des rives méditerra- néennes et acclimatées dans riants coteaux de |’ Da Wen Avant moi, aud, le t bota e d'Auvergne, et Malvezin en avaient fait connaitre les ss Principaux représentants. De nouveaux adeptes de la « scie vi ont ou tard, orter aussi leur part d'ODSEL anons Il sera alors plus facile de suivre ces espèces dans leurs stations d'escale, de arer de leurs coloni er les e vaste bassin de Neussargues et de Moissac, remonter jusqu à Murat et peut-être au dela. M à l'appui de ce conseil, un fait gracieusement communiqué : Holosteum umbelia:um L. dans un racoin du ion de wu sur- Murat, à Per pus ue don (26 avril 1895, F. À quelles causes oeil atibus la présence d'espéces méri- dionales dans la vallée de l'Allagnon et sur les coteaux environ- nants ? [I est certain que l'ex xploration attentive et méthodique em - aux stations d'origine, pour, de là, s'étendre plus loin. La ten- dance des espéces y ELA à remonter les vallées est un fait y i en EHE. explication est trés vraisemblable pour de irs à large diffusion, comme Lactuca vim a Lk. et s ut Sapo- naria ocymoides L., qui # ‘rencontrent à chaqu A “pas dans ; 3 ute la val éboulis, les talus des déni. les tete inc ultes, ais explique-t-elle suffisamment la présence des espèces à aire — et dont on ne trouve PN les localités intermé- 932 | ACADÉMIE DE GÉOGRAPIIIE. BOTANIQUE tions lointaines ? Comment, par RE pu se fonder les colonies isolées de Fumana Pora Dun. au rocher de Laval, d'Acer monspessulanum L. sur le coteau rocailleux de Molompise, de Trigonella oiaithopodigides s DC. à la station du Chalet, ou de Ra nunculus lateriflorus DC à celles de la Haute- Loire? — Sans doute, il faut faire la part Her agents extérieurs : l'action des vents, le jeu tte Ap d le passage fortuit des ani- : fai maux et le travail de l'homme. Le fait des espèces adventices en est la vin liti Personne "ignore, en effet, que les graines peuvent facilement s uver mélées aux marchandises de pro- eir venance ét re S acair aux habits, à la laine de moutons, t par ainsi de longues distances. Si les conditions du ion bent d'áclosión de ces graines, elles deviennent le principe de toute une colonie. — Voilà une solution vérifiée en certains cas, mais qui laisse quand méme place à l'hypothèse. L'opinion relative à l'existence d'une flore méridionale anté- rieure au relief actuel du sol, et aux systèmes hydrogr rap et PER e ug que qui nous régissent, ne mériterait- -elle au ciédit ? L'action des feux souterrains édifiant les monde po ip celle non moindre des eaux et des glaciers tourmentant l'écorce terrestre et creusant les vallées, ont m * considérablement et ailleurs, ne seraient que les survivantes d'une population végé- tale décimée au cours des âges. Une autre question se ose : Comment ces espèces, après nn de la Vp tied et le desséchement de l'atmos- r ponse des Muscinées d'Auvergne, par le ère Héribaud ar page 102 : « Les limites des régions bryologiques basées sur le climat, peuvent être modifiées notablement par la nature ee que sol..... Le sol calcaire, qui plus sec et plus c que le terrain argileux ou siliceux, favorise les tendances MAR dan s plantes des régions méridionales, ta que : e leur altitude ur ye froids. L'existence des nombreuses espéces méridionales que nous trouvons sur les collines iden de la Limagne doit étre — an principalement à l’action de l'élément calcaire ; u p * " ë ~ et par conséquent, sous l'action des mêmes conditions clim riques, ne Mese nte pas, en effet, un cachet méridi onal auss accentué. Massiac (Cantal), le 1 1 décembre 1903. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 233 MÉSAVENTURE D'UN RUBUS Par M. Ambroise GENTIL. Rub. Germ., p. 16), sous le nom de Rubus fastigiatus. ke, € R M. Focke, (Syn. Rub. Germ., p. 129), a émis l'opinion, acceptée de confiance par bon nombre d'auteurs, que ce nom est ambigu, pouvant s'appliquer à diff s formes. Il js raisons que les Wn. yiii ud ar Weihe rapportent pour la plupart a suberectus And. et dolgi u À. sulcatus Vest : « R: fastig ti Wh. et N. « ambiguum est, quum specimina scd 1 Weiheo distributa - « maxima ex parte ad R. eic Anders. nonnulla vero a « R.sulcatum Vest, pertin , L'argument est s ete: “Mais, il faut observer que, dans le genre Rubus, surtout quand il s’agit de formes affines, comme 1 nf plus « E » — Est-ce bien certain? C'est ce qu ‘il convient d'exa- ys caractère IDEM EHE distinctif du R. sulcatus Vest est fourni par son turion, « canaliculé sur les faces presque dès a base », Corn Dis l'indique M. Boulay (Fl, t VI, p. 41) ou, combiné le dit M. Focke lui-méme (1. c., p. 120) : « faciebus a ni et Nees, bien au contraire, car on lit (Rub. Germ., : « Surculus HA glaber, angulosus, lateribus planis.» ub la planche II m en etfet , des turions à faces planes, nu llement canalicul AQUT-SEPT.-OCT. 1904. ` LA pU i TT .934 = ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE sont robustes, d'une venue superbe, nullement débiles. L'excep- tion indiquée ne E donc iis être appliquée. Ils ne peuvent en aucune façon se rapporter au su/catus, tandis qu'ils repré- sentent aussi bir que possible le fastigiatus des Rubi Ger- manic Quant au R. suberectus And., il se distingue particulièrement par son turion « garni d'aiguillons petits, ^4 Mon 2: à base M conique étroite », comme l'indique M. y. (lcs pea d'accord avec M. Focke, qui dit aussi dey ao (E. ws pe193): « exiguis rectiusculis e basi compressa conicis », ajo tant, que c'est précisément par là que le R. suberectus se dis- 'g ns attribuent Eus ons dii édiocr Tritt recourbés, quer s'ils sont grands ou petits, co vus ou non. s de la planche II ape pour constater qu'ils sont ass sez forts senim re subere yr n dd re, chez le nr Cen les folioles inférieures doivent he « ael ou subsessiles », d'a Du s M. Boulay (l. c., p. 37) ge d'a mi ès x Focke (L. 4.3 105 : « foliola... infima . et epee assez Íonguegie pétiolulées, comme l'indique la Rub qui con la Nie les termes de Ja hr re sont assez précis pour ven carter les R. suberectus et R. sulcatus, qui ne s'y trouvent ptt confondus. — Peters part, hi once de Bercé, distincte de toute autre forme de la section cie suberecti, IR nte bien la plante décrite de We ihe et Nees sous le n e R. fasti- giatus, qui par conséquent n'est pui à bigu . J'ai reçu Ste tr iy beaux s écimens absolument iden- . Hs sont étiquetés : R. sulcatus Vest. risé pour ne pas étré méconnu. sulcatus Vest., avec Se sind « tiges... canaliculées », comme il l'écrit en soulignant: onim il n'en est rien ; ; je crois l'avoir sutfisamment démontré. J'estime e group” , reste, lui-méme fait le fastigiatus synonym e de sulcatus. qu ls m en effet, l'un et l'autre au m spécifique ; mais, ce sont deux formes différentes, malgré ut qu'en pensei aujourd’ hui les plus éminents bat ologues: - fais "T jus TS E fusion contraire. Son R. fastigiatus : x que le R. 2d: ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 235 FLORULE DE SORÉDE ET LAVAILL Par. L:: Cow. Notes scientifiques sur Sorède et Lavaill SITUATION GÉOGRAPHIQUE. La commune de Sorède , Y compris son hameau de Lavaill, fait partie du canton PES PA sur-Mer, de l'arrondissement de Céret et du département des Pyrénées- -Orientales OROGRAPHIE. Le territoire communal a une superficie de 3.460 hectares, comprenant es 850 Mesue de plaine n à 64 mètres au-dessus du niveau de la mer et 2.610 hectares de Ree e dont la Ue la res élevée ét le pic Naalai dur a 1.257 mètr de hau fie montagneuse vA à la chaine des Albères, contrefort des Pyrénées-Orientales. Les principaux points cul- loros a partie montagneuse de Sorède "d Lavaill, dont le pied ue battu par la mer pliocène du Roussillon, parait avoir été oulevée avec la chaîne dès les pre miers onde ments du sol, qui sont des schistes cristallisés, argileux et ferrugineux, des gneiss micacés et à feldspath rose et blanc, des granits à quartz très blanc ; le calcaire est trés peu iiec a est formée de couches alternes de sable et de L gravier recouvertes d'allasióuy veces. " HYDROLOGIE. Le territoire de Sorède et Lavaill est arrosé m deux petits M fleuves côtiers : la Rivière de Sorède et la Ma Malgré un grand parcours dans la montagne, cir d x fleuves ne roulent qu'un faible volume d'eau,.car vs ruisseaux tribu- taires sont presque toujours à sec, sauf les cas de pluies abon- dantes ou de fonte des neiges sur les ated CLIMATOLOGIE. Climat. — Climat M néen. o Température. — Nébulosité : moyenne annuelle de 250 j jours de soleil pour 115 jours plos au moins co : |. Maxima, en été : de 30° à 38°. Maxima, en hiver : de 6’ à 2° ; le thermomètre descend très rarement au-dessous de ò’, Vents. — Presque journaliers. Ce so Ic c NM 936 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE iN a Tramontane (N. N. O.), le plus violent et le plus froid ; ined rent après les pluies La Marinade (S. S. E.) ; vent hemide; amène les pluies. Le Ven (d Espagne (3.) ; Sri très fort ; chaud et précé- dant souvent la pluie Humidité. — En général, air se Moyenne ‘annuelle de 60 jue p* pluie. Hauteur moyenne x des pluies tombées : 75 millimè : En résumé, le climat de Soréde peut étre ainsi représenté : a mi-mai c production, dans les MESS sereines, de ge lées TEPER TA Drtudiciabled aux vergers et aux vignes ZONES BOTANIQUES. : x e du domaine nn dont les espèces sont u chêne-liège, de 15 à 200 métres. A 2° Zone du châtaignier, de 200 à 600 mètres. 3° Zone du hêtre, de 600 à 1.257 mètres. FLoRES COMPARÉES. : Familles Genres Espèces M Flore de Soréde et Lavaill....... 2 Flore des no ce 5" 430) "705: "#0 Flore de France: 1. s.s "dew PARA Là 900 4300 mune di PONO a, d'aprés les données ci-dessus, une trés riche flore et devrait être à bonne place parmi les communes des Pyrénées- oies si la flore de chacune de ces commu- nes était bien con Catalogue des plantes caractéristiques et des plantes rares croissant dans la commure de Sorède et Lavaill. RÉPARTITION DES ESPÈCES (1). ur donner une idée générale de la flore des diverses régions du ie de la commune et ponr faciliter les excursions des botanistes, le territoire est ainsi divisé : aine (le village pris comme cenre); — 1° Partie Est; 2° Soie or 3° Partie Ouest ; 4° Partie db Mont. 1° Vallée de la oige- * Ver p Neulus; s Versants du pic Naud et d' Ulis p " Vallée de avai i ^ a méme vise bles citée qu' x fois et dans la a parte d du au verre ou elle se trouve le plus communément, En plaine, les espèces peur 5 2 des —— du village vers E limites communales ; "en ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 931 Phanérogames et Cryptogames pii Are ur ramosum R. Urtica pilulifera (Ex a peregrina L. Renuo ales lae cred L. Rumex bucephalorus L. : pa L Euphorbia Characias L. s Carduus tenuiflorus Curt. ium Fumaria parviflora Lam. Phyllirea Fee bi Eiaa pi A nchusa Ruta angustifolia" Pers. Erodium oides iue e ik Paliurus Dine R. et S. Sue clavatus o Lina: aria Pelliceriana DC PLAINE. — PARTIE EST. Carex Linkii Willd. Desf. Vic ngustifolia [*4 Sisi bri Ee Me Cynosurus echinatus L. po enait lata L Var ro iis Conill. Linaria arvensis Desf. Clematis recta Hedypnois polymorpha DC. Trifolium Hip par L. ie lium L. iui iE Var. canescens P dua. Var. microphylla S. Pons. triuncialis L. Aifa Cupaniana Guss. LAINE. — PARTIE NORD. Dorycnopsis Gerardi Boiss. Aristolochia rotunda L. Quercus pubescens Willd. Smilax aspera L. Ame rhinum Lusitanicum J. Lavandula St. Var. albicans onill. Sw "wies maximus Desf. Bellis sylvestris Cyr. Tragopogon australe Jord. Da rue DEA Roth. Salvia clandestina i. -~ pa lidiflora St. Am. Amarantus aibus L. rs. parue ns Desf. mbellata Poir. Plantago einem eerie brachystachis Link. rupta G. G. Eos uis iiim, pin ant that esf. Lupinus angustifolius L. | Sorghum halepense Pers. PLAINE. — PARTIE OUEST. Alyssum maritimum Lam. Spartium junceum L. Clematis fl. Var. maritima GG. Cynosurus Gonen im Convolvulus altheoides L. Cistus Measpeliebsis E Erodi Jord. Silene gallica L. usitanica DC. Viola Rchenbashiina Jord. ` Ranunculus parvitlorus L. : Var. striatus Lenis Cistus salvifolius Vicia a diim Desf. Torilis nodosa Gertn. Helichrysum angustifolium nardoides Trin. Spe see pentend Chr en » d Lh: UE fasciculatus G. et et ri ruscinonensis G. Aa da tes tomentosa Mœnch. Ulex parviflorus Pourr. Orobanche ulicis Desm. Trifolium suffocatum L. um L. Crepis bulbos Ranu inculus Monspeliacus L. Mons. V. saxati- » alb. L agurus ovatus L. Cnicus benedictus E 4 ara Lap Cytisus eor 1 Gtammitis pt phrile Sw. carpon tetraphyllum DC Piels hieracioides L. PLAINE. — PARTIE SUD.. Trifolium Cherleri L. Mie ie argentea Lam. Crnoglossum pictum Ait. Piantago Beilardi All. Pp ps E tiflorum P.B. Orobanche hoder Vauch. Stachys arvensis Fumaria speciosa Jord: Rhagadiolus stellatus DC. Lychnis macrocarpa Boiss. Rosmarinus officinalis L. Conti rubs cantabrica L. dip oe re stellatüm "Ta et Pha im nalon saxatile Cass. Pistacia terebinthus l. athyr et Var. tans Pons e Qon rep Ma phige valgare L. Brick € | A cinoncnsis o etG. ium Aquilegia Russie Le Doroni a Pardalianches L. orus alba E. Scrofularia peregrina L. | Linodorum abortivum Sw. Urospermum Dalechampii Desf. Sideritis Romana L. Lavandula, Stæchas z pseudu-majus Lin re Italica Trev. — Solanum villosum Lam. ol osum K E Veron se fiore D fon apr part. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE ;MowNrTaGNE. — VALLÉE DE La FORGE. Plantago carinata vu Sedum altissimum Poi ianthu us monspessulants ui , Catalaun MONTAGNE. — VERSANT DU PIC Vétonics ce dre E. - Luzula max vu Valfraticons Ram. à DC. eum sylvaticum Pou «d seL. Beaus! krada L | Nardus stricta L. anthus nivali . MowraGNE. — VersanTs DU PIC NauD 2 Helianthemum guttatum. Var.micr v ey Willk Sedum Cepæa ds ç > epæa Antirrhinum aL. Phalangium Faig Seb Silene saxifraga Centaurea pectinäta LL. Car uta epi ^ Ps ralea plis Reich. Ps Lysimachia vul [aen infa val aris L. Rum Luzula Fons Mer i DC. Jasmin nium ofücinalis L Principaux cryptogames cellulo-vasculaires. D sublatum Rab. Fissidens dA Sch. Barbula cane Barbula' Fate Bonl. . Grimnia pulvinata Sm. Zygodon eger s aim 5 ur. Orthotrichum um Hedw. Bryum atropurpurum w. et Mnium afüne Sch, Erysimu PE pe a agi ari i Conopodium denudatum Koch. Trifolium hirtum Sil, Roripa pyrenaica S ach. L dvd Le ourr. Cir riophorum Scop. qu i. reola Mercurialis perennis L. Armeria bupleuroides G G. Magellensis RS Rhinanthus angustifolius Leucanthemum Colencènse: Var Ruscinoneuse J. Lu] ^ Aira nivea Host. | Cirsium acaule All. Dae ia glaucescens Bois. t BON Tournefortii T. ris derum G. G. Cistus albid T Vars à L- heus Var. Kermesi- | s Guss MONTAGNE. - VALLÉE DE LAVAILL. Ornithogalum Trifolium vie ud Ehrh. Isoetes Durizi Santolin igr E nri A Dianthus Carthusianorum L. Festuca myuros L. Mousses. Bartramia 'stricta Briv. pomifo rmis Hedw, Philonótis [ope Brid. ar. cœspitosa Sch. Pogonatum aloides P. B. HE cep on viticulosus H. pce qm s peni m Pr. Eur. Leptodóti Smithii tenuifolium Melilotus ques "Ti © | Brachyihecium albicans Br. Eur. Eurhynchium Loss aS | Ehh. a alba Presl. eo Orchis latifoli Hesperis matronalis L. egi teuma Ner m L. Tulipa silve CAA Pehara ie DC. NEULUS. . j Tulipa Celsiana DC. Alliüm ursinum L. vem itum Anthora L. Angelica silvestris L Arenaria grandiflora Att. te Mete Da A mike RETRO Veratrum ib Mus Lobe- lianum Bern ; Botrychium Lun x COENA Pedicularis emis n eyr, ET D'ULTRÉRA. Serapias Lingua L. Serep Lond J oo Dianthus at rs ho 1 rviflora vei " hynchium atrovirens Sch Aai n egium fluviatile Br. Sepre Paname Syhvaicum : Br. Leucodon. sciuroides, Sch: Polytrichum juniperinum Wiild. Funaria hygrometrica Hedw. Tremella nostoc. L. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 939 HÉPATIQUES. Lunularia vulgaris Mich. Ep te Lx ios onn Dum. Reboulia hemisp — Rad. Radula:c oceros era L. Targionia hypophylla L. Antho zad "M Poesoimbr fodit "Derai Fegatella conica Cord Lind. LICHENS. l Ramalina fastigiata Ach. Panie parsons Ach. Sticta pulmonacea Ach. Citons ro kat Ach. eel Ar P Lecidea parasema. pixidata Ach. Var. olivacea Ach. Aeon Ach. Peltigera ari pies Dc. ALGUES, CHAMPIGNONS SUPÉRIEURS: Comestibles. Agaricus ilicinus DC. v tees veterea 7 Er. | ypor os Agaricus Ctsareus Sch. Bere uiae Ba. - Vénéneux. pseudo - mousseron deg ser coul Bull. Bull. avaria flava Sch ; Le ui dem — ris Pull. Bolet tus re ie Bull. CI Fiba ufus Pa Pers. Cantharellus ede Ft. L ycoperdos bovista L. vaginatu Hydnum repandum CHAMPIGNONS INFÉRIEURS. Cyathus sericeus Pers. | Cladosporium herbarum Pers. | Phoma maculiformis Sacc. g PA dh 1s Anomalies végétales. ELLIS- SYLVESTRIS CYR armi une récolte de Bellis sylvestris faite à la fontaine mi- nérale, le 10 octobre 1902, j'ai trouvé deux ie eds de cette espèce tillor Les deux yc de ces Bellis sont syai ensemble depuis le collet jusqu’au point d'insertion des deux capitules ; cependant s it EuPHORBIA CHARACIAS X Dans une herborisation de 1:900, je trouvai, "mit e chemin des iot aifio de Laroque, S d a Characias présentant un cas trés curieux de fasciat L'Euphorbia Characiasa toujours une tige ronde d’un diamè- tre variant entre o centimètre 5 et 1 centimètre A et d'une struc- ture herbacée qui, en vieillissant, pn devenir u n peu ligneuse. L'Euphorbia que j'ai trouvé a une tige bien plate d'une épais- seur de 2 centimètres et d'une largeur de 2 et 3 centimètres ; : elle porte de rar: ]u petite feuilles sessiles. Au lieu de former au sommet une om- elle régulière, les pédoncules forau odt disposés sur toute la longueur de la sommité de la tige de façon à présenter un en- semble linéaire et non circulai M rope ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE m Pedicularis du Kouy-Tchéou de l'Herbier Bodinier Par M. G. Bonati: M. Léveillé a bien digit me communiquer les Pedicularis récoltés au Kouy-Tchéou, dans les environs de Kouy-Yang, ar p. Potter i ses pes collaborateurs les R. P.. Laborde da: et Cavalerie. è uis heureux de remercier ici. MM. a et Vaniot, non . etat pour la communi io de ces espèces très intéres- - "E SR pont mais surtout pour les notes inedites qui les accom- pagnaient et qui m'ont été infiniment utiles dans la rédaction - de ce s petit travail. | i Pedicularis rex Clarke | x SUA i V. pseudocyathus Vaniot. GROUPE DES SUPERBÆ. Différe d Pedicularis rex cie par les caractères suivants S 1° Taille moins élevée, environ » Fétélles radicales Hénin. courtement pétolées, à. _ pétioles ailés et ciliés sur T bords. as TE rameuse à la bas E 1.4 Fleurs plus petites Me 0,02 à 0,025, au lieu de ba 'Sessties dans les gaines et à lèvre inférieure vn peu plus déve- ee Da les 3/4 de longueur du casque ; utres caractères sont ceux du P. rex Clarke qui habite la meni région. i Diagnose latine. Caulis s40 cm. Sr adrangularis, re ra Folia. tubulosam laxam, quasi c athum, connatis bung 2 cm. longi, lutei, intra foliorum Apenini vaginam ses Habrrr. — Fa ine : Kouy-Tchéou, montagne de Lou- E a. Koan CC. (fleu rs jaunes) Leg. E. Bodinier 16 mai 1 1897, n° 1584. . Se retrouvera probablement dans les a régions où un 2 le P. rex op; Himalaya, Birmanie, Yunna Us Pedicularis Colletti Prain. V. nigra Vaniot. Gate plante très caractérisée appartient au groupe des rac mosa et est voisine des P. y'ejoensis Max. Pe MET Det lan- ceolata Mic a Tous les caractères érsendéls p. Colletti Piao Wr species of Pedicularis of the Indian Empire and its frontie : sia -(page 154): dents du calice entières, tube de la 'corolle ` eiu j ACADÉMIE DE GÉOGRAPIHE BOTANIQUE 241 intérieurement à la partie supérieure, étamines hérissées à la base seulement, tiges pourpres, etc., se retrouvent dans le P. nigra Vaniot, qui ne diffère “a * plante de M. Prain que par : 1* La tige glabre ou à peu 2* Les feuilles supérieures ancéolées-aigués et souvent presque opposées, noirátres. lice glabre. erait intéressant d'examiner sur de nouveaux échantillons les acie et les feuilles de la partie intérieure de la tige. Diagnose latine. Caulis (absque inferiore parte) gcn 50 cm. longus. angu- latus, fistulosus, simplex, aut ad baut amosus olia rufa, angus sto 0-elongata, integra, levissime crenata, pin- nulis albidis, alterna, nonnulla quasi opposita, semiam- plexantia ; sessilia Inflorescentia Spic ata ad apicem caulis aut ramorum, singulis floribus ad axillam foliorum dispositis, floribus pulc hre roseis ; : , Kou du ng de Yang-pa. Se trouve aussi sur la route de Kouang-Chouen à Tsin-Gay, gorges de la montagne. Leg. Sepp. 14.8. 98 n? 2509 et Leg. Laborde, 17 aoüt 1899. La méme plante, avec des fleurs lavees de blanc et de rose a été fecuetllis par le Fe P. Cavalerie, dans les montagnes à in-Fa, sr ds méme région, 31.8. 190 Le Pedicularis Collen Prain a été trouvé d'abord dans la Birmanie nee Pedicularis crassicaulis Vaniot, SP. nov. GROUPE DES ADUNCÆ RACEMOS& de M. i (Resupinate de Maximowicz). — Voisine de FRE RP Tige forte, anguleuse, sillonnée, pe ia woe prove- nant des bords des pétioles — trés rameuse — glabre ou presque glabre à la partie inférieure, de pius s ps plus velue-hérissée à mesure que l'on se age du sommet. Rame Sepe sant cH puis bo et på n alternes au sommet et dont les Dont se pr olongent sur la tige ; très velues sur St se Pas surtout sur les nervures de poils blancs ourts et raides. "Ehe p ntier pr rofondément ,Crénelé, jener obtuses à bords blanchátres et réfléchis es saillan Fleurs axillaires, sessiles, pou alice petit (o. 005) à deux denos entières, hispide Corolle grande (0.015 à 0.02), à tube deux fois plus long que 33 - 949 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE le calice, cylindrique, puit Casque de la longueur du tube, ou court tronqué. Lévre inférieure à lobe médian trés petit, recouvert par les fatéraut: Filets des étamines insérés à la base, les antérieurs seuls velus. Style proéminent. Diagnose latine. Caulis crassus, sulcatus, 45 à 50 cm. (absque radice) altus, vestitus lanugine ad basim rara, ad apicem spissa, confertissi- £2 [2 S o "1 mi a £5 d ES fas] [#2] e £g» — ves Ped > 5 . ^3 = a Pd Sui £5 J3 o o [1 Es [62] N [= P & 3 Sm = + S integer ; Corolla 15 à 20 mm. longa, tubo æquali, rostro brevi truncato, stylum nes promittente, capsula ovata, acumi- nata, calyce duplo-longio ABITAT. — Chine, di Tchéou, environs de Gan-Pin etc., CC. dans la montagne, Leg. Léon Martin 16, 8, 1897. Herbier Bodinier, n* 1 1898. aeg aussi à Pin-Fa (R. P. Cavalerie) 4 septembre 1902, n° 395. Pedicularis Labordei Vaniot. GROUPE DES ADUNCÆ, HYPOSIPHONANTHÆ MICROPHYLLÆ de Pra voisin de P. gruina Franchet, très voisin de P. flagellarss enth. Rhizóme grêle, horizontal, yen garni de fibres dessus espacées. ge (30 base impec au-dessus, à rameaux peu ' nombreux, iare denne flexueux, brune, perii. de poils blancs et longs, rares à la Feuilles FIpaceM, alterne S, assez grandes (5 à 6 cm.) à contour ovale aigu, pétiolées A ee de 0.005 à o. AUD bipin- i è i Sr dont la première est assez longuement pé tiolulée ; les autres lobes se essiles, tous à contour triangulaire, et incisés. — Feu illes inférieures velues, hérissées, les supérieures presque aranéeuse leurs axillaires, pédonculées (pélloncules de 0.005 à 0.006) grandes (o. 003 env iron), assez nombreuses (8 à 12), rose pourpre i dri r : à n u, den trés Pig presque formes à d ‘la TMA apia au sommet, piens. de élar à la gorge èvr inférieure sessile, trilobée médian beaucoup plus petit que les latéraux. Casque ES environ la moiti iud cou tus Mobi o milieu, terminé brusqu nt en un bec filifo orme, long de que 005 environ, bifided l'extrémité (comme dans le P. fagellaris Benth). ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 943 Filets insérés à la base, ade deux antérieurs seuls garnis de poils bruns pres des dee que, longue de 1 mm. environ. Plante trés voisine du P. flagellaris Benth. dont elle diffère surtout par son rhizóme trés caractéristique et par la taille de ses feuilles. Diagnose latine. Rhizoma gracile, horizontale, elongatum, fibris radicalibus distantibus DNS ; Caulis fere 30 cm. altus, gracilis, erec- us, a basi ramosu , superne si implex, ramis paucis, ascenden tibus, flexuosis ; iv pilis albis longisque supra densis, infra raris, vestitus ; Folia distantia, alterna, sat magna (5-6 cm.), 5 £5 nd ©. o P [Sal 1 oo uo fo = F © A AE © [er ar. £5 n (2) (5 cu d [e] "n on £5 ek -—— ro "O Ja © fere lon 5 de omnino HAS ad. r basim ian Sliirthibus: ad apicem flabel- latis, inciso-denta Corolle tubus ne duplo longior calyce, rectus, ad fauces latus; labrum inferius sessile, trilobatum, lobo medio laterali- us multo minore ; galea medium fere tubum æquans, obtuse angulata ad medium, subito desinens in rostrum filiforme mm. longum, ad apicem bifidum Filamenta ad basim inserta, ddobis tantum ere e psula obli ABITAT. — Chine, Kouy-Tchéou. Mont de Kaio Po: (Tsin- en. Bords des ruisseaux, endroits marécageux. Leg. J. La- borde, 10 sept. 1899, herbier Bodinier n* 2 dc. Pedicularis Bodinieri Vaniot. Plante d voisine de la précédente et ire sie d'in- m perle de 0.003 à 0.0 005) à contour Ps -Jancéolé ; pienine obes profonds obtus x bords crénelés, cartilagineux, les “di ceux d ia partie supérieure de la tige. — Limbe épais, coriace, cou- yertà la partie supérieure de poils blancs très courts, à à ace ineeie tuberculeuse. Fleurs nombreuses, axillaires, rapprochées en téte au sommet 244 ACADÉMIE 1 DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE met, n- s à la base, les 3 de di sommet sou dics en 2 autres bres Limbe coriace, dents à bords cartilagineux Corolle à tube 3 fois plus long que le calice cylindrique ren- flé à la gorge, coudé a la sortie du tube du calic Casque en hameçon, deux fois plus ue que ‘le tube | terminé par un bsc court (rà 2 mm.) iH boss tronqué, émarginé au bord. Bec très légèrement bifide à l'avant. Lèvre inférieure sessile, bilobée, plus] istis que dans l’espèce précédente. Lobe médian beaucoup plus petit que les latéraux vic insérés à la base, les deux antérieurs seuls hérissés au somm irte pt proémin "i arid deux fois pus longue que le calice, oblongue-aigué acum Diagnose latine. Radix verticalis, nodosa, fibras albidas emittens ; caules plures, infra ramosi, erecti ascendentes ut ipsi rami ; ângulosi, villoso- hirsuti, 30-35 cent. alti; iol mm. longis, ambitu vato- lanceolata, pinnatifida ; lobis pro- i is, obtusis, a far nem crenato- -cartilaginosis, inferio- m sinis; limbo spisso, cor x superne E albis feries ves- tito, inferne tuberculos us ; Calix cylindricus, hirtus ,6 mm. fere lon An antice et fere ad basim usque fissus, quinque dentibus xd apicem flabellatis, ad ba- unum coalitis ,ceteris liberis ; Corollae tubus calyce triplo longior, cylindricus, fauce infla- tus ad exitum tubi calvcis Ress Galea hamata, tubo du me inata ; rost , Labrum inferius sessile, trilobatum, labro precedent spe- ciei run lobus medius lateralibus multo or Filamenta ad basim fn guor loda anterioribus ad apicem villosis + ; stylus pro Capsula calyce appio longior, oblonga, acuta, acuminata. ABITAT. — Chine, Kouy-Tchéou, environs de Kouy-Yang, montagne du Collège, pentes herbeuses, 26 mai 1898 Leg. Bodinier n° 2285. Cimetière des Chrétiens, à Tasse. po, Leg. 1601 ie plante, plus ee et plus velue a été récoltée dans la même r région par le R. P. Cavalerie à Pin-Fa (12 mai 1902), n° 808 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 945 Pedicularis Ganpinensis Vaniot. GROUPE DES VERTICILLATÆ Maxim. Erostres cyclophyllæ denudatæ de M. Prain. Tige ordinairement simple, ou peu rameuse à la base, cylin- drique striée, couverte de longs poils blancs, haute de 25 à centim Feuilles verticillées par 3, 4, 5,le plus souvent par 4; les scs ures longuement petiolées, ovales allongées, pinnati- uées, à lobes profonds et obtus PaT R KET hispldes sur les deux faces. Taille(4 cm. sur 1 cm à 1 cm. 5). re foliiformes, les supérieures legérem ment b ` Bractées pétiolulées à décurrent sur le pétiole, pinnatilobées, à ge: l'avant, à 5 Jents deltoïdes, ciliées sur les Corolle à tube courbé en dehors du calte: “très él argi à la gorge ; eei den iex fois die court que la lèvre rins nfé deux antérieurs seuls barbus au somm Capsule roussátre, terminée en épine, dépassant peu le calice. Espéce trés voisine des anodontæ cyclophyllæ denudatæ, mais se rapproc chant aussi par son calice et ses filets insérés à la base des espèces du groupe des ARE myriophyllæ. sonda latine. Caulis fere simplex, aut parum ramosus ad basim, WARN cus, striatus, ares longis albis ern $, 25-30 cent. lon Fo lia or tatus; galea labro inferiore duplo diee fronte verticali, an- gulo superiore rotundato, inferiore acuto; stylus ve promi- nens vel inclusus ; filamenta P basim inserta, duobus tantum - anterioribus ad apicem hispi apsula rufula, in spinam PARCS calyce paulo lóngior. HaBrrar. — « Chine. Kouy-Tchéou, environs de Gan-pin- kien. Commun dans les herbages de la montagne, prés la ville — fleurs rose DOUÉ: » Leg. Bodinier 29-4. 1897 n*:1545. 246 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Note sur quelques espèces du genre Pedicularis Récoltées au Japon par le R.-P. Faurie Par M. G. Bonari (suite). Pedicularis Vaniotiana Bonati. Longirostres ODD A axillares flexuosæ — voisin du P. Kei Er i Franchet et Sava Racine ? Tige Hisadase; gréle, élancée, glabre ou à peine velue au sommet, rameuse, à rameaux opposés, étalés, sinueux, très grê- Feuilles grandes (5 à 8 cent. ) assez longuement pétiolées (pé- tioles de 15 à 20 mm.) alternes à la base, opposées au sommet étalées ou aneuses. Face supérieure hérissée e poils blanchâtres, face inférieure PN gl m articulée. Limbe à contour ovale, o „puis ovale-lancéolé HEX tronqué ^. la base, parfois presque ceur, ire tilobé à lobes trés obtus - á gens en sc B vactées tolfffoFrdes. lon- | guement petiolulé ées velues, ) TOUTES entières, upé- éd Dunes en cœur à la imbe dedié en scie, à dents trés aigués et ciliées Fleurs toutes axillaires, grandes, pee roses, presque "sessi Calice renflé à la base, courbé au mi- Vaniotiana calice grossi Vaniotiana lieu — divisé profondément en avant en fleur grossie deux lobes obtus, Fi AC au somme n petit mucron, soudé à l'arriére qui est terminé par une dent aigus — hérissé orroit sur les nervures (long. du calice 1 cmt. env. Corolle à tuhe à peine p lus long que le calice, mince, droit ; casque falciforme deux fois fie long que le tube, terminé par ée Lévre die eure courtétent pédicellée, plus longue casque, divisée en 3 lobes — lobe médian très petit, médicellé, tronqué au sommer, cilié < poils très courts, degisi les laté- raux aigus et asymétrique Filets antérieurs barbus libres, insérés à la base. Capsule Free — Nipon in monte Guwassan. 28 sept. 1897. U. dore M acie: ja irati n° 229 (saus nom). du P. ei par ses feuilles ses bractées toutes en- tières, i fleurs axillares et résupinées et par les filets insérés à a base. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 241 Contribution à la flore mycologique de l'Auvergne Par M. Louis BREVIÈRE LES USTILAGINÉES, Tul. Ceschampignons parasites se développent, en l’altérant profon- dément, dans le tissu des plantes phanérogames vivantes d’un grand nombre de familles, mais exercent plus particulièrement leur action nocive sur les graminées. Aucune de nos céréales n'est soustraite à leur influence : le froment, l'avoine, le seigle, l'orge, le maïs, le millet, le sorgho sont tributaires d'une ou de plusieurs des maladies occasionnées par leur présence. Tout le monde connait le charbon qui détruit les inflorescences du froment, de l'avoine et de l'orge en les couvrant d'une poussière noire constituée par un amas de spores, et la carie qui attaque les ovaires du froment et communique à la farine une odeur . fétide. Les graminées sauvages sont, pour la plupart, également affectées. é | Le mycelium composé de rameaux cloisonnés transversale- ment, envahit généralement toute la plante qui porte le parasite ; mais les filaments fertiles qu'il émet et dans l'intérieur desquels seforment les spores sont localisés dans certaines parties du support, invariables pour chaqre espèce, soit un ou plusieurs. des organes de la fleur, soit les feuilles, les tiges ou les racines. A la maturité, les spores se détachent du végétal attaqué et peuvent aller germer sur une autre plante ou attendre dans le sol, parfois pendant plusieurs années, des conditions favorables d'éclosion. Au moment de la germination, elles donnent nals- sance à un filament court, simple ou cloisonné, nommé promy- celium qui à son tour engendre par bourgeonnement latéral ou terminal, des sporidies renfermant elles-mêmes le germe d'un nouveau mycelium.: M. Hariot a déjà fait connaître dans la Revue mycologique (1), 13 ustilaginées recueillies en Auvergne par les frères Adélusi- nien et Héribaud ; mes recherches personnelles ont permis de porter à 3o le nombre des espèces observées jusqu'à ce Jour dans la région. - DO LES (1) Paul Hariot. Contributions à la flore des Ustilaginées et des Urédi- nées de l'Auvergne. — Revue mycologique, n° 21. — et juillet 1891. 948 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE I. — USTILAGÉES, Schrót. Promycelium cloisonné à sporidies latérales. Spores simples plus ou moins arrondies. GENRE Ustilago, Pers. Spores sortant d^s organes attaqués sous forme de masses pul- vérulentes. UsriLAGO LowGissiMA, Sow. — Dans les feuilles du Glyceria fluitans à Ambert. ” Usriraco Avez, Pers. (U. segetum, Bull. pp.) — Dans les inflorescences de l'avoine cultivée : environs de Clermont (Hariot), Ambert. Usriraco Horner, Bref (U. segetum, Bull. pp.) — Dans les inflorescences de l’Hordeum vulgare: environs de Clermont (Hariot), Ambert. .. Usritaco Tririci, Jensen (U. segetum, Bull. pp.) — Dans les inflorescences du froment à Ambert. Usriiaco Grannis, Fries. — Dans les tiges du Phragmites communis à Gerzat (Hariot) et à Noirat, prés d'Ambert. UsriLaco Canicis, Pers. — Dans les ovaires du Carex riparia : environs de Clermont (Hariot). UsriLAGO suBINCLUSA Kómw. — Dans les ovaires du Carex riparia à Marmillat (Hariot). UsriLíco Varzzanru, Tul. — Dans les fleurs du Muscari como- sum et du Scilla Lilio- Hyacinthus : bois de la Nugère, prés de Volvic (Hariot). STILAGO-Maypis, Corda. — Dans le mais au Puy de Crouël (Hariot). Usritaco Scasiosæ, Sow. — Dans les fleurs des Knautia à Clermont (Hariot). UsriLAGO vIoLACEA, Tul. (U. anthenarum, Tul .). — Dans les anthères du Stellaria Holostea : Cantal (Hariot) et du Saponaria officinalis : Ambert, Arlanc. Usriaco Tracoroci, Pers. (U. receptaculorum Fr. ) — Dans les capitules du Tragopogon pratense à Clermont (Hariot) et à Ambert. | UsriLaGo SconzoxEna, A. et S. (U. receptaculorum, Fr. pp.). — Dans les capitules du Scorzonera humilis à Ambert UsriLaco UTRICULOSA, Nees. — Dans les fleurs du Polygonum . Persicaria : Clermont (Hariot), Ambert et du Pol gonum Hy- ropiper : Ambert et Arlanc. Masse poussiéreuse violette, dit- fluente ; spores fortement réticulées. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 949 UsriLaco Hypropiperis, Schum. — Dans les ovaires du Poly- gonum Hydropiper à Ambert età Arlanc Poussière noirátre assez dense ; spores à peu prés lisses. lI. — TILLÉTIÉES, Schrót. Promycelium entier à sporidies terminales. A. Spores sortant des organes attaqués sous forme de masses pulvérulentes. * Genre Tilletia, Tul. Spores isolées, simples, brunes ou noirâtres, arrondies. Tiuceria Tririci, Bjerk (Uredo Caries, D C. - — Dans les ovaires du froment à Aulnat (Hariot) et à Ambe TiLLETIA pECIPIENS, Pers. — Dans les fleurs ie Vugoiiti vul- garis au Mont-Dore et au Lioran (Hario t). TILLETIA SEPARATA, Kunze. — Dans les ovaires de l'Agrostis spica-venti à Ambert. Genre Urocystis, Rab. Spores agglomérées par groupes irrégulièrement arrondis, celles du Centre foncées, fertiles, celles de la circonférence plus nombreuses, plus petites, plus pâles, stériles Lisotyens viste Pers. — Dans les ble de l'Anemone nemorosa à Amber Unocvsris Pic Schlecht. — Dans les feuilles du Colchi- cum autumnale à Arlanc. B. Spores non pulvérulentes renfermées dans des pustules 7 mes sur les organes attaqués. Genre Entyloma, de Bary. Spores simples, isolées, pâles ou brunes, plus ou moins arron- dies. ENTYLOMA RawuvcuL1, Bon (Protomyces Ficariæ, C. et R.).— Dans les feuilles du Ficaria ranunculoides, à Ambert. AOUT-SEPT.-O-T. 1004 e 950 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE ENTYLOMA ERYNGn, de Bary. — Dans les feuilles de l'Eryn- gium campestre, à Ambert. EnryLoma Livariæ, Schrôt, — Dans les feuilles du Linaria vulgaris, à Arlanc. EnryLoma SEROTINUM, Red — Dans les feuilles du Symphi- tum officinale. à Amber NTYLOMA ane Zopf. — Dans les feuilles du Papaver rhoeas, à Arlanc GENRE Doassansia, Cornu. Doassansra AM HS NEEs, — Dans les feuilles de l'Alisma Lira ert. NSIA Ne ARIÆ, Fuck. — Dans les feuilles du Sagit- taria Free étang de Riols, près d'Ambert USTILAGINÉES DOUTEUSES. Genre dont l’affinité reste encore incertaine. Genre Graphiola, Poiteau. GRAPHIOLA Paœnicis, Moug. — Sur les feuilles du Phœnix dactylifera, dans les serres à Clermont (Hariot t}. GENRE Tubereulina, Sacc. ,. ToBERCULINA PERsICINA, Ditm. — Sur l'ecidium du Tussilago farfara, à Ambert, et sur l'ecidium de l’ Euphorbia cyparissias correspondant à Uromyces Pisi ; Arlanc, GENRE Protomyces, Unger. Paorónic CES Menvanruis, de TET — Dans les feuilles du Menyanthes trifoliata, à Ambert ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 951 TABLEAU ALPHABÉTIQUE DES USTILAGINÉES Recueillies en Auvergne et de celles que l’on pourra vraisembla- blement y rencontrer encore; les premières sont mentionnées en ztalique. USTILAGINÉES PLANTES HOSPITALIÈRES LOCALISATION es APPAREILS SPORIFÈRES Doassansia Alismatis, Nees. Sagittariæ, Fuck. Enthorrhiza sypericola, Magn. Entyloma bicolor. Zopf. Ca d ndulæ, Oud. n sg B. Crastophilun, Sacc. Er ord Linariz. Schrót. rns cuia Trail. ospermum, Bon. Picridis, Rostr. Ranunculi, Bon. — scrotinum, Schrót. Graphiola Lotes Moug. Melanosteni vinis um de ary. iia pre ook "brain Ung. Menyanthis, de EU pac ss rdermus, 5 hün ie us, Tra Sorrosporium. ullam, Schr Junci, Schró i, Thüm. Paridis Ung. æ, Rud Tecaphora a alins S Schneid, ots pr Tilletia calamagrostis, Fink eciptens, Pers vis, Kühn, Mois. Thüm. olida, Ri a, K st dé rmis, Westd, Salou dn Bjerk. Licensed id Urocystis Agropyri, Press, i nes, Per Alisma plantago. Sagittaria rm Divers cd Papaver dub Les Calendula k re Hide Les Caisson Dactylis glomerata, les Poa. DIEN iom tis r Argemone, dubium, rho Lina do is Les Mende. Ranunéulus acris et TEM Picris rper des Ficaria, Ranunculus auricomus et sceleratus. Borrago asm les Sym- Che été. Gal rum ma A Ayopodium, dM UH iscus, s racleum. Menyanthes trifoliat Les Panicum.. A Juncus buffonius et capitatus, „olium. Paris quadrifolia. Diverses caryophyllées. Astragalus glycyphyllos. Cirsium m. Les Convolvulus Agr rostis vulgaris. riticum vulgare. Molinia cœ y. Hire s spica -venti. Agro , Bromus, Dactyiis Triticum ie.. Solanum tuberosum. Les Urédinées Agropyrum et "Arrhenaterum. AR emone nemorosa, Ficaria Ramunculus bulbosus et repen Dans les fontem, Dans les racines. Dans les feu sailles Dans les iges et les feuilles. Dans les feuilles. Dans Se Iis ai et les Duis. s feuilles Dans toute la plante. Dans les feuilles. Dans les pétioles et les euliles. Dans les feuilles. Dans les graines. Dent es feuilles. n ires, Dans les feuilles. ns les ovaire Dans les feuilles. Dans les ovaires. hp les MC ur le mycelium. is les feuilles, 952 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE : LOCALISATION USTILAGINEES PLANTES HOSPITALIÈRES es APPAREILS SPORIFERES Allium Cepa* . | Dans les bulbes. Cie, Fée. Allium, Colchie cum, Muscari, dr a Scilla. ne les feuilles: Filipendulz, Fuck. Lese Filipendula. ans les f. radicales. er Korn. uricat Fr - feuilles et les tig — Gladiol Les Gladiolus. Dans Ts feuilles. E Paua che Luzula pilosa. occulta, Wal Secal le et autres grami-| Dans les tiges et les nées. feuilles. Ornithogali, R.et S.| Ornithogal bell Dans les feuilles. primulicole, Magn. | Les Mm. m Urocystis Topoa oides, Koern] Les Thalictr — chum. Uéilagé serre Kunze Avenæ, Pers. Bistortarum, DC. bromivora, Ave Cardui Fisc rammica, B. et Br. olostei, de Bary. dei, Bref MAC Schum. -— hypodites, Schl. c utriculosa, F Vaillantii ? Tul : acea, Pers. iola As et sylvatica Polygonum Brig lvulus et dum sun sativ Polygonum Bistorta et vivipa- ru Divers Bromus. Carduus sr ivers Ca Digitaria sanguinalis. Phalaris arundinacea. nauti Mirta hragmites et Typha. Aira cœspitosa Holosteum umbellatum : Hordeum vulgar Polygonum Hydiojiper et Bis- torta. Agropyrum, Bromus, Calama- rostis. Linaria spuria et ri chum Dans les fleurs. Dans les inflorescences. Dans les feuilles Dans les inflorescences. Dans les ovair s les inflorescences. Dans les tiges. Dans les feuilles Dans les anthères etles ovair. Dans les areka Dans les ovaires. Dans les tiges. Dans les racin Hordeu m disti Dus les intlorescences Les S A Dans les ov Rumex acetosa acet 11 D FEEN Avena sativa nsles x raisin Glyceria fluitans, Pes les feuilles pas ilos ans les ire napha lium 1 res album. Dans la base de la tige YR Otit Dans les anthères Zea Mays. Dans toute la plante. Les Setaria Dans les ovaires, -es Hordeu Dans les inflorescenees. arex pir et autres. Dans les ovaires. Panicum miliaceum Dant les inflorescences. Rumex mariti Dans toute la plante. Divers Polygonum. | Muscari, Scilla. Diverses caryophyllées. es inflorescences. ans les an ithites. Dens les ovaires. Dans les utricules. Dans les MUN: Dans les tonte Dans les fleurs. esi bue anthères etles res. Dane Té anthères. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE — — 253 PROMENADE BOTANIQUE Dans les Alpes du Briançonnais (2-9 août 1903), avec carte explicative. PAR M. DURENNE ET M. PETITMENGIN Depuis longtemps déjà, les richesses botaniques des hautes vallées s'irradiant dans toutes les directions autour de Briançon comme centre ont attiré de nombreux botanistes. Tantôt, ces fissures de l'imposant massif dauphinois vont s'élargissant en cirques plus ou moins vastes, gigantesques cuvettes, où les eaux s'assemblent de toutes parts ; tantót encore, elles se prolongent en un vaste couloir, dontles parois s'élar- gissent pour se rétrécir peu aprés, étranglement que suit une nouvelle distension dans la masse méme du massif. C'est ce qui arrive pour la haute vallée du Queyras. Deux portes y donnent accès. L'une, s'ouvrant sur Briangon par la vallée de Cerviéres, le col d’Isoard et Château-Queyras comme centre : l’autre plus grandiose, plus encaissée s'enfon- cant du Cháteau tout le long d'énormes fissures dans la chaine, empruntant la haute vallée du Guil pour finir à Mont-Dauphin Guillestre, en aval de Briançon. L'excursion que mon ami et moi avions projetée, avait comme programme l'exploration rapide, car le temps nécessaire nous manquait, de ces deux vallées, savoir l'aller par celle de Cervières, le retour par Dauphin et la vallée du Guil ; le point capital restant l'imposant géant. cou- ronné de neiges éternelles, sentinelle avancée sur le Haut-Pié- mont : je veux parler du Viso. Toutefois avant d'aborder l'étude botanique de ces contrées vraiment privilégiées de la flore francaise, il ne sera pas inutile, je le crois du moins, de jeter un coup d'œil sur la composition géologique du massif de montagnes que nous devions par- courir. Le Viso, en temps que massif, fait partie de ce que les bota- nistes sont convenus de nommer le Secteur des Alpes Austro- ' Occidentales (1). Secteur qui se subdivise à son tour en plusieurs (1) Cf. Remarquable préface de la Flore de France de M. l'abbé Coste, par M. Flahault, Professeur à l'Université dé Montpellier, T. l, p» 49- 954 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE districts, Celui qui nous occupe est celui des Alpes Cottiennes, délimitation trop vaste encore et qui se précise en deux sous- districts, Le premier quoique trés important à tous égardsa été, pour des raisons de temps, négligé de nous; le second, qui nous inté- ressera plus particuliérement, savoir celui du Briangonnais, avec le Haut-Queyras et le Viso. La voie de pénétration par la vallée de _Cervières offre les traits géologiques suivants : la plus grande partie du sol est formée d’un calcaire, à roches saccharoides, bleues, d’où émer- gent, par places, d'énormes blocs d'euphotide, de serpentine et de variolite. Si, quittant ces régions relativement basses (12 à 1400 mètres), nous nous élevons au col d’Issoire qui est à 2409 mètres, nous rencontrons alors des éboulis calcaires, ce calcaire liasique renferme, comme le fait remarquer justement M. J. B, Verlot, de magnifiques rognons de gypse, aux couleurs variées, qui tranchent agréablement sur le fond blanc et mono- tone du calcaire environnant. Le col franchi, reprenant la route tortueuse qui serpente sur les flancs de la montagne, ou mieux la ligne de poteaux télégraphiques dans le fond de la vallée, nous voyons successi- vement Brunissard et Arvieux, puis dans la grande vallée que nous ne devons plus quitter, Cháteau-Queyras, Villeveille, Aiguilles et Alriés. Là alors, des Cháteau, apparaissent les schistes plus ou moins talqueux et parfois quartzeux qui donnent à ce paysage le même aspect, à la fois austére et gran- diose, que celui des vallées du haut Valais et particuliérement de celles de Saas et de Zermatt. Ces schistes appartiendraient,d'aprés le professeur Gueymard, aux terrains primitifs; suivant Elie de Beaumont, l'auteur d'une carte géologique de France, justement appréciée d'ailleurs, aux terrains du Lias. Ces mémes roches constituent, dans leurs divers états, les masses imposantes du massif du Viso et de ses éboulis (1). ! | Cette rapide esquisse géologique, indispensable du reste, étant (1) Soubeiran et Verlot, in Bull. Soc. bot. de France, pages 786 et suivantes. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 955 faite, passons à la partie botanique, non moins intéressante. — Nous arrivàmes à Briangon, le lundi 3 aoüt, à 4 heures du soir et voulant perdre le moins de temps possible, nous négligeâmes, à tort probablement, l'excursion des pentes que dominent les imposantes batteries du fort des Trois-Têtes. Nous nous mimes donc directement en route pour Cerviéres. Nous avons pris les raccourcis, laissant à gauche la nouvelle route que nous devions reprendre près du pont Baldy, ouvrage. d'art magnifique et grandiose, se composant d'une seule arche de 80 mètres de hauteur et 40 mètres d'ouverture, jetée sur la Cerveyrette, torrent que nous devions suivre jusqu’à Cervières. Jusqu'à ce pont et sur la rive droite du torrent nous rencon- trons successivement : Sysimbrium Irio. Echinops Ritro. Xeranthemum inapertum L. Galeopsis intermedia Vill. Epilobium Dodonæi. Chlorocrepis staticæfolia. Hypophæ rhamnoïdes L. (= Hieracium Staticæfolium) Androsace maxima L. Dans Hieracium praaltum. un champ, défleuri). » florentinum. ‘Lavandula vera DC. Asperugo procumbens. Astragalus purpureus Lam. Echinospermum Lappula. (copiose). et E. deflexum Karl). Kæleria valesiaca Gaud. En suivant toujours le même chemin, mais plus avant dans la gorge, les fentes humides des rochers offrent : Potentilla caulescens L. Inula Vaillantii Vill. Thalictrum fetidum L Les forêts qui couronnent les cimes et les rochers sont cons- tituées par des Pinus silvestris et moins fréquemment par du Pinus uncinata Ram. Déjà vers le hameau de Terre-Rouge, à 1471 mètres d'altitude, dans les graviers du torrent nous recueillons de jolis spécimens de: Myricaria germanica L. Ptychotis heterophy lla Koch. Hieracium Sabaudum L. Arrivés à Cervières à 1620 m. d'altitude, nous y passámes la nuit. Le lendemain matin, à 6 heures, nous nous remettions en route. Il s'agissait en effet d'herboriser dans les foréts de pins, ' 956 ACADEMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE et de Larix, qui revétent les pentes du col d'Isoire, (qui s'écrit dans le pays Izouard), et les débris rocailleux et calcaires du col du méme nom. A l'entrée du bois, nous cueillons: Polygala chamæbuxus L. Arenaria ciliata. Myosotis alpestris L. Carex recurva. Carduus defloratus L. Helianthemum œlandicum. Salix reticulata L. Bellidiastrum Michelii. « fetusa L. Ranunculus pyrenæus L. Sesleria cærulea Ard. ` Sur la route Arabis saxatilis All. Puis le bois devient moins touffu, au fur et à mesure que l'on s'élève, le sol est couvert d'un beau tapis rose, aux senteurs embaumantes de Daphne Verloti G. G. Dans les endroits plus découverts encore, sur les petites pelouses on rencontre : Apargia Taraxaci Willd. et Taraxacum Pacheri, variété alpine du Taraxacum, qui, ubiquiste à l'excés, fait lui aussi l'as- cension des hautes cimes. Puis des formes tourmentées par les vents d'Arolles : (Pinus Cembra) séculaires. Nous approchons du sommet, et bientót en effet, nous nous trouvons devant le refuge Napoléon ou du col d'Izouard, à 2300 métres. Après une légère collation, au cours de laquelle nous faisons connaissance avec un professeur de l'Université de Marseille, nous décidons, avant de passer le col, de consacrer quelques heures à l'ascension du Clos dela Cime, 2750 métres. Cette montagne, qui domine la vallée de Cervières que nous venons de parcourir, et de l'autre cóté les villages. de. Brunis- sard et d'Arvieux est tout entière formée d'éboulis calcaires qu'entrecoupent au sud seulement de petites pelouses extréme- ment séches. L'ascension en est relativement facile, seule la chaleur est accablante. La récolte du reste dédommage large- ment des fatigues supportées. En effet, ces éboulis ne tardent pas à nous offrir : Brassica Richeri. Campanula Allionii. Erigeron uniflorus. Viola cenisia. Anemone baldensis. Ononis cenisia. Hutchinsia alpina. Campanula Allionii. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 957 et le rare Berardia subacaulis Vill., plante caractéristique des Alpes françaises et du Piémont où Allion l'avait rencontrée et décrite déjà sous le nom d'Onopordon rotundifolium. Ses gros capitules jaunátres, acaules, émergeant du tomentum abondant de ses feuilles arrondies, sont les seuls ornements de ces pier- railles inondées de soleil. Continuant à gravir le sentier escarpé, nous ne tardons pas à rencontrer une région de pelouses qui présagent le sommet. Ces pelouses sont émaillées de : Senecio incanus. Homalatheca supina Cas. Gregoria vitaliana. Potentilla minima. Anemone baldensis. Viola calcarea. Petrocallis pyrenaica. Cherleria sedoides. Herniaria alpina. Galium helveticum. Nous atteignons enfin la créte, non loin du refuge (signal), qui y est construit. Courant à droite et à gauche, mon ami cueille une magnifique toufle de Valeriana Saliunca, tandis qu'à nos pieds nous trouvons : Carex rupestris et Ranunculus glacialis, non loin d'une plaque de neige. De cette hauteur, nous jouissons d'un panorama merveilleux, surtout par leciel pur et serein que nous eümes le bonheur d'avoir cette journée-là. A l'Ouest, le massif du Pelvoux avec la vallée de l'Oisans que couronnent le Taillefer (2861 métres) et la blanche Meige (3987 mètres). Au Nord, le mont Thabor (3182 mètres) et la Dent Perrachée (3712 mètres), entre lesquels s'étend la vallée de la Maurienne. Derrière, c'est la Vanoise. A l'Est, la vallée du Queyras que nous allions parcourir se ter- minant par l'imposant massif du Viso (3843 mètres). Du côté de l'Italie, à notre droite, l'horizon est borné par la Rochebrune (3224 mètres). Après quelques instants de repos, nous redescendons au col. La descente n'offre rien de nouveau, sauf Apargia Taraxaci, assez abondant. Du col, il faut regagner Brunissard, qu'on aperçoit au fond de la vallée. Deux chemins s'offraient alors à nous. L'un spa- cieux, mais formé d'interminables lacets, serpente à flanc de montagne, l'autre plus escarpé, mais plus rapide, suit la ligne 958 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE des poteaux télégraphiques. Mon ami prit ce dernier chemin et y trouva entre autres curiosités. Berardia subacaulis (copiose). et Saponaria ocymoïdes Quant à moi, les interminables anneaux de ma route, étalè- rentà mes yeux : ; 1° Dans une crevasse humide : Valeriana Saliunca All. Adenostyles alpina Bl. et Ping. 2° Puis dans les parties sèches, sur les talus : Erysimum obtusangulum. Campanula Allionii (Copiose !) Partout les magnifiques rosettes de feuilles, gracieusement ondulées du : | Carlina acanthifolia All. Nous voici enfin à Brunissard. De toutes parts, au bord de la route qui sillonne le fond de la vallée (1780 m. d’attitude) on rencontre des haies parfumées de : Rosa pomifera Ehrh. ; Tandis que les prairies avoisinantes recèlent en abondance : Rumex alpinus L. | Mais la nuit approche, et il faut hâter le pas, si l’on veut ren- contrer le coche qui doit nous emmener à Abriès, où nous comptons passer la nuit. Nous rejoignons la route, conduisant à Cháteau-Queyras et queles ombres de la nuit tombante drapent d'une gaze sombre. Le Guil que nous ne devons plus quitter roule ses ondestapageu- ses dans un Jit assez encaissé, formé de rocs abrupts et la vieille citadelle assise sur son rocher, forme un couronnement digne - de ce grandiose panorama. Mais nous sommes distraits de nos réveries par leson peu harmonieux, il est vrai, d'une sirène, et par le tintement de grelots : le coche fait son entrée dans Quey- ras. Une demi-heure après nous filions sur la route d’Abriès où nous arrivions à onze heures et demie. Après une 1/2 nuit de repos, bien nécessaire à nos. pieds endoloris par !es rocailles du col d'Isoire, nous faisons une petite herborisation dans les bois quicouvrent les pentes sises en face d'Abriés, sur le côté droit. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE ' 950 Le Guil franchi, nous rencontrons dans les graviers : Epilobium Dodonæ'i. Salix hastata Myricaria germanica. » cæsia. Plus haut, sous le couvert de pins, dans les pelouses : Buplew um ranunculoïdes Artemisia absinthium Centaurea nervosa Alchimilla alpina Saponaria ocy moides Laserpitium gallicum Sempervivum arachnoideum Selaginella denticulata Primula farinosa Artemisia atrata Adenostyles alpina Campanula spicata Traversant alors le lit d'un torrent à demi desséché, nous arrivons à une station magnifique de Gentiana punctata et Gentiana luteo X punctata dont nous faisons ample provision. Partant des crétes de ce rocher, nous redescendons sur un torrent qui, cette fois, s'entend à distance, roulant ses ondes furieuses de cascades en cascades jusqu'aux eaux, plus calmes déjà, du Guil. Sur les rocs plus ou moins escarpés de ses bords nous trouvons : Leucanthemum coronopifo- Pyrola rotundifolia lium « X secunda Valeriana tripteris Bellidiastrum Michelii Primula marginata Saxifraga aizoides Saxifraga oppositifolia Adenostyles alpina Ononis rotundifolia Doronicum scorpioides | . Geranium sylvaticum, Etc. Enfin, revenant sur Abriés, nous rencontrons un rocher tout couvert du gracieux : Silene Vallesia. Il est dix heures et comme le temps nous est limité il faut arriver à la Monta età l'Echalp de Ristolas, les deux derniers villages en allant au Viso. Chemin faisant nous cueillons, sur le bord de la une partie marécageuse : Juncus alpinus et Rumex alpinus. Puis dans les endroits plus secs, non loin de là : Ptychotis heterophylla Koch. Hieracium staticifolium All Astragalus onobrychis L. Scabiosa lucida, etc. route dans 260 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Arrivés à la Monta, nous y déjeunàmes et à 1 heure de l'apres- midi, nous nous mimes en route, décidés à coucher au refuge du Viso. La route, au sortir de l'Echalp, rejoint le Guil et cotoie le torrent, dans cette vallée encaissée, jusqu'à sa source, chemin faisant nous rencontrons : Plantago fuscescens Jord. » alpina Hugueninia tanacetifolia Lychnis flos-Jovis Linaria alpina Aconitum lycoctonum » anthora Veratrum album » Lobelianum Tragopogon major Potentilla grandiflora Trollius europaus Toffielda calyculata Campanula spicata Potentilla aurea Anemone alpina (fr.) Salix glauca Sempervivum | arachnoideum Linaria Italica Adenostyles alpina Sur notre gauche et quelque peu aussi vers la droite nous rencontrons des prairies accidentées que nous ne quitterons plus qu'au refuge. Ces riches pâturages nous ont offert : Fritillaria delphinensis (Fr. tube formis) Phaca penduliflora Anemone alpina » narcissiflora Thalictrum aquilegifolium Nigritella angustifolia Hugueninia tanacetifolia Pinguicula grandiflora Gentiana Burseri. Veronica fruticulosa Partout, des bouquets du rare Polygonum alpinum All., espèce caractéristique et endémique des vallées du Haut-Quey- ras et du versant piémontais. Enfin de magnifiques exemplaires de Delphinium montanum. Le chemin aboutit à une prairie qu'arrose l'eau glacée provenant de la fonte des derniéres nei- ges et nous y cueillons : Scirpus alpinus Schl. Juncus alpinus » trifidus » arcticus et Gentiana Rostanii Reut. Puis le chemin cesse d’être plat, il devient tortueux, et tra- verse des prairies non moins fertiles que celles de tout à l'heure, mais qui offrent bon nombre d'espèces en fruits et non plus en Lit $ A ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 261 fleurs, car la saison est déjà avancée. Notons en passant des exemplaires superbes de : Rhodiola rosea, puis çà et là : Brassica Richeri Oxytropis cyanea Linum alpinum Adenostyles leucophylla Soldanella alpina Campanula spicata Geum montanum Hugueninia tanacetifolia Carex sempervirens » capillaris Oxytropis campestris Phleum alpinum Alopecurus Gerardi Chrysanthemum alpinum Gentiana punctata Alsine lanceolata Crepis aurea — Poa supina — Hieracium florentinum » cymosum Hedysarum obscurum Armeria alpina Senecio incanus Aronicum scorpioides Juncus triglumis Aronicum glaciale. Enfin, continuant à nous élever, nous arrivons, exténués, mais contents, devant la porte du refuge dû à la générosité du Dr Ballif, à 2200 mètres d'altitude. Nous pümes apprécier les bienfaits innombrables cu'une telle installation offre aux tou- ristes fatigués et surpris par la nuit dansla montagne. Il était exactement 8 h. 20 ce soir-là, lorsque nous sommes arrivés sur le tapis de saule herbacé, où est construit le refuge. ` L'énorme disque de la lune se trouvant juste au-dessus du Grand-Viso, nous éclaira fort heureusement pour faire notre entrée, en cette demeure inconnue de nous : nous étions sans allumettes ! Cet abri est confortablement aménagé et le serait d'autant mieux encore, si le vandalisme de quelques pillards n’avait déjà exercé là, comme ailleurs, ses regrettables ravages. Apres un frugal repas, nous y passámes la nuit. Le lendemain à ` 4 heures 1/2, nous étions sur pieds, prêts à escalader le fameux col de la Traversette. Mais par une erreur, que la suite des évé- nements ne nous fit pas regretter d’ailleurs, nous montámes nonà ce col, mais bien à son voisin, au col de Cellières à 2919 mètres. Les prairies du refuge au col offrent aux botanistes : Salix herbacea Cardamine resedifolia Cardamine alpina Saxifraga relusa 962 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Saxifraga stellaris Saxifraga androsacea Aretia vitaliana Oxyria digyna Hutchinsia alpina Sibbaldia procumbens. Puis, commencent des éboulis granitiques et schisteux, cons- titués de roches aux arêtes aiguës, dont le passage, véritable chaos, est trés fatigant mais, je me háte de le dire, trés rému- nérateur en bonnes espéces. C'est parmi ces blocs, en effet, que nous rencontrâmes : Aspidium Lonchytis Geum reptans Aronicum glaciale Gagea Liottardi Oxyria digyna Draba aïzoïdes. Et surtout le rare Achillea herba-rota All. que nous trouvâmes en pleines fleurs, ce qui n'est pas toujours le cas, parait il. Continuant notre pénible ascension, nous arrivàmes au som- met du col, à 2.919 mètres. Ici encore, ample moisson de bonnes espèces : Ranunculus glacialis. ` Petrocallis pyrenaica. Achillea herba-rota. ` Carex juncifolia. » atrata. Poa alpina. » nana. Festuca violacea. Galium helveticum. €t surtout le tant désiré : Cardamine thalictroides, que nous cherchions attentivement car avec deux ou trois des espèces pré- cédemment citées, c'est une endémique de ces belles montagnes. Les rochers, surplombant le col, furent pour nous un merveil- leux promontoire d’où une fois de plus, nous pûmes contem- pler l'Alpe dans sa majestueuse splendeur. Ici la vue est supé- rieure à celle du Clot la Cime. Devant nous, en effet, s'étendait une chaîne ininterrompue de pics, dont le manteau de frimas resplendissait sous les rayons du soleil levant. C’était le doyen de ces cimes, le Mont-Blanc aux croupes de glaciers étincelants. Puis là-bas, dans le lointain, l'imposante pyramide du Cervin, distant de nous de 160 kilomètres à vol d'oiseau et dont l'an dernier, assis à ses pieds, je contemplais toute Ja grandiose et terrifiante splendeur. Quel est l'homme qui, là-haut, séparé du monde, en face de la gloire du Dieu créateur dont PAlpe incarne la sagesse, devant ces sommets noyés des flots de lumiére ne se ACADÉMIE. DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 963 sent tressaillir d'une inexprimable manière. Etre humain, si frêle, si chétif ; poussière que le vent de la mort balayera tôt ou tard, ô reste, reste un moment dans la sublime contemplation de ce qu'a créé l'Eternel, pour sa gloire. Devant nous, une mer de nuages, dontles vagues agitées s'entrechoquent sans cesse, puis en bas, tout en bas de la vallée, les sources du Pô, ce beau tleuve de la riante Italie. Mais il faut s'arracher à ces extases, il faut songer, étranger et voyageur sur la terre, que la journée est grande encore en recherches et en fatigues. Nous descendons, lentement et prda ak ces mêmes blocs de granit et comme espèces nouvelles pour la course nous signa- lerons : Primula graveolens. Carex fœtida. A 11 heures, nous voici de nouveau au refuge, que nous quit- tons quelques instants après. Nous nous proposons de visiter les sources du Guil et par la même occasion la base de ce Viso, dont l'ascension est à peu près impossible du versant français. Les prairies humides des rives du Guil, nous permettent quel- ques bonnes découvertes, sur un rocher des alentours, je dé- couvre un seul pied du rarissime Phaca Gerardi Vill, puis non loin de là, Oxytropis cyanea, à fleurs rouges. Phaca astragalina. Ranun-ulus glacialis. Primula farinosa. Gaya simplex. Scirpus alpinus. Alchemilla pentaphy lla. Juncus arcticus. Hutchinsia rotundifolia. Saxifraga retusa. Senecio incanus. » oppositifolia. » doronicum. Phyteuma pauciflorum. C'est dans les pelouses gramineuses, non loin des derniéres neiges, sur un sol analogue à celui des Alpes valaisannes oü je la trouvai l'an dernier, que nous rencontrámes : Astragalus Leontinus Wulf. (authentique !) Durenne l'avait du reste rapporté d'une excursion botanique au Mont-Cenis l'an dernier, (endroits gramineux non loin du lac, au-dessus des Graviers des Ronches). Cette haute rareté signalée à Briançon (M. Pellat) et sur la mon- tagne des trois Evêchés (M. le P" G. Bonnier) gite donc en . France, dans deux stations nouvelles : Mont Viso et Mont-Cenis, 264 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Quittant ces prairies, nous escaladons les pentes, sises en face du refuge que nous venons de quitter et qui forme le centre d'un vaste hémicycle, que le Viso couronne de son majestueux front, ceint de la blancheur éclatante de ses neiges éternelles. Ces pentes, couvertes d'un gazon dense et d'un beau vert, nous procurent les espéces suivantes : Pedicularis cenisia. Salix arbuscula, » rostrata. » herbacea. Lloydia serotina. Veronica aphylla. Cystopteris alpina. » Allionii. Allosurus crispus. Le sentier suit alors la ligne des crétes, se dirigeant vers le col de Taillaute. Les pelouses de ces hauts sommets (3.000 mètres d'altitude) offrent : Saxifraga retusa. Gentiana Rostanii. Pedicularis rosea. Phyteuma hemisphericum. Androsace glacialis. : Saxifraga muscoides. » septentrionalis. Viola calcarea (de toutes les teintes depuis le blanc immaculé jusqu'au violet le plus sombre). Après avoir franchi la plaque de neiges, couvrant le pic d'Asti dont la traversée de 1 h. 1/2. est hérissée de dangers, nous arri- vàmes, exténués, àla base d'un rocher oü mon ami cueillit : Androsace imbricata. Androsace lactea, etc... » glacialis. Primula marginata. Oxytropis cyanea. » suaveolens. Nous fimes alors une descente en règle, dans des éboulis schis- teux donnant accès au fond d'un long couloir, dans les hautes prairies duquel fleurit le rare Isatis alpina! Cette descente nous procura entre autres choses : Geum reptans. Saxifraga biflora. Adenostyles leucophylla. L'excursion, jusque-là assez commode, se hérissa tout à coup de difficultés imprévues. Le torrent qui coule au fond même de ce magnifique corri- -dor se fraye un passage à travers une brèche relativementétroite, qui est la fameuse Brèche-de-Ruine ; mais, plus on descend sur la vallée, plus la brèche se resserre, à tel point que, vers le bas ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 265 San cui eu o PT ennemie aient rm il n'ya plus de place que pour le torrent, qui mugit et écume dans les tournants rocheux de ces labyrinthes, que la nuit com- mengait à couvrir de ses ombres aux silhouettes fantastiques qui défigurent le paysage et auraient pu nous être, en particulier, trés préjudiciable. Les rochers de la crétesont des plus escarpés et il était 1o heures du soir; or, regagner l'Echalp était peu pro- bable, passer là la nuit, sans vivres, c'était peu attrayant, que faire? Aprés bien des hésitations, je pris le chemin qui me sem- blait le moins dangéreux, je traversai le torrent, escaladai la paroi opposée et redescendis par des pelouses en pente douce, dans les prairies riveraines du Guil, que je passai, sans me préoccuper d'un pont. Il était prés de minuit. La lune jetait sa lumiere blafarde dans les anfractuosités des hautes cimes et leur donnait un aspect étrange. Mais, l'essentiel pour moi, providen- tiellement sorti de cette impasse, c'était de rejoindre l'Echalp. Je repris la route et aprés une heure de marche, j'arrivai au vil- lage, rompu de fatigue, mais content quand même. Le seul regret, c'était d'étre revenu seul. Paul avait préféré passer la nuit sous un mélèze plutôt que de s'exposer à rouler sur le ro- cher d'oü j'étais descendu, et ne m'avait rejoint qu'à 5 heures du matin, sain et sauf heureusement. A l'Echalp, nous fimes connaissance avec trois fréres, char- mants et dévoués amis, qui nous reçurent avec une cordialité dont nous garderons, trés longtemps, le souvenir. Paul repartit avec l'un d'eux, vers 11 heures du matin, et lui indiqua une belle station de l'/satis Alpina. Cette haute rareté du massif vi- duélien se rencontre vers les cimes, dans des prairies sèches et très élevées, où il eut le plaisir de le cueillir au sommet d'un pic se trouvant sur la rive droite du Guil, vis-à-vis les chálets de la . Médille. Le Gnaphalium Leontopodium ou Edelveiss y croit aussi abondamment. En descendant, ces mêmes prairies lui procurèrent : Hedysarum obscurum. Botrychium lunaria. Leontopodium alpinum. Orobus luteus. Artemisia glacialis. Lilium martagon. — atrata. Carduus defloratus. Phyteuma scorzoneræfolium. (flore albo!) ; : 1 AOUT-SEPT.-OCT. 1904. 3 266 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Le soir à 7 heures nous quittâmes l'Echalp et le lendemain matin, après avoir passé la nuit à Abriès, nous reprenions le co- che qui devait nous ramener à la gare de Montdauphin-Guilles- tre. — Perchés derrière le cocher, sur le haut de la voiture, nous pûmes admirer, sur une distance de 40 kil., nombreuses localités intéressantes, entre autres Villevieille et Château-Apayras, nous vimes la fameuse crevasse où M. l'abbé Guérin découvrait, vers 1860, le remarquable Astragalus alopecuroides, et sur les bords du Guil, mais sur l'autre rive, le Primula longiflora! La gorge se resserre de plus en plus, il ne reste plus de place que pour le Guil quise précipite dans un gouffre de plus de six cents pieds de profondeur. Les parois rocheuses et ensoleillées decette gorge étalent aux yeux des botanistes : Inula Vaillantii. Orobanche Ritro (les 2 seuls Lactuca chondrillæflora. exemplaires que j'ai pu reneontrer). Centaurea axillaris. Satureia montana. oo — uniflora. Lavandula vera. Hieracium staticæfolium. Saxifraga aspera. Les parties plus humides recèlent le Cirsium monspessula- num, et avec lui, probablement, d'intéressants hybrides qu'on aurait bien du mal de distinguer du haut d'un coche. Enfin, entre la Maison-du-Roi et Montdauphin, un bois de pins et de sapins oü abonde : Viscum laxum Boiss. et Reut. Dans les endroits calcareo-schisteux secs, au-dessus du Mont- dauphin, on rencontre facilement : Ononis natrix. Koehleria valesiaca. ze striata. Verbascum Chaixii et ses hy- Echinops Reitro. brides. Galeopis intermedia. Voici la gare, l'excursion est finie. On reprend le train, content des découvertes effectuées et de la belle récolte, qui font oublier les fatigues et qui nous engageront plus tard, si Dieu nous préte vie, à parcourir encore d'autres coins de ces Alpes, dont la vue ne peut se lasser d'admirer la splendeur sans cesse renaissante ! Nancy, le 12 septembre 1003. . M. PEriTMENGIN, Bancs NE mm Autres et Torrents mm Toutes, "ra dn arcourus ST Routes ue om Chemin de fer Terrains primis Bx Juatenipues (botones 4 Trains Jurassiques. f chelle 2* P gza Durar Station "7 e T e uillesire: NW Ra de Berre ou Pant du Kor x lel, autaret 4 , P», ; Ey 7 S r3, d fhe jf 2 LU EA Pi X CZ EL BricFroïd ton . 3310 Que n le T T: Tus es "eire dam ^ wend en M ru S 2 à te d "vts a t AREE Le Gliz *« 486] de Razis BRIANÇON Giêres À iere P. elei ^ Y ` e es Ponds X Col de Malrif $ "PP ^ QUEYRAS Lenne N uge j pa ne = RS ape MONT VISO. Si E^ Mage prx Mire n 2. Br Bouchet i it x : par a d 1 GaWad | 7 Z S 2 E b TE o. rinek 1 A E f Vp à. & hoste LB «uh, ti d a Z Paul DURENNE rurssar A rie à'Urine 7 Prvieux. fad c 4 A a JL Maille Řistolas j Légende ; eS Fo T Molines en Queyra; ION SHéran lel, -i NL B: pe À x DL 7 mi 2889 xs a 268 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE La Flore de l'Ile de Montréal, Canada Lat. moyenne, 45*32' N.; Long. moyenne, 7334 E. de Greenwich Par le R. P. Joseph-C. Cámmmn, C. S. C., Professeur de Sciences (Suite) PRIMULACEAE. 328. Anagallis arvensis Linn. — Jardin privé; juin-août ; rr; ++;0;0. 329. Lysimachia ciliata Linn. — Terrains sablonneux et bas ; juillet-août ; cc ; x. 33o. Lysimachia longifolia Watt. — Terrains humides ; juillet-sept. ;r;». 331. Lysimachia stricta Ait. — Terrains bas ; juillet-sept. ; c; f. 332. Lysimachia thyrsiflora Linn. — Terrains froids maré- cageux ; Juin-août ; r ; x. 333. Trientalis americana Pursh. — Terrains frais et bas; mai-juil. ; cc ; x. LENTIBULACEAE. 334. Utricularia vulgaris Linn. — Eaux stagnantes ; juin- août ; c; x. : OROBANCHACEAE. 335. Epiphegus virginiana (?) Bart. — Bois secs ; juil.-sept. T ; x ; parasite sur les racines du hêtre. SCROPHULARIACEAE 336. Chelone glabra Linn. — Lieux humides, marais ; aoüt- sept.; c; X. ; 337. Digitalis purpurea Linn. — Près des jardins; juill.- Sept. iri d 338. Gerardia tenuifolia Vahl. — Bois secs; juill.-août ; r: C): ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 269 339. Linaria vulgaris Linn. — Près des jardins; juill.-sept.; cc; ++; Z. 340. Mimulus ringens Linn. — Lieux vaseux; juill.-sept. ; cc; X. i 341. Pedicularis canadensis Linn. — Lieux humides ; juin- août; cc; X. 342. Scrophularia nodosa Linn. — Mt-Royal; juill.-sept. ; pv. . ; 343. Verbascum thapsus Linn. — "Terrains secs et stériles ; juin-sept.; cc; g'; tige h. de4 à 5 p. 344. Veronica anagallis Linn. — Bord des eaux courantes; juin-aoüt ; r; X. : F 345. Veronica peregrina Linn. — Champs glaiseux ; mai- août; r; 2, ©, d 346. Veronica scutellata Linn. — Marais; juin-août; c ; x. 347. Veronica serpyllifolia Linn. — Prés et bord des che- mins; mai-juill.; c; #. 348. Veronica agrestis Linn. — Lieux riches cultivés; mai- uill.; c; ©, g- 349. Veronica americana Schw. — Fossés; juillet-sept. ; c5 z. 350**. Melampyrum americanum Michx. — Prés et champs ; juill.-sept. ; ©. 351*. Gerardia purpurea, var. paupercula Gr. — Bois et tail- lis; juill.-aoüt; rr; ©. BIGNONIACEÆ 352. Catalpa bignonioides Walt. — Parc du Mt-Royal; juill.- sept.; rr; *; arbre h. de 20 à 25 p. LABIATAE 353. Brunella vulgaris Linn. — Prés ; juin-aoüt ; cc; *. 354. Calamintha nepeta Link. — Coteaux; juill.-aoüt; c; v A^ 355. Galeopsis tetrahit Linn. — Champs cultivés; juill.- Spei. — 356; Leonurus cardiaca Linn. - Bord. des chemins et des jardins ; juill--aoüt ; c; ++; x. Sad 270 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 357. Lophantus nepetoïdes Benth. — Bord des bois; août- sept.;r; 7. 358. Lycopus europæus Linn. — Parc du Mt-Royal; juill.- sept.; rr; ++; 7. 359. Lycopus Lie Linn. — Marais et fossés ; TY ~- * 800t; c; 7: 360. Mentha canadensis Linn. — Lieux humides; juin-aoüt; 361. Mentha piperita Linn. — Terrains humides; juill.- août ; cc; ++; * 362. Mentha viridis Linn. — Lieux humides ; juill.-août ; r; 7. ; 363. Monarda didyma Linn. — Terrains humides; juin- juill.; r; x. 364. Nepeta Glechoma Benth. — Prés des maisons; juin- août; r; H+; x. 365. Nepeta Cataria Linn. — Prés des habitations ; . juil. - sept.; cc; ++; v. 366. Scutellaria galericulata Linn. — Lieux humides; juill.- sept.; cc; X. 367. Stachys palustris Linn. — Bord des eaux; juin-août ; c; x. 368. Teucrium canadense Linn. — Terrains bas, humides ; juill.-aoüt; c; x. 369. Thymus serpyllum Linn. — Près des habitations; aoüt-oct.; c; ++; X BORRAGINACEAE 370. Borrago officinalis Linn. — Près des jardins; juin- août; c; ++; ©; tige h. de2 p. 371. Cynoglossum officinale Linn. — Bord des chemins, . lieux secs ; juin-aoüt ; cc; 7. 372. Cynoglossum virginicum Linn. — Bois riches et secs ; juin-aoüt; r; x, 373. Echinospermum Lappula Lehm. — Bord des chemins, décombres ; juillet-août ; cc; ++; ©. 374 Lithospermum hirtum Lehm. — Bois secs; mai- Tute. IT, *. : ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 271 375. Lithospermum latifolium Michx. — Bord des bois secs ; juin-août ; r; 7. 376. Lithospermum De Linn. — Bord des chemins; jüill.-sept.; cc; ++; 377.' Lycopsis arvensis Linn. — Bord des chemins, champs sablonneux ; juin-aoüt; c ; ©. 378. — palustris With. — Lieux humides; mai- -août ; r; ++; 379. mcm arvensis Hofm. — Bord dc: chemins et coteaux; mai-juill.; c; ©, £- 380. Symphytum able Linn. — Dans les vieux jc : juïll.-août ; c; *. HYDROPHYLLACEAE 381. Hydrophyllum virginicum Linn. — Bois humides; juin- août; c; *. CONVOLVULACEAE 382. dus ns sepium R. Br. — Bord des eaux courantes ; juill.-sept.; cc; ++: g^ *: 383. D spitamæa Pursh. — Terrains sablonneux secs; c; x. 384. Convolvulus arvensis Linn. — Champs; juill.-sept; €; ETE d SOLANACEAE 385. Datura Stramonium Linn. — Décombres, bord des chemins; juill.-sept.; cc; ++; O* | 386. Hyoscyamus niger Linn. — Bord des chemins, var ques bres ; juin-août ; c; ++; d- 387. Solanum Dulcainárà Linn. — Bord des chemins et des ` maisons; aoüt-sept.; c: +; x. 388. Solanum nigrum Linn. — Lieux ombragés ; aoüt-sept. ; tid L4 GENTIANACEAE 389. Gentiana andrewsii Griseb. —. Terrains humides et riches; aoüt-sept.; ri. : 272 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE * 390. Gentiana Saponaria Linn. — Taillis humides; août- sept.; cC; 7. 391. Menyanthes trifoliata Linn. — Lieux marécageux mai-juin ; cc; 7. APOCYNACEAE 392. Apocynum androsæmifolium Linn. — Bord des champs et des bois; juin-août; c; x, 393. Apocynum cannabinum Linn. — Lieux ombragés, humides ; juill.-sept.; r; y. ASCLEPIADACEAE 394. Asclepias Cornuti Dec. — Bord des chemins et des champs; juill.-sept.; cc; x. 395. Asclepias incarnata Linn. — Lieux marécageux ; juill.- sept.; c; #. OLEACEAE 396. Fraxinus americana Linn. — Terrains riches humides : mai-sept. : cc; arbre h. de 50 P. 397. Fraxinus pubescens Lam. — Terrains riches; mai- Sept.; C ; arbre h. de 35 p. 398. Fraxinus sambucifolia Lam. — Marais ; mai-aoüt ; € ; arbre h. de 5o p. ARISTOLOCHIACEAE 399. Aristolochia Sipho L'Hér. — Bord des haies ; juillet- Sept. ; r; ¥ ; tige grimpante h. de 25 P- 400, Asarum canadense Linn. — Bois riches ; mai-juillet ; ec; Le CHENOPODIACEAE. 401. Atriplex patula Linn. — Bord des eaux ; juillet-sept ; rr; ©. | ! 402. Blitum capitatum Linn. — Lieux nouvellement défri- chés ; juin-aoüt ; cc ; ©. - 403. Chenopodium album Linn. — Champs cultivés ; juillet- août ; cc; ©. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 913 404. vns ro hybridum Linn. — PAE juil.-aoüt ; c++; ©. 405. Chesomidiis murale Linn. — Prés des villes ; juil.- août; rr; ©. AMARANTACEAE 406. Amarantus albus Linn. — Bords des chemins et lieux cultivés ; juil-sept. ; cc; ++, (?); © 407. Amarantus paniculatus Linn. — Près des jardins ; juil.- sept.;c; ++ 408. Amarantus retroflexus Linn. — Vieux jardins ; juil.- sept; c; +; © POLYGONACEAE 409. + esculentum Moench. = Weux champs; juin- août; c; ++; 410. E acre H. B. K. — Lieux marécageux ; juil.- sept. ; r; %. 411. Polygonum arifolium Linn. — Terrains bas; juin- août ; r; ©). 412. Polygonum aviculare Linn. — Basses-cours ; chemins; juin-aoüt ; cc; 413. Polygonum itu var. aquaticum Linn. — Bord des eaux ; sept.-oct. 414. Polygonum VOR Michx. — Lieux humides; juil.- Sept,ir;. i 415. Polygonum convolvulus Linn. — Lieux humides ; juin- août; c; ©. 416. Polygonum dumetorum var. scandens Gr. — Taillis humides; aoüt-oct.; c; + ; * tige grimpante. 417. Polygonum hydropiper Linn. — Terrains très humides ; août-oct.; c; ++; 418. Polygonum roro Michx.— Lieux très humi- des; août-oct.; cc; ©. 419. Polygonum incarnatum Ell. — Bord des Etangs ; août- oct. ;r; © 914 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 420. Polygonum lapathifolium Ait. — Bord des | eaux; durs - sept. ; T; A vac Puls sakom pensylvanicum Linn. — Terrains humides ; aoüt-oct.; c; ©. 422. Polygonum Persicaria Linn. — Lieux humides; août- oct. ; cc; ++; © 423. Polygonum sagittatum Linn. — Lieux cultivés humides; juil. *sept.; €; 424. Polygonum virginianum Linn. — Lieux ombragés ; juill.-sept.; c; z. 425. dines acetosella Linn. — Champs pauvres; mai- ‘juil ; cc; H+; zxz. 426. Rumex crispus Linn. — Champs cultivés ; juin-août ; cc; ++; x. 427. Rumex acetosa Linn. — Lieux sablonneux humides; juin-aoüt ; cc; x. 428. Rumex orbiculatus Gr. — Lieux humides ; juillet-sept.; r; #: 429. Rumex obtusifolius Linn. — Champs cultivés ; juil- sept. ; CC ; ++ ; *. 430. Rumex verticillatus Linn. — Marais; juin-août ; c ; %. THYMELEACEAE. 431. Daphme Mezereum Linn. — Mont-Royal; mai-août ; DPI - 432. — Dirca palustris Linn. — Bois riches, humides ; avril- juillet ; cc ; * ; arbrisseau h. de 5. p. EUPHORBIACEAE. 374633. sé tel virginica Linn. — Champs cultivés ; aoüt- oct. ; cc ; ++ ; TUE Pando commutata Engelm. — Lieux ombragés ; juin-aoüt ; r; ©, d'. 435. — Euphorbia Cyparissias Linn. — Bords des chemins juin-août ; cc; + ; x. 436 Euphorbia Helioscopia Linn. — Lieux cultivés; juin- août ; cc : ++; ©. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 275 - 437. Euphorbia humistrata Engelm. — Terrains riches ; juin- août ; r; 0. 438. Espino hypericifolia Linn. — Lieux cultivés; ; juin- août; C; CQ) 439. Euplor peplus Linn. — Lieux cultivés mais négli- gés ; juin-aoüt ; r ; (2 d. 440. Bebe obtusata Pursh. — Bois humides; juin- soati r; CY. 441. Euphorbia platyphylla Linn. — Près des eaux cou- rantes; juin-aoüt; r, ++; ©. URTICACEAE 442. Cannabis sativa Linn. — Près des chemins et des mai- sons ; juin-août ; c; ++ ; ©. 443. Celtis occidentalis Linn. — Terrains riches; mai- août ; rr; +-+; ¥ ; arbre h. de 25 à 30 p. 444. Laportea canadensis Gaud. — Bois riches et humides ; juil.-sept.; cc ; X. 445. Ulmus americana Linn. — Terrains riches et humides ; mai-juillet ; cc ; X; arbre h. de 5o p 446. Ulmus fulva Michx. — Lieux humides; avril-juil.; cc; z; arbre h. de 40 p. 447. Ulmus racemosa Thom. — Près des cours d'eau ; avril- juin; c ; x, arbre h. de 3o à 40 p. 448. Humulus Lupulus Linn. — Terrains riches et humides ; aoüt-nov.; r; Z, tige volub. h. de 25 p 449. Urtica gracilis Ait. — Haies ; juillet-sept. ; 450. Urtica urens Linn. — Près des habitations ; Tall sept: ETE; O | 451. Boehmeria cylindrica Willd. — Lieux humides; juill.- - sept j; r,; 7. JUGLANDACEAE 452. Carya alba Nutt. — Terrains fertiles; mai-oct.; cc.; x; arbre h. de 60o p: 453. Caryaamara Nutt. — Bois humides et riches ; mai oct. ; cc; ¥, arbre h. de 50 p. po us 276 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 454. Carya porcina Nutt. — Bois riches; mai-oct. ; cc ; », arbre h. de35 p. 455. Juglans cinerea Linn. — Bois riches, Mont-Royal; mai-oct ; cc ; >, arbre de 40 p. 456. Juglans nigra Linn. — Parc privé: mai-oct.; rr ; x, arbre h. de 25 p. 457. Carya tomentosa Nutt. — Bois secs et riches; mai- Oct.; r; Z, arbre h, de 45p. CUPULIFERAE. 458. Corylus rostrata Ait. — Taillis riches; avril-sept. ; cc; arbrisseau h. de 7 p. (circiter). 459. Fagus ferruginea Ait. — Terrains riches et secs; mai- août; cc ; arbre h. de 50 p. 460. Ostrya virginica Willd. — Terrains riches; avril- aoüt; arbre h. de 25 p. 461. Carpinus americana Michx. — Bois riches; avril-oct.; cc; arbrisseau h. de 15 p 462. Quercus macrocarpa Michx. — Terrains riches; mai- oct.; r; arbre h. de 3o p. 463. Quercus macrocarpa, var. olivæformis Gr. — Bois riches; mai-oct.; c; arbre h. de 35 p. 464. Quercus rubra Linn. — Mt-Royal; mai-oct.; cc; arbre h. de 55 p. BETULACEAE. 465. Alnus incana Willd. — Bord des eaux; avril-aoüt; cc; arbrisseau h. de 12p 466. Alnus viridis DC. — Bord des eaux, avril-aoüt; r; arbrisseau h. de 4 p. 467. Betula lenta Linn. — Bois riches et humides; avril- août; cc; arbre h. de 5o 468. Betula lutea Micha. — Bois humides ; avril-aoüt ; ; €; h. de 40 p. 469. Betula papyracea Ait. — Bois et taillis; avril-aoüt; cc; arbre h. de 5o 470. Betula populifolia Ait. — Terrains peu fertiles; avril- août ; cc; arbre de 3o à 35 p. . ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 971 SALICACEAE. 471. Populus alba Linn. — Mt-Royal; avril-mai; cc; ++; arbre h. de 20 p. 472. Populus balsamifera Linn. — Lieux humides; avril- mai; cc; arbre h. de 50 p. 473. Populus monilifera Ait. — Bord des eaux ; avril-mai; cc ; arbre h. de 50 p. 474. Populus monilifera var. candicans Gr. — Bord des eaux ; avril-mai ; cc ; arbre h. de 55 p. 475. Populus tremuloides Michx. — Terrains frais et humi- des; avril-mai; cc; arbre h. de 3o p. 475 bis. Populus pyamidalis Ait. — Près des chemins et des maisons (je n'ai jamais vu de flor.); c; ++; x, 60 p. 476. Salix discolor Muhl. — Lieux marécageux ; avril-mai; cc ; arbrisseau h. de 10 p. 477. Salix fragilis Linn. Terrains trés humides; avril-mai; c; ++; arbrisseau h. de 8. 478. Salix humilis Marsh. — Bord des bois et taillis; avril- mai ; c ; arbrisseau h. de 7 p. 479. Salix livida, var. occidentalis Gr. — Bord des bois humides; avril-mai ; r; arbrisseau h. de8 p. 480. Salix lucida Muhl. — Bord des eaux; avril-mai; c; arbrisseau h. de 12 p. 481. Salix nigra Marsh. — Bord des rivières; avril-mai; c; arbrisseau h. de 20 p. 482. Salix petiolaris Smith. — Terrains bas; avril-mai; r; arbrisseau h. de 15 p. 483. Salix rostrata Richardson. — Bord des eaux; avril- mai; cc; arbrisseau h. de 10 p. CONIFERAE. 484. Abies balsamea Mill. — Bois froids et humides, mai- Oct. ; cc; arbre h. de 50 p. ` 485. Juniperus communis Linn. — Coteaux stériles et secs ; mai-sept.; rr; ++ arbrisseau h. de 4 p. 486. Larix americana Michx. — Lieux marécageux; mai.- Sept. ; cc; arbre h. de 65 p. 218 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 487. Picea alba Link. — Foréts humides et pierreuses; mai- sept.; cc; arbre h. de 45 p. 488. Picea nigra Link. — Lieux frais montueux ; mai-sept. ; c; arbre h, de 75 (circiter). 489. Pinus banksiana Lamb. — Mont-Royal; mai-sept. ; r h. de 20 p. 490. Pinus resinosa Ait.— Lieux secs et boisés; mai-sept. c ; arbre h. de 70 p. 491. Pinus strobus Linn. — Bois frais, humides ; mai-sept. ; c, arbre h. de plus de 100 p. 492. Taxus canadensis Gr. — Terrains pierreux et légers ; avril-aoüt; cc ; arbrisseau couché. 493. Tsuga canadensis Carr. — Mont-Réal ; mai-août ; cc ; arbre h. de 70 p. : 494. Thuya occidentalis Linn. — Lieux bas et marécageux ; mai-sept.; arbre h. de 3o p. ARACEAE. 495. Acorus calamus Linn. — Bord des eaux dormantes ; juin-aoüt cc; hampe h. de 4. p. 496. Arisema triphyllum Torr. — Terrains riches et humides; mai-sept. cc; x. spathe h. de 1 p. 1/2. 497. Calla palustris Linn. — Marais, étangs ; — CC; . z, hampe h. de 1/2 p. 498. Symplocarpus fatidus Salisb. — Terrains bas et humides; avril-sept. ; cc ; Z, spathe h. de 1/2 p. TYPHACEAE. 499. Sparganium eurycarpum Engelm. — Bord des étangs; juill.-sept. r; 2. i 500. Sparganium clé. var. angustifolium, — Lieux très humides; juill.-sept.; r; x. . 501. Typha angustifolia Linn. — Fossés vaseux; m. sept. c; z, tige B: de 5 p. 502. Typha latifolia Linn. — Fossés et marécages ; juill.- sept.; CC ; x, tige h. de 5 p. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 279 NAIADACEAE. 503. Potamogeton lucens Linn. — Etangs et rivières; juill.- sépt. r; *. à 504. Potamogeton natans Linn. Etangs, rivières; juill.-sept. ; C. 5 x. 505. Potamogeton perfoliatus Linn. — Etangs, rivières; juil,- dept. ccr» ALISMACEAE. 506. Alisma plantago Linn. — Etangs, fossés; juill.-sept. ; cos “oz: Alisma plantago var. americana Gr. — Etangs fossés ; Juill.-sept. ; c; x 508. Sagittaria variabilis Engelm. — Marais et fossés vaseux ; juil.-sept.; cc; Z LEMNACEAE. 509. Lemna polyrrhiza Linn. — Eaux stagnantes; juil.-sept. ; €5 9. ORCHIDACEAE 510. Cypripedium acaule Ait. — Bois humides ; juin.-sept. ; ec; xz. 511. Cypripedium parviflorum Salisb. — Bois humides ; juin- Sept. 5 C; F. 512. Cypripedium pubescens Willd. — Bois et coteaux; juin- sept. ce; *. 2315. Crortiediam spectabile Schwartz. — Coteaux et taillis ; juil.-sept.; cc; x 514. Epipactis Helleborine Crantss — Bois humides et mous- seux; mai-juillét; r; x? 515. Habenaria hyperborea R. Br...— Manis Royals. juin- août ; c; x. 516. Habenaria orbicula Torr. — Bois fertiles; juil.-sept.; C4 4 517. -Habenaria tridentata Hook. — Bois riches et hoidis: ' juin-aoüt ; r; x. 280 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 518. Orchis (Habenaria) viridis R. Br. — Lieux riches om-. bragés ; juin-aoüt; c; x. 519. Orchis spectabilis Linn. — Bos fertiles, Mt-Royal ; mai-juillet ; c ; x 520. Spiranthes cernua Rich. — Lieux humides; aoüt-sept. fx: j IRIDACEAE. 521. Iris germanica Linn. — Près des maisons et des jar- dins ; juin-oct. ; cc. 4+ 5 x. 522. Iris pumila Linn. — Près des jardins ; mai-sept ; cc; Tc. 523. Iris versicolor Linn. — Bord des eaux courantes ; juin-oct. ; c 524. Iris virginica Linn. — Lieux humides; juin-oct.; c; x. 525, Sisyrinchium Bermudiana Linn. — Prés humides ; juin-juill, ; cc ; x. 526. Sisyrinchium Bermudiana var. anceps Cav. — Lieux humides ; juin-juil. ; cc; x. SMILACEAE. 527. Smilax herbacea Linn. — Bord des rivières; juin-sept. ; 5 *. 528. Smilax rotundifolia Linn. — Taillis et bois humides ; juin-oct. ; €; x. LILIACEAE. 529. Asparagus officinalis Linn. — Prés des habitations et jardins ; juil.-oct. ; c; ++; 53o. Clintonia borealis Raf. — Bois humides et pierreux ; juin-août ; r 531. Erythronium americanum Smith. — Bois humides et riches ; avril-juin ; cc ; x 532. Hemerocallis deus Linn. — Prés des habitations ; juillet-août ; c; ++ ; 533. Lilium indue Linn. — Bois découverts et prairies humides ; juil.-oct. ; c ; x. 514. Lilium beibi am Linn.. — Prés des jardins ; juin-juil. ; e; *. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 281 535. Medeola virginica Linn. — Bois riches ; juin-sept ; CC *. 536. Polygonatum biflorum Ell. — Bois riches ; juin-août.; CIT 537. Streptopus roseus Michx. — Bois et taillis ; juin-août ; aoüt;c;*. .538. Smilacina bifolia, var. canadensis Gr. — Mit-Royal ; mai-juil. ; cc ; X 539. Smilacina racemosa Desf. — Bord des ruisseaux ; juin- sept. ;cc ; X. 540. Smilacina stellata Desf. — Marais ; juin-août; c ; x. 541. Trillium cernuum Linn. — Bois riches ; mai-août ; GC AA 542. Trillium erectum Linn. — Bois riches; mai-août; Low Pe 543. Trillium erythrocarpum Michx. — Bois riches et humi- des ; mai-août ; cc ; 7. 544. Trillium grandiflorum Salisb. — Bois riches et humi- des ; mai-août ; cc ; x. i 545. Uvularia grandiflora Smith. — Bois fertiles ou humi- des ; mai-août ; cc ; x 546. Uvularia sessilifolia Linn. — Bois riches ; mai-août ; et PONTEDERIACEAE. 547. Pontederia cordata Linn. — Bord des étangs vaseux ; aoüt-sept. ; cc ; x. | ; JUNCACEAE. 548. Juncuseffusus Linn. — Terrains humides ; juin-août ; cci. 549. Juncus bufonius Linn. — Terrains bas, humides ; juin- sept. CCS x. 550. Juncus tenuis Willd. — Terrains bas; juin-août ; cc ; *. menées AOUT-SEPT.-OCT. 1904 982 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Contributions à la Flore de la Mayenne Par M. H. Léveicré (Suite). A freiem, 2 Var. hirteeformis. — Brétignolles : pâtis ee AA de la recoit Forét de la Grands Chamie (Coillion) Louverné : carri e des Homentes À ibbé ë) v Dig oe i . — For près le petit AE de i azure (J. eret: - entre Landivy et i icti le long de la hs “du tramway (Ché : de Sw. — Argentré : bord de la Jouanne près de la Corbinière (J. né: ; AC aux bords de la Mayenne sur les communes d'Andouillé, Montflours, Sacé ; Andouillé: bord de 1 ( rréi ; St-Deni Anjou, bor e la t archamp : étang d'Orcis vein et Vadis) ; Chailland : bord em dh et pont de la Claie; Andouillé, St-Jean-s este ela bords de lErnée ; Ne: is de la Jouanne près du moulin du Tremblay (Houlbert); Saint- ioi Mie €; Sacés yen Montflours ; Andouillé : bords de la Mayenne (J. Barre) ; Chailland : miresi ui | la im mia et Pean); : gre bords de trans dé la Haute-Courteille (J. Barré). oxanth elii Lec. et Lam. — visa ges : taluside la route entre le pont de Ras et le vase e: Dáni iel) v ostis m — Retrou a à Daon par M. Barré sur les détritus schis- teux du vieux ia de Ou non loin du ruisseau des Vallées, 20 mai 1902. Alopecurus fulvus Sm. vri — Etang de Montjean (Chénu et Mercier); Aron : étang de Beaucoudray (Chénu et Mercier); Olivet : bords de l'étang! Mézangers : étang de Mortry (Mercier pd Chénu) ; St-Aignan-sur-Roë : étang de la Guiardière (Chenu); Craon: c de gerie (J. Barré); Senonnes : mare de la Cormeraie (Péan)! Moulay : bord de la Mayenne entre l'Aron et le ruisseau de Rouillon! étang d'Olivet (Mercier et [o Désertines : non loin du bitiedkre (Chinu Setaria v mad — Entrammes : la Trappe Setaria glauca E — tendi: ERIR S sablonneux des Terriers (Chénu). tis oriai Roth. erthevin : taillis sur la rive droite du magro Vicoin à l'ouest du moulin de Mer ee et "Chénu) ; ; Montsürs: chemin de Lou- . vigné (Ern. Rocher) v | Gastr tridiu m lendigerum — R.— Forcé : près l'étang de la Mazure (J. Barré) v inosa Weihe. — LME PRE Me COGI: cbe de l'étang du Re A à Aira ar DES llea L. S multiculmis wee — Saulges bd Daniel) v ropsis agrostidea DC. — t-Aignan-sur-Roé : nd € la Guiardière IV. ! étangs del Aaaa SE iis - MM. Chénu e Mercier er); rev ndant à Aron : étang de Beaucoudra . Mercier et Chénu, 31 juillet joh Jarene.: bord- wipe del Brang-Neuf ( (Bari: et Vadis stata Pers, — P int-Pierre-sur-Erve : la C] Nerii (Jos. Daniel v1 Sales les rochers d Pont-du-Gué (Jos. niel) v! Saulg pâture ua. Pu ée s Brindeau, bris de four à chaux de la Place; Fr nage pio ds Groies os vi ES p ta L. : ir e Parl. RRR. — Laval: mur de séparation de l'évêché et du ete “(Chenu osa Schreb. — RRR. — Champ d'avoine entre Pré-en-Pail et Lignières- is Douce Fines ). . Avena pubescens L. — Chemeré : bois de Staouély tied Daniel) v! Chemeré : parc K. rd de Thévalles et parc de RE (Jos. Daniel) v estuca — Chem Thé lle goid A four à chaux de Vénez; cost Sr agne : "d. Croix es ontguyon, le Pont-du-Gué, four à hémeré : près le de Thévalles (Jos. Daniel). Adyentice, 288 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Cratægus oxyacantha L. — Montsürs : routes de Brée (près la maisonnette); de la ES et de Saint-Ouen-des-Vall ons (Ern. Rocher). Fragaria rh. — Laval: bois de pins, chemin du Tertre (Labbé)! Ravigny: decas y Clisoptrémon. rn crane) Kanes cop. — Saint-Ouen-des-Toits : petit étang d'Izac (Ern. et ortes : au-dessous du moulin de la Guyattière ; Placé : prairie maréca- pash gak ia forêt au delà de la Tuilerie (J. Barr Potentilla verna L. — Louverné : four à edita prés la voie ferrée (Ern. Rocher); youne Evron: ES Neau ; Châtres : Mésangers (Houlbert). a odorata Mill. — Neau : Saint- Christophe : le jon g de ia Jouanne et du ium ssi bin torminalis Ehrh. — Mine iade bois de l*Huisserie ! Monta REENE L= Rout ee ce ange à Sa deb -Jean-sur-Mayenne, fossé près d'une : cier) Epilobium roseum Rot figit cillé -le AE OT Evron : abondant au bord du Dinard (Morin PEN t d qum Assé- sagarin nger : près les Noesre! Chailland ! Laval : jardins cà et là! Mayen € la gare du tramway ! - val : chemin des Trappistines! Onothera com UE « (OQ. nisi L, ex parte). — Saint-Georges-Buttavent (J. Barre). € palustris L : bords de l'étang dela Griollerie (Houlber t). lle uscosa L. — Viren parc dela Forge, grande allée sablonneuse lon- geant Ere (Péan). bum iter "qa — Voutré : les Coévrons AC (Houlbert). A albescens rer — Laval : murs (Houlbert). ESP. ELEGANS Lej. — Voutré : près de la Couture (Houlbert) : Ballée; Cossé-en- dip e. ra rotundifolia L. Vautorte : abondant près la Guyottiere et dans toutes les parties e Mayenne (Barre). rosera longifolia L. — A rechercher au Boulay, source de l'Ornette où M. Le- pp nas parait l'indiquer. sera intermedia Hayne. — Mézangers : bord de l'étang de la Conuère (Morin fil wie Ribes uva-crispa L.(1). — Chailland : chemin de la Forge à la Fenderie; décom- bres de la Forge apap le village (Péan). Chrysosp oppositifolium L. — Lassay : route de Niort; uiti derriere Erve : pres 2 "Chalonge (Houlbert). Tordyliu um — Laval: pied du château rh A tetee: route de Neau et route erreg Voutré (Ern. Rocher) ! Mohan: route Brée et route de Saint- Ouen prés le pont du chemin de fer (Ern. Rocher)! Evron Gies eie Christo- phe-du-L uat (Houlbert); Laval: près la caserne Schne r! Ca oides L. — Montsûrs : route de Saint- Don des aliens, à 100 mè- tres au-delà du kil. MÀ — rage à y! n . : la Croix d'Avesnier Œnanthe fistulosa - «e — Mt Etang du Dui de A Evron (Houlbert). Œnanthe filipenduloides Thuill. — Laval : la Croix d'Ave bein | Sison Amomum L. is de Misedon ; Montsürs (Ern. Rocher). Ægo odagraria L. — Bois de Misedon en face la ferme de la Pitrie, etc. es pe Torta els ig Multiere! losa — Ballée: petit he et rochers du moulin du Petit l ier (C. Blin et oin nge um officinale All. — Montsûrs : route de Brée (Ern. Rocher); mess ec Td ga : pied Mer iet C'est la forme cultivée qui-est naturalisée dans n égions. (1) On trouve aussi, mais échappé de culture le Ribes rubrum sur les décombres la eges wr a le village. Cette plante existe dans le parc de la v gran dans le seem pr (A Sud. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 289 Catalogue des plantes indigènes du bassin de la haute Ariège Par MM. H. Mareailhou-d' Aymério et l'abbé A. Marcailhou-d'Ayméric (Suite) Environs d'Ax (Roc du Saulier, sur Entre-Serres, etc.) ; Savignac, bords du canal du moulin; Orgeix, parc de l’ancienne forge, etc. Panicule oblongue, compacte ; feuilles inférieures elliptiques, serru- lées, les supérieures lancéolées, entiéres ou à peine dentées. Var. B latifolia Rouy, l. cit. ; S. Virga-aurea T var. latifo- lia Koch, l, cit.; S. narbonensis de Martr.-Don. PI. crit. Tarn, p. 26, non Pourret. AR. Páturages, pelouses, rochers desz.inf. et subalp. — RR. dans la z. alp. — Juillet-Août. Rochers des moulines de l'Esquiroulet (690m); bords du chemin de Quérigut, sous Montmija (13507) ; pelouses de la fontaine de Drazet (1460™); rochers de la vallée latérale d'Orgeix, prés du chemin (1600?) ; pâturages et rochers près du lac de Naguilles (1860). Panicule ample, étalée ; feuilles larges, toutes ovales, irrégulières ment et grossièrement dentées ; fleurs plus petites que celles de la Var. a et à pédoncules plus fortement bractéolés. Var. y axillaris Rouy, l. cit. ; S. axillaris Timb. et Jeanb'. Massif du Llaurenti, p. 389 du tirage à part, note 18. AR. Rochers et páturages secs dela z.alp. — Juillet-Sep- tembre. Rochers de la Maléze, sur le lac de Naguilles (1920") ; vallon de Font-Négre : schistes satinés du ruisseau de Costo-Redoun (20007, rochers aux bords du lac de Font-Nègre (2290") et sur ce lac (2310?) ; en descendant de la jasse d'Auriol à celle du Traouquet (21607) ; versant oriental du pic de Tarbézou, sous le sommet (23507). Se distingue par les caractères suivants, d’après Timbal, l. cit. : ; « Taille trés grande ; calathides petites, disposées en petites grappes axillaires presque sessiles ; écailles du péricline trés aiguës ; feuilles inférieures très grandes, ovales, atténuées en pétiole et dentées, les AOUT-SEPT, 1904. 21 290 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE caulinaires elliptiques, atténuées à la base, acuminées au sommet et étalées; villosité recouvrant la plante entière. » — Nous ajouterons que sa taille est très variable suivant le terrain et l’altitude. Var. à reticulata Rouy, l. cit. ; S. reticulata Lap. Fl. pyr., t. 181, et Hist. abr. pl. Pyr., p. 520; S. Virga-aurea var. reti- culata DC. Prodr., V. p. 338. AC. Rochers, lieux ombragés, etc. des z. inf. et subalp. — Aoüt-Octobre. Environs d'Ax (bosquet Clauselles, rochers du Trou-des-Four- ches, rochers sur les champs de la Capullo, etc.); parc d'Orgeix (8007); fontaine du Clot, sur les moulins de Prades (1480"). Feuilles caulinaires réticulées, rugueuses en dessous et pubes- centes ; bractéoles nombreuses, imbriquées ; calathides agglomérées au sommet des rameaux en grappes denses. Var. s ericetorum Rouy, l. cit.; S. Virga-aurea B ericetorum Duby, Bot. gall., I, p. 266. R. Rochers et bruyères des z. subalp. et alp. — Juin-Août. Ax, rochers du Castel-Maü (810*) ; rochers de la route d'Espagne, prés du pont de Runac (8757); vallée de la Lauze, bruyères de Montmija (13807), C'est la plante rabougrie par l'aridité du terrain et que nous recon- naissons : à sa taille peu élevée (1-2 décim.), à sa souche à folioles radicales nombreuses et à ses feuilles courtes, les caulinaires moyen- nes brièvement pétiolées. Forma II. — S. alpestris Waldst. et Kit. (pr. sp.) Pl. rar. Hung., HI, p.230, t. 208 ; S. Virga-aurea var. alpestris DC., non Boiss. AR. Rocailles, éboulis, pâturages secs des terrains graniti- ques et schisteux, dans les z. alp. et niv. — Juillet-Octobre. Pinouse de Paillères (20209); vallon d'En-Garcias (2050") ; éboulis des Cazalassis (23807?) ; pic Fourcade, versant de Couart (25509); vaillettes de Font-Négre, sur le lac du méme nom (24507); crêtes schisteuses du Siscarou, vers le pic de la Cabanette (2680™) éboulis du pic Pédroux Sud (2770"). ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 291 Nous avons aussi récolté, dans diverses localités alpines de l’An- dorre et des Pyrénées-Orientales, cette plante ordinairement glabre, de 15-30 centim. de hauteur, à feuilles caulinaires lancéolées, oblon- gues, parfois dentées, à calathides médiocres portées par des pédon- cules bien plus courts qu'elle et disposées en panicule racémiformé plus ou moins láche. Var. B monticola Rouy, l. cit., pp. 134 et 137; S. monticola Jord. in Bor. F1. du centr. Fr., éd. 3, p. 324 ; S. Virga-aurea var. alpestris Rchb. fil. Jc. fl. germ., XVI, t. 20, f. 3, sec. Lamotte, Prodr. fl. pl. centr. Fr., p. 388 du tirage à part. RR. Montagnes d'Ascou : Roc de Caroulaou, sur le bois de la Luzéro (14157). Tige courte; capitules plus gros disposés en éco courte, très serrée ; feuilles d'un vert-clair, oblongues-ai, Cette variété sert de transition entre les S. uidi et S. minuta. Forma I[I. — S. minuta L. (pr. sp.) Sp. plant., éd. 2, P. 1235 ; Vill. Hist. pl. Dauph., III, p. 224; S. Virga-aurea DC. Prodr., V, p. 338 RR. Eboulis schisteux de la z. niv. — Juillet-Aoüt. Vallon de Font-Négre, éboulis du bac de la Casa (24107); créte de la grande Portes de Mourtés, dite aussi d'Espagne (24607). C'est la miniature du type. Cette plante n'a en effet que 3- 10 cen- tim. de hauteur; sa souche est forte; sa tige épaisse, simple ; ses capitules assez gros, au sommet de pédoncules courts, axillaires ; ses feuilles caulinaires entiéres, lancéolées et longuement atténuées en petiole. La Verge d'Or, vulgo Herbe des Juifs, est considérée comme vul. néraire, d’où le nom de Solidago (dérivé de solidum agere, consolider, par allusion à ses propriétés) ; on la cultive à cet effet dans quelques jardins. Les sommités fleuries sont améres, astringentes et diuréti- ques ; la décoction de la plante entiére sert à lotionner les contusions, les ulcéres putrides et les plaies de mauvaise nature ; ses feuilles entrent dans la composition des plantes vulnéraires suisses. A l'état jeune, la plante est broutée par les bestiaux. On cultive encore dans quelques parterres d'Ax : le S. canadensis L., vulgo Gerbe-d'Or et les S. bicolor L., sperme glabra, etc., espéces américaines dont les fleurs produisent un trés bel effet. 292 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE INNEN Ad Bellis L. 531. — B. perennis L. et auct. CC. Prairies, pelouses, talus, bords des chemins, rochers de tous les terrains, dans les z. inf., subalp. et alp. — Mars-No- vembre. Dans leslieux trés secs, la plante est presque naine, velue et à calathides plus petites; c'est alors la s.-var. exigua Coss. et Germ. . envy. Paris, éd. 2, p. 496. P. Bubani, Fl. pyr , II, p. 268, après avoir fait remarquer les varia- tions de cette espèce quant aux folioles de l'involucre, aigués ou obtuses, quant à sa villosité suivant les stations humides ou sèches où elle croit, ajoute que les calathides se ferment, la nuit, mais qu'elles S'épanouissent de nouveau à l'approche d'une lumière artificielle : « Calathi noctu claudantur; si tunc ad eos artificialem lucem appro- pinquabere, radios laxari et quasi apertos fieri videbis, ut mihi con- tigit observare... » La Páquerette vivace, vulgo Marguerite, est très nutritive et recher- chée par le bétail. Elle a été anciennement trés employée en décoc- tion : 1° à l'extérieur, comme vulnéraire, pour déterger les ulcères ; 2° à l'intérieur comme dérivative, contre les engorgements sanguins, mais ses vertus ont été exagérées. Son infusion est diurétique. On obtient parla culture des variétés de cette espéce à fleurs plei- nes et aussi une variété prolifère dans laquelle les folioles de l'invo- lucre donnent naissance à leur aisselle à de petites capitules pédi- cellés. Nous possédons la variété indigène suivante qui a été trés contro" versée de nos jours: Var. B. caulescens de Rochebr. et Savat. Cat. rais. des Pha- nerog. de la Charente (1861), p. 107 ; var. subcaulescens de Martr.-Don Pl. crit. Tarn. (1862), p. 25 et Fl. du Tarn (1864) p. 343; B. hybrida Loret et Barrandon, FI. de Montpell., em édit. (1876), pp. 322, et append. p. 848; Loret, I. cit., 2° édit. (1886) pp. 249 et 614 et note in 13° Bull. Soc. dauph. (1886), p. 549, non Tenore. _ AC. Fossés, prairies, pelouses des z. inf. et sübalp. — Avril- Septembre. Plaine de Savignac, au pas étroit, le long du mur de la voie ferrée (670"); chemin de traverse sous la Bordette (800^); bords ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 293 dela route de Sorgeat, en face de la prairie d'Arnet (9307); bords du chemin forestier de Fonfréde de Prades (14207) et pelouses humides sous la fontaine de Fontfrède (14457) (1). C'est la plante des lieux ombragés et humides dont la tige, en par- tie aérienne, est feuillée dans le bas par le prolongement du collet et dont la souche émet des rejets feuillés portant des pédoncules, de façon à simuler un Bellis annua devenu vivace. - H. Loret qui a surtout étudié cette variété (l. cit.), l'a distribuée en 1886, avec M. Ch. Dupin dans l'exsiccata de la Soc. dauphin., sous le n°4913 et sousle nom erroné de Bellis hybrida Tenore, Syll. pl. vas- cul. p.436. Or celle-ci est une plante litigieuse considérée, par de Candolle dans son Prodomus, vol. Ve, p. 304, par Steudel dans son Nomenclator botanicus et par Reichenbach fils dans ses cones Ji: germ. et helv., XVI, p. 12, comme une variété du Bellis silvestris .Cyr., et par les auteurs italiens modernes (Bertoloni, Caruel, etc.) comme variété du B. perennis. llest aujourd'hui admis que le B. hybrida de Tenore n'existe pas en France. D'aprés les observations de H. Loret, Fl. de Montpell., 2* édit., Appendice, p. 614: « On rencontre parfois dans une méme localité tous les intermédiaires entre le type qui croit dans les pelouses et aux bords de certains fossés desséchés et la forme caulescente qui du fond de ces mémes fossés s'allonge pour avoir plus d'air et de lumiére ». Aster L. A. alpinus L. et auct. mult. ; Rchb. fil. c. fl. germ., XVI, t. 14, f. 3. — Exsicc. : Soc. dauph. n* 4131. C. Rochers et pelouses des terrains calcaires ou schisteux, dans les z. subalp. alp. et niv. — Juin-Septembre. Nos exemplaires (22 localités) ont été récoltés de 1280" (bois de Fontfréde de Prades, aux bords du chemin forestier) à 2760m (éboulis schisteux du pic Pédroux Sud) et principalement dans les montagnes calcaires de Prades et de Montaillou (monticule dela Mate de Ménigue, éboulis sur le col des Abélanous, sarrat dela Bouyche, col de Pourtetgés, Roc des Scaramus, signal de Caussou, pelouses de la Nére, soula de Montalzéou, etc.) et aussi (1) Voici la description princeps, communiquée par M. T. de Rochebrune, de cette variété « Elle se distingue du type: par sa floraison beaucoup plus tardive ; par ses fleurs s S coup plus petites ; par ses pédoncules plus gréles, plus allongés; par ses feuilles plus nm v par ses pédoncules floraux portés sur une petite tige et munis à leur insertion avec deux feuilles opposées ». e i 294 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE dans les montagnes : d'Ascou (rochers de la croix de Pailléres, crête calcaire de Pailléres, etc.), de l'Hospitalet et de la. Solana d'Andorre (pic du Llauzié, pic de Puymaurens, sommet du Maya, sommets des pics S. et N. d'Ortafa, créte de Gardiola, pic du Cap-del-Port, etc.), d'Orlu (éboulis du Roc-Blanc sur la porteille de Baxouillade, créte de Camp-Ras, etc.) et de Mérens (massif du pic d'Albe, sur le lac de Couart, etc.). Cette plante produit le plus gracieux effet, durant tout l'été, sur les pelouses et les rochers de nos montagnes. Elle est facilement reconnaissable : à sa tige de 10-20 centim. portant un seul capitule grand et à languettes d'un bleu violacé qui entourent un disque jaune d'or, et à ses touffes de feuilles entiéres, obtuses, poilues, d'un vert- grisâtre, les supérieures étroites, les inférieures ovales et spathulées, Nous n'avons pas observé la var. B hirsutus Rouy, Fl. de Fr., VIII, p. 146 (A. hirsutus Host.), beaucoup plus velue et dont les folioles du péricline, ordinairement plus étalées que dans le type, sont pres- que récurvées, Cette variété parait d'ailleurs spéciale aux basses montagnes des Corbiéres et des Cévennes. s. — Dans quelques parterres et jardins d'Ax on cultive l'Aster sinensis L.(Calistephus sinensis Nees), vulgo Reine- Marguerite, ori- ginaire de la Chine et du Japon, dont les belles fleurs doubles ont des couleurs variées. On cultive aussi un assez grand are pis espéces du genre Aster, la plupart d'o rigine amé e, entr autres les Aster Novi-Belgii L. (A. indio Willd.), Val qs will, | rubricaulis Lamk., spectabilis Ait., brumalis Nees, etc. On les ren- contre quelquefois aussi, à l'état hansralisé, dans quelques localités. Erigeron L., (1). 533. — E. acer uh L. et auct. I1 AG Pw DR. L e An vers auteurs pour zi espéces du ja iion " nous reproduisons a avec plaisir les dk some ‘suivantes de Lamotte et de M. le Dr Gillot ; « Linné a adopté pour les Erigeron la es auteurs dpt donnent à ces espèces la terminaison masculine, ce min qui i est plus correcteme nt grammatical, car en grec comme en latin, Erigeron est du mascu- : in » (Lamotte Prodr. fl. pl. centr, p. 391 du tirage à part), — « Bien que Linné, et à son n e $ e u Dauphiné de J.-B. Verlot ». (Observation de M. le Dr Gillot, renvoi 1 pn la page "Y ds videl ils Ay Notes sur cnp plantes hybrides ou inem "d la flore frangaise in Dé u Bulletin de ier Boissier, vol, II (1894), p. a! D ead PN correcte dote t que E. acris et né par la plupart n S 5 d méme pa s regias vement accolées au substantif Erigeron, comme karin le Cat. rais. des pl. v u A ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 295 C. Bords des champs et lieux arides, fossés, murs, rochers, pelouses, etc., des terrains siliceux de la z. inf. — R. dans la z. subalp. — Juillet-Octobre Nos exemplaires ont été récoltés de 660™ (fossés de la route nationale, au sommet de côte de Laucate) à 1370™ (pelouses sèches dans l'enceinte du château en ruines de Montaillou) et principalement aux alentours d'Ax, d'Ascou, du Castelet, de Mérens et de Savignac. La plupart de nos exemplaires se rapportent au type (var. a typicus Schmidely, E. corymbosus Wallr.); quelques-uns se rapprochent par leurs fleurs plus petites, leurs aigrettes rousses, etc., de la de base à distinguer une espéce. — Suivant H. Loret, Fl. de Mont- pell., 2*édit., p. 248 : « La forme à aigrettes rousses (E. serotinus pelouses séches et des rochers. Obs. — L'Erigeron canadensis L., espéce originaire du Canada comme son nom l'indique (1) et introduite en Europe avec les céréa- les, s'est naturalisée par toute la France, dans les lieux incultes, dans les champs frais et sablonneux, aux bords des torrents. Elle abonde dans la zone inférieure de notre circonscription, de juillet à octobre, notamment à la gare d'Ax et remonte jusqu'à l'ancienne forge d'Orlu (935%) (2). Mentionnée pour la premiére fois en France, au xvie siècle, par Brunyer, Hortus regius Blesensis éd. 1. (1653) sp. 10, sous le pl. cultiv.) ; aujourd'hui elle est répandue à profusion dans presque toutes les contrées de l'Europe oü elle constitue la mauvaise herbe (1) Le botaniste bavarois Schrank dans ses Prim. fl. Salisb. n* 775, Obs. a nié l'origine américaine de cette plante, 22: : (2) Willkomm et Lange, Prodr. fl. hisp., Il, p. 34 l'indiquent dans la — jusqu'a 5000 pieds de hauteur (16257) mais il faut dans ce cas tenir compte de la latt beaucoup plus méridionale que la nótre. j 296 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE par excellence. Ses feuilles ont une saveur de ménthe très marquée etses graines sont efficaces contre la gravelle. La plante abonde aux environs de Paris, suivant Cassini, Dict. Sc. nat., XV (1819), p. 182. On peut en retirer une grande quantité de soude, comme l’a démon- tré le chimiste Dubuc, en 1813. 534. — E. alpinus (L, sensu lato) Lamk. Fl. fr., II, p. 140. Presque tous les botanistes qui ont herborisé dans les Pyrénées: ont confondu sous les noms d'E. alpinus et E. uniflorus diverses formes d'un groupe spécifique, modifiées sans doute par les condi- tions de milieu, d'altitude, de station, etc., mais issues d'une méme souche et réunies par de nombreux intermédiaires. Du reste, les affinités de ces deux espéces sont si étroites que Linné (Sp. plant., éd. 2, p. 1211), Gaudin (FI. helv., V, p. 268), de Candolle (Prodr., V, p. 290) les réunissent comme variété (1) et que les auteurs modernes i rte m M. Rouy nous paraît avoir bien résolu les difficultés de classement des diverses sous-espèces, formes et variétés rattachées au groupe de lE. alpinus, dans le tome VIII de sa Flore de France. Noùs ne possédons que la forme, les variétés et la sous-espèce sui- vantes, dans notre circonscription : Forma. — E. pyrenaicus, Rouy, /. cit., p. 158; E. uniflorus, glabratus et alpinus bot, Pyr. nonnull. sec. Rouy, /. cit.; Aster pyrenaicus (2) Pourret, Chl. narb. in Mém. acad. Toulouse, série 1, vol. III (1788), n° 128, p. 308; Timbal-Lagrave, Reliq. Pourretianæ, in Bull. Soc.sc. phys. et nat. Toulouse, II (1874). C. Pelouses et rochers des terrains siliceux, schistoso-cal- caires ou calcaires dans les z. subalp. et alpine. — Juillet-Oc- tobre, suivant l'altitude. Nos exemplaires (3) (14 localités) ont été récoltés de 1250" (rochers calcaires à la jonction des ruisseaux du clot del Fach et de Tarnave) à 2550 (éboulis granitiques du pic d'Auriol), versant des Bésines) et principalement dans les montagnes : (1) Bubani dans son Flora pyrenza, IL, p. 264 est encore plus réducteur ; il réunit en effet sous deu de crm alpina les Erig. alpinus, uniflorus et frigidus | et de plus le botaniste de Narbonne dans les Pyrénées (Llaurenti, Madris), iim: ° 125, et pes e THerbier de Brienne au Muséum d Histoire naturelle de Paris. On M aujour- (it ne faut pas confondre cette plante avec l'Aster a C. FL fs IV, p. 141 (4° sibiri éce rar. i n'a été rencontrée jusqu'à ce jour que dans quel & Ll a 3 = Í ud An g G ^ x £ a, ae: ous ceux récoltés jusqu'en 1890 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE ‘997 d'Ascou (croix de Pailléres, créte calcaire de Pailléres, 'etc.), de l'Hospitalet et dela Solana d'Andorre (rochers en montant de la jasse du Pla à la jasse de Soula- Couloumé, pelouses du bac del Moré, pic de Puymaurens, clot del Diablé, sous le port de Sal- deu, etc.), d'Orgeix (vallée latérale, bords du ruisseau d'Aigue- longue, jasse d'En-Sur, etc.), de Prades (éboulis calcaires du Roc, des Scaramus, sarrat de Rieufréde, col des Canons, etc.) et de Savignac (clots de Beil, sous le col de ce nom, etc.). On rencontre ordinairement peu d'individus ensemble et quelques rares pieds végétent dans les altitudes inférieures. La taille de cette plante varie de 2 à 10 centim.; sa tige est ordinairement monocé- phale; ses feuilles glabrescentes, quelquefois poilues sur les deux pages sont étroites, lancéolées-linéaires ou linéaires-oblongues ; le péricline est ordinairement hérissé et les calathides de grandeur médiocre. ous avons aussi récolté cette plante sur les confins de notre cir- conscription dans diverses localités alpines de l'Andorre et des Pyrénées-Orientales, Var. 8 ramosus Rovy, l. cit., — RR. Juillet-Août. Pelouses de la coume de Paraou, aux bords du sentier (19509); versant occidental de la porteille d'Orlu (20807). Tige rameuse presque dés la base, 5-céphale (Rouy). Nos spécimens ont été vus par M. Rouy. Cette variété remarquable a aussi été récoltée par nous sur les pelouses du signal de la Frau, prés du sommet (à 1910»), c'est-à-dire au voisinage de notre circons- cription. Var. y. glabratus Marc.-d'Aym. in herb. (1890), non Neilreich ; E. glabratus Endress, Pl. pyr. exsicc., non Hoppe et Hornsch. — RR. Août. Sommet granito-gneissique du pic de Sabarthés (2549^ Et.-maj.). Notre unique exemplaire a été vérifié par M. Rouy, le 14 août 1890. oici ses caractères: Tige 2-céphale, glabre; péricline hérissé ; feuilles glabres, linéaires, très longues et un peu ciliées. Déjà signalée dans les Pyrénées, en 1830, par Endress, qu confondue avec l'E. glabratus Hoppe et Hornsch. (pr. sp.) ap et Finger. Comp. fl. germ., éd. 1, vol. II (1825), p. 365, cette était oubliée des botanistes pyrénéens jusqu'à ce que Willkomm et Lange, Prodr. fl. hisp., II (1870), p. 33, l'aient rattachée à l'E. alpi- nus mais sans en indiquer les caractéres. D'ailleurs FE, glabratus Hoppe, dont nous possédons de beaux exemplaires récoltés par i l'avait . Blu: plante Chi, à AE. fuma S. em ULLAM La du^ M, orum B. ciu — E. + ó ^ ect à iA: ~ PAT Pe NL : ide di MUT TAS ME. oa Fe CR ND ACTUS CM NE) PU ; j UR nat s S771, HN ata a da M à : SORTE Fo ede 2 j dI uL x kr 1 VM y . 298 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE N. Roux à la Chenalette du Grand St-Bernard, à 2,600m, ma été si- gnalé en France que dans les Alpes et le Jura, suivant M. Rouy, Fl. de Fr., VIII, p. 158. On doit donc rapporter très probablement à notre variété glabratus et non à celle décrite par Neilreich (FI. N.- Oesterr., p. 331, qui est l'E. glabratus type (E. uniflorum Wahlbg. (excl. syn.), toutes les localités pyrénéennes indiquées par P. Bubani dans son Fl. pyr., IL, p. 265, sous le nom de Tessenia glabrata Bub., d’après Ramond, Grenier et Timbal-Lagrave. Subspec. — E. frigidus Boiss. (pr. sp.) in DC. Prodr., VII (1838), p. 274; Boissier, Voy. bot. midi Esp., I, (1839), p. 302, tab. 89; Willk. et Lange, Prodr. fl. hisp. II (1870) p. 33; Nyman, Conspect. fl. europ. (1879), p. 388 et Suppl. (1889), p. 1745 Gandoger, Flora Europe, XIII (1887), p. 183; Rouy, Suites à Fl. de Fr. de Gr. et Godr., fasc. 2 (1890), p. 79 (1); Gautier, in Bull. Soc. bot. fr., XXXVIII (1891), sess. extraord. à Collioure, p. XV; H. et A. Marcailhou-d'Ayméric, in Rev. de Bot. (Tou- louse), tome X (1892), pp. 675-680; Gandoger, in Bull. Soc. bot. Fr., XXXIX (1892), pp. 315-320. — Exsicc.: Bourgeau, PI. d'Esp. (1851), n° 1247; Huter, Porta et Rigo, Îter hisp., I (1879), n° 438 et IHT (1891), n° 556 ! C. Pelouses et éboulis siliceux des z. alp. et nivale. Juillet- Septembre suivant l'altitude. Nos exemplaires (plus de 30 localités) ont été récoltés de 1850" (pelouses de Puymaurens vers le plan incliné de la Llatte) à 2828", Et.-maj. (sommetdu pic Pédroux Sud) et principalement dans les montagnes : de l'Hospitalet et de la Solana d'Andorre (sommet de la tose de Pédourés, sommet du pic d'Albe, créte de la porteillette d'Albe, éboulis du bac de Sisca, sous les crétes du Siscarou, signal du Siscarou, pic de la Fontaine des Isards, port de Saldeu, pic des Padrons (2), crétes et éboulis des Padrons, vaillettes de Font-Nègre, pelouses et éboulis du pic de la mine de Puymaurens, schistes satinés du pic del Llauzié, prés du sommet, porteilles de Kerfourg et de Coume-d'Or, crêtes du pic et du signal de Coume-d'Or, éboulis du pic Pédroux du Sud, etc.), d'Orlu (pelouses sur le lac de Naguilles vers les clotes veis de E gn. Ra pee ne Rue te LP de {us Cote er La page 79 est celle du tirage à part de ce 2* fascicule. Rm itte té est citée par M. Rouy (F1. de Fr., VIII, p. 160), avec 9 autres de i Ariège, d'après nos spécimens édé i is il indi —— 0s sp ns possédés dans son herbier, mais il indique une orthographe vicie pour le pic des Padrons qu'il nomme pic de l'Espédon. " i ACADÉMIE. DÉ GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 299 du port d'En-Sur, pic d'Outxis, sommet du contrefort des Piques-Rouges, sur le lac de Beys, col et pic de Terrès, etc.) et de Mérens (sommet du pic d'Auriol, etc.). Elle est caractérisée surtout: par son péricline d'un pourpre foncé trés laineux et à poils d'un blanc verdátre (comme ceux de l'Antenna- ria carpathica Bl. et Fing.) couvrant entiérement le calice; par ses ligules larges, rayonnantes, compactes, à 2 ou 3 rangs, une fois plus longues que les fleurons du centre. qu'elles cachent entiérement à l'état sec de l'herbier ; par l'aigrette d'un beau blanc égalant le double de la longueur de l'achaine, etc Nous avons récolté aussi cette sous-espéce dans plusieurs localités de l'Andorre (Coma-Pedrosa, estanys Furcats, estany del Much, porteille dels Pessons, etc.) et des Pyrénées-Orientales (bords du ac de Lanoux, signal de Campcardos, etc.) mais presque toujours dans la zone nivale. Cette plante a été longtemps méconnue en France, avant les judi- cieuses remarques de M.G. Rouy, qui appela notre attention, pendant son séjour à Ax, au mois d'aoüt 1800, sur cet Erigeron dont il avait publié la premiére description en francais, sept mois auparavant, dans le 2* fascicule de ses Suites à la Flore de France de Grenier et Godron, avec l'indication de l'unique localité connue en France jusqu'à ce jour (1), nous avions cru que nos Pyrénées ariégeoises possédaient une sous-espéce voisine, l'E. uniflorus L.), et nous avions confondu sous ce nom, sur la foi du regretté Timbal-Lagrave, tous nos speci mens d'E. frigidus Boiss.! + En mai 1892, après une étude attentive et grâce à de multiples documents, nous avons publié, dans la Revue de Botanique (à Tou- louse), ou Bull. de la Soc. fr. de Bot., une note intitulée: L'Erigeron frigidus Boiss. dans les Pyrénées françaises. A la suite de Phisto- rique de la plante en question nous avons donné l'énumération des diverses et nombreuses localités d’où nous la possédions et avons conclu: « que l'Erigeron uniflorus L. est une espéce au moins i ( p * Eboulis alpins de la vallée de Carença, au sommet, près des lacs » (G. Gautier, in erb. Rouy). (2) Loc. cit. p.680. — Comme nous l'avons déjà fait remarquer, il est surprenant qu Bubani, dans son Flora prrenæa, 11,p. 264 ait méconnu celte plante et l'ait confon ue avec son Ti ia alpina. Au mois de mai 1894, nous avons eu la bonne fortune d'examiner ans l'important herbier de M. Saubadie, instituteur à Cazaril de Luchon et tes herborisants les plus ardents, tous les exemplaires d'Eriger lucre tomenteux, etc., étiquetés E. uniflorus et récoltés par lui dans le Pr région de Bagnères-de-Luchon, aussi exp gig br $ + uniflo ^ istai i s devaien — Paie har — WE a du apea a JI. Ab ri, pe. E qui erreur diverses localités pyrénéennes pour l'E. uniflorus: ports de Viella et d'Oo, T: r amd (d'après Lapeyrouse), Maladetta (d'après Lézat), Sierra de Nuria (d'après Colmeiro), rapporter ces diverses localités à l'E. frigidus! 300 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE avions fait part dé nos observations, nous écrivait : « J'ai soupçonné aussi ce. fait, et déjà en 1887, dans le tome XIII de mon Flora Europee, j'ai énuméré, comme appartenant à l’E. frigidus, trois loca- lités des deux versants frangais et espagnol des Pyrénées-Orientales, d'où je l'avais reçu sous le nom d'E. uniflorus » et il ajoutait: « Un nouvel examén fait sur votre demande des autres sujets pyrénéens dé mon herbier (Monné, pic de Gabisos, pic-du-Midi de Bigorre, etc.) iden- Veleta dans la Sierra-Nevada, en Andalousie (1),le 12 juillet 1878, par le Prof" Hegelmaier et le 1e" août 1879,par MM. Huter, Porta et Rigo, et distribués par eux dans leur Iter hispanicum, 1, sous le n° 4381!» A la séance du 22 juillet 1892 de la Société botanique de France, M. Malivaud a donné lecture d'une Note sur l'Erigeron frigidus. Boissier, par M. Gandoger, qui a été publiée dans le Bulletin de cette Société, tome XXXIX, pp. 315-320. L'auteur résumait notre travail et considérait l'E. frigidus comme une forme ou méme une Simple váriété de PE. uniflorus, avec l'indication de diverses locali- tés del'Europe occidentale (Mont-Viso, Lautaret, Mont-Cenis, Sim- plon, entre 2500" et 2800"), ce qui a élargi notablement l'aire géo- graphique de cette plante, et dans une note ajoutée pendant l'impres- sion, il dit (I. cit., p. 320): « Lors d'un voyage que j'ai fait, en août dernier, à Ax-les-Thermes, j'ai vu dans l'herbier de MM. Marcailhou- — - d'Ayméric fréres, un grand nombre de localités ariègeoises de l'Eri- r geron frigidus- et j'ai pu étudier vivante cette espèce dans le massif du pic Carlitte (Pyrénées-Orientales) » ü Malgré les affirmations de M. Gandóger, nous avons constaté que M. Rouy, dans le tome VIII de sa Flore de France, publié en avril 1903, n'a pas indiqué les Alpes, même dans l'aire géographique de VE. frigidus et qu’il signale, seulement, pour la France, diverses loca- lités de l’Ariè ège d’après nous. et des Pyrénées-Orientales T M. Gautier et le Frère Sennen, De plus, il a classé avec raison l'E frigidus Boiss., comme sous-espéce de l'E. alpinus L. (sensu lato). : Quant à PE. uniflorus L. (2), comme nous l'avons déja soupçonné, . en mai 1892, et comme M. Gandoger l'a constaté aussi il n'existe pas dans les Pyrénées; cette assertion est confirmée pleinement paf M. Rouy, qui aprés avoir considéré (l. cit., p. 159), lE. uniflorus comme sous-espéce de l'E. alpinus l'indique seulement dans les prai- ries élevées des Alpes, en citant diverses localités des. départements Kw 2 ti) Les géographes ne sont pas d'üecórd sur l'altitude du Picacho de Veleta ; les meil+ eures cartes consultées par M. Gandoger varient pour cette altitude entre 32407 et 3350", : eut-être par confusion a avec le > Mulahacen, point culminant de toute la Sierra et qui atteint l'altitude de “ AN: rappell la province ppellerons que cette chaîne s'étend dans ła p e Grenade ( ndalousie d'Alham et fait parti du y st v Lid s. : à Baïza, sur une longueur de 150 kilomètres E v pois : (3), Il se reconnaît surtout à ses involuctes globuleux très À auras tout couverts dé 3 grisétres, n hac jamais. laineux ct à ses ligules à iur seul rang. : ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 301 des: Hautes-Alpes de la Savoie et de la Haute-Savoie. Nous rap- pelons en terminant que l'aire géographique de l'E. frigidus ne com- prend que la partie orientale de la chaine des Pyrénées et l'Espagne, tandis que celle del' E. uniflorus embrasse l'Islande, la Norvége arc- tique, le Groënland, la Laponie, l'Autriche-Hongrie (monts Karpa- thes) et la Suisse (Alpes du Valais, etc.). Treu 2. — INULOIDÉES Benth. et Hook. Gen, pl., H, p. 180. Filago (Tournef.) L. Section I. — Girora (Cass.) Gr. et Godr. FI. de Fr., II, p.191. 535. — F, germanica L.; Gnaphalium germanicum Willd. Sp. pl., III (1800) p. 1894 ; Gifola vulgaris Cass. Bull. Soc. phil. (1819) p- 143; Gifola germanica Rchb. fil. Ic. fl. germ., XVI (1854) p. 26, t. 54, f. t et 2. Var. « lutescens Gr. et Godr. F1, de Fra II, p. 191; F. lutes- cens Jord. Obs. pl. crit., fragm. 3, p. 201, t. VII £. B.; Rchb. f., L cit., f. 2. — Exsicc. : Soc. dauph., n° 21 15.et bis. AC. Bords des chemins, champs cultivés, fossés des terrains sablonneux, surtout granitiques dela z. inf. — R. dans la z. subalp. — Juillet-Septembre. Nos exemplaires ont été récoltés de 700" (fossés de la gare d'Ax)à r145" (bords de la route de Pointe-Couronne prés du 5e kilom.) et principalement aux environs d'Ax (route de Pet- ches, ancien chemin de Quérigut, etc:). | Plante couverte d'un tomentum blanc-jaunátre (1): folioles de l'involuere ordinairement rougedtres au sommet ; feuilles FRED. Var. B canescens Gr. et Godr., l. cit. ; F. canescens Jord. 1. cit., f. A. ; Rchb. fil., L cit., f. 1.— Exsicc. : Soc. dauph., n** 1685 et 2114. i T C. Fossés, lieux incultes, bords des routes, etc., des terrains argileux ou siliceux de la z: inf. — Juin-Septembre. (1) Cette plante dévient jaune en herbier, à la site de l'intoxicátion par une solution | alcoolique de sublimé corrosif ou d'arséniate de soude. i j boda 302 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Nos exemplaires ont été récoltés aux alentours de Savignac (fossés de la plaine, etc.) et d'Ax (route de Pointe-Couronne, route d'Orgeix, route de l'Aude, etc.). Plante couverte d'un tomentum blanc-grisátre, folioles de l'invo- lucre páles au sommet ; feuilles aiguës, ondulées. 536. — F. spathulata Presl, Del. Prag., p. 99; Jord. Observ. pl. crit., 3, p. 199, t. VII, f. G ; Gifola spathulata Rchb. f., E cit, f. 35 F. Jussiæi Coss. et Germ. Illustr. fl. Paris, t. XXVI, f. A. — Exsicc. : Soc. dauph., n» 830. AC. Champs cultivés, lieux humides des terrains siliceux, plus rarement calcaires, dans les z. inf. et subalp. — Juin- Août. Nos exemplaires ont été récoltés de 670" (lieux sablonneux de la plaine de Savignac) à 1080" (vieux chemin de Quérigut, en face de la forge d'Ascou) et principalement aux alentours d'Ax,. et de Tignac (chemin de Maley, rochers calcaires au tournant des Barguérasses, etc.). Cette plante se reconnait aux caractéres suivants: Tige étalée, rameuse, dichtome presque dés la base et à rameaux flexueux diva- riqués ; feuilles oblongues-ovales ou spatulées couvertes d'un tomen- tum soyeux-blanchátre ; glomérules composés de 8-15 capitules et entourés de bractées oblongues étalées ; péricline à 5 angles aigus trés saillants et à folioles longuement cuspidées, à pointe subulée, jaunâtre, Sous le nom de F. germanica, les auteurs anciens çonfondaient trois plantes (F. lutescens, F. canescens, et F, spathulata) qui ont cependant des caractères différentiels assez nets et qui ont été bien distingués par A. Jordan l.; cit, en 1846, mais à l'exemple de Grenier et Godron, l. cit., de Reichenbach fils, l. cit., et de la plupart des auteurs modernes, nous n'avons considéré les deux premiéres que comme de simples variétés du F. germanica, et la derniére rns: une espèce distincte, ayant des caractères nettement tran- ches. Section 1I. — Ostia (Cass.) Gr. et Godr. 1. cit., p. 192. 537. — F. arvensis L.; Oglifa arvensis Cass. l. cit., p. 1435 Rchb. f., 1. cit., t. 55, f. 2. — Exsicc. : Soc. dauph., n° 828. ACADÉMIE.DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 303 C. Terrains sablonneux, lieux arides de la z. inf. — Juillet- Octobre. Champs de la plaine de Savignac ; plateau de la gare d'Ax, etc. 538. — F. minima Pers. Syn., II (1807) p. 422; Fries, Novit. fl. suec., éd. 2 (1828) p. 268; F. montana DC. Prodr. VI (1837) p. 248, non L. ; Oglifa minima Rchb. f., l. cit., t. 55. f. 1. — Exsicc. : Soc. dauph., n? 829. C. Lieux arides, champs, prairies sèches, rochers, bruyè- res, etc., des terrains siliceux ou sablonneux, dans la z. inf. — Juin-Septembre. Nos exemplaires ont été récoltés aux alentours de Perles (ro- chers du chemin d'Unac, etc.), de Savignac (rochers du pas étroit, mouilléres sur le ravin d'Eychenac, prairies de l'Esqui- roulet et de Malazéou, etc.) et d'Ax (bosquet Clauselles, route de l'Aude, En-Castel etc.) (1). Var 8. supina Rouy Fl. de Fr., VIII., p. 176; var. pros- trata Lec. et Lam. Cat. rais. pl. centr. Fr., p. 222; F. mon- tana B. supina DC., I. cit. AR. Terrains granitiques ou schisteux de la z. inf. — R. dans la z. subalp. — Juillet-Septembre. Le Castelet, bords des chemins (6607) ; environs d'Ax: route de Petches, prés de la métairie du Loubail (860") et bords de la route de Pointe-Couronne, à Colmajou, (9357); montagnes d'Ignaux, pelouses du pla de la Garde (15007). Tiges couchées ou étalées, trés rameuses, courtes, à glomérules nombreux et rapprochés. Section III. — Locria (Cass.) Boiss. Fl. orient., II, p. 248. 539. — F. gallica L. ; F. filiformis Lamk. FI. fr., I, p.61; Logfia subulata Cass. Dict. Sc. nat., XXVII (1823), p. 116; Logfia gallica Coss. et Germ., in Ann. Sc. nat., série 2, XX, P. 290, t. 13, f. A, un; Rchb. f., Lo cit., t. 56, f. 1. C. Champs, rochers et pelouses séches des terrains siliceux de la z. inf. — Juin-Août. | Environs de Perles, de Savignac et d'Ax. (1) P. Bubani, FI. pyr., IL, p. 205, dit au sujet de cette espéce pe nomme Filago minor : * Legi in Pyr. auriger. ad Ax, diebus 23, 24 jul. 1840 Hau o ous Te pis EX 304 -~ ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE e Antennaria Gartner 540. — A. dioiea Gærtn. Fruct. et sem. pl., II, p. 410, t. 167, f. 3; Gnaphalium dioicum L. CC. Pelouses, prés secs, bruyéres des terrains siliceux, plus rarement calcaires ou schistoso-calc., dans les z. subalp., alp. et niv. — Juin-Septembre. .Nos exemplaires (plus de 50 localités!) ont été récoltés de 1360" (éboulis calcaires de la Coste-aurane sur le village de Prades) à 2690m (sommet du pic N. d'Ortafa, sur la Solana d'Andorre) et principalement dans les montagnes d'Ax, d'Ascou, de l' Hospitalet, de Mérens, de Montaillou, d'Orgeix, d'Orlu, de Prades, de Savignac et de Vaychis. Cette espèce, à souche rameuse, couvre de longs espaces sur le sol et produit un bel effet surles pelouses de nos montagnes, par ses fleurs mâles, blanches, à capitule court, arrondi, et ses. fleurs femelles, d'un rose plus ou moins vif, à capitule étroit, allongé. Les feuilles inférieures de nos multiples exemplaires sont plus ou moins blanches-tomenteuses sur l'une ou les deux pages ; de plus, nous avons observé de nombreuses transitions entre les feuilles plus ou moins grandes, plus ou moins vertes en dessus et plus ou moins tomenteuses sur les deux faces. Cette derniére variation constitue la var. B. borealis Camus, Bull. Soc. bot. Fr., XXXVIII (1891) p. 351, que son auteur a ainsi caractérisée : « Feuilles, au moins les infé- rieures, tomenteuses-blanchátres sur les deux pages et souvent (mais pas toujours |) plus petites que dans le type ». Le nom de borealis donné à cette variété ou mieux sous-variété nous parait impropre, la plante croissant à toutes les expositions N. et S., dans les zones subalpine et alpine des Pyrénées; celui de S.-var. concolor lui con- viendrait mieux. Nous avons remarqué que les sujets récoltés dans um terrains cal- caires ou schistoso-calcaires étaient les plus tomente ; Les capitules de l’Antennaire dioique, vulgo Pied-de- Chat, sont béchiques et adoucissants; ils entrent dans la composition des quatre espéces pectorales (1). On cultive quelquefois, dans les jardins et les parterres, l'Immortelle blanche (Ant. margaritacea R. Br., Gnapha- argaritaceum L.), originaire de l'Amérique du Nord, dont les — capitules blancs trés nombreux sont en corymbe rameux et linvo- lucre est à folioles obtuses petaloides, d'un blanc argenté, pos longuement les aigrettes dans les fleurs máles. : () Les trois autres espèces pectorales sont : le coquelicot, là mauve et le tussilage: ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 305 541. — A. carpathica Bluff et Fingerh. Compend. fl. germ., éd. 2, vol. II (1838) p. 351, n°2 (1); Gnaphalium alpinum Vill., Lap., non L. ; G. carpathicum Wahlbg. FI. Carpat. (1814) n? 843, p. 258, tab. 3 ; Rchb. fil. Zc. fl. germ., XVI, t. 60 f. 4 et 5 — Exsicc.: Soc. dauph., n° 3357. = AC. Débris schisteux, granits émiettés de la z. niv. — R. dans la z. alp. — Juin-Septembre. . Nos exemplaires (17 localités) ont été récoltés de 2240 m. (couilladous de Balboune, en face du Roc-Blanc) à 2852 m. Et.-maj. (signal de Lasqueille ou pic occidental de Font-Négre), et principalement : dans les hauts massifs schisteux du Siscarou, d'Ortafa, du mont Maya, de Puymaurens, du pic Pédroux Sud, etc., et dans les massifs granitiques de l'Albe, de Camp- Ras, du cirque de Font- Négre, etc. C'est une plante non traçante et à souche non rameuse, dont les feuilles lancéolées ordinairement blanches-tomenteuses sur les deux pages, ressemblent à celles du Leontopodium alpinum Cass. (Ant. Leontopodium Geertn.) ou Etoile des glaciers (en allemand Edelweiss), ‘que nous avons vainement recherché dans notre circonscription flo- rale; sa tige est simple, cotonneuse, pourvue de 3.6 capitules de fleurs d’un blanc sale, en bouquet serré; les folioles du périclime sont brunátres ou livides sur le dos, scarieuses-blanchâtres au som- met, les extérieures lancéolées, les intérieures aiguës, linéaires- oblongues. . : ous avons aussi récolté cette intéressante espéce dans diverses localités granitiques de la zone nivale : en Andorre (porteille dels Pessons, (2750 m.) etc.), et dans les Pyrénées-Orientales (cirque des Fourats (2450 m.), signal de Campcardos (2914 m. Et.-maj. (2). L'Antennaire des Carpathes peut être employé aux mêmes usages que l'Ant. dioique ou Pied-de-Chat, mais il n'est guére usité, comme béchique, que par les bergers de nos hautes montagnes. (1) Suivant Bubani FI. pyr, II, p. 198. — La plupart des auteurs M cina que ‘ne mentionnent pas l'édition de cet ouvrage où ‘a pa via FI CUM à : vob il: l w riu: . ü e Bluff e "LIS iu e P ei Z^ Blu, C.-G. Nees von Esenbeck et J.-C. Schauer ne comprend que 2 vol. in-12, publiés de 1836 à 1838. —, i ès le pic (2) C'est le 2* sommet le plus élevé du département des Pyrénées Orientales, spf A . de Carlitte (2921 m. Et.-maj.). AOUT-SEPT.-OCT. 1904. 3006 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Gnaphalium L. Section I. — EucnaraLium (DC. Prodr., VI, p. 222, pr. p.) Rouy, FI. de Fr., VIII, p. 183. 542. — G. luteo-album L. ; Rchb. fil. Jc. fl. germ., XVI, t. 57, f. 1 — Exsicc. : Soc. dauph., n? 2116. C. Fossés sablonneux et lieux humides des terrains siliceux, dans les z. inf. et subalp. — Juin-Octobre. Nos exemplaires ont été récoltés de 660 m. (fossés de la route nationale, en face du village du Castelet) à 1380 m. (vallée de la Lauze, bords du chemin sous Montmijà) et principalement aux alentours d'Ax et des villages d'Ascou, de Vaychis, etc. Nous avons constaté, comme le fait si justement observer Lamotte (Prodr. fl; pl. centr., p. 418 du tirage à part), que cette espéce est sporadique dans plusieurs localités : « Elle croit en abondance dans unlieu donné pendant nn an ou deux, puis elle disparait et ne s'y montre de nouveau qu'aprés plusieurs années ». On la nomme vul- gairement Immortelle des marais. 543. — G. uliginosum L.; Rchb. fil. Icir., t. 57, f. 2-3. —— Exsicc. : Soc. ét. fl. fr.-helvét., n° 403. — AC. Fossés, lieux humides à demi-desséchés, étangs, marais des terrains sablon- neux, dans les z. inf. et subalp. — Juillet-Novembre. Savignac, bords du canal du moulin, en face du ruisseau d'Eychenac (680 m.); Ax, talus de la route de Pointe-Cou- ronne, sur En-Castel (720 m.); Orgeix, bords de la route (810 m.) ; fossés de la route de l'Aude, prés de la Bordette (840 m.), et sous En-Rameil (890 m.) ; talus de la route de Pet- ches, prés de la métairie du Loubail (860 m.) ; laquet ou esta- gnol du plateau de Bonascre (1370 m.). Nos exemplaires se rapportent au type (a. incanum Neilr.; Gn. tomentosum Hoffm. ; Gn. uliginosum Walhlbg. non Gr, et Godr. (1)). Examinés à la loupe, ils ont les achaines glabres et lisses. Nous possédons aussi la sous-variété suivante qui s'élève méme dans la zone alpine et qui est ainsi caractérisée par son auteur : Plante naine (1-2 centim .) ; glomérules petits, 2-3, contigus. (1) Ee Gn. uliginosum Gr. et Godr. Fl. de Fr. 4h Lat p est le Gn, pilulare Wahlbg. Fi. lapp., p. 205 t. 13. Il a les achaines finement mur ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 807 S.-var. nanum Rouy, Fl. de Fr., VIII, p. 184 — R. Juillet- Septembre. — Estagnol du plateau de Bonascre (1370 m.), avec le type ; pelouses marécageuses de Montmijà (1400 m.), jasse du lac de Naguilles (1860 m.) . Section II. — Gawocuara Rouy, Fl. de Fr., VIIL, p. 185. 544. — G. silvaticum L.; Gamochæta silvatica Weddell Chloris andina (1855) I, p. 151. Nous ne possédons pas le type (Var. « rectum Gaud.; G. rectum Smith), mais seulement la variété suivante, qui est d’ailleurs com- mune dans toutes les régions montagneuses de la France : - Var B. nigrescens Gren. Fl. ch. jurassiq., p. 427. — Exsicc. : Soc. dauph., n° 3355. — C. Bois, bruyères, pâturages, escarpe- ments, etc., des terrains siliceux, très rarement calcaires, dans les z. subalp. et alp. — R. dans la z. niv. — Juillet-Septembre. Nos exemplaires (18 localités), ont été récoltés de 1020 m. (bords de la route de l’ Aude, entre Ascou et l'ancienne forge), à 2650 m. (pentes méridionales du pic d'Albe, surle vallon du Sisca) et principalement dans les montagnes : d'Ax (pelouses du chemin forestier de Bonascre à Manseille, etc.), d'Ascou (vallon de Gabantsa sous le sarrat de Cazalinth, rochers calcaires de la croix de Pailléres, etc.), de l'Hospitalet (pic de Sabarthés, pelouses de Puymaurens, ruisseau de Costo-Redoun, etc.), de Mérens (pelouses du lac de Couart, soula du Cargathi, pelouses de la cabane de la jasse Parade, etc.), d'Orgeix (vallée latérale, prés de la grande source du ruisseau des Cirarols, etc.), d'Orlu (bords du lac de Naguilles, pelouses de la cabane de Mourtés, etc.), de Prades et de Montaillou (fontaine et bois du Drazet, fontaine del Taillé, etc.). Cette plante est bien caractérisée : par sa tige PT élevée Le décim., suivant l'altitude où elle croit) ; ses feuilles caulinaires lar- gement lancéolées linéaires, décroissant de longueur de la base au sommet ; son épi trés long et droit, à calathides rappr QUAM M M. péricline à folioles bordées de brun. pus Nous n'ayon: pas observé dans notre circonscription la S.-var. € ef Petanum Willk, Prodr. fl. hisp., II, p. 62, que l'on reconnait à -var. car- 308 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE taille plus basse, à sa grappe courte et à ses feuilles plus velues, lanugineuses même en dessus 545. — G. norvegicum Gunner, F7. norveg. II: (17225 p. 105 ; Rchb. fil. Jc. fl. germ., XVI, t. 58 f. 2 etauct mult.; G. fuscum Lamk. Dict., II, p.757, non Scop. ; G. silvaticum, B. fuscatum Wahlbg. FI. Carpat., n° 845 ; Gamnchæta norvegica Grenier, Fl. ch. jurassiq., p.427. — Exsicc.: Soc. dauph..n*2117. AR. — Pelouses et éboulis des terrains siliceux dans les z. alp. et niv. — R. dans la z. subalp. — Juillet-Août. Bois du clot Baillar, pelouses sous le col de Peyre-blanque (1500 m.) ; pelouses de l'estagnol de la Baouzeille du Tarbézou (1850 m.); éboulis du pic des Liauzés, versant d'Orlu (2150 m.); bords de l'Ariége, naissante sur le lac de Font-Négre (2320 m.) et vaillettes de Font-Négre (2430 m.); pelouses escarpées du pic dé Rulle (2650 m.). Se distingue bien de l'espéce précédente, d'aprés Reuter (Cat, pl. vascul. env. Genéve 2* édit. p. 112): par son épi plus court et plus épais, ordin:irement penché, par ses involucres plus foncés à écailles inté- rieures oblongues-elliptiques, par ses feuilles caulinaires moyennes plus larges que les radicales, linéaires-lancéolées munies de trois ner- vures et longuement atténuées en pétiole, et nous ajouterons : par son tomentum plus épais. ? Var. B. nanum St. Lager, Et.de fl., p. 449 (excl. syn. Koch); G. silvaticum 8. pumilum Gaud. FI. helvet., V, p. 244. RR. — Juillet-Août. — Pelouses de la jasse de Lédranou, sous le col de Beil (1870 m.) ; pic de l'Estagnas, versant des Bésines (2350 m.). Nos spécimens paraissent se rapporter à la description de cette variété donnée par M. Rouy, dans le tome VIII de sa Flore de France, pp. 186 et 187, mais non indiquée dans les Pyrénées par cet auteur ; un de nos sujets a été vu par M. Arvet Touvet. Section III, — HowarorHEca Endl. Gen., p. 447- 546. — G. supinum L. ; Omalotheca supina Cass, Dict. SC. nat., LVI (1828) p. 218. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 309 CC. Pelouses et pâturages humides des terrains granitiques dans les z. subalp. alp. et niv. — Juillet-Octobre, suivant l'alti- tude. Nos exemplaires (plus de 20 localités), ont été récoltés de 1854 m. Et. maj. (bords du lac de Naguilles) à 2500 m. (versant oriental de la porteille de Madidès) et principalement dans les montagnes d'Ascou, d'Ax, de l'Hospitalet, de Mérens, d'Orlu et de Savignac. . Cette espéce minuscule et stolonifére, à feuilles d'un vert-cendré, très courtes, atténuées à la base, à tige de 3-6 centim., grêle, flexueuse, à fleur d'un blanc sale, en petits bouquets serrés dans une capsule brune et dont l'ensemble constitue une grappe plus ou moins lâche, abonde sur les pâturages de nos montagnes, surtout dans les sols granitiques durant tout l'été; mais la variété suivante trés cespiteuse, à tige monocéphale presque nulle et ordinairement plus courte que les feuilles qui sont plus largement linéaires, nous parait spéciale aux terrains schisteux ou calcaires : Var. B. subacaule Wahlbg. Fl. lapp.(1812), p. 402; var p. pusillum Willk.et Lge., Prodr. fl. hisp., IT (1870) p, 63; Omalo- theca supina 8. subcaulis DC. Prodr., VI (1837) p. 245 — Ex- sicc. : Bourgeau, PI. Esp., n° 1851 et 1241. C. Pâturages des terrains schisteux, schistoso-calcaires ou calcaires, dans les z. alp. et niv. — Juillet à Octobre, suivant l'altitude. Nos exemplaires (15 localités) ont été récoltés de 1895 m. (pelouses de l'estagnol des Cloutels sous le pic Espaillat) à 2445 m. (pelouses du signal de la Birado, dominant, à l'E., le lac Bleu du Nagear) et principalement dans les montagnes : d'Ascou (crête calcaire de Paillères, plateau de Pailléres vers le Roc de l'Orry et sousle Roc de la Maoure, pelouses schis- teuses sur l'estagnol de la Baouzeille du Tarbézou, col de Légue, etc.), d'Ax (pelouses schistoso-calcaires du Cassou, sous le Saquet, et jasse de l'Orry du Saquet, etc.), d'Orlu (en mon- tant de la cabane de Mourtés à la Pique-Rouge, pelouses du vallon d'Eychounzé, du lac inférieur des Peyrisses, du lac de Beys, etc.), de l Hospitalet (pelouses schisteuses sous le porte du Siscarou, etc.) et de Mérens (orry de Soula-Couloumé. etc.). 310 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Helichrysum Gærtner (sub. Elichryso). 547. — H. Stæchas DC. F1. fr., IV, p. 132; Gnaphalium Stæchas L. RR. — Août. — Talus de la voie ferrée au pas étroit du Caste- let, en aval dela plaine de Savignac (665). Nos exemplaires paraissent se rapporter à la var. rigens Jord. et Fourr. (pr. sp.) Brev. pl., fasc. 2, p. 63, dont ils ont la plupart des caractéres. Cette plante serait-elle seulement adventive en cette localité ? Nous savons qu'elle s'y est bien propagée, mais nous l'a- vons inutilement cherchée à une altitude plus élevée dans la zone inférieure de notre circonscription. On cultive dans quelques jardins et parterresd'Ax : VH orientale Tournef. (Gnaph. orientale Sibth. et Sm.), vulgo Eternelle, Immor- telle jaune, plante vivace sous- frutescente, indigárie de l'ile de Candie à capitules assez petits et à fleurs d'un j jaune citron, et aussi deux Helichrysum, l'un Eis Me l'autre vivace, originaires de l'Austra- lie, PH bracteatum Willd., à involucre d'un jaune d’or, plus rare- ment blanc et VH. darum Benth., à fleurs blanches, rosées exté- rieurement, etc. Inula L. 548. — I. Conyza DC. Prodr., V. p.464; Conyza squar- rosa L. ; Rchb. fil. Ic. fl. germ., XVI, t. 32, f. 2. AC. Lieux arides et pierreux, fossés, talus, bords des chemins des terrains siliceux ou calcaires dans les z. infér. et subalp. — Juillet-Septembre. Nos exemplaires ont été récoltés de 660 m. (fossés du village du Castelet)à 1355 m. (col de Marmare, talus de la grand'route) et principalement auxalentours d'Ax (ruines du Castel-Maü, etc.). Var $ lanceolata Grognot, ap. Carion, Cat. pl. Saóne-et- Loire, p. 164. RR. — Aoüt. — Bords du chemin de Perles à Unac pen m.). . Cette variété est caractérisée parses feuilles plus allongées, lan- céolées, plus minces et moins velues à la page inférieure, Nous l'a- vons aussi récoltée sur les limites de notre UNT dans les fossés de la grad ronte près du village de Causso ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 311 L'Inule Conyze est aromatique, amère et excitante. On l'a em. ée comme vulnéraire et emménagogue, mais elle est peu usitée aujourd'hui. Jadis, elle jouissait d'une grande réputation pour la guérison des maladies de la peau et en particulier de la gale. L'odeur aromatique et agréable de cette plante se développe surtout quand on la froisse entre les dgigts. Pulicaria Gortner. 549.— P. antidysenterica Goertn. Fruct. et Sem., 1 1, p. 461; Inula dysenterica L. CC. Juillet-Septembre. — Lieux humides, fossés, bords des chemins dans les terrains siliceux dela zone inférieure (route de Vaychis, etc.), surtout aux alentours d'Ax (route de l'Aude, route d'Orgeix, etc.). La Pulicaire antidysentérique, vulgo Herbe de Saint-Roch est employée contre le flux de sang, comme astringente; elle est citée par Linné, Fl. suec., éd. 2 (1755), p. 294, comme ayant été utile pour combattre avec succés une dysenterie épidémique, mais son nom spécifique, exprimant une idée contraire à ses propriétés, doit être corrigé comme l'a fait justement observer P. Bubani (Fl. pyr., M, P.2 47). Son odeur, parait-il, éloigne les puces d’où le nom de Pulica- ria donné au genre. ; . Obs. — Dans quelques jardins et parcs nous avons observé comme plantes cultivées appartenant au genre Dahlia deux espèces, origi- naires du Mexique, le D. coccinea Cav., à fleurs d'un rouge sombre velouté etle D. variabilis Desf. qui varie à l'infini par la couleur et la forme de ses fleurs toutes ligulées ou toutes tubuleuses. Tribu 3, — BIDEN TINKES Lessing, Syn. p. 229. Bidens L. - 550. — B. cernuus (1) L.; Rchb. fil. Jc. fl. germ., XVI, t. 50, f. 2 etauct. Aie Var. « genuinus Rouy F1. de Fr. VIII, p. 217 — Exsicc. : Billot. FI. Gall. et Ger., n° 2087. | | le mieux justifié, nous avons ado, té (1) Conformément à l'usage établi et qui nous parait la desinence masculine pour le genre Bidens. 312 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE AR. Lieux marécageux de la z. inférieure — Juillet-Septembre. Le Castelet, marécages du vacant communal de la fontaine, prés du Lagal (6607); Orgeix marécages de la prairie commu- nale, en amont du village (8109) ; Orlu, lieux marécageux du vacant communal de Las Escoumeillés, en aval du village (8207). Var 6. minimus DC. Prodr., V, p. 595.; B. minima Huds. Fl. angl. p. 310. — RR. — Septembre. Orgeix, marécages de Bernadel, sur la rive gauche de l’Oriège et en face de l'église (805"). Tiges basses (10-20 centim.), gréles, monocéphales, à feuilles cour- tes, étroites et à calathidés petites. C'est en un mot la réduction du type dans toutes ses dimensions. 551. — B. tripartitus L.; Rchb. fil. Z. cit., f. 1. — Exsicc. : Soc. dauph. n» 5916. — AR. — Fossés et marais de la z. inf. Aoüt-Septembre. Marécages dela plaine de Savignac, prés de la voie ferrée (6707); Savignac, fossés de la route nationale prés du presby- tère et au Couzillou (675m); fossés de la route de Petches près de la métairie du Loubail (860"). Nos exemplaires se rapportent au type. (Var. a, genuinus Rouy, Fl. de Fr., VIII, p. 218). Cette plante possède des propriétés stimu- lantes apéritives et diurétiques, Sa décoction colore la laine et le lin en jaune. Obs. — On rencontre parfois à l'état subspontané autour des habi- tations l'Helianthus annuus L. Hélianthe annuel, cultivé sous le nom de Tournesol, Soleil, comme plante d'ornement et dont les achaines oléagineux sont recherchés par les oiseaux, et PH; tuberosus L. vulgo Topinambour, plante originaire du Brésil qui est cultivée dans quel- ques champs sablonneux pour la nourriture des bestiaux. On cultive aussi comme plante d'ornement dans les jardins l'H. multifforus L. vulgo Soleil vivace, originaire de l'Amérique boréale et d'autres belles espéces américaines appartenant aux genres voisins. Nous citerons entre autres : Coreopsis tinctoria Nutt., C. diversi- folia DC, C . lanceolata L., C. coronata Hook.; Zinnia elegans Jacq., Z - verticillata Andr., Z. multiflora L.; Chrysostemma trip- teris Less., etc. j ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE : 343- Trist 4. — ANTHÉMIDÉES Cass. Opusc. phyt., II, p.61. Anthemis L. (pr. p.) (1) Section I. — Cora Boiss. Fl. orient., III, p. 278. 552. — A. Triumfetti (2) All. Misc. taur. (1759)ex Fl. ped. (1785) I, p. 187; Cota Triumfetti. Gay, ap. Guss. Fl. Sic. syn. , IT, p. 867. Nous ne possédons pas le type mais la variété suivante : Var. 8 canescens Rouy, FI. de Fr., VIII, p. 230; A. canescens Brot FI msu. Lopo3os A pyrenaica Schultz-Bip., in Oesterr. Woch. (1864), p. 104 — Exsicc. : Soc. dauph., n? 5921. RR. — Juillet. — Bords de la route nationale, au lacet de Saliens, entre Mérens et l'Hospitalet (1260). C'est la seule variété qui croisse dans les Pyrénées; elle est plus velue que le type; ses feuilles ont les dents moins étroites et la cou- ronne membraneuse des achaines varie du tiers au quart de leur longueur. Section II. — EvawruENis Boiss. l. cit., p. 279. 553. — A. montana L. divisée par Gussone, dans son 88, en deux variétés minor et major. Quelques années plus tard, A. Jordan démembrait de l'A. montana un A. collina dans son Cat. hort. divion. (1848), p. 18 ct dé- nommait A. Gerardiana (dans ses Observ. sur plus. pl. crit., 7° fasc. (1849), p. 31) PA. montana type de Linné. Cette espéce linnéenne avait été sub d éces d -o Anthemis ont été revus par M. A. Le Grand, Fr > en mai 1 z des Observationes de ortu et vegetatione à à (1) Tous nos spécimen 02 rlantarum, ouvrage publié à Rome, en 108), i 3 rdin | d | sde à oni 1682. Quan Triumfetti passa à la direction du Jardin eg m plantes nouvelles. À la page 79, Triumfetti signale sous la ph candido, la plante que Allioni a dénommée A. Triumfettt, En 1759. 314 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE En 1852, Grenier et Godron dans leur Flore de France, vol. II, p. 155, ayant cru reconnaitre le type linnéen dans la forme à cala- thides petites, à péricline pâle, à teuilles dont les segments étaient trés étroits et à tiges trés gréles longuement nues au sommet, etc., avaient remplacé la var. minor Guss. par celle de Linnæanna en lui donnant une synonymie parfois inexacte mais reconnaissaient avec raison dans la var. major Guss. le type décrit par de Candolle (F1. fr.) sous le nom d'A. montana. Cette manière de voir avait été adoptée par la plupart des botanistes phytographes jusqu'au jour oü M. Rouy a démontré dans le tome VIII de sa Flore de France que « cette espéce polymorphe comprenait dans la flore frangaise deux Sous-espèces auxquelles il n'est pas possible d'aprés les descriptions, les synonymes et l'habitat cités par Linné, d'attribuer le nom d’4. montana L. plutôt à l’une qu’à l'autre ». Nous possédons dans notre circonscription les sous-espèces et variétés suivantes : Subspec. I. — A saxatilis DC. Syn. fl. Gall., P. 291; À. mon- tana L. var. minor Guss. Syn., II, p. 487; A. montana vera Linnaei teste Gay ! ap. Guss. l. cil., p. 868. Var. « Gerardiana Rouy, l. cit. p. 232 ; A. Gerardiana Jord. Obs: pl. crit., tragm. 7 (1849) p. 31; A. montana « Linnæanna Gr. et Godr. FI. de Fr.. II (1852) p. 155 (pr. p.). — Exsicc. : Soc. dauph., n° 2924. R. — Rocailles, pelouses sèches des terrains siliceux dans les z. alp. et niv. — Juillet-Septembre. Débris rocheux sur les pelouses du col de Beil (21509) ; haute vallée du Nabré, rochers de la jasse de Madidès (2 160) ; planels de Camabillo, prés du mont Maya (2630), La tige est longuement nue, grêle ; le péricline ordinairement om- biliqué à la base et les écailles pâles et avec une légère bordure brune ; les calathides assez petites; les feuilles à segments pinnati- partits et à lobes étroits, etc, Nous ne possédons pas la var. B. col- lina Rouy. l. cit. (A. collina Jord.). Subspec. Il. — A. carpathica Waldst. et Kit. ap. Willd. Spec. pl., III (1800) p. 2179; A. Pyrethrum Gouan Hort. ( s exemplaires du sarrat de Ribenfest ont les fleurs relativement petites et se rappro- chant de celles de l'A, Gerardiana Jord., mais doivent être rapportés cependant à l'A.carpa- ica W., et K., parce que les écailles sont fortement bordées de noir et si ce n'était le manque de pubescence-cendrée nous les aurions rattachées ubcinerea Rouy Fl. d e ` sà lavar. sub e Fr., VIII, p. 233 dont les calathides sont de grandeur médiocre (15-25 millim. de diamètre). ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 315 monsp. p.451,non L., A. montana DC. Fl. fr., IV, 3° édit. (1805) p. 207 et V (1815) p. 483; A. montana L. var. major Guss. Z. cit. — Exsicc. : Billot, Fl. Gall. et Germ., n° 1083. AC. Débris granitiques ou schisteux des z. alp. et niv. — Juillet-Septembre. Deuxième ressaut schisteux, en montant du vallon d'En-Gar- cias au pic de Sabarthés (2210) et sommet granito-gneissique de ce pic (2549" Et.-maj.); pelouses schisteuses sur la mine de Puymaurens, prés de la traverse du chemin d'Andorre (2250"); sarrat de Ribenfest sur la Solana d'Andorre (2300?) ; éboulis schisteux du vallon de Saint-Joseph, au lieu dit le Ce- mentiri(2380"); éboulis du pic de Puymaurens, vers le 1% pic oriental de Font Nègre (26007) et débris granitiques du 2° pic oriental de Font-Nègre (27809); schistes du port de Saldeu (2580") et crêtes schisteuses entre ce dernier port et le pic de la Fontaine des Isards (2650" alt. moy.) ; sommet du pic S. d'Or- tafa (2675m). : | La taille de cette plante et sa pubescence sont trés variables; les feuilles sont le plus souvent à segments plus larges et plus courts que ceux de PA. saxatilis ; les calathides sont ordinairement grandes (3-4 centim. de diamètre) (1) et le péricline est non ombiliqué, à fo- lioles scarieuses bordées de noir, etc. 554. — A. arvensis L. G champs, lieux incultes, bords de chemins, etc., de tous les terrains, mais ordinairement sur les sols siliceux, dans la z. inf. — AR. dans la z. subalp. — Mai-Octobre. Nos exemplaires ont été récoltés de 680" (Savignac, bords de la voie ferrée) à 1650" (bords du chemin forestier en aval du chalet de Manseille) et principalement aux alentours d'Ax (En- Castel, pelouses, du Castel-Maü, route de l'Aude, bosquet Clau- selles, ete. y, sata Lois. (4. niceensis Willd.) plante plus forte et dont les pédoncules sont, à la l La Camomille des champs, vulgo Fausse camomille est parfois mi illa) mais médicinales. 316: ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Section III. — Manvra Boiss. l. cit., p. 280. 555. — A. Cotula L.; Maruta Cotula DC. Prodr., VI, p. 13. Exsicc. : Billot, F7. Gall. et Germ. n** 1233 et bis. AR. Champs, bords des chemins, des fossés, etc., dans la z. inf. — Juin-Septembre. Bords de la route nationale au sommet de la cóte de Laucate (6607); champs de la plaine de Savignac (6709); vieux chemin du moulin d'Ascou, sur le village (9507), etc. La Camomille puante, vulgo Maroute, Camomille des chiens, est facile à reconnaitre : à ses paillettes linéaires, étroites et subulées dés la base, à ses achaines petits, tuberculeux et surtout à l'odeur forte et désagréable qu'elle exhale et qui s'accroit encore par le frottement. C'est un antispasmodique et antihystérique peu,usité. On cultive dans quelques jardins sous le nom de Camomille romaine une variété de l'Anthemis nobilis I.. (Ormemis nobilis Gay) à fleurons tous blancs, ligulés, dont l'usage est fréquent comme stomachique, contre les crampes d'estomac, les coliques et aussi comme vermifuge. Tous les Anthemis sont délaissés par les bestiaux. Obs. — Le Santolina CI issus L., vulgo Aurone femelle, plante amére, tonique et vermifuge, est cuisse dins quelques jardins d'Ax et de Savignac. Achillea L. Section I. — Prarmica ( Tournef.) G. et G. Fl. de Fr., Il, p. 165. 556. — A. Ptarmica L.: Ptarmica vulgaris DC. Prodr., VI, p. 23; Rchb. fil. Jc. fl. germ., XVI, t. 123. — Exsicc. : Soc. dauph., nos 3773 et bis. RR. Juillet. — Vallée dela Lauze, prairies marécageuses de Montmija ( 1400"). Subspec. — A. pyrenaica Sibth. (pr. sp.) in herb. L'Hérit. ex DC. FI. fr., 3e édit., IV, p.211; Ptarmica vulgaris p pubescens DC. l. cit. ; Pt. pyrenaica Nym. Conspect. fl. europ., p. 364.— Exsicc.: Soc. dauph., n° 1249 (Pyr.-Or.) legit A. Guillon (1877)- AR: Pelouses marécageuses, bords des torrents, etc., des ter- rains siliceux de la z. alp. — R. dans la z, subalp. —Juillet-Aoüt. VESTES d ; à M Ens ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 311 Pelouses de Puymaurens sous le plan incliné de la Llatte (1730"); plateau du col de Puymaurens (18807); vallée des Bésines, pelouses de la jasse Pujol (1990"); vallon d'En-Gar- cias, bords du ruisseau de ce nom (2170); coume d'Etang- Faury, bords de l'Oriége naissante sous le grand lac (2280°). Sur les confins de notre circonscription florale nous avons récolté ` dans diverses localités alpines de l'Andorre, des Pyrénées-Orientales et du Llaurenti (canton de Quérigut, Ariège), cette intéressante plante qui constitue plutót une sous-espéce qu'une simple variété de PA. Ptarmica et qui se distingue de celle-ci : par sa tige non angu- leuse, ascendante; ses feuilles d'un vert plus pále et fortement ponc- tuées excavées, non luisantes, les caulinaires sessiles, dentées en scie, moins longues, atténuées en pointe à partir seulement du tiers Supérieur ; ses capitules plus gros; ses ligules oblongues et sa pubes- cence plus abondante. Le Ptarmique, vulgo Herbe à éternuer, est sialagogue et sternuta- toire, mais peu usité. Les bestiaux ne le mangent pas. On cultive dans quelques parterres : l'A. multiplex Ren., à fleurs doubles, l'A. filipendulina, Lamk. originaire de l'Orient, l'A. lingulata Waldst. originaire de Hongrie, etc. Section IJ. — Mirzerouum (Tournef.) Koch, Syn., éd. 2, p. 372. 557. — A. Millefolium L. C'est une espèce qui varie beaucoup dans sa taille, sa glabrescence - Ou sa pubescence, dans la grandeur de ses calathides et la forme lâche ou compacte de ses corymbes, dans la couleur de ses ligules (blanches, roses ou purpurines) et de ses involucres, dans la largeur et la longueur de ses feuilles, etc. A ses dépens les auteurs ont cree diverses variétés reliées entre elles par des transitions oben Vu la difficulté de classer tous nos exemplaires nous avons dû pren- dre un sage parti et n'admettre dans notre circonscription que les variétés suivantes : Var. « genuina Gr. et Godr. Fl. de Fr., II, p. 162 et auct. CC. Lieux incultes, bords des chemins, pelouses sèches de tous les terrains dans la z. inf. — AR. dans la z. subalp. — Juin- Septembre. ae s Nos exemplairesont été récoltés de 700" (bords du chemin de 318 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Perles à Unac) à 16807 (pelouses de Manseille, vers Mateport) et principalement aux alentours d'Ax, de Savignac, etc. Nous rattachons au type tous nos spécimens à tige de 2 décimèt. et plus, ordinairement simple, pubescente à feuilles bipinnatiséquées et à segments trés nombreux, linéaires, mucronés, à capitules trés petits en corymbes terminaux plus ou moins compactes, à fleurons ligulés blancs, plus rarement d'un rose lilas quelquefois même pour- pré (1) et à limbe de moitié ptus court que l'involucre. Var. 8 humilior Marc.-d'Aym. in herb. AC. Pelouses, rochers et éboulis des terrains schisteux ou calcaires, plus rarement granitiques de laz. alp. — AR. dans la z. inf. — Juillet-Septembre. Pelouses de la forêt du Larguis (1630"); pelouses sur jé col de Surle (17307); pelouses près dela cabane de Baxouillade d'en-bas 1750") ; éboulis calcaires du Roc des Scaramus (17807) ; rochers schistoso-calcaires sur la rive droite du lac de Naguil- les, à la base du pic de Roque-Rouge (1870?) et rochers de la Malèze, sur le lac de Naguilles (1890); vallon d'En-Garcias (19509); pelouses au S. du col de Puymaurens, vers les mines de fer (1980?) et prés de la caserne des mineurs de Puymaurens (21407); en descendant de la jasse d'Auriol à celle du Traou- quet (20709); bords de l'Ariége,à la Jasse de Font-Négre (2080"); schistes du ruisseau à sec de Bouillido, sous le cap Melène (21707; vallon de Saint-Joseph, bac del Cementiri (2200™). C'est l'A. Millefolium réduit dans toutes ses dimensions par l'alti- tude, probablement aussi par la nature du terrain et dont la taille varie de 5 à 20 centim. de hauteur. Nous aurions dénommé cette variété, à cause de son habitat de prédilection : var. alpina mais (1) M. I. Maranne, étudiant ten pharmacie, eb le guru « er int. de Géogr. -18 2* année, n** 16 903 toutes les form chées à d rire L. donnent des à des fleurs de Ra a différente, blanches ou é é es i appuie sa : ur s t peu divisées et à div s dans un méme plan chez la var. alba et très divisées, ris caractéristique chez la var. rosea, mais comme le fait si judiciem- ment observer M. Léveillé a pP. 181 en note) qui a même observé, ans le Maine, la nuanc ce d'un pourpre très fonck, ces variations ne paraissent dues jusqu'à preuve contraire qu'à l'influence du terrain et de l'exposition précent ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 319 nous avons aussi voulu éviter toute confusion avec l'Ach. alpina. L (Ptarmica alpina DC.) qui n'a pas encore trouvé en France avec certitude (1) et qui appartient d'ailleurs à la section Prarmica. Var. v alpicola Beck, Fl. N.-Oesterr. p. 1119; À. alpicola Heimerl, ap. Beck, F1. Hernst., p. 257. — RR. — Août. Col de Puymaurens, fossés de la route nationale (1920"). Cette plante, rare chez nous, est cependant abondante dans les contrées voisines de notre circonscription; nous l'avons en effet récoltée : dans les Pyrénées-Orientales (La-Tour de-Carol, 1245"; val de Campcardos, 2140m), dans la Cerdagne espagnole (bords de l'étang de Puygcerda,1200m) et en Andorre (pont du rio Arinsall, entre Ordino et la Massana, 1320"). Nous la reconnaissons à sa villosité trés prononcée, à ses tiges de 2-5 décim., striées, à rameaux courts, à ses feuilles allongées, étroites faiblement auriculécs, à segments médiocres et surtout à ses cala- thides en corymbe dense, dont les ligules sont plus souvent rouges que blanches. d Avant de connaître la description de PA. alpicola Heimerl, nous avions confondu cette plante avec PA. sudetica Opiz, de la Silésie et des Alpes, qui est beaucoup plus élevée (7-9 décim.), à ner allongés, à feuilles caulinaires très grandes, etc. et qui né croit pas dans les Pyrénées, malgré l'affirmation de Timbal-Lagrave et Jean- bernat dans leur Massif du Llaurenti, p. 388 du tirage à part. L'Achillée Millefeuille, vulgo Herbe aux charpentiers, Herbe aux coupures, a depuis longtemps joui de la réputation populaire de pu les coupures; à cet effet on pilela plante pour l'appliquer en topique. Ses sommités fleuries sont améres, astringentes et aromatiques ; la décoction concentrée passe pour fébrifuge et méme antihémorra- gique. Ces propriétés sont exagérées. certain arôme et d'une faible astringence peut servir da! ces qualités sont requises Elle est broutée par les bestiaux. 558. — A. chamæmelifolia Pourret, Chlor. narb., in Mém. Acad., Toulouse, 1"° série, vol. IH (1788), P- 305; Rchb. fil. Te. . o m fl. germ., XVI, t. 132, f. 1. — Exsicc.: Soc. dauph., n° 3774» 3 RR. — Eboulis d'Aiguebonne, sur la route d Espagne et au pied du Roc de la Spélugue (1030 et 1040"). — Juin-Juillet. 1) Lapeyrouse d Hist. abr. pl. Pyr., P- 534, signale r4. rd à TIL Nourri d'apres Pourret. Ces indications sont erronées. D'aprés = sri ps Le guess P: 242, il a été indiqué dans la Haute-Savoie près o een ROUE GE à rie 320 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE RS TR E E ES remise té Pourret, l. cit., le décrit ainsi: « Foliis imis pinnatifidis pinnis supra decompositis linearibus, distantibus, villosis, superioribus sim- pliciter pinnatis ; corolle radiis albis, x ». Cette espéce présente plusieurs variétés que Lapeyrouse ( Hist. abr. pl. Pyr., p. 534 et in herb. sec. Benth. Cat. pl. Pyr 57) a éri- gées au rang J'espéces sous les noms de A. capillata, falcata et recur- vifolia. Nous possédons dans nos exemplaires les 2 variétés capillata et recurvifolia et les avons récoltées presque cóte à cóte dans l'unique localité que nous avons indiquée ci-dessus. La var. recurvifolia a les tiges basses (10-30 cent.) et gréles, les segments des feuilles linéaires, (2-4 décim.) que celle de la var. recurvifolia, à ses tiges droites, trés rameuses dans le bas et au rachis des feuilles supérieures, trés etroit, subfiliforme, à segments allongés, à ses corymbes pauciflores et pres- ‘que simples. Ces variétés sont réunies entre elles par des intermédiaires. Aussi avons-nous rapporté nos exemplaires au type, à l'exemple de Reichen- bach fils, dans ses /cones déjà cités, p. 68. Cet auteur indique r4. chamæmelifolia seulement à «in monte Pyrenzo orientali » et lui rattache comme synonymes les 3 variétés créées par Lapeyrouse. HE — À dorain L.; Hebb. Bl. Actifs t. 144: fs f pectinata Lamk. Dict., I, p. 28. — Exsicc : Soc. dauph., n° 2079 et bis. .. R. Eboulis et pelouses calcaires de la z. subalpine. — Jifillet- Août. Montagnes de Prades : pelouses du bois de Fontfréde, de ‘Prades (1260); éboulis calcaires du Roc des Scaramus (1750). Cette espèce est bien caractérisée par sa souche tortueuse-noueuse, sa villosité, ses feuilles petites, oblongues dans leur pourtour, à rachis entier etàlaniéres entiéres unidentées, ses ligules d'un blanc- jaunátre, 2-3 fois plus courtes que la péricline. : Nous l'avons récoltée sur nos confins dans les P yrénées-Orientales et aussi en Andorre, mais toujours sur le calcaire ou les schistes calcaires. Son odeur trés aromatique se développe surtout par $ frottement. Elle jouit des mêmes propriétés médicinales que cells de l'A. Millefolium. (1) P. Bubani, Fl. pyr., IL, p. 231, l'a aussi observée entre autres localitées, en Andorre: € Observavi... in superiore valle d'Andorra. ». í | | i (A suivre). Le Secrétaire perpétuel, Gérant du « Bulletin »: H. LÉVEILLÉ | Imprimerie de l'Institut de Bibliographie (Ancienne Maison Monnoyer). — 1V-1904 - Ouvrages offerts à la Bibliothèque Somes weeds of Iowa L. H. Pammez. 253 p. 109 ud Id. popular edition, L. H. PammeL. 178 p. 62 fi Un nouvel horizon paléontologique du Cantal, Pini MarTy. 24 p. 4 pl. Aurillac, 1904. (3 .Un piccolo contributo alla Flora micologica della provincia di Napoli, Lui61 Curino, 4 p. Mycological Bulletin, n? 15, W. A. KELLERMANN, 4 p. BE costaricensis nov. gen. et spec. D" H. Cunisr, 8 p. 1 pl. RD des Mic dapes. dans les phénoménes de digestion observés chez le Drasta rotundifolia L., EmıLe Lass£. Laval, Goupil, 1904, tort p. Nouvelle localité provençale de l’ Arceuthobium Oxycedri, J. OFFNER, 2 p. E EE $ z E An P dim — ——— Mouver:ent de l'Herbier De M. le D" J. Parackv, un lot d'espèces sud-américaines. L'Académie offre aux Auteurs des Tirages à part, à 235 exempiaires,sans réimposition ni changement de folios, : TARIF DES TIRAGES A PART . avec changement de pagination, n nouvelle mise sous presse, couvertures non _ imprimées sur papier de couleur, pliage et couture Les remaniements dans le texte sont comptés à raison de o fr. 65 l'heure. d PR | | ; X 200 Ex. NOMBnE DE PAGES asEx. | soEx. | 7SEx. | 100 Ex. | 150 Ex. | 200 e 1/4 de Lice cd pape... J Ef. ar l er | 7 8 tr. 50 |10 fr. 50 1/2 fe — 8 pag wy deci 6 tr. 1 fr 8 fr. 9 ir. 10 fr. 50 i T feuille eer. un is pàges..... TON D 1 ft. 50 [131ír. 25 | 15 fr. 17 fr. 50 [20 fr. _ Couverture imprimée : 50 ex., 4 fr.; 100 ex., 4 fr. 50; 150 €x., 5 i.a : 200 ex., 6 fr. nie Les auteurs doivent faire figurer sur leur manuser la m - tragea à part, avec ou sans pagination spéciale > e le E us - du Académie internationale de Géographie Botanique Directeur : M. L. CORBIÈRE, I &, 70. rue Asselin, Cherbourg (Manche). Ee. perpétuel-Trésorier: Mer H. LEVEILLE, €, 78, rue de Flore, Le Mans rthe). i poe a decisa : MM. Trets, LÉVEILLÉ, €}, Le GENDRE, £2, Kinc, A. ENGLER, M On eiii se precurer au Secr ja dec 2 | dipló me Vasa nt gravé pour l'Académie | x de 3 fra à Fri usée : n im L'Académie laisse aux auteurs la mao amabitité: ^ leurs opinions. Adresser mandats et communications au Secrétariat. DÉPOTS : Secrétariat-Rédaction Abonnement : 12 fr.; Le numéro : 1 fr 75, Rue de Flore, 7$ PARIS T — 35 MAN Jacques LecHevauier, Librairie médi- | LE MANS cale et scientifique, 23, rue Racine, | (Sarthe France) Ee Seine). + ^ J.-B. Barzuière et Firs, 19, rue Haute- |. feuille t i: NDRES W. ; Nos Collégues hors France peuvent | DULAU and E Seis booksellers, 37, Soho Squa T ons adresser leurs cotisations soit | William Wustet and Ce, 28, Essex | poste, soit PAYABLES AU Street, Strand NS, au COMPTOIR NATIONAL | BERLIN, 5. W. 46 Y HE xoxo BORNTRAEGER, Schóneberger- | D'ESCOMFTE, à la SOCIÉTÉ GÉNÉ- e, 17,8. Dépositaire soit [a E , ou au CRÉDIT LYONNAIS. magn ne et T'Autriche. O rg Ph. HriNsBERGER, 15, First Avenue. | OCCASION UNIQUE ILLUSTRATIONES PLANTARUM EUROPÆ RARIORUM - Auctore G. ROU Y soo (FRANCS AU LIEU DE 850 PORT EN SUS - P Pusage le recouvrement des cotisa- ns sera effectué M. M. TREUB DIRECTEUR DU JARDIN BOTANIQUE DE BUITENZORG (JAVA) DIRECTEUR DE L'ACADÉMIE INTERNATIONALE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE POUR 1903. Me. tr bw M AL V AMET ARS LC UNT 13e ANNÉE (3° Série) N° 180 NOVEMBRE 1904 IU IJ EE D DE L'ACADEMIE INTERNATIONALE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE RopoLPHE ÁMaNp PHILIPPI ANCIEN DIRECTEUR ET MEMBRE D'HONNEUR DE L'ACADÉMIE DÉCÉDÉ A SANTIAGO, LE 23 JUILLET 1904, A 8 HEURES 3/4 DU SOIR. ons la bonne fortune de pouvoir donner ici r dutobiog raphie de illustre et regretté savant, contenue dans une lettre intime qu'il.nous écrivait à l'occasion de son élection au eu à l'Académie: | Santiago, le 27 décembre 19or TRÈS CHER ET ILLUSTRE COLLÈGUE, Je ne veux Ps différer pres longtemps de vous dire que j'ai recu votre le are du 23 octobre et votre carte postale du 8 novem mbre dans laquelle vous m'anno die je suis $ démie deter ONST de Géographie botanique. sens vivement cet honneur si haut et siinesperé et je vous prie d'être l'interprète de ma Lus reconnaissance auprès des membres de l'Académie. J'espé M vous envoyer par le prochain courrier, la liste de mes HARI X, que vous me demandez. nfection de cette io m'a donné beaucoup de travail parce o L- 5c Le = E a 6 et © & ^ [n © NE am tega Ruiz et Pavon) ne pouvait appartenir à la famille des Laurinées et n'entrait dans aucune des fami illes. Do, puisque la plante dew. un ovaire triloculaire. i I » plu à M. Meisner dé. penser que j'avais mal examiné les u Le docteur Reiche a établi pour cet arbre une con ME. Jusqu'à présent, je n'ai pas trouvé dans mes papier 322 | ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Permettez-moi, Monsieur, de vous donner un précis de ma vie qui vous expliquera pourquoi mes travaux se rapportent à tant de branches diffé- i eu d n enfance 7 demi, étant entré à Berlin dansles études universitaires, j'ai déloavert pd aseri de miao bel nouvelles pour da Flore de la province de Brandebour Je désirais me vouer entièrement à ces études, mais mes parents n'avaient aucune fortune et 3l me fallut étudier une branche qui me donnerait de quoi vivre. Je choisis naturellement la médecine et me graduai, étant trés et ine ierit heur ermirent d'avoir de l'argent suffisant pour faire un voyage en Equip et passt six mois à Paris en vivant trés ément. ; voyage détermina mon sort. A Naples oú j'étais me rejoigni pe M. Frédéric Hoffmann professeur de géologie et M. Arnold Escher von Lind on Vous com prenez que j'acceptai Le voyage en Sicile dura, au lieu de six semaines, un an et demi. Les : deux Faire trouvaient tant de choses intéressantes à étudier! Nous vo mais, Fra pé de l'identité des Testacées vivant actuellement dans avec les fossiles des vastes terrains tertiaires de l’île, je me mis à étudier cette branche de l’histoire Wer telle: e fruit de mes études fut l'Enumeratio cr Siciliae cum v tium tum in tellure tevtiena Jossiliuim, ouvrage qui mérita l'approbation: de He boldt et des savants de Berlin et me valut du gouvernement la médaille d'or. iis avaitalors déjà aussi l'opinion que mes connaissances botaniques nt au-dessus du médiocre et Klotzsch me dédia un genre nouveau de È Madagascar et sur la côte orientale de l’Afrique australe opposée. Dans eser de de Candolle a en trouve décrites 1 ns re € ances économiques m’obligèrent d'accepter, en 1835, la place bro esseur d'histoire naturelle à l'Ecole ob idee de Cissel, capitale del "Electorat de Hesse. Mon salaire était trés modique, mais ayant épousé une cousine qui avait un bo ll fortune, je pouvais vivre et consacrer mon temps s libre à l'étude stacées. Les doubles que j'avais rapportés de la Sicile me pe ermirent de are d des re i avantageux et ma petite collection s'enrichitrapidement es exotique Deux ans plus t tard, e fus ama d'une Tesee mgnienie ey tou les médecins qui pour lui donner un nom déci t que vait être une phtisiedu larynx, ^ dian mes jeu étaient comptés , que cms vie pom rait tout i mre se prolonger ded un long séjourdans un tint plus tempéré q A Un petit héritage que ma fe emme venait de faire, et la bienveillance du ministère te avais s'acquis lestime, me ond mirent de réaliser le conseil ordant od | congé pour un an, avec c intien de mon traitement, ong q ai fut prolongé pour une s seconde ann ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 393 Je résolus de djs 'établir à Naples où l’on peut vivre avec peu d'argent: zd 2 RE Bel continuer mes études sur les Testacées et les étendre sur d’au nimaux de HR. En peu de temps. ma santé était si bonne que je pouvais faire un voyage à Palerme pour l'étude des animaux marins et parcourir à pied toute la Ca- Au australe en recherchant des plantes et des coquilles fossiles. A Naples tion du Mus m fis s Frédéric quiest maintenant mon successeur dans la Direction . . HJ . . . . . . . * . . . LI Li ” Cette résidence en italie me permit. de publier un second ‘tome de mon Enumeratio molluscorum Siciliae v 1848. Je ne m'étais jamais occupé de Ae] mais en conséquences des suites ue la Révolution en France avait produite en Allemagne, je fus entrainé i br icipalit a réaction ne se fit pas attendre. Le petit pays de Hesse fut inondé en 1850 par six mille soldats M et O9 crie e notre Auguste Sou- verain renversa la Constitution qui avait régi le pays depuis 1831. J'étais depuis peu directeur de l'Ecole e polytechnique, libéral "Ui et désirant vivement l'unité de l'Allemagne. Je n'avais rien à crain etos our ma €: sonne, mais j'étais dégoüté au plus haut degré des changem A venir. J'offris ma démission, je sortis du pays et quelque ip après) Pus en route ponr le le Chili. M ère cadet qui ied major dans l'armée du Chili et envoyé par so gou rnement e n Allemagne pour attirer des colons à cette République, et ui avait ach ne trf assez grande dans la province de Vald m'of. rit son administratio . Il yavait tout à taire, il n'y avait point de maisons mais seulement erp cabanes d'Indiens ; il n'y avait point de terrain dmm occupat bees éer, de eir uire des maisons, des chi lité. taie étant e m goüt, et Vespérdie avoir du temps pour m'oc- elle. 'étais dans ces travaux, quand le gouvernement du Chili m'offrit la use uvant confier la continuation des travaux de la terre à un jeune ingé- tiir qui m'avait accompagné au Chili J'acceptai cette proposition et je fis venir ma famille. Josh octobre 1853, jusqu'à la tin de 1896, j'ai été sans interruption à Nh téte uséum La edad et une iraüde s surdité, infirmité naturelleen mon áge avancé, m'obligéren demander ma retraite Néanmoins, je puis continuer mes / travaux p é générale était encore bon et que mes forces physiques et intellectuelles n'ont pas encore diminué SPEM DIETR Je c ue c'était evoir de Directeur du m de réunir les minéraux, les fossiles, les plantes, les animaux de ma ceste Patrie aussi complétement que possible, et trouvant que dans toutes cesbranches me " ` venaient des es pèces nouvelles, je me suis mis à étudier toutesces branc 5 pour pouvoir décrire et nommer ces espèces nouvelles (1). Cela vous expii- quera ro le nombre demes travaux estsi considérable et pourquoi ces travaux cip t si variés. j Pardonnez-moi si cette lettre est devenue si longue ; c'est un vice généra es pers a nnes Ais dig d'étre bavardes et veuillez accepter l'assurance de ma haute considération. Le très dévoué D* R. A. PnuiLIPPI. LOST (1) C'est par milliers que l'on compte les créations de l'illustre savant. 394 ' ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE NOMINATIONS cedi espe en date du 4 octobre 1904, sont nommés membres de l'Acad i ce MÉE, horticulteur-paysagiste, 5, ruelle Taillis, Alençon (Orne), présenté par M. L. Corbie T et Mgr. Léveillé. M. JEAN AEN étudiant à Saint-Florent-le- Vieil (Maine et-Loire), pré- zr ped Léveillé Dow (l'abbé). professeur au collège Notre-Dame, à Cambrai (Nord), eoe E Corbière et Mgr. Lé Le Directeur, L. CORBIÈRE. ÉLECTIONS !FnERE HÉniBAUD Jh., Nb | piste de l'Académie, lauréat do l'Institut de Brew membre honoraire de la Société botanique de Le bi recteur, L. ConnBiERE. En conséquence de cette nomination il y aura dem "s dst = à l'élection d'un membre titulaire et d'un membre corresponda Sont proposés comme Acidécieiens nue $ Eu. Boupier, Ch. CLarke, D* Grecescu, D* Scxinz. Comme Académiciens correspondan MM. D: H. CunisT, D' CLos, Aus. GEHE, Dr Girror. SEANCE DU 7 JUIN 1904 urs du pr E la correspondance, M. le secrétaire donne re oem lettre éret qui, s'occupant toujours des panachures des plantes, a o deux pieds d' m porrum dont l'un à la feuille rayée de blanc et de vert et dont l'autre Merry une feuille presque entiè- rement jaune d'or à l'exception d'un filet vert. Des Rubus d'Allemagne sont pne Det Les deux communications suivantes clôturent la séance : Essai sur la géographie botanique du Beau- sene dra rM. Aunin. Le Carex etes dans l'Ouest, par Mgr. H. LÉ- VEILLÉ, SÉANCE DU 11 JUILLET 1004 M. Gentil Apae sur le bureau toute une collection de ses Rosa ne \ M. Vaniot présente une variété de l'Euphorbia helioscopia L. Au sa hauteur variant de 10 à 18 centimètres, et la largeur de son ombellule ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 325 due Hate t dans les mêmes terrains : ; OU jointe au type sous rer = rameaux iee accompagnant la tige normale ; quelquefois même o trouve de u trois sortant de la mê ouche. o Loc. (Sarthe) Le Mans, rue du Nord, rue de d juin et DEn 1904. Cette variété a-t-elle été déjà signalée ? A-telle un ? On ne la ndiquée ni dans le Prodrome, ni dans Gillet-Ma "tá ne. ni dins Ge ntil, "i aans Lloyd, ni dans MM ni dans le HAE Age analytique ge Cosson et m non plus que dans Grenier et Godron et dans Borea du dépo Sillemem de la co orrespondance sont signalés: Nes Z gale ; par teur a déco es l'Arc CR PN à Aups (Var) t l'indique g’ aprés d an i Bas "f G © a., © .8 ne vive et intéressante discussion entre les membres présents, diecuMiqe à à laquelle prennent part notamment MM. we grs et VANIOT. Le R. P. Josepn EsourRoL propose l'envoi ve DARUM du Kouy-Tchéou, proposition qui a été acceptée avec empressem : e: rec a E ip M yiri Pa a du Plantago lancolata, faciva d à l'Ustilaginée à jat le ritus annonce la réunion à Paris à l'occasion du cinquantenaire de la société botanique de France et indique les grandes lignes du pro- ramm Sont auat pe : Les contributions à la Flore des Bouches-du- Rhône de M. Revnier. La présentation eed Liliacées du Kouy-Tchéou ter- mine la séance qui prend fin vers 10 heu SEANCE DU 4 OCTOBRE 1904 M. le Secrétaire fait part des nouvelles p eet et DAE le por- trait s la liste des travaux de notre ancien directeur M. TRE On procède au dépouillement d’une volu mineuse correspondance. tr ont alysés Notes sur quelques nouveautés de la flore. francaisi par e Pe EN Hie de l'Ile de Montréal, Canada, par le R. P. J. C. Carrier (fin) ; M n „par M. N. Rojas Acosta ; Essai sur la gé Sogt oiie ka u Bea M ar dai ERAT Un coin des Lade) étude de géogra- phie botanique, p rM. D iA, me oncnite pe wi M. RUNE. REYNIER nous éc crit pou mbattre la da” controuvée qui s'est fait jour dans la note ser de TA rceuthobium abe ag arue au Bulletin de mars 1904. Notre honorable confrère NCcéitue on affirmat ation dictée par la probité scientifique : c'est à M. le docteur Gerber que revient incontestablement le mérite d'avoir découvert à Marseille, en ma 0, « M. Gerber. » M. le Dr P: e acudir sion récente de Paris le bii ondé de cette rectifica m . VANIOT rid MARS intéressante communication concernant les č La séance e ur igi 10 h. 1/4. 326 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Substitution du Genre BI-LEVEILLEA Vahiot Au genre LEVEILLEA Vamiot Par M. EuGÈne Vanior. es personnes, chez qui la En ane et la science vont de pair, nous ont obligeamment averti qu'il existe depuis er pues: el fait double emploi. C'est un inconvénient hs doit disputare Désirant pourtant conserver la dédicace que nous avons faite de notre genre à M&' Hector Léveillé, nous ne changerons rien à la ; ui les nie préfixes néo et bi. Nous écartons le premier, pour ne pas composer un mot moitié grec, moitié latin. C'est donc la rus Bi-Leveillea nt nous adoptons, et sous laquelle nous rangeons les espéces pe d'abord à notre genre Leveillea. Centaurea Godoni forma nova Par Mer H. LÉvEILLÉ. Notre éminent et sympathique Directeur M. CorBière me M Pe récemment un bien curieux Centaurea recueilli par M. P'assÉ Gopow, notre collégue, prés de Cambrai qui lui de aur Endressi, les feuilles du C. serotina, les capitules petits du Debeauxii, les appendices du C. Jacea, les akènes du C. nigra, et les s poils- Aiea a, du C. lepidolopha. en somme nigra, pes de l'espèce unique C. varia- bilis Lévl. (es daria Briquet no n L.) ainsi que le prouve la présence d'une aigrette bien cipi uée. e ne peut être le C. recognita Rouy. M. Bri iquet, en effet dansson remarquable Mémoire : Monographie. des Centaurea des Alpes-Maritimes, oü il conclut, lu ui aussi, ainsi que M. CLAIRE, à une espéce unique dans le groupe Jacea, écrit "e : « M. Rou ô. m « Koch. Pour nous la plante de Ko ch, tant d' apres la descrip- « tion que d'après de nombreux échantillons is diverses parties « de l'Allemagne, Fpa a C. pratensis De cette conclusion de notr e compétent collègue, il ressort que le Centaurea recueilli par M. l'abbé Gopox n'étant . pratensis, à raison de son aigrette, est une forme nouvelle du C. Debeauxii. Elle apporte un nouvel ar gument en faveur de PP Funité de I' rs dans la section verus ——— (1) Vis Bullet. de T'Acad. | fite: de Otog voka, n° 170-171, page 16.) nm ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 391 ENCORE LARCEUTHOBIUM Par Mer LÉVEILLÉ Hors seances de la Société Botanique de France, entre juin et non derniers, M. J. Offner, rectifiant ce qu 'il avait publié dans ote: Nouvelle Localité provençale pour l Arceuthobium Oxy- DE (Bullet. de mai 1904), rejette sur moi la re esponsabilité entière de l'erreur en laquelle il a été map à propos de prio- i i US pes bei M. ffner, avait été déjà signalé dans le A arn nt du Var, à jen houx. Mais notre coaie de Cenate. ne doit-il pas en prendre surtout à lui-même de ce qu'iln'a pas lu avec plus A RUE que son serviteur l'article, critiqué séparément par nous deux, de M. Alfred Reynier : Ann otations Botaniques Provencales : pH ets c6 Jumper Reyn. (Bull. de l'A- cadém. Inter e Géogr. Botan., dé cembre 1903), oü l'auteur parle des loc dues suivantes : « Orves près du Seau Var. ; la Paleyrotte, vers pe Var ; Fox-Amphoux ux, Var Je viens de prier M. Reynier de mieux préciser. Voici sa nse: = m @ Me! £5 3 et £5 [67] £ + Lan À o „A < E Lr. © a. > = a « Orvesest un hameau, ou ferme, entre Toulon, le Beaus- set et Signes (Var) ; l'Arceuthobium J a été cité par le Ca talogue des Plantes de Provence d'E. Huet, 1889, d’après l'berbier de son père et de Shatlewocth et d'aprés un exsiccatum d'Auzende, La Paleyrotte est un plateau, sur les con nfins des Bouches-du- é que Castagne (Catalogue des Plantes des Bouches-du-Rhóne 1862) aem runté son ipid à Mimet ecu du Juni- le ! ue l'autre, ou ellessont toutes deux Se sinon erronées Y Nott é Ne ne la priorité de l'Arceutho- sl Hr mea Tien Legré at ae ré e l'y € découvert ou cueilli. Négrel-Féraud et la Statiitique, ignorés Ai, egré, l'inventeur; et Derbès, éditeur du Catalogue de stagne, ie) rimé 1 eene sterben enata run t ro mière relatifs à plusieurs Botanistes dotis re ii er aam AR ddae dú XIX siècle, 1895, 0 on voit uniquement que Myriam = Pt Godron le Viscum Oxyc M ri. Ma Casta wi l'avaitil p ^ 328 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE ` ceuthobium antérieures à la quatrième (Aups) dûe à ; — est- il bien Provençal ? — veut que Saint-Auban appartienne aux Basses-Alpes! ) — A. R. e laps de temps écoulé depuis la publication de ma Note Dis- persion de l’ Arceuthobium en France (Bullet. de l'Académ. In- tern. de Géogr. Botan., mars 1904) où ma bonne foi étant insuf- fisamment éclairée, j'avais cru devoir rendte à L. Legré le droit d'invention de l'Arceuthobium sur le Genévrier de Phénicie, me fait un devoirde reconnaîtreavec empressement, après le témoi- ber. C’est bien à celui-ci, et non à feu Legré, qu'est due la dé- couverte, à Marseille, sur le versant sud de la Tête-de-Puget en mai 190 "Arce 1 ans thobium Bieb. (181 cé p 1808). C'est le cas "appliquer la loi de priorité. Faut-il suivre + Otto Kuntze? Qu'en pensent les conservateurs intransi- geants de la loi de priorité ? ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 329 Un d tné ire aux lois dela nomenclature Par M. L. Giraupias « La loi de 1867 n'a pas d'effet Le Ps binomes formés n antérieurement à sa publication conservent leurs droits d priorité alors méme qu'ils n'auraie par été établis conformé- aux prescriptions de cette loi ; pis. rectifica- do qol Dd Par Yaris pm Auxendi G. G. restera ainsi dénommé ien güe des botanistes dtscripteurs aient estropié le nom du parrain en écrivant Q. Auzan dt om s> forme, dans ce états ouvrages (voir notamment: K. Richter Plante crees eret Le suivant tiré des Cyperaceæ exsic- r Anl. wissensc Beob. auf A Alpen Hp. 330 (1882) ; Carex biparhild Bell. in All. FL. Ped H. p. 265 (1785) ; "Kobresia caricina W. Sp. pl. IV, p. 206 (1808) : 5 On a substitué au nom primitif Kobresia caricina W., Edad eüt été dans NE tort de ne 57 pas ere et Pon eût été en droit un nom nouveau san s utilité, créé arbitrairement dans la qe 3A : nymie. Celle-ci n'a d ailleurs nul besoin d’être iiim SE su oint dans sa flore. Mais préciser la théorie et la révision e natu- qui est revenu plusieurs fois puisqu'il y a c tro verde il faut du code de nomenclature est pour cela une occasion tout relle. J'aime à espérer que l'Académie pensera comme moi, et con- sentira à envoyer àla commission les 70 tirages à part PE | saires. Je pense d'ailleurs, avec Mgr. Lev eile, réformes congres de 1903 n'est pàs suffisante | code pies et qu'il rig remettre à 67 m —À——MÀ 330 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Mes herborisations en 1903 Par M. ABEL ALBERT. Différentes causes m ayant cop es année de faire des excursions lointain nes, je m'en suis te ux environs immédiats de La Farléde dont j'ai visité certains Suis ue j'avais négligé trouvailles qui m'ont dédommagé en quelque sorte hagrin € j'éprouvais de ne pouvoir exécuter les courses re | C'est i-o que, le 4 mai, dans d s aanp de blé près la voie Bul ADU incrassatum Lange et Diui muricatus L. (peut- re i The es avec les semences). E s le courant de juin, sur plusieurs points de la com- mune ét gea SEGA ntes : EC plus rigide, les rameaux dressés, les fleurs en agglomérations Pus compactes et les lobes de la corolle étalés-dressés. (Très rare). J'ai en outre récolté en nombre, pour étre distribuée par la Rochelaise : VENE: maritima L.var. esp co Albert Dans cette variété, dont ne parle pas M. Rou dans la Flore de France, la partie étre de la RE devient frutescente et po it, dés l'automne, des bourgeons qui se développent en uilles radicales formant rosette, puis, au printemps suivant, en tiges nouvelles, de sor rte qu'un seul pied peut, avec le temps, de- r une touffe. J'en ai remarqué qui contenaientt une dizaine de tiges et dont les feuilles radicale se trouvaient à 15, 20 et RE ntim. au-dessus du e dans letype, ces fuilet sont ordinairement dentées età "itible de longueur variable ; les caulinaires sont pinnati- fides, à lobes nh ou moins étroits, arfois linéaires, surtout dans les supérieures. Les capitules Fetes sont oblongs ou m ME cH uit plus gros que la plante est plus Cette ed rieuse variété, que j'avais remarquée il y a une tren- - taine d'années à Solliès- -Pont, n'est es à la Farlède sur les coteaux d et dans les nest in à autour-de arlède, notamment Clematis Ha Let genre Phajtaló Outre le Saxe et 2 rne fragrans Ten. et maritima L., le — — Clematis représenté chez nous par deux variétés —— que j 'appellerai PARENT et anomala. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 331 Dans la var. longifolia, qui n'est pas rare, les folioles et soni vers la pase ou dans la moitié inférieure, puis plu pu anomala, se distingue surtout par les fleurs irs ASIN "examen minutieux d'un grand us d ^ pieds dei iy lon sordidum m'a permis d'en distraire deux variét 1° La var. laxiflo est moins trapue et plus tardive que 2° is eus pue a les feuilles un peu sarg celles de la tige pre lanes. Les pédoncules plus ou moins allonges, portent ang A PE ou deux, dont une Mon Ss sessile. Cette variété, également plus tardive, se trouve dans les en- droits un peu frais a forme Telonense (J. et F.) du Phagnalon saxatile Cass. présente, à La Farlè de, deux. UN intéressantes que j'ai recueillies en juin et juillet dernie Je crois utile de SENE ces detit variétés et d'en donner les dii ees caractèr elo RT $t var. ambiguum Albert. Planteformant uses dino touffes à tiges décombantes, plus ou oins t e et enchevétrées, un peu plus tardive que le type Calathides ne dépassant guére la grosseur et ayan rés la mé que celles du Ph. sordidum, solitaires au sommet de pédon- cules t inégaux. Péricline ovoide à écailles plus atténuées au som 2° Ph. TE anis Licet P4 var. latifolium Albert. Plante for- mant de maigres touffes, à tiges peu développées; Jeuilles cauli- naires fmm ap linéaires, planes ; les inférieures atténuees à la 223 ^ ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Note sur les mots Ocrea et Ocreatus. | On rencontre fréquemment dans le Prodrome les deux mots » - Ochrea, gaine: Ochreatus, enveloppé d'une gaine. Ecrits ainsi, ; x riae À : E. VaNIOT. Note sur quelques Rosiers de la Charente-Inférieure E ROSA SEMPERVIRENS L. el ses formes dérivées ou hybrides : bs R. pervirens Gren., R. Aunisiensis Fouil. Par M. A. FouittApE »- Je . A + On sait qu’il existe entre les Rosa sempervirens L. et R. ar- vensis Huds., un grand nombre de formes intermédiaires, les pervirens, — type théorique et collectif groupant'un bre d'isomorphes d'origine et d'affinités probable- ranc on signalé dans nos départements maritimes de l’ uest, ilexiste cependant en Vendée et dans la Charente-Inférieure. Lloyd et da M nM te qu'un grand nombre € auteurs francais, semblent l'avoir compris dans le R. bibrac- teata, péle-méle avec des variétés robustes du R. arvensis et des deg présumés des R. arvensis et stylosa. s rx bracteata Auct. (non Bast.), n'en t pas moins un groupe essentiellement variable et tlottant. Je - ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 333 ne prétends pas, dans cette note, mettre fin aux RS aney d'in- terprétation auxquelles il a donné lieu. Je ropose seule- mentionner les diérentes formes du: n sempervirens et du R. pervirens que j'ai Pis pae depuis deux années dans mes herborisations autour de Tonnay-Charente et I Rochefort et de faire connaitre le résultat k l'étude que j'en lautre une transition p mods ée. Ces deux tation tu mique et l’origine du R. pervirens de cette région. Elle és permet tent d'établir que dans la Charente-Inférieure ou Ba ut “re set R. arvensis, n'est pas hybride ; 2° qu'il ne peut Pier au ts wes et doit étre rattaché au sempervirens "R. sempervirens L. — Le R. CHR | répandu dans la ie maritime, e assez commun autour de Rochefort et Ton- nay-Charente surtout dans les bois. Le pus souvent il est à folioles grandes ou assez grandes, aiguës ou à minées, entiè- rement glabres, coriaces, finement dentées (var. goes Rouy). - Dansle bois dela Jeannière, prés Tonnay-Charente, j'ai ob- servé les variations suivante 1° A sépales terminés pa un appendice subfoliacé, folioles pius larges (var. submoschata Rou A foli olioles Pee enit ovales, n plupart. obtuses, moins épais- der glabres ; stipules supérieures et bractées dilatées (variation pieh idu par M. Rouy: var. obtusata Rouy, s.-var. (nova) labra a 3° sé alci un peu appendiculés et feuilles moyennes des ; miii ioi en partie 7-foliolées, plus profondément den- tée — s ies „jeunes taillis, le R. sempervirens a quelquefois des peine 2 centimètres), |- des tiges grels, couchées, voire pame. Au dm des fleurs peti- l e e R. sempervirens varie encore : à styles glabres T M x | 334 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE leiostyla) ou en colonne courte (s. € brevistyla), à styles al- longés, non soudés en colonne (s.-var. dialystyla), à feuilles pu- bescentes sur la cóte médiane et sur ie pétioles (s.-var. pubes- cens). — Ces variations sont très rares. R. pervirens Gren. ap. Crép. ; Rouy Fl. de Fr., VII, p. 240. — Diffère du R. sempervirens parles caractéres suivants : folioles à la fin caduques cen hiver), moins épaisses, moins lui- santes, un peu plus páles en dessous, à dents plus larges, non à nerv US médiane vius rarement is chées ou eat es à folioles pe ec ; cest la var, c olia robustes et les folioles assez grandes ou xét ven (var. typica Rouy). Rarement aussi (bois des Ailes Franc, la . pervirens i ervirens peut Mie RA de l'un ou plusieurs des ca- ractères qui le distinguent du R. s empervirens. On le rencontre uelquefois avec feuilles toutes 5- "foltolé ées, ou .entiérement gla- res, ou munies de dents étroites et non étalées. D'autre part, ainsi que jel'ai déjà dit, certaines variations du sempervirens ser que par approximation. Le caractère le plus important, celui tiré ie la persistance ou de la duc des folioles, qui devrait : ès sûr. Si da ms feuilles tombent dès les premis froids, chez d'autres elles iver, chez d'autres encore elles ne e partiellement Penc conclu s Lun ^il n'existe pas de MEUS tranchée entre le sempervirens le pervirens et que le second ne doit pas être n MS Menon du premier dan il est dérivé s — (1) Il est bien entendu que cette concl o usion ne s'applique au perat cele localités citées. Méme en ne comprenant dans le À. ; let que des Let gs ^j rides, iln "est pas impossible que Arret de ce Rosier con- uise en d'autres régions à des conclusions différent ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 335 pourra SIR Ger à cela que les formes de transition sont des ro- duits de croisement, non des variations intermédiaires. C'est on en Ha sition es en que je viens d'émettre, car les con- r il s'en die in entre variétés d'une méme espéc * Il me reste à parler d'un Rosé voisin du R. sempervirens dont les caractères m'ont paru suffisamment tranchés pour mé- riter une dénomination particulière. Ce Rosier a été distribué par la Soc. cénomane or (an. Fe n° 25) sous le nom R. Aunisiensis Mihi. — Tiges et rameaux allongés, flagelli- formes, décombants, gréles. Stipules toutes étroites, à orei illet- tes peu divergentes. cuilles ordinairement à à 5 folio es,la plu- di es res | de dents simples, assez profondes, très aiguës, conniventes au met. Pédicelles longs, grêles, plus ou moins glanduleux, ordinairement 'en corymbes munis de bractées étroites plus u moíns étalées aprés l'anthése. Sépales ovales, courts, glan- duleux sur le dos, souvent terminés Le une petite pointe élargie, entiers ou les extérieurs mun de quelques petits appendices filiformes, glanduleux. Pétales blancs, légèrement Jaunátres ^» l'onglet. Disque presque plan. Styles Dem, i is ns saillañts, perv irens, "plttós agglutinés que soudés, ou soudés seulement à la base, plus ou moins séparés apres l'anthése. Urcéoles ovales, lisses ; fruits avortant pour la plupart, ceux "ec parviennent à ses petits, ovoides, rouges, paucicarpe R. Tonn ay-Charente, entre la Fate de Saint-Jean- d Api et la Chausig iere. Differe du R. sempervirens et de toutes les formes du R. per- virens par sa colonne stylaire courte. Differe en outre du pre- mier par ses folioles moins épaisses, la plupart tardivement ed duques, à dents plus profondes, ses urcéoles glabres, ovoides, ses bractées non réfléchies après l'anthése; — du seco ond par ses feuilles 5 foliolées, ses folioles entièrement glabres Se que les pétioles, d’un vert plus foncé et plus luisant en dessous, 4 dents Mei etuer ses styles hérissés, etc. Le ca e principal du R. Aunisiensis réside dans sa CO- lonne Eo courte. Faut-il voir là une anomalie relevant acf uement dela tératologie et dan s le développement — es E la cause de l'avortement habituel des fruits ? Je ne le crois pas. — Certes il n'est pas rare de rencontrer dans les syns- 336 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE tylæ des individus à styles eio RP peu saillants et li- bres, mais, outre que ces individus sont toujours paie ils ne se distin guent par jpg autre diede es formes à colonn stylaire normale. I] n'en est pas de méme du R. hero dont il existe plusieurs büissons dans la station e indiquée et qui posséde d'autres caractéres permettant à eux seuls de le distin- ls iib jes pes us menté le Dr des folioles, ni qr at. n ordo ki ire est, à mon avis, dans le R. semper- virens comme « forme » ou variation notable (1). à (Jeren renvoie après s supplément d'étude la présentation d'une forme voisine e + due trouvéé en compagnie d’un R. nds Ms id microphylle et un À. stylosa éga emerit microphylle, différant du Mis ervirens (var. parv. e eie C par ses sus Denis dents wird sur son idee ttement coni - t 1 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 331 AX Xt E DES NOMS PATOIS DE PLANTES Usités dans les cantons d'Entraygues et de Mur-de- Barrez (Aveyron) Par M. J: CARBONEL.: Pour nous faire une idée de l’origine des noms patois des plantes, de leur formation, de leur localisation etde leur impor- tance relative, jetons un coup d'ceil rétrospectif sur lacréation et l'adaptation de la nomenclature botanique usitée aujourd'hui. Antérieurement à Linné, peu de plantes sont connues en dehors des simples; celles qui sont dénommées par les bota- nistes de l'époque, sont désignées par une phrase latine, courte autant que possible, mais souvent trop longue, qui sert en méme temps de nom et de diagnose. C'est dire qu'on désignait alors chaque plante par ses qualités et ses caractères morpholo- giques. Quels efforts de mémoire pour s'assimiler et retenir ces longues dénominations ! C'était à décourager les mieux doués. Linné est le créateur de la nomenclature binaire ou en deux termes,cette nomenclature si simple et si précieuse en classifica- tion dont le premier mot désigne le genre et le second assigne aux espèces une place dans cette première division. Si Linné ne conserva que deux mots pour désigner chaque espèce, s'en suit-il qu'il abandonna entièrement la méthode de nomenclature qui avait toujours dominé avant lui et qui conati tait à décrire la plante en la nommant ? Point du tout, Il abrègea la diagnose jusqu’à la réduire à deux mots, mais il chercha à exprimer dans ces deux mots les qualités maîtresses de lindi- vidu. Il ne fit d'ailleurs en cela qu'observer la regle suivie de tout temps par les races humaines : toujours et chez tous les peuples, les noms donnés à l'origine ont été des épithètes des objets ou êtres à dénommer. « Tous les noms communs, dit l’auteur du Dictionnaire Larive et Fleury, ont commencé par être des adjectifs ». OCTOBRE 1904. 23 338 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 9 Mais revenons aux noms de plantes. Nous avons dit que Linné a refondu la méthode de nomenclature. Oü trouva-t-il cette foule d'appellations nouvelles? Quelle fut enfin sa manière de procéder pour imposer ainsi deux noms à chaque espèce, tant animale que végétale? Il dut bien se garder de forger de toutes pièces des noms nouveaux pour toutes. Le travail n'é- tait-il pas fait, du moins en partie, et d'aprés son plan, puisque les noms donnés, à l'origine, qualifiaient l'individu? Le vulgaire en effet ne connaissait-il pas, dans un nom concis, un grand nombre de plantes ? Chaque peuple n'apportait-il passon contin- gent ? Chaque langue, chaque idiome n'avait-il pas ses appella- tions spéciales ? La tradition, les anecdotes, les livresanciens, la littérature en un mot, l'histoire, la mythologie, chaque branche intellectuélle ne léguait-elle pas des documents relatifs aux herbes et aux arbres? Ce dut étre en s'inspirant de ce trésor commun amassé par ses devanciers, en compulsant, conden- sant les noms déjà existants, en considérant l'histoire, la prove- nance, l'aire de dispersion de chaque espéce que le savant suédois parvint à assigner à toutes les plantes des noms convenables et qui les distinguérent bien de leurs voisines : táche herculéenne, si l'on considére la quantité innombrable de végétaux qu'il avait à dénommer, les uns du nord, les autres du midi, quelques-uns ne lui étant connus que par l'envoi gracieux d'un correspondant. Notre langue dut venir en aide, au méme titre que les autres, dans ce travail de géant. Linné puisa dans notre nomenclature patoise un certain nombre de ses appellations, en sorte qu'on peut dire que beaucoup de noms scientifiques ont pour parrains les noms patois de nos contrées, Cependant, malgré ses précieux correspondants montpellié- rains qui lui avaient fourni tous les renseignements sur les espéces spéciales au sud de la France, le peu d'importance que devait avoir le patois rouergat aux yeux de Linné fait conjecturer que le nombre des noms qu’il a tirés de notre idiome doit être trés restreint. Comment se fait-il donc que, aprés examen, on trouve encore chez nous une quantité considérable d'appella- tions patoises apparentées avec le nom scientifique! C'est que ces appellations pour étre vulgaires n'en sont pas moins très ita % a ai 3 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 339 anciennes : leur racine, souvent, est commune avec celle des noms sous lesquels la méme plante est connue dans d'autres pays de langue latine oü l'auteur a pris le nom latin ou latinisé qu'il imposait à l'espéce. On comprend alors que la racine de toute une catégorie de nos noms patois soit la méme que celle du nom scientifique correspondant et que leur étymologie soit identique. Pourtant beaucoup de plantes sont honorées d'unnom patois qui n'est pas du tout rapprochable du nom scientifique ou fran- çais : c'est un terme vague qui ne nous rappelle rien dans aucune langue, qui semble n'avoir pas d'étymologie. Voilà, la plupart du temps, les noms les plus intéressants, ceux qui ont pour ainsi dire un fumet local parce qu'ils ont échappé aux traduc- tions et aux adaptations des nomenclateurs. En remontant à leur origine, en étudiant les transformations qu'ils ont subies à travers les siècles, on leur trouve aussi, comme pour les précé- dents, une raison d'étre, une signification. On arrive à décou- vrir qu'ils ont été d'abord une application stricte de cette regle que tout nom doit être une épithète. Mais pour mener à bien cette étude, il faudrait être un linguiste consommé, avoir fait une étude trés approfondie du vieux frangais et des anciens idiomes autrefois parlés dans notre pays. Il faudrait développer une sagacité dont nous sommes incapable pour déméler, recon- naître, supposer les déformations qu'ont subies les mots par les traductions, les abréviations, les métathèses, les prosthèses, les aphérèses; par l'adjonction de désinences marquant les sens pé- joratif, augmentatif, diminutif; par les élisions, les synecdoques, etc., qui altérent aujourd'hui les traits de certains noms, autre- fois trés significatifs, jusqu'à les rendre méconnaissables. Il fau- drait pouvoir reconstituer des mots et des expressions disparus aujourd'hui. Il y a là, dans chaque région, un vaste sujet d'étude qui ménage des surprises à chaque pas. : Il est ensuite un bon nombre de noms patois dont le sens est très accessible à tout le monde (Componetto, clochette; lengo de baco, langue de vache). Il est aisé de reconnaitre pourquoi la plante est ainsi appelée, car les termes employés sont cou- rants et connus de tous ceux qui sont familiarisés avec le patois. 340 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOIANIQUE 4 Ces noms sont modernes ou, du moins, ils se sont trouvés for- més de mots qui n'ont pas subi d'altération ; malheureusement ils sont, ou trés localisés, ou très mouvants d'un lieu à un autre: ils désignent ici une plante, là une plante toute différente. Ordi- nairement, ces noms que j'appelle « faciles » sont moins stables et moins répandus que ceux dont l'origine est plus obscure. Il y a enfin un certain nombre de noms qui sont autant de néologismes ayant récemment fait leur apparition dans le patois. Ils sont arrivés surtout nombreux depuis que l'instruction est plus répandue : on voit dans un ouvrage un nom français qu'on patoise à l'occasion (pavot, pobot, pobouot). Nous avons donc trois catégories principales de noms patois : les unes se rapprochant plus ou moins de la forme scientifique, soit parce qu'ils en sont dérivés, soit parce qu'ils en sont la racine méme; les autres ayant une étymologie ancienne, sou- vent altérée et difficile à démêler ; et enfin les faciles, accessibles àtout le monde. Si tous, comme nous l'avons avancé, sont des épithétes, que rappellent-t-ils ? quels genres de qualité mettent-ils en lumiére? Souvent, ils font allusion aux propriétés médici- nales des plantes, à leur forme, à leur couleur, àleur utilité, à leur emploi. Plus rarement, ils disent quelques-uns de leurs caractères morphologiques. Quelles sont les plantes ou les catégories de plantes qui vont presenter un nom patois ? En seront-elles toutes pourvues? Il est certain que l'infime minorité des espèces, seulement, est connue des habitants de la campagne qui sont les propagateurs naturels des noms patois. Le cultivateur est simpliste; il est pratique. A quoi bon dénommer ce qui ne l'intéresse pas, ce qui ne lui sert à rien ? Les plantes qui se trouvent dans ce cas sont pour lui des herbes, des buissons et rien de plus. Mais beaucoup, si elles n’ont pas d'utilité à ses yeux, le génent considérable- ment dans ses cultures; il a besoin de pouvoir les distinguer. En général, auront un nom patois : 1° les plantes utiles ; 2° les plantes nuisibles; 3* les plantes qui se font remarquer par leur “pause ou leurs formes originales. Mais il faut renoncer à l'espoir de trouver un nom patois aux espèces rares ou indiffé- rentes, à celles qui sont trop voisines ou peu différenciées d'es- 5 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE ROTANIQUE 344 péces déjà dénommées. Souvent une expression s'applique à toute une tribu, un genre. D'autres fois enfin, deux ou un plus grand nombre de plantes très étrangères se disputent le même nom, car une de leurs qualités, celle rappelée dans le vocable, leur est commune. Nous allons donner ci-dessous la liste des noms locaux que nous avons rencontrés dans les cantons d'Entraygues et de Mur-de-Barrez avec l'étymologie et la traduction française quand il nous a été possible de les trouver. La plupart des éty- mologies sont certaines; mais d'autres sont douteuses ou sup- posées : nous ne donnons ces dernières qu'à titre d'opinion per- sonnelle et en vue de stimuler les recherches dans cette voie. Nous avons trouvé beaucoup de renseignements utiles dans le Dictionnaire Patois-Francais du Département de l'Aveyron, par feu l'Abbé Vayssier; mais les deux cantons dans lesquels est circonscrit notre travail se trouvant tout à fait limitrophes et formant une sorte de région spéciale (le Carladez), souvent le nom local manque dans cet ouvrage. On trouvera dans notre travail quelques indications sur l'uti- lisation locale des plantes en médecine, en industrie, en agri- culture ; sur leur réputation et sur les préjugés populaires à leur endroit. Nous avons été frappé de ce fait que beaucoup de noms de plantes soient la racine de noms de localités qui souvent sont devenus noms de famille. Nous ne doutons pas que ce soit là un indice sérieux d'ancienneté et de stabilité pour ces noms appliqués d'abord aux endroits oü croissaient les plantes, puis aux localités et ensuite aux familles. Un certain nombre de ces cas sont signalés à la suite des autres indications. Pour ne pas abuser de la place qui nous est offerte dans le Bulletin, nous avons dû supprimer presque tous les noms des plantes cultivées, soit comme potagéres ou fourragères, soit comme ornementales :ce n'est généralement d'ailleurs que le nom français plus ou moins défiguré par la prononciation patoise. Nous avons négligé aussi beaucoup de noms de plantes indigè- nes qui sont connues seulement par le nom français patoisé. Quant à la prononciation du patois rouergat, elle est assez simple : chaque lettre se fait sentir pour sa valeur et se pro- 342 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 6 nonce indépendamment de la précédente ; cependant on conserve ordinairement la voyelle ou comme en français. Quelquefois ces deux lettres forment diphtongue, de même que au. Nous avons alors écrit od, aü et il faut prononcer o-ou,a-ou, réunis en une seule émission de voix. Les diphtongues d'ail- leurs, et méme les triphtongues, sont trés communes dans ce patois comme dans toutes les langues primitives : iei, ue, ouoii, ouei, iaü. Il n’y a pas de muet. Tous les e (sans accent) sont des é fermés. Nous avons la satisfaction de pouvoir adresser ici nos remer- ciements aux collaborateurs qui ont bien voulu contribuer à enrichir la liste ci-dessous et nous faire connaitre les différentes prononciations locales : Mlle Mayonnade, institutrice à Brom- mes; M. Puech, instituteur à Espeyrac; M. Cassagne, cultiva- teur à Saint-Hippolyte, ainsi qu'à M. l'abbé Coste qui a eu l'amabilité de nous donner quelques conseils et de revoir notre travail avec sa compétence de botaniste consommé. Principales abréviations : Entr............. Entraygues. CIRCE peg. Genre. ES us dii e Latin. M.-de-B....... + Mur-de-Barrez. > Re PR Section. d JN oc Variété. 1. Tiro-bielio. — Clematis vitalba. Ce nom doit probable- ment étre une corruption de Trillio-bieillo (vieille-treille) qui serait une allusion au port sarmenteux de la plante et à son aspect mort (en hiver) par suite du soulévement de l'écorce en longues plaques fibreuses. Ses fruits sont d'ailleurs surmontés d'aigrettes blanches semblables à des cheveux de vieillards. Le francais dit vigne blanche. Etouffe les haies au-dessus desquel- les elle se développe en interceptant toute la lumière par son feuillage abondant. Les enfants se font des cigares avec des billetes de ses tiges coupées entre deux nœuds et séchées. Ces sortes de cigares tirent par des vaisseaux assez gros qui sillon- + ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 343 nent les tiges dans les entre-nœuds. Du côté d'Entr. et dans tout le reste du département ce nom de Tiro-bielio est réservé au Chèvrefeuille et Vayssier, auteur du Dictionnaire Patois du Département de l Aveyron, croit que ce nom et celui de Saüo- maire que cette derniere porterait concurremment,veulent dire que la plante, par les infusions qu'on fait de ses fleurs, sauve la femme en couches, tire la vieille de la maladie. 2. Belle-morgorido. — Genre Ranunculus, section Batra- chium. Les fleurs de ces plantes sortant à peine de l'eau sur les rivières et les mares sont trés mignonnes et produisent un très bel effet : c’est pour cela qu'on les a comparées à la Marguerite, Morgorido (Voyez ce mot) en renchérissant encore sur la beauté de cette dernière : Belle-Marguerite. 5. Tras-courtieou, poupos (M.-de-B). — Ranunculus repens et quelques autres, Trollius europeus. Tras courtieou (derrière la cour) est formé de l'ancien mot patois tras qui a la méme signification que la particule latine trans (au delà, plus loin, derrière). Ces renonculacées aiment, en effet, les terrains gras qui avoisinent la cour dela ferme. Mauvaises plantes, donnant peu de foin, surtout le R. repens dont les stolons nombreux arrétent le ráteau des faneuses au moment de la récolte. Poupos signifie huppe et doit faire allusion aux nombreuses étamines relevées en forme de huppe aprés la chute du calice et de la corolle. 4. Oüos; d'oüos. — Ranunculus flammula. Traduction patoise de douve. On croit chez nous que les moutons qui broutent les douves gagnent la cachexie aqueuse ou pourriture ; que les feuilles de ces plantes, ingérées par l'animal, vont se loger dans le foie et se transforment en vers plats (douve, dis- tome hépatique). Il est plus vrai de dire que les endroits oü poussent ces renoncules forment un mauvais pacage pour les moutons, à cause de leur grande humidité et de la quantité de rosée qui s'y abat chaque nuit sur les plantes. 5. Empaüto; limpaüto ; paüto-louo (Entr.); patto de lout (M.-de-B. — G. Ranunculus; renoncules à fleurs jaunes principalement R. repens, philonotis, acris. Les rosettes de feuilles ont la forme de pieds (paüto) et sont solidement 344 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 8 implantées dans la terre, d'où empaüto. Paüto-louo est une variante de patte de loup, terme employé en français. Plantes haïes des cultivateurs : dans les vignes, dans les jardins, le R. Acris ressort continuellement de terre quoique enfoui profon- dément lors du premier labour. Ces plantes sont faussement appelées pissoliets par quelques personnes, à cause de la simi- litude de nuance de leurs fleurs avec celles du pissenlit. 6. Brago de loup; pisso-co. — Helleborus fwtidus. Le premier nom est une allusion à l'odeur sauvage de la plante : on suppose que la culotte du loup doit avoir, ainsi que l'animal, un goüt sauvagin. Pisso-co (Pisse de chien) a à peu prés la méme signification. Vayssier prétend, il est vrai, que Brago de loup est une allusion aux capsules qui, aprés la máturité des graines, s'ouvrent comme des canons de braies .... Trés employée en médecine vétérinaire comme purgatif, vermi- fuge, etc. On fait aussi des sétons avec son rhizome et ses tiges adultes. 7. Componettos (pluriel). — Aquilegia vulgaris. La forme des pétales de l'Ancolie, en cornet ou cloche, lui a fait donner, en certains endroits, ce nom qui est, le plus souvent, réservé au G. Campanula. 8. Tintorel; pobouot. — Papaver hortense. Les capsules mûres du pavot tintent à la suite de la séparation des graines. Cette plante n'est pas indigène, mais est souvent cultivée dans les jardins et se reproduit d'elle-méme dans les plates-bandes ou au voisinage des lieux cultivés. 9. Cocolicot; pobot soüatse; fotsilieiro ; herbo del rousaü.— Papaver Rhæas et dubium. Cocolicot vient de coq et est une allusion à la créte rouge de cet oiseau (Vayssier). Ce nom et le suivant sont d'ailleurs des noms francais patoisés : Coquelicot et pavot sauvage. Fotsilieiro (fée) doit venir de ce que les pétales, très caducs, disparaissent comme par enchante- ment quand on cueille les fleurs. Herbo del rousaü semble ‘avoir été importé du Ségala oü les pavots sont connus sous le nom de rousouls (grandes roses). Les jeunes pieds forment une rosette trés fournie et sont récoltés au printemps pour donner à manger anx porcs. En raison de leur limbe trés divisé les 9 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 345 feuilles retiennent longtemps la rosée, et cette particularité doit avoir contribué à acclimater chez nous le nom d’herbo del rou- saü qui peut se traduire ainsi : herbe de la rosée. Les fleurs de coquelicot sont récoltées pour faire des infusions contre les maux de poitrine. 10. Herbo de lo blonquetto; blonquetto, herbo de leis borrugues. — Chelidonium majus. l.a plante est réputée bonne contre les verrues (borrugues). Blonquetto fait allusion à l'aspect blanchátre des feuilles, surtout dans leur jeunesse; ou peut-étre encore à ce qu'on fait usage du suc jaune de la Chéli- doine pour faire disparaitre les taches de la cornée (blanc de l'œil). 11. Fumoterro. — G. Fumaria. Traduction patoise de fumeterre, venant du latin fumus terræ, fumier de terre; pro- bablement ainsi appelé par antiphrase : on devrait dire vient en terre fumée. Le fumeterre officinal croît, en effet, dans les jar- dins et les bonnes terres. 12, Raphe. — Raphanus sativa. Raphe vient directement du nom scientifique Raphanus ; peut-être même en est-il la souche concurremment avec le nom grec Raphos, rave. Le fran- cais radis vient du lat. radicem, racine. Nous avons dans le pays quelques noms de famille formés de ce mot : Raffy, Raffanel. 13. Robonello. — Raphanus raphanistrum. Diminutif de rabo (rave). La plante ressemble à la rave par son port et ses propriétés. La plus nuisible de toutes les plantes dans les récoltes d'été. Se développant trés rapidement, elle étouffe les cultures. 14. Moustardo. — Sinapis arvensis. Vient du vieux fran- cais Moustarde qui avait été formé de Moust-ardens (moüt de raisin) à cause de la saveur piquante des graines comparable à celle du moüt de raisin en état de fermentation. Nuit dans les champs au méme titre que la précédente, mais ne se développe que dans les sols calcaires. Dans les endroits oü les deux crolssent simbltanémeut on. désigne sonvent la. moutarde, sons le nom de Robonello tsaüno tandis que la ravenelle est alors appelée Robonello blonco. 346 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 10 15. Cressoun de terro; glorian. — Barbarea praocox. Cette plante est piquante età cause de ses propriétés antiscorbu- tiques peut étre employée comme le cresson, de là son premier nom. Le nom Glorian, localisé à Saint-Hippolyte, rappelle- rait-il la réputation dont jouit la plante ? 16. Herbo des contaires. — Sysimbrium officinale. Tra- duction patoise de Herbe aux chantres. Ainsi appelée à cause de ses vertus médicinales employées pour combattre l'enroue- mént et l'aphonie. Connue surtout dans le canton de M.-de-B. 17. Cressoun de fonténo; creissun, creisselou. — Nas- turtium officinale. Traduction patoise de cresson (qui croit rapi- dement). Quelquefois cultivé; souvent spontané dans les eaux courantes ou les sources. Trés recherché pour les salades d'hiver. Employé en médecine comme antiscorbutique. On donne, en beaucoup d'endroits, le nom de Cressoun saüatse ` (cresson sauvage) à d’autres plantes trés différentes ayant le méme habitat ou les mémes propriétés : Helosciadium nodiflo- rum (dont on fait de bonnes salades à Golinhac) Veronica Beccabunga et Anagallis, Cardamine amara, etc. 18. Borbori. — Bunias erucago. Les silicules, munies d'ailes ou d'angles aigus et de crétes, semblent porter barbe, d'oü Borbori, nom donné à toute la plante. Ces silicules indéhis- centes constituent une des charges (1) du blé, du sarrasin. On donne aussi, en certains endroits, le nom de Borbori ou Tor- tare au Ranunculus arvensis, à cause de ses graines munies aussi d'aspérités comme chez le Bunias erucago. 19. Boursettos; copusulos; herbo del plontsieirou. — Capsella Bursa-pastoris. Les deux premiers noms (boursette, capsule), font allusion à la forme des silicules. Le dernier est motivé par ceci, que les fleurs ne S'épanouissent entièrement que vers midi ; de plus, la plante vient dans les endroits pié- tinés où l'on fait la sieste (lou plontsieirou). Lr (1) En terme de culture, on appelle ici charge ou mixture d'une céréale, les plantes dont les graines se mélent avec celles de la récolte : cette graine suit le produit principal, se ressemant avec lui et porte un grand préju- dice. Nous emploierons ces termes de charge ou mixture, quoique im- Propres, dans la suite de ce travail. 41 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 347 20. Bioülettos.— G. viola, sec. nominum. Mêmé racine que le frangais violette. A l'origine le grec iom qui désignait ces plantes a formé Viola par prosthése du v. Le vieux francais disait viole, d'où est venu le nom de la couleur violette qu'ont presque toutes les espèces et, plus tard, le nom lui-méme du genre. 21. Pensado ; pensado soüatso. — G. Viola, sec. Melanium (Pensées). Ce nom doit être né du langage symbolique des fleurs. 22. Pets; petofron; cloucos; coscobellos (Entr.); petos (M.-de-B.). — Silene inflata. Les deux premiers noms et le dernier viennent de ce que les enfants s'amusent à faire claquer (péter) les calices de la plante en les frappant sur la main, sur le front (peto-fron). Le nom cloucos (pluriel), de ce que les calices, que ce mot désigne spécialement, sont renflés comme une poule gloussante (elouco) qui hérisse ses plumes. Cosco- bello (grelot) est aussi une allusion à la forme en grelot des calices... 23. Negrillou ; nièlo. — Agrostemma Githago. Le premier nom vient de la couleur noir foncé de ses graines (negre, suivi du diminutif rappelant leur petitesse relative). Quant au second, il est la traduction patoise de Nielle dont la racine, Nigelle, a aussi la méme signification. Ces graines constituent une des principales charges du seigle. Elles donnent de l'Àcreté au pain. Diffciles à extirper des semences, étant à peu prés de la méme grosseur. Le seul moyen d'en venir à bout est le sarclage. 24. Sobounello ; herbo de lo soplounado. — Saponaria officinalis. Ces noms sont traduits du frangais et du latin (Sapo- naire, saponaria) Dans toutes les langues ils rappellent les propriétés de la plante qui mousse dans l'eau comme du savon. (Soplounado, action et conséquence du savonnage.) 25. Ginouflat ; tsinouflat ; girouflat. — G. Dianthus. Corruption de giroflée qui a sa racine dans caryophy llus, ceillet. Les ceillets étant, comme les giroflées, des fleurs tres élé- gantes, on a confondu les deux genres. On donne souvent le nom de Ginoufiat saüatse aux espèces indigénes, notamment D. monspessulanus. D. carthusianorum qui sont assez communs et vraiment beaux. 348 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 49 26. Mourrelou. — Stellaria media et Montia rivularis. Tra- duit du français Mourron venant lui-même de l'irlandais murron ou du kymrique moron. La première infeste les jar- dins; la deuxième croît dans les sources et les eaux courantes, en sols légers, et est trés apparente en hiver. Elle sert, sous le nom de Mourron de fontaine, à faire des salades, mais est peu employée dans les deux cantons. 27. Tel. — Tilia platyphylla et T. silvestris. Le nom patois est dérivé par corruption du nom latin Tilia. Les fleurs sont trés employées comme sudorifiques. Dans beaucoup d'endroits on croit que le T. silvestris est le sujet mâle et le T. pla- typhylla, le sujet femelle, et l'on attribue des propriétés spé- ciales à chacun : par exemple, on recommande le mâle pour l'homme et la femelle pour la femme! Les tilleuls, quoique Spontanés dans les ravins de montagne, sont le plus souvent plantés aux bords des routes. Bois peu estimé. 28. Mauübos ; lourcos (M.-de-B.); Malbos (Entre); herbo deis froumotsous.— Malva silvestris,rotundifolia et moschata. Maübo et Malbo ont la méme racine que le nom scientifique Malva. Lourcos est une corruption de doulces, par dources,qui est une allusion à la propriété adoucissante de ces plantes. Le mot Froumotsou (petit fromage) est surtout employé par les - enfants pour désigner le fruit du M. rotundifolia qui imite d'une manière si frappante un cabécou du Fel. Ces plantes sont très employées en cataplasmes ou en lotions adoucissantes ou mâtu- ratives des abcès. Du côté de M.-de-B. le mot Maübos est sur- tout réservé pour désigner le M. Moschata, le moins médicinal des trois, mais le plus remarquable pour son élégance. 29. Herbo de l'ogulio; herbo de lo sogno. — G. Gera- nium, Erodium et spécialement G. Robertianum. Le premier nom rappelle Ia forme des fruits prolongés en bec semblables à . une aiguille. Le second fait allusion à la couleur de ces plantes, souvent d'un rouge sanguin, surtout dans les bois ou les lieux trés humides. Ces noms sont très localisés. 30. Millopertuis ; herbo de millo traüs. — G. Hypericum. Traduction patoise de Millepertuis : les feuilles sont criblées d'une infinité de points translucides, ce qui fait dire qu'elles ont 19 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 349 mille pertuis, mille trous. Sommités employées en infusion ; les fleurs confites et conservées dans l'alcool ou dans l'huile se mettent sur les coupures, les blessures pour háter la cicatri- sation. 31. Aüseral; oüseral. — Acer campestris. Doit dériver par corruption de acer, avec le sens péjoratif: aceral. Acer veut dire dur, acier et fait allusion aux qualités du bois d'érable très estimé en ébénisterie. 32. Bit; bigno. — Vitis vinifera. Traduction patoise de Vitis et de vigne. On appelle plus spécialement bit un cep de vigne et bigno une plantation. Une vigne nouvellement plantée est uno plontado et l'on retrouve ce mot comme nom propre de beaucoup de cantons de terre dans les pays vignobles. Un cep de treille est uno trillo et l'association forme un trillat. Dans les poésies patoises, la vigne est quelquefois surnommée combo torto (jambe torse), torto bigo. Les noms de famille francisés Vigne, Lavigne, Vignal, Latreille abondent dans les deux can- tons. i 33. Griffou. — Ilex aquifolium. Les feuilles à dents termi- nées en épine acérée et tournées alternativement en dessus et en dessous rappellent une double griffe ; ces feuilles griffent (ce mot dans le patois local est devenu synonyme de frotter vive- ment, de gratter). D'autre part, Vayssier dans son Dictionnaire donne l'étymologie suivante : dérivé de latin acre folium ou de l'italien agrifolium (feuilles rudes). Avec les tiges droites du houx on fabrique les instruments, sortes de lattes ou de fléaux (pergo), avec lesquels on bat la récolte de blé, de seigle. Cette battoire est formée d'un manche court en bois (toudou) auquel sont attachées 3, 4 tiges de houx (bergos; au bout desquelles se joint une cinquième tige tournée la pointe en bas (pountsieiro, bottodouiro), le tout attaché en plusieurs endroits avec des liens d'osier ou de ronce, lios. Quelques noms de famille sont formés avec le nom patois de cette plante : Griffoul, Lagriffoul, Agriffoul. 34. Ginest; tsinés. — Sarothamnus scoparius. Dans bh vergne, tout prés d'ici, on dit Pennos. Ginest est la traduction patoise de Genista qui vient du celtique Gen, petit buisson. 350 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 44 Ginesto, tsinestieiro, barto, bortas : lieu planté de genéts. On lès coupe ou on les arrache, on les étend sur le sol, on les laisse sécher et on les brüle pour emblaver ensuite : c'est ce qui s'appelle plus spécialement barto, du grec Bartos, buisson, on dit : faire une barto. Les noms de famille et de hameau Gines- ton, Barthe, Labarthe sont assez commüns dans nos ed Dans certains villages on désigne sous le nom de tsinestet (di- minutif de Genét) le petit Genista pilosa. 35. Tsinistillo. — Sarothamnus purgans. Diminutif péjo- ratif de Tsinest. 36. Présens (pluriel). — Genista sagittalis. Cette plante, croissant en abondance dans les pacages à bœufs et les mauvais prés, est dure, forme pour les animaux une nourriture de mé- diocre qualité : c'est sans doute par ironie ou antiphrase qu'on lui a donné ce nom present (présent). i 37. Orresto bious ; resto biou. — Genista anglica ; Ononis repens du cóté de M.-de-B., où cette plante pousse dans les terrains calcaires à l'exclusion de la précédente. Elles ont toutes deux des racines profondes et tenaces capables d'arréter les bœufs quand on laboure ; d’où leur nom qui signifie arréte- bœufs. Resto biou est un exemple d'abréviation par suppres- sion d'une lettre au commencement du mot. Ce cas se présente souvent dans notre patois. 38. Luzerno. — Medicago sativa. 39. Tréfle detsobal. — Melilotus altissima. Les feuilles de la plante imitent celles du trèfle, mais les tiges étant sèches, grosses et dures, on estime que ce mélilot est un trèfle bon pour les chevaux ; peut-étre ce nom est-il aussi un terme de mépris pour cette espèce moins intéressante que le vrai tréfle. Plante assez localisée aux environs de M. de B. 40. Tréfleettréfle saüatse. — Trifolium pratense et autres espèces notamment T. fragiferum, T. repens. Les noms Trèfle, trèflo (féminin du côté d'Entr.) rappellent la conformation des feuilles : £res, trois, folio, flo, par contraction, feuille; trois feuilles. Treflou : ce nom diminutif de Tréflo, est donné en certains endroits au T. arvense. Le tréfle est aujourd'hui cultivé Partout comme fourrage artificiel. Les espèces sauvages sont aussi de trés bons herbages. 15 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 354 41. Forroutso ; forroujio. — Trifolium incarnatum. Trés cultivé comme herbage dans les parties chaudes du canton d'Entr. Le trèfle incarnat pousse très hâtivement et fait place, en mai, à une autre récolte plus importante: choux, pommes de terre, chanvre. La var. Molinieri, à sommet de l'épi blanchâtre, pousse en abondance dans les prés du cóté d'Entr. et est consi- dérée comme nuisible car, étant plus aventive que le foin, elle est détruite au moment de la fenaison aprés avoir empéché le développement des autres plantes. 42. Regolisso; reglisso. — Trifolium alpinum. Traduction patoise de réglisse. Réglisse vient du latin liquiritia ou du grec Glycyrryza qui veulent dire racine douce. Plante étrangére à nos deux cantons; mais les racines sucrées en sont souvent apportées par les bergers qui vont faire la saison sur la mon- tagne. Les épiciers en vendent aussí souvent. Le genre Réglisse (Glycyrryza) ne comprend pas du tout la plante qui nous occupe, mais dans l'Auvergne on lui a donnéce nom de Réglisse à cause des propriétés similaires de sa racine. 43. Besso. — G. Vicia et Cracca. Traduction patoise de Vesce. On distingue la Besso plato (vesce plate, à grains lenti- culaires), Vicia sativa, commune surtout en montagne, et la vesce ordinaire ou ronde comprenant Vicia angustifolia et les Cracca. Charge ordinaire des blés. La première est moins mau- vaise : elle est d'ailleurs souvent cultivée comme fourrage. On dit quelquefois Bessilio pour désigner les petites espèces, les toutes petites graines. Certains quartiers de terre portent le nom de Bessoliado. 44. Minco. — G. Vicia, Cracca, Evrum (espéces à trés petites graines. Nom probablement d'abord réservé aux espèces à graines minces, lenticulaires (V. monanthos), puis passé à celles qui ont les plus petites graines : V. hirsuta, tetrasperma, etc. Recherchées par les pigeons. ee 45. Luzetto. — Lathyrus aphaca. Les graines sont petites, luisantes et ponctuées de jaune. Infeste quelquefois les champs basaltiques au point de détruire la récolte. ; 46. Garrousso, gorrousso. — Lathyrus cicera. Traduction patoise du français jarosse ; méme radical que gesse et venant de 352 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 16 Cicer, comme chiche (pois chiche). Souvent cultivé ; acciden- tellement dans les céréales. Noms de famille Garrousse, Gar- rouste trés communs dans les deux cantons. 47. Pese. — G. Pisum et Lathyrus. Nom scientifique Pisum patoisé. Une autre charge des céréales comme les précédentes. 48. Prunié. — Prunus domestica. Méme racine que les noms francais et scientifique. Comme noms de famille et de localité, nous avons Prunet. 49. Bouissou negre. — Prunus spinosa et var. fruticans (Buisson noir). Allusion au port buissonneux de l'arbuste et à la couleur sombre du bois et du feuillage par opposition à Buis- - son blanc (voyez ce mot). Sert à établir des haies vives, à faire des clótures. Nuisible aux bords des champs à cause de ses ra- cines tracantes qui émettent de nombreux drageons. Produit les prunelles (prunos de co, prunes de chien) mangeables aprés les premières gelées et qui peuvent servir à faire laliqueur qui porte ce nom. 50. Certsie, cerisié, ciriei. — Prunus avium(Cerisier). Méme origine pour le nom patois que pourle nom frangais : arbre importé de la ville de Cérasonte. Depuis une vingtaine d'années on distille quantité de cerises pour faire du kirsch. Noms de famille assez répandus dans les deux cantons : Sérieys, Del- sériés. | 51. Guindounié ; ogrodounié. — Prunus Cerasus. Guin- dounié vient de Guigne, espèce de cerise: ogrodouniè de aigre- doux, lat. acritudo. C'est cette espèce qui donne les fruits que l'on conserve dans l'eau-de-vie. 52. Citrounello. — Ce nom est improprement appliqué au Spiræa filipendula dans les environs de Saint-Hippolyte. Ordi- nairement, en français, on donne le nom de citronnel!e (plante à odeur de citron) soit à l'Armoise auróme, plante aromatique des jardins, soit à la Mélisse officinale, plante aromatique aussi et médicinale. La spirée filipendule est bien utilisée en méde- cine, mais n'est pas aromatique. (A suivre). Le Secrétaire perpétuel, Gérant du « Bulletins : H. LÉVEILLÉ. Le Mans. — Imprimerie de l'Institut de Bibliographie de Paris. Ouvrages offerts à la Bibliothèque Le nons au Code de Paris, de 1867, proposées par quelques botanistes ita- liens. 12 p. en 3 langue Ce i i6 sui lavori Preltoudun del Congresso di Nomenclatura del 1905. E. SA Pi imitation des organismes et de la matière vivante, A. L. Herrera, Me- xico. 1904. 9 p. 9 fig. Don de M. G Renaun es A. a. P p.i e franco chez F. Paillart à Abbe- - DI Le Lobelia Dora L. dans i Morbihito Dr FEnnaxp Camus, 4 p. Sur une anomalie du Phascum cuspidatum Me D" FERNAND Camus, 2 p. Pandani Asiatici nuovi. Prof. Ucotivo Man Excursion botanique au col de la Vanoise fovea A. LaronDe et R. Gar- NIER Medo sur Richard-Louis Dubourg d'Isigny, botaniste virois, ExitLEBarLE,6 p. | Un bouquet de Ronces bretonnes. H. Supre, 22 se Observations sur Set of British Rubi, H. SUDRE, 43 E Promenade ipud e dans les Alpes du node Durenxe et Perit- MENGIN, 14 p. 1 pl. Les Primula de Maine-et-Loi Bouve | p. Fr Morphologie mue rite de Phanerogamen von lahre 1903, . FEDDE, 406 p. Mann de fraises, V. Ducomer, 4 p. La Brunissure des végétaux et sa pe physiologique, V. Moses Dritter ue zer Kenntnis der Phanerogamenflora von Bóbmen, D' Karr — Doux, | C Pipe ata:ogo razonado de los Trabajos Historico- naturales, CanLos E. PonTER, 3 * the genus ie in California, A. A. HELLER, 48 p. Zur Entschung der Arten, KarL ORTLEPP, 10 p. Les plantes: RS er qe. ED. DE JANCZEWSKI, : Contribucion al conocimiento de las Graminaceas Argentinas, Tronoro Contrib impr. Juan-Alsina, calle Mexico, Had. ep ue a mid Contr s f Ard New ot unrecorded Mosses of North America, J. Canbor et + ssa 2i op. Tia Tsusimensis, Y. Vase, 62 p. Notes botaniques sur la Bretagne, und deam ET P. | Les ee des Plantes, E. Lemée P- D Notes sur quelques zoocécidies et talades cryptogamiques récoltées Bo l'excursion de la Société Linnéenne de Normandie à Saint- p ÆMÉE, 7 p. L'Araucaria nue Sa floraison à Alençon, E. Lente, 4 p Lee 5 ren S E uet P: hen ium Studien, E zur Kenntnis. He Airikanischen. Flor, xvi, xvit, Hass "wei neue Piper-Arten n aus Chini; GE De Ca OLLE, |. Beitraege zur Kenntnis der Schweizerflo Jon. Bart, |. 5 Bera e zur ( «oli x. unte uchen a, Max ŒTTLI, 171 La For nosa eu ks d que | | Fonctionnant à plus de 100 mètres SUPPRESSION DES POMPES Les Fe pe id pour avoir toujours de l'eau ins d es remplacer par le Dessus e Sécuri Y pa à die profondeurs et empéche tous les acci- nts. 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JONET et Cie s a ou pe également, au mètre et à forfait, du c ement, approfon- ment et nettoyage dic puits, galeries et garan'issent l'eau nécessaire à chaque usage. Vil de Par MEMBRE DU JURY, HORS CONCOURS . WUE INTÉRIEURE DE L'APPAREIL SÉANCES DE L'ACADÉMIE : E: 1924. — 4 octobre, 8 novembre, 29 décembr^. Académie offre aux Auteurs des Tirages à part , VruDMMpis iren sans tae folios. f | Le port est à la charge e auteurs, TARIF DES TIRAGES A PART ment de pagination, nouvelle mise sous poem couvertures non sur P rier de couleur, pliage et couture is dans le texte sont comptés à raison de o fr. 65 l'heure. S0Ex. 200 Ex. "Tm se Ex. | 400 Ex. | 150 Ex. re Efi st. let fym sie 50 |10 fr. 50 CST im jir ot ^ fio fe. 50 [i2 fr. 9 fr. 75 IB fr. 50 |13 fr. 25 L m. um. 80 |20 fr. E ex. 4 fi 100 ex, * fr. m p B 13° ANNÉE /3* SÉRIE) y) N° 180 bis BULLETIN DE L'ACADEMIE INTERNATIONA de Géographie Botanique « LE MONDE DES PLANTES » Ce numéro a paru le SOMMAIRE DU N° 180 bis a Liste des Travaux de M. Treub. | L — * he vis en — and n XPI d d PPS EI M A Liste des champignons supérieurs de la Vienne (rite) M.J. Pormaver. ti Un Coin des Landes, M. V. Ducowrr. - ut s Catalogue raisonné des pl hanérogames ee Ariège (suite, M M. CA u-D'Ay m fans noms s patois de plantes, M. y: Canson. i E 5 A nidémie internationale de Géographie Botanique re teur : M. L. CORBIERE, I #, 70, rue Asselin, Cherbourg (Manche). S iteire perpétuel-Trésorier : Mer: H. LÉVEILLÉ, £z, 78, rue de Flore, Le Mans | ilde l'Académie : MM. Treus, LÉVEILLÉ, Q, Lr GenDRE, &ÿ, Kinc, A. ENGLER, BAUD. : peut se procurer au Secrétariat le xe me Heine gravé pour l'Académie a de 8 fran Cotisation annuelle : d itd L'acaliatie laisse aux auteurs la responsabilité de leurs opinions. Adresser mandats et communications au Secrétariat. Pac d n DÉPOTS : Secrétariat-Rédaction Abonnement : 12 fr.; Le numéro : 1 fr Rue de Flore, 7$ j * PARIS acques LECHEVALIER, Librairie médi- | EE MANS cale et scientifique, 23, rue Racine, (Sarthe — France) Paris (Seine). J. -B. BaiLuière et Fils, 19, rue Haute- feuil x LO W. | gues hors France peuvent | Durau and SE ea booksellers, 37, ho Squa esser leurs cotisations soit | | William Wa and C», 28, Essex Strand. | Street, | BERLIN, S. W. 46 ou BORNTRAEGER, Schünebe erger- )MFTE | p iJa: Deposi laire pour l Alle- se feci LY sac magne et T Autriche. A ORE i > Ph. Hzmssencrn, i5 First Avenue. E Mil. UU TIE TROP PT RON MARIS n * aita: x a qu T PN UNE TQ 132 ANNÉE (3° Série) N° 180 bis 1° DÉCEMBRE 1904 IU El R8 DIT DE L'ACADÉMIE INTERNATIONALE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE m p x 5, Baron EÉpouanp HISINGER MEMBRE TITULAIRE DE L'ACADÉMIE DÉCÉDÉ DANS SON DOMAINE DE FAGERVIK PRÈS KARIS (FINLANDE) LE 23 OCTOBRE 1904, A L'AGE DE 72 ANS, Notre Académie, déjà cruëllément éprouvée par la mort de l'il- lustre botaniste chilien Philippi,a encore à déplorer la mort d'un titulaire en la personne de notre sympathique collègue le baron Hisinger. Très épris de science il connaissait à fond la flore de sa région sur laquelle il a publié divers travaux, plus particulièrement au point de vue de la dispersion des espèces. Sa surdité lui avait fait décliner le Directorat. Nos vives condoléances à sa tamille. Nous aurons donc à élire un nouveau membre titulaire et par suite un nouveau membre correspondant. Le bulletin de janvier mentionnera l'élection de notre nouveau directeur, les élections de deux membres titulaires et de deux membres correspondants, les nominations de nouveaux membres auxiliaires et les promotions dans la médaille scientifique. cm D o3 # : Onderzockingen umbellatum. . Nederl. Kruidk. Archief over de Natuur, der Lichenen. Leideh, 1873. . Notice sur l'aigrette. des Compo- 'une m Neerland. VIII 1873. ; Zur Chrolophyl ifrage. Flora, 57,.. 18 * Le mér istème primitif de la fins dan je xr a dic nes. NUE 6. Les organ a vég gétation du ri z o ES - D L TESTS ; oies . Notice sur x Nd K Yeth bryo Selaginella Martensii. Leide, sur le Scléren- c UM der cadémie royale éerlandaise "de Sciences, éerland. t. 79- . Notes io Fembryogénte des Or- chidée mie e sciences, 1879. Ingenhousz. « De gids », 1880. $ noyaux des cel- beer oem Arch. de Biol. Publié par l'Acadé- éerlandaise des : Notice sur le PE du ac m date dans sic Sli "t. Jes Lorie cées, 1 ef 2 es du Jar MES je de Ded Vol. Recherches sur les Cycadées. H, I, 1881. E Observations sur les Lorantha- 4 1882. cées, 3; H HE E Sur les urnes du Dischidia Raf- esiana. Ann. III. . Notice sur l'amidon dans les la- Pass des Euphorbes. Ann IY Sur une nouvelle catégorie m mn "d grimpantes, Ann. n, le sac em- bien et l'ovule. (Peristy- lus g S, Avicennia offici- Ann. IHI, 1. 1882. sur le oppement ds vides chez les Orchidées), Ann. HI, 2. 1883, 23. ; Siaa e sur . Notes sur hand: ` Nouceliek . Notice sur la no i [és bourgeons onur LE A echinata ex m 1883. des plantes din ar de nzorg. An II, pompan du Jar que de Buiten 1883 q En Ann, i Recherches sur les Cycadées, 3. 1884. ryon, le sac em- bryonnaire et l'ovule, 5, Ann 4i . Études sur ue Lycopodiacées I. - Ann. IV, 4 Onderzoekingen over sereh- ziek suikerriet, gedaan in 's Plantentuin te Buitenzorg (Me- dedeelingen pes 's Lands Plan- tentuin, ID) 1 uel ues mo Le Ae les effet n the life-history of A ds. "Anus of Botany, 7. : E woorden over knopbedek- ng in A. tro p Natuu Maandbl. : Etudes sur des [ycopodiacées IV 1888. , Ann. VII rec Fu: erches sur s te de Java. Ann. vit 88 u He EAS de 9o. du Spa- thodea | campanulata Beauv. 39. Un jardin TM tropical. s deux Mondes, 1‘ janvier 150o 40. Sur les uarinées et place dan. le systéme at Edd nn, 41. Korte seichiedenis van 's Lands Plantentui 42. De b beteekenis van tropische bo- , , tanische tuinen. 1892. 43. Sur la lo localisation, le transport et que bí p Pangiüm edule. oues XI : 1,18 44. L’organe femelle et l'apogami du Balano Med i elongata Bl. nn. 45. Over de tek en den werkkrin ng van ^s Lands Plantentuin te B T; uite org, 1899. 46. L'organe femelle et jene oge- f 4 nsle Ficus h irta Val L Ann III, 1902. 47- Nouvelles recherches sur le róle de l'acide cyanhydrique dans les plantes*;jvertes. Ann. XIX (sous presse). ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE DS [23 [i1 SESSION A PARIS En Août 1904. Ont pris part à la session parmi les membres de l'Académie : MM. AnBOsT. ; MM. Ivoras. BarrÉ. KLINCKSIECK. Bocpier. LÉVEILLÉ. D" Camu MALINVAUD CLAIRE M ND. Comar. MARTELLI. ConBIERE MARTY Ducawp. OLIVIER CIO ) Durronr. Mie BELÈZE D' Girror. RÉSUMÉ GÉNÉRAL Notre Académie, par motif de bonne confraternité scienti- fiqdj dati Be jus squ’ en 1905 sa session de Perpignan-Bar- celone, et é de s'unir à la Société botanique d de France pour féter le cinquantenaire « de la ser pi de celle- e de S. d lundi i** août, séance du Congrès le matin et Paprès- midi, he p es Dario botaniques du Muséum. Le soir, notre séance, dont on trouvera le compte rendu plus loin, et le banquet jubilaire avec toasts et allocutions auxquels prenaient part les vénérables fondateurs : MM. Borner, Prizcæux, Bov DIER, BUREAU, MauGERET hdi: la premiere journée. second jour, l'excursio superbe château de Chantilly et la visite de ses admirables AV er ea furent suivies d'une herbo- La troisiéme journée a été consacrée au palais historique de Fontainebleau et à la forêt avec ses pittoresques gorges de Fran- Monde qui devaient étre livrées à l'incendie quelques j jours plus ia quatrième journée nous réservait, avec la visite des immenses et très intéressantes cultures de la maison de Vilmo- 356 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE enfants ME bien ee l'expression de notre reconnais- sance pour leur charmant et cordial accueil. Le 2e Gillot vou- lut bien se faire d ailleurs uda e de nos sentiments. Le soir, malgré l'orage, avait lieu la séance de clôturé suivie d’une soirée musicale qui prit fin un peu avant minuit. SÉANCE DU LUNDI 5 AOUT 1904 Présidence de M. L. CoRBIÈRE. La séance s'ouvre vers 5 h. 1/2. Notre Directeur est entouré de M. MariNvAUD, eti Dia dre secrétaire général de la Société Sri at de Fra On remarque daté la salle, en dehors des LRU de l'Aca- démie, "MM. Poisson, assistant au Muséum et Th. Duran», Directeur ve jardin n botanique de Bruxelles M. le ident commence d'abord par remercier la Mee botanique de France dont nous sommes heureux de célébrer le cinquantenaire et son dévoué vete) d'avoir bien voulu mettre à notre disposition leur salle des séanc La parole est donnée à notre Secrétaire perpétuel-Trésorier pour le compte rendu de l'état financi , , Celui-ci déclare qu'à l'heure adie le montant des cotisa- tions permet à l’Académie d’établir son Ta et de publier son bulletin. Mais durant de longues années, il a dû lui-même ali- menter la caisse. Ce désir d'écouler les te cdi envoyés d Y. À — "à a. somme de 1500 fr. Les sacrifices qu'il a consentis depuis l'ori- gios peuvent se chiffrer par une somme de vingt mille franes viron. "En présence de ces dor sone M. le Président remercie notre Stars de ses sacrifices, mais estime, d'accord avec membres présents, que le próchain budget. devra être considé- rablement réduit, et que Sa travaux pourront être laissés en partie à la charge des aute En raison del amortissement, le budget des dépenses de 1904 est ramené au chiffre de 1400 fr. n aborde ensuite Fa boite diverses dont notre Secré- taire se fait l'interprète. L'insigne et z carte d'identité réclamés par certains confrères ne sont pas adopté Il est uM que l'ons 'efforcera, de plus en plus, de se rendre service les uns aux autres s pour se procurer mutuellement les matériaux dont on pourrait avoir besoin. Le Monde des Plantes, Intermédiaire des Botanistes, fait-on remarquer, est tout désigné pour se róleu er LÉVEILLÉ indique dans quel but il publie, en collaboration avec M. sortit ut le ERN ogue des Flores loonie de France M de ce DRE ee dt SCENE à A ACADÉMIE DE GÉ9GRAPHIE BOTANIQUE 351 d'une Dipliograpiue départementale. Il parle de difficulté d'exécution et cite l'exemple de M. Cros pour le . On Mar LÉvzgiLLÉ fait u ommunication relative a lantes méconnues. fl d par ce mot les plantes que leur petitesse leur ressemblance avec d'au espèces empé M d'étre nnuesetm rella lacustris, Carex tomentosa, Juncus tenuis, réa rapunculoides. A cé me. une Ré CSS QU s'engage à laquelle prennent part . Dr Girzor, Mari M.le Dr Gizor pale dane Campanule américaine naturalisée. M. Crai dit l'avoir également obse . Marınvau fait observer que la distinction a été faite entre les variations du Campanula Trachel M. le D" Girror estime qu'il y a deut toe mes distinctes. M. Corsière les attribue à la différence de station. L'une est assez Mgr erue ur l'argile calcaire dans l’ . ERN. OLIVIER cr la LA Ah né depuis Moulins les plus riches du Un Nac une us en 1905 à Perpignan et Barcelone, avec excursi u Canigou, est adopté à more re en confor- mité de bein déjà émis lors de la session du M. CorBière indique sa résolution bien see de se consacrer à l'étude des Hépatiques du globe afin qu'il y aitau moins un note sur ar M opini on mim parmi les pris de a Société Viedne NVAUD, tout en déférant à ‘cette demande, se réserve d'adresses procbainément à Académie une c rentem ion plus étendue sur le même sujet (1). M. le Président remerc i LINVAUD de sa très intéressante communication et onire du jour étant épuisé, la séance est levée à 6 h. 35. ^t 1) D'après le désir de M. Malinvaud, dont la communication qu ^il annonce pede riim es explications fournies par r lui dans la vier du 2 aoüt, nous ous bornons à les mentionner ci-dessus au procés-v er i —/nen m ———MH— 358 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Végétation épiphyte des Saules tétards Par M. C. Tuomas [| PREMIER GROUPE SITUATION : Saint-Dizier (Haute-Marne), sur les bords du canal des moulins, entre le moulin et l'asile d'aliénés. TERRAIN : Alluvions hors ESPÈCES ENVIRONNANTES : Sorbus aucuparia, Ulmus campestris, ords de la route e sromenade du Jard ; Rubus idœus, Ribes dide dans les jardins avoisinants. OMBRE DE SAULES : 36, dont 27 à végétation épiphyte, 6 sans yérétadóh épiphyte. ESPÈCES ÉPIPHYTES PAR ORDRE DE FRÉQUENCE I aeta ed ot 10 HOUPE E Ve rite ve 44 plantes 2 Rubus idæus....... 7 12 Ulmus campestris. 2 3 Ge E x AS.. 4 -13 Chelidonicm maju us. I 4 Lonicera xylosteum.. 4 14 Fragraria vesca...... 1 5 Poa sp 4 15 Sorbus «ip iia I 6 Geum urbanum..... 3 D Ribes rubrum....... I Sambucus nigra ..... 3 7 Anthriscussylvestris? 1 Urtica dioica........ 3 T parine ..... 1 raxinus excelsior... 2 194 xacum dens-leonis, 1 10 Solanum dulcamara. 2 à fhisutwi T | 11 Lamium album ..... 2 ES “Dactylis Pea eroria I Tet. 11 espèces ..... Ke ue dee 44 plantes To. 21; 21espéces 755 plantes Espi 3 É LEURS FRUITS OU LEURS GRAINES Gnovrk I. Groupe III. — Fruits ou graines Fruits à noyaux ou charnus pourvus d'appendices | Rubus ideus ........ 7 1 Epilobium montan. ro à Lonicera | xylosteum. i 2 Fraxinus excelsior... ? 3 Sambucus nigra..... Ul a campestris... 2 4 Solan “pis dulcamiara, ^» 4 Taraxacum up dese I 5 Fragaria vesca....... I 5 Humulus lupulus.... r 6 Sorbus aucuparia.... I Toni 3 especa uie + 16 plantes 7 rubrum..... Fe Total 7 espèces.. 1 9 plantes Gnou»z IV Graines petites et légères Groure II, — Fruits accrochants 1 Poa sp 4 2 sis 3 1 Geum urbanum..... 3 3 Chelidonium majus. I _2 Galium Hh. d _4 Dactylis glomerata. . .. 1 Total 2 espèces, 4 plantes Total 4 espèces . g plantes Ei adu don LA 2 Er. + TEN ea s 359 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Groure V. Gnou»k VI. Fruits à mécanisme explosif Fruits ou graines divers t Anthriscus Misc ual I AR Geranium robertianum [4 2 Lamium album ..... 2 Total 1- espèce ~ 4 plantes Total 2 eSpeces.. cassis ~ 3 plantes RÉCAPITULATION GÉNÉRALE Groure I. Fruits charnus 3 espèces = 33,4 ?/, A en je 34,0 0/0 Groure II. Fruits accrochants,2 — = 05 9/ 7.3 9]o i 23,8 0/ — T ges JM Groupe III. Fruits à appendices, 5 = Groupe IV. Graines légères, 4 — —=19 ?h — g = 16,59/. Groupe V. Fruits explosifs, 1 — — 48° — 4= 73l Groupe VI. Divers $6 x7 999] — 32 54% Total 21 — 100 595 100 DEUXIÈME GROUPE SITUATION : Saint- xt ic ONE — à l'ouest dans les prairies prés des dard de Va Terrain : Alluvions pe ESPÈCES ENVIRONNANTES : tes des terrains humides et maréca- geux: Caltha palustris, Sy phy hat officinale, en grande abon- ein NomB E Saures : 26, dont 14 à végétation épiphyte, 12 sans végétation épiphyte. Espèces ÉPIPHYTES PAR ORDRE DE FRÉQUENCE 1 Galium apari v oh Repor iu WA VR n 26 pl 2 Galeopsis, rétrahit.. vut 6 Here MAN: I 3 Glec a hederacea. 5 7 Convolvulus sepium. 1 Late UN es 2 8 Solanum n A e meg I Geum urbanum..... I c9 Dactylis T E I Total 5 e8pROER Dioses cea 26 pl. Total g espéces........ eene “30 plantes —M ÁÁ— EsPECES ÉPIPHYTES GROUPÉES SUIVANT LEURS FRUITS OU LEURS GRAINES Groure I. — Fruits à noyaux Grovre Il. — Fruits accrochants ou charnus ' i i 1 Galium aparine YI 1 Cerasus avium...... 2 2 Galeopsis tetrahit,... 7 a Solanum dulcamára. t '* 3 Geum urbanum..... Total 2 espéces 3plantes Total 3 espèces .............: 360 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Groure lI. — Fruits ou graines Groure V. — isa peer mécanisme pourvus d'appendices explosif 1 Heracleum sphondylium, |. 1 Néant. Total 1 espèce 1 plante Groure VI. — Fruits ou graines Groupe IV. — Graines petites divers et légères 1 Glechoma hederacea, 5 1 Dactylis glomerata... .. I 2 Convolvulus sepium. px Teal 1 espèce 1 plante Total 2 espéces - 6 plantes RÉCAPITULATION GÉNÉRALE Groure I. Fruits charnus, 2 tspécet = 2242.2 olo Individus 3= 10 o: roure Il. Fruits accrochants 3 = 33,40}, Moe 054 V Grourelll. Fruitsàappendices,: — —11,10}, — 1 3,5 o/o Grovure IV. Graines légè == Se Oo I 3,3 9/0 ROUPE V. Fruits e pliis néant néan Groupe VI, Divers $ 24 0l, 6 = 20 h Total 9 espèces = 100 Individus 30 = 100 LES DEUX GROUPES RÉUNIS DONNENT : NOMBRE DE Sav nt : 62 do 41 à végétation épiphyte, 21 ens végétidion ipiph rte ESPÈCES ÉPIPHYTES PAR ORDRE DE FRÉQUENCE 1 Galium aparine...... 12 Report... sucus ste « 70. pl :; Epilobium montanum... 10 T ica qa P Vest) ri 6 "Ul DLL Galeopsis tetrahit. . 7 10 Vimus campestris... 2 i yis ma hederacea. 5 I á ye glomerata... .. . Sed deunga RS elidonium pue IPEA Pose UO 19 Fragaria vesca...... F g nicer Pr n à m Sorbus aucuparia ... 1 ro Sembucos Mea.. c. 3 22 Anthriscussylvestris? 1 11 Solanum dulcamara. 3 23 Heracleum sphondylium . 1 Ttica dio 3 M ERE cum dens leonis. 1 13 Cerasus avium...... 2 25 Convolvulus Spi 1 14 Fraxinus excelsior.. 2 26 _26 Humulus lupulus... t Tot. 14 espèces. 7o pl. T.26 espéces 85 plantes ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Re TS TT REET 361 ESPÈCES ÉPIPHYTES GROUPÉES SUIVANT LEURS FRUITS OU LEURS GRAINES Groure I. — scio ^g noyaux u charn 1 Rubus idzus....... 7 2 Lonicera xylosteum | 14 3 Sambucus nigra..... 3 : Solanum dulcamara 5 Cerasus av Save 6 Fragaria vesca ..... 1 7 Sorbus aucuparia I 8 _8 Ribes rubrum... I Total 8 es espèces 22 plantes Groure II. — Fruits accrochants 1 Galium aparine..... 12 2 DUM: tte hit. és .3 Geu 4 Total 3. espéces 23 plantes GnourrE III. — Fruits ou pres pourvus d'appen 1 Epi Fa Late 10 : p excelsio 2 C pbs sphondylium. o Taraxacum dens le I Humulus lupulu ie I Total 6 espèces 17 plautes Groupe IV. — Graines petites ou légères Poa sp x Urtica dioica Roues 1 3 pun glomerata. . >.» . 2 _4 Chel idonium majus. 1. Total 4 € 4 espèces 10 Lo plantes Groure V. — Fruits à mécanisme e xplosif 1 Geranium Robertianum.. 4 Total 1 espèce 4 plantes Groure VI. — Fruits ou graines divers 1 Glechoma sn 5 2 Lamium a 2 3 Anthriscus silvestris. I .4 Convo lvulus sepium — 1. Total 4 € 4 espèces a plantes RÉCAPITULATION GÉNÉRALE GrourEel. Fruits charnus, GROUPE II. Fruits accrochants, Gnou»k III. Fruitsà appendices, GRou»EIV. Dg légères, Groupe V. Fruits explosifs, OUPE VI. Divers 6 4 1 Sis. 26 Total N.-B. — 1° Chaque plante n'a méme saule. $ espèces = 30,8 °/, Individus 22 = y olo = 1,6 0 0 m 23 = 0 DS Sa = 23. — = = 15.40), — IO = 11,8 9f, = 3,8°/0 - 47 447 "lo = 15,4 %/0 Ten 9 = 10,0 °/o == 100 — 85 = 100 été comptée qu'une fois sur le a" de e et inspiré apes ce d de celui de M. Gagnepain trav e dixiéme bulletin (seconde du M ail paru u dan pono de 5 Société d Hinoire: atk d'Autun, pages 77 et antes 362 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE LISTE DES CHAMPIGNONS SUPÉRIEURS Observés jusqu'à ce jour dans la Vienne Par M. J: PorrauLr. (Suite) Gex. XXVII. — Inocybe Fr, — (Inocybe). 1° Souarrosæ. — Chapeau et stipe de méme couleur, couverts d'écailles rudes et brunes. lanuginosa Bull. — (7. laineuse). sn En groupes dans les bois humides et sablonneux. — Eté-Au- tomne. — R. — Suspecte. — Loudun (Bernier). 2? Laceræ. — Stipe de même couleur que le chapeau, mais plus pále. — Chapeau squamuleux et fibrilleux, lacéré aux bords. pyriodora Pers. — (T. à odeur de poire). -. Bords des chemins dans les bois. — Été-Automne. — AR. n Suspecte. — La Grand-Vallée, 23 octobre 1892; Bois de Mazais. 4 novembre 1896 ; La Reiniére, 17 octobre 1902. Bongardii Weinman. : Solitaire dans les bois de pins. — Été-Automne. — RR. — Odeur agréable. — La Sablonniére, 21 septembre 1897. Rios, — Chapeau fibrilleux, fendillé, stipe blanchátre- fibrilleux fastigiata Schæff. — (I. à chapeau conique). ans les bois et les champs. — Automne. — AC. — Forét de Chátellerault, 16 octobre 1903. rimosa Bull. — (7. gercée). à Dans les bois et au bord des chemins. — Été-Automne, — — Suspecte. — Bois de Saint-Pierre, 8 octobre 1879; La Grand-Vallée, 23 octobre 1892 ; vallée de la Boivre; Moulière; Lusignan, 15 octobre 1903. hiulea Fr. — (I. crevassée). Sur la terre dans les bois de pins. — Automne. — R. — Forêt du Moulière, 17 octobre 1902. asterospora Quel. ans les bois. — Automne. — R. — Bois de Mazais, 4 no- vembre 1896. d 4° VeLUTINÆ. — Chapeau fibrilleux-soyeux, non crevassé, pied lisse blanchátre, farineux au sommet. lucifuga Fr. — (I. cachée). En groupes dans les bois, sous les pins. — ^utomne. — C. SRE CHE MESS * . ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE. 363 — Suspecte. — Bois de Mazais, 4 octobre 18933, La Reinière, 17 octobre 1902. geophila Bull. "in SUMAS s les bois. Auto AC. — Loudun; Bois de Mazais, 4 novembre 1896; “Forêt de Châtellerault, 16 Oc- tobre 1903. scabella Fr. Dans les bois; e Aut — RR. — Vouneuil-sur-Vienne (Simon), 15 octobre Meri: À Rat 15 octobre 905, Gen. XXVIII. — Hebeloma Fr. — (Hébélome). 19 INousiaTA. — Voile cortiniforme manifeste. Chapeau à marge fastibile Fr. — (H. fastidieux). En groupes dans les bois et les a — Automne. — AC. — Vénéneux. — Vallée de la Boivre mesophæum Fr. — (A moitié bd. En groupes dans les bois dẹ pins, les pépinières. — Aut — Fontaine-le-Comte, 25 novembre 1900; Forêt y Saint-Hilaire, 17 octobre 1903. 2° DENUDATA. — Chapeau glabre, voile nul ou pruineux. erustuluniforme Bull. — (H. échaudé). En groupes irréguliers dans les bois et les prés. — Été-Au- tomne. — Comestible? — Bois de Saint-Pierre; Bois de La Roche; Nouaill : ; ; Bernagout, etc. _ sinapizans Paul. — (H. à odeur de moutarde). Dans les prés et les bois humides. — Automne. — RR. — Suspect. — Lusignan (Bogard). “Lan or Pers. — GE à es ptem: Dans les — Été-Automn C. — Comestible. — Forét de Maren: Forét de Chátellerault, 16 octobre 1903; Maison-Neuve, 8 octobre 1903. nudipes Fr. Dans les bois de pins. — Automne. — RR. — Comestible. — Forét de Mareuil. circinans Quel. Dans les bois. — Été. — RR. — Lusignan (Bogard). Gex. XXIX. — Flammula Fr. — (Flammette). 1° Lusnic e. — Chapeau à Wise visqueuse, séparable, voile anifest osa Lasch. — (F. e cadi gumm Lieux humides au pied des arbres. — Été-Automne. — AC. — La Cassette, 28 octobre 1892; La Grand-Vallée, etc. 364 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE ochrochlora Fr. | Sur les troncs cariés. — Été. — R. — Lus signan, 12 novembre 1900; Moulière, 17 octobre 1902; Lusignan, 15 octobre 1903. 2° Unz. — Cha apeau à cuticule humide ou légèrement MEUS non séparable, voile manifeste sous forme de fran hybrida Fr. — (F. hybride). Dans les bois de pins, sur l'humus et les ramilles. — Été- Automne. — R. — Forêt de Chátelleraut. 16 octobre 1903. Gen. XXX..— Naucoria Fr. — (Naucorie). ° GYMNOTÆ. — Chapeau glabre, voile nul, spores ferrugineuses. ucumis Pers. — (N. à odeur de concombre i Dans les fortia bandes sur les débris AR — Eté-Au- tomne.— Loudun; Forêt de Châtellerault. melinoides Fr. — (N. de couleur ocracée). AM bois, parmi les mousses et les graminées. — Pri mrs- ae — Loudun (Bernier); Bois de La Marche; Forais se 2° PHÆOTÆ. — Voile le fugace aranéeux ou furfuracé. Chapeau nu, spores fucescentes ferrugineuses. semiorbicularis Bull. — (N. RO phérique)- Prés, pelouses, bords des chem IUE Été-Au- tomne. — C. — La Torchaise; Matos Neuve pediades Fr. — (N. des plaines). Champs, prés, jardins, en groupe. — Toute l'année. — C. tabacina RS )- (N. couleur de tabac). — Bords des chemins, — L n groupe. — oudun (Bernier). 3°. Lermorz. — Voile manifeste. Chapeau écailleux ou flocon- neux, spores ferrugine euses. conspersa Pers. — (N.saupoudrée) ^ ` Bois, prés, fossés. — Eté-Automne. — AC. — Fontaine-le- ; Loudun, etc. inacea Fr. (N. héri issonne). | Sur les branches pourries. — Eté. — R. — Loudun. ( Bernier). segestria Fr. Sur les feuilles et les rameaux pourris, — Automne. — R. — Loudun (Bernie er). ' graminicola Nees. — ia ie À bane joe à | Sur les graminées. — Aut — R. — Loudun (Bernier). RE MUN YN AVE A PO pe M IUS BR PL Meme Tra ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 365 GEN. XXXI. — Galera Fr. — (Galère). 1° CONOCEPHALÆ. — Chapeau conique Ms eran ^ dein lisse. Lamelles un peu serrées. Pied r tenera Schæff. — (G. tendre Dans l'herbe des bois, sur les détritus végétaux. — Autom — C. — Lusignan, 15 octobre 1903; Forét de Châtellerault, 16 octobre 1903. 2° BRYOGENx. — Chapeau campanulé, strié, hygrophane, lisse, soyeux par le sec. Lamelles larges, adnées. Pied flexible, mince. Espèces croissant sur les mousses. hypnorum Batsch. (G. des mousses). Parmi les mousses humides des prés, des bois et des tour- biéres. Eté-Automne. — CC. — Bois de La Roche, 22 octobre 1892; Montmorillon ; Lusignan, 15 octobre 1903; Forêt de Châ- tellerault, 16 octobre var. bryorum. For de Châtellerault, 16 octobre 1903; Bois de Saint-Pierre, 7 octobre 1899. var. sphagnorum Pers. — Montmorillon. var. rubiginosa Pers. — (G. couleur de rouille). Dans les bois, parmi les mousses. — Automne. — Forêt de Châtellerault, 16 octobre 1903. Gex. XXXII. — Tubaria Smith. — (Tubaire). 1° Spores ferrugineuses. furfuracea Fr. — (T. pulvérulent). Dans les bois, sur les brindilles et les feuilles tombées. — Automne. — C. — Lusignan, 15 octobre 1903, etc. 2° Spores brunes-ferrugineuses. crobula Dans les forêts ombragées parmi les brindilles. — Eté. — A Lusignan, 15 octobre 1903 ; forêt de Châtellerault, 16 oc- tobre 1903. inquilina Fr. — (T. locataire). Sur les brindilles et les branches mortes dans les bois. — Pai temps-Eté-Automne. — AR. — Loudun; Moulière. Gen. XXXIII. — Crepidotus Fr. — (Crépidote). mollis Schæf. — (C. mou). ur le bois pourri et les yirt troncs. — Eté-Automne, — C. — Comestible? proboscideus (C. 4 en trompe Sur les bois et les rameaux pourris. — Automne. — R.. — 366 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Fontaine-le-Comte, 20 décembre 1900 ; Saint-Benoist, 5 juin gus croceo-lamellatus Let. — (C. à feuillets jaunes). í Sur le bois de pin. — Eté-Automne. — . — Fontaine-le- Comte, 3o octobre 1896; Moulière, 7 octobre 19: 2. variabilis Pers. — (C. variable). i En groupe sur les ramilles et les brindilles de tois. — Eté- Automne. — R. — Lusignan, 15 octobre 1903. pezizoides Fr. — (C. pezizoide). Sur les vieux bois. — Automne. — RR. — Château de la Planche, 30 juin 1889. Gex. XXXIV. — Paxillus Fr. — (Paxille). involutus Batsch. (P. à bords enroulés). Dans les bois, les prés, les fossés, au bord des chemins. — Eté-Automne. — C. — Comestible. — Vallée de la Boivre, 22 octobre 1879; Bois de Mauroc; Bois de Saint-Pierre, 7 oc- tobre 1899, etc. atro-tomentosus Batsch. (P. à pied noir tomenteux). Dans les bois de pins, au pied des arbres. — Automne . — Comestible ? — Forêt de La Guerche (de Lacroix); Forêt de Saint-Hilaire, 17 octobre 1903. IANTHINOSPORÉES Gex. XXXV. — Psalliota Fr. — (Psalliote). augusta Fr. — (P. de grande taille). Dans les bois de pins. — Été-Automne. — RR. — Comestible. — Bois de Prinçay, commune d'Availles. arvensis Schæff. — (P. des champs). Vulg. Boule-de-Neige. — Prés, pâturages, champs, bois, bords des routes. — Eté-Automne. — CC. — Comestible. cretacea Fr. — (P. crétacé). rés, jardins, champs cultivés. — Automne. — AR. — Comestible. — Loudun; Pépiniére du Colombiers, 13 octobre 1892; Poitiers (jardin botanique), 3 septembre 1881; Lusignan, 15 octobre 1903. xanthoderma Genev. — (P. à peau jaune). Bois, prés, pâturages. — Été-Automne. — AC. — Champs d'ajoncs, près du bois de Saint-Pierre, etc. pratensis Schæff. — (P. des prés). .,,,Dans les prés et les bois. — Hté-; utomne. — AC. — Comes- tible. — Polygone; Nouaillé; Chátellerault, etc. campestris L. — (P. champétre). Vulg. Champignon rose. — Prés, champs, jardins, bois, fumiers, etc. — rté-Automne. — CC. — Comestible, excellent. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 367 VAR. Bist fool. CC. — Lusignan, 15 octobre 1903, e VAR. Vaporaria. — Sur le terreau, le fumier, del caves. — C. van. villatiea. — Caves, cours, jardins, champs fumés, etc. — CC VAR. silvico la. — Dans les bois et les friches. — Bois de Saint-Pierre; forêt de Châtellerault, 16 octobre 1903. — A VAR. per ronata. — Bois, prés, champs, bruyères. — Bois de La Duranderie près Chitellorau Jie oru Seu — ne aee R. Dans les — Automne. — AC. — Comestible. — Bois de La ndeke 18 ym 1895; forêt de Ghárelierault | Lusignan, 15 octobre 1903. hemorrhoidaria Kalch. Bois, sous les chéneset les pins. — Automne. — AC. — Com tible. — Bois de Saint-Pierre, 7 octobre 1899 ; La Rodiedes: Braut, etc. comtula Fr. (P. parée). ans les bois et les prés. — Automne. — AC. — Comestible. — Bois de Saint-Pierre, 7 octobre 1899 ; Moulière, 27 septem- bre 1902 ; Forét de Châtellerault, 16 octobre 1903. Gen XXXVI. — Stropharia Fr. — (Strophaire) (Geophila Q.) P SUR plus ou moins ITR Terrestre. æruginosa Cur 18 vert-de e gris Dans les bois > a pied des vieux troncs, dans les prés et les bruyéres. — Automne. — C. — Suspecte. — Fontaine-le-Comte, 10 novembre 1805 : "Beriagout: Vallée de la Boivre ; Parc du Petit-Château, etc. coronilla Bull. — (S. coronilla). Champs, prés, pâturages. — Automne. — C. — comestible à l'etat j jeune. — — La Cassette, 21 septembre 1897 et 1° novembre 1898 ; La Troussaie ; La Trémouille, 7 octobre 1899 ; Mou- lière ; Blossac, 10 septembre 1904, etc. melasperma Bull. — (S. à spores noires). Bois, prés, champs, páturages. — Printemps-Automne. — R. vénéneuse. — Loudun ; ; Basse-Fontaine ; Beauregard prés Crou- telle, 8 octobre 1895 ; Mouliére, 19 juin 1903. squamosa Pers.— (S. squameuse). Dans les bois et les cham mps. — Automne. — AC. — suspecte. — Forêt de Mouliére ; Maison-Neuve, etc. 2° Anneau souvent incomplet et floconneux. — Espèces merdaria Fr. —(S. des excrements). Surla terre et les excréments desséchés dans les endroits ombragés. — Eté-Automne. — C. — Suspecte. A ee M ee Ua re to > T DL A NON E "a sy 368 V ACADÉMIE GÉOGRAPHIE DABOTANIQUE - stercoraria ; Bull. — (S. stercoraire). Dans les bois humides sur le crottin, le terreau, les fumiers. — Eté-Automne. — C. — Suspecte. semiglobata Batsch. — (S. hémisphérique). ; Dans les prairies sur les bouses de vache, le crottin, les fu- miers. — Eté-Automne. — CC. — suspecte. — Fontaine-le- Comte ; Maison-Neuve ; La Torchaise, etc. Gex. XXXVII. — Hypholoma Fr. — (Hypholome). (Dryophila et Drosophila Q.) 1° Espèces eyar Chapeau glabre,non hy grophane couleur vive. sublateritium Schæff. — (H. rouge brique). En touffes sur les vieux troncs. — Eté-Automne. — CC. — vénéneux. — Bonneuil-Matours ; Bois de la Roche ; Lusi- gnan, etc. fasciculare Huds. — (H. fascicule). En touffes sur les vieux troncs. — Eté-A — CC. vénéneux. — Petit-Saint- Benoist ; Forêt de Châtellerault, 16 oc- tobre 1 2? Chapeau soyeux fibrilleux. lacrymabundum Bull.— (Geophila cotonea Q.) Lacrimaria. En groupes dans les bois et les prés autour des vieux troncs — Eté-Automne. — AR. — suspect. — Lusignan, 15 octobre 1903. velutinum Pers. —(H. velouté).(Geophila lacrymabunda Q.) A terre sur les souches pourries dans les champs et les bois. — Eté-Automne. — AC. — Vallée dela Boivre au pied d'un peuplier, etc. appendiculatum Bull. — (H. appendiculé). Dans les bois, les jardins, au Jiu ur sd pus S les vieilles C. souches. Solitaire ou en groupes. — comestible. — Loudun ; Forét de Chárcileraut 16 octobre 1903, etc. hydrophilum Bull. — (H. hydrophile). En grosses touffes dans les bois, ug ee souches ou les Nav racines. — Eté-Automne. — AC. — ect. — Bois de Sain Pierre, 7 octobre 1899; La Renie s ; dine de Chatellerault, 16 octobre 1903. (A suivre.) il edd eite c Eee A A ww à dela Végétation. Mais la Flore de nos ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 369 UN COIN DES LANDES ETUDE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE (1) Par M. V. DUCOMET, Professeur à l'Ecole nationale d'Agriculture de Rennes. Jusqu'à Alexandre de Humboldt,l'étude de la Flore, de l'ensem- ble des espèces considérées icf leurs relations Vodka i ité - un peu ingrate que s'imposait le plus grand nombre. Peu à peu cependant, grâce aux découvertes réalisées en anatomieet physio- a istique ont naturellement fait place à us études d'un in- térét scietviligine plus large, en méme tem ue d'une portée pratique plus immédiate. L'Etude de la Végétation, c NE e la masse végétale, de l PA des plantes dans leurs rela- ms avec milieu, d'une manière générale et tout particuliè- ement avec le milieu, Himstiqüe et géique, est aujourd'hui devenue, par la force même des choses, l'objectif de beaucoup a sation d'une maniére générale, de notre Picille France en parti- culier, ne peut-elle pas étre EE comme suffisamment bien con ns e ment un battre ‘de Yégitins que nous avons S foristique. Il n'en est pas de méme au point de vue phytogéo- graphique, pour la bonne raison que dans l'immense majorité des flores locales ou régionales, les auteurs ne re ne nulle- (1) Ce travail a fait l'objet d'une communication au i ingre des Sociétés re eri ordeaux, 1903. (2) Projet de Einen chua nicae oi aM an DÉCEMBRE 1904 | 35 370 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE ment se préoccuper de la synthèse qu’il y aurait cependant toujours lieu de faire après accumulation des détails d'obser- vation. Cela est vrai dans les régions hétérogènes à divers titres, plus vrai encore dans les milieux d'une parfaite homogénéité apparente comme les Landes. à oint de vue géologique, comme au point de vue botani- ue, les Landes forment en effet un tout dont les variantes dans cette note qui n'est autre chose qu'une esquisse rapide premier essai sur: l'influence du substratum sur la répart mense région des Landes trop peu connue des naturalistes, qui y trouveraient cependant à faire des observations du plus grand intérêt. | * LE] » + désigne sous ce nom le grand triangle d € sommet se trouvant exactement à Barbaste, dans l'arrondis- : i côte. , part la région littorale ou des dunes, l'ensemble du trian- gle forme un tout uniforme. C'est un vaste plateau (9,000 kilo- mètres carrés environ) incliné vers la mer par une pente moyenne mm par mètre, quoique sillonné par des collines de peu b période pliocéne, d'autres y voyant les premiéres manifestations des temps quaternaires, est constitué par des sables l n formant une couche continue non loin de la surface, agit de deux façons opposées suivant le relief du sol. Dans les parties inclinées, là où les eaux s'éco avec une grande rapidité pendant l'été; dans les parties déclives au contraire, elles s'accumulent et donnent naissan à des . marécages plus ou moins submergés pendant l'hiver et retenant une forte proportion d'eau durant les longues périodes de séche- ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 371 resse estivale. Il se forme ainsi de véritables Re connues sous le no raouos dans le Lot-et-Gar , de bouils ou ere dans les Landes. Le énomè E je P duin legs e: les E MAH d'écou Mio que oit * * + Les Landes du Lot-et-Garonne. — Cela s'observe avec une particulière netteté dans le Lot-et-Garonne, où nous avons v" se une petite rivière, la Gélise, le limitant assez exactement sur une bt le partie de son cours. Le long de la vallée cependant, o observe sur la rive gauche des dépóts silico-argileux connus sous le nom de Boulbènes, postérieurs aux sables et comme eux à peu prés dépourvus de calcaire (1 à 5 0/00), mais patois riches en cailloux formés de sables fortement aggrégés par un ciment ferrugineux. Sur les plateaux de la rive droite, au contraire, ce sont des terres argileuses, Fie tis assez compactes (terr e-fort), toujours plus ou moins riches Schématiquement, en ane trois terrains se succèdent de l'est à l'ouest: terres argileuses plus ou moins calcaires (terre- fort), terre silico-argileuse (boulbènes) et enfin l'immense régio n des sables siliceux constituant la lande. Ce n'estlà qu'un schéma, ls sables qui deviennent de plus en plus grossiers, à mesure u'on se rapproche dela limite, viennent souvent butter sans e r io ations Gem rud plus a POSU Langhien, puis uit nien, du cóté dela Gar Se Helvétien du côté de l'Ado Dans ! iio spécialement, les terrains sabloonebr desine occupent une su- perficie approximative de 60,000 hectares. Ces landes sont plus accidentées que dans le reste de la hot ; on y observe cà et là E accompagné 'giles qui, lorsque l'ensemble est is à nu sur ane hendar mee indi le long du mamelon 372 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE our se mêler peu à peu aux sables siliceux, aboutissant ainsi à A formation de terres PER dd ius d'autant plus pauvres en u'on s'éloigne davantage du mamelon. Ce sont des ter- rains voisins des A onibies par leur composition minéralo- gique. , Acer campestre, Carpinus Betulus. Le sous-bois y est constitué surtout par Cratægus Dane Ilex aquifolium, Ulex euro- ne NI rubiginosa semper virens, Rubus disc ela plus intéressante, parce qu'elle est en quelque sorte caractéristique e de ces te errains, est une br urere, Erica y E epressa, ELA unc t gramin Vici men dera du esur certains Koret cire ces tn: mais il est moins vigoureux HEIDE et, conséquence toute naturelle, on l'y trouve fréquemment attaqué par son plus dangereux 'parasit es E Trametes Pini. Aussi n'y est-il jamais semé: il y es remplacé, comme nous culé, remplacés eux-mémes, de plus en plus, par les cultures de la igne et des céréales. à oü le pue est simplement recouvert par une mince couche de sable, aucune Ericacée ne se développe plus, alors a Pa ria vulgaris, Hieracium Po Linaria vulgaris, pis dud racemosus, Helianthemum vulgare, And ripa gon Galium verum, Asperula PRENE. AE UNI Eupatoria; — a et e a o2 f dee E 3 er que beaucoup de.ces plantes se retrouvent e long E routes tracées en um: lande. Sur beaucoup de ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 313 péces herbacées, Helianthemum vulgare, Aier chi pilotla, Cross repens et surtout Andropogon Ischæmum qui ne se ren- contrent qu'accidentellement dans la forêt à sol essentiellement siliceux forment avec des diee eee que dcl serpy llum et Agrostis stolonifera qui y sont trés commun , des pelouses parfois continues au milieu lesquelles | Le Pins odata deni à se développer, bien qu'en état de souffra Cette particularité. trouve facilement son explication dans incorporation au sol d'une dose progressive de calcaire sous forme de boue e e le cantonnier rejette au dehors pour en débar- rasser - chauss n ce qui SUR ‘Ja lande proprement dite, elle est presque FUTT NUS couverte de Pins soit purs, soit en mélange avec le Sie profond. C'est là quel' alio: s setrouve le moins abondant et ala plus grande profondeur, ce quifait queles terres y sont également mieux drainées, d'autant mieux que le relief du sol est ce accidenté Sis. pleine lande. L'alios manque d 3 Le ign d'hui presque o Aie couverte de Pins maritimes était à t de ces vies coe a beau eimi dim mais on ontre beaucoup encore qui ne seront pas de sitôt livrés à E kalore des ins trop peu rémunérarriée eu égard aux frais qu ’occasionnent Me Hee d en valeur. e Ces viene, là où les eaux s'accumulent, ne CT od qe ue MO ais Se que mu jer la — A Pabsessdseund (1) C'est man la même raison i les es truffére so Vs ME st habituellement - localisées dans ces mêmes milieux, en bordure s.On sai Fe za à trufle exige ‘pour se développer une dose e. de cael. ier MUS Aa Re Den n ] : by TOUT uet * Nw D " Li 314 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE supinus, lamprocarpus, d Scirpus mucronatus, setaceus, Cyperus flavescens, Carex pseudo-cyperüs , Agrostis canina auxquels s'ajoutent souvent d* nées espèces, "elles que Alisma ranunculoides, Ranunculus Flammula, Anagallis tenella, Poly- gonum Persicari S lit Hydropiper, Mentha aquatica et Pulegium Wi Elodes palustris, us loin, en remontant la dente se dressent une quantité de monticules de 30 à 50" d'élévation, d itués par des touffes de Carex paniculata, Juncus articulatus, Œnanthe crocata, Carum et E Poly gala vulgaris, Lobelia urens, etc., ligneuses comme Ge ui nee ca, Myrica Gale et rail Frangula, ou semi-ligneuses comme Phragmites nis. Entre ces 'monticules à à defisi bm La pendant hiver e eti mené l z | pidium aculeatum, cette dernière espèce préram vendant le bord des eaux courantes où elle se trouve fréquemment en com- pagnie de deux autres : Klein spicant et Acrostiohum Thelip- teris, eur derniére beauco oup moins répan ista (ce Gale et Ovis Frangula s y rencontrent (1), trop peu Tépandues d'ailleurs pour modifier la physionomie de la station. hers prés des fermes ; ce sont des terres très riches e en humus, susceptibles d' acquérir une grande fertilité sans l'effet de la désa- RS et del js des deux éléments, chaux et acide phos- reusement sujettes aux gelées de intemps etaussi aux elées d'automne qui y Jroen: souvent les récolte Addya maïs et mille | u-dessus de cette zone apparait la végétation ligneuse avec tout d'abord Erica tetralix et Ulex nanus, puis Erica ciliaris qui ne peut supporter une dose d'humidité constante aussi forte ue les deux types précédents. Il n'existe cependant pas de ligne e démarcation tranchée entre Erica Tetralix et Erica ciliaris, et À E ) Quelques représentants des chénes Rou á ulé s' t cependant çà et TA vre et pédonculé s'observen ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 375 * car si cette dernière s'avance moins vers la prairie, Erica Tetra lix remonte la bee de facon qu'à une faible di stance les deux espèces se trouvent intimement mélangées jusqu’à former un tapis quasi- KOREM, interrompu cependant çà et là pour consti- ? que surtout Scabiosa “er Poten- Luzula pilosa, berg mollis, d tenuifolia, Agrostis vul- garis et setacea, Au voisinage de la prairie au contraire rica Tetralix ferme, soit sedie soit associée à Ulex nanus, des Erica ciliaris, E. Ton alix et Ulex nanus (5 viennent s ajouter cerulea et Sthænus nigricans s'y montrent aussi, mais à l'état. d'individus isolés ou réunis pur petits Hoi au lieu des toutfes énormes et serrées que nous voyions dans les milieux à demi- ls , cus glaucus Lee avec dés Durs acées : Car. visa, glauca, nita vus ics Anemone RU dm Sah ngui be offici iui. Allium ericetorum, Agrostis vulgaris, Avena Avec les ecco bruyères apparaissent aussi sex premiers pins maritimes; d'abord rabougris et tortueux vers la a prairie, en raison de Texte d'humidité du sol, ils ne tardent pas à acquérir leur physionomie et le deii dimensions normales dés que cet à cés d'eau disparait ii ar t leur ma napa À = A ps pement là où Erica Tetralix ev E. ciliar is commencent à dispa- bue, rate D ME eye hd vl putri et Eri Frs auxquelles ne tarde qe aces uter une troisieme, eux d'ailleurs naissent d'un de ces ike plein on di nous veno de parler, transformés fréquemment en véritables étangs dans d partie la plus Ponti s étangs perm nents d'une profondeur toujours faible ont habituellemont la majeure partie de leur surface ou tout au moins leurs bords recouverts de hautes herbes. Cladium Maris- r f. Hn riparia. Vient ensuite la « prairie mouillée » dont nous avons. essayé de Ronna la physioromie puces. mais vi souvent iih (1) Ce sont ces trois espèces qui en se décomposant lentement constituent. la « terre de bruyère » des jardiniers. vs . J ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE CESSE aussi la pente étant très douce et de nombreux filets d'eau venant sourdre sur les côtés de l'étang, son voisinage immédiat est cons- tamment imbibé ou méme recouvert d'une mince couche d'ea Nous rencontrons dans ce milieu des Cy p px js H mêlent des sphaignes (Sphagnu D AO RER rp in, cymbi- Jolium) formant des touffes Palos i milieu desquelles abondent les Droséras, Drosera erada kaas Ta ppo cons- tamment puce Drosera cx pL sur les pet émi- nences émergées s temporairement. Comme Re arborescente on doit gne AS tte Sat Caprea et ect Rhamnus Frangula auxquels se mélent Populus Tre- mula et Myrica Gale; le EN réuni par les tiges sarmenteuses de Rid fruticosus ou de Lo onicera Periclymemum, e to autour de l'étang comme sur les rives du ruisseau qui le SE nue un fourré au milieu aei il est souvent difficile de se ifficu Sur les rives US plus ou moins mouillées ou entre les filets Ten qui s Vere ne et d en] Achague, instant a formant par leur réunion un m undulat pha, vr panei Edea C'est à la suite de vi végétation Mmes hygrophile qu’ at * sm vs so appe elé la « prai deis », et creusée presque e à pic, lorsque fe pente est su fisante our vale un écoulement rapide des eaux, la flore hygrophile de Rai est brusquement remplacée par la flore xérophile de la mbent. uvent cependant, une végétation intermédiaire appa- rait, végétation qui se retrouve d'ailleurs fréquemment apres le AGADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 371 mélange d' Erica ciliaris et tetralix sur le POUR des maré- cages fermés, dépourvus d'écoulement. Nous avons parlé de la fougere aigle (Pteris re qui forme très dde une bande continue de chaque c ore es ruisseaux, acquérant parfois des dimensions de 2 ™, 2 ™ 50 et M davant ntage. On conçoit que fort peu de Phanérogames s se d prooem sous l'épais ombrage formé par. Au végétation aussi Den e (1). Et de fait on ne peut guère signaler que: Teucrium scorodonia, C ikanentha clinopodium et officina alis, Veronica chamædrys, Hypericum montanum, Anemone nemorosa, Potentilla splen- T "Cels Sommités xi etra nd rdg iie a Tosin (O-) et v la lumiere (L.) Er. cin. = Eri ; Er. — Erica vagans, Call. vulg. = Calluna vulgaris. dens, Hieracium umbellatum, Solidago virgo-aurea, Limodorum abortivum, Holcus lanatus, Avena Thorei, Anthoxanthum laxi- Leeds deteneentéeiieié menenlensehenseberenfesmanianessssapelsièes ebat sans re restent toujours grêles, deviennent sarmenteuses E "lignien moins fortement ou tout au moins bien plus lentement qu'en pleine e lumière, mais les modifications les plus intéressantes s'observent dans les feuilles et lacoro La corolle, urcéolée dans le type, tend ici à devenir cylindrique | très allon- gée. Quant à sa coloration, elle est toujours peu fon e, mais C' bd paraît avoir assez peu d'importance, vu qu'en eine lumière elle rmin ou du pourpre au blanc pur avec tous tes intermédiaires. n n'est cependant pas rare de PORT des pese à fleurs urcéolées, plus 318 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE es (E garis), du côté nu kg mélen pente nt, les deux groupes allant à la rencontre l'un de l’autre jusqu'à se fusionner; il en E que ce n "est qu en LAE ege la des rimis sur une quantité de points qu'on peut se faire une idée des exigences du Pteris ids et doi RE véritable place entre les deux groupes d'Ericacées. Au milieu de ces fougères poem misi ERE eii d ligneuses comme Rubus discolor et nemor Sarothamnus scoparius, Ulex europæus et nanus, ce derer absadaht side ans les parties les pu fraiches e où croissent e abondance les fougères, EAN dési- gnées en patois ul le nom de e Héougu éra (de Héouguéro — Fougére) (2) se derel ent t bien les TN tant le chêne liège ue les chênes à feuilles caduques, en mélange avec le Pin maritime et dettes arbrisseaux ies: que Rhamnus Frangula et Crate gus oxyacantha. ans plusieurs milieux : y ado des Rubus auquel cas l'association prend : m de Roumésséga (de roumec — ronce); rue c'est l'Ulex ipui qui domine et l'association n Gaouarra de Gaouar jonc), de méme qu'elle derent u un Agnèsta (de agnesto — Genét) lorsque Sarothamnus scoparius est l'espéce principale. Les trois espèces: Pteris aqui- lina, Ulex Europœus, Sarothamnus scoparius peuvent d’ailleurs vivre parfaitement es, les termes que nous venons de définir étant d'un emploi plus justifié encore que lorsqu'il y a simple prédominance de l'une ou l'autre des tro u'il s'agisse d'un Gaouarra, d'un d endi ou d'un Héou- guéra, la présence à peu prés exclusive des plantes types de PE a par, i on rencontre dun les deux ormes de «d eg a presque globuleuses dans certains cas, trés allongées dans d'autres cas plus rare Cette double constatation permet sans doute de croire à l'existence de races fixées, modifiées dans le méme sens par le manque de lumière; ré- duction de la fleur et allonge ient des axes. A noter aussi la diminution que complète. L'examen des feuilles est aussi intéressant en ce sens que, contrairement à ce qui sobone chez de ea 'autres bourg poussant à l'ombre, il y a ment humide pour elles, en raison de la forte acidité du milieu. — Voir à a fn. (2) Voir notre mémoire : La botanique populaire dans l'Albret. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 319 ria, ica cineréa bien mieux développées, mais pas assez répandues cependant pour modifier sensiblement la physionomie du paysage Pa itos bruyéres se rencontrent aussi àu milieu des ajoncs et des genéts, accompagnées des plantes herbacées ou ligneuses us avons vues se développer dans les Héouguéras. Les trois associations (Æ/éouguéras, Agnéstas, Gaouarras) sont donc sensiblement équivalentes, puisqu'avec la méme végétation dessous de la normale, ce qui conduit tout naturellement à le placer au-dessus d'Ulex europœus au point de vue de l'exigence en eau. Si nous parcourons maintenant les Agnéstas,nous verrons que sur beaucoup de points Potentilla splendens, Anemoene nemo- rosa, Holcus lanatus; Anthoxanthum odoratum et autres plantes que nous avons citées plus haut font lace à des espèces beau- ? pas moins à placer Sarothamnus scoparius au troisième rang, après Ulex europœus (1). En dehors des surfaces relativement restreintes par l’ensemble que nous venons d'explorer, tout le reste de la Lande est occupé par le Pin maritime à peu près pur. C’est à peine si de place en dxsssptquo réiétocientbni végwiseh anaenda, eeesgesene s sliek nsa vkenu cho re atta uin (1) Cela est d'ailleurs justifié par l'examen de la végétation arborescente, les chênes Rouvre et surtout pédonculés tendant à disparaître de ces mi- lieux désormais trop secs 0 380 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE ia, E. cinerea, Calluna vulgaris auxquelles s'ajoutent de par distance en distance quelques s pieds de Pteris aquilina ou plus souvent quelques touffes mal venantes d'Ulex europaeus et na- nus. Dans 2: desc les plus secs on rencontre aussi fréquemment deux cistac ees iip umbellatum et alyssoides, cette dernière de patum oup la pus ommune, connue sous le nom de Bouc crabiou ou crabou C'est qu'en effet, si u premier abord l'aspect de lalande est uniforme, une PE ón n’en est pas moins à faire suivant le milieu, la végétation variant dans Sas. limites, subordon- née qu’elle est à la teneur me sol en Là où l'alios est situé à u e profondeur suffisante, là surtout où ia pente n'est pas assez (ee pour permettre un écoulement S beaucoup en l'association des trois bruyéres citées Sd haut, avec nance de l’une ou de l'autre suivant les cas, cette prédominance fraiches des mousses et notamment une hypnacée : ZZypnum pu- ine formant parfois des bourrelets de plus de 30 cm. d'éléva- tio Cétte mousse n'est d'ailleurs pas spéciale aux bruyères ; elle se retrouve aussi sous les genéts et surtout sous KARES quel- quefois même sous les fougères où elle est fréquemment en mé- lange avec Dicranum scopar rium et bien souvent remplacée par des Bryacées: Leucobrvum glaucum, Polytrichum ed Ste dret s se ‘développer « au point de former un tapis c continu de a) Ca sous le nom aeai de mousse blanche, en raison de aspect et ru la conformatior. du thalle, 3 rid MAS à ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 381 E tense, Helianthemum guttatum, Herniaria hirsuta, Corrigiola littoralis, Trifoli ; um, Ceras- tium diffusum, Jasione montana, Aira canesens, Vulpia cilia- ta et uniglumis, Kæleria phleoïdes dans les parties les plus sè- ches, espèces presque toutes annuelles et ne se développant abondamment que dans les clairières, beaucoup plus communes sur les chemins peu fréquentés et dans les vieux champs aban- * ^ donnés qu'à l'intérieur méme de la forêt. A part Agrostis setacea B i trop peu nombreuses en individus pour intervenir dans la phy- sionomie du sous-boisettrop en mélange pour permettre une scission quelconque de la station générale. [ypnum purum et Cladonia CORAN aucontraire ne son d he n t jamais en mélange intime. Jamais le lichen n'abonde là où la ment de Calluna vulgaris est à son apogée. Quant à Erica sco- paria, elle n'est plus représentée que par quelques individus dispersés çà et là, toujours de taille réduite. C'est dans ce mêm [07 rutes bellatum et surtout Helianthemum alyssoides qui apparaissent déjà avec les premiers Cladonia rangiferina, acquiérent leur maximum de développement. Que l'on examine le sol servant de support à cette curieuse végétation et l'on découvrira à quelques centimètres seulement u i etre d'épaisseur. C’est 1 lande sèche et aride par excellence qui ne peut plus nourrir propos du Pin maritime ce que nous avons signalé dans les boulbènes ; il reste toujours chétif et se laisse envahir de très bonne heure par le Trametes Pini qui vient encore exagérer le défaut de nutrition dû à la présence de l'alios. En ce qui concerne plus spécialement Erica cinerea et scopa- ria, on serait tenté de considérer cette derniere espéce comme plus exigeante que l'autre sous le rapport de l'humidité du sol. , ^d M b * E secs en compagnie de Calluna vulgaris ; nous la retrouvons éga- 382 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE lement dans les parties très humides, au voisinage immédiat des prairies marécageuses, 2 ec les premiers représentants d' Erica tetralix, ce qui montre à quel point elle est malléable. Elle couvre méme des surfaces odes très éten «n en compagnie d'Erica ciliaris ev tetralix, pouvant méme, accidentellement, il are . est vrai, y devenir dominante, ajdüri accompagnée dans pareil vi fep ; aa eka | a ns ichens toujours accompagnés d'Helianthemum sre et alyssoïdes, sa végétation se ressent du manque d’eau, cause du changement dans le tapis cry ryptogamique et elle n ‘acquiert dinis le facies et ^6 rode qui la caractérisent dans son milieu de prédilec Si nous Serbis maintenant à résumer les observations que P nte: er gr sokijde n pes autre chose que le schéma synthétique du maximum d'asso ape qu'il est possible de rencontrer lors- quod part, comme nous l'avons fait, de la limite orientale extréme de dm Figlen landaise pour pénétrer au coeur méme de cette régio | n'est gas tenu compte des associations accidentelles provo- quées par des variations locales dans la co mposition minéralo- bènes quaternaires, bien Pass e Pin Dude ie EM susceptible de y développer. Nous avons d'ailleurs do onné, à propos de ces diverses stations, quelques Jadicinons jou du pour en expri- Bre Des dr ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 383 mer les caractères floristiques essentiels laissant entrevoir leur physionomie spéciale ; il était donc inutile d'y revenir dans ce résumé synthétique. Laissant de côté ces points de détail, il ressort en dernière u gères ou genêts deviennent les types dominants. Ces troi groupes de stations sont désignés sous la rubrique de sèches, P des trois autres : Calluna vulgaris, Erica scoparia, Erica cine- a £s t moins fondément adapté à vie xérophile (feuilles plus larges et à structure plus il n'en est us lâche), n éloigné du type Aygrophile que semblerait devoir extrême humidité du milieu. La constatation que nous avons faite plus haut, la formation m * d'humus acide, début de tourbière dont nous avons incide ici un nouvel exemple ajouté à tant d'autres de milieu humide physiologiquement sec, au moins pour certaines des espèces végétales capables de s’y développer. ww ww mu. Po ruptis nm évrs cr bruns este meer rte =- $m Ae e T EE EE AOE E d a MYI ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 385 Catalogue des plantes indigènes du bassin de la haute Ariège Par MM. H. Marcailhou-d'Aymérie et l'abbé A. Mareailhou-d'Aymério (Suite) P. Bubani, Fl. pyr., lI, p. 232, émet des doutes sur sek de cette piante dans les Pyfénéss: -Orientales où l'ont indiquée : "i Candolle (Fl. fr., V, p. 486 et Prodr: VI, p. 26), Muter (FI. fr., H p. 248) et aprés ces auteurs, Génie et Godron (F1. L Pris ER p. 162) et il ajoute que l'on doit rapporter à PA. nobilis les localités signalées pour lA. odorata : « Loca ab eo, vel aliis citata (supra Ville- franche, et circa Mont-Louis) offerunt A. nobilem, nec odoratam, quam neque in Herbariis eorum, qui loca illa pedetentim explorarunt non per Pyrenæos Catalaunicos (pace Colmeiro) percipere datum ESE osi ». Nous dirons, à l'encontre de cette opinion : 1° que Zet- terstedt, dans ses PI. vasc. des Pyr. princ. (1857), p. 146, l'indique « sur les pelouses des terrains calcaires, à Castanèse, dans la région alpine... » ; 2? que Willkomm et Lange dans leur Prodr. fl. hisp., II (1870), p. 78, aprés avoirreproduit pour les Pyrénées la localité de Cotai d’après Zetterstedt, indiquent «in Gallia australi » ; 3° que Timbal-Lagrave et Jeanbernat dans Le Capsir (1885), p. 130 du tirage à part, signalent diverses localités; 4° que M. G. Gautier dans son Catalogue raisonné de la flore des Pyréhses.Orientales (1898), p. 230 du tirage à part, indique l'A. odorata comme trés com- mun dans les lieux incultes de la zone du châtaignier à celle du pin à crochet de presque tout le département jusqu'à 2,000 mètres ; ce méme botaniste indique au contraire l'A. nobilis comme trés rare dans les Pyrénées-Orientales, le signale vaguement dans le départe- ment, d'aprés Bentham, et aussi dans une seule localité: Sournia, d'aprés Oliver. Matricaria L. 560. — M. inodora L. FI. suec., éd. 2 (1755), p. 765 et auct.; Chrysanthemum inodorum L. Sp. pl, éd. 2, II (1763), p- 1253 : Chamomilla inodora K. Koch, in Linnæa, XVII, p. 45. CC. Moissons, pelouses, fossés, bords des chemins, lieux pierreux, principalement sur les terrains siliceux, plus rare- ment calcaires, dans les z. inf. et subalp. — R. dans la z. alp. — Juillet-octobre. | - Nos exemplaires ont été récoltés de 900" (fossés de la route de l'Aude, sous la métairie d'En-Rameil) à 2140® (pelouses près de la caserne de Puymaurens) et principalement dans les mon- | tagnes d'Ascou, de l’ og um de Montaillou et de Prades. DÉCEMBRE 1004 30 386 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE - Les dimensions des ligules et des capitules sont très variables. On cultive dans quelques jardins le M. Chamomilla, vulgo Camo- mille commune ou d'Allemagne, qui a une odeur agréable et des pro- priétés analogues à celles de l'Anthemis nobilis L. Tanacetum (L.) Lessing 561. — T. vulgare L Rchb. fil. Jc. fl.germ., XVI, t. 105; Pyrethrum vulgare Boiss. Fl. orient., III, p. 352. — Exsicc.: Soc. dauph., n** 1681 et bis. AR. Berges des rivières, bords des routes, lieux incultes de la z. inf. (1). — Juin-Août. Ax, bords de l'Ariége, en face de la gare (6909); murs et bords du chemin prés du lavoir public de Vaychis (870") et lieux in- cultes sur ce village (900m). On la considére généralement comme une plante rudérale adven- tive, échappée des jardins, mais nousl'avons vainementcherchée dans les jardins d'Ax et de ses environs et dans ceux de Vaychis où l'on rencontre parfois le T. Balsamita L., vulgo Herbe au coq, Menthe- coq ou Grand-Baume. La Tanaisie commune, vulgo Herbe aux vers, pour aider l'expulsion des lombrics, Les bestiaux ne la mangent qu'à l'état sec. On utilise la Menthe-coq pour aromatiser des liqueurs et aussi comme antispasmodique. BS, — On cultive assez communément dans les jardins le Tagetes patula L., vulgo Gillet d'Inde, plante annuelle, originaire du Mexi- que, à odeur forte, à fleurons d'un jaune brun, etc., etle T. erecta L., vulgo Rose d'Inde, également originaire du Mexique qui en dif- fère par ses capitules beaucoup plus gros, à fleurs jaunes, ses pédon- cules trés renflés au sommet, etc. Pyrethrum Scopoli (1772) ; Gertner (1791). Section I. — PAnruENIUM Willk. et Lange, Prodr. fl. hisp., IT, p.99. 562. — P. corymbiferum Schrank, Baiersche Flora, ll, (1789); P. 405 ; P. corymbosum Willd. de pl. II (1800), ertt (1) Nous la possédons en herbier de diverses localités subal pines de Panci n Donnéz nhé (can nton de — S Ariège) : alento "m des Wigs. n de Mijanés, Le Pla, Api», Quèn rigut, etc., et des Pyrénées-Orientales, sur les confins de not 1 de p "bords du ruissean de Lanbet, 1650 m. d'alt,, etc otre circo — T ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 387 p. 2155 ; Chrysanthemum corymbosum L. Sp. pl., éd. 1 (1753) et C. corymbiferum L. Sp. pl., éd. 2, 11 (1763), p. 1251; Ta- nacetum corymbosum Schultz-Bip. Ueber die Tanacet. (1844), p.57 etin Rchb. fil. Ic. fl. germ., XVI (1854), t. 102, Ri Leucanthemum corymbosum Gr. et Godr. Fl. de Fr., Il (1852), p. 145. — Exsicc. : Soc. dauph., n° 4922. RR. Montagnes de Prades : pelouses, calcaires, aux bords du chemin conduisant du col de Marmare au col du Traguier (13709). — Juin. Nos exemplaires, revus par M. A. Legrand, se rapportent au type; mais nous avons récolté dans l'Ariège: 1° la var. f tenuifolium Ledeb. Fl. ross., I, p. 552 (Pyr. tenuifolium Willd.), sur les rochers calcaires du Pech de Foix, le 8juin 1883, et 20 la var. y Pourreti Rouy, FI. de Fr., VIII, p. 262 (P. Pourreti Timb. Reliq. Pour., p. 119 du tirage à part) au pech calcaire de Saint-Jean-de-Verges, en aval de Foix, le 2 juin 1892. 563. — P. Parthenium Sm. F1. brit., II, p. 900; Matri- caria Parthenium L. loc. cit. ; Tanacetum Parthenium Sch.- Bip. L. cit., p. 55i Rchb.t1. 4. eit. t 101,1. 2; Leucanthemum Parthenium Gr. et G., l. cit. — Exsicc.: Billot, FI. Gall. et Germ., n? 2863. AR. Bois découverts, lieux frais, vieux murs, etc., des terrains primitifs, surtout schisteux, dans la z. inf. et à lalimite infé- rieure de la z. subalp., surtout au voisinage des habitations. — Juillet-Octobre. Savignac, grande ile de Malazéou (680"); Ax, bords de l'Ariège, au vacant sablonneux sous la vieille maison Pradal (705 ™); Sorgeat, murs de la fontaine couverte prés du ruisseau dela Fouis (1055"); Mérens, lieux incultes de la rive droite du Nabré, sous le presbytère (1075)- Cette espéce que la plupart des auteurs indiquent à tort comme vivace n'est que bisanuelle ou pérennante; elle est connue vulgairee ment sous le nom de Matricaire ou de Grande C amomille On cultive aussi sous ce nom, dans les jardins, une variété de cette espéce à fleurons tous ligulés, blancs dont le receptacle est ordinairement muni de paillettes. On l'emploie comme emménagogue et vermifuge. Oss. — Sous le nom vulgaire de Chrysanthémes, on cultive dans les jardins, pour obtenir les fleurs à la fin de l'automne, divers Pyre- 388 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE thrum de couleurs variées. Nous ELSE P. sinense DC.; P. indi- cum Cass., P. achilleifolium M.-Bieb, , et aussi pour son odeur aromatique le P. Tanacetum .(B Bals and suaveolens Pers.), origi- naire. de l'Europe méridionale. Le P. Tchihatchefi Boiss., originaire du Caucase, fait l'ornementdes bordures de dcin parterres. Le Chry- santhemum coronarium L. (Pinardia coronaria Less.) indigéne de la orse, se rencontre aussi à Ax, à Ferat naturalisé, au parc du Teich; et Section II..— EuprvnETHRUM Willk. Z. cit., p. 97 (1). 564. — P. alpinum Willd. Spec. pl., III, p. 2153 et auct.; Chrysanthemum alpinum L.; Tanacetum alpinum Sch.-Bip. Tanacet., p. 61 ; Rchb. fil., Ic. fl. germ., XVI, t. 99, f. 3; Leu- bone alpinum Lamk: Fl. fr., ll, p. 137 ; Gr. et Godr- Fl.de Fr., ll, p. 145. — Exsicc.: Soc. dauph., n'* 3376 et 3377. CC. Pelouses et rocailles des terrains granitiques ou schis- teux dans les z. alp. et niv. — Juillet-Septembre. Nos exemplaires (plus de 5o localités!) ont été récoltés de 2150" (pelouses du bac del Moré, sous le pis des Padrons), à . 2830" (signal du Siscarou) et principalement dans les montagnes de l'Hospitalet, de Mérens, d'Orgeix, d'Orlu, de Savignac et sur les crêtes frontières de la Solana d'Andorre. S.-var. rosea Marc.-d'Aym. in herb. (1885). Plus rare que le type, mais à cóté de lui, ca et là, dans les mémes zones, surtout dans les massifs schisteux du Pédroux, de Puymaurens et sur les sommets qui forment le cirque gra- nitique de Font-Négre. — Juillet-Octobre. Cette sous-variété est caractérisée par ses ligules souvent renver- sées et variant du rose tendre au rose foncé ou même pourpré. On observe des transitions insensibles entre le type à fleurs blanches et la sous-variété à fleurs roses. Parfois la couleur rose n'existe que sur : la circonférence des fleurs qui sont alors blanches. Cette coloration avait été déjà signalée, mais Sans description, par divers auteurs. Nous citerons entre autres : 1° Vi illars, dans son Hist. des pl. du (1) Tous nos exemplaires de cette section ont été revus pat M. A, Le Grand, mro E. A NE NE FEA E TET LL SFOR A Ea EAS EEE gya 6. DIE ES 2 £ ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 389 Dauphiné, III, p. 204 « Je l'ai trouvée, dit-il (à propos du Chrysan- themum alpinumy à fleurs rougeátres dans les hautes Alpes du Val- gaudemard et de l'Oysans »; 2° Pourret, dans son Herbier conservé au Muséum de Madrid, sous le nom de Pyr. versicolor, en ajoutant la note suivante : « Videtur Pyrethrum alpinum var. (sic) » d'aprés sias i, Fl. pyr., Il, p. 219, lequel a considéré cette ign mme un simple lusus; 3° J. Gay, dans sa Notice sur Endress, poss Sc. nat., série 1, ‘of XXV (1832)p. 239 (ou p. 17 du y à part), sous la phrase « Pyreth. alpinum var. radiis purpureis, vallée d'Eynes ». Aprés nous, elle a été observée sous le nom de var. floribus roseis par M. Gandoger dans ses Herborisations dans le ure du Carlitte (Pyr.-Or.) in Bull. Soc. bot. de Fr., XL I (1804), p Willkomm et Lange, dans leur Prodr. f. ie. i i 97, et plus récemment M. Rouy, dans le tome VIII de sa Flore de France, p. 264, n'indiquent même pas cette coloration, pm importante d'ailleurs. Var 8. minimum Baumgt. (pr. sp.) Enum. Ban., p. 3, non DC. Fl. fr., IV, p. 924 (1); Chrysanthemum minimum Vill. Prospect., p. 32 et Hist. pl. Dauph., III, p. 202; Rchb. fil. l. cit., t. 99, f. 4, sed non descript., p. 52 (2). AR. Pelouses rases, éboulis des terrains granitiques ou schisteux, dans les z. alp. et niv. — Juillet-Septembre. En montant de la cabane de Mourtés aux Piques-Rouges, 6* ressaut (2150"); pelouses sur le pic de Moustier (2350"]; éboulis de la porteille de Kerfourg, sur le vallon d En-Garcias (24807); porteille de Kerfourg (25207) ; créte du pic de Camp- Ras (25507); pelouses rases du mont Maya- (2650") ; débris grinitiques du 2* pic oriental de Vuoi de (2780). Nous fi reconnaissons aisément à sa petite taille (3-5 centim.), à son involucre dont les folioles sont fimbriées et ciliées, à à ses feuilles pubescentes ou velues, mais non tomenteuses et à lanieres presque As eie Sauf la villosité qui la recouvre, c'est la miniature du type; aussi le nom de minimum donné par Villars qui a le premier dedic cette decim lui convient. Nous avons encore récolté cette inté- ESC ARE PR UN IUE n a m OQ (1) La description de de huis l. cit, se rapporte en partie au P. tomentosum du méme rns plante spéciale à la Cor i2) La figure citée de Reichenbach fils ane bien cette darts mais l'auteur l'a pan due — ph a brève description et sa synon ec le omentosum Lois. ten . effet, valde tomentosum, wan ip Ljerpettn: Simillimum Tanecéto tomentoso (Chr. fs Lois] », PONS VER REO PA AE 390 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE ressante variété : en Andorre, au sommet de la Coma-Pedrosa (2946m), en Ariège, au sommet du pic de Saint-Barthélemy (2349™ Et.-maj.) etc., dans les Hautes-Pyrénées, sur le versant méridional du Pic du Midi de Bigorre (à 2800m d'altitude), etc. 565. — P. pulverulentum Lag. Varied. cienc., II, fasc. 4, p. 40; C. pulverulentum Pers. Syn., II, p. 461 (excl. syn. Lamk.); P. hispanicum Willk. Prodr. fl. hisp., Il, p. 98; non Salzm.; P. alpinum var. hispanicum G. Gaut. Cat. rais. Jl. Pyr.-Or., p. 233 du tirage à part. Nous ne possédons pas le type mais la variété suivante : Var. versicolor Willk. l. cit. — R. Pelouses et éboulis de la z. niv. — Août. Porteille de Coume-d'Or (2480*»); éboulis de la crête de la porteille de Kerfourg (2520m); crête du pic de Coume-d'Or (2750) et au sommet du signal de Coume-d'Or (2826m Et.- maj.). ; Nous l'avons aussi récoltée à la limite des Pyr.-Orientales, et de la Catalogne : éboulis de la fontaine de Bovédo, bassin de la rivière de Guils, sous le pic de Campcardos (2670m d'alt.). — Willkomm et Lange, l. cit., décrivent comme suit leur variété 3 versicolor, la seule constatée en France et qu'ils rattachent à leur groupe b. laciniatum : « Ligulis albis, albis basi flavis, aut albis basi purpurascentibus. Laxe vel dense coespitosum, sericeum vel canescenti-tomentosum. Folia breviter petiolata, in forma purpurascente abbreviata, minima.. » et ils l'indiquent « in regione alpina montium Carpetanorum, variis formis ludens (Sierra de Guadarrama, in jugis editissimis) etc ... » Nous avons été surpris de ne pas voir cette variété mentionnée par Bubani dans le tome II de son Flora pyrenæa. Cet auteur l'a sürement confondue avec le Ch. minimum Vill. dont on le distingue cependant, à premiére vue, par ses feuilles tomenteuses-incanes. Leucanthemum (Tournef ) Adanson Les diverses espéces du genre Leucanthemum sont encore mécon- nues ou mal définies, les auteurs ne sont pas même d'accord sur leurs Caractères et aussi sur la durée de leur végétation. On les considére généralement comme des plantes vivaces, et cependant la plupart des espéces sont bisannuelles ou pérennantes comme l'a fait, avec AS Lar SEED UT e. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 394 raison, observer Lamotte dans son Prodr. fl. pl. centr. Fr., p. 406 du tirage à part. Pour cet auteur, le L. vulgare n'est réellement pas vivace. Les travaux de Schultz- Bipontinus, Timbal-Lagrave, Martrin- Donos, Arvet-Touvet, Le Grand, etc., ont élucidé quelques espéces douteuses, mais ce genre réclame de nouvelles études et une mono- graphie des espéces européennes ou tout au moins des espéces françaises serait une œuvre utile, vivement désirable. Tous nos exemplaires ont été revus par M. A. Le Grand, en mai 1902. 566. — L. atratum DC. Prodr., VI, p. 48 (sensu lato) et auct. nonnull.; Chrysanthemum atratum L. (pr. p.) CC. Pelouses et rocailles des terrains schisteux plus rarement granitiques dans les z. alp. et niv. — R. dans la z. subalp. — Juillet-Octobre. Nos exemplaires (plus de 3o localités !) ont été récoltés de 1250? (schistes du vallon de Montaud) à 2610" (1*' contrefort des Piques-Rouges, sur le lac de Beys) et principalement dans les montagnes d'Ax, d'Ascou, de l Hospitalet et de la Solana d'An- dorre, de Mérens et d'Orlu.' Nous avons groupé sous ce nom tous nos sujets de Leucanthemum caractérisés surtout par une bordure noire assez large aux folioles du péricline, mais possédant en outre des tiges simples, ordinairement uniflores, épaisses, velues dans toute leur longueur, des feuilles d’un vert foncé, oblongues, cunéiformes, dentées, atténuées en pétiole, des fleurs assez grandes. La taille de nos spécimens diminue à mesure que l'altitude aug- mente, mais ce fait est un simple lusus dont il n'y a pas lieu de tenir compte et qu'il nous suffit de constater. Sous le nom de Tanacetum atratum Sch.-Bip. (Tanacet. (1844) p. 62) Reichenbach fils dans le tome XVI (1854) de ses Icones x germ. et helvet. p. 50 et tab. 99, f. 2, a décrit et figuré le Pyrethrum Halleri Willd. Spec. pl., IH, p. 21521 Cette épithète d'atratum donné à une espéce de la section Eupyrethrum a eu l'inconvénient de créer une confusion avec la plante déjà décrite, en 1837, par de Candolle, l. cit. et appartenant au genre Leucanthemum. 567. — L. pallens DC. Prodr., VI, p. 47; Chrys. pallens J. Gay, ap. Peyrem. Cat. Fréjus, p. 91. — Exsicc. : Soc. dauph., n* 4925. ; | AR. Pelouses des terrains granitiques ou schisteux, rarement calcaires, dans la z. subalp. — Juillet-Septembre. plus 392 . | - MACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Mérens, quartier de Soulans (1140"); Prades, rochers de la Mate de Ménigue (1280"); pelouses en descendant du bois du Crémal à la route nationale (13607); serre de Vaychis, rochers calcaires sur la mine de plomb de Roque-Prunière (13707) ; vallée de la Lauze, schistes de Montmija (1400") ; Mérens, bois du Crémal (1460"). Voisin du L. atratum, cette plante s'en distingue assez nettement à première vue : par ses tiges gréles, ses feuilles plus petites et plus minces, et surtout par les folioles de son péricline munies d'une large membrane scarieuse, toujours trés pále et parfois d'un blanc d'argent. 568. — L. Barrelieri Timbal-Lagrave, in Rodet Bot. médi- cale et agricole, 2* édit. (1872) par C. Baillet, p. 447; L. maxi- mum DC., Gr. et Godr. (pr. p.), non Chrysanthemum maximum Ram. — RR. Pelouses et escarpements calcaires du versant oriental du pic de Sérembarre (1830" et 1840"). — Juillet-Août. C'est une espéce pyrénéenne figurée sous le no 437 dans les Icones de Barrelier publiés en 1714 par A. de Jussieu (1), méconnue en: 1805 par de Candolle dans sa Flore francaise, confondue en 1852 par Grenier et Godron, FI. de Fr. lI, p. 141, avec le Chrysanthemum maximum Ram. (Bull. Soc. phil. n° 42, p. 140) (2) et que Timbal- Lagrave a proposé en 1866 (Bull. Soc. bot. de Fr., XIII, p. CLIII) de restituer à son auteur en l'appelant L. Barrelieri. Elle se recon- naît aux caractères suivants 1? Taille moyennement she (2-4 décim.); 2° tiges assez fines au. sommet; 5° feuilles fermes et rudes au toucher, finement dentées, les inférieures à partir du milieu de la tige atténuées en pétiole plus ou (1) Jacques Barrelier, d'abord —Ó P dominicain, consacra ses loisirs à l'étude de la Botanique. Il avait entretenu une espondance active avec les principaux botanistes de a ^ ; bi 24. coq T : Lap lupart sont d'un dessin tr rés net, mais drm inexact pour les vii de ction. 2p PAOA AE A6 dl, p. 222, commet la méme erreur que Niger et Gölten rap rant « en au Leuc. maximum (Chrys. maximum Ram.) son n Pontia grands ex ^ x flant v de la xn ht suivante : Barr. Icon. t. 437, Obs. p. 99» n QS SO pape 23 „inté è planta tam parum nota suum Tai. Barrelieri nc Timba A mi pum Ber P T. T p parum um . « rouve qu'il a méconnu cette plan dx (1806) p. CLIIL ». Ce qui prou ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 393. — moins allongé, les supérieures insensiblement plus étroites ; 4° capi- tules grands (4-5 centim. de diamétre) à écailles de l'involucre étroi- tement bordées de noir. Le L. maximum Ram. (sub Chrysanthemo) bien représenté par la fig. 2 de la planche 96 du tome XVI des Icones Jl. germ. et helvet. de Reichenbach fils, a au contraire pour caractéres : 1? une taille élevée: (6-8 décim.); 2» destiges rameuses au sommet ; 30 des feuilles minces, les inférieures trés grandes (10 cent. sur 4 cent.) dentées en scie, non atténuées à la base, largement embrassantes, les supérieures bien plus petites; 4? des calathides trés grandes (6-8 centim. de diamètre) à écailles du péricline noires au sommet. Nous ne possédons pas cette derniére plante qui croit cependant dans les Pyrénées. En effet Lapeyrouse qui la nomme Chrysanthe- mum grandiflorum (Fl. pyr., t. 182 et Hist. abr. pl. Pyr. pp. 527 et 528), l'indique dans diverses localités pyrénéennes et entre autres au Pic de Lhiéris oà il l'avait récoltée, dit-il, avec Dolomieu, en 1782. Nous avons en herbier le L. Barrelieri des deux autres localités ariégeoises suivantes : sommet du pech de Bigné et pech calcaire . de Montgaillard, prés de Foix, legit H. Guilhot. - Le L. Barrelieri Timb. s'éloigne de la var. macrocephalum Rouy (Fl. de Fr., VIII, p. 274) du L. vulgare Lamk. qui est le L. maximum auct. gall., plante robuste polycéphale, à feuilles vertes, à achaines des ligules munies d'une couronne entiére ou unilatérale, etc., spéciale aux départements du S.-E. de la France et qui n'a jamais été observée dans les Pyrénées, suivant M. Rouy, l, cit.; on ne peut le confondre aussi avec le Pyrethrum Halleri & Barrelieri DC. Prodr. VI, p. 55, décrit d’après la figure 438 des Icones de Barrelier et qui rentre aussi dans le Leuc. vulgare Lamk. comme var. pyrenaicum Rouy l. cit. et qui est ainsi caractérisé (l. cit. p. 272): « calathides médiocres ou petites, portées sur des pédoncules assez brièvement nus au sommet, plante de 1+2 déc., à feuilles caulinaires, courtes, généralement assez grêles et étroites ». 569. — L. vulgare Lamk. Fl. fr., I, p. 157 et auct. mult. ; Chrysanthemum Leucanthemum L.; Tanacetum Leucanthemum Sch.-Bip. Tanacet., p. 35. he d'aprés les auteurs modernes est très variable en effet dans sa taille, la découpure des feuilles, la grandeur des fleurs, etc., suivant les terrains et les alti- tudes, mais ce groupe est caractérisé : par Sa taill robuste (4-8 décim), sa tige devenant rameuse vers le milieu, à 3-4 rameaux, longs, dressés, ses feuilles basilaires ovales, suborbiculaires, rarement spatulées, les caulinaires oblon- gues ou lancéolées, toutes plus ou moins incisée 394 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE du péricline plus ou moins scarieuses aux bords et les achaines de la circonférence ordinairement tous dépourvus d'une couronne. ous possédons seulement les variétés suivantes : Var. « pratense Timb.-Lagr., in 6° Bull. Soc. dauph. (1879) p.230; Chrysanthemum auriculatum Peterm., in Rgsb. Bot. - Zeitg. (1844) p. 470, sec. Rchb. fil. Jc. fl. germ., XVI, t. 97, f. 1. — Exsicc. : Soc. dauph., n° 2107. C. Prairies, pelouses, rochers, vieux murs, etc., de la z. inf. — R. dans la z. subalp. — Juin-Aoüt. Nos exemplaires ont été récoltés de 635" (rochers prés du pont de Perles) à 1030" (prairies de la vallée du Nagear, prés des derniéres granges de Savignac) et principalement autour d'Ax (pelouses d'En-Castel, vieux murs dé l'ancien chemin d'Ignaus, etc.). Souche un peu traçante, donnant naissance à 2-6 tiges de 2-3 decim. de hauteur, dressées, simples, se divisant vers le 1/3 supé- rieur en 2 ou 3 rameaux opposés, étalés, grêles, uniflores ou biflores ; feuilles radicales obovales-spatulées, dentées, les caulinaires sessiles étroites, dentées-incisées à lobes inférieurs auriculés ; calathides de grandeur moyenne, à peine ombiliquées, ordinairement solitaires, écailles du péricline étroitement scarieuses sur les bords et brunes au sommet. . 7 - Var. B. commutatum Rouy, FI. de Fr., VIII, p. 274; L. commutatum Timb. et Martr. (pr. sp.) ap. Martr.-Don. PI. crit. (1862) p. 29 et Florule du Tarn (1864) p. 355. AR. Pelouses et rochers des z. subalp. et alp. — Juillet-Sep- tembre. | Pech de Roland au N.-E. de Mérens (12209); vallon du Riou-Caou, rochers calcaires de l'Estreit (1240m); bords de la route nationale prés dela cascade de Saliens (13507); pentes occidentales du pic de Tarbézou (22807), C'est une plante vivace à tige herbacée simple ou rameuse, de 2-3 décim. différant surtout du L. vulgare par ses feuilles plus obo- vales, à dents plus profondes,"étalées et par les écailles du péricline plus largement scarieuses aux bords et plus arrondies. ous ne possédons que des exemplaires à tige simple ; d'ailleurs les eu raison de la considérer comme une simple variété du L. vulgare. . M. A. Le Grand, aprés avoir revu nos spécimens, a ajouté la note Wes e) BE aT AC LA MN DA UR Ag 1 dioc d ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 395 suivante : « Je considére le L. commutatum comme trés voisin de mon L. meridionale. Je recevrais avec plaisir 8 ou 10 beaux échan- tillons de votre L. commutatum. Je crois que Timbal a réuni sous ce nom les diverses formes du L. vulgare de la zone alpine des Pyrénées qui n'ont pas les écailles]du péricline largement bordées de noir». | Var. y. meridionale Rouy, l. cit. ; L. meridionale Le Grand (pro forma) in Bull. Soc. bot. de Fr., XXVIII (1881) p. 56 et XXXI (1884) p. 185. — Exsicc.: Bænitz, Herb. europ., n° 4184. AR. Pelouses, lieux boisés, rochers des terrains siliceux plus rarement calcaires dans la z. subalp. — RR. dans la z. inf. — Juin-Septembre. Rochers prés dela métairie de La Saladou sur le Cap-del- Roc (925); de Tignac à Maley, rochers du tournant des Bar- guérasses (10007); lieux boisés en montant de la métairie d'Ar- tigues au fort Pigeoulet (1250"); pelouses du col d'En-Ferrié (14057) ; sommet du sarrat de Grati ou de Fountareille (16257). L'auteur lui-même, qui a vérifié nos exemplaires, décrit ainsi , ce Leucanthemum (l. cit.) « Il est très voisin du L. vulgare dont il diffère par son port grêle, les tiges simples ou. peu rameuses ; les fleurs petites; les feuilles inférieures étroites et allongées, à lobes trés profonds, atteignant méme parfois la nervure médiane, feuilles moyennes, linéaires, à dents rofondes, souvent étalées et méme déjetées. Ecailles de l'involucre pâles ou bordées de brun. Achaines plus gros que dans le L. vulgare du centre dela France. Odeur forte et pénétrante, selon le frére Saltel ». ; En 1884, M. A. Le Grand, l. cit. acomplété sa description d'apres des notes prises sur le vif par le frère Saltel qui avait découvert cette forme intéressante dans l'Aveyron (1)et il ajoute : « Cette plante d'un vert sombre est pourvue d'un $uc propre, odorante sur- tout au moment de l'anthése; sa floraison est de 15 jours plus tardive que celle du L. vulgare, dans les mêmes lieux ». Nous avons pu constater en effet l'exactitude de cette assertion. Le Leucanthéme vulgaire, connu aussi sous le nom de Grande Marguerite, Grande Páquerette, Œil de bœuf, est comme ses conge- néres et ses variétés recherchée à l'état vert surtout par les herbi- vores domestiques, malgré sa saveur ácre et un peu poivrée. Nos paysans emploient sa décoction pour le lavage des plaies de mauvaise nature et aussi son infusion comme béchique et diurétique. "LR PR RE UM A THERME DET T DETTES TELLE LEE (1) « Interstices des roches serpentineuses du Puy de Wolf, prés de Firmy (Aveyron) ». ^ 336 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Artemisia L.(1). 570. — A. Absinthium L. et auct. ; Absinthium vulgare Gaertn. Fruct., IL, p. 393, t. 164; Rchb. fil. Jc. fl. germ., XXI, ^t. 138, f. 1. — Exsicc. : Soc. dauph., n° 3779. R. Vieux murs, décombres, lieux pierreux, etc., de la z. Subalp. — Juillet-Septembre. Montaillou : décombres dans les champs du Clot de Loulié (13209); murs du village (1330 et 1335") et murs en ruines de l'ancien château fort (1370"). Il est surprenant que nous ayons rencontré si rarement dans notre circonscriptjon cette plante, à odeur forte et à saveur amère; elle est abondante en Andorre, au-dessous de 1300", mais surtout en -Cerdagne, aux alentours de Puigcerda (12007) et aussi sur les vieux murs des villages du canton de Quérigut (Ariège) : Rouze, Mijanés, Quérigut, etc., à une altitude variant de 1000 à 1250 m. Les sommités fleuries et les feuilles fraiches de l'Armoise absinthe, vulgo Grande absinthe, Aluyne, Herbe sainte (2), prises en infusion | (5 gr. pour 1000 gr. eau bouillante) sont toniques, fébrifuges, sti- mulantes, anthelminthiques et emménagogues à petite dose ; à dose plus forte, elles produisent de l'irritation de l'estomac, des vertiges et méme des troubles nerveux düs en partie à l'absinthine principe amer obtenu par Caventou, étudié par Mein et Luck, mais surtout à l'huile essentielle qui est toxique. Les troubles produits par l'abus de la liqueur d'absinthe sont dûs autant à la plante qu'à l'alcool lui- méme. La décoction d'absinthe s'emploie contre les ulcéres atoniques. Son infusé chargé (50 gr. pour 1000 gr. eau bouillante) est utilisé en fumigations locales dans la dysménorrhée, en lotions contre les demangeaisons causées par les ascarides vermiculaires, en lavement contre les ascarides lombricoides, etc. — On ordonne l'absinthine à la dose de 10 à 25 centigr. contre l'anorexie et la constipation des Chlorotiques. L'Artemisia pontica L., Armoise pontique, vulgo Petite absinthe, des Alpes de la Suisse, douée de propriétés moins actives, est parfois substituée à à la Grande absinthe. nt n! ne possédons e dës espèces de la section pego Gr. € . Fl. de Fr ; la n Se, phi idium Bess., in Bull. Soc. . Moscou ue comprend des pates tement ttétafés dr la Méditerranée, de la Cit de r chan Atlantique et de la (2) Ce nom a été aussi donné à Ia Nicotiane {Nicotiana tabacum L.) ou tabac cultivé. $ ACADÉMIE DË GÉOGRAPHIE: BOTANIQUE 397 571. — A. spicata Wulf. in Jacq. Fl. austr., append (1778) p. 46, t. 34 (1); A. Boccone. All. Fl. pedi; I (1785), p. 169, t. 8, f. 2 (excl. syn.); Rchb. fil. Ic. fl. germ. XVI, t. 140 f. 4. — Exsicc. : Soc. dauph., n? 1684 AR. Rocailles, éboulis et débris schisteux ou schistoso- calcaires, plus rarement granitiques, dans les z. alp. et niv. — Juillet-Août. Roc-Blanc, versant d'Orlu (2320" et 2380"); porteille de Baxouillade (2420"); plateau de Camp-Ras dominant le Llaurenti (2460 et 2470"); débris schisteux au port de Saldeu (2580"). Nos exemplaires se rapportent au type (var. « genuina Rouy, FI. de Fr., VIII p. 287) Subspec. — A. Villarsii Godr. et Gren. F1. de Fr., II, p. 130 (excl. syn. Vill. (2)) ; Rchb. fil. /. cit., t. 140, f. 3; A. eriantha Car. etlSaint-Lager, Et. des fl. p. 456 non Ten.; A. Godroni Rouy, in herb. olim — Exsicc. : Billot, F1.:Gall. et Germ., n° 2282. R. Même habitat que PA. PNE et dans les mêmes zones — Juillet-Août. Pelouses et éboulis de la porteille de Baxouillade, versant d'Orlu (2350m) (3); crété de Camp-Ras, près du pic du méme nom (2530?). Diffère de l'A. spicata, à première vue : par sa tige plus élevée (1-3 décim.); par ses feuilles un peu plus larges mais plus étroite- ment divisées, les caulinaires supérieures en languette et presque entiéres, les inférieures pinnatipartites ; par ses capitules plus gros et plus nombreux, presque tous penchés et en grappe allongée (20-30 f1.), les inférieurs toujours nettement cos (1) Bien que la dénomination »" he Genipi Weber, ap. Stechm. Dissert. de Artemis. (1775), p. 17 soit antérieure de 3 ans à l'A. spicata, nous a vons adopté cette Ciis Mes rs f qe agel : < C'es re Grenier et Godron (/. cit.) ont ipe en synonyme F A. rupestris Vill. à leur A. Vill ^ As ise cq et les synonymes illars, à VA. spicala typique; l choisi » : "1 ael Leotara et Jeanbernat (Massif du Llaurenti, p. 349 $ tirage à part) l'indiquent axouillade sur GER versant (oriental) de la eille de Baxo! Llaurenti, en montant àla . "Yun de Baxouillade » oü nous dá n dores récolté, le 16 juillet hrak P. paree ; IL, p. 310, apr ès avo e oeconi (sic) le wg ou (redi dit : « Legi in CORREA pitons d aasi contra le Roc blanc, die 3 1 jul, 1929 ». - 398 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE L'A. racemosa Miègeville (Essai de revision des Armoises alpines des Pyr. franc. in Bull. Soc. bot. de Fr., XII (1865), p. 341 et ibidem XVIII (1871) pp. 367 et 368) que son auteur considérait comme rem- plaçant dans les Pyrénées l'A. Villarsii des Alpes, n'est qu'une sim- ple variation de ce dernier, établie sur des exemplaires à facies plus blanc, à organes constitutifs moins développés, etc., comme d'ailleurs l'a reconnu plus tard l'abbé Miégeville, in Bull. Soc. bot. de Fr. (1885) p. 258, aprés les justes observations de M. J. Vallot (méme Bulletin p. 52). L'A. spicata et l'A. Villarsii connus sous le nom vulgaire de Genipi noir sont des plantes médicales toniques et sudorifiques, mais peu usitées. | ; 572. — A. vulgaris L. et auct. CC. Haies, bords des chemins, vieux murs, lieux incultes, etc., des z. inf. et subalp. — Juillet-Septembre. Nos exemplaires ont été récoltés surtout aux alentours du Castelet, d'Ax, d'Ascou, de Mérens et jusqu'à 13207 d'altitude (champs de Montaillou). Ils se rapportent au type (var. « communis Ledeb. Fl. alt., IV, p. 83; var. vulgatissima Bess. Abrot., p. 52). L'Armoise commune, vulgo Herbe à cent goûts, est amère, aroma- tique, excitante, antispasmodique et surtout emménagogue. On pré- tend qu'Artémise II, reine de Carie et veuve de Mausole (1), qui s'oc- cupa de thérapeutique, fut une des premières à mettre en vogue les propriétés emménagogues de cette plante d'oà le nom d'Artemisia donné à ce genre. On emploie surtout les sommités fleuries et les feuilles en infusion 20.: 1000; les racines passent pour antiépilepti- ques et antichoréiques? On recommande la plante contre les vomis- sements spasmodiques, les coliques flatulentes, etc. Elle diminue la secrétion lactée des vaches qui la mangent. ans quelques jardins d'Ax on cultive pour l'usage culinaire l'A. Dracunculus L., vulgo Estragon, originaire dela Russie méridionale, à feuilles lancéolées-entiéres glabres et à odeur trés aromatique, et comme plante d'ornement, PA, Abrotanum L. vulgo Aurone mále, Citronelle, Garde-robe, arbrisseau odorant, à fleurs jaunes et à feuil- les odorantes se rapprochant du citron, qui résiste aux plus rudes hivers, c'est aussi une plante médicinale, tonique et vermifuge, mais peu usitée, qui est très probablement originaire de l'Orient, malgré que les anciens botanistes l'indiquent comme spontanée dans les collines du midi de la France. Tuition tit ies iM ramener iss APN Edd dion (— kbieiesastid eid (1) Nous. rappellerons que cette reine éleva à son mari (355 ans av, J.-C.) un tombeau, $ P les du Monde, d'où le nom de mausolée, 3 LI RTS ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 399 573. — A. campestris L. et auct. C. Lieux pierreux et humides, rochers herbeux, surtout dans les terrains siliceux exposés au soleil, dela z. inf. — Juillet- Octobre. Nos exemplaires ontété récoltés àla limite inférieure du canton d'Ax, sur les rochers de Laucate (650") et surtout aux environs de Perles et d'Ax (route de l'Aude, route d'Orgeix talus de la route de Petches, etc.). Nous ne possédons que la var. tenuifolia Rouy, Fl. de Fr., VIII, pp. 294 et 295; Oligosporus stenocladus Jord. et Fourr. Brev. pl., II, p. 79. C'est d’ailleurs la variété la plus répandue dans le Midi et principalement dansles départements de la Haute-Garonne et de l'Ariége. Nos spécimens ont en effet les tiges trés rameuses, presque purpurines, diffuses-flexueuses, les feuilles glabres à laniéres tenues et allongées et la panicule pyramidale à ramuscules multiflores, allon- gés et dressés. L'odeur et la viscosité de cette plante varient suivant les lieux où elle croît. Malgré son amertume et de même que l'A. vulgaris, elle est broutée par le bétail. Trey 5. — SENECIONIDÉES Cass. Dict. sc. nat. XX; P. 227. Arnica L. 574. — A. montana L. et auct.; Rchb. fil. Ic. fl. germ., XVI, t. 67, f. 1. — Exsicc. : Soc. dauphin., n° 2118. Var. « obtusifolia Schur. Enum. pl. Transsilv., p. 342. C. Pelouses, prairies, lieux boisés, éboulis, etc., des terrains siliceux, plus rarement calcaires, dans les z. subalp. et alp. — Juillet-Septembre. Nos exemplaires (plus de 20 localités) ont été récoltés de 1 100? (vallée d’Oriège, prairies du Bisp, sous le pic de Brasseil) à 2370" (éboulis schisteux du vallon de la Casa, prés du port de Fray-Miquel) et principalement dans les montagnes d'Ax (pe- louses de Manseille, du Cassou, etc.), d'Ascou (prairies de Montmija, pinouse de Paillères, croix de Pailléres, clots d'En- Rameil, etc.), del Hospitalet et de la Solana d' Andorre (pelouses TW MERE SR LOG Roa ENS RTE e 1e 400 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE de la Llatte, bords du ruisseau d'En-Garcias, vallon de Font- Nègre, sarrat de Ribenfest, etc.), d'Orlu (col de Lègue, col des Liauzés, canals de Brasseil, etc.), de Prades et de Montaillou (bois du Drazet, cabane forestiére du Drazet, clot Baillar, col de Rieufrède, sarrat del Taillé, etc.). — Feuilles radicales sessiles, largement ovales, obtuses au sommet (1); tiges ordinairement monocéphales. Var. B oBlongifolia Rouy, FI. de Fr., VIII, p. 302 ; A. mon- tana var. angustifolia Mutel, Fl. du Dauph., éd. 2, p. 337, non Duby. RR. Pelouses de laz. subalp. — Juillet. Vallée latérale d'Orgeix (1470®) ; bois du Drazet (1480). Feuilles radicales, oblongues, plus ou moins atténuées à la base mais non pétiolées ; tiges 1-7 céphales. . L'Arnica, vulgo Tabac des montagnes, en patois Sternutouero, que les bestiaux ne broutent point, sans doute à cause de son odeur forte et aromatique, est d'un usage populaire trés répandu comme vulné- raire surtout contre les chutes d’où le nom de panacea lapsorum donné par les anciens. La teinture à 1 pour 5 d'alcool à 600 est la préparation la plus usitée. | n a vanté l'arnica comme fébrifuge sous le nom de quinquina des pauvres et comme antiputride; antigoutteux, etc., mais ses propriétés physiologiques sont encore mal définies, malgré les travaux de Gubler, qui les rapproche de celles des Renonculacées et de l'Aconitine. C'est une des plus usitées parmi les plantes officinales. Doronicum L. 575. — D. Pardalianches Jacq. F1. austr., IV (1776) p.26, t. 350; Willd. Sp. pl., III (1800) p. 2113; D. cordatum Lamk Fl. fr., II (1778; p. 138: Rchb. fil. Te. Jl. germ., XV], t. 74, f. 2. — Exsicc : Soc. dauph., n* 3359. AR. Bois frais, lieux ombragés dans les z. inf. et subalp.. — Mai-Juillet. | (1) Les feuilles radicales sont en rosette aplatie sur le sol : les caulinaires sont ordinaire- m j pposé aractère très rare chez les Composées) et isposées en 1-2 paires très cartées; les fleurs sont d'un jaune orangé plus où moins vif, suivant l'altitude, et en lan- guettes longues, souvent rétombantes. (A suivre). POST né Mie ous CONSUME 11 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 401 Liste des Noms patois de Plantes . Usités dans les cantons d'Entraygues et de Mur-de-Barrez (Aveyron) Par M. J. CarBone (suite) 53. Herbo de morfoundemen ; barbo de cabro. — Spi- rea Ulmaria. Les sommités en fleur de cette plante peuvent servir à faire des infusions contre les maux de poitrine prove- nant d'un chaud et froid (morfoundemen) méme radical que morfondre. La boisson chaude prend aussi le nom de morfoun- demen. Le nom de Barbo de cabro est donné à cette plante, sans doute par confusion avec d'autres qui le méritent mieux. 54. Herbo de fie (M. de B. — Geum urbanum. On la croit bonne pour faire disparaitre les fics des animaux (radical ficum, figue, à cause de la ressemblance de ces excroissances avec une figue). i 55. Fresié; motsouflié.— Fragaria vesca et elatior. Fruit: fréso, Motsouflo Fresié a le même radical que fraisier, fra- garia, formés par frasum (lat. populaire), fraise. Motsouflo, mot- souflié doivent venir de manger; peut-être devrait-on y voir la contraction de montso-flo (littéralement dont on mange la fleur). 56. Frombouosié ; flombouosié. — Rubus Ideus. Même racine que le français Framboisier tiré du nom du fruit. Fram- boise vient du haut allemand: bramberi, framboise et signifie. littéralement, savoir, bram, ronce; berre, fruit ou baie. Les framboises (frombouésos, flombouésos), très estimées de tout le monde, ne sont communes que dans quelques bois abattus depuis peu. | 57. Roume. — G. Rubus. Le mot patois paraît être formé, ainsi que le français ronce, par le bas latin runcus, venant de rubus, rubèr, rouge, à cause de la couleur des fruits ou de leur jus. Un lieu planté de ronces est un roumegas. Plantes nui- sibles dans les champs pierreux où elles abondent. Le fruit ou mûre est appelé ase (âne); dans quelques endroits saamo (ânesse); on l'utilise quelquefois comme comestible ou pour produire de l'alcool. Avec les tiges sans nœuds de la plante on fait des liens; pour cela on les fend en quatre et on enleve la moelle et les aiguillons. Ces liens servent à faire les corbeilles en paille, poliossous, et autres ouvrages (V. per. go)- DÉCEMBRE 1904. zi 402 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 18 58. Grato quioul; grato quiou (gratte-cul).—G.. Rosa. Nom qui, au début a du étre donné en langage grivois pour qualifier la plante qui, garnie d'aiguillons forts, souvent recourbés, grat- terait en effet d'importance. Généralisé aujourd'hui, il a rem- placé tous les autres: Rousié saüatse, eglontié ne sont pres- que pas employés. Les cynorrhodons (fruits) del’églantier sont, mangés par les enfants après les premières gelées. Les branches. de cette plante sont souvent attaquées par un cynips dont les. piqüres provoquent le développement de galles chevelues appe- lées Bedegar dans quelques endroits du département. 59. Tonorido soüatso. — Agrimonia Eupatoria. Nom loca-. lisé à Saint-Hippolyte et sans doute donné par erreur, car l'Ai- gremoine ne peut étre comparée à la Tanaisie (Tonorido) et les: fleurs ne se ressemblent que par leur couleur jaune. Il est vrai que, comme cette derniére, elle peut étre employée contre les luxations, les foulures. 60. Pimponello. — Poterium dictyocarpum.— Même racine que le nom français pimprenelle. En patois pimponel, de la même famille que pampre (lat. pampinus) a à peu près la méme signification que ce dernier. C’est sans doute à cause de ses feuilles imitant plus ou moins bien un pampre que la plante a regu ce nom. Trés bonne espéce fourragére, précieuse encore parce qu'elle garnit les endroits les plus maigres. 61. Mespouié ; mespoulié. — Mespilus germanica. Le nom patois a exactement le méme radical que le nom scientifique tandis que le nom français, Néflier en dérive tout au moins plus indirectement. Mespilus vient du ‘grec mesos-pilos qui signifie littéralement moitié boule et est une allusion à la forme du fruit. 62. Bouissou blonc. — Cratægus oxyacantha et monogyna. Des deux plantes généralementfemployées dans le pays pour les haies vives ou mortes, lune, le prunelier est le buisson noir (v. Bouissou nègre) et l'aubépine, le buisson blanc, parce que le feuillage et le bois de celle-ci sont moins sombres. 63. Coudounié. — Cydonia vulgaris; Fruitj: Coudoun; Ra- dical : Cydonia, de Cydon, ville de Crète, y grec rempla- gant upsilon auquelle patois est revenu — ou resté. Les ména- gères chez nous font toutes de l'eau de coings qu'elles obtien- . 19 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 403 nent en rapant le fruit qui est ensuite exprimé, et ajoutant de de l'alcool. 64. Poumié. — Pyrus Malus. Fruit: poum, poumo. Racine: latin pomum, fruit ; a formé pomme, poumo, d’où poumié, 65. Periè. — Pyrus communis. Fruit : pero, perou. Dérive du latin Pyrum. Nom de famille Périé. 66. Maufraisse. — Sorbus aucuparia. Maü signifie mauvais, faux ; fraïsse, frêne; faux-fréne. Les feuilles, en effet, ressem- blent beaucoup à celles du fréne. Ses belles grappes de fruits rouges servent en hiver à la nourriture des oiseaux. 67. Drelié ; drolié. — Sorbus aria. Les jeunes pousses sont souples, peuvent étre divisées en brins assez minces et ont servi autrefois chez nous, paraît-il, à faire des cribles connus sous le nom de droliés. Trés bon pour faire les perches ou fléaux à dépiquer (v. pergo), des bátons flexibles et résistants. Les paysans de la montagne ne vont jamais à la foire sans un pal de drolié ou de fraïsse. Vayssier croit que de Droliè vient de aria par arié, arlié avec la prosthése d ou dr. Ces noms de Arié, arlié seraient employés dans certains patois du dépar- tement. 68. Bigno del diaple. — Bryonia dioica. Allusion, soit à l'aspect sarmenteux de la plante, soit à ses fruits rouges ou à ses feuilles qui imitent ceux de la vigne (vigne du diable, mauvaise vigne). La racine constitue un purgatif drastique peu employé. 69. Rosinou (Entr.). — Sedum hirsutum. Les rameaux ou les rosettes de la plante, avec leurs feuilles rouges sphéroidales, imitent une grappe de raisin (rosinou diminutif de rosin, raisin). Ailleurs on dit rosin de poret, raisin de muraille. 70. Cotou de peiro. — Sedum acre. (Chaton de pierre). Allu- sion à la forme des rejets stériles qui imitent assez bien les chatons de certains arbres. 71. Picoüssel; po d'oüssel. — Sedum dasyphyllum, album et quelques autres, Picoüssel, contraction de pico-oüssel, veut dire piqué par les oiseaux, mangé par les oiseaux. Po d'oüssel, pain d'oiseau, ala méme signification. Les pigeons, en effet, et d'autres oiseaux broutent les feuilles charnues de ces Sedum. 72. Onderris ; herbo deis onderris. — Sempervivum tecto- rum. La plante est employée contre les dartres (patois : onder- 404 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 20 ris, enderris). Ce mot doit venir du grec derma, peau, par dermi, derri, avec la prosthèse d'aspiration on, en. 73. Gopelous (et herbo des). — Umbilicus pendulinus. Tire son nom de la forme de ses feuilles ombiliquées orbiculaires, imitant un petit chapeau (copel). 74. Groüselié ; groüselié saüatse. — Ribes uva-crispa et par extension R. alpinum, R. rubrum. Traduction patoise de Groseiller formé avec groseille (du vieux haut allemand kraus- bere; kraus, épée; bere, baie; baie portant épée, à cause des épines tricuspidées de la plante imitant vaguement une épée). Le fruit du R. uva-crispa outre le nom patois de Groüsello est souvent appelé cobourdeno. L'étymologie se trouve dans cap, téte et bourdo, bourdeno, boule: fruitou téte en boule. Nom formé par antiphrase (le fruit de l'espèce sauvage n'est pas une bien grosse téte) et pris souvent en mauvaise part : Montso pas que de saltoboucs et de cobourdenos. Dans tous les jardins se trouve le R. nigrum, appelé Cassis, exactement comme en francais. 75. Fuelieis d'o Codenou (feuilles de Cadénou). — Saxi- Jraga rotundifolia. Il paraît que c'est au moment de la cons- truction du Pont de la Cadéne, lancé sur la Truyère en face de Cadenou, que l'on a remarqué, pour la première fois, la plante non loin de cette habitation isolée, dans le canton de M.-de- Barrez. Les ouvriers se servirent de ses feuilles contre les contu- sions, les plaies. Depuis lors, on l'a transplantée dans certains jardins où elle est connue sous ce nom: fuelios de Codenou. Existe aussi aux bords du Goul,sous Peyrat, en amont de Basaygues. 76. Corroto saüatso; l’érissent. — Daucus carota. Le public emploie ce nom de Carotte sauvage pour désigner toutes les plantes ombellifères de moyenne hauteur ressemblant à la carotte, Erissent vient de érissat, hérissé, à cause des graines rudes, hérissées de pointes. 77- Angelico et angelico soüatso. — Angelica Archange- lica et A. silvestris. L'archangélique est cultivée dans beaucoup de jardins ettrésemployée par les confiseurs, les liquoristes. L'an- vélique (A. silvestris) est commune prés des cours d'eau et faci- lement remarquable à son portqui imite celui de la précédente. v 24 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE A05 78. Postenaco; postonaco. — Pastinaca sativa. Même ori- gine que le -nom scientifique dont il diffère seulement par la prononciation en o particuliére à notre patois : vient de pastus, nourriture. Le panais est rarement cultivé chez nous, mais la plante pousse à l'état sauvage en beaucoup d'endroits: Entr., Artigues de St-Hippolyte, M.-de-B. . 79. Parosoulel; conobero. — Heracleum Lecockii (Nom assez localisé dans le canton d'Entr.). Toutes les ombelliféres ont l’inflorescence en forme d'ombrelle (parosoulel) mais celle-ci est grande, apparente : c'est ce qui lui a valu d'être dénommée du premier nom. Le second est emprunté au roseau (Conobero, v. ce mot ci-après), parce que les tiges de la plante qui nous occupe ont une grosseur considérable, sont compa- rables à celles du roseau et, comme chez celui-ci, creuses à l'in- térieur. On les utilise souvent pour faire des bobines de tisse- rand (Conellos). _ 8o. Fenou. — Fœniculum officinale. Fe, foin ; fenou, dimi- nutif du premier; ont leur racine dans le lat. fænum ou le bas lat. fœniculum, foin. Ainsi appelé à cause de ses feuilles trés - divisées en laniéres filiformes, imitant le foin. Méme raison d'étre du nom frangais fenouil. Existe seulement dans les par- ties chaudes du canton d'Entr. Sur les montagnes on appelle quelquefois fenou le Meum athamanticum. 81. Persil soüatse. — Æthusa cynapium. Sa ressemblance avecle persil luia valu son nom. La petite cigué ne peut être guère confondue avec le persil (plante bisannuelle), car étant annuelle elle ne produit pas de rosettes de feuilles comme celle-ci. Néanmoins comme elle est assez vénéneuse il faut étre prudent. 82. Onis. — Bunium carvi. Patois de Anis. Les graines sont utilisées pour aromatiser la liqueur qui porte ce nom; elles entrent pour partie dans la composition de beaucoup d'autres. Il y a peu de temps qu'on vendait encore à M.-de-Barrez des échaudés à l'anis, c'est-à-dire dans la pàte desquels on noyait quelque graines de cette plante. ( . 83. Ornussoü, ornissol; ornissouol. — Buniun bulbocas- tanum et Conopodium denudatum. Doit venir de hernie, Ornis, avec diminutif; allusion à la forme et à la grosseur du tuber- 406 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 93 cule de ces plantes. Ce tubercule (souche même de la plante) est mangé par les enfants. | 84. Lapi; celeri. — Apium graveolens. Le premier nom employé surtout à Entr. vient directement du nom scientifique avec incorporation de l'article. Le second n'est autre que le nom francais versé dans le patois. . 85. Coucudo. — Anthriscus silvestris. Racine : coucut, coucou. Il parait qu'en beaucoup d'endroits ce nom sert à dési- gner la grande cigué. Ici, où la ciguë ne se trouve point, on a donné son nom à la plante qui lui ressemble le plus par son port,maisnon par ses qualités car l'anthrisque n'est pas vénéneuse. Elle est cependant nuisible dans les prairies grasses, car elle couvre entièrement le sol de sa végétation vigoureuse et se des- sèche ensuite avant le foin. 86. Enno.— Hedera Hélix. Etymologie très incertaine. Dans quelques parties de l'Aveyron on dit Leouno, mot qui signifie doux au toucher du bas lat. lennis (Vayssier). C'est peut-être de cette maniére que s'est formé Enno. Nom paraissant cependant ` ancien : nous avons la dénomination Los ennos, appliquée à un bois, à des terres. Les feuilles de lierre sont employées pour entretenir écoulement des exutoires. 86, Bouès negre. — Cornus sanguinea. Cette plante par- tage ce nom (Bois noir) avec le fusain et le nerprun, à cause de la couleur sombre de leurs rameaux ou de leurs fruits. 88. Obes ; bresc. — Viscum album. Vient du nom scienti- fique Viscum (allusion à la glue contenue dans la plante), par les déformations bescum, bes, obes, bresc. Les chèvres broutent ses feuilles avec plaisir, mais on prétend qu'elles peuvent pro- voquer le part prématuré chez les pleines. 89. Tsioules; tsioues. — Sambucus Ebulus. Dérivé du frangais Yéble (lat. Ebulus) par iouble, ioule, jioule. Purgatif drastique, surtout dans les racines. Baies trés colorantes. Indique un sol riche et profond. 90. Suaï ; soit; seit; sombuc. — Sambucus nigra. Dans le vieux français on disait seii, seurel : c’est de là que viennent les trois premiers noms. Sombuc est l'abréviation de Sambucus. Fleurs trés employées comme sudorifique. Avec les tiges d'un ou de deux ans, vidées de leur moelle, les enfants se font des 93 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 407 seringues dites pisso co, sonnetos et d’autres amusements, sortes de sarbacanes, connus sous le nom de petobards qui détonent au moyen de deux balles d'étoupe dont une, poussée vigoureusement par un piston, chasse devant elle l'air intérieur . et l'autre balle qui sort avec bruit (application de la force élas- tique de l'air comprimé). 91. Tocino. — Viburnum Lantana. En frangais on dit Cas- sine pour désigner des arbustes trés voisins, sinon le méme. Les jeunes tiges, trés flexibles, sont recherchées pour faire des liens et les anneaux appelés ormels ou redoundos ; on les divise aussi en brins trés déliés pour faire des corbeilles fines. 92. Omodou ; omodou blonc ; omorou; omourous. — Galium mollugo et quelques autres espèces. Fleurs aimées des abeilles. C'est de cette propriété quela plante tire ses divers noms patois (du lat. amor). Les apiculteurs du pays se servent du Gaillet blanc pour attirer dansla ruche les abeilles d'un essaim à captiver, tandis qu'avec un petit balai de persicaire ou de camomille (Omodou negre, v. ce mot) ils les poussent légè- rement sur les derrières. 93. Rebouo ; romouo. — Galium aparine et G. tricorne. Plantes rudes rameuses. Romouo doit étre une corruption de romudo, rameuse et rebouo une autre corruption de celui-là à moins qu'il ne signifie rude comme les mots patois : ruffo, rebuffo. Une des charges du blé. A 94. Boleriano — Valeriana officinalis, et dans les jardins, comme plante ornementale, Centranthus ruber. Néologisme patois fait du nom français Valériane. La première est connue pour ses propriétés médicinales, agissant sur le systéme nerveux (epilepsie, convulsions, etc.). : 95. Doucetto ; doufcetto ; ereisseletto. — G. Valeria- nella. Les deux premiers noms viennent de doux, douce (lat. e vieux français : dulce, doulce) et veulent dire par abréviation salade douce. Creisseletto vient de creisselou €! signifie littéralement cresson femelle. Salades estimées, surtout avec les variétés des jardins connues sous les noms de Mache ronde, Mache d'Italie. On donne le nom de Greisseletto soüatso à quelques espéces d'Epilobes dont on fait aussi des salades en certains endroits, 408 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 24 96. Corduses (M.-de-B.). — Dipsacus silvestris. Les paillettes -du réceptacle, recourbées, imitent une carde et une espèce voi- sine de la plante de M.-de-B. est employée dans le cardage des draps, sous le nom de charbon à foulon. Radical du lat. popu- laire : carduo. : 97. Pé de pouli ; ; pé d'ase (M.-de-B.) ; Tobat soüatse (Entr.). — Tussilago farfara. Les noms patois (pied de poulin, -pied d’âne), de même que le nom français, pas d'áne, font allu- -sion à la forme de la feuille qui imite le pied d'un solipède. Le .surnom Tobat soüatse, assez localisé, indique que les feuilles, assez grandes, comme celles du tabac se broient comme ces der- .niéres quand elles se dessèchent. 98. Combi soüatso.— Erigeron canadensis. Le nom Combi .Soüatso (chanvre sauvage) vient de ce que les feuilles de cette . plante, avant la floraison, ressemblent étonnamment à celles du .chanvre. 99: Morgoridou. - -— - Bellis perennis. Petite marguerite. Di- _minutif de Morgorido. Lat. : margarita, perle, parce que les pâquerettes se détachent au printemps comme de brillantes perles blanches ou roses sur le vert gazon (Vayssier). Les fleurs de cette plante, comme celles de quelques autres radiées, se ferment à l'approche de la pluie ou simplement de la rosée du Soir. 100. Seneçoun ; ; Soniçou ; soliçou. — Senecio vulgaris. „Plante inoffensive et. peu intéressante, mais très répandue dans certains jardins ; partage quelquefois son nom avec Spergula „arvensis qui, comme la première, pousse dans les terres légères, „surtout parmi Jes pommes de terre, Ces noms sont la traduction française, puis patoise de Senecio. . 10r. Toniflori (Entr.). — Senecio adonidifolius. Toni-flori „signifie littéralement fleur de saint Antoine (Toni pour Antoine), fête le 13 juin. C'est en effet vers cette époque ou un peu plus tard que la plante fleurit. Quoique trés commun à St-Hippolyte, le Senecon à feuilles d'Adonis est assez rare dans les autres par- ties des deux cantons. Toniflori est souvent employé comme terme de mépris en parlant des personnes:il est alors syno- „nyme de bénét, 25 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 409 102. Loüssent. — Artemisia Absinthium. Cultivé dans les jardins. Dérive de absinthe par oüssento, oüssent avec la Ipro- thèse Z (article). A Millau on dit oüssent (Vayssier). 103. Tsinestet; ginestet. — Artemisia arboratum ; (Ar- moise aurome, dirwnielit, Tsinestet est une allusion à la a division, en lanières étroites, de ses feuilles qui imitent un petit genêt (tsinestet). Cultivée dans les jardins comme plante aro- matique et médicinale. 104. Tonorido ; herbo deis bers. — Tanacetum vulgare. 1 nom : méme racine que le nom scientifiqne Tanacetum, du grec aceomai, je guéris, 2°: herbe des vers, indique la pro- priété principale de la plante. Tonique et vermifuge, la tamaisie est employée surtout en médecine vétérinaire. 105. Balme ; baame ; fuellio de pebre. — Tanacetum bal- samite. Les deux premiers noms, sont une allusion à l'odeur forte de la plante (lat. balsamum). Le dernier, feuille de poivre, rappelle que les feuilles ont une saveur piquante comme le poivre. . 106. Morgorido.— Leucanthemum vulgare. Méme racine que Morgoridou (Voir plus haut). Les enfants s'en font des cou- ronnes, : 107. Comomillo ; debinoüo. — Leucanthemum parthenium, ‘Anthemis cotula et arvensis. G. Chamomilla, Matricaria, etc. Le premier est le nom français patoisé. Quant au second, devi- neresse, nous ignorons quelle est sa raison d'être : il s'applique principalement à A. arvensis. La première de ces plantes est entretenue dans les jardins à cause de ses propriétés médici- nales (stomachique, emménagogue, anthelmintique). L'Anthe- mis cotula et le Chamomilla nobilis sont employés par certains apiculteurs, sous le nom d'Omodou negre (V. ce mot) en place de la persicaire pour inciter les abeilles à entrer dans la ruche. 108. Millo fuelio ; sogno nas ; Toniflori blone ; herbo del tal.— Achillea millefolium. Le premier nom (mille feuille) est une allusion à la grande division de ses feuilles. On 1 'appelle Sogno-nas (saigne nez) parce que, une pincée de ses feuilles - introduite dans les narines provoque une faible hémorragie ; toniflori blone parce qu 'elle a une grande ressemblance, sauf 410 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 26 la couleur de ses fleurs, avec le toniflori (V. ce mot) ; enfin herbo del tal parce que la feuille écrasée est réputée bonne pour les coupures (Tal, faillant, tranchant d'un outil). 109. Herbo de lo fouiro. — Cupularia graveolens. Fouiro (lat. foria, breton foerel) signifie diarrhée. Ainsi appelée à cause de l'odeur fétide qu'elle répand ou des propriétés purgatives qu'on lui attribue. Peut-être aussi ce nom lui est-il venu de ce . qu'on a pu la confondre avec une de ses voisines Pulicaria dysenterica. Le Cupularia graveolens qui pousse en abondance sur les plateaux à seigle de St-Hippolyte secréte une résine à forte odeur de musc dont l'industrie pourrait peut-étre tirer parti. Ses tiges desséchées produisent en brülant une belle flamme due à cette résine. N'est consommée par aucun animal. 110. Colcigue; Colcide. — G. Circium et Carduus. Pour- rait venir du lat. calcare, roumain kalka, signifiant fouler aux pieds, comme le patois Colciga, à cause de ce que le C. aucaule pousse dans les lieux piétinés. Plantes trés répandues dans les champs, les prés et les pacages, détestées des cultivateurs pour la mauvaise qualité de leur fourrage et les épines qu'elles por- tent. Quelques espéces sont utilisées cuites pour la nourriture des cochons. III. Coleigue! d'ase. — Spécialement Carduus nutans, quelquefois Dipsacus silvestris. Les ânes sont réputés aimer ces plantes. 112. Peto-roussis. — G. Centaurea, sec. Jacea. Passe pour donner des vents aux ânes (roussins). Telle est l'éthymologie que donne Vayssier. Il se pourrait que ce nom eût une origine plus scientifique et qu'il soit la corruption de Pennos roussis (pennes roussies :les appendices des folioles du capitule sont souvent pennés). Le mot Pennos existe trés bien en Auvergne pour désigner certaines espèces de genéts dont les jeunes ra- meaux simulent les barbes d'une plume. Ces plantes sont aussi souvent connues sous le nom de Cats negres (tétes noires), plus spécialement réservé au Plantago lanceolata. Cependant, le plus souvent c'est bien la centaurée que les faucheurs désignent sous ce nom qu'ils mettent au féminin : lo cat negro. 113. Blodetto ; bluguet. — Centaurea cyanus. Blodetto, 71 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE A11 employé à M.-de-B., est-il dérivé de blé (ancien français bled, patois blat, plante poussant dans les blés), ou bien faut-il cher- cher sa racine dans l'allemand blau, bleu ? Nous avons aussi l'ancien mot patois Blaudo signifiant blouse bleue et venant lui méme de bliaud, costume du xre siècle. Dans le cas où le mot patois qui nous occupe viendrait de l'une ou de l'autre de ces deux dernières sources, il serait une allusion à la couleur des fleurs de l'espéce. La première hypothèse est plus vraisemblable, d'autant que nousavons le verbe patois blodetsa (faire la mois- son). Bluet ou Bluguet est le nom français patoisé. Cette plante est trés nuisible dans les seigles oü il semble qu'elle brüle la récolte. On fait avec ses fleurs des couronnes d'un trés joli effet. 114. Ortutsaü; ortitsaü. — Carlina acanthifolia (M.-de-B.). Les capitules ont la grosseur de ceux des artichauts et peuvent être assaisonnés comme ces derniers. 115. Cordous. — Lappa major et minor. Ainsi nommé à cause des capitules à folioles recourbées en dedans et qui se prennent aux habits comme des cardes. Les enfants s'en amu- sent beaucoup. La racine de la bardane est purgative. 116. Tsicourreïo et tsicourreio soüatso. — Cichorium En- divia et C. Intybus. Nom français, chicorée, et nom scientifique patoisés. Le C. Intybus est assez commun dans les lieux cal- caires aux environs de M.-de-B. 117. Forinoüo. — Lampsana communis. Probablement méme racine que pour Forinel (V. ci-dessous). 118. Entrefuel. — Leontodon proteiformis. La var. crispus de cette plante produit dans les regains un gazon fournis, excel- lent fourrage, que l’on a comparé au trèfle pour sa bonté, puis confondu avec lui en déformant le mot : Entrefuel, de trefuel, trèflo. 119. Boutsingue. — Tragopogan pratensis et Scorzonera humilis. Ce mot signifie barbe de bouc; en effet, la touffe de poils que le bouc porte à son menton est appelée boutsicou (radical bouc, suivi du diminutif). La variante boutsinguet a formé le nom qui nous occupe, donné sans doute à ces plantes à cause des touffes de feuilles linéaires, semblables à des barbes 412 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 98 de bouc, qu'elles produisent au printemps. Les enfarits mangent quelquefois leurs jeunes pousses. A Thérondels,on distingue les deux plantes et on donne le nom de Boutsingue de cabro au Scorzonera humilis, le T. pratensis gardant le nom simple. . 120. Grobel (Entr.); pissoliet. — Taraxacum dens-leonis. La plante étant trés diurétique justifie ses deux noms : grobel (bonne contre la gravelle) et pissoliet (qui fait uriner, pisser au lit). Le pissenlit constitue une salade trés usitée dans les deux cantons. .121. Tsicourreio de pouorc; lotsugue soüatso ; colcigue de pouore. — Sonchus oleraceus et asper. Tous ces noms font allusion à l'aspect de ces plantes et au goût que les porcs ont pour elles. Le nom francais laiteron (rad. lait) leur est donné à cause du latex abondant qu'elles contiennent. Le nom patois lotsugue (laitue) a aussi le méme radical. Les laiterons infes- tent les jardins et les terres grasses. 122. Oürilios de rat. — G. Hieracium, sec. Piloselloides et Aurella. (Oreilles de rat). Allusion à la forme des feuilles. Plantes rampantes, difficiles à détruire dans les vignes, comme Ranunculus acris et Silene inflata. 123. Fiorinel. — YE dois sinuata. Ainsi appelé (farineux) cause ses feuilles comme d'une sorte dé facfae. Plantes réleiivément très communes dans le canton d'Entraygues. 124. Componos ; componettos. — G. Campanula et Convol- vulus. Ces plantes doivent leur nom à la forme de leurs fleurs, d'un aspect particulier et rappelant plus ou moins une cloche (compono). 125. Aires. — Vaccinium Myrtillus. Le nom s'applique à la plante en méme temps qu'aux fruits qui sont comestibles et qu'on assaisonne quelquefois comme les fraises, ou méme avec ces dernières. Il doit avoir sa racine dans le mot eau (Aïgo), à cause des baies trés juteuses de l'espéce. Plante légendaire men- tionnée dans quelques morceaux de littérature patoise. 126. Brousso ; burgas.— Calluna vulgaris et Erica cinerea. Radical des dii mots patois et méme du nom français bruyère : celtique, Bruc, méme signification. Burgas en dérive par méta- 29 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 413 thèse de lr. Ces deux plantes trés abondantes sur les coteaux dénudés du canton d'Entr. couvrent de grandes étendues, et, en aoüt, teintent le paysage dela couleur rose-violet de leurs fleurs. Utilisées autrefois pour confectionner le fumier néces- saire aux vignes. A cet effet, on coupait les bruyéres et après les avoir hachées menu on les étendait dans les rues, les che- mins, les cours, etc. 127. Coucut. — Primula elatior et officinalis. Ce nom, de méme que le nom français coucou, leur a été donné parce que les fleurs font leur apparition dés les premiers chants du coucou, souvent méme plus tót. 128. Fraïsse. — Fraxinus excelsior. Même radical que le nom scientifique. Arbre très apprécié pour l'excellence de son bois de charronnage et de charpente. Les ouvriers croient dis- tinguer des qualités différentes dans les bois du fréne mále et du frêne femelle (fraïsso). Dans le pays, beaucoup de noms pro- pres venant de ce mot; Fraisse, Barraque-de-Fraisse, Capelle- del-Fraisse (communes ou hameaux), Fraissou, Frayssinet (noms . de famille). 129. Pico-merle. — Ligustrum vulgare. Les graines noires, persistantes en hiver, servent de nourriture aux oiseaux, princi- palement au merle, une des rares espéces qui ne migrent pas en montagne. De là, le nom de pico-merle, piqué par les merles. Ces graines, cuites dans du vin, servaient jadis à faire de l'encre. Le troène arbuste à,bois très cassant forme de mauvaises haies. 130. Flours de leis biousos. — Vinca major et minor. Nom très localisé qui a été donné aux pervenches à cause de leurs fleurs violettes qui conviennent aux veuves (fleurs des veuves). On dit plus souvent en patoisant le non français : pervancho. Plantes souvent cultivées ; seul le V. minor croît naturellement dans quelques parties des deux cantons. QOL 131. Foüterno. — Vincetoxycum officinale. Nom d'origine inconnue. Dans la Vendée, on appelle futerne le mélilot offici- nal et dans l'Hérault, fáouterna, les Aristolochia. Le Dompte- venin est employé, comme son nom l'indique, pour combattre le venin. 132. Centoürèo. — Erythræa centaurium. Tout le monde 444 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 30 connaît les vertus médicinales de la petite centaurée employée comme tonique et fébrifuge énergiques. Elle est réputée depuis fort longtemps et ses noms, tant patois que français (herbe au Centaure), lui ont été donnés en l’honneur du centaure Chiron à qui la mythologie attribuait la découverte des simples. Il est vrai qu'aujourd'hui plusieurs plantes portent le nom de Cen- taurée,sans qu'on sache au juste quelle est celle qui était appréciée dans l'antiquité. 133. Tsinsono; tsonsono ; ginsiano. — Gentiana lutea. Noms dérivés du lat. gentiana. La gentiane est trés connue et trés employée pour ses propriétés rafraichissantes et apéritives. Des champs entiers sont exploités sur la montagne et c’est par wagons que ses racines sont expédiées sur Paris où on les traite en vue de fabriquer des liqueurs à base d’extrait de gentiane, Plante étrangère au canton d’Entr. | 154. Foborello. — Menyanthes trifolia. Non paraissant loca- lisé à Thérondels. Diminutif de fabo (Phaseolus vulgaris). Les feuilles, trifoliées, ont une certaine analogie avec celles du hari- cot et les lieux humides qui en sont couverts ressemblent à un champ de haricots nains. 135. Courretsado (Entr.) ; eomponetos. — Convolvulus arvensis. Le nom de Courretsado vient de courretso (cour- roie) à cause des tiges rampantes de la plante qui ont été com- parées à des courroies. Du cóté de M.-de-B. on appelle ses belles fleurs et celles du liseron des haies Componetos à cause de leur corolle infundibuliforme. 136. Cuseuto ; eoscuto. — G. Cuscuta. Néologisme. Depuis que les fourrages artificiels sont en honneur dans le pays, leur grande ennemie, la cuscute, est remarquée des cultivateurs. 137. Bourratso. — Borrago officinalis. Vient de l'arabe bou-rach (père de la sueur). Ce nom indique bien les propriétés diurétiques et sudorifiques de la plante. Relativement rare, elle ne pousse que dans les bons jardins. Le vulgaire confond sou- vent avecla bourrache et emploie aux mémes usages d'autres borraginées, principalement la viperine (Echium vulgare). 138. Herbo de los trencados ; oürillo d'ase; lengo de baco. — Symphitum officinale et par extension S. tuberosum. 31 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE M5 La pulpe des tubercules appliquée sur les gerçures (trencados, trencaillos), les brûlures, les plaies superficielles parait pro- duire un bon effet : d’où le premier nom. Les deux suivants font allusion à la forme allongée des feuilles couvertes de poils rudes comme la langue d'une vache. La grande consoude est d'ailleurs cultivée dans certains pays comme fourrage et très recherchée des bovidés. 139. Faüsso bourratso;lengo de biou (M.-de-B.). — G. Anchusa. On lui attribue les mêmes propriétés qu'à la bour- rache. On dit lengo de biou à cause des feuilles grandes et rudes de ces plantes, surtout chez lA. Italica. Cette belle espéce est relativement commune à M.-de-B. 140. Thé ; tés. — Lithospermum officinale. Les sommités de la plante sont employées comme succédané du thé oriental. On emploie encore sous le nom de thé, et suivant les localités, un grand nombre d'espéces végétales : Helianthemum vulgare, Ori- ganum vulgare (usité partout), Eupatorium cannabinum, Men- tha grandiflora, etc. Généralement le mot Thé est réservé à la plante qui fait le sujet de cet article, tandis que les autres sont appelées té soüatse ou té del bistiaü (thé des bestiaux). 141. Coucuts bioulets. — G. Pulmonaria. Ce nom est donné, à ces plantes à cause de la ressemblance de leurs fleurs avec celles des Primula (Coueuts). 142. Myosotis; herbo blugo; uels del boun dious. — G. Myosotis. Le premier est un néologisme patois fait avec le nom scientifique. Le second est usité dans les pays vignobles où le M. intermedia teinte souvent en bleu des vignes entières au moment de la floraison. Quant au dernier, c'est un nom enfantin et local : yeux du bon Dieu. 143. Truffe ; trufo. — Solanum tuberosum. Ce nom donné chez nous à la pomme de terre rappelle la forme des tubercules qui imitent de grosses truffes (Tuber nigrum). Il est tout de même assez curieux que ce nom se soit propagé dans nos pays à l'exclusion de tous autres, car la truffe n'y était pas plus connue que la pomme de terre avant l'introduction de cette dernière, alors surtout que ce tubercule est différemment dénommé dans les environs. 416 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 32 144. Douco-méro ; doucaméro ; Regolisso soüatso. — Solanum dulcamara. Les deux premiers sont des néologismes faits avec le nom français Douce-amère (allusion à la saveur de l'écorce). Le dernier lui a été sans doute donné, soit à cause de ses rameaux d'un an qui ont l'aspect de la réglisse, soit à cause de la saveur douceátre de son bois. La douce-amère, autrefois fort en honneur en médecine est encore usitée comme stimu- lante, sudorifique et dépurative. Ses feuilles sont calmantes et émolliantes, - 145. Herbo de lo taüpo.— Datura stramonium. I] parait que cette plante chasse ou empoisonne les taupes : herbe de la taupe. 146. Boudoul ; bouboun ; boudoun; boudroun; embou- boun; oboüun ; bougun. — Verbascum Thapsus et par exten- sion tout le genre. Bouboun signifie plante trés bonne (bon-bon) et les autres mots ne sont que des corruptions de celui-là, par- ticuliéres aux diverses localités. Employé contre le venin et dans les crachements de sang, le bouillon blanc est une des 4 fleurs pectorales. Les sommités écrasées et jetées dans un ruisseau détruisent tous les poissons. On devrait supprimer ces plantes avant la floraison afin de prévenir l'empoisonnement des cours d'eau. : 147. Herbo de siège; pontouflas. — Scrofularia nodosa. Le premier serait parait-il, la corruption de Herbo del siétse (herbe du siége) et voici la légende d’après laquelle on lui aurait donné ce nom : Une armée faisait le siège d'une ville. Naturel- lementil y avait beaucoup de blessures, de plaies. Les soldats trou- vant en abondance la scrofulaire dans les fossés des fortifications — Ou ailleurs, — en employérent les feuilles pour panser leurs plaies et en éprouvérent du soulagement. On appela la plante : herbe du siége. Pontouflas (rad. pantoufle, avec sens péjoratif), nom bien plus localisé, est un terme de mépris, d'allusion incer- taine,pour cette plante puante et inutile au point de vue cultural. 148. Testo de mouort (Entr.). — Antirrhinum Orontium. Les capsules ovoides de ce muflier, munies de trois pores à la máturité, imitant assez bien une téte de mort. 149. Uels de lo sento biertso. — Veronica agrestis et polita. Nom enfantin donné à ces plantes dont les fleurettes bleu ^ 33 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE M" pâle s'épanouissent aprés la pluie, au premier rayon de soleil, imitant l'iris d'un ceil. 150. Digitalo ; gont de nostro-damo. — Digitalis purpu- rea. Deux néologismes venant du français. 151. Tortoriètso; tortoliétso. — Rhinanthus major et minor. D’après Vayssier, tortorietso vient de Tartareus, tar- tare, et ce nom équivaudrait à plante infernale. Très nuisible en effet, aux prairies et à toutes les cultures. Ce qu'il y a de remarquable, c'est qu'elle est connue partout, et toujours sous le méme nom. 152. Herbo de fie (Entr.). — Lathræa clandestina. On la dit bonne contre les fics. Plante sans feuilles, parasite sur les racines des vergnes, aux bords des eaux et assez commune dans les vallées où elle fleurit au premier printemps. 153. Po de lébre. — Orobanche rapum. On a supposé qu'elle entrait dans la nourriture des lièvres (pain de lièvre). 154. Mento et Mento souatso. — G. Mentha. Même racine que le nom français et le nom scientifique. On entretient dans les jardins la Menthe poivrée (Mentha piperita) dont on distille les fanes, et l'essence ainsi obtenue est trés renommée dans nos campagnes contre les maux d'estomac. | 155. Tin et tin bostar ou serpoulet. — Thymus vulgaris et T. serpyllum. Mêmes racines que les noms frangais et scien- tifiques. Condiment assez employé. Le T. serpyllum est aussi recherché par les apiculteurs pour attirer les essaims dans les ruches. Le qualificatif bostard (bátard) s'emploie en patois de méme qu'en frangais, comme antonyme de cultivé (tin bostar). 156. Lisot. — Hyssopus officinalis. Corruption du nom scientifique avec prosthèse de l'article. Entretenu dans les jar- dins comme plante aromatique et médicinale. 157. Saübio. — G. Salvia. Ces belles plantes sont peu nom- breuses chez nous; cependant la sauge officinale est cultivée dans quelques jardins et la sauge sclarée pousse naturellement prés de Mur-de-Barrez ; de plus la sauge des prés est commune. Employées comme stimulant. Saübio vient directement du nom scientifique Salvia. e] 158. Lière terrestre ; liè terrestre. — Glechoma hederacea. 28 DÉCEMBRE 1904. 418 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 34 Les rejets rampant imitent les tiges du lierre, mais ne s'élèvent pas comme ces derniéres : c'est ce qui justifie son nom de lierre terrestre dont la seconde forme est une altération. Utilisé en tisanes pectorales. 159. Ountrigue bloneo. — Lamium album. Traduction pa- toise d'Ortie blanche. Les feuilles ont une certaine analogie avec celles de l'ortie; mais ses fleurs blanches l'en différencient clai- rement. Remédes de femmes. 160. Croumal. — Galeopsis ladanum et dubium; G. tetrahit (M.-de-B.). Allusion à la couleur noire, brülée de ces plantes. Le Croumal est chez nous la crémaillére de la cheminée ordi- nairement noire et comme brûlée (racine : du bas latin cremale). 161. Herbo de lo berbéno ; bordéno. — Verbena officinalis. Le second nom est une corruption du premier qui est lui-même la traduction du nom scientifique. La verveine est trés employée comme reméde externe (meurtrissures, coups, plaies). 162. Herbo de cinq couostos. — Plantago major. (Herbe à cinq côtes). Les épis de graines très caractéristiques sont connus de tout le monde et servent à la nourriture des canaris. 163. Cats negres (pluriel). — Plantago lanceolata. Ainsi appelé, tétes noires, parce que les épis ovoides sont de couleur noire, avant comme aprés la floraison. En certains endroits on appelle aussi eats negres ou plus souvent eat negro (fém.) les Centaurea de la section Jacea pour le méme motif. 164. Ourquet ; orquet ; urquet. — G. Chenopodium et Ama- rantus blitum. Ourquet, orquet viennent de ort, ouort (jar- din), lat. hortus. Urquet est une variante des premiers. Plantes croissant surtout dans les jardins dont elles sont un des fléaux. Nom de famille : Jurquet. 165. Espinard soüatse. — Chenopodium Bonus-Henricus. Ainsi appelé à cause de la ressemblance de ses feuilles avec celles des épinards (Spinacea oleracea). 166. Rouergue ; prodélo; caü diol. — G. Rumex, sec. Lapathum. Rouergue pour Rousergue, du bas latin rosea, roseau : les tiges sont dures, fistuleuses comme celles de roseaux (Vayssier). Prodello est la corruption du nom français parelle. Le dernier est une sorte de surnom donné à ces plantes dont ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 419 les feuilles imitent assez celles du chou d' York (caü diol, par corruption du dernier terme). Les patiences sauvages sont trés difficiles à détruire : leur racine pivotante ne séche que tout à fait exposée au soleil pendant plusieurs jours, ce qui, parait-il, justifie le nom de patience; propriétés dépuratives. 167. Herbo soüado (solado). — Rumex acetosella. Allusion à la saveur piquante (salée) de la plante. Difficile à détruire comme l’empaüto et les pets; comme chez ces dernières, quoiqu'elle soit retournée par des labours profonds, ses bour- geons ressortent; on dit que ses racines mises à nu ont la fa- culté de pouvoir s'enfoncer dans la terre. Ses tiges durcissent rapidement et forment un mauvais herbage que les animaux refusent souvent de brouter. 168. Minetto ou binetto souatso. — Rumex acetosa. Très proche parent, sinon l'ascendant de l'oseille cultivée appelée aussi ninetto ou binetto quelquefois binogretto (rad. vin, vinaigre, piquante comme du vinaigre). Par néologisme du côté de M.-de-B., on dit le plus souvent oüsilio (oseille). En vertu de l'acide oxalique qu'elles contiennentces plantes ont la pro- priété de décolorer les objets ou les mains tachés de vin. 169. Herbo stirroussairo. — Polygonum aviculare. Signifie herbe rampante. Les cochons aiment bien cette plante qui croit dans les cours et les lieux piétinés. 170. Omodou ; omodou negre. — Polygonum persica et hydropiper. Omodou (lat. amor) est ici employé par antiphrase (V. Omodou blonc). 171. Herbo de gropal ; pico lengo. — Polygonum persica. Allusion à l'habitat de la plante qui se plait dans les endroits humides oü les crapauds (gropals) élisent domicile. Pico lengo rappelle la saveur piquante de la plante (pique langue). 172. Blat nègre et blat negre tortare. — P. Fagopyrum et P. tartaricum. Le sarrazin est ainsi appelé (blé noir) à cause de la couleur de ses grains ; la derniére espéce, dont le surnom ráppelle le pays d'origine (Tartarie), se trouve souvent mélée à la première et en constitue une charge. On croit méme, ici, que le blé noir se change en blé noir de Tartarie ; la vérité est que ce dernier, plus rustique, résiste davantage et se multiplie plus rapidement que la bonne espèce. 420 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 36 173. Fabos soüatsos. — Polygonum convolvulus et dume- torum. Ce nom qui signifie Haricot sauvage, fait allusion aux tiges volubilés de ces plantes qui rament comme des haricots. .La première est trés nuisible en certains endroits, dans les blés, et surtout dans les récoltes d'été. 174. Boués de gorou. — Daphne Mezereum. Le nom Garou, dont l'origine nous est inconnue, appartient plutôt au D. Gni- dium étranger à nos montagnes ; mais en l'absence de ce dernier on a donné le nom ci-dessus (bois de garou) à la seule espèce de Daphnée que nous ayons (canton de M.-de-B.). Ailleurs on l'appelle joli bois. 175. Loüriè. — Laurus nobilis. Nom scientifique versé dans le patois. Cet arbuste est entretenu surtout dans les pays vigno- bles. Une de ses branches sert d'enseigne aux débits de vins. Les bouviers qui transportaient le vin sur la montagne, avant la destruction de la vigne, dressaient sur le devant de leur char- rette de grands rameaux de laurier en repartant du vignoble. Les feuilles servent à aromatiser beaucoup les mets. Le dimanche des rameaux on en fait bénir une belle branche : elle est con- servée dans la maison et les paysans, trés croyants chez nous, en font brüler un fragment en temps d'orage pour éloigner la foudre. | 176. Herbo de lo conthorido ; pé roun. — Euphorbia Helioscopia. Le premier nom (herbe de la cantharide) fait allu- sion aux propriétés caustiques et vésicantes de la plante. Son suc est épilatoire, c'est-à-dire capable de détruire les poils. Pé roun est un nom local rappelant la forme ronde de son inflorescence (pied rond). 177. Herbo de rat ; cotopuco. — Euphorbia Lathyris. On prétend que cette euphorbe empoisonne les rats. Cotopuco qui s'emploie aussi en francais est une corruption de catapulte : les capsules mûres lancent au loin les graines, comme l'engin de ge esprojectiles. 178. Bouis, bouei. — Buxus sempervivens, Puxos (gobelet, allusion à la forme du fruit) est le radical grec de bouis dont bouissou (buisson) semblerait étre le diminutif. Les enfants appellent les capsules du buis toupinou (petit pot) à cause de la 31 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE’ 491 forme originale qu'elles affectent. Les branches de cet arbuste servent comme le laurier à faire des rameaux bénits. Noms de famille : Delbouis, Bouissou. 179. Oume; oum. — Ulmus campestris. Termes dérivés du nom scientifique. L'écorce trés résistante sert à faire des liens, à rempailler des chaises. 180. Ourtigue ; ountrigue. — Urtica dioica. Le premier nom Ourtigue, dont le second est une altération, vient de Urtica qui dérive lui-méme du lat. urere, brüler, à cause de la sensation de brûlure que produisent les piqûres des poils raides ' de la plante. Les orties sont considérées comme nuisibles à cause de leur grande multiplication auprés des haies et des murs. Leurs jeunes pousses sont mangées cuites par les co- chons. 181. Combi ; eombe. — Cannabis sativa. Du bas latin can- nabus. Plante cultivée encore chez nous, mais de moins en moins, à mesure que le coton arrive plus économiquement à la portée de tout le monde. Dans les deux cantons on confection- nait communément autrefois — plus rarement aujourd'hui — une étoffe ourdie de chanvre et tramée de laine qu'on appelle Conobas ; ce mot a le méme radical que combi et que le nom de la graine (eonobou), peut-être nous sont-ils tous venus ainsi que les noms latins du celtique Canab, chanvre. 182. Nouié. — Juglans regida. Nouié vient du patois P (lat. nux, noix) par nousié. A Entraygues les noix portent sou- vent les noms de roscal, roscolou (lat. callosus, calleux pré- cédé d’un préfixe incertain). L'arbre est cultivé surtout pour ses noix qui entrent dans l'alimentation et produisent de l'huile. C'est exclusivement avec cette huile que les habitants de nos campagnes se sont éclairés jusqu'à l'apparition du pétrole. Ses - fruits récoltés avant la máturité et rápés produisent le brou de noix, liqueur ordinaire de nos ménagéres. Le noyer produit - aussi son bois le plus estimé de tous en ébénisterie. Tout l'Au- ` vergne porte des sabots faits aussi en bois de noyer. 183. Faou. — Fagus silvatica. Le vieux français disait fou le breton fauenn qui a donné fau et d’où serait plus tard venu ` fayard, appellation usitée dans la Limagne et le Puy-de-Dóme. - 492 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 38 Tous ces noms ont le méme radical que le nom scientifique. - Le hétre couvre tous nos sommets entre 700 et 1,450 métres d'altitude. Sa feuille est employée pour garnir les paillasses des lits. Son fruit appelé feino (faine) sert à faire de très bonne huile à manger, mais n'est pas abondant toutes les années. Un proverbe patois dit : « Année de faîne, année de misère. » 184. Costonié. — Castanea vulgaris. Gallois : castan, d'oü seraient venus les noms actuels, y compris le nom scientifique. Dans le patois la couleur châtaigne se dit : Costo. La cupule ou bogue renfermant les chátaignes est appeléé pelot (méme radical que pelote); les fruits avortés, n'ayant que l'enveloppe, gorlafo. Les associations de chátaigniers, trés nombreuses ici, forment les chátaigneraies, costognaüs, costognals ; elles ont été plantées il y a un millier d'années et les arbres actuels ne sont guère que des rejetons des premiers. Souvent on appelle costoniaire (ramasseur de châtaignes) les habitants des pays où croit le chátaignier. Cet arbre, dans le plateau central, ne dépasse guére 750 métres d'altitude et fuit les sols calcaires. Noms propres et de hameaux : Castaniè (costonio). 185. Gorrit ; gorric (plur. gorrisses). Quercus pedunculata et sessiflora. En certains endroits garroul, garroulie.D'aprés Vayssier, viendrait du celtique garr, bois; mais le méme mot garr veut dire aussi jambe et est peut-être entré dans la forma- tion de ce nom avec le sens « belles jambes d'arbre ». En tout cas, cette appellation est trés ancienne, méme en Languedoc où est usité son dérivé Garrigue (espace inculte où se trouvent quelques rares chénes, dernier vestige d'anciennes foréts). Croit partout dans la zone sylvatique inférieure; bon bois de char- pente etde chauffage. Nous avons ici les noms de famille, Garric, Garriguet et le nom de localité Lagarrigue, trés répandus. 186. Onglonié ; oüglonié ; baisso. — Corylus avellana. Les deux premiers sont des corruptions de Avelanier, avelanieiro, sous lesquels la plante est connue en certains endroits, par con- fusion avec le vrai Avelinier, variété de noisetier, cultivé d'abord aux environs d'Avelino (Italie), d’où son nom. Baïsso est une allusion aux rameaux de cet arbuste qui se penchent (baissent) tout autour du buisson. Baisso désigne exclusivement, du côté 39. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 423 d'Entr., les jeunes tiges droites et flexibles de 3 ou 4 ans, appe- lées bridaous du côté de M.-de-B., qui servent à faire des cor- beilles aprés avoir été fendues en brins trés minces. Certaines- variétés de noisetiers sont cultivées ou entretenues prés des habi- tations et dans les vergers. Beaucoup de noms de familles : Vayssier, Vaissiére, Lavaisse, Beysset, Vaysse. 187. Berisso; bélisso; bedisso; saües ; aubat. — G. Salix, principalement S. alba et S. cinerea. Saües est une traduction de Saule ou de Salix (celtique sal-lis, prés de l'eau). Aübat vient du lat. alba, blanc, à cause de la couleur blanche des (feuilles de certaines espéces (S. alba). Quant aux trois premiers noms, leur origine semble assez incertaine, à moins qu'ils soient appa- rentés avec bin, brindrille (V. ci-dessous), par bindisso : la terminaison serait alors un augmentatif péjoratif. Les jeunes pousses sont employées pour faire des liens, des objets de van- nerie grossière. 188. Bimotié. — S. viminalis et quelques autres espéces. Vient du latin Vimen, osier. Les vimetiers sont entretenus dans les vignes, aux bords des étangs pour faire les liens qui, sous les noms de bins ou de lios, servent à assujettir les ceps contre les échalas. A cet effet, on ététe l'arbuste et, chez les sujets déjà anciens, on coupe tous les brins de l'année précédente. Les. jeunes pouses de l'année sont récoltées au commencement de l'hiver; elles servent aussi à la vannerie et pour confectionner les fléaux à dépiquer (V. pergo). 189. Tremou. — Populus tremula. Lat. et italien tremula, trembler, à cause des feuilles qui, portées par un long pétiole, tremblent au moindre venten produisant un bruit caractéris- tique. Cet arbre se reproduit par ses rejetons surtout dans les endroits stériles où il végète grâce à ses racines traçantes tout à fait superficielles, souvent enfoncées à moins de deux centi- mètres. N'enrichit guère le sol; est tout au plus bon pour rete- “nir la terre dans les endroits exposés à la ravine. 190. Piboulo. — Populus alba et nigra. Dérivé du celtique pibol, servant à désigner aussi les pins et les sapins. Il n'est pas étonnant qu'on ait quelque peu confondu ces deux bois qui ont à peu prés la méme consistance. Les ouvriers reconnaissent aisé- 494. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 40 ment le bois de peuplier blanc, plus droit et plus facile à tra- vailler, mais moins résistant que celui du peuplier noir (piboulo negro). 191. Bladre. — D’après les renseignements qui nous ont été fournis à Thérondels, ce nom, dont l'origine nous est inconnue, mais qui parait intéressant, serait imposé aux platanes ; cepen- dant, vu que ces arbres originaires des pays chauds sont peu plantés dans le nord du canton de M.-de-B., nous pensons qu'il s'agit de Acer platanoides existant, quoique rare, dans les bois de Thérondels. Le nom patois serait venu du Cantal oü cet érable, voisin du sycomore, est bien plus commun. 192. Bèc; bes.— Betula alba. Le nom patois parait avoir le méme radical que le nom scientifique Betula. Les tiges fines de bouleau servent à faire des balais grossiers appelés boüats, uti- lisés surtout ici pour balayer les écuries, les aires-sols, les rues. (Le balai ordinaire s'appelle boüatso, bolatso). Quelques noms de familles, de localités, de cours d'eau : Bés, Delbez, Bès- Bédène, Le Bez. 193. Bergnas; bergno. — Alnus glutinosus. Du celtique Gwern, printemps, avec péjoratif dans le premier ; allusion à la floraison précoce de l'arbre. L'aulne tapisse de ses racines les ravins humides et peut remplacer avantageusement le tremble pour retenir la terre dans les endroits sujets à la ravine. Assez bon bois de chauffage ; incorruptible dans l'eau pourvu qu'il soit immergé à l'état vert. Un lieu planté de vergnes est une bergnossado. Une bergno estun lieu marécageux, tourbeux où peuvent pousser les vergnes. Noms de familles, de localités ou de quartiers de terre: Vergne, Lavergne qu'on écrit souvent d'aprés un usage méridional, Vernhe (^ mouillant la lettre pré- cédente). 194. Pi (pluriel: pises); pibou; pin. — Pinus silvestris. Dérivé du nom scientifique Pinus par pinou. Souvent planté. Le bois en est exploité sous le nom de bois blanc. Ses cónes portent le nom de eloucos (poule gloussante) et amusent beau- coup les enfants. 195. Sopin. — Abies pectinata. Ce nom, de méme que le nom francais Sapin, a sa racine dans le lat. sapinus (méme signi- 44 ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE 495 fication). Le bois de sapin est plus dur que celui du pin; il est trés résistant pourvu qu'il ne soit pas exposé à l'humidité et sert communément de bois de charpente. Le sapin est souvent confondu avec le pin; il est cependant facile à distinguer à pre- mière vue et même à distance, le sapin dont les jeunes rameaux forment un ensemble de brindilles aplati, simulant une aile d'oiseau ; c'est un arbre des hautes altitudes. 196. Ginebrié; tsinibrié; cade et quelquefois cadre par altération. — Juniperus communis. Les premiers noms patois, comme le nom francais genevrier, dérivent du lat. Juniperus ( junix, génisse, perere, produire le part) et font allusion aux pro- priétés abortives de la plante (Larive et Fleury, Dictonnaire), ou bien du celtique juniperus, apre (Gillet et Magne). Cade vient du bas latin Cadés. Les baies de geniévre sont employées en fumigations ; on en fait la liqueur appelée genièvre ; du côté de M.-de-Barrez on les donne aux moutons pour prévenir la cachexie aqueuse. 197. Belieiroüos. — Colchicum autumnale. Ces fleurettes sortent de terre dans les regains au moment où les jours rac- courcissent et où commencent les veillées. Littéralement ce mot signifie qui aime, qui annonce les veillées. Poison ; mauvaise plante qui produit ses feuilles et ses fruits au printemps et em- péche les bonnes espéces de se développer. Son bulbe assez gros, est quelquefois employé en médecine (propriétés apéri- tives). La plante en feuilles est souvent connue sous le nom d'Oürillio de cabro (oreille de chévre). 198. Bolaire. — Veratrum album. Le varaire ne pousse pas dans le canton d'Entr., ni guère dans celui de M.-de-B., mais : est connu partout à cause de ses propriétés énergiques (poison). Tout le monde connait ce que l'on appelle une eobosse de bolaire pour empoisonner les rats. Le nom patois est une cor- ruption de voraïre qui dérive de veratrum, verairix (qui fait dire la vérité), parce que les anciens employaient cette plante pour rétablir l'intelligence et purifier le cerveau. | 199. Lire. — Lilium candidum. Vient du grec leiron, blanc, et est une allusion à la couleur des fleurs. Le lis blanc est jin remarquable et trés en honneur chez nous, à cause de ses belle 496 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 49 fleurs et de son bulbe employé au pansement des plaies et quel- quefois des Pie Cultivé. Les lis indigènes sont peu connus. 200. Al. — Outre Allium sativum (cultivé), A. oleraceum. Celtique. A/l, qui a une saveur brûlante (Gillet et Magne). L'A. oleraceum dont l'inflorescence est presque entiérement composée de bulbilles, constitue une trés mauvaise charge pour les seigles. Ces bulbilles, à peu prés de la méme grosseur que les grains, en sont difficilement séparées ; elles se sement comme le blé et produisent l'été suivant. Les ails, non seulement don- nent de l’âcreté au pain, mais méme, s'ils sont en trop grande quantité, gênent ou empêchent la mouture parce qu'ils s'empá- tent contre les meules du moulin. Certaines terres sont plus favorables que d'autres au développement de cette plante. 201. Pouorris. — En terme de jardinage Allium Porrum ; en terme de culture Asphodelus albus. A cause de la ressemblance des feuilles de cette derniere avec celles du poireau. Le vieux français disait porre/; le bas lat. porellum et le lat. porrus. Plante nuisible dans les prés parce qu'elle étouffe la bonne herbe et que d'ailleurs elle ne se transforme pas elle-même en foin ; en effet, elle jaunit ou continue à pousser aprés avoir été coupée sans se dessécher au soleil, comme d'ailleurs presque toutes les liliacées et les orchidées. 202. Cebo. — Allium cepa en terme de jardinage; Muscar: comosum en terme de grande culture. Cette dernière espèce pos- sède un bulbe imitant parfaitement un petit oignon. Nuisible dans les seigles. Celo dérive directement du lat. Cepa (même signification). 203. Lis de mai ; passo roso. — Convallaria majalis. Allu- sion à la beauté, à la grâce et à l'odeur de ces fleurs comparables au lis, ou à la rose pour leur parfum. Les fleurs et les fruits du muguet sont purgatifs. Noms peu stables et trés localisés. 204. Coutelas, plur. coutelasses. — G. Iris. Coutelas veut dire grand couteau ; ce nom est donné aux plantes de ce genre à cause de leurs feuilles en forme de glaive. Les Iris de nos pays sont presque tous cultivés; pourtant on rencontre souvent dans les marais l'7. pseudacorus, connu aussi sous cenom patois. 43 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 491 205. Gonto ; l'onto. — Narcissus poeticus. Gonto (rad. ontol estle nom patois des oies blanches sauvages : il doit étre une onomatopée du cri de ces oiseaux. En gaulois Ganta signifiait déjà oie ou oie blanche de Germanie. C'est probablement par comparaison du long tube calicinal des narcisses avec le cou allongé de ces oiseaux qu'on a formé ce nom ; peut-étre aussi à cause de la couleur blanche des fleurs. 206. Gont. — N. pseudo-narcissus. Cette plante n'est réelle- ment dénommée que dans la partie nord du canton de M.-de-B. oü elle est assez abondante. Gont est ici le masculin ou le dimi- nutif de gonto. Nom plus jeune, donc, quele précédent. D'un autre cóté on peut aussi rapprocher ce vocable de Gant (Gant de Notre-Dame) et il se pourrait que ces fleurs munies d'une longue couronne pétaloide imitant un doigt de gant aient été confondues avec la digitale qui porte cette dernièredénomination. 207. Goliou. — Serapias lingua. Goliou (petit gal, petit coq) parce que l'inflorescence rouge, penchée d'un cóté, de cette plante sort au-dessus de l'herbe fine, dans les prairies schis- teuses des cóteaux d'Entr., comme la tête d'un jeune coq. Trés recherchée des enfants pour faire des bouquets. 208. Moussus. — Orchis muscula et autres orchidées à fleurs rouges. Ainsi appelés (Messieurs) à cause de l'élegance et de la richesse de leur parure. Il est digne de remarque que les noms masculins ou rappelant l'idée de l'homme sont donnés à des fleurs colorées tandis que le nom féminin correspondant est réservé aux fleurs blanches. Remarquez Gonto et Gont ci-dessus. 209. Damo (dame). — Orchis maculata et autres orchidées à fleurs blanches ou panachées. Méme origine que pour le nom précédent. 210. Demouisélo (demoiselle). — O. bifolia et O. montana. Méme origine que dessus. 211. Goungrou. — Arum maculatum. Du lat. congruo, se réunir, à cause de l'épi fructifère dans lequel les petites baies rouges, réputées vénéneuses, sont trés rapprochées, comme agglomérées. La grosse racine, féculente, de larum est très âcre et purgative. 212. Coutels (pluriel). — Sparganium ramosum. Le nom de Coutel (couteau) vient de la forme des feuilles qui imitent la 498 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 44 lame d'un couteau. Les noms scientifique et francais Sparga- nium, rubanier, rappellent les mots bande ou ruban pour le méme motif. 213. Joune ; tsoun; mèco. — G. Juncus principalement les espéces sans feuilles. Les deux premiers noms patois, de méme que le nom scientifique viennent du lat. Jungcre, joindre, parce qu'on fait des liens avec leurs tiges stériles. Les enfants en font aussi des tresses, des chapeaux chinois, des balais, etc. Il paraît qu'autrefois on faisait des mèches pour les lampes à huile avec la moelle du J. communis et du J. glaucus,d’où le nom patois de méco. Les joncs forment un mauvais fourrage et indiquent un mauvais terrain. 214. Coutou; coutou de sogno; méco flourido; tsoun coutounat.— G. Eriophorum. Les graines sont entourées de soies blanches, sorte de coton, qui rend la plante trés voyante dans les prés marécageux (sogno). Mèco flourido, tsoun- cou- tounat signifient jonc fleuri, jonc cotonneux. 215. Jouneo ; tsounco. — G. Carex, principalement C. acuta, quelquefois Scirpus silvaticus. Dérive de Joun, tsoun (mau- vaises plantes comme les joncs). Le C. acuta est employé au rempaillage des chaises, ainsi que le S. silvaticus qui est moins bon, mais plus commun du cóté d'Entr. Le C. acuta se plait surtout dans les marais, aux bords des ruisseaux de montagne. Ces plantes sont quelquefois surnommées raphia ou tsoun de mar (Jonc de mer) parce qu'elles peuvent aussi servir à lier. 216. Couito de taüpo. — Phleum pratense. Les épis en panicule thyrsoide imitent une queue de taupe. La fléole est une bonne espèce fourragère, mais nuisible dans les blés. 217. Brondiou; brondiol (Entr.). — Setaria verticillata, S. viridis, Panicum crus-galli, P. sanguinale. Toutes ces plantes poussent dans les terres meubles, au milieu des chanvres des mais, dans les vignes, et sont trés nuisibles; il faut les brüler sur place afin de détruite les graines ; à cet effet, on les secoue, on les brandit afin de les sécher et de faire tomber la terre adhérant à leurs innombrables radicelles ; c'est, pensons- nous, à cause de cela qu'on les a appelées brondious. Nom paraissant trés intéressant et trés constant partout oü poussent ces herbes. Peut avoir une autre étymologie... Cependant le- 45 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE -BOTANIQUE 429 radical saxon brand qui a formé les mots brandon, épée et bran- don, torche, ne semble étre pour rien ici. 218. Raou; conobero. — Arundo Donax. Conobero est la corruption de canavera, canne vraie ou roseau vrai, Raou doit étre pareillement une corruption de Arundo. Ce roseau est entretenu dans certains jardins pour faire des quenouilles; il fructifie rarement sous nos climats. 219. Prodino, — Agrostis alba, var. genuina. Radical : prat, prado, pré, du lat. pratum. Plante venant dans les prés, bonne comme fourrage, mais nuisible dans les vignes argileuses oü grâce à ses longues tiges rampantes, elle se multiplie quelque- fois au point de les rendre semblables à un pré. C'est cette idée qu'exprime le nom patois. 220. Mourgue. — Deschampsia cœæspitosa. Mauvais fourrage ; plante dure, trés difficile à couper, la terreur des faucheurs. L'étymologie de ce mot est trés incertaine ; peut-étre devrait-on voir sa racine dans les mots morus, maure, morelle, rappelant noir, à cause de la couleur sombre dela plante ; ou bien Mour- gue serait-il une onomatopée imitant le bruit de la faux tran- chant les touffes de ses chaumes? Noms de familles et de hameaux: Mourgues, Pélamourgues, Morgiére; à rapprocher aussi de Mürger. 221. Sibado. — Comme plante cultivée ¿Avena sativa ; en général toutes les graminées à panicule étalée comme celle de l'avoine. Ce nom est une variante de siboueno, employé ailleurs et qui a sa racine dans les noms scientifique et frangais : avena, avoine,. Nom de famille : Sivadier. 222. Tsopeletairo ou sibado tsopeletairo. — Arrhenate- rum elatius, var. bulbosum. Cette avoine, vulgairement appelée fromental, qui se tient le plus souvent sur les tertres incultes, se propage quelquefois dans les champs mal nettoyés; c'est méme sans doute uniquement dans les champs, là où la terre est meuble, que pousse la prétendue var. bubosum. La sève de la plante, en excés, s'accumule alors dans les renflements des nœuds du rhizome et si ce dernier acquiert une certaine lon- gueur, il imite un chapelet (tsopelet), d'où le nom patois. Le Phleum pratense forme aussi souvent des chapelets. 223. Tronugo ; tornugo. — Holcus mollis (quelquefois Agro- 430 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 46 PE EPEL SE TEDEN EE DE APE es pyrum repens qui est rare dans les deux cantons). Tronugo veut dire trainante : les tiges souterraines se trainent dans le sol et parcourent ainsi de grandes distances. Dans les champs siliceux oü le chiendent est trés commun, si la charrue coupe ces tiges elles drageonnent aussitót et se multiplient de plus en plus; aussi la plante est-elle considérée comme trés nuisible quoique son fourrage soit de bonne qualité. Le meilleur moyen de la détruire dans les champs qui en sont infestés est de labourer et de herser plusieurs fois au mois d'août, au moment de la plus grande chaleur, quelquefois on est obligé de la brüler. Dans nos pays la Houlque molle est employée au lieu et place du chien- dent vrai; (Triticum repens; Agropyrum repens) en tisanes, comme dépurative, rafraichissante et émolliente. 224. Herbo tromblairo; herbo de leis cimes. — Briza media. Le premier nom (herbe tremblante), de même que le nom scientifique, fait allusion à ce que les épillets, portés sur de longs pédoncules, tremblent au moindre vent ou sous le plus léger choc. Herbo de leis cimes vient de ce que les épillets sont plats comme des punaises (cimes). Cette plante est recher- chée pour faire des bouquets qui durent toute l'année. 225. Herbo de lo moürélo. — Molinia cerulea. Moürèlo a chez nous la signification de noire et vient sans doute du cel- tique mor, noir, d’où est venu morus, mürier. On appelle ainsi cette plante à cause de la couleur sombre de son feuillage. Les faucheurs, de qui elle est surtout connue, la détestent, car elle est trés dure, difficile à couper, glissante sous la faux, surtout à la fin de l'été, dans les prés maigres oü elle ne pousse que des feuilles courtes, souvent jaunies dés le mois d'aoüt. Un adage patois dit que « le faucheur craint la moürélo et le moissonneur la couito de taüpo ». 226. Peou de bouc; piol de bouc. — Fesiuca duriuscula et souvent aussi F. ovina. Peou de boue (poil de bouc) vient de ce que les feuilles enroulées, raides, ressemblent à des poils ou à des soies. Ces plantes produisent peu et donnent de trés mauvais fourrage. Sur les hautes montagnes on appelle souvent bourro (bourre) la var. alpina du F. duriuscula qui couvre de vastes étendues et n'est guére broutée par les animaux. ` 227. Traüco sac. — Bromus sterilis et quelques autres gra- ww 47 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 431 minées. Les graines revêtues de leurs glumelles traversent le tissu des sacs, trouent les sacs. Charge des blés facile à éliminer avec un bon vannoir. 228. Fenasso..— Comme charge des blés; Serrafalcus mollis ; comme plante fourragère: Holcus lanatus. Radical fe, foin avec sens péjoratif. Ce nom peu constant s'applique selon les localités à beaucoup d'autres plantes. 229. Ordi. — Hordeum vulgare (cultivé) et H. murinum. Méme racine que le nom scientifique. L'orge cultivé comprend l'orge d'hiver et l'orge de printemps appelé poümouo (poumoule). L'H. murinum a si bien l'aspect de l'espéce cultivée qu'il est connu de tout le monde et appelé ordi comme le premier. 230. Pelenco ; pelenc ; polienco.— Brachypodium pinnatum et silvaticum: Polienco, palienco dérive de paille (lat. palea) avec sens péjoratif et les autres noms doivent étre des altérations de celui-là. Vayssier dans son dictionnaire dit que, dans le Ségala, pelenc, a la signification de pré sec, couvert d'herbe de mauvaise qualité : ce mot dériverait du lat. pela, pelé. Il parait plus naturel que ces lieux soient ainsi appelés parce qu'ils sont couverts de pelenc. Le B. pinnatum couvre chez nous certains cóteaux, surtout calcaires, d'un gazon glissant, couché selon la pente du terrain et que les animaux ne mangent que dans les années de disette. Cette plante ne fructifie qu'en sol riche, sur les tertres situés en contre-bas des terres cultivées. Lorsqu'elle se met dans les champs en jachère, elle cause beaucoup d'efforts aux animaux qui tirent la charrue. 231. Juel; tsuel. — Lolium temulum. Du celtique yelle, ivel, qui. ont donné le bas latin Juellus, peut-être aussi du lat. clas- sique et du grec zizania, zixanion, ivraie. Dans les terres à fro- ment de M.-de-B. cette charge du blé est trés fréquente. L'ivraie donne de l’âcreté au pain et peut méme causer des maux de tête ou d'autres dérangements nerveux, justifiant sa qualification d’enivrante. 232..Foüieirou. — Polypodium vulgare. Diminutif de ioüieiro (fougère). Cette plante s'attache aux vieux murs humides, près de fontaines. Ses racines sucrées sont béchiques, _ Ce nom et le suivant sont confondus dans plusieurs localités, 439 * ACADÉMIE: DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 48 233. Foüieirino ; foüieirito. — Asplenium filix-femina et quelquefois Polystichum filix-mas; ce dernier est aussi appelé quelquefois, du français foüieiro masclo (fougère mâle). Ces noms ont la méme origine que le précédent. La fougère femelle commune dans les bois, est réputée pour ses vertus médi- cinales, de méme que la fougère mâle (évacuation des ténias). On récolte les frondes de ces deux plantes dans les années de disette et on les convertit par la dessication en un fourrage qui est assez accepté par les animaux des races ovine et caprine. - 234. Foüieiro; folieiro. — Pteris aquilina. Nom dérivé comme le francais fougère du nom latin Filix par une suite de transformations : filigera (bas latin), pour filicaria, de filices, génitif du nom ; en vieux francais on a dit feuchére, feugiére, fogière. Plante détestée des cultivateurs car elle est difficile à détruire et tend à envahir, en beaucoup d'endroits, tous les champs en friche. Indique cependant un sol profond car ses tiges souterraines s'enfoncent beaucoup ; il est vrai qu'elles peuvent végéter dans les interstices des rochers. Produit un trés bon fumier, employée en litiére sous les ruminants. Beaucoup de noms propres: Falhiès (qu'on prononce Foüiés ou Fo- gohiés) Falliére, Falguiére, Falguièreredonde. 255. Couorrato. — G. Equisetum. Couorrato équivaut, avec contraction, à queue de rat ; en francais on dit queue de cheval. Le nom patois devait d'abord viser principalement les espèces peu branchues qui sortent de terre en une tige imitant parfaite- : ment une queue de rat : E. hyemale. Les prèles indiquent de mauvais prés; mélés en trop grande quantité aux fourrages, elles donnent la dysenterie aux bestiaux. On s'en sert pour nettoyer les cuivres grâce à l’action mécanique que produisent, par le frottement, les petites écailles calcaires dont sont recouvertes les tiges aériennes. 825i Mousso. — Toutes les muscinées et souvent aussi les lichens désignés plus spécialement sous le nom de mousso blonco (mousse blanche). Dérive du français et du latin. (A suivre). ; Le Secrétaire perpétuel, Gérant du « Bulletin »: H. LÉVEILLÉ. Imprimerie de l'Institut de Bibliographie (Ancienne Maison Monnoyer). — 1v-1904. dA CIO iu. gi Ouvrages offerts à la Bibliothèque Beitraege zur kenntnis der Anatomie, Entwicklungs-geschichte und Biologie der Laubbletter und Drüsen einiger Insektivoren, C. A. FENNER, 104 f: 16 planches. Vergleichend-anatomische Muténiechene der Schweizerischen Juncus-Arten, Jouan. Brav, 82 p. 4 pl. Promenades bryologiques en Lorraine, abbé A. FRIREN, 25 p Nouveau supplément au catalogue des Mousses et des Hépatiques de la Lor- raine, abbé A. FRIREN, 11 p. Contribution à la révision de la flore de la Lorraine allemande, abbé R Tu. Barsicue, ouvrage posthume, 23 p. Ed. A. FRIREN. 2 Composées américaines naturalisées dans l'Ouest de l'Europe, Ep. Rosi - 1 p. Adolphe Méhu, Man. Aupts, 23 p, 1 portrait. Sur les zoocécidies de Saône-et-Loire, Mancnar et CHATEAU, 6 p. List of the Carices of Malaya, C. B. CLARKE, 16 p. Batotheca europea, H. Supre, fasc. II, 1904, 19 p. ur Classification des Saules d'Europe et Monographie des Saules de Fi A. et E.-G. Cauvs, 386 p. avec Atlas de 33 pl. Prix: 3o fr. chez Fau 199, rue Lecourbe, Paris XV. MONOGRAPHIE . PAR MM. H. LÉVEILLE ET GUFFROY | LS e fascicule LE vient de par: * UPPRESSION DE SUPPRESSION DES POMPES et des Puits ouverts Les docteurs conseillent, pour avoir toujours c dead novi de les remplacer ar le Dessus de Sécurité qui sert à tirer l'eau à ciscus rep et empêche tous les acci- dents. Ne craint nullement la g:lée pour la pose ni Loue le fonctionnement, satis breveté, hors concours dans les Expositions, se plaçant sans frais et ein réparations sur tous puits, communal, mito ek dea ancien et nouveau se à n'importe "quel Wa mètr osen : 1350 fr. 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