f BULLETIN — LACADENIE INPÉRIALE DES SCIENCES S'-PETERSBOURG. ST d TOME PREMIER. - 2 (Avec 9 Planches et 3 Suppléments.) Sr.-PÉTERSBOURG, 1860. Commissionnaires de l'Académie Impériale des sciences: à St.- Péterbourg à Riga à Leipzig MM. Eggers & Comp. M. Samuel Schmidt, M. Léopold Voss. Prix du volume: 2 Roub. 70 Kop. d'arg. pour la Russie, 3 Thl. de Prusse pour l'étranger. ^. B./- e TABLES DES MATIERES A. TABLE SYSTÉMATIQUE. MATHÉMATIQUES, PHYSIQUES ET BIOLOGIQUES. MATHEMATIQUES. aschmann, Sur l'expérience de M. Perrot. 571— 574. amm Th. Sur une faute dans les «Exercices de Mathématiques par M* A. L. Cauchy. Seconde année p. 141 sq.» 145—147. Mention, J. Essai sur le probléme de Fuss. 15—29, 33—34. — Sur une courbe du troisième ordre. 233—236 — Sur ia série du probléme de Fuss. 507—512. Ostrogradski, M. Sur la courbure des surfaces. 545— Tchébychef, P. Sur le développement des fonctions à une seule variable. 193—200. ASTRONOMIE, sef, H. Sur la figure de la Lune. 276—300. Schubert, le Général. Lettre au Secrétaire Perpétuel. 61— . Struve, 0. Observations de quelques étoiles doubles Miele sut découvertes. 153—178 Winnecke, A. Geste de la grande cométe de 1858, faites à Paide de l'héliométre de Poulkova. 1 — Éléments du changement d'éclat de quelques étoiles variables nouvellement découvertes, déduits d’observations faites pen- ant trois ans. 173—198. CHIMIE. ` Claus, C. Nouvelles recherches sur les un qui accompagnent le platine. 97—12 Knauss, dris Sur la distillation du bois. (Avec deux Planches.) 124— Struve, = Ce la transformation de l'acide d erg en acide phosphorique ordinaire par la voie sèche. 239—244. , — Recherches sur la présence du phosphore dans le fer de fonte et sur quelques phosphures métalliques. 453 —473. Zinine. Sur quelques dérivés de l'azoxybenzide. 418—425. PHYSIQUE. Jacobi, H. geen d'un appareil nouveau, nommé Separator. 85—89. (Les chiffres indiquent les pages du volume.) , Lenz, E. Sur les variations horaires seh ss température de l'air et de 1 mer sous les tropiques. 212— — Sur une anomalie considérable See ng déclinsison magnétiqu observée à l'entrée du Golfe de Finlande. (Avec une Plische. ) 433—438. Vessélofski, C. Sur le climat d'Ikogmut. 63—86. MINÉRALOGIE, GÉOLOGIE ET PALÉONTOLOGIE. Abich. Pet, daté de Tiflis 23 septembre 1859, sur ses occu- 8 au Caucase. 209—21 — (suh à l'Académie, er de Tiflis, le 20 novembre 1859. — 366. — Extrait d'une lettre à M. Baer, sur ses rebhetéhes géolo- giques dans la EEE: o ie 452. Brandt, J. F. et Heim e. Proposition concernant des re- cherches Bir uro Ge dans la Russie méridionale. 553—557. &öppert. Sur la flore des terrains rs d etc. 414 —417. Helmersen, G, de s masses de cuivre na- Kokcharof, N. Notices crystallographiques sur le Rutil et le Pa- ralogit. 229—233. BOTANIQUE. Baer, K. E. de. Remarques additionnelles sur les dattiers de la mer Caspienne. pide Ruprecht, F. J. Sur une fougére arborescente pétrifióo provenant des steppes des ee 147—153. ZOOLOGIE. Brandt, J. F. Rapport sur A MS des espéces de Hé- rissons de la Russie. 256— —N p DS un mémoire vni de l'anatomie d'une Girafe. 314 — "d Nabus de Plinius est-il identique avec sa Camelopardalis? 353— — ee "quicum sur l'anatomie du Musc (Moschus mo- . schiferus). L j IV Middendorff, A. de. Sur les mesures à prendre pour provoquer en Sa: A en de grands mammiferes antédiluviens ge- les. 5 en v. [os rapportés de la Songarie par M. Sé- ménof. 301— Weisse, J. F. Les ee du timon ee de Hapsal et de Stats faces 550 — 553. ANATOMIE ET ANTHROPOLOGIE. Baer, K. E. de. Sur la fo — Sur les nouvelles acquisitions de la collection craniologique. 339— 346. Gruber, W. Extrait d'une lettre à M. Brandt. 324—325. c ar los acromial et sur l'articulation acromiale accidentelle de l'homme. 326— — Note préliminaire sur les bursae mucosae scapulares supracora- coideae. 448—449. PHILOLOGIE, HISTOIRE ET SCIENCES POLITIQUES. Böhtlingk, 0. Mise mots sur l'antiquité de l'écriture chez les Hindous. 347— Brosset, De iem. een arméniennes remarquables au point de vue chronologique. (Avec une Planche.) 399—413. €— L'ancienne Hylée et ses diverses dénominátions. 367 — 373. orme des crânes de Grisons (Rhaeti). 37—60. | | Bruun, Ph. Le littoral de la Mer Noire entre le Dniépre et le Dnièstre; d’après les cartes hydrographiques du XIV* et du XVe siècles. 373—392. —€—Á Gabr. Les annales byzantines confirment-elles le con- u de l'inscription runique gravée sur le lion du Pirée, con- voe à l’arsénal de Venise? 392— Dorn, B. Le sabre de Hadji Mourad. (Avec une Planche.) 236—239. — Les monnaies mahométanes offertes au Musée Asiatique par M. Goussef. 338—339. — Sur la collection de manuscrits orientaux recueillis par M. le Prince Dolgorouki et appartenant actuellement à la Biblio- théque =. Publique. 357—364. — Études sur 1 umismatique pehlevie. 478—480. — ee sur ^h monnaies et manuscrits orientaux envoyés au - Musée Asiatique par M. Khanykot. 518—580. Hamel, J. L'expédition de Sir John Franklin de 1845 — 1848 et celle de Charles Jackman dé1580—1581. (Aveo une Planche.) 4 Himinski, Sur la langue des Tourkménes. 563—571 Köppen, P. De la superficie et de la population de l'Empire de Russie. 257—276. Lerch, P. Sur une ballade kourde, publiée dans le Journal Asia- tique. 480—482. Schiefner, A. Un ouvrage indien, traitant des pronostics fournis pàr la corneille. 438—448. Stephani, Ludolf. Parerga coner e i XXIII. 244—255. Véliaminof-Zernof. Description monnaies inédites appar- tenant à la dynastie des Nasrides Bee: 473—478. hd B. TABLE ALPHABÉTIQUE. ? (Les chiffres indiquent les pages du volume.) Abich. Tappert ‘sur ses Bregen au Caucase. 209. rt à l'Académie, daté de Tiflis, le 20 novembre 1859. 364. — ras un exemplaire d'une note qu'il a publiée dans le Jour- nal de la Société Géologique de Londres: «Sur quelques points de l'histoire et de la formation de l’Etna». 431. — Rapport sur la destruction par une incendie d'une grande par- tie de ses notes, manuscrits, cartes et collections géologiques. 4 31. — Sur des recherches ren dans la Transcaucasie. (Extrait d'une lettre à M. Ba Aboud, v. Véliaminof- Een of. Académie Royale des Sciences de tas envoie une adresse de remerciments. 90. — Royale de Belgique, remercie pour un envoi. 489. — Royale des Sciences de vium adresse les cartes célestes pu- bliées sous ses auspices — des Sciences, Arts et Dati de Dijon. Echange de pu- blications. 133. — Stanislas de Nancy adresse des remerciments pour un envoi. 76. — des sciences naturelles de Philadelphia. Échange de publica- tions. 316. " ; Acide pyrophosphorique, v. H. Struv Alexéief offre trois monnaies talentis Antipof. Son travail sur l'Oural sera tra dui n allemand et inséré dans les: de zur SM des snam! Reichs. 315. Asa foetida, v. Borsz Association internationale, v. Poids et Mesures. Athènes , v. Bibliothèqu Azoxybenzide, v. Zinin Baer, K. E. de. Sida ques additionnelles sur les ch de la mer Csapienne. 35. — Sur la forme des crânes de Grisons (Rhaeti). s. — propose d'acquérir des masques ethnographiques. 134 — pe les nouvelles acquisitions de la ul ee 'eraniologiqué. — lit un mémoire: Sur certains cränes trouvés en Crimée et en to E comparés aux Laien wad de Blumenbach. Baer, K. E. de, rend compte des résultats de son voyage. 431. — élu associé étranger de l'Académie Royale de Belgique et de la Sogiété d'Anthropologie de Paris. 485. — annonce l'acquisition d'un crâne déformé artificiellement. 490. — lit un mémoire, destiné au Bulletin, sur une loi générale de la formation du lit des rivieres. 536. — Membre d'une commission pour examiner les mesures à prendre concernant la découverte de grands mammiféres antédiluviens gelés. 537. — fait hommage de ses rapports sur l'état des pécheries dans le ‘lac de Peipus, publiés en langue russe par le Ministére des Domaines. 542. — v. Murchison. Ballion adresse son: Essai sur les dénominations populaires des mammiféres de la faune Russe. 489. Bariatinski, Prince, Lieutenant du Caucase , élu membre bonbraire de l'Académie. 429. — assure sa protection à l'expédition scientifique au Daghestan, projetée par l'Académie. 538. Bartholomaei offre une monnaie pehlevie. 539. . Dorn Bédarride adresse un ouvrage. 575. Behse, le D!, envoie un cräne provenant de Sitka. 431. Belgique, v. kchdtin Bertrand élu A niet 429. Bezborodko, pere Alexandre, v. Poloft tegt. Bibliothèques portées sur la liste des institutions qui recoivent des publications de l’Académie l'Université d'Athènes, 131. — du Consulat russe kauen, 131. — de Piatigorsk, 131. — publique de Samara, 318. — de l'État-Major de PAr- mée du Caucase, 487. — du couvent de St.-Lazare à Venise, £ Billet envoie un ouvrage. 95. Böhtlingk. how orar mots sur l'antiquité de l'écriture chez les Hindous — vy. Cie des Yuenkia T et du Laboratoire chi- mique Bonnell. Lá premiére partie de qe a Chronograph russe-livonienne, présentée par M. Kunik. 9 VI Borszczov fait présenter par M. Ruprecht son ouvrage: Les Cal- ligonées Arale-Caspiennes. 201. — Lettre contenant des renseignements relatifs à son travail sur les Férulacées des Steppes Aralo-Caspiennes et des données sur l'Asa foetida de Kämpfer. Ae Boston, v. Société. Bothriocephalus latus, v. Kno E Boukhara. Acquisition d'un manuscrit persan, contenant une his- toire et une description de —. 140. Bouniakofski présente un instrument inventé par lui et destiné à contróler les résultats numériques, que l’on obtient par la mé- thode des moindres carrés. 315. — admis à la retraite comme professeur de l'Université de St.-Pé- tersbourg. 538. Boutkof, Manuscrits de. Rapport de la Commission. 143. Mesures prises pour les rendre accessibles au public savant. 317 Brandt lit une note sur une «Capra Caucasica.» 201. — Rapport sur une monographie des espéces des Hérissons de la Russie. 256. — Note sur un mémoire traitant de l'anatomie d'une Girafe. 314. — LeNabus de Plinius est-il identique avec sa Camelopardalis? 853. — Membre d'une commission pour examiner les mesures à prendre concernant la découverte de grands mammifères antédiluviens gelés. 537. RN lit une note [ es PE À | 1? 2 POMA KÉ 1 Lee RAN — se charge d’une mission a à la Russie méridionale. 540. (cf. Helmersen.) et présente un plan détaillé de son voyage. 576. — élu associé étranger de wi ee Linnéenne de Londres. 543. — v. Commission du Daghes Braschmann envoie une Geen sur rVekbériedto de M. Peirot 536. — fait hommage d'un ouvrage. 536. Bräutigam et Kette. Leur remöde anticholérique. 431. Bravard offre en vente une collection paléontologiqte. 202. Bronn élu membre correspondant. 429. Brosset présente divers e ag concernant les rapports de la Géorgie avec la Russie. 30. 93. — Rapport sur un ouvrage de M. Khoudobachef relatif à l'Ar- sr 3 208. — élu membre honoraire de la Société , Ethnographie Orientale et Américaine à Paris. 3 — De quelques inscriptions armönieines, remarquables au point de vue chronologique. 399. — chargé de l'examen de l'ouvrage de M. Dulaurier: Recherches sur la Chronologie Arménienne. 487. Rapport. — présente son travail intitulé: Histoire et description de la ville d'Ani, et propose d'y joindre des planches d'aprés des dessins de M. Kästner. 4%. 575. — recommande pour le Bulletin le Catalogue — de la litté- rature arménienne, rédigé par M. Patcan — v. Commission du Daghestan, Commission eem > YeHbIA Zanuern, Comm. pour une expédition scientifique à Jérusalem, Langlois. Bruun, eng Hylée et ses diverses dénominations. 367. — Le littoral a Mer Noire entre le Dniöpre et le Dnièstre, Go des Ge hydrographiques du XIV® et du XVe siècles. rst offre en vente ses collections mycologiques artificielles. 202. Bunge, Nicolas, élu membre correspondant. 430. Burnouf et Leupol offrent leur ouvrage: Méthode pour étudier la langue sanscrite, 208. Busse adresse un ouvrage. 431 Caghancatovatsi, histoire des Aghovans, SOS en russe par M. Patcanents. 485. Calendriers, €— de, avec Hanovre. 99. Camelopardalis, v. andt, Capra Caucasica, v. Bra Caractères chinois. So . matrices. 90. Carte donnant un apergu des travaux astronomiques et géodésiques en Russie. 96. — € du he de St. - explicatif, v. Kóppe Cartes area Ce XIV* et XVe siècles, v. Bruun. Catalogue des livres en langue hébraïque faisant ege dn Musée Asiatique. 208. des manuscrits arabes du Musée Asiatique, v. Chwolsohn. Cauchy, v. Clausen. Chalon, y. Véliaminof-Zern Champignons, v. Büchner et Ru t. Charoubine. Sur la rectitication de la KE EE 137. Cherbourg, v. Société C€herchénéviteh envoie une note sur quelques phénomènes du magnétisme. 201. Chwolsohn empéché de mener à fin le catalogue des manuscrits s du Musée asiatique. Commissaires MM. Dorn et Vélia- of-Z ernof. 317. ii. Nouris recherches sur les métaux qui accompagnent le platine. 97. 576. Clausen. Sur une faute es les «Exercices de Mathématiques par M. .Cauchy». Collection d'àntiquités im Cabinet $ Numismatique, placée par ordre Supréme au Musée de l'Ermitage Impérial. 486. — conchyliologique, v. Pape. — craniologique. Acquisitions: 92. 134. 135. 316. 319. 426. 431. 490. 53 Baer. Pitersbourg: texte — entomologique de l'Académie, complétée. 96. College of Sürgeons de Londres. Échange de publications. 490. Colucci, Giuseppe, envoie une note. 140. Comète ‘de 1858, v. Winnecke. Commission pour le projet d’une expédition scientifique à Jéru- salem; membres: MM. Vostokof, Brosset, Stephani et Nauck. 89. Rapport 130. Cf. 139 — pour bis siae du Dichos ‘composée de MM. Kóppen, Brosset, rn, Wiedemann et Schiefner. 143. — MM. Brandt et RE y sont adjoints. 201. — Rapport. 429. — pour des observations magnétiques sur les cótes de la Mer Bal- tique: MM. Kupffer, Lenz et Jacobi. 430. 433. 537. — pour la reprise des pons 3auuckm. MM. Brosset, Böht- lingk, Kunik, Bae E peut examiner les Desire à se spem la découverte : MM. Baer, Brandt et Middendorff. 536. — du Laboratoire chimique , v. eg N En envoie un ou uvrage. Courteille, v. Pavet. Kae natif, v. Helmersen. Cureton ofire un ouvrage. 139. Daghestan, v. Bariatinski, Commission. Dana eu er sa réception au nombre des membres corres- pondants. 138. Danilefski envoie six cränes de Samoyèdes. 490, Dattiers, v. T Déclinaison magnétique, v. Len me élu membre ai de l’Académie. 429; adresse ses ime 489. aiite: edentulus Sehreb. Cränes de, et Delphinus Orca, sque- . lette de, — dûs à la Compagnie Russe-Américaine, 134. 135. Démidof, Clôture du XXIX concours des prix. 318. Département de la guerre de l'Angleterre, adresse un ouvrage. 201. s. Les annales byzantines confirment-elles le contenu de Pinscription gravée sur le lion de Pirée, conservé à l'arsenal de Venise? 392. H VII Piatomacées, v. Weisse. Bijon, v. Académie. Direction des écoles de Wologda, envoie des observations météo- rologiques. 542. — des écoles de la Province des Cosaques de la Mer Noire, en- voie des observations météorologiques. 5 — des écoles du district d'Axaisk, transmet in observations mé- téorologiques. 542 Distillation du bois, v. Knau bobner adresse un M EE en d'une nouvelle méthode de triangulation. 95. Bolgorouki, v. Dorn. Dorn. Le sabre de Hadji- Mourad. — élu membre honoraire de Coen Eeyptien à Alexandrie. 320. — Les monnaies mahométanes offertes au Musée asiatique par M. Goussef. 338 — Sur la collection de Sege orientaux, recueillis par M. le Prince Dolgorouki et appartenant. actuellement à la Biblio- théque Impériale Publique. 957 — Études sur la numismatique pehlevie. 478. — propose de mettre sous presse ses: Matériaux pour la connais- sance de la langue Mazandérane et les poésies d’Emir Paswary. 483. — lit un u rapport sur les monnaies et manuscrits orien- taux, envoyés par M. Khanykof et sur di MA, Go faits ou er par le méme pour le Musée Asiatique — presente une note sur une monnaie unique Lc son genre, " donnée au Musée Asiatique par M. le général Bartholo- maei. — Le projet de son voyage scientifique au Caucase discuté. 491. — produit an partie de la copie, faite à Mossoul, du manuscrit de Iakou — élu eg „correspondant de la Soc. Roy. des sc. de Göttingue. 540. à — v. Chwolsohn et Commission du Daghestan. Bourrany, y. Khanykof. Droit accordé aux institutions scientifiques Eer de pe deti les livres de l'étranger sans les soumettre à l'e n de la 1 Buhamel, élu membre correspondant. 429. Dulaurier adresse un ouvrage. 428. — demande l'assistance de l'Académie Mw la publication d'une grammaire de la langue d'Oudie dans le N. E. de la grande Arménie. 487. — v. Eclipse solaire du 6 (18) juillet Den v. Struve.’ Écriture chez les Hindous, v. Böht Élasticité des métaux, v. Kup ffe Emir Pasw Étoiles doubles, v. O. Struve, Étoiles ege y. Winnecke. Euler. Collection ura des mémoires de Lii Euler offerte ar Mme Fuss. 2 Flore = terrains as etc., v. Góp Fomin-Ostrof. Ancien nom du quartier yis ville de St-Pétersbourg 8 IT: Feuctions à à une seule variable, v. e Fondation Humboldt. 542.. Fougère arborescente pétrifiée, v. ansehe Frank lin, v. H Fries, Elias, fait hommage d'un ouvrage. 2 | Fritzsche dn es recommande un me: de M. Claus. 576. | + La ique Fuss, Probléme d ig À Mention. Fuss, Mme, y, Euler Galanine, élu Rédacteur des calendriers Russes pour 1801. 918. Gallinacées, v. Musée zoologique Gautier demande l'avis de l'Académie sur un opuscule imprimé. 538. Girafe, v Gonnella adresse u un ouvrage. 431. Göppert envoie un ouvrage. 95. — Sur la flore des terrains siluriens, dévoniens etc. 414. D 'Goussef, Sur la figure de la Lune. 276. Cf. O. Struve. — v. Dorn. ee: v. Hamel. Grisons, v. Ba Gruber, a ës lettre à M. Brandt. 324. — Sur l'os acromial et sur l'articulation acromiale accidentelle de l’homme. 326 — Note préliminaire sur les bursae mucosae scapulares supracora- coideae. 448. Grünewaldt, Son travail sur les formations sédimentaires d'Ekate- rinbourg, de Slatoust etc., recommandé par M. Helmersen. 489. Gurland chargé de la confection d'un catalogue des livres en langue hébraique du Musée asiatique. 203. Hadji Mourad, v. Dorn. Hamel lit une notice sur John Franklin. 315. — lit une notice sur le Great-Eastern. 315. — montre des préparations microscopiques du régne végétal, dues à M. Quekett. 427. — invité à en procurer une collection pour le Musée Botan. Ibidem, — lit un mémoire: La découverte primitive de la Télégraphie galvanique et électromagnétique — L'expédition de Sir John Franklin de dcc MB, et celle de Charles Jackman de 1580— 1581. — nommé membre honoraire de la eege Impériale Pu- pica 543. — communique des renacignentenis sur les machines typogra- a Rand des fréres Hoe. 576. Hansteen et Due. Positions géographiques déterminées par eux. 61. — remercie pour la communication des observations magnetiques faites par M. G. Fuss. 484. Harrison envoie un Catalogue de la «London Library». 144. Hasfort fait parvenir différents cränes. 426. 431. Haupt, élu membre correspondant. 430. Hävre, v. Société. Helmersen annonce m départ pour le gouvernement d'Olonets et la Finlande. — ]it un rapport sur e différente acquisitions du Musée minéralo- ique. 205. 206. — Description de quelques masses de cuivre natif. 32 ^ — présente un article sur les puits artésiens en gén ceux de la reis en particulier (destiné pour le Calendrier de 1861). 484 — lit une proposition relative aux recherches paléontologiques dans la Russie méridionale. 540. — v. Grünewaldt. H us, v. Brandt. ildebrand envoie un extrait du Jordebok de 1640, se rapportant au district de Spasski. 317. — a découvert un cadastre de l'In- grie de 1646. Ibid — élu membre correspondant. 430. Hollistege, v. Jaco Mr le Dr., envoie des ^ir qe météorologiques. 537. n élu membre correspondant. i nn ei enen accomplit E travaux pour le Musée Asia- que N Hübbenet sé esse un travail. 207. Hubert adresse deux ouvrages. 428. VII Humboldt, A. de. Décret rendu par M. Juarez, Président de la République Mexicaine. 207 — cf. Fondation. Hylée, l'ancienne, v 1, élu iibro bsec, dn 429. — envoie en réproduction en Ke? d'un crâne déformé artifis ciellem 90. *ikogmut, v. S. Vessélofiki. Elminski, Sur la langue des Tourkménes. 563. Ingrie. Atlas descriptif de l'Ingrie. 140. Cf. Jordebok. Inscription runique sur le lion du Mop v. Destounis. Inscriptions arméniennes, v. Bros Insectes, v. Mulsant. {vanof élu membre correspondant. 430. Jaba adresse la erch partie de son dictionnaire kourde. 208. Jablonowski, v. Soc Jackman, v. Ham ai. Jacobi. Description d'un appareil nouveau, nommé Separator. 85. — lit un rapport sur une machine à air échauffé , inventée par M. Hollstege. 94. — sg charge de A EL ^; construction d'un paratonnerre sur le palais de Pavlofsk. — autorisé à prolonger son séjour à l'étranger. 139. — membre de la Commission des observat. magnét. dans la” Bal- tique. 430. — y. Laboratoire chimiqu Jacot =. une note relative au probléme de la sitate du cercle. 133. Jéleznot ss une collection d'échantillons de bois du Gouvt. de Perm. 427. Jenken, le Dr; envoie un crâne de Kaffre. 490. sé m, v. Bibliotheque, Commission. Jordebok de l'Ingrie. 31. 129. 140. 316. 317. Juarez, v. Humboldt. Julien, Stanislas, envoie son ouvrage: «Les Avadänas etc.» 93. Küstner, v. Khanykof. Kazem-Bek offre son ouvrage: «Concordance complete du Coran.» 208. Kette, ei Bráutigam Khanykof offre pour le Musée Asiatique un, firman écrit en 1167 ( 1764) par Ahmed Schah Dourrany. 49. — envoie cinq cränes de Parses. 426 — fournit des monnaies et des manuscrits pour le Musée Asiatique. 483. Khoudobachef, v. Bros à Kiepert adresse le vol. 1 ds la Géographie de l'Asie de Ch.‘Rit- ter Klein, attaché provisoirement au Cabinet de Physique. 92. Knauss, Sur la distillation du bois. 124. Kniajév "eg Ministre des Finances, élu membre honoraire de Académie. 429; adresse ses remerciments. 489. night adresse une lettre sur la troisième loi de Kepler. 537. Knoch obtient une subvention pour ses expériences sur le Bothrio- cephalus eld 205. cràne de Tatar de Kasan. 426. ker: Notióós crystallographiques sur le rutil et le paralogit. — oftre une livraison de son ouvrage: Materialien zur Mineralogie "Russlands. 489. — promu au rang de Colonel. 492, — élu ese correspondant de la Société Royale des PRES A de Güttingue. 538. Kolpakofski run is des cränes. 319. Köppen chargé d'examiner la dissertation de M. Duding: Sur la mortalité ph enfants en Russie. 130. Köppen lit un mémoire sur l'étendue des lacs en Russie. 139. — propose une exploration scientifique du Daghestan. i — Le texte explicatif de, la Carte ethnographique du Gousernés ment de St-Pétersbourg. 144. — présente deux extraits d'un mémoire sur l'etendue de l'Empire de Russie. 203. — lit un mémoire sur l'étendue de l'Empire de Russie et sur la densité de sa population. 207. — De la superficie et de la population de l'Empire de Russie. (Ex- trait.) 257. — veut commencer l'impression d'un Indicateur chronologique pour l’histoire des races étrangères en Russie. 317. — nommé membre correspondant de la Société Orientale Améri- caine à New-York. 320. — met sous les yeux de la Classe des tableaux récapitulatifs de la population de la Russie d’après le dixième- recensement. 483 — fait connaitre que l'état de sa santé lui inspire le désir de pouvoir se retirer en Crimée. 488. membre honoraire de la Société Imp. Russe de Géogra- — décoré de Pordre de St. dress 3* Classe. 492. — v. Commission du Daghes Kourde — langue, v. Jaba, dents Krukof adresse une note sur un nouveau système de locomotives. 428. Kukuljevié Sakeinski. Son projet de publier un recueil de docu- ments relatifs à l'histoire des Slaves méridionaux. 93. Kunik découvre un traité de commerce de la première moitié du XIII? siècle. 135. — relève l'importance de l'Atlas descriptif de l'Ingrie. 140. ` — chargé de l’examen d'anciennes monnaies. 208. Son rapport. 20. — propose de reprendre la publication des Yuenbia 3anucxu. 487. — propose de publier la correspondance de C. Wolf, conservée aux archives de l'Académie. 539. ommission des Y uensia 3anucku, Jordebok, Wolf. ido nommé membre d'un Comité, institué pour examiner les systémes connus de ventilation. 142 — chargé d'une mission scientifique à l'étranger. 142. — présente les 40 premiéres feuilles de son ouvrage sur l'élasti- cité des métaux. 430. — Membre de la Commission des observations magnétiques dans `~ la mer Baltique. 430 — décoré de l'ordre de St.-Stanislas 1? classe. 492. — v. Laboratoire chimique. Kupffer, le Dr. envoie cinq crânes de Lettes. 426. Kvartano offre trois monnaies orientales. 486. ! Laboratoire chimique. Projet de construction d'un laboratoire de l'Académie. Commissaires: . Kupffer, Jacobi, Fritz- Sche, Zinine et Bóhtlingk. 89. manski, Eugène, élu membre correspondant. Langlois. Numismatique générale de digne, Er en est confié à MM. Brosset ^ Stephani. 428. Le Joiis, v. Musée botaniqu i Lenz obtient l'autorisation de faire un voyage à l'étranger. 92. — désigné pour faire partie de la Commission, chargée de vérifier un télégraphe électrique établi dans la ville de St.-Péters- bourg. 138. — nommé membre d'un Comité institué pour examiner les sys- tèmes connus de ventilation. 142. — Sur les variations horaires de la température de l'air et de la mer sous les tropiques. 212. — 8a proposition relative aux observations sur les forces magné- be certaines régions de la Mer Baltique. 430. 433. * IX Lenz chargé d'examiner les perfectionnements introduits par M. Zaroubine dans son hypsalographe. 490. Lenz, Robert, offre sept piéces de turquoise native. 206. Lepsius. La fin de son ouvrage sur l'Égypte transmise pt la Lé- gation de Prusse. 483. Lerch chargé de wi gestion des affaires du Magasin dd livres de | 14 l'Académie. — chargé de esas du dictionnaire kourde de M. Jaba. 208. — offre cu collection d'échantillons de roches et de pétrifica- | tions — Sur u une GI kourde, publiée dans le Journal Asiatique. 480. | uf. Leupol, v. Burn Lo suu Meals tun le Prince, obtient l'autorisation examiner les planches gravées représentant = de de Pierre-le-Grand et des Membres de Sa Famille. Locomotives, nouveau système de, v. V riot London Library, v. Harrison. Love, G. H., adresse deux ouvrages Lyon, Barnet, nommé chevalier de Thes de St.-Stanislas 3* classe. 135. Macrocéphales, v. Baer. Mammifères addi viera de la Sibérie, v. Middendorff. Manchester, v. Société. Manuscrit de PERET renvoyé. 492. Manuscrits bue. achetés. 31. ienfau ux, V. rn. ley See un Soe 431. lequel la vapeur est employée comme force mo- iston. 133. ménétrièn Son travail sur les lépidoptàres; recueillis par MM. ck etSchrenck, sera imprimé dans la relation du voyage de M. Schrenck. 91. ` ` Mention, Essai sur le probléme de Fuss. 15. 33. Middendorff ve pem une partie de la relation de son voyage en Siberie. 142. — Décision den à sa retraite en Livonie. 484. 538. — Ba proposition relative aux mesures à prendre — la Motentrte de grands mammiféres antédiluviens gelés. Saires: MM. Baer, Brandt et Middendorff. 537. Mohaez., Canin e de, v. Véliaminof-Zerno Mojaïski transmet trois nn de roches Monnaie en or, frappée erse au timbre de be Steeg par le Département ais 487. Monnaies, trouvaille de —. 208. Mortalite "v enfants en eege Se Köppen. Moschus moschiferus, v Motchoulski, Coléoptères Soe? de la Songarie par Séménof. 3 ie, Amourski, le Comte, remercie pour son admission au nombre des membres hodořairos de l'Académie Mulsant envoie une collection d'insectes. 207. Murchison adresse un ouvrage. 426. Musée botanique. Échange d'algues marines avec M. Le Jolis. 95. — minéralogique. Nouvelles acquisitions. 205. ES Ee ve enrichi de quelques gallinacée s par 8. A. I. le ` Grand- Duc Nicolas. 316. Autres acquisitions. 96: "n 135. Nabus, | v. Brandt. | V. Académie asrides, monnaies des, v. Véliaminof- Zernof. ber Recension du texte des trois ouvrages de Porphyrius. 93. — Edition de Sophocle. 428. v. Commission pour une expédition scientifique à Jérusalem. venere Observations météorologiques faites à Takoutsk. 138. ome I. | Nicolaï Desst, le Grand-Duc-Héritier, accepte le titre | de membre honoraire de l'Académie. 429. |! Nikitine, aod en qualité de bourgeois notable personnel. 90. Kee v. Pérévostchikof. Norof adresse un ouvrage. 483, Observations magnétiques, v. Len | — météorologiques envoyées. 537. wm 542. Cf. Névéro Observatoire Central-Nicolas. Projet d'un nouveau röglement 316. | 9s acromial, v. Gri | Brent lit une deg sur la courbure des surfaces. 489. | Oural, v. Antipof, Oustrialof, élu membre honoraire de l'Université de St.-Péters- 203. bourg. 2 — présente le VI° volume de son Histoire du règne de Pierre- le-Grand. 320. eben f. Commission pour les prix O. Ovodof. Appareil pour faciliter le Da d'après nature, 316. Paic, Moses. Hommage d'un ouvrage. 208. Pape. Confection d'un Catalogue de la collection conchyliologique e l'Académie. 92 Ps TU Kokcharof. Paratonnerre sur le palais de GN 132. Parerga archaeologica, v. Stepha ' Paswary, v. Dorn : Patcanents, v. Brosset, Caghancatovatsi. Pavet de Courteille, v. Vélia minof-Zernof. Pavlof offre des ouvrages lithographiés en Perse. Pérévostchikof nommé membre du Comité Geh e? Statistique au Ministére de l'Intérieur. 96. — chargé de l'examen d'un ouvrage de M. Nikolaiéf. 132. Rap- port. 1: — lit la quatrième partie de ses Recherches sur les perturbations séculaires des sept grandes planètes. 141. — décoré de l'ordre de St.- Wladimir 3° classe. 492. — fait hommage d'un ouvrage. 542. Permiaque — langue, v. Rogof. Perofski. B. A. i envoie un macrocéphale provenant des fouilles de Kertch. : Perrey annonce mid de quelques publications sur les fontaines de Dijon. 133 Pertsch, le Dr, offre un exemplaire du catalogue des manuserits persans de la Bibliothéque Ducale de Gotha. 320. — obtient le prét d'un en sanscrit. 486. Philadelphia, v. Académ Phospbore, v. H. Stru Piat wee, v. Bibliothèque. Plana, Jean, envoie deux ouvrages. 202. Platine, v. Claus, Poids, Mesures et Monnaies. Association internationale pour lin- troduction d'un systeme uniforme. 90. 95. 132. 137. 139. 142. 48 Polcfinsl; autorisé à faire dans les Archives de l'État des recherches relatives au Chancelier Prince A. — 203. 320 orphyrius, v. Nauc Positions géographiques, ı v. Hansteen. Poudra adresse un ouvrage. 576 Preparations ee du règne végétal, v. Hamel. Prix Démidof, v. A Prix Ouvarof, v. Ou SE Proubet envoie un a: 142 | | Puits artésiens, v. Helm | | Quadrature du cercle, v. dd Ve b tue; Jacot. Publications de l'Académie. Réunion des deux Bulletins 92. 94 Distribution des en gratuits. 138. 141. X Quatrefages, A. de, fait hommage de ses «Études sur les Dëse actuelles du ver à soie». 542. | Queipo, Don Vicente Vasques; envoie un ouvrage. 140. | Quekett, v mel | Races pr er en Russie, v. Kóppe | Radde offre des cränes de Bouriates 29. 538. | — v. Société Géographique Russ | Raïski, vocabulaire ie Rauch, le D", élu membre honoraire y inie 429. | | age. Remède anticholérique, v. Bräuti gam. Rhaeti, v. Rhinoceros tichorhinus, trouvé sur les rives de l'Irtyche. 92. Riger. Dictionnaire encyclopédique en langue tchekhe. 492. Ritter, Charles, décédé. 200. | Rogof. La dédicace de son: «Essai d'une grammaire de la langue Permiaque» agréée par S. M. l'Empereur. 320. — v. Wiedemann : | Roth nommé chevalier de l’ordre de St.-Stanislas 2° classe. 136. Rowell envoie un ouvrage. 133. Ruprecht. Sur une fougère arborescente pétrifiée provenant des Steppes des Kirguises. E Rapport au sujet des collections mia eid artificielles de M. Büchner. 206. — décoré de l'ordre de St.-Anne 2° classe. 320. — v. Börszezow, Commission du Daghestan. Butil, y. Lit Sabler propose l'acquisition pour l'Observatoire de Vilna d'un ré- gistrateur galvanique, destiné à faciliter les observations M nomiques. 537. Samara, v. Bibliothèque. Savelief. Son étude sur la vie et les travaux de M. Senkofski. SSL Savenko envoie un crâne d’Orotehone. 316. 426. - Schacht et Schenck s'offrent pour examiner les bois Aralo-Cas- piens, rapportés par M. Borszczow Schiefner nommé membre honoraire de la Société d'Ethnographie Orientale et Américaine de Paris. 429. - — Un ouvrage indien, traitant des pronostics fournis par la cor- neille. 438. — expose les motifs qui le portent à vouloir entreprendre un voyage scientifique à Paris. 488. — rectifie une erreur qui s "est gin dans sa préface de la Tri- | glotte Bouddhistique. 539. — v. Commission du Daghestan, Wolf. Schirren remercie pour une médaille d'or que l’Académie lui a décernée. 429 Schnitzler adresse une lettre. Sehrenek fait présenter par M "Middendorff la partie ornitho- logique de la relation de son voyage. 29. Sehrenek. La partie climatologique de la relation de son voyage, présentée par M. Vessélofski. 489. Schubert, Général. Lettre au Sécrétaire Perpétuel. — se dide os A faire des listes alphabétiques = lieux com- pris dans son ouvrage: «Exposé des travaux astronomiques et géodésiques en nl. 91. — Lettre au sujet d’un systeme uniforme de mesures, de poids et de monnaies. 137. Sella fait hommage d'un ouvrage. 542. Senkofski, y. Savélief. Separator, v. Jacobi. Serbskaja Matiza. Ee de publications. 139. Smyth, Piazzi, envoie un ouvrage. | — littéraire et philosophique de Manchester. Échange de pu- 29. — tegt des sciences naturelles de Cherbourg. Echange de publications. — pro Fauna et Flora Fennica, adresse un ouvrage. 91. — des sciences naturelles et de médecine de la Hesse Supérieure. Échange de pablications. 95. — de Physique et d'Histoire naturelle de Généve, remereie pour un envoi et adresse un ouvrage. 138. — Royale des sciences de Saxe et Société Jabiouo wil. Échange de publications. 138. — des Naturalistes de la Nouvelle Grenade. SE de publica- ' tion — Havraise d'études diverses. Échange de publications. 431. — Américaine des Sciences et Arts à Boston, remercie me: un envoi. .539. à oem Géologique de Londres, adressent des remerciments pour = Linnéenne l'envoi de publications de l'Académie. 539. — Royale — (Géographique Russe, offre une collection, rapportée par M Radde, d'objets de la Faune et de là Flore de la Sibérie Oc- ' eidentale. 543. — Courlandaiso de Littérature et des Arts, remercie pour un en- — a. Acsdónis College of Surgeons, Serbskaja Matizas Sophocle, v Spaskij nee v. Hildebrand. Stephani, Parerga archaeologica, XXIII. 244. ommission pour une expédition scientifique à Jérusalem, Langlois Struve, Heinrich. Sur la transformation de l'acide Ser en acide phosphorique ordinaire par la voie séche. 2 — Recherches sur la présence du phosphore dans le fer de fonte et sur quelques phosphures métalliques. 453. Struve, O., chargé de continuer la direction provisoire de l'Obser- = eco Coral Nioolns. 137. 138. — proposé et élu par la Classe nr -Mathématique au grade d'Académicien ordinaire. 143. 2 — Observations de quelques ede E nouvellement décou- 153. — lit un rapport sur le mémoire de M. Goussef, relatif à la figure de la Lune. 204. — chargé d'examiner la demande de M. Weisse de Cracov relative à la publication de la seconde partie de son Catalogue rt. 541. ur un mémoire de M. Goussef, sur un régistra- teur galvanique. 537. Rapport. 54i. — soumet un projet de voyage à l'étranger pour observer l'éclipse ^ solaire du 6. (18.) juillet prochain. 537. — élu membre correspondant de la Bociété Géographique de Londres. 5 Struve, W. Modification du plan primitif de.la publication de sa: «Description de l’Arc du méridien entre le Danube et la mer Glaciale». 319 — nommé Associé de l'Académie des sciences de Belgique. 543. Stubendorff envoie des crânes de lacoutes. 135. 426. 538; des écureils. 135; des pétrifications. 205. Tamberlick offre une collection paléontologique recueillie par Se 426. Tarantsof soumet deux mémoires au jugement de PAcadémie. 132. Tavarikh-i-Narchaki, manuscrit persan, acheté. 140. Tehébychef nommé membr re du Comité temporaire d'Artillerie. 135. — Sur S rege des fonctions à une seule variable. 193. — v. Bui dn Révision d'une traduction de documents géorgiens. 30. XI Télégraphie, v. Hamel. Toumachef adresse un ouvrage. 432. Toungouse — langue. Un abécédaire et un dictionnaire abrégé de la langue toungouse. 141. Trautschold, H., d un ouvrage. 431. "Friangulation, v. Do Tychkéviteh (le Comte) ms des ouvrages. 90 Université de St.-Pétersbourg adresse des remerciments pour la haie minéralogique de W üstrich, mise a sa disposition. — de Dini Son jubilé semiséculaire. 538. 539. weubim Banueru,. 487. vla keira de la température sous les Maine v.Lenz. vr t, origine du nom. 317 Véliaminof-Zernof, Traduction de documents tatars. 30. gaer sé à examiner et à copier les traductions de documents SC conservées aux —€— Centrales du Ministére des Af- faires Étrangéres. 81 — rend compte de sa mission à Mosc — nommé membre de la Société CC des Orientalistes. 141. — chargé de faire un eiut sur les ouvrages numismatiques de M. Chalon. 140. 143. — Description de deux monnaies inédites PPS Mant à la dy- nastie des Nasrides d'Espagne. 473 — Commissaire pour une Een ‘arabe, faite par Spiridon boud, d’un catéchisme orthodoxe. 318. 486. - — chargé de l'examen de l’oùvrage de M. Pavet de Courteille: Histoire de la campagne de Mohaez par Kemal Pacha Zadeh. 487. Rapport 539. — demande à faire un voyage scientifique à Paris et Londres. 492. — v. Chwols Vesselofski, C. Sur le climat q'Ikofmut. 63. — élu Académicien ordinaire. 90. — nommé membre du «apr d'Antiquités et de la EE archéologique de Vilna. 144. — élu membre de la defe Libre Économique. 204. — élu membre du Conseil de la Société Russe de Géographie. 208. — élu Président de la Section Statistique à la Société Géogra- phique de Russie. 320. Vessélofski, €., élu membre honoraire de > Société d'Ethnogra- phie Orientale et Américaine à Paris. — confirmé en qualité d'Académicien vé sel et de Secrétaire eigo 488. — promu au rang de conseiller d'état actuel. 492. Hits de l'Académie pour 1858. Su Vinogradof soumet au jugement de l'Académie une série d'équa- tions chimiques. 182. — adresse une note contenant ses hypothöses sur la constitution chimique des corps regardés jusqu'à présent comme simples. d offre une monnaie Sassanide. 485 stokof, v. Commission pour une expédition scientifique à Jéru- lem. sa Weichardt mort. 138. Sa veuve reçoit un secours. 488. weisse, J. F. Les diatomacées du limon d'Arensbourg, de Hapsal et de Staraia-Roussa. 550. weisse, Prof. à Cracovie, v. O. Struve. Wiedemann. Rapport sur la grammaire de la langue permiaque e M. Rogof. 136. En présente le manuscrit revu et annoté. — proposé et élu > grade d'Académicien ordinaire. 130. 137. 202. Confirmé 4 — v. Commiss. du Di aghesta Winnecke. Observations de r^ grande cométe de 1858, faites à l'aide de l’héliomètre de Poulkova. — Éléments du changement d'éclat de quelques étoiles variables nouvellement découvertes. 173. Wolf, Christian. Sa correspondance . MM. Kunik et Schief- ner chargés d'en diriger n publication. 539. Wolfers adresse un ouvrage. Wüstrieh offre une collection Seege 142. Elle est mise à la disposition de l'Université de St.-Pétersbourg. 427. Yates, James. Sa lettre au sujet de l'introduction d'un systeme dé- cimal ne de mesures, de poids et de monnaies. 484. Zaroubine Zinine. Sur ste dérivés de l’azoxybenzide. 418. — v. Laboratoire chimiqu Zoubrofski. Envoi d'une notice sur les traits caractéristiques des Kara Kirghizes. 319. BULLETIN DES SÉANCES. ASSEMBLÉE GÉNÉRALE. CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE. CLASSE ESTEE " age. : Séance de. 5 (17) P. 1859 . 89. | Séance du 27 mai (8 juin) 1859........ 29. | Séance du 8 (15) juin 1859........... "D. » »* 7 (19) août........... «+190, » N den EN 90. » » ILS I... .. cos 93. » » 4(16) irs ER EE » » 24 juin (6 juillet) .......... 94. » SET, Cen CONS EN VH à » 2 (14) octobre :.202 » » 12 (24) août 131 » » 19 (31) aoüt.... 135 » » 6 (18) novembre 318 » —» 2(14) septembre.......:..187. » » 9(21)septembre .......... 139. » » 4 (16) décembre 429 » » 16 (28) septembre..... sr 18 » » 23 septembre (5 octobre)... .143. » » 15 (27) janvier 1860........488. » » 30 septembre (12 octobre).. 200. » » 7(19.octobre ..........-- 208. » » 5 (17) février 538 » » 14 (26) octobre e » » 21 octobre (2 novembre)....207. » » 28 octobre (9 novembre)....315. » » 4A4(16)novembre..........- 316 » » 11 (23) novembre 318 » » 18 (30) novembre........... 319. » » 25 novembre (7 décembre) . .426. » » 2 (14) décembre .428. » » 9 (21) décembre 430 » » 16 (28) décembre...........48% » » 23 décembre (4 janv. 1860). .484. » » 13 (25) janvier 1860........ 485. » . » 20 janvier (1 février) 1860.. .489. » » 27 janvier (8 février) ...... 490. » a 3415) février 536 » » 10 (22) fevrier... : 539 » » 17 (29) février 540 » » 24 février (7 mars).........570. », » 2(14)mar 576. «(P RÀ — — BULLETIN DE L'ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG. Beobachtungen des grossen Cometen von 1858. angestellt am Heliometer der Pul- kowaer Sternwarte, von Dr. A. Winnech e. (Extrait.) (Lu le 29 avril 1859.) In einer längern Arbeit, die in den Memoiren der Kais. Akademie erscheinen wird, habe ich eine voll- ständige Zusammenstellung dessen gegeben, was über die merkwürdigen Erscheinungen des Donatischen Cometen von mir ermittelt ist. Der Abdruck dieses Aufsatzes dürfte sich aber noch einige Zeit hinziehen, wegen der zeitraubenden Copirung der beigefügten Zeichnungen, so dass ich es für angemessen halte, hier im Auszug dasjenige zu geben, was von augenblick- lichem Interesse ist. Die Pulkowaer Beobachtungen des grossen Come- ten werden in Bezug auf sein physisches Verhalten zu mancherlei interessanten Folgerungen Veranlassung geben, da zwei von einander vollständig unabhängige Beobachtungsreihen ausgeführt sind, die eine von Herrn ©. v. Struve mittelst des grossen Refrac- tors, die andere mittelst des Heliometers von mir. Da absichtlich, so weit irgend thunlich, über das Wahrgenommene nicht communicirt 4 so werden diese unter identi klimatischen Verhältnissen aus- geführten Beobachtungen eine gewichtige Stimme ha- ben, wenn es sich in Zukunft darum handeln wird, das Subjective vom Objectiven der Erscheinung zu sondern. _ Bei der Besprechung der Wahrnehmungen und ih- rer Anknüpfung an die Bessel'sche Theorie, habe ich mich fast nur an meine eigenen Beobachtungen gehal- ten; für eine umfassendere Darstellung und Verglei- chung muss die Gesammtheit der Erscheinung vorlie- gen, insbesondere der Verlauf derselben auf der süd- lichen Hemisphäre. Auch sind jene Bemerkungen nur hervorgegangen aus dem Bedürfnisse, meine Wahr- nehmungen in dem Zusammenhange zu übersehen, der | nach dem Zustande unserer N Kenntnisse über Tome I. diese Dinge zu erreichen ist; sie schliessen sich inso- fern an den in den Nrn. 1172—1174 der Astronomi- schen Nachrichten enthaltenen vortrefflichen Aufsatz von Dr. Pape an. Im Allgemeinen besprechen sie an- dere Einzelheiten des Phünomens, als die dort behan- delten und bewegen sich auf gleichem Gebiete fast nur da, wo ich glaubte, Einsprache gegen die Legitimi- tät einzelner Deductionen vorbringen zu müssen ; diese Zweifel beschränken sich aber in den meisten Fäilen auf das Fortführen der Untersuchung bis zum bestimm- ten numerischen Resultate, berühren also das Wesen der Sache nicht. Die Ansicht, dass Polarkrüfte der Mehrzahl der wunderbaren Phänome, die einzelne Cometen uns zei- gen, als Motoren zu Grunde liegen, hat seit der glück- lichen Anwendung der hierauf gegründeten mathema- tischen Entwicklungen auf die Erscheinungen des Halley'schen Cometen durch Bessel viele Anhänger unter den Astronomen gewonnen. Auffallend ist es aber, dass man später jene meisterhafte Theorie nicht weiter mit dem wirklich Beobachteten verglichen hat, wodurch allein die Wahrscheinlichkeit der ihr zu Grunde liegenden Hypothesen hätte vergrüssert wer- den kónnen. Auf viele Fragen, die die Theorie be- stimmt beantwortet, fehlt der ebenso bestimmte Aus- spruch der Beobachitubifol bei denjenigen Wahrneh- mungen, die Bessel mit ihr vergleicht. Für manche giebt der Comet von 1858 die Antwort, für viele gleichlautend mit der Theorie, für andere abweichend von ihr, und gerade diese Puncte verdienen besondere Beachtung. Ich bemerke hier im Allgemeinen, dass die Bessel’sche Theorie, abgesehen von den Phänome- nen in der unmittelbaren Nähe des Kernes, keineswegs alle Erscheinungen erklären kann; sie SCH nur eine theilweise Darstellung derselben für eine im Verhält- niss zur Umlaufsperiode kleine Zeit. Für einen belie- bigen Zeitpunct nehme man an, dass die Ausströmun- gen beginnen: sie wird uns während jener Zeit in den 1 Bulletin de l'Académie Impériale 4 Stand setzen, die Lage der ausgeströmten Theile im Weltraume anzugeben, natürlich nur insofern, als ver- nachlässigte Factoren, wie gegenseitige Einwirkung der Theilchen auf einander, widerstehendes Mittel u. s. w. einen verschwindenden Einfluss haben. Aber in dem Momente, wo wir die Ausströmungen beginnen lassen, war der Comet nicht blos Kern, wie mit Ge- wissheit nach Allem, was vorliegt, anzunehmen ist, und über die Veränderungen, die jene andern Theile des Cometen erleiden, giebt die Theorie keinen Auf- schluss. Wie man sich diese denken könnte, um gleich- zeitig Widersprüche wegzuräumen, die der Donati- sche Comet vor dem Perihele, der Halley’sche nach demselben gezeigt hat, ist in dem Aufsatze angedeutet. Im September war die Höhe des Cometen bei sei- ner untern Culmination während einiger Wochen grös- ser als 5°, so dass der Versuch, seine Position am Me- ridiankreise zu bestimmen, nicht allzu gewagt erschien. Von grossem Nutzen war bei der Mehrzahl dieser Be- obachtungen ein schwächeres nur 90fach vergrössern- des Ocular, welches Herr Brauer, der Mechaniker der Sternwarte, eigends zu diesem Zwecke für das Fernrohr des Repsold’schen Meridiankreises con- struirt hat. Selbst mit dieser Vergrösserung erschien der Comet am 2. Sept, bei hinreichender Beleuchtung des Feldes ziemlich schwach, so dass mit stärkern Ocularen wahrscheinlich eine Beobachtung nicht mög- lich gewesen wäre. Um die Unsicherheit einigermaas- sen zu eliminiren, die unsere Refractionstafeln bei der Reduction so beträchtlicher Zenithdistanzen auf wahre zurücklassen, wurden an jedem Tage mehrere Sterne mit beobachtet, die entweder in den Catalogen scharf sich aus den früheren Pulkowaer "Beobachtungen bei ihrer obern Culmination herleiten liess. Im Allge- meinen hat sich gezeigt, dass in den Refractionen keine beträchtlichen Unregelmässigkeiten stattgefun- 'den haben, und es ist der Betrag der an die Cometen- positionen angebrachten Correctionen, die aus der Vergleichung der so bestimmten Abweichungen dieser Sterne mit den Declinationen nach den Catalogen fol- gen, meist weit geringer als ihr wahrscheinlicher Fehler. Um einen beiläufigen Ueberblick über die Sicher- heit der absoluten Positionen zu erhalten, habe ich den wahrscheinlichen Fehler einer Beobachtung des am häufigsten angewandten Sternes 31 Leon. min. aus der Uebereinstimmung der einzelnen beobachteten Co- ordinaten selbst abgeleitet, wodurch derselbe in Asc. = 0076, in Decl. + 2,19 gefunden wurde. Es wird nun“ der wahrscheinliche Fehler eines Cometenorts einerseits betrüchtlich geringer sein, weil er relativ bestimmt ist, andererseits wird aber die Beschaffenheit des Cometenkernes, seine grosse Verwaschenheit in so beträchtlichen Zenithdistanzen und die dadurch herbeigeführte Unsicherheit der Pointirung denselben vergrüssert haben und ich bin zu der Meinung ge- neigt, dass der wahrscheinliche Fehler der nachste- henden Meridianbeobachtungen vielleicht grósser ist, als der für 31 Leonis gefundene Werth. Den Meri- dianbeobachtungen füge ich noch die wenigen Micro- metermessungen hinzu, die ich angestellt habe; sie be- ruhen auf Vergleichungen des Cometen an verschie- denen Ringen des Heliometer mit Sternen, deren Ort von mir im Meridiane neu bestimmt ist, wo es nóthig bestimmt sich vorfanden oder deren genaue Position Meridianbeobachtungen des. - Mittl. Zt. Pulk. 1858 September 2 11^54"48'7 10 IE TD 4461 12-1144 92057 e o In tea v3 Hi 171-485 BTS 11 16 11.40.81: 11 24 12 12 TE schien. grossen Cometen von 1858: 7 af log. f. p. ^41"48'81 +34°28 432 9. 999 7 11,98 an 57 59,8. 9.998 10 45,73 36 546,9 9. 998 27 17,50 36 26 12,0 o 997 32 4,22 36 27 29,9 9. 997 37 9,80 36 26 30,1 9. 997 15 36,73 35 819,8 9.998 5 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 6 Rip rente AEN Mittl. Zt. Pulk. Aa af log. f. p. °F bog. f.p. Vergl. 1858 Sept. 30 6^50"52*6 —0" 23°41 m di 13^8"43*08 8. 588 4-30?3 2171 9.879 4 Oct. 57 6 13,8—1 58,40—2 17,814 7 14,108.553 195255,9 9.908 2 » 97 27 42,0 —0 36,73 +0 50,4 14 57 26,27 8.527 + 71621,4 9.931 3 » 136 59 34,7 —8 18,28--2 3,7 1544 10,30 8.504 — 641 1,09.943 1 Mittlere Positionen der Vergleichssterne 1858,0: September 30 13^ 9" 5°11 + 30° 555,0 Reps. Meridiankreis 2 Dech, October 5 14 9 11,15 --19 55 25,3 Tabulae reduct. » 9 1458 1,4 -- 7 1541,1 Reps.Meridiankreis 2 Beob. » 13 15 52 26,70 — 6 42 54,0 » » 3 Beob. Bemerkungen: 1858 September 19 2578 2 Beobachtungen Sept. 11. Die volle Secunde der AR unsicher. L "im : ^ Sept. 12. Eine Wolke, die den Cometen bedeckte, A | 2 : : 29',;198 :2 » ging gerade vor dem Mittelfaden von ihm weg. E 90 1,44 2 » Sept. 17. Sichere Beobachtung. Octob Tol $ Sept. 18. Unruhige Luft. Sterne gross und ver- — mg 8 1.89 à 4 waschen. 9 151 3 : Sept. 24. Ausserordentlich unruhig. Der Kern des ? e Cometen scheinbar über 30" gross. e -— Ws ? 13- TA A » Oct. 9. Der Vergleichsstern 8" wurde beim Eintre- ten in den hellen Schweifmantel um 20^ 45" Stzt. fast unsichtbar, so dass die Vergleichungen nicht fortge- setzt BERN konnten. Oct. 13. Nur eine Vergleichung bei 3°/,° Höhe des Cometen. | Der Comet zeigte während der ganzen Dauer sei- ner Erscheinung für’s blosse Auge im Heliometer einen planetarischen, erträglich messbaren Kern. Nach der Reduction auf die Entfernung — 1 des Cometen von der Erde, ist folgende Reihe das Ergebniss der Mes- sungen an jenem Instrumente. Scheinbarer Durchmesser des Cometen in der | Entfernung = 1858 September 4 10513 3 Beobachtungen 11 9,97 2 à 12 9,9 4 3 13 5,12 4 » — 563 4 » 16 405 2 : 18 1,80 3 » Die Richtungen, in denen diese Durchmesser be- obachtet wurden, sind der grossen Mehrzahl nach die der Axe des Schweifes; eine merkbare Abweichung von der Kreisgestalt habe ich bei guter Begränzung der Bilder nicht bemerkt. Bei unruhiger Luft schien zu- weilen eine Ellipticitit angedeutet. Am 13. Sept. be- ziehen sich die Durchmesser auf die Richtung des Schweifes und der hierzu senkrechten. Das fast plötzlich eintretende Verringern des Kern- durchmessers scheint sicher durch die Beobachtungen constatirt und es ist merkwürdig, dass es der Zeit nach sehr nahe mit dem Beginn der stärker hervor- |tretenden Ausstrómungen und der eigenthümlichen Lichtanhäufungen im Schweife zusammenfällt. Die Helligkeit des Cometenkernes ist im Anfange der Erscheinung ófter nach Art der veründerlichen Sterne mit Fixsternen verglichen. Es ergiebt sich daraus eine ungemein kleine Reflectionsfähigkeit des- selben im Vergleich mit den Planeten, wenn man die Formeln, die den Zusammenhang zwischen Hellig- keit, Durchmesser und der sogenannten Weisse (Al- bedo) angeben, auf ihn anwendet. Eine Zunahme die- * = Bulletin de l'Académie Imperiale 9» ser Reflectionsfühigkeit gegen die Zeit des Perihels scheint angedeutet. Im übrigen erhellt daraus, dass es wenig wahrscheinlich war, den Cometen bei seiner obern Culmination wahrnehmen zu kónnen. Mit dem Fernrohre des Pulkowaer Meridiankreises von 5,8 Zoll Oeffnung war der Comet bei seiner obern Cul- mination bestimmt nicht sichtbar, obgleich es bei ru- higen Bildern keine Schwierigkeit macht, Sterne 6^ zwei und eine halbe Stunde vor Sonnenuntergang damit zu beobachten. Ich habe ihn ófters vergebens einge- stellt, zuletzt am Tage seines Perihels, bei ausgezeich- net reiner Luft und unter Anwendung vieler Vor- sichtsmaassregeln. Die wunderbaren Lichtgebilde in der Nähe des Kerns kann ich hier nur ganz beiläufig erwähnen, da eine Beschreibung ohne Beihülfe von erläuternden Zeichnungen nur sehr vage sein kann. Ich setze da- her nur einige Messungen her über die Sectoren, die sich seit dem letzten Dritttheile des September unmit- telbar an den Kern anschlossen. Abstand des äussersten Randes des innern Sectors vom Kerne in der Richtung des Schweifes: Sept.24 18^42"Sternz. 16”Schätz. s 25-18 55-. 175 63 » 25. 20. 45 » 20,96 » 2 Beob. ^. 29 .19 20 » 1L80 ».2. » 5-420. .19. 10 » 14,42» 3 » Oct, 8: 20:70 D 13.70 €» 25 5» *oc6. 1940 » 20.077252 Es 86 1939 » 238,25 ». 3 à »& 9 20 0 » 29,09.» 123. s » 13 19 40 » 19,350.» 7/2 15 Abstand des äussersten Randes des äussern Sectors vom Kerne in der Richtung des Sehweifes: Sept.29 19° 10” Sternz. 26/52 9 Beob. » 30 19 10 » 26,25 » Eet, :5:20..0 » 391,41 » B) 5 430.0 d 398,81 » » .8 19 30 » cv fer PE Y $5 0 20.0 » 39,64 .» » 13 19 40 » 94,51. .» Die einzelnen Einstellungen stimmen mit wenigen Ausnahmen bis auf die Secunde unter einander, so dass die Schwankungen in der Grósse des innern Sec- tors reell sind. Durch Beobachtungen auf südlich ge- legenen, so unvergleichlich mehr vom Wetter begün- stigten Sternwarten, ist ein Loslósen und Entwickeln mehrer Sectoren vom Kerne aus erkannt worden. Es sind Messungsreihen über den Positionswinkel des innern Sectors angestellt, um daraus Rückschlüsse auf die möglicherweise vorhandene schwingende Be- wegung.des Kernes zu ziehen. Ich sehe aber nicht recht, was man in einem bestimmten Momente für die Richtung des Sectors halten muss. Die äussere Begrenzung der Sectoren wich meistens sehr wesent- lich von der Kreisform ab und die immer excentri- sche Lage des Kernes war im Verlaufe der Erschei- nung betrüchtlichen Veründerungen unterworfen. Aus- serdem traten Modificationen in der Helligkeit der verschiedenen Theile ein, die das Urtheil stóren | mussten, so dass ich der Ueberzeugung bin, dass die sogenannte Mittellinie des Sectors, wenn man sie ein- stellen will, sich auf correspondirende Punkte zu ver- schiedenen Zeiten nicht beziehen kann, also Rück- schlüsse auf etwa vorhandene Schwingungen des Ker- nes nicht erlaubt. Auf die erwühnte Schwierigkeit in | der Bestimmung jener Richtung war ich gleich in den ersten Tagen unmittelbar durch die Messungen selbst geführt worden, sodass ihre Einstellung aufgegeben und dafür der Positionswinkel der Begrünzung der Sectoren nach dem Schweife zu, beobachtet wurde. Es scheint, als wenn man hierdurch wührend der er- sten Wochen nach dem Perihele zu ziemlich sichern Resultaten hat gelangen kónnen, da die Krümmung dieser Begrünzungslinien nicht sehr stark und eini- germaassen einander ähnlich war. Wollte man nun noch annehmen, dass die vorhandenen Veründerungen in den Sectoren an angulürer Ausdehnung gleichartig auf beiden Seiten der Mittellinie gewesen sind, so würde man aus dem Mittel der beiderseitig beobach- teten Richtungen auf reelle Veründerungen in der Lage des Sectors schliessen kónnen. Riehtungswinkel Kern bis äusserste Spitze rechts: (astr. Fernr.) September 30 p= 70,3 2 Beobachtungen October 7 ‚130,6 2 » 8 1262, (3 » 9 123,6 3 > 13 136,52 » des Sciences de Saint- Pétersbourg. 9 Riehtungswinkel Kern bis äusserste Spitze links: September 30 p= 328,3 2 Beobachtungen October 7 336,8 3 » 8 330,0 3 » 9 346,7 3 » 13. BET » Nimmt man die halbe Summe je zweier zusammenge- hóriger Richtungen, so findet sich: Sept. 30 p 19973 p,198,5 p,— p — — 028 Oct. 7 ‘9337 2335 — 0,2 8 225,1 239,6 + 14,5 9 235,1 245,9 + 10,8 13 248,3 265,8 217.5 p, ist die Richtung zur Sonne. Die anguläre Grösse des Sectors folgt ferner September 30 25890 October 7 206,2 i F< B 200.8 9 223,1. 13 223,6 Am 5. October wurde hier zuerst der grössere dunkle Fleck im innern Sector bemerkt, der am 7. October einen secundären Kern (Lichtknoten) umschloss, ana- log wie die hellern Sectoren den eigentlichen Kern. Die Lage dieses secundáren Kernes fand sich: Oct. 7 p= 30371 Entf. — 1 Durchm. des Hauptkernes 8 306,2 1%, » » » 9 306,1 24 » » » 13 305,2 gi » » Die Richtung zur Sonne hat sich in dieser Zeit um 33° verändert; am 13. October war der secundäre Kern eigentlich schon verschwunden und die Beobach- tung bezieht sich auf eine grössere, stark verdichtete Nebelmasse. Die beobachteten Richtungen des hellern Schweifs in der Nähe des Kopfes sind folgende: Sept. : Sternz. 29" 29 ) p= 3° 16 9 Beob. p,357,50 po— p —5°66 2 0 154 8 356,33 — 5,21 2010 356,89 7 354,47 — 9,4 12 2015 35415 6 354,52 +0,37 (ES 2010. 35446 1 354,67 +0,21 16 2050 35477 6 355,70 +0,93 17 20 0 355,70 2 356,27 +0,57 17 015 35580 6 356,37 + 0,57 18 2010 356,31 6° 356,92 + 0,61 19 1935 35647 6 357,63 +1,16 Spt.24 Sternz.23 15 p= 4°55 6 Beob. p, 4,22p,—p— 0,33 2 2 5 D 4447: 8 5,85 +1,38 27 2215 866: 8 10,50 +1,84 29 1945 1464 6 15,78 +- 1,14 30 1944 1744 5 18,82 + 1,38 Oct. 5 2019 88381 4 41,73 + 3,42 7 1955 4811 6 53,50 + 5,39 8 1945 5479 6 59,65 -i- 4,86 9 2016 6017 6 65,87 + 5,70 13 20 1 8209 5 85,77 + 3,68 Die fünfte Columne enthält die für die jedesmalige Zeit der Beobachtung berechneten Positionswinkel P, der Verlängerung des Radiusvector des Cometen. Der aufsteigende Knoten der Cometenbahn liegt in 165° 19'; es befand sich also die Erde am Morgen des 8. September in dieser Ebene, so dass wir durch obige Beobachtungen in den Stand gesetzt sind, zu prüfen, ob die Axe des Cometenschweifes sich wirklich in die- ser Ebene befunden hat. Es muss für diesen Tag P,=P sein, wenn dieses der Fall war, und für die Zeit vor- her dis Differenz der bei den Gróssen das entgegen- gesetzte Zeichen haben, als nachher. In der That sind die Werthe p,— p Anfang Sept. negativ und werden später positiv. Eine kleine Ausweichung der Axe aus der Bahnebene scheint jedoch angedeutet zu sein. Die Annahme der Lage der Schweifaxe in der Bahnebene eines Cometen ist eine sehr wichtige Hypothese für viele Untersuchungen über die Figur des Schweifes; es ist daher nicht ohne Interesse zu sehen, in wie weit die vorhandenen Beobachtungen zu dieser Annahme berechtigen. Die Untersuchung des vorliegenden Ma- terials hat gezeigt, dass sie in allen Füllen nühe- rungsweise richtig ist, dass aber öfter kleine Abwei- chungen der Axe des Schweifes von der Ebene der Bahn vorhanden zu sein scheinen. Der Gang in den Zahlen p,— p verschwindet fast völlig, wenn man die veränderte Lage der Erde zur Bahnebene eliminirt und den Winkel sucht, den jedes- mal die Richtung des Radiusvector mit det Richtung der in der Bahnebene gelegenen Schweifaxe gemacht hat. Im Anfange der Messungsreihe werden aber die 2 Beobachtungsfehler zu stark vergróssert in das Resul- tat eingeführt; ich setzte daher den besprochenen Winkel erst vom 16. September ab her. September 16 -2-5?46 Gew.1,09 17 3 15 1,26 17 --2 50 1,29 Bulletin de l'Académie Imperiale LL September 18 2- 3?12' Gew. 1,44 19 5 50 1,62 24 TA 2 79 25. nd 55 3.03 27 4 38 3,67 29 9 45 4,33 D 70 4,71 October 5 3.53 6,86 EL TR 7,71 gna 86 8,19 9 5 9 8,42 13 +3 48 9.17 Das Mittel dieser Werthe, ohne weitere Rücksicht auf die ziemlich verschiedenen Gewichte, die durch die beigesetzten Zahlen genähert ausgedrückt werden, giebt 4°0 für den Winkel, den die Anfangsrichtung des Schweifes mit der Richtung des verlängerten Ra- diusvector in der Bahnebene gemacht hat. Herr Dr. Pape der auf den merkwürdigen Umstand der Con- stanz dieses Winkels schon aufmerksam gemacht hat, findet ein etwas grósseres Resultat, eine Vergrösse- rung, die durch die Hinzuziehung von auf die Axe des dunklen Kanals im Schweife bezogenen Positionswin- keln entsteht. Meine Positionswinkel beziehen sich auf die Mitte der scheinbaren Figur des Schweifes, die nach Gründen, welche in dem Aufsatze näher erörtert sind, der Projection der wahren Axe des Schweifes Speer Die Figur der Querschnitte des Schweifes, senk- recht auf die Axe, ergiebt sich aus einer en von Messungen, als Regie $ in der Nähe des Kopfes. Für beträchtlich vom Kerne entfernt liegende Punkte folgert Herr Dr. Pape aus seinen Beobachtungen, dass der Schweif in der Ebene der Bahn eine erheblich | grössere Ausdehnung gehabt habe, als senkrecht dar- auf. Wir werden also auf eine merkwürdige Figur des Schweifes geführt: in der Nähe des Kernes sind die Querschnitte Kreise, in grösserer Entfernung da- von beträchtlich abgeplattete Curven, deren grösste Durchmesser wahrscheinlich i in der bene liegen. Die Betrachtung der Vertheilung der Helligkeit im Schweife und der Veränderingen der dunkelen Zone in seiner Mitte, hat zu dem Resultate geführt, dass die Annahme eines hohlen, conoidischen Mantels nicht im Stande ist, sie darzustellen. Anders wird die Sache, wenn man einen Schritt weiter geht und gestützt auf Beobachtungen bei ältern Cometen, wo mindestens zwei Schweifconoide in einander gesteckt haben müs- sen, annimmt, dass der Schweif aus sehr vielen in einander gesteckten Mänteln bestanden hat, deren Dicke sehr gering war und die durch verhältnissmäs- sig grosse Räume von einander getrennt wurden. Es ist dies eine Hypothese, die durchaus im Einklange ist mit den Ideen, die über Schweifbildung der Co- meten von Olbers und Bessel geäussert sind, inso- fern eine hierdurch bedingte Verschiedenartigkeit der emittirten Stoffe zur Erklärung mancher andern Phä- nomene auch danach verlangt wird. Ueber zwei merkwürdige Erscheinungen am Co- meten will ich jetzt noch ein wenig ausführlicher sprechen, da sie von vielen Astronomen nicht wahr- genommen zu sein scheinen, oder nicht beachtet. Die eine ist diese äussere schwache Umhüllung, die andere der geradlinige zweite Schweif. . Am 16. Sept. bemerkte ich zuerst, dass der Kopf des Cometen eingehüllt war in eine sehr zarte bläu- liche Nebelmasse, deren Wahrnehmung in Vergleich mit der Sichtbarkeit des hellen Nebelstoffes, der den Kern in parabolischer Form umgab und sich zurück- biegend den Schweif bildete, Schwierigkeiten machte. Der äussere Umriss hatte gleichfalls eine parabolische Figur, von einer scharfen, bestimmten Begränzung war jedoch keine Rede. In der Richtung zur Sonne ent- fernte sich diese Umhüllung beträchtlich weiter vom Kerne des Cometen, als der helle Nebelstoff, erreichte jedoch den grössten Abstand von demselben nicht in dieser, sondern in einer etwa 30° verschiedenen Rich- tung, wodurch die Lage zu Kern und Hauptschweif unsymmetrisch wurde. Die Schenkel des Schweifes divergirten stärker, als die der schwachen Umhüllung, so dass jene sich in geringer Entfernung unterhalb des Kopfes schon an den Schweif anschloss und nicht weiter von ihm zu unterscheiden war, eine Entfer- nung, die aber vermöge der erwähnten Nichtsymme- trie verschieden war auf den beiden Schweifästen. Die Entfernung des äussern Randes der Nebelmasse vom Kern in einer Richtung senkrecht auf die Schweif- axe fand ich folgendermaassen : Sept. 25 vorgehend 2'folgend 3'20,67 2 7 1,3 5 0,52 30 3,5 5,3 0,66 Oct. 7 3 6,5 0,46 8 4 8 0,50 9 3,5 9,5 0,37 des Sciences de Saint- Pétersbourg. LE] Wenn auch die absolute Leichtigkeit der Wahr- | sehr schwache Schweifspuren, das allerdings zu einem nehmung der Umhüllung eine sehr verschiedene war, hervorgerufen durch Mondschein und V eránderlichkeit der Hóhe und des Standes des Cometen zur Düm- merung, so werden doch die Relativzahlen 7 einiger- maassen von diesen Einflüssen frei sein. Man kann also wohl annehmen, dass die Beobachtungen sich ent- schieden gegen eine Abnahme der Excentricität nach dem Perihele erklären, womit ein sonst naheliegender Grund zur Erklärung der excentrischen Lage nach der Bessel'schen Theorie zurückgewiesen wird. Den Positionswinkel p der Richtung des gróssten Abstandes der schwachen Umhüllung habe ich an mehren Tagen genähert bestimmt: Sept. 18 p —135" Zeichnung p, = 177? p, — p= 42? 25 140 1 Beob. 186 + 46? 30 165 » 199 +- 34° Oct. 2600 9 234,0 4- 58? 8 180 » 240 60° 9 184 » 246 + 62? p, ist der Positionswinkel der Richtung zur Sonne. Supponirt man, wie es genähert gestattet sein wird, dass die Linie, deren Positionswinkel durch vorste- hende Messungen fixirt ist, in der Bahnebene des Co- meten sich befunden hat, so findet man, dass sie einen constanten Winkel mit dem jedesmaligen Radiusvec- tor gemacht hat, wenigstens sind die nachstehenden Werthe für diesen Winkel so übereinstimmend, als man bei den nur auf einer Einstellung beruhenden Daten für die doch immerhin etwas vage Richtung erwarten kann: September 18 u — u = + 5650 i » 5 69,5 bo 30 61,2 October 7 69,5 » 8 67,1: » 9 65,1 Die Wahrnehmung der schwachen Umhüllung am 16. Sept. führte auf die Idee, ob sie vielleicht die erste Spur der Entwickelung eines zweiten Schwei- fes sei in der der Sonne zugewandten Richtung, eine Erscheinung, die so viel mir bekannt, nur bei den Co- meten von 1680, 1824, 1845 und 1851 wahrgenom- | men ist. Die Folge eroi war ein sorgsames Unter- suchen der Nachbarschaft des Cometen in Bezug auf! negativen Resultate für die erste Idee führte, aber Veranlassung wurde zur Auffindung eines schmalen, schwachen Auslüufers aus dem Hauptschweife, dessen Existenz sich am 18. und 19. Sept. bestätigte. Die Lichtstárke des neuen Schweifes war in seiner ganzen Ausdehnung ziemlich gleich; auch senkrecht auf die Axe konnte kein deutlicher Unterschied der Helligkeit bemerkt werden, weder damals, noch später, als er sich zugleich mit dem Hauptschweife zu enormer Län- ge ausgedehnt hatte. In unmittelbarer Nähe am Haupt- schweife war keine Spur von ihm zu sehen, nach ein- stimmigem Zeugnisse der Gesammtheit der Beobach- tungen, was wohl einfach der erheblich grössern Licht- stärke jenes zuzuschreiben ist. Verlängert man seine Richtung aber, so erhält man für die Entfernung des Absprossungspunktes vom Kopfe, reducirt auf Entfer- nung= 1 und senkrechte Lage: September 18 591 » œ 19 4,6 » . 80 .3,3 October A 29.2 Es ist das Kleinerwerden des Abstandes des Punk- tes vom Kopfe, wo von der Erde aus gesehen die beiden Schweife aus einander liefen, eine nothwendige Folge der veränderten Lage der Erde gegen die Ebene der Cometenbahn, wenn die Mittellinien beider Schweife als darin liegend angesehen werden. Am 18. Sept. stand die Erde dieser Ebene noch sehr nahe und einige Tage früher wäre es unter jener Voraussetzung ganz unmöglich gewesen die beiden Schweife getrennt zu erblicken. Ich führe hier noch einige Positionswinkel des schwachen Schweifes an, die sich aus den Einzeich- nungen auf Harding ergeben; s ist die Entfernung vom Konte, für die sie gelten, p, hat die mehrfach er- wühnte Bedeutung. Sept. 18 s—7?43' p=354°55 p,—357^7 p,—p—--2?12' 19 5 29: -.356 11 357 53 +1 36 30 5 56 14 37 1855 | +4 18 30 12 13 14 .1 18 55 +4 54 Oct. 5 24 30 29 46 41 44 +11 58 7 18 18 43 38 5335 +9 57 Auch hier verschwindet der Gang in p,—p fast ganz so bald man die Reduction auf die Bahnebene ausfü 15 Bulletin de l'Académie Impériale 16 Die Erscheinung von zwei oder mehr deutlich ge- trennten Schweifen, die von der Sonne abgewandt sind, scheiut eben so selten zu sein, als die schon er- wühnten merkwürdigen Wahrnehmungen von der Sonne zugekehrten Cometenschweifen. Die einzige dem schmalen Schweife des Donatischen Cometen völlig entsprechende Erscheinung hat man am Come- ten von 1807 beobachtet. Dieser zeigte einen gera- den, schmalen und schwachen Schweif, bei weitem weniger zurückgebeugt, als der gekrümmte hellere und übertraf den Hauptschweif an Lànge, wie es bei unserm Cometen gleichfalls stattfand. Vom Cometen von 1577, 1744 und 1811 werden Nebenschweife erwähnt; sie waren aber stärker zurückgebeugt als die Hauptschweife. Der grosse Comet von 1843 hat eben- falls einen Nebenschweif gezeigt; die Berichte sind aber so roh, dass man keine weitern Folgerungen dar- aus ziehen kann. Das Ungenügende der vorhandenen Aufzeichnungen über Cometenschweife ist übrigens ein Punkt, der dem Studium dieser Erscheinungen ganz unüberwindliche Hindernisse in den Weg legt. Essai sur le probléme de Fuss, par M. J. Mention. (Lu le 13 mai 1859.) Nicolas Fuss, dans les Nova Acta Petr. pour 1792, a donné la relation analytique entre les deux rayons et la distance des centres de deux circonférences, l'une inscrite et l'autre circonscrite au méme quadri- latére; en 1798, il a inséré dans les Nova Acta un Mémoire sous le titre: De Polygonis symmetrice irre- gularibus circulo simul. inscriptis et circumseriptis. I] trouve les relations pour des polygones, depuis le: triangle jusqu'à l'octogone inclusivement, tels que le diamètre commun aux deux circonférences passe par un sommet du polygone, et le divise ainsi symétrique- ment. Selon la remarque de Jacobi, les solutions de Fuss sont devenues générales par le fait de la décou- verte du théoréme de M. Poncelet (Propriétés pro- jectives, page 361) savoir: «Quand un polygone est à la fois inserit à une section conique et eirconserit à une autre, il en existe une infinité de semblables qui jouissent de la méme propriété; ou plutót tous ceux qu'on essayerait de décrire à volonté, d'aprés ces conditions, se fermeraient d'eux-mémes, et réciproque- M. Steiner (Journal de Crelle, tome II, p. 287) a indiqué les relations pour les polygones de 4, 5, 6 et 8 cótés. Jacobi a vérifié que ses résultats, ex- cepté celui de l'octogone, étaient identiques avec ceux de Fuss. M. Steiner n'a pas traité l’heptagone, qui offrait le plus de difficulté; et son résultat, trés com- pliqué, pour l’octogone semble inexact. Enfin le grand géométre de Koenigsberg s'est proposé de rat- tacher la recherche de la relation à la théorie des fonctions elliptiques (Journal de Crelle, tome III, p. 376), but qu'il atteint au moyen de la multiplication des fonctions elliptiques de premiere espéce. Il pose une égalité transcendante entre la distance, les rayons, le nombre des cótés du polygone et le nombre de tours qu'il fait dans le périmétre du cercle. Voilà, en y Joignant le précis historique *) de la page 377 du tome IV des Nouvelles Annales de Mathématiques , tout ce qui a été publié, à notre connaissance du moins, sur le probléme général, dont Fuss s'est posé d'abord quelques cas trés particuliers. Ainsi la solution en est encore attendue. On concoit qu'une relation purement algébrique et rationnelle lie entre eux le nombre des cótés du poly- gone, la distance des centres et les rayons des deux circonférences. Pourtant, les radicaux apparaissent, dés l'heptagone, en suivant les procédés si pénibles usités jusqu'à ce jour, et qui n'ont rien fourni au de- là de l'octogone. Il est vraiment singulier que per- sonne n'ait songé à transformer le probléme géomé- trique en probléme analytique. * J'opére d'abord cette transformation, extrémement facile, de laquelle il résulte un système d'équations pentre un nombre d’inconnües égal au nombre des cô- [tés du polygone et deux paramètres dépendant des rayons et de la distance. Ces équations, du quatrième degré, ont une forme particulière qui les astreint à remplir, pour être compatibles, certaine condition dont la recherche constitue le plus beau problème d’ana- lyse. Parmi les méthodes qui se présentent à l’esprit pour trouver la condition, une paraîtrait devoir être fructueuse par sa netteté, si le secours des séries ré- currentes ne lui était indispensable. Malheureusement la théorie des séries récurrentes est bien peu avañeée: J'ai fait quelques efforts, à l’époque toute récente ment, .... etc.» *) Ce précis nous a servi de guide dans ce qui précède. 17 des Sciences de Saint - Pétersbourg. oü mon attention s'est portée sur le probléme de Fuss, en vue d'obtenir le terme général de la série. Mes efforts, je l'avoue, n'ont abouti qu'à me rendre plus sensible la difficulté du sujet. N'étant pas à méme, par ma position, de tenter des efforts nou- veaux; bien convaincu, en outre, de mon insuffisance, je publie le produit de mes réflexions qui inspireront peut-étre le désir d'arriver à la solution véritable et directe du probleme de Fuss. Une circonstance fort digne de remarque, c'est que notre systeme d'équations contient seulement deux parametres. La distance des centres devenant nulle, ou les deux cercles concentriques, le polygone est régulier; la relation. demandée est trigonomé- trique. Etendu aux polygones indices le problème de Fuss est sans doute par rapport aux fonctions ellip- tiques de deuxième et troisième espèce, ce que le problème primitif est aux fonctions de première. J'examinerai, dans un autre article, ce cas dont le systeme d'équations est trés compliqué. Durrande (Annales de Gergonne, tome 14) et M. Steiner (Jour- nal de Crelle, tome II) ont indiqué l'un, la relation triangulaire; l'autre, celle du quadrilatere. I. Problème. Trouver la relation entre les rayons, la distance des centres de deux circonférences, et les angles circonscrits ayant leurs sommets aux extré- mités d'une corde de la premiére, en méme temps tangente à la seconde. Solution. Soient A et B les extrémités en question; R, r les rayons des circonférences et à la distance de leurs centres 0 et I. La corde touche, je suppose, le ‘ cercle r. On a: yg. m BAQ —i) sin? 4 ind e | ` t = 2 e = Ra M 3 — Be z COS p cos (ABO 3). sin? 7- Eliminons l'angle BAO — ABO. On tire de là: rs 7 (cot4 + cot 3) = cos BAU, R?+r?— 82 r B f 2Rr — gg Cot 5 cot z = sin BAQ. D'où: Tome I. 2 R?+-r,— 8°)? 1 — m (co? + cot? 5 + eot?5 cot" zl re A. 3 uu rm LS. 2 A "DP (r Rr —3, ou 2 2 (R2 +r? — 92}? ARP ET = cot?$ 3 “+ cot z + coté cot 7 3 A — ò? — 2 cot cot; (re). Je fais: 2R?r?+2R?8?+ riet Ri— Dirt — R? — ò? — = t, A B ës cotz =T, €0t = 2, et j'ai finalement: v=2’ a- x) +20, — ie. . On peut aussi employer l'égalité tétragonométrique de Goldbach, dans le quadrilatère ABOI qui a pour cótés respectivement opposés: A B 8, r (coté + coté); R, —; R, — A N MAT » est essentiellement négatif. En effet Ay (R+-r+ò)(R+r— 9) (R—rò) (+r — R) si les cercles sont extérieurs l'un à Pautre, R+ r < 8, ò > R—r; trois facteurs positifs, un négatif. S'ils sont intérieurs, de méme, parceque 8 < R — r. Systeme d'équations du polygone. Un polygone de » côtés étant à la fois inserit au cercle R et circonscrit au cercle r; Di) Les Toys m d désignant les cotangentes des moitiés de ses ker, on aura le systéme d'équations suivant: ee AC 2 27 34 : V= ZT, rk: +80 — DES "nos 2 $4 . = HA, +L T. 212,7, RE 2 ‚=... +, oer. ny ta, m v2, ac, cr ET E Ces équations ne seront compatibles que moyen- nant une certaine relation entre y, 1 et n; réciproque- ment, lorsque cette relation existera, il sera possible de donner à un quelconque des angles une valeur ar- bitraire: il y aura done une infinité de polygones à la fois inscrits dans un cercle et circonscrits à l'autre, conclusion qui s’accorde avec le théoréme de M. Poncelet. Bulletin de l'Académie Impériale 20 Recherche de la relation pour les cas déjà connus. Triangle 1°. On sait, à priori, que SIX. = Ka + c. + LT. Or £,-—-c d CS? EEN E ES leg’ ''2 53 l--2,? D'où 2ix — Ale?) : VP M Rn ox ug » OU y+ 202- 1 — 0. 2°. Par l'élimination de x, et ze. 402 (a? —v} (1+22? Gre y= 2-1) ou (+ 2i + 1) [z,! — 22 ((1— 1) — ] — 0. ... R’=2Rr. H Pentagone. Par l'élimination de z,, &,, &,, Ly. L'équation v + 2i + 1 = 0 conduit à 2 — SEN T; BY, UT T5 EE 20 ER eg t, +s =] zA’ Vr, = tL De là zt + 22, — Mila 3-2) (1-7 2,2;) : (1— 252, +(0,+2,) ES x, rare 48 (1— 2,2, + (z5 4- 2,)? * Mais 2ir az — x, = 1 ee, Te lg?’ TR, 1+2,2 donc ta LOCUM e IE erden (+ 1P+ de? | (4-1 +472 374— Substituant ces valeurs due l'équation v= 2) + is +2,80, — "e il vient: oe, [16i — (+ 1)! + 8 (i+ 1) (v + 1}] +22 Të v(v+1) 85 (1—v)—2 (+1) 2-87 (v+1) (1—v) ++ 1) (v4- 1) — 162» (r4 1)] +v[0 +1 — 16 — 8? (+ 1) (»-- 1] — 0 ou 16-4 +)? [(z,4—22z,'(i-1)—»] 0. Ainsi 167^ — (y + 1) + 8* (i+ 1) (v + IE: ce n'est point encore la relation demandée, parceque le facteur constant = (ve2i--1) (8-44 (v-- 1) - 2((v-- 1? — (v2- 1). C'est donc 8i*y + A (y = 1) + 2i (v + 1 —(v+ 1) — 0, ou 4? (1 + y + Qui) = (v + 1) (1 + v — 21). La méthode de substitution deviendrait à la longue impraticable. Son principal inconvénient est l'exis- tence d'un facteur étranger, connu d'avance à la vé- rité, mais qu'il faut écarter par une longue division. Je formerai maintenant deux valeurs distinctes du produit des variables entrant dans l'équation du mi- lieu: leur comparaison fournira précisément la rela- tion cherchée. E^ c — Y - A T rait rs D'où: T? t — y ind Sn +y? — EA (1y) — 2ivazr, DT eg 14-»2-2iz,47, l2-»4-2ix4m, ? et is ne) re 374 12-v—2im,m, ` De méme 2, +2, = (rtea one dn) 3 E —y— H (1y — 2í2,2,) Remplacant zz. par = SE Sech j'ai: — 0 2-v3vi) a? — v (1 +y — 21) TL, T. (127 v-4- 2) +m? (12- — 25) * Comparant avec la forme obtenue précédemment, il vient de nouveau: 4i (1 + v + Qi) = (y + 1* (1 + — 21). Heptagone: Comme plus haut, 24? (v -4- 1? — 452y dg lv 1? — Aën a (+1) + 420,2” ei vie (v+ 1) + 422,2" ios, multipliant et remarquant que z,?(v-- 1)? — 4i2y 22, ismar, mw cms (+1) + 41222 ? os. +1) + 427,2 2,2, EXT de [16itv + (v 4- 1)4]? — 16i?» (y 4- 1? AP (1— vy) — (y 4- 1??? 16 + (v4- Ur 162 (y2- 1? RL) ut 1?]?2,?* | Et aussi 20? Tix 1)! — 1649] — [1654y-+- KÉ Mk a0 = ecaa a aaa — à "del 2x, [16*y (v 1)4)? + 1602 (y À- 1? Q*? ? oü 9 = 2/(1 — y) —(v+ 1}. Quant à la seconde forme du produit, ici — 0 2m») zm, a- 2iv. Su m WE EC CSC et, mettant pour z, s, sa valeur en > 21 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 22 [(1-- v? + 8i9v] + 2i» (v33- 1) (v+ 1 — 26) 7 E IK + 8i — 2i (v+ 1) (2 1— 2j) g,?. * - H uu Par comparaison donc, 26(v+1)(v+1—2i) — (v24-15-2- 8i) ^ — ou 162 (v-i- I? [2 (1 —)) — EE (16i*y 4- (v+ 1)4]? FPES I (w1) By — Nous verrons plus bas que l'équation actuelle, or- donnée, renferme un facteur étranger. 8i (v+-1) [2/? (1— v) — (v4- 1)??? [16i*y -+ (v+-1)4]2 f Quadrilatere. 1°. On sait, à priori, que ee ne It TATUR Donc . Te ee 439 s id wr Ly = L L H 1 — 2i, concurremment avec mi dor Les 0. ver ea, max! — 2i Hexagone. i +1? — dé GAN (+ 1)+ dx? 140° ZT, = De même, E ën Girl dën l--z,? (v-1y--4Pg822* Ces deux égalités entrainent la relation (v+ 1) + 4ÿv — 0. Octogone. __ m?(v+1) — 48 viu En (+1) + 4i22,? " Par un calcul souvent répété, puisque mg? —Y CN 1--2,?* "E Bom 12-242? vs. = on aura aussi 2,2: (v1) — dëi SEET EN Ainsi m u Hl? Mr m m?*(-1?-—4i*; (v+1j2+ 4i?z,? ` (v2-1)?-- Aid," De là, 16i + (v 4- 1) — 0. Comparaison de nos résultats avec ceux de Fuss, Dans la notation de Fuss, R = 3 — p, R—d—=g; excepté pour le triangle toutes ses équations de con- dition sont entre p, q et r. pq — ir, p--q—2R, p—g= 23, p'-- q = 2 (R8), Eod p—q —ASR. |(g—r)g—rnr)-r ou pq —(p4-q)r —0, cr'— Or (R BI — 0. r (v4- 1) — 27 (R+ P) — ër... . +1) — 0. Pentagone. pq p'q'r (p--9) — par (p--4) — (pr) (p—9) — 0. Cd A DR — AR — 8R? — 0, dr — AR'ir = 2R (4 — Pr’). Or LR —r'(y4-124- 2i) 2- Pr", 49 rn (9 2-1— 2i) + ir: done — ir (» 4- 12- 20) = 2R (v A 1— 21). Elevant au carré, et éliminant 4 R°, on retombe sur 4P (1+ v + Qui) = (v + 1) (12- » — 21). Hexagone. apg — 2p'qr (p. = g) — r (p — gy. Bir — Arf? (R + 9) = 7 169 PP, rt W [r (1) - Pr ]- r'Q- 12-02-21) (12-2 91), D — 2) (v1) 2 (v1--Py— 48, Dua ln, Ay — 0. Heptagone. 2pgr [pg — r (p — 4) — e Y (p — r) (p+-9) + 2r(p'g —r' (p. + 9) Y (p3- 9) (g — r) = + [pg —r(p— 9] HN). Cette formule nous parait fausse. En y faisant 3 — 0, ou p = q = R, il vient: 2K'[R — 27] V(R—r) 2R+2r(R'- 2R’r’) V2R(R—r) = EARS, ce qui donne 16($—2) 2.(—1) 5 7- Mais eec ese valeur en désaccord avec l'équation. Octogone. [r (p + 9) — 2 q'] = 16p'g'r* (p — 0) — n. Vérification immédiate. Bulletin de l'Académie Imperiale 24 IL. Cas nouveaux. Problème d'analyse à résoudre. Nous n'avons pas encore, jusqu'à présent, la véri- table maniére d'aborder, avec quelque chance de suc- ces, le systéme d'équations fort remarquable auquel nous avons ramené notre probléme de Géométrie. aque Tı y ` [mss (v 4-1? + 48v]? — Par exemple le produit des variables, pour l'hepta- gone, est réductible à une expression de méme forme que-celle déduite plus haut, mais à coéfficients plus simples. En voici le calcul. — 2 (v 4- 1)? — wl bei Ta 2,2 (v4+ 1? — 4i?v Les (»2- 1? + 4i?z,? * D'oü Af*?y (y 4 1? (£+ 7. ? C pad —.— &j* [(v24- 1? + 4i?y]?2- 22,27 [ (2-1)? + div} (4? — (4-1?) — 8i* (» -- 1)?] + [4/2 — [497,24 — (v -- 122 4i? (v 4- 1? (x 2-27)? (v4-1?]? z,* [4i? — Do 1? ]? — 22,2 (144? (v+ 1) iz 1)?2- Ain) — Sit (v + 1)2] + [(v+ 1?2- 4i]? ? puisque 2i(v4-1)(v--1— 2j) ^ [42?— (v--1?? ECH gek (y 4- 15 + 8i*y (v + 1)? + 442»)? a Tres" AT que te qui se réduit à Le numérateur de cette fraction est divisible par il) —— P1 20? (20— v — 1) (v 4- 1)? + 8i3y [(v 2-1)? -- div]? 2, — v et le dénominateur par 1-+x,’, en sorte que définitivement — 2? [u + 1)?4- 429]? — v [42 — (v+-1)2]? 5 — [WHP 42V]? 2,2 [42 — (v+-1)2]2 * Je reprendrai les cas déjà examinés. Triangle. 1l est clair que x? (v -A- 1? — dën (v+ 124- 4i?z,? comme pour le pentagone, car gx qux. = GEM 2 Gn us MEO — y __% — Ÿ GS Lei GT: l-g? et 2,2 "E eg (zc 3+ OË — v (z,-- pa. (ar + (2534-74)? ? or ua deg im De Da ire Donc 44? 2i =< — ee -- (v4- 1? ou 1 STE e Il faut prendre le signe —. Pentagone. De même Eur, — PE [o1 a- 46s)? — v [42 — (y 4-193 3 (zU 4i] + z,? [42 — UR comme pour l'heptagone. Donc — [4 — (v 4-1? 3? gud a 4i? fo 1? ((»a-122- 4] vil --— (v--Iy-o-48y Il faut prendre le signe —, ce qui donne 8v+ 4i (+ 1) + 2i(v +1’ — (+1) — 0. Heptagone. Ici el? -— (+184 4 7 EES heem 4i (4-1) Q 165» co -- 8 ou encore Les deux nouvelles formes de la relation heptagonale conduisent à l'équation: 64i + 32 (1 — y") — 162» (v +1) + 8? (12- yf (1— 3v) + 4?! (y +1) — 4i (y a- 1 — (v + 1) O. On voit done que la premiere forme (8 1) était en- tachée d'un facteur étranger qui rendait impossible sa comparaison avec celle de Fuss, Pour 9— 0, =, Y —(i—1y, v+ 1 — (2 —1). La relation heptagonale devient alors: (8 — 12i2- 6? — 1°) (16 — 24i + 144? + i) — 16 (? — 2i =+ 1) (8 — 8i + 7?— 2) = 0 ou iê — 24i" + 801 — 64: = 0, i? — 24° + 80i— 64 = Comme | "7.008 2x * TE il faudra que 64i — DOC + 24i — 1 = 0 soit PER ayant pour racines les carrés y va- leurs de COS 7. La trigonométrie montre que cos Z 7 est racine de l'équation Gi — 1122? + 5622 — 7x + 1 — 0 satisfaite par c — — 1. Divisant par z 4- 1, j'ai | 64a — 64a" — 48a* + 482? + 8? — 8x + 1 — 0, 25 des Sciences de Saint-Pétersbourg. nouvelle équation dont les racines sont égales deux deux. Extrayant enfin la racine carrée 8a? — Az? +- 4x +1 — 0 dont l'équation aux carrés est bien 64? — 80y’ + 24y—1 — 0 Ennéagone. On a 1 TX, A, = a" e eg BEE (0-11) — 108 (n MO 56 — [16i (v-- 13]? a- 162 (y3- I? Qz,? ? 9? "a. =s EE 56 (UE et v—2iæ,æ, qan = Donc 2? ((v4- 1)? + 4]? — y [4i? — E 12)? 2,0, = a? [(v 4-1)? + 42V]? — y [422 | y? ((0L2-»)92-20(14-v)42-8i?Y(14-v)9— 16i9y(1-24-v)?4-10605y2(1-4-)2-3245y] — [(1-2-v)5— 2i(1-4-v) )4—802(14-v)9— 1649 v(1-24-»)?4-16/1(14-v)—3265y2) XU dU, SG ((12-v)94-2iv(14-)*4-8i? (14-v)5— —16i9v(1-1-v)-- 1643 y2(133-v)4i-32i5y ]H-2, ?[(1-1-v)5—24(123—)) —8/2(12-)9—16i9v( 1-4-v)?4-1605(14-v) —324992]* — (v+1)2]? [VIP + 4£y + 22 [4/2 — (v4- 1? P * __ 23 [((vA4- 1)? + 4i — y [4/2 — (y + LÉIT 679 - ((v4-1)? — 46v]? + z,? [4i — (v-1?]? ` De là, {2,030 + vB}? — v (2?+2,)?aB FEET (z524B — a? + (z4 2-2, a B en posant 2? VEA re 2. ; c’est-à-dire que a (v 4- 1) + 48v + 8 (» +1) daf — 2y'a8O Done la fraction aura encore la forme a 25,2 — 92v — E. ai B/22,2 ? et l'on pourra conclure, de trois manières, la rela- tion ennéagonale. L'une seulement ne comporte au- cun facteur étranger Polygone de onze côtés. 1 ELI a2? pv e?» AUS DE YE Be," 9? o (1y) 252, + 2iv 23 1 l'on mettra pour m? [16i*y 4- (y 4-1)4]?— 16/2?» ( a- 1? O? m ox due: [16i5» 4- (v4- 1) + 16i? (v + 1? Q?2,?" 3° 22 (v7 1? + 4? [4 or LÉI u ((9 17 12 + 42v? + 22 (4? in UE ? zx = 2s? [i 1? 4PyP — » [48 — (- 1T i Lo 1)? - 42v]? 2? [4/2 — (v 4- 17? * D’oü ARES = N m und où ph — y CA E gief BCEE NEE DUT 1? — [z,? (40 — 8 (v- 1} + a (v +12 — Le numérateur admet le facteur x °—v, et le dé nominateur, 1 + x ((v3- 1? + 462]? + m? (44? — (y-À- 12]? * [+ 1) + Ay — a, (4 — (v + 1? — 8 Mais __æ?— a? (v+-1}? — 4i?» n m eme sd er (v A- 12 + 482,2 ? z,Q e dies an ar Substituant, nous avons 4ai?1]? — 4vaßx, SOS 4Bi2v}]2-+- Ar ant " an — pv x I = mih 39 v, + x = TY , aBa?’ et la substitution produira une nouvelle valeur de a 22,? — g' a x, égale à — P Pre On peut grouper diversement les variables; ainsi ___ e (v4- 1)? — dë — a+ 1P— dë. Tat. (v- 1? + 4i?2,? PT (v+ 1) 2- 4i? ,? ; gi — [rang (4-1)? + 429v]? — 44?v (y-3-1P (air)? rn 6 7° es = [4£?2 2, — (VIPP 4i2(v 1? (aie Et, de nouveau, a 2g? de 82, Ter WEE Q2,2* Décagone. 2o am, (2-1? — eh Hl? — GE Tn — UR caras QT (v+ 1? + dir, 2 ? dr [zt (v +1? +4]? — 4i?» (y +1) (m, +2) e bm ai "ez LHëizvp, —(v+ 1?]? 4- 4i? (v 4- 1? (0, +2, Finalement, a Lä (a— 82,2, + (2,272,708. ^ æ? (1665y (v+ 17? — 168?» (s 4-1? Q? [1665» 4- (v 4- 1)3]? 4- 162? (v+ 1) O?z,? ` Cette égalité subsistant nécessairement quand on échange x, et x,, il en découle la relation: ‘4 (16i v-+(v+1) + 1677» (»--1) (27 (1v) -(»--1Y - 0 Généralisation. n impair. Revenons d'abord à la premiére méthode dont nous nous sommes servi. Elle consiste à éva- 27 Bulletin de l'Académie Imperiale 2s " x luer le produit Ents Tni et la somme na + nyi E ns» D D > 32 D : c $ x au moyen de z,, puis à les substituer dans l'équation na; -— 2 2 : Y= Tne + E ta + X naa X nas — 2n 4a In SE Nu Ro e 2 2 2 2 2 = =: Or il est acquis que : Om, Y S ax Br d 1 Det ep ER en fn n? 2, . . " :. x 1 La ; a, 8, y étant des fonctions de v ett, J'aurai: 2, (£v — a^ + 2(+ 1)af] . 2 2 4d "rg + 2z, af — 2 2- i 4- 12 2— 8] SA ni — [Ba — a^ + 2 (i = 1)a8] = 0. In—ı, nai; Mais nous savons, par induction, que Groupons les autrement. Soit par. exemple 2 2 Q i y— a +2(i+ l)a wg TIED A 8 (Daß N ei en id doit étre facteur commun; done 2 E ns yo a s 0 | a ` y n+7in—3 = 7 ra’ 2 — 2aßy+(i+1) ue elt UE vg 2(1+1)af), bas 3 EE a Tns = 2C'z d'oü an Mai) da s yi = IT L Ve :2 2 2, na 5 ie ES? P= ab (y = CU + a?— Q^. : De là Tel est le procédé le plus commode par découvrir la bs [ns tna +y? ae rp a liaison entre les constantes des numérateurs de la Tns In. F E = Ces SE T I 5 somme et du produit. f 8» — a? + 2(1+ 1)a8 — 0 exprime la relation polygonale, affectée d'un facteur qui représente la relation correspondante au poly- gone précédent. Les détails exposés ci-dessus montrent que le pro- duit des variables entrant dans l'équation du milieu est susceptible de deux formes semblables, à coëffi- cients carrés, qui par comparaison donneront la rela- tion générale, sans facteur étranger, pourvu qu'on ait soin de prendre le signe —, en extrayant la racine carrée. Il importe par conséquent de rechercher la loi que suivent ces formes. Soient Ti? — Av — As z,*— Ai (ESA re i 1+4%3 les produits correspondants aux cas de n— 2, n—1 et n variables, respectivement. Il est ianifeste que la première forme convient aussi au second cas, puisque l’on peut grouper les rer depuis En jusqu'à Za: ainsi: [7,? (14- 4 ))4- » (1 — AP 4902 [z,? (4 — D4-1-2-A'y--4C?g,? * Maintenant, le numérateur admet le facteur 2 — Av; c'est-à-dire que [A(12-4' y) — (4 — DP = 4024. D'autre part, Ze par conséquent [A(1+ »4) + A — 1? — 4744 L'autre facteur est z^— A", donc aussi [4 (12- »4) + A — 1] — Ai A"4". AP (1 — 4^) (1+ vA), Par suite, encore PI HM. 1 2iV AT AA — — mp: et Are Tous les parametres contenus dans les produits ne 1 [4P—(v--17)* 1626--1202/0—3) (v nn , Em Is 12a- 4272? ^ [6--o--isp "meng ou dada SN eren? n—2? Ach A, 29 des Sciences de Saint- Pétersbourg. appartiennent à une série récurrente dont l'échelle est Án —1—1* Adam EH, Voilà ce que je conclus des notions actuellement dé- veloppées. n pair. D'aprés le procédé.suivi dans les cas par- ticuliers, et eu égard à ce que nous avons dit pour n impair, la relation générale s'exprimera par l'équa- tion: 1+v4,_,=0. #2 En définitive, tout est fondé sur ce fait caractéris- tique, savoir que le produit de deux variables con- z H u S — O A | sécutives revêt Ja forme Team Uk désignant la va- riable commune aux deux équations qui occupent le milieu, lorsqu'on suppose le système rangé de sorte que chacune des variables consécutives occupe une |}; extrémité. (La fin incessamment.) chte BULLETIN DES SÉANCES. CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE. Séance pu 27 mar (8 surn) 1859. M. Baer lit une note destinée à compléter les ren- seignements qu'il avait communiqués dans le Bulletin Physico- Mathématique (Tom. XVII, pag. 417) sur les dat- tiers des cótes méridionales de la Mer Caspienne. M. Middendorff présente au nom de M. Schrenck la partie ornithologique, achevée pour plus de la moitié, de la relation de son voyage; cette partie ayant pour titre Vögel des Amurlandes, sera mise sous presse. Le Secrétaire Perpétuel annonce que limpression des mémoires suivants est achevée: 1) M. Baer, Crania se- lecta etc.; 2) M. Tchébychef, Sur interpolation dans le cas d'un grand nombre de données, fournies par les obser- vations; et 3) M. Schubert, Essai d'une détermination de la véritable figure de la terre. M. Baer fait savoir qu'il a reçu de la part de M. Ra dde, pour le Cabinet Anatomique de l'Académie, un cráne de Bouriate des environs de Sélenguinsk. La Société Littéraire et Philosophique de Manchester par une lettre du 17 mai courant, demande à étre admise au nombre des institutions avec lesquelles l'Académie échange ses publications. Résolu de faire savoir à la dite Société que l'Académie accepte avec plaisir sa proposition et de lui faire parvenir à titre de réciprocité les Memoires de la VIT Série et le Bulletin Phys.-Mathém. Quant à la VI* Série des Mémoires on en fournira tous les volumes des sections se, rapportant aux Sciences Mathématiques, Physiques et Naturelles. On enverra également les volu- mes antérieurement parus du Bulletin Scientifique et du Bulletin Physico-Mathématique. M. Regel adresse deux exemplaires de l'Indez seminum quae Hortus Botanicus Imperialis Petropolitanus pro mutua commutatione offert. Un exemplaire de ce catalogue sera déposé à la Bibliothèque, et l'autre au Musée Botanique. CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE. Séance pu 3 (15) svin 1859. M. Nauck lit un travail destiné aux Mémoires de l'Aca- démie et portant le titre Euripideische Studien (1" par- e). MM. Stephani et Nauck présentent et recommandent à l'admission dans le Bulletin Historico - Philologique de l'Académie, un travail de M. le D" Teichmüller inti- tulé: Die Einheit der Aristotelischen Eudaemonie. M. Brosset présente les divers matériaux tous préts pour l'impression, concernant les rapports de la Géorgie avec la Russie jusqu'à la mort du roi Wakhtang VI. Ce sont: 1? Deux documents latins, 1722. 2° Quatrevingt-trois documents géorgiens, 1640 — 1737; ces deux séries, copiées en 1857, à Moscou, dans les Ar- chives centrales du Ministère des Affaires Etrangeres, par P’honorable professeur de géorgien à l'Université de S'-Pétersbourg. 3° La traduction russe du N° 2, exécutée sous la sur- veillance immédiate et avec révision compléte de M. Brosset et de M. Tchoubinof. 4° Le texte tatare de neuf documents concernant la méme époque, avec traduction russe, par M. Véliami- nof-Zernof; quatre de ces piéces, identiques pour le fond et pour les mots, avec changement seulement de noms propres, ne sont qu'analysées. 5? La traduction russe, seule existante aux Archives, d'une lettre grecque du roi Giorgi X à Boris Godounof, 10 mai 1605, extrémement curieuse pour la chronologie de l'histoire de Géorgie. 6° L'analyse de neuf documents géorgiens qui ne ren- traient pas dans les limites du temps embrassé par l'édi- tion dont il s’agit, mais dont M. Tchoubinof a cru devoir profiter. 7° L'introduction historique, en russe, composée il y a de longues années, par les employés mémes des Archives sur les piéces authentiques. 31 Bulletin de l'Académie Imperiale 32 8" Enfin, une intéressante requéte de Wakhoucht à lImpératrice Elisabeth Pétrovna, clora la série des documents des Archives que l'on a pu se procurer jusqu'à présent. à M. Brosset se réserve de présenter à l'une des séances prochaines le plan de détail de la publication de ces di- vers matériaux. M. Brosset propose l'acquisition pour le Musée Asia- tique des deux manuscrits arméniens suivants: 1^ Un bon manuscrit, qu'il croit du XVII” s., éontenant des histoires morales en 65 chapitres, et 2° Un joli manuscrit sur par- chemin, des Épitres de S. Paul, de l'an 1508, renfermant un curieux mémento du copiste, relatif à l'histoire de Géorgie. Il présente en méme temps sur ce dernier ma- nuscrit une notice qui sera insérée au Bulletin Historico- Philologique. Le Secrétaire Perpétuel porte à la connaissance de la Classe que l'impression des ouvrages suivants est achevée: 1° L. Stephani, Nimbus und Strahlenkranz in den Werken der alten Kunst (Mém. de l'Acad. VI. Série). 2° A. Schief- ner, Heldensagen der Minussinschen Tataren. Ont égale- ment paru: la livraison 5 du Tom. III des Mélanges Asia- tiques, et la livraison 6 et dernière du Tom. III des Mélan- ges russes. M. Kunik adresse un rapport annonçant que d’après des renseignements fournis par le Ministère des Affaires Etrangères, c'est en Suède qu'il faudrait selon toute pro- babilité rechercher l'existence de l'ancien Jordebok de l'Ingermanland. I] propose en conséquence de s'adresser à l'Académie Royale de Stockholm pour obtenir, par son intervention, communication de renseignements sur le lieu oü se trouve ce document, afin que l'Académie puisse ensuite demander l'envoi du manuscrit pour un court dé- lai à l'effet d'en faire tirer copie. Le Secrétaire Perpétuel est chargé d'écrire en ce sens à l'Académie de Stockholm. Le Département des Relations Intérieures au Ministöre des Affaires Etrangeres, par un office du 28 mai, in- forme que M. le Directeur des Archives Centrales du Mi- nistere a été autorisé à laisser M. Véliaminof-Zernof examiner et copier les traductions de documents en langue tatare conservés auxdites Archives et se rapportant aux relations des Khans de la Crimée avec la Russie et la Pologne. Recu pour avis. M. Brosset présente pour la bibliotheque de l'Acadé- mie un exemplaire de l'étude de M. Paul Savélief sur la vie et les travaux de M. Senkofski, exemplaire qui était destiné à l'Académie par l'auteur lui méme, et qui a été trouvé après sa mort parmi ses papiers. ANNONCES. BIBLIOGRAPHIQUES. 1) Mémoires de l'Académie Impériale des Sciences de S'-Pétersbourg, VII* Série. Tome I, N° 5. Sur l'in- terpolation dans le cas d'un grand nombre de don- nées fournies par les observations. Par P. Tchéby- chef, Membre de l'Académie. 81 pages. Prix: 65 Kop. 2 Ngr. 2) Mémoires de l'Académie Impériale des Sciences de S'-Pétersbourg, VII* Série. Tome I, N° 6. Essai d'une détermination de la véritable figure de la terre. Par T. F. de Schubert, Général de l'Infanterie, membre honoraire de l'Académie. (Avec 1 planche.) 32 pages. Prix: 35 Kop. = 12 Ner 3) Mémoires de l'Académie Impériale des Sciences de S'-Pétersbourg, VII? Série. Tome P, N° 7. Zur Mor- phologie der Sprache. Von Aug. Schleicher, Cor- respondierendem Mitgliede der Akademie. 38 pages. Prix: 85 Kop. — 12 Ngr. 4) Crania selecta ex Thesauris anthropologieis Acade- miae Imperialis Petropolitanae. Iconibus et descriptio- nibus illustravit C. E. de Baer, Academiae socius. Cum tabulis lithographicis XVI. (Dissertatio exhibita Classi physico-mathematicae d. 18 Martii 1859, repe- tita ex «Mémoires de l'Académie Impériale des Sciences de St-Pétersbourg, Sixième Série. Sciences naturelles, T. VIIL») 28 pages. Prix: 1 Roub. 80 Kop. — 2 Thir. 5) Sanskrit-Wörterbuch, herausgegeben von der Kaiser- lichen Akademie der Wissenschaften, bearbeitet von Otto Bóhtlingk und Rudolph Roth. Dritter Theil. Bogen 1 — 10. sp — Afaia. 160 pages. Prix: 90 Kop. = 1 Thlr. 6) Nimbus und Strahlenkranz in den Werken der alten Kunst von Ludolf Stephani. (Aus den Memoires de l'Académie des Sciences de S'-Pétersbourg. VI Série. Sciences politiques, histoire, philologie. T. IX.) 140 pages. Prix: 1 Roub. 10 Kop. — 1 Thlr. 7 Ngr. 7) Heldensagen der Minussinschen Tataren, rhythmisch bearbeitet von Anton Schiefner. XLVII et 432 pages. Prix: 1 Roub. 80 Kop. — 2 Thlr. 8) Mélanges russes tirés du Bulletin hıstorico-philolo- gique de l'Académie Impériale des Sciences de S'-Pé- tersbourg. Tome IIL 6° et dernière livraison. (Avec 3 planches.) Pages 623 — 724. Prix: 25 Kop.—8 Ngr. 9) Mélanges asiatiques tirés du Bulletin historico-phi- lologique de l'Académie Impériale des Sciences de -Pétersbourg. Tome III. 5° livraison. pages 483 — 612. Prix: 35 Kop. — 12 Ngr. D EELER EE ER Paru le 27 juin 1859. REENEN EE c E e EEE Bulletin de l Acad. Imp. des sc. Tome I. Supplément I. LISTE DES LIVRES RECUS EN 1858 PAR L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE S’.-PETERSBOURG COMME DON OU À TITRE D'ÉCHANGE. Bibliographie et histoire littéraire. — Pu- blications des sociétés savantes. Catalog der hinterlassenen Bibliothek des am 28 April 1858 in Berlin verstorbenen Geh. Med. Rathes, Prof. der Anatomie u. Physiologie Dr. J. Müller. Bonn 1858. Catalogus van de Boekerij der Koninklijke Akademie van . Wetenschappen, gevestigd te Amsterdam. Eersten Deels Eerste Stuk. Amsterdam 1858. 8 IV. Zuwachsverzeichniss der Königl. Universitätsbibliothek zu Tübingen, 1856 — 1857. Tübingen (1858). 4. Catalogue des livres composant la bibliothéque scientifique de feu M. A. Brongniart. Paris 1858, 8. Catalogue de la bibliothèque délaissée par M. C.I. Temminck, en son vivant Directeur du Musée d'Histoire Naturelle des Pays-Bas à Leide. Leide 1858. 8. Album der K. K. Hof- u. Staatsdruckerei in Wien. Dritter Band. Wien 1850. fol. Uebersicht der einzig bestehenden, vollständigen Incunabeln- Sammlung der Lithographie u. der übrigen Sennefel- der'schen Erfindungen, als Metallographie, Papyrogra- phie, Papierstereotypen u. Oelgemälde - Druck (ohne Presse). Mit einem Vorwort begleitet zur sechzigjährigen Gedächtniss-Feier der Münchener Erfindung der Litho- graphie vom Sammler u. lebenslänglichen Hausfreunde des Erfinders, F. M. Ferchl. München 1856. 8. The Publishers Circular and General Record of British and | Foreign Literature . .. . Advertisements connected with Literature and the fine arts. To which is annexed a complete alphabetical Catalogue of the new books ... published in the United Kingdom during the year 185 with a reference index to the titles upon a new prin- ciple. Vol. XX. London. 8. Catalogo dei libri della Società tipografica de’ classici Ita- liani. Milano 1844, 12. Alcune opere vendibili dalla Società tipografica de' classici Italiani in Milano. Agosto 1856. 19. & Catalogue d'une collection extraordinaire de livres prinei- palement sur les sciences mathématiques, la musique, la littérature italienne, l'histoire civile, religieuse et lit- téraire de l'Italie etc. provenant de la Bibliothéque de M. Libri. Deuxiéme Partie. Paris 1858. 8, Verzeichniss der hinterlassenen Bibliothek des berühmten b o Dr. F. A. L. Thienemann in Dresden, Leip- zi : Catalogue des cartes et plans gravés au dépót topographique militaire de l'Etat-Major Impérial. S'-Pétersbourg 1858.8. [Maistre] Lettres inédites du Comte Joseph de Maistre. S'-Pétersbourg. 1858. 8. | Le Canu, L. R. Souvenirs de M. Thénard. Lus en séance de rentrée de l'Ecole de Pharmacie, le 11 Novembre 1857. Paris 1857, 8. Claus, Friedr. Edu. Johannes Crocius, ein biographischer Versuch. Inaugural-Dissertation. Marburg 1857. 8. Struve, Otto. Eloge de P. H. Fuss (Tire du Compte-rendu de 1856). S'-Pétersbourg 1857. 5. De vita et poesi Clementis Janicii. Dissert. inaug. Vratislaviae 1857. 8, Hartwig, Otto. Untersuchungen über die Schriften Hein- richs von Langenstein, Inaugural-Dissertation. Mar- Maslowski, Valent. burg 1857. 8. Schmidt, Ado. Gedächtnissrede auf Anton Mayer... Prof. d. Civilproc. Freiburg im Breisgau 1857. 4. Zıßıvn,K. Yröpvnna aocooyébtoy zech coo AIDES ULWTÉTOU moscpucéoou xal oixovépou Kovoravtivou coU d Olxo- vop.ov. Ev Tepykotn AQNZ. 8. Desmonceaux, Marianne Aguglia. Notice biographique sur M. Balthasar Romano. Naples 1858. 8, did Monumento al Cavaliere Dottore Luigi Sacco eretto nello spedale maggiore ed inaugurato nel giorno 29 aprile 1858 per voto e cura dell' Accademia fisio-medico-sta- tistica di Milano. Milano 1858, 8, 1 2 Martius, Carl Friedr. Phil. v., Denkrede auf Christian Sa- muel Weiss. Separatabdr. aus d. Gel. Anz. München 1857. Zasius. Epistolae Joannis Udalrici Zasii L. L. D. Udalrici Zasii filii Friburgensis quas cum bello Schmalkaldensi ardente e Caesaris eastris, tum inter Comitia imperii Augustae Vindelicorum habita a. MDXLVIl et MDXLVIII ad Bonifacium Amerbachium Basiliensem scripsit. Cu- ravit Joa. Aug. Rodericus Sterzing. Basileae 1857. ^. Curtius, ex Festrede im Namen d. ien; mH. -Uni- versität zu m XIII Juni MDCCCLYH gehalten. Góttingen. ^. Alzog, Joannes. Commentatio de litterarum Graecarum atque Romanarum studiis cum theologia christiana conjun- gendis. Friburgi Brisigav. 1857. 8 Baumgärtner, Festrede zur vierten Saecularfeier der Hoch- schule Freiburg. Freiburg im Br. 1857. 8. Schriften der Universität Kiel aus dem Jahre 1856. Band Ill, Kiel 1857. 4. — — — — aus dem Jahre 1857. Band IV. Kiel 1858. ^, Verzeichniss der auf der Universitit Leipzig zu haltenden Vorlesungen. Winterhalbjahr 1857/58. Sommerhalbjahr 1858. Leipzig. 8 Nachrichten von der Georg-August-Universität und der Königl. Gesellschaft der Wissenschaften zu Göttingen. Vom Jahre 1857. Göttingen. 8. Tübinger Universitätsschriften aus dem Jahre 1857. Tübin- gen 1858. 8 Ordnung der Vorlesungen an der K. K. Universität zu Prag im Sommer-Semester 1856. ^ Personalbestand der K. K. Universitit zu Prag im Anfang des ommer-Semesters 1856. ^. Annales Academici. CDDIDCCCLIII — Batavorum. 1857. 4. Index scholarum in Universitate regia Fridericiana octoge- simo septimo, octogesimo octavo et octogesimo nono ejus semestri habendarum. Christianiae, August 1856. Febr. 1857. August 1857. 3 Cahiers. ^. Det Kongelige Norske Frederiks Universitets Aarberetning for 1854. Christiania 1857. 8. Thirty-Eigth Annual Report of «the Controlers of the pu- blic schools of the first school district of Pennsylvania», comprising the city and county of Philadelphia, for the year ending December 31, 1856. With their accounts. Philadelphia 1857. 8. Memorias da Academia R. das sciencias de Lisboa. 2? Serie Tomo I Parte II. Tomo Ill Parte I e. II. Lisboa 1850. 1851. 1856. fol. Memorias da Academia Real das sciencias de Lisboa. Classe CIDIOCCCIV. Lugduni e sciencias mathematicas, physicas e naturaes. Nova | Serie. Tomo I. Parte I e IL Lisboa 1854. 1855. 4. Memorias de Academia Real das sciencias de Lisboa. Classe | de sciencias moraes, politicas e bellas lettras. Nova | Serie, Tomo I Parte I e IL Tomo IL Parte I. Lisboa 1854. 1855. 1857. Actas das sessces da Academia Real das sciencias de fu | boa Tomo I. Num. 5 e 6, 7 e 8. Tomo II N, Tomo Ill. Num. 1 — 3. Lisboa 1849 — 1851. 8. 1 — 6, Annaes das sciencias e lettras publicados debaixo dos auspi- cios da Academia Real des sciencias [1* Classe] Scien- cias mathematicas, physicas, historico-naturaes e me- dicas. Tomo [I] primeiro anno. [Marco, Abril, Maio, Junho de 1857] Lisboa 1857. 8. Annaes das sciencias e lettras publicados debaixo dos aus- picios da Academia Real das sciencias. [2è Classe] Sci- encias moraes e politicas, e bellas lettras. [Tomo I]. Primeiro anno. Marco, Abril, Maio, Junho de 1857. Lis- boa 1857, 8. Programa para la adjudicacion de premios en el ano 1858. Reale Academia de ciencias. Madrid 1857. ^. Memorias de la Real Academia de ciencias de Madrid. To- mo IV. 3? Serie. — Ciencias naturales. — Tomo 2°. Parte 22, Madrid 1857. ^ Mémoires de l'Académie Impériale des sciences, inscriptions et belles lettres de Toulouse. Cinquième Serie, Tome II. Toulouse 1858. 8 Société philomatique de Paris, Extraits des procés- verbaux des séances pendant les années 1848 — 1857. [9 Cahiers] Paris 1849 — 1857 Journal de wea historique Ai Serie] XII Tomes. Année 1 — 7°. Par 3 1840. 8. L'Investigateur, ie de l'Institut SA ITT Serie. XT Année 8 — 17. Paris 1841 — 1850. — zes Serie. Tome 1 — VII. Paris 1851 — 1858. 8 Rendiconto delle sessioni dell’ Accademia delle scienze dell’ Istituto di Bologna. Anno accademico 1855 — 1856. Bologna 1856. 8. — Anno accademico 1856 — 1857. Bologna 1857. Memorie della Accademia delle scienze dell' Istituto di Bo- logna Tomo VII. Bologna 1856. ^ Atti dell Imp. Reg. Istituto Veneto di scienze lettere ed arti dal Novembre 1857 all' Ottobre 1858. Tomo terzo, Serie terza, Dispensa 1 — 10. Venezía 1846 — 1857 — 58. 8 Année 18 — 25, Memorie dell’ 1. R. Istituto Veneto di scienze lettere ed arti Vol. VI Parte 2, Vol. VII (Parte 1). Venezia 1857. 4. Memorie della Reale Accademia delle scienze dal 1852 in avanti. Vol. I. che comprende quelle per gli anni 1852. 1853, 185^. Fascicolo IIl. per l'anno 1854. Napoli 1857. ^. — — — — Vol. IL che contiene quelle dal 1855 al 1857. Napoli 1857 4. Renee della Reale Accademia delle scienze, Nuova Se- e dal Marzo 1856, a tutto il 1857 che contiene, però i "beer dal 2? al 6? dell anno v. e tutto l'anno V? Napoli 1857. ^. Continuazione del Rendiconto della Reale Accademia delle scienze dal Marzo 1856 a tutto il 1857. Anno V e VL Napoli 1857 Memorie dell I. R. Istituto Lombardo di scienze, lettere ed arti. Vol. II — VI°, Vol. VII? Fasc. 1 — 5. Milano 1852 — 1858. 4. Giornale dell I. R. Istituto Lombardo di scienze, lettere ed HA e Biblioteca Italiana. Tomo pP IX. Milano 1847 — 5 Atti vi L R. Istituto Lombardo di scienze. lettere ed arti. Vol. I. Fasc. 1 — 9. Milano 1858. Collezione degli atti delle solenni distribuzioni de prem d'industria fatte in Milano ed in Venezia dall' anno 1806 al 1839. 8 Volumi. Milano 1824 — 1857. Sul caglio vitellino memorie di Davide Navh : e del Prof. io. Francesco Selmi che ottennero il premio d'inco- raggiamento dall I. R. Istitato Lombardo nel concorso di fondazione Cagnola. Atti della fondazione scientifica Cagnola della sua istituzione oi. Vol. primo che abbraccia sino al Giugno 1856. Milano 1856. 8. Atti della fondazione scientifica Cagnola nel 1858. Vol. II. Parte 2- Milano 1858. 8. Ferrario, Giuseppe. Statistica delle morti improvvise e par- ticolarmente delle morte per apoplessia nelle città e nel circondario esterno di Milano dall' anno 1750 al 1834 pubblicata per decisione dell’ I. R. Istituto di scienze, lettere ed arti del Regno Lombardo-Veneto. Milano 1834. 8. Restelli, Francesco. Dell' influenza delle associazioni in- dustriali e commerciali sulla prosperità pubblica e dei piü congrui mezzi per tutelarle. Memoria premiata dall I. R. Istituto Lombardo di scienze, lettre ed arti. Milano 1845. 8. Sormani, Napol. Massimil. Monografia sulle morti repenti- ne premiata dall' I. R. Istituto di scienze, lettere ed arti del Regno Lombardo-Veneto. Milano 1835. 8. Stradivari, Cesare. Sulla educazione dei bachi da seta e sulla coltivazione dei gelsi memoria del Dott. .... pre- miata dall I. R. Istituto Lombardo di scienze, lettere ed arti, Sul programma pubblicato il 14 Marzo 1838. Milano 1841. 8. Meguscher. Memoria del Signor Francesco Meguscher in risposta al quesito: «additare la migliore e piu' fa- cile maniera per rimettere i boschi nelle montagne di- boschite dell alta Lombardia e per conservarli e pro- fittarne » proposto dall I. R. Istituto Lombardo di scienze, lettere ed arti con programma del giorno 30 Maggio, 1844, premiata nel concorso biennale dell anno 1846, Milano 1847. 8. Atti dell Accademia Pontificia de’ Nuovi UA compilati dal Segretario. Anno X Sessioni 4 — T, XI ses- sioni 1 — 5. Roma 1857. 1858. ^. Abhandlungen der Königl. Akademie der Wissenschaften zu Berlin. Aus dem Jahre 1857. Berlin 1858. 4. Monatsbericht der Königl. Preuss. Akademie der Wissen- schaften zu Berlin. September, October, November, De- er: 1857. Berlin 1858. 8. — Januar — Juni 1858. Berlin 1858. 8. TEE der philos.-philolog. Classe der Königl. Baye- rischen Akademie der Wissenschaften. Achten Bandes erste und zweite Abtheilung. In der Reihe der Denk- . schriften der XXXIII. Band. München 1856. A. Abhandlungen der mathem.-physik. Classe der Königi. Baye- rischen Akademie der Wissenschaften. Achten Bandes erste Abtheilun XXXI. Band. München 1857. 4. TE eb v. Ueber das Verhältniss der pes | schaft zur Wahrheit. Festrede. München 1857. Thiersch, Friedr. v. Ueber das conservative u. so A ung. In der Reihe der Denkschriften der 9 Princip auf dem Gebiete der Wissenschaft. Festrede. München 1857. 4. Abhandlungen der Künigl. Gesellschaft der Wissenschaften zu Göttingen. Siebenter Band. Von den Jahren 1856 u. 1857. Göttingen 1857. 4. ibl eto sti gekrönt und herausgegeben von der Fürstl. ablonowski'schen Gesellschaft zu Leipzig [Band] VI. van unter dem Titel: Theodor Hirsch: Danzigs Han- dels- und Denabegenebiebio unter der Herrschaft des Deutschen Ord Preisschrift. Leipzig 1858. 8. Abhandlungen der Königl. Sächsischen Gesellschaft der Wis- senschaften zu Leipzig. Sechster Band: Abhandlungen der mathem.-phys. Classe IV. Band: Hankel W. G. Electrische Untersuchungen. 2, Abh.: Ueber thermo- electrische Eigenschaften des Boracites.— Hansen, P. A. Auseinandersetzung einer zweckmüssigen Methode zur Berechnung der absoluten Stórungen der kleineren Pla- neten. Zweite Abhandlung. Leipzig 1858. 4. Berichte über die Verhandlungen der Königl. Sächsischen Gesellschaft der Wissenschaften zu Leipzig. Mathem.- phys. Classe 1856, II, Leipzig 1857. 8. — — 1857. I. Leipzig 1857. 8. Vier und denienigöldt Jahres-Bericht der schlesischen Gesell- schaft für vaterländische Cultur. Enthält: Arbeiten u. Veränderungen der Gesellschaft im Jahre 1856. Berlin. 8. Gelehrte Asin: Herausgegeben von Mitgliedern der K. bayer. Akademie der Wissenschaften. Zwei und vier- zigster bis vier und vierzigster Band, Januar 1856 bis Juni 1857. München. 4. Ferdinandeum. Sieben und zwanzigster Jahres-Bericht des Verwaltungs-Ausschusses über die Jahre 1855 u. 1856. Innsbruck. 1857. 8. Extrait A por de la société Hollandaise des scien- Harlem pour l'année 1858: E eh ek der Koninklijke Akademie van Wetenschap- pen. Vierde, vijfde, zesde Deel. Amsterdam 1857.1858. 4. Verslagen en mededeelingen der Koninklijke Akademie van Wetenschappen. Afdeeling Natuurkunde. Zevente Deel. Eerste, tweede, derde Stuk. Amsterdam 1857, 58. 8, Verslagen en mededeelingen der Koninklijke Akademie van Wetenschappen. Afdeeling Letterkunde. Derde Deel. Eerste, tweede, derde Stuk. Amsterdam 1857. 58. 8. Jaarbock van de Koninklijke Akademie van Wetenschappen. Gevestigt te Amsterdam. Van April 1857 — April 1858. Amsterdam. 8. Address of the honorable the Lord Wrottesley, etc. the president, delivered at the anniversary meeting of the Royal Society on 30th. November 1857. London 1857.8, Transactions of the Royal Society of Edinburgh. Vol. X XI, Part 1V., for the session 1856 — 57. (Conclusion.) Edin- burgh 1857. 4. Pro of the Royal Society of Edinburgh. Session 1856 7. (N* 47. Vol. III. Conclusion) Edinburgh 1857. 8 The FEEN a register of literature and science. Conducted by Members of the Catholic University of Ireland. N’ l and Il. January, July, 1858. London. 8. Notices of the meetings of the Royal Institution al Great Britain. Part IV — VII. November 1853 — July 1857. (Fin du Tome I. Tome II, pag. 1 — 447) London. 8. Öfversigt af Kongl. Vetenskaps- Akademiens Fórhandlingar. Trettonde árgángen 1856. Stockholm 1857. 8. Kongl. Vetenskaps - Akademiens qe Hee för är 1854. Sednare Afdelingen. Stockholm. Kongl. Svenska ARR Handlingar. Ny Följd. Första Bandet. Första Häftet. 1855. Beskow, Bernh. v. Om förflutna tiders svenska ordboks- företag. Tal i Kong. Vetenskaps-Akademien. Stockholm 1857. 8. Anderson, N. I. Berättelse om Botaniska Arbeten och Upp- täckter under ären 1853 och 1854. Till Kongl. Veten- skaps-Akademien afgifven. Stockholm 1856. 8. Boheman, C. H. Berättelse om framstegen i insekternas, myriapodernas och arachnidernas naturalhistoria för 1853 och 185^. till Kongl. Vetenskaps-Akademien af- gifven. Stockholm 1857. 8. Wikstróm. Joh. Em. Ärs-Berättelse om Botaniska Arbeten och Upptäckter för är 1852, till Kongl. Vetenskaps-Aka- demien afgifven den 31 Mars 1853. Stockholm 1857. 8. Acta Societatis scientiarum Tomi quinti fascicu- lus Il. Helsingforsiae 1858. 4 Offert af Finska Vetenskaps- Societetens ee eg 856 — 1857. Helsingfors 1857. 4. Bidrag till Finlands Naturkännedom, Etnografi $e Statistik utgifna af Finska Vetenskaps-societeten. Första, andra, fjerde Häftet. Helsingfors 1857. 1858. 8. Verhandlungen der gelehrten Estnischen Gesellschaft zu Dorpat. Erster Band (4 Hefte). Zweiter Band (4 Hefte) Dritter Band 1. 2. Heft. Vierter Band 1. 2. Heft. Dor- pat 1840 — 1848. 8. Transactions of the American Philosophical Society, held at Philadelphia, for promoting useful knowledge. Vol. X1 New Series. Part I. Philadelphia 1857. 4. Memoirs of the American Academy of arts and sciences. New Series. Vol. VI. Part I. Cambridge and Boston 1857. ^. Annual Report of the board of regents of the Smithsonian Institution, showing the operations, expenditures, and conditions of the Institution for the year 1856 and the proceedings of the board up to January 28, 1857. Washington 1857. 8. Rhees, W. J. An account of the Smithsonian Institution, its | founder, building, operations etc., prepared from the reports of Prof. Henry to the regents, and other au- thentic sources, Washington 1857. 8. Smithsonian contributions to “knowledge. Vol. IX. Washing- | h. Doederlein, L. Commentatio de aoristis quibusdam secun- 57.4. ton 1857. ransactions of ex Academy of science of St. Louis. Vol. L St. Louis 1857 LI The American RR of science and arts. Conducted by | Proff. B. Silliman, E. Silliman jr. and J. D. Dana, in connection with Prof. Asa Gra y, of Cambridge, Prof. Agassiz, of Cambridge, Dr. Wolcott Gibbs, of New- York. Vol. XXIII (N° 67 — 69) Vol. XXIV. XXV (N* 70 to 75) New Haven. 1857. 8. : Muséoume nl $ * et romains. — Com- mentaires. Bergk, Theod. Commentatio de cantico MR Aeschyli. Friburgi Brisigav. 1857. 8. , Marbach, Oswald. Die Dramaturgie des Aristoteles. Leipzig 1857. 8. Heracliti epistolae quae feruntur quas ....denuo recensitas edidit Ant. Westermann. Lipsiae 1857. 4. Hyperidis oratio pro Euxenippo et orationis pro Lycophrone fragmenta. Edidit Julius Caesar. Marburgi 1857. 8. Bergk, Theod. Commentatio de Sophoclis poetae tragici arte. Progr. Friburgi Brisigavorum 1857. ^. Doederlein, weiß Interpretatio orationis Cleonis demago- gi ex Thucydide Ill, 37 sqq. Progr. Erlangae 1855. A Rumpel, Joannes. De dativo Thucydideo. Dissert. inaug. Regimonti Pr. 1857. 8. IIavcaztiómc, Ioavync. Hëpee ToO TOY. Emendationum in Xenophontem pars prima. Dissert. critica; scripsit Joannes Pantazides, Macedo. Gottingae 1858. 8 Toy rapa EevogOvtt dLopIwrewv Fritzsche, F. V. De comoediae Graecae fragmentis. Index Lectionum Sem. hib. 1857/58. Rostochii 1857. ^. Goebbel, F. C. De ephymniorum apud Graecos et Romanos rationibus. Dissert. philol. Gottingae 1858. 8. Klotz, R. Quaestiones Gellianae. Lipsiae. 1857. 4. Schmidt, Ado. Kritische Bemerkungen zu T. Livii histo- riarum lib. XLI, Cap. 8. 9. D. Ulpiani fragm. tit. I, $ 12 Fr. 1, $8 1 D. de pense ventre custodiendoque partu. Freiburg 1856. A. Weber, C. F. De suprema M. Annaei Lucani voce. Ad Tacit. Annal. XV, 70. (Index. lectionum). Marburgi 1858. 4. Lucanus. Vitarum M. Annaei Lucani a C. F. Webero collec- tarum Particula II. (Index lectionum.) Marburgi 1857. ^. Baur, F. F. De Tacitea Tiberii imagine disputatio. (Schul- progr.) Tübingen 1856. A. Linguistique. Haldeman, S. S. Report on thé present state of our know- ledge of linguistic ethnology. made to the American Association for the advancement of science. Cambridge 1856. 8. Haldeman, S. S. On the relations between Chinese and Indo-European languages. (From tbe Proceedings of the American Association for the advancement of Science. Albany August 1856.) Cambridge 1857. 8. Rossbach, A. De metro prosodiaco commentatio I lectionum per aest.) 1857 Vratislaviae. ^. Titzsehii, F. V. Quaestiones metricae. (Index lectionum Sem. aest. 1858.) Rostochii 1858, 4. . (Index dis linguae graecae. Erlangae 1 Thom aschewski, Rob. De praepositionis xara vi et usu Dissert. inaug. philol. Regimonti Pr. 1857. 8. Haldeman, S. S. Elements of latin pronunciation, for the use e peter in language, law, medecine, zoology, botany and the sciences generally in which latin words are used. Philadelphia 1851. 8. | Friedlein, G. De verbi latini temporibus et modis et de enuntiationum latinarum RES Jahresb. d. Kónigl. Studienanst. Erlangen 1857. prs L. C. M. Beitráge zur ciel Grammatik I. Hid nescire für das erste Halbjahr 1856. Christiania 1856. 8. : ^ Canzoni popolari del Piemonte raccolte da Constantino Ni- gra (Estratto dalla Rivista Contemporanea. Gennaio 1858.) Torino 1858. 8. Mattei, I. Origines allemandes de la langue francaise. Ein- ad.-Programm der Annen-Kirchen-Schule. St. Petersb. 1858. 8. Slavische Bibliothek oder Beitrüge zur slavischen Philologie und Geschichte. Erster Band, herausgegeben von Fr. Miklosich. Wien 1851. 8. — — Zweiter Band, herausgegeben sich und J. Fiedler. Ebendas. 1858 Ta skohla tahs deewabihjaschanas, jeb deewabihjigas pa- mahzischanas, kas pee Rihgas garrigas Seminarijas irr sagahdatas. 1 — ^ grahmatina. — Aussi sous le titre: von Fr. Miklo- 8. INTE Proeve eener Japansche Spraak- kunst, toegelicht, verbeterd en met uitgebreide bijvoeg- selen vermeerderd door Dr. J. Hoffmann, . Leyden 1857. 8. Sg es Mathématiques. — Astronomie. Monthly notices of the Royal Astronomical Society, contai- ning papers, abstracts of papers, and reports of the proceedings of the Society, from November 1855, to July 1857. Vol. XVI, XVII, being the annual Half- vo- lumes of the Memoirs and proceedings of the R. Astr. Soc. London 1856/57. 8. ; | Memoirs of the Royal Astronomical Society. Vol. XXV, XXVI, being the Quarto Half-Volumes for the Sessions 1855 — 1857. London 1857/58. 4. Archiv der Mathematik u. Physik mit besonderer Rücksicht auf die Bedürfnisse der Lehrer an hóheren Unterrichts- anstalten. Herausgegeben von J. A, Grunert. XXIX Thl. 4. Heft. XXX. Thl. 1 — 9. Heft. XXXI. Thl. 1. Heft. Greifswalde 1857. 1858. 8., Jacoby, Emile. Les premiéres lecons de calcul selon la mé- thode naturelle du pátre calculateur de la Touraine, Henri Mondeux. Suivies du rapport de M. le baron A. Cauchy, à l'Académie des sciences. Premiere édi- tion. Bruxelles, Paris 1858. 8. Volpicelli, P. Nota sugli spezzamenti diversi che puo' subire un dato numero tutti ad una stessa legge di partizione subordinati. Estr. dagli atti della pontificia accademia de' nuovi Lincei. Anno 1857; sessione Il, del 4. Gen- naio. Roma 1857. 4. Zech, J. Abhandlung zur Methode der kleinsten Quadrate. Einl. Programm. Tübingen 1857. A | Malacarne, Giambatista. Maniera geometrica e rigorosa di ottener l'arca di un triangulo equilatero equivalente ad 5 — un cerchio; ed i rapporti che i lati dei poligoni rego- lari, concentrici, isoperimetri, uno con un lato più dell’ altro hanno fra essi. Vicenza 1858, 8, Gianotti, O. Saggio di calcolo originale. Casale 1858. A. Kast, U. Einige Sätze über projectivische Ebenen und Strah- lenbündel. Inaug. Dissert. Marburg 1857. 8. Un individuo disprezzato nel paese della libertà per eccel- lenza in odio del suo ingegno[.] Fatto curioso ed unico nella storia antica e moderna. Casale 1858, 8. Report of the joint special Committees of the Chamber of Commerce and American Geographical Society on the extension of the decimal system to weights and mea- sures of the United States. New York 1857. 8. Thoman, F. Métrologie Russe. (Edition de la Grande So- ciété des chemins de fer Russes.) S'-Pétersb. 1858. 8. Verzeichniss der von Bradley, Piazzi, Lalande, u. Bes- sel beobachteten Sterne, in dem Theile des Himmels zwischen Ak 56 bis 6^ A gerader Aufsteigung, und 15? südlicher bis 15° nördlicher Abweichung, berechnet und auf 1800 reducirt von Hrn. Prof. Argelander in Bonn nebst einem Kataloge der von Hrn. Obs. J. J. F. Schmidt in Olmütz beobachteten und in die Karte eingetragenen Sterne. Auf Veranlassung der Königl. Akademie der Wissenschaften in Berlin. Akademische Sternkarten Zone V. Uhr. Blatt 6. Berlin 1856. fol. Poey, A. Couleurs des Globes filants observés à Paris de 1841 à 1853, avec lindication des trainées, des frag- ments etc. diversement colorés. Extr. des Comptes ren- dus des séances de l'Acad. des sc. Tome XLIV. Paris 857. A t 1857. 4. Poey, A. Couleur des Étoiles et des Globes filants obser- vés en Angleterre de 1841 à 1855. Extr. des Comptes rendus des séances de l'Acad. des sc., Tome XLII, Paris 1856. 8. ` Poey, A. Couleurs des Étoiles et des Globes filants obser- vés en Chine pendant vingt-quatre siécles, depuis le VII siècle avant Jesus-Christ jusqu'au milieu du XVII* siécle de notre ére. Extr. des Comptes rendus des sé- ances de l'Acad. des sc. Tome XLII. Paris 1856. ^. Littrow, K. v. Der Zonen- Apparat am Mittagsrohre der Wiener Sternwarte. Aus dem Decemberhefte des Jahr- gangs 1857 der Sitzungsberichte der mathem. naturw. Classe, Wien 1858. 8. Astronomische Beobachtungen auf der Königl. Universitäts- ‚Sternwarte zu Königsberg. Ein und dreissigste Abthei- lung, enthaltend Beobachtungen an dem Reichenbach- schen Meridiankreise in den Jahren 1848 bis 1852 und Beobachtungen.an dem Heliometer in den Jahren 185^ bis 1857. Königsberg 1857. kl. fol. Beobachtungen der Kaiserl. Universitäts-Sternwarte zu Dor- pat, herausgegeben von J. H. Mädler. Dreizehnter Band. Dorpat 1856. — — — — Vierzehnter Band. Die Eigenbewegungen der Fixsterne in ihrer Beziehung zum Gesammt-System. Dorpat 1856. 4. Annalen der K. K. Sternwarte in Wien herausg. von C. v. Littrow. Dritte Folge, Siebenter Band. Jahrgang 1857. Wien 1858. 8. Annalen der Königl. Sternwarte bei München, auf öffentliche Kosten herausg. von J. Lamont. IX, X. Bd. (der voll- ständ. Samml, XXIV, XXV. Bd. München 1857, 1858. 8. Astronomical Observations made at the Royal Observatory, Edinburgh, by €. P. Smyth. Vol. XI. for 1849 — 185^ Published by Order of H. M. Governement. Edinburgh 1857. ^. Astronomical Observations made during the year 1848, at the U. S. N. Observatory, Washington, under the direc- tion of M. F. Maury, Lieut. Superintendent: Commo- dore L. Warrington. Vol. IV. Publ. by authority of the hon. J. C. Dobbin. Washington 1856. 4. Carrington, R. C. A Catalogue of 3135 Circular Stars ob- served at Redhill in the years 1854, 1855 and 1856, and reduced to mean positions for 1855. 0, — Printed at the public expense. London 1857. ^. Exposition des opérations faites en Laponie; pour la déter- mination d'un arc du méridien, en 1801, 1802 et 1803; par Öfverbom, Svanberg, Holmquist et Palan- der. Redigée par Jöns Svanberg et publiée par l'Aca- démie des sciences. Stockholm 1805. 8. Baeyer, J. J. Die Verbindungen der Preussischen u. Rus- sischen Dreiecksketten bei Thorn und Tarnowitz. Aus- geführt von der RM. Abtheilung des Ge- neralstabes. Berlin 1857. Almanaque náutico para el anno 1859, calculado de órden de en el observatorio de marina de la ciudad de s. Fernando. Cádiz 1857. 8 Sciences physiques en général. Archives du Museum d'histoire naturelle publiées par les yes urs-Administrateurs de cet établissement. Tome X, Livraisons 1 et IL. Paris 1858. Cer Verhandlungen der Kaiser]. I Aka demie der Naturforscher. Des sechs und zwanzigsten Bandes erste Abtheilung. — Novorum Actorum Acade- miae Caesareae Leopoldino- -Carolinae naturae curioso- m Voluminis vicesimi sexti pars prior. Vratislaviae et Seen 1857. 4. Jahrbücher des-Vereins für Naturkunde im Herzogth. Nas- sau. Herausg. von C. L. Kirschbaum. Zehntes, eilftes Heft. Wiesbaden 1855, 1856. 8. Verhandlungen der Naturforschenden Gesellsch. in Basel, Viertes Heft. [Schluss des I. Th.] Basel 1857. 8. Vierteljahrsschrift der Naturforschenden Gesellsch. in Zürich. Redigirt von Rud. Wolf. Zweiter Jahrgang (^ Hefte). Zürich 1857. 8. — — Dritter Jahrgang. 1. 2. Heft. Zürich 1858. 8. Jubivsbericht der Naturforschenden Gesellschaft Graubün- dens. Neue Folge L Jabrgang (Vereinsjahr 1854, 1855) IL Jahrgang (Vereinsjahr 1855, 1856). Chur 1857. 8. Bulletin de la Société Vaudoise des sciences naturelles. T. IV. Bulletin N° 34 — 37. T. V. Bulletin N° 38 — 42. usanne, juin 1854 — mars 1858, Verhandlungen des naturhistorisch - medizinischen . TM zu Heidelberg 1857. HI, 1858. IV. Heidelberg. Verhandlungen - d aero ipeo Gesellsch. in buo. era ctions-Commission der Gesell- schaft. wg as IL. lil. Heft, Neunter Band. 1. Heft. Würzburg 1857. 1858. 8. Verhandlnngen des Vereins für Naturkunde zu Presburg. I. Jahrg. 1856. II. Jahrg. 1857. 1. 2. Heft. Redigirt von dem Vereins-Secretär G. A. Kornhuber. Presburg. 8. Reports of the twenty-sixth and twenty-seventh Meetings of the British Association for the advancement of science, held at Cheltenbam and at Dublin in August and Sep- tember of the years 1856 and 1857. London 1857/58. 8, Nyt Magazin for Naturvidenskaberne. Udgives af den phy- siographiske Forening i Christiania ved C. Langberg. Niende Bind. [^ Häfter] Christiania 1857. 8 Notiser ur Sällskapets pro Fauna et Flora Fennica Fór- handlingar. Bihang till Acta Societatis Scientiarum Fen- nicae. Tredje Häftet. Helsingfors 1857. ^ Bulletin de la Société Impériale des naturalistes de Moscou, publié sous la Redaction du Docteur Renard. Tome XXX. Année 1857. N° IV, Tome XXXI. 1858, N° L IL. Moscou 1857. 1858. 8. Archiv für die Naturkunde Liv- Ehst- und Kurlands. Herausg. von der Dorpater Naturforscher-Gesellschaft als Filial- verein der livländischen gemeinnützigen und ókono- mischen Societät. Erste Serie. Mineralogische Wissen- Schaften nebst Chemie, Physik und Erdbeschreibung. Erster Band 1854 — 1857. Dritte (Schluss-) Lieferung. Dorpat 1857. 8. Sitzungsberichte der Dörptschen naturforschenden Gesell- schaft. April. 1856 - — - Januar 1858, p. 191 — 296, und ft für das Jahr 1857. Dorpat 1857. 1958. 8. Acta Societatis scientiarum Indo- Neérlandicae. Volumen I. MDCCCLVI. Verhandelingen der Naturkundige Veree- ning in Nederlandsch Indie, Deel I. 1856. Batavia 1856. Vol. IL MDCCCLVIL Deel Il. 1857. Batavia 1857. ^. Naturkundig Tijdschrift voor Nederlandsch Indié uitgegeven e naturkundige vereeniging in Nederlandsche Indi&, onder hoofdredaktie van Dr. P. Bleeker. Deel XIII. Derde Serie. Deel IIl. Aflevering V en VI. Bata- via 1857. 8. Act of Incorporation and By-Laws of the Academy of the Natural Sciences of Philadelphia. Philadelphia 1857. 8. List of members and correspondents of the Academy of Natural Sciences of Philadelphia from the origin of the Society in 1812 to March. I, 1857. 8. Proceedings of the Academy of Natural Sciences of Phila- pb Vol. VIII. N: 5, 6. [Bogen 13 — 25]. Philadel- phia 1856. 8. — — — Vol. IX. Bogen 1 — 7. 1857. 8, ` Érosbedique of the Boston Society of Natural History. Vol. V. 185^ to 1856. Boston 1856. [Bogen 21 — 27. Apr. — Sept. 1856. u. Titel. — — — — Vol. VL Bog. 1 — 10. 0ct 1856 — Apr. 1857. The E History Review, and Quarterly Journal of sci- ence. Conducted by A. H. Haliday, W. H. Harvey, S. Haughton, A. R. Hogan and P. Wright. Vol. IV. N° 4. Vol. V. N° 1 — 3. October 1853 to Juli se London. 8. Poey, A. Mémoire sur la. fréquence des chátes de: SCH à l'ile de Cuba, des cas qui eurent lieu de 1784 à 1855, et des températures minima, de la glace et de blanche observées dans cette ile. Paris 1855. A pelt, A. F. Parmenidis et Empedoclis doctrina de mundi structura. Jenae 1857. 4. Baumgärtner, K. H. Blicke in das All. Festprogramm. Freiburg im Breisgau. 1857. 4. Kritische Zeitschrift für Chemie, Physik und Mathematik. Herausgeg. in Heidelberg von A. Kekulé, G. Lewin- stein, F. Eisenlohr, M. Cantor. 1858. L IL IL Hp. Erlangen 1858. 8. Die Fortschritte der Physik im Jahre 1855. Dargestellt von der physikalischen Gesellschaft zu Berlin. XL Jahrgang. Redigirt von Dr. A. Krónig. Erste Abtheilung. Enthal- tend: allgemeine Physik, Akustik, Optik und Wärme- lehre. Zweite Abtheilung. Enthaltend: Electricitätsleh- re und Physik der Erde. Berlin. 1858, 8. Spiller, P. Das Phantom der Imponderabilien in der Phy- sik. Ein Versuch zu einer neuen Theorie des Magne- tismus und der Electrizitit in ihren Beziehungen auf Schall, Licht nnd Würme. Gewidmet der 3^. Vers. der Naturf. und Aerzte zu Karlsruhe in Baden, Posen 1858. 8. Belanger, L B. Théorie de la résistance et de la flexion plane des solides dont les dimensions transversales sont la gelée 8. Dumas, G. A. De motu penduli sphaerici rotatione terrae perturbato. Dissert. inaug. mathem. Regimonti 1857. 8. Fontana, C. Calcoli ed osservazioni in base alle quali fu trovata la direzione e locomozione degli Urani (Aero- stati-Locomotori). Estratto dal Giorn. dell’ Ing. Arch. ed Agron. Anno V. Milano .... Foucher, ..., Mécanicien. Catalogue des machines et ou- tils pour imprimeurs, fondeurs et stéreotypeurs. Paris 1858 Deloche, D. Theorie de la musique deduite de la consi- dération des nombres relatifs de vibrations. Paris1857. 8. Reusch, E. Beitrige zu den Elementen der Katoptrik und Dioptrik. Tübingen 1857. 4. Lissajous, J. Mémoire sur l'étude optique des mouvements vibratoires. Extrait des Annales de Chimie et de Phy- sique, 3* Série, Tome LI. Paris 1857. 8. Poilly, E. de, fils. Nouvelle hypothèse sur la lumière. Ex- plication de certains phénomènes photo-chimiques, mé- téorologiques et démonstration des lois auxquelles les astres sont soumis. Boulogne-sur-mer 1858, 8. Plana, J. Mémoire sur la célèbre expérience de Newton contre la possibilité de l'achromatisme par la réfrac- tion de la lumière à travers deux substances différen- tes. Turin 1858. 4. Walferdin, .... Sur les échelles thermométriques aujour- d'hui.en usage. Abaissement du Zéro, de l'échelle cen- tigrade A — 40°, — Echelle tétracentigrade. Mémoire lu à l'Académie des Sciences dans sa séance du 23 juillet 1855. Paris 1855. 4. Volpicelli, P. Sur l'induction électrostatique. Troisième lettre à M. Regnault. Extrait des Comptes rendus des A de l'Académie des sciences. Tome XLIIL Pa- ris. 8. Eu Volpicelli, P. Sulla elettrostatica induzione quarta commu- nicazione, Estratta dagli atti dell Accademia pontificia de' Nuovi Lincei. Anno 1857: sessione IV, del 1? mar- zo. Roma 1857, 4. Schering, E. Zur mathematischen Theorie electrischer Ströme. Beweis der allgemeinen Lehrsätze der Electro- dynamik, insbesondere des Inductionslehre aus dem electrischen Grundgesetze. Preisschr. Göttingen 1857. 4+, Brück, R. Electricité ou magnetisme du globe terrestre. Extrait d'études sur les principes des sciences physi- ques. Faits magnétiques proprement dits: électricité athmosphérique , aurores boréales et étoiles filantes Deuxième partie. — Deuxième volume. Bruxelles 1858, 8, On the general distribution of terrestrial magnetism in the United States, from observations made in the U. S. Weiske, H. A. Die Ueberführung des Chlor bei der Elec- trolyse seiner Verbindungen mit den Metallen der Al- kalien und alkalischen Erden, Habilitations - Abhdlg. Leipzig 1857. 8. Meteorologie. — Mineralogie. — Géogno- sie. — Paléontologie. Cialdi, A. Cenni sul moto ondoso del mare e sulle correnti di esso. Roma 1856, 4. Maury, M. J. Wind and Current charts. Gales in the Atlan- tic. Observatory, Washington. May 1857. 4. Bache, A. D. Tide tables. for the use of Navigators; pre- pared from the Coast Survey observations. New York 1857. 4. Bache, A. D. On the heights ofthe tides ofthe United States, from observationsin the Coast Survey. From the Ameri Journal of Science and Arts, Vol. XXV, January 1858. 8. Poey, A. Considérations philosophiques sur un essai de systématisation subjective des phénomènes météorolo- giques. Extrait de la Revue et Magasin de Zoologie, N° 8 et 9. Paris 1857. 8. Poey, A. Considérations philosophiques sur un essai de systématisation subjective des phénoménes météorolo- giques, adressées à M. J. Fournet. Extr. des Annales de la Soc. Imp. d'agric., d'hist. nat. et des arts utiles de Lyon 1857. 8 oey, A. A chronological table of eyclonic hurricanes which have occurred in the West Indies and in the North Atlantic from 1593 to 1855; with a biographical list of authorities. Communicated by Dr. Shaw. London. 8. Poey, A. Tableau chronologique comprenant trois cent soi- xante-quatre cas d'ouragans cycloniques, qui eurent lieu aux Indes Occidentales et dans le nord de l'Atlan- tique, dans une période de 362 années, de 1593 à 1855. Ac é d'un Catalogue bibliographique ........ Extr. des Nouv. Ann. des Voy. Oct. Paris 1855, 8. Marinar Poey, A. Sur les tempétes électriques et la quantité de vic- times que la foudre fait annuellement aux Etats-Unis d'Amérique et à l'ile de Cuba. Versailles 1855. 8. Poey, A. Météorologie des caractères physiques des éclairs en boules et de leur affinité avec l'état sphéroidal de la matière. Extr. du Journal «la Science», Paris 1855. 8. Poey, A. Analyse des hypothèses anciennes et modernes qui ont été emises sur les éclairs sans tonnerre par un ciel parfaitement serein ou dans le sein des nuages, ac- compagnée d'une déscription des éclairs sans tonnerre observés sous diverses latitudes et en particulier à la Havane, ainsi que d'un essai théorique sur la nature des éclairs sans tonnerre par un ciel couvert ou serein. Versailles 1856 et 1857: 8. Annuario dell’ I. E. R. Museo di fisica e storia naturale per l'anno 1857. Firenze 1857. 12. — — — — per l'anno 1858. Firenze 1858. 12. Poey, A. Projet d'installation d'un Observatoire météoro- | gique à la Havane, sous les auspices du gouvernement espagnol et de S. E. le Capitaine-Général de l'ile de Cuba. Versailles 1855. 8. Fourth Meteorological Report of the United States by Prof. J. P. Espy. Message from the President. Washington h 1857. 4. Espy, J. P. Message from the president of the United States communicating, in compliance with a resolution of the Senate of July 25, 1855, with the fourth Meteorologi- cal Report. Washington 1857. A _ Plantamour, E. De la température à Genéve d'aprés vingt années d'observations (1836. à 1855). Genève 1857. 8. Plantamour, Résumé météorologique de l'année 1851, 1852 et 1853 pour Geneve et le Grand St. Bernard. Tiré de la. Bibliothèque universelle de Genève. Genève, 3 cahiers, 1852, 1853, 1854. 8. Plantamour, E. Résumé météorologique de l'année 1856 1857. ^. pour Genève et le Grand St.-Bernard. Tiré de la Biblio- | Sella, Q. Suile forme cristalline di alcuni sali di platino e / 8. théque universelle de Genéve, Aoüt 1857. 8. Magnetische und meteorologische Beobachtungen zu Prag. | Auf óffentliche Kosten herausgegeben von J. G. Bóhm und F. Karlinski. Siebzehnter und achtzebnter Jahr- gang vom 1 Januar 1856 bis 31 December 1857. Prag 1857, 1858. 4. Meteorologische Beobachtungen, aufgezeichnet an der Kó- nigl. Sternwarte bei München in den Jahren 1825 — 1837 von J. v. Soldner und J. Lamont. IL Supple- mentband zu den Annalen der Münchener Sternwarte. x München 1857. 8. |. . «hib Aatine on p gique, r lle de l'ad- ministration des mines de Russie, rédigée par A. T. ee Années 1855 et 1856. S'-Pétersbourg 1857, Annales de l'Observatoire physique central de Russie, pu- bliées par ordre de Sa Majesté Impériale, sous les auspices de S. Exc. M. de Brock, Ministre des finan- ces et chef du corps des ingenieurs des mines, par A. T. Kupffer. Années 1854 et 1855. 2 Vol. S'-Péters- bourg 1856. 1857. ^, Observations météorologiques faites à Nijné-Taguilsk (monts Ourals, Gouvernement de Perm) Résumé des dix an- nées 1845 — 1854 et année 1855. Année 1856. 2 cahiers. Paris 1857. 1858. 8. Grundzüge der schlesischen Klimatologie. Aus den von der schlesischen Gesellschaft für vaterländische Cultur seit dem Jahre 1836 veranlassten und einigen älteren Be- obachtungsreihen ermittelt, und nach den in den Jah- ren 1852 — 55 ausgeführten Rechnungen der Herren W. Günther, R. Büttner, und H. v. Rothkirch zu- sammengestellt und für den Druck vorbereitet von Dr. J. G. Galle, Director der Sternwarte. Herausgegeben auf Kosten der schlesischen Gesellschaft für vaterlän- dische Cultur. Breslau 1857. 4. The Quarterly Journal of the Geological Society of London. Edited by the Assistant-Secretary of the Geological Society. Volume the thirteenth. 1857. Part the first Proceedings of the Geological Society. London 1857. 8. Jahrbuch der K. K. Geologischen Reichsanstalt. 1857. VIII. Jahrg. N° 3. A Juli — Decemb. 1858, IX. Jahrg.N° 1. 2, Janr. — Juni. Wien. gr. 8. Journal of the Geological Society of Dublin. Vol. I. Part 3. Vol. II. 3 Parts. Vol. HI. 4 Parts, Vol. IV. Part 1 — 2. Vol. V. 3 Parts. Vol. VI.2 Parts. Dublin 1837 — 1856. 8. Kokscharow, N. v. Materialien zur Mineralogie Russlands. 28 bis 31, und Schlusslieferung des dritten Bds. [1858] 8. mit Atlas 4. Gadolin, A, Eine einfache Methode zur Bestimmung des . specif. Gewichtes der Mineralien. (Aus den Verh. der Mineral. Ges. zu St. Petersb. Jahrg. 1857, besonders abgedruckt.) St. Petersburg 1858. 8 Werssiloff, N. Ueber das Vorkommen des Lapis Lazuli im Baikalgebirge. (Aus einem Russischen Berichte, über- setzt von Dr. H Trautschold. Moskau 1858. 8. Sella, Q. Sulle forme cristalline del boro adamantino se- conda memoria. (Estr. delle Memorie della Accad. R. em i Class. fis. e mat. Serie 2%, Tomo XVII. Torino 1 el boro adamantino. Torino 1857 Gadolin, A. Beobachtungen über einige Mineralien aus Pit- küranta in Finnland. (Aus den Verh. der K. Mineral. Ges. Jahrg. 1855 — 57, besonders abgedruckt.) St. Pe- tersburg 1856. 8. Hewitt, A. S. On the statistics and geography of the pro- duction of iron. New York 1856. 8. Vismara, G. Della cementazione e della fusione dell' acci- , ajo esperimenti. Milano 1825. 4. Witt, W. de. Ueber das Kobalt und seine Darstellung in reinem Zustande. Inaug. Dissert, Gôttingen. 1857. 8. Naumann, C. F. Lehrbuch der Geognosie. Zweite verb. u. verm. Aufl. Erster Band. Leipzig 1858. 8, Murchison, R. I. On the Slaty Rocks of the Silhon; and on the origin of the mineral springs of Vichy. (From the Quarterly Journal of the Geological Society of London for February 1851. Vol. Vil London. 8. Murchison, R. I. On the relations of the Crystalline Rocks of the North Highlands to the Old Red Sandstone of that Region, and on the recent discoveries of Fossils in die by M. a Peach. (From the Report of the ritish Association for the Advanc i ee vancement of Science for 1S MIS al Ball ie CINE TT Murchison, R. I. On the vents of hot vapour in Tuscany, and their relations to ancient lines of fracture and erup- tion. (From the Quarterly Journal of the Geological So- ciety of London for November 1850, Vol. VI. London. 8.) Breislak, S. Descrizione geologica della provincia di Mi- lano. Milano 1822, 8, Breislak, S. Sulle osservazione fatte da alcuni celebri ge- ologi posteriormente a quelle del Sig. Conte Marzari intorno alla giaciatura dei graniti nel Tirolo meridionale memoria geognostica, letta all’ I. R. Istituto di Lombar- dia. Milano 1824. s. Murchison, R. I. On the distribution of the Flint Drift of the South-East of England, of the South and North of the Weald, and over the surface of the South Dowas. (From Vol. VII. of the Quarterly Journal of the Geo- logical Society of London). London 1851. 8 Hórbye, J. C. Observation sur les phénomènes d'érosion en Norvège, recueillies par J. C. Hörbye, et publiées avec l'autorisation du Sénat académique par B. M. K eil- hau. Programme de l'Université pour le I semestre 1857. Christiania 1857. 8. Murchison, R. L the Silurian Rocks and fossils of Nor- way as described by M. Th. Kjerulf, those of the Baltic provinces of Russia by Prof. Schmidt, and both compared with their British equivalents. (From the Quar- terly Journal of the Geological Society for February 1858). London. 8. Geologische Kaart van Nederland, vervaardigd door W. C. . Staring, uitgevoerd door het Topographisch Bu- reau van het Departament van Oorlog, uitgegeven op last van Z. M. den Koning. Schaal van 1:200,000. Bl. 1^. Haarlem 1858. fol. Gadolin, A. Geognostische Beobachtungen an den Küsten des Ladoga-See's. — Insel Pusu bei Pitkaränta und Um- gebungen von Kronoborg und Tervus. (Aus den Verh. der Kaiserl. Miner. Gesellschaft zu St. Petersburg, Jahrg. 1857, besond. abgedr.) St. Petersburg 1858. 8. Schmidt, F. Untersuchungen über die Silurische Formation von Ehstland, Nord-Livland und Oesel. Abh. pro venia legendi. Dorpat 1857. 8. Report of the Geological Survey in Kentucky, made during the years 1854 and 1855, by David Dale O wen, as- sisted by Robert Peter and Sidney S. Lyon. Frank- fort, Kentucky 1856. 8. The first and second annual reports of the Geological Sur- vey of Missouri by G. C. Swallow. Jefferson City 1855. 8. Marcou, J. Carte géologique des Etats-Unis et des provin- ces anglaises de l'Amérique du Nord, Paris i Murchison, R. I. On the distribution of the superficial detritus of the Alps, as compared with that of Northern Europe. (From the Quarterly Journal of the Geological Society of London, Vol. VI. Part 1.) London. 8. Pagels, F. De basaltae in argillam transmutatione. Dissert. inaug. Berolini. 1858, 8. Murchison, R. f. On the earlier volcanic rocks of the Pa Quarterly Journal of the Geological Society of London Vol. VI, Part 1.) London. Poey, A. Supplément au tableau chronologique des trem- blemerits de terre ressentis à l'ile de Cuba de 1551 à and the adjacent part of Italy. (From the | 9 1855. Aecompagné d'une note additionelle sur la force ascensionelle qu'exercent les ouragans à la surface du sol xtr. des Nouv, Ann. des voy. Décembre 1855. Paris 1855. 8. Àj à Weitenweber, W, R. Systematisches Verzeichniss der böh- nischen Trilobiten, welche sich in der Sammlung des (pl. tit) Hrn. Landesprälaten Dr, H. J. Zeidler im K. Praemonstratenser-Stifte Strahow in Prag vorfinden. (Separatabdruck aus dem VII. Jahrg. der Zeitschr. «Lo- tos».) Prag 1857. 8. Costa, O. G. Cenni intorno alle scoperte fatte nel regno riguardanti la Paleontologia nel corso dell’ anno 1853. Estr. dal Rendiconto dell Accademia Pontaniana anno II, fascicolo 1". 1854 Napoli. 8. Costa, O. G. Di un erpetolite idrotermale con appendice di osservazioni intorno a' depositi di avanzi a pié di monte nuovo presso Pozzuoli e nelle marne argillose dell' isola d'Ischia. Memoria estr. dal Rendiconto dell' Accademia Pontaniana anno L fascicolo 2° Murchison, R. I, O LR SW? (From the Quarterly Journal of the Geological Society of London for February 1856) London 1856, 8. 185 Nordmann, A. v. Palaeontologie Südrusslands I, Ursus spe- laeus (Odessanus) Vorgetr. in der finn. Societät der Wissenschaften d. 4 Dec. 1854. Helsingfors 1838. 4. — — — IL Felis, Hyaena, Canis, Thalassictis, Mustela, Lutra, Spermophilus, Arvicola, Spalax, Castor, Lepus u. Equus. Vorgetr. in der finn. Societ. d. Wissensch. d. ^ Dec. 1854. Helsingfors 1858, 4. On the palaeozoie and their associated rocks of the Thü- ringerwald and the Harz by R. I. Murchison and J. Morris. (From the Quarterly Journal of the Geological Society of London for November 1855.) London. 8 Heer, O. Die Schieferkohlen von Utznach und Dürnten. Oef- fentl. Vortr. gehalten den 7 Januar 1858. Zürich. 8. Kimball, J. P. Flora from the Apalachian coal-field, Inaug. Dissert. Góttingen 1857. 8, Clark, T. E. Fichtelit. A fossil carbo-hydrogen found in the Fichtelgebirge of North-Bavaria, Inaug. Dissert. Hei- delberg 1857. 8. ~ Kade, G. Ueber die devonischen Fischréste eines Diluvial- blockes. (Abh. z. Jahresprogr. der Kgl. Realschule.) Me- seritz 1858, Holmes, F. S. Remains of domestic animals discovered a- mong post-pleiocene fossils in South-Carolina. Also ex- tracts from a paper by Prof. Leidy of Philadelphia and letter by Prof. Agassiz. Charleston. 1858. R. 2 zm WI x Biologie. Tenth Annual Report of the Regents of the University of the State of New York, on the condition of the State Cabinet of Natural History, and the historical and antiqua- rian Collection connected there with. Albany. 1857. 8. Verhandlungen des zoologisch-botanischen Vereins in Wien. Band VIL Jahrg. 1857. Wien 1857. 8. Marschall, A. F. Graf. Personen-, Orts- und Sach-Register der fünf ersten Jahrgünge (1851 — 1855) der Sitzungs- berichte und Abh. des Wiener zoologisch -botanischen E Vereins. Wien 1857. 8. Laurent, P. Etudes physiologiques sur les animalcules des infusions végétales, comparés aux organes élémentaires des végétaux, Tome premier. Des Infusoires. Nancy 1854. A Gartenflora, Allgemeine Monatsschrift tür deutsche, russische und schweizerische Garten- und Blumenkunde. Unter Mitwirkung vieler Botaniker und Gärtner Deutschlands, Russlands und der Schweiz herausgegeben und redigirt von E. Regel. Mitherausgeber für Deutschland H. Jä- ger, für die Schweiz E. Ortgies. Erlangen 1858. 8. Flora oder allgemeine botanische Zeitung, herausgeg. von der Königl. bayer. botan. Ges. zu Regensburg. Neue Reihe, XV. Jahrgang, oder der ganzen Reihe XL. Jahrg. Redigirt von A. E. Fürnrohr. Regensburg 1857. 8. Nederlandsch Kruitkundig Archief, onder redaktie van W. . de Vriese, W. F. R. Suringar en S. Knuttel. Vierde deel, derde stuck. Leyden 1858. 8. Gray, A. Plantae novae Thurberianae: the characters of some. new genera and speciés of plants in a collection made by G. Thurber, chiefly in New Mexico and So- nora. From the Memoirs of the American Academy of Arts and Sciences, New Series, Vol. V. Cambridge, Mas- sachusetts. 1854. 4. Steven, C. v. Verzeichniss der auf der taurischen Halbin- sel wildwachsenden Pflanzen. (Abdr. aus dem Bulletin . de la Soc. Imp. des naturalistes de Moscou. N° 9, 3, et 4. 1858. N° 2 et 3 1857.) Moscou 1857. 8. Flora Batava of Afbeelding en beschrijving van Nederlandsche Gewassen, door wijlen Jan Kops, vervolgd door P. M. E. Gevers Deijnoot. Afgebeeld onder opzigt van J. C. Sepp en Zoon. 181 Aflevering. Te Amsterdam. ^. Norman, J. M. Quelques observations de morphologie vé- gétale faites au jardin botanique de Christiania par J. orman, et publiées avec l'autorisation du Sénat académique par H. H. Rasch, avec 2 lithographies. Programme de l'université pour le 1° Sem. 1857. Chri- stiania 1857. 4. Fockens, J. W. Ueber die Luftwurzeln der Gewächse. Inaug. Dissert. Göttingen 1857. 8, Roumeguére, C. Note sur une nouvelle espece de Lichen Usnea saxicola. Roum.). Extr. des Mémoires de l'Aca- démie Imp. des sciences de Toulouse ,.... 8. Nylander, W. Expositio synoptica Pyrenocarpeorum. An- decavis 1858, 8. Bernoulli, C. G. Die Gefässkryptogamen der Schweiz, Inaug. Dissert. Basel 1857. 8. Gray, A. Note on the affinities of the genus Vayaca, Benth. also of Rhytidandra, Gray. (From the Memoirs of the American Academy of Arts and Sciences. New Series. Vol. V.) Cambridge, Massachusetts 1854. 4. — — — — Note of the Genus Buckleya. From the Am. Journ. of science and arts. — — — — New Genera of plants of the United States ex- ploring expedition. Continued, May, 1854. 4. Irmisch, T. Ueber einige Arten aus der natürlichen Pflan- zenfamilie der Potameen. (Aus dem II. Bde. der Abh. des Naturw. Ver. für die Prov. Sachsen u. Thüringen in Halle besonders abgedruckt.) Berlin 1858, A. eller, E. Ueber den Pfeffer. Inaug. Dissert, nebst einer Untersuchung über die Piperinsäure, ein Zersetzungs- produkt des Piperins, von Prof. v. Babo u. E. Keller. Freiburg im Breisgau 1856. 8. Martius, C. Versuch einer Monographie der Sennesblätter. (Diss. pro venia docendi. Erlangen, Leipzig 1857. 8. Guitton, E. Nouvelle classification zoologique basée sur les appareils et les fonctions de la reproduction. Mémoire extr. de la Revue et Magasin de zoologie, année 1854. Paris 1854. 8. Geoffroy Saint-Hilaire, I. Description des Mammiferes nouveaux ou imparfaitement connus de la collection du Musée d'histoire naturelle et remarques sur la classifi- cation et les caractères des mammifères. Quatrième Mé- moire, Famille des singes. Second supplément. (Extr. des Archives du Musée, T. X.) Paris. ^. Proceedings of the Zoological Society of London. Part XXIV. 1856. (N° CCCIV — CCCXXVI, p. 49 — 435) London. 8. — — — — Part XXV,1857.(N° CCCXXVII — CCCXXXVIII. p. 1 — 192.) London. 8. Bijdragen tot de Dierkunde. Uitgegeven door het Koninkl. Zoologisch Genootschap «Natura artis magistra» te Am- sterdam. Zevende Aflevering: (Notices pour servir à l'é- tude des Polypiers nageurs ou Pennatulides, par J. A. Herklots.) Amsterdam 1858. 4. Transactions of the Zoological Society of London. Vol. IV. Part ^. London 1857. ^. Fauna littoralis Norvegiae ved M. Sars, J. Koren, D. C. Danielssen. Andet Hefte. Bergen 1850. fol. Réglement constitutif de la Société zoologique d'Acclimata- tion fondée le 10 Février 185^. Paris. 8. De quelques parasites végétaux développés sur les animaux vivants; par T. Gluge, et J. D. Udekem. (Extr. du Bull. de l'Acad. roy. de Belg. 2° Série, T. HI. N° 12.) Bru- xelles 1857. 8. | Vernay, J.-B. Mollusques méditerranéens observés, décrits, figures et chromolithographiés d'après le vivant. Ouvrage dédié à S. M. le Roi Charles Albert. Premiere partie: Céphalopodes de la Méditerranée, Génes 1854. pet. fol. Wagener, Beitráge zur Entwicklungsgeschichte der Einge- weidewürmer. Eine von der Holländischen Societät d. Wissenschaften zu Haarlem i. J. 1855 gekrönte Preis- schrift. Haarlem 1857. 4. Rómer, E. Kritische Untersuchung der Arten des Mollus- kengeschlechts Venus bei Linné und Gmelin mit Be- rücksichtigung der später beschriebenen Arten. Inaug. Dissert. Marburg 1857. 8. Entomologische Zeitung. Herausg. von dem Entomol. Vereine zu Stettin. Achtzehnter Jahrgang. Stettin 1857. 8. Se D et SR 1 ‚Linnaea entomologica. Zeitschr. herausg. von dem Entomol. Vereine in Stettin. Zwölfter Bd. Berlin 1858. 8. Claus, C. Das Genus Cyclops und seine einheimischen Ar- ten. Inaug. Dissert. Marburg 1857. 8. ‚Kirschbaum, C. L. Ueber Hoplisus punctuosus Eversm. u. Hoplisus punctatus n. sp. (Stett. ent. Zeit. 1853. S. 45) Gratulationsschrift. Wiesbaden 1855. 4. Osten Sacken, R. Catalogue of the described Diptera of North America. Prepared for the Smithsonian Institu- tion. Washington, 1858. 8. Guérin Méneville, F. E. Prodrome d'une monographie des Myzines. Extrait du Dictionnaire pittoresque d'his- toire naturelle, t. V. p. 575. Juin 1857. Paris. 8. Schiess, H. Versuch einer speciellen Neurologie der rana esculenta. Inaug. Dissert. St. Gallen u. Bern 1857. 4. Barkow, H. Syndesmologie der Vögel. Erste Abth. Gratu- lationsschr. Breslau 1856. folio. Costa, O.-G. Cenni storici intorno alla ornitologia di Africa Spagna e Roma letti all' Accademia Pontaniana nella tor- nata de' 27 Aprile 1856. Napoli. 8. Bogdanow, A. Note sur le pigment rouge des plumes du Calurus auriceps, Gould. Extr. des Comtes-Rendus 1857. N° 18. Paris. 8. Anatomie. — Physiologie. Mann, F. Ueber ein umgekehrt-trichterfórmiges weibliches Becken. Inaug. Dissert. Marburg 1856. 8. Weyert, F. Descriptio duarum pelvium oblique coarctata- rum. Diss. inaug. Dorpati Livon. 1858. 8. Gruber, W. Die Knieschleimbeutel (Bursae mucosae genu- ales. Eine Monographie. Mit 14 Abbild. auf 3 Tafeln. Prag 1857. ^. Coester, C. J. H. W. Ueber die Function des Serratus mag- nus. Inaug. Dissert. Marburg 1857. 8. Wittich, G. de. Experimenta quaedam ad Halleri doctri- nam de musculorum irritabilitete probandam instituta, Programma. Regimonti Pr. 1857. 4. Müller, W. Ueber die chemischen Best Phys.-chem. Abh. z. Zweck der Habilitation. Erlangen 1857 Bé. us A De Both, C. Zur gröberen Morphologie des filum terminale. Marburger Inaug. Dissert. Cassel 1857. 8. ' W eicker, E. De nonnullis coloribus compiementariis qua- les singulis hominibus apparent. Diss. inaug. ophthalmo- physiol. Lipsiae 1857. 8. Erichsen, J. De textura nervi olfactorii Dissert. inaug. Dorpati Livon. 1857. Burdach, E. Annotationes anatomico- physiologicae de aure externa. Programma, Regimonti Pr. 1857. 4. Lengerke, C. H. v. Ueber Verlangsamung des Pulses bei Ge- hirndruck. Inaug. Dissert, Marburg 1856. 8. Berg, €. E. De nonnullarum materiarum in urinam transitu disquisitiones. Dissert. Inaug. Dorpati Livon. 1858. 8. Weismann, A. Ueber den Ursprung der Hippursáure im arn der Pflanzenfresser. Preisschr. Göttingen 1857. A. Hallwachs, W. Ueber den Ursprung der Hippursäure im Harn der Pflanzenfresser. Preisschr. Göttingen 1857. ^, Cruse, J. L. A. Quaeritur. quae vis diversis saccharum in urina diabetica investigandi methodis sit attribuenda, Dissert. inaug. Regimonti Pr. 1858. A _ ejusque ramorum. 8. Dissert. inaug. Vratislaviae 1856 Fixsen, C. De linguae raninae textura disquisitiones mi- croscopicae. Dissert. inaug. Dorpati Livon. 1857. 8. Kóppen, W. Beobachtungen über die Ansammlung von Flüssigkeit in der Trommelhöhle Neugeborener. Inaug. Dissert. Marburg 1857. 8. Marowsky, L. C. De impressionibus, quas in pectore et pro- pe sitis corporis partibus inspirationis tempore fiunt. Kioviae 1858. 8. Merkel, W. Beiträge zur pathologischen Entwickelungsge schichte der weibl. Genitalien. Inaug. Abb. Erlangen 1856. 8. $ Liebmann, G. Versuch über die Rhythmik der Athembewe- gungen, eine Inaug. Abh. Tübingen 1856. 8. Rübsam, J. Ueber den Zusammenhang des mütterlichen Kreislaufs mit der Frucht. Inaug. Dissert. Marburg 1857. Majewski, A. De substantiarum quae liquoribus amni et allantoidis insunt, rationibus diversis vitae embryona- lis periodis. Dissert. Inaug. Dorpati Livon. 1858. 8. Knatz, K. H. Ueber Doppelmissbildungen. Inaug. Dissert. Marburg 1856. 8, Hegewald, L. Discours sur l'unité de l'espèce humaine. Dijon 1858. 8, Sachs, H. Observationes de linguae structura penitiore, Wi WES.d4n$ z WI 2 42 Gé RE ca IT 7 : e néalogie. — Géographie. Vergnaud-Romagnesi, .... Écusson-greffe, ou nouvelle maniere d'écussonner les ligneux avec plus de célérité et un succès plus assuré. Seconde édition revue . . .. Extr. du tome IX des Annales de la Soc. roy. d'Orléans. Paris 1830. 8, Schirren, C. De ratione quae inter Jordanem et Cassio- dorum intercedat commentatio. Dorpat. 8. Cesare, C. de. Il mondo civile e industriale nel secolo XIX Napoli 1857. Móbius, K. Die echten Perlen, ein Beitrag zur Luxus-, Han- dels- und Naturgeschichte derselben. (Progr. des Hamb. Realgymnasiums nebst Schulnachr. v. C. Bertheau.) Hamburg 1857. ^. Bulletin de la Société de Géographie rédigé par la section de publication et MM. A. Maury et V, A. Malte-Brun; Quatrième Série. Tome quatorzième. Année 1857. Juil- let — Décembre. Tome quinziéme. Année 1858. Janvier — Juin. Paris 1857. 1858. 8. Ritter, C. Die Erdkunde im Verhältniss zur Natur und zur Geschichte des Menschen; oder allgemeine verglei- chende Geographie, als eine sichere Grundlage des Studiums und Unterrichts in physicalischen und histo- rischen Wissenschaften. Achtzehnter Th. Drittes Buch. West-Asien. Klein Asien. Bd. 1. Auch unter dem Titel: Die Erdkunde von Asien. Bd. 1X. Klein-Asien. Theil I. Berlin 1858. 8. Murchison, Address to the royal Geographical Society of London, delivered at the anniversary meeting on the 24. May 1858. Preceded by observations on presenting the Royal awards of the year. London 1858, 8, Bulletin of the American Geographical and Statistical Society Vol. Hl. for the year 1856. New York 1857. 8. * Tappan, H. P. The growth of cities: a discourse delivered before the New York Geographical Society, . .. . New York 1855. 8. Rathlef, C. Die welthistorische Bedeutung der Meere ins- besondere des Mittelmeers. Histor.-Geogr. Abh. .. . zur Erl. der Magisterwürde. Dorpat 1858. Catalogue de la collection géographique, historique et car- tographique, provenant de la bibliotheque de feu M. le Baron von Derfelden de Hinderstein. (Précédé d'une notice biographique.) . . . . Utrecht 1858. 8. Kane, E. K. Access to an open Polar Sea in connection with the search after Sir John Franklin and his com- panions. Read before the American Geographical and Statistical Society ...(Reprinted from the 2" Bulletin of the Society. New York 1853. 8. Histoire particuliére y compris la géogra- phie et la statistique des divers pays. Iain, 'AXs&(v, pehetal ènt Tics aoyaiac ywpoypaplag xat Loecogiac tic Hreipov. Ev ASnvauc. 1858. 8. Gerlach, F. D. Perseus Kónig von Makedonien und Lucius Aemilius Paulus. Eine Preisschrift. Basel 1857. ^. Schimmelpfeng, G. De Brasidae Spartani rebus gestis atque ingenio. Dissert. inaug. Marburgi Catt. 1857. 8. Vogt, G. De rebus Megarensium usque ad bella Persica. Dissert. inaug. Marburgi Catt. 1857. 8. Spiro, F. De Clazomeniorum mercatura commentationis specimen. (Gratulationsschr.) Berolini 1855. 4. Schmidt, Ado. Commentatio de originibus legis actionum. Friburgi Brisigav. 1857. ^. Zeysii, O. De ritu Romano disputatio. Revaliae. 1858. ^. Portugaliae monumenta historica a saeculo octavo post Chri- stum usque ad quintumdecimum, jussu Academiae sci- entiarum Olisiponensis edita. Scriptores. Volumen I. Fasc. 1. Olisipone 1857. fol. — — — — Leges et consuetudines. Vol. I. Fasc. Olisipone 1856. fol. Collecáo de opusculos reimpressos relativos a historia das navegações, viagens e conquistas dos Portuguezes pela Academia Real das sciencias. T. I. Lisboa 1855. 8. Collecào de noticias para a historia e geografia das nações ultramarinas, qué vivem nos dominios Portuguezes, ou Ihes säo visinhas: publicada pela Academia Real das scienzias, Tomo VI. Lisboa 1855. 8. à tat. Pre- mière Série. Chartes, coutumes, actes municipaux, sta- tuts des corporations d'arts et métiers des villes et communes de France. Région du Nord, Tome premier, contenant les pièces relatives à l'histoire de la ville d Amiens, depuis l'an 1057, date de la plus ancienne de ces pièces, jusqu'au X° siècle. Tome deuxième, con- tenant les pièces relatives à l'histoire de la ville d'A- miens. depuis le XV* siècle, jusqu'au XVII*, par Au- gustin Thierry. Paris 1850. 1853. 4. — — — — Papiers d'état du Cardinal de Granvelle d'a- prés les manuscrits de la bibliothéque de Besancon, publiés sous la direction de M. C. Weiss. Tome IX. Paris 1852. 4. Collection de documents inédits sur lhistoire de France publiés par les soins du Ministre de l'Instruction pu- blique. Premiére Série. Histoire politique. — Lettres, instructions diplomatiques et papiers d'état du Cardi- nal Richelieu, recueillis et publiés par M. Avenel. T. premier. 1608 — 1624. Paris 1853. 4. — — — — Recueil des lettres missives de Henri IV, pu- blié par M. Berger de Xivrey, Tome VI. 1603 — 1606. Paris 1853. 4. — — — — Négociations de la France dans le Levant ou correspondances, mémoires et actes diplomatiques des ambassadeurs de France à Constantinople et des am- bassadeurs, envoyés ou résidents à divers titres à Ve- nise, Raguse, Rome, Malte et Jérusalem, en Turquie, Perse, Géorgie, Crimée, Syrie, Egypte etc. et dans les états de Tunis, d'Alger et de Maroc, publiés pour la première fois par E. Charrière. T. Il. Paris. 1853. 4. Cartulaire de l'Abbaye de Savigny suivi du petit cartulaire de l'Abbaye d'Ainay publiés par Aug. Bernard. I° partie. Cartulaire de Savigny. Paris 1853. ^. — — — — Archives administratives et legislatives de la ville de Reims. Collection de pieces inédites pouvant servir à l'histoire des institutions dans l'intérieur de la cité; par Pierre Varin. Table générale des matieres par M. L. Amiel. Paris 1853. ^. Collection des documents inédits sur lhistoire de France publiés par les soins du Ministre de l'instruction pu- blique. Deuxiéme Série. Histoire des lettres et des sci- ences, — L'éclaircissement de la langue francaise par Jean Palsgrave, suivi de la grammaire de Giles du Guez, publiés pour la premiere fois en France par F. Genin. Paris 1852. 4. Table alphabétique, historique et descriptive des communes, des hameaux les plus considérables, des cháteaux ou do- maines les plus remarquables, ainsi que des différens cours d'eaux, canaux et fontaines du département du Loiret, avec les foires, marchés, assemblées ou Corps- saints ou valteries, les bureaux de postes et de distri- bution, précédé d'un tableau des distances légales ` de chaque commune au canton, chef-lieux d'arrondis- sement et de département et de la population par com- mune. canton et arrondissement. Orléans 1850. 12. Vergnaud-Romagnési, C. F. Archéologie du Départe- ment du Loiret et de quelques localités voisines. T. I, IL. Orleans et Paris. 1836, 8. Vergnaud-Romagnési, C. F. Notice historique sur l'église cathédrale de Sainte-Croix d'Orléans. Orléans 1828. 8. Vergnaud-Romagnési, C. F. Féte de Jeanne d'Arc, à Orléans, les 6, 7, 8, 9 et 10 Mai. Précis sur la vie et exploits de Jeanne d'Arc: ses portraits, les monumens en son honneur, ses médailles, ses armoiries, les fétes remarquables de la délivrance d'Orléans, le programme de celles de cette année et des indications pour les étrangers. Orléans et Paris 1855. 8. Vergnaud-Romagnési, C. F. Féte de la délivrance d'Or- léans dite féte de Jeanne d'Arc, 8 Mai 1857. Descri- tion à cette occasion ville d'Orléans appelée banniére de Jeanne d'Arc et d'une ancienne bannière de la : — MS s documens nouveaux inédits trés-curieux à ce sujet. Orléans. 1857. 8. Renzi, A. Jeanne d'Arc, sa mission et son martyre, avec le plan du siège d'Orléans et la photographie de la sta- tue équestre de M. Foyatier. Deuxiéme édition, revue, corrigée et augmentée par l'auteur. Paris, Orléans, Tours Rouen 1857. Doniol, H. Histoire des classes rurales en France et de leurs progrés dans l'égalité civile et la propriété. Pa- ris 1857. 8. Cialdi, A. Risultati di studi idrodinamici nautici e commer- ciali sul porto di Livorno e sul miglioramento ed in- grandimento del medesimo. Firenze. Aprile 1853. 8. Cialdi, A. Risultati di studi idrodinamici nautici e commer- ciali sul porto di Livorno e sul miglioramento ed in- grandimento de! medesimo. A ppendice seconda, Estratto dal giornale arcadico Tomo CXL. Roma 1855. 8. Cialdi, A. Sul porto-canale di Pesaro. Lettera all' illustr. Sig. P. Giorgi. Roma 1856. 8. Cialdi, A. Delle barche a vapore e di alquante proposizioni per vendere più sicura e più agevole la navigazione del Tevere e della sua foce in fiumicino ragionamento. Roma 1845. 8. Cialdi, A. Sul Tevere sulla linea più conveniente per la unione dei due mari e sulla marina mercantile dello stato pontificio ..Romá 1847. 8. Cialdi. A. Osservazioni idraulico-nautiche sui porti Nero- niano ed Innocenziano in Anzio. Roma 1848. 8. Cesare, C. de. Intorno alla richezza pugliese. Bari 1853. 8, Fenicia, S. Monografia di Ruvo di Magna Grecia. Napoli 1857. 8. Rapporto generale della pubblica esposizione dei prodotti na- turali e industriali della Toscana fatta in Firenze nell I. E. R. Istituto tecnico Toscano nel 1854, Firenze. Wiederhold, C. Agitur de bello, quod Otto IV. Imperator gessit cum Friderico IL. Rege. Dissert. inaug. Regimonti Pr. 1857. 8. Fischer, E. W. Einige Bemerkungen über die sogenannte Reformation Kaiser Friedrichs Ill. vom Jahre 1441. (Einladungs-Progr. des Hamb. Johanneums nebst Schul- nachr. v. F. K. Kraft). Hamburg 1858. 4. Haenel, A. Speculum Saxonicum et Suevicum quatenus in jure probandi inter se discrepent sive congruant, expo- nitur. Commentatio pro summis in u. j. honor. Lipsiae 1857. 58, 8. Cassel, P. Thüringische Ortsnamen. Zweite Abhandl. Ein akademisches Programm. Erfurt 1858, 8. Codex diplomaticus Lubecensis. Lübeckisches Urkundenbuch. Il. Abth. — Urkundenbuch des Bisthums Lübeck her- ausgegeben von W. Leverkus. Erster Theil. Olden- burg 1856. 4. Hamburgische Rath- und Bürgerschlüsse vom Jahre 1857. 9 Stück. Hamburg 1858. 4. Roth von Schreckenstein, Frh. C. H. Herr Walther von Geroldseck, Bischof von Strassburg. 1261 — 1263. Tü- bingen 1857. 8. _ Silbernagel, L Albrecht IV, der Weise, Herzog von Bayern, und seine Regierung. Nach geschichtlichen Quellen ver- fasst. München 1857, 8, j Hermann, F. B. W. v. Ueber den Anbau und Ertrag des Bodens im Königreiche Bayern, 1. Abtheilung. Vortrag zur Stiftungsfeier d. K. Bayer. Akad. München 1857. ^. Fontes rerum austriacarum. Oesterreichische Geschichts- Quellen. Herausgegeben von der historischen Commis- sion der Kaiserlichen Akademie der Wissenschaften in Wien. Zweite Abtheilung. Diplomataria et Acta. IX. u. XVII. Band. Aussi sous le titre: Actenstücke zur Ge- schichte Franz Rákóczy's und seiner Verbindungen mit dem Auslande. Aus den Papieren Ladislaus Köke- nyesdis von Vetes, seines Agenten in Bayern. Frank- reich, Preussen und Russland. 1705 — 1715, Herausg. von Joseph Fiedler. 2, Bände, Wien 1855. 1858. 8, Fiedler, J. Nikolaus Poppel, erster Gesandter Österreichs in Russland. Historisch-biographische Skizze (Aus dem Dec. Hefte des Jahrg. 1856 der Sitzungsberichte der phil.-hist. Classe der Kais. Akademie der Wissensch. XXII. Bd., S. 187 ff. bes. abgedr.). Wien 1857. 8. Zeitschrift des Ferdinandeums fiir Tirol u. Vorarlberg. Her- ausgeg. von dem Verwaltungs- Ausschusse desselben. Dritte Folge. Sechstes Heft. Meteorologische Beobach- tungen aus Ost-Tirol vom Jahre 1856. Mitgetheit durch das Ehrenmitglied Franz Keil. Innsbruck 1857. — — — Dritte Folge. Siebentes Heft. Beiträge zur Ge- schichte der Gymnasien in Tirol von Jakob Probst. Ebendas, 1858. 8. Die Landtafel des Markgrafthums Mähren. IX — XI Liefe- rung (Bogen 43 — 74). Das V., VI. und VII. Buch der Olmützer Cuda. Mit zwei Beilagen: Das Cunstat'sche u. Rrawar'sche Wappen. Brünn 1857. pet. fol. Erben, Karl Jaromir. Die Primatoren der Königl. Altstadt Prag. Prag 1858. 8. Der neuen Preussischen Provinzial-Blätter andere Folge. .. Herausg. von A. Hagen. Band XII. (LVIII) Heft 3 — 6. Kónigsberg 1857. 8. Der neuen Preussischen Provinzial- Blätter dritte Folge. Her- ausg. v. X. v. Hasenkamp. Band I. (LIX) Heft 1 — 5. Bd. II. Heft 1. Königsberg 1858. 8. Tabellen und amtliche Nachrichten über den Preuss. Staat. Herausg. v. dem statist. Bureau zu Berlin. Ergebnisse der in den Jahren 1848 bis 1857 angestellten Beobach- tungen des meteorologischen Instituts. Berlin 1858. 8. Stobbe, J. E. O. De jure Culmensi. Dissert. Regimonti 1857. 4. Lohmeyer, C. De Richardo I. Angliae rege cum in Sicilia commorante, tum in Germania detento. Dissert, inaug. historica. Regimonti 1857. 8. Wilde, W. R. A descriptive catalogue of the antiquities of stone, earthen, and vegetable materials, in the Museum of the Royal Irish Academy. Dublin 1857. 8. Saga Játvardar Konungs hins helga, udgiven efter Islandske oldböger af det Kongelige Nordiske Oldskrift-Selskab. Kjöbenhavn 1852, 8, Annaler for Nordisk Oldkyndighed og Historie, udgivne af . det Kongelige Nordiske Oldskrift- Selskab. 1851, 1832, 1853, 1854. Rjóbenhavn. 8. ( tomes.). Antiquarisk Tidsskrift, udgivet af det Kongelige Nordiske Oldskrift-Selskab. 1849 — 1851. Kjóbenhavn 1851. 8. — — — — 1852 — 1854. Kjóbenhavn 1854. 8. Antiquités de l'Orient, monuments runographiques interpré dm AN ume tés par C. C. Rafn et publiés par la Société Royale des Antiquaires du Nord. Copenhague 1856. 8. Munthe, G. Noregr, Sviariki, Danmork. Historisk Oversigts- kart over de tre nordiske kiger i Middelalderen. Til Skolebrug. Christiania 1852. 1 Blatt folio. Nicolaysen, N. Borgunds Kirke i Laerdal. 1 Blatt Text u. 9 lithogr. Tafeln. Sundt, E. Om Giftermaal i Norge. Bidrag til Kundskab om Folkets Kaar og Soeder. Christiania 1855. 8. Beretning om Bodsfaengslets Virksomhed i Aaret. 1855. Chris- tiania 1856. 8. j Beretning om Bodsfaengslets Virksomhed i Aaret 1856. Chris- tiania 1857. 8 Foreningen till Norske Fortidsmindesmerkers Bevaring. Aars- beretning for 1856, afgiven i Generalforsamling den 16 Mai 1857. Hermed en litografi af Borgunds Kirkei 2 Blade. med Text. Christiania 1857. 8. Sundt, E. Om Saedeligheds-Tilstanden i Norge. Christiania 1857. 8. Schubert, T. F. de. Monnayes Russes des derniers trois siécles depuis le Czar loan Wasiliewiez Groznyi jusqu'à l'Empereur Alexandre ll. 1547 — 1855. Avec un Atlas (folio) Leipzig 1857. 1. Latinae Vet. Test. versionis antehieronymianae fragmenta e cod. Fuldensi eruta atque adnotationibus criticis in- structa ab E. Banke, (Fasc. I — IL.) Progr. Marburgi 1856 — 57. 4. Archiv für wissenschaftliche Kunde von Russland. Herausg. v. A. Erman. XVII. Bd. 4. Heft. Berlin 1858. 8. Asmuss, N. Geschichte der literarisch-praktischen Bürger- verbindung in Riga. Zur Einweihungsfeier des Museums in Riga zusammengestellt. Riga 1858. 4. Mittheilungen aus dem Gebiete der Geschichte Liv- Ehst- Kurlands, herausg. von der Ges. für Geschichte u. Alterthumskunde der russischen Ostseeprovi ten Bandes erstes Heft. Riga 1858. 8. Brevern,G. v. Studien zur Geschichte Liv- Ehst-, u. Kur- lands. Auch u. d. Titel: Der Liber Census Daniae und die Anfinge der Geschichte Harriens und Wierlands, 1219 — 1244. v. G. v. Brevern. Dorpat 1858. Richter, A. v. Geschichte der dem russischen Kaiserihum einverleibten deutschen Ostseeprovinzen bis zur Zeit ihrer Vereinigung mit demselben. Theil I. Die Zeiten der reingermanischen Entwickelung. 1158 — 1562. 2. Band. Die Blüthe und der Anfang des Verfalls 1347 — 1494. Kirchenreform und die Auflösung 1493 — 1562. Riga 1858. 8. Holmberg, H. I. Ethnographische Skizzen über die Völ- Neun- ker des russischen Amerika. Erste Abtheilung. (Aus d. | Akten der Finnl. Societät d. Wissensch. bes. abgedr.) Helsingfors 1855. A. Mathieu, H. La Turquie et ses différents peuples. 2 Tomes Paris 1857. 8. Rougé, V. E. de. Etude sur une stéle égyptienne, appar- tenant à la Bibliothèque Impériale. Paris 1858. (Extr. du Journal Asiatique de 1856, 1857, 1858.) Parrat, H. l. F. Nouveau système de traduction des hiéro- glyphes égyptiens au moyen de la langue chaldéenne, Avec l'explication des signes. Porrentruv. (Livre litho- graphié.) : Chabas, F. Études Egyptiennes, Une inscription historique du règne de Séti L Chälons-sur-Saone 1856. 4 Varnhagen, F. A. Vespuce et son premier voyage ou no- tice d'une découverte et exploration primitive du Golte de Mexique et des cótés des États-Unis en 1497 et 1598, avec le texte des trois notes importantes de la main de Colomb. Extr, du Bulletin de la Société de Géographie. (Janvier et Février 1858.) Paris 1858. 8. Reports of Explorations and surveys, to ascertain the most practicable and economical route for a railroad from the Mississippi river to the Pacific Ocean made under the direction of the Secretary of war in 1853 — 1856. Vol. N — VH. 1855 — 1857. 4. Page, T. J. Track survey of the river Paraguay. Surveyed by ....Sheet N° 11 (Oliva to Rio Paraguaymy.) Sheet N° 12 (Rio Paraguaymy to Concepcion) N° 13 (from Concepcion to Lat. 21° 40’, New York 1855. 3 f. fol. Page, T. Track Survey of the river Uruguay with portions of the Rios Negro and Gualeguaychu. Sheet N* 1 Hi- gueritas to Laguna and Sansal Islands. Sheet N* 2 La- guna and Sansal Islands to Salto Grande. New York. 2 feuilles in fol. Page, T. Reference chart to the Track Survey of the tri- butaries of Rio la Plata. New York. 1 feuille in folio. 1855. Page, T. Track Survey of the river Parana. Sheet N° 8 (Lat. 29° 55' to Lat. 28° 40^. Sheet N° 9 (Lat. 28° 40 * Guardia Cerrito). folio. 1855. New York. 2 feuilles in fol. Hydrographical and trigonometrical maps published by the Coast Survey Office of the United States under the di- rection of A. D. Bache: Galveston entrance, Texas; from a trigonometrical Survey. 1853. petit in folio. Reconnaissance of the Western Coast of the U.S. middle sheet (rom San Francisco to Umpquah River. 1854. petit in folio. York River harbor Maine 1854. petit in folio, Reconnaissance of the Western Coast of the U. S. (Nor- thern Sheet). From Umpquah river to the boundary 1855. gr. in folio. Key West harbor and its approaches 1855. gr. fol. Newbury port harbor Massachusetts 1855. in fol. Gloucester harbor Massachusetts 1855. fol. Salem harbor Massachusetts 1855. fol. Preliminary chart of Charleston harbor and its approches. 1855. gr. in folio. | Mobile Bay Alabama 1856. gr. in folio. First annual report on the improvement of the central park, New York. January 1. 1857. New York 1857. 8. Annual Report of the Canal Commissioners of the State of York. Transmitted to the Legislature. January 22. 1855. Albany 1855. 8. Report of the State Engineer and Surveyor on the Canals of the State of New York. for 1854. Albany 1855. 8. | Eighth Annual Report of the Governors of the Alms House, New York, for the year 1856. New York 1857. Annual Report of the Commissioners of Emigration of the State of New York. For the year ending December 31, 1856. New York 1857. 8. Lor AK aote TE CE KN ae E Annual Report of the Secretary of State relative to Statistics of the Poor of the State of New York. Albany 1855. 8. Report of the Secretary of State on the Criminal Statistics of the State of New York. Albany 1855. 8. Documents relative to the Colonial History of the State of ork; procured in Holland, England and France, by John Romeyn Brodhead, Esq. Agent, edited by E. B. O'Callaghan. Vol. V. VI. IX. Albany 1855. 4. Report of the superintendent of the Coast Survey (Prof. A. D. Bache), showing the progress of the survey during the year 1855. Washington 1856. 4. Report of the Commissioner of patents for the year 1855. Arts and manufactures, Vol. IL Washington 1856. 8. Map of Central America compiled from materials furnished y the committee on foreign relations of the Senate of the U. S. executed at the Office of the U. S. Coast Survey. A D. Bache. Sup. under special direction of Capt. W. R. Palmer. March 1856. Scale Washing- ton. Fol. max. Varnhagen, F. A. de. Examen de quelques points de l'his- toire géographique du Brésil comprenant des éclair- cissements nouveaux sur le second voyage de Vespuce, sur les explorations des cótes septentrionales du Bré- sil par Hojeda et par Pinzon, sur l'ouvrage de Navar- rete, sur la véritable ligne de démarcation de Torde- sillas, sur l'Oyapoc on Vincent Pinzon, sur le véritable point de vue où doit se placer tout historien du Brésil, etc. ou analyse critique du rapport de M. d'Avezac sur la récente histoire générale du Brésil. Paris 1858. 8. Journal Asiatique ou recueil de mémoires, d'extraits, et de notices relatifs à l'histoire, à la philosophie, aux langues et à la littérature des peuples orientaux, publié par la société asiatique. Cinquième Série. Tome X. XL Paris 1857. 1858. 8. Journal of the Asiatie Society of Bengal, edited by the Se- cretaries. 1857 N° 4. 1858 N° 1. Calcutta 1857. 58. 8. Zeitschrift der Deutschen morgenländischen Gesellschaft. Herausg. v. den Geschüftsführern Dr. Arnold, Dr. Ró- diger, Dr. Anger, Dr. Brockhaus, unter der ver- antwortlichen Redaction des Prof. Dr. H. Brockhaus. Zwölfter Bd. 1. 2. 3. Heft. Leipzig 1858. 8. Lassen, C. Indische Altherthumskunde. Dritter Band. Ge- schichte des Handels und des Griechisch -Rómischen Wissens von Indien und Geschichte des nördlichen Indiens von 319 nach Christi Geburt bis auf die Mu- hammedaner. Leipzig 1858. 8. Mutanabbii carmina eum commentario Wáhidii. Ex libris -~ manu scriptis qui Vindobonae, Gothae, Lugduni Bata- vorum atque Berolini asservantur edidit F. Dieterici. Berolini 1858. 4. Die fünf Gäthä's oder Sammlungen von Liedern u. Sprüchen Zarathustra's, seiner Jünger u. Nachfolger. Herausgeg., übersetzt und erklürt von Dr. M. Haug. Erste Abth. Die pr Sammlung (Gâthà ahunavaiti) enthaltend. Leip- , 8 2500,000* zig 8. Flügel, G. Al-Kindi, genannt «der Philosoph der Araber». Ein Vorbild seiner Zeit und seines Volkes. — Abhandl. der Deutschen Morgenländischen Gesellsch. I. Bd. N° 2. | — — — _ Pr 8 Leipzig 1857. 8, à Saskya Pandita. Le trésor des belles paroles, choix de sen- ences composees en tibétain par le Lama Saskya Pan- dita, suivies d'une élégie tirée du Kanjour, traduites pour la premiere fois en francais par P. E. Foucaux. Paris 1858. 8. Pauthier, G. De l'authenticité de l'inscription nestorienne de Si-ngan-fou relative a l'introduction chrétienne en Chine dés le VII" siècle de notre ère. Paris 1857. 8. Pauthier, G. L'inscription Syro-Chinoise de Si-ngan- fou, monument nestorien, élevé en Chine l'an 781 de notre ere, et découvert en 1625; texte chinois accompagné de la prononciation figurée, d'une version latine verbale, d'une traduction francaise de l'inscription et des com- mentaires chinois auxquels elle a donné lieu, ainsi que de notes philologiques et historiques. Paris 1858. 8, Économie politique. — Jurisprudence. Programme des questions qui seront soumises au congres de la propriété littéraire et artistique. Bruxelles, Mai 858. 4. Farr, W. Report to the Registrar General on the Interna- tional Statistical Congress at Vienna, London 1857. 8. Cesare, C. de. Dell industria e del presente insegnamento economico in Europa discorso. Articolo estratto dal Giornale il «Giambattista Vico». Vol. IV, fase. 2, Napoli 8 1858. 8. Cesare, C. de. Della industria asiatica. Napoli 1858. Économie. — Technologie. Transactions of the (Michigan) State Agricultural Society : with reports of county agricultural societies, for 1855. Vol. VII. Published by order of the legislative by J. C. olmes. Lansing 1856. 8. Tenth Annual Report of the Board of Agriculture of the State of Ohio: to the governor, for the year 1855. Chillicothe 1856. 8. Eleventh Annual Report of the Board of Agriculture of the State of Ohio: to the governor, for the year 1856. Co- lumbus 1857. 8. Fifth Annual Report of the Board of Agriculture of the State of Ohio, to the 49th General Assembly, for the year 1850. Columbus, 1851. 8. ` Stohmann, F. Die Hülfsdüngemittel. Inaug. Dissert z. Er- langung der philos. Doctorwürde. Braunschweig 1857. 8, Hessel, ... Die im Alterthum üblich gewesenen Methoden . der Weinveredelung, verglichen mit denen der heuti- gen Zeit und erläutert durch Hinweisung auf die be- treffenden Lehren der Naturwissenschaften und durch einige darauf bezügliche, selbst angestellte Versuche. Programm. Marburg 1856. 4. Guérin-Méneville, F. E. Moyen de préserver les blés des attaques de l'alucite. Mémoire publié par la Société nationale et centrale d'agriculture. Paris, 8. — — — — Note sur un procédé cultural et efficace em- ployé par Paul Thénard pour faire périr l'Eumolpe de la Vigne ou Ecrivain. Extrait de I igriculteur pra- ticien. Janvier EA oduction de la Soie. Situation maladies et amélioration des races du ver de soie. Paris 1857. 8. du d dee Santos Cruz, F. I. dos. Memoria sobre os differentes meios de atalhar os incendios, de salvar as persoas, e os ob- jectos delles ameagados, e de os prevenir quanto pos- sivel. Offerecida a Academia R. das sciencias de Lisboa. Lisboa 1850. 8. Poncelet, le Gén. Rapport sur les machines et outils em- ployés dans les manufactures, fait à la commission fran- caise du jury international de l'exposition universelle de Londres. Premiere Partie relative aux matieres non textiles. Deuxiéme eie relative aux matieres textiles. Paris 1857. 8. Rosina, G. Memoria ille stoviglie fabbricate con terre del regno Lombardo-Veneto. Milano 1822, 8. Renzi, A. Précis historique sur la panification ancienne et moderne. Paris 1857. 8. Arts. — Archéologie. — Inscriptions. Annales de l'Académie d'Archéologie de Belgique. Tome uatorzieme. 4™° Livraison. Anvers 8. Dissertazioni della Pontificia Accademia Romana di archeo- . Tomo decimoterzo. Roma Bullettino A Napolitano. Nuova Serie, pubblicata a di G. Minervini. Anno quinto dal 1 Settem- bre 1836 al 31 Agosto 1857. Napoli 1857. h. Monumenti Annali e Bullettini pubblicati dall Instituto di cor- rispondenza archeologica, nel 1855. Fascicolo IL Go- tha e Lipsia. folio. Becker, J. Der Merovingische Kirchhof zu La Chapelle St-Eloi und die Antiquitätenfabrik zu Rheinzabern. Ein Beitrag zur Geschichte antiquarischer Fälschungen. Aus den «Periodischen Blättern » des mittelrhein. Alterthums- vereins, bes. abgedr. Frankfurt a. M. 1856. 8. Petersen, C. Das Gymnasium der Griechen und seine bau- liche Einrichtung. (Index lect. des Hamb. akadem. und Real-Gymnasiums.) Hamburg 1858. 8. Witte, J. de, Apollon Sminthien, Paris 1858. 8. Belles lettres. Saegelken, E. De Molierii fabula avari nomine inscripta. Dissert, Bremae. 1856. Pouchkine, .... Poltava. obus traduit du Russe par E. de Porry. Marseille 1858. 12. Pouchkine, .... La captive chrétienne. Poéme traduit du Russe par E. de Porry. Marseille 1857. 12. . Pouchkine, .... Les Bohémiens. Poème. Traduit par E. de Porry. Marseille 1857. 12 Théologie. Hegesippus. Specimen editionis Hegesippi de bello Judaico (curante C. F. Webero). Spec. 1 et 2. Progr. Marburgi 1857. A Koessing, F. Dissertatio de anno quo mortem obierit Ja- cobus frater Domini. (Gratul. Schr.) Heidelberg 1857. ^. Jeep, A. Gerson, Wiclefus, Hussus inter se et cum refor- matoribus comparati. Commentatio praemio regio or- nata. Gottingae 1857. 4. Winkelmann, J. C. A. Gerson, Wiclefus, Hussus inter se et cum reformatoribus comparati. Commentatio praemio regio ornata, Gottingae 1857. A. Kahnis, C. F. A. Vindiciae pacis religionis Augustanae. Par- ticula altera. Lipsiae 1856. 4. Ottho, T. Die erste Missionsthat der dänischen Kirche durch Absalon von Lund. Erste Abth, — Einl. Schrift der Ritter- und Domschule. Reval 1858. 8. Revue de l'art chrétien. Recueil mensuel d'archéologie reli- gieuse, dirigé par l'Abbé J. Corblet. Deuxiéme année N* 10, Octobre 1858 Paris. 8. Vilmar, A. F. Chr. Spicilegium hymnologicum. Program- ma. Marburgi 1856. 4. Engelbert, H. Das negative Verdienst des Alten Testaments um die Unsterblichkeitslehre. Dissertation. Marburg 1856, Reichii, J. G. Commentarii in N. T. critici specimen. Paginae 13 5 — 398. Programmata annorum 1856, 1857. Got- tingae. A. Zezschwitz, C. A. G. de. Petri Apostoli de Christi ad in- feros descensu sententia ex loco nobilissimo l. Ep. HI, 19 eruta, exacta ad epistolae argumentum. Diss. exeg. dogm. Lipsiae 1857. 8. Koehler, Ph. A. Principia doctrinae de regeneratione in Novo Testamento obviae. Dissert. pro gradu Lie, Erlangae 1857 57. 8. Erdmann, C. F. D. Prolegomena in patristicen. I. De patris- tices notione et finibus dissertatio. Regimonti 1857. 4. Wieseler, F. Exercitationum criticarum in Clementis Ro- mani, quae feruntur, Homilias Pars I. Progr. Gottingae 4 Polyssadoff, B. Miséricorde divine pour le pécheur repen- tant. Six discours prononcés à l'intention des Moldo-Va- laques, des Grecs etc. à l'occasion des dévotions de la semaine sainte. Berlin 1858. 8. Hollenberg, G. De Hermae pastoris codice Lipsiensi. Be- rolini 1856. 8, rbkam, H. G. De Sancti Irenaei principiis ethicis. Comm. hist. dogm. Regimonti Pr. 1856. 8. Harries, D. , quid de articulis puris mixtisque ecclesiae nostrae doctores senserint, exposuit et dijudicavit. Com- ment. praemio reg. ornata. Gottingae 1857. ^ Kahnis, C. F. A. Symbolarum apologeticarum particula pri- ma et secunda, Lipsiae 1857. Philosophie. Allemand, D. d'. De Antiocho Accalonita. Dissert, inaug. Marburgi Catt. 1856. 8. Reinhold, E. De memoria Carneadeae rationis nostra ae- tate non deponenda, Progr. Jena 1 b. Reicke, R. De explicatione qua Reinholdus gravissimum in Kantii critica rationis purae locum epistolis suis il- lustraverit. Dissert, inaug. Regimonti Pr. 1856, Kuhn, J. A. Der philosophische und theologische Rationa- lismus in seinem Einflusse auf Wissenschaft und Le- ben. Schaffhausen 1857. 8. Hartensteinii, G., de notionum juris et civitatis, quas B. Spinoza et T. Hobbesius proponunt, similitudine et dis- similitudine, Diss. I. (Progr. Ernest.) Lipsiae 1856. ^ Diss. I. (Progr. Spohr.) Lipsiae 1857. e Wehrenpfennig, W. Die Verschiedenheit der ethischen Principien bei den Hellenen und ihre Erklärungsgrün de ung“ des Kgl. Joachimsth. Gymn. Berlin 1856. A. — u mem ` ze ` mmm frerti Aa Mk: Een con n Sn PTT E ande E TEE I IE I N EE E PAR A Tr Br TOR MIR Ee RA TENA Tre Le DE ES ICE E: — 17 24 Médecine. Schürmayer, J. H. Lehrbuch der gerichtlichen Medicin. Mit Berücksichtigung der neueren Gesetzgebungen des In- und Auslandes, insbesondere des Verfahrens bei Schwurgerichten. Für Ärtzte und Juristen bearbeitet. Mit einem Anhange, enthaltend eine kurzgefasste prac- tische Anleitung zu gerichtlichen Leichenöffnungen. Zweite Auflage. Erlangen 1854. 8. — — — — Handbuch der medicinischen Polizei. Nach den Grundsätzen des. Rechtsstaates, zu academischen Vor- lesungen und zum Selbstunterrichte für Ärzte und Ju- risten. Zweite verbesserte u. mit einem Sachregister versehene Auflage. Erlangen 1856. 8. Bexıyarıa, Toong. Arato mei ` EXspavrızaeug. "Ex8o- sica. Ga piv ŒUTOD ÕATAYN, TOOG ; Zëchoe 65 ToÙ èv ANE Création Aexgoxop.sió0. Ev Epponödsı Zúgov. 18 De Ber re = Th chimie à l'extraction des métaux introduits et séjournant dans l'organisme; par Maurice Vergnés et André Poey. Extr. d'un mémoire présenté à l'Académie des sciences, le 29 janvier 1855, par M. Dumas, au nom de M. Poey. Extr. de la gazette médi- cale de Paris. Janv. 1855. 8. Caplin, J. The origin and use of the electro-chemical bath for the extraction of mercury and other metallic sub- stances from the human body, and its curative agency in other diseases. London 1856. 8. Memorabilien der Veterinär - Medizin in Russland. Die Be- schälseuche der Pferde. Beobachtet auf einer Reise in den südlichen Gouvernements, beschrieben und her- ausgeg. von L. Busse. St. Petersburg 1857. Pharmacopoea militaris navalis et eorum usui accommodat qui impensis publicis curantur. Cura Collegii Medici Fennici edita. Helsingforsiae 1856. 8. | Statistical report on the sickness and mortality in the: army of the U. S. compiled from the records of the surgeon generals office; embracing a period of sixteen years, from Jan. 1839, to Jan. 1855. Prepared under the di- rg T. Lawson, by R. H. Coolidge. Washington 6 Bulletin de l'Académie Royale de Médecine de Belgique. Année 1856 — 1857, T. XVI. N° 4 — 10 (fin du Tome). Bruxelles 1857. 8 — — — — Année 1887 — 1858. Deuxième Série. T. I. N° 1 — 4. Bruxelles 1858, 8. Mémoires des Concours et des Savants étrangers, pnbliés par l'Académie Royale de Médecine de Belgique. (Troi- sième fascicule du T, HI.) Bruxelles 1857. 4. Sauveur, D. Compte- Rendu des travaux de l'Académie Royale de Médecine de Belgique, lu dans la séance so- lennelle du 24 Novembre 1855. Bruxelles 1856. 8. — Rapport sur b travaux de l'Académie Royale de Médecine de Belgique pour lannée 1855 — 1856. Bruxelles 1856. 8. Bibliografia Italiana delle scienze mediche compilata dal Prof. G. Brugnoli e dai dottori A. Corradi e C. Taruffi .. Ser. prima, vol. primo. Disp. 1 e 2. Bologna 1858. 8. Stiemer, G. F. Die Cholera. Ihre Aetiologie u. Pathogenese, ihre Prophylaxe u. Therapie, basirt auf den veründer- lichen Ozongehalt der Luft und dessen Einfluss auf die Athmung. Königsberg 1858, 8. Söffing, H. Die Geburt mit dem Beckenende voraus. Inaug. Dissert. Rostock 1857. 8. Gazette médicale d'Orient publiée par la Société me de Médecine de Constantinople. II"* année. Avril — Juillet. 1858. Constantinople. &, ` Livres manuscrits. Patriarcharum Constantinopol. epistolae 7 e codice Vindobo- nensi XLVII descriptae. x ` 2 = or e Se VER Se BULLETIN ` DE L'ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOTRG. Essai sur le probléme de Fuss, par M. J. Mention. (Lu le 13 mai 1859.) (Fin.) Observations sur la série Ay, 4,,.... As. Si l'on avait les valeurs de A, ,, 4,, 4,,,.... en fonction de A, et de v, la relation polygonale se trouverait en égalant les valeurs consécutives, et prenant la racine carrée avec le signe —. (n impair.) Voici quelques valeurs par nous calculées: id NEC d A —.41[4(1—»-—27? A —4, A ap ee ^ SANE 4 x Ai [A,?v4- A, (1— y) — 17? [— Aj*2- 4, (1—v) — 8)? 5 (Av (1 — vy?) 4- 44,3» (y —1)+ 64,2 4-1 — Adi 1? (12-4)? [— 4,*2- 4, (Lv) — 372 — A[— At? +42 (1— 44-9?) — 44, (1— y) + Sp EE EE E SEH Läufer 43507 (8 — 2v +y?) + 34,2 (2y — 8) +4,3 (1 — 691-189?) — 54,2 (1— 2) + 64, —1}2 677 {Avt A, 5y (14-39? — 2v) + 34,4 (3y — 2) + 4,3v (13 — 6v y?) + 54,*» (v —2) + 64,»4- 1)?" Pre A, [— Av (v — 1) — 24,23» — A, (v — 1) — 2]? [— vA,^ (12-2) + 44,?v (1— y) + A,? (2 — 10» 4-1) — 44, (1— y) + 27? 7 7— [Av A (v5 — 4y34- 109? — 4y 4- 1) + 8445» Pr 64,*v (4v? — 7y 4-4) + 324, (y — 1) + 204,2?»2-1]? * Le second facteur du numérateur = [4 (1—») — 2? [1 + "ACT 1 > ; S A Weg Remarques. 1" Le numérateur de la fraction on +VAn—] est divisible par le numérateur de V4, ,; de méme pour les dénominateurs. Les divisions se com- pliquent très rapidement. Je transcrirai celle que j'ai dû faire pour le calcul de A. Dividende. A," y! (1 — » + v5) + AA" (v— 1) + AP — Da 15% — 1999 + 15V’ — 5» + 1) + 24 (6y! — 26v' + 56 — 569° + 26v— 6) + A (62 — 218% + 3439’ — 218v + 62) + 24/5 (88° — 236% + 236» — 88) + A» (v + 288 — 518% + 288v + 1) + 84 V ( + 31 — 31» — 1) + A y (25v + 77» + 25) + 36A,» (v — 1)+ 26A, 4- 1. Diviseur. A(1—»2a-v) 4-44 ^» (v.— 1)a- 6A v - 1. Quotient, C'est la racine du dénominateur de A,. 2" Le degré de VA, est le (z) nombre triangulaire, : cr 1\2 1\2 si n est pair; il est égal à (>) ou à (7) —1, pour » impair. , Tome I. Autre manière d'envisager le système d'équations, Au lieu de cci M 2 3:8 + Ié të +22 — 2, je puis écrire v+ (+1) — (a, + x, + (2,2, —i#1). onc 2, - 2, — V y 4- (i+ 1) sn, 2, =i 1] +V» (i+ 1) cost. Soit Yv2- (i23- 1) — 27 —a, il 1b. J'aurai ce double système: v, + 2, — asing, 2,2, —b + a cos, %, +2, = a Sin ),, ZX, —b + acos,, ZE, = asin d, EE + a COS EEN L, +2, = asin Yp LL, = ba cos Y, Il faudrait trouver la relation entre a, b et n. Le problème, sous cette nouvelle face, ne gagne rien en facilité: mais il ne perd non plus rien quant à Patten- tion qu'il mérite. 35 Bulletin de l’Académie Impériale 36 Ergänzende Nachrichten über Dattelpal- men am Kaspischen Meere und in Per- sien, von K. E. v. Baer. (Lu le 27 mai 1859.) So eben habe ich von den Herren Chanykow und Bunge Briefe aus Kirman vom 6 April (alt. Styls) empfangen, in welchen noch einige nachtrügliche Nach- richten über die Palmen am Kaspischen Meere und in Ost-Persien enthalten sind. Ich glaube sie als Er- gänzung meines kleinen Berichtes über das Vorkom- men yon Palmen am Kaspischen Meere (Bull. phys.- math. T. XVII, N* 27) der Akademie auch vorlegen zu müssen. Zuvörderst ist zu bemerken, dass das uns über- schickte Blatt einer Dattelpalme wirklich von Sari stammt. Herr Chanykow hatte mit Abholung dessel- ben einen aus Teheran nach Masanderan abgehenden Courier beauftragt. Dieser war aber in Masanderan aufgehalten worden und kam daher erst nach Tehe- ran zurück, nachdem die Expedition, die Herr Cha- nykow leitet, bereits abgegangen war. Dieser Umstand veranlasste, dass uns das Blatt ohne alle weitere Nach- richt zugekommen ist. Es ist eine einzige grosse Palme da, wie die beiden genannten Herren schreiben, ohne Zweifel nach Aussage des Couriers. Sie geben aber die bestimmte Nachricht, dass eine zweite Dattelpal- me auf dem Westende der Landzunge Potemkin /miän- | kaleh) steht. Herr Cap. Lieutenant Restori, einer der Begleiter Chanyko w's, hat sie vor 3 — 4 Jahren gesehen. Sie war klein, schien aber gesund und hatte Wurzelschösslinge (rejetons) getrieben. Der Umstand, dass auf dieser ganz wüsten, sandigen Landzunge noch eine Palme vorkommt, scheint mir sehr dafür zu sprechen, dass in dieser Gegend die Dattelpalmen häufig waren, denn wenn man auch die Dattel in Sari einem vor nicht sehr langer Zeit angeleg- ten Garten zuschreiben könnte, so ist es doch nicht eben wahrscheinlich, dass sich Jemand die Mühe gege- ben haben sollte, auf der wüsten Landzunge eine Dattel zu pflanzen, wo es, soviel ich weiss, an jeder Ansie- delung fehlt. Ob sich darin eine Temperatur-Abnahme spiegele, und worin sie ihren Grund habe, wird sich erst beur- theilen lassen, wenn mehrere verwandte Erfahrungen vorliegen. Jedenfalls ist das Zeugniss von Istachry nicht gering zu schätzen. Wenn ich in meiner Mit- | theilung vom 7 (19) Januar an eine Möglichkeit der Abnahme der Boden - Temperatur in Folge von Ab- nahme vulkanischer Processe in der Tiefe erinnerte und auf verminderte Production südlicher Pflanzen hinwies, so ist jene Hinweisung nicht so zu nehmen, als fände ich eine bedeutende Abnahme der Tempe- ratur seit einem Jahrtausend in so weitem Umfange wahrscheinlich. Es scheint vollkommen hinlänglich, locale höhere Erwärmung in früheren Zeiten anzu- nehmen, um das Schwinden des Oelbaums, der Oran- gen, der Dattelpalmen in bestimmten Localitäten zu erklären. Hat man doch auf sehr localen Bränden von Steinkohlen Ananas gezogen! Die Dattel reift freilich hoch in der Luft und bis in diese Hóhe kann ein besonders erwärmter Boden wenig Wirkung ha- ben; allein eine solche locale Boden-Erwürmung wird die Säfte früher aufsteigen lassen und den chemischen Process der Fruchtreife, der viele Zeit zu erfordern scheint, da möglich machen, wo er nicht mehr mög- lich ist, wenn diese Beihülfe von unten fehlt. Die Reisenden sahen die Dattelpalmen «sehr schön entwickelt in Tebbes, gerade in der Zeit der Frucht- reife». Tebbes liegt aber viel westlicher als nach der Kiepert’schen Karte. «Zuerst wieder», schreibt Hr.. Prof. Bunge, «begegneten wir einzelnen Palmensträu- chern und schwachen nicht fruchttragenden Gruppen in dem Gebiete von Lasch, von Anarderreh an, ebenso hin und wieder auf dem Wege von Lasch über Neh- bendru (?) bis in den Norden des Luth (der grossen Wüste), wo einzelne Sträucher kümmerlich vegetiren. In Chabbis aber, das kaum 1000 Fuss über dem Meere liegt (in der Nähe möchte sich der Luth in seiner tief- sten Stelle noch tiefer senken), sind die Dattelpalmen herrlich entwickelt und die Zahl der fruchttragenden soll über 100,000 betragen. Sie waren eben in Blü- the. Schon vier Farsach weiter und etwa 1000 Fuss höher sind sie nicht mehr so schön, in Feisabad. Hier in Kerman, das über 6000 Fuss über dem Meere liegen möchte, fehlen natürlich die Palmen ganz. In Beft, wo Abbott noch vor wenigen Jahren Palmen fand, sollen sie sämmtlich erfroren sein.» Es geht aus diesen Briefen unzweifelhaft hervor, dass vor allen Dingen die starke Erhebung des Bo- dens, neben Wassermangel und anderen Verhältnissen, der Grund ist, der die Nordgränze der Palme in Per- sien weiter nach Süden schiebt als ohne diese Ver- hältnisse geschehen würde. be Klin DT "nase UND TS S, AUS Re klin ie! * 37 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 38 Übrigens fand Herr Professor Bunge die Vegeta- tion auf dem salzhaltigen Boden Ost-Persiens ärmer als er erwartet hatte. Er schreibt darüber: «Es «sind aber auch wirklich die hiesigen, d. h. Ostper- «persischen Salzwüsten weit ärmer als ich es dachte, «weit ärmer namentlich als die Westpersischen, wenn «auch nicht durchweg so vollkommen vegetationsleer, «im strengsten Sinn des Wortes, wie die schreckliche «S. O. Chorasansche Wüste, gewöhnlich als Wüste von «Kerman bezeichnete, hier Luth d. h. ««nackt»» ge- «nannte Strecke, die wir kürzlich drei Tage und drei «Nächte lang auf Kameelen durchzogen. Von so com- «pletem Vegetations- Mangel in jeder Jahreszeit, auf «einer so grossen Ausdehnung, habe ich, obgleich ich «die Ghobi aus eigener Anschauung kenne, bisher gar «keinen Begriff gehabt. Um so überraschender ist das «dicht an dieser anliegende Palmen- und Orangen- «reiche Chabbis. » Diese Schilderung erinnert sehr an die Sahara. Wo sich der Boden senkt, sammelt sich, ungeachtet der umgebenden Dürre, etwas Feuchtigkeit im Boden und die Dattel gedeiht. Über den Schädelbau der Rhätischen Ro- manen, von K. E. v. Baer. (Lule 24 juin 1859.) Retzius hat schon in seiner trefflichen Übersicht | der Schädel-Formen des ganzen Erdkreises, die unter dem Titel: «Blick auf den gegenwärtigen Stand- punkt der Ethnologie in Bezug auf die Gestalt des knóchernen Schüdelgerüstes» in Müller's Archiv für Anatomie und Physiologie, Jahrg. 1858, erschienen ist, die Rhätier zu den Brachycephalen Europa's gezühlt. Er bemerkt, dass er Gelegenheit gehabt habe, mehrere Rhätier lebend zu untersuchen, und dass er mehrere Schweizer-Schädel in dem ana- tomischen Museum zu Basel beobachtet habe, die er gleichfalls brachycephal fand. Ich habe auch auf meiner Reise im vorigen Jahre das anatomische Museum zu Basel besucht, und ich konnte durch die Gefälligkeit des H. Prof. E den an- sehnlichen craniologischen Theil desselben mit voller Musse durchsehen und Messungen anstellen. Unter allen Schüdeln, die ich hier vorfand, und von denen viele durch Mincir aus fernen RO eingesandt zu sein scheinen, erregte meine Anfmerksamkeit am meisten einer, welcher als «Graubündtner» bezeichnet war, und durch Kürze und Breite des Hinterhauptes Alles übertraf, was ich an nicht künstlich verbildeten Schädeln bisher gesehen hatte. Hätte ich mich auf das sogenannte Augenmaass oder die Abschätzung der An- sicht allein verlassen, so würde ich geglaubt haben, dass die Breiten - Dimension der Lünge wenigstens gleich- komme. Allein wir sind so sehr gewohnt, die Lünge des Kopfes um ein Bedeutendes grösser zu sehen als die Breite, dass man sich auf Taxationen dieser Art nicht verlassen kann; so war es auch hier. Die Messung zeigte, dass die grósste Breite noch um mehr als 3 Linien geringer war als die Lünge, denn sie betrug 60,1" Engl. Maass bei einer Länge von der Glabella bis zum hervorragendsten Theile des Hinterhauptes von 63,8". Eine so geringe Länge von weniger als 64” ist schon an sich selten, aber eine Breite, welche wie hier 42, der Länge beträgt, ist an einem Europäi- schen Schädel wohl noch auffallender. Doch waren alle Nähte bis auf die Pfeilnaht offen, man hätte also eher eine frühzeitige Unterdrückung der Entwickelung nach der Breite erwarten können. Ja, trotz des vorgerück- ten Alters, welches die Zähne nachwiesen, waren noch Spuren von der Trennung des Grundbeins vorhanden, hier also auch kein Grund der Verkürzung zu erken- nen. Das Hinterhaupt war sehr abgeflacht und die Stirn ziemlich zurückweichend, die grösste Breite fiel weit nach hinten und mehr als gewöhnlich nach oben, auf die Hälfte der Höhe des Schädels, so dass ich mich doch des Gedankens an eine künstliche Verbildung des Schädels, die das Hirn nach hinten und oben vor- gedrängt hätte, nicht ganz erwehren konnte. Ich be- schloss nach Graubündten zu reisen, um mich zu überzeugen, wie weit diese Schädelbildung dort allge- mein sei. Mich interessirte diese Frage um so mehr als mir auch die anderen Schweizer-Schädel, die ich in Basel aufgestellt fand, sehr breit schienen, wie auch Retzius bemerkt hatte, doch lange nicht so sehr als der Graubündtner. Aber schon auf der Reise nach der Schweiz hin fällt es dem Norddeutschen auf, dass der Schädel des Allemannischen Stammes im Allgemeinen breiter scheint als der des Franken oder Sachsen, Auf der Reise nach Chur traf ich auf dem Zürcher See mit einem Zuge Wallfahrer zusammen, welche aus dem Kloster Einsiedel kamen, und das Dampfboot bestiegen, um den letzten Theil der Überfahrt mitzu- x 39 Bulletin de l'Académie Empériale 40 machen. Ein Theil der Wallfahrer sonderte sich von der übrigen Gesellschaft móglichst ab, und hielt sich schweigsam oder flüsterte nur ganz unvernehmbar, so dass ich keine Sylbe deutlich hören konnte. Doch meinte man auf dem Schiffe, es müssten wohl Romanen sein, da sie sich so stumm in einer vorherrschend Germa- nischen Versammlung verhielten. Ihre Gesichtsbildung schien mir sehr auffallend. Ein etwas scheuer, man móchte sagen wilder Ausdruck deutete wenigstens an, dass sie sich nicht heimisch fühlten. Alle Gesichts- züge waren sehr markirt, auch bei den Weibern, die Farbe auffallend braun, dunkeler als sonst bei einem sonnenverbrannten Dauer der Alpen, das Haar lang, sanft gewellt, dunkelbraun oder ganz schwarz. Was mir aber am meisten auffiel, war der grosse Winkel, den die Ohrleisten (helices) mit einander bildeten. Von hinten angesehen liefen nämlich die Ränder beider Ohrmuskeln gegen einander in einem Winkel, der 90* zuweilen merklich zu übersteigen schien. Ich glaubte daran die Entwickelung des Schädels nach der Breite in seinem oberen Theile zu erkennen. Eine mehr un- mittelbare Auffassung der Schädel-Form erlaubte bei den Männern theils der reichliche Haarwuchs, theils der Hut nicht. Einige Weiber aber trugen, statt eines Tuches ein eng anschliessendes Netz um den Kopf, welches das Haar an den Hinterkopf andrückte und bei diesen erschien derselbe auffallend flach und breit. In Chur angekommen sah ich wider Erwarten an den Personen, denen ich begegnete, ausser der ge- wöhnlichen Allemannischen Form, auch mehrere län- ger gebaute Köpfe, so dass es mir schien, es müsse nach Chur auch ein nicht ganz unbedeutender Zuzug aus den nördlichen Germanischen Stämmen stattgefun- den haben. Ich sah aber auch flache Hinterköpfe und auffallende Divergenz der Ohren. Ein Paar Ärzte, die ich aufsuchte, konnten mir keine Schädel zur An- sicht verschaffen, weil man selbst eine Leichenöffnung nicht leicht erlaubte; sie riethen mir, die Beinhäuser in den benachbarten Thälern, wo noch Romanisch ge- sprochen wird, oder kürzlich gesprochen wurde, auf- zusuchen. Ich fuhr zuerst nach dem sehr hochliegenden Chur- walden, wo man jetzt nicht mehr Romanisch spricht, wo diese Sprache aber noch im vorigen Jahrhundert die herrschende war, und das, schon im Mittelalter sehr bekannt, ein Haupt-Ort des Rhätischen Landes gewesen sein muss. Es scheint früher den Namen Churwalchen gehabt zu haben und die Sprache welche hier ehemals gesprochen wurde, nannten die benach- barten Deutschen: «Chur- Wälsch» '). Man glaubt, dass durch Corruption dieser Benennung der sonder- bare Ausdruck «kauderwälsch» für «unverständlich» entstanden ist. | Im Beinhause dieser Gemeinde, die zerstreut in ei- nem Alpenthale wohnt, fand ich unter vielen alten Knochen auch eine bedeutende Anzahl Schädel, von denen besonders die ältern durch die Kürze und Breite des Schädelgewölbes ausgezeichnet waren. Es gelang mir, 5 Schädel von hier mitzunehmen, aber diejeni- gen, welche die auffallendste Breite hatten, waren schon so morsch und zerbrochen, dass sie den Trans- port nicht mehr aushalten zu können schienen. Es fanden sich aber auch nicht wenige Köpfe und unter diesen die am besten conservirten, in welchen die mässig verlängerte Allemannische Form unverkenn- bar war. Es scheint hiernach, dass Churwalden nicht allein seine Sprache mit der umgebenden und herr- schenden des Cantons vertauscht hat, sondern dass es durch Einwanderung auch leiblich germanisirt ist. Unter diesen mitgebrachten Schädeln, welche jetzt der Akademischen Sammlung einverleibt sind, und von denen die wichtigsten Dimensionen sogleich ge- geben werden sollen, ist keiner, an dem die Kürze und Breite so auffallend wären, als in dem in Basel aufgestellten Kopfe. Ich wünschte daher auch die Schädelform einer Gemeinde kennen zu lernen, in welcher die Romanische Sprache noch gesprochen und bei kirchlichen Handlungen gebraucht wird, und be- suchte zu diesem Zwecke die Ortschaft Ems, die nur eine Meile oberhalb Chur im Rheinthale liegt. Hier fand ich ein sehr reich besetztes und wohlgeordnetes 1 Beinhaus, das nicht die Spuren der osteologischen Studien der Dorf-Jugend an sich trug, wie das Bein- haus in Churwalden. Der Kirchhof ist nämlich in Ems sehr beschränkt, so dass man häufig zur Bestattung der Leichen Stellen wählen muss, in welchen Perso- nen, die noch im Andenken der Gemeinde sind, frü- 1) Auch jetzt noch bestehen mehrere, besonders benannte Dialecte und Unterdialecte in dem kleinen Reste der Romanischen Sprache. Diese Dialecte sollen so bedeutend unter sich abweichen, dass die Bewohner Eines Thales die Bewohner manches andern nicht ver- stehen. Auch die kirchlichen Reden werden in ganz verschiedenen ` — Dialecten gehalten. FIUNT Si CHIAVE EU S UL EQ TIRE NULL ra n e PUR HIR PERIIT RE ee TERIS CER ERE PRINT v 41 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 42 her begraben waren. Das hat Veranlassung gegeben, Ich will nun die aus Churwalden mitgebrachten das Beinhaus, das gleichsam die bleibende Wohnstätte Köpfe mit einigen Worten charakterisiren und die der Todten wird, nachdem sie in der Erde nur den | Maasse derselben angeben, wozu ich noch die Maasse Verwesungs-Process durchgemacht haben, sehr hübsch | des in Basel aufgestellten « Graubündtners», der ohne aufzubauen und sauber zu erhalten. Auf der einen | Zweifel auch ein Romane war, hinzufüge. Dieser Schä- Seite eines kurzen Ganges werden sehr ordentlich die | del reprüsentirt aber wohl nicht die mittlere Form neuen Spenden des Gottes-Ackers aufgespeichert, auf | des Kopfes der Romanen, sondern eine extreme und der andern Seite desselben sind eben so geordnet die | ist vielleicht grade deshalb aufgehoben. Bewohner des Ortes aus frühern Jahrhunderten auf-| Die Ansicht von der Seite und von oben des Kopfes gestapelt. Auf dieser Seite fand ich denn auch nicht | N° 1 aus Churwalden, der in Bezug auf das Verhält- nur die breite und kurze Kopfform entschiedener vor- | niss der Breite zur Länge ungefähr in der Mitte steht, herrschend als auf jener, sondern auch viel mehr auf- | wird durch die beigedruckten Umrisse a und b anschau- fallend breite Köpfe als in Churwalden. Es wurde mir lich. In c habe ich noch die Decke eines mehr ver- aber nicht vergönnt, einen Schädel von hier mitzu- | kürzten und verbreiterten Kopfes (N* 3 des Verzeich- nehmen. Die Gemeinde, sagte man, lege darauf zu nisses) dargestellt. vielen Werth. a. b. €. Von den fünf mitgebrachten Schüdeln sind vier ein- | Flüche. Die Hinterhauptleiste (Linea semicirc. sup.) ist ander sehr gleich, der fünfte ist etwas abweichend. | schwach entwickelt, aber über die Ebene des Hinter- Die Schädeldecke erhebt sich nämlich von einer etwas hauptloches sich merklich erhebend. Die Schläfen sind niedrigen und meist zurückliegenden Stirn, an welcher | stark gewölbt, weshalb das Stirnbein, obgleich sehr die Stirnhügel schwach angedeutet sind, ganz allmälig eng an der Stelle wo die Lineae semicirculares tempo- nach hinten in einem flachen Gewölbe, das nach hin- | rales sich am meisten nähern, doch mit seinem hintern ten immer breiter wird, so dass die Tubera parietalia | Rande und oberhalb ziemlich breit wird. Darin liegt sehr weit hinter der Ohröffnung liegen, wenn man den | wohl der Grund, dass die Stirn auf das Auge des Beob- Schädel in horizontale Stellung bringt. Eine senk- | achters nicht den Eindruck einer sehr schmalen macht, rechte Linie, die man von ihnen herabzieht, geht ent- obgleich die Messung zwischen den beiden genannten weder an dem hintersten Theil des Foramen magnum | Leisten die geringe Dimension von 35” bei einigen vorbei oder ganz hinter demselben. Die höchste Wöl- | Schädeln gibt. Es ist nämlich eine ganz locale Veren- bung des Scheitels liegt also weit nach hinten und gerung. Das Foramen magnum scheint mir, auch ab- von dort biegt sie sich rasch herab in das Hinterhaupt, | gesehen von der geringen Entwickelung des Hinter- das sehr schwach gewölbt , Ja in seinem obern Theile | hauptes sehr zurückzuliegen, denn zuvörderst ist die zuweilen fast ganz flach ist. Die Ansicht von hinten | Entfernung von der Nasenwurzel bis zum vorderen zeigt eine hohe und zugleich breite, schwach gewölbte | Rande der genannten Öffnung für so kleine Köpfe 43 Bulletin de l'Académie Impériale 44 sehr ansehnlich, dann streift auch eine grade Linie aus der Mitte einer Ohróffnung in die andere nur den vordern Rand des For. magn. oder läuft auch ganz vor ihm hin. Das ist mir am auffallendsten am Schädel N’ 5, der von den andern darin abweicht, dass die Parietalhócker weiter nach vorn liegen, ungefähr über den Ohróffnungen. Von da an ist dann auch der Über- gang in den Hinterkopf viel allmäliger und dieser tritt mit dem an sich schwach entwickelten Hinter- hauptstachel ganz merklich hervor. Von oben be- trachtend glaubt man eine Annäherung an den dolicho- cephalischen Bau zu erkennen, allein wendet man den Schädel um, so findet man das Foramen magnum so weit nach hinten gerückt, dass die Linie durch die Mitte beider Ohröffnungen um einige Linien vor dem vordern Rande des Foramen verläuft. Der Abstand desselben von der Nasenwurzel ist so ansehnlich, dass man unwillkührlich an thierische Bildungen erinnert wird. Dazu tragen freilich sehr stark entwickelte Stirn- höhlen das ihrige bei. Die Schläfenleisten (Lineae semicire.) steigen in kei- nem Schädel hoch auf, so dass sie nie die Scheitel- höcker erreichen, sondern gewöhnlich weit von ihnen entfernt bleiben. Die Augenbrauenbogen sind stark entwickelt in drei Schädeln, schwach in zwei andern, die ich für weiblich halte. Die Augenhöhlen sind klein und niedrig in den für weiblich gehaltenen Schädeln, gross in den männlichen, in einem bedeutend mehr breit als hoch, wie bei den weiblichen, in einem an- dern rundlich-rhomboidalisch. Die Nase tritt stark vor; die Jochbeinhöcker springen nach vorn vor und sind von den Seiten der Nase durch eine tiefe Wangen- grube (Fovea maxillaris) getrennt. Das ist es wahr- scheinlich, was dem Gesichte die markirten Züge gibt. Übrigens ist das Gesicht weder in der Länge noch in der Breite stark entwickelt. Der grösste Abstand bei- der Jochbogen ist, wie die Maasse nachweisen, merk- lich geringer als die Breite des Schädels. Die Joch- beinhöcker stehen noch viel näher zusammen als die höchsten Wölbungen der Jochbogen, die weit nach hinten fallen. Der Oberkiefer scheint sehr niedrig, jedoch ist er an allen unsern Schädeln, mit Ausnahme eines einzigen, vom Alter stark consumirt, oder auch ‚abgebrochen. Der Unterkiefer fehlt an allen unsern Köpfen. Das Hinterhauptloch ist in fast allen Schädeln gross und breit, es liegt wie gesagt weit nach hinten. Es scheint, dass die Verwachsung des Keilbeins mit dem Zapfentheile des Hinterhauptbeines bei diesem Volke sehr spät eintritt, denn nur mit Ausnahme eines sehr alten Schädels, in welchem man nur noch von wenigen Zahnhöhlen Reste erkennt, sieht man bei al- len übrigen noch deutliche Spuren der ehemaligen Dimensionen der Schädel Trennung. in Linien Engl. Maasses, SENS. TS $3 |sslsk dii © Pe a ee : Zelsëëë, (fre Ei a 4 $ à SS A 8) Scheitel-Bogen BET Fs Toes Lë EE 3|8|8|B|à ji aa 8s og CH Siale keia le Jy eg |25 |SS IERS Schädel der Sammlung in Dame 63,8 52,7 60,1 55 | 35 51,51198 |44, 90,117, 133| 35,6 49,3 132 lauf L Schädel aus Churwal- ; à B Ni. 7. 67,6 57,260,455 | 5 153 207 |51,101,196, 146 40 5281143 | » E aa N34 68 542161 |53 | 79455 (208 40,100,122, 142| 39,5 53 |137 | » + RE 66,7 52,4 61,256 | Sj |47 |205 153,103,132, 147,35 Jateha | » i E E 63 152,4 56,6 53,5| 5 44,5192 |50,100,126, 141| 34,5 45,5131 |» t » NS UU 71 572/63 |565| £5] ? 1216 |55,110,136, 154| 44 |54 |142 |, i Mittlere Maasse. . ... 66,5 54, 60,4 55,s 19:5 50,3 203,5 50, 100, 1261, 144| 38,15/50,: 137,7 N dot W RSS re Uu € TED ARE 6 Le 45 des Sciences de Saint -Pétersbourg. 46 Die Maasse haben dieselbe Bedeutung und sind eben so genommen wie in meiner Abhandlung Crania selecta ex thesaur. Acad. Petrop., nämlich: 1) die Länge ist gemessen von der Glabella in grader Linie nach dem am meisten vorragenden Puncte des Hinterhauptes; 2) die Höhe ist der Abstand der Ebene des Foramen magnum von dem am meisten entfernten Puncte des Scheitels; 3) die Breite ist die grösste, die am Schädel sich fin- den lässt; sie fällt immer in die Schläfen-Gegend, kann daher auch Temporalbreite genannt werden; 4) die Parietalbreite ist der Abstand der Mittelpuncte beider Parietalhöcker von einander; 5) die Stirnbreite ist, mit Ausnahme des Baseler Schä- dels, doppelt gemessen; die obere Ziffer zeigt die Entfernung beider Schläfenleisten an, wo sie sich am untern Theil der Stirn am meisten nähern, die untere Ziffer dagegen zeigt die grösste Breite an, die am Stirnbeine sich finden lässt; - 6) die Wangenbreite zeigt den Abstand beider Joch- bogen an, wo derselbe am grössten ist. 7) der Längeumfang ist von der Glabella nach dem Hinterhaupte und wieder herum zu der Glabella in der Höhe gemessen, in welcher er sich am gröss- ten darstellt; 8) der Scheitelbogen oder der Bogen der Schädel- wirbel ist von der Wurzel der Nase in der Median- Ebene nach dem Hinterhauptloche gemessen. Die erste Ziffer zeigt die Entfernung der Kranznaht, die zweite die Entfernung der Spitze der Lambda- naht von dem Ausgangspuncte an, die dritte die Entfernung der Querleiste des Hinterhauptes und die vierte die Entfernung des hintern Randes des Foram. magn. von der Nasenwurzel Dass damit auch die Lüngen des Stirnbeins, der Scheitelbeine und des Hinterhauptbeins, so wie der beiden Hälf- ten desselben gegeben sind, leuchtet von selbst ein. 9) der Stamm der Kopfwirbelsäule ist durch die grade Linie vom vordern Rande des Foram. magn. nach der Sutura-nasalis (annähernd) gemessen; 10, 11) um die Breite und Wölbung des Hinterhaup- tes zu messen, habe ich zuvörderst zwei gegenüber- stehende und am meisten von einander entfernte Puncte in der Höhe der Mittelpunete beider Ohr- öffnungen bestimmt, und dann sowohl die grade Linie zwischen diesen beiden Puncten, als auch den Bogen von einem zum andern gemessen. Jene grade Linie (10) zeigt die Breite und der Bogen (11) die Wölbung des Hinterhauptes an. 12) die letzte Columne zeigt in grössern Bruchtheilen, welche Höhe die grösste Breite in der Entfernung der Ohróffnung vom Scheitel einnimmt. Die Bruch- theile werden von der Ohröffnung an gezählt. Man wird aus diesen Maassen, wie aus den Zeich- nungen ersehen, dass die Romanen in Graubündten sehr brachycephal sind, denn die Verhältnisse der Länge, Höhe und Breite der Köpfe stellen sich nach obigen Zahlen heraus, wie: 1000 : 0,818 : 0,908, iu der mittlern Kopfform: 1000 : 0,750 : 0,800. Es gehen mithin sowohl Hóhe als Breite weit über das mittlere Verhältniss zu der Länge hinaus. Dass die Romanen sehr kurzköpfig sind, wäre an und für sich ein sehr gleichgültiger Umstand, wenn wir nicht hoffen könnten der Lösung einer grossen und tiefgreifenden historischen Frage näher zu kommen, der Frage nämlich über die ursprünglichen Bewohner Europas vor dem Einrücken der Indo - Europäischen oder Arischen Völker. Die Romanisch sprechenden Völkerreste bewohnen das Quellengebiet des Rheins bis in die Nähe von Chur, aber auch das Quellengebiet des Inn im obern Engadino, Selbst im Kanton Fryburg und in Savoyen, westlich von Mont Cenis an der Are, sollen Völkerreste sein, die man hieher rechnet. Ich weiss jedoch über diese Trümmer keine bestimmten Nachrichten zu ge- ben, da ich meine eigenen Quellen nicht für zuver- lässig halte. Für uns genügt auch die Bemerkung, dass die Sprache wenigstens im Canton Graubündten und im Engadino vorherrschend ein verdorbenes La- tein ist, das bald mehr bald weniger eine Italienische Form annimmt, aber mit ganz fremden Elementen stark gemischt ist. Ein Dialect heisst geradezu der Ladinische, und die Benennung Romanisch (oder Ro- maunsch) kommt ohne Zweifel daher, dass beim Vor- dringen der Germanen die Sprache der Rómer sich hier am längsten erhielt. In der Form des Kopfes haben diese Älpler aber gar nichts mit den Römern 47 Bulletin de l'Académie Impériale KK gemein. Auch ist ihre Sprache zu sehr mit ganz fremd klingenden Elementen gemischt. Man betrachtet sie also gewöhnlich als Reste der alten Rhütier oder Rhä- ten, welche im Laufe.der Zeit mehr von der Lateini- schen Sprache und deren náchsten Tochter, der Ita- lienischen, aufeenommen haben, als sie von der eige- nen behielten. Diese Ansicht wird auch wohl im We- ` sentlichen richtig sein, nur lässt sich kaum mit Sicherheit beweisen, dass das Urvolk, welches sich hier erhalten hat, grade die Rhüten der Alten sind, und kein anderes der vielen Vólker, welche uns La- teinische und Griechische Schriftsteller aus den Alpen- Gegenden nennen. — Die Alpen müssen vor Caesars Feldzügen und zum Theil noch bis zu denen von Drusus in ähnlichen Verhältnissen gewesen sein, wie jetzt noch das Kaukasische Gebirge. Eine grosse Menge Völkernamen werden genannt, von denen zum Theil ausdrücklich gesagt wird, dass sie nur noch aus Trümmern bestanden und viele dieser Völker sind wesentlich nur Räuber. Von der Grausamkeit der Rhätier sprechen sogar die Römer (und nach ihnen Strabo) mit Abscheu. Die Römer wussten aber diese Wilden ziemlich rasch zu bändigen, indem sie ganze Stämme als Sklaven verkauften oder versetzten, dafür andere Kolonien oder Wachtposten einschoben und wegsame Strassen über die Alpen bauten. So vere schwanden denn bald viele von diesen zahlreichen Völkernamen, aber der Name der Rhätier erhielt sich, indem Graubündten im Mittelalter Rhaetia hiess. Auch passt was Strabo von der Lage der Rhäten sagt, dass sie nach Süden und Osten von der Hauptkette das Gebirge besetzt hatten, nördlich von Como wohnten und bis an den Bodensee reichten, ganz auf unsere Romanen, denn im Vorarlberg und in Deutsch- Tirol sind noch viele Ortsnamen, die mit denen im Quellen- Gebiete des Inn und des Rheins übereinstimmen, ob- gleich in jenen Gegenden schon lange die Deutsche Sprache allgemein ist. Ohne Zweifel waren auch viele von den Völkern, welche die alten Classiker aus die- sen Gegenden nennen, nichts anders als Stimme der Rhátier. Von den Lepontiern und Kamunen bemerkt dieses Strabo ausdrücklich. Nimmt man nun noch hinzu, dass’in den Gegenden, wo jetzt Romanisch ge- sprochen wird, Ortsnamen wie Rhäzuns und in welchen die Sylbe Rhä vorkommt, noch sich er- halten haben, so lässt sich kaum zweifeln, dass die andere, | Romanen die Nachkommen der Rhätier sind. Das Engadino mag von den Euganei seinen Namen haben, die nach Liviws (T, 1) aus den Gegenden des Po in die Alpen vertrieben wurden. Zu Rhaetia im spätern und weitern Sinne gehört aber das Engadino sicher, denn Drusus Zug nach Rhaetia ging noch weiter nach Osten, die Etsch hinauf. Es ist auch gar kein Grund die Euganei für wesentlich verschieden von den Rhätiern zu halten. Wir haben an diese Gründe erinnern wollen, nicht weil jemals ein ernstlieher Zweifel geherrscht habe, wo das Rhätia der Alten zu suchen sei, sondern weil wir mit einer ganz andern gangbar gewordenen Über- zeugung in Bezug auf die Rhäten in Collision kommen. «Rhaetos Tuscorum prolem arbitrantur, a Gallis pulsos, duce Rhaeto» sagt Plinius III, 20. Also, folgert man, waren die Rhaetier eine Colonie oder ein Zweig der alten Etrurier und Prof. Retzius hat, hierauf ohne Zweifel fussend, die Etrurier unter die Brachycepha- len Europas gezählt’). Wenn man unter dem Namen Etrurier die in der Bildung für ihre Zeit so weit vor- geschrittenen Etrusker versteht, so widersprechen dieser Ansicht die besten Abbildungen und Unter- suchungen. Nicht nur sind drei Schüdel, welche der Kónig Ludwig von Baiern der Blumenbachschen Sammlung als aus Etruscischen Grübern stammend einverleibt hat, dolichocephal und mässig breit, der Bildung des Rómischen Kopfes nahestehend, auch ein Etruscischer Schädel, welchen Charles Bonaparte der Pariser Sammlung geschenkt hat?), ist ebenfalls entschieden langgezogen. Neuerlich hat auch Prof. C. Maggionari in Rom die typischen Formen der Rómischen und Etruscischen Köpfe abgebildet. Die . letztern sind zwar weniger langgezogen, doch kann man sie nicht kurz nennen. Er hatte Gelegenheit Etruseische Schädel aus verschiedenen Gegenden aus alten Etruscischen Grübern, die zum Theil mit In- schriften versehen waren, zu vergleichen, und gibt nun eine Beschreibung und Abbildung, we'che die grösste Autorität zu haben scheint. Es ist nur sehr zu bedauern, dass er so wenige und allgemein ge- KE 2) Müller's Archiv für Anat. und Physiologie, 1858, S. 110. 3) Er ist abgebildet in den Indigenous races of the Earth ... by Nott and Gliddon, p. 313. a na in nn EIL EUER e EPIS RS Le EN DE 49 des Sciences de Saint - Pétersbourg. 50 haltene Maasse gibt. Wir werden unten das Wesent- | derte, zu einer Zeit als von allen Seiten benachbarte lichste aus seiner Beschreibung anführen T Stämme gegen die Alpen vorgedrungen waren zumal Vorher aber wollen wir uns ein wenig in der|in Vindelicien, und wie unbestimmt war das Wort Streitfrage über die Nationalität der alten Rhaetier | Keltisch geworden, das ungeführ wie das Deutsche umsehen, ohne sie ins Einzelne zu verfolgen, denn | «Wülsch» nur Fremdes bedeuten mochte. Bei frühern das würe fast endlos. Schriftstellern scheint. aber keine bestimmte Subsumi- Die oben angeführte Aeusserung von Plinius darf | Tung der Rhaetien unter die Kelten vorzukommen, gewiss nicht als ein positives historisches Zeugniss Die Kelten haben sich allerdings auch vielfach ge- betrachtet werden, denn der Name Rhdetus, Won dem mischt und, zwar auch mit brachy cephalischen Völ- die Rhaeten geführt sein sollen, erinnert gar zu sehr kern, allein Je mehr man von anthropographischer an alle Namen von Stammvätern und Fürsten, die Seite die Gräberfunde kritisch. beachtet, d. h. je man nachträglich für die» Völker erfunden hat: eg) mehr man sich enthält, alles Alte Keltisch zu nennen, spricht auch Plinius selbst nur, eine Sage aus, indem | Im. desto, mehr schgipt. eR sich festzustellen , dass er das Wort arbitrantur braucht. ‘Diese Sage smuss | Wahre Kelten dolichocephal warengund wohl um 0 aber ziemlich allgemein:gewesen'sein, denn nicht nur | Mehr NW de Ae Je remer;das Keltische Blut sich, erwähnt dieser Flucht der spätere Justinus (XX; 5), erhalten'hatte. olichocephal sind die Schädel, welche viel positiver als Plinius, sondern auch früher Li- ||" Paris. als Keltischer Typus aufgestellt sind; die vius, und zwar mit einem Zusatze, der, wie es mir wahrscheinlich dei dem Gräberfunde von Mendan bei scheint, das wahre. Licht gewährt. Er sagt: Alpinis à aris Stammen, über den: Serr es ber ichtet hat ). Ein quoque ea, (Tusca) gentibus haud dubie origo est, maxi- Schi à on dort ist ibgebild t in den Indigenous races me Raetis: quos. loca ipsa efferarunt, ne quid ex anti- of the Earth, p. 301. R rent (V, 33.). Wenn aber wirklich eine Meinung von gebildet). Er ist zugleich s der Verwandtscha t der Rhäten mit den Tusken be- | e ältesten Bewohner | er in Freiburg im Breisgau, der sic h 1 it grosser Etruriens damit E: emeint sein. Die spätern Etrus- Gründlichkeit seit langer Zeit dem Studium des Kel-, ker ist mañ mehr 1 } | ti io s cu RE i Bw 2 - doch zum Theil von Agyptischer, Semitischer oder | Schädel aus dem Breisgau, die ei nder sehr ähnlich worüber ich bei einer andern ó elegenheit besonders ER er t Fa o 3 V > berichten werde. Schon früher hatte ich diesen Schü-- welcher grössern Gruppe mochten sie gehört haben? el im Wesentlichen x4 mit den für. Cimbrisch erklär ol gefunden. J etzt sah ich, dass er noch. voll- kommener mit diesen Kópfen der Kelten aus dem Ba- | dischen übereinstimmt. Ich zweifle nicht mehr, dass Kimmeri des Süd-Ostens und Kimri des Westens we- s >. | Sentlich dasselbe Volk waren. und vermuthe es vor- Wohngebieten dieser Volker sich finden und" weil. e Me v» de - un Ll (au pur | äufig auch von den Cimbern, will aber das Endürtheil Zosimus die Schaaren aus N oricum und Rhagtia Kel- noch auf einen Besuch in Kopenhagen versparen. Lang, schmal und hoch sind auch die meisten Schä- 4) Atti del’ Academia Ponti GE, TM D — e / fica de’ muovi Lincei. Anno XI, p.:383. 6) Comptes rendus des séances de l’Acad. T XXI, 1845, 48 sept. ` 5) Die Deutschen und ihre Nachbar-Stämme. 7) Müller's Archiv, 1849, S. 574. x: ome I. 4 in f ( yardo 51 Bulletin de l'Académie Impériale 52 del, welche in dem vortrefflichen "Werke von Davis|den Alpen oder eine Vertreibung der Etrusker in und Thurnam als ancient British und ancient. Irish |die Alpen, wenn man sie sich nämlich als das Volk abgebildet sind‘). Dass auch breitere und gleichsam | denkt, welches durch seinen früh ausgebildeten Kunst- vollere Formen vorkommen, ist nicht zu bezweifeln. | sinn berühmt geworden ist, gesagt wird, durchaus Wie sollte auch ein so weit verbreitetes Volk ganz | überzeugend. So beruft sich Koch SE EE dar- gleich gestaltet sein?. Der bekannte Kopf vom König | auf, dass weder von den monumentalen Bauten, noch O'Connor, von dem wir einen Abguss haben, ist sicher | von den eleganten Kunstwerken der Etrusker in den nicht schmal zu nennen. Dass aber ganz kurze alte Tirolischen Alpen Seitenstücke sich finden. Weniger Kópfe, die man zuweilen als Ke [tische aufstellt, die- ist aber darauf Rücksicht genommen, dass die Ur- sen Namen verdienen, lässt ‘sic | bezweifeln. So sah | elemente des Tuskischen Volkes, bevor. die Kunstfer- ich i in Zürich neben einem langgezogenen alten Schä- | tigkeit über die See eingewandert war, mit denen in del, einen auffallend kurzen. Beide sollten Keltisch |.den Alpen wohl identisch sein: könnten. Die Tuski- sein. schen Inschriften, die in Tirol gefunden sein sollen, Da m" der ältern Schriftsteller die Rhätier zu, lassen sich freilich auf solches Alter nicht mehr Le den Kelten zu zählen scheint, so konnte der Auteßrüch ziehen, weisen aber doch wenigstens auf spätern Ver- "Ton Zeuss die Frage über die Ver wandtsehaften die- kehr fui Indem aber K och die ganze Geschichte Rhà- ses Volkes nicht. zum Absch luss bringen, zumal sie) tiens bis in spätere Zeiten etwas kategorisch durch- nach Plinius Gallier vertr iebene Tusken führt, P dre mir jedes Urtheil vor der Menge sein sollten. Es is dahe a Ir neuerer Zeit lebhaft | der d du: Völkernamen. Hr. Steub, der im über sie gestritten, dem SS, in Romanisc Re- | Eifer kan pfes für die gerechte Sache SE. ei- D mkeit hit Wir können nur nige St erhalten hatte versäumte "nicht recht Dave davon ai A Veranlassung zu dem Nachfolgen- bald mi einer Gegenschrift aufzu treten ' F in welcher. chdem Niebuhr in seiner Róm chen | er unter der Überschrift «Überfl ssiges» auf eine — Geschichte i Rh ätien als die uA be- mitunter ergötzliche ' 'eise dem , wo einige Blös- trachtet à u nd A tfried Müller in erke über | sen aufdeckt. 'So leitet Hr. Koch bere Namen Brand- E 5 3s Theil. j sigestimmt hatte, ban, joch aus dem | Keltischen Bran — her, Hr. Steub | | Se aber meint, man brauche nicht 0 weit zu gehen, BA and sei eine durch Feuer- Ródung urbar gemachte le. So wird ein Deutsches Vort durch ein Kelti- a Bi M. 1^ age sid sches erläutert. Ähnlich wird «Rossberg» nicht als gen habe, unterwarl Steub?) die tsnamen einer P ie een. Aim weil | Ross. ein Vorgebirge be- Ta speciellen Untersuchung und sprach c die Über- deute. Allein diese eit kiironaum, berechnet 3 ung aus, sie müssten aus dem truskischen stam- | s heisse Blut zu kül uns hier nicht auf- , was die Tiroler — ‚ besonders wohl die südli- |: alten. Ich habe das SCH Buch pes Steub nur Fa veranlasst haben Ja sich. als : M int veil il eine. D m 3 , die uns % Etru sker zu betrachten und auf diesen Grund ( eine | soglei h auf den rech ten Weg ühren sc ereinigung mit Italien zu fordern. Gegen . ZP An- N sí ( für uns a Hein in schriftenkundige und j . M. Koch nicht sicht | erh b sich. "M. I ch mit scharfer Polemik in einen Y ortrage in der Akademie zu Wien und in. H einer indigen Schrift ^) - Mir Scheint, was ge- geh! aufgeklärk o od d ie ici NO haben. Er sagt ^): gen eine neque iedene Abst stam ur der Etru er aus be eot dersdarauf verwendet worden, kann ich “N ER verkennen, aber die Ergebnisse muss ich ganz rania Britannica b Lë RER John Thuraam, " un gr dinge ‚SER lassen, Ich glaube, dass Den MA sin mir bisher bekannt gewo: Urbéwohner Rhätiens und a Zusammen- | orsi it hs ke siae 1843. 11) L. Steub, Zur SEN "Ethnologie. Stuttg. 1854. 10) M. Koch, Die Alpen-Etrusker. Leipz. 1853. 12) Steub, a. a. 0. S. 2 E 53 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 54 es jetzt an der Zeit ist, zur Entscheidung der uralten Controversen nach neuem Material zu suchen, statt immerdar, wie Mommsen sagt, «die sagenhaften und verwirrten Zeugnisse der Schriftsteller wie Kartenblätter gegen ein- ander auszuspielen.» So Hr. Steub; ich möchte zu dem Mommsenschen Ausspruche noch den Zu- satz vorschlagen: «wobei jeder Spieler seine Lieb- lingskarte als Trumpf behandelt , der die andern schlágt», um ganz das Gefühl anszudrückeh, das ei- nen Unparteiischen er greift, wenn er, um übe eine Volksthümlichkeit sich belehren zu lassen, eine.Con- troverse durchgeht. as neue Material sonet für uns. die alten, Knochen geben. Wir wollen sie befragen und den Weg der alten Citate ganz verlassen, vielleicht füh- ren jene uns doch wieder zu diesen. zurück. Als Nilsson die alten Gräberfunde Schwedens urchmusterte, fand er, dass in den ältesten Gräbern — in der ‚Periode der Steinwerkzeuge — nur. sehr, . kurze und breite Kópfe vorkamen, von einem ‚Volke, das, wenn man es nicht ‚gradezu Lappen nennen will, - doch den Lappen ähnlich gewesen sein musste, Dazu kam, dass auch die historischen Nachrichten über Schweden und manche Ortsnamen eine ehemals viel weitere, Verbreitung der b apren. oder eines nano yer- EN auch in Dänem arl ei nde n. CH hat besonders Retzius die. ge? verfochten, dass ent- schiedene Kurzküpfe, | e man hie und da in West- Iropa, > namentli ich auch in Ländern gefunden hat, wo die urkundliche Geht mit Keltischen Vol- kern beginnt, | de Urb haben, \ den Kelten und nat $ ch Germanen vorangingen.. Die cher nach von den Indo-Gernuniseh ganz verschieden sind, i 35 ebenfalls zu st sein Phatt fon der andern eite die Sprach- und Geschichtsforscher immer mehr Sich dafür entscheiden, dass auch die Kelten zum en Indo-Germanischen Stamme gehören, so wird Er wahrscheinlicher, dass diese spütern Wanderer die dolichocephalische Form mitbrach- . Dass alle Urbewohner Europas, — mögen sie nun ` auch eingewandert-sein oder nicht; für die Arischen Vólker waren sie immer Urbewohner, — dass diese frühesten Bewohner brachycephal waren, lässt sich freilich noch lange nicht als allgemein erwiesen be- trachten, sondern nur noch als eine Hypothese be- handeln, allein als eine Hypothese, die an Wahrschein- lichkeit gewinnt, und welche verdient mit Bestimmt- heit ausgesprochen und vertheidigt zu werden, um volle Bestätigung oder Widerlegung für einige ie za den zu finden, denn citius emergit veritas ex errore quam ex confusione. Dieser Ausspruch Baco’s ist voll schla- gender Wahrheit. Werner’s consequent durchgeführte Niederschlags-Theorie i in der Geologie hat der Durch- führung der Hebungs- Theorie den W eg-gebahnt und zur Unterscheidung der eruptiven und sedimentären Gesteine geführt. In Bezug auf die Grüberfunde aber lässt sich erwarten, dass wenn eine Ansicht von so allgemeinem Interesse und so grosser Tragweite, wie die, dass die ältesten Bewohner Europas durch kurze open ‘sich auszeichneten , allgemein sich ver- breitet haben | wird, man genau "beachten und noti- ren wird, unter welchen Verhältni alte Köpfe ge- funden werden. So werden sich Thatsachen sammeln, um diese A nsicht zu bestätigen. oder zu äm Tn der That ka an man nicht genug den senschaftli- chen Vandalismus bedauern, mit dem man. lange Zeit ` alte Gräber geöffnet hat, um Bronze - - Schmuck oder Steinwerkzeuge aufzüheben, 'die Schädel aber wegwarf als unwürdig | für eine fürstliche Sammlung, oder jetzt in craniologischen Cabineten. alte S 3 aufhebt, | denen man einen al alten Volksnamen be det ct das Visum repertum des Fundes. — © * Ich erlaube mir bier von den Abbildunge kurz- hé hat in À À Ds Schein kafe grosse Ähnlichkeit | unsern oben ‚gegebenen Holzschnitten vo on den Köp en unsrer Alpler, in der Seiten- Ansicht degt a die grüsste Höhe des Scheitels weiter nach vorn rn füllt. Das Skelet fand man in eine Thier- haut gehüllt, mit dieser war der Leichnam in einen ausgehólilten Eichenstamm als Sarg gelegt, und der- selbe mit einem ebenfalls aüsgehóhlten Eichenstamme als ‚Deckel bedeckt. In dem Sarge fand man zwei Pfeilspitzen aus Feuerstein, die Spitze eines Wurf- spiesses von demselben Steine, eine org Nadel von 55 Bulletin de l'Académie Impériale 56 Holz, aber auch eine Nadel von Bronze, und eine |nur daher, dass die herrschenden Sprachen sehr lang- Dolchspitze von derselben Mischung. Man schliesst | sam in die letzten Thalschluchten der Alpen vordrin- aus diesen Werkzeugen und aus dem Mangel jedes | gen, aber auch sehr langsam aus ihnen verschwinden. Geschirrs aus Thon, dass dieses Skelet ülter sei als die Invasion der Römer und in die Zeit falle, als die Be- suche der. Phönicier schon begonnen hatten, von de- nen die Metallwerkzenge wahrscheinlich kamen. Der Gebrauch der Steinwerkzeuge. musste aber noch nicht aufgehórt haben.. Wir sehen, dass noch jetzt die Deutsche Sprache all- mälig weiter fortschreitet. Sie wird einst länger hier haften bleiben als in den Ebenen, aber ohne Zweifel mit bunter. Beimischung der früher herrschenden. Ähnlich war es ohne Zweifel mit der Lateinischen Sprache zur Zeit. von Livius und Piinius. Die Sage von der Tuskischen Abstammung scheint anzudeuten, dass man wusste, in. den Alpenthälern herrsche noch die alte Landessprache Ober - Italiens — aber freilich ‚sehr ‚verderbt — wie. Livius ausdrücklich bemerkt. In diesem Ausdrucke Tuskisch kann ich aber nicht die | F ‚spätern kunstfertigen Etrusker verstehen, sondern die | |Urbewohner des Landes, die, wie die am besten be- — |glaubigten Köpfe der Etrurier #abfScheinlich, ‚machen, al in diese übergingen, aber nur Ein Element derselben a Noch mehr Ä | alter Schädel a e" der in einem. Parke bei Dublin gefunden ist, f, indem-hier die mehr zu- rück liegt, die grösste Höhe des.Scheite mehr nach hinten füllt und das Hinterhaupt ` mehr geflacht ist. ` Dass diese Ähnlichkeit allgemein war, GES nicht | behauptet: werden. à ke j % » s -Hr.Prof. ubt. hat | — die Güte gehabt, mir | f- in der Sammlung von ris | ie an ei- |li | ; | Livius NS im ae = Stirn, von Bä ge- "A f ” OH v schmäler | bei denen die Gë in der Scheitel- der zi it i .. Ob diese Schmalheit rrt im ie. ken allgemein sein mag? + Ich stehe nicht an, die bic in den m. en Alpen auch für ein Urvolk oder besser für den nicht | mehr reinen Rest eines Ante-Arischen Volkes zu DE ten. Dass sie jetzt eine Sprache reden, welche u un tockholm befindet. In | ls diesem; ist. aber die di „| Sagen werden : t, | dass die Römer | ter die Lateinische subsumirt werden muss, kommt * e. Vielleicht hätte man. „daher noch richtiger gesagt , dass « rer» in die Al pen gedrüngt waren. Ao laufen auch bei feindlichem Einfalle Städte- - bewohnende Völker nicht bis in entfernte.Alpenschluch- ten , auch die Landbewohner ‚solcher Völker nicht, denn der städtische Verkehr ist ihrem ganzen Dben Bedürfnis. Sie unterwerfen sich, oder wenn sie aus- wandern, so wandern sie so aus, is sie neue Städte | gründen. rec hätten ja. die Etrusker, wenn sie e schen Einfalle flüchteten, den feind- müssen. Drittens lässt nes K ve die Euga- neer ganz ai dieselbe Weise in die Alpen flüchten, aus den Po- Gegenden u w zwar schon zur Zeit 'gescheuter - war als en UD Veg, was sie wer wie die Tusken. Beide Bewohnern des Flachlandes erl cannt Hätten. Aath mögen die obern Thäler wirklich erst bei Gelegenheit feindlicher Inva- = sionen besetzt s in déchiré es wo | unmöglich, sein die Zeiten zu ‚ohne Zweifel feat LA 13) Ich halo mich in der dh [^ et aus den in neue- ster Zeit viel besprochenen Pfah örfern umgesehen, konute aber mp die Namen sind doch ROSE. > (ur M phal gewesen sein müssen, dafür spricht nicht nur die trachten darf, muss man glauben, dass die Verkür- | zung mit deri Annäherung an die Alpen zunimmt, denn ein Kopf aus Zürch ist mehr. verkürzt als ei- mer aus. Schaffhausen. “und dieser mehr als einer aus | e Sei I o, 8 keinen ae; en. Sc d schen Mus SÉ se : vielleicht. SE wen n, um vor 2 de der Bewohner des Innern, d die wei EC Pay e 57 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 38 Welche Zeugnisse geben denn die Schädelreste der Etrusker ab? Sie sprechen weder dafür, dass die Rhä- tier versprengte Etrusker waren, denn die Rhätier die wir uns in den Romanen noch erhalten denken dür- fen, waren ohne Zweifel stark brachycephal, und die Etrusker hatten lang gezogene Schädel. Sie können also auch nieht dafür sprechen, dass:die Etrusker als von den Bergen herabgestiegene und eivilisirte Rhä- tier zu betrachten sind. Dass die Rhätier brachyce- Kopfform der heutigen Romanen an den Quellen des Rheins, sondern auch die auffallende Kürze und Breite | der Köpfe der meisten Schweizer, so dass die Ger- | -manische Form mit der Rhätischen eine Mittelform xd erzeugt zu haben scheint, Ja. wenn man die im Mu- seum zu Basel aufgestellten Köpfe als ty pisch be- Basel. Es versteh sich von selbst, dass alle solche | Übergänge nicht ganz, regelrecht gehen, wir berich- Selbst der ganze Alemannische Stamm scheint in schwä- cherem Grade diesen Einfluss erfahren zu haben. Aber auch auf der anderen Seite des Gebirges, in den Sa- voyarden, in den Lombarden und im südlichen Frank- reich scheint mir nach den Schädeln, die ich gesehen habe, eine über das Mittel hinausgehende Breite zu hieu: die vielleicht eiue Erbschaft von den Ur- bewohrletié ist, denn és ‚ist kein Grund da, die alten Aquitanier . sid Was. sonst für Namen SÉ genannt "werden, für sehr verschieden von den Rhätiern und Basken atrunch alfo. da diese unter sich i in der Kopf- .form wesentlich: übereinstimmen. F Dennoch spricht. die von Hrn. Prof. Maggionari als ty pisch für. die Etrusker abgebild te Kopfform für immenhang der Rhätier mit den Etruskern, denn diese Form steht in der Mitte zwi- schen einer vollen dolichocephalischen Form und der, welche wir an unsern Alpeubewohnern beschrieben gen, wenn ich hier in g die typische Form der Etrus- ker und in h die der Rómer mach. [aggionari's Ab- WA year TE AR ^ nur, Was ‚hier als E aufgestellt ist. el zur. icht crée j äri ch sah i ic ist. Von dieser Schädel | vic ) h langgezo = ifelt werden wahr M orm noch RSC r sich ütigen s scheinlicher, dass nicht die As: da diese, im 4 Bóten; sich , Sai len. ° Übertätlen de eo ep zu Wine Aë dus sie ihre ohnungen auf € ein A ne dps „Di 5 siae bauen sehr gr uf diese eise 7 ühr können, sich zu sichern zu o de und im Falle des Segen si m d e oolo-| . Bois Scheck SET Hunden W ahl- | 1 b. | ‚erst intel P? SS E uU 1 el gar r sehr an unsere Lou al- die Sti | der Etrusker : r schmaler ist als die der Rómer. ren fand er die Stirnbreite imnier über bag pa, den Etruskern meist 3" 10". Der Occipi- oche. betrügt ei den. ern über 14 Zoll, bei den Etruskern nur 13, Zoll 1 m einige Linien. Die Insertion der Nasenbeine bildet p den Etruskern r ‚Näsenwurzel bis zum Hin- ` und ‚gezeichnet haben. Man wird sich davoï rüberzeu- .- SW ` nen Phünieier, € . dass nach Etrurien Einwanderer . von. * Meere ein Vaterlan É l © wird kaum sich ent Kopie welche man e Et ^ MA VA SV 59 Bulletin de l'Académie Impériale 60 einen schürferen Winkel als bei den Rómern, sagt ferner Maggionari, die Wangenbreite ist geringer und das Hinterhauptloch liegt mehr nach hinten. In allen diesen Verhältnissen stehen diese Etruskischen Köpfe unsern Churwaldern näher als ‚wenn man die Römischen Köpfe mit letzteren vergleichen wollte. Mit einem Worte, dieser Etruskische Kopf würde entste- hen, wenn man den Churwaldenschen in.die Länge zöge, oder auch wenn man. aus d dem letzteren und ei- nem vollen dolichocephalen | Kopfe n mit g envy ter Stirn, eine Mittelform Nun sagen aber eine Menge Ze die Angaben verschieden | ziemlich weit von 51". Diesen Kopf scheint Blumenbach schon vor dem Königlichen Geschenk besessen zu haben, da er eine kleinere Nummer trágt. Solche Verschiedenheiten sind keine Widersprüche. Fand in Etrurien eine Verschmelzung zweier hetero- genen Nationalitäten statt, so konnte diese nicht gleich- mässig erfolgen und näher an der See herrschte ge- ‚wiss, der eingewanderte Typus mehr vor. Maggio- nari sagt, dass er seine Köpfe ap «Tarquinia, Clusio und Cerveteri» erhalten habe. Der letztere Ort ist mir völlig unbekannt, aber schon das alte Clusium, lag TU ] und es scheint ein Ët der Vi anderung gewe- At. zu sein. ‚Aber es wird leider nicht gesagt, von nur über das w KÉ ` V Trojaner, Pela Ly ier, I yp Namen weiss, werde nicier, Aegypter nach Ku st lich gemacht. Ob Koch's dass pap Koen. 7 erm: dien M rens wären, bis v3 am Ty z € en (Koch a. stehen, dass auf dies se Veise a che Fo hi vollstandiEer ZC? LA ' Kopf, Y wel- is einver- ` die DEE vog. Maggionari. So fs chen Ch. Bonaparte der Sammlung in leibte, so. auch die | drei | Köpfe, we Bayern : lume: nbach' schen ` hat. Die ‚Stirn. ist in iesen I elchem Orte » speciell der ‚abgebildete Kopf kam und he Verschiedenheiten man bemerkte. "Übrigens móglich, dass die Köpfe mit vollen päteren Eroberern, den Rómern n man nicht durc 1 Inschriften der son- en der aihe sicher Gei wurde, nur in einem etwas irte der Ji | erh: | nur ae" E | 4 px i , bei drei andern Kop jon n 9. breit, un T hei ka Ih? Die Kelten“ Eden doch überall 3 e Bewohner vor und werden aus de- ner a haben, was für Keltisch gilt, ke ar nieht-mehr auszuson- | dst, da die noc| daro nicht vergli- weitert sich Voas; 49: und. in einem "Kopfe zu chen wär | können? e? ar des Sciences de Saint- Pétersbourg. 62 ee Lettre de M. le Général Schubert au Se- erétaire Perpétuel. (Lu le 13 mai 1859.) St-Pétersbourg, ce 3 mai 1859. Je m'empresse de communiquer à l'Académie les positions de eques points qui n'étaient pas encore connues jusqu'à présent, et qui serviront à une meil- | leure. détermination du cours des rivieres de la Léna, du Wilui et de l'Olekma. Mon ancien et vénéré ami, M. Hansteen à Christiania, à la reception de mon ouvrage : Expose des travaux astronomiques et géodé- siques en. Russie, qui a été publié par. l'Académie, s'est décidé à faire subir un nouvel examen à toutes les ve SC astronomiques faites par lui et par le Lieutenant Due pendant leur voyage en Sibérie” en 1829, à caleuler celles qui ne l'avaient | pas encore | été, eti) vérifier les’ calculs précédens. EA fur et à mesure que. son tr vail avanga il m' en envoya les ré- ES mais j'ai préféré attendre jusqu 'à ce quil füt | fni, pour WS présenter à l'Académie une liste | om] ositions, qui ne peuvent étre que fb AER 3s, er er u connues. J’ai mis, en are Ch t TH, » les différentes notices que M. Hansteen m'a envoyées, et Vous les trouverez dans la liste ci-jointe, classées d’après le méme ‚systeme que j'ai observé dans mon ouvrage susmentionné. Je pense qu'il serait d'une utilité générale, si l'Académie faisait imprimer cette liste dans son Bulletin, car sans cela il serait possible qu'elle ne füt pas publiée du tout, et qu'elle serait perdue pour le public. La réception depuis peu, de we ME communi- cations de déterminations de 4 positions géographiques, eneore entierement i inconnues; me fait croire que mon Exposé etc. a domm en Russie une nouvelle instigation à cette branche de la géographie, et je prévois qu'il sera nécessaire, avec le temps, de publier un supplé- ment à mon ouvrage; mais comme pou cela il faudra attendre qu'une quantité considérable. de matériaux soit rassemblée, je me hazarde de Vous prier, Mon- sieur; de demander à l'Académie la permissiondde luis présenter de temps en temps, pour être publiées dans son à Bulletin, les positions nouvelles qui m'auront étés Kees de cette manière, pourront | déjà étre utilisées par le public, et ne poiilont plüs p * E: SE ec" nes Ee en 1829 ^ 3 SC ^ iat... s | Latitudes. TE SS des. Wat le de détermination. 52°16' n "Due. Eo 35" Hansteen. 1829. Occ. s. m um e ides Pot ` a d " wo inve L€ raf ^ E "EUN m | Us in. 2 17 25.|A logis de Hansteen.. Lë 56 40 |A logis de Handben. 31 |Due. 1829... Sext à .|128 49 34 Due. -1829.. Phron. gr- SNO E | kutsk. Due. 1829. Sext. ©. * 124 26 30 Due. 1829. Chron. Giele $ à L Ki K + : um CH , Dr a | minsk. Rd Mutinskaia. Sur la Léna. Due. 1829. Sext. 127 39 18 | » » $5.5. to. MMytancras). e% Se ' Ge " St vani ukova. Sur la Lé- » » » TIR VIT » » » T o d emas KOBA.) WS so? * ü " i = R Difhaiach Sur l'Ole s 55 27 |Due. 1829. Sext. ©. 136 48 1, » » » » iz d ma. (Xpecrbsx?.) ex 8 ged? Sur l'Olekma.| 59 BL» Din * 1863457,» *» 1 » H HE.) " Sur ] Y WAP u Tor c. à ve à veles ^ Jofski. (Lu le. 24 juin 15509. WW Les ‘récentes expéditions | arctiques enrichi nos connaissances sur la rép chaleur vd es regions polairés" dà: nord- ouest de r ique les résultats. des observations; four-. t beaucoup "Pa nies par les Maec maring, ont déjà ét mis en at oeuvre par M. Dove er ses «Etudes An e tologiques» '), a exposé ei considérations aussi nou- | ES "2 Sé "+ 1) Klimatologische Beitrüge, Be lin. 1857. 1ter Th. — On y trouve | - l'Amérique du Nord deux mé oires du plus haut intérét: Ueber von Nord- ung: Basan der P — Dans le journal: Zeitschrift f. allg. Erdkunde, v. Neumann, Ne Folge, V, 484, on a encore une note de M. Dove: Ueber die Temperatur von Point Barrow. route deWilnisk. (eje % | M0. aan i) - # © en B w okadiach. Sur la rou e|^63 51 Oh» - e uisk. (Boka- a T ition. de op » 63 Bulletin de l’Académie Impériale 61 : Noms des points. ` | Latitudes. | Mode de détermination. | Longitudes. Mode de détermination. > 9 forin TA 59 26 44 Due. 1829. Sext. 130 0 10 ‚Due. 1829. Chron. Olek- d ta à; insk. 10 Besurach Sur l'Olekma. 59 E 54 Due. 1829. Sext. ©. 136 57 47 | » » » » s | (Becyp e 11 Krestofskaia. a la Lei 59 éi 15 aa a » » 130 43 57 we 1829. Chron. Ir- + na ee 3 | . | kutsk. (NB. peu sür). è . + „1130 49 44 |Due. 1829.0cc.75 Tauri. | EM LI à 130 51 5| » „ Chr. Pit me 12 Churaflach, “Sur Polek 59 58-48 » EU o» Exo ^ Py 20 4&5 ” 2 » : m | ma. (Xypana Ju n A! E " 13 Olek minalsd Sut la|-60 22 18 Due. 1829. Sext. - 138 5 50 "o o» » Irkutsk: Line (Osernnnerr.) | 60.22 4l. y s. 7", d y 138." 6 17|.» »fakutsk. + 1f i mer la Léa DE Lef H » | | » »Krestofskaia. E E nà. (KemrmHekas.) ` die a us * cub Fi EI 60 on WEE E M HHCKA5L.) ar la Lé- 605635. Ic did d "Us Gage) CR E sde 62 1.114 »4 ^w »&» E -Hanst si race) | | > er be? en de Hansteen: / 2 19 | Ee, cathédrale. - ^ sw ` 204 y Mani. we a Lena. d rapm.) | «^. VR vna + A AE Léi | ET GAR pen ri GC mm , i endr jit dont | des e 2) La superficie — "M PB OR est évaluée à 27,247 milles carré mais dans ce nr sont également comprises les îles Kouriles et Aléoutes. Dieter ungen Statistischen Bureau's in Berlin, Vlter Jahrg. 833. pag. 300. LA E 65 des Seiences de Saint-Petersbourg. 66 les éléments thermiques aient été déterminés au moyen d'observations; c'est Yukon, pour lequel Sir John Richardson a donné, dans son Arctic Searching Ex- pedition, les températures moyennes, sans indications cependant du nombre d'années, soumises au calcul. Aussi il ne m'a pas paru inutile de profiter d'une occasion favorable qui a mis entre mes mains un journal d'observations météorologiques, faites dans un endroit assez éloigné des cótes, savoir à la mission Michel prés d’Ikogmut, sur le Kwihpack, sous le 61°47 14" lat. nord et 161? 1356” long. ouest de Greenwich (ou 216? 26' à l'est du 1” méridien). L'ob- servateur est le Pere Jacques Netzvétof. Je dois à l'obligeance de la Société Géographique Russe la com- munication de ce journal; il contient des observations du thermométre, de la direction du vent et de l'état du ciel, depuis le 13 septembre 1848 jusqu' au 6 juillet 1854 (nouv. style); malheureusement le registre n'est pas complet; il offre dans, plus d'un endroit des lacunes de plusieurs mois consécutifs. Assurément sil s'agissait d'une contrée. dont les rapports ther- miques fussent déjà bien connus, un pareil registre n'aurait offert rien qui eut valu la peine de le sou- mettre au calcul. Mais nous n'avons pas encore le droit d'étre si difficile quand il est question d'une por- tion du continent aussi peu connue sous le rapport | météorologique que l'est l'extrémité nord-ouest de l'Amérique du Nord. Avec le temps nous aurons pro- bablement de plus amples matériaux; il y a deux ans J'ai eu l'honneur de proposer à l'Académie des Scien- ces de munir le directeur de l'observatoire météorolo- . d gique de Sitkha, de plusieurs thermomètres à mercure et à esprit de vin et de l’engager à tächer de les pla- ter entre les mains de quelques personnes intelli- | gentes, résidant dans différents “endroits des posses- sions Tusses américaines et qui se chargeraient de faire des observations thermométriques suivies, desti- nées à être transmises à l'Académie?) Cette propo- ue à été favorablement accueillie et plusieurs bons : nutzen, sortis des ateliers de M. Krause, ont ii emis à M. Kupffer, qui s'est chargé de les trans- tre au directeur de l' observatoire de Sitkha avec es instructions nécessaires. En n attendant il ne m'a pas semblé superflu de faire E m iis Ca mai 1857; Bulletin Phys.- Math. XVI, 141. d'aprés les registres du P. Netzvétof le calcul des éléments numériques, nécessaires pour la connaissance du climat d'Ikogmut. — Quant à la température moyenne, elle à pu étre calculée pour 22 mois; j'y ai joint encore trois mois de l'année 1843, que l'on trouve dans l'ouvrage de M. Zagoskine: Inwexoonaa onuco uacmu Pycckuxo eıaonmü ep Axepukm. Cup. 1847 — 1848. tom. 2, tableaux météorologiques, pag. 11— 13. — Ces calculs, faits d'aprés le nouveau style, ont donné les valeurs suivantes : Ikogmut, sur Ic Kwihpack, Lat. 61? 47'. — Long. 216° 26’. Températures moyennes — Réaumur. 8 h. du as |4 h.del'à- T matin. Midi prés midi. Minuit 1843 Septembre (les 8 dern. pup, 5,08 8,07 1,97 2,64 Octobre . .……. 145.. 397] 3,56 |. 1,25 Noteghjes | 25,98 | — 4,06 | — 4,69 | — 6,58 6 h. du matin. Midi. 6 h. du soir. 1848 Octobre.2..... — 393 | — 0,92 | — 2,16 Novembre. al — 8,01 | 632 | — 7,36 Décembre.....| — 13,33 | — 11,62 | — 13,14 1849 Janvier. ...... — 12,02 4| ——10,72 | — 12,46 Février....... — 14,47 | — 11,06 | — 13,63 AT NEAL 1168401 — o1 | — 14,81 " ATHEN ere dy — 6,89 | — 1,00 | — 3,96 Mme. — 3,54. $03. |-.— 041 Qut... un 6,78 11,38 7,18 Juillet :...... 8,01 11,95 8,91 Aoüt (les 12 pre- miers jours).. 6,31 9,54 7,58 Novembre:.... — 10,00 | — 7,79 | — 9,67 Décembre..... —]0,23 | — 8,88 | — 10,43 |1850 Janvier....... — 14,63 "| — 13,35 | — 14,85 Février..... 2 — 20,43 | — 18,57 | —19,63 E EA | 6 h. du | 9 he du Sen 8h. aprés| 7 h. du mat. | mat. Midi. | midi. soir. 1853 Obs. 7372 5,98 — 3561 3,521 5,79 * Novembre. |—12,53.—11,63— 9,70.— 9,94 —11,66 Décembre. |—12,30.—12,17|—11,05 —11,27|—11,87 | 1854 Mars..... —14,14.—10,28.— 8.09 8,04|—11,21 Avril..... — 527|— 167 0731. Lä 1,64 iE. 090 4571 672 Gë 3,80 Juin. ..... 5,50 d 1103| 1215| 8,79 Pour obtenir, à l'aide de ces données, les tempéra- tures moyennes véritables aussi approximatives que possible, j'ai examiné les moyennes des différentes 5 67 Bulletin de l'Académie Imperiale 68 combinaisons d'heures que nous avons pour Ikogmut, | 1848, 1849 et 1850, les moyennes de 6 h. du ma- comparativement aux moyennes véritables, obtenues | tin et 6 h. du soir, et pour 1853 et 1854 les avec 24 observations journalières équidistantes, à | moyennes de 6 h. du matin, de midi et de 7 h. du Sitkha et à Toronto. Cet examen a permis de con- | soir. — Les moyennes ainsi obtenues ne s'écar- clure que les combinaisons d'heures que l’on peut le | tent pas trop des moyennes véritables, comme on plus avantageusement employer dans notre cas, sont | voit d’après la valeur des corrections suivantes que les suivantes: pour 1843 les moyennes de 8 h. du l’on peut appliquer à ces moyennes d'après Sitkha matin, de 4 h. après-midi et de minuit; pour | et Toronto. Valeurs des corrections pour les températures calculées d'apres les formules: T= (VIII -IV+ XD T= y, (VI+ VI) T=, (VI+ XII +VII) à Sitkha. |à Toronto. moyennes. | à Sitkha. | à Toronto. moyennes. | à Sitkha. |à Toronto. | moyennes. Janvier... 0,21 0,37 0,29 Février. 0,42 0,45 0,43 Mars.....- 0,62 0,42 0,52 | — 0,12 | — 0,14 | — 0,13 Avril... 0,31 0,07 0,19 | — 0,34 | — 0,23 | — 0,29 Mei, eis 0,09 | — 0,08 0,00 | — 0,53 | — 0,32 | — 0,43 Juin. e. — 0,07 | — 0,06 |.— 0,07 | — 0,73 | — 0,39 | — 0,56 Juillet... a 0,06 | +0,05 0,06 * A90t... i 0,31 0,25 0,28 Septembre.) — 0,07 | + 0,04 | — 0,02 ` Octobre ...| + 0,03 | + 0,10 | -+ 0,06 0,40 0,57 049 | — 0,14 | — 0,14 | — 0,14 Novembre .| =+ 0,11 | Œ= 0,00 | =+ 0,06 0,22 0,46 0,34 | — 0,14 | — 0,07 | — 0,10 Décembre.. | 3 0,09 0,284 0,18 | — 0,09 | — 0,07 | — 0,08 ^ pour Ikogmut les températures moyennes approxi- matives, présentées dans le tableau suivant: En appliquant ces corrections aux moyennes, cal- culées d’après les formules indiquées, on obtient Janvier. | Février.| Mars. | Avril. | Mai. | Juin. Juillet. Août. | Sept. | Octob. [Novemb Décemb. 1843 (5,08) :2,15|— 5,69 1848 Jw —92,55l— 7,94.—12,05 1849 |—11,5—13,62|—15,30|— 5,23. — 1,97| 7,18 | 8,52 |(7,23) — 9,49 .—10,14 1850 —14,45|—19,59 SE 1853 i —5,71.—11,40|—11,82 1854 |—11,28.—3,35| 3,38! 7,88 | Moyennes |——13,20|—16,60 1,29 — 379) om) 7,53 | 8,52 agoe 404— 8,48|—11,67 D'oà lon déduit pour la température moyenne aux moyennes mensuelles un degré d'approximation de l'hiver —13,8 9 suffisant pour représenter assez exactement la courbe d printemps’. 5,46 thermique de la période annuelle; mais les moyennes de l'été 7.16 des saisons et de l'année peuvent déjà donner une NEAN. 181 certaine idée de la répartition de la chaleur dans de l'année — 3,33 cette partie du continent. La comparaison d'Ikogmut a avec les stations voisines n'est pas dénuée d'inté- A cause de la durée trop courte de la période, em- | rêt: E e brassée par ces observations, on ne peut pas attribuer | ` des Sciences de Saint, Pétersbourg. 70 69 EN. ET NR OR pcm oon pio He Wi Pere el el [i fo NS Es EE sos SES Sen2Resdas seen Z ARAS RNa Sumslissmsléesms ssiäse KE 5:5 o n3, SJON © H tb ENG o E ca a 3 Hiver |—15,72| —8,29 | —17,52 |—22,30 —24,83 —0,14 Print. — 6,97| —5,74 | — 8,52 |—12,90|— 7,90 3,41 té 6,11 5,45 | 1,621 12,31| 9,59 Autom.— 4,74 — 4,65 | —11,81|— 6,52| 5,25 L'Ann.|.— 5,33 — 6,31 —11,05|— 6,783| 4,53 Il est curieux de voir avec quelle rapidité la tem- pérature décroit ici du sud au nord; la moyenne an- nuelle à Sitkha est de 4,53, tandis qu'à Ikogmut elle n'est que de — 3,33, ainsi une différence de 7,86 sur les A7 A4 de différence en latitude. Entre Ikog- mut et le cap Barrow il y a une différence de 9'/, de- grés en latitude et une différence de 7,72 R. entre les températures de l'année. Mais c'est surtout en hiver que le décroissement de la température est le plus rapide dans ce sens; ainsi entre Sitkha et Ikogmut il ya une différence de plus de 13,5 et entre Ikogmut et le cap Barrow 8,5 R. pour les températures moyennes de l'hiver. Pour l'été la différence est de 1,8 R. entre Sitkha et Ikogmut, et de 6,1 R. entre Ikogmut et Barrow. Ce phénomène forme un contraste frap- pant avee ce que l'on voit sous ces mémes latitudes sur les côtes occidentales de l'Europa, où l'on a Bergen, Drontheim, | Hammerfest, Lat. 60° 24' | Lat. 63? 26" | Lat. 70° 40' ` 10), 11), 12), Hiver, e 1,92 — 3,60 — 3,57 Printemps 5,52 4,17 0,05 FER... 11,82 11,49 8,17 Automne . 7,01 3,74 2,85 L'Année. . 6,57 3,95 1,87 "ums mene en edid ES 4) Dove, Klimatolog. Beiträge, I, 61. Observ. horaires. 5) ibid. I, 44. Observat. horaires. 6) ibid. Observat. horaires. 7) Dove, dans le Journal: Zeitschrift f. allg. Erdkunde, v. Neu- mann, Neue Folge, V, 484. Observ. horaires. 8) L. Blodget, Climatology of the United States. Philad. 1857, pedition Lond. 1851, sans indications cependant du nombre d'an- nées d'observations. Les moyennes sont corrigées d'aprés la marche horaire de latempérature à Toronto. M. Dove (Klimatolog. Beiträge, » 44) qui évidemment a puisé à la méme source, donne pour tem- ` "eweg moyenne de l'année à Yukon — 7,74; mais il y a là pro- “ement une faute d'impression. ; SNO le. Ea 10) 6 années, Dove, Temperaturtafeln, dans les Mém. de l'Acad. . de Berlin pour 1846. ; | 4l) 2 années. Dove, ibid x = | LE Š années, 1852—1856, calculées d’après la Correspond. Météorol. nées dans son Arctic Searching Ex- | On voit en méme temps quelles prodigieuses diffé- rences quant à la température offrent les deux grands continents quand on compare entre elles leurs cótes occidentales sous ces latitudes élevées; ainsi entre Hammerfest et le cap Barrow, ayant à peu prés la méme hauteur polaire, il y a presque 13? R. de difference pour la température de l’année et 18,7 R. de différence pour celle de l'hiver. Depuis que l'on observe des thermométres, jamais la congélation du mercure n'a été vue sur les côtes du Norvège "); tandis qu'à Ikogmut, malgré que nos observations embrassent une période trés courte, il était déjà ar- rivé plus d'une fois que les minima de températures étaient descendus au dessous du point de la congéla- tion du mercure. Ainsi nous trouvons dans les re- gistres du P. Netzvétof, au mois de mars 1849, à 6 h. du matin: le 24 — 32,3 le 25 — 35,0 le 26 —33,0 au mois de février 1850: à 6 h. du matin. à midi. à 6 h. du soir. le 6 — 25,5 — 27,0 — 32,5 » 7 — 35,5 — 32,0 — 35,0 » 8 —35,0 — 32,8 — 35,0 » 9 — 33,5 — 30,0 — 34,3 »10 —35,0 — 33,0 — 35,0 »11 —37,0 — 34,5 — 29,5 En regard de ce dernier jour se trouve dans le registre du P. Netzvétof la note: «que les chiens du pays, bien aguerris et habitués aux grands froids qui sont ici ordinaires, ne pouvaient supporter cet abais- sement de température et en crevaient.» — Pendant ces six jours le vent était N ou NE. Il est curieux de voir que pendant ces mémes six jours, à moins de | 5? au sud, à Sitkha, les minima de température étaient comme suit: le 7 février — 2,9 Le vent S. et SE. d ud dh F 4 Pendant les 5 jours, du 8 au io dou oe » 4 12 février, — pluies con- a * 2 j| tinuelles, qui ont donné » » ^ di say 2,53 pouces d’eau. de Kupffer. Les moyennes de 8 h. du matin et de 8 h. du soir, corrigées d’après les observations horaires de St-Pétersbourg, No- vaia Zemlia et Boothia Felix. 13) Quoique lon ait vu, bien rarement cependant, geler le mer- cure à Torneo, et en Suède: à Jemteland, Umeo et Röhraas. Dove, Repertor. d. Phys. IV, 172 x 71 Bulletin de l'Académie Imperiale 7? En 1854, le 31 janvier au soir le thermomètre marquait à Ikogmut — 30, et le 12 février il indi- quait déjà — 33,5. Ces abaissements extrémes de températures ne paraissent pas extraordinaires ici. M. Zagoskine qui a passé trois ans dans ce pays, a vu aussi le mercure se congeler, en 1843, le 19, le 20, le 21 et le 22 janvier, sur le trajet entre la redoute Michel et le Kwihpack "). Dans les registres météo- rologiques, annexés à son ouvrage, on trouve les mi- nima suivants: prés du fleuve Nulato (sous le 64°42 lat. et 157? 58' long. ouest de Greenwich) en 1843, le 29 janvier — 32,5, le 5 février — 32,0; dans la redoute Kolmakovo (61° 34' lat., 158° 37 dong ouest de Greenwich), au mois de décembre 1843 depuis le 20 jusqu'au 25 le thermométre à 8 h. du matin ne marquait jamais moins de — 31,5 et le 24 il est des- cendu méme jusqu'à — 34^; le 21 janvier 1844 à 8 h. du matin — 34,0. — De pareils abaissements de températures, qui ne sont pas ici un phénomène très rare, constituent un cas unique sur les cótes occiden- tales des continents. ; 3 À H Je passe aux observations sur la direction du vent à Ikogmut. Dans les registres du P. Netzvétof la direction du vent est donnée, à la manière des ma- rins, en 16 dénominations diverses des vents: N, NNE, NE, ENE, E, ESE, etc. Après avoir fait des supputations du nombre de fois que chaque vent à été noté dans ses registres, pour les mois auxquels on a observé et qui sont les mêmes que pour la tempé- rature (voir plus haut), j'ai réduit, pour plus de sim- plicité, ces 16 rumbs aux 8 directions principales: N, NE, E, SE, etc., en me servant ici du procédé généralement suivi, savoir en attribuant une moitié des vents NNE à ceux du N, et l'autre moitié à ceux du NE, et ainsi de suite. Le nombre absolu des ob- servations se repartit ainsi qu'il suit: NS 113.0 NE 256,0 E 18, SE £s E S 28,5 80. 1235 0 89,0 14) limwexodnan onwco uacmw Pycckuas RER 65 LL pi npoussedennan en 1842, 1843 u 1844 v00azs. Cn6. 1847—48. I, 93— 95. Ki NO 149,0 Calme 690,0 Total 1727. En supposant le nombre des observations faites pendant un mois, pendant une saison, ou pendant toute l'année, égal à 100, on a les nombres suivants représentant la fréquence relative des différents vents N | NE S | so | 0 | NO |Calme. Janv / 2.03 11,79 5,2814,88| 2,84| 3,25| 5,69| 9,75|54,47 évr 12,4129, ‚4310,28 3,55| 2,12| 9,93| 4,96/10,99/16,31 Mars |11,1712,77| 8,51,8,24| 0,53| 8,24,10,37/10,90/29,25 Avril 63 2044 1 4,36 .2,76| 0,00| 3,31! 1,66/11,60/39,23 Mai 9,15/16,13 17,20 3,76 2,42] 9,95) 3,23) 2,1543,01 Jui 5,80| 5,25! 3,04 8,29) 2,21112,98) 9,67| 9,67,43,09 Juillet 112,90 24,20! 8,07/0,00| 0,00111,2917,74112,90 12,90 Août | 4,17| 8,33, 8,33/0,00/29,16,20,82, 0,00112,5016,67 Sept. | 4,5421,82/20,00,8,18| 2,73) 0,91) 1,82) 5,45/34,55 Octob. | 4,50| 9,75/18,50 4,25 1,00| 4,00| 1,25/10,75,46,00 ov. | 7,14115,24| 3,5715,71| 0,24| 4,29| 4,53| 6,43152,86 Déc. 6,62/12,56/10,96/7,31, 2,28| 8,45| 4,79| 6,85,40,18 L’Ann. | 6,67.15,64110,68/4,74| 3,79, 8,12| 5,48| 9,16/35,71 iver | 7,02117,93| 8,84/5,25| 2,41| 7,21| 5,15| 9,20/36,99 Print. | 6,65/16,45,13,384,92| 0,98! 7,17| 5,09, 8,22,37,16 Eté 7,62|12,59| 6,48/2,76,10,46,15,03| 9,14/11,69/24,22 Autom.| 5,39/15,60|14,02/6,05| 1,32, 3,07, 2,53| 7,54/44,47 Ainsi le mouvement général de l’atmosphere au dessus d'Ikogmut est du NE; la direction moyenne du vent, calculée d'aprés la formule de Lambert, est de N 41? E pour l'année entiere. Le vent dominant pendant les trois quarts de l'année (hiver, printemps et automne) est celui du NE; il n’y a qu'en été que le maximum de fréquence tombe sur le SO, mais ce maximum est suivi de prés par le nombre des vents du NE. — Le minimum de fréquence tombe sur les vents du S, du SE et de TO. t M. Blodget, qui dans son grand ouvrage sur le climat des Etats Unis de l'Amérique s'attache parti- culièrement à rechercher des analogies, au point de vue climatologique, entre l'Ancien et le Nouveau Monde, se montre disposé à adopter qi que le phéno- mène qui se présente en Sibérie quant à la répartition de la pluie et de la neige, se reproduit également sur le continent Américain et indique le plateau désert entre le Yukon et les limites occidentales de l'Amé- rique Britannique comme étant un pays oü le ma d'eau est le résultat de la trop petite ce 73 des Sciences de Saint, Petersbourg. 74 précipitations atmosphériques "). Sans entrer dans l'examen de ce fait, à l'appui duquel il est permis du reste de désirer de plus amples observations, je me contenterai de dire que quant à Ikogmut, la réparti- tion de la pluie y présente assez d'analogie avec les cötes occidentales de l'Europe en ce sens que c'est en hiver et en automne — c. à d. dans la partie froide de l'année, qu'il y tombe le plus de pluie (ou de neige), comme on peut le voir d'aprés les chiffres suivants, caleulés d'aprés le registre du P. Netzvétof: ikogmut Nombre moyen de jours de pluie ou de neige. > It mot E SCH 5 x . . E BE asse Ep as|E|S Sjela j4 IS BER 4l 8 Moyennes ..'6,2 9,3 10,2 48,12,519,5 102 3.0 10,3 6,3|10,0 Hiver 25,5; Printemps 27,2; Eté 13,0; Automne 29,6; L'Année 95, Je terminerai cette notice par quelques extraits de notes qui se trouvent dans les registres du P. Netz- vétof, et qui peuvent offrir de l'intérét pour lap- préciation du climat de ces contrées. Ici, comme dans toute cette notice, je m'en tiens au nouveau style. En 1848 la premiére neige est venue couvrir la terre le 28 septembre; le 20 octobre les premiers glacons se sont montrés sur le Kwihpack, et le 25 les glaces flottaient déjà en masses compactes; le 10 novembre le fleuve était définitivement gelé. Des froids intenses et des dégels se succèdent alternative- Tent pendant tout l'hiver. En 1849 les glaces étaient rompues sur le Kwih- pack le 4 juin; le jour suivant elles se sont mises en Mouvement et jusqu'au 12 de ce mois le fleuve était encore couvert de masses flottantes de glaces. — Le 20 octobre les premiers glacons apparaissent déjà sur le fleuve. ad En 1853 la première neige est tombée le 4 et le 5 Octobre; les premieps glaçons se montrent sur le Kwihpack vis-à-vis Nato le 1 octobre, et vis-à-vis "ëmt le 6 octobre, et le 30 de ce mois le fleuve d entièrement gelé. Le Kouskokwim s'est couvert E glaces le 26 octobre; il est remarquable, que ce DE Deu ~ dernier fleuve, quoique plus au sud que le Kwih- DG Sp 7 : | e : 15) Climatology of the United States, p. 941. pack et ayant un cours plus rapide, se couvre de glaces avant celui-ci, mais aussi il se dégage de glaces avant lui au printemps. Au mois de novembre de cette année on a ressenti dans le village Paimut (100 verstes à l'est d'Ikogmut) une secousse de tremble- ment de terre, qui s'étendait du S au N. Les tremble- ments de terre sont fort rares ici, et le dernier phé- nomène de ce genre avant cela est arrivé il y a plus de 60 ans. L'hiver de 1853 — 1854 n'était pas, d'aprés la remarque du P. Netzvétof, du nombre des hivers rigoureux à Ikogmut, à la redoute Michel (de 600 à 700 verstes au ONO d'Ikogmut), à Nulato (à 600 verstes au NNO d'Ikogmut si l'on suit le cours du Kwihpack, mais il y a moins en ligne droite) et sur tout le littoral de la mer de Bering; et cependant le thermométre marquait le 31 janvier — 30; le 12 fé- tier — 33,5; le 13 février — 28,5; le 20 mars — 31. En 1854, le 20 mai la mer dans la baie:de Norton est encore couverte de glaces et de neige, et les in- digènes la parcourent en traineaux attelés de chiens; mais des hauteurs du cap Stephens on appercoit à l'aide d'une lunette des espaces libres de glaces. — Le 23 mai la glace s'est fendue sur le Kwihpack, mais ne s'est mise en mouvement que le 26 mai; pendant 10 jours le fleuve reste couvert de glacons flottants et ne s'en dégage complètement que le 5 juin. Un vent de OSO a dispersé le 11 juin les glaces qui bordaient les cótes de la baie de Norton prés de la redoute Michel. Dans les années précédentes la mer prés de cette redoute s'est découverte de glaces: en 1845 le 5 juin, en 1849 le 26 juin, et en 1853 le 12 juin. En 1854 le Kwihpack s'est couvert de glaces vis-à-vis Nulato le 31 octobre, et vis-à-vis Ikogmut le 5 novembre; le 6 novembre il y a déjà beaucoup de glaces le long des cótes de la baie de Norton, et le 13 novembre la mer est déjà gelée au point que les indigenes la parcourent en traineaux. ' En 1855 le Kwihpack a rompu sa glace le 27 mai et s’en est dégagé complètement le 6 juin. Près de la redoute Michel la mer n'a été libre de glaces qu'à partir du 22 juin. Enfin en résumant dans un tableau les observations du P. Netzvétof sur les époques oü les glaces se 75 Bulletin de l'Académie Impériale 76 sont mises en mouvement sur le Kwihpack, et oü le fleuve était définitivement gelé en automne, on à: Débacle. Congélation. 1845 — 9 novembre, 1846 18 mai 30 octobre, 1847 25 mai — 1848 17 mai 10 novembre, 1849 5 juin u 1850 17 mai -— 1852 30 mai — 1853 15 mai 30 octobre, 1854 26 mai 5 novembre, 1855 27 mai — Moyennes 23 mai 4 novembre. Ainsi le Kwihpack rompt sa glace 32 jours plus tard que la Néva à Lee Wed et se couvre de glaces 21 pu plutôt; de sorte que tandis que la Néva reste gelée en moyenne pendant 147 jours, le . Kwihpack est gelé pendant 200 jours. La température trop basse de l'été explique parfaite- ment l'impossibilité de la culture des céréales dans ce pays. D'aprés la remarque du P. Netzvétof, depuis Ikogmut au nord et à l'ouest jusqu'à la mer de Bering le sol ne dégèle en été qu'à la profondeur d'un quart d'archine (moins de 7 pouces). Avec le peu d'inten- sité qu'a la chaleur de l'été, les abaissements de tem- pératures au-dessous de zéro pendant les nuits ne sont pas rares dans cette saison. En 1853 il y a eu à Ikogmut — 0,75 R. dans la nuit du 3 juillet, et en 1846 dans la nuit du 17 au 18 aoüt il y a eu une telle gelée que les marées et les mares d'eau se sont couvertes d'une couche épaisse de glace. Sous l'influence de telles conditions du climat, les li- mites polaires de la culture passent plus au sud d’Ikog- mut; nommément, on récolte de faibles quantités de pommes de terre dans la redoute Alexandrofsk, sur le Nouchagak, qui se jette dans le golfe de Bristol(59°lat.), et dans la redoute et les villages Kénai, sur la riviere Naknou, qui débouche dans le golfe de Kénai(60'/ ,lat.). Il est à remarquer que sur les cótes orientales de l'A- mérique la pomme de terre n'atteint pas méme cette latitude; car Hébron (58° 15' lat.), dans le Labrador, est le point extréme de la culture de cette plante, qui ne parvient plus à la maturité au Groenland. Mais le long du fleuve Mackenzie la pomme de terre re- monte jusqu'au 65° de latitude ^), et en Europe jus- qu'au 70° lat. Note sur la température moyenne de Sitkha. Nous avons, pour Sitkha, une série d'observations thermométriques déjà assez longue pour que les tem- pératures moyennes pussent en étre déduites avec une exactitude suffisante, d'autant plus que dans cette série il y a plus de cinq ans, pendant lesquels on y a fait des observations horaires. Il m'a donc paru utile de résumer, quant à la température moyenne, les ré- sultats des diverses observations, faites à Sitkha. Les premières observations du thermomètre ont été faites à Novo - Arkhanguelsk en 1828 et 1829, et les resumés en ont été donnés pour la première de ces années par M. Kupffer (Poggendorf's An- nalen, XXIII, 119) et pour les deux années par M. Lütke (Voyage autour du monde, I, 222). Mais l'un et l'autre ont suivi dàns le cid el des moyennes le calendrier Julien, et c'est ce qui empêche de comparer leurs données avec les moyennes des observations postérieures, calculées toutes d’après le nouveau style. M. Wrangell, pendant son séjour à Novo-Ar- khanguelsk en qualité de gouverneur des colonies russes de l'Amérique, fit à l'aide d'instruments météo- rologiques, mis à sa disposition par l'Académie Impé- riale des Sciences, des observations suivies et régu- lieres depuis le 7 décembre (25 novembre) 1831 jus- qu'au mois de février 1835. M, Baer en a profité pour le calcul des moyennes, qu 'il a données en 1839 dans son intéressant mémoire: Sur le climat de Sitkha et des possessions russes de la côte nord-ouest de } Amé- rique. (Bulletin Scientif. de l'Acad., V, 129 — 153 et Beiträge zur Kenntniss des TUO Reiches, T, 290— 320.) Aprés le départ de M. Wrangell, les obser- vations ont été continuées par MM. Véniaminof et Cygnaeus jusqu'au 11 décembre 1842. Le journal complet de toutes ces observations, depuis janvier 1833 jusqu'au novembre 1842, ainsi que des résu- més, ont été publiés par M. Kupffer dans les Mé- moires de l'Académie, VI Ser. Sc. math. et phys. Tom. IV (Appendice météorologique). Enfin depuis le mois de mars 1842 commencèrent 16) Feteriienat Geographische EUNT 1856, p. 421 et 1859, III, pag. 125. iP. observé, proportionnelle au temps. 77 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 7*9 nn les observations horaires à l'observatoire magnétique et météorologique, fondé à Novo - Arkhanguelsk par la Compagnie russe américaine et placé sous la direc- tion de l'Académie. Depuis cette année les registres météorologiques ont été annuellement publiés d'abord dans l'Annuaire Magnétique et Météorologique, et ensuite dans les Annales de l'Observatoire Physique Central. Les observations horaires ont été faites depuis le mois de mars 1842 jusqu'à la fin de 1845, ensuite depuis mai 1847 jusqu'au mois de mars 1849, ce qui fait en tout presque six années complétes. A partir de juin 1849 on y observe d'heure en heure seulement pendant le jour, depuis 6 h. 19' du matin jusqu'à 10 h. 19' du soir — temps moyen du lieu (ou depuis 4 h. jusqu'à 20 h. temps moyen de Góttingue; Sitkha est de 14 h. 19' à l'est de Góttingue). Telles sont les sources dans lesquelles on trouve les éléments pour le calcul des températures moyennes. Afin de faire, pour les années antérieures à la fon- dation de l'observatoire magnétique et météorolo- gique de Sitkha, le choix des heures qui donnent le mieux les températures moyennes, j'ai d'abord exa- mine la marche horaire du thermométre à Sitkha d'après le résumé, donné par M. Kupffer dans les Annales de l'Observatoire Physique Central pour l'année 1846, pag. 658; ce résumé offre les moyennes de 3 ans et 10 mois, depuis le mois de mars 1842 jusqu'à la fin de 1845 "). Admettant en principe qu'il est toujours plus sür de ne prendre que les heures qui s'écartent le moins des moyennes véritables, et d'appliquer par conséquent les plus petites corrections possibles, j'ai établi le calcul de la manière suivante: J'ai calculé les moyennes de 8 h. du matin et de 8 h. du soir pour l'année 1832, et les moyennes de 9 h. du matin et 9 h. du soir pour les années 1833 — juin 1835. Les moyennes de ces heures présentent avec les moyennes des 24 heures, d'aprés le tableau horaire dont j'ai parlé, les différences suivantes "): T=, (VU +VII) T—!/, (IX 4-IX) Janvier 0,21, 0,14 Février 0,41 0,20 Mars 0,29 0,04 Avril 0,08 — 0,02 Mai — 0,06 — 0,06 Juin e— 0,11 — 0,10 Juillet 0,04 — 0,04 … Août 0,22 0,05 — Septembre 0,24 0,05 Octobre 0,27 0,07 Novembre 0,25 0,12 Décembre 0,10 0,01 En appliquant ces valeurs en guise de corrections, on obtient les températures moyennes suivantes: Janvier| Février| Mars | Avril | Mai | Juin | Juillet | Août | Sept. |Octobre| Nov. | Déc. 1832| 0,92 —1,05| 138 | 2,46 | 7,16 | 488 | 4,51 | 201 + 1833| 209| 0,30| 3,4 | 4,28 | 6,49 | 9,50. 11,11 | 12,15 | 10,05 | 7,02 | 5,52 | 0,56 1834 ,—1,56| 0,35| 1,89 | 3,08.) 5,79 | 9,10 9,66 | 9,45 | 8,50 | 6,47 4,97 | 2,16 |. 1835 1,74 |. 1,05 | 2,34 | 3,88 |. 5,94 | 8,50 Pendant les années sept. 1835 — novem. 1842, on | côté, et les moyennes de 8 h. du matin, de 3 h. de à observé à 8 h. du matin, à midi, à 3 h. et à 9 h. | l'après midi et de 9 h. du soir de l’autre, présentent "nan ee EEN RER es E alt: de l'après midi; restait à savoir par quelle combinai- ~ Son de ces heures on pouvait arriver à la détermina- m des moyennes avec le plus d’approximation. Les moyennes de 8 h. du matin et de 9 h. du soir d'un 17) Dans le tableau qui se trouve à la page indiquée des Annales, .. Jà une faute d'impression essentielle à corriger; la moyenne du . Mois de novembre main mu ig ; D i > moyennes des heures homonymes 8 et 9 ont été deter- ` Sant la vie ce tableau par une Ste interpolation, en suppo- observe ation de température entre les heures, auxquelles on à pour les trois années et 10 mois est de 2,47, au avec les températures véritables les différences sui- vantes: T=, VI-IX) T=, (V-MIX) Janvier 0,30- — 0,03 Février 0,49 — 0,10 Mars 0,51 — 0,40 Avril 0,38 — 0,49 Mai ,„ 0,41 — 0,50 Juin 0,59 — 0,35 Juillet 0,51 — 0,48 Bulletin de l'Académie Imperiale so 79 T= (VII-IX) T=, (VMM IX) Août 0,52 — 0,40 Septembre 0,45 — 0,34 Octobre 0,40 — 0,21 Novembre 0,27 — 0,07 Décembre 0,15 0,02 Moyennes 0,415 — 0,28 Comme on y voit, pour la plupart des mois, la va- leur des corrections est presque la même, mais avec des signes contraires, de sorte que, en se servant de l'une ou de l'autre de ces formules on a la probabi- lite d'obtenir des moyennes qui dans l'un des cas sont audessus et dans l'autre audessous de la moyenne exacte à peu prés pour la méme quantité. On ne peut donc pas dire qu'il y ait un motif de donner la pré- férence à l'une ou à l'autre de ces formules. Les moyennes calculées d’après la formule T-—7(VIIA-IX), et corrigées d’apres les obser- vations horaires, donnent les valeurs suivantes: Janvier| Février| Mars | Avril | Mai Juin | Juillet | Aoüt | Sept. |Octobre| Nov. Déc. 1835 9,20 4,25 3,27 |—1,10 1336 —]1,50 1,59 3,06 | 3,78 | 7,61 9,64 | 10,01 | 10,92 8,75 | 6,60 3,57 |—1,00 1837 3,00 3.09 3,11| 4,53 1,66 8,84 9,81 | 10,87 8,05 | 4,85 1,87 0,95 1838 0,10 | 0,89 0,86 | 2,83 6,96 9,34 | 10,66 | 10,82 8,15 | 6,05:| 48,67 3,10 1839 |—1,45 3,99 1,51 | 4,58 6,86 9,79.1.12,21.!.12,52 10,25 |. 5,25 4,87 2,90 1840 4,50|—1,66 | 4,61 2,88 6,31 8,54 | 10,41 | 11,57 8,95 | 5,45 0,82 |—1,20 1841 0,80 1,69 3,21 |,.3,38 5,61 | 10,04 11,56 | 10,97 7,80 | 5,80 3,87 0,50 1842 1,254 . 0,99 —1,44 2,63 | 4,31 | 8, 74 13, 06 | 10,47 | 27,85 | 5,25 ST Le tableau suivant contient les moyennes, calcu- lées d’après la formule T = s (VIH + III + IX) et ue d’après les observations horaires: s Janvier | Février Mars | Avril | Mai | Juin | Juillet | Août | Sept. Octobre) Nov Déc. r1 1835 E 8,93 | 4,22 | 3,20 |—0,95 1836 |——1,46| 1,53 2,83 418 | 7,83 9,95 9,79. 10,88 | 8,73 | 6,00 | 3,50 —0,91 1837 2,94 | 2,83 3,20 | 441.| 7,87 8,85 | :9,72 | 10,87 » 8,23 [15,12 1,96 1,09 1838 | 0,10| 0,97, 0,67 | 3,21 6,87 |. 9,124 10,65 | 10 63 ,8,23 | 6,09 9,16 3,29 1839 |—0,90| 4,23} 2,73} 4,74 | 7,4 9,75 11,92 | 12, 67 | 10,73 | 6,09 | 4,86 3,15 1840 5,10 —1,13| 4,93 | 3,64 6,57 8,48 | 10,45 | 11,87 | 9,23 | 5,26 0,93 = 1841 0, 70| 1,70| 290| 3,54 | 5,60 | 10,12 | 11,45 | 10,90 |, 8,06 | 5,72 |, 3,86 0,72 : 1842 | 1,10| 0,70|—1,53| 2,34 | 4,07 8,68 | 12,22 .| 10,17. 7,79 5,09 3,33 En comparant entre eux ces. deux tableaux on voit que dans la plupart des cas la concordance entre les moyennes obtenues de deux maniéres différentes est. tout à fait satisfaisante; et il n’y a qu'un petit nombre de cas oü les valeurs offrent des différences sensibles, provenant de ce que dans certains mois de l'une ou de l'autre année les variations horaires de la tempé-" rature étant influencées par des causes accidentelles, S'écartent d'une manière assez considérable de la marche reguliere ou normale. Il me semble que pour éliminer en.partie l'effet de ces causes et dans l'indé- cision sur là préférence à donner aux résultats, four- nis par les deux formules, nous pouvons les fondre dans des moyennes générales, en prenant les moyennes entre les valeurs contenues dans les deux tableaux précédents; on a alors: idco des moyennes calculées d’après la formule T — v (VIII +- IX) et celle de T— y, (VNI +- III =+ IX). Janvier Février | Mars | Avril | Mai | Juin |Juillet| Août | Sept. |Octobre| Nov. | Déc 9,06 | 4,23 | 3,23 |—1,02 398 | 7,72 | 9,80 | 990 | 10,88 | 8,74 | 6,64 | 3,53 |—0,96 447.| 7,77 |. 885.| 9,77 |108%| 814 | 499 | 1,92 | 1,02 3,02 | 6,92 | 9,23 | 10,65 10,73, 8,19 | 6,07 | 3,72 | 3,20 466 | 7,13 | 9,77 | 12,06 | 12,60 | 1049 | 5,67 | 4,86 | 3,02 326 | 6,44 | 8,51 | 10,43 | 11,72 | 9,09 | 5,36 | 0,88 |—1,18 LS 44 | 5,60 | 10,08 | 11,50 | 10,93 | 7,934 5,76 | 3,86 | 0,61 2,48 | 4,19 | 8,71 | 12,64 | 10,32 | 7,82 | 5,17 | 3,35 | si des Sciences de Saint- Pétersbourg. 2 Pour les années, pendant lesquelles les observa-|journée, les températures moyennes sont les sui- tions ont été faites à chacune des 24 heures de la | vantes: Janvier| Février| Mars | Avril Mai Juin | Juillet | Août | Sept. |Octobre| Nov. Déc. 1849 —0,27 | 3,18 | 5,07 | 9,22 | 9,93) 9,56 | 8,16 | 5,08 | 3,37 | 3,09 1843 |—0,91 —2,37| 141| 3,53 | 6,10 | 8,96 | 9,64! 9,92 | 7,83 | 6,15 | 258 | 195 1844|—1,59| 2,59| 0,93) 406 | 6,12 | 10,51 | 10,63 | 10,38 | 8,10 | 4,79 | 166 | 123 1845 | 0,59|—1,26| 202| 4,12 | 6,93 | 8,48 | 10,41 | 11,38 | 7,76 | 5,82 | 226 | 394 1847 6,73 | 849 | 9,71 | 10,65 | 7,82 | 5,06 | 1,70 | 0,90 1848 12,41 —1,30| 0,41| 2,65 | 6,34 | 8,93 | 11,24 | 9,74 | 8,44 | 5,18 | 3,59 | 069 1849 |—2,63 |—2,98 |— 1,11 ! / Enfin, les températures moyennes à partir du mois e Moyennes de 6 h. 19; um: de juin 1849, quand les observations horaires n'ont BET BL Wahn 19, D See été faites que pendant le jour, s'obtiennent avec une | Janvier — — 0,64 — 0,62 — 0,02 approximation très suffisante si l’on prend les Miss . ee Spas moyennes de 4 h., de 12 h. et de 20 h. temps de Göt- Ayri] 3,72 3,65 0.07 tingue, ce qui correspond à 6 h. 19 du matin, 2 h. 19 | Mai 6,06 5,99 0,07 de l'aprés-midi et 10 h. 19' du soir, temps du lieu, | Juin 9,29 9,24 0,05 comme on peut en juger par la valeur trés insignifiante | Juillet 10,15 10,10 0,05 des corrections qu'il y aurait à appliquer dans ce cas. oùt 19,30 10,25 0,05 On a en effet, d'aprés le tableau de la marche horaire BE ADDS = ve dg Octobre 5,46 5,44 0,02 de la température à Sitkha, dont nous avons parlé, les Novembre 2,47 2,59 — 0,05 valeurs suivantes: | Décembre 2,55 2,55 0,00 En appliquant les valeurs contenues dans la dernière colonne verticale de ce tableau, comme corrections des moyennes calculées à l'aide des trois heures indiquées, on a les températures moyennes suivantes: Janvier Février| Mars | Avril | Mai | Juin | Juillet | Août | Sept. |Octobre| Nov. | Déc. 1849 7,55 | 9,13| 9,28| 7,84 | 5,38 | 3,00|—0,2 1850 —4,53| 1,24 |—1,79| 2,80 | 6,03 | 7,55 | 10,08 | 10,59 | 8,08 | 5,43 | 3,09| 1,79 1851 —1,09| 0,90 | 1,89| 4,27 | 7,09 | 8,80 | 10,29 | 11,25 | 8,45 | 7,29 | 4,26 |—1,39 1852 | 3,38 | 0,47 |—0,46 | 3,64 | 6,40 | 8,45 | 10,62 | 10,32 | 8,53 | 6,02 | 1,35 |—3,40 1853 | 0,57| 1,63 | 143| 345 | 6,81 | 7,35 | 9,00| 9,36 | 7,87 | 4,87 |—5,68| 1,20 1854 |—1,98| 0,00 | 0,34 | 4,01 | 4,88 | 7,87 | 9,64 | 10,16 | 8,39 | 449 | 4,87| 0,66 p est interessant de comparer maintenant d’après | embrassent chacune presque le méme nombre d’an- em Dirr: les résultats de la premiére série d'ob- | nées et sont faites avec des instruments soigneuse- : Es (faites par MM. Wrangell, Véniaminof| ment vérifiés. En prenant les moyennes de chacune ur us), et ceux de la seconde (de l'observa- | de ces séries, on a: ala et météorologique). Ces deux séries Bulletin de l'Académie Imperiale LE! Sitkha. 11 ans (1832—1842) 12 ans 1842—1854) (Wrangell,Veniaminof, (observatoire magnétique n Cygnaeus.) et météoro peny Janvier 0,94 — 1,06 — 2,00 Février 1,03 — 0,11 — 1,14 Mars 2,21 0,44 — 1,77 Avril 3,55 3,57 -1- 0,02 Mai 6,47 6,23 — 0,2 Juin 9,24 8,51 — 0,73 Juillet 10,86 10,03 — 0,83 Août 11,07 10,22 — 0,85 Septembre 8,80 8,11 — 0,69 Octobre 5,66 5,46 — 0,20 Novembre 3,67 2,17 — 1,50 Decembre 0,94 0,76 — 0,18 Année 5,37 4,53 — 0,84 Hiver 0,97 — 0,14 — 1,11 Printemps 4,08 3,41 — 0,67 Eté 10,39 9,59 — 0,80 Automne 6,04 5,25 — 0,79 On ne manquera pas de remarquer que les diffe- rences, assez considérables, indiquées dans la derniere colonne verticale, sont toutes, à l'exception du seul mois d'avril, tournées dans un sens; cette circonstance suffirait déjà à elle seule pour autoriser la conclusion que ce n'est pas aux variations non périodiques de températures (pour me servir de ce terme dans l'ac- ception que lui donne M. Dove) qu'il faut attribuer ces différences; cette conclusion est du reste encore confirmée par la valeur méme de ces différences, évi- demment trop fortes pour des moyennes de séries aussi considérables d'années dans un climat aussi uni- forme que l'est celui de Sitkha. Il faut donc suppo- ser que ces différences sont en grande partie produites par l'effet différent des conditions extérieures, qui ont influencé les deux séries d'observations — telles que changement de l'endroit, oü l'on a fait les observa- tions, mode différent de l'exposition du thermomètre ete. Il est à remarquer encore que dans le journal publié des observations de MM. Wrangell, Vénia- |minof et Cygnaeus on voit très souvent pour cer- taines heures les indications du thermomètre mises par parenthèses: ce sont peut-être des valeurs inter- polées ou bien des observations faites à des heures autres que celles qui sont indiquées en tête des co- lonnes; enfin il y a par ci par là des lacunes d'un ou de plusieurs jours de suite, pendant lesquels il n'y a pas eu d'observations. Toutes ces circonstances peuvent aussi avoir eu leur part d'influence. Quant aux thermomötres, j'ai déjà dit que pour les deux séries ont s'est servi d'instruments soigneusement vérifiées. Ce qui achève de faire voir que les résultats des deux séries d'observations ne sont pas rigoureusement comparables entre elles, c'est la comparaison des mois de l'année 1842, qui se trouvent également dans l'une et l'autre série; savoir: 1842. MM. Véniaminof Observations horaires. Différences. et Cygnaeus. Mars — 1,48 — 0,27 + 1,21 Avril 2.48 3,18 +0,70 Mai 4,19 5,07 + 0,88 Juin 8,71 9,22 +0,51 Juillet 12,64 9,93 E254 Août 10,32 9,56 — 0,76 Septembre 7,82 8,16 + 0,34 Octobre 5,17 5,08 — 0,09 Novembre 3,35 3,37. + 0,02 Quelques unes de ces différences, et surtout pour les mois de mars et de juillet sont assez considérables. Il est désirable qu'elles soient expliquées par des per- sonnes connaissant les circonstances locales, sous l'in- fluence desquelles les deux séries —— ont été faites. Pour terminer je donnerai enfin un tableau réca- pitulatif des températures moyennes de Sitkha d’après | les déductions qu'on vient de lire, pour toutes les an- nées et les moyennes générales. de toute la période de 22 ans. s5 des Sciences de Saint - Pétersbourg. SO Températures moyennes de Novo-Arkhanguelsk, Janvier| Février| Mars | Avril Mai Juin | Juillet | Août | Sept. |Octobre| Nov Déc 1832 0,92 |—1,05 1,38 | 2,46 | 7,16 4,88 4,51, 2,01 1833 2,09| 0,30, 3,34| 4,28 | 6,49 9,80 | 11,11.| 12,15 | 10,05 | 7,02 5,52, 0,56 1834 |—1,56 | 0,35 1,99:|- 3:08 | 0,79 9.101.966 | 9,45 | 8,50| 647 4,97 1^ 24106 1835 174, 1,05| 2,34| 3,88 | 5,94 8,50 9,06 | 4,23 3,23 |—1,02 1836 —148| 1,56| 2,94] 3,98 | 7,72 9,80 | 9,90 | 10,88 | 8,74 | 6,64 3,53 |—0,96 1837 2,97 2,96 3,16| 4,47 PECES 8,85 | 9,77 | 10,87 | 814 | 4,99 1,92 1,02 1838 0,10! 0,93] 0,77 | 3,02 | 6,92 9,23} 10,65 | 10,73 | :8,19 | 6,07 3,12 1°:3,20 1839 |—1,17 | 4,11 2,12| 4,66 | 7,13 9,77 | 12,06 | 12,60 | 10,49 | 5,67 4,86| 3,02 1840 4,80 —1,40 | 4,77| 3,26 | 6,44 8,51 | 10,43 | 11,72 | 9,09 | 5,36 0,88 —1,18 i 1841 0,75 1,70 3,06 | 3,44 | 5,60 | 10,08 | 11,50 | 10,93 | 7,93 | 5,76 3,86 | 0,61 1842 1,18 | 0,85 —0,27| 3,18 | 5,07 9,22 |: 993] 9,56 | 8,16 |: 5,08 3,37 |... 3,09 1843 |—0,91 |—2,37 1,411: 3,55 1 6:9 8,96 | 9,64 | 9,92 | 7,83 | 6,15 2,58 1,95 1844 |—1,59 | 2,59| 0,93| 4,06 | 6,12 | 10,51 | 10,63 | 10,38 | 8,10 | 4,79 1,66 1,23 1845 0,59 —1,26| 2,02| 4,12 | 6,93 8,48 | 10,41 | 11,38 | 7,76 | 5,82 2,26 | 3,94 1847 6,73 8,49 9,71 | 10,65 | 7,82 | 5,06 1,70 | 0,90 1848 |——2,41 —1,30 | 0,41| 2,65 | 6,34 8,93 | 11,24 | 9,74| 8441| 5,18 3,59 |—0,69 1849 |—2,63 —2,98 —1,11, 7,55 9,13 | 9,28 | 7,84} 5,38 3,00 |—0,12 1850 |—4,53 1,24 |——1,79 | 2,80 | 6,03 7,55 | 10,08 | 10,59 | 8,08 | 5,43 3,09 179 1851 |——1,09 | 0,90 1,891 427 | 7,09 8,80 | 10,29 | 11,25 | 8,45 | 7,29 4,26 |—1,39 1852 3,38 | 0,47 —0,46 | 3,64 | 6,40 8,45 | 10,62 | 10,32 | 8,53 | 6,02 1,35 |—3,40 1853 0,57 1,63 149% 9,45 |: 6,81 7,39 9,00 | 9,36 | 7,87 | 4,87 |—5,68 1,20 1854 —1,98 | 0,00! 0,34! 4,01 | 4,88 7,87 | 9,64 | 10,16 | 8,39 | 4,9 4,87 | 0,06 Moy. —0,01 | 0,49 1,46| 3,61 6,45 8,85 | 10,45 | 10,60 | 845 | 5,58 2,86 | 0,84 L'Année 4.97 Eté 9,97 iver 0,44 Automne 5,63 Printemps 3,84 Beschreibung eines neuen Apparates, Se- parator» genannt, von M. H. Jacobi. (Lu le 24 juin 1859.) (Hierzu eine Tafel.) Der in Rede stehende Apparat, der auf der beifol- genden Tafel, Fig. 1', im Durchschnitt abgebildet ist, ist dazu bestimmt, Flüssigkeiten von verschiedenem Specifischen Gesicht bei ihrem Ausflusse aus irgend einem Gefässe, z. B. aus dem Refrigerator eines Destil- lirapparates, von einander zu trennen. Die Aufgabe selben ist zunüchst, diese Flüssigkeiten, je nachdem ihr Specifisches Gewicht nach einer oder der andern Seite von einem gegebenen specifischen Gewichte ab- weicht, in eins oder das andere der dazu bestimmten Sammelgefüsse aufzufangen. Durch den Separator wird, namentlich bei Brandtweinbrennereien, die fortwüh- Tende Anwesenheit und Aufmerksamkeit eines Men- schen entbehrlich gemacht, welcher dazu bestimmt ist, ach den den Angaben eines Araeometers oder nach sonsti- ausfliessenden stärkern Spiritus von dem schwächern zu trennen. Der Separator vollführt diese Arbeit al- lein und mit untadelhafter Gewissenhaftigkeit. In Fig. 1 ist AB ein auf einer Schneide € ruhender empfindlicher Wagebalken, welcher einen an zwei herunterhäng Blechstreifen abcd (im Duchschnitt ist nur einer derselben sichtbar) befestigten hohlen prismatischen Körper efg von dünnem Messingbleche trägt; die obere Kante f des letztern geht dicht bei der Ausflussöffnung hi, seine untere Fläche fg aber dicht über der Scheidewand HI vorbei; diese theilt das Auffange-Gefüss DEFG, das mit 2 Ausflussóffnun- gen KL versehen ist, in zwei verschiedene Abtheilun- gen. kl sind zwei Stützen, welche dem Wagebalken nicht gestatten, eine grössere Inclination als nöthig ist, anzunehmen ; Mist das Gegengewicht für das Prisma und dessen Aufhängung. An dem einen Ende des Wagebalkens hängt eine Schale zum Auflegen von Gewichten, am andern aber gen Proben, den aus dem Kühler oder Schlangenrohre | eine Araeometerspindel N, welche in u im Gefässe Bulletin de l'Académie Imperiale ss OPOR enthaltenen Flüssigkeit taucht. Das Gefäss hat bei R einen Abflusshahn; es erhält bei n seinen Zu- fluss aus dem mit dem Refrigerator verbundenen Rohre pq, und hat bei o seinen Ausfluss. Um die Spindel N vor Einwirkung der durchströmenden Flüssigkeit zu schützen und das etwaige Anhaften von Luftblasen zu verhindern, ist dieselbe von einem Drathnetze oder von einem mit kleinen Löchern ver- sehenen Cylinder umgeben, welche jedoch gross ge- nug sein müssen, um ein schnelles Ausgleichen der Flüssigkeit möglich zu machen. Man übersieht, dass wenn das auf der Schale be- findliche Gewicht genau dem specifischen Gewichte der Flüssigkeit entspricht, der Wagebalken horizon- tal stehen und die ausströmende Flüssigkeit über die Schneide f hinweg in beide Abtheilungen des Sam- melgefüsses zugleich einfliessen wird; bei der gering- sten Veründerung des specifischen Gewichtes aber wird der Wagebalken und mit ihm das Prisma nach einer oder der andern Seite hin eine Neigung erhal- ten, wodurch die Flüssigkeit über eine der Seitenflä- chen fe oder fg hinweg entweder in die Abtheilung DEIH oder GFIH dirigirt wird. — Unter gewissen | Umständen kann es wünschenswerth sein, die bei ho- rizontaler Lage des Wagebalkens ausströmende Flüs- sigkeit besonders aufzufangen. Man giebt alsdann dem Gefüsse 3 Abtheilungen, von denen die mittlere so klein wie móglich sein muss, und dem prismatischen Körper ungefähr die in Fig. 2 abgebildete Form. Ich habe einen solchen Apparat auch mit 2 Araeo- meterspindeln anfertigen lassen, die an beiden Enden des Wagebalkens aufgehängt sind und der Bedingung unterworfen sein müssen, dass sie genau gleiches Ge- wicht und gleiches Volumen haben. Die Anordnung der dazu gehörigen Gefüsse ist aus Fig. 3 ersichtlich. $ ist ein mit einer constanten Normalflüssigkeit ge- füllter Cylinder, in welche die eine Araeometerspin- del taucht. Dieser Cylinder ist mit einem andern TU umgeben, in dessen untern Theil das mit dem Refri- gerator verbundene Rohr pq einmündet und dessen oberer Theil mit dem untern Theil des Gefässes OPQR in Verbindung steht. Diese Einrichtung dient dazu, um durch angemessene Circulation die Temperatur- unterschiede der Normalflüssigkeit und des Destillats so viel wie möglich auszugleichen. Die Empfindlichkeit des Apparates hängt, abgese- hen von der Genauigkeit des Wagebalkens, zunächst von dem Volumen der Spindel ab. Es ist sehr bequem und erspart viele Rechnung, dieses Volumen auf Litre- maass zu reduciren. Beträgt das Volumen der Spin- del z. B. 1 Litre, so entspricht 1 Grm. einem Unter- schiede von 0,001 des specifischen Gewichts. Für ein Decilitre- Volumen würde ein Decigramme dieselbe Bedeutung haben. Da dieser Apparat nicht zu speci- fischen Gewichtsbestimmungen dienen soll, sondern in den meisten Fällen nur rein practische Zwecke haben wird, so darf man sich schon einige Abweichung von der sonst bei solchen Apparaten üblichen aber kost- spieligen Genauigkeit erlauben. Der enorme Fehler von 10%, wenn er bei der Anfertigung der Literspin- del begangen würde, wird doch nur die 4te Decimal- stelle des specifischen Gewichtes afficiren, während in dem Apparate selbst aus der Wirkung der auf den Paletten herabstrómenden Flüssigkeit eine Fehler- quelle hervorgeht, welche, je nach der Grósse der Spindeln eine geringere oder grössere Unsicherheit bei Auffangen des Destillates erzeugt, die aber, wie die Erfahrung gezeigt hat, bei nur einigermaassen gut construirten Apparaten das practische Bedürfniss mehr als befriedigt. In dieser Beziehung ist zu bemerken, dass die bei hi (Fig. 1) ausstrómende Flüssigkeit nur eine möglichst geringe Geschwindigkeit haben darf und dass der Winkel efg des Prisma’s möglichst klein sein muss. Ist ab Fig. 4 die Entfernung der Schneide des Wagebalkens, de die halbe Breite oder bei run- den Röhren der Radius der Ausflussöffnung, so lässt sich, wie aus der Zeichnung ersichtlich, der Winkel und die Seiten des Prisma’s leicht construiren, indem man die Linie ae und db zieht und < fde = < edb macht. Es lüsst sich aber leicht beweisen, dass dieser Winkel ein Minimum ist, wenn ac — cb und adb ein gleichschenkeliges Dick ist. Indessen wird man | wohl thun, sich nicht streng an diese Construction zu halten x die Linie cd etwas grósser als die halbe Ausflussóffnung anzunehmen, auch den Bogen fb et- was grósser als die doppelte UN zu ma- chen. Es sei v das Volumen der in dem Gefässe OPQR (Fig. 1) enthaltenen Flüssigkeit, p deren specifisches Gewicht; wird nun ein Volumen v' einer Flüssigkeit vom spec. Gew. p so allmülig zugegossen, dass das hu di | devint. RN K Ai ter + da lt hat far ti Éd Ste so des Sciences de Saint- Pétersbourg. 90 Niveau unverändert bleibt, so hat man unter der Vor- aussetzung einer vollkommenen Mischung, den schnell convergirenden Ausdruck 9 =p + (p— p ) A für das fe specifische Gewicht q, welches die in dem Gefässe enthaltene Flüssigkeit erhalten wird. Man sieht, dass q den Werth p zwar nie vollkommen erreicht, aber sich ihm schnell bis auf verschwindend kleine Unter- schiede nähert. LR spé BULLETIN DES SÉANCES. ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L’ACADEMIE. Séance pu 5 (17) sun 1859. Lecture est donnée d’une proposition de Son Excellence M. le Président, en date du 1 juin, accompagnée d'un re- serit de Son Altesse Impériale Monseigneur le Grand-Duc Constantin, relatif à l'envoi à Jérusalem d'une com- mission de savants chargée d'examiner les anciens manu- serits qui s’y trouvent. M. le Comte Bloudof invite l'Aca- démie à prendre cette affaire en considération et à lui présenter un rapport. L'Assemblée générale décide de con- fier l'examen de l'affaire en question à une commission spéciale et nomme à cet effet les membres suivants: MM. Vostokof, Brosset, Stephani et Nauck. M. le Président communique à la Conférence que, d'ac- cord avec le voeu, exprimé par le Plénum dans sa séance du 1 mai, il se propose de faire une présentation relati- vement à la construction d'un laboratoire chimique et engage la Conférence à s'entendre avec le Comité. Admi- nistratif sur le plan et le devis de ce bátiment. Comme toutefois l'examen des plans et les travaux de construction exigeront beaucoup de temps, et que d’autre part on ne Saurait priver le chimiste de l'Académie des moyens de Continuer ses occupations, M. le Président propose de faire les dispositions nécessaires afin que le laboratoire Incendié soit temporairement remis en état, tout en ayant som de mettre à exécution les mesures de précaution Contre le feu, recommandées par la commission de l'Aca- démie et approuvées par la Classe Physico-Mathématique tans la séance du 29 avril a. c. — Audition faite de cette Proposition on nomme une commission, composée de MM. Kupffer, Jacobi, Fritzsche, Zinine et Böhtlingk et chargée de dresser un projet et un devis pour la con- Struction d'un nouveau laboratoire chimique. A Toc- casion de cette nouvelle construction à ériger on aura en ne la possibilité d'y loger les chimistes de l'Académie et quelques personnes attachées au musées; on aura égale- ment égard aux bésoins d'un élargissement de l'imprimerie €n tant que faire se pourra. Le Secrétaire Perpétuel donne lecture de la correspon- dance relative à la commande à Hong- Kong, par le M. Comte Poutiatine, pour l'imprimerie de l'Académie, de matrices d'un assortiment complet de caractères chinois. L'argent dà pour cette commande (2000 dollars) sera payé à la maison Augustine Heard & C° à Hong-Kong, sur les fonds de la caisse économique. M. le Comte Munster, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire de S. M. le roi de Hanovre, transmet par l'intermédiaire de M. le Ministre des Affaires Etrangères, un exemplaire de l’almanach du royaume de Hanovre pour l'année 1859 et émet le désir de pouvoir communiquer à son gouvernement, à titre de réciprocité, des publications analogues en Russie. L'Académie s'empresse d'accepter cette offre et charge le Secrétaire Perpétuel de faire par- venir à M. le Comte Munster: 1° le calendrier général pour l’année 1859, publié en allemand; 2° l'almanach de la Cour et 3° l'almanach de l'Empire. Lu un office du Département d'Economie Rurale an- noncant que Sa Majesté l'Empereur a daigné confir- mer Constantin Nikitine, aide-préparateur attaché au laboratoire zoologique de l'Académie, en qualité de bourgeois notable personnel, en récompense des services rendus par lui comme dessinateur à l'expédition de la mer Caspienne. M. le Comte Ty chkévitch, membre honoraire, fait hom- mage à l'Académie des ouvrages qu'il a publiées et qui se rapportent aux divers sujets d'histoire et d'antiquités. Les ouvrages passeront à la Bibliotheque et des remerciments seront adressés au donateur. L'Académie Royale des Sciences de Bavière envoie une adresse de remerciments en réponse aux félicitations que l’Académie de S'-Pétersbourg lui a adressées à l'occasion de son jubilé séculaire. M. le Comte Mouravief-Amourski, Gouverneur-Gé- néral de la Sibérie Orientale, remercie l'Académie de son admission au nombre des membres honoraires. L'élection de M. Vessélofski au grade d'Académicien ordinaire, faite dans la Classe Historico-Philologique le 22 avril a. c., est confirmée par le Plénum à l'unanimité des voix. Cette élection sera soumise à Sa Majesté Impé- riale. CLASSE PAYSICO-MATHEMATIQUE. Séance pv 10 (22) svin 1859. M. Kupffer, rapporteur, lit au nom de la Commission, composée de lui et de MM. Ostrogradski, Jacobi et O. Struve, un rapport au sujet de la communication de la branche Britannique de l'Association Internationale pour l'introduction d'un systeme décimal uniforme de me- sures, de poids et de monnaies. — La Classe, audition faite de ces pieces, adopte les conclusions suivantes: Bulletin de l’Académie Impériale 92 1? L'Académie reconnait comme éminemment utile le but que s'est proposé l'Association Internationale pour lin- troduction d'un systeme uniforme de mesures, de poids et de monnaies, et se féliciterait de pouvoir coopérer de son cóté à la réalisation de cette belle entreprise, digne du siècle où les sciences ont tant fait pour le rapprochement mutuel des peuples. 9? Pour arriver à une solution plus prochaine de ce grand et important probleme, l'Académie décide de faire les démarches nécessaires aupres du Gouvernement afin que ses propositions fusent prises en considération. Ces conclusions, ainsi que le rapport de la commis- sion, seront soumises à l'appréciation de M. le Prési- dent. e e Le Secrétaire Perpétuel annonce l'achévement de l'im- pression de la premiere livraison du voyage de M. Schrenck, Reisen und Forschungen im Amur - Lande in den Jahren 1854 — 1856. Band I, Lief. 1 (Säugethiere). M. Brandt expose les motifs qui le portent à proposer l'admission du travail de M. Ménétriés sur les lépidop- teres, récueillis par MM. Maack et Schrenck, non dans les Mémoires de l'Académie, comme il a été arrété anté- rieurement (v. le procès-verbal de la séance du 8 octobre 1858), mais dans la relation du voyage de M. Schrenck. Cette proposition est adoptée. M. le Général Schubert, par une lettre au Secrétaire Perpétuel, en date du 2 juin courant, se déclare disposé à dresser des listes alphabétiques des lieux, dont la posi- tion géographique est donnée dans son ouvrage: Exposé des travaux astronomiques et géodésiques en Russie (v. la séance du 13 mai 1859). La Société pro Fauna et Flora Fennica adresse un exemplaire de l'ouvrage, publié récemment par cette so- ciété sous le titre Herbarium Musei Fennici. Förteckning öfver Finska Musei Växtsamling utgifven af Sällskapet pro Fauna et Flora Fennica och uppgjord af N. Nylander och Th. Saelan. Helsingfors 1859. La réception en sera accusée avec des remerciments. M. le Conseiller Intime Moukhanof transmet un exemplaire, destiné à l'Académie, des premiers volumes des Mémoires de la Société Impériale des sciences natu- relles de Cherbourg, et demande si l'Académie juge ce re- cueil digne de l'honneur d'étre présenté à Sa Majesté l'Empereur, comme le sollicite M. Aug. Le Jolis, Ar- chiviste- perpétuel de la Société. Lecture est faite en méme temps de la circulaire, jointe aux volumes, et par laquelle la Société de Cherbourg prie les Académies et Sociétés savantes, auxquelles elle adresse ses Mémoires, de lui faire parvenir en échange leurs publications, et d'employer pour ces envois la voie officielle. Résolu: 1° de répondre à M. Moukhanof que les mé- moires de la Société de Cherbourg, renfermant des tra- vaux substantiels et sérieux sur divers sujets des sciences naturelles, sont, de l'avis de l'Académie, dignes de l'hon- neur sollicité par M. Le Jolis; et 2° de faire parvenir à la Société de Cherbourg par la voie indiquée par elle, les Mémoires de l'Académie VI^ Série, Sciences Mathéma- tiques, Physiques et Naturelles; Mémoires de l'Académie VII? Série, et le Bulletin Physico-Mathématique à partir du 1° volume. Le Général-Gouverneur de Koutais, transmet un cráne, trouvé dans un tertre près du village Malia-Beslet, district d'Osourguet, Gouvernement de Koutais. La réception en sera accusée avec des remerciments, et le cráne sera dé- posé au cabinet placé sous la direction de M. Baer. Le Chef de l'arrondissement des douanes de Sibérie, envoie des ossements d'un animal, trouvé en 1852, sur les rives de l'Irtyche, prés de la ville d'Omsk, et prie de lui faire connaitre le nom de l'animal. M. Brandt ayant exa- miné les ossements, y reconnaît le Rhinoceros tichorhinus, dont le Musée de l'Académie possede plusieurs exemplaires, et qui est loin d'étre une rareté. M. Brandt présente une partie du catalogue de la col- lection conchyliologique de l’Académie, rédigé par M. ape, qui y a déterminé plus de 1500 espéces. M. Jacobi annonee que conformément à la décision de la Classe du 19 mars 1858 confirmée par M. le Prési- dent, lui et M. Lenz se proposent d'attacher M. Klein, de l'Institut du Corps des Mines, au Cabinet de Phy- sique, en qualité d'aide. Cependant avant de lui con- férer définitivement cet emploi, M. Jacobi croit utile de lattacher d'abord provisoirement, à titre d'épreuve, jus- qu'au retour de M. Lenz. | Le Recteur de l'Université de S'-Pétersbourg annonce que M. Lenz vient d'obtenir l'autorisation de faire un voyage de quatre mois en Allemagne, en France et en Angleterre. Regu pour avis. M. Helmersen envoie un rapport annoncant que, sur l'ordre de M. le Ministre des Finances, il part le 7 de ce mois, pour aller continuer pendant les quatre mois d'été, ses recherches géologiques dans le gouvernement d'Olo- nets et en Finlande. Le Secrétaire Perpétuel porte à la connaissance de l'assemblée que le Tome XVII du Bulletin Physico-Mathé- matioune vient d’être achevé et expose les motifs qui ren- dent désirable la réunion des deux Bulletins en un seul recueil. L'examen de cette question est renvoyé à la com- mission des publications académiques. La Classe Historico- Philologique sera également saisie de cette question, M. O. Struve annonce qu'il est engagé par M. le Ba- ron Lieven, Quartier-Maitre-Général, à faire une tournée en Livonie pour se mettre en rapport avec la Société Économique de cette province, au sujet d'un nivellement projeté par l'État Major Général, ainsi que pour acquérir en vue de cette opération une connaissance de la confi- guration du sol de cette contrée. Il demande done à étre autorisé à faire ce voyage, qui durerait de 2 à 3 semaines, et de charger pendant ce temps M. Dóllen de la direc- 93 des Sciences de Saint- Petersbourg. 94 tion de l'Observatoire. La proposition étant adoptée, le Comité Administratif en sera averti. CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE. Séance Du 17 (29) surn 1859. M. Schiefner présente et lit un rapport sur les anti- quités péruviennes du Musée Ethnographique de l'Acadé- mie. Il sera inséré au Bulletin. - M. Nauck met sous les yeux de la Classe la récension du texte, achevée encore à Berlin, des trois ouvrages de Porphyrius (de vita Pythagorae, de abstinentia et epistola ad Marcellam), et demande l'autorisation de la publier à Leipsie, chez Teubner, conformément à un engagement quil à antérieurement contracté envers ce libraire. M. Kunik propose de mettre sous presse l'ouvrage de M. Bonnell qu'il présente et qui a pour titre: Russisch- Liwlündische Chronographie, hauptsächlich nach russischen, liwlündischen und hanseatischen Quellen, 4' Theil. On en fera tirer 300 exemplaires. Sur la proposition de M. Brosset, on arréte: 1° de commencer l'impression des documents relatifs à la Géorgie, présentés dans la séance du 3 juin courant; 2? d'en fixer le tirage à 400 exemplaires. Le Secrétaire Perpétuel annonce que la 15° livraison (feuilles 1—10 du III? volume) du Dictionnaire Sanscrit de MM. Böhtlingk et Roth, vient de paraitre. ` M. Stanislas Julien, membre correspondant, par une lettre du 8 juin (27 mai), fait hommage à l'Académie d'un exemplaire de son ouvrage, publié récemment sous le titre: Les Avadanas, contes et apologues indiens inconnus jusqu'à ce jour, suivis de fables, de poésies et de nouvelles chinoises. 3 vol. Paris 1859. La réception en sera accusée avec des remerciments. Lecture est donnée d'une lettre de M. Sreznefski con- cernant le projet de M. Kukuljevié Sakeinski de pu- blier un recueil de documents relatifs à Phistoire des Slaves méridionaux. On arrête de porter à la connaissance de M. le Ministre de l'Instruction Publique qu'à juger d’après le nombre et la valeur de documents historiques que pos- sede M. Kukuljevié Sakeinski et d'aprés les travaux solides qui ont valu à ce savant une réputation bien méri- tée, 9n est en droit d'espérer que la réalisation de ce projet X manquera pas d'étre trés utile pour les sciences et que par conséquent cette entreprise mérite bien d'étre soute- 23 Quant à l'Académie, l'exiguité de ses ressources p6- Aë qui lui impose la nécessité d'apporter une grande vit DD. dans les dépenses indispensables pour son acti- À © Propre, ne lui permet*pas d'y coopérer au moyen d'une pico ais que eu égard à l'importance de l'entre- ira ee veut bien S'abonner à trois exemplaires Te Déja que M. Kukuljevié se propose de publier. Gnd artement des Confessions Étrangères au Minis- à Intérieur, par un office du 15 juin courant, transmet des listes de lieux habités par les catholiques ro- mains aux gouvernements de Kovno et de Kourlande, et le Consistoire Ecclésiastique de Koursk des listes de lieux habités de son diocese. MM. Bóhtlingk, Kunik et Vessélofski portent à la connaissance de la Classe que la commission des publi- cations académiques ayant été saisie, d'apres une décision de la Classe Physico- Mathématique, de la question de la réunion des deux Bulletins en un seul recueil, ayant dé- liberé sur cette matiere, est tombée d'accord pour pro- poser cette réunion. Cet arrangement permettra de don- ner plus de promptitude à la publication des divers tra- vaux destinés aux Bulletins, tandis que les six recueils des Mélanges, entre lesquels les articles sont répartis d'apres les diverses spécialités et que l'on continuera à faire pa- raitre, faciliteront aux spécialistes l'acquisition exclusive des mémoires qui les intéressent. La Classe, approuvant cette proposition, décide de la mettre à exécution, sauf l'approbation de la Classe Physico-Mathématique. CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE. Séance pu 24 sorn (6 aer 1859, M. Baer présente et lit une note qui paraîtra dans le Bulletin et qui a pour titre: Ueber den Schüdelbau der Rhätischen Romanen. : M. Jacobi lit une note intitulée: Beschreibung eines neuen Apparates «Separator» genannt. Elle sera inserée au Bulletin. M. Vessélofski présente une notice: Sur le climat d' Ikogmut, qu'il désire faire paraître dans le Bulletin. M. Baer présente un travail de M. le D' Wenzel Gruber, Ueber den seitlichen Hermaphroditismus eines 22- jührigen Menschen. Les cas de hermaphroditisme de ce genre étant trés rares et en méme temps trés importants au point de vue de la physiologie, M. Baer recommande ce travail à l'admission dans les Mémoires de l'Académie. M. Tchébychef présente un mémoire de M. le profes- seur Somof, membre correspondant: Sur l'équation algé- brique à l'aide de laquelle on détermine les oscillations trés petites d'un système de points matériels. Sur la recomman- dation de M. Tchébychef ce travail est destiné à entrer dans le recueil des Mémoires de l'Académie. Le Secrétaire Perpétuel annonce que limpression des ouvrages suivants est achevée: 1° Baer, Kaspische Studien, tes Heft, 2? Middendorff, Sibirische Reise, Bd. IV, Th. 1, avec un atlas de cartes; 3° Gerstfeld, Ueber Land- und Süsswasser - Mollusken Sibiriens und des Amur - Gebietes; 4° Mélanges biologiques, deuxieme livraison du tome III. M. Jacobi lit un rapport sur une machine à air chauffé sur laquelle l'inventeur, M. Hollstege, avait desiré con- naitre le jugement de l'Académie (v. la séance du 10 dé- 95 Bulletin de l'Académie Impériale 96 cembre 1858) Une copie du rapport de M. Jacobi sera communiquée à M. Hollstege. Lecture est faite: 1? d'une adresse de l'Association In- ternationale pour l'introduction d'un systeme uniforme de mesures, de poids et de monnaies, datée de Paris le 29 mai 1859, et ayant pour but d'engager l'Académie à coopérer à la réalisation du: probléme, que s'est posé l'Association; 9° d'un écrit adressé par le Conseil de la Branche Britan- nique, au nom du Secrétaire Perpétuel de l'Académie, daté de Londres le 15 juin 1859, avec invitation d'envoyer des délegués pour s'entendre avec les différents membres de l'Association sur l'état de la question; 3^ d'une lettre de Sir Roderick Murchison, du 17 juin 1859, accom- pagnant l'envoi des deux pieces précédentes; et 4^ d'une lettre de M. Quetelet, Directeur de l'Observatoire Royal de Bruxelles et Secrétaire Perpétuel de l'Académie Royale de Belgique, du 25 juin 1859, au sujet du systeme métrique français. Audition faite de ces pièces, la Classe décide: 1° de faire auprès de M. le Ministre des Finances des dé- marches pour l'envoi des délegués chargés de s'enquérir à Paris et à Londres de l'état de la question relative à Pa- doption du système métrique, et de s'entendre avec les membres les plus influents de l'Association sur le mode d'action. Le rapport détaillé que ces délegués seraient te- nus de présenter à leur retour, fournira des données cer- taines pour asseoir un jugement sur la ligne de conduite à adopter dans cette affaire. 2" On écrira à l'Association Internationale de Paris, à la Branche Britannique, et à M. Quetelet, pour les assurer des sympathies de l'Académie pour le but que s'est proposé l'Association, et les informer des démarches qu'elle a cru pouvoir faire à cette occasion. M. Billet fait hommage à l'Académie d'un exemplaire de son Traité d'Optique Physique, paru récemment à Paris en 2 volumes. La réception en sera accusée avec des re- merciments. M. Goeppert envoie un exemplaire de son mémoire, in- titulé: Ueber die angeblich in den sogenannten Uebergangs- oder Grauwackengebirge Schlesiens vorhandenen Kohlenlager. M. Dobner, Ingénieur à Pressbourg, adresse un pro- gramme imprimé d'une nouvelle méthode de triangulation. M. Le Jolis, de Cherbourg, offre à l'Académie des plan- tes de France et en partieulier des Algues marines, et ex- prime le désir d'en recevoir quelques Algues des mers d'Okhotsk et de Bering, ainsi que des Phanérogames spé- ciales à la Russie. La lettre de M. Le Jolis sera commu- niquée à M. Ruprecht. M. le D' Phoebus, Secrétaire de la Société, nommée Oberhessische Gesellschaft für Natur- und Heilkunde, se trouvant à Giessen, envoie le 7° rapport de la Société et prie de la faire comprendre au nombre des institutions avec lesquelles l'Académie échange ses publications. Ré- solu de faire parvenir à cette Société le Bulletin de l'Aca- | démie à partir du 1° volume. M. le Directeur du Dépót Topographique de la Guerre envoie une carte donnant un apercu des travaux astrono- miques et géodésiques faits dans la Russie d'Europe et dans la Transcaucasie jusqu'à 1859. La réception en sera accusée avec des remerciments. M. Brandt présente un rapport de M. Ménétriés, annoncant que le Musée a recu de M. Staudinger, de Drésde, un envoi de 30 especes, en 40 exemplaires, de Lépidoptères la plupart d'Espagne, et manquant toutes à la collection Académique, ainsi que 165 espèces de Co- léoptères de Grèce, dont environ 12 manquaient à cette collection. M. le Conseiller Intime Moukhanof informe l'Acadé- mie, par un office du 12 juin courant, qu'il a notifié à M. le Ministre de l'Intérieur la nomination de M. Pérévos- tchikof à la place de membre du Comité Central de Statistique au Ministere de l'Intérieur, en remplacement de M. Jéleznof, démis de cette fonction. Le Comité Ad- ministratif en recevra avis. " ANNONCES. BIBLIOGRAPHIQUES. 1) Mémoires de l'Académie Impériale des Sciences de St-Pétersbourg, VII? Série. Tome I, N° 8. Hossa macrbiosamis o npexBapenin paBHOJeHCTBlii M KOJe- Ganin aexmoit ocu. JL. HepesommkoBa, Haena Ara, zemin. 24 pages. Prix: 25 Kop. = 8 Ngr. 2) Mémoires de l'Académie Impériale des Sciences de St-Pétersbourg, VII‘ Série. Tome I, N° 9. Sur quel- ques inégalités concernant les intégrales ordinaires et les intégrales aux différences finies. Par V. Bou- niakowsky, Membre de l'Académie. 18 pages. Prix: 25 Kop. = 8 Ngr. f 3) D' A. v. Middendorff’s Sibirische Reise. Band IV. Theil 1. Übersicht der Natur Nord- und Ost- Sibi- riens. Erste Lieferung: Einleitung, Geographie und Hydrographie, bearbeitet von A. v. Middendorff. (Nebst Tafel II bis XVIII des Karten-Atlasses. 200 pages. 4) Über Papuas und Alfuren. Ein Commentar zu den beiden ersten Abschnitten der Abhandlung Crania selecta ex thesauris anthropologicis Academiae Impe- rialis Petropolitanae. Von K. E. v. Baer. (Aus den Mémoires de l'Académie Impériale des sciences de ‘- Pétersbourg. Sixième série. Sciences naturelles. T. VIII besonders abgedruckt.) 78, pages. Prix: 60 Kop. = 20 Ngr. Paru le 1 août 1859. * po Bulletin de l'Acad. Imp. d sc. de StPetersbours TI E Q RÉEL ANSE Zu et Pb. Rieder geet, A P QE T Rn) Run D T aio me, tipa rra | | 1 | + DUELETIN DE L’ACADENIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG. WELL "A Neue Beiträge zur Chemie der Platinme- talle, von Dr. C. Claus. (Lu le 2 septembre 1859.) Ueber das Ruthenium verglichen mit dem ihm ähn- liehen Osmium. In meinen Beiträgen zur Chemie der Platinmetalle, Dorpat 1854, habe ich eine,Zusammenstellung des Iridiunis mit dem Rhodium in Beziehung ihrer Ver- bindungsverhältnisse versucht, und daraus, besonders aber aus der gleichen Zusammensetzung und dem gleichen Verhalten der Doppelsalze ihrer Cyanverbin- dungen den Schluss gezogen, dass einerseits das Iri- dium und Rhodium, andererseits das Osmium und Ru- thenium, so wie Platin und Palladium in einem enge- ren Ähnlichkeitsverhältnisse zu einander stehen, wenn gleich ein allgemeines Band der Isomorphie alle ein- zelnen Glieder dieser Metallgruppe zu einem Ganzen vereinigt. Von diesem Gesichtspunkte aus habe ich Aun meine Untersuchungen weiter ausgedehnt, und bin dabei zu Resultaten gelangt, welche dieses Ähn- lichkeitsverhältniss der einzelnen Paare noch augen- fälliger machen. Freilich schreitet die Arbeit nur lang- ‚sam vorwärts, weil derartige Untersuchungen schwie- ig‘), zeitraubend, höchst langweilig und nicht ohne sn E 1) Diese Schwierigkeit liegt einestheils in der sehr mühevollen Darstellung der reinen Metalle und ihrer Trennung aus dem aufge- hlossenen Osmium-Iridium, denn diese Trennung wird dadurch erschwert, dass sie chemisch sich so ausserordentlich ähnlich ver- ; anderntheils in der Analyse der dargestellten Verbindun- Be nme, nachdem man sich nach den Haupteigenschaften keit nalysirmethode vorgezeichnet hat, erst auf ihre Brauchbar- dir werden, und dieser Prüfung, welche nicht selten bu tiges Resultat giebt, wird die mit Mühe dargestellte Ver- DieH 5 zerstört und muss von neuem wieder dargestellt werden. Fe erzögerung der Arbeit aber wird dadurch hervorgerufen, d man bei der Trennung der einzelnen Metalle aus der Lösung Smium-Iridiums immer wieder auf neue Reactionen und Er- g imm anung der Metalle einen einmal gewählten Weg unverändert welchen. zeigen sich dabei die gewöhnlichen Erscheinungen, „an, durch längere Erfahrung belehrt, zu deuten versteht; $ En) wie ich es gethan habe, die, Methode ändert, so Tome I. heinüngen ein, welche ein längeres Studium erfor- | Gefahr für die Gesundheit sind °); so dass man noth- | gedrungen sie nicht selten auf lüngere Zeit einstellen muss. Daher gebe ich hier zuvórderst nur das über das Ruthenium, was ich in neuester Zeit darüber in Erfahrung gebracht habe, jedoch im Hinblicke auf das ihm ähnliche Osmium, dessen genauere Bearbeitung in einem späteren Aufsatze mitgetheilt werden soll. Das allgemeine Resultat dieser Untersuchuug lüsst sich in folgenden Satz zusammenfassen: Ruthenium geht mit Sauerstoff, Schwefel und den Haloiden die- selben Verbi ein, welehe von dem Osmiu bisher bekannt sind. Diese Verbindungen sind stets gleich zusammengesetzt und haben in einzelnen Fällen gleiche, in mehreren ühnliche, in den meisten ver- schiedene Eigenschaften, welche sich aber vorzugs- weise auf Farbe und Geschmack beziehen, wührend die Form stets eine gleiche bleibt, wenn die Verbin- dungen krystallinisch sind: eine Übereinstimmung, wel- che sich besonders in den Doppelsalzen ausspricht. dern um über sie ins Klare zu kommen. Oft habe ich geglaubt ei- nen neuen Körper unter Händen zu haben, aber nach Monate lan- gen vergeblichen Mühen endlich erkannt, dass er nichts anderes als ein schwer zu entwirrendes Gemenge schon bekaunter Metalle war. i 2) Die Arbeiten mit Osmium - Iridium, wenn sie oft wiederholt werden, bringen eine grössere Empfindlichkeit gegen die Osmium- säure hervor, ferner wirkt eine flüchtige Ruthenverbindung eben- falls irritirend auf die Athmungsorgane ein. Obgleich die Ms i sehr heftig und manchmal nachhaltig ist, so scheint sie doch neswegs lebensgefährlich zu sein. Das beste Gegenmittel ist Sc iwe- felhydrogen. Nur einmal hat ein Assistent von mir eine gefähriiche Lungenentzündung davongetragen. Ein sehr merkwürdiges Beispiel einer unerklärlichen, gesteigerten Empfindlichkeit, nicht allein ge- gen Osmiumsäure, sondern auch gegen andere Präparate der Platin- metalle, namentlich gegen Platinsalmiak,, liefert ein Freund von mir, Apotheker Luhde hierselbst, welcher vor längerer Zeit Herrn Osann bei seinen Arbeiten mit Platinrückständen als Assistentsbe- Male zu beobachten Gelegenh allein war oftmals sich durch Kopfw tigt habe. Dass das keine Hirngespinste sind, habe ich mehrere dt geh , denn mei ie"Veranlassüng zu seinem Ui und sichtbare Augenentzündung kund that. 7 99 Bulletin de l’Académie Impériale 100 E? Die Hauptverschiedenheit beider Metalle liegt in der Fähigkeit des einen, vorzugsweise gewisse Oxydations- und Chlorstufen bildentzu können, welche bei dem anderen nur “eg herzustellen sind. So bildet das Ruthenium unge leicht das Sesquichlorür, das Sesquioxydul B die Ruthensäure (RuO,), während das Osmium mlich das Chlorid, das Oxyd und die Osmiumsäure zu bilden pflegt, = Verbindungen, welche für das we n deg es leicht und nur auf Umwegen hervorgebracht werden können. Ein ähn- liches Verhälfhiss stellt sich aber auch bei den übri- gen Paaren der Platinmetalle heraus, denn das Rho- dium bildet Sesquichlorür und Sesquioxydul, während Iridium leicht Verbindungen als Chlorid und Oxyd eingeht; auch das Palladium geht leicht in Oxydul und Chlorür, nicht aber so leicht als Platin in Chlorid und tyd über, während dieses nur auf Umwegen zu Oxydul M Chlorür gebracht werden kann. Von dem Ruthenium kennen wir bereits vier Oxy- dationsstufen, nämlich RuO, Ru,O,, Ru), und RuO,, welche denen des Osmiums parallel laufen! Zur Her- stellung der vollkommensten Ähnlichkeit beider Me- fälle aber mangelte bisher die Verbindung RuO,, wel- che der Osmiumsäure adaequat MEE aA sein müsste. Diese Verbindung ist mir nach langen ver- geblichen Mühen endlich darzustellen gelungen. Be- võt ich aber zur Besprechung über diesen interessan- ten Körper übergehe, will ich zur näheren Erläute- rung des schon Bekannten über das Ruthenium noch folgendes hinzufügen: 1) Reines Ruthenium lässt sich leicht aufschliessen und in Lösung bringen, wenn man es mit Ätzkali zu- ja Axim Die Hitze braucht nicht sehr gross zu sein und eine Weingeistlampe mit doppeltem Luft- zuge reicht vollkommen dazu aus. Es oxydirt sich nümlich das Metall sehr leicht auf Kosten des Sauer- Stoffs im Hydratwasser-des Kali's. Ein geringer Zu- satz von Salpeter oder chlorsaurem Kali erleichtert | die Oxydation. Aus der Lösung der Schmelze ann das Ruthen nicht allein durch Säuren, sondern aueh durch Alkohol. als Sesquioxy dul ‘gefällt Füllung mit Alkohol ist der mit | Säuren vorzu- = im Fall man aus dem Osmium- Iri das Ruthen He o hat, we il hier w n ger Osmium als | Säüren zug h herausgefällt und | ons vom n Ouf minde: schwie- werden. rig wird. Man kann auch die Lösung der Schmelze mit Schwefelhydrogen behandeln und darauf mit Säu- ren das Ruthen als Schwefelruthen fällen, wobei jedoch auch viel Osmium niederfällt. Die Schmelze des rei- nen Ruthens hat heiss eine schwarzgrüne Farbe, beim Erkalten aber, wobei sie Wasser anzieht, wird sie tief orangefarben. Die Schmelze des Osmium - Iridium’s nimmt unter ähnlichen Bedingungen eine schmutzig gelbgrüne Farbe an. Osmium- Iridium wird zwar von Kali allein beim Schmelzen auch stark angegriffen, aber nicht so stark, dass das Mineral völlig aufge- schlossen werden könnte. Reines Osmium hingegen verhält sich gegen Kali wie Ruthenium. 2) Rutheniumoxydhydrat. RuO,, 5HO. iden- tisch mit dem Iridiumsesquioxy ahy atat von Ber- zelius Ir ©, , xHO. Dieser Körper ist sowohl von Ber- zelius ^) als auch von mir beschrieben, jedoch noch nicht analysirt worden. Im frisch gefillten Zustande stellt er ein schleimiges, dunkelocherfarbenes Präci- pitat dar, das beim Trocknen stark schwindet und rostfarbene Stücke bildet, welche grosse Ähnlichkeit mit unreinem Filiodiürisesquioxydulhydiat und Eisen- oxydhydrat haben. Es löst sich leicht mit hellgelber Farbe in Säuren und diese Lösungen haben einen herbbitteren Geschmack. Die salzsaure Lósung wird beim Concentriren schón roth und hinterlásst ein braun- rothes hygroscopisches Salz, welches das Chlorid des Ruthens = RuCl, ist, dem etwas Chlorkalium anhängt, weil das Oxyd vta frei von Kali oder Natron dar- gestellt werden kann. Dieses Chlorid löst sich sowohl in Wasser als auch in Alkohol mit tief himbeerrother Farbe, so dass diese Lösung von einer Rhodiumlósung: nicht unterschieden werden kann. Das Ruthenoxy d- hydrat, besonders das frisch gefillte, löst sich noch leichter in Alkalien als das Rhodiumsesquioxydulhy- drat, und zwar wie dieses mit hellgelber Farbe. Er- hitzt man das Oxyd bis nahen 300? C., so verliert les ohne Farbenveründerung einen Kitten seines Hy- dratwassers, wahrscheinlich "3 Äquivalente, stärker ‘erhitzt venit es plötzlich ohne Feuererscheinung zu einem schwarzen Rauche. “Diese Ver puffung * ihren Grund in der ntanen Abtrennung des noch übrigen gebundenen V assers. Vergleicht man dieses Verhalten mit dem, was Berzelius über sein Tridium- ER: i35 id. p A 480. KS Woehler u. E bigs Annalen Bd. 101 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 102 oxydhydrat gesagt hat, berücksichtigt man ferner das Material,aus welchem er es darstellte, so bleibt wohl kein Zweifel darüber, dass sein Oxyd mit Lg meini- | gen identisch ist. Ich stellte mir das Oxyd aus der Lósung des Kalium- Rutheniumchlorides — KCI, RaCl, ‚das Berzelius für ein Sesquichlorid- -Doppelsalz des Midi, 3KCI, IrCI, angesehen hat, durch Fällen mit tieren Kali und . Concentriren der Lösung dar, denn anfangs wird durch das Alkali nichts gefállt. Das Oxyd muss sehr sorgfältig und nachhaltig mit siedendem Wasser ausgesüsst werden, weil es sehr hartnäckig viel Kali zurückhält und dann, wie es Berzelius erging, beim Auflósen in Salzsäure wieder in das obige Doppelsalz übergeht. Da aber die Gewinnung dieses Salzes eine sehr mühevolle, langweilige Operation ist, so habe ich einen anderen, minder weitläufigen Weg zur Dar- stellung. des Davies eingeschlagen und das Doppel- salz aus diesem Oxyde dargestellt. Hat man nämlich Ruthen in Lósung, gleichviel ob als Sesquichlorür oder als ruthensaures Kali, so füllt man es als Sul- phuret. mit HS, im letzteren Falle unter Concurrenz von Säuren, Das Sulphuret wird nun durch NO, oxy- dirt, wobei es, möge es eine höhere oder "oru ‚Schweflungsstufe sein, stets in schwefelsaures Ruthe- ‚Blumoxyd übergeführt wird. Aus der Lösung dieses E lzes fällt man nun das Oxyd entweder durch Kali ‚oder Natron. Die Fällung erfolgt aber, wie gesagt, ‚erst später beim Abdampfen. Die ERES $ ist nicht Sehr gross, weil ein bedeutender Antheil. des Oxydes in der Lösung bleibt. . Die Analyse dieses Oxydes erfordert seiner explo- siven Eigenschaft wegen ein besonderes Verfahren. Das Oxyd wurde in einem langen Platinschiffchen, das „mit ‚einer Platinplatte bedeckt war, abgewogen und in litte einer langen Glasröhre hineingebracht, de- ren eines Ende mit einem Apparate verbunden wurde, welcher getrocknete Kohlensäure lieferte, das andere | | Ende aber in Verbindung mit einem Chlorcaleiumre- - Cipienten stand, Damit aber wührend der Verpuffung das Hinüberschleudern von Antheilen des Oxydes in die Verbindungsröhren ‚ Apparates und des Reci- ‘pienten möglichst verhindert würde, wurden in diese -Röhren are, hineingeschoben. Die EndenÜdieser | hren war enini en pitzen ausgezogen, und die | Spitzen derselben, welche gegen das. Platinschiffchen vergirten, bügelfórmig umgebogen, so dass die engen | Öffnungen derselben den Korken der Verbindungs- andere dünnere und kürzere, welche genau | rühren zugekehrt waren. Bei einem mässigen Strome von Kohlensáuregas wurde mit der einfachen Wein- geistlampe vorsichtig in der Nähe des Schiffchens so lange erhitzt, bis kein Wasserdampf mehr sich in der Röhre condensirte und dieser vollständig in den Re- eipienten hinüber getrieben worden war. ¿Dann wurde stárker, aber auf die Weise erhitzt, dass die Flamme der Lampe von dem hinteren Ende des Schiffchens nach und nach bis zum vorderen, dem Chlorcaleium- recipienten zugewendeten Ende vorgerückt wurde. Auf diese Weise erfolgte die Verpuffung nicht plötz- lich in der ganzen Masse des zu analysirenden Oxydes, sondern die Explosionen erfolgten intervallweise. Nach- dem die Zersetzung beendigt war, wurde das-aber- mals ausgeschiedene Wasser bei einem etwas rasche- ren Gasstrome in den Recipienten hinüber getrieben. Die Verpuffung war so günstig erfolgt, dass selbst den Korken der Verbindungsröhren kein Stäubchen des Oxydes anhaftete, nur der miltlere Theil der Róhre war mit einem schwarzen Anfluge des entwüsserten Oxydes überdeckt. Dieser konnte ohne Verlust in ein Becherglas gespült, auf einem Filtro gesammelt, re- ducirt, mit Wasser von Kali befreit, abermals reducirt und epus gewogen werden. Auf diese Weise konnte die Menge des Wassers und des Metalles, welche ‘das Oxyd enthielt, ermittelt und der Sauerstoff aus dem Verluste berechnet werden. Die Berechnung ist nach Abzug von 4,5% Kali, welche das Oxyd enthält, gemacht worden. ` I. 0,611 Gr. Oxyd ERBEN 0,269 Ru 0,028 KO und 0, 231 Wasser. II. 0,619 Gr. „273 » 0,029 » » 0,235 » RuO,, 5HO fordert in 100. Theilen = Ru 52 agisce: er = cé E 46,17. II. 46,27. » M 0, 16 .5HO 45 5 D #0 39,62. — 39,83. 113 100. ° 3) Das Kaliumrutheniümehlorid =$ rot, identisch mit dem Ride orid von Berzelius = 3KCL, IrCl. 1 Salz habe ich iher beschrieben „aber nur wifollsndig a mir eii mur geringe Menge desselben damals zu G stand, "welche ei: zur Analyse verwen- r Zeit noch kein siche- dete; zudem war zu jener : X Bulletin de l'Académie Impériale 104 rer Weg zur Darstellung desselben bekannt; weil ich es als Nebenproduct erhalten hatte. Darstellung desselben besteht darin, dass man das aus | Schwefelruthen gewonnene- Oxydhydrat in Salzsäure lóst und mit einem Zusatze von Chlorkalium zur Kry- stüllisation eindampft. Auf diese Weise kann man auch andere Doppelsalze des Chlorides gewinnen, aber aus Mangel an Material habe ich nur noch das Am- moniumdoppelsalz darstellen kónnen. Noch ein anderer Weg eignet sich zur Darstellung desselben; dieser ist ein ähnlicher wie der, den Ber- zelius eingeschlagen hat. Ein Theil Ruthenium wird mit vier Theilen Salpeter und einem Thl. Ätzkali in einem Silbertiegel bis zum Glühen geschmolzen, die Schmelze ausgegossen, in Wasser gelóst und hierauf zum Klären hingestellt. Man übersáttigt nun die klar abgegossene Lauge mit Salzsüure, bis sich das anfangs ausgeschiedene schwarze Sesquioxydul vollkommen gelóst hat. Die grünlich gelbe Lósung wird hierauf etwas eingedampft und später abgekühlt der Ruhe überlassen, wobei Salpeter und Chlorkalium heraus- krystallisiren. Die Mutterlauge wird abermals abge- dampft und zum Krystallisiren hingestellt um noch mehr von jenen Salzen zu entfernen. Wenn die Lauge röthlich zu werden beginnt, dampft man sie rasch ein und erhält dann das Salz als einen krystallinischen Niederschlag, während Salpeter und Chlorkalium in der heissen Flüssigkeit gelöst bleiben. Man filtrirt heiss so rasch als möglich, wäscht nach dem Erkalten mit concentrirter Salmiaklósung und zuletzt mit Wein- geist aus und reinigt das Salz durch Umkrystallisiren. Sollte das Salz noch Antheile von Sesquichlorürsalz enthalten, was man daran erkennt, dass es beim Lö- sen in wenigem Wasser einen schwarzbraunen, schwer- lóslichen Rest zurück lässt, so reinigt man es durch Lösen in wenigem leer, Filtriren und AE siren. - Berzelius : behandelte seine aus ruthenbaltigelt Osmium-Iridium erhaltene Schmelze mit Salzsäure, damp anze bis zur Trockene. ein und zog is trockene Salz Saponaria, mit kleinen Antheilen kalten Wassers au sich Salpeter und Chlöfkalium; später erhielt, er eine. schön rosem Lösung, aus. der er sein Salz stellte. | sich von selbst, das das rutheı auf diese Weise das roilie. Ruthensalz geben. m Ae e Die Jeichteste | dabei: mit. Rens Farbe thense das, da es das lüslichste aller ähnlich zusammenge- setzten Doppelsalze der Platinmetalle ist, sich also zuerst lösen musste. Wenn aber die Ergebnisse der Ana- lyse von "Berzelius von denen meines Salzes merk- lich abweichen, so konnte es nicht anders sein, da er das seine aus einem Materiale darstellte, welches noch andere Metalle dieser Gruppe enthielt, wührend das meine aus reinem Ruthenium dargestellt wurde. Da Kaliumiridiumchlorid mit dem rothen Ruthensalze iso- morph ist, so konnte sein Salz bedeutende Antheile von Ecos enthalten. Aus Iridium allein konnte er dieses Salz nicht darstellen, auch nicht durch hóhere Chlorisirung des Chloriddoppelsalzes. Auch mir ist es bei meinen vielen Arbeiten mit dem Iridium nicht gelun- gen, je ein rothes Iridiumsalz auf diese oder irgend eine analoge Weise aus reinem Iridium darzustellen. Wenn ein solches Salz wirklich existiren sollte, so hátte es. mir nicht entgehen können, da mir hihat alle wirk- lich existirenden Verbindungen der Platinmetalle dar- zustellen stets gelungen ist. Dass daher sein Salz, ab- gesehen von den Beimengungen, mit dem meinigen identisch gewesen sein muss, geht aus dem Verhalten des meinigen hervor, das ich nicht besser zu bezeich- nen vermag, als wenn ich die Beschreibung von Ber- zelius über sein Salz hier wörtlich wiedergebe 5): «Die- «ses Salz gleicht dem Rhodiumsalze so sehr, dass es. «verzeihlich wäre, es für ein solches zu. halten, aber es. «hat eine ganz glas Zusammensetzung und enthält, «auch kein Rhodium. Dieses Salz wird aus seiner «Lösung in Wasser durch Alkohol mit blassrother «Farbe gefällt, aber es bleibt noch viel in der wein- «geistigen Lösung; den Weingeist kann man abdestil- «liren, ohne dass das Salz auf eine niedere Chlor- «stufe gebracht wird. Man kann mit Schwefelwasser- «stoff die übrigen Chlorstufen des Iridiums, nieder- «schlagen”), während dieses gelöst bleibt. Aus diesem «Grunde geht auch eine mit Schwefelwasserstoff ge- ie ip j durchs F iltrum 5. Wenn $ A Ber A Annalen Bd. XIII. Pa p. 477, . e - 5) Ist irrthümlich, denn Iridiumlösungen werden. bei gewöhnli- cher Temperatur von H3 gar nicht gefällt, sondern zu Sesquichlo- rür reducirt. Fand aber eine Fäl ng statt, 39: konnte sie nur von ge. ee che? herrühren. $ = 6) Ist ebenfalls tte à denn eine reine E té läuft durch; nur bei Gegenwart von Ru- ür konnte € eine Füllung entstehen, und war mens AL, ^ + “à A Li WA S Y uth sigkeit roth erscheinen. Man sieht cht ganz, deutlich, dass Berz ái ius 105 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 106 «hingegen die Flüssigkeit mit Schwefelhydrogen voll- j «kommen gesättigt ist, und in einer zugepfropften «Flasche bei 60? C. in Digestion gestellt wird, so zer- «setzt sich allmählig auch dieses Salz zum grössten «Theile, obgleich immer ein Theil übrig bleibt, der aut «diese Weise sich nicht ausfüllen lässt.» Hierzu noch Folgendes: Das Salz scheint dimorph zu sein, denn als ich es das erste Mal aus einer an anderen Salzen sehr reichen Lauge erhielt, erschienen die sehr kleinen Krystalle unter dem Mikroskope als 6seitige Sàulen mit zugespitzten Enden; spáter erhielt ich grössere Krystalle, welche stets regelmässige Oc- taöder, also isomorph mit den gleich zusammengesetz- ten Doppelsalzen des Platins, Palladiums, Iridiums und Osmiums waren. Es ist wasserleer, löst sich un- zemein leicht, am leichtesten von allen ähnlich zu- fammengesetzten Doppelsalzen der Platinmetalle in Wasser auf, ist unlöslich in Alkohol und gehört zu den beständigsten Verbindungen des Ruthens, welche von den Reductionsmitteln schwer afficirt wird. Es hat einen bitteren, dem Iridiumchloride ähnlichen Ge- schmack, während das Sesquichlorür rein zusammen- ziehend, wie Gerbsüure schmeckt. ‚Die Reactionen dieses Doppelsalzes in wüssriger E ‚ösung sind folgende: ~ 1) Âtzkali bringt keine Veränderung hervor, auch nach lingerem Verweilen bleibt die Flüssigkeit roth (Unterschied von Rhodiumlösung). Erst beim Erhitzen geht, diese Farbe in eine hellgelbe über und gleicht |- dann € einer mit Kali behandelten Rhodiumlösung, aber es scheidet sich dabei nicht wie beim Rhodium gelbes Oxyd aus, sondern die Flüssigkeit bleibt ungetrübt; erst beim stärkeren Concentriren fängt sich das Oxyd niederzuschlagen an, aber stets bleibt ein ansehnlicher Theil in Lösung. a so beschreibt Berzelius das |. "Verhalten seines Salzes gegen kohlensaures Natron. | Hat man zu. viel Alkali angewendet, so scheidet sich àuch beim Concentriren nichts aus, aber ein geringer Zusatz von Säure macht das gelöste Oxyd herausfal-\ len, eine geringe Zugabe von Alkali macht den Nie- ns wieder verschwinden, 2) Kohlensaures Kali und Natron wirken ganz so wie Kali. 3) Ammoniak wirkt anfangs wie Kali, beim Con- centriren scheidet sich ein isabellenfarbener Nieder- schlag ab, welcher die Chlorverbindung einer ammo- niakhaltigen Ruthenbase ist, deren vorläufige Erör- terung später folgen wird (verhält sich in dieser Be- ziehung wie Rhodium). . 4) Salpetersaures Silberoxyd giebt einen ro- senrothen Niederschlag (wie Rhodium). 5) Salpetersaures Quecksilberoxyd einen hell- gelben Niederschlag. 6) Essigsaures Bleioxyd giebt keine Reaction (wie Osmium). 7) Jodkalium färbt die Lösung nach einiger Zeit braun. 8) RSG verändert die Lösufg an- fangs nicht, beim Erhitzen wird sie dunkelbraun und nd ac, 9) Rhodankalium, anfangs wie Ferrocyankalium wirkend; später beim Erhitzen wird die Lösung dun- kelblau: also Reduction bis zum blauen Chlorür. 10) Zinnchlorür giebt einen hellgelben, dem Pla- tinsalmiak an Farbe ähnlichen Niederschlag, welcher später dunkler wird. 11) Gerbsäure färbt die Flüssigkeit braun, beim Erhitzen schwarzbraun, wahrscheinlich Reduction zu Sesquichlorür. — , 12) Schwefelhydrogen wirkt anfangs nicht dar- auf ein, nach längerer Zeit oder beim Erhitzen fällt braunes Sulphuret (RuS,) heraus, aber es bleibt ein ansehnlicher Theil mit rother Farbe gelóst; dieser kann indess vollstándig gefüllt werden, wenn man erst Schwefelammonium, dann Süure hinzufügt. 13) Schwefelammonium (gelbgewordenes) füllt sogleich einen Antheil Ruthen als gelbbraunes Sul- phuret, ein anderer Theil bleibt aber gelóst, dieser lässt sich durch eine Säure vollständig herausfällen. 14) Erhitzt man das Salz bis zum anfangenden Glühen, so geht es unter Verlust von Chlor und Ab- scheidung von etwas Metall in Sesquichlorürsalz über. Obgleich ich schon früher das Salz analysirt und I idium | die Resultate dieser Agalyye veróffentlicht habe, so hielt Kali gen, Zë: or nfarbene Losung zu geben, i io Rutheniums, wäh- es Iridium. dabei eine indigoblaue Lósung giebt. "Zeg lich es nicht für überflüssig, die Analyse zu wieder- holen, da mir damals eine nur geringe enge des Salzes zu Gebote stand. — Bulletin de l'Académie Impériale 10$ dos 1, m ge Salzes PR 0, A^ Rathen or poe Chigr tis ba) anat batte in ii Theilen erhalten . + 23,92 » soa WS Së "S Man sieht also, das sein Salz noch viel freies Chlor- kalium, und zu dem noch Ir idium enthalten haben musste, da der Chlorgehalt gegen das Metall zu ge- ring ausgefallen ist. Berzelius selbst giebt an, dass sein rothes Salz Iridiumchlorid (dr) A enthalten habe. Die Formel. Kat), RuCl, verlangt in. 100 Theilen: = 52 Ru. berechnet 26,3 gefunden I. 25 ip Il. 26,54. 71 Ga 35,9 34, 35,12 74,7 KaCl 37,8 39, t 38,32 1977. 100. 4) Doppelsalz aus Chlorammonium und Ru- thenchlorid. H,NCI, RuCl, ist aus dem Oxyde leicht darzustellen, wenn man es in Salzsäure löst und mit einem» Zusatze von Chlorammonium eindampft. Es gleicht dem Kaliumsalze in jeder Beziehung, mit Aus- nahme des Verhaltens, das vom Chlorammonium ab- hängig ist. Es enthält geringe "Antheile von Chlor- kalium, was jedoch vermieden werden kann, wenn man das Oxyd nicht mittelst Kali, sondern Natron darstellt. Bei der Analyse wurde nur das Metall und das Chlor quantitativ bestimmt. I. 0, Ps us Salz gaben: e e Ru und 0,277 CL II. 0,50 | | » 0,303 » Die Formel inim Fett e Pere in 100 Theilen: — 52 Ru berechnet 29,46 ^ gefunden I. 29,59 II. 29,30 /:106,5. CHA een BO 18 HN 10,20 ERE OPENS | 176,5 100. Ich habe absichtlich diesen Gegenstand, w elcher von mir schon früher in allgemeinen Zügen behandelt worden, nochmals zur Sprache gebracht, nicht nur um ihn mehr zu vervollständigen, sondern auch die Zweifel, welche mehrere Chemiker über meine frühe- ren Angaben hegen möchten, zu beseitigen; denn nur wenn über die Richtigkeit meiner früheren Arbeit x vorlagen, konnte es geschehen, dass die Her- Bearbeiter der r Artikel über die Platinmetalle in | dem classischen Handwörterbuche der Chemie von Liebig und Poggendorff die. älteren Arbeiten von Berzelius und auch die meinigen aufgenommen | ha- Arbeiten zu einander steh tisch, einzugehen. Daher si nd in vn Werke Verbindungen aufgenom- men worden, deren Nichtexistenz von mir schon da- | B | Material an Ruthenium beim Überführen. aus agen, i in welchen beide mals nachgewiesen war, als jene Artikel gedruckt wurden. Wenn gleich die grosse Autorität des gros- sen Chemikers aus Pietätsrücksichten ein solches Ver- fahren rechtfertigen mag, so ist es doch aus Rücksichten für die Wissenschaft nicht zu billigen. Ein Oxyd aus einem Atom (nicht Äquivalent) Metall und drei Ato- men Sauerstoff als basisches Oxyd anzusehen, konnte zur Zeit, als Berzelius seine Abhandlung schrieb, allenfalls noch ‚Geltung haben, gegenwärtig ist es wohl nicht mehr thunlich, und doch ist das Iridium- sesquioxyd als solches im Wörterbuche aufgenommen worden, während ich nachgewiesen hatte, dass eine Verbindung IrO, wirklich existirt, welche eine Säure ist und ganz andre Eigenschaften besitzt als dieses muthmaassliche Sesquioxyd. Von welcher Seite her das Rechte getroffen ist, wird nicht schwer zu entscheiden sein, denn dem Sesquioxyd ermangelt jede Analogie, nt. Iridiumsäure sehr gut sich den analogen Säuren des Eisens, Mangans, Ruthens und des Os- miums anschliesst. Ich gehe jetzt zu dem Hauptgegenstande dieses Aufsatzes, zu der Oxydationsstufe des Ruthens mit 4 Äquiv. Sauerstoff über. Das analoge Verhalten des Ruthens dem Osmium gegenüber liess mich schon früher vermuthen, dass ein flüchtiges Oxyd desselhgf 1 loiche Y u der sogenannten Osmiumsäure haben könne. Diese Vermuthung fand ihren Anhalt darin, dass mir das einer Verbindung in die andere, ungeachtet aller Vorsicht und Sparsamkeit, gleichsam unter den Händen ver- schwand, daher ich denn gezwungen war die wider- würtige Arbeit, dieses. Material mir aus dem Osmium- Iridium darzustellen, sehr oft zu wiederholen; ferner hatte ich bemerkt, dass wenn eine Lösung des Ru- thensesquichlorürs mit chlorsaurem Kali und Salz: süure E x. wird, diese s i in das. rothe Chlo- Cod d. ind hatte pe leider. kein Material Eoi um dieses merkwürdige, Verhalten weiter zu verfolgen. Ich hatte zudem bemerkt, dass wenn man die Lösung der Sch Ze aus ( pound, Ruthen Ee und Kali # 7) Annalen der ges din. ae? zeien und à le Bd. LIX, p. 244. e. ifa CIE 109 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 110 Gewinnung des schwarzen Ruthensesquioxyduls mit Salpetersäure neutralisirt, man neben dem Geruche von salpetriger Säure zugleich einen ganz eigenthüm- lichen, von dem der Osmiumsäure sehr verschiedenen Geruch wahrnimmt. Bedeckt man das Becherglas, in welchem die Fällung stattgefunden, mit einer mit Tale bestrichenen Glasplatte, so färbt sich diese schwarz, offenbar durch Reduction einer flüchtigen Ruthenverbindung. Endlich spricht der Versuch von Deville, dass Ruthen gleich dem Osmium in sehr hoher Glühhitze sich vollkommen verflüchtigt, für die Existenz eines solchen flüchtigen Oxydes. Aber alle Bemühungen, diesen flüchtigen Körper aufzufangen, blieben bisher vergebens, bis ich meine Zuflucht zu einer schon längst bekannten, vortrefflichen Oxyda- tionsmethode nahm, welche mir bei anderen Platin- metallen gute Dienste geleistet hatte, und durch wel- che es mir gelang die Existenz einer blauen Rho- diumsäure RhO, nachzuweisen‘). Zuerst stellte ich | Versuche im Kisten als Probe an. In ein kleines tu- bulirtes Retórtchen wurde etwas Kaliumruthensesqui- ‚chlorür hineingethan, mit einer sehr concentrirten Kalilauge übergossen und eine Vorlage angefügt, wel- che etwas Alkohol enthielt. Durch den Tubulus des Retörtchens wurde Chlor in die Lauge geleitet. Das durch däs Kali aus dem Ruthensalze ausgeschiedene schwarze Sesquioxydul löste sich, durch die mittelst ‚Chlor erfolgte höhere Oxydation, sehr bald als oran- genfarbenes ruthensaures Kali auf; später fing die Flüssigkeit an sich zu entfirben und zuletzt, als das Kali mit Chlor gesättigt war, entwickelten sich gold- gelbe Dàmpfe, welche von den Dämpfen des Alkohols sogleich reducirt wurden, so dass die ganze Vorlage mit einem dichten, Hate Rauche angefüllt wurde. So war denik durch diesen Versuch die Exi- Stenz einer flüchtigen Ruthenverbindung constatirt; diese konnte, aller Wahrscheinlichkeit nach, nichts anderes als RuO,, die längst gesuchte Vérité Sem. Ich hatte diiit vor dem Versuche mit dem kostspieligen Ruthenium das Osmiumchloridsalz auf ähnliche Weie untersucht und gefunden, dass sich i zuerst das blutrothe osmigsaure Kali, dann freie Os- miumsätire bildete. Es wurde erst etwas Ruthenium- ; 3 ki r diese Säure wird in Fo S jt wi gen Aufsatze über Rhodium und Iridium nüchstens das Nähere etheilt werden. * ‚salz mit chlorsaurem Kali und Salzsäure destillirt und das Destillat in Alkohol geleitet; es traten dieselben goldgelben Dämpfe auf, welche vom Alkohol zersetzt wurden. Es hatte sich also derselbe Körper, nicht wie ich früher vermuthet hatte, ein höheres flüchtiges Chlorid gebildet. Man wird hier die Frage aufwerfen, weshalb ich nicht gleich von vorn herein mich dieser meiner ülteren Erfahrung zur Darstellung der flüchti- gen Ruthenverbindung bedient habe. Hierauf habe ich zu erwiedern, dass ich zu dem vor 10 Jahren in ei- nem sehr kleinen Maasstabe angestellten Versuche kein grosses Zutrauen hatte; auch fehlte mir bisher das gehórige Material zu derartigen Untersuchungen. D Ruthenhypersäure, RuO,. Ich schritt nun zur Darstellung der reinen Süure, um ihre Zusammensetzung und Eigenschaften näher kennen zu lernen; dazu wählte ich einen kürzeren Weg. 3 Gr. T4 cen wurden mit 24 Gr. Ätzkali und 8 Gr. Salpeter in einem Silbertiegel bis zum schwachen Glühen zusammengeschmolzen, die flüssige Masse ausgegossen, in 48 Gr. Wasser gelóst und die Lósung, ohne sie zu klüren, in eine tubulirte Retorte gegossen, welche nur zur Hälfte damit angefüllt sein darf, weil die Flüssigkeit während der Einwirkung des Chlors etwas aufschäumt. Den Hals der Retorte ver- bindet man mit einer geräumigen langen Röhre, doch so, dass er ziemlich weit in die Róhre hineinreicht. Die Röhre muss in einer Blechwanne von 17, Fuss Länge befestigt werden, um sie in dieser mit einer Kältemischung umgeben zu können. Das Ausgangs- ende der Röhre wird mit einem geräumigen Ballon verbunden, in welchem sich etwas Kalilösung befindet. Den Tubulus der Retorte verbindet man mit einem Chlorentwickelungsapparate. Man hat nun weiter nichts zu thun als einen raschen Strom von Chlor durch die Lauge zu leiten, weil der Inhalt der Retorte sich so sehr erhitzt, dass die gebildete Ruthenhyper- säure ohne weiteres überdestillirt. Anfangs bedeckt sich der obere Theil wad der Hals der Retorte mit einem schillernden, goldgelben krystallinischen An- fluge, in Form der Eisdecke gefrorener Fensterschei- ben, später, wenn der Retortenhals die Temperatur von 9) Analog der Benennung Manganhyperoxyd. E Bulletin de l'Aeadémie Impériale 112 50 — 60? C. angenommen hat, schmilzt die Krystall decke zu goldgelben Trópfchen, welche sich in den | gleichfalls condensirten Wassertropfen nicht lósen, in die Röhr® hinabrinnen und dort wieder. krystallinisch erstarren. Nach und nach überdeckt sich der vor dere Theil der abgekühlten Röhre mit einer dichteren Schicht der gelben Krystallmasse. Die Operation neigt sich ihrem Ende, so wie,sich goldgelbe Dämpfe, ein Ge- menge von Chlorgas und Ruthenhypersäure in dem Ballon zeigen; wenn er sich mit ihnen gefüllt hat, nimmt man den Apparat auseinander, kratzt mit einem aus einer Glasróhre angefertigten Löflelchen die Säure aus der Röhre und spühlt den noch anhaftenden Rest mit Wasser heraus. Die Flüssigkeit in der Retorte ent- hält noch einen namhaften Antheil der Säure, welchen man durch einfache Destillation. in einer. stark abge- kühlten Vorlage, theils als wüssrige Lósung, theils in fester Form gewinnen kann. Man gewinnt auf diese Weise ungeführ die Hälfte des angewendeten Ruthens. als feste Säure, zudem einen ansehnlichen | Theil in. wässriger Lösung, und in der Retorte bleibt noch ein Antheil als Ruthensesquioxydul zurück. Das gelbe Gas im Ballon ist, wie gesagt, ein Gemenge von Chlor- gas und dem Gase der Süure; man hat sich vor der Wirkung desselben zu hüten, 4 es heftiger auf die. Lungen einwirkt als Chlorgas allein, auch heftiger als Osmiumsäure; auf die Augen wirkt es nicht. Da- her wurde Ätzkalilauge zur Absorption dieses Gases. vorgeschlagen, zugleich : aber auch um das Ruthenium daraus wieder zu gewinnen, das mit alkohol. oder Schwefelhydrogen daraus gefällt werden kann. | Bei dieser Darstellungsweise, denn eine andere es ich noch nicht, konnte ich nicht erwarten, ein voll-. kommen reines Product zu erhalten, denn die Kry-, stallmasse war feucht und ihre Lösung reagirte auf | Chlor; dessen ungeachtet schritt ich sofort zur Ana- lyse um mich zu vergewissern, ob die flüchtige Sub-. stanz ein Oxyd oder eine Chlorverbindung sei. wurden Antheile der Säure i in einem tarirten Stöpsel-: glase rasch gewogen, sogleich eine mit Alkohol ver- setzte Kalilösung ‚hinzugefügt , 94 Stunden lang der Ruhe überlassen und hierauf im wW asserbade stark er- hitzt. Es war alles zu Ruthensesquioxydul reducirt worden. Dieses wurde gesammelt, reducirt und ge- wogen. In der tallfr Kalilö lgi gebene Weise. getrocknet . Eine Lósung der l I. 0,489 Gr. BR pel 0,2598 Ruthen und 0,0028 Chlor. 0,2 II. DN » 2510...» » 0,0025 Die m dieser Metallverbindung im Hin- blicke auf die Osmiumsäure gestattet wohl die Voraus- setzung, dass sie wie die Osmiumsáure 4 Äquivalente ‚Sauerstoff enthalte. Berechnet man in dieser Voraus- setzung die Data der-Analyse, so besteht die Substanz nach: L aus 0,2598 Ru nach II. se Ru P" 0,0028 Cl 0025 Cl ^ erforderli — t mU 160 0 Us aut eecht , 154 0, Metalls 0,0664 HO ‚068 HO PS? 489. - 0,476. Aus dieser Zusammenstellung ersieht man mes dass das Chlor nur als geringe Beimengung zu einem halben Procent, aber auch das Wasser, da es bei der Annahme von 4 Äquival. Sauerstoff nur 1 $^ Áquival. betrágt , ebenfalls als Beimengung darin vorkommt. Es ist also die Verbindung eine mit Chlorwasser Lë: tränkte Ruthenhypersäure. Die noch übrigen Reste der Säure verwendete ich. zur qualitativen Untersuchung und war gleich anfangs so glücklich, einen Weg aufzufinden, die Säure frei von Chlor und Wasser herzustellen. Wenn man sie nämlich in einem Probier gläschen mit wenigem Was- ser übergiesst und dann das Probierglas in heisses Wasser taucht, so schmilzt die Sàure zu einem gros- sen. Tropfen zusammen und erstarrt krystallinisch, sowie man es in kaltes Wasser bringt. Diesen Tro- | pfen kann man zwischen Fliesspapier vollkommen aus- | trocknen, indem man ihn wiederholt zwischen trocke- - nem Papier presst. So lange noch etwas Feuchtigkeit der Süure anhaftet, wird das Papier geschwärzt, wenn aber die Säure vollkommen trocken geworden ist, kann man so lange mit Papier reiben, wie man will, weder schwärzt sich dieses, noch Mund die Säure ihre gelbe Farbe; ; so wie man sie aber anhaucht, schwärzt sie das Papier durch Reduction, ‚indem sie zu schwarze em Sesquioxydul 1 reducirt wird. v * . Jetzt wurden 6 Gr. Rahe Dasstellung der Säure für die Analyse und qualitative Prüfung ver- wendet, und das gewonnene feste Product auf ange- en re- wurde das Chlor bestimmt. CX E E = Qn i | E eta Chlor, was auch die Ge- | aoirto nun Ae. me | genwart von r ausschliesst. Die Analyse wurde des Sciences de Saint »Petersbourg. 114 auf die früher angegebene Weise ausgefülirt und es genügte nun die blosse Bestimmung des Metallgehalts. I. 0,640 Gr. Säure gaben 0,392 Ruthen. II. 0,515 » » » 0,314 » In 100 Theilen berechnet gefunden 52 Ru 61,90 Ru I. 61,25 II. 60,97 84. 100. Bei einer so flüchtigen Substanz ist ein geringer Verlust ein sichererer Bürge für die angenommene Zusammensetzung, als ein ganz genaues Resultat. Eigenschaften der Ruthenhypersäure. Ge- wöhnlich erhält man sie als eine feuchte, goldgelbe, krystallinische Masse, in der man einzelne, stark glän- zende rhombische Prismen wahrnehmen kann. Sie ist sehr flüchtig und verdunstet schon bei gewöhnlicher Temperatur. Das Gas derselben hat eine goldgelbe Farbe, und sowohl sie als auch das Gas besitzt einen eigenthümlichen Geruch, welcher allenfalls mit dem der salpetrigen Säure vergleichbar ist; das Gas wirkt Stark irritirend auf die Lungen und erzeugt einen an- dauernden Husten, wirkt aber nicht reizend auf die Augen, wie die Osmiumsäure. Der Geschmack ist un- bedeutend, nur zusammenziehend, keineswegs sauer, noch scharf pfefferartig kratzend wie die Osmiumsäure. Schon bei 50° C. schmilzt die Säure zu einer gelben Flüssigkeit und kommt bald darauf bei stärkerem Er- hitzen zum Sieden. Den Siedepunkt habe ich noch nicht bestimmen können, doch kann er nicht viel über 100° C. liegen. Auch das specifische Gewicht habe ich aus Mangel der gehörigen Menge dieser seltenen Substanz nicht bestimmen können, es ist höher als das der Schwefelsäure, da sie in dieser unter Zersetzung untersinkt. Sehr charakteristisch ist die ungemein leichte Redueirbarkeit dieser Säure, denn in feuchtem Zustande und in Lösung zersetzt sie sich schon nach einigen Stunden, indem sie ohne besondere Veranlas- Sung schwarz und zu Sesquioxydul reducirt wird; da- her schwärzt sie die Haut und die meisten organischen Körper. Besonders leicht wird sie von Alkohol redu- art, und es kann daher dadurch aus einer wässerigen Lösung das Ruthen sehr leicht gefällt werden. Die rockene, wasserleere Säure ist beständiger und lässt sich länger unzersetzt erhalten. Eine viel Chlor haltige wässrige Lösung erhält sich mehrere Tage unzersetzt Ww — während sie sich im Lichte; selbst dem ome I. zerstreuten Lichte, sehr rasch zersetzt. In Wasser ist die feste Säure ziemlich schwer löslich und löst sich sehr langsam auf. Diese Ruthenhypersäure, wie die mit ihr homologe Osmiumsäure scheinen mir nicht den Charakter wirklicher Säuren zu besitzen, sondern zu den Säuren in einem ähnlichen Verhältnisse zu stehen, wie die Hyperoxyde zu den basischen Oxyden. Die Berechtigung zu dieser Annahme liegt erstens in der abnormen Zusammensetzung von einem Äquival. Metall und vier Äquival. Sauerstoff; zweitens in ih- rem Verhalten gegen starke Basen, welche sie nicht sättigen, sondern in Verbindung mit ihnen Sauerstoff abgeben und in niedere Oxydationsstufen, welche Metallsäuren sind, übergehen ; drittens weil bisher kein wohl charakterisirtes Salz der Osmiumsäure be- kannt ist. Ich habe daher den Namen Ruthensäure für die schon bekannte Verbindung RuO, beibehalten, in Übereinstimmung der Nomenclatur ähnlich zusammen- gesetzter Metallsäuren, die neue Verbindung aber habe ich, auf Grundlage meiner Ansicht über ihre Natur, Ruthenhypersäure genannt. Eine nothwendige Folge davon ist, dass die unter dem Namen osmiger Säure militirende Verbindung OsO, in Osmiumsäure, die Osmiumsäure aber in Osmiumhypersäure umbenannt werde. - Wenn zu trockener Ruthenhypersáure sehr con- centrirte Kalilauge hinzugefügt wird, so erhitzt sie sich sehr stark, schmilzt und ein ansehnlicher Theil verflüchtigt sich in gelben Dämpfen, wobei der Geruch der Säure besonders stark hervortritt; nach und nach löst sie sich auf, färbt sich dunkler und geht endlich in ruthensaures Kali über. Dieses Verhalten spricht ebenfalls für die Ansicht, dass diese Säure ein Analo- gon eines Hyperoxydes sein kann. Im Allgemeinen hat die Ruthenhypersäure grosse Ähnlichkeit mit der Osmiumsüure, von der sie sich durch Farbe, Geruch und Geschmack, besonders aber durch die leichte Re- ducirbarkeit für sich und mit Alkohol wesentlich un- terscheidet. Verhalten der Lósung der Ruthenhypersáure gegen Reagentien. | 1) Kali. Beim Vermischen mit Kali verschwindet der Geruch der Säure nicht, nur färbt sie sich dunk- ler und geht nach einiger Zeit in ruthensaures Kali über. Berührt man das Gemenge von Kali und der 8 115 Bulletin de l'Académie Impériale 116 Süure mit einem Glasstabe, welcher mit Weingeist be- feuchtet ist, so geht es sogleich in orangefarbenes ru- thensaures Kali über, mehr Alkohol scheidet plótzlich alles Ruthen als schwarzes Sesquioxydul aus. Die Osmiumsäurelösung verhält sich ähnlich, es wird aber die mit Kali behandelte Säure durch Alkohol viel langsamer in das violettrothe osmigsaure Kali umge- wandelt und dieses mit mehr Alkohol noch langsamer und nicht vollständig zu Osmiumoxyd (Os0,) reducirt. Alkohol schwärzt die Osmiumsäure sehr langsam, die Ruthenhypersäure sogleich. 2) Ammoniak. Wenig von diesem Reagens färbt die Säure sogleich dunkler, mehr davon bringt eine violettrothe Färbung hervor, welche jedoch sehr schnell in eine gelbbraune umgewandelt wird, während zugleich ein ähnlich gefärbter Niederschlag gebildet wird, doch bleibt das Meiste gelöst. Die Lösung muss eine Ver- bindung von Ammoniak mit einer Oxydationsstufe des Ruthens, höchst wahrscheinlich mit Ruthenoxydul sein, welche möglicher Weise eine ammoniakhaltige Ruthen- base ist, wenigstens verhält sie sich wie eine solche, denn wenn man sie abdampft, um das überschüssige Ammoniak zu entfernen, und dann mit Salzsäure sät- tigt, so erhält man keines der Doppelsalze, welche von den Chlorstufen des Ruthens bekannt sind, son- dern ein gelbes, in Weingeist unlösliches Salz, das mit Silberoxyd behandelt eine gelbgefärbte alkalische Flüs- sigkeit liefert. Die Schwierigkeit der Darstellung der Ruthenhypersäure gestattet nicht, diesen Körper, wel- cher jedoch dieselbe Base zu sein scheint, die ich auf einem anderen Wege erhalten habe, in gehöriger Quantität darzustellen. Die Osmiumsäure verhält sich ganz ähnlich gegen Ammoniak, sie giebt damit behan- delt einen ammoniakhaltigen braunen Niederschlag und eine braune Lösung. Ersterer ist von Berzelius mische Constitution aber keineswegs durch eine Ana- lyse festgestellt worden. Die braune Lösung giebt beim Erhitzen ebenfalls den braunen Niederschlag. Diese Verbindung verhält sich nach der Beschreibung, welche Berzelius davon giebt "), wie eine ammoniak- haltige Base, denn die Lósung derselben in Süuren giebt mit Alkalien SR HAE NM : a 10) Berzelius Lehrbuch der Chemie, Ae Auflage, Bd. III. p.204. 3) Salzsäure. Diese zur Lösung der Säure hin- zugefügt, färbt sie dunkler, ohne dass der eigenthüm- liche Geruch derselben verschwindet. In diesem Ge- mische bringt Kali keinen Niederschlag hervor. Er- hitzt man aber das Gemisch, so geht es unter Ent- wicklung von Chlor und Verflüchtigung eines Antheils von Süure sehr rasch in eine Lósung des Ruthenses- quichlorürs über, aus welcher Kali schwarzes Sesqui- oxydul herausfällt. Alkohol zu dem Gemische hinzu- gefügt, bewirkt sogleich die Bildung des Sesquichlo- rürs, das sich aber auch ohne Concurrenz von-Alko- hol bei gewóhnlicher Temperatur bildet, wenn das Gemenge lüngere Zeit aufbewahrt wird. Osmiumsäure ist gegen Salzsäure viel bestündiger und wird beim Erhitzen nicht veründert, selbst bei Zusatz von Alko- hol nicht. Setzt man aber zu dem alkoholhaltigen Ge- mische etwas Kali, so dass sich ein Doppelsalz bilden kann, so nimmt die Flüssigkeit nach Verlauf einiger Tage die Farbe der Lósung des Kaliumosmiumchlo- rides an. 4) Schweflige Sáure fürbt anfangs die Lósung der Säure schön purpurroth, dann beim Erhitzen vio- lettblau, wahrscheinlich indem sie zu schwefelsaurem Ruthenoxydul reducirt wird, welches dem blauen Ru- thenchlorüre entspricht. Osmiumsäure verhält sich be- kanntlich gegen SO, auf gleiche Weise. 5) Gerbsäure fällt die Lösung braun, vielleicht bildet sich unlösliches gerbsaures Ruthensesquioxydul. Ammoniak benannt, seine che- wieder einen ammoniakhaltigen Osmiumsäure wird bekanntlich von diesem Reagens blau gefärbt. 6) Schwefelhydrogen. Leitet man HS in die Lösung der Ruthenhypersäure, so entsteht sofort ein sammetschwarzer Niederschlag und die Flüssigkeit nimmt eine rosenrothe Farbe an; bald aber wird alles Ruthen gefällt und die Lösung farblos. Der Nieder- schlag ist nicht das Sulphid des Ruthens (RuS,), son- dern ein Oxysulphuret, denn es ist im Stande noch viel Schwefelhydrogen aufzunehmen und zu zersetzen, allein die Zersetzung ist nicht vollständig, sondern es bleibt stets ein Antheil Oxysulphuret unzersetzt. Wenn man aus einer Lösung bereits alles Ruthen herausge- fällt hat, und leitet dann noch ununterbrochen HS hinein, so muss man lange operiren, bevor die Flüs- sigkeit nach dem Reagens zu riechen beginnt. Lässt man diese in einem ganz von ihr gefüllten Gefässe gut verschlossen 24 Stunden stehen, so ist abermals 117 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 118 o AM der Geruch vollkommen verschwunden. Nur wenn die Flüssigkeit vollkommen mit HS gesättigt ist, ver- schwindet der Geruch nicht mehr, der Niederschlag hat dann zwar eine braune Farbe angenommen, ent- hält aber auch in diesem ‚Falle weniger als 4 Äquival. Schwefel auf 1 Äquival. Metall. Je nach der Dauer der Einwirkung des HS fallen die Niederschläge är- mer oder reicher an Schwefel aus, so dass keine Ver- bindungen von constanter Zusammensetzung gewon- nen werden konnten. Ich hatte meine Hoffnung auf die Analyse des Ruthensulphides gerichtet, sie sollte mir zur-Controlle des Sauerstoffgehaltes der Säure dienen. Diese Hoffnung musste ich aufgeben. ‚Es ist leicht begreifllich, dass eine Sauerstoffver- bindung, welche sich so leicht ohne besondere Veran- lassung von selbst zersetzt, bei der Zersetzung mit HS gleichzeitig neben dem Sulphide auch Sesqui- oxydul bilden kann, welches sich dem Sulphide bei- mengt. Möglicher Weise könnte die anfängliche Zersetzung auch folgende sein: 2 Äquival. Ruthen- hypersäure und 5 Äquival. HS = Ru, 0, + H,S, können geben: Ru,O, + 5S und 5HO, so dass der Niederschlag auf ein Äquival. Metall bei der Analyse 2”, Äquival. Schwefel geben würde. Ja es könnte der Schwefelgehalt noch geringer ausfallen, wenn neben jenem Präcipitate noch Ru,O, durch Selbstzersetzung, ohne Concurrenz von HS niederfällt. Bei späterer Einwirkung wird der Schwefelgehalt durch die Zer- Sëtzung des Sesquioxyduls vermehrt, allein die Zer- setzung ist nicht vollständig. Wäre diese vollständig und würde sich nicht durch Selbstzersetzung dem Präeipitate Ru,O, beimengen, so müsste man zuletzt auf ein Präcipitat stossen, das scheinbar für ein nor- males Sulphid bei der Analyse sich ergeben kónnte, denn 2RuS, = Ru,S, + 58. Die Analysen dieser Schwe- felverbindungen, deren ich eine grosse Anzahl gemacht habe und zu deren Darstellung ich die meiste Säure verbrauchte, wurden auf folgende Weise, wobei nur hwefel und Metall bestimmt werden konnten, aus- cli Das bei gewöhnlicher Temperatur im lufter- 2e Raume über SO, getrocknete Sulphuret wurde aan grossen Überschusse eines Gemenges von BU SOHLE ‚Natron und Salpeter geglüht, und die "em m Wasser gelóst. Es hatte sich ein ansehn- nu eil des Ruthens als ruthensaures Kali gelöst, en anderer Theil blieb als Sesquiöxydul ungelöst zü- rück; jener wurde durch Reduction mittelst Alkohol beim Erhitzen aus der Lösung vollständig gefällt. Alles Oxyd wurde auf einem Filter gesammelt und nach der Reduction und Reinigung vom anhaftenden Kali oder Natron als reines Metall bestimmt; aus der Flüssig- keit wurde die Schwefelsäure auf „die gewöhnliche Weise gefällt und als schwefelsaurer Baryt gewogen. Diese Methode ist die einzig anwendbare; man hat dabei durchaus keinen Verlust an flüchtiger Ruthen- hypersäure, was durch einen besonderen Versuch er- mittelt wurde. S.à Hier folgen nun die Resultate einiger Analysen, welche mit Präparaten verschiedener Darstellungen ausgeführt wurden; die beiden ersten Nummern sind die an Schwefel ürmsten Verbindungen, bei deren Darstellung kein Überschuss an HS angewendet wurde. N° I. 0,598 Gr. gaben 0,260 Gr. Ru. und 1,215 Gr. Ba, SO, N° II. 0,640 » » 0,283 » » » 1,342 » » N° III. 0,640 » » 0296 » » » 1,685 » » x N?IV. 1,090 » » 0,380 nn » 04195 a » D also: I. 0,260 Ru. und 0,167 S. Jene Mengen Me- epe: I. 0283 » » 0,185» tall erfordern aber ) 0,349 II. 0,236 » » 0,223» zu RuS, anSchwe- l 0,294 IV. 0,880 » » 0,432» fel 0,467 Man sieht hieraus, dass in den beiden ersten Verbin- dungen auf 1 Äq. Metall etwas mehr als 2 Àq. Schwe- fel kommen; in N* III verhält sich Metall zu Schwe- fel wie 1: 3 Àq., in N° IV nähert sich schon die Ver- bindung dem Normalverhültnisse wie 1:4 Äq. Die Menge des Wassers ist sehr bedeutend, an 20%. * Auch die Eigenschaften dieser Sulphurete sprechen dafür, dass sie Oxyd beigemengt enthalten, oder Oxysul- phurete sind. Sie lassen sich nämlich weder bei 100° C. im Wasserbade, noch bei gewöhnlicher Temperatur im Vaeuo über SO, trocknen. Im ersten Falle tritt ein Moment ein, wo sie plötzlich erglimmen und unter Ent- wicklung von SO, zu basisch-schwefelsaurem Ruthen- oxyde verbrennen. Im anderen Falle geht das Trock- nen wohl gut von Statten, allein so wie man Luft in die Glocke eintreten lässt, verglimmt das Präparat und verbrennt ebenfalls. Man kann es daher, wie ge- sagt, nur bei gewöhnlicher Temperatur im lufterfüllten Raume über SO, trocknen, nachdem man es möglichst gut durch Pressen zwischen Fliesspapier von dem grössten Antheile von Feuchtigkeit befreit hat. Das trockne Sulphuret ist schon zum Theil oxydirt und Ia ia enthält freie Schwefelsäure, es verbrennt che f a no Bulletin de l’Académie Impériale 120 $ beim Erhitzen unter Verpuffung, daher denn auch die | als beim Ruthenium, Bestimmung des Wassergehaltes eine schwierige Auf- gabe ist, um so mehr, da es weit heftiger explodirt äls das Ruthenoxydhydrat. M Es war mir von grossem Interesse, auch. das Os- miumsulphid auf ähnliche Weise aus der Osmiumsáure darzustellen und zu analysiren, weil auch dieses, wie Berzelius anführt, beim Erhitzen Erglimmungs- erscheimungen darbietet. Möglicher Weise konnte es auch ein Oxysulphuret sein, und in der That, schlägt man das Osmiumsulphid durch HS aus reiner Osmium- säure nieder; so erhält man Verbindungen, welche ebenfall$ weniger Schwefel enthalten, als die Formel OsS, erfordert. Es genügt hier nur ein Beispiel an- zuführen: 0,5445 gr. Sulphuret gaben 0,263 gr. Os und 0,793 Da, SO, = 0,109 Schwefel. Die Menge des gefundenen Metalls erfordert aber bei einem Ge- halte von 4 Äq. Schwefel 0,167 gr. Schwefel. Es enthielt also die analysirte Schwefelverbindung auf ein Äq. Metall nicht volle drei Äq. Schwefel. Bei der Fällung des Osmiumsulphides aus der Osmium- süure kann man aber die Bildung des Oxysulphurets ver- meiden, wenn man die Lósung mit Salzsàure vermischt und dann HS hineinleitet, weil die Salzsäure die Os- miumsäure nicht redueirt. Dieses Verfahren ist aber bei der Ruthenhypersäure nicht anwendbar, weil diese von Salzsüure zu Sesquichlorür reducirt wird. Ein auf solche Weise dargestelltes Osmiumsulphid hat die nor- male Zusammensetzung, denn es enthält auf 99,5 Thl. Metall 64 Thl. Schwefel. teli Über die Analysirmethode dieses Sulphides hat uns Berzelius, der einzige Chemiker, welcher diesen Kör- per analysirt hat, nichts Näheres mitgetheilt, obgleich dieselbe, der Eigenschaften des Osmiums wegen, weit- läufiger als die anderer Sulphurete ist. Ich habe da- "für folgenden Weg eingeschlagen. Schwefel und Me- tall kónnen nicht aus einer und derselben Portion des Sulphides, sondern müssen aus zwei gesonderten Por- tionen, von einer und derselben Darstellung, bestimmt werden. In der einen Portion wird der Schwefel auf eine gleiche Weise bestimmt, wie beim Ruthenium- sulphuret. In der Schmelze befindet sich das meiste Osmium des Sulphides zu Osmiumsäure oxydirt, wel- che man ebenfalls durch Alkohol beim Erhitzen als Osmiumoxyd aus der Flüssigkeit zu entfernen sucht; |. "aber die völlige Ausscheidung gelingt nieht so leicht, sondern es bleibt stets ein klei- ner Rest Osmium in Lösung, welcher jedoch bei der Fällung der Schwefelsäure durch Barytsalze nicht hin- |derlich ist. Man säuert die Lösung mit Salzsäure an und bringt sie zum Sieden, wobei noch ein Antheil an Osmium als Osmiumsäure entweicht, so dass nur noch sehr wenig Osmium in der Lósung zurückbleibt. Diese giebt einen schneeweissen, osmiumfreien Nieder- schlag von schwefelsaurem Baryt. Wenn man auf an- dere Weise das Schwefelosmium oxydirt, z. D. mit Königswasser, Salpetersäure oder chlorsaurem Kali, so erhält man eine Lösung, welche, mit Barytsalzen gefällt, einen gelben, osmiumhaltigen schwefelsauren Baryt liefert. Zur Bestimmung des Metalls wird eine andere Portion des Sulphids in einem Platinschiffchen durch Wasserstoff entschwefelt und der Metallrest ge- wogen. Da aber dieser, wie Berzelius beobachtet hat, stets noch Antheile von Schwefel enthält, so wird in diesem Metallreste die Menge des Schwefels auf die früher angegebene Weise bestimmt, und diese Menge von dem gewogenen Osmium abgezogen, giebt als Rest die Menge des reinen Metalls. Hat man bei einer Menge von Sulphuret, welche einen Gramm nicht übersteigt, eine Stunde hindurch mit Hydrogen reducirt, so enthült das Osmium gewóhnlich nicht mehr als 2%, Schwefel. Auch das Osmiumsulphid ist sehr wasserreich, säuert sich sehr stark beim Trocknen, welches ohne ` Gefahr bei 100? C. geschehen kann, und wird eben so wie Ruthensulphuret sehr leicht von Salpetersäure oxydirt. Im trockenen Zustande ist gewöhnlich der vierte Theil des darin vorkommenden Schwefels zu Schwefelsäure oxydirt. Vorläufige Notiz über eine ammoniakhaltige . Ruthenbase. In meinen Beiträgen hatte ich erwähnt, dass ich auf dem Wege sei, sowohl eine Ruthen- als auch eine Osmiumbase darzustellen. Die erstere habe ich bereits vor 4 Jahren erhalten, die zweite jedoch konnte ich auf die allgemeine Weise, wie ich diese Basen dar- ‘stelle, bisher nicht gewinnen. Unterdess sind die Herren Genth und Gibbs") so glücklich gewesen; in dem sogenannten Osmamid - Chlorammonium von in Chemisches Centralblatt 1859, N°9, p.130. F? des Sciences de Saint-Pétersbourg. 122 Fremy die“Chlorverbindung einer Osmiumbase zu erkennen, dadurch bin ich dieser Arbeit überhoben und kann an deren Stelle zur Lósung anderer schwe- bender Fragensüber meinen Untersuchungsgegenstand schreiten. Aber ich kann nicht unterlassen, in Hin- blick auf meine Ruthenbase einige Worte über diesen Gegenstand zu sagen. Da ich gerade die Fremy’sche Verbindung vorrüthig hatte, so veranlasste mich die Neugier dieselbe mit Silberoxyd zu behandeln, und in der That, ich erhielt eine gelbe alkalisch reagirende Flüssigkeit, welche kein freies Ammoniak enthielt, Kohlensáure aus der Luft beim Abdampfen anzog und ‘Säuren vollständig neutralisirte. Hierbei musste das Chlor der Verbindung durch Sauerstoff "vertreten werden und wenn dem so ist, so muss die Formel von Genth und Gibbs für die Chlorverbindung nicht richtig sein. Ihre Formel ist nämlich, indem sie Fremy' Analyse für richtig erklären, folgende: 2NH,, OsO,Cl, welche sich ohne Zwang aus der von Fremy = NH,CI, 0s0,NH, herleiten lässt. Bei der Behandlung dieses Körpers mit Silberoxyd tritt zu den zwei schon vorhandenen Äquivalenten Sauerstoff noch ein drittes hinzu, und es müsste die freie Base also 3 Àq.O enthalten, was sehr unwahrscheinlich ist, denn dann wäre die Base entweder eine gepaarte Verbindung von Ammoniak mit osmiger Säure — 2NH,, OsO, oder eine gepaarte Verbindung von Am- moniak mit einem sauerstoffhaltigen Radikal des Os- miums OsO,, das mit einem Äq. Sauerstoff verbun- den, erst far Base wird, — 2NH,0s0,, 0. Beide Formeln haben gar keine Neid hit für sich. Da meine Ruthenbase einer der krüftigsten alkalischen Kórper ist, welche es giebt, so kann ich in ihr nur Ke Sauerstoff annehmen, und da Ruthenium und lum fast in jeder Beziehung sich ähnlich sind, so Wird auch die Osmiumbase, welche ebenfalls eine sehr ‚kräftige Base zu sein saisie: nur ein Äq. Sauerstoff ‚enthalten. Diese Voraussetzung ist nicht sehr gewagt, Wenn man erwägt, dass bei der Analyse eines Körpers von so hohem Atomgewichte zwei Äq. Wasserstoff | mehr oder weniger nicht stark in die Waage schlagen, und dass Fremy in seiner Amidverbindung möglicher- weise 2 Àq. Wasserstoff zu wenig berechnet hat. Wenn diese Voraussetzung begründet sein sollte, dann ran- Sit sich diese Base ganz ungezwungen zu den schon bekannten Platinbasen, und diese Chlorverbindung der Osmiumbase, das Fremy’sche Salz, ist ein Analogon der Chlorverbindung der ersten Reiset’schen Platin- base, welche ein Au. Wasser, die Osmiumverbindung aber 2 Aa. Wasser enthält. Dann stellt sich die For- mel der Frem y'schen Verbindung auf folgende Weise heraus: 2NH,Os, Cl-4- 2HO. Die von Reiset ist: 2NH,Pt, C124- HO. Diese Voraussetzung ist eine muth- maassliche und ich überlasse es jenen ausgezeichneten Chemikern sie zu widerlegen oder zu bewahrheiten. Ich gehe jetzt zur Ruthenbase über. Aus dem Ru- thensesquichlorür kann man auf dem von mir eing schlagenen Wege durch’s Behandeln der Chlorverbin- dungen der Platinmetalle mit Ammoniak, keine Base gewinnen, weil dabei fast alles Ruthen als Sesquioxy- dul gefällt wird; dagegen lässt. sich das Ammonium- Rutheniumchlorid H,NCl, RuCl, sehr gut dazu ver- wenden, da Ammoniak die Lósung dieses Salzes nicht fällt. In einer solchen Lösung bringt Ammoniak über- haupt bei gewóhnlicher Temperatur keine Veründe- rung hervog, sie bleibt durchsichtig und behält ihre tiefrothe Farbe; wenn man sie aber erhitzt, so nimmt sie eine hellgelbe Farbe an, wie eine mit Ammoniak behandelte Rhodiumlósung. Erst bei stürkerem Con- centriren scheidet sich ein Niederschlag ab, welcher die Farbe der Fremy'schen Osmiumverbindung hat, der grósste Theil dieses Niederschlags bleibt aber in der Flüssigkeit gelöst. Diese raucht man bis zur Trockene ab, zerreibt das Salz zu einem feinen Pulver und digerirt es mit Weingeist von 70'/, Alkoholgehalt, welcher Chlorammonium löst und die Verbindung zu- rücklüsst; sie muss lange und anhaltend mit Weingeist ausgewaschen werden. Die Ausbeute ist gering, weil mit dem Chlorammonium sehr viel von dieser Ver- bindung aufgelöst wird. Dieser isabellgelbe pulver- fórmig krystallinische Kórper ist die Chlorverbindung der Rutheniumbase. Man kann sie in grósseren rhom- bischen Tafeln erhalten, wenn man das rohe Product in ammoniakalischem Wasser auflóst und dann vor- sichtig bei geringer Erwärmung abdampft. Die Analyse hat zu folgender Formel geführt: 2H,NRu, Cla- 3HO. Dieses Salz hat einen salzig- zusammenziehenden Geschmack, lóst sich ziemlich leieht in Wasser, ist unlóslieh in Alkohol, reagirt voll- kommen neutral und zersetzt sich, wenn es erhitzt wird, unter Entwickelung von Ammoniak, Chloram- monium und Wasser unter Rücklassung sehr schónen Bulletin de l'Académie Impériale | 124 reinen metallischen. Rutheniums. Es kann bis 120* C. erhitzt werden, ohne sich, zu zerlegen und Wasser zu verlieren. Digerirt man die Lösung dieses Salzes mit einem Überschuss von frisch dargestelltem Silberoxyde, so bildet sich Chlorsilber und die Flüssigkeit enthält nun, ohne ihre gelbe Farbe verändert zu haben, in Lösung die Base = 2H,NRu, O. Sie enthält kein freies Ammoniak, soin sehr stark alkalisch, zieht rasch Kohlensäure aus der Luft an und neutralisirt Süuren. Im Vacuo über Schwefelsüure verdampft, hin- terlässt sie eine etwas poröse gelbe Masse, welche aus kleinen Krystallflitterchen besteht. Sie hat keinen Geruch, aber der Geschmack ist eben so ätzend, als der des Ätzkali, ja mir schien er noch PEGE zu sein, denn beim unvorsichtigen Schmecken entstand ein so heftiger Reiz auf der Zunge, dass er in eine drei Wochen dauernde arge Mundkrankheit mit Pustel- bildung ausartete. Ich hielt diese Krankheit nicht für die alleinige Folge des Reizes der Base, sondern ver- muthete, dass zufüllig eine Mundkrankheit hinzuge- treten sei, allein als ich vor kurzem wieder, jedoch sehr vorsichtig die Base auf ihren Geschmack prüfte, trat dieselbe Krankheit fast eben so heftig, als das erste Mal vor vier Jahren ein. Diese Base ist eben so hygroscopisch wie Átzkali, sie wird sehr leicht feucht und zerfliesst endlich unter dunklerer Färbung. Sie zieht begierig Kohlensäure an, denn wenn sie 24 Stunden an der Luft gestanden hat und zerflossen ist, braust sie sehr stark mit Säuren auf. Eine so starke Base wie diese kann wohl nicht mehr als ein Áq. Sauerstoff enthalten, doch konnte ich ihre chemische Constitution durch die Analyse nicht genau ermitteln, da sie schon einen Theil ihres Ammoniaks beim Abdampfen verloren zu haben schien, denn die Analyse gab auf ein Àq. Metall etwas we- niger als 2 Äq. Ammoniak. Es ist nicht ganz leicht mit dieser Base zu Stande zu kommen, der geringen Ausbeute wegen, die man erhält. Schon ist es schwie- rig das rothe Rutheniums:lz in gehöriger Quantität darzustellen, noch schwieriger aus diesem die Chlor- verbindung der Base, Das aus 2 Pfund Osmium-Iri- dium gewonnene Ruthenium reichte kaum hin, einige Gramme jener Verbindung zu erhalten. Ich habe daher alle meine Rutheniumprüparate zerstórt, um so viel Material zu gewinnen, einige Sauerstoffsalze und | die reine Base nochmals darstellen und analysiren zu. können. Aus der Zusammensetzung der. Sauerstoff- salze erst wird man mit Bestimmtheit ermitteln kón- uen, ob die Base ein oder mehrere Äquivalente Sauer- stoff enthält. Der nächste Aufsatz wird die nähere Untersuchung dieser merkwürdigen Base zum Gegen- stande haben. Über Gewinnung und Verarbeitung der Destillationsproducte des Holzes, von Carl Knauss. (Lu le 2 septembre 1859) (Mit 2 Tafeln.) Im nórdlichen Russland ist die Yerwerthung des Holzes in Betreff seiner Destillationsproducte ganz in den Händen der Bauern und beschränkt sich aus- schliesslich auf die Gewinnung des Theers. Letzterer wird zum Theil auf Pech verarbeitet, wobei noch Ter- pentinöl gewonnen wird, das sich aber sehr von dem direct aus dem Tichisoherze (dem Terpentin) darge- stellten sowohl in Farbe, als namentlich auch im Ge- ‘ruche unterscheidet, und in England, aus dem russi- schen und schwedischen Theere dargestellt, unter dem Namen Pinolin in den Handel kommt. Zur Dar- stellung des Theers dient in dem Archangel'schen Gouvernement ausschliesslich die Rothfichte, deren Harzgehalt gewóhnlich nach dem in neuerer Zeit von . der Forstwissenschaft so sehr angegriffenen Verfah- ren— durch im Verlauf von mehreren Jahren fort- schreitendes Abschälen der Rinde auf ungefähr 7 Fuss längs des Stammes — vermehrt wird. Nach Verfluss von 6 — 8 Jahren ist die ganze Peripherie des Stam- mes auf diese Länge ohne Rinde und statt derselben mit ausgeschwitztem Harze bedeckt. Natürlich hórt auch die Lebensfähigkeit des Baumes nach dieser Zeit, wo nicht früher, auf; er wird gefállt und nur der entschälte Theil des Stammes, nachdem er in möglichst gleichmässige Scheite von ungefähr einem Quadratzoll Querschnitt deeg ist, zum Theer- schweelen verwendet. Die eine Methode des Theerschweelens ist die alte in Gruben, deren Verfahren in jedem technologischen Werke beschrieben ist. Die andere, die in Ofen mit besonderer Feuerung, ist dem Principe nach von V ól- ker in seiner Forsttechnologie und auch in Prechtl's Encyclopädie beschrieben. Doch Form und Verhält- nisse der Ófen, wie sie im nördlichen pum ge- bräuchlich sind, scheinen mir z loj 125 des Sciences de Saint - Pétersbourg. Beiliegende Zeichnungen auf Tafel I. geben das Bild eines solchen Ofens, wie ich ihn, in etwas grós- serem. Maassstabe, hier eingeführt habe und über ein Jahr gebrauche» Figur 1 ist der Grundriss des Ofens, Fig. 2 die Vorderansicht, in welcher die punktirten Linien zugleich einen Verticalschnitt in der Richtung AB bezeichnen. Fig. 3 ist ein verticaler Längenschnitt durch die Mitte des Ofens in der Richtung CD. G ist der Verkohlungsraum, dessen Hülle einen hal- ben Backstein stark ist. Sie wird von einem, einen ganzen Backstein starken Gemäuer umgeben, das zwi- schen der Glocke und letzterem, dem Mantel, einen Zwischenraum für die Heizung des Ofens lässt. a, a.. zu beiden Seiten sind die Feuerräume, m, m, m.... Backsteinverbindungen zwischen der Glocke und dem Mantel des Ofens und haben den Zweck, theils der Glocke Festigkeit zu geben, theils die Flammen der Feuerungen so zu vertheilen, dass die Glocke mög- lichst gleichmässig erwärmt wird. b ist die Hauptthüre, welehe zum Füllen und Leeren dient; c noch eine weitere Öffnung, die zum Anfüllen des oberen Theiles des Ofens dient. Thüre b und Öffnung c lasse ich nach je- desmaligem Anfüllen zumauern; die Bauern verschlies- sen sie durch Asche und Sand, womit sie die durch eine hohle Bretterwand abgesperrte Öffnung anfüllen. | Die Sohle des Ofens ist auf fest gestampftem Lehm mit Backsteinen ausgelegt, und bildet 2 trichterförmige Vertiefungen d und e, welche mit einem ausgehöhlten Baumstamme fg communiciren, der ungefähr 4 Fuss tief im Boden liegt, und dessen vom Ofen abgekehrtes Ende tiefer gelegt ist. Letzteres hat eine Öffnung zum Abflusse des Theers in das vorgelegte Gefäss und wird nach vollendeter Verkohlung verschlossen. Ein | Rahmen von 4 Balken, der den Ofen bei EF umfasst, giebt demselben hinreichende Festigkeit. Der Ofen wird, nachdem die Abzugskanäle bei d . und e mit so behauenen Steinen bedeckt sind, dass keine Kohlen in die Hauptröhre fg fallen können und | dabei für die Gase hinreichend Spielraum zum Ent- weichen bleibt, in der Art mit dem Theerholze ange- füllt, dass die einen Faden langen Scheite aufrecht in den Ofen gestellt werden, damit das Harz in der Würme rasch von dem Holze abfliesst, ohne möglichst geringe Zersetzung zu erleiden. Der obere Theil des | rühre o bietet einen hydraulischen Abschluss für die Ofens wird mit horizontal gelegten Scheiten durch die obere Offnung.e vollends angefüllt. Wee ZC WK? Lo E Ten, 1 Zë 1 Nach 6 — 8stündigem Heizen fángt an, Theer mit Theerwasser aus der Öffnung g abzufliessen und bei solchem feingespaltenen und trockenen Theerholze ist die Operation in der Regel in 18 — 24 Stunden be- endigt. Aus der Öffnung entweichen reichliche Men- gen Dämpfe, die aus Holzessig, Holzgeist, brenzlichem Terpentinöl und bemerkbaren Mengen der anderen Bestandtheile des Theers bestehen. Das Theerwasser, welches mit dem Theer in der Vorlage sich ansam- melt, ist starker, mit Theerölen gesättigter Holzessig, und zwar so stark, dass er specifisch schwerer als Theer ist. Er wird von den Bauern durch ein Spundloch am Boden des Vorlegefasses abgelassen und macht ihnen viele Unannehmlichkeiten, da er, wo er hinge- gossen wird, die Vegetation zerstört, und selbst in Bäche und Flüsse geleitet, wenigstens in der nächsten Nachbarschaft, die Fische tödtet. Ein Ofen von der Grösse des hier verzeichneten, der cirea 17, Kubikfaden Holz fasst, liefert je nach der Qualitit des Theerholzes 6 —8 Tonnen à 8 Pud Theer. Der erhaltene Theer ist etwas dickflüssiger als der aus Gruben gewonnene und wird von den Brackern gewöhnlich als Theer Krapp 4 oder Krapp 5 bezeichnet. > Ich stellte mir nun die Aufgabe mit diesem Ofen nicht allein Theer, sondern auch die übrigen Destilla- tionsproducte des Holzes zu gewinnen, und erreichte diess auf befriedigende Weise dadurch, dass ich, wie Fig. 4 zeigt, das Ende g des Kanals fg vollständig ver- schloss, dagegen eine ungefähr 2 Zoll im Lichten weite abwärts gehende Röhre h, deren Ende unter Theer in dem Vorlegefasse mündet, luftdicht anbrachte, fer- ner eine aufwürtsgehende, circa 6 Zoll weite Róhre i von Holz oder auch von Backsteinen, die durch eine kupferne Knierühre k und eine etwas geneigte hól- zerne Röhre l mit der kupfernen Kühlschlange m in Verbindung gesetzt wird. Das Ende der Kühlschlange steckte ich in einen durchbohrten Baumstamm n, der unten verschlossen und an der Seite, etwas niedriger als das Ende der Kühlschlange, mit einer Knieröhre o für den Abfluss des rohen Holzessigs versehen ist. Der durchbohrte Baumstamm führt die nicht conden- sirbaren Gase, welche während der Verkohlung des Holzes erzeugt werden, aus dem Locale; die Knie- Gasedar. — — VE 127 Bulletin de l'Académie Hmpériale 128 Bei einem regelmässigen Betriebe reicht eine Kühl- schlange für 3 Öfen aus. Tafel Tl.zeigt die Anlage von 6 Verkohlungsöfen mit den dazu nöthigen Kühl- apparaten. Fig. 5 giebt den Grundriss, Fig. 6 eine vordere Ansicht, jedoch ohne die Öfen. A,, A, und A, sind 3 zusammengehörende Öfen mit ihren Kanä- len f,9,; f9 und f,g,, mit der Theervorlage b, und dem Kühlfasse m,. A, A, und 4, mit Tä f;9; und f, g, haben die Theervorlage b, und das Kühlfass m, ge- meinsehaftlich. Die Kühlschlangen m, und m, werden jeder Zeit durch die Knieröhren k, und k, und die Verbindungsstücke /, und /, mit dem zum Verkohlen bereiten Ofen in Verbindung gesetzt. Die Kühlschlan- gem werden auf diese Art fortwührend benutzt, von den 6 Ófen dagegen wird ein Paar geleert und gefüllt, während das 2te Paar im Gange ist und das 5te Paar zum Abkühlen steht. o, und o, sind die je 3 Öfen ent- sprechenden Abflussröhren des rohen Holzessigs, der in den Rinnen p,g, und p,g, nach dem gemeinschaft- lichen Behälter r fliesst. In dem Behälter r ist eine bewegliche Pumpe von Holz (wie man sie in den Bar- ken gebraucht) angebracht, um den Holzessig in die 2 Küpen H, und H, zu pumpen. Diese Standfässer haben 2 Spundlócher, eines dicht am Boden zum Ablassen des Holzessigs. Nachdem sich der letztere gut geklürt hat, wird er in das Fass V abgelassen, um von hier aus wieder mittelst einer hólzernen Pumpe nach dem Sättigungsfasse S gepumpt zu werden; in diesem befin- det sich zu Pulver abgelöschter Kalk, womit der Holz- essig gesättigt werden soll. Für ein Fass von 5 Fuss Durchmesser und 6 Fuss Hóhe sind in der Regel 7 — 8 Pud Kalk nóthig. Nachdem sich die essigsaure Kalklösung, die sehr spirituös riecht, über Nacht ge- klärt hat, wird sie in der Róhrenleitung wv nach dem eingegrabenen Fasse w geleitet, um von hier aus nach der Destillirblase gepumpt zu werden. Der Grund- riss des Destillirapparates ist noch in Fig. 5 enthal- ten; seine vertikale Ansicht zeigt die Fig. 7. Eine nähere Beschreibung desselben wird wohl nicht nöthig sein, und ich bemerke nur, dass in diesem Falle, wo der Holzgeist von dem mit Kalk gesáttigten Holzessig gewonnen wird, die Destillirblase von Schmiedeeisen sein kann; ferner benutze ich als Dephlegmator ein gutes hölzernes Fass von der verzeichneten Form und zu den Kühlröhren verwende ich Bleiróhren. In den |; Dephlegmator wird bei jeder Destillation s schwache | Destillat der vorangegangenen gegeben, und auf diese | Art gewinne ich bei diesem Apparate bei jeder Destil- ation unmittelbar aus dem rohen Holzessig einen Ballon (cirea 4 Wedro) Holzgeist von. 65 — 70 Yan absolutem. Ferner brauche ich kaum hinzuzufügen, dass derselbe Apparat auch zur Rectification des ro- hen Holzgeistes dient, wobei ich in den Dephlegma- tor etwas abgelöschten Kalk gebe. Neben der Destil- lirblase, zur rechten Seite, ist eine schmiedeeiserne Pfaune eingemauert, in welcher die essigsaure Kalk- lösung nahe zur Trockne verdampft wird, nachdem sie in der Destillirblase von dem Holzgeiste befreit worden ist, aus welcher sie durch einen an derselben angebrachten, in der Figur nicht verzeichneten, Ab- lasshahn abgezogen werden kann. Der hier erhaltene Brei von essigsaurem Kalk wird entweder in ähnlichen nur niedrigeren, schmiedeeisernen, Pfannen oder auf eingemauerten, gusseisernen Platten scharf getrocknet. Zur Darstellung der Essigsäure aus dem essigsau- ren Kalke habe ich hier in Archangel das Vólkel'sche Verfahren mittelst Salzsäure, gegenüber dem mittelst Schwefelsüure, vorgezogen und zwar aus folgenden Gründen: 1) Es ist der in der Nachbarschaft von Archangel vorkommende Kalk reich an Bittererde, und zwar in wechselnden Mengen von 10 bis 20 und oft noch mehr Procenten. Bekanntlich hat man bei dem Ver- fahren mittelst Schwefelsäure an der Unlöslichkeit des schwefelsauren Kalkes ein Mittel zur Erkennung der vollständigen Zersetzung des essigsauren Kalkes. Ist aber der Kalk bittererdehaltig, so hört damit die- ses Merkmal auf, oder wenigstens geht alle an Bitter- erde gebundene Essigsäure verloren, ) ar Kalkes hier bei der im Win- ter herrschenden Kälte. Es müssten gut heizbare, grosse Locale errichtet werden. | 3) Zum Mischen des essigsauren Kalkes mit der Schwefelsäure sind nur eichene, wenigstens keine an- dere hölzerne Gefässe, verwendbar. Diese sind aber hier sehr kostspielig. Ferner bietet das Verfahren mit Schwefelsäure gegenüber demjenigen mit Salzsäure in pecuniärer Hinsicht auch keinen oder vielleicht nur | weil man einen höchst geringen Vortheil *). ise Punkt habe ich mich deshalb so weit verbreitet, Vorwürfe darüber machte, dass ich das Völkel’sche des Sciences de Saint- Pétersbourg. Die erste Destillation des essigsauren Kalkes mit- telst Salzsáure, auf 8 Pud des ersteren sind mir gewóhn- lich 7'/, Pud der letzteren nóthig, nehme ich in guss- eisernen Kesseln vor; die Rectification über '/, bis 1 Procent yon saurem chromsaurem Kali in kupfernen Kesseln von circa 20 Wedro Gehalt. Die Helme, wel- che auf die kupfernen Deckel der Kessel gesetzt wer- den, sind wie die Kühlröhren von gebranntem Thon und haben sich vorzüglich bewährt. a BULLETIN DES SÉANCES. CLASSE HISTORICO- PHILOLOGIQUE. Séance pu 5 (17) aoùr 1859. M. Köppen adresse de Karabagh (côte méridionale de la Crimée) un rapport, dans lequel il émet le désir que le.travail de M. Schweizer Areal- Bestimmung des Kai- serreichs Russland, présenté à la Classe dans la séance du 11 février 1859, et que M. Küppen renvoie, soit im- primé dans un des recueils de l'Académie. Il mande en méme temps qu'il a transmis à l'auteur plusieurs re- marques dont il pourra profiter pendant l'impression de son mémoire. — On arréte l'insertion du mémoire en ques- tion dans le Bulletin Historico -Philologique. . le Prince Souvorof, Général- Gouverneur des Pro- vinces baltiques, par un office du 10 juillet 1859, transmet, conformément à une demande de l'Académie, huit anciens documents russes appartenant aux Archives de l'Hôtel de Ville de Riga. Ils sont remis à M. Ku nik qui en avait Maes d communication. 3* Stock, par une lettre du 8 pus 1859, annonce qu'à | »ropre nom et l'a déposé chez le Mi- tre des Affaires Etrangeres M. le Baron Mander- | e AM Im in Anwendung brachte. Allein ich habe dieses vorgezogen, aaa den angegebenen Gründen, als auch weil ich das andere brik seinen Vorzügen und Nachtheilen in der Fa- ron Engelmann und Böhringer hinreichend kennen gelernt Tome I. stróm qui a bien voulu se charger de le faire parvenir à l'Académie Impériale par le Ministre suédois à S'-Pé- tersbourg. Le manuscrit accompagnant cette lettre a été remis à M. Kunik qui expose à cette occasion que le document pour l'envoi duquel nous sommes redevables à M. Hildebrand, /ngermanlandsboken pro anno 1618 — 1623, se rapporte aux districts Koporié, Iam et Ivango- rod, habités alors par les Wotes et les Russes, et offre le plus grand intérêt par la raison que nous possé- dons très peu de renseignements sur l’état de l'Inerie à l’époque des dernières années de la première domination russe dans cette contrée: de plus ce document peut servir à compléter et à rectitier les données que l’on trouve dans les Iuenossıa Kanra Borckoi Ilarnaer. M. Kunik se réserve de rédiger pour le Bulletin un travail spécial sur les documents suédois arrivés jusqu’à nous se rapportant à l'Inerie. M. Loubier, Consul général de la Confédération Suisse, par une lettre du 16 (28) juillet 1859, transmet une Dis- serlation sur la mortalité des enfants en Russie, par M. Duding, de Fribourg, présentement instituteur à Lougui, prés de Livni, dans le gouvernement d'Orel. L'examen. en est confié à M. Kö öppen. Le Secrétaire Perpétuel informe que l'impression des ouvrages suivants est achevée: 1? Mémoires de l'Académie VI? Série. Sc. politiques, histoire et philologie, T. HS et nu nier, et 2° Mémoires de l'Académie, VII Série. T. I, N° M. Schleicher: Zur Morphologie der Sprac MM. Brosset, Stephani et Böhtlingk Robin un exposé des titres de M. Wiedemann qu'ils proposent au grade d'Académicien Ordinaire pour le fauteuil, vacant de- puis la mort de Sjógren, des langues finnoises. Cette pro- position ayant déjà obtenu l'assentiment de M. le Prési- ent, on arrête le ballotage pour la séance du 19 août. La Commission Centrale de Statistique pour le Royaume des Pays-Das par une circulaire du 16 juin, annonce que, instituée par un arrété royal en date du 5 novembre 1858, elle a été installée le 15 mars 1859 et dés ce jour elle a commencé ses travaux. À cette communication se trouve joint un extrait du rapport au Roi sur la création de la Commission Centrale. Depuis la derniere séance de la Classe l'Académie à recu des listes de lieux habités des Gouvernements sui- vants: Courlande, Grouzino-Iméreth, Kovno, Minsk, Nov- e | gorod, Orenbourg, Smolensk et Tomsk. Ces documents seront placés à la Bibliotheque. ASSEMBLÉE GENERALE DE L’ACADEMIE. Séance pu 7 (19) aoür 1859. La commission nommée dans la séance du 5 (17) juin 1859, conformément à une proposition de S. E. M. le Pré- sident, pour examiner un projet tendant à faire étudier d'anciens manuscrits à Jérusalem, relatifs à l'histoire de l'église grecque, et des ouvrages peu connus sur la Pa- lestine, présente son rapport. Ce rapport constate d'a- | bord le fait, avéré par des témoignages et anciens et mo- 9 dernes, que la Bibliotheque patriarcale de Jérusalem et notamment le monastère de la $° Croix, l'un des nom- breux établissements réligieux entretenus autrefois dans la ville sainte par les Géorgiens, renferment d'importants manuscrits et des ouvrages, dont plusieurs géorgiens, gi- sant dans l'abandon et sans profit pour la science. L'idée de tirer ces documents de l'oubli, est donc des plus heu- reuses. Cependant les commissaires pensent, que l'Académie, pour pouvoir procéder en pleine connaissance de cause, de- vrait faire recueillir préalablement par des personnes com- pétentes des données préliminaires sur le nombre et la na- ture des documents en question; ils proposent à cet effet de se mettre en relations avec M. ischendorf qui voyage maintenant en Asie pour le compte du gouvernement russe et avec la mission russe de Jérusalem. Quant aux monuments géorgiens, un Géorgien orthodoxe, trés bien préparé par ses études autérieures, s'offre à exécuter sous les auspices de l'Académie, l'exploration dont il s'agit, au printemps de l'année prochaine. — En attendant, la partie la plus considérable du programme sera l'objet d'un examen ap- profondi dans la Classe historico-philologique. L'Assemblée générale, en approuvant les conclusions de ce rapport, se déclare toute préte à prendre sur elle la direction scientifique des travaux à exécuter dans le but indiqué, tout en regrettant que les moyens de l'Académie ne lui permettent pas de pourvoir aussi aux frais d'une telle entreprise. Sont communiqués trois rescrits de S. A. I. Monseig- neur le Grand-Duc Constantin, adressés à M. le Prési- dent, en vertu desquels on fera parvenir les publications de l'Académie: 1° à la Bibliothèque de notre Consulat à Jérusalem, 2° à la Bibliotheque de l'Université d’Athenes. Lecture est donnée d'une lettre adressée à M. le Prési- dent par M. le Conseiller d'Etat actuel Gilles, bibliothé- caire de Sa Majesté l'Empereur, dans laquelle il ex- prime le désir que certaines publications de l'Académie, historiques et littéraires, soient expédiées à M. le Général aron Ungern-Sternberg, Directeur des eaux minérales du Caucase, comme don pour la Bibliotheque qui vient | P d'étre fondée à Piatigorsk à l'usage du public des bains. Le Secrétaire Perpétuel annonce que des mesures à ce sujet ont été prises. M. le Lieutenant-Colonel Olychef et M. le Professeur Koch, de l'Université de Moscou, adressent des lettres de remerciments pour les médailles d'or que l'Académie leur tul a décernées pour leurs analyses d'ouvrages présentés au concours Démidof. CLASSE PHYSICO- MATHÉMATIQUE. Séance pu 12 (24) soûr 1859. M. Brandt présente un travail de M. le D' W. Gru- ber. qu'il recommande à l'insertion dans les Mémoires de OMM et qui a pour titre: Missbildungen. Erste Samm- ung. t Kä "EA. e j + Brig Bulletin de l'Académie Impériale séance de la Classe, M. Baer, Ueber Papuas und Alfuren (tiré de la VI^ série des Mémoires); 2? Mémoires de l'Académie, VII” série, Tome I, N ‘8: M. Pérévostchikof, Hossın wacAmóocanta o npedsapeniu paeuodencmaiü u koAeÓauiu 3eMHoü ocu; ° 9: M. Bouniakofski, Sur quelques inégalités concernant les intégrales ordinaires et les intégrales aux différences finies; N° 10: M. Kokcharof, Ueber den russischen Euklas; 3° Mélanges mathématiques | et astronomiques, 1° livraison du tome III. La décision de la Classe (v. le procés- verbal de la séance du 24 juin 1859) relativement aux propositions faites à l'Académie concernant un systeme uniforme de poids et mesures, ayant été soumise à M. le Président, Son Excellence fait savoir à la Conférence, par un écrit até de Moscou le 9 août courant, qu'il en a conféré avec M. le Ministre de l'Instruction Publique, et comme lui il désire que la question soit encore une fois discutée dans une séance du Plénum. M. le Président se propose d'assister lui-méme à cette séance et d'y inviter également MM. les Ministres de l'Instruction Publique, de l'Intérieur et des Finances. Le Secrétaire Perpétuel donne communication d'une lettre que lui a adressée de Londres, le 9 août, M. Yates, Vice-Président de l'Association Internationale pour lin- de poids et Le qui aura lieu cette année à Dradford, le 10 octobre (n. M. le Maitre par un office : juillet 1859, s'est adressé à l'Académie pour l'informer mission, en engageant M. le mécanicien Tiller le devis de la construction projetée. _ M. le Conseiller Intime Moukhanof, par un office du 17 juillet dernier, invite l'Académie à donner son avis sur louvrage manuscrit quil envoie, de M. Nikolaéf, inti- amoyuumer llacxarwnoù Hayku (eas. nepa u ka- pandawa), uxu Heusxoówwwh Iacxaronoik Hudurmions. L'examen en est confié à M. Pérévostchikof. i M. Tarantsof, Conseiller titulaire et ancien maitre de l'école de district de Mirgorod, au gouvernement de Pol- tava, envoie deux mémoires, dont l'un est intitulé: Hosan meopexa DAA GbUUCAENIA nAoud0edt MHOL0YI0 AbHUKOGS NPU xeoiceeaniu, et l'autre: HaGxrwdenin nads maınumnoü cmproA- koh npu meaicesaniu. Le premier ayant été examiné, séance tenante, par M. Tchébychef, et le second par M. Kupf- fer, il se trouve que ces mémoires ne contiennent rien de nouveau pour la science. M. Vinogradof, maitre à l'école de Khotin, en Bessa- rabie, soumet au jugement de l'Académie une série d'équa- tions chimiques. MM. Fritzsche et Zinine ayant pris 133 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 134 connaissance de ces hypothéses, déclarent qu'il n'y a pas lieu de s'y arréter. Une personne qui a gardé l'anonyme envoie une note sur un mécanisme par lequel la vapeur est employée comme force motrice sans le secours d'un piston. De l'avis de M. Tchébychef, qui en a pris connaissance séance tenante, cette note n'offre rien qui commande l'attention. M. Auguste Jacot, qui se donne le titre de philosophe, envoie de Paris une solution complete et définitive du pro- bleme de la quadrature du cercle. Il sera informé que cette question est du nombre de celles qui, en vertu d'une décision bien ancienne, ne sont jamais examinées par l'Académie. Le Conseil de l'Université de Kharkof envoie un pro- gramme des expériences qui y auront lieu en septembre de cette année avec une batterie de 1000 élémens de Bunsen. M. Georges Tolstoi transmet de la part de M. Rowell, Bibliothécaire du Musée Ashmoléen d'Oxford, un exem- plaire de l'ouvrage qu'il a fait paraître sous le titre: An essay on Ihe cause of rain and its allied phenomena. Oxford 1859. 8°. M. le Duc de Montebello, par une lettre du 27 juil- let, transmet au nom de M. Coulvier Gravier son ou- vrage: Recherches sur les méléores et sur les lois qui les ré- gissent. Paris 1859. 8°, . La Société de Physique et d'Histoire naturelle de Ge- nève remercie pour l'envoi qu'elle a reçu des publications de l'Académie et adresse le tome XIV, 2* partie de ses Mémoires. ` AM Brullé, Bibliothécaire de l'Académie des Sciences, Arts et Delles-Lettres de Dijon, annonce l'envoi des volu- mes des Mémoires, ancienne série, dont la Société peut disposer. Quant aux volumes de la nouvelle série ils ont déjà été envoyés antérieurement (v. le proces-verbal de la séance du 18 mars 1859) M. Brullé y joint la de- mande si l'Académie de S'-Pétersbourg peut disposer de quelques parties de ses publications en faveur de l'Aca- démie de Dijon. Résolu de faire parvenir à cette honora- ble Société le Bulletin et les Mémoires de l'Académie (VIT. serie M Stubendorff, Gouverneur Civil de Iakoutsk, remer- cle pour dendorff _ . Le Secrétaire 6 août, aculté de Dijon, lui demande l'envoi des feuilles des pu- lenvoi qui lui a été fait du Voyage de M. Mid- M. Baer adresse un rapport daté du 23 juillet, annon- cant que d’après l'avis qu'il a reçu de M. Barth, libraire à Leipsic, cette maison s'est chargée du confectionnement galvanoplastique de la collection ethnographique des frè- res Schlagintweit. Toute la collection se composera de 270 masques et d'environ 30 moules de mains. Vu les fortes dépenses de cette entreprise, M. Barth ne recoit que des commandes s'élévant à 400 roubles au moins. Un masque coüte 8 thlrs., on peut donc avoir pour une telle somme 50 masques. M. Baer désirant faire l'acquisition de ces masques pour la partie ethnographique du Musée Anatomique, pense cependant que l'acquisition de toute la collection dont le prix dépassera 2000 r., serait superflue, puisque le nombre des masques d'Hindous y est trop grand. Un choix d'une cinquantaine de masques pourrait étre fait de manière à ce qu'ils représentent une grande variété de nationalités. M. Baer désire done étre autorisé à faire pendant son voyage un choix de cinquante masques dans le cas où il rencontrerait là collection complète à Londres ou à Leipsic. Cependant comme M. Barth y met la condi- tion que la moitié de la somme, due pour la commande, doit lui étre payée d'avance et l'autre moitié à la récep- tion de sa fourniture, M. Baer demande qu'on lui fasse tenir, par lintermédiaire de M. Voss, une somme de 200 thlrs, dés qu'il aura recu de lui les masques pour les expédier à S'-Pétersbourg. La Classe partageant l'avis de M. Baer sur l'utilité de l'acquisition proposée, croit cepen- dant que dans le choix qu'il aura à faire, il n'aurait pas besoin de s'arréter par des raisons d'économie et de limiter le nombre de masques de manière à ne pas dépasser la somme de 400 r. Prenant en considération que les objets en question ont autant de rapport à l'ethnographie qu'à ia physiologie, et que par conséquent une partie des dépenses aurait pu étre portée sur le compte des sommes du Musée Ethnographique, ce à quoi, d'apres le témoignage du Se- crétaire Perpétuel, M. Schiefner a donné son consente- ment, M. Baer sera prévenu qu'il est autorisé à faire le choix d'un plus grand nombre de masques s’il le trouve utile. On écrira également à M. Voss pour le prier d'a- vancer, sur la réquisition de M. Baer, l'argent nécessaire pour la susdite commande. L'Administration Gouvernementale de Tobolsk (To6oar- croe l'yGepnexoe Ynpanagemie), par un office du 9 juin 1859, transmet quatre cränes de peuplades habitant le district de Bérézof, savoir: deux de Samoyedes d'Obdorsk (un d'homme et un de femme), et deux d'Ostiaks de Konda (un d'homme et un de femme). Les cránes de Tatars de Tara seront envoyés plus tard. Les cránes envoyés passe- ront au cabinet Craniologique. Le Conseil général de la Compagnie Russe Américaine, par un office du 28 juillet 1859, annonce que confor- mément à une demande faite par l'Académie en 1853 (v. le procès-verbal de la séance du 26 août 1853) le Gouverneur des colonies a été invité à envoyer pour | les Musées de l'Académie des spécimens des espèces de Cétacés propres aux régions de l'Océan Pacifique s'étendant entre l'Asie et l'Amérique du Nord. Gräce à cette mesure de la Compagnie qui a déjà donné tant de preuves de l'in- térét qu'elle porte à l'avancement des sciences, l'Aca- D émie à recu maintenant pour son Musée Zoologique deux * Bulletin de l'Académie Impériale cránes du Hyperoodon (Delphinus et un squelette d'un Epaulard des Saintongeois (Delphi- nus Orca). Le conseil de la Compagnie sera vivement re- mercié pour cet envoi intéressant. M. Stubendorff, de Iakoutsk, transmet, pour les Mu- sées de l'Académie, deux écureuils (dont un blanc et un gris) et deux cránes de Iakoutes; des remerciments se- ront adressés au donateur. Le Département Médical du Ministere de l'Intérieur, par un office du 25 juillet 1859, annonce un cas térato- logique qui s'est produit au gouvernement de Tauride et demande si l'Académie désire faire venir l'objet pour son Musée. La Classe se prononce pour l'affirmative. Par une autre lettre, du 17 juillet, M. le Conseiller In- time Moukhanof annonce que par ordre de Sa Majesté l'Empereur, M. Tchébychef est nommé membre effectif du Comité temporaire nouvellement créé d'Artillerie. Cette nomination sera notifiée au Comité Administratif par am- pliation. Le Secrétaire Perpétuel donne communication de la nouvelle publiée par la Gazette Russe de S'-Pétersbourg (le 12 août, N° 173), que sur un rapport de M. le Ministre de l’Instruction Publique, Sa Majesté l'Empereur a daigné conférer à M. Barnet Lyon, Vice-Consul de France à Paramaribo, l'ordre de S'-Stanislas 3° classe pour le don qu'il a fait à nos musées d'une collection remarquable d'oiseaux et d'insectes. CLASSE HISTORICO -PHILOLOGIQUE. Séance nu 19 aoür 1859. M. Brosset présente et lit une Notice sur un manu- scrit géorgien palimpseste, appartenant å M. Sreznefski; elle sera insérée au Bulletin. M. Kunik lit un rapport dans lequel il annonce qu'il a eu la bonne fortune de trouver, parmi les anciens manuscrits, envoyés de Riga (v. la séance du 5 août 1859), un document de la plus haute importance pour la diploma- tique russe. On sait que le nombre de chartes russes de la première moitié du XIIT* siècle, arrivées jusqu'à nous, est trés peu considérable. La premiere place parmi elles appar- tient au traité commercial conclu en 1229 par Mstislaf Da- vidovitch, Prince de Smolensk, avec la ville de Riga et la Compagnie commerciale de l'ile de Gothland. Tout im- portant que soit ce document pour l'histoire du droit pé- nal et commercial, ainsi que pour la connaissance des rap- ports internationaux de cette époque, il le cède cepen- dant en importance sous un certain rapport, au document que M. Kunik vient de découvrir. Le traité de 1229 a été rédigé primitivement en bas-allemand ou en latin par les gens de la ville de Riga et les marchands de Gothland, principalement en vue de leurs propres inté- rêts, et n'est arrivé jusqu'à nous que dans deux traduc- tions russes, que l'on peut envisager comme une rédaction de Riga et de Gothland. Le document découvert par M. Kunik parmi les manuscrits des archives de l'Hôtel de ville de Riga, quoique basé sur la seconde rédaction du traité de 1229, s'en distingue par cette circonstance qu'il | daigné conférer l'ordre edentulus Schreb.) ; a été rédigé par ordre d'un prince de Smolensk dans l'in- térêt de ses propres sujets et a été sans doute écrit d'abord en langue russe. En terminant son rapport M. unik ajoute que, quoique ce document soit écrit sur parchemin et muni d'un cachet, il n'a pas encore été pos- sible de déterminer d'une manière certaine quel est le prince qui a conclu ce traité pour régler les rapports commerciaux de ses sujets avec Riga. Il est du reste hors de doute que la date de ce document tombe entre les années 1230 et 1250. M. le Conseiller Intime Moukhanof, par un office du 23 juillet 1859, invite l'Académie a lui faire connaitre si elle juge l'ouvrage de Nicolas Rogof: Essat d'une gram- maire de la langue Permiaque, digne d'étre dédié à Sa Majesté l'Empereur, comme le désire son auteur. La Classe, aprés avoir entendu là dessus des explications verbales de M. Wiedemann qui a examiné l'ouvrage en question au dernier concours des prix Démidof, se prononce pour l'affirmative. Nicolas Rogof adresse à l'Académie une lettre, par la- quelle il annonce que des raisons qu'il donne, le mettent dans l'impossibilité de soigner lui-même l'impression de son ouvrage: Essai d'une grammaire de la langue Permiaque, qui a obtenu un prix d'encouragement au dernier con- cours Démidof, et il prie en conséquence l'Académie de vouloir bien prendre sur elle le soin de le publier; le sol- l ` iciteur cède dans ce cas ses droits d'auteur et ne de- pression, vu le peu d'étendue du manuscrit, ne peu- vent guère être trés considérables; 2° que l'auteur, digne d'un encouragement spécial par son état social, se trouve par le lieu de sa résidence, dans l'impossibilité de soigner lui-méme la publication de son ouvrage, dont la valeur scientifique a déjà été reconnue par l'Académie à locca- ion du XXVIII* concoursDémidof; 3? que M. Wiedemann s'est declaré prêt à se charger de la publication de la grammaire en question et à y faire des remaniements né- cessaires; arréte la publication de la grammaire de Ro- gof aux frais de l'Académie, et la remise immédiate à lauteur de la somme formant le prix d'encouragement qui lui a été décerné. . le Conseiller Intime Moukhanof, par un office du 8 aoüt courant, annonce que Sa Majesté l'Empereur a de S'-Stanislas 2° classe à M. Roth, professeur à Tubingue, un des collaborateurs du Diction- naire sanscrit, publié par l'Académie. Le Département des Relations Intérieures au Ministere des Affaires Etrangeres, par un office du 12 aoüt courant, informe que d’après une communication de notre Ambas- sade à Paris, le Ministre des Affaires Etrangeres ré- i it arabe, N° 913 ancien fonds, appartenant à la Bibliothèque Impériale de Paris, et qui a été envoyé à l'Académie par le Département le 29 octobre 1857, pour étre remis à M. Chwolsohn. — Le Secrétaire Perpétuel est chargé de demander à ce der nier le renvoi du manuscrit réclamé. ' M. Conon de la Gabelentz renvoie un manuscrit de la Bibliothèque, savoir la traduction votiake de l'Évangile se- lon S'-Marc, que l'Académie lui a prêté pour un terme de des Sciences de Saint- Pétersbourg. 138 six mois (v. le proces-verbal de la seance du 28 janvier 1859). Le manuscrit est remis à M. Schiefner. Conformément à une décision prise dans la séance du 5 aoüt courant (v. le procés- verbal de cette séance, la Classe procède à l'élection par la voie du scrutin, de M. Wiedemann au grade d'Académicien Ordinaire. Le nombre des membres de la Classe, résidant à S'-Péters- bourg, est de 9; nombre de membres présents à la séance 8; majorité légale 6. Au dépouillement du scrutin M. Wiedemann se trouve étre élu unanimement. Cette élection sera soumise à l'approbation du Plénum. CLASSE PAYSICO-MATHÉMATIQUE. Séance pu 2 (14) seprempre 1859. M. Ruprecht lit une notice sur une fougère arbrissante pétrifiée des Steppes des Kirghizes (Ueber einen verkieselten Baumfarrn aus der Kirgisen-Steppe). Cette notice sera in- sérée au Bulletin. M. W. Struve, qui, aprés sa longue et pénible maladie, vient pour la premiere fois assister à la séance, présente une lettre que lui a adressée M. le Général Schubert au sujet d'un systeme uniforme de mesures, de poids et de monnaies. Cette lettre sera annexée au dossier contenant la correspondance concernant les poids et mesures, et sera prise en considération en temps opportun. M. Fritzsche communique la nouvelle découverte faite par M. Claus, professeur à Dorpat, d'un acide hy- perruthénique volatil, et présente au nom de ce savant un mémoire, portant le titre: Beiträge zur Chemie der Platin- metalle, dans lequel se trouvent consignés outre la descrip- tion du nouvel acide, les résultats des recherches de l'au- teur sur les métaux qui accompagnent le platine. Ce mé- moire sera publié dans le Bulletin. Il présente également et recommande pour le Bulletin un mémoire de M. Knauss, chimiste à Arkhangel, sur la distillation du bois (Ueber Gewinnung und Verarbeitung der Destillationsproducte des Holzes). M. Clausen, membre correspondant de l'Académie, en- Yole une note dans laquelle il relève une faute qui s'est glissée dans les Exercices de Mathématiques de M" A. L. Cauchy, Seconde année, 1827, pag. 141. Cette note pa- raitra dans le Bulletin. M. Pérévostchikof lit un rapport sur l'ouvrage de M. Nikolatef: Camoyuumers nacxarbnoù nayku. Copi n sera communiquée à M. le Ministre de l'Instruction Publique. + M. Charoubine, conseiller titulaire, adresse une solu- lon exacte de la rectification de la circonférence. L'au- 7 Sera informé que sa note touche un des problèmes que l'Académie n'a pas l'usage d'examiner. "gi Struve annonce que, quoique son voyage ait repel. contribué à rétablir sa santé, il ne se sent pas es es forces nécessaires pour pouvoir reprendre ses lons de Directeur de l'Observatoire Central Nicolas. Se référant à larticle 13 des Reglements de l'Observa- toire, il propose que M. O. Struve, Vice-Directeur, soit chargé de continuer la direction provisoire de cet établis- sement. Cette proposition est approuvée. M. le Général-Gouverneur Militaire de S'- Pétersbourg, par un office du 27 août.1859, invite l'Académie à nommer un membre dans la Commission chargée de la vérification d'un télégraphe électrique établi dans la ville de S'-Péters- bourg. M. Lenz qui est attendu ici le 8 de ce mois, est designé pour remplir cette mission. Le Secrétaire Perpétuel annonce que la Commission des publications de l'Académie, ayant examiné tout ce qui à trait à la distribution des Mémoires et du Bulletin aux Académies, Sociétés et Corps savants de l'Etranger, avait invité M. Schiefner à dresser une liste des institutions auxquelles on devra dorénavent faire parvenir les dites publications de l'Académie. M. Schiefner, présent à la séance, lit un rapport, accompagné de la liste qu'il a pré- parée. Audition faite de ces pieces, on arréte l'impression de cette liste et la communication des épreuves à tous les membres de la Classe Physico- Mathématique et à ceux de la Classe Historico-Philologique, afin que cha- cun puisse l'examiner en détail et y proposer des modi- fications, s'il y a lieu. M. Kupffer présente un rapport annoncant que M. Stubendorff, Gouverneur civil de Takoutsk, lui a envoyé les observations météorologiques faites à Iakoutsk pen- dant 25 ans par M. Névérof, décédé il y a peu de temps. De ces observations, celles des années 1829 à 1844 ont déjà été communiquées à l'Académie par M. Middendorff et ont été imprimées par extrait dans les Résumés des observations météorologiques, faites dans l'étendue de l'Em- pire de Russie. 1° Cahier, 1846, in 4°, et en entier dans les Annales de l'Observatoire Physique Central; mais celles de 1845 à 1854 inclusivement n'ont pas encore été publiées et méritent certainement de l'étre comme les autres. Le Secrétaire Perpétuel annonce la mort de M. Wei- chardt, aide de Bibliothécaire à la 2% Section de la Bi- bliothéque et conservateur du Magasin des livres de l'Aca- démie, et il porte à la connaissance de la Classe, que sur une proposition de M. Kunik, faite au Comité Admini- stratif, M. Lerch est chargé provisoirement de la gestion des affaires du Magasin. ee? M. James Dwight Dana, par une lettre datée de New Haven. le 2 aoüt 1859, remercie pour sa réception au nombre des membres correspondants. M. Fleischer, Secrétaire de la Société Royale des Sciences de Saxe, et M. Weber, Secrétaire de la Société Jablonovsky, à Leipsic, adressent collectivement au nom des deux Sociétés une demande d'échange de leurs publications respeetives contre celles de l'Académie. La Classe s'em- presse d'aecepter cette offre et décide de faire parvenir auxdites sociétés un exemplaire des Mémoires (VI^ et VIT séries), du Bulletin Scientifique, des Bulletins Physico- Mathématique et Historico-Philologique et du nouveau «Bulletin de l'Académie ». M. Chigaief, Adjoint du Ministre des Finances, par un office du 24 août 1859, annonce que sur. un rapport de M. le Ministre des Finances, Sa Majesté l'Empereur a daigné autoriser M. Jacobi à prolonger son séjour à l'étranger jusqu'au 1% janvier 1860, avec conservation de ses appointements. Le Comité Administratif en sera in- formé par ampliation. ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L'ACADÉMIE. Stance pu 4 (16) SEPTEMBRE 1859. M. le Président, par un écrit daté de Moscou le 9 aoüt, fait connaitre qu’apres avoir examiné les pieces de corre- spondances relatives à l'introduction d'un systeme uniforme de mesures, de poids et de monnaies, il en à conféré avec M. le Ministre de Instruction Publique, lors de son passage à Moscou, et d'aceord avec lui, il juge néces- saire de soumettre la question à un examen ultérieur du Plénum de l'Académie. En annoncant son intention de venir présider en personne la séance qui sera consacree à cette déliberation, M. le Comte Bloudof ajoute qu'il in- | r» xai vitera, pour assister à cette séance, MM. les Ministres de l'Instruction Publique, de l'Intérieur et des Finances. M. Pletnef annonce que le Conseil de l'Université a Curateur une proposition, semblable à celle sur l'Académie était appelée à se prononcer, Sa” voir sur l'envoi d'une commission de savants chargés d'étu- dier les anciens manuscrits se trouvant à Jérusalem. Le Conseil de l'Université en profitant de la circonstance Grèce, a engagé ce savant à se rendre à Jérusalem pour y examiner les anciens manuscrits et les monuments his- toriques. Un exposé de l'état de la question, ainsi que le contenu du rapport de l'Académie de l'examen préalable de cette affaire, seront |, soumis à M. le Ministre de l'Instruction Publique. M. Schmaler, Vice-Président de la Société dite «Serb- skaja Matiza», à Bautzen en Saxe, adresse une lettre, dans laquelle il propose un échange reciproque des publications de la Société et de l'Académie. M. Schmaler y à joint une liste des ouvrages, imprimés en langue Serbe aux frais de la «Matiza». Résolu d'informer M. Schmaler, que l'Acadé- mie accepte cette proposition et qu'on fera parvenir à la Matiza non seulement le Bulletin et les Mémoires de la Classe de langue et littérature Russes, mais aussi le Dul- letin et les Mémoires publiés par les Classes Physico-Ma- thématique et Historico-Philologique. CLASSE HISTORICO- PHILOLOGIQUE. Skance DU 9 (21) surrEMsRE 1859. M. Köppen lit un mémoire sur l'étendue des lacs en Russie. Ce travail, basé sur les résultats des calculs de M. Sehweizer, sera imprimé dans le Recueil Statistique publié par l'Académie. ( Cóopuuke cmamucmuueckuxs Ma- mepiaso6s dan noananin Pocciu.) . M. Nauck présente et lit une notice sur quelques fragments prétendus d'Homére (Ueber einige angebliche Fragmente des Homer). Elle paraîtra dans le Bulletin. M. Dorn adresse de Londres l'ouvrage que M. Cure- Bulletin de l'Académie Impériale 140 ton a publié sous le titre: Fragments of the Iliad of Ho- mer from a syriac palimpsest. 1851, et qu'il offre à l'Aca- démie. M. Giuseppe Colucci envoie une note qu'il a publiée dans le 7* tome du Bulletin d'Archéologie de Naples et oü il donne l'explication d'une inscription osque, nou- vellement découverte. Don Vicente Vasquez Queipo, à Paris, fait hommage d'un exemplaire de son ouvrage: Essai sur les systèmes métriques et monétaires des anciens peuples. 5 vol. Paris1839. M. ie Ministre de l'Instruction Publique, par un office adressé à M. le Président, en date du 25 aoüt, demande le jugement de l'Académie sur les ouvrages numismatiques de M. Chalon, membre de l'Académie de Belgique et Pré- sident de la Société Numismatique de Bruxelles, et nom- mément sur ceux relatifs aux monnaies des comtes du Hainaut et de Namur, pour lesquels l'auteur a sollicité la permission de les présenter à Sa Majesté l'Empereur. s en des livres en question est confié à M. Vélia- minof- Zernof. M. Kunik annonce que l'impression des notices, €x- traites et copiées de l'Atlas descriptif de l'Ingrie, redigé par les arpenteurs suédois en 1676, est achevée (v. séance du 11 mars) M. Europaeus qui était chargé de ce tra- vail, s’en est bien acquitté. M. Kunik profite de l'occasion pour insister sur la haute importance que cet Atlas à pour la Topographie et la Statistique de l'Ingrie pendant les deux sıecles de 1500 à 1700. Il pense que les savants qui s'occupent de ces matières sauraient gré à l'Académie de rendre les données de l'Atlas plus accessibles, et il désire à cet effet étre autorisé à faire extraire et réunir en un seul manuscrit tout ce qui se trouve d'important sous le rapport opographique et statistique dans le commentaire (Notarum explicatio) dudit Atlas. Ce manuscrit pourrait alors étre mis à la disposition des savants qui en auraient besoin. M. Véliaminof-Zernof rend compte de sa mission à Moscou, approuvée par la Classe dans la séance du 6 mai, et dont le but était d'examiner et de faire copier aux archi- ves centrales du Ministère des affaires étrangères les tra- ductions contemporaines russes des documents tatares re- atifs à l'histoire de la Crimée. L'obligeance de M. le Prince Obolenski, Directeur des archives de Moscou, ayant mis M. Véliaminof-Zernof à méme de faire les recherches nécessaires, il s’est convaincu que les traductions de pres- que tous les documents en question se trouvent conservées aux archives, de sorte qu'il a pu en faire tirer des copies. Cependant tout le travail projeté n'a pu étre achevé dans l'espace de trois mois, vu le nombre considérable des tra- duetions à copier. M. Véliaminof-Zernof dépose sur le bureau la partie du travail, qui a été terminée: elle renferme tous les documents connus sous le nom de wepm- nua ıpamomsı. Le reste des copies se prépare à Moscou et sera envoyé ici au fur et à mesure. Jusqu'à l'acheve- ment du travail, M. Véliaminof-Zernof sabstient de tout jugement sur les traductions et sur là maniere de les publier. Il signale avec reconnaissance le concours bien- m veillant et éclairé que lui a prêté M. J. Béliaief, Pro- fesseur de l'Université de Moscou. M. Veliaminof-Zernof propose l'acquisition pour le Musée Asiatique d'un manuscrit persan, contenant le Ta- 141 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 142 varikh-i-Narchakhi, histoire et description de Boukhara, et une description topographique des tombeaux remarqua- bles de cette ville et de ses environs, copiée par un cer- tain Zein-ed-din Mouhammed Soufi, en 1600. Le Secrétaire Perpétuel annonce que la Commission des publications de l'Académie, ayant examiné tout ce qui a trait à la distribution des Mémoires et du Bulletin aux Académies, Sociétés et Corps savants de l'Etranger, avait invité M. Schiefner à dresser une liste des institutions auxquelles on devra dorénavant faire parvenir ces publi- cations. M. Schiefner lit un rapport, accompagné de la liste qu'il a préparée, et qui a été déjà composée à l'Im- primerie. Des épreuves en sont distribuées aux membres de la Classe, afin que chacun puisse l'examiner en détail et y proposer des modifications, s'il y a lieu. M. Schnitzler adresse une lettre datée de Strasbourg, le 9 juillet, pour s'informer si le tome second de son Atlas historique et pittoresque, qu'il avait remis dés le mois de septembre 1858 à M. Léopold Voss à Leipsic, est arrivé. M. Schnitzler annonce aussi l'envoi prochain d'une carte, dressée par lui, de la Russie au 15^ siécle. Il ajoute que le tome second de son ouvrage: l'Empire des Tsars sera achevé l'été prochain et réitère ses remerci- ments pour l'envoi des Beiträge zur Kenniniss des Russi- schen Reiches publiés par MM. Baer et Helmersen, re- cueil dont il compte tirer un grand profit pour cette par- tie de son travail. ` Le Departement Economique du Saint-Synode transmet un abécédaire et un dictionnaire abrégé de la langue toungouse imprimés à Moscou à l'Imprimérie synodale. Le Département des confessions étrangères au Ministère de l'Intérieur, par des offices des 18 et 25 aoüt et du 4 septembre courant, transmet des listes de lieux habités par la population mahométane dans les gouvernements d'Orenbourg et de la Tauride, ainsi que des listes de lieux habités par la population catholique romaine au diocèse de Mohilef. L'administration de l'église orthodoxe du Kamtchatka, par un office du 10 mars de l'année courante, transmet des listes de lieux habités de son diocése. Le Secrétaire Perpétuel annonce la mort de M. Wei- chardt, Bibliothécaire -adjoint à la 2° Section de la Bi- bliotheque et conservateur du Magasin des livres de l'Aca- démie; il porte à la connaissance de la Classe, que sur la proposition de M. Kunik, faite au Comité Administra- if, M. Lerch est chargé provisoirement de la gestion des affaires du Magasin. . M. Véliaminof-Zernof annonce sa nomination comme Face dd de la Société Allemande des Orientalistes le 4 mai Zo eR courante. Le Comité Administratif en sera | CLASSE PHYSICO-MATEÉMATIQUE. din Séance pv 16 (28) SEPTEMBRE 1859. e Pérévostchikof présente et lit la quatrieme partie sept d Recherches sur les perturbations séculaires des MR ndes planètes. TI reprend le manuscrit après la M. Middendorff dépose sur le bureau, pour étre en- voyée à lImprimerie, une partie de la relation de son Voyage en Sibérie, partie consacrée à l'orographie et à la géologie du pays. M. le Ministre de l'Instruction Publique, par un office du 4 septembre courant, annonce que sur un rapport de M. le Ministre de la Cour, Sa Majesté l'Empereur a daigné ordonner la création d'un comité spécial chargé d'examiner les systemes connus de ventilation de grands appartements, salles de théatres etc., de rechercher les moyens de les perfectionner, de les adapter aux diverses constructions et aux conditions de notre climat. Ce comité, sous la présidence du Général Ievreinof, Chef de l'Ad- ministation de Péterhof, devra étre composé de deux ou trois membres de l'Académie des Sciences, et des membres délégués par divers Ministères, ainsi que de plusieurs ar- chitectes, La Classe désigne pour faire partie de ce co- mité MM. Kupffer et Lenz. M. E. Prouhet, de Paris, fait hommage d'un exemplaire de ses Notes sur quelques points d'analyse. M. le Ministre de l'Instruction publique, par un office du 4 septembre 1859, transmet la collection minéralo- gique recueillie pour la plus grande partie en Amérique . Wüstrich et offerte par lui en don au Musée d'histoire naturelle de S'- Pétersbourg. Cette collection sera remise à M. Helmersen qui se charge d'en rendre =] £5 compte. M. Michel Chevalier, par une lettre du 9 septembre 1859, accuse réception du rapport fait à l'Académie par M. Kupffer et les autres membres de la Commission au sujet de l'adoption d'un systeme uniforme de poids et me- sures. M. Chevalier, en apprenant qu'il présidera la réu- nion de l'association internationale qui aura lieu à Brad- ford dans l'Yorkshire le 10 octobre de cette année, émet l'espérance d'y trouver représentée la Russie. M. le Ministre de l'Instruction publique, par un office du 11 septembre courant, fait savoir que sur un rapport de M. le Ministre des Finances Sa Majesté l'Empe- reur a daigné ordonner que M. Kupffer soit envoyé à l'étranger pour un terme de deux à trois mois, afin de prendre part en Angleterre à la réunion projetée de lAs- sociation internationale pour l'introduction d'un systeme uniforme de poids et mesures. M. Kupffer conservera ses appointements tant au ministére des finances qu'à ce- lui de l'Instruction publique. Le Secrétaire perpétuel annonce que l'impression des ouvrages suivants est achevée: Melanges physiques et chi- migues T. Ill. Livraisons 5 el 6 (avec 5 planches). Mémoires de l'Académie Imp. des Sciences VIP? Série T. I, N° 11: Ue- ber den russischen Zirkon (mit 4 Tafeln) par M. Kokcharof. Ueber die Flusskrebse Europa's. Von G. Gerstfeldt (mit 1 Ta- fel). Aus den Mém. des Savants étrangers T. IX. besonders ab- gedruckt. ; La Commission de l'Académie Royale des Sciences de Berlin pour les cartes célestes publiées sous les auspices de l'Académie, adresse le titre pour la collection des cartes et la préface avec le titre pour le volume des vingt quatre Catalogues. L'ouvrage est maintenant terminé. ‚0. Struve expose que son Mémoire sur les rela- tions de Kepler et Wallenstein, lu dans la séance du 8 143 Bulletin de l'Académie Impériale 114 avril et repris après la lecture, ayant reçu depuis des ad- ditions considérables, il prefere le voir imprimé dans les Mémoires de l'Académie et non dans le Bulletin, comme il avait été arrété auparavant. Approuvé. Lecture est faite d'une proposition signée par MM. Kupffer, Ostrogradski, W. Struve, Lenz, Bounia- kofski et Tchébychef, et par laquelle les signataires proposent la promotion de M. Otto Struve au grade d'Aca- démicien Ordinaire pour l'Astronomie, à la place vacante depuis la mort de M. Wisniewski. M. W. Struve ayant attesté que M. le Président y a donné son consentement, la Classe arréte le ballotage pour la séance prochaine. CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE. Séance Du 23 SEPTEMBRE (5 OCTOBRE) 1859. M. Schiefner lit une note destinée au Bulletin et ayant pour titre: Zum Mythus vom Weltuntergange. La commission, composée de MM. Brosset, rappor- teur, Dorn, Kunik et Véliaminof - Zernof (v. la séance du 14 janvier 1859), présente un premier rap- port sur les manuserits de feu M. Boutkof. Apres avoir donné un aperçu du contenu de ceux qui se rap- l'histoire du Caucase, la commission s'arréte 3^ et 3° qui, suivant son avis, mé- quand il sera transcrit, Bulletin. M. Véliaminof-Zernof, chargé dans la séance du 9 septembre de donner son avis sur les ouvrages de Chalon, membre correspondant de l'Académie Royale de Belgique et Président de la Société numismatique et de la Société des Bibliophiles Belges, pour savoir s'ils sont dignes d'étre présentés à Sa Majesté l'Empereur, se prononce pour l'affirmative. La teneur de son rapport sera communiquée à M. le Ministre de l'Instruction Publique. i. Köppen lit un rapport,.signé également par MM. Brosset et Vessélofski, sur l'opportunité qu'il y aurait à entreprendre une exploration aux points de vue géogra- phique, ethnographique et linguistique, du Daghestan, nou- vellement pacifié et soumis à la domination de la Russie. La Classe se range à l'avis de M. Kóppen et charge une commission, composée de MM. Kóppen, Brosset, Dorn Wiedemann et Schiefner, de dresser un plan détaillé | d'une pareille exploration. Le Secrétaire Perpétuel est autorisé en méme temps à porter cette affaire à la con- naissance de la Classe Physico-Mathématique. M. Kunik lit un rapport par lequel il dirige l'atten- tion de ses collegues sur l'utilité qu'il y aurait de publier le texte explicatif devant accompagner la carte ethnogra- phique du gouvernement de S'-Pétersbourg publiée en 1849 par M. Kóppen. Ce texte était destiné originaire- ment aux Mémoires, mais il n'en a paru que des morceaux détachés dans le Bulletin. Le texte en question pourrait servir d'éclaircissement aux livres de cadastre édités en langues russe et suédoise par la Commission Archéogra- phique. M. Kunik est autorisé à faire surveiller l'impres- sion dudit texte par une personne capable, d'un commun accord avec M. Kóppen qui veut bien mettre ses maté- riaux à la disposition de l'Académie. M. Harrison, bibliothécaire du Cabinet de lecture éta- bli à Londres en 1841 sous le nom de London Library (12, S'-James Square), fait hommage d'un exemplaire du Catalogue de cette institution. Le Secrétaire Perpétuel est chargé d'offrir à cette bibliothèque la série des comptes- rendus de l'Académie. M. le conseiller d'état Stchébalski, attaché au Mini- stère de l'Instruetion Publique, sollicite la permission de prendre à domicile un manuscrit russe de la Bibliotheque de l'Académie et dont il a besoin pour ses études sur lhis- toire du temps de l'Impératrice Cathérine I. et de l'Em- pereur Pierre II. M. Kunik est autorisé à lui communi- quer le manuscrit en question. M. Kovalefski, Recteur de l'Université de Kazan, par un office du 12 septembre 1859, demande communica- tion de quelques manuscrits appartenant à la 1° Section de la Bibliotheque de l'Académie et dont M. Popof, Pro- fesseur-adjoint à ladite Université, se trouve avoir besoin pour ses études sur Tatistchef. Accordé. . le Directeur de l'Institut des Ingénieurs du corps des mines, par un office du 22 septembre, sollicite pour le P. Roudakof, prétre de l'Institut, la communication du livre intitulé Tpeöank» Herpa Mornas, 1646, apparte- nant à la Bibliothèque de l'Académie. Accordé. M. Vessélofski annonce son élection comme membre du Musée d'Antiquités et de la Commission archéologique de Vilna. Le Comité Administratif en sera informé. —— — 0G — — ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES. 1) Mémoires de l'Académie Impériale des Sciences de S'-Pétersbourg, VII* Série. Tome I, N° 10. Über den Russischen Euklas. Von N. v. Kokscharow, Mit- gliede der Akademie. (Mit 1 Tafel) 25 pages. Prix: 35 Kop. = 12 Ngr. 2) Mémoires de l'Académie Impériale des Sciences de St-Pétersbourg, VII* Série. Tome I, N° 11. Über den Russischen Zirkon. Von N. v. Kokscharow, Mi gliede der Akademie. (Mit 4 Tafeln.) 15 pages. Prix: 50 Kop. — 17 Ngr. i : : ZW he - Paru le 17 octobre 1859. i S Zi f IN nn EEE | p an. ERAN MW x N N Baue? e m w V°23 #5 6 Figur 2. qzzsuuungp adl de d Fe ds saiene TI Bulletin dei Hcad. Inap des sciences. I] / f T 5v y PME 77/4 p^ ; 2 hy; nu, | ns. SS D E 4 DE N Fur 6. > B 27,7 A ie 7 : N min GN S & A o s A, A, A, A = * | | = | [itid la le Ki P 7 3 f — 7777777 € | n Faden: | A Ke er Al EC + BULLETIN DE L'ACADÈMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSROURG. Über einen Fehler in den Exercices de Mas thématiques par M' A. L. Cauchy. Se- conde année. 1827. p. 141. sqq. Von Th. Clausen. (Lu le 2 septembre 1859.) Der an diesem Orte stehende Aufsatz führt die Über- schrift: Sur les fonctions réciproques, und enthält eine grosse Anzahl interessanter Relationen, von denen Laplace und Poisson mehrere auf eigene Weise ab- geleitet haben. Unter denen, die Cauchy zuerst ent- wickelt, finden sich mehrere, die augenscheinlich un- richtig sind; z. B. (83.) Per cotng £ re 0 1 2 3 letter ) da das Integral unendlich gross wird von r — o bis r — einer sehr kleinen endlichen Grósse; wie ganz allgemein bekannt ist. Eben dasselbe gilt von der For- mel: (88) Te" cotng (ar) dr = — a? — 4g? — 9a? T (e +e —+ € +...... ), die überdies auf der linken Seite einen Werth mit ent- Sesengesetzten Zeichen erhält, wenn man — a statt + a setzt, auf der rechten Seite hingegen denselben Werth behält. Wenn man die Ableitung dieser For- meln verfolgt, so scheint kein Fehler gemacht zu sein: Indessen ergiebt sich bei nüherer Erwägung, dass in der Entwickelung des Integrals ! (r) sin (ar) dr d (58.) IE d . ary? t + (1— 9) (2sinf) | ims unstatthafte Annahme gemacht ist. Es bedeuten ee diesem Integrale 3 und e sehr kleine Gróssen. Ent- « Vickelt man die Gleichung nach Potenzen von r, so ergiebt sich | ( (0) -- D (o) r +- e) (ar — tar + ...)dr xut nemo E aL : ^ $ + (1— e) a — EC + a) Tome I. Entwickelt man den Zähler nach aufsteigenden Po- tenzen von r, und setzt ihn d (o) ar + Br! + Cr? + etc.; so sieht man leicht, dass die Integration von (Br -- GA. .)dr ari 0 e --(1 — €) (ar — + p.) für ein sehr kleines e und 3 sehr klein wird, und selbst wenn e — o ist, einen sehr kleinen Werth erhält, der für ein angeblich kleines 3 kleiner als jede angebliche Grüsse werden kann. Es bleibt also nur der Werth von d d(o)ardr ee us t E T PE ]: >a Eller +...) zu betrachten. Hierin kann man zu und die folgen- den Glieder vernachlässigen, da sie im Verhältnisse zu ar und also auch zu & + a?r? äusserst klein sind. Ebenso kann man aus demselben Grunde 1 statt l—e setzen, und hat dann 9 (o) ar dr an (1), wobei vorausgesetzt wird, dass d (o) eine endliche Grösse ist. Cauchy setzt nun r — es, wodurch das Integral wird ò 0 a282 Fee Ate 5n) Soll man das Integral (1) vernachlässigen dürfen, so muss es durch einen angeblichen Werth von 3 kleiner als jede angebliche Grösse werden können. Dieses ist für jeden angeblichen Werth von e der Fall; wenn Ly < A werden soll, so muss 3 < © V A sein, welches für ein angebliches « immer möglich ist. Wenn aber <= o ist, so giebt es, wie man leicht sieht, keinen endlichen Werth von 3, der dieser Forderung genügt. Die Formeln (58), (62) u. s. w. bei Cauchy können also nicht auf den Fall « — o ausgedehnt wer- den. nämlich 10 147 Bulletin de l'Académie Imperiale 48 Ich habe diesen Irrthum eines der scharfsinnigsten Analysten unsers Jahrhunderts erläutert, damit nicht durch Anwendung der fehlerhaften Formeln, im Ver- trauen auf die Autorität des bekannten grossen Mei- sters, fernere Irrthümer und Verwirrungen gemacht werden. Über einen verkieselten Baumfarn aus der Kirghisen-Steppe. von F. J. Ruprecht. (Lu le 2 septembre 1859.) Unter den botanischen Gegenständen, welche Hr. E. Borszezow aus der Aralo-Caspischen Steppe mit- brachte, erregten zwei Bruchstücke einer verkieselten Pflanze mein nieht geringes Interesse. An der rohen Bruchflüche erkannte man mit blossem Auge, dass die Stücke fast durchgehends aus cylindrischen Strängen vom Aussehen zerstreuter Gefässbündel gebildet wa- ren. Es schienen auf den ersten Anblick Stücke von der Peripherie eines Staarsteines zu sein. Die grósste Länge derselben beträgt 4'/, Zoll und fällt, wie sich bei der Untersuchung erwies, mit der Längenachse des Pflanzenorganes zusammen, die Breite über 2 Zoll, die Dicke beiläufig 1 Zoll. Ich erlaube mir, zuerst über die Methode der Untersuchung einige Worte zu sagen, hierauf die anatomischen Details folgen zu las- sen und zur Bestimmung dieser Fragmente überzu- gehen. Die angeschliffenen und polirten Flächen nach den angenommenen 3 Richtungen gaben den meisten Auf- schluss über den anatomischen Bau der vorliegenden Pflanze. Mit einer scharfen Loupe kann man die Ele- mentarorgane an vielen Stellen sehr deutlich betrach- ten. Ich bediente mich mit Nutzen des Objektivlinsen- Systemes 4. 5. 6 eines kleinen Schiek’schen Mikro- skopes, welches bei der gehörigen Stellung noch die Beleuchtung der polirten Fläche durch Sonnenlicht erlaubte. Einige Stellen liessen sogar die Anwendung des zusammengesetzten Mikroskopes zu. Mit vielem Zeitaufwande selbst angefertigte dünne Schliffplättchen zeigten nur wenig mehr, theils weil sie bei fortgesetz- tem Abschleifen immer mehr und mehr zerbröckelten, theils weil die Elementarorgane, mit Ausnahme der Streifen auf den Gefässen, an und für sich schon hin- länglich gross für eine gute Loupe sind und bei stär- keren Vergrösserungen an Deutlichkeit nur verlieren. Auch Splitter ergaben, vielleicht zufällig, nichts mehr. Durch Fluorsäure wurden dieselben in einen einför- migen strukturlosen Brei umgewandelt. ar CN | 2 (CSS IK A Die | S Qo MA, QU OX OON OK Q. o QUA DCE Ar ës: e YA SEA RI f J ce GE [DI E: BIT A TH ©; A 5 Ich versuche durch die beigefügte Zeichnung, im Querschnitte in 50-facher Vergrösserung, eine Vor- stellung von dem Baue dieser Bruchstücke zu geben. Die vollständigsten und deutlichsten Partieen aus ver- schiedenen Stellen des Originales sind genau nach der Natur gezeichnet, combinirt in diesen Rahmen einge- tragen. Dadurch ist eine grössere Zahl unvollständi- ger Zeichnungen vermieden oder der Umfang der- selben bedeutend zurückgeführt. Abgesehen von der nicht beständigen und daher unwesentlichen Färbung der einzelnen Theile entspricht dieses halb ideale Bild, so viel wie möglich annähernd dem verkieselten Zu- stande des untersuchten Pflanzentheiles. Die zwischen den Strängen leer gelassenen Stellen waren ursprüng- lich wohl durch Parenchym ausgefüllt, nach dessen Zerstörung durch strukturlose Kieselsubstanz ersetzt. Am Horizontalschliffe stellen sich die zerstreuten cylindrischen Stränge als runde Scheiben von '/ bis // Par. Linie im Durchmesser dar. Sie sind durch Parenchym von zweierlei Form von den anliegenden Strängen getrennt, so dass 3—5 derselben auf 2 Li- nien zu stehen kommen. Auf den untersuchten Stel- len bemerkte ich nirgends] tal Strän- = rJ + YCollauliviuv 149 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 150 ge, aber wohl nicht selten etwas schräg liegende, de- ren Figur daher oval erschien. Auf Längschliffen in beiden Richtungen (der cen- tralen und tangentialen) kann man sich leicht über- zeugen, dass diese Strünge keinen streng-perpendiku- lären, sondern einen schrägen Verlauf nehmen; selten trifft man cylindrische Stränge von 6 oder 7 Linien Lünge. Zwischen ihnen verlaufen mehr oder weniger horizontale Stränge, deren Durchschnitt schief gezo- gen oder auch rund ist. Jeder einzelne Strang besteht aus 2 scharf geschie- denen Schichten, die wieder von 2 Schichten Paren- chym bedeckt oder überzogen werden. Betrachten wir nun diese 4 Theile, vom Centrum angefangen, et- was nüher. 1. Im runden (cylindrischen) Centrum stehen ge- wöhnlich 2 grosse Gefüsse, im Lumen /,, bis '/, Lin. . Weit; ausserdem aber noch 1— 2 dergleichen Gefässe mittlerer Grósse und eine nicht bestündige Zahl klei- nerer mit sehr dünnen Wandungen. Selten wird aber das Centrum ganz von Gefässen ausgefüllt, gewöhn- lich ersetzt strukturlose Kieselsubstanz die zarten Ge- fisse (und Zellen?) der Peripherie. Bei schiefem Aus- tritte der grossen Gefüsse sieht man sehr deutlich ihre Wandungen im cylindrischen (braunen) scharf ab- segränzten Centrum verlaufen, wie diess in der Zeich- nung (rechts unten) angedeutet ist. Diese grossen Ge- füsse haben niemals deutlich 6-kantige Wandungen, sondern runde oder ovale Lumina, doch gelang es, selbe als Treppengefässe zur Anschauung zu bringen. Auf dem Längsschliffe fand ich eine Stelle, auf wel- cher ein Y,, Lin. weites Gefäss auf eine relativ be- tráchtliche Länge blossgelegt war, so dass theilweise die Hälfte seiner Wandung besehen werden konnte. Schon eine scharfe Loupe zeigte die zierlichsten dich- testen Querstreifen. Unter dem zusammenge- == setzten Mikroskope bei einer Vergósserung ` von 120-mal erkannte man die Kanten als helle : = hervortretende Leisten, an welchen die Strei- == fung verschwand (siehe beig. Figur); genauer == betrachtet schien es jedoch, dass dieselben Streifen von einer Wand zur andern sich fort- setzten und bei der richtigen Einstellung des roskopes auch auf den Kanten lagen. Ein anderes Praeparat zegte ein solches Treppengefäss von /, Lin. Dicke mit Streifen, die vor den Kanten abgesetzt waren. == Die kleineren Gefässe sind etwas [zl E! benen. Die beigegebene Figur ist von einem dünnen durchsichtigen Schliff unter dem zusammengesetzten Mikro- skope bei einer 240-maligen Vergrös- serung gezeichnet.» Die Gefässe mit theilweise abgeschliffenen Wandungen Sind zusammen nur 4, Lin. dick. Be- merkbar sind noch ihre kantigen Wan- = dungen, aber die Streifen erscheinen continuirlich und bandfórmig mit doppelten Contouren. Ziemlich häufig fehlen die Gefässe im Centrum und letzteres ist mit einer Menge runder Kügelchen oder Körner erfüllt. Ihre Grösse beträgt gewöhnlich Jo Linie, es gibt aber auch doppelt kleinere und ovale von /,— "^, Lin. Ihre Substanz ist dicht und gleich- förmig grau, ohne Hóhlungen im Inneren. Über ihre Bedeutung wage ich kaum die Vermuthung auszu- sprechen, ob es nicht Amylumkörner seien? 2. Um das Centrum steht ein Kreis (dicke Scheide) von prosenchymatischen Zellen, etwa in 6 — 10 con- centrischen Lagen. In Folge des festen Baues hat sich diese Schicht stets erhalten. Gewöhnlich lassen sich 2 Lagen oder Abtheilungen unterscheiden, eine innere heller gefärbte und eine äussere dunkelbraune. Die Zellen der letzteren Lage haben sich besser erhalten, zeigen kleine runde Lumina und bedeutend dicke Wan- dungen. An manchen Stellen erkennt man die Begrän- zung der Zellwandungen, die in der Zeichnung mit einfachen Linien wiedergegeben ist. In diesem Kreise finden sich niemals oben erwähnte Körner eingestreut. 3. Eine mehr oder weniger beträchtliche Schichte von dünnwandigen Parenchymzellen umgibt die Pro- senchymschicht. Da wo beide Schichten zusammen- stossen, ist die Scheidung der beiderseitigen Zellen nicht immer scharf, die Parenchymzellen werden klei- ner und dickwandiger. Gewöhnlich ist der grösste Theil der Parenchymschicht zerstört, entweder mit amorpher Kieselsubstanz ausgefüllt oder es finden sich die oben beschriebenen Kügelchen einzeln oder in Massen beisammen. An Stellen, wo grosse Parenchym- zellen nahe diesen Kügelchen standen, schien es, als ob selbe ursprünglich in den Zellen gelegen hätten. m) mm Tm UI Il UT 151 Bulletin de l'Académie Imperiale 152 Doch waren niemals deutlich begrünzte Zellen mit Kórnern erfüllt. 4. Der peripherische buchtig gebogene oder gefal- tete Kreis besteht aus gedrückten niedrigen Paren- chymzellen, welche in 1, 2, oder auch 4 Reihen ste- hen. Diese Lage stósst an eine eben solche des benach- barten Stranges und vereinigt sich auch nicht selten mit ihm. Oft ist auch diese Schicht zerstórt. Dieser hier dargelegte Bau weist offenbar auf das Wurzelgeflecht eines Farnstammes hin, wie man sel- bes bei noch jetzt lebenden Baumfarnen aus den Gat- tungen Cyathea und Alsophila als 3 — 4 Zoll dickes, den Stamm dicht bekleidendes Luftwurzelgeflecht kennt. In Martius Icon. Cryptog. Brasil. tab. 29. f. 3, 4 ist ein solches Stück von Cyathea Schanschin ab- gebildet. Das botanische Museum unserer Academie besitzt einen gegen 3 Fuss langen Farnstamm von ähnlichem Baue, bei welchem das Wurzelgeflecht aber noch weit schóner ausgebildet ist, indem es gegen das untere Ende auf einer Seite viel üppiger entwickelt ist und als dicke Leiste hervortritt, so dass der Stamm mit dem Geflechte in dieser Richtung über 1'/, Fuss breit wird und ebenso breite Bruchstücke des Wur- zelgeflechtes zu liefern im Stande wäre. Die einzelnen Wurzeln haben hier ein centrales Bündel von Treppen- gefässen umgeben von einer dicken Bastscheide, aber eine Parenchymschicht welche die Wurzeln innig ver- bindet, wie bei dem Farn von der Emba, ist hier nicht vorhanden oder bloss durch einen Haarfilz er- setzt. Es ist mir kein lebender Farnstamm oder eine Abbildung eines solchen bekannt, wo die Vereinigung der Luftwurzeln durch Parenchym in einem solchen Grade statt findet, wie bei den Psaronien und unserer Versteinerung. Corda (in seinen Beitrügen zur Flora der Vorwelt 1845. S. 3) und spüter auch Unger (Versuch einer Geschichte der Pflanzenwelt. 1852. S. 295) erklüren übereinstimmend, dass leider die Pflanzenreste der Perm'sehen Formation, namentlich die Stimme der Psaronien, welche sich kaum von jenen der jetzt le- benden Gattung Angiopteris aus der Gruppe der Ma- raltiaceae unterscheiden sollen, schlecht erhalten sind, indem die Elementarorgane vor ihrer Durchdringung mit Kieselerde so stark macerirt und theilweise ver- fault waren, dass schon durch die Loupe nichts wei- ter zu erkennen ist, als was das blosse Auge zeigt. Indessen konnte doch Corda ziemlich viele Details für die anatomische Struktur der Psaronien in dem erwühnten Werke aufstellen. Unter den zahlreichen Abbildungen daselbst nühert sich das Wurzelgeflecht des Psaronius helmintholithes tab. 32, Ps. medullosus tab. 39, und noch mehr jenes von Ps. elegans tab. 43, un- serer Versteinerung, es sind aber zu bedeutende Ver- schiedenheiten da, um weiter auf eine Vergleichung einzugehen. In der von Schmidt und Schleiden angefertigten Sammlung verkieselter Hólzer befindet sich ein Prae- parat von Psaronius Cota? Corda, welches in der Prae- cision seines anatomischen Baues fast nichts mehr zu wünschen übrig lässt und jede bisher gegebene Ab- bildung übertrifft. Man ersieht aus demselben, dass der centrale Theil innerhalb der Bastscheide einen viel zusammengesetzteren Bau hat, als bei unserem Farn von der Emba, so dass derselbe nicht zur Gat- tung Psaronius gebracht werden kann. Eine nicht geringe Aehnlichkeit mit unserem Farn hat Protopteris microrhiza Corda Beitr. tab. 50 f. 10. Ist diese Zeichnung richtig, so ist unsere wenigstens von einer anderen Art, die sich durch die verhältniss- müssig betrüchtlichere Dicke der Bastscheide im Ver- gleiche zum Gefäss-Centrum und durch stärkere Ent- wicklung und Differenzirung der Parenchymschicht unterscheidet. Das von Corda dargestellte Stück tab. 50 f. 7 zeigt ausser der 14 Linien dicken Wurzel- schicht noch einen centralen Theil des Stammes und beweist, dass Protopteris mierorhiza jedenfalls ein Baum- farn war. Corda fand die grösste Ähnlichkeit im Baue der fossilen Gattung Protopteris mit der jetzt le- benden Gattung Cyathea, deren Arten sehr ausgebil- dete Stämme aufweisen. Nachdem bereits unser Farn von der Emba unter- sucht und die Zeichnungen angefertigt waren, kam mir noch eine interessante Abhandlung von Hrn. Dr. Stenzel, über Farnwurzeln aus dem rothen Liegen- den (in dem neusten hier angekommenen Bande der Nova Acta Acad. Leopoldino-Carol.) zu Gesichte, in welcher gerade die Gattung Protopteris behandelt wird. Fast hätte dieselbe den gegenwärtigen Aufsatz über- flüssig gemacht, denn es ergibt sich, dass daselbst Bruchstücke einer neuen Art, Protopteris confluens, aus dem Rothliegenden von Chemnitz beschrieben und ab- gebildet sind, welche kaum mehr einen Zweifel übrig des Sciences de Saint- Pétersbourg. 154 153 lassen über die Identität der Species mit unserem Farn von der Emba. Indessen ist, abgesehen von ei- nigen vielleicht weniger wesentlichen Abweichungen in den anatomischen Details, 1) Hrn. Stenzel das Vor- kommen der so räthselhaften Körner in den 3 Schich- ten der Wurzeln gánzlich unbekannt geblieben. 2) Ist noch keine Art der Gattung Protopteris bis- her in Russland beobachtet und bestimmt worden. 3) Die Identifizirung der Spezies- Bestimmung mit dem so weit entfernten Fundorte in Sachsen muss für den Geologen wichtig sein für die Vergleichung der beiderortigen Schichten des Perm'schen Syste- mes, um so mehr, als im Perm'schen Systeme Russ- lands bisher noch keine Psaronien oder derartige Reste nachgewiesen sind. ; 4) Die nächsten bisher bekannten Perm’schen Schichten sind noch betrüchtlich von dem Fundorte unserer Protopteris entfernt, deren Bruchstücke nach dem Äusseren zu schliessen, keine Geschiebe sind. Die nüchste Perm'sche Formation (rother Sandstein) liegt nach Hrn. E. Borszezow nördlich von den Fund- orten der Protopteris, im 50'/? Br. am rechten Ufer des Flusses Ilek, gegenüber dem Plateau Bisch-tamak, wo der Ilek aus 5 Quellzuflüssen gebildet wird. Un- sere zwei Bruchstücke der Protopteris fand Hr. Borsz- 620W lose in einer Schlucht, etwa 150 Faden vom rechten Ufer der Emba, unweit des Kreide-Ber- ges Ak-butá, im 477/? Br., beiläufig 60 Fuss über dem Niveau der Emba, d. h. so hoch, dass sie in der Jetztperiode durch die Emba nicht herabgeschwemmt sein konnten. Ein drittes kleines Bruchstück dersel- ben Art fand Hr. Sewerzow bei dem (Berge) Bakyr- tau, etwa 40 Werst SO vom (Berge) Jaman-tau, dem südlichsten Punkte der Mugodsharen-Kette, in der- selben Parallele wie der erstere Fundort, gegen 100 Werst weiter nach Osten. servations de quelques étoiles doubles - t découvertes, parO.Struv o. (Lu le 30 septembre 1859.) - : Ayant entrepris, en 1851, des recherches spéciales ur les étoiles à grand mouvement propre, j'ai exa- | "n de nouveau, dans des circonstances atmosphé- riques favorables, toutes les étoiles boréales du cata- de M. Argelander (DLX stellarum fixarum positiones mediae), au nombre de 204, douées d'un mouvement propre annuel au moins de 0720 en es- pace, dans l'espoir de pouvoir enrichir encore les catalogues des étoiles doubles par quelques objets appartenants à cette catégorie intéressante. Cet espoir n'a pas été trompé. Au nombre des 35 étoiles doubles de cette catégorie, dans les limites des distances po- sées par mon père, que nous connaissions auparavant sur l'hémisphére céleste boréale, nous avons pu ajouter encore quatre nouvelles, nommément Arg. 101 — P.III. 242 Arg. 455 = $ Aquilae Arg. 473 — x Delphini Arg. 533 En outre, à cette occasion, l'étoile principale du couple connu à Equulei — Arg. 484 — 3.2777 a été trouvée consister de deux étoiles à peu prés d'égale grandeur, distantes entre elles d'une petite fraction de seconde. | Les observations faites jusqu'à présent sur les nom- mées 5 couples d'étoiles, se trouvent sur les pages suivantes. Je leur ai ajouté les mesures de quatre autres étoiles. Deux de ces derniéres ont été décou- vertes plutót par hazard et n'offrent encore aucun in- térét particulier. Les deux restantes enfin sont deux anciennes étoiles doubles trés connues, c Coronae et N* 1516 du Catalogue de mon pére, dans le voisinage immédiat desquelles j'ai pu remarquer de petites étoiles qui, jusqu'à présent, n'ont pas été notées par d'autres astronomes. - Nous traiterons donc en tout de 9 étoiles doubles, dont 7 ont un mouvement propre trés considérable, ce qui, en 6 cas, a permis de décider, dans le cou- rant de peu d'années, lesquelles de ces étoiles dou- bles sont physiquement liées entre elles ou seulement optiquement juxtaposées. Les numéros 531 à 559 qu'elles portent, sont les nombres courants du cata- logue d'étoiles doubles trouvées à Poulkova, dans l'ordre de l'époque de leur découverte. Les positions moyennes que nous donnons, correspondent à l'époque 1860,0. Parmi ces étoiles il y a surtout deux, 9 Equulei et la petite étoile voisine de c Coronae, qui offrent une grande difficulté à l'observation, méme dans notre puissante lunette. Par cette raison elles peuvent bien servir d'objets d'épreuve pour examiner et comparer 155 Bulletin de l'Académie Impériale 156 la force optique des grandes lunettes ou réflectenrs. Cependant à Equulei, ayant déjà montré dans le cou- rant de peu d'années des changements considérables dans la position relative des deux composantes, ne pourrait guères admettre un jugement satisfaisant sur la force comparative de différentes lunettes, qu'à con- dition qu'on ait düment égard à ces changements. Cette remarque nous a été suggérée surtout par le fait que jusqu'à présent beaucoup d'astronomes croient pouvoir regarder la résolution du compagnon de y An- dromedae, en deux étoiles distinctes, comme une preuve des plus évidentes de la qualité supérieure des lunettes employées. Il est vrai qu'en 1842, à l'époque de nos premieres observations, les deux com- posantes de cette étoile n'étaient éloignées l'une de Pautre que de 075, ce qui fit que leur séparation, quoiqu'elle n'appartint pas aux problèmes les plus difüciles, réclamait toujours une grande précision des images. Mais aujourd'hui oü les deux étoiles se sont éloignées l'une de l'autre à environ 078, la séparation se voit déjà avec beaucoup plus de facilité, et ne doit plus servir d'objet d'épreuve pour la qualité des lu- nettes de premier rang. En revanche notre catalogue d'étoiles doubles offre un grand nombre d'objets beau- coup plus difficiles, comme o Ursae maj., 15 Lyncis et autres, dont l'observation exacte pourrait en effet servir de preuve concluante pour la qualité supérieure de la lunette employée. Si d'un côté la résolution des étoiles doubles très resserrées peut servir d’épreuve pour la précision des images, d'un autre côté les étoiles minimes qu’on peut voir et observer, fournissent le moyen de com- parer la force de pénétration des différentes lunettes. Sous ce point de vue la petite étoile voisine de c Co- ronae pourrait bien étre regardée comme objet qui marque précisement la portée de la grande lunette de Poulkova. Mais aussi dans cette direction les con- clusions ne doivent étre tirées qu'avec beaucoup de précautions; car la visibilité des objets minimes dé- pend aussi de conditions dont il serait difficile de te- nir compte exactement. Non seulement le plus ou moins de transparence de l'atmosphére et le différent état de tranquillité des images, mais aussi la variabi- lité de l'éclat des étoiles, qui, d’après les nouvelles recherches, paraît être beaucoup plus générale qu’on ne l'avait soupçonné autrefois, sont des facteurs dont il faut dûment avoir égard avant de prononcer un ju- gement. Enfin la plus ou moins grande sensibilité de l'oeil de l'astronome, joue peut-être le rôle le plus important dans les questions de cette nature. I] n'y a donc presque pas de moyen de parvenir à des ré- sultats exacts sur la force comparative des lunettes, à la seule exception que les deux lunettes à comparer fussent simultanément examinées sur les mémes objets par le méme observateur. Toute autre méthode ne peut conduire qu'à des conclusions trés vagues. Aprés cette digression retournons à nos observations qui, j'ose croire, offriront quelque intérét aux astrono- mes qui s’occupent d'étoiles doubles. Je les donnerai ici telles qu'elles ont été faites, sans aucune altération ou correction. En plusieurs cas l'effet des erreurs systé- matiques de nos mesures mierométriques, dont l'exis- tence et le montant ont été fixés par nos observations des étoiles doubles artificielles, sera sans doute bien consi- dérable. Mais pour le moment nous l'avons négligé en- core, vu que les recherches qui s'y rapportent ne sont pas tout-à-fait terminées et que des discussions détail- .ées sont réservées à un ouvrage plus étendu que nous préparons, dans lequel nous avons l'intention de réunir toutes les observations des étoiles doubles et multiples, que nous avons rassemblées dans le courant des vingt ans écoulés depuis la fondation de Poulkova. N’ 531. P4242 — Arg, IUE a —3^58"792 è= 37° 42,0. A et B. Date de l'obs. Temps sid, Grossissem. Distance Angle de posit. Grandeurs IL 740" 12 3758 14558 (6.7) (8.9) DIIS. 6: 02 412 3,50 144,2 (6) (8) 52,19 5 30 I 9 148,1 (6.7) (8) = 52390 p 8 412 3,21 144,0 (7) (8.9) 53,18 ^6 5 412 3,15 143,2 (6) (8) 645156 8:0 412 3,51 151,3 54,79 . 2 30 419 --8,95 © 346,5 — (6.7) (8) 57,92 56 52 708 3,45 + 144,7: (6:7)(8.9) 59,16 4 45 419. :3,48::::150,4 + . (7) (8.9) Moyenne 1853,91 3,401 146,47 (6,5) (8,2) 157 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 158 La plus grande de ces étoiles est jaune, la plus pe- | tite rouge. Evidemment la petite partage le mouve- ment propre de la grande, qui, d'aprés M. Argelander est par an de + 0,21 en Æ et de — 0726 en Décl. Si la petite étoile reposait au fond du ciel, les relations mutuelles des deux étoiles auraient dà changer, dans le courant de 8 ans, de — 274 en distance et de — 423 en position, tandis que les observations précédentes ne nous indiquent encore aucune trace de change- ment relatif. Une troisième étoile € se trouve au Sud de ce couple à la distance d'environ 4'. Elle a aussi une couleur jaune-rougeátre. Je l'ai lié par des mesures micrométriques avec l'éfoile principale P. III. 242. Aet € Date de l’obs. Tempssid. Grossissem. Distance Angle de posit. Grandeur 1851,14 777539 ‘207. 940532 —205998' O (8) 51,19 0:57 207 240,11 18 (7.8) 53,18 6 16 207 240,34 32 (7) 54,19 6 13 207 240,17 35 54,79 2 36 207 240,36 36 57,22 VER 207 239,82 48 59,15 5 0 207 239,95 49 (8) Moyenne 1854,40 240,05 205 35,1 (7,6) Ici un changement relatif se prononce soit en di- stance, soit en angle de position. En réunissant entre elles les observations voisines nous avons Époque Dist. Pos. 1851,16 240729 205?23;0 54,04 240,29 205 34,8 58,18 239,53 205 48,5 En parlant maintenant de la moyenne générale donnée plus haut, le calcul nous donne pour les mémes épo- ques, en y employant le mouvement propre d’après M. Argelander, les quantités suivantes: Époque Dist. Pos. 1851,16 240,56 205?22;7 54,04 240,10 33,7 58,18 239,44 49,5 Par conséquent ; Calcul - Observ, en dist. en pos. + 0,34 — 0,3 2-919. 0.6 —0,09 +10 Nos observations prouvent donc que l'étoile € ne participe Pas au mouvement propre de P. III. 242. Ce fait est confirmé encore par l’observation de M. Argelander qui, pour 1830,0, donne la différence en A = 8:3 ; tandisque nos observations la font — 8:73 Pour 1853,9. Remarquons à cette occasion que, dans là note ajoutée au Catalogue de M. Argelander, par rapport à cette étoile, il y existe évidemment une faute d'écriture, et qu'il faut lire «praecedit» au lieu de «sequitur». Dans la méme note, M. Argelander relöve la pro- babilité que l'étoile P. III. 242 forme un systeme bi- naire avec l'étoile 50 Persei, qui la suit, à peu prés sur le parallèle, à la distance de 15. Cette opinion est basée sur l'égalité approximative du mouvement propre soit en grandeur, soit en direction, de ces deux étoiles voisines, déduit de la comparaison des obser- vations d'Argelander avec celles de Bradley, La- lande et Piazzi. Ces circonstances m'ont engagé de joindre les deux étoiles par une série de mesures sur les differences en Æ et en Décl., afin d'établir plus précisément l'égalité du mouvement propre et de four- nir des points d'appui à des mesures futures. Le gros- sissement que j'ai employé a été toujours le méme de 207 108, ! P. III. 242 et 50 Persei. Temps. Différence Temps. Différence 3 Date de l'obs. sid. en /R : sid. en Décl. 1851,19 7107 4-1"2/:218 7^10"^ —1'57/38 52,19 6 5 2,234 5 49 57,54 BIS. 7.1 2,235 636 57,53 54,16 6 46 2,354 6 30 57,29 57,22 740 2,178 7 32 57,48 59.15..6..0 2,250 534 57,77 Moy.1854,52 +1 2,246 —1 57 50 159 Bulletin de l'Académie Empériale Comparons maintenant les relations de ces étoiles, données dans les catalogues plus anciens. Malheureu- sement l'étoile P. III. 242 n'a pas été observée par Bradley. La plus ancienne observation que nous avons pu consulter est donc celle de Lalande, faite au mois de Novembre 1794. Cette observation réduite à 1800 donne, selon le catalogue publié par la Bri- tish Association A R= + 1"2:50 A Décl. = — 15553 D’après le catalogue de Piazzi publié en 1814 nous avons A R= + 1"2:42 A Décl. = — 153,5 La premiere de ces deux relations correspond à l'époque 1794,5, la seconde à une époque postérieure de quelques années au commencement du siecle. En prenant donc la moyenne arithmétique des deux rela- tions, nous aurons: AR = -+1"2546 ADécl. — 1'5454 (de trés près pour 1800) 160 d'aprés M. Argelander nous avons: AR = -+1"2522 ADécl. = — 15671 (pour 1830) Notre observation donne: AR = + 1"2:25 ADécl. = — 157,5 (pour 1854,5) En considérant maintenant que P. III. 242 précède au Nord à 50 Persei, il parait qu'il faut conclure des données précédentes, que le mouvement propre de la première étoile est tant soit peu plus fort en /R et plus faible en Décl., que celui de l'étoile suivante *). Mais toute la différence ne serait annuellement que tout au plus de 0:0039 en AR et de 0,057 en Décl. En admettant done, avec M. Argelander, que l'éga- lité approximative du mouvement propre de ces deux étoiles soit un indice de leur nature binaire, nous avons peut-étre dans les différences indiquées, les pre- mières traces d'un mouvement dans l'orbite. L’exis- tence du petit satellite qui accompagne P. III. 242 dans son mouvement, ne peut manquer d'éléver en- core l'intérét qui s'attache à ce systeme. N° 532. 8 Aquilae = Arg. 455. &—19'48"4 = -+6°3/6 Date de lobs. "Temps sid. Grossissem. Distance. Angle de posit. Grandeurs 1851,61 1938” . 309 2711 1499 (3 (11) 51,71 19 47 41195 1 11,87) 38,022 (3:4) (02) 52,63 20 15 412: | 19:17:40 (3) (11.12) 2 202 8 . 1227. 16] 4) (1 56,56 19 13 a 1290 . 148 (4) (11.12) 57,67 19 35 A2 1999 168 58,58 19 25 412 12,00 15,8 $4 Ul 59,65 20 40 412 11,34 17,0 Moyenne 1855,28 12,231....16.21 CC Le mouvement propre de l'étoile fondamentale est presque nul en AR, mais en Décl. il s'éléve à — 0,466 par an, d'aprés M. Argelander. Or, en considérant que le petit satellite est situé presqu'exactement au nord de l'étoile principale, la distance des deux ob- jets aurait dû augmenter, en 8 ans, d'environ 3j7, si la petite étoile ne partieipait pas dans le mouvement de la grande. Par conséquent, vu que nos mesures n'indiquent encore aucun changement relatif, nous devons regarder les deux étoiles comme formant un systeme binaire. Les mesures de ce couple appartiennent aux plus difficiles, à cause de la petitesse du satellite et l'éclat LA de l'étoile principale. Cette difficulté des observations se prononce surtout dans les distances mesurées dont l'aecord est beaucoup moins satisfaisant que nous le trouvons ordinairement pour d'autres couples d'étoiles. *) M. Argelander donne le mouvement propre annuel de P. III. 242 plus faible en AR de 05,002 et plus fort en Décl. de 0705 que celui de 50 Persei. Je n'ai pu découvrir l'origine de ces diffé- rences designe, entre les résultats de M. Argelander et nos calculs. En supposant que le mouvemeut propre de 50 Persei soit exacte- ment établi par la comparaison des observations de M. Argelan- der avec celles de Bradley nous aurions en ajoutant les différen- ces telles que nous les avons trouvées, le mouvement propre annuel de P. III. 242 en AR + 05,0196, en Décl. — 07151, tandisque M. Argelander le fait en AR -+ 05014, en Décl. — 0726. 161 des Sciences de Saint - Pétersbourg. 162 N* 533. xDelphini — Arg. 473. a= 20°32", 3 = = 9°35!7 A et B. Date de lobs. Temps sid. Grossissem.° Distance. Angle de posit. ^ Grandeurs. 1851,61 20,16" . 309 Eo — IET a5" up 54.81 20 25 412 10,02 ILU . Dy CET ; 52,63 20 25 412 9,98 9,4 (5) (11) 53,82 20 22 412 10,36 9,4 56,58 20 35 412 9,96 5,5 59,62 20 40 412 10,09 359,4 (4.5)(11.12) Moyenne 1854,35 10,068 7,68 — (48) (11,4) Dans ce eas un changement se prononce trés dis- tinctement dans l'angle de position. Voyons jusqu'à quel point ce changement s'explique par le mouvement propre de la grande étoile. En partant de la relation moyenne et acceptant le mouvement propre, d'aprés M. Arg elander, en R=-+ 0,336, en Décl. =+0,039, nous trouvons par le calcul: Calc. - Obs. dist. pos. en dist. en pos. 1851,61 10,32 1226 +0,32 + 195 51,81 10,30 12,3 0838-53 52,63 10,19 10,8 Od 53,82 10,09 8,7 IT 0,7 56,58 9,89 3,5 Le 2,0 59,62 9,76 357,6 wn 1,8 Quoiqu'en général le changement observé dans l'angle de position s'explique ainsi par le mouvement propre de la grande étoile, les différences restantes sont trop grandes et suivent trop clairement une cer- taine loi, pour étre attribuées uniquement aux erreurs aceidentelles de nos mesures mierométriques. Ou il faut conclure que le mouvement propre annuel de la grande étoile, donné dans le catalogue de M. Argelander, réclame une correction d'environ — 0/10 en Æ et — 0/08 en Décl., ou que la petite étoile ait elle- méme un mouvement propre assez sensible, ou bien que cette dernière forme un système binaire avec l'étoile principale et que les changements observés Solent produits entièrement par le mouvement dans l'orbite. > approfondir cette question, MM. Wagner et echo ont déterminé de nouveau, cette année, Position de x Delphini, à l'aide des instruments Sege de Poulkova. Leurs observations, faites le ome I. 5 et le 6 Octobre, et réduites au commencement de l'année prochaine, en prenant pour base les positions des étoiles fondamentales d'aprés les Tabulae Reduc- tionum, donnent: i Pour 1860,0. D Asc. moy. écl. moy. Oct. 5 20^32"19:74 (Wagner, à Pin- str t - 6 19,75 word E e Oct. 5 19,76 -+ 9?35;4471 (M. Winnecke, au 6 19.79 cercle méridien.) ? Moy. 20 32 19,76 -+9 35,44,3 En comparant ce résultat avec la position donnée dans le catalogue de M. Argelander pour 1830,0, nous trouvons le mouvement propre annuel de x Del- phini, en R — + 050227 = + 07340, en Décl. = — 0,019. Ces valeurs ne different de celles de M. Argelander que de + 0,006 en Æ et de — 07058 en Décl. Quelques minimes que soient ces différen- ces, elles suffisent déjà à diminuer les différences, cal- cul-observation, en distance à tel point, que les quan- tités restantes peuvent étre attribuées aux erreurs accidentelles de mes mesures micrométriques. Quant aux différences en angle de position, les nouveaux mou- vements propres ne les changent pas beaucoup; il faudra done attendre de nouvelles mesures pour déci- der de la nature de ces différences. Dans une note de son catalogue M. Argelander dit qu'une étoile de 9"* grandeur suit x Delphini de 1453, étant plus australe de 0,7. N’ayant pas de don- nées suffisantes, dans les catalogues antérieurs il le laisse indécis, si cette petite étoile partage le grand mouvement propre de x Delphini ou non. Nos obser- vations décident cette question. 11 163 Bulletin ,de l'Académie Impériale 164 A et €. Date de l'obs. Temps sid. Grossissem. Distance * Angle de pos. Grandeur 1851,81 20^30" 207 214,35 100°45% 762 (8) 52,67 2115 207 214,35 44 (7.8) 54,67 21 50 207 214,98 51 (8) 54,78 20 36 207 215,00 45 56,58 20 46 207 214,84 45 59,62 20 58 207 214,82 40 Moyenne 1855,02 214,723 100 45,0 (7,8) Évidemment il n'y a pas de changement considé- rable dans la position relative des deux astres dans le courant de 8 ans et par conséquent la petite étoile partage le mouvement propre de x Delphini et forme avec celle-ci un systéme binaire. Les deux premiéres distances sont de quelques dixièmes de seconde plus petites que les quatre dernieres, mais, dans des dis- tances de 3' à 4; des erreurs accidentelles de ce mon- tant ne doivent pas nous surprendre. En outre si ces différences n'étaient pas occasionnées par des erreurs accidentelles, mais devaient étre attribuées à un chan- gement effectif de position, le mouvement de la petite étoile serait méme plus fort que celui de x Delphini. En convertissant nos coordonnées polaires dans les coordonnées rectangulaires, nous avons pour notre époque moyenne: 1855,02 AR = + 213594 A Décl. = — 40,05 — -r 14:263 L'aecord de ces quantités avec les ios indi- quées par M. Argelander, fait voir que dans le courant de 25 ans, il n'y a rien de changé, dans la position relative des deux étoiles. N° 534. a= 1758",9 è= + 21?25'. Date de l'obs. Temps sid. Grossissem. Distance Angle de pos. Grandeurs 1852,63 19^ 0” 858 2715 27193 (7.8)(9.10) 52,67 18 51 858 2,12 271,8 (7.8)(9.10) 53,55 18 25 412: 2,14 268,9 (7.8) (9.10) Moyenne 1852,95 2,137: : 270,67 (55) (955) Ce couple n'offre encore aucun intérét particulier. A. et B. P à zas y . o Il précède de 52 l'étoile double N 341 de notre Date de l’obs. Temps. sid. Grossiss. Dist. Angl. de pos. Grand. catalogue, qui appartient aux très resserrées du pre- 1852.63 99^ 8" 858 0/737 1623 (4.5)(5) mier ordre de distance. 2 gU : 52,66 2115 .858 0,34: 12,6 (4.5)(5) N° 535. 3 Equulei = 22777. Ball: AZ EE «191,7 dai: ONE a 54,69 21 30 858 simple D Attert H 26,9. 56,58 21 0 858 simple Cette étoile connue comme double depuis le temps éd = e anis : e E de W. Herschel, a été fréquemment observée à Dor-| 7 : Gro ii 0.101520, pat et à Poulkova, mais ce ne fut 1852 D ene E16% oA 9,9 : RE que, PEL. ug eo. 2110 8300 Ma 06 un état extraordinairement favorable de l'atmosphére, 4 bé : : jai remarqué que la plus grande des deux compo-| En 1852 les deux étoiles étaient distinctement sé- santes füt elle-méme une étoile double des plus res- | parées et les mesures de la distance pouvaient étre serrées. Voici les observations que j'ai pu rassembler exécutées avec toute exactitude désirable. L'année depuis ce temps: | suivante elles s'étaient déjà rapprochées d'autant 165 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 166 qu'elles ne formaient qu'une seule étoile de figure oblongue. Depuis,1854 jusqu'en 1856 l'étoile parais- sait simple, mais en 1857 elle ofirait de nouveau la forme oblongue et en 1858 j'ai pu voir, par moments, les deux étoiles séparées. Dans l'année courante la forme oblongue pouvait étre reconnue avec facilité, mais je n'étais pas sür de voir la division. Il parait donc que depuis l'année passée les deux étoiles com- mencent de nouveau à se rapprocher l'une de l'autre; cependant il faut convenir que, dans la derniere ob- servation, l'état de l'atmosphére n'a pas été aussi favorable qu'il est nécessaire pour décider de ques- tions tellement difficiles. Les distances mises sous parenthéses dans la liste précédente ont été obtenues par estimation. Dans les cas où l'étoile montrait la forme oblongue, le plus grand diamétre fut trouvé par comparaison avec l'espace libre entre les deux fils micrométriques, séparés l'un de l'autre exactement d'une seconde. Ayant estimé en outre le rapport des deux axes de la figure oblongue, la distance des centres des deux étoiles fut déduite par le calcul. C'est ainsi que, par exemple, en 1858 j'ai estimé le plus grand diamétre à 055 et le rapport des axes comme 2 à 5, d’où nous trouvons la distance des centres — 0730. Les observations précédentes nous indiquent un mouvement trés rapide dans l'orbite. A juger de la Constance des angles observés, il parait que le plan de l'orbite est trés peu incliné à notre rayon visuel, Mais nous ne sommes pas encore en état de décider si, dans l'intervalle où l'étoile paraissait simple, l'une des deux étoiles a passé derrière l'autre ou bien si la méme étoile se montre du même côté. L'égalité approxima- üve des deux composantes retardera probablement encore pour quelque temps la décision de cette ques- on. Nous avons donc ici un cas analogue à celui de 12 Comae Ber. avec cette différence qu'ici le demi- grand axe paraît être encore plus petit et en revanche la période de la révolution plus courte. Si le demi- grand axe s'élévait ici à une demi-seconde seulement, il faut croire que l'étoile aurait été reconnue comme double déjà à Dorpat ou dans les premières années des observations de Poulkova. Dans l’Introduction aux «Positiones mediae» des étoiles doubles (pag. CCXXXII), M. W. Struve a prouvé que l'étoile de 10" grandeur (C) qui se trouve à la distance de 30" environ de è Equulei, ne partage pas le grand mouvement propre de cette étoile. Quoique cette question soit déjà entièrement décidée par les. recherches de mon pére, il m'a paru important de continuer pendant quelque temps les observations sur le mouvement relatif de cette troisiéme étoile, afin de fournir des données précises à ceux qui un jour vou- dront s'occuper de la parallaxe annuelle de 3 Equulei, en la comparant avec cette étoile C. Med. et €. Date de obs. Tempssid. Grossissem. Distance Angle de pos. 1852,03... 29'15* 2193 2I40. 3059 53.9] 23.6 412 31,56 29 15 54,69 2136 492 31,65 . 99 54 56,58 21 4 412 3239 29235 51,61: : 22 32 412 32,02.— 28. 84 58,59 2120 A412 32,85 28 26 59,65 21:20 :412 92,88 28 14 A l'endroit cité de son ouvrage, mon père a donné les formules qui représentent le mieux, pour les différentes époques d'observation entre 1828 et 1851, les deux coordonnées rectangulaires P et P' de la petite étoile, par rapport au cercle de déclinaison en 1790 de létoile principale ou plutôt du milieu entre ses deux composantes, en y supposant que le | mouvement relatif s'est fait en ligne droite. Sur mon invitation M. Schiaparelli, astronome sarde séjour- nant à Poulkova, a refait ce calcul en ajoutant aux données d'observations employées par mon père, les sept mesures postérieures que nous venons de com- muniquer. Dans ce calcul chaque équation de condi- tion a recu le poids qui lui convient d'aprés le nom- bre des mesures. Voici les formules que M. Schiapa- relli a déduites: P — 4- (16/8998 = 070264)—(0/06320 = 0700256) (T — 1839,00) P'= + (2979762 4-0/0281)4- (0728734 4- 0700274) (T — 1839,00). .. Ces formules, qui ne different. que très peu de vante avec les coordonnées déduites directement de celles de mon pére, fournissent la comparaison sui- | l'observation. E 167 Bulletin de l'Académie Impériale 168 P Date de Nombre jia atina tt EE de l'obs. es mes. calc. ob obs. obs. 1828,80 2 + 17554 + ipee recen + 20504 + 19/95 . = 0,09 32,10 4 17,34 17,40 | — 0,06 20,99 21,27 | — 0,24 34,90 2 17,16 16,97. -— 0,19 21,88 21,72 —+ 0,08 35,64 4 17,11 17,01 +0,10 22,01 21,77 +0,24 36,65 3 17,05 17,11 —0,06 22,30 22,25 +0,05 EHI 3 16,98 16,96 — 0,02 22,62 22,60 | 2—- 0,02 41,64 1 16,73 16,46 +0,27 23,13 23,91 + 0,22 47,81 1 16,34 16,32 — 0,02 25,51 25,71 | — 0,20 51,84 1 16,09 16,06 | -—- 0,03 26,66 26,60 — 0,06 52,08. 1 16,04 16,22 — 0,18 26,89 26,89 0,00 53,91 1 15,96 15,54 +0,42 27,26 27,49 | — 0,23 54,69 —1 15,91 15,90 | -- 0,01 27,48 27,97 +0,11 56,58..«14 15,79 16,02 — 0,23 28,03 28,15 —0,12 57,663:54 15,75 16,00 —0,25 28,22 28,43 —0,21 58,5%: 15,66 15,77 —0,11 28,60 2881 —0,21 59:65: :1 15,59 15,69 +:— 0,10 28,91 28,89 — 0,02 L'erreur probable de l'unité du poids se déduit de en R = = 776, en Décl. = — 2756. cette comparaison pour les P 07133, pour les P 0,142. Ces erreurs probables sont plus fortes que celles qui ont été indiquées par mon pére pour les P et P'. Cependant | cette différence n'est qu'apparente. Ici l'erreur pro- bable vaut pour une mesure isolée, tandisque dans le calcul de mon père, elle se rapporte aux données du tableau précédent, qui à ce qu'on voit, étaient basées en moyenne sur deux observations. Une observation de W. Herschel de 1781,80 donne: la distance — 2075 et l'angle de position = 78°1'9. Les formules de M. Schiaparelli donnent pour la méme époque: la distance = 2175 et l'angle de position = 72°19. Il parait donc que l'observation Herschelienne est su- jette à une erreur de 6° en angle de position, et les nouvelles formules, au lieu de diminuer dans ce cas la différence entre le calcul et l'observation, l'ont en- core un peu augmenté en comparaison avec les for- mules de M. W. Struve qui avait trouvé cette diffé- rence — 5,6. Le mouvement propre séculaire de € à Emule a été. trouvé par mon père Date de* | Pobs. 1852,66 52,67 53,91 59,65 Le mouvement relatif seculaire du compagnon se dé- duit des formules précédentes en /R—— 6,4, en Décl. = + 2857. L'aecord de ces valeurs montre que la petite étoile peut étre supposée en repos au fond du ciel et que tout le mouvement relatif observé s'explique de la maniére la plus satisfaisante par le mouvement propre de l'étoile principale. N° 536 — Arg. 533. a—22"51",5, Temps Grossisse- sid. ment. 29230" 858 22, 0 858 23 15 . 858 22 40 858 ô — + 8°36,9 Dist. ge a Grandeurs. (072 D}. 945- (7) (8) (0,30) 334,8 (6.7) (7) (0,35) 165,9 (7.8)(7.8) simple Le grand mouvement propre de cette étoile qui, d’après M. Argelander, est de + 0743 en Æ et de — 0724 en Décl. par an, ne laisse pas de doute sur le néxe physique des deux composantes. L'observa- tion de l'année courante, faite dans des circonstances atmosphériques assez favorables, parait p un mouvement rapide dans l'orbite. des Sciences de Saint- Pétersbourg. 170 En 1852,67 une étoile de 9"* grandeur suivait l'étoile double de 175475 — 422,13 en AR; la diffé- rence en Décl. ne montait à cette époque qu'à 014546, la suivante étant la plus boréale. N° 537. a—21*51",5, 8— 4-59?13.. Mes Tode OP Distance Ele Grandet, 1856,73 19'29" 412 2/59 1123 (8)(10.11) Cette étoile double a été trouvée occasionnellement. Vu que la plus grande des deux composantes n'est que de 8"* grandeur, elle sort déjà des limites des objets que nous avons soumis particulièrement à nos recherches. Cependant il fallait la noter vu que sa position voisine de celle de notre étoile double . N°458 pourrait autrement occasionner des méprises. N° 538. c Coronae = 32032. & — 16^9" 4, 8— + 3471370. Il est connu que ce système binaire a dans son voisinage, à la distance d'environ 487 une petite étoile de 10"* grandeur qui, d'aprés les recherches de mon pere (Pos. med. pag. CCXXIX) ne participe pas dans le mouvement propre du système. En 1851 j'ai trouvé qu'une autre étoile minime fût située encore plus près du système, et eu égard à l'intérêt qui s'attache à toutes les étoiles doubles qui nous offrent des mouve- ments dans l'orbite, j'ai fait entrer aussi cette qua- triéme étoile, malgré son extréme faiblesse, dans la liste des objets à mesurer. A et. D. Date de Temps Grossis- ,.. cbe mp į Distance , Angle de Grand. Pob sid. semen pos. 1851,67 19^90" 309 235:4 (12) 51,73 19 35 412 21719. 233,1 51,73 19 40 309 20,78 232,7 96,58 19 27 412 20,34 231,1 (13) 57,67 19 15 309 19,34 229,7 Moy.1854,45 20,412 231,62 (12,5) En prenant la moyenne j'ai omis la première ob- e qui a été désignée dans le journal comme rès peu exacte à cause de la faiblesse de la petite étoile. En raison de cette faiblesse extréme, les ob- servations ne pouvaient étre faites ordinairement dans le champ illuminé, et il fallait avoir recours à l'illu- mination des fils. La seule observation, oü le petit compagnon offrait assez d'éclat pour admettre une faible illumination du champ de la lunette, est la pre- miére de 1851,73. Il parait donc que la grandeur (12) assignée à cette étoile en 1851,67 est trop forte, étant combinée avec la remarque que l'étoile était trop faible pour une observation exacte. Ayant fait, dans l'année courante, plusieurs tentatives infruc- tueuses d'observer cette étoile, je suis plutót incliné à lui attribuer tout au plus la grandeur (13) qui forme à peu prés la limite des objets observables dans notre lunette. En partant de la moyenne précédente, les quatre observations isolées se représentent de la maniére suivante par les mouvements propres donnés dans le catalogue de M. Argelander: Date. Distance Angle de pos. en dist. = pos. 1851,73 21,09 232,9 — 0,10 — 0,2 5L79. 2109 - 2299 E03 +03 56,58 1080 290,6: 048 2056 0707 ° 1967 2800: 097. —— 93 Il s'en suit que la diminution observée soit de la distance, soit de l'angle de position, s'explique par- faitement par le seul mouvement propre du systéme binaire. La petite étoile étant en repos au fond du ciel, n'appartient donc pas à ce système. N° 539. 21516. a= 116™,0, $=174°13/9. Cette étoile a été fréquemment observée soit à Dor- pat par mon pére, soit à Poulkova par moi. D'autant plus faut-il s'étonner qu'une étoile de 10"* à 11"* grandeur, située à la distance de 8" seulement de la plus grande des deux autres, n'a pas été remarquée par nous et, autant que je sache, par aucun autre astronome, avant l'année passée. En considérant en- core qu'à présent cette petite étoile se voit méme, dans la lunette de Poulkova, lorsque le fond du ciel est assez clair pour admettre des mesures micromé- triques sans illumination artificielle du champ de la 171 Bulletin de l'Académie Impériale lunette, cette découverte tardive doit exciter le soup- con d’une variabilité de son éclat. A et C. de T Grossis- m: „ Angle d ach SA uerg Dist. Mie è Grandeur. 1858,38 15^8"412 7,98 294,2 0—(10.11) 58,44 1520 412 7,94 289,7 59,76 20 0 412 8,10 290,9 (10.11) Moy.1858,86 8,007 291,60 (10,5) L'intervalle de 1,38 ans entre les deux observations extrémes n'est pas encore suffisant pour décider si l'étoile € partage le mouvement propre de A ou non. Aprés la publication des «Positiones mediae» de mon père, j'ai obtenu encore les quatre observations suivantes sur les relations entre les deux étoiles plus luisantes. 172 A et B. Date de l’obs. "Temps sid, Grossissem. ^ Dist. Angle de pos. 1855,47 16:20" 858 2739 2329 58,9 . 15 0 708: 32398. 45,7 58,44 1512 858. : 2,85 48,4 59,76 . 19 52 412 äng 48,0 Ces observations’ combinées avec celles que nous trouvons dans les Positiones mediae (pag. CCXXVIIT) pour les années 1831 — 1850 ont fourni à M. Oom, de l'observatoire de Lisbonne, les données pour exé- cuter sur le mouvement relatif rectiligne de ces étoi- les un calcul analogue à celui qu'avait fait M. Schia- parelli pour 9 Equulei. Les formules obtenues par M. Oom pour les coor- données rectilignes, par rapport au cercle de décli- naison de 1830 sont: — — (5/829 0,022) + (054017 = 05002 1) (T — 1839,0) p'— + (4,044 4c 0,027) — (0,1111 = 0,0027) (T — 1839,0). La comparaison de ces formules avec les observations est contenue dans le tableau suivant: Date de Nombre ^ l'obs. des mes. cale. obs. 1831,54 2 — 8,83 — 8,71 - 82,84 2 8,30 8,33 33,46 2 8,05 8,03 34,43 2 7,67 7,68 35,56 4 7,21 7,17 36,64 8 6,78 6,85 37,61 3 6,39 6,45 40,45 3 5,25 5,12 41,92 2 4,66 4,59 46,92 2 2,65 2,61 48,93 2 1,84 1,92 50,92 2 — 1,04 — 1,14 5547 1 + 0,79 + 0,94 58,42 2 1,97 2,13 5990 l A251. — 2,51 d 3 diff. "d cT. = 0,12 + 4,87 Mur re E + 0,03 4,73 4,669 +0,04 +1,02 4,66 4,59 +0,07 + 0,01 4,55 460 | —0,05 — 0,04 4,43 442 0,01 + 0,07 4,31 4,98... — 0,07 + 0,06 4,20 4,35... —0,15 — 0,13 3,88 3,87 +0,01 — 0,07 3,72 31071 557-9 0,01 — 0,04. 3,16 8,01 ‘+ 0,15 + 0,08 2,94 2.61 "+0,33 + 0,10 2,72 2,65 — 0,07 — 0,15 21 290) 347001 — 016 1,89 189 — 010 +0,27: +1,74 203 —0,29 Jusqu'à présent il ne se prononce donc encore au- cune déviation de la ligne droite, pour l'intervalle de 28 ans qu'embrassent les observations. L'erreur pro- bable pour l'unité du poids ou pour une coordonnée déduite d'une seule observation se trouve par les P — 07103, par les P = 05130. En représentant par les formules précédentes la dit- férence en /R des deux étoiles pour l'époque 1823,27, pour laquelle mon pére l'avait déterminée à l'aide des instruments méridiens de Dorpat, nous la trouvons — — 8:018. Cette valeur ne diffère que de — 05017 de la quantité déduite des formules de mon père et 173 des Sciences de Saint - Pétersbourg. 174 la différence entre elle et le résultat de l'observation directe, — 35173 = 05022 , reste encore trés sur- prenante. Le mouvement propre séculaire de l'étoile A a été déduit par M. Fedorenko (Bull. de la Classe Phys.- Math. Vol. IX N°7) de la comparaison des observations de Lalande avec les positions du catalogue de Dorpat; en /R — — 4156 Les formules de M. Oom donnent le mouvement relatif, en 100 ans, de la petite étoile: en R—+40,2 en Décl. = — 1171. en Décl. = +- 11,4. L'aecord de ces valeurs prouve que tout le mou- vement relatif observé, s'explique parfaitement par le seul mouvement propre de l'étoile principale. Elemente des Lichtwechsels von neuent- deckten veränderlichen Sternen, abge- leitet aus dreijährigen Beobachtungen, von Dr. A. Winnecke. (Présenté le 30 sep- tembre 1859.) Die mannigfaltigen Bestrebungen der neuern Zeit, Vollständigkeit innerhalb gewisser Gränzen bei der Mappirung des gestirnten Himmels zu erreichen, ha- ben eine beträchtliche Anzahl von veränderlichen Sternen kennen gelehrt. Bei der niedrigen Stufe, auf der sich unsere Kenntniss von den Gründen der Ver- änderlichkeit des Sternlichtes befindet, muss eine jede neue Entdeckung in diesem Felde sorgsam beachtet werden; denn da nur auf dem Wege einer rationellen Induction hier Fortschritte zu erwarten sind, so wird die Menge der einzelnen Fälle, die nach verschiede- nen Categorien zu ordnen sind, um das Allgemeine Yom Besondern zu trennen, ein wesentlicher Factor. Es ist dies der Grund, weshalb ich seit dem Herbste 1856 meine Aufmerksamkeit der Beobachtung des Lichtwandels einer Anzahl der in neuerer Zeit auf- gefundenen veränderlichen Sterne zugewandt habe: Meistens solcher, von denen ich voraussetzen konnte, a: die Ermittelung der Elemente ihres Lichtwech- | sels, oder selbst der Bestätigung ihrer Veränderlichkeit von an ie gn ira? Unter Elementen eines veränderlichen Sternes pflegt man die Grössen zu verstehen, welche die Helligkeit desselben für eine gegebene Zeit zu berechnen erlau- ben. Bislang ist es aber nur für einzelne Sterne mög- lich, in dieser Allgemeinheit jene Constanten anzuge- ben; nämlich für solche, deren Lichtwandel eine gewisse Beständigkeit nach Zeit und Helligkeit zeigt, ausser- dem sich in so kurzen Perioden wiederholt, dass we- nige Jahre ausreichen, um grosse Mengen von Beo- bachtungen über jede Phase der Veränderlichkeit zu sammeln. Wo aber bedeutende Schwankungen der Helligkeit in offenbar identischen Theilen der Periode vorkommen, muss man für’s erste auf die Lösung der Aufgabe, die Helligkeit des Sternes zu jeder Zeit an- geben zu können, verzichten. Es bleibt in diesen Fäl- len zunächst nur die Betrachtung von Inflexionen der Lichteurve übrig, insbesondere der Punkte, wo das Sternlicht Maxima oder Minima der Helligkeit durch- läuft; die Ermittelung der Zeiten, wann diese Erschei- nungen eintreten und in welchen Perioden sie sich wiederholen. Im Folgenden liegt durchweg die An- nahme zu Grunde, das Intervall zwischen je zwei auf einander folgenden Momenten des grössten oder kleinsten Lichtes sei gleich, wie es der Erfahrung an den bekannteren veränderlichen Sternen zufolge, als Näherung zulässig ist. Dass diese Hypothese nicht dem Wesen der Erscheinung entspricht, deuten in mehren Fällen die vorhandenen spärlichen Resultate schon an. 1 Über die Art und Weise die Beobachtungen anzu- stellen und daraus die Resultate abzuleiten, bemerke ich nur, dass im Allgemeinen Argelander's Metho- den befolgt sind, wie ich bei einer andern Gelegen- heit (Astr. Nachr. 1120) ausführlicher angegeben habe. Die Nomenelatur der Veränderlichen ist ebenfalls je- ner Autorität entlehnt, aber zur Verhütung jegli- cher Verwechslung der genäherte Ort des Sternes je- desmal hinzugefügt; wo es möglich war ist die ge- naue Position für das Aequinoctium 1860,0 angege- ben. Findet sich bei diesen letztern keine weitere Be- merkung, so beruhen sie auf mehrfachen Beobachtun- gen des Sternes am Repsold'schen Meridiankreise wührend des letzten Jahres und es sind die abgelei- | teten Rectascensionen und Declinationen auf das Coor- 175 Bulletin de l'Académie Impériale 176 R Arietis. a 9^8"9:64 + 3:393 8— + 24?24'18"6 + 17"00. Beob. Maxima: 1858 Jan. 3: Helligkeit: 8,9" 1859Jan. 4 » » 78^ 1859 Julil4 » » 8" Die Anzeige der Entdeckung dieses Veränderlichen durch Argelander findet sich in N° 1129 der astr. Nachrichten. Es muss aber die dort befindliche Notiz in Betreff des ersten von mir beobachteten Maximums dahin geändert werden, dass es keineswegs sicher be- stimmt ist, weil die Beobachtungen eine Lücke um die Zeit des Maximums von Dec. 18 — Jan. +16 zei- gen, hervorgerufen durch meine Abwesenheit von Bonn in jenen Wochen. Die Unsicherheit der Zeit des gröss- ten Lichtes wird jedoch + 7 Tage nicht überschrei- ten. Das darauf folgende Maximum wurde verfehlt; der Stern war hell achter Grösse, aber schon im Ab- » » nehmen, als ich ihn in Pulkowa zuerst am 5ten August | 1858 nachsah. Die beiden nächstfolgenden Zeiten des grössten Lichtes sind so sicher, als es die Natur der Lichtänderung des Sternes mit sich bringt, eine Änderung welche um die Zeit des Maximums zuweilen langsam, zuweilen ziemlich rasch ist. Die nachstehenden Elemente werden schon sehr genähert sein: Maximum — 1859 Jan. 8 + 1867E sie lassen bei den Beobachtungen die Fehler +27, — 47, +1” zurück und schliessen sich in befriedi- gender Weise an die sonstigen Daten an, wonach der Stern 1855 Jan. 22, Sept. 20 und Oct. 20 bei der Bonner Durchmusterung nicht gesehen wurde und von Bessel 1828 Nov. 26 als 8", 1832 Dec. 15 als 8,9" notirt ist. Das Maximum fällt nämlich in den betref- fenden Jahren: 1828 Dec. 22, 1833 Jan. 18, 1854 Dec. 12 und 1855 Juni 16. Man hätte hiernach den Stern am 22sten Jan. 1855 vielleicht noch am Co- metensucher wahrnehmen müssen ; aber abgesehen da- von, dass ein Nichtwahrnehmen des schwächern Ster- nes in unmittelbarer Nähe eines beträchtlich hellern ') bei der in Bonn zur Durchmusterung angewandten Vergrösserung keine grosse Beweiskraft für seine | Nichtsichtbarkeit hat, so ist an diesem Tage aus- uot 48 Een rs Gr Li % 1) 21 Arietis, 6, praec. 28907 ad austr. drücklich bemerkt, dass die kleinen Sterne wegen starken Mondlichtes sehr schwach gewesen sind. Der Veränderliche erreicht im Maximum nicht im- mer dieselbe Helligkeit, wie die obigen Angaben zeigen; im Minimum scheint er auf der Grünze der Sichtbarkeit für das Pulkowaer Heliometer zu bleiben. Seine Farbe ist tief orange. Nächste Maxima: 1860 Jan. 15, Juli 19, 1861 Jan. 21, Juli 26. À Tauri. Von diesem interessanten Veründerlichen, der ein Seitenstück zu S. Cancri und Algol bildet, habe ich nur folgende Minima erhalten: 1857 Oct. 19 11^52^ Mittl. Zt. Bonn 1857 Oct. 233 1113 » G 1858 Dee. 28 10 21 Mittl. Zt. Pulkowa. Die geringe hieraus folgende Correction der Pog- son'schen Ephemeride zeigt, dass die Elemente des Herrn Baxendell schon sehr genähert sind. R Tauri. a= 4^90"37:66 + 3:281 Bt 9?50'50^1 4-842. Pech, Maxima: 1856 Dec. 30. Helligkeit: 9” 8,9" » » 1857 Nov. 30 » : » » 1858 Oct. 10 » 9,10” s > — [880 Aus. 74 d ea ee Zur Ableitung der Elemente werde ich die beiden von Oudemans beobachteten Zeiten des grössten Lich- tes (1855 März 11, 1856 Jan. 30) hinzunehmen; dann werden unter Annahme der Gleichfórmigkeit der Periode die wahrscheinlichsten Elemente: Maximum — 1859 Sept. 1,2 + 3267,34E damit bleiben die Fehler übrig: R — B. 1855 -— 4" 1856 +5 1856 —4 1857 —12 .1858 +0 1859 +8. Man sieht, dass ziemlich beträchtliche Abweichun- |gen von der Gleichförmigkeit im Lichtwechsel vor- kommen; denn 1857 und 1859 war zu den berechne- ten Zeiten entweder das Maximum bestimmt noch nicht nou des Sciences de Saint - Pétersbourg. 178 erreicht oder schon passirt. Übrigens ist in den zu- bleibenden Fehlern ein gewisser Gang nicht zu ver- kennen, so dass hier eine Periode in der Periode schon angedeutet ist. Wie fast alle Veränderlichen, bei denen Unregelmässigkeiten der Periode erkannt sind, zeigt der Stern beträchtliche Schwankungen in offenbar identischen Theilen der Lichteurve. R Tauri ist ein trüb roth gefärbter Stern und daher schwierig mit seinen ungefärbten Nachbarsternen zu vergleichen; man erkennt diese rothe Farbe schon mit Sicherheit, wenn er kaum die 11te Grösse überschrit- ten hat. Die Zeit seiner Wahrnehmbarkeit im Pulko- waer Heliometer betrug in der Erscheinung 1858 — 1859 sechs bis sieben Monate; erst gegen Anfang März 1859 wurde er völlig unsichtbar. Mit den obigen Elementen finden sich die Zeiten der nächsten Maxima: 1860 Juli 23, 1861 Juni 15, 1862 Mai 7, 1863 März 30, 1864 Febr. 18. Die drei oder vier ersten davon werden nicht zu beobach- ten sein, weil der Stern um jene Zeit der Sonne zu nahe steht. S Tauri. a= 4^21^32:10 + 3:277 3 — + 9°38'1"4 + 8/35 Beob. Maxima: 1857 Jan. 12. Helligkeit: 10” » 1858 Jan. 26 » 10^ 1859 Feb. 4 » 10^ Die drei beobachteten Maxima ergeben die Elemente: Maximum = 1858 Jan. 25 + 37625E und werden dadurch gut dargestellt. Die Sichtbarkeit des Sternes im Pulkowaer Heliometer beginnt etwa 30 Tage vor dem Maximum; sein Lichtwandel ist um diese Zeit sehr rasch. Zum Abnehmen nach dem gróss- ten Lichte gebraucht er beträchtlich längere Zeit, so 2. B. die Helligkeit, die der Stern bei der letzten Beobachtung 1859, 45 Tage nach dem Maximum hatte, beim Zunehmen 25 Tage vor demselben stattfand. Die Helligkeit in den drei Maximis ist sehr nahe die- selbe Bewesen; 1858 und 1859 ganz genau gleich, 1857 eine Stufe heller als in jenen Jahren. Fürbung habe ich an dem Sterne nicht bemerkt. Die Zeit des grössten Lichtes trifft nach den Ele- menten ein: 1860 Febr. 16, 1861 Febr. 27, 1862 211, 1863 März 22, 1864 Apr. 2. Später wird ! n während einer Reihe von Jahren zu jener ome I. » » Zeit nicht sichtbar sein und erst 1878 kann wieder sein Maximum beobachtet werden. R Orionis. a—4"51"22° + 395 8— + 7547 4-010 Beob. Maximum: 1857 Apr. 16. Helligkeit: om. Das beobachtete Maximum ist für einen längern Zeit- raum das letzte, was zu erhalten war. Es kann keinen Anspruch auf sonderliche Genauigkeit machen, weil das rasche Hineinrücken des Sternes in die Sonnen- strahlen nicht erlaubte, die Vergleichungen hinreichend lange fortzusetzen. Jedoch wird dadurch die Ungewiss- heit, ob die Periode des Sternes 337 oder 379 Tage beträgt, entschieden. Mit Hinzuziehung eines wenig sicher bestimmten Maximums, das Oudemans auf den 27sten März 1855 ansetzt und der Wahrnehmung von Hind, wonach der Stern am Gren Dec. 1848 om war, finden sich die beiläufigen Elemente: Maximum = 1857 Apr. 16 + 3787E. Es fällt also das erste in mittlern Breiten wieder er- träglich zu beobachtende Maximum 1867 Ende Au- gust; es wird aber bei der Unsicherheit der Elemente nóthig sein, den Stern schon mehre Jahre früher zn beachten. S Canis minoris, a = 7 25" 700 + 3:260 à — + 837485 — 7"98. Beob. Maxima: 1857 Nov. 6. Helligkeit: 7” 1858 Oct. 11 » 7,8" 1859 Sept. 17 » Fy S Canis min. nimmt ungemein rasch an Licht zu, än- dert aber dann um die Zeit des Maximums seine Hel- ligkeit während mehrer Wochen fast gar nicht; die- serhalb werden die oben angegebenen Tage später, wenn die Form der Lichtcurve sicherer ermittelt ist, vielleicht noch einige Modificationen erfahren. Das Maximum von 1859 ist nicht so gut bestimmt, als die beiden andern, weil sehr trübes Wetter nur we- nige Beobachtungen um jene Zeit erlaubte. | Herr Professor Schónfeld hat den Stern im Jahre 1856 beobachtet; durch Ungunst der Witterung ist aber die Bestimmung der Zeit des Maximums so un- sicher geworden, dass ich es nicht für gerathen halte, jene Beobachtungen zu benutzen. Sie werden übrigens durch die aus obigen Daten abgeleiteten Elemente: 12 » » » D Bulletin de l'Académie Imperiale 179 Maximum — 1859 Sept. 17 + 340" E vollständig dargestellt. Die Farbe des Sternes ist rothgelb und im Come- tensucher aufs entschiedenste zu erkennen. Die gege- bene Position beruht bloss auf einer Beobachtung, bei der für Rectascension nur zwei Füden erhalten wurden. Die nüchsten zu beobachtenden Maxima fallen 1865 Mitte April, 1866 Mitte März. S Geminorum. a= 7^34738' + 3'61 è= 4-234608 — 013. Bech, Maximum: 1857 Oct. 13. Helligkeit: 8,9". Die Zeit des grössten Lichtes wird recht sicher be- stimmt sein, da das Wetter die Beobachtungen begün- stigte und die Veründerungen der Helligkeit sehr rasch sind. Verbunden mit den vom Entdecker dieses Ster- nes, Herrn Hind, 1848 und 1852 beobachteten Ma- ximis wird die Periode 2937,8, die schon recht ge- nähert sein muss. Nächste Maxima: 1860 März 13, 1861 Jan. 1, 1861 Oct. 22. Der Stern ist tief orange gefärbt. U Geminorum. a= 146"4766 + 3'562 3— + 22?22'0"4 —9"01. 1857 April 4. FEFE — 1857 Nov. 3. OTA 1859 Febr. 16. » — Die Position des Veründerlichen beruht auf zwei Be- obachtungen im Febr. dieses Jahres, bei denen der Stern schon so schwach war, dass er nur mit Mühe im Fernrohre des Repsold'schen Meridiankreises ge- sehen wurde. Der Lichtwechsel von U Geminorum ist sehr un- regelmässig. Die Elemente, die sich unter Voraussez- zung einer gleichfórmigen Periode dem vorhandenen Materiale am besten anschliessen, sind: Maximum = 1859 Febr. 20 + 967,8E. Sie lassen als Fehler übrig 1855 Dec. 1856 März 1857 April 1857 Nov. 1858 Nov. 1859 Febr. Beob. Maxima: » » » » 94 — 1 +6 — 10 E 4-4. Grössen, die zum Theil gänzlich unzulässig sind bei der ungeheuern Rapidität der Lichtänderung; denn nur während höchstens 14 Tagen überschreitet die Helligkeit von U Gemin. die 12te Grösse und erreicht innerhalb dieser Zeit die 9te Grösse. Die Elemente geben Maxima für 1858 Anfang Febr., Anfang Mai und 1859 Anfang Sept. Zu diesen Zeiten hat aber U Gemin. ein helleres Maximum bestimmt nicht erreicht, so dass vielleicht obige Periode den ganzen Cyclus seiner Lichtphasen nicht umfasst. Die nüchsten Maxima sollen nach den Elementen eintreten: 1859 Dec. 7, 1860 Mürz 13, Sept. 23, Dec. 29. U Cancri. &,—8^24"44'88 + 3447 5——2-19?22/31'5 — 12/05. Beob. Maxima: 1858 April 27. Helligkeit: o" » » 1859 Febr.21 a 107. Das erste der beiden Maxima ist gut bestimmt. Der Stern veränderte seine Helligkeit um die Zeit des grössten Lichtes rasch und regelmässig. Das Gegen- theil gilt von dem Maximum im Febr. 1859. Am 25 Dec. 1858 war der Stern im Heliometer noch völlig un- sichtbar, 1859 Jan. 11 bei geringem Mondscheine und schwacher Vergrösserung eben aufblitzend, aber am 28sten Jan. schon fast 10”. Von diesem Tage an veränderte er sein Licht nur sehr wenig und nahm bis zum Maximum nur noch drei Stufen zu, um noch langsamer wieder schwächer zu werden, so dass er erst am 12ten April die Helligkeit vom 28 Jan. er- reichte. Unter diesen Umständen ist es klar, dass die Zeit des grössten Lichtes mit geringer Genauigkeit angegeben werden kann. Ich habe daher geglaubt, für die Bestimmung der Elemente nicht allein diese Be- obachtungen benutzen zu dürfen, sondern auch die äl- tern, leider wenig sichern Bestimmungen durch Cha- eornac hinzuziehen zu müssen. Mit den Elementen: Maximum = 1858 April 25 + 306" E wird dann die Darstellung der Beobachtungen: Maximum berechnet: . beobachtet: 1853 April 15 1853 April 15, 1854 Febr. 15 1854 Jan. 30 1354 Dec. 18 1854 Dec. 28 1858 April 25 1858 April 27 1859 Febr. 25 1859 Febr. 21 und für die nächsten Jahre sind Maxima zu erwarten: nement T HN GREASE SSL EHE HN Sce s POSEE CFT REN E 181 des Seiences de Saint-Petersbourg. 1859 Dec. 28, 1860 Oct. 29, 1861 Aug. 31, 1862 Juli 3, 1863 Mai 5, 1864 März 6. Da sechs Perioden bis auf 10 Tage fünf Jahren gleich sind, so kehren von 1865 an die Maxima nahe im selben Cyclus wieder. Die oben erwähnten Unregelmässigkeiten in der Gestalt der Lichtcurve sind verbunden mit beträcht- lichen Schwankungen in der grössten Helligkeit, die fast 2 Grössenklassen erreichen. Eine auffallende Fär- bung des Gestirnes habe ich nicht bemerkt. S Hydrae. a=8"46"15"74 + 3134 8— + 8?35/41"9 —13"31. Beob. Maxima: 1857 Febr. 22. Helligkeit: 7,8". » 1857 Nov. 3,5 8” 1859 April 4 8,9", Das erste dieser Maxima ist auch vom Professor Schön- feld beobachtet (A. N. 1099); ich nehme zur Ablei- tung der Elemente das Mittel aus den beiden Zei- ten und ziehe die eine Hind’sche Bestimmung der Zeit des grössten Lichtes mit hinzu und erhalte dann durch die Elemente: Maximum — 1859 April 2 + 2567,4E eine sehr befriedigende Darstellung der Beobachtun- gen. Es bleiben als Fehler übrig: 1852 März — 17,0 1857 Febr. + 0,6 — Nov. + 1,7 1859 April — 2,0 Die nächsten Maxima werden also eintreffen: 1859 Dec. 14,5, 1860 Aug. 26,8, 1861 Mai 10,2, 1862 Jan. 21,6, 1862 Oct. 5,0. Der Verlauf des Lichtwechsels um die Zeit des grössten Lichtes im Jahre 1857 war sehr regelmässig und das Maximum selbst scharf praecisirt. Bei dem letzten Maximum zeigen meine Beobachtungen Ende Febr. und Anfang März aber eine sehr auffallende » » » » » Inflexion der Lichteurve, die unmöglich Beobachtungs- | als gewöhnlich werden. Ich bemerke bei dieser Ge- | legenheit, dass nicht allein durch verschiedene Öffnung fehlern zugeschrieben werden kann; auch ist die Zeit des grössten Lichtes bei weitem nicht so scharf be- stimmt, obgleich das Wetter die Beobachtungen be- Sünstigte und in dieser Beziehung die wünschens- werthe Sicherheit erreicht ist. Der Ort des Veränderlichen ist im Mittel nach den Beobachtungen von Argelander und Johnson an- gesetzt. T Cancri. a — 8^ 48" 40°05 - 3439 8 — -20?22'5870 —13740. Beob. Minima: 1858 Jan. 5. Helligkeit: 11” » 1859 Apr. + RIT » » Genäherte Elemente des Lichtwechsels: Minimum = 1859 Apr. 4 + 4547E. Hiermit finden sich Minima: ; 1856 Oct. 8, 1855 Juli 12, 1851 Nov. 18, 1850 Aug. 11, 1849 Apri 25, 1825 Aug. 22. Berücksichtigt man nun, dass der Veränderliche während 8 — 9 Monaten constant als ein Stern hell 9ter Grösse leuchtet, dann langsam und später rã- scher abnimmt, um in analoger Weise die 9te Grösse zu erreichen, so zeigt sich, dass die frühern Wahr- nehmungen durchaus im Einklange mit diesen Ele- menten sind. Hind hat ihn im Nov. 1850 10”, im Febr. 1851 10" und 12" und Nov. 1851 11— 12” geschützt. Nach den Beobachtungen von Oudemans ist der Stern von 1855 Jan. 19 bis April 20 und von 1855 Sept. 10 bis zum 16 März 1856 nahe constant 9" gewesen. Ebenso habe ich von 1857 Jan. 2 bis | Mai 18 den Stern immer als 9" gesehen und dieselbe Helligkeit hatte er, als ich ihn nach der Conjunction mit der Sonne am 27 Sept. wiedersah. Das Januarminimum ist recht gut bestimmt; weni- ger gut ist das Aprilminimum, wegen gewisser Ano- malien in der Lichtcurve, von denen das Hineinrücken des blutrothen Sterns in die taghelle Dämmerung un- serer Mainüchte wahrscheinlich die Ursache ist. Die Periode ist daher meiner Meinung nach nicht be- sonders sicher. Als Beispiel eines ausserordentlich rothen Sternes ist dieser Veründerliche besonders hervorzuheben; selbst im Minimum tritt diese Fürbung so auffallend hervor, dass die Vergleichungen mit den benachbar- ten weissen Sternen sehr schwierig und viel unsicherer der Fernróhre, sondern auch durch verschiedene Ver- grösserungen an demselben Fernrohre, die relative Helligkeit rother Sterne zu weissen verändert wird. Die beiden nächsten Minima von T Cancri, die Juli E 3 Bulletin de l'Académie Imperiale 184 1 1860 und Sept. 28 1861 zufolge obiger Elemente zu erwarten sind, können nicht beobachtet werden, vortrefflich aber die beiden folgenden, die 1862 Ende Dec. und 1864 Ende März eintreffen. T Hydrae. a= 8^487"51'06--2'9213— —8?36 3272 — 13548. Beob. Maxima: 1858 Febr. 23. Helligkeit: 7” 1858 Dec. 9 » 8 Das erste der beiden beobachteten Maxima ist recht gut bestimmt; das Gegentheil gilt vom zweiten. Von Nov. 15 — Dec. 16 konnte der Stern wegen fortwäh- rend trüben Wetters nicht gesehen werden, auch war seine Lichtänderung weit langsamer. Die Periode folgt aus den beiden Daten zu 289 Tagen, womit ge- nähert das über den Stern vorhandene Material dar- gestellt wird. Meine Beobachtungen im Jahre 1857 schliessen Mai :8, an welchem Tage ich den Stern zwei Stufen heller fand, als seine Grösse im Maximum Dec. 1858 betrug. Die Beobachtung ist jedoch un- sicher wegen dunstiger Luft und sehr tiefen Standes der Sterne, es folgt aber mit Gewissheit aus den Ver- » » gleichungen, dass der Stern zwischen Mai 6 und 13, noch zwei Stufen zugenommen hat. Das übrige Ma- terial ist: 1851 Jan.8 8,9" Hind 1852 Febr.1010,11" » 1853 März 13 8,9" Schönfeld, Zone der Durchm. 1855 Jan.24 9" Oudemans, abnehmend. 1855 Sept. 22 6,7” » in Ru 1855 Ock 17 — 87 » abnehmend. 1856 Mai 6 8” zunehmend. Nennt man x die Correction der obigen Periode, so geben die Elemente: Mai 10 — x Maxima: 1857 1855 : Oct. 10 — 3 z 1854 Dee.26 — 4 x 1853 Mai26 — 6 x 1852 Aug. 10 — 7 x 1851 Oct.26 — 8 x 1851 Jan. 10 — 9 x Ein positiver Werth von z scheint also D angedeutet zu sein und die Elemente: Maximum — 1858 Febr. 23 + 299TE werden als erste Näherung zur beiläufigen Bestimmung der Zeiten, wann man dem Sterne vorzüglich seine Aufmerksamkeit zu widmen hat, hinreichen. Die näch- sten Maxima fallen danach 1859 Sept. 30, 1860 Juli 18, 1861 Mai 6, 1862 Febr. 22, 1862 Dec. 11 und kehren dann im vierjáhrigen Cyclus nahe auf dieselben: Daten zurück. Die drei nächsten Maxima werden schwerlich zu beobachten sein. Wührend mindestens 6 Monaten ist der Stern im Pulkowaer Heliometer sichtbar, verschwindet aber vielleicht völlig darin, wie dies im Leidener Re- fractor von 6" Öffnung nach Oudemans Beobachtun- gen der Fall ist. Seine Helligkeit im Maximum ist bedeutenden Schwankungen unterworfen, die Farbe ist tief orange. T Leonis. a= 11^ 3" 3638 + 3,106 8 — + 6?13' 144 — 19545 Beob. Maximum: 1859 Mai 16. Helligkeit: 9". Die Position dieses Veränderlichen ist abgeleitet aus drei Vergleichungen mit W. XI, 14 am Ringmi- crometer des Heliometers, wonach am 6 Mai 1859: T Leonis — a Aa — + 5735] A8 — — 18' 1257 war. Der Ort weicht mehre Minuten in beiden Coor- dinaten von der Chacornac'schen Position (Comptes rendus 1857 Juli 20) ab; jedoch zweifle ich nicht an,der Identität der Sterne, da die Ungenauigkeit der von Chacornac angegebenen Positionen schon mehr- fach constatirt ist. Chacornac giebt von dem Sterne an «elle met en- viron 320 jours pour descendre de la 9* grandeur à la 14%. Nach meinen Beobachtungen ist er während seines Minimums vollständig unsichtbar. Längere Zeit habe ich an seiner Statt einen unveränderlichen 6° 1,7 ad austr. folgenden Stern 11.12" beobachtet, der etwas besser zu Chacornac's Position passt, als der wirklich Veränderliche, bis ich 1859 März 23 neben diesem noch einen kid hellen Stern bemerk- te, der später rasch an Licht zunahm. Die Verglei- chungen geben ein ziemlich decidirtes Maximum 1859 Mai 16; da aber der Stern wegen der hellen Sommer- nächte nur bis Mai 23 verfolgt werden konnte und die letzten Vergleichungen als sehr schwierig notirt sind, so wage ich diese Zeit nicht zu verbürgen. Gegen 185 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 186 Ende Mai hat aber ohne Zweifel ein Maximum statt- gefunden. Über die Periode lässt sich bei der gewöhnlichen Dürftigkeit der Chacornae'schen Angaben nur die Vermuthung äussern, dass sie zu den längern gehó- ren dürfte. In Markree ist der Veründerliche 1851 Apr. 18 nicht beobachtet, obgleich ein sehr benach- barter Stern 11" vorkommt; sein nüchster Nachbar fehlt übrigens ebenfalls. Der Stern führt in meinem Tagebuche den Namen T Leonis, weil ich als S Leonis einen Stern beobachte, der von Chacornac in demselben Hefte der Comptes rendus als «étoile variable, dont l'éclat maximum at- teint la 6° grandeur; pas vue moins brillante, qu'une étoile de 8°. La durée de sa période inconnue» auf- geführt ist. Meine bisherigen Beobachtungen rechtfer- tigen noch nicht die Aufnahme unter die Zahl der sicher erkannten V eránderlichen; da aber die Grössen- schätzungen dieses Sternes in den verschiedenen Zonen der Bonner Durchmusterung ebenfalls wenig unter ein- ander harmoniren, so wird man sein Urtheil noch eine Weile suspendiren müssen. Der Ort desselben nach Chacornac ist o 9"18"51* 8 + 14? 56/2, Aequi- noctium, wie gewöhnlich, der Vermuthung des Lesers überlassen. In derselben Note ist ein Veränderlicher angezeigt, «qui descend de la 8° grandeur à la 11° æ 9* 20” 19° à + 13° 28/9, période inconnue». Im Herbst 1857 und 1858 habe ich öfter diese Gegend nachgesehen, aber immer nur einen unv lichen Stern 11" bei- läufig an dem Orte, den der Variable einnehmen soll- te, gefunden. Später glaube ich die Quelle entdeckt zu haben aus der dieser supponirte Veränderliche ent- sprungen ist. Im Weisse'schen Cataloge der Bessel- schen Zonen findet sich ein Stern 8" (H. IX, 430) der sehr nahe die von Chacornac angegebene Position hat. Es ist aber hier zu lesen statt + 13° + 3? wie schon die beigefügte Praecession in Rectascension lehrt. Ich bezweifele durchaus nicht, dass der Pseudo- Varia- | bilis aus diesem Druckfehler und dem beiläufig in je- ner Gegend stehenden Sterne 11” entsprungen ist. R Comae. 2—]11^57^4*29..3:077 3— 4-19?33' 4179 — 20/05. | Bech, Maximum: 1857 Nov. 10. Helligkeit: 8". Das darauf folgende Maximum zu beobachten, ver- eitelte der früh Morgens fast immer bezogene Him- mel; doch bestätigen die Wahrnehmungen 1858 im Allgemeinen die aus der Vergleichung der absteigen- den Lichteurve 1856 und 1857 folgende Periode von nahe einem Jahre. Im Minimum wird der Stern im Bonner Heliometer und im Fernrohre des Repsold’- schen Meridiankreises völlig unsichtbar; seine Farbe ist stark röthlich. Die oben gegebene Position ist der Bessel’schen Zone 502, unter Anbringung der Astr. Nachrichten 1168 gegebenen Correction, entnommen, U Virginis. gn 12^ 43" 59*75 4-30433— 4-6? 18'5478— 19/68. Obgleich es mir bislang noch nicht gelungen ist, ein vóllig befriedigendes Maximum zu erhalten, so glaube ich doch die Periode mit ziemlicher Sicherheit ange- ben zu können; die Epoche wird allerdings um einige Tage zweifelhaft bleiben. Die Elemente, deren An- schluss an alle vorhandenen Wahrnehmungen ein móglichst befriedigender ist, sind: Maximum = 1831 April 1 -+ 21270 E. Die vorhandenen Daten über den Stern sind folgende: id SE i) von Lalande nicht beobachtet. 1813 Mürz 20 8" Harding. 1817 Mai 7 10" » 1823 April 10. 9" Bessel. 1825, 1826, 1827, unsichtbar, Harding. 1831 April 10 7,8" Harding, rasch abnehmend. 1854 März 10} In den Zonen der Bonner Durch- März i musterung nicht beobachtet. 1855 April 16 9,10" Argelander, Merkr. 1856 März 24 873 Schónfeld, langsam abnehm. 1856 Dec. 16 sch.9" rasch abnehmend. 1857 April, sehr rasch zunehmend. 1857 Mai 15— Juni 19 fast constant 8 . 97. 1857 Juli 18 107, 1857 Dec.9,18 8". 1858 Jan. 18 9,10" rasch abnehmend. 1858 Dec. 25 9,10” zunehmend. 1859 Febr. 2 872 1859 Febr. 16 873 rasch abnehmend. Die Grösse, die der Stern am 16. Dec. 1856 hatte, als ich ihn zum ersten Male sah, erreichte er 1859 etwa 45 Tage nach dem Maximum. 187 Bulletin de l'Académie Empériale 188 Die Elemente geben für die Zeiten des grössten Lichtes nachfolgende Zahlen, wobei z eine etwaige Correction der Periode bezeichnet: 1813 April 3 — 317 1817 April 26 — 24 x 1823 Febr. 14 — 14 x 1831 April 1 1854 Juni 19 + 39 x 1855 1856 1856 1857 1857 Jan. 17, Aug. 17 März 16 + 43 x Oct. 14 + 44 x Mai l4 +45 x Dec. 12 + 46 x 1859 Febr. 9 + 48 x 1825 Juni 11, 1826 Jan. 9, 1827 März 9 1796 Juni 2. 1797 Jan. 0, Aug. 31. Die Vergleichung dieser beiden Zusammenstellun- gen zeigt bis auf eine Ausnahme eine Übereinstim- mung, wie man sie bei dem Ungenügenden des vor- liegenden Materials kaum grósser erwarten kann. Die Ausnahme betrifft die Beobachtung des Sternes von Argelander im Meridiankreise 1855 Apr. 16. Hier- bei ist jedoch zweierlei zu erwägen. Erstens hat näm- lich die Klasse 9,10” der Grösseneintheilung bei der Bonner Durchmusterung des Himmels eine sehr grosse Ausdehnung nach unten, indem Alles 9,10" genannt wird, was die 9te Grösse nicht erreicht und doch im Cometensucher bei Ausschluss jeglichen fremden Lich- tes und bei meist beträchtlicher Höhe der Gestirne wahrgenommen ist. Dann folgt aber aus Hrn. Auwers Beob. (siehe A. N. 1183) dass die Lichtcurve secundäre Einbiegungen hat, so dass der Stern im April 1858, also in der Mitte zwischen zwei Maximis, wieder die 9,10te Grüsse erreichte. Gleichzeitige Beobachtun- gen von mir sind mit zu schwachen optischen Hülfs- mitteln angestellt; auch bin ich nicht ganz sicher, ob nicht U Virginis mit dem vorangehenden Sterne 10" verwechselt ist. Sie geben dem Sterne von 1858 März 8 bis Mai 10 fast constant die 10te Grösse. Die Bemer- kung von Harding, dass er U Virginis 1827 nicht gesehen habe, wird man als keinen wesentlichen Ein- wand ansehen kónnen, da der Tage, an denen er den Stern gesucht, keine Erwühnung geschieht. Ich glaube, dass man um die Zeiten: 1860 April 8, Nov. 6, 1861 Juni 6, 1862 Jan.4 Maxima erwarten darf, wage aber nicht zu entschei- den, ob 2127 wirklich die wahre Periode ist oder nur das Intervall zweier benachbarten hellern Maxima. Jedenfalls ist die Helligkeit des Sternes zur Zeit des grössten Lichtes nicht constant und Periode und Licht- curve nicht ganz regelmässig. Ob U Virginis je ganz unsichtbar wird für mittel- starke Fernröhre, bleibt noch zu entscheiden. Als ich im Mai dieses Jahres wegen zu heller Dämmerung die Beobachtungen aufgeben musste, war er schwach 11” und noch im Abnehmen begriffen. S Virginis. a = 13^25"41*62--3,127 à8— — 6?28 24,0 —185067. Beob. Maxima: 1857 Mürz 20. Helligkeit: 7^. 1858 April 4 » Cie 1859 April 2 pri Se Verbindet man mit der ersten dieser Bestimmungen die gleichzeitige Beobachtung von Schónfeld, die das Maximum vier Tage später angiebt, so erhält man die Elemente: , Maximum = 1858 März 29 + 368"E mit den übrigbleibenden Fehlern + 47, — 67, + 47. Eine Vergleichung dieser Elemente mit den ältern, weniger genauen Aufzeichnungen, deutet an, dass die Periode um 97 oder 975 vergrössert werden muss. Das vorhandene Material, soweit es hier von Interesse, ist nàmlich nachstehendes: » » » » 1795 April 27 8.9" Lalande 1824 Mai 2 9" Bessel Ende Jan. 8" Hind 1852 — Aprilu.Mai 10.11" » 1855 MitteFebr. 6.7" Oudemans, Pogson — März 31 7 295 » rasch abnehm. 1856 März 12,16 7.8" » zunehmend. Aus den Elementen: Maximum = 1858 März 29 + (377’+- x) E. ergeben sich die Zeiten des gróssten Lichtes: ..1795 April 11 — 61 x 1824 März 29 — 34 x 1852 Jan 17 — 6x 1855 Febr. 22 — 3z 1856 März4 — 2z 189 des Sciences de Saint - Pétersbourg. Die Beobachtungen aus den Jahren 1856 und 1859 zeigen, dass die Zeiten der Maxima Störungen unter- worfen sind. Die Lichtcurve selbst, so wie die grösste Helligkeit im Maximum sind gleichfalls Schwankungen unterworfen. Im Jahre 1857 nahm der Stern sehr rasch zu, veränderte aber um die Zeit des grössten Lichtes seine Helligkeit während mehrer Wochen we- nig, stieg insbesondere sehr langsam wieder abwärts, so dass die verhältnissmässig genaue Bestimmung der Zeit des Maximums nur dem sehr günstigen Wetter zu verdanken ist. Im darauf folgenden Maximum ver- weilte er dagegen nur wenige Tage im grössten Lichte und nahm mit nahe derselben Geschwindigkeit wieder ab, mit der er zugenommen hatte. Die Lichteurve des letzten Jahres zeigt wieder beträchtliche Ähnlich- keit mit der von 1857. Farbenänderungen, wie man sie englischerseits an diesem Sterne wahrgenommen haben will, habe ich bislang nicht bemerken können. Sein Licht ist mir immer als ziegelroth erschienen. Die nächsten Maxima sind zu erwarten: 1860 April 21, 1861 Mai 3, 1862 Mai 15 wegen der erwähnten Störungen ist aber kein genauer Anschluss an die Beobachtungen zu erwarten. Die ge- gebene Position ist den Radcliffe-Observations ent- nommen. R Bootis. = 14^ 31" 1* + 2°65 à — + 27° 20/7 — 0/26. Beob. Maximum: 1859 Sept. 13. Helligkeit: 8”. Argelander giebt bei der Anzeige der Entdeckung dieses Sternes, A. N. 1152, als beiläufigen Tag eines Maximums 1858 Juni 3 an. Ich begann die Beobach- tungen des neuen Veränderlichen Ende Febr. dieses Jahres und fand den Stern noch ziemlich hell, aber schon im raschen Abnehmen begriffen. Es sind also Zwischen 1858 Juni 3 und 1859 Sept. 13 zwei Perio- den verflossen und es werden die genäherten Elemente des Sternes: = Maximum = 1859 Sept. 13 + 2337E. Wonach ein Maximum 1859 Jan. 23 eingetroffen ist. Im Minimum scheint R Bootis im Pulkowaer Heliome- ter nieht unsichtbar zu werden; wenigstens war er am 3. Mai d. J. vortrefflich darin wahrnehmbar. S Serpentis. a — 15^ 15" 641.-2*805 8— -14?49'1174 — 1379. Beob. Maximum: 1859 März 25. Helligkeit: $7. Die Periode dieses länger bekannten Sternes ist sehr sorgfältig von Argelander erforscht und als mit der Zeit abnehmend erkannt worden. Sie beträgt Jetzt 35875. R Serpentis. a=15"44"14°50+2°7623—=+15°33'4179 —11720. Beob. Maximum: 1859 Aug. 24. Helligkeit: 7”. Auch bei diesem Sterne ist von Argelander eine Verkürzung der Periode erkannt worden, die noch zu vergrössern sein wird, da das diesjährige Maximum beträchtlich früher, als nach der Rechnung eingetroffen ist. Die Periode wird von 350 Tagen jetzt nur wenig verschieden sein. Da der Stern im Meridiane jetzt nicht bestimmt werden kann, so habe ich ihn am Bon- ner Heliometer an einen benachbarten Stern 7,8" angeschlossen, dessen Ort für 1857,0 Herr Professor Argelander im Meridiane, wie folgt, bestimmt hat: a — 15^ 45" 28125 8 — + 15? 40 22/75. 2 Beob. Die heliometrische Verbindung im Jahre 1857 da- mit ist: | Oct. 11 D = 1211,35 P= 252° 20,85 Decl. axe folgt. » 14 1211,76 252 22,03 » »gehtvor. Die rothe Farbe des Sternes ist sehr auffallend im Cometensucher. R Coronae. &,—15^ 42" 48*64--2'470 8 — 4-28?35' 2170—11730. Meine Beobachtungen dieses hóchst unregelmissi- gen Sternes sind nur sporadisch; jedoch geben sie mit grosser Bestimmtheit ein Minimum für 1858 April 22, mit der Unsicherheit von nicht mehr als einem Tage. Um diese Zeit verfolgte ich den Stern am Bonner Heliometer, da der Veränderliche Herrn Professor Argelander zur Beobachtung im Cometensucher zu schwach geworden war. Die obige Position ist den Radcliffe-Observations ent- nommen. | R Herculis. a= 15^ 59" 5637 +2°678 3— 1845 475 — 10703. Nüchste Maxima: 1860 Mai 3, Dec. 22, 1861 Aug.12.| Der Stern muss 1859 in den ersten Tagen des Mai Bulletin de l'Académie Impériale im Maximum gewesen sein; ich kann aber den Tag nicht mit Gewissheit angeben, weil die Beobachtun- gen zu spät beginnen. S Ophiuchi. a — 16^26" 1217 --3'442 $——16?51'414 —7798. Beob. Maximum: 1857 Juni 20. Helligkeit: 9". Es ist mir nur die Beobachtung dieses einen Maxi- mums gelungen; im laufenden Jahre hinderte die grosse Helligkeit der Nächte, verbunden mit dem bedeuten- den Abstande passender Vergleichsterne, den Licht- wandel länger als bis zum 23. Mai zu verfolgen. Eine Vergleichung der gleichen Helligkeiten in der auf- steigenden Curve deutet aber an, dass die Periode von 228 Tagen, die ich aus den früheren Beobachtungen gefolgert hatte, um 8 oder 9 Tage zu vergróssern ist. Die angegebene Position beruht auf micrometischer Verbindung des Veründerlichen mit einem dreimal von Argelanderin den südlichen Zonen beobachteten Sterne, dem S Ophiuchi 2" 45°07, 2654 nördlich, vor- ausgeht. S Herculis. a 16^ 45" 3148 4-297727 3— -15?10 48,8—6,41. Beob. Maximum: 1859 Juni 3. Helligkeit: 8,9". Anfang August 1858, als ich die Beobachtungen des Sternes begann, war R noch hell, etwa 9”, das Maximum aber bestimmt schon vorüber. Von den drei nach Schönfeld möglichen Perioden des Sternes wird also die von 310 Tagen die wahre sein. Nächste Maxima: 1860 April 8, 1861 Febr. 12. R Aquilae. a = 18h59" 37577 4- 2'889 8— + 8°1 1455 + 5,16. Beob. Maximum: 1857 Juli 20. Helligkeit: 7^. Die Verbindung dieser Beobachtung mit der 1856 in Bonn beobachteten Zeit des gróssten Lichtes giebt die Periode zu 351”. Später ist mir die Beobachtung eines Maximums bei unsern hellen Sommernächten nicht gelungen. R Aquilae gehórt zu den intensiv roth gefürbten Sternen des Himmels und es zeigt sich bei ihm die Erscheinung hóchst auffallend, dass verschie- dene Beobachter rothe Sterne in ganz verschiedenen Helligkeiten, verglichen mit weissen, erblicken. R Vulpeculae. a.—20^587 9/55--2*661 è= + 23? 16 454 + 14506. 1859 Mai 6. Helligkeit: 8,9”. 1859 Sept. 12. » 8” Aus den beiden beobachteten Zeiten des grössten Lichtes folgt die Periode zu 129 Tagen; sie müsste als schon sehr genähert betrachtet werden, wenn man die Sicherheit derselben allein nach dem wahrschein- lichen Fehler der Bestimmung der Maxima beurtheilen wollte, da die angegebenen Zeiten kaum mehr als einen oder den andern Tag fehlerhaft sein können. Eine nà- here Betrachtung der übrigen vorhandenen Beobach- tungen des Veränderlichen lässt aber erkennen, dass die Periode beträchtlichen Unregelmässigkeiten unter- worfen sein muss. Der Stern ist PiazziXX. 457 und als variabel in Bonn erkannt. Als Schönfeld mich von der muth- maasslichen Veränderlichkeit desselben benachrichtig- te, theilte er mir zugleich die folgenden Daten aus dem Materiale der Durchmusterung mit: 1853 Aug. 25 9", heller Mondschein, so dass eine Verwechselung mit dem nachfolgenden Sterne 9,10" nicht wahrscheinlich ist. 1855 Nov. 8 nicht beob.; der folgende 9,10” 1857 Aug.3 » ne, np » Revisionszone. 1857 Aug.8 im Meridiankreise, nicht da. 1858 Juli 1 9" Schönfeld, Heliometer. 1858 Juli18 8,9" « » | Als einen Stern 8,9" sah ich ihn ebenfalls 1858 in den letzten Tagen des Juli, setzte die Beobachtun- gen nicht weiter fort, weil ich glaubte die Zeit des Maximums sei schon vorüber. Piazzi hat ihn beobachtet 1807 Aug. 21, 23, 25, und 8,9" geschätzt, 1810 Aug. 10, giebt er ihm die Grósse 9,10. Taylor hat nur die Declination ein- mal bestimmt, ohne dass sich der Tag dieser Beobach- tung angeben liesse. E : Mit der Periode von 1297 rückwärts rechnend, finden sich als Zeiten, wo der Stern im Maximum ge- wesen sein müsste: 1858 Aug. 21, 1857 Juli 30,1855 Oct.24, 1853 Sept. 10. Eine Vergleichung mit den angeführten Beobachtungen zeigt die Unzulänglich- Beob. Maxima: » » » | keit der Elemente. Bevor ich das letzte Maximum er- Ü nd Guognde Hum EC ORDEN Syd topo ES. ue ND. D K 193 des Sciences de Saint - Pétersbourg. 194 halten hatte, wurde ich durch eine sorgsame Betrach- tung des vorhandenen Materials auf die Elemente: Maximum — 1859 Mai 6 + 147735 E geführt, wodurch alle bis dahin bekannten Wahrneh- mungen vereinigt werden. Man erhält daraus für die Zeiten des gróssten Lichtes: 1807 Sept. 15 1810 Juli 13 1853 Sept. 11 1855 Sept. 18 1857 Sept. 24 1858 Juli 16 Zur beiläufigen Vorausbestimmung der Zeiten der nüchsten Maxima, werde ich mich dieser Periode be- dienen und als Epoche das Mittel aus den beiden 1859 beobachteten Maximis annehmen. Die Elemente werden also: Maximum — 1859 Sept. 21 + 1477E und damit die Zeiten des grössten Lichtes: 1860 Febr. 14, Juli 11, Dec. 5, 1861 Mai 1. Auf die Unsicherheit dieser Vorausberechnung brau- che ich nach Obigem nicht weiter aufmerksam zu machen. Wie weit der Stern im Minimum herabsinkt, lüsst sich noch nicht angeben. Am 3, August, als ich die Beobachtungen des Veründerlichen wieder begann, War er 11,12”, nahm aber schon in den darauf fol- Senden Tagen ganz ungemein rasch zu. Sur le développement des fonctions à une seule variable, par P. Tchébychef. (Lu le 14 octobre 1859.) . 8 1. Dans mon Mémoire Sur les fractions continues*) Jai montré qui si l'on cherche, d'aprés les valeurs données de la fonction F(x) ELCA AUX PAPE CE F(z,), son expression approximative sous la forme d'un po- Ipnome de degré quelconque, avec des coefficients in- qués par la méthode des moindres carrés , on parvient ii développement de F(x) en séries analogues à cel- ; de Fourier, et qui sont ordonnées suivant les dé- *) Journal de Mathématiques. T. III, 2° Série. Tome I. nominateurs des réduites de la fraction continue ré- sultant du développement de l'expression les erreurs probables des valeurs données de F(x) Fa FR). vue F(x,) étant proportionnelles à Pe PARLE Za (x)? 9(z)' "* IC D'aprés cela, en faisant des hypothéses particu- lieres sur la série des valeurs et la forme de la fonction 9 (x), on obtient, pour le développement des fonctions, plusieurs séries plus ou moins remarquables. 5i l'on suppose les valeurs équidistantes, infiniment proches entre elles, et que l'on fasse w=—l,.=-+l, Pla) a To — Tı NP HES > Gd T— Ti du T 1 ll gan Vl—u Va] —1 l'expression se réduira à La fraction continue qui résulte de cette expression étant on reconnait aisément que ses réduites ont pour dé- nominateurs des fonctions entieres de z qui peuvent étre représentées ainsi: COS 9, COS 29, 0083 9,. .... oü 9 — arc.cosz. En vertu de ce que nous venons de dire, on est conduit au développement connu de Fourier de f (x) en série ordonnée suivant les cosinus des arcs multiples. 13 195 Bulletin de l'Académie Empériale En faisant la méme hypothèse sur les valeurs de et en supposant que d (x) se réduit à une constante S CER on trouve que l'expression 9* (zi) 22-4 +1 du PTT —1 et comme les réduites de cette expression ont pour dénominateurs les fonctions désignées par X”, il en résulte la série connue, ordonnée suivant les valeurs de ces fonctions. Dans une note lue à l'Académie en 1858 j'ai in- diqué l'expression trés simple des dénominateurs des réduites de SNE "D. devient acm C — Tj" quand on a (az) — 1, et que les valeurs AE La sont équidistantes. Ceci nous a fourni une nouvelle série pour le développement des fonctions, série d'au- tant plus remarquable qu'elle ne laisse rien à desirer pour l'interpolation parabolique dans un des cas les plus ordinaires de la pratique. Nous allons indiquer à présent encore deux cas, oü les dénominateurs des réduites de l'expression NS r—zcj ont une forme remarquable, ce qui, en vertu de nos recherches antérieures, donne encore lieu à deux nou- velles séries pour le développement des fonctions, sé- ries qui, dans certaines circonstances, fourniront les résultats avec la moindre erreur à craindre. 8 2. Si, depuis — œ jusqu'à + +, les différentes valeurs de la variable x ont la probabilité yc KIM et que l'on cherche pour toutes ces valeurs de z l'ex- pression approximative de F(x), sous la forme d'un polynome, avec la moindre erreur à craindre, on aura, d'aprés notre Mémoire cité plus haut, cette formule pour la détermination de l'expression cherchée de f(x): bs yr oo vi — kg? =. Yolz)Fiz)dz Fe)=-%- pea Y, (2) E yt. Yo” (z)dz y, (z) F (x) dz oü p, (x), d (x), sont les dénominateurs des réduites de la fraction continue qui résulte de ivy. I Ca ku? e esa ANA Or, ce développement de F(x) se réduit à une forme trés remarquable, toutes les fonctions p (2), Y, @), comme il est aisé de s'en assurer, étant exprimables de cette manière trés simple: : ke ht " ha? de—ka? ý (2)=e „€ D b(@)=e ‘dx y "Rs (1) ka? gle—ka? Ee, COLLIER En effet, d'aprés ces valeurs des fonctions ba), d, Lei, e on trouve en général [vi z due) F(z)dz — H d = ka? Fax Se vif. M FÓ(z)dz, DAC) = vil s apy im Reeg E "m T. cus - (28), en vertu de quoi la formule précédente devient T du (2) dx 197 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 198 x —kz? que des valeurs de x dans le voisinage de z — 0. Or d @=vE] e F(x)dz (x) c'est ce qu'on pouvait prévoir, vu que la fonction —{ — 2 2 i. V£e que nous avons prise pour exprimer les —HcI , 15,7 enr —-3 E | e F(æ)dæ.Ņ (x) probabilités des différentes valeurs de z, dans le cas de Pl k= œ, cesse de s'évanouir seulement pour x égal à 2) eg FE 2 Zéro. PD Se —kz* , 2.4 8? e Heide due D’après le développement de F (x) que nous venons y EL d'obtenir, on trouve plusieurs identités intéressantes. me y Ainsi, en cherchant, d’après (2), la valeur de l'inté- | 246 e _ F (ajda p(x) ; ar Se grale ls Ferner weder | e ` F'(z)dz, où EES v, (2), p, (2), b, (x), Y, (x), sont des fonctions entiöres de z qui, d'aprés (1), ont les valeurs suivantes: kr? —kr? TORTA kæ? q,—ka? dE I des kz? d2e—kx? (2) 3 = € ' dai d (x) — e =], — 9 kz, —4k'2— 2k, as ——8kx+12kx, ZS gea ee SS Ss eg see e $ æ. Cela nous donne en définitive cette série remar- quable: F (a) — V a rar da + vif Wer (x)dx + Vi pe a sg S 1/4 + Al e F Lid, x eo 2k +00 x — k —k m + y e F"(a)de. 1.3.8. + etc. qui, sous forme de polynome, fournit les expressions approximatives de F (x) avec la moindre erreur à craindre pour toutes les valeurs de x, entre z — —» t z— +, tant que leurs probabilités s'expriment par la formule yz e — . Si l'on fait k=», cette série se réduit à celle de Maclaurin qui donne l'expression . Til avec la moindre erreur, tant qu'il ne s'agit on parvient à cette formule: vil Vi gioi" im 99 Ska? IR e sec) + 1 —k +— e — 00 ut, z = Eis de) + " 2 £ i dl e Foie) rint 2 N] (cue jo + Are ae ee ein D'autre part, en ayant égard aux valeurs (1) des foncti "oues quet (eda euni durs e» n on trouve qu'elles sont liées entre elles par l'équation p (x) — — 2 ke. p, (da — 2(L— 1) kb... , (x). De là l'on tire aisément les valeurs de ces fonc- tions, et l'on trouve sur le champ ce développement de l’intégrale +o ku? | à f z—u —co en fraction continue: ubt he —2Y kr ——— —du-— 2k zu —2kr — 4k es — 2kg — Ste 6k 2kr— Var Y2k.z— 2 me NL. 0 Y wem 199 Bulletin de l'Académie Empériale 200 $ 3. En passant à l'autre cas, nous supposerons que les Mas de x sont comprises entre o et + ~, et que ke kæ désigne la loi de leur probabilité. En cherchant, dans cette supposition, et sous forme d'un polynome, l'expression de F(x) avec la moindre er- reur à craindre, ou aura, conformément à ce que nous avons montré dans le Mémoire cité, | ét ke —** y (x) F(x)dx Fo) T ke— kt y 2(x)dr v) 3T. ke— kay, (x)F(x)dæ + ee er ht +... où v, (2), d,(x),........ sont les dénominateurs des réduites de la fraction continue qui résulte du développement de la formule eo k k — u | EN. C—U 0 Dans ce nouveau cas on trouve aussi les expres- sions trés simples des fonctions à, (x), $,(2),. ..... t que voici: x dæe— kt (a) p (x) — e" .e E pr) =, ge CR elek en ee cr D'où il suit en général: [Phe (2) F(x)da = f wi d e Fadg —=(—1)k f alg FU (x)dx Pr ya [rl (a) de zt UK a l —kx v, (a) dz Lg if CUR ad La série précédente prendra done cette forme: = f "kk F(x) dz . (x) — gs f kae F (o) de . 9, (2) + Fe [ke F () dz . 9, (2) Tin, ee kee ^ F"(z)da. we) AA ign ; : = ee qug. Quz) =t. TE Ln ll db 1, pe del de FT a Abr 2, dae kr d, (x)— e et i SR Ba 9 Pa? —18kr 6, Cette nouvelle série comprend aussi celle de Mac- laurin comme cas particulier, correspondant à k= œ. En cherchant, d’apres cette série, la valeur de f. «^ F'(a) dz, on obtient cette identité: x/[ 6 Fields p> eV F(z)dz) + 2e "^F (e) del E d (e "ae e P rade) Hs Lac zonae et, d'aprés les formules (3), on trouve que bp fonctions dh (x), d (x), de (M) esse sont lieés entre elles par l’équation De) — — (ka — 2 L4- 1), (2) —(0— 1) 9, (2); de là résulte ce développement de l'intégrale: oo e o ZU en fraction continue: eo e 0 —ku du — ku u= SR kz —3— g — T— BULLETIN DES SÉANCES. CLASSE PETSICO- MATHÉMATIQUE. SÉANCE Du 30 SEPTEMBRE (12 ocronngi 1859. Au début de la séance le Secrétaire Perpétuel annonce la douloureuse nouvelle apportée par les journaux, de la mort de M. Charles Ritter, Associé Honoraire Étranger de l'Académie depuis 1835, décédé à Berlin le 16 (28) septembre 1859. M. O. Struve présente et lit un mémoire sur les ob- servations de quelques étoiles doubles nouvellement dé- couvertes. Ce mémoire sera publié dans le Bulletin. d'etre E veer H 201 des Sciences de Saint -Pétersbourg. ?02 Il présente aussi, au nom de M. Winnecke, un mé- moire qu'il recommande pour le Bulletin, et qui a pour titre: Elemente des Lichtwechsels von neuentdeckten verün- derlichen Sternen, abgeleitet aus dreijührigen Beobachtungen. M. Brandt lit une note sur une Capra caucasica vi- vante se trouvant à Znamenskoie, prés de Péterhof, en possession de Son Altesse Impériale le Grand Duc Niko- lai Nikolaievitch. Suivant le désir de l’auteur, cette note sera insérée dans la Gazette Allemande de S'-Pé- tersbourg. M. Ruprecht présente au nom de M. Borszezow un travail intitulé: Die Aralo-Caspischen Calligoneen. En en recommandant l'admission dans les Mémoires de l'Acadé- mie, il transmet en méme temps un rapport par lequel M. Borszczow exprime le désir de faire à ses propres frais un voyage à l'étranger, pour compléter les matériaux né- cessaires à l'achévement de deux monographies auxquelles il travaille, et pour continuer ses études sur les sciences naturelles. Comme les travaux antérieurs de M. Borsz- czow donnent pleinement le droit d'espérer que son voyage à l'étranger ne sera que profitable pour la science, en lui donnant les moyens de compléter ses travaux déjà commencés, il est décidé que ces considérations seront soumises à l'appréciation du Ministére des Finances, au- quel M. Borszczow est attaché. M. Goussef, adjoint du Directeur de l'Observatoire de Vilna, par une lettre datée de Gotha, le 10 septembre 1859, soumet au jugement de l'Académie un travail sur la figure de la Lune, qu'il désirerait voir paraitre dans le Bulletin. Renvoi à l'examen de M. O. Struve. Le Secrétaire Perpétuel donne lecture d'un paragraphe du procès-verbal de la séance de la Classe Historico-Philo- logique du 23 septembre, portant la nomination d'une com- mission pour préparer un plan détaillé d'une exploration du Daghestan. On arréte l'adjonction de MM. Brandt et Ruprecht à cette commission pour faire valoir les intéréts de la Zoologie et de la Botanique dans le programme de l'exploration projetée. M. Cherchenévitch, directeur du 2° Gymnase à Odessa, fait hommage à l'Académie d'une note qu'il vient de publier Sous le titre: Observations sur quelques phénoménes du magnétisme. M. O. Struve présente au nom de M. le professeur Piazzi Smyth un exemplaire de l'ouvrage publié par lui sous le titre: Report on the Teneriffe Astronomical Ex- periment of 4856. Lond. and Edinb. 1858. Le Secrétaire d'Etat pour le Département de la guerre de l'Angleterre, adresse un exemplaire de l'ouvrage pu- blié sous le titre: Ordnance trigonometrical survey of Great Britain and Ireland. Account of the observations and cal- culations of the principal triangulation, and of the figure, imensions and mean specific gravity of the earth as deri- ved therefrom. London 1858. ` xd M. Jean Plana, de Turin, fait hommage à l'Académie de deux de ses ouvrages: 1) Mémoire sur le mouvement du centre de gravité d'un corps solide lancé vers la terre entre les centres de la lune et de la terre, supposés fixes immédiate- ment après l'impulsion. Turin 1859, et 2) Reflerions nou- velles sur deux mémoires de Lagrange publiés en 1769 dans le tome IV des Miscellanea Taurinensia, Turin 1859, MM. Ostrogradski et Tchébychef déposent sur le bureau la série des mémoires de Leonard Euler offerts en 1855 à l'Académie par M"* Fuss, veuve du Secrétaire Perpétuel P. H. Fuss. Cette précieuse collection sera déposée à la Bibliothèque et la donatrice en sera infor- mée par le Secrétaire Perpétuel qui lui exprimera en méme temps les remerciments de l'Académie. Le Secrétaire Perpétuel annonce que l'impression du Tome VIII et dernier des Mémoires qe l'Académie, VI sé- rie, Sciences naturelles, est achevée. M. Uricoechea, Président de la Société de Naturalis- tes de la Nouvelle Grenade, par une lettre circulaire, da- tée de Bogota le 10 aoüt 1859, annonce l'installation de cette Société et sollicite pour elle l'envoi des publications de l'Académie. Ladite Société sera portée sur la liste des Corps Savants auxquels on fait parvenir le Bulletin de l'Académie. M. le Comte Adlerberg, Ministre de la Maison Impé- riale, par un office du 18 septembre 1859, transmet une lettre que lui.a adressée M. Bravard de Parana, Ré- publique Argentine, au sujet d'une collection paléontolo- gique quil a recueillie et qu'il offre à céder pour une | somme de 80,000 francs. M. le Ministre sera informé que, eu égard aux sommes dont l'Académie dispose, elle ne peut pas songer à une pareille acquisition. M. Middendorff produit une lettre par laquelle M. Büchner, de Hildburghausen, offre en vente ses collec- tions mycologiques artificielles. Renvoi à l'examen de M. uprecht. Conformément à une décision prise dans la séance pré- cédente, la Classe procede à l'élection par la voie du scrutin, de M. Otto Struve au grade d'Académicien Or- dinaire. Au dépouillement du scrutin M. Otto Struve est déclaré élu, cette élection sera soumise à l'approbation du Plénum. ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L’ACADEMIE. Séance Du 2 (14) ocrosre 1859. L'élection de M. Wiedemann au grade d'Académicien ordinaire, faite dans la Classe Historico-Philologique le 19 (31) aoüt a. c., est confirmé par le Plénum. Cette élec- tion sera soumise à Sa Majesté Impériale. Bulletin de l'Académie Impériale 204 CLASSE HISTORICO- PHILOLOGIQUE. Séance pu 7 (19) ocro8re 1859. M. Köppen présente deux extraits d'un mémoire qu'il prépare sur l'étendue de l'Empire de Russie; l'un de ces extraits se rapporte au Caucase et l'autre aux principaux lacs des diverses parties de la Russie. D'aprés le désir de M.Kóppen, il est autorisé à faire insérer ces extraits dans des feuilles périodiques russes. M. Schiefner présente et lit une note, destinée au Bul- letin, sur les divers idiomes de la langue toungouse (Ber- träge zur Kenntniss der tungusischen Mundarten). M. Kunik présente deux notices de M. Bruun, profes- seur à Odessa, ayant pour titre: 1? L'ancienne Hylée et ses diverses dénominations, et 2° Le littoral de la mer Noire entre le Dnièpre et le Dnièstre, d’après les cartes hydrogra- phiques du XIV: et du XV: siècles. Sur la recommandation de M. Kunik, ces notices seront publiées dans le Bulletin de l'Académie. M. Dorn lit un rapport dans lequel il propose de con- fier à M. Gurland, ancien éléve de l'école des rabbins de Vilna, la confection d'un catalogue des livres en langue hébraique faisant partie du Musée Asiatique de l'Académie. M. Kunik lit un rapport annonçant que M. P oloftsof, employé au Sénat Dirigeant, se déclare prét à entrepren- dre la recherche dans les Archives de l'Etat, de documents relatifs à la vie et à la carriere administrative du prince Alexandre Bezborodko dont la biographie a été mise au concours par l'Académie. Pour p i plircette täche, M. Poloftsof désirerait une intercession de la part de l'Académie pour lui obtenir la permission d'un accès aux dites Archives. Le Secrétaire Perpétuel est chargé de soumettre cette affaire à l'agrément de M. le Président. Le Secrétaire Perpétuel porte à la connaissance de la Classe que depuis la derniére séance ont paru les ouvra- ges suivants, publiés par l'Académie: 1) M. Nauck, Eu- ripideische Studien. Erster Theil. (Mémoires de l'Acad, VII? série T. I, N° 12), et 2) Buddhistische Triglotte d. h. sanskrit- tibetisch-mongolisches Wörterverzeichniss, mit einem Vorwort versehen von A. Schiefner. Le Consistoire ecclésiastique d'Irkoutsk, par un office du 10 aoüt 1859, envoie les listes de lieux habités de l'épar- chie d'Irkoutsk. Le Département des Confessions Etrangéres, par deux offices du 22 septembre et du 30 septembre 1859, trans- met des listes de lieux habités par les mahométans au Gouvernement d'Orenbourg et par les arméniens grégo- riens dans l'éparchie arménienne de Nahitchévan et de Bessarabie. M. Oustrialof, par une lettre au Secrétaire Perpétuel, annonce son élection comme membre honoraire de l'Uni-- versité de S'-Pétersbourg. Cette élection, du 22 septembre, sera notifiée au Comité Administratif. ` M. Vessélofski informe que le 3 septembre dernier il a été élu membre de la Société Libre Economique (à S'-Pétersbourg). Le Comité Administratif en recevra avis. CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE. Séance pu 14 (26) ocrosne 1859. M. Tchébychef présente et lit une note: Sur le deve- loppement des fonctions à une seule variable. Elle paraitra dans le Bulletin. M. Kokcharof présente: 1? un mémoire faisant suite à son travail antérieur sur le topaze russe et destiné aux «Mémoires de l'Académie», et 2° des notices cristallogra- phiques sur le rutil et le paralogite, qui seront insérées dans le Dulletin. M. Tchébychef présente au nom de M. Mention une note sur une courbe du troisieme ordre, qu'il recommande pour le Bulletin. M. Abich adresse de Tiflis, le 23 septembre, un rapport sommaire sur la marche de son exploration géologique du Caucase. D'aprés la décision de la Classe, ce rapport sera publié dans le Bulletin de l'Académie. M. O. Struve lit un rapport concernant le mémoire de M. Goussef sur la figure de la Lune (v. la séance du 30 septembre) Ce mémoire, rédigé à Gotha, sous les yeux e M. Hansen, renferme une application ingénieuse de la photographie à l'astronomie pratique. M. Goussef s'est servi des images photostéréoscopiques de la Lune, faites par M. De la Rue. Ces photographies ont été exécutées à deux époques oü la libration de la Lune était.trés forte et dirigée dans des sens différents. En considérant que l'effet de la libration sur les positions relatives apparentes des taches lunaires dépend de la figure de la Lune, M. Goussef conçut l'idée de se ser- vir de ces photographies pour en déduire à l'aide de mesures micrométriques, faites sous le microscope, le rapport du diamétre, que la Lune tourne vers la Terre, au diamétre apparent tel qu'il se projette sur le fond du ciel. Il paraît que ces mesures admettent un haut degré de précision; néanmoins le résultat numérique, obtenu par M. Goussef, ne peut prétendre à toute l'exactitude qu'on de- vrait désirer. Entre autres il parait que, faute de données plus précises sur le temps de la confection des photogra- phies, il a dü se contenter de suppositions assez vagues sur la libration parallactique, dont l'effet peut être trés con- siderable. Aussi ce qui constitue le mérite du travail de M. Goussef, ce n'est pas le résultat numérique, mais c’est plutôt d'avoir indiqué et essayé la nouvelle méthode d'opération qui, on peut l'espérer, deviendra avec le temps d'une application très utile à l'étude des phénomènes qui dépendent de la libration de la Lune et méme à Péta- blissement exact des lois de la libration, en offrant la per- spective de parvenir par ce moyen à une preuve de l'exis- Ki 205 des Sciences de Saint - Pétersbourg. tence et à l'évaluation de la quantité de la libration phy- sique, ainsi qu'à des données plus précises sur la figure de la Lune. D'accord avec les conclusions du rapporteur, le mémoire de M. Goussef sera inséré au Bulletin. MM. Brandt, Middendorff et Zinine, que la Classe avait chargés d'examiner la pétition, par laquelle M. le D' Knoch avait sollicité l'assistance de l'Académie pour ses expériences sur l'immigration du Bothriocephalus latus dans l'organisme de l'homme et des animaux, donnent de vive voix leur avis à ce sujet. Ils déclarent qu'on ne sau- rait nier ni l'importance des recherches dont il s’agit, ni le mérite de la méthode employée par M. Knoch, et que par conséquent l'Académie devrait encourager les efforts de ce savant. La Classe, partageant l'opinion de ses com- missaires, vote à M. Knoch une subvention, si toutefois celui-ci veut s'engager à communiquer ses résultats, d'abord à l'Académie, pour qu'elle puisse les livrer à la publicité. Le Secrétaire Perpétuel annonce que l'impression des ouvrages suivants est achevée: 1) Mémoires de l'Acadé- mie Impériale des Sciences. VII* Série T. I, N? 13. Ueber den seitlichen Hermaphroditismus eines 22-jührigen Menschen. Von Dr. W. Gruber. Avec 3 planches. N? 14. Sur l'équa- tion, algébrique à l'aide de laquelle on détermine les oscilla- tions trés petites d'un système de points matériels, Par M. Somof. 2) Mémoires des savants étrangers T. IX et der- nier. Avec XII planches, une Carte, une Table de matieres et une Liste alphabétique des auteurs pour tous les volumes. M. Helmersen lit un rapport sur différents objets acquis par le Musée minéralogique de l'Académie. D'abord M. Stubendorff, Gouverneur de Iakoutsk, a fait parvenir deux fossiles provenant des fleuves Olenek et Anabara. Ces pétrifications, dont l'une appartient au genre des ce- ratites, l'autre au genre des ammonites, se distinguent par leurs dimensions extraordinaires, quoique ce ne soient que des fragments d'écailles. Le ceratite, mesuré de la créte du dos jusqu'au bord inférieur, a 6" 8" les côtes en sont faiblement convexes. L'exemplaire se trouvant en état de décomposition et ne possédant plus son écaille du dehors, l'on voit se dessiner la structure de l'organisme avec une précision et une clarté parfaites. Sans aucun doute, cette espéce est identique avec celle dont M. le général Tchef- kine avait rapporté des fragments lors de son voyage en Sibérie. L'ammonite, dont l'écaille est encore enduite de nacre, a la figure d'un globe comprimé, la coupe de ses tours présentant la forme d'une faucille; il a 1'/,” d'épais- seur et 6" de largeur à l'extrémité du devant, en comptant la ligne droite d'un bord ombilical jusqu'à l'autre. Les cótes entourent le dos voüté en se divisant et en formant des rayons. Malgré la grandeur étonnante de cette espèce M. Helmersen est disposé à la ranger parmi les am- monites macrocéphales Schlotheim; mais comme la structure intérieure n’est pas visible, la détermination exacte de l'espéce sera difficile. T M. Helmersen met ensuite sous les yeux de la Classe sept pieces de turquoise native, recueillies par M. Robert Lenz, fils de l'Académicien, aux environs de Nishapur, lors de son voyage de 1858. Cette turquoise ne se ren- contre pas dans le lydite, comme celle de Boukhara trouvée par Lehmann, mais plutót dans une roche bru- nátre, sentant fortement l'argile, se décomposant faci- lement, à ce qu'il parait, et prenant alors une couleur blanche. Enfin M. Helmersen produit trois échantillons. de roche, recueillis par M. le capitaine de vaisseau Mojaiski sur les rives de l'Amou-Daria à l'endroit oü ce fleuve se creuse un lit à travers la montagne Cheikh -Djeili (Schi- chodscheili chez Basiner). M. Basiner y à vu du diorite avec des filons de quartz blanc et de calcaire grenu; M. Mojaiski en a rapporté des échantillons de schiste chlo- riteux et d'un quartzite schisteux de couleur rouge et rap- pelant l'Itacolumite; en méme temps il a constaté que ces roches se continuent à la rive gauche du fleuve, de ma- niere que l'Amou-Daria traverse ici une chaine de mon- tagnes, dont les roches cristallines surgissent du milieu d'une plaine d'alluvion. On est donc en droit de présumer que le Cheikh-Djeili forme la ramification occidentale des chaines que M. Lehmann a traversées lors de son voyage à Boukhara, à l'est de l'Amou- Daria. De plus M. Mojaiski a offert une houille des montagnes de Bou- khara présumée provenir du Nara-Tau, prés du lieu Mitün. M. Ruprecht lit un rapport au sujet des collections mycologiques artificielles de M. Büchner de Hildburg- hausen que celui-ci désirerait voir adopter dans les éta- blissements d'instruction de Russie. M. Büchner en exécutant les représentations plastiques des champignons, s’est proposé un double but. D'abord il a voulu ini- tier le peuple au discernement des champignons man- geables de ceux qui sont nuisibles à la santé et pro- curer par là aux classes indigentes une nourriture saine et abondante, mais dont celles-ci s'abstiennent par peur d'étre empoisonnées. Or M. Ruprecht fait ob- server qu'en Russie le peuple sait trés bien distinguer les bons champignons, qui dans beaucoup de gouverne- ments sont fixés par des dénominations constantes et que, par conséquent, les cas sont rares chez nous oü la jouissance de ce comestible ait eu des suites fácheuses. L'autre but de M. Büchner est un but pédagogique. Comme l'étude des plantes vivantes de ce genre doit naturelle- ment se borner à de certaines saisons et localités, on a déjà eu avant lui recours à des dessins accompagnés de com- mentaires. Mais les bons ouvrages de ce genre, comme celui de Krombholz, sont assez chers et les modéles en cire exécutés soigneusement, sont encore plus coüteux et en outre difficiles à transporter. La collection de M. Büchner, composée de bonnes et solides représentations plastiques de 64 des plus importantes espéces de cham- pignons et se vendant au prix modique de 13 thalers de 207 Bulletin de l'Académie Empériale 208 Prusse pourra, selon M. Ruprecht, étre employée avec utilité dans nos établissements d'instruction, pourvu que les maitres soient versés dans les langues et sachent bien distinguer les champignons indigenes, de ceux qui ont les formes de l'Europe occidentale et qui chez nous se trou- vent rarement ou jamais. M. Elias Fries fait hommage de son ouvrage: Mono- graphia hymenomycetum Sueciae, Vol. 1. Sistens Agaricos, Coprinos, Bolbitios. Upsaliae 1857, et M. Hübbenet adresse son travail: Die Beobachtung und das Experiment in der Syphilis. Beitrüge zur Pathologie dieser Krankheit. Mit 5 Tafeln. Leipzig 4859. Le Secrétaire Perpétuel est chargé de faire parvenir aux auteurs les remerciments de l'Académie. Le Département des relations intérieures du Ministere des Affaires Etrangeres par un office du 8 octobre, trans- met une collection d'insectes que M. Mulsant de Lyon a offerte en don au musée zoologique de l'Académie. M. Vinogradof adresse une note contenant ses hypo- thöses sur la constitution chimique des corps regardés jus- qu'à présent comme simples. MM. Fritzsche et Zinine ayant pris connaissance de cette note séance tenante, dé- clarent qu'il n'y a pas lieu de s'y arréter. M. le Chargé d'Affaires du Mexique à Paris, par une lettre du 4 octobre, transmet ampliation du décret sui- vant, rendu sur sa proposition par le Président de la République Mexicaine. «Le citoyen Benito Juarez, Président Constitutionnel par interim des Etats-Unis méxicains à ses habitants, sachez: «Que, désirant rendre un témoignage public de l'estime que le Mexique a, ainsi que le monde entier, pour la mé- moire du savant utile et de l'illustre voyageur Alex. Baron de Humboldt, et voulant lui témoigner la gratitude spé- ciale que le Mexique lui doit pour les études sérieuses qu'il a faites dans ce pays sur la nature et les produits de son sol; sur les éléments économiques et sur tant d'autres matières si utiles, que sa plume infatigable a publiées au profit et en l'honneur de la République, lorsqu'elle s'appe- lait encore Nouvelle-Espagne, j'ai bien voulu arréter ce qui suit: «Art. 1”. Monsieur le Baron Alexandre de Humboldt est déclaré Bien-meritant de la Patrie. «Art. 2°. Il est ordonné de faire en Italie aux frais de la République, une statue en marbre de grandeur natu- relle, représentant Monsieur de Humboldt, laquelle une fois portée dans le Mexique, sera placée dans l'école des mines de la ville de Mexico, avec une in- scription convenable. «Art. 3*. L'original de ce décret sera envoyé à la famille " aux représentants de Monsieur de Humboldt; ainsi qu'un exemplaire à chacun des corps scienti- fiques auxquels il a appartenu, en priant les secré- taires de les conserver dans les archives.» CLASSE HISTORICO- PHILOLOGIQUE. Séance DU 21 OCTOBRE (2 NOVEMBRE 1859.) M. Köppen présente et lit un mémoire sur Pétendue du territoire de l'Empire de Russie et sur la densité de sa population. Conformément au désir de l'auteur, ce tra- vail entrera dans le recueil statistique, publié par l'Aca- démie ((Cóopuuks cmamucmuueckuxs MameptaA065 dan nosnania Pocciu ). M. Köppen en présente en méme temps un extrait, destiné au Bulletin. M. Stephani lit un mémoire formant la suite de ses études archéologiques, publiées sous le titre: Parerga ar- chaeologica. Ce travail paraitra dans le Bulletin. . Dorn lit une note, destinée au Bulletin et ayant pour titre: Der Säbel Hadschi Murad's. M. Kunik présente et recommande pour le Bulletin un travail de M. Destounis intitulé: Les annales byzantines confirment- elles le contenu de l'inscription runique gravée sur le lion du Piree, conservé à l'arsenal de Venise? M. le Ministre de l'Instruction Publique ayant, par un office du 7 octobre courant, demandé l'avis de l'Académie sur l'ouvrage de M. Khoudobachef: Oöospronie Ap.ueutu 66 1e01pa f uuecko Ms, UCMOPUUECKOMS u Jumepamypnuoo om- nowentaxs, M. Brosset qui s'est chargé de l'examen con- clut dans son rapport que le travail de M. Khoudo- bachef renfermant beaucoup d'excellentes notices et augmentant la littérature russe, peu riche en ouvrages de fonds sur l'Arménie, n'est pas indigne de l'honneur d'étre présenté à Sa Majesté l'Empereur. Le contenu de ce rapport sera communiqué à M. le Ministre. Dorn met sous les yeux de la Classe la premiere artie du dictionnaire kourde de M. Jaba. Cette partie (française - kourde) sera dans quelques mois suivie de la seconde partie (kourde-francaise). Sur la proposition ‘de M. Dorn le manuscrit sera renvoyé à l'examen de Lerch. M. le Ministre de l'Instruction Publique, par un office du 8 octobre courant, transmet trois paquets d'anciennes monnaies, trouvées dans différents endroits des gouverne- ments de Podolie et d'Orel, et demande un avis tant sur la valeur numismatique de ces monnaies, que sur l'oppor- tunité de leur acquisition pour le Cabinet de l'Académie. Renvoi à l'examen de i , La Classe reçoit dans sa séance les ouvrages suivants, offerts à l'Académie: 1) par M. le professeur Mirza Ka- zem-Bek: Concordance complete du Coran, S' - Pétersb. 1859; 2) par l'Académie Stanislas (de Nancy): Methode pour étudier la langue sanscrite, de MM. Emile Burnouf et L. Leupol. Nancy et Paris 1859; 3) par M. Moses TE Pasigraphie mittels arabischer Zahlzeichen. Semlin 859. M. Vessélofski annonce qu'il a été élu, le 7 de ce mois, membre du Conseil de la Société Russe de Géogra- phie. Cette élection sera notifiée au Comité Administratif. Le Secrétaire Perpétuel dépose sur le Bureau la liste des membres honoraires et correspondants de l'Académie par classes et sections avec indication de ceux qui sont morts dans le courant de l'année. La Classe invite les Sections à se constituer en commissions à l'effet de s'en- tendre sur les candidats à proposer. Paru le 14 novembre 1859. BULLETIN DE L'ACADEMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG. san «LE 4.2 Bericht an die phy seh he Classe der Kaiserlichen Akademie der Wissenschaften zu St. Petersburg, von Abich. (Lu le 14 octobre 1859.) Tiflis gaben meiner Thütigkeit vorerst eine andere Richtung; durch die Zerstörungen, welche die Stadt Schemacha betroffen, war die Frage lebhaft angeregt, ob der Sitz der Gouvernementsregierung ferner da- Die Realisirung meines lebhaften Wunsches, der | selbst bleiben könne oder nicht. Ein auf wissenschaft- geehrten Classe wissenschaftliche Resultate aus der Periode meines erneuerten Aufenthaltes im hiesigen Lande mit einer der Sache angemessenen Ausführlich- keit vorzulegen, hat Verzógerungen erlitten, durch welche eine so ungewöhnlich lange Pause in meinen Mittheilungen allmählich und ganz gegen meine Ab- sicht herbeigeführt worden ist. Die Wiederaufnahme der letzteren muss mir in einem Augenblicke drin- gende Pflicht sein, wo ich im Begriff stehe, eine um mindestens 4 Wochen verspätete Reise jenseits der türkischen Grenze anzutreten, die mich 5 bis 6 Wo- chen von Tiflis entfernt halten kann. Ich knüpfe Angaben über Veranlassung, Zweck und Verspätung dieser Reise an einen kurzen Ueberblick der Erlebnisse meines hiesigen Aufenthaltes seit dem Schlusse des vergangenen Jahres. Kurze Zeit nach meiner Ankunft in Tiflis wurde ich im Auftrage des Fürsten Statthalters zu einer sehr speciellen Untersuchung der physikalisch-geognosti- schen Verhältnisse veranlasst, unter welchen die heis- sen Quellen im Erhebungsthale von Salalaki bei Tiflis hervortreten. Durch die überaus wichtige Natur der hier sich unerwartet ergebenden Thatsachen, die sich über das gesammte Thermal-System der trialethischen Gebirgszüge verfolgen liessen, wurde ich zur unge- säumten Ausführung des schon lange gehegten Planes wesentlich mit bewogen, eine geologische Karte der Umgegend von Tiflis zu entwerfen und auszuarbeiten. Eine solche Karte, welche auf topographischer Grund- lage von 1 Werst à Zoll ein Areal von 40 Werst in geograph. Breite und 80 Werst in Länge umfassen wird, verlangt noch viele Excursionen. Einen namhaf- ten Theil derselben gelang es mir während der Früh- lingsmonate, obgleich ich durch die diesjährige wenig Sünstig gewesene Witterung im April und Mai sehr genirt war, auszuführen. Für die Sommermonate wa- ren meine Absichten auf eine Reihe, schon seit Jahren entworfener und für lokale Fragen berechneter Ex- Cursionen im hohen Kaukasus gerichtet. — Die indes- sen eingetretene Periode intensiver Erderschütterun- gen in südwestlicher und südöstlicher Richtung von Tome I. liche Untersuchung gestütztes Urtheil erschien höhe- ren Ortes wünschenswerth und gern unterzog ich mich einer solchen. — Die intensiven und zerstörenden Wir- kungen der Erschütterungen, welche das Gouverne- ment Schemacha am 30. und 31. Mai getroffen, zeig- ten sich wie immer auf verhältnissmässig beschrünk- tem Raume und zwar diesmal so vertheilt, dass Sche- macha und der 30 Werst nordwestlich entfernte Fa- brikort Baskal gewissermaassen als die Focalpunkte eines länglich elliptischen Raumes erscheinen, der meinen Forschungen zu Folge als die wahre Central- region eines südöstlichen kaukasischen Erschüt- terungskreises zu betrachten ist. Das grosse Inte- resse des Gegenstandes gebot mir meine Untersuchun- gen in nordwestlicher Richtung über den ganzen Be- reich der bisher mir unbekannt gewesenen Gebirge des Kreises Lagitsch bis zum kaukasischen Haupt- kamme auszudehnen und alsdann dieselben auf das weite Gebiet der Schl eruptionspl und Salsen zu übertragen; d. h. auf das Gesammtareal je- nes grossen Dreiecks, dessen Endpunkte und geogra- phische Lage durch die Orte Schemacha, Sallian und Baku gegeben sind. Die Schwingungen der Schemachaschen Erdbeben werden über diesen ganzen Raum, aber in südöstlicher und óstlicher Richtung, sehr rasch abnehmend em- pfunden; ein nothwendiger Zusammenhang zwischen dem Erdbeben und den zahlreichen Emanationen der Gase und der Naphtha ist wührend der ganzen mehr- wöchentlichen Erschütterungsperiode auf dem ganzen Raume des bezeichneten Dreiecks durch keine That- sache bewiesen oder wahrscheinlich gemacht worden. Es ist mir auf dieser wiederholten Bereisung der Kü- stenstrecke zwischen Sallian und Baku möglich ge- worden der Mehrzahl jener isolirten umfangreichen Schlammkegelberge eine aufmerksame Untersuchung zu widmen, welche durchaus nur scheinbar ohne Ge- setz und Regel auf dem Raume des Dreiecks zerstreut, bis zu absoluten Höhen von 400 bis 900, in einigen Fäilen selbst bis 1000 Fuss sich emporheben. Nur durch die vergleichende Untersuchung einer Vielzahl Bulletin de l'Académie Imperiale 212 dieser merkwürdigen, einzig in ihrer Art dastehenden Berge, von welchen ein jeder seine individuelle Ge- schichte besitzt, auf das engste verflochten mit den grossartigsten Actionen einer hydroplutonischen erup- tiven Thätigkeit (venia sit verbo), war es möglich die volle Bedeutung der Stellung zu würdigen, welche die Schlamm- und Trümmergebilde der caspischen Region in.der Wissenschaft künftig einnehmen müssen. Der liberalen Berüksichtigung, welche in Baku ein Dampf- schiff zu meiner Disposition stellte, verdanke ich den grossen Vortheil, dass ich auch die Inseln Bulla und Swinoj besuchen und ihre völlige Identität mit gleich- artigen nur höheren Schlammvulkan-Crateren des na- hen Festlandes erkennen konnte. Sehr zufrieden mit den gewonnenen Resultaten, kehrte ich, obschon 4 Wo- chen später als ich geglaubt hatte, nach Tiflis zurück. — Ich hatte mich auf der zurückgelegten Reise, unge- achtet der diesjährigen im ganzen Lande ungewöhnlich intensiv gewesenen Sommerwärme, vollkommen wohl und kräftig gefühlt und beabsichtigte nunmehr mich ungesäumt zur Ausführung meines Untersuchungspro- jectes zwischen dem Kazbek und Elburuz in das Hoch- gebirge zu begeben. Am 4ten August auf dem Wege von Tiflis nach dem in 4600 Fuss Meereshóhe gele- genen Sommerlager Cadjiori in leichter Kleidung von ungewöhnlich kaltem Winde getroffen, erkrankte ich 2 Tage später nahe vor meiner Abreise nach Kazbek am gastrisch nervösen Fieber. Mochte der Charakter der Krankheit glücklicher Weise auch gutartig blei- ben, so habe ich es leider doch nicht verhindern kön- nen, dass ich den empfindlichen Verlust von 7 der besten Wochen erlitt, welche die klimatischen Ver- hältnisse hier dem Gebirgsreisenden darzubieten ver- mögen. Während ich nun so meine Pläne für den Kau- kasus für dieses Jahr vereitelt sehe, hege ich die Hoff- nung, dass es mir gelingen wird ähnliche Untersu- chungen, wie ich sie über die Selbständigkeit der Erdbeben im südkaukasischen Erschütterungs - Gebiet, über ihre diesjährigen Äusserungen und örtlichen Wirkungen, so wie über ihren Zusammenhang mit den geognostischen Verhältnissen des Umkreises, der berührt worden, gemacht habe, noch an den Central- punkten der diesjährigen zerstörenden Erschütterun- gen auf der Hochebene von Erzerum und im oberen Euphratthale im Laufe des Octobers auszuführen. Ich reise morgen von hier über Alexandrapol ohne Aufent- halt nach Erzerum und denke das 20 Meilen weiter westlich liegende Ziel Erzingan in der ersten Hälfte des October zu erreichen. — Auf demselben Wege nach Alexandrapol zurückkehrend, glaube ich den Eintritt der winterlichen Jahreszeit auf den taurischen Höhen nicht zu erfahren, den ich im Jahre 1846 am Schlusse einer ausgezeichnet günstigen Witterungsperiode am 29 October in Erzerum erlebte. Beiläufig bemerke ich hier noch, dass ich die genannte Stadt am 4 Novem- ber bei — 4? R. verliess; am 14. November in Artwin im Tschorokthale die Oliven und Weinerndte im Be- trieb sahe (t— 10,8 und { = 4,7. hora 3//) und am zweiten Weihnachtstage desselben Jahres eine Stunde vor Sonnenuntergang in der warmen Quelle von Zkal- touba bei Kutais bei 14,6? R. Lufttemperatur im Freien gebadet habe. Die diesjährigen, über alle Erwartungen günstigen Erfolge der Kriegsoperationen im Daghestan haben die Móglichkeit gegeben, das Innere dieses Gebirgs- landes nunmehr nach allen Richtungen geognosirend durchwandern zu kónnen. Hauptfragen der Geologie des Kaukasus werden auf einer solchen Bereisung, die so ganz den Wünschen des Fürsten Statthalters ent- sprechen würde, rasch eine definitive Lósung finden, und eine vollständig durchgeführte geognostische Karte eines der eigenthümlichsten und berühmtesten Ge- birgsgebiete, deren Existenz bekannt ist, kann binnen Kurzem zur That werden. Für den nächsten Frühling die Vollendung der Excursionen hoffend, welche die in Angriff genommene geognostische Aufnahme der Tifliser Umgegend noch erfordert, betrachte ich den, durch die Zwecke meines Hierseins unbedingt gebo- tenen Wiederbesuch von Daghestan als einen haupt- süchlichen Theil der Arbeiten im Kaukasus, deren Ausführung mir in diesem Jahre nicht mehr möglich gewesen und denen ich den kommenden Sommer zu widmen hoffe. Nach meiner Rückkehr aus der Türkei werde ich die Zeit einer erwünschten Ruhe benutzen, um von den Ergebnissen meiner Frühjahrsuntersuchungen über die geologische Bedeutung der Thermen bei Tiflis ausführlich zu berichten und die an den verschiede- nen Orten gesammelten Erfahrungen über die Natur und die Wirkungen der Erdbeben dieses Jahres in den hiesigen Ländern im Zusammenhange vorzutragen. Tiflis den 23 September 1859. Über die stündlichen Temperaturänderun- gen der Luft und der Oberfläche des Meeres in den Tropen, von E. Lenz. (Lu le 26 novembre 1858) — - Schon vor mehreren Jahren hatte ich die Ehre, der Akademie eine Arbeit über die stündlichen Tem- peraturänderungen an der Oberfläche der tropischen Oceane vorzulegen, in welcher ich die Beobachtungen berechnete, die ein Verwandter von mir Dr. Eduard Lenz angestellt hatte, auf einer Reise um die Welt, iS de EZ A weg 4 Ré AA 213 des Sciences de Saint - Pétersbourg. 214 welche von dem Schiff der Russisch-Amerikanischen Temperatur der Luft alle 9 Stunden, am Tage und in Compagnie Achta in den Jahren 1847, 48 und 49 ausgeführt wurde und auf welcher er das Schiff als Arzt begleitet hatte. Als diese Arbeit eben zum Druck befórdert werden sollte, wurde von der Akademie be- schlossen, Hrn. Leopold von Schrenck als Gelehrten die Fregatte Aurora begleiten zu lassen, welche sich zur Abreise nach der Amurmündung rüstete und diese Reise in der That in den Jahren 1853 und 54 aus- geführt hat. Da nun die Beobachtungen des Dr. Lenz | das ganz unerwartete Resultat geliefert hatten, dass die grósste Tageshitze nicht, wie in unseren Breiten, 2 oder noch mehr Stunden nach Mittag, sondern circa 7, Stunde vor dem Mittage eintritt, also ehe die Sonne der Nacht, beobachtet worden. Es hatten sich zu die- sem Zwecke die wachthabenden Steuerleute freiwillig zur Hülfe angeboten und so sind diese 9 Beobach- tungsreihen ganz vollständig vorhanden. Die beiden anderen Male, als die Tropen durchschnitten wurden, sind die Beobachtungen nur am Tage angestellt wor- den, im Atlantischen Ocean achtmal, im Grossen Ocean neunmal. Die hierbei angewendeten Thermometer sind zum Theil von unserem verstorbenen Mechaniker Hrn. Girgensohn dem Dr. Lenz als Normalthermometer verkauft worden; sie waren nach Reaumur getheilt; später, als die bisher gebrauchten zerbrachen, wurden englische Thermometer, nach Fahrenheit, angewen- ihre grösste Wärmestrahlung uns zusendet, so for-| det. Obgleich nun wohl kein Zweifel vorhanden ist, derte ich in der damals angefertigten Instruktion Hrn. | dass die Thermometer von Girgensohn bis auf 0?1 þe- von Schrenck auf, auch auf der Aurora, wührend des | richtigt waren, da ihre Genauigkeit sich sonst schon Durchschneidens der Tropen, stündliche Thermome- | oft bewährt hat, so war dieses doch nicht mit den terbeobachtungen anzustellen und hielt es demzufolge | englischen Thermometern der Fall. Ich benutzte da- für's Beste meinen damaligen Aufsatz nicht eher dem | her den Umstand, dass Dr. Lenz mit diesen Thermo- Drucke zu übergeben, bis das zu erwartende reichere Material die Frage mit noch mehr Sicherheit zu ent- scheiden erlaubte. Hr. v. Schrenck ist meinem Wunsche mit grösster Gewissenhaftigkeit nachgekommen und hat mir seine Beobachtungen zur Berechnung mitgetheilt. Die aus ihnen sich ergebenden Resultate habe ich die Ehre der Akademie hiermit mitzutheilen, wobei ich meine frü- heren Untersuchungen über die Beobachtungen des Dr. Lenz zugleich mit in diesen Aufsatz verschmelze. Der Dr. Lenz hat die Tropen viermal durch- schifft, zweimal im Atlantischen und zweimal im Grossen Ocean; einmal in jedem dieser Oceane ist die für Girgensohns Thermometer Stunde der Vergleichung... 22 0 Ce ee hd e Differenz v. Psychrometer —0,07 —0,12 0,00 +0,03 —0,07 +0,02 +0,03 | —0,03 für das englische Thermometer meterbeobachtungen in den Tropen gleichzeitig auch Psychrometerbeobachtungen, nach einem englischen Apparat der Art von Mason, angestellt hatte um die Angaben dieses Instruments, dessen Thermometer un- mittelbar bis /,° F. getheilt und daher gewiss mit grosser Sorgfalt angefertigt worden waren, mit denen des freien Thermometers zu vergleichen. Zu dem Ende nahm ich für jede Stunde, in welcher das Psy- chrometer beobachtet worden war, das Mittel aus allen Tagen der Beobachtung und eben so das Mittel für dieselbe Stunde aus der beobachteten Temperatur der anderen Thermometer und fand auf diese Weise folgende Abweichungen der Thermometer von dem trockenen Thermometer des Psychrometers: Mittel Differenz v. Psychrometer —0,03 —0,10 0,00 0,00 0,00 0,00 +0,01 |—0,02 Die beiden mittleren Differenzen — 0,03 u. — 0,02 | nachfolgenden Tabellen enthalten die beiden beobach- Sind so gering, da an den Thermometern nur Zehntel| tungsreihen des Dr. Lenz, in welchen regelmässig abgelesen wurden, dass wir die Thermometer für feh- lerfrei ansehen müssen. | Die Beobachtung der Lufttemperatur geschah auf dem Hinterdeck des Schiffes; die Ablesungen sind an einigen der Beobachtungen nur bis auf //? angegeben, Wührend andere die Ablesungen, wie gewöhnlich, bis | auf Zehntel des Grades anmerkten. In den Beobach- tungstabellen habe ich die Temperaturen immer in Zehntel des Grades ausgedrückt, indem ich für 7, immer 0,2 und für 7/ immer 0,8 schrieb. Die beiden alle 2 Stunden beobachtet wurde; die Reihe für den Atlantischen Ocean ist mit A(L) und für den Grossen Ocean mit B(L) bezeichnet. Die Tabellen sind für sich selbst verständlich; nur die vorletzte horizontale Ru- brik der Reihe A(L) und B(L) mit der Aufschrift «berechnete Temperaturen» werden aus dem Nachfol- genden klar werden. — Über die zwei andern minder vollstándigen Beobachtungsreihen desselben Beobach- ters, später. Bulletin de l’Académie Impériale A (L). Linge h h h h h h Breite. von 14^ | 16^ | 18% | 20^ | 29^ | o 2 4 6 8 10 Greenw. a 16032 N.| 26012 W.| 172 | 172 | 180 | 18,1 | 182 | 18,5 | 18,4 | 18,5 | 18,5 | 182 | 18,5 Ti » 14 1 25 19 182 | 172 | 182 | 19,0 | 19,3 | 195 | 200 | 198 | 19,8 | 19,5 | 19,5 11 | 1144 23 47 20,0 | 19,5 | 200 | 20,0 | 20,1 | 20,2 | 20,2 | 20,1 | 20,0 | 20,0 | 20,0 12 9 17 22 99 20,0 | 20,0 | 20,0 | 20,5 | 20,8 | 20,9 | 20,9 | 20,9 | 20,8 | 20,0 | 20,7 13 6 52 21 53 19,6 | 19,2 | 19,8 | 20,0 | 20,5 | 20,0 | 199 | 20,1 | 20,1 | 20,1 | 20,0 14 6 9 29 48 198 | 195 | 20,0 | 20,5 | 207 | 21,4 | 22,0 | 21,5 | 20,3 | 21,0 | 20,1 15 4 57 21 43 0,0 | 20,0 | 198 | 20,0 | 20,5 | 21,5 | 20,5 | 19,5 | 20,0 | 20,5 | 20,5 16 3 14 21 18 20,5 | 20,5 | 200 | 21,0 | 208 | 20,8 | 209 | 20,5 | 21,0 | 21,0 | 20,8 17 2 11 29 94 21,0 | 21,0 | 21,0 | 20,5 | 21,0 | 20,8 | 20,2 | 20,7 | 20,5 | 20,5 | 20,3 18 | 057 29 44 195 | 19,5 | 20,0 | 20,3 | 20,3 | 20,5 | 20,6 | 20,3 | 20,0 | 20,0 | 20,0 19 1158| 25 55 19,5 | 19,5 | 20,0 | 20,0 | 21,0 | 20,7 | 20,3 | 20,3 | 20,0 | 20,0 | 20,0 20 3 22 27 90 | 190 | 19,5 | 20,0 | 20,0 | 20,2 | 20,0 | 19,9 | 19,9 | 19,9 | 19,7 21 5 27 27 5 195 | 19,5 | 19,2 | 20,0 | 20,4 | 20,5 | 202 | 20,2 | 20,0 | 20,0 | 20,0 29 | 7 34 28 22 20,0 | 20,0 | 20,0 | 20,5 | 20,7 | 20,8 | 20,9 | 20,8 | 20,1 | 20,0 | 20,0 23 | 10 43 29 98 19,2 | 19,2 | 19,2 | 20,0 | 20,5 | 20,8 | 20,5 | 20,0 | 20,0 | 19,8 | 19,8 24 | 13 39 81 27 19,8 | 19,8 | 20,0 | 20,0 | 20,0 | 20,6 | 20,8 | 20,2 | 20,2 | 20,1 | 20,0 25 | 16 13 33 39 19,5 | 19,5 | 20,0 | 20,2 | 20,5 | 20,7 | 20,2 | 20,3 | 20,0 | 20,0 | 20,0 26 | 18 15 35 24 20,0 | 20,0 | 20,2 | 20,5 | 20,8 | 19,8 | 20,3 | 20,2 | 20,0 | 20,0 | 20,0 20 13 37 19,0 | 19,0 | 19,2 | 20,0 | 20,5 | 21,0 | 20,2 | 20,0 | 20,0 | 20,0 | 20,0 28 | 22 16 38 49 19,5 | 19,5 | 19,0 | 20,0 | 20,0 | 20,1 | 20,5 | 20,4 | 20,3 | 198 | 19,8 29 | 23 80 49 1 19,5 | 19,5 | 190 | 20,0 | 198 | 19,6 | 190 | 18,0 | 18,5 | 18,3 | 18,3 Im Mittel .........| 19,81! 39,49| 19,63] 20,05| 20,30| 20,43| 20,31) 20,10| 20,00! 19,98| 19,90 Berechnet.........| 19,52| 19,46| 19,66 20,02| 20,33| 20,42| 20,80| 20,11| 20,01| 19,97| 19,87 Differenzen ....... 0014 0,03 0,0814 4 0,08) 0,03|+ 0014 0,01|— 0,01|— 0,01|+- 0,01|+- 0,03 B (L) -~ Neuer Styl. Breite. | Länge. | 14^ | 16^ | 18^ | 20^ | 29% | o^ | 9h | 4^ | eh | 8h | 10% 1848. März 12 | 21918' S.| 89936"W. 16,0 | 160 | 16,2 | 168 | 17,0 | 17,0 | 170 | 17,0 | 165 | 165 | 16,5 13 0 14 91 39 162 | 16,0 | 162 | 170 | 1755 | 18,0 | 17,0 | 17,0 | 17,0 | 17,0 | 17,0 14 | 18 16 93 53 17,0 | 17,0 | 17,0 | 17,2 | 17,2 | 17,5 | 17,0 | 17,0 | 17,0 | 17,0 | 17,0 16 40 95 41 165 | 16,5 | 16,5 | 17,5 | 17,8 | 18,0 | 18,0 | 17,5 | 172 | 17,5 | 17,5 16 | 15 12 97 33 17,0 | 17,2 | 17,0 | 18,0 | 19,0 | 190 | 190 | 186 | 18,3 | 18,3 | 18,1 17 | 1327 |100 12 180 | 18,0 | 180 | 19,0 | 192 | 192 | 190 | 190 | 18,8 | 188 | 18,8 8 | 1135 |102 28 18,5 | 18,5 | 19,0 | 19,0 | 19,2 | 19,5 | 19,5 | 19,5 | 19,0 | 19,0 | 19,0 10 3 |104 24 19,0 | 19,0 | 19,0 | 19,8 | 20,0 | 20,0 | 19,9 | 20,0 | 19,8 | 19,8 | 19,8 0 4 106 14 19,5 | 195 | 195 | 20,0 | 20,2 | 20,5 | 20,5 | 20,2 | 20,0 | 20,0 | 20,0 21 | 718 |108 26 20,0 | 20,0 | 20,0 | 20,5 | 210 | 20,8 | 20,8 | 20,5 | 19,5 | 19,5 | 19,5 2 | 546 110953 20,0 | 20,0 | 200 | 20,5 | 21,0 | 208 | 20,8 | 202 | 20,0 | 20,0 | 20,0 8 110 42 20,0 | 20,0 | 20,0 | 20,0 | 20,5 | 20,8 | 192 | 20,0 | 198 | 20,0 | 20,0 4| 848 |111 47 20,0 | 20,0 | 200 | 20,5 | 210 | 21,0 | 20,8 | 20,8 | 20,5 | 20,5 | 20, j| 20 114384 195 | 190 | 200 | 20,5 | 21,0 | 21,0 | 21,0 | 202 | 202 | 202 | 20,0 j| 056 |115 35 20,0 | 20,0 | 190 | 205 | 208 | 21,0 | 20,5 | 20,5 | 20,0 | 20,0 | 20,0 7 | 014 N.| 116 47 195 | 190 | 19,0 | 202 | 202 | 20, ,5| 202 | 20,0 | 20,0 | 20,0 Ke 117 88 20,0 | 20,0 | 19,5 | 20,5 | 20,8 | 20,9 | 20,5 | 20,2 | 20,0 | 20,0 | 20,0 | 212 |118 16 20,0 | 19,5 | 19,0 | 19,5 | 20,0 | 20,0 | 20,2 | 20,0 | 19,5 | 19,5 | 19,5 I| 915 "P199 20,0 | 20,0 | 200 | 21,0 | 21,0 | 21,2 | 21,2 | 212 | 210 | 210 | 21,0 i 441 [12013 | 200| 195 | 195 | 20,2 | 212 | 21,8 | 212 | 210 | 202 | 20,8 | 21,0 April 652 112159 20,0 | 20,0 | 200 | 210 | 21,5 | 218 | 212 | 210 | 21,0 | 21, 1,0 2| 913 11415 | 20,0 | 210 | 205 | 21,0 | 212 | 21,5 | 210 | 20, 1,0 | 210 | 20,8 || 1141 |12746 | 20,5 | 20,0 | 20,0 | 20,5 | 200 | 21,0 | 20,5 | 20,5 | 20,0 | 20,0 | 20,0 4 | 14 8 |12952 | 19,8 | 19,5 | 19,2 | 19,5 | 19,5 | 200 | 19,5 | 190 | 190 | 19,0 | 19,0 5 | 1613 |131 6 | 18,2 | 182 | 190 | 19,5 | 19,0 | 19,1 | 192 | 190 | 188 | 185 | 182 6 | 18 132 41 | 18,0 | 180 | 18,0 | 18,5 | 18,5 | 18,5 | 180 | 180 | 17,8 | 17,8 | 17,5 1 136 20 | 17,0 | 17,0 | 17,0 | 172 | 17,1 | 172 | 17,0 | 166 | 162 | 162 | 16,1 8 | 23 8 1138839 | 158| 158 | 15,8 | 16,0 | 16,1 | 16,2 | 160 | 158 | 152 | 152 | 150 Im Mittel.........| 18,86| 18,72 18,71| 19,34| 19 : Berechnet ........| 18,82| 18,68| 18, : 100! 19,79. 19,51) 1 19,05, 19,08 19,01 , 9,34| 19, , 18,79| 19,23| 19,66| 19,74| 19,53| 19,28| 19,02| 19,03| 18,98 Differenzen ....... -4- 0.04.4. 0.04] 0 08! anl mp 1.004 a ol " See in nal LANE * TET SEH VOVIT SE SE T Mat c LJ Y ” ER m Ma + Jy 217 des Sciences de Saint- Pétersbourg. Hr. v. Schrenck hat auf der Fregatte Aurora den Äquator nur zweimal durchschnitten, da er von der Amur-Mündung zu Lande zurückl chris es sind da- her nur zwei Beobachtungsreihen vorhanden, die eine im Atlantischen, die andere im Grossen icons Wüh- rend der ganzen Zeit, dass sich das Schiff in den Tro- pen befand, ist die Lufttemperatur, unter Beistand der Marine - Officiere, 24 mal, zu jeder Stunde des E Tages und der Nacht beobachtet worden. Die Beobach- tungen geschahen vermittelst Thermometer von Gir- gensohn, die berichtigt waren, ebenfalls auf dem Hin- terdeck des Schiffes. In den nachstehenden Tabellen ist die Schrenck'sche Beobachtungsreihe im Atlan- tischen Ocean mit A (S), die im Grossen Ocean mit B (S) bezeichnet worden. 4 (S) Se Breite. a o^ | 45 |. 2 |. gh ^ 5^ | 6^ | 7^ | g^ | 9^ [10^ |11^ | 12^ | 13^ | 14^ | 15^ | 16^ | 17^ | 18^ | 19^ [20^ | 21^ | 9 agh 1853. | Dec. 14/2957 N.| 27081" | 47,8 | 18,0 |180 | 18,2 | 17,8 | 17,5 17,2 | 172 | 47,2 | 47,2 | 17,4 07,0 | 17,0 | 17,0 | 17,0 | 17,0 | 16,9 | 17,1 | 169 | 16,8 | 12,6 17,9 | 17,8 | 17,8 1520 26 |27 4 47,517,518, | 18, | 18,4 | 17,7 | 17,6 | 17,5 | 17,2 | 17,0 | 47,0 | 17,0 | 17,0 | 17,0 | 17,0 | 17,2 | 17,0 | 16,2 | 16,5 | 16,8 | 14 | 177 | 15,9 |176 1618 47 | 26.51 | 17,6 | 17,6 | 17,6 | 18,0 | 17,8 | 47,3 | 47,1 | 17,0 | 16,9 | 169 | 17,0 | 47, | 17,1 | 17,0 | 16,0 | 16,8 | 16,9 | 16,9 | 17,0 | 17,1 | 17,5 | 17,7 | 180 | 18, 1716 45 | 26 36 18,3 18,3 |18,0 | 18,0 | 48,0 | 47,7 | 17,6 | 17,7 | 17,8 | 17,8 | 17,8 | 17,8 | 17,8 | 18,0 | 17,9 | 17,9 | 17,9 | 18,0 | 18,2 | 18,1 | 18,3 | 185 | 18,9 | 18,6 18/14 10 |25 57 |1859|19,5 | 18,8 | 15,5 | 156 15,5 | 18,8 | 18,6 | 18,4 | 18,3 | 18,3 | 18,3 | 18,3 | 18,4 | 185 | 18,5 | 18,5 | 18,4 | 156 | 18,7 | 18,8 | 18,8 | 19,1 | 1956 1912 48 | 24 35 |19,7 | 19,8 | 19,1 | 19,1 | 19,0 | 19,0 | 19,0 | 19,0 | 19,0 18,9 | 18,8 | 18,8 | 18,9 | 19,1 | 19,2 | 19,2 | 19,4 | 18,8 | 18,9 | 19,0 | 19,4 | 196 | 19,9 | 20,0 14 5 |2242 |200|202 19,8 | 19,8 | 19,8 | 19,6 | 19,8 | 19,8 | 19,8 | 19,8 | 19,8 | 19,8 | 19,8 | 19,8 | 19,8 | 19,8 | 19,8 | 19,8 | 20,0 | 20,0 | 20,5 | 20,6 | 20,6 | 20,7 21| 8 47. |21 22 |20,8 | 20,9 | 21,0 | 20,8 | 20,8 | 20,7 | 20,8 | 20,7 | 20,6 | 20,5 | 20,2 | 20,2 | 20,2 | 20,2 | 20,2 | 20,2 | 20,2 | 20,5 | 20,5 | 20,6 | 20,8 | 20,8 | 21,0 | 21,2 32.6 56 |20 10 |21,5| 21,6 | 21,2 | 21,2 | 21,2 | 21,0 | 21,2 | 21,1 | 21,0 | 20,8 | 20,7 | 20,6 | 20,6 | 20,5 | 20,4 | 20,4 | 30,6 | 20,4 | 20,4 | 20,8 | 21.2 | 21,2 | 21,2 | 21,5 29/5 58 |19 25 |21,9| 22,0 | 22,0 | 21,9 | 21,8 | 21,5 21,5 | 24,0 | 21,0 | 21,2 | 24,1 | 21,1 | 21,0 | 21,2 | 209 | 20,4 | 20,4 | 20,2 | 20,2 | 20,2 | aal 20,0 | 20,9 | 20,6 24 5 2 |18 49 |20,8 | 20,7 | 21,0 | 20,6 | 20,6 | 20,3 | 20,7 | 20,3 | 20,3 | 20,7 | 20,7 | 20,7 | 20,8 | 20,5 | 20,5 | 20,5 | 20,5 | 20,7 | 20,8 | 21,0 | 21,5 | 21,5 | 22,0 | 222 25| 4 29 |18 37 |22,3 | 22,1 | 22,0 | 21,9 | 24,2 | 20,3 | 20,7 | 21,0 | 21,0 | 21,0 | 21,0 | 21,0 | 21,0 | 20,9 | 20,6 | 20,8 | 20,8 | 20,8 | 20,9 | 21,2 | 21,9 | 21,9 | 22,0 | 20,9 26 3 24 |149 24 |22,0 21,9 | 21,7 | 21,5 | 21,3 | 20,9 | 20,9 | 20,9 | 20,9 | 20,9 | 20,9 | 20,9 | 20,8 | 20,6 | 20,6 | 20,6 | 20,5 | 21,1 | 20,5 | 20,9 | 21,3 | 21,7 | 219 2,0 27 247 (920 51 | 24,8 21,4 | 24,3 | 24,3 | 24,2 | 21,1 | 20,8 | 20,9 | 20,8 | 20,5 | 20,5 | 20,5 | 20,5 | 20,7 | 20,8 | 20,9 | 20,9 | 20,5 | 20,6 | 20,7 | 21,4 | 21,5 | 22,0 28 137. |22 2 222] 220 21,5 | 21,5 | 24,3 | 21,3 | 260 | 21,0. 21,0 | 210 20,9 | 20,8 | 20,8 | 20,5 | 20,6 | 20,6 | 20,9 | 200 | 20,5 | 20,6 205 | 998 | 210| 213 39 0 44 |22 42 |21,5| 21,3 | 21,2 | 21,2 | 21,0 | 20,7 | 20,5 | 20,5 | 20,5 | 20,5 | 20,5 | 20,4 | 20,4 | 20,2 | 20,2 | 20,2 | 20,2 | 20,0 | 20,3 | 20,7 | 21,0 | 21,1 | 21,4 nA 30 0 5 |22 48 |21,2|21,0 | 31,3 | 21,0 | 20,7 | 20,7 | 20,5 | 20,3 | 20,1 | 20,0 | 20,0 | 20,0 | 20,1 | 20,0 | 20,0 | 20,0 | 20,0 | 19,9 | 20,0 | 20,3 | 20,8 | 21,5 | 21,7 | 21, 31| 1 6 8.23 52 |21,3 20,7 | 20,9 | 20,9 | 20,9 | 20,9 | 20,6 | 20,4 | 20,2 | 20,3 | 20,3 | 20,2 | 20,3 | 29,9 | 19,9 | 20,1 | 20,1 | 20,5 | 20,6 | 20,7 | 21,1 | 21,5 | 21,5 | 21,6 1854. | D 11240 |2446 |21,2 |21, |21,0 | 21,0 | 20,8 | 20,8 | 20,4 | 20,4 | 20,3 | 20,2 | 20,2 | 20,2 | 20,1 | 10,0 | 19,9 | 19,1 | 19,8 | 19,9 | 20,0 | 20,5 | 21,0 | 21,2 | 21,3 | 21,5 - 2/444 |25 40 |21,3| 20,9 | 30,9 | 20,9 | 20,8 | 20,6 | 20,3 | 20,3 | 20,3 | 20,3 | 20,3 | 20,3 | 20,3 | 20,3 | 20,2 | 20,2 | 20,1 | 20.2 | 20,1 | 20,4 | 20,9 | 21,0 | 21,2 12 9/7 7 |2634 |21,0|20,8|20,7 | 20,7 | 20,8 | 20,6 20,8 204 | 20,3 | 20,3 | 20,2 20,2 | 20,2 | 20,1 | 20,1 | 20,1 | 20,0 | 20,0 120,1 | 20,1 | 20,6 | 20,7 | 20,8 | 21,0 4 912 |2723 | 21,0 | 20,9 | 21,0 | 20,9 | 20,4 | 20,2 | 20,0 | 20,2 | 20,2 | 20,1 | 20,1 | 20,0 | 20,0 | 18,5 | 19,5 | 19,4 | 49,6 | 20,3 | 20,4 | 20,4 | 20,7 | 20,9 SIS 511 40 |28 21 |21,0 | 20,8 | 20,5 | 20,4 | 20,4 | 20,3 | 20,2 | 20,0 | 20,0 | 20,0 | 20,0 | 20,0 | 20,0 | 20,2 | 19,9 | 19,8 | 19,9 | 19,7 | 19,8 | 20,1 | 20,7 | 21,0 sena 614 41 |29 9 |21,4| 20,9 | 20,8 | 20,8 | 20,9 | 20,7 | 20,5 | 20,2 | 20,0 | 20,0 | 20,0 | 20,0 | 19,9 | 19,6 | 19,6 | 19,6 | 19,5 | 19,6 | 19,8 | 20,3 | 20,8 MAI nA 747 0 |30 4 |219 214 | 21,3 | 20,9 | 20,9 | 20,8 | 20,4 | 20,3 | 20,1 | 20,1 | 20,0 | 20,0 | 20,0 | 19,8 | 19,8 | 197 | 19,7 | 19.9 | 19,9 | 20,3 | 20,7 d put zo. sm 40 |30 37 |21,5| 222 | 22,9 | 22,5 | 22,1 | 21,8 | 21,2 | 21,0 | 20,9 | 20,7 | 20,4 | 20,2 | 20,3 | 20,3 | 20,2 | 19,8 | 19,1 | 19,9 | 19,9 | 20,1 | 21,8 Pe eA 919 45 | 3146 |23,2 23,3 | 24,1 | 23,1 | 22,9 | 22,8 | 22,1 | 21,2 | 21,1 | 21,0 | 20,8 | 20,2 | 20,4 | 20,0 | 20,0 | 19,9 | 19,9 | 19.9 | 20,2 wéi 219 me Pd bee 1020 29 | 32 32 | 22,5 | 22,2 | 22,2 | 20,0 | 19,8 | 18,8 | 18,5 | 18,0 | 18,0 | 18,5 | 18,7 | 18,7 | 18,7 | 18,2 | 18,5 | 18,5 | 18,3. 18,4 | 18,4 | 18,7 | 19,2 | 20,0 | 20, mja 27 |33 43 |216 | 21,4 | 21,1 | 20,9 | 19,0 | 19,0 | 189 | 18,6 | 48,6 | 17,5 | 17,5 47,6 | 17,8 | 17,8 | 17,8 | 18,2 | 18,3 | 18,8 | 18,6 | 18,9 | 19,4 | 20,4 | 20,7 | 20,8 3 920.8 | 20.6 [20,2 | 20.3 20.2 | 20.0 | 20,0 | 20,0 | 19,6 | 19.9 | 19,7 | 192 | 1881 19, | 49,0 18,9 | 18,9 | 19,8 | 20,0 | 20,0 | 20,3 1221 58 |35 28 |20,9 | 20,8 | 20,6 | 20,2 | 20,3 | 20,2 | 20,0 | 20,0 | 20,0 | 19,6 | 19,9 | 19,7 | 19.2 | 18,8 | 19,1 | 19,2 | 19,0 | 18,7 | 18,9 | 18, ,0 | 20, nm | | 20,0 | 20,0 | 20,0 | 20,0 | 19,9 | 19,9 | 19,8 | 19,8 | 19,5| 49,1 | 19,8 | 19,8 | 20,5 | 21,2 | 21,8 | 20,3 | 20,2 1322 43 |37 58 |21,1 | 21,4 | 21,0 | 19,9 | 20,2 | 19,9 | 19,9 | 20,0 | 20,0 | 20,0 | 20,0 | 19,9 | 19,9 | 19, sae gd e ed rei tod A beed beeg 1498 14 |40 21 |20,7 | 20,6 | 20,4 | 20,4 | 20,1 | 20,1 | 20,2 | 20,0 | 19,9 | 19,9 | 19,7 | 49,6 | 19,3 | 19,2 | 19,2 | 19,2 | 19,2 | 19,4 | 19,2 | 19,4 | 19,8 | 20,3 | 20,0 | 20, | | | dE Bu | | | | | PAR | 60] 20, m ittel lala H , H 9) 19,86] 19, 4 M PAR, DEN m UR ERST E UE d 93| 20, i ; j Berechnet | lege D ; = n 00.0 08'009 0 0710 DI D Nolan 40.20 491.8 461.0 Malan nolan 49 Differenzen. S Zellen SE Don] EE 1 7 |? p , m ` , 219 Bulletin de l'Académie Imperiale 220 | B (S) euer 7 h |19^ h h looh |oah Styl. |Breite.| Länge. | 0^ | 1^ | 2^ | 3^ | 4^ | 5^ | o^ | 7^ | a% | 9^ |10% |11% | 19^ 18^ | 14^ |15^ |16% | 17^ |18% | 19^ |20% | 21^ |22% |23 1854. | Apr.21 |239 4'S. NEN 15,8 | 15,8 | 15,8 | 15,5 | 15,2 | 15,1 | 15,1 | 15,2 | 15,2 | 15,2 | 152 | 15,2 | 15,0 15,0 15,0 | 15,1 115,2 154 = M jh [is ds Wen 22 |20 20 7 56 |15,9 | 16,0 | 16,3 | 16,2 | 16,2 | 16,1 | 15,9 | 15,9 | 15,8 | 15,9 | 15,9 | 15,9 | 16,0 | 16,1 | 16,2 | 16,2 16,1 | 16,2 | 16, rui qs ids ud 23 16 51 de 9 |46,9 | 47, | 47,2 | 17,7 | 7,8 | 47,4 | 17,1 | 47,1 | 47,1 | 17,0 | 47,0 | 47,0 | 17,1 | 16,9 | 16,9 | 17,0 17,0 | 169 | 16,3 164 e En Kai 21,3 29 | 77 9 |159|168 | 17,0 | 15,8 | 5,8 | 15,5 115,4 | 15,3 | 15,3 | 15,2 | 15,2 | 15,0 | 15,1 | 150 | 15,0 | 14,9 14,9 "e 14,9 Me stola E 25 |12 29 77 47 |16,8 | 16,5 | 16,2 | 16,0 | 45,1 | 45,8 | 15,4 | 15,0 | 15,0 | 15,0 | 15,0 | 44,9 | 14,9 | 15,0 | 14,8 | 14,8 14,8 | 14,9 | 14,9 | 15,0 t sn e 26 112 19 om |47,2 | 16,9 | 16,9 | 16,4 | 16,2 | 15,4 | 15,6 | 15,3 | 45,2 | 15,0 | 15,0 | 15,0 | 44,9 | 15,0 | 45,1 | 15,1 15,1 15,0 | 15,4 | 15,6 der Aar p h 2% |— — — — | 16,1 | 18,5 | 15,2 145,2 | 15,3 | 15,3 | 15,1 | 15,1 | 45,1 | 15,1 | 15,3 | 15,4 | 15,1 | 15,2 | 45,3 | 15,2 45,1 152 15,3 | 15,8 bis se E w 21 |M 29 80 15 | 18,0 | 18,3 | 18,0 | 18,0 | 47,5 | 17,0 | 47,0 | 16,8 | 16,8 | 17,1 | 16,8 | 16,9 | 16,7 | 16,5 | 16,5 | 16,5 16,5 | 47,0 | 17,3 | 17,9 MEAM u 28 11 20 83 34 |19,2| 19,3 | 19,2 | 18,8 | 18,6 | 18,6 | 18,1 | 18,0 | 18,0 | 18,0 | 18,0 | 18,0 | 180 | 18,0 | 18,0 | 47,9 17,9 | 18,0 | 18,0 | 18,2 n na ne 29 |11 10 86 33 | 20,6 | 19,5 | 18,9 | 48,8 | 18,5 | 1853 | 17,9 | 17,9 | 17,9 | 17,9 | 18,0 | 150 | 18,1 | 18,2 | 18,0 | 18,2 48,3 | 18,2 | 18,2 | 18,4 | 19, e "i ne 30 |10 51 89 44 |20,5| 20,3 | 19,7 | 19,4 | 192 | 19,0] 18,8 | 18,7 | 189 | 18,7 | 18,8 | 18,6 | 18,6 | 18,6 | 15,6 | 18,6 18,8 | 18,8 | 18,9 | 19,5 | 19,8 ” = 0,3 Mai 1/10 38 93 3 |20,5| 19,8 | 19,6 | 19,3 | 19,0 | 19,0 | 18,9 | 18,8 | 18,8 | 18,7 | 18,7 | 18,7 | 18,6 | 18,5 | 18,5 | 18,6 18,5 | 18,4 | 18,7 | 19,2 | 19,8 Gi Sa 21 210 23 | 95 57 |20,5|20,0 | 19,8 | 19,6 | 19,6 | 19,5 | 49,2 | 19,0 | 18,9 | 18,9 | 18,9 | 18,9 | 18,4 | 18,2 | 18,6 | 18,7 18,7 | 18,8 | 18,8 | 19,1 | 19,0 p dis. 3 10 10 98 53. |19,9 | 19,6 | 19,4 | 19,3 | 49,2 | 19,1 |19,0 | 19,0 | 49,0 | 15,9 | 18,9 | 18,9 | 19,0 | 18,8 | 18,7 | 18,8 18,8 | 18,8 | 48,9 | 19,1 E 19, PR os DARING 19,4 | 19,6 | 49,5 | 19,0 | 19,2 | 19,1 | 19,3 | 19,3 | 19,4 | 19,8 | 19,2 | 19,8 | 49,2 19,1 | 19,5 | 19,6 | 19,8 | 20,1 Da Dé Sé 5|9 43 | 105 33 |20,4 | 20,1 | 20,5 | 20,6 | 20,4 | 20,1 | 19,9 | 19,9 | 19,8 | 19,8 | 19,8 | 19,8 | 19,7 | 19,1 | 19,1 | 19,0 19,0 | 19,7 | 19,7 | 19,8 | 19,9 = di vi 6|9 17 |108 31 |20,4 | 20,1 | 20,1 | 20,1 | 20,2 | 20,1 | 20,0 | 20,0 | 20,0 | 20,0 | 20,0 | 19,9 | 20,0 | 19,8 | 19,8 | 19,8 19,8 | 20,0 | 20,1 | 20,3 20,6 2 d a ie 7|838 | am 15 |21,8| 21,7 | 20,9 | 20,9 | 20,9 | 20,9 | 20,6 | 20,5 | 20,5 | 20,5 | 20,5 | 20,5 | 20,4 | 20,4 | 20,4 | 20,3 20,3 | 20,2 | 20,5 | 21,1 | 21,9 a 22,1 2, 81646 |113 55 |22,1|21,7 | 21,2! 21,2 | 21,1 | 21,1 | 21,0 | 20,9 | 20,9 | 20.9 | 20 9 | 20,9 | 20,9 | 20,9 | 20,9 | 20,6 20,6 | 21,8 | 21,9 | 24,9 | 21,9 EU ve ech 9|5 14 |116 26 |22,8 | 22,0 | 21,4 | 21,5 | 21,8 | 21,5 | 21,2 | 21,0 | 21,0 | 20,9 | 20,9 | 20,8 | 20,8 | 20,1 | 20,1 | 20,1 20,1. | 20,5 | 20,7 | 21,2 | 21,6 22,0 a wt 10|323 | 48 57 |22,1|21,8|21,4| 21,2 | 21,3 | 21,4 | 21,1 | 21,0 | 21,0 | 21,0 | 21,0 | 21,0 | 21,0 | 20,9 | 20,9 | 20.8 20,8 | 20,7 | 20,7 | 21,1 | 21,8 zb 22,1 2: mja 0 112056 220 |21,4 | 21,3 | 21,3 | 2,1 | 31,1 | 20,9 | 30,7 | 20,7 | 20,5 | 20,5 | 20,4 | 20,3 | 20,4 | 20,3 | 20,3 20,2 | 20,3 | 20,8 | 21,2 | 21,9 | 22,2 | 22,4 23, + 1/047 N| 122 6 |21,9|21,6| 31,5 | 21,7 | 21,9 | 21,6 | 21,1 | 20,9 | 20,8 | 20,7 | 20,6 | 20,5 | 20,4 | 20,3 | 20,2 20,0 20,0 |21,4| 21,6 | 21,4 | 21,4 | 21,9 | 21,8 23 13,226 |122 46 |21,7| 21,8) 21,9! 220 | 22,0 | 21,9 | 21,8 | 21,3 | 21,2 | 21,2 | 21,1 | 21,1 | 24,1 | 21,0 | 21,0 | 21,0 21,0. | 212 | 21,3 21,7 22,8 23,0 23,7 23,0 44| 3 51 |1423 18 |22,6 | 22,8 | 23,4 | 24,0 | 24,3 | 22 8 | 21,9 | 22,0 | 21,9 | 21,9 | 21,6.| 21,5 | 21,5 | 20,8 | 20,0 | 19,6 |19,7 | 20,1| 20,3 | 20,7 | 21,4 | 22,4 | 22,8 | 22,8 15|4 47 | 123 37 922,5 22,0 | 22,2 | 92,4 | 21,4 | 20,9 | 20,8 | 21,0 | 20,9 | 20,9 | 20,8 | 21,0 | 21,0 | 21,1 | 21,0 | 21,1 121,1 | 21,0 | 21,3 | 21,6 | 22,6 | 22,9 | 23,3 | 22,8 16| 6 30 | 123 55 |23,0 | 22,9 | 22,8 | 22,7 | 22,9 | 22,5 | 24,1 | 21,2 | 21,1 | 21,0 | 21,0 | 21,2 | 21,2 | 20,9 | 20,8 | 20,5 120,7 | 21,1 | 20,8 | 20,4 | 20,0 | 20,7 | 21,2 21,5 17|7 32 | 124 7 |22,0|22,2| 22,3 |22,8 | 22,8 | 22,5 | 22,1 | 21,8 | 22,0 | 21,7 | 21,4 | 21,4 | 21,2 | 20,1 | 19,9 | 19,8 19,8 | 20,0 | 20,2 | 20,4 | 20,8 | 21,9 | 22,9 | 22,5 18|8 1 |193 54 |228)|923,2 | 22,8 | 21,0 | 21,2 | 21,0 | 20,6 | 20,9 | 20,9 | 20,7 | 20,7 | 20,0 | 20,5 | 20,4 | 20,6 | 20,3 20,5 | 20,5 | 20,7 | 21,3 | 21,7 | 22,0 | 22,5 | 22,8 19| 8 55 | 124 22 |22,7 | 23,1:| 23,0 | 22,2 | 22,6 | 23,7 | 22,4 | 22,0 | 21,8 | 21,8 | 21,4 | 21,4 | 21,0 | 20,7 | 20,8 | 20,8 20,7 | 20,8 | 21,0 | 21,8 | 22,4.) 20,8 | 20,1 | 19,4 30|9 5 | 124 32 |19,6|20,2|20,5|21,2 | 21,4 | 20,8 | 21,1 | 21,1 | 21,3 | 21,0 | 21,2 | 21,1 | 21,1 | 21,1 | 21,1 | 20,9 |20,8 | 20,8 | 20,9 | 21,3 | 21,5 | 21,9 | 21,7 | 21,8 21/1 2 |196 57 |21,9|21,9 | 21,6 | 21,5 | 21,5 | 21,2 | 21,1 | 20,9 | 20,8 | 20,3 | 20,6 | 20,7 | 20,7 | 20,4 | 20,3 | 20,1 20,0 | 20,0 | 20,0 | 20,2 | 19,7 | 20,4 | 20,9 | 21,8 32|12 12 | 130 45 21,9 | 21,6 | 21,5 | 21,2 | 21,2 | 21,0 | 20,9 | 20,7 | 20,7 | 20,5 | 20,3 | 20,0 | 20,0 | 19,6 | 19,8 | 19,7 19,5 | 19,6 | 19,7 | 19,9 | 20,3 | 20,1 | 20,7 | 20,6 3313 19 | 135 6 |20,7| 20,4 | 20,2 | 20,0 | 19,8 | 19,5 | 19,4 | 19,4 | 193 | 19,3 | 19,2 | 19,2 | 19,1 | 19,0 | 19,0 | 19,1 19,1 | 19,6 | 19,7 | 19,8 | 19,9 | 19,9 | 20,1 | 19,9 24114 34 | 138 40 | 20,0 | 19,5 | 19,6 | 19,5 | 19,4 | 19,3 | 19,2 | 19,1 | 19,0 | 18,9 | 18,9 | 18,8 | 158 | 18,8 | 18,8 | 18,6 |18,2 | 18,5 | 18,6 | 19,4 | 19,9 | 19,2 | 19,8 | 19,8 25116 50 | 141 42 | 19,7 | 19,5 | 19,2 | 19,2 | 19,1 | 18,9 | 18,8 | 18,7 | 18,6 | 18,6 | 18,6 | 18,5 | 15,5 | 18,2 | 18,2 | 18,6 118,7 | 18,3 | 18,3 | 18,4 | 18,6 | 18,8 | 19,0 | 19,4 26 19 44 | 144 51. |19,3| 192 | 19,1 | 18,9 | 18,6 | 18,2 | 17,8 | 17,9 | 17,9 | 48,1 | 47,7 | 47,4 | 17,5 | 17,8 | 47,8 | 17,8 |17,8 | 17,7 | 17,7 | 17,9 | 18,6 | 17,8 | 17,7 | 18,3 27|231 30 | 147 59 |18,5| 18,5 | 18,5 | 18,3 | 18,2 | 18,1 | 18,0 | 18,0 | 17,9 | 47,9 | 17,8 | 17,8 | 17,7 | 17,6 | 17,4 | 17,4 17,3 | 47,2 | 17,1 | 17,7 | 18,3 | 18,4 | 18,7 | 18,5 28|23 39 | 150 19,0 | 19,0 | 152 | 17,7 | 175,7 | 17,5 | 17,7 | 17,6 | 17,0 | 17,3 | 17,4 | 17,2 | 17,3 | 17,0 | 16,9 | 17,0 16,8 | 16,9 | 17,1 | 17,2 | 17,4 | 18,2 | 18,4 | 17,8 Im Mittel 20,23 20,11 19,96 19,87 vxo Bea asd EL ch ’ 9,18 9,13 ` 19,0) 19 19,00 18,84 18,81 ` ` , ,00 19,28 19,56 19,92 és 2 Berechnet DÉI 20,24 20,15 20,0 19,86 19,69 19,53 19,95, 19,27) 19, Ma 19,15, 1 1,08) 18,98; 18,90 ; ` ,83 19, ; A ` , Differenzen . je m 0, e 0,01|-0,08|-0,05|40,07 d 1 | [+9,08 ‚06140, ron ,06 40, 0,02 0,00|—0,07 40,02 40,03 40,03 —0,01/-0,06/-0,01 Für die vier vollständigen Reihen A(L), B(L), SEI B(S) habe ich nun den Gang der Temperatur nach der bekannten periodischen Sinusfunktion, mit drei veründerlichen Gliedern, berechnet und mich dazu der Tafeln in Dove's Repertorium bedient. Nach Be- stimmung der sieben Coefficienten berechnete ich dann die Temperatur t, für die Stunde n; die berech- neten Werthe sind in der vorletzten horizontalen Co- lumne jeder Reihe angeführt, während die letzte Co- lumne, unter derB , die Abwei- chung dieser Werthe von den beobachteten enthält. In allen vier Reihen erreichen diese Differenzen nur einige Mal den Werth 071, d. h. die Grenze des Beob- achtungsfehlers, während sie meist nur einige Hun. derttheile des Grades betragen, so dass die Formeln als sehr sichere Interpolationsformeln gelten müssen. Die Maxima und Minima der Temperatur leitete ich nun zunächst für die vier vorhandenen Formeln der Reihen A(L), B(L), A(S), B(S) in der Weise ab, dass ich zuvörderst in der Nähe dieser extremen Tem- peraturen von 6 zu 6 Minuten berechnete; zur ge- nauern Festsetzung der einzelnen Minuten erlaubte ich mir eine Abkürzung, die auf die Hypothese ge- gründet ist, dass von dem Maximum sowohl, als vom Minimum die Temperaturen nach beiden Seiten hin im Abstande von 6 Minuten um gleich viel zu- oder abnehmen. Mein Verfahren war das folgende: Es wurde z. B. die Temperatur nach dem Maximum der ` des Sciences de Saint - Pétersbourg. Reihe A(L) folgendermaassen von 6 zu 6 Minuten be- rechnet: um 23/30’ war die Temperatur 19,95 +- 0,4689 nes DRE ire » — — 0,1699 -— 2295» » — = 0,4704 ZU WED »- — —+0,4701 eB ny. cf » — - 0,4693 2400 » » » — + 0,4680 Das Maximum in dieser Reihe zeigt sich bei 42; der Unterschied von der vorhergehenden Beobachtung ist 5 und von der folgenden 3, in Zehntausendtheilen ausgedrückt; es ist daher leicht einzusehen, dass das wahre Maximum zwischen 42' und 48' liegen wird. Nun stellen die Ordinaten n6,, n,b,,n,b, die Temperaturen zu den Zeiten n,,n,, n, vor; ferner mö- D gen die Temperaturunterschiede b,n, — b n, = b, C, = 9, und on — bn, — bo — à, heissen. Die Temperaturcurve geht durch den Punkt 5,, b,, b,; ich ziehe nun die Linie b,b, und b,b,, verlängere bc, bis d, theile bd bei e in zwei gleiche Theile, ziehe durch den Punkt e die Senkrechte ke, verlängere db, bis k und verbinde k mit d,, so wird k der Gipfelpunkt der krummen Linie sein, von wo sie in den Linien kd und | ?. 3 o LE > ES kb, gleichmässig abfällt; der Zeitpunkt aber, wo das Maximum eintritt, wird durch k, gegeben, wenn man die Senkkraft ke bis k, verlängert. Um die Lage von k, zu bestimmen, haben wir die Proportion bie, : de, E bie, : be, oder a:de,—=5,:8,, wenn wir mit a das Zeitintervall zwischen zwei Beob- achtungen (bei uns 6 Minuten) bezeichnen; es ist also ò, de, = as dann ist aber ur di do __ ô 4-0, db, — de, + cb, —a-i- a —a ue 9, + 0, 28, 9; + dy IX und endlich die Zeit des und folglich b e — a Maximum = n, — a Für unsern Fall ist a — 6, 8, = 5, à, = 3, folglich die wahre Zeit des Maximum = 23^48 — 8.5 — 2343 Wäre in unserem Beispiel 9, < à, gewesen, so würde die Construction nicht mehr anwendbar sein; eine ganz ähnliche Betrachtung, wie die vorige, giebt aber für diesen Fall die Zeit des Maximum 9, +0, M ni + ETS a. Die Rechnung hat nun folgende Resultate gegeben: Für den Atlantischen Ocean: A(L). . . t, = 19,95 + 0,3913 sin (15°.n + 6345/8) — 0,16604 sin (30°. n — 44^48/2) + 0,009433 sin (45?. n + 57259/7) zwischen 16°32" und 42°1 westlicher Länge, vom 9— 29. December n. St. 1847. A(S). ..t, = 20,04 + 0,64714 sin (15°.n + 78°39/5) — 0,22097 sin (30°. n — 70°40,9) — 0,03867 sin (45? . n + 38°24/3) zwischen 27°31’ und 40?21' westlicher Länge, vom 26. Dec. — 26. Jan. n. St. 1853 u. 54. Hieraus ergiebt sich: Maximum. Minimum. Amplitude. A(L).......20?42 um 23^43' 19246 um 15^21 0296' A(8).......90?87 um 23^40' 19242 um 15^40' 1245' Für den Grossen Ocean: < B(L). . „ta — 19,15 + 0,4179 sin (15.0 4- 74°10/1) — 0,21038 sin (30°.n — 65°52/3) — 0,04709 sin (45? .n— 3°29/2) IT SE e 89?36' und 138?29 westlicher Länge, vom 12. März — 8. April 1848. Bulletin de l'Académie Impériale B(S).. .£, = 19,41 + 0,66708 sin (15 .n + 77°27;4) — 0,22870 sin (30°.n— 63° 30,7) — 0,04386 sin (45°.n + 3125; ‚4) zwischen 78?3' und 150°54° westlicher Länge, vom 21. April — 28. Mai 1854. Hieraus ergiebt sich: Maximum. Minimum. Amplitude. B(E): s o9 19976 um 23^26' 18268 um 16"21' 1208 e TST 20224 um 23^32' 18974 um 15^39' 1250 Das Auffallendste in diesen Resultaten ist das Ein- treffen des Maximum der Temperatur noch vor dém Mittag”oder dem Augenblicke, wo die Sonne ihre grósste Hóhe erreicht; dieses ergiebt sich mit über- raschender Übereinstimmung aus den Beobachtungen des Dr. Lenz und des Hrn. v. Schrenck, sowohl für den Atlantischen als den Grossen Ocean; nimmt man das Mittel aus beiden Beobachtungsreihen für jeden Ocean, so erhält man die höchste Temperatur: im Atlantischen Ocean um 11*41/5 Vormittags im Grossen Ocean » 11*29' » Diese Resultate finden eine vollständige Bestätigung durch die beiden anderen Beobachtungsreihen des Dr. Lenz. Da diese Reihen nicht so vollständig sind, dass aus ihnen der Gang der Temperatur vermittelst der Sinusformel hergeleitet werden konnte, so werde ich hier nicht die täglichen Beobachtungen sondern nur die mittleren Temperaturen der einzelnen Beobach- tungsstunden mittheilen, wie sie sich für den Atlanti- schen Ocean aus 27 und für den Grossen Ocean aus 25 Beobachtungstagen ergaben, namentlich. Für den wei Ocean, zwischen 29° und 37° westlicher Länge, vom 14. April bis zum 11 Stunde D Mittlere Temperatur . 175, 22 0 .20,14 19,95 21,07 21,09 20,76 20,79 20,43 20,32 2 + 6 10 Für den Grossen Ocean, zwischen 157° und 155 westlicher Länge, vom 27. Decem- ber bis 20. Januar 1425187: «22 Im Atlantischen Ocean ist die grósste Temperatur für 0^ nur um 0702 grösser als um 22^, dagegen um 0733 grösser als für 2 Uhr, folglich ist das Maximum zwischen 22* und 0^: eine geometrische Construk- tion, ähnlich der früher von 6 bis 6 Minuten ange- wendeten, würde hier 11"6' Vormittags ergeben. Im Grossen Ocean ist die Temperatur um 22^ gar hóher als um Mittag, was ein Maximum von 11^ wahrschein- lich macht. Es ist dieses Eintreffen des Maximum der Tem- peratur noch vor dem Mittage ein Resultat, welches von den bisher erhaltenen Resultaten über den Gang der Temperatur im Laufe des Tages vóllig abweicht, da sonst immer die hóchste Temperatur erst nach dem Mittage beobachtet worden ist, bei uus um ei- nige Stunden nach dem Mittage. Es fragt sich nun, 0 Mittlerer Tag.19,99 19,94 20,72 20,68 20,49 20,41 2 4 6 8 20,18 20,11 10 20,04 ist diese Erscheinung den Tropen überhaupt eigen- thümlich und ist sie für die Luft sowohl auf dem Meere als auch auf dem Lande gültig? Da die Beobachtun- gen in Madras das Maximum der Temperatur im Mit- tel um 1 Uhr angeben, so scheint es, dass die Er- scheinung des früh eintretenden Maximum nur auf die Luft über den tropischen Meeren beschränkt sei und es war interessant zu entscheiden, ob sie nicht auch den aussertropischen Meeren eigenthümlich sei. Eine Beobachtungsreihe von Schrenck lässt uns diese Frage beantworten; sie ist im Grossen Ocean ausser- halb der Tropen, von 28°36 bis 52?1' südlicher Breite vom 1 bis 29 Juni 1854 angestellt, ganz wie in den Tropen für jede Stunde des Tages und der Nacht. Die nachstehende Tafel (C) enthält diese Beobachtung vollständig. 225 des Sciences de Saint - Pétersbourg. 296 (0). Neuer | Styl |Breite. 7^ | gh | 9h 1305 13^] 19^] 135] 14] 15% 164! 17h! 18h 19^! 29^ | 91^| 99^ | o^ 1854. = S Yt 1 BOR GERNE 2% Jan. 1 |28°37 N| 162051’ 19,3 | 19,7 18,7 | 17,7 | 47,4 | 47,8 | 17,1 | 47,0 | 17,0 16,9 | 16,9 | 16,6 | 16,6 | 16,8 16,5 | 16,4 16,2 | 16,9 | 17,8 | 179 1 | 2/29 47 | 165 29 | 19,8 | 19,5 | 48,7 | 18,5 | 18 ; m 41 | 46,2 | 46,4 | 46, nc ge dai béie) bed a Dal a5 | 19,5 | 18,7 118,5 | 18,2 | 48,2 | 18,0 17,5 | 47,8 | 47,8 | 17,1 | 47,1 | 47,2 | 16,2 | 16,4 | 16,5 17,4 | 47,6 | 17,9 | 47,9 | 18,0 | 18.2 3,80 35 | 169 14 | 18,8 | 19,1 | 18,7 | 16,9 | 17,8 | 47,8 | 17,6 | 17,6 | 17,5 17,5 | 16,9 | 16,7 167 | 16,6 | 15,8 15 | 45,4 Gil 16,6 | 17,2 | 19,3 431 45 | 170 49 | 17,7 | 19,4 | 48,4 | 48,3 | 17,8 | 169 | 16,3 | 163 | 16,2 16,2 | 16,2 | 16,2 | 16,7 | 47,0 | 47,0 | 17,0 16,9 | 16,5 | 16,2 16,0 | lass | 45,6 531 40 | 172 2 |15,8 | 46,2 | 16,1 | 16,3 | 16,4 | 16,3 | 16,3 | 16,1 | 46,2 | 46,2 | 46,2 16,3 | 16,2 | 16,3 | 16,5 | 16,4 16,1 | 16,0 | 16.2 VIA | 47,6 | 178 de 94 | 173 35 | 17,5 | 17,3. 47,6 | 17,2 | 16,9 | 16,8 | 16,5 | 16,3 | 16,2 | 16,0 16,0 | 16,0 | 16,1 | 46,1 | 16,1 | 16,1 15,2 | 15,5 | 15,6 | 15,7 187 15.9 734 3 | 171 42 456 15,51 15,5 | 15,4 | 15,3 | 14,9 | 45,0 | 14,9 | 15,0 | 14,9 149 | 14,8 | 14,7 | 14,7 | 44,5 | 14,2 18,8 | 13,9 | 14,1 | 12,0 185 13,7 8|35 28. | 177 28 13,6 | 13,4 | 13,8 | 13,7 | 43,7 | 13,7 | 13,4 | 13,0 | 12,9 | 12,9 12,9 | 12,8 | 12,7 | 12,8 12, | 130 13,6 | 13,6 | 12,8 | 129 | ui 12,9 9 |35 50 | 178 11 | 14,3 | 13,9 113,9 | 14,0 | 12,5 | 13,4 | 13,5 | 12,7 | 12,3 | 12,0 | 42,0 | 11,8 13,7 | 41, | 11,2 | 10,9 10,7 | 10,7 | 10,8 11,0 te 10 37 42. | 177.88 | 118 12,1 | 42, | 11,4 | 41,6 | 44,2 | 44,2 | 40,7 | 103 | 10,2 10,2 |104 | 9,9| 9,1) 9,0| 9,0 9,5| 98| 9,8 10, | 10,5 TM 11,38 27 | 177 38 11,3 11,7 | 12. 10,4 | 10,3| aal 9, | 8,8 | aal 9, 88| $4| $8| 83| 8,3] 8,3 8,4| 9,0 97 10,4 10,7 | 40,7 12/28 4 | 477 5 | 1152/1 155 | 41,0 | 10,4 | 10,3] 100 | 9,8] 9,8 | 9,8| 9,8 98| 98| 98| aal 9,8 10,1 | 10,2 | 40,8 | 10,8 | mme 13 39 42 | 477 35 | 11,4 | 1,2 41,0 | 10,8 | 10,8 | 10,8 | 10,7 | 10,6 | 11,0 | 40,8 | 41,2 14,4 | 11,4 | 11,6 144,7 111,4 11,0 | 11,0 TK TE 110 14/39 42 | 179 35 111,2 | 11,41 11,8 | 11,0 | 41,0 | 10,8 | 10,3 | 10,3 | 10,8 | 10,3 | 10,8 10,3 | 10,3 | 40,3 | 40,3 | 10,6 10,2 | 10,3 | 10,4 10,9 | 10,8 11,0 15/4 2 | 181 30/111 154] 14,5 110,2 110,0 | 9,9} 95| aal 93| 9,8| 96| aa 9,2| 9,2] 91| 82 7,9| 7,8) 8,0 7,8 8,2 89 16,42 15 | 182 26 | 9,9 | 1060 | 104 | 7,9| 7,9| aa 79| 7,7] 7,6| 74 | 7,1 74 | 74| 70| 7,0] 7,0 62| 67| 70| 74| mol 7, 17142 31 | 182 18 | 7,8| 7,6| 7,3| 7%3| 7,3| 72| 7,0| 69| 67| 67| 6| 66 65| 67| 6,8| 6,8 67| Sal 76] 78| 7| 8,2 18.42 35 | 182 27 | 79| 86| 8,0| 77| 78| 7| 75| 74| 783| 73| mal 7,1 | 71 74 | 7, | 7,1 72| 74| 78| 723| 7,5| 7,6 1944 9 | 185 54| 76| 84| 87] 82| 7,7| 75| 77| 70| 74 | 7,1| 7,0| 70 70 | 74] 6,7| 6,8 63| 62| 63| Gë 69| 65 20 45 22 | 186 20 66| 63| 63| 62] 62| 59| 5,8| 59| Sei 5| 5,7| 5,9] 6,0 60| 6,0] 5,9 59| 62| 64| 66| 6| 66 21,45 48 | 186 52 | 64] 5,7| 57| 58| 56| 56| 5,6| 55| 56] 54| 56| 56] 56| 56 5,7| 5,8 5,8| 5,8! Sai Ga 68| 6,9 2248 7 |488 2| 75| 78| 76| 71| 7| 69| 67| 66| 62| 59| 58| 58] 58| ta 5,3] 5,0 5,7| 61| 66] 70) 73| 7,5 28/45 80 | 1881| 78| 84| 7,4| 78| 7,6| 65| 62| 61| 60| 61] 58| 57| 55| 5,4] 53| ta 53| 54| 5,5 1 s; 6,1 24 46 39 | 188 83 | 6,6| 68| 6,7| 62, 60| Sei 56| 55| 54| 52, 52| 51] 51 | 53 5,3| 5,1 84| 50| 53 5,5 | 5,7| 5,9 25 47 86 | 189 48 | 66| 82| 8,0) 68, 7,0| 79| 68| 60| 60| 58| 59| 5,8] 5,8] sel 58| 56 5,6! 56| 56| 558| 5,5 | 5,3 26 48 35 | 192 51| 5,2| 5,0! 53| 53| Sal 51| 52| 52| 52| 52| 51] 49| 46] 49| 48] 46 47| 48| 49| 5,0! 5,6] 5,8 27 50 24 | 19718 | 5,7| 5,4! 511 49| 49] 47) 46| 45| 43| 45| 483| 43] 43| al 41| 42 4,41 46| 48| 49| 49) 5,2 28 51 29 | 20021, 62) 65, 66| 61| 65| 65| 62| 58] 56| 58| 58| 58| 59| 62| 62| 62 62| 63| 64| 83| 94| 88 29/52 1 | 20054 | 9,8) 9,4! 94| 94| aal 85| 82| 83| 84| 8,4] 92| 90| &5| 85] 82 8,3 7,9 saj s 9,0! 8,7 10,7 | KN Im Mittel.. 1 ‚08 11,25 11,17/ 10,64 10,56 10,41 10,20 9,98| 9,93) 9,87) 9,85, 9,77) 9,75| 9,70 H 9,52 9,49| 9,53 | 9,06! 9; 9,87) «1| 10,16 10,41|10,46 Berechnet... |ıı o2 n, „10 11,05 10,87) 10,61 10,35 10,13 10,00 9.98 9,89 9,86 9,80| 9,74 9.06 9,60 955, 9, 9,52 9,52 2s 9,65 9,82|40,19 10,41 10,73 Differenzen.. | = FE RE eg Be ee, de Geen 3 | 3 ? EM ? | ? | ? E34 Die Werthe der Mittel dieser Beobachtungsreihe werden durch fol gestellt: 0,00-0,02] -0,01 am +0,05 EL T -0,27 gende Sinusreihe am genauesten dar- +0,01 meng | -0,02| e Kiel m ta = 10,10 + 0,67447 sin (15n + 59°21,7) + 0,2809 sin (30n + 66°53/6) + 0,06878 sin (45n + 39°1/7). Aus derselben ergaben sich die in der Columne mit der Aufschrift «berechnete Temperatur» enthalte- nen Zahlen und die letzte horizontale Columne enthält die Abweichungen derselben von den beobachteten Zahlen. Diese Abweichungen sind bedeutend grósser als die für die tropischen Reihen gefundenen Diffe- renzen, was mir anzuzeigen scheint, dass das Gesetz des täglichen Ganges der Temperatur für die in den Beobachtungsreihen enthaltenen verschiedenen Brei- ten nicht ganz dasselbe ist, dass dasselbe also auch nicht durch ein und dieselbe Formel ausgedrückt wer- den kann. Aus der Formel erhalten wir für den Ein- tritt des Maximums die Stunde 1^12' und für den des Minimum 16/57. Es tritt also das Maximum um mehr und folglich ist der Eintritt desselben vor dem Mittage nur den tropischen Meeren eigen. Die Erklürung dieser Anomalie des Ganges der Temperatur in den tropischen Meeren glaube ich iu dem Folgenden zu finden: Bekanntlich hängt das Steigen und Fallen der Tem- peratur der Luft im Laufe des Tages davon ab, ob in dem beobachteten Augenblicke der Zufluss der Wärme von der Sonne grösser oder kleiner ist, als der Ver- lust durch Strahlung der Erde gegen den Himmel, also ob die Einnahme an Wärme grösser oder kleiner ist, als die Ausgabe. Mit Sonnenaufgang wächst die Einnahme der Wärme wegen der steigen- den Höhe der Sonne, zugleich aber wächst auch die als eine Stunde nach der Culmination der Sonne ein Tome I. Ausgabe wegen steigender Erwärmung der Erdober- 15 227 Bulletin de l'Académie Impériale 228 fläche. Es ist aber klar, dass die sich steigernde Aus- gabe doch immer zurückstehen muss gegen die wach- sende Einnahme, weil sie eine mittelbare Folge der letzteren ist, und dass die Ausgabe der Einnahme nicht eher gleichkommen wird, als wenn die Einnahme an- fangen wird sich zu verringern, d. h. nach der mit- täglichen Culmination der Sonne. Dieser Moment, wo die sich steigernde Ausgabe gleich wird der abneh- menden Einnahme, ist nun der Augenblick des Maxi- mum im Gange der täglichen Temperatur. Hieraus scheint es mir klar, dass das Eintreten des Maximum vor dem Mittage nur durch das Mitwirken noch an- derer Ursachen eines Verlustes an Wärme, ausser der Ausstrahlung der Erdoberfläche gegen den Himmel, erklärt werden kann. Diese glaube ich entweder in dem mit wachsender Temperatur zunehmenden auf- steigenden Luftstrome der Tropengegend, oder in der ebenfalls sich steigernden Verdunstung der oberen Wassertheile, oder endlich in dem Zusammenwirken beider annehmen zu müssen. In dem Beobachtungsjournal des Dr. Lenz finden sich noch 4 Beobachtungsreihen über die Tempera- turveränderungen der Oberfläche des Oceans im Laufe des Tages. Da aber zu diesem Zwecke die Luft mit- telst einer Pumpe auf das Deck gehoben wurde und die Temperatur des Wassers wührend des Aufsteigens im Pumpenrohre leicht sich etwas ändern konnte, z. B. bei Erwärmung dieses Rohres durch die Sonnen- strahlen, so mag ich kein grosses Gewicht auf diese Beobachtungen legen und werde die Beobachtungs- zahlen hier nicht ausführlich mittheilen, sondern nur die daraus gezogenen Mittel. Für den atlantischen Ocean an denselben Tagen und Orten, wo die Lufttempera- turen angestellt wurden, erhielt ich: Stunde d.Beobacht| 14 | 16 18 20 | 22 0 2 + 0 8 10 12 Mittl.beob. Temp...| 19,92| 19,95! 20,09| 20,32] 20,53| 20,55| 20,50 20,45| 20,33] 20,23, 20,10. 19,91 Berechnete..........| 19,90| 19,94| 20,11| 20,33| 20,50| 20,56| 20,51 qn 20,34| 20,22) 20,09| 19,95 Differenz... | 0,02 4-0, 1|—0,02|—0,01 3-0,03|—0,01|—0,01 4-0,01|—0,01 -1-0,01 4-0,01|—0,04 Die berechneten Werthe in obiger Tabelle wurden erhalten durch die Formel: t, = 20,24 + 0,3212 sin (15n + 6973554) — 0,0541 sin (30n — 16°55') + 0,01700 sin (45n — 28°44') aus welcher sich ergiebt Maximum — 20,57 um 23*41 Hiernach wäre auch für die Temperaturänderungen der Wasseroberfläche das Maximum, wie für die Luft, Minimum — 19,90 » 13,57 vor dem Mittage anzunehmen. Amplitude = 0,76 Allein ein ganz anderes Resultat geben die Beob- achtungen im grossen Ocean, für welche ich fand: Stunde d.Beobacht.| 14 16 18 20 | 22 0 2 4 6 8 10 12 Beobacht. Mittel 19,23| 19,14| 19,10| 19,24| 19,37| 19,60| 19,68| 19,64| 19,56 19,41) 19,34 19,26 Berechnet. Temp... 19,21| 19,14| 19,12| 19,21| 19,39| 19,58) 19,68| 19,65, 19.54| 19,42| 19,33 19,28 Differenz |4-0,02| 0,00|—0,02/4-0,03|—0,02|4-0,02| .0,00|—0,01|4-0,02|—0,01|4-0,01|—0,02 Die berechneten Werthe wurden aus der folgenden Formel abgeleitet: t, = 19,38 + 0,2538 sin (15n + 36°31') + 0,06859 sin (30n + 45°35,5) — 0,00728 sin (45n — 15?56;8 ). Hieraus ergiebt sich Maximum — 19,68 um 2^33 Minimum = 19,11 um 17 34 Amplitude — 0,57 Hier ist also der Eintritt des Maximum und die Temperatur des Wassers in Übereinstimmung mit den Beobachtungen in hóheren Breiten, und es bleibt fer- neren Beobachtungen überlassen zu ermitteln, ob dem wirklich so sei, oder ob diese Abweichung des Ein- trittes des Maximum der Wassertemperaturen für beide Oceane aus der obenerwähnten Unvollkommen- heit der Beobachtungsart erklärt werden muss. 229 des Sciences de Saint- Pétersbourg. Krystallographische Notizen über den Ru- til und Paralogit. von Ñ. v. Kokscha- row. (Lu le 14 octobre 1859.) D Rutil. Unter den Ratilkrystallen, die als Begleiter des Eu- klases in den Goldseifen des Flusses Sanarka (Gou- vernement Orenburg) vorkommen, und die ich der Güte meines Collegen, Capitain des Berg-Corps A. v. Antipow verdanke, habe ich einen sehr schónen Zwillingskrystall gefunden, der ganz nach demselben Gesetze gebildet ist, wie einige, von Miller’) und Descloizeaux^) beschriebene brasilianische Rutil- zwillinge. So wiederholt sich hier abermals die so oft erwühnte Ahnlichkeit, die zwischen den Mineralien aus den Goldseifen des Gouvernements Orenburg und denen aus den brasilianischen Districten, wo man Diamanten begegnet, Statt findet. Der oben angeführte Zwilling ist nämlich so gebil- det, dass seine Zwillingsfläche die Fläche der tetra- gonalen Pyramide der zweiten Art = (3a : b : œb) oder 3Ps ist, wenn man entweder Weiss' oder Nau- mann's Bezeichnungsmethode anwenden will. Bis jetzt sind dergleichen Zwillinge noch niemals an den rus- sischen Rutilkrystallen getroffen worden. Die beiden zusammengewachsenen Individuen bieten die Combi- nation folgender Formen dar: Nach Weiss. Nach Naumann. Tetragonale Grundpyramide. 0 D DEIN S P Tetragonale Pyramide der zweiten Art rste stumpfere t (a : b : xb) Pee Tetragonales Prisma. h (wa :b : ob) ~Pa Ditetragonales Prisma. l (wa : b : 20) e P2 Dieser Zwillingskrystall ist an und für sich nicht gross (ungefähr 10 Millimeter lang und 8 Millimeter breit), aber ganz symmetrisch ausgebildet. Ausser den Flächen des ditetragonalen Prismas / — «P2, welche vertieal gestreift sind, sind alle übrigen Flüchen des 1) Poggendorff's ben dy 1842, Bd. LVII. S. 480 xx Annales de Chimie et de Physique, gme Série, T. XIII (Avril 845). Krystalls sehr glatt und glünzend. Die drei neben einander liegenden Flächen t — P+ der beiden Indi- viduen sind sehr breit, die vierte im Gegentheil schmal, was überhaupt am Besten aus den beigefügten Figuren zu ersehen ist. Die erste Figur stellt den Zwillingskrystall in schie- fer Projection dar. Die zweite Figur stellt den Zwilling lin horizon- taler Projection dar. Wenn wir die Neigung in den Polkanten der Grund- form = 123°7 30" und in den Mittelkanten = 84?40'0" oder a:b:b = 0,64418:1:1 annehmen, so lassen sich für unseren Zwillingskrystall folgende Winkel berechnen: Gemeinschaftliche Neigung der Hauptaxen a und a der beiden Individuen, oder h, : h, — 54°43'8”. Der einspringende Winkel am oberen Theile des Zwillingskrystalles d. h. t,:t, = 169°8’28” = 134?32'50" = 59?42'12" 231 Bulletin de l'Académie Impériale 232 2) Paralogit. Da bis jetzt die Paralogitkrystalle noch von Nie- mand gemessen wurden, und im Allgemeinen über das Krystallsystem derselben noch nichts Bestimmtes aus- gesprochen ist, so glaube ich wird es nicht ohne In- teresse sein, hier die Resultate meiner Messungen (wenn auch nur annäherungsweise vollzogen) wie über- haupt meine an den Paralogitkrystallen angestellten Untersuchungen mitzutheilen. N. v. Nordenskióld?) drückt sich über die Kry- stallisation des Paralogits folgendermaassen aus: «Kry- «stallisirt in regelmüssigen vier- und achtseitigen «Prismen, die wahrscheinlich dem pyramidalen Kry- «stallsysteme angehören. Endflächen kommen vor, «aber unmessbar. » Neuerdings habe ich nun zwei Paralogitkrystalle un- tersucht, die mehrere Zuspitzungsflächen darboten und die ich annüherungsweise mit Hilfe des gewöhnli- chen Wollaston'schen Reflexionsgoniometers messen konnte. Meine Untersuchungen haben mich vollkom- men überzeugt, dass diese Krystalle nicht nur zu dem- selben Krystallsysteme gehóren, sondern auch diesel- ben Combinationen und dieselben Winkel, wie die Skapolithkrystalle besitzen. Die Formen, die sich an diesen Krystallen wahrnehmen liessen, sind nämlich folgende: Nach Weiss. Tetragonale Pyramiden. Der ersten Art. Nach Naumann. 0 WA P n (a: D ds or 3P Der zweiten Art. t (a : b : esb) Pes Ditetragonale Pyramide. s (a:b: '/,b) 3P3 Tetragonale Prismen. Der ersten Art. M (ssa : b : b) œP Der zweiten Art. b (~a: b : sch »P» Basisches Pinakoid. PF (a: ~b : ob) ob 3) Bulletin de la Société Impériale des Na 1857. Tome XXX. Seconde Partie, p. 221. turalistos de Moscou. Ob die Paralogitkrystalle einer Art von Hemiëdrie unterworfen sind, das konnte ich nicht ermitteln, weil die von mir untersuchten Krystalle (N° 1 und N° 2) an mehreren Seiten abgebrochen waren und dazu nicht ganz symmetrisch ausgebildet. Alle Flächen reflec- tirten das Licht gut genug, um annäherungsweise Messungen vollziehen zu können, überhaupt wie viel es nöthig war um die krystallographischen Zeichen zu berechnen. Zu genauen Messungen waren die Kry- stalle ganz unbrauchbar. Bloss eine von den Flächen konnte ich durch Messung nicht bestimmen, nämlich eine sehr schmale Fläche, die die Combinationskante zwischen den Flächen der tetragonalen Pyramide t — Pee und dem basischen Pinakoid P — oP abstumpft und die daher zu einer tetragonalen Pyramide der zweiten Art mP> gehört. Folgendes sind die Resultate meiner Messungen: Für 0:0. (Neigung der Flüchen der Grundpyramide o in den Polkanten). = Am Krystall N° 1 = 136?14". Diese Neigung ist in den Mejonitkrystallen = 136° 11'0". Für o: P. Am Krystall N° 2 = 148714". Diese Neigung ist in den Mejonitkrystallen — 148* g m 5" E Für o: M. Am Krystall N° 1 = 121°43. Diese Neigung ist in den Mejonitkrystallen — 121° 5055". Für o:t. Am Krystall N’ 1 = 158°6. Diese Neigung ist in den Mejonitkrystallen — 158* 530". Für n: M. Am Krystall N° 1 = 151?44. Diese Neigung ist in den Mejonitkrystallen = 151° 4655”. Für n:o. | Am Krystall N° 1 = 150?0'. Diese Neigung ist in den Mejonitkrystallen = 150° 40”. 233 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 234 Für t: t. (Neigung der Flächen der Pyramide t — Pæ in den Polkanten). Am Krystall N° 2 — 146?50'. Diese Neigung ist in den Mejonitkrystallen — 146? 57 26”. Für t: P. Am Krystall N° 2 — 156?20'. Diese Neigung ist in den Mejonitkrystallen — 156? iT Für t:b. Am Krystall N° 2 = 113?55.. Diese Neigung ist in den Mejonitkrystallen — 113? 42 49". Aus diesem Vergleich ersieht man, dass in der That die Winkel der Paralogit- und Mejonitkrystalle ganz und gar übereinstimmen. Sur une courbe du troisième ordre, par M. J. Mention. (Lu le 14 octobre 1859.) Le lieu géométrique des points tels que le rapport de leurs puissances, relatives à deux cercles, soit au rapport de leurs distances à deux droites fixes dans une raison constante, est une courbe du troisióme ordre, avec une seule asymptote. C'est sur ce fait, qu'un trait de plume suffit à éta- blir, que je veux m'appuyer, pour démontrer que le lieu des foyers des sections coniques tangentes à quatre droites, est du 3^ ordre. La portion de tangente, BC, interceptée entre deux autres fixes, AB, AC, est vue du foyer F sous un angle constant. Imaginons le cercle circonscrit au triangle formé par les trois tangentes; il coupera la droite BF |. en un point B, le triangle B'CF aura deux angles égaux à BAC et BFC (ou son supplément), c'est-à- dire constants. Donc = =. UH Ze 0. E d'autres termes, la surface du triangle BCF et la puis- sance du point F par rapport au cercle circonscrit sont dans une raison constante. Prenant la seconde tangente variable DE, on verra que les puissances du foyer d'une conique quelconque qui toucherait les quatre droites AB, AC, BC, DE, re- latives aux deux cercles ABC, ADE, seront entre elles comme les distances de ce foyer aux droites BC, DE, multipliées par des constantes. Ainsi le point F est sur une courbe du 3° ordre. Soient t, u les coordonnées du foyer rapportées aux axes AB, AC; bx + ay — ab = 0, bx + ay— ab = 0, étant les équations de BC et DE, on déduit de la pro- priété l'équation suivante du lieu, sans caleul: (bu--at—ab) (b't+a'u— A) = ('u—a't—a V) (bt+au— A), où A= +w + 2tucosy, y angle des axes. L'asymptote de la courbe est parallèle à la médiane du quadrilatére des tangentes; le tracé graphique en serait facile, car nous allons indiquer une foule de points, soit immédiats, soit d'une construction peu compliquée. La courbe passe 1? par les sommets du quadrila- tére et par le point de concours des cercles circon- scrits. . . (7) 2" par les points de rencontre des paralléles à l'asymptote menées par chaque sommet, et des droites unissant le point de concours des cercles au sommet opposé... (6). 9" par les points de rencontre des cercles ayant pour équations: A+ t (a — b) — u (a — b) — ab = 0, A+ t(a — P) — u (a — b)— ab — 0. Rabattant les longueurs (b,a), b; a) à la suite et en sens inverse de (a, b), (a; 5) sur les axes, on aura quatre points situés respectivement sur les cercles. De méme pour les cercles A — t (a + b) — u (a + b) + ab = 0, A — (a -- b) — u (a! +5) + ab — 0. En tout 24 nouveaux points, dont quelques - uns imaginaires. 4° par les points de rencontre du cercle ayant | pour équation rer et de la droite (A Ain + (a + a) t — ab — ab = 0, Les milieux de AD, BE sont sur ce cercle; et la droite, d'ailleurs paralléle à celle qui joint ces mi- lieux, renferme le point de concours de AD et BE. — 12 points qui ne seront pas tous réels. 235 Bulletin de l'Académie Empériale 236 5° par les points de rencontre des circonférences décrites sur AD et BE comme diamétres. — 12 points qui ne seront pas tous réels. Il y aura, pour le moins, une trentaine de points réels, en nina J'ajouterai que l'asymptote est à égale distance de la médiane et de l'axe de la parabole tangente aux quatre droites, et que l'hyperbole diamétrale *) est ei équilatère. Voici, son équation, en posant — 7; —; 2y" (a — a) (c + cos y) + 22y [(a — a) (1 + c cos y) + (b — b) (c = cos y)] + 22? (b — b) le cos) + 2y [(ab — ab) (c = cos v) + e (ab ' —a)] + 2x [(ab — a) (1 + ccosy) + ab — ab] + (aa — bb") (b —b) — 0. La figure 39 des planches de l’Enumération con- vient à la courbe: c'est une ovale et une branche in- finie serpentante des deux cótés de l'asymptote. Si l'équation de la courbe ne se présente pas d'or- dinaire sous la forme précédente, c'est faute de sy- métrie dans la marche suivie. En effet, conservant les mémes axes, et nommant z une certaine variable, x, y les coordonnées du centre, on a: 2x +- - 25 — 4, 2y+ Sgt ab — 2bz — 2ay—2z= 0, ab — 2b a—2ay—2: — 0. La conique doit-elle étre tangente à trois droites et avoir son centre sur une droite donnée, dy = ez + f = 0, il vient: (bt + au— A) (dt + eu + 2f) — (bu + at— ab) (et + du) pour l'équation du lieu des foyers, ce qui constitue en- core une propriété géométrique, que la voie directe semble peu apte à fournir. Dans le cas du quadrilatere, d= 2 (a — a), e—2(b —b), f— ab — ab. Le foyer d’une conique tangente aux côtés d’un pentagone serait sur plusieurs courbes du 3° ordre pareilles à celles-là, dérivant des triangles pris suc- cessivement. Par exemple, j'aurais aussi: *) Voir Enumeratio linearum tertii ordinis, $ VIII. (bt au — A) (d't+ eu + 2f") = (bu + at — ab) (et + d'u), et conséquemment dt-- eu + 2f et+ du A iat. Nie eim atreur?f dteu’ équation d’une hyperbole équilatéere.. . . Tout cela est susceptible de faciles développements. Je me suis proposé uniquement de signaler une preuve en faveur du parti qu'on peut tirer de la géométrie pure, méme lorsque son emploi ne promet, en appa- rence, guére de succes. Der Säbel Hadschi Murad’s von B. Dorn. (Lu le 21 octobre 1859). (Hierzu eine lithographirte Tafel.) Hadschi Murad war bekanntlich früher einer der een und tapfersten Anhänger des Imam Schamyl gh) Als er aber nach seinem Zerwürfniss mit ge? gegen Ende des Jahres 1851 sich unter russi- schen Schutz begab’) und seine Unterwerfung und künftige treue Ergebenheit betheuerte, kam mit ihm sein Gehülfe Haider- Bek, Chef von 500 Mann der awarischen Miliz. Derselbe besass eine ihm von Scha- myl für Tapferkeit verliehene Auszeichnung, welche er immer noch sehr hoch hielt, aber endlich aus Er- bitterung über die von seinem ehemaligen Oberherrn gegen ihn getroffenen, sein Gemüth und seine Ehre aufs Tiefste verletzenden Bestimmungen rücksicht- lich seiner Familie zerbrechen und zu einer Verzie- rung für seinen Dolch ummachen lassen wollte. Hrn. v. Chanykov gelang es indessen, das schon zum Theil zerbrochene Denkzeichen von günzlicher Vernichtung zu retten und von dem Besitzer zu erhalten. Er schenkte es, so weit es möglich war wieder zurecht 1) So schreibt er sich selbst — nur selten Labs — in seinen mir vorliegenden Briefen, wo er sich à sl el Fürst der ap nennt. LT Naibe und Mudire nennen ihn in ihren Briefen P grs gs Fürst der Gläubigen und Vorstand (Imam) der Muslimen. Man findet auch da bisweilen sei- nen Namen Li ee Die Stellung des Mudir „+ war höher als die des Naib | > 5 ; ein Naib wurde zum Mudir er- hoben und hatte meus sees zwei bis drei Naibe unter seinem Be- fehl, dagegen war seine neue Würde weniger eintrüglich und mehr eine Ehrenbeförderung. Ich werde später einmal auf jene Briefe zurückkomm 2) S. Kaska3b, 1851. N° 88 u. 94. biles ns 237 des Sciences de Saint - Pétersbourg. gemacht, dem asiatischen Museum, welches in ihm eine üchte derartige Decoration erhielt; die früheren i. J. 1847 von einer andern Seite eingegangenen waren nur nachgebildete. Ich habe jener Auszeich- nung mit Angabe der Inschrift: el hell 3 a U^ =“ wer über die Enderfolge nachdenkt, kann nicht tapfer sein, erwähnt, Bullet. 1852. To. X. S. 48. Zwei Jahre nachher erschien eine Beschrei- bung und Abbildung derselben Decoration, welche nur anstatt hell: , | „she hat, Pë? Herrn v. Seidlitz in der sc Petersburger Zeitung 1855. No. 228. (vergl. C. II. Btxomoern No. 229. Siehe auch Illustration 1846. To. II. S. 233.) Im Jahre 1853 ward dem Museum von Seiten des oben genannten geehrten Gebers der Decoration eine andere, ich móchte sagen, ihr verwandte Merkwür- digkeit zu Theil. Es war der unterhalb des Gefüsses — welches auch nicht mit hierher gelangt ist — ab- gebrochene Säbel Hadschi Murad’s selbst, nebst einem lithographirten Bildnisse des letzteren. Diesen Ge- schenken war eine geschichtliche Erläuterung bei- gefügt, welche im Ganzen mit der im Kaskas» 1852. S. 105 (vergl. No. 25. u. Allgem. Zeitung 1852. No. 157. 8. 1503.) gegebenen übereinstimmte und nur eben das genauer angab, was für uns rücksicht- lich des zerbrochenen Säbels zu wissen ganz beson- ders wünschenswerth war. Hadschi Murad war sowohl durch seine persönliche Tapferkeit als seinen religiösen Fanatismus und sei- nen Einfluss auf die Bergbewohner Daghistans die rechte Hand Schamyls. Mit letzterem auf Leben und Tod zerfallen in Folge des verunglückten Einfalles in Tabaseran (1851) bot er, wie erwähnt, gegen Ende des Jahres der russischen Regierung seine Unterwer- fung an, und stellte sich in der That selbst ein. Aber schon im April des Jahres 1852 erfasste ihn wieder sein Fanatismus und sein Hass gegen die Christen, und er beschloss in die Berge zurückzukehren. Glücklicher Weise blieb dieser neue Versuch von Verrätherei ohne Erfolg. Als er unter dem Vor- wande, dass er von da aus die Freilassung seiner von Schamyl zurückgehaltenen Familie, welche man ver- gebens gesucht hatte kommen zu lassen, leichter würde bewerkstelligen können, auf einige Tage die Erlaubniss erbeten und erhalten hatte, nach Nucha zu gehen, wohnte er am 22. April (4. Mai) dem Frei- tagsgebete bei. Gegen drei Uhr Nachmittags äusserte er den Wunsch, die einige Werst von der Stadt gele- gene Krakanntedhnische Begräbnissstätte zu besuchen. Man gestattete ihm das, und er begab sich mit vier seiner eigenen Leute (Nuker Sf. ail an die bezeichnete Stelle. Nachdem er da lange inbrünstig gebetet hatte, bestieg er sein Pferd, wandte sich gegen die ihm von russischer Seite beisegebene Begleitung und verwun- dete durch einen Pistolenschuss einen Polizei- Beam- ten, wührend einer seiner Leute einen Kosaken tódtete; worauf sie mit verhüngtem Zügel nach Be- ladschik, einem Dorfe des an den Nuchaischen Kreis anstossenden Kreises von Dschar-Bjelokany spreng- ten. Auf diese Nachricht hin bot der Oberstlieutenant Korganov in Nucha die verfügbare bewaffnete Mann- schaft zur unverzüglichen Verfolgung der Flüchtlinge auf. Man setzte ihnen nach und entdeckte sie end- lich in einem Walde von Beladschik, wo man sie um- zingelte. Hadschi Murad indessen hatte schon Zeit gehabt sich eine feste Stellung zu sichern und Barri- kaden aus alten Baumstämmen und Gesträuch zu er- richten. Am 25. April (7. Mai) kam es zum entschei- denden Kampf. Hadschi Murad vertheidigte sich wie ein Rasender, aber von mehreren Kugeln getroffen, fiel er, indem er seinen Säbel über seinem Kopfe zer- brach, damit eine ihm im Leben so theuer gewesene Waffe nach seinem Tode nicht noch seinen Feinden dienen möchte. Und es ist dieser Sübel, dessen Bruch- stück hier vorliegt. Von neuerer Arbeit hat er eine kufische Aufschrift aus Gold. Dieselbe enthält den Anfang der 48. «Sure des Sieges», € Sure des Korans: ls& EU Usi y J yal djl p abi; ss is sed a Im Na- men des allbarmherzigen Gottes! Wahrlich! wir haben dir einen offenbaren Sieg verliehen, auf dass dir Gott deine frühern und spätern Sünden vergebe (Ullmann, Übers. d. K. Bielef. 1857. S. 441.). Man sieht aber, dass der Künstler nachlässig gearbeitet hat. In z. B. ist der letzte Buchstabe , nicht zu sehen, und überhaupt sind die Endworte von ‚us Le an zum Theil den einzelnen Buchstaben nach nur schwer herauszubringen. Die beiliegende Tafel giebt eine treue Nachbildung der Aufschrift. In der rechts stehenden durch den Druch zum Theil verloren gegangenen Einfassung Bulletin de l'Académie Imperiale 240 sind nur die Worte AU Y) ganz erhalten; das Übrige ohne Zweifel all Y und was etwa noch folgte, ist zum Theil oder ganz verschwunden. Über die Umwandlung der Pyrophosphor- säure in gewöhnliche Phosphorsüure auf trocknem Wege, von Heinrich Struve. (Lu le 28 octobre 1859.) Die Überführung der pyro- oder 2-basischen phos- phorsauren Salze in die entsprechenden 3-basischen Verbindungen konnte bis jetzt nur auf nassem Wege erreicht werden, indem man diese Salze entweder mit Wasser oder mit verdünnten Säuren längere Zeit kochte. Dasselbe Resultat kann man aber auch auf trock- nem Wege erreichen und zwar durch Glühen, in einem Strome von Wasserstoffgas. Diese Thatsache, die so viel mir bekannt, früher. nicht beschrieben und be- obachtet war, soll der Inhalt folgender Mittheilung sein, die ich hiermit einer hochverehrten Akademie der Wissenschaften vorzulegen die Ehre habe. Betrachtet man im Allgemeinen die Einwirkung des Wasserstoffgases bei höherer Temperatur auf alle phos- phorsaure Salze, so treten hier je nach dem Metall- oxyde, das mit der Phosphorsáure verbunden ist, 3 verschiedenartige Erscheinungen ein. Erstens. Lüsst sich das Metalloxyd im freien Zu- stande durch Glühen reduciren, so tritt bei Behand- lung der entsprechenden phosphorsauren Salze mit Wasserstoffgas bei hoher Temperatur eine vollständige Reduction ein, wobei Wasser, Phosphorsäure und ver- schiedene andere Verbindungen derselben entweichen. Zweitens. Gehört das mit der Phosphorsäure ver- bundene Metalloxyd zu der Gruppe von Oxyden, die durch blosses Glühen nicht reducirt werden können, dagegen aber leicht unter Mitwirkung von Wasser- stoffgas, so bilden sich beim Glühen dieser phosphor- sauren Salze in einem Strome von Wasserstoffgas Phosphormetalle, wáhrend Wasser und verschiedene Phosphorverbindungen entweichen. Drittens. Der dritte und letzte Fall ist der, dass das mit der Phosphorsáure verbundene Metalloxyd nicht durch Glühen im Strome von Wasserstoffgas re- ducirbar ist. Die dieser Gruppe entsprechenden phos- phorsauren Salze sollen hier betrachtet und gezeigt werden, dass, wenn man die zweibasischen oder pyro- phosphorsauren Salze dieser Metalloxyde bei hóherer Temperatur mit Wasserstoffgas behandelt, dieselben in die entsprechenden 3-basischen phosphorsauren Salze übergeführt werden, wobei die in Freiheit ge- setzte Phosphorsäure theils als Phosphorsäure, theils als phosphorige Säure, theils als Phosphorwasserstoff- gas und als rother Phosphor entweicht. So wie aber diese Überführung erreicht ist, so findet keine fernere Einwirkung des Wasserstoffgases statt, selbst bei der stärksten Weissglühhitze. Als Repräsentanten dieser Gruppe von Metalloxy- den nehme ich hier das Manganoxydul, die Baryterde, Talkerde und das Natron an, und die entsprechenden pyrophosphorsauren Salze derselben lassen sich durch folgende allgemeine Formel darstellen: 2 RO + PO? und der Vorgang der Einwirkung von Wasserstofigas durch folgende: 3 (2 RO + PO°) = 2 (3 RO + PO?) PO, Pyrophosphorsaures Manganoxydul. Fällt man eine Lösung von Manganchlorür, der man einen Überschuss von Salmiak hinzugefügt hat, durch eine gewöhnliche phosphorsaure Natronlösung und Ammoniak, so erhält man zuerst einen volumi- nósen flockigen Niederschlag, der sich nach einiger Zeit in weisse glänzende Schuppen verwandelt, die in Wasser unlöslich sind und an der Luft sich nicht ver- ündern. Diese Verbindung ist früher von Otto *) schon dargestellt und analysirt worden und besteht aus; 2MnO Am O die beim Glühen an der Luft den ganzen Gehalt an Wasser und Ammoniak verliert und hierdurch in das pyrophosphorsaure Manganoxydul übergeht, das fol- gende Zusammensetzung hat: }+ P0* + 2 HO 2 Âq. Manganoxydul... 71,16 50,04 ] » Phosphorsäure .. 71,03 . 49,96 142,19 100,00 Behandelt man nun dieses Salz auf einem Porcel- nm Gmelin, Handbuch der Chemie, 1844, Bd. III, S. 659. 241 des Sciences de Saint - Pétersbourg. 212 lannachen in einer Porcellanróhre in der Weissglüh- hitze mit gereinigtem und getrocknetem Wasserstoff- gase, so tritt bald eine Zersetzung ein, die sich durch den Geruch nach Phosphorwasserstofigas anzeigt. Späterhin entweichen mit diesem Gase zugleich noch Dämpfe, die sich in den Ableitungsröhren theils zu Phosphorsäure, theils als rother Phosphor condensiren. Diese Zersetzung des pyrophosphorsauren Mangan- oxyduls geht sehr langsam vor sich und erfordert eine ununterbrochene Weissglühhitze. In einem Versuche, in welchem 3 Gm. Salz mit Wasserstoffgas behandelt wurden, musste das Glühen ohne Unterbrechung 12 Stunden lang fortgesetzt werden, nach dieser Zeit hörte erst die Entwickelung von Phosphorwasserstoff- gas auf. Der nach beendigter Zersetzung erhaltene Rück- stand bildet ein leichtes Pulver von bleigrauer Farbe, das sich an der Luft nicht verändert. Von Säuren wird es mit Leichtigkeit aufgelöst und zwar von Salzsäure und Schwefelsäure unter Entwickelung von Spuren von Wasserstoffeas und Phosphorwasserstoffgas. Um die Zusammensetzung dieses Rückstandes ge- nauer kennen zu lernen, führte ich 2 Analysen aus. I. 0,5164 Gm. des Rückstandes wurden in Kónigs- wasser gelóst und nach dem Abdampfen der über- schüssigen Säure durch Kochen mit Ätzkali in einer Platinschale zerlegt; aus dem Filtrat die Phosphor- säure durch Magnesialösung und Ammoniak wie ge- wöhnlich bestimmt. Es wurden gefunden 0,3484 Gm. Manganoxyd-oxydul, entsprechend 0,3241 Mangan- oxydul, und 0,3334 Gm. pyrophosphorsaure Magnesia, entsprechend 0,2132 Phosphorsäure. II. 0,3090 Gm. wurden hier in Salzsäure aufge- löst, sonst aber die Trennung wie oben ausgeführt und erhalten 0,2059 Gm. Manganoxyd-oxydul, entspre- chend 0,1914 Manganoxydul und 0,1864 Gm. pyro- phosphorsaure Magnesia, entsprechend 0,1192 Gm. Phosphorsáure. _ Nach diesen Analysen enthält der Rückstand in 100 Theilen I. II. Manganoxydul. . .... 62,76 61,94 Phosphorsäure . .... 41,28 38,60 104,04 . 100,54 Der Ueberschuss in diesen Analysen erklärt sich dadurch, dass bei der Einwirkung des Wasserstoffgases Tome I. dort, wo das pyrophosphorsaure Manganoxydul mit dem Porcellannachen in Berührung war, die Reduc- tion noch weiter fortgeschritten war, wodurch dem Rückstande Spuren von Phosphormangan beigemischt sind. Auf diese konnte bei der Analyse keine Rück- sicht genommen werden. Hierdurch erklürt sich auch der Unterschied der sich bei der Vergleichung dieser analytischen Resultate mit der Berechnung des dreiba- sischen phosphorsauren Manganoxyduls herausstellt. Dieses besteht nämlich aus: 3 Äq. Manganoxydul. . 106,74 60,04% 1 » Phosphorsäure. . 71,03 39,96 » 177,77 100,007, Pyrophosphorsaurer Baryt. Fällt man eine Lösung von Chlorbarium mit einem Überschuss einer in der Kälte bereiteten Auflösung von pyrophosphorsaurem Natron, so erhält man einen flockigen weissen Niederschlag, der sich schwer aus- waschen lässt. Dieser Niederschlag bildet den pyro- phosphorsauren Baryt und 0,694 Gm. der geglüh- ten Masse gaben nach dem Auflösen in Säuren 0,719 Gm. schwefelsauren Baryt. 5 berech. gefund. 2Àg.Daryt. ees 153,28 68,33 68,07 1 » Phosphorsäure 71,03 31,67 31,93 224,31 100,00 100,00 Glüht man dieses Salz, ebenso wie das vorherge- hende, im Strome von Wasserstoffgas, so treten die- selben Erscheinungen ein und als Rückstand erhält man eine róthlich gefärbte ungeschmolzene Masse, die sich in Säuren leicht auflöst. In einem Versuche der q geführt wurde, gaben mir 1,541 Gm. pyrophosphorsaurer Baryt, 1,425 Gm. oder 92,47%, dreibasischen phosphorsau- ren Baryt, während nach der Berechnung 90,18%, er- halten werden sollten. Von diesem Rückstande wur- den 0,495 Gm. in der Wärme in verdünnter Salpe- tersäure aufgelöst und aus der Lösung 0,564 Gm. schwefelsaurer Baryt erhalten. Vergleicht man dieses Resultat mit der Berechnung, so findet man: 4*4. 74297 berech. gefund. 3 Äq. Baryt; oann 229,92 76,40 74,84 1 » Phosphorsüure 71,03 23,60 25,16 300,95 100,00 100,00 16 vé 243 Bulletin de l'Académie Impériale 244 Pyrophosphorsaure Magnesia. Behandelt man die so bekannte Verbindung der py- rophosphorsauren Magnesia ebenso wie in den frühe- ren Versuchen mit Wasserstoffgas in der Weissglüh- hitze, so tritt auch hier dieselbe Zersetzung ein, die nach einiger Zeit aufhört. In einem quantitativen Versuche wurden 0,705 Gm. pyrophosphorsaure Magnesia während 6 Stunden im Strome von Wasserstoffgas geglüht und gaben nach dem Erkalten 0,628 Gm. oder 89,07%, Rückstand. Nach einem erneuerten Glühen während 6 Stunden, wobei die Temperatur so hoch als irgend möglich ge- halten wurde, wog der Rückstand 0,537 Gm. oder 76,17%. Nach einem dritten Glühen während 4 Stun- den fand keine Gewiehts-Abnahme mehr statt. Der so erhaltene Rückstand bildete eine hell röthlich ge- fürbte, leicht zerreibliche Masse, die sich in Säuren bei gewöhnlicher Temperatur ohne Gasentwickelung auflóste. Die Zusammensetzung dieses Rückstandes wurde noch durch folgende Analyse festgestellt. 0,173 Gm. wurden in der Würme in verdünnter Salpetersäure gelöst, darauf nach einem Zusatz von Chlorammonium durch Ammoniak gefällt, der Nie- derschlag nach 24 Stunden auf einem Filter gesam- melt und wie gewöhnlich als pyrophosphorsaure Ma- gnesia bestimmt. Aus dem Filtrat wurde darauf der Rest der Magnesia wie gewöhnlich als pyrophosphorsaure Magnesia bestimmt. Es wurden erst 0,1464 Gm. und dann noch 0,0754 Gm. pyrophosphorsaure Magnesia erhalten. Somit bestehen die 0,173 Gm. Salz aus Magnesia ...... 0,0798 oder 46,16% Phosphorsäure... 0,0927 » 53,52» 0,1725 99,75% . Die Berechnung verlangt: 3 Äq. Magnesia. . .. 60,00 45,78% 1 » Phosphorsäure 71,03 54,22» 131,03 100,00% Pyrophosphorsaures Natron. Zu diesem Versuche konnte kein Poreellannachen in Anwendung kommen und wurde desswegen mit einem aus Platina vertauscht. Jedoch auch dieser konnte nur dann zu einem quantitativen Resultate führen, wenn gar keine Einwirkung des Wasserstoff- ^ gases auf das pyrophosphorsaure Natron statt finden sollte. So wie aber eine Zersetzung unter Freiwerden von Phosphor eintrat, so musste das Platinaschiffchen zusammenschmelzen, was auch in der That geschah, so dass dieser Versuch entscheidend, aber nur qua- litativ ausfallen konnte. Bald nachdem die Porcellan- röhre bis zum Weissglühen gelangt war, entwich mit dem Wasserstoffgase auch Phosphorwasserstoffgas, wodurch sich die Einwirkung anzeigte. Nachdem das Glühen eine Stunde lang fortgesetzt war, unterbrach ich den Versuch und nach dem Erkalten fand ich im Innern der Porcellanröhre das Platinaschiffchen zum Theil zusammengeschmolzen, was nur durch ein Frei- werden von Phosphor zu erklären ist. Eine Quantität des so erhaltenen phosphorsauren Natrons wurde in kaltem Wasser aufgelöst und gab mit einer Silberlö- sung den gewöhnlichen gelben Niederschlag des 3-ba- sischen phosphorsauren Silberoxyds, während das zum Versuche benutzte pyrophosphorsaure Natron nur eine weisse Fällung mit Silberlösung gab. Durch diese Versuche glaube ich aufs Unzweideu- tigste dargelegt zu haben, dass die pyro- oder 2-ba- sischen phosphorsauren Salze der durch Wasser- stoffgas nicht reducirbaren Metalloxyde beim Glühen in Wasserstoffgas unter Verlust von Phosphorsäure in die entsprechenden 3-basischen phosphorsauren Salze übergeführt werden. So wie aber dieser Punct erreicht ist, hört jede Einwirkung des Wasserstoff- gases auf. Parerga archaeologica, von Ludolf Ste- phani. (Lu le 21 octobre 1859.) - XXIIT. Unter den Gegenstünden, welche neuerdings der Kaiserlichen Ermitage zugegangen sind, befinden sich auch einige Inschriften, welche ich hier mittheile, während Anderes einem anderen Orte vorbehalten bleibt. Die wichtigste derselben stammt aus Anapa und befand sich früher im Besitz des Fürsten Sibirs- ky. Sie ist einem kleinen Stück weissen Marmors eingegraben, das leider an seinem unteren Theile un- vollständig ist. Das Erhaltene besteht in Folgendem: des Sciences de Saint -Pétersbourg. 216 OEOIY4IXZTOITIANTC KPATOPIEYAOFHTQBA ZIAEYONTOZBAZIAE Qr AAI. YHIAO I. MAIOYKAIOIAOTIAT PIAOXETOYXHATMH NOZAEIOYTTOOOZE" PABRQNOZANEOHKEN TIITTP . . EYXHIKATEYXF NOPETTTHNEAYTOYHONC MAXPYXAEOQHAÀNETTA Q$OXKAIANETIHPEAÀXTO. ATTOTIANTOZKAHPON. . OYYTTOAIAFHNHAIC.. Bea octo ravr{oxputopt ediergzg, Baoıevovros Bacthéos [MiSpa]da[tolv Pirc[po]parov xal eege: étous mar, bugs Astou, [léSos Z[rlpdBoves dazu à Th] melosleuyh xar eux» Soextav Éaured, À cv[o]u. XoUco, Ep à À dvéravos xai avenmpsacrols] ano Tay- tóc Seed én Jeu Urosayn..... Das Document betrifft also die Freilassung eines Mädchens, Namens Chrysa, welche unter der Regie- rung des Kónigs Claudius Mithradates im Monat Dios des Jahres 338 der Bosporischen Zeitrechnung, d. h. 42 nach Chr. Statt fand. Der Name des Königs ist zwar fast gänzlich verwischt. Allein wir wissen durch Dio Kassios ), dass jener Mithradates, ein Nach- komme des berühmten Königs gleichen Namens, im Jahre 41 nach Chr. von Claudius in die Bosporische Herrschaft eingesetzt wurde, und die noch erkenn- baren Spuren der Buchstaben weisen deutlich genug auf eben diesen Namen hin. Münzen dieses Königs absieht, die jedoch sämmtlich die Jahre, in denen sie geschlagen sind, nicht bezeich- nen, so ist dies die erste Inschrift, die desselben ge- denkt und zugleich lehrt sie uns zum ersten Male den Gebrauch des Titels odratox von Seiten der Bosporischen Könige kennen, die sonst, wie bekannt, den Titel: quéxewao xal oMcpoparos zu führen Pflegten. 1) Res Rom. LX, 8. "Aw té eu MeSprdary, TA yéves du Exeivou too ravu pote, Toy Boomopoy Éyapiouro (KhavdLo6), xai rw [oképovt gon ru dur aire ris Kriis dvréðoxev. Über das Ende sei- ner Herrschaft berichtet Tacitus: Ann. XII, 15 ff. ; Wenn man von denl. Der, welcher das Müdchen freilüsst, ist Pothos, der Sohn des Strabon. Die Freilassung geschieht in der Form des dvat:dévar à «ij To0ceuy(, was man sich so zu denken hat, dass das Müdchen zwar im Uebrigen frei wurde, aber sich zugleich dem Dienst im Bethaus zu widmen hatte. Dies wird, um von heidnischen Analogien?) zu schweigen, vollkommen deutlich, wenn man die beiden bekannten Freilas- sungs-Documente vergleicht, welche in Kertsch auf- gefunden worden sind?). Wahrscheinlich sprach dies auch unsere Inschrift in dem verlorenen Theile mit ühnlicher Bestimmtheit aus, wie die eben genannten. Dass die zoeceuyx,, welche in den letzteren erwähnt wird, ein jüdisches Bethaus war; dass mithin bereits im Jahre 81 nach Chr. in Pantikapaeon eine Juden- Gemeinde bestand, geht aus dem Schluss-Satz dieser Documente mit voller Sicherheit hervor, Auch in Olbia kennen wir durch eine am Anfang und am Ende unvollständige Inschrift‘) eine toosevyn. Boeckh hat diese für ein heidnisches Bethaus erklärt und Anfang und Ende der Inschrift in diesem Sinn ergänzt®). Ich zweifle jedoch sehr, dass er hierin Recht hat. Von heidnischen Heiligthümern wird der Ausdruck zoos- Eug meines Wissens sonst nirgends gebraucht °) und dafür, dass die noch jetzt im südlichen Russland so bedeutenden Judengemeinden nicht nur in Kertsch, sondern auch an anderen Orten dieser Gegenden in ein sehr hohes Alterthum zurückreichen, fehlt es be- kanntlich nicht an zahlreichen und vollgültigen Be- weisen. Einen neuen Beweis dieser Art bietet jetzt unsere Inschrift. Denn dass auch die hier genannte rpogsuyn ein jü- 2) Siehe Curtius: Anecdota Delphica S. 16 ff. 3) Die eine derselben ist zuletzt von Boeckh: Corp. Inscr. Gr. To. II. p. 155 und 1004. No. 2114b., die andere von mir in den Ant. du Bosph. Cimm. Inser. No. 22 behandelt worden. In Betreff des Ausdrucks rpogxapröpnots, den ich in diesen beiden Inschriften wiederhergestellt habe, während Boeckh ein neues Wort xpoc— xarayrnoıs gebildet hatte, verweise ich auf Act. Apost. I, 14. Oócot wdvree dom mpoexaorcooUvtee OpoSunadsy TH rpogsuyn und Epist. ad Cor. XII, 12. rg mpogeuy fj rposxaptepoüvrec. 4) Boeckh: Corp. Inscr. Gr. No. 2079. vergleiche p. 1004. 5) Die grosse Unsicherheit der Buchstaben-Reste der letzten Zeile macht es unmóglich, sie mit einiger Zuversicht wiederherzu- stellen. Doch ist so viel gewiss, dass, wenn hier von einem jüdischen Bethaus die Rede ist, das was Kóhler aus den verwischten Spu- ren herausgelesen hat: ATTo T OY OE OY, nicht das Wahre sein kann. Vielleicht stand and ed Seuskiou oder Sei zou da. 6) Auch mit Juv.: Sat. III, 296 und Gruter: Inscr. lat. 651, 11. kann dies nicht bewiesen werden. 2 * 247 Bulletin de l’Académie Impériale 218 disches Bethaus war, dass überhaupt auch dieses Do- cument von Juden herrührt, lehren die Eingangs- Worte: 566 OUíoco, mavroxodcopt, cüAo mco. Unter dem Seög Öıbrorog könnte man zwar auch Zeus verstehen, obgleich schon das unsere Beachtung auf sich ziehen würde, dass gerade hier dessen Name gemieden wäre. Allein auffallen müsste dann der Beiname ravroxpd- coo, da dieser, wenn er auch bei Gottheiten des Hei- denthums nicht ganz unerhört ist’), doch ganz eigent- lich von Juden und Christen gebraucht wurde. Ent- scheidend jedoch für diese Frage ist das dritte Epi- theton: eUJAcYqzée, welches meines Wissens den heid- nischen Gottheiten völlig fremd ist und nur dem Gott der Juden und Christen gegeben wird. Somit ge- winnen wir die Gewissheit, dass es auch in Anapa bereits im Jahre 42 nach Chr. eine Juden-Gemeinde gab. Aber auch das, was Boeckh) und Curtius ?) so bestimmt geleugnet haben, ist nun gewiss, dass auch ein zweites Freilassungs- Document desselben Fundorts ^), dessen Anfangs-Worte: RICE -vi dol ıOPIEYAuI. IW BACIAEYONTO. bisher nicht wiederhergestellt werden konnten"), von Juden herrührt und mit den Worten begann: [@e6 v-] blor[o,mavroxpa|topt, eXAevr[m]xó ”). Als epigraphische Besonderheit unserer Inschrift hebe ich noch hervor, dass in dem Wort übtoro das vollkommen deutlich eingegrabene und erhaltene Zei- chen + in der Bedeutung von WV gebraucht ist ). Demselben Fundort gehören zwei Fragmente an, 7) Corp. Inscr. Gr. 2569, 8) Corp. Inscr. Gr. To. i " 1008. No. 21316. 9) Anecd. Delph. p. 26. 10) Stephani: Ant. du Bosph. Cimm. Inscr. No. 23. 11) Nur das Wort eühoynré war schon von Graefe: Mém. de PAcad. Imp. Ser. VI. To. VI. p. 12 richtig erkannt worden; jedoch ohne dass er die sich daraus ergebende Folgerung bemerkte. 12) Wer daran Anstoss nehmen sollte, dass fast alle in diesen Documenten vorkommenden Juden griechische Namen führen, fin- det die nóthige Belehrung bei Zunz: Namen der Juden, Berlin 1837 und bei S. Cassel in Ersch und Gruber's Allg. Encycl. der Wissensch. Sect. II. Bd. 27. S. 29. 13) Über andere s Peer dieses Zeichens vergleiche Franz: Elem. epigr. Gr. p. 48. 246., Mionnet: SOL To. V. p. 125. No. 702., Gerhard: Neapels S Bildw. p. 422. No. 17., Auserles. Vasenb. Taf. 22. 103. 107. 124. 155. 168. 184. 187. 190. 195. 199, Se 208. 206. 223. 235. Keil und Jahn: Archaeol. Zeit. 1854, p. welche zugleich mit der eben besprochenen Inschrift in die Kaiserliche Ermitage gekommen sind, jedoch, wie die Grüsse und die Form der Buchstaben zeigt, weder mit dieser, noch unter einander in irgend einem Zusammenhange stehen. Beide Inschriften sind auf Tafeln von weissem Marmor eingegraben und so weit zerstórt, dass sich ihre ursprüngliche Bestimmung nicht mehr feststellen lässt. Doch ist das grössere Fragment nicht ohne onomatologischen Werth. Es lässt noch Folgendes erkennen: ^€I ONTC *NOCAOH! NEIAOYOAN CTOYXOPAF OCCKOZIOOC4 CATAKOYAC bAPNAKHCH DPOYCTPATHFU OMOCAOHNOAC «2POCHAPNAKIGN APAAPOCIAIIO OI®APNAKOYTTO OYAABYAKPATHC QÀPNAKHCAÀOH AGNIOYIEPEYC DYHAPNAKH DYHAPNAK SPATO INC Ch Das kleinere Fragment zeigt noch folgende Buch- staben: -AAKIM 2001 ÀOYEK DMATTNY IEEYTONY In dem ersteren Fragment scheint also Z. 5 ein xooæyés, Z. 9 ein orparmyés und Z. 16 ein tegevs vorzukommen. Die meisten Namen lassen mehr als eine Vervollständigung zu. Doch dürften folgende sicher sein: Z. 6 Kc£os, Z. 8. 13. 15 und 17 dog: 249 des Sciences de Saint- Petersbourg. 250 vdxns, Z. 10 'ASnyóSoooz, Z. 11 Papvaxiov, Z. 12 Apdapos und Zeite: Z. 14 ’Apaxparns und Z. 16 Arohowos IL Ausserdem theile ich noch eine Anzahl neu erwor- bener Henkel-Inschriften mit, welche sämmtlich in der Nähe von Kertsch gefunden worden sind, indem ich in Betreff aller allgemeinen Fragen, welche sich an diese Gattung von Inschriften knüpfen, auf die zu- letzt von mir in Parergon XX. gegebene Zusammen- stellung der bisher gewonnenen Resultate verweise So Inzwischen ist zwar noch einiges neue Material hin- zugekommen TL, jedoch ohne dass dadurch die bisher gefundenen Antworten auf jene allgemeinen Fragen irgend eine Veründerung erlitten. Wohl aber muss ich gleich hier bemerken, dass sich ein Henkel von dieser Bedeutung in einer zweiten ganz kürzlich in die kaiserliche Ermitage gekommenen Sammlung befindet, die ich mit allen übrigen dazu gehörigen, äusserst werthvollen Gegenständen erst später be- kannt machen werde. Jedermann weiss, wie viel daran gelegen ist, die Bedeutung jener in diesen Stempeln vorkommenden Namen festzustellen, welche augenscheinlich nicht den Eponymen angehören kön- nen. Früher") hatte ich es unentschieden gelassen, ob sie die Personen einer Aufsichtsbehörde, oder die Töpfer bezeichnen. In der eben erwähnten Bespre- chung dieser Frage ^) jedoch war ich nach Abwägung aller Gründe, welche das damals vorhandene Mate- rial für und wider an die Hand gab, zu dem Resultat gekommen, dass das Ursprungszeugniss, welches diese 14) Der Name Zat££o)0e ist bekannt aus Boeckh: Corp. Inscr. No. 2130, 38. No. 2131, 1. 19.; der ze "Apdapog aus Stephani: Ant. du Bosph. Cimm. Inséf. No. 15) Bull. hist.-phil. To. XIII. p. $ F Mat. gréco-rom. To. II. p. 7. 16) Mac Pherson: Antiq. of Kertch Pl. 10. 11. Romano: An- pora inedite Tav. 6. Musée de feu le Prince Kotchoubey To. II. . 28. Eine Rüge verdient es, dass Hr. Stark in einem doe Zusätze zu C. Fr. Hermann's griech. Cultus-Alterth. S. 484 den von ies in hóchst unglücklicher Weise aus Stempeln dieser Art gewonnenen, aber auch kurz darauf wieder aec eae Mo- nat GE wieder von Neuem einzuführen gesu ganze reiche diese Stempel betreffende Literatur LES letzten zehn Jahre, sogar die von Franz geschriebene Vorrede zu eben dem dritten Band des Corp. Inser. Gr., den Hr. Stark selbst citirt, ist an diesem ganz spurlos vorübergegangen! Leider zeigt noch gar mancher andere Zusatz, den Hr. Stark zu dem trefflichen Buch Hermann’s hinzugefügt hat, € ihm selbst die wichtigsten litte- i inem ganz ungewöhnlichen Grade Il. p. 2 18) Bull. hist.-phil. To. ku, p. 151. — Mél. gr.-rom. To. II. p. 9. Inschriften jeder Zeit ausstellen, wahrscheinlich nicht den Amphoren selbst, sondern den darin versendeten Waaren gelte, und dass demnach auch jene Namen den Handelsherren angehörten , welche diese Waaren versendeten und zwar auch zugleich Besitzer von Töpfereien sein konnten, aber doch nicht als solche, sondern als Versender der in den Amphoren enthal- tenen Waaren genannt seien. Dieses Resultat wird nun durch jenen wichtigen Stempel mit Bestimmt- heit für jene, in denen ein doruvduos genannt wird, wahrscheinlich, aber auch für alle übrigen als illie erwiesen, ges da zum ersten Mal jene fragliche Person ausdrücklich als xepapsus bezeich- net ist. Daraus folgt nun natürlich auch, dass das Ursprungszeugniss zunüchst wenigstens, wie bei den Ziegeln, den Amphoren selbst, und höchstens indirect zugleich auch der darin versendeten Waare galt. Aber auch das ist einleuchtend, dass man desshalb unter diesen Namen nicht etwa die einzelnen Hand- arbeiter verstehen darf, welche die einzelnen Am- phoren mit ihren eigenen Hünden bearbeiteten, son- dern die Fabrikherren und Besitzer der Töpfereien, und in demselben Sinn ist natürlich auch das éténce aufzufassen, welches auf einem schon früher von mir erwühnten Ziegel einem solchen Namen beigeschrie- ben ist ^). In derselben Sammlung befindet sich auch ein zwei- ter Henkel, der nicht ohne Werth für jene allgemei- nen Fragen ist, indem auf ihm zum ersten Mal der Name des dotuvéuos völlig unzweideutig im Nomina- tiv erscheint. Denn dadurch wird es sehr wahr- scheinlich, dass die Namen der Astynomen nicht zur Bestimmung des Jahres, sondern als die einer Auf- sichtsbehórde genannt sind; eine Thatsache, welche nach dem früher von mir hierüber Bemerkten ”) der 19) Bull. hist.-phil. To. XIII. p. 152. — Mél. gr.-rom. To. II. Da dieser Stempel noch immer unedirt ist, so theile ich ihn hier mit: AZTYNoMoYN TOCAEADINIOY ToYKAAAI?Y BAKXIoZAIoAo PoY€enoHce "AGtuvopoU roe Aelpıviou tod Kaiiieus Baxyıos Atod[w]pou eronos. Der Ziegel ca sich, als ihn Köhler abschrieb, im Besitz einer rau von Bonn 20) Bull. hist.-phil To. XIII. p. 156.— Mél. gréco-rom. To. II. p. 15. 251 Bulletin de l'Académie Impériale 252 Vermuthung Becker's, dass alle Henkel- Inschriften, in denen Astynomen vorkommen, nach Olbia gehören, eine neue Unterstützung giebt. Die Henkel-Inschriften also, welche der gegenwär- tig bekannt zu machenden Sammlung angehören, sind folgende: I. Rhodische Amphoren-Henkel. 1: ETERA NaS ’Ert [Ava]ÉcuAco, Oeo- BOYAOY wopoptov. Aehnliche Stem- OEXMOQOPIOY pel siehe bei Franz: Corp. Inscr. Gr. To. III. S. VI. No. 61— 65. 9. EINNILIZA Efn? Tejtcagevoo, Baspopifov]. MENOY Aehnliche Stempel bei Franz: BAAPOMI.. a.a. 0.5. XIII. No.458— 460. ETTIAPIE Fei Apıorelida,..... Aehnliche TE AA Stempel bei Franz: a.a. O. S. VII. . No. 93 — 99. : AlAo0 KAEYE Alylasoxdsös. Über ähnliche Stempel siehe Stephani: Ant. du Bosph. Cimm. To. II. S. 331. No. 26. II. Thasische Amphoren-Henkel. . Ni. NOS: N[up.|oov, Baoftwv], Apısraycons. 3 . In der Mitte des Ganzen ein See- H ` pferd. Der Name Nuy.oov wird 4O0TATŽI4A. durch einige andere Henkel, die ich bald an einem anderen Orte publiciren Wide: ausser Zweifel gesetzt. . KAEO®.. Kieoo[öv], Oacíov. In der Mitte ein Pentagon. Da die Namen der Tha- OAZINN sischen Henkel sehr häufig abgekürzt sind, so können hier auch noch meh- rere andere vermuthet werden, zu deren Ver- vollständigung mehr als zwei Buchstaben nöthig sein würden. . OEO € ANO Oscoay(ns), Oastav. In der Mitte ein Delphin, über den ich im Dull. hist.-phil. To. XIII. S. 155, = Mél. er rom To. II. S. 14 gesprochen habe. IIl. Knidische Amphoren-Henkel. . TOA. [Exi] Ho{é]ra, Apyayóga, Kulov). TAAPXA Ein anderes Exemplar desselben TOPAKNI Stempels bei Franz: a.a. O. S, XVI. No. 127. eo T c c -1 R DEN IV. Amphoren-Henkel, auf denen ein Zo cuvój.oc genannt wird. 9. AETYNoMoY ’Acruvan.ou A(t)oyévou Zur AZXINoY Rechten des Beschauers eine auf- . recht stehende Keule. Über den Astynomos und das Wappen siehe Stephani: Bull. hist.-phil. To. XIII. S. 158 = Mél. gr.-rom. To. II. S. 18. No. 15. Mac Pher- son: Antiquities of Kertch Pl. 10. No. 2. Musée Kotchoubey To. II. S. 399. No. 1. 2. ..... MAXoY [Avtılpageu [ao ]cov[6 poo, [Aco]vo- . TYN.MoY och, Rechts des Beschauers ..NY€I.Y eine zweihenklige Vase. Einen Astynomos Antimachos habe ich im Bull. hist.-phil. To. XIII. S. 158. = Mél. er. rom. To. TI. S. 18. No. 16 nachgewiesen, und móglicher Weise gehóren auch die Henkel bei Mac Pherson: Ant. of Kertch Pl. 10. No. 1. 6. hierher. Als Tópfer kommt ein Dionysios auf den von mir Bull. hist.-phil. To. XIII. S. 158. = Mél. gr.-rom. To. II. S. 19. No. 20. nachgewie- senen Henkeln, so wie in dem hier gegebenen Verzeichniss No. 16. und vielleicht auch No. 11. vor; als Astynomos bei Becker: Bull. hist.-phil. To. XII. S. 54. = Mél. gr.-rom. To. I. S. 484. No. 8— 12. und in dem hier gegebenen Ver- zeichniss No. 18. Von dem Henkel bei Mac Pherson: a. a. O. Pl. 10. No. 11. bleibt es, wie hier, ungewiss, ob Dionysios der Fabricant oder der Astynomos ist. In Betreff des Wappens vergleiche Mac Pherson a.a. O. Pl. 10. No. 5. 7. dacuvo(p.ou), Atovuct(cu). Rechts A£TYNO des Beschauers zwei Delphine. Über AIONYZI den Namen siehe den vorhergehenden Henkel. : lIAQPoY [Aprep]öopou [aotu]vquou. Zur . NoMoY Rechten des Beschauers ein | Epheublatt. Man kann nicht mehr entscheiden, ob dem Stempel oberhalb oder unterhalb eine Zeile fehlt, oder ob er auch viel- leicht gar keine dritte enthielt. Einen Astyno- mos Artemidoros habe ich im Bull. hist.-phil. To. XIII. S. 158. = Mél. er rom. To. II. S. 19. No. 18. nachgewiesen. Ein Fabricant desselben 2. 253 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 254 oder Hekate. Astynomen Namens Dieu: finden demselben Wappen bei Becker: Bull. hist.-phil. . APXANAP ApyavSo(ou) doruvépu(ou). Der Stem- MNA Pee MM PM M oe due "M uh . ACTYNO .. ~- AIoNYcIoY Namensfindetsichbei Becker: Bull.hist.-phil. To. XII. S. 55. — Mél. gr.-rom. To. I. S. 485. No. 17. AZTYNOM pel scheint vollständig zu sein, doch ist er so abgedrückt, dass man es nicht mit Gewissheit sagen kann. AZTYNoMoY Aotuvouou Bópuoç Too Zeufteg, BoPYo£ToY Ile Zur Rechten des Be- ZEYZIoZ schauers eine Frau mit zwei Re Fackeln in der Hand, aufrecht stehend, wahrscheinlich Artemis sich ausser den beiden folgenden Henkeln auch bei Becker: Bull. hist.-phil. To. XII. S. 53. — Mél. gr.-rom. To. I. S. 484. No. 5. 6. und bei Mac Pherson: Ant. of Kertch Pl. 10. No. 3., vielleicht selbst bei Becker: Dull. hist.-phil. To. XII. S. 60. —. Mél. gr.-rom. To. I. S. 493. No. 5 — 7. A£TYNOMOYN ’Aoruvon.oövros Béouoc, Pékwvos. TOZBOPYOX Zur Rechten des Beschauers DIAQNOZ ein Strahlenbekränzter Kopf, ohne Zweifel des Helios. Über den Namen des Astynomen siehe den vorherge- henden Henkel. NOMOYNTOS [Acrulvopeüvrog | Béouos. [Arovulatou. Zur Rech- ten des Beschauers ein unbärtiger, strahlenbe- kränzter Kopf, ohne Zweifel des Helios. Über den Namen des Astynomos siehe No. 14., über den des Töpfers No. 10. l'Actuveucu Anlunrotou, Kryowv. . MHTPIOY Zur Rechten des Beschauers ein KTHEON undeutlicher Kopf. Über den Fa- bricanten Kteson siehe Becker: H LI D H Bull. hist.-phil. To. XII. S. 55. — Mél. gr.-rom. To. I. S. 486. No. 19. 24. 29. 31. 41. . NToc ’Aoruvelpoü]vros Arovuatou «c9 [Alnnpavron, I... ToY.TIHMANTOY Rechts des Beschauers eine PN. CH. aufrecht stehende Nike. Derselbe Astynomos nebst 19. > ma 22. 23. To. XII. S. 54. — Mél. gr.-rom. To. I. S. 484. No. 9— 11. Übrigens siehe auch im Vorher- gehenden No. 10. I£TIAIO| Q ‘lortatolu) docuve(goo) "Aoy[ov]- AZTYNO to(s). Die Anfangsbuchstaben AP FO eines dritten Namens IQ. gehó- ren zu einem zweiten Stempel, der unmittelbar neben dem ersten querüber auf- gedrückt ist, und von dem vor diesen Buchsta- ben noch ein Seeadler über einem Delphin zu sehen ist, ein Wappen, über das ich im Bull. hist.- phil. To. XIII. S. 156. — Mél. gr.-rom. To. II. S. 16. das Nóthige bemerkt habe. Der Eigenname Aoyo» kommt nicht selten vor, wohl auch bei Mac Pherson: Ant. of Kertch Pl. 11. No. 5. Aw MT Los A[ccuvoy.cüvc]os Mixpéou ze MIKPIoYToY Apratayépou, . . . . ariov, APIZTAFoPoY Rechts des Beschauers ein ST TOY Tropaeon. Der Name Mt- xotas findet sich auch auf dem von mir im Bull. hist.-phil. To. XIII. S. 158. = Mél. gr.-rom. To. II. S. 19. No. 19. bekannt gemachten Henkel. . HNOMOY [Agrulyepon [T]aoıyapou(g), Anun- .A£IX APOY oflcu]. Rechts des Beschauers AHMHTPI.. ein aufrecht stehendes Kerykeion. Ein Astynom Pasichares kann móglicher Weise auch auf dem Stempel voraus- zusetzen sein, den ich im Bull. hist.-phil. To. XIII. S. 159. — Mél. gr.-rom. To. II. S. 20. No. 26. bekannt gemacht habe. ASIN... YNIOo [Aeczovopo]ov[z]o(z) IToSoxAéc- DYeoKAEo.€ [vw]; HuSfe]e. Rechts des Be- TTYo1A schauers ein bürtiger Pans- Kopf. Über den Astynomos und das Wappen siehe Stephani: Bull. hist.- phil. To. XIII. S. 159. — Mél. gr.-rom. To. II. S. 20. No. 25.; über den Fabricanten ebenda und Mac Pherson: Ant. of Kertch Taf. 10, 3. = OL acruvölpou] Kov [ov]. BRETEXNO:... KAAAIN. nenne aco [vo ue(v) Alex) voc. AZTYI.MO Rechts des Beschauers ein gros- AA ANS ses, aufrecht stehendes Blatt. « BESTELL, 28. . TATI.. . BIQN Béov. . MW Ato(v). Vergl. Romano: Antichità inedite galoppirendes Pferd. Über das Wappen siehe Stephani: Bull. hist.-phil. To. XIII. S. 160. = Mél. gr.-rom. To. II. 5. 21. No. 29. . Amphoren-Henkel von unbestimmter Herkunft. 26: Ee . . ou zoo Aerepäoeleul, Se OYTOY Aác. Rechts des Beschauers APTEMIAQP .. eine Vase. Man könnte ge- AA neigt sein, anzunehmen, dass das vollkommen deutliche A der letzten Zeile von dem Stempelschneider nur aus Versehen statt O gesetzt worden sei, und dass der Stempel nach Thasos gehóre. Allein dem widersprechen die in Thasos regelmässig festge- haltenen Formen dieser Henkel-Inschriften. [Alnunrpiov [7o]ö .IMHTPIOY Beuyyntov....... Rechts des ..VOEYFNHTOY Beschauers ein grosser Kra- (RE Ah ET BE 62 4 0: e . Terowlay]ov 8coróp. oo TEFEIMAAOY A. eEoTToMTToY ei k ^ [rajoj Se In der Mitte I des Ganzen eine grosse Heuschrecke .. von derselben Form, wie die in den Ant. du Bosph. Chin? Pl. 22. No 20. 21. abgebildeten. EMIEN Erl Zo[daujou. Zur Linken des Be- AN.OY schauers ein ihm gerade zugewendeter Helios-Kopf mit Strahlenkranz, . AN.PIKoY "Av[2]orxco. .JAHMON Irma, Marias]. Tav. 6 . EK 255 de l'Académie de Saint - Pétersbourg. 256 SB VAS TYNOS D v docuvo[p.oüvc]oc | Rapport sur une monographie des espèces SC POR oz .....vé(v). Rechts des! de Herissons delaRussie.parJ. F. Brandt. gae NIo Beschauers ein nach links | (Lu le 11 novembre 1859.) Les formes organiques qu'on appelle espéces sont- elles fixes ou variables? Voilà une question qui de- puis longtemps occupe les naturalistes. Quant à moi, j'avoue franchement qu'une expé- rience de quelques dizaines d'années m'a rangé du côté de ceux des naturalistes qui se décident pour la fixité d'un nombre défini de types morphobiolo- giques, nommés especes, au moins en ce qui concerne l'époque actuelle du globe terrestre. Néanmoins je n'ose nier que les espéces varient plus ou moins selon l'influence du climat, des loca- lités et d'autres circonstances en partie inconnues. On remarque cependant que ces changements s’ope- rent dans certaines limites, de maniére à faire garder aux variétés certains caractéres invariables qui con- stituent la différence et l'essence des espéces bien fondées. Sans doute il est souvent fort difficile de distinguer nettement les vraies espéces des animaux et des plantes, parcequ’on a créé une quantité de nouvelles espéces, basées sur trés peu d'exemplaires de la méme localité et caracterisées d'aprés des marques, qui peuvent étre dérivées des changements climato- logiques ou de localité ou de certaines variations des espéces mémes. Malheureusement ce sont les espéces de cette catégorie qui, avec les variations des vraies espéces jusqu'à présent assez peu appréciées et étu- diées, peuvent donner des points d'appui à l'idée de la ` | non existence des vraies espèces. Cependant la difficulté qu'ilyade fixer exactement les limites des vraies espèces ne prouve pas qu'il soit impossible de les distinguer. En examinant un grand nombre d'exemplaires de là méme espéce pris dans différentes localités de leur patrie, l'observateur attentif ne manquera pas de dé- couvrir toujours les limites des variations de chaque espéce, c'est au moins ce que m'ont appris mes pro- pres recherches. Mais pour fixer les vraies espéces et pour les distinguer exactement des espèces mal fondées c. à. d. fausses, il ne suffit pas d'envisager tous les détails variables ou constants de leur ex- térieur; il faut encore connaitre l'ensemble de leur anatomie et de leur biologie spéciale. Le nombre des espéces déterminées d'une telle maniere est jusqu'à présent trés restreint, méme presque nul. -— 257 des Sciences de Saint - Pétersbourg. 582 Voilà une autre raison qui semble favoriser l'idée de la non existence des vraies espéces. Ayant la double intention de faire connaitre plus exactement les vraies espéces des animaux qui habitent la Russie et de livrer une description plus exacte d'une espéce préa- lablement proposée par moi, il y a quelques années, jai tâché de communiquer maintenant des deserip- tions comparatives de l'extérieur et de l'anatomie des espéces russes du genre des Hérissons, précedées d'une caractéristique du genre auquel elles se rap- portent, et suivies des descriptions de deux espéces de Hérissons africains. C'est surtout dans la Russie qu'à cause des différences des localités et du climat les espéces bien fondées offrent des changements plus ou moins considérables, changements que depuis plu- sieurs dizaines d'années j'ai táché de représenter le plus complètement possible dans le Muséum de l'Aca- démie, comme matériaux qui puissent essentiellement contribuer à résoudre l'importante question sur l'exi- stence et la fixation des vraies espéces. Areal und Bevölkerungs- Verhältnisse des Kaiserthums Russland, von P. v. Köp- pen. (Lu le 21 octobre 1859.) (Im Auszuge aus dem Russischen.) Seit meinem Eintritt in die Akademie gehörte es mit zu meinen Hauptbestrebungen, dass das Areal Russlands nach Gouvernements und Kreisen ausge- mittelt werde. Wenn auch die besten von unsern Karten in dieser Beziehung keine genauen Resultate erwarten liessen, so mussten doch, auf Grundlage derselben, die grellen Widersprüche in den Angaben über die verschiedenen Flächenräume der Provinzen schwinden. Nachdem ich, im J. 1843, wiederholt auf Areal-Berechnung gedrungen hatte, übernahm es unser berühmter College W. von Struve die Grösse der Gouvernements, nach der Karte des Generals von Schubert, unter seiner Leitung auf der Sternwarte zu Pulkowa bestimmen zu lassen. Die Ausführung der Arbeit war das Werk des gegenwärtigen Directors der Moskauer Sternwarte, Hrn. G. Schweizer, des- sen Bericht, über die bei der Berechnung angewandten Methoden, im Bulletin der historisch - philologischen Classe (T. IV, Sp. 351— 372) abgedruckt ist. Die | Resultate dieser Arbeit gab Hr. v. Struve ebenda- ome I. selbst (T. IV, Sp. 337 — 351). Da die Schubertsche Karte aber DS Osten hin nur bis Kasan reichte, so konnte nur der Flücheninhalt von 37 dötivernements vollständig berechnet werden, also lange noch nicht der von gauz Russland, und AS da nur nach ganzen Gouvernements, nicht aber nach Kreisen und Bezir- ken. Doch es war dies schon ein bedeutender Schritt vorwürts zur genaueren Kenntniss unseres Landes. In meiner Abhandlung über die Dichtigkeit der Bevölkerung in den Provinzen des europäischen Russ- lands") konnte ich auf diesen Angaben für 37 Pro: vinzen mit Zuversicht fussen, wührend ich für die noch nicht berechneten Gouvernements, mich an die- jenigen Angaben halten musste, die, meiner Ansicht nach, der Wahrheit am nüchsten kamen. Den Resultaten meiner Arbeit wurde ein xd Zutrauen geschenkt, und es sind dieselben von ui rem gegenwärtigen Hrn. bestündigen Secretär, if russischer Sprache, im ersten Bande der Arbeiten der Statistischen Abtheilung der K. Russischen Geogra- phischen Gesellschaft wiedergegeben’). Doch ich durfte nicht ruhen so lange die Arealbe- rechnung sich nicht über ganz Russland — das Kai- serthum — erstreckte, so lange nicht auch die Anga- ben über die Grósse der einzelnen Kreise vorlagen. Denn was für eine Bedeutung kann wohl eine Angabe über die Dichtigkeit der Bevölkerung eines ganzen Gouvernements haben, wenn solche den Kreisen nach unendlich verschieden ist. Nun sind wir — Dank sei es der Akademie, und besonders ihrem verehrten Praesidenten— so weit, dass wir, mit gutem Gewissen wenigstens annühernd sagen kónnen wie gross dieser oder jener Bezirk sei. An- nühernd, sage ich, denn es unterliegt keinem Zwei- fel, dass die Zeit, besonders für den Asiatischen wie den Amerikanischen Theil des Reiches, bessere Kar- ten, mithin auch richtigere Angaben bringen wird. Jetzt geben wir, was gegeben werden kann, und müssen bitten sich damit, bis auf Weiteres, zu be- gnügen. Hr. Schweizer, der so gut war die ganze Arbeit, 1) Bulletin de la Classe historico-philologique de Be Imp. des Sciences de S'-Pétersbourg. T. III, N. 1 et 2, p. 1— 2) C6opHURB CTATUCTHYECKUXB cs5xEuil 0 Poccin, EE Crarueruueckuw b OTabıeniemp lwneparopekaro Pycexaro Teo- rpaenueckaro oónrecrBa. Ka. 1, Cu6. 1851. 8, c. 1 — 17 BD 259 Bulletin de l'Académie Imperiale 260 im Auftrage der Akademie der Wissenschaften, aus- zuführen, bediente sich dazu des Amslerschen Plani- meters. Über seine zweijährige Beschäftigung in die- ser Beziehung und die zu Grunde gelegten Karten, findet man seinen Bericht im Bulletin der Historischen Classe unserer Akademie?), woher ich denn hier nichts weiter darüber zu sagen brauche. Ich wiederhole nur, dass mehrere Angaben bloss als approximative Grós- sen anzusehen sind, da uns für viele Gegenden und Gewüsser genaue Karten fehlen. Dies ist namentlich der Fall in Betreff Ssibiriens und seiner Nebenlän- der; von Nowaja Semlja und dem Mandshurischen Küstenlande sind uns ja heut zu Tage noch die Grän- zen nicht vollständig bekannt, und über die Grösse der Seen Balchasch und Issyk-Kül liegen auch nur solche Karten vor, deren Genauigkeit noch nicht er- wiesen ist ^). Selbst für einige grössere Strecken im Osten des europüischen Russlands waren genaue Karten bisher unmóglich. So z. B. gab es bis zum J. 1853 für das Wjatka'sche, über 2600 © Meilen umfassende, Gou- | vernement nur zwei, im Laufe des vorigen Jahrhun- derts von De l'Isle astronomisch bestimmte Punkte: Ikskoje, am rechten Ufer der Kama, der Mündung des Ik gegenüber’), und die Kreisstadt Ssarapul , ebenfalls am rechten Ufer der Kama. Erst nach etwa einem Jahrhundert erwachte das Bedürfniss dem Kartogra- phen neue astronomisch bestimmte Punkte für jene Gegenden zu bieten. General v. Schubert gibt deren 6 an, die aus den Jahren 1853, 54 und 55 herstammen‘); 3) Bulletin de la Classe des pice ne. philologiques et politiques de l'Académie Imp. de St-Pétersbourg. T. XVI, N. 24 27, Sp. 369 — 432 und N. 30 — 36, > pc — 561, 4) Die neueste und hoffentlich beste Karte vom Issyk-Kül ver- i e ukow, der sie der K. R. Geographischen Gesellschaft zustellte. Sie führt den Titel: Kapra osepa Meca Kyza, BepxoBbeBB pbxu My n uacru Jauaiitckaro Kpaa, COCTABIeH- nas l'enep. Illra6a IILra6cs-Kanuragow» BegioKoBEiM' P, BB 185 rozy. Hoffentlich wird diese, 20 Werst im engl. Zoll grosse Karte bald veróffentlicht werden. Im bewunderungswerthen Werke des Generals von Schubert: Exposé des travaux astronomiques et géodésiques exécutés en Rus- sie dans un but géographique jusqu'à l'année 1855 (S'-Pétersb. 1858 4.), wird S. 650, N. 9837 dieses Kirchdorf Ickoie genannt. Die Ilo- apo6nas Kapra hat Hmexoe yemve; in den mir zugekommenen Kirch- spiellisten heisst dieser Ort des Jelabug'schen Kreises Hxcxoe-yemve (Ikskoje-Ust’je, was soviel bedeutet als Mündung des Ik), entspre- chend dem Namen des Flusses Ik, dem es den seinigen verdankt. 6) S. dessen so eben citirtes Seu osé NN. 9612, 10259, 11377, 11465, 11,933 und 13689. Ich habe mich jedoch nicht davon über- zeugen können dass alle genannten Orte sich im Wjatka’schen Gou- e doch sind solche noch unbenutzt geblieben. Als nun das Conseil der Geographischen Gesellschaft den Be- schluss gefasst hatte eine grössere Wandkarte des eu- ropäischen Russlands nebst dem Kaukasus anfertigen zu lassen, trug ich, mit Hrn Astronomen v. Ssawitsch, darauf an, dass eine chronometrische Expedition in die Gouvernements Wjatka, Wólogda und Kostromá veranstaltet würde. Die Folge davon war, dass durch zwei der Hrn. Officiere des General-Stabes im ver- flossenen Jahre (1858) 75 Punkte astronomisch be- stimmt wurden, wovon 38 im Wjatka'schen und 37 im Wólogda'schen Gouvernement). Zu den Gründen, dass für die absolute Genauigkeit der Angaben nicht eingestanden werden kann, gesellt sich noch der Umstand, dass bisweilen, was jedoch selten der Fall ist, einzelne Dórfer mit ihren Lünde- reien aus Verwaltungs-Rücksichten von einem Kreise losgetrennt und dem andern benachbarten einverleibt werden, wodurch natürlich das Areal beider Kreise eine Modification erleidet’). Aller möglichen Mängel ungeachtet, gebe ich doch die Resultate der Berechnungen nicht in abgerunde- ten Zahlen, sondern mit ihren Decimalbrüchen, um dem Leser die Ergebnisse der Berechnungen vollstän- dig vorzuführen. Der Sachkenner weiss schon was er davon zu halten hat. Da meine grössere Arbeit über die Resultate der vernement befinden. So z. B. geben die Kirchspiellisten im Wjat- ka’schen Gvt. kein Kirchdorf Berezofskaia oder Beresowskaja N. 10,259) an, und das fast gleichnamige Kirchdorf Beresanskoje, 1m Wjatka’schen Kreise, kann es sowohl der angegebenen Position, als auch der genannten Kirche nac h, nicht sein, denn diese ist nicht dem hl. Nikolaus geweiht, sondern sie führt den Namen Mariä Rei- nigung (oder Lichtmesse; epbremie). Auch der dem Schubertschen Werke beigegebenen Karte nach, dürfte Beresowskaja im Orenbur- gischen Gvt. zu suchen sein. Und wirklich gibt es, den Kirchspiel- listen zufolge, im Birskischen Kreise dieses Gouvernements ein an der Beresowka und der Kama gelegenes Kirchdorf Beresowka (von den Tataren Ildiak genannt), in dessen Dreifaltigkeits- Kirche sich geradezu Nikol'skoje und gibt daneben ein Bergwerk (?) Ddiakskoj Goes oit) an S. den Bericht der K. Russischen gg ene Gesell- ME für das Jahr 1858 (Oruers o wire M. Pycckaro T'eo- a Oöimecrsa 3a 1858 rox), S. 22 f. 8) So z. B. finde ich in den Kirchepiellinten der Tschernigow’- schen RER beim Kirchdorfe Osaritschi (Osapuuu) angegeben, dass solches früher zum Konotop’schen Kreise gehörte, im J. 1840 er in administrativer Beziehung, dem Krolewez’schen zugezählt urde. In kirchlicher Hinsicht ist es beim Konotop’schen Kreise Seoba. 261 des Sciences de Saint - Pétersbourg. 262 Arealberechnung und die Dichtigkeit der Bevölkerung in den Gouvernements und Kreisen des Russischen Reiches in Russischer Sprache gedruckt wird, so gebe ich hier für’s Ausland einen Auszug daraus und glaube, in Beziehung auf die beigegebene Tabelle , Folgendes sagen zu müssen: Mit dem Planimeter ist von Hrn. Schweizer die Grósse der Areale nach Wersten bestimmt, deren 48.384933 auf eine Geographische O Meile gerechnet werden. Für die Bewohnerzahl hielt ich mich an die Resul- tate der 9ten Revision, welche im Jahre 1851 Statt hatte. Die Ergebnisse der 10ten, gegenwärtig neue- sten Revision, sind bisher weder verarbeitet, noch bekannt gemacht worden; auch war sie, dem Wort- laute des Gesetzes nach, veranlasst durch momentan- abnorme Zustünde, die durch den sogenannten orien- talischen Krieg hervorgebracht wurden. Den, ófters bedeutungslosen, Angaben über die mitt- lere Dichtigkeit der "Bevülkerung in den Gouverne- ments, füge ich die minima und maxima derselben in den einzelnen Kreisen oder Bezirken bei, um eine ge- nauere Einsicht dieser Verhältnisse möglich zu machen. Man darf sich nicht wundern, dass in nachstehen- der Tabelle noch das Kamtschatka'sche Gebiet mit aufgeführt wird, wogegen das Küsten-Gebiet des óst- lichen Ssibiriens fehlt. Kamtschatka durch das Küsten- Gebiet zu ersetzen war eben so unmóglich, wie es unmüglich ist jetzt schon die Grósse des kürzlich ins Leben gerufenen Amur- Gebietes (Auypckas 061aCTb) anzugeben, da uns dazu noch die Karten fehlen. Die, bei Ausmittelung der Areale, unberechnet ge- bliebenen Binnengewüsser, sind solche die sich meist an Gouvernements- oder Kreisgrünzen befinden. Ihren Flücheninhalt findet der Leser in der nachfolgenden Tabelle besonders angegeben. Da nun einmal der Ural (Gebirgskette und Fluss), gleich dem Kuban und dem Terek, als Gränzen zwi- schen Europa und Asien anerkannt werden, so stand ich nicht an sowohl das Orenburgische als das Perm’- sche Gouvernement den Welttheilen nach zu zerlegen, und von der Kaukasichen Statthalterschaft die in ad- ministrativer Beziehung dazu gehörenden , diesseits der so eben genannten beiden Flüsse befindlichen Pro- — Vinzen: das Stawropol’sche Gouvernement und das | Land der Tschernomor’schen Kosaken, zu trennen, | worüber das Nähere weiter unten, in den Anmerkun- gen zur Tabelle, gesagt wird. Die Kaukasischen, unterworfenen und noch zu un- terwerfenden Bergvölker, werden ungetrennt gegeben, da zu einer systematischen Eintheilung derselben un- sere Kenntnisse lange noch nicht ausreichen, Die umfangreichsten Provinzen Russlands sind, wie die Tabelle zeigt, nach dem Gebiete J akutsk, die Gou- vernements Jenissejsk, Tobol’sk, Archangel’sk und Tomsk: doch die Grösse des Landes hat wenig Werth, wenn dasselbe nicht bewohnt und bebaut ist. Daher wende ich mich zu den Angaben über die Bevölkerungs- verhältnisse im Jahre 1851. Die meisten Einwohner hatten die Gouvernements Wjatka (1.818,752), Perm (1.741,746) und Orenburg (1.712,718). Nicht weniger denn 26 Provinzen zähl- ten über eine Million Bewohner. Im Durchschnitt für’s ganze Gouvernement boten Moskau, Podolien und Kursk die grösste Dichtigkeit der Bevölkerung dar; nämlich 2284.31, 2047.29 und 2030.97 Individuen auf eine O Meile. Wenden wir uns den einzelnen Kreisen zu, so fin- den wir für eine © Meile 5353.62 Individuen im Moskau'schen Kreise). 4386.28 » im Dargo'schen Bezirke u. d. Ssür- gja'schen Gem. d. Gvts. Derbent. 4187.06 » im St. Petersburgischen Kreise. 2976.92 » im Konstantinograd'schen Kreise des Gvts. Poltava. 2825.17 » im Prosskurow schen Kreise des Gvts. Podolien. 2713.87 » im Sarajskischen Kreise des Gvts. Rjasan’. | 2607.18 » im Tula'schen Kreise. 2603.41 » im Starokonstantinow’schen Kreise des Gvts. Wolynien. 2517.06 » im Kurskischen Kreise. 2482.15 » im Mzenskischen Kreise des Gvts. Orel. 2432.44 » im Jaroslaw'schen Kreise. 2371.34 » im Wladimir'schen Kreise. Vergleicht man die Dichtigkeit der Bevólkerung 9) Wo die Gouvernements nicht genannt werden, da führen sol- che einen und denselben Namen mit den in Rede stehenden Kreisen. * Bulletin de l'Académie Impériale 264 einzelner Kreise der Gouvernements, so stösst man | wie über 5 : 1, im Gvt. Wolynien (496.95 u. 2603.41) auf kaum zu erwartende. Verschiedenheiten. In Ssibi- rien sind solche Verhältnisse naturgemäss. Doch auch im europäischen Russland begegnet man denselben in gar vielen Provinzen. So finden wir z. B. die Dich- tigkeits- V erháltnisse wie fast 12 : 1, im Get, Perm (57.71 und 688.31 Be- wohner auf die © Meile). 8 : 1, im Gvt. Kostroma (242.91 u. 1868.15) » » 7:1,im Gyt. Wjatka (255.81 u. 1747.64) » über 5.5: 1, im Gyt. Minsk (247.42 u. 1373.96) » » » ganze 5 : 1, im Gyt. Ssamara (151.25 u. 760.73) » über 4.5: 1, im Gyt. Nishegorod (487.85 u. 2254.89) 4 : 1, im Gyt. Pskow ` (459.51 u. 1877.23) Der Missverhältnisse dieser Art im Archangel’schen Gouvernement und im Lande der Donischen Kosaken erwühne ich nicht, da sie gar zu grell und doch na- türlich sind. Als Endresultat der Areal-Berechnung stehe hier folgende summarische Übersicht des Flächeninhalts aller zum Russischen Kaiserthum gehórenden Lànder. » » OMeilen. In Europa, mit Ausnahme von Polen und Finnland................. 88,071.76 Dee Kansas dea a ie rero vive 5,585.37 » Asien { Ssibirien mit seinen d 87 ud T ài 270,540.19 Nebenländern {das Ostliche....177,374.4 M » Amerika, mit den grösseren Inseln............................ 24,298.6 382,910.85 ") Da alle kleineren Inseln unberechnet geblieben sind und die Grósse des Mandshurischen Küstenlan- des noch unbekannt ist, so müssen wir wohl, in run- der Zahl, annehmen, dass gegenwártig das Areal des Kaiserthums Russland 3837, bis 384 tausend O Mei- len beträgt. Mit Hinzurechnung von Polen und Finn- In Europa, mit Ausnahme von Polen und Finnland Der Kaukasus... » Asien Sie mit seinen ( Westliches..3.778,157 Sick ....1.088,561 Nebenländern un, 3.734,584 land") kann man somit das ganze Russische Reich 393,000 © Meilen gross schätzen. Stellen wir auf dieselbe Weise die Bevölkerungs- Verhältnisse zusammen, so erhalten wir als Gesammt- zahl der Bewohner gegen 67, Millionen, nämlich : RN 52.317,836 | gë: 8.601,302 54,000 Somit im Kaiserthum. . .60.973,138 0. 0 0 0 0 ee + e Rechnet man hierzu wie früher (im J. 1851) Im Königreich Polen Im Grossfürstenthum Finnland .. 1.636,915 4.852,055 d l. ... 6.488,970 e So erhält man als Gesammtzahl der Bewohner ........ 67.462,108 Den 21. Oct. (2. Nov.) 1859. 10) Dies gibt 18.532,898 Russische Werst. 11) Für Polen werden im St. Petersburger Kalender 2320, für Finnland 6844, also zusammen 9164 [Meilen angegeben. 265 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 266 Dichtigkeit der Bevölkerung im Jahre 1851. ^d Gesammt- Gouvernements und Gebiete real Im Durchschnitt |. Nach Kreisen und Bezirken. | Bevölkerung | God ee etc. t etc. Minima. Maxima. Ee Auf eine|Auf eine Auf eine|Auf eine Auf eine Auf ei : | | 2 eine Auf eine Auf eine Warst. | Meilen. erst DMeile O Werst OMeile |(O Werst C) Meile I. Europäisches Russland. 1. Archangelsk, mit den Inseln !)..| 775,388.s | 16,025.39] 234,064 | Os | 16.s2| Oo Aal 2.62 | 126.5 Kola Schen|kursk Ak Ate EE 193,3104| 3995.7| 386,763 Lei 5ls| — — — — 3. Bessarabien, Gebiet, Om J.1851)?)| 41,424. 856.4| 874,044 | 21.10 |1020.91 | 10.86 | 525.78| 43.38 |2099.34 Akke rman Kischlinew £ ONAE KOW na et 47,144.» 986.74| 1.366,188 | 28.61 |1384.55| 19.5 44, 45.07 |2180.9o Staro bjelsk’ Ssulmy 5. Chersson, mit dem Odessaer Stadt-| 65,288. | 1349.5| 889,205 | 13.9 | 658.9| 9. | 457. 19.99 | 967.01 gouvernement. Cherisson Alexa ndrija 6. Land der Donischen Kosaken...| 142,5904| 2946.9| 793,758 5,57 | 269.51 1, 92:49! 8.08 | 391.04 Kalmyk|en-Land| MiusschjerBezirk 7. Estland.. s Asa sje t; 17,890.6 369.761 289,800 | 16.0 | 783.5| 14.20 687.26 18.40 | 890.21 Wierland (We- | Harrien| (Reval) sen|berg) a. Brodag rien u 33,444.0 691.21 795,604 | 23,79 |1151.4| 18.74 906.5| 34.12 |1650.7 Ssl Sso|kolka 9. SARA rn ki 31,8844 658.97) 943,426 | 29,59 |1431.5| 17.65 | 85419| 50.s 12432.14 Posche|chon'je Jaroisslaw 10. Jekaterinosslaw, mit dem Tagan-| 58,3387| 1205.70) 902,369 | 15,47 | 748.42] 11,» | 570! 35.57 [172258 rogschen Stadtgouvernement u. Alexan drowsk | L. d. Asjowschen d. Lande d. Asow’schen Kosaken| _ |. 11: Kalle. i... 27,806.4 5746s| 941,402 | 33.5 |1638.13| 26.23 1269,22] 41.76 |2021.es Shi|sdra Kos el’sk 12. Ras... os Va EN ER 53,997; | 1116.0| 1.347,352 | 24.95 1120730! 10. | 522,14] 38.52 |1878.:9 Zarew okok- Tetjiuschi scha/isk Lë Kiew; „nu TR 44,414.1 917.9 | 1.636,839 | 36.85 |1783.5| 16.75 | 802.09| 53.68 |2597.35 ! Rado myssl new 14. Kostroma.....-.....» HT quer cts 70,210.5| 1451.9| 1.020,628 | 1453 | 703.33! 5.2 | 242.9| 38.61 [1868.15 Weitluga Ner|echta iD d EE ET AC 36,681.2 758.11 875,196 | 23.86 |1154,4| 19.0 | 94855| 26.90 1130147 Sek Alexan- o I6, Knrland. 35.5. WIDE CE vss 23,891.9 493.8) 539,270 | 22.1 |1092.»1 10m 844.4| 32.4 [1579.45 ds Gold/ingen Miitau 1T. BUE Kernen 39,671.5 819.4| 1.665,215 | 41.8 (20307! 34.08 |1648.73| 52.02 |2517.06 Tim Kursk 18 LEE E E 40,250.3 831ss| 821,457 | 20.4 | 987.5| 18.12 | 876.5) 23.55 11139. | einden Bien 39: MIE ee o... EE MT 78.4577) 16215%| 935,345 | 1192 | 576.8) 5. | 247.4] 28.0 1373.96 ost Nowo|grudok 20. Mohilew. .......... SOR A SE 42,775.3 884.0] 837,537 | 1958 | 947.28) 1450 | 711.5;| 25.62 1239,50 w Moh ilew 21. Moskau, 22i. ceci exa s C EE 28,553.6 590.3) 1.348,041 | 47.22 |2284.83 | 50.1 1148598 | 110,6 (5353.62 reja Mo skau EEN 44,675.2 923.34 | 1.126,493 | 25.22 |1220.0| 10.08 | 487.5, 4660 2254 Makajrjew Nishnij LM rjo . 23. Nowgorod.... ds sse sss. | 105,7617} 2185.4| 891,037 842 | 40766! 3.63 | 175.4) 13.66 | 660.9 Bjelo|sersk |. Tscher epowez 267 Bulletin de l'Académie Imperiale 268 Dichtigkeit der Bevölkerung im Jahre 1851. A 1 Gesammt- |. —— — — —— - : Gouvernements und Gebiete POR Go Im Durchschnitt | Nach Kreisen und Bezirken. Bevölkerung | für's Gouverne- > : etc. ment etc. Minima. Maxima. Werst Meil BERNER Auf eine! Auf eine| Auf eine Auf eine Auf eine Auf eine Diere, | [Meilen Werst OMeile |OWerst Meile O Werst| OMeile 24. Olonez..... ais s. de Giles ge E 130,977.2| 2706.8| 263,409 2.01 97.31) 0.5 | 26.201 3.6 | 175.60 Powljenez Olo|nez 25, Orleans qe 41,567.6 859.2| 1.406,571 | 33.8 |1637.2| 14.92 | 722.12) 51.30 |2482.5 Brjlansk z|ensk 26. Serene à c guess: di 2i e 226,688. | 4685.12) 1.294,149 5. | 276.3 14o0| 53.00! 17.29 | 83645 Ural’scher Theil, mit dem Land Im Europäischen Thleile des | L. d. Urjalschen | Menslelinsk der RAR Käsch 2 renburg’ schen Glouvts. en ER TE EE EN 33,329.9 688.8: | 1.058,444 | 31. 1536.56 | 20.02 | 968.57] 40.13 |1942.06 Gorodis|chtsche Ssarlansk 28. Perm, Europäischer, Cis-Ural-| 182,362. | 3768.99) 961,821 Bar | 25519) 149 | 57m] 14.0 | 680.74 scher Theil $). Tsche|rdyn Och|ansk 29. Podolien ......... en... Sousse 37,293.8 770.76] 1.577,966 | 42.3 [2047.29 | 23.00 |1112.93| 58.38 (2825.17 Ballta Prossikurow 80. Poltawa. ....... ceret EE EE 43,225.0 893.36 | 1.668.694 | 38.60 |1867.59| 21.58 |]1044.7| 61.52 12976.9 | Konstan|tinograd Ro|mny 81: PHEROW Sa ie hoop AS 38,765.5 80149| 657,283 | 16.96 | 820.5] 9.50 | 459.51] 38.0 |187 7.23 Tor|opez Psikow 892. Rimmen, „20.0000... APT OS s». 36,9013 762.67| 1.808,472 | 35.6 |1715.65| 21.70 |1050.01| 56.0 |2713.8 Kassjimow Sarlajsk 33. St. Petersburg ‘)........ TER 39,354.7 813.37} 566,409 | 14.39 | 696.57, Bal 40T.s9| 86.52 |4187.06 Schlüs|selburg | St. Petersburg 34. Ssamara....... RA ee 148,203, | 3063.01) 1.320,108 | 8.1 | 430.98] 3.3 | 15125| 1552 | 760,8 Nowyj|-Usen' Stawiropol’ 35. Ssaratow.......... a EH n ...| 719162, 1486.%| 1.444,496 | 20.0 | 968. | 9.25 | 447.59| 28.42 |1375.21 Zar|izyn Ssar|atow 36. Ssimbirsk. ............. "ES UR 42,7315 883.5| 1.024,286 | 23.97 |1159.4| 17.55 | 8494! 40.70 1196956 Ssys|ran' Ard|atow 87. Ssmolensk. ............. ....| 49,262.0| 1018.»| 1.069,650 | 21.4 |1050.61| 11,62 | 562.01| 36.59 |1765.48 elo Ssytsc|hewka 38. Stawropol $)................. 91,0472| 18817| 494,898 5.4 | 26300! 4o | 195.17) Bal 387.6 Pjatilgorsk Staw|ropo 39. Tambow..................... 58,1619| 1202.8| 1.666,505 | 28.6 |1386.5| 19.43 | 939.94) 36.05 |1744.5 : d : Tem|nikow Lebe|djan' 40. Taurien, mit dem Kertsch-Jeni- 54,9474| 1135.1| 608,832 | 11. | 536.13] 5.8 | 282.52) 20.76 |1004.45 kalé'schen Stadtgouvernement. Dnjepirowsk : (Ales|chki) 41. Tschernigow.............. | 48,4057| 10004| 1.374,746 | 2840 |137444| 17.79 | 860.01] 38.96 1885.5 siter Nje|shin 42. Land des m: schen Ko-| 27,806.6 5746ol 156,745 | Bel 272s5| Ass | 2335| 6. | 316.30 saken-Heer : Jeljsk . Talman’ ula. .............. T 26,798.8| 553.ss| 1.092,73 | 40.77 |1972.4| 32.34 |1564.79| 53.88 [260748 : | Tsc|hern' a dE TERT E ee n sss | 59,2713| 1924.90| 1.359,920 | 229. 11104s| 11.0 | 5514o| 39.73 |1922.50 ë .. Ostas|chkow Kal jasin 45. Wilna............. anne 37,1206| 7670| 787,609 | 21.22 |1026.00| 17.0 | 826.561 30,7 1488.0 A Willejka i 46. Witebsk. ...... eere] 39,0614] 809x| 742,811 | 18s | 900:3| 13.05 | 6314s) 28.4 1376.40 4 | Ssulrash Witebsk 47. Wjatka ......... T 126,052. | 260549| 1.818,752 | 14. | 69842! Bal 255.1] 36.12 [174764 ae Sslobo|dskoj oljinsk 48. Wladimir. ..... rere tun 41,6383 | 860.s| 1,168,303 | 28.06 |1307.4| 15. | 74579| 49.0 12371. Ssudiogda Wladimir nes PT 2, 269 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 270 Dichtigkeit der Bevólkerung im Jahre 1851. Gosammi- L..—— | — BLONDES Gouvernements und Gebiete Areal Im Durchschnitt | Nach Kreisen und Bezirken. Bevölkerung | für's Gouverne- | ——————— ——. etc. men Minima. Maxima. | ET CES Auf eine|Auf eine|Auf eine e | ul eine in DWerst. | Meilen. CIWerst| C]Meile |J Werst OMeile C Werst| OMeile 49. Wologda. us ii 348,4148| 7200.59| 864,268 248| 120.2| Oai 2107| 206 998.82 Ust'-Ss yssol’sk Wollogda 50: Wolynièn.. 2:225 6.235 Q4. ducs 62,2689| 1286.94 1.469,442 | 23,60 11141,s1| 10.27 | 496.9 53.80 (2603.41 Owr|utsch Staroko/nstanti- now OL Men in a: 58,576.2| 1210.62) 1.629,741 | 27.2 |1346.20| 184 891.4| 41.:9 2002.93 Bobirow Birj|utsch Unberücksichtigt gebliebene Ge- wässer, mit Ausnahme des Asow- schen: Meeres?) prè. i caesia 25,3814 524.93 4.272,089. | 88,294.03 Hiervon ab: die von Bessarabien abgetretenen. gue i Lefer 10,754. 222.27 In Europa, Summa. .|4.261,335.o | 88,07 1.76 52.317,836 II. Asiatisches Russland. A. Der Kaukasus). 1. Derbént, Gvt., mit der Gemeinde Ssürgja und den Chanaten Kürjä (oder Kurräh) und Kasykumuch.| 16,870. 348.07) 453,284 | 26.5 |1300.4| Lia | 582.52 | 90.62 4386.25 Kurinsc hes Cha-| Bezirk (Dären njat m. d. Gemeinde Ssür|gja 2. Eriwän, Gvt.. .......... Aare 27,728.7 573.0] 294,322 | 10.4 | 513.57 ? ? ? ? ; Ki 3. Kutaïss, mit Einschluss des Ssamur-' sakän’schen Bezirks und des Min- grelischen Gebiets............ 25,615.8| 529.2] 366,702 | 14.32 | 6926! ? ? ? ? £-Sthemachà, Qvi... Aë ve SE 49,890.7| 1031.12] 603,006 | 12.0 | bëial ? ? ? ? 5. Tiflis, Gvt.; mit Einschluss des Dsha- ro-Belokanschen, des Ossetischen, des Tuschino-Pschawo-Chewfsur"- schen und des Berg - Bezirkes (Topuri Oxpyrz). ........... 46,880.o 968.0! 491,485 | 1048 | 507.2] ? ? ? ? 6. Kaukasisch-Kaspische Küstenländer im Norden des Gvts. Derbent: Gebiet des Schamchals von Tarku, Mechtulinsches Chanat, Kait á | (Oberes und Freies), Tabassaran (Nórdliches, Freies u. Südliches), 6883:| 142m| 25,785 7. Bereich der Gebirgs-Vólker...... 96,378 | 1991. | 1.500,000 Summa. .... | 210,247. 55854 | 3.794,584 . Bulletin de l'Académie Imperiale 272 Dichtigkeit der Bevölkerung im Jahre 1851. ` Gesammt- Gouvernements und Gebiete Areal 3 m Durchschnitt Bevölkerung | für S - eg - ind dab. eer OWerst. | OMeilen. Mu CIMeile B. Ssibirien mit seinen Neben- ländern. Westlicher Theil ?). 1. Trans -Ural'scher Theil des Gvts. Uo EEE UN PEDE PUE 110,3734| 228145| 779,925 | Tor |341.90 2. Tae Mic Theil des Gvts. Rua M US 108,0047 | 223249| 418,596 | Ze |187.5 3 ToBolk Qv... see cie 1.307,747 | 27,0279| 834,281 | O. | 30.56 LO dg 760,303 | 15,7137| 476,355 | Oe | 29. 5. Ssemipalatinsk, Gebiet..... ... 230,297 4759.5 ) 469,000 | 0.37 | 18.3 6. Gebiet der Ssibirischen Kirgisen. 703,711 | 14,544. us. 7. Land der sogen. Kleinen Kirgisen- Horde (oder der Orenburgischen Kinh)... d ere 834,894 | 17,255.2| 650,000 8. Alatau'scher Bezirk (die Länder der Grossen Kirgisen panem und der Schwarzen Kirgise Buruten)!*), mit dem en 162,785 33644 | 150,000 urbe gebliebener See Balchasch TE sun dre va 19,460 4022 — Im Westlichen Theile. .|4.237,574.s | 87,580.42) 3.778,157 Ostlicher Theil. 9, Jenisseisk, Qut. DEE 2.211,589 | 45,7084 251,778 Ou 5.51 10. Irkutsk, Gvt.!#), mit der Insel Kee A A ee 618,674 | 12,786.6 294,514 0.48 | 23.0 11. Jakutsk, Gebiet (1851)!5). .... .| 3.587,838 | 74,152. 207,030| Gel 279 12. Transbaikal'sches Gebiet....... 486,615 | 10,057.2| 327,908 | 0.67 | 32.60 13. Kamtschatka, Gebiet (1851) !°)..|1.060,062 | 21,908.9 7331+2) 0.040) (org 14. Amar Dind ^]... lusus 474,186 9800.3 pes obe: Inseln des Eismee- ya 47,209 9756 Nach Kreisen und Bezirken. Minim a. Maxima. Auf eine Auf eine Auf eine|Auf eine OWerst| C] Meile |] Werst| DMeile 2.50 (12118 14.22 | 688.31 Werchnleural’sk | Kamyischlow 2.89 1139.70 4.90 | 236.92 Trolizk Tsche ljabá 0.02 147 6.88 | 333.10 Berjesow Jaluto|rowsk 0.7 | 13.1 1.24 | 60.2 olmsk Barnaul 0.02 | 0.99 g 140.55 Jenis|seisk Krassn|ojarsk WÉI 3.90 140 | 67.67 Kir|ensk Irk|utsk 0.0 | 0.2 0.14 6. Kol|ymsk Jak|utsk 0.60 | 28.95 0.80 38.79 Werchnleudinsk | Nerts|chinsk ? ? ? ? 273 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 274 Gouvernements und Gebiete Area etc. D Werst. OMeile. Inseln am Ochotskischen Meere!*) 59,740 12347 Die Haupt-Inseln d. Kurilen nebst der Berings-Insel und der Insel Karat ya. 8734 180.6 Unberücksichtigt gebliebener See Baikal(ohne die Insel Ol'chon)?!). 27,598 570. Im Östlichen Theile. . Überhaupt in Ssibirien, mit seinen zu Russland gehörenden Neben- ander. 2.22 0, 00. Demnach in A teg ne 13.090,067.5 INN. Amerikanisches Russ- land. Das Festland (bis zu 90° Polhühe). . . 1.132,422 | 23,404.» Die grösseren Inseln 2?)........... 43,282 894.4 8.582,245 |177,374.4 270,540.19 Dichtigkeit der Bevölkerung im Jahre 1851. Gau ii ile niai Im Durchschnitt Nach Kreisen und Bezirken. | Bevölkerung | für's Gouverne- | —— ————— —. ment etc. Minima. Maxima. im J. 1851. A ume M " Auf eine Auf eine Auf eine Auf eine Auf eine Auf eine OWerst OMeile OWerst OMeile |OWerst| C] Meile 1.088.561 ....../12.819,819.5264,954.82) 4,866,718 8.601,302 | 54,000 In Amerika.......| 1.175,704 | 24,298, Russland überhaupt, ohne Polen und Finnland (18.527,106.5/382,910.:5/60.973,138 54,000 Anmerkungen zur vorstehenden Tabelle. die angegebenen Bevölkerungs-Verhältnisse sich auf das beziehen, so musste die damalige Grósse Bessarabiens beibehalten werden. Die, durch den Pariser Frieden vom 18 (30) ‘März 1856 abgetretenen 10,754. DWerst (222.27 [] Meilen), findet man, am Ende der Angaben für's eal abgezogen. .9) Vom Orenburgischen Gouvernement gebe ich hier nur den zu Europa gehórenden Theil, welcher sich diesseits des Urals und des Flusses gleichen Namens befindet. Das Areal des ganzen Orenbur- Gouvernements — mit den Ländern der Ural'schen und derOrenburgischen Kosaken — betrágt334,693.6 Q Werst oder6917.31 To D Meilen, die im Jahre 1851 von 1.712,718 Individuen bewohnt wur- den, woher denn deren im Durchschnitt auf eine Q Werst 5.21, und auf eine DMeile 247.60 kamen. 4) Wie beim Orenburgischen Gouvernement, so ist auch hier beim Perm’schen nur die Rede v 5) Da bei den sogenannten Revisionen (d. i. den Zählungen der Steuerpflichtigen) in jedem Orte nur diejenigen eingetragen werden, die daselbst ihre Abgaben zu entrichten haben, so d man sich nicht wundern, dass die hier angegebene (juridische) Ge- sammt-Bevölkerung dieses G i i viele gibt, die von Rechtswegen anderswo hingehóren, wo sie denn auch schon mit eingerechnet sind. Für's Moskau'sche, dichter be- 18 275 Bulletin de l'Académie Impériale 276 völkerte Gouvernement, ist dieser Umstand nicht so auffallend als dies hier, beim St.-Petersburgischen, der Fall ist. 6) Obschon das Stawropol'sche Gouvernement gleich wie das Land der Tschernomor’schen Kosaken zur Kaukasischen Statthal- terschaft gehórt, so müssen doch beide, als noch in Europa befind- lich, hier mit aufgeführt werden, indem zwischen dem Schwarzen und dem Kaspischen Meere der Kuban und der Terek die Gränze von Asien bilden. 7) Diese bei der Areal-Berechnung unberücksichtigt gebliebenen Binnen-Gewässer des päischen Russlands sind | ders solche, die sich an den Gränzen der Gouvernements oder Kreise befinden; namentlich: die Seen Ladoga (336.1 OM.), Peipus (66.25 OM.), men? (16.79 (2M.), Manytsch (8.79 ON, Molotschnoje (5.07 OM.), Ssassyk (1.34 OM.), Donkuslaw (1.10 OM.), Dissna (0.50 OM.) und die en an der Archangel-Olonez'schen Gränze: And- osero (6.61 1M.) Njukosero (3.04 OM.), Kemoje (1.02 OM.), Ung-osero (0.62 OM.); ferner die Limane des Dnjepr (17.42 CM des Bug (3.51 DM.), des Dnjestr (5.91 OM), der Beresan'sche (0.93 DM.) und der Berdjan- skische (0.30 []M.), endlich der Ssiwasch oder das Faule Meer (47.86 OM.). — Die Grösse des Asow'schen Meeres beträgt, der Schubert’schen Karte nach, 30,852 OWerst, oder 637.6 [-]Meilen. dem Terek befindlichen, zu Russland gehórenden Lànder gemeint, die zusammen einen Raum von 5585.37 [] Meilen einnehmen. Wollte màn darunter die ganze Kaukasische Statthalterschaft verstehen, so müssten zu diesem Areale noch die des Stawropol'schen Gou- vernements (des früheren Cis-Kaukasischen Gebietes) und des Lan- der Tschernomor'schen Kosaken hinzugefügt werden (also 1881.72 + 574.69 — 2456.41 (]Meilen), was denn 389,101.5 Q Werst oder 8041.75 []M. ausmachen würde. 9) Da die Trans-Ural'schen Theile der Gouvernements Perm und Orenburg hier zum Westlichen Theile von Ssibirien gerechnet wer- den, so ist zu bemerken, dass solche in administrativer Be- ziehung nicht zum Westlichen Ssibirien gehóren. Dieses besteht, im engsten Sinne, bloss aus den Gouvernements Tobol'sk und Tomsk; hóchstens rechnet man dazu noch die Nomadenlànder der Mitt- genannt wird. Dieser Umstand allein genügt als Beweis, dass der Orenburgische Lünder-Complex nicht vollstàndig zu Europa ge- schlagen werden kann. 10) Nämlich 450,000, wie früher angegeben wurde, nebst 19,000 im Ssemipalatinskischen Bezirke schon befindlich gewesenen, soge- nannten unterthünigen (buchstäblich treuunterthänigen) Kirgisen Bhpnonoaxanmme Kuprman). S. meine lesaran pepusis, S. VI der Vorrede. 11) Der Sitz der Verwaltung des Alatau'schen Bezirks befindet sich, laut Allerhóchster Verordnung vom 16 Nov. 1856, in der, seit 1854 bestehenden, Befestigung Wjernoje (auch Almat genannt). 12) Die Grósse des Balchasch ist hier nach der im J. 1848 er- schienenen, beim Stabe des Abgesonderten Ssibirischen Corps ver- fertigten Karte angegeben, nach welcher auch das Areal des Gou- vernements berechnet wurde. Der Chanykow'schen Karte vom J. 1858 nach, würde der Balchasch um 141.51 []Meilen grösser sein, da die Berechnung 26,308 []Werst, d. i. 543.71 DMeilen ergab. 18) Von den hier angegebenen 45,708 (Meilen, über welche das Jenissei'sche Gouvernement sich ausbreitet, nimmt der Jenissei'sche Bezirk allein 40.568 (]M. ein, und von diesem wieder der nórdliche Turuchanskische öde Theil (Typyxancriii Kpaii) ganze 29,885 QM. Aufdie übrigen vier Bezirke kommen demnach nur die restirenden 5140 []Meilen. 14) Der Baikal ist beim Irkutskischen Gvt., wie beim Transbai- kal’schen Gebiete unberücksichtigt geblieben. 15) Durch Kaiserliche Verordnung vom 8 (20) Dec. 1858 ist das Jakutskische Gebiet um 3707 (JM. kleiner geworden, indem der Bezirk Ochotsk zum Küsten-Gebiete des östlichen Ssibiriens ge- schlagen wurde. 16) Das Kamtchatka’sche Gebiet hat am 31 Oct. 1856 aufgehört zu sein, indem es dem damals gebildeten Küsten-Gebiete des östli- chen Ssibiriens einverleibt wurde. Hier konnte ich nicht umhin es so, wie es da ist, aufzunehmen, da auf den mir zu Gebote stehenden Karten das genannte Küsten-Gebiet, als solches, noch nicht vor- kommt. 17) Unter Amur-Land wird hier verstanden: 1) die ganze Strecke Landes von der früheren russischen Gränze an bis zum linken Ufer des Amur, seiner ganzen Länge nach und 2) vom Trans-Amur’schen Lande der nördliche Theil desselben bis zur Linie von der Ussuri- Mündung nach Osten zum Konstantinow’schen Posten, wo solche beim Kaiserhafen (Bai Hadshi oder Barracouta) das Meer erreicht, Es fehlt demnach noch die Arealberechnung des noch südlicher, längs der Mandshurischen Küste, befindlichen Trans-Amur’schen ez, © B Bekanntlich wurde am 8 (20) December 1858 aus dem westlichen Theile des Amur-Landes eine besondere Provinz, unter dem Na- men Amur-Gebiet gebildet. Diese erstreckt sich nach Osten bis ge- genüber der Ussuri-Mündung, und zum Hauptorte derselben ist am Amur, unter dem Namen Blahowjeschtschensk, ein an der Seja (Dseja oder Dsi)- Mündung gegründeter Kosaken-Posten (Ycrs-3eñckaa Crannna) ernannt worden. 18) Diese Inseln des Nordischen Polar-Meeres sind: Ljachow- skij (Iaxoseriti Bauxniit), Kotel’noi, Fadejewskij und Neu-Ssibirien (Hosaa Cu6ups). 19) Nämlich Schantar (34 M.) und Ssachalin (1200.7 DOM.) 20) Nach der im J. 1855 in Irkutsk angefertigten Karte des óstli- chen Ssibiriens, betrügt die Grüsse des Baikal-See's (oder Meeres, wie ihn die Einwohner nennen), mit der, schon bei Angabe der Areale in Rechnung gebrachten, 14.8 []M. grossen, Insel OPchon, 585.2 OMeilen. Diese Zahl wird aber wohl, in Folge astronomischer Bestimmungen, verkleinert werden müssen. 21) Die Kwrilen, deren Areal bestimmt wurde, sind Schumschu (10.6 OM.), Paramuschir (53.4), Onekotan (11.5), Ssimussir (7.6) und Urup (26.5. Von den im Kamtschatka'schen Meere befindlichen Inseln wurde Karaga (oder Karaginskij) 43.7, und die Berings-Insel 27.3 OM. gross befunden. 22) Diese grösseren Inseln sind: Nuniwok, Unimak, Kadjak, Tschi- tschagow (oder Jakobi) Ssitcha (oder Baranow), Thljabakh (oder Prince of Wales), Kuprej (Kheku), RevillaGigedo und St. Lorenz. Über die Gestalt des Mondes, von H. Gus- sew. (Lu le 14 octobre 1859.) Während meines Aufenthaltes in London im ver- gangenen April, hatte ich unter anderem das Vergnügen die in der Nachbarschaft gelegene Privat- Sternwarte (Cranford-Observ.) des Herrn Warren De la Rue, Secretair der Königlichen astronomischen Gesellschaft, zu besichtigen. Obgleich ich des schlechten Wetters wegen keinen unmittelbaren Beweis von der Güte des von Hrn. De la Rue construirten newtonianischen 277 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 27$ Metallspiegel-Telescops von 13 Zoll Óffnung bekom- men konnte, legten doch die zahlreichen von mir dort gesehenen photographischen Platten mit Abbildungen des Mondes in allen Phasen, wie auch ein Paar der- gleichen von Saturn und Jupiter, ein hinreichendes Zeugniss von der Praecision der Bilder, welche der genannte Spiegel hervorbringt, ab. — Mir schien es in dieser Beziehung besonders vielsagend zu sein, dass die zu zwei verschiedenen Epochen abgenommenen Abbildungen des Mondes, die noch bei derselben Phase in Folge der Libration zwei merklich verschie- dene Lagen desselben darstellen, nach der glücklichen Idee des Herrn De la Rue zusammengestellt ein voll- kommen deutliches und präcises stereoscopisches Bild abgeben. Dieses ist dadurch erreicht, dass auch die feinsten in jedem Bilde einzeln sichtbaren Bergspitzen im Stereoscope zusammenfallen. — Der freundlichen Gewogenheit des Herrn De la Rue verdanke auch ich den Besitz eines solchen stereoscopischen Bildes auf Glas, welches mir nicht nur als vollkommenste Mond- karte mit dem Effect eines Reliefs jederzeit zur Hand ist, sondern besitze ich auch damit 2 fast momentane, aber desto untrüglichere und für immer fixirte Beob- achtungen, die man eben so gut, als jedes Bild, das im Focus eines Objectiv- Glases oder Spiegels ent- steht, jedoch mit ungemein grösserer Zugänglichkeit, zum Gegenstande einer Untersuchung machen kann. Die erste Probe einer solchen Arbeit habe ich die Ehre der Kaiserlichen Akademie hiermit vorzulegen. Vor Allem muss ich sagen, dass die Veranlassung zu meiner Untersuchung durch eine Bemerkung gege- ben wurde, die beim Anschauen des obenerwühnten Bildes in einem guten Stereoscope von vielen Perso- nen ganz unabhängig gemacht wurde, und die darin bestand, dass der Mond eiförmig und zwar so er- schien, als wenn die Spitze des Eies dem Auge zuge- kehrt wäre"). — Da die erwähnte Erscheinung fast für alle Augen und in verschiedenen Stereoscopen dieselbe blieb, und da es mir unerklürbar schien, dass 1) Irre ich nicht, so machte ich schon bei der Empfangnahme dieses Bildes die Bemerkung, dass die Perspective trügerisch sei und man mehr als eine Halbkugel zu sehen glaube, worauf Herr De la Rue erwiederte, dass er selbst schon lange diese Bemer- kung, nebst einigen anderen über relative Helligkeit der strahlenden und dunkelen Partien der Mondoberfläche gemacht, ja selbst pu- blicirt habe. T 2 von einer Kugel abgenommene Bilder einen solchen Effect hervorbringen könnten, kam ich auf die Idee zur Hebung aller Zweifel, diesen Gegenstand durch directe Messungen zu prüfen. Zu diesem Zwecke stellte Herr Mechanicus Ausfeld auf's Bereitwilligste eine kleine geradlinige Theilmaschine zu meiner Disposi- tion, welche er auf meinen Wunsch mit einem unbe- weglichen Miscroscope von 15maliger Vergrösserung versah. Das Microscop hatte ein Fadenkreuz im Focus und der durch die Micrometerschraube bewegliche Schlitten trug den Objectivtisch, welcher behufs der Beleuchtung des Bildes von unten durchbrochen war. Die Methode, welche ich bei den Messungen und Rechnungen anwandte, konnte kaum einfacher sein und war die folgende. Hat man nur 2 verschiedene Phasen der Libration zu vergleichen, so ist immer eine Linie, die ich weiter Knoten-Linie nennen werde, im Kórper des Mondes denkbar, um welche die Drehung geschehen musste, damit die Punkte der Mondober- fläche aus einer gegebenen Lage, relativ dem Beob- achter, in eine andere gebracht würden. Stellt man sich überdies eine Ebene vor, die durch den Ort des Beobachters gehend senkrecht auf die Knotenlinie fällt, so müssen (im Fall diese Ebene den Mond trifft) alle Punkte der Mondoberfläche, die im Durchschnitt der letzteren mit der gedachten Ebene liegen, dem Beobachter als eine gerade Linie sich darstellen, innerhalb welcher sie auch nach erfolgter Drehung bleibend, nur fortgerückt erscheinen. Hat man 2 Bilder, die im Stereoscope sich decken, so ist nichts einfacher als die Punkte aufzusuchen, die der eben ausgespro- chenen Bedingung unterliegen: und es war beiläufig bemerkt im Voraus zu schliessen, dass nicht nur eine solche Linie, sondern eine Menge paralleler Linien sich angeben lassen, die fast mit gleichem Rechte für den obenbesprochenen Schnitt angenommen werden können. — Wählt man nun eine von solchen aus, z. B. diejenige, die durch die Mittelpunkte in beiden Bildern geht, so hat man vor sich 2 Projectionen desselben Schnittes der Mondoberflüche auf einer Ebene, welche für beide Beobachtungen als senkrecht auf die Verbindungslinie des Beobachtungs-Ortes mit der Mondmitte gedacht werden muss, und zwar in einer Entfernung, welche durch den jedesmaligen scheinbaren Durchmesser des Mondes gegeben ist. Bezeichnet man den scheinbaren, einer der beiden $ Bulletin de l'Académie Impériale 280 N. Projectionen entsprechenden, Mondhalbmesser mit o und den gemessenen Radius des Mondbildes AC (Fig. I) mit o, so hat man zur Bestimmung eines Winkels d, der der gemessenen Entfernung a irgend eines Punktes N vom Mittelpunkte € entspricht, die Gleichung ME m tango ni worin das Verhältniss : als von dem Einflusse der Refraction befreit, und o als für gegebene Zeit und Lage des Beobachters vorausberechnet angenommen werden. Bezieht man jetzt den Punkt, dessen Projection N ist, auf einen Kreis, der um den Punkt € mit einem Radius r= ọ COS 9 beschrieben ist, so findet man den Winkel p am Cen- trum des Kreises aus der Gleichung > acos (b sin dh sin ri) sin 9 Um zu sehen, welche Genauigkeit man sich in der Bestimmung von p auch nahe am Mondrande zu ver- sprechen habe, setze ich den Differentialausdruck für H. der aus den obigen Gleichungen leicht abzuleiten ist, hierher ... 9sin 9 Y cos*p — cos?g — sin 2y dp. = sin 29 de 1 2 +, einge] (2—4). Daraus ersieht man, dass die Fehler, die in y. ent- stehen kónnen, nur dann von Bedeutung werden, wenn die Verhältnisse = und E merklich verschieden aus- fallen sollten. Dieses ist aber um so weniger zu befürchten, als viel mehr Grund zu der Annahme vor- handen ist, dass die Fehler in a und o, wenigstens ihrem grössten Theile nach, den gemessenen Längen selbst proportional bleiben, und also für das Resultat von keiner Bedeutung sind. Bei vollkommen gleichen Bedingungen, unter welchen die Messungen in beiden Projectionen gemacht werden, ist es auch sehr wahr- scheinlich, dass die in den Werthen von p noch übrig bleibenden Fehler weiter durch die Bildung der Diffe- renzen p — H wiederum reducirt werden. Gehórt nun der in der Richtung ON auf dem Monde beobachtete Punkt einer Spháre an, deren Centrum im Durchschnittspunkte der verlängerten Linie OC mit der Knotenlinie liegt, so wird nicht nur der nach der Formel (1) bestimmte Winkel p dem entsprechen- den Winkel am Mondcentrum gleich sein, sondern auch der veränderte Winkel x, der in der andern Projection demselben Flecken angehórt, ebenfalls dem entsprechenden Winkel an jenem Centrum gleich kommen; und ist die Hypothese vollkommen richtig, so muss der Werth von p — p’, als gegenseitige Nei- gung der beiden Projectionsebenen für alle Punkte der Mondoberfläche sich als constant ergeben. Ist dies aber nicht der Fall, so muss die Ursache davon ent- weder in den fehlerhaften Messungen und den darauf beruhenden Schlüssen, oder in der von der Kugelform merkbar abweichenden Gestalt des Mondes, gesucht werden. Nun sind aber, als Resultate der Messungen, die ich weiter im Auszuge mittheilen werde, die Werthe von y. — pœ für verschiedene, obgleich in einem und demselben Schnitte gelegenen Punkte so verschieden ausgefallen, dass ich diese Differenz durch keine mir möglich scheinende Annahme der Unsicherheit in dem von mir verfolgten Verfahren erklären könnte. Darum glaubte ich mich berechtigt die zweite Hypo- these anzunehmen, um wenigstens daraus zu ersehen, in wie fern sich die entschieden auseinander gehenden Zahlen zu einer inneren Harmonie bringen lassen. Ausserdem war ein solcher Versuch durch den be- kannten theoretischen Schluss, zu welchem Herr Hofrath Hansen in seinem Werke «Sur la Figure de la Lune» geführt war, mehr als motivirt. Nimmt man auch dieses Mal an, dass die Verlän- gerung der Verbindungslinie zwischen dem Beobachter und der Mondmitte die Knotenlinie treffe, der Schnitt aber eine beliebige Form besitze, so hat man doch in einer Projection wie früher: des Sciences de Saint- Pétersbourg. 282 acos} = rsin (y 9) .... wo aber r und p jetzt unbestimmt bleiben. Da r in beiden Projectionen für ein und denselben Punkt gleich bleibt, so bekommt man für die 2te Projection a cos 9 — r sin (p= Y’). Aus diesen beiden Gleichungen kann man r elimi- niren, nachdem man a und o auf dasselbe Maass zu- rückgeführt hat. Dieses geschieht am leichtesten, wenn man alle in der zweiten Projection gemessenen Entfernungen im Voraus mit einem Factor multipli- cirt, der — F» wie es offenbar erlaubt ist. Sodann hat man: acos d sin ("+ 9) = a'cos dain (p +- Y). Führt man hier y — p +7 ein, wo also č die ge- genseitige Neigung der beiden Projectionen bezeichnet, so folgt daraus a cos dain (i2) — a' cos y' sind a cos dcos (i= y) — a' cosy cosy? * oder, da dh und d sehr kleine Winkel sind asin (i + y) — a' sin acos it 9) — a!" ..(2) tang y = — tang n = Zur Bestimmung von p ist also nur die Kenntniss von ? erforderlich, welche Grósse nach der Librations- theorie für 2 gegebene Beobachtungsmomente be- rechnet werden kann. Sodann bestimmt man r aus der Gleichung (1) unabhängig von jeder Annahme über die Form des Schnittes. Das Zeichen von ? wird dadurch bestimmt, dass auf einer Seite vom Centrum 4, H und d positiv, auf der anderen negativ angenom- men werden, und dabei r immer positiv bleibt. — Die kleinen selbstverständlichen Änderungen, welche die Rechnung erfordert, sobald der durch den Mond senkrecht auf die Knotenlinie gelegte Schnitt nicht durch die Mittelpunkte der beiden Projectionen geht, werden sich in der folgenden Auseinandersetzung der Mess- und Rechnungs-Resultate zeigen. Sollte aber endlich die Verlängerung der Verbin- dungslinie zwischen dem Beobachtungsorte und der Mondmitte nicht die Knotenlinie treffen, so könnten die Messungen, im Falle der Mond kugelförmig wäre, keinen Aufschluss über die excentrische Lage der Knotenlinie geben, weil auch dann die Werthe von M — p für alle Punkte gleiche Grösse behalten müssten; dagegen bei einer unregelmüssigen Form des Mondes, lüsst sich im Allgemeinen nur soviel da- rüber sagen, dass in diesem Falle noch entschiedenere Differenzen unter den Werthen von y. — o hervor- reten würden, welche dann von dem am weitesten von der Knotenlinie liegenden Punkte des Schnittes ein fortdauerndes Abnehmen nach beiden Richtungen zeigen müssten. Ich habe im Ganzen durch beide Projectionen vier von einander ganz unabhängige Schnitte gelegt und nach den oben angeführten Formeln streng berechnet, so dass die Übereinstimmung der aus jeder Messung hervorgehenden Resultate als ein krüftiger Beweis für ihre Haltbarkeit angenommen werden darf. Zwei dieser Schnitte sind nahe Centralschnitte und die zwei andern bilden so zu sagen nórdliche und südliche Parallele. Ich werde indessen der Kürze wegen hier die ausführlichen Mess- und Rechnungs-Resultate nur für einen der beiden Centralschnitte auseinander- setzen; für die übrigen aber nur die Endresultate und die zu Grunde gelegten Data anführen, soweit sie zur Controle der Rechnung dienen kónnen. Ich erwähne vor Allem, dass ich meine Hauptauf- merksamkeit auf die Wahl der zu messenden Punkte gerichtet habe, und bemüht war nur solche aufzu- suchen, die in beiden Bildern vollkommen gleiches Ansehen, als kleine, ziemlich helle und möglichst scharf begrenzte Flecke darboten. Obgleich die Phase, in welcher die beiden Bilder abgenommen wurden, sehr nahe dieselbe, nämlich fast Vollmond war, so dass aus diesem Grunde keine merkbare Verschieden- heit in der Beleuchtung eines und desselben Punktes zu befürchten war, so bewirkte doch ohne Zweifel die Verschiedenheit der Libration in beiden Momenten, für die die Neigung der Sonnenstrahlen gegen den Horizont jedes Punktes nahe um 10° verändert war, dass das Ansehen von sehr vielen Punkten in beiden Bildern total verschieden ist: ja sogar manche Punkte, die deutlich auf einem Bilde hervortreten, sind auf dem anderen nicht wieder zu erkennen. Diesen Um- stand hebe ich hier besonders hervor und füge hinzu: obgleich die geeignetsten Punkte für solche Messungen jedenfalls die kegelfórmigen Höhen oder Crater sind, so ist doch grade bei solchen, wenn sie nahe in der Mitte der Mondscheibe liegen, die grösste scheinbare Verschiebung in der lichten Stelle unter verschiedener Bulletin de l'Académie Imperiale 294 Beleuchtung zu erwarten, und es werden dadurch in den Messungen nothwendigerweise Fehler ent- stehen, die im Allgemeinen in dem Sinne wirken müssen, dass sie die gemessene relative Ortsverände- rung eines solchen Punktes kleiner erscheinen lassen, als ohne diesen Umstand der Fall sein würde. Aus dem Gesagten geht also hervor, dass die berechneten Abstände von der Knotenlinie vorzugsweise bei den nahe zur Mitte der Mondscheibe liegenden Punkten in der Wirklichkeit eher grösser, als kleiner sein müssen. Zweitens erwühne ich, dass die bei den Messungen gebrauchte Micrometer-Schraube von mir sorgfältig, vermittelst künstlicher auf einen Silber-Streifen auf- getragener Punkte, untersucht wurde. Mit Anwendung der Methode der kleinsten Quadrate ergaben sich folgende für die verschiedenen Stellen der Schraube anzubringende Correctionen. DIE: Coen Sleder Core 0,0 +- 0,004 Rev. 97,2 + 0,135 5,7 — 005 103,0 138 FER — 006 108,7 138 17,2 — 002 114,4 136 22:9 -- 007 120,1 135 28,7 016 125,8 135 34,4 025 131,6 135 40,1 032 137,3 134 45,8 037 143,0 132 51,5 043 148,7 124 57,3 050 154,4 111 63,0 060 160,2 091 68,7 073 165,9 067 74,4 088 171,1 045 80,1 104 177,4 021 85,8 112 183,2 000 91,5 129 Der wahrscheinliche Fehler einer einzigen Einstel- lung bei dieser Untersuchung wurde = 0,00298 ge- funden, jede Messung wurde aber 3 Mal wiederholt, und dabei immer auf den Anfangspunkt zurückge- gangen. — Behufs Veranschaulichung des alsoluten Werthes der oben angeführten Zahlen bemerke ich, dass die Grösse einer Schrauben-Revolution, wie sie sich aus den Messungen des Mondhalbmessers er- giebt, nahe 10,5 beträgt. Die Genauigkeit der Ein- stellungen auf einen Mondflecken ist der Natur der Sache gemäss, wie unten zu ersehen, etwas geringer, als die der Einstellung auf die künstlichen Punkte. Jetzt werde ich die Mess- und Rechnungs-Resultate, | die sich auf den von mir so genannten Haupt-Central- schnitt beziehen, zusammenstellen. Dieser Schnitt wurde, wie es sich durch Vergleichung mit der Mädlerschen Mondkarte herausstellte, durch fol- gende Mondflecken gelegt.: A (?) in Cepheus, B in Lacus Somniorum, b bei Bessel, A Reaumur (?) A Lalande, A in der Nähe von Ramsden und ein Punkt im Ringgebirge Lehmann. Indessen kann die Iden- tität der meisten der hier angeführten Punkte mit den von mir gemessenen bezweifelt werden, was aber für meinen Zweck gleichgültig ist. Durch Anfüh- rung der Mädlerschen Bezeichnungen wollte ich hier | nur im Allgemeinen die Richtung angeben, in welcher der in Rede stehende Durchschnitt gelegt wurde. Diese Richtung macht mit dem Polar-Durchmesser des Mondes einen Winkel von etwa 40° und geht von Nord-West nach Süd-Ost. Den Winkel genauer zu bestimmen würe für mich überflüssig, da in der Nähe vom Meridian, wo die Bilder (wie ich sicher weiss) beide Male abgenommen wurden, der Mond eine bedeutende Hóhe über dem Horizonte gehabt hat, so dass die Wirkung der Refraction auf meine Endresultate fast als verschwindend klein anzunehmen würe. Aus demselben Grunde brauchte ich auch nicht die vollkommen genauen Zeitmomente zu wissen, denen die beiden Bilder angehóren, die ich auch in der That nicht kenne?). Ich kenne nur die Tage, die auf den Bildern selbst von Herrn De la Rue notirt waren, und musste daher aus den Messungen der in jedem Bilde reprüsentirten Phase und aus der be- kannten Zeit des Vollmondes auf die wahrscheinlichen Beobachtungszeiten einen Rückschluss machen. In- dessen glaube ich, dass die von mir angenommenen Zeiten innerhalb der Grünze von 2 Stunden mit den wahren übereinstimmen werden, welches in dem ge- genwürtigen Falle vollkommen hinreichend ist, um den Einfluss der Refraction zu berücksichtigen. Demnach stelle ich die Messungen und Rechnungen wie folgt zusammen: 2) Ich habe Herrn De la Rue schriftlich gebeten mir dieselben mitzutheilen, jedoch bis jetzt keine Auskunft darüber bekommen. 295 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 296 Bild A Bild B 1858 März 29 um 13^ Mittl. Greenw. Zeit 1857 Nov. 1 um 95 Mittl. Greenw. Zeit. Geographische Lage von Cranford Observ. Breite. ...... = + 51°28 58" westliche Länge von Greenw. ...... = 1"37:5. Die berechnete Höhe des Mondes: h— 2997 k- 4592 Der scheinbare Mondhalbmesser nach dem Nautical Almanac 9 = 15155 p = 106434, die Vergrösserung desselben wegen der Parallaxe. TA S 1358. Diameter-Messungen an verschiedenen Stellen des Randes angestellt und mit den Correctionen der Schraube verbessert: 1 Stelle 2 Stelle 8 Stelle 4 Stelle 1 Stelle 2 Stelle 8 Stelle 182,159 182,194 182,126 182,253 182,010 182,063 181,944 164 176 113 225 020 093 934 151 238 013 127 938 Ich bemerke hierbei, dass wenn die eben ange- | kannten Unregelmässigkeit des Mondrandes und theil- führten Zahlen nicht besser unter einander überein- | weise in der Schwierigkeit der Einstellung auf den stimmen, der Grund davon hauptsüchlich in der be- | ziemlich schwach begrenzten Rand des Bildes liegt. Hieraus ergiebt sich der mittlere Werth der Radien in beiden Bildern: e R = 91,090, mit dem wahrscheinlichen ` A'— 91,008, mit dem wahrscheinlichen Fehler — 0,0153. Fehler — 0,0234. Die mittlere Richtung, in der diese Radien gemessen wurden, macht mit dem Declina- tionskreise des Mondes die Winkel Seit p — 105, so dass der Einfluss der Refraction, nach der bekannten Hansen'schen Formel, die auch im XV Bande der Königsberger Beobachtungen vorkommt, berechnet A R—0,00131 R A R—0,00029 R' giebt, und also die von der Refraction befreiten Radien R — 91,208 R= 91,034 Beiläufig setze ich auch hier die analogen, an die |rectionen hinzu, in welcher letzteren Richtung der sowohl in der Richtung des Schnittes, als senkrecht | Abstand der Parallele des Schnittes von dem vollen darauf gemessenen Entfernungen anzubringenden Cor- | Rande in beiden Bildern gemessen wurde. A S= 0,0009 S A $/— 0,0005 S A A= 0,00075 Abst. A 4'— 0,0003 Abst. Der wiederholt gemessene und durch diese Correction verbesserte Abstand des Schnittes vom N. Ost.-Rande: A= 88,177 A'— 87,994, oder von den Mittelpunkten der beiden Projectionen a — 3,031 de 3,040 Daraus ergiebt sich nach der in der Vorrede citirten Formel der Winkel-Abstand des Schnittes von der scheinbaren Mondmitte: y = 175342" : po 19547" 287 Bulletin de l'Académie Imperiale 288 Bild A Bild B und folglich die zu dem Schnitte gehörigen Halbmesser: ọ = 91,158 o— 90,984, log 7 — 0,000832 und demnach der corrigirte Winkel: o— 152274 p = 165656. Es ist kaum nöthig zu bemerken, dass die unmittel- | in jeder Projection und die durch directe Messungen bare Bestimmung der Werthe von o und o, weil der am Monde vielfach bestätigte Gleichheit des Polar- Mond in beiden Fällen nicht ganz voll war, unmöglich | und Äquatorial-Durchmessers das von mir angewandte wurde. Doch glaube ich, dass die Kleinheit des Ab- Verfahren vollkommen rechtfertigen. standes der gemessenen Parallele vom Mittelpunkte Bild A Bild B en i b | zx Q DH bee) Einstellungen. Den S.S Einstellungen Ri S = S48 SES] Sas BaSS] —— — $a9|888 $95 SEES SEEIESCHE FF: SEES: Em 2 3 4 .|]8 MIB et 1 2 3 A ld Als ÈS 255 1 His Nine wesen sa | Be P £| 80 Rand! 0,845| 0,847| 0,842| 0,845| 0,845|- 0,002] | I 3:410| 3,987| 3,420) 3,398| 3,404— 002+ 0,002 |. 6,446, 6,462, 6,454 6,454 6,454 — 0,005 -1- 0,087 IL | 5,581| 5,552| 5,560| 5,5501 5,562.— 005 004! 10,063 10,075| — | 10,064| 10,067 .— 006+ 085 I | 7179| 7,163| 7,136, 7,169) 7,162) 006|3- 006| 12,283| 12,255) 12,250! 12,220 12,240 — 005+ 084 IV | 57,589| 57,587, 57,537| 57,530| 57,536 + 051-+ 050) 70,698) 70,681, 70,683| 70,69 70,689 + 078+ 055 (V)* | 84815 84,803, 84,811| 84,822, 84,813+ Ur 076) 98,300 8,259| — | 98,246| 98,266|+ 136+ 041 VI |107,896107,897,107,897/107,900,107,898-- 188|-+ 096 121,1701121,219/121,200121,217:121,202 -- 135+ 080 (VII) 127,421 127,440127,425 197,425127,428-+ 138+ 114/138,754 — /157,188,719 13€ 1484 135+ 021 VIII 164,814 164,803/164,840 16 810164817 071+ 148/170,627 170,630 170,628 170,655/170,635.-1- 047-+ 005 IX m 39,502,169 492|169,486| 169,494 1 39,494 -- 052| 152 173,969 1 960172 986 1173.96 | 034+ 003 "àa4l1an Sor 120 407/120 2011 ; 291 010 nw R. | | | | e Ee | Danach ist der wahrscheinliche Fehler einer Einstellung auf einen Mondflecken: f = 0,00688 f = 0,01009 Führt man jetzt die Rechnung in der Hypothese der Kugelgestalt durch, so kommt man zu folgen- den Resultaten: er = E Abstände Abstände log o S 2 womMittel- log o de "m vom Mittel- ze Di ul u—p SR? punkt a punkt a' log is , GC ? S0.I | 4-88,6011,947439 |4-14'57"| 76° 8'51"| +83,05511,920198 Lin 28” 6538/43" 10? 30° 8" II | 86444 936735 | 1435| 7115 1| 79441 900877 | 1448 | 60 35 28 39 33 III | 84,843; 928616 14 19| 68 18 32 71,291, 888961 1424| 5755 4 23 28 IV | 34,368| 536154 548, 22 3 9 18,705| 272790 3 29 | 114821 14 48 | | 7.006 0,845470 111) 42315 || — 8,9440,952364,|— 1 40 |—5 3649| (0 6) — 16,127 11,207554,— 2 43 |—10 841 31,8901,504487,| 556| 20 2510 10 16 29 (VID) 35,072| 552327, 6 1| 22 5611| 49440 694910, 9 13| 32 4541 (9 4930) 73,031| 863507, 1219| 53 2 4| 81,260] 910709, 15 8| 63 1 0|9 5856 71,693, 890382. 13 6| 58 1436| 84643| 928423,| 1546| 608 1312, 5836 Diese in einem Sinne fortschreitenden Differenzen | me zum Verschwinden gebracht werden. Zum Bei- in den Werthen von u—w können, wie schon oben | spiel, in der Voraussetzung eines gróssern oder klei- erwähnt wurde, durch keine wahrscheinliche Annah- | nern Werthes für o wird die absolute Grósse der ver- schiedenen p— p’ wesentlich geändert, die Reihe aber *) Die Identität der Punkte (V) und (VII) wurde wegen der Ver- | bleibt stehen. Dagegen erklärt die zweite Hypothese schiedenartigkeit des Aussehens in beiden Bildern gleich bei den über die Gestalt des Mondes diese scheinbar wider- Messungen als sehr zweifelhaft bezeichnet. Doch wollte ichsie | , . 5 3 i E x hier vorläufig nicht weglassen. | sinnige Zahlenfolge hinreichend, wie es sich gleich 289 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 290 aus den nach den Formeln (2) und (1) zu berechnen- den Werthen von y. und r ergeben wird. Es ist übri- gens leicht auch durch geometrische Anschauung die Möglichkeit eines solchen Resultats zu ersehen, wenn man nur annimmt, dass der Mittelpunkt des am mei- sten von der Knotenlinie abstehenden Theiles des Schnittes für beide Momente mehr seitwürts nach Süd- Ost von der Knotenlinie liege. Zur Berechnung von p nach der Formel (2) ist aber, wie oben erwähnt wurde, die Kenntniss des Winkels i Bild A 1858 März 29 um 13°0 Mittl. Greenw. Z. Libration der Breite = + 3° 55/3 Länge -+4°19,0 i= 9°44, Dieser Werth von : wurde in die Formel (2) sub- stituirt und nach den oben ausgesprochenen Bedin- gungen für den in Rede stehenden Schnitt negativ angenommen. Darnach ergeben sich folgende Werthe für y. und log r » » Daraus folgt Bezeichnung der Gegend nach Mädler’s Karte. I +74°22 57" 1,963249 In Lehmann. Punkte H log r Il 68 47 35 966474 d?|, . III 66 2121 9659046 (e ee IV 20 59 19 980143 A bei Lalande. (V) 4 1613 971541 A bei Triesnecker. VI — 9 3831 . 981548 C Manilius?? (VIT) 22 45 42 962922 b hei Bessel. VII 52 3025 962808 Bin Lacus Somniorum IX 57 4743 961894 A? in Cepheus. Wonach das Verhältniss der berechneten Radien zu dem gemessenen o, oder richtiger zu o cos @ sich wie folet herausstellt: für Punkt I — 1,008 Ike LOIS III = 1,014 IV — 1,048 (V)=(1,027) NI- 1,051 (VID =(1,007) VIII = 1,007 IX — 1,005 Es bedürfen diese Zahlen keiner weiteren Erklärung. Ich erinnere nur an die oben gemachte Bemerkung, Tome I erforderlich. Da die Änderung in der Libration, wäh- rend 2 Stunden, die ich als möglichen Fehler in den von mir angenommenen Zeitmomenten ansehe, nur sehr unbedeutend ist, so kann man hier auf die theo- retische Bestimmung der gegenseitigen Neigung der beiden Projectionen volles Gewicht legen. Die mitt- lere Länge des Mondes wurde aus Burckhardt’s Tafeln genommen und die Libration in Länge und Breite nach bekannten Formeln wie folgt gefunden. Bild B 1857 Nov. 1 um 9^5 Mittl. Greenw. Z. Libration der Breite = — 3° 43/0 » » Länge —-1°45,3 dass die calculirten Radien, besonders in der Mitte des Schnittes, wegen der naturgemässen Verschiebung der lichten Stelle im Allgemeinen als zu klein anzu- sehen sind. Ich bin übrigens weit entfernt davon, auf die absoiute Grösse dieser Zahlen ein grosses Gewicht zu legen, dagegen glaube ich, dass sie im Allgemeinen einen nicht zu verwerfenden Beweis für die durch die Theorie längst begründete, aber durch directe Beobach- tungen bis jetzt nicht constatirte Verlängerung des Mondkörpers gegen die Erde zu abgeben können. Jetzt gehe ich zu Resultaten über, die sich auf Mes- sungen der übrigen Schnitte gründen, welche von den oben discutirten gänzlich unabhängig sind. Es war sogar zwischen obiger Beobachtungsreihe, die der Zeit nach die letzte gewesen, und den andern dreien durch Herrn Hofrath Hansen eine kleine Ánderung mit dem Messapparat vorgenommen, welche zur Beseiti- gung einer Art Spannung in der Schraube bestimmt war, und wirklich eine grössere Übereinstimmung in den einzelnen Einstellungen zur Folge hatte. Dafür aber waren die Messungen in genannten drei Schnit- ten in 2 entgegengesetzten Richtungen gemacht, so dass ich das Mittel aus beiden, obgleich schwach har- monirenden Reihen, für kaum weniger sicher halten muss, als die nach der besprochenen Verbesserung des Apparates nur in einer Richtung angestellten Messungen im ersten Schnitte*). *) Wegen der Kürze der Zeit, in welcher mir der Apparat zu Gebote stand, konnte ich die Messungen im ersten Schnitte nicht wiederholen. 19 291 | Bulletin de l’Académie Impériale 292 Sogenannte nórdliche Parallele. Bild A Bild B TTE 1. Lage 2. Lag : , : . Lage 1. Lage 2. Lage : CR "d Mittel eng} Einst.| Mittel aus 3 Einst. || Mittel aus 3 Einst. | Mittel aus 3 Einst. Cane ER da & \(corrigirt wegen der|(corrigirt wegen der (corrigirt wegen der|(corrigirt wegen der p—u EK 32 Schraube.) Schraube.) Schraub Schraube.) AAR FR | Vic qoe poda dms I 7,448 7,654 157,909 158,116 10942' 7” II 19,790 19,984 142,309 142,531 31 51 HI 40,850 41,050 118,518 118,643 23 Y IV 92,273 92,715 65,533 65,607 21 47 V 144,120 144,260 18,724 18,862 12 59 VI 161,838 162,094 5,294 5,085 11 15 VU 166,081 166,308 2,572 2,692 9 49 56 Der wahrscheinliche Fehler einer Einstellung wurde gefunden in der 1. Lage = 0,01649 in der 1. Lage = 0,01658 2: E 9» == EE L Pss 0.011086 Für diesen Schnitt wie auch für die beiden übrigen, gelten folgende, bei demselben etwas gespannten Zu- stande der Schraube gemessene und von der Refrac- tion befreite Radien der beiden Bilder: R — 90,986 R — 90,832. Der Abstand der Parallele des Schnittes von den Mittelpunkten: À + Refr = 26,957 A + Refr — 26,904 Die caleulirten Radien für den Schnitt | ọ = 86,937 e — 86,795. Ich will es hier beiläufig anführen, dass auf dem | kann, Auf dem Bilde A ist der erste Rand noch ziem- Bilde B, in welchem für diese Parallele auch der 2te | lich mangelhaft und demnach ergiebt sich auch direct Mond-Rand fast für ganz voll zu halten ist, sich aus | gemessen p — 86,3. Führt man die Rechnung für die- der unmittelbaren Messung ergiebt 0 — 86,6, was sen Schnitt wieder in der zweiten Hypothese aus, $0 nach meiner Meinung auch als Beweis für die Zuver- | bekommt man folgende Resultate: lässigkeit der oben durchgeführten Ableitung dienen r Orts-Angaben nach Mädler’s p Karte. I = 62°49 57" 1,024 A? Byrgius. II 47 39 13 040 B bei Mersenius. HI. 30 421 051 Euclides. IV — 329 0 063 in der Nähe von M. Wolf in den Appeninen. Y 39 59 51 023 A bei Eudoxus. VI 58 5049 1,008 A? VII 70 17 50 0,968 o Thales ? Punkte H Ein Resultat, das gewiss für meine Behauptung als | gleiche Art bearbeitet, führen zu folgenden Resultaten. überaus günstig zu betrachten ist. Der corrigirte Abstand der Parallele des Schnittes Die Messungen in dem südlichen Parallel, ganz auf | von den Mittelpunkten der beiden Projectionen: A= 16,238 A — 15,200 Calculirte: o = 89,539 e = 89,564 des Sciences de Saint-Pétersbourg. Bild A Bild B TEE SE R Lage 1. Lage 2. Lage 1. Lage 2. Calculirte S E Fis Corrigirtes Mittel | Corrigirtes Mittel || Corrigirtes Mittel Corrigirtes Mittel , SE ES aus 3 Einstellungen.|aus 3 Einstellungen. Jans 3 Einstellungen.|aus 3 Einstellungen. Bb = > I 9,646 9,744 160,624 160,518 10° 29° 39" II 14,992 15,092 153,748 153,660 24 8 III 32,027 32,169 133,765 133,535 17 33 (IV) 50,937 51,045 113,047 112,738 16 6 V 79,964 80,153 83,196 82,799 10 43 VI 101,553 101,744 61,915 61,465 17 13 VII 154,164 154,154 15,027 15,038 9 58 14 VIII as 163,419 Me 8,036 9 38 43 IX 165,916 — 6,208 — 9 50 48 Der wahrscheinliche Fehler einer Einstellung ist hier: d die Lage 1 — 0,01462 = 0,02598 bo Er EAN R — 0,02907 In der zweiten Hypothese bekommt man: V Punkte ji z NOE nach Mädler’s I 4-60?29'20" 1 022 A? bei Phorbdes. II 53 5148 027 b? bei Schiller. g III 37 57 12 039 zwischen Pitatus und Wur- zelbauer. (IV) 10 1054 ( 011) A in Thebit. V 5 4434 045 G? Hipparchus. VI— 7 2848 064 A? Godin. VII 45 33 10 1,010 A bei Geminus. VII 55 44 12 0,998 C? Geminus. IX 58 17 56 1,002 a? Bernoulli. Der Punkt IV, für den das Resultat die grösste Abweichung in der Reihe zeigt, war ein Crater mit einem innern dunklen Raume, auf welchen eingestellt wurde, jedoch waren wegen der unregelmässigen Form desselben die Messungen als zweifelhaft bezeichnet. Punkt VIII und IX waren jeder nur bei einer Lage emessen. Endlich lasse ich auch die Resultate für den zu al- lererst gemessenen nahen Central-Schnitt folgen, bei dem aber auf die Wahl der Punkte nicht die gehórige Sorgfalt verwandt wurde und der dadurch etwas schief zu liegen kam, so dass er mit dem Haupt- Central- Schnitt auf der Nord- West-Seite zusammenfällt. Da beide einen gemeinschaftlichen Punkt haben, so be- trachte ich diesen Umstand als einen glücklichen Zu- fall, der mir eine gewünschte Controlle für die Rech- nungen darbietet. Südlicher Central-Schnitt. Bi » » » 2 = 0,02935 = 0,03020 Bild A ld B too g 345 E Lage 1. Lage 2. Lage 1. Lage 2. Calculirte SA” à | Corrigirtes Mittel | Corrigirtes Mittel || Corrigirtes Mittel | Corrigirtes Mittel : E E Ec laus 8 Einstellungen.|aus 3 Einstellungen.|aus 8 Einstellungen.|aus 3 Einstellungen.) POR > I 2,533 2,529 172,572 172,464 10° 51 52" II 22,640 22,648 145,958 145,930 11 219 III 76,690 76,630 88,571 88,703 10 10 45 IV 83,503 83,453 82,023 81,851 8 49 Y 87,691 87,543 77,766 77,808 5 9 VI 156,938 156,939 14,837 14,765 7 12 VII 163,630 163,646 9,826 9,697 2 4 II 168,365 168,363 6,574 6.429 9 36 51 Hier ist der wahrscheinliche Fehler einer Einstellung: für die Lage 1 — 0,02342 = 0,02743 295 Bulletin de l’Académie Impériale Bild A Der gemessene und corrigirte Abstand der Parallele des Schnittes A—:2,214 Die calculirten Radien: e — 90,959 In der zweiten Hypothese bekommt man: r Orts-Angaben nach Mädler’s o Karte. Punkte H 5 Do eT71235:95^34025:5.? II 44 14 5 073 B bei Hippalus. III 8 34 4 045 A bei Mösting. IV 4 27 35 042 Bin Sinus Medii. V 15337 035 bei À idem VI —45 28 49 016 J? in Lacus Somniorum. VII 52 14 39 1,008 A Cepheus. VII 58 31 0 0,998 C, æ Mercurius. Das Resultat für den Punkt II scheint zu gross aus- gefallen zu sein, jedoch weiss ich es nicht zu erklären. Wenn ich jetzt für jeden der in allen 4 Schnitten gemessenen Punkte die Entfernung vom Mittelpunkte der Knotenlinie in Theilen des gemessenen Central- Radius der Mondscheibe berechne, und dieselbe zur besseren Übersicht nach selenographischen Breiten und Längen anordne, so erhalte ich folgende Tabelle, in welcher die wenig sicheren Bestimmungen schon aus- geschlossen sind. Länge. Breite. | Radien Bemerkungen. West. 60° + 35° 1,001 60 46 0,998 58 34 997 Crater 54 61 989 48 27 1,009 46 41 005 | Identischer — — 009 Punkt 45 59 024 39 38 007 97 36 016 20 46 038 10 12 051 Crater 10 6 051 7 — 5 043 Crater 2 + 4 035 ebenfalls 1 -- 1 042 Ost 5 — 3 045 T +18 073 Höhe 1648 Tois. 10 — 6 048 » 435 Tois. 15 32 037 29 8 062 Hóhe 268 Tois. 33 26 073 38 49 026 46 54 021 47 38 014 49 38 016 50 35 025 51 20 053 Wall eines Cra- 62 40 008 ters 64 25 038 Bild B A = 3,012 e = 90,711 Bei den Cratern in der Mitte der Mondscheibe be- zieht sich die Messung gewöhnlich auf die innere lichte Stelle, welche in der Regel als im allgemeinen Niveau liegend zu betrachten ist. Schliesslich, um die allgemeine Gestalt der Mond- oberfläche innerhalb des die vier Schnitte umfassen- den Gürtels deutlicher hervortreten zu lassen, werde ich die Resultate erst nach dem Abstande von dem Mittelpunkte der Mondoberfläche, welcher der ersten Projection angehört, anordnen und dann dieselben in Gruppen zusammenziehen, was bei der wenig bedeu- tenden Breite des Gürtels (28°) wohl erlaubt ist. Abstände*). | Radien. Mittl. Abstände. | Mittl. Radien. S. Ost. 7494 1,008 is bia T092Süd-Ost| ^ 1,016 66,4 014 64,1 038 1 1 "nj w^ 574 » al 1,085 49,9 053 j 44,3 073 39,1 " 34,2 Se 348 » » 1,055 21,4 048 11,7 043 8,7 045 4,7 42 2,8 Ce 09 » » 1,045 N.W. 9,8 051 12,6 051 42.9 038 43,6 009 45,5 016 47,4 N.W. 1,016 52,3 009 52,6 007 56,4 0,997 57,8 1,005 58,5 0,998 58,9 1,001 60,5 » 1,002 60,4 1,024 71,2 0,989 Aus dieser Übersichtstabelle erkennt man bereits, dass zur Zeit der zweiten Beobachtung die hóchste Stelle des Gürtels entschieden nach Süd-Ost von dem scheinbaren Centrum der Mondscheibe lag. Überdies *) Diese Winkel-Abstände sind aus den berechneten Werthen von œ und den Entfernungen der Schnitte von dem Mittelpunkte abge- leitet. 297 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 298 aber habe ich die mittleren Werthe der Radien zur wirklichen Construction einer Curve benutzt und dar- aus die Lage der Axe, welche dieselbe in 2 möglichst symmetrische Hälften theilt, bestimmt. Die Richtung dieser Axe weicht von dem Mittelpunkte der Mond- scheibe um einen Winkel von circa 11° ab. Diesen Werth zu Grunde gelegt, versuchte ich zuerst die wahrscheinlichste Ellipse und dann eine Parabel zu bestimmen, jedoch ohne ein genügendes Resultat zu bekommen. Und in der That ist die Kreisform die am besten passende für diesen so zu sagen mittleren Schnitt. Führt man in die Gleichung des Kreises die Unbekannten: Radius R und den Abstand x des Cen- trums desselben von der Knotenlinie ein und bezeich- net man mit @ die Neigung irgend eines der calculir- ten Radien r gegen die X- Axe, welche das Centrum der Figur mit der Knotenlinie verbindet, so kann man der Gleichung folgende Gestalt geben: R^ — x 4-2rcos 0z — r= 0, wo nur 2 Unbekannte: x und (K^ — x?) enthalten sind. Wendet man auf diese Gleichung die Methode der kleinsten Quadrate an, so bekommt man folgende wahrscheinlichste Werthe für £z = 0,0726 und R = 0,982, wobei die übrigbleibenden Fehler der Gleichungen sind: + 0,00205 00882 01409 01611 00380 00090 Lait und der wahrscheinliche Fehler jeder Gleichung = 0,00711. Bei etwas geänderter Lage der X- Axe bekommt man für æ und R nur wenig verschiedene Werthe, jedoch mit einem grósseren wahrscheinlichen Fehler. Demnach wäre also die allgemeine Gestalt der Mondoberfläche in dem mittleren Theil der uns zuge- kehrten Hälfte als eine Kugel zu betrachten von einem kleinerenRadius R(Fig. II),als der, welcher dem sicht- baren Rande des Mondes angehört. Die Entfernung des Centrums der Figur von dem Punkte der Knotenlinie, welcher als Schwerpunkt bezeichnet werden darf, be- trägt in Theilen des Rand-Halbmessers des Mondes circa 0,07 und die Richtung der Verbindungslinie zwischen beiden Punkten weicht von der scheinbaren Mondmitte bei mittlerer Libration nach Süd - Ost etwa um 5° ab. Dieses Resultat, obgleich nur im Allgemeinen als gültig zu betrachten, gewinnt an Interesse, wenn man es mit dem bekannten theoretischen Resultate von Herrn Hofrath Hansen vergleicht, welches die Lage des Centrums der Figur und des Schwerpunktes des Mondkörpers in demselben Sinne bestimmt und die Entfernung zwischen beiden Punkten zu acht geographischen Meilen angiebt*), was in Theilen des Mondhalbmessers 0,034 ausmacht. Es mógen beide Werthe für die Excentrität des Mondkórpers noch be- deutend von dem Wahren abweichen, aber wahr- scheinlich ist es, dass das Mittel aus beiden näher als jedes Einzelne zur Wahrheit liegt. Ich halte es schliesslich für meine Pflicht zu er- wühnen, dass Herr Hofrath Hansen, der für meine Arbeit nicht nur eine grosse Theilnahme beständig gezeigt, sondern dieselbe mit seinem Rath vielfach be- forderte, mir auch eine ganz andere Rechnungsmetho- de vorgeschlagen hat, indem er mit der verbindlich- sten Güte mir die analytische Entwickelung derselben schriftlich auseinander setzte. Die Methode betrach- tet jeden Schnitt als Ellipse und führt zur Bestim- mung der wahrscheinlichsten Werthe für die beiden Axen nebst ihrer Lage. Indessen habe ich bis jetzt keinen Gebrauch davon gemacht, theils aus dem Grun- de, weil ich diese Arbeit als eine praeliminäre be- trachte, für die ich gegenwärtig nicht mehr die wäh- *) Monthly Notices, 1854, November 10. Bulletin de l'Académie Imperiale rend meines Aufenthaltes hier mir so kostbare Zeit in Anspruch nehmen will, theils weil ich von derselben, wegen der kleinen Anzahl gemessener Punkte in je- dem Schnitte, die ohne Zweifel in verschiedenen Ni- veaus über oder unter der mittleren Mondoberfläche liegen, kaum weitergehende Resultate als die obigen erwarten durfte. Überdies kann ich, bei der Neuheit der von mir eingeschlagenen Beobachtungsmethode, nichts Anderes erwarten, als dass meine Arbeit im Allgemeinen mit wenig Vertrauen aufgenommen wird. Und hätten die Resultate auch in der That keinen Zweifel über die Gestalt des Mondes aufkommen las- sen, so würde man doch die Entscheidung über die hier auf's neue angeregte Frage durch directe Beo- bachtungen abwarten wollen. Ich habe übrigens schon Grund zu hoffen, dass solche nicht lange auf sich war- ten lassen werden und die Veranlassung dazu darf ich als erfreulichstes Resultat meiner Untersuchung begrüssen. Endlich was die Photographie der coelestischen Gegenstünde im Allgemeinen und die stereoscopische Photographie in's Besondere anbelangt, so glaube ich diese gegenwürtig als ein neues und sicheres Hülfs- mittel für die physische Astronomie bezeichnen zu dürfen, von welchem man zunächst weitere Entschei- dungen über die Beschaffenheit der Sonnen-Flecken, | -Fackeln und -Protuberanzen, wie auch über den Zu- stand der Oberfläche der uns nahen, so wie der zwei grósseren Planeten erwarten darf. — Nachtrag. Ich fühle mich veranlasst noch ein paar Worte in Bezug auf einen Punkt in meinem Aufsatze hier hin- zuzufügen. Bei der Bestimmung des theoretischen Werthes von i, d. h. der gegenseitigen Neigung zweier Pro- jections- Ebenen, die den beiden Beobachtungs-Mo- menien entsprechen, habe ich im Allgemeinen gesagt, dass die Änderungen in der Libration während der Zeit, welche ich als Maximum des Fehlers in den an- genommenen Beobachtungs-Momenten angegeben ha- be, nur unbedeutend sein können. Esbezieht sich selbst- verständlich nur auf den gegenwärtigen Fall, wo die Momente absichtlich, bei Anfertigung der Photogra- phien, in der Nähe der Zeiten der grössten Libration gewählt wurden, und wo der Mond auch nicht zu sehr entfernt vom Meridiane sein durfte. Unter Änderung in der Libration sind hier auch nicht die partiellen Änderungen in Breite und Länge, sondern die totale Änderung zu verstehen. Ausserdem kommt dabei nur ein für die weitere Folgerung ungünstiger Fall in Be- tracht, d. h. wenn der Werth von i bei zulässiger Än- derung in den Zeitmomenten bedeutend grösser aus- fallen könnte. Um übrigens jeden Zweifel über diesen Punkt zu beseitigen, habe ich noch den Werth von €, der den verschiedenen Combinationen aus 4 Momenten, je 2 für beide Beobachtungs-Tage, entspricht, berechnet. Diese Momente, welche an jedem Tage um 2 Stunden auseinander liegen, sind folgende: 1858 März 29 1857 Nov.1 I) 12/0 Mitl. Gr. Z. II) 14/0 II) 85*) IV) 1075. Die Combinationen: I mit III, I mit IV, II mit HI, II mit IV gebeni—9?37' —9?48' —9?36' —9°47 Den Werth, den ich in der Abhandlung für die wahrscheinlichsten Momente abgeleitet habe ist 9° 44”. Also betrügt die Abweichung desselben von der grössten der obigen Zahlen, welche auf meine weiteren Folgerungen in dem Aufsatze nachtheilig wirken, d. h. die Werthe der calculirten Radien des Mondkórpers und seine Excentrität vermindern würde, nur 4. Wollte man also diesen grössten Werth von i für wahrscheinlicher halten und denselben in die Rech- nung einführen, so würden dadurch meine Endresul- tate im Wesentlichen doch ungeändert bleiben und nur mit dem theoretischen Resultat des Herrn Hof- rath Hansen noch besser harmoniren, was, beiläufig gesagt, mir sehr willkommen wäre. Ich erlaube mir schliesslich noch daran zu erinnern, was ich unmittel- bar nach der Bestimmung der Werthe der Radien im ersten Schnitte gesagt habe: «Ich bin weit entfernt davon auf die absolute Grösse dieser Zahlen ein grosses Gewicht zu legen, dagegen glaube ich ete. etc.» *) Zu dieser Zeit ist der Mond noch um 3 Stunden vom Meridian entfernt. 301 des Sciences de Saint- Pétersbourg, Coléoptéres rapportés de la Songarie par M. Séménof et décrits par V. de Mo- tchoulski. (Lu le 11 novembre 1859.) M. Séménof, membre de la Société Impériale géographique de Russie, exécuta en 1857 un voyage dans la partie méridionale de l'ancienne Songarie, au sud-est du grand lac Balkhach et vers la fron- tiere occidentale de la Chine. — Il a visité trois fois le lac Issik - kul, situé au centre du continent asia- tique, à égale distance de l'embouchure du fl. Ob au nord, et de celle du Gange des Indes au sud, de la Mer Noire à l'ouest et de la Mer Jaune à l'est. — Ce lac est entouré de grandes montagnes, qui surpassent en hauteur méme celles du Caucase, et offrent des glaciers abondants, des riches páturages et une végé- tation trés vigoureuse pour un climat aussi sec que celui du centre de l'Asie. Les insectes énumérés ci-après ont été pris en majeure partie au pied de ces montagnes et sur les rives du lac Issik-kul; ils offrent beaucoup d'analogie avec ceux qui ont été rap- portés de l'Ala-tau et d'autres parties plus septen- trionales, par MM. Schrenck ainé et Kareline. La contrée qui a été explorée par M. Séménof est si- tuée à peu-prés sous la méme latitude que Marseille. A. Entomophages. Carabiques, - Cicindela sylvatica Linn. + Cicindela granulata Geh), Bull. phys. - math. de l'Acad. Imp. des sciences de St. - Pétersb. T. I. N? 1. 1842, ND xe 3. Cicindela lateralis Gebl. Fisch. Entomogr. I. tab. 1, dg 7. 4. Eumecus laetus Motch. Ins. de Sibérie p. 33. N* 19. tab. II. fig. 1. 9. Eumecus dauricus Mannh. Motch. Ins. de Sibérie p. 33. N* 18. 6. Poecilus cyaneus Geht, Bull. phys.- math. 1845. NIE 7. Pterostichus niger F. Dej. Spec. III. 337. 8. Celia tescicola Zimm. Gistl. Faunus I. 26. eo + Chlaenius spoliatus F. Dej. Sp. II. 279. 10. Panagaeus crux-major L. Dej. Sp. II. 286. 11. Agonothoraz sexpunctatus L. Dej. Sp. II. 140. 12. Carabus clathratus L. Dej. Sp. II. 108. 13. Carabus granulatus L. Dej. Sp. II. 106. microchondrus Fisch. Bull. d. Mosc. 1844. Carabus Eschscholizii Mannh. Humm. Ess. Ent. IV. p. 1 Carabus 167. — 14. 15. Vielinghoft Adams Mém. de Mose. III. 16. Ms Carabus dubius Motch. Ins. de Sib. 113. N° 169. Carabus riphaeus Böb. Fisch. Ent. III. p. 211 (obliteratus). Carabus cicatricosus Fisch. Bull. de Mose. 1844. 25. N* A7. Callisthenes Karelini Fisch. Bull. de Mosc. 1847. Callisthenes Semeuovii M énétr. Motch. Etud. ent. 1859. p. 4 et 128. Latus, ovatus, convexus, nitidus, supra viridi-aeneus, subtus niger, thoracis lateribus epimerisque plus minusve metallescentibus, fronte rugoso; thorace capite duplo latiore, transverso, valde cordato, sub- uliter rugoso-scarificato, la- teribus late explanatis, angu- lis posticis rotundatis, postice productis; scutello transverse- triangulari, nigro; elytris thorace paulo latioribus, bre- viter ovalis, subtilissime stri- ato-punctatis, interstitus pla- nis, ad suturam laevissimis, lateraliter plus minusve trans- versim squamulosis, foveolis majoribus triplici serie spar- sim impressis. Long 10—12 l. — lat. 5—5% 1. Cette belle espéce appartient à la division des Cal- listhenes à élytres marquées de points disposées en stries, mais nullement imprimées, comme cela a lieu chez les Call. Panderi et Karelini, et je ne puis la com- parer qu'avec les Call. orbicularis, araraticus, breviusculus et substriatus m. Etud. ent. 1859, p. 128.— Sa couleur métallique, luisante du dessus du corps et sa grande taille la font facilement reconnaitre. La surface pa- rait presque lisse et la ponctuation n'est visible qu'à la loupe. 18. 19. 20. Hydrocanthares. 21. Rhantus nigropunctatus Motch. ‘Hydroc. de la Russie. 7. Ovatus, subconvexus, subnitidus, fulvo-testaceus, in 303 Bulletin de l'Académie Impériale 304 fronte maculis duabus, capitis basi, elytrorum punctis tri- plici serie margineque segmentorum abdominis interdum nigris; elytris fusco-irroratis. Long. 3%, 1. — lat. 27/, 1. Il ressemble beaucoup à notre Rh. adspersus F., mais sa forme parait un peu plus allongée, sa couleur toujours plus claire, son corselet sans tache noire au milieu de la base, les trois rangées de points noirs sur les élytres très distinctes, tandis que les teintes noires surles segments du dessous du corps souvent pres- qu'entierement effacées. Une espèce très voisine un peu plus large ne se distingue du Ah. nigropunctatus, que par sa poitrine plus ou moins noire. Feu le Comte Mannerheim l'avait nommée Rh. luteicollis. Toutes les deux se rencontrent dans les steppes des Kirguises jusqu'aux environs des lacs Inderskoie et Bogdo, et il est possible que ce ne sont que les variétés d'une seule espéce. 22. Hydroporus flaviventris Motch. Hydroc. de la Russie. 6. Elongato-ovatus, antice posticeque subattenuatus, sub- depressus, nitidus, rufo-testaceus, oculis, margine thoracis postice in medio, lineis elytrorum quatuor antice dimidio abbreviatis suturaque nigris; capite thoraceque punctatis; elytris fere glabris, utrinque striis punctorum duplici serie. Long. 1%, l. — lat % 1. Voisin de notre H. nigrolineatus, mais un peu plus grand, avec les lignes noires sur les élytres plus étroites, raccourcies vers les bords de ces derniéres, surtout antérieurement, oü il n'y a que la 2* qui dépasse le milieu de la longueur des élytres et la 4° qui présente un rudiment détaché sur la moitié an- térieure. Le dessous du corps est entièrement testacé dans l'un des sexes, tandis que dans l'autre le méso- thorax et l'abdomen sont noirs à l'exception de l'anus qui reste clair. Une espèce très voisine du H. flaviventris habite la Tauride. Elle a la méme taille, les mémes couleurs, mais les lignes noires sur les élytres sont plus avan- cées, et la quatriéme contigue, de sorte qu’ici la sutu- rale est la plus conrte. Téte et corselet sans ponc- tuation distincte, le dessous du corps noir, avec l'anus testacé s. Je l'ai nommé Hydr. tauricus Hydroc. de la Russie. 6. Enfin une troisitme espece voisine du H. nigroli- | neatus est mon H. pectoralis qui se trouve dans les lacs salants de la Sibérie occidentale. Celui-ci ressemble par ses lignes noires plus fortes et plus longues plutôt au nigrolineatus, qu’au flaviventris, mais se distingue du premier par une taille d’un tiers plus considérable, La tête et le corselet sont lisses ainsi que les élytres, les lignes noires y atteignant presque la base, surtout les 2° et 4°. La poitrine est noire dans les deux sexes, mais l'abdomen entièrement testacé chez la femelle. Chez la + du nigrolineatus l'abdomen n'est testacé qu'à la base, le reste est noir. Sternoxes, 23. Saccosoma variolaris (Julodis) *) Pall. icon. 63. t. D. fie. 2; 24. Dicerea acuminata Pall. icon. 69. t. D. fig. 10. 25. Ancylocheira flavomaculata L. Gory et Perch. Mo- nogr. 134. t. 33. f. 185. 26. Ancylocheira haemorrhoidalis Hrbst. Käf. 27. Prosternon impressus F. Germ. Zeitsch. 71. B. Rhypophages. Clavicornes. 28. Silpha carinata Illig. Käf. Pr. 365. 11. 29. Silpha obscura L. Gyll. Ins. Sv. I. 264. 3. Globicornes. 30. Necrophorus morio Gebl. Mém. de Mosc. V. 319. Dans la Russie méridionale d'Europe, il y a une espèce voisine et intermédiaire entre le N. germanicus et le N. morio, qui présente aussi une couleur noire uniforme sur le corps, à l'exception des cótés latéraux des élytres et du front qui sont d'un testacé-roux comme chez le germanicus, mais sa taille constamment d'un tiers plus petite, la ponctuation sur les élytres plus fortement marquée, ce qui les rend peu luisantes et une pubescence noirátre sur le dessous du corps et les côtés latéraux des élytres, à leur partie posté- rieure, paraissent la distinguer de l’espece de Linnée. Je l'ai nommée eer. ruthenus. 31. Hister labiatus Motch. Bull. de Mosc. 1845. 55. 150. Ovalis, postice subdilatatus, subconvezus, nitidus, niger, clypeo. trapeziformi; thorace valde transverso, lateraliter 1) Les Saecosoma m. se distinguent des vrais Julodis (J. Andreae pubescens etc.) par la présence d'un écusson, qui n'est pas visible chez les derniers. 305 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 306 plus minusve punctulato, foveola antica punctata, stria externa vix abbreviata, internae. fere aequali, angulis anticis subprominulis; elytris quinquestriatis, stria 5* interdum. plus minusve interrputa. Long. 5 — 6 1. — lat. 3, — 4 1. Cette espéce ressemble complétement à notre $. inaequalis, mais sa taille est constamment plus consi- dérable, quelquefois méme du double plus grande; la strie latérale extérieure du corselet n'est presque pas raccourcie, et dans un exemplaire c'est l'interne qui est la plus courte, ce qui est tout-à-fait le contraire dans la diagnose et la figure de l'inaequalis, chez M. Marseuil. La méme chose se montre aussi pour la strie interne (5*) sur les élytres, qui est toujours vi- sible chez le labiatus, quelquefois méme parfaitement bien développée, tandis qu'elle ne l'est pas chez l'inaequalis. Le chaperon me parait aussi plus court que chez cette dernière. Le labiatus habite toutes les steppes de la Russie méridionale, en Asie et en Eu- rope, jusqu'en Hongrie et l'Autriche. Au Caucase et en Crimée on trouve une forme en- tièrement semblable à l’inaequalis, qui a les stries sur le corselet complétes et trés allongées comme chez le labiatus, mais sur les élytres non seulement la 5° est compléte, mais il y a encore les vestiges d'une 6° et d'une strie suturale postérieurement à peu-prés comme chez le H. nigrita figurée par M. Marseuil N° 8. Les côtés latéraux du corselet sont sans ponc- tuation à l'exception de la fovéole antérieure. Je l'ai nommée H. obliquatus. Toutes ces espéces ont le labre triangulaire, plus ou moins avancé, ce qui m'a décidé à séparer les Hi- stéres à labre bilobé et transversal, auxquels appartient notre H. major, comme genre particulier sous le nom de Pactolinus. ; Lamellicornes. 32. Scarabaeus carinatus Gebl. (Ateuchus) Bull. phys.- math. 1841, N° 24. 6. 33. Gymnopleurus aciculatus Gebl. Bull. phys.-math. 1841. N° 24. 7. 34. Onthophagus marginalis Gebl. Mém. de Mosc. V. 315... : Les exemplaires de Songarie présentent le chape- ron plus distinctement émarginé, et l'élévation sur la partie postérieure de la tête du + plus courte, plus large et nullement prononcée en corne; c'est pour- Tome I. quoi je les avais séparés du marginalis sous le nom d'Onth. obtusicornis. Ils sont toujours plus petits, et se rencontrent dans la boue de vache tandis que le marginalis habite plus volontiers les excréments du cheval. 35. Onitis moeris Pall. icon. 3. tab. A. fig. 2. 36. Onitis Eumenes Motch. Bull. d. Mosc. 1859. II. Parallelus, subelongatus, supra deplanatus, nitidus, ni- gro-aeneus, maculis [rontalıbus, thoracis lateribus late, ely- trorum punctis multis in seriis dispositis, coxis mediis et posticis metathoracisque lateribus | albo-testaceis; fronte transversim bicarinato, carinis undulatis, antica in cornu breve producta; clypeo antice marginato, subbilobo, postice carinula transversa. elevata; thorace Punctato-tuberculato, subtransverso, postice ad medio basi profundo biimpresso, lateribus dilatatis, utrinque foveola nigra; elytris subelon- gatis, cancellato-substriatis, interstitiis sparsim tuberculatis, tribus alternis suturaque subelevatis, femoribus posticis inermis. Long. 4, —6'4 1. — lat. 22, — 3% 1. Il ressemble beaucoup à l'On. Amyntas, mais sa forme est généralement plus allongée et plus étroite, le corselet plus dilaté en avant, la ponctuation plus aigue, les tubercules dans les intervalles des stries sur les élytres, moins serrés, ne formant pas plus que deux rangées dans chacune; la couleur généralement plus claire, surtout sur les élytres qui paraissent plu- tót testacées que brun verdätre foncé, comme cela a lieu chez l'espéce du Caucase. — Les différences re- marquées par feu Gebl. l. c., sont sexuelles et le mäle présente les jambes antérieures allongées arquées quadridentées extérieurement et unidentées intérieu- rement, et les cuisses antérieures renflées et munies d'une épine ou dent courbée, plus forte que chez l'Amyntas; les postérieures inermes. 37. Onitis Menalcas Pall. icon. 4. tab. A. fig. 4. 38. Copris lunaris L. Sturm. Fn. I. tab. 8. 39. Geotrupes stercorarius L. Sturm. Fn. I. tab. 6. C. Pseudorhypophages. Phyllophages. 40. Polyphylla hololeuca P all. icon. 19. tab. 13. 21. 41. Cetonia Karelini Zubk. Bull. d. Mosc. 1829. 159. tab. 4. fig. 6. 42. Oxythyrea cintella Stev. Cat. 2. 307 Bulletin de l'Académie Impériale 308 Cette espèce est exactement la méme que celle du Caucase, mais il y en a une autre sur l'ile de Crète qui pourrait différer en ce qu'elle est plus petite et a les élytres marquées, outre les taches blanchátres or- dinaires, de lignes longitudinales de la méme couleur, qui remplissent les stries; est-ce peut-étre accidentel? Il ne faut pas la confondre avec l'Ozyth. Noemi que M. Reiche a décrit dans les Annales de la Soc. en- tom. de France 1856. 371. 82, qui n'est autre chose que la Cetonia albopicta Mannh. que j'ai décrite dans le Bulletin de Moscou, il y a une quinzaine d'années et qui aura, par conséquent à reprendre son ancien nom. Tenebrionites. 43. Opatrum tricarinatum. Alatum, elongatum, parallelum, subdepressum, punctatis- simum, nigrum brevissime cano-puberulum, indumento- terroso-obtectum; thorace transverso, basi utrinque sinuato, lateribus arcuatis, reflexis, angulis anticis fere rectis, apice obtusis, posticis subacutis, prominulis; elytris thoracis la- titudine, utrinque tricarinatis, carinis latis, viz elevatis, singulo punctis nitidis duplici serie. Long. 4 1. — lat. 1%,—2 1. Trés voisin de l'Opatr. granulosum Solier, mais toujours plus grand, avec les carènes sur les élytres plus larges, plus distinctes, bordées de chaque côté par des points élevés, lisses, plus grands et plus nom- breux; sur la rangée prés de la suture, ils sont à peu-prés du double plus nombreux; la ponctuation paraít généralement plus serrée. 44. Platyscelis striatus. Ovatus, gibbus, punctatissimus, nitidus, niger; thorace transverso, antice angustato, angulis anticis subobtusis, paulo prominulis, posticis acutis, productis, lateribus obli- quis, marginatis, postice reflexis; scutello valde transverso; elytris connatis, gibbosis, striatis, intersunis subelevatis. Long. 5%, 1. — lat. 3°, 1. Voisin du PL. hypolithos Pall., dont il a aussi la taille, mais plus ovalaire, à peine dilaté postérieure- ment; corselet plus large en arrière et pas plus étroit que les élytres; la ponctuation moins forte et surtout les stries distinctes et régulieres sur les élytres le font aisément reconnaitre. 45. Platyscelis intermedius. Elongato-ovatus, convezus, punctatissimus, nitidus, niger; capite punclato non rugoso; thorace svbtransverso, antice angustato, lateribus arcuatis, basi viz reflexis, angulis an- ticis obtuso-rotundatis, posticis rectis; scutello valde trans- verso, vix conspicuo; elytris connatis, thorace latioribus, in 4 elongato-ovatis, in e brevioribus, medio dilatatis, gibbosis, subtiliter punctatis; antennarum articulo 8? tri- angulari - dilatato, sequentibus non angustiore. Long. 4—4'1,1. — lat. « 2'51.— 2*/ 1. De forme plus allongée et d'un tiers plus petit que le PI, hypolithos, avec le corselet moins transversal, à angles postérieurs plus droits, à cótés latéraux plus arrondis; les élytres sont plus allongées chez le mäle, | plus courtes chez la femelle, le 8° article des antennes plus court et plus large. La ponctuation parait géné- ralement moins uniforme et se confond quelquefois en ondulations longitudinales sur les élytres, ou bien on y voit quelques stries formées par des points et dont les intervalles alternes, trois de chaque côté, sont un peu élevés. 46. Prosodes nitidulus. Attenuatus, depressus, marginatus, nitidus; 4 vix punc- tatus, elytris fere glabris; € subdilatata, punctata, elytris tuberculato-granosis, costulis duabus longitudinalibus utrin- que viz elevatis. s Long. 5/,—7 l. — lat. 91, —2 el. e long. 7—8 1. — lat. 3, —4 l. De toutes les espéces connues, c'est celle qui est la plus déprimée sur le dessus du corps, dont les cótés latéraux paraissent aussi plus en cöte saillante. Chez e mâle’la surface est luisante, un peu ponctuée sur la tête et le corselet, presque lisse sur les ély- tres, qui paraissent un peu plus étroites que le dernier. Celui-ci est presque carré, sensible- ment imprimé vers la 5 base, qui est découpée en arc, ce qui fait res- sortir les angles postérieurs, qui sont aigus; les cótés latéraux sont arquées, rétrécis en arriére et un peu relevés. La femelle, comme chez tous les Prosodes parait étre un tout autre insecte; elle est du double plus large, plus convexe, fortement ponctuée, les élytres presque opaques par la granulation qui les couvre, et marqués chacune de deux cótes longitudi- | nales peu élevées, elles sont ovalaires et plus larges 309 des Sciences de Saint- Pétersbourg. que le corselet dans leur milieu. Cette femelle du Pros. nitidulus ressemble un peu à celle du Pros. ru- gulosus Gebl., mais elle est plus déprimée et les gra- nulosités sur les élytres sont moins marquées. En 1845 j'ai publié une synonymie des espéces du genre Prosodes, dont toutes m'avaient été mises sous les yeux, à l'exception de deux: le Blaps mamillata Fald. et le Peltarium bicostatum Fisch. Maintenant je pos- séde aussi les types de ces dernières et la synonymie se présente maintenant de la manière suivante: 1. Prosodes Karelini Gebl. e Peltarium marginatum Fisch. 9 Dila Bährü Fisch. s » Herbst Fisch. + minor. 2. Prosodes mamillatus Fald. 9 3. Prosodes obtusus F. 9 Blaps cylindrica Hrbst. + pastica Germ. s » cylindro;pastica Krynicki a 4. Prosodes angusticolls Motch. « Des. Kirgis. or. 5. Prosodes dilaticollis Motch. « Songaria, caracté- ristique par son corselet assez sensiblement di- laté et arrondi sur les cótés. 6. Prosodes Motschulskii Manderstjerna. Etudes entomologiques. 1852. p. 78. « 7. Prosodes rugulosus Gebl. + Dila foveolata Fisch. + Peltarium bicostatum Fisch. e 8. Prosodes nitidulus Motch. « 47. Blaps convexicollis Motch. Bull. de Mosc. 1845. 68. N* 202. 48. Blaps scabra Fisch. Bull. de Mosc. 1844. 91. N* 98 d » 49. Blaps rorulenta Motch. Bull. de Mosc. 1845. 66. N° 191. 50. Anatolica albovittis Motch. Bull. de Mosc. 1845. 73. N* 310 51. Anatolica dilatata. Nigerrima, elongato-ovata, attenuata, viz convexa,dorso excavato, subtiliter punctulato; thorace subquadrato, pos- tice paulo angustato, confertim punctato, angulis. posticis rectis; elytris medio dilatatis, postice attenuatis, subnitidis. Long. 5—6 1. — lat. 2, — 1. Voisine de l Anat, lata Gebl., mais ordinairement un peu plus petite, avec le corselet plus étroit, les élytres plus sensiblement dilatées au milieu, plus at- ténuées vers l'extrémité, plus profondément excavées sur la suture, et couvertes d'une ponctuation moins marquée, beaucoup plus fine que sur la téte et le cor- selet. L'Anat. saisanensis Mannh. se distingue des deux précédentes, par son corselet fortement arqué sur les côtés latéraux, de l’impressa Tausch. par sa forme plus courte, plus trapue, plus large aux angles humé- raux, son corselet plus transversal etc. 52. Anatolica conica Motch. Bull. de Mose, 1845. 73. N’ 211. Nigra, nitida, dense subtiliter punctulata, elongata, con- vera, postice conica; thorace subquadrato, postice leviter angustato, angulis posticis rectis; elytris elongatis, in medio dilatatis, dE consco-attenuatis. Long. 4—4*/ ]. — lat. 14, — Trés voisine de D Anat. elongata Fisch., mais tou- jours d'un tiers plus petite, ordinairement t un peu plus HE et plus étroite à la base des élytres, qui se présentent comme étranglées. La SE sur le corselet et les élytres parait aussi plus forte chez la conica. 53. Platyope leucogramma Pall. Itin. II. 719. (Tene- brio). Gebl. Bull. de Mosc. 1847. 179. 1. 54. Podhamala bicarinata Gebl. Bull. phys. - math. 1841. t. 8. N’ 24. D. Anthophiles. Pectinipèdes, 55. Omophlus lepturoides F. Pz. Fn. Germ. 5. 11. Vésicants, 56. Epicauta erythrocephala Pall. Itin. I. 466. 57. Epicauta megalocephala Bóber. Fisch. Entom. II. 229. t. 42. f. 6. E. Xylophages. Longicornes. 57. Rhagium indagator F. Syst. El. II. 313. 3. 58. Dorcadion acutispinum. Elongatum, attenuatum, depressum, velutinum, nigrum, albo-lineatum; antennarum articulo primo, tibiis femori- busque rufo-testaceis; fronte nitida, in medio longitudina- hter impressa lateribusque albo-pilosis, spinis lateralis acu- tiusculis; elytris velutinis, utrinque bicarinatis, lineis albis x Bulletin de l'Académie Impériale 312 angustissimis duabus, sutura marginibusque albis; corpore subtus subnitido, brevissime sparsim cinereo -puberulo. Long. 6 1. — lat. 27/, 1. Les lignes blanches sur le dessus du corps rappel- lent un peu le D. politum, mais la surface veloutée non luisante, sa taille plus petite et les cuisses rousses, le font facilement reconnaitre. Une espéce voisine, un peu plus grande est mon D. rufifrons qui habite les steppes des Kirguises d'O- renbourg. Les couleurs et les dessins sont exactement les mémes, à l'exception du front qui est tout-à-fait roux. La téte et le corselet paraissent proportionelle- ment aux élytres plus grands que chez le D. acutispi- num. Il présente aussi de l'analogie avec le D. glycyrrhizae F., mais sa taille plus petite, les cuisses et le front roux le distinguent. 59. Dorcadion Pallasii Eschh. Gebl. Ledeb. Reise. t. II. 185 (D. glycyrrhizae). 60. Dorcadion politum Fisch. Entom. II. 239. t. 50. f. 3—4. 61. Pachystola textor Gyll. ins. IV. 59. 62 Monochammus Rosenmulleri C ederh. Faunae Ingriae prodr. 1798. N* 273. 63. Clytus variabilis. Elongatus, cylindricus, postice subattenuatus, niger, den- sissime sulphureo pubescens; palpis, antennis pedibusque rufo-testaceis; thorace magno, subtransverso, gib.oso, medio fascia nigra plus minusve distincta; elytris thoracis fere latitudinis, sutura. fasciculisque transversis quatuor, saepe extinctis, nigris. Long. 4'/ 1. — lat. 1%, 1. Par sa forme et sa taille il ressemble au C. floralis F., mais les bandes testacées sur les élytres sont constamment plus larges, ne laissant que quelques teintes rudimentaires obscures surtout vers la suture; quelquefois elles sont entiérement effacées et alors les élytres se présentent presqu'uniformément d'un jaune soufre. La couleur des cuisses varie aussi chez cette espèce, comme chez ses congénères, depuis le testacé jusqu'au brun. Le corselet parait un peu plus court et plus large que chez le floralis. 64. Criocephalum rusticum L. Pz. Fn. 70. 8. (Calli- dium). 65. Criocephalum polonicum Motch. Bull. de Mose. 1845, 88. 258. Nigro-piceum opacum, subconvexum, postice attenua- tum; thorace subelongato, convexo, postice angustato; ely- tris thorace latioribus, postice distincte attenuatis, nervis ob- soletis. Long. 7—11 1. — lat. 2— 3 1. Voisin de notre C. rusticum, mais ordinairement de couleur plus noirätre, de taille plus grande, avec le corselet plus allongé et les élytres proportionellement plus courtes. Il est rare en Pologne et plus commun dans les steppes des Kirguises. 66. Spondylis buprestoides F. Pz. Faun. 45. 19. Variicornes. 67. Tomicus cembrae Heer. Faun. Helv. F. Ernophages. Rhynchocéphales. Cette famille comprend les anciens Cureulionites de Schónherr, à l'exception des Bruchides qui pré- sentent plus de rapports avec mes Brachycéphales et des Anthribides qui seraient plus naturellement placés dans les Longicornes?). — Je commence la famille par les Rhyncolus, qui offrent beaucoup d'analogie avec les Hylastes et les Xylophages, et je termine par les Attela- bus à téte raccourcie qui font le passage aux Spermo- phagus et autres Bruchides, qui de leur cóté ont les plus grandes affinités avec les Rhaebus et les Sagrides, placés en téte de mes Brachycephales, comme groupe séparé sous le nom de Ptenophiles. 68. Mononychus ireos Pall. Itin. II. app. 463 (Cur- culio). 69. Ptochus desertus. Apterus, oblongo-ovatus, convexus, subtiliter punctatus, densissime squamosus, albido-cinereus, fusco tessellatus; an- tennis pedibusque rufo-testaceis, subalbo -squamosis et se- tulosis; rostro antice exciso, excisura marginata, nigro- ? | picea; fronte plana non sulcata; oculis nigris; thorace sub- transverso, fere quadrato, antice posticeque vix angustato, sparsim punctato, linea media lateribusque albo-squamo- sis; elytris ovatis, connatis, striatis, interstitiis planis, sparsim setosis; corpore subtus albo-squamoso, brevissime setuloso; femoribus inermis. Long. 1*4 1. — lat. 7 l. Il ressemble un peu au St. bisignatus Germ. dont 2)Je dois ici relever une omission qui s'est glissée dans mes: ee du gouvernement de Iakoutsk» imprimés dans ce Bul- .236, ligne 6 d'en bas, où aprés le mot Longicornes. il Gm ajouter: et les Bruchides. des Sciences de Saint - Pétersbourg. 311 il a aussi la taille, mais les taches brunátres sur le dessus du corps sont plus distinctes et plus nombreuses, la téte plus étroite, le corselet plus élargi sur les có- tés, les élytres en oval plus élargi et en général la forme est plus raccourcie. Une espéce voisine d'une couleur blanche, à peine teintée de brun sur le corselet et le milieu de chaque élytre, se rencontre communément sur les bords du Volga, notamment à Sarepta, et differe principalement du St. porcellus Sch. dont elle a la forme et la taille, par son corselet plus grand et plus distinctement arqué sur les cótés et par ses élytres plus ovalaires, plus arrondies latéralement et nullement élargies vers l'ex- trémité. Je l'ai nommée Ptoch. lacteolus. 70. Phytonomus steppensis. Apterus, elongato-ovatus, subconvexus, niger, cinereo- squamoso-subroseo-variegatus; elytris punctato-striatis, interstitiis alternis subalbis, seriatim nigro-maculatis, pilis . nigris adspersis; palpis, antennis tarsisque rufescentibus ; rostro medio carinato; thorace subrotundato, vix trans- verso, longitudinaliter. subalbo-trilineato; elytris thorace latioribus regulariter ovatis, apice subaltenuatis; tibiis se- tosis. Long. 3—3%, 1. — lat. 1!4— 1; 1. Voisin du Ph. Gebleri, mais d'un tiers plus petit et proportionellement plus étroit, corselet moins dilaté sur les cótés etc. Peut-étre, une varieté du Ph. an- ceps Sch. | 71. Cleonus 4 vittatus Eschh. Sch. II. 1. 212. 72. Cleonus sulcirostris L. Sch. VI. 211. N* 91. 73. Cleonus Samsonovit G ebl. 74. Cleonus sabulosus Motch. Bull. de Moscou. 1845. 102. N* 298. Cleonus marmoratus F. Syst. El. II. 515. 50. . Bothynoderes verrucosus Gebl. Ledeb. Reise. II. 166. - Alophus leucon Böb. Sch. IV. 224. N? 1. - Cneorhinus argentatus Gebl. Ledeb. Reise. II. 149. Brachycephales, Chrysochus asiaticus Pallas. Itin. I. app. 11. DS 75. 7 c 7 7 Oo N 79: 80. Eschh. — sed thorax longior, amplior. - Crosita Maximovitschii Zubk. Bull. de Mosc. 1833. 310. (Chrysomela). Crosita altaica Gebl. Mém. de Mose. VI. 117. Crosita insignis Fisch. Cat. Coleopt. in Sib. or. collect. 1843. 20. N° 168. 8 e 82. 83. Chrysochus mongolicus Motch. var.? Chr. exquiset® J'ai fondé le genre Crosita, qui à pour type la Chrys. altaica Gebl., à cause de ses tarses à peine pubescents et nullement spongieux en dessous; puis à cause du 2° article de ces derniers, aussi large que les autres, de son corps ovalaire, de ses élytres sou- dées, du manque d'ailes etc. 84. Zeugotaenia perforata Gebl. Ledeb. Reise. II. 216. 85. Entomoscelis adonidis Pallas. Itin. I. 463. 29. Platycéphales, 86. Bulea Lichatschovii Hummel. Ess. ent. VI. 43. 87. Exochomus auritus Scriba Journ. 276. 159. (Coc- cinella). Note sur un mémoire traitant de l'anatomie d'une Girafe. par J. F. Brandt. (Lu le 11 novembre 1859.) La mort d'une Girafe femelle dans la ménagerie de M. Kreuzberg m'a fourni l'oceasion favorable de faire l'anatomie de cet intéressant animal. Quoique nous possédions déjà, sur cet animal des recherches anatomiques fort étendues, faites par divers savans et entre'autres par l'illustre Owen sur trois exemplaires de girafes, je n'ai pas hésité cependant d'en entreprendre encore, parce que le volume des organes chez les animaux plus ou moins gigantesques offre tant de difficultés particulières aux anatomistes, qu'il est impossible d'en examiner toutes les parties à la fois avec une exactitude égale. Je me flatte done que nos recherches ne manqueront pas non seulement de confirmer et de complöter les ob- servations nombreuses des différents naturalistes, mais d'y ajouter encore plusieurs faits nouveaux. Outre | cela j'ai taché de compléter daus l'introduction l'his- toire des connaissances que les anciens peuples (les Egyptiens, les Grecs, les Romains et les Arabes) pos- sédaient sur la Girafe, suivie d'un abrégé sur les pro- grés faits dans l'anatomie de cet animal. Par rapport aux travaux de mes prédécesseurs mes recherches complémentaires embrassent, excepté le systéme ner- veux, le plus grand nombre des organes sur lesquels les anatomistes ont donné des détails plus ou moins complets. C'est surtout au systéme musculaire que j'ai consacré un soin particulier. Quant aux organes dont ils ne s'occupent pas, j'ai pu ajouter surtout des re- marques sur les glandes salivaires, sur les glandes thy- reoides, le larynx et l'organe de Jacobson. Le mé- 315 Bulletin de l’Académie impériale 316 moire en question sera accompagné de quatre plan- ches qui se rapportent tant aux muscles qu'à plusieurs organes végétatifs. 0 a — BULLETIN DES SÉANCES. CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE. SÉANCE DU 28 OCTOBRE (9 NOVEMBRE) 1859. M. Fritzsche présente et recommande pour le Bulle- tin un mémoire de M. Henri Struve ayant pour titre: Ueber die Umwandlung der Pyrophosphorsäure in gewühn- liche Phosphorsäure auf trocknem Wege. M. Brandt presente de la part de M. le Docteur W. Gruber un mémoire intitulé: Ueber den Acromialknochen und das accidentelle Acromialgelenk des Menschen, ainsi qu’une lettre dont M. Gruber a accompagné l'envoi de | | Anatomique. ce travail à M. Brandt. Sur la recommandation de ce dernier, le mémoire et la lettre seront insérés au Bulletin. M. Hamel lit deux notices dont l'une se rapporte à Sir John Franklin et l’autre au fameux pyroscaphe: Great Eastern. L'auteur se réserve de les publier dans la Gazette allemande de S'-Pétersbourg. M. Helmersen annonce que M. Antipof, Capitaine du Corps des Mines, vient de présenter à l'État-Major de ce Corps, un rapport étendu et fort intéressant sur les gisements des différents minerais de l'Oural et sur l'état actuel de leur exploitation. Ce rapport, que M. Helmer- sen considère comme un document important pour lhis- toire de notre industrie métallurgique, contient des don- nées géologiques et statistiques tres précises et d'une va- leur incontestable. Par conséquent M. Helmersen juge à propos d'insérer dans le recueil: Beiträge zur Kenntniss des Russischen Reiches une traduction allemande dudit rap- port. M. Bouniakofski met sous les yeux de la Classe un instrument inventé par lui et destiné à contrôler les ré- sultats numériques que l'on obtient par la méthode des moindres carrés. Conformément à un arrêté de la Classe (v. la séance du 8 octobre 1858), M. Krause avait été chargé de l'exécution de cet instrument pour le Ca- binet de physique, et maintenant M. Bouniakofski rend toute justice à la manière consciencieuse dont cet habile mécanicien s'est acquitté de cette täche. Dans les nombreuses épreuves auxquelles M. Bouniakofski a soumis l'appareil en question, les erreurs allaient rarement au delà d'une division du vernier, ce qui met hors de doute Putilité que peut avoir ce moyen méca- niqué pour contrôler les calculs. M. Bouniakofski dépose en outre sur le bureau deux exemplaires de la note explieative qu'il a publiée sur son invention dans le T. XVII du Bulletin de la Classe. M. Brandt fait part que S. A. I. le Grand-Duc Nicolas a daigné enrichir le Musée Zoologique de quelques galli- nacées, savoir: 1? Darkinghuhn, 2 exemplaires, et 2° Ban- tomhuhn, 3 exemplaires. Le Secrétaire de l'Académie des Sciences naturelles à Philadelphie, demande au nom de cette société un échange de publications. L'honorable compagnie sera porté sur la liste des sociétés auxquelles on fait parvenir les Mémoires et le Bulletin de l'Académie. M. Ovodof, marchand à Epiphan (Gouvernement de Toula), adresse une lettre concernant un appareil construit par lui d'aprés le sigmagraphe de Vonnel, et destiné à faciliter le dessin d'aprés nature. Comme M. Ovodof ne donne pas de description détaillée de son appareil, il est impossible d'en porter un jugement quelconque. M. Savenko, maitre d'école à Nertchinsk, envoie un cráne d'Orotchone, et accompagne cet envoi de détails sur lindividu auquel il a appartenu. Le donateur sera vive- ment remercié et le cráne sera placé dans le Cabinet M. le D' Henri Kiepert, membre de l'Académie Royale des Seiences de Berlin, adresse un exemplaire du 19° vo- lume du grand ouvrage de feu M. Ritter: «Die Erdkunde». Ce volume forme la deuxieme partie de la géographie de l'Asie Mineure. Le Secrétaire Perpétuel rappelle à la Classe que le temps approche oü doit avoir lieu la proposition de can- didats pour les places vacantes de membres honoraires et correspondants. Les listes nécessaires ayant été distribuées, les sections se constituent en commissions à l'effet de s'en- tendre sur les candidats à proposer. Lecture est donnée d'un rescrit par lequel Son Altesse Impériale Monseigneur le Grand-Due Constantin commu- nique à M. le Président ses vues sur le mode de partici- pation du Ministère de la Marine à l'examen d'un nouveau Reglement de l'Observatoire de Poulkova. La Classe en- gage M. Otto Struve à ne plus différer de présenter le projet de réglement, que le Directeur de l'Observatoire a été, en 1857, chargé par le Président de préparer et de présenter à l'Académie. CLASSE HISTORICO- PHILOLOGIQUE. Séance DU 4 (16) novemere 1859. M. Dorn lit une notice destinée au Bulletin, sur une collection de manuscrits orientaux qui ont appartenu au Prince Dolgorouki et se trouvent maintenant à la Biblio- thèque Publique Impériale. M. Kunik annonce qu'il a reçu de M. Hildebrand, Secrétaire Perpétuel de` l'Académie Royale des Belles Lettres, d'Histoire et des Antiquités à Stockholm, une communication portant que M. Hildebrand a décou- vert outre le cadastre de l'Ingrie de 1640, dont lexis- 317 des Sciences de Saint - Pétersbourg. 318 tence avait été présumée par M. Kunik, un pareil de | lan 1646. M. Hildebrand s'est déclaré prét à envoyer, sauf la permission du gouvernement Suédois, ces deux ca- dastres et celui de 1699, comme il vient d'envoyer le livre des impóts de 1623, dont l'impression a déjà été arrétée par la Commission Archéographique et sera achevée au bout de trois mois. Cependant M. Hildebrand ne s'est pàs borné à cette communication; pour seconder M. Ku- nik dans ses recherches sur le bassin de la Néva au i siecle, il a eu l'obligeance de faire lui-méme un extrait du Jordebok de 1640 se rapportant au district de Spaski (Cnacckiü Ilorocræ). Cet extrait, que M. Kunik met sous les yeux de la Classe, contient plusieurs notices impor- tantes en ce qu'elles décident quelques points controver- ses. Entre autres il en résulte que le Oouum ocrpons, qu'on rencontre souvent dans les documents officiels russes depuis le XV *s, et qu'on avait pris tantót pour l'ensemble des iles de la Néva, tantót pour une ancienne dénomina- tion de Kronstadt, n'est autre chose que le vieux nom russe pour Koivusaari, ce qui veut dire en finois ile des bouleaux, savoir le quartier de ville dit aujourd'hui de S'-Pétersbourg. De plus on a cru jusqu'ici que le nom de Bacuasesckiä Ocrpos doit son origine à cette circon- stance, que Pierre-le-Grand transmettait ses ordres à l'officier stationnaire de cette île, Wassili Kortchmine, en les adressant «à Wassili sur l'ile». Cependant l'extrait du ca- dastre suédois de 1640, dà à la complaisance de M. Hildebrand, vient constater que la dénomination de Ba- Cu.ivescktk Ocmposs est, antérieure à l'époque de Pierre- le-Grand. La Commission composée de MM. Brosset, Dorn, Ku- nik et Véliaminof-Zernof présente un second rapport sur les manuscrits de feu M. Boutkof, dans lequel elle propose les mesures à prendre pour rendre accessibles les dits manuscrits aux personnes qui en désireraient faire usage, soit à la section Russe de la Bibliothèque de l'Aca- démie, soit à domicile. Les propositions de la Commission Sont approuvées. M: Koeppen annonce son intention de faire commencer l'impression d'un travail rédigé sous ses auspices et por- tant le titre: Xponoaormaeckiii ykKa3aTe4b AJA mcropiu Vuopozness pt, Poccın (Indicateur chronologique pour l'histoire des races étrangères en Russie). La publication de ce travail a été arrêtée par la Classe dans sa séance du 22 Mai 1857. M. Chwolsohn adresse un rapport concernant le cata- logue des manuscrits arabes du Musée asiatique, dont la confection lui à été confiée en vertu d'une décision de la Classe du 30 juin 1854. M. Chwolsohn déclare qu'à cause de ses autres occupations littéraires il se voit hors d'état de mener à fin le catalogue en question, dont il envoie une partie rédigée par lui et comprenant la de- Scription détaillée de 85 manuscrits. Renvoi à l'examen de MM. Dorn et Véliaminof-Zernof. Le comité de censure ecclésiastique de Moscou envoie la traduction arabe d’un catéchisme orthodoxe, faite par le Syrien Spiridon Aboud, en priant de faire comparer cette traduction avec l'original par un membre de l'Aca- démie sachant l'arabe. M. Véliaminof- Zernof se charge de l'examen de ladite traduction. ASSEMBLÉE GENERALE DE L’ACADEMIE. Stance Du 6 (18) novemsre 1859. Sur une invitation de M. le Président , Communi- quée par le Secrétaire Perpétuel, il est arrété qu'on fera parvenir à la Bibliotheque Publique fondée nouvellement à Samara le Bulletin et la VII’ Série des Mémoires de l'Académie. Le Secrétaire Perpétuel donne lecture de la liste des ouvrages qui ont été présentés au concours Démidof. Tous les ouvrages, au nombre de 41, ont été présentés par leurs auteurs mémes. L'assemblée générale aprés en avoir écarté trois, comme ne répondant pas aux exigences du regle- ment, décide le renvoi de 17 à l'examen de la Classe phy- sico- mathématique, de 4 à celui de la Classe de langue et littérature Russes et de 16 à celui de la Classe histo- rico-philologique. Reste encore un ouvrage traitant de l'éducation, dont un savant externe sera prié de faire l'analyse. Lecture est faite d'un office de M. le Ministre de l'In- struction Publique daté du 14 octobre par lequel M. le Président est informé que S. M. l'Empereur a daigné rétablir, le 2 septembre, le droit des institutions scien- tifiques supérieures de faire venir de l'étranger, sans les faire passer par l'examen de la Censure, les livres et les journaux scientifiques dont ils auront besoin. Sur la proposition de la commission des calendriers, est nommé Rédacteur des calendriers Russes pour 1861, le conseiller de collége Galanine, membre de la commission archéographique et rédacteur en second du Journal du Mi- nistére de l'Instruction Publique. CLASSE PHYSICO- MATHÉMATIQUE. Séance pu 11 (23) novemure 1859. M. Brandt lit deux notes préalables sur des sujets auxquels il a consacré deux mémoires plus étendus quil se réserve de présenter plus tard. Ces notes desti- nées au Bulletin sont les suivantes: 1? Sur wn mémoire traitant de l'anatomie d'une Girafe; et 2° Sur une mono- graphie des especes de Hérissons de la Russie. M. Helmersen iit une note, destinée au Bulletin, sur trois masses de cuivre natif qui se trouvent au Musée de 319 Bulletin de l'Académie Imperiale lInstitut du Corps des Mines de S'-Pétersbourg et dont une a un poids de 52 pouds et '/,. Cette masse a été dé- couverte dans la mine de Wosnessenskoi, dans les steppes de la Sibérie occidentale. M. Brandt présente et recommande pour le Bulletin un mémoire de M. Motchoulski ayant pour titre: Co- léoptéres rapportés de la Songarie par M. Semenof. M. Otto Struve expose que l'impression des deux pre- miers volumes de l'ouvrage de son père: Description de l'Arc du méridien entre le Danube et la mer Glaciale, est achevée depuis 1857; ils contiennent la partie géodésique de la grande opération, qui a occupé nos géodétes pen- dant plus de 40 ans. Un troisieme volume devait contenir la partie astronomique, une comparaison des unités de mesure de presque tous les pays qui se sont occupés de travaux géodésiques, ainsi qu'une déduction de la figure de la terre d'aprés l'ensemble des données que l'on pos- sede jusqu'à présent. Après sa maladie, M. Struve père croit devoir restreindre le plan primitif de cette publi- cation. Au lieu d'en donner le 3° volume il se bornera pour le moment à joindre aux deux volumes déjà achevés une introduction historique, ainsi qu'une annexe, consa- crée aux résultats des travaux astronomiques et; de la grand travail, devenus accessibles à tout le monde. seront sauvés pour la science, méme dans le cas où mon per se verrait obligé de renoncer à l'espoir de cueillir lui-même les fruits de son travail.» M. O. Struve termine son rapport en annonçant que l'introduction historique et les annexes, formant environ 15 feuilles d'impression, sont achevées et la majeure par- tie du manuscrit se trouve déjà à l'Imprimerie. Des que l'introduction et les annexes seront imprimées, on pourra immédiatement faire paraitre tout l'ouvrage. Conformément à un ordre de M. le Gouverneur Général de la Sibérie occidentale, M. le Major Kolpakofski. Chef de la Province d'Alatau et des Kirghizes de la Grande Horde, envoie cinq cránes dont trois de Kara-Kirghizes de différents types, et deux de Sartes. Il y joint une notice rédigée par M. Zoubrofski, médecin, sur les traits caracté- ristiques des Kara-Kirghizes. La réception en sera accu- s6e avec des remerciments et les objets envoyés seront placés dans le Cabinet Anatomique. ; Le Secrétaire Perpétuel annonce l’achevement de Pim- pression du tome 1°” de la VIT série des Mémoires de l'Académie; il est terminé par le mémoire de M. Tché- bychef: Sur l'interpolation par la methode des moindres carrés. e CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE. Séance pu 18 (30) noveusre 1859. M. Véliaminof-Zernof lit une description de deux monnaies inédites, appartenant à la dynastie des Nasséri- des d'Espagne; elle sera insérée au Dulletin. M. Dorn lit un rapport sur les monnaies offertes au | Musée Asiatique par M. Goussef, Consul russe à Astra- bad. Ce rapport paraîtra dans le Bulletin de l'Académie. M. Oustrialof dépose sur le bureau le VI" volume, récemment paru, de son Histoire du régne de Pierre-le- Grand. M. Kunik lit un rapport sur les anciennes monnaies au sujet desquelles M. le Ministre de l'Instruction Publique avait demandé l'avis de l'Académie. Apres avoir donné leur spécification et le poids du métal, il conclut qu'il ' a pas lieu d'en désirer l'acquisition pour le Cabinet nümismatique de l'Académie. Cette conclusion étant ap- prouvée par la Classe, le rapport de M. Kunik sera com- muniqué à M. le Ministre. M. le Ministre des Affaires Etrangères, par un office du 11 novembre 1859, annonce que sur son rapport, mo- tivé par un voeu, émis par l'Académie, Sa Majesté Impériale a daigné accorder la permission que M. Po- loftsof soit admis à examiner et à copier aux Ar- chives d'Etat, à S'-Pétersbourg, relevant du Ministere des Affaires Etrangeres, les documents relatifs au Chan- celier Prince Alexandre Bezborodko, comme aussi que le méme M. Poloftsof oü une autre personne de con- fiance soit autorisé à faire un travail analogue aux Ar- chives Centrales de Moscou. M. le Prince Gortchakof communique en méme temps les clauses auxquelles cette permission est accordée. M. le Ministre de l'Instruction Publique, par un office du 2 novembre courant, annonce que sur son rapport, Sa Majesté Impériale a bien voulu agréer la dédicace de l'ouvrage de Nicolas Rogof: Essai d'une grammaire de la langue Permiaque, que publie l'Académie. M. Dorn met sous les yeux de la Classe un exemplaire, offert au Musée Asiatique par M. le D' Pertsch, du ca- talogue des manuscrits persaus de la bibliotheque ducale de Gotha. M. Dorn annonce son élection comme membre hono- raire de l'Institut Egyptien à Alexandrie. — Dans la séance, tenue par la Société Orientale Américaine à New-York, le 3 novembre 1858, M. Kóppen a été nommé membre correspondant de cette société. — M. Vessélofski an- nonce qu'il a été élu président de la Section de Statistique à la Société Géographique de Russie, et produit une lettre, datée de Paris le 8 novembre 1859, par laquelle M. Léon de Rosny l'informe que la Société d'Ethnographie Orien- tale et Américaine, à Paris, l'a porté sur la liste de ses membres honoraires. — M. Brosset a été également agrégé, au même titre, à cette dernière société. B CHRONIQUE DU PERSONNEL. M. Ruprecht a été décoré de l'ordre de S'- Anne 2° classe. E CET Bi ee Paru le 8 décembre 1859. deer BULLETIN DE L'ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSBOURG. Beschreibung einiger Massen gediegenen Kupfers, die aus russischen Bergwerken herstammen, und in dem Museum des Berginstituts zu St. Petersburg aufbe- wahrt werden. von & v. Helmersen. (Lu le 11 novembre 1859.) (Mit einer lithographirten Tafel.) Am "^, April 1858 brachten die Semipalatinsker erblichen Ehrenbürger Popow, Nachkommen und Erben des durch seine bergmännischen Unterneh- mungen in Sibirien und in der sibirischen Kirgisen- steppe bekannten Stepan Popow, Seiner Majestät dem regierenden Kaiser eine Masse gediegenen Ku- pfers dar, die man auf der, den Popows gehörigen Grube Wosnessenskoi, zu Tage gefördert hatte. Die Grube liegt in der sibirischen Kirgisensteppe in dem Gebiete Karkarali (dasselbe in welchem auch der Dioptas vorkommt), auf der bergigen Landstelle ge- nannt Kalmaktass, und in einer Entfernung von 85 Werst von der, ebenfalls den Popows gehörigen Hütte Blagodatostefanowskoi, und 150 Werst weit von dem Irtyschstrome. Diese Kupfermasse, die auf der beifolgenden Tafel mit acht Mal kleinerem Durchmesser abgebildet ist, hat eine unregelmässige Gestalt, nicht unähnlich der abgebalgten Haut eines grossen Thieres. Ihre grösste Länge von a bis b beträgt 88 Zoll englisch — 7 Fuss 4 Zoll; die Breite von c bis d, 56 Zoll = 4 Fuss 8 Zoll, von e bis f 60%, Zoll = 5 Fuss ", Zoll, die ge- ringste Breite von g bis À 28 Zoll — 2 Fuss 4 Zoll. Die grösste Dicke hat die Platte bei der Stelle e Zoll, bei 7 und g hat der Rand eine Dicke von 4% Zoll, bei m eine Dicke von 3 Zoll, an allen übrigen Stellen ist der Rand viel dünner und schärfer, aber immer ganz und unbeschádigt, ausgenommen die Stelle ^, wo Spuren von Hieben mit einer Axt oder einem anderen Werkzeuge zu sehen sind. Wir haben also die Platte in ihrer ursprünglichen KPR vor uns. Die dünnste Stelle des Randes ist i k. Tome I. Die Wulst, welche von n nach f verläuft, entspricht auf der gegenüberliegenden Seite der Platte einer Vertiefung. Die rauhe, sehr mannigfaltig gestaltete Oberfläche ist an manchen Stellen mit Kupferoxyd bedeckt, an anderen und zwar an den meisten, mit kohlensauren Kupfererzen, namentlich Kupfergrün und erdiger Kupferlasur; auch weissen Kalkspath be- merkt man an vielen Stellen. Seltener ist das gedie- gene Kupfer zu sehen. Ein Schlag mit dem Hammer bringt den stärksten, reinsten Metallklang hervor. Die vielen Eindrücke die man überall bemerkt, haben durchaus keine bestimmte Form, ausgenommen auf der Stelle g, wo sie an Krystalle erinnern. Diese Stelle bildet eine kleine an den Rändern dentritisch ausgezackte Platte, die mit ihrem breiten Fusse an die Hauptmasse geheftet ist; o und p sind Löcher die durch die Platte durchgehn. Das Gewicht dieser Masse beträgt 521, Pud (à 40 russische Pfund) oder circa 16 Centner Preussisch. Die Wosnessen’sche Kupfergrube, welche diese Masse geliefert hat, steht auf einem 3'/, Fuss, bis 8} Fuss engl. mächtigen Kalkspathgange, der stellweise auch Quarz enthält, von Ost nach West streicht, mit 40° nach Süd fällt und in Thonschiefer aufsetzt. Im Streichen hat man diesen Gang 119 Fuss weit ver- folgt. Oben zeigten sich in der Gangmasse (Kalkspath) nur Kupfergrün und Kupferblau, aber in bauwürdiger Menge. Bei 24°, Fuss Tiefe, entdeckte man in der Nähe des Hangenden das gediegene Kupfer. Als man tiefer ging, sah man, dass es das Ganggestein in sehr steiler Stellung quer durchsetzt, und sich bei 52'/ Fuss Tiefe und schon in der Nühe des Liegenden, noch nicht auskeilte (dies war 1858). Es enthilt 99,89 Pre. Kupfer und 0,11 Pre. Eisen. — Bei ei- nem der Herren P op ow befanden sich im vorigen Jahre (1858) hier in St. Petersburg noch zwei ühnliche Kupfermassen, die eine von 49 Pud, die andere von 39'% Pud Gewicht. Eine andere Masse gediegenen Kupfers, von viel kleineren Dimensionen, befindet sich seit den ersten 21 Bulletin de l'Académie Impériale 324 Jahren dieses Jahrhunderts in den Sammlungen des Berginstituts, und stammt, nach den dürftigen Nach- richten im Archive des Museums, aus den Turjinschen Kupfergruben bei Bogoslowsk, im nórdlichen Ural. Das Jahr und die Umstünde des Auffindens sind nicht bekannt. Ich habe sie unter Fig. 2 mit fünf Mal ver- kleinertem Durchmesser abgebildet. Sie ist von a nach b 1 Fuss 8 Zoll lang, von e nach d 10% Zoll hoch und 1 Fuss 1 Zoll breit. Ihr Gewicht betrügt 6 Pud 20 Pf. oder etwas mehr als 2 Preussische Centner. An der fast ganz mit Kupfergrün bedeckten sehr cavernösen Oberfläche, sind keine Eindrücke von kry- stallisirten Mineralien zu erkennen; an manchen her- vorragenden Stellen ist sie abgenutzt, und in Folge dessen das gediegene Kupfer zu sehen. Da nun in den Vertiefungen überall weisse, ganz runde Quarzgerölle mittelst Eisenoxydhydrats fest an der Masse haften, und auch durch dasselbe Mineral mit einander ver- kittet sind, so liegt die Vermuthung sehr nahe, dass | dieser Kupferblock im Schuttlande gefunden wurde, vielleicht in den oberen Theilen der Grube, wo die ganze Lagerstätte in verwittertem Zustande mag ge- wesen sein, wie das am Ural auch anderswo vorge- kommen ist, so z. B. bei der Kupfergrube in Nishni- Tagil. Das gediegene Kupfer, das die Turjinschen Gruben in späterer Zeit geliefert haben, hat die Form von dicken, nicht grossen Blechen und schönen Den- driten, die im körnigen Kalkstein eingeschlossen sind. Gustav Rose hat sie im ersten Theile seiner Reise nach dem Ural und dem Altai beschrieben. Das Tur- jinsche Kupfer kommt bekanntlich auf Contactgängen vor, die zwischen silurischem Kalkstein, Diorit, Dio- ritporphyr und Granatfels aufsetzen. In derselben Sammlung wird eine Platte gediegenen Kupfers auf- bewahrt, die der Hofrath Armstrong am 4. Juni 1802 eingesandt hat. Sie stammt aus dem Kreise Kisch im Olonezschen Gouvernement. Dieser Kreis liegt im südlichen Theile der Halbinsel Saoneshje. Die Platte ist 1 Fuss 8 Zoll lang, 10, Zoll breit und in der Mitte 1 Zoll dick, an den Rändern aber dünner. Als man sie fand, wog sie 1 Pud 3 Pfund, es wurden aber Stücke von ihr abgeschlagen, daher der Rand an vielen Stellen abgebrochen, nicht mehr natürlich ist. Ihr Gewicht beträgt nur noch 36 Pf. 60 Solotnik. Ihre ganze Oberflüche ist mit Kupferoxyd | und Kupfergrün bedeckt, und diese, blättrig sich ab- lösende Rinde ist an manchen Stellen mehrere Linien dick. Wenn man zu diesem Vorkommen hinzufügt, dass ich 1858 in der Gegend von Lischma, das nordwest- lich von Kisch liegt, einen erratischen Block reichen Kupfererzes (Kupfergrün) von eirca 4 Pud Gewicht fand, und dass man in früherer Zeit im Olonezschen keinen unbedeutenden Bau auf Kupfer getrieben hat, so darf man wohl wünschen, dass die Nachsuchungen nach Kupfer dort gelegentlich und ohne grossen Ko- stenaufwand, erneuert würden. Auszug aus einem Schreiben an Hrn. Aka- demiker Brandt, von Dr. W. Gruber. (Lu le 28 octobre 1859.) St. Petersburg, den 27. September 1859. Ich bitte Sie, beiliegenden Aufsatz Einer Akademie zur Aufnahme unter deren Schriften und zum Druck vorstellen zu wollen. Man streitet sich bis jetzt herum, ob es in der Articulatio acromio-clavicularis eine Cartilago interarti- cularis gebe oder nicht. Die Franzosen (Cruveil- hier etc.) sagen, er sei da, welchen manche Deut- sche beistimmen. Andere (Arnold, Barkow u. A.) sagen, er fehle. Noch Andere finden ihn oft, biswei- len etc. zulüssig. Wem ist zu glauben? Geflissentlich hat keiner Untersuchungen angestellt. Was man ge- legentlich fand, also das Zufällige, stellte man als das Gewisse, als Regel auf. Ich untersuchte desshalb 400 Acromio-clavieular-Verbindungen und habe mich über- zeugt, dass eine vollständige Cartilago interarticularis bestimmt vorkomme, aber sehr selten, in dem Verhält- nisse wie 3: 400. — Dieser Artikel ist dem Aufsatze nebenbei hinzugefügt. — Luschka in Tübingen, ein tüchtiger Anatom, behauptet in seinem Werke — Die Halbgelenke des menschlichen Körpers, Berl. 1858, 4° — «die Aeromio-clavicular-V erbindung sei sehr oft kein Gelenk,sondern nur eine bewegliche Synchondrose.» Ich habe unter 400 Acromio-clavicular-V erbindungen, vom neugebornen Kinde aufwärts bis zum Greise, immer ein Gelenk, ich habe bei einer Reihe von Embryonen aus den letzten Monaten immer ein Gelenk und ich habe unlüngst bei 10 Embryonen im Alter von 4—6 Monaten immer ein Gelenk gefunden. 325 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 326 Auch dieser Artikel ist dem Aufsatze nebenbei hinzugefügt. Am Fornix acromio-clavicularis kommen in Folge von Fractur falsche Gelenke Pseudarthroses contiguae vor. Ich habe über sie abgehandelt und einen interes- santen Fall von Pseudarthrosis contigua clavicularis be- schrieben. Dieser Artikel musste des Verstündnisses halber dem Aufsatze beigefügt werden. Man hat an der Schulterhóhe auch über das 25. Lebensjahr hinaus die verknöcherte Acromialepiphyse durch Knorpel verbunden gesehen. — Diess ist rich- tig. — Man hat ferner diese Synchondrose auch be- weglich gefunden. — Das ist auch richtig. Laurence, Cruveilhier, Otto, Rud. Wagner wollen die Acromialepiphyse durch ein Gelenk mit der Scapula verbunden gesehen haben. Was Otto und R. Wagner für ein Gelenk gehalten haben, war eine Synchondrose. — Was Wagner an- langt, so glaube ich, dass er eine bewegliche Synchon- drose oder vielleicht auch eine unbewegliche Synchon- drose, die bei jungen Individuen beim Drucke immer etwas nachgiebt, für ein Gelenk gehalten habe. Es bleibt noch Laurence und Cruveilhier. Diese sagen, sie haben das Gelenk gesehen, weiter niehts. Eine anatomische Untersuchung fehlt, dess- halb wollte Hyrtl auch diesen Fällen nicht recht trauen und hat sie als nicht erwiesene hingestellt. Cruveilhier, der keine Beschreibung liefert, meint jedoch, das Gelenk träte in der Acromialepiphyse selbst zwischen beiden Knochenkernen derselben auf, — was bestimmt nicht auf Untersuchung sich stützt. Es war somit noch übrig, dieses Gelenk als wirk- liches Gelenk durch genaue Untersuchung zu constati- ren, durch eine ausführlicl tomische Beschreibung als solches darzustellen und durch eine gute Abbildung Jedermann als richtig kenntlich zu machen. Es war auch die Kenntniss der Häufigkeit seines Vorkommens und des dadurch durch’s ganze Leben vorkommenden Acromialknochens nöthig. Aber ich habe die merk- würdige Anordnung erst unter mehreren Hunderten Kadavern 3 Mal gesehen, worüber die Präparate in meiner Sammlung aufbewahrt sind. — Darüber han- delt ausführlich der Kern des Aufsatzes. Uber den Acromialknochen und das acci- dentelle Acromialgelenk des Menschen, von Dr. med. et chir. Wenzel Gruber. (Lu le 28 octobre 1859.) Das Acromion s. Processus acromialis der Scapula und die Extremitas acromialis der Clavicula bilden den Fornix acromio-clavicularis. Sie sind durch eine Ge- lenkkapsel, die Capsula acromio - clavicularís, con- stant mit einander vereiniget, die Clavicula ist ausser- dem durch das Ligamentum coraco-claviculare an den Processus coracoideus der Scapula angeheftet. Im Forniz acromio - clavicularıs findet sich somit constant ein Gelenk, die Articulatio acromio-clavicularis, vor. Dass die Acromio - clavicularverbindung immer eine Hóhle enthalte, immer als eine Kapsel auf- trete, also immer eine Diarthrose sei, weiss ich von jeher. Doch ich kann dafür schlagendere Beweise anführen. Ich untersuchte nämlich v. J. 1853— 1855, zur Ausmittlung der viel bestrittenen Existenz oder Nichtexistenz der Cartilago interarticularis in der Articulatio acromio-clavicularis 200 Kadaver (400 Aero- mio-elavicular-Verbindungen), die Individuen aus allen Lebensperioden angehört hatten. Ich sah nun alle diese 400 Acromio-clavicular-V erbindungen als Gelenk- kapseln vorkommen, d. i. ich fand 400 wirkliche Articulationes acromio-claviculares. Ich fand ausserdem bei einer Reihe Embryonen aus den letzten Mona- ten, ferner unlüngst bei 10 Embryonen im Alter von 4—6 Monaten, die ich ohne besondere Auswahl aus meiner Sammlung hervorholte, immer eine spal- tenförmige Höhle in der Aeromio-clavicular- V erbin- dung, also immer eine Kapsel, immer eine wirk- liche Articulatio acromio - clavicularis, niemals eine Synchondrose. Ich muss desshalb Luschka’s') Be- hauptung, dass die Acromio- clavicular- V erbindung sehr oft auch gar niemals zur Ausbildung einer Articulatio gedeihe und als Synchondrose fortbestehe, entschieden entgegentreten. Bei dieser Gelegenheit will ich zugleich meine Funde über die Cartilago interarticularis der Articulatio arcromio-clavicularis mittheilen: Ich fand nur in 3 Fällen, d. i. bei einem 25 — 30jührigen, bei einem 34jührigen und bei einem alten Manne und zwar zu- 1) Die Halbgelenke des menschlichen Körpers. Berlin 1858, ag. 14. * 327 Bulletin de l'Académie Impériale 328 fällig nur rechterseits, d. i. unter 133 — 134 Fällen erst einmal, eine vollständige Cartilago interarticula- ris und zwei Gelenkhóhlen. Bei dem alten Manne betrug ihre Höhe AUT, ihre Dicke oben 27", unten */—1". Sie lag schief im Gelenke und so, dass ihr oberes Ende dem Acromion, ihr unteres Ende der Clavicula genähert, die mediale Gelenkhöhle oben, die laterale unten weiter war. In noch anderen 17 Füllen, also erst unter 23— 24 Fällen einmal, war die Car- tilago interarticularis nur rudimentär zugegen und zwar als dünne, nicht hohe Scheibe oder dünner Streifen, gewóhnlicher als langer, aber schmaler oft halbmondförmig gekrümmter Keil, die, meistens von oben nach unten, ausnahmsweise von vorn und oben, oder von hinten, wie eingetrieben waren, niemals die gegenüberstehende Wand erreichten uid 1—3 Kë hoch, an ihrer Basis 1 — 2” dick waren. In der Articulatio acromio-clavicularis kann also eine ru dimentäre Cartilago interarticularis bisweilen be- stimmt vorkommen, aber das Vorkommen einer vollständigen Cartilago gehört zu den Raritäten. Veranlassung zur Annahme des häufigen Vor- kommens dieser Cartilago interarticularis von Seiten mancher Anatomen haben wohl losgerissene Stücke des Faserknorpels gegeben. Man findet nemlich oft, namentlich bei alten Leuten, in der Ca- psula acromio-clavicularis im Leben oder selbst nach dem Tode losgerissene Stücke des Faserknorpels, na- mentlich des der Clavicula. Die Stücke hängen ge- wóhnlich noch an, liegen aber auch zuweilen als Trümmer frei in der Gelenkhóhle, auch sind sie manchmal in Folge von Erweichung durchlóchert. Solche abgerissene und noch anhängende Stücke, an denen jederzeit die Rissfläche deutlich zu unterschei- den ist, können eine Cartilago interartieularis vortäu- schen und besonders dann, wenn sie in der Mitte durchlöchert sind, an ihrem Umfange aber noch zu- sammenhängen. Sie sind es auch, die alle jene Ana- tomen, welche eine Cartilago interarticularis der Articu- latio acromio-articularis ohne Vorbehalt annehmen, mit | der wahren Cartilago interarticularis verwechselt haben. Andere Anatomen, welche keinen Meniseus ge- sehen hatten, aber unrichtig den Faserknorpel des Acromion für sehr dick halten, erklären die Täuschung auf andere Weise, glauben, es seien diejenigen, wel- che einen solchen annehmen, dadurch getäuscht wor- 'knorpel gebildet hätten. den, dass sie beim Durchschneiden des Gelenkes aus dem angegebenen Knorpel künstlich einen Zwischen- Diese Art Täuschung ist wohl niemals vorgekommen, weil man zur Prüfung der Existenz oder Nichtexistenz der Cartilago inter- articularis das Gelenk in allen móglichen Richtungen öffnen wird, und weil der Faserknorpel des Acromion dazu am wenigsten Veranlassung geben kann, da er bei Erwachsenen nur '/,—1'/" dick, d. i. dünn ist, wührend der Faserknorpel der Clavicula eine Dicke von 17, — 4" erreicht. Ausser der constanten Articulatio acromio-clavicula- ris kommen im Fornix acromio-clavicularis ausnahms- weise noch drei andere Gelenkarten vor, wovon zwei pathologischen Ursprunges, sogenannte fal- sche Gelenke, sind, die dritte nicht pathologi- schen Ursprunges, ein natürliches überzähliges Gelenk ist. Erstere mögen: Pseudarthrosis contigua acromialis et clavicularis, letztere: Articulatio acromia- lis accidentalis s. acromio-spinalis heissen. Die Pseudarthroses treten, wie bekannt, in Folge einer durch Hemmung von Callusbildung unvollkom- men geheilten Fractur des Acromion der Scapula und der Extremitas acromialis der Clavicula auf, indem nur die Peripherie der Enden der Fragmente durch eine faserige oder faserig-knorplige Calluskapsel sich ver- einiget, die Verschmelzung der Bruchflächen durch Callus unterbleibt, die Bruchflächen nur einen faseri- ` gen oder faserig- :knorpligén Überzug erhalten, frei bleiben und an einander articuliren. Sie kommen aus den in der Chirurgie wohl bekannten Ursachen nach einfachen, queren oder schiefen Fracturen mit oder bei Verschiebung der Fragmente vor. Fractur des Acromion wird häufig und meistens mit Verschiebung des abgebrochenen Stückes beobachtet. Ist jedoch das dicke Periosteum des Acromion dabei | nicht gerissen, so kann diese Fractur auch ohne Ver- schiebung der Fragmente vorkommen (Jarjavay, Richet) In Folge dieser Fractwr sind Pseudarthrosis acromialis continua und contigua beobachtet worden. Die Pseudarthrosis acromialis contigua mag wohl nicht nur bei verschobenen, sondern auch bei nicht ver- schobenen Fragmenten gesehen worden sein. Fractur der Extremitas acromialis der Clavicula, d. i. des Stückes, welches durch die Capsula acromio-clavi- cularis mit dem Acromion und durch das Ligamentum 329 des Sciences de Saint- Pétersbourg. coraco-claviculare mit dem Processus coracoideus ver- einiget ist, kommt viel seltener als die Fractur des Acromion und seltener als die Fracturen an anderen Stellen der Clavicula vor. Verschiebung der Frag- mente soll bei dieser Art Clavicularfractur nach Brasdor und Malgaigne nicht eintreten. Erste- rer erklärt den Mangel der Verschiebung durch das Gleichgewicht, welches die Schlüsselbeinursprünge des M. deltoideus und M. cucullaris sich halten, letzte- rer durch die Unversehrtheit des Ligamentum coraco- claviculare. Nach Hyrtl aber kann nach Fracturen durch direkt einwirkende Gewalten die Verschiebung der Fragmente in jeder Richtung erfolgen. Auch mó- gen sowohl Pseudarthrosis clavicularis continua als auch contigua und zwar bei oder ohne Verschiebung der Fragmente beobachtet worden sein. Einen Fall von linkseitiger Pseudarthrosis cla- vicularis contigua bei nicht verschobenen Frag- menten hatte ich Gelegenheit, am 30. März 1859 an der Leiche eines robusten alten Mannes bei mei- nen fortgesetzten Untersuchungen über die Schulter- schleimbeutel zu beobachten. Es dürfte nicht über- flüssig sein, wenn ich den Fall ausführlich beschreibe. Die Regio clavicularis sinistra zeigt, ausser einen ovalen, flachen, unter der Haut fühlbaren und auch sichtbaren Tumor,am Fornix acromio-clavicularis keine auffällige Deformität. Beim Versuche, die Clavi- X cula zu biegen, ist an dieser über dem Processus cora- coideus und lateralwürts von demselben eine Beweg- lichkeit wie bei einem straffen Gelenke zu fühlen. Die Clavicula scheint an der Extremitas acromialis breiter und um etwas kürzer als die der anderen Seite zu sein. Der Tumor an der oberen Fläche die- ser Extremitas besteht aus einem faserig-knorpligen Callus, sein über den vorderen und hinteren Rand zur unteren Fläche derselben sich fortsetzender schmaler Streifen nur aus Fasergewebe. Das Ligamentum coraco- claviculare verhült sich normal, die beiden Portionen desselben, d. i. das Lig. trapezoideum und conoideum hängen auch an der Tuberositas scapularis claviculae zusammen. Das die untere Fläche der Clavicula me- dianwärts von der Tuberositas scapularis überziehende Periosteum ist zwar verdickt, aber nicht gerissen. Die im Raume zwischen dem Lig. trapezoideum und conoideum nicht constant vorkommende Bursa mucosa, welche ich B. m. supracoracoidea posterior medialis s. interna nenne, hat sehr verdickte Wände. Unter dem faserig- knorpligen Callus ist auf der oberen Fläche der Ez- tremitas acromialis ein bogenförmiger klaffender Kno- chenriss zu sehen. Dieser verläuft 6 Mm. von der acromialen Gelenkfläche, 1}, Cent. vor dem hinteren Rande der Extremitas acromialis, krümmt sich über den vorderen Rand 8 Mm. medianwärts von der acro- mialen Gelenkfläche und über die Mitte des hinteren Randes sehr schief ab- und medianwärts zur unteren Fläche, setzt dann vor- und lateralwärts von dem Tuberculum für den Ansatz des Lig. conoideum die Tu- berositas scapularis durch und endiget gleich neben dieser medianwärts. Die den Riss begrenzenden Kno- chenränder sind durch verknöcherten Callus erhöht. Durch den von oben und lateralwärts nach ab- und medianwärts durch die ganze Länge und Breite der Extremitas acromialis gehenden Riss ist von letzterer ihr äusserstes Ende mit der acromialen Gelenkfläche, so wie ihre untere Platte mit dem grössten Theile der Tuberositas scapularis abgetrennt. Der Riss führt in eine enge, aber breite und lange Höhle, deren Wän- de mit einem zottigen Fasergewebe austapeziert sind. Die obere Wand dieser Gelenkhöhle, welche von dem inneren und zugleich oberen Fragmente darge- stellt wird, ist von innen und vorn nach hinten und aussen convex; die untere Wand, welche von dem äusseren und zugleich unteren Fragmente gebildet wird, in gleicher Richtung sehr concav. Das innere Fragment hat somit am Ende seiner unteren Fläche eine Art Gelenkkopf, welcher in einer Art Gelenk- grube an der oberen Fläche des äusseren unteren Fragmentes sehr beschränkt rollenartig sich bewegen konnte. Da das innere Fragment durch das Lig. conoideum an den Processus coracoideus befestigt ist, und in fast gleich grosser Ausdehnung dem M. deltoideus und M. cucullaris, ersterem zum Ursprunge und letzterem zur Insertion, dient, die sich somit das Gleichgewicht hiel- ten, da ferner das äussere Fragment lateralwürts durch die Capsula acromio-clavicularis an das Acromion, me- dianwärts durch das Lig. trapezoideum an den Processus coracoideus und durch das Lig. trapezoideum Zusam- menhang mit dem Lig. conoideum auch an das innere Fragment geheftet war, auch die kleine Portion des M. deltoideus, welche von dem äusseren Fragmente entsprang, und die kleine Portion des M. cucullaris, 331 Bulletin de l’Académie Impériale 332 die sich an das äussere Fragment inserirte, auf das- selbe keinen Einfluss ausüben konnte, weil es vom in- neren Fragmente fast ganz bedeckt ist, so war, ausser einer geringen Verschiebung des äusseren Fragmentes seiner Länge nach, jede andere Verschiebung unmóg- lich. Jedenfalls werden auch die Pseudarthroses contiguae des Forniz acromio-clavicularis bei ihrem Vorkommen ohne Verschiebung des abgebrochenen Fragmentes ausser der Beweglichkeit an einer ungewöhnlichen Stelle, durch einen durch die Bildung der Calluskap- sel bedingten, entweder sichtbaren oder doch fühl- baren, Tumor erkenntlich sein. Die Pseudarthrosis acromialis contigua, welche mit der Articulatio acromia- lis accidentalis verwechselt werden kónnte, wird sich daher von dieser namentlich durch den vorhandenen Tumor schon im Leben unterscheiden lassen. Die Articulatio acromialis accidentalis s. acromio -spinalis (a), welche eigentlich Gegenstand vorliegenden Aufsatzes ist, tritt in Folge des physio- logischen Vorganges der Gelenkbildung an einer ungewöhnlichen Stelle auf, d. i. in Folge der vom Centrum gegen die Peripherie vorschreiten- den Erweichung und Verflüssigung der Zwischensub- stanz (Henle, Luschka), zwischen dem knorplig vor- gebildeten Acromion und der Spina scapulae oder spä- ter der Synchondrose zwischen der bereits knóchernen Acromialepiphyse und der Spina scapulae, also in Fol- geder Verwandlung einer sonst vorhandenen Synar- throse in eine Diarthrose. Sie ist somit ein sogenann- tes natürliches, überzähliges Gelenk. Nach Cruveilhier?) tritt in der knorpligen Acro- mialepiphyse der Knochenkern der Basis vor dem 15. Jahre, der der Spitze im 15. bis 16. Jahre auf. Der eigene Knochenkern des.Acromion nach Meckel’), oder der Knochenkern der Spitze nach Cruveilhier ist sehr variabel in Hinsicht seiner Form, er sieht bald wie ein schmales Bändchen aus, bald erstreckt er sich auf die grösste Partie des Acromion. Nach | Quain u. Sharpey ‘) erscheint der Knochenkern 2) Traité d'anat. descr. 3* édit. T. I. Paris 1851. p. 245. 3) Handb. d. menschl. Anat. Bd. II. Halle u. Berlin 1846. p. 197. 4) J. Quain. Elem. of anat. 5 edit. by Rich. Quain a. Will.Shar- pey. Vol. I. London 1848. p. 114 — 115. Fig. 44. B. C. D. N° 3. 5. — 6 edit. by Will. Sharpey a. G. së Ellis. Vol L London 18560. p. 113—114, Fig. 48. B. C. D. N° 3. der Basis um das 15.— 16. Jahr, der der Spitze um das 17.— 18. Jahr. Um das 22. Jahr ist die Acromialepiphyse noch getrennt. Die Acromialepi- physe verschmilzt aber zwischen dem 22.— 25. Jahr. Die Trennungsstelle in der letzten Zeit gibt sich an der Oberfläche als zickzackfórmig verlaufende Li- nie zu erkennen, die wie eine Sutur aussieht. Nach E. Sandifort”), S. Th. Soemmerring ô), A. W. Otto’), A. Velpeau^) kann die verknö- cherte Acromialepiphyse über die vóllige Verschmelzungszeit hinaus, oder selbst das ganze Leben hindurch, als abgesondertes und mit der Spina scapulae nur durch Synchondrose vereinigtes Knochenstück fortbestehen. Die Synchondrose kann nach Otto?) und Hyrtl ^) eine bewegliche sein. Ich habe mehrmals dieses Getrenntsein durch Synchondrose über die Verschmelzungsperiode hinaus gesehen, und habe die Synchondrose auch einige Male mit einer Art Beweglichkeit versehen beobachtet. Endlich kommt zwischen der verknócherten Acro- mialepiphyse und der Spina scapulae noch eine wirk- liche Diarthrose vor. Einige Anatomen erwähnen ihrer Existenz. Ich habe an zwei Kadavern Er- wachsener derartige Fülle beobachtet und werde sie beschreiben. Ich finde mich zur ausführlichen Beschreibung derselben um so mehr veranlasst, als diese bei den übrigen Anatomen vermisst wird, woher es kam, dass die wirkliche Existenz solcher Fälle bis jetzt noch immer nicht ohne allen Zweifel angenommen wurde. So hat Laurence ") bei einer alten Frau auf beiden Seiten ein Gelenk zwischen der Spitze des Acromion und dem Acromion selbst gesehen. J. Cruveilhier ") hat ebenfalls in zwei Fällen auf beiden Seiten diese Anordnung beobachtet. Er nimmt an, dass alle in Folge des Mangels der Ver- schmelzung der Spitze des Acromion mit dem Körper desselben, also nicht in Folge einer Fractur entstan- 5) Mus. anat. Vol. I. Lugd. Batav. 1793. p. 222. N° 541. 6) De corp. hum. fabr. Tom.I. Franc. ü Moen. 1794. p.317. Deutsch 2. Ausg. Th. I. Frankf. a. M. 1800 7) Lehrb. d. path. Anat. Bd. I. Berlin 1830. p. 219—290. Note 4. 8) Traité compl. d'anat. chirg. 3* édit. Bruxelles 1834. p. 314. 9) 1. c. 10) Handb. d. topogr. Anat. 3 Aufl. Bd.II. Wien 1857. p.248. Note. 11) Bei Cruveilhier l. c. p. 245. Note; J. F. Jarjavay, Traité d'anat. chir. Tom. II. Paris 1853. p. 237. 12) 1. c. p. 245. Note. des Sciences de Saint-Pétersbourg. 334 den, und zwischen dem Knochenkern der Spitze und dem der Basis des Acromion aufgetreten seien. Otto") führt unter seinen Präparaten auch ein Schulterblatt mit regelwidrigem Gelenke an. Da er jedoch später in seiner pathol. Anat. L c. Note 4, denselben Fall mit den Füllen von Soemmerring und Sandifort, welche unbewegliche Synchondrosen waren, zusammenstellt; so weiss man nicht sicher, ob er ein wirkliches Gelenk oder nur eine beweg- liche Synchondrose gemeint habe. Die Untersuchung des im Breslauer Museum aufbewahrten Prüparates selbst könnte allein darüber Aufschluss geben. Rud. Wagner “) will solche Gelenke sogar «zu- weilen» beobachtet haben. In einer Note heisst es: «Ich habe (auf dem Erlanger anatomischen Theater) gesehen, dass zuweilen das Acromion durch ein wahres Kapselband mit dem Schulterblatt eingelenkt ist, wodurch hier eine Beweglichkeit bleibt, die leicht für einen mitgetheilten Bruch des Acromial-Endes des Schlüsselbeines gehalten werden kónnte.» Allein die Rarität des Vorkommens dieser Gelenke, so wie die Leichenarmuth in Erlangen lassen in Bezie- hung der Richtigkeit des Ausdruckes «zuweilen» einigen Zweifel aufkommen, und geben zur Ver- muthung Veranlassung, R. Wagner habe vielleicht statt eines wirklichen Gelenkes denn doch nur eine bewegliche Synchondrose vor sich gehabt, die Her überhaupt für alle bis jetzt bekannt gewordene Fälle dieser überzühligen Gelenkart annehmen zu müssen glaubt, weil die Sache anatomisch nicht untersucht wurde "^, Bei meinen Untersuchungen über das Vor- kommen der Cartilago interarticularis in der Articulatio acromio-clavicularis und über die Schulterschleimbeu- tel, kam im December 1853 auch die Leiche eines 38 Jahre alten Bauers, der im zweiten Landmili- tairhospitale an Cholera gestorben war, an die Reihe. Bei der Untersuchung der Schultern, die üusserlich 13) Verzeich. d. anat. Prüparaten-Sammlung d. kónigl. Anatomie- Institutes in Breslau. Breslau 1826. N° 2150. 4) S. Th. v. Soemmerring, Lehre v. d. Knochen u. Bändern. Leipzig 1839. p. 157. Note. 15) 1. c. 16) Erst wührend des Druckes dieses Aufsatzes wurden mir H. Ruge's Fälle in dessen Aufsatze «Über die Gelenkverbindung zwi- schen Schulterkamm und Acromion», — Henle’s und Pfeufer’s Zeitschr. 3. Reih.7. p.258. — durch Theile's Auszug in Schmidt's Jahrb. d. gesammt. Medicin. Jahrg. 1859. N° 11. p. 157. bekannt. keine Deformität zeigten, fiel mir eine ungewóhn- liche Beweglichkeit des Acromion auf. Ich dachte zuerst an eine frische Fractur des Acro- mion ohne Verschiebung des abgebrochenen Fragmentes, allein dagegen sprach: der Mangel einer Crepitation, die Gleichheit des beweglichen Knochenstückes an beiden Schultern, da es denn doch sonderbar zugegangen sein müsste, um beide Acromia in gleicher Grósse, gleicher Richtung abzubrechen und die Fragmente ohne Verschiebung an normaler Stelle zu erhalten. Ich dachte dann an eine Pseudar- throsis contigua an beiden Acromia, allein dagegen sprach, nebst dem Angegebenen der Mangel eines Tumor durch die Calluskapsel. Ich dachte endlich an die ganz seltene, aber doch mögliche Beweglichkeit einer in diesem Alter zwar möglichen, aber doch sel- ten vorkommenden Verbindung der Acromialepi- physe mit der Spina capsulae durch Synchondrose; al- lein dagegen sprach eine wirkliche, wenn auch be- schränkte Verschiebbarkeit, so wie ein schmaler, flacher , abgerundeter, gerinnter, durchzufühlender Kamm, der eine solche Synchondrose nicht nur nicht aufweiset, sondern eher durch eine seichte Vertiefung substituirt hat. Es blieb somit nur noch die Diagnose auf die Persistenz der ganzen oder eines Theiles der Acro- mialepiphyse, als ein selbstständiger Acromial- knochen, der medianwärts durch das Acromio-clavi- cular- Gelenk mit der Clavicula lateralwärts durch ein natürliches überzühliges accidentelles Gelenk mit der Spina scapulae oder doch dem Basaltheile des Acromion in Zusammenhange steht, übrig, welche sich bei der nachherigen Untersuchung durch Präparation auch als richtig erwies. Im Fornix acromio-clavieularıs jeder Schulter liegt ein isolirtes bewegliches Knochenstück, Acromialknochen, Os acromiale (1.), welches zwischen die Clavicula und das Ende der Spina scapu- lae wie ein Keil, mit vorderer breiter Basis, von vorn nach hinten eingeschoben ist. Clavicula und Spina scapulae sind dadurch vorn 3 Cent. 8 Mm. — 4 Cent.; hinten 12 Mm. von einander gerückt. Der Acromialknochen hat die Gestalt einer dreieckigen, breiten, von oben nach unten zwar comprimirten aber doch dicken und etwas gekrümm- ten Platte. Man sieht an derselben zwei Flächen, Bulletin de l'Académie Impériale 336 drei Ränder und drei Winkel. Die obere Fläche ist im Ganzen convex, aber zugleich in der Mitte seicht eingedrückt, ja am hinteren Winkel an der ei- nen Schulter, wie gerinnt, uneben; die untere ist concav und eben. Der vordere Rand ist etwas bo- genfórmig gekrümmt, nicht dick, abgerundet, der längste (bis 3 Cent. 2 Mm.); der laterale ist dick (bis 10—12 Mm.), kürzer (2 Cent. 8 Mm.), plan oder fast plan, und in fast vertikaler Richtung abgeschnit- ten; der mediale ist ebenfalls dick (bis 12 Mm.), der kürzeste (2 Cent.), plan, aber in vertikaler Richtung von oben nach unten und etwas medianwürts, also etwas schief, abgeschnitten. Der laterale und me- diale Rand sind eigentlich plane Flüchen, die hinten bis nur 6 Mm. Abstand — der Dicke des hinteren Win- kels des Knochens, convergirend zu einander gestellt sind. An der Peripherie des Knochens, namentlich an seiner oberen Fläche zunächst diesen beiden Rändern, namentlich dem lateralen, ist ein ziemlich dickes, er- höhtes, abgerundetes, wie eine Krempe aussehendes, Erklärung der Abbildung. Rechter Schultergürtel eines 38jäh- rigen Mannes: 1. 0s acromiale. 2. Clavicula. 3. Scapula. a. Ex- tremitas spinae scapulae. b. Processus coracoideus. c. Ligamen- tum coraco-acromiale. a. Articulatio acromialis accidentalis s. acromio-spinalis. B. Articulatio acromio-clavicularis. o a. Cap- sula art. aer alis. Së. Capsula art. acromio-clavicu- om. accidentalis. laris. + Vordere, kleine Abtheilung der Extremitas spinae sca- pulae, die möglicherweise der damit verschmolzenen und vom basalen Knochenkerne aus verknócherten Partie der Acromial- epiphyse entspricht. schmales Labium zu sehen. Der mediale Rand ist an seinen mittleren ?/, —7/, mit einer eine ovale Ge- lenkfläche zeigenden Faserknorpel überzogen; der laterale Rand ist aber bis auf 1 — 2 Mm. in seinem Umfange, mit einem '/,— 1 Mm. dicken, mit einer langen, ovalen Gelenkfläche versehenen Knor- pel überkleidet, der, wie die microscopische Unter- suchung zeigt, ein hyaliner ist. Der mediale Win- kel ist breit, abgerundet; der laterale mehr spitz und der hintere oben und hinten gerinnt. Es dienen dem M. deltoideus die obere Fläche und der vordere Rand zum Ursprunge; dem M. cucullaris erstere und der hintere Winkel zur Insertion; der Spitze des Li- gamentum coraco-acromiale (c) der mediale Winkel zum Ansatze. Frei ist die untere Fläche. Der Aeromialknochen misst in transversaler Richtung 33 Mm., in sagittaler Richtung 23 Mm. Die Clavicula ist an ihrem acromialen Ende, wie ge- wühnlich, mit einem Faserknorpel versehen. Das Ende der Spina scapulae (a) (— dem Ende des Basalstückes des Acromion überhaupt) hat dort, wo es an den Acromialknochen stösst, wie dessen lateraler Rand, eine mit hyalinem Knorpel überkleidete Ge: lenksflüche und besitzt wie der Acromialknochen am Ende seiner Peripherie, namentlich oben, ein er- hóhtes, abgerundetes, schmales, krempenartiges La- um. Der Acromialknochen (1) articulirt durch die Gelenkflüche an seinem medialen Rande mit der Gelenkflüche am acromialen Ende der Clavicula; durch die Gelenkfläche am lateralen Rande mit der Gelenkflüche am queren Ende der Spina sca- pulae. Derselbe ist mit der Clavicula durch die be- kannte Gelenkkapsel, Capsula acromio-clavicularis (8 8), vereiniget, welche sich auf gewöhnliche Weise verhült. Es ist mit der Spina scapulae ebenfalls durch eine überzählige accidentelle Gelenkkapsel, Capsula acromialis accidentalis, s. acromio-spinalis (e ol verbunden. Letztere besteht aus straffer, als bei der Capsula acromio-clavicularis, gespannten, oben bis 2 Mm. dicken Bindegewebebündeln, welche vom ganzen Umfange des lateralen Randes und dem an ~ seiner Peripherie befindlichen Labium entstehen und an dem Labium an der Peripherie des Endes der Spina scapulae sich inseriren. Es geht somit median- 337 des Sciences de Saint- Petersbourg. 338 wärts mit der Clavicula durch ein Gelenk, Articulatio acromio - clavicularis (8) und lateralwärts mit dem Ende der Spina scapulae ebenfalls durch ein natür- liches, Artieulatio acromialis accidentalis (a), eine be- wegliche Verbindung ein. Die Articulatio acromio- clavicularis ist eine Amphiarthrose wie in gewöhnlichen Fällen. Die Articulatio aeromialis accidentalis ist auch eine Amphiarthrose, aber eine noch beschränktere, wofür die planen und gleichen Gelenkflächen, die noch straffere Kapsel, die noch geringere, wenn auch in jeder Richtung ausführbare Verschiebbarkeit der Ge- lenkflächen sprechen. In der Artículatio acromialis ac- cidentalis ist eine der Synovia ähnliche Flüssigkeit nicht zu finden. Es liegen darin aber breiige Trüm- mer des hyalinen Knorpels. Der Acromialknochen entspricht hóchst wahr- scheinlieh der ganzen verknócherten Acro- mialepiphyse, vor ihrer Verschmelzung mit der Spina scapulae, wurde somit von den beiden Knochen- kernen gebildet. Wenigstens habe ich bei seinem Vergleiche mit völlig verknócherten, aber noch durch eine schmale nahtfórmig verlaufende Synchon- drose mit der Spina scapulae vereinigten A cromial- epiphysen anderer Schulterblütter junger In- dividuen, bei diesen eine gleiche oder doch nicht we- sentlich verschiedene Grósse, eine gleiche oder doch ähnliche Gestalt angetroffen. Höchstens wäre anzu- nehmen, es hätte sich die Verknöcherung vom basalen Knochenkerne nur auf eine ganz kleine Partie der Acromialepiphyse und zwar auf deren laterale Ecke, die auch in einen schmalen, dreieckigen Fortsatz aus- gezogen vorkommt, beschränkt; wäre von der vom Knochenkerne der Spitze entwickelten grossen Partie isolirt geblieben; und wäre nur mit dem vorderen Winkel oder Rande des Endes der Spina scapulae zur gewöhnlichen Zeit knöchern verschmolzen (*). Das accidentelle Acromialgelenk unseres Falles, hat sich also höchstwahrscheinlich in der Syn- chondrose zwischen der Acromialepi physe und der Spina scapulae; vielleicht, aber sehr unwahr- scheinlieh, in der Synchondrose zwischen zwei Stücken der Acromialepiphyse und der Spina scapulae; bestimmt nicht in der Synchondrose zwi- schen zwei Stücken der Acromialepiphyse allein entwickelt. Cruveilhier nimmt letzteres, also das Vorkommen des Gelenkes in der Acromialepiphyse Tome I. selbst, an; allein ich möchte die Richtigkeit der Be- obachtung bezweifeln. Ausser diesem Falle mit Vorkommen des Acro- mialknochens und des accidentellen Acromialgelenkes an beiden Schultern, habe ich nur noch in einem Falle, aber nur an einer Schulter, dieselbe An- ordnung gesehen. Wie sich die Sache an der an- deren Schulter verhalten habe, weiss ich nicht. Ich habe diese 3 Schultern mit Vorkommen des Acromialknochens und des accidentellen Acro- mialgelenkes erst unter mehreren Hunderten von Kadavern, bei welchen auch auf dieses Verhalten geflissentlich Rücksicht genommen wurde, gefunden; es muss somit das Vorkommen der verknócherten Acro- mialepiphyse als selbststündiger Knochen, der sowohl mit der Clavicula als auch mit der Spina scapulae wirklich gelenkig verbunden ist, die äussere Abtheilung des Fornix acromio-clavicularis und den äus- seren Pfeiler des Fornix coraco-acromialis beweglich zusammensetzen hilft, eine grosse Rarität sein. Die von flerrn Gusse w dem asiatischen Mu- seum geschenkten muhammedanischen Münzen, von B. Dorn. (Lu le 18 novembre 1859.) Der russische Consul in Astrabad, Hr. Gussew, hat mir für das asiatische Museum der Akademie acht silberne Münzen übergeben. Ich habe hiermit die Ehre dieselben nebst Verzeichniss der Classe vorzulegen. U maijaden. Abdul-Melik. 1) Merw a. 81. Eine höchst merkwürdige Münze, welche wahrscheinlich schon Hr. Dr. Mordt- mann (Zeitschr. d. D. m. Ges. Band XII S. 53 N* 306) beschrieben und als ein unicum bezeich- net hat. Die Inschriften lauten so: L dy} al al Jb ud Jall Jf do ol, p» TAR p» al a. Rande: el dl 4) Ja 24 22 Bulletin de l'Académie Impériale | 3410 3I ay 3 eJ», «JJ abr HIT, II. a. R. Auer Jag Ae $ ag Pos) | je © dl em Das unten stehende Wort (vgl. Mordtmann Taf. N° 18) kann man möglicher Weise pehlewisch se oder ze lesen. Die Zahl ein ist Js» geschrieben und das wahrscheinliche, ja gewisse achtzig sieht so aus, dass man es sogar pehlewisch se u. 8. W. zu lesen sich versucht fühlen dürfte. Übrigens hat auch Fraehn eine ähnliche Münze des asiatischen Museums vom Jahre 84 vor sich gehabt s. Recens. S. 7 N^ *24. Da finden sich aber nach dem Endpunkte des fremd- artigen Wortes noch zwei etwas gróssere Punkte ($). Ich werde einmal auf diese Münze zurückkommen. Auf jeden Fall ist die neue Erwerbung eine sehr schätz- bare. à Walid I. 2) Wasit a. 95. Hulaguiden. Thogatimur. 3) Wahrscheinlich die von Fraehn, De numis Il- chanorum, S. 58 beschriebene Münze. Vom Jahr ist nur noch ;,2b übrig, der Prägort ist ver- schwunden. Vielleicht von demselben Herrscher. H= — Sefiden. Tahmasp II. 5) Tebris a. 1136. 6) a. 1142. Kadscharen. Feth Aly Schah. 7) Meschhed a. 1240. 8) Eine verwischte Münze. Bericht über die neuesten Acquisitionen der eraniologischen Sammlung. von K. v. Baer. (Lu le 25 novembre 1859.) Nach der Rückkehr von meiner fast viermonatli- | chen Reise finde ich so reichliche Beiträge zu unserer craniologischen Sammlung vor, dass ich es für Pflicht der Dankbarkeit halte, sogleich óffentlich Bericht dar- über zu erstatten. Gingen in den ersten Monaten nach den in allen Richtungen verbreiteten Aufforderun- gen zur Vervollständigung dieser Sammlung so sel- tene Zusendungen ein, dass die Akademie wenig Hoff- nung hegen konnte, bald hinlängliches Material zur Bestimmung des Knochengerüstes der verschiedenen Völker des Russischen Reiches zu erhalten, — so ha- ben dagegen die Beiträge, die in den letzten vier Mo- naten uns zugekommen sind, sowohl an Zahl als an wissenschaftlichem Werthe meine Erwartungen weit übertroffen. Wir haben in dieser Zeit erhalten: a) den Schädel eines Kasanischen Tataren, einge- sendet von Hrn. v. Knorring, Polizeimeister in Ka- san, den ich dringend um eine Zusendung dieser Art gebeten hatte, als die Aufforderung an die Ärzte ver- geblich gewesen war, und bevor Hr. Prof. Owsianni- kow uns mit dergleichen beschenkt hatte. Mit den drei von diesem Gelehrten eingesendeten Schädeln von dem genannten Volke und dem neuen können wir uns jetzt ein sicheres Urtheil über den physischen Cha- rakter desselben bilden. Es bleiben nur andere Tata- rische Stämme sehr zu wünschen, namentlich die im äussern Ansehen so sehr abweichenden Nogaier, um welche ich mich bisher vergeblich bemüht habe. b) Fünf Schädel von Letten aus Kurland, fast aus der Mitte des Landes (namentlich aus dem Kirchspiele Siuxt), hat Hr. Dr. Kupffer eingesendet. Mit den früher durch die Herren Prof. Bidder und Reissner erhaltenen Exemplaren ist auch dieses Volk sehr voll- ständig bei uns repräsentirt. c) Der Civilgouverneur von Jakutsk, wirkl. Staats- rath Stubendorff, hat zwei Jakuten-Schädel einge- sendet. Von diesem Volke waren bisher auch nur 2 Schädel vorhanden. d) Von den Orotschen oder Orotschonen, einem erst in neuester Zeit bekannter gewordenen Volke der Amur- Gegenden, haben wir von dem Lehrer Savenko aus Nertschinsk einen interessanten Schädel eingesendet erhalten, der um so willkommener ist, da die Rich- tigkeit der Benennung ausführlich beglaubigt wird. e) Hr. Dr. Behse hat der Sammlung einen Schä- del von Sitcha verehrt. 341 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 342 f) Zwei Schädel von Armeniern hat der General Roth, der berühmte Vertheidiger von Achty und spá- tere Commandant von Tiflis, uns zukommen lassen und dadurch eine sehr fühlbare Lücke ausgefüllt, da uns Armenier ganz fehlten, wie leider noch jetzt Grusiner. g) Ein höchst werthvolles Geschenk hat uns der General von der Suite, Graf Doris Aleksejewitsch Perowski gemacht, indem er einen vollständigen und schön erhaltenen Macrocephalus aus den Grab- hügeln in der Umgegend von Kertsch, den ich im vo- rigen Winter bei ihm zu sehen die Freude hatte, jetzt bei mir hat abgeben lassen. Ich stelle dieses hóchst merkwürdige Object der Akademie vor, indem ich nur wenige Bemerkungen hinzufüge, da ich noch im Laufe dieses Jahres eine ausführliche Abhandlung über das- selbe zum Drucke einreichen zu kónnen glaube. Schon im vorigen Jahrhunderte hatte Blumenbach aus Russ- land durch den Baron Asch einen Schädel von ganz ungewöhnlicher langgezogener Form erhalten. Er glaubte darin den Schädel eines Volkes zu erkennen, welches bei Hippocrates und einigen andern Schrift- stellern des Alterthums unter dem Namen der Lang- köpfe (Macrocephalt) vorkommt, und von dem berich- tet wird, dass es die Sitte hatte, die Kópfe der Kin- der künstlich zu verlängern. Blumenbach liess die- sen Kopf unter dem Namen Macrocephalus Asiaticus abbilden, da der Fundort nicht näher ermittelt wer- den konnte. Als nun in der Krym die Ausgrabungen zu archaeologischen Zwecken begannen, fand man sehr verbildete Kópfe in den Grabhügeln der Umge- gend von Kertsch. Doch sind bisher nur unvollstän- dige Bruchstücke der anatomischen Welt bekannt ge- worden, namentlich durch die Herren Prof. Rathke und Dr. Karl Meyer. In der Kaiserlichen Eremitage finden sich auch nur sehr defecte Exemplare. Der vorliegende Kopf, bei dem nur die Ecke des Unter- kiefers beschüdigt ist, verdient daher durch Zeich- nungen zur allgemeinen Kenntuiss gebracht zu wer- den. — Im Österreichischen hat man zwei Köpfe, welche auf ähnliche Weise verbildet, nur nicht ganz so spitz auslaufend sind, aufgefunden und für Awaren- Schädel erklärt. Es ist keinem Zweifel unterworfen, dass diese Schädel durch künstliche Mittel verbildet sind, wie die ähnlichen Alt- Peruanischen Schädel. Überhaupt ist die künstliche Verbildung des Kopfes in Europa in gewissen Zeiten und Gegenden mehr gebräuchlich gewesen, als man lange geglaubt hat; ja in einigen Gegenden von Frankreich, namentlich um Toulouse, besteht sie noch, wovon ich sehr auffallende Beispiele in Paris gesehen habe. Dagegen ist der von Blumenbach beschriebene Macrocephalus, der doch die Aufmerksamkeit auf die Krym’schen Köpfe gelei- tet hat, eine Verbildung ganz anderer Art, nämlich eine von der Natur dadurch erzeugte Abweichung, dass für beide Scheitelbeine sich nur Ein gemein- schaftlicher Verknöcherungspunkt gebildet hat. Auch die Form ist eine ganz andere, nämlich eine kahn- formige Verengerung und Verlängerung des ganzen Schädels mit weit überhängendem Hinterhaupte. Das Hinterhaupt ist dagegen ganz flach gedrückt in den Schädeln von Kertsch. Jene durch falschen Verknö- cherungs - Process erzeugte kahnförmige Verbildung nenne ich Scaphocephalus, und da ich von meinem ver- ehrten Freunde, Hrn. Prof. Rud. Wagner in Göttin- gen, eine treffliche Zeichnung einer solchen Missbil- dung erhalten habe, so gedenke ich diese mit zu pu- bliciren. Einen Gyps-Abguss desselben Scaphocephalus liess ich in Göttingen während meines diesjährigen Aufenthaltes machen. h) Von dem höchsten Werthe in wissenschaftlicher Hinsicht ist das Geschenk von 5 Parsen-Schädeln, welche Hr. v. Chanykow aus Kirman und Yezd mitgebracht hat. Worin dieser Werth liegt, will ich versuchen, mit wenigen Worten anzudeuten. Die phi- lologischen Studien, welche genauern Beobachtungen der physischen Ethnographie weit vorgeschritten sind, haben es bekanntlich zur allgemeinen Überzeugung ge- bracht, dass die Europäischen Sprachen, mit Ausnahme der Finnischen und einiger sehr beschränkten andern, mit der Persischen, der Sanskrit-Sprache und einigen lebenden Indischen Eines Stammes sind, den man den Indo - Germanischen oder besser den Indo - Europäi- schen genannt hat. Es lag daher nahe anzunehmen, dass die Europäischen Sprachen dieses Stammes durch Einwanderung aus Asien sich verbreitet haben und mit dieser Ansicht stimmen die ältesten Sagen, welche die Geschichte uns aufbewahrt hat. Allein von Seiten der physischen Anthropologie und namentlich der Craniologie fehlte jede Bestätigung. In der That wird in den neuesten Amerikanischen Werken über die Menschenstämme die Ansicht verfochten, alle grössern Völkerstämme seien vom ersten Auftreten des Men- x 313 Bulletin de l'Académie Impériale 344 schengeschlechtes an da ansässig gewesen, wo man sie jetzt findet, eine Ansicht, die man von Anglo- Amerikanern freilich am wenigsten hätte erwarten sollen, da ihre Einwanderung in grossem Maassstabe in neuester Zeit erfolgt ist. — Der typische Hindu- Schädel ist zwar langgezogen wie die West-Europäi- schen in unserer Zeit fast alle, aber er ist klein, dürf- tig, mit dachförmigen Scheitel- und scharf ausgebil- deten Schläfenleisten. Der Keltische Schädel, wie er im mittlern Frankreich und im nördlichen Britannien in alten Gräbern gefunden wird, und zum Theil noch jetzt unter den Lebenden vorkommt, hat allerdings einige Ähnlichkeit, doch ist er grösser und in allen Richtungen voller gewölbt. Meine letzte Reise hat mir gezeigt, dass die Köpfe aus der sogenannten Bronze-Periode im mittleren Deutschland, namentlich in Mecklenburg, zwischen beiden die Mitte halten. Da- gegen scheint die Germanische Form sich an die der Hindu nicht anschliessen zu wollen, da man sie auch in sehr alten Grübern, die man für Germanisch zu halten Grund hat, viel voller, besonders in der Stirn- gegend und mit flach gewölbtem Scheitel zu finden pflegt. Persische Schüdel waren bisher selir selten in Europa, aber die bekannt gewordenen stimmen noch weniger mit der Germanischen Form, da sie kurz ge- baut sind, während der Germanische ein langgezoge- ner mit stark vortretendem Hinterhaupte ist. Von dem Persischen Schádel, der in der Blumenbach- schen Sammlung sich findet, erklärte ich schon beim ersten Besuche derselben, dass er wohl mehr Türki- sches Blut als Persisches gehabt haben móge. Bei dem erneuten Besuche hat mir die nicht genug zu lo- bende Liberalität des Hrn. Prof. Wagner die ganze Correspondenz Blumenbachs zur unbeschränkten Benutzung mitgetheilt und ich habe daraus gesehen, dass dieser Schädel zwar von einem sehr geachteten Naturforscher, nämlich von dem Botaniker Marschall von Bieberstein, erbeutet ist, aber von wo? — von den Ufern des Kur. Diese Gegend aber ist von Tataren bewohnt, man nannte sie nur bei uns früher Persisch'), weil die Gegend des Kur vor der Russischen Occupa- tion unter der Persischen Oberhoheit stand. Da nun in dem Briefe nicht gesagt ist, dass der Schädel von 1) So ist, wenn zen von Persischen Fischereien spricht, die Fischerei im Kur geme einem angereisten Perser kam, so muss ich ihn jetzt ganz einfach für einen Tatarenkopf halten. Schon vor dieser letzten Reise hatte ich den wirkl. Staatsrath Chanykow brieflich ersucht, wo möglich Schädel von Farsistan, dem alten Persien, zu verschaffen, da die angeblichen Perserköpfe, die ich gesehen hatte, viel mehr Türkisches zu haben schienen, und nach Ritter die nördlichen Bergzüge alle mit Türkischen Völkern besetzt sind. Hr. v. Chanykow antwortete freund- lichst, dass er sich bemühen werde, Schädel von Par- sen zu erhalten, da sich erwarten lasse, dass in die- sen, bei ihrer religiösen Absonderung, der ursprüng- liche Typus sich erhalten haben werde. So haben wir denn wirklich 2 Parsenköpfe von Kirman und 3 von Yezd erhalten. Die letzten können sehr wohl als Vor- bilder der Germanischen oder Griechisch - Römischen Kopfform gelten, wenn man eine Entwickelung der Stirn mit fortschreitender Kultur annimmt. Sie stehen zwar dem Hindu-Typus näher, als jene Europäischen Formen, aber sind doch noch so verschieden, dass es scheint, der Hindu -Typus sei nicht als die ursprüng- liche Grundform, sondern als Abweichung nach einer Seite zu betrachten’). i) Am meisten hat aber der General- Gouverneur von West-Sibirien, General der Infanterie Hasfort, ` sich um unsere craniologische Sammlung verdient ge- macht. Ausser den früheren Beitrügen, die wir durch seine Hülfe erhalten haben, und unter denen sich Köpfe finden, die bisher noch in keiner Sammlung zu haben waren (z.B. Wogulen), haben wir im Verlaufe der letzten vier Monate erhalten: neun Schädel von den östlichen Kirgisen, um die ich besonders gebeten hatte, da die westlichen, von denen wir Repräsentan- ten in unserer Sammlung haben, in ihrem Character sehr wechselnd und wahrscheinlich also sehr ge- mischt sind, und zwar 3 Schädel von den sogenannten Schwarzen oder Berg-Kirgisen (vom Issykül) und sechs von den Kirgisen nórdlich von Balchasch?); zwei Schädel von Obischen Samojeden, Mann und Weib, zwei von Kondinschen Ostjaken, zwei Sarten (Tataren?) vom Chokand-Taschkentschen Typus. Mehrere dieser Bei- 2) Mehr noch als diese Parsen-Köpfe scheinen d die ich in England zu sehen Gelegenheit hatte, mit dem German schen Typus übereinzustimmen. 3) Die letztern sind erst nach der Mise. vom 23. Nov. eingegan- gen, fehlen also im Sitzungs-Berichte 345 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 346 trüge sind von grosser Wichtigkeit. Von Samojeden fan- den sich in den wissenschaftlichen Sammlungen, so weit ich habe erfahren können, bisher nur zwei Schädel, einer hier, ohne Unterkiefer, und einer in Göttingen, beide von den westlichsten Grenzen des Wohngebie- tes der Samojeden, wo man eine Vermischung mit Finnischen Völkern annehmen kann. Erst nach den Sibirischen, die wir jetzt erhalten haben, wird man den Typus dieser Völker bestimmen können. Die Schwarzen und Balchash- Kirgisen und Chokand- Taschkenter - Sorten fehlten ganz, sowohl bei uns als in anderen Sammlun- gen. Die Beiträge, die der General Hasfort uns hat zukommen lassen, sind dadurch so wichtig geworden, dass er alle von der Akademie ihm vorgetragenen Wün- sche und Bitten nicht nur zu erfüllen befohlen hat, son- dern dass er mit erleuchteter Einsicht für die zweck- mässigste Ausführung gesorgt hat. Keiner dieser Köpfe hat bei dem Transporte die geringste Beschädigung erhalten und allen war nicht nur der Name des Vol- kes und Stammes auf besonderen Zetteln beigefügt, sondern meist auch die Angabe, ob der Schädel einem männlichen oder weiblichen Individuum angehört hat- te. Diese Angaben der Geschlechter scheinen meistens richtig und lassen erkennen, dass man überall vor Öffnung der alten Gräber genaue Erkundigungen ein- zog. — Hätte die Akademie noch zwei solche ein- sichtsvolle und einflussreiche Fórderer des Unterneh- mens, so müsste im Verlaufe von weniger als 10 Jah- ren nicht nur ein vollstándiges Material zur Bestim- mung des physischen Charakters der zahlreichen Vólker, welche das weite Gebiet des Russischen Rei- ches bewohnen, sich bei uns sammeln, sondern es müsste unsre craniologische Sammlung bei weitem die werthvollste der Welt werden, wenn die ältern Grüberfunde, mit kritischem Geiste gesammelt, mit den Typen der lebenden Völker vereinigt werden, und so das ülteste Material für die Geschichte aller Europäischen Völker nördlich von den Alpen liefern. S mag also immerhin die eraniologische Sammlung in Philadelphia, welche jetzt die grösste ist, und im Jahre 1857 nicht weniger als 1045 Schädel enthielt, noch so sehr wachsen, dieselbe Wichtigkeit für die Geschichte der Menschheit und für die Entscheidung der Fragen über Veränderlichkeit des Typus durch Kli- ma und Bildung kann sie nie erlangen, wie die unsrige, | wenn diese zweckmässig vervollständigt wird. Dazu gehören aber solche Mäcenaten der Wissenschaft wie der General Hasfort.— Ich habe schon früher darauf aufmerksam gemacht, wie viel die Blumenbach’sche Sammlung und damit auch das durch Blumenbach begründete Studium der vergleichenden Anthropologie dem Russischen Reiche verdankt. Jetzt, nachdem ich die Correspondenz von Blumenbach durchzusehen Gelegenheit gehabt habe, kann ich sagen, dass die Beiträge, welche Blumenbach aus Russland erhalten hat, noch viel zahlreicher waren, als ich damals glaub- te. Über die Hälfte, ja fast drei Viertheile der gan- zen Sammlung erhielt Blumenbach aus Russland, und zwar auch die Repräsentanten fremder Völker. Blumenbach besass an dem Baron Asch, dem da- maligen Chef des ganzen Medicinal-Wesens einen Be- förderer seines Unternehmens, der den Beamten der Hospitäler vorschrieb, keine Gelegenheit vorüber gehen zu lassen, fremde Nationale, die in den Hospitälern verstarben, für die Göttinger Sammlung zu benutzen. Ich habe auf meiner Reise ausser dem Schädel ei- nes Nord-Amerikanischen Volkes «Mikmak» und ei- nem von der Göttinger anatomischen Anstalt, der Slavisches Blut zu enthalten scheint, 12 Gyps-Abgüsse merkwürdiger Schädel der Blumenbach'schen Samm- lung und 3 Gyps-Abgüsse von ganz alten Grüberfun- den aus Deutschland acquirirt, unter andern von der fast colossalen Schädeldecke, über welche vor einigen Monaten Hr. Prof. Schaafhausen eine besondere Abhandlung im Archiv für Physiologie veröffentlicht hat. Andere Gyps-Abgüsse von Tibetern und den dun- kelfarbigen Urbewohnern Indiens werden unter O wen's Aufsicht ausgeführt werden. Austauschungen mit dem College of surgeons und einer Sammlung im Fort Pitt zu Chatham, um Neuholländer und Afghanen zu erhalten, - sind eingeleitet, doch haben wir leider immer noch wenig solches Tausch - Material, mit dem man Ehre einlegt, und Anderes móchte ich nicht anbieten. Ich halte das Prineip fest, dass man wenigstens drei zu- verlässige und instructive Exemplare behalten müsse. In Mecklenburg habe ich von dem einzigen Kopfe, den man den dortigen Slaven (Obotriten) zuschreibt, un. von einem Kopfe, der der ältesten Periode anzu- gehóren scheint, Daguerrotypen von mehreren Seiten nehmen lassen. Den 285. November 1859. 347 Bulletin de l'Académie Impériale 34$ Ein Paar Worte zur Frage über das Alter der Schrift in Indien, von Otto Böht- lingk. (Lu le 2 décembre 1859.) Es ist in den letzten Jahren von zwei Männern, welche bei Fragen auf dem Gebiete der alt-indischen Literatur eine bedeutende Stelle einnehmen, die Be- hauptung ausgesprochen worden, dass die Inder ver- hältnissmässig sehr spät mit der Schrift bekannt ge- worden seien. Aus dem Umstande, dass erst Pänini die Schrift erwähnt, dass dagegen in den nachweisbar älteren Schriften, so zahlreich und mannichfaltig die- selben auch sind, nicht die geringste Andeutung vom Vorhandensein einer Schrift, obgleich sich dazu viel- fach Gelegenheit dargeboten hätte, nachzuweisen ist, haben Weber und Max Müller den Schluss ziehen wollen, dass während der ganzen älteren Literatur bis auf die Sütra herab die Schrift nicht bekannt ge- wesen sei. Dagegen hat Benfey daraus, dass die Práticákhja mit keinem Worte der geschriebenen Buch- staben erwähnen, den Schluss auf das Niehtvorhan- densein der Schrift zur Zeit der Abfassung dieser merkwürdigen Erzeugnisse des feinen Beobachtungs- geistes der Inder nicht für gerechtfertigt erklärt, da die Prätiedkhja es eben nur mit dem richtigen Hersa- gen der Hymnen, nicht aber mit dem richtigen Schrei- ben derselben zu thun hätten. Ich beabsichtige mit den gegenwärtigen Zeilen nicht etwa aus neu hinzugekommenen Daten jene Behaup- tung von Weber und Müller umzustürzen, sondern auf Grundlage derselben Daten wahrscheinlich zu ma- chen, dass die Schrift in der älteren Zeit wohl gekannt, aber nicht allgemein gebraucht worden sei. Alles was zur Entscheidung dieser Frage beitragen könnte, finden wir auf das sorgfältigste zusammen- gestellt und erwogen in einem SO eben erschienenen Werke von Max Müller "1 einem Werke, in welchem überraschende Belesenheit, Scharfsinn und geistreiche Behandlung des Stoffes den Leser in beständiger Span- nung erhalten. Doch will es uns bedünken, als wenn der Verfasser nicht überall den historischen Gang der Studien dem Leser deutlich vor Augen gestellt hätte. Ich erlaube mir hier die wichtigsten Sätze, welche 1) À History of ancient Sanskrit Literatur so far as it illustrates the primitive Religion of the Brahmans. By Max Müller. $. 497 — 524. nach Max Müller’s Meinung feststehen und auf denen seine Schlüsse beruhen, kurz zusammenzufassen. « Die Schreibekunst bewirkt, wenn sie nicht etwa auf kurze Inschriften beschrünkt, sondern auf die Litera- tur angewandt wird, eine vollständige Revolution in der Geschichte eines Volkes.» «In dem Tausend vedischer Hymnen, welche auf uns gekommen sind, wird wie in den homerischen Gesän- gen niemals ein Wort, welches in irgend einer Weise zur Schreibekunst in Beziehung stánde, gebraucht, wührend im alten Testament dieses häufig geschieht.» «In der Brahmana-Periode geschieht der Schrift ebenfalls keine Erwähnung. Wäre sie zu dieser Zeit be- kannt gewesen, hätte man gewiss nicht ermangelt, der schönen Erfindung ein Lob zu singen. Zugleich wird hierdurch die gangbare Theorie über den Ursprung der Prosa umgestossen.» «In den Grhja-Sütra, welche das ganze Leben des Brahmanen von seinem Eintritt in die Welt bis zu sei- nem Austritt aus derselben verzeichnen, findet sich keine Erwähnung des Schreibens.» «Wäre zur Zeit der Práticákhja die Schreibekunst bekannt gewesen, dann würde die Erwähnung eines Buches als eines heiligen Objeetes in diesen Schriften gewiss vorkommen.» «In einem grossen Theil der Sütra-Periode wird die Schrift noch nicht zu literárischen Zwecken benutzt, doch ist das geschriebene Alphabet schon gekannt.» «In der grammatischen Terminologie Pánini's fin- det sich auch nicht ein Wort, welches das Vorhanden- sein der Schrift voraussetzte. Pänini lehrt, aber das Wort bilden, welches offenbar Schreiber bedeutet.» «Im Lalitavistara lernt der junge Çâkja schreiben; Manu und Jäghavalkja erwähnen in ihren Gesetz- büchern schriftlicher Urkunden.» «Nearchus berichtet, dass die Inder die Kunst ver- ständen, Papier aus Baumwolle zu machen. Mega- sthenes erzählt, dass die Inder die Buchstabenschrift nicht kennen und dass sie aus dem Gedächtniss Recht sprächen. Demselben Megasthenes verdanken wir die Nachricht, dass die Inder Meilensteine mit Auf- schriften gehabt hätten.» «Im Mahäbhärata(13,1644) heisst es: Verkäufer, Ver- fülscher und Schreiber des Veda gehen zur Hólle.» «Kumárila, ein ziemlich später Schriftsteller, sagt, 349 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 350 dass die aus einem geschriebenen Veda geschópfte Kenntniss des Rechten nicht geachtet werde.» Aus den zuletzt mitgetheilten Daten ersehen wir nun zunüchst, dass die Anwendung der Schreibekunst auch zu der Zeit, wo diese schon allgemein bekannt war, zu den vedischen Büchern nicht anempfohlen, im Ge- gentheil verdammt wurde; dass die heilige Literatur mündlich weiter fortgepflanzt wurde. Pánini erwühnt der Schreiber, aber sonst findet sich keine Spur da- von, dass zu seiner Zeit die Schrift allgemein verbrei- tet gewesen wäre, woraus wir schliessen können, dass auch die wissenschaftlichen Werke auswendig gelernt und auf diese Weise von Geschlecht zu Geschlecht weiter verbreitet wurden. ` Die Schreibekunst ist gekannt und wird doch nicht zur Verbreitung der Literatur angewandt. Wieist diese Erscheinung zu erklären? Der blosse Mangel an ent- sprechendem Schreibmaterial, obgleich auch dieser in der älteren Zeit die Verbreitung der Schreibekunst aufgehalten haben mag, erklärt wohl die seltene An- wendung der Schrift, aber nicht den Widerwillen, der dagegen geäussert wird. Dieser Widerwille ist mir gerade ein Zeugniss dafür, dass die Priester die Trag- weite der Schreibekunst vollstündig begriffen hatten und eben deshalb Alles aufboten der Verbreitung der- selben alle nur erdenkbaren Hindernisse in den Weg zu legen. Die Schreibekunst wie die Buchdruckerkunst bringen allerdings, wie Max Müller sagt, eine allge- meine Revolution hervor in der Geschichte eines Vol- kes und in allen Beziehungen der Gesellschaft, sowohl den socialen als den politischen, aber eben deshalb musste die Priesterkaste, der es vor Allem darum zu thun war, dass Alles beim Alten verblieb, ihre ganze Aufmerksamkeit darauf richten, dass die Schreibekunst nicht alleemein verbreitet wurde. Hat man doch auch in unseren Tagen recht wohl eingesehen, dass die Ver- breitung des Lesens und Schreibens unter dem Volke gar sehr geeignet sei, in diesem Wünsche mannich- facher Art zu erwecken. Der Priester konnte nur in dem Falle das ausscltliessliche Amt des Lehrers für sich bewahren, wenn er das Niederschreiben und Lesen der heiligen Bücher auf das Strengste untersagte und die Übertreter mit Strafen der Hülle bedrohte. Bei so bewandten Umständen hatten also auch die Brahma- nen keine Veranlassung Hymnen zu singen zu Ehren der Erfindung der Schreibekunst. Aber auch innerhalb der Kaste selbst mussten die heiligen Schriften von Generation zu Generation treu überliefert werden, und der Priester sollte die heili- gen Schriften nicht wohlverwahrt und wohlverpackt bei sich bewahren, sondern dieselben vollkommen im Gedächtniss haben, damit er zu jeder Zeit davon den gehórigen Gebrauch machen und den anderen Kasten gegenüber als ein Wesen hóherer Art erscheinen konnte. Dass aber die mündliche Überlieferung, wenn sie auf die Weise gehandhabt wird wie in Indien, dass nämlich der Lehrer zum Mindesten 12 Jahre seine Schüler beständig im Memoriren der heiligen Schrif- ten einübt, den ursprünglichen Text reiner bewahrt als die Schrift, liegt offen zu Tage. Beim Abschreiben kónnen Unaufmerksamkeit, Unwissenheit oder Besser- wissenwollen die alten heiligen Texte verunstalten; wer- den diese dagegen dem Gedächtniss fest eingeprägt, so sind sie vor aller Veründerung gesichert. Es giebt keinen besseren Telegraphen von den Vorfahren zu den Nachkommen als ein auf gehórige, aber einseitige Weise in Thätigkeit versetztes Gehirn. Nur Unfähig- keit, Altersschwüche und der Tod sind hier als gefähr- liche Feinde zu betrachten, aber ehe Altersschwäche und Tod eintraten, hatte der Gehirn-Teiegraph seine Weisheit schon wieder weiter geleitet, und Unfähig- keit wird wohl den Verlust des Lehreramts von selbst nach sich gezogen haben. Dass das Auswendiglernen eines Textes denselben vor Verderbniss schütze, haben auch andere Völker erkannt; so berichtet uns Chwolsohn in seiner hóchst interessanten Abhandlung «Über die Überreste der altbabylonischen Literatur in arabischen Übersetzun- gen», S. 167 fg., dass der Babylonier Qütämi dem Ischita den Vorwurf mache, dass er eine Schrift seines Vaters vernachlässigt und dieselbe weder aus- wendig gelernt, noch durch andere hätte auswendig lernen lassen, um einen richtigen Text zu erhalten und denselben vor Verfälschungen zu schützen. In einer Note bemerkt Herr Chwolsohn: «Man sieht daraus, dass selbst niedergeschriebene Bücher aus- wendig gelernt wurden, um den Text derselben da- durch vor Verfälschungen zu schützen. Man kann also aus dem Umstande, dass irgend ein altorientali- sches Buch auswendig gelernt wurde, noch nicht fol- gern, dass dasselbe vom Autor nicht niedergeschrie- ben wurde». 351 Bulletin de l'Académie Impériale 352 Auch der Grieche hatte in älterer Zeit, wie wir wissen, eine Abneigung gegen Schriftwerke, aber aus einem ganz anderen Grunde: ihm, dem beweglichen, feurigen, in’s Weite strebenden erschien das niederge- schriebene Wort starr, leblos und beengend”); der sich der Ruhe befleissigende, in sich gekehrte, von der Welt sich mehr oder weniger abschliessende Brahmane dagegen befürchtete, und mit Recht, durch nieder- geschriebene Werke und ihre Verbreitung aus seiner ihm über Alles gehenden Ruhe gestört und in den Strudel der Welt gestossen zu werden. Der griechi- sche Lehrer unterhält sich mit seinen Schülern, ge- stattet ihnen eine freie Bewegung des Geistes und freut sich, wenn in lebendiger Rede ihre Individuali- tät zum Vorschein kommt; der indische Guru dagegen lässt seine Schüler memoriren, will nichts von einer freien, selbständigen Auffassung und Verarbeitung der Lehre wissen und kann der sich überall und stets vordrängenden Individualität nur dadurch entgegentre- ten, dass er die Schüler nicht aus seinen Augen lässt, dass er ihnen nicht gestattet, von dem überlieferten Worte nur auf eines Haares Breite abzuweichen. Wenn ich aber hiermit auch glaube hinlänglich er- klärt zu haben, woher in Indien zu der Zeit, als die Schrift bestimmt bekannt war, dieselbe doch nicht zur Weiterverbreitung der heiligen Schriften benutzt wurde, und woher zu einer früheren Zeit einer mögli- cher Weise vorhandenen Schrift mit keiner Silbe er- wähnt wird, so muss ich doch schliesslich noch ver- suchen es wahrscheinlich zu machen, dass die Entste- hung der älteren Schriften die Bekanntschaft mit einer Schrift voraussetzt. Ich bin mit Max Müller einverstanden, dass alte Sänger die vedischen Hymnen ebenso gut, wie die un- ter Homer’s Namen auf uns gekommenen griechischen Gesänge, ohne Kenntniss der Schrift gedichtet haben und dass diese Lieder auch ohne Schrift auf die fol- genden Generationen übergegangen sind. Viel schwe- rer wird es mir aber anzunehmen, dass auch die Re- daction der Hymnen und die auf dieser Redaction beruhenden Schriften ohne Beihülfe der Schrift ver- fasst worden seien. Es ist ein anderes Ding grosse 2) Diese Ab ha > | finden wir besprochen und erklärt in der «Festrede im Namen der Georg-Augusts-Universität zur Akademischen Preisvertheilung am IV. Juni MDCCCLIX gehalten von Dr. Ernst Curtius». Texte auswendig zu lernen und wieder ein anderes über Texte und zu Texten, die man nur im Gedächt- niss hat, grosse Werke zu verfassen. Ich begreife nicht, wie man im Kopfe erst das Material mühselig zusammenlesen, dann dieses zusammengelesene Mate- rial auf das sorgfültigste ordnen und schliesslich die- ses geordnete Material wieder nur im Kopfe verar- beiten kann. In der Einleitung zu der in Deutschland erscheinenden Ausgabe des Ag-Veda sagt Max Mül- ler: «Wo ein ursprünglich kurzer Vokal verlàngert, oder ein langer verkürzt, wo ein Consonant verdoppelt, ein Vokal contrahirt oder elidirt, wo irgend welche Veründerung mit Consonanten oder Vokalen nóthig wird, da giebt das Práticákhja eine Regel, welche diese Fälle zusammenfasst und bestimmt. Und wenn es zu einer solchen Regel Ausnahmen, ja, wenn es auch nur eine einzige Ausnahme in allen zehn Dekaden giebt, so wird dies besonders bemerkt, damit auch kein dhruva im Rg- Veda unbegründet bleibe». Und solche Arbeiten sollen ohne Hülfe niedergeschriebener Notizen mit dem Kopfe allein gemacht worden sein! Dies begreife wer es kann, ich vermag es nicht, wenn Max Müller auch wiederum ausrufen sollte: It is of little avail in researches of this kind to say that such a thing is impossible. Auch scheint mir der Schritt zur Erfindung der Buchstaben und also der Schrift ein so natürlicher zu sein, wenn man schon dahin gekom- men ist jedes Wort in seine nicht mehr theilbaren Elemente zu zerlegen, dass ich mir nicht recht vor- stellen kann, dass er in Wirklichkeit nicht gethan worden sei. Holz, Rinde, Blätter und ein Werkzeug zum Ritzen oder eine schwarze Kohle waren auch so- gleich zur Hand den Laut, das Wort zu fixiren und dem Priester die Ausarbeitung eines Werkes unend- lich zu erleichtern, wenn nicht geradezu erst dadurch zu ermöglichen. Wenn übrigens schon zu Nearchus’ Zeit die Inder Papier aus Baumwolle verfertigten, werden sie wohl auch schon eine geraume Zeit vor- her auf anderem Material geschrieben haben. Nach meinem Dafürhalten also wurde die Schrift zur Verbreitung der Literatur in den älteren Zeiten nicht verwandt, wohl aber wurde sie zum Schaffen neuer Werke zu Hülfe genommen. Der Verfasser e | schrieb sein Werk nieder, lernte es aber dann aus- wendig oder liess es durch Andere memoriren. Nie- dergeschriebene Werke wurden in der älteren Zeit 353 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 354 wohl selten von Neuem abgeschrieben, mógen aber im Original in der Familie als Heiligthümer aufbewahrt und geheim gehalten worden sein. Möglicher Weise vernichtete aber anch der Autor sein Schriftwerk, sobald er dasselbe memorirt hatte, um nicht durch sein Bei- spiel Andere zu verleiten, um sich nicht des Vor- wurfes einer Verrütherei an der Priesterkaste schul- dig zu machen, vielleicht auch um nicht als gewóhn- licher Autor, dem das Werk allmählich unter den Händen entsteht, zu erscheinen, sondern als ein inspi- rirter Seher, der, ohne alle Mühe und Anstrengung von seiner Seite beim Schaffen, ein Werk in abge- schlossener Gestalt im Geiste erschaut und als ein solcher von den Göttern Bevorzugter weiter verkündet. Ist der Nabus des Plinius identisch mit sei- ner Camelopardalis? Von J. F. Brandt. (Lu le 25 novembre 1859.) Untersuchungen, welche ich zur Erläuterung der Na- turgeschichte der Giraffe in Bezug auf die Kenntnisse, welche die alten Vólker von ihr besassen, unternom- men habe), führten mich unter anderm auch auf die verschiedenartigen Quellen der rómischen Alterthums- kunde. Durch die Freundlichkeit unseres Collegen Stephani wurde ich namentlich auch auf zwei Auf- sätze verwiesen, die im vorigen Jahre im Bullettino dell’ Instituto di corrispondenza archeologica per l'anno 1858 erschienen sind. Es sind die von Cavedoni unter dem Titel: Della camelopardali, o sia giraffa rap- presentata in monumenti antichi a. a. O. p. 125. und von Michaelis ebend. 170 als Penteo. Rappresentazioni della giraffa neuerlich publicirten Mittheilungen. So werthvoll auch die Beiträge erscheinen, welche die ge- nannten Archaeologen für die Geschichte der Giraffe darin liefern, so sehe ich mich doch genöthigt in Be- treff eines Punctes von denselben abzuweichen und gegen ihre Ansicht Plinius und Cuvier in Schutz zu nehmen. Cavedoni sagt nämlich (a. a O.) «Il sommo natura- lista G. Cuvier (adnot. ad Plin. H. N. VIII. 18, $ 27) loda la descrizione datane da Plinio e soggiunge, che exstat effigies animalis in celebri Praenestino opere musivo cum nomine Nabi (Nabus). Ma io temo, che l)Sie werden in dem neuesten Bande der Memoiren unserer Akademie in einer Abbandlung über die Giraffe erscheinen. Tome I. il dotto zoologo in ciò dire prendesse abbaglio, poi- ché in quel celebro musaico illustrato, fra gli altri dal Barthélemy (Acad. des Inscr. T. XXX p. 534 — 535) veggonsi due camelopardali stanti insieme, e sott'esse è scritto xaperorapdadız. A poca distanza poi leggesi vaßous sott’ esso un quadrupede di forme alquanto di- verse, che al Barthélemy parve lo stesso che il Nabun di Plinio et di Solino». Michaelis (a. a. O. p. 172) bemerkt: «Cavedoni bene si ricordò il famoso musaico prenestino, nel quale si veggono due giraffe, con appostovi il nome greco. A ragione nota l'illustrissimo archeologo mo- denense, queste bestie essere differenti da quella no- tata nel musaico col nome Nabous (i. e. Nabus). Ora quell'animale sul musaico di Palestrina rassomiglia pienamente al dromedario, e concorda con ciò la de- scrizione di Plinio (H. N. VIII. 18,27): Nabun Ae- thiopes vocant collo similem equo, pedibus, cruribus bovi, camelo capite, benché ció che segue: albis ma- culis rutilum colorem distinguentibus, unde appellata camelopardis (soll heissen camelopardalis, wie bei Pli- nius wirklich steht), dictatoris Caesaris circensibus ludis primum visa Romae. Ex eo subinde cernitur, aspectu magis quam feritate conspicua. Abbiamo qui forse una delle solite confusioni di Plinio, cagionate dal ricomporre troppo leggiermente le notizie e gli estratti presi in studj, che essendo troppo estesi non potevano non mancare talvolta di essatezza?» Aus dem eben Mitgetheilten erhellt, dass die bei- den genannten Archaeologen darin gegen Cuvier gel- tend machen"), es könne, da auf der genannten Mosaik bereits zwei Thiere als Giraffen dargestellt und als solche positiv bezeichnet sit, nicht wohl nogh eine dritte, durch formelle Unt d } und durch einen anderen Namen (Nabus) gekennzeich- nete Figur der Giraffe ebenfalls auf der Mosaik dar- gestellt worden sein. Michaelis geht (siehe oben), um eine solche Ansicht zu begründen, noch weiter als Cavedoni. Er möchte sogar den Nabus zu einem avan ALL Y 3721 G 2) Bemerkenswerth erscheint übrigens, dass nicht die beiden ge- nannten Hrn. Archaeologen die ersten sind, welche den Nabus als Giraffe nicht gelten lassen möchten. Bereits Mongez (Ann. de sc. nat. Vol. XI 1527, p. 228) zweifelte daran, ob das auf der Palestri- nischen Mosaik dargestellte, für eine Giraffe erklärte Thier, beson- ders wegen der grossen Mähne, eine solche sei. Auf die Ansicht des Hrn. Mongez muss sich daher meine Entgegnung ebenfalls be- ziehen. Seine Zweifel sind übrigens nicht einmal speciell motivirt, konnten daher auch nicht besonders widerlegt werden. 23 355 Bulletin de l’Académie Impériale 356 Dromedar stempeln und bestrebt sich daher die von Plinius gelieferte Beschreibung der Giraffe mit dieser Ansicht in Einklang zu bringen. Er glaubt dies da- durch erreichen zu kónnen, dass er einen Theil der Plinius’schen Giraffenbeschreibung, namentlich die Worte « Nabum Aethiopes vocant collo similem equo, pe- dibus, cruribus bovi, camelo capite» seinem supponirten Dromedar (= Nabus) vindizirt; ein Verfahren , wo- durch die folgenden, im besten Einklange damit ste- henden, der Giraffe pelogsenen. Worte gewaltsam aus fol ge gerissen Wer- den. Der Umstand, dass Plinius oft confundirt habe, gilt ihm als weiterer Anhaltspunkt. Er hat dabei nicht bedacht 1) dass die Worte desselben collo simi- lem equo, wegen der Mühne und Richtung des Halses weit eher auf die Giraffe als auf die mit einem stets S- förmig gebogenen mähnenlosen Halse versehenen Dro- medare passen; 2) dass wohl von der Giraffe, aber nicht vom Dromedare gesagt werden kann pedibus, cruribus bovi; 3) dass die Worte camelo capite, wenn man seiner Ansicht folgen wollte, ganz überflüssig wären und zur Annahme der Corruption einer bisher mit Recht für unantastbar gehaltenen Stelle bei Plinius führen wür- den. Der Umstand, dass Plinius $ 26, vor der $ 27 beschriebenen Giraffe, die Dromedare und Kamele gut kennzeichnet und dort des Namens Nadus nicht er- wähnt, spricht ebenfalls dagegen, dass der Nabus als Dromedar gelten kónne. Wollte man an die für ihre Zeit, wie Cuvier und andere meinen, ganz gute Be- schreibung der Giraffe bei Plinius einen der Jetztzeit entlehnten Maassstab anlegen, so liessen sich aller- dings einige zoologische Ausstellungen machen. Daran scheint indessen Hr. Michaelis, wie billig, nicht ge- dacht zu haben, da er wohl weiss, dass jeder Schriftstel- ler nach dem Standpunkte seiner Zeit und auch dann nur von Fachkennern beurtheilt werden muss. Die Be- schreibung der Giraffe bei Plinius wird daher in der That unangetastet in ihrer Integrität bleiben können. Es liegt auch bis jetzt kein Grund vor den Namen Nabus als Bezeichnung der Giraffe zu verwerfen. Selbst das auf jener Mosaik als Nabus bezeichnete und dargestellte Bild, obgleich es durch seine Form von den dort Camelopardalis genannten Thierbildern abweicht, lässt sich aus zoologischen Gründen auf kein Drome- dar oder einen anderen Wiederkäuer beziehen, son- dern am passendsten als eine verzeichnete Giraffe an- ihrem ganz sehen. Namentlich stimmt für die Deutung als Giraffe der dünnere, längere Kopf und der zwar ebenfalls lange, aber nicht, wie bei den Cameelen und Drome- daren, S-fórmig nach unten gebogene Hals, ebenso wie das deutlich dargestellte Horn, nebst dem nur nach hinten abschüssigen, keineswegs jedoch, wie bei den Dromedaren, in Folge ihres centralen Rücken- Hóckers, nach hinten und vorn abfallenden Rücken. Die Gestalt des Schwanzes an der Figur des Nabus spricht gleichfalls nicht gegen eine Giraffe; ja er er- scheint naturgemässer als bei den Camelopardalis - Bil- dern. Die in der Nabus-Figur die Hinterbeine an Länge offenbar übertreftenden Vorderbeine stimmen nur mit denen der Giraffe. Der starke, ziemlich widernatürli- che, Buckel und der Mangel an Flecken der Nabus-Fi- gur scheinen allerdings bei oberflächlicher Betrachtung an ein Dromedar zu erinnern. Erwágt man indessen, dass der Buckel des Nabus über den Vorderbeinen er- scheint, also nicht, wie beim Dromedar, hinter den Vorderbeinen, etwa auf der Mitte des Rückens, seine höchste Höhe erreicht, so kann man ihn nur für ei- nen Zeichenfehler der Figur des Nabus im Vergleich zum Giraffenkörper erklären, der dadurch entstanden ist, dass man den vorn in der Natur, namentlich wenn das Thier (wie die Figur des Nabus) den Kopf nach un- ten biegt, stark vortretenden Brustkasten, so wie den sehr hohen Vorderrücken etwas zu stark hervorgehoben und, besonders vorn, zu stark abgesetzt hat. Es bliebe also nur der Fleckenmangel an der Figur des Nabus übrig. Dieser lässt sich leicht erklären, wenn man als hóchst wahrscheinlich aunimmt, dass dem Künstler, der die Mosaik anfertigte, kein lebendes Exemplar, sondern nur ein schlechter Umriss des Nabus nebst seinem Namen vorlag. Der den beiden Camelopardalis der Mosaik fehlende Hócker und der Fleckenmangel des Nabus, so wie die abweichende, in der Figur des Nabus richtiger als in der der beiden Camelopardalis angedeu- tete, Schwanzgestalt können möglicherweise den mit der Geschichte der Giraffe unbekannten Künstler ver- anlasst haben, den von ihm dargestellten Nabus einer- seits und seine Camelopardalis andererseits für ver- schiedene Thiere zu halten, mithin als solche nicht blos darzustellen, sondern auch mit verschiedenen Unterschriften zu versehen. Überhaupt dürfen wir, da die alten Völker das exactere Studium der Natur- geschichte nicht kannten, sicher auch bei ihren Künst- 357 des Sciences de Saint- Petersbourg. 358 lern keine sonderlichen naturhistorischen Kenntnisse voraussetzen, ohne welche indessen keine naturgetreuen Figuren möglich sind. Es erscheint daher die Mehr- zahl der von ihnen dargestellten Thiere, mit Aus- nahme der Hausthiere, meist mittelmässig, nicht selten mehr oder weniger unkenntlich. Die von alten Künst- lern entworfenen naturhistorischen Darstellungen wil- der Thiere werden daher im Allgemeinen, selbst von Zoologen, nur mit grösster Vorsicht als naturhistori- sche Beweisgründe benutzt werden können, in den Händen von Nicht-Zoologen aber, welche ihre Deu- tung unternehmen zu können glauben, die mannig- fachsten Irrthümer veranlassen. Schliesslich kann ich die durch einige Äusserungen im genannten Bullettino p. 40 etc. veranlasste Bemer- kung nicht unterdrücken, dass es garnichts Auffälliges habe, Figuren der Giraffe auf solchen römischen Dar- stellungen von Bacchuszügen zu sehen, die nach Cae- sars Zeit angefertigt wurden, da man das Material dazu aus Egypten entlehnen konnte. Dort erschienen schon lange vorher, so nach Athenaeus bei einem prachtvollen, näher beschriebenen, Bacchuszuge des Ptolemaeus Philadelphus, ausser andern grossen wilden Thieren (Elephanten, Nashörnern, Bären, Panthern u. s. w.) auch Giraffen, von welchen letzteren wir übrigens auch mehrere Darstellungen auf egyptischen Denkmälern kennen. Als die Römer Egypten be- herrschten, also mit ihm in näherem Verkehr waren, wurden in Italien sehr häufig, so namentlich auch auf der fraglichen Mosaik, ausser Giraffen auch Nilpferde, Krokodile und andere afrikanische Thiere dargestellt. Ueber die vordem Dolgoruk y'sche, jetzt der Kaiserlichen óffentlichen Biblio- thek zugehörige Sammlung von mor- genländischen Handschriften. von B. Dorn. (Lu le 4 novembre 1859.) Ich habe vor Kurzem in der russischen (1859 N* 227) und deutschen (N° 232) St. Petersburger Zeitung über die der in der Überschrift genannten Bibliothek als Allerhóchstes Geschenk zugekommene Samm- lung von morgenlündischen Handschriften vorläufige Nachricht gegeben. Dieselbe war, wie da erwähnt ist, von dem ehemaligen diesseitigen Gesandten am Hofe zu Teheran, Fürsten Dolgoruky während seines Auf- enthaltes in Persien zusammengebracht worden. Die meisten Handschriften zeichnen sich eben sowohl durch ihre kalligraphische Ausführung als durch die Schónheit des Einbandes aus und sind wohl geeignet auch in dieser Hinsicht der Anstalt welcher sie jetzt angehóren, neuen Glanz zu verleihen. Bei dem sehr bedeutenden wissenschaftlichen Werthe dieser die be- rühmtesten persischen Geschichtschreiber und Dichter enthaltenden Sammlung lünger zu verweilen halte ich für unnóthig, da sich derselbe aus diesem Verzeich- nisse, welches vorzüglich für Orientalisten bestimmt ist, von selbst herausstellen wird. Nur will ich bemer- ken, dass die verschiedenen Exemplare eines und des- selben Werkes nicht etwa Doubletten bezeichnen, son- dern eben verschiedene Abschriften, welche sich zu gegenseitiger Vergleichung und Feststellung eines richtigen Textes besonders eignen werden. Der schon mit Liebe begonnene ausführliche Catalog der neuen Erwerbung, welcher als zweiter Theil des i. J. 1852 erschienenen auch die seit dieser Zeit der Bibliothek zugekommenen zum Theil sehr wichtigen Bereiche- rungen an asiatischen Handschriften enthalten wird, wird natürlich das nähere Verhältniss der verschie- denen Exemplare zu einander näher zu bestimmen haben, sofern auch das hier mitgetheilte Verzeichniss nur ein vorläufiges sein kann, und sich darauf be- schränkt von jeder einzelnen Handschrift den Verfasser oder Titel anzugeben. Da wo die Sprache nicht beson- ders angegeben wird, ist es die persische, in welcher das betreffende Buch geschrieben ist. A. Geschichte und Biographie. 1) Tabary’s bekanntes Geschichtswerk nach der Be- arbeitung el-Bala’my’s. 2) id. 3) id. Dieses Exemplar ist bedeutend von den vo- rigen verschieden. 4) Raschid-eddin’s «Sammler der Geschichten» ee 2 | Jl, nach einer Handschrift in der Biblio- thek des jetzigen Schahes Nasir- eddin Schah abgeschrieben. 5) Wassaf’s Geschichte der Mongolen. 6) id. 7) Dschuwainy’s Geschichte Tschingischan’s ë jU La Boe D 359 Bulletin de l'Académie Impériale 360 8) Hamdullah Mustaufi Kaswiny's « Auserlesenes Ge- schichtswerk» ox A f yi 9) Hafis Abrws «Sahne der Geschichten» oi? 11) Scheref-eddin Aly Jesdy's «Vorrede «eae zum «Siegesbuch» oder der Geschichte Timur's. 12) Dess. «Siegesbuch» ael aL. 13 u. 14) id. 15) id. nebst der Vorrede as Je. 16) Abdurressak Samarkandy's «Aufgang der beiden glücklichen Gestirne» etc. a5 1 pel » de c icm 17 u. 18) id. 19) Mirchond's «Garten der Reinheit» 20-—— 23) id. Th. I — IV. 24) id. Th. VII die Geographie enthaltend. 25) id. Th. V. 26) Chondemir's «Auswahl der Geschichten» lial) As io): P x 27) id. 28) Dess. «Freund der Lebensbeschreibungen» Lu PE 29 u. 30) id. Band I— II. 31) id. aber nur die Geschichte Sultan Husain Mir- sa's enthaltend. 32) Jahja Abdullatif Kaswiny's «Mark der Geschich- ten» = j) m c2. 33) Abdul-Ghafur el-Ghaffary’s « Gemäldesaal» „Li. Se 34) mer «Geschichte der Dichter» 5 iy D 35) Lutf-Aly Bey's «Feuertempel» Se 36) id. 37) Abul-Faszl's Akbernameh as: 4 1 38) id. 39) Muslih-eddin Muhammed el-Lary’s allgemeine Ge- schichte: j Us) ili a, Asil lpo. 40) Dschemal-eddin Pen sarai allgemeine Geschichte: «Ul s Jl sell LEd]. asle *). 41) id. er ée 42) Faszluliah Kaswiny's „s Ë b. 43) Eine sehr ausführliche allgemeine Geschichte. Leider fehlen am Anfange mehrere Blätter, so dass +) So lautet der Titel in beiden Abschriften. es fürs Erste unmöglich ist den Titel oder Verfasser des Buches zu bestimmen. Es beginnt (mit wahrschein- lich verbundenen Blättern) mit einer Erzählung aus den Zeiten der Kreuzzüge und namentlich dem Kampf Kilidsch Arslan's gegen die Kreuzfahrer. — Lokman. Solon. Die Pischdadier und Keianier. Iskender Sul- Karnain. Aschghaniden. Sasaniden. Die Könige Taba- ristan’s. Die Seyide in Masanderan und Gilan. Bu- waihiden u. s. w. Geburt Christi. Römische und Grie- chische Kaiser. Päpste. Seldschuken. Türken. Hindu- stan, dessen ältere und neuere Geschichte mit grosser Ausführlichkeit behandelt wird. Vielleicht dienen diese Andeutungen dazu den Verfasser ausfindig zu ma- chen. Und da die Geschichte der gilanischen Seyide nur in wenigen selbst grösseren Geschichtswerken er- wähnt wird, so will ich die Geschichte derselben hier mittheilen , sofern sie ‘vorzüglich geeignet sein dürfte, solche, denen vielleicht vollständige Exemplare des Werkes in die Hände fallen, durch eine Vergleichung ohne grosse Mühe in den Stand zu setzen, die Iden- tität festzustellen. Jus A de UT ge dll Jl > «5 ob5le Je clus o vol cola cu pl V3 Ae Acel ul Aën 2e all pl» Ju ce Sr ule LS we op Ale alil sel UHR BOES ajena S sean ———— de o! suf Län LEE ouf ås Joel y) ae LÀ? o ell ai Ju IJ el A cu une ur LS gn A »j5l Lu Hp lé i am kcal "ep CUS oe Ups Lab c, allé, cose em Sr Gët Joost oss lu ues cp) » bl pr Lc, of obus A (ob JE de LJ LS sel uel sén el el vies 2) Le sl ps ee de ls DAL, nt all «lé > an nz oo DE cal ess cl » eG LE ule ue osle A a CL us] A jos, p clo: af JU. yn P 3l» sL ei gen cds alus wlilés ees cun] ias: Aë" ass Jlsls des Sciences de Saint- Pétersbourg. LA a LU LEE a ose EL Lr E seil dei Ic Acel Dune pl OU usa re ee cy yl p L ll (1. 5:59) A os ali où us ul, al, ep piss es ans» uid, Jess lhl. mS Uk e UU, sb, Ch a es deli „Lu VIS ICE E Silo our scalis cast duch diyi LEE ls cb c, Al ur plo. LYS Aë fe UNS o alas, pie aiu A8 gas gu del ae A8 js 55 ol, Jos Lluel jJ (ne i cp Del ob. e sul am aeg han age bs EL an. A8 0396 da ef pus OU. LOK ce) (Ss dene M imt 32 2? als, s re Al au A8 uU IL, cab Lil e, A Je 29) 0 L s JL Cs, Co Uil. Ce Vb pe uem op oio, Aal a£ LS Je LEE s, sn 39 Qus] Go 3 ous oU. LEE Ul zs LS, ssl, Ja ue ugs A eb bul; d a gei oes 5J] de AN ass) 5 el, ae CR jus OL LEE Dole uo ve ox pile 7 ort Cle sss, umb CAD an. jo abs ps) AM A ERT a EE PETERS E E EE E ERT cL Vf Abu sgio zb me uc » A Jil, à as ls Jus, Co, Ss 55 44) Muhammed b. Ishak el-Jassar el- Mutalliby's Le- bensbeschreibung Muhammeds, | I 5 (persi- sche Übersetzung). 45) Idris b. Husam-eddin el- Bedlisy's bekannte Ge- Ee der ersten acht türkischen Kaiser, Css 46) SECH 47) Iskender Munseh®s | Le al pl CR 48) id. 49) Mehdy Chan's Geschichte Nadirschah's, # JË «SJ? . 50) Muhammed Saduk’s (?) Geschichte Kerimchan Send's, viy e» 51) Muhammed Sädik’s Geschichte Feth Aly Schah's, ll le ë JU ral e baliceU. s. N*92; 52) Baihaky's Geschichte des Ghasnewiden Sultans Masud, | 55524» e ; 53) Ahmed ben Hámid's Geschichte von Kerman: Jic NU 54) Mulla Ardeschir s Geschichte der Parsen: ge gata D M WV 55) Hasan’s des Enkels von "Go Sultan Rumlu, Geschichte der Sefiden. Am Ende ist als Titel angegeben ‚so ll sl. A LES 56) Eine Geschichte der Stadt Herat, c» ë AA Mit dem Wegfall des Anfanges ist auch der Name des Verfassers verschwunden, der kein anderer als Isfisary sein wird. 57) Ibn Challikan’s Biographien (arabisch). 58) id. B. Geographie. 59) Hamdullah Mustaufi Kaswiny's «Ergötzung der Herzen» D Mill à. 60) id. 61) Hadschi Sain el- Abidin's « Blumengarten des Rei- sens» ld! Lu. C. Islam. Überlieferung, u. s. w. 62) Das Buch des Schaich Tabersy vb d $ obf, 63) Muhammed ben Jakub el-Kuliny e, SA), ET Db (arab.). D. Ethik. 64) Muin-eddin Isferainy's (?) «Gemäldesaal» QU. “4 65) Des Chuddscha Abdullah Ansary «Unterh: gen» Cle. E. Lexicographie. | 66) Der Kamus (arab.). 67) Muhammed ben Abdul- Chalik’s «Schatz der (ara- bischen) Wórter» dall af. So — nicht aal) — steht in der Handschrift. Bulletin de l'Académie Impériale 364 F. Kosmographie. 68) Sakarija ben Mahmud el-Kaswiny’s «Wunder der Lë, geschaffenen Dinge» Css] (LL G. Zoologie. 69) Ahmed ben Muhammed b. Abu Bekr el- Kastelany's uad) «Leben der Thiere» ulyd! öyə (arab.). H. Astronomie. 70) Abdurrahman ben Omar’s gen. Abul- Husain el- Sufy: «Sternbilder» LS LA „yo (arab.). I. Poesie. 71) Firdausy’s Schahnameh. 72) Enwery’s Diwan. 73) Nisamy’s «Fünfer» ass. 74) Dess. Iskendernameh. 75) Gedichte Ferid-eddin Attar's lo Pa U. S. W. 76) Dess. al iJ. 77) Dschelal-eddin Rumy’s Mesnewy. 78) Saady’s Werke. 79) id. 80— 82) Drei Exemplare des Diwanes von Hafis. 83 — 84) Zwei Ex. des «Fünfers» as von Emir Chosrau Dehlewy. 85) Dess. Diwan. 86) Hilaly's (Ärify’s?) «Ballschlägelbuch» (sg „LS Ëss 87) Katiby's Diwan. 88) Dschamy’s «Siebener» as... 89) id. 90) Dess. Jusuf und Sulaicha. 91) Hatify's Timurnameh. 92) Der Diwan des Abdul-Wahhab Mutamid- eddaula, Wesires des Feth Aly Schah: aa Al seas Mira So nach dem in Persien verfassten Verzeichniss. Vor dem Diwan befinden sich die Vorreden aslss zu Feth Aly Schah's Diwan, und dann eine Ab- handlung aus der neuesten Geschichte Persiens, Le aslisliiol: genannt. Das Buch bedarf noch näherer Erläuterung. 93) Der Diwan des Emir Aly Schir oder Newaty (tscha- ghataisch). 94) id. 95) Dess. Ghaselen SLJ ;ė. Eneyklopädie der Wissenschaften und Künste. 96) Muhammed ben Mahmud el- Amoly's — säll ule Ur) zl e Là 97) id. Mit einem besonderen Vorwort. 98) Das neue Testament. 99) Eine Parsenhandschrift, unter anderem Auszüge aus dem Send-Avesta und zwei Glossare der Pehlewy-Sprache enthaltend. L Ba Pa 42 Ba Bericht an die physil Classe, von Abich. (Lu le 9 décembre 1859.) Am Lien dieses Monats von meiner Reise nach Gross- Armenien zurückgekehrt, erhielt ich die erste Kunde von dem Brande, der am 4ten September meine Wohnung in St. Petersburg mit allen darin befindli- chen Effecten zerstórt hat. Der durch dieses Ereigniss herbeigeführte Verlust berührt auch die Interessen der Akademie und ihnen glaube ich einige erläuternde Bemerkungen schuldig zu sein. Eigenthum der Akademie ist bei dieser Veranlas- sung glücklicherweise nur sehr wenig verloren gegan- gen. Sämmtliche von der akademischen Bibliothek entliehenen Bücher, mit Ausnahme der nach Grusien mitgenommenen, wurden vor meiner Abreise resti- tuirt; ein Gleiches geschah mit einigen grösseren palaeontologischen Suitensammlungen, deren dauernde vergleichende Benutzung die Natur meiner Arbeiten erforderte. Nur einige kleinere Lokalsammlungen ter- tiärer Fossilien, die erst vor Kurzem auf meine Ver- anlassung aus dem Mineralien-Comptoir zu Bonn verschrieben waren, blieben in meiner Wohnung zu- rück. Der Verpflichtung, die solcher Art verloren gegangenen Suiten durch Vermittelung des genannten Mineralien-Comptoirs wieder herbeizuschaffen, werde ich nachkommen, sobald ich mich im Stande sehe den Bestand der vernichteten Sachen numerisch genauer aufzugeben, als ich dies ohne Einsicht in den Catalog von hier aus vermag. 365 des Sciences de Saint- Pétersbourg. Die geehrte Classe wird die Grösse des wissen- schaftlichen Verlustes, der mich getroffen hat, ermes- sen, wenn ich bemerke, dass alle meine Sammlungen aus dem Gebiete der italiänischen vulkanischen For- mationen und leider auch sämmtliche jene erläutern- den Tagebücher, Karten und Zeichnungen zu Grunde gegangen sind. Die Zeit hatte diesen Resultaten mehr- jähriger Studien aus einer früheren Lebensperiode von ihrem Werthe für die Wissenschaft nichts entzo- gen, sobald es mir gelang dieselben in vergleichender Benutzung mit meinen kaukasischen Arbeiten plan- mässig zu verschmelzen. Für diese Absicht, der ich die selbständige Fortsetzung meiner im Jahre 1841 begonnenen Publicationen zu vindiciren für das Gera- thenste hielt, war der wichtigste Theil cartographi- scher und hypsometrischer Vorarbeiten bereits voll- endet. Wenn der Zufall auch einen Theil der letzteren erhalten hat und die Wiederherstellung einiger, in vollständiger Auflage bereits litographirt gewesener Karten im Reiche der Möglichkeit liegt, so kann die Verwerthung meiner italiänischen Arbeiten in der von mir beabsichtigten Weise in Folge des Verlustes der Tagebücher und der so reichhaltig gewesenen Sammlungen doch immer nur eine sehr beschränkte bleiben. Der Verlust, den meine kaukasischen Arbeiten er- litten haben, ist minder gross, weungleich ebenfalls im hohen Grade schwer. Meine Tagebücher, Zeichnun- gen, Karten und sonstigen Ausarbeitungen befinden sich mit geringen Ausnahmen in meinen Händen; da- gegen ist der Theil meiner kaukasischen Sammlung, der sich auf Palaeontologie bezieht, vollständig ver- nichtet. Dieser Verlust umfasst eine Reihe sehr um- fangreicher , grösstentheils schon durchgearbeiteter Localsammlungen der Fossilien, welche für die in den kaukasischen Ländern vorkommenden Forma- tionen charakteristisch sind; er begreift ferner meh- rere sehr vollständige Suitensammlungen, welche Be- zug auf besonders wichtige Fragen hatten und in raisonnirenden Catalogen erläutert sind, die sich bei mir befinden. So z. B. gewährte eine Sammlung von 750 Nummern einen vollständigen Überblick der Ge- ologie des nordwestlichen Kaukasus zwischen dem Terek und Kuban; durch eine andere Sammlung von 3 bis 400 Stück war das Kreidegebirge in Daghestan und dem südöstlichen Kaukasus schon sehr befriedi- gend repräsentirt. Am Meisten aber muss ich den Untergang meiner reichen Suiten aus den Tertiärfor- mationen der kaukasischen Länder und unter diesen besonders die Resultate der Studien bedauern, die ich mit Vorliebe auf Entwicklungsgeschichte der so- genannten aralocaspischen Formation gerichtet hatte. Durch diese Vernichtung aller palaeontologischen Be- lege ist der Sammlung, die von mir für das Kaiserl. Berg-Corps zusammen gebracht worden, ein Schaden erwachsen, dessen Nachwirkungen einen hemmenden Einfluss auf den nahe gerückten endlichen Abschluss meiner kaukasischen Arbeiten in drohende Aussicht stellen. Dass jener Schaden ersetzt und dieser Gefahr vorgebeugt werden müsse, ist mir das Gebot einer Nothwendigkeit, welche die geehrte Classe anerken- nen wird. Fester Muth und ungeschmälerte Kraft sind auf diese Aufgabe gerichtet, für deren baldige Lösung wesentliche Umstände äusserst günstig liegen. Bereitwilliger Mitwirkung geeigneter Kräfte gewiss, kann ich mit Sicherheit darauf rechnen, schon im Laufe der Excursionen, die für den nächsten Sommer und Herbst ausschliesslich auf das kaukasische Gebirge gerichtet sein werden, ohne aussergewóhnliche An- strengungen Alles vermehrt wiederzuerhalten, was mir von diesem Haupttheile meines hiesigen Forschungs- gebietes in paläontologischer Beziehung verloren ge- gangen ist. Mit Rücksicht auf den durch manches Neue vermehrten Ersatz, den meine diesjáhrigen Rei- sen mir bereits nach verschiedenen Richtungen ge- währt haben, kann ich erschöpfender Erfolge in der angedeuteten Beziehung gewiss sein, wenn ich mei- nem auf zwei Jahre berechneten Aufenthalte im hie- sigen Lande noch ein Jahr hinzufüge. Geleitet von dieser Überzeugung und der collegialischen Theil- nahme vertrauend, welche die Classe bei dem Missge- schick, das mich betroffen, mir gewiss nicht versagt haben wird, bitte ich dieselbe den Wunsch zu seiner Zeit durch ihre Zustimmung sanctioniren zu wollen, den ich an den Chef des Kaiserl. Corps der Berg- Ingenieure richten werde. Tiflis den 20 November 1859. 367 Bulletin de l'Académie Impériale L'ancienne Hylée et ses diverses dénomi- nations, par le prof. Philipp Bruun. (Lu le 7 octobre 1859.) La comparaison du texte d'Hérodote avec la na- ture de nos steppes ne laisse aucun doute concernant la position de la contrée boisée qui s'étendait, de son temps, à l'orient du Borysthene, et formait un con- traste frappant avec le reste du pays, dénué de bois. Cette contrée, que le père de l’histoire désignait simple- ment par le nom d'Hylée, assurant qu'elle était cou- verte d'arbres de toute espéce, ne pouvait se trouver ailleurs que dans les environs de la ville d'Alechki, vis-à-vis de la Kherson moderne. Le témoignage d'autres auteurs anciens prouve suf- fisamment qu'il y avait encore de grands bois dans ces lieux, plusieurs siécles aprés Hérodote. C'est ainsi que Mela, qui s’accorde avec lui quant à la po- sition de l'Hylée entre le Borysthene et l'Hypacyris (le Kalantchak d'aujourd'hui), ne manque pas d'ajou- ter: silvae deinde sunt, quas maximas hae terrae fe- runt. A son tour Pline ne se trompe pas non plus par rapport au caractere de l'Hylée, en faisant observer qu'elle se trouvait à lorient de la Course d' Achille (l'ile de Tendra), et qu'elle était remplie d'arbres. Il nous apprend en outre que, d’apres son nom, un golfe de la mer Noire avait été appelé Hylaeum mare, et que ses habitans portaient le nom d’Enoechadloae '). D’après l'exemple de Scymne, l'auteur anonyme d'un périple du Pont Euxin, place l'Hylée à l'orient du Dniépre, et Valerius Flaccus s'extasie sur l'abondance et l'élévation des arbres qui s'y trouvaient: Densior haud usquam, nec celsior extulit ullas Silva trabes; fessaeque prius rediere sagittae, arboris ad summum quam pervenere cacumen. Il est vrai, Strabon ne dit pas un mot de l'Hylée; mais, dans ce cas, son si- lence, s'il ne pouvait méme pas s'expliquer par une lacune, que son excellent livre présenterait ici, comme dans d'autres endroits, — ne pourrait jamais servir de preuve que l'Hylée n'existát de son tems que dans l'imagination des poètes, ou bien que les géographes latins susmentionnés se contentassent de copier Hé- rodote et n'eussent pas les moyens de puiser à des sources plus fraiches leurs connaissances géogra- 1) La premiere moitié de ce nom est évidemment d'origine grecque et signifie habitants; mais que veut dire adloae? phiques d'une contrée qui faisait alors partie de lempire romain. Ce qu'il y a de sür, c'est qu'au- jourd'hui encore le bord méridional du bas Dnièpre présente, sur une étendue de 25 verstes autour d'A- lechki, des groupes plus ou moins épais de chénes, de trembles, de saules et principalement d'aunes et de bouleaux. Certainement ces petits bois formaient, dans l'antiquité, une véritable forét, vu que la masse d'eau du bassin colossal a dû être alors bien plus abondante qu'elle ne l'est aujourd'hui, et que, par cela méme, la force végétative a dü étre plus puis- sante sur le bord du fleuve, et nommément sur son bord méridional, formant la rive en plaine. A mesure que cette force diminuait, diverses es- pèces d'arbres qui croissaient jadis sur ce sol ont pu disparaitre, et cela d'autant plus facilement que le climat de la Russie méridionale a subi des change- mens encore plus remarquables que ceux qui ont eu lieu dans ses rapports hydrographiques. En faveur de ce que nous venons d'avancer, on pourrait citer la circonstance, qu'un semblable changement a eu lieu dans plusieurs autres contrées. C'est ainsi qu'on n'aura qu'à comparer les livres connus de Fallmerayer et de Fraas, pour se convaincre que, sous le rapport botanique, l’ancienne Hellade ressemblait moins à la Grèce actuelle qu'elle ne lui ressemblait sous le rap- port ethnographique. | On ne court guère le risque, en conséquence, de se tromper en supposant qu'autrefois l'Hylée pouvait con- tenir, outre les espèces d'arbres que l'on y rencontre encore, diverses autres espèces devenues, peut-étre, étrangères à cette localité. Telles pouvaient être di- verses espèces d'arbres à aiguilles, comme p. ex. les sapins ou les pins, qui exigent un sol sablonneux, tandis que les environs d’ Alechki se distinguent par cette par- ticularité. Aux causes physiques qui ont changé le ca- ractère de l'Hylée, il faut encore ajouter la circonstance qu'elle a été exposée pendant des siecles à l'influence dévastatrice des peuples qui l'ont occupée tour à tour, et non seulement des Nogais, comme le sup- pose le baron de Tott, qui apprit des indigènes, lors de son passage par cette contrée, qu'elle avait été couverte jadis d'une forét épaisse. Les restes de cette forét ayant dü étre, il y a de cela cent ans, plus vi- sibles qu'ils ne le sont aujourd'hui, on peut s'ex- pliquer facilement pourquoi les Turcs ont pu dire que 369 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 370 les Cosaques qui, après la bataille de Poltawa, avaient cherché un refuge à Alechki, s'étaient établis dans la forét des fréres. Cette forét, qui devait étre dans le moyen-áge bien plus vaste et plus touffue que dans le siècle passé, a dû être identique avec celle où fail- lit s’égarer le chevalier bourguignon Guillebert de Lannoy, qui la traversa en 1421, en se rendant de Moneastre à Cafa. Sans contredit cette forét avait aussi attiré les regards des marins italiens qui fré- quentaient alors la mer Noire, et qui avaient formé des établissements sur ses bords, ainsi que sur ceux des fleuves qui se jettent dans cette mer, et nommé- ment du Dniépre, si renommé, dés la plus haute anti- quité, à cause de la péche qu'on y faisait. Par cela méme on pourrait supposer que ces étrangers ont voulu désigner notre contrée boisée par le nom de Pidea, qui occupe l'emplacement de l'ancienne Hylée dans les cartes de la mer Noire, tracées dans les siécles XIV, XV et XVI à l'usage des marins de ce temps. Dans quelques unes de ces cartes pidea est marqué en lettres rouges, de méme que plusieurs au- tres noms s'adaptant évidemment à des localités plus importantes que d'autres qui se trouvaient dans leurs environs. Cela peut servir de preuve que notre pidea avait aussi particulièrement attiré l'attention des ma- rins italiens. Du reste, ces derniers pouvaient dé- signer par le nom de pidea non seulement une ville ou un établissement quelconque, mais toute une ré- gion, vu que dans les cartes nous trouvons marquées en rouge, outre les villes principales, encore des noms de contrées comme: comania, cabardi, gazaria etc. Dans toutes celles de ces cartes que j'ai pu com- parer, le nom de pidea, dont on n'a pas encore ex- pliqué le véritable sens, est inscrit sur la rive gauche du Dnièpre, à peu de distance de l'embouchure de ce fleuve, qui porte son ancien nom de Borysthene dans une carte anonyme de l'an 1530. Les cartes des siécles précedents ne contiennent ni ce nom, ni le nom actuel du fleuve dont ils marquent cependant le cours. De plus, les noms que l'on trouve inscrits dans les cartes prés du dit fleuve, comme: fi. de ellexe, fl. luxoni, fl. erese, fl. lussom, l'ellexe, fl. lozo et erexe ne sont applicables qu'au Dniépre. En comparant ces noms entre eux, on trouvera W’abord que le Dnièpre n'a pu être désigné comme fl. dellexe ou derese que d'aprés la ville d'Olechié dont les anciennes chro- Tome I. niques russes font souvent mention, et qui se trouvait certainement prés de la ville actuelle d'Alechki. Le géographe de Nubie la connaít déjà sous le nom d'Aleska, tandis que les marins italiens transformérent ce nom en Elexe ou bien, dans le dialecte gé- nois, en Erese. C'est ainsi que Contarini pouvait dire que le Danaper s'appelait Leresse, tandis que | Barbaro le nomme Elice. L’explication des noms luxoni, lussom et lozo pré- sente tout aussi peu de difficulté. En effet on con- viendra volontiers que ces noms rappellent celui d'Ousou, que le Dniépre porte encore aujourd'hui chez les Tures, et sous lequel il était déjà connu à Aboulfeda. Il se pourrait méme que les indigènes eussent désigné le Borysthene par ce nom d'Ousou ou d'Ouzéne, si non dans l'antiquité, au moins des le commencement du moyen-äge. On s'expliquerait dans ce cas facilement pourquoi le Dnièpre est appelé Ioza par Moyse de Choréne, et Iozag dans ia fameuse lettre du roi des Chazares au ministre d'Abdor-Rha- man III. On connaitrait aussi la raison qui a fait dire à l'empereur Constantin Porphyrogénéte que la contrée arrosée par le Dniépre s'appelait Atelk-ou- zou, ainsi que la raison pour laquelle Tzetzés a pu confondre ce fleuve avec l'Oxus. Enfin on saurait mieux que la princesse Anne Comnéne pourquoi, en parlant du limane du Dniépre, elle a été dans le cas de le nommer Ozolimna. Les grands bätiments chargés que ce limane recevait, selon son témoignage, dans sa partie méridionale, fréquentaient probable- ment le port d'Olechie susmentionné, — qui aurait été nommé ainsi, selon l'hypothése judicieuse de Nadej- dine’), à cause du bois qui croissait dans ses alen- tours. Ce port faisant un grand commerce avec ia Gréce, et étant méme habité par des Grecs, il n'y au- rait rien d'étonnant à ce qu'ils eussent désigné le fleuve Ousou aussi par le nom d'Olechie, qu'à leur tour les Italiens, introduits par eux dans notre contrée, au- ront adopté d'eux mêmes comme ils continuèrent à désigner plusieurs autres points sur la cóte par leurs noms anciens. D'oü il nous sera permis d'induire que le nom de pidea a été emprunté par eux des Byzantins. Telle est aussi l'opinion de Lelewel, qui 2) l'epoxorosa CKueia, 06BACHeHHan upess CanyeHie Ch wber- nocraun. (V. 3anucku Oxecekaro Oömecrsa Hcropiu u /Ipesnsocrei. Toms I.Ozecca 1844, npux. 64.) 24 371 Bulletin de l'Académie Impériale 372 du reste se trompe en essayant d’expliquer la signi- fication de ce nom de la manière suivante. Apres avoir fait observer?) que le nom de pidea se trouve dans toutes les cartes qu'il a pu confronter, il con- tinue: «partout place importante ancien Calas (calos) limen ou port scythique à l'embouchure de la ri- vière Kalantezak, accompagné très souvent du mot suivant: Megatiche, Megatico, Magatico, Metatcho, Megariche (Bapt. genuens. 1514), Mangaco etc. Jean Potocki remarque que la lecture Megariche est meil- leure et plus correcte, que le Calos limen Scy- thique comme colonie grecque avait le surnom de mégarique. Aussi Pidea était mégarique, EIERE 20x, jeune établissement mégarique dont l'appel- lation, divisée dans les épigraphes des portulans, donna origine à deux positions des cartes éditées.» J'ai eru devoir citer les propres paroles de Lele- wel, pour faire voir que le jeune établissement mé- garique, que cet auteur suppose avoir existé dans l'Hylée, n'a jamais existé ailleurs que dans son imagi- nation. En effet on comprendra facilement que cet établissement n'a eu pour base que les combinaisons de Potocki, et que ces combinaisons ne sont fondées sur rien. Car, sans parler de ce que le savant comte réunit, d'une maniére tout à fait arbitraire, au nom de pidea un autre nom noté séparément dans les cartes, il change ce nom en megariche, d’après l'e- xemple des cartographes du XVI siècle, au lieu de maintenir la lecon des cartes plus anciennes, c. à. d. megaticho, dénomination qui rappelle les mots grecs ëng et teiyos, signifiant grande forteresse. Involon- tairement ce nom nous fait penser à la ville de Neon- teichos, que Ptolemée place prés de la Méotide, vers l’oceident; ainsi qu'au château de Tyachinia, dont parle Michelon de Lithuanie ^j et qui se trou- vait probablement entre Kherson et Berislav, prés du village actuelde Teguinka, où on remarque encore les ruines d'une aneienne tour, construite, selon la tradition, par les Génois. Cependant, comme dans leurs cartes le nom de megaticho est placé sur le bord oriental du Dnièpre et plus bas que pidea, il pourrait 3) Portulan général pag. 12. 4) Michalonis Lituani de moribus Tartarorum, Lituanorum et Moscorum fragmina decem (V. Apxumgb ucropuko - )0puAMueckux' b crbxbaiñ, ornocauiuxes Kb Poccin, nsxasaeuniñ H. KaaauoBbuwrs. Kanra IL noxosuua II. M. 1854). correspondre, par sa position, à une localité que nos chroniques appellent Zalosi, qui était située non loin d'Olechie et dont le nom indiquait peut-étre qu'elle se trouvait au délà du bois (sa 103Hnkom®), c. à. d. plus bas qu'Alechki, sur la langue dénuée d'arbres de Kinbourne. Dans tous les cas un cháteau fort au- rait été alors à sa place prés de l'embouchure du Dnièpre, afin de garantir la ville d'Olechie, servant d'entrepót de marchandises grecques et autres, contre des malheurs dont elle avait déjà été victime plusieurs fois, comme p. ex. en 1084, lorsqu'elle fut pillée par le prince russe David Igorevitch, en 1160, lors- qu'elle fut prise par des pirates sortis de la ville de Berlad, et qui, sous le nom de Brodnik, infestaient les bords de la mer Noire. Quant aux marins grecs et italiens, que des inté- réts d'un autre genre attiraient à Olechie, ils pou- vaient certainement remarquer dans ses environs, non seulement une forteresse, mais encore tout autre établissement quelconque; mais jamais ils n'auraient pu lui donner le nom de mégarique, méme dans le cas, non encore prouvé, que la ville de Calos limen aurait jamais été désignée par le nom que, selon le temoig- nage de Pline, sa métropole Chersonése avait porté anciennement. Au moins ce port de Calos limen ne pouvait avoir rien de commun avec les noms marqués sur les cartes dans les environs d'Alechki, parce que les mesures du périple anonyme du pont Euxin mon- trent clairement que le dit port était situé sur le bord méridional du golfe d'Akmetched. C'est ici que les géographes polonais auraient dû chercher leur éta- blissement mégarique, et cela d'autant plus qu'ils au- raient pu facilement reconnaitre son véritable nom dans eelui de Calolimena, qui se trouve dans quel- ques unes des cartes, qu'ils avaient sous les yeux. Aprés avoir prouvé que ce port n'avait rien de com- mun avec notre pidea, je reste tout de méme con- vaincu que ce nom aussi était d'origine grecque. Cette convietion ne paraitra pas sans fondement, quand on pensera que le mot de pidea n'aurait eu aucun sens en italien, tandis qu'en grec il pouvait nommément dé- signer une contrée couverte d'arbres d'une certaine espéce. Au moins les Grecs entendent-ils par le nom de rados ou zm», d’où pouvait être dérivé notre pidea, une espéce de bois dont on fait des rames, et qui, selon quelques auteurs, aurait été nommé ainsi, 373 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 374 parce que les Gaulois désignaient une espéce de sa- pins par le nom de padus, comme le montre le pas- sage suivant de Pline:... quoniam circa fontem (Padi) arbor multa sit picea, quales gallice vocantur padi, hoc nomen accepisse. En faveur de l'opinion que le nouveau nom de l'Hylée lui avait été donné d’après la méme espèce d'arbres qui avait fait changer le nom de l’Erida- nus, milite aussi la remarque d'Etienne de Byzance (s. v. Yàéa) que l'Hylée s'appelait aussi Abice, et que cette dénomination désignait une contrée boisée. Pro- bablement il s'agissait dans ce cas de bois de sapins, vu que cet arbre s'appelle en latin abies, que selon l'opinion de plusieurs auteurs, les Romains avaient pris ce mot des Grecs de la Sicile, et que, d’après Ducange (v. Agrez) il était encore en usage chez les Byzantins du moyen-áge, sans avoir changé de signi- fication. Dans tous les cas, il me parait que la contrée boisée d'Abice pouvait avoir été nommée ainsi d'aprés des arbres qu'elle contenait peut-étre jadis en grand nombre, et non pas, comme on le croit généralement, d’après les Abiens dont parle Strabon en décrivant la Seythie, parce qu'il ajoute qu'ils n'avaient pas de demeures fixes. Enfin, si ce grand géographe, comme il semble, entendait par ses Abiens, non pas un peuple, mais des gens sans aucune propriété, nous aurions une raison de plus de croire que le synonyme de l'Hylée, cité par Etienne de Byzance, n'avait au- cun rapport avec l'adjectif gäe, à l'exception d'une homophonie purement accidentelle. Le littoral de la mer Noire entre le Dnièpre et le Dniéstre. d'aprés les cartes hy dro- graphiques du XIV’ et du XV' siècle, par Phil. Bruun. (Lu le 7 octobre 1859). . Tandis que nous savons positivement où étaient situés les établissements fondés, dans l'antiquité, sur les bords du Pont-Euxin, nous ne connaissons qu’- approximativement la position des lieux de la cóte, que fréquentaient plus ou moins les navigateurs vers la fin du moyen-äge, depuis que les républiques ri- vales de St. Marc et de St. George avaient rendu à la mer Noire son ancienne importance sous le rapport commercial. Les données géographiques que les écri- vains de ce temps nous ont laissées sur la contrée baignée par la mer Majeure ne peuvent aucunement étre comparées avec les détails intéressants et con- sciencieux sur cette méme contrée, que nous devons à Hérodote et à Strabon. Au lieu de leurs récits classiques nous n'avons que le témoignage de pieux missionnaires ou d'agents de commerce; mais leurs re- lations sont tellement vagues et fragmentaires, que dans trés peu de cas seulement elles peuvent nous servir pour expliquer ou pour compléter les données que nous fournissent les cartes de ce temps, tracées pour l'usage des marins et qui se sont par bonheur conservées. Cependant, malgré leur importance, elles ne nous permettent pas de préciser les localités, aux- quelles correspondent les divers noms qu'elles nous présentent. Ces noms n'occupent pas toujours la méme place dans les diverses cartes; souvent méme celles-ci ne s'accordent pas quant à l'ordre dans lequel les noms se suivent. De plus, les cartes mentionnées n’indiquent pas la distance relative entre les divers points de la cóte, comme le font les périples d'Arrien et de l'Anonyme pour les noms anciens, qu'il nous est facile d'indiquer sur nos cartes actuelles au moyen de quelques points intermédiaires, dont la position n'est pas douteuse. Enfin, les cartes dont nous nous occupons ici different encore quant à l'orthographe des noms, et rendent par là leur comparaison avec nos cartes actuelles encore plus difficile, nommément | dans les cas assez fréquents oü la signification de ces noms ne nous est pas connue. De semblables noms énigmatiques nous frappent le plus souvent sur la cóte septentrionale de la mer Noire, ainsi que sur les bords de la mer d'Azov. Car, tandis que parmi les noms marqués sur les côtes méridionale, occidentale et orientale, nous reconnaissons plusieurs noms an- ciens, bien que sous une forme plus ou moins altérée, la cóte septentrionale nous présente une foule de noms nouveaux, dont la plupart ne sont pas encore expliqués. Certainement leur explication nous con- duirait à la connaissance des localités auxquelles ils devaient correspondre, et nous fournirait en outre le moyen de nous rendre compte de diverses particula- rités concernant notre contrée et ses habitants vers la fin du moyen-äge. Désirant pour ma part contribuer à la solution de ces questions, sans mettre la patience du lecteur à une trop rude épreuve, je me conten- sk 375 Bulletin de l'Académie Imperiale 376 terai d’un essai d’expliquer quelques noms qui ont un intérét local pour les Odessois. Me proposant de traiter ailleurs les noms marqués sur les bords de la mer d'Azov et sur les cótes de la Tauride, je ne par- lerai ici que des noms marqués sur le bord de la mer entre le Dnièpre et le Dnièstre. Avant d'entrer en matière, je me permettrai de dire quelques mots sur les cartes dont j'ai pu pro- fiter pour cet essai, et parmi lesquelles il s'en trouve quelques unes qui jusqu'à présent étaient peu con- nues du public. 1. Carte tracée en 1318 par Pierre Vesconte de Genes. Elle fait partie d'un atlas in 8°, qui se trouve dans la bibliothéque impériale de Vienne. Son impor- tance est d'autant plus grande qu'elle est la plus an- cienne carte de la mer Noire, qui se soit conservée parmi celles que nous devons aux marins italiens du moyen-äge. Un fac-simile de cette carte est inséré dans l'atlas publié par le vicomte de Santarem, tan- dis qu'une copie réduite d'un tiers se trouve dans l’atlas publié par Hommaire de Hell. On peut en- core voir la nomenclature de la carte de Vesconte, comparée avec la liste des noms contenus dans plu- sieurs autres cartes, dans le Mémoire sur un nouveau périple du Pont-Euxin, publié par le comte Jean Potocki; dans la traduction russe de ce Mémoire, éditée par Spaski, dans le «Periplus ponti Euxini oetuplus», publié par Kopitar et réimprimé par Tafel'). 2. Une carte publiee pour la premiere fois en 1856 par le général comte Serristori ^, et dont l'original, qui date de l'an 1351, se trouve dans la bibliothéque de S. Laurent à Florence. Plusieurs indices, cités par le comte, empéchent de douter que cette carte soit aussi d'origine génoise. Quant à son ancienneté, elle vient immédiatement aprés la carte de Vesconte, dont elle se distingue par plusieurs particularités qui ne se trouvent pas dans les cartes postérieures, en sorte que sous ce rapport déjà il faut savoir gré au général de l'avoir fait imprimer °’). 1) Constantinus Porphyrogenitus de provinciis regni Byzantini. Liber secundus, Europa. Tubingae, 1846 in 4°. p. 38 — 41 2) Illustrazione di una carta del mar nero del MCCCLI. Firenze 1856. 3) Il parait que cette carte fait partie des «Tabulae nauticae de l'an 1351», citées pag. 58 de l'ouvrage intitulé: Über Erdkunde und Karten des Mittelalters. Von Heinrich Wuttke (Abdruck aus Nau- mann's Serapeum.) Leipzig 1853. 3. Carte de l'an 1367, tracée par les Vénitiens Fran- çois et Dominique Pizzigani, et conservée dans la bibliothéque de Parme. Selon Lelewel (Géogr. du | M. A. II, p. 35) elle se distingue de plusieurs autres cartes contemporaines par son format et par son ex- actitude. On trouve la nomenclature de cette carte dans le «Periplus octuplus» mentionné plus haut, oü elle a été inscrite d'aprés une copie conservée à Vienne. Une autre copie se trouve, depuis 1845, à Paris, une troisième, depuis 1820 à St. Pétersbourg au Musée Roumiantsov ; cette copie avait été envoyée au chancelier par l'archiduchesse Marie Louise. La carte elle méme ne paraît pas avoir été publiée. 4. La carte, dite catalane, de l'an 1375. Elle se trouve à la bibliothéque impériale de Paris, oü elle fut découverte, vers 1804, par Walkenaer, et ce ne fut que 40 ans plus tard qu'elle fut publiée avec des notes par Buchon et Tastu, dans le tome XIV des Mémoires et Extraits de la bibliothèque ete. La So- ciété d'histoire à Odessa vient de recevoir de Paris un fac-simile de cette carte, dont on peut aussi voir des copies, réduites d'un tiers, dans les atlas de Le- lewel et de Hommaire de Hell. 5. Carte de l'an 1408, tracée à Venise par Nicolas Pasqualini, Elle se trouve à Vienne et ne m'est connue que par le «Periplus octuplus». 6. La carte de Bianco, tracée vers 1436. Gräce à Pentremise du consul d'Autriche à Odessa, la So- ciété d'histoire de cette ville a reçu dernièrement un fac-simile de cette carte qui se trouve à Venise dans la bibliothéque de St. Marc. Il résulte d'une lettre du vice-directeur de cette bibliothèque que la dite carte est la seconde de l'atlas du Vénitien Bianco, con- tenant 10 cartes, parmi lesquelles trois seulement, et nommément la 1", la 5"* et la 9"*, ont été publiées par Formaleoni. Selon Lelewel (I, p. 104) une copie ou une imitation de l'atlas de Bianco, faite, en- core du vivant de ce dernier, en 1456 par le Génois Bartholomeo Pareto, se trouve dans la collection géographique de la Bibliothéque impériale de Paris. Cette indication parait cependant ne pas étre tout à fait exacte, l'administration de la dite bibliothèque ayant fait répondre à des informations que le consul |de France à Odessa a eu l'obligeance de prendre à ce sujet, qu'elle ne possédait qu'une carte gravée en 1451, par Bartholomaeus de Tareto, Génois, et 377 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 378 que cette carte ne présente que la cóte occidentale de l'Europe et de l'Afrique. La note émanante de l'administration de la Bibliothéque ajoute que la carte en question a été publiée par Andrea dans le pre- mier volume de l'Academia Ercolanese, et qu'elle res- semble à l'une des cartes de Bianco, N'ayant pas sous les yeux cette carte gravée par Pareto, je ne suis pas dans le cas de décider, si sa ressemblance avec une des cartes de l'atlas de Bianco n'est pas telle que Lelewel pouvait avoir eu raison de dire qu'elle n'en était qu'une copie ou une imi- tation. Par contre je puis assurer que la Bibliothéque im- périale de Paris posséde une véritable copie de la se- conde carte de l'atlas de Bianco. Je veux parler d'une carte de la mer Noire, que l'administration de la Bibliothéque impériale reconnait étre d'origine vé- nitienne; qu'elle croit appartenir au XIV* ou plutót au XV’ siècle et dont elle a eu l’obligeance de faire parvenir à la société d'histoire à Odessa un calque et une copie gravée par Viero en 1791, laquelle, à la suite d'un malentendu que l'administration con- state et qui lui parait de trop peu d'importance pour tácher d'en expliquer la cause, porte l'inscription sui- vante: Carte maritime de la mer Noire, levée par les Vénitiens dans le XIII^ siècle, et dont l'original se trouve à la bibliothéque de St. Marc à Venise. Au moins cette carte gravée, ainsi que le calque susmen- tionné, sont évidemment des copies de la carte de la mer Noire, qui fait partie de l’atlas de Bianco et dont un fac-simile avait été envoyé de Venise à la Société d'histoire à Odessa. Il parait que Hommaire de Hell a confondu ces copies avec l'original véni- tien, lorsqu'il parle d'une carte de la mer Noire, qui aurait été envoyée de Venise à Paris, qui daterait du XII. siècle et dont il communique une copie réduite dans son atlas. M. Primaudaie‘) parait, à son tour, avoir eu en vue la carte gravée par Viero, quand il dit avoir composé son périple d'aprés une carte véni- tienne du XIII? siècle, dont, probablement à tort, il attribue la publication à Formaleoni. Car, s’il pa- rait au premier abord que cet auteur, qui a publié en effet quelques cartes de l'atlas de Bianco (v. plus haut), aurait pu faire graver la carte de cet atlas, 4) Commerce de la mer Noire au moyen-àge. — dont il est question ici, d'autant plus qu'elle aussi parait avoir été gravée à Venise; néanmoins on ne pourrait jamais supposer que Formaleoni eüt fait une inscription francaise à sa carte et encore moins que cet écrivain consciencieux eüt fait passer pour une oeuvre du AU siècle une carte faisant par- tie d'un atlas qu'il savait appartenir au XV*. Par cela méme il me parait plus naturel de croire que la carte gravée par Viero aura été publiée non pas par For- maleoni, mais par Henin, qui a fait paraitre à Ve- nise, en 1788, une traduction francaise du livre de l'historien italien. La nomenclature de la carte véni- tienne, soi-disant du XIII" siècle, a aussi été ajoutée par Spaski à sa traduction citée plus haut du Mé- moire de Potocki, d'aprés une copie de la carte de Bianco, publiée par M. Mourzakevitch dans son traité sur l'histoire des colonies génoises en Crimée‘), et qui porte l'inscription qu'elle a été faite d'apres une carte du XIT” siècle, dont l'original se trouverait à la bibliothéque de S. Mare. 7. Carte de Gracioso Benincasa, de l'an 1480. Elle se trouve à Vienne et ne m'est connue que d'aprés les périples de Kopitar et de Potocki. Outre la carte viennoise, tracée par Benincasa à Ancóne, il en a composé d'autres à Venise, et nommément: deux at- las de 1466 et de 1467, se trouvant à Paris, et un troisiéme de l'an 1471, conservé dans la bibliotheque de St. Michel de Murano. Tous ces atlas ne m'ont pas été accessibles, de maniére que je n'ai pu les com- parer avec la carte viennoise. 8. La carte de Freducius d'Ancóne, de l'an 1497. Elle a été publiée pour la premiere fois par le comte Potocki, qui l'avait découverte dans la bibliothéque de Wolfenbüttel. Cette carte a été depuis réimprimée par Spaski, le traducteur du Mémoire de Potocki; par Tchertkov dans sa dissertation sur le Bélobé- rejié ®), et par Lelewel, dans son atlas. Ici du reste elle a été reduite aux 7/. Passant maintenant à la comparaison de ces 8 cartes, que je désignerai par les nombres respectifs par les- quels je viens de les noter, je ferai d'abord observer que toutes ces cartes nous présentent clairement la côte comprise entre le Dnièpre et le Dnièstre, bien 5) Ucropis renyaskuxp nocezeniii Bb Kprimy. Oxecca 1837. 6) V. Kypraar Munncrepersa Hapoanaro Ilpocstunenis. Toms XLVII (1845). 379 Bulletin de l'Académie Impériale que les noms actuels de ces deux fleuves ne se trou- vent sur aucune de ces cartes. Dans la premiere le Dnièpre porte le nom de fium (flumidna) de ellexe; dans la seconde Hm, (uxoni; dans la 3™° fl. erese; dans la Am" fl. lussom; dans la 5"* lellexe; dans la 6"* lozo; dans la 7"* erexe et dans la 8"* fim. luxoni. Dans mon essai sur les diverses dénominations de | Hylée (v. plus haut) j'ai fait voir que plusieurs de ces noms avaient été donnés au Dnièpre d’après la ville d'Olechié, située non loin de celle d'Alechki d'aujourd'hui, et que les autres noms venaient de celui d’Ousou ou Osi, que le fleuve porte encore chez les Tures. Quant à l'autre fleuve marqué sur les cartes 1, 3, 7 et 8 sans aucune dénomination, et que la 2% désigne comme fim. turllo; la 4"* flm. twilo; la 5"* flm. tarllo et la 6"* fim. turlo — il a dà corre- spondre au Dniéstre, que l'empereur Constantin Porphyrogénéte connait déjà sous le nom de Trul- lus et qui s'appelle aujourd'hui chez les Tures Turla, comme il s'appelait déjà du tems d’Aboulfeda’). Au lieu du mot icera, que la 5"^ carte seulement pré- sente aprés le nom turc du Dniestre, et dans lequel se cache peut-être le mot slave iezero, désignant ici le limane de ce fleuve; nous trouvons dans la 6"* carte y* nogai, inserit prés de l'embouchure du fleuve dans le lac. Probablement ce nom s'appliquait à la petite ile que les cartes tracent un peu plus bas, et qui pou- vait correspondre à l'emplacement entre Palanka et Maiaki, où M. Becker voulait retrouver l'ile des Ty- ragetes, citée par Pline. Le nom par lequel la 6"* carte désigne cette localité, rappelle celui du chef ta- tare Nogai, qui fonda, en 1271, un état indépendant sur la côte septentrionale de la mer Noire. Cet état, il est vrai, fut détruit bientót aprés; tout de méme on serait porté à croire qu'on désignait déjà à cette époque par le nom de Nogai les Tatares Djamboulyk et Iedisan, qui habitaient alors entre le Dnièstre et le Dnièpre. S'il en était ainsi, on devrait mettre en doute l'opinion de Klaproth?), qui avance que les Nogais n'auraient transféré leurs campements au N. E. de la mer Caspienne que dans le XVII siècle. Apres l'ile des Nogais la 6"* carte présente encore le nom de seratieia, que la 5"* carte écrit setaticia, tandis que les autres cartes n'en font pas du tout 7) Trad. de Reinaud. Paris 1848; II. p. 8 8) Potocki, Voyage dans les steppes etc. HER 1829; II, p. 128. mention. Dans l'impossibilité oü je suis d'expliquer le sens de ce mot, je serais tenté de supposer qu'il n'est rien autre chose qu'une corruption du Beribo- nium sive collum lupinum de Broniovius, le- quel coincidait, par sa position comme par son nom, avec la vallée du Baraboi, parsemée actuellement de colonies allemandes, et dans laquelle devait se placer le seraticia ou setaticia de nos cartes. A l’orient du Baraboi, dans les environs d'Odessa, toutes les cartes nous présentent le méme nom, des la 1** carte écrit la ginestra; la 2% zinestra; la 3™ c nestra; la 4"* et la 5"* zinestra; la 6™° lo zinestra; la 7"* la ginestra et la 8"* langistra. Puis nous trouvons dans la 5"* carte le nom de mauro nero, dans les environs de Dofinovka; oü l'on cherche ordinairement le port de Scopuli, mentionné par l'auteur du Périple anonyme. La 6"* carte change mauro nero en máro mero, tandis que les autres cartes n'en font aucune mention. Plus loin, prés de l'em- bouchure du Tiligoul, nous rencontrons dans la 1" carte flor de lisso; dans la 2% fice (flor?) de lix; dans la 3"* flor de lise; dans la 4"* flor de lis; dans la 5"* flor del liz; dans la 6"*, la 7"* et la 8"* flor de liz. Ensuite vient, prés de l'embouchure du Bérézane, dans la 1" carte barbarese; dans la 2% barbareine; dans la 3"* barbarese; dans la 4"* barbarexe; dans la 5"* barbareca; dans la 6"* barbarese; dans la 7™ et la 8"* barbarexe. Enfin, dans les environs d'Otchákov, paraissent encore deux noms, qui cependant ne se trouvent pas dans toutes les cartes, ni à la méme place dans celles qui les contiennent, nommément dans la 3"* porto de luco; que la 4"* change en porto de lovo; la 7"* en porto de bo et la 8"* en porto de bos. Au lieu de ce nom la 5"* carte présente grotte de tono, que les quatre cartes précédentes ne contiennent pas du tout; dans la 6"* ces grottes sont placées plus haut prés du fleuve; la 7"* et 8"* placent ces grotte de tonni entre lui et le Bérézane, sur le bord de la mer. Parmi tous ces noms il n’y a que celui de «flor de lis», que toutes les cartes écrivent presque de la méme maniere, dont la signification n'est pas douteuse. C'est en vain que feu M. Taitbout de Marigny’) a voulu nous persuader que ce nom n'était qu'une corruption 9) Hydrographie de la mer Noire, p. 71. des Sciences de Saint- Petersbourg. 392 de celui du port d'Ordessus ou Odessus, dont parlent Pline, Ptolemée, Arrien et l'Anonyme, et lequel devait être situé en effet prés de l'embouchure du Tiligoul. Le nom par lequel les marins italiens désig- naient cette localité n'avait évidemment point d'autre signification que celle de fleurs de lis. Aujourd'hui les lis ne croissent pas spontanément sur le bord septentrional de la mer Noire, et c'est pourquoi je n'insisterai pas sur la circonstance que ces fleurs pouvaient garnir la cöte à l'époque oü elle fut fréquentée par les Italiens. Par contre je ne doute pas qu'ils purent y rencontrer plusieurs autres plantes, et nommément des iris, puisque ces fleurs abondent en- core aujourd'hui dans nos steppes, nonobstant les changements défavorables qui ont eu lieu dans leur climat. De méme que dans la bouche du bas peuple ces fleurs passent pour des lis, les marins italiens, qui n'avaient point de connaissances botaniques, pou- vaient adapter le nom de fleurs de lis à la cóte du li- mane de Tiligoul, à cause des iris qu'ils y rencon- trérent, si, comme il faut le croire, ils désignaient les divers points de la cóte d'aprés les objets qui frappaient leurs regards dans chacun d'eux. Que des produits du régne végétal ont pu étre du nombre de pareils objets, cela ressort des noms qui ont été don- nés à diverses époques à beaucoup d'autres localités. C'est ainsi, p. ex. que les environs d’Alechki, oü des groupes plus ou moins touffus d'arbres de diverses espéces se sont conservés jusqu'aujourd' hui, étaient désignés, encore du temps d'Hérodote, par le nom d'Hylée ou contrée boisée, et plus tard par ceux d’A- bice et de Pidea, à cause des arbres à aiguilles qui la caractérisaient peut-étre autrefois"). C'est encore ainsi qu'une ile, située prés des bouches du Danube, avait recu, dans l'antiquité, le nom de Peuce à cause des pins qui la couvraient ") de méme que, plus tard, une autre ile, située à l'embouchure du Koubane, avait été nommée Pteleae, parce qu'elle abondait en ormes. De la méme manière les marins italiens avaient désigné un cap sur la cóte orientale de la mer Noire, au midi d'Anapa, non pas par le nom de «cavo dei Russi», comme le suppose M. Tchertkov, mais par celui de cavo de busso ou de bux, parce qu'ils avaient 10) V. pl. haut: Les diverses dénominations de l'ancienne Hylée. 11) V. mon Essai dans les NN. 90 et 91 de l'Odesski Vesinik 1852. rencontré dans cette localité beaucoup d'arbres, sem- blables à ceux «in modo de bussi, ma multo mag- giori» qu'en 1474 Contarini vit en Mingrélie, et que son traducteur russe Séménov transforme à tort en une espèce de hêtres. Bergeron ") traduit mieux l’auteur italien, en le faisant parler «de trés beaux arbres à peu prés semblables au buis, si ce n'est qu'ils sont plus hauts.» Encore avant Contarini le géographe Aboulféda fait mention d'une forét de buis (Scharaä al bucs) dans les environs de Matricha, ajoutant qu'on exportait de ce lieu du buis dans toutes les parties du monde. Selon l'opinion de son traduc- teur francais (II, p. 289) ce lieu coincidait avec notre Cavo de Busso, lequel aurait été, dans ce cas, iden- tique avec un lieu qu' Edrisi connait sous le nom de Schaar et bakar, qui était situé, selon lui, au midi de Tomi (Tamane), et d’où l’on exportait aussi des mar- chandises pour divers pays "). Le buis des cótes de la mer Noire est encore trés recherché pour la pureté du teint et le poli dont il est susceptible, et cet im- portant article du commerce de nos provinces au delà du Caucase n'a pas échappé aux regards de voya- geurs, comme Pallas, Güldenstaedt et Nordmann qui écrit à l'Académie deSt.-Pétersbourg '): «Die ganze Strecke von Poti bis Nicolai ist ein ungeheurer Wald von Buxus sempervirens, der die Luft mit seinem Ge- stanke verpestet.» Enfin c'est d'aprés une autre es- péce de forét qu'une localité deux fois citée par Bar- baro et située au-dessus de Tana sur le Don, avait pris le nom de Bosagaz. J'ignore pourquoi M. Sé- ménov omet dans sa traduction les mots suivants, par lesquels Barbaro ") tâche d'expliquer le nom de Bosagaz: «che viene a dire legno berettin», tandis que ces mots indiquent clairement qu'il s'agissait ici d'une espèce d'arbres à couleur cendrée. C'est de ces mémes arbres que pourrait venir le nom de la ville d'Achas, tant vantée par Herberstein pour fertilité de ses alentours. Il se pourrait, du reste, que, dans le cas qui nous occupe ici, les marins italiens par fleurs de lis vou- lussent désigner non pas des iris, mais, ce qui me pa- 12) Voyage de Contarini, col 16. 13) Fraehn: Ibn Fozlan etc. p. 31. 14) Bull. sc. No. 6, col. 93. 15) Buósioreka unocrpanusıxp nucareaeüi o Poccim. T. I. CII6. 1836. (V. Barbaro, Cap. IL.) * 383 Bulletin de l'Académie Impériale 384 raîtrait plus probable — des tulipes. Au moins ces fleurs qui sont originaires de la Tauride, et que les Polonais connaissent encore par le nom de lis de Turquie, croissent-elles encore abondamment sur la côte prés de l'embouchure du Tiligoul, à tel point que le voyageur s’y arrête involontairement pour les admirer. Certainement ces lieux étaient parsemés de ces mêmes belles fleurs à l'époque où les Italiens l'apercurent pour la premiere fois, et leur admiration aura été d'autant plus grande que ce spectacle devait les frapper par sa nouveauté. En Allemagne au moins les tulipes étaient inconnues jusqu'à la moitié du XVI siecle; la premiere fleurissait en 1559 à Augsbourg, oü elle avait été envoyée de l'orient par le fameux diplomate, baron de Busbecq, auquel l'Europe occi- dentale doit aussi l'introduction de la Syringa ou Lilas. Il n'y aurait donc eu rien d'étonnant que les Ita- liens eussent voulu désigner l'embouchure du Tili- soul, pour la distinguer des autres points de la cóte, par ces fleurs — qu'ils appelaient lis, parcequ’ils ne connaissaient pas encore leur nom actuel, que les peuples de l'Europe occidentale ont évidemment em- prunté des Turcs, qui avaient nommé ces fleurs d'a- prés leur ressemblance avec un turban, qui s'appelle dans leur langue tulban ou tulbend. La circonstance que l'un des points de la cóte fut désignée par les marins qui fréquentaient nos parages d'aprés des plantes qu'ils y avaient rencontrées, ne diminue pas la probabilité que d'autres lieux encore doivent leur nouvelles dénominations à des circon- stances semblables, au moins dans les cas oü il nous est impossible d'expliquer autrement les noms que ces lieux portent sur nos cartes. A ces noms énigmatiques appartient certainement “le nom de Ginestra qui se trouve inscrit avec de pe- tites variantes, dans toutes les cartes, et dans les en- virons d'Odessa. Du moins je ne saurais partager l'opinion de Potocki proposant de lire la sinestra et s'imaginant qu'il pouvait s'agir dans ce cas de la rive gauche du Dnièstre. On avouera cependant que le savant comte change ici, d'une maniere arbitraire, la lettre z en s, tandis qu'il aurait pu lire chez Du- cange (Gloss. Lat.) sous le mot zinestra: genistra, Italis ginestra, gall. genét. Tout aussi peu j'adopterais l'opinion de Lelewel, concernant l'identité des noms ginestra et Dniestre, quil táche vainement d'appuyer par la note sui- vante 9): «La carte de Bleuw (1646) prit Ginestra directement pour un Dniéstre doublé, parce qu'elle place au delà de Ginestra, qu'elle trace comme ri- viere, Cecicon, qui n'est que Kotchubey, situé à l'em- bouchure du Dniéstre, sur l'emplacement oü l'on voit aujourd'hui Ovidiopol». Cependant, comme le port de Kotchubey, c. à. d. de Hadgibei, était situé non pas prés du limane du Dnièstre, mais à cóté de celui de Hadgibei, à Odessa méme; l'ancien professeur de Wilna aurait tout au plus dà conclure d’après la carte de Bleuw que la riviére de Ginestra, qui s'y trouve entre les deux limanes cités, devait corres- pondre à celui du Kouialnik prés d'Odessa. L’explication de la signification de ginestra n'a pas réussi davantage à Taitbout de Marigny qu'aux deux géographes polonais dont je viens de combattre l'opinion. Pour s'en convaincre, il suffit de savoir que l'aneien consul néerlandais voit dans ce nom une cor- ruption de celui de l'ancien port des Istriens (qui se trouvait en effet entre les embouchures des deux li- manes de Hadgibei et de Kovialnik, comme l'a prouvé M. Becker), et croit en méme temps que ce nom corrompu peut avoir désigné le port que les naviga- teurs laissaient à gauche (la sinestra) en se rendant plus loin le long de la côte, vers le Dnièpre (l. c. p.68). Dans de telles conjonctures il me sera permis de demander si, par hasard, ces navigateurs n'avaient |pas désigné les environs de la ville d'Odessa par le nom de ginestra, parce qu'en abordant sur la cöte, ils la trouvèrent couverte de genéts, c. à d. de plantes qui portent encore aujourd'hui le nom de ginestra ou zinestra, comme il a été dit plus haut. A l'appui de cette opinion, outre l'identité parfaite des noms, vient le fait que cette plante, dont on faisait au- trefois des filets, des cordes etc., croît encore at- jourd'hui d'elle même dans nos steppes, et qu’elle pouvait, par cela même, abonder dans les envi- rons d'Odessa à l’époque où les marins et les pé- cheurs de l'Ausonie commencerent à les fréquenter. Certainement il se pourrait aussi qu'ils eussent voulu désigner ces lieux par le nom de genêts, non pas à cause de ces plantes, mais par toute autre rai- son, par un hasard quelconque. C’est ainsi, p. eX. 16) Portulan général, p. 12. 335 des Sciences de Saint-Pétersbourg. que le nom de ginestra a pu étre donné aux bords du Kovialnik à cause d'une autre plante qui s'y ren- contre encore en grande quantité, et qui, au premier abord, ressemble tellement au genét, que des gens peu familiarisés avec les systémes de botanique, au- ront facilement pu les confondre. Par cette plante j'entends une espèce d’Antirrhinium, que l'on trouve fréquemment dans les environs d'Odessa, et que l'on distingue, pour cause, par le nom d’A. ginestafolium. Des difficultés, non moins grandes que celles que présente l'explication de la signification du nom de ginestra, nous empéchent de comprendre le véritable sens du nom de mauro nero, tracé dans la carte de Pasqualini dans les environs de la station de Dofi- novka, et que la carte de Bianco change en mauro mero, tandis que les autres cartes n'en font pas du tout mention. Cependant, quand on pense que les Italiens furent introduits dans la mer Noire par les Byzan- tins, et qu'ils continuèrent à désigner plusieurs points de la cóte par les mémes noms qu'ils avaient portés auparavant, l'on serait tenté de croire qu'il en était de méme pour le nom de mauro nero. Ce nom ayant pu signifier en grec lac noir, on pourrait encore sup- poser qu'il désignait d'abord le limane d'Adjalyk, prés duquel est situé Dofinovka, et qui était anciennement. en communication avec la mer, de méme que tous les autres limanes entre le Dniéstre et le Dniépre. Je ne saurais dire par quelle raison l'épithéte de noir a pu s’adapter de préférence au limane d'Adjalyk ; mais je ferai observer que le nom de mauro nero coinci- derait, dans ce cas, par sa position, comme par sa signification, avec celui de Caria (cara, en turc, noir) qu'Edrisi place sur le bord de la mer à moitié che- min entre le Dnièstre et le Dniépre. D'un autre cóté il ne faut pas oublier que les plus anciennes cartes omettent le nom de mauro nero, et que les autres plus récentes le placent entre ceux de ginestra et de flor de lis, qui ne sont pas d'origine grecque. Il serait donc possible que le nom de mauro nero ou mero n'eüt eu rien de commun avec des mots grecs, à l'exception d'une homophonie purement accidentelle. Dans ce cas, que du reste je ne garan- tirais aucunement, j'aurais proposé la question si le nom de mauro nero n'était pas venu à cette localité, à cause des mûres de ronces, qui y abondent. Il est vrai qu'en italien ces baies s'appellent mora prugrula, Tome I. mora del rogo; mais aussi trouvons-nous chez Du- cange, sous le mot Mauria: rubus est fructum nigrum ferens, quem vulgo Mure sauvage appellamus. N'ignorant pas sur quelles faibles bases reposent les hypothéses que j'ai osé émettre dans ce qui pré- céde, et craignant d'augmenter mes torts en présen- tant une nouvelle opinion concernant la signification du nom de barbarese, je préfère ne pas contredire Lelewel assurant que ce nom, que toutes les cartes placent prés du limane de Dérézane, vient de ce der- nier. J'ajouterai néanmoins que j'aurais vu volontiers dans le nom de barbarese une corruption du Bélo- bérejié (btauo6epexbe) de Nestor, que des savants comme Wagner, Schloezer et Stritter ont cru re- trouver à cette place, et lequel pouvait, dans ce cas, coincider avec les bords du Boug ou fleuve blanc des Turcs, ainsi qu'avec ceux du fleuve blanc que lempe- reur Constantin Porphyrogénéte place non loin du Dniepre, et que fréquentaient les marins russes de son temps, aprés avoir séjourné quelques jours dans l'ile de Bérézane. A leur tour les Génois, dans la bouche desquels la lettre / à souvent dü faire place à un r, auraient pu facilement transformer en barba- rese ou borbarese le nom de Bélobérejié, dont ils ne comprenaient pas le sens. Ils n'auraient pas même eu besoin, en agissant ainsi, de penser aux épines- vinettes qu'ils pouvaient avoir trouvées dans les en- virons du Bérézane, et que leurs compatriotes appel- lent berberi. A propos du Bérézane je ferai encore observer que ce nom, qui a passé au limane de l'ile située devant son embouchure, vient des mots tures Buru-ouzen, et que l'ile a été nommée ainsi d'aprés le Dniépre, de méme que d’après ce fleuve elle avait été nommée, dans l'antiquité, Borysthène, et plus tard — Aas et Osibek. Outre cette petite ile, que l'empereur Con- stantin et Nestor désignent clairement sous le nom de l'ile de S. Aethere '"), les cartes qui nous occupent iei placent encore une grande ile prés de l'embouchure du Dniépre; ou bien ils présentent cette embouchure sous la forme d'un delta, composé de plusieurs iles. Certainement ces iles devaient correspondre aux pres- qu'iles formées par les limanes du Bérézane, du Boug et du Dnièpre, et que des étrangers, entrant dans 17) V. m. Essai dans le Honopocciiicriit Haaenaaps pour 1855. 25 397 Bulletin de l’Académie Impériale 358 ces limanes dû coté de la mer, pouvaient facilement prendre en effet pour des iles. On ne pourrait méme nier qu'elles laient été jadis, et que Nestor ne se trompe peut-être pas quand il dit que le Dnièpre se je- tait dans la mer Russe par trois bouches. Au moins le bassin du Bérézane présente des indices trés clairs d'une ancienne communication avec le Boug actuel, si non avec le Dnièpre. C'est ainsi que les sources du Sasyk, formant la branche occidentale du limane du Bérézane, se rapprochent des ravins supérieurs du Tchitchaklei, affluent du Boug, — jusqu'à deux verstes de distance, dans les environs du khoutor Martinovka. Voilà pourquoi des cartes marines, tra- cées beaucoup plus tard, présentent encore cette lo- calité sous la forme d'une ile. La carte de Witsen, entre autres, qui date de l'an 1715, place ici une grande ile Saselyk-adadour, arrosée par le cours in- férieur de l'Osi et de l'Aksu «alias witwater», c. a. d. du Dnièpre et du Boug. Lelewel est persuadé que le nom actuel de ce dernier fleuve avait engagé les Italiens à donner le nom de porto de boro ou de bo à un port que l'on trouve marqué sur quelques unes de leurs cartes, et suppose que ce port devait se trouver près du cap Stanislav, où il y avait, du temps d'H é- rodote, un temple de Cérés, dont Stepowski croyait avoir découvert les traces à 8 werstes environ de l'extrémité du cap. Cependant, comme le port de bos des cartes y est marqué non pas entre le Doug et le Dnièpre, mais à l'embouchure méme du limane de ces deux fleuves réunis, je serais de l'avis de le re- chercher à Otchákov, et cela d'autant plus que, de méme que cette forteresse, le dit port est évidem- ment redevable de son nom à celui du fleuve Ozi ou Ouzou, c. a. d. du Dniépre. Car tandis que les deux premiéres cartes ne connaissent aucun port dans ces lieux, la carte des fréres Pizzigani, qui vient en- suite et dont l'exécution soignée étonne Lelewel méme, contient ici un porto de luco, c. a. d. un nom que les dits cartographes ont pu tout aussi facile- ment mettre au lieu d'un porto de l'Osi ou Ouzou, qu'il a pu, à son tour, étre changé par l'auteur de la carte catalane en porto de lovo, et par ceux des autres cartes en porto de bovo, de bos et de bo. Les grotte de tiono marquées dans toutes les cartes dans le voisi- nage de ce port, permettent de supposer que les Ita- liens s'occupaient ici de la péche des thons, par quel nom ils auraient pu désigner de jeunes poissons de cette espéce, ordinairement nommés pélamides, — méme dans le cas qu'il n’y aurait eu aucun rapport entre les deux noms: pelamen et tunina, à l'exception de l'année, sous laquelle ils paraissent chez Ducange dans les citations suivantes (Gl. Lat.): Jacobus Au- rias in Annal. Genuens. lib. 10 ad annum 1285: quum autem esset in Sardinia in portu Orestani cepit unam navem Gaetanorum caseo et pelamine oneratam; et Ann. Genuen. ad annum 7285 apud Muratori, tom. VI, col. 590: Invenit in mari Tolariae navem unam Venetorum onustam caseo et tunina. Qui ne sait que la péche des pélamides, dont on s'occupe encore dans nos parages, formait, dans l'antiquité, une des principales branches de l'industrie de la péche, et que cette branche était nommément lucrative pour celles des villes du Peat, prés desquelles se trou- vaient des salines et des lacs salés, le poisson salé étant alors la principale nourriture de la masse du peuple, tandis que les gastronomes de ce temps pré- féraient le c«otyog ou poisson salé et préparé artifi- ciellement à tout autre plat. Sous ce rapport le Nord pontique avait sans contredit la méme importance pour l'Hellade, qu'avait pour Rome l'Espagne méri- dionale. Les types des monnaies d'Olbia prouvent clairement quelle grande part la fameuse cité des Bo- rysthénites prenait dans cette occupation, tandis que la grande quantité d'antiquités que l'on a découvertes et que l'on continue de trouver prés du village de Porutino, fait pressentir le haut degré d'opulence et de puissance, auxquelles parvint ce précurseur de notre Odessa. Certainement les ruines d'Olbia ont dü attirer l'attention des Génois, parce qu'ils pou- vaient trouver iei, au sein de la terre, des trésors non moins importans que ceux qui avaient engagé leurs rivaux à faire des fouilles dans les kourganes prés du Don, comme nous le savons par Barbaro. Du reste, il serait trop téméraire de vouloir affirmer que les «grottes» mentionnées coincidassent avec les cent-grottes ou Stomoguil, comme le peuple appelle les ruines d'Olbia. Car d'abord la position des grottes de thon n'est pas marquée au méme endroit dans les di- verses cartes; puis la péche des pélamides pouvait avoir lieu sur toute la cóte, comprise entre le Dniestre et le Dniépre, laquelle, par cette raison peut-être, s'appelait cóte d'or, à moins que ce surnom, men- 389 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 390 tionné par l'empereur Constantin, n'eüt plutôt la méme signification que le Bélobérejié de notre an- naliste, situé dans le voisinage de la cóte d'or, et qui en faisait peut-étre partie. Il faut avouer qu'on n’a pas encore découvert, ce que Nestor enten- dait par cette cóte blanche, ni la place qu'elle de- vait occuper dans nos cartes actuelles. Dans sa disser- tation sur ce sujet M. Tchertkov a prouvé que le Bélobérejié ne pouvait pas avoir été situé prés de Sévastopol, oü l'avait recherché le savant Lehrberg. En méme tems le président de la société d'histoire de Moscou croyait pouvoir affirmer qu'il fallait re- léguer le Bélobérejié dans l'ile de Leuce ou Fidonisi. Les raisons qui m'avaient engagé à combattre cette opinion ont été exposées par moi dans un essai sur la bouche de Kilia, bras du Danube, oü j'avais cru alors pouvoir fixer le Bélobérejié. Mais aujourd'hui je reconnais mon erreur, et je reviens à l'opinion citée des auteurs allemands qui avaient retrouvé la cóte blanche prés du limane de Dérézane. Dans le cas oü cette opinion serait aussi reconnue fausse, malgré les nouveaux soutiens que j'ai täch@ de lui donner, je me serais permis de demander, si le Bélo- bérejié ne devait pas être cherché près du golfe d' Ak- métchet ou de Pérécop, que fréquentaient, dans l'an- tiquité, les pêcheurs Chersonésites, et plus tard — nos ancétres, comme le prouveraient au besoin les noms de Varangolimena et Russofar, que nous ren- controns encore dans les cartes marines qui nous oc- cupent ici, et dans lesquelles ces noms sont inscrits sur la cóte méridionale du golfe en question. Si le premier de ces noms n'a pas besoin d'explication, nous sommes moins sürs quant au sens du second, qu'il faudrait peut-étre écrire Russo tar et non pas far. Au moins la carte de Benincasa remplace le russo-far des autres cartes par — tar parvo, tandis qu'elle nomme tar magno à la place du Varangoli- mena des autres cartes. De plus les noms de tar magno et de tar parvo se retrouvent encore chez Be- nincasa sur la cóte orientale de la mer d'Azov, tan- dis que les cartes précédentes n'y mettent que le nom de tas ou lo tar. A en juger par la place que ce nom occupe dans les cartes, il devait désigner un lieu quelconque prés du golfe de Ieisk, et pouvait coincider, par cela méme, avec le promontoire connu aux anciens sous le nom de Grand Rhombite, oü se faisait, d'aprés Strabon, la plus forte péche des poissons destinés aux salaisons, au nombre desquels étaient certainement le camboula ou turbot, en grec &épBec. Pendant le moyen-áge les Grecs ne disconti- nuérent pas de s'adonner à cette industrie lucrative sur les bords de la Méotide, jusqu'à ce qu'ils furent remplacés par les Italiens, qui exportaient de là, à leur tour, beaucoup de caviar et des poissons séchés et salés. Si l'on pense qu'en grec toute espéce de poisson salé s'appelle gounge, et que tagbés ou tap- ccc signifie une claie pour sécher divers objets, on serait tenté de croire que l'un de ces mots se cache dans le nom italien «lo tar», ainsi que dans notre Ta- Dän. désignant une espèce de poisson (la serte) que l'on péche encore aujourd'hui en trés grande quan- tité dans les environs de Ieïsk. Avant ces parages, le bord septentrional de la mer Noire devint acces- sible aux Slaves, qui n'empéchaient pas les Grecs de Cherson de s'occuper, à l'instar de leurs aïeux, de la pêche «dans l'embouchure du Dnièpre et dans le Bé- lobérejié.» Pour les Byzantins cette cóte était méme d'une telle importance, qu'ils tâchèrent d'en interdire l'aecés aux Russes, et que tout poisson que l'on ex- pédiait de la mer Noire à Constantinople y était ap- pelé BepËnrixcv peut-être à cause du mot slave ôe- pexbe, par lequel on ne désignait d'abord que la côte oü la péche se faisait de préférence. C'est ainsi, du moins, que je m'explique la contra- diction apparente entre le témoignage du poéte Tzet- zes et celui de l'empereur Constantin Porphyro- généte, qui parle, dans un de ses ouvrages, du ber- zeticon que l'on péchait alors non pas dans le Ta- nais, comme le traduit Koehler, mais dans le Cho- racul qui se jetait dans la mer d'Azov, non loin du Tanais, et que les indigenes d'origine turque appe- laient probablement Karagoul, c. a. d. lac noir. Si je ne me trompe, ce Karagoul ou Characul a dü coïncider avec le limane de Ieisk, de manière qu'il aurait été voisin du Grand Rhombite de Strabon, ainsi que du /o tar ou (ar magno des Italiens du moyen-äge. A son tour Jean Tzetzés, qui vivait à peu prés deux cents ans après Constantin, dit") que le mot 18) V. Ducange: Beottcixa, Oxiani pisces sale conditi, seu qui ex Oxo fluvio eruuntur. Joannes Tzetzes Chil. 13, v. 93. * 391 Bulletin de l'Académie Impériale 392 Beotíctxov était d'origine barbare et s'employait dans la langue vulgaire pour désigner le zapıyos ou les pois- sons (salés) que l'on importait des bords de l'Oxus. Puis il ajoute que ce fleuve arrosait la Sougdia, peu- plée de Chazares et de Chersonésiens. Comme par cette Sougdia dont les habitans étaient Chazares on ne peut entendre aucun autre pays que la Crimée, il parait, au premier abord, que l'auteur des Chiliades comprenait sous le nom d'Oxus le détroit de Kertch et la mer d'Azov que depuis le tems de Strabon on envisageait souvent comme une continuation du Ta- nais, et que l'on confondait tout aussi fréquemment avec le lac d'Aral qui portait aussi le nom d'Oxus de méme que le fleuve qui arrosait une seconde Sougdia. Cependant, puisqu'un autre passage du poème, où Tzetzès dit que la Méotide avait reçu le nom de Karmbalyk à cause de son abondance en poissons, fait voir qu'il connaissait l’ancien nom de la mer d’Azov, on ne saurait nier que Koehler a été en bon chemin en supposant que l'Oxus désignait ici une des petites rivieres dans le voisinage du Doug et du Dniépre, ou plutót l'un de ces deux fleuves, «parce que, comme il s'exprime, la barbarie des temps confondait tous les noms dans la bouche de l'ignorance». Ayant osé, à plusieurs reprises, faire remarquer lexcessive hardiesse des hypothéses du célébre aca- démicien de St. Pétersbourg "), je crois de mon devoir de lui adresser, dans le cas actuel, le reproche d'étre tombé d'un extréme dans l'autre. Au moins je n'au- rais pas craint, si j'étais à sa place, de dire positi- vement que Tzetzés voulait parler nommément du Dnièpre, qu'il appelle Oxus d’après son nom turc d'Osi, de méme que les marins et cartographes ita- liens ont changé ce nom en l'uxoni, l'ussom et loso, et qu'il a été transformé en Exi ou Exij par le voya- geur de Luca. Dans tous les cas Koehler aurait dà se garder de reprocher au poète son ignorance, ou de l'expliquer par la barbarie de son tems. Car, de nos jours encore un savant, dont Koehler aurait 5, x H r , L , DEravous D äuge pot TUPLYOUS &'vat voet, er , x ~ D ~ Oltep Bapßıpws xat xorvwg Bepfitixa xaAouvrat. 19) Pareille hardiesse étant bien plus excusable chez un dilet- tante que chez un virtuose, j'espere que l'on ne m'en voudra pas de ce que je me suis permis d'accuser Koehler d'un péché dont je me suis rendu encore plus coupable que lui dans ce qui précède. certainement reconnu l'autorité en pareilles matiéres, n'a pas hesité à employer le méme nom pour désigner le Djihun et le Dnièpre, en disant ™) que les posses- sions des Khans de la horde d'or s'étendaient depuis l'Oxus oriental jusqu'à l'Oxus occidental. 20) Hammer, Gesch. der goldenen Horde p. 316. Les annales byzantines confirment-elles le contenu de l'inscription runique gravée sur le lion du Pirée, conservé à l'arse- nal deVenise? Par Gabriel Destounis. (Lu le 21 octobre 1859.) Le fameux lion du Pirée, après avoir attiré au XVII? s. l'ambition guerriére de Morosini, semble à une époque plus pacifique vouloir provoquer les excur- sions réitérées des savants. Pour le moment, ce n'est ni son ancienne origine, ni l'historique de sa trans- lation du Pirée à l'arsenal de Venise qui préoccu- pent le monde savant: ce sont les deux inscriptions gravées sur les flancs du lion. Depuis la fin du siècle passé ces inscriptions ont été soumises à des re- cherches scrupuleuses, audessus desquelles s'est éle- vée, il y a quatre ans, l'autorité de M. C. Rafn. Après un travail assidu, après bien des efforts M. Rafn est parvenu à déchiffrer ces inscriptions et à mériter par là les suffrages de plus d'un savant . Les runes D M. Rafn a l'intention d'insérer des dessins et une interpré- tation complète de l'inscription runique du Pirée dans le Tome III* du Recueil: Antiquités Russes et Orientales, d'aprés les monuments historiques des Islandais et des anciens Scandinaves, publié par ses pro- pres soins et particulièrement avec le concours de M. Munch, pro- esseur à l'université de Christiania. Comme il se passera quelque temps avant que la rédaction du tome dernier des Antiquités Russes et Orientales puisse être achevée, M. Rafn a publié, en attendant, deux Mémoires, identiques sous le rapport principal, sur l'in- scription runique du Pirée, dont nous citerons seulement les titres spéciaux: Inscription runique du Pirée, interprétée par C. C. Rafn et publiée par la Société Royale des Antiquaires dw Nord. Copenhague, 1856 in-89. Voyez-en le rapport fait par M. J. Grimm( Ueber die runische Inschrift am Lüwen von Venedig) et inséré dans le «Monatsbericht der Königl. Preuss. Akademie der Wissen- schaften zu Berlin. 1856», p. 437 — 440. Antiquités de l'Orient, Monuments runographiques, interprétées par . C. Rafn et publiées par la Société Royale des Antiquaires du Nord. Copenhague, 1856 in-8°. M. Destounis n'ayant eu en vue que la rédaction francaise du Mémoire en question, il ne sera pas superflu d'observer que le texte danois ne renferme point de détails qui puissent rendre plus pro- bable l'interprétation historique de l'inscription runique, proposée par M. Rafn. Nous ajouterons que le résultat des recherches de 393 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 394 que l'archéologue danois a déchiffrées sur les flancs du lion du Pirée, l'ont amené à des résultats intéres- sants, qui touchent à la fois à l'histoire des Normands comme à celle du Bas-Empire. Tout en nous décla- rant hors d'état de prononcer une opinion quelconque en matière de runographie, nous nous réservons le droit d'exprimer quelques doutes sur la partie histo- rique de certaines recherches de M. Rafn. Nos dou- tes roulent sur la question suivante: l'histoire byzan- tine vient-elle à l'appui du fait contenu dans les in- scriptions, telles qu'elles ont été commentées par M. Rafn? L'examen de cette question nous a amené à quel- ques recherches dont voici les résultats. ` Citons d'abord la traduction francaise faite par M. Rafn de l'inseription gravée en ancien danois sur le flane gauche du lion. «Hakon, réuni à Ulf, à Asmund et à Ürn, conquit ce port. Ces hommes et Harald le grand (de la haute taille) imposèrent (aux habitants du pays) des amendes considérables à cause de l'in- surrection du peuple grec. Dalk est resté captif (a été retenu) dans des contrées éloignées; Egil était allé en campagne avec Ragnar dans la Rumanie ....et l'Ar- ménie». Cette inscription atteste donc qu'Harald et ses com- pagnons d'armes avaient conquis le Pirée et imposé un tribut au peuple grec pour le punir d'une insurrection. Il a été done tout naturel à M. Rafn de chercher l'explication de cet événement dans les annales con- temporaines, scandinaves et byzantines. Il trouve chez Cedrénus, entre les années 1033 et 1043, un événe- ment qui lui semble être en rapport avec l'occupation du Pirée: cet événement c’est l'insurrection de quel- ques parties de l'empire byzantin en 1040. Examinons d'abord le fragment de Cedrénus, pour nous assurer s'il explique en quelque sorte l'occupa- tion du Pirée par les Véringues?). Au rapport de cet historien, Déléanus souleva toute la nation bulgare, qui M. Munch sur les exploits guerriers attribués par les Sagas scan- dinaves au fameux Varang Harald Sigurdson, gendre du grand- duc Iaroslav Vladimirovitch, ne vient pas non plus à l'appui de l'hypothése en question. Le mémoire de M. Munch porte pour titre: Kritiske Undersøgelser om vore Kongesagaers Fremstelling af Harald Sigurdss@ns (Hardraades) Bedrifter i den graeske Keisers Tjeneste. Voy. Norsk Tidskrift for Videnskab og Litteratur. La ve vet af Chr. Lange. Tredie Aargang. 1849. Christiania, p. 123 — ) Nous n'avons en vue que la partie frangaise de l'ouvrage sus- mentionné de M. Rafn; le reete, écrit en — ne nous étant pas accessible. elques années t ’était soumise à b p Nommé kral ou roi. Déléanus, à à la téte de son srniéé s'approche de RR Sur ces entrefaites Mi- chel IV, le Paphlagonien, empereur de Byzance, se trouvait dans les environs de cette ville. Ne soupcon- nant aucune émeute, il n'avait à ses cótés que les gar- des de sa cour ^; par conséquent aux premières atta- ques des ennemis il se.vit forcé de prendre la fuite pour regagner Constantinople ^). Déléanus envoya en- suite en Epire un détachement de son armée, qui H opar, de Dyrrhachium, ville principale de cette province); un autre détachement, envoyé en Hellade défit auprès de Thèbes les habitants de cette ville, accourus à sa rencontre. Ce fut alors que le thème de Nicopolis, la ville de Naupacte exceptée, adhéra au parti des Bulgares, ce qui arriva moins par suite du dévouement des habitants du thème de Nicopolis à la personne de Déléanus, que par suite de l'insa- tiable cupidité et des impôts excessifs du curateur 7). Après avoir rapporté aussi d’après Cedrénus, cette insurrection du thème de Nicopolis, M. Rafn ajoute: «Naupactos qui était située dans la province nommée Sépa ‘Erdos, étant mentionné dans cet endroit, d est probable que les autres contrées de cette province, y compris par conséquent la ville d Athènes, ont été considé- rées comme faisant partie en ce temps-là de la province de Nicopolis»®). Il nous semble que ces combinaisons de M. Rafn ne sont pas assez fondées. Le theme 3) Cedreni, T. II. p. 529. Ed. Bonn. — Zonaras le nomme non pas AgAexvoc, comme Cédrénus, mais Aoktavdg, ce qui se rapproche bien plus au nom de Joan, des sources slaves. Bonn. 5) Ibid. — 6) Déjà au IVe s. de notre ère Dyrrhachium était la ville princi- pale de cette partie de l'Epire qui s'appelait alors Epirus Nova d’après la Notitia dignitatum . . . in par artibus Orientis. Voici la note de Ed. Boecking dans son édition le ce dernier ouvrage T. 1. c. 1. (nota 153): « Malalas lib. XIII. P. 347. Bonn. Theodosium M. Epirum di- visisse enarrat : ó 8& aurög Basthede Ocoddouos èpéptoe nv Néav "Hnetpoy ans Th Uaiazs xa. Eroimsev érapyiuv, Ooùs Oixatov (unroo)mokews xat apyovta Avai siet, sed hoc quoque loco fides chronographo nulla est habenda, ne falsa, ut Mannertus VIL. anno 372 auno 373. i Zosinum voie Epiri Novae emissae sat. (L. Th. C. de stratorib. VI. 31 Divisionem igitur duarum Epiro- rum Constantino adscripserim. Cf. Zosim. (EL. 32, 38. Zeien ët (sc. doe rapiöwxev o ò Kwvoravrivos) ... dpgotépas Haida JR 7) Sous le nom de curateur, Sppavorpspos, Cédrénus sous-entend un certain Zen qui, devenu le favori de Michel IV., se comportait en vrai tyr 8) ée? runique du Pirée, par Rafn. p. 19. woo j^ 395 Bulletin de l'Académie Impériale 396 de Nicopolis était bien distinct de celui de Hellade. D'aprés Constantin Porphyrogénéte (au X" s.) le théme de Nicopolis correspondait à la ci-devant préfecture de l'Epirus Vetus et renfermait dans son sein Nico- polis et Dodone?); quant au théme de Hellade il contenait Skarphie, Eleusis, Daulion, Chéronée, Nau- pacte, Delphes, Amphisse, l'ile d'Eubée, les Cycla- des, l'ile d'Egine et s'étendait jusqu'au passage des Thermopyles'"). Le fragment susmentionné de Ce- drénus, d'accord avec ces données de Constantin, distingue la Hellade du thème de Nicopolis "). L'ex- posé que nous offrent les deux historiens ne nous per- met en aucune manière de confondre ces deux themes. Nous croyons méme toucher au fait qui a pu induire en erreur notre archéologue: c'est que nous trouvons Naupacte rapportée tantót à l'un de ces thémes, tan- tót à l'autre. Cedrénus, comme nous venons de le voir, rapporte Naupacte au théme de Nicopolis. Liud- prand dans la description chronologique de sa légation s'exprime bien clairement (l'an 968): «J ’arrivai à Naupacte, qui est une ville de (la province de) Nico- polis (Naupactum veni, quae est Nicopoleos civitas» ue Dans un catalogue des évêques, publié par Banduri, nous trouvons la méme donnée: «A Naupacte, y est- il dit, (actuellement appelée Tornovo), qui est dans la province de Nicopolis, siegent les évéques suivants«.") Cependant contrairement à ces trois sources, qui pré- sentent entre elles un parfait accord “), nous venons 9) Constant. Porphyrog. De Themat. lib. II. Ed. Paris. p. 25, 26; ed. Bonn. 4, 55. — Const. Porphyrogenitus de provinciis regni Byzantini. Liber secundus, Europa. Accedit appendix aliorum li- bellorum, cum civilium, tum ecclesiasticorum, veterem geographiam cum media, imprimis Byzantina, illustrantium. Novis curis edidit epistolamque criticam praemisit T. L. F. Tafel. Tübingae. 1846. p. 6. La mention de Dodone par Constantin est peut-étre super- flue: voyez les observations de M. Tafel dans l'édition ci-dessus citée, p. X. 10) Ibid. ed. Paris. p. 24, Bonn. p. 51. 11) Il est vrai que M. Rafn au lieu de Hellade nomme ici l'Achaie, comme le fait aussi Lebeau dans son Histoire du Bas-Empire, t. ée 12) Liudprandi.... legatio ad Nicephorum Phocam. Dans le t. II. des Scriptores rerum Italicarum de Muratori, p. 488; c'est d'ici que cette légation a été réimprimée dans le Corpus scriptorum Hist. Byz. Bonn., corrigée, et pour ainsi dire annexée à l'ouvrage de Léon le diacre, p. 368. 13) Bandurii Regnum Orientale, lib. VII., ed. Paris. p. 236 sqq. 14) La concordance de ces trois passages a été constatée par M. Tafel dans sa monographie: De Thessalonica ejusque agro T. L. F. Tafel. Berolini, 1839. Voyez l'annexe sur Benjamin de Tudèle, p. 484, ainsi que dans l'édition de Const. Porphyr. (L. IL. p. XXXY). de voir la ville de Naupacte rapportée par Constantin Porphyrogénète au thème de Hellade, et non pas à celui de Nicopolis ®). Cette contradiction s'explique aisé- ment: Naupacte, se trouvant sur les limites de ces deux provinces, pouvait appartenir officiellement tantót à l'une, tantôt à l'autre ^). De temps immémorial nous voyons Naupacte appartenir aux Locriens Ozoles; au V* s. avant notre ére elle est occupée par les Athé- niens; à l'époque macédonienne elle est départie aux Etoliens"). Que si à telle époque donnée on sent quelque hésitation à rapporter Naupacte à l'une de ces provinces plutót qu'à l'autre, l'hésitation provient de ce que cette ville est située à la limite de toutes les deux: or cette incertitude n'existe pas pour Athénes. Nous avons vu que d’apres Constantin le theme de Hellas, outre Naupacte, Amphisse, Skarphie, Del- phes, Daulion, Chéronée, renferme encore Eleusis et l'ile dEubée ^). Quoique Athènes et le Pirée ne s'y trouvent point mentionnés, tls sont censés étre compris dans le thème de Hellas, vu leur position entre Eleusis e l Eubée. Il n’est donc nullement probable, qu’Athenes Dans ce dernier ouvrage M. Tafel ajoute: «Nostrum vero Nicopo- leos thema invenisse mihi videor apud Stephanum Byz.: Qpomóc aus. Tepnen ÈY Osonpwria, nyouv y NixoxóAet, quod ultimum By- zantino epitomatori deberi poterit» (Ibid). M. Tafel dit positive- ment que l'Etolie et l'Acarnanie font partie du théme de Nicopolis histor. Atlas Reich bis in das XI. Jahrhundert) vous trouvez Naupacte rapportée au thème de Hellas. Il n’est pas inutile d'observer qu'Hiéroclés, dont le Synecdéme sert de source au «De Thematibus» de Constantin, place Naupacte dans l'éparchie de Hellas; mais on sait que les thémes sont loin de présenter une parfaite correspondance avec les éparchies ou préfectures (cf.Synecd. annexé au Themat. Bonn. p. 392; ed. Tafel p. 12). 16) C'est donc à tort que M. S. Zambélis en s'appuyant sur l'auto- rité de Const. Porphyr. place le fait rapporté par Liudprand parmi ses erreurs géographiques. Tous les deux pouvaient avoir raison. | Voyez la traduction grecque de la légation de Liudprand, faite par 8 M. S. Zambélis et insérée dans les Butavrivat MeXérat. A31». 1857. Note 359. 17)... cavrole (rodg èv Iopn) Adnvatar Oc&apevot ..... èc Nauraxtoy XATYXOAY, MV ÉTULOY Honzores vewuort Aoxp@y TOY ’Otoröv äydvrov.» Thuc. I. 103.2. (c'était en 462 d’après la note de l'édition de K. W. Krüger). — alldiee 8° Zcyov (sc. ot Eoréptot Aoxpol), Appıooay TE xat Nauxaxtow dv n Naunraxtog Guppévet TOU "Aan Bien Segen, évépactat à and rie vauıınylas rc fut yevo- pévne: etre tav HooxAetóOy éxet vauıınynsanzvov xà» orerov, es (Ws qnot Eqopoc) Aoxp@v Erı mporepov Tapaoxsvasayıwmy. ÊGTE E vOv AltwAov, DiAUxzOU rpocxpivayroc» Strab. IX. 4. T. 18) Const. Porphyrog. De Themat. L. II. Par. 24. Bonn. 51. Ed. Tafel p. 4. IX. XXXIV 397 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 398 fürent comprises dans le théme de Nicopolis; et jus- qu'à ce que le contraire soit prouvé par des faits, l'hypothése de l'insurrection simultanée des Athéniens avec les Nicopolites, en 1040, dépendra de telle ou telle version qui sera donnée à l'inscription runique, gravée sur le lion du Pirée. M. Rafn n'a pas présenté de faits, qui attesteraient la simultanéité de l'insurrection d’Athenes (du Pirée) avec celle du théme de Nicopolis. D'ailleurs l'insur- rection méme du theme de Nicopolis, outre son ca- ractere général porte une empreinte locale: ce sont des causes locales insuffisantes pour faire agir les Athé- niens. Voilà la traduction exacte de Cedrénus: nous continuons son récit au point oü nous l'avons inter- rompu. «Un natif de Byzance, dit-il, nommé Jean, surnommé le Koutzomite (le camus), étant envoyé à Nicopolis comme perceveur des impóts de l'état, se mit à en opprimer les habitants et fut cause de sa propre perte, ainsi que de l'insurrection des Nicopo- lites. Hors d'état de supporter sa cupidité, ils se ré- voltérent, le taillérent en piéces, et aprés avoir pro- noncé des blasphémes contre l'empereur des Romains ils s'unirent aux Bulgares. Mais ce n'était pas préci- söment par attachement à Déléanus (le kral des Bul- gares) qu'ils secouerent le joug des Romains; c'était bien plus par suite de l'insatiable cupidité et des impôts excessifs de l'orphanotrophe ”). A l’époque où l’empereur Basile avait soumis les Bulgares, il ne vou- lait introduire aucun changement, aucune innovation; il se décida à laisser les institutions dans le statu quo et à continuer le genre d'administration de Samuel, c’est-à-dire, que tout Bulgare, qui se trouverait en possession d'une couple de boeufs donnerait à l'état un boisseau (nödtos, modium) de froment et de mil, et une pinte (otéyvos) de vin. Or le régent fit le contraire: au lieu de l'impót naturel, il introduisit l'impót en nu- méraire. Il ne fut pas aisé aux habitants de supporter ces épreuves. Mettant à profit l'arrivée de Déléanus, comme une occasion favorable, ils secouèrent la do- mination romaine et revinrent à leur état passé» ”). Le récit de Cedrénus, du seul historien qui rapporte 19) Cet orphanotrophe (Spgavorpécs), comme nous l'avons dit plus haut, avait été la cause principale de l’insurrection générale, le perceveur Koutzomite n'ayant produit que l'insurrection de Ni- copoli 20) Cedren. II, 529, 530. Bonn. ces événements d'une manière circonstanciée *'), nous atteste que l'épisode arrivée à Nicopolis ne put avoir lieu que par la réaction des Bulgares, soumis depuis 2] ans (1019 — 1040). Or l’Attique de méme que la Morée, à l'époque de la soumission des Bulgares par l'empereur Basile, était en dehors des révolutions , bulgares; par conséquent il n'y a pas assez de motifs de s'attendre en Attique, ni en Morée, vers l'an 1040, à la réaction qui arriva à Nicopolis. Nous avons vu que, dans ce méme théme de Nicopolis, Naupacte n'a pas suivi le mouvement général de tout le théme et ne s'est point uni aux Bulgares; que dans le théme de Hellas, Thébes s'est méme opposée aux Bulgares. Certes nous ne pouvons affirmer qu'il ne füt arrivé à Athènes aucune réaction contre les vexations du ministre, qui étaient devenues si générales: mais les faits se taisent là-dessus. Il est constaté que l'Attique et la Morée offraient aux XI" et XII" s. plus de bien- être que le reste de l'empire de Byzance ”). Ainsi l'insurrection des Grecs à Athènes (au Pirée) à l’époque de Harald, fils de Sigurd, en 1033 — 1043, autant que nous pouvons en juger, est fondée unique- ment sur l’explication de len runique du Pi- rée, donnée par M. Rafn. Le savant danois cherche à constater par les sagas l'exploit d'Harald, qu'il a déchiffré dans cette inscrip- tion. Au dire de la saga, revenu dans le Gardarike par le détroit (Saevidarsund) et par la mer Noire (Svartahaf), Harald, flls de Sigurd, composa quelques poésies dans lesquelles il rappelle la princesse Elisa- beth ou Ellisif, fille du grand-duc Iaroslav, qu'il avait demandée en mariage. «Ni la vierge ni la femme, y-est-il dit, ne nieront que nous ne fussions un matin au bourg dans le midi; nous brandimes alors nos glaives; par l'épée nous nous frayámes un chemin; un monument y sert de témoin à cet exploit; néanmoins la femme en Gardarike, parée de bagues d'or, me dédaigne». Il me paraît vraisemblable, dit M. Rafn, que Harald par le nom de bourg nous désigne le bourg xaT geg, c’est-à-dire Athènes, dont un auteur reproduit plus 21) Mich. Attal. (Bonn. 8 — 10) et Zonaras (Johannis Zonarae Annalium, pars III, p. 191. Ed. Jeronymi Wolfii 22) Geschichte n ce. vom Anfange pu Kunde bis auf unsere Tage von J. W. Zinkeisen. Leipz. 1832. Th., p. 818 et 819. 399 Bulletin de l’Académie Impériale 400 tard en islandais, s'exprime en ces termes: «l'illustre bourg d'Athenes ?), qui à juste titre est appelé mére de toutes les sciences et nourrice de tous les philo- sophes, était sans pareil dans toute la Grece, qui ne possédait aucun autre bourg plus somptueux ou mieux renommé». Il est évident que ni les données générales du mécon- tentement ressenti dans l'empire byzantin contre le ministre, ni la réaction bulgare, qui eut lieu dans le théme de Nicopolis, ni la vague mention d'un bourg et d'un mo- nument situé au midi, ne sauraient confirmer le contenu de l'inscription gravée sur le lion du Pirée. Toute la signification, toute la portée de cette inscription dé- pend de la manière plus ou moins exacte dont elle a été déchitfrée: c'est aux runistes de décider cette question. De quelques inscriptions armeniennes, re- marquables au point de vue ehronolo- gique, par M.Brosset. (Lu le 2 décembre 1859.) (Avec une Planche.) Je m’occupe en ce moment d'un travail ayant pour but de fixer exactement la position géographique des couvents et autres lieux mentionnés dans les deux ouvrages du P. Chahkhathounof, Description d'Edmia- dzin et de cinq cantons de l'Ararat, et du P. Sargis Dehalaliants, Voyage dans la Grande- Arménie: tous deux en arménien. Aux renseignements fournis par ces deux auteurs je joindrai ceux contenus dans l'Ar- ménie ancienne et dans l'Arménie moderne du P. In- djidj, ainsi que les indications positives résultant des observations de divers voyageurs, complétées par les historiens arméniens dont je puis disposer, et je dres- serai une carte, qui, je crois, rendra plus facile la lec- ture des auteurs arméniens. Déjà tout le 1" volume du P. Sargis est traduit; en m'occupant du second, qui s'ouvre par la descrip- tion d'Ani et de ses environs immédiats, ayant fourni 150 inscriptions, j'en ai remarqué quatre, parmi ces dernières, qu'il m'a paru utile de communiquer à la Conférence, à cause des singularités chronologiques qui s'y recontrent et afin de prendre date. Bien que l'Académie posséde une vingtaine de copies, obtenues 23) L'Acropole. par le procédé Millin, d'inscriptions de la capitale des Bagratides d'Arménie, et que j'aie entre les mains les originaux, ainsi que les seconds dessins d'une cinquan- taine de copies relevées par l'habile dessinateur M. Küstner, malheureusement pour deux sur quatre des textes que je veux examiner aujourd'hui, je suis ré- duit à celles, trop imparfaites, publiées par le P. Sar- gis. Je ferai pourtant usage de celles-ci, et j'espère que plus tard quelque arménologue sérieux éprouvera le besoin d'explorer les localités et d'y lever des co- pies moins défectueuses '). $ 1. Cette curieuse inscription se divise en deux par- ties: dans la première, la reine Catranidé, parlant à la 1" personne, expose tout ce qu'elle a fait pour lachévement et pour Pembellissement de la cathé- drale d’Ani, en une certaine année arménienne et de l'ère grecque. Dans la seconde, qui continue la pre- mière sans interruption du texte, le catholicos Ter Sargis annonce qu'il a ordonné qu'une quarantaine de messes soit célébrée pour la reine, après sa sortie de ce monde, et qu'il a fait tracer la présente inscrip- tion dans une année d'une certaine ère mondaine, de lére chrétienne et depuis la conversion de l'Arménie au christianisme. Outre le brouillon original de M. Küstner, dont quelques lignes sont reproduites sur la Planche ci-contre, et une copie plus nette, du méme, ainsi que celle imprimée par le P. Sargis, je possede une belle copie, dessinée en fac-similé par M. Kästner, des huit premieres lignes, et une que m'a envoyée, avec un empressement et une obligeance extrémes, le P. Nersös, Mékhithariste de S.-Lazare, durant Pim- pression de cette notice. La copie du P. Nersès est en- tièrement conforme aux précédentes pour les chiffres. Voici la traduction exacte de cette pièce, qui est tracée sur le mur méridional de la grande église d’Ani: «En 459 des Arméniens, es en 219 du comput des Grecs, . .. o% Au temps du seigneur spirituel, honoré de Dieu, Sargis, cathalicos?) d'Arménie et de Géorgie, moi 1) J'ai déjà publié dans les NN.18— 21 du Karkas, en 1852, les résultats historiques des inscriptions d'Ani recueillies par M. Käst- ner. 2) Ordinairement les Arméniens écrivent cathoughicos le titre du chef de leur clergé, ce qui est leur transcription du mot grec ka- tholicos; mais tous les auteurs géorgiens écrivent cathalicosi. Il faut 401 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 402 Catranidé?), reine d'Arménie et fille de Vasac, roi de Siounie ^), je me suis réfugiée dans la miséricorde di- vine et, par l'ordre de mon époux Gagic- Chahanchah, j'ai construit cette sainte cathédrale, fondée précé- demment par le grand Sembat?); nous avons érigé la maison de Dieu, nouvelle et vivante, en signe de nais- sance spirituelle et de colonne perpétuelle, et je l'ai embellie d'ornements précieux, offrande faite au Christ par moi et pe ma race, à savoir par mes enfants Sembat, Abas?) et Achot. «J'ai ordonné, moi Ter Sargis, aux serviteurs de l'église, de célébrer, sans opposition, jusqu'à la venue du Christ, aprés le trépas de la pieuse reine, une quarantaine de messes”), lors de la cinquantaine de la Transfiguration °). Si quelqu'un néglige ce qui est écrit ici, qu'il soit condamné du Christ. «En l'an 6433 depuis Adam, que cela tienne à un usage antique, que je n'ai rencontré nulle part, si ce n'est ici, dans les livres arméniens. On trouvera également plus bas cathaghicé pour cathoughicé, signifiant «une cathédrale.» Le . Sargis n'a pas reproduit exactement l'ortographe de l'inscription. 3) Notre texte porte Catranigé, mais je crois que c'est une erreur de transcription. M. E. Dulaurier, dans sa traduction de Matthieu Dans mes Additions et éclairciss. à l'hist. de Gé. p. 209, jai cité es formes Codramité et Codramita. Ce nom est si peu connu que n ignore la vraie lecture; ce qui est plus essentiel, Matthieu d'E- chin la dit fille de Gorgé, roi de Géorgie, mais je crois que nos deux inscriptions, oü cette princesse est nommée ont plus de valeur Roumiantsof, p. 77, nomme son pére Sahac titre de roi. La copie de ^e rés écrit Catranidé, forme qui me parait en définitive être la 4) Etienne Orbélian, au eg E de son Histoire de Siounie (manu- scrite), expose que les princes de ce pays se couronnérent et prirent le titre de roi lors de la décadence des Bagratides, et à l'imitation nerseh, pétéachkh de Géorgie, sans doute Adarnasé IT, guide, comme ayant ainsi pris la couronne, et plus s bas il vatis de Catra- mité, fille de Vasac, devenue femme du roi Gagic, fils d'Achot. 5) Il s'agit ici, à ce qu'il semble, de Sembat, II, Chahanchah, sur- nommé "ui inp «maitre du monde,» frére de Gagic-Chahanchah, et 4- en 6) Ce ir du roi Gagic I n'est pas nommé ailleurs, que je sache, dans l'histoire. 7) Dans les inaeriptions il est souvent mention de quarantaines de messes, mais je n'ose assurer qu'ici ma correction soit absolu- ment juste; car il pourrait aussi être question de tout autre prière: le P. Chahkhathounof m'a parlé, en effet, d'un usage de ce genre. 8) Je ne sache pas d'ailleurs que la föte de la Transfiguration soit précédée d'un carême de cinquante jours. D’après les calen- driers modernes arméniens la fète modis de la Transfiguration n'est précédée que de cinq jours de jeüne. Le P. Sargis a-t-il bien lu cette partie de l'inscription, indéchiffrable sur la copie de M. Kästner? en tout cas la copie du P. Nersés donne la méme lecture. Tome I. «en l'an 1012 de l'incarnation du Verbe divin, «en l'an 718 depuis la conversion des Arméniens, ce souvenir a été écrit, par moi Béné.» Disons d'abord que les personnages mentionnés sont réellement de la méme époque: le catholicos Sargis 1” a siégé en 992— 1019 de notre ére; Ga- gic- Chahanchah a régné en Arménie 989 — 1020; de Ja reine Catramité ou Catranigé, comme l'écrit le P. Sargis, j'ai dit dans la Note 3 tout ce que l'on en sait. Quant à l'inscription, les deux parties en sont évi- demment contemporaines, et ont été gravées simulta- nément par le méme artiste, Béné, comme l'écrit M. Küstner, Bnié, d'aprés le P. Sargis; mais les choses et surtout les dates coincident-elles ensemble, voilà la question. Solution 1". Peut-étre la reine raconte ce qu'elle a fait précédemment, tandis que le catho- licos explique les dispositions qu'il a prises pour l'a- venir, en sorte que le récit de la reine serait du pas- sé, par conséquent antérieur à celui du catholicos, qui serait du présent. Solution seconde. Peut-être aussi la reine, par les dates commencant son exposé, entend- elle fixer le moment précis oü se termine son róle de construction et d'embellissements, et aussitót le ca- tholieos lui accorde la récompense spirituelle de ses efforts, en sorte que la date arménienne, du commen- cement, et celle encore inconnue des Grecs, puis la date à partir d'Adam, de l'incarnation et de la con- version des Arméniens, formeraient un seul et méme synchronisme. Si, en s'arrétant à cette derniére supposition, l'on n'évite pourtant pas toutes les difficultés, cependant on éclaircit bien des doutes. Entrons dans les détails; voici le commencement du texte, d'aprés la bonne copie de M. Kästner. t. h Vot ZZ HF U' 99 004108 C, Up 1 f^ 2. F dCUPULUUU. a) Dans la 1" ligne se voient deux et peut-être trois dates, exprimées absolument, sans liaison gram- maticale ni ponctuation, la date arménienne étant séparée de celle des Grecs (des Romains?) par une croix. Malheureusement, à la fin de cette ligne on apercoit des groupes de lettres qu'on ne sait comment 26 iun NC PL 403 Bulletin de l’Académie Impériale 404 définir, et qui peut-être auraient une valeur impor- tante, si l’on pouvait s’en rendre compte. Suivant moi cette ligne a un sens absolu et date dans le présent la première partie de l'inscription, oü figure la reine Catranidé; car à la 2° ligne la # initiale indique le vrai commencement du texte. Or la date arménienne est exprimée ainsi, 5j (^ Le H ayant un double rôle, celui de lettre numérale, valant 9, et celui d'initiale du mot Pb: «date, com- put,» faut-il traduire «En la date 450 des Arméniens,» ou «En 459 des Arméniens?» b) Plus loin, la date grecque, quelle qu'elle soit, est écrite ainsi: U’; ici évidemment le premier H est numéral et vaut 9, le second signifie «date,» et nous sommes obligé de traduire «En la date 219 des Grecs...» c) L'année arménienne 450 est trop jeune pour coïncider, en aucune façon et dans aucun système quelconque, avec l'année 1012 de J.-C., de la 2* par- tie. Elle ne pourrait étre admise que comme initiale des travaux de la reine pour la construction et pour l'embellissement de la cathédrale. Au contraire, l'an- née 459 tombera merveilleusement en 1012, si l'on fait partir l'ére arménienne de l'an 553 de J.-C. (553 + 459 — 1012), comme nous y autorisent un bon nombre d'historiens arméniens, cités Bull. Hist.- Philol. t. XIV, p. 121, sq.”). J'ignore encore quel système aura été suivi à cet égard dans l'ouvrage de chronologie arménienne annoncé comme ayant paru, en mai de cette année, dans le Compte-Rendu de la Société asiatique de Paris; mais je vois qu'en fait les dates arméniennes sont toujours réduites en dates chrétiennes au moyen de la simple addition de 551, P. Ex. 401 arm. = 952, 3, de J.-C., 2 avril — 1” avril; 609 arm. — 1160, 1, de J.-C., 10 février — 9) Les Arméniens sont unanimes pour l'année 553; Dulaurier p. 51, 52. Je dois ajouter ici que le P. Indjidj, dans son Arménie an- cienne, p. 421, n. 1, parlant de la cathédrale d'Ani, cite ce passage de Samuel d'Ani, dont malheureusement l'ouvrage nous manque: «La cathédrale merveilleuse fondée par Sembat dans la ville d'Ani fut terminée en ce temps (i. e. en 457 suivant le calcul de cet auteur, ce qui est l'année chrétienne 1008), par l'ordre et aux frais de Ca- D Tables de Samuel répond à l'an 1008, car il est généralement re- | connu que ce chronologue vieillit les faits de 2 années, et qu'ainsi sa date arménienne doit répondre à 1006. 8 février, — dans la traduction francaise de l'histoire de Matthieu d’Edesse, Paris, 1858, 8°. ^) d) Reste à expliquer la date grecque ou romaine 219 (ce nombre soustrait de 1012, il reste 793). Quelle peut étre cette ére grecque? celle des Séleu- cides, qui commença en 312 avant J.-C., ne convient `| pas ici; celle du 2° millénaire de Rome, à partir de l'an 248 de J.-C., — non plus"); celle du cycle de 532 ans, adoptée en 563 par les Grecs byzantins, pas da- vantage; celle des Martyrs, encore moins. Que s'est- il passé, en 793, pour décider les Horhoms, Grecs ou Latins, à en faire l'initiale d'un nouveau comput? Je pourrais faire une foule de corrections et hazarder bien des hypothèses, mais ce genre de divagation, en l'absence de faits positifs, n'est pas de mon goüt. Enfin quelle est la vraie valeur des groupes qui | finissent cette ligne? Il m'est venu à l'idée que peut- être la lettre C, est l'abrégé de T row «du cycle,» et que les trois groupes pourraient signifier: «en l'an- née 92 du cycle, toutefois je n'ai pu par ce moyen obtenir une solution quelconque. Je suis au bout de mes suppositions. e) Voyons maintenant la fin de l'inseription d'Ani. Si la lecture matérielle des trois dates qui y sont al- léguées ne laisse aucune espéce de doute, les dates elles-mémes offrent cependant à résoudre de grandes difficultés. En voici d'abord le texte, d'aprés la co- pie de M. Kästner: PULS fr ul, LE 4 CUUS% UT CUT — b f Ub 69 CUP UU PLEIN Uoc DEM — 2649: CUP ZURUSUL(O b BU ZUSNB PPLSCK SPT ESTUG P OLM PU FLUR; v. la Planche. 10) Ce travail était entierement rédigé, sauf les notes, lorsque le 29 novembre j'ai eu communication d'un exemplaire des Recher- technique et historique, par M. 859, ouvrage que j'avais vainement cherché pas: Uf 219, 9 Ul» 764. Il semble qu'ici doit se cacher cette ère dont parle M. Dulaurier p. 114; à partir de l'an 248, un cycle de 532 et 219 d'un autre cycle pareil; mais tout cela réuni donne 999 au lieu de 1012. 405 des Sciences de Saint - Pétersbourg. 406 Notons avant tout que cette copie est l'oeuvre d'une personne complètement ignorante de l'écriture et de la langue arméniennes, mais habile à manier le crayon, et par-là méme mérite toute confiance, quoique non toujours déchiffrable. La premiere des trois dates, moitié en toutes lettres d b 8 M vl, LE 94 6433, depuis Adam, doit con- eorder avec la seconde (^ b fd 1012 depuis lin- carnation, et la troisième, Qf'( 718, se dégager, par une simple soustraction, de la seconde. f) Or voici nos résultats: l'année chrétienne 1012, soustraite de l'année mondaine 6433, donne pour point de départ à l'ére chrétienne, dans ce systeme, l'an du monde 5421, chiffre qui ne se retrouve point parmi les diverses éres mondaines dans l'Art de véri- fier les dates. Au contraire le P. Tchamitch, Hist. d'Arm. t. II, p. 509, 511, va nous fournir à ce sujet quelques ren- seignements. Dans les premières années du XI’ s. flo- rissait au couvent de S.-Lazare ou des Apótres un vartabied arménien, Hohannés ou Jean de Taron, sur- nommé Cozierhn «le petit chameau,» qui s'occupa beaucoup, dit-on, de calculs et de comput ecclésias- tique, au point qu'il fut méme consulté au sujet de la Páque par Basile II. Dans un fragment de traité qui lui est attribué, le P. Tchamitch a trouvé cette indica- tion, qu'il cite textuellement: «En l'année oü fut établi le comput arménien, on comptait 5976 depuis Adam jusqu'audit comput, 276 ans depuis la naissance de J.-C. jusqu'à la sortie de S. Grégoire de son puits, ce qui fait 552 ") ans de- puis J.-C. jusqu'au comput arménien.»") Le méme rapporte un peu plus loin ces paroles d'une chronographie en vers, d'un auteur inconnu: «Aprés la sortie d'Adam du Paradis, . «en l'année 5 mille 9 cent 76, «on a fixé le comput arménien; «et aprés la naissance du Seigneur Sauveur, «en l'année 553; «et aprés notre Illuminateur, '«en l'année 240, «sous le pontificat de Nersés, 12) M. Dulaurier, p. 154, suppose ici une erreur de copiste ou typographe, pour 253. 13) Cf. Dulaurier, Recherches, ..... p. 175. «en la 10* année on à fixé le comput; «cent ans aprés cette époque «Anania de Chirac a réparé les défauts du comput «qui y étaient inévitablement attachés.» Voici donc deux auteurs arméniens, qui font cor- respondre aussi l'année 5976 à 552 ou 553 de J.-C., et qui, dans leur systeme, placent la naissance de J.-C. en 5423 ou 5424 du monde. Ce n'est pas tout-à-fait la méme initiale que celle fournie par notre inscrip- tion, mais la différence en est trop minime pour que l'on ne soit pas porté à croire qu'il s'agit des deux cótés d'un méme systéme de calcul, dont au reste les bases ne sont pas connues. ") g) Nous n'avons aucun moyen de critiquer la date chrétienne 1012 "), écrite en chiffres ordinaires, par- faitement reconnaissables, et qui coincide d'ailleurs avec tous les personnages mentionnés dans notre texte "). De la reine Catranidé nous avons encore une autre inscription, tracée au-dessus du cintre de la porte oc- cidentale du couvent de la Trinité, situé au S. du vil- lage de Ticor: «En 457 arm. — (1008 de J.-C.) au nom de Dieu, jai résolu, moi Catranidé, reine d'Arménie, fille de Vasac et épouse de Gagic, d'abandonner ma redevance dé Tiror. 2.8) 14) Cette ére se retrouve dans wee témoignages rapportés chez M. Dulaurier, Recherches sur la chron. arm., notamment p. 184, 299. Dans le premier, un com ita arménien du XII* s. Jean Sarcavag, traite d'absurde le systéme qui place la naissance du Sauveur en 5420 du monde, ére purement fictive, comme le dit le sa- vant frangais, qui consiste à compter avant l'ére chrétienne 10 cycles pascaux complets et 100 ans du onziéme. Plus loin est cité un mé- mento de manuscrit du XI* s., daté 6501 du monde, 1077 de J. C. 525 de l'ére arménienne, qui donne en effet l'année mondaine 5424 pour initiale à l'ére chrétienne. 15) L'ére de l’incarnation, imaginée par Denys le Petit en lan 525, ne commencant, de l'aveu de M. Dulaurier, p. 34, à paraitre dans les actes qu’aprös l’an 1000, bien qu’elle füt uaité depuis le VIS s., il est d'autant plus remarquable de la rencontrer ici, que le mème savant énonce p. 148, qu'on ne la trouve dans les inscriptions murales et ailleurs, employée par les Arméniens qu'au XVII* s. 16) D’après l'Art de vérif. les dates, c'est au XI* siecle que com- menca à s'introduire l'usage de l'ére de? incarnation, dont les dates se rencontrent trés rarement dans les anciens livres arméniens. 17) Localité peu connue, au S. de la v de l'Arpatchai , qui parait, "d'après les Kieler d’un couvent dit du commencement du la dit fondée en 1242, et conséquemment Es moderne que la ca- thédrale d’Ani. Description de l'Arménie ..., p. 150, Pl. XXV— * 407 Bulletin de l'Académie Impériale 408 autant que je sache, aucun historien ne mentionne l'époque de la mort de cette princesse. Il serait à regretter que Ter Sargis, l'auteur de l'inscription d'Ani qui nous occupe, ait omis de men- tionner la date arménienne correspondant précisément à la date chrétienne 1012, si par cette omission, grave chez un Arménien, il n'avait voulu faire en- tendre, à ce qu'il semble, qu'il s'en tenait à la date 459 contenue dans la 1" ligne. h) Nous devons maintenant, bon gré mal gré, suivre les computistes arméniens dans d'autres détails, pour trouver la vérité en ce qui concerne la date de la conversion de l'Arménie, 718 depuis l'incarnation du Verbe. D'aprés Jean Cozierhn l'année 552, initiale du com- put arménien, était la 276° depuis la sortie de S. Gré- goire de son puits, événement qu'il place conséquem- ment en 276 de l'ére chrétienne. De son cóté le com- putiste-poète anonyme dit que l’année de J.-C. 553 était la 240* «aprés notre Illuminateur.» Que faut-il entendre par ces trois termes: «la conversion de l'Ar- ménie, la sortie du puits, l'époque de notre Illumina- teur?» Est-ce le commencement de la prédication du saint, est-ce sa délivrance ou sa mort? La vie de S. Grégoire est trop légendaire et l'écart entre les écri- vains trop grand pour que j'essaie de critiquer ou de concilier leurs indications. M. S.-Martin, Hist. du Bas- Emp. t. I, p. 76, et Mém. sur l'Arm., t. I, dans son Précis historique et dans ses Tables, pose en effet que l'Arménie fut con- vertie en 276; mais je ne sache pas que cette opi- nion, contraire à celle de tous les historiens et cri- tiques, soit suffisamment démontrée. Quant aux autres autorités, elles varient entre 301, 310, 313 et 315 ^). La délivrance de S. Grégoire et le commencement de sa prédication doivent donc être plus ou moins recu- lés ou avancés suivant le système adopté par chaque auteur. Ici il me semble que Ter Sargis a dû s'en tenir à l'hypothése de Jean Cozierhn, son contempo- rain, hypothése qui donne pour date de la conversion de l'Arménie la date chrétienne 294 (1012 — 718 = 904 En résumé, voici mes conclusions: 18) Au sujet de ces variantes, v. Dulaurier, p. 46. 1°. Les deux parties de l'inscription sont contem- poraines; 2°. Les dates de la 1" ligne sont absolues pour les | deux parties et forment synchronisme avec celles des | trois dernières lignes; 3*. Date arménienne 459; dates grecques inexpli- quées; 4°, Date depuis Adam et depuis la conversion des Arméniens, d’après le système de Jean Cozierhn, contemporain; 5°. Date chrétienne 1012, exacte et servant de clé à tout le texte; seulement il faudra fixer ce point: s'agit-il ici de l'ére vulgaire ou de l’ère de la nais- sance de J.-C., qui lui est antérieure au moins de 2 années, suivant les computistes? | 8 2. Une seconde inscription, tracée sur le mur et à gauche d'une des portes de la ville, m'a paru inté- ressante, en ce qu'elle peut modifier la chronologie d'un fait important. L'Histoire de la Géorgie, p. 474, 477, ne laisse aueun doute sur ce point, que le généralissime Zakaré mourut aprés son expédition vers Romgor, la Romdjor des auteurs musulmans, et qu'il précéda de plusieurs mois la reine Thamar dans la tombe. L'époque de la mort de Zakaré est donc la première question à ré- soudre pour que l'on puisse fixer celle, incertaine en- core, de la souveraine. Or dans mes Additions, p. 275, j'ai refusé d'ad- mettre comme positif et concluant le témoignage d'une inscription du couvent de Harhidj ou Ghphtchagha- vank, datée de l'année arménienne 663 — 1214, oü il semble étre dit que Zakaré bátit en cette année Pé- glise de ce couvent. Ma réserve était d'autant plus fondée qu'en effet là méme une autre inscription nous apprend, p. 297, que ladite église fut construite en 1201 par Zakaré, pour la vie de Thamar, et que d'ail- leurs rien ne prouve que l'inscription de 1214 soit réellement de cette année. En effet le P. Chahkhathounof, dans sa Description d’Edchmiadzin, t. II, p. 263, donne ces inscriptions, dont la 1” est tracée d’après lui sur l'arcade semi- circulaire de la porte de l'église, à l'intérieur du porche, c’est-à-dire à l'endroit le plus en vue, et con- cue en ses termes: l 409 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 410 «Par la gráce de Dieu, moi l'amir-spasalar Zakaré, jai construit cette cathédrale;» et rien de plus. Mais plus bas, sur la méme porte, est la 2* inscription, réellement datée 663 — 1214, oü le P. Pétros parle de règlements décrétés pour le couvent. Ainsi ces deux textes n'ont rien de commun, et la date n'est pas dans celui ou figure le nom de Zakaré. Le P. Sargis Dchalaliants, dans son Voyage dans la Grande- Arménie, t. I, p. 213, indique la méme dis- position, qu'il m'était impossible de deviner, et une copie fac-similé faite par M. Kästner pour S. E. M. Gille, certainement sans aucune préoccupation du contenu, est en tout conforme à ces renseignements. Mon attention a été éveillée tout dernièrement à ce sujet par un jeune homme faisant des recherches sur l'histoire du régne de Thamar. A ce nouvel aspect de la question, révélé par des copies identiques, et qui inspirent la confiance par leur aecord, se joint un témoignage inconnu jusqu'à ce jour, l'inseription d'une porte à Ani, imprimée par le P. Sargis, t. II, p. 15, et copiée à l'oeil par M. Kästner. «En 664 — 1215, Par la volonté et la miséricorde du Christ, sous le commandement du chef des adju- dants et amir-spasalar Chahanchah- Zakaré, fils de Chahanchah-Sargis, moi Sargis, fils de Samouel, servi- teur du Christ, j'ai construit du fruit de mes travaux légitime ce pilier, en souvenir de mes parents et fils. Lecteurs, souvenez-vous de moi dans le Christ.» La eopie de M. Küstner porte: fils de Samouel; celle du P. Sargis: d'Ismail. Si cette inscription a été tracée non-seulement en 1215, mais dans l'année oü le fait a eu lieu, les termes employés dans le texte semblent déclarer nettement que Zakaré était encore vivant alors. Mais dans ce cas que faire de l'inscription de Saghmosavank, citée textuellement dans les Additions, p. 275, où Vatché, fils de Sargis, dit qu'il a construit l'église de ce lieu en souvenir de Zakaré, et que j'ai réellement comprise comme s'il s'agissait d'un personnage mort? Méme si l'on admet la justesse de mon interprétation, et que l'on dise que l'inscription de Saghmosavank est posté- rieure à celle d'Ani, dans la méme année, il n'en ré- sultera pas moins que Zakaré vivait au moment oü Sargis éternisait le témoignage de sa coopération à la construction d'un pilier du mur d'Ani, et que ce prince ne dut mourir qu'aprés l'inscription de Vatché, conséquemment, que Thamar ne mourut qu'en 1215 et aprés Zakaré. Cf. Mélanges asiat. t. II, p. 141, une inscription de Kétcharous. Ce résultat est tellement inattendu, et les consé- quences en sont si graves pour l'histoire que, sans l'admettre ni le rejeter formellement, je le soumets simplement au lecteur. 8 3. La troisiéme inscription, dont je n'ai que la copie publiée par le P. Sargis Dchalaliants, t. II, p. 31, se lit sur le mur, au-dessus de la fenétre occidentale du cou- vent de Ghochavank. En voici un extrait textuel: VEIT TET de la création, du Sauveur et du comput arménien. «En la .... olympiade de la création, en la.... olympiade de l'incarnation, et en 481 du comput ar- ménien, moi Sembat-Chahanchah, fils de Gagic-Cha- hanchah, j'ai donné mon village de Saharounik à notre sépulture royale du couvent d'Horhomos, la merveille du monde, pour la rémission de mes péchés, et j'ai imposé par écrit à Sourb- Géorg 4 quarantaines de messes pour Gagic, dont 2 pour moi aprés ma mort, et 2 pour lui, jusqu'à la venue du Seigneur. «Etant témoin Ter Pétros "), catholicos d' Arménie, sous le P. Sargis, supérieur de ce saint couvent.» Suivent les malédictions contre les transgresseurs. Ici apparait seulement la date arménienne 481, qui sera 1032 de J.-C., si l'on fait commencer l'ére ar- ménienne en 551, 1034 si l'on commence en 553, ainsi qu'il a été dit plus haut. Comme il ne reste, au- cune trace des chiffres de Père mondaine ni des olym- piades, il serait inutile de se livrer à aucune conjec- ture, car il n'y a nul résultat à tirer du texte imprimé comme il suit par le P. Sargis Dchalaliants: kën nby Presque [brit p y piky buio paper deg prhe? b aset: dipped rang f [ok m Put wpwpwdag d'A E app b imp dopé b Ain Beccheält Sun Le lecteur le moins instruit voit sur-le-champ que ces chiffres ne sont qu'un cahos sans valeur, et que 19) Ce Pétros a siégé 1019 — 1058. 411 Bulletin de l’Académie Impériale 412 ups] répété deux fois est la fin du mot a; bake olympiade, pris simplement pour un intervalle de quatre ans: il en faudrait done 258 där pour ré- pondre à l'an 1032; quant à l'ére mondaine indiquée par le nombre d'olympiades et dans la premiere ligne de l'inseription, je ne tente pas méme de la restituer avec les mauvais éléments donnés par ce texte. J'ai seulement voulu montrer un nouvel échantillon d'un calcul trés compliqué, employé en 1032, dans une inscription murale, et qui rappelle ces dates ori- ginales auxquelles se complaisent les copistes et his- toriens arméniens. On peut à ce sujet voir dans les Additions, p. 357, la manière dont Etienne Orbélian a daté son Histoire. ! $ 4. Je termine cette Note par une inscription remar- quable à d’autres égards, donnée par le P. Sargis, ibid. p. 52. Elle est tracée sur la muraille à droite de la porte du couvent d'un village du nom d'Ani, au sud de la ville de ce nom, en haut d'un cadran en pierre. 1. uw h m Pi l dE prj SE puli pinpb parom Pwgqun.nppb 2. pelo] Col le Vpzupmbbung màt Mehr) Ure. 3. pmbkwg buah. bo ppbanph qmomor b Vank [Ap V. zbühgup quoupp Etabake d dep $uqeog: Tout ce qu'on en peut comprendre à premiere vue, c'est qu'un certain Grigor et sa femme Mariam ont | construit l'église de ce couvent, en la 28° année du pieux empereur Héraclius; l'avénement de ce prince ayant eu lieu en octobre 610, il résulte delà que l'église du village d'Ani, jusqu'à présent inconnu, a été bátie en 638 de notre ére. J'observe que M. Texier, dans son plan d'Ani place au Nord de la ville un lieu | nommé Yéni-Ani «Ani-le- Nouveau.» Descript. de l'Arm. Pl. 14. Pour arriver à une traduction un peu satisfaisante de ce texte il faut d'abord essayer de le corriger en- tierement, puis rechercher dans l'histoire les noms de tous les personnages qui y sont mentionnés et assigner le róle de chacun. 1" ligne. Je suis porté à croire que les mots h dra doivent être remplacés par le mot wd, année, comme dans l'inscription analogue de Sourb- Ohannés, v. Bull. Hist.-Philol. t. XIV, p. 121; en tout cas la conjonction & est entièrement parasite. 2° ligne. Tous ces noms au génitif, sans antécédent qui l'exige, laissent soupgonner qu'une ligne a été omise, ou du moins un mot tel que «au temps de;» Nersès me paraît être le catholicos de ce nom; quant au personnage nommé «Chaac (lis. Sahac), seigneur des Archarouniens,» je n'ai pas encore réussi à le re- trouver chez les historiens de cette époque, tels que Sébéos, Jean Catholicos, Thomas Ardzrouni, Ghévond, Asolic, Vardan, ni dans la grande Histoire de Tcha- mitch. Au contraire Théophilos, évéque d'Archarou- nik, est mentionné parmi ceux qui assistérent au concile de Dovin en 645 *). Il faut faire observer ici que le nom d'Archarounik est précisément celui du canton de l'Ararat oü se trouvent l'église et le village d'Ani; car ce nom, attribué d'abord proprement à l'Eraskhatzor, ou à cette portion dela vallée de l'Araxe qui est située entre le Masis et le fleuve, fut aussi étendu, aprés le IV* s., aux territoires de Chirac et de Vanand, devenus propriétés de la famille Camsa- racane. Notre inscription nous apprend qu'au VI' s. ces pays avaient pour chef Chaac ou Sahac. 3° ligne, aprés le nom de Grigor, on ne sait que faire du mot greuwp «fille,» qui, s'il est méme reporté à la fin de la ligne, aprés Mariam, exige pourtant un complément «fille de. ....» Ainsi l'on pourrait tra- duire le tout, en soulignant les corrections: «En la 28° année du pieux empereur Héracl, «au temps du catholicos Nersés, de Sahac, seigneur d'Archarounik, et de Théophilos, «évéque d'Archarounik, moi Grigor et mon épouse Mariam, fille de... «Nous avons construit cette sainte église pour nos ámes.» Sans répéter ici ce que l'on sait de l'histoire des campagnes d'Héraclius en Perse, 622 — 629, il est évident que le passage réitéré de ce prince à travers la Lazique et l'Arménie septentrionale, jusque dans l’Aderbidjan, a dû laisser des traces. Cette guerre politico-religieuse, contre Khosro-Parvis et contre ses successeurs, étendit l'influence religieuse de Byzance dans les contrées de l'Arménie occidentale cédées pré- 20) Tcham. Hist. d'Arm. t. IL, p. 345. 413 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 114 cédemment à l'empire, au temps de Maurice, et même Über die Flora der silurisch devonisch dans la Géorgie. S'il faut en croire l'Hist. de Gé., p. 225, 228, Héraclius jeta les fondements de l'église d'Atsqour, vainquit et attira au christianisme ou du moins au rit grec, l'éristhaw de Gardaban, Waraz- Grigol, de race sassanide, avec tous ses sujets; con- struisit encore des églises au lieu dit Rouzachen, à Berdoudj, et ailleurs. Outre ces témoignages, trop peu détaillés, nous avons celui, plus positif, de l'in- scription arménienne de Sourb- Ohannés, faisant foi que cette église, trés probablement du rit grec, a été fondée en la 21° année d'Héraclius et achevée dans la 24*, en 635; puis l'inscription d'Ani, qui, tout impar- faite qu'elle est, constate un fait de ce genre pour la 28° année du méme souverain, en 638. Les églises de la Croix, vis-à-vis de Mtzkhétha, en Géorgie, et de S'-Rhiphsime prés Edchmiadzin, datent de la méme époque. Enfin l’histoire est là pour appuyer nos conclusions. Lebeau, dans l'Histoire du Bas - Empire, nouv. éd. t. XI, p. 160, raconte en effet que l'empereur grec réunit à Théodosiopolis, la moderne Erzroum, un con- eile, oà le catholicos arınenien Ezdras souscrivit la profession de foi du eoncile de Chalcédoine, en 629. Le P. Tchamitch confirme de son cóté ces indications, appuyées sur un grand nombre de témoignages armé- niens contemporains, ou à-peu-prés. Pour conclure, le catholicos Ezdras eut pour successeur en 640 Nersés IL, dit le Bátisseur, qui pourrait bien être le Nersès de notre inscription. Tout cela a été vigoureusement soutenu par M. Bartholomaei, dans les Lettres numismatiques déjà publiées, et dans d'autres, inédites. Ce sont elles qui m'ont inspiré la pensée d'examiner de plus prés la copie de l'iuseription de Sourb-Ohannés, imprimée par le P. Chahkhathounof, t. II, p. 350, copie que ce savant religieux n'avait pas faite lui-méme, mais dé : devait à un amateur de littérature VRBE EE n'est pas ici le lieu de la rectifier, mais ceux qui B compareront avec la belle copie düe au général Bar- tholomaei en apercevront aisément les différences. *") 21) Malheureusement M. Dulaurier n'a pas jugé à-propos de s'oc- cuper de cette inscription, le plus ancien témoignage de l'emploi du comput arménien; je lui ai transmis autrefois la belle copie du gén. Bartholomaei, et j'ai regu son opinion par écrit à ce sujet, mais t puis mon travail sur l'inscription de Sourb-Hohannès, j'ai trouvé dans le Voyage du P. Sargis, t. I, p. 211, qu'au couvent de Har- hidj il y a une DE de lan 17— 568, qui serait de 66 ans an- térieure à l’autre und unteren Kohlen-Formation oder des sogenannten Übergangs - Gebirges. von Góppert. (Lu le 9 décembre 1859). Bereits im Jahre 1847 lieferte ich eine Zusammen- stellung der Pflanzen, welche ich in den damals ziem- lich allgemein als Übergangs - Gebirge oder Grau- wacke bezeichneten Schichten beobachtet hatte '), und 4 Jahre später in einem eigenen als Supplement- Band der Nova Acta der leopoldinischen Akademie erschienenen Werke?) ausführlichere Beschreibungen und Abbildungen derselben. In eigenen Abschnitten handelte ich in demselben, S. 1 — 73, von dem Vor- kommen jener in allen Theilen der Erde bereits ent- deckten Schichten, ferner von der Art der Erhaltung der Pflanzen in denselben, beschrieb sie selbst, S. 74 — 256, und gab am Schlusse eine der damaligen Kenntniss des geologischen Alters der Fundorte ent- sprechende Zusammenstellung derselben, um zu zei- gen, in wie weit auch sie gleich den thierischen Pe- trefakten dazu dienen kónnten, das geologische Alter der betreffenden Formation zu charakterisiren. Seit jener Zeit haben sich unsere Ansichten über die Über- gangs-Gebirge durch die grossartigen Arbeiten Mur- chison's (Siluria, 1854. 2. Aufl. 1859), die zu ge- nauerer Würdigung der unter diesem Namen begrif- fenen Schichten führten, so umgestaltet, dass selbst diese Bezeichnung bereits der Vergangenheit ange- hört. Unter diesen Umständen erscheint es wohl voll- kommen gerechtfertigt, ja im Interesse meiner eigenen erst nach Jahre langen Beobachtungen einst veróffent- lichten Arbeit sogar nothwendig, sie nicht nur einer kritischen Durchsicht zu unterwerfen, sondern auch mit den seit jener Zeit durch andere und eigene For- schungen gewonnenen Thatsachen zusammenzustellen, und das Ganze den herrschenden geologischen An- sichten anzupassen. Es handelt sich nümlich nicht allein um die Dar- stellung der ersten Anfänge der Flora, wie sie in der silurischen und devonischen Formation hervortritt, sondern auch um eine genauere Unterscheidung der Flora der gesammten Kohlenperiode, die nach dem 1) Über die fossile Flora der Grauwacke oder des Übergangs- Gebirges, besonders in Schlesien. Bronn u. v. Leonh. N. Jahrb. 1847. 675 — 636. 2) Fossile Flora des Übergangs-Gebirges. Gr. Quart. 296 Seiten und 44 illuminirte und schwarze Steintafeln i in Folio und Quart Uu 415 Bulletin de l’Académie Impériale 416 Resultate meiner früheren und gegenwärtig noch mehr bestätigten Forschungen in eine ültere und in eine jüngere zerfällt. Die ältere begreift die Pflanzen des Kohlenkalkes, ferner der sogenannten Grauwacke oder nach den genaueren Untersuchungen der Geologen die des Posidonomyenschiefers oder der Kulmgrau- wacke und der jüngsten Grauwacke Murchison’s, welche letztere dem geognostischen Horizont, dem Millstone grit Englands oder dem flötzleeren Sandstein entspricht. Um zu diesem Resultate zu gelangen, habe ich den Fundorten der einzelnen Pflanzen die genaue- ste Berücksichtigung gewidmet und durch Verglei- chung mit denen der gewöhnlichen Steinkohlen - Pe- riode die hierbei gewonnenen Resultate weiter festzu- stellen versucht. Wenn ich erwäge, dass seit der Ver- öffentlichung meiner ersten, nur allein auf Untersu- chung schlesischer Verhältnisse gegründeten, aber länger als 20 Jahre lang fortgesetzten Arbeiten auch schon in anderen Gegenden Deutschlands die von mir als sichere Leiter erkannten Pflanzen (Calamites tran- | sitionis; Sagenaria Veltheimiana und die hierzu gehö- rende Knorria imbricata) aufgefunden wurden, darf ich mich wohl der Hoffnung hingeben, dass diese Bestre- bungen auch ausser Deutschland grössere Verbrei- tung und entsprechende Würdigung finden dürften. Die ganze Abhandlung zerfällt nun mit Beziehung auf den bereits angedeuteten Inhalt in folgende 6 Ab- schnitte: . Litterarische Verhältnisse. . Übersicht der eingezogenen Arten. ee kend m D e . Systematisch-kritische Übersicht der wirklich auf- genommenen Arten. . Geologische Übersicht dieser Pflanzen nach den einzelnen Abtheilungen des sogenannten Über- gangs-Gebirges und den Ländern ihres Vorkom- mens. x. VI. Folgerungen aus sämmtlichen Beobachtungen. Erklärung der 12 Tafeln in Quart und Folio. Der gegenwärtige Präsident der k. k. leopoldin.- karolin. Akademie der Naturforscher, Herr Geh. Hof- rath Dr. v. Kieser, vermittelte die Herausgabe dieser Arbeit, von der wir hier noch einige wesentliche Re- sultate in aller Kürze folgen lassen. Die Zahl sämmtlicher bis jetzt bekannten Arten des Floragebietes beträgt 184. Sie vertheilen sich folgen- dermaassen: A) Nach den verschiedenen Ordnungen und grösse- ren Familien: Algae. ............ 90 Arten, Calamariae......... 20,5 > Asterophyllitae ...... 4 .» Filices. e onser 64 » Selagineae ......... AH ` iip Cladoxyleae . . BR 4 » Noeggerathiae. . ..... B Sigillarieae. ........ o6 3 Coniferae.......... D > Incertae sedis ....... 2 2 184 Arten. B) Nach den verschiedenen Formationen: L Silurische Formation 20 Arten: 1) Untere silurische Formation 17; 2) obere silurische Forma- tion 3. Alle gehóren in die Abtheilung der Fucoiden. II. Devonische Formation: 1) Untere devoni- sche Formation 5 Arten: 4 Fucoiden und 1 Land- pflanze ?) (Sigillaria Hausmanniana m.); 2) mittlere de- vonische Formation (Hamilton-Schichten in New- York) 1 Landpflanze (Sagenaria Veltheimiana); 3) obere devonische Formation 57 Arten, worunter 4 Fucoiden, die übrigen sind Landpflanzen aus den Familien der Farne, Calamiten, Equiseten, Lepidodendreen, Lyco- podiaceen, Sigillarien und Coniferen. III. Kohlenformation. Untere oder ältere Koh- lenformation: 1) Kohlenkalk 46 Arten, worunter nur 1 Seepflanze, die übrigen Landpflanzen von denselben Familien wie die der obereu devonischen Formation. Nur die Familie der Noeggerathien tritt hinzu. 2) Kulmgrauwacke incl. Posidonomyenschiefer 23 Arten; nur ] Seepflanze, die übrigen Landpflanzen aus den- selben Familien wie die vorigen; 3) jüngste Grau- wacke Murchison's 51 Arten, nur Landpflanzen, die- selben Familien wie bei den vorigen Abtheilungen der unteren Kohlenformation. Seepflanzen oder Fucoiden werden hier günzlich vermisst. Von den 53 bis jetzt darin entdeckten Arten sind 36 ihr eigenthümlich, mit dem Kohlenkalke theilt sie 7 Arten, mit der Kulm- grauwacke 9, mit der Flora der jüngeren Kohlenfor- 3) Erstes Auftreten der Laudpflanzen. 417 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 418 mation, mit der sie bisher immer zusammengeworfen wurde, nur 7 Arten, grösstentheils Farne. Bis in die Permische Formation hinein von der jüngsten Grau- wacke durch die obere oder jüngere Steinkohlenfor- mation hindurch geht nur eine Art, die Neuropteris Loshii. Die Permische Flora hat sonst mit dem von uns oben bezeichneten fossilen Flora-Gebiete keine Art gemein, wohl aber repräsentirt sie zum letztenmal die Lepidodendreen, Nóggerathien, Annularien, Astero- phylliteen und Sigillarien, die vollkommen erlóschen. Ein scharfer Abschnitt gegen die Trias sowohi in der Thier- wie in der Pflanzenwelt tritt nun hervor. Nur eine einzige Pflanzenart Calamites arenaceus der Trias wird schon in der Permischen Formation gefunden, nach Entdeckungen die in Belebei gemacht worden sind. Jedoch ist Hr. Staatsrath Dr. Eichwald (Leth. ross. p. 168) selbst über diesen Fund nicht ganz zwei- fellos'und die Sicherstellung dieser Bestimmung aller- dings unter den erwähnten Umständen von ungewóhn- lichem Interesse. Meine durch einige Zeit unterbro- chenen Arbeiten über die Permische Flora sollen nun wieder aufgenommen und zu Ende geführt werden. Was nun die Zahl sämmtlicher bis jetzt bekannten Pflanzen der paläozoischen (vielleicht nach Bronn besser paläolithischen) Periode betrifft, so beträgt sie: In den in der Überschrift dieser Abhand- lung genannten Formationen 184 Arten. In der oberen Kohlenformation nach der von mir im J. 1859 gelieferten Zu- sammenstellung 816 » 183 » Gesammtzahl 1183 Arten. serge à 9$ 9» 8 gg gg sg In der Permischen Formation (1858)... Um gütige Aufnahme dieser Mittheilungen bitte ich, so wie im Voraus auch für eine andere, über die ver- steinten Wälder Schlesiens und Böhmens. Sollten in Russlands älteren Formationen nicht ähnliche Abla- gerungen in grosser Ausdehnung vorkommen! Die Untersuchung einer jeden einzelnen gewährt ein grosses Interesse und liefert stets einen neuen Beitrag zur Kenntniss der vorweltlichen Baum-Vegetation. Breslau, den 1. December 1859. Teme I. Ueber einige Derivate des Azoxybenzid's von N. Zinin. (Lu le 25 novembre 1859.) Bei der Beschreibung meiner Untersuchungen über das Azoxybenzid und Azobenzid ") habe ich angeführt, dass jeder dieser beiden Kórper bei der Einwirkung der Salpetersäure zwei Produkte liefert, und zwar ein in Alkohol schwerlósliches, und ein anderes darin ver- hältnissmässig leichtlösliches. Später haben auch Lau- rent und Gerhardt die Produkte der Einwirkung der Salpetersäure auf die obengenannten Körper studirt und für das Azobenzid zwei Produkte beschrieben ^): einen leichtlóslichen Mononitrokörper und einen schwerlóslichen Dinitrokórper; für das Azoxybenzid hingegen haben sie nur ein schwerlösliches Produkt gefunden, welches ihrer Analyse zufolge sich als ein Mononitrokórper ergab, von einem leichtlóslichen aber ist in ihrer Abhandlung nichts erwähnt. Da es mir wünschenswerth schien, die Natur die- ses leichtlöslichen Produktes kennen zu lernen, habe ich eine Untersuchung desselben vorgenommen. Die Darstellung dieses Körpers aus dem Azoxyben- zid ist mit weit grösseren Schwierigkeiten verbun- den, als die des schwerlöslichen, und es bildet sich davon verhältnissmässig weniger als von letzterem; man muss die Einwirkung der Salpetersäure auf das Azoxybenzid durch Abkühlen mässigen, und darf we- der rauchende noch ganz starke Salpetersäure anwen- den, sonst erhält man nur sehr wenig von diesem Körper, und es ist dann ausserdem sehr schwierig, ihn von einer gleichzeitig mit ihm und dem schwer- löslichen Körper sich bildenden öl- oder harzartigen Masse zu trennen. Auf folgende Weise erhielt ich im- mer eine bestimmte Menge, namentlich ungefähr 25%, von dem angewendeten Azoxybenzid, eines ziemlich leicht zu reinigenden Kórpers. Ein Theil Azoxyben- zid wurde mit 5 Theilen Salpetersiure von 1,45 sp. Gew. übergossen; das Azoxybenzid schmilzt und schwimmt auf der Säure, in noch unverändertem Zu- stande; bei vorsichtigem Erhitzen aber löst es sich auf und dabei beginnt eine Reaction, in Folge deren die Flüssigkeit sich von selbst sehr stark erhitzt und 1) Bull. phys.-math. de l'Acad. T. IV, N? 90; 1845. 2) Comptes-rendus de l'Acad. des sc. de Paris, T. XXIX, p. 489 et suiv.; und umständlicher im Compte-rendu des trav. de chim. 1849. p. 417 et suiv., so wie auch in Traité de chim. org. par Gerhardt, T. III, p. 11 — 15. 27 419 Bulletin de l'Académie Impériale 420 gut abgekühlt werden muss. Nach Beendigung der Reaction gesteht die Flüssigkeit durch Ausscheidung eines festen Kórpers zu einem dicken Brei, welchen man zur Entfernung der Mutterlauge auf ein Filter bringt; das darauf Zurückbleibende zerreibt man gut mit Wasser, wüscht es sorgfültig damit aus, und kocht es dann 3 oder 4 mal mit kleinen, zur vollkommenen Auf- lósung der ganzen Masse bei weitem nicht hinreichen- den Mengen Alkohols aus (auf 1 Thl. angewendetes Azoxybenzid jedes mal nicht mehr als 4 Thl. Alkohol). Beim Abkühlen der von dem Rückstande abgegosse- nen heissen Auflósungen kristallisirt aus ihnen das schwerlösliche Produkt; in der ersten Portion sind, wenn zum Auskochen nur kleine Mengen von Alkohol genommen worden waren, die haarförmigen Kristalle des schwerlöslichen Körpers gemengt mit viel grösse- ren, nadelförmigen des leichtlöslichen, und in diesem Falle muss man noch etwas Alkohol zusetzen und das Ausgeschiedene durch Erhitzen wieder auflösen. So- bald nun beim Abkühlen, nach der Ausscheidung der haarförmigen Kristalle oder glanzlosen Fäden des schwerlöslichen Körpers, glänzende Nadeln des leicht- löslichen sich zu zeigen beginnen, seiht man die Flüs- sigkeit durch Leinwand, giesst das Durchgegangene mit den übrigen, vom ausgeschiedenen schwerlöslichen abfiltrirten, Auskochungen zusammen, und destillirt einen Theil des Alkohols ab, worauf aus dem Rück- stande beim Erkalten Kristalle anschiessen. Ein Theil des Körpers setzt sich dabei gewöhnlich in ölförmigem Zustande ab, wandelt sich jedoch bald in eine feste Kristallmasse um. Wenn man alles zusammen 2 oder 3 mal aus neuen kleinen Mengen sehr starken Alko- hols umkristallisirt, so erhält man den Körper in rei- nem Zustande in Kristallen, welche von Ansehen und Farbe denen das Azoxybenzid’s sehr ähnlich sind. Aus einem Theile Azoxybenzid erhält man etwas mehr als 25°, des leichtlöslichen und ungefähr 7 5°/, des schwerlöslichen Körpers. Um die Einwirkung der Sal- petersäure besser leiten zu können und gewisser ein gutes Resultat zu erreichen, thut man wohl, nicht mehr als eine Unze Azoxybenzid auf einmal in Arbeit zu nehmen. Die Kristalle des leichtlöslichen Körpers schmelzen bei + 49° €.; beim Erwärmen mit Alkohol verwan- delt sich ein Theil derselben vor dem Auflösen in eine bräunlich-gelbe ölartige Flüssigkeit, welche beim Kochen in grosser Menge aufgelöst wird; je schwächer der angewendete Alkohol war, desto mehr Substanz scheidet sich aus der Auflösung beim Erkalten in flüs- siger Form aus; später setzt die trübe Flüssigkeit Kristalle ab und bald erstarrt auch die zuerst abge- schiedene ölartige Flüssigkeit zu einer kristallinischen Masse. In Äther und Benzol löst sich die Substanz sogar ohne Erwärmen sehr leicht und in viel grösserer Menge als in Alkohol. Beim freiwilligen, allmäligen Verdampfen der Benzollösung, am besten in einer Probierröhre, bilden sich zuweilen neben nadelförmi- gen oder prismatischen Kristallen auch ziemlich grosse 6seitige Tafeln (bis zu 1 Linie im Durchmesser), wel- che aus rhombischen Tafeln durch Abstumpfung der spitzen Ecken des Rhombus entstanden sind. Aus Äther ist es mir gelungen zolllange Prismen mit rhom- bischer Basis zu erhalten, deren Seitenflächen fast 1 Linie breit waren. Beim Erhitzen in einer Retorte fängt der Körper an zu kochen und zersetzt sich dann plötzlich unter gelinder Verpuffung, wobei eine kleine Menge einer ölartigen, braunen Flüssigkeit sich verflüchtigt und viel Kohle zurückbleibt. Zur Analyse wurden reine Kristalle zerrieben und unter der Glocke der Luft- pumpe über Schwefelsäure getrocknet. 0.5137 des Körpers gaben 1.1136 Kohlensäure und 0.1826 Wasser, entsprechend 59.12%, Kohlen- stoff und 3.94%, Wasserstoff. 0.520 gaben 1.1306 Kohlensäure und 0.1810 Was- ser, entsprechend 59.29%, Kohlenstoff und 3.86%, Wasserstoff. 0.531 desselben Körpers gaben 72 CC. Stickstoff bei 0° C. und 76 Mm. Barometerstand, entsprechend 17.03°/, Stickstoff. Demzufolge entspricht die Zusammensetzung des Körpers der Formel C,,(H,, NO) N,O, berechnet gefunden Ci 144 59.25 59.12 59.29 H, 9 3.70 3.94 3.86 Na 42 17.28 17.03 17.03 0; 48 19.77 19.91 19.82 400.00 100.00 100.00 Der untersuchte Kôrper ist demnach ein Mononi- trokórper, und seiner elementaren Zusammensetzung nach übereinstimmend mit dem gleichzeitig mit ihm 421 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 422 durch die Einwirkung der Salpetersáure auf das Az- oxybenzid entstehenden schwerlöslichen Körper. Zu weiterer Bestütigung dieses Faktums habe ich auch den schwerlóslichen Kórper analysirt. Der reine, mehrmals aus Alkohol umkristallisirte Kórper wurde bei 100? C. getrocknet (er schmilzt bei 4153 0. 0.523 des Körpers gaben 1.138 Kohlensäure und 0.183 Wasser, entsprechend 59.34%, Kohlenstoff und 3.88"/, Wasserstoff. 0.472 desselben Körpers gaben 65 CC. Stickstoff bei 0° C. und 76 Mm. Barometerstand, entsprechend 17.29%, Stickstoff. Diese Analysen führen zu der Formel C,, H, N,O,. Wir erhalten also aus dem Azoxybenzid durch Eins wirkung der Salpetersäure zwei Körper von einer und derselben elementaren Zusammensetzung, aber ganz verschiedenen physikalischen Eigenschaften; ich will den schwerlöslichen Körper Nitro-Azoxybenzid und den leichtlöslichen Isonitro-Azoxybenzid nennen. Es war nun interessant zu untersuchen, wie sich diese Kör- per gegen verschiedene Reagentien verhalten und wel- che Umwandlungen sie zu erleiden fähig sind. Ich be- gann mit der Einwirkung reducirender Substanzen. Eine alkoholische Lösung von Schwefelammonium verwandelt das Nitro-Azoxybenzid in eine organische Base; dieser Nitrokörper verhält sich also ganz so wie die Mehrzahl der anderen Nitrokórper. Die aus ihm erhaltene Base ist leicht lóslich in Wasser, Alko- hol und Benzol, kristallisirt gut aus diesen Lósungen und giebt mit Säuren beständige Salze, mit der Schwe- felsáure z. B. ein in weissen, glünzenden Schuppen kristallisirendes, in Alkohol sehr schwerlösliches und auch in Wasser nicht besonders leichtlósliches Salz. Die weitere Untersuchung dieser Base habe ich mei- nem Schüler Hrn. Schmidt überlassen, welcher sie später der Akademie vorzulegen die Ehre haben wird. Eine alkoholische Lósung von Schwefelammonium wirkt ebenfalls auf das leichtlösliche Isonitro-Azoxy- benzid reducirend ein, verwandelt dasselbe aber in einen in Wasser gänzlich unlöslichen, und mit Säuren keine Verbindungen eingehenden Körper. Beide Kör- per entstehen durch Reduktion unter Ausscheidung von Schwefel; die Mengen des letzteren sind aber ver- schieden, und zwar scheidet sich bei der Reduktion des schwerlöslichen ein Drittheil mehr aus, als bei der des leichtlöslichen. Für 1 Äquiv. des ersteren Kör- pers bekommt man 6 Äquiv. Schwefel, wie es in der Mehrzahl der Fülle bei der Reduktion von Nitrokór- pern (d. h. bei der Substitution der Gruppe NO, durch die Gruppe NH,) stattfindet; für 1 Äquiv. des zweiten Körpers aber scheiden sich nur 4 Äquiv. Schwefel ab. Den dureh Reduktion des Isonitro- Azoxybenzids mittelst Schwefelammonium entstehenden Körper er- hält man auf folgende Weise in reinem Zustande. Wenn das Schwefelammonium nicht mehr auf die kochende alkoholische Lösung des Isonitro - Azoxybenzids ein- wirkt, so filtrirt man die Flüssigkeit vom ausgeschie- denen Schwefel ab, setzt das Kochen noch einige Zeit fort, bis der grösste Theil des Ammoniaks verflüchtigt ist und lässt nun erkalten; setzt sich dabei noch Schwe- fel ab, so giesst man die Flüssigkeit davon ab und vermischt sie mit Wasser, wodurch sie sich trübt und nach einiger Zeit mit Kristallen erfüllt. Diese filtrirt man ab und kristallisirt sie aus schwachem (35%, bis 40%) Alkohol um; ein solcher Alkohol löst zwar auch beim Kochen nur wenig von der Substanz, dafür aber löst er fast gar nichts von einem ölartigen, rothbrau- nen Körper auf, welcher sich in geringer Menge als Nebenprodukt bildet und von welchem man, eben so wie von einer kleinen Menge Schwefel, das Hauptpro- dukt durch Umkristallisiren aus starkem Alkohol nur schwierig zu trennen vermag. Löst man die aus schwa- chem Alkohol erhaltenen Kristalle in ungefähr 3 Thei- len kochenden starken Alkohols, so erhält man nach dem Erkalten das zu reinigende Produkt der Reduk- tion in ziemlich reinem Zustande, und zwar bei lang- samem Anschiessen aus starkem Alkohol in der Form langer, feiner, glänzender Nadeln von gelblicher Farbe, oder, bei schnellem Anschiessen, besonders aus schwachem Alkohol, als schmale, ausgezackte, metall- glänzende, kaum etwas gelblich gefärbte Blätter. In heissem Alkohol ist der Körper fast in allen Verhält- nissen löslich, in Wasser dagegen sowohl in der Kälte als in der Wärme fast unlöslich. Die alkoholische Lö- sung wird durch Wasser milchartig getrübt, aber bald darauf durch Ausscheidung von Kristallen wieder klar. In Äther, Benzol und Steinöl ist der Körper ebenfalls sehr leicht löslich, und auch in Säuren löst er sich leichter als in Wasser; seine Auflösung in starker Salzsäure oder Essigsäure trübt sich mit Wasser und es scheidet sich unveränderter und nicht mit Säure * 423 Bulletin de l'Académie Impériale 421 verbundener Kórper aus. Kristallisirte Verbindungen desselben mit Süuren zu erhalten ist mir auf keine Weise gelungen. Auch Salpetersäure, namentlich star- ke, lóst den Kórper sehr leicht auf, wobei, selbst wenn man etwas erwürmt, ohne jedoch zu kochen, keine rothen Dämpfe auftreten. Nimmt man auf einen Theil des Körpers ungefähr acht Theile einer von salpetri- ger Säure freien Salpetersäure von 1,45 sp. Gew., | erhitzt vorsichtig bis zur Auflösung, und lässt erkal- ten, so bilden sich in dieser Lösung nadelfórmige Kristalle; sammelt man diese in einem Trichter, trock- net sie auf einem Ziegelstein und löst sie in heissem Alkohol, so erhält man beim Abkühlen gelbe, lange, starkelänzende und irisirende, flache Nadeln. Mischt man die abgeflossene Salpetersäure mit Wasser, so trübt sie sich und scheidet alsdann einen festen Kör- per aus, welchen man nach gehörigem Auswaschen mit Wasser und Umkristallisiren aus Alkohol ebenfalls in der Form gelber, dem Aussehen nach von den vor- her beschriebenen verschiedener Nadeln erhält; die einen und die anderen sind fast unlöslich in Wasser und ziemlich leichtlöslich in Alkohol. Verstärkt man die Einwirkung der Salpetersäure auf unseren Körper durch Wärme, wobei rothe Dämpfe auftreten, so er- hält man Produkte, welche den eben beschriebenen nicht ähnlich sind, und zwar ein harzartiges, in Sal- petersäure und Alkohol leichtlösliches, und ein ande- res, in Salpetersäure schwer- und in Alkohol sehr schwerlösliches. Der durch dieReduktion des Isonitro-Azoxybenzids erhaltene Körper schmilzt beim Erwärmen bis zu + 35° C. zu einer gelben Flüssigkeit und wird beim Er- kalten sogleich wieder fest; erhitzt man ihn aber noch etwas höher, so erstarrt er nicht sobald wieder zu einer kristallinischen Masse, sondern bleibt ölartig und durchsichtig auch bei einer bedeutend unterhalb seines Schmelzpunktes liegenden Temperatur. Beisehr starker Erhitzung bráunt sich die geschmolzene Sub- stanz,geräth in Kochen und giebt ein ólartiges Destillat, welehes gewóhnlich eine braune oder sogar schwarze Farbe besitzt, weil es schwierig ist sowohl das Spritzen als auch das Aufsteigen der Flüssigkeit an den Wän- den der Retorte zu verhüten. Dieses Destillat erstarrt zu einer kristallinischen Masse, welche sich in heis- sem Alkohol mit gelber Farbe lóst, wobei ein braunes oder schwarzes Produkt eine kleine Menge eines schwarzen Körpers ungelóst zurücklässt. Die Lösung setzt beim Erkalten lange, fast farblose, nur schwach gelbliche Nadeln ab, welche in Alkohol leicht, aber doch schwerer löslich sind als der Körper, aus wel- chem sie durch Einwirkung der Wärme entstanden sind; in der Retorte bleibt ein nicht bedeutender Rückstand von Kohle. Die Analyse des aus dem Isonitro-Azoxybenzid durch Reduction mittelst Schwefelammonium erhaltenen Kór- pers, hat für denselben die Formel C,, H, N, O, erge- ben. 0.5054 des unter der Glocke der Luftpumpe über Schwefelsäure getrockneten Körpers, gaben 1.2666 Kohlensäure und 0.207 Wasser, entsprechend 68.34 "/, Kohlenstoff und 4.55%, Wasserstoff. 0.3685 desselben Körpers gaben 0.923 Kohlen- säure und 0.150 Wasser, entsprechend 68.30 /, Koh- lenstoff und 4.52 °/, Wasserstoff. 0.525 des Körpers gaben 81 C.C. Stickstoff bei 0° C. und 76 Mm. Barometerstand, entsprechend 19.38 ^/, Stickstoff. berechnet gefunden ue 144 68.94 68.34 EN H, 9 4.26 4.55 4.52 N; 42 19.90 19.38 19.38 0, 16 7.60 7.73 7.80 100.00 100.00 100.00 Die Analyse mit welcher auch die Menge des bei der Reduction ausgeschiedenen Schwefels im Ein- klange steht, weist also darauf hin, dass dieser Kór- per aus dem Isonitro- Azoxybenzid durch Austreten von 4 Atomen Sauerstoff ohne Eintreten von Wasser- stoff an ihre Stelle entstanden ist, und seine Bildung hat nach folgender Gleichung stattgefunden: C, H.(NO)N,O, + A4HS = C,,H.N Ue a 4H0 + 48. 24 9. 8 Eine solche Ausnahme bei der Bildung dieses Kör- pers verdient, wie es mir scheint, alle Aufmerksam- keit, und deshalb beabsichtige ich mich mit der Un- tersuchung einiger aus diesem Kórper sowohl als auch aus dem Isonitro-Azoxybenzid hervorgehenden Ver- bindungen zu beschüftigen, um die Natur dieser Sub- stanzen genauer auszumitteln. Jetzt will ich schliess- lich nur noch der Wirkung einer alkoholischen Lósung von Átzkali auf das Isonitro - Azoxybenzid erwähnen. Übergiesst man 1 Theil Isonitro- Azoxybenzid mit einer heissen Lösung von 1 Theil Átzkali in 8 Thei- 425 des Sciences de Saint - Petersbourg. 426 len Alkohol, so schmilzt es augenblicklich und löst sich dann beim Kochen mit schmutziggrüner Farbe auf; diese Auflösung fährt in Folge einer in ihr statt- findenden Reaction von selbst zu kochen fort, ihre Farbe geht in eine braunrothe über, die alkalische Reaction wird bedeutend schwächer und sie nimmt denselben Geruch an, welcher einem Gemenge von Nitrobenzid mit einer alkoholischen Kalilösung ei- genthümlich ist. Kocht man nun bis zur Ausscheidung eines ölartigen oder harzartigen Körpers, und wäscht diesen mit Wasser aus, so erhält man als Rückstand eine braune, dickflüssige, theerühnliche Masse, wel- che über Nacht zu einem festen Körper erstarrt, aus dem es mir aber bis jetzt noch nicht gelungen ist durch Umkristallisiren ein reines Produkt zu erhalten. Er- hitzt man den unreinen Körper in einer Retorte über seinen Schmelzpunkt, so erhält man zuerst etwas Wasser, dann aber beginnt in ihm gleichsam eine neue Reaction, in Folge deren er sich stark erhitzt und sogar bei der vorsichtigsten Regulirung des Feuers gewöhnlich unter Entwicklung eines riechenden Gases übersteigt. Giesst man nach Beendigung dieser Reac- tion das Übergestiegene zurück und destillirt nun, so erhält man eine kristallinische orangefarbige Masse, welche von einer kleinen Menge eines ölartigen Kör- pers durchdrungen ist; presst man letzteren ab, so erhält man eine eigenthümliche aus der alkoholischen Lösung in dünnen, schmalen, langen Blättern von gelblicher Farbe kristallisirende Substanz, welche dem Nitranilin sehr ähnlich sieht, aber in Wasser unlöslich und vollkommen neutral ist. Von 10 Th. Isonitro- Azoxybenzid erhält man jederzeit 4 Th. oder nur we- nig mehr von diesem Körper; destillirt man aber Iso- nitro-Azoxybenzid mit einer alkoholischen Kalilösung direkt bis zu Ende, so erhält man weniger davon. Die ölartige mit diesem Körper zugleich sich bildende Flüssigkeit hat keine basischen Eigenschaften; in der Retorte bleibt viel Kohle zurück. Ich führe noch an, dass von den Produkten der Einwirkung der Salpetersäure auf das Azobenzid nicht allein der Dinitrokörper durch reducirende Substan- zen eine organische Base liefert, sondern auch der leichtlösliche Körper, welcher Laurent’s und Ger- hardt’s Analysen zufolge ein Mononitrokörper ist. — e Gu — BULLETIN DES SEANGES. CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE. Séance DU 25 NOVEMBRE (7 DÉCEMBRE) 1859. M. Brandt lit une note, destinée au Bulletin, et ayant pour titre: Jst der Nabus des Plinius identisch mit seiner Camelopardalis? M. Zinine lit un mémoire sur quelques dérivés de l’azoxybenzide. Ce travail paraîtra dans le Bulletin. M. Baer, de retour de son voyage, rend compte de l'accroissement qwa reçu, pendant son absence, la col- lection craniologique de lAcadémie. Les objets envoyés sont les suivants: 1) par M. de Knorring, Maître de Police de la ville de Kasan — un crâne de Tatar de Kasan; 2) par M. le D" Kupffer, cinq crânes de Lettes, du gou- vernement de Courlande; 3) par M. Stubendorff, gou- verneur de lakoutsk, deux cránes de lakoutes; 4) par M. Savenko, maitre d'école à Nertchinsk, un cräne d'O- rotchone; 5) par M. le Général Boris Alexeievitch Pe- rofski, un macrocéphale complet provenant des fouilles aux environs de Kertch; 6) par M. Nicolas Khanykof, membre correspondant de l'Académie, cinq cránes de Par- ses de Kirman ou de Yezd; 7) par M. le Général Roth deux cränes d'Arméniens. — Enfin M. Baer releve sur- tout les envois importants que l'Académie doit à la solli- eitude de M. le Général Hasfort, Gouverneur Général de la Sibérie Occidentale: ce sont deux cránes de Sa- moyèdes d'Obdorsk, quatre de Kara-Kirghizes, deux d'Os- tiaks, et deux de Tatars orientaux (appartenant au type Khokand-Tachkend, selon la description qui accompagne l'envoi). — Vu l'importance scientifique de la plupart de ces envois, M. Baer en a fait l'objet d'un rapport détaillé qu'il présente à la Classe et qu'il propose d'insérer au Bulletin. Une traduction russe de ce rapport sera égale- ment imprimée dans la Gazette Russe de l'Académie. M. Baer présente au nom de Sir Roderick Impey Mur- chison un exemplaire de son mémoire, publié au mois d'août 1859 dans le Quarterly Journal of the Geological Society de Londres, et portant le titre: On the succession of the older rocks in the northermost counties of Scotland. Il l'accompagne d'explications verbales sur les recherches faites par M. Murchison dans l'Ecosse septentrionale et qui lui ont valu une médaille d'honneur. M. Helmersen lit un rapport signé par lui et par M. Brandt, annoncant que M. Tamberlick, naturaliste- voyageur de l'Amérique du Sud, séjournant présentement à St. Pétersbourg, l'a prié de porter à la connaissance de l'Académie qu’il serait heureux de lui offrir en don une collection paléontologique, recueillie dans les terrains ter- tiaires et quaternaires des environs de la vilie de Parana. Cette collection compte 112 numéros et contient des 08 de baleines, d’amphibies, de poissons et surtout des valves A27 Bulletin de l'Académie Émpériale 428 parfaitement conservées de mollusques de la formation miocene. M. Tamberlick ayant déposé sa collection dans le Musée Minéralogique de l'Académie, MM. Helmersen et Brandt ont eu occasion de l'examiner. Comme la com- paraison de ces fossiles à ceux des terrains contemporains en Russie serait d'un certain intérét et méme de quelque importance, il est à désirer, selon l'avis des signataires du rapport, que le don offert par M. Tamberlick soit ac- cepté par l'Académie et que la Classe vote des remerci- ments au donateur. En faisant observer que la collection dont il s’agit ne fait nullement partie de celle de M. Bra- vard, qui a été l'objet d'une correspondance antérieure, les signataires du rapport déposent sur le bureau une lettre de M. Tamberlick exprimant le désir que le dépót de sa collection au Musée Minéralogique de l'Acadé- mie soit notifié à M. le Ministre de la Cour Impériale. — Les conclusions de ce rapport sont approuvées. M. Helmersen rend compte de la collection minéra- logique offerte par M. Wüstrich et transmise par M. le Ministre de l'Instruction Publique (v. les procés-verbaux de la séance du 27 mai 1859, et de celle du 16 septembre méme année). Les échantillons qui la composent, au nombre de 1108, ont été recueillis dans différentes localités de l'Amé- rique du Nord. Comme le Musée de l'Académie possede d'assez beaux échantillons de minéraux et de pétrifications des Etats Unis de l'Amérique, et comme la collection de M. Wüstrich ne présente que des spécimens connus et de dimensions minimes, M. Helmersen est d'avis qu'elle ne s'adapte pas au Musée de l'Académie. D'aecord avec cette conclusion, la Classe arréte la mise de cette collection à la disposition de l'Université de St. Pétersbourg, con- formément au voeu émis par le Ministere de l'Instruction Publique. M. Hamel annonce que, sur le désir de M. Ruprecht, ila eu en vue, pendant.son séjour en Angleterre, de rechercher les moyens par lesquels le Musée Botanique de l'Académie aurait pu étre doté de collections de divers objets du régne végétal préparés pour étre exa- minés au microscope. A cet effet, il s'est mis en rapport avec M. Quekett, Conservateur en chef du Musée du «College of Surgeons», à Londres, qui a eu l'obligeance de mettre à sa disposition, en guise de specimen, un petit assortiment de ces objets, que M. Hamel montre à la Classe. M. Ruprecht émet à cette occasion le voeu que M. Hamel soit engagé à prendre les mesures nécessaires pour procurer au Musée botanique une collection choisie de préparations microscopiques. M. Jéleznof, ayant reçu de l'Oural une collection d'é- chantillons de bois de diverses essences formant les forêts du Gouvernement de Perm, offre cette collection pour le Musée de l'Académie. M. Ruprecht fait observer qu'il a examiné le contenu de quelques-unes des caisses ren- fermant ladite collection; il n'y a pas trouvé d'espé- ces qui ne fussent déjà représentées au Musée; néan- moins il n'hésite pas à en recommander l'admission au Musée, parce que la collection contient des séries in- structives de specimens d'áges divers, offrant des varia- tions notables quant à l'aspect extérieur de l'écorce et en partie à la structure intérieure du tronc. Cependant, comme la collection dendrologique dont il s'agit est trés considé- rable (elle se compose de 10 grandes caisses), il faudrait, pour pouvoir l'exposer au Musée, faire faire un nombre suffisant d'armoires. La Classe vote des remerciments à M. Jéleznof pour son don, et le Comité Administratif sera chargé de la question des armoires. M. Krioukof, conseiller titulaire, adresse de Nertchinsk une note exposant ses vues sur un nouveau systeme de locomotives. M. Hamel est chargé de l'examen. M. Hubert, chef de la Comptabilité du Matériel de la Grande Société des chemins de fer Russes, fait hommage à l'Académie de deux de ses ouvrages: 1° Traité de comp- tabilité du matériel des chemins de fer. Paris 1857; et 2° Cours de comptabilité commerciale. Angoulême 1857. CLASSE RISTORICO - PHILOLOGIQUE. Séance pu 2 (14) nécemere 1859. M. Brosset présente et lit un mémoire, destiné au Bul- letin: Sur quelques inscriptions arméniennes remarquables au point de vue chronologique. M. Bóhtlingk présente une note qu'il désire publier dans le Bulletin sous le titre: Ein Paar Worte zur Frage über das Alter der Schrift in Indien. M. Nauck annonce selon l'usage établi qu'il a préparé la continuation de son édition de Sophocle faisant partie de la collection des auteurs grecs et latins, qui sous la re- daction de MM. Haupt et Sauppe est publiée par M. Weidmann, Libraire à Berlin. Le Secrétaire Perpétuel annonce que l'impression des ouvrages suivants est achevée: 1) Otto Bóhtlingk und Rudolph Roth, Sanskrit- Wórterbuch. LI. Theil. Bogen 11 — 90. 2) G. Schweizer, Areal- Bestimmung des Kaiserreichs Russland. M. Edouard Dulaurier fait hommage à l'Académie du tome 1°" de ses: Recherches sur la chronologie Arménienne technique et historique, ouvrage formant les prolégoménes de la collection intitulée Bibliothèque historique Armé- nienne. M. le Ministre de PInstruction Publique, par un of- fice adressé à M. le Président et daté du 27 novembre 1859, informe que MM. Edouard Dulaurier et Victor Langlois sollieitent l'honneur de présenter à S M. l'Em- pereur l'ouvrage de M. Langlois intitulé: «Numisma- tique générale de l'Arménie» et formant un tome de la Bibliothèque historique Arménienne éditée par M. Dulau- rier. M.le Ministre désirant savoir si l'Académie juge l'ouvrage de M. Langlois digne d'un tel honneur, l'examen en est confié à MM. Brosset et Stephani. 429 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 430 M. Schiefner annonce qu'il a été nommé membre ho- noraire de la Société d'Ethnographie Orientale et Améri- caine de Paris. Le Comité Administratif en sera düment informé. ASSEMBLÉE GENERALE DE L’ACADEMIE. Séance DU 4 (16) nécemere 1859. Le Secrétaire Perpétuel donne lecture du rapport de la Commission approuvé par la Classe Historico - Philolo- gique concernant une expédition scientifique au Daghestan. Résolu de soumettre ce projet à l’appréciation de M. le Lieutenant du Caucase. M. le Ministre de l'Instruction Publique par un office du 2 décembre courant annonce, que sur un avis émis par le Comité des Ministres, S. M. l'Empéreur a daigné confirmer l'élection de M. Wiedemann en qualité d'Aca- démicien ordinaire pour la philologie et l'ethnographie des races finnoises, avec droit d'ancienneté à compter du jour de son élection (le 2 octobre). M. Schirren, Professeur à l'Université de Dorpat, re- mercie pour la médaille d'or que lui a décernée l'Acadé- mie pour son mémoire écrit à l’occasion de l'ouvrage de M. de Brevern: Studien zur Geschichte Liv-, Est- und Kur- lands. M. le Président informe, que S. A. I. Mgr. le Grand-Duc Héritier a bien voulu se rendre au voeu émis par l’Aca- démie et accepter, avec l'autorisation Impériale, le titre de Membre Honoraire de l'Académie. L'assemblée accueille avec les sentiments d'une profonde gratitude cette nou- velle marque de la haute protection que les Augustes Membres de la Famille Impériale aiment à accorder aux Sciences et à ceux qui les cultivent. On procède ensuite par la voie du scrutin à l'élection des nouveaux membres honoraires. Sont élus: M. le Feld- Maréchal Prince Bariatinski, Lieutenant du aucase. M. le Conseiller Intime actuel Kniajévitch, Ministre des inances. M. le Conseiller Intime Délianof, Curateur de l'arron- dissement universitaire de St. Pétersbourg. M. le Conseiller d'Etat actuel Rauch, Membre du Con- seil Médical au Ministere de l'Intérieur. Lecture est donnée ensuite des résultats des élections faites par la Classe Physico- Mathématique et Historico- Philologique de membres Correspondants. Ces élections sich approuvées par l'Assemblée générale, sont déclarés us: E. Classe physico-mathématique. a) Section des sciences mathématiques. M. Bertrand, membre de l'Académie de Paris. M. Duhamel, membre de l'Académie de Paris. b) Section des sciences physiques. M. Heinrich Bronn, Professeur à Heidelberg et Directeur du Musée zoologique de l'Université. c) Section des sciences biologiques. M. Joseph Dalton Hooker, Vice-Directeur du jardin bo- tanique de Kew, prés de Londres. M. Hyrtl, membre de l'Académie des sciences de Vienne. IE,’ Classe historico-philologique. a) Section des sciences historiques. M. Ivanof, Directeur des Archives de Moscou ressortant du Ministere de la Justice. M. Hildebrand, Secrétaire Perpétuel de l'Académie des Belles Lettres, d'Histoire et d'Antiquités à Stockholm. b ) Section des sciences politiques. M. Bunge, Recteur de l'Université de St. Vladimir à Kief. M. Eugene Lamanski, Directeur de la Banque de Com- merce à St. Pétersbourg. c) Section de philologie classique et d'archéologie. M. Moritz Haupt, Professeur et membre de l'Académie des sciences à Derlin. CLASSE PHYSICO- MATHÉMATIQUE. Séance pu 9 (21) pécemsre 1859. M. Kupffer présente, pour son tour de lecture, les 40 premières feuilles de son ouvrage sur l’élasticité des mé- taux. Ce travail, dont l'impression a été commencée il y à quelques mois, contiendra un exposé de toutes les recher- ches que l'auteur a faites sur cet objet depuis plusieurs années, M. Baer présente et lit un mémoire intitulé: Die Ma- crocephalen im Boden der Krym und Oesterreichs, verglichen mit der Bildungs- Abweichung, die Blumenbach Macroce- phalus genannt hat. Ce travail paraitra dans les Mémoires de l'Académie. M. Lenz lit un mémoire sur une anomalie considérable que l'on a observée dans la répartition de la déclinaison magnétique, à l'entrée du golfe de Finlande, ainsi qu'au nord et au sud de ce golfe. Il y relève l'intérét qu'il y aurait à soumettre ce phénoméne à une étude détaillée sur les lieux mémes, et propose d'envoyer à cet effet d'abord une petite expédition qui serait chargée d'y faire dans le courant de l'été prochain les observations nécessaires. Il y joint une seconde proposition tendant à faire plus tard, sur un plan plus vaste, des observations sur les forces magnétiques dans tout le littoral de la Baltique. Le mé- moire de M. Lenz sera inséré au Bulletin et ses proposi- 431 Bulletin de l'Académie Impériale A32 tions sont renvoyées à l'examen d'une commission, com- posée de MM. Kupffer, Lenz et Jacobi. M. Abich envoie un exemplaire d'une note quil a publiée dans le Journal de la Société Géologique de Lon- dres, sur quelques points de l'histoire et de la formation de P Etna. Il adresse également un rapport, daté de Tiflis le 90 novembre dernier, sur la destruction d'une grande par- tie de ses notes manuscrites, cartes et collections géolo- giques, consumées par une incendie qui a éclaté dans son logement à St. Pétersbourg. La Classe témoigne ses regrets à cette douloureuse nouvelle, et arrête l'insertion du rap- port de M. Abich au Bulletin. M. Hamel lit une note destinée au Bulletin et ayant pour titre: Sir John Franklin’s Nordwestexpedition von 1845 — 1848 und Charles Jackmann's Nordostfahrten von 1580 und 1581. M. Baer rend compte des résultats de son voyage de cette année à l'étranger et expose les motifs qui le por- tent à désirer de pouvoir en faire un second dans le cou- rant de l'été prochain. Le Secrétaire Perpétuel porte à la connaissance de la Classe que le recueil, fondé par M. Meyer, sous le titre de Beiträge zur Pflanzenkunde des Russischen Reiches, est actuellement terminé par la publication de la XI” et der- nière livraison, déjà en vente. M. Göppert, membre correspondant, adresse une note qui sera insérée au Dulletin et intitulée: Ueber die Flora der silurischen, devonischen und unteren Kohlen-Formation oder des sogenannten Uebergangs-Gebirges. La Conference de l'Académie médico- chirurgicale, par un office du 5 décembre courant, communique l'avis émis par M. le Professeur Eck sur un médicament que MM. Brüutigam et Kette ont en 1855 soumis à l'Académie des Sciences comme un remède anticholérique infaillible. D’après l'examen de M. Eck, ce remède est simplement du vin rouge pur et n'a produit sur les malades aucun effet particulier. M. l'Adjoint du Gouverneur Militaire de la province des Kirghizes de la Sibérie, par deux offices du 27 septembre et du 6 novembre 1859, transmet 6 cránes de Kirghizes du district de Karkaralinsk et du voloste Baganalinsk (au nord du lac Balkhach) Cet envoi est fait d’après les ordres de M.le Général Hasfort, Gouverneur Général de la Sibérie Occidentale. M. Baer de son cóté annonce qu'il a reçu de M. le docteur Behse un crâne provenant de Sitka. : M. Helmersen apprend que M. Lerch, pendant son voyage à Khiva et Boukhara en 1857, a recueilli une col- lection d'échantillons de roches et de pétrifications, qu'il a offerte en don au Musée de l'Académie. M. Helmersen est autorisé à remercier le donateur au nom de la Classe. La Société Havraise d'études diverses, en adressant deux volumes de son recueil, sollicite un échange de publica- tions et sa demande est appuyée par une lettre du Consul Russe au Hávre. Résolu de faire parvenir à la dite Société le Bulletin de l'Académie. Les ouvrages suivants ont été offerts à l'Académie: 1) Recueil des publications de la Société Havraise d'études diverses de la 22°, 23°, 24° et 25° année. 2 vol Hávre 1857 — 1859. 2) Love, G. H., des diverses résistances et autres propriétés de la fonte, du fer et de l'acier. Paris 1859. 3) Love, G. H., observations sur les prescriptions administratives réglant l'emploi des métaux dans les ap- pareils et constructions intéressant la sécurité publique. Paris 1859. 4) Gonnella, Tito, descrizione di due mac- chine aritmetiche per l'addizione. Firenze 1859. 5) Wol- fers, J. Ph., tabulae reductionum observationum astrono- micarum annis 1860 usque ad 1880 respondentes. Addi- tae sunt: Tabulae Regiomontanae annis 1850 usque ad 1860 respondentes ab Ill. Zech continuatae. Derolini 1858. 6) Maury, Nautical Monographs. N° 1. Washington 1859. 7) Trautschold, H., über Petrefacten vom Aralsee. Mos- kau 1859. 8) Tyxamen'b, Cpexnis n3% pekt, MATHNT- HbIXb H MeTeopoJorHndeckKHx'b uaóJumreniii, npomaBe/reg- HBIXE BB O6cepparopiaxe Dopsaro B'B10MCTBà 10 1845 roja Bkaouureabuo. 9) bycce, A., CoÓara Bb rJaBHbIKb u no6ouHbixs ea uopogax?. Cn6. 1859. ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES. 1) Sanskrit-Wörterbuch, herausgegeben von der Kaiser- lichen Akademie der Wissenschaften, bearbeitet von Otto Bóhtlingk und Rudolph Roth. Dritter Theil. Bogen 11 — 20. sip — siet, 160 pages. Prix: 90 Kop. — 1 Thir. P 2) Buddhistische Triglotte, d. h. Sanskrit-Tibetisch-Mon- golisches Wörterverzeichniss, gedruckt mit den aus dem Nachlass des Barons Schilling von Canstadt stammenden Holztafeln und mit einem kurzen Vorwort versehen von A. Schiefner. Prix: 45 Kop. = 15 Ngr. 3) Mélanges gréco-romains tirés du «Bulletin historico- philologique» et du «Bulletin» de l'Académie Impériale des Sciences de St. Pétersbourg. Tome II. 2° livraison. Pages 93 — 216. Prix: 35 Kop. — 12 Ngr. 4) Mélanges physiques et chimiques tirés du «Bulletin physico-mathématique» et du «Bulletin» de l'Acadé- mie Impériale des Sciences de St. Pétersbourg. Tome II. 5° et 6° livraisons. (Avec 5 Planches.) Pages 517 — 665. Prix: 90 Kop. = 1 Thir. Rectification. T. I. p. 238 au lieu de cl lisez: Ul. Paru le 30 décembre 1859. JpizaxuanásU AUD SAVE E ins BN PUE SIE LEUH BUCH LUC U A ELE ZUG U CULALIUO LIU, = QUU A SUUS UAE UINE 2/6 BU FR CUP QUIT UH 2 EPLAUEZE-. Kr Helmersen, Beschreibung einiger Massen gediegenen Au n del. nur. d.sc-TI. k N d Natur gex A Helmersen Lith v: A Minster BULLETIN DE L’ACADENIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSBOURG. Über eine bedeutende Anomalie in der Ver- theilung der magnetischen Declinatio- nen, welche am Eingange des finnischen Meerbusens, so wie nördlich und südlich von demselben, beobachtet worden ist, von E. Lenz. (Lu le 9 décembre 1859.) (Mit einer Karte.) Der Capitain der Flotte, Hr. Iwaschenzow, wel- cher gegenwärtig mit der genauen trigonometrischen Aufnahme des kaspischen Meeres beschäftigt ist, aber früher unter dem Commando des verstorbenen Admi- ral Reineke an der Küstenaufnahme des finnischen Meerbusens gearbeitet hat, theilte mir schon im Früh- ling des laufenden Jahres sein Tagebuch über Beob- achtungen der magnetischen Declination an dem Nord- ufer des finnischen Meerbusens mit, aus welchem sich auf den ersten Blick eine grosse Unregelmässigkeit in der Vertheilung der Declinationen, oder der iso- gonischen Linien, ergab. Auf meine Bitte ver- schaffte er mir zu meiner Benutzung auch die im Ar- chiv des hydrographischen Departements aufbewahr- ten Originalbeobachtungen von Reineke und dem unter seiner Leitung arbeitenden Lieutenant Sarubin über denselben Gegenstand; endlich verdanke ich der Gefälligkeit des Capitain Borissow, welcher im Som- mer 1859 eine besondere Expedition in dieser Bezie- hung ausgeführt hat, die Mittheilung seiner auf dieser Expedition erlangten magnetischen Resultate. Bei Zu- sammenstellung und Vergleichung dieses Materials haben ‚sich nun Resultate ergeben, welche mir von nicht geringem Interesse erscheinen, besonders da sie eine Erscheinung betreffen, die ganz in unse- rer Nähe statt findet; ich beeile mich daher dieselbe in der gegenwärtigen Note der Akademie mitzutheilen. Schon.vor 100 Jahren war von dem schwedischen Beobachter Karl Johann Gete bemerkt worden, dass ‚der Compass in der Nähe der Insel Jussari, einer der zahlreichen Skären an dem nördlichen Ufer des finnischen Meerbusens, etwas östlich vom Meridian von Eknäs, ganz unregelmässige Richtungen annahm. Tome I. Um die Sache genauer zu untersuchen wurde im Jahre 1815 vom russischen Admiralitüts- Departement der Steuermannsgehülfe Chalesow abgesandt, welcher in den Jahren 1815, 16 und 17 ausführliche Beobach- tungen über die Declination der Magnetnadel in der Nähe von Jussari anstellte, indem er sich von der Insel nach allen Seiten bis auf 6 Werst entfernte (3a- nmckm Ajwmpaaureickaro /Lemaprawegra Y. IV). Da er aber seine Peilungen von einem Ruderboot aus vor- nahm, so kónnen diese Beobachtungen auf keine grosse Genauigkeit Anspruch machen, waren aber vollkommen ausreichend, um das Vorhandensein der magnetischen Anomalien in dieser Gegend zu bestütigen. Um den Gegenstand noch genauer zu ermitteln und nament- lich um festzustellen, bis zu welcher Entfernung von den Skáren die Schiffe sich nähern dürfen, ohne eine für die Zwecke des Seemanns bedeutende Abweichung des Compasses zu fürchten, stellte der Capit. Boris- sow, wie schon erwühnt, im verflossenen Sommer zahlreiche Beobachtungen der, Declination in dieser Gegend an und verzeichnete auf einer Specialkarte dieser Gegend eine Grenze, ausserhalb welcher die Abweichung des Compasses von der Normal-Abwei- chung in diesen Gegenden nicht um mehr als 17? differirt. Diese Grenzlinie habe ich auf der beigeleg- ten Karte N° I mit einem punktirten Striche ange- geben. Die Beobachtungen wurden auf einem eiser- nen Dampfboote angestellt,auf welchem die Deviation des Compasses durchs Schiffseisen für die ver- schiedenen Azimuthe des Schiffes zuvor bestimmt wurde. Da diese Deviationen bis auf 18° stiegen, so ist es nicht zu verwundern, dass wir unter den wieder- holten Beobachtungen desselben Ortes Unterschiede von 2'/, finden; mit Recht sagt daher Hr. Borissow, dass seine Messungen zu wissenschaftlicher Erfor- schung der Erscheinung ungenügend seien, so wichtig dieselben auch für Seefahrer sein müssen. Genauer und auch für die Wissenschaft brauchbarer sind die Beobachtungen Iwaschenzow's, welcher im Jahre 1848 auf Jussari selbst und auf mehreren der umher- 28 435 Bulletin de l'Académie Impériale 436 liegenden kleinen Inseln Declinationsbeobachtungen mit einem Declinatorium bestimmte, an welchem Feh- ler von mehr als '/^ nicht zulässig sind; die Resul- tate dieser Beobachtungen sind von mir auf der bei- gelegten Karte N’ II angegeben. Man sieht aus dieser Karte wie gross die Anomalien nach allen Seiten hin bei der Insel Jussari sind. Die Declination, welche man im Falle einer regelmässigen Gestalt der isogoni- schen Linien bei Jussari erhalten müsste, wird von den Seeleuten für unser Jahr = 9'/,° nach West angenom- men und die Richtigkeit dieser Annahme wird durch die Angabe der Karte der Isogonen von Ermann bestätigt, wenn man mit Hansteen für unsere Gegend eine jährli- che Verminderung der westlichen Declination von 3;2 annimmt; für die Beobachtungszeit von Iwaschenzow (1848) würde die regelmässige Declination etwa 10* betragen. Auf dem westlichen Ende von Jussari fand aber Iwaschenzow die Declination — 0^; aber am grössten wurde die Abweichung auf einer kleinen In- sel Stenland, in der Entfernung einer Werst nach 80 von Jussari gelegen; hier finden sich an verschiede- nen Punkten alle möglichen Declinationen von O bis 132 westlich und von 0 bis 173 östlich, ja in kleiner Entfernung von der Insel nach O hatte die Nadel vól- lig ihre Richtkraft verloren, d. h. die auf sie richtende magnetische Kraft der Erde wirkte senkrecht nach unten. Allein die Venues in der Angabe des Compasses erstrecken sich nicht bloss auf die unmit- telbare Umgebung der Insel Jussari, sondern ähnli- che Abweichungen von der Normallage, wenn auch weniger stark, zeigen die Beobachtungen Reineke’s und besonders die zahlreichen Beobachtungen Saru- bin's auf den an den Küsten Estland's gelegenen In- seln Worms, Dagö, Ösel und den kleineren zwischen ihnen gelegenen Inselchen. Auf Worms z. D. ist die Abweichung (siehe die beigelegte Karte IIT) in der Mitte der Insel nur 57/5 am östlichen Ende 9723; am west- lichen 8°2. Auf Dagö finden wir am nördlichen Ufer beim Orte Kertel eine Abweichung 10°35, was viel- leicht einer regelmässigen. Declinationsvertheilung ziemlich nahe kommen mag, dagegen in nicht gros- ser Entfernung nach Osten ist die Declination 8738, im Kanal zwischen Dagö und Worms nur 7°43, auf den nahe der Ostspitze von Dagö gelegenen Insel- chen finden wir nahe von einander die Declinatio- nen 11?16, 11?25, 8°35, 8?21, 8°5, 6°58, 7°9 u. s. f. Die Insel Moon zeigt 7°52 und etwas östlicher 8°50, 7°17; die Insel Ösel an der nördlichsten Spitze 97/, mehr östlich 95, 9, 105, wo die letzte Declination der normalen am nächsten kommt. Endlich geben die Seekarten die Declination im Rigaischen Meerbu- sen 7'/, nahe bei Riga 6°40, was jedenfalls von einer regelmässigen Vertheilung sehr abweichend ist. So zieht sich also die starke Anomalie in der Vertheilung der erdmagnetischen Kräfte, welche wir bei Jussari kennen gelernt haben, nahezu in der Meridian- Rich- tung noch weit hinab nach Süden bis ins Land hinein, welches den Rigaischen Meerbusen im Süden begrenzt. Dass diese Linie der magnetischen Localwirkung auch nach Norden hin nicht an der finnnischen Küste ende, sondern sich weiter ins Land hinein erstrecke, das beweist mir die mündliche Mittheilung des vor Kur- zem aus Chorasan zurückgekehrten Reisenden Ad. Göbel, der auf einer früheren Reise in Finnland nörd- lich von Tammerfors und Tawastehus, also beinahe im Meridian Jussari’s, beobachtete, dass sein Compass fast ganz seine Richtkraft einbüsste; eine ähnliche Beobachtung machte er mehr östlich auf dem See Pjelis. Ob sich die Localanziehung endlich in Estland noch weit nach Osten hineinerstrecke, bleibt noch zu ermitteln; jedenfalls ist die Declination von 11, wel- che Iwaschenzow in Hapsal fand, zu gross für eine normale Vertheilung, dagegen scheinen die Declina- tionen von 87 in Helsingfors und Reval ziemlich nor- mal zu sein. Ich erlaube mir nun an die so eben ermittelten That- sachen 2 Propositionen zu knüpfen, um deren Ver- wirklichung ich die Akademie bitte. Meine erste Proposition betrifft die genauere Er- forschung der anomalen Verhältnisse bei der Insel Jussari. Wahrscheinlich ist die Anomalie bedingt durch eine bedeutende Eisenmasse, welche sich nahe von der Oberfläche an diesen Orten vorfindet; auf Jussari wird Eisenerz gewonnen und eingeschmolzen, indes- sen soll der Ertrag die Kosten kaum decken, so dass die Schmelzöfen eingehen sollen; das ist Alles, was ich über die Bodenbeschaffenheit der Insel erfahren konnte. Indessen ist die grösste Localanziehung der Magnetnadel offenbar nicht auf Jussari, sondern in der Nähe der Insel etwa in der Entfernung von 1 oder 2 Werst nach O zu suchen, wenigstens erreichen die 437 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 438 Unregelmässigkeiten in der Lage der Compassnadel hier ihr Maximum, so dass es hier einen Punkt giebt, wo der Compass seine Richtkraft total einbüsst. Es scheint mir nun von grossem Interesse zu sein, dass dieses Phaenomen zuvörderst hier vollständig unter- sucht werde, welche Erforschung durch die Nähe des Orts unserer Akademie zunächst zur Pflicht gemacht wird. Wenn die Compassnadel an einem Orte durch Localeinflüsse von ihrer Normallage abgelenkt wird, z. B. nach Westen, so kann man hieraus noch nichts über die Lage der ablenkenden Kraft schliessen; der Sitz dieser Kraft kann im Westen liegen, in welchem Fall.die ablenkende Eisenmasse durch einen Südpol wirkt, oder kann im Osten gesucht werden, wenn die Eisenmasse durch einen Nordpol ablenkend einwirkt; wenn wir aber für einen gegebenen Ort sowohl die Declination, als Inelination und Intensität des Erd- magnetismus beobachten, so können wir die auf die Magnetnadel einwirkende Kraft in 3 Coordinaten zer- legen, wovon die eine X horizontal nach Nord, die zweite Y horizontal nach West, und die dritte Z ver- tikal nach unten wirkt; vergleichen wir diese aus der unmittelbaren Beobachtung hergeleiteten Coordinaten mit denen, welche eine normale Vertheilung des Erd- magnetismus an diesem Orte ergeben würde, so finden wir um wieviel die Coordinaten X, Y, Z durch die Localattraktion verändert werden und aus diesen drei Veränderungen lässt sich die Ursache derselben, so- wohl nach ihrer Richtung als auch ihrer Intensität, ableiten. Es müsste also auf den kleinen Inseln in der Umgebung von Jussari an jedem Punkt sowohl die Declimation, als auch die Inclination und Intensität des Erdmagnetismus bestimmt werden, um einen ge- nügenden Aufschluss über die störenden Einflüsse zu erlangen. Ich schlage daher vor etwa für die 3 näch- sten Sommermonate Juni, Juli und August eine eigene Expedition zu dem Zwecke zu veranstalten und, wenn die Classe den Gegenstand für der Aufmerksamkeit werth erklärt, zu dem Ende eine Commission zu er- nennen, welche die näheren Details dieser kleinen Ex- pedition festzustellen hätte, sowohl was den Zweck der Expedition als auch die nöthigen Kosten betrifft. Dabei wäre es sehr zweckmässig sich deshalb mit dem Marine-Ministerium in Rapport zu setzen. ` Meine zweite Proposition geht auf eine andere Ex- pedition zu ähnlichem Zwecke aus, die aber längere Zeit und mehr Mittel in Anspruch nehmen würde; sie bezieht sich auf die Ermittelung der magnetischen Verhältnisse auf dem ganzen Küstenstrich, welcher die oben bezeichneten Localeinflüsse aufweist. Um aber die Abweichung der 3 magnetischen Componenten X, Y und Z auf diesem ganzen Küstenstrich zu ermit- teln, ist es nicht genug Beobachtungen über Declina- tion, Inclination und Intensität in diesen Gegenden anzustellen; man müsste auch bestimmen, wie diese Coordinaten X, Y und Z an jedem Punkte beschaffen sein würden, wenn die magnetische Localwirkung nicht vorhanden würe und dieses kann nur geschehen, wenn man für die zunächst gelegenen Landstriche Special- karten für die isogonischen, isoklinischen und isody- namischen Linien entwerfen würde. Das oben Ange- führte genügt um die Überzeugung zu erlangen, dass es an der Zeit wäre die magnetischen Verhältnisse unseres Vaterlandes mehr speciell zu erforschen, ähn- lich wie Lamont solches für das westliche Europa gethan hat. Das wäre aber eine Arbeit von mehreren Jahren und man müsste nach meiner Ansicht damit beginnen, dass man, von St. Petersburg ausgehend, ein Netz von magnetischen Beobachtungen allmählich immer weiter und weiter nach allen Richtungen hin ausdehnt. Ich stelle daher an die Classe die Frage, ob sie es nicht zweckmässig findet, dass auch dieser Plan mehr im Detail ausgearbeitet und wo möglich schon im Jahre 1860 oder wenigstens 1861 zur Aus- führung gebracht würde. Über ein indisches Krähen-Orakel, von A. Schiefner. (Lu le 16 décembre 1859.) Auf Blatt 221 und 222 des 123sten Bandes der Sütra's befindet sich im Tandjur eine kleine aus dem Sanskrit ins Tibetische übersetzte Schrift mit dem cor- rumpirten Titel , über welche ich zu Anfang des nun zu Ende gehenden Jahres meinem Freunde Prof. Albrecht Weber in Berlin eine kurze Nachricht gab, welche derselbe in dem Februarheft der Monats- bericht der Königlichen Akademie der Wissenschaf- ten S. 159 mitgetheilt hat. Meine als blosse Vermu- thung hingeworfene Ansicht, der Sanskrittitel dürfte aus Anne verunstaltet sein, wage ich nicht festzuhal- ten, da es mir wahrscheinlicher vorkommt, dass die am Schlusse des Werkchens befindliche tibetische Un- * 439 Bulletin de l'Académie Empériale 440 terschrift ITS als Grundlage des entstellten Sanskrittitels anzusehen ist. Er dürfte also wohl RAA oder *ufzq gelautet haben und aus einer Zu- rückübersetzung aus dem Tibetischen ins Sanskrit entstanden sein, und das zu einer Zeit, als das Sans- kritoriginal nicht mehr existirte. In Ermangelung eines solchen müssen wir es uns an der tibetischen Übersetzung genügen lassen, welche ich sammt einer möglichst treuen Übertragung ins Deutsche vorlege: EAN a SPA Tag TT anagnE| as ra d'Sr Sne SEL EH San 7 3AA AVANAN IRJA | SERA NT HNA REA RAI T | SN ER TNA NS RR RR! DEI SR, 99 TON AR ALAN ENN | SPA TR SSL EST TER grs INXS | DA ek el SW A] BASN Sa AN NT || SAR È a | ATARI IAN Kaka TFISETRETSNSU gis ATEN AN | à sasa Keessier Sos pae el eebe gs Rang EE EEREZZ || a DATANT RATÉ |] PES Jg ST A TRES RARE || SSS*PUS 325185 10 DV GA AN ASE AR RRRURX || AN ETAT Fpa Ee S v QAR TA ARS SR SEINS RSS REESE SEN SIS agar ag TSF 25 Ee el sy ENS SEIN A STE RSI SV TT ST 896 358955 | 85 SA SISSE aeg | ETS NTI SI ene RARE OR ASS NAN EAN RRTARAURÉ | ERWARTEN SEKR SECH ECH xs $5 J'Y AREA |] aa zs eR RNA gA rag NS NRA SET NC KENE | PSN ENT AT Y AA RS Aë denk ae |] SAS TNT NN SATA = REREZEN RNA NY SSH SEIS REI TR 15 XAJ | Deet E | gps a E E n8] HER Sr ss mE ag e E B LE REG RARE | am SES NL EEE ST AEXX | Sien rS Bb per AS un^ XI SAT STI IAA Rang] zang SAT T gR] sparg ENSCH ga E ech Zammer AE 411 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 442 SCT E E Eee] Sagem Sas | NS asar a EN a n IRRE | MIETE 45 qz AE || AFTER KENE stabel IFA TN senes steet SNA NYSE AAA Ex AT gps | 3338 ar ESSE aS a ga 3*3 ch RE ETSI naien TS) Mary Ti SPESE ug] STREET TASTE] TS a A sper SUE AT a | ATTA ANARAN || RIS T zar yox FE SEITHER TTS | 55 ar STREMTITENT al ERST Keen ECH IS E N AA NW X 6 = $560, a "ee AN EN A I| dS rere moy rarer SET mr o amr Sp ga sr ques ang] nare Feng ` H ge ENDE EET Her e RAR n NN] aan ÈS INTER TER Fragt] TS ATEN SN ARS Ty gie soie GRTN'AR AN ARTS | RENAN ER ES gnus gres 65 SOSA RRERX | ABl aqua S aa Beer ET AAA a Ëx D NT Eh NE ara RETI ea RIA EN AR SAR Ag AE SN TAN a As a RARE | ARA 70 ON RIVES I EHNEN el REENEN NES RAT RES SENSIT NE Aa es asp] Am är WA A ES ARARIRE | DARA ge GR x, 75 art] ECK June Br AR OR ET RZ ETE | RT San] ara ER So Ad RTS 2 SA ARRIRA j St Sa^ Ren a AXA PES) Klass) EN AAA ANG N'ES DT GATE ARRUXX || 80 LEA ARTS] TTTSNSSTSNSEIS EOS ERE |] SNSNS SIS SRI AY SUB QUES SE 559 S AT ST RE] TT REN kee TAN IST SPI ESSERE] SERIEN ARE SIXTA RE ss geras || SUR TS TARA EN] RE 444 443 Bulletin de l’Académie Impériale rar REES Zenith ertónt, wird sich die gewünschte Gelegenheit ARENA ARQIRE || Wetmerxaz a] LE RUE : SS Sa 3M ? finden. Der Kreis der zweiten Wache ist been- kal Lm md N ~ "e arg Ré 59 HE GE yaguar AST groten In der Sprache Indiens: kdkag'ariti, in der Sprache Tibets: bja-rog-gi skad Pria garian, des Krähen- geschrei’s Wahrnehmung, wie folgt. (Die Krähen) sind Brahmanen, Kshatrija’s, Vaiçja’s und Cüdra’s. Unter diesen ies die in Kara s rechnenden Brahmanen, die rothäugigen Kshatrija's, diejenigen, welche "7 Flügel bewegen, Vaicja's, die gue Aussehen von Fischen habenden — (üdra’s, ebenso auch die Unreines ver- zehrenden und Fleisch liebenden. Die verschiedenen Arten ihres Geschreis sind folgende, (welche) der Hausherr einmal wahrgeworden verkünden muss. I. 1. Wenn in der ersten Wache (jdma) im Osten Krähengeschrei ertönt, wird der Wunsch des belebten Wesens erfüllt werden; 2. wenn im Südosten Krähen- geschrei ertönt, wird ein Feind kommen; 3. wenn im Süden Krähengeschrei ertönt, wird ein Freund kom- men; 4. wenn im Südwesten. Krähengeschrei ertönt, Ei ein unverhoffter Erwerb kommen; 5. wenn im Westen Krühengeschrei ertónt, wird ein shaker Wind entstehen; 6. wenn im Nol wenjen Krähengeschrei ertönt, vad ein Gast kommen; 7. wenn im Norden Krüliéngesclitol ertónt, wird zerstreuter Reichthum gefunden werden; 8. wenn im Nordosten Krühenge- schrei ertónt, wid ein Weib kommen; 9. wenn im Zenith Babette ertónt, wird ein Gast kommen. Der Kreis der ersten Wache ist beendigt. II. 1. Wenn in der zweiten Wache im Osten Kri- hengeschrei ertönt, wird ein eigener Verwandter kom- men; 2. wenn im Süden Krühengeschrei ertónt, wird man CEU und Betel erhalten; 3. wenn im Südos- ten Krühengeschrei ertónt, wird das Geschlecht ver- mehrt werden; 4. wenn iín Mesten ein Geschrei ertönt, wird man in weite Ferne gehen; 5. wenn im N didi westen ein Geschrei ertönt, ist das ein Zeichen, dass der Kónig sich anderswahin wendet; 6. wenn im Nor- den ein Geschrei ertönt, so wird man eine Botschaft hören; 7. wenn Krähengeschreis im Nordosten ertönt, wird Verwirrung kommen; 8. wenn das Geschrei im digt. 2 HL. 1. Wenn in der dritten Wache im Osten Krä- hengeschrei ertönt, wird man Reichthum finden; 2, wenn im Südosten ein Geschrei ertönt, wird ein Kampf kommen; 3. wenn im Süden ein Geschrei ertönt, wird ein Wind kommen; 4. wenn im Südwesten ein Ge- schrei ertönt, wird ein Feind kommen; 5. wenn im Westen ein Geschrei ertönt, wird ein Weib kommen; 6. wenn im Nordwesten ein Geschrei ertönt, wird ein Verwandter kommen; 7. wenn im Norden ein Ge- schrei ertönt, wird ein guter Freund kommen; 8. wenn im Nordosten ein Geschrei ertönt, wird man durch Feuer verbrannt werden; 9. wenn im Zenith ein Ge- schrei ertönt, wird der König den im Gemüth be- festigten Gewinn finden. Der Kreis der dritten Wache ist beendigt. IV. 1. Wenn in der vierten Wache im Osten Krä- hengeschrei ertönt, ist es ein Zeichen grosser Gefahr; 2. wenn im Südosten ein Geschrei ertónt, ist es ein Zeichen von grossem Gewinn; 3. wenn im Süden ein Geschrei ertónt, wird ein Gast kommen; 4. wenn im Südwesten ein Geschrei ertónt, wird in sieben Tagen ein Wind werden; 5. wenn im Westen ein Geschrei er- tónt, wird ein Regen mit Wind kommen; 6. wenn im Nordwesten ein Geschrei ertónt, wird man zerstreu- ten Reichthum finden; 7. wenn im Norden Krähenge- schrei ertónt, wird der Kónig kommen; 8. wenn im Nordosten ein Geschrei ertónt, wird man Betel finden; 9. wenn im Zenith Krähengeschrei ertönt, ist es ein Zeichen von Hunger. Der Kreis der viertehalben Wache ist beendigt. IV*. 1. Wenn zur Zeit des Sonnenuntergangs Krä- hengeschrei im Osten ertönt, wird auf dem Wege ein Feind kommen; 2. wenn im Südosten ein Laut ertönt, wird ein Schatz kommen; 3. wenn im Süden ein Laut ertönt, wird man durch Krankheit sterben; 4. wenn ein Laut im Südwesten ertönt, wird der Wunsch der Seele erfüllt werden; 5. wenn Krühengeschrei im Westen ertönt, wird ein Verwandter kommen; 6. wenn im Nordwesten Geschrei ertönt, ist es ein Zeichen von Schatzfinden; 7. wenn ein Geschrei im Norden ertönt, wird dem Könige Verehrung kommen; 8. Wenn im Zenith Geschrei ertönt, wird der gehoffte Gewinn erhalten werden. Der Kreis der vierten Wache 445 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 446 ist beendigt. Also sind die verschiedenen Ar- ten des Krähengeschreis beendigt. Nun sind die Zeichen des Ganges und die Zeichen des Krühengeschreis zur Zeit des Gehens aufzuführen. 1. Wenn am Rande des Grabens und Wassers, eben- falls auf einem Baume, auf einem Ameisenhaufen und an einem Kreuzwege zu rechter Hand eine Krühe einen Laut von sich giebt, so wisse man, dass dieser Gang ein glücklicher ist; 2. wenn zur Zeit, da man auf dem Wege vorwärts geht, im Rücken eine Krähe einen Laut von sich giebt, wird Vollendung erreicht werden; 3. giebt zur Zeit, da man auf dem Wege geht, eine Krähe ihre Flügel bewegend ein Geschrei von sich, so wird ein grosses Hinderniss kommen; 4. wenn zu der Zeit, da man sich auf den Weg micht eine Krähe Haar mit dem Schnabel erfassend einen Laut von sich giebt, so ist dies zu der Zeit eiu Zeichen des Todes; 5. wenn zu der Zeit, da man sich auf den Weg begiebt, eine Krühe Unreines verzehrend einen Laut von sich giebt, so ist es ein Zeichen, dass Speise und Trank kommen; 6. wenn zur Zeit, da man sich auf den Weg beriebt. eine Krähe auf einem Dornicht sitzend, einen Laut von sich giebt, so wisse man, dass Feindesgefahr da ist; 7. giebt zu der Zeit, da man sich auf den Weg möcht] eine Krähe auf einem Milch- baume sitzend einen Laut von sich, so wird eine Milch- speise kommen; 8. giebt eine Krähe auf einem dürren Baume sitzend einen Laut von sich, so ist es ein Zei- chen von Mangel an Speise und Trank. 9. Hat man sich zum Palaste begeben, so wird man zu der Zeit, da Krähengeschrei ertönt, einen guten Sitzplatz er- halten; 10. giebt eine Krähe, wenn man sich auf dem Sitz "EEN hat, einen Laut von sich, so wird ein Feind kommen; 11. giebt eine Krühe einen Laut von sich, wenn man auf die Thür blickt, so wisse man, dass Gränzgefahr da ist; 12. giebt eine Krühe ein Kleidungsstück mit dem Schnabel anfassend, ein Ge- Schrei von sich, so wird man ein Kleid finden; 13. wenn zu der Zeit, da man sich auf den Weg: begiebt, eine Krähe auf der Kopfbinde sich befindend, einen Laut von sich giebt, so ist es ein Zeichen des Todes; 14. giebt eine Krähe, nachdem sie eine rothe Scham erfasst und sich auf dem Dache eines Hauses nieder- gelassen: hat, einen Laut von sich, so wird das Haus dE RS VE à viele. Krühen, n wird: ein starker Wind kommen; 16. LI ir | | zur Vormittagszeit | giebt eine Krühe, wenn man sich auf den Weg begiebt, nachdem sie Holz mit dem Schnabel ergriffen hat, ei- nen Laut von sich, so wird ein Gewinn kommen; 17. wenn zur Zeit, dà man sich auf den Weg begieht bei Sonnenaufgang, eine Krähe einen Laut von sich giebt, so wird man einen Schatz finden; 18. wenn zur Zeit, da man sich auf den Weg beisiebt, Krähengeschrei ertönt, so wird der Wunsch erfüllt werden. Also sind die Zeichen des Weges beendiet. Die Zeichen des Nestes der ansässigen Krähen sind folgende. 1. Wird das Nest auf einem Zweige der Ostseite des Baumes gebaut, so wird zu der Zeit ein gutes Jahr und Regen kommen; 2. wird das Nest auf einem Zweige der Südseite behält: so wird zu der Zeit das Getreide schlecht gerathen; 3. wird das Nest auf einem Zweige der Baumesmitte gebaut, so wird zu der Zeit eine grosse Gefahr kommen; 4. wird das Nest unten gebaut, so wird Gefahr von einem frem- den Heere kommen; 5. wird das Nest auf einer Mauer auf der Erde oder am Wasser gebaut, so wird der König leben. ` Auch ist folgend es zu sagen. 1. Giebt die Krähe das Geschrei ka ka von sich, so wird man einen Schatz finden; 2. giebt die -Krühe das Geschrei da da von sich, so wird Schmerz entstehen; 3. ertönt das Ge- sind ta ta, so wird. man ein Kleid finden; 4. ertónt das Geddhret gha gha, so geht die Sache in Erfüllung; 5. giebt die Krähe das Geschrei yha ga von sich, so wird ein Schatz kommen. Nimmt man ein Zeichen der Gefahr wahr, so muss der Krähe ein Streuopfer dargebracht werden. Hat man mit Froschfleisch, welches die Krähen erfreut, ein Streuopfer dargebracht, so wird das Hinderniss beseitigt. Om mir! miri vagra tudate gilañ grhna gi svähd. Also ist die Krähenerforschung beendigt. — Von dem grossen Pandita Dünacila in dem Vihdra Jar- lung-Thang-po-tsche übersetzt. Der tibetische Text steht nicht ganz tadelfrei da. Einige Stellen des Sanskritoriginals sind offenbar miss- verstanden. Dahin gehórt ohne allen Zweifel das qaa, die naeh Karscha's rechnenden. Wie ich in meinem oben angeführten Briefe an Prof. Webe r andeutete, konnte ein Missverständniss von sm. Schwärze, vermuthet werden. Wie Weber S. 161 be- merkt, wird diese Vermuthung durch eine anderwei- 447 Bulletin de l'Académie Impériale 44s tig vorkommende Bezeichnung der Brahmanen unter den Krähen bestätigt. Was es für eine Bewandtniss mit der Bezeichnung der Cüdra’s «die das Aussehen von Fischen habenden» habe, ist mir nicht deutlich. Sollte vielleicht eine schuppenartige Fürbung gemeint sein? — Z. 7 ÑAN 35 AH «der Wunsch eines be- lebten Wesens» kommt mir auch nicht ganz richtig vor. Wenn in der ersten Wache das Krähengeschrei so- wohl aus Nordosten als im Zenith einen Gast ankün- digt, so liegt die Vermuthung nahe, in dem einen der beiden Fälle eine Corruption des Textes zu sehen. Ist, wie ich annehmen möchte, die Schrift aus einer buddhistischen Bearbeitung eines brahmanischen Tex- tes hervorgegangen, so móchte wohl das Krühenge- schrei im Zenith ein späterer Zusatz sein. Es ‚tritt nämlich ausser den Hauptweltgegenden, welche die | tibetische Übersetzung mit den gewóhnlichen Namen bezeichnet, und den vier Nebengegenden, die nach ihren Hütern benannt sind, auch der Zenith auf (vgl. Böhtlingk, Sanskrit-Chrestomathie;; PB 294 ff), der hier gewóhnlich als Brahma's Sitz (5% zu TEN) be- zeichnet wird. Statt Nairrta Ee sich einmal Rékshasa (ASE) als Hüter des Südwestens. Unter den riie des Ganges habe ich Z. 52 DN S^ was vielleicht besser ist als das von dem Holzdruck gebotene RTI, durch «auf einem Ameisenhaufen» wiedergegeben, obwohl es mir vorkommt, als wenn die Stelle verderbt sei. An einigen Stellen konnte ich die incorrecte Schreib- weise ohne Weiteres ändern, z. B. Z. 4, wo ich ARSS A TS statt des im Holzdrucke stehenden Sa TS setzte und Z. 30 f. X NAASSN «im Gemüthe befes- | tigt» statt XPATSSSNUU «im Gemüthe betrachtet». Wahrscheinlich ist es ein ühnliches Versehen auch mit der Unterschrift des Werkchens 3 AA 3^ "7. wofür ich SEES als die richtige Lesart ansehe. Während er- steres, wie ich schon oben bemerkte, Anlass zu dem jetzt voranstehenden Sanskrittitel gegeben hat, ent- # t spricht dem letzteren Ti, das «Prüfung, Unter- suchung, Erforschung» bedeutet und hier vortrefflich passt. Die Z. 56 und 65 vorkommende Verbalform "ERN ist mir neben dem häufigeren JK neu; ob sie richtig sein sollte? Der unter denZeichen desWeges N.7 genannte Milch- baum (Z.60: $i s53 bo entspricht dem Sanskritwort ft, worüber Böhtlingk und Roth im Sanskrit- wörterbuch zu vergleichen sind. Vorläufige Mittheilung über die Ober- hulterhal hleimbeutel (Bursae mucosae scapulares supracoracoracoi- deae). von Dr. med. et chir. Wenzel Gruber. (Lu le 23 decembre 1859.) Unter mehreren Genera von Schleimbeuteln, die ich an der Schulter unterscheide, nenne ich eines davon Bursae mucosae supracoracoideae. Sie liegen auf dem Schulterhaken und daneben medianwärts im Grunde der Unterschlüsselbeingrube, unter dem Schlüsselbeine, unter der Sehne des Musculus pectoralis minor und zwischen zwei bis jetzt nicht unterschiedenen Blättern der Fascia coraco-clavicularis propria. Ich habe bis jetzt 4 Species kennen gelernt, wovon die eine wieder in zwei Sub-Species zerfällt, als: 1. Spec.: Bursa mucosa supracoracoidea medialis anterior. 2.Spec.: » » » medialis posterior. iippec. D » » lateralis anterior. a. Sub-Spec.: Vesicularis. b. Sub-Spec.: Vaginalis. 4. Spec.: Bursa mucosa supracoracoidea lateralis posterior. Die Spec. 1. liegt auf dem Schulterhaken und. ZWi- schen den zwei Blättern der Fascia coraco-clavi- cularis propria. Sie erreicht unter allen den gröss- ten Umfang, ist häufig zugegen. Sie ist mir seit 1850 wohl bekannt. Neu. Die Spec. 2. liegt im Raume zwischen dem Ex tum conoideum und trapezoideum unter dem Schlüs- selbeine und über dem medialen Theile der Basis des Schulterhakens. Sie ist auch häufig zugegen. Sie ist bekannt. Jancke war es, der ihrer zu- erst i. J. 1753 gedacht hat. H d 449 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 450 Die Sub-Spec. a. der Spec. 3. liegt über oder an der medialen Seite der Spitze des Schulterhakens unter der Sehne des M. pectoralis minor. Sie ist sehr selten zugegen. Sie ist bekannt. Loder war es, der sie 1795 — 1796 zuerst angab und ab- bildete. Die Sub-Spec. b. der Spec. 3. liegt auf dem Schulter- haken unter der Sehne des M. pectoralis minor, falls sich diese ganz oder theilweise über dem Schulterhaken zur Sehne des M. supraspinatus etc. anomaler Weise verlüngert. Sie kann sehr lang werden, sogar mit der Hóhle der Schulter- kapsel communiciren. Ich habe sie oft gesehen. Sie ist mir seit 1854 bekannt. Ich habe sie 1857 in meiner Abhandlung «Die Mm. subscapulares und die neuen supernumerären Schultermuskeln des Menschen» mit 4 Taf. (22 Fig.) — Mém. des Sav. étrang. Tom. VII. Besond. Abdruck. St. Petersburg und Leipzig 1857. 4°. Art. XI. D. 94 -— zuerst beschrieben. Die Spec. 4. liegt zwischen dem Lig. trapezoideum und dem /ateralen Theile der oberen Seite der Basis des Schulterhakens, selbst bis zum Schlüsselbeine aufwärts. Ich wurde in neuerer Zeit auf sie auf- merksam und habe sie in einer ganzen Reihe von Fällen angetroffen. Neu. Die Spec. 1. und die Sub-Spec. b der Spec. 3. haben nebst dem anatomischen auch ein ^um gh Interesse. | Ich werde die Ehre Haben Einer Akademie à dn Rich- ster Zeit darüber eine ausführliche Arbeit mit Abbil- dungen vorzulegen. Eo im e Institut. St. Petersburg 6. November 1859. Sur la marche des recherches géologiques de M. Abich en Transcaucasie (extrait d'une lettre à M. Baer). (Lu le 23 box 1859.) Ihrer Theilname an meinem Gär weem ch: natürlich durch die Erfolge mit bedingt wird, die mir meine Excursionen gewähren, widme ich noch einige Bemerkungen über die Reise, die vi im Spätherbst ausgeführt habe. Zunächst beabsichtigte ich den Verlauf und die geo- rede Riche ARE der sismischen Bewegungen el studiren, welche an der Mittelkette des Plateau's von Gross-Armenien am 20. und 21. Mai zerstórend auf- getreten waren. Dann wünschte ich meine im Kauka- sus und Armenien angeknüpften Studien über das Ver- halten der Erzlager und die von mir als nothwendig erachtete genetische Abhängigkeit derselben von Ge- birgserhebungen vergleichend über die erzreichen tau- rischen Ketten auszudehnen. Ferner schien es mir wissenschaftlich nothwendig die geognostischen Ver- hültnisse einer tertiären Kalkbildung, auf deren Fos- silien in früheren Aufsützen von mir besonderes Ge- wicht gelegt worden, über grössere Räume zu verfol- gen, als es mir bei meinem ersten Besuche Gross- Armeniens im Winter 1846 möglich gewesen war. Ganz besonders aber lag mir daran, eine noch umfas- sendere Anschauung der grossen vulkanischen Pla- teauformationen mit ihren Kegel-Bergen in westlicher Richtung zu gewinnen und die unverkennbare Gesetz- mässigkeit in der linearen Aneinanderreihung derselben auf den vereinigten Plateau's von Schuragel, Gella und Kars noch genauer von dem Standpunkt der fol- gereichen Vorstellung von den Reihen- Vulkanen aus zu prüfen. Endlich wünschte ich diese Untersuchun- gen mit einem barometrischen Nivellement der abso- luten und relativen Höhenverhältnisse der Hochebene und der sie trennenden Thäler und Gebirgszüge zu verbinden. Durch ausgezeichnet schönes und anhal- tendes Wetter begünstigt, ist es mir gelungen binnen sieben Wochen von diesen verschiedenen Zwecken mehr zu erreichen als ich erwarten durfte. Nach ei- ner den Wünschen des Directors des tiflisschen Ob- servatorium entsprechenden Reorganisation der bis- her noch fortbestandenen meteorologischen Station in Alexandrapol, verliess ich diesen Ort am 3. Octo- jer. Der Faden meiner Reise jenseits der Gränze verknüpfte zunächst die Orte Kars und Erzerum und führte mich bald über die nördliche Gränzkette des Plateau's von Erzerum nach Beiburt. Von diesem auch geologisch sehr bedeutsamen Orte folgte ich, weiteres Vordringen nach Gümischkana mit Rücksicht auf noth- wendige Zeit-Ökonomie nur ungern aufgebend, über schwach undulirende Thalebenen, seitlich vom Kreide- und Nummuliten-Terrain begleitet, genau der ostwest- |lichen Richtung. Innerhalb dieses Gebietes zusam- _menhängender Hochebenen zwischen der eigentlichen Hochgebirgskette des nórdlichen Taurus-Zuges und 29 451 Bulletin de l'Académie Imperiale 452 der pontischen Kette bis in die Nähe von Kalkyt- Tschiftlik gelangt, dessen nur um 13 Minuten südli- chere Lage als Beiburt die russische Generalstabs- Karte allein richtig angiebt, wandte ich mich süd- lich, überstieg das Gebirge am Passe von Sipin-Kor aufs Neue und erreichte die schóne Thalebene von Erzingan am 14. October. Von diesem westlichsten Ruhepunkte meiner Reise nahm ich am 16. October den Rückweg durch das Frat-Thal, über Mamachatun und. Aschkala, zur Thalebene des Karassu, nach Er- zerum. Eine re gegründete und unter. die un- mittelbare Obhut unseres vortrefflichen Consuls Shaba gestellte meteorologische Station konnte ich am 27. October mit der sicheren Hoffnung verlassen, dass die synchronisch eingeleiteten Beobachtungen mit genau unter sich verglichenen vortrefflichen Instrumenten, in Erzerum, Alexandrapol und Tiflis schützeneWerthe Resultate für vergleichende Klimatologie liefern wer- den. Mein e a Wunsch das Araxes-Thal Gebietes, wo der Charakter der Th sankalé bad Khorassan allmählich aufhört und der Araxes mit der Berührung i er westlichen Grän- zen der grandiosen Massen des vulkanischen Plateau’s von Kars und Saganlug, nunmehr in der Thalenge östlich von Midshingerd verschwindet. Die vulka- nischen Auflagerungen, welche von den nahen colos- salen Eruptivsystemen der obsidiano-trachytischen So- ganlug-Gruppe mit Inbegriff des Ata-Dagh ausgegan- gen, haben alle Unebenheiten des vorgefundenen ter- tiären steinsalzreichen Sandstein- und Mergelgebirges nivellirt, dessen vielfach zerüttete Schichten übergrei- fend auf den seitlichen Ausläufen des Serpentin-, Eu- photid- und Syenitreichen Tschatyn(Dagh) - - Gebirges ruhen. Alle diese Formationen werden vom Flusse auf mindestens sechsstündigem Laufe im engen Thale durchschnitten, dessen mittlere Tiefe unter beiden Plateaurändern 2000 bis 2600 Fuss beträgt. Jeder Querdurchgang dieses Thales, der lehrreichsten Er- scheinungen, wie wahrhaft alpiner Scenen voll, erfor- dert eine Anzahl von Stunden. Dem östlichen Ende | der Eng-Schlucht genähért, wo der Plateaurand nur | die linke Thalseite überragt, erhebt sich auf der rech- Tschatyn-Gebirges (den wildesten Theilen des Kauka- suskammes vergleichbar), die regelmüssige Glocken- form des Kósa-Dagh; in morphologischer Beziehung nach dem Ararat der frappanteste vulkanische Berg in Armenien. — Noch einmal, aus der Tiefe des kli- matisch ungemein bédatistigten Thales von Kaghisman, stieg ich zum südlichen Rande des Kars-Plateau's em- por, hier überragt von dem Trachytsystem des Ja- glydscha. An den Ruinenstüdten von Magasbert und Ani vorüber, erreichte ich am 5ten Nov. Alexandra- pol wieder. Der Zweck verabredeter Zusammenkunft mit dem Gouverneur von Erivan, General Koljuba- kin, in Sardarabad zur gemeinsamen Besichtigung der Einmündungsstellen des Araxes in die Thalebene von Surmali und Sardarabad, behufs projectirten Ca- nalbaues, bestimmte meinen Rückweg nach Tiflis über Eriwan. Gewiss wird es Ihnen interessant sein zu er- fahren, dass die Ausführung eines sehr wichtigen Ca- | nalprojekts durch die energische Thätigkeit des Gou- verneur Koljubakin bereits . erfolgreich begonnen hat, demzufolge das Wa: ser Werst unterhalb Helenofka der Sanga entnommen, bis nach Eriwan geführt werden wird. Die ganze west- liche und südwestliche Seite der Abhänge des Agman- gan-Plateau's bis zum Sanga-Thale werden auf diese Weise zum Theil der Cultur anheimfallen können. Der Canal hat bei mittlerer Breite von 5 Sashen einige Fuss Tiefe und funktionirt schon jetzt, obschon erst im. \pril begonnen, auf eine Strecke von 5 Werst von seine er Mündungsstelle ab. Die Canalarbeit wird durch die Ei h Ortschaften ausgeführt und trotz der projektirten Länge des Canals von 40 Werst gewiss rasch vollendet werden, da die ganze Einwohnerschaft der " Gegend an den unmittelbar er- folgenden Vortheilen lebhaft betheiligt ist. Den Ein- tritt winterlichen Wetters hatte ich richtig vorausge- sehen, denn schon am Tage nach meiner Ankunft in Tiflis am 14. November trat Schneefall und Kälte ein, die sich sogar bis auf 12° R. gesteigert hat, jetzt aber schon lange wieder den bekannten, für diese Jahres- zeit normalen Zustünden Platz geftischt hat. A ten Seite hoch über den zackigen Felstrümmern des 453 des Sciences de Saint - Pétersbourg. 454 Untersuchungen über das Vorkommen des Phosphors im Gusseisen nnd über einige Phosphormoetalle. von Heinrich Struve. (Lu le 23 décembre 1859.) Obgleich die Phosphormetalle in den letzten Jah- ren von mehreren Chemikern untersucht worden sind, wie z. B. von Schrótter, Hvoslef, so kann nichts- destoweniger die Untersuchung dieser Verbi dungen nicht als abgeschlossen angesehen werden. Im Gegen- theil, je tiefer man in diese Untersuchungen eindringt, desto weiter dehnt sich das Feld derselben aus, so dass gewiss noch mancher Chemiker diesen Verbin- dungen einige Zeit widmen kann, bevor alle Erschei- nungen, die die Phosphormetalle darbieten, vollstän- dig gelöst sind. Fast jeder Chemiker, der mit diesen Verbindungen arbeitete, hat, je nach den benutzten Darstellungs- Methoden, besondere Verbindungen er- halten und untersucht. Bevor wir aber nicht im Stande sind anzugeben, nach welchen bestimmten Verhältnissen sich der Phosphor mit den verschiede- nen Metallen verbinden kann, ist die Untersuchung derselben nicht beendigt. ` ` Die Richtigkeit dieser einleitenden Worte wird aus den folgenden Untersuchungen, die noch unun- terbrochen fortgesetzt werden, am deutlichsten her- vorgehen. Re Phosphoreisen. Das Phosphoreisen bildet unstreitig das wichtigste und interessanteste Phosphormetall wegen der b eu- | tungsvollen Rolle, die es im Eisen überhaupt spielt, da die Gegenwart desselben auf die Güte und Brauch- barkeit des Eisens von so bedeutendem Einfluss ist. Ein Gehalt an Phosphor in einem Gusseisen, das seine Anwendung nur zum Guss finden soll, beeinträchtigt nicht die Güte desselben. Doch so wie aus demselben Stabeisen oder weiter noch Stahl erzielt werden soll, einerlei auf welchem Wege, so ist auf die Quantität E] des im Gusseisen vorkommenden Phosphoreisens sel Rücksicht zu nehmen. ‚Im Allgemeinen nimmt man an, dass alles Gusseisen, das durch Phosphor verun- reinigt ist, zur Stabeisen- und Stahlfabrikation nicht mit Vortheil angewendet werden kann, indem schon durch einen geringen Gehalt an Phosphor die Eigen- schaften derselben sehr veründert werden. a, Es ist eine allbekannte Thatsache, dass der ganze Gehalt an Phosphorsäure einer Hohofenbeschickung, Se. einerlei in welcher Verbindung die Säure ange- troffen wird, sich als Phosphor im Gusseisen wieder- findet, während die Schlacken durchaus frei von der- selben sind. Je nach dem Hohofenprocesse findet sich aber der Phosphor im Gusseisen in verschiedenen Verbindungen. Dieses stellt sich am deutlichsten her- aus durch das Verhalten des Gusseisens zu verschie- denen Lösungsmitteln. | Behandelt man ein phosphorhaltiges Gusseisen mit Kónigswasser, so trifft man nach erfolgter Lösung den ganzen Gehalt an Phosphor als Phosphorsäure in der Lösung. Hat man dagegen als Auflösungsmittel des Gusseisens Salzsäure benutzt, so können drei verschie- dene Fälle eintreten, nämlich: a) der ganze Phosphorgehalt des Gusseisens befin- det sich als Phosphorsäure in der Lösung; b) nur ein aliquoter Theil des Phosphors wird in der Lösung als Phosphorsäure angetroffen, während der andere Antheil als Phosphorwasserstoffgas Bubwih; JE $ €) ein Theil des Phosphors. als Phosphorsäure in der Lósung, ein anderer Theil als Phosphorwas- serstoffgas entwichen und noch ein Theil als Phos- phoreisen in Salzsäure unlöslich. | Die Erscheinungen bleiben bei ein und demselben | Gusseisen, man mag die Bedingungen zur Auflösung in Salzsäure abändern, wie man will, immer dieselben. Ähnliche Erscheinungen treten auf, wenn man als Lösungsmittel des Eisens Jod oder Schwefelsüure an- wendet. Be | Das Factum dieses Verhaltens des phosphorhalti- gen Gusseisens zu Lösungsmitteln ist nicht neu, doch bisher war, so viel mir bekannt ist, nicht beobachtet worden, dass in diesem Verhalten ein gewisses Con- stantes stattfnde. Diese Erscheinung wird von Be- deutung für die Beurtheilung eines Gusseisens und für die Leitung des Hohofens, zumal wenn man Erze mit einem grósseren Phosphorgehalt zu verschmelzen hat. — Wie gesagt, war die Erscheinung der Phosphor- säure nach dem Auflósen eines phosphorhaltigen Guss- eisens in Schwefel- oder Salzsäure schon vor Jahren beobachtet worden und zwar zuerst von Vauquelin') im Jahre 1805. Bei seinen Untersuchungen von ver- Ee d boo . E , ; 1) Gehlen's Journ. für Chemie und Physik. 1807. Bd. III. S. 376 oder Journ. des Mines. 1806. Vol. 20, pag. 381. 455 Bulletin de l’Académie Impériale 456 schiedenen Gusseisen und Eisensorten aus der Bour- gogne und Franche-Comté fand er nämlich, dass, wenn man ein phosphorhaltiges Eisen mit verdünnter Schwe- felsäure behandelt, sich mit dem Wasserstoffgase auch Phosphorwasserstoffgas entwickelt. Ein anderer Theil des Phosphors befinde sich aber als Phosphorsäure in der Lösung und noch eine andere Quantität bleibe als Phosphoreisen in Schwefelsäure unlöslich nach. Nach Vauquelin sollte dabei die Concentration der Säure von Bedeutung sein und zwar so, dass, je con- centrirter die Schwefelsäure, desto mehr Phosphor- säure in der Lösung. Spar finden wir diese Erscheinung von Heinrich Rose?) mit folgenden Worten erwähnt: «Hat man phosphorhaltiges Gusseisen in Salzsäure oder in Schwe- felsäure aufgelöst, so ist merkwürdiger Weise der Phos- phor als Phosphorsäure in der Auflösung. Ist aber Phosphoreisen gemengt im Eisen, so wird es durch nicht oxydirende Säuren, wie ture und verdünnte Schwefelsäure, nicht gelóst.» ^ . Weitere Angaben dieser Erscheinung sind mir nicht bekannt, Move ein n Versuch der Erklärung die- ser Thatsache. Dieses Verhalten, das ich im Verlauf mehrerer Un- tersuchungen verschiedener Sorten von Roheisen und Eisen zu beobachten und zu verfolgen Gelegenheit hatte, war die erste Veranlassung zu ähnlichen Ver- suchen mit künstlich dargestellten Verbindungen des Phosphors mit dem Eisen, um hierdurch auf dem Wege der Vergleichung eine mögliche Erklärung die- ser Erscheinung anzubahnen. . Bevor ich aber zu meinen Untersuchungen über- gehe, halte ich es für nöthig erst den Weg zu beschrei- ben, auf welchem ich die Phosphorbestimmungen im Gusseisen ausführte. Zur jedesmaligen Bestimmung wurden 1,5 bis 2,5 Grm. Gusseisen oder Eisen je nach den Umständen in Königswasser oder in Salzsäure aufgelöst. Die Lösung im Wasserbade abgedampft zur Abscheidung der Kie- selerde, die durch Filtration getrennt wurde. Darauf die Eiseslonine: die, wenn die Auflósung des Guss- | eisens in Salzsáure E, war, erst mit einigen Tropfen Salpetersäure zur Überführung des Eisen- | oxyduls in Oxyd behandelt. Nm "durch Ammoniak 2) Heinrich Rose, Handbuch d analytischen Chemie. 1851. Bd. II, S. 762 gefüllt, das Eisenoxyd auf einem Filter gesammelt, mit heissem Wasser ausgewaschen, getrocknet und nach dem Glühen dem Gewichte nach bestimmt. Hier- bei wurde das Filter besonders verbrannt und gewo- gen. Das dem Gewichte nach bestimmte reine Eisen- oxyd wurde mit kohlensaurem Natron sorgfältig ge- mischt, in einem Platintiegel geschmolzen und darauf die Masse mit kochendem Wasser ausgewaschen. Die vom Eisenoxyde abfiltrirte Lösung wurde mit Salz- säure übersättigt, concentrirt und mit Ammoniak im geringen Überschusse versetzt, um auf Thonerde zu prüfen. In allen den folgenden Analysen erhielt ich nie einen Niederschlag von Thonerde, selbst nach 24- stündiger Ruhe. Darauf wurde eine Magnesialósung hinzugegeben und der Niederschlag wie gewóhnlich gesammelt und bestimmt. Dieser Gang der Bestimmung erlitt nur eine Abän- derung, wenn das Eisen einen Gehalt von Mangan zeigte. Alsdann wurde das Eisenoxyd nach der ersten Fállung und nach dem Auswaschen wieder in Salz- säure aufgelöst, die Lösung mit Ammoniak neutrali- ` sirt und das Eisenoxyd als bernsteinsaures Eisenoxyd niedergeschlagen. Dieser Niederschlag, in welchem sich der ganze Gehalt an Phosphorsäure befindet, wurde ausgewaschen und zwar zum Schluss noch mit verdünntem Ammoniak, dann d geglüht und nun wie früher serions War bei den Analysen die Auflüsung des iussi in Kónigswasser vorgenommen, so wurde der gewo- gene Niederschlag der pyrophosphorsauren Magnesia auf einen Gehalt an Arsenik im Mahr'schen Apparate geprüft, denn waren überhaupt Spuren von Arsenik vorhanden, so folgten dieselben nach der Oxydation als mor, m immer der Phosphorsäure nach. Unter Befolgung dieser Methode der Phosphorbe- stimmung sind von mir folgende Sorten Roheisen und Eisen untersucht worden. Ee im Stabeisen vom Werke Nalibok. Dieses dem Grafen Wittgenstein zugehörige Werk liegt im Oschmanschen Bezirk im Gouvernement Wilna und verarbeitet ein Sumpferz, das 62,91%, Eisenoxyd und 3,19%, Phosphorsäure enthält. Unter Anwendung von Kalk als Zuschlag und mit Holzkohlen erzielt man ein graues Gusseisen (sp. G. — 7,0458), das folgende Zusammensetzung hat, nümlich: H^ des Sciences de Saint- Pétersbourg. 458 457 Bees te RE 91,54%, E Eng, PRE NE 3,26 » Buieim 21:10 125.3 2,13 » Graphite Luxe 2,51» Gebundene Kohle .... 0,56» Schwefel 52225015 GC SE 100,00 Lóst man dieses Roheisen in Salzsáure auf, so wer- den in der Lösung nur 1,28%, Phosphorals Phosphor- säure gefunden. Behandelte ich dagegen dieses Gusseisen mit Schwe- felsáure bis jede Gasentwickelung beendigt war, so erhielt ich als Rückstand nach dem Trocknen bei 100? 14,1807/, in welchem enthalten waren Map oss PRE 1,25 Eisen... 4,10 Pliosphé: "Ete 2,21 Kohle Wasserstoff "** 6,62 (als Verlust) fLig" À Betrachten wir in diesem Rückstande nur die Quan- titäten und das Verhältniss des Eisens und Phosphors, so nähern sich die Werthe sehr genau einem i de phoreisen (Fe’P), nämlich: berechnet. gefunden. 2 Au Eisen.......... 56,00 6484 ` 64,99 1 » Phosphor...... 31,03 35,66 35,01 ek E 87,08 100 100 | a $ RS müsste man den Schluss ziehen, dass 2, 21 21, Phosphor im Gusseisen als ein zweifach Eisen- Phos- phor enthalten sind, während 1,05%, Phosphor in ei- ner anderen Verbindung in demselben vorkommt. Andere Erscheinungen traten aber ein, als ich die- ses Gusseisen durch Jod auflöste, genau nach den Angaben von Morfitt und Booth?). Ich gebe hier den ganzen Gang der Analyse. 1,703 Grm. Gusseisen wurden mit 10 Grm. Jod und Wasser in einem kleinen Kolben behandelt, wobei jede Temperaturerhühung vermieden wurde. Am fol- genden Tage wurde das Ungelóste in einer Reibschale zerrieben, um so die noch im Innern vorhandenen unangegriffenen Kerne des Gusseisens wieder in Frei- heit zu setzen. Darauf wieder Alles in den Kolben zurückgegeben und noch 5 Grm. Jod hinzugefügt. Wie- der nach 24 Stunden das Zerreiben wiederholt und dann noch 3 Gm. Jod eingewogen. Am folgenden Tage schien die Einwirkung beendigt, indem im Kol- 8) Journ. für prakt. Chemie. 1854. Bd. LXXI. S. 30 u. 101. * ben noch freie Jodstücke vorhanden waren und beim Zerreiben keine festen Partikeln mehr beobachtet wer- den konnten. Jetzt wurde das Unlösliche auf einem gewogenen Filter gesammelt und mit kaltem Wasser so lange ausgewaschen bis im Filtrat keine Reaction auf Eisen mehr eintrat. Da auf dem Filter noch freies Jod vorhanden war, so wurde das fernere Auswaschen mit einer verdünnten Kalilósung vorgenommen und später diese durch heisses Wasser ausgewaschen. Dar- auf das Filter getrocknet und nach dem Wägen 0,180 Grm. als Rückstand erhalten. Nach dem Glühen im Platintigel bildete sich eine braune geschmolzene Masse — 0,149 Grm., aus welcher erhalten wurden Kieselerde ......... 0,020 Eisenoxyd 0,110 Fk y 4 s 0,019 0,149 Da sich im kohlenhattigeh Rückstande — 0,180 Grm. das Eisen mit dem Phosphor als Phosphoreisen verbunden findet, ‚so besteht es aus Am Kicsel E 0,020 , isen 0,077 Phosphor 0,008 Kohle 0, 075 (als Verlust). 0,180 — A Die Kieselerde darf aber hier nicht Wut in Betracht mue werden, da ein Theil derselben beim Aus- waschen mit Kalilósung und heissem Wasser ausgezo- igen war. Somit erhielt ich aus 1,708 Grm. Gusseisen als unlóslichen Rückstand Eisen RW? n 077 ES 4,50%, å Phosphor ...0,008 0,46 » hle ......0,075 4,89 » $ 9,85 » Dieses Gusseisen wird auf dem Werke selbst auf Stabeisen verarbeitet unter Zusatz von Kalk bei móg- lichst niedriger Temperatur, die erst gegen Ende der Operation bedeutend gesteigert wird. Das so erhaltene Stabeisen hat folgende Zusammensetzung: , LT Ee 98,55 ` Phosphor ..... 0,68 Silicium 0,13 GBR RU HI 0,64 Schwefel..... Spuren 100 . Löst man nun dieses in Salzsäure auf, so findet man in der Lösung 0,55 Phosphor als Phosphor- sáure. E 459 Bulletin de l'Académie Imperiale 460 Dieses Puddeleisen wird darauf noch einmal zu Packete gelegt und im Schweissofen behandelt. Das jetzt erhaltene Stabeisen kommt in den Handel und hat folgende Zusammensetzung: Ln... „m. .„.... Nach der Auflösung in Salzsäure erhält man 0,40%, Phosphor a Se ES Lósung. | Englisches Basipisun: ^ Diese Probe stammte von einer geplatzten Kanone des englischen Dampfschiffes Tiger her, Zeit des Krimmschen Krieges. Dieses Gusseisen war ein schón graues mit ausgebildeten Blättern; sp. G. — 6,8586. Die pm we desselben ergab sich als fol- | gende: Eisen 94,58 "d Mangan........ 69 Phosphor ...... 0,713 Silicium wee 1,16 ei Ole. e 2,95 = Schwefel...... Spuren 100,09 Aus der Auflösung in Salzsäure erhielt ich 0 HO FRUE als CET en CES, es Arppe in Finnland‘). Das Eisenwerk des Hrn. Arppe liegt im Kuopio- schen Kreise im Bezirke Tohmajärvi, unweit des Dor- | fes Wärtsilä. Der Hohofen besitzt eine Höhe von | 417, Fuss und im Kohlensack eine Breite von 10 Ka Fuss und ist seit 1852 in Thätigkeit. In deinselben werden Seeerze mit einem Zusatze von Sumpferze verschmolzen, die im Mittel 40 bis 50%, Eisen ent- halten. Das Erz wird unter Zusatz von Kalkstein mit Holzkohlen und Holz, unter Anwendung von heisser Gebläse- Luft bis zu 180° C. verschmolzen. Das wö- chentliche Quantum Gusseisen beträgt ungefähr 4000 Pud. Das Roheisen ist ein graues feinkörniges und wird grösstentheils nach St. Petersburg hin verführt, um dort theils zum Guss, theils zur Stabeisenfabrica- tion verwendet zu werden. Seit den letzten Jahren hat sich dieses Werk noch 4) Oruer'5 o 3aHATiaxB BOE e e aie CESAR D Coaanbpixb Jtat, 3a 1855 u 1856 roza. aus der! bedeutend vergróssert durch den Ankauf eines zwei- ten Werkes Móhko und durch die Anlage eines grossen Walzwerkes, das mit dem nächsten Jahre in Thätig- keit kommen soll. Eine Probe dieses Gusseisens zeigte foleende Zu- sammensetzung: Eisen. 89,13%, MR Adesso sente 3,00 » Phosphor 0,41 » Silium RL nern 4,64 » ROI Linse Karo 2,82 » 100 Spuren von Arsenik, Schwefel, Thonerde konnten in demselben nicht aufgefunden werden. Nach der Auflösung in Salzsäure fand ich in der Lösung 0,367, Phosphor als Phosphorsäuse, somit dieselbe Quantität wie in obiger Analyse. ^ Gusseisen vom Werke St. Annae. Dieses Eisenwerk, im Bezirk Suojärvi im Kuopio- ‚schen Kreise belegen, gehörte bis vor wenigen Jahren . | dem Hrn. Gromow, ist aber seit dem letzten Kriege . | von der Regierung angekauft worden. Es werden dort Jauch Seeerze verschmolzen und ein graues Gusseisen ‚erzielt, das folgende Zusammensetzung hat: É Eisen 94,72%, ` Le Manga rss... Spuren Phosphor u... Ze 0,82%, alte ui. oa su ihe 1,44 » hle ve 5,02» 100,00 Nach dem Auflósen dieses Gusseisens in Salzsäure waren in der Lösung 0,677/ Phosphor als Phosphor- säure. Gusseisen von Kertseh in der Krimm. In der tertiären Schichte der Umgebungen von Kertsch und auf der Halbinsel Taman findet man ein reichhaltiges Brauneisensteinlager, das durch seinen grossen Reichthum an Versteinerungen und durch das Vorkommen von theils derbem, theils krystallisir- tem Vivianit bekannt ist. Obgleich man schon a priori durch das Auftreten dieser Phosphate bestimmen konnte, dass aus einem solchen Brauneisensteine nur ‘ein sehr phosphorhaltiges Roheisen zu gewinnen sei, so richtete doch nichts desto weniger zu Ende der vier- ziger Jahre die Regierung ihre Aufmerksamkeit auf | dasselbe, in der Absicht dort, wenn irgend möglich, E^ 461 162 ein Eisenwerk anzulegen, was der Lage wegen von grosser Bedeutung für die ganze Krimm gewesen wäre. Es wurden dort viele Versuche im Kleinen und im Grossen ausgeführt, die aber nicht zum gewünschten Ziele führten. Bei Kertsch wurde Alles durch den Krimmschen Krieg unterbrochen, indem die Engländer alle dorti- gen Anlagen völlig zerstörten. Später nach dem Frie- den ist diese Sache nicht wieder in Anregung gebracht worden. Im Jahre 1853°) waren von Lë de Laborato- rium des Departements des Berg- und Salinen-Wesens vérschiedene Proben Erz aus den verschiedenen Gru- ben und Roheisen zur Untersuchung eingeschickt. Die Proben stammten aus der Grube Kamysch-Bu- | runsk und der Katelerschen Grube und drei derselben i: zeigten folgende Zusammensetzung: _ ne ps Eisenoxyd .......%. 65,60 54,02. 47,00 Manganoxyd ....... — 7,54 15,51 = Kieselerde......... 13,62 14,67 12,80 E) Thonerde ` 1,89 1,66 1,25 Kalkerde x AM 0,72 1,37 Magnesia.......... — 0,65 1,09 a Se. Le SO 16,57 16,91 18,09 Phosphorsàure..... 2,80 2,71 219 ` Schwefelsäure...... 0,50. Eur S 0,26 0,26 — 10098 ^ 99,14 99,56. a. Age. Se Bei Versuchen im Kleinen auf trocknem Wege w den aus diesen Erzen folgende Quantitäten Gusseisen isen erhalten, nämlich: 44,700), 41,19% 33 Am, 214 à Aus diesen Erzen wurde unter Anwendung eines. Zusatzes von Kalkstein und bei Benutzung von An- thracit aus dem Donetz'schen Bassin im Hohofen ein weisses, sehr sprödes ` Roheisen gewonnen. Sp. Gew. desselben — = ‚4999. Die Zusammensetzung dessel- ben ergab sich aus der Untersuchung zweier zu ver- schiedenen Zeiten genommenen Proben als Ge des Sciences de Saint -Pétersbourg. Die zweite Probe (b) dieses Gusseisens wurde auch mit anderen Lósungsmitteln behandelt und führte zu folgenden Resultaten: Nach der Auflösung in Salzsäure fand ich in der Lösung 2 ‚0%, Phosphor als Phosphorsäure, was so genau als man nur wünschen kann, mit der Bestim- mung in der Analyse A übereindtimiht‘ Sehr verschieden hiervon waren aber die Erschei- Eisen ^ 94 16 à 3 | Ems ren koe Spuren. r3 Arsenik e Phosphor... ...... 2 CR, pe ex á 2 Oruers o sauariaxs Jaóoparopiu Jl. r u C. I. 3a 1853 roja. D nungen, als die Auflösung in Salzsäure bei gewöhnli- cher Temperatur ausgeführt wurde. ‚Ich erhielt dann 21,80%, als unlöslichen Rückstand , der bestand aus: d Kiesel erde Kohle und T du "iia Aus der er wurden e alen: WW SEN E ,89 ... 1,92 (als Verlust) 3 100,00 ES dcr zx cn je S | ein Resultat, df mit der Haupt- -Analyse b auf eine merkwürdige Weise übereinstimmt. — Behandelte ich dagegen dieses Gusseisen mit bú in der Art, wie oben schon angeführt war, so ergaben sich folgende M cds. 1,954 Grm. Gusseisen in kleinen Si üc ken wurden mit 10 Grm. Jod behan- delt. Nach. Are Einwirkung der Rückstand zerrieb pa und noch h 6 Grm. Jod hinzugefügt. Nach 24 Stunde jen die Einwirkung beendigt, indem beim Zerreiben kein fester Rückstand beobachtet werden konnte und ausserdem noch freies Jod vor- handen war. "Wie früher der Rückstand darauf ge- sammelt, ausgewaschen, getrocknet und gewogen. Dieser ^ CM == 0,211 Grm. von braunschwarzer Farbe, ntwickelte, so wie man ihn mit Salzsäure be- feuchtete, Wasserstofgas. Beim Auswaschen mit Ka- lilösung fand keine Gasentwickelung statt. E] q 463 Bulletin de l'Académie Imperiale 464 ni è F z a Berechnet. Gefunden. Nach dem Glühen dieses Rückstandes im Platin- LÀ. ciao am ne Ss LI . H KL LI q. 1 LEE EE E SE EE E E 3 , tiegel auf einer Spirituslampe mit doppeltem Luftzuge 1 » Phosphorsäure.....71,08 47,08 47,46 erhielt ich eine geschmolzene dunkelbraune Masse 151,08 100,00 100,00 — 0,1428 Grm., die folgende Zusammensetzung zeigte: Kieselerde......... 0,0150 Eisenoxyd.......... 0,1024 . Phosphorsäure 0,0250 0,1424 Im Rückstande — 0,211 Grm. befindet sich aber das Eisen in Verbindung mit Phosphor als Phosphoreisen. Die gefundene Quantität Kieselerde muss ausser Acht gelassen werden, da ein Theil derselben schon beim Auswaschen mit Ätzkali dem Niederschlage entzogen war. Unter Annahme dieses Verhältnisses hat der in Jod unlósliche Rückstand folgende Auensen: Kieselerde. - pe... 0 0150 0,0713 nn, "ed sean , 0,0111 Kohle. . 0,1136 (als Verlust) 0,2110 Somit unter Vernachlässigung. der Kieselerde ‚sind im Gusseisen von Kertsch. als i in J od unlósliche Sub- stanzen enthalten: komm Glüht man diese wasserfreie Verbindung in einem Strome von getrocknetem Wasserstoffgase in einer Glasróhre vermittelst einer Spirituslampe mit doppel- tem Luftzuge, so entweicht Wasser und das Salz nimmt eine weisse Farbe an. Bei dieser Einwirkung geht das phosphorsaure Eisenoxyd in ein Ei dul- salz von folgender Zusammensetzung über: v 2 Aq. Eisenoxydul......... 72,00 50,33 1 » Phosphorsäure....... 71,03 49,67 143,03 100 00 - Ee müssen 100 Theile des wasserfreien ee phorsauren Eisenoxyds 94,70 Theile des Eisenoxy- | dulsalzes geben, während der Versuch 94,98 Theile | gab. Behandelt) man dagegen das Eisenoxydsalz i in einer Porcellanröhre auf einem Porcellannachen in der Weissglühhitze mit trocknem Wasserstoffgase, ‚so schreitet die Reduction weiter vor sich, und es ent- = | weichen neben Wasser noch Phosphorvasserstoth Au agi. Eisen 2179 ‚65 9, be à ki Phosphor M 0, Ja FON Me die a vx hle Mo fi m dh ohle 5,81 Zeg Kika: 10,03 P > Aus A canis. A schon jetzt über die AR und Weise des, Vorkommens ı des Phosphors im Gusseisen einen bestimmten Sc luss. ziehen zu wol- Ex Aera noch das Verhalten von künstlich gesoet? tem Phosphoreisen zu verschiedenen Gel M 6 zu untersuchen. Phosphoreisen durch Einwirkung von ge rap auf phosphorsaures Eisenoxyd. Fällt man eine Lösung von Eisenchlorid durch ei- nen Überschuss von phosphorsaurem Natron bei ge- wöhnlicher Temperatur, so erhält man einen gelblich gefärbten voluminösen Niederschlag, der sich schwer absetzt und noch schwerer auswaschen lässt. Die- ser Niederschlag enthält nach dem Trocknen an der Luft noch 7 Àq. oder 29,43%, Wasser, die bei schwa- chem Erhitzen entweichen, wobei ik Farbe in eine dunklere braune MUSEEN Die Zusammensetzung ist folgende: e |phosphorige Säure und Phosphor, während das Salz in ein Phosphormetall übergeht. Wenn man zu einer solchen Reduction ungefähr 2 bis 3:Gramme der wasserfreien Verbindung anwen- det, so ist die Einwirkung des Wasserstoffgases unge- führ nach 4 Stunden beendigt, wobei aber Bedingung list, dass die Róhre immer in der hellsten Weissglüh- | idu gehalten werden muss. In einem quantitativen‘ Versuche fand ich, dass . ,889 Grm. des wasserfreien phosphorsauren Eisen- oxyds 0,489 oder 55,01% als Rückstand gaben. Solche Reductionen habe. ich zu verschiedenen Ma- len ausgeführt und fand durch Analysen, dass die Zu- sammensetzung dieses Phosphoreisens annähernd im- mer dieselbe ist. In 3 Analysen mit verschiedenem Material geng erhielt ich folgende Bestimmun- gen: Mittel. Eisen 71,89 12,20 71,00 71,67 Phosphor... .28,00 27,18 29,12 28,30 EB LLL 99,89 99,98 100,12 99,97 Dieses. so dargestellte Phosphoreisen bildet eine grauweisse, metallisch glänzende, unmagnetische, unge- schmolzene Masse, die an der Luft sich nicht verän- 465 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 466 dert. Von Salpetersäure oder noch besser von Kónigs- | wasser wird es in der Wärme mit Leichtigkeit aufge- löst und der ganze Gehalt an Phosphor findet sich als Phosphorsäure in der Lösung. Von Salzsäure wird es sehr langsam aufgelöst, so dass man im ersten Au- genblicke zur Annahme hingezogen wird, dass es in Salzsäure unlöslich sei. Nach erfolgter Auflösung in Salzsäure findet sich aber ein bestimmter Antheil des Phosphors zu Phosphorsäure oxydirt, während der andere Theil als Phosphorwasserstoffgas entweicht. Um diese Erscheinung näher zu untersuchen, wurde folgender Versuch ausgeführt: 0,4245 Grm. des fein zerriebenen Phosphoreisens. wurden in einem Setzkolben auf der Sandkapelle mit. concentrirter Salzsäure in der Wärme behandelt. Die Auflósung erfolgte sehr langsam, so dass die Diges- tion 5 Tage lang ununterbrochen fortgesetzt werden | musste. Nachdem die Lósung erfolgt war, wurde das Eisenoxyd — 0,4372 Grm. und die Phosphorsäure ‚als pyrophosphorsaure Magnesia = 0,2134 Grm. be- sümmt. = Somit gingen in Auflósung über BOB 0.3060 72,099/, Phosphor..... 0,0596 14,05 » 86,14% Aus diesem Resultate muss ich folgern, dass bei Auflösung dieses Phosphoreisens in Salzshnre nur die Hälfte des Phosphors zu Phosphorsäure oxydirt wird,- während die andere Quantität P als Phosphor- | wasserstoffeas entweicht. dis Versucht man aus obigen quantitativen Aha fe eine chemische Formel für dieses Phosphoreisen ab- zuleiten, so nähert es sich einer Verbindung von 8 Aa, Eisen......... 224,00 70,64 3 » Phosphor...... 93,08 + 29,36 317,03 100 . Unter Annahme dieser Formel müssen 100 Theile phosphorsaures Eisenoxyd 55,42 Theile Phosphor- eisen geben, während im oben angeführten Versuche 55,01 erhalten wurden. Hiernach liesse sich die Eckes des Wasserstoff- gases folgendermaassen veranschaulichen, nàmlich: 4(Fe*0*, PO") 4- H geben zuerst 4 (2FeO, PO*)a- 4 HO und ferner i 4 (2FeO,PO°)-+ H zerfallen in Fe°P° + DO" a- 21 HO, Tome I. «e 7 von welchen die Phosphorsäure unter Einwirkung von Wasserstoffgas in der Weissglühhitze fernere par- tielle Reductionen erleidet. Die quantitative Zusammensetzung und das Ver- halten dieses Phosphoreisens zu Salzsäure unterschei- det sich durchaus von den schon früher von anderen Chemikern beschriebenen Verbindungen des Phos- phors mit Eisen. So beschrieb Berzelius*) ein Phos- phoreisen 4 Àq. Eisen.......... 112,00 78,30 1 » Phosphor...... 31,03 21,70 143,03 100 das er durch Glühen von phosphorsaurem Eisenoxy- dul mit V, Kienruss erhielt. Diese Verbindung soll sich nur in concentrirter Salpetersäure und Salpeter- salzsäure beim Erhitzen lösen. Später erhielt Heinrich Rose") ein Phosphoreisen: 3 Àq. Eisen...... 84,00 57,51 2 » Phosphor.. 62,06 42,49 146,06 100 durch Leiten von Phosphorwasserstoffgas über schwach erhitzten Schwefelkies. Diese Verbindung soll sich nicht in concentrirter Salzsäure lösen. Im Jahre 1849 beschrieb Schrötter‘) eine Reihe von Phosphormetallen, welche durch unmittelbare Ein- wirkung von Epitospherdämpfen auf die Metalle erhal- ten wurden. Unter. ig auch ein Phosphoreisen: 2 Àq. Eisen.. 2^. . 56,00 64,34 1» Pan. T 31,08 - 35,66 8708 100 Dieselbe Methode benutzte im Jahre 1856 Hvos- lef?) und erhielt dieselbe Verbindung. Er zeigte fer- ner, dass durch geeignetes Umschmelzen von Fe’P Bndsphör entweiche, ‚während die Verbindung (Fe*P) nachbleibe, nämlich: Von beiden giebt E elef an, dass sie weder von Salzsäure noch von Salpetersäure angegriffen würden. Die erstere dieser beiden Phosphorverbindungen 6) Gmelin’s Handbuch der Chemie. 1844. B. 3. S. 209, 7) Ebend. S. x. -— Acad. Ber. 1849, Mai. S. 301, oder Jahresbericht f, 1849, T» gg der Chemie und Pharmacie. 1856. B. 100. S. 99. 30 467 Bulletin de l'Académie Impériale 468 habe ich genau nach den Angaben von Hvoslef nach- gemacht, erhielt ein unmagnetisches Phosphoreisen, das folgende procentische Zusammensetzung zeigte, nämlich: Eisen. ..... 64,25 Phosphor...35,98 100,23 Diese Zahlen stimmen mit denen von Hvoslef durchaus überein. Dieses Phosphoreisen wird von Jod, selbst wenn es damit mehrere Tage hindurch in Be- rührung ist, nicht angegriffen. Salpetersäure löst es aber nach und nach in der Wärme vollständig auf und ebenso Salzsäure. Um die Erscheinungen beim Auflösen in concentrirter Salzsäure genauer zu ver- |. folgen, wurden zwei quantitative Versuche ausgeführt. Die Auflösung in Salzsäure erfolgt hier ebenso lang- sam wie bei dem früher beschriebenen Phosphoreisen, so dass zur Lösung von 0,2 bis 0,3 Grm. Phosphor- eisen die Digestion gegen 5 Tage lang fortgesetzt werden musste, wobei aber ein Kochen der Säure durchaus nicht erfösterlich ist. Tn den zwei Versu- chen wurden aus der Lösung 21,37% und 20 ,81% ; im Mittel 21,09%, Phosphor als Phosphorsäure er- halten. Diese Quantität Phosphor verhält sich zu dem ganzen Phosphorgehalte v von 35 ‚66%, sehr genau wie 3:5; x Phosph MN dureh Reduction aii Kohle. E In einem mit reiner Zucl erkohle ausgefütterten hessischen Tiegel wurden 10 Gri des wasserfreien phosphorsauren Eisenoxyds der Reduet ; fen. Während 17, Stunden wurde der Tiegel der hef- tigsten Hitze im Geblüseofen ausgesetzt. Nach. dem Erkalten des Tiegels fand ich im Innern desselben eine Kugel von phosphorhaltigem Gusseisen.. ‚Dieses Eisen zeigte eine graue Farbe, sehr brüchig, auf den kristalli- nischen Bruchflächen eue angelaufen, sehr schwach magnetisch. In Königswasser ziemlich leicht löslich, in Salzsäure nach langem Kochen vollständig löslich. Analyse I. 0,305 Grm. Phosphoreisen wurden in Königswasser aufgelöst und gaben Eisen...... 0,2325 oder i $ "u Phosphor.. .0,0715 0,8040 99 E. Analyse II. ausgeführt von Hrn Titow. 0,3065 Grm. wurden während 4 Tage mit concentrirter Salz- L ion, unterwor- i säure gekocht, bis Alles aufgelöst war, und aus der Lósung dann erhalten Eisen 0,2352 oder 76,729), Phosphor...0, ‚0369 12,03 0,2721 88,75% Aus dem Vergleich dieser beiden Analysen ergiebt sich, dass durch die Auflösung dieses Phosphoreisens in Salzsäure nur die Hälfte des Phosphorgehalts zu Phosphorsäure oxydirt wird. Betrachtet man diese Resultate mit der Zusammen- setzung des zur Reduction benutzten phosphorsauren Eisenoxydes, nämlich mit 2 Áq. Eisen...... 56,00 37,089, 1 » Phosphor...31,03, 20,54 8 » Sauerstoff. ..64,00 42,98 151,08 100 so hátte man, wenn bei der Reduction durch die Ein- wirkung der Kohle nur der Sauerstoff ausgeschieden wäre, 57,62 Theile Phosphoreisen (Pe Di erhalten müssen. Diesem ist aber nicht so, indem die Resul- tate der ersten Analyse belegen, dass ein Theil des Phosphors mit ausgeschieden ist. Die Zusammen- setzung dieses Phosphoreisens nähert sich am besten der von Berzelius beschriebenen Verbindung Peif, deren Zusammensetzung schon früher angegeben wor- den ist. Zugleich mit diesem Reductionsversuche wurde ein anderer ausgeführt, in welchem Vivianitpulver mit | Eisenoxyd gemengt genommen wurde. Das so erhal- tene phosphorhaltige Roheisen hatte eine weisse Farbe, sehr hart und stark magnetisch. Die Zusammensez- zung desselben war folgende, wo die Oxydation durch Königswasser bewirkt war, nämlich ET S d 5,75 Phosphor.. ...14,25 100,00 Nach der Auflösung i Salzsäure, die sehr langsam erfolgte, wurde in der Lósung gefunden Fish... 85,10 Phosphor 8,14 93,24. Phosphornickel. Wird eine Lósung von schwefelsaurem Nickeloxyde bei gewöhnlicher Temperatur durch einen Überschuss von phosphorsaurem Natron gefällt, so erhält man einen zarten, bläulich weissen Niederschlag, der nach 469 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 470 dem Auswaschen und Trocknen an der Luft seine Farbe nicht verändert. Beim schwachen Erwärmen geht die Farbe in eine róthliche über, bei höherer Temperatur in eine hellgelbe und nach längerem Glü- hen in eine dunkelbraune ohne irgend einen Gewichts- verlust dabei zu erleiden. Die Analyse der wasserfreien Verbindung führte zu folgender Zusammensetzung. 2 gefunden. 5 Aq. Nickeloxyd ......... 147,70 56,93 57,27 2 » Phosphorsàure ...... 71,03 43,07 42,73 218,73 100 100 Behandelt man dieses Salz, wie oben, in einer Por- cellanröhre mit Wasserstoffgas, so erhält man von 1,460 Grm. phosphorsauren Nickeloxyds 0,744 Grm. oder 57,81% Phosphornickel unter denselben Er- scheinungen wie beim Eisen. Hiernach lässt sich diese Zersetzung folgender Art veranschaulichen, nämlich: 4 Àq. (BNiO, 2PO?) zerfallen in 5(Ni‘P) + DOT, 25H0, wonach 56,55% erhalten werden mussten. Der Controlle wegen wurde das erhaltene Phos- phornickel analysirt. Es gaben 0,320 Grm. nach dem Auflósen in Kónigswasser 0,3144 Grm. Nickeloxyd und 0,242 Grm. pyrophosphorsaure Magnesia. Dem- nach enthalten 0,320 Grm. Nickel.... 0,2473 oder 77,28%, 10) Phosphor . .0,0675 21,09 0,3148 98,37%, Die Berechnung verlangt 5-74 Aq. Nickel... 118,16 79,20%, 1 » Phosphor..... 31,03 20,80 149,19 ` Lon Dieses Phosphornickel besitzt eine weissgraue Farbe, ist stark metallglänzend, in Königswasser und Salpe- tersäure löslich, doch in Salzsäure unlöslich. Bisher kannte man nur folgende zwei Verbindun- gen des Nickels mit dem Phosphor, nämlich Pelletier und Lampadius. H. Rose und Schrötter. NiP NiP Diese letztere Verbindung wurde von H. Rose durch Behandlung von phosphorsaurem Nickeloxyd (3NiO, DOT) mit Wasserstoffgas erhalten, während 10) Die Bestimmung des Nickels ist hier mit einem Fehler be- haftet, der sich durch einen Zufall eingeschlichen hat. Schrötter dieselbe Verbindung durch unmittelbares Verbrennen von Nickel in Phosphordampf erhielt. Phosphormangan. In meiner Mittheilung "') «Über die Umwandlung der Pyrophosphorsüure in gewöhnliche Phosphor- säure auf trocknem Wege» zeigte ich, dass das pyro- phosphorsaure Manganoxydul beim Glühen im Stro- me von Wasserstoffgzas nur /, seines Phosphorsäure- Gehalts verlieren kann. Aus diesem Grunde musste, um aus dieser Verbin- dung auch ein Phosphormetall zu erhalten, ein stür- keres Reductionsmetall in Anwendung genommen werden. Dieses findet man in der Kohle, indem man das trockne Salz, ebenso wie beim phosphorsauren Eisenoxyde angegeben worden ist, glüht. Nach dem Erkalten des Tiegels fand ich in demselben das Phos- phormangan immer zu einer Kugel zusammenge- schmolzen, die aber mehr oder weniger von einer grüngefärbten krystallinischen Schlacke umgeben war. Diese Schlacke, deren Zusammensetzung ich auch weiter unten anführe, lässt sich mit Leichtigkeit von der Kugel trennen. Diese Reduction des phosphor- sauren Manganoxyduls ist von mir 6 mal wiederholt worden und immer mit denselben Erscheinungen. Das so erhaltene Phosphormangan bildet eine dem grauen Gusseisen ähnliche Masse, sehr spröde, an der Luft unveränderlich. Von Salzsäure und Schwefel- säure wird sie nur theilweise aufgelöst. In Königs- wasser ist das Phosphormangan leicht löslich und wirft man es als feines Pulver in Königswasser, so ver- brennt es augenblicklich mit hellem Glanze unter Ausstossung von weissen Dümpfen. Behandelt man es in einem Kolben mit Jod und Wasser, so wird es rasch vollständig aufgelöst und in der Lósung befindet sich der ganze Gehalt des Phosphors als Phosphorsäure. Die Zusammensetzung dieses Phosphormangans wurde durch folgende Analysen bestimmt. I. 0,567 Grm. Phosphormangan wurden in Königs- wasser gelóst und gaben 0,654 Grm. Manganoxyd- oxydul oder 0,4327 Grm. Mangan und 0,613 Grm. pyrophosphorsaure Magnesia oder 0,1393 Grm. Phosphor. 11) Bull. v. 29. Oct. 1859. T. I, p. 239—944. 471 Bulletin de l'Académie Impériale 472 II. 0,593 Grm. Phosphormangan von einer anderen Darstellung gaben 0,576 Grm. pyrophosphorsaure Magnesia oder 0,161 Grm. Phosphor. II. Zu dieser und der folgenden Analyse, die von Hrn. Titow ausgeführt wurden, wurde ein Phosphor- mangan von einund derselben Darstellung benutzt. Aus 0,623 Grm. Phosphormetall wurden nach der Lösung in Königswasser 0,673 Grm. Mangan- oxydoxydul oder 0,4853 Grm. Mangan erhalten. . 0,673 Grm. des Phosphormetalls wurden in zer- kleinertem Zustande mit Salzsäure behandelt, und nach ununterbrochener Digestion von 3 Tagen blie- ben 0,102 Grm. oder 15,15% als unlósliches Pul- ver nach, die sich auch bei erneuerter Digestion mit Salzsäure nicht auflósten. Hiernach zerfällt die Analyse in zwei Theile, nàmlich: a) 0,571 Grm. des in Salzsäure gelösten Phosphor- mangans gaben 0,614 Grm. Manganoxydoxy- dul, entsprechend 0,4427 Grm. Mangan und 0,062 Grm. pyrophosphorsaure Magnesia oder 0,0173 Grm. Phosphor. 8) 0,102 Grm. des in Salzsáure unlóslichen Rück- standes gaben nach der Auflösung in Königs- wasser 0,104 Grm. Manganoxydoxydul oder 0,0730 Grm. Mangan. Die Zusammenstellung dieser Analysen führt zu folgender procentischen Zusammensetzung: I. Il. III. IV. ; D Ge Mangan ..... 76,81 72,90 . 77,90 | 77,8 | 73,53. 77,65 Phosphor.... 24,56 27,10 22,0 . 3,03 2647 22,35 100,87 100 100 80,56 — 100 100 Versuche ich aus diesen Resultaten eine chemische Formel abzuleiten, so glaube ich den Schluss ziehen zu müssen, dass bei der Reduction des pyrophosphor- sauren Manganoxyduls durch Kohle im Kohlentiegel je nach den Umständen, bald Mn?P, bald Mn‘P, bald Gemenge beider Verbindungen entstehen kónnen. Die Berechnung ergiebt für diese beiden Verbin- dungen folgende Werthe: ` 3Àq Mangan... 82,74 72,771 4Àq.Mangan..110,32 78,05 1 » Phosphor.. . 91,098 2729 1 » Phosphor. 31,03 21,95 113,77 100 141,35 100 Unter Annahme dieser Verbindungen würde man dann, gestützt auf obige Analysen, zu Dee Schlüs- sen geneigt sein: - a) Das zur Analyse I benutzte Phosphormangan stimmt gut mit einer Verbindung von Mn’P-+-Mn‘P überein, die in 100 Theilen enthält: Mangan. a 75,67 Phosphor su, 24,33 100 b) Das Phosphormangan der Analyse IV einer For- mel Mn°P. c) Aus der Vereinigung der Analysen III und IV muss man folgern, dass das Phosphormangan ein Gemenge von beiden Verbindungen gewesen ist und zwar durch folgende Formel darstellbar: Mn’P +4 Mn'P. Alsdann müsste die Verbin- dung Mn?P in Salzsäure unlöslich sein, während sich Mn'P langsam in der Säure auflöst. Unter dieser gewiss gewagten Annahme müssten nach jener Formel 15,17%, Phosphormangan (Mn’P) in Salzsäure unlöslich nachbleiben, während der Versuch 15,15%, ergab. Die procentische Zusam- mensetzung eines solchen Phosphormangans be- rechnet sich als folgende: Phosphor euere Zahlenwerthe, die mit den in der Analyse erhal- . tenen sehr gut übereinstimmen. Bei der Auflösung des Phosphormangans (Mn'P) in Salzsäure entweicht der grösste Antheil des Phosphors als Phosphorwasserstoffgas. d) Von den Verbindungen des Mangans mit dem Phos- phor kannte man bisher nur eine, nämlich Mn°P. Diese erhielt Schrótter durch unmittelbares Zusam- menschmelzen von metallischem Mangan mit Phos- phor. Diese Verbindung soll in Salzsäure unlöslich, in Salpetersäure aber löslich sein. * Die das Phosphormangan umgebende Schlacke bil- det eine grüne kristallinische Masse, die durch wie- derholtes Umschmelzen im Kohlentiegel keine fernere Reduction erleidet. Sie ist in verdünnten Säuren selbst bei gewöhnlicher Temperatur bis auf Spuren eines schwarzen Pulvers vollständig auflöslich, wobei sich kleine Quantitäten von Wasserstoffgas und Phosphor- wasserstoffgas entwickeln. Die Zusammensetzung die- ser Schlacke ist nach zwei Analysen folgende: des Sciences de Saint- Pétersbourg. 474 I. II. Manganoxydul ....70,75%, 80,490% Phosphorsäure....30,95 » "br MD, Aus diesen Resultaten ergiebt sich, dass diese Schlacke von keiner constanten Zusammensetzung zu sein scheint und von mehr oder weniger basischen phosphorsauren Manganoxydul- Verbindungen gebildet wird, die durch kleine Quantitàten Phosphormangan verunreinigt werden. Versucht màn aus den Resul- taten der ersten Analyse eine Formel abzuleiten, so nühert man sich einer Verbindung von 5 Äq. Manganoxydul. . . .177,90 71,47 1 » Phosphorsäure.... 71,03 28,53 248,93 100,00 Die Erscheinung, dass sich das phosphorsaure Manganoxydul hei Gegenwart von Kohle selbst in der grössten Hitze des Gebläseofens nicht vollständig zu Phosphormangan reduciren lässt, ist von Interesse für die Stabeisengewinnung aus einem phosphorhalti- gen Roheisen. Es erklärt sich hierdurch die günstige Anwendung und Einwirkung des Manganhyperoxyds. Hat man nämlich ein phosphorhaltiges Gusseisen bei möglichst niedriger Temperatur im Puddlingsofen ein- geschmolzen, und setzt dann unter beständigem Um- rühren Braunstein hinzu, so wird der Phosphor des Roheisens zu Phosphorsäure oxydirt, die sich mit dem Manganoxydul verbindet. Haben sich diese basischen Verbindungen gebildet und abgeschieden, so erleiden dieselben fernerhin keine Reduction, wenngleich die Temperatur im Ofen bedeutend gesteigert wird. Description de deux monnaies inédites, appartenant à la dynastie des Nasrides d'Espagne. par V. Véliaminof-Zer- mof. (Lu le 18 novembre 1859.) Les Nasrides (pe „u) possédérent pendant plus de deux siécles le territoire de Grenade. Leur chute dans l'année 1492 amena la destruction complete de la domination des musulmans en Espagne. Les monnaies de cette dynastie sont généralement rares. On ne connait que quelques piéces décrites principalement par Ty chsen (Introductio in rem nu- mariam Muhammedanorum. Rostochii. MDCCCXIV, p.139—142), Conde (Memoria sobre la moneda Ara- biga dans les Memorias de la Real Academia de la Historia. T.V. Madrid. 1817, p. 302—304), Moeller (De numis orientalibus in numophylacio Gothano as- servatis commentatio prima. Gothae. 1826, p. 139, 140)et Gaillard (Description des monnaies espagnoles etc. composant le cabinet de Don José Garcia de la Torra. Madrid. 1852, p. 412—417). Cinq monnaies Nasrides en or ont été dans le courant de l'été dernier envoyées de Paris à S'-Péters- bourg. L'une d'elles a été acquise pour le Musée Asiatique de l'Académie; trois autres sont entrées dans la collection de l'Ermitage Imperial. Ces piéces ne nous viennent-elles pas des vieilles galeries qui ont été découvertes, il y a quelques mois, par des ouvriers de la sierra Almagrera en Espagne, et qui, au dire du Journal Le Nord (N* 193, 12 juillet 1859), ren- fermaient des monnaies romaines, grecques et arabes. Comment pourrait-on expliquer autrement l'envoi simultané de cinq piéces, aussi rares? Les quatre monnaies, qui se trouvent à S'- Péters- bourg, sont bien conservées. Elles sont grandes, mais minces, ce qui les fait distinguer du premier coup- d'oeil des pieces d'or des autres dynasties musulmanes d'Espagne. Leur poids est presque égal; chacune d'elles pèse environ 1 zol. 8 dol. La qualité du mé- tal ne laisse rien à désirer, ce qui justifie le témoi- gnage de l'historien Ibnou-l-khatib (T yehsen. Intro- ductio, p. 140, note, Conde. Mem. p. 301, 302, Murphy. The history of the Mohammedan dynasties in Spain. London. 1816, p. 272). Parmi les quatre pièces en question il y a deux doubles. Comme les deux espèces différentes sont inédites, j'en vais donner la description, en y joignant des dessins de la grandeur naturelle des monnaies. a) (Monnaie du Musée Asiatique; un exemplaire tout-à-fait pareil se trouve à l'Ermitage Impérial.) 475 Bulletin de l'Académie Impériale 476 I. Dans le champ au centre d'un carré: Le prince, serviteur de Dieu, ` AT ict Ja Dion n d — riche parl'a fils de Yousouf, fils d Ismail, le Nasride !), que Dieu lui soit en aide et lui préte son Secours. Autour la devise des rois de Grenade (Conde. Mem., p. 301, Viardot. Histoire des Arabes et des Mores d'Espagne. Tai 1851. T. 1, p. 309), quatre fois répétée: ul 3l le Y il n'y a de vainqueur que Dieu. II. Dans le champ au centre d'un carré le verset 200 du ch. III du Koran’). E O croyants! soyez patients luttez de SE les uns avee les autres; soyez fermes et craignez Dieu. Vous serez heureux. (Kasimirski. Le Koran. Paris. 1841, p. 61, ch. III, v. 200.) Autour du carré: Al Lys || Us | vu | et frap- pée dans la ville de Grenade, que Dieu la garde. Le prince, dont le nom se trouve inscrit sur notre 1) C'est ainsi que je traduis les mots _paj QU Nasr, dont il est question ici, n'est pas le père d'Ismail, mais un de ses ancétres. Ibnou-l-khatib (Pascual de Gayangos. The history hammedan dynasties i in Spain. London. MDCCOXLIII. V ol. IL, p.341). Les mots „os :, dans le sens de Nasride se lisent sur toutes les monnaies connues de Grenade, oü se trouve la Uni des princes, et méme dans les auteurs arabes (v. la généalogi ou hammed VI dans Gayangos. Vol. II, p. 539. Notes and illustrations, 13). C'est de ce Nasr que vient sans nul doute le surnom de Nas- rides ou benou-Nasr, donné à la dynastie entière. Ce surnom, d’après le témoignage d'Ibn Khaldoun (Gayangos. Vol. II, p. 339), était porté par la famille, bien avant qu'elle ne soit montée sur le tróne de Grenade. 2) Ce verset du Koran, comme l'explique Conde (Mem. p. 302, 303), servait à animer les anpes au combat. L'historien espagnol conclut de là que les monnaie: s, portant ce verset, doivent dater d'un es una aleia ó sentencia de las ser; y estas eran monedas de tiempo de guerra). Toutes les monnaies en or des rois de Grenade, qui nous sont connues, à l'ex- ception de dosis unes seulement (Gaillard, p. 412, 413, Tych- sen, Intr. p. 140), portent sur le revers le verset en question. Serait- on en droit de supposer qu'elles aient été toutes frappées dans un temps de guerre? C'est plus que probable que dans l'origine, dans une époque de combats, les rois de Grenade aient accepté pour leur monnaies le verset 200 du Koran, mais le sens devait se perdre plus tard; le verset finit par devenir un simple type monétaire. monnaie, est Mouhammed V, fils de Yousouf I, fils d'Ismail I, surnommé le riche par l'assistance de Dieu (el-ghani-billah). C'est le huitieme des Nasrides; il régna deux fois à Grenade: pour la premiére fois depuis 755 (1354) jusqu'à 760 (1359) et pour la seconde fois depuis 763 (1362) jusqu'à 793 (1391) (Gayangos. Vol. II, p. 357 et 362—367 et la table généalogique XX à la fin du volume.). Le type de la piece, que nous venons de décrire, est, à ce qu'on voit, presque le méme que celui des dinars des rois postérieurs à Mouhammed V: de You- souf III, fils de Yousouf II? (Conde. Mem., p. 302, pL. V, 7)et d' Ali (Abou-l-hasan), fils de Saad (Moeller. De num. or., p. 139, N° CXXVII, et pl.). La seule différence, qu'on remarque dans notre monnaie, con- siste dans le mot prince ( el), ajouté au surnom de serviteur de Dieu (aj! Je) que prenaient les rois de Grenade, et dans la phrase o 4e, dl «ic! , gravée à la place de o pas dl on]. b) Monnaie de l’Ermitage Impérial (2 exemplaires). Elle est égale en tout à la précédente. Il n'y a que linscription qu'on lit dans le carré au milieu de l'a- vers, qui diffère. La voici: Ill Al Ae Le serviteur de Dieu, vainqueur e L par d ale de Dien ` Mou- pd epe fils d'Abour ^. Je | j Hljoiousch, fils de Nasr, fils de Vut EE uas Moulammed, 22) i cau de Yousouf, fils d'Ismail, e Nasride, que Dieu lui donne de la force et lui préte son Secours. Quel est ce Mouhammed, fils d'Abou-1- djouiousch, fils de Nasr — voilà une question à résoudre. Il y a eu à Grenade treize princes du nom de Mouhammed 8) C'est à tort que Conde attribue cette monnaie à Yousouf II. Yousouf II a été fils de Mouhammed et non de Yousouf. 477 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 478 d’apres Gayangos et douze d’apres Conde, qui ap- pellele Mouhammed VI de Gayangos du nom d’Abou- Said. La généalogie de tous ces princes, à l'exception des Mouhammed IX, X et XI, nous est connue‘). Pas un de ces dix Mouhammed ne peut étre ce- lu, qui à frappé la monnaie en question. Il faut donc choisir entre les trois Mouhammed qui restent. Mouhammed IX, surnommé as-saghir (le petit, le ca- det), est appellé par Conde (Historia de la dominacion de los Arabes en Espana. Madrid. 1821. T. III, p. 181) cousin (primo) de Mouhammed VIII el-aysar; Mouham- med X a été, suivant Conde, fils d'Osman (Aben Ozmin) et Mouhammed XI — fils d’Ismail (Aben Ismail). Tous les deux étaient neveur de Mouhammed VIII. Le Mouhammed, dont le nom se trouve sur notre monnaie, parait, d'aprés la généalogie qui y est donnée, avoir 4) Voici la = généalogique de ces dix Mouhammed d'aprés Gayangos et Conde: Mouhammed I, fils de Yousouf, fils de Mouhammed etc., premier à souverain de la re des Nasrides(Gayangos.Vol.Il, p.341; Conde. Mem., p. 3 € II, fils de coh I(Gayangos. Table généal. XX n du Vol.II; Conde. Mem., p. 305, Hist. IIl, p. 54). E 111, fils de Mouhammed II (Samos Table gén.; Conde. Hist. III, p. 85 Mouhammed IV, fils d'Ismail I, fils d'Abou-Said Faradj, es; er fils de Yousouf (Gayangos. Table gén.; Conde. Hist. III, p. 117 Mouhammed V, fils de Yousouf I, fils en I ONE on: Table gén.; Conde. Mem., p. 306, Hist. III, Monkammed V1, Abou-Abdallah ( Abou-Said do ET fils d’Ismail, ls de Mouhammed, fils de Faradj, fils d'Ismail I (Gayangos, Table gen.). Aprés da chute de ce prince Mouhammed V fut rétabli sur le tróne Grenade et s ew jusqu'à 1391. Conde (Hist. ITI, p. V. Série med VI. Dans son en (p. 306) Cande fait deux Mouhammed de ce Mouhammed V: Pun qui oir repris le trône, dut mourir dans l'année 781(1379), et “ere Mouhammed VI son fils, qui lui succéda et mourut dans l’année 795 (1392) (Muhamad VI, apellidado Abu Abdallah, hijo del anterior, falleció ano 795). Mouhammed VII, fils de Yousouf II, fils de Mouhammed V (VI d'a- prés Conde) (Gayangos. Vol. Il, p. 368; Conde. desea 307, Hist. III, p. 1 Mouhammed VIII, g^ de Yousouf III, fils de Yousouf II, TEA el-aysar (le gaucher) (Conde. Hist. HI., p. 180). EEEN XII (le XI d'aprés le Mem. de Conde (p. 807); il y ap- e Mouhammed XI, fils d'Ismail, du nom d'Ismail III; daus + are il nomme cet Ismail — Mouhammed, fils d'Ismail), fils dAn (Abou-l-hasan), fils de Saad, fils d’Ali, fils de Yousouf IL(Gayangos. Table gén; Conde. Mem m., p. 30 07, Hist. III, p.214). Conde (Mem., p.307 et Hist. IIT, p. 206) appelle Abou-I-hasan, pere de Mouhanimed XII, fils d'Aben-Ismail, ce qui, comme le constate la monnaie d’Ali (Abou-l-hasan), publiée par Moeller (p. 139), est une faute. La généalogie donnée par Gayangos est -~ tout-à-fait correcte. Mouhammed XIII, fils de Saad, fils d'Ali, fils de Yousouf II (Gayan- gos. Table gen.; Conde. Mem. p. 307, Hist. III, p. 217). lo nnmmo été un descendant direct de Mouhammed V; il doit être son arrière petit-fils. Le cousinage que Conde établit entre Mouhammed IX et Mouhammed VIII, qui a été aussi l’arriere petit-fils de Mouhammed V, me porte à croire que le prince, qui a frappé la mon- naie de l’Ermitage, a été Mouhammed IX as-saghir. Cette supposition parait d'autant plus probable que les noms d'Osman et d'Ismail, péres des Mouhammed X et XI ne s’accordent pas avec celui d'Abou-l-djouiousch, qu'on lit sur la monnaie, à moins de prétendre qu'Os- man ou Ismail aient porté le surnom d'Abou-1-djoui- ousch à l'instar de Nasr, fils de Mouhammed II, qua- triéme prince Nasride (Gayangos. Vol. II, p. 347). Mouhammed IX a régné depuis 1427 jusqu'à 1429 de l'ére chrétienne (Viardot. I, p. 400.) Le type dela monnaie, décrite par nous, est abso- lument le méme que celi des dinars de Yousouf III et d'Ali. t p Forschungen in der Pehlewy-Münzkunde. von B. Dorn. (Lu le 13 janvier 1860.) IL *) Der General Bartholomäi hat vor Kurzem dem asiatischen Museum eine Münze geschenkt, welche in ihrer Art einzig ist und hinsichtlich der Merkwürdig- keit der auch von ihm dargebrachten Münze von Dad- Burs Mihir (s. Bull. hist.-phil. T. XV, S. 279, Mél. as. T. III, S. 312) kaum nachsteht. Es ist eine Münze von dem bekannten Omar ben el- Ala, welcher verschie- dene Male Statthalter von Tabaristan von Seiten der Chalifen war. Münzen von demselben sind nicht sel- ten, sogar häufiger als von irgend einem andern ara- bischen Statthalter des genannten Landes. Aber die in Rede stehende Münze ist — soviel ich mich er- innere — ein unicum. Sie gleicht beim ersten Anblick ganz den andern derartigen Münzen. Auf der Vorder- seite hat sie vor dem Ispehbed-Kopf Sow Omar, frei- lich etwas ungeschickt gearbeitet, hinter dem Kopfe das bekannte mopa» & 5, Al , 80 wie am Ran- de: mpi 23a». 3,5 Js) aveto purus. Aber die Rück- seite bietet auf einmal etwas bisher Ungesehenes. Links lesen wir in arabischer Schrift: a usi, rechts: &le, «y, LL also: (geprägt) in ... im Jahre *) S. I. im Bull. hist.-phil. T. XVI, S. 256. 479 Bulletin de l'Académie Imperiale 480 168. Gewóhnlich steht links in Pehlewy-Schrift das tabaristanische Jahr, rechts: Tapuristan. Das Jahr 168 ist so deutlich, dass es keinen Zweifel zulassen kann. Und eben so wenig kann es zweifelhaft sein, dass, während die Jahre auf den andern Münzen, auch denen Omar’s, nach der tabaristanischen Zeitrechnung berechnet sind, hier das muhammedanische Jahr ge- meint ist. Zwar wirft man vielleicht ein, dass Omar nach der gewöhnlichen Annahme damals nicht mehr Statthalter von Tabaristan gewesen sei. Aber Ainy berichtet ausdrücklich, dass er i. J. 167 von Neuem dazu ernannt ward, und von da bis zum Jahre 168 ist es nicht weit. Und da wir auch eiue i. J. 168 in Tabaristan, d. i. Amol, geprägte Chalifenmünze kennen (s. Bull. hist.-phil. T. IV, S. 309), so lässt sich daraus der Schluss ziehen, dass màn in dem letztgenannten Jahre das Land als eine rein muhammedanische Provinz betrachten zu kónnen glaubte. Die Münze Omar’s sollte den Tabaristanern andeuten, was sie zu erwarten hatten; der Chalife (Mehdy) sprach es auf den seinigen geradezu aus. Man wollte den alten Na- men ihres Landes (Tapuristan), ihre Zeitrechnung, ihre Sprache und Schrift verbannen. Dass aber solches doch noch nicht wohl durchzuführen war, bezeugen spätere Münzen von Dscherir, Sulaiman, Hani, Muka- til, auf welchen man bei der früheren Prügweise ver- blieb. Die einzige Schwierigkeit der Münze liegt in den Zeichen, welche den Prägort enthalten. Hr. v. Bar- tholomäi bemerkt mit Recht, dass es nicht „s AL sein könne. Er liest mit grosser Wahrscheinlichkeit etwa puits Ich móchte in den zum Theil mehr, als es nach dem Holzschnitt scheint, verwisch- ten Zügen EPUM TH verborgen glauben. \syJ> oder #l> war ein Gebiet und eine Ortschaft in der Nähe von Amol, wo Omar ein Städtchen mit einem Markt- platz anlegte, welches den Namen Omar Kelateh a»). sc erhielt; s. Sehir-eddin, S. pve. Es ist aber sehr wahr- scheinlich, dass während Omar früher Tapuristan d. i. Amol auf seinen Münzen als Prägort anbringen liess, er jetzt Dabüi, wo seine eigene Gründung lag, vorzog, die ja sogar selbst darunter verstanden wurde, oder aber, dass er seine Münzen, anstatt in Tapuristan d. i. Amol allein, nun auch in Dabüi d. i. Omar -Kelateh prä- gen liess. Doch darüber würde, wenn die Inschrift deutlicher erhalten wäre, gar nicht zu rechten sein. Meine Lesung ist auch nur eine muthmaassliche und ich will sie gern aufgeben, wenn Jemand eine an- nehmbarere findet oder einmal eine besser erhaltene Münze die Ungewissheit beseitigt. Sur une ballade kourde, publiée dans le Journal Asiatique: par P. Lerch (lu le 13 janvier 1860). Le cahier du Journal Asiatique derniérement recu à St.-Pétersbourg D contient un article intitulé: «Bal- lade kourde, recueillie et traduite par A. Jaba et com- muniquée par M. Tchihatchef». En parcourant les premières lignes de ladite ballade, je reconnus que c’est un des contes populaires en prose envoyés par M. Jaba à l'Académie Impériale, au printemps de l'année passée, et qui font partie du Recueil de textes kourdes dont j'ai commencé la rédaction pendant l'été der- nier?) Je fus d'abord frappé de voir ce conte imprimé sous forme de vers tandis que c'est un texte en prose. Aussi le Rédacteur du Journal Asiatique n'a pas omis de reproduire son doute sur la forme poétique de cet échantillon de littérature populaire; voir la note 1 de la page 155, où M. J. Mohl remarque: «La coupe des lignes me parait trés douteuse». En outre il dit: «Le texte offrait des difficultés pour la lecture, et la transcription s'en écartait quelquefois ;.... j'ai reproduit le manuscrit tel que je l'ai trouvé, sans me permettre des rectifications que je ne me sentais pas en état de garantir, et j'ai pensé bien faire en laissant les diffé- rences entre le texte et la transcription, parce qu'elles donnent au lecteur qui sait le kurde un moyen de contrôle que je lui aurais ôté si je les avait fait con- corder arbitrairement». Comme depuis quatre ans la langue kourde est l'objet de mes études spéciales, je me crois en état d'en- treprendre la rectification du texte publié, dont une seconde copie se trouve entre mes mains depuis 8 mois. Je ne puis dissimuler que la lecture des textes kourdes, copiés par des lettrés d'origine kourde, pré- sente des difficultés essentielles pour celui qui n'à pas fait une étude spéciale de cette langue. Le texte original, d'aprés lequel la Rédaction du Journal Asia- 1) Journal Asiatique, V* Série, T. XIV, N° 54, Août — Bep- tembre 1859, pages 153 — 166. ! 2) Voir le Bulletin de la séance du 6 (18) Mai 1859 dans le Bul- letin historico-philologique T. XVI, p.299 et 300. H 484 des Sciences de Saint -Petersbourg. 482 tique a fait imprimer le conte populaire en question, a été certainement copié par un individu kourde, ainsi que le sont tous les textes envoyés par M. Jaba à l'Académie Impériale. Dans ses envois à ce corps savant M. Jaba a lhabitude de partager la page droite de ses manuscrits en deux colonnes, l'une avec le texte kourde, l'autre avec la transcription; sur la page gauche se trouve la traduction francaise. Je sup- pose que ce méme arrangement a été fait dans le ma- nuscrit qu'il avait mis à la disposition de M. Tchi- khatchef, d’où est résultée l'erreur d'avoir fait im- primer de la prose sous forme de vers. Quant aux différences entre le texte et la transcrip- tion remarquées par M. le Rédacteur du Journal Asia- tique, je dois avouer qu'il en existe, mais je doute qu'elles se trouvent dans le manuscrit de M. Tchi- khatchef. Je crois plutôt qu'elles proviennent de l’é- criture cursive dans laquelle a été tracé l'original. L'indication des fautes dans le texte kourde imprimé prouvera la justesse de mes suppositions. Page 155, ligne 1 on lit: | AL Jl] au lieu de ét o EJ. Aussi dans les manuscrits de M. Jaba qui se trouvent entre mes mains, le copiste kourde donne au noun final une forme qui le fait prendre pour al, le point de cette lettre finale étant généralement omis. P. 156, 1. 4 on lit jy, Y,] au lieu de 53 jJ Qu «ce jeune homme part». P. 156, 1. 5 il faut lire Gejs au lieu de Les. P.158, L 1 — 2 il est imprimé: sso ie LEE dé. il faut lire: : "Og LL ET ertum | yf «que: jus- qu'à quand souffrirons-nous ainsi de notre malheureux amour?»; p. 158,1. 4 ld au lieu de e sem «que nous»; p. 159,1. 7 pw» au lieu de Gas debrnin?), le pre- mier i devant étre long, et le second bref; p. 160,1. 1 il faut lire 455 debite au lieu de 45» dite; p. 162, l. 5 il faut lire „Ju » berindar = blessé, et non Jas; p. 162, 1. 8 ti» Jus p CAS CE A Le peyà lepé ga'i küvi berindär detitin = d marche 3) Je transcris les mots kourdes avec les lettres du Standard- Alphabet de M. Lepsius de Berlin. Tome I. sur les pas du cerf blessé et non TIT l. 9 il faut lire au lieu de „Kls; p. 163, I. 1 je trouve oJ», tandis qu'il y a dans mon texte | Gar l'une et l'autre leçon sont justes, car j'ai rencontré les deux leçons du locatif, en de et en da; L 4 au lieu de TM E: UP?» Je sle il faut lire Sot > jb Je Hi gà Zi yeula dani yu Saxeki li Siyalimed didetin; p. 164, 1. 7 on lit Gaz, mais il faut lire QU» debI- netin, puis „ws libini et non | JJ, 1. 8 il faut lire a a Al ml séparément, et non en un mot; p. 9 au lieu de y» il faut lire sa a> et Law s> séparément, et non en un mot; p. 165, 1. 7 il faut lire Q^ au lieu de Ur pP. 166, L 3 quu DR au lieu de Jalapa — «soeur de Siyalime d», 1.5 lii» au lieu de lis, 1.7 uly æl) istiranid wan au lieu de la lé, Dans la transcription du texte kourde je remarque les mal-entendus suivants: p. 155, 1. 2 malidvan au lieu de malid van; p. 156, 1. 4 eou läöutitin au lieu de eoü làóu titin; p. 156,1. 4 sijiehi au lieu de sipehi; p. 160, 1. 7 ikhtiyarbéchouwé mà bouyé au lieu de ikhtiyar bechouwe mà bouyé; p. 160, l. 9 kotchakhyr au lieu de kotch akhyr; p. 163, l. 3: sergài au lieu de ser gài; p. 163,1. 8 rastji jorwe au lieu de rast ji jorve; p. 166, l. 2 ziya- retidvan au lieu de ziyaretid van. Sur l'insuffisance du systéme employé dans cette piéce pour transcrire les mots kourdes je me pronon- cerai dans l'Introduction à ma grammaire des dialectes ‘kourdes. Je ne tarderai pas d'y soumettre aussi à une critique, dictée par les besoins de la linguistique, la ma- nière dont sont transcrits les mots du dialecte de Sou- leimaniyéh par M. Al. Chodzko dans son mémoire: «Études philologiques sur la langue kourde», v. le Jour- nal Asiatique, Cinquième Série T. IX (Avril — Mai 1857), p. 297 — 356. Pour le moment je me permets L, | de renvoyer le lecteur à l'Introduction historique et littéraire dont sont précedés les glossaires dans la II. Partie de mon ouvrage: «Forschungen über die Kur- den» (St.-Pétersbourg 1858. 8°). St. -Pétersbourg, janvier 1860. 483 Bulletin de l’Académie Impériale 154 BULLETIN DES SÉANCES. CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE. Séance pu 16 (28) pécemere 1859. M. Dorn propose de mettre sous presse un recueil de matériaux pour servir à l'étude de la langue mazanderane (Beiträge zur Kenntniss der masanderanischen Sprache), qu’il avait présenté dans la séance du 13 août 1858 et auquel il désire joindre les poésies d’Emir Paswary, qu'il présente également. On arréte la publication de ce recueil sous forme d'un volume séparé, in-8°, à 300 exemplaires. M. Schiefner lit une note destinée à paraitre dans le Bulletin et intitulée: Ueber ein indisches Krühen-Orakel. Le Secrétaire Perpétuel informe que l'impression de la 2° livraison du Tome II des Mélanges gréco-romains est ertósne, pen met sous les.yeux de la Classe des tableaux Kier dg de la population de la Russie d’après le dixieme recensement, tableaux qu'il a fait copier au Mi- nistere des Finances. . Dorn annonce qu'il a recu de M. Khanykof pour le Musée Asiatique 54 monnaies, dont 5 en or et 49 en argent. frappées sous diverses dynasties de l'Orient, et 27 manuscrits mahométans, auxquels étaient joints un manuscrit grec et huit ouvrages lithographiés en Perse. M. Pavlof, drogman de la légation Russe en Perse, qui a offert sept de ces derniers, sera remercié au nom de l'Académie et le manuscrit grec passera à la Biblio- théque. Le Chargé d'Affaires de la Légation de Prusse trans- met, comme don de S. M. le Roi de Prusse, les livraisons 76 — 90 formant la fin de l'ouvrage de M. Lepsius sur l'Egypte. Le Secrétaire Perpétuel est chargé de prier M. le Prince Croy, de vouloir bien se faire l'interpréte de la gratitude respectueuse de l’Académie auprès de S. M. le roi de Prusse. M. Kunik présente au nom de M. Norof deux exem- plaires de l'ouvrage qu il a publié en 1859 à Paris sous le titre: M&oxou coU 'Egsctou xat Trewpylov coU Zyxchœptou dvéxðotæ d’après le manuscrit de la Bibliothèque Impé- riale de Paris avec la traduction russe en regard. Le Se- crétaire Perpétuel est chargé de faire agréer à M. Norof les remerciments de l'Académie. CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE. Séance Du 23 DÉCEMBRE 1859 (4 sanvier 1860). M. Hamel présente et lit un mémoire intitulé: Die Ent- stehung der galvanischen und electromagnetischen Telegraphie. Ce travail paraitra dans le Bulletin. M. Baer présente et recommande pour le méme recueil une note de M. le D' W. Gruber: Vorläufige Mittheilung über die Oberschulterhaken-Schleimbeutel (Bursae mucosae scapulares supracoracoideae.) M. Fritzsche en fait autant pour un mémoire de M. Henry Struve: Untersuchungen über das Vorkommen des Phosphors im Gusseisen und über einige Phosphormetalle. M. Baer donne lecture d'une lettre que lui a adressée de Tiflis M. Abich, sur les résultats de son voyage de cette année, Un extrait en sera publié dans le Bulletin. M. Helmersen présente un article que, sur l'invitation de M. le Président, il a rédigé pour le Calendrier de lan- née 1861, sur les puits artésiens en général et sur ceux de la Russie en particulier. Ce travail sera renvoyé à la Com- mission des Calendriers. M. Hansteen, par une lettre datée de Christiania le 9 décembre courant, remercie l'Académie pour la commu- nication du mémoire de M. G. Fuss, contenant les obser- vations magnétiques faites dans la Sibérie orientale et en Chine en 1830 — 1832, et donne quelques détails sur les calculs qu'il a faits pour exprimer d’après les observa- tions de M. G. Fuss les intensités magnétiques au moyen de l'unité absolue proposée par M. Gauss. M. Weisse, de Cracovie, s'adresse à l'Académie pour la prier de vouloir bien reprendre la publication de la se- conde partie de son Catalogue des Etoiles. Renvoi à l'exa- men de M. O. Struve. Le Consul Général de Russie en Angleterre transmet une lettre de M. James Yates, Vice-Président de la Branche Britannique de l'Association Internationale, dont lobjet est d'obtenir un systeme décimal uniforme de mesures, de poids et de monnaies. Cette lettre, datée de Londres le 22 octobre 1859, accompagne l'envoi de plu- sieurs pièces relatives à la réunion qui a eu lieu cette année à Bradford. La discussion en est remise jusqu'à l'époque oà M. Kupffer aura présenté son rapport sur le voyage qu'il a fait pour assister à cette réunion. M. Middendorff écrit que la méme affection du la- rynx, qui l'avait foreé de renoncer à la charge de Secré- taire Perpétuel, s'est depuis constamment renouvelée à l'approche des alternatives de froid et d'humidité qui ca- ractérisent l'automne de S'-Pétersbourg. Cette fois-ci le mal S'est renouvelé avec une intensité si alarmante, qu'il lui im- pose la nécessité de donner plus de soins à sa santé en chan- geant de résidence. Il eroit donc devoir pour ce motif quitter l'Académie, en en prévenant le Président, confor- mément au $ 62 des Réglements octroyés le 8 janvier 1836. M. Middendorff expose ensuite l'état où se trouve 485 des Sciences de Saint- Pétersbourg. la publication de son voyage et il s'engage à la terminer dans la retraite. La Classe accueille avec de vifs regrets cette déclaration de M. Middendorff; mais quoiqu’elle apprécie les motifs qui lui ont dicté la résolution de quit- ter l'Académie, elle ne peut se refuser à y voir surtout un sentiment de délicatesse, un acte de discrétion. La force de l’âge où se trouve M. Middendorff et sa con- stitution robuste donnent tout lieu d'espérer que, quelques années d'une vie tranquille et passée, au moins pendant la mauvaise saison, loin des agitations de la capitale, suf- firont pour le rétablir. La Classe décide donc qu'elle in- tercédera aupres du Ministére de l'Instruction Publique afin que M. Middendorff, sans quitter l'Académie, soit autorisé à se retirer en Livonie, pour y continuer la pub- lication de son voyage, jusqu'à ce que l'état de sa santé lui permette de revenir à S'-Pétersbourg. Les services ren- dus par M. Middendorff aux sciences et à l'Académie doivent suffisamment motiver une pareille exception en sa faveur, d'autant plus que le délabrement de sa santé date manifestement de son voyage en Sibérie, voyage dont les effets délétères n'ont été qu'imparfaitement neutralisés par des traitements aux eaux chaudes, effectués à plusieurs reprises. M. Baer porte à la connaissance de la Classe qu'il a été élu associé étranger de l'Académie Royale de Belgique et de la Société d'Anthropologie de Paris. CLASSE HISTORICO- PHILOLOGIQUE. SÉANCE DU 13 (25) sanvıer 1860. M. Brosset présente la traduction en russe, exécutée aux frais de l'Académie, de l'Histoire des Aghovans par Mose Caghancatovatsi, historien vivant au X“ siècle, et annonce que le traducteur, M. Kérobé Patcanents, Soffre pour publier cet ouvrage sous les auspices de l'Aca- démie, se chargeant de le revoir et de lire les épreuves. M. Brosset prie donc de donner les ordres en consé- quence et de fixer le tirage à 500 exemplaires; quant au texte, c’est avec regret qu'il se voit forcé d'en ajourner la publication, jusqu'à ce que l'ancien original, cherché depuis deux ans dans la Bibliotheque d'Edchmiadzin, ait pu étre retrouvé. Ces propositions sont approuvées. + Dorn lit un cinquième rapport, destiné au Bulletin, Sur les monnaies et manuscrits orientaux, envoyés par M. Khanykof pour le Musée Asiatique. Il y a fait entrer aussi une description détaillée de différents dons faits au Musée Asiatique par M. Khanykof ou transmis par lui au nom de divers donateurs. Ce sont 1° de la part de M. Khanykof lui-même cinq feuillets d'anciens Korans et une bande couverte de prières, en langue arabe; 2° de la part de M. Voioutski, chef du district de Nakhitché- van, une monnaie sassanide de Hormisdas IV; 3? de la part de M. Alexéief, maitre des postes à Nakhitchévan, trois monnaies mahométanes en argent; et 4^ de la part de M. Kvartano, maitre de police dans la méme ville, une monnaie sassanide en argent (Ardechir I) et deux monnaies mahométanes en cuivre. Le méme académicien met sous les yeux de la confé- rence une monnaie trés remarquable envoyée au Musée Asiatique par M. le Général Bartholomaei. C'est une piece, unique dans son genre, d’Omar ben el-Ala, lieu- tenant du Khalif Mehdy dans le Tabaristan. M. Dorn en a fait l'objet d'une note formant la suite de ses études sur la numismatique pehlevie, — note qu'il présente et qu'il destine au Bulletin. M. Dorn présente et recommande pour le Bulletin une notice de M. Lerch: Sur une ballade kourde, publiée dans le Journal Asiatique. Le Secrétaire Perpétuel apprend que l'impression de l'ouvrage de M. Schirren: Beitrag zum Verständniss des Liber Census Daniae (Mém. de l'Acad. VII* ser. T. II, N° 3) est achevée. M.V éliaminof-Zernof, qui dans la séance du 4novembre 1859 a été chargé d'examiner une traduction arabe faite par le Syrien Spiridon Aboud d'un catéchisme orthodoxe, annonce qu'il a trouvé cette traduction exacte et correcte, mais non littérale; le traducteur a apporté plus d'attention au sens qu'aux mots. Cette circonstance, suivant l'avis du rapporteur, n'est pas sans importance; pour un ouvrage tel que celui dont il s’agit, renfermant une exposition des dogmes de l'Eglise, une traduction plus littérale serait peut-étre préférable. M. Dorn produit une lettre, par laquelle M. le D Pertsch, bibliothécaire de la Bibliothèque Ducale à Gotha, demande l'envoi du manuscrit sanscrit N° 74 du Musée Asiatique, contenant le Çukasaptati, et s'engage à le resti- tuer en bon état dans un court délai. Le manuscrit de- mandé sera envoyé à M. Pertsch par la voie officielle, avec l'avertissement que ce méme manuscrit a déjà été antérieurement entre les mains de M. Benfey, à Gót- er ingue. M. le Comte Stroganof, Président de la Commission Archéologique Impériale, par un office du 17 décembre 1859, annonce que Sa Majesté l'Empereur, ayant daigné examiner la collection d'antiquités du Cabinet Numismatique de l'Académie (v. le procés-verbal de la séance du 16 décembre) a bien voulu ordonner que cette collection füt placée au Musée de l'Ermitage Impérial. Par suite, M. Stephani a été invité par un écrit de M. le Président du 24 décembre 1859, à remettre les sus- dites antiquités à celui des préposés des Musées de l'Er- mitage qui sera chargé de leur réception. M. le Ministre de l'Instruction Publique, par un office du 24 décembre dernier, demande un avis de l'Académie sur l'ouvrage de M. Dulaurier: Recherches sur la Chro- nologie Arménienne, pour lequel l'auteur à Sp l'hon- 487 Bulletin de l'Académie Imperiale 488 neur de le placer sous les yeux de Sa Majesté l'Empe- reur. — M. Brosset se charge de l'examen. Par un autre office du 30 décembre dernier, M. le Ministre de l'Instruction Publique fait connaitre que M. Pavet de Courteille avait adressé au Gouvernement Russe deux exemplaires de l'ouvrage qu'il vient de publier à Paris sous le titre: Histoire de la Campagne de Mohacz, par Kemal Pacha Zadeh, contenant un récit contemporain de l'invasion des Tures en Hongrie en 1526. En transmet- tant un des exemplaires à l'Académie, M. le Ministre de- mande un avis pour savoir si cet ouvrage mérite l'hon- neur d'étre présenté à S. M. l'Empereur. L'examen en est confié à M. Véliaminof- Zernof. Un troisieme écrit de M. le Ministre, du 17 décembre dernier, annonce que M. Dulaurier demande a étre soutenu dans son entreprise de publication d'une gram- maire, rédigée par lui, de la langue parlée dans la pro- vince d'Oudie, dans le nord-est de la Grande Arménie. M. Dulaurier désirerait publier cette grammaire en ar- ménien, avec une traduction française, soit séparément, soit dant les Mémoires de l'Académie de St.-Pétersbourg. — On portera à la connaissance de M. le Ministre que l'Académie ne pourra donner son avis là dessus qu’apres avoir examiné l'ouvrage dont il s'agit, si M. Dulaurier veut bien l'envoyer à cet effet. Le Département Asiatique, par un office du 11 janvier courant, envoie pour le Musée Asiatique un exemplaire de la nouvelle monnaie, en or, frappée en Perse au timbre de Sarakhs. La réception en sera accusée avec des re- merciments. L'Institut du Corps des Ingénieurs des Voies de Com- munication, par un office du 9 janvier courant, demande l'envoi d'un plan de St.-Pétersbourg, de l'année 1722, ap- partenant à la Bibliothéque de l'Académie, — et s'engage à le restituer sitôt qu'il n'en n'aura plus besoin. Accordé. Le Secrétaire Perpétuel donne lecture d'une lettre de M. le Général- Aide-de-Camp Milioutine, Chef de l'Etat Major de l'Armée du Caucase, qui annonce la fondation d'une Bibliotheque audit Etat Major et exprime l'espé- rance, que l'Académie ne refusera certainement pas dr contribuer par l'envoi de quelques unes de ses publications. La Classe arréte que l'on fera parvenir à ladite Biblio- théque un choix de livres du fonds de l'Académie ayant trait à l'histoire, à la géographie et aux belles lettres en général, ainsi qu'au Caucase en particulier; de plus on portera cet établissement sur la liste des institutions aux- quelles on envoie le Bulletin et les Mémoires de l'Acadé- mie, ainsi que les Comptes rendus des Concours des prix Démidof et Ouvarof. M. Kunik fait une proposition relative à la reprise de la publication du recueil russe Y uenbia 3amuckn, dont les trois premiers volumes ont paru de 1852 à 1855. Renvoi à l'examen d'une commission composée de MM. Brosset, Bóhtlingk et Kunik, et à laquelle la Classe Physico- Mathématique sera invitée à joindre de son côté quelques membre M. Schiefner lit un exposé des motifs qui le portent à vouloir entreprendre un voyage à Paris, pour y étudier à la Bibliothèque Impériale et à la Société Asiatique les nombreux et précieux manuscrits se rapportant au Bouddhisme. La Classe, approuvant ce projet, décide que le Secrétaire Perpétuel soumettra l'affaire à l'agrément de M. le Président, avec la prière de faire obtenir pour M. Schiefner la permission d'aller à Paris pour quatre mois, avec conservation de ses appointements et allocation d'une somme pour frais de voyage. M. Köppen, qu'une indisposition empêche qd'assister à la séance, fait connaitre par écrit que, d'apres la déclara- tion des médecius, l'état de sa santé est tel que le séjour à St.-Pétersbourg lui est funeste. Ayant à coeur l'achéve- ment de plusieurs mémoires d'aprés des matériaux qu'il à recueilis pendant plus de 40 ans, il désirerait pouvoir le faire en se réfugiant sous un climat plus bienfaisant, savoir sur la cóte méridionale de la Crimée. Il voudrait done étre autorisé à aller vivre dans ce dernier endroit tout en restant membre de l'Académie. La Classe appré- ciant l'urgence des motifs qui ont inspiré à M. Kóppen sa résolution, et convaincue que l'effet d'un climat plus doux ne fera qu'assurer le succes de ses travaux scientifiques, arrête qu'elle appuyera auprès de M. le Président la de- mande de son doyen. M. le Ministre de l'Instruction Publique, par un office du 18 décembre dernier, annonce que sur un avis émis par le Comité des Ministres, Sa Majesté l'Empereur a daigné confirmer M. Vessélofski comme Académicien Ordinaire et Secrétaire Perpétuel, à partir du 5 juin 1859, date de son élection. Le Comité Administratif en sera in- formé par ampliation. ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L’ACADEMIE. Séance pu 15 (27) sanvier 1860. Le Secrétaire Perpétuel porte à la connaissance de l'As- semblée que par décision de la Direction Supérieure des écoles, la veuve de M. Weichardt, qui a été Conservateur du Magasin des livres, touchera un secours de 700 roubles à prélever sur les sommes économiques de l'Académie. Le Secrétaire Perpétuel annonce, qu'au concours pour les prix du comte Ouvarof ont été présentés huit ouvrages dramatiques et quatre ouvrages historiques. Conformément au réglement de ces prix, deux commissions sont nommées, dont une, chargée de l'examen des ouvrages dramatiques, se compose de MM. Pletnef, Sreznefski, Nikitenko, Grot, Oustrialof, Kunik et Véliaminof- Zernof: l'autre, chargée de l'examen des ouvrages historiques, est composéé de MM. Pletnef, Sreznefski, Nikitenko, Grot, Köppen, Oustrialof et Kunik. | des Sciences de Saint - Pétersbourg. 490 MM. Kniajévitch, Ministre des Finances, et Délia- nof, Curateur de l'arrondissement universitaire de St.-Pé- tersbourg, adressent des remerciments pour leur réception au nombre des Membres Honoraires de l'Académie. L'Académie Royale de Belgique remercie pour l'envoi du Tome XVI du Bulletin Physico- Mathématique et du Compte rendu pour l'année 1857. CLASSE PHYSICO-MATEÉMATIQUE. Séance Du 20 Janvier (1 FÉVRIER) 1860. M. Ostrogradski lit une note Sur la courbure des sur- faces. Elle paraitra dans le Bulletin. M. Tchébychef présente au nom de M. Mention une note Sur la serie du probléme de Fuss, qui sera publiée dans le Bulletin. M. Helmersen présente et recommande pour étre ad- mis dans les Mémoires de l'Académie, un travail de M. Grünewaldt intitulé: Beiträge zur Kenntniss der sedi- mentären Gebirgsformationen in den Berghauptmannschaften Jekaterinburg, Slatoust und Kuschwa, so wie in den angren- zenden Gegenden. M. Vessélofski présente au nom de M. Schrenck la partie climatologique de la relation de son voyage, dont elle formera la premiere livraison du Tome IV. L'impres- Sion en est décrétée par la Classe. M. Kokcharof fait hommage à l'Académie de la livrai- son, récemment parue, du Tome III de son ouvrage: Ma- terialien zur Mineralogie Russlands. M. Ruprecht donne lecture d'une lettre de M. Bor- szczof contenant des renseignements relatifs à ses oc- cupations pour l'achévement de son mémoire sur les Fe- rulacées des Steppes Aralo-Caspiennes. Afin d'écarter toute incertitude à l'égard de lasa foetida de Kämpfer, M. Borszezof s'est rendu à Londres pour y comparer, au Musée Britannique, les exemplaires originaux qui Sy conservent encore, des plantes rapportées par Kämpfer. Cette comparaison a prouvé en effet que le Scorodosma foe- tidum Bunge est identique avec l'Asa foetida de Kämpfer, et que le Narthex asa foetida de Falconer est une plante qui s'en distingue tant par l'inflorescence que par les fruits. Le Secrétaire Perpétuel annonce que depuis la der- niere séance l'impression des ouvrages suivants a été ache- vée: 1° Mémoires de l'Académie, VII? serie, Tome II, N’ 1, Otto Struve et Winnecke, Pulkowaer Beobachtungen des grossen Cometen von 1858; N° 2, D' Gruber: Missbildun- gen. Erste Sammlung; et 2° Schrenck's Reisen und For- schungen im Amur-Lande, Vol. II, liv. I (les Lépidoptères). M. Baer fait hommage de la part de M. Ballion, con- servateur du Musée Zoologique à l'Université de Kazan, d'un opuscule que celui-ci a publié sous le titre: Onima W3CJbÜ06GMiA O Pycckuxs HAIGANTALS (/npocmonapoOnbixs. U KHUOICHbAXS ) MACKONUMAIOUUTS HCUGOMHDILE, 600 AECH | demande donc ep npeðwaaxó Pocciüickon Hunepiu, Kasans 1858. L’au- teur, qui y à consigné ses recherches sur les noms russes des mammiferes, travaille maintenant à déterminer par des noms systématiques les dénominations populaires con- nues en Russie des amphibies et des poissons. M. Baer informe que, depuis son dernier rapport sur les nouvelles acquisitions du Cabinet Craniologique, il a recu: 1* de M. Danilefski un envoi précieux de 6 cránes de Samoyèdes du gouvernement d'Arkhangel; 2° de M. le D' Jenken un cráne de jeune Kaffre; 3° de M. le Profes- seur Hyrtl, membre correspondant, une reproduction en plátre d'un cráne déformé artificiellement, trouvé en Au- triche et conservé au Musée Anatomique de Vienne. — M. Baer fait savoir en méme temps qu'il a réussi à ac- quérir de M. Pareysn un cráne semblable in natura. Ces deux crânes déformés, trouvés en Autriche, peuvent done servir de point de comparaison avec ceux de la Crimée. Sur une proposition de M. Baer, la Classe arréte que l'on fera parvenir au College of Surgeons de Londres: 1* de la VI* série des Mémoires de l'Académie la partie des sciences naturelles; 2° le Bulletin Physico - Mathematique Vol. I — XVII; 3° la VIT? série des Mémoires et 4° le Bul- letin de l'Académie, — De son côté, le College of Surgeons sera prié de vouloir compléter la série de ses publications, que possede notre Bibliothèque. M. Zaroubine, officier du Corps des Pilotes, par un écrit daté d'Arkhangel, le 30 décembre 1859, communique une description des perfectionnements qu'il a introduits dans la construction de son hypsalographe, qui a été examiné par l'Académie en 1838. Renvoi à l'examen de M. Lenz. Par un office du 7 janvier courant le conseil de l'Uni- versité de St.-Pétersbourg remercie l'Académie pour la mise à la disposition de l'Université de la collection minéralogique de M. Wüstrich (v. la séance du 25 no- vembre 1859). CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE. SÉANCE DU 27 JANVIER (8 FÉVRIER) 1860. M. Brosset présente et lit un travail intitulé: Histoire et description de la ville d'Ani, capitale du royaume ar- ménien, sous la dynastie Bagratide, aux IX°, X° et XT' s. Il fait voir en méme temps deux dessins lithographiés, «l'église de Sourb-Arhakial, ou de St.-Pierre, et la double muraille de la ville», exécutés d'aprés un Album archéo- logique et pittoresque, dressé en 1850, par l'ordre du Prince Vorontsof, par le lieutenant J. Kástner et que M. Khanykof se propose d'offrir à l'Académie, pour son Musée asiatique. Cet Album reproduit avec exactitude et élégance, selon l'avis des juges les plus compétents, le ca- ractère original de l'architecture arménienne. M. Brosset à étre autorisé à en extraire et à faire exé- 491 Bulletin de l'Académie Imperiale 492 cuter une série de plans, d'inscriptions et de planches, des- tinés à accompagner son travail. Toutefois il juge néces- saire de soumettre préalablement les dessins à l'examen d'un artiste de profession, qui les régularisera. L'Académie accueille ces diverses propositions. M. Brosset lit un rapport sur l'ouvrage de M. Dulau- rier: Recherches sur la Chronologie Armenienne, dans lequel il conclut que M. Dulaurier a fait faire un grand pas aux études arméniennes et que son livre, oeuvre de patience et de critique scrupuleuse, paraît complètement digne de l'honneur d'étre soumis à la gracieuse attention de Sa Ma- jesté. La Classe ayant approuvé cette conclusion, le rap- ort de M. Brosset sera communiqué à M. le Ministre de l'Instruction Publique (v. la séance du 13 janvier 1860). M. Dorn présente au nom de M. Khanykof, membre correspondant, un don que celui-ci a fait au Musée asia- tique, savoir un firman écrit en 1167 — 1754 par Ahmed Schah Dourrany, fondateur de la dynastie Dourrany dans l'Afghanistan. M. Brosset donne communication d'une lettre, par la- quelle le révérend père Barnabé d'Isaia, bibliothécaire du couvent de St.-Lazare à Venise, témoigne le désir d'ob- tenir pour la Bibliothèque qu’il surveille un exemplaire du Voyage de M. Brosset en Transcaucasie. On mettra à la disposition de cette Bibliotheque l'ouvrage en ques- tion, que l'on expédiera par la voie officielle. La discussion est reprise au sujet de la proposition faite par M. Dorn dans la séance du 16 décembre 1859 et ayant trait au voyage scientifique qu'il est prét à faire au Caucase, sur l'invitation de la Section Caucasienne de la Société Géo- graphique. Le but principal du voyage serait l'étude des lan- gues iraniennes parlées au Caucase; de plus M. Dorn se pro- pose de profiter de cette occasion pour compléter ses re- cherches géographiques et archéologiq le Ghilan et le Mazandéran; et pour cela il désire pouvoir visiter ces con- trées. Le voyage pourrait durer de 8 à 10 mois. Cependant avant de se mettre en route, M. Dorn voudrait d'abord achever la publication de matériaux servant à l'étude de la langue mazandérane et terminer les extraits de manu- serits orientaux relatifs à l'histoire des dites contrées, ce qui d'aprés son estimation pourrait se faire dans le cou- rant de l'été de 1860. — Se déclarant donc disposé à se rendre à l'invitation qui lui a été faite, il prie de lui faire obtenir les moyens nécessaires pour entreprendre le voyage projeté et propose en outre de mettre à sa disposition une somme pour des fouilles qu'il pourrait avoir l'occa- sion de faire, pour l'achat de monnaies et de manuscrits, pour la copie d'inscriptions, ainsi que pour le payement de maitres et de traducteurs. Il s'engage à présenter à l'Aca- démie sur l'emploi de cette somme un compte détaillé. — La Classe approuve la proposition et décide d'en faire part à la Section Caucasienne de la Société Géographique, ainsi que de prendre les mesures nécessaires à la réalisation du | projet de ce voyage. Le Directeur des écoles du Gouvernement d'Astrakhan, par un office du 9 janvier courant, renvoie le manuscrit de Massoudi, intitulé le Muroudj-Eseheb, qui par décision de la Classe du 8 janvier 1858, a été mis à la disposition de M. Kholmogorof. Ce manuscrit rentrera au Musée Asiatique. M. Dorn informe que, sur son invitation, l'honorable Moulla Houssein a copié pour le Musée Asiatique 48 feuil- les de textes arabes et persans, et a extrait des catalogues des bibliothéques de Constantinople et du Caire un re- gistre de manuscrits remarquables. Le Secrétaire Perpétuel annonce que l'impression de la 6° et derniere livraison du T. III des Melanges Asiatiques est achevée. Le Département Asiatique envoie les livraisons 1, 3—8 du dictionnaire encyclopédique publié en langue tchekhe par M. Riger, à Prague. Cet envoi est fait par suite de la demande qui a été adressée au dit Département en vertu de la décision de la Classe du 20 mai 1859. M. Véliaminof-Zernof informe qu'étant occupé de la publication du second volume de l'Histoire des Kourdes, il se propose d'y insérer les variantes des différentes ver- sions du Scheref-nameh. Comme la Bibliothèque Impériale de Paris et le Musée Britannique de Londres possedent des exemplaires de cet ouvrage, il trouve nécessaire de collationner les différents textes qu'il a à sa disposition, avec ceux de Paris et de Londres et d'en tirer toutes les variantes. Il désire donc pouvoir faire à cet effet un voyage à létranger en y employant les mois d'été, jusqu'au 1° septembre. Le Secrétaire Perpétuel soumettra la question à l'agrément de M. le Président. Le Département des Confessions Etrangéres au Mini- stére de l'Intérieur transmet des listes de localités occu- pées par des Kalmouks au Gouvernement d’Astrakhan. Elles seront remises à M. Kóppen. M. Kóppen apprend qu'il a été élu membre honoraire de la Société Impériale Russe de Géographie (le 16 dé- cembre 1859) et de la Société Impériale des Naturalistes de Moscou (le 17 décembre). CHRONIQUE DU PERSONNEL. MM. Vessélofski et Kokcharof ont été promus, le premier au rang de conseiller d'état actuel, le second au rang de colonel. MM. Kupffer, Kóppen et Pérévostchikof ont été décorés, le premier de l'ordre de St.-Stanislas 1'* classe, les deux derniers de l'ordre de St.-Vladimir 3* classe. 493 des Sciences de Saint - Pétersbourg. 494 BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. L'Académie a reçu dans la séance de l'Assemblée Générale du 15 janvier 1860 les ouvrages dont voici les titres: Philosophical Transactions of the Royal Society of London for the year 1858. Vol. 148, part 1—2. London 1858 — 59. 4. Proceedings of the Royal Society. Vol. IX, N* 32— 34. Address of the right honourable the Lord Wrottesley, the president, delivered at the anniversary meeting of the Royal Society on Tuesday, November 30, 1858. Lon- don 1858. 8. Notices of the proceedings at the meetings of the mem- bers of the Royal Institution of Great Britain, part VIII, Nov. 1857 — July 1858; part IX, Nov. 1858 — July 1859. London 1858 — 59. 8. The Royal Institution of Great Britain 1858. 1859. A List of members, officers etc. with the report of the visi- tors for the year 1857.1858. London 1858. 1859. 8. Additions to the library of the Royal Institution of Great Britàin, from July 1858 to July 1859. 8. Report of the joint committee of the Royal Society and the British Association, for procuring a continuance of the magnetic and meteorological observations. 8. Twenty-first Annual Report of the Young Men's Mercan- tile Library Association, of Cincinnati, for the year . . 1855. Cincinnati 1856. 8. Ramchundra. A Treatise on problems of maxima and mi- nima, solved by algebra. Reprinted by order of the hon. court of directors of the East-India company .... under the superintendence of Augustus de Morgan. London 1859. 8. Astronomical, magnetical and meteorological observations made at the Royal Observatory, Greenwich, in the year 1857: under the direction of George Biddell Airy. London 1859. 4. The Transactions of the Linnean Society of "TRE Vol. XXII, part III—IV. London 1858— 1859. Journal of the proceedings of the Linnean Society. os Vol. II, N°8; Vol. III, N°9—12; Vol. IV, N°13— 15. Botany Vol II, N° 8; Vol. III, N’ 9—12; Vol. IV, N°’ 13—15; Süpplément N°1, 2. London 1858—59. 8. List of the Linnean Society of London. 1858—1859. 8. Address of Thomas Bell, the president, together with obi- tuary notices of deceased members, by John J. Ben- nett, the secretary, read ad the anniversary meeting of the Linnean Society on Monday, May 24, 1858. 1859. London 1858—1859. 8. Correspondenzblatt des Naturforschenden Vereins zu Riga. XI. Jahrgang. N° 11. 8 Brachet (Achille). Simples préliminaires sur le commen- taire de la notice du meilleur microscope dioptrique composé achromatique du Professeur Amici. Paris 1856. 8 Grove (W. R.). On the striae seen in the electrical dis- charge in vacuo (From the Philosophical Magazine for July 1858). 8. — On the influence of light on the polarized electrode (From the Philos. Magaz. for December 1855). 8. The quarterly journal of the Geological Society. Vol. XV, part 2— 4, N’ 58— 60. London. 8 Kokscharow (Nikolai v.) Materialien zur Mineralogie Russlands. Dritter Band, Lief. 39. St.Petersb. 1859. 8. Atlas, Lief. 39. 4. Fries (Elias). Monographia Hymenomycetum Sueciae. Vol. I, sistens Agaricos, Coprinos, Bolbitios. Upsaliae 1857. 8. Flora Batava, of Afbeelding en Beschrijving van Nederland- sche Gewassen door wijlen Jan Kops, vervolgd door P.M. E. Gevers Deijnoot. 183 Aflevering. Amsterdam. 4. Gartenflora, herausgegeben und redigirt von Dr. Eduard Regel. December 1859. 8. Index seminum quae hortus botanicus Imperialis Petropo- litanus pro mutua commutatione offert. Accedunt ani- madversiones botanicae nonnullae. 1857. 8. Proceedings of the Royal Geographical Society of London. Vol. II, N’ III, VI, June, October 1858. London. 8. Censo de la poblacion de Espana, segun el recuento veri- ficado en 21 de Mayo de 1857 por la comision de estadistisa general del reino. Madrid 1858. Fol. Nomenclátor de los pueblos de Espana, formado por la comision de estadistica general del reino. Madrid. 1858. Fol. Bodel Nijenhuis (J.T.). Verspreide Bijzonderheden over Mr. Nicolaes Cornz. Witsen, Burgemeester van Am- sterdam (Overgedrukt uit de Bijdragen voor Vader- landsche Geschiedenis en Oudheidkunde, deel X). 8. Sabas (l'Archimandrite). Sacristie decedere dite syno- dale, de Moscou. Moscou 1859. Hübbenet (C. v.). Die Beobachtung und das Experiment in der Syphilis. Beiträge zur Pathologie dieser Krank- heit. Leipzig 1859. 8. LocyaapcrBeHHas BHbIIHAA TODrOBIS BB PA3HLIXB es BH- Aarb 3a 1858 roam. Cankrnerep6ypr» 1859. 4. st N A ii ITyerbinn, Haxorameäch Hà OCTPOBB 03epa Barrekaro no Baaınniperoii Enapxin. CR aurorpaænposannow Kapromw. MockBa 1860. 8. 495 Bulletin de l'Académie Impériale 496 Carprü lDpuropiii Harama, murponoantp Coaynuckii. Co- 1mgenie Marncrpa Urymena Moxecra. Kies» 1860. 8. Dlousunubii TopxecTBeHHbiii ARTE BE JIuneb Kuasa Bes- 6opogko n H'bzuncekoiü Duwnaaiu, Gupmn 4 ceHTa- 6pa 1859 roga. Kies». 1859. 8°, Oruer& o cocroanin /leumaioBckaro Innen sa 1857 — 58 n 1858 —59 aka zennyeckie rot, ($Ipocaanpan.1859.) 8°. O uparb nakasagis. Pus A. de6rimensa-/Iunrpiesa. fpoczaBie. 1859. 8°. IIlocpexHHK'b mnpoMbiIiIeHHOCTIH u Ce 1859 roxa N° 278 —308 n 1860 roga N° 1 Urexia B» liuneparopckovs mde! Heropin u /Ipes- Hocreü Pocciiickux e opp MockoBckomb Y HunBepcartert. 1859 r. KH. 4-4. OKTAÖPb — Aekaöpp. MockBa 1859. 8°. Co6aka Bb TJàBHbIXb M HOÓOWHbIXP es NOPOAAXB. Cocr. JL. Bycce. CII6. 1859. 8°. Zródla spokojnósci duszy. Przez Michala Waclawa Voigta w jezyku niemieckim napisane, a przez Felixa Stot- dva d nà jezyk polski przelozone. W Krakowie. 1814 Prawo SE E ułożone przez Felixa Slotwiü- skiego. 2 tomy. W Krakowie. 1825. 8°. Rosprawa bite oycem Mateuszem, Dominikanem Kra- owskim, a Felixem Stotwinskim, o dziele pod ty- iot Prawo natury prywatne. W Wroclawi 1829. 8°, un. Rzeczypospolitej Krakowskiej, od r. 1815 r. 1836; zebrał w treści Felix Siotwinski. W akoi 1836. 8°, O Jurisdykeyi cywilnej dE Napisal Felix Siot- winski. Kraköw. 1838 O Jurisdykeyi karnéj serra Napisal Felix Slot- winski. Kraków. 1838. Rys postepowania cad w sadach Wolnego Miasta rakowa, porównany z postepowaniem cywilném w siad Galieyjekich, przez Felixa Slotwiñskiego. Kraków. 1844. Uwagi nad sekta d i Czerskiego, przez Felixa Slot- winskiego. Kraków. 1850. 8°, Dzieje er Soboru Trydentskiego. Streseil Felix Siotwinski. Kraköw. 1857. 8°, Wyklad dens konkordatu miedzy Piusem IX i Fran- ciszkiem Józefem I, Cesarzem Austryi, dnia 18 sierp- nia 1855 r. w Wiédniu zawartego. PANINI przez Felixa Stotwinskiego. Kraków. 1858. Rapa: 1) Ipoxone sua» pbks Dog 07% prom AO 30CHMCKArTO Mieca pbkawm jIwmom, Kywammyrs u BaTaxHbımG miecows, no ceux, IpoH3BeJeHHOii BE 1858 roxy Tlopyankon® PHAOBHIMS. 2) Kapra ox- HOË qacrm JyHJXa CE uacrbm Barriñckaro mopa, rpa- BHPOBAHHAA Cb AATCKOË kapTbi 1843 r. npa Tagpo- rpaemseckows /Lenaprawemrb Mopckaro Munaucrep- crBa. 1858 r. 3) Kapra chsepnoï «acrm Zeng u yacru Karrerara, CR AaTckoü Kaprbı 1845 roja, Ha- rpasnpopana 1858 r. 4) Mepkaropckaa kapra c'hBep- HOÏ uacru AnoHckarTo wops CB Yacrbw Tarapckaro upoanBa. CR anruiückoii kaprsı 1856 roxa, 1859 r. 5) Mepkaropckaa kapra Caurapckaro npouma, 1858 r. 6) Ilerposckiä peius, no creux 1858 r. 7) Daag sauuBa CB. Braxmmipa Ha BOCTOYHOME 6epery Tara- piu. 8) Dan, sanga Oxpru CE TaBaubm Tuxas Ipu- CTAHb, Hà BOCTO4YHOMB Öepery Tarapim. 9) Kapra BX0Ja Bb pbky Hegy nas Jazoxckaro osepa, no ns- cıbıoBaHiang 1858 roja, cocraBJ. pt l'u1porpaen. JlenaprawenTEb. 1859. Onncanie Openóyprckoii ry6epnim BR XO3AÜCTBEHHO-CTA- TUCTUACCKOMB, JTHOTPADHYECKOMB D IIDOMBIIILJeHHOM'b oTHoreniax. Cou. B. Hepeunianckaro. Y»a.1859.8°, Ilyresoanreap no EE IITyGxuranoit Bu6aiorex'. CII6. 1860. 12°. ÅKTE Bb ne XapbkoBckow' Y HuBepcurert, 15 centa6pa 1859 roga. Xappkope. 1859. 8°, O6oap'buie npenoxaBania npegweros' BB ÜnnepaTopckom& XapbkoBckows Yunsepceurerb, Ha 1859 — 1860-ii yueOHbii rob. XapbKkoBB. 1859. 4°. Meropuko-cTarncrnyeckia sanmcku 06% MnnepaTopckom% XapbKOBCKOMB YHHBEPCHTETE u ero 3aBe/teHisx b Ort ocHoBaHia YHnBepcntera 10 1859 roga. Cocr. K. Poürrtom®%. Xapbkogs. 1859. 8° Koncuekr pacreuiii AUKOPACTYIUXE m pa3BOJIHMbIX'b Bb OKPECTHOCTAXB XAPEKOBA H BB Staf, Cocr. B. WMepnuaeB. XapbkoBm. 1859. °. S jRypmars MumuereperBa Hapoxaaro Ipocrbmenis. Ok- rappt, 1859 r. 8°, Janucku liwneparopckaro Kasanckaro OkoHowmueckaro OómecrBa. 1859 r. N° 11. Kasanp. 8°. Bcrauxe liwneparopekaro «veni l'eorpaemseckaro Oó6nrecrBa. N° 11. 1859 r. Mapka Es»ecckaro u T'eopria EE HeH3JAHHBIS COTH- genis. Haat, u uepeBexs c» pyKonnceñ ITapmxckoit Unneparopckoü Buôxiorekn Aspaaur HopoB?. Ma- pax. 1859. 8°. Kım4yb Kb n3BACHeRIO mbkoropbixe ApeBHocTeü O1bBin u Xepcoauca Taspnaecxaro. Co. II. Bekkepa. Oxecca. 1858. 4°. Paru le 12 février 1860. Bulletin de l Acad. Imp. des sc. Tome I. Supplément IL. COMPTE RENDU DE L'ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG POUR L'ANNÉE 1858. CLASSES PHYSICO-MATHÉMATIQUE ET HISTORICO-PHILOLOCIQUE. LU EN SÉANCE PUBLIQUE DE L'ACADÉMIE, LE 29 DÉCEMBRE 1858, PAR LE SECRÉTAIRE PERPÉTUEL. I. Ch de l'Académie. A. Décés. Des noms, qui étaient le plus bel ornement de nos cadres, leur ont été enlevés par la mort: ainsi nous avons perdu, dans la classe peu nombreuse des Associés honoraires étrangers: Robert Brown, que Humboldt a nommé botanicorum facile princeps et auquel ce titre n'a jamais été contesté par personne; et dans la Classe des membres correspondants: L'illustre Johannes Müller, génie vaste et créa- teur, serutateur profond et observateur infatigable, qui a fécondé tant de parties des sciences naturelles; Nees d'Esenbeck, auquel des titres bien mérités avaient valu l'honneur d'étre le Président de l'Aca- démie Leopoldine Caroline; Ernst Meyer, la plus grande autorité en tout ce qui touche à l'histoire de la botanique; Conrad Jacob Temminck, fondateur du célèbre musée zoologique et anatomique de Leyde, savant dis- tingué auquel l'opinion publique a assigné un rang élevé parmi les zoologues contemporains. Nous avons perdu en outre’ plusieurs membres cor- respondants du pays: M. Weinmann') qui se recommandait par ses con- 1) Mort le 5 aoüt, à Pavlofsk. naissances spéciales sur la flore de l'Ingrie et la my- cologie de Russie; M. le Baron Chaudoir’), connu par ses belles re- cherches sur la numismatique Russe, et dont l'ouvrage sur les monnaies chinoises et japonaises, le plus com- plet que l'on possède jusqu'à présent, est un monu- ment qui demandait beaucoup de patience et des sa- crifices considérables; M. le Conseiller Intime Alexandre Tchertkof?), numismate également distingué; M. Senkofski‘), que l'Académie s'était associé pour la partie orientale, lors de ses débuts qui fai- saient concevoir de si belles espérances. B. Nominations. La haute importance et l'étendue du domaine em- brassant les études de l'antiquité classique justifient pleinement la disposition de notre reglement qui à créé deux fauteuils d'Académiciens Ordinaires pour cette partie. Par des motifs faciles à saisir, l'Àcadé- mie a toujours eu pour principe de considérer ces deux places comme devant étre occupées l'une par un sa- vant représentant la philologie classique proprement dite, savoir les langues et littératures grecques et la- . 2) Mort en Volhynie, dans ses terres, âgé de 68 ans. 3) Mort le 10 novembre, à Moscou. 4) Mort le 4 mars 1858. 1 tines; et l'autre par un érudit voué à l'étude de l'ar- chéologie. La première de ces places a été vacante depuis la mort de Graefe, survenue en 1851. Plus le besoin de le remplacer se faisait sentir, plus l'Aca- démie regrettait les divers empéchements qui s'y op- posaient. Aussi a-t-elle été heureuse de pouvoir ap- peler enfin un savant dont de nombreux et brillants travaux ont établi la réputation comme philologue consommé. Sa Majesté Impériale a déjà daigné ap- prouver l'élection?) de M. le Docteur N auck, de Berlin, à la place d'Académicien extraordinaire pour la Phi- lologie classique. Une place d'Adjoint pour les langues et les lit- tératures musulmanes vient d'être accordée ^) à M. Véliaminof-Zernof, que ses voyages en Orient, son service au Département Asiatique et ses divers travaux, connus du public, ont mis à méme de se con- sacrer avec succès à l'étude sérieuse de cette spécia- lité. Le monde savant a pleinement sanctionné le choix qu'avait fait, en 1855, l'Académie en nommant ad- joints M. Zinine pour la Chimie, et M. Kokcharof pour la minéralogie. Elle a cru faire acte de justice en les élevant au grade d'Académicien extraordi- naire”). Pour compléter ce que j'ai à dire des changements de notre personnel, il me reste à mentionner l'agran- dissement qu'a subi une de nos appartenances scien- tifiques, l'Observatoire Astronomique Central-Nicolas. L'augmentation des ressources pécuniaires, accordée à cet établissement par le nouvel état, confirmé par Sa Majesté Impériale le 17 décembre 1857, est une nouvelle marque de la haute sollicitude du Gou- vernement pour les intéréts de la science. Le per- sonnel scientifique de l'Observatoire, qui, d'aprés la loi de 1838 se composait de 5 astronomes, a été porté presqu'au double, et se compose maintenant: d'un Directeur ou Premier Astronome, de quatre astro- nomes supérieurs, de deux astronomes-adjoints, et de deux calculateurs. En vertu du nouvel état M. le D' Winnecke, jeune astronome allemand, déjà connu axsitogonsomont. a été élu par Académie °) et confirmé 5) Le 6 juin 1858. 6) Elu le 6 juin 1858, 7) M. Zin 8) Dans la séance du 20 août 1858. nine a été élu. le 2 mai, et M. hdi: le 24 mai. | Ces promotions ont été confirmées a ge Bee PRET par Sa Majesté Impériale, en qualité d'astronome- adjoint; et les astronomes-adjoints MM. Wagner et Dóllen ont été nommés Astronomes Supérieurs. DR. Appartenances scientifiques. Avant d'aborder la partie essentielle de mon rap- port, l'examen des travaux de l'Académie, je dois consacrer un instant à nos appartenances scientifiques. Une revue de l’accroissement successif et régulier de ces riches dépóts, créés par la munificence du Gou- vernement, ne serait peut-étre pas indigne de l'atten- tion d'un public éclairé; mais le peu de temps dont je dispose ne me permet de consigner ici que les ac- quisitions marquantes, surtout les dons: ce sera une occasion de témoigner par une mention spéciale et publique, la reconnaissance de l'Académie envers ceux qui ont généreusement contribué à accroitre nos col- lections. M. Khanykof, membre correspondant , n'a pas cessé d'étre pour les musées de l'Académie d'une li- béralité au dessus de tout éloge. Il nous a transmis un nombre considérable de manuscrits fort rares, de monnaies et d'autres antiquités, pour le musée Asia- tique. Il a bien voulu aussi faire profiter ce musée de ses connaissances variées dans la partie Orien- tale, en se chargeant des acquisitions, pour lesquelles son expédition scientifique offrait toute facilité. Nous avons déjà reçu de lui, d'Astrabad, de Meschhed et de Hérat, une riche collection d'antiquités, de mon- naies et de manuscrits. Nous signalerons parmi ces derniers — les manuscrits afghans, qui jusqu'à pré- sent forment encore une grande rareté en Europe. Ainsi, un de ses derniers envois se compose de 12 manuscrits afghans, parmi lesquels se trouve lou- vrage si apprécié par les Afghans eux - mêmes, le Makhzen Pouschtou d’ Akhound Derwizeh, une des plus anciennes productions de la littérature afghane, ainsi que les Divans ou recueils de poésies d’Abdourrahman | et de Mirza. Ces manuscrits joints à ceux que notre musée possédait déjà (tels que l'ouvrage grammati- cal et lexicographique Riazoul Mouhebbet et la tra- duction afghane du Gulistan de Saadi) constituent une source trés riche pour l'étude approfondie de là langue afghane, si peu connue des savants, auxquels elle n'est devenue que trés récemment accessible. Grâce à M. Khanykof, notre musée est actuellement le plus riche en Europe en fait de manuscrits de ce genre, à l'exception toutefois de la collection unique de M. Raverty. L'étude d'une autre langue iranienne, tout aussi peu connue — de la langue kourde — s’est trouvée favorisée par l'envoi dü à M. Jaba, consul russe à Erzeroum, de plusieurs écrits, et surtout d'une gram- maire kourde, rédigée par un Kourde, Ali Terehmakhi. On peut considérer ce dernier manuscrit comme unique. Si nous y joignons les Divans du poéte Mazanderanien Emir Pazwary et les autres matériaux relatifs à la langue mazanderane, — dont l'envoi nous est an- noncé par M. Goussef, consul russe à Asterabad, nous pouvons constater d'une maniere positive que pour l'étude des trois langues iraniennes notre musée possède des matériaux plus riches qu'aucune biblio- théque de l'Europe. Enfin nous avons reçu de M. Nédorezof, d’Astra- khan, un talisman en coquille, couvert d'inscriptions arabes; et de M. Bartholomaei, membre correspon- dant, une collection de monnaies asiatiques, nommé- ment des Schirwanschahs et des Ispehbeds, dont une est seule dans son genre. Ces monnaies ont d'autant plus de prix pour nous, que la numismatique pehle- vie, qui présente encore tant de difficultés, est l'objet des études de prédilection d'un de nos membres. Un autre de nos musées, celui de Zoologie, n'a pas été moins bien partagé sous le rapport du nombre et de la valeur des nouvelles acquisitions. On peut sur- tout citer, dans la classe des mammiféres: un grand lamantin ou vache marine australe (Manatus australis) — bel exemplaire, qui offre des points de compa- raison curieux avec sa congénère — la fameuse vache marine polaire de Steller (Rytina Stelleri); un rhinocéros, un léopard noir, une collection intéres- sante, due à l'obligeance de M. Stubendorff, Gou- verneur-Civil à Iakoutsk, et enfin une collection pro- venant de l'Algérie, dont la faune a tant d'analogie avec celles de l'Europe et de la Russie méridionales. Parmi les récentes acquisitions de la partie ornitholo- gique on remarquera une belle Menura Alberti et le fameux Balaeniceps rex, produit de la libéralité de M. le comte Nicolas Kouchelef- Bezborodko. . Une grande collection zoologique, des plus remar- quables que l'Académie ait jamais reques, tant par la beauté des exemplaires que par la variété des es- péces, a été offerte par M. Barnet Lyon, Vice- Consul de France à Paramaribo. Enfin, le musée botanique a fait des acquisitions d'une valeur incontestable dans les riches collections amassées par M. Maack dans le. pays du Viloui et par M. Borszezov dans les Steppes qui entourent la mer d'Aral. DR. Travaux de l'Académie. Pour me conformer à une prescription de notre règlement, qui impose au Secrétaire Perpétuel l'obli- gation de rendre publiquement compte des travaux de l'Académie, je vais passer en revue d'abord les voyages et les expéditions scientifiqués, commencés ou achevés dans le courant de l'année, et ensuite les recherches qui ont formé le sujet de nos occupations dans les séances hebdomadaires. a) Voyages et expéditions scientifiques. Une des questions les plus controversées dans la science moderne est celle des inégalités des races hu- maines. Tantót attaquée par des spéculations philo- logiques et historiques, tantót scrutée au moyen de données anatomiques et physiologiques, elle reste néanmoins un champ ouvert à toute espéce de conjec- tures; et toute la dépense de talent et d'érudition, qu'on y a affectée dans les différents camps qui par- tagent les savants, n'a servi qu'à mieux faire sentir le besoin de travailler avec patience et fermeté à po- ser des bases solides, avant de songer aux conclu- sions définitives. Afin de répandre quelque lumiére sur cette question, on a surtout fondé de grandes espérances sur les recherches de l'anthropologie com- parée et particulièrement de la craniologie. Mais mal- gré les travaux éminents de Blumenbach, malgré les incontestables services rendus à la craniologie par M. Retzius, professeur à Stockholm, cette science est encore loin d'avoir la solution du probleme, et ses progrés sont encore sensiblement ralentis soit par le défaut d'une collection de cränes assez complete, soit par le manque d'un systéme généralement adopté pour les mesures des cränes. M. Baer, que le débat intéresse, s'est rendu cette année à l'étranger. Il a visité les collections de Stockholm, de Berlin, de Frei- bourg, de Bäle, de Francfort, de Leyde et d'Amster- dam, afin d'y étudier les formes des cránes des divers * — peuples de l'Europe et de l'Asie occidentale et de com- pléter, au moyen d'achats et d'échanges, notre collec- tion. Mais son but principal était de se concerter avec les savants de l'Europe sur les moyens d'arréter, aprés mûr examen, un système rationnel et uniforme de mesures qu'il est essentiel de faire sur les cránes. Sur la proposition de notre collègue, il a été convenu que, dans le courant de l'année prochaine, plusieurs anthropologues se réuniraient à Göttingue, où le cé- lèbre Blumenbach avait fondé l'anthropologie com- parée. Nous pouvons dés à présent prédire les plus beaux résultats à cette entreprise. Aucune des col- lections eraniologiques de l’Europe n'est assez consi- dérable, pour offrir à elle seule des matériaux suffi- sants; et comme les savants se servent de mesures faites d'aprés des principes différents, leurs données ne sont pas comparables entre elles. L'adoption gé- nérale d'un systéme uniforme, en écartant cet incon- vénient, permettra d'étendre les comparaisons à tou- tes les collections existantes et contribuera ainsi à fournir de plus amples matériaux pour la connaissance exacte des divers types craniologiques. Le voyage de M. Helmersen au gouvernement d'Olonets lui permit de continuer l'exploration géo- logique de ce pays, à laquelle il avait consacré les deux étés précédents. Pour cette fois il visita la partie qui s'étend au nord de Pétrozavodsk jus- qu'aux lacs Wyg et Ségo, ainsi que la partie mé- ridionale du district de Pétrozavodsk, jusqu'au Svir, qui en forme la frontière du sud. Notre confrère con- stata que le grés siliceux, dont se compose la rive occidentale du lac Onéga, s'étend trés loin à l'ouest, méme au-delà des villages Lossossinskaia, Ostre- tchina et Zvina, de sorte qu'il forme une bande beau- coup plus large qu'on ne l'avait supposé. Un autre fait nouveau, mis en évidence par cette exploration, est que le diorite, loin de s'arréter au cours du Svir, qui a été jusqu'à présent considéré comme la limite des roches cristallines, reparait sur la rive gauche de ce fleuve, vis-à-vis d'Ostretchina. — L'ensemble des recherches faites par M. Helmersen pendant trois ans, permet d'en résumer les principaux résultats de la maniére suivante: 1°. L'arrondissement des mines d'Olonets se com- pose de trois zónes différentes. Celle du midi, s'éten- dant dans le district de Vytegra, est formée de roches sédimentaires, appartenant aux systémes dévonien et carbonifére. — Le grés siliceux, le schiste argileux et les diorites sont les trois grandes formations domi- nantes de la zóne moyenne, qui traverse le district de Pétrozavodsk. L'épidosite et les calcaires y existent dans les couches de second rang. Enfin la zóne sep- tentrionale, dans le district de Povénets, se compose de granites, de diorites, d'épidosite, de schiste tal- queux, de schiste chlorité, de micaschiste et de grés siliceux. 2". Aucun gisement de fer oligiste, minerai assez commun dans la zóne du nord et dans celle du centre, ne mérite d'étre exploité, à cause de la petite étendue et des faibles dimensions de ces gisements. 3°. Aucun des nombreux gisements de minerai de cuivre, dans les mémes zónes, ne mérite non plus d'étre exploité, à l'exception peut-étre de l'ancienne mine prés de Pergouba, nommée Voronof- Bor. M. Helmersen fit la levée de cette mine et apporta un grand nombre d'échantillons du riche minerai. A Lijma il découvrit sous la racine d'un arbre renversé par le vent, un bloc de cuivre hydrosiliceux pesant 2 pouds et 8 livres. C'est un vrai bloc erratique, dont il se- rait fort important de trouver le gisement primitif. 4°. Les gisements de minerai de fer dans le terrain carbonifere de la zóne méridionale sont assez abon- dants pour mériter un examen détaillé ayant pour but de fixer le prix de revient de chaque poud. 5°, Les belles carrieres de la grande bande du grés siliceux qui longe le lac Onéga pourraient fournir pour le pavage des rues de la capitale d'excellentes pier- res, dont le transport n'offre aucune difficulté, puis- qu'il peut se faire par eau. Jusqu'à présent il n'y a que bien peu d'endroits pavés à St.-Pétersbourg avec cette pierre, et cependant il serait à désirer qu'on l'employát généralement. 6°. M. Helmersen étudia sur beaucoup de points les phénomènes diluviens, et surtout le phénomène des blocs erratiques, des roches moutonnées et cou- vertes de stries diluviales. Ses observations sur ce chapitre feront l'objet d'un mémoire, que notre con- frére prépare en ce moment. 7*. Notons enfin la détermination barométrique de la hauteur absolue d'un certain nombre de points, et la confection d'une bonne carte du eg d'Olo- nets, qui nous manquait encore. — Sur l'invitation de M. le Général- Aide-de- Camp Prince Bariatinski, M. Abich s'est rendu au Cau- case pour diriger les explorations minéralogiques que l'on y a entreprises. Ce voyage, qui peut bien durer plus d'un an, lui permettra de compléter ses recher- ches antérieures sur la géologie et la géographie phy- sique de ce pays. Vous vous souvenez, Messieurs, que l'Académie avait l'an passé dirigé une expédition dans les steppes qui environnent la mer d'Aral. Cette expédition, dont la partie zoologique était confiée à M. Sévertsof et la partie botanique à M. Borszezov, faillit coüter la vie au jeune Zoologue. Surpris par une bande de Kokaniens, pendant qu'il était occupé dans la steppe à 60 verstes du fort Pérofski, il se défendit vaillam- ment, mais vaincu par le nombre et aprés avoir recu douze blessures, il fut fait prisonnier et emmené à Tourkestan. Autant cette nouvelle était de nature à impressioner péniblement, autant nous devons de re- connaissance au Général Danzas, commandant de la ligne militaire du Syr-Daria, qui par son intervention immédiate et énergique obtint la mise en liberté de M. Sévertsof. Les nouvelles récentes ont dójà cal- mé les craintes qu'avaient fait naitre d'abord les bles- sures de notre jeune savant. Malgré cet épisode regrettable, l'expédition s'est complétement acquitté de sa täche relativement au bassin du Syr-Daria. Nos voyageurs reviennent, chargés d'un riche butin d'ob- servations et de collections zoologiques et botaniques, donnant le droit d'espérer d'importantes conséquences. Mais n'anticipons pas sur l'avenir. Les matériaux, quelque nombreux qu'ils soient, amassés dans les pérégrinations si peu confortables de la vie des steppes, loin des ressources littéraires indispensables, demandent encore un travail de cabinet pour étre mis en ordre. b) Mémoires lus dans les séances. : Mathématiques. On connaît le probléme proposé par le Chevalier de Meré à Pascal — problème qui est devenu célèbre dans l'histoire des mathématiques, parce qu'il donna lieu à la découverte du calcul des probabilités. Voici ce probléme: «Deux joueurs jouent, l'un contre l'au- tre, une partie composée d'un nombre donné de points, à chances égales de gagner un point; il s'agit de trou- S us ver la probabilité que la partie sera à celui des deux joueurs, auquel il manque pour la gagner un nombre donné de points, en méme temps qu'il manque à son adversaire un autre nombre également donné». Pas- cal, ayant résolu ce probléme, le proposa.à Fermat qui ne se contenta pas d'en trouver la solution, mais il l'étendit encore à trois et à un plus grand nombre de joueurs. M. Ostrogradski, dans un mémoire qu'il nous a lu”), traite ce problème sous un autre point de vue, savoir par la considération des probabilités à posté- riori. Il ne suppose pas que la probabilité de gagner chaque point de la partie, ou l'habileté des joueurs soit donnée; on ne connait, relativement à cette probabi- lité, que ce que l'on peut en présumer par les nom- bres des points que chaque joueur a gagnés, nombres qui sont connus parce qu'on donne ceux que les joueurs doivent atteindre pour gagner la partie. La question, sous ce point de vue, a déjà été considérée par La- place; mais l'illustre auteur de la Mécanique Céleste n'a traité que le cas de deux joueurs, et M. Ostro- gradski donne la solution pour celui de trois joueurs. Une note publiée par M. Bouniakofski dans notre Bulletin, Sur la transformation des modules dans les con- gruences du premier degré"), a pour objet de faciliter dans beaucoup de cas, la recherche des résidus numé- riques suivant des modules quelconques, ainsi que celle des restes provenant de la division d'un poly- nome par un autre. Dans une seconde note, il a donné la description d'un instrument, de son invention, et des- tiné à faciliter l'application numérique de la méthode des moindres carrés et à contróler les résultats obte- nus par cette méthode"). Au Moyen de cet instru- ment d'uue construction trés simple, et que notre confrére appelle équerre sommatrice, on obtient gra- phiquement, avec une grande promptitude et une ex- actitude suffisante, la racine carrée de la somme d'une suite de carrés, et par suite cette somme méme au moyen d'une seule élévation à la seconde puissance. Une opération semblable donne également la somme des produits de deux facteurs, sans que l'on soit obligé de calculer aucun produit partiel. Cette indication suffit pour faire voir de quelle utilité pratique peut être Pé- 9) Le 29 janvier 1858. 10) Lu le 30 avril 1858. Bull. Phys.-Math. XVII, 129. 11) Lu le 8 octobre 1858. Bull. Phys.-Math. XVII, 289. querre sommatrice, dans le caleul des observations par la méthode des moindres carrés, ou du moins pour le contrôle de tels calculs, quand on opère sur des nombres ' dépassant la limite que comporte l'instrument. L'é- querre sommatrice, telle qu'elle a été construite pour la première fois par le mécanicien Albrecht, d'après les indications de l'inventeur, s'applique aux nombres exprimés par moins de quatre chiffres. Enfin M. Bou- niakofski a livré pour le Bulletin des considérations sur un cas spécial qui se présente dans la transformation des intégrales multiples °). L'auteur y fait voir qu'il est certaines questions, pour lesquelles le changement usité des variables indépendantes, dans les intégrales multiples, doit être modifié, du moins en ce qui con- cerne les limites des nouvelles variables. Il applique les considérations qu'il expose, à la détermination, par la méthode des moindres carrés, de la représentation la plus avantageuse du radical Va + y^ par la forme linéaire Az + yy. On se souvient des recherches entreprises par M. Tchébychef, il y a cinq ans, sur la théorie des mé- canismes, connus sous le nom de parallélogrammes "). Cette théorie demandait des méthodes analytiques nouvelles, car elle exige la détermination des para- mètres pour lesquels une fonction, dans les limites données, s'écarte le moins possible de zéro. C'est à ces méthodes importantes pour la solution de plusieurs questions dans la pratique, que M. Tchébychef a consacré maintenant un mémoire étendu sur les ques- tions de minima qui se rattachent à la représentation ap- proæimative des fonctions *). Il y démontre un théorème général sur la détermination des expressions qui, par- mi toutes celles de méme forme, s'écartent le moins possible d'une fonction donnée. A l'aide de ce théo- réme, il parvient aux équations qui déterminent les valeurs approchées des fonctions sous différentes for- mes rationnelles. Ces équations ne peuvent étre que trés compliquées; mais M. Tchébychef, par une mé- thode extrémement ingénieuse, donne leur solution dans le cas oü il s'agit de la recherche des fonctions rationnelles entieres et fractionnaires qui, parmi tou- 12) Lu le 10 décembre 1858. Bull. Phys.-Math. XVII, 433. 13) Mémoires des savants étrangers. T. VII. 14) Lu le 23 octobre 1857. Mém. de l'Acad. VI ser. Sc. math. e phys. T. VII. Un extrait de ce mémoire est t donné dans le Bull. Phys.-Math. XVI, 145. 6 tes celles de méme forme, s'écartent, dans des limites données, le moins possible de zéro. De là résultent des théorémes d'une espéce tout à fait nouvelle, et dont notre collégue fait l'application tant à l'interpo- lation, qu'à la recherche des solutions des équations algébriques. On sait que lorsque le nombre des valeurs données est trés grand, l'interpolation par des procédés con- nus devient peu praticable, à cause de la prolixité des calculs qu'ils exigent. Pour lever cette difficul- té, M. Tehébychef, dans un autre mémoire: Sur l'interpolation dans le cas d’un grand nombre de don- nées fournies par les observations "), donne une mé- thode trés remarquable d'interpolation par approxi- mation. Cette méthode jouit du double avantage de simplifier considérablement les opérations arithmé- tiques, et de faire croitre le degré de précision avec le nombre des valeurs interpolées. C'est par ce pro- cédé nouveau que l'auteur parvient à un développe- ment des fonctions, analogue à celui de Fourier, mais qui en differe en ce que, sous le signe d'interpolation, au lieu des sinus et des cosinus, se trouvent des fonc- tions, qui, au signe prés, restent égales à l'unité; ce qui simplifie considérablement l'évaluation approchée de ces intégrales. Enfin le méme auteur a fait paraitre, dans notre Bulletin, une note sur une nouvelle série "). Il y a plus de quatre ans, il a donné une formule qui fournit di- rectement le résultat de l'interpolation parabolique par la méthode des moindres carrés"). Dans sa nou- velle note, il montre le parti qu'on en peut tirer pour l'interpolation des valeurs équidistantes. La formule qu'il donne pour ce cas est d'autant plus remarquable, que ses termes s'évaluent trés aisément à l'aide des différences consécutives des valeurs données, ce qui rend son application trés expéditive. Les théories homographiques de M. Chasles ont pris en France et en Angleterre une grande extension; le point de départ en a été fourni par les travaux de Brianchon sur les courbes du second degré. La pro- priété de leurs tangentes, consistant à intercepter 15) Lu le 29 octobre 1858. Un extrait de ce travail, qui paraitra ans les Mémoires de l'Acad., a été donné dans le Bull. Phys.-Math. d t | XVI, 353 16) Lu le 8 octobre 1858. ri x pee XVI, 257. 17; Buli. Phys.-Math. XIII, 21 sur deux d'entre elles, supposées fixes, des divi- sions homographiques, n'est au fond qu'un théo- réme de collinéation entre des lignes droites, comme la prouvé M. Mention "). Il a donné aussi de nouvelles relations symétriques qui paraissent devoir être très utiles dans la théorie du tétraedre ?), de méme que quelques remarques sur les normales aux coniques ^). Deux problèmes relatifs au triangle recti- ligne ont encore été résolus par lui. Ses solutions re- posent sur des égalités, liant ce théoréme de Carnot «la somme des distances du centre du cercle circons- crit, aux côtés, est égale à la somme des rayons de ce cercle et du cercle inscrit» au théorème de Bobi- lier: «l'excés de la somme des rayons exinscrits sur le rayon du cercle inscrit est égal au quadruple du rayon du cercle circonscrit», qu'on lit, pour ainsi dire, sur la figure "'). — On sait qu'il existe huit cercles tangents à trois autres extérieurs, deux à deux, et seize sphéres tangentes à quatre autres. Les rayons de ces cercles sont assujettis à deux relations distinctes, et ceux des sphéres à six. M. Mention déduit du cal- cul celle qui, dans le cercle, est du premier degré: et les quatre qui, dans la sphère, sont du méme de- gré. L'auteur les étend aux cercles isogonaux et aux sphéres isogonales, et met l'équation découverte par Carnot entre les distances de cinq points quelconques deux à deux, sous une forme qui conduit à un théo- réme de géométrie. Pour tirer tout l'avantage Se? des bouches à feu, il est nécessaire de connaitre la loi du mouvement des projectiles avec une approximation suffisante. L'importance de cet objet a fixé l'attention de plu- sieurs géomètres célèbres, tels que Newton, Euler, Bernoulli. Malgré cela, il manque encore beaucoup à la science, pour qu'elle puisse étre un vrai guide dans le cas du tir à de grandes distances. Il ne s'agit pas iei de perfectionnement dans les méthodes analy- tiques; ces méthodes, si bonnes qu'elles soient, ne peuvent donner de résultats utiles, tant que la résis- tance de l'air qui leur sert de base, n'est pas bien connue. M. Maiefski, membre du Comité d'Artille- rie, par les expérienees qu'il expose dans son mé- 18) Lu le 23 octobre 1857. Bull. Phys.-Math. XVI, 280. 19) Lu le 30 avril 1858. Bull. Phys.-Math. XVII, 113. 20) Lu le 8 octobre 1858. Bull. Phys.-Math. XVII, 305. 21) Lu le 8 octobre 1858. Bull Phys.-Math. XVII, 310. moire”), a voulu combler cette lacune. D’après une série d'expériences, sur la position des différents points de la trajectoire et sur la vitesse du projectile, dé- duite au moyen de l'appareil électrobalistique de M. Navez, il parvient à reconnaitre, en profitant des va- leurs pour de grands angles de projection: que la formule de la résistance de l'air ordinairement repré- sentée par la somme de deux termes, contenant le carré et le cube de la vitesse, doit être remplacée par celle qui contient le carré et le bicarré de la vitesse; il trouve enfin les valeurs qui doivent étre attribuées aux coefficients de cette formule. De cette manière il parvient à une expression de la résistance de l'air, susceptible d'une précision remarquable, ce qu'il jus- tifie par des expériences sur des canons de différents calibres et sur des mortiers. Astronomie. L'apparition, cette année, d'une des plus belles co- metes qui soient jamais venues étonner l'humanité, du moins pendant les temps dont l’histoire de la science a gardé le souvenir, a attiré vers cette voya- geuse au long cours tous les télescopes de l'Europe. Nos astronomes de Poulkova ne pouvaient rester en arrière de cet élan général. Les observations faites par MM. O. Struve et Winnecke, à l'aide des puis- sants moyens optiques que possède l'Observatoire, ne manqueront pas, comme nous espérons, d'avoir de l'importance pour l'étude de ces corps célestes. In- dépendamment d'une courte notice sur les observa- tions de M. Winnecke”), M. O. Struve a mis sous les yeux de l'Académie?*, des représentations gra- phiques, faites d'aprés ses mesures, et destinées à ac- compagner un mémoire sur cette cométe, que notre collégue ne tardera pas à publier. M. Pérévostchikof nous a entretenu de ses cal- culs sur la précession des équinoxes et la nutation ^). L'Académie avait publié en 1846 un catalogue d'é- toiles, rédigé par M. Weisse, professeur d'Astrono- mie à Cracovie, d’apres les observations de Bessel, et qui contient les positions des étoiles des neuf pre- mieres grandeurs dans les zónes de 15° de déclinaison 22) Présenté le 26 novembre 1858. Bull. Phys.-Math. XVII, 337. 23) Lu le 17 septembre 1858. Bull. Phys.-Math. XVII, 299. 24) Séance du 8 octobre 1858. 25) Lu le 17 septembre 1858. Bull. Phys.-Math. XVII, 353. 4 boréale jusqu'à 15? de déclinaison australe. L'utilité de ce catalogue, reconnue depuis par tous les astro- nomes calculateurs, a décidé en 1851 l’Académie à en publier également la seconde et dernière partie, rédigée par M. Weisse pour les zónes de 15° à 45° de déclinaison boréale. L'impression en a été com- mencée en 1857. Quand M. Winnecke, nouvellement nommé astronome-adjoint de notre observatoire, fut arrivé, il fut chargé d'en surveiller l'impression; mais, en lisant les épreuves, il n'a pas tardé à s'apercevoir qu'une grande partie des tables, qui ont servi à la ré- duction des observations, étaient erronées. Dans une note qu'il nous adressa à ce sujet, il indiqua l'origine d'une grande partie de ces erreurs qui affectent l’exac- titude du catalogue à tel point que l'emploi des posi- tions, données par M. Weisse, pourla comparaison des astres de notre systéme solaire, aurait pu entrainer des conséquences trés fächeuses. Il est juste de dire, cepen- dant, que Bessel lui-méme avait déjà soupconné l’exis- tence de grandes erreurs dans les tables de réduction, calculées par ses aides, et qu'il avait l'intention de re- faire les calculs relatifs aux zónes; mais la mort ne lui en laissa pas le temps. Maintenant les recherches de M. Winnecke ayant entièrement confirmé les soup- cons de Bessel, l'Académie s'est vue obligée de sus- pendre l'impression du catalogue, en abandonnant à M. Weisse le soin de le rectifier convenablement. Les expéditions chronométriques, dont le succés dépend en grande partie de la détermination rigou- reuse du temps absolu, ont fait sentir le besoin d'un catalogue spécial et exact des ascensions droites des étoiles le mieux appropriées à ces sortes de déter- minations dans l'étendue de la Russie d'Europe. M. Lindeloef, ancien astronome surnuméraire de l'Observatoire central et actuellement professeur à PUniversité de Helsingfors, a exécuté en 1855 et 1856, à l'aide du grand instrument des passages de notre Observatoire, les observations nécessaires, qui ont été réduites par lui-méme et par M. Wagner. Nous avons reçu”) de ce dernier un catalogue de 129 étoiles, qui pour l'époque actuelle, remplit par- faitement les conditions voulues et qui a déjà trouvé une application utile dans le calcul des expéditions chronométriques récentes. 26) Dans la séance du 10 décembre 1858. Bull. Phys.-Math. XVII, 545. à 8 M. Dóllen a opéré une triangulation entre Poul- kova et ie lac de Ladoga, qui l'a conduit à une consé- quence remarquable. Déjà, depuis plusieurs années, une discordance frappante entre la position de la ville de Novaia-Ladoga, déterminée astronomiquement, et les résultats déduits de l'ancienne jonction géodésique de cette ville avec Poulkova, avait attiré l'attention du Dépót Topographique; de petites expéditions ont été, à différentes reprises, organisées par ce Dépót afin de découvrir l’origine de cette discordance. Toutes ces expéditions n'ont fait que confirmer l'exactitude des anciennes déterminations; mais il restait encore quelque doute par rapport à une partie des triangles, nommément ceux qui s'étendent entre Poulkova et le phare de Kochkine, prés de Schlüsselbourg. Le travail de M. Dóllen, qui se rapporte précisément à cette partie, confirme de nouveau l'exactitude des résultats, obtenus par les opérations géodésiques, faites en 1825 sous la direction du Général Schu- bert. Il n'est done plus permis de douter que le fil- à-plomb éprouve sur les bords sud-est du lac de La- doga une déviation trés considérable (d'environ 14" du grand arc), dans le sens du premier vertical. L’in- térét qui s'attache à ce fait, provoque naturellement des recherches ultérieures, pouvant servir à fixer les idées des savants sur la nature de ce phénomène. Aussi M. Dóllen, en faisant part à l'Académie des premiers résultats de ses opérations"), s’est-il réservé de revenir sur ce sujet quand les recherches, qu'il s'est proposé de faire, seront achevées. Nous devons enfin mentionner un vaste et impor- tant travail, que M. le Général Schubert vient de donner au monde savant. On connait le développe- ment qu'ont pris les opérations géodésiques et l'ap- plication de l'astronomie à la géographie en Russie, dans le courant de ce siècle. L'Etat Major Imperial, le Ministére de la Marine, l'Académie des Sciences, l'Observatoire Central et la Société Géographique ont rivalisé de zele pour fournir des données certaines, indispensables au tracé d'une carte exacte de la Rus- sie. Une grande partie des résultats acquis, publiée déjà, se trouve dispersée dans une foule d'écrits et de recueils, qu'il n'est pas toujours aisé d'avoir sous la main, tandis qu'une partie pour le moins tout aussi 27) Lu le 10 décembre 1858. Bull. Phys.-Math. XVII, 401. considérable reste encore dans des archives, inacces- sibles au public. De plus ces résultats exigent, pour devenir réellement utiles maintenant, un travail d'en- semble, de critique et de vérification réciproque. De là le besoin, vivement senti depuis longtemps, je di- rais méme l'urgence d'un résumé général de tous ces travaux, d'un exposé succinct de leur marche, de leur développement successif, des perfectionnements qui y furent introduits, et d'une analyse des résultats défi- nitifs. C'est ce probléme que M. Schubert s'est at- taché à résoudre, dans un ouvrage qni mettait à l’é- preuve une patience et une assiduité peu ordinaires. Pour donner une idée de l'étendue et de l'utilité de son Exposé des travaux astronomiques et géodésiques exécutés en Russie dans le but géographique, il suffit de dire que le catalogue publié en 1851 par le Dépót Topographique ne contient qu'environ 7500 positions géographiques différentes, tandis que celui du Général Schubert nous en donne 14531 ou prés du double du chiffre précédent. Mais cette augmentation du nombre des positions ne constitue pas le seul mérite de l'ouvrage. Ayant été pendant vingt ans à la tete des travaux géodésiques de l'Etat major Impérial, M. Schubert a dû gagner une connaissance intime des opérations qui ont fourni la majeure partie des positions. Il a fait valoir son expérience pour rédiger avec systeme toutes les déterminations variées dé- duites par des méthodes très différentes. L’introduc- tion historique et critique, qui précéde son catalogue, expose les procédés qu'il a suivis pour rendre uni- forme son travail. L'Académie, en s'empressant de publier sous ses auspices cet ouvrage, s'est crue heureuse de témoigner par là sa haute considération pour l'auteur, qu'elle est fiere de compter parmi ses membres honoraires, tout en donnant au public un ouvrage d'une utilité incontestable. Physique. Parmi les questions de physique nous ne faisons qu'indiquer un projet, dont nous a entretenu M. Kupffer, et qui tendait à essayer une nouvelle mé- thode pour déterminer la figure de la terre”). Il s'agissait de se servir des lignes télégraphiques pour comparer la marche de deux pendules constants, éta- 28) Lu le 12 février 1858. Bull. Phys.-Math. XVII, 237. blis à des distances considérables, par exemple à S'- Pétersbourg et à Nicolaief, et d'obtenir ainsi, par une méthode trés simple et sans le secours d'observations astronomiques, la relation entre la longueur des pen- dules simples à secondes sur ces deux points. Une commission a été nommée pour faire à l'Académie un rapport sur ce projet. Il est important, dans toutes les recherches de gal- vanométrie, de connaitre exactement les résistances des fils et de les comparer à l'étalon normal, introduit par M. Jacobi et dont l'emploi se propage de plus en plus parmi les physiciens. Notre confrére a profité du séjour qu'a fait ici cette année M. Bolzani, pro- fesseur-adjoint de l'Université de Kazan, pour déter- miner, avec son concours, la résistance de 88 bobines de fils trés minces d'archal et pour examiner si les bobines, mesurées il y a dix ans, n'ont pas changé quant à leur conductibilité. Son rapport sur ces ex- périences ?) doit rassurer ceux des physiciens, qui ont craint que le fréquent passage du courant ne puisse al- térer avec le temps l'état moléculaire des conducteurs métalliques. Les 88 bobines, dont les résistances sont mesurées avec la plus grande exactitude, d'aprés une méthode analogue à celle des doubles pesées de Borda, et qui sont d'un fréquent emploi dans toutes les re- cherches galvanométriques, peuvent étre signalées comme un véritable enrichissement de notre Cabinet de Physique, oà elles sont soigneusement conservées, conjointement avec l'étalon normal, auquel elles ont été comparées. M. Kupffer a publié, dans les Annales de l Obser- vatoire Physique Central, les observations météorolo- giques et magnétiques, faites pendant l'année 1855 dans les stations placées sous sa direction. Il a fait également paraître sa «Correspondance Météorolgique pour l'année 1857» — revue trimestrielle de tout ce qui se fait en Russie de plus remarquable pour la science des phénomènes atmosphériques. Il s'est en- core appliqué à donner plus de développement à la cor- respondance télégraphique de l'Observatoire Physique, tant avec les villes de l'intérieur de la Russie, qu'avec l'étranger. La comparaison journalière entre les tem- pératures et les pressions de l'air, qui ont lieu sur des points trés éloignés, répartis sur toute la surface 29) Lu le 20 aoüt 1858. Bull. Phys.-Math. XVII, 321. 2 — a de l'Europe, excite déjà l'intérét du pnblie et fait es- pérer d'utiles résultats. Ce sera un beau moment pour le météorologie que celui oi elle pourra prédire, quel- ques jours ou méme quelques heures d'avance, les grands et brusques changements dans l'équilibre de l'athmosphére, qui causent les ouragans, les tempétes, les inondations et amènent tant de désastres. M. Kupf- fer, pendant son séjour à Paris, s'est joint cette année à M. Leverrier, pour jeter les bases d'une associa- tion météorologique, dont le but spécial sera de four- nir, par la télégraphie, les données nécessaires à lé- claircissement de ce probléme important. M. Lenz nous a lu un mémoire) sur la marche horaire de la température de l'air et de l'eau de la mer sous les tropiques. Son travail, basé sur les ob- servations faites par son parent, M. le D' Edouard Lenz, pendant le voyage de circumnavigation de 1847 — 1849, et par M. Leopold Schrenck, lors de ses deux passages sous les tropiques en 1853 et 1854, procure des éléments nouveaux pour un point inté- ressant de la physique du Globe. Les résultats de ces deux séries d'observations sont trés remarquables, par la conformité qu'elles ont entre elles et par la dif- férence qu'elles présentent avec les observations ana- logues, connues jusqu'à présent. Celles-ci donnaient, comme on sait, la plus grande température de l'air aprés le passage du soleil au méridien; tandis que d'aprés les deux séries, soumises par M. Lenz au calcul, le maximum a lieu environ 20 minutes avant midi sur l'Océan Atlantique et environ 30 minutes avant midi sur le Grand Océan. Les observations de M. le D' E. Lenz s'étendaient aussi à la température de l'eau à la surface de la mer; mais elles sont moins concluantes, par la raison que l'eau était puisée au moyen d'une pompe, dont les parois pouvaient in- fluencer la température del'eau: elles donnent le maxi- mum à 11^41' pour l'Océan Atlantique et à 2^33' pour le Grand Océan. Notre collégue voit les causes de ce phénoméne dans le refroidissement de l'air par suite de courants ascendants pendant les cha- leurs du midi, et peut-étre aussi par le passage de la chaleur à l'état latent sous l’influence d'une forte évaporation. — Enfin M. Moritz, directeur de l'observatoire météorologique de Tiflis, nous a en- 30 Lu le 26 novembre 1858. Bulletin de l'Aead. I, 212. voyé un mémoire intéressant sur le développement successif des stations météorologiques au Caucase "y et M. Korsakof une description détaillée d'un halo trés remarquable, observé par lui à Toula au mois de février 1858? Chimie, M. Fritzsche a continué i'examen des produits de l'action de l'acide azotique sur l'acide phénique, et a découvert, dans le résidu de la préparation de l'acide nitrophénique, un nouvel acide, qu'il a nommé acide isonitrophénique, parce que sa composition chi- mique est exactement celle de l'acide nitrophénique, tandis qu'il en diffère par ses caractères physiques. La description détaillée de ce nouvel acide, ainsi que d'un grand nombre de ses sels, forme le sujet du mémoire?) que nous a lu notre confrére. Il nous a donné en outre la description d'un carbure d'hydrogéne solide, retiré des produits de la distillation du goudron de bois par M. Knauss, chimiste à Arkhangel. Cet hy- drocarbure forme avec l'acide picrique une combinai- son cristallisée, dont M. Fritzsche s'est servi pour établir la formule chimique de l’hydrocarbure: elle est, d'aprés ses analyses, représentée par 38 équiva- lents de carbone et 18 équivalents d'hydrogène *).— M. Zinine a démontré que les métamorphoses pré- sentées par l’oxalate de naphtalidine, sous l’action de la chaleur, sont identiques à celles du sel correspon- dant de l’aniline soumis à l'action du même agent ”). En passant aux travaux des chimistes, étrangers à notre corporation, présentés à l'Académie, je ne puis m'empécher de faire la remarque que depuis quel- que temps leur nombre s'aecroit dans une propor- tion sensible. Nous nous autorisons de cette cir- constance pour y voir une preuve des progrés que fait dans notre pays cette belle science, si indispen- sable au développement des forces productives de la richesse nationale. Aussi l'Académie a-t-elle vu avec plaisir sur les pages de son Bulletin Physico-Mathé- matique une série de travaux distingués. — Ayant en vue l'importance du róle que jouent dans la chimie 31) Présenté le 25 juin 1858. Mémoires des Savants étrangers. Tom. VIII. 32) Présenté le 30 avril 1858. Bull. Phys.-Math. XVII, 449. 33) Lu le 25 juin 1858. Bull. Phys.-Math. XVII, 145. 34) Lu le 9 avril 1858. Bull. Phys.-Math. XVII, 68. 35) Lu le 4 décembre 1857. Bull. Phys.-Math. XVI, 282. moderne les alcools dits polyatomiques, M. Sokolof s'est appliqué à étudier l'action de l'acide nitrique sur la glycérine (alcool triatomique); il a découvert à cette occasion un nouvel acide, qu'il a nommé acide glycérique, et il a décrit quelques unes de ses combi- naisons, en signalant l'existence d'autres produits de l'oxydation de la glycérine. Il examine enfin de quelle manière les analogies, existant entre les alcools en général, sont modifiées dans leurs produits d'oxyda- tion ?), — M. Engelhardt nous a présenté cinq mé- moires: dans le premier”), l'auteur démontre, en se fondant sur l'examen des sels de l'acide anisique, que cet acide est monobasique, et par conséquent non ho- mologue avec l'acide salicylique qui, d'aprés les ex- périences de M. Piria, donne des sels bibasiques; — dans le second *) il indique la formation du benzamide par l'action du chlorure de benzoile sur le sulfate d'argentammonium ; — dans le troisième *) il traite la question des bases polyatomiques; dans le quatrième“) il expose les résultats de ses recherches sur l'acide sulfobenzamique, acide nouveau que M. Engelhardt à obtenu par suite de l'action de l'acide sulfurique anhydre sur le benzonitrile à basse température et qui est différent de l'acide que MM. Buckton et Hofmann ont obtenu en faisant agir sur le benzoni- trile l'acide sulfurique de Nordhausen à une tempé- rature plus élevée; enfin dans le cinquième mémoire‘) l’auteur démontre que par l'action de l'ammoniaque sur le chlorobenzol on obtient de l'hydrobenzamide.— M. Tutchef a fait voir dans une note ^), que par l'action du chlorocumol sur le benzoate d'argent, on obtient du bibenzoate de cumol, analogue au biben- zoate de benzol, obtenu par M. Engelhardt avec le chlorobenzol et le méme sel d'argent. — M. Trapp, professeur de l'Académie Médico-Chirurgicale, a exa- miné l'huile essentielie qu'il a tirée des semences de la ciguë d'eau (Cicuta virosa). Il a prouvé que cette huile est entiérement identique avec l'huile essentielle | du Cuminum Cyminum; car en la traitant par le bi- sulfite de sodium on obtient une combinaison de ce 36) Lu le 29 janvier 1858. Bull. Phys.-Math. XVI, 369. 97) Lu le 18 décembre 1857. Bull. Phys.-Math. XVI, 289. 38) Lu le 18 décembre 1857. Bull. Phys.-Math. XVI, 296. 39) Lu le 18 décembre 1857. Dok his. -Meth. XVI, 297. 10) Lu le 12 février 1858. Bull. Phys.-Matk XVI, 378. 41) Lu le 25 juin 1858. Bull. Phys.-Math. XVII, 168. 42) Lue le 14 mai 1858. Bull. Phys.-Math. XVII, 125 sel avec l'aldéhyde cuminique, et la partie de l'huile qui n'entre pas dans cette combinaison a été recon- nue pour du cyméne^). — M. Göbel, de Dorpat, ayant analysé l'eau de plusieurs sources de la Perse septen- trionale, rapportée par M. de seidlitz de son voyage dans ce pays, a publié sur ce sujet une note ) dans laquelle il a exposé aussi ses conjectures sur l'ori- gine du carbonate et du sulfate de sodium dans les laes de l'Arménie. — M. Borodine nous a comuni- qué ses recherches sur la constitution chimique de l'hydrobenzamide et de l'amarine ^). En étudiant l'ac- tion de l'iodure d'éthyle sur ces substances, il par- vient à cette conclusion que l’hydrobenzamide est un dérivé ammonical tertiaire et que l'amarine renferme au moins trois molécules d'hydrogéne appartenant encore à l'ammoniaque, et susceptibles d'une substi- tution ultérieure. Enfin nous avons recu de M. Men- déléief un mémoire sur le rapport de quelques pro- priétés physiques des corps avec leurs réactions chi- miques ^). L'auteur y démontre que, d’après la valeur des sommes 1? du volume de la vapeur, 2? du volume spécifique, 3° du point d'ébullition, et 4? de la cha- leur spécifique, on peut déterminer si une réaction chimique est une substitution, une combinaison ou une décomposition. Dans les substitutions les dites sommes des corps mis en action sont égales à celles des corps résultants de la réaction, tandis que les premières sont plus grandes dans les combinaisons, et plus petites dans les décompositions. Geologie. Mineralogie. La géologie du Caucase a fait des acquisitions d'une ` valeur incontestable dans les trois mémoires &tendus qu'a publiés M. Abich. Le premier de ces Luis sur les minerais de manganèse en Transcaucasie ”), traite des relations géognostiques d’une formation très éten- tendue de minerais de manganèse, découverte par l’auteur dans le district de Sazeretlo du gouvernement de l'Iméréthie. — Cette formation se compose d'un vaste dépót de minérais terreux et d'amas de miné- rais compactes et mamelonnés qui traversent, sous forme de filons irréguliers, les terrains crayeux et ter- 43) Lu le 12 février 1858. Bull. Phys.-Math. XVI, 298. 44) Lue le 30 avril 1858. Bull. Phys.-Math. XVII, 241. 45) Lu le 5 mars 1858. Bull. Phys.-Math. XVII, 38. 46) Lu le 29 janvier 1858. Bull. Phys.-Math. XVII, 49. 47) Lu le 12 février 1858. Bull. Phys.-Math. a 305. u ` SH tiaires des bords de la Dziroula. Ces gisements, importants au point de vue technique, présentent un ensemble de faits géologiques trés instructifs en ce qui concerne les rapports intimes entre les filons mé- talliques et les dépôts métalliferes en général. — L'examen comparatif de ces faits et de beaucoup d'autres, qui leur sont analogues en Arménie et dans la Perse septentrionale, fait voir la nécessité de con- sidérer ces gisements de manganése comme le pro- duit d'un procés hydrochimique et éruptif à la fois. Tout porte à croire que ce procés, qui s'est opéré au milieu de roches calcaires, n'avait sa place, pour ainsi dire, qu'au bout d'une série de phénomènes qni se succèdent toujours pendant les grandes actions de surgissement des chaines de montagnes. L'auteur in- siste sur la coordination constante des gisements mé- talliferes et des roches éruptives du Caucase, et dis- cute les grandes analogies, que beaucoup d'entre eux démontrent, avec les dépóts que les eaux minérales forment au point oü nous les voyons sortir. Dans son second mémoire ^) M. Abich expose les traits géologiques fondamentauz et comparatifs du Cau- case, de l Arménie et d'une partie de la Perse septentrio- nale. Profitant des principaux résultats de la triangu- lation, exécutée récemment en Transcaucasie, l'au- teur, dans la premiére partie de son travail, déter- mine par le calcul la direction des crétes ou Gus de faites des différentes chaines de montagnes en y joignant les recherches semblables pour les montagnes d'une partie de la Perse septentrionale. Il en résulte que les chaines de montagnes des pays en question se divisent en quatre systèmes nettement distincts, qui se distinguent les uns des autres par les directions qui y dominent. Ces quatres directions sont les mêmes que celles qui déterminent le relief orographique de l'Asie centrale, ainsi que celles dont l'influence sur la distribution des chaines principales de montagnes en Allemagne a été démontrée pour la premiere fois par Léopold Buch. Il est évident que le phéno- méne, qui a determiné ces différentes directions, est le Ehe auquel est dü le redressement des cou- ches du terrain stratifié; car toutes les dislocations 48) Vergleichende E der K: MBs deris Armeni- schen und Nordpersischen Gebirge. Lu le 28 mai 1858. Mém. de l'Acad. VI* Sér. Sc. math. et phys. Tom. VII. rectilignes, qui ont affecté ce dernier, sont paralléles à l'axe de l'un ou de l'autre de ces quatre systèmes. Dans la seconde partie du mémoire, l'auteur fait voir que les quatre directions indiquées servent de lignes régulatrices, pour le groupement et la distribution: des sources chaudes, des sources acidulées et des vol- cans de boue ou salses avec leur &manations de gaz inflammable; les surgissements rectilignes des roches éruptives avec leurs gisements de minerais et les grandes séries de volcans éteints du Caucase, de l'Ar- ménie et de l'Aderbeidjan se trouvent dans le méme rapport de parallélisme avec des lignes, qui correspon- dent aux axes des quatre directions indiquées. La troi- siéme partie du mémoire donne un apercu complet de toutes les formations sédimentaires, dont l'exis- tence a pu étre constatée jusqu'à présent au Caucase et en Arménie. Le troisieme mémoire, intitulé: Matériaux pour ser- vir à la paléontologie de la Russie asiatique ^), est con- sacré 1° à la description d'une collection de coquilles rassemblées par le capitaine de marine Boutakof pendant les levées des bords occidentaux et méridio- naux de la mer d'Aral et de ses iles, et 2° à la des- cription d'une série de feuilles d'arbres fossiles, pro- venant d'une formation tertiaire trés étendue de char- bon de terre, découverte par le capitaine du corps des mines Antipof dans la steppe des Khirgizes à l'o- rient de la forteresse d'Orenbourg au sud de l'Oural. Les coquilles, représentées sur 6 planches lithogra- phiées, appartiennent presque toutes à la formation éocéne; quelques unes sont propres aux deux étages de la craie. La plupart des coquilles éocènes, sauf quelques espèces nouvelles, sont parfaitement iden- tiques avec les coquilles les plus caractéristiques du «London clay» et du bassin de Paris. Les feuilles fossiles de la steppe des Khirghizes sont déterminées par M. Heer à Zurich. De toutes les espèces repré- sentées sur deux planches, une seule, du genre Fagus est nouvelle; les autres sont parfaitement les mêmes que celles qui se trouvent dans le terrain miocène in- férieur aux pieds des Alpes occidentales et orientales. Enfin M. Abich a encore inséré dans notre Bul- letin une note sur un tremblement de terre observé 49) Lu le 3 v Lienen 1858. TN de „Acad. m Sér. Sc. math. et phys. Tom. A E et à Tébriz en septembre 1856, suivie de notices phy- siques et géographiques sur l'Aderbeidjan ^). M. Helmersen, outre son voyage géologique au Gouvernement d'Olonets, dont nous avons parlé, a publié un volume de son recueil — Beiträge zur Kennt- niss des Russischen Reiches, — qui contient le résultat des recherches géologiques faites par lui et par feu M. Pacht sur le systéme dévonien du centre de la Russie. — Une note, intéressante surtout au point de vue de l'application pratique, nous a été lue par M. Helmersen sur les puits artésiens?); il y fait voir, en s'appuyant sur des considérations géologiques, qu'à Moscou et à S'-Pétersbourg le sol offre toutes les pro- priétés et les conditions nécessaires pour que les bas- sins d'eau souterraine s'y puissent former à une cer- taine profondeur; ces bassins fourniraient des puits artésiens, dés que l'on ouvrirait à leurs eaux un pas- sage à la surface de la terre. M. Kokcharof a continué la publication de son re- eueil, contenant les Matériaux pour la Mineralogie de la Russie. Il a déterminé en outre les formes cristallines de l'acide nitrophénique, de l'acide isonitrophénique et de quelques sels de ces acides”), et il a découvert la présence en Russie d'un minéral trés rare, signalé pour la première fois sur notre continent: c'est Peu- clase, pierre précieuse, qui n'a été trouvée jusqu'à présent qu'au Brésil et dont l'existence a été consta- tée par M. Kokcharof dans la partie méridionale de la Chaine de l'Oural (Gouvernement d'Orenbourg ?). - Botanique, Les récentes explorations scientifiques du pays de l'Amour ont suggéré à M. Ruprecht l’occasion de consacrer ses travaux à la flore de cette région. Ses essais de culture avec les plantes de l'Amour l'ont conduit à cette conclusion que, trés vraisem- blablement toutes ces plantes peuvent supporter notre climat en pleine terre sans aucun abri; ceci a été surtout confirmé par les essais de culture faits avec de jeunes exemplaires de la vigne et du liége, qui non seulement ont formé des pousses nouvelles au printemps, mais encore ont résisté, sans en étre affec- 50) Lu le 17 janvier 1858. Bull. Phys.- -Math. XVI, 837. . 61) St. Petersburger Zeitung, 1858, N° A Beilage. 52) Lu le 20 aoüt 1858. Bull. Phys.- + 53) Lu le 29 janvier 1858. Bull. deter XVI, 284. tés, à la sécheresse extraordinaire de l'été dernier. Un choix de plantes les plus intéressantes de l'Amour, décrites antérieurement par M. Ruprecht dans notre Bulletin, ont été dessinées et munies d'analyses, pour former la partie botanique de l'Atlas, destiné à accom- pagner la description du voyage de M. Maack, qui sera publié par le Mécène sibérien, M. Solovief. Nous indiquerons enfin une note intéressante, au point de vue de la physiologie végétale, relatant le cas trés curieux de la croissance de deux sapins blanes, que M. Ruprecht a observé dans le parc de Pavlofsk?. M. Trautvetter, membre correspondant, nous a donné une esquisse des espèces de Crocus, particulières à la partie sud-ouest de la Russie”), et M. Zabel — un travail sur les gonides des champignons, travail, oü il offre de nouvelles recherches sur un organe de propagation récemment découvert dans les hyphes des moisissures; l'auteur a, pour la premiére fois, signalé la germination des gonides des champignons jusqu'au parfait développement des spores *). Enfin l'Académie n'a pas hésité à admettre dans les Mémoires des Savants Etrangers un ouvrage, qui assurément comptera parmi les plus remarquables de ces derniers temps, pour la botanique. Je veux parler du travail de M. Maximovicz Primitiae florae Amu- rensis"). L'auteur a consacré plus de deux ans à l'ex- ploration du bassin de ce fleuve, principalement au point de vue du régne végétal. La masse énorme de plantes et de notes, qu'il y a réunies, ainsi que les ré- coltes botaniques de MM. Schrenck et Maack, mises à sa disposition à son retour, constituèrent un fonds trés riche, qu'il mit en oeuvre avec tout le zele qu'in- spire l'amour de la science. Profitant largement des précieuses ressources de notre Musée botanique, et secondé par MM. Ruprecht, Bunge, Trautvetter, Schmidt et Kórnicke, qui lui prétérent l'appui de leurs conseils et de leur collaboration pour la déter- mination et la description de plusieurs familles végé- tales, l'auteur a tracé un tableau complet de la végé- tation d'une région aussi vaste que nouvelle pour le monde savant. On lui saura gré d'avoir fourni des 54) Lu le 3 septembre 1858. Bull. Phys.-Math. XVII, 261. 55) Lu le 29 octobre 1858. Bull. Phys.-Matth. XVII, 329. 56) Lu le 29 octobre 1858. Bull. Phys.-Math. XVII, 361. 57) Présenté le 29 janvier 1858. Mém. des Savants étrangers. Te AX. E bases solides pour l'appréciation des ressources na- turelles d'un pays, qui a fait concevoir tant de belles espérances. Les occupations de M. Brandt ont embrassé les classes des mammiferes et les poissons, et plus parti- culierement les genres et les espéces appartenant à la faune de la Russie; mais il s'est consacré surtout à la publication d'un manuel d'Anatomie comparée, principalement à l'usage des éléves de l'Académie de Médecine. On sait que l'anatomie des animaux, dont l'importance a déjà été entrevue par Aristote, mais qui n'a été élevée au rang de science que surtout par le grand Cuvier, a atteint un haut degré de perfec- tion seulement de nos jours, par les travaux éminents de Meckel, Tiedemann, Baer, Carus, Rathke, Treviranus, Milne Edwards, Owen, Johannes Müller etc. Jusqu'à la fin du siècle dernier, c. à d. jusqu'à Cuvier, on ne connaissait presque que l'ana- tomie de l'homme; mais, à partir de cette époque, l'a- natomie du régne animal a pour ainsi dire célébré sa renaissance. Si les animaux n’existaient pas, disait Buffon, il aurait été plus difficile de comprendre l'homme. Beaucoup de choses qu'il serait peu aisé d'étudier sur l'organisme humain, se laissent bien plus librement scruter sur des animaux, et la variété des types biologiques permet de voir plus clairement les lois générales. C'est en ce sens que l'anatomie com- parée a presque la dignité d'une science philosophique. Mais malgré toute son importance pour la Zoologie, la Paléontologie, la Physiologie et la Médecine, il nous manquait encore un exposé substantiel et com- plet, répondant à l'état actuel de nos connaissances. M. Brandt, qui depuis plus d'une trentaine d'années a prodit une série de travaux anatomiques se rappor- tant à presque toutes les classes d'animaux, vient de combler cette lacune. Son manuel d'Anatomie com- parée *) est le premier ouvrage original sur ce sujet en langue russe et contient sous une forme concise les faits les plus récents de la science. M. Schrenck nous a donné la premiere livraison - 58) Présenté le 28 mai 1858. — Kpamxoe rung Cpaeuwmeab- noŭ Anamomiu cs npucoeduneniens wcmopiw pasewmin orweommbics. Akaremuxa 0. 0. Bpana ra. Cn6. 1858 tree BB 8°). de la relation de son voyage”), si impatiemment at- tendue par le monde savant. L'examen des mammi- feres qu'elle contient, constitue un accroissement no- table pour l'exacte connaissance de cette classe. A cette occasion, il n'est pas hors de propos de constater à quel degré de perfection est arrivée de nos jours la connaissance de la faune de la Russie: une explora- tion minutieuse et attentive d'un pays aussi vaste que l'est le bassin de l'Amour, n'a donné que deux espéces nouvelles (du genre des rongeurs: Arvicola amuren- sis et A. Maximowiczii). Comme M. Schrenck prouve en méme temps, pour un nombre d'espéces double du précédent, que leurs caractéres d'originalité ont été trop précipitamment admis par les natura- listes, il s'ensuit que le voyage a eu pour résultat non une augmentation, mais plutôt une réduction du nombre des espéces animales. — En effet M. Schrenck, re- prenant les recherches, là oü les avait laissées M. Middendorff, premier explorateur de ces parages, et ayant fait passer au crible d'un examen rigoureux toute la masse de matériaux, collectionnés pendant le voyage, arrive à ne considérer les formes animales de l'Amour que comme des variétés climatériques et géo- graphiques des espéces, qui sont douées de la faculté de se propager sur de grands espaces. En revendi- quant pour la faune de l'Amour les traits distinetifs d'une faune sylvestre, l'auteur démontre que les vastes prairies, qui longent l'Amour dans son cours moyen, doivent être envisagées non comme une continuation des plateaux déboisés de l'Asie centrale, mais comme de grandes oasis au milieu de régions boisées. Ce qui, d’après notre voyageur, caractérise plus particulière- ment la faune de l'Amour, ce ne sont pas des types biologiques individuels et bien tranchés, mais certai- nement le fait extraordinaire de la présence simultanée d'une multitude d’espèces, qui y ont débouché du nord, du sud et méme de l'ouest. Le tigre et le renne, le glouton et le cerf, la zibéline et le chevreuil vien- nent former ici une société mêlée et hétérogène. Les limites de notre rapport ne permettent pas d'in- | diquer méme les principaux résultats des recherches de M. Schrenck. Nous nous contenterons de dire qu’ils ne manqueront pas de fixer l'attention des sa- vants, tant par des faits nouveaux sur la distribution 59) Présenté le 30 avril 1858. c 3 E géographique des divers animaux, que par des obser- vations précieuses sur les caractéres biologiques, et par la description des espéces qui n'étaient connues que trés imparfaitement. Ce que M. Schrenck a fait pour les mammifères, M. Gerstfeldt l'a fait dans un mémoire trés intéressant") pour les animaux inférieurs: les mollusques, les crus- tacés et les vers (Platoden) de la Sibérie et du pays de l'Amour. Deux notices de M. Radde offrent des détails curieux sur l'hivernation des écureuils de ce pays fit. — M. Ménétriés a étudié la récolte ento- mologique de MM. Maack et L. Schrenck, et nous a communiqué d'abord les diagnoses des nouvelles espèces de Lepidoptéres de la Sibérie orientale et en particulier des rives de l'Amour ®), et plus tard une description détaillée de ces espéces, ainsi que l'énu- mération compléte de toutes les espéces, trouvées par ces deux voyageurs, en y joignant les observations que ceux-ci ont consignées dans leurs journaux S — En profitant d'un envoi, que nous devons à l’obli- geance de M. Bartholomaei, il nous a également donné sur les Lépidoptéres de Lenkoran et du Ta- lyche une note intéressante, qui a trouvé place dans le Bulletin“). M. Regel a observé et décrit un thrips nouveau, qu'il a nommé T. Dracaena et qui se montre si dévastateur dans les jardins de notre capi- tale, mais surtout dans les serres chaudes). M. Pape a rédigé la premiere partie d'un catalogue de notre collection conchyliologique 9); et M. Weisse a inséré dans notre journal des remarques intéressantes dé- duites de ses expériences sur les infusions végétales et sur la multiplication de Colpoda Cucullus?). — M. le professeur Cienkofski a déposé dans le Bulletin les résultats de ses observations, faites dans le but d'éclaircir la question si débattue de la génération primaire“). L'auteur avait publié antérieurement des 60) Présenté le 25 juin 1858. A la même date M. Gerstfeldt nous à adressé un autre mémoire sur les écrévisses fluviatiles de l’Eu- rope. Tous les deux ont paru dans les Mémoires des Sav. étrang. 61) ones le 30 avril et le 8 octobre 1858. Bull. Phys.-Math. XVII, 170 et 301. 62) Lu le 11 juin 1858. Bull. Phys.-Math. XVII, 212. 63) Séance du 8 octobre 1858. 64) Lu le 29 octobre 1858. Bull. Phys.-Matth. XVII, 313. 65) Lu le 15 janvier 1858. Bull. Phys.-Math. XVI, 333. numeratio concharum musei Academiae Scientiarum Petropo- litanae, V. Bull. Phys.-Math. XVII. 127. 67) Lu le 11 juin 1858. Bull. Phys.-Math. XVII, 135. 68) Lu le 9 avril 1858. Bull. Phys.-Math. XVII, 81. observations, d'aprés lesquelles les grains d'amidon de pomme de terre en putréfaction se transformeraient quelquefois en corps mouvants et susceptibles de mé- tamorphoses vitales. La plupart des naturalistes de nos jours se refusent à admettre qu'il y ait une seule observation positive, servant à prouver que le com- mencement d'un organisme quelconque ne soit le fruit d'organismes semblables; c.-à-d. que l'on ait jamais Observé une génération primaire, mais seulement des propagations; — le fait extraordinaire, qu'avait an- noncé M. Cienkovski,suscita donc des doutes parmi les savants. Notre naturaliste, ayant trouvé par des observations trés délicates que les monades, qui selon lui sont des germes mobiles des animaux et des plan- tes les plus simples, pénétrent dans l'intérieur des conferves et en se confondant avec une partie du con- tenu de ces plantes aquatiques, subissent des trans- formations, a cru nécessaire de reprendre ses obser- vations sur les grains d’amidon animalisés. Il a trouvé que, dans ces cas aussi, il y a des monades, qui s'atta- chent aux grains d'amidon, et qui aprés s'étre étendues en forme de pellicules, souvent trés minces, autour de ces grains, déterminent leurs transformations ulté- rieures. Ainsi notre micrographe ne trouve plus lui- méme, dans ses observations, une preuve absolue du commencement d'une nouvelle série de vie organique. Néanmoins, ses observations ayant fait voir que les corpuseules animalisés s'épanchent sur des corpuscules végétaux pour commencer une transformation. orga- nique, ne cessent pas d'étre du plus haut intérét pour la biologie générale. Anatomie et Physiologie. M. Baer s'est occupé d'études sur le crâne hu- main et a mis tout le soin et tout le zéle qu'on lui connait, à ranger notre collection craniologique dans un nouveau local, à l'inventorier, à la classer, et à la compléter soit par des achats et des échanges, soit par le concours de divers savants et de diverses ad- ministrations, avec lesquels il entretient une corres- pondance active. C'est encore en vue de contribuer à l'agrandissement de cette collection, en en faisant voir toute l'importance pour l'histoire et l'ethnologie, que M. Baer a publié dans notre Bulletin un mémoire sur l'accroissement successif et l'état actuel de cette AB us. collection ?). Elle contient 281 crânes bien détermi- nés de peuples existant actuellement, et 69 cränes provenant de fouilles et attribués aux nations de l'an- tiquité. Elle est done par le nombre une des plus riches en Europe et ne le céde que de peu à la célébre Collection de Blumenbach. Mais elle laisse beaucoup à désirer sous le rapport de la variété des types. Notre collégue pense qu'il est essentiel surtout maintenant de la compléter d'aprés un plan régulier , afin qu'elle contienne autant que possible un nombre suffisant de cränes de chacune des nationalités vivant en Rus- sie, ainsi que des peuples des pays limitrophes. C'est de cette manière seulement que l'on aura les ma- tériaux nécessaires pour asseoir un jugement sur les peuples qui n'ont laissé des traces palpables de leur existence que dans les tertres tumulaires et dans les anciens cimetiéres, sur leurs origines et leurs affinités biologiques. Comme la plupart des peuples, que PA- sie a déversés sur l'Europe, se sont frayé passage à travers les plaines de la Russie, on est en droit d'es- pérer que l'étude systématique des produits des fouilles — étude pour laquelle une riche collection de cránes de peuples existants peut seule offrir un point d'appui réel — jettera un jour nouveau sur ce que l'histoire nous apprend assez confusément des mouvements de peuples qui ont eu lieu, à diverses époques, dans ces contrées intérieures, et des grandes migrations armées qui en sont sorties pour se jeter sur l'Europe. M. Baer a également voué une attention particu- liere aux recherches sur le goître endémique et le crétinisme en Russie"). Dans un rapport qu'il nous a lu à ce sujet, il est parvenu à réunir un grand nom- bre de données tirées d'ouvrages connus et de com- munications manuscrites. Jugeant cet objet digne d'un examen plus étendu, il s'est efforcé d'y intér- esser plusieurs médecins de la capitale: MM. les docteurs Otsolig, Kozlof, Weisse, Krebel, Lin- gen se sont réunis à M. Baer pour rassembler de plus amples renseignements de toutes les parties de PEmpire; et en particulier MM. les docteurs Otsolig et Kozlov, profitant de leur position comme chefs 69) Nachrichten über die ethnographisch-craniologische Sammlung der Kaiserlichen Akademie der Wissenschaften. Lu le 11 juin 1858. Bull. Phys.-Math. XVII, 177. | 70) Ueber das Vorkommen von Krop Reiche. Lu le 5 mars 1858. Bull. Phys.-Math. XVI, 357. f und Cretinismus im Russischen | des départements médicaux civil et militaire, ont pro- mis des recherches étendues. On a de la peine à croire que, dans l'état actuel de nos connaissances sur l'anatomie de l'homme, il soit encore possible d'y faire de nouvelles découvertes. Et cependant M. le D' Wenzel Gruber, amené par le beau travail de M. Virchov sur la base du cráne hu- main, à faire de ce sujet une étude particuliére, a dé- couvert, aprés de vastes investigations, dans la partie supérieure de la cavité du tympan, un osselet nouveau, auquel il a donné le nom de ossiculum tegmenti tympani; il a consigné les détails de cette découverte dans un mémoire que renferme notre Bulletin ’'). Un autre tra- vail du méme savant sur les bourses muqueuses de la main et du pied, est le fruit d'un grand nombre de recherches et d'observations. On y trouve un traité complet de cinq espéces de bourses muqueuses, dont trois n'étaient connues qu'imparfaitement, et les deux autres ont été nouvellement découvertes par l'auteur. L'intérét incontestable de cet ouvrage pour l'anato- mie descriptive de l'homme et pour la chirurgie, lui ont valu les honneurs de la publication dans le recueil des savants étrangers ”). Relation du Voyage de M, Middendorff. Enfin parmi les piéces présentées à la Classe Phy- sico- Mathématique, citons la première livraison du 4* volume du Voyage de M. Middendorff, paru tout récemment. Les trois volumes précédents sont con- sacrés à la discussion des questions spéciales, rentrant dans le domaine des diverses sciences, pour lesquelles le voyage a fourni des matériaux; et le quatrième, en voie de publication, doit contenir la partie générale, l'historique du voyage et un exposé des résultats dé- finitifs et des considérations pratiques, dans lesquels se résume, pour ainsi dire, le produit net de ce voyage. De cette maniére, si les trois premiers volumes sont destinés aux spécialistes, le dernier s'adresse à un public plus étendu. Ce motif a porté l'Académie à en publier, simultanément, l'original allemand et une tra- duction russe, dont s'est chargé M. Biliarski, sous la direction de l'auteur. La livraison déjà parue traite de la géographie et de l'hydrographie; elle sera suivie 71) Présenté le 29 octobre 1858. Bull. Phys.-Math. XVII, 324. 72) Présenté le 15 janvier 1858. Mémoires des Savants étrangers. T. VIII. — Le de cinq autres, qui auront pour objet: l'orographie et la géologie, le climat, les régnes animal et végétal, et enfin l'ethnographie de la Sibérie. Dans la livraison qui est déjà entre les mains du public, l'auteur donne l'itinéraire de son voyage et une analyse critique du développement successif de nos connaissances géographiques sur la Sibérie. Dans cet exposé, d'une lecture aussi attrayante qu'instruc- tive, notre confrére a profité non seulement de toutes les sources si nombreuses, déjà connues, mais encore d'une masse de renseignements, puisés dans les ma- nuscrits, conservés dans les diverses archives et biblio- théques de la Sibérie et de la Capitale. Ces recherches littéraires jointes à la connaissance des localités, ac- quise par des voyages, ont permis à l'auteur de con- stater des faits géographiques aussi nouveaux qu'im- portants, qui assureront à son ouvrage une valeur durable. Statistique. Dans notre dernier compte-rendu nous avons déjà annoncé que, sur la proposition de M. Kóppen, l'Académie avait entrepris de réunir des listes com- plétes et exactes de tous les lieux habités dans l'Em- pire de Russie. Cette entreprise se poursuit active- ment, gráce à la protection que lui a accordée notre Président. La masse de documents qui nous sont par- venus est immense, et elle est encore loin d'étre com- pléte. Les renseignements de ce genre, on doit en convenir, ne seront réellement utiles pour les statisti- ciens, les hydrographes et les historiens, que quand, aprés avoir passé par le tamis de la critique, ils se- ront rendus accessibles à tout le monde par le canal de l'impression. Mais les frais considérables que né- cessiterait une pareille publication, ne permettent pas à l'Académie d'y songer. Cependant, pour donner une idée de ces sortes de documents et faire valoir toute leur utilité, soit pour les sciences qui se rat- tachent à la statistique, soit pour la pratique admini- strative, M. Kóppen a publié les listes des lieux ha- bités du Gouvernement de Toula"). Il prépare éga- lement un travail, qui ne se fera pas attendre, sur la 73) Topoda u cexenin Tyaveroü Dy6epuiw 65 1857 soën. Marano Hnneparopexomw Arazemiew Haykp H Hin HPUXOACKUXB CuncKkoBB Tyasckoit Euapxiu por na6aro1eniewb AKALEMHKA II. H. Kenuena. Cn6. 1858. 8°, i densité de la population en Russie, d’après les der- niers recensements, et les déterminations, dues à M. Schweitzer, de Moscou, de l'étendue des divers districts et provinces de l'Empire. Archéologie. Les recherches archéologiques de M. Stephani, dirigées de préférence sur les monuments de l'art antique, se sont concentrées cette fois sur ceux de ces monuments sur lesquels se voient comme attributs le nimbe et l'auréole radiée"*), parce que ces emblèmes, comme tant d'autres, ont été souvent mal interprétés, et que l'art antique les a légués à l'art chrétien, ce qui leur assigne un intérét spécial. La confrontation d'une grande masse de données a amené notre ar- chéologue à constater que, de tout temps, ces attributs étaient destinés à figurer l'éclat lumineux qui, sui- vant la croyance des anciens, entourait le corps des dieux et quelquefois des héros, et était considéré comme un indice essentiel de la nature divine. L'em- ploi de ces attributs ne date que de l’époque d'A- lexandre le Grand, mais on s'en est servi d'abord avec beaucoup de réserve jusqu'au commencement de notre ére, seulement pour indiquer certaines particularités des divinités ou des héros, soit leur nature sidérique soit leur caractére terrible et exterminateur etc. Mais, à partir de notre ère, l'usage en devient plus fréquent, et s'étend à tous les cas, oü l'on voulait uniquement indiquer une essence divine. Ainsi dés le IV* siécle les peintres qui ont orné de miniatures les plus an- ciens manuscrits, parvenus jusqu'à nous, ont eu pour principe de donner presque régulièrement à chaque divinité, à chaque personnification et méme à la plu- part des héros — des nimbes ou des auréoles radiées. On a commencé en outre, depuis le régne de Néron, par suite de l'usage des apothéoses des Empereurs Romains et en imitant l'exemple des rois indo-scythes, à couronner leur téte de l'un ou de l'autre de ces at- tributs. De là on a étendu cette coutume aux Empe- reurs du Bas-Empire, aux rois arméniens et méme à ceux des premiers temps de la monarchie des Francs. M. Keil, notre membre correspondant et profes- seur à Schulpforta, nous a adressé un mémoire, dans dada sine 74) Nimbus und Strahlenkranz in den Werken der alten. Kunst. Lu le 5 novembre 1858. Mémoires de l'Acad., VIe Ser. Sc., polit. hist. et philol., Tom. IX. 8 xc ` s lequel il examine certaines inscriptions grecques, non suffisamment expliquées ”). Lettres orientales, Nous sommes en mesure d'annoncer l'achévement d'une grande entreprise, qui, immanquablement, fera époque dans l'étude de l'histoire du Caucase. Notre Académie s'est crue en devoir de contribuer, autant que cela était possible, à mieux faire connaitre la litté- rature d'un peuple chrétien de (Orient — des Géorgiens. Les rapports de la Géorgie avec la Russie ont été, pen- dant plusieurs siècles, trés intimes. Entourée et pressée par les ennemis de la Chrétienté, la Géorgie — depuis le moment oü la Russie avait, une à une, terrassé les hordes Tatares — tournait ses espérances du cóté des Tzars de la Moscovie, et trouva enfin dans les autocrates de la Maison Romanof des secours, qui étaient déjà si urgents, pour repousser les violences des mahométans et sauvegarder sa religion. L'Europe ignorait presque quelles puissantes racines la civilisation chrétienne avait poussées dans le sol Géorgien, et quel développe- ment elle a donné à une littérature chrétienne orientale. Que cette activité littéraire n'a jamais été éteinte en Géorgie, ceci est prouvé surtout par les annales Géor- giennes, dont le commencement remonte aux temps les plus reculés et qui vont jusqu'au XTX” siècle. Profitant de sa position à l’Académie, M. Brosset a consacré les meilleures années de sa vie à l’édition de ces an- nales en langue géorgienne, à leur explication et à leur traduction en langue française. L'impression seule des textes originaux, des additions et de leurs traduc- tions l’a occupé pendant près de 10 ans. Durant l’an- née qui s'écoule, notre collègue a complètement ter- miné son histoire de Géorgie, par l'impression: 1° d'une Introduction générale, renfermant l'histoire littéraire, une revue rapide de l'histoire politique, et un essai, au moyen des chartes, sur l'organisation sociale de la Géorgie, et 2° des Tables des matières, contenant environ 10,000 faits, et servant de clé à tout l'ouvrage. Une autre entreprise de M. Brosset, l'édition des historiens arméniens, n'a pu étre commencée, par suite du retard apporté à l'envoi du manuscrit de l'histoire des Aghovans; mais en revanche la collec- 75) Epigraphische Beitrüge. Lu le 19 novembre 1858. Bull. Histor. Philo. XVI, 8l . y tion de documents en diverses langues, relatifs à l'his- toire de Géorgie jusqu'àla mort de Wakhtang VI, a fait un grand pas en avant. M. Graefe a achevé la copie et la traduction russe des pièces grecques, tra- vail auquel est désormais assurée la coopération de lhabile interpréte M. Destounis. Les actes en langues tatare et persane, au nombre de huit, ont été transcrits aux Archives Centrales de Moscou par l'honorable Moulla Housséin, et traduits en russe par notre nouveau collègue M. Véliaminof-Zernof. Enfin la traduction des quatre-vingt pièces géor- giennes, suspendue pour un moment par une cause accidentelle, se poursuit activement, sous la surveil- lance de M. Brosset et du digne professeur de géor- gien à l'Université de St.-Pétersbourg, M. Tchoubi- nof. Certainement l'impression de cet intéressant re- cueil pourra commencer dans quelques mois. La langue, la littérature, l'histoire et la numisma- tique des peuples iraniens ont continué d'étre l'objet des travaux de nos orientalistes. Par suite de la po- sition particuliére de la Russie vis-à-vis de l'Orient, nos savants se sont vus appelés à se consacrer de préférence aux contrées qui ont été le théátre de l'ancienne lutte entre l'Iran et le Touran, entre les peuples d'origine persane et ceux de la souche al- taique. Cette lutte a amené, comme conséquence, non seulement l'exclusion des peuples iraniens des parties nord et nord-est de leur ancien domaine, mais encore l'extinction graduelle par les peuples d'origine turque de ce qu'on appelle la civilisation iranienne. C'est ce que nous voyons dans l'ancienne Médie, c.-à-d. dans les pays caspiens: le Tabaristan, le Guilan, le Mazan- déran etc. Pendant longtemps, on ne savait qu'impar- faitement que ces pays étaient restés fidéles à l'an- cien culte iranien du feu et avaient défendu leur na- tionalité contre l'influence de l'islamisme jusqu'au moyen äge; mais enfin la barbarie tatare s'empara de ces contrées au XIII" siècle, et extermina même une partie de la population iranienne. Il nous manquait encore une histoire continue de ces pays depuis les Sassanides, de sorte que M. Frähn, qui l'a considéré comme la täche principale des orientalistes de la Rus- sie, n'a pu, malgré toute son érudition, y parvenir: il n'a pu que réunir quelques fragments. Cette la- cune importante est actuellement presque entiere- ment comblée. Aprés des années de recherches et um YO = * d'efforts, M. Dorn a réussi à se procurer plusieurs manuscrits persans, présentant une histoire non inter- rompue de ces pays depuis les premiers temps du moyen-âge jusqu'au XVII" siècle. Cette collection dont la publication a été commencée par notre orien- taliste en 1850, sous le titre de Sources mahométanes servant à l’histoire des peuples de la Côte méridionale de la mer Caspienne, est présentement achevée pour la partie consacrée aux textes originaux. Le 4° volume, paru cette année, contient, outre une histoire abrégée du Khanat de Chéki, des extraits de 21 auteurs orien- taux, qui se trouvent au Musée Asiatique de l'Aca- démie, à la Bibliothéque Publique Impériale et à l'Institut oriental du Ministère des Affaires Etran- göres”®). — Le monde savant possède donc dans ce recueil, qui commence à exciter l'intérét des Persans eux-mémes, une série aussi compléte que possible, de toutes les sources connues et accessibles jusqu'à ce jour, propres à éclairer l'histoire des peuples iraniens, de telle maniére que nous n'en possédons pas encore de semblables pour tous les peuples de l'Asie. M. Dorn n'a pas négligé la langue et les antiqui- tés de ces peuples. Il nous a présenté la premiere partie de ses matériaux pour la connaissance de la langue mazandérane, ainsi que ses apergus nouveaux sur la numismatique pehlevie. Il s'est attaché à éclair- cir plusieurs questions, obscures encore, de la numis- matique sassanide, et c'est dans ce but qu'il a annoté divers éerits, sur ce sujet, de M. Bartholomaei. Les observations que celui-ci inséra dans notre Bul- letin sur la numismatique arsacide et sassanide, at- testent une rare sagacité dans l'explication d'anciennes monnaies, et répandent un jour nouveau sur cette par- tie des antiquités orientales. C'est encore en vue de favoriser les études sur l'iranisme, que l'Académie avait confié, au printemps de cette année, à M. Lerch, des recherches scienti- fiques à Boukhara et à Khiva, et plus particuliere- ment l'acquisition de manuscrits et de monnaies pour notre Musée Asiatique. Quoique ce voyage ait inter- rompu pour le moment la publication de ses études kourdes, cependant il a eu encore le temps, avant 76) Ceci a été écrit en 1858. Le voyage que fit M. Dorn à Pé- tranger en 1859, le mit en possession de tant de matériaux nou- Yeaux, qu'il se décida à publier encore un 5° volume de ce recueil. V. le Bull. Histor. Philol. XVI, 456. son départ, de livrer à la publicité deux glossaires Kourdes, rédigés par lui. Enfin la connaissance de l'histoire Kourde recevra un grand secours de la publi- cation que vient d'entreprendre M. Véliaminof- Zernof, d'une Chronique Kourde en langue persane, d’après le manuscrit précieux et unique dans son genre que posséde la Bibliothéque Publique Impériale. Il a également commencé l'impression de l'ouvrage si peu connu et cependant si important pour l'histoire de Boukhara: de l’Abdoullah-nameh, ou histoire du Khan Abdoullah de Boukhara de la célébre dynastie des Chéibanides; — et des variantes pour l'édition faite à Kasan, par M.Il minski, des mémoires du Sultan Baber. Citons enfin le remarquable travail de M. le profes- seur Chwolsohn sur les monuments littéraires de Pan- cienne Babylone, arrivés jusqu'à nous dans des traduc- tions arabes. Cetouvrage historico-littéraire, qui a été reconnu digne d'entrer dans le recueil des Mémoires des Savants étrangers, révèle chez l'auteur toute l'éru- dition et toute la sagacité qui seules permettent d'a- border avec succès un sujet aussi important, que dif- ficile et peu connu. Nous n'aurons garde de terminer le chapitre des lettres orientales, sans mentionner une nouvelle entre- prise, dont l'importance pour l'histoire de la Russie est hors de doute. Reconnaissant toute la valeur des do- cuments, en langue tatare, qui se conservent aux Ar- chives Centrales de Moscou concernant les relations des Khans de la Crimée avec la Russie, la Lithuanie et la Pologne, l'Académie, avec l'autorisation de M. le Ministre des Affaires Etrangéres, a confié au Moulla Housséin la mission d'en faire des copies exactes, et a décidé leur publication. M. Véliaminof- Zernof, secondé par l'honorable Moulla, s'est chargé de surveiller cette édition, qui sera utile non seule- ment pour l'histoire de la Crimée sous la domination de ses Khans et la suzeraineté des Sultans de Turquie, mais encore pour mettre en lumière le rôle que les deux peuples slaves — les Russes et les Polonais — ont joué comme rempart de la chrétienté contre les attaques si violentes de ses ennemis au delà et en deca du Danube. | Linguistique. Dans le courant de cette année, le 2° volume du dictionnaire sanscrit, que M. Böhtlingk rédige en commun avec M. Roth, a été complètement achevé; ^ > DEM. u il contient les sept premières consonnes. Ce qui à déjà paru jusqu’à présent de ce dictionnaire, forme environ le tiers de tout l’ouvrage. M. Bollensen, ancien professeur de Sanscrit à l'université de Kazan, nous a livré un mémoire, où il täche de compléter plusieurs inscriptions persanes cunéiformes et en donne une leçon différente de celle que l'on admettait jusqu'à présent. Ce travail, propre à éprouver sa pénétrante érudition, l'a con- duit à élucider certains points; et méme là oü on ne serait pas disposé à adopter sans réserve ses interprétations, on ne saurait lui contester le mé- rite d'avoir stimulé la recherche de la vérité. Sur l’âge ou l'antiquité des caractères cunéiformes et sur la langue de ces inscriptions, l'auteur émet une hy- pothöse, à laquelle la vraisemblance ne fait pas dé- faut et qui mérite d'étre vérifiée de plus pres. M. Schiefner a publié la version tibétaine em- pruntée au Tandjour, d'un poéme indien, Vimalapra- enottararatnamdld, attribué au roi Amoghodaya, qui était trés dévoué au Bouddhisme. Ce petit travail a servi d'envoi congratulatif à l'Université de Jéna à l'oecasion de son jubilé. Notre Imprimerie en a pro- fité pour rivaliser avec tout ce que l'art typographique a jamais produit de plus splendide. Depuis l'entrée de M. Schiefner à l'Académie, son attention a été absorbée par l'édition des oeuvres d’A- lexandre Castrén. Il ne fallait rien moins que sa prodigieuse facilité au travail, sa pieuse vénération pour la mémoire de Castrén, et son dévouement aux intéréts de la science, pour accomplir en si peu de temps une táche que l'on peut sans exagération appe- ler immense. — S'étant posé pour probléme d'étendre le domaine de la linguistique par une étude des nom- breuses branches du systeme altaique, Castrén a passé huit années dans ses voyages depuis les monts Ourals et la mer polaire jusqu'au Jénissei et au Bai- kal; voyages qui, comme l'a bien dit M. Vivien de $t. Martin, n'ont été «qu'une série d'études, au sein de chaque tribu, de tous les dialectes de cet im- mense rameau du tronc altaique». Esprit ardent et dévoué à sa táche, il s'est multiplié pour butiner une masse prodigieuse de matériaux de toute espéce. Une mort prématurée l'ayant surpris au milieu de vastes études que nécessitait la mise en oeuvre de ses riches matériaux, le monde savant n'à pu qu'applau- dir à la résolution de M. Schiefner de produire au grand jour les travaux de son malheureux ami. Il ne s'agissait pas d'une impression pure et simple; pour rendre l'édition vraiment digne du nom de son auteur, M. Schiefner a dü, dans beaucoup de cas, compléter par ses propres recherches ce que l'auteur aurait in- failliblement fait, s'il en avait eu le temps. En moins de six ans, il a presque achevé l'édition qui se com- pose de 12 volumes. Pendant l'année qui nous occupe il en a fait paraitre deux, savoir: essai d'une grammaire iénissei-ostiaque et d'une grammaire kolte, et une seconde édition, corrigée et complétée de la grammaire ostiaque. Pendant son séjour chez les Tatares du district de Minoussinsk, Castrén avait noté quelques poemes héroiques qui furent imprimés dans le volume de ses études ethnologiques sur les peuples altaiques. Ils sont intéressants, non seulement pour l'histoire de la poé- sie épique, mais aussi, et plus particulièrement en- core, pour l'étude des traditions populaires; ce motif décida M. Schiefner à en donner une version rhyth- mique, de méme que de sept autres monuments de ce genre, provenant d'autres sources. Cette collection, composée de 15 po&mes héroiques, en 13,000 vers du rhythme du fameux poème épique finnois, connu sous le nom de Kalevala, doit paraitre prochainement. En attendant, notre confrére a inséré dans le Bulle- tin, sur les légendes héroiques des Tatares de Minou- ssinsk, une étude qui sert pour ainsi dire d'introduc- tion à cet ouvrage et dans laquelle il a cherché à es- quisser les traits principaux de la vie tatare, tels qu'ils se révèlent dans ces sortes de monuments. Les recherches qu’il a entreprises à l’occasion de l'édition des oeuvres de Castrén, ont donné naissance à un autre petit écrit sous le titre: Les lettres initiales et finales en dépendance réciproque 7) Il y parle d'une transformation particulière de la lettre initiale 5 en m dans le cas où elle est suivie d'un n. Cette par- ticularité se voit non seulement dans la langue Koi- bale, Iakoute et les autres idiómes tatars de la Sibé- rie, mais aussi dans le Mongol, et méme dans le Ka- massin et le Kotte. Il est digne de remarque que cette curieuse loi phonétique se soit implantée dans les deux langues, nommées en dernier lieu, par une espece de contagion. S 77) Lu le 26 février 1858. Bull. Histor.-Philol. XV, 189. we E oes. L'intérêt tout particulier de la langue Koibale pour l'étude des langues tatares à porté M. Ilminski, professeur à l'Université de Kazan, à traiter quelques points de la phonologie tatare ^). M. Wiedemann, qui a le premier scruté et déduit les lois grammaticales de la langue Votiaque et en a publié une grammaire en 1849, a continué ses re- cherches sur cet idióme. Profitant de quelques nou- veaux matériaux qui se sont offerts à lui, il nous a présenté une étude pleine d'intérét et pouvant servir de complément à ce que nous lui devons déjà sur les propriétés de cette langue ^). — Il a en outre pour- suivi ses études sur la langue Live. Encore en 1856, pendant son séjour à Reval, M. Wiedemann avait été chargé par l'Académie de rédiger une grammaire et un glossaire de cette langue à l'aide de matériaux, réunis par Sjögren. Ces travaux ayant été achevés, on a jugé nécessaire, avant de les publier, de com- pléter sur les lieux mémes, habités par les Lives, plu- sieurs points restés indécis dans les annotations de Sjógren. M. Wiedemann fit donc cette année un voyage en Livonie et en Courlande, et fut amené par là à remanier la grammaire ice Plusieurs: parties principales et à effectuer des du glossaire. L'impression de ces ouvrages peut donc désormais se poursuivre en toute sûreté. IV. Prix. Le nombre des prix que l'Académie doit décerner s’est accru cette année par une circonstance particu- lière. Le 4 juillet 1857 on célébrait à Vladimir le jubilé septingentésimal de cette ville. Les bourgeois notables Garéline et Baranof, qui y assistaient, concurent la pensée, à l'occasion de cette solennité, d’affecter un prix à une histoire spéciale du Grand- Duché de Vladimir et offrirent à cet effet une somme de 1100 roubles. — Sa Majesté l'Empereur ayant autorisé l'Académie à accepter ce don, nous avons fait un appel aux historiens, en tracant le programme de l'histoire demandée. Le concours déjà ouvert sera clos le 4 juillet 1861. Le concours annuel des prix Démidof a permis de 78) Lu le 27 aoüt 1858. Bull. Histor.-Philol. XIV, 44. 19) Lu le 26 février 1858. Bull. Histor.-Philol. XV, 240 décerner cette année un grand prix et sept prix se- condaires; le total de ces sommes s'éléve à 6426 roubles. Pour la distribution de ces prix, l'Académie a tenu le 20 mai une séance publique, dans laquelle elle a rendu compte des résultats du concours. Le concours des prix du Comte Ouvarof, le se- cond depuis leur création, n’a pas été plus productif que le premier. Vous savez, Messieurs, que cette fon- dation offre des récompenses pour encourager les pro- ductions dramatiques et historiques. Or de 9 pieces, tant drames que tragédies et comédies, la Commis- sion Dramatique n'a pu en couronner aucune; et la Commission Historique n'a accordé qu'une mention honorable à la seule piéce qui soit venue au concours. Hátons nous d'ajouter qu'il serait prématuré de re- procher un défaut queleonque au réglement de ces prix. Il est conçu dans un sens vaste, donnant accès à toute oeuvre méritoire. Ne serait-ce plutót là un effet de la date trop récente de cette fondation? Il faut assurément du temps pour faire mürir des pro- ductions d'un mérite réel, les seules que nous vou- drions voir concourir. Espérons toutefois que la belle institution de M. le Comte Aléxis Ouvarof ne tardera pas à faire surgir de notre sol des oeuvres qui marqueront leur place dans la littérature nationale. En 1853 l’Académie avait mis au concours un double sujet de prix: les origines géorgiennes d’après les sources classiques, et les relations des Géorgiens avec l'Europe depuis le milieu du XII’ s. jusqu'à la fin du XV*. Ce concours, dont le terme expirait en 1856, n'ayant pas donné les résultats désirés, il fut prorogé jusqu'en 1858. Mais cette fois aucun mé- moire n'ayant été présenté, l'Académie, d'autant plus désireuse de provoquer des recherches sur les ques- tions susénoncées, qu'elles se rapportent à deux des principales lacunes qu'il est possible de combler, en ce qui touche l'histoire du Caucase, a jugé opportun de faire un dernier appel aux savants de tous les pays, aux mémes conditions que par le passé, mais en fixant définitivement à trois ans la durée de cette prorogation. Le programme détaillé sera publié trés prochainement par la voie des journaux du pays et de l'étranger. x NÉ. Lus Tel est, Messieurs, l'inventaire fidéle des travaux de notre Académie pour l'année qui s'écoule. Le peu d'instants réservés à cet exposé, et plus encore la variété des objets, qui doivent nécessairement y figu- rer, ne permettent pas d'entrer dans les développe- ments indispensables pour faire voir les points par lesquels des travaux isolés se lient à l'ensemble de la marche actuelle des sciences. Et puis, ne serait-il pas téméraire de vouloir dés à présent déterminer ce qui, dans des travaux à peine achevés, peut étre considéré comme de véritables et légitimes acquisitions? Les faits scientifiques, comme les événements historiques demandent, pour étre jugés, à étre vus à une certaine distance. L'histoire des sciences abonde en exemples à l'appui de ce fait, que tel travail, telle découverte, salué à son apparition par les espérances les plus en- thousiastes, restait stérile ou se réduisait à néant sous l'impitoyable scalpel d'une critique postérieure; tandis que beaucoup d'autres, peu apparents d'abord, se sont montrés dans la suite riches en conséquences fructueu- ses. Laissons donc le temps prononcer son jugement. Confiants dans l'infaillibilité de ses arréts, nous les attendrons sans crainte, parce que nous avons travaillé avec zéle et dans la mesure de nos forces. On a tout fait, quand on a fait tout ce qu'on a pu. ~ ER, EK VEN = É pin de Lead. Imp doc TI E Lenz, Magnet. Declin. - de | 4 i P à V — ad ES r HOgDUD2( Let: tere ap P; 72709909 DUNUYDIZIJ Adler PUYO MOT E E A ME t 4 "ur Wa "tee AG OU EEE o NM OE 2» «P BODEN D «Ss yen yon ssochuud) 42p OAL opm yo ^ yl y ABB KG ER Hii DECL.7^50' WW 1857. Gakerort |. KEE À D hi Be 6M e d S q 4 "m jPernau Br | Jude BER NA O Runo : S | | Salis > v | t RIGAISCHER | eo MEERBUSEN. a DECL. 6°40"W | 1857. | | RIGA ‚Ba Itisport usEN DECL.9 w 1848 Wulf Nargen À i^ à hue A à NT M een Reval 8. v- A ‚Münster. +. BULLETIN | y | L'ACADÈMIE INPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG. à Bes Gebei Franklin’s Ned woséexpedidión | . von 1845 — 1848 und Charles Jackman’s " . Nordostfahrten von 1580 und 1581, von » E Hamel. (Lu le 9 décembre 1859.) SH ^ (Mit « diner Kupfertafel) m & * Inder ersten, acl meiner Zurückkunft aus Eng- . * land gehaltenen Sitzung der Classe hatte ich die Ehre - derselben zu berichten, dass ich bei Lady Franklin | . in London das vom Éapitain M’Clintock bei der Rück- ~ kehr von seiner Aufsuchungsfahrt mitgebrachte, un- ter einem Steinhaufen (cairn) auf der King William’s Insel versteckt gewesene, wichtige Document gesehen ás ` habe, durch welches sie und die Welt endlich Aus- £a us über ihres Gemahls Schicksal, nämlich seinen -.. Schon am Hk Juni 1847 auf dem Schiff erfolgten Tod, erhalten hat; zugleich legte ich ein Facsimile dävon p - vor. Auch zeigte ich eine Karte, auf welcher angege- ES n ist, ; Wie weit die beiden e der Frankli ES E 5 s und Terror, geko en waren, ehe sie, im Sep- . tember 1846, vom Fise eingeschlossen Garden, wel- died nicht gegen wich, so dass im April 1848 die Mannschaft sich gitti sah, die Schiffe zu verlas- sen. Von den hundert und fünf von denselben weg- segangenen Personen, um zu suchen, nach Amerikas Festland beim Fischfluss zu gelangen, ist, leider, keine - einzige lebend aufgefunden worden '). Durch die während der M'Clintock'schen Reise ge- machte höchst interessante Entdeckung in Bezug auf Sir John Franklin angeregt, wünsche ich daran zu er- innern, dass ich für bestimmt glaube, das unbekannt verbliebene, vor zweihundert acht und siebzig Jahren Statt gefundene, Schicksal Charles Jackman’s, des aware e PERS E zu m auf dem Schiff unmittelbar vor deg Abfahrt zur arctischen ise SS der Bench Wittwe Lady Franklin, die er zu heirathen wünschte, einen scu machte und wo ich mich bestrebt hatte ihm nützlich zu Tome I. Führers eines von den zwei Schiffen, welche die 1580 abgesandte Expedition zur Ausfindung einer Nord- ostpassage nach China bildeten, erforscht zu haben. In meiner Abhandlung über Tradescant habe ich auf der dort gegebenen Karte die Nokujew - Bucht an der lappländischen Küste bezeichnet, in welcher Sir Hugh Willoughby, der Chef der allerersten, im Jahr 1553 unternommenen Nordostexpedition, mit der ganzen Mannschaft zweier seiner Schiffe erfror, wüh- rend Richard Chancellor mit dem dritten, von Stephen Burrough befehligten Schiffe, Edward Bonadventure, ins Weisse Meer gerieth, an seinem südlichen Ufer bei den Salzsiedereien des Possads Nenoksa, unweit des Klosters St. Nicolai, landete und, so zu sagen, ganz zufällig Russland für England entdeckte. Dieser Chancellor ertrank 1556 sammt seinem äl- testen Sohne, als er von seiner zweiten, nicht, wie man irrig geglaubt hat, von einer dritten nach Russland gemachten Reise zurückkehrte. Der mit ihm abgegan- gene erste russische Gesandte, Ossip Grigorjewitsch Nepeja, ein Edelmann aus Wologda, ward, zusammen mit neun russischen Dienern, wie durch ein Wunder, gerettet, aber die damals gleichzeitig abgereisten rus- sischen Kaufleute, die ersten die England besuchen wollten, wurden alle vom Ocean verschlungen. Die Compagnie, welche sich in London zur Aufsu- chung von ungekannten Lündern im Norden gebildet hatte und 1555, in Folge von Chancellor's glückli- chem Gelangen zu uns, das ausschliessliche Privile- gium zum Handel mit Russland erhielt — wie sie dann auch spáüter zur « Russia Company » ward —, hat in der letzten Hälfte des sechszehnten Jahrhunderts und in den ersten zwei Decennien des siebzehnten gar Vieles, sowohl direct, als durch die individuelle Thätigkeit ihrer Mitglieder, zu den damaligen grossen geogra- phischen Entdeckungen im Norden, wie: der Hudson's Strasse und Dai, Baffin’s Bai und der Davis's Strasse, beigetragen. Einige jener Mitglieder, wie Sir Thomas Smith und Sir Dudley Digges, hatten Russland besucht. Des Ersteren Name figurirt auf der Weltkarte im ` 32 499 Bulletin de Académie Imperiale V 500 Westen hoch oben gegen den Nordpol zu (Smith’s Sound), etwas niedriger in Baffin’s Bai findet man bei einem Cap den des Letzteren, welcher den Tradescant zu uns gebracht hatte. Sir Franeis Cherry, dessen Name auf der Karte über dem nördlichsten Theil von Europas Festland steht, hatte sich als junger Mann in Moskau zum industriellen Leben gebildet; man nannte ihn bei uns Ppauynkp Msauogr Hapeit. In Moskau besass die Londoner Compagnie zur Be- treibung des Handelsgeschäfts ein vom Zaren Iwan Wassiljewitsch geschenkt bekommenes Haus in Kitay Gorod hinter dem Gostinnoy Dwor auf der Warwarka, bei der Kirche St. Maxim und ganz nahe bei dem, Ni- kita Romanowitsch Sacharjin-Jurjew, dem Vater von Fedor Nikititsch (späterhin Patriarch Philaret) und Grossvater vom Zaren Michailo Fedorowitsch, gehöri- gen, welches unlängst Seine Majestät der Kaiser, zum Andenken an die Familie Romanow neu auszu- bauen befohlen hat’). 2) Hier war später von Michailo Fedorowitsch das Snamen’sche Kloster begründet b ines Die englische nn hatte das er- wähnte Haus schon 1555, bald nach der am 4. October Steng zweiten nk chart Chancellor 8 in Moskan, vom m Zar wan erhalten. Dies habe ich aus de während meines vorletzten Besuches in Eng- land aufgefundenen, früher nirgendwo veröffentlichten, Zecken ehen. Das arum es so hiess, ist nirgends erklärt. Ich muss glauben, dass dieses Haus früher dem Griechen Jury Dmitriewitsch Trachaniot gehört hat, der 1472, nebst seinem Onkel Jury Manuilowitsch und seinem Vater Dmitry Manuilowitsch, im Gefolge der griechischen Prinzessin Zoe (Sophia Fominitschna), Nichte des letzten griechi- schen Kaisers, Constantin, und Braut des Grossfürsten Iwan Wassil- jewitsch, aus Rom über Lübeck, das Baltische Meer, Reval, Dorpat, Pskow und Nowgorod nach Moskau gekommen war, wo er spáter hohe Posten bei Hofe bekleidete und die ganz besondere Gunst des Grossfürsten Wassily Iwanowitsch genoss. Er namentlich soll es vorzugsweise gewesen sein, der veranlasste, dass diesem Gross- ten gerathen wurde, eine Inländerin zu heirathen, weil er sich mit der Hoffnung schmeichelte, dass seine Tochter werde zur Braut erwählt werden, welches Loos aber bekanntlich d Tochter eines andern Jury (Ssaburoff), nämlich der Salomone, nannte ihn den kleinen J en ye Wassiljevitseh € die Prinz zessin gn zur Gemahlin vorzuschlagen . Er wurde bei uns in der Folge als Gesandter, 1489, 1490 und 1492 nach Deutschland, 1500 aber nach Dànemar k, gebraucht. In Deutschland sollte er sich, unter —€—— bemühen, für Russland verschiedene nützliche Techniker engagiren. In meiner Abhandlung über Tradescant ‚Karten (Everything is placed ‚as till this time no er englisch. rine-Verwaltung bekleidete er später den Postoi d Controlleurs. Im Jahr 1580 ward Richard Chancellor's einzig nachgebliebener Sohn Nicholas, der 1560 zur Erler- á nung des Handels nach Moskau gesandt worden war, zur Besorgung der commerziellen Angelegenheiten einer am 21. Mai aus der Themse abgesegelten Ex- pedition beigegeben, welche weiter als zu der, 1556 von den Gebrüdern Stephen und William Burrough erreichten Küste von Nowaja Semlja, nach Osten vor- dringen und sich bestreben sollte, das lang ersehnte, ; $ schon der Willoughby'schen Sendung vorgesteckt ge- wesene Ziel, nümlich China, damals in England Ca- thay genannt, zu erreichen. Die Burroughs hatten beabsichtigt, 1557 abermals +» nach Osten zu segeln. Dies war jedoch unterblieben, ` weil sie es für Pflicht hielten, eine Recognoscirungs- ` fahrt an die lappländische Küste zu unternehmen. Sie hatten nämlich erfahren, dass die zwei von da 1556 © M abgegangenen, neubemannten, Willoughby'schen Schiffe nicht in England angekommen waren’). Bekanntlich war des früher viel gereisten Anthony . a: Jenkinson's in den Jahren 1558 — 59 acia acie Kar A eP e à H us di Ki PN E habe ich, von Seite 33 an, in den e ein Mehreres über die Trächaniors mitgetheilt.— Ich sehe, dass man in dem tem schienenen 17ten Heft des 6ten Jahrgangs von dem Werke: Pycer T ` Crapuxa BB HAMATHHKAXE NEPKOPBATO” u TPAKAAHCKATO 301 JECTBA, das von mir, erst im Tradescant, nachher aber in de n akademisch Zeitungen und im «Inland» über das Haus der Familie. Romane und das der Englànder Gesagte arg entstellt hat. Es soll die Loca- lität dieser beiden Häuser Tradescant der Ältere 1618 nach Selbst- anschauung (kak ouesuzene) bestimmt haben, da dieser Sammler von Naturalien doch gar nicht in Moskau, sondern bloss in Archan- gel und seiner Umgebun ng gewesen ist, vom Hause der Familie Ro- manow wahrscheinlich nie etwas gehört hat und diese Häuser mit keinem Worte erwähnt. Horsey soll, wie Tradescant, die Häuser 1586.beschrieben haben, was ebenfalls eine Unrichtigkeit ist. Das in der een Keser Citirte ist eine unvollkommene Übersez- zung von dem, was ich nach in England neget denen russischen und ren Documenten habe drucken lass 3) William Burrough hatte sich schon 1553, i qiero: Jüngling auf dem von seinem Bruder zu uns geführten Schiff be- unden. Nachgehends hat er mehreremal von England Schiffe zum St. Nicolas-Hafen bei der era Insel an der Korelischen Mündung der Dwina, einmal aber 0, ihrer dreizehn nach Narwa geleitet, Im Jahre 1568 brachten u Brüder den Gesandten, Dr. Randolph, zur erwähnten Rosen-Insel, dieser Wiege des überseeischen Han- dels unseres Vaterlandes, von wo aus die Engländer damals den Handel mit Russland betrieben, ohne etwas mit einem Zollamt zu thun zu haben. Im Jahre 1574 ward William Burrough Hauptagent der Londoner-Compagnie in Moskau. Über seine Reisen zur See und auch über die von der Rosen-Insel nach Moskau fertigte er eine Karte an, die er der Kónigin Elisabeth zueignete. Bei der Über- sendung schrieb er, sie sei richtiger als alle früher gemachten true pa and rn aright in man has done the like). In Pr mS od Nos ima d 501 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 502 such, über Astrachan, das Caspische Meer und Bu- chara bis nach Cathay zu gelangen, nicht geglückt; unsere braven Kosaken Iwan Petrow und Burnasch Jalytschew aber hatten 1567 verstanden vom Ural aus nach Pekin eine Reise auszuführen, die sie auch beschrieben haben. Den Bericht über diese merkwür- dige Reise, welcher unlängst bei uns nur nach einer ganz kurzen im Remesow'schen Atlas befindichen No- tiz erwähnt worden, kann man bei Karamsin (Note 648 im neunten Band der zweiten russischen Ausgabe) lesen. Am Ende desselben steht: vom Ob, seiner Mün- dung und seinem Ursprung wisse (in China) niemand etwas. Vielleicht bezieht sich diese Bemerkung auf den «Kithay Lacus» der Karte bei Herberstein, denn auf derselben ist der Ob als aus diesem grossen See entspringend vorgestellt. Für die Expedition von 1580 war von den Chefs der Compagnie in London eine Instruction angefertigt worden. Ausserdem war eine von William Burrough abgefasst und eine kurze Anweisung lieferte John Dee, der Vater des späteren Leibarztes beim Zaren Mi- chailo Fedorowitsch, des Dr. Arthur Dee. Die Instruc- tionen haben einiges Interesse, weil man aus denselben | Sieht, was damals für Ideen über die Küste der Nord- see obwalteten. Burrough und Dee hatten Kärtchen Ein Vetter des Reisebeschreibers Hakluyt hatte Verhaltungsmaassregeln und Vorschlüge in Bezug auf mitzunehmende sowohl als zu erwerbende Sachen auf- gesetzt, Sogar Gerhard Mercator schrieb aus Duis- burg an Hakluyt wegen dieser Reise, sein Brief kam aber erst an, als die Schiffe schon abgegangen waren. Er áusserte, er halte die Ostfahrt (im Norden) nach China für ein Leichtes, ja er wundere sich, dass die Englünder sie, nach einem so guten Beginn, nicht als- bald weiter ausgeführt, sondern sich gen Westen ge- wendet hätten. Die Compagnie hatte zwei nicht grosse Schiffe zu der Sendung bestimmt. Der Commandirende des einen, welches George hiess, war Arthur Pett, der mit Ri- chard Chancellor zusammen schon 1553 Russlands Boden betreten und jetzt dessen Sohn Nicholas, aus- serdem aber, als Gehülfen, Hugh Smith bei sich hatte. Das andere Schiff, genannt William, wurde von Char- les Jackman befehligt. Dieser hatte sich bereits bei |. zweien der drei ersten von England aus zur Auffin- dung einer Nordwestpassage nach Cathay 1576 — 1579 unteruommenen, vom Capitain Frobisher pro- jectirten und geleiteten Fahrten befunden. Bei der zweiten Reise, wo Jackman Capitainsgehülfe auf dem Hauptschiff, genannt Ayde, war, wurde eine Passage in der Frobisher Strasse nach ihm «Jackman's Sound» benannt. Nach einer (von mir im Tradescant ange- führten) Notiz von John Dee, muss auch Nicholas Chan- cellor mit bei dieser Fahrt gewesen sein‘). Zu Jackman's Gehülfen war jetzt George Sparrow ernannt worden. Auf Pett’s Schiffchen waren zehn, auf Jackman's sechs Mann Matrosen. Jackman sowohl als Pett hatte ein offenes latei- nisches, von der Königin Elisabeth unterzeichnetes und mit ihrem Siegel versehenes Schreiben zur Über- reichung an den «Kaiser von Cathay» und, nóthigen- falls, zum Vorzeigen an hochgestellte Beamten be- kommen. Die Expedition gelangte bis in das Karische Meer, war aber des vielen Eises wegen genóthigt von da umzukehren. Am 26. Juli will Jackman, wie er am folgenden Tage bei einer auf Dette Schiff Statt gefun- denen Consultation erzühlte, nachdem er bereits die Waigatschstrasse passirt hatte und sich also im Kari- schen Meere befand, in ostnordóstlicher Richtung Land gesehen haben, was kein anderes als die grosse Landzunge gewesen sein kann, welche das genannte Meer vom Ob- Busen trennt und über welche hinweg unsere Cholmogoryschen und Pustoserskischen Pro- myschlenniki sich zum Ob zu begeben pflegten. Diese Landzunge trägt auf manchen Karten den Namen: Jal- mal, den man aus Ja (Land) und Mal (Ende) herzuleiten gesucht hat, der aber daher zu kommen scheint, dass im Jahre 1664 ein Mann, Namens Cornelis Jelmerts, auf des Wallfischjägers Willem de Vlamingh's Schiff, als dieses um die Nordostecke von Matjuschina Semlja herumgesegelt war, in der Entfernung Land gesehen haben will, worauf hin die Ob'sche Landzunge, zuerst auf einer holländischen Karte, durch Dirk Rembrantsz van Nierop mit «Jelmer Lant» bezeichnet wurde. Das von Vlamingh's Schiff aus 1664 gesehene Land ist aber wahrscheinlich weiter nach Osten hin befindli- ches Küstenland gewesen. Auf jeden Fall hatte Capi- 4) Zweck der beiden letzten Fahrten war bekanntlich, ausser der weiteren Erforschung der Frobisher Strasse, das Samme ln von ver- meintem Golderz. ` T 303 Bulletin de l'Académie Empériale 304 tain Jackman die Ob’sche Landzunge schon acht und sechszig Jahre früher als jener Jelmerts erblickt und erwähnt; man könnte sie daher eher «Jackman’s Land» genannt haben. Das viele Eis, mit welchem die Schiffe in den er- sten Tagen des Augusts umgeben waren, hinderte sie einige Zeit die schon beschlossene Rückfahrt zu be- ginnen. Auf derselben verlor man, vom George aus, bei der Kolgujew-Insel, während starken Nebels, den William aus dem Gesicht und kam auch nicht wieder mit ihm zusammen. Pett’s Schiff gelangte glücklich Ende Decembers nach England zurück, aber von Jack- man, von seinen Begleitern und von seinem Schiff hat man nie erfahren, wo sie hingekommen sind. Niemand hat sich bemüht zu erforschen, was ihnen widerfah- ren ist. Ich vermuthe nicht nur, sondern ich bin gewiss, Jackman’s Schicksal ausgefunden zu haben. Im Februar 1584 fügten Promyschlenniki, die oft von Cholmogory zur Petschora und zu andern Orten im Osten Reisen machten, zu der von ihnen geschrie- benen Antwort an den englischen Agenten in Moskau, Anthony Marsh, auf eine von ihm gemachte Anfrage wegen Fahrten zum Ob, die Anmerkung hinzu: es sei ein englisches Schiff zum Obfluss gekommen, es sei dort gescheitert und das Personal auf demselben sei von den Samojeden umgebracht worden, weil diese geglaubt hätten, man beabsichtige sie auszuplündern oder zu unterjochen ?) Im Jahre 1611 schrieb der Engländer Josias Logan, 5) Beilàufig bemerke ich hier, dass anderweitige Aussagen der oben erwähnten Promyschlenniki mit dazu beigetragen haben, mich zu der Ansicht zu bringen, dass wir 1) mit Unrecht zwei verschiedene Inseln Nowaja Semlja nennen, dieser Name aber nur der nach Sü- den gelegenen zukommt, 2) dass die den Norden dieser Insel be- gránzende Seestrasse Matjuschin oder Matwejeff Schar, nicht aber Matotschkin Schar, wie zuerst 1769 der Steuermann Fedor Ros- müsslow aufstellte, heisst und 3) dass die jenseits, nach Norden , Namens Matwei, im ge- bräuchlichen Deminutiv Matjuscha, Ha besucht worden waren. Die gen Süden hin zwischen dem Petschora Gulf und Waigatsch, i dem Jugorsky Schar gelegene kleine Insel Matwejew ist vielleicht nach demselben Matwei benannt. Der Kostjin Schar an der Insel Nowaja Semlja hat wahrscheinlich seinen Sech E? ei- nem K jr im. EN Kostja, erhalten. — Verdiente nicht lja, un Insel, in ne und ime à Bezieh ung näher tersucht zu werden besonders der nordöstliche Theil rl i der damals nach Pustosersk unweit des Petschoraflus- ses gesandt worden war um, wo móglich, dort einen directen Handelsverkehr mit England einzuleiten, an Hakluyt in London unter Anderem: es habe ihm ein Russe (Logan hatte den in Moskau bei der Handlung gewesenen Richard Finch als Dolmetscher bei sich) mitgetheilt, dass Samojeden ihm erzählt hätten, es seien «Nemzi» (dies bedeutet: Ausländer) im Sand begraben entdeckt worden und an einer der Leichen habe man in der Tasche Schreibtäfelchen gefunden. Vielleicht war diese Leiche die von Jackman. Ich muss hier anführen, dass Herr Alexander Schrenck, welcher der 1854 erschienenen Beschrei- bung seiner botanischen Reise im Lande der Samojeden deutsche Übersetzungen von bei Purchas gedruckten alten englischen Reiseberichten beigefügt hat, die Ver- muthung aufstellt, die in Logan’s Brief erwähnten Lei- chen seien die der Mannschaft von einem der Schiffe des unglücklichen Willoughby gewesen. Das war be- stimmt nicht der Fall. Wir wissen, dass die beiden "Willoughby'schen im J. 1556 in der Nokujew- Bucht an der lappländischen Küste der Nordsee frisch be- mannten Schiffe um das Nord Cap herumgesegelt sind. An der norwegischen Küste, beim Drontheimer Fiord, ist sodann das eine, die Bona Confidentia, an einem Felsen gescheitert und mit Ladung und Equipage zu Grunde gegangen, das andere, die Bona Esperanza, auf welchem Willoughby sein Leben geendet hatte und welches jetzt die russischen Kaufleute trug, ist nach seinem Auslaufen aus dem genannten Fiord spurlos verschwunden. Zum Obfluss ist dieses Schiff, dessen Bestimmung England war, ganz gewiss nicht gesegelt°). Dass wirklich 1581 ein englisches Schiff zum Ob gekommen ist, wird dadurch bestätigt, dass der, von 6) Der eitirte Autor schreibt: Willoughby sei an die lappländische : dud changel» gelandet, da doch diese Stadt erst dreissig Jahre später am Ausfluss der Dwina, bei dem, dem Erzengel Michael geweih- ten Kloster, unter dem Namen Neu-Cholmogory gegründet ward. William Gordon «aus Hull», der ins Petschoraland zuerst mit Lo- gan als Pilot gereist war, wird als Herr Hull aufgeführt. — In Be- ge | zug auf William Gordon habe ich (im Tradescant, S. 228) erwähnt, ` dass seine 1584 von Pustosersk aus nach Jugrien gemachte Reise belehrend sei, unter Anderem, weil sie uns mit Bestimmtheit seigt; dass, Lehrberg’s Meinung entgegen, Jugrien sich zum Thei i lich vom nördlichen Ural — also sowohl in Zeen? Ss in ehe | be 505 des Sciences de Saint - Pétersbourg. 1572 an, bis 1591, erst in Moskau bei der Factorei, nachgehends aber, — € g gebrauchte”), ab und zu in Russland gewesene Engländer, Jerome Horsey, wie ich in London aus seiner Handschrift ersehen, ange- merkt hat, der nach Moskau gebrachte «sibirische Kaiser» habe ihm gesagt, dass zwei Jahre zuvor ein Schiff mit Leuten von seinem Aussehen, mit Kanonen, Schiesspulver und Waaren, welches dem Ob vorbei nach Cathay segeln wollte, weggenommen worden sei. Unter dem sibirischen Kaiser kann niemand anders als der 1583 — 84 von Jermak, dem Eroberer Sibi- riens, nach Moskau abgefertigte «sibirische Zarewitsch Mametkul» gemeint sein. Dies hatte ich in meinem Tradescant (S. 239) gedruckt und ich sehe jetzt, dass man bei dem unlängst (1856) von der Hakluyt Society in London veranlassten Abdruck jenes Horsey’schen Manuscripts meine Meinung angeführt hat. Mametkul ist bekanntlich bei uns sowohl als Sohn wie auch als Neffe Kutschum’s, des Zaren oder Sul- tans von Sibirien, bezeichnet worden. Dass er nicht sein Sohn war, ergiebt sich wohl schon daraus, dass ersich, als er in Moskau war, Altaulowitsch nannte. Da nun Kutschum’s Bruder Altaul hiess, so wäre also Mametkul sein Neffe gewesen. Höchst anstössig ist, dass Horsey ihn in seinem von mir copirten und jetzt, wie gesagt, abgedruckten Manuscript Chiglicke Alothe nennt. Es scheint, als ob Horsey den Namen des Ex-Zaren von Kasan «Schich Alick», im Ge- dächtniss gehabt und hier, faselnd, unrichtig nieder- geschrieben habe, wie er denn den Krymschen Zaren Devlet Girey, der 1571 feindlich und zerstörend bis Moskau vorgedrungen war, unter einer ähnlichen Be- nennung, nämlich: Chigaley Mursoye, aufführt. Bei Purchas, der einen Auszug von einer Horsey’schen Handschrift gedruckt hat, steht für Mametkul: Chig- licaloth ?). 7) Unter Anderem liess sich Horsey d in Riga die Ma- ria lenea eine nahe Verwandte des Zaren und Wittwe von Magnus, dem em ephemeren Könige von Lievland, eden, sich nach Moskau zu begeben. Das ihr hiedurch bereitete unglückliche Schicksal ist bekannt 8) Ich habe (Tradescant S. 165) angemerkt, dass Horsey für Nikita Romanowitsch’s Sohn Fedor Se der in de men, regierte, eine Art beienee aristis ik mit russischen Buch- staben geschrieben habe. Obschon dies ein klägliches Product ge- wesen sein muss muss (für scis und nescis schrieb er: sis und ne sis Wo er englisch mit russischen Buchstaben schrieb, setzte er e ein p für ein n: koncepruon für conception; siehe Tradescant s. 163), so und baligh) e CC Dies mag bei Man weiss, dass Jackman's Schiff im October 1580 in einen norwegischen Hafen zum Überwintern einge- laufen und von da im Februar 1581 weggesegelt ist. Es ist daher wahrscheinlich, dass Jackman 1581 einen neuen Versuch nach Osten vorzudringen gemacht hat. Er war schon auf der Themse 1580 auf volle zwei oder vielmehr drittehalb Jahre mit Proviant versehen worden, auch war der Expedition vorgeschrieben, dass, wenn sie den ersten Sommer nicht nach Cathay gelangen kónnte und genóthigt sein würde, den Win- ter in einem Hafen zuzubringen, es so nahe als móg- lich bei dem Ob sein móge; den folgenden Sommer aber sollte sie den Versuch durchzudringen erneuern, falls es aber wieder nicht glückte, so sollte sie den Obfluss hinaufsegeln um zur Stadt «Siberia» oder zu einem andern bewohnten Ort zu gelangen, wo man den zweiten Winter zubringen kónnte. — Auch die Burroughs hatten 1556 suchen sollen den Ob zu er- reichen. Da ihnen aber dieses nicht gelungen, so be- fahlen die Directoren der Compagnie in London im folgenden Frühjahr (1557), sie sollten im Juni von Neuem die Reise zum Ob unternehmen ?). Jackman's Schiff wäre denn zum Ob gerade zu jener ist doch für uns interessant, bei dieser Gelegenheit durch Horsey zu erfahren, dass der junge Fürst Vergnügen am Studium der latei- nischen Sprache fand und dass er damals beim Vater in Kitaigorod arwarka wohnte. Es existiren gar keine russischen Noti- zen über die Jugendjahre von Fedor Nikititsch und man hat noch 1852 bei Herausgabe der Beschreibung des Russischen Zarenhau- EI über ihn während seiner Jugendjahre haben und nicht wissen er damals gewohnt hat. — In dem bereits erwähnten Werke: Pyec- aa Crapura, wo man meine Notiz über Horsey entstellt, wird un- richtig gesagt, ein «mnpukauu b moxjBopbs AnramnHckaro (der auch a3bIKb r0HoMy Oeoxopy Huka uns sogar die Lehrmethode beschrieben. Alles dies hat man aus der angeführten, von mir im Tradescant gedruckten kurzen Notiz gemacht. Um zu zeigen, dass diese richtig ist, will ich die Stellen mir in London copirten und benutzten Manuscript in the Sclavonian carector in which he toke great delight, was now inforced to marrie u. s. w. An einem andern Ort schreibt er fast dasselbe: His pleasur was owt of his love in his yong years to e me make in the Sclavonian carrector in Latten EHS and phraises a kynde of grammer wherein he toke great delig 9) Ich habe schon erwähnt, dass auf der Karte in Ben 8 Moscovia der Ob als aus einem sehr grossen See entspringend er- scheint, der mit ‚«Kithay Lacus» bezeichnet ist. Unweit davon steht «Cumbalick regia in Kytay», was die Residenzstadt Kanbalu (Khan- | den frühen englischen Pro- jecten zu Fahrten nach China eine besondere Aufmerksamkeit auf den Ob gesichtet | haben ses / 507 Bulletin de l'Académie Imperiale 508 Zeit gekommen, als der Kosak Jermak, unterstützt von den an der Kama und Tschussowaja ihre Besitzun- gen habenden Strogonows, mit Waffen in der Hand über den Ural in Sibirien eindrang. Man konnte sich einbilden, diese Ankunft eines Schiffes aus der See stehe mit Jermak’s Einfall in Verbindung, daher man . dann ihn und das mit ihm gekommene Personal er- mordete. So wäre also Jackman und die Equipage sei- nes Schiffes in Folge der Eroberung von Sibirien — dem ersten, ins Land «mit dem goldenen Boden» und auf den Amur zu, gemachten Schritt — umgekommen. Ich habe die auf Pett’s Schiff von Hugh Smith und von Nicholas Chancellor geführten zwei Reisejournale in London aufgesucht. Das von Hugh Smith— der drei Jahre später an der Küste von Guiana in Folge eines Schiffbruches verloren ging — ist in beiden Ausgaben von Hakluyt’s Reisewerk, aber das von Chancellor nur in der ersten, seltenen, von 1589, und auch da mit mehr Hinweglassungen als beim Smith’schen, gedruckt. Ferner habe ich eine Skizze vorgefunden, welche Hugh Smith auf einem, später vom Feuer am Rand beschädigten, Blatt füchtig mit der Feder gezeichnet hat. Da sie uns die Stellung der beiden Schiffe George und William im Anfang des Monats August 1580 jen- seits Nowaja Semlja im Karischen Meer, als sie be- reits zurückzukehren beschlossen hatten, zeigt, so habe ich sie copirt und in Kupfer stechen lassen. Die Skizze hat ein Interesse, weil die darauf vorge- stellten Schiffe die ersten waren, denen es glückte, weiter als Waigatsch nach Osten vorzudringen und weil mit ihrer Sendung das Streben der Engländer, auf diesem Wege, nämlich Waigatsch vorbei, im Nord- osten nach Cathay zu gelangen, endete. Wir wissen also jetzt nicht nur, wie und wo Sir John Franklin vor zwölf Jahren im Nordwesten, son- dern auch wo und wie Charles Jackman vor zwei- hundert acht und siebzig Jahren im Nordosten das Leben geendet hat. Sur la serie du probleme de Fuss, par M. J. Mention. (Lu le 20 janvier 1860.) Le système d'équations que j'ai obtenu, dans l’Es- sai sur le Sato de Fuss, entraîne ces deux égalités : Lin —ı niv ae, j^ PEER n= TIS" — ——— "e A- ES. Vu le peu d'espoir d'intégrer ces deux équations aux différences, j'ai cherché à suivre une marche par la- quelle on les retrouve de nouveau, mais avec cet avantage que la valeur initiale est égale à l'unité. Je me suis attaché particulièrement à la seconde; la forme remarquable des valeurs déjà calculées me fait croire qu'on pourra trouver le terme général de la série*) par voie d'induction. J'ai méme voulu, tant est fort ce sentiment en moi, calculer un terme de plus. Des calculateurs de profession reculeraient de- vant la besogne immense et délicate (à cause de la quantité des multiplications algébriques), que nécessi- terait le calcul direct de ce terme: mais un moyen tout naturel d'abréviation se présentait. 1. Rappelons d'abord la relation entre trois termes consécutifs, qui est E — Sach = ER Anna (a); Ale e z2—1 Soit YA, = Ze alors YA == LG VA, = [vz* = z3 (1 — v) — 2z 4-1] [—952-2(1—9 —2:—M. (1-+ v23)224- 2?» [22 (1 — v) — 2]? Les deux facteurs du numérateur sont divisibles par z— 1, z= 1 respectivement; effectuant les divisions, jai N = (—v2 + z—2— 1) (+ + 2— 1). Po- sons » = — p’, et le dénominateur deviendra [— pri + p? (1 p’) — 2ps + 1] [— tz — p (1 + y) + 2p. + 1] produit dont les deux facteurs se divisent respective- ment par — pz tr 1, uz+ 1. Donc 3 2.2 D,=(p — a2 — Pour N,, on divisera le polynome pz 1) — i — pe + pz 1). — gae zy (1 — y v?) 4- 425v (y — 1) + z (1—4v4-v)) + 62^» — Az (1 — v) + 35+ 1 santi vi par Aegis et — — 2 (1—4y-4-») -4z9y(y — 1) 4-2 (1—4 vv) — 62^» de (1 — y) + 8 — 1 par yg -- es]: ce qui donneps +) J'ai ré à dies: et pou. ice à tost w mots révurrente et échelle dans un sens plus large que le sens ordinaire. * 509 des Sciences de Saint - Pétersbourg. 510 N,— vo —1) 2 vs — (89 —1)5" +5 —25—1] (— 08 — 0 (v — 1) 2° v^ — 2? (8v— 1) — 2 — 25 + 1). D, sera fourni par les deux divisions suivantes: vr — SR (1 + g^ 20 p) + Azy (1 + P) + pa (1 + 4g? + p^) — Gap — Az. (1 p) + Bus + 1 par — p? — ps + pas + 1, P yz lH) All p?) — pe (1 + 4p? + pi) — Den + Ant +) — Jus + 1 par p. — pr — pz + 1. D'oü Es ze g(12-97)2 T Pt gu (3 2-9) — oz 90-1] [P se) P pega e ERT Divisions pour le calcul de A,. Numerateur. 1° siv + zy! (1 y) (1 — y) 22^? (3 — 4y-1- 3) 4-2" v (v— 499 + 109 — 4» 4-1) — 182 y* (1—v)2- 8z" y (y — 14- 202) 4- bzs (Av — Ty A 4) + z' (1—v) (0—87 1) + 3225» (v— 1) — 62 (1 — 4v + v)) + 20z5»-1- 102 (1—v)— 4z4- 1, par —vz)—»(v—1)z + yz! — (3y — 1) 2 — z — 25 + 1. Quotient: — yz" — » (y — 1) 2° teil — 2») —vz — 3y4-4) — yz (v 3) A-v2 (7 — 5) —2 (vy —1) + (1 — 7») — 37° — 95 + 1. 2° Mémes dividende, diviseur et quotient que dans 1°, aux signes prés des coefficients des puissances paires de z Dénominateur. 1™ Division: z'p* — z"p^ (1 + p“) (1 2 g?) + 22595 (3g + Au + 3) — ST WIR + 4p + 10p + 4p? + 1) — 182" y (12 9^) + 8s"? (1 4 ^? (Ap* + 7p? + 4) + pz! (1 + p’) (pr 8g? + 1) 4- 32259? (Dep + 49 +1) — 207p + 10p.22 (1 + y?) — Aus + 1 par p — v (127 p?) — psp (3 + y) — yz — 2pz +1. Quotient: yz" — z'y5 (1 = p”) — yz (2 + v) + sup + 1-+ 4p) + pz (Sg — 1)— pz (5 + Tp’) + y. (12e 9) z + ur (7 + fre Ze — äus + 1. 2° Division: Mêmes dividende, diviseur et quotient que dans la première, aux signes près des coefficients des puissances impaires de z. Ainsi N, = [— v — y (vy — 1) z^ a z'» (1 — 2») — MS (v ? 3s 44) — v EE vr (TE) (v—1) + z (1 — 7) — 322 — + 1][— vs" (9 — 1)z + z5y(1— 2v) + vz" (v. — 3» 4 4) — vzP(y 4-3) — z^ (7— bv) + 202’? — Gin" | —2 (v — 1) -- Z2 (7T» — 1) — Ae + 2:+ 1]. D,— (i z^—2 p Dag: "Grp Jose EE E pee TER (12-92 -- (72-9) — 329 pr 1] [ps a (1 pr) jp Die Roe. y (4p + 3p a 1) 2- y^ (3g — 1) + gs (5 + 793) p (1 2 p) — yz (7 we) —8z ^ + 2yz +1]. Donc Y A,— — [294454 A; (1-2»)- v(v43) 4,9- A, ?(v- 1)-3A, 4 1)?— A, [v(v-1) 4, * v(v?- 9v 4)A, 3-v(7-5v)A,?* A,(7»-1)4 2)* [v24,5—v(2—v) A, (14-9), 5- v(1-v) 45243 v A, + 1]2+ v A [A *Y(1-)- A, (42-39 + 1) A, ? (5 5-7v)-4,(7-v)+2P 64,10 + 4,992 (443 — 3y? + 2y — 1) + 94, v? (2? — 2»4- 1) — A79? (v4 — 693 + 2192 — 56v + 86) — 5v? 4,5 (2$ — 99? v1 4,10 + A,9y* (y$ — + 16v — 15) — 8.4, 5»? (13v? — 38v + 88) — 4,3 (74v? — 123v? 4- 12y —1)— A,? (7192 — 2y2 + 8y — 4) + 94, *v* (v? — 2y + 2) + 4,7v (363 — 56y34- 212 — 6y4-1 -4- 5vA,9 (15$ — 16v? — 42v-a- 7) 4- 15A4,? (1 — 2v) —104, +1 4-9» —2)+34, (337 — Caleul du numérateur de A,. J'ai transcrit exprès toutes les divisions, qui peu- vent servir d'excellents exercices de calcul, dans le cas oü l'indice est pair. Je ne ferai de méme, pour l'indice impair, Tue relativement au numérateur de A,. 1" Division. Ay(y—1)—A/v' (v — 3y4-2y — 3v 1) — 94 (yj— 1) A4 (v 299 — 64y* + 20v+ 1) —10v4 #20’ — 2y—1) — 394,‘ (13— 18v 4-13) — A, (P +61? — 61» — 1) — A, (71 + 22» + 7) + 154, (1— v) — 10, par — A, Sy (v — 1) — 2A,» m A0- 1)—2. Quotient: — AHA, Sy (y Za, 2y— 1) 38v» 4- 13) + A, ^» (v3 — 12? + 1239 — 74) + Aj?» (7v? — 42v-4- 71) 15 45?» (v — 2) 4- 10A, + CG A Kik — 15»4- 7)2- 184, y—1)-A, (+ 11»-- 1) + 5A, (» — 1) 2e 5. a Division. x EU, Sy! (y — ut 2)—1) + 94," (v — 9» + Ay! — 9y + 1) — Aj» — 42v 4-719 — 770° a- 49» — 1) — 10»A 5 (v — 12% + 16% — 12y+1)— 34, » (18 — 71» ?..-71»—13)2- A,' (v — 865-216» — 86»2- 1)-- A? (7.— 113v —- 113» 7) BEEN bus 1) 104 (1-92 par —JA/ (12-9) +44, (I +A’ (y —10v4-1)— 44A, (1—y)2- 2. Gulat — A VA at äer Ze UBA, vW’v+1) —104 3 (—1)-- 4? (v —13»4-1) 4-34, (5 —1) 2-1. 52i Bulletin de l'Académie Imperiale 512 Ainsi N, = 4, [—4 5 v + A, 5y (v — 2y* + 2y — 1) + A/S (7v ? 15 7)4-184, Sy (s 1)2- A; (11v 1) + 5A ,06—1)2- 5] [—AN — Aj» (9 —2y P + 2v— 1) —54 (v —»-4-1)—104, Sobre d, ? (y —1 3v 4-1) + 34.0 1) 4- 1]. Le dernier facteur est égal au produit des termes de VA, [— A?v' + A, (1 — 25) — 34, + 1] [4> + Av (y — 2) + 99A, +1]. On voit quelle symétrie offre le calcul des valeurs à indice pair. Deux divisions seules seraient à faire, une pour le numérateur, une pour le dénominateur; les coefficients numériques, entrant dans celui-ci, en- treront aussi dans celui-là. On saisit méme déjà quel- ques parties de la loi générale, insuffisantes néanmoins pour appliquer le calcul aux différences combiné avec la méthode des coefficients indéterminés. 9. Cas où la constante v est nulle. Que l’induction, si féconde entre les mains d'un Euler, puisse sup- pléer au défaut de méthode en la présente conjonc- ture, c’est ce qui ne me paraît pas douteux: elle mène, en effet, le premier venu à la solution générale dans un cas particulier. Soit y — 0, nous aurons la suite de valeurs: A= (A, —1), 4,—4,(4, +2), 4,—(4/—34,+1), AAN; 2 4A +3) —A((4,— DA, — 3), A,— (4, WEE 2-64, 17, A, — A, (4, 5—64/4-104,—4) —A,lA, oy (4/—44 +27, Ae (4, 74, * 154, i —104,-- 1), 4,—4,(4, '—8A/ 4-214, ? 904 20 = A(A,—3A Dë e ^ —BA e 4 p= (A44 —94, + 284? — 35A, + 154 pet u La plus légére inspection de ces valeurs montre que le degré est égal à l'indice et que les coefficients | sont les nombres figurés. Soit Pro pe —2 A, = A, — C a Ai E ap ia ESL ES E 2 EC T „Ar E ‚zE 1) le signé + ae à k pair et le signe — k impair; a P A 4,,41 77 Ar D SR HT, EL + Gr E us DT y , avec les mêmes correspondances de signes; où €' dé- signe le nombre des combinaisons complètes de plu- sieurs lettres. La relation 4,.4,_,—(4,_,— 1) sera satisfaite par la substitution de semblables polynomes en 4,. Le produit VA, „+° VA à pour terme général + 42p+1—k—-F re À, n C bao ccu +3,k d 2p —2k-- Ak * le polynome bis c^ E , ! : 2p—k—k+1 es: 1, ae 2p —2k--2, k * C 2p —2k --2,k * A, > et si k et k sont de même parité, il y aura le terme kak’ £ 2 —k—k , D ` C RM k—K, A® +1 Pour établir à poste- riori la légitimité de la formule, on aurait à démontrer que [4 ! zC 2p —2k+1,k * d 2p — 2k ab L— 22€ ; D , RK 2p — 2k -- 2, k 2p — 2k +-2,k ? k et k conservant une somme fixe. Si 4,1; 4=0, 4= 1, A,— 1, 4,—0, A,— 1, 4,—1, 4,—0,... ou 44,— 1, 4,,-+1=1, 4,2-2—0. Ces hypothèses, introduites dans l'expression géné- rale, fourniraient des résultats remarquables sur les combinaisons. Si 4,22 —1; A4,— 4, 4,— —9, 4,—25, 4,—64,... ce sont les carrés des nombres de la série 1, 1, 2, 3, 5,8, 18, changés de signe pour les indices impairs. M. Tchébychef m'a fait remarquer que l'équation AAN, —U T 1)’, s'intègre immédiatement. au moyen de l'égalité: sin sin (Ig). sin (/—2 e — (e ((I—1)9? 1 sio ^ snp - sin o ) Er Il pose VA, — et trouve: reg r n — (a — Ya? d 2 A s 9n-1-1 V4? A De mon cóté, remontant à l'égalité [4, ,(I9»- 94) - 4. > = 4174 N, et y faisant » = 0, je trouve _ YA,3-YÀ, ,—92iVA, — équation bien connue. Cela explique et justifie les conséquences de l'in- duction. Enfin le probleme de Fuss est résolu, lors- que les cercles se touchent; car Ja (R+r-+8) (R+r— 8) (R—r +8) (+r — R) es = ^ et, s'il est nul, ou R-- r = 513 des Sciences de Saint- Pétersbourg. Ueber die vom wirkl. Staatsrath Chany- kov dem asiatischen Museum zugekom- menen Sendungen von morgenländi- schen Münzen und Handschriften. von B. Dorn. (Lu le 13 janvier 1860.) V. Bericht’. Von Seiten unseres in der Überschrift genannten correspondirenden Mitgliedes ist mir als letzte wäh- rend seiner chorasanischen Expedition für das asia- tische Museum gemachte Erwerbungen eine bedeu- tende Anzahl von Münzen und Handschriften überge- ben worden. Die ersteren betragen 54, 5 in Gold und 49 in Silber, die letzteren 27; 3 arabische, 17 per- sische, 1 masanderanische, 1 persisch-türki- sche und 5 afghanische. A. Münzen. Chalifen. Abdulmelik. 1) Wasit a. 85 = 704. Walid I. 2 — 3) Wasit a. 89 — 707,8. 4) Dimeschk a. 89. 5) Haus a. 96 — 714, 5. Sulaiman. 6) Wasit a. 97 = 715, 6. Omar. 7) Dimeschk a. 100 — 718, 9. Merwan II. 8— 9) Wasit a. 130 = 747, 8. Harun. 10) Medinet-es-selam a. 173 — 789, 90. HI) 10d. 8.115 — 791,2. Samaniden. Mansur ben Nuh. 12) Buchara (?) a. 353 — 964 (?). Ghasnewiden, Mahmud. 13 — 15). 1) Die früheren vier Berichte über die von Hrn. Chanykov während seiner Expedition in Chorasan gemachten Erwerbungen, 8. im Bull. hist.-phil. T. XVI, S. 68 — 72, 102 — 105, 152. Tome I. Masud. 16) mit Masud ben Mahmud. 17) N. Herat. a. 423 — 1031, 2. 18) X. s. a. Eine der früheren Sendungen (Bull. Le S. 69) hatte uns schon dreizehn Ghasnewiden von den bei- den genannten Herrschern gebracht. Ich werde in der Folge einmal eine ausführlichere Beschreibung dieser Münzen mittheilen. Unterdessen verweise ich auf Ed. Thomas' vortreffliche Abhandlungen über diesen Gegenstand (Journal of the R. A. Soc. N° XVIII. 1848. S. 267, u. Vol. VII. P. I. 1859. 8. 138. vergl. Defrémery, Mémoires d'histoire orientale, 1" part. S.171.) Die günzliche Grundlosigkeit der nur auf einem Versehen beruhenden Annahme einer «interpo- lation» von meiner Seite (S. 143, An. 2.) hat der ge- lehrte Münzkenner bei meinem vorjährigen Aufent- halte in London sogleich selbst eingesehen, freilich zu spát, um sie noch in der schon ausgegebenen Nummer des Journales berichtigen zu kónnen. Wer sich nüher davon überzeugen will, der sehe Bull. hist.-phil. T. XII. 8.89 — 91. Auch das da befindliche Citat: Fraehn, Bull. hist.-phil. IV. 15, muss einem Irrthum sein Ent- stehen verdanken. Seldschuk en. Toghrul ben Muhammed. 19) A. el-Ray? a. 529 — 1134, 5. I. Am Rande: pui SI (s JL ll Lin oe] (GL RE @) All def 4 au) Ju cu al II. o E gy A. R. el d Just. T 515 Bulletin de l'Académie Impériale 516 Das Wort blu) erscheint auf der Münze nur Schahroch. sehr unvollständig. 36 — 38) Meschhed (eine M. a. 1162 — 1748, 9.). Da der Chalife el- Raschid nur von 529 — 530 re- Dt gierte, so kann kein Zweifel sein, dass das Jahr der Münze 729, das Todesjahr des Toghrul selbst ist. Wie viel Geschichte liegt in der Münze! Tchaghataiden, Bujan Kulichan. 20) Herat(?) a. 758 — 1356,7 (vergl. Fraehn, Bull. scient. T. I. S. 108). Timuriden. Schahroch. 21 — 22) a. 828 — 1424, 5, a. 830 = 1426, 7. Schaibaniden. Emir Haidar. 23) Buchara a. 1226 — 1811. Nasrullah Behadur Chan. 24) Buchara a. 1248 — 1832, 3. Ak-Kojunlu, Usun Hasan. 25) el-Hadhr a. 872 — 1467, 8. I. [Lol CODE. IL In einem Viereck: Le gir ZEN LE 3 ale ay Ab Rund herum: Al Y all Y NP dl Jys DS 26) Kum. s. a. I ouh II. Im Viereck: os Se qul (u) 8 Der Name Hasan sieht fast wie Husain : aus, aber Fraehn hat schon dieselbe Münze mit derselben Eigenthümlichkeit in den Händen gehabt. Sefiden. Abbas I. 27) Daurak 5,52. cf. Recensio, p. 503. 28 — 31) Huwaisa o}. V. ibid. p. 460. N°3. Zwei mit den Contremarquen . und C E!scharen, Nadirschah. 32 — 35) Daghistan, Meschhed, Isfahan. . Násir-eddin Schah. 39 — 40) „lu panl AS © a. 1275 —1858,97). Afghanen. 41) (pli sel Dé a. 1264 = 1847, 8. 42) Herat a. 1258 — 1842, 3. 43) Ibid. a. 1271 — 1854, 5. 44-— 52) Neun noch unbestimmte Münzen. 53) N. Ein Doppel-Daricus?). 54) A. Eine indo-scythische Münze, wie sie abgebil- det ist im Bull. scient. T. I. S. 288. Taf. Münze D. vergl. Wilson, Ariana antiqua, S. 774 — 9. Pl. XIV, N17. B. Handsehrifte n. Arabische, 1) Commentar zu Tschaghminy's berühmtem astrono- mischen Werke FRA à ues! von Maulana Musa b. Maulana Muhammed b. Maulana Mahmud gen. Kadhisadeh el- Rumy. Anfang: Je C AU Jedi) Us Quel ; cf. Catalogue ete. S. 112. N° CXXVII. Ein Sammelwerk, welches ausser einigen kürzeren Auszügen und Bemerkungen folgende in arabi- scher Sprache verfassten Abhandlungen enthält: 1) lyo Jean D 9 BET Sys alote Ge 3 iio) Anf. jl (3 JUI ode ll ud | sal Ji E P oil) A ball ell Ja ehe b» re 2) damu Ja 2) Ein Seitenstück zu dieser Münze aus Sistan mit dem Beinamen J| da bildet eine andere dem Museum so eben von Seiten des asiatischen Departements zugekommene Münze aus ur 2 Serachs mit dem Beinamen Pr | 5 pes. 3) Ausgegraben in Darabgird in Sistan und nicht in Fars (Ch.). 4) Von einem Juden aus Herat, in Merw bei den Turkmenen ge- kauft (Ch.). 5) Die Titel sind die in der Handschrift mit rother Dinte ange- gebenen. $ j 517 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 518 ee Anf. u) Se op sl de p! JUS Jas) J ol. 4) hll pas (sic) sl II Jelili e» de 5) lu) lol 3 nal) es giae m coU. 6) U ale p de ol all aL. Anf. allas) LS au dl. 7) a) e 54] ee nue c ue JU. 8) ues], Jaull SS diae 3 LS] am UL, leo zl, JE ale la». 9) em weil Zi, to" z ls J} % p AUR 10) san cp Je op o bi cl 29 Uf Gel. Anf. si) el ss. | 11) ell dll aol del Al elen golf gei» Ui ax cp Je pi el UU) pal Jel) uto al all, 12) cy] JI aal] ans „ball ah, bell Jul JE All e ell ul Je3 ud all LU as Al eje le 3 ol gb Des H Lid H a 13) GI) bs ell aede sel Jelili LK AL Lol. Anf. LEN Als Pg du All, 14) ell ail el) KG ial Ll ig dl. 15) (obl Les, De gel Jell ELCH AL NT pol c» DEN TEE RET om 17) ae i, ai gell axe cols ls Lil 3 a e als dl ssl. Als Verfasser des Commentars nennt sich Muhammed b. Asa d el-Sadiky. 18) Sols all 8, Sëll gas 3 ie ose dl. 19) jolo Je cies Seil All LUI LAC H aL, "o! Aul "UN. ol. 20) pua Ale AJ Jl ll us Ae Lel dl Ai All oU os Cell} 3 Al oe H JEU ud al Le Jo Al Al ile > 21) Sy U^ yl pe à pem e idi 22) vun) e VOS pais. 23) ue) ces ug mis. 24) wu) E o up ue. 25) cos Jl gel Jia) la JL. 26) Gol wall, sell 3 JA. alls. 27) eo JE pl dell A zs ll SCH adl 28) ell cp eal call Sol Gr, 29) sl) ie L,5 D? 30) Eine anonyme Abhandlung. Anfang: d'A des, 31) e éi poil Sa GET PE Anf. e sd] Je el Al H all Jos uo Le) H N il) j. jl» (à dl, ai. Am Ende heisst es noch, dass die Abhandlung o y Mall (?5 4») genannt werde. 32) VM e „los Je. : 33) Lie alas all Le „en dole. 34) Lu cn d asd 3 JL. 35) às, bo) JA 3 dl. 36) Ay.) Les „Sl , wll Al Jl ease aL.) „is H aus LE Ae jlo el la Al o sou. 37) ie ll säll ll Sale sul dÄ. 38) nl gèl isss UI. 39) sl ies A ill JL ooa g Hla an. 40) ps ale Au) Jo pes Au A dl, ol. all. 42) all zi gi à à dL. | 43) e L5] 15,44] se à JU. 519 | | Bulletin de l'Académie Imperiale 320 44) Lal zo) il lud) el 45) „SU sul Je (Je ell SUR el LS «Juli cas SUSE 46) | Ie BS la) Jus à Su dl. 4T) cp Jet es el LO QI es all dl, obs Au as? gdl. à 48) Lie alyas e Are ole, ul jue Anf. Al Ae op dl Je el il dl, uo D SE UA St i à las: 49) c e 3 dl) ol c Je el al. e ‚Jod. Sr 50) ld sh er edd a ei Lei ds ue JI. JJ, . SN LL ISI Y eJ ei aus. 52) ye ell Gé ge Je ail Ais gi dl, See 53) ll sis null Ais ai bla le. 54) alas Ale eh) SLI 3 ol AL, mas (i. e. pes all pos Je cp o). 55) 6) ls Ge asl d akas 56) ld) JI GU Kill. 57) WE Ll sl De 3 sei gel AL 58) ll, alli „= All „LI AS vi Anf. 2) ébs, kal all dl, eil, dl paai cl dall bel, hl cols ls ass je ail] oo. — 59) 60) 61) Al an, pyas als pos. 62) Al aa, noi ael d on] selys. 63) culla tas dd eed s. | 64) (ul) alle ziel Jal à ble ll ar tal | 65) se 3 bei sb I zoll Jeu AL Q2 — 3) Ein Theil von Jakut’s geographischem Wörter- buch Lol ,s** aus einer Handschrift zu Mesch- hed abgeschrieben*). Wenn wir uns auch darüber trüsten kónnten, dass der Anfang weggefallen ist — er beginnt mit den, ganz genau so wie hier gedruckt, geschriebenen und vocalisirten Worten: d əl A ail 5 ol ul, so müssen wir doch um so mehr bedauern, dass er nur die beiden er- sten Buchstaben | und © enthält. Der letzte Ar- tikel ist 34». Er ist durchweg, aber sehr oft falsch vocalisirt, gehórt aber sonst zu den bes- seren mir bekannten Exemplaren. Er füllt oft Lücken aus, wo die meisten andern Handschrif- ten rathlos lassen, hat aber dafür auch wieder Lücken, die indessen eben als nicht beschriebene Stellen sich als solche ankündigen und wenigstens nicht zum Irrthum verführen. Ich will hier als Probe und nur als solche die aus den genannten Buchstaben im IV. Bande der «muhammedanischen Quellen» gedruckten Auszüge nebst den Artikeln y ne und pl; welche nächstens vermehrt — JJl, oo); 23,5] — und mit mehreren Hand- schriften verglichen im V. Bande erscheinen sollen, mittheilen. Die in [ ] eingeschlossenen Wörter ge- hören anderen Handschriften an. LG A ee ee sus ups ST L- alba dose GE, AT L- Ae cul, ai lea le reo d ib ob. Ue lo Osch us JL + sa ge Ae) I ee Jeck Art din GR bell ee de ‚ls dels de ale JI2, AL. däin io pe inpia AR] Qo ul un plos s gs & op e asl ol, e sep Ap pell odeur se ui sel Ay elll ne reni el YE ës GI A I [oe] zu 6) Unterdessen ist auch der zweite Theil einer Abschrift aus der | Mosuler Handschrift angekommen. 521 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 522 ill] Gill ee cp es eil Que op aee op | AU, il le sabl) Aus cp Af ine ul SD eol aue ep ue ud cols [N | ES, Jaffe] uda, akol gell Juil a] Jon) & el Dell sl ae (5555 ars Same pl, gyal) Lune cp Af yore pl, SEN) [os mi] ass alls boue u Fer) us o Uses usb [G] CHR RE MET e» Je) LJ] Lu Han à u$ [Ce] a E? Ps) ul. Le Al Ae uel Jaill sl ste dll Jel ze Se Sa Clan zul el dal Ab All Jai) a TEE Lal Los] Line ali ls ER Jl, Lao JI gid "T PE ME CH eB QUI H obus dee ie Br Sh Loue, glas dll sus pl, GN Je cp dal o hells NI paul UE i del, dl op esas se pull pl Le cp vois op al go ce ud ue el cr» uellet 8 eal Sos wol) Je as [I4 EST Bu his ei), [opel] el vun cp 85e Bild] ve bs] EE Obs uei bin lielas uU. abi) Ze ao cj esl, abs oye acl Jl TE Je gl Abee ue 81 el pl al cae da H ld AN 3 o, des de ob N Jl Gay dej obs e Lee hs de A3 gay ct es Jie ist [à JL] & s LA Sell Ug» GA ws del uus Lens pie DI ob, JI, del os uso Le Lf u, es uu uie dn ie ge UP à AMI lesch Jus [hebs] Job, zb ot A del Ael p 3 uà le ok, o UI LI, ee Lu cs Léi) dh Le ps ui, des A à pe ble Jas ul ue VI oye L js Ae Jis Ul ul pe oc Ud ge dels ul sen dl sub Ji eif, Js se Au zéi ol JE Dis Rein ana Lly Las, dl an, es sl CL Leo) el rel: LL. Lal, OK, eil Lil SU 0,25 ab Ud] Jie di. qd ue oil Slas « (fet MU, Lely 522 GI DS cp Dal] A Lui ll, «ul, Jos [5] J "In TII VET m H NE ep ell del sl a ib oe lj Jal pl ae (so und, Are pas. SP Se áp). bu] up ox ui Val, bil de cp dl oue le re rele e$, se çp el al ae Ce gyda) Jus el Ut xl po ce o i uel cl Jed op ell ol cp Jasle Fe Ll obal ces de A Ole, fil] Ju I LI bu [1] SE id) AE Së cuit, gen de el eds pu Wal Lë ol ell me äs Sall sie A lé eu» ol di US cn Aë ell le däi A pe Re A OA a [gii] ial all e EN c ge JI dl Y ui eil JE ol, ulis al, pus e use es g ipie due Lal NL Le Le Use 3 3 LS, s. ce La Y selil) zb ls rall UI un [r] ] Los „all à See EA ] d^ ei Gre be Us lin; SIR lue, 2 sets da J> url, ur be JL JI Lll, Ur JAll, à 2 ; dell Jl, WER ds > Se âne [J>] JU, suo us Ja ON iol! Jl Exi 523 Bulletin de l'Académie Impériale 524 Lal us, [élu] EL ail alae, [EUL] A| ie uut Dune pl, [ei] ee emi A er sie ul ps ob Les, Sell, £u Jill bel al oe va HI Je ur val colle s ues Qus) AUS 3 © d cU v] Lass Le Pag er „Isis ae (e) il sal je Jl uos Als pl We Joli SINN EL UJ Y, Al paal Le ei sb olei 37^ Us | (Lal AL she Al pulls: P3 Js i.d sell ner «JU, aol EN NS Mab dm (l La Jle Um» luo, us OP», AA | Ur» By gU. = JL. e € oy» ss SS DSC Les dor Lie, Es] cet io, Led so Zeil LL ER e op gs als dl do] cs ele al. La ESS dé All ae ull 5,5 as, BEER Le 21e an all aee ode Je] uS cash! ul Ze D, Al ee Ae AB Ae ye Sue I Lal Ae Lei al | (es) opd All, fe All äre ialll G de) Geh SES Ue po place JN sl bd} syl ám) vgl pi ep Jl, all ies um ep pl delal ep aa esso tob otto | LI, al, JEU Ais De AN Lee NS 52s al oe uel see obl yo Gm veu us ue egi JU oe] sl ae oo el Js, oen ut adl aee cp ads LE kee d 99, 0-0 e e ll en A la po 0 ee JET qoe O ai d K L a pl Je cp dl Ae CH Sak AEL de eJ Los] PRRP ende aC DE an (ue Ae d pros cl gi o e sl II JUJI me sl áp 5» A Lëns dk à Den E IG’) oem y dek e fl os A Aa gl | lae, ul, a ge tute äre lal dl; lon dall des ip ole e dl Ae ge JAI | ell Con Js al Lies ek ddl ck oe isi zb Js ur Ut Js Cauda tr m 7) Die Verse werden in Dschawhery's Sahdh angeführt s. v. eU sil o ers iclas quy d Au ol. bur à in col op ge dis Us cun à D C Je, ell pae dil Aen, e n ciel o adio bil, weil, ball Del * à ur , vergl. Kitab - el- aghani, ed. Kosegarten, S. oA, 90, Gë Gebeier sod Ji Jel cp Je u Jill, 8) v. Sahdh Le, + elid) JL LES ee sles! ei, JA de ur ael 8 oe ete le Gah up sal el VE LEE ce Gel E Wit à soo „al, | 9) vergl. Specimen etc. Az-Zamaksarii Lex. ge: = M. u a oye. al ael 9 pool jr am ur copi | Verde de Grave. Lugd. B. 1856. 8. 16: pe d eut Gb sole ee WE (69) lo s - 525 des Sciences de Saint- Petersbourg. 526 T uk. y» Po U »» À eye dd ael des EUL VES ip PA Sr AUI A! Jl, el cpl Ji, BI bebo conl B ee a LEINS LH Eet? ele all Qo s il want, el ae Cim (492 pa ] eg se BIEN * o so o?» s eai JI cse d E ee 10) vergl. Jacut's Moschtarik ed. Wüstenfeld, S. 291, u. den Kamus: ys ebe SEN JL A o oe, y Sem Lo Del m MS 9 A8 11) s. Sahdh s. v. Am wo dieser Vers von pi Y sé angeführt wird: Co; BESTER AM ps L Git JE US LS of Li ck T Überhaupt bieten bekanntlich die Verse in den leo dae Abschriften Jakut’s öfters die grössten Schwierigkeiten und lassen sich nur durch Einsicht mehrerer Handschriften zum Theil, oder des vu ets woher sie entnommen sind, ganz wieder herstellen. So z. B. S. 18. (Muh. Qu. Bd. IV * e Sch gm * * sang mg e 5, F d$: So kommen die Verse S. 15 Z. 4 später vollständiger unter SCH "EE E oed Lis oi Ms sb ad all ar ie], séi es Die Verse S. 30 Z. 18 aus BoAtory lauten nach der hiesigen Hand- schrift des Dichters so: ala , Je * 2 à äoLa)] Au TUR Gls, Hal " e me). Jsi 3] J gis + Je Öle, Vol eg Je * aus. i Lis c ds ow so RW Die Verse (8. 36) LJ au * ail kel Bal EEN 13] E e pe finden sich auch in einer Handschrift des Hafis Abru, wo aber der Dichter als y eL] als ONF erscheint, in den beiden andern Handschriften fehlen sie ganz. Uus ue EH ur ies cp Lih Iesch CG Lal zk dl E jd grl bol iS] 1 a he zk: db s 3) CHI L, Do ur [yes] yt or zl e: e Al Aer Js Kies ff absol ox GJ cA ou uel es ci TOM Lus de Na = + © e nor dires BER xi re sle ae ns y» > SL Pr s: SIE = Us LA „Le Sb <) ges GA iai cp aal) Js H ds leg LA iu GG) ole ep Ill, laco ded! Al Ae cpl Las Lie all) " ul D Oe hl gs e ee (EN Jd o ee [le] lbi ano, dall Las ual ee Ep le urs Je 2e! QU oe al Jis, WEST LU, le adl Los d: lee Je Gall, zul OI H 5 LUI ell Jol ap e 3 JF» LL à la Jol OUI op iis cl Le Je pin bios ls pis aus Ole, el ous ht ps Al IU cp uif A um cd Ll a Gen EE E uae od BEN Je Al Le ep wel cp an. Op el) 8 comm oec e $ 12) v. Arabum Prov. ed. Freytag, T. I. p. 151 — 2. N°11. —b AI eu, «Us Les JG Je 527 Bulletin de l'Académie Impériale 528 9 Po Fo A) o Jus Ui d^ ^l Ji o! Deae ga pl Ass p) Jls ul LES Ja el wei cp d Je, poo CN eom ep 37€ Je uias ll uM As el op Louis] Ais ce e p outs AE ius ual op ee all AU il iil] Aen AL gend) 8 aes rel] Dé] ee ok alis zl el op uf url Bl) vl or a3, à asl p Ji us EUL Lei (à ld, lois Lal Ji Ges alall, well, pas del es a ode al, Je cp mel) ae sss Ss m P bh ral pe HI ul, GE of sl eiat c geto gu ev oJ» Us on N hr P BU, pas Qué de dai 3 obs Lux J: Sa Al es ll D AJ Ae Jä, ell gu 2 ED "e e, LI 3 LE Ae) er NPC pë dys d Ko Säll, äs ll poles Jil dl 3 ok ell Le ale poems dai ee el Je Aen ose OR ll cem ve aero Joli Guns dl Ae LI GE LU e el, sell c «p ll ee so) zo pl uet Alle eb an ulol " ie Oo um Ju bill Le Ach bal Jol See E: "e E ar id s TT = % ^£ H SE JE CP gus Ri pel o Afs Ye m PT ms el fe M ei Be: Je) Eh ei ides Ls (uli, ps d e NY REEL u e EN 5 Qa? e P pal rJ JU ini llo) à uel? us isle w sob «ub ale c?» n we U^? OL Jun; sa we. Quasi Jee u ej = b bat X ur xm e pl ll cu ds & Ll. uns le y o" az "pw Je. em Jd Gg E edi m GE Ji» CL Ass d UKs el A Jis used! à lc] al, HE el ues! c RI EE rJ! * OE m d si PIE loeum A ele ell JU ol > 5 al s) OO, CM [a Ai a poly lais &,L [use] Ebe iod en a [es is ERI [as] vo ab zë SEI GA íi > zi ou 5 [olal]... Tune] Je Le), ulunb o Ue JE pe 235 p! E a5 oa 3,1 el^ are c cs lal, bull dalli eoo aem M its [li E a de soll sl JoKo Le lk Ausl [el Ys 3s CP Uli KR Axa oy e PM SL) im SJ 6 auk als des? HIE es "De iu së a del ar co RS pell Nä [LS] ll el eo ll „ul Gun ol ue obs a ob, oU? pic; dass (puis de A2 Ve | 529 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 530 Lu Aen jai pl ll u o^ go d | EG Sb au ` al, ad e REITS Kc, Ab datas edad y» UL sde y A QN Part P Jul [Lo d ef dal Lal 251 TENET CUS ele id) [sue] Je cp ue) Col re pos > LI. UN. du (3 ET astig La) daei, c Lu Af gr ue ui ub ual, SR ue oou! Aë à, lE eh p oed LAN Se las N) si ul or sr del Ul, pue cad dee Quot o > ul) d Aë de gass Zb Siet rss Je ue Ap ol, Lil HS Jb pu A. UL ls ue oc Jis bil A m Leo ZG dle cb Ol Jl ui ele el e oU (eli us Ls u SES Tet gare [1] LS ou] oe | PEE TET Ac rés Dell 4 cal SL ande (y uns We als ar I5, Jl, Lee Ls kA alu, will ET oU ub iel oe Si al L, All LS, o, CE d ak Ak all = GE kal, sl dn oll, Ae dës ker 3 gb le. Los Je, u), ss Je Jo Del d Mas él: Je LH acte LN ec) U ie ds m sul eL IE pes All ue Osee] u- RI [ai] il al) p del à Oase, Us ol, a EI IN BEL SE os xe SX G Rude Ps za pasl Mes oble [Use sst) Aa lega iell) A: EUe Lis Som e I. o^ à usen us dsl iod, pu. r> ciel D SII get Ae Sa dil el rs d sch ac (559 up ep Dl zul) Loos] labs ul bel JU SL] pe as y OI Jes usos op Ges SLLS sl, sp ie LT, LE a cali kl Cli Ji, us I Daten Jeasl| 35 ul ll Aë ge Jal sl BUT ae (5,5 ul ce der OR rant m ll Sub Ell ael Ze Je cel Je gall al ige dl Led), d Jl sall Lies zu Jef es al A [UE] (9) el ue sud) eat lei 3 [aie Al, séi) Ai al RE RUINIS cp Welle rre» MEIS uo» us AL. Bei, o p, ity dob «Dole, ROUE iR af Re uu 2 Persische. 1) Chondemir's Geschichte der Wesire, |, t 2550. 2) Hamdullah Mustaufi Kaswiny's oJ is m J 3) Abdurressak Samarkandy’s —— jud] 4) Mirchond's laal) ås, j, dritter Theil, die Geschich- te der Imame und Chalifen dote 5) Dschuwainy’s Mg 2U. 6) Abu Michnaf b. Lüt b. Jahja Chusaiy’s olasi) =. 7) Abdullah b. Abdurrahman el-Husainy’s Geschichte der in Herat begrabenen merkwürdigen Perso- nen: àslsld] JUNI Lopes as} JLSŸ Laie. 8) am Ils) „yo Darstellungen der sieben Klimate. Ein geographisches Werk, welches nach dem Lobe Gottes sogleich Le e^ Jy 55 u Le] 2. de ju d 9) Überlieferungen und Erzählungen von Muhammed und berühmten muhammedanischen Schaichen. 531 Bulletin de Académie Impériale 532 10) Persische Erklärung mehrerer Seiten des Koranes von Jakub b. Osman b. Muhammed el-Ghasnewy. 11) Das Mersubän-nameh del? (jo ) je. 12) Muhsin Abul-Hasan’s Commentar zum Diwan des Enwery. Anfang: el dois Aal E Nr 13) a) id. b) Nx ls. Anfang: »Js» nur Je aul de » 9 cos Tal, A u dl ls: 14) Jusuf ben Muhammed ben Schihab el-Dschamy’s Be- arbeitung' und Ausgabe von Muin-eddin Dscha- my's Briefmustern A3. Der Titel ist: „LS Ja paul, die Zeit der Abfassung 860 = 1456. 15 — 16) Bruchstücke aus einem persischen Gedichte über Geographie, Naturgeschichte u. s. w. Viel- leicht findet sich das Werk irgendwo vollständig und ich theile daher einige Proben mit, um auf diese Weise die Bestimmung desselben möglich zu machen: m e scha, large a säit ob L 2 June 25) QI x Lee le Af ils se ~ - Ula 23) cl 3b air ul Tür Eine Abtheilung, überschrieben: (jl. js 43s» $ beginnt: C7 des anim as darts be JE ol Reese Andere Abtheilungen sind: Sys] is» 3 — ul» he > — lebe, Jesi Js) PT IS JUJJ aus 3. Die kleineren Abschnitte haben ge- wöhnlich die Überschrift: Syll . 17) Muhammed ben Omar el-Rasy's erf = Das ver- borgene Geheimniss. So lautet der Titel nach einer Angabe auf dem ersten Blatte. In der Vorrede ist gerade da, wo er stehen sollte, eine Lücke. Es ist ohne Zweifel das Werk, welches Hadschi Chalfa unter geil able 3 mal pl anführt, dabei aber auch die Zweifel angiebt, welche hin- sichtlich des eigentlichen Verfassers Statt finden. Da indessen in der vorliegenden persischen Über- setzung, welche auf Befehl des indischen Prinzen Firusschah, Sohnes des Iletmisch (1215 — 1236) von einem Ungenannten verfertigt wurde, Rasy als Verfasser angegeben wird, so wollen wir es vorläufig dabei bewenden lassen. In dem Werke hat der Verfasser, wie der Übersetzer angiebt, die Sagen und Satzungen der Sabier LL er- läutert, die verschiedenen Arten der Talismane und Zauberformeln aufgezeichnet, die Niehtigkeit dessen, was davon dem Gesetze (cs 2) zuwider war, nachgewiesen und, was der Religion und dem Glauben Nachtheil bringen kónnte, beseitigt, welches letztere auch der Übersetzer gethan hat. Das Buch ist in acht Abhandlungen lis ge- theilt : ejl asi] Ql» or pe ol JA Jye r| de pr RER P ps ele A gel 3 us oo» A pe pl aas Jlel a 9 wel ll Sen pls p » ^ Lil pe» yel lo As? Vaste. V Es Im Laufe des Werkes werden die Sabier und deren Glaubenssätze öfters erwähnt und ausserdem noch andere mehr oder weniger bekannte Namen von ge- lehrten Männern oder sonst angeführt, z. B. Ptole- maeus, Abu- Maaschar, Thabit b. Korra, Abu Aly b. Sina, Tengelüschá , Ibn Wahschijah, Hermes, der Indier Tum- tum sel ebe, ferner: bho, der Grieche ob, uelis ses ull, ello al. die GALA Al, Kasdánidn, Chaldaër, ( 5) s io Jol Sla- ven und Russen u. S. W. Persisch-Türkische, | Schemiy’s ai türkischer Commentar zu Dschamy's Beharistan. Masanderanische. Der Diwan des Emir Paswary , jl, jb Yan Afghanische. 1) Ein unter Timurschah im J. 1188 — 1774 ver- fasstes Gedicht, wie es scheint &y.> des genannt. 2) Ein religióses Werk von Bábüdschán ob sb. - 3) Rehman’s Diwan. — Ki Br yeso PERRA 533 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 334 4) Li) (QU? von Achund Derwiseh. 5) Jusuf und Sulaicha. — Diesen Handschriften waren folgende acht in Per- sien lithographirte Werke beigegeben, von denen die letzten sieben eine Darbringung des Dragomanes in Teheran, Hrn. Pavlov’s sind. T TAR & von Mirsa Tähir Isfahany genannt Schi- ry ‚so und geschrieben (lithographirt) von Mirsa Muhammed Husain Munschi. Das Buch, verfasst i. J. 1273 = 1857, enthält eine höchst lehrreiche Ge- schichte der persischen Dichter der Neuzeit. Ich gebe die Namen derselben nach den beiden Re- gistern, von denen das erste die Prinzen aufführt, das zweite die übrigen Dichter. Prinzen. 1) Schahsadeh Ardeschir Mirsa als Dichter Agah ol. 2) Imad-eddaula Imamkuli Mirsa — Baisza 3) Emirsadeh Sam Mirsa — Riszwan les JE 4) Emirsadeh Muhsin Mirsa — Sultany bl. 5) Emirsadeh Abdul-Baki Mirsa, Sohn des Schahsa- deh Muajjed-eddaula, Tahmasp Mirsa. 6) Schahsadeh Dschelal-eddin Mirsa — Dschelal JY. Andere Dichter. 1) Adib Aal d. i. Adib-el- Mulk Abdul-Aly Chan, , Bohn des Hadschib-eddaula. 2) Mirsa Ishak, Sohn des Mirsa Hasan Husainy el- Ferahany. 3) Abany zu) — Nasrullah. 4) Enis | 5] — Mirsa Dschafar. 5) Aschub Sr — Mirsa Abul-Kasim Huuscht, 6) Aschufteh axi) — Risza Kulichan. 7) Bidil Jos — Mirsa Hadschi Muhammed Kerman- = schahany. 8) Dschamreh o pa — Mirsa Feredschullah Kaschany. 9) Dschers u „>> — Mirsa Mehdy. 10) Churrem Ls Hadschi Abdul-Medschid Ch 11) Chakany „jll — Mirsa Habibullah Mahallaty i. E. 12) Hekim-Sauky Fer rt — Mirsa Fathullah Bos- tamy. 14) Sain el-Abidin UM» LI CR Sohn des Mirsa Hu- sain Burudschirdy. 15) Salik EUL. — Mirsa Muhammed Husain. 16) Surur j, ^ — Mirsa Muhammed Husain. 17) Surusch Za A — Schems el-Schuara all Ue (Sonne der Dichter) — Mirsa Muhammed Aly Chan Isfahany. 18) Suha hz — Mirsa Ibrahim Tebrisy. 19) Schihab «lai — Tadsch el-Schuara (die Krone der Dichter) — Mirsa Nasrullah Isfahany. 20) Schifteh aa — Mirsa Abul- Kásim Hamadany. 21) Safa lio — Mirsa Abdul-Hamid T. efrischy us. 22) Tharafa as,b — Mirsa Feredschullah Mahallaty. 23) Adschib use — Muhammed Chalil Masanderany. 24) Abdul-Muttalib Kaschany. 25) Anka Lie — Mirsa Dschawad Chuschnewis. 26) Fani , 35 — Mulla Husain. 27) Furugh È J> — Mirsa Mehdy. 28) Firib _» gë — Mirsa Abdul-Ghaffar. 29) Hekim Kaany (33s, X. — Mirsa Habibullah ®). 30) Gulher ` AR — Mulla Husain Kermanschahany. 31) Mehrem f J$ — Mirsa Abdul-Wahhab Kermanscha- hany. 82) Musawwir DET — Hadschi Alykuli. 33) Mutrib «5 "a — Aka Aly Akbar Hamadany. 34) Mirsa Mehdy Munschi. 35) Nami Leo — Seyid Mehdy Tabatabaiy. 36) Nisar jls — Mirsa Mehdy Germrudy. 37) Wisaly dl, — Mirsa Risza-i-Masanderany. 38) Wely-Ullah ay) <}, — Hekimbaschi. 39) Debir > — Mirsa Husain. 40) Schi me sé — Mirsa Tahir Dibatscheh nigar K as Lus Isfahany. 41) Schaich Muhammed Salih JLo Isfahany. 42) Mirsa Husain Munschi, der Schreiber des Buches. II. Eine i. J. 1273 — 1856, 7 geschriebene Ab- handlung über die Angelegenheiten Herat's zur Rechtfertigung der von dem persischen Hofe be- folgten Handlungsweise. IH. (cl; 2,5 LS a. 1268 — 1851, 2. IV. e dl Us Tebris 1264 — 1847, 8. =) Rifat Las sy — Mirsa Mustafa ..18) Seine Werke sind in Persien gedruckt. 535 Bulletin de l'Académie Imperiale 536 V. bb Je a. 1268 = 1851, 2. VI. „lol coUa; a. 1268 — 1851, 2. VIL. és 23> (Teheran) a. 1262 = 1845, 6. VIIL. à , Se US. ; Dazu sei bemerkt, dass das Werk us allen welches ich in London in dem britischen Museum handschriftlich benutzt habe (vergl. Bull. hist.-phil. T. XVI, p. 458. Mél. asiat. T. III, S. 678), ohne Zweifel dasselbe ist, welches, wie ich eben erfahre, in Persien in mehreren lithographirten Ausgaben er- schienen und auch sonst bekannt ist. Zu obigem Bericht seien noch folgende mir nach- trüglich von unserm geehrten Correspondenten ab- gegebene Geschenke erwähnt: A) Von ihm selbst: 1) Zwei Blätter in 8° aus einem alten Koran, ent- 2e9 i u) bis G 3. 3 Ore ^ - - haltend Sure XXIII, v. 84, von QUON Sure XXIV, v. 6: ell S PR mit Inter- linearerklärungen. Kleinere, dem Kufischen nahe stehende Neschischrift ohne Vocale, wel- che nur bisweilen durch rothe Puncte bezeich- net werden. Drei dgl. Blätter in gr. Fol., enthaltend a) Sure XVI, v. 91 von Er KE bis v. 95: HUM und b) v. 120 von ex pen bis v. 127: (y »)Lol A e) Sure XVII, v. 66, von Les pot bis v. 72: if Je: Die Schrift ist ein sich dem Jakuty annüherndes Kufy. Die diacritischen Zeichen und Vocale sind mit rother und blauer Dinte geschrieben, die Verse durch eine rosenartige ` goldene Verzierung abgetheilt. 3) Ein langer Streifen aus Leinwand ( Job) mit arabischen Gebeten für Fatima, Muhammed, Hasan und Husain. Zum Gebrauch eines Per- sers und Schiiten geschrieben — ein a«U5)b 5. D — . 4) Ein persischer Belehnungsfirman von dem Grün- | der der afghanischen Dynastie der Durrany, Ahmed Schah Dwrrany, ausgefertigt a. 20 Si- hiddsche 1167 — 9. Oct. 1753. l ' B) Von dem Nachitschewanischen Kreischef Hrn. von Wojuzki: 1 Sasaniden-Münze von Hormisdas IV a. 9. €) Von dem Nachitschewanischen Postmeister Hrn. Aleksejev: 3 Münzen des Hulaguiden Anuschirwan. D) Von dem Nachitschewanischen Polizeimeister Hrn. Kwartano: 1 Sasaniden-Münze von Ardeschir I und 2 Kup- fermünzen, eine von dem Halaguiden Musa Chan und eine noch unbestimmte. — —— (Q8 Ga BULLETIN DES SÉANCES. CLASSE PHYSICO- MATHÉMATIQUE. Séance pp 3 (15) rkvrıer 1860. M. Baer lit un mémoire sur une loi générale de la for- mation du lit des rivieres (Ueber ein allgemeines Gesetz in der Gestaltung der Flussbetten ). Ce travail, formant la suite des Etudes Caspiennes de l'auteur, sera publié dans le Bulletin. M. Ruprecht présente une notice de M. le D" Weisse intitulée: Die Diatomaceen des Badeschlammes von Arens- burg und Hapsal, wie auch des sogenannten Mineralschlam- mes der Soolen-Badeanstalt in Staraja-Russa. Elle paraitra dans le Dulletin. M. Braschmann, membre correspondant, fait hommage , à l'Académie d'un exemplaire du premier volume, qui vient de paraitre, de son cours de mécanique rationnelle (en langue russe), et envoie une note sur l'expérience que M. Perrot à communiquée dans le N^ 18 des Comptes- Rendus de l'Académie de Paris 1859. Cette note sera in- sérée au Dulletin. Le Secrétaire Perpétuel annonce que depuis la derniere séance, l'impression des ouvrages suivants est achevée: 1° Mémoires de l'Académie, VU: Série, Tome II, N° 4: O. Struve: Beitrag zur Feststellung des Verhältnisses von Kepler zu Wallenstein; et 2° Mélanges physiques et chi- miques, Tome IV, livraison 1°. M. Middendorff adresse par écrit une proposition dans laquelle, aprés avoir passé en revue les cas connus de cadavres entiers, trouvés en Sibérie depuis 1771, de grands mammiferes antédiluviens, et indiqué les circonstances défavorables qui ont rendu impossible une étude appro fondie de ces trouvailles, il releve l'importance qu'il y au- 5237 des Sciences de Saint - Pétersbourg. 338 rait pour la science à soumettre à un examen détaillé les chairs et le contenu de l'estomac de ces représentants de la faune antédiluvienne, si un heureux hasard venait à en faire découvrir quelques spécimens, ainsi que les con- ditions géologiques des localités, où ils seraient trouvés. Pour stimuler le zele des indigenes du nord de la Sibé- rie et les porter à avertir au plutót l'Académie de leurs découvertes, M. Middendorff propose de leur promettre des récompenses et dans le cas oü cette mesure serait cou- ronnée de succès, l'Académie devrait aviser aux moyens de faire sur ces cadavres des études scientifiques rigou- reuses. — La Classe approuve pleinement cette proposi- tion e£ nomme une commission, composée de MM. Baer, Brandt et Middendorff, pour discuter les détails de sa mise à exécution. La notice de M. Middendorff sera publiée par extrait dans le Bulletin. M. Lenz, rapporteur, lit au nom de la commission com- posée de lui et de M. Kupffer, un rapport sur l'envoi d'une petite expédition dans les environs de l'ile de Jus- sary, pour y faire des observations sur les forces magné- tiques terrestres. M. O. Struve donne lecture d'une lettre de M. Airy concernant les arrangements qui se préparent pour l'ob- servation de l'éclipse totale du soleil du 6 (18) juillet pro- chain, et expose les motifs qui lui font désirer de pou- voir se rendre avec M. Winneke à l'étranger. Le but principal de ce voyage serait de prendre part aux obser- vations de l'éclipse en question. L'idée en étant approu- vée, M. O. Struve se réserve de présenter plus tard une proposition définitive à ce sujet. M. Sabler, directeur de l'Observatoire astronomique de Vilna, adresse un mémoire que M. Goussef, son ad- joint, lui a envoyé de Gotha, sur un registrateur galva- nique, destiné à faciliter les observations astronomiques. Convaincu de l'utilité de cet appareil, M. Sabler en pro- pose l'acquisition pour l'Observatoire de Vilna. Sur un rapport verbal de M. O. Struve, cette proposition est ap- prouvée. Quant au mémojre de M. Goussef, il sera ren- voyé à l'examen de M. O. Struve. M. le D' Holtermann, médecin à Blagovestchensk, envoie des observations météorologiques qu'il a faites dans cette ville, depuis le 1° novembre jusqu'au 6 décembre 1859, avec les instruments mis à sa disposition par l'Aca- démie. M. Robert Knight, de Philadelphia, adresse une lettre dans laquelle il pense donner un énoncé plus simple de la troisième loi de Kepler. M. John Hutchinson, par une lettre datée de Sand- hurst-Melbourne le 17 décembre 1859, annonce avoir ex- pédié à l'Académie trois feuilles d'un journal contenant des détails curieux sur les couches auriferes de l'Australie. * M. Gautier, de Nuits, Cóte d'Or, demande l'avis de l'Académie sur un opuscule imprimé, qu'il envoie et qui a pour titre: Les deux Arithmétiques, la Decimale et la Duo- décimale ou la Zonnomie. L'Académie n'ayant pas l'usage de juger des imprimés sur la demande des auteurs, la Classe ne voit aucun motif de se départir de cette règle. La Direction des Ecoles de la Province des Cosaques de la Mer Noire, envoie les observations météorologiques faites en 1859 au gymnase de Cathérinodar. Elles seront remises à M. Kupffer. M. Baer fait connaître que depuis la dernière séance le Cabinet Anatomique a recu de M. Radde trois cránes de Bouriates de la region des sources de l'Irkout, et de M. Stubendorff, un cráne de Iakout. Lecture est faite d'un écrit du 25 janvier 1860, coté N° 74, par lequel le Feldmaréchal Prince Bariatinski, Lieu- tenant du Caucase, donne son approbation au projet for- mé par l'Académie d'une expédition scientifique au Da- ghestan, et promet de son cóté protection et appui à cette entreprise. Recu pour avis. M. Middendorff adresse ses remerciments pour la ma- niere dont la Classe a accueilli sa requéte dans la séance du 23 décembre 1859. M. le Ministre de l’Instruction Publique par un office du 21 janvier dernier, informe qu'à partir du 1*' janvier M. Bouniakofski a été admis à la retraite comme pro- fesseur de l'Université de St.-Pétersbourg avec une pen- sion de 1715 r. 52 k. Recu pour avis. M. Kokcharof produit le diplóme de membre corres- pondant de la Société Royale des sciences de Góttingue (du 17 décembre 1859), qui lui a été décerné. Le Comité Administratif en recevra communication. ASSEMBLÉE GENERALE DE L'ACADÉMIE. Séance Du 5 (17) r&vrıer 1860. Le Secrétaire Perpétuel ayant dirigé l'attention de PAs- semblée Générale sur le jubilé séculaire de l'Université de Berlin, qui arrive l'automne prochain, on arréte d'en- voyer alors à cette Université une adresse congratulative en langue latine. Outre cela M. Kunik fait la proposition de publier à cette occasion, en forme d'un volume séparé, la correspondance du célèbre philosophe allemand Chri- stian Wolf avec Pierre-le-Grand et autres personnes relative à la fondation de l'Académie des sciences de St.- Pétersbourg, correspondance conservée aux Archives de l'Académie. L'Assemblée Générale approuve cette propo- sition et en renvoie la mise à exécution à la Classe Histo- rico-Philologique. ` ` ae Pep #4 539 Bulletin de l'Académie Impériale 540 La Société Géologique, la Société Linnéenne et la So- ciété Royale, de Londres, ainsi que la Société Américaine des sciences et arts, à Boston, adressent des remerciments pour l'envoi de publications de l'Académie. CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE. Séance pu 10 (22) Février 1860. M. Véliaminof-Zernof lit un rapport sur l'ouvrage publié par M. Pavet de Courteille sous le titre: Histoire de la campagne de Mohacz, et au sujet duquel un avis à été demandé à l'Académie par M. le Ministre de l'Instruc- tion Publique. Les conclusions du rapporteur qui estime l'ouvrage digne d’être présenté à Sa Majesté Impériale, sont approuvées. M. Dorn présente au nom de M. Bartholomaei une monnaie pehlevie d'Abdoullah ben Zobeir, que celui-ci à offerte pour le Musée Asiatique. M. Dorn met sous les yeux de la Classe la seconde par- tie d'une copie, faite d’après le manuscrit de Mossoul, de l'ouvrage géographique de Iakout, en faisant observer.que la premiere partie ne se fera pas attendre. M. Sehiefner expose que dans la préface écrite par lui pour la Triglotte Bouddhistique, publiée l'an passé par l'Académie, il avait dit que l'un des deux exemplaires du Vocabulaire pentaglotte du Musée Asiatique était passé en possession de M. Stanislas Julien. En suite d'une lettre du célèbre sinologue, M. Schiefner se croit en devoir de déclarer que la remarque dont il s'agit reposait sur une erreur, et que les deux exemplaires du Vocabulaire penta- glotte se trouvent jusqu'à ce jour au Musée Asiatique. Le Secrétaire Perpétuel rappelle à la Classe que, dans la séance générale de l'Académie du 5 février, M. Kunik avait proposé de publier, d'aprés les documents trouvés aux Archives de l'Académie, la Correspondance du célèbre philosophe Johann Christian Wolff; c'est une série de lettres pour la plupart inédites, écrites ou regues par lui et donnant des détails trés intéressants sur ses rapports avec divers personnages de l'époque de Pierre-le-Grand, au sujet de la fondation de l'Académie des sciences de St. - Pétersbourg, et plus tard avec plusieurs membres de l'Académie (1725 — 1753). Le volume contenant cette correspondance serait destiné à servir d'envoi congra- tulatif à l'Université de Berlin, à l'occasion de sa fête jubilaire qui aura lieu cette année. Le Secrétaire Perpé- tuel dépose sur le Bureau les copies, tirées par M. Svens- ke, des lettres en question, et invite la Classe à prendre une décision sur les mesures nécessaires pour réaliser la proposition de M. Kunik. Sur le voeu émis par la Con- férenc # cette publication, ` E Wedel cc s e, MM. Kunik et Schiefner se chargent de diriger M. Stubendorff, Gouverneur à Iakoutsk, envoie une partie d'un vocabulaire russe -tchoukotte (de A à M), ré- digé par M. Raiski, maitre d'école à Iakoutsk. La ré- ception en sera accusée avec des remerciments, et le ma- nuscrit sera déposé au Musée Asiatique. M. Dorn annonce qu'il a été élu membre correspon- dant de la Société Royale des sciences de Göttingue (le 17 décembre 1859). Le Comité Administratif en recevra avis. ^ CLASSE PAYSICO- MATHÉMATIQUE. Séance pu 17 (29) Février 1860. M. Brandt lit une note préalable, qui paraitra dans le Bulletin, sur les observations nouvelles qu'il a faites con- cernant l'anatomie du Moschus moschiferus. M. Helmersen soumet une proposition, signée égale- ment par M. Brandt. Il fait ressortir l'opportunité qu'il y aurait à entreprendre, sur une grande échelle, des fouilles dans les vastes couches sédimentaires dont la Russie d'Europe est couverte et qui abondent en restes de faune antédiluvienne. Jusqu'ici ce sont presqu'exclu- sivement les provinces Baltiques et les environs de Moscou qui ont attiré lattention des paléontologues, et cependant les récentes découvertes de M. Nordmann, faites sur quelques points du littoral Pontique, montrent quelle riche récolte -paléozoique offriraient ces parages. Le besoin d'une collection successive de tout. ce qu'il v a de restes d'animaux fossiles dans le sol de la Russie, se fait sentir d'autant plus vivement, que la comparai- son de ces restes entre eux et avec la faune vivante pourrait fournir de nouvelles données pour la solution de cette question tant débattue de nos jours, savoir si les especes subissent dans le courant des siècles une trans- formation graduelle, dépendante des changements surve- nus dans le cercle de leur existence, ou bien si chaque espèce a pris naissance par suite d'un nouveau proces géné- rateur. — Ce sont ces motifs qui ont amené les signataires de cet exposé à proposer descharger M. Brandt d'un voyage sur le littoral de la mer Noire pour y organiser une exploration du terrain au point de vue paléontolo- gique. M. Brandt de son cóté ajoute quelques remarques | relatives à la mission dont il veut bien se charger; il espere aussi pouvoir compléter les matériaux qu'il à rassemblés depuis longues années pour la publication d’une faune de la Russie. La Classe en approuvant les idées émises par MM. Helmersen et Brandt, accueille l'offre de ce der- nier et l'engage à présenter un devis détaillé du D | ans le D projeté. L'exposé de M. Helmersen sera publié Bulletin. = | = Le Secrétaire Perpétuel annonce que l'impression de la 3° livraison du t. III des Mélanges biologiques est achevée. $ EE AR Ee l 541 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 542 M. O. Struve lit un rapport sur un mémoire de M. Goussef, écrit en langue russe et contenant la description d'un régistrateur galvanique destiné à faciliter les obser- vations astronomiques (v. la séance du 3 février 1860). Le rapporteur fait observer que des instruments pareils ont déjà été construits antérieurement pour des Observa- toires en Amérique et en Europe, nommément pour ceux de Greenwich et d'Altona, et que des descriptions en ont été données par MM. Airy, Peters et autres. L'appareil en question, construit d'aprés les indications de M. Han- sen à Gotha, se recommande par la simplicité de sa con- struction, mais ce sera à l'expérience de décider, s'il peut rendre exactement les mémes services que ceux, dont on a fait usage jusqu'ici. Comme nous apprenons par le mé- moire de M. Goussef, que M. Hansen s'est occupé en- core récemment du perfectionnement de son appareil, i y à lieu de croire, qu'il en donnera lui-méme une descrip- tion dès qu’il sera entièrement satisfait de son invention. M. Struve propose en terminant de recommander le mé- moire de M. Goussef à l'admission dans le Journal du Ministére de l'Instruction Publique. Le méme Académicien remet son rapport sur la de- mande de M. Weisse à Cracovie, qui avait prié l'Acadé- mie de vouloir bien reprendre la publication de la 2% partie de son Catalogue des étoiles (v. la séance du 23 décembre 1859). Le rapporteur expose que l'Académie avait en 1858 établi comme condition de la reprise du uf Catalogue, que les tables de rédyction fussent sou- es à une révision exacte et que les corrections qui d SE fussent appliquées aux positions des étoiles. Or M. Weisse a refait le calcul des tables pour le dernier tome des zones de Bessel, calcul dont les erreurs, trouvées par M. Winnecke, avaient donné lieu à la suspension de l'impression du Catalogue. Quant aux autres tomes, M. Weisse a pris de chacun d'eux quelques zones qui lui paraissaient suspectes et en à calculé les tables, sans toutefois trouver des inexacti- tudes considérables. Mais pour que l'impression du Cata- logue püt étre reprise, il faudrait avant tout, selon M. Struve, exiger que les corrections trouvées fussent ap- pliquées aux positions des étoiles, travail dont l'Observa- toire Central ne saurait se charger pour le moment. — La première partie du Catalogue de M. Weisse a été d'une utilité incontestable, en ce qu'elle a facilité le choix d'étoiles de comparaison pour des observations de cometes et de planètes et donné le moyen de trouver des lieux approximatifs pour les étoiles choisies. Il est vrai que l'importance du travail de M. Weisse, paru il y a quinze ans, s'est amoindrie par d'autres travaux de ce genre exé- cutés récemment et surtout par la revue de l'hémisphére céleste boréal faite par Argelander; néanmoins le Cata- logue de M. Weisse pourra toujours étre consulté avec fruit, surtout par les astronomes qui n'ont pas sous la main les observations volumineuses de Königsberg. On peut méme dire que l'utilité de ce Catalogue augmentera dés que le travail, entrepris actuellement à Kónigsberg et ayant trait à la publication de tables de correction pour les zones de Bessel, sera achevé — et comme il serait aussi facile que désirable de rédiger ces tables de maniere qu'elles s’adaptassent au Catalogue de M. Weisse, le rap- porteur y voit une nouvelle raison d'en continuer l'im- pression, aussitót que le travail préalable mentionné ci- dessus aura été exécuté par l’auteur. La Classe se range à l'avis de son commissaire et l'autorise, suivant sa pro- position, à se mettre en relation avec M. le Professeur Weisse pour l'arrangement de l'affaire dont il s'agit. M. Ruprecht fait part que MM. les Professeurs Schacht à Berlin et Schenk à Wurzbourg lui ont exprimé le dé- sir de soumettre à un examen approfondi les bois Aralo- Caspiens, rapportés par M. Borszczow, examen dont ils communiqueraient les résultats à l'Académie. Sur la pro- position de M. Ruprecht la Classe n'hésite pas à accepter l'offre de MM. Schacht et Schenk. M. Baer fait hommage du recueil de ses rapports sur l'état des pécheries dans le lac de Peipus, publié par le Mi- nistère des Domaines sous le titre: HacıbaoBania o cocTo- auin pbiGo3omcrBa BB Poccim. Tow» I. Cn6. 1860. M. Pérévostchikof fait hommage du t. II. de sa tra- duction des notices biographiques d'Arago. M. Kokcharof présente au nom de M. Sella l'ouvrage que celui-ci a publié sous le titre Teorica e pratica del regolo calcolatore. Torino 1859. M. le Colonel Komarof transmet de Paris, comme don de l'auteur, les Etudes sur les maladies actuelles du ver à soie par A. de Quatrefages. Paris 1859. M. Kupffer qui s'était chargé de s'enquérir de l'état où en était la Fondation Humboldt (cf. la séance du 20 janvier) donne lecture d'une lettre que lui a adressée à ce sujet M. Magnus, membre de l'Académie des sciences de Berlin et Président du Comité de ladite Fondation. Cette lettre fait connaitre les vues qui ont guidé ce Comité dans ses démarches; elle est accompagnée du premier rapport publié par le Comité. Il résulte de ces pieces que l'intérét éveillé par l'appel du Comité a été général et que les fonds actuels de la Fondation surpassent déjà la somme de 20000 thalers, mais que ces fonds ne suffisent point pour pouvoir remplir dignement et complètement le but de la Fondation et qu'on attend avec confiance la coopération zélée de tous ceux qui n'ont pas encore manifesté leurs intentions à ce sujet. Résolu de soumettre les renseigne- ments obtenus à M. le Président. La Direction des écoles du district d'Axaisk transmet les observations météorologiques faites à l'Axaiskaia Sta- nitsa pour l'année 1859, et la direction des écoles de Vo- logda envoie les observations météorologiques faites à 543 Bulletin de l'Académie Impériale 544 pin ad EE PARTS EET ETES Solvytehegodsk pendant la méme année. Ces pieces seront remises à M. Kupffer. La Société géographique russe, par un office du 5 février courant, coté N° 118, met à la disposition de l'Académie une collection d'objets de la Faune et de la Flore de la Sibérie orientale, rapportée par M. Radde. La Société exprime en méme temps l'espoir que l'Académie ne man- quera pas de pourvoir M. Radde de moyens pécuniaires nécessaires pour la mise en oeuvre de ses matériaux. Ré- solu d'adresser des remerciments à la Société et d'y join- dre l'assurance que l'Académie fera son possible pour con- tenter M. Radde, dont elle reconnait pleinement le zéle et le mérite. M. O. Struve communique que son pere a été nommé Associé de l'Académie des sciences de Belgique (le 16 dé- cembre 1859) et que lui méme a été reçu au nombre des membres correspondants de la Société Géographique de Londres (le 14 novembre 1859). M. Brandt produit le diplome daté du 5 mai 1859, qui lui a été envoyé de Londres, d'associé étranger de la So- ciété Linnéenne de cette ville. M. Hamel annonce qu'il a été nommé membre hono- raire de la Bibliotheque Impériale Publique (le 10 février courant). BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. L'Académie a reçu dans la séance de l'Assemblée Générale du 5 (17) février 1860 les ouvrages dont voici les titres: Programme et reglement de l’école arménienne de Kha- libof (en langue arménienne). Théodosia 1859. 8. Archiv der Mathematik und Physik, von J. A. Grunert. 33. Th., 4. Heft. Greifswald 1859. 8. Gautier, A. D. Les deux arithmétiques, la décimale et là duodécimale ou la zonnomie. Paris 1860. 4 Sella, Q. Teorica e pratica del regolo calcolatore. Torino Calendrier en langue arménienne pour l'année 1860. Théo- dosia. 12. T Mémoires de la Société impériale des sciences naturelles de Cherbourg, publiés sous la direction de M. A. Le Jolis, Archiviste-Perpétuel de la société. T. VI. 1858. . Paris. Cherbourg 1859. 8. Nouveaux mémoires de la Société Impériale des natura- listes de Moscou. T. XI. Moscou 1859. 4. Gartenflora, herausgeg. von Dr. E. Regel. Januar 1860. Erlangen. 8 + HD LE "a LI Nederlandsch Kruidkundig Archief. Vierde deel, vierde Stuk. Leijden 1859. 8. Altheer, J. J. Chemisch-physiologisch onderzoek naar het bittere bestanddeel van Cocculus Crispus DC. fam. der Menispermeae. 1859. 8. — Eetbare aardsoorten en geophagie. 8. Jahrbuch der K. K. geol. Reichsanstalt. 1859. X. Jahrg. N? 3. Juli, Aug., Sept. Wien. 8. Kapap.&ivov, N. "Lecogia The auroxparoplag Tic Pocola 2EMmıodeion dx xo T'axktxo Uno K. 3. Kooxıda. "E» ASmvais 1856 — 1859. 12 vol. 8. Archiv für wissenschaftl. Kunde von Russland. Herausg. von A. Erman. Bd. XIX. Heft 1. Berlin 1859. 8. Baltische Monatsschrift. Bd. L Heft 1— 3. 1859. Oct. — December. Riga. 8. Das Inland. 1860. N° 1 — 4. Dorpat. 4. Journal d’Odessa. 1860. N° 1 — 12. fol. Mahjas weesis. 1860. N° 2. 4. Riga. 4. L'arc-en-ciel. Journal en langue arménienne. 1860. Janv. Théodosia. 4. Société Francaise de Bienfaisance. Assemblée Générale Annuelle de la Soc. Française de Bienfais. à Odessa. 1859 (troisieme année). 4. Pages, L. Bibliographie, Japonaise ou catalogue des ou- vrages relatifs au Japon qui ont été publiés depuis le XV° s. jusqu'à nos jours. Paris 1859. 4. Quatrefages, A. de. Études sur les maladies actuelles du ver à soie. Paris 1859. 4. Annales de l'Académie d'archéologie de Belgique. T. sei- zième, 4™° livr. Anvers 1859. 8. Unterberger, F. Warum hat auch die Gründung selbst- stándiger Veterinairschulen in Russland bisher noch keinen wesentlichen Einfluss auf die Seuchentilgung ausgeübt? Vortrag, geh. im Fest-Saale der Dórpt- schen Veterinairschule am 22. Januar. 1859. Dorpat 1860. 8. Oruers o cocroanin lIwmeparopckaro Kasamckaro Yan- gepcurera, 3a 1858 — 1859 akajreumdeckliü TOND. Cocraszems Cekperapews Cosbra YHnBepeuTeTa Braxumipoms Oxossbime. Kasanb. 1859. 8. Yeprexu rpeóHbIXb CyJOBb Cb HXb napycnocrim. Huko- sas. 1859. AurorpasnpoBano mpu 4epHOMOPCKOMP l'uxporpaemweckoms Meno. in-fol. BACON S SE RS mars 1860. . Paru le 5 Bulletin de T Acad. Imp. des sc. Tome I. Supplément III. LISTE DES LIVRES REÇUS EN 1859 PAR L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE S’.-PETERSBOURG COMME DON OU A TITRE D’ECHANGE. Bibliographie et histoire littéraire. — Pu- blications des sociétés savantes. Guild (Reuben A.) The librarian's manual; a treatise on bibliography, Se si us and descriptive list of bibliographical w which are added, sket- ches of — netos. instead with engravings. New York 1 Index librorum SC bibliotheca ee Gissensis aucta est, annis 1856 — 1858. Zuwachsverzeichniss der Königl. Universitätsbibliothek zu Tübingen Ee parrede 1857—58. Tübingen. 4. Fritzsche, O. F. Catalog der Bibliothek der Cantonal- Lehranstalten in Zürich. Im Auftrage des Erziehungs- rathes des Mo oe Standes Zürich bearbeitet. Zü- rich 1859. Catalogus van de "Bibliotheek der Stad Amsterdam. Derde edeelte. Vierde Gedeelte. Amsterdam 1858. Steinschneider, M. Catalogus codicum hebraeorum bi- a ee Lugduno - Batavae. Lugduni Bat que “Universitets -Biblioteks Accessions-Katalog. Lund Cochrane (J ohn George) Catalogue of the London Li- brary, 12, St. James Square, 2 edit. London 1847 — Vol. II. 1852. Supplement to the second. 1856. 8. Report of the committee of the alumni of Harvard College, appointed to take into consideration the state of the college library. July 16, 1857. Cambridge 1858. 8. Thirteenth annual report of the commissioners of the Ohio State library, for the year 1858: eg a histori- cal sketch by the librarian. Columbus Norton's literary register; or annual book lis, SS 1856. ew York 1856. — literary letter. The Bibliography of State of Maine and other papers of interest; together with a catalogue of a large collection of works upon Bibliography and America. New York 1859. 8. Norton's Hinz! comprising American papers of interest matics and Medals, and a catalogue of the largest clicptoen of rare and valuable works relative to America ever offered for sale. New York 1859. 8. Catalogue of a private collection of autograph letters, por- traits, books and curiosities, to be sold at Auction by Bangs, Merwin et Company. New York Dec. 13, 1858 and f. d. 4 Bischof, H. Die Dichter des neunzehnten Jahrhunderts im Verhältniss zur religiös-sittlichen und Agam Entwicklung we deutschen Vaterlandes. 8. Estlander, C. Folksängerna om Robin Hood. Akad. Afhandling. Helsingfors 1859. 8. Weitenweber, W. R. Beiträge zur Literárgeschichte Böh- mens. Aus dem Jànnerhefte des Jahrganges 1856 der Sitzungsberichte der philos.-histor. Classe der Kaiserl. Akademie der eis [XIX Bd. S. 120 ff] bes. abgedr. Wien 1858. gr. Bischoff, Th. L. W. Über Joh. Müller und sein Verhält- niss zum jetzigen — der Physiologie. Fest- rede. München 1858. 4 Queck, G. A. De quadam gymnasiorum et literarum uni- versitatum inter se necessitudine brevis disputatio. Sondershusae 1858. Hennessy, H. A discourse on the study of science in its relations to ee and to society. Second edi- tion. Dublin 185 Baur, G. A. L. Über die Bedeutung der historischen Con- tinuitit mit besonderer Rücksicht auf die deutschen Universitäten. Festrede. Giessen 1857. 4 Wagner, C. Jakob Költz Churf. Sächs. Landrath und Bürgermeister zu Saalfeld. Eine die Entstehungsge- schichte der har Jena berührende biograph. Skizze. Saalfeld 1 Blätter der as = Ns orientalischen Seminarium d Stickel, den früheren Mitgliedern von den jetzigen gewidmet zum 15. August 1858. Mit einem Vorworte des Directors und einer Abhandlung über 1 — à die sogen. Meiningischen Gefässe von W. Gottschild. Jena 1858. 8. Schulze, F. G. Geschichtliche Mittheilungen über das akademische Studium und Leben auf dem landwirth- schaftlichen Institute zu Jena in den Jahren 1826 — 1834 und 1839 — 1858, wie auch auf der K. pr. staats- und landwirthschaftlichen Akademie Eldena in den ' Jahren 1834— 1839. Nebst Rückblicken auf Karl Augusts landwirthschaftliche Wirksamkeit. Eine Fest- gabe zur 300j. Stiftungsfeier der Universität Jena. Jena 1858. Tübinger Universitütsschriften aus dem Jahre 1858. Tü- bingen 1858. 4. Annales academici. MDOCCLIV — MDCCCLV. Lugd. Ba- tav. 1859. 4. Lunds Kongl. Universitets Katalog fór vär-terminen 1859. Lund 1859. 8 First annual report of the Wisconsin Teachers Association with the constitution and proceedings and the ad- dresses delivered at the annual meeting, August 9, 10, 1854. Madison 1854. 8. Draper (Lyman C.), Tenth annual report on the condition and improvement of the common schools and educa- tional interests of the State of Wisconsin, for the year 1858. 8. Thirthy-ninth annual report of the controllers of the pu- blic schools of the first school district of Pennsylva- nia, comprising the city of Philadelphia for the year ending December 31, 1857. With their accounts. Phi- ladelphia 1858. 8. Report to the corporation of Brown University, on chan- ges in the system of collegiate education, read March 28, 1850. Providence 1850. 8. Fourth annual report of the superintendent of public in- struction of the State of New York. Transmitted to the Legislature January 27, 1858. Albany 1858. 8. Anales de la Universidad de Chile. Enero — Diciembre de 1856. Santiago de Chile 1856. 8. Briseno, R. Indice jeneral de los Anales de la Universi- dad de Chile, dispuesto por rigoroso órden alfabético de materias i apellidos, i comprensivo de trece anos, esto es, desde 1843 inclusive hasta 1855 tambien in- clusive: compuesto, a virtud de comision especial del conséjo de instruccion püblica. Santiago. Diciembre 1856. 8. Bouillier, M. F. L'institut et les Académies de province. Travail lu à l'Académie impériale des sciences, arts et belles lettres de Lyon, dans la séance publique du 29 juin 1857. Lyon 1857. 8. Société philomathique de Paris. Extraits des procès-verbaux des séances pendant l'année 1858. Paris 1858. 8. Journal de l'école Impériale Polytechnique, publié par le Conseil d'Instruction de cet établissement. Trente- septième cahier. Tome XXI. Paris 1858. 4. Mémoires de l'Académie des sciences, arts et belles-lettres le Dijon. Années 1830, livr. 1 2, 1831, livr. 1 — 4, 1832, livr. 1— 4, 1834, 1836, 1839 — 1850. Dijon et Paris. 12 vol. 8 | Compte-rendu des séances publiques du 25 août 1829, du | Atti dell Imp. reg. Abhandlungen der hist. Classe der | Aka 96 août 1836 et du 21 août 1843. Dijon et Paris 1829 — 43. 3 vol. 8. Mémoires de l'Académie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon. Deuxieme série. T. 1— 851— 57. Dijon et Paris 1852 — 58. 6 vol. 8. Rapports lus à l'Académie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon, dans les séances particulieres du 3 juillet 1811, du 19 mai 1813 et du 24 mai 1826. Dijon 1815, 1826. 2 cahiers. 8. Nodot, L. Description d'un nouveau genre d'édenté fos- sile renfermant plusieurs especes voisines du Glypto- don. Atlas du tome 5* des Mémoires de l'Académie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon. 4. Mémoires de l'Académie Impériale des sciences, belles- lettres et arts de Lyon. Classe des sciences. Nouvelle série. T. III. IV. VI. VIL Lyon 1853 — 57. 8. — — — — Classe des lettres. Nouvelle série. T. III. V. VI. Lyon 1853 — 58. Mémoires de l'Académie Impériale des sciences, inscrip- tions et belles-lettres de Toulouse. Cinquieme série. T. II. III. Toulouse 1859. 8. Annuaire de l'Académie Impériale des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse, pour l'année académique 1858 — 1859. XIV* année. Toulouse. 12. Recueil des publications de la soc. Havraise d'études diverses 2* et de la 23* année (1855 — 1856). de la 24° et de la 25° année (1857 — 1858) Havre 1857 — 59. 8. L'investigateur, Journal de l'institut historique. Vingt-cin- ie . IX. Dir série. 292° Livrais. Mars 1859. Paris 1859. 8. Istituto Veneto di scienze, leer ed sp. arti. Tomo terzo disp. 8 — 10, quarto, serie terza, 1— 6. Venezia 1858 — 59. 8. Memorie dell’ I. R. Istituto Veneto di scienze, arti. Vol. VII. Parte 2. Venezia 1858. 4. ; Collezione degli atti delle solenni distribuzioni de’ prem] d'industria. Dispensa prima. Venezia 1858. 8. Memorie dell I. R. Istituto Lombardo di scienze, lettere ed arti. Vol. VII. Fase. 6. 7. 8. Vol. VIII. Fasc. 1. Milano 1858 — 59. 4. Atti del I. R. Istituto Lombardo di science, lettere ed arti. Vol I. Part. X — XV. Milano 1859. 4. es Atti dell’ Accademia Pontificia de’ nuovi Lincei compilati dal Segretario. Anno XI. Sessioni VE e VII del 13 Giugno 1858. Anno XII. Sessione del 5 dicembre 1858. Sessione II* del 2 Gennaro 1859. Roma. 4. — Monatsbericht der Königl. Preuss. Akademie der Wissen- schaften zu Berlin, Juli — Dec. 1858. 8. ^... Abhandlungen der mathem.-physikal. Classe der Königl. Bayerischen Akademie der Wissenschaften. Achten Bds. 2. Abth. Denkschr. XXXI. Bd. München 1858. 4. Königl. Bayerischen demie der Wissenschaften. Achten Bds. 9. Abth. In der Reihe der Denkschr. der XXXII. Bd. München lettere ed 1857. 4. Abhandlungen der philos.-philol. Classe der Königl. Baye- rischen Akademie der Wissenschaften. Achten Bds. 3. Abth. Denkschr. XXXIII. Bd. München 1858. 4. Abhandlungen der naturwissenschaftl.-techn. Commission ei der Künigl. Bayerischen Akademie der Wissen- schaften in München. Zweiter Bd. München 1858. 4. Monumenta saecularia. Herausgeg. von der K. Bayerischen Akademie der Wissenschaften zur Feier ihres hun- en Bestehens am 28 März 1859. München. 4. Almanach der K. Bayerischen Akademie der Wissenschaf- ten für das J. 1859. München. 8. v. Thiersch, Fr. Rede zur Vorfeier des ee S. M. des Königs Maximilian II. München 1859. 4 v. Martius, C. F. Ph. Erinnerung an Mitglieder der math.- physik. Classe der K. re Akademie der Wis- senschaften. München 18 v. Maurer, G. L. Rede bei der andert Stiftungsfeier der K. Akademie der Wissenschaften. München 1859. 4. Abhandlungen der K. Böhmischen Ges. der Wissenschaften- ünfter Folge. 10. Bd. Von den J. 1857 — 59. Prag Sitzungsberichte der K. Böhmischen Ges. der Wissensch. in Prag. Jahrg. 1859. Januar — Juni. Prag 1859. 8. Ban) über die Verhandlungen der Königl. Sächsischen s. der Wissensch. zu Leipzig. Mathem.-phys. Classe. 1857 II. III. 1858 ern GES Classe. 1857 I. IV. 1858 I. Leip- E dm K ‘Sächsischen Ges. der Wissensch. zu ipzig. Bd. IV. Hankel, W. G. Electrische Erscheinungen. Dritte Abhandl. Über Electricitütserregung zwischen Metal- len und erhitzten Salzen ansen, P. A. Theorie der Sonnenfinsternisse und verwandten Erscheinungen. Leipzig 1858. Abhandlungen, herausgeg. von der Senckenbergischen Na- turforschenden Ges. 3. Bds. 1. Lief. Frankfurt a. M. 859. 4 Mianta der K. Akademie der Wissensch. Mathem.- naturwissensch. Classe, XIII. XVI. Bd. Wien 1857 — — — — — ` Philos. -histor. Classe, Bd. VIII u. IX. Wien 1858 — 59. Sitzungsberichte der mathem.-naturw. Classe der K. Aka- demie der cosas, Bd. XXIII Heft 2. bis Bd. XXXIII. Wien 1857 — iir va er A E id vhilos OR Classe. Bd. XXIII — XXVIII 3 . Wien 1857 — 58. 8 Kreil, K. FE zu Fe magnetischen Lp ro. cap RN Zweite vermehrte Aufl. (Als Anh. zum XXXII. B der Sitzungsber. der math. REN ve der K. AER demie der "Wissensch.) Wien Almanach der K. Akademie der e Achter J ahrg. 1858. Wien. 8. v. Ettingshausen, A. Principien der heutigen Physik, am 29. Oct. 1857 vorgetragen. Wien v. Karajan, T. G. Festrede bei der Übernahme des ehe- maligen Mi dpi gs durch die K. Akademie der Wissensch. gehalten am 29. Oct. 1857. Wien. 4. Fünf und dreissigster Jahres-Bericht der Schles. Ges. für vaterlän Feud Kultur. Enthält: Arbeiten u. Veründe- rungen der Ges. im J. 1857. Breslau. 4. Annuaire de l'Académie Royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, 1858. 1859. Bruxelles. 1858. 59. 12. Mémoires de l'Académie roy. des sciences, des lettres et beaux-arts de Belgique. T. XXXI. Bruxelles 1859. 4. Mémoires couronnés et mémoires des savants étrangers, publiés par l'Académie roy. des sciences, vt lettres et des beaux-arts de Delgique. T. XXIX. 856 — 58. Bruxelles 1858. 4. émoires couronnés et autres mémoires, publiés par l'Aca- mie roy. des sciences, des lettres et des beaux arts de Belgique. Collection in-8. T. VII. — VIII. Bru- xelles 1858 — 59. 8. Quetelet, A. Sur Ss travaux de l'ancienne Académie de Bruxelles. Discours prononcé en la séance publique de l'Académie roy. de Belgique, le 16 décembre 1858. Bruxelles. 8 Bulletins de l'Académie roy. des sciences, des arts et des beaux arts de Belgique, 26"" et 27"^ années, 2™° sé- rie. 5 Tomes. Bruxelles 1857 — 59. 8. Tables générales et analytiques du recueil des bulletins e l'Académie roy. des sciences, des lettres et des "Rn de Belgique. 1" série. T. I à XXIII. (1832 à 1856) Bruxelles 1858. 8. en of the Royal Den N° 27 (T. VIII fin.) N° A IX p. 1— T. X N° 35. 36.) London 1857 Philosophical tiet of the Roy. Soc. of London ael the year MDCCCLVII. Vol. 147. Part I— III. Lon don 1857. 58. 4. The Royal ped ies November 1857. [Personal State]. London 1 Six de Seed before the Roy. Soc. at their anniversary meetings, on the award of ei Royal and Copley medals; preceded by an address to the Soc on the progress and qnn sn of science; vg Sir Hum- phrey Davy. London 1 Report on the adjudication FA e Copley, Rumford and Royal medals and appointement of the Bakerian, Croonian and Fairchild lectures. Compiled from the Original documents in the Archives of the Roy. Soc. by J. Loa Assistant-Secretary and Librarian. Lon- don Address ot Sis dn honourable the Lord Wrotesley, etc. the Lag delivered at the anniversary meeting of the Roy. Soc. on Monday, Nov. 30, 1857. London 1857. 8. Transactions of the Roy. Soc. A Literature. Second series, Vol. VI. Part. I. London as. of the Roy. Soc. ër GN SE 1857 8. Vol. IV. N° 48. Edinburgh 1858 Det Kon i T Videnskabernes Selskabs VENE Femte kke. Historisk og philosophisk Afd. Andet Binds Get og andet Hefte. Kjóbenhavn 1856. 57. 4 Oversigt over det Kong. Danske Videnskabernes Selskabs Forhandlinger og dets Medlemmers Arbeider i Aa- ret 1856 og 1857. Kjöbenhavn. 8 Lage GTR qe der gelehrten Estnischen Ges. zu Dorpat. Bd. 4. Heft. Kalewipoeg, 3. u. 4. Lief. Dor- a vi? 5s x Verhandelingen van het Bataviaasch Genootschap van Kun- sten en Wetenschappen. Deel XXVI. Batavia 1854 57. 4 — 1857. 4. Revue africaine. Troisième année. Numéro 13 — 18. Alger 1859. 8. Proceedings of the American philos. Soc. Vol. IV. N° 57. 58. Philadelphia 1857. 8. Memoirs of the American Academy of arts and sciences. New Ser. Vol. VI. Pt. II. Cambridge and Boston 1859. Proceedings of the American Academy of arts and scien- ces. Vol. III. from May 1852 to May 1857. Boston and Cambridge 1857. 8. — — — — IV. D. 1— Proceedings of the American Assoc. for the advancem. of science. Tenth meeting held at Albany, New York Aug. 1856. Eleventh meeting held at Montreal, Ca- nada east Aug. 1857. Cambridge 1857. 58. 8. Annual report of the board of regents of the Smithsonian Instit., snowing the operations, expenditures, and con- dition of the Instit. for the year 1857. Washington 8 1858. 8. Smithsonian contributions to knowledge. Vol. X. Washing- ton 1858. 4. The Transactions of the Academy of science of St. Louis. St. Louis 1858. 8. Revista de ciencias i leteras. T. I. Num. I. año I. Santiago Abril 1857. 8. Revue Américaine et Orientale. 1858. Premiere année N* 1, octobre. Paris 1858. 8. The American journal of science and arts. Vol. XXVI. N° 76, 77, 78 (July — November 1858). Vol. XXVII. N° 79, 80 (January and March 1859.) New Haven. 8. Gelehrte Anzeigen. Herausgeg. von den Mitgl. der K. bayer. Akademie der Wissensch. 45. bis 47. Bd. München 1857. 58. 4. The Atlantis: a register of literature and science. Con- ducted by members of the Catholic University of Ire- land. N° III. January. N° IV. July 1859. London. 8. Auteurs classiques grecs et romains.— Com- mentaires. Rhode, E. De Aeschyli Agamemnonis quarto episodio. Diss. inaug. Vratislaviae 1858. 8. Grenander, A. V. Carmina nonnulla Anacreontis Sue- thice reddita. Lundae 1859. 8. Linder, C. G. De rerum dispositione apud Antiphontem et Andocidem. Upsalae 1859. 8. Rossbachii, A. De Choephororum locis nonnullis commen- tatio. Vratislaviae 1859. 4. [Index lect. Univ. Vratisl.] — De Eumenidum parodo commentatio. Vratisl 1859. 4. Dexippi philosophi Platonici in Aristotelis categorias du- bitationes et solutiones ed. L. Spengel. Monachii 1859.4. Kolanowski, W. de. Quaestiones criticae in Euripideam Alcestidem. Diss. inaug. philol. Posnaniae 1858. 8. Rossbach, A. De Hephaestionis Alexandrini libris et de reliquis quae aetatem tulerunt metricorum Graecorum scriptis bipartita disputatio. Vratislaviae 1857. 1858. 4. 4 — Fragments of the Iliad of Homer from a syriac palimpsest. Edited by W. Cureton 1851. 4. Heurlin, A. O. De Lycurgi oratoris vita et rebus gestis. Lundae 1859. 8. Pindari Pythiorum IIL enarratio. Ed. Fr. Osann. Progr. Gissae 1858. 4. Bach, Th. Meletemata Platonica. Diss. inaug. Vratislaviae 1858. 8 Reinkens, J. H. Anecdota sintne scripta a Procopio Cae- sariensi, inquiritur. Diss. hist. crit. Vratisl 1858. 8. Theodosii Meliteni q. f. chronographia ed. Th. L. F. Tafel. Monachii 1859. 4. Jung, A. De Trichae metrici vita et scriptis. Diss. inaug. Vratislaviae 1858. 8. Nauckii, A. De tragicorum graecorum fragmentis obser- vationes criticae. Berolini 1855. 4. Fritzschi, F. V. Miscellanea. Rostochii 1858. 4. Schneider, H. Loci Caesaris de bello civili commenta- riorum nonnulli explicati et emendati. Diss. inaug. Vratisl. 1859. 8. Trompheller, E. L. Zweiter Beitrag zur Würdigung der horazischen Dichtweise. Einladungsschr. zur Feier des Gymnasiums. Coburg 1858. 4. Olander, L. J. Anteckningar till Q. Horatii Flacci Lib. L Od. 28. Lund 1859. 8. Petersson, C. Chr. A. Om C. Licinius Macer, Q. Aelius Tu- bero och Valerius Antias. Malmó 1859. 8. M. Annaei Lucani vitarum a C. F. Webero collectarum particula III. Marburgi 1859. 4. Proll, C. Diss. de formis antiquis Lucretianis. Vratislav. 1859. 8. > Paullini carmen Eucharisticum prolegomenis et adnota- tionibus illustratum a L. Leipziger. Dissert. inaug. Vratislaviae 1858. 8. Urlichs, C. L. Disputatio critica de numeris et nomini- bus propriis in Plinii naturali historia. Wirceburgi Osann, F. Adnotationum criticarum in Quinctiliani inst. orat. lib. X. particulae V. et VI. Gissae 1857. 1858. 8. Haasii, F. Animadversiones ad Senecae libros de rem. fort. et de nat. quaestt. [Ind. lect.] Vratislav. 1859. 4. Sulpicias Satir. Öfversättning med Anmärkningar, af C. A. F. Möller. Malmö 1859. 8, 3: Pluygers, W. G. Specimen emendationum in Cornelii Taciti annalium libros priores. Lugduni Batavorum 1859. 4. Wentzel, H. Symbolae criticae ad historiam scriptorum rei metricae latinorum. Diss. inaug. Vratislaviae 1858.8. Poetae incogniti carmen epicum, inscriptum Orestis tra- goedia, quod ex Codd. Bongarsiano et Ambrosiano primum edidit C. G. Müller. Rudolstadii 1858 4. Linguistique. Paié, M. Pasigraphie mittels arabischer Zahlzeichen. Ein ersuch. Semlin 1859. 8. Haase, H. A. F. Miscellaneorum philologicorum liber II. Vratislaviae 1858. 4. : Preuss, F. R. E. De senarii graeci caesuris. Diss. philol. inaug. Regimonti Pr. 1858. 8. : Stickel, J. G. Das Etruskische durch Erklärung von In- schriften und Namen als Semitische Sprache erwie- sen. Leipzig 1858. 8 Carminum epicorum germanicorum saec. XIII et XIV. frag- ed. F. Deycks. Monasterii Guelph. 1858. 8. Grein, C. W. M. Das Hildebrandslied nach der Handschr. von Neuem herausgeg., kritisch bearbeitet und erläu- tert nebst Bemerkungen über die ehemaligen Fulder Codices der Casseler Bibliothek. Diss. Marburg 1858. 8. Bugge, S. Gamle norske Folkeviser. Kristiania 1858. 8. Cimmerdahl, C. B. Nägra upplysningar om folkspräket i Bleking. Lund 1859. 8. Miklosich, F. Die Bildung der Nomina im Altsloveni- schen. (Bes. abgedr. aus dem IX. Bde. der Denkschr. der philos.-hist. Classe der K. Akademie der Wissen- schaften.) Wien 1858. 4. Zeitschr. der Deutschen morgenl. Ges. Herausgeg. von den | d, Geschäftsführern in Halle Dr. Arnold, Dr. Rödiger, in Leipzig Dr. Anger, Dr. Brockhaus, unter verantw. Redaction des Prof. Dr. Brokhaus. Bd. XII. Heft 4. XIII. Heft. 1 — 4. Leipzig 1858. 59. 8. Abhandlungen für die Kunde des Morgenlandes, herausg. von der Deutschen morgenl. Ges. unter der verantw. Redaction des Prof. Dr. H. Brockhaus. I. Bd. N° 4 Über ss Catrunjaya Máhátmyam. Ein Beitrag zur Gesch. der Jaina, von A. Weber. Leipzig 1858. 8. Journal ous ou Recueil de mémoires d'extraits et e notices relatifs à l’histoire, à la philosophie, aux boss et à la littérature des peuples orientaux pu- blié par la Société asiatique. Cinquieme série. T. XII. XIII. Paris 1858. 8. List of the members of the Roy. Asiatic Soc. of Great Britain and Ireland. Corrected to July 1858. London. 8. The journal of the Royal Asiatic Soc. of en cd and Ireland. Vol. XVII, part 1. London 1 Journal of the Asiatie Soc. of Bengal N° CCLXIY. CCLXV, CCLXVII, CCLXXI, CCLXX Tijdschrift voor Indische Taal-, Land- en Volkenkunde, uit- gegeven door het Bataviaasch Genootschap van Kun- sten en Wetenschappen; onder redaktie der Heeren P. EL J. Munnich en E. Netscher. Deel VI. we Serie. Deel III. Batavia 1857. 8. Indische | Studien. Beitrige für die Kunde des indischen Iterthums. Im Vereine mit mehreren Gelehrten her- ausg. von Dr. A. Weber. Mit Unterstützung der Deut- en Morgenl. Ges. Vierter Bd. 2. 3. Heft. Berlin. Bibliotheca indica, a collection of oriental works published under the patronage of the hon. court of directors of the East India Company, and the superintendence of the Asiatic Soc. of Bengal. N* 140. — 145. Calcutta 1856 — 1858. 8. N* 140. The Márcandeya dé edited by Revd. K. M. Banerjea. Fasc. II. 1 . N° 141. The Sänkhya Fe Bhäshya by Vi- jnána Bhikshu, edited by F. E. Wall. Fasc. III. 1857 N° 142. Sarvadarsana Sangraha; or an epitome of the different systems of Indian philosophy. By Mádha- váchárya, edited by Pandita Is warachandra Vidyásá- 5 gara, Principal of the PNE College, Calcutta. Fasc. IL. Calcutta 1858. N° 143. 144. 145. ed Lalita-Vistare, or memoirs of the life and doctrines at Sa’kya Siñha. Edited by Rájendralál Mittra. Fasc. III — V. Calcutta 1858. 8. Pictet, A. Les origines indo-européennes ou les Aryas primitifs. Premiere partie. Paris 1859. 8. Les Avadänas, contes et apologues indiens inconnus jus- qu'à ce jour, suivis de fables, de poésies et de nou- velles chinoises, traduits par M. Stanislas Julien. 3 vol. Paris 1859. 8. Gobineau, Comte A. de. Lecture des textes cunéiformes. Paris 1858. Burnouf, E. et Leupol, L. Méthode pour étudier la lan- gue sanscrite, ouvrage composé sur le plan de la mé- thode grecque et de la méthode latine de J. L. Bur- nouf d’apres les idées d'Eugene Burnouf et les meil- leurs traités de l'Angleterre et de l'Allemagne, no- tamment la grammaire de Bopp. Nancy. Paris 1859. 8. Polyhistor, visos Se và en langue arménienne. T. e 1858. Dulaurier, E Robes = la chronologie arménienne technique et historique. Ouvrage formant les prolé- gomènes de la collection intitulée bibliothèque histo- u arménienne. T. 1°: Chronologie technique. Pa- 1859. 4. Conedcfaice complete du Coran contenant tous les mots et les expressions des textes pour guider les orienta- listes dans les recherches sur la religion, sur la législa- tion, sur l'histoire et la littérature de ce livre. Par Mirza A. Kazem-Bek. St t.-Pétersbourg 1859. fol. Die Chroniken der Stadt Mekka, gesammelt und auf Kos- der Deutschen morgenl. Ges. herausg. von Ferd. Wüstenfeld. Erster Bd.: Geschichte und Beschreibung der Stadt Mekka von Abul-Walid Muhammed ben Ab- dallah el-Azraki. Nach den Handschriften zu Berlin, Gotha, ve Paris und St. Petersburg herausgeg. Leipzig 1 Abü-Nassr der De intellectu intellectisque commen- tatio, ad fidem codicis Lipsiensis nunc primum edita, cum 'codice Parisiensi Vindobonensique, qui vocatur Ketab Undaát, libro manu scripto collata, adnotatio- nibus et criticis et exegeticis instructa. Diss. inaug. Auctor Michael Rosenstein. Vratislaviae 1858. 8. Moslih-Ed-dini Sa'dii consessuum tertius et quartus ad fidem codicis Vratislaviensis primum editi, cum editione cal- eutt. collati, adnotationibus et criticis et exegeticis De Diss. inaug. auct. M. Guedemann. Vratislaviae 1858 Perles, f Herma Peschitthoniana. Diss. inaug. Vra- tislaviae 1859. 8. Mathématiques. — Astronomie. Grunert, x A. Archiv der Mathematik und Physik. Th. Heft 1. Greifswald 1858. 59. 8. rizione di Le macchine aritmetiche per l'addizione. Firenze 1859. Riedl v. Leuenstern, J. Bahnen hóherer Gleichungen —— und neue Arten der Lösung und Näherung. Wien 1852. fol. Prouhet, E. Notes sur quelques points d’analyse (Extrait du cours d'analyse de M. Sturm. II° volume). Paris. 8. Carmichael, R. A. Treatise on the caleulus of operations designed to facilitate the processes of the differential and integral calculus and the calculus of finite diffe- rences. London 1855. 8. Goulak, N. Etudes sur les équations transcendantes. Odessa 1859. 8. Balogh de Fertös-Almäs, dum legem intersectionis dupli; laribus. Pestini 1858. 8. Liersemann, C. H. Disquisitiones variae circa superficies secundi gradus uno centro praeditas. Diss. mathem. Vratislaviae 1859. 8. Krebs. G. Über die Curven y = aa? + bz? +- ca + d und y——aa* 4- ba? + cx + d. Inaug. Diss. Marburg 1858. 8. Smitt, J. D. Om Parallela Curvor och Ytor Acad. Afh. Lund 1859. 4. Queipo, V. Essai sur les systèmes métriques et monétai- res des anciens peuples. T. I— III. Paris 1859. 8. Gauss, C. F. Theory of the motion of the heavenly bo- dies moving about the sun in conic sections: a trans- lation of Gauss's «Theoria motus». With an appendix. By C. H. Davis. Boston 1857. 4. Peirce, B. Physical and Celestial Mechanics, developed in four systems of analytic mechanics, celestial me- chanics, potential physies, and analytic morphology — System of Analytie Mechanics. Boston 1855. 4. Akademische Sternkarte für den Gürtel des Himmels von 15° südlicher bis 15° nördlicher Abweichung nach Bessels Vorschlag entworfen von verschiedenen Astro- nomen. Herausg. von der K. Akademie der Wissensch. zu Berlin. Berlin 1859. Fol. Cataloge zu den 24 Stunden der Akademischen Sternkar- ten für 15° südlicher bis 15° nördlicher Abweichung bearbeitet von verschiedenen Astronomen. Herausg. von der K. Akademie der Wissenschaften zu Berlin. Berlin 1859. fol. Atlas des nördlichen gestirnten Himmels für den Anfang es Jahres 1855 entworfen auf der K. Sternwarte zu Bonn. 2., 3. u. 4. Lief. Bonn 1559. querfol. Sjókrona, C. A. Bidrag till Bestämmandet af Ban - Ele- menterna fór Dubbelstjernan & Ursae Majoris. Lund J. De quadratura circuli, secun- et de polygonis regu- 1859. 8. Galle, J. G. Über die Verbesserung der Planeten-Elemente aus beobachteten Oppositionen, angewandt auf eine neue Bestimmung der Pallas- Bahn. Abh. bei bern. der ordentl. Professur der Astronomie. Breslau 1858. 4. Seidel, L. Untersuchungen über die Lichtstärke der Pla- neten Venus, Mars, Jupiter und Saturn. München 4 1859. 4. Plantamour, E. Note sur la comète de Donati. Tiré des Archives des sciences de la Bibliothèque universelle. Geneve. 8. Quetelet, A. Observations des passages de la lune et des étoiles de méme culmination, faites à l'observatoire royal de Bruxelles en 1857 et 1858. Bruxelles. 8. 6 Hansen, P. A. Supplément aux tables du soleil de MM. . P. A. Hansen et C. F. R. Olufsen. Copenhague 1857. 4. Wolf, R. Mittheilungen über die Sonnenflecken. VII. VIII. Zürich. September 1858. Februar 1859. 8. Encke, J. F. Über die Existenz eines widerstehenden Mittels im Weltraume. Auszug aus dem astronomi- schen Jahrbuche für 1861. Berlin 1858. 8. Jeanjaquet, E. Phénomènes célestes résultant de la trans- mission successive de la lumiere. Neufchatel 1859. 8. ittrow, K. v. Privatleistungen auf astronomischem Ge- biete. Ein Vortrag, gehalten bei der feierlichen Sitzg. der K. Akad. der Wissensch. am 30. Mai 1858. Wien 1859. 8. Astronomische Beobachtungen auf d. K. Universitäts-Stern- warte zu Königsb. 32. u. 32.Abth. Königsb. 1858. 59. fol. Plantamour, P. Observations astronomiques faites à l'ob- servatoire de Geneve dans les années 1851 et 1852. Genéve 1858. 4. Maedler, J. H. Beobachtungen der K. Universitüts-Stern- warte zu Dorpat. 15. Bd. 1. Abth. Dorpat 1859. 4. Annalen der K. Sternwarte bei München, auf öffentl. Ko- sten herausg. von Dr. J. Lamont. X. Bd. (der vollst. Sammlung XXV. Bd.) München 1858. 8. Jahresbericht der K. Sternwarte bei München für 1858, erstattet an den Vorstand der K. Akad. d. Wissensch. Hrn. Geh. Rath Fr. v. Thiersch, von Dr. J. Lamont. München 1859. 8. Annales de l'observatoire royal de Bruxelles, publiées aux frais de l'état par le directeur A. Quetelet. T. XII— XIV. Bruxelles 1857 — 59. 4. Astronomical and magnetical and meteorological Observa- tions made at the Roy. Observatory, Greenwich, in the year 1856; under the direction of G. Biddell Airy. London 1858. 4. Astronomical Observations made at the Observatory of mbridge by the Rev. J. Challis. Vol. XVIII. for the years 1849, 1850 and 1851. Cambridge 1857. 4. Report on the Teneriffe astronomical experiment, of 1856; by Prof. C. Piazzi Smyth. London and Edinb. 1858. 4- Astronomical and meteorological observations made at the Radcliffe observatory, Oxford, under the superintendence of Man. J. Johnson. Vol. XVII. XVIII Published by ordres of the Radcliffe trustees. Oxford 1858. 59. 8. Defence of Dr. Gould by the scientific council of the Dud- ley observatory. Third. ed. Albany 1858.8. to the «Statement of the Trustees» of the Dudley observatory. Albany 1829. 8. Secchi, A. Discrizione del nuovo osservatorio del Colle- gio Romano D. C. D. G. e memoria sui lavori ese- guiti dal 1852 a tutto Aprile 1856. [Memorie del nuovo osservatorio del Collegio Romano, anno 1852. 55.] Roma, Luglio 1856. 4. Programme de souseription pour la fondation d'un obser- vatoire et d’une société astronomique universelle ayant r but le progres de l'art d'observer et plus par- | ticulierement l'application rationnelle de la photogra- phie et de l'électricité à Tastronomie. Paris 1858. 8. €— für den reisenden Astronomen, enthaltend Azi- e und Zenithdistanzen ausgewühlter Sterne. Be- worin für die nördlichen Breiten vom 40. bis zum 70. Grade. Herausg. von dem Kriegs-topographischen Depot. St. Petersburg 1859. Wolfers, J. Th. Tabulae reductionum observationum as- tronomicarum annis 1860 usque ad 1880 responden- tes. Additae sunt: Tabulae Regiomontanae annis 1860 respondentes ab Ill. Zech continuatae. Berolini 1858. 8. Annuaire de l'Observatoire dede par A. Quetelet. 1858. 1859. Bruxelles 1857. 58. 12. Almanaque náutico para el ano 1860, caleulado de orden de S. M. en el observatorio de marina de la ciudad de S. Fernando. Cádiz 1858. 8. Exposition des opérations faites en Lapponie, pour la dé- termination d'un arc du méridien, en 1801, 1802 et 1803; par MM. Oefverbom, Svanberg, Holmquist et Palander. Redigée par J. Svanberg et publiée par l’A- cadémie des sciences. Stockholm 1805. 8. Ordnance Trigonometrical survey of Great-Britain and Ire- and. Account of the observations and calculations of the principal triangulation; and of the figure, dimen- sions and mean specific gravity of the earth as deri- ved therefrom. Published by order of the Master Ge- neral and board of Ordnance. Drawn up by Captain A. Ross Clarke. With Plates. London 1858. 4. Sciences physiques en général. Clément-Mullet, J. J. Recherches sur l'histoire natu- relle et la physique chez les Arabes. Pesenteur spé- cifique de diverses substances minérales, procédé pour obtenir, d’après Abou'l Rihan Albirouny. Extrait de l'Ayin Akbery. 1858. 8. Annales de la Société Linnéenne de Lyon. Années 1854 er 6. (Nouvelle serie.) T. deuxieme, troisieme et rieme. Lyon 1855 — 57. 8. a > sciences physiques et naturelles, d’agrieulture et d’industrie, publiées par la Société impériale d'A- griculture etc. de Lyon. Deuxième série. T. VI. 1854. VIII. 1856. Troisième série, T. I. 1857. Lyon. 8. Mémoires de la Société Impériale des sciences naturelles de Cherbourg. Vol. II — V. Paris et Cherbourg 1854 — 58. Mémoires de Je Société des sciences naturelles de Strass- bourg. T. cinquième. 1° livrais. Paris et Strassbourg 1858. 4. Mémoires de la Société de physique et d'histoire naturelle V. 2° partie. Geneve 1858. Bulletin de la Société Maodoise des "Pon naturelles. T. VI. Bull. N° 43. Lausanne 1858. Verhandlungen der K. Leopoldinisch- de arelinischen Akad. eng: Ark Bd. XXVI, Abth. 2. Breslau und on . 4: d ahreshefte e Vereins für vaterländische Naturkunde in ; 0. W. Menzel. 15. Jahrg. 3. Heft. Stuttgart 1859. 8. Jahresber. der Wetterauer Gesellsch. für die gesammte Na- turkunde zu Hanau über die Gesellschaftsjahre von / — August 1855 bis dahin 1857. Nebst einem Anh. na- turwissenschaftlicher Arbeiten. Hanau 1858. 8. Naturhistorische Abh. aus dem Gebiete der Wetterau. Eine Festgabe der Wetterauer Ges. für die gesammte Na- turkunde in Hanau, bei ihrer 50j. Jubelfeier am 11. Aug. 1858. Hanau 1858. 8. Siebenter Bericht der Oberhessischen Ges. für Natur- und eilkunde. Giessen $ B: Verhandl. der Schweizerischen naturforschenden Ges. bei ihrer Versammlung zu Basel am 25., 26. und 27. Aug. 1856. 41. Versamml. Basel. 8 Neue Denkschriften der allgem. krike Ges. für die gesammten Naturwissensch. [Nouveaux Mémoires de la Soc. Helvétique des sciences naturelles.] Bd. XV. XVI. oder: Zweite Dekade. Bd. V. VI. Zürich 1857. 58. 4. Verhandl. der allgem. Schweizerischen Ges. für die gesamm- ten Naturwissensch. bei ihrer Versamml. in siet 17., 18. u. 19. Aug. 1857. 42. Versamml. Trogen Verhandl. wi naturforschenden Ges. in Basel. II. Theil, fi . 9. Basel 1859. 8. Mittheiiungen der e ee Ges. in Bern aus den Jahren 1855 u. 57. N* 360 — 407. Dern 1856. 57. 8. Aelian: herausg. von d Senkenbergischen natur- forschenden Ges. Zweiten Bds. 2. Lief. Dritten Bds. 1. Lief. Frankfurt a. M. 1858. 59. 4. Verhandlungen des naturhistorischen Vereines der preuss. Rheinlande und Westphalens. Herausg. von Prof. Dr. . O. Weber. 14. Jahrg. 2. 3. Heft. I5. Jahrg. 1.—4. Heft. Bonn 1858. 8. yerbo unaoa des naturhist.-medizin. Vereines zu Heidel- berg. 1. Bd. 1857 — 59. Heidelberg 1859. 8. Statuten des naturhist-medicin. Vereines zu Heidelberg. Heidelberg 1858. 8. Verhandlungen der physic.-medicin. Ges. IX. Dd. 1. und 2. Heft. Würzburg 1859. 8. Lotos, Zeitschrift für Naturwissenschaften. Herausg. vom naturhist. Vereine Lotos in Prag. (Redacteur Dr. W. R. Weitenweber.) 7. 8. Jahrg. Prag 1857. 58. 8. Transactions of the Linnean Society of London. Vol. XXI. P. 3. 4. Vol. XXII. P. 1. 2. London novi 4. List of the Linnean Society of London. 1857. 8 Proceedings of the Linnean Society 2: — WU LXVI [end of Vol. II}. London 1855. 8. J — E gr proceedings of the mam Society. Botany Vide: I. Vol. IL p. 1— 144]. London 1856 eee e use Bell, the president, voee with obi- tuary notices of deceased members by J. J. Bennett the secretary, read at the anniversary meeting of the Linnean Society on thursday, May 24, 1855. Lon- don 1855. = — e e o saturday, 24, 1856. London 1856. 8. — on May, 2 Proceedings SÉ the Dublin University zoological and bota- „nical Association. Vol. I, part 1. 2. (July 1858 and July 1859.) Dublin. 8 Report of the twenty-seventh meeting of British Association for the advancement of science; held at Dublin in Aug. and Sept. 1857. London 1858. 8. Nyt Magazin for Naturvidenskaberne. 10. Binds 1 — 3 Hefte. Christiania 1857. 58. 8 Correspondenzblatt des Naturforschenden Vereins zu Riga. XI. Jahrg. N' 1.— 10. Riga 1859. Bulletin de la Société Imp. des naturalistes de Moscou. T. XXXI. Année 1858. N° III. IV. 1859. N°L II. Moscou 59. 8. dig Tijdschrift voor Nederlandsch Indié, uitgeg. e Natuurkundige Vereniging in Nederlandsch Indié, onder hoofredaktie van P. Bleeker. Deel. XIV. Derde Ser. Deel IV. Batavia 1857. 8. Journal of the Acad. of Natural sciences of Philadelphia. Second serie. Vol. III. Vol. IV. part 1. Philadelphia 1858. Natuurkun door 55 — 58. 4. Proceedings of the Acad. of Natural sciences of Philadel- phia. Vol. III. 1856. Philadelphia 1857. 8. Annals of the Lyceum of Natural-History of New York. Vol. VI. N° 6— 13. New York 1858. 8. Boston Journal of Natural History, containing papers and communications, read to the Boston Soc. of Nat. Hist. 1850 — 1857. Published by their direction. Vol. VI. N° 4 Boston 1857. Proceedings of the Boston Society of Nat. Hist. Vol. VI. [Bogen 11 — 22]. May 1857 — April 1858. London 1858. 8. The natural hıstory review and Quart. Journ. of science. Vol. N? 1. 2. 3. London 1859 (Jan., Apr., July). 8. Perrey, A. Lecons de Cosmographie, redigees d’apres le programme de l'Université et accompagnées de figu- res et de deux planispheres. Dijon 1848. 12. Zuchold. Bibliotheca chemica. Verzeichniss der auf dem Gebiete der reinen pharmaceutischen, physiologischen und technischen Chemie in den Jahren 1840 bis Mitte 1858 in Deutschland und im Auslande erschienenen Schriften. Góttingen 1858. 8. Kritische Zeitschr. für Chemie, Physik und Mathematik. Herausg. in Heidelberg von A. Kekulé, G. Lewinstein, F. Eisenlohr, M. Cantor. 1858. IV. V. Heft. Erlangen 185 8. 8. Kritische Zeitschr. für Chemie, von E. Erlenmeyer und G. Lewinstein. 1859. Heft 1 — 3. Erlangen 1859. 8. Arndtsen, A. Physikalske Meddelelser, udgivne af Chr. Hansteen. Christiania 1858. 4. Die Fortschritte der Physik im J. 1856. Dargestellt von der physik. Ges. zu Berlin. XII. Jahrg. Redig. von A. Krónig. XIII. Jahrg. Redig. von A.Krönig u. O. Hagen 1. Abth. Berlin 1858. 59. 8. Jahresber. des physik. Vereins zu Frankfurt a. M. für das Rechnungsjahr 1856 — 1857. Frankfurt a. M. 8. Plana, J. Mémoire sur le mouvement conique à double courbure d'un pendule simple dans le vide, abstrac- tion faite de la rotation diurne de la terre. Turin . 4. Weisbach, J. Lehrbuch der Ingenieur- und Maschinen- Mechanik. Th. II. Dritte Aufl. Braunschweig 1857. 8. chanischen Äquivalentes der Wä a. d. Zeitschr. «Civilingenieur». 2. Heft. Leipzig. 4. rme. Neue 8 Weisbach, J. Vorläufige Mittheilungen über die Ergeb- nisse vergleichender Versuche über den Ausfluss der Luft und des Wassers unter hohem Drucke. Angestellt im Sommer 1856. Separatabdr. a. d. Zeitschr. «Civil- ingenieur». Neue F. V. Bd., 1. Heft. Leipzig. 4. — Neue Versuche über Ausfluss des Wassers bei sehr ho- hem Drucke, angest. an der Einfallröhre einer Was- sersäulenmaschine. Separatabdr. aus d. Zeitschr. «Ci- vilingenieur». Neue F. V. Bd., 3. Heft. Leipzig. 4. Wüllner, A. Versuche über die Spannkraft der Dämpfe aus Lósungen von Salzgemischen. Marburg. 1858. 8. Plana, J. Mémoire sur un rapprochement nouveau entre la théorie moderne de la propagation linéaire du son dans un tuyau cylindrique horizontal d'une longueur indéfinie, et la théorie des pulsions, exposée par New- ton dans les deux propositions XLVII et XLIX du se- cond livre des principes. Turin 1857. 4. Faraday, M. Experimental Relations of Gold (and other Metals) to light [Bakerian Lecture]. London. 4. Billet, F., Traité d'optique physique. T. I. II. Paris 1858. 1859. 8 Brunnström, J. A. Om Telegrafien i Sverge. Lund 1859. 8. Meyer, T. Bestimmungen über die Intensität des freien Magnetismus in künstlichen Magneten, nebst Unter- suchungen über Coercitivkraft. Inaug. Dissert. Mar- burg 1857. 8.: Hansteen, M. Réduction du temps des oscillations d'une aiguille aimantée à un arc évanouissant Lettre à M. Quetelet. Bruxelles. 8. — Sur le Magnétisme terrestre. Lettres adressées à M. A. Quetelet. 2 cah. Bruxelles J. An Account of the Magnetic Oc am- Quarterly Journal of the Chemical Soc. NN? 2. 6. 15. 23. 25. 26 — 33. 36 — 42. London 1854 — 58. 8. Memoirs and proceedings of the Chem. Soc. of London. d 1842 — 43. Vol. II. for 1843 46 and Vol. I. for 1841 — 42 an — 44 and 1844— 45. Vol. III. for 1845 — 1847 —48. London 1843 — 48. 8. Heimann, M. Quam vim exerceat carboneum sulphuratum in amalgama natrii quaeritur. Diss. inaug. chem. Vra- tislaviae 1858. 8. ` ja Hoffmann, C. E. E. Über das endosmotische Äquivalent des Glaubersalzes. Inaug. Diss. Giessen 1858. 4. Berlin, N. J. Om sambandet mellan de enkla kropparnes aequivalenttal. Lund 1859. 4. Collin, A. Z. Om några lerjordssalter. Lnnd 1858. 8. N ylander, C. W. G. Bitrag till Kännedomen af Quicksilf- vercyanidens dubbelsalter. Lund 1859. 8. Landolt, H. Über die chemischen Vorgänge in der Flam- me des Leuchtgases. Habilit.-Schr. Breslau 1856. 4. Ladrey, C. Chimie appliquée à la viticulture et à l'oeno- logie. Paris 1857. 12. | wem Fm Météorologie. — Mineralogie. — Géognosie. Paléontologie. Nautical Monographs N* 1. Observatory Washington Oct. 1859. Maury M. F. The winds at sea; their mean di- rection and annual average duration from each of the four quarters. 4 Explanations and sailing directions to accompany the wind and current charts, approved by Capt. D. N. Ingra- ham, and published by autorithy of hon. I. Toucey y M. F. Maury. Vol. e II. Eight edit. enl. and impr. Washington 1858. 59. Keller, F. A. E. Notice sur ch navigation eie des paquebots interocéaniques ou recherches sur les routes de plus court trajet d'Europe à Saint-Jean de Nicaragua et retour et sur le régime des courants, des vents et de tempétes dans l'Océan atlantique sep- tentrional. Paris 1859. 8. Roussilhe, L. Moteur gratuit. Les marées employées comme force motrice. Appareil à marées. Applications diverses de cet appareil. Paris 1859. 8. Observations des phénomènes périodiques. (Extrait du T. XXXI. des Mémoires de l'Académie sri Belgique.) publié par Quetelet. Bruxelles 1857. Monatliche und jährliche Resultate der an der K. Stern- warte bei München von 1825 bis 1856 angestellten meteorol. Beobachtungen nebst einigen allgem. Zu- sammenstellungen und daraus abgeleit. Interpolations- Reihen von Dr. J. Lamont. 3. Supplement Annalen der Münchener Sternwarte. München 1859. 8. Meteorologische Beobachtungen, aufgez. von der K. Stern- I rte bei München in den Jahren 1825 — 1837. von v. Soldner und J. Lamont. 2. Suppl. Bd. zu den ae der Münchener Sternwarte. München 1857. 8. Jahrbücher der K. K. Central-Anstalt für Meteorologie und Erdmagnetismus, von K. Kreil. V. Bd. Jahrgang ee Herausg. durch die K. Akad. der Wissensch. i Lachlan, R A paper and resolutions in advocacy of the etablishment of a uniform system of meteorological observations, troughout the whole aaria continent. Cincinnati 1859. 8. Rowell, ei A. Essay on the cause of rain and its allied phaen mena. nn. 1859. 8 Plana, J. Memoi e sur le mouvement du centre de gra- vité d'un xen solide lancé vers la terre entre les centres de la lune et de la terre, supposés fixes im- médiatement aprés l'impulsion. Turin 1859. Coulvier-Gravier. Recherches sur les météores et sur the President of the U. S. (reda 1857 Plantamour, E. Resumé météorologique de l'année 1857 pour Genéve et le Grand St.-Bernard. Tiré des ar- chives eee a. de la Bibliotheque univ. Août 1858. xenèv 8. 8. Mast Gg EE Beobachtungen zu Prag. 19. Jahrg. ee von J. G. Böhm und F. Karlin- ski. Prag 185 9 — Results of the magnetical and meteorological observations aie at the Roy. Observ., Greenwich, 1856. (Extract. m the Greenw. Observ. 1856.) London 1857. 4. Übersicht der bei dem meteorol. Institute zu Berlin ge- sammelten Ergebnisse der Witterungsbeobachtungen auf den Stationen des Preuss. Staats und benachbar- ter für den Zweck verbundener Staaten für die ein- . zelnen Monate des Jahres 1855. Berlin. Fol. obl. Übersicht der Witterung im nördlichen Deutschl. n. d. Be- obachtungen des meteorol. Instituts zu Berlin. Jahrg. 1856. 1857. 1858. Fol. o Hall, J. P. Register of the Pierio été for 36 years from 1821 to 1856, to which is added the quantity of rain falling in Boston, Mass., for 34 years, from 1823 to Portlock, J. E. Adress delivered at the annivers. meetings of the Geol. Soc. of London on the 20. of Febr. 1857. and on the 19. Febr. 1858. London 1857. 58. 8. M der K. K. Geologischen Reichsanstalt 1858. IX. rg. N° 3. Juli. Aug. Sept. 1859. X. Jahrg. N° 1 ar Wien. 8. Haidinger, W. Ansprache geh. am Schlusse des ersten ee der K. K. Geol. Reichsanstalt in Wien. Wien 9,8 IR a Ge geol Ges. I. bis X. Bd. 1849 — 7. XI. Bd. Heft 1. Berlin 1858. 8. The CR Journal of the Geol. v ed. by the Assi- stant-Secretary. Vol. X — XIV. Vol. XV. P. 1. Lon- don 1854 — 59. 8. Bericht über die erste allgem. Versamml. von Berg- und Hüttenmännern zu Wien, (10. bis 15. Mai 1858). Re- dig. und herausg. vom Comité der Vers. Wien 1858. 8. Bulletin de la société ederet: de Belgique, fondée à Anvers le ra mai 1858. T. I. f. 1 — 4. Anvers 1859. 8. Grailich, J. u. V. v. Lang. Untersuchungen über die phy- sical. Verhältnisse krystallisirter Körper. Wien 1858. 8. Descloizeaux. Mémoire sur la cristallisation et la struc- ture intérieure du Quartz. Paris 1858. ausmann, J. F. L. Über die Krystallformen des Cordi- erits von Bodenmais in Bayern. Góttingen 1859. 4. Weisbach, J. Die neue Markscheidekunst und ihre An- wendung auf bergmünnische Anlagen. In 2 Abth. II. Abth.: die trigonometrischen und Nivellir - Arbeiten unter Tage, sowie die räumlichen Aufnahmen über Tage nebst Anwendung auf die Anlage des Adolph- Stollns bei Siebenlehn in Sachsen. Braunschw. 1859. 4. Love, G. H. Des diverses résistances et autres propriétés de la fonte du fer et de l'acier. Paris 1859. 8. — Observations sur les prescriptions administratives ré- glant Temploi des "notant dans les Lg et con- aris] 8. Platz, ‚Ph. Geognostische Bere des qp "ds gaus von ne bis Lahr. Carlsruhe Murchison, R. I. Siluria. The history of the jene re liferous rocks and their foundation. Third edit. Lon- don 1859. 8. — On the geol. structure of the North of Scotland. With descriptions of the fossil remains by Prof. Hukley, M. Salter and M. T. R. Jones. (From the Proceedings of the Geol. Soc. for Aug. 1859). London 1859. 8. 2 = uas Memoirs of the Geological Survey of India. Vol. I. part 2. Calcutta 1858. 8. Daniels, E. First annual report on the geolog. survey of the State of Wisconsin. Madison 1854. 8. G. K. Letter to the hon. G. W. Jones relative to the explorations of Nebraska territory. Washington. 8. The rocks of Kansas, by G. C. Swallow and F. Hawyn, with descriptions of new Permian fossils by G. C. Swal- low. Extr. from Trans. Acad. Sci. St. Louis, Vol. I. N° 2. St. Louis, 1858. 8. Abich, H. On some Points in the History and Formation of Etna. (Proc. of the geol. Soc. 1858. p. 117 — 28) 8. Extr. du Bullet. de la Soc. de Géographie (Juin 1854). Circulaire relative à l'observation des tremblements de terre, par M. Perrey. Dijon. 8. Notice of some remarks by the late Mr. Hugh Miller. Phi- ladelphia. 1857. 8. Trautschold, N. Über Petrefakten vom Aralsee (Bullet. des natur. de Moscou 1859. N* 2). Moskau 1859. 8. M. Die fossilen Mollusken des Tertiär- Beckens n Wien. Herausg. v. d. K. K. geol. Reichsanst. II. Bd. Bivalven. N° 11. 12. 4. Weitenweber, W. R. Systematisches Verzeichniss der bóhmischen Trilobiten, welche sich in der Sammlung des Hrn Landesprael. Dr. H. J. Zeiler in Prag vorfin- den. Prag 1857. 8. Holmes, F. S. Remains of domestie animals discovered among post-pleiocene fossils in South-Carolina. Also extr. from a paper by Prof. Leidy, of Philadelphia, and a letter by Prof. Agassiz. Charleston 1858. 8. Newberry, J. S. Fossil fishes from the Devonian Rocks of Ohio. [From the Bullet. of the Nat. Instit.] Cincin- nati 1857. 8. Leidy, J. Notice of remains of extinct vertebrata from the valley of the Niobrara river. Extr. from the Proceed. of Acad. of Nat. Sc. Philadelphia 1858. 8. Descriptions of new fossils, from the Coal Measures of Missouri and Kansas by B. F. Shumard and G. C. Swallow. Extr. from Trans. Acad. Sci. St. Louis. Vol. I. II. St. Louis 1858. 8. Descriptions of new organic remains, collected in Nebraska Territory in the year 1857 by F. V. Hayden Geol. of the Exploring Expedition under the command of Lieut. G. K. Warren together with some remarks on the Geo- Hills and portions of the surroun- ding F. B. Meek and F. V. Hayden. Phi- ladelphia 1858. 8. Biologie. Agassiz, L. Contributions to the nat. history of the U. S. of America. First monogr. In three parts. I. Essai on classification. II. North American testudinata. III. Embryology of the turtle. 2 Vol. Boston 1857. 4. Verhandl. der K. K. zoologisch-botanischen Ges. in Wien. 1858. 8. Laurent, P. Études physiologiques sur les animalcules des infusions végétales, comparés aux organes élémen- taires des végétaux. T. premier. Des Infusoires. T. se- cond. Des organes élémentaires des végétaux. Paris 1854. 1858. 4. ; Lawson, G. Papers read to the Botan. Soc. of Edinburgh. Edinburgh 1858. 8. Gartenflora. Allgem. Monatsschr. für deutsche, russische u. schweizerische Garten- und Blumenkunde. Unter Mitw. vieler Botaniker und Gärtner Deutschlands, Russlands und der Schweiz herausg. u. red. von E. Regel. Mit- herausg. für Deutschland: H. Jaeger. Mitherausg für d. Schweiz: E. Ortgies. Sieb. Jahrg. Oct. Nov. 1858 Achter Jahrg. Erlangen 1859. Jan. — Nov. el, E. Vier noch unbeschriebene Peperomien des Her- bariums des Kais. Botanischen Gartens in St.-Peters- bnrg. Moskau 1859. 8. Montagne, J. F. C. Sylloge generum specierumque cry- ptogamarum quas in variis operibus descriptas iconi- busque illustratas, nunc ad diagnosim reductas, non- nullasque novas interjectas, ordine systematico dispo- suit. Parisiis 1856. 8. Sanio, C. G. Florula Lyccensis exhibens plantas phanero- gamas, cryptogamas vasculares et characeas in circulo Lyccensi libere crescentes adjectis adnotationibus in species et genera nonnullis nec non plantarum vario- rum locis natalibus. Diss. inaug. bot. Halis Saxonum Reg 1858. 8. Grónvall, T. A. L. Nágra anteckningar till Skánes Flora Malmó 1859. 8. ylander, W. och Th. Saelan. Herbarium Musei Fen- nici. Helsingfors 1859. Karsten, P. A. Sydvestra Helsingfors 1859. 8. Regel, E. L. Rach u. F. v. Herder. Verzeichniss der von Pallowsky u. v. Stubendorf zwischen J akutsk u. Ajan gesammelten Pflanzen. Moscau 1859. 8. Florula Ajanensis. Aufzühlung der in der Umgegend von Ajan wachsenden Phanerogamen und hóheren Crypto- amen, nebst Beschreibung einiger neuer Arten und Beleuchtung anderer verwandter Pflanzen. Bearb. von E. Regel und H. Tiling. Moskwa 1858. 4. Flora Batava of afbeelding en beschrijving van Nederland- sche gewassen, door wijlen Jan Kops verv. door P. M. E. Gevers Deijnoot. Afgebeeld onder opzigt van J.. C. Sepp en zoon. 184 Aflevering. Amsterdam. 4 Corenwinder, B. Recherches sur lassimil. du carbone par les feuilles des végétaux. [Extr. des Ann. de Chi- mie et de Phys. 3° Ser. T. LIV.] Paris. 8. Nitschke, T. Commentatio anatomico-physiologica de Dro- serae rotundifoliae (L.) irritabilitate. Pars prior (phy- siologica). Diss. inaug. bot. Vratislaviae 1858. 8. ., A catalogue of the mammalia in the Mus. of the hon. East- India-Company. London 1851. 8. A catalogue of the birds in the Mus. of the hon. East-In- dia-Company. By T. Horsfield and F. Moore. Vol. I. II. London 1854 — 58. 8. A catalogue of the lepidopt. insects in the Mus. of the hon. East-India-Company. By T. Horsfield and F. Moore. Vol. I. London 1857. 8. Baird, Spencer, F. Mammals of North America; the de- scriptions of species based chiefly on the collections in the Mus. of the Smithson. Instit. With 87 pl 9 Original Figures. Philadelphia 1859. 4. à |— — Catalogue of North American mammals, chiefly in 8. Finlands Polyporeer. Ak. Afh. ar x At iii os vos von Ded ux T us ES -— of the Smithson. Instit. Washington, Juli — — Vide of North American birds, chiefly in the Mus. of the Smithson. Instit. Washington 1858. 4. — — Description of new genera and species of North American lizards in the Mus. of the Smithson. Inst. [From the Proc. of the Acad. of Nat. Sci. of Philad. Dec. 1858.] 4 p. 8. Osten Sacken, R. Catalogue of the described Diptera of North America. Prepar. for the Smithson. Inst. (Smiths. miscellaneous collections). Washington, Jan. 1858. 8. Stimpson, rodromus descriptionis animalium ever- tebratorum quae in expeditione ad Oceanum Pacifi- cum septentrionalem a Republica Foederata missa, Cadwaladaro Ringgold et Johanne Rodgers ducibus observavit et descripsit. Partes III. et IV. [From the proc. of the Acad. of Nat. Sci. of Philad. Apr. 1858.] 8. — The crustacea and echinodermata of the pacific shores of North America. [Extr. from the Journ. of the Bos- ton Soc. of Nat. Hist. Vol. VI.] Cambridge 1858. 8. Äström, C. P. Nägra iakttagelser rörande de vertebre- rade ei som fórekomma i trakten af Lomma. Lund Woldrich. Si N. Über die Fische und ihr Leben in den Waldbächen des Centralstockes des api egre Prag. 1858. [Separatabdr. aus der von W. R. Wei tenweber redigirten Zeitschr. Lotos. VIII. Jahrg.) 8. Kölliker, A. Über verschiedene Typen in der mikrosko- pischen Structur des Skelettes der Knochenfische. Ab- gedr. a. d. IX. Bde. der Verh. der Würzburger phys- med. Ges. Würzburg 1859. 8. Sopra sarn pesci nuovi o poco noti de Mediterraneo. i F. de Filippi e G. B. Verany. Estr. delle me- zeg della R. pope delle sci. di Torino. Serie II. Tomo XVIII. Torino 1 Bruzelius, R. M. Bidrag till we om Skandina- viens Amphipoda Gammaridea (K. Vet. Akad. Handl. B. 3. N°1) till K. Vet. Akad. inlemn. d. 17 mars 1858. 4. Villa, A. Sulla distribuzione oro-geografica dei mollus- chi terrestri nella Lombardia. Osservazioni dei fratelli A. e G. B. Villa exposte alla Società geologica in Mi- lano. Milano 1849. 8. Torrel, O. Bidrag till Spitzbergens Molluskfauna. Jemte en allmän öfversigt af arktiska regionens naturför- rites och forntida utredning I. Akad. Afh. Stock- o à Filippi, F. de. Troisième mémoire pour servir à l’histoire génétique des Trematodes. Extr. des Mém. de l'Acad. des sci. du Turin. Ser. II. T. XVIII. Turin 1857. 4. Semper, C. Beiträge zur Anatomie u. Physiologie der Pulmonaten. ern 1856. 8. Villa, G. B. Gli Inocerami o Catilli. Estr. da Giornale il Fotografo. Milano 1858. fol. Claus, C. Über den Bau und die Entwickelung parasiti- scher Crustaceen. Habilit.-Schr. Marburg 1858. 4. Anatomie. — Physiologie. Klopseh, C. I. Prolegomena ad historiam aec in schola Becrlnaviané: ralis 1859. Medici, M. Compendio storico della scuola anatomica di Bologna dal rinascimento delle scienze e delle lettere a tutto il secolo XVIII con un paragone fra la sua antichità e quella n scuole di Salerno e di Pa- dova. Bologna 1857. Baur, A. Die Entwicklung der Bindesubstanz. Inaug.- Abh. Tübingen 18 Karfunkel, S. De ie et physiologia genus, ejusque tumorum diagnosi differentiali. Diss. chir. Vratislaviae 1858. 8. Götze, J. ess cartilagine hyalina a ossificatione. iss. inaug. anat. Vratislaviae 1858. 8. Glatzel, P. De ossium pelvis symphysibus in statu nor- mali et pathologico. Diss. inaug. med. Vratisl. 1858. 8. Krause, R. De forma pelvis congenita. Diss. inaug. ana- tom. -med. Vratislaviae 1858. 4. Huschke, E. Über Craniosclerosis totalis rhachitica und verdickte Schädel überhaupt nebst neuen Beobach- tungen jener Krankheit. Ein monogr. reo gi zu dem 300j. Jubelfest der Univ. Jena. Jena 1858. 4 bag cta E. Über das Ganglion crepitans Acrelii. Inaug. Giessen 1858. 8. ps expérimentales sur les effets du courant élec- trique appliqué au nerf grand-sympathique par Ph. comte Linati et par Pr. Caggiati. Parma 1859. 8 Haber, E. Quam vim venenum Curare exerceat in nervo- rum cerebro- AME systema. Diss. inaug. physiol. Vratislaviae 1857 Kiedrowski, T. E. De quibusdam experimentis, quibus quantam vim habeat acidum hydrocyanicum in ner- vorum systema cerebro-spinale atque in musculos sy- stematis vertebralis probatur. Diss. Inaug. physiolog. Vratislaviae 1858. 8. Hartung, W. Über den Einfluss des nervus vagus auf die Bewegungen des wies der Wiederkäuer. Inaug. Diss. Giessen 1858. 4 Hjelt. Om nervernas regeneration och dermed sam- manhängande förändringar af nervrören. Helsingfors 185 859. 8. Sturm, A. E. De organo auditus cum organo visus com- parato. Diss. inaug. physiol. Vratislaviae 1857. 8. Loewig, R. A. Quaestiones de oculo physielogicae. Diss. inaug. med. Vratislaviae 1857. Falk-Laser. De ee age oculi humani. Diss. inaug. Regimonti 1858. Manz, W. Kate Si^iofigiiché Untersuchungen über die Accommodation des Fischauges. Inaug. Diss. Frei- burg im Br. 1858. 8. Goltz, F. De e sensu Cutis. Diss. physiol. Regimonti Pr. 1858. 8 Kammler, A. Experimenta de variorum cutis regionum minima pondera sentiendi virtute. Diss. Inaug. phys. Vratislaviae 1858. 8. Reclam, C. Die Ursache der Chylus- und Lymph-Bewe- gung und der Fettresorption. Zur Feier des 300j. Be- stehens der Univ. Jena. Leipz. u. Heidelb. 1858. 4. Meyer. L. De sanguine oxydo carbonıco infecto. Diss. in- aug. chem. Vratislaviae 1858. 4. Steuer, Ph. Nonnulla de mutationibus, quas Alkohol in organismo efficit. Diss. inaug. med. Vratisl. 1858. 8. * am y9 = peer ME Untersuchungen über den Übergang von Stof- s dem Blute in die Galle. Inaug. Abh. Giessen 1857. vi Heidenhain, R. P. H. Symbolae ad anatomiam glandu- larum Peyeri. Vratislaviae 1859. 8. J gropa: L. De anatomia cordis inprimis ratione habita quatuor ejus deii Diss. microscop.-anatomica. Votis dae 1857. Zuelzer, G. Nonnulla ia ventriculi structura et functione. Diss. physiol. Vratislaviae 1858. 8. Smith. E. Researches into the phenomena of respiration. [Extr. fom the British Med. Journ.] London 1859. 4. Klein, A. Untersuchungen über die localen Eigenthüm- lichkeiten des vesiculiren Athmens an den verschie- denen Brustregionen. Inaug. Diss. Giessen 1858. 8. Melchior, C. Geschichte der Forschungen über den Ge- burtsmechanismus wührend des Anfangs des elften Lustrums des achtzehnten Jahrhunderts. Inaug. Diss. Giessen 1857. 8. Brüel, W. Geschichte der Forschungen über den Geburts- mechanism. während des Anfangs des elften Lustrums des achtzehnten Jahrh. Inaug. Diss. Giessen 1857. 8. Weiffenbach, H. Geschichte der Forschungen über den Geburtsmechanism. während der Jahre 1752 und 53. Inaug. Diss. Giessen 1857. 8. Stuller, J. De mensibus eorumque vitiis. Diss. inaug. med. Vratislaviae 1858. 8. Scherner, Quid discriminis essentialis intersit inter animi et materiei substantias, et quali modo utraque in homine naturaliter conjungatur alteri. Diss. inaug. philos. Vratislaviae 1858. 8. Sullivan, W. On the influence which the Physical Geo- graphy, the Animal and Vegetable Productions, etc. of different regions exert upon the Languages, Mytho- logy, and early literature of Mankind, with reference n hy employment as a test of Ethnological Hypothe- Aitken Mei m J. Hints to Craniographers. [une demi- feuille) 8 Histoire universelle. — Numismatique. — Pal LR 0 4.4 hg Bischof, H. Die ss der Geschichtsschreibung und Deutschlands Historiker im 19. Jahrh. (Bes. Abdr. a d. «Deutschen Museum» 1857. N° 46 — 49.) Leipz. 8. Tornberg, C. abernas lüroanstalter under medelti- den. Lund 1858. 4. Junkmann, G. De peregrinationibus et expeditionibus sacris ante Synodum Claromontanam. Vratisl. 1859. 8. Schnitzler, J. H. Atlas historique et pittoresque. Histoire moderne. 1'^ section, le moyen-äge. Strassbourg. 4. Ritter, C. Die Erdkunde u. s. w. 19. Th. 3 av West- Asien. Klein-Asien. Bd. II. Berlin 1859. Journ. of the Roy. Geographical Soc. Vol. ihe twenty-se- venth 1857. "kd. by Dr. Norton Shaw. London. 8. Proc. of the Roy. Geograph. Soc. of London. Publ. under the authority of the council, and ed. by the Secre- tary. Vol. IE N° 1. 4. 5. Vol. III. N'1— 5. London [1858?] 8. Bullet. de la Soc. de géographie. Quatrième ser. T. XVI. XVII. Paris 1858. 59. opened R. I. Address to the Royal mp Soc. of London, 23. May 1859. London 18 ahresber. des Frankfurter Vereins für pi Statistik. Einundzwanzigst. Jahrg. 1856 — 57. Zwe undzw. Jahrg. 1857. 58. Frankfurt a. M. 1857. 58. S. United States exploring expedition, during the years 1838, 1839, 1840, 1841, 1842. under the command of Ch. Wilkes. Vol. VIII. Mammology and Ornithology by J. Cassin with a Folio Atlas. Philadelphia. 1858. 4. Vol XX. Herpetology, prepared under the superin- tendence of S. F. Baird with a Folio Atlas Hist. 1858. 4. Atlas of Chartes Vol. II. from the Surveys of the Expedition. By authority of congress. Philad. 1858. fol. Schiltberger. Reisen des Joh. Schiltberger aus München in Europa, Asia und Afrika von 1394 bis 1427. Zum ersten Mal nach der gleichzeitigen Heidelberger Hand- schrift herausg. und erlüutert von C. F. Neumann. Mit Zusätzen von Fallmerayer ben Hammer - Purg- stall. München. 1859. 8. Histoire particuliére de différents régnes. Petersen, Chr. Der delphische Festcyclus des Apollon und des Dionysos. [Verzeichn. d. Vorlesungen welche ; n. v. Ostern. um bis Ostern 1860 geh. werden.] Hamburg 1859. Fenner von Fenneberg, L. F. Über die Verschiedenht. der Griechischen Stadien und Fussmaasse. Inaug. Abh. Berlin 1858. 8. Weber, C. L. Commentatio de Academia literaria Athe- niensium ege secundo post Christum constituta. Marburgi 1858 Schillbach, R. Über das Odeion des Herodes Attikos. Jena 1858. gr. 4. outorga, M de Essai historique sur les trapézites ou banquiers d'Athènes précédé d'une notice sur la dis- tinction de la propriété chez les Athéniens. Paris 1859. 8. Luebbert, E. Commentationes pontificiales. Berol. 1859. 8. Démidoff, A. Etapes maritimes sur les cótes d'Espagne de la Catalogne à l'Andalousie. Souvenir d'un voyage Gët $ en 1847. 2 T. Florence 1858. 8. V. Rapport à l'Académie des sciences, arts et tege de Dijon, pour l'admission au nombre de ses membres résidants de M. Darcy, contenant une Notice historique sur ne des fontai- nes publiques de Dijon. Dijon 1845. 8. Darcy, H. Les fontaines publiques ^ YA ville de Dijon. Exposition et application des principes à suivre e des formules à employer dans les questions de distri- bution d'eau. Paris 1856. 4. Avec un atlas en feuille. Bazin, H. Fontaines de Dijon. Rapport au conseil muni- € ipal sur la situation du service en 1859. Dijon. 8. Exposition universelle de 1855. Rapports du jy mixte international publiés sous la direction de S. A. I. le Prince Napoléon président de la commission Impé- riale. Paris 1856. 8. Rapport sur l'exposition Men selle de 1855 présenté à Sn par 8. a prince Napoléon. Paris 1857. 4 Dum Vn PSP RS ab Rus Vergnaud-Romagnesi, C. F. Notice sur des vitraux une du cabinet de M. Vergnaud-Romagnesi, rléans, provenant jadis du cháteau de Chenon- eie de la Chapelle Saint-Jaques d'Orléans, et au- tres lieux. Orléans. 8. Bischof, H. Sebastian Franck und deutsche Geschichts- teen d Ein Beitr. zur Culturgeschichte vorzüg- lich des . Jahrh. Eine von der philosophischen Facultät zu Tübingen gekrönte Preisschr. Tübingen 1857. 8. SCH J. Vita St. Norberti, institutoris praemonstraten- is postea archiepiscopi Magdeburgensis. Pars prior. Vratila 1859. 8. Poeppelmann, L. De italico itinere Johannis Lucimbur- gensis Bohemiae dcin Pars prior. Diss. inaug. hist. Vratislaviae 1858. 8 Matz, G. J. De causis belli inter Adolfum regem Roma- norum et SR E pe Austriae gesti. Diss. inaug. Regimonti Pr. 185 Lóher, F. Die Miti Politik König Heinrich I. Fest- rede. München 1857. Bischof, H. dde ce AE u. Staatsgerichts- hófe in Deutschland. Beleuchtung des Ultraconstitu- tionalismus in dessen letzter Garantie am Wende- punkte deutscher Verfassungspolitik. Giessen 1859. 8. Schulze, H. De testamento Genserici commentatio. Vra- tislaviae 1859. 8. Bischof, H. Verfassung, Gesetz, Verordnung und richter- liches Prüfungsrecht der Verfassungsmüssigkeit lan- desherrlicher Gesetze und Verordnungen. Eine durch die Juristenfacultit zu Tübingen gekrónte Preisschr. ra er der Zeitschr. für Civilrecht und Process. iess Beiträge zur Statistik der freien Stadt Frankfurt. Herausg. von der statistischen Abth. des Frankfurter Vereins für Geographie und e Erster Dd. Erstes Heft. Frankfurt a. M. 1858. 4 Thudichum, F. Geschichte des freien Gerichts ien in der Wetterau. Inauguralschr. Giessen 1857. Steiner, J. W. Chr. Das Castrum ‚Selgum. Zur Be der ‘Stadt Seligenstadt und des ausgegangenen Dor- fes Zelle bei Zellhausen. Seligenstadt 1858. 8. Johann Friedrich des va ura PS Stadtordnung für ena. Zur Feier der Enth. n. Standbildes des Kurfürsten auf d. Markte zu Con e? 15. Aug. 1858 zum ersten Male herausg. Namens des Vorstandes des Vereins für thüringische Gesch. u. Alterthumskunde v. - L. J. Michelsen. Jena 1858. 4. Hof- und Staats- Handbuch für CS dote Hannover auf das Jahr 1858. 1859. Hannov San ce Rath- und Lm vom Jahre 1858. mburg 1859. 4 Topographiseher rs ‘des Kónigr. Würtemberg in 55 BL v. dem K. statist.-topograph. Bureau. 1821 — 51. fol. Würtembergisches Urkundenbuch. Herausg. von dem K. Staatsarchiv in Stuttg. Bd. I. II. Stuttgart 1849.58. 8. hiv für Kunde ósterreichischer Geschichtsquellen. Her- ausg. v. d. zur Pflege vaterl. Gesch. a. Commis- Sion der K. Akad. d. Wiss. XIX. Bd. 1. 2. XX. Bd. Wien 1858. 8. Notizenblatt. Beilage z. Archiv für Kunde ósterreich. Ge- schichtsqu. Herausg. v. d. hist. Commiss. der K. Akad. d. Wiss. in Wien. Sieb. und achter Jahrg. 1857. 58. Wien 1857. 8 ontes rerum [ c US Österreichische Geschichts- uellen. Herausg. v. d. hist. Commiss. d. K. Akad. d. Wiss. Zweite Abth.: on et acta. XIV. Ba. Urkunden zur älteren Handels- u. Staatsgesch. der Republ. Venedig mit bes. Beziehung auf Byzanz und die Levante. Herausg. v. G. L. F. Tafel u. G. M. Tho- mas. III. Th. (1256 — 1299.) 1857. XV. Bd. Urkun- denbuch zur Gesch. Siebenbürgens. Erster Th., enth. Urkunden u. Regesten bis zum Ausgang des Arpadi- schen Mannsstammes (1301). Aus d. Sammlungen des Vereins für Siebenb. Landeskunde bearb. u. herausg. v. G. D. Teutsch u. F. Firnhaber. 1857. Bd. XVII. Actenstücke zur Gesch. Fr. Räköczy’s u. seiner Ver- bindungen mit dem Auslande. Aus d. Papieren Joh. Michael Klement's, seiner Agenten in Preussen, Eng- land, Holland und bei dem Utrechter Congress 1708 — 1715. Nebst einem Nachtrage zum 1. Bde. (1703 — 1726.) Herausg. v. J. Fiedler. II. Bd. Wien 1858. 8. Monumenta Habsburgica. Sammlung von Actenstücken u. Briefen zur Gesch. des Hauses Habsburg in dem Zeit- raume von 1473 bis 1576. Herausg. von d. histori- schen Commiss. der K. Akad. d. Wiss. zu Wien. Erste Abth.: Das Zeitalter Maximilians I. Dritter Bd. Aussi sous le titre: Actenstücke und Briefe zur Gesch. des Hauses Habsburg im Zeitalter Maximilians I. Aus Ar- chiven und Bibliotheken ges. u. mitgeth. von J. Chmel. Dritter Bd. Wien 1858. Jutrosinski, M. De imperialis bibliothecae Vindobonen- sis codice manuscripto, qui inscriptus est: Ehrenspie- gel des Erzhauses Österreich a Johanne Jacobo Fug- ero, Augustae Viodelicorum 1555. Diss. Inaug. Vra- tislaviae 1858. Landtafel des Markgrafthums Mähren. XII. — XIV. Liefe- rung. Drünn 1 Gesch. des siebenj. Ge in einer Reihe von Vorlesun- gen, mit Benutzung authentischer Quellen bearbeitet von den Officieren des grossen Generalstabes. 6 in 8 Bänden (nebst Plänen). Berlin 1824 — 47. 8. Heyden, N. J. van der. Notice rédigée d’après le nobiliaire de Belgique et d'autres ouvrages et documents au- thentiques sur la trés-ancienne noble maison de Kerk- hove, dite van der Varent, et sur son représentant actuel M. le Vicomte J. R. L. de Kerkhove- Varent. Seconde édit. Anvers 1859. 8. Atlas de l'Archéologie du Nord, représentant des échan- tillons x läge de bronze et de l’äge de fer. Copen- hague 1857. e 3 Annaler for Nordi oldkyndighed og historie, utgivne af det ue Nordiske Oldskrift - Selskab. 1855. 56. 57. Kjóbenhavn Cabinet d'antiquités nine à Copenhague. Rapport ethnographique par C. C. Rafn. Copenhague 1858. 8. Wiberg, N. O. Om Kiviks-Monumentet. Ak. Afh. Lands- “hs 1. | Keyser, R. The religion of the Northmen. Translated by Barclay Pennok. New York 1854. 8 T QD En Vandring gjennem Jaegerspriis's Have og Lund. Kjó- benhavn 1858. 8. Beretning om Bodsfaengslets Virksomhed i Aaret 1857. Christiania 1858. 8. Beskrivelse til Kartet over den norske Kyst fra Jomfru- og Krageró til Christiansand. Christiania 1857. 4. _ _? — fra Ekersund til Lindesnaes. Christiania 1858. 4. Thomasson, E. Historisk framstüllning af lagstiftningen om de svenska städernas fördelning i Stapelstäder och Uppstüder. Ak. Afh. Lund 1858. 8. Petri, C. M. Om Vestgóta- Lagmannen Eskil, ett blad ur Sveriges Medeltids historia. Lund. 1859. 8. Bosson, T. Nágra bidrag till svenska historien under de bäda förste Sturarna. Ak. Afh. Malmö 1859. 8. Erman, A. Archiv für wissenschaftliche Kunde von Russ- land. Bd. XVIII. Heft 1 — 4. 1859. 8. Maupoxopdarov, Anp. IT. Aoxinıov koropıxov "zap Cie Poscızng vonodesiag and TOY doyouotco» YPL TOY wan Tuc yoóvov. 'AS vot 1857. 8. Das Inland. Eine Wochenschrift für Liv-, Est- und Kur- lands Geschichte, Geographie, Statistik und Literatur. 23. Jahrg. N’ 48 — 51. 24. Jahrg. N* 1— 52. Dorpat 1858. fol. Antiquissimae constitutiones synodales provinciae Gnez- nsis maxima ex parte nunc primum e codicibus manu scriptis typis mandatae. Editionem curavit Ro- mualdus Hube. Petropoli 1856. 8. Hube, R. O dawnych pisarzach prawa karnego w Polsz-| ` 4 cze. W Warszawie 1850. 4. Romanowski, J. N. De Conradi ducis Masoviae atque ordinis Cruciferorum prima mutuaque conditione. Diss. inaug. histor. Posnaniae 1857. 8. Wilbrands von Oldenburg Reise nach Palaestina u. Klein- asien lateinisch und deutsch mit erklär. Anm. und einer Biographie des Verf. herausg. von J. C. M. Lau- rent. Progr. zu den Redeübungen des Hamburg. Jo- hanneums nebst Schulnachr. von Dir. Kraft. Ham- burg 1859. 4. C. I. Arabernas lüroanstalter under medelti- den. Lund 1858. 4. Mémoires sur les contrées occidentales, traduits du sans- crit en chinois, en l'an 648, par Hiouen-Thsang, et du chinois en francais par Stanislas Julien. T. second contenant les livres IX à XII, un mémoire analytique sur la carte du premier volume, cinq index, et une carte Japonaise de l'Asie centrale et de l'Inde an- cienne. Paris 1858. 8 Reinaud, Question scientifique et personelle soulevée au sein de l'Institut au sujet des dernières découvertes sur la géographie et l'histoire de l'Inde. Paris 1859. 8. — — —— — Nouvelle édition revue et augmentée d'une deuxieme partie. Paris 1859. 8. Julien, St. Réponse mesurée à un libelle injurieux de M. Reinaud. Seconde éd. revue et corrigée. Paris. 8. Lepsius, C. R. Denkmäler aus Aegypten und Aethiopien u. s. w. 10. Lief. Taf. 76 — 90. Berlin 1859. gr. fol. Kunstmann, F. Die Entdeckung Amerikas nach den äl- testen Quellen geschichtl. dargest. München 1859. 4. Track survey of the river Paraguay. Sheet 10. (from Guar- dia Cerrito to Lat. 26° 5’ near Oliva.) Sheet 14. (from Lat. 21° A0 to 20° 10^) Sheet 15. (from Lat. 20° 10° to Curumba.) Surv. by comm. Th. J. Page. U. S. Wa- terwitch 1855. fol. Railway Economy; the revised and extended report on Eu- ropean and American railways, made by Z. Colburn and A. L. Holley, during the years 1857 and 58, by Authority of Seven Leading American Railway Com- panies. New York s. a. 8. Stuart, C. B. and Serrell, E. W. Engineers' report on the Niagara ship canal made to the commissioners ap- pointed by the legislature of New York. Febr. 15. 1854. New York 1854. 8. Bache, A. D. Report of the superintendent of the Coast Survey, showing the progress of the survey during the year 1856. Washington 1856. 4. Squier, E. G. Antiquities of the state of New York. Being the results of extensive original surveys and explo- rations, with a supplement on the antiquities of the West. Illustr. by fourteen quarto plates and eighty engravings on wood. Buffalo 1851. 8. Fairbanks, G. R. The history and antiquities of the city of St. Augustine, Florida, founded a. D. 1565. Com- prising some of the most interesting portions of the early history of Florida. New York 1858. 8. ; Report of the Commissioner of Patents for the year 1856. Agriculture. Washington 1857. 8. — — — Arts and manufactures in three vol. Washing- ton 1857. 8. Reports of explorations and surveys, to ascertain the most practicable and economical route for a railroad from the Mississippi river to the Pacific Ocean. Made un- der the direction of the Secretary of war, in 1853— 56. Vol. VIII. Washington 1857. 4. — — — — Vol. IX. Washington 1858. 4. Track survey of the river Parana. Surveyed by Comm. Th. J. Page. U. S. S. Water Witch. Sheets 3 — 7. 1855. gr. fol. Sciences politiques. Prantl, C. Über die geschichtlichen Vorstufen der neue- ren Rechtsphilosophie. Festrede. München 1858. 4. ` D'Ondes Reggio, Barone Vito. Introduzione ai principi delle umane società. Opera da servire di Prolegoment al commento dello Statuto Sardo. Genova 1857. 8. Hubert, Fr. Cours de comptabilité commerciale. Séance orale. 3° éd. Angouleme 1857. 8. — Traité de comptabilité du matériel des chemins de fer. Paris 1854. 12. : Slotwinski, F. Vindiciae juris naturae ab erroneis, fri- volis et calumniosis objectionibus Patris Matthaei re- urgati. Cracoviae 1850. 8 ; — Institutiones juris ecclesiastici. T. I — II. Cracoviae 1839 — 40. 8. Labaud, P. Privilegii dotalis hypothecarii origo, atque indoles. Diss. inaug. Vratislaviae 1858. 8. ` Goeppert, H. De lege furia quae vocatur testamentaria. Diss. inaug. Vratislaviae 1858. 8. i historia en Bb os Mayer, M. : Zur Lehre vom Dies nach rómischem Recht. Inaug Muther, F. F. ge In Fr. VI. gien, praediorum com- mentatio. Diss. inaug. Erlangae Bucher, Rud. Zwei Abhandlungen 1) über die capitis diminutio 2) über das jus singulare. Mergentheim 1856 Lagus, R. re till revision af Läran om Naturliga Barns Rätt frän a af nugällande Lagar. Ak. Afh. Helsingfors 1859. Economie. (Technologie). Transactions of the Michigan State Agricultural Soc.: with reports of county Agricultural Societies, for 1856. Vol. VIII. Publ. by J. C. Holmes. Lansing 1857. 8. — d'agriculture de la cote d'or, rédigé par M. Ladray ublié par la Société d'a griculture et d'industrie SÉIER du Département. 19° année, 3° série, tom. 1**. Dijon 1856. 8. Birnbaum, K. Über die Wirthschaftssysteme. Inaugur. Giessen 1857. 8. La Bourgogne. Revue oenologique et viticole par C. La- drey. Livraisons 1 — 6. Dijon 1859. 8. Arts. — Archéologie. — Inscriptions. Annales A l'Académie d pee de Belgique. T. XV. Livr 4. T. XVI. Livr. 1. Anvers 1858. 59. 8. “rage E Über die te tie alter Augenärzte überhaupt, und den neu entdeckten Riegler-Siegel- stein insbesondere. [Aus den Mittheill. des hist. Ver- eins für Steiermark. VI. Heft bes. abgedr. Corpus inscriptionum graecarum. Auctoritate et impensis emiae litterarum Regiae Borussicae ex materia collecta ab A. Boekhio Acad. soc., adornavit et ela- boravit J. Franzius, edidit E. Curtius Acad. soc. Vo- luminis quarti fasciculus prior. Berolini 1856. fol. Corpus er graecarum. Ed. A. Kirchhoff. Vol. asc. 2. Berolini 1859. fol. Belles lettres. Herslow, C. C. P. Öfver A. Zeisings framställning af det Sublima och e aie Ries E: sammanhang med Vi- Schers. Ak. Afh. Lund 1 Thomas, G. M. Über neu fr er Dichtungen Fran- cesco Posee Vortrag. München 1858. Fr. Petrarchae Aretini carmina incognita ed. G. M. Tho- mas. Monachii 1859. 4. Theologie. Hegesippi qui dicitur de bello Judaico. Part. III. E. C. F. eber. [Progr.] Marburgi 1858. 4. Giesebrecht, G. De Gregorii VII. registro emendando rtatio. Regimonti 1858. 8. vers C. G. Vitae Urbani II, Papae particula prima. Diss. inau ug. Vratislaviae 1858 Revue de l'art chrétien. Recueil mensuel d'Archéologie _ religieuse, dirigé par M. l'Abbé J. Corblet. Troisième année, N* 11. Novembre 1859. Paris. 8 Fischer, J. C. The Mosaic account of the creation. Phi- | ladelphia 1858. 8. Seligsohn, H. De duabus Hierosolymitanis Pentateuchi paraphrasibus. Part. 1. Diss. inaug. Vratisl. 1858. 8. Bar Hebraei, G. Scholia in librum Jobi e codd. mss. emendata, quae denuo edidit, difficiliorum locorum interpretationae illustravit, notis criticis instruxit G. H. Bernstein. [Gratul.- Schrift der Bresl. Univ. zur Re Jubelfeier.] Vratislaviae 1858. 4. Scholz, F. P. De origine nominis mm^ dissertatio theol. Vratislaviae 1857. 8. Ranke, E. Veteris Testamenti versionis antehieronymia- nae cete dre fasciculus III. [Index lectionum.]. Marburgi 1858. 4 Stern, C. Hebraeorum de animi post mortem conditione sententia cum Aegyptiorum et Persarum opinionibus comparatur. Pars prior. Pentateuchi et Aegyptiorum sistens argumenta. Diss. phil. et archaeol. Vratisla- viae 1858. 8. Novum Testamentum graece. Ad antiquos testes denuo recensuit, apparatum criticum omni studio perfectum apposuit, commentationem isagogicam praetexuit A. F. C. Tischendorf. Editio septima. II Partes. Lipsiae 1859. 8. De vi ac notione vocabuli &irig in novo testamento. Diss. ad theologiam N. T. pertinens. Gissae 1856. 8. Krumm, J. G. De notionibus psychologicis Paulinis. Diss. ad theol. N. T. pertinens. Gissae 1858. 8. Bertheau, C. Die Berichte über die apostolischen Ge- den paulinischen Briefen, ein Zeugniss für die Authen- tieität dieser Schriften. Hamburg 1858. 4. Myrberg, O. F. Commentarius in EI ru Johanneam primam. Diss. exegetica. Upsaliae 185 Bring, S. L. Dogmatisk utveckling af ie 1 Cap. af en ETS theologi ur kärlekens Idé. pen 1859. MXoxov toU RES «olg aTavtayoŭ HpTodogoLg Xoo- Tıavolg DE Geseit — Keparara d x&v) ogé — Iloëc Toy _Zxokdguor — ’Arohoyia éySeiaa i rt vj erg AUTOÙ autos yebluc. ees: ytov toU ZyoAaotou Aröxpiatg Mapxo Ri Feeoie — Movoía ÉTLXNdELOS Cl TÖ PAXAPLOTATY FaTet xug(o Mágxo To "Egest 9 — Zeiger Geib Ber eig Toy Ayuszarov Aoklanianonor "Egéccv Ma d gxov. — Ex- dLdoraı ÊTL TO XELROTRA PE; to Èv t Abcoxgarzooue, BBMoS en T Toy IIaototov, xal [es oper vua eig kV Pocotda quymy Uno A. Nwpoß. Ev Ilagiuictg re ganz, Philosophie. An apology for the doctrine of Pythagoras as compatible with that of Christianity with an account of a new sect of Christians by the hon. foreign sec. to the ee E. DT Second edition. Boulogne sur mer Dreydorti, "éd dU System des Johannes Pico, Grafen von Mirandula und Concordia. Eine phil. -histor. Un- tersuchung. Marburg 1858. 8. Kvét, F. B. Leibnitz und Comenius. Ein Vortrag. [Aus den Abh. d. k. böhm. Ges. d. Wiss. V. Folge. 10. Bd.] Prag 1857. 4. m ` e Landsberg, M. Expositio de Leibnitzii fundamentis psy- chologicis et metaphysicis scientiae moralis, respectis etiam nonnullorum et priorum et posteriorum philo- sophorum sententiis. Diss. inaug. Vratisl. 1857. 8. Fischer, C. De realismo et idealismo. Comment. ad III saec. Acad. Jen. Jenae 1858. 4. Nilenius, J. N. Om den Betydelse i hvilken Kant och Jacobi fatta Förständet och Förnuftet. Lund 1859. 8. Médecine. Mémoires de l'Académie Impériale de Médecine. Tome XXI°. Avec 5 planches. Par. 1857. XXII. Par. 1858. 4. Mémoires de l'Académie royale de Médecine de Belgique. IV. deuxième fascicule. Bruxelles 1858. 4. Mémoires des concours et des savants étrangers publiés par l'Académie royale de médecine de Belgique. T. III. fasc. 4. T. IV. Bruxelles 1858. 59. 4. Bulletin de l'Acad. royale de médecine de Belgique. Table alphabétique des matieres et des auteurs contenus dans les tomes I. à XVI. (premiere série 1841 — 57), red. par le D' J. R. Marinus. Bruxelles 1858. 8. — —— — Deuxième série. T. I N? 6—10; T. II N 1—5. Bruxelles 1858. 8. Recueil de travaux lus à la Société Médicale Allemande de Paris, publié par H. Meding et A. Martin. Premiere année. Paris 1855. 8. B Liharzik, F. Das Gesetz des menschlichen Wachsthums. D Wien 1858. 8. i Phoebus, Ph. Über pharmakodynamische Aquivalente für die Hauptbestandtheile der Mineralwässer und über einiges Verwandte. Giessen 1858. 4. Lebert, H. Handbuch der praktischen Medicin. Bd. II. Tübingen 1859. 8. Witt, O. M. Therapeutikens Theori. Lund 1859. 8. Hübbenet. Die Beobachtung und das Experiment in der Syphilis. Beiträge zur Pathologie dieser Krankheit, mit 5 Tafeln. Leipzig 1859. 8. Gianelli, G. L. Reminiscenze di fatti e di principj me- dico-politici sul Cholera-Morbus. Padova 1858. 8. Stiemer, G. F. Die Cholera, ihre Aetiologie und Patho- genese, ihre Prophylaxe und Therapie. Königsberg 858. 8 Batailhé, J. F. et Guillet, A. De l'alcool et des composés alcoologiques en chirurgie. Paris 1859. 8 Gartebrück, F. D. Ub Marburg 1858. 8. Middeldorpf, A. Th. De polypis oesophagi atque de tu- more ejus generis primo prospere exstirpato. Com- ment. pro loco in facultate med. Vratislaviae 1857. 4. Dierlich, C. De prosopalgia ope galvanocaustica curata atque de causis et cura neuralgiarum. Diss. inaug. med.-chir. Vratislaviae 1858. 8. Hirschberg, A. De imperforatione glandis ejusque opera- tione methodo galvanocaustica. Vratislaviae 1858. 8. Lucius, R. M. De faradisatione locali. Diss. inaug. med. Vratislaviae 1858. 8. Estlander, J. A. Om det relativa várdet af de olika ki- rurgiska behandlingsmetoderna fór organiska striktu- rer i urinröret. Ak. Afh. Helsingf. 1859. 8. ecker, F. J. v. Om resection uti knäleden. Ak. Afh. Helsingf. 1859. 8. rake, D. A systematical treatise on the principal disea- ses of the interior valley of North America. Edit. by S. H. Smith and Fr. G. Smith. Second series. Phila- delphia 1854. 8. 859. 8. er die Anästhetica. Inaug. Diss. Bulletin de l'Acad. Imp. des Sc. T. I. Zu Franklin's und Jackman's Nordfahrten von J. Hamel. 14° 1500 - a Rs: Ama FE edore + ce ) 120 3 156) S N m Auguft — BÓ VO terio A T 222274 27 atgatseh 7772 Dateie Meer nt 2972. August dd Z eee von Snt gezeröhneten Sherze auf omen gok hall verfannten, un Bath "ez be A en, Po ros. DE f RR ae Aedh siene, Dr e a auf Acta t. Poti IN gemacht. BULLETIN DE L’ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG. Sur la courbure des surfaces. par M. Os- trogradski. (Lu le 20 janvier 1860.) Désignons par U une fonction de trois coordonnées x, y, z, rectilignes et rectangles, et soit U — O l'équa- tion d'une surface. Tracons sur cette surface une courbe C, il s'agira du rayon de courbure de cette ligne en un de ses points pris à volonté. Soient O le point dont il s'agit et o le rayon de courbure qui s'y rapporte. Par le point O menons la normale ON à la surface U = O et la tangente OT à la courbe C, puis prenant sur cette méme courbe un point O' consécutif à O, concévons y la normale ON et la tangente OT, e premiére à la surface et la seconde à la courbe. Nous supposerons que les droites ON et OT soient prises dans les directions qui fassent respectivement avec les directions ON et OT les angles infiniment petits, non dans celles qui leurs sont presque opposées; nous désignerons ces angles infiniment petits par dc et do, savoir par dæ, l'angle entre les normales ON et ON et par do, l'angle entre les tangentes consécutives OT et O'T; ou l'angle de contingence. Concévons enfin par le point O les droites ON, et OT, de mémes di- rections respectives que ON ét oT et désignons par 9 et 9 les angles que le plan conduit par les droites ON et OT fait avec le plan de droites ON et ON, et avec celui des droites OT et OT,. La considération de l'angle trièdre ayant pour les arétes les directions ON, OT et OT,, ou du triangle spherique correspondant, donnera immédiatement pour cosinus de l'angle compris entre les directions ON et OT, l'expression suivante : do cos 8. Désignons par d l'angle entre les directions OT et ON, c'est-à-dire entre la tangente au point O et la normale au point O'. En considérant l'angle triédre ayant pour les arétes les directions OT, OT, et ON, ou bien celui dont les arétes sont ON, ON, et OT,, Tome I. nous trouverons la valeur suivante du cosinus de l'angle compris entre ON, et OT, do cos 0 + cos t, or l'angle dont il s'agit étant droit, nous aurons do cos Ó + cos y = O. Ce résultat est visible sans calcul par les premiers principes du calcul différentiel; car le cosinus de l'angle entre ON et OT variant de cos par le chan- gement du coté ON en ON, et de docosÓ, par le changement du cóté OT en OT,, la variation totale, par le changement simultané de deux cótés sera la somme do cos O + cos t de deux variations partielles; car on ne considère que les infiniments petits du premier ordre. Or le change- ment simultané des cótés ON et OT en ON, et OT,, n'altérant point l'angle qui est droit, nous aurons do cos 0 + cos à = O. En désignant par ds l'élément OO' de la courbe € et se rappelant que l'angle de contingence do est égal à cet élément divisé par le rayon de courbure o, l'équation précédente deviendra et s =’ SCH Or cosinus de l'angle entre la tangente au point O et la normale au point consécutif O; c'est-à-dire cos ty, ne dépend que de la position du dernier point par rapport au premier, car la tangente OT est le pro- longement de l'élément OO et la normale ON est fixée par la position du point O' oü elle est normale, il s'ensuit que cos), donc aussi 77, ne dépend que des différentielles premières des les ou ce qui revient au méme, de la direction de la tangente OT; les différentielles secondes n'y entrent point, donc =? et par conséquence = aussi, ne dépendent au- En de la position du plan osculateur de la courbe €; en sorte que le quotient °° qu'on obtient 35 547 Bulletin de l'Académie Empériale 548 en divisant par le rayon de courbure le cosinus de ne dio rer apis Er. igi qx, og +- l'angle entre le plan osculateur et le plan normal ; ii y passant par la tangente, restera le méme pour toutes | + 24:171 + 2 agi P1) les courbes qui se touchent au point O; c 'est-à-dire qui ont en ce point la tangente commune, quels que soient d'ailleurs les plans osculateurs de ces courbes. Cet énoncé comprend le théoréme de Meunier, ou plutót c'est le théoréme dont il s'agit lui méme. Pour obtenir l'expression de coso Sai en fonctions des coordonnées x, y, z, et les angles relatifs à la direction de la tangente OT, appellons a, 8, y, les cosinus des angles que cette direction fait avec les axes coordonnées, et soient a, b, c, les cosinus des angles que fait avec les mémes axes, la normale ON. La normale O'N' fera avec les axes les cosinus a + da, b +- db, c+ dc, donc à cause de aa + Bb + (c = O, cosy ^ ada+ßdb+yde dg "s dS e Faisons pour abréger Lb SE du x dp t multiplions haut et bas de l'expression précédente de ds ? — ni par k et puis ajoutons au numérateur la quan- tité (aa = Bb +- yc) dk, qui est nulle, nous trouverons cos: —— ad(ka) + Qd (kb) + yd (kc) LT NE kds ou coso — «d (ka) + Bd (ka) + yd (kc) Qe kds t or k=”, B oi, ko ciam dz? i désignant + 1, on prendra ; — 1 quand la normale à partir de O sera dirigée dans l'espace oü la fonction u est positive, on prendra č — — 1 dans le cas con- traire. Nous aurons du\ cm — (++) kds savoir Nous aurions pu obtenir ce résultat aussitôt que nous avons appris que le cosinus de langle entre ON et OT, était do cos ou ==> 045 : en effet le méme cosinus est aussi . a(a+ da) + b(B + dB)-+-c(y-+dy)— ada + bd + ed. ou à cause de ax + bg + cy = O, — (ada + (db +- yde), ainsi cos 0 — «da + Bdb + yde SCH as Nous n'irons pas plus loin, nous renverrons pour les développements ultérieurs aux ouvrages qui trai- tent de la courbure des surfaces et particuliérement aux lecons sur les applications du calcul infinitésimal à la Géométrie par Cauchy (lecon XIX, page 329 et suivants). Nous remarquerons que la considération de l'angle triédre, ayant pour les arétes les directions ON, OT et ON,, donnera pour cosinus de l'angle entre oT et OT, c’est-à-dire pour eos: l'expression suivante: cosb = da cos 9, nous aurons donc da cos o — ada + Bdb + yde, ou | d'u ar ab dzdy dw cos $ as ds dx? HE a + EE ere 2 Ze Pr) Cette formule étant au signe prés la méme que celle qui donne le rayon de courbure d'une section normale, peut-étre traitée comme celle-ci. En substituant dans l'équation do cos Ó + cos t, pour cos: sa valeur de cos o, nous aurons do cos 0 + do cos 9 = O. 549 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 550 . Observations nouvelles sur l'anatomie du Muse (Moschus moschiferus), par J. F. Brandt. (Lu le 17 février 1860.) Une excellente monographie du musc a déjà été publiée par notre illustre zoologue P. S. Pallas (Spi- cileg. Zool. Fasc. XIII). Outre cela Oken (Isis 1826) ainsi que Ratzeburg et moi-méme (Mediz. Zool. I. 1828) ont ajouté à cette monographie quelques dé- tails qui se rapportent au cräne et surtout à la struc- ture de l'organe sécernant le musc. Cependant l'ana- tomie d'un individu mäle faite par moi en 1843, ainsi que le commencement de l'anatomie d'un mále et d'une femelle que, sur ma demande, M. Radde a bien voulu rapporter récemment de Sibérie en état gélé, ont fourni une foule de nouveaux faits qui ne se bornent pas à l'ostéologie et aux organes végétatifs décrits par Pal- las, mais qui embrassent également des recherches sur les muscles, les nerfs et les organes des sens, re- cherches qui manquent dans le travail de Pallas. C'est surtout la poche sécernant le musc qui de nou- veau à fixé mon attention particuliére. J'y ai pu non seulement reconnaitre l'origine et la distribution des vaisseaux et des nerfs, mais en méme temps entre- prendre, aidé par M. le D' Heyfelder et surtout par le zéle d'un jeune microscopiste trés exercé, M. Paulssen, des recherches microscopiques trés- délieates, qui, je l'espére, feront connaitre le plus exactement possible de nouveaux détails dans la structure assez compliquée de l'organe qui prépare le musc, détails qui contribueront essentiellement à fixer la place physiologique de l'organe en question. De cette maniére il sera permis de présumer, que l'anatomie du Muse, déjà terminée pour la plus grande partie, enrichira la connaissance exacte d'un des ani- maux les plus intéressants de la faune russe et four- nira aussi des faits nouveaux, tant pour l'anatomie et la physiologie comparée que pour la zoologie médi- cale et la pharmacognosie. Comme je suis en possession d'une quantité de dessins exacts représentant différents organes du Musc, dessins qui seront encore augmentés par la complai- sance de M. Radde, je prends la liberté de les mettre sous les yeux de la Classe. Die Diatomaceen des Badeschlammes von Arensburg und Hapsal, wie auch des so- genannten Mineralschlammes der Soo- len-Badeanstalt in Staraja-Russa !), von Dr. J. F. Weisse. (Lu le 3 février 1860). (Hierzu eine Tafel.) Vorbemerkung. Bei Bestimmung der hier namhaft gemachten kie- selschaligen Organismen habe ich mich an Raben- horst’s Schrift: «Die Süsswasser - Diatomaceen für Freunde der Mikroskopie. Leipzig 1853.» gehalten, weil das fast zehn Jahre früher erschienene Werk von Kützing — Die kieselschaligen Bacillarien oder Diatomeen. Nordhausen 1844. — gewissermaassen schon veraltet ist, und überdiess auch das Nachsuchen der betreffenden Gegenstände dadurch sehr erschwert wird, dass die zusammengehörenden oft auf verschie- denen Tafeln dargestellt sind und die den einzelnen Abbildungen beigefügten Zahlen nicht immer der Reihe nach auf einander folgen, sondern durch einan- der geworfen vorkommen. Obgleich Rabenhorst vor- zugsweise nur Süsswasser-Diatomaceen beschreibt und abbildet, habe ich, mit Ausnahme von Campylodiscus Clypeus und Amphiprora alata, alle in den von mir un- tersuchten Schlammarten Vorkommenden bei ihm ver- gleichen können, was wohl klar beweist, dass der fin- nische Meerbusen mehr als ein brackischer, denn als ein reines Meerwasser enthaltender See zu betrach- ten ist. Arensburg und Hapsal. Fam, I, Melosireae. 1) Campylodiscus Clypeus?). 2) Melosira distans, 1) 270 Werst von St. Petersburg, im Gouvernement Nowgorod elegen. : 2) Herr Prof. Eichwald hat in seinem 3. Nachtrage zur Infuso- rienkunde Russlands wohl ohne Noth eine neue Art als Camp. au- reola aufgestellt, indem das von ihm Beobachtete sicher nur C. Cly- peus gewesen. Ich sah eben so SC goldgelb gefärbte Exemplare, ili er abgebildet, und auch Ehrenberg hat in neuerer Zeit diese eg wee e Organismen, weiche er zuerst fossil in dem Ki guhr zu Franzensbad fand und als Cocconéis SES in seinem gros- sen tikidorfén erte beschrieb, lebend beobachtet Spüterer Zusatz. Nachdem vorliegender atate bereits ab- gesetzt war, bekam ich die ausgezeichnete Schrift von William Smith: A Synopsis of the British Diatomaceae. II vol. London 1853 und 1856. zu Gesicht. In dem Appendix zum 2ten Bande sagt der Vf. auf S. 88, dass auch Campylodiscus Clypeus an mehreren Orten Englands in brackischem Wasser aufgefunden worden sei, und fügt die Worte hinzu: «The occurrence of Campylodiscus Clypeus in a * 551 Bulletin de l'Académie Imperiale 552 Fam, 11. Eunotiaceae. 3) Eunotia amphioxys. 4) Epithemia gibba. 5) Epith. ventricosa. 6) Epith. Zebra. 7) Epith. Westermannt. 8) Epith. Sorex. Fam, III, Cymbelleae. 9) Cymbella gastroides. 10) Cymb. helvetica. 11) Cymb. Lunula. 12) Cymb. ventricosa. 13) Cocconema cymbi- forme. 14) Cocc. Cistula. 15) Cocc. gibbum. Fam. IV. Achnantheae. 0! Fam. V. Cocconeideae. 16) Cocconéis Scutellum. 17) C. pumila. Fam. VI. Surirelleae. 18) Surirella didyma. 19) Sur. ambigua. 20) Sur. splendida. 21) Amphora ovalis. 22) Amph. affinis. 23) Amph. coffeaeformis. Fam. VII. Fragilarieae. 24) Denticula tenuis. 25) Diatoma vulgare. 26) Fra- gtlaria rhabdosoma. Fam, VIII, Naviculaceae. 27) Amphipleura pellucida. 28) Navicula fulva. 29) Nav. cuspidata. 30) Nav. amphioxys. 31) Nav. graci- lis. 32) Nav. mierostoma. 33) Nav. Brebissonu. 34) Nav. aponina. 35) Nav. lanceolata. 36) Nav. Amphi- rynchus. 37) Nav. amphisbaena. 38) Pinnularia gibba. 39) Pin. viridula. 40) Pinn. viridis. 41) Gyrosigma Hassallıi. 42) Gyros. attenuata. 43) Gyros. lamprocampa. 44) Gyros. curvuia. Fam, IX. Synedreae., 45) Synedra gracilis. 46) Syn. Acula. 47) Syn. Ulna. 48) Syn. Acus. 49) Sigmatella Nitzschu. » Fam. X. Sonde. 50) Sphenella vulgaris. 51) Gomphonema curvatum. 52) Gomph. constrictum. Fam, XI. Meridieae. 0! Fam. XIX. Tabellariene, 0! Endlich findet man unter N° 53 der Abbildungen Amphiprora alata, welche als die einzige unzweifelhafte marine Diatomacee recht häufig in unserem See- schlamme vorkommt. living state is an interesting fact, as hitherto it has only occurred in deposits.» Aus Voranstehendem ersieht. man, dass sich nur aus drei Familien, wie sie Rabenhorst für die Süss- wasser-Diatomaceen aufgestellt, keine Repräsentanten in dem Badeschlamme von Arensburg und Hapsal vorfinden. Nachdem ich meine Untersuchungen schon längst beendigt hatte, erhielt ich durch die Gefällig- keit des Hrn. Staatsrathes Dr. Meyer in Reval, wo man sich erst seit dem verflossenen Sommer auch des Seeschlammes bei Kranken bedient, drei Schlamm- proben von daher zugeschickt, deren Fundorte: Insel Wulff, Insel Carlos und Hafen Reval’s bezeichnet waren. Die erste und die dritte Probe kommen, wie der Übersender mir mitgetheilt, in Katherinenthal, die zweite aber in der Krausp’schen Badeanstalt in Anwendung. Die mikroskopische Untersuchung hat ergeben, dass sämmtlicher Badeschlamm von Reval nur sehr wenige Diatomaceen im Vergleich mit dem von Arensburg und Hapsal in sich birgt, besonders arm aber der aus dem Hafen hergeführte ist. In kei- ner der drei Proben fand ich Campylodiscus, welcher dort in grosser Anzahl vorkommt, indessen zeigte sich Amphiprora alata ziemlich häufig in dem Schlam- me von der Insel Wulff, so dass man nur berechtigt sein dürfte, diesen allenfalls als wirklichen Seeschlamm zu betrachten. Staraja-Russa. Der dortige Salinen-Schlamm, welcher uneigentlich auch Mineralschlamm genannt wird, bildet sich, wie mir Hr. Dr. Rieder, Badearzt daselbst, mitgetheilt hat, durch Niederschlag aus der Soole, welche ery- stallrein und geruchlos einem artesischen Brunnen entfliesst und eine Temperatur von + 9° R. zeigt. Das nicht zu Bädern verbrauchte und ausser der Bade-Saison alles Soolwasser sammelt sich in einem Teiche, der einen langsamen Abfluss in das Flüss- chen Polista hat, welches sich in den bekannten Ilmen- See ergiesst. Die festen Bestandtheile der Soole schlagen sich auf den Grund jenes Teiches nieder und bilden mit den in Anwendung kommenden Bade- schlamm, welcher sammt dem Soolwasser, nach Hrn. Prof. Schmidt’s zu Dorpat im Jahre 1853 vorge- nommenen chemischen Analyse, 29%, Kieselsäure enthält. Unter den nachstehend verzeichneten, von mir in diesem Schlamme beobachteten Diatomaceen sind nur 553 des Sciences de Saint - Pétersbourg. 554 ihrer sieben, welche nicht in den vorher aufgeführ- ten Seeschlamm-Proben vorkommen. Diese sind hier mit kleinen Sternchen bezeichnet und in den Abbil- dungen mit rómischen Zahlen kenntlich gemacht. 1) (I) Achnanthes intermedia *. 2) (II) Cocconéis sa- lina*. 3) (IIT) Surirella minuta*. 4) (IV) Surirella ovalis*. 5) (V) Surirella umbonata * Rbh. , — thermalis Ktz. 6) Amphora coffeaeformis. 7) Fragillaria rhabdo- soma. 8) (VI) Navicula Pupula*. 9) (VIT) Nav. ap- pendiculata*, 10) Nav. gracilis. 11) Nav. amphioxys. 12) Nav. Aponina. 13) Nav. amphirynchus. 14) Pinnu- laria viridula. 15) Gyrosigma Hassallii. 16) Gyros. cur- sula. 17) Synedra Ulna. 18) Syned. gracilis. 19) Syned. Acus. 20) Sigmatella Nitzschüi. Schlussbemerkung. Wenn man nicht Gelegenheit hat, den Seeschlamm an Ort und Stelle zu untersuchen, sondern sich den- selben eingetrocknet zukommen lassen muss, thut man wohl daran, ihn zuvor in reinem Wasser unter beständigem Umrühren zergehen zu lassen, und dann durch wiederholtes Abschlemmen von dem beigemisch- ten Sande und den vielen organischen Überresten zu reinigen, weil es fast unmöglich, wenigstens überaus schwierig ist, ihn in gewöhnlichem Zustande unter dem Mikroskope bei der nothwendigen Vergrösserung (300 mal) zu untersuchen. Auch ist es mir gelungen, mir fast alle in ihm enthaltenen kieselschaligen Orga- nismen zur Anschauung zu bringen, wenn ich eine kleine Quantität desselben in einem Weinglase voll reinen Wassers unter starkem Umrühren zergehen liess und sofort die getrübte Flüssigkeit tropfenweise unter das Mikroskop brachte. Die sich vom Schlam- me losreissenden kleinen Gebilde erhalten sich eine Zeit lang schwimmend in dem Wasser. Vorschlag zur Anstellung paläontologi- scher Nachgrabungen im südlichen Russland, von J. F. Brandt und G. v. Helmersen. (Lu le 17 février 1860.) Das Europäische Russland ist fast in seiner ganzen kolossalen Ausdehnung nur von sedimentairen For- mationen bedeckt. Mit Ausnahme der Trias, die nur an einem einzigen Punkte auftritt, sind sie alle über grosse Länderräume verbreitet, an Versteinerungen reich, und in den vielen Flussthälern gut aufgeschlos- sen und daher leicht zugänglich. Dennoch haben bis jetzt, aus Mangel an genügen- den Sammlungen und aus Mangel an Paläontologen, nur sehr wenige Lokalitäten eine gründliche petre- faktologische Durchsuchung und Beschreibung er- fahren; es sind namentlich die Baltisch-Silurischen Schichtenfolgen, die Devonischen in Livland und im mittlern Russland, die Bergkalkformation und der Jura bei Moskau, und einige Punkte am Ural. Ohne die Verdienste zu verkennen, welche unsere Paläontologen sich um die Kenntniss der russischen Formationen erworben haben, müssen wir bekennen, dass ihre Leistungen nur ein kleiner Anfang sind von dem, was man auf diesem Felde von Russland fordern darf. Und doch scheint Russland, vielleicht mehr als der Westen Europa’s dazu berufen, über wichtige, die vorweltlichen Schöpfungen betreffende Fragen, Aufschluss zu geben. Auf dem, von zahlreichen Gebirgszügen durch- kreuzten Boden Westeuropa's erscheinen die sedi- mentairen Bildungen selten in ihrer ursprünglichen, horizontalen Lage; die Gebirgserhebungen erfolgten von der ältesten Zeit bis in die Tertiairperiode hinein. Je ülter eine Niederschlagsformation, desto ófter hat sie in Westeuropa Hebungen erfahren, daher die pa- läozoischen Schichtensysteme durchweg in gestórter, steiler Stellung sich befinden. So bedeutende mechanische Störungen, sie mögen plötzlich oder in ruhigerem Tempo geschehen sein, konnten nicht ohne Einfluss auf die organischen Schöpfungen der betreffenden Perioden bleiben; es mochte wohl sich zutragen, dass in Folge solcher Ereignisse in den betroffenen Gegenden ganze Faunen und Floren untergingen, weil sie plötzlich in ein Me- dium versetzt wurden, das ihren Lebensbedürfnissen nicht mehr entsprach. Es ist dadurch in die Sedimentairsysteme West- europa's eine Zerstückelung und Zerrissenheit ge- kommen, welche noch heut zu Tage hinderlich ist eine vollstindige, klare, ruhige Übersicht des Ganzen zu erlangen, und den wahren geologischen Horizont mancher Bildung scharf zu bezeichnen. Dem Europàischen Russland sind, mit Ausnahme des Donezkischen Kohlengebirges und der Krym, solche Störungen durchaus fremd geblieben. Durch 333 Bulletin de l'Académie Imperiale 556 alle geologischen Perioden hindurch, konnten sich die Thiere und Pflanzen einer jeden derselben ungestórt entwickeln und jedes Geschlecht, jede Art konnte ruhig und unbelästigt den ihr zugemessenen Zeitlauf vollenden, um am Schlusse desselben auszusterben, oder (wir kommen hier auf eine vielbesprochene Frage, deren Beantwortung noch erwartet wird) — oder, um sich allmählich und gewissen, von Aussen] enden, langsam wirkenden Einflüssen gehorchend, zu verän- dern und in andere Arten überzugehn. Zu solchen Einflüssen gehörten der vermehrte oder verminderte Gehalt des Meereswassers an Kochsalz, an Bittersalz, an kohlensaurem Kalk, veränderte Temperatur des Meeres und der atmosphärischen Luft, Veränderung der Lichtmenge, veränderter Druck und Feuchtigkeits- menge der Luft, veränderte Nahrung, die allmähliche Veränderung in der Grösse, Gestalt und Höhe der Kontinente und endlich das Abschnüren grosser Ne- benmeere vom Ocean, wie das Caspische und der Aralsee. Die organische Schöpfung der Jetztzeit hat, wegen ihres verhältnissmässig kurzen Bestehens, noch keinen genügenden Aufschluss darüber gegeben, ob die Spe- cies sich dauernd verändern. Die Schöpfungen der Vorwelt bieten viel längere Zeitperioden dar, sind aber in Bezug auf die Frage von der Veränderung der Species sehr ungenügend untersucht, und wenn die vergleichende Untersuchung an fossilen Thieren und Pflanzen auch viel unvollständiger ist, als an le- benden, so wird die Wissenschaft sie doch ein Mal fordern und man wird die Petrefakten aller Länder und Zonen zu diesen Untersuchungen zusammen- bringen. Die grösste Anzahl der Versteinerungen aller Zei- ten und Formationen gehört den Mollusken an; wir kennen aber nur deren Schalen, da die weichen Be- wohner derselben nie erhalten blieben, sondern höch- stens Eindrücke ihrer Organe und ihres Mantels auf der inneren Seite der Schale zurückliessen. Die Form und Beschaffenheit der Schale ist aber im engsten Zusammenhange mit dem Bau ihres Be- wohners gewesen, und jede Veränderung des letztern wird sich auch mehr oder weniger an dem Gehäuse abspiegeln. i Die vorweltlichen Wirbelthiere haben ihre Skelette hinterlassen, und diese, weil sie die Träger des gan- zen Organismus der Thiere waren, lassen eine viel eindringlichere Untersuchung, eine viel schärfere Be- stimmung zu, als die Muschelschale. Die Formationen Russlands bieten einen grossen Reichthum der verschiedensten Thierformen dar; die Wirbelthiere sind in ihnen zahlreich vertreten, von den Fischen der Devonischen Periode und den Sau- riern und Fischen der Permischen und der Jura- periode, bis zu den Säugethieren der Tertiairzeit. Fossile Säugethiere sind in dem Steppenkalkstein und in den Knochenbreccien Bessarabiens, Odessa's und der Krym so häufig, dass Professor Nordmann, bei beschränkten Geldmitteln und in kurzer Zeit, doch 4000 Stück Schädel, Wirbel und Knochen vor- weltlicher Säugethiere sammeln konnte, ein Material, dessen Bearbeitung bereits vollendet ist. Gewiss sind Nordmann’s Bemühungen höchst be- lehrend und dankenswerth, aber in Anbetracht der gros- sen Ausdehnung des Steppenkalks und der Knochen- breecie in den Ländern des Pontus; in Anbetracht dessen, dass Nordmann nur an 4 Punkten bei Odessa und Kischenew sammelte, und dass seine, mit gerin- gen Mitteln ausgeführten Nachsuchungen dennoch zur Entdeckung neuer Thiergeschlechter und Arten ge- führt haben, sind wir der Ansicht, dass man bei diesen Entdeckungen nicht stehen bleiben dürfe. Wir glauben vielmehr, dass es eine unabweisbare Pflicht der Wis- senschaft und namentlich unserer Akademie ist, den Entdeckungen Nordmann’s weitere Folge zu geben. Wir sind auch der Überzeugung, dass anhaltend fort- gesetzte Nachgrabungen in wenig Jahren eine Samm- lung fossiler Wirbelthiere geben würden, die an Voll- ständigkeit und Reichthum der Arten sich dem Cu- vierschen Knochenmuseum und den Sammlungen aus dem Siwalik Gebirge im englischen Indien, gleich- stellen würde. Dieselben Nachgrabungen würden aber auch zu einer reichen Ernte an tertiairen Muscheln führen. Um diese Forschungen in Ausführung zu bringen, erlauben wir uns die Classe ergebenst darum zu bit- ten, sie wolle den Akademiker Brandt beauftragen im Frühling des laufenden Jahres an das Schwarze Meer zu reisen und die nöthigen Arbeiten einzuleiten und zu überwachen. Es wird gewiss in den Lehranstalten Odessa’s eine wissenschaftlich gebildete Person ZU 557 des Sciences de Saint - Pétersbourg. 558 finden sein, welche die spätern Nachgrabungen leiten | schlüsse in aller Kürze und so weit für vorliegenden könnte: Zweck unerlässlich ist, herausstellen. Eine Reise an die Ufer des Schwarzen Meeres würde überdiess Gelegenheit zum Sammeln und zum Untersuchen der Thiere dieses Meeres geben. Wir erlauben uns ferner dringend den Wunsch auszu- sprechen, dass paläontologische Forschungen in grös- serem Maassstabe allmählich über ganz Russland ver- breitet würden, um, wenn auch erst nach langen Jahren, in den Besitz sehr grosser Sammlungen zu gelangen, wie sie bereits in England, Frankreich, Oesterreich, Deutschland und Nordamerika existiren. Nur auf diese Weise, nämlich durch Sammeln in grösster Menge und durch sorgfältiges Vergleichen möglichst vieler Indi- viduen fossiler Thiere aus der langen Reihe der ver- schiedenen Schöpfungen, wird man, wenn diess über- haupt möglich ist, eine Antwort auf die Frage finden, ob die Species sich verändert haben oder ob jede der- selben als ein neuer Schöpfungsakt zu betrachten ist. Russland kann zur Lösung dieser Frage viel bei- tragen, und es scheint uns zweckmässig mit dem Sammeln derjenigen Formen den Anfang zu machen, welche den jetzt lebenden am allernächsten stehen, gleichsam in die Jeztwelt herein sehen, wie die ge- frorenen Riesenleiber der ssibirischen Mammute und Rhinoceros, wie der Höhlenbär, der fossile Stier. 17. Febr. 1860. Über die N othwendigkeit von Vorbereitun- gen für den Empfang vorweltlicher si- birischer Riesenthiere, von Dr. A. von Middendorff. (Lu le 3 février 1860.) Bei Gelegenheit der Bearbeitung des geognosti- schen Abschnittes vom letzten Bande meines sibiri- schen Reisewerkes habe ich meine besondere Auf- merksamkeit auf die in Sibirien von Zeit zu Zeit aufgetauchten Leiber vorweltlicher Riesenthiere ge- wandt, und bin jetzt zu der Überzeugung gelangt, dass ich nicht unterlassen darf, die Akademie auf einen Umstand aufmerksam zu machen, der alle Be- achtung verdient und dennoch bisher ausser Acht ge- lassen worden ist. Indem ich auf die speziellen Belege verweisen kann, welche sich gegenwärtig schon unter der Presse B +), werde ich hier nur die End- *) Vergl. meiner Sibirischen Reise Bd. IV, Th. 1, p. 271 u. f. Im Laufe der lezten beiden Jahrhunderte sind sicher nicht weniger als 20,000 Mammuth-Thiere in Nord- sibirien von den Frühjahrsfluthen hervorgewaschen worden. Vielleicht sogar zwei und drei Mal so viele. Grósstentheils ist nur das Elfenbein der Stosszühne erhalten; mit ihm kommen aber auch, mehr oder we- niger, Knochen dieser Thiere zum Vorscheine. Voll- ständige Skelette sind viel häufiger als man anzuneh- men geneigt ist. Noch viel merkwürdiger ist aber, dass bekanntlich einzelne vorweltliche Riesenthiere mit wohlerhaltenen Weichtheilen an das Tageslicht kommen. Die Reste des Lena- Mammuthes und des Wiljui-Nashorns, auf welche wir mit Recht stolz sein dürfen, haben ihres Gleichen in der ganzen Welt nicht. Genauere Forschungen und Zusammenstellungen füh- ren aber leider zu der Einsicht, dass an diesen Gegenständen allgemeiner Bewunderung ein grosser Vorwurf klebt. Es lässt sich mit Sicherheit nachweisen, dass die beiden vorweltlichen Leichen, von deren Mumien ge- ringe Proben bei uns erhalten liegen, nicht die ein- zigen gewesen sind, welche aus dem natürlichen Eis- keller hervortraten, sondern im ‚Laufe der Zeiten verwesten viele ähnliche Mumien unbeachtet. Nicht weniger als 5 bis 6 derselben lassen sich während der letzten anderthalb Jahrhunderte unterscheiden, so dass also durchschnittlich alle dreissig Jahre mindestens eine dieser wunderbaren Leichen zum Vorscheine kommt. Dauert aber dieser Prozess wirklich auch noch bis in die Gegenwart fort? wird man fragen. Ganz gewiss. Die geothermischen Bedingungen der guten Erhaltung dauern ungeschmälert fort; noch ist keine Abnahme in der Ausbeute an fossilem Elfenbein in Sibirien be- merkbar, und namentlich sind es kaum 20 Jahre her, dass das letzte mit seinen Weichtheilen erhaltene Mammuth erschien. Vergleichen wir aber die Ge- schichte seiner Erscheinung mit derjenigen seiner Vorgänger, so stellt sich eine kaum glaubliche Nicht- achtung heraus, welche im Laufe eines Jahrhunderts, und zwar in unserer Zeit des mächtigen Fortschrittes der Naturwissenschaften, sich völlig gleich geblieben ist, oder vielmehr noch entschiedener herausgebil- det hat. 559 Bulletin de l’Académie Impériale 560 Als im Jahre 1771 das Wiljw-Nashorn unter der unerhörten Breite von nur 64? hervortauchte, wollte es ein glücklicher Zufall dass Pallas in Irkutsk war. Wir besitzen von diesem Nashorne das was die Ja- kuten zu retten für gut fanden; Pallas reiste weder selbst an den Ort des Fundes, noch entsendete er einen Kundigen dahin. Später hat er es bereut, und wir sind es den Manen des grossen Mannes schuldig, dass wir der Fülle anderartiger Leistungen, dem verflos- senen Jahrhunderte und der Neuheit des Umstandes die Schuld geben. Aber 35 Jahre später erscheint das Mammuth an der Lena-Mündung. Wiederum musste ein günstiger Zufall es fügen, dass eine ausserordent- liche Gesandtschaft nach China zu derselben Zeit fest- gesetzt wurde, dass sie darauf ihren Zweck verfehlte und nicht über Irkutsk hinaus kam, und dass hierdurch unser Mitglied Adams von Peking zurückgehalten und in den Stand gesetzt wurde das Mammuth per- sönlich abzuholen. Doch müssen wir seinen Angaben leider grosse Unzuverlässigkeit nachsagen; der Weich- theile des Thieres erwühnt er fast nur um mitzutheilen dass das Ablósen (und Fortwerfen) viele Mühe geko- stet habe, und von den Lagerungsverhältnissen erfah- ren wir so gut wie nichts. Das Missgeschick mit dem Wiljuj-Nashorne hatte also nicht hinreichende Zeit gefunden um im Laufe von 35 Jahren zu einer guten Lehre zu reifen! Jetzt aber, wiederum ein Drittel Jahrhundert spä- ter, kommt zu unserer Zeit abermals eine Mammuth- Leiche, und zwar mit dem Rüssel voran, zum Vor- scheine. Nun sollte man glauben, geschah doch gewiss Alles um diesen Gast aus einer anderen Welt gebüh- rend zu ehren? Nicht im Geringsten. Weder wurde der Fund zur allgemeinen Sache, noch wurde der Staat veranlasst sich desselben anzunehmen, sondern nur eine unserer Gesellschaften, der es an Mitteln gebrach, bemühte sich um ihn. Von Hinsenden ei- nes Mannes von Fach war nicht die Rede; ein sibi- rischer Kleinhündler wurde beeinflusst die Mittel herzugeben, um so viel von dem Thiere nach Europa zu schaffen als möglich; er bereute später seine Gut- willigkeit; drei Jahre vergingen bevor Samojeden und ungebildete Arbeiter an den Fundort geschickt wurden; unterdessen verwesten die Weichtheile zum grössten Theile und der Rest derselben langte nur in Gestalt eines unförmlichen Klumpens, den man in einen besonderen Kasten gepackt hatte, in Moskau an. Bis heute finden wir nicht die geringste Angabe über den Fundort und die Lagerungsverhältnisse die- ses Thieres veröffentlicht, obgleich sich aus den Ar- chiv-Papieren einige Nachrichten, so nothdürftig sie auch sind, zusammenstellen lassen. Die Ironie des Geschickes hat sogar gewollt, dass ich mich im selben Jahre am Jenisej befand, als die Ueberreste dieses Mammuthes in der Nähe des Jenisej abgeholt wurden. Diess geschah erst drei Jahre nach dem Erscheinen des Thieres, — und dennoch hatte ich keine Ahnung von dem was vor sich ging. Sind denn aber diese vorweltlichen Leichen nichts weiter als blosse Schaustücke, und nur deshalb bei uns so besonders hoch zu halten, weil ihr Vorkommen auf Russland allein beschränkt ist? Sind sie nicht im Gegentheile die zuverlässigsten Stützen für ein tieferes Eindringen in die Vorgänge auf dem Erdballe, welche dem ersten Auftreten des Menschen unmittelbar voran- gingen, oder vielleicht sogar mit demselben gleich- zeitig statt fanden? liegt in solchem Falle nicht Rus- land die unerlässliche Verpflichtung ob, der künftigen Vergeudung solcher Schätze, welche sich durch nichts in der Welt ersetzen lassen, vorzubeugen? und ist nicht gerade unsere Akademie dazu berufen, die nö- thigen Maassregeln zu beantragen, sie mit Nachdruck zu unterstützen? Vorzugsweise sind es aber dreierlei Beziehungen in welchen die genaueste Untersuchung dieser Mu- mien von Wichtigkeit ist. Der ersten und geringfügi- geren ist schon jetzt beinahe hinreichend Genüge ge- leistet, indem Brandt und später Glebov durch die sorgfältigste mikroskopische Untersuchung auch an diesem Gegenstande bestätigt haben, dass bis auf die Elementartheile der zartesten thierischen Gewebe ge- nau dieselben, (in alle Ewigkeit unveränderlichen) Gesetze den Bau und die Entwickelung der Thier- körper beherrschten. Die neue Theorie der Trans- formation, welche in diesem Augenblicke die vorherr- schende ist, und voraussetzt, dass die Thiere jeder späteren geologischen Epoche, wenigstens theilweise, Arten sein dürften welche aus ähnlichen Arten der vorangehenden Epoche durch Umbildung entstanden sind, hätte nicht so grosse Verbreitung gefunden, wenn die Ergebnisse dieser so wie der ihnen ähnlichen Un- tersuchungen schärfer ins Auge gefasst worden wären. 561 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 562 Zweitens wäre die Untersuchung des Magen-Inhal- tes dieser Leichen von der gróssten Wichtigkeit, weil durch die Kenntniss desselben der Aufenthaltsort die- ser Thiere, sein Klima und die in Beziehung dazu stehenden Fragen entschieden werden kónnten. Es bedarf nur des Hinblickes auf die Anerkennung mit der Brandts Bemühungen entgegengenommen worden sind, um die Wichtigkeit solcher Untersuchungen in helles Licht zu stellen. Brandt unterwarf die aus den hohlen Zähnen des Wiljuj-Nashornes hervorge- stocherten Futterreste mikroskopischen Untersuchun- gen, und die noch sehr unsicheren Resultate derselben sind verschiedenen Folgerungen zu Grunde gelegt worden. Von dem Magen-Inhalte der Mammuth- und Rhinoceros- Mumien ist uns aber leider nicht das Ge- ringste bekannt geworden. Endlich, drittens, ist die genaueste geognostische Untersuchung der Lagerungsverhältnisse des aus den Erdschichten zum Vorscheine kommenden Thieres von ganz besonderer Wichtigkeit, und gerade in dieser Hinsicht sind die bisher bekannt gewordenen Funde fast ohne Nutzen an uns vorübergegangen. Das Ver- hältniss, in welchem die Zeit der Mammuthe zu der- jenigen stand, in welcher die so weit verbreiteten Drift-Gebilde abgelagert wurden, ist noch lange nicht ins Reine gebracht. Man hat aus einzelnen Fällen allzu allgemeine Schlussfolgerungen gezogen. Nahmen die Naturforscher früher voreilig an, die Leiber der Mammuth- Thiere und Nashórner seien durch soge- nannte Sündfluthen aus warmen Gegenden nach Sibi- rien geschwemmt worden, so ist es in entgegengesetzer Hinsicht gleichfalls eine Übereilung gewesen, wenn die Gelehrten der darauf folgenden Periode behaup- teten, zur Zeit der Mammuthe habe in Sibirien ein warmes Klima geherrscht, so ist es noch immer eine Übereilung, wenn gegenwürtig manche Naturforscher ersten Ranges behaupten, das Mammuth habe bis 70° Br. in Sibirien gelebt, ungeachtet das Klima eben so beschaffen war wie jetzt. Meine Untersuchungen d. i. genauen Erwägungen der Umstände unter denen ich am Taimyrflusse das Gerüste eines halbwüchsigen Mammuthes entdeckte, erweisen, dass wir zwischen den wirklichen früheren Wohnstätten dieser Thiere zu unterscheiden haben, wo man ihre Überbleibsel im Ganzen viel seltner findet, und zwischen den Fund- orten in Nordsibirien, zu denen die Leiber aus süd- Tome I. lichen Breiten zusammengeschwemmt wurden, und wo man an bestimmten Örtlichkeiten die Überbleibsel in staunenswerther Menge findet, obgleich, wie ich jetzt allen Grund habe zu vermuthen, gerade dort die fossilen Riesenthiere nicht gelebt haben. Doch wer wollte sich vermessen vorauszusagen, was Alles auf diesem oder jenem Wege wissenschaft- licher Forschung an den Tag kommen dürfte! Schreiten wir vielmehr zur Sache und setzen wir voraus, dass morgen abermals eine dieser Mumien mit Haut und Haar, gleich ihren Vorgängerinnen, aus der Erde her- vorkäme. Sind wir etwa davor gesichert, dass es uns nicht wieder so ginge wie bisher? Gar nicht. Käme es nicht eben darauf an, von jedem Falle sogleich Kunde zu bekommen, und dann unverzüglich einen Mann von Fach abreisen zu lassen, so würde sich ohne Zweifel schon die Speculation dieses Gegen- standes bemächtigt haben. Aber die Nothwendigkeit für jeden kommenden Fall im Voraus gerüstet zu sein, drängt mich dazu die folgenden Maassregeln vorzu- schlagen. Es müssten im Voraus Preise bei unserer Akademie deponirt werden, für jede Anzeige eines zum Vor- scheine kommenden vollständigen Knochengerüstes, zumal aber jedes fleischbedeckten Körpers eines der vorweltlichen Riesenthiere. Diese Preise könnten im Verhältnisse zu der wissenschaftlichen Bedeutung je- des Fundes stehen; jedenfalls aber müssen sie dem Finder vielfach erwünschter sein als das was er (No- made oder Mammuthsucher jeglicher Farbe) von sei- nem Funde im Handel vortheilt. Ehrende Auszeich- nungen würden mit Nutzen zu Hülfe gezogen werden. Alle 5 Jahre müsste für die offenkundige Verbreitung der Nachricht über die ausgesetzten Belohnungen bis in die fernsten Winkel der Nomaden - Stätten Sorge getragen werden. Aber auch für die ungesäumte Ab- sendung eines Fachkenners an den gemeldeten Ort müssten die Mittel im Voraus in Bereitschaft liegen; denn jede einigermaassen Erfolg verheissende Anzeige eines Fundes, müsste nun auch unverzüglich die Aus- rüstung eines Gelehrten zur Folge haben, dessen Hauptaufgabe die gründlichste Untersuchung der La- gerungsverhältnisse wäre. Nach Erschöpfung dieses Auftrages und nach Besorgung dessen, was zur Ber- gung des gehobenen Schatzes nöthig sein würde, so wie in den Fällen in welchen falscher Lärm geschla- 36 363 Bulletin de l'Académie Imperiale 364 gen worden wäre, kämen in jenen unbekannten Ge- genden unzählige andere des Forschens werthe Gegen- stände an die Reihe, und in jedem Falle würde sich die Sendung reichlich bezahlt machen. (Es folgt der Kosten-Anschlag.) Ueber die Sprache der Turkmenen. Aus ei- nem Briefe des Herrn Ilminsky an A. Schiefner. (Lu le 24 février 1860.) Orenburg, den 29. December 1859. Im vorigen Sommer boten mir meine Dienstverhält- nisse Gelegenheit die Wanderplätze der Turkmenen am östlichen Ufer des Caspischen Meeres zu besuchen und, wenn auch nur zum Theil, von ihrer Sprache Kenntniss zu nehmen. Murawjew glaubte zu finden, dass die Mundart der Turkmenen sich der der Kasanischen Tataren nà- here; Blaramberg nennt sie ein verderbtes Dscha- gatai. Vor meinem Besuch in der Turkmenenwüste hatte ich Gelegenheit einige officielle Papiere zu se- hen, welche von Turkmenen, die auf Chiwaschem Ge- biete nomadisirten, abgefasst waren: diese waren in der That in einer Sprache geschrieben, welche, ihren grammatischen Formen nach, dem Dschagataischen, wie es in Chiwa in Büchern und diplomatischen Ak- tenstücken gebrüuchlich ist, nahe kommt. Dschaga- taische Formen werden von den Turkmenen in ihren Märchen gebraucht. Hier folgt der Anfang des Mär- chens von Chosrew, das ich im Alexander- Fort, auf Mangyschlak, erzáhlen hórte: Ertegi zamanda Hosrew degan padsa bar irdi. Uzinin uyli qizi yoq perzendsiz irdi. Onin hasim Rausan degan iki waziri bar irdi. Hasim wazirnin oninda uyli qizi yoq irdi. Uzi aididki dana irdi. Rau- San uzi bai uyulli qizl’ irdi. Rausan toi qildi uylina qizina, yurdin Kaqirdi. O zamanda uyli bar bolsa toji gelganda at mindirir irdi; qizi bar bolsa halat kidi- | rir irdi. Eger perzendi yoq kiši bolsa onin bilina mal- nin suyagin qistirir irdi, yene buyina baylar irdi, yene atinin quyuruyina da baylar irdi. Hammasini padšaya bayladilar. Padsanin kunli yaman bolub at- |. tandi u. s. w. Da die Turkmenen von Mangyschlak als Nachbarn der Kirgisen vom Stamme Adai mit denselben in be- ständigem Verkehr sind, so kennen sie das Kirgisi- sche und unterhielten sich auch in dieser Sprache mit mir, da sie bemerkt hatten, dass ich das Kirgisische besser verstand als das Turkmenische. Diese den Turkmenen wie jedem wenig entwickelten Volke ei- gene Schwäche, das Eigene gering zu achten und mit Fremdem prahlen zu wollen, trägt dazu bei den Beob- achter irre zu leiten. Aber in der That haben die Turkmenen ihre eigene Mundart, die sehr interessant ist und bei verschiedenen Stämmen besondere Eigen- thümlichkeiten und Schattirungen aufweist. Ich habe mit zwei Turkmenenstämmen, den Esen- ili und Yaumud verkehrt. Ich nehme mir die Freiheit Ihnen einige Mitthei- lungen über die turkmenische Volkssprache zu ma- chen, indem ich mir dabei mit der Hoffnung schmei- chele, dass diese Bemerkungen zur Lósung der Frage beitragen kónnten, welche Stelle dieser Sprache unter den vielen Zweigen türkischer Zunge anzuweisen sei. Die Aussprache der Turkmenen zeichnet sich durch eine Vorliebe für Mediae aus. So finden wir im An- laute der Wörter (fast immer) und im Auslaute vor vocalischen Suffixen d statt t, welches im Inlaute vor Vocalen selten beibehalten wird; z. B. das = zb, day = gU, duyri= (555, dun = ©, dunamak des Nachts beten, odun = (55! Holz, Feuerung; ot Feuer, oda sal lege aufs Feuer. Statt k hört man im Anlaute der Wörter oft g; z. B. gerek = E 15; gel- mäk — «5L, K. Die Dentalen z, s werden ausgesprochen, indem man die Zunge leise an die obern Zähne legt, wodurch Laute entstehen, die mit den arabischen > und © Ähnlichkeit haben, zuweilen sich aber dem lispelnd ausgesprochenen d und t nähern. y — e» geht nie in $ = 5 über. Die Gutturalen y = g und g — J werden stets bei- behalten, wo sie dem Stamme der Wörter angehören: siyir, uyul, sayir harthörig, uylan Knabe, yigda Dschidda (ein bekannter Strauch in der Steppe), yay Butter. In den Nominal- und Verbalsuffixen aber wird der Guttural vermieden, wie wir dies später sehen werden. Die Vocale a, e haben im Anlaute der Wörter eine Aspiration, welche dem deutschen h nahe kommt: helek Sieb, haidamaq treiben; p geht im Inlaute der Wörter in ein schwaches f über: tafilir = lo d 565 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 566 Die Declination der Nomina kommt der osmanischen | nahe, d. h. anstatt nin, Y«, ni ist nach consonanti- schem Auslaut in, a, i im Gebrauch. Im Dativ vo- calisch auslautender Wórter finden wir den auslauten- den Vocal mit dem Suffix a zu gedehntem à contra- hirt; z. B. yilqi Pferd, Dat. sing. yilqà, ada Insel, Dat. ada. Die Pronomina personalia werden auf folgende Weise declinirt: Singular Plural men ich sen du oler bez mir sez ihr olar sie menin seniñ onin bezin sezin olarnin mana sana ona beza seza olara meni seni oni bezi sezi olari Jedes Nomen kann die Verkleinerungssilbe gik an- nehmen, mit Ausnahme der einsilbigen Stämme, wel- che gayaz erhalten: ba$gayaz Köpfchen, atgayaz Pferdchen, dungayaz, kleine Nacht. Die Cardinalia sind folgende: l ber, 2 iki, 3 ü$, 4 dört, 5 baš, 6 alti, 7 yeddi, 8 sekkiz, 9 doquz, 10 on, 20 yigirmi, 30 otuz, 40 qerq, 50 elli, 60 altmis, 70 yetmis, 80 segsen, 90 doqsan, 100 yuz, 1000 min. Die Ordinalia werden vermittelst langi gebildet. Zur Bezeichnung der Brüche wird das Wort pai Theil gebraucht: ba$ paidan dórt pai aldim — ich nahm von 5 Theilen 4 Theile = ich nahm ‘. Zur Bildung der Distributiva wird statt der Suffixe „ und ‚li, welche dem Turkmenischen fehlen, die Cardinalzahl mit der Postposition dan gebraucht: bas manatdan zu 5 Rubel; zuweilen wird das Zahlwort wiederholt: baëdan basdan zu fünf. Bemerkenswerth ist die Conjugation. Bei den Esen-ili. Bei den Yaumud. bariyurun bariyarin bariyursin bariyarsin bariyur bariyar bariyuruz bariyariz bariyursiz bariyarsiz bariyurlar bariyarlar Das Suffix yur, yar glaube ich aus ‚>>, dessen d jotirt sein dürfte, entstanden; dies wird dadurch be- stätigt, dass die das Partic. praes. ausdrückende Form doppelt gebildet wird: uzinin yurdinin suzini saqlai | duran urni bar, es giebt Stellen (in Briefen), wo man (die Turkmenen) Wórter seiner angeborenen Sprache bewahrt (NB. es scheint also, dass auch in gewöhnlichen Briefen die Turkmenen nicht selten gegen die Reinheit ihrer Sprache verstossen); men Kindirlä bariyuran gii derin, ich bin ein nach Kinderli gehender Mann. Ein ähnlich verändertes Auxiliar-Suffix erhält auch das Gerundium praet.: yoglabyurun (?) ich suche das Verlorene, nema qarabyursin was suchst du? Die auf einen Vocal auslautenden Verba behalten denselben in der Mundart der Esen-ili; bei den Yau- mud geht er in ein langes 1 über. Dasselbe geschieht mit den negativen Formen. Das Imperfectum oder die Dauer in der Vergan- genheit lautet bei den Esen-ili: bariyur idim, bei den Yaumud: bariyardim. Überhaupt geben die letz- teren im Praeteritum des Auxiliars den anlautenden Vocal auf: bardi — el jb, yoqtim = pw Das Praeteritum bardim wird nach der allgemeinen türkischen Grammatik flectirt. Das Futurum baririn wird wie das Praesens flectirt. Das Futurum der ne- gativen Form lautet: barman, barmazsin, barmaz, bar- maziz, barmazsiz, barmazlar. Der Conditionalis barsam wird nach der allgemei- nen Regel gebildet; aus demselben mit Hinzufügung des Auxiliars ikan wird der Optativ gebildet; barsam ikan, o wenn ich führe. Der Imperativ: barayin, bar, barsin, baraili, barin, barsinlar. Der Prohibitiv der 1sten Pers.: barman = (yple,L. Die Gerundia werden wie im Türkischen gebildet: bara, barib. Letzteres wird zuweilen im Sinne des Indicativs gebraucht: sen barib ma? bist du gegangen? Die dem Gerundium praet. entsprechende negative Form ist: barman = Ùp, Z. B. ol yera barman bolmaz, man kann nicht umhin dorthin zu fahren. Zu den Gerundiis muss man auch die Form: gelali, barali — seit man gekommen, gegangen, rechnen. Diese entspricht der ältern bei den Kirgisen erhalte- nen Form , J&..5, Die Turkmenen haben auch eine Art Supinum: barira = «£j, jL; barira gerek — barmaya gerek = barsam gerek. Man sagt auch tafilir gerek, es muss sich finden. c * 367 Bulletin de l'Académie Impériale 568 Participia: praes., wie oben angegeben: bariyuran; | bei den Yaumud: bu geliyaran adam ber suz getir (bei den Esen-ili: getirir) dieser kommende Mensch wird ein Wort bringen (d. h. hat Etwas zu sa- gen). Zuweilen wird aber duran — ol ue? beibehalten. Das Partic. praet. geht statt auf yan auf an aus, also mit Verlust des Gutturals: baran = (jlzjb, so baran gái bar ma, giebt es einen Menschen, wel- cher wegging? dan atanda — sub] GL. Die Verba, deren Stamm auf einen Vocal ausgeht, erhalten statt seiner ein langes à: uqàn = (less), yasan — (le L.L. Analog damit müsste das Partic. der negativen Form barman sein = o bb. yL, es wird je- doch, wahrscheinlich um Zweideutigkeit zu vermei- den, eine ganz abweichende Form gebraucht: barma- dig; so: baran gši bilir, barmadiq eat bilmaz, wer ge- gangen ist der weiss, wer nicht gegangen ist weiss nicht. Ein Participium praeter. wird auch in folgenden Beispielen gebraucht: gelanmi$, man sagt, dass er gekommen, gelandur, man muss annehmen, dass er gekommen. Aus dieser Form bildet man, eben so wie im Tata- rischen, die Form zum Ausdruck der Negation des Vorhandenseins der Handlung: guranim yoq, ich habe nicht gesehen. Zu bemerken ist dabei eine Ver- kürzung bei den Yaumud; wáhrend die Esen-ili gu- ranyoq, er sah nicht, sagen, hórt man bei jenen: guranoq; bei diesen: guranim yoq, bei jenen: guramoq. Partic. fut.: barir, barmaz; bilmaz yerda don izzetli, bilir yerda baš izzetli, dort, wo man (ihn) nicht kennt, wird das Kleid geehrt, wo man (ihn) kennt ehrt man den Kopf (— dem russ. Sprich- wort: no art BCTp'buaroTb, Do yMy HpOBOJRAIOT b, d. h. nach dem Kleide ist der Empfang, nach dem Verstande der Abschied). Ferner bemerken wir das auf -$aq, -$ak ausgehende Particip, z. B. bargaq, gelgak. Aus diesem Partici- pium wird mit dem Praeteritum des Auxiliars der Conditionalis gebildet: bargaqtim, ich würde fah- ren. Dun Balquya bargaq kunlun bardi, uzum yo- lini bilmiyarin, biledsiz bara bilmadim; biledim bar bolsa bargagtim, gestern wollte ich nach Bal- kuya gehen, ich selbst aber kenne nicht den Weg und konnte ohne Führer nicht dorthin gehen; wenn bei mir ein Führer gewesen wäre, wäre ich gegangen. Dies ist, wie Sie sehen, in der Mundart der Yaumud, die der Esen-ili bietet eine vollständige Form des Auxiliars. Es giebt eine Art Particip, welches lautet: barmali, gelmali, der welcher gehen, kommen muss; it- mali, das was man machen muss. Diese Form wird auch wie der Indicativ gebraucht, oder vielmehr, wie der Imperativ, in der Bedeutung einer Hinweisung, Bitte. ; (NB. Eine ähnliche Form bieten die Adjectiva ver- balia: yemali essbar, kukmali nomadisch.) Übrigens kónnen die Participia periphrastisch auch in der Bedeutung des Indicativs gebraucht werden: geléakderin ich werde kommen, gelgaksin du wirst kommen, geléakderiz wir werden kommen. Infinitiv barmaq. l Auffallend ist die Verkürzung der Personalendun- gen des Singulars bei den Yaumud in der Frage: ge- lirmin wirst du kommen? Obaña qaidarman? Ruti- sat birsa qaidiyariz, wirst du in deinen A'ul (Gba) zurückkehren? Wenn er erlaubt, werde ich zu- 7 rückkehren. (NB. Die Höflichkeit der Turkmenen verlangt, dass man von sich im Plural rede.) Hier folgt ein kleines Muster des Dialects der Yau- mud: Nefes Maqtum obasinda ma? obasinda. Usana gel- éakma? gelirin dib aidiyar. Qakan gelgagin bildinma? ište gelir. Ist Nefes Maqtum in seinem A’ul? Ja. Wird er aufs Dampfboot kommen? Er sagt, er werde kommen. Weisst du, wann er kommen wird? Er wird gleich kommen. Hier lasse ich einige gewöhnliche Sprichwörter der Turkmenen folgen: Itin ayzi ala bolsa qurd quranda berigir, wenn die Hunde auch unter sich streiten, kommt ein Wolf, stehen sie für einander. Qulan balasi at bolmaz, qurd balasi it bolmaz, ein wildes Füllen wird kein Pferd, ein junger Wolf wird kein Hund. Yetim uylaq saqlasan, ayzin burnun yay bolur; ye- tim uylan saqlasah, ayzih burnun qan bolur, wenn du ein verwaistes Zickel erziehst, werden dein Mund und deine Nase in Butter sein, wenn 569 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 370 du ein verwaistes Kind erziehst, werden dein Mund und deine Nase in Blut sein. Zum Schlusse erlaube ich mir Ihnen Einiges aus dem turkmenischen Wortschatze mitzutheilen: Meer, deniz; Caspisches M., kukkuz; jeder Meer- busen, mag er gross sein wie der Karaboghaz, oder klein wie der des Balkhan oder der von Krasnowodsk, heisst adki. Adki bedeutet eigentlich bittersalzig. Die Meerbusen werden daher so genannt, weil in ih- nen das Wasser viel salziger ist als im Meere selbst. Zur Noth kann ein Kameel das Wasser aus dem Meere trinken, aber nicht aus dem Meerbusen. Für Meer- busen gebraucht man auch das Wort ailaq, d. h. um- ringt, vom Verbum ailamaq umringen, von wel- chem auch das im Gebrauche oft vorkommende ai- lanmaq herkommt. Das bittersalzige Brunnenwasser adki su, Quellwasser suigi. Familiengrade: Gross- vater baba, Grossmutter mama, ine, Vater ata, Mutter ana, Frau helai (arab. JS>?), ältester Sohn tumsa, jüngerer Sohn urtangi (d. h. der mitt- lere), jüngster Sohn kurfa, Enkel aqtiq, Gross- enkel kauliq, Urgrossenkel qauliq, dessen Sohn yauliqg. Daher die Redensart: adam kauliyi gurur, yauliyin gurmaz, d. h. ein Mensch kann seinen Enkel sehen, aber den Urenkel kann er nicht sehen. Älterer Bruder aya, jüngerer ini, ältere Schwester igeki, jüngere Schwester uya. Namen des Pferdes nach Geschlecht und Alter: Pferd überhaupt, ohne Unterschied des Geschlechts: yilqi, Hengst yabi, Wallach aiyir yabi, alita yabi, Stute baital, Füllen im 1sten, 2ten, 3ten und flg. Jahren: qulun, yafayi, tai, qunan, dunan, basli, altili. Namen des Schafes: Schaf, ohne Unterschied des Geschlechts: qoyun, Heerdenhammel quK, Mutter- schaf sayliq (bei den Esen-ili), sa mal (bei den Yau- mud), neugeborenes Lamm quzi, einjähriges is- kek, zweijühriges owak (Yaum.), qunan qoyun (Esen- ili), dreijähriges man qoyun (Yaum.), dunan qoyun (Esen-ili), vierjähriges manramaz (Yaum.), ulu yasli (Esen-ili). Namen des Kameels: Kameel im Allgemeinen: duya; zweihöckriges, Männchen: buyra; Weib- chen, irek; junges, im Anfange des 1sten Jah- res kukak, des 2ten Jahres üsiq, des 3ten Jahres iki yasar, des 4ten Jahres u$ yaëar, des 5ten Jah- res Kitir; des 6ten Jahres iki disli (in diesem Jahre erhält das Kameel zwei grosse Zähne); einhóckri- ges K., Männchen: irkek, Weibchen arwana; Ba- stard von einhóckrigem und zweihóckrigem Kameel, Männchen iner; Weibchen maya. Die Jungen aller Arten haben eine Benennung. Namen der Ziege: Ziege im Allgemeinen: geki; Bock teke, castrirter B. serke, Weibchen geki, Zickel im 1sten Jahre uylaq, im 2ten J., das Männchen erkek, das Weibchen doy; bei den Esen- ili, Männchen iskek, Weibchen doygeki;im 3ten J. owak teke oder serke oder geki, im 4ten J. man teke u. S. W., im 5ten J. manramaz teke u. s. w. Die Esen -ili haben für die beiden letzteren keine beson- deren Namen. Zum Anführen der Ziegenheerden wird ein erwachsener Ziegenbock gewählt; er wird njcht geschoren und heisst yiq. Fingernamen, vom Daumen angefangen (bei den Esen-ili): ba$am, suwam, urtam, atsiz, silaka. Fingermaasse: Abstand zwischen dem ausge- spreizten Daumen und Zeigefinger (basam bi- lan suwamin akilani)suyam; Abstand zwischen dem ausgespreizten Daumen und kleinen Finger - qarim; Abstand zwischen dem ausgespreizten Zeigefinger und kleinem Finger sira; zwischen Zeigefinger und dem Ringfinger aqsaq sira. Bei den Yaumud heissen die Finger, angefangen vom Dau- men: basam barmaq, suyam barmaq, urta barmaq, uyul- faq, sekelek. Theile des Kopfes: Stirn alin, Scheitel kelle (E.), defe (Y.), Nacken insa, Schläfe duluyum (E.), Keke (Y.). Bei den Turkmenen ist der zwölfjährige chinesische Cyclus allgemein bekannt. Die Namen der Jahre ha- ben nur einige Lauteigenthümlichkeiten: 1. sikan, 2. siyir, 3. bars, 4. tüusan, 5. lü, 6. yilan, 7. yilqi, 8. qoyun, 9. bigin, 10. taqiq, 11. it, 12. donuz. Die Monate sind die muhammedanischen, nur einige sind abweichend von den gewöhnlichen arabischen: aSir-ai (nach dem arab. Worte | żle) — Muharrem; ot yaqar — Schaban (beim Neumond des Monats Scha- ban wird Feuer angezündet und aus dem Zelte ins Feld getragen); uraz-ai — Ramadhan; beiram-ai — Schawwal; bos-ai — Dzulkade; qurban- ai = Dzul- hidsche. 571 Bulletin de l'Académie Impériale 572 Die an den Ufern ansässigen Turkmenen beschäfti- | le N° 18 des Comptes rendus de l'Académie de Paris gen sich mit Fischfang. Sie fangen drei Arten Fische: Stór bakra, Sewruga (acipenser stellatus) suiruk, Weissfisch duqi *. Fischproducte: Fischleim ye- lim, Kaviar uwildiriq, gedörrte Rückensehne (Bazara) qiyirdaq. Eben so geschickt wie sie Fische mit der Harpune fangen, eben so geschickt lenken die Turkmenen ihre Böte. In ihrer Sprache heisst ein grosses Fahrzeug ukan; ein grosser Kahn mit einem Mast girdi; ein Kahn mittlerer Grösse lodka; ein kleiner flacher Kahn, auf denen die Turkmenen längs ihren tre o, et qu’on donne sehr seichten Ufern fahren und aus Persien geraubte Selaven bringen: qulaz; Segel elkan; Mast buyalig; Raa keleten; das Brett, in welches der Mast einge- stellt wird, azna; Bank utra; Steuerruder sifend (aus dem Pers.?); Griff des Steuerruders deste (pers.); Ruder kab; Anker lawir; Strick if. Sur l'expérience de M. Perrot. par M. Braschmann. (Lu le 3 février 1860.) L'expérience, que M. Perrot a communiquée dans 1859, est basée sur le probléme suivant: supposons qu'à la sur- face d'un fluide conte- nu dans un vase cylin- : drique à base circu- laire horizontale se trouve une molécule a, qui flotte à la dis- tance ao — R du cen- cette molécule une vitesse | intiale v, dans la direction ao, en ouvrant un orifice | au centre du fond, on demande les équations du mou- | vement de la molécule, quand on a égard à la rota- tion de la terre. L'énoncé des équations du mouvement est donné directement pour ce probléme, comme pour tout pro- | blème du mouvement relatif, par les équations géné- rales dont j'ai fait usage dans le Bulletin de l'Acadé- mie 1851, et qui sont demontrées plus simplement | dans le premier volume de mon cours de mécanique rationnelle page 105 sous la forme suivante: * à dx ( dz dy dw, dos 2 d?a Ta 210; qr... Be a) tr di jur N (om + 0,y + 02) — 9 9 + ag d?y à dx dz dos do 2 dë (D... Igi le, 5 — 9.3; Tae LO UMSO Pa (ot + oy + OZ) — 0 y + qui d?z dy dx dw, do 2 d?* act (o, ats à) Exacta ng (o, + 9,9 3 Of) — 07+ Ge où X, Y, Z désignent les projections de la force accé- lératrice, y compris les résistances, Sur 3 axes fixes, qui coincidaient à la fin du temps t avec les axes mobiles z, y, z; ®,, ®,, ©, sont les vitesses angulaires composantes de o autour des axes z, y, z, et a, B, y les coordonnées de l'origine mobile, qui peuvent étre considerées comme constantes dans notre probléme. Prenons la surface libre du fluide pour plan des z, y, laxe des æ positifs du centre o comme origine vers l'est, l'axe des y vers le nord, et l'axe des z dans la direction de la pésanteur, alors o, = 0, 0, = —0c032, o, = osin à, où À désigne la latitude du lieu d'obser- *) Auf der Insel Tschelekän wurde mir ein kalkhaltiger Stein von einem Pfund an Gewicht, der einer Bjeluga entnommen war, übergeben. Solche Steine sollen nach den Aussagen der Turkme- nen nicht selten im Innern dieses Fisches vorkommen. Ist es in Folge einer Steinkrankheit? vation et o la vitesse angulaire de la rotation de la terre. X — o, Y — o, Z = g > N, en désignant par N dz d?z la résistance verticale, enfin z — o, donc les équations (I) deviendront mn — = 0 dt 0, qe ` Ge . dy 2 o= 75 205nX., T d (i de ; (Mi o — d + 208inı., — alt? Næ g= 20 cosà. 7 — sin À COS À. La dernière de ces équations determime la résistance et les deux premières donnent le mouvement de là molécule dans le plan æ, y. En désignant par v la vi- tesse de la molécule, quand sa distance de l'origine est r, la somme de ces équations respectivement mul- tipliées par dz, dy donne l'intégrale v! — C+ o? (a? + y sim). 573 des Sciences de Saint - Pétersbourg. 574 Pour déterminer la constante C, supposons qu'au com- mencement du mouvement z = Rcoso,, y = R sin ọ, et v — v,, nous aurons € = v, — o R (cos o, + sino, sin’), r | 2p2 2 GN : 2 et v =v, — o R (cos o, + sin o, sin A) + or? (cos*o + sino sin’), ou, remplacant v^ par sa valeur en coordonnées po- laires, 2.2: dr? 3. r'o'sin^A + 7, o^sin?À dp aer xd 2p2 2 : 2 ss = v, — o R (cos o, + sino, sin‘) + wr (cog^o + sino sin), parce que la vitesse angulaire autour de l'axe vertical des z das 3i dr — drdg — dr dr o sin À et c do dr A . 2 Remarquons que = est négatif parce que r diminue avec l'accroissement de t, donc ọ augmente avec le decroissement de r, par conséquent . © Sin À. d " To sin À do — — Vo — e" | R'(cos o, + sin’ sin) res gees Al, L'intégrale de cette équation ne peut-étre trouvée que par approximation. Mais le terme qui contient ©", étant trés petit comparativement à v,", peut être négligé, alors do — E sini. dr, d’où o = €, — = sin hr. Comme 9 = 9, pour r= R, on trouve in À $— 9, a (Ron. Cette équation montre que la molécule a decrit une spirale, qui se trouve à droite d'un observateur placé au point b. L'angle c augmente avec la latitude, et pour un lieu donné avec la distance R (par conséquent avec le rayon du cylindre), et en raison inverse de la vitesse initiale v,. Les équations (1) déterminent aussi la force accé- lératrice que le courant d'un fleuve exerce sur sa rive oite. à En effet, soit MN une section transver- sale du fleuve, 5 un b De ^ point quelconque dans TA N cette section pour la- Ge? NC A quelle la vitesse mo- "t ` yenne du mouvement mre permanent de l'eau est v. Prenons le plan ho- rizontal, qui passe par b, pour plan des axes x, y, que nous prenons comme dans le probléme précédent vers l'est et vers le nord, nous avons équations (1), en négligeant o”, d?x » d dg 20 sin X. ^! t dt (2). D LI dr dt” —,-—— — 24 Sin À. Désignons par a l’angle de la direction du courant avec l’axe des y, nous aurons les intégrales suivantes = A+ 20 sin À. y = v sin a + 2o sin À.y E: = B— 2o sin à. x = vcosa — 20 sinÀ.x. Si lon substitue ces valeurs dans les équations (2) et qu'on néglige o°, on a dx 3 de 7 20 sin À.vcosa d?y ; à dg 7 — 208in À.v sin a. Ces équations montrent que la force accélératrice F = 2ov sin‘, c.-à-d. que la grandeur de cette force est indépendante de la direction du courant, et qu'elle est toujours dirigée du point b vers la rive droite du courant, mais la direction de la force dépend de celle du courant. Pour avoir la force que la section entiere MN exerce sur la rive droite, désignons la grandeur de cette section, par A et par o la densité de l'eau, nous aurons mF = Are, Zon sin À. Moscou ce 25 janvier 1860. 575 Bulletin de l'Académie Impériale 675 BULLETIN DES SÉANCES. CLASSE HISTORICO- PHILOLOGIQUE. Séance DU 24 FÉVRIER (7 mars) 1860. A l'ouverture de la séance, le Secrétaire Perpétuel an- nonce la douloureuse nouvelle, apportée par les journaux, de la mort du celèbre philologue M. Thiersch, membre correspondant de l'Académie depuis 1826, décédé à Mu- nich le 13 (25) février courant. La Classe manifeste ses regrets de la perte d'un savant aussi distingué par ses travaux scientifiques que par son caractere personnel, et qui contribua tant à la régénération politique et littéraire de la Grèce. M. Brosset soumet l'état des planches pittoresques et archéologiques devant accompagner son travail sur les antiquités de la ville d’Ani (v. le 8 23 du procès-verbal de la séance du 27 janvier 1860). L'examen scrupuleux des dessins de M. Kästner a eu pour résultat que dans une dixaine seulement on a jugé à propos de faire quelques corrections très légères, travail dont s'est chargé un jeune architecte M. Okerblom. — L'ouvrage entier se composera de la traduction vérifiée et annotée de l'histoire d'Ani, par le | P P. Minas Bjechkiants, d'une traduction des inscrip- tions reproduites et d'un commentaire sur les 46 planches, choisies dans l'Album de M. Kästner et dans une série de dessins du méme, que M. Gilles a bien voulu mettre à la disposition de l'Académie pour cet objet. Conformé- d ment au désir de M. Brosset, son travail sera publié sous forme de volume séparé en deux livraisons. Le méme Académicien présente le manuscrit d'un Cata- logue général de la littérature arménienne, rédigé par M. Patcanents, depuis le commencement du 4° siecle jusque vers le milieu du 17°, et il en propose la publica- tion dans le Bulletin. M. Schiefner lit un extrait d'une lettre de M. Il- minski, datée d'Orenbourg le 29 décembre 1859, conte- nant des Remarques sur la langue des Tourkmenes. Sur la proposition de M. Schiefner, cet extrait sera inséré au t M. Bédarride, bátonnier de l'ordre des avocats pres la Cour Impériale de Montpellier, fait hommage d'un exem- plaire de l'ouvrage qu'il a publié sous le titre: Les Juifs en France, en Italie et en Espagne. Paris 1859. La ré- ception en sera accusée avec des remerciments. L'Académie Stanislas de Nancy adresse des remerci- ments pour l'envoi des publications de l'Académie. La Société Courlandaise de littérature et des arts adresse aussi ses remerciments pour les publications de l'Académie qu'elle vient de recevoir. Le Département des Confessions Etrangères au Ministère de l'Intérieur, par un office du 21 février courant, adresse des listes de lieux habités par les Hébreux au gouverne- ment de Grodno. La réception en sera accusée et les listes passeront à la Bibliothèque. i CLASSE PHYSICO- MATHÉMATIQUE. Séance pu 2 (14) mars 1860. M. Fritzsche présente et recommande à l'insertion au Bulletin un travail de M. le D' Claus, intitulé: Neue Bei- trüge zur Theorie der Platinmetalle (Fortsetzung). M. Brandt, qui a été, dans la séance précédente, in- vité à dresser un devis de son voyage projeté aux cótes et pour en faire commencer l'exploitation; après son ancien élève M. Papkof, maitre d'histoire naturelle au gymnase d’O- dont M. Papkof aurait à rendre compte. Après avoir MIS s repassant par Odessa au retour à St.- Pétersbourg, M. Brandt irait en Crimée à la recherche de nouvelles dont l'existence, selon lui, n'est pas douteuse; mais il ne restreindrait pas ses explorations à l ntraire, en traversant les périodiques et dont les plus grandes donnent jusqu'à 25,000 impressions en une heure. M. Hamel ajoute qu'il se pro- pose de rédiger un article sur ce sujet pour la Gazette allemande de St.-Pétersbourg. M. Poudra adresse de Paris une lettre datée du 27 fé- vrier 1860, accompagnant l'envoi de son ouvrage: Traité de Perspective-Relief. Paris 1860. (Avec Atlas). Rectification. - ,^ Uk P. 526, 1. 11 lisez Ka au lieu de , ai: Paru le 28 mars 1860. Bulletin de dead. hp. d. sc. TI vu A nm ep emm TN LU) - mmm auront mmm ARENSBURC und HAPSAL. IFWersse n: EL amma D MTA um i ] MS LL UNTEN LTM Sal 1 gt a ` Owsiannikow fccit. Lih v: À Munster. BULLETIN ` Gutt IMPERIALE DES SCIENCES S'-PÉTERSBOURG. TOME SECOND. (Avec 2 Planches et 1 Supplément.) Sr. -PÉTERSBOURG, 1860. Commissionnaires de l'Académie Impériale des sciences: à 9t, -IPétersbourz à Riga à Lelpzig MM. Eggers & Comp., M. Samuel Schmidt, M. Léopold Voss. Prix du volume: 2 Roub. 70 Kop. d'arg. pour la Russie, 3 Thl. de Prusse pour l'étranger. Lag eet (Gs EE UR TABLES DES MATIERES. A. TABLE SYSTÉMATIQUE. (Les chiffres indiquent les pages du volume.) SCIENCES MATHÉMATIQUES, PHYSIQUES ET BIOLOGIQUES. | MATHÉMATIQUES. Rs et V. Note sur une certaine transformation des inté- grales. — 142. — Sur les dad libres. (Avec une planche.) 567 — 573. ASTRONOMIE. em O. Observations et éléments de la cométe II. 1860. 255 — = Rap pport sur les observations de l'éclipse totale du noie du 6 (18) juillet. 385 — 396. HIMIE, Claus. C. Nouvelles recherches ied les métaux qui accompagnent le platine. (Continuation.) 1 88. Knauss, C. Analyses des Sr des Fueus de la Mer Blanche et SN de cette mer et de deux sources salées de Nanoxa. PHYSIQUE; PHYSIQUE DU GLOBE, Abieh, H. Sur un aérolithe tombé à Stavr opol. 404—422. 433—440. Maer, Ý. E. de. Sur une loi générale de 3 formation du lit des ri- vières. 1 — 49, 218 — 250. 353 — Hamel, J. L'origine de = Erase n dud et électro-magné- tique. 97 — 136. 2 Lenz, E. Rapport sur T dd envoyée aux environs de l'ile de on rns pour l'étude des forces magnétiques terrestres. 441 Maximoviez, M. Extrait d'une Aes à M. Schrenck. (Nachrich- ten vom m Ussuri-Plusse) 545 Middendo L'ile Anikief ri la Mer Glaciale prés de Sat GE ei GÉOLOGIE ET PALÉONTOLOGIE. Abieh, H. Extrait d'une lettre à M. Fritzsche. 448 — 446. Brandt, J. F. Rapport préalable sur un squelette de Mastodon, trouvé prés de Nikolaief. 193 — 195. J. F. Premier rapport sur l'expédition dirigée par lui et qui avait pour but une exploration zoologique et paléontologique de la Russie méridionale. 501 — 507. — Quelques remarques, servant qu H au précédent ers sur le squelette "^ Laag qui y est mentionné. (Avec un Planche.) 507 — Sévertsof, N., et sé zezow, J. Observations géologiques faites dans la partie occidentale des Steppes des Kirghizes. 195—207. ZOOLOGIE. Motschouiski, V. de. Coléoptéres rapportés en 1859 par M. Sé- vertsof des steppes méridionales des Kirghizes et énumérés par V. de M. 518 — 544. ANATOMIE. Baer, K. E. de. Sur l'ouvrage de M. Pirogof: Anatome topogra- phica sectionibus per corpus humanum congelatum triplici di- rectione ductis illustrata. 396 — 404. ; PHILOLOGIE, HISTOIRE ET SCIENCES POLITIQUES. Nauck, A. Note relative au texte de l'histoire des Empereurs par Hérodian. 142 — 152. — Remarques critiques. I. 317 — 340. Patcanian, M. Catalogue de la littérature arménienne, depuis le commencement du IV* siècle jusque vers le milieu: du XVII*. 49 — Schiefner, e Sur la tradition estonienne du Kalewipoeg. 273—297. Schirren, C. Sur les documents relatifs à l'histoire de Russie, trou- vés dans les archives et les bibliothéques de Suede. 446—501. Stephani, me € erga archaeologica. XXIV. 250 — 254. véliaminof-Zernof. Descriptions de quelques monnaies de l'oulous de Decker de Khiva et de Khokand. 207 — 218. B. TABLE ALPHABÉTIQUE. | (Les chiffres indiquent les pages du volume.) Abieh, H. Sur un aérolithe tombé à schie 404. 433. — Extrait d'une lettre à M. Fritzsc Académie des Sciences de Berlin. Katie pour un envoi. 341. — des Sciences d'Amsterdam, de Vienne et de Paris, remercient pour divers envo is. 428. Aërolithe, v. Aunenk of xad une mention honorable. 342. adresse des remer- ciments. 427. Antiquités Sibériennes placées à l'Ermitage "mire 192. In- demnité accordée par S. M. l'Empereur. ibid Archives Russes, v. ik. , K. E. de. Sur une loi générale de la formation du lit des ri- De L 218. 353. — annonce la formation d'une société entomologique Russe. 92. propose de remercier M. Skatchkof pour l'envoi d'un cräne Chinois et de lui demander en méme temps quelques ren- seignements y relatifs. 347. e un travail de M. Grub PS intitulé: Die super- numerären en des Menschen. 347 — propose d'offrir à M. le Général Pérofski un exemplaire du mémoire sur les macrocéphales de la deng 348. — Sur l'ouvrage de M. Pirogof: Anatome topographica sectio- nibus per corpus humanum congelatum triplici directione duc- tis illustrata. 396. — et Schiefner. D 2 relative à un voyage scientifique de M. Radloff. Baeyer adresse un mémoire sur la réfraction de la lumiére dans l’atmosphere. Béjanof. Ses notes VEH sur la langue des Outiens. 93. Méliaief obtient un prix Démidof. 342. Bibliothèque de l’Académie. Nouvelles acquisitions. 341. — de Stuttgart, comprise au nombre des institutions qui recoivent les publications de l'Académie. 341. — du couvent de St.-Lazare. Remerciments pour un envoi, 344. — de l'Université de Christiania. L'Académie lui transmet un en- voi de la Commission archéographique. 346. _ — de Louvain. Echange de publications. 350. — Royale de Munich. Remerciments pour un envoi. 428. Billarski élu Académicien-adjoint pour la Classe de langue et lit- térature russe. 341. 350. Böhtlingk. Membre de la Commission chargée d'examiner la pro- position d'un particulier relative à la publication des Calen- driers. 258. — Commissaire pour la construction d'un Laboratoire chimique. 349. — Proposition relative à la transcription des noms propres russes. Commissaires: MM. Brosset, "unm Wiedemann et Kunik. 343. Décision préalable, 494 Bóhtlingk. Membre de la Commission pour former une collection d'ouvrages académiques. 425. Bonaparte, le prince Louis Lucien, remercie pour sa nomination e membre honoraire et fait hommage de différents ou- vrages publiés par lui. 258 Borghesi décédé. 346. Borszezow envoie son travail intitulé: Die pharmaceutisch wichti- gen Ferulaceen der Aralo-Caspischen Wüste etc. 430. Bouniakofski, Sur les Planimétres libres. 567. — Sur une certaine transformation des intégrales. 136. Bouslaief élu Académicien ordinaire pour la Classe de langue et littérature russe, 341. 350. Brandt propose un d’une collection zoologique rapportée par M. Radde. — Rapport préalable sur un squelette de Mastodon, trouvé près de Nikolaïef. 1 — Dispositions iria pour son voyage scientifique. 2 — rn un rapport sur les travaux de l'expédition dirigée par 426. désire pouvoir effectuer son retour par Vienne et Berlin. ibid. — Premier rapport sur l'expédition dirigée par lui et qui avait pour but une ge zoologique et pal&ontologique de la Russie méridionale. 50 — Quelques remarques, 8 Lë d'annexe au précédent rapport. sur le squelette de Mastodon, qui y est mentionné. 507. — recommande un travail de M. Motchoulski sur les Coléop- teres de la me orientale et particuliórement sur ceux des rives de l'Amour. 258. Bronn remercie iir sa nomination de correspondant. 258. Brosset. Hommage de sa note sur les inscriptions arméniennes de Bolgari. 92. — chargé de se prononcer sur le projet d'une grammaire de la langue des Outiens, de M. Dulaurier. 96. Rapport. 191. recommande le travail de M. Langlois: Essai historique ," critique sur la constitution sociale et politique de l'Arméni sous les rois de la dynastie Roupénienne. 92. membre de la Commission pour la transcription des noms pro- pres Russes. 343. ; chargé ae l'édition, soignée par M. Emine, de PHis- toire des Aghovans de Mosé Pit uiis od 343. Rapport. 346. chargé de l'examen d'une monnaie en cuivre trouvée dans la Petite Cabarda. 428. se charge de : direction du Musée asiatique pendant l'absence de M. Dorn cf. Wakhtan Bunge. Une médaille lui est décernée. 342. — Calendriers publiés par l'Académie. Proposition d'un Jr relative à leur publication. 91. Commission pour cette proposition, composée de MM. Lenz, Fristke, Srez- nefski, Grot, Bóhtlingk et Kunik. 258. Rapport. 341. Censure des livres et pres venant de l’étranger. Droits accor- dés à l'Académie. 91. 349 Claus. Nouvelles recherches ı sur les métaux qui accompagnent le . platine. i oléoptères, v. Motcho er mn Nouvelles acquisitions: 190. 260. 345. 426. 431. Cf. B — entomologique, complétée. 258. Comete, v. O. Str mmission arché dog aphique adresse ME rd Vie en 350. — Démidof, confirmée par le Plénum. 91. Rap — pour la distribution des prix Dees? dei par MM. Vo- stokof, ne ;Kokeharof et Doubrofski. 349. — pour préparer e de es pour la découverte de mammiferes intédibon che pt — pour la transcription des noms Er de Russes: en Brosset, iedemann, Kunik et Bóhtlingk. 343. 424. — pour estimer une ck construite pour le ACE d'hiver par Florian, composée de MM. Kupffer, Ostrogradski et Dóllen. 349. Rapport 423. _ Li former une collection d'ouvrages académiques: MM. K öp- n,Stephani, Bóhtlingk et Kunik. 425. — 3 dch Laboratoire chimiqu Concours pour une place vacante dans la Section Biologique. 345. Couronne de Vladimir Monomaque. Documents qui s’y rapportent. 4, Danilefski, v. Musée Zoologique. Démidof, prix, v. pn sion. Denkofski, v Dmitrief obtient un pie Démidof. 342. Döllen, chargé de la gestion des affaires courantes de LM: toire Central, pendant l'absence de M. O. Struve. — Commissaire ds la taxation d'une pendule. 349, — Cf Schube Dorn, émane le manuscrit du 3° vol. des recherches Kourdes ar M. Lerch. 261. — Autorisation de son voyage scientifique. 2 — ei membre correspondant de la Société Sek d'Archéologie. — présente la 2° partie du T RS, Kourde de M. Jaba. 342. — apprend que M. Spasski- Aftonomof lui est adjoint par le Comité Gastein pour son en en Transcaucasie. Doubrofski. Commissaire pour les prix Ouvarof. 349. Duhamel remercie pour sa nomination de Correspondant. 260. Bulaurier, v. Bros Bünsberg, (iser Eelipse du soleil du 6 (18) juillet. Mesures prises par le gouverne- ment espagnol pour en faciliter l'observation. 423. Cf. O.Struve Eltsinski. Guérison du syphilis par la vaccination. 189 Emine, y. Brosset. Etat- ue de l'Armée du Caucase. Remerciments pour un envoi. FA décédé 347. NL Pire par le Ministére des Domaines, des vallées e a et du Manytch et des steppes entre le Volga et le Don. 2 def. Flora VELAMEN EN Florian, y. Commi Fritzsche é élu membre honoraire de la Société Chim. de Londres. 95. nstruction d'un Laboratoire chim. 349. un particulier relative à la publication des Calendriers. 258. V Galitsine, Prince Dmitri. Copie deem lettre à Euler, offerte par e Prince Nicolas Galitsine. 427. Gmelin, J. G., v. Plieninger Goussef adresse le programme d'un journal de Mathématiques. 348. — enz. Granville adresse quelques écrits. 423, Grot. Membre de la Commission chargée d'examiner la proposition "un particulier relative à la publication des Calendriers. 258. ber, v. Baer. Haidinger remercie pour des envois de publications de l'Acadé- mie. 264. Hamel désire faire un voyage en France et en Angleterre. 94. 264. — reléve une erreur touchant lexpédition nautique de Charles Jackmann. 94. — élu membre de la Société Géographique Russe. 95. — L'origine de la télégraphie galvanique et électro - magnétique. 97. Note supplémentaire. 298. — Avis sur une not . Kroukof traitant d'un nouveau sys- téme de locomotives. 259. Helmersen lit un rapport général sur les résultats de l'exploration coran faite par lui en 1856—1859 dans le gouveruement d'Olonets. 347 — charg e sch M. le Ministre des Finances d'examiner les gise- ments de houille dans le gouvernement de Toula. 348. Hérodian, v. Nauc — ee ; pour sa nomination à une place de Corres- pondan Hilferding an un prix Beer 342. Histoire de l'Académie, v. Köppe t Humboldt- Stiftung. rar de l’Académie. 259. Remerci- ments du Comité. 2 Hyrtl remercie pour 54 Gegen à une place de Correspondant. 3 Model. autorisé à étudier des documents historiques se trouvant à l'Académie. 349. Zeg muéniennes v. Brosset. — grecques, v. Stephani. Evanof remercie pour sa nomination à une place de Correspondant. 92. Jaba, v. Dorn. Jackmann el. Jacobi. Expériences sur l’affinage du platine. 95. 429. — Commissaire pour la construction d'un Laboratoire chim. 349. — Rapport sur les propositions 4 M. Jagdmann relatives à la construction d'un paratonnére. — présente une pierre ctp Bé sur laquelle M. Schalz? A zen avait ihres à transporter une photographie. 431 Jag „Y. Jacobi. a eed Y la direction du Musée botanique pendant lab- de M. Ruprecht. 1 Kalatchof obtient une —À notion E v. Schie Knauss. Analyses des lose VE des Fucus de la Mer Blanche et de l’eau de cette mer et de deux sources salées de Nanoxa. 305. Knorre envoie un dessin du mastodon trouvé aux environs de Ni- colaief. 348. Kokcharof. Commissaire pour les prix Ouvarof. 349. Köppen. Hommage de son article sur les principaux lacs et les limans de la Russie. 92. — Proposition relative aux listes des lieux habités en Russie, 192. — autorisé à résider hors de St.-Pétersbourg. 192 — nommé membre de la Société Russe d'Horticulture. 192. — offre un crâne provenant de la Crimée. 260 — prend congé de ses collègues. 424. — Proposition relative à une collection compléte d'ouvrages pii- bliés par les membres de l'Académie. Commissaires: MM. K 6 p- pen, Stephani, Bóhtlingk et Kunik. 425. 842. adresse des remerciments. 428. VI Kier offre un portrait du slaviste Dobrowski. 428. e des notes biographiques et bibliographiques des mem- bres de l'Académie : de plusieurs Universités. 427. et des ma- x général des travaux insérés dans les er ze de l'Académie. 428. Korsakof, v. Lenz. Kourde, langue, v. Dorn, Lerch. Kovalski envoie un mémoire gogo EES de la fonc- tion a Kata en série. 347. Kreutzwald obtient un im geste, Wéi adresse des remerci- 427 ments. Kroukof, v gays Krusenster e Kunik présente e t lit ses «Recherches sur des monnaies russes- byzantines de teg: av I Vladimirovitsch». — Membre de la Commission chargée e d'examiner la proposition d'un particulier relative à la publication des Calendriers. 258. Membre de la Commission pour la transcription des noms propres Rues 343. Proposition relative i p commissions scientifiques à donner à M. Schirren. 261. Programme d'un fecielt "eate de documents sur l'histoire de Russie (Pycckiii Apxup»). 343. 346. 383. Membre de la Commission pour former une collection d'ouvrages académiques. 425. prie de lui procurer l’inspection de l’original du trait& com- 9. — Kupffer., Communication d'un rapport, adressé à M. le Ministre des Finances, sur son voyage à Bradford pour y assister à la réu- nion de l'association internationale pour l'introduction d'un systéme uniforme de poids et mesures — M erii pour l'examen des observations de M. Zarou- ne. 2 — Commissaire pour la taxation d'une pendule. 349. et pour la construction d'un Laboratoire chimique. ibid. — Mission scientifique en Finlande. 344. à l'étranger. 349 427. . 257. Commissaires : Kupffer, Jacobi, Fritzsche, Zinine et Böhtlingk. 349. — Matériaux pour des analyses ébimigues ; dus à la bienveillance de M. le en des Finances. 345 Lamanski obtient un prix Démidof. 342 — Sollieitation dde: accès aux Archives de l'Académie. 427. Langlois y. Bro gu E. Mimbre de la Commission chargée d'examiner la proposi- n d'un particulier relative à la publication des Calendriers. e. chargé d'examiner une réclamation de M. Goussef. 2 autorisé à mettre à la disposition de M. le Capitaine Kruse n- stern un Ma de Gambey. 345. recommande une note de M. K ae Sur l'aspect des nuages Reien à Det en dior 1859. on envoyée aux environs de l'ile de Jus- sary pour l'étude des forces magnétiques terrestres. 441. et Kupffer chargés d'examiner les observations de M. Zarou- bine. 259 Lenz, Robert. Son expédition aux cótes de la Finlande. 260. Lereh chargé d'examiner le vocabulaire kourde de M. Jaba. 343. orn —- Lév eindetaki adresse un travail manuscrit sur la vaccine. 260. 423. Listes des lieux habités, fournies par le clergé. Les doubles en sont mis à la disposition du Comité Statistique du Ministère de l'In- térieur. 261. 424. Littérature arménienne, v. Ain Patcanian. Live, langue, v. Wiedem Lobanof- Rostofski, le Prince Alexandre. Choix fait par lui de sept planches gravées, conservées au Magasin de livres et re- présentant Pierre-le-Grand et d'autres personnages historiques. 93. — Hommage de trois ouvrages. 93. et de portraits de Débinirski et de Goethe. 19: Maack, Don d'une collection SRM ARM 258. Magnétisme terrestre, v. Le Manuserits de Kepler. Envoi des t. XVIII et XIX à M. Frisch à Stuttgart. 268 Mastodon, squelette d’un, trouvé près de Nicolaïef. 189. 193. 260. 262. 348. expédié à St.-Petersbourg. 426. cf. Brandt Maximowiez. Extrait d'une lettre à M. Schrenck. (Nachrichten vom Ussuri-Flusse). 545. Médaille frappée en mémoire de l’inauguration de l’Académie mé- dico-chirurgicale à Varsovie, et envoyée par M. le Prince Gortchakof. 8 Merian. Annonce de la fête dar de l’Université de Bâle. 425. Mévius obtient un prix Démidof. 342. Middendorff, L'ile d'Anikief la Mer Glaciale, pres de Kola. 152 — autorisé à résider hors de St.-Pétersbourg. 259, Monnaies orientales, v. Brosset, Valikhanof, Véliaminof- — russes-byzantines, v. Kunik. BE. V. de. Coléoptéres rapportés en 1859 par M. Séver- tsof des steppes méridionales des Kirghizes. 518. — v. Brandt. Murchison adresse un ouvrage. sées de l'Académie. Echange does d'histoire naturelle avec Ft Musée nouvellement créé au Cap. 2 — Asiatique. Dons reçus. 261. — ethnographique. es sur le développement qu'il serait désirable de lui donner. . Cf. Baer et Schiefner. — numismatique. Past " Ermitage des antiquités dispa Si- bériennes. 192. — zoologique. Acquisitions dues à d Danilefski. 263. — botanique, v. Jéleznof, Ru cht. Nauek. Note relative au texte de Phistoire des Empereurs par Hé- rodian. 142. — Remarques critiques. I. — Programme d'une pot Scriptorum historiae Stunden 6. — Hommage d'un volume de Sophocle, publié par lui. 428. Nordsiróm obtient une médaille. 342. adresse des remerciments. 428. Observations météorologiques envoyées. 95. 190. 423. Observatoire d'Altona. Remerciments pour un envoi. — de Vilna. Allocation annuelle pour achat de livres. 95. — de Vienne. Echange de publications. 350. Ostrogradski lit une note sur une intégrale défini — Publication projetée d'un traité élémentaire de von 344. ommissaire pour la taxation d’une pendule. Outiens, langue des, v. Béjanof, Brosset. Ouvarof, prix, v. Comm mission. Pateanian. Catalogue de la littérature arménienne, depuis le A mencement du IV® siècle jusque vers le milieu du XVII*. 49. Pérévostchik of, —— pour les prix Ouvarof. 349. Photographie, y. Jac Pirogof obtient un prix SUN. 342. cf. Baer. Platine, v. Claus, Jacobi. Plieninger. Sa proposition relative à une Correspondance inédite de J. G. Gmelin. 182. 451 Portraits de Monarques Russes s, v. Lobanof-Rostofski. Prix de sciences politiques proposé en1857. Clóture du concours. 93. Radde, v. Brandt. Radioff, v. FEN Schiefner. VII Ratchinski. Mention honorable. 342. Ruprecht, Si gs de son T Net iie au Daghestan. 94. — Introduction à sa Flora Ingrica. 1 — téiricdons données à M. ee concernant la gestion des affaires du Musée Botanique. 190. samara, Le Gouverneur de, adresse des remerciments pour un envoi. 341. Schiefner recommande un mémoire de M. Radloff sur la langue des Tchouktches. 92. — Mission scientifique à l'étranger. 192. — élu membre correspondant de la Société russe d' Archéol. 262. — Sur la tradition estonienne du Kalewipoeg. 273. — v. Baer. Schirren. Sur les documents relatifs à l’histoire de Bann: trou- vés dans les archives et M en de Sué Schubert, le General, adre ire, acco isa gné d'une lettre concernant Ja ar de P sudo Klar Ren- voi à M. Wel Ai 263. 344. Schulz, v. Jaco bibaphim. Metteg honorable. 342. Sévertsof et Borszezow. Observations géologiques faites dans la partie occidentale des steppes des Kirghizes. 195. Sibirski, le Prince, obtient un prix Démidof. 342. Sjögren, v. Wiedemann Skatchkof, y. B Société Estoxotogiiii Russe. Autorisée à tenir ses séances dans la petite salle des conférences de l'Acadé émie. 92. — orientale de France. dives. envois = Géographique Russe, T pour des envois. 498. Spasski — Aftonom of, Moses Membre de 1s M chargée d'examiner la pro- Pepsi d'un particulier relative à la publication des Calen- rs. 25 Stephan, présente Zeien des objets du Musée numismatique placés à Ermitage Impérial. 96. — nommé membre curet de la Commission Impériale Archéologique. 96. — décoré de l'ordre de St. Anne 2° VE 96. — Parerga archaeologica. XXIV. 2 — lit une notice sur des Misi dos trouvées dans les ruines d'une église construite sur l'emplacement d'un temple d'Aphro- dite pràs de Sévastopol. 342. m étre de la commission pour former une collection d'ouvrages acade Stephani, promis de son mémoire: M tios Boédromios. 428. Struve, 0. et Winnecke. Voyage spagne pour l'observation de l'éclipse een du soleil du L (18) juillet, proposé 94. au- torisé 260. 4 Struve, O. Observations et éléments de la cométe II 1860. 255 — Rapport sur jd observations de l'éclipse totale du soleil du 6 (18) juillet. — recommande is nod de M. Winnecke: mung des Hauptsternes des Praesepe. 94. — propose d'avancer M. Winnecke au grade d'Astronome supé- rieur. Syphilis, v. Elteinski Tehébychef autorisé à faire hommage à l'Académie de Paris de sa note sur l'intégration des différentielles rationnelles. 347. — élu membre correspondant de l'Académie des Sciences de Pa- ris. 348. Tchouktehe, langue v. Schiefner. Télégraphie, v. Hamel. Tischendert. Co llection d'antiquités destinée à Musées de l'Académie. 19 Transcription des noms propres Russes, v. Bohtlingk. Université de Kazan. Remerciments pour un envoi, 341. — de Louvain. Echange de publications. 350. — de Bäle, v. Merian. Vaccine, y. Lévandofski. Valikhanof. Don de 18 monnaies orientales et du divan de Kha- Über die Bestim- être placée aux ani. 190. Véliaminof- Körner offre une monnaie. ` — a ption de quelques monnaies ro par M. Valikhanof. — ds mission scientifique à l'étranger autorisée. 192, — Descriptions de quelques sto de loulous de Djaghatai, de Khiva et de Khokand. 207. Voskressenski obtient un prix Démidof erg Vostokof. Commissaire pour les prix Ouvar Wakhtang, roi de Géorgie. De lettres hine écrites en 1721 à Pierre le Grand, envoyées par M. le Prince Obolenski. 429. Walter et Denkofski, Rédacteurs d'une nari "b rece- vront le Bulletin et les Mémoires de l'Académie. 4 Wiedemann, Annonce relative au recueil de Brenn sur la lan- gue live laissés par feu M. Sjögren. 92. — Membre de la Commission pour la transcription des noms propres Russes. 343. — Rapport sur un manuscrit d'Ernst Dünsberg, contenant de poésies en langue Lette. 384. Wilson, Horace Hayman, décédé. 346 Winnecke confirmé en qualité d'Astronome ten de l'Obser- vatoire Central- Nicolas. 345. Cf. O. Str beiss Mii Sa correspondance publiée - cs l'Académie. 342. Biete: v. Len Zinine. Peien EES la construction d'un Laboratoire chi- mique. 349. BULLETIN DES SÉANCES. ASSEMBLÉE GENERALE. I | Page. Pag Séance du 4 (16) mars 1860.......... 91. | Séance du 16 (28) mars 1860.,........ . 94 » » 15 (27) avril . .257. » 30 mars (11 avril).......... 189. » » 6 (18) mai 341. | » » 20 avril (1 mai) , 58. » » 38(15)juin........... 849. | » » 4(16) mai..... 262 » » D(17)août............... 497. |: i5 » 18(80) mai................ 344 born » 1(193)juin..............- 947. | » x 15(27)juin;.... .422. Gu. » 3 (19) a00t.,.. Leer eee 0 425. | fg » 17 (29) aoüt..... ere «aig. CLASSE PHYSICO-MATHEMATIQUE, VIII - CLASSE HISTORICO-PHILOLOGIQUE. Page, wee du 9 (21) mars 1860 .......... 92 »29 mars (4 avril). ed d'Ee 96 » » 13 (25) avril... .. eode eda 190 » » 27 «mom i. MS 261 SO ter is 009 002 AVES 342 » » 25 mai M Von EU er 346. » » 5B (9D) JUI... nun nee d n 383. » » 22 juin u julie) PERLE 424. RR! 428. BULLETIN DE L' ACADENIE INPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSBOURG. Über ein allgemeines Gesetz in der Gestal- tung der Flussbetten, von K. E. v. Baer. (Lu le 3 février 1860.) (Kaspische Studien N° VIII.) *) 1. Vorwort. Pallas schon machte die Bemerkung, dass in der Regel die Flüsse des Russischen Reiches ein hohes rechtes und ein flaches linkes Ufer haben '). Er drückt seine Verwunderung darüber aus, scheint aber den Grund davon sich nicht haben klar machen zu können, weshalb seine Beobachtungen auch nicht allgemein berücksichtigt worden sind, obgleich aufmerksame Rei- sende, wie z. B. Murchison, sie bestätigten und er- weiterten. Nachdem ich im Jahre 1853 einen Theil der Wolga hinabgefahren war, wo dieses Verhältniss mit Fracturschrift von Nishnyi-Nowgorod bis zum Kaspischen Meere ausgeprägt ist, und nachdem ich auch einige kleinere Flüsse im beweglichen Boden des mittlern Russlands gesehen hatte, überzeugte ich mich, dass die Rotation der Erde der allgemeine Grund dieser Erscheinung sei. Das fliessende Wasser, wenn es vom Aequa- tor gegen die Pole sich bewegt, bringt eine grössere Rotationsgeschwindigkeit mit als den höhern Breiten zukommt und drängt deshalb gegen die östlichen Ufer, weil die Rotations- Bewegung nach Osten gerichtet ist, also auch dieser kleine Überschuss, welchen das flies- sende Wasser aus niedrigen Breiten in höhere mitbringt. Umgekehrt wird ein fliessendes Wasser, das mehr oder weniger von den Polen nach dem Aequator sich bewegt, mit geringe- *) Die 6 ersten Nummern der Kaspischen Studien finden sich in verschiedenen Bänden des Bulletin de la Classe physico-mathéma- ed die 7 im Bulletin de la Classe historico-philologique, T. XIV. N? 20—22, 1) Z. B. Bemerkungen auf einer Reise in die südl. Statthalter- schaften. I. S. 97. «Alle diese Flüsse (Sura, Mokscha, Worona, Cho- per, Don) haben, ungeachtet ihrer widersinnigen Richtung, ihr hö- heres hügeliges Ufer zur Rechten, und das flachere Ufer mit der breiten Niederung zur Linken ihrer Strömung». Tome II. rer Rotationsgeschwindigkeit ankommen und also gegen das westliche Ufer drängen. In der nördlichen Erdhälfte ist aber für die Flüsse, die nach Norden fliessen, das östliche Ufer das rechte und für Flüsse, die nach Süden fliessen, das westliche ebenfalls das rechte. In der nördlichen Halbkugel muss also, an Flüssen die mehr oder weniger nach dem Meridian fliessen, das rechte Ufer das angegriffene, stei- lere und höhere, das linke das überschwemmte und deshalb verflachte sein, und zwar in dem- selben Maasse, in welchem sie sich der Meri- dianrichtung nähern, so dass bei Flüssen oder Fluss-Abschnitten, welche fast ganz im Meri- dian verlaufen, die anderweitig bedingenden, für dieses allgemeine Gesetz also störenden Einflüsse, nur wenig, in solchen aber, die mit dem Meridian einen ansehnlichen Winkel ma- chen, stärker hervortreten müssen. Das ist in der That in den Flüssen des Russischen Reiches sehr allgemein herrschende Regel. — Ist die angegebene Erklärungsart die richtige, so muss auf der südlichen Halbkugel das linke Ufer das hohe und das rechte das flache, überschwemmte sein, denn hier ist für Flüsse die nach dem Pole gerichtet sind, das östliche Ufer das linke und für Flüsse, die nach dem Aequator strömen, das westliche ebenfalls das inke. Mir schien diese Erklärung so einfach und so auf der Hand liegend, dass ich glaubte sie müsste schon lange gefunden und die herrschende Regel für die Form der Flussbetten allgemein anerkannt sein, nur mir zufällig nicht vorgekommen in den Lehrbüchern der physi- schen Geographie. Um zu erfahren ob vielleicht Andere mehr davon wüssten, trug ich im Herbste 1853 einem kleinen Kreise von Freunden in Astrachan und im dar- auf folgenden Winter 1853— 1854 einem grössern in St. Petersburg meine Ansichten und Erfahrungen vor. Ich erhielt aber keine Nachweisungen, dass diese Überzeugung schon ausgesprochen sei, ja ich konnte 1 Bulletin de l'Académie Impériale 4 mich nicht einmal rühmen, sie jetzt zur Geltung zu bringen. Nachdem ich im Jahre 1854 die Wolga zur Zeit der stärksten Strömung gesehen und beobachtet hatte, wie die Seitenkraft, (so will ich den Überschuss oder Mangel an Rotationsgeschwindigkeit nennen, den das Wasser mitbringt,) in diesem Flusse auf das rechte Ufer wirkt, stand meine Überzeugung unerschütterlich fest. Ich setzte daher in meinem amtlichen Berichte am Schlusse des Jahres 1854 auch diese allgemeine Regel für die Gestaltung der Flussbetten, in einem naturhistorischen Anhange kurz auseinander. Dieser Bericht wurde im $Kypnaıp Munncrepersa l'ocy1ap- CTBEHHBIXB Unywecrsp abgedruckt und was über die Wolga gesagt ist, ging im folgenden Jahre in den BECTHAKb ecTecTBeHHbIXb HayK? über. Den physischen Grund der Erscheinung hatte ich jedoch nur berührt, allein in Astrachan überall davon gesprochen, um, wo möglich, Bestätigung oder Widerlegung zu erhalten. Als ich einen Herrn daselbst einmal beschüftigt fand, diesen physischen Grund in der Astrachanischen Zei- tung auseinanderzusetzen, er aber die Flüsse die von West nach Ost fliessen eben so behandelte, wie die nach dem Meridian strómenden, so gab ich selbst eine Auseinandersetzung in der genannten Zei- tung (August 1856). Ich erfuhr bald, dass derselbe, der vielen Eifer hat die geistigen Kinder Anderer in die Welt einzuführen, einen Aufsatz über diesen Ge- genstand in den Moperoü CGopaur? abgeschickt habe. Ich schiekte nun auch dahin eine Abhandlung von mir, die in der ersten Lieferung des Jahres 1857 abgedruckt wurde”). Da ich sie in Astrachan schrieb, wo die lite- rärischen Hülfsmittel als nicht bestehend behandelt werden, so war es mir unmöglich über irgend einen Fluss der südlichen Halbkugel mich zu belehren. Nach St. Petersburg im Jahr 1857 zurückgekehrt, fand ich, dass das La Plata System meine Ansicht glänzend be- stätigt, so weit es durch Steppenland fliesst, und eben so der Mississippi, der mir früher nach unvollständigen Nachrichten eine Ausnahme zu machen schien. Dieses gab Veranlassung zu einem zweiten Aufsatze, der ebenfalls im Moperoï cóopmuks im J. 1858 erschien?). Es war von Anfang an meine Absicht, diesen Ge- genstand in den Kaspischen Studien zu behandeln. 2) IIosewy y samınmxt pb», Teryımmxp ma keng, uam Ha TE, npaBbili Getert, BHICOKB, à aber HA3MeHT ? 3) IlpuGasaenie st crarsb Axas. Bapa. Mopex. Cóopn. 1858. Ich hoffte aber durch die vorläufige Bekanntmachung in russischer Sprache neue Bestätigungen der allge- meinen Regel aus Russland zu erhalten. Jetzt habe ich vortreffliche und schlagende Beweise für dieselbe durch Herrn Bode erhalten. Da nun auch in der Aka- demie zu Paris und zwar nach meinem kurzen Auf- enthalte daselbst, (Ende September und Anfang Octo- ber des J. 1859“) dieselbe Frage, jedoch mehr als mathematisches Theorem sehr lebhaft erörtert ist, und man dabei vielfach bezweifelt hat, dass der Druck nach der Seite auf die Gestaltung der Ufer Einfluss hat, scheint es mir nothwendig, mit den Beweisen aus Russland die ich gesammelt habe, hervorzutreten, und zwar als N’ VIII der Kaspischen Studien, indem ich die in russischer Sprache erschienenen Abhand- lungen in Eine zusammenziehe. Im Allgemeinen werde ich die in den russischen Abhandlungen gewählte Reihenfolge beibehalten, in- dem ich zuvörderst von der Wolga spreche, dann von andern Flüssen des Russischen Reiches und von die- sen übergehe auf andere Flüsse der nördlichen Hemi- sphäre, und endlich von denen der südlichen Erd- hälfte, so viel ich Nachrichten über dieselben habe erhalten können. Zuletzt noch ein Paar Worte oder Fragen über Ausflüsse der Meere, Wasserfälle u. s. w. Ich werde auf die Verhandlungen in der Akademie zu Paris, so weit sie mir bekannt sind, Bezug zu neh- men haben’). 2. Beobachtungen an der Wolga und ihren Zuflüssen. Es ist eine alte Bemerkung, dass an der Wolga das rechte Ufer steil und das linke flach ist. Dieses Ver- hältniss ist in die Augen springend von der Vereini- gung der Okà mit der Wolga d. h. von Nishnyt Now- gorod bis ganz nahe an die Mündung ausgedrückt und konnte also gar nicht übersehen werden. Die Russen 4) Es soll hiermit nicht im Entferntesten angedeutet werden, als ob die Herren Physiker, welche diesen Gegenstand erörtert haben, von mir auf ihn aufmerksam gemacht sind. Ich habe nicht einmal die Ehre gehabt, diese Herren kennen zu lernen. Ich will nur ange- ben, warum ich nicht gleich meine frühere Behandlung erwühnt habe. Es ist mir wohl erinnerlich in London über diesen Gegenstand | gesprochen zu haben, ob aber in Paris weiss ich nicht. 5) In diesen Erörterungen kommen auch Äusserungen vor, als ob schon Foucault die Allgemeinheit des Drängens der Flüsse nach der rechten Seite in unsrer Hemisphaere behauptet habe. Mir ist diese Demonstration von Foucault nicht bekannt. Wohl aber sebe ich, dass die neue vortreffliche physische Geographie von Kloeden des Unterschiedes in der Uferbildung noch gar nicht erwähnt. 5 des Sciences de Saint - Pétersbourg. 6 nennen deshalb das rechte Ufer das Berg- Ufer (rop- gp eper) und das linke das Wiesen. Ufer (ayrosoü 6epers). Dieses letzte wird nämlich überschwemmt und hat daher üppigen Graswuchs. Indessen reicht dasselbe Verhältniss weiter hinauf an der Wolga, wo ich es aber aus eigener Anschauung nicht kenne. Vom Einflusse der Mologa an, wo die Wolga den nórdlich- sten Punkt ihres Laufes erreicht hat, bis zur Einmün- dung in das Meer, d. h. in einer Strecke von fast 2800 Werst oder 400 deutschen Meilen, nach dem Wasserlaufe gemessen, ist das rechte Ufer das steilere und das linke das flachere. Diesem Verhältnisse ent- sprechend, finden sich denn auch auf dem linken Ufer nur drei namhafte Stádte, und alle drei in Ausnahme- Localitäten, nämlich Kostroma und Samara, beide an scharfen knieförmigen Vorsprüngen des Flusses, denen gegenüber das Ufer immer hoch und angegriffen ist, und endlich Astrachan, ursprünglich auf 7 Hügeln, oder den früher in N*2 der Kasp. Studien beschriebenen Bugors einer Insel gebaut, vielleicht weil das alte Astrachan auf dem rechten oder hohen Ufer gelegen, von dem Flusse unterwaschen wurde. Allmählich hat sich die Stadt von den Hügeln allerdings auch bis an die olga und einige Arme derselben ausgedehnt. Dieser nie- drige Theil der Stadt muss aber durch Wille gegen die jährliche Überschwemmung geschützt werden, und wenn das Hoehwasser bedeutender ist als gewöhnlich, helfen auch diese nichts, ein ansehnlicher Theil der Stadt wird überschwemmt, wie ich in den Jahren 1853 und 1856 selbst sehen konnte. Kasan, Stawro- pol und Spask liegen auch auf der linken Seite, aber zu weit ab vom Flusse um sie zu den Uferstädten zu rechnen. Um nicht parteiisch zu scheinen, kann man noch Makarjew, das in neuerer Zeit Stadtrechte erhalten hat, im Grunde aber nur ein Dorf ist, aufführen®). Ge- gen diese drei oder vier Städte der linken Seite haben Wir auf dem rechten Ufer von der Mologa an 21 Städte und zählt man den Handelsort Dubowka mit und die Herrnhuther Kolonie Sarepta, welche beide mehr Be- deutung haben als gewöhnliche Kreisstädte, 23 städ- tische Ortschaften. Vergleicht man die Dorfschaften 6) So eben, bei Besorgung der Correctur, erfahre ich von Herrn ode, dass man östlich von Makarjew ein deutliches Flussbette A dem westlichen d. h. rechten Ufer erbaut, wenn damals der luss noch nicht getheilt gewesen sein sollte. zu beiden Seiten, so bleibt das Verhältniss fast das- selbe, obgleich die Fischer, wo es nur irgend möglich ist, sich gern auf der linken Seite ansiedeln, um nicht immer steigen zu müssen, wenn sie an ihr Geschäft gehen und um ihre Böte mehr in der Nähe zu haben. Selbst für den obersten Theil der Wolga, von Twer bis zur Mologa, wo sie eine nordöstliche Richtung hat, finden wir bedeutend mehr grössere und kleinere Ortschaften auf dem rechten Ufer als auf dem linken. Man hat daher wohl Grund, auch in dieser Strecke das rechte Ufer für höher zu halten als das linke. Doch fehlen mir darüber bestimmte Nachrichten; von dem Ein- flusse der Mologa an liegen aber zuverlässige amtliche vor, und von Nishnyi Nowgorod an habe ich die Ufer selbst verfolgt. Wir erwähnten einiger Städte die, wie Kasan, auf der linken Seite liegen, aber jetzt so weit vom Flusse abstehen, dsss man sie nicht mehr zu den Uferstädten zählen kann. Sie waren es aber wohl einst. Durch die Stadt Kasan sieht man eine ansehn- liche Terrasse oder Stufe verlaufen, welche nach Osten in die Fläche sich verliert, nach Westen gegen den Fluss sich rasch senkt, nach Süden und Norden aber über das Stadtgebiet hinaus in derselben Weise als Stufe verläuft. Ich zweifle nicht, dass wir hier einen Theil vom alten linken Ufer der Wolga haben, dass dieser Fluss aber sein Bette allmählig weiter nach Westen ausgegraben hat. Da die Stadt an der Ein- mündung der Kasanka in die Wolga ursprünglich er- baut war, so hatte sie nicht nöthig der entweichenden Wolga nachzuziehen, denn die Kasanka rückte der Fliehenden nach und so blieb Kasan immer in Ver- bindung mit dem Flusse. Kasan und insbesondere die bezeichnete Uferstufe wird jetzt über 3 Werst vom linken Ufer der Wolga bei gewóhnlichem Was- serspiegel entfernt sein. Beim Hochwasser geht aber die Überschwemmung bis in die Nàhe der Stadt und bei ungewóhnlich hohem Stande derselben wird auch der untere Theil der Stadt überschwemmt. Nie aber wird der obere Theil der Stadt erreicht oder auch nur die Hälfte jener Stufe, weil die Wolga im Laufe der Zeit nicht nur weiter nach Westen, sondern zu- gleich tiefer sich eingegraben hat. Dass in viel frü- hern Zeiten, als die Wolga weniger tief sich einge- graben hatte, dieser Abschnitt des linken Ufers nicht so verflacht und verwaschen ward, wie gewöhnlich an E? 7 Bulletin de l'Académie Imperiale s der Wolga, kommt ohne Zweifel daher, dass.hier das linke Ufer durch Kalkfels begrünzt war, der am Nord- ende von Kasan zu Tage geht, und weiterhin nur wenig verdeckt scheint. — Bolgary, das noch älter als Kasan ist und von dem jetzt nur noch einige Ruinen erhalten sind, lag auch auf einer Uferhóhe. Jetzt ist das Bette der Folga von diesen Ruinen durch Wiesen und einen Waldsaum weit getrennt. Zu Ibn Fosslan's Zeit, fast vor 1000 Jahren, war der Fluss wohl nä- her, denn dieser alte Reisende sagt, die Wolga sei weniger als eine Parasange (eine Stunde) entfernt‘). Der Fahrweg an den Fluss beträgt jetzt 14 Werst. Wie weit der nächste Punkt auf gradem Wege ent- fernt ist, kann ich leider nicht bestimmen, doch wird es wohl nicht weniger als 6 Werst betragen. Auf der linken Seite also verlässt der Fluss die Ortschaf- ten, wenn sie auf seinen alten Ufern sich angesiedelt haben, oder er überschwemmt sie, wenn sie ihm näher zu rücken versuchen. Auf der rechten Seite aber un- terwäscht er sie langsam. Dass das nicht gleichmässig geschieht, sondern mehr stellenweise und sehr allmäh- lich, braucht kaum gesagt zu werden. Einige auffal- lende Beispiele wollen wir aber anführen. Nishnyi Nowgorod liegt auf einer hohen Landesspitze, die im Norden von der Okà und im Osten von der Wolga langsam benagt wird. Das Terrain ist im Allgemeinen ein loses, durch sogenannte Owragen sehr zerschnit- tenes. Es würde auch wohl schon vom Wasser zer- stört sein, wenn nicht aus der Tiefe grade unter dieser Spitze, gegen die Wolga hin ein sehr fester Mergel, der einem gewöhnlichen Sandsteine an Widerstands- kraft wenig nachsteht, hervorbräche. Von diesem Ge- steine reibt die olga bei jedem Hochwasser mit Hülfe ihrer Contenta ein Weniges ab. Nach dem un- gewöhnlich starken Hochwasser von 1853, waren alle gegen den Fluss gewendeten Flächen dieses Mergels merklich abgerieben. Nur ein Paar Werst südlich von Nishnyi war ein Kloster, an den malerischen Abhang des rechten Flussufers gebaut. Hier aber, wo der feste Mergel nicht sichtbar ist, wahrscheinlich weil er sich tiefer gesenkt hat, ist der Angriff des Ufers stärker. Man sah vor einer längern Reihe von Jahren den Einsturz des Klosters voraus, verliess es und baute ein neues an einer andern Stelle, die man für gesichert hielt. 7) Fraehn. Mém. de lAcad. de St.-Pétersb. 6° serie. Vol. I. p. 573. Als ich im Jahr 1853 in Nishnyi war, sah sich dieses Kloster schon wieder in drohender Gefahr des Ab- sturzes und, wie man mir sagte, berathschlagte man über eine neue Versetzung. Noch schlimmer ist es der Kreisstadt Tschernoi-Jar des Astrachanschen Gou- vernements gegangen. Sie wurde ursprünglich als Ostrog d. h. als befestigter Wachtposten angelegt, um die Räubereien, die damals auf der J7olga häufig waren, zu zügeln und wurde deswegen auf einer sehr steilen und hohen Uferstelle der Wolga erbaut. Allein man fand bald, dass diese Stelle vom Flusse benagt wurde und verlegte den Ort schon im 9ten Jahre") an seine jetzige Stelle, auch auf ein sehr stei- les Ufer von einigen hundert Fuss Höhe. Er wurde zuerst mit einer Holzwand, später mit einem viersei- tigen Festungswall umgeben. Nach der Zeichnung von Olearius, der den Ort bald nach der Versetzung sah, war zwischen ihm und dem Ufer ein nicht unbedeuten- der Zwischenraum. Später ist nicht nur der Zwischen- raum zwischen dem Walle und dem Flusse, sondern auch die Walllinie, die dem Flusse parallel lief, längst in die Wolga gestürzt. In der zweiten Hälft des vori- gen Jahrhunderts und im Anfange des jetzigen, ist auch die erste Häuserreihe allmählich aber vollständig ver- schwunden. Die andere Seite derselben Strasse besteht noch. Als ich zuletzt da war, im Jahr 1856, war der Gottesacker der ehemaligen Kirche, welche selbst schon abgetragen war, zum Theil herabgestürzt. Es bot einen grausigen Anblick dar, die langen Knochen, als Schenkel- und Armbeine zur Hälfte aus der Wand hervor über den Fluss ragen, oder die Schädel aus der Wand herausschauen zu sehen. Man war beschäf- tigt vollends wegzuräumen was die Natur entblösst hatte. Der ansehnlichen Stadt Simbirsk droht ein ähn- liches Schicksal. Die Uferhöhe auf der sie steht, ist noch bedeutender. Ich habe sie nicht messen können, doch möchte ich sie auf 300 bis 400 Fuss schätzen. Sie ist aber nicht ganz so steil wie die von Tscherno: Jar ;sie bildet in der Südhälfte vielmehr einzelne kleine Absätze, auf der Häuser und Kioske gebaut sind, die einen malerischen Anblick gewähren, der ein pracht- voller werden könnte, wenn mehr Geldmittel mit mehr Geschmack verwendet würden. Gegen Norden aber wird die Höhe sehr abschüssig und hier grade hat man, 8) Olearius. Persianische Reisebeschreibung. Ausg. v. 1666. S. 368. 9 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 10 wahrscheinlich der imponirenden Aussicht wegen, das ansehnliche Regierungs - Gebäude aufgeführt. Allein dieses Gebäude, das nur noch wenige Schritte vom jähen Abhang entfernt ist, steht in grosser Gefahr seine Unterlage früher zu verlieren, als es selbst un- brauchbar geworden ‘sein wird. Es gehört nämlich dieser Theil des Abhanges zu den in neuester Zeit stark angegriffenen Punkten. Kleine Einstürze in ver- schiedenen Höhen erfolgen öfter, obgleich man seit einer Reihe von Jahren bemüht ist, dem losen Erd- reich durch Auftragen von Dünger mehr Festigkeit zu geben. Wenn der aufgelöste Dünger vom Regen di- luirt wird, so durchzieht er den lockern Boden mit ei- ner klebrigen Substanz, die ihm nach dem Austrocknen eine grosse Härte gewährt. Allein diese Festigkeit hält nur so lange an als der Boden trocken ist, nicht aber bei fortgesetzter Feuchtigkeit. Dieser nördliche Theil der Stadt ist den Angriffen des Flusses besonders aus- gesetzt, weil derselbe hier ein vorspringendes Knie gegen das Ufer bildet. Es ist nämlich vor einer Reihe von Jahren ein sehr bedeutender Absturz erfolgt, von dem die Strömung seitdem nur die leichter beweglichen Sedimente fortgeschwemmt hat. Die schwerern haben eine ansehnliche Bank gebildet, die vor dem süd- lichen Theile der Stadt liegt und diesen schützt, durch die Beugung aber, die der Hauptstrom erlitten hat, den nördlichen Theil derselben noch mehr in Gefahr setzt. Nach Schuberts Specialkarte lag eine ansehn- liche Insel vor der gesammten Stadt. Von dieser Insel ist die nördliche Hälfte verschwunden. Bei Sarepta wurde am Ende des vorigen Jahrhunderts und im An- fange des jetzigen, das Ufer stark eingerissen. Eine Mühle und einige Felder gingen dadurch verloren. Nicht weit von Astrachan hat eine Kosaken-Staniza noch in diesem Jahrhunderte versetzt werden müssen, weil das Ufer auf dem sie stand, immer mehr unter- waschen wurde. Noch sieht man eine Anzahl Funda- mente, andere hat unterdessen das Wasser verspeist. Die jetzige Stadt Astrachan scheint erst nach der rus- Sischen Eroberung durch Joann Wassiljewitsch erbaut zu sein und das frühere Astrachan auf der rech- ten Seite des Hauptstromes der Wolga und oberhalb der jetzigen Stadt gelegen zu haben. Hier sah Jen- kinson noch ein «Castell», wie er sich ausdrückt?). 9) Hakluyt: Prineipal travels, ed. III, vol. I, p. 364. Von einem solchen grössern Gebäude ist jetzt nichts zu sehen, ja es muss der Boden der Stadt von der Wolga verschlungen sein, denn man kennt keine Stelle wo zahlreiche Zeugen menschlicher Ansiedelungen im Bo- den sich fänden. Auch hier nämlich benagt der Fluss sein rechtes Ufer und schreitet langsam nach Westen fort, während er im Osten am linken Ufer Land an- setzt. Dieser Ansatz ist grade hier sehr deutlich und messbar durch die städtischen Anlagen. Als Gmelin vor 90 Jahren längere Zeit sich in Astrachan auf- hielt, beschrieb er den Grund und Boden der Stadt und gab einen Grundriss derselben, dessen allgemeine Richtigkeit nicht zu bezweifeln ist. Dieser Grundriss zeigt einen in den Fluss hineingebauten und auf drei Seiten vom Wasser umgebenen Pristan, d. h. einen künstlichen Anlegeplatz für Schiffe, bestehend aus einer auf eingerammten Balken ruhenden flachen Diele aus Balken oder Bohlen. Unmittelbar an diesem Pri- stan, wenigstens am äussern Rande desselben, soll das Wasser tief genug gewesen sein, dass gewöhnliche Flussschiffe anlegen konnten. Eine Insel die da sich fand, wo der Kutum, ein Nebenarm der Wolga, abgeht, bleibt auf jener Karte noch weit entfernt von diesem Pristan, der ganz frei in den Strom vorragt. Wir be- sitzen ferner einen Plan von Astrachan, aus dem An- fange des laufenden Jahrhunderts (v. Jahr 1801), welcher nachweist, dass die Verhältnisse sich sehr geändert hatten. Die Insel hat sich nach Süden sehr verlängert und die Stelle des Pristan, welcher auf dem Plane selbst nicht mehr angedeutet wird, ist dadurch zu einem umschlossenen Becken geworden, welches nur noch durch einen schmalen Kanal mit der Wolga in Verbindung steht. Auf dem Theile der Insel, wel- cher der Stadt am nächsten liegt und jetzt mit dem Terrain derselben zusammenhängt, sind schon einige Häuser gebaut. Aus nicht viel späterer Zeit stammt die Karte, welche Erdmann’s Reisen beigegeben ist. Die zum Halbinsel gewordene Insel ist hier ziemlich in derselben Form gezeichnet, wie auf der eben ge- nannten, jedoch ist dieses innere Hafen-Becken schon sehr verengt und gleicht mehr einem Kanale. Der Pri- stan ist wieder gezeichnet. Er reicht aber nur mit einer Ecke ins Wasser, der grösste Theil seines Umfangs liegt im Lande. Auf der Karte, die nach neuer Auf- nahme im Jahr 1820 entworfen und Kolodkins At- las vom Kaspischen Meere beigegeben ist, zeigt sich Bulletin de l'Académie Impériale die erwähnte Halbinsel mehr als zweimal so lang als früher; sie ist mit drei Reihen Häuser ausser den frü- her benannten besetzt, die Stelle des Pristan, auf der Karte nicht mehr bezeichnet, gehört vollständig dem Festlande an, und der alte Hafen ist ein blosser Ka- nal, der also viel länger geworden ist. Während mei- nes Aufenthaltes in Astrachan (1853 — 56) fand ich die Reste des alten Pristan, nämlich die Reste der eingerammten Dalken, deren Kópfe abgehauen oder abgefault waren, mitten in einer Strasse, nicht weit vom Nikolskischen Thore des Kremls, die Halbinsel (koca genannt,) noch länger, mit 2 Strassen besetzt, den obern Theil des Kanals, in welchen der Hafen sich umgewandelt hatte, kaum noch kenntlich durch eine Einsenkung des Bodens, den untern noch fahrbar für Bóte. Hier ist auch der neue Pristan gebaut, nach- dem der frühere seit dem Anfange dieses Jahrhun- derts nicht mehr hat gebraucht werden kónnen. Es hat sich also hier im Laufe von 90 Jahren viel Land angesetzt. Der ehemalige Landungsplatz , früher im offenen Flusse gelegen, hat sich durch eine sich vorlegende Sandbank in ein kleines Becken umge- wandelt, das sich dann ausfüllte und jetzt einen Theil der Strassen der Stadt Astrachan ausmacht. Diese Veründerung habe ich etwas ausführlicher besprochen, weil für sie einzelne Data aus verschiedenen Zeiten vorliegen. Keinesweges aber darf man sie als einen Maassstab für die Wanderung des Flussbettes in der Zeit von 90 Jahren betrachten. Diese geht viel lang- samer vor sich, wie schon daraus zu erkennen ist, dass das Ufer der andern Seite nur einen unbedeutenden Verlust im Verlaufe dieser Zeit erlitten hat. Es ist auch nicht schwer zu erkennen, dass besondere Umstände hier den Ansatz von Land in so raschem Fortgange veranlasst haben. Astrachan, weit umher die einzige Stadt von einiger Bedeutung, hat einen ansehnlichen Handel, weil durch diesen einzigen Punkt das ganze Russische Reich mit den Küsten des Kaspischen Meeres in Verbindung steht. Es sammeln sich also viele Schiffe hier, und da sie keinen andern Platz der Versamm- lung haben, als im Flusse selbst, so liegen sie in einer langen Reihe der Stadt so nahe als móglich, also am linken Ufer, vor Anker. Dadurch wird die Strömung des Flusses innerhalb dieser Reihe sehr geschwächt, neben derselben aber im verengten Fahrwasser ver- mehrt. Während des Hochwassers führt der Fluss sehr viel Sedimente mit. Davon bleibt also viel zwi- schen den Schiffen und dem Ufer liegen und gibt die- sem Ansatz. Dagegen hat sich das Fahrwasser zwischen der Reihe der Schiffe und einer Insel vertieft, wie durch Messungen erwiesen ist. Überhaupt darf man das Benagen des rechten Ufers und den Zuwachs am linken, weder als gleichmässig noch als rasch vor sich gehend betrachten. Es sind meistens nur kleine Stücke von ein Paar Fuss Lànge, selten einzelne von 30 — 80 Fuss und sehr selten von 2 bis 300 Fuss Länge welche herabstürzen, weil sie unterwaschen sind. Mir ist nur eine Stelle vorgekommen, an welcher man, während des Auf- enthaltes von ein Paar Stunden den Fortgang des Un- terwaschens sehen konnte. Ein Hauptarm der Wolga, der Bachtemir, hatte schon vor meiner Ankunft im Jahr 1853 einen Bugor, Krasnaja Gord genannt, er- reicht, und da er ihm im Wege lag, ihn stark angegrif- fen, nachdem das Vorland, das noch auf Bassargins Karte (1826) deutlich sichtbar ist, vollständig wegge- waschen war. Die Wolga kommt nämlich in der Rich- tung von N. nach S. an und die Krassnaja Gord ist, wie alle Bugors dieser Gegend, von O. nach W. ge- richtet, liegt also wie eine Barriere vor. Der Fluss muss sich theilen, rechts geht der Bachtemir ab und links die alte Wolga. Allein er arbeitet stark an Ver- nichtung dieser Barriere. Im Jahr 1853 war ich bei niedrigem Wasser hier, der Bugor war an der Fluss- seite schon stark angenagt, allein die Mittellinie noch nirgends erreicht. Im Jahr 1856 war ich zur Zeit des Hochwassers an demselben Orte und sah den Fluss arbeiten. Der Bugor war in seiner ganzen Höhe abge- rissen und der Absturz war zum Theil schon über die Mittellinie fortgeschritten, obgleich das Wasser natür- lich diese Höhe von fast 4 Faden nicht erreichen konnte. Man sah aber deutlich, wie das Wasser zur Wendung in seiner Strömung gezwungen, ununter- brochen den stark mit Sand gemischten Lehm am Fuss des Bugors mit sich fortriss. Es stürzten nun von Zeit zu Zeit höhere Theile des Bugors, dessen inneres Gefüge ziemlich locker ist, herab, weil sie die Unterstützung verloren hatten. Einen Absturz aus der obersten Schicht habe ich nicht abgewartet, allein es leuchtet ein, dass diese allmählich den Abstürzen aus geringeren Höhen folgen muss. Hier sah ich also das Hochwasser einen Ufer- des Sciences de Saint- Pétersbourg. 14 Hügel gleichsam abraspeln oder absügen. Von grós- sern Abstürzen habe ich unterhalb Astrachan nichts gehört. Wohl aber erfolgen sie oberhalb dieser Stadt, wo der Unterschied zwischen dem gewóhnlichen und dem hohen Wasser bedeutender wird, bald hier, bald da, und man erzählt von ihnen mit einem gewissen Grauen, wenn sie von Menschen beobachtet waren. Olearius berichtet, dass einen Monat vor seiner Reise ein Absturz vom hohen Ufer der Wolga ein hier im Schutze des Ufers liegendes Schiff mit der ganzen Mannschaft begraben habe Wi. Der Grund zu solchen Abstürzen wird immer zur Zeit des Hochwassers und der damit verbundenen star- ken Strómung gelegt, obgleich der Absturz selbst häufig erfolgt nachdem das Wasser gefallen ist. Ich will ver- suchen den Mechanismus der Zerstörung nach den Be- obachtungen, die ich zur Zeit des Hochwassers machen konnte, anschaulich zu machen. Zuvörderst muss man wissen, dass oberhalb Astraehan, namentlich zwischen Zarizyn und Saratow das Steigen des Wassers sehr be- deutend ist, und wohl 4 Klafter beträgt"). Dem ent- spricht natürlich auch die Zunahme der Strómung. Bei Sarepta, noch etwas unterhalb Zarizyn, taxirte ich sie (1854), nach dem Fortreissen meines eigenen Bootes, zu 10 Fuss in der Secunde. Bei Astrachan wurde die sehr starke Strümung vom Jahr 1856, die stürkste, die man dort beobachtet hat, zu höchstens 6 Fuss ta- xirt; man sieht also wie sie nach unten abnimmt. Auch steigt die Wolga bei Astrachan nicht bis 1%, Klafter. Mit Ausnahme sehr beschränkter Lokalitüten, an de- nen Thonschiefer und Sandstein, seltener Kalkflötze zu Tage gehen, besteht das hohe rechte Ufer aus sehr beweglichen Massen, entweder aus dem Steppen-Lehm, der, wenn er trocken ist, allerdings eine ziemliche Fe- stigkeit erlangt, aber von Feuchtigkeit durchzogen | um so leichter zerstörbar ist, oder aus blossem Sande, — 07 10) Olearius. Persian. Reisebeschreibung (1666) S. 352. 3 11) Schon Gmelin vergleicht die Wolga in Bezug auf ihre Über- schwemmungen mit dem Nil. (Gm. Reise, II, S. 70.) Ich weiss nicht welche Gründe W, F. A. Zimmermann (Der Erdball und seine Naturwunder, II, S. 199) haben kann, der Wolga und andern russi- schen Flüssen die regelmässigen Sommer-Anschwellungen abzu- sprechen. Allerdings ist die Sommer-Anschwellung nur eine Fort- setzung der Frühlings-Anschwellung, allein der Fluss ist so lang, dass der höchste Stand des Wassers in Astrachan erst in der ersten Hälfte des Juni eintritt und bis zur Mitte des Monats (nach neuem Style gerechnet), anhält. Noch am Ende des Juni ist das Wasser sehr hoch. der wenige oder gar keine thonige Bindemittel ent- hält. Diese Sandschicht wird besonders mächtig unter- halb Zarizyn nach Astrachan zu. Die oberste Schicht, durchzogen von den tiefgehenden Wurzeln der Step- pen-Pflanzen, hat viel mehr innern Zusammenhang als die andern. Wenn nun das Wasser steigt, so wächst nicht nur die Strömung, die bei niedrigem Wasser auf der ganzen Wolga nur eine geringe ist, nothwendig mit der Erhöhung des Wasserspiegels, sondern es verändert sich auch die Linie der stärksten Strömung. Diese ist immer, auch bei niedrigem Wasser, dem ho- hen rechten Ufer näher als dem flachen niedrigen, Allein je mehr das Wasser steigt, desto mehr nähert sich die Linie der stärksten Strömung dem rechten Ufer, was nicht nur jeder Schiffer und Fischer weiss, sondern was man auch der Oberfläche des Wassers deutlich ansieht. Es wird also fortgesetzt ein stärkerer Druck gegen das rechte Ufer ausgeübt. Dieses hat die Folge, dass die Feuchtigkeit tiefer in die Ufer eindringt als ohne ihn geschehen würde. Mit der Strömung verbunden reisst er, wie an der Krasnaja Gorá Theile der Sandschichten und zum Theil der Lehmschichten weg, vorzüglich wo diese einen Vor- sprung des Ufers bilden, und ganz besonders wenn ein solcher Vorsprung hinter einem Einsprunge des Ufers oder einem Vorsprunge des Wasserlaufes liegt. Wenn das Wasser entschieden im Sinken ist, hóren zwar die unmittelbaren Einwirkungen des Wassers auf, aber keinesweges die Folgen derselben. Die Sand- schichten, welehe durch das andrüngende Wasser ziemlich jüh, vielleicht fast lothrecht abgerissen wa- ren, trocknen aus und können sich in dieser Stellung nicht halten; der Sand, so wie eine Schicht trocken geworden ist, rieselt hinab. Ihm folgen im Laufe des langen regenlosen Sommers neue Schichten. So bil- det sich, wenn die Sandschicht müchtig ist, wie sie im untern Theile der Wolga sehr allgemein sich findet, eine Bóschung von etwa 45^, wovon wenigstens der untere Theil, aus herabgerieseltem Sande bestehend, dem nächsten Hochwasser zur Beute wird. Die Lehm- schichten kónnen sehr wohl mit senkrecht abgerisse- nen Wänden sich halten. Allein da sie beim Austrock- nen von Spalten durchsetzt werden, so fehlt den äussersten dadurch abgegränzten Lehmquadern nicht selten die Unterstützung und sie stürzen in Form von Blöcken herab, die von dem nächsten Hochwasser 15 Bulletin de l'Académie Empériale vollständig aufgelöst werden. Zur Zeit der starken Strómung hat das Wasser von diesem Steppen-Lehm so viel in sich aufgenommen, dass es róthlich gelb gefürbt und auch in kleinen Portionen vóllig un- durchsichtig ist. Die oberste von den Wurzeln durch- wachsene und, wenn auch nicht viel, doch immer etwas Humus enthaltende Schicht, hat viel mehr Zusammen- hang als die andern. Vom Wasser wird sie, mit alleini- ger Ausnahme der Wolga-Mündungen, nie erreicht. Sie würde also unveründerlich sein, wenn sie nicht stel- lenweise durch den Absturz der andern Schichten die Unterlage verlóre. Es bilden sich dann in ihr Spalten, die sie von dem gut unterstützten Theile ablósen, aber lüngere Zeit nicht ganz durchgehen, sondern diese vegetabilische Schicht wie einen Vorhang, der an bei- den Enden befestigt ist, überhängen lassen. Gewóhn- lich bilden sich, da der überhängende Theil nun um so mehr austrocknet, mehrere fast parallele, natürlich aber nicht ganz grade, sondern etwas unregelmässig geschlüngelte Spalten, bis endlich der Absturz erfolgt, indem die gróssern Spalten sich verlängern, theils weil die trocknere Zeit sie weiter aufreisst, theils weil nach starken Regen der hängende Theil sehr bedeu- tend an Gewicht zunimmt. Kleine Überhänge dieser Art sind sehr häufig, hie und da sieht man sie aber auch von 2 — 300 Fuss Länge. Diese sind es insbe- sondere, von denen man sich schauerliche Geschichten erzühlt, wie die oben nach Olearius angeführte. Es kónnen aber sowohl die gróssern als die kleinern Ab- stürze dieser oberen Schicht mehrere Jahre hindurch nur Überhünge gewesen sein. Einen Überhang dieser Art, den ich im Jahre 1854 sehr genau besehen hatte, fand ich 1856 nur sehr wenig verändert. Zu- weilen kommt es vor, dass Menschen und Pferde, auf dem hohen Ufer reisend, durch ihre Last ein sol- ches nicht unterstütztes, doch nocht nicht überhängen- des Stück hinabdrücken. Pallas °) erzählt einen sol- chen Fall von einem Sareptaschen Bürger und meint sogar, dass fast jährlich Ähnliches vorkomme, was nach meinen Erfahrungen etwas stark ist. Eine grosse Spalte soll sich im vorigen Jahre bei der Stadt Wolgsk ge- bildet und ein neuerbautes Fabrikgebäude sehr ge- fährdet haben. Auf diese Art benagt die Wolga ihr rechtes Ufer 12) Pallas, Reise in d. südl. Statth. B. I. S. 75 (Octav-Ausgabe). und bildet neuen Absatz am linken. Der Fortschritt ist langsamer als man nach einzelnen Punkten stär- kerer Wirksamkeit glauben sollte. Gmelin, der im Jahr 1769 Tschernoi Jar sah und die Angriffe der Wolga bemerkte, meinte, in 30 Jahren würde wohl von dem Städtchen nichts mehr zu sehen sein "). Es sind seit jener Zeit 90 Jahre verflossen; Tschernoi Jar hat zwar ein Viertheil seines Walles und eine Hàu- serreihe verloren, aber mehr als //, der Stadt steht noch auf dem alten Flecke und schwerlich werden 300 Jahre so viel wirken als Gmelin von dem zehn- ten Theile dieser Zeit erwartete. Wo das Ufer mehr Festigkeit hat, ist der Einfluss des strömenden Was- sers für kurze Zeiträume unmerklich, fehlt aber für grössere doch nicht. So tritt der harte Mergel, der bei Nishnyi nur in einzelnen Kuppen zu Tage geht, wei- ter unten allgemeiner hervor und bildet auf eine weite Strecke das Ufer. Ich habe bei der Herabfahrt keine deutlichen Spuren neuer Veränderungen bemerkt, doch ist das linke Ufer niedriger. Erst etwas weiter, zuwei- len terrassenförmig, erhebt es sich zu der Höhe des rechten. Es hat also doch wohl der Fluss, indem er sein Bette langsam tiefer grub, es auch etwas mehr nach rechts geschoben. Wo das Erdreich leichter zer- stórbar ist, erscheint das linke Ufer vóllig flach, weil das Auge das sehr langsame Aufsteigen nicht unter- scheiden kann. Ganz unmittelbar am Ufer, wo der Absatz der Beimischungen des Wassers stärker ist, bildet sich jedoch oft ein erhóhter Saum, der hier und da durchrissen ist. Die verschiedenen Wasserstünde der Wolga lassen aber das allmälige Aufsteigen er- kennen, denn wie überall, dehnt sich mit dem Steigen des Wassers die Überschwemmung auch weiter aus, bei Nishnyi z. B. bis 19 Werst, ja bei Zarizyn soll die Überschwemmung, was ich jedoch nicht verbür- gen móchte, bis 30 Werst sich ausdehnen. Man giebt dieselbe Ausdehnung von einigen Punkten oberhalb Nishnyi an. Fragt man sich, worin dieses Drängen nach Westen oder nach der rechten Seite des gesammten Flusses seinen Grund haben möge, so springt freilich in die Augen, dass; da nun einmal das rechte Ufer das hö- here und mehr abgerissene ist, das linke aber niedrig am Flusse beginnt und sehr langsam ansteigt, es auch 13) Gmelin's Reise, I. S. 34. 17 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 1s so bleiben müsse, denn ein so flach ansteigendes Ufer wie das linke gewóhnlich ist, wird nur sehr langsam vom steigenden Wasser überfluthet und von demsel- ben nicht anders eingerissen, als in höchst seltenen Ausnahmen; das steile Ufer ist allein in Gefahr unter- waschen zu werden. Die einzige Stelle, an der ich einen etwas auffallenden Angriff des linken Ufers fand, schien mir in dieser Hinsicht sehr belehrend. Sie ist nicht viel über eine Werst unterhalb Simbirsk. Ich habe aber schon bemerkt, dass am südlichen Ende dieser Stadt ein so bedeutender Absturz vor einer Reihe von Jahren stattgefunden hat, dass der Fluss ihn nicht hat wegschaffen kónnen. Er muss, da auf der rechten Seite ein Theil seines Bettes verschüttet war, nach links ausgewichen sein und hat, sich Bahn brechend, das linke Ufer zerstórt, das ohnehin hier nicht ganz allmählich aufsteigend ist, sondern eine deutliche Stufe zeigt. So wie aber nur einmal der Ab- sturz bewirkt war, hat er die Arbeit eine Reihe von Jahren fortgesetzt und das Resultat derselben erwei- tert. Man sieht von der Höhe von Simbirsk auf der gegenüber liegenden Seite, aber nur unterhalb der Stadt, in einer Strecke von wenigstens einer halben Werst, ein abgerissenes Ufer und die Hóhe schien mir da wo der Fluss wieder in das alte Bette umbiegt, wohl 10 Fuss zu betragen, so viel ich aus der Ferne abschützen konnte. Das kann nur die Folge eines mehrjährigen Andringens sein, lehrt aber, dass ein schon abgerissenes Ufer auch weiterem Einreissen ausgesetzt ist. Ein ähnlicher Angriff der linken Seite soll, wie mir Herr Ballion mittheilt, gegenüber Chwa- lynsk ganz kürzlich erfolgt sein. Man kann also wohl zugeben, dass wenn die Wolga durch irgend einen Umstand ursprünglich eip rechtes hohes und steiles und ein linkes flaches Ufer erhalten hat, dasselbe Ver- hältniss sich im Allgemeinen auch fortsetzen müsse. Allein es ist höchst unwahrscheinlich, dass in so wei- ter Ausdehnung von fast 400 Meilen, von dem Ein- flusse der Mologa bis zum Meer, das rechte Ufer das höhere werden konnte, ohne allgemeinen physischen Grund. Als ich im Jahr 1853 diesen Gegenstand der phy- Sischen Geographie in Anregung brachte, wurden mir zweierlei Ursachen als Bedingungen für die Höhe des rechten Ufers entgegengestellt. Man meinte, es seien die "Ptlerrschénden Winde, welche das Wasser gegen ome II. das rechte Ufer der Wolga mehr antreiben als gegen das linke. Andere glaubten, die wahre Ursache müsse, für die Wolga namentlich, in geologischen Verhält- nissen zu suchen sein. Die erstere Ansicht scheint in den Wolga- Gegenden die herrschende zu sein, und man muss gestehen, dass bei den bestehenden Ver- hältnissen sie für den Hauptstrom der Wolga einige Wahrscheinlichkeit für sich hat. Ist einmal das öst- liche Ufer fast überall sehr steil, so müssen die durch Ostwinde erzeugten Wellen mächtig gegen das rechte Ufer anschlagen, während die Wellen, welche West- winde erregen, wirkungslos über das linke Ufer hin- gehen, da sie auf keinen Widerstand treffen, und im Verlaufe immer schwächer werden. Die Winde unter- halten also sicher das bestehende Verhältniss, von welcher Seite auch die stärkern kommen mögen. Sie unterwaschen das rechte und überwaschen das linke Ufer. Dass sie aber nicht die Erzeugerinnen des Un- terschiedes der Ufer sind, lehren die Zuflüsse der. Wolga, auf die wir sogleich kommen werden. Diesel- ben scheinen auch der Erklärung aus geologischen Gründen zu widersprechen. Der Verlauf des Wolga- bettes hat das Eigenthümliche, dass es nicht selten am Rande einer geologischen Formation verläuft, oder diesem parallel und häufig im rechten Winkel, also wohl nach der Senkung einer Schicht, sich wendet, um, an der tiefsten Stelle angekommen, wieder im rechten Win- kel umbiegend dem frühern Laufe parallel zu gehen. Dieser Wechsel in rechten Winkeln ist besonders auf- fallend im obern Theile und beweist, dass allerdings der Lauf dieses Stromes im Allgemeinen von den geologischen Formationen abhängig ist, was mehr oder weniger für alle Flüsse gilt. Allein darin un- mittelbar kann nicht der Grund liegen, dass im lockern Boden das rechte Ufer höher ist. Ich habe mich also gefragt, da eine allgemeine Runzelung der Erdober- fläche, d. h. ein locales Sinken und Erheben, wenn auch sehr langsam, für unsre Breiten wenigstens kaum mehr zu leugnen ist, ob nicht etwa östlich vom Meridian von Kasan vielleicht eine langsame Erhebung stattfinde, welche das Wasser, wenn auch i sehr schwach, doch ununterbrochen gegen das west- liche Ufer drückt? Allein die Allgemeinheit des Ver- hältnisses der Ufer bei den Zuflüssen der olga, mögen sie mehr von Norden oder mehr von Süden kommen, sprechen gegen eine solche Annahme. 2 Bulletin de l'Académie Empériale Die mächtigen Zuflüsse Kama von NO. und W jatka von NW. haben weit hinauf, nach gefülliger Mittheilung des Herrn Prof. Bode und Anderer, das hohe Ufer auf der rechten Seite; über den obersten Lauf habe ich keine bestimmte Nachricht. An den kleinern nörd- lichen Zuflüssen, Wetluga uud Unsha, welche Herr Bode auf eine weite Strecke hin verfolgte, fand er den Unterschied beider Ufer so auffallend, dass er nur mit einer Art Verwunderung davon sprach: das rechte ist sehr steil abgerissen, wenigstens 12 Klafter hoch nach seiner Taxation, das linke aber ganz flach, d. h. so langsam aufsteigend, dass das Auge es nicht erkennen kann. Das kónnte man nun einem vorherr- schenden Ostwinde oder einer fortgehenden Erhebung des Urals zuschreiben. Aber abgesehen davon, dass, wenn der Ural und mit ihm der benachbarte Boden wirklich bedeutend sich erhóben, schon manche Flüsse ihren Lauf, theilweise wenigstens, veründert haben müssten, wovon aber nichts bekannt geworden ist, sprechen auch die von Süden kommenden Zuflüsse entschieden gegen eine solehe ohnehin zu gewagte und weitgreifende Annahme. Zwischen der Wetluga und Unsha mündet die Oka in die Wolga. Sie kommt von SW. und in diesem untern Theile ihres Laufes ist das rechte Ufer entschieden das hóhere, obgleich es dem Ural näher liegt als das linke. Die Okà benagt jährlich den hohen Vorsprung, auf dem Nishnyi Now- gorod liegt, mehr als die Wolga selbst, gegen welche, wie ich früher bemerkte, einige Kuppen eines festeren Gesteins mehr Schutz gewähren. Weiter östlich kommt die Sura von Süden her. Sie hat nach Pallas ent- schieden ein höheres rechtes, das heisst östliches Ufer und ein flacheres linkes. Dasselbe gilt sogar für die Swjaga, einen Fluss der der Wolga fast parallel, aber in entgegengesetzter Richtung 200 Werst weit fliesst. Der obere Lauf dieses Flusses liegt dem Strome der Wolga’ so nahe, dass es von den Launen der Küchenmügde gewisser Häuser von Simbirsk abhängt, ob das Spülwasser, das sie tüglich ausgiessen, un- mittelbar, d. h. vielleicht im Verlaufe von 30 Minuten, das JJ olga- Bette unterhalb der Stadt Simbirsk, oder dieselbe Stelle der Wolga erst nach eben so viel Ta- gen erreichen soll, nachdem es die Swjaga hinab und dann die Folga hinunter bis Simbirsk etwa 400 Werst zurückgelegt hat. Von der Höhe von Simbirsk, die für das Wasser allerdings eine bedeutende ist, aber nicht für den Wind, sieht man auf der einen Seite den Strom der Wolga ganz nahe, auf der andern eben so nahe die Zuflüsse der Swjaga. Soll man annehmen, dass auf der einen Seite der Westwind vorherrscht, auf der andern der Ostwind, und zwar der Westwind nur in der Ecke, welche die grosse Umbiegung der Wolga macht, nicht aber nördlich von ihr? Unmöglich! In einer so weiten Ebene, wie das Europäische Russland sie bildet, kónnen wohl nicht eigenthümliche Winde in beschränkten Gegenden herrschen, wie in engen Ge- birgsschluchten. Ganz undenkbar! Ja noch viel weiter nach Osten, also dem Ural viel näher hat die Bjelaja wieder nach der Regel ein hohes rechtes Ufer, das wieder das östliche ist und dem Ural ziemlich nahe. Sollen hier wieder die Westwinde vorherrschen oder der Ural sinken, bloss weil die Richtung des Flusses vorherrschend nach Norden geht? Nein, der Angriff des rechten Ufers kann nur im Wasserlauf selbst liegen, nach der Erklärung, die wir gleich Anfangs gegeben haben. Es wird darauf ankommen, die Allgemeinheit dieser Einwirkung des Flusslaufes, wenn er sich mehr oder weniger nach dem Meridian richtet, auch'an andern Flüssen nach- zuweisen. Bevor wir aber die Wolga verlassen, sei es erlaubt zu bemerken, dass an den Wolga-Mündungen eben- falls ein allmählich vermehrtes Andrüngen nach der rechten Seite unverkennbar scheint. Jetzt hat der Bachtemir, der westlichste von den grössern Armen der Wolga, ohne Vergleich die stärkste Strömung. Er ist noch lange nicht so breit als viele andere, doch ist seine Strömung so viel stärker, dass Fische, welche die stärkern Strömungen so viel möglich vermeiden, gar nicht in ihn einzusteigen pflegen, wie der astra- chanische Heering, der durch alle andern Arme in grossen Zügen geht. Auch zweifle ich nicht, dass der Bachtemir spütern Ursprungs ist und ganz allmählich nur sich ausgebildet hat. Zuvörderst wird er in den ältern Beschreibungen der Wolga bis zu Kämpfer gar nicht erwähnt, dann windet er sich auch im Step- penboden zwischen den Bugors durch, welche bei der Senkung des Kaspischen Meeres entstanden oder übrig geblieben scheinen ?) und sicher der Delta- Bildung ganz fremd sind. Dieser Bachtemir wurde erst im er- 13) Vergleiche Kaspische Studien N° II. des Sciences de Saint- Pétersbourg. sten Viertheil dieses Jahrhunderts zum Fahrwasser bestimmt. Bis dahin fuhr man gewóhnlich einen etwas östlichern Arm, die alte Wolga, hinab und erreichte das Meer durch eine westliche Verzweigung dieser alten Wolga bei der Jarkowschen Mündung. Jetzt ist diese Mündung, obgleich der Arm selbst noch tief ist, so versandet, dass selbst flache Bóte zuweilen nicht passiren kónnen, aber zur Zeit Peters des Grossen gingen hier alle Schiffe durch und so fort bis gegen Ende des vorigen Jahrhunderts, als die Jarkowsche Mündung zu sehr versandet war und man die alte Wolga hinabfahrend, zuletzt sich nach rechts wandte, um durch den Baklannyi Proliw, einen östlicheren Ka- nal zwischen Inseln, auszulaufen. Wie weit in der Zeit rückwärts jene Jarkowsche Ausmündung gebraucht wurde, kann ich nicht genau angeben, allein ich zweifle nicht, dass früher, als die Russen anfingen hier hei- misch zu werden, ein mehr östlicher Arm der alten Wolga stärkere Strömung hatte, denn dieser erhielt den Namen des Reissenden ( bbererpuuka) Es kann sein, dass Kümpfer (1683) hier durchfuhr, doch sind seine Angaben nicht bestimmt genug, und die eigentliche Reisebeschreibung ist nicht gedruckt. Die Holsteinische Gesandtschaft nach Persien, die im Jahr. 1635 aus Astrachan in das Kaspische Meer ging, folgte einem noch óstlicheren Arm, dem Jwantschug "). Es kann keinem Zweifel unterworfen werden, dass Jen- kinson, der zuerst und sehr bald nach der Eroberung des Astrachanischen Chanats durch die Russen, im Jahr 1558 nämlich, mit einem grössern Schiffe in das Kaspische Meer fuhr, einen viel weiter nach Osten ausmündenden Arm wählte, denn er sagt, er sei nach Osten von der Wolya gefahren Di: er bemerkt ferner, dass er dem «Blauen Meer» südlich vorbei fuhr. So nennt man jetzt noch eine inselreiche Bucht, in welche ein Paar der östlichen jetzt unfahrbaren Wolga- Arme mündeu. Die Bucht selbst hat eine hóhere geogra- Dhische Breite als Astrachan. Dass Jenkinson durch den Kutwm von Astrachan abfuhr, kann ich nicht be- zweifeln, weil er der einzige Arm ist, durch den man von Astrachan nach Osten gehen kann. Dieser Kutum ist jetzt so versandet, dass ich im Jahr 1856 durch sein Bette gegangen bin, ohne nur die Sohlen nass zu Teens chine 14) Olearius, Persian. Reisebeschreibung, Ausg. v. 1660, S. 385. 15) Hakluyt, Collection of the early voyages, 34 edition (1809), vol. I, p. 363. machen. Diese rasche Versandung innerhalb der Stadt hat aber ausser der allgemeinen Versandung der óst- lichen Arme noch einen localen Grund 5) und kann nicht als Maassstab dieneu. Ehemals, und noch jetzt zur Zeit des Hochwassers, stand der Kutum mit der Bolda in Verbindung. Es scheint aber, dass Jenkin- son durch diese nicht ins Meer gefahren ist, sondern durch einen fast östlich verlaufenden Arm, etwa Ry- ischa oder Buschma, wenn seine Polhöhen nicht ganz falsch sind. Diese Arme sind jetzt ganz verlassen. Dennoch kann dass Fahrzeug, auf dem Jenkinson fuhr, nicht ganz klein gewesen sein, denn es gingen auf demselben mehrere asiatische Kaufleute mit ihren Waaren und nicht zur Zeit des Hochwassers. Auch war es zu Fahrten über das Meer bestimmt und konnte also nicht ganz klein sein. Einzelne Winke aus der Vergangenheit lassen uns noch gróssere Veründerungen vermuthen. Sarai, die Residenz der Chane der goldenen Horde, lag an der Achtuba; die bekannten Ruinen, die noch diesen Namen führen, lassen darüber keinen Zweifel. Die orientali- schen Schriftsteller des Mittelalters sagen allgemein, dass Sarai an einem sehr grossen Flusse lag. Jetzt ist die Achtuba nur ein schwacher Neben-Arm der Wolga, der freilich oben, wo Sarai lag, etwas bedeutender ist als weiter unten, wo man ihn durchreitet und wo ich selbst mit einem grossen Tarantass (Wagen) durch die Achtuba gefahren bin. Muss man nicht annehmen, dass die Achtuba damals viel bedeutender war als jetzt? Ja zu Abulfeda's Zeit, in der ersten Hälfte des 14. Jahrhun- derts war wirklich die Mündung schon so seicht und von Róhricht umgeben, dass ein kundiger Pilot dazu gehörte, um ein Schiff einzuführen. Abulfeda nennt, nach dem persónlichen Berichte eines Reisenden, den Stromarm, an welchem Sarai lag, Atel. Er hält ihn also wohl für den Hauptstrom, nur die Mündung selbst war damals schwer zugänglich "). Gehen wir noch weiter zurück, bis in die Chasarenzeit, so finden wir einen volkreichen Ort, der eben so hiess wie der Fluss selbst, nämlich In Ibn Fosslan hat ihn im Jahr 921 besucht"). Er lag an einem sehr grossen Flusse. Aber an welchem Punkte? Man weiss es nicht, kann 16) Wieder ist es die ganz unzweckmässige Aufstellung der Schiffe vor den Abgang des Kutum, wodurch der Zufluss geschwächt wird. 17) Géographie d'Aboulfeda par Renaud, Tome II, Partie I, 44 "3 ! 18) Fraehn's Ibn Foszlan. Bulletin de l'Académie Imperiale 24 ihn aber nur an der Achtwba suchen, nicht an dem jetzigen Hauptstrome der Wolga, denn an dieser kennt man gar keine ausgedehnten Anhäufungen von Resten menschlicher Ansiedelungen, an der Achtuba aber meh- rere, von denen wenigstens einige über die urkund- liche Geschichte dieser Gegend hinausgehen. So sieht man bei dem Dorfe Selitrenoje grosse Schuttberge aus zerbrochenen Ziegeln, darunter einige verglaste. Sehr grosse Weinkrüge und drei Anker von ungewohnten Formen nebst vielen alten Knochen und Münzen hat man hier ausgegraben. Die letztern sind leider sehr umhergestreut und ich weiss nicht, ob man nach ihnen versucht hat zu bestimmen, welcher Zeit diese Ansie- delung angehórt haben móge. Vielleicht war hier ein Ort, den Abulfeda Esky Fort, d.h. «alte Ansiedelung» nennt Di. was vielleicht mit Ibn Fosslan's Jul iden- tisch war. Noch weiter nach dem Meere hin, in der Umgegend von Krasnojarsk findet man im hohen Ufer und in Hügeln nicht nur Scherben von Küchenge- schirr, sondern auch Menschenknochen aus einer Zeit, die wohl ganz vorhistorisch ist”). Die Zahl der kennt- liehen Ruinen würde ohne Zweifel noch viel grósser sein, wenn man hier nicht so lange unter beweglichen Zelten gelebt hätte, die keine Spur ihres Daseins zu- |: rücklassen. Ich zweifle nach diesen Winken nicht, dass einst die Achtuba der vorzüglichste Arm der Wolga war, und dass, so wie der directe Abfluss des Wassers durch sie sich verminderte, die östlichen Ausflüsse allmählich immer seichter wurden. Es giebt noch viel weiter nach Osten liegende Arme der Achtuba. Von diesen führen noch die Algara und der Kigatsch, die beide wieder verästelt sind, Wasser. Andere sind jetzt ganz trocken und mit Gärten besetzt. Ja viel höher oben gehen von der Achtuba nach Osten Wasserläufe ab, die jetzt noch zum Theil sich mit Wasser füllen, wenn die Polga hoch geht, wie der Sassikul "Tu Ungeachtet dieser Wanderung der Haupt-Strómung der Folga von Ost nach West, kommt doch zuweilen ein Zurückspringen vor und zwar aus geringfügiger Ursache, wie es scheint. So bemerkt man, dass in neuerer Zeit die Bolda, einer der stärksten Wolga- 19) Géographie d’Aboulfeda par Renaud, Tome II, Partie I, p. 44. 20) Pallas Reise in der südl. Statthalterschaft, I, S. 88: Pallas fragt, ob das Samerkent von Rubruquis, das auch auf einer Insel lag, nicht hier zu suchen sei? | 21) Pallas a. a. O. S. 184. Arme, der oberhalb Astrachan von dem jetzigen Haupt- Strome abgeht, mächtiger wird als sie eine Zeit hin- durch war, vielleicht wegen Verengerung des Fahr- wassers bei Astrachan selbst. Seit längerer Zeit schon wurde die Theilungsstelle stark angegriffen. Nach Olea- rius lag im Jahr 1635 der Abgang der Bolda, 15 Werst oberhalb Astrachan; nach Kolodkin's Karte im Jahr 1820 war die Theilungstelle nur sehr wenig über 3 Werst von der eigentlichen Stadt oder dem Abgange des Kutum entfernt ^). Dass Olearius nicht einen ganz groben Fehler in seiner Abschätzung ge- macht hat, lehrt die spätere Zeit. Zu Kolodkin’s Zeit lag auf dem Scheidepunkte beider Arme ein Klo- ster. Dieses ist seitdem verschwunden, weil der Boden unter ihm weggewaschen wurde. Es ist der Gottes- acker des Klosters ebenfalls zerstórt und die gróssere Hälfte eines Weingartens, der hinter dem Kloster lag. Noch im Jahr 1856 wurde ein Stück dieses Wein- gartens fortgerissen. Es waren, als ich die Stelle be- sah, nur noch wenige Beete vorhanden. Es war mir sehr interessant zu sehen, dass auch hier der Angriff nicht auf beiden Seiten der Spitze gleich war, sondern dem rechten Ufer der Bolda entlang ging. Den Veründerungen an der Mündungen ganz ent- sprechend, ist die Strómung bei den meisten Theilungen der Wolga im mittleren Theile ihres Laufes. Gewöhn- lich hat der am meisten nach rechts liegende Arm die stärkere Strömung und er pflegt sich im Laufe der Zeit mehr auszuarbeiten, allein ein kleiner Umstand kann auch wieder den linken Arm zur Herrschaft bringen. 50 wurde das Ufer bei Sarepta, wie ich sagte, am Ende des vorigen und am Anfange dieses Jahrhunderts stark angegriffen durch einen rechten Arm, den man die neue Wolga im Gegensatz zum linken Flusslaufe, der alten Wolga, nennt. Seit jener Zeit wird der rechte Arm schwächer und der linke vertieft sich mehr, wahrscheinlich weil jener die Masse des eingestürzten Ufers noch nicht hat wegschaffen können, und das Hochwasser also nicht hinlänglich schnellen Abfluss findet. Sarepta ist jetzt in seinem Uferbesitz gesichert, allein die grössern Schiffe gehen alle durch den ent- ferntern Arm vorbei. Noch wäre in Bezug auf die Wolga wohl zu be- merken, dass unterhalb Zarizyn, das jetzige rechte 22) Olearius a. a. O. S. 371. Sein Baltzik kann kein anderer Arm sein. ; 25 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 26 Ufer bedeutend von dem ursprünglichen abweicht. In- | hatte, von denen die östliche, also die linke, seit jener dessen muss ich darauf mich ganz besonders berufen, | Zeit ganz aufgehört hat, Wasser zu führen, wogegen wenn die Verhältnisse, welche auf die Ungleichheit | der mehr nach rechts gerichtete Arm jetzt alles Was- der Ufer einwirken, näher untersucht werden. Um | ser aufnimmt. So wäre also hier dieselbe Veränderung mich nicht unnöthig zu wiederholen, verweise ich | wie an der Folga, nur in noch mehr auffallender daher hier nur auf den 6. Abschnitt. Weise vor sich gegangen. Herodot, der wenigstens ` v ; die Ufergegenden und die Flussmündungen genau zu Donne von andern F lussen des Russischen |) u. scheint, sagt nämlich sehr ne vhi Ger- signes | rhus trenne sich als ein Arm vom Borysthenes (Dnjepr), Wenn auch an den andern Flüssen des Russischen | da wo dieser Fluss anfängt den Griechen bekannt zu Reiches der Unterschied der rechten und linken Ufer|sein, ab, er nehme seinen Lauf nach dem Meere, nicht so stark ausgeprägt ist als an der Molga, so ist! mache die Gränze zwischen den nomadischen und kö- er doch bei den grossen Flüssen, so weit ihr Lauf | niglichen Skythen und falle in den Hypakyris?*). Der durch die Ebene geht, wenn auch nicht in allen spe- | Hypakyris aber ist vorher beschrieben als ein (kleiner) ciellen Localitäten, doch sicher so vorherrschend, dass | Fluss, der aus einem See kommend, mitten durch das eben dadurch die Allgemeinheit der Bedingungen sich | Land der nomadischen Skythen geht, der Gegend erweist. Ich werde diese Flüsse aber nur summarisch | Hylaea und der Rennbahn des Achilles zur rechten behandeln kónnen, da ich über sie nicht so specielle | Hand. Dieser Fluss hatte also ohne Zweifel seine Mün- Nachrichten habe als über die Wolga. dung östlich von der jetzigen Mündung des Dujeprs; in Am nächsten schliesst sich der Don an die Wolga | dieser Reihenfolge ist er auch aufgeführt, denn He- an. Schon seine obern Zuflüsse werden ziemlich allge- | rodot, der von Westen angefangen hat, nennt nach mein ein hohes rechtes und ein flaches linkes Ufer | ihm den Tanais (Don). Der Dnjepr’-Arm, den der Hy- haben. Vom Choper kann ich es nach eigener Unter- | pakyris aufnahm, war also ein östlicher, an welcher suchung behaupten, von der-Worona sagt es Pallas, | Stelle er aber ausmündete, könnte nur nach genauer von der Medwediza und dem Donez Güldenstädt und | Untersuchung des Landes ausgemittelt werden. Man zwar von dem letzten sehr nachdrücklich ?). Im un- | weiss nur, dass es von tiefen Wasserläufen durchzogen tern Laufe des Don scheint der Unterschied noch viel | ist. Zwei tiefe Boden-Einschnitte (hier Balki genannt) schärfer als an der Wolga, denn fast alle Stanizen | sind auf Schubert’s grosser Karte über der stärksten sind auf dem rechten Ufer, und auf dem linken Ufer | Krümmung des Dnjeprs notirt. Alle kleinen Flüsse, die geben auch gauz specielle Karten nur wenige Ansie- | in's Asowsche Meer sich ergiessen, liegen in solchen delungen in der Nähe des Flusses an, weil es weithin | | Einrissen. Einer hat wahrscheinlich Zusammenhang überschwemmt wird. Nur ganz am Meeres-Ufer, wo | mit einem der von Schubert gezeichneten Einrisse die Überschwemmungen gar nicht oder wenigstens | gehabt, vielleicht die Molotschnaja. Ich zweifle nicht, nicht hoch sein können, sind wieder Ansiedelungen. | dass man bei genauerer Untersuchung mehr als einen Wie am Don, so ist auch am untern Dnjepr bekannt- | verlassenen Arm des Dajeprs finden wird. Wie zahl- lich das ies Ufer weithin das hohe. Dasselbe gilt ! reich im Steppenboden die verlassenen Flussmündun- vom Bug. Über den Dnjestr habe ich keine bestimmten | gen sind, habe ich am Terek und am Kur hinlänglich Nachrichten erhalten kónnen, auch ist sein Lauf so | gesehen und, zum Theil wenigstens, in N* VII der wenig von der WO. Biehtuag abweichend, dass ihm | Kaspischen Studien besprochen. ein herrschender Charakter in der Uferbildung fehlen | Auch am Ural ist nach Pallas das rechte Ufer- mag. Ich kann aber diese Gegend nicht verlassen ohne | Gehünge vorherrschend das hóhere und das linke das Zu bemerken, dass der Dnjepr höchst wahrscheinlich | niedrigere. Die noch bestehenden Ausmündungen sind vor sehr bes Zeit zwei grosse Hauptmündungen | sämmtlich etwas mehr nach Westen, d. h. nach rechts gerichtet und der westlichste ist, so viel ich weiss, nn o | ?3) Güldenstädt, Reise II, 230. Stuckenberg, Hydrogr. III, ! 212, ' 24) Herodot IV, c. 56 u. 55. Bulletin de l'Académie Imperiale 28 der tiefste. Viele andere früher abgehende, sowohl rechte als linke, sind jetzt ganz trocken. So haben denn alle Flüsse Russlands, welche eine entschiedene oder vorherrschende Richtung nach Sü- den verfolgen, ein hohes westliches und ein flaches oder wenigstens flacheres östliches Ufer, sobald sie mit einigem Wasser-Reichthum in die Fläche treten. Werfen wir aber unsern Blick auf die Flüsse des Russischen Reiches, die ihre Richtung nach Norden nehmen, so finden wir sehr allgemein ein Andrängen des Wassers nach Osten und vorherrschend ein hohes óstliches und ein flaches westliches Ufer. Das óstliche Ufer ist aber hier eben so gut das rechte, wie das westliche bei den Flüssen, deren Lauf nach Süden geht. Häufig machen sie noch, wenn keine Höhen sie hindern, zuletzt eine Deugung nach Osten, wie die nach Süden strömenden nach Westen. Das ist bemerk- lich an der Dwina, doch nur zuletzt, indem sie aus der nordwestlichen Richtung in die nórdliche übergeht, mehr am Mesen, noch mehr an der Petschora, am Ob, an der Jana und der Kolymà, Nur der Jenissei geht in seinem untersten Lauf entschieden nach NW; er wird aber durch Berghöhen bestimmt. Noch dou. ist es, dass im untern Laufe dieser Flüsse das rechte Ufer das höhere, angegriffene, das linke das über- schwemmte ist, wenn der Fluss nicht von Felswänden beengt wird, oder zu scharfen Umbeugungen gezwun- gen, an diesen das linke Ufer zerstört. Dem ent- sprechend sind auch die Mündungs-Städte und kleinern Ansiedlungen vorherrschend oder nur allein auf der östlichen Seite. Archanyel an der Dwina, dicht vor der Deltabildung gelegen, ist fast ganz auf dem mässig hohen rechten Ufer erbaut, welches der Überschwem- mung nie ausgesetzt ist, während auf der linken Seite die Überschwemmung weit reicht. Um dem Hafen- punkte nüher zu sein, hat inan aber nicht umhin kón- nen auch auf der linken Seite, auf der Spitze der er- sten Delta-Iusel, eine Vorstadt So/ombola zu bauen, in welcher die Verladungen der Schiffe besorgt wer- den. Diese Vorstadt wird aber jährlich zum Theil un- ter Wasser gesetzt. Wo das Hafenbedürfniss weniger dringend ist, ist man ganz auf der rechten Seite ge- blieben. So liegen Onega und Mesen auf der rechten Seite der gleichnamigen Fluss-Mündungen, Pustosersk auf der rechten Seite des sehr ausgedehnten Deltas der Petschora, Obdorsk auf der rechten Seite des Ob. Ustjansk auf den rechten Ufern eines Armes des Flusses Jana, nur Nishe- Kolymsk liegt zwischen zwei Zuflüssen der Kolyma. Die andern Nordflüsse Sibiriens haben keine städtischen Ansiedelungen an den Mündungen. Aber selbst die kleinsten Gebäude zeigen an, welches Ufer das hóhereist. So erinnere ich mich einer alten Karte, welche kleine Häuser oder auch nur Lagerplütze am untersten Theile des Jenissei aufgezeichnet enthielt. Sie waren alle auf dem rechten Ufer. Auch die weiter zurückliegenden Städte bestätigen unsere Regel für die Uferbilduug. Tobolsk liegt auf dem sehr hohen rechten Ufer des Zrtysch”) und ist bei jedem Hoch- wasser in Gefahr etwas von seiner Unterlage zu ver- lieren. Ich weiss nicht wo das rechte Ufer des Ob anfängt das abgerissene zu sein, aber man versichert”), dass in der ganzen weiten Strecke von der Einmün- dung des Irtysch bis zur Ausmündung des Ob das rechte Ufer das höhere sei”). Jakutsk dagegen liegt auf der lin- ken Seite der Lena und konnte mit Zuversicht hier er- baut werden, da die Lena in ihrem mittleren Laufe tief in , den Boden eingeschnitten hat und seit Jahrtausenden wohl nicht mehr die Uferhöhen erreicht. Allein auch Jakutsk scheint den Einfluss des Drängens zu erfah- ren, welchen das strömende Wasser nach der rechten Seite ausübt. Als man Jakutsk vor etwa mehr als 200 Jahren am linken Ufer eines grossen Flusses erbaute, zweifelte man wohl nicht, dass es der Stadt nie an Wasser fehlen würde. Indessen nimmt der Arm, wel- cher vor der Stadt vorbeifliesst, immer mehr ab und ein gegen 2 Werst entfernter rechter Arm des Flusses nimmt dafür zu. Ein Bewohner der Stadt Mesen, der von Schrenck, Keyserling und Krusenstern viel befragte Okladnikow versicherte mich, dass der Fluss Mesen in seinem ganzen Verlaufe ein rechtes hohes Ufer habe und die Petschora vom Einfalle der Ussa an, also die beiden grossen Umbeugungen mit eingeschlossen. Nur ganz an der Mündung sei wieder eine bedeutende Höhe bei Oksina auf der linken Seite. Das ist ohne Zweifel dieselbe, deren Graf Keyser- ling in seiner Reisebeschreibung erwühnt. Derselbe 25) Hóher oben sollen aber die n des Irtysch wechseln, 26) Stuckenberg's Hydrographie, II, 27) Das gilt besonders vom rechten e Es haben sich aber zwei Arme gebildet, die ziemlich weit von einander parallel ver- laufen. Der linke Arm hat an der linken Seite von Beresow au hohe Ufer, weil die Ural-Abdachung bis hierher reicht und feste Fels- | massen häufig bis an den Fluss gehen. des Sciences de Saint- Pétersbourg. gelehrte Geognost sagt, «dass bei Troizkoje und Swin- borskoje, gegen die Regel der russischen Flüsse, die flache Wiesenseite auf der rechten des Flusses liege»), was ich anzuführen nicht unterlassen will, um nicht die Ausnahmen zu verschweigen. Allein beide Ort- schaften liegen sehr hoch am Flusse (unter 62%, und 637, n. Br.), wo er noch nicht sehr mächtig ist, und gegen beide bildet der Fluss vorspriugende Knie, de- nen gegenüber das Ufer in der Regel hoch ist. Wei- terhin finde ich bei demselben Verfasser, der die Petschora hinabfuhr und als Geolog die Ufer beson- ders im Auge hatte, nur Angaben über Entblóssung des rechten Ufers, dessen Hóhe zuweilen sehr bedeu- tend ist ?). So heisst es z. B. S. 381: «Das rechte Ufer gegenüber JJ'iska ist wieder gegen 200' hoch und führt Belemniten; von seiner Höhe sieht man gegen 20 Werst vom Fluss die entsprechende Ter- rasse des linken Ufers. Im Frühlinge dehnt sich bis dahin eine oft von Stürmen aufgeregte Wasserfläche aus. Ähnliche Ufer setzen sich fort bis nach Oxina». Dass an den Mündungen der Flüsse, die in’s Eismeer gehen, das linke Ufer zuletzt wieder auf einige Zeit abgerissen ist, kommt öfter vor und mag von der Fluth bedingt werden, in welchem Falle sich freilich erwarten lässt, dass auch das rechte Ufer abgerissen ist, denn wenn die Fluth nach Westen drängt und dieses Ufer unterwäscht, so muss die Ebbe noch mehr nach Osten drängen und das Ufer angreifen. Sehr viel mag aber von der Gestaltung der Mündungen und ihrer Stellung zur Richtung der Fluth abhängen. An wenig Flüssen wird das Vorherrschen der mehr nach rechts liegenden Delta- Arme so auffallend sein, als an der Dwina. Der am meisten nach rechts abge- hende Haupt-Arm, Beresowskoje, ist der tiefste; auf ihm allein gehen die grossen Schiffe in's Meer; der nächst folgende Arm, Murmanskoje, kann nur von den kleinern Schiffen benutzt werden , die nach den verschiedenen Fischereien abgehen. Die noch mehr nach links lie- genden Arme Pudosherskoje und Nikolskoje sind noch seichter und können nur von Böten befahren werden. Es wäre unnöthig, noch mehr Einzelheiten beson- ders von Gegenden anzuführen, die man nicht selbst kennt, da man bei dem besten Willen nicht umhin !schora Land, S. nen EIE zd 28) Wissenschaftliche Beobachtungen auf einer Reise in das Pe- 370, 371. | 29) Ebenda S. 372, 373, 376, 378, 381. kann Dinge anzuführen, die ihren Grund in ganz an- deren Verhältnissen als in der Strömung des Wassers haben. So hat der Kola-Fluss, von Süden kommend, nicht von Osten, wie unsere gewóhnlichen Karten an- geben, sich im Laufe dieses Jahrhunderts einen neuen Ausfluss nach rechts vom frühern durchgerissen. Das könnte als Beweis für die Strömung gelten. Allein da ich die Örtlichkeit aus eigener Anschauung kenne, weiss ich sehr wohl, dass der Fluss, der sein Bette dicht vor der Ausmündung, so mit grossen Rollsteinen angefüllt hatte, dass einmal bei starkem Andrange des Wassers, dieses über die Ufer drang, nicht an- ders als nach rechts durchbrechen konnte, weil er, um nach links überzutreten, einen Fels-Abhang hätte hinauflaufen müssen. Ich lasse auch die Narowa-Mün- dung aus, die auf den ersten Anblick Unregelmässigkei- ten zu zeigen scheint, da das hohe Ufer auf der rechten Seite früher aufhórt als auf der linken. Mir scheint aber, dass hier früher die Luga gemeinschaftlich mit der Narowa ausmündete, wovon die Russona noch ein Rest ist, und der Zusammenfluss die Irregularität er- zeugte. Um die Düna nicht auszulassen, mag nicht unbemerkt bleiben, dass auch hier der Fluss von der livländischen Gränze an, ein hohes rechtes Ufer hat. Indessen hat sie den grossen Unterschied ihrer Ufer wohl dem Umstande zu danken, dass sie an den süd- lichen Rand des livländischen Kalk-Flötzes andrängt, den sie entblösst hat. Nicht umhin kann ich aber an- zuführen, dass an der Welikaja, die von Süden her in den Peipus-See fällt und nicht der Gränze einer Formation folgt, das rechte Ufer fast überall steil und überhangend ist ^^. Kaum wird es bezweifelt werden kónnen, dass das Gebiet des Russischen Reiches ganz besonders geeig- net ist, die Regeln, welche die Ausarbeitung der Fluss- betten beherrschen, zu zeigen, denn vor allen Dingen ist hier der weiche, nachgiebige Boden sehr weit vorherr- schend. Im Süden sehen wir über das ganze Europäi- sche Russland, den Südrand der Krym abgerechnet, den nachgiebigen Steppenboden verbreitet, der auf weite Strecken hin sogar einer festen Grasnarbe entbehrt. Im Hochnorden haben wir dagegen die weiche Moos- Tundra, die während des Sommers mit Feuchtigkeit getrünkt ist. Zwischen diesen Ründern sind auch im 30) Stuckenberg, VI, S. 69. Bulletin de l'Académie Empériale gesammten Europäischen Russland die söhligen Fels- schiehten von tiefem Schwemmlande überdeckt. Der ganze Südrand Sibiriens ist freilich gebirgig. Hier wird man aber auch die Uferbildung wenig vom Ein- flusse der Strömung bedingt finden. Dazu kommt, dass die meisten Flüsse des Russischen Reiches sehr ent- schieden nach Norden oder nach Süden strömen. Wie viel mannichfacher sind die Abdachungen im west- lichen Europa! Dazu kommt ferner, dass bei unsern nach Norden gerichteten Flüssen die Zeit des Hoch- wassers mit dem Eisgange beginnt, der Fluss also, mit festen Schollen bedeckt, noch kräftiger gegen das lei- dende Ufer einwirkt, als das Wasser allein thun würde. Endlich bleibt auch die hohe nordische Breite nicht ohne Einfluss, denn je mehr wir uns dem Pole nä- hern, desto rascher ändert sich die Rotationsgeschwin- digkeit, da sie in dem Verhältniss des Cosinus der Breite abnimmt. Indessen fehlt es uns nicht ganz an Flüssen, die in der Richtung eines Parallelkreises von O. nach W. oder von W. nach O. fliessen. Die Samara und der Irgis, die von Osten aber mit vielen Krümmungen der Wolga zufliessen, sollen sehr unentschiedene Ufer haben (Baillon). Über ein Paar Steppenflüsse, die nach der Karte ganz nach einem Parallelkreis verlaufen, kann ich keine zuverlässigen und umsichtigen Nach- richten erhalten, den Terek, aber und den Kur, die beide von W.nach O. fliessen, sobald sie in die Ebene getreten sind, habe ich an mehreren Stellen gesehen und zum Theil befahren. Ich muss über beide Flüsse meine unvollständigen Beobachtungen mittheilen, weil sie mich bestimmen sehr an der Richtigkeit der in der Pariser Akademie ausgesprochenen Behauptung zu zweifeln, dass auch Flüsse, die ganz nach einem Pa- rallelkreise verlaufen, ein rechtes steiles und ein linkes verwaschenes Ufer haben. Den Kwr kenne ich nur von Tiflis an. Diese Stadt liegt in einem von NW. nach SO. verlaufenden, je- doch stark gewundenen Felsen-Thale, welches der Fluss, wenn auch nicht gebildet, doch sicherlich wei- ter ausgearbeitet hat. Dennoch ist das steilste Ufer auf der linken Seite, denn hier giebt es Fels-Partien, die fast so steil aufsteigen wie eine Mauer, so dass man aus Häusern die auf der Felswand stehen, nur ein kleines Gerüste hinauszubauen hat, um von der Höhe hinab mit einem Eimer unmittelbar aus dem Flusse Wasser zu schöpfen. Diese unregelmässige Be- nagung der Felsen weist nur nach, wie gross der Ein- fluss der verschiedenen Festigkeit des Felsgebäudes im Verhältniss zum Andrange des Wassers ist, auch wenn dieses bei starkem Gefälle grosse Rollsteine als Schleifmassen mit sich führt. Auf der linken Seite ist der Fels derber als auf der rechten. Die allgemeine Benagung des rechten Ufers wird dadurch ganz unre- gelmässig, dagegen ist für jede Ausbeugung des Fluss- bettes, der stärkere Angriff auf der convexen Seite und Ablagerung des Detritus (mit Inbegriff der Roll- steine) auf der concaven deutlich. Diese Ablagerungen finden sich innerhalb der Stadt bald auf der rechten, bald auf der linken Seite des Flusses; aber immer in- 'nerhalb der Hohlkehlen der Flusswindungen. Nachdem der Fluss etwa neun Werst unterhalb Tiflis aus der felsigen Umgebung getreten ist, kommt er in lehmigen Steppenboden, der zuvórderst starke Neigung hat. In ihm hat der Fluss bei der ersten Bildung ein breites Thal sich ausgerissen, das mit. schwachen Biegungen zuerst fast SO. und allmählich immer mehr nach O. sich wendet, bis Mangitschaur, wo er die letzten Vorberge des Kaukasus durchbricht. Innerhalb dieses breiten Erosionsthales verläuft der viel schmalere Fluss, umgeben von Wiesengelünden, die zum Theil mit Dàumen bewachsen sind, zuvörderst ziemlich grade, wegen stärkerer Strömung, dann aber mit zunehmenden starken und zahlreichen Windungen. Ich habe dieses Erosions-Thal nur an wenigen Punk- ten gesehen; da war dasGehänge der rechten Seite aller- dings hoch und steil, allein auch das der linken Seite war so steil, wenn gleich weniger hoch, so dass ich den Unterschied der Hóhe mehr der allgemeinen geo- logischen Bildung als der Einwirkung des Flusses zu- schreiben musste. Was mir an eigener Kenntniss ab- geht, hat die zuvorkommende Güte des Generals Chodsko, durch Mittheilung der Karten der neuesten Aufnahme, zu ersetzen gesucht. Aus diesen glaube ich entnehmen zu kónnen, dass auch auf der rechten Seite nicht selten das Gehünge verwaschen ist, nament- lich NNW. von Elisabethpol, überhaupt aber in den Gegenden wo der Fluss vorherrschend nach Osten verliuft. Am Flussbette selbst soll die stárker aufge- tragene Farbe der Karten wohl das mehr angegriffene Ufer anzeigen. Dann würe allerdings das rechte Ufer im Allgemeinen das mehr abschüssige, aber schon bei 33 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 34 ganz schwachen Windungen springt der-steilere Ab- hang auf die andere Seite über. Indem der Fluss bei Mangitschaur die letzten lehmigen Vorberge durch- brochen, aber in der Tiefe doch noch einen Felsen- kamm eingerissen hat, kommt er in die grosse fast ebene Steppe. Von hier an habe ich einen bedeuten- den Theil des Flusses befahren. Das Eroósions- Thal schwindet ganz und man hat nur die unmittelbaren Flussufer vor sich, wenigstens vom Flusse aus sieht man keine weitern Gehänge, die freilich von dem Waldsaume bedeckt sein kónnten, wenn sie ganz un- bedeutend sind. Weiter gegen das Meer, wo die Aus- . sicht freier ist, vermisst man sie ebenfalls®'). Das unmittelbare Flussufer, das ein Paar Faden Hóhe und auch wohl mehr hat, fand ich, sobald der Lauf mehr östlich wurde, so entschieden nach den sehr starken Krümmungen wechselnd, dass ich immer an der con- vexern Seite das steile, oft ganz senkrechte Ufer sah, auf der concaven das verwaschene. Die Biegungen sind allerdings oft ungemein stark, allein auch bei sehr schwachen, wie die bei der Fischerei-Station Boshii Promysl, etwa 20 Werst vom Ufer des Kaspi- schen Meeres, tritt der Ufer-Unterschied deutlich her- vor. Ich glaube über diese Beobachtungen berichten zu müssen, wie ich sie gemacht und in den Russischen Abhandlungen publicirt habe. Vielleicht hätte ich ein Vorherrschen des rechten Ufers nicht unbemerkt ge- lassen, wenn ich darauf vorbereitet gewesen wäre, dass eine mathematische Formel sie fordert. So muss ich aber schliessen, dass dieses Vorherrschen des rechten Ufers bei dem Fluss-Laufe in einem Pa- rallelkreise, wenigstens sehr schwach und kaum be- merkbar sein muss. : Der Terek fliesst zuvórderst als wilder Bergstrom nach Norden in einer Felsenschlucht, deren unteres Ende er selbst sich ausgegraben hat. Dann wendet er Sich in einer grossen Umbeugung nach Osten und drüngt sich so nahe an die Vorberge des Kaukasus, dass sein rechtes Gehünge wohl hóher sein muss als das linke, welches der Steppe angehört. An den un- mittelbaren Ufern des Flusses, an die ich an einzelnen Stellen herantrat, sah ich allerdings das rechte Ufer meist hóher, glaubte aber die linken Uferstellen durch UNE UE maa el 31) Das kann freilich daher kommen, dass man das Gehänge des ursprünglichen Laufes nicht mehr sieht, wie an der Wolga. Ich werde im $ 6 darauf zurückkommen. Tome II. die Anfahrten von den Stanizen, die hier alle am lin- ken Ufer liegen, angegriffen. Nirgends konnte ich es ein verwaschenes nennen. In seinem untersten Laufe veründert der Fluss seine Richtung, indem er sich mehr nach NO. sich wendet und ein breites Delta bildet. Dei der Wendung nach NO. schien mir der Uferun- terschied wieder deutlicher, denn hier leidet die linke Seite oft an Überschwemmungen. Von dieser Biegung an nimmt auch die Bestimmtheit des linken Uferge- hänges ab. Wenn dagegen ein grosser Fluss weite Windun- gen macht und in jeder einzelnen einige Zeit in nórdlicher oder südlicher Richtung verharrt, so tritt nach meinen Erfahrungen der Unterschied der Ufer im lockern Boden sehr bestimmt hervor. Ein sol- cher Strom besteht dann gleichsam aus mehreren Flüssen, die einzeln sich dem Meridian nühern, wenn auch die Mündung und das Quellengebiet unter dem- selben Parallel liegen. Ich habe mich daher eifrig nach den Ufern des Amur erkundigt, dieses Riesen- stromes, der theils nach SO. theils nach NO. fliesst. Sobald er bei Blagoweschtschensk, am Einflusse der Dseja, die Gebirgs-Region verlassen hat, wird das rechte Ufer entschieden höher”), nirgends wird bemerkt, dass das linke Ufer hóher sei, wenn nicht der Fuss eines Gebirges antritt. So sind auch die mündlichen Mittheilungen der Herren Schrenck und Maximo- wicz, nach denen der Unterschied der beiden Ufer besonders von der Einmündung des Ussuri an sehr entschieden ist. Am Ussuri selbst, der von Süden kommt, ist das rechte Ufer bedeutend hóher als das linke. — In kleinerem Maassstabe ahmt die Newa dem Amur nach. Obgleich ihr Ausfluss aus dem Ladoga-See und der Einfluss in den Finnischen Meerbusen fast genau un- ter derselben Breite liegen, so ist sie doch in der er- sten Hälfte ihres Laufes nach SW., in der zweiten nach NW. und innerhalb der Stadt wieder nach SW. ge- richtet. Ich fand auf einer Fahrt, die ich nur zu die- sem Zwecke unternahm, das entschiedene Vorherr- schen des rechten Ufers, modificirt durch die einzelnen Umbeugungen. Mir scheint deshalb die Seine ein sehr unpassendes Beispiel um an ihr den Einfluss eines von O. nach W. 32) Deen. Teorpaonuy. OGmecrsa 1855, xn. 6. erp. 237. 239. 3 35 Bulletin de l'Académie Imperiale strömenden Wassers zu zeigen”). Gleich unterhalb Paris sind bedeutende Abschnitte nach N. und nach $8. gerichtet, von Rouen ist der Fluss gradezu mehr ein Fluss nach dem Meridian als nach dem Parallel zu nennen und selbst oberhalb Paris sehe ich keine ent- schiedene Richtung nach dem Parallel. 4. Einige Flussläufe in andern Ländern der nörd- lichen Hemisphäre. Suchen wir nach Bestätigung dieser Regeln in an- dern Ländern, so wäre es eine endlose Arbeit, die Beschaffenheit jedes einzelnen Flusses kennen lernen zu wollen. Schwerlich würde sich dazu auch ein ge- nügendes Material vorfinden; und sollte es auch vor- handen sein, so würde doch, um es aufzufinden und durchzuarbeiten, mehr als Ein Menschen-Leben ge- hören. Ich werde mich daher begnügen müssen, Ein- zelnes auszuheben, was für die mitgetheilten Ansich- ten und Erfahrungen spricht, oder ihnen zn wider- sprechen scheint. Da sich bei diesem Ausheben der Schein der Parteilichkeit nicht vermeiden lässt, ja nicht einmal die Absicht derselben vermieden werden soll, denn man will ja seine Überzeugung zur Geltung bringen, so werde ich später auch untersuchen, was ein in ganz anderer Absicht und also völlig unpar- teiisch entworfenes Verzeichniss von Veränderungen an Flussläufen, die als historisch erwiesen von einem andern Manne zu ganz andern Zwecken gegeben werden, für ein Resultat giebt. Nach den Beobachtungen von Minutoli drängt der Nil in der ganzen Länge seines Laufes durch Ober- ägypten, — also lange bevor er sein Delta erreicht —, sein Bette allmählich nach Osten hin, und zerstört die grösstentheils dort auf seinem rechten Ufer liegenden Überbleibsel alter Städte und Denkmäler. Allein im untersten Theile seines Laufes hat dieses Drängen nach rechts eine noch stärkere Wirkung gehabt. Nach links liegt nämlich ein langgezogenes Thal, das man den «trocknen Fluss» nennt, weil es das Ansehen eines Flussbettes hat und eine Menge abgeschliffener Fluss- ` kiesel seinen Boden bedecken. Dieses Thal ist jetzt trocken und wird vom Nilwasser gar nicht erreicht. Allein es ist im hóchsten Grade wahrscheinlich , dass p Ner) E des séances de l'Académie. Tome 49. N? 19. ( Nov. dies die älteste Ausmündung des Nils war, die er schon vor mehreren Jahrtausenden ganz verlassen hat. Der Indus ist nach Ritter in seinem untern Laufe von Nulla-Sutra an schon mehr als funfzehn Seemeilen westwärts gerückt?*. Der berühmte Geograph setzt hinzu: «Er scheint von der Sandwüste dort hinge- drängt worden zu sein, die ebenso vorrückt, wie die Libysche Wüste.» Indessen es ist wohl augenschein- lich, dass das Wasser hier nach Westen, d. h. nach der rechten Seite des Flusses, gedrängt hat, wie beim Nil nach Osten. Wie sollte der Sand einen Fluss ver- drüngen kónnen? Wird Sand in einen Fluss geweht und das Bette desselben dadurch verengt, so wird auch die Kraft des Wassers durch die Beengung ver- mehrt und es wird den Sand wegspülen. Hat es dazu nicht Kraft genug, so hat es sicher auch nicht Kraft genug, das entgegengesetzte Ufer einzureissen, und das Wasser müsste entweder, wenn der Fall sehr ge- ring ist, ganz aufgehalten werden, oder über die Ufer fliessen. Jedenfalls wird der hinein gewehte Sand we- niger Widerstand leisten, als das gegenüberliegende feste Ufer. Dass, sobald vom hohen Ufer etwas ab- gerissen ist, der Absatz auf der entgegengesetzten Seite (weiter unten) zunimmt, kann man überall an der Folga sehen. Sie hat am untern Theile ihres Laufes auch vielen Sand, ja grosse Sandberge am Ufer, die wahrscheinlich aus dem Flusse kommen, und wie Dünen fortgeweht werden. Hier liegen sie auf der rechten Seite des Flusses und verdrängen ihn nicht, viehnehr verschluckt er bei jedem Hochwasser den zunächstliegenden wieder, aber er wirft auch Sand an das unmittelbare Ufer aus, den der Wind weiter führt, so dass der Sand nach Aussage der Anwohner zunimmt. Der Rhein ist zwischen Basel und Germersheim wahr- . scheinlich etwas nach rechts gewandert, denn er hat nach links eine Menge schwacher Nebenarme zurückge- lassen, die ehemals mehr Wasser gehabt haben werden, wie man dasselbe an der Wolga sieht, nur dass am Rhein die schwachen Nebenarme nach Westen, an der Wolga nach Osten liegen, für beide Flüsse aber an der linken Seite. Unterhalb Germersheim macht der Rhein viele grosse Krümmungen, wo ohne Zweifel das Ufer an 34) Ritter sagt zwar 15 geographische Meilen, allein das ist ein Irrthum. Jene Angabe vom Fortwandern des Indws stammt von dem Geographen Rennel, der nach Seemeilen rechnet. des Sciences de Saint-Pétersbourg. der convexen Seite der Flusskrümmung das hóhere sein wird, so lange nicht felsige Ufer diese Wirkung des stró- menden Wassers unkenntlich machen. Weiter unten im ebenen Delta-Lande scheint der Rhein eine ganz ab- weichende Richtung zu nehmen, indem er sich nach Westen, also nach links, wendet. Allein die abwei- chende Richtung kann Folge künstlicher Arbeiten sein, da man weiss, dass schon die Römer in dieser Gegend viele Wasserbauten vornahmen, über welche eine sichere Ansicht zu gewinnen fast unmöglich scheint. Als eigentliche Fortsetzung des Flusses ist wohl der Arm zu betrachten, welcher die Yssel heisst und am weitesten nach rechts liegt. Dass dieser Arm starke Überschwemmungen verursacht hat, lehrt die im 13. Jahrhundert erfolgte Verbindung des Oceans mit dem frühern Binnensee Flevo, der allmählich zu- nahm. Von der Wirksamkeit des Drängens nach Osten scheint es aber ein auffallender Beweis, dass allmählich die Yssel sich verstärkt hat und die westli- chen Arme, die zur Zeit der Römer schiffbar waren, jetzt ganz versandet sind. Von der Weichsel ist auch der rechte Arm, die Nogat, stärker, als der linke, der den Namen Weichsel beibehült. Dieser letztere Arm theilt sich wieder in 2 Seitenarme, einen westlichern oder linken, der an seiner Mündung nur 3 Fuss Tiefe hat, so dass die Kinder des benach- barten Dorfes Münde quer durchgehen kónnen, aber einen neuen mehr östlichen Durchbruch sich gebildet hat, der, so viel ich weiss, gleich schiffbar gewor- den ist. In Frankreich haben die meisten Flüsse einen ost- westlichen Lauf. Die Garonne aber geht, so bald sie in die Ebene getreten ist, nach Nordwesten, und nä- hert sich also der Meridianrichtuug mehr als die mei- sten andern. In einer der Discussionen im Schoosse der Französischen Akademie wurde von Herrn La- mérie bemerkt, dass in diesem Theile des Flusses das rechte Ufer das hóhere und angegriffene ist $5. Auf- fallender ist, dass dasselbe von der Seine behauptet wird”), mit alleiniger Ausnahme der Mündung, weil hier die Fluth aus der See aufsteigt und gegen das linke Ufer drückt”). Unter allen Flüssen Frankreichs fliesst SS? 35) Comptes-rendus des séances de P Acad. T. 49. N° 21. 36) Comptes-rendus, T. 49. N° 18. 37) Gegen den letzten Theil dieser Erklärung kann man:das Be- denken nicht nur die Saone mit dem untern Theile der Rhone, die der Lage nach eine Fortsetzung der Saone ist, gerade nach Süden. Ich kenne leider keine specielle Beschrei- bung dieser Flüsse. Aber ich sehe, dass die Ortschaften an der Saone auf der rechten Seite liegen und dass auch die Eisenbahn diesem Ufer folgt. Ich halte es daher für das höhere. Bei dem Eintritte der Rhone setzt aber die Eisenbahn über und geht auf die linke Seite der Rhone, wo sie oft vom Flusse sich zu entfernen scheint. Ich kenne, wie gesagt, die speciellen Verhältnisse nicht, möchte aber, wenn ich an die häufigen und bedeuten- den Überschwemmungen von Lyon mich erinnere, glauben, dass hier ein Verhältniss sich gebildet hat, wie es öfters vorkommt, z. B. auch am Mississippi, dass von dem Anprall eines starken von der Seite in grossem Winkel einfallenden Stromes, das gegenüber- liegende Ufer, das das hohe sein sollte, vom Anfange an weggewaschen ist und diese Zerstörung weiter hin sich fortsetzt. An der Mündung der Rhone soll das aus- strömende Wasser dennoch eine Richtung nach We- sten, also nach der rechten Seite, nach einer Äusse- rung Babinet’s, bekommen. Die Form des Delta scheint kaum dafür zu sprechen. Wo bestimmte Nachrichten über den Unterschied der Uferhöhen eines Flusses fehlen, kann man mit Wahrscheinlichkeit auf diesen Unterschied schlies- sen, wenn man auf der Karte die meisten Ortschaften auf der einen Seite eines Flusses sieht, auf der an- dern aber nur wenige, oder gar keine, wie ich von der Wolga und dem Don oben bemerkt habe. Eben so stark tritt der Unterschied an der untern Petschora hervor. Dabei muss man aber berücksichtigen, dass auch auf der flachen Seite eine vorspringende Aus- beugung.des Flusses von einem hohen Ufer eingefasst zu werden pflegt, auf welchem eine Ansiedlung vor Überschwemmungen gesichert sein kann. Auch giebt es andere Ausnahmen. Hat nämlich ein Fluss ver- möge seines Falles tief eingeschnitten und ist das Erdreich nicht ganz leicht zerstörbar, dann ist auch die flachere Seite natürlich nicht so flach wie im Steppenboden. Sie pflegt Stufen zu bilden, auf denen man sich gern ansiedelt, um dem Wasser näher zu sein, im Falle diese Stufe nicht mehr vom Hochwasser er- reicht wird. Man hat ausser dem bequemen Fisch- müsste, als die Fluth, da sie doch durch das aufgestaute Flusswas- d unterdrücken, dass die Ebbe noch stärker wirken | ser vermehrt wird. * Bulletin de l’Académie Impériale 40 fange noch den grossen Vortheil vor Stürmen mehr gesichert zu sein, ein Vortheil, auf den man nicht nur in unsern nórdlichen Gegenden, sondern selbst in den südlichen, wegen der heftigen Winterstürme bedacht ist. Werfen wir nach Anleitung dieser Bemerkungen einen Blick auf eine Specialkarte des nórdlichen sehr flachen und sumpfigen Finnlands (Uleaborgs- Län), so finden wir alle Ansiedelungen an der Ostseite der nach NNW strómenden Flüsse und Flüsschen. Der Torneo-Fluss hat in seinem untern Laufe alle Ansie- delungen auf der westlichen, die nach Norden flies- sende Tana-Elf auf der östlichen Seite. Diese Ufer sind aber für beide Flüsse die rechten. Ich zweifle nicht, dass sich die Regel auch an den Flüssen Deutsch- lands bewähren wird. Die Elbe, zum Beispiel, scheint, nachdem sie das Erzgebirge durchbrochen hat, auf beiden Seiten ziemlich gleich bewohnt; ich würde schon daraus schliessen, dass sie sehr tief eingeschnit- ten hat. Allein weiter unten haben wir von dem Preussischen Grünzzollamte Wittenberge an auf der rechten Seite die Städte Dómitz, Boitzenburg, Lauenburg, Hamburg, Altona, Glückstadt und auf der linken da- gegen nur Harburg, denn Stade liegt zu weit ab, um eine Uferstadt genannt zu werden; es liegt wie Bux- lehude an der Grünze des Märschlandes. — An der Donau, so weit sie in der Ungarischen Ebene nach Süden fliesst, sehen wir an der rechten Seite die mei- sten Ortschaften, an der linken sind ausgedehnte Süm- pfe. An der Theiss mögen, von der Stelle an, von der sie sich nach Süden wendet, im Allgemeinen die- selben Verhültnisse herrschen, doch scheinen nach meiner Karte die Sümpfe sich mehr nach beiden Seiten zu verbreiten, vielleicht weil die Theiss ausserordent- lich viele und scharfe Biegungen macht, weshalb auch das rechte Ufer viele abgeflachte Stellen haben muss. Selbst an der Saw, die doch nur nach OSO fliesst, scheint das Drängen nach der rechten Seite merklich. In der Pyrenäischen Halbinsel haben der Tajo, die Guadiana, der Guadalquivir in ihrem untern Laufe viel mehr Ortschaften auf dem rechten Ufer als auf dem linken, obgleich ihre Richtungen erst allmählich dem Meridiane sich zuwenden. Mögen nun auch von diesen Beispielen des höhern rechten Ufers, manche nur von dem Auftreten fester Gebirgsmassen abhängen, und keineswegs von dem stärkern Druck des Wassers gegen die rechte Seite, so bleiben doch gewiss noch eine grosse Zahl für den letztern Grund allein übrig. Gehen wir über nach der neuen Welt. Von dem Mackenzie -Strome sagt der Entdecker desselben, dass die ganze Strecke vom Athabaska-See bis zum Sklavensee, die man auch den Sklavenfluss nennt, ein rechtes hohes und ein linkes niedrigeres, den Überschwemmungen ausgesetztes Ufer hat. Er sagt ferner, die stärkere Strömung sei so entschieden in der Nähe des rechten Ufers, dass man sich an die- ses hält, wenn man den Fluss hinabfährt, und an das linke, wenn man die Reise aufwärts macht. Im nörd- lichen Theile des Flusses scheint dieser Unterschied weniger bestimmt zu sein, weil der Fluss zuerst entschieden westlich fliesst, dann aber, indem er sich nach Norden wendet, von beiden Seiten von felsigen Bergen eingeschlossen ist, fast bis zu seinem Mün- dungs-Delta. Am Rio grande del Norte, der südöstlich strömt, liegen nach meinen Karten alle Ortschaften auf der rechten Seite, mit Ausnahme von Loredo und Dolores. Um so auffallender war es mir, dass nach ältern Nachrichten der Mississippi, der doch von Norden nach Süden fliesst, eine Ausnahme von der allgemeinen Regel zu bilden schien, wie ich auch in meinem ersten Aufsatze ?) bemerkt und hinzugefügt habe, dass nur örtliche Untersuchungen erklären können, worin es liegt, dass dieser mächtige Strom eine Ausnahme macht. Seit jener Zeit habe ich die vortrefflichen spe- ciellen Nachrichten kennen gelernt, welche Herr Ols- hausen in dem Werke: «Das Mississippi-Thal» ge- geben hat und habe davon in der zweiten Abhandlung den folgenden Auszug gegeben. Aus dieser Schrift von Olshausen geht hervor, dass auch am Mississippi das allgemeine Gesetz gilt, und nur in bestimmten Gegenden Ausnahmen sich zeigen, wovon der Grund meistens auch zu finden ist und zum Theil untergeordnete Regeln erkennen lässt. Es verlohnt sich also etwas beim Mississippi zu ver- weilen. Im Allgemeinen — die Flüsse des Mississippi- Gebietes tief eingeschnitten, wodurch das Land im Verhältniss zu diesen tiefen Flussläufen gleichsam in 38) Mopexoü Cóopuuk b, 1857, Aus., crp. 125. E des Sciences de Saint-Pétersbourg. 42 Plateaus getheilt wird. Die schroffen Uferabhänge heissen hier Bluffs, sie mögen nun unmittelbar noch am Flussbette stehen oder dieses mag sich von ihnen entfernt haben, wie wir es auch am untern Theile der Wolga oft sehen, wo das alte Flussufer sehr kenntlich ist, auch wenn der Fluss sich von demselben entfernt hat. Dagegen heissen die flachen Theile der Ufer, welche vom Hochwasser überschwemmt werden, und auf welche der Fluss einen Theil des Detritus, den er mit sich führt, absetzt, in Amerika Bottoms. Vom obern Theile des Mississippi bis zu den Antony- Fällen sagt H. Olshausen nichts weiter, als dass bald die Bluffs, bald die Bottoms nahe an den Fluss treten. Man erfährt also nicht, auf welchem Ufer die Bluffs vorherrschend sind, wahrscheinlich weil Ols- hausen entweder hierauf gar kein Gewicht legte oder weil er diesen nórdlichen Abschnitt des Flusses nicht kannte. Am mittleren Mississippi, von den Antony-Wasser- fällen-bis zur Einmündung des Missuri, ist überhaupt wenig Bottom, weil der Boden ziemlich fest ist, ja zu- weilen sieht man zu beiden Seiten Bluffs aus Kalk- flötz. Es liess sich erwarten, dass in felsigem Boden keine Wiesenseite sich bilden kann, ausser wo der Fluss sehr mächtig ist. Am untern Mississippi, d. h. von der Mündung des Missuri an, ändert sich der 8anze Charakter des Flusses. Der Strom hält sich Anfangs dem rechten Ufer nahe, wo die Bluffs dicht an den Fluss hinantreten und gar kein oder nur sehr wenig Bottom-Land zwischen den Bluffs und dem Was- ser bleibt; auf der linken Seite dagegen hat sich ein breiter Bottom gebildet, der American Bottom genannt wird. Er làuft 100 (engl.) Meilen nachSüden fort bis zur Mündung des Kaskaskia. Seine durchschuittliche Breite ist 5 Meilen engl. Die Kalkstein- Bluffs die den Moor begrünzen, bleiben weiter zurück. Der Mündung des Ohio gegenüber bildet sich auch auf der rechten Seite ein tiefes Sumpfland. Das ist also wie bei Lyon am Zusammenfluss der Saone und der Rhone. So wie in Frankreich, so kommt hier am Mississippi von der linken Seite ein beträchtlicher Fluss und zerstört durch seinen Wasserzufluss das rechte Ufer des von N. nach S. fliessenden Stromes. Bald rücken die Bluffs auf der rechten Seite wieder an den Fuss. Überhaupt bleiben von St. Louis an (noch vor der Einmündung des Missuri) die Bluffs auf der rechten Seite des Flus- | ses demselben 130 engl. Meilen so nahe, dass sich fast gar keine Bottoms auf dieser Seite bilden können. Nur bei Perry county bleibt auf der rechten Seite ein Bottom von 20 engl. Meilen Lünge und 3 Meilen Breite. Nach diesen 130 Meilen beginnt der Sumpfboden und die Bluffs treten sehr weit zurück oder hören ganz auf. Diese ganze Gegend westlich vom Mississippi hat sich aber gesenkt, und zwar noch in diesem Jahrhun- dert ganz merklich in Folge eines Erdbebens. Hier haben also andere Ursachen gewirkt als der Fluss. Der unterste Theil des Mississippi, vom Einfluss des Arkansas an, hat ausserordentlich starke Windungen, wo nothwendig das Ufer um die Wölbung jeder Win- dung am hóchsten ist.. Die Ausmündungen des Mississippi sind aber ab- weichend von den Mündungen solcher Flüsse, die in der nördlichen Hemisphäre von Norden nach Süden strömen. Diese wenden sich gewöhnlich mit ihren stärksten Mündungen und dem ganzen Delta nach SW., was besonders auffallend an allen unsern in das Schwarze Meer sich ergiessenden Flüssen ist, und auch an der Folga und dem Ural kenntlich bleibt, obgleich an beiden Flüssen ausserdem einige schwä- chere Arme nach SO. gehen. Vom Mississippi ge- hen aber die meisten und breitesten Arme nach SO. Der Grund dieser Abweichung liegt zum Theil wohl darin, dass der Mississippi, da wo seine Delta-Bildung beginnt, einen ansehnlichen von NW. kommenden Strom, den Red River, aufnimmt, dessen SO.-Strö- mung dem Wasser des Mississippi einen starken Drang nach SO. mittheilen muss. Jetzt, nachdem ich die Ver- handlungen in der Pariser Akademie kennen gelernt habe, pflichte ich der Ansicht von Herrn Babinet voll- kommen bei, dass die Anströmung des Seewassers am Nordufer des Mexicanischen Meerbusens zur Ablen- kung des Delta viel beigetragen hat. Indessen ist doch der westlichste Arm des Mississippi, Atschafalaya genannt, obgleich nur schmal, an seiner Mündung tiefer als alle andern. Auch die Nebenflüsse des Mississippi bewähren das allgemeine Gesetz, wo nicht Felsboden oder andere Verhältnisse Abweichungen erzeugen. So hat der Mis- suri im ersten Theile seines Laufes, der eine entschie- dene südliche Richtung hat, bevor er in den Staat Missuri eintritt, Bluffs ganz nahe an seinem rechten Ufer, auf der linken Seite aber Bottoms. Weiter unten, 43 Bulletin de l'Académie Impériale H innerhalb des Staates Missuri hat er eine viel weniger südliche Richtung. Er windet sich hier in einem breiten Flussthale hin und her. Mit diesen Windungen erreicht er bald auf der rechten, bald auf der linken Seite die Bluffs. Doch sind auf der nördlichen Seite (welche die linke ist), die Bottoms zahlreicher und ausgedehnter, denn im Allgemeinen drängt sich der Fluss mehr ge- gen die südlichen Bluffs, d. h. gegen das rechte Ufer. Vor der Einmündung in den Mississippi wird der Bot- tom sehr breit und die Bluffs der linken Seite treten ganz zurück. Der Osage -Fluss hat auch mehr Bluffs auf der rech- ten Seite als auf der linken. Vom Ohio sind die Angaben nicht bestimmt genug, Bluffs und Bottoms sollen wechseln. Auch macht der Fluss so viele Windungen, dass er nicht geeignet ist, einen vorherrschenden Charakter für eins seiner Ufer zu entwickeln. Überdiess ist er in einem bedeutenden Theile seines Laufes nicht ein Fluss der Ebene. Man könnte leicht glauben, dass ich nur solche Angaben über Ungleichheit der Uferhóhen hervor- hebe, welche meine Ansichten bestätigen, aber die dagegen sprechenden Fälle, wo nämlich das höhere Ufer auf der linken Seite liegt, auslasse. Das der- gleichen vorkommen, ist gewiss, indessen beziehen sie sich, so viel ich bis jetzt gefunden habe, immer nur auf einzelne Abschnitte eines grosses Flusses und im- mer mehr auf den obern und mittlern Lauf als auf den untern. Um selbst sicher zu sein, dass ich nicht parteiisch die Beispiele für meine Regel auswähle, und um we- nigstens annäherungsweise die Häufigkeit der Aus- nahmen zu erkennen, suchte ich nach irgend einem Verzeichnisse, das, für andere Zwecke entworfen, un- parteiisches Zeugniss abgeben könnte, nach welcher Seite das Wasser in verschiedenen Flüssen drängt. Ein Verzeichniss von Angaben über die Verschie- denheit der Höhen beider Ufer weiss ich nicht zu fin- den; man schenkt diesem Verhältnisse gewöhnlich wenig Aufmerksamkeit. Es fiel mir aber das Verzeich- niss von veränderten Flussläufen ein, welches in v. Hoff's «Geschichte der durch Überlieferungen nach- gewiesenen natürlichen Veränderungen der Erdober- fläche». Bd. III. S. 102—123 vorkommt. Ich will diese Veränderungen hier aufzählen, lasse aber na- türlich aus was vom Zurückweichen der Wasserfälle u. S. w. gesagt wird und gehe nur die Fälle durch, die iim Ortsveründerung der Flussbetten nachweisen. . «Das Bette des Nils rückt in Ober-Ägypten all- irem. nach Osten vor» em wir bereits oben be- — 2. «Die Tiber soll nach dem Monte Mario hin das Ufer zerstören und auf der andern Seite Land an- setzen.» Ich weiss leider nicht, auf welchem Ufer der Monte Mario liegt, und muss die Notiz also in der nachfolgenden Übersicht. übergehen. 3. «Der Serchio fiel zu Plinius Zeit in den Arno, jetzt mündet er sich gesondert und nördlich vom Arno.» Sein Lauf geht von NO. nach SW. Nur indem er sich allmählich mehr nach rechts wendete, wahrscheinlich zuvörderst mit Hülfe einer Bifurcation, deren rechter Arm allmählich tiefer wurde, konnte er sich vom Arno trennen. 4. «Der Kosa (Kosi nach meiner Karte), ein nörd- licher Zufluss. des Ganges, so gross wie der Rhein, ging einst bei Purnah vorbei, jetzt ergiesst er sich gegen 10 italienische Meilen höher aufwärts in den Ganges.» Er ist also nach rechts gerückt. 5. «Gour, die alte Hauptstadt Bengalens, lag ehe- mals am Ganges, jetzt liegt sie eine Meile vom Ufer entfernt.» Die Ruinen von Gour liegen auf der linken Seite des Ganges, folglich ist der Fluss in diesem Theile seines Laufes, der nach SO. gerichtet ist, mehr nach seiner rechten Seite gerückt. 6. «In der Nähe von Benares soll man 660 Fuss vom jetzigen Flussbette des Ganges entfernt, ein altes Flussbette, 90 Fuss tief, aufgegraben haben.» Da Be- nares auf der linken Seite des Flusses liegt, so muss auch hier der Ganges nach rechts abgewichen sein. 7. «Nach alten Sagen soll ehemals der Ganges sich oberhalb Dakka mit dem Burramputra vereinigt ha- hen.» Wenn diese Sage gegründet ist, so muss auch der unterste Lauf des Ganges nach rehti seriellen sein. 8. «Der Jumna (der bei Delhi vorbeifliesst,) hat sein Bette allmählich gegen Südost fortgeschoben» sagt Hoff. Da der Fluss von Nord nach Süd fliesst, so wäre das eine Abweichung nach der linken Seite, und zwar die erste, auf die wir stossen. Allein hier liegt ohne Zweifel ein Missverständniss zu Grunde. Unser Autor, der sich bei dieser Angabe so kurz fasst, dass er nicht ein Wort mehr sagt als wir angeführt haben, eitirt 45 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 46 nur die erste Ausgabe von Ritter's Geographie Bd. I, S. 749. Allein an dieser Stelle ist nur von einer Ab- beugung bei Agra nach SO. die Rede, d. h. von einer Wendung des Flussbettes, die nur deswegen mit dem Fortrücken des Bettes vom untern Indus verglichen zu sein scheint, weil auch hier die Wüste angrünzt. Dass diese Ansicht die richtige ist, geht daraus her- vor, dass in der zweiten Auflage von Ritter's Erd- kunde von einer Wanderung dieses Flusses, der hier Yamuna heisst, gar nichts gesagt wird, wohl aber von einer Wendung oder. Abbeugung, veranlasst durch Quarzfels. (Ritter's Erdkunde. 2. Aufl. Asien, IV. | S. 1107. 9. «Es wird ferner das Fortrücken des untern Indus angeführt», von dem wir oben gesprochen haben. . 10. «Der Euphrat soll nicht weit von Aleppo (Haleb), in der Gegend seiner grossen Umbiegung, schon im 13. Jahrhundert sein Bette von Südwest nach Nordost verschoben haben.» Das würe eine Wanderung nach der linken Seite. 11. «Der Syr hat einen linken Arm eingebüsst und dafür einen neuen nach rechts ausgebildet.» 12. «Ähnliches gilt vom Amu-Darja, nur ist die Veründerung noch grósser.» 13. «Von der Malka, jetzt einem Zufluss des Terek, vermuthet Reineggs, dass sie sich früher in den Ma- nytsch ergossen habe.» Da sie jetzt in den Terek sich ergiesst, so würde sie sich nach rechts gewendet ha- ben. Allein die Meinung von Reineggs ist so wenig begründet, dass ich mich nicht entschliessen kann, diesen Fall in das Verzeichniss der veründerten Fluss- làufe aufzunehmen, obgleich er die Reihe der Ablen- kungen nach der rechten Seite vermehren würde. 14. «Der Orinoco hat bei Maypures seinen Lauf weiter nach Osten verschoben», d. h. nach der rech- ten Seite. 15. «Der Mississippi soll nach Osten wandern, weil viele grosse Flüsse von Westen her in ihn fallen.» Allein das ist, wie wir oben ausführlich auseinander Sesetzt haben, nicht richtig. Es wird nur, gegenüber dem Einfalle grosser Flüsse von Westen her, das öst- liche Ufer angegriffen. Im Allgemeinen greift auch dieser Fluss sein rechtes oder westliches Ufer an, we- nigstens bis zum Einfalle des Arkansas. Unterhalb die- ser Mündung ist auf einer ansehnlichen Strecke das linke Ufer das angegriffene. Fassen wir nun die von Hoff angeführten Beispiele von Veründerungen im Laufe der Flüsse, zur bessern Übersicht tabellarisch zusammen, so springt in die Augen, wie viel häufiger die Wanderung nach rechts ist, so inn diese Regel durch die Beispiele von Hoff, der gar nicht auf rechts oder links Rücksicht nahm, eine kräftige Bestätigung erhält, selbst wenn einige seiner Beispiele bei genauerer Kean als nicht begründet sich erweisen sollten. 1. Der Nil in Ober-Ägypten, ist ge- à nach rechts. wandelt. os Ria E XO IR 2. Die Tiber, ungewiss. ^ Der Sercthio.4 "d'Etat Ze, Ms » rechts. 4. Kosi, nördlicher Zufluss des Ganges » rechts. 5. Der; obere Ganges. ; win. an au » rechts. 6. Der mittlere Ganges. e, » rechts. 7... Der. untere Ganges Shi » rechts. 8. Die Wanderung des Jwmna ist ein Missverständniss. 9: Der.antere Indes pasurie suisse » rechts. 10. Die Euphrat-Biegung........... » links. 11. Der Syr hat einen neuen Ausfluss » rechts. 12. Der Auen gleichfalls. ........... » rechts. 13. Die Malka- Wanderung ist eine gar nicht zu begründende Hypothese. 14. Der Orinoko bei Maypures....... » rechts. 15. Der Mississippi wandert im Allge- BENE oni 1o an sini mains » rechts. stellenweise, besonders im unter- sten Kleine a » links. Gegen 11 Wen nach der rechten Seite haben wir nur zwei Notirungen von Wanderungen nach links, und von diesen ist die eine, am Euphrat, auf eine einzelne Gegend beschränkt und die andere, am Mississippi, ist wenigstens nicht so ausgedehnt als an demselben Flusse, und seinen Nebenflüssen höher oben, das Andrängen der Flüsse nach der rechten Seite. Ich glaube dass das Verhältniss von Angriffen des rechten Ufers gegen Angriffe des linken Ufers, wie es sich hier herausstellt, — wie 5 : grösser sein mag, als man es aus einer vollständigeren Zahl von Beispielen finden würde. Habe ich doch selbst am Araxes eine Wanderung aus einem rechten Arme in einen linken nachgewiesen”). Ob hier eine Hebung 39) Kaspische Studien, N° VII. Ehemaliger Lauf des Arazes. Bulletin de la Classe historico-philologique. Tome XIV. N° 20, 21, 22. A7 Bulletin de l'Académie Imperiale EL] auf der südlichen oder linken Seite gewirkt hat, lasse ich unentschieden. 5. Flussläufe der südlichen Hemisphäre. Den sichersten Beweis für die Behauptung, dass die vorherrschende Höhe und Steilheit des rechten Ufers der Russischen Flüsse in der Rotation der Erde um ihre Achse begründet ist, würde es abgeben, wenn sich beweisen liesse, dass auf der südlichen Hemi- sphäre der Erdkugel umgekehrt das linke Ufer das steilere zu sein pflegt. Hier kommen nämlich die Flüsse, welche nach Süden fliessen, aus Gegenden mit stärkerer Rotations-Geschwindigkeit in Gegenden mit geringerer Bewegung in derselben östlichen Rich- tung. Ihr Wasser muss daher nach Osten drängen, und also gegen ihr linkes Ufer. Bei Flüssen, die in dieser Hemisphäre nach dem Aequator hin strömen, muss das Wasser mit zu geringer Rotations-Geschwin- digkeit ankommen, also etwas zurückbleiben und nach Westen drüngen. Für diese Flüsse ist aber wieder das westliche Ufer das linke. Also müssen auf der süd- lichen Hemisphäre die Flüsse, welche mehr oder we- niger in der Richtung des Meridians fliessen, ihr Berg- Ufer auf der linken und ihr. Wiesen-Ufer auf der rechten Seite haben. Das grósste Flusssystem der südlichen Erdhilfte, das System des La-Plata, bestütigt diese Ansicht auf das Glänzendste. Wir haben in neuester Zeit über die- ses System durch die Aufnahme Englischer und Nord- amerikanischer Marine - Officiere und die Berichte, welche uns Kerst in seiner Schrift: «Die Plata- Staaten», Petermann in seinen «Mitheilungen» und Neumann in der Zeitschrift für allgemeine Erdkunde gegeben haben, sehr zuverlässige Nachrichten erhal- ten, aus denen ich das Folgende entnehme. Das La- Plata - System wird gebildet durch den Uruguay und den grössern Paranä, der seinerseits wie- der aus dem obern Paraná und dem Paraguay gebildet wird. Fangen wir mit dem letztern an. Der Paraguay entspringt aus einem Berglande, wen- det sich dann nach Süden und hat bis gegen den 21 Grad südl. Breite noch abwechselnd bald Sümpfe, bald Hügel auf der rechten Seite, dann aber tritt er in die völlige Ebene. Der letzte Ort auf dem rechten Ufer ist Bourbon, ungefähr unter 21°; weiter abwärts ist das rechte Ufer ganz flach und wird beim Hoch- wasser unübersehbar weit überschwemmt, so dass man die Ansicht davon der eines Meeres vergleicht. Die Ebene, die sich sehr weit ausdehnt, heisst il Gran Chaco. Auf der linken Seite aber ist das Ufer mässig hoch, anmuthig und reich mit Ortschaften besetzt. Von Assuncion bis zur Mündung des Paraguay, 30 geo- graphische Meilen, liegen allein 4 Städte auf dem lin- keu Ufer, auf dem rechten ist aber gar keine mensch- liche Ansiedelung. Auf der Copie der Amerikanischen Karte in Neumann's Zeitschrift finde ich auf der rechten Seite die letzte Ansiedelung unter 21?40; dann die erste wieder beim Kinflusse in den Paraná unter 27°20; also beinahe 6 Breitengrade hindurch keine, auf der linken Seite dagegen 86 Ansiedelungen, unter denen 7 Städte sind. Der Paranà kommt ebenfalls aus einem Berglande, fliesst nach SSW, hat nur wenige Ortschaften auf der linken Seite, auf der rechten aber gar keine, bis er sich grade nach Westen, dem Paraguay entgegen wen- det, auf welcher Strecke er auch auf der rechten Seite Ortschaften hat. Nach der Vereinigung beider Flüsse behält der dadurch gebildete gemeinschaftliche Strom den Namen Paranà bei, obgleich er in seiner Rich- tung mehr der des Paraguay folgt. Das rechte Ufer bleibt auch in dieser Fortsetzung flach und ohne An- siedelungen, weil es weit hin überschwemmt wird, bis gegen den 32° südl. Breite. Das linke Ufer trägt die Ortschaften und ist nur eine Strecke unterhalb der Vereinigung mit dem Paraguay, nach Petermann's Karte sumpfig, wovon ich jedoch keine Nachweisung in der Schrift von Kerst finde. Auf der rechten Seite aber ist eine Strecke von vielen hundert Seemeilen un- bewohnt, wenn man den untern Paraná als Fortsetzung des Paraguay betrachtet. Der gemeinschaftliche Fluss wendet sich zuletzt ganz nach links, d. h. nach der Seite seiner stärkern Strömung, also ganz nach der Regel. Indessen sieht man von 32? 38' südl. Breite an die Ortschaften meist auf dem rechten Ufer, welches auch als abschüssig gezeichnet wird. Hier wird also wohl der Boden sich erheben und ein geologischer Grund den Fluss zum Meere leiten. Der Uruguay hat in seinem untern Laufe ganz den- selben Charakter. Er überschwemmt weit hin das rechte unbewohnte Ufer. Die südliche Hemisphäre hat sehr wenig Flüsse, die nach Norden strömen. Die südlichen Zuflüsse des Ama- 49 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 50 zonen-Stromes mógen die bedeutendsten sein. Es fehlen mir nühere Nachrichten über sie, doch scheinen die Karten nachzuweisen, dass, sobald sie in die entschie- dene Ebene treten, die Ansiedelungen an ihnen vor- herrschend auf der Westseite, d. h. auf dem linken Ufer vorkommen. Indessen ist es misslich, sich auf alte Karten zu berufen, die zuweilen die Ortschaften auf Gerathewohl an die Flüsse setzen. Deswegen sah ich mich nach neuen und zuverlässigen Karten von Gegenden der südlichen Hemisphäre um und ging zu diesem Zwecke das Journal of the R. geograph. Society durch. Ich fand in Vol. XIII, part. 2, am untern Lauf des Clarence River im südóstlichen Australien alle Orte am linken Ufer, eben so Vol. XVIII, 2, am Webbe Genadeh in Südwest-Afrika. Am Webbe Shebeyl derselben Gegend sind Ortschaften zu beiden Seiten, allein die auf der rechten stehen meist weiter vom Flusse ab; in Vol. XXI. sind am kleinen Flusse Mataura in Neu- Seeland Ansiedelungen auf dem linken Ufer. Leider sind das nur kleine Flüsse und der Ortschaf- ten sind nur wenige. Es mag also viel Zufall herr- schen und die Beweiskraft bleibt nur gering. Das Gesagte wird wohl genügen, um die allgemeine Gültigkeit der Behauptung zu erweisen, dass in der nördlichen Hemisphäre das rechte Ufer der Flüsse höher und steiler zu sein pflegt, in der südlichen aber das linke. (Fortsetzung folgt.) Catalogue de la littérature arménienne. depuis le commencement du EV siècle jusque vers le milieu du XVII, par M. Patcanian. (Lu le 24 février 1860.) INTRODUCTION. «L'Arménie une fois découverte, us portes de l'orient commencent à vo et nous laissent entrevoir des E em Fi nous n'aurions osé espérer; et si nous pou- vons avoir des manuscrits, on ne saurait ` exprimer quelles lumières nous allons re- cevoir, pour les rejeter ensuite sur l'his- toire de eg savan de ses voisins. = c L'Abbé Fülefroy. On a beaucoup dit et écrit sur la richesse de l'an- cienne littérature arménienne et sur l'utilité que l'on peut en retirer pour éclaircir les divers événements de l'histoire des peuples d'Asie '). ne UM RUNI 1) Villefroy, Discours sur la langue arménienne. La Croze, Tome II. " Mo. Dot. Nous ne voulons pas nous étendre sur ce sujet. Nous ne dirons que quelques mots des bibliothéques, oü se trouvent réunis les trésors de la littérature ar- ménienne. Depuis le commencement du IV* siècle j jusqu'à nos jours il existe une succession, pour ainsi dire, non interrompue d'écrivains arméniens, qui ont —— leur littérature nationale d'écrits ins tous les genres. Lorsque aprés l'invention de l'alphabet parurent les premiers essais littéraires de l'ancienne Arménie, celle-ci perdit sa puissance politique. Les guerres, le carnage, l'incendie, les tremblements de terre, les persécutions pour la religion et pour la nationalité s'appesantirent sur cette nation jusqu'à nos jours. Pen- dant ces calamités ont été anéantis la plupart des monuments, qui pourraient donner une juste idée de la civilisation des Arméniens. Les compositions litté- raires, entre autres, sont tombées dans l'oubli, la plupart ont disparu; d’autres se sont conservées en une ou deux copies. On pourrait dire avec sûreté, que sans l'invention de l'imprimerie et sans la profonde vénération que les Arméniens ont pour leurs anciens écrivains, nous ne serions pas en état d'énumérer la plus grande partie de leurs oeuvres dans le présent opuscule. Pour le moment la plupart des manuscrits armé- niens se trouvent conservés dans les bibliothöques de différents cloitres et des écoles, dont les principales sont: 1. La bibliothèque du couvent d’Etchmiadzin, qui renferme 481 numéros de livres arméniens, tant imprimés que manuscrits. Nous avons profité du Catalogue?) de cette bibliothéque, publié par M. Brosset et composé par les vartabieds Manuel et Jean Chahkhathounof. Mais ce Catalogue laisse encore beaucoup à désirer, parceque pour la plus grande partie des ouvrages le rédacteur n'a pas Joh. Schröder, Thesaurus linguae armen. Guil. et Georg. Whis- tons, Préface de la traduction de Mos. Khor. Brosset, Additions et éclaircissements à l'histoire de la Géorgie. Saint-Martin, Mé- moires historiques et géographiques sur l'Arménie. Ed. Dulau- rier, Journal séier tique 1888 — 1860. Félix Néve, Études sur Thoma de Medzoph. Eugène Boré, L'Arménie (dans l'Univers). Neumann, Versuch einer Geschichte der armenischen Littera- tur. Ritter, Erdkunde, IX. Theil, etc. 2) Catalogue de la Bibliothèque d’Edchmiadzin, publié par M. Brosset. St-Pétersbourg 1840. Cf. voyage arché ol. HI* Rapp. p. 28: 708 N. manuscrits, parmi lesquels se sont glissés quelques im- primés. i 91 Bulletin de l'Académie Imperiale 52 indiqué à quelle époque ils se rapportent, ni quels en étaient les auteurs. . La bibliothèque de l'archevêque Sargis à Sanahin, contenant 100 numéros de manuscrits *). . La bibüotheque des Mékhitaristes à Venise. Le catalogue non publié de cette bibliotheque, con- tenant 383 numéros de manuscrits, se trouve au Musée Asiatique de St.-Pétersbourg. . Les bibliothéques des couvents de Lemberg et de Vienne, ci-devant à Trieste. Les catalogues de ces bibliothéques, composés en 1791 et 1792, se trouvent au méme Musée. wo Qə > à Bibliothèque alors royale de Paris. Le catalogue des manuscrits arméniens de cette bibliothèque est joint à ceux que nous venons de nommer. . La bibliothèque du Collége arménien de Tiflis. Nous regrettons beaucoup de ne pas avoir eu le catalogue des manuscrits de cette bibliothèque. D -1 . Bibliothéque du Vatican à Rome. Elle contient 13 manuscrits, renfermant en tout 50 divers ouvrages‘). . La bibliothèque de M. Khoudobachef à St.-Pé- tersbourg, riche en éditions d'Amsterdam °). . La bibliothèque de M. Voskan Ohannésiants, contenant jusqu'à 30 manuscrits, récemment co- piés. Erivan. oo © Outre ceux que nous venons de nommer, il existe une quantité de manuscrits inédits dans les biblio- théques de l’Institut Lazaref et de M. Emin, à Moscou; dans celles de Constantinople, de Jérusalem, de Madras, et dans tous les couvents de la Grande et de la Petite-Arménie. Nous regrettons aussi de ne pas avoir plus de détails sur leur contenu. En composant le présent Catalogue nous avons pro- fité encore des oeuvres suivantes: 1. Quadro della storia letteraria di Armenia, estesa da Mons. Sukias Somal. Venezia. 1829. 2. Catalogue of all works known to exist in the ar- 3) Journal arménien: [J'5gm«- 1858. 4; Elenchus codicum manuscriptorum armeniacorum e sat bibliothecae Vaticanae descriptus. Se trouve chez M. Bros 5) Karazorb neuaTHbiM KHHTAMb M pykonncawmn cdd aed sb Ön6niorerb Xy106amesa. C. Ilerep6ypre 1839. d eu, N? 15. Tiflis menian language of a date earlier than the seven- teenth century, by Rev. H. G. O. Dwight, in Journal of American oriental Society. III volume. Numberll. New-York. MDCCCLIII. 3. Tableau historique, par Sallantian. Moscou. 4. Catalogue de la librairie de M. Enfiadjiants à Tiflis. 1857. . Catalogue des livres de l'imprimerie arménienne de Saint-Lazare. Venise. 1848. 6. Histoire de Kirakos Gandzaketsi. Moscou. 1857. Différents catalogues et calendriers etc. etc. Qt 2 Le but que je me suis proposé en composant ce Catalogue, était: premiérement — d'indiquer quelles sont les oeuvres anciennes des écrivains arméniens, qui se sont conservées jusqu'à nos jours; seconde- ment, — oü elles se trouvent; troisiémement — sont- elles publiées ou non? Si elles le sont — en quel lieu? Si non — oü se trouvent-elles et en combien de copies? De cette maniére j'ai pu composer un résumé exact, si non complet. Ce Catalogue contient tous les écrivains et leurs ouvrages depuis le commencement du IV* siécle jus- qu'au milieu du XVII’, époque où fut tarie la source de la littérature nationale, et oü se fait jour l'imitation servile et la traduction d'oeuvres médiocres, écrites en latin. Nous prions le lecteur indulgent de ne pas se mon- trer sévére pour les inexactitudes de notre opuscule, et de prendre en considération les difficultés que nous avons rencontrées en cherchant les matériaux pour ce Catalogue. Nous n'avons pas requ de réponses à quelques-unes de nos lettres, adressées aux per- sonnes dont nous espérions quelques renseignements, et pour ne pas reculer indéfiniment la publication de notre travail, nous nous sommes borné à ce que nous avons été en état de rassembler pendant les deux derniéres années. Nous espérons bientót publier le catalogue des écrivains des XVII, XVIII et XIX siècles, et le ré- gistre de toutes les traductions des auteurs grecs, faites par les Arméniens dans les siècles IV — XII de l'ére chrétienne. 53 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 54 Table des abbréviations. Cath. — Catholicos — Patriarche. Imp. — imprimé. = Manuscrit. Ven. — Venise. exempl. — exemplaire. S. E. — Biblioth. de l'archevéque Sarkis à Sanahin. Coll. Arm. = Collége arménien à Tiflis. V. Ot. = Bibliothèque de Voskan Ohannésian à Erivan. Etchm. — Couvent d'Etchmiadzin. Vat. — Bibliothéque du Vatican à Rome. CATALOGUE. NET Siècle, 1) Uem Pob qnn: Agathangélos, secrétaire privé de Tiridate, roi d'Arménie. m. d upp he gupdp upper jt Spy: a. Histoire de la vie de St.-Tiridate. EU Ze Laure appo ju Pplgnpb puun, D r b. Histoire de la vie de St.-Grégoire l'Illumina- teur. Imp. C. P. 1709 et 1824. Ven. 1835. Ms. Etchm.; Khoudab.; Ven. 3 exempl. . pell um amc pp Guhn p c. Lettre à St.-Jacques de Nisibe. Ms. Vatic. 2) old p quoi U'Sptu: Hacob (Jacques) de Nisibe, parent de l'Illuminateur. Dune be pupulystp: Sermons et homélies. Imp. C. P. 1824. Ms. Vatic. Ven. 6 exempl. Ces Sermons ont été traduits en langue latine et publiés parle cardinal Antonelli, à Rome, en 1756. Réimprimés à Venise, en 1765. 3) Qrrbanp jrenurnphgs Saint Grégoire U’ Illuminateur de P Arménie, aur cos en 302 — 332. in, a Au unns unnai il pnm p: a. Hatchakhapatoum, — Sermons et discours. Imp. C. P. 1773. Ven. 1838. Ms. Ven. 3 exempl. Le manuscrit grec se trouve à Paris. E Vale prruwenpz b: b. Prière de l'Illuminateur. g. uqi pmpubg s pereur Constantin avec Tiridate, roi d’ Armé- nie. Ms. Etchm. €. Acte d'alliance et de concorde du grand em- | St. Nersès le Grand, cath. 362 — 384. VroPwzLpp : Livre de Prières. Imp. C. P. 18.... 5) O.Ebop quf: Zenob Glak, disciple de St. Grégoire. Mando hc. Spon, ke jreournpshs Histoire du Gouvernement de Taron. Imp. C. P. 1719. Ven. 1832. Ms. Etchm. Ven. 9 ex. imp. à Calcutta 1814. Sahac Partev le Grand, fils de Nersés le Grand, cath. 390 — 441. DTA [oo 1p : a. Lettres. Ms. C. P. E Loeb lpartinbuslyush Yun. p: b. Epitres canoniques. Ms. Ven. 1) Due umnu Dec qu qu gs Faustus de Byzance. dud pit Histoire d'Arménie depuis 315 jusqu'à 390 de J.-C. Imp. C. P. 1730. Ven. 1832. Ms. Ven. 4 exm. S. E. 8) Ukupna D'un: Mesrop Machtots. m. Mummy abpp: a. hituel. E. fp: b. Lettres. Ms. Ven. g. Zrgbınp bpp: c. Hymnes. ung : V* siècle, 1) Lab Yogpwgp: Eznik Koghbatsi, disciple de Mesrop. in, Le wquhpnags a. Réfutation des différentes sectes — des Païens, des Adorateurs du feu, de la religion des Sages de la Grèce et des Manichéens. Imp. à Smyrne 1762. Ven. 1826. Ms. Ven. Tra- duction française par Le Vaillant de Florival. Paris, 1853. Quelques fragments traduits en allemand et en anglais par Neumann. g- Peru: ` $ Préceptes moraux. g. Mama uim. Uy m hehe | U, ur pqwigkın ın $ H ite be JESS: c. Lettre au Vartabied Machtots. de CP, Bulletin de l'Académie Imperiale 56 q. Guqugu nba edit wopwpsßs d. De la création du monde. Ms. Vatic. 2) yapbır YegrtetLt: Koriun Skantchéli. dure epprjt Vévprouy Ec gen grat: Vie de St. Mesrop, l'inventeur de l'Alphabet arménien. Imp. Ven. 1833. Ms. Etchm. Ven. 2 exempl. 3) ederi d Fp5wbog: Mambré , surnommé Verzanogh, frère de Moïse Khorénatsi. D, ques À gepecppev 1 Sep! a. Discours sur la résurrection de Lazare. Imp. Ven. 1833. E Men, P h "baim un Shuni Jbpoe nem up Jun kbkwg : b. Discours sur la féte des Rameaux. Imp. Ven. 1833. 1842 +) Ug eb» RegiZeat: Movsés Khorenatsi. s pedis BR Leg E Saba Mgl gui W Jh a. Histoire Alk rménie depuis l'origine jusqu'à l’année 441 de J.-C. Imp. Amsterd. 1695. Lond. 1736. Ven. 1752. 1827. 1842 .... Le manuscrit le plus ancien se trouve, à ce qu'on dit, à Tiflis dans le Collége arménien. Ms. Etchm. Ven. 6 exempl. Traduction latine, faite par les fréres Whis- ton à Londres, en 1736. Traduction francaise par Le Vaillant de Florival à Paris, en 1841. Traduction russe, par Ohannesian à St.- Pétersbourg, en 1804. Traduction russe, trés- exacte, faite par Emin à Moscou, en 1858. Traduction italienne, par Capelletti à Ve- nise, en 1841. FM nezbg. À ire Phugnpmuß mpm: " Rhétorique. Imp. Ven. 1796. 1842. Ms. Ven. 7 exempl —— E D. s dini I i c. Géographie. Imp. Marseil. 1683. Londres 1726. Ven. 1751- 1842. Ms. Tiflis Col. Arm. Traduite et publiée par St.-Martin dans ses Mémoires sur l'Arménie. Paris 1819. Tome second. p. Mara um Jes rh d. Lettre à Sahag Arzrouni. Ms. Ven. E. Nun Vul pyr- Deu : e. Discours sur la Transfiguration. Ms. Ven. 4 exempl. q Gere nbl hung: f. Panégyrique de la Ste.-Ripsimée. Ms. Ven. 2 exempl. 5. Lree g. Cantiques. Ms. Ven. C. P. F. f^ [fnnc ul 1 _h. Discours sur la sagesse. Ms. S. E. ' p. d BC, anpa Upon obudup L upuunlib ph, i. Histoire de la Ste.- Vierge et de son image. Ms. Ven. 5) d VOR wh jung [9 : David l'invincible, neveu de Khorenatsi. in, US och p bdamınwuppnı E ; art uui$ durbuig b kulg: a. Livres des Définitions. Imp. C. P. 1731. Ven. 1833. Ms. Pi b. Homélie en ran de la Ste. - Croix. Ms. Ven. Role sf Mfg. Mehr fp opel. bula diio En banh: c. Traduction et explication de l'introduction à la logique d'Aristote, par Porphyre. Ms. Ven. C. P. S. E. p d) 77797 wu % b 1 d. Réponse à Kioud, Patriarche d'Arménie. Ms. 204. P Wen, ; E Aupgncudmnq up ne [2 bo $ e. Catéchisme philosophique. Ms. Ven. C. P. E.oReprp bank erby que Sun ugi Mie A" if Sermons contre les quatre causes de Pyrrhon. Ms. Etchm. 6) q heo wm mg Equ gf $ Kioud d’ Arahez, cath. 465 — 475. Lais ee Lage à David - l'Invincible. Ms. Ven. 2 exempl. 57 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 58 Dny $m A Sa Us Käsch A Hovhannés Mandakouni, Cath. 480 — 487. ui, TU p brrpopq2- E: a. Discours de la Trinité. Imp. Ven. 1837. E- Ten p þe pumuti p + b. Sermons. Ms. Ven. 4 exempl. imp. Ven. 1836. 7. Bup»g.p l unnbÁiupurin: H bp: c. Les prédications. Ms. C. P. "dh: d. Elégie. Imp. Ven. 1836. "nouos M ereng: Eghiché Vartabied, 449 — 480. =. pondo D i] sopa: a. Histoire des persécutions de l'église armé- nienne par les Perses; les guerres des Armé- niens eontre les Perses. — Imp. C. P. 1764. 1823. St.-Pétersb. 1787. Nakhitchev. 1787. Ven. 1828,1832,1838,1852 .. . Ms. Etchm. Ven. 5 exempl. Traduction italienne, par Capelletti, Ven. 1841. Traduction française, par Cabaradji, Paris. en 1844. Traduction anglaise, par Neumann, à Lon- dres en 1830. Traduction russe par Chanchéief. Tiflis, en 1853 E. brun näist: | b. Exhortations aux moines. Imp. Ven. 1828. WU Hos Phi Ster Aechch wgoPhy: c. Explication de la priére «Pater Noster». Imp. Ven. 1838. Ms. Etschm. 7. U' £f p dia ag: DEuncuy, d KT liz: d. Explication de la Genèse, des livres des Rois de Josué et des Juges. Imp. Ven. 1833. Ms. . Etchm. L. O iuquit dun, p D e. Différents discours et sermons sur la passion, mort, sepulture et résurrection de S. Chr. Ms. Ven. C. P T UP p: f. Deux Së pour les prétres défunts. Ms. AR A1 | L Run. Ebo Pr ou : g. Traité sur les canons ecclésiastiques. Ms. Ven. C. P. E . Nun doch Sngıny din phut + h. Essais philosophiques sur l’äme. Ms. Ven. 9. Argus "epis: Lazare Parbetsi. i, Munda HA À -— rs hide À D a. Histoire d'Arménie depuis 388 — 495. Imp. Ven. 1793. 1807. Ms. Etchm, Ven. P Ba d rer m d nin Se Ue, b. Lettre à Vahan prince Mamiconian. Imp. Moscou. 1853. 10) ]o»»p^4, (opp hot : Khosrov, un des traducteurs de la Bible armé- nienne. Histoire de la vie de St.-Sahac. Ms. Sen. 11) G pw e p9pn-hp: Ardzan Arzerouni, traducteur. Seb o oeuvres n'exis- tent plus. d Feri luiog : Abraham. WH uiplec b brut d huyfıy 1 Histoire des martyrs de son temps. Oeuvre disparue. 13) Yoakıpwbinu Uber? buybuhmupmu: : t évéque de Siounie. + rule A Ant ker op Elk gb gopS lug D E- He Djs duulug png, d i277 A Lb: b. Explication du Bréviaire. $. Sp: c. Cantiques. 7. Menda Pfr : my gn: d. Histoire d'Arménie. N'existe plus. 14) pagan Pli Ld Ezras Anguelatsi. Nupaumwbn p bh e af di nj: Rhétorique. N’existe plus. vIr? Siècle. 1) Usdske bab mash: Movsès Eghivardatsi, cath. 551 — 594. Sodup D Calendrier. 50 Bulletin de l'Académie Imperiale 60 2) Cerese! Weodbhebkgp: Abraham Mamiconetsi. ui. dann doc [2 bin doqninjh bp] 1 a. Histoire du Concile d'Ephése en 431. Le manuscrit existait à C. P. en 1825. Ven. 2 exempl.? E Nun vu GÉIE uppas 3 b. Homélies sur les reliques des Saints. 7. Malte: Dp pô peppers : c. Correspondance avec le Patriarche Kurion. 3) «opo» Yh-tkgh. Bireng: Petros Sunetsi, Kertogh. in, "b pp». A up los. "lungen H: Ap Puwukp,s a. Homélie en l'honneur de la Sainte- Vierge. Ms. Ven. 2 exempl. P. MNun,p qwbungub,p t b. Discours et sermons. Ms. Ven. Ẹ. Nun pbn Bach $ c. Traité sur la nature. Ms. Ven. 2. NYunwufwbhp wnSwpgdn bu Y oz quibu; be. I D * d. Traité sur différentes matières, écrit à la prière de Vatchagan, roi d' Albanie. M. Ven. 2 exempl. kb. duran HA : nr 4 e. Traités historiques. N'existe plus. 9) spes ERE Nersés Moine. Oboweul luft haebenegguy: Vie du Martyr Izdipusd, ou Déodate. Ms. Ven. 3) üfbephrh, d pug Anc Haass: Kurion, Patriarche des Georgiens, disciple de Mo- ses Eghivardatsi. (7-4 Pp E um. Cepet Yu Pnnfynu 1 Deux lettres au Catholikos Abraham. Ms. Ven Abraham Aghbatanetsi, cath. 594 — 617. =. ppke Dr-aP.p wa Uhephei i] pag poro: a. Trois lettres à Kurion, Archévéque des Géor- giens. Ms. Ven. E. Puwit Pht p L ign. p 1 b. Sectes et anathémes. Ms. Ven. SI Siècle. 1 } TPR t Comitas; cath. 617—621. "Vire aft bebafaliruiug t Homélie en l'honneur de sainte Rhipsime. Imp. dans les Bréviaires arméuiens. 2) b Eznak. dono Ppt fep] derbei: ` Histoire de son temps. Cette oeuvre n'existe pas entièrement, mais quelques fragments se trouvent à Venise. 3) bar: Ezra, cath. 628 — 640 — ami de l'empereur Héraclius. Usar: Bréviaire, imprimé sous le titre d'Arevakal. Ms. CORN En ie p Mathousagha stunetsi. iu. d um. Zbpuljku 1 a. Tele à Héraclius. gi Ven. erudi 1 b- Géographie d'Arménie et les noms des catho- likos en ordre chronologique. Ms. Etchm. 5) Ond $m bn Model n Kach Hovhannés Mamiconian. dando HA Supabn D Histoire de Taron jusqu'à l'an 640, servant de continuation de celle de Zénob Glac. i Imp. à C. P. 1719. Ven. 1832. Ms. Etchm. St.-Pétersb. Ven. 6 exempl. HLPRTITITS U wy pugndt ah $ Hovhannés scr ou de Mairavauk. iu, Ju Lm Jwpnıg a. Conseil pour Mi bonne conduite. Ms. Ven. BI b. Foi radicale. Ms. Ven. C. P. VUE du s p c. Noàmak. Le mot n'a aucune signification dans la langue arménienne. C'est un discours sur la m GP: GE d. Berol Ms. Etchm. 1) "pue p [2 Pogpbwigwgß: David Bagrevandatsi. i, (wl donk qnp$ng L pep gapwbug x prb , a. Traité sur les actes et les purs de J.- C. Ms. Ven. un unnupalann $ des Sciences de Saint-Pétersbourg. E- [>b ut Eplay (^in uas sf b. Traité sur les deux natures de J.-C. Ms. Ven. 8) (^ 504 oppo sa Har? EET Khertenavor. De ppl Weypwgndigunz : 112) Phr epo gs Philon de Thirak. Histoire du Grec Socrate. Ms. Ven. S. E. V. Oh a. Réfutation des erreurs d'Hovhannés Maira-| 13) U $4 Qrpudnpk yh: gometsi. Ms. Ven. E Den boue pp. bat: b. Sermons sur la sainte croix. Ms. Ven. 9) Ue» Ui Aa: Movses Stunetsi, Kertogh. P A eg a. Sermons. Ms. Ven. B. eplonim H: b. Grammaire. Ms Ven. 10) bet ho T hpulugh, Ludupan a: here e ne pb a. tonte Ven. 4 exempl. Paris. traduits et publiés en 1832, dans le Journal Asiatique N° 12. E. Ihre Zoch Yonog l gupay: b. Livre des mesures et des poids. (Imprimé dans le calendrier 1821.) p ePi p pp, : c. Mathématiques. (Imprimé dans le calendrier 1821.) ` B Muar ste e + d Arithmétique. Ms. Ven. 2 exempl. e. Chronique. Ms. Ven. [ut fh, moth. “qnot jt qund s f. Sermon sur la fête de Pâques. Ms. Ven. E. Nun,p if anro bnbup$ne Hoch ES: g. Discours sur l'humilité. Ms. Ven. B. d. mul 'npupþon E A Aug bopng : h. Les vicissitudes de sa vie. Ms. Ven. 11) debarr Urzwrrıtbwgt Grigor Archarouni. m, Véro p. dull pqne Ru : a. Explication du rituel arménien. Ms. Ven. à la prière de Vahan Mamiconian. F- Nun.p Sia Eur lz: b. Sermons sur la naissance, mort et résurrec- tion de J. C. Ms. Ven. uninb qug. mar Imp. Ven. 1821. Ms. Etehm. | Quelques fragments Sahak Dzoraphoretsi, cath. 677 — 703, élève de Khertenavor. 5. Neun P wpilan bbkug: a. Sermon sur le dimanche des Rameaux. Ms. Ven. E Dere Zoch upp wg: b. Hymnes sur la sainte croix. Ms. Ven. 14) Dupupba d wqupomupaumgh: Zacharia. Vagharchapatsi. Perf de Summuðp juququ moult pimay Urdu. Yb-tkyuny: Quelques notices relatives aux disciples de Mosès Siunetsi. Ms. Ven. (SI Dauf Set Barsegh Djon. Par ordre du Catholikos Nerses il mit les hymnes arméniens dans l'état oà on les chante aujourd'hui; d’où ce recueil fut appelé Djonentir (choix de Djon). m. Yim Ppi Qoploup s a. Explication de S. Marc. 1 vol. Ms. incompl. Ven. E ' ppm p: b. Hymnes. Ven. 16) Uéréne, Fuufmqua + Sébéos, évêque Bagratouni. adn fuo A Arsch: Histoire d'Héraclius. Imp. C. P. 1851. Ms. V. Ot. Etchm. Traduction russe en manuscrit existe à l'A- cadémie des Sciences. 17) pebgepwmnep: Grigoratour. [opel puto Pht paa pueden] : Réfutation des écrits de Hovhannés Maira- gometsi. Il n'existe aucune copie compléte de ce manuscrit, mais quelques fragments se sont conservés chez différents auteurs. Oy] $n. U et. 63 Bulletin de l'Académie Imperiale 64 van Siècle. 1) Sad quiis ()ibkgp: Hovhannés Odznetsi, philosophe, cath. 7 18— 729, disciple de Khertenavor. 5, Kurt p pus Jp pP oculi : a. Régles pour administrer l'extréme- onction. Imp. Ven. 1833. D Hymne c. Sermons contre les Phalicioss: Eutychéens. Imp. Ven. 1833. d. IN Pb dean whut A (nrc ph 3 d. Oraison synodale à Dvin, en 719. Imp. avec . une traduction latine. Ven. 1833. e. Sermons contre Mairagometsi. Imp. à Ven. 14906; avec la traduction latine. Ven. 1816. [. Explication des fonctions ecclésiastiques de l'église arménienne. Ven. Explication du Bréviaire. Ms. S. E. 2) Jeder bebe gh: Stephannos Siunetsi. ui. (^ »-4P uim. Ybpılakau + a. Lettre à Germanos, patriarche de Constanti- nople. Ms. Ven. C. P E- (5-42 tu U Putuwu E b. Lettre à Athanase, Ms. Ven. C. P. p. Uoc Grey Pethik, aL): patriarche d'Antioche. c. Explications de Job, Daniel, Ezéchiel. Ms.| Ven. C. P. 3) U bei ËTT t Sion Bavonatsi, cath. 767 — 775. unu pmi ifa Gun D Recueil de canons ecclésiastiqnes. 4) Praspar pl t Khosrovik. m. zess. dër db eet ug ; .a. Sermons sur le Grand Caréme. Ms. Ven. C. P. B. vbebrp Ur pelprhp: popali Ge, Aug: ge? Questions "polémiques contre les Grecs. Ms. Ven. GR 7. EE e. Discours théologique. Ms. Ven. 2 exempl. 5) À loh Epkg: Ghevond (Léonce) lerets. pod DÄ H by Seil: Histoire de l'origine des Mahométans et des premiers Kaliphes. Imp. à Paris 1857. Ms. Ven. Etchm. V. Oh. St.-Pétersb. Traduction francaise, par Chahnazariants. Pa- ris 1857. Traduction russe en manuscrit se trouve dans la Bibliothéque de l'Académie des Sciences à St.-Pétersbourg. Sr Siècle. 1) O e puphu Owkgf: : Zacharia Zaktsi, cath. 854 — 875. : Reap À epu) Shpmbulwb mothg : a. Homélies sur l'incarnation, sur le baptéme de J. C. ete. Ms. Ven. 3 exempl. Fe Bebe pee Onion oido Eti $us "p lo] b. Pria Anon avec les Grecs; lettres à Pho- tius et à Vahan de Nicée. Ms. C..P. Ven. Oo Bb Ae? c. Commentaire sur les quatre Evangiles. — N'existe plus. p dese Dict dagga des, d. Histoire du concile de Chirakavan en 862. 2) q e$t En: Vahan, évéque de Nicée. B. (ub A dërat unepp Lptrapze phu : a. Discours sur la Sainte Trinité Ms. Ven. p. dere um Ou puphuy. Safe um ph] djognu* : b. Lettre à Zacharia, relativement au concile de Chalcédoine. Ms. Ven. 2 exempl. L'original grec se trouve dans la Biblio- théque des Péres Grecs, II. volume. 3) Dusuh Yare: Sahac Merout. (0.10 unm. re ung uri pur p^ : Lettre au Patriarche Photius. Ms. Ven. W) hudud wphbygb, dupquaku: Hamam Aréveltsi, docteur. 65 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 15, Velen: Dhu uin uiuis : a. Explication des proverbes de Salomon. Imp. C. P. 1826. Ms. Etchm. Ven. B. Dhim Db Ql pr (wihi. “fy ppu“: b. Commentaire du chapitre 38 de Iob. Ms. Ven. g. (^p BF paslpartslqart p = vd gn $ c. Traité exégétique sur la grammaire armé- nienne. N'existe plus. g. "ns Phat: e Fragments historiques. Ven. E. Wehünch “(ehd p“ muqiouh : e. Commentaire sur le psaume 118. Ms. Ven. 5) deal L ppbanp: Gagik et Grigor, le premier était abbé du cou- vent d'Atom; le second diacre du méme couvent. Verdanbp: Atomagir. La vie des Saints, ou martyrologe, imprimé dans le légendaire arménien, in- titulé Aismavourk. Ms. Ven. 6 Oed Schu (dholfs * Hovhannés Médecin. q wre oppe Zhaba be "beäkebech buten, qugenjh Li ; Vie des saints martyrs, et celle de St.- Denis l'Aréopagite. Ms. Ven D ogg luppigh: Gevork Karinetsi, cath. 875 — 879. fhoq w Oo a sch Urb E Lettre à Jean, patriarche syrien. Ms. Ven. UP. 8) U'eong Lakdetzszh Le seul manuscrit, à ce qu'on dit, existe dans la bibliothéque de Sarguis, archevéque de Tiflis. Ord Sube W sn Alen: qunfopaii foana cathoughikos , cath. 897 — 925. uo onda hi b ohg pul wotwpsh dhigh gun Sun 925 Histoire d' FORMEN depuis l'origine du monde jusqu'à l'an de gräce 925. Imp. à Jérusal. 1843. Moscou 1853. Ms. Emin. Ven. Etchm. Paris N* 91. Traduction francaise par Saint-Martin. Paris Machtots Eghivardatsi, cath. 897. fori Dp en (ppoe pojad L'on Giel Peu: Lettres à Abbas, prince arménien, et aux ha- bitants de la ville Dvin, après leur déli- vrance d'un tremblement de terre. Ms. Ven. 9) T unes ^g pemscthp: Chapouh Bagratounr. Me ao dias i ud us l un b puiiaug wolupspe Luyang Aber $ Histoire du prince Sembat et de la destruc- tion de l'Arménie par Jousouf, comman- dant arabe. Am mme dan 1 1841. 11) (eod Dj Lrôpriihs Thoma Ardzrount. VBC TN h 5 gbhp» guido 996; Histoire des princes Ardzrouniens, en 5 livres. — 996; continuée par un inconnu jusqu'à l'an 1226. Imp. à C. P. 1852. Ms. Ven. 2 exempl. PEE TE Nana le Syrien. Wehen HA H Anda uibbnc $ Explication de l'Evangile de Jean. Un manu- scrit de l'année 1115 existe à Ven. Etcnm. 13) Up nnn: Stephannos, disciple de Machtots. qere Very dupe : Vie de Machtots Vartabied. Ms. Ven. X* siecle. Samuel Kamrdchazoreisi, musicien. hop un que pnintzurb > um ui P un-npuig» E: Sermons sur les différentes fétes de l'église arménienne. Ms. Ven. 1 — 10 exempl. 2) (NIT Lopkhe ah 1 Anania Narékatsi. im. "eppon À {Epuy Ekbgtge ot d geb ouaqunuy: a. Eloge de l'église de Vagharchapat. Ms. Ven. Der pigh [ong puli eng : m Traité contre la secte des Thondrakiens, héré- Tome II. tiques descendus des Pauliciens. Ms. Ven. 5 67 Bulletin de l'Académie Imperiale 4 E dip len E gp Ty c. Discussion sur l'incarnation du verbe divin. Ms. Etchm. 3) ]v7»p^4 il; A3 Vrdkwgbug t Khosrov le Grand, évéque Andzévatsi. ui Velen: beo g png dunlinlpo pig ni but 1 a. Explication du Bréviaire arménien. Imp. C. P. 1730. Ms. Ven. 5 exempl. gp. When beh dumm pug bh 3 d Explication de la messe arménienne. Ven. 3 exempl. &) V'écpou Feka d uybänpgp: Mesrop ierets Vaiedzortsi. ch Mundart di à fi Lérolul : a. Histoire de Nersès le Grand. Imp. Madras 1775. Ms. S. E. TA "ene: H, 3 d [pg l 09 s jn Histoire des Georgiens et des Arméniens. Histoire des princes Orbélians. Imp. à Ma- dras. 1775. 5) Febrer "pertes: Grigor Narekaisi, fils de Khosrov le Grand. m. Wepkh. a. Narec. 95 prières. Imp. Ven. 1801, 1827. Avec le commentaire, 1807, 1844, 1804, 1827. Ms. Ven. 7 exempl. p Hoo Ds Epqog Prey: b. Commentaire sur le Cantique des cantiques. Imp. Ven. 1789, 1827. Ms. Etchm. Ven. 4 exempl. Ẹ. Eye [^ gni bun, p 3 | c. Sermons et homélies, la plupart traduits en latin par le cardinal Antonelli et publiés à Rome en 1756. Imp. à Venise 1827. Ms. Ven. 3 exempl. KÉ "anre: HÄ, 3 bas 2 D prb fr 3 d Histoire de la croix d'Aparan. Ms. Ven. E. ooo Bb 450 S e. Commentaire sur le chapitre 38 de Job. Imp. Ven. 1827. 7. Sere 5 Emp: Js Hymnes et cantiques. Imp. Ven. 1827. E: qul fep. fuut mad Dedit L dis pnı p daper a um ui phbm [DEus g. Traité sur la doctrine ehe Imp. €. P. 1774. Ms. Ven » pirer” € ^ yalını] gun U'9pi x £ uy puny b in bí lı itin ib jure 1 h. Eloge de St.-Jaques de Nisibe et des apôtres. Quelques passages en ont été traduits et pu- bliés à Rome par le cardinal Antonelli, en 1756. 6) pur pP Jubu< wp: David Vanahaïr (Abbé). Sea dng upisqag s a. Traité sur le jeüne. Ms. Ven. C. P. E- ~" PIEP Eplm. g [din pug D b. Interrogations ou dialogues de deux philoso- phes. Ms. Ven. C. P. 7) (eom o$Eo (jen quybg hs Oukhtanés Ourhaietsi. i, dude [2 77 El qhgen Zuyng s a. Histoire de. l’église arménienne. Ms. Etchm. V. Oh. Ven. E- (^d uin di d T9 Ta mm TED d A ákat lb pot) : b. Histoire de la ‘séparation de l’église arménienne de celle des Géorgiens, causée par Kurion. Ms. Etchm. Ven. Leah Viro poet: Gagik Ardzrouni, prince de Vaspourakan 908 — 937. in, (dep "un. Uri (hodiubnu : a. Lettre à l’empereur Romain. Ms. Ven. Ë- [7-4 um. Neirnpfupgb baunwbınbar apoqunj : b. Lettre au patriarche de Constantinople sur la doctrine des Arméniens. Ms. Ven. 9) Yakıkwibon TDasabh: Stephannos Asoghik. in» Mundan [2 ph am ung ? uhgewihh pi b guili 100^. a. Histoire d'Arménie depuis l'origine jusqu'à l'an 1004. Imp. Paris 1859. Ms. S. E. V. Oh. E Viim iei opkilbu Jwpgupbp: b. Explication de Jérémie. Ms. Ven. 10) rode bo EC D Moses Kaghakantovatsi. Tee [i Vgrewüßg. JEphe thre: Histoire des Aghovank (Albaniens). Un ma- nuserit du XII: siècle se trouve à Etchm. S. E. Emin, — St. - Pétersbourg. "Negi exempl. ' "> : Sous presse, à Mapo. à Paris. des Sciences de Saint- Pétersbourg. 70 La traduction russe sera incessamment pu- bliée par l'Académie des Sciences, à St.- Pétersbourg. XI? Siècle. 1) Jof futhu UEL LAT Hovhannés Kozern. 5, Nun ? JE pus opugm-g] : a. Traité chronologique sur le calendrier. Ms. Ven. E. v Nd Jwpqungbınm [9 b : b. Méditation sur la doctrine chrétienne. N'existe plus. -— : 2) "help Wegbenpnu: Grigor Maguistros + 1057. ii, haalt um. a. 58 lettres à ditférentes personnes. Ven. 5 exempl. S Ë- Welten: Phani BE puluinck : b. Explication de la grammaire. Ms. Ven. C. P. pop b opp) Yim zt. c. Poéme en mille vers, contenant les principaux passages de l’ Ancien et du Nouveau-Testament; composé pour un poëte arabe Manutché. Ms. - Ven. T. "v rp?q mawhur np A up bows: .d. Eloge de la sainte croix en vers. Ms. Ven. e. Eloge du bâton doctrinal du patriarche Pé- tros. Ms. Ven. 4 exempl. d T Puth db Suunmıwöp jephpwgunpmch Lech. Hä f. Quelques fragments de la géométrie d’Euclide. Ven. | ur bu D 3) VTT Qin wa u på D Petros Guétadarz, cath. 1019 — 1058. brie rhone: Hymnes sacrés. Chants funèbres. Traduits en français par Félix Nève. Louvain 1855. +) iens Juke gp: Anania Sanahnetsi. 5, Ehin DA P4935 oqrup N a. Interprétation de toutes les lettres de St-Paul. Ms. Ven. 4 exempl. B. Ren ops E Rphunnup s b. Discours sur l'incarnation de J. C. Ms. Ven. g. Ten. p A drun brbup$ ni H ach : c. Sermons sur la soumission. Ms. Ven. C. P. d. lp uim. pub u, rg pus mubuy“ " d Edification des prêtres. Ms. Ven. E. un wi pm. fi, d hie, burg On] a ve (ht ph pep e Lbrkdan , hh pat h wj uppng : e. Recueil des commentaires de St.-Jean Chry- sostome, d'Ephrem le syrien et de Cyrille. Ms. Ven. g. "p ppoqhut Cow $ f. Eloge de l'église de Choghakat. 5) Urat» Uioie s]: Sarguis Sevanetsi, cath. 892 — 1019. in. Frene : a. Homélie. 7 Non A JE pu din E ng D b. Discours sur les défunts. Ms. Ven. 6) Shpat VËLO, 1 Tigran Pahlavouni. duds D 3. ng qnj: Histoire de son temps. N'existe plus. T) Vrbem: | mf Epngh: Aristakes Lastivertsi. iü, winda [2 ba ung. un bpm ifo Ub J Uje- INTE 1 a. Histoire d'Arménie 989 — 1071. Destruction d'Ani par le sultan Alp - Aslan. Imp. Ven. 1845. Ms. Col. arm. Ven. 4 exempl. E- PLPEpynewëny il lane H, A 8 un.mcpg. “Shri dkp Abus ap. b. Explication des lectures des saints livres. Ms. Ven. ; 8) Defuhns d wpquube Luyang: Sisianos Vartabied. in, Nun uqunmlaslpart l 2Eppnquut i a. Homélie en l'honneur des quarante martyrs de Sébaste. Ms. Ven. E- *b rp" A dubha tu, “O Jr ae, hu WÉI : 9) pebaer d nmm): Grigor Vkaiaser, cath. 1065 — 1105; fils de Grigor Maguistros. in, Mud hop dhuka 1 a. Histoire des martyrs. Ms. Ven. Bulletin de l'Académie Impériale 72 F. rP yunh 4 o AT TUE A Traité sur la fete de Päques. Ms. Ven. F u -—— uppnjh $) Anda schie (db pl pere : SL Vie de St. us Chrysostome. Ms. Ven. 10) IP uin [2502 br53: Mathéos jéréts. d epp uppt £ of echte, (dep pot] : ie de St. Jean Chrysostome. Imp. Ven. 1751. 11) Or Swbbku Supniwugh 1 Hovhannés Taronatsi. Wehen [heo php E pgocudng Li Explication de quelques passages de la Bible. Ms. Ven. XIE Siècle. 1) deber Ma meo E Grigor III Pahlavouni, cath. 1113 — 1166; fils du prince Apirat et frére de Nersés Claietsi. a. Hy mnes et cantiques. E- (ron Hr un. quhwquhu 1 b. Lettres, relatives à différents objets. Ms. Ven. 2) yk pulo T bnp$ mi b: Nersés Claietsi, Chnorhali, cath. 1166 — 1173. iv. Dune ph: a. Po&me, intitulé «Jésus fils de Dieu». Imp. à St.-Pétersb. 1785. à C. P. 1746. Ven. 1830. ..Madras . .. Ms. Ven. 14 exempl. E. (he bekta: b. Elégie en vers sur la prise d'Edesse, par Emadeddin - Zenghi en 1144. Imp. à Paris en 1826. Ven. 1830. Tiflis 1829. Madras .. Traduction latine par Capeletti. Ven. 1833. g. PCT TS HA ung: c. Histoire d'Arménie. Imp. C. P. 1824. Ma- dras ...St.-Pétersb. 1785. Ven. 1830. Sat EH - Circulaire pastorale. Imp. St.-Pétersb. 1788. C. P. 1825. Ven. 1829 avec une traduction latine. Ven. 1838. 1833. Traduction russe par Khoudabachef, 1847, e. St.-Pétersbourg. Ms. Ven. 13 exempl. E. Sup L bb ppnap: e. Homélie sur la sainte croix et sur la hiérarchie | céleste. Imp. Ven. 1830. 4 V7 Pp: [. Priéres; imprimées plus d'une fois. Traduites _ en 24 langues et publiées Ven. 1822. L Une Bb: g. Explication de différents livres de la Sainte- Ecriture. Ms. Ven. Etchm. P. Caubuqu Be Ae: h. Quantité de lettres, adressées tantôt à sa na- tion, tantôt aux étrangers. Imp. St.-Pétersb. 1788. Ven. 1830, 1838. C. P. 1815 ... B. oie npp : i. Petits poèmes en vers. Ms. Ven. Imp. Ven. ` plus d'une fois. 3) anus q wpqwukm: Ignatios Vartabied. Un Dh Q) pluum + Explication de Y Evangile de St. Luc. Imp. C. P. 1735. 1824. Ms. Ven. Etchm. +) Yergbe d eppuut Cb np$b: Sarguis Vartabied, Chnorhal. a. epo Ppt Rableg (opaco Mug + a. Explication des épitres apostoliques. Imp. C. P. 1743. 1826. Ms. Ven. Etchm. E Up BR posts D DR du prophète Isaie. N'existe plus. . Mun.p W. c. Homélies au nombre de 43. Imp. C. P. 1743. 5) Ub Pop Sbrwgb: Mekhitar Heratsi, médecin. "king eteh Phi juqwqu binh: Sur le traitement de la fievre. Imp. Ven. 1832. Ms. Paris. Biblioth. Royale. 6) Baff men Up hoc dag: Hovhannes Sarkavag Vartabied de Haghpat, en Ste in Smhpwlpsh pwt p: a. Explication de la Diet a nationale. Ms. Ven j E- Zugng ` "n Histoire d'Arménie et des guerres de son temps. Un manuscrit, qui date de 1403, ex- iste à ce qu'on dit au re arménien de Tiflis. Ven. P Zënn EP guupege puSwbuyne bwl : c. Sermon sur le sacerdoce. Ms. Ven. ü. Crepe bo zupwlwb,p t des Sciences de Saint - Pétersbourg. 74 d. Homélies et prières. Imp. Ms. Etchm. Ven. E. (éufuoun BA dech ep kphpf: e. Traité sur les tremblements de terre. Ms. Ven. $. np À Speo spo Wrabe: Weg L U reprur: f. Eloges des Sts. Sahac, Mesrop, Nersés et de Tiridate. Ms. Ven. 5 pasando Phet Yy Pugeng wggpt: g. Histoire des Scythes, ou de l'invasion des Mongols. N’existe plus. 1) Usel ke: Mensuybgp: Matheos Ourhaietsi, c'est à dire d'Edesse. Quranda HA ung 952 — 1132 ul Sunt gupnotunlibu] rm dE ds quil 1163: Histoire d'Arménie de 952 — 1132; conti- nuée par Grigor iérets jusqu'à 1163. Ms. Ven.4 exempl. Coll. arm.S. E. Paris. Etchm. Khoudab. Musée de Roumiantsof à St.- Pé- tersbourg. Traduction francaise par M. Ed. Dulaurier, publiée avec des notices historiques à Pa- ris, 1858. 8) UbbP p urb sh: Mkathar Airiwanisi. Ghedi pn pcs: Chronologie. Ms. Etchm. Ven. 9) Ued-5, Vibo: Samuel Anetsi. dedatwiwapnePfrt dëck guia 1479: Chronologie jusqu'à l'an 1179. Traduite en latin et publiée à Milan en 1818. Ms. Etchm. S. E. Ven. 5 exempl. ID eode Kaes ag Nersès Lambronatsi 1153 — 1197, fils d'Ochin, prince de Lambron. m. Uéféo Pht fonp$pqny vp unupwgß : a. Explication des mystères de la sainte liturgie Imp. Ven. 1847. Ms. Col. arm. Ven. 5 exempl. E Un Dp dayaıngf, (ıdauınnı [Eu wam ug Usaschät, dupgwpkhg> ach: Pkw hs. b. Commentaire. sur les quatre livres de Salo- mon et sur les 12 prophètes. Imp. C. P. 1826. Ms. Etchm. Coll. arm. Ven. 6 exempl. Auto- graphe chez l'Archevéque Sarguis. c. Explication du symbole de Nicée. Ms. Ven. 2 exempl. P Qurda HA Ppbanpb sl, md rs d. Histoire de Grégoire, pape de Rome, traduite . du latin. Ms. Ven. E. Vobiuputn Phi h doge: Landhjune : e. Discours synodal au concile de Romela en 1179. Imp. Ven. 1784, avec une version la- tine. 1812. 1838. Traduction allemande par Neumann, 1834. Leipsic. g. Ten p S poculi ınobfy D f. Hymnes sacrés pour les différentes solennités , del'église. Imp. Ven. 1789. 1838. L. Qrbhmmg pacc ELIT TL : g. Traduction des regles de St.-Benoit. Ms. Ven. E. hha dp "m | kei L LUTTE h. Lettres au roi Léon I et au moine Oskan. imp. . . Ven. 1838. Ms. Ven. 3 exempl. p. Permwumubugfpp D i. Droit canonique. Ms. S. E. d. (prre np gd d Jr Léo Tips. ty k. Eloge en vers de Nersés Claietsi. Imp. C. P. 1825. St.-Pétersb. 1782. dis. Stun fhi wqof fg yuendm Ad pub 1 124 " H NL KU NEE Di B l. Explication du livre: «Le Testament de St.- Jean l’Evangeliste» ‚qui commence par les pa- roles: «Erat cum fratribus». Ms. Ven. Etchm. Imp. C. P. 1736. 11) Þbrberr Siy: Grigor IV Tegha, cath. 1173 — 1193. [A (7-42 un eyup d'An: Zug Laache: Eu une Leo? a. Deux lettres à l'empereur grec Emmanuel Comnéne. Imp. Ven. 1838. Ms. Ven. Bore on oquunpfwpgt Qn U'bpwjs, : b. Lettre au patriarche grec Michael. g. (hog P wn bhb akachen t c. Lettres au clergé arménien. Ms. Ven. F ua um. aqua | 2b 7 D d. Lettre à Lucius, Pape de Rome. N'existe plus. L. (7-4 Pp uin £ Ae on L um Aun punnurgfru s e. Lettres aux Grecs et aux moines de Haghpat. Un beau manuscrit se trouve dans la biblio- 75 Bulletin de l'Académie Imperiale 76 théque de la mission américaine à Babec, prés de Constantinople. Ven. 2 exempl. g- (rrt p.p bh dp wn luck bored) A Ye. poly eech 1157. f. Poème, dont le sujet est la prise de Jérusa- lem par Saladin en 1187. Ms. Ven. 4 exempl. 12) Weguusr Vert: Mikhael Asori. iü, dash Phat: a. Histoire ou chronique. Ms. Paris. S. E. V. Oh. Ven. Mus. As. St. Pét. Un extrait étendu de la chronique a été traduit par M. Dulaurier, Journal Asiatique. t. XII et XIII 1848. E epu e Pferd Eli gb gen 1 E Histoire de l'église chrétienne. Ms. Etchm. V. Oh. 13) U'bh Pp oz: Mkhitar Goch 1180 — 1207. e, Vache 190 quon : a. 190 fables. Imp. Ven. 1780. 1842. avec les fables d'Olympiodore. 2. parnwunwburg |, A b. Code du droit canonique et civil. Ms. Ven. Col. arm. S. E. V. Oh. WB Pf Dre yak. I. c. Commentaire sur Isaie, Jérémie .. Etchm. ... 5. Werten ph dting D d Explication de la Genèse. Ms. Etchm. E. Table: e. Prieres. Ms. Ven. C. P. a (he b dra priku abdaa Vase um npabe bn pur D f. Traité sur la formation d’Adam et d’Eve. Ms. de vin Mee L kenzcheh Maas: g. Instruction sur la discipline de l’église. Ms. Ven. P à Nupmwuwbm [2 fi + ^. Rhétorique. Ms. Ven. p. brach p iua uupaun-npb (nj du pifin Sun : i. Instruction pour célébrer la sainte messe. Ms. en. I. GegmupmpmPfrb o ären Lara cr. | ge us uu Skpänwönnug + | Ms. Ven. l plu k. Apologie de la foi orthodoxe contre les héré- tiques. Ms. Ven. 14) bebere Gaber”: Grigor VI Apirat, cath. 1195 — 1202. Mun dl un Qu NT EET Lettre à Innocence III, pape de Rome. Ms. Ven. 15) Puch Urgeopugh: David Kobaratsi. Velen phi Dents pebareb yegpequh : Explication des sermons de Grégoire de Na- zianze, Ms. Ven. 16) e dn-5, Uibomsh: Samuel Skevratsi, log pm- fd hi "pb robsb l uh ppetangen 1 Biographie de Nerses Lambronatsi. Ms. Ven. 17) purk p Yubiwhbgf: David Gantzaketsi. Uri Sun p : Discours canoniques. Ms. Ven. 18) pegwwnıp Swpnbwgß 1 Khatchadour Taronatsi. Segbkop Erte: Homélies sacrées. Imp. Elles sont traduites en italien et publiées dans la «liturgia ar- mena» à Ven. 1826. XH? Siècle. 1) yebarp Uthngh: ih id Skevratst. . Nun P qwbwgwb p D a. Hymnes sur les souffrances et la résurrection de J. C. et en l'honneur de S. Jean-Baptiste. Ms. Ven. \ E- l ne Oum bp Lever H b. Explication d'un livre d'Evagrius. Ms. Ven. 3 exempl. g. Vélo ope Leben : c. Discours sur le chapitre 53 d'Isaie. Ms. Ven. g. qunm. Prphuwnbkwiun ppp linm E $ E Traité sur la doctrine chrétienne. Ms. Ven. Wet ais Véro | dep. Senat, D e. Eloge de St. Nersès rn Ms. Ven. 3 exempl. 77 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 75 T Weßenfep: f. Livre de priéres. Imp. 2) phop Uibnosh: Gevorg Skevratsi. Uer E Lenk: Explication du prophéte Isaie. Ms. Ven. 3 exempl. Etchm. 3) U'b Pp Vital: Mekhitar Anetst. i. f bunquanml" dunlilaslugpm.] : a. Histoire d'Asie, où l’on trouvait beaucoup de données intéressantes sur les antiquités d'Ar- ménie, de Perse et de la Géorgie. N'existe plus. E Veabgupwopnß ng qm: b. Livre astronomique. N’existe plus. y) Cobumwybu heke: Aristakes Gritch, Grammatikos. m. gung per E Pu a. Homélies sur le baptême de J.-C. Ms. Ven. p LEpukubne Phi : b. Grammaire. Rennes ee ec c. Dictionnaire portatif de la langue arménienne. Ms. Ven. T prie 4p mére à d. Préceptes pour bien écrire. Ms. Ven. 6 m 3) Yebomwbgpk opäppkprgb: Constantin Barzrberdatsi, cath. 1220 — 1268. EE pee s uade T Zu E unn wðwpwbu : Six lettres; quelques-unes au pape Innocent IV, d'autres aux théologiens arméniens. Ms. Vatican. Gr $n Q bula: Hovhannés Vanakan + 1252, disciple de Mékhi- tar Goch. =. Melon pc On puy: a. Explication du livre de Job. Ms. Etchm. Ven. 6 exempl. Tiflis. B eH opel] -hkrcbeair zech jo y . C. P. 1742. b. Explication de l'hymne arménien, qui com- mence par les paroles: «exsulta corona virgi- num». Ms. Ven. > | Feed mg eng. app: | c. Histoire de l'invasion des Tatars. N’existe plus. 7. Zupgda bp l yunnunufuwb,p : E Dialogue sur la foi. Ven. e. Homélies. Ms. Ven. ` Ks Ven DE EAN f. Traité contre l'hérétique David. Ms. Ven. 2 exempl. 7) depui f^upgppEpqmsgh: A rie Barzrbérdatsi, disciple de Vanakan. "uM dich 126 a. Histoire um depuis l'origine du monde jusqu'à l'an 1267. Ms. au musée Roumiantsof à St.-Pétersbourg. Académie des sciences. Ven. 5 exempl. V. Oh. Emin. S. E. Khoudab. Etchm. Ms. de1432. B. Mob Shig are Modo Gyr py Us b. Explication de cinq livres de Moise et de Job. Ms. Tiflis. Etchm. S. E. Ven. 3 exempl. OU Hm Jon c. Explication des Psaumes. Imp. Amsterd. 1797, Ven. 18... Astrakhan. 1797. Ms. S. E. Etchm. . epp ump | muanp zb. *()psbbem] Skp“: hn Homélie en l'honneur de St.-Grégoire l'Illu- . minateur. Ms. Ven. E. (regain po h gpl p d uL E Sag þh“: e. Explication d'un hymne. Ms. Ven. 7. U^ Elfen [be A 271714 1 gh Explication du prophéte Daniel. Imp. E F: _ 1826. Un manuscrit de 1298 se trouve à Ven. L. Fac qqJafung Li g. Sermon sur l'enfer. Ms. Ven. F. Velten HA quhuwquih ptg un bens puhh : h. Explication de différents passages des Évan- giles. Ms. Ven. 3 exempl. B. YHf Dco Ripon Eu : EU Explication de la Grammaire. Ms. S. E. C. P. d. Varhewgbpp kel umwlp 43. t Livre du Renard — 43 fables; traduit en fran- cais et publié avec le texte. Paris 1825. di, Lrée Epye : „l. Trois hymnes très estimées dans l'église armé- nienne. impr. Ms. S. 79 Bulletin de l'Académie Imperiale Ip. upywhui.p + | | m. Morale. Ms. Etchm. 8) Wiesn EC LEE Kirakos Gandzaketsi 1202 — 1270. dpud Bob. pepy Sunkutwhft "doe up. ab Musst, 300 — 1265. Histoire de son temps et de l'invasion des Tatars, depuis 300 — 1264. Imp. Moscou 1858. Quelques fragments en sont traduits et pu- bliés par Klaproth dans un journal alle- mand; de méme en russe dans le « Cuóip- ckiit BECTHuRb» 1838. Quelques chapitres, concernant la géographie du moyen - âge et l'invasion des Tatars sont traduits en francais et publiés par M. Brosset, dans les Addit. et éclairciss. à l’his- toire de la Géorgie, p. 412, et par M. Ed. Dulaurier dans le Journal Asiatique 1858. 9) U'equ pb» equ: Maghakia Abegha (moine). Wanda HA wuqueb Very D Histoire de l'invasion des Mongols jusqu'en 1272. Ms. Ven. Paris. S. E. Traduit par M. Brosset et imprimé dans les Additions à Phistoire de la Géorgie. 1851. St.-Petersb. 10) Q erro» (r Spear (ee: babugp: Vardan ou Varkhan Seavlernatsi ou de la Mon- tagne-Noire. i, jupesnp wa mj" : a. Discours instructif aux Arméniens. Ms. Ven. E Raab em ëlo d'eng Pepe hka“. A allg Aere die: b. Lettre à Héthoum, roi d'Arménie. Ms. Ven. 4 exempl. Ord Subiku qupkg]: Hovhannes Karnetsi, in, | p um. dhun bu D a. Avertissement aux moines. Ms. Ven. E- Ihre mobs : b. Livre de priéres. Ms. Ven. 12) Gafr e Yuybgb: , I Claietsi, en" ag 1287. u. € met pola, ^ a. Circulaire pastorale. Ms. Von: E- Tote a e o vf png: b. Explication de différents lieux de la Sainte- Écriture. Ms. Ven c. Hymne sur la Nativité de la Ste.- Vierge. 13) d du S pun puparbf D Vahram Rabouni d’Edesse, secrétaire du roi Léon III. in, (rore np unada Pfr Prrpkübhug — 1980. a. Histoire des princes Roupénians en vers, jusqu'à 1280. Imp. Madras 1810. Paris 1859. Ms. Ven. E- Nun unt. pp Eppopgn Huch: b. Discours sur la sainte Trinité. Ms. Ven. g. Nun dupgbgnm bwl $ c. Discours sur l'incarnation de J. C. Ms. Ven. 2. Nun A Ju pn-pb- L A KU 3 d. Sermons sur la résurrection et l’ascension de J. C. Ms. Ven. L. Velden. hc (Junun puy A (puuk uy: e. Explication des Juges et du prophète Isaïe. Ms. Ven. (ipee npb D f. Sermons sur l'Epiphanie, au jour de sacre du roi Léon. Ms. Ven. 14) Yekıpwbinus umbbwpapp | boih wppuyl : Stephannos, secrétaire du roi Léon. Cpr (gei ywandnı [2 bah : Histoire d'Altoun-Bougha. Ms. S. E. — Erzenkatsi-Blouz f 1321. a. Explication € dé la grammaire. Ms. Ven. 4 ex. P- p. d a nteger d land" or BG Lk Géi b pli 74 dwp, b. Oeuvre astronomique , composée en 1284. Il existe à Venise un manuscrit de 1315. Imp. à Nouv.-Nakhitchévan. D . re] Eun un. pp l Haten 3 e c. Eloges de St. - Grégoire l'Illuminateur et de ses | descendants. Imp. C. P. 1737. 1824. Ge piborptis et sermons. Ms. — Coll. arm. EEE e E. Lohan MM Si des Sciences de Saint- Pétersbourg. sii Géographie. Ms. Coll. arm. g. Spunhupurine HA D cf Logique. Ms. Etchm. E. Jupwinwbu ee $ g. Livre d'avertissement. Ms. Ven. F. U os he Wenfu 1 h. Explication de S.-Matthieu. Imp. C. P. 1825. Or Seo Lrdbetyl: Hovhannes Artchichetsi. Explication de la liturgie arménienne. Imp. à C. P. 1717. 1799. Mekhitar Skevratsi. esch Piaatd San duy d DIE Discours contre le pape de Rome. Ms. Ven. 18) prbare Ctegupykyh: Grigor Anavarzetsi, cath. 1294 — 1307. m. "pep C)puggg: a. Nouveau Calendrier. Ms. E d Jrapopurine HA D b. Martyrologe. Ms. Ven. q. Luz, c. Hymnes. i (hogh p wn bolts ung: d. Lettres à Ochin, prince arménien, et à He- thoum II, roi de Cilicie. Ms. Ven. 19) eret Hin Atak Opebjkub: Stephannos Siunetsi Orbélian. =. pere funt H Aug modompSpi : a. Histoire de la Principauté de Siunik. Imp. Pa- ris. 1859. Ms. V: Oh. M. Brosset Bullet. Scien- tif. t. VIII, p. 182. p. und, Ppi qal. Opebjkwüg : b. Histoire des princes Orbélians. Imp. Madras 1775. Moscou 1858. Ms. Ven. Traduction française par M. Saint-Martin. Paris 1819. P- dn Zuch H c. Manuel de la doctrine chrétienne. Imp. C. P. 1755. p^ (eb pgucf D d. Elégie sur la situation affligeante de la nation arménienne de son temps. Imp. à Nouv. -Na- . khitchévan, 1798. b, aP A dër dope Bitch: Tome II. ` 16) Ven. e. Lettre à Grégoire VII, patriarche d'Arménie, sur le Concile de Chaleédoine. Ms. Ven. 20) lom punc) DE: on usb $ Katchadour K de a. Histoire d'Alexandre le Grand. Ms. Ven. E (re bänn : ol Poème élégiaque en l'honneur d' Alexandre le Grand. Ms. Ven. T bre: c. Hymnes et cantiques. 21) O wpwphw Nynpbnpkpp: Zakharia Zorzoretsi. be ah vum. 4 ns urbhLu Uus Orb bu : Lettre à Hovhannès Siunetsi, évêque Orbélian. Ms. Ven. 22) (EEE EE Benik Vardabied. VroPwdunanyg 11 wnoß.p : Livre de priéres, composées à l'imitation de celle de Narékatsi. 11 prières. Karabied Vartabied le Savant. ul, (prre np A [opunn dent H a. Instruction en vers pour la jeunesse. Ms. Ven. E- u n. nini fi Yun hg Vergeh : i b. Abrégé de 43 homélies de Sarguis Vartabied. Ms. Ven. T d pp T Aerzotz-2ä : c. Biographies de ses condisciples, Nersés Claie- tsi et Ignatios. Ms. Ven. C. P Sembat, généralissime de Cilicie, historien 1208— 1275. ‚ua andi fi Ub, bhagat npug D a. Histoire des rois de Cilicie. Imp. Moscou 1856. Paris 1859. E- Yuunın b hee Bug l -ng D b. Chronique des Grecs et des Arméniens. 995 — 1275. Imp. Moscou 1856. Ms. Etchm. Vat. 25) bal”, gEuupul E thadh wp push : x (Elia), ambassadeur de Léon H à Othon IV 6 83 Bulletin de l'Académie Impériale SA m, aguh Yuyobpeomg Zan dybgang g()qnoon.| 4) Lab "bz kgh: ul dhig gP F: Esaie Nitchetsi. a. Régistre des empereurs romains depuis Au- ims Qm b Lakhkhbik: guste jusqu'à Othon IV. Ms. Vat. a. Commentaire sur Ezéchiel. Ms. Etchm. e p. Greg "Taste Lanfhykgeng ghiirti. P. Ven. fns gs: : P. Velen co RN li 1 b. Liste des papes de Rome jusqu'à Innocent b. Explication de la grammaire. C. P. Ven. III. Ms. Vat. 26) Mat bss Epbg: Tadheos ierets. Pupp b Jupp Pebereb Werktag : Ẹ. Welten he dudum p.p] 1 c. Exglication du Bréviaire. Ms. Ven. 7. Véro [bh pgthbah : d. Explication du livre d'Ezéchias. Les prédications et la biographie de St.-Gré-| 5) ET $i Eu Qubäwkkyh: goire Narékatsi, en 1220. Ms. Vat. 21) (hnc pbi: Rouben. edotuqug pre [b D Chronologie. Ms. Vat. 28) Uo pinu pus uu : Stephannos le prétre. Doe gu, L VE fons HA Sodupp D Table et explication du calendrier. Ms. Vat. XIV? Siècle. 1) f^wpot4 UNEL t Barsegh (Basilius) Machkouortsr. Wht [beu U'wplpoh D Explication de l'évangile de St. Marc. Imp. C. P. 1826. À 2) SEPrıd uppuj Zujeg: Hethoum II roi de Cilicie 1289 — 1300. (besche np A JE puy uncpp Kä Mée) i Quelques vers sur la Sainte - Ecriture. Imp. Amsterd. 1666. C. P. 1705. Ven. 1733. 3) 4 Es d'art : Hethoum, l'historien 7 1308. 5. Jena: fht yupwpug D a. Histoire des Tatars, écrite en francais et publiée à Paris en 1529, sous le titre: His- toire merveilleuse du Grand-Can. En méme temps elle était traduite en latin et imprimée à Haguenau en 1529. En 1824 elle était tra- duite en arménien et publiée à Venise. f Ë- derflwbwlwgpn. fP Bap : b. Chronologie depuis 1076 — 1307. Imp. Ven. 1824. Ms. Vén. Hovhannés Gandzaketsi, Tonaser, c'est-à-dire: Pa- mateur des fétes. Sotusequun dun H Livre sur l'origine des fétes. Imp. C. P. 1727. 6) Zeche d p fom pa duh: Hacop Thargman, i. e. le Traducteur. ni nun junt vm zm phin DEut : a. Traité sur la vertu. (Imp. Ven. 1771, 1772.) E- Nun Lë i| Epuy dome Hoh 1 b. Traité sur le vice. (Imp. Ven. 1771, 1772.) T Nun A JEpuy bp aha bk qunnumumurbf + c. De la justice et du droit. Ms. Ven. 7) Ze dësch tbe ()pnmbk gp: Hovhannes Vorotnetst. ni. Véro phe Uv pt , ny ubin bk «4o. qauf D a. Explication des évangiles des Sts. Matthieu et Jean et des lettres de S.-Paul. Ms. Ven. Etchm. E Nun plouf pre bwl : b. Homélies philosophiques. Ms. Ven. i g- Ka teil qwbugwb,p Adr uncpp gpng: c. Quelques homélies sur la Sainte - Ecriture. Ms. Ven. E Pugumnpnı fð [0 gpnyb E ‚pbunanbjb: e d. Explication des Catégories et du Périerme- nenias d’Aristote. Ms. Ven. z b. (^ d JE puy phyrth Dersytg- y: | e. Remarques sur les deux livres: de Philon l'hébreux. Ms. Ken. - q.s pepmyp: _ f. Cinq sermons sur différents passages de l'E- vangile. Ms. Col. Arm. 8) buités Hatz? Daniel Sisétsi, des Sciences de Saint - Pétersbourg. S unma nde DA 2 ung Sue unnn 1 Apologie de la doctrine arménienne. C. P. 9) U'r4»5» brathu: Moses Erzenkatsi. Queb nous. p h deli HÄ dudugpng : Supplément à l'explication du Bréviaire. 10) prbarp Soplugh: Grigor Tathévatsi. = re epydeh, : a. Livre de questions et de réponses sur les er- reurs des Hébreux, Manichéens et Maho- métans. Imp. C. P. 1729. F- QUE nuit L INTE b. Deux volumes de prédications, tant pour l'été que pour l'hiver. Imp. C. P. 1740. 1741. q. Pogempm Pht epa : c. Explication du pipe de ore d'Alexandrie. Ms. Ven. 7. [ugunpm Djs qpgmPpkub Vopbumuhbup L Perry: d. Explication du livre d'Aristakés et de George sur la méthode d'écrire. Ms. Ven. S. E. E. Uc 4 japuy , benuyEuy 3 U "oni Ech, OS elen uin uil Yrth liz: e. Commentaires sur les Proverbes, Ecclésiaste, Sagesse, Cantique des Cantiques, sur les Evan- . giles de St.- Jean, Matthieu, Luc, sur le livre de Job, d'Isaie et des psaumes. Ms. Etchm. Col. arm. Ven. 7 PugwmpnıPfeb wobmpgulub dunking pug . dehin DA do phe np : f. Explication de la Bibliothèque des auteurs pro- fanes. Ms. S. E. Ven. 5. Sbbgkpupum DA: g. Traité sur l'univers. S. E. p l hole. p Lk puiqnemó.p qui buquib.p : h. Discours et explications des différents passa- ges. Ms. Ven. 1 1j GEpuku MILLE D Nerses Balienz. — "aen: [2 fa big lub mug PA Loic mt mer s Histoire ieetenans des RES romains. Ms. Ven 12) qe opa bui teg Gevork Erzenkatsi. ui, pou tb JE puy dl panni Abd Lx : a. Quelques instructions sur la manière d'admi- nistrer le baptéme et le mariage. Ms. Col. Arm. Ven. B. Wrpeg Spk zemulungbunug s b. Panégyrique des Archanges. Ms. Ven. C. P. T. (gunrpo [9 fui dun fi Yrbgepb "phu : c. Explications des Homélies de Grégoire de Nazianze. 13) Uere D Emu i] wpgwukm: Mattheos Vartabied. Nun. A JEpuy mnb ro dus t Discours sur la création. L’ autographe se trouve, à ce qu'on dit, dans le Coll. arm. 14) d uppat PuopuPwgh: Vardan Marathatsi. E „Pwdaunnyg eere funt iio p hiuslurt nb qug peat Livre-de priéres à l'usage des lieux sacrés de Jérusalem. Ven. 3 exempl. 15) God $n deor: Hovhannés Golotik. uU Ehin [2 po Leuykuy $ a. Recueil d'explications sur le livre d’Isaie. . Ven. AE E pe Yhrbhapnop Vupfwupuge gend b. Ehe des oeuvres de St.-Denis Aréo- pagite. Ms. Ven. XVe Siècle. 1) Cruel Üb-tbsp: Arakhel Siunetsi Vartabied. =. ope p s a. Poème, intitulé Adamguirk, c Gti di livre sur Adam. Imp. C. P. 1721. Ms. Ven. 2 exempl. B. Meeting À bro qoafonlpalais oulung ı b. Sur les douze signes du Zodiaque en vers. Ms. Coll. arm. $. d. wp,p l MC ep e l LEérolul , ninuiun. np: c. Les biographies de St. Nersés le Grand et de Grégoire dime en vers. Ms. Ven. fa "Commentaire sur le Geng des définitions de . David l'Invincible. Ven. 2 exempl. E. Jupe ibn bug pm Phut gepbbwhu Jan pınagung 1 Bulletin de l'Académie Imperiale bh] e. Instruction pour administrer l'ordination. Ms. Ven. T Pup b pte. A Egby domos iplis (ag 2 „Prodiit Ms. Ven. g. 50 hymnes et cantiques, la plupart inédits. Ms. Ven. 2) Gerr. Velaubugb: ; Amirdovlat Amasiatsi. Vrabowg urbuglrin t Traité de médecine, intitulé: ignorants». Ms. Ven. 3) Uere ed Geb bs: Abraham Ankiuratst. (Me A jd epus un dut d D TE I Sur Aug z | Elégie sur la prise de Constantinople par les Turcs. Ms. Ven. 4) Ub potu Lrathugt : Kirakos Erzenkatsi. in, Wehen: HA Lewarlt 1 a. Explication d'Evagrius. Ms. Ven. B. P. Shagäzsbert Lung zë: b. Lettre instructive, adressée à toute la nation arménienne. Ms. Ven. g. im uS ubg A E puy bounnfwbuw ph : «Inutile aux c. Instruction sur la confession sacramentale et | sur les vérités de la foi. Ms. Ven, 2. i Jrugaipurtn fe : d. Martyrologe. e. Hymne à la Ste.-Vierge. Imp. E. Stu RE m 227 hnp$pqny : g. Explication des mystères de l'église chrétienne. 5) U'bE Pop Vinqmpotsp: Mekhitar Aparantsı, pelo]: p Uimh: Dialogues des fréres- unis. Ven. 2 exempl. 6) Zeche de À phe gb: Be Krimetsi, . un FESTEN à $ a. Traité chronologique. Ms. Ven. Eo Nun - E KO mg D aM Sermon sur la conception de Jean- Baptiste. Ms. Ven. g- (do wpun Pfr $ c. Traité sur les mathématiques. Imp. Ms. Ven. Welünh % dran mmap: d. Explication du calendrier. Ms. Ven. 7) ^p, ÉTAPE ILE Arakhel Baghichetsi. Nun,p Li Sermons et discours. Ms. 8) Þeberr lvi? Pb: Grigor Khlatetsi. ui. Yr i Ip pip aroma [2 o s a. Nouveau martyrologe, imp. C. P. dans le «Aismavourk» en 1706, 1730. E- a rqknp E b. Mélodies et Cantiques. 9) Ms 4 diy U'F3s4ksph: Thoma Medzophetsi. ui* dais fr l wäh Partie puy H a. Histoire de Timour-lenk. Ms. V. Oh. S. E. à Paris N* 96. Ven. 4 exempl. Etude sur Thoma de Medzoph, et sur son histoire d'Ar- ménie, par Felix Néve. Paris 1855. E- U' Fs [het Pwbpkjb : b. Commentaire sur le livre de Daniel. Ms. Ven. g. (rgh p quobuiqurt p : c. Collection de lettres. Ms. Ven. EH Instruction pour administrer l'extrüthe- onc- tion. Ms. C. P. nd $m bn ("ro jharpwbgf , Ur: Hovhannés T ge ne qip t Sup Mélodies et cantiques. Ms. Ven. (unne wöwmnı p As das bach: Ven. po riae» am = 1489 — 1525. Astouzatour Hovsanants. y “pe {Joy Subtne Vebwal: Biographie de Jean Nakhaz. Ven. Oleg $. ~ Hacop HI, cath. 1409 — 1411. _ at peek AE Mrs i Lettre sur le S. siége d'Akhtamar min DO — des Sciences de Saint- Pétersbourg. XVE? Siècle. dan Anc Wkatat: (rhoukas (Lucas) Keghetsi. ui. (rte np opuinjg à a. Calendrier en vers. Ven. E- Dredger p Ew Iur p : b. Préceptes musicaux à l'usage de l'église. Ms. Ven. 4 Perge: c. Prédications. Ms. Etchm. 2) kebasr Cap edupgk: Ceu Akhtamartsi, cath. 1536 — 1541. ek a. Poésies en trois langues: arménienne, turque, persane. Ven. 2 E- Sure d “h Jl» qfennı A » uL Uh. D b. Mélodies et hymnes. Ms. Ven. Stephannos Salmastatsi, cath. 1541 — 1547. Circulaire. Ms. C. P. Ven. Thadéos Sebastatsi, (eb pao- Pfr D Elégies sur les calamités de son temps. Ms. Ven. 3) U'tpobz Selena: Mekertitch Nakhaz. ü. Doi p L Suge H a. Mélodies et hymnes. Ms. Ven. E- (hogh uim. Ypbwumwbınfb Dar blu + b. Lettre au cath. Konstantin. Ms. Ven. 6) Towgwunnep uunpfupg Qherbhbgh : Khatchatour II, patriarche de Cilicie 1584 —86. esche Epl um qu ppbgnp IE: Deux lettres à Grégoire XIII, pape de Rome. Ms. Vatic. 7) Coup Ae Bs--abbse Ypejbhbgb: 8) í #2 Andacht Eu vëpapkah g Hovhannes ‚Zaretsi. Vieissitudes de son temps. Ms. Ven. ) SJ $m wam pki s Hovhan Antébatsi. dj nc [9h van ti, Ver, B Mémoires relatifs au patriarchat de Sis. Ms. Ven. 10) [^pubng (^"1hoc gh: Barsegk Baghichetsi. Up MERO Hymnes et cantiques. Ms. Ven. 11) Epe” U'ebhe ah: Nerses Mokatsi. (he ij iua wn iuit bpocoeq df : Elégie sur la prise de Jérusalem par Sala- din. Ms. Ven. 12) U'bpuj5, Ürewunwgp: Mikhael Sébastatsi, cath. 1547 — 1556. (0-4. p um. D» hau gt Deux lettres au pape Pius IV. Ms. Vat. XVII Siècle. Wem pELCpuq piesp: Arakhel Tavrijetsi. djandsch ulpa] uut 1601 — 1662. Histoire de son temps, 1601 — 1662. Imp. Amsterd. 1669. 2) berbere fophpqush: Grigor Baberdatsi. Généalogie historique des Sultans Ottomans depuis Otman I jusqu'à Selim II. Ms. Ven. 3) VET CLIJ Poßwbkgp: Moses Kothanetsi, cath. 1629 — 1633. WP wn upit s Zandfday Nerpwiro à Et Lettres à Urbain VIII, pape de Rome. "A i V) Péibeues Urertegb: Philippos cmt cath. 1633 — 1655. Azaria patriarche de Cilicie. 1560 — 1584. s Tunkul),p qpbwj wa "krbhäeor da upuupb, Cinq lettres à Grégoire XIII, pape de Rome. Ms. de 1585. Vat. Hottes. Ms. Ven. 5) Ufer Docqeykgh: ` Siméon de Djoulpha + 1657. * Bulletin de l'Académie Imperiale os mulparone- [fit 1 a. Grammaire de la langue rinm. Ms. Ven. E- p. Spunhnpurim. [2 t D ar Cours de logique d’Aristote et de Porphyre. Ms. Ven. d 6) Use quond gf: Simeon Garnetsi. U'kAäer Trek "lpslgb : Explication du livre du philosophe Proclus. Ms. Ven. A) Uo tq ona nzcm - Stephannos léhatsi, c'est-à-dire le Polonais. x Don ME d Yponbpufnuß Urbem m + gun : a. Traduction de toutes les oeuvres de Denis l'Aréopagite. Ms. Ven. p. (hupgdwünh 4 And Ab due bech D e? Histoire de Joseph Flavius de la Guerre ju- daique. Ms. Ven. Ë- Ponwpwi puni À c. Dictionnaire universel apen a 1) 5 BULLETIN DES SÉANCES. ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L'ACADÉMIE. Séance pu 4 (16) mans 1860. Conformément à l'art. XV de l'Acte de Fondation des prix Démidof, les Classes ayant nommé chacune trois com- missaires qui, sous la présidence du Secrétaire Perpétuel, forment la Commission Démidof, — cette commission est confirmée par le Plénum. Elle est donc proclamée con- stituée et autorisée à agir au nom méme de l'Académie. Le Ministre de l'Instruetion Publique par un office du 20 janvier, fait connaitre les dispositions prises par le Ministere des Finances, département des Douanes, rela- tivement à l'entrée de livres, adressés à l'Académie et exempts de l'examen de la censure. Le Secrétaire Perpétuel donne lecture d'une proposi- tion faite par un libraire de la capitale et examinée par la Commission des Calendriers, relativement à la publica- tion de l'Almanac populaire, pour le quel il désirerait ac- quérir les droits d’éditeur contre une indemnité qu'il se chargerait de payer à l'Académie. Aprés une discussion de cette question, la décision en est remise a la séance pro- |. chaine. . M. Baer, en sa qualité de Président de la Société En- tomologique Russe, nouvellement organisée, annonce que cette Société vient de se constituer. En faisant observer que l'exiguité des ressources pécu- niaires de cette Société la met dans l'impossibilité d'af- fecter une somme nécessaire au loyer d'un local pour ses réunions, M. Baer soumet la demande d'accorder à cette institution le droit de tenir ses séances dans la petite salle des conférences de l'Académie. — L'Assemblée accède à cette demande et arrête que des mesures seront prises pour mettre la salle des conférences à la disposition de la Société Entomologique aux jours et heures, oü il n'y a pas de séances de l'Académie. ` M. Ivanof, Directeur des Archives de Moscou relevant du Ministere de la Justice, nommé dernierement à une place de membre correspondant de l'Académie, accuse la réception du diplóme et en adresse ses remerciments. CLASSE HISTORICO- PHILOLOGIQUE. Séance pu 9 (21) mars 1860. M. Kunik présente et lit un travail contenant ses re- cherches sur des monnaies russes-byzantines de Iaroslav I Vladimirovitch (O pyceko-Buaanriückuxb moneraxB fpo- caga I Buaauwipoemua ch uso6paxeniews Cp. leopria IIo6510nocna). — L'ouvrage, accompagné de 4 planches et de gravures sur bois, sera publié sous forme de volume séparé. M. Nauck présente et lit une note intitulée: Zwr Kai- sergeschichte des Herodian; elle sera insérée au Bulletin. M. Brosset présente et recommande pour étre publié dans les Mémoires de l'Académie, un travail de M. Lan- glois ayant pour titre: Essai historique et critique. sur la constitution sociale et politique de l'Arménie sous les rois de la dynastie Roupénienne. M. Schiefner présente un mémoire de M. Radloff sur la langue des Tehouktches et ses rapports avec celle des Koriaks, et l'aecompagne d'explications sur la portée de ce travail pour la linguistique. La Classe arréte l'admis- sion de cet écrit dans les Mémoires de l'Académie. M. Brosset fait hommage à l'Académie d'un exemplaire de la note qu'il a publiée dans les Hapberis de la Société Impériale Archéologique, t..IL, p. 181, sur les inscriptions arméniennes de Bolgari. M. Kóppen en fait autant pour un écrit qu'il a fait paraître dans le Bulletin de la ‘Société Géographique de la capitale, sur les principaux lacs et les limans de la ussie. M. Wiedemann annonce que l'impression di Diction- naire live est achevée et qu'on mettra sous presse la des Sciences de Saint-Pétersbourg. 94 grammaire et les specimens: de la langue live, formant la premiere partie du recueil de matériaux laissés par feu M. Sjógren. M. Wiedemann ajoute qu'il fera précéder ouvrage d'une introduction historique et ethnographique. M. Kunik communique que M. le Prince A. Lobanof- Rostofski ayant examiné les planches gravées qui sont conservées au Magasin des livres, en a choisi sept, dont il désire faire faire des tirages. Ce sont les portraits: 1? de Anna Petrovna, gravé par C. A. Wortmann d’après un dessin de Tannauer, petit in-fol.; 2? de Pierre-le-Grand, avec la légende: Petrus Magnus Totius Rossiae Imperator et Autocrator Pater Patriae, in-8°; 3? de l'Impératrice Catherine Alexéievna, gravé par Sablin, in-8°; 4° du Prince Antiochus Cantemir, gravé par Vinogradof, in-8°; 5° de Pierre II, in-8°; 6° de la Princesse Anne, gravé par Wortmann d'aprés une peinture de Caravaca, in-fol.; et 7° de Pierre-le-Grand, gravé par Wortmann d’après une peinture de Tannauer, in-fol. — Considérant que ces portraits, devenus des raretés, auraient de l'intérét pour le public, la Classe arréte le tirage de chaque portrait à 200 exemplaires; de ce nombre, 5 seront mis à la dispo- sition de M. le Prince Lobanof-Rostofski, 50 seront distribués aux membres de l'Académie, et le reste sera mis en vente. M. Kunik présente ensuite, au nom de M. le Prince Lobanof-Rostofski, les trois ouvrages suivants dont il fait hommage à l'Académie: 1° Recueil de pieces historiques sur la reine Anne, épouse de Henri I, roi de France, et fille de laroslaf I. Paris 1825. 2° Notice sur la collection de portraits de Marie Stuart. St.-Pétersbourg 1856. 3? Pieces et documents relatifs au comte de Bothwell. St.- Pé- tersbourg 1856. La direction des écoles de Tiflis, par un office du 10 février 1860, informe qu'aprés la mort de M. Béjanof, maitre à l'école de district à Noukha, qui s'est occupé de recherches sur la langue des Outiens, des notes prises par lui ont été recueillies par l'Inspecteur de ladite école. En les transmettant à l'Académie, M. le Conseiller d'état Czermak prie de les remettre à M. Schiefner. La ré- ception en sera accusée avec des remerciments, et le re- cueil de notes de M. Béjanof est remis à M. Schiefner. - Le Consistoire ecclésiastique de Kharkof, par un office du 10 février 1860, envoie des listes de lieux habités du Gouvernement de Kharkof. Elles seront transmises à M. Kóppen qui les remettra à la EES sitót qu'il n'en aura plus besoin. Le Département des confessions étrangères, par un of- fice du 27 février 1860, adresse des listes de lieux ha- bités par les Mahométans au Gouvernement d'Orenbourg. . Le Secrétaire Perpétuel porte à la connaissance de la Classe, que le concours pour le prix des sciences politi- ques, proposé par l'Académie dans la séance publique du 29 décembre 1857, a été clos, suivant le programme, le 1" mars courant, et dépose sur le bureau les piéces de concours recues jusqu'à ce terme. Une commission est nommée pour leur examen. CLASSE PHYSICO - MATHÉMATIQUE. Séance pu 16 (28) mars 1860. M. Bouniakofski présente et lit une note, Sur une certaine transformation des intégrales, qui paraîtra dans le Bulletin. M. 0. Struve présente et recommande pour l'admission dans les Mémoires de l'Académie un travaildeM.Winnecke. intitulé: Ueber die Bestimmung des Hauptsternes des Prae- sepe, nach Mikrometermessungen am Heliometer der Stern- warte zu Bonn, 1857 und 1858. M. O. Struve dépose sur le bureau la traduction fran- çaise d'une circulaire que M. Aguilar, directeur de l'Ob- servatoire de Madrid, vient d'adresser aux différents ob- servatoires de l'Europe et où il précise la coopération que le Gouvernement Espagnol veut bien accorder aux astro- nomes qui viendront observer sur son territoire l'éclipse du 6 (18) juillet prochain. M. Struve soumet en méme temps la proposition définitive, annoncée par lui dans la séance du 5 février 1860 et relative au voyage à l'étranger qu'il désire entreprendre avec M. Winnecke. Le but prin- cipal de ce voyage serait l'observation du phénomène en question, pour laquelle M. O. Struve a déjà concerté un plan avec M. Airy. Pour ce qui est de la gestion des affaires courantes de l'Observatoire Central, M. Struve prie d'en charger pen- dant son absence M. Dóllen. M. le Ministre de l'Instruction Publique par un office du 6 mars courant, fait savoir, que sur son rapport S. M. l'Empereur a daigné approuver le projet de l'Académie concernant l'envoi de M. Ruprecht au Daghestan pour des recherches botaniques. ! *M. Hamel expose les motifs qui le portent à vouloir entreprendre un voyage d'un an en France et en Angle- erre et prie de lui obtenir à cet: effet l'autorisation né- cessaire. Le méme Académicien lit une notice relevant une er- reur qui s'est glissée dans quelques ouvrages, où il est fait mention de l'expédition nautique de Charles Jackman, erreur par laquelle le navire de celui-ci est confondu avec le vaisseau de son compagnon de voyage, nommé Arthur Pett. Le mémoire de M. Hamel, dans lequel il prouve, que Jackman a péri en 1581 à l'embouchure de Ob dans un second effort d'atteindre la Chine par le Nord-Est, vient d'étre imprimé dans le Bulletin de l'Aca- démie et dans les Mélanges Russes. 95 Bulletin de l'Académie Impériale 96 M. Kupffer donne communication d'un rapport qu'il a adressé à M. le Ministre des Finances, sur les résultats du voyage qu’il a fait à Bradford pour y assister à la | p réunion de l'Association Internationale pour l'introduction d'un systeme uniforme de poids et mesures. Le Secrétaire Perpétuel annonce que l'impression du mémoire N* 5 du Tome II des: Mémoires de l'Académie (VII* série): Kokeharof, Anhang zu der Abhandlung: Ueber die russischen Topase, est achevée. M.Sabler, Directeur de l'Observatoire de Vilna, adresse un office, daté du 28 février 1860, dans lequel il fait va- loir les raisons qui le portent à demander une allocation annuelle de fonds, nécessaires à l'achat de livres pour lobservatoire qu'il dirige. Conformément à la proposition de M. Sabler, le Comité Administratif sera invité à as- signer à cet effet, sur la caisse économique du dit Obser- vatoire, 150 roubles par an. M. Brandt lit un rapport concernant la ESCH Z00- logique, rapportée par M. Radde de l'Amour et de la Sibérie Orientale et offerte par lui en vente. M. Brandt atteste que cette collection, dont il présente un catalogue détaillé, se distingue par sa richesse, par le bon choix des objets et par l'état excellent dans lequel ils se trouvent. La collection compte 1743 animaux vertébrés, dont 390 mammiferes, 1010 oiseaux et 73 poissons; puis 250 pieces dans l'esprit de vin, vingt squelettes et plus de 30,000 in- sectes, dont 4000 papillons. Selon M. Brandt l'acquisition de cette belle collection est trés désirable, d'autant plus, qu'elle contient une grande variété de formes et d'indivi- dus — chose essentielle pour établir la distribution géo- graphique des espéces. Sous ce rapport les pieces offertes par la Société Géographique Russe demandent à être com- plétées par la collection dont il s'agit. La Classe approuve les conclusions du rapporteur et charge le Secrétaire Per- pétuel de soumettre cette affaire à M.le Président. Le Département des manufactures et du commerce in- térieur inforne, que M. le Ministre des Finances, en ayant obtenu l'autorisation de S. M. l'Empereur, a chargé M. Jacobi, actuellement à Paris, de faire des expériences sur l'affinage du platine d’apres le procédé Deville et que trois pouds de ce minerai lui ont été expédiés à Paris. La Direction des écoles de Tambof envoie des observa- | tions météorologiques faites pendant l'année 1859 à Tam- bof, à Temnikof et à Morchansk, et l'Etat-major des écoles militaires transmet des résumés des observations météoro- logiques, faites en 1859 à Orenbourg. Ces piéces seront remises à M. Kupffer. M. Hamel produit le diplome de membre de la Société Géographique de Russie, recu par lui le 7 mars courant. M. Fritzsche annonce son admission au nombre des membres honoraires (foreign Member) de la Société Chi- mique de Londres. Le diplóme qu'il produit est du 1 mars 1860. M. O. Struve lit un exposé des titres de M. Winnecke, Astronome Adjoint à l'Observatoire de Poulkova, et pro- ose de l'avancer au grade d'Astronome supérieur. Cette proposition étant approuvée, les demarches seront faites pour obtenir la confirmation de M. le Ministre de l'In- struction Publique. CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE. . Séance pu 23 mars (4 avrıı) 1860. , M. le Ministre de l'Instruction Publique, par un office du 15 mars courant, demande quel est l'interét que pour- rait avoir au point de vue de la science une grammaire de la langue des Outiens, ces renseignements étant nécessaires pour prendre une décision au sujet de la demande de M. Duiaurier dont il était question dans la séance du 13 janvier 1860. M. Brosset sera invité à formuler une réponse à M. le Ministre. Le Secrétaire Perpétuel annonce que l'impression de «Böhtlingk und Roth, Sanskrit- Wörterbuch», Th. 3, Bogen 20 — 30, et des « Mélanges russes», T. IV, livr. 1, est achevée. M. Stephani dépose sur le bureau un inventaire des objets qui, par ordre de S. M. l'Empereur, ont été retirés du Musée Numismatique et placés à l'Ermitage Impérial (v. la séance du 13 janvier 1860). Ce catalogue sera dé- posé ad acta, et le Comité Administratif recevra une copie avec la notification de la translation des dits objets à l'Er- mitage Impérial. M. Véliaminof-Zernof offre pour le Musée Asiatique une monnaie frappée en 1275 de l'hégire (1825) par Mou- hammed Fenah, prétendant au tróne de Khiva, qui vient. d'étre tué apres avoir administré la ville de Koungrad pendant quelques mois seulement, et dont les monnaies sont trés rares, ayant été frappées en trés petit nombre et prohibées par le Khan actuel de Khiva sous peine de mort. La Classe vote des remerciments au donateur et la monnaie sera déposée au Musée Asiatique. Le Consistoire ecclésiastique de Koursk envoie des listes de lieux habités de ce Gouvernement. Elles seront remises à M. Kóppen. M. Stephani, en annoncant qu'il a été nommé membre correspohdant de la Commission Impériale Archéologique. produit la lettre de M. le Comte Stroganof, Président de cette Commission, du 8 mars courant, qui l'en informe. CHRONIQUE DU PERSONNEL. M. Stephani a été décoré de l'ordre de St.-Anne 2" lasse. ` Paru le 23 avril 1860. ULLETIN DE L'ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES. DE ST.-PETERSBOURG, Die Entstehung der galvanischen und electromagnetischen Telegraphie, von J. Hamel. (Lu le 23 décembre 1859.) Auf meiner letzten Reise habe ich mich eifrigst be- müht, die Entstehung der jetzt schon so weit ver- breiteten electrischen Telegraphie richtig kennen zu lernen. Die viele Zeit und Mühe, welche ich verwenden musste, um die Wahrheit zu ergründen, bereue ich nicht, erstens weil die electrische Telegraphie die interessanteste aller Anwendungen von Ergebnissen wissenschaftlichen Studiums der Naturkräfte zum Nutzen der menschlichen Gesellschaft in so vielerlei Beziehungen ist, und zweitens weil ich mich über- zeugte, dass namentlich aus unserem Vaterlande eine Anregung zu diesem technischen Gebrauch der Kennt- nisse von der Electricität ausgegangen, dieser Um- stand aber unbekannt geblieben ist. ` In Russland ist der Electrieität früh ernste Auf- merksamkeit geschenkt worden. Schon vor mehr als hundert Jahren (1753) ward das Mitglied unserer Akademie Richmann ein Opfer seines Strebens nach gründlicher Erkenntniss der atmosphärischen Electri- cität !). | ih Gerade im Jahr der Tódtung Richmann's hier in 1) Georg Wilhelm Richmann,' geboren 1711 zu Pernau in Liv- land, der erst zu Reval, nachher in Halle und Jena seine Studien ge- macht hatte, arbeitete als Akademiker (zum Adjuncten war er 1735, zum ausserordentlichen Akademiker 1741 und zum ordentlichen 1745 erwühlt worden) fleissig im Fache der Electricitàt, Auf und in seinem Hause bei dem grossen Wassily-Ostrowschen Prospect hatte Kopf. Er hatte sich in seiner letzten Schrift geüussert, er werde sich nicht durch Gefahren von er Erfüllung seiner ihm als Physiker obliegenden Pflicht abhalten i er der Wissenschaft nicht ein zum Studium der Wur i Natur und aus lóblichem Eifer für die Förderung ihrer Kenntniss. Tome II. . St. Petersburg durch Electricität aus den Wolken, wurde zu Renfrew in Schottland vorgeschlagen, die Electricität zum Telegraphiren anzuwenden, was aber ohne Erfolg bleiben musste, denn die Reibungselectri- cität kann bekanntlich nicht nach einem grossen Maass- stabe hiezu dienen. Es ist nicht mit Bestimmtheit dargethan, wer na- mentlich den eben erwähnten Vorschlag gemacht hat. Da die Beschreibung mit C. M. unterzeichnet ist, so hat man neuerdings die Vermuthung aufgestellt, dass der Autor ein dazumal in Renfrew ansässiger Charles Marshall gewesen sei. In der Folge haben, wie wohl bekannt, mehrere Personen auf Reibungselectrieität begründete Tele- graphenprojecte angegeben, die aber nicht in Anwen- dung gekommen sind. Auffallend ist, dass man in der neueren Zeit wie- derholt gedruckt hat: Dr. Watson in England habe zuerst, und zwar 1747, die Electrieität zum Telegra- phiren vorgeschlagen. (Dr. Watson of England was the first to propose the construction of an electric telegraph in 1747.) Dies ist ganz grundlos. Der hier gemeinte William Watson hat sich wohl, und zwar angeregt durch das, was in Berlin von Ludolf, in Leipzig von Winkler und in Paris von Le Monnier gethan war, seit 1745 mit electrischen Versuchen beschäftigt, unter Anderem auch 1747 Leidner Flaschen durch weit bedeutendere Strecken Wassers, als in Leipzig und Paris geschehen war, ferner zwei Meilen weit durch in der Luft gezo- gene Drähte und zurück durch trockenes Erdreich, ‘entladen, aber ans Telegraphiren vermittelst der Elec- trieität-hat er nie gedacht. Er schrieb sogar: Wenn man mich fragt, was der Nutzen der electrischen Wir- kung sei, so kann ich nicht anders antworten, als dass wir sie bis jetzt nicht zum Nutzen der menschlichen Gesellschaft anzuwenden wissen. Noch kann ich nicht ungerügt lassen, dass man mit unverzeihlichem Leichtsinn den hier in Frage stehen- den Watson fast immer, auch noch vor wenig Monaten, 7 Bulletin de Académie Empériale 100 als Bischof von Llandaff aufführt. Dieser Bischof 8 welcher Richard Watson hiess, war 1747, zur Zeit als der mit ihm. var Baht verwandte William Watson, damals Apotheker, ] Lei anstellte, ein “sr von iin Jahren und ging zu He- versham in Westmoreland in die Schule, an welcher sein Vater vierzig Jahre lang der Schulmeister gewe- sen war’). Vor Galvani's und Volta’s Entdeckungen war kein durch die Electricität weit in die Ferne wirkender Telegraph möglich. Am 1. (13.) August des bundle Jahres wird es grade ein halbes Jahrhundert sein, dass ein Lands- mann von uns in München Experimente mit dem ein Jahr zuvor dort gemachten ersten galvanischen Tele- graphen in der Welt zu sehen bekam und von dieser Erfindung so eingenommen ward, dass er von der Zeit an dem Gegenstand eine dauernde Aufmerksamkeit widmete, ja er ward später, wie ich zu zeigen vor- SEES S habe, der Mittelsmann zur practischen Einführung der electromagnetischen Telegraphie. Dies war der am 25. Juli (6. Aug.) 1837 hier zu St. Petersburg verstorbene wirkliche Staatsrath Baron Pawel Lwowitsch Schilling. Da er, und zwar seit 1828, correspondirendes Mitglied unserer Akademie war, so ist es um so passender, dass in derselben eine Art T ey Watson hatte seinen Arzneiladen in der Aldersgate S on. Sein Lieblingsstudium war die Botanik. n hatte Mages de seiner Carriére günstige, Zuneigung von Sir Han Sloane, der durch sein Testament der Anreger zur zur Begründung des Wissenschaft-fördernden British Museum in London ward, erwor- ben. Im Jahre 1749 besuchte er das Local in South Lambeth, wo Tradescant so früh seinen Pflanzengarten eingerichtet hatte. Im Jahre 1754 trug ihm die Royal Society auf, dem Dr. Lining in Ame- rika einige Details über-das unserm Richmann widerfahrene Unglück zukommen zu lassen. Drei Jahre später erhielt er von den Univer- sitäten Halle und Wittenberg das Doctor-Diplom, daher er denn in der Folge als Dr. Watson erscheint. Ohne Medizin gehörig studirt zu haben, ward er 1762 als Arzt beim Findelhaus in London ange- stellt. Im Jahre 1786 ward er, bei Gelegenheit einer Glückwün- schungs- -Deputation, vom König Georg III, vor welchem er, als jungem Prinzen von Wales, mit seiner Electrisirmaschine verschie- dene Experimente zu machen die Ehre eg hatte, zum Ritter ernannt; er war also von nun an Sir Wi atson. Schon im nächsten Jahre starb er. — Richard Watson, der in der Folge Bischof . von Llandaff — in Süd-Wales, nicht über, wie man in Pa a- ris gedruckt hat, in Dien — ward, war, ehe er sich eintrüglichere Stellen verschaffte, von 1764 an, mehrere Jahre hindurch Professor der Chemie an der Universität zu Cambridge gewesen. Er hat selbst von sich niedergeschrieben und sein Sohn hat es 1818 gedruckt, | e annahm, «er nichts von Chemie | dass, als er diese Professorstelle ewusst, nie eine Sylbe darüber eg und nicht ein einziges chemisches Experiment gesehen habe» «Eloge» über seine nützliche Thätigkeit gesprochen werde. Er war geboren am 5. (16.) April 1786 zu Reval. Sein Vater war Ludwig Joseph Ferdinand Schilling aus der Talheimer Linie der alten Familie dieses Na- mens von Canstadt, damals im russischen Militair- Dienste Lieutenant. Am 6. (17.) Juli 1785 war er in Reval mit Katharina Charlotte von Schilling, ge- boren daselbst am 25. November (6. December) 1767, vermählt worden. Er starb als Oberster, Georgenkreuz- Ritter und Chef des Nisow’schen Musketier-Regiments am 3. (14.) Februar 1797 zu Kasan *). Seine Wittwe heirathete darauf den Baron Karl von Bühler, geboren 1749 zu Stuttgart und seit 1774 in russischen Diensten, gestorben am 22. Juni (4. Juli) 1811. Der junge Paul Schilling wurde schon als neun- jähriger Knabe (1795) Fähnrich in dem Regiment seines Vaters. Nachdem aber dieser zwei Jahre dar- auf gestorben war, wurde er alsbald, am 7. (18.) März 1797, ins erste Cadetten-Corps aufgenommen und als er sechszehn Jahr.alt war, kam er (am 18. (30.) Sep- tember 1802) als Secondlieutenant zum Generalstab. Da sein Stiefvater, Baron Karl Jakowlewitsch Büh- ler, Gesandter in München geworden war und seine Mutter sich daher auch dort befand, so ward er, nach- dem er im Mai 1803 ins Collegium der auswärtigen Angelegenheiten als Translateur (mit dem Rang der zehnten Classe) übergeführt worden war, der in Mün- chen bestehenden Gesandtschaft zugezählt. Am Schluss des Jahres 1808 erhielt er den Rang eines Collegien- assessors. | : Im Verlauf des Jahres 1805 wäre der, als ein gar Vieles umfassender Gelehrter, zumal aber als Anatom und Physiolog wohl bekannte und, wie er es ver- diente, allgemein geschätzte Samuel Thomas von Sóm- merring, geboren am 28. Januar 1755 zu Thun, bei- 3) Paul Schilling hatte als jüngere leibliche: iae einen Bruder Alexander und zwei Schwestern: Johanna Wil rothea und Theresia Wilhelmine "Pei Die altore von den Schwe- stern war an den Grafen Banfy verheirathet und lebt als Wittwe in Wien. Die andere Schwester, welche an den gewesenen Pro- fessor bei der hiesigen medico-chirurgischen Akademie, Leib-Ocu- listen Min Ernst Hruby, oe war,so wie der Bruder, sind eits verstorben. Eine Schwester des Vaters ward 1780 die Ge- en (beide — mehr am tret am be- | ven seen: sind. des Sciences de Saint- Pétersbourg. nahe Mitglied unserer Akademie geworden, um die seit; dem Ableben des Physiologen Kaspar Friedrich Wolff erledigt gebliebene Stelle zu besetzen; es machte sich aber so, dass er zu der Königlich Baierischen Akademie der Wissenschaften in München kam ^. Ihn, so wie Humboldt und Andere, hatte der Gal- vanismus zuerst mehr in physiologischer Hinsicht in- teressirt; Sómmerring hatte aber auch, wie ich aus seinen Papieren ersehen, schon früh seiner chemischen Wirkung viel Aufmerksamkeit geschenkt. Im Januar 1808 hielt er, zusammen mit Gehlen, in der Akade- mie einen Vortrag über die brillanten galvanochemi- schen Entdeckungen Humphry Davy's in London. Im Jahr darauf, 1809, entwickelte sich Krieg zwi- schen Österreich und Frankreich. Die österreichischen Truppen hatten, unerwartet, am 9. April begonnen über den Inn zu gehen und so in Baiern einzudrin- gen. Der König Maximilian war kaum hievon benach- richtigt, als er sich, am 11., mit seiner Familie eiligst aus München weg an die Westgrünze seines Reichs, nach Dillingen, begab. Er nahm den Freiherrn Maxi- milian Joseph von Montgelas, der eine hohe Stellung in der Verwaltung der Regierungsangelegenheiten im Königreich Baiern hatte, mit sich. Durch die zu jener Zeit von der ronsisichen Gränze nach Paris hin bestehenden Chappe'schen op- tischen (mechanischen) Semaphor-Telegraphen bekam der Kaiser Napoleon weit schneller Nachricht von 4) Es làsst sich nachweisen, dass Sómmerring damals gern zu uns nach St. Petersburg gekommen wäre. Er — E räth mir zu. Kalt ist’s freilich dort; aber die unabhängige Lage!» Wirk- lich hatte er schon so gut als ee als er den Antrag nach München zu kommen, erhielt. n vor seiner Abreise von Frank- urt dahin, Anfangs April 1805, schrieb er an —Á— « Von Peters- burg will ich mich behutsam lossagen, den ich nun einm mobil geworden, so ziehe ich auch weiter, wenn’s s dont (nàmlich in München) nicht geht.» Im Juli, also schon nach seiner Übersiede- lung, schrieb er wieder an Heyne: «Mein unruhiger Geist will mich immer nach Petersburg ziehen. Es ist und bleibt, ausser London, ;der erste Platz für mich.» Auch späterhin tauchte bei Söm- buch sa bien edes M l . So z. B. notirt 6. Febru 1806: « Abends zu Harnier (dies war der Hessen Deech * P Léi » Am 13. October 1808 sehrieb e er: “eich bin “Nicht klar über Russland. Allein spazirt, um die Sache durchzu- Zu keinem rechten Resultat mmen.» Am 2. Novem- ber: «Mit Harnier it i Am 19, November m an: «Es w Project klar: nach Russland und on man nach erworbenen ameet nach England Zu gehn.» Unterm 17. 809, also schon nach Anfertigung des Telegraphen, steht ^er aa ve aem nach Russland.» dem Vordringen der Österreicher, als es von ihnen für möglich gehalten wurde. Er begäb sich sogleich auf die Reise zu seiner Armee. In Dillingen überraschte er den Kónig Maximilian nicht wenig durch sein ganz unerwartetes Erscheinen. Napoleon's schleuniges Kommen zu seiner Armee hatte die Befreiung Baierns von den eingedrungenen Österreichern zur baldigen Folge. München war be- reits am 16. April von Jellachich eingenommen wor- den, aber er war schon am 22. desselben Monats ge- nóthigt abzuziehen und Kónig Maximilian kehrte am 25. in seine Residenz zurück. Solche für Baiern und seine Hauptstadt so wesent- lich wichtige Ereignisse konnten nicht fehlen, auf den grossen Nutzen der Telegraphie aufmerksam zu machen. Der Minister Montgelas war Zeuge von der Cher. raschung in Dillingen gewesen. Unter ihm stand, ne- ben so vielem Anderen, auch die Akademie der Wis- senschaften®). Dr. Sómmerring, als eines ihrer ge- achtetsten Mitglieder, wurde oft eingeladen bei ihm in Bogenhausen unweit München, wo er wohnte, zu speisen. Dies war der Fall am 5. Juli 1809. Während der Mahlzeit erwähnte der Minister: er wünsche von der Akademie Vorschläge zu Telegraphen zu bekommen. Ich halte es für wahrscheinlich, dass Montgelas bloss beabsichtigte Verbesserungen an den damals in Frankreich und anderwärts bestehenden optischen, nach der Gebrüder Chappe System eingerichteten Te- legraphen zu veranlassen, wie denn zu jener Zeit auch der Fugger'sche Telegraph bei der Akademie der Wissenschaften zur Sprache gekommen war. Sómmerring aber verfiel auf den Gedanken, zu ver- suchen, ob nicht bei Zersetzung von Wasser durch den galvanischen Strom an goldenen Pol-Enden die dem Auge sichtbare schleunige Evolution von Gasen zu telegraphischen Zwecken dienen könne, und er 5) Dieser pendar Mann war schon seit dem reise antritt des Kurfürsten von Baiern im Jahr 1799, welcher am 1. Ja- nuar 1906 als König Maximilian I. proclamirt würde , Minister der auswärtigen en ra vam aber im Jahr 1806 uch das Ministerium de u verwalten bekommen. Zu die- sem gehörte die erte Ae 'Mffentliclien Unterrichts und der wissenscha nstalten im Kónigreich Baiern. Die schon 1759 begründete comedat Akademie der Wissenschaften war im Jahr 1808 ganz neu organisirt worden. ET Bulletin de l'Académie Impériale ruhte nicht, bis er die Idee zum Gegenstande einer Arbeit gemacht hatte). Am 22. Juli konnte die von ihm angefertigte Vor- richtung schon probirt werden"). Er vervollkommnete sie und am 6. August war er im Stande durch sieben hundert vier und zwanzig Fuss Drahtlänge zu telegra- phiren*). Zwei Tage später geschah es durch tausend und am 18. August durch zwei tausend Fuss. Am folgenden Tage, dem 19., zeigte er den Appa- rat dem Secretär der physico-mathematischen Classe der Akademie, Freiherrn von Moll"), und am 29. des- selben Monats experimentirte er mit dem fertigen Telegraphen in einer Sitzung der Akademie. Wir hätten also jetzt den Übergang der mechani- schen Telegraphie zur galvanischen kennen gelernt. Ich habe die richtigen Daten der Entstehung des ersten galvanischen Telegraphen angegeben. In ge- druckten Werken ist die Erfindung Sómmerring's mei- stens um zwei Jahre, einmal aber um neun Jahre, falsch angegeben. Sogar der verdienstvolle Steinheil in Mün- chen irrt um zwei Jahre, indem er 1807 nennt. Es ist auch manches Unrichtige über die Construc- tion des Sómmerring'schen Apparats veróffentlicht wor- den, z. B. es sei jede, das Pol-Ende einer der Leit- drühte bildende Goldspitze in einem besondern Glas- fläschchen oder in einer Glasróhre mit Wasser gewe- sen, da sie doch alle in einer Reihe in einen einzigen (non gläsernen Wasserbehälter eingesetzt waren. Sómmerring hegte den Wunsch, seinen Telegraphen dem Institut in Paris vorzuzeigen ") und dazu bot sich eine anscheinend günstige Gelegenheit dar, in- 6) Drei Tage nach dem erwähnten Diner beim Minister, nämlich am 8. Juli, schrieb Sömmerring in sein Tagebuch: «Nicht ruh können, bis ich den Einfall mit dem Telegraphen durch Gasent- bindung en » Aus andern Handschriften Sömmerring’s habe ich ersehen, er an diesem Tage die allerersten Versuch machte, um sich zu hrsg. ob wohl durch die Gasentbindung Buchstaben an einem entfernten Ort bezeichnet werden möchten. Hiezu diente ihm eine kleine Batterie ee funfzehn Gliedern (Bra- banter Thaler, Filz und Zink) Um die Drähte zu isoliren, zog er sie durchs Licht und über Siegelwachs hin. 7) Àn alle Tage notirte er: «Endlich den Telegraphen geen- det» und auf einem besonderen Blatt steht une — Datum: «Das neue es aime ee geht gu Sömme age: Mic. vollig fertigen Ap- parat probirt, der olibon meinen Erwartungen entspricht.» 9) Vor diesem Datum hatte ihn bloss der Akademiker Hofrath Gehlen und der Hessen- — Gesandte, Herr von Har- nier, gesehen 10) Schon unterm 5. September ES? er in sein Tagebuch: —: meinen Telegraphen ans National-Institut (in Paris) zu schicken. I] et-B dem sein alter Bekannter, der Oberinspector des Me- dieinalwesens bei der französischen Armee, Baron Jean Dominique Larrey, der Vater des jetzigen Leibchi- rurgen des Kaisers Napoleon IIT, auf seiner Rück- reise nach Paris am 9. November ihm einen Besuch machte und ihm — (Sómmerring schrieb thol G tànde von den Schlacht- feldern bei Aspern, Esslingen und Deutsch - Wagram bei Wien mitbrachte. Larrey willigte freudig ein, den Telegraphen mitzunehmen und half sogar ihn ein- packen '"). | Sömmerring sandte ihm ein Mémoire über densel- ben nach und liess den Wunsch blicken, dass sein Instrument auch dem Kaiser gezeigt werden möge. Ich bat mir neuerdings Erlaubniss aus, die Sitzungs- Protocolle des Instituts aus jener Zeit zu untersuchen, und habe gefunden, dass Larrey den Telegraphen am 5. December 1809 (nicht, wie er selbst später schrieb, anfangs 1810) vorzeigte. Es wurde eine Com- mission zur Berichterstattung über denselben ernannt, bestehend aus Biot, Carnot, Charles und Monge; ich habe aber keinen Rapport gefunden, ob ich gleich die Sitzungsprotocolle von beinahe zwei ganzen Jah- ren durchgesehen habe. Der von den zu seiner Ab- fassung ernannten Akademikern einzige noch lebende, nümlich Biot, den ich in Bezug hierauf gefragt habe, kann sich nicht erinnern, warum kein Bericht Statt gefunden hat. Die Chappe'schen mechanischen, in Frankreich etablirten Telegraphen mógen die Ursache gewesen sein, dass Sómmerring's Telegraph nicht mit dem vom Erfinder erwarteten Interesse aufgenommen wurde. Er erhielt den Apparat erst am 12. Mai 1811 aus cb, s «schóne») p Paris zurück ”). 11) Ich brauche wohl nicht an J. D. Larrey's grosses Verdienst um das Medicinalwesen bei der franzósischen Armee zu aner? Napoleon L, mit dem er in Ägypten gewesen war und der seinen im oben erwähnten Feldzug gegen Österreich neu erwiesen nen Diensteifer während der Schlacht bei Wagram den Baronstitel ertheilt hatte, vermachte ihm in seinem auf St. Helena geschriebe- nen Testament hundert tausend Franken und fügte hinzu: C'est l'homme le plus vertueux que j'aie connu. Er starb 1842. Das ihm gewidmete, 1850 eröffnete, Monument (seine "Statue, Napoleon’s Te- i und darunter vier Basreliefs, im Hofe des Militair - Hospitals Val de Grace. Der Sohn, Baron Hippolyte Larrey, macht sich bei der daselbst etablirten medicini- schen Schule für den Dienst beim Militair wesentlich nützlich. 12) Larrey hat das für ihn von Rumi angefertigte Mém des Sciences de Saint- Pétersbourg. Am 9. December beehrte Seine Königliche Hoheit, Ludwig Kärl, der Kronprinz von Baiern — welcher 1825 König ward und 1848 abdicirte — Sómmerring mit einem Besuch. Der an die Stelle des nach Paris gesandten angefertigte Apparat konnte damals noch nicht in Thätigkeit gesetzt werden. Bereits im Jahre 1805 hatte Sömmerring unsern Baron Schilling kennen gelernt, indem er ihn damals, so wie auch seine Schwester Therese, ärztlich behan- delte. Er war später noch mehrere Male mit ihm zu- sammen gekommen, aber es war, wie ich schon im Eingang angeführt habe, am 1. (13.) August 1810, dass Baron Schilling zum ersten Mal Versuche mit dem Telegraphen bei Sömmerring sah "). | Bald darauf, am 24. August, gelang es Sómmerring einen Wecker (ein Alarum) für seinen Telegraphen herzustellen , welcher seinen Wünschen besser ent- sprach, als ein schon im Herbst 1809 versuchter "). von dem ich eine Abschrift besitze, nicht erwähnt, aber er hat die in demselben gemachte Bemerkung, dass sein telegraphisches Seil, m dela orgelegt un eine Darstellung E Sgt prev stechen lassen, die aber bei We nicht so gut ist, ühr zu derselben Zeit in München angefertigte. Sie ist sëcher «Télégraphe électrique», ohne Sömmerring’ s Beinahe zwanzig Jahre später und nament- lich in dem 1829 erschienenen press Band von Larrey's Clinique chirurgicale ist sein Aufsatz von 1810 wieder gedruckt, mit einer neuen Copie von der damals gravirten, nicht guten, Zeichnung des Telegraphen, wo jedoch jetzt Sömmerring’s Name beigefügt ist. In beiden Werken erscheint sie unter pathologischen und chirurgi- schen Gegenständen, — welchen man nicht erwartet, einen te- legraphischen Apparat vorz en. 13) Es ergiebt sich aus ossi s Tagebuch, dass er biswei- len im sogenannten Museum, einem auch von den Herren Akade- mikern viel besuchten angenehmen pensis ungsort, in Gesell- Schaft des Baron Schilling's as Am 11. August 1810 ane. er ihm während der Mahlzeit gesessen. Wahrscheinlic damals im pin ine die so folgenreiche Visite Schilling’s (am 13) eingeleitet w 2 Das Wesentliche des neuen Alarums war, dass das von zweien er Goldspitzen im Wasserbehälter aufsteigende Hydrogen- und rers sich in der nach unten gekehrten Aushöhlung einer, am von einem geg Hebel befestigten, Art gläsernen Löffels sammelte, welcher sich dadurch hob und bei seinem Steigen ein, Jenseits der Achse, KS ee 1698 Hebelarm leicht aufge- Stecktes Bleikügelche rt Trichter herabfallen machte, welchen es (eng cadera ee Sperrer eines Glocken- uhrwerkes zugeleitet wurde und dadurch den Wecker in Thätig- Dies ist besonders deswegen zu notiren, weil in Söm- merring’s Beschreibung seines Instrumentes, welche 1811 in den Denkschriften der Münchener Akademie erschien, das Alarum nicht angegeben ist. Die bild- lichen Darstellungen des Apparates überhaupt waren zur Zeit der Erfindung des Alarums bereits gravirt und zwar von Christian Koeck, welcher damals aus Moskau, wo er für Gotthelf Fischer gearbeitet hatte, zu Sömmerring gekommen war, der ihn früher schon in Mainz als Zeichner gebraucht hatte. Am 7. September holte Sömmerring den Baron Schilling ab, um die Freude zu haben, ihm zu zeigen, wie er durch Drähte, die um das ganze Haus, in wel- chem er wohnte (es war das Leyden’sche am Maxthor), herumgezogen waren, telegraphirte. Über das Gelin- gen dieses Versuchs, den auch zwei Gesandte sahen, bezeugte sich Sömmerring in seinem Tagebuch «sehr vergnügt». Am 25. October ward Sömmerring die Ehre eines Besuchs, um den Telegraphen zu sehen, von der da- mals jüngst vermählten Kronprinzessin (späterhin Kö- nigin) von Baiern, geborenen Prinzessin Therese von Sachsen-Hildburghausen (Altenburg), Tante Ihrer Kai- serlichen Hoheit der Grossfürstin Alexandra Jos- sifowna. Sie war begleitet von Ihrer Mutter, der Tante Seiner Grossherzoglichen Hoheit des Herzogs Georg von Mecklenburg - Strelitz. — Dieses waren die allerersten Damen, welche sich durch Anschauung Kenntniss von Sömmerring’s Telegraphen zu verschaf- fen beliebten. Der am ersten Tage des Jahres 1811, gleichzeitig mit Seiner Königlichen Hoheit, dem Kronprinzen Lud- wig Karl, zum General der Infanterie ernannte Eras- mus Deroy, welcher im folgenden Jahr im Gefecht mit Witgenstein’s Truppen an der Düna tödtlich verwun- det, hierauf von Napoleon I. zum Reichsgrafen mit einer bedeutenden Dotation ernannt ward und bei Polozk begraben liegt, kam am 6. April (1811) zu keit setzte. Sömmerring schrieb in Bezug auf dieses Alarum: «Wenn die Hauptsache des Telegraphen mir gar keine Mühe machte, der Wecker, viel Nac mit Räderwerken, Pepe dern die Gasstrümchen mitten im Was- ser getrieben wurden, bis ich endlich plótzlich auf diesen ganz ein- fachen Apparat verfiel.» — Bei dem oben kurz erwähnten, schon 1809 versuchten, Alarum sollte das von den Drahtenden im Wasser aufsteigen ein Rädchen drehen und so Bewegung hervor- bring en. 107 Bulletin de l'Académie Impériale 108 Sömmerring um die Wirkung des Telegraphen zu se- hen. Er war begleitet vom österreichischen Gesand- ten, Baron von Wessenberg, vom westphälischen, Ba- ron von Scheele, vom Grossherzoglich badenschen, Grafen von Seyboltsdorf, und noch anderen Personen. Der damalige russische Gesandte, Fürst Iwan Iwa- nowitsch Barätinsky, Vater des unlängst mit dem General - Feldmarschalls - Titel bekleideten Fürsten Alexander Iwanowitsch, beehrte nicht nur Sömmer- ring am 12, April 1811 mit seinem Besuch um den Telegraphen kennen zu lernen, sondern lud ihn nach- gehends wiederholt zu sich ein. Am 21. April 1812 geleitete er den Grafen Andrei Kirilowitsch Rasu- moffsky zu Sómmerring. Am 7. Mai 1811 führte Daron Schilling bei Sóm- merring den Artillerie- Oberst- Lieutenant Baron Co- meau ein. Dieser hat später die Campagne nach Russ- land mitgemacht und ich verdanke ihm die Bestäti- gung des Gelingens der Versuche, welche Schilling schon 1812 machte, um bei St. Petersburg quer durch die Newa mittelst seines galvanischen Leitseils und seiner Zündvorrichtung Pulverminen zu sprengen. Am 14. Mai brachte Schilling den russischen Gra- fen Jaroslaw Potocki zu Sömmerring, den der Letztere bat, ihm einen Telegraphen zukommen zu lassen, um ihn in Wien und in St. Petersburg vorzeigen zu kón- nen. Der mit Larrey nach Paris gesandte Apparat war, wie schon erwähnt, am 12., also zwei Tage vor- her, zurück erhalten worden ‘). ! Potocki’s Wunsch wurde am 9. Juni erfüllt und unterm 5. Juli schrieb er an Sómmerring aus Ba- den bei Wien, dass er am 1. des Monats das Glück gehabt habe, vor dem Kaiser Franz I, der Kaiserin und den Erzherzögen Carl und Johann mit dem Tele- graphen zu operiren. Man sei «enchantirt» gewesen | und Seine Majestät habe den Wunsch geäussert, dass ein solcher Telegraph zwischen Wien und dem Kai- serlichen Lustschloss Laxenburg eingerichtet werden möge. Potocki fügte hinzu, er zweifele nicht, dass man den Telegraphen in Russland im Grossen ein- führen werde *). 16) Sómmerring ‚antwortete auf des Grafen Potocki’s Brief am 16. Juli dankend und dabei bemerkend: die Idee entzücke ihn, dass Am 22. Mai besuchte Montgelas, der am 7. No- vember 1809 in den Grafenstand erhoben worden war und bald darauf zu den zwei bereits von ihm ver- walteten Ministerien noch das der Finanzen hinzube- kommen hatte, Sömmerring, um sich eine genauere Kenntniss von dem Telegraphen zu verschaffen. Seine Gemahlin kam mit ihm. ! Am 5. Juni machte Sömmerring, auf Baron Schil- ling's Vorschlag, Versuche zu telegraphiren, wührend sein Leitseil durch in Zubern befindliches Wasser unterbrochen war. Mehr im Grossen wurden solche Versuche an den folgenden zwei Tagen, in des Grafen Potocki's, so wie der bekannten Ingenieure Baader und Wiebeking Dabeisein, im Canal am Isarfluss und dann in diesem Fluss selbst gemacht. Vom 26. Juni an bis zum 27. August war der Luft- schiffer Robertson (eigentlich Robert) — mit welchem schon 1804 unser Akademiker Lowitz in St. Peters- burg eine Luftreise zu wissenschaftlichen Zwecken hatte machen sollen, die abef, seiner Erkrankung we- gen, Ssacharow ausführte und welche die allererste zu solchen Zwecken veranstaltete war — oft bei Sóm- merring. Auf sein Gesuch erhielt er von ihm einen . telegraphischen Apparat, den er nach Paris mitnahm. Robertson sagte, er wolle dort einen solchen Telegra- phen mehr im Grossen machen lassen. Beiliufig merke ich hier an, dass in der Encyclo- paedia britannica mit Unrecht gesagt wird, Biot's und Gay Lussac's Luftreisen seien die ersten im Interesse der Wissenschaft unternommenen gewesen. Am 16. August war der Fürst Barätinsky so ge- fällig, den berühmten Architecten Quarenghi, der bei uns Vieles, wie: das Alexander- Palais in Zarskoje- Sselo, die Villa Alexandria bei Peterhof, das Kaiser- liche Theater in der Eremitage, die Manege der Kai- serlichen Garde zu Pferde, u. a. m. gebaut hat, zu Sümmerring zu führen, damit er den Telegraphen ken- nen lerne. Am 22. August erzeigte Prinz Leopold von Sach- sen-Koburg, später Gemahl der Thronerbin Grossbri- tanniens, der Prinzessin Charlotte, jetzt König der Belgier, Sómmerring die Ehre zu ihm zu kommen, um Experimente mit dem Telegraphen zu sehen. Sómmer- ring war dem Prinzen Leopold bereits am 6. August, vielleicht der Telegraph ihm Veranlassung , Petersburg zu sehen, geben kónne. gea des Sciences de Saint- Pétersbourg. bei Gelegenheit eines Diners bei dem Fürsten Barä- tinsky, von diesem vorgestellt worden. Im September richtete Sömmerring seinen Apparat so ein, dass, statt der ursprünglichen fünf und dreis- sig Leitdrühte, ihrer nur sieben und zwanzig erfor- derlich waren. Am 9. October sah den Telegraphen der damals in Paris fungirende, bald nachher in den Freiherrenstand erhobene, baierische Gesandte, Herr Anton von Cetto. Sein Sohn, der Baron August von Cetto, der jetzt baierischer Gesandter in London ist, war mit ihm ge- kommen. Am 15. November sandte Sömmerring einen neu angefertigten, vereinfachten Telegraphen nach Genf an seinen Sohn Wilhelm, der damals unter des jüngst verstorbenen Karl Ritter's Leitung Reisen machte und jetzt in Frankfurt am Main, seinem Geburtsorte, prac- tischer Arzt ist "). Am 28. und 29. November hatte Sómmerring Be- suche von Humboldt. 22. Januar 1812 geleitete Baron Schilling zu Sömmerring Herrn Reichenbach, der, im Verein mit Frauenhofer, Utzschneider und Liebherr, so wie spä- ter mit Ertel, Begründer jener mechanisch - optischen Werkstütten in München war, aus welchen viele astro- nomische und mn Instrumente hervorgin- gen, deren unsere Sternwarten zu Pulkowa und in Dorpat so ausgezeichnete Exemplare besitzen. Rei- chenbach interessirte:sich sehr für den Telegraphen. Am 1, Februar beehrte Prinz Karl Theodor, der zweite Sohn des Königs von Baiern, Sómmerring, des Telegraphen wegen, mit einem Band. Seine Kó- nigliche Hoheit war begleitet vom Oberst-Kämmerer Grafen ` Réchberg und Rothen Lówen, so wie auch — 17) In Genf interessirte sich am meisten für Sümmerring' s Tele- graphen Proféssor August Pictet, der, zusammen mit seinem Bru- der Charles und mit Herrn Maurice, die leiere en "rm usgab. Sömmerring war mi: Art wie man n ihm nach NE za Beschreibung se seiner Stinn à in die «Bibliothèque » n hatte , keineswegs zufrieden und disfodinuepes erlaubt, die er nicht billigen konnte. Unter An- derem ward — es war Anfangs 1812 — gesagt: Sömmerring habe Seinen Telegraphen vor eini gen Monaten combinirt, da es doch Schon vor mehr als zwei Jahren geschehen war. Die Koeck’sche gt ist €— gut visae die poe und der Weckerapparat, welchen Sö g noch am Tage vor € Absendung von Koeck om acd zeichnen lassen und aher hier zum ersten estochen erschien, ist nicht richtig spiere, — Ich besitze eine treue Abbildung von Sömmerring’s Alarumsvorrichtung. . Man hatte sich Zusätze | urc vom Akademiker und Professor der Physik Maximus Imhof. Drei Tage darauf zeigte Sómmerring an, dass er nun durch viertausend Fuss Draht telegraphiren kónne und am 15. Márz that er es durch zehntausend Fuss. Ich habe anzumerken, dass Poppe und Kohl im Irrthum waren, wenn sie druckten, Sömmerring habe seine mit Seide übersponnenen Drühte unter der Erde fort bis zu der Station geleitet, welche die Signale empfangen sollte. Sömmerring hat nie Sta- tionen zum Telegraphiren gehabt. Unser Baron Schilling war im Jahr 1812, als Russland mit Krieg bedroht ward, bemüht ein Seil zu verfertigen, mit welchem man nicht nur durch feuchte Erde, sondern durch Wasser hindurch zu telegraphi- ren und Pulver zu zünden im Stande würe. Am 8. April notirte Sómmerring in seinem Tage- buch, Schilling sei ganz ausser Athem zu ihm ge- stürmt gekommen, um ihm seinen Plan Pulverminen zu sprengen mitzutheilen. Am folgenden Tage kam Schilling nieht weniger als vier Mal zu ihm und am 13. Mai schrieb Sómmerring: «Schilling ist ganz kin- disch für Freude über sein electrisches Leitseil». Am 20. Juli musste sich Schilling von seinem Freunde Sómmerring und.von seinem Telegraphen trennen; er reiste nach St. Petersburg ab. Die ganze russische Mission ward damals der politischen Verhält- nisse wegen aufgehoben. Sömmerring hat sein Leid- wesen über die Trennung von Schilling im Tagebuch notirt ^). In St. Petersburg setzte Schilling seine Bemühun- gen fort, Vorrichtungen zu combiniren, um durch Flüsse hindurch Minen mittelst des galvanischen Fun- kens zu sprengen, was er dann schon im Herbst (1812) quer über die Newa durch's Wasser wirklich that ^). 18) Er Kette am erwühnten Tage: «Abends kommt der gute Baron Schilling um von uns Abschied zu nehmen. Er ist, so wie wir, sehr gerührt. Es ist ein Jammer, dass er auf solche Weise von uns scheiden muss. Mit ihm geht uns mannichfache Unterhal- tung verloren.» — Um die Stärke des Attachements, welches sich det hatte, einigermaas an, dass in der ersten Hälfte des Jahres 1812, nämlich vom Anfang desselben bis zum erwähnten, durch den Krieg nöthig gewordenen, Wegziehen der russischen Gesandtschaft im Juli, ns ob- gleich er während dieser Zeit zwei Reisen, nach Stuttg Wien, gemacht hatte, hundert und fünf Mal mit Gna zusam- men war. 19) Dass Schilling im October 1812 Minen quer durch die Newa Bulletin de l'Académie Imperiale Im Jahre 1813 griff er, wie damals so viele Sóhne des Vaterlandes thaten, zum Schwert. Er ward Stabs- rittmeister im Ssum'schen Husarenregiment. Im fol- &enden Jahre war er thätig in den Affairen bei Bar sur Aube am 27. Februar, bei Arcis sur Aube am 20. und 21., so wie bei Fére Champenoise am 25., und in der ganz dicht bei Paris am 30. März. Am Tage darauf, den 31. März, befand er sich bei dem für im- mer denkwürdigen Einzug der verbündeten Trup- pen in Paris, geleitet von Seiner Majestät dem Kai- ser Alexander I. Schilling hat mir erzählt, dass er während seiner Anwesenheit in Paris Viele in Erstaunen gesetzt habe, indem er mittelst seines Seils und anderweitiger Vor- richtungen durch die Seine hindurch Pulver zündete. Sómmerring schrieb ihm einmal, dass sein, Schilling's, «Fernzünden» durch den galvanischen Strom schwe- rer zu erfinden gewesen sei, wie sein, Sómmerring's, e Fernzeichengeben». Ich will mich nicht bei einer detaillirten Erzählung von Sömmerring’s Thun in München während Schil- ling’s Abwesenheit aufhalten. Am 26. Juli 1814 zeigte er dem, 1812 mit der Armee in Moskau gewesenen, Dr. Assalini, Wundarzt des Vicekönigs von Italien, Prinzen Eugen Beauhar- nais, nachherigem Herzog von Leuchtenberg, Versuche mit dem Telegraphen. Am 8. Mai 1815 hatte er die Ehre eines Besuches von Ihrer Majestät der Kaiserin Elisabeth Alexe- jewna, begleitet vom König und von der mem von Baiern. Am 17. Juli erschien Schilling, der seit dem 3. (15.) hindurch gesprengt hat, kann aus Sómmerring's Tagebuch Sc wiesen werden. Es st teht da, der General Wolzogen habe Frankfurt erzählt, dass Schilling ihm die Minensprengung MCN 7. und 18. October gesehen sen Ohne Zweifel hatte aber — seine Experimente hier auch schon im September gemach 20) Schilling bekam am 10. Mars den Wladimirorden mit der Schleife, am 30. März aber einen Säbel mit der Aufschrift: für Tapferkeit, — Seine in der Folge erhaltenen Belohnunge 1814 ward er Hofrath, 1820 seen Ze 1823 Staatsrath und 1828 wirklicher Staatsrath. Im Jahr 1819 hat er den St. Annenorden zweiter Classe mit Diamanten, sier den Wladimirorden dritter Classe, 1832 den rden "— und 1833 den Wladimir- orden ebenfalls zweiter Classe erhalten. October 1814 wieder beim Collegium der auswär- tigen Angelegenheiten diente, ganz unerwartet bei Sömmerring. Er wünschte jetzt genaue Kenntniss von der Lithographie zu nehmen, um sie in Russland ein- zuführen. Sömmerring war ihm dabei mehrseitig be- hülflich. Bekanntlich hatte Aloys Sennefelder in Mün- chen diese Kunst sehr vervollkommnet’”'). Vier Tage nach seiner Ankunft begleitete Schil- ling den unlüngst zum Gesandten ernannten Grafen Fedor Petrowitsch von der Pahlen zu Sómmerring, dem der Graf, wie früher der Fürst Barätinsky, sehr gewogen ward. Er lud ihn bisweilen zur Tafel ein, besuchte ihn in der Folge ófters und geleitete auch andere Personen zu ihm, sogar Damen, z. B. die Für- stin von Hohenlohe und Frau von Lerchenfeld. _ Am 29. December kam der wohl bekannte Physi- ker Schweigger zu Sómmerring, als Schilling gerade bei ihm war. Er befand sich damals auf einer Reise über Paris nach England, wo ich das Vergnügen hatte, seine Bekanntschaft zu machen. Man war àn den folgenden Tagen viel zusammen und machte mehrere Experimente, zumal mit Zamboni's Säule. Schilling konnte damals nicht ahnen, dass in der Folge eine Erfindung Schweigger's ihn in den Stand sétzen würde, in St. Petersburg den ersten electro- magnetischen Telegraphen herzustellen ?). Im Februar 1816 druckte Dr. Thomas Thomson in London in den von ihm herausgegebenen Annals of‘ Philosophy, der Dr. John Redman Coxe, Professor der 21) Sómmerring begleitete Schilling sogar nach Solenhofen bei Reichstadt , wo Letzterer einen Handel woke pei end ® S 99) "Schweigger hatte 1811 in dem von ihm damals ée A «Journal für Chemie und Physik», wo er nach den «Denkschri des Telegraphen Sömmerring’s erwähnt, Mittel vorgeschlagen, um ` am entfernten Orte die Aufmerksamkeitssignale zu geben. Er wusste nicht, dass Sómmerring bereits ein Alarum besass. — Geier wäre darauf aufmerksam: zu machen, dass es ein Irrthum ist, was in des Abbé Moigno's: Traité de Télégraphie électrique (Ausgabe von = auf S. esagt wird, nämlich: Schweigger habe seine Beme 1838 (also sieben und zwanzi zig Jahre später) im ee wie Moigno glaubte von ihm vore reen — Central-Blatt ge- macht. Dieses Blatt redigirte bekanntlich Julius Ambrosius in Leipzig; es enthält keineswegs jene Bemerkung. Ts des Sciences de Saint- Pétersbourg. 114 Chemie in Philadelphia, habe ihm mitgetheilt, dass er glaube, es werde móglich sein, den Galvanismus zum Telegraphiren anzuwenden, indem man durch densel- ben in neben einander gereihten Glasróhrchen Wasser zersetzen und dadurch (nàmlich durch die Gasentwicke- lung) Worte und Zahlen in der Entfernung bezeich- nen kónnte. Coxe versprach die Idee, die er «a fanci- ful speculation» nennt, weiter zu verfolgen, bemerkte . aber: dazu sei Zeit erforderlich. — Der Amerikaner kam, wie wir aus dem Vorhergehenden wissen, mit seinem Vorschlag siebentehalb Jahre zu spät ”). Ich darf nicht unbemerkt lassen, dass der Abbé Moigno, in beiden Ausgaben seines Traité de Télé- graphie électrique (1849 und 1852), irrend, Coxe im Jahre 1810, anstatt 1816, auftreten lässt. Da nun viele Autoren Sómmerring's Telegraphen von 1811 datiren, weil erst damals die Beschreibung gedruckt erschien, so ist Coxe als erster Projector eines gal- vanischen Telegraphen aufgestellt worden. Im Jahre 1856 ist auch russisch ") zu Warschau gedruckt worden: «Professor Coxe - Philadelphia scheint der erste gewesen zu sein, der, es war im Jahr 1810, die Idee aufstellte, die Leen Süule für lotesitihische Quitndsivatiduoh zu gebrauchen, námlich mittelst der Zerlegung von Wasser u. s. w. Bald nachher beschäftigte sich Sómmerring, und nach- her Schweigger, mit der Construction solcher Ap- parate». Am 27. und 28. April hatte Sómmerring Besuche vom berühmten Góttinger Astronomen Gauss. 23) Coxe schrieb: I haye contemplated galvanism as a probable n wusste. — Im Juniheft von 1816 des Repertory of Arts lets ein zu Doe Hill in Derbyshire wohnender Engländer, Jolin Robert Sharpe, der eine kurze, nach den «Denkschriften» der Münchener Akademie angefertigte Notiz über Sómmerring's Erfin- dung im im Februarheft von 1814 desselben englischen Journals gele- sen hatte, dass e er im Februar 1813 vor den Lords der Admiralität n. — Des Her Leg ie dass der echo us dein Telegraphiren dienen cai wurde also noch druckt Monate später wie jene des Amerikaners Coxe in London ge- " dem Buche: Baenpowarurmh Teserpaes (Der electro- magnetische Le ph). Tome II. Am 2. Juli führte Schilling den englischen Ge- sandten in München, den ehrenwerthem Frederic James Lamb, bei Sómmerring ein und am 12. desselben Monats sah derselbe den Telegraphen in Thátigkeit, im Beisein von Schilling's Schwester, der Grüfin Banfy und ihres Gemahls. Herr Lamb war ein Bruder der jetzigen Lady Palmerston und Bruder des zur Zeit der Thronbesteigung der Kónigin Victoria Premiermini- ster gewesenen Viscounts Melbourne”). Nachgehends ward er der dritte Lord Melbourne *). Er war der erste Englünder, der einen galvanischen Telegraphen in Thätigkeit gesehen hat; es fand Statt in Folge einer Einladung vom Baron Schilling. Im April 1818 erhielt Sómmerring von Schilling die Nachricht, dass Seine Majestät der Kaiser Alexan- der I. ihn zum Ritter des St. Annen - Ordens zweiter Classe ernannt habe. In demselben Jahre ward er zum auswärtigen Mitglied der mineralogischen Gesell- schaft in St. Petersburg ernannt und im Jahre darauf (1819) wählte ihn unsere Akademie zu ihrem Ehren- mitgliede ”). Nicht lange nach dem Aachener Congress, nament- lich am 7. December 1818, kam der Graf Capo d'Istria und am 22. der Fürst Alexander Sergeje- witsch Menschikoff mit dem Grafen von der Pahlen zu Sömmerring, um den Telegraphen zu sehen. Diese Besuche machten ihm grosses Vergnügen. Im Jahre 1819 war es nahe daran, dass Sömmer- ring’s Telegraph nach England gebracht worden wäre. Am 12. Mai, als Sömmerring sich bereitete, auf eine Zeit nach Frankfurt zu reisen — wo ich im Juni das Vergnügen hatte, bei ihm zu sein — zeigte er dem damaligen englischen Legations-Secretär Lionel Her- vey, den Telegraphen, den dieser bereits am 13. Juni 1817 flüchtig gesehen hatte, im Detail. Hervey kam 25) Nach diesem ist 1837 die Stadt Melbourne am Yarra- Yarra- fluss im Süden Australiens benannt, welche jetzt die Hauptstadt der 26) Anfänglich hatte er eine diplomatische Laufbahn verfolgt. In München war er 1815 Gesandter geworden und 1831 ward er Ambassadeur in Wien, wo er eine Tochter des preussischen Gesand- ten, Grafen von Maltzahn, "gemi Man hatte ihm bereits 1839 die "Pair swürde mit dem Titel: Baron Beauvale ertheilt. Er starb 1853 und zwar kinderlos, a denn Lady Palmerston in den Be- sitz des ganzen Melbourne'schen Vermögens gekommen ist. 27) Schon im Jahr 1810 hatte Sómmerring für sein Werk über die Sinnesorgane, welches durch den Grafen Nikolai Petrowitsch Rumänzoff Seiner Majestät dem Kaiser Alexander I. vorgelegt worden war, von Allerhóchstdemselben einen Brillantring erhalten. 8 115 Bulletin de l'Académie Impériale am 17. wieder, und bat, ihm einen Apparat für Eng- land zu überlassen. Sómmerring erfüllte seinen Wunsch | am 25. Mai und fügte zu der geschriebenen Erklärung hinzu, er hoffe, dass Sir Humphry Davy seine Erfin- dung wohlwollend aufnehmen und vielleicht verbes- sern werde. Nach seiner Zurückkunft nach München erfuhr Söm- merring am 16. Mai 1820, dass Hervey den Telegra- phen nicht nach England gesandt habe. Er erhielt ihn zurück mit der sehr sonderbaren Bemerkung: be- fürchtete Schwierigkeiten auf dem Zoll seien die Ur- sache der Nichtsendung gewesen. Es ist also kein Exemplar des ersten galvanischen Telegraphen in der Welt nach England gelangt ^). Am 27. Mai liess sich Marie Leopoldine, die Toch- ter des Erzherzogs Ferdinand von Österreich, und Wittwe des Kurfürsten von Pfalzbaiern Karl Theo- dor, von Sómmerring den Telegraphen zeigen. Mit ihr waren mehrere Gesandten gekommen, und unter ihnen der franzósische, Graf de Lagarde, der früher in russischen Diensten gestanden hatte. Er äusserte den Wunsch, einen Telegraphen zu besitzen, und Sóm- merring willigte gern ein, ihm einen zu überlassen. Wahrscheinlich bekam er den für England bestimmt ge wesenen. | Ich hätte noch gar manche Personen nennen kón- nen, die Sómmerring besuchten um seinen Telegraphen kennen zu lernen, glaube aber, mit dem Angeführten zur Genüge dargethan zu haben, dass die Erfindung vieler Aufmerksamkeit gewürdigt wurde. Am 13. October (1820) verliess Sömmerring Mün- chen, wo er sich nie recht gefallen hatte, für immer und reiste nach «seinem geliebten» Frankfurt, wo er den Rest seines Lebens zubrachte. Am 24. November 1823 ward er ganz unerwartet durch Schilling's Ankunft aus St. Petersburg «hóch- liehst erfreut». Dieser reiste aber schon am 5. De- cember wieder ab, nachdem er jeden Tag ohne Aus- nahme mit Sómmerring zusammen gewesen war. 28) Lionel Charles Hervey, wie wir jetzt wissen, der zweite Eng- länder, der einen galvanischen Telegraphen in Thätigkeit gese- hen hat, war der Enkel eines der Sóhne von John Hervey, welcher 1714 den Titel eines Grafen (Earl) von Bristol bekam. Sein älterer Bruder, Felton, hatte 1801 den Namen Bathurst zu dem von Hervey hinzugenommen, nicht aber, wie in Dod's Baronetage falsch ange- geben wird, hat Bathurst den Namen Hervey angenommen. Lionel starb 1843. ; PR RM Sómmerring correspondirte von Zeit zu Zeit mit unserm Baron. Einmal schrieb er, dass er sich «mit inniger Wonne der Erheiterungen erinnere, die Schil- ling ihm in seinem einsamen Leben in München ge- wührte». Zum Beweis, dass die Freundschaft zwischen ihnen immer fortdauerte, will ich noch den Anfang eines von Sómmerring im letzten Jahre seines Lebens an Schilling geschriebenen Briefes mittheilen; er ist aus Frankfurt vom 8. Mai 1829. «Mein unvergesslicher Freund! Ich kann die herr- liche Gelegenheit die sich mir darbietet nicht unbe- nutzt vorübergehen lassen, um mein Andenken bei Ihnen zu erneuern und zu erforschen, ob ich denn nicht so glücklich sein soll, vor meinem seligen Ende noch einmal die Handschrift meines lieben Baron Schilling's zu erblicken und von ihm selbst zu ver- nehmen, dass er mich und die Meinigen nicht gänz- lich vergessen hat» u. s. w. «Ihr ewig treu ergebener Sömmerring». Der Erfinder des ersten galvanischen Telegraphen, der Erwecker in unserem Baron Schilling der Lust zur Thätigkeit im Fache der Telegraphie, der als Mensch und als Gelehrter vortreffliche Geheime Rath von Sömmerring entschlief am 2. März 1830. Ich habe mich nicht wenig gewundert, dass bei Gelegenheit der öffentlichen Sitzung der Münchener Akademie am 29 März dieses Jahres (1859) zur Feier ihres Saecularfestes, in der zur Erinnerung an ver- storbene Mitglieder gehaltenen Rede, von Sömmerring nichts weiter gesagt ward, als: «Er war einer der Ersten die einen galvanischen Telegraphen erdachten». Dies sind wenig Worte und auch sie sind nicht richtig. Sömmerring’s Telegraph war nicht einer der ersten, sondern der allererste galvanische Telegraph. Mit dem Jahre 1820 war bekanntlich Örsted’s Name sehr laut geworden. es Ich habe gesucht auszufinden, ob Sómmerring und Baron Schilling von des Italieners Giovanni Domi- nico Romagnosi’s wichtigen, schon im Mai 1802 zu Innsbruck gemachten und im August in der Trent- ner Zeitung veróffentlichten Entdeckung, dass die Magnetnadel unter dem Einfluss des Galvanismus von ihrer normalen Richtung abweicht, Kenntniss gehabt haben. —— vg | antici SH A Ich fand, dass Schillingim November 1815 an Söm- merring Izarn's, wahrscheinlich aus Paris mitgebrach- des Sciences de Saint- Pétersbourg. tes Werkchen: Manuel du Galvanisme, gedruckt 1804, worin der Gegenstand erwühnt wird, gegeben, auch dass Sómmerring das Buch mit Aufmerksamkeit gele- sen habe. Keiner von ihnen hat aber damals auf eine practische Anwendung reflectirt. Es fehlte der Mul- tiplicator. Es scheint mir, es lässt sich nachweisen, dass, der 1820 so berühmt gewordene, Örsted von Romagnosi's siebzehn Jahre früher gemachten Entdeckung Kennt- niss gehabt haben muss. Romagnosi's Beobachtung war erwühnt in Gio- vanni Aldini's Buch: Essai théorique expérimental sur le Galvanisme, gedruckt in Paris, ebenfalls 1804. Da steht: «M. Romanesi, physicien de Trente, a reconnu que le galvanisme faisait décliner l'aiguille aimantée.» Örsted war 1802 und 1803 in Paris und aus Aldini's Buch ergiebt sich, dass Örsted noch bei Beendigung desselben mit ihm correspondirte, denn der Autor sagt, dass es ihm nicht möglich gewesen sei, die von Ör- sted aus Copenhagen erhaltene Nachricht über gal- vanische Arbeiten dortiger Gelehrten und die Be- schreibung eines von ihm selbst erfundenen Apparates beizufügen. In 1813 war Örsted wieder in Paris. Wie sollte er nicht Kenntniss von allem in Aldi- nis Buch Befindlichem gehabt haben? Daselbst steht sogar im Register: « Romanesi a fait des tentatives sur l'aiguille aimantée» und im erwänten Büchelchen von Izarn liest man: «D'aprés les observations de Roma- gnési, physicien de Trente, l'aiguille déjà aimantée et | ‚Dieser machte Romagnosi's, von Orsted, so zu sagen, ‚wiederholte Entdeckung für practische Anwendung que l'on soumet au courant galvanique, éprouve une déclinaison.» Dies, schon 1804 gedruckt, ist nun ge- rade dasjenige, was seit 1820 als Örsted’s Erfindung gilt Es würde ein Gegenstand mehr zum Ruhm für Ör- sted gewesen sein, wenn er 1819, bei Veröffentlichung seiner eigenen Beobachtungen, Romagnosi mit einem Wörtchen als Pionier auf dem Felde, auf welchem er selbst mit Lorbeeren bedeckt wurde, erwähnt hätte. ‚Erst 1835, als Schilling schon seinen Telegraphen in Deutschland vorzeigte, war durch Herrn Cesare Cantu an Romagnosi’s Experiment von 1802 mit ei- niger Ausführlichkeit erinnert worden ”). — in ou 29) Notizia di & D. Ro blatt des ersten Bandes der von Alessandro de Giorgi zu Mailand 1841—48 herausgegebenen Opere di G. D. Romagnosi befindet sich ires gravirte Copie des von Ernesta Bisi gemalten Portraites Ro- osi's. | i. Milano 1835. — Vor dem Titel- | : B « ‘bei uus den ersten electromagnetischen Telegraphen zu machen. Er placirte eine, mit ihrer verticalen leichten Achse an einem einfachen Seidenfaden aufge- Arago erhielt von Örsted’s Beobachtung gleichzei- tig mit mir die erste Nachricht. Er war im August 1820 apf seiner Reise nach Paris, wo er am 7. Sep- tember die Sonnenfinsterniss beobachten wollte, nach Genf gekommen, als ich mich gerade zu meiner zwei- ten Besteigung des Montblanes, um dort physiologische Beobachtungen zu machen, vorbereitete und viel bei Professor August Pictet war, der damals eben von Örsted die bekannte Annonce aus Copenhagen bekom- men hatte. De la Rive, von Pictet aufgefordert, wie- derholte die Versuche mehrere Mal im Beisein von Wissenschaftliebenden Personen. Er that es sowohl mit seiner sehr mächtigen, als auch mit einer von Herrn Selligue verfertigten nur schwachen Batterie. Mit der ersteren zeigte er Arago, unter Anderem, das brillante Glühendwerden von sich fast berührenden Kohlenspitzen im Freien und im Vacuum, wührend ich auf dem Montblanc von Wolken, die starke elec- trische Funken entluden, umgeben war. Kaum war Arago nach Paris gelangt, als er am 4. September der Akademie Nachricht von dem in Genf Erlernten mittheilte. Das Örsted’sche Experiment wurde am 11. in der Sitzung gemacht und zwei Wochen darauf zeigte Arago an, was er von der Wirkung des ‚galvanischen Stromes auf nicht magnetisirtes Eisen und Stahl beobachtet hatte. — Von dem Chemiker Mo- jon zu Genua war schon vor 1804 eine Einwirkung desselben auf Nähnadeln bemerkt worden. Nun kam, noch 1820, Schweigger's Multiplicator. wichtig und nützlich. | Ampére widmete bekanntlich dem seit 1820 laut gewordenen Gegenstand eine ganz besondere Aufmerk- samkeit und er erwähnte, dass es vielleicht möglich sein móchte, die Abweichung der Magnetnadel zu te- legraphischen Zwecken zu nutzen. Es hat jedoch, we- der er, noch sonst irgend Jemand, ausser in St. Pe- tersburg, ein solches Instrument construirt. Die Vor- schläge: Fechner's von 1829 und Booth’s von 1830, blieben, so wie Ritchie's Vorzeigung eines Models in .1830, erfolglos. Es war dem Baron Schilling vorbehalten, hier 119 Bulletin de l'Académie Impériale 120 hängte horizontal schwebende Magnetnadel zwischen | und im Mai 1835 begann er eine neue in den Westen einen Schweigger'schen Multiplicator. An der ver- ticalen Achse befestigte er ungefähr in der Mitte ih- rer Länge eine auf ihren zwei Seiten verschieden ge- färbte oder bezeichnete runde Scheibe von dickem Papier und an ihrem unteren Ende war ein Ruder- chen aus Platinablech, welches in ein Schälchen mit Quecksilber tauchte, um Oscillationen der Nadel zu verhüten. Eine Zeitlang gebrauchte er fünf solche Apparate neben einander, um ein ganzes Alphabet und die Ziffern darzustellen. Nach und nach verein- fachte er die Einrichtung so, dass er mit einem ein- zigen Apparat alle Zeichen zu geben im Stande war. Sömmerring’s Beispiel folgend ersann er auch ein m. Schilling’s Telegraph war ein Gegenstand der Be- wunderung in St. Petersburg. Er musste ihn sehr oft einzelnen. Individuen, bisweilen aber auch ganzen Partien von Neugierigen,in Thätigkeit zeigen. Später- hin geruhte sogar Seine Majestät der Kaiser Nikolaus sich in Schilling’s Wohnung Experimente mit dem Te- legraphen zeigen zu lassen, wobei auch einige hochge- stellte Personen zugegen waren. Vordem hatte der Kaiser bereits öfters die Pulver- minensprengung bei den Gardetruppenübungen im Sommerlager in der Nähe von St. Petersburg gesehen. Einmal ward Seine Majestät von Schilling ersucht mit einem dargereichten Draht in der rechten Hand einen andern in der linken zu berühren, während Aller- höchstdieselben durch die Thüróffnung des Zeltes in der Richtung einer weit entfernten Mine dahinschau- ten. Im Augenblick der Berührung der Drähte erfolgte die Eruption, was nicht wenig überraschte ®). Im Mai 1830 unternahm der Baron Schilling eine Reise in die Mongolei an die Gränze von China. Er hatte eine Leidenschaft für das Studium der chinesi- schen Sprache und es ist bewundernswerth, was er auf dieser seiner Reise für eine Menge chinesischer, tibe- tanischer und mongolischer Schriften gesammelt hat. Sie befinden sich bekanntlich jetzt im Asiatischen Mu- seum unserer Akademie. Er kam von dieser Reise im März 1832 zurück 30) Schilling hatte gewusst seinen zum Zünden des Pulvers die- nenden Kohlenstiften eine solche Form und Stellung gegen einan- der zu geben, dass sie die verlangte Wirkung, wenn sorgsam berei- tet, nie versagten. Europas. Während dieser Reise machte er 1836 in Wien mit dem verstorbenen Professor der Chemie und Bo- tanik Baron Jacquin und mit dem Herrn Professor der Physik Andreas v. Ettingshausen*') Versuche, um die beste Methode der Fortleitung des galvanischen Stromes für telegraphische Zwecke auszumitteln. Im September des Jahres 1835 hielt die Gesell- schaft von deutschen Naturforschern und Ärzten zu Bonn am Rhein ihre Jahresversammlung. Schilling zeigte am 23. des genannten Monats in der Section für Physik und Chemie seinen Telegraphen vor. Professor Georg Wilhelm Muncke, schon seit 1826 Ehrenmitglied unserer Akademie, der in dieser Sec- tion den Vorsitz hatte, war so eingenommen von Schilling's Apparat, dass er beschloss, denselben auf seinen Vorlesungen in Heidelberg vorzuzeigen. Er ahnete nicht, dass er hiemit einen wichtigen einleitenden Schritt zur practischen allgemeinen Ein- führung der Telegraphie that. Ich habe auf meiner letzten Reise in Heidelberg in der Westlichen Hauptstrasse im Hause: Zum Rieseh, N°52, wo sich jetzt das physikalische Cabinet befin- det, in einer Rumpelkammer einen Schilling’schen Ap- parat vorgefunden. Muncke hat ihn im Artikel: «Telegraph» in der neuen Ausgabe von Gehler's physikalischem Wörter- buch, für welche er von 1825 bis 1845 fleissiger als irgend ein anderer Contributor arbeitete, Theil IX, p. 111 — 115 beschrieben und auf der zweiten zu diesem Band gehórigen Tafel in den Figg. 9, 10 und 11 bildlich, obschon nicht so gut als es hátte sein kónnen, dargestellt. — Muncke lebte bis 1847. Jetzt habe ich zu zeigen, wie der aus St. Peters- burg bis Heidelberg gelangte Schilling'sche Telegraph seinen Weg nach London fand. Hiezu gab die Veranlassung ein Student, über den Lord Byron schon am Tage seiner Geburt, am 20. Februar 1818, und später mehreremal wiederholt nach 31) Diese Namen erscheinen in Werken, die in England und Amerika über die electrische Telegraphie gedruckt worden sind, als Messieurs Taquin und Ettieyhausen (auch Eutychaussen ge- schrieben) Es wird unrichtiger Weise geradezu gesagt, diese Her- ren hätten in Wien eine Telegraphenlinie durch zwei Strassen hin- durch etablirt. des Sciences de Saint-Pétersbourg. London geschrieben hat”). Auch dichtete er bald nach- her auf ihn vier Strophen, die in nicht weniger als zehn Sprachen übersetzt und, mit Ausnahme der ar- menischen Translation, gedruckt worden sind *). Es war John William Rizzo Hoppner, dessen Va- ter, Richard Belgrave, 1813 unseres Admiralen Kru- senstern’s Beschreibung seiner in den Jahren 1803 —6 gemachten Reise um die Welt ins Englische übersetzt hatte und der, nachdem er im September 1814 in Brüssel Marie Isabelle May, die Tochter von Beat Louis May aus dem Canton Bern in der Schweiz, geheirathet hatte, im November desselben Jahres zum Consul in Venedig ernannt worden war, wo Lord Byron 1817 sich mit ihm befreundete. Sein Gross- vater war der als Portraitmaler bekannte (1810 ver- storbene) Londoner Akademiker John Hoppner, dem schon bei seiner Geburt Begünstigungen vom König Georg III. zugeflossen waren. Der Enkel, John William Rizzo, studirte zu Hei- delberg seit 1834. Er wünschte sich zum Ingenieur auszubilden und er ist auch als solcher in der Folge von (dem unlüngst verstorbenen) Robert Stephenson beim Bau der Eisenbahn zwischen Florenz und Li- vorno gebraucht worden. - Das Individuum, welches durch ihn veranlasst wurde Schilling's Welter jedoch ohne zu wissen wo der- selbe herkam, nach England — war William Fothergill Cooke. — . — Dieser war, als junger Mann, sechs Jahre in Indien beim Militär gewesen, war aber 1831 nach England zurückgekommen und aus dem Dienst getreten. Sein Vater, Dr. William Cooke, gestorben 1857, der in Durham wohnte, hatte dort bei der neu creirten Uni- versität als Lector (Reader) den Vortrag über Medi- ein bekommen, den er 1833 begann. Der Sohn unternahm es, zum Behuf dieses Vor- trags anatomische Präparate aus Wachs anzufertigen. Er ging erst nach Paris, wo er 1833 — 4 Vorlesungen über Anatomie hörte und machte sodann in Durham die allernöthigsten Präparate. Im Sommer des Jah- 32) Nämlich an den Herausgeber seiner Werke, Herrn John Mur- ray in Albemarle Street. Am 20. Februar theilte er ihm mit: «M* Hoppner, whom I saw this morning, has been made the father of a very fine boy. Mother and child are doing very well indeed». In mehreren seiner spätern Briefe erwähnt er den «kleinen Sohn». 33) Man kann sie sehen in Murray's: Poetical works of Lord By- ron, p. 571. res 1835 begleitete er die Eltern auf einer Reise nach der Schweiz. Am Rhein wurde Heidelberg besucht. Hier versprach Professor Tiedemann, der Director ` des damaligen Anatomischen Institutes, dem jungen Cooke behülflich zu sein, wenn er sich daselbst mit der Verfertigung von Wachsprüparaten beschüftigen wolle. W. F. Cooke kam daher im November aus der Schweiz zurück nach Heidelberg, wo er in der Plóck- strasse im Hause N* 97, welches die sonderbare Auf- schrift trägt «Bierbrauerei zum neuen Essighaus» *), logirte, zu seinen anatomischen Arbeiten aber schräg gegenüber im Hause N° 58, damals dem Gärtner Schwarz gehórig ?), ein Zimmer miethete. Er war den Winter über so fleissig, dass er am Ende dessel- ben vier Kisten mit Wachsmodellen zum Vater nach Durham senden konnte. Im jetzigen, seit 1848 been- digten, anatomischen Museum zu Heidelberg habe ich unter N* 382, 383 und 628 drei Wachspräparate von Cooke's Arbeit vorgefunden. Das unter N* 628 ist bezeichnet: W. F. C. Dunelm. In den ersten Tagen des Monats März 1836 hörte Cooke zufällig vom Studenten Hoppner, der im En- gelmann'schen Hause logirte und dessen Bekannt- schaft er gemacht hatte, weil seiner Mutter Ver- wandte in der Schweiz, von wo Cooke nach Heidel- berg gekommen war, lebten, dass der Professor der Physik einen Apparat habe, mit dem er im Stande sei aus einem Zimmer ins andere zu signalisiren. Dies war unseres Baron Schilling's Telegraph, was aber Hoppner nicht wusste. Der Professor war der, im Jahr zuvor in Bonn mit Schilling bekannt gewordene Geheime Hofrath Muncke. Er hatte in der oberen Etage des gewesenen Dominikanerklosters, in der schon genannten Westlichen Hauptstrasse, wo er seine Vorlesungen hielt und auch wohnte, Dräthe gezogen, um aus dem Cabinet ins Auditorium mit Schilling’s Apparat telegraphiren zu können. Ich habe die Loca- litäten besucht; die Säle stehn jetzt ganz leer. Das Gebäude hat in den Jahren 1850 —52 als Militär- Caserne gedient. Cooke’s Neugierde war durch our s Erzählung angeregt. Er konnte nicht begreifen, wie es móglich 34) Es war hier früher Essig gemacht worden. Das Haus gehörte damals dem Bierbrauer Wilhelm Speyrer, jetzt aber Georg Müller. 35) Jetzt gehört es seinem Eukel, dem Drechsler Koch. Bulletin de l'Académie Imperiale sei, aus einem Zimmer ins andere hinüber zu signa- lisiren und er wünschte dieses Wunder zu sehen. Hoppner nahm ihn daher am 6. März (1836) in Pro- fessor Muncke's Vorlesungssaal mit. Als Cooke hier das Telegraphiren sah und ihm gesagt wurde, dass es auch auf bedeutende Entfer- nungen hin Statt finden kónne, so kam ihm die Idee dass so etwas in England in den Tunnels der damals sich dort verbreitenden Eisenbahnen nützlich sein móchte und er beschloss, noch ehe er Muncke's Audi- torium verlassen hatte, seine anatomischen Beschäf- tigungen aufzugeben, einen Apparat wie den des Pro- fessors machen zu lassen, um demselben in England, wo möglich, Anwendung zu verschaffen. Ich muss bemerken, dass Herr Cooke, der, wie gesagt, sechs Jahre in Indien beim Militär gewesen war, sich nie, weder mit Physik im Allgemeinen, noch mit dem Studium der Electrieität ins Besondere be- schäftigt hatte. Er wurde auch nicht mit Professor Muncke bekannt, ja er nannte ihn in der Folge immer Móncke. Er hat selbst drucken lassen: Móncke's Ex- periment sei das einzige, je von ihm gesehene, gewe- sen, auch habe er nie von einem gehórt. Natürlich wusste er nicht, dass der Apparat, den er nun be- wunderte, vom Baron Schilling aus Russland komme. Schilling's Name war ihm ganz unbekannt. Den Ap- parat nannte er in der Folge immer : «Möncke’s» oder «Heidelberg» Telegraph. Er äusserte auch später: Professor Möncke habe denselben vielleicht von «Gaüss» (er meinte den Astronomen Gauss) erhalten. Cooke liess, theils in Heidelberg, theils in Frank- furt, einen Apparat, gleich dem Möncke’schen, mit drei Nadeln machen und reiste nach London, wo er am 22. April (1836) ankam. Er bemühte sich noch einen, mittelst eines Electro- Magneten wirkenden, Apparat, den er einen mechani- schen nannte, zu Stande zu bringen. Er besuchte zwei Mal Dr. Faraday und schlug dann vor, einen magneto- electrischen Zeichengeber in dem grossen Tunnel der Eisenbahn ber Liverpool, wo die Bahn von Edgehill aus auf schiefer Flüche zur Station in Lime Street hinabgeht, anzubringen, was jedoch nicht ausgeführt wurde. Auf den Rath von Dr. Roget wandte sich Herr Cooke an Professor Wheatstone, den er am 27. Fe- bruar 1837 zum ersten Mal besuchte. Folge der mit ihm gemachten Bekanntschaft war, dass beide, Cooke und Wheatstone, bald nachher, im Mai, beschlossen, sich gemeinschaftlich zu bemühen, in England Tele- graphenlinien einzuführen. Man hielt fürs Beste, das Princip des «Möncke- schen» Instruments zu adoptiren. Hier mache ich wieder darauf aufmerksam, dass weder Wheatstone noch Cooke wussten, dass sie unsers Baron Schilling's Plan vorzogen und annahmen. Um sich zu überzeugen, dass das von Cooke: Möncke’s Telegraph benannte Instrument kein ande- res als das unsers Baron Schilling's war, beliebe man die im zweiten, 1856 gedruckten, Theil von Cooke's Schrift, betitelt: The Electric Telegraph: Was it in- vented by Professor Wheatstone? auf der ersten Tafel in der ersten Figur (Drawing I. Part A.) gegebene Zeichnung von Móncke's Telegraphen mit der schon erwähnten vom Professor Muncke in Gehler's physi- kalischem Wórterbuch gelieferten Zeichnung von des Baron Schilling’s Apparat zu vergleichen. | Einen Beweis von dem Leichtsinn, mit welchem die Geschichte der Telegraphie fortwährend behandelt wird, liefert ein in New York nur erst vor wenigen Monaten gedrucktes Buch: The Telegraph Manual. Der Inhalt von Cooke's eben erwähnter Schrift, nebst den vielen Zeichnungen, diente nicht wenig zur Anschwel- lung des Buches, indem er ganze sieben und dreissig Seiten füllt. Die erste aus Cooke's Schrift entnom- mene Figur, welche unsers Baron Schilling's Apparat vorstellt, wovon aber der Compilator des Buches, eben so wie Cooke selbst, keine Idee hatte, trägt die Über- schrift: Móncke's Electrometer Experiments. Gleich im Anfang wird Cooke als «Erfinder des englischen electrischen Telegraphen» aufgestellt. Am 12. Juni 1837 machten Cooke und Wheatstone durch ein Caveat die Anzeige, dass sie ein Patent nehmen wollten und es wurde beschlossen, noch vor- her einen Telegraphirungsversuch im Grossen, na- mentlich auch im Freien, anzustellen. | Am 25. Juli ward am Londoner Terminus der Bir- minghamer Eisenbahn (jetzt Nord- West Bahn ge- nannt) längs fünf Viertel Meilen, im Freien, von Eu- ston Square bis Cambden Town, gezogenen Drahtes, telegraphirt. Bei Euston Square geschah es ausserdem noch durch viele Meilen Draht, welche Cooke daselbst 125 des Scienees de Saint - Pétersbourg. in einem zur Eisenbahn gehörigen grossen Gebäude aufgespannt hatte. Das hier beschriebene erste Telegraphiren in Eng- land im Freien, und längs vieler Meilen Draht, fand Statt zwölf Tage vor Schilling’s in St. Petersburg, wie schon gesagt, am 6. Aug. (25. Juli) erfolgten Tode. Unser Landsmann ist gestorben ohne von der Über- führung seines Telegraphen nach England Kenntniss erhalten zu-haben. Am 19. November schlossen Cooke und Wheat- stone einen formellen Compagnie- Contract ab und am 12. December reichten sie die Beschreibung (spe- . eification) ihres Apparates ein. Er ward darin, rich- tig genug, nicht als eine Erfindung, sondern als eine Verbesserung (improvement) angegeben. Wirklich war sein wesentlicher Theil auf demselben Princip wie der Schilling’s (Möncke’s), nämlich auf Deflection von Na- deln durch Schweigger’sche Multiplicatoren, begrün- det. Professor Wheatstone hatte jedoch die Anwen- dung, wie von diesem Gelehrten zu erwarten war, sehr bedeutend verbessert. Statt die Nadeln horizontal zu , placiren, bekamen sie die verticale Stellung. Es ist der Akademie der Wissenschaften in Paris 1838 unrichtiger Weise angegeben worden: Baron Schilling habe «verticale» Nadeln gehabt und der Abbé Moigno führt sogar an, er habe «fünf verticale» Nadeln benutzt. Schilling hat sich nie verticaler, sondern nur horizontaler Nadeln bedient. Anfänglich war von Herrn Wheatstone vorgeschla- gen, die Instrumente sollten fünf verticale Nadeln be- kommen, aber man hat sie meistens nur mit zweien, ja mit einer einzigen gemacht. Auf der Haupttelegra- phenstation in London sah ich noch neuerdings vier- zig Apparate mit zwei Nadeln und vier mit einer. Ungefähr eine Woche vor dem erwähnten, ersten in England gemachten und den Wünschen vollkom- men entsprechenden Versuche eleetromagnetisch zu telegraphiren, hatte Steinheil in München eine, durch die Luft über die Häuser weg und dann, ausserhalb der Stadt längs Pfählen gezogene, wegen der Hin- und Zurückleitung doppelte, Drahtverbindung zwischen sei- nem Hause in der Lerchenstrasse, dem Gebäude der Akademie der Wissenschaften und dem Observatorium in Bogenhausen zum Signalisiren mittelst eines mag- neto - electrischen Rotationsapparates zu Stande ge- bracht. Er hatte die Einrichtung getroffen, dass mit- telst Deflection der Nadeln zwei Glóckchen Laute von verschiedener Tonhöhe gaben und auch Punkte auf Papierstreifen gezeichnet wurden. Bald nachher, 1838, fand Steinheil, dass die Zu- rückleitung des Ed Stromes zum Erzeugungs- apparat der Erde überlassen € eani wodurch die Hälfte des früher nöthig geg erspart wird, für welche so überaus de m und all- gemein angewendet Erfindung er immer noch nicht nach Verdienst belohnt worden ist. Schon 1833 war das physikalische Cabinet der Uni- versität zu Göttingen durch Professor Wilhelm Weber mit dem astronomischen, und 1834 auch mit dem nahe dabei befindlichen magnetischen Observatorium durch über die Häuser weg gezogene Drähte in Ver- bindung gesetzt worden. Obgleich dies nicht eigent- lich für telegraphische Zwecke, sondern zu Untersu- chungen über die Stärke galvanischer Ströme unter verschiedenen Verhältnissen geschehen war, so ward doch mittelst eines hydrogalvanischen Apparates ge- legentlich durch die grossen Nadeln signalisirt. Stein- heil fertigte später für Göttingen eine den Clarke’- schen ähnliche magneto-electrische Maschine an, mit welcher das Signalisiren besser geschehen konnte. Auffallend ist Gauss’s im Jahre 1837 gedruckte Bemerkung, es sei sonderbar, dass seit Örsted’s Ent- deckung niemand daran gedacht hätte, sie zum Tele- graphiren anzuwenden, da ihm doch unsers Baron Schilling’s Thun bekannt sein konnte. Gauss war seit 1824 Ehrenmitglied unserer Akademie und seinFreund Weber war 1835 in Bonn zugegen, als Schilling dort seinen Telegraphen vorzeigte. Nach Allem, was vor dem September 1837 in Eu- ropa durch Schilling, Weber, Gauss, Steinheil, Cooke und Wheatstone geschehen war, ist es höchst anstös- sig, dass von dem Maler Morse in Amerika, der am 4. September 1837 einen Versuch zum Signalisiren, den er*einen gelungenen nannte, gemacht hatte, be- hauptet wird, er habe einen electro-magnetischen Te- legraphen früher wie irgend jemand Anders erfunden. Samuel Finley Breese Morse, Sohn von Jedediah | Morse, der eine Geographie schrieb, war zwei Mal, erst von 1811 bis 1815, und dann wieder von 1829 bis 1832 in Europa gewesen um sich als Maler aus- zubilden. Als er im Herbst 1832 von Havre nach New York zurückkehrte, befand sich zufällig mit ihm auf 127 Bulletin de l'Académie Impériale dem Schiff der Doctor Charles T. Jackson aus Boston, ein wissenschaftlich sehr gebildeter Mann, der in Pa- ris, unter Anderem, auch Pouillet’s Thun in Bezug auf Electro-magnetismus studirt, und einen bei Pixii ge- kauften Electro - magneten, so wie eine galvanische Batterie, bei sich hatte. Jackson unterhielt die Gesell- schaft wiederholt von electrischen Experimenten, de- ren er unlängst mehrere auf Pouillet's Vorlesungen in der Sorbonne gesehen hatte und deutete auf die Möglichkeit hin, die Electricität zum Signalisiren und Telegraphiren anzuwenden. Es wurden flüchtige Skiz- zen gemacht, von denen ich einige in Dr. Jackson's Taschenbuch gesehen habe. Das Portraitiren und anderweitige Beschäftigung mit dem Pinsel brachte Morse, nach seiner Zuhause- kunft, nur gar kärglich das zum Bestehen Erforder- liche ein *). Er gab einigen jungen Künstlern Anlei- tung zum Malen. Einer von ihnen war Daniel Hun- tington, der später Celebrität erlangte, so dass 1850 eine Ausstellung seiner Gemälde veranstaltet wurde. Morse stand an der Spitze der «National Academie der zeichnenden Künste», welche 1826 in New York begründet worden war. Da Morse jetzt immer Professor genannt wird, auch Arago ihn schon 1838 als «physicien americain» aufführte, so muss man ja nicht glauben, er sei ein Professor der Physik. Keineswegs. Man gab ihm 1835 den Titel: Professor of the literature of the arts of design. Er sollte, als Maler, die «Litteratur der zeichnenden Künste» vortragen, hat es aber nicht gethan. Er hatte im November des eben genannten Jahres in dem Hause der New Yorker Universitüt ein Logis bekommen. Hier begann er nun — nachdem schon Ba- ron Schilling seinen Telegraphen in Bonn vorgezeigt hatte — ernstlich darauf zu denken, ob nicht aus dem, was ihm Dr. Jackson während der Seereise mitgetheilt hatte, etwas für die Tasche zu machen sein móchte. Seine ersten Proben führten aber zu nichts ; es fehl- ten ihm die nóthigen Kenntnisse. Von dem in demselben Universitäts-Gebäude woh- nenden Professor der Chemie, Dr. Leonard Gale, erhielt Morse war in seinen Finanzen so herunter, dass die Stube in welcher er malte, auch sein Ess- und Schla er war. Die Pro- vision holte er sieh selbst in kleinen Quantitäten Abends im Dun- keln aus einer Bude und er — opens sel : ausgesagt. Dies hat er später vor Gericht au st zu. — Morse wührend des Jahres 1836 nützliche Anweisun- gen und auch Material zur Verfertigung eines guten Electro-Magneten. Morse machte ihn nachgehends zu seinem Compagnon. Als darauf, im Jahr 1837, die Regierung gedachte Gonon's und Serwell's optische Telegraphen einzufüh- ren, andererseits aber Nachricht von dem was bereits in Europa in Bezug auf electromagnetische Telegra- phie geschah, ankam, so ging es bei Morse (und Gale) mehr wie zuvor ans Probieren”). Morse's Plan war, auf Papier, nicht die Buchsta- ben des Alphabets, o oder wenigstens diese repräsenti- rende, conventionelle Zeichen hervorzubringen. Er beschränkte sich auf zehn Zeichen, nämlich für die neun Ziffern und die Null. Aus diesen setzte er, nicht Worte, sondern bloss Zahlnummern zusammen. Je- des Wort musste also eine Nummer bekommen. Dies war in einem alphabetisch geordneten Wörterbuch geschehen. In diesem hatte Morse nun jedes von ihm zu signalisirende Wort und die ihm beigeschriebene Nummer aufzusuchen. Ein eilftes Zeichen diente aus- zudrücken, dass die zunächst folgenden Zahlzeichen nicht Worte, sondern wirklich Zahlen vorstellen soll- en. l Zur Aufzeichnung der einzelnen Ziffern mussten ver- schiedentlich gezähnte Metalltypen eine nach der an- deren unter einen kleinen Hebel geschoben werden, welchen jeder Zahn der Type hob, wodurch der gal- vanische Strom dem auf halber Hóhe eines alten Bil- derrahmens an einer Querleiste angebrachten Electro- magneten zugeführt wurde, welcher dann sogleich den an einem vertical vom Obertheil des Rahmens herab- hüngenden, aber beweglichen, Arm befestigten Anker anzog, wobei der unten an diesem Arm befindliche Stift auf einem mittelst des Räderwerks einer alten höl- + 87) Die nn Herren Professoren Henry und Bache aus Amerika hatten Herrn Wheatstone in Kings College in London besucht und zwar am 11. April, also sechs Wochen nach soipem Bekanntwerden mit Cooke. Wheatstone theilte ihnen den in Folge von Cooke's Anregung gemachten Plan zur Einrichtung von Tele- graphen mit, und da er den Wunsch geäussert hatte, in Amerika ein Patent zu nekien’ so sandte ihm Professor Bache am 15. Juni Herrn F. W. Saltonstall aus Philadelphia zu. Ich habe den Brief v. in welchem dieser aus St. Malo in Frankreich unterm 12. Juli errn Wheatstone meldet, er habe, da er noch nicht zu- Pico hdi kónne, an einen Pibods dj Washington geschrieben, dass er im Patentbureau wegen eines Caveats zur Erhaltung gine Privilegiums das Nöthige thun möge. Der Chef des Patentbureat” s war ein alter Bekannter von Morse. des Sciences de Saint- Pétersbourg. zernen Uhr mit Gewicht über eine Walze unter rech- tem Winkel weggezogenen Papierstreifen schrüge Li- nien (V) aufzeichnete, die in der Zusammenstellung Zickzacks (W) darstellten. Wenn der Arm durch den Electromagneten von der Verticale nicht weggezogen, oder aber wegen der Form der Type von ihr entfernt gehalten wurde, so zeichnete der Stift grade Linien(—). Wer nun wissen wollte, was die auf diesen Strei- fen hervorgebrachten Zickzackgruppen zu bedeuten hatten, der musste sie in Ziffern, diese aber in Num- mern umwandeln und sich notiren, worauf er in ei- nem zweiten Wörterbuch, in welchem zu den fortlau- fenden Nummern die Wórter hinzugefügt waren, ihre Bedeutung aufzusuchen hatte. . Die hier flüchtig beschriebene Vorrichtung ist der vom Maler Morse erfundene, und mit Dr. Gale's Beistand angefertigte, Telegraph. Sie war zu wirkli- chem, practischem, Gebrauch ganz untauglich. Ende August 1837 kam aus Europa eine Mitthei- lung über Steinheil's telegraphische Einrichtung in München nach Amerika. Sie wurde am ersten Sep- tember, nach der Neuen Würzburger Zeitung vom 30. Juni, in New York in einem Tageblatte gedruckt. Gleich am folgenden Tage ward in einer anderen Zeitung in Bezug hierauf gesagt: «Die amerikanischen . Zeitungsredactoren, die solche Artikel aus den euro- päischen Blättern copiren, scheinen nicht zu wissen, dass der electrische Telegraph, welcher jetzt in Eu- Topa die Aufmerksamkeit des wissenschaftlichen Pu- blikums als das Wunder des Zeitalters aufgeregt hat, eine amerikanische Erfindung ist, indem Professor Morse vor fünf Jahren auf seiner Rückkehr aus Frank- reich nach Amerika die Idee desselben aufgefasst und den Plan-zum Telegraphiren ersonnen hat». Es ward noch hinzugefügt: Morse habe^auf dem Schiff kein Geheimniss von der Idee im Allgemeinen gemacht, sondern dieselbe den Reisegefährten aller Nationen (of all nations) frei und offen mitgetheilt. Da zugleich gesagt worden war, Morse's Telegraph befinde sich bei seinem Logis im Universitätsgebäude, so kamen noch an demselben Tage einige Personen um ihn zu schauen. Eine derselben war der damals auf Reisen befindliche Dr. Daubeny, Professor an der Universität zu Oxford in England. Eine zweite, be- sonders zu notirende, war der, unlängst verstorbene, Alfred Vail, welcher dem von Mitteln ganz entblössten ome II. Maler Morse wesentlich nützlich ward und bald dar- auf, zusammen mit seinem Bruder George, auf einer ihnen gehörigen Fabrik ein besseres Instrument mach- te. Er ward, eben so wie Dr. Leonard Gale, Associé von Morse. | Morse's Maschine wollte am 2. September nichts richtig zu Papier bringen. Man gab sich Mühe, sie dazu zu bewegen, und zwei Tage später, am 4. Sep- tember, gelang es endlich eine Figur, die eine kurze Sentenz aus fünf Worten und zwei Zahlen repräsen- tirte, auf einen Papierstreifen gezeichnet zu bekom- men. Es waren hiezu nicht weniger als hundert vier und zwanzig schräge und neunzehn grade, horizontale, Striche nöthig. Die ungefähr wie ein Sägeblatt mit weggebrochenen Zähnen aussehende Figur drückte fol- gende Nummern aus: 215. 36. 2. 58. 112.04. 01837. Suchte man nun diese Nummern im dazu angefertig- ten Wórterbuch auf, so ergab sich, dass sie bedeute- ten: Gelungener Versuch mit Telegraph September 4. 1837. Der Triumph wurde von Morse gleich zur Veröf- fentlichung, nicht nur an die letzterwähnte New Yor- ker Zeitung (the New York Journal of Commerce), sondern auch nach New Haven an den Professor Sil- liman, Redacteur des «American Journal of Science and Arts» gemeldet und es wurde eine Zeichnung des Wunderproductes mitgesandt. Man kann daher die Zickzacks im 33. Band dieses Journals auf S. 186 sehen, ausserdem auch in der November-Nummer von 1837 des «Journals of the Franklin Institute» und im _ «London Mechanics Magazine» vom Februar 1838®). Morse schrieb zu jener Zeit: «Ich behaupte der erste Angeber und Erfinder der electro-magnetischen Telegraphie zu sein und zwar am 19. October 1832 am Bord des Packetschiffes Sully auf meiner Fahrt von Frankreich nach den Vereinigten Staaten. Folg- lich bin ich der Erfinder des ersten brauchbaren Te- legraphen. Alle Telegraphen in Europa sind, ohne eine Ausnahme, später als der meinige erfunden. »®) .88) So eben hat man sich in Amerika unterstanden Morse's fa- möses Product vom 4. September 1837 zu verfülschen. Der Autor des Buches: The Telegraph Manual hat von den letzten sieben Zähnen der Figur zwei abgeschnitten und so das Jahr 1835 aus 1837 gemacht. 39) Morse hat späterhin den Capitain des Schiffes, Namens Pell, eine Schrift unterzeichnen lassen, in welcher von diesem Capitain erklärt wird, dass Morse wirklich 1832 während der Fahrt auf dem | Packetschiff Sully den Telegraphen erfunden habe Bulletin de l'Académie Impériale So erlaubte sich der Maler Morse in Amerika auf- zutreten nach dem, mit seiner zum Gebrauch gar nicht taugenden Gerüthschaft am 4. September 1837 erhal- tenen klüglichen Resultat. Er reclamirte damals Prio- ritit vor allem im Fach der Telegraphie in Europa Gethanen. Er hatte seinen «gelungenen Versuch» er- zielt vier Wochen nach unsers Baron Schilling's Tode, der, wie wir gesehen haben, sieben und zwanzig Jahre früher (1810) den ersten galvanischen Telegraphen in der Welt bei Sómmerring in München kennen gelernt und der in der Folge in St. Petersburg den allerersten electromagnetisehen Telegraphen gemacht, mit dem- selben vor Seiner Majestüt dem Kaiser Nikolaus operirt, und ihn im September 1835 in Bonn vorge- zeigt hatte, wo er so gefiel, dass er nach Heidelberg, von da aber ein halbes Jahr darauf, im März 1836, nach England gebracht wurde. Hier war nach dem von Schil- ling angenommenen und zuerst angewendeten Prinzip ein und vierzig Tage vor dem 4. September 1837 durch fünf Viertel Meilen im Freien, und ausserdem durch viele Meilen in einem Gebäude, zu Professor Wheat- stone’s und. Herrn Cooke's vollkommener Zufrieden- heit telegraphirt worden, ja Schilling, der schon 1812 mit seinem galvanischen Leitseil durch die Newa hin- durch Pulverminen gesprengt hatte, bestellte nicht gar lange vor seinem Tode was er für nóthig hielt, um ein unterseeisches Seil zu erhalten, vermittelst dessen er hoffte, Kronstadt durch den Finnischen Meerbusen mit Peterhof für eleetrotelegraphische Correspondenz , in Verbindung zu setzen, die dann zu Lande weiter zur Residenz hätte fortgeführt werden können. Herr Morse ist (1838) in Paris verleitet worden zu glauben, dass unser Baron Schilling erst, seitdem er von seiner Reise in die Mongolei zurückgekehrt war, nämlich 1833, oder Ende 1832, begonnen habe, sich mit Telegraphie zu beschüftigen. Da nun Morse sich erlaubt seine eigene, im Vorhergehenden beschriebene «Erfindung» von der Zeit seiner im October 1832 auf dem Schiff Sully gemachten Fahrt zu datiren, so schien es ihm dass seine Prioritàt bestütigt sei. Es wird auch jetzt fast immer gedruckt Schilling habe seinen Tele- graphen 1833 erfunden; bisweilen wird 1832 genannt. Das letztere Jahr ist kürzlich in Moskau angegeben worden“) =- 40) Man sehe: Ouucanie Daerrpusecrux ecrkux® Tezerpaoonw. Cocr. Bux» H. B. (Beschreibung der m— Tel orani al ve von N. B.) Morse’s laut angekünrigter, aber ganz. unbrauch- barer Apparat von 183% ward erst, wie schon er- wühnt, auf der, den Gebrüdern Vail Gebitt Fabrik (the Speedwell iron works nahe bei Morristown in New Jersey), späterhin aber anderweitig im Verlauf von vielen Jahren, während welcher Morse zwei Mal Eu- ropa besucht hatte, wesentlich und so vielfältig ver- ändert, dass von der im September 1837 bestandenen Einrichtung zur Nutzung des Electro-Magneten nichts _ nachblieb und es entstand endlich das sehr brauch- bare und ausgedehnt angewendete, EN nach Morse benannte, Instrument. Zu rügen ist, dass in dem bereits ira 1856 in Warschau russisch gedruckten, Buch über den elec- tro-magnetischen Telegraphen gesagt wird: «Wheat- stone, Cooke und Bain in England, Steinheil in.Deutsch- land und Morse in Amerika gelten für die wahren Er- finder der electro-magnetischen Telegraphen.» Ferner steht da: Wheatstone habe den 1837 von ihm paten- tirten Telegraphen erfunden in Folge seiner Demü- hungen die Geschwindigkeit der Fortpflanzung des electrischen Stromes zu messen. «So entstand der erste electro- magnetische Telegraph.» Überhaupt ist das hier gegebene Geschichtliche ein Gewebe von Un- richtigkeiten. Sollte man es wohl glauben, dass in die- sem ganzen Buch der Name Schilling's wen nicht ein einziges Mal vorkommt? In dem auch schon citirten, unlängst in Amerika er- schienenen, Buch: The Telegraph Manual steht: Coo- ke's «Heidelberg Apparat» finde sich immerfort in Englands Telegraphensülen, er sei aber jetzt in zier- liche Gehäuse eingeschlossen und er werde vielleicht auf alle Zeiten hin zu des Erfinders Ehre und Ruhm da verbleiben. Ferner wird gesagt: Cooke habe durch diesen Telegraphen.Zu Englands Berühmtheit neuen Glanz, ja den brillantesten Stern zu allem, was seine grössten Männer geleistet haben, hinzugefügt. — Der Schreiber ahnete nicht, dass er hier unsers Baron Schilling’s Telegraphen so ponipós pries, nicht aber, wie er beabsichtigte, eine Erfindung Cooke's. In einem 1857 in Braunschweig russisch gedruck- ten Buch über die electro-magnetischen Telegraphen von B. Lampe wird, höchst unrichtig, gesagt: Morse habe 1837 (!) einen zum practischen Gebrauch taugli- chen Apparat gemacht und seit der Zeit seien Morse's Vorrichtungen in allgemeinen Gebrauch gekommen. des felanass de Saint - Pétersbourg. D England wurde die erste Strecke einer Telegra- phenlinie längs der Great Western Eisenbahn von Lon- don bis West Drayton von Herrn Cooke im Jahr 1838 bis 1839 gezogen und in der Folge war er mit vie- lem Eifer thátig nicht nur diese Linie weiter fortzu- führen, sondern gar viele andere einzurichten, wofür er mit Recht Lob und Dank verdient. Ich will an die frühesten erinnern. In 1840 ward der Telegraph längs der Blackwall Eisenbahn etablirt, in 1841 aber eine kurze Linie von der Queen Street Station in Glasgow durch den Tunnel zu der. bei Cow- lairs befindlichen Dampfmaschine auf der Edinburger Eisenbahn. In 1842—43 ward die ursprüngliche Linie von West Drayton bis nach Slough verlüngert. In 1843 folgten zwei kurze Strecken in Irland und in England, aber in 1844 ward für die Regierung eine Linie längs des ganzen Weges von London nach Portsmouth gezogen. Am 1. Januar 1845 Abends diente der Telegraph zur Habhaftwerdung des Mör- ders Tawell, der aus London nach Slough gekommen war um pe die Sarah Hart, mit der er vor seiner Verheirathung gelebt hatte, durch in Porter darge- reichte Blausäure zu vergiften und der sich, als sie mit dem Tode rang, auf der Eisenbahn nach London zurückbegeben hatte. Ohne den Telegraphen würe er der verdienten Strafe, dem Galgen, entgangen. Dieses | Ereigniss machte den Telegraphen auf einmal in ganz Span populär und Cooke bekam nan gar sehr viel u thun Sathdom die erwähnt erste Linie von London bis nach Slough verlängert worden war, hatte Seine Ma- jestät der hochselige Kaiser Nikolai Pawlowitsch am 3. Juni (22. Mai) 1844 um fünf Uhr Nachmit- tags geruht beim Londoner Terminus zu Paddington Kenntniss von der Gebrauchsweise des Telegraphen- apparates zu nehmen, ehe Er von da auf der Eisen- bahn nach Slough bini wo Allerhóchstdieselben vom. Prinzen Albert erwartet wurden, um im Wagen wei- ter nach Windsor zu Ihrer Majestät der Königin zu ren. Eine an diesem Tage auf mein Gesuch von Pad- dington längs dem- "Telegraphendraht nach Slough ge- machte Anfrage, bestehend aus neun und funfzig Buch- staben, nahm mit der zurückgesandten Antwort von zwölf okiha zwei Minuten Zeit. Iu Amerika interessirte. sich, Anfangs 1838, ein a » Mitglied des Congresses, Francis O. J. Smith, Pe Vorsitzender im Commerz- Comité, mit Eifer für die Angelegenheit Morse’s. Nachdem. dieser seinen von Vail umgemachten Apparat in Washington vorgezeigt hatte, brachte es Smith dahin, dass dem Congress vom genannten Comité eine Vorstellung gemacht wurde, dreissigtausend Dollars zu assigniren, um zur Probe eine Telegraphenlinie zu construiren. Er begleitete noch in demselben Jahre Morse nach London und Paris, wo dieser wünschte Patente zu heben. Smith, welchem Morse einen Theil des später móglichen Gewinnstes zugesichert hatte, zahlte nicht nur Morse's Reisekosten, sondern jeden Schilling und Franken, den dieser wührend.seines Aufenthaltes an beiden Orten ausgab. Die Reise brachte keinen Vor- theil und später hat Morse auch mit diesem seinem Wohlthäter, wie mit so vielen anderen Personen, Pro- zess geführt. Nach Morse's Rückkehr im April 1839 nach New York beschäftigte er sich wieder mit Malen und spä- ter auch mit Daguerreotypiren, um das zu seiner Existenz Nöthige zu erwerben. Er blieb aber arm und zwar so, dass, wie er einmal (am 3. December 1841) an-Smith schrieb, er nicht das Porto für Briefe bezah- len konnte. Die Bewilligung der erwähnten Summe vom Con- gress fand erst im März 1843 Statt, nachdem bereits durch Herrn Cooke’s Bemühungen in England die Möglichkeit und Nützlichkeit der Feige pe praktisch dargethan war. Die erste, vierzig Meilen lange, Versuchslinie in Amerika, zwischen Washington und Baltimore, kam im Jahr 1844 zu Stande. Am 27. Mai wurde die erste aus vier Worten bestehende Sentenz längs derselben telegraphirt. Morse liess dieselbe von einem Mädchen, Miss Annie Ellsworth, dictiren, deren Vater, ein alter Bekannter'von Morse und nun Chef des für ihn gar wichtigen Patentbureau's, ihm, als soleher, 1840 ei- nen Dienst — auf welchen ich ein anderes Mal zurück- kommen werde — erwiesen liatte. Ich habe dieses erste amerikanischeTelegramm im Museum der Historischen Gesellschaft zu Hartford, in Connecticut, vorgefunden und habe nicht unterlassen, es genau zu copiren. Ich will hier nicht ein Mehreres über die Verbrei- tung und Gestaltung der Telegraphie in beiden Hemi- sphären sagen. Gegenwärtig war meine Sei "eine 135 Bulletin de l'Académie Impériale 136 bis jetzt mangelnde richtige Auskunft über das Ent- stehen der galvanischen und electromagnetischen Te- legraphie zu geben. Ich habe beschrieben, wie vor einem halben Jahr- hundert der erste galvanische Telegraph entstand und habe gezeigt, wie des russischen Baron Schilling’s electromagnetischer Telegraph, ohne dass man sol- ches ahnete und ohne dass er es selbst erfuhr, einen Weg nach London fand, wo diese Vorrichtung die Einführung nützlicher Telegraphenlinien, der ersten, nicht nur in England, sondern in der ganzen Welt, veranlasste. Ich sage: veranlasste, nicht: bewirkte. — Würde Jemand einwenden, dass Schilling's telegraphischer Apparat, im Vergleich mit den jetzt bestehenden, et- was sehr unvollkommenes war, so könnte ihm be- merkt werden dass auch Volta’s Säule keinesweges das zu leisten im Stande war, was seitdem mit den galvanischen Batterien so vieler Anderer bewirkt worden und doch wird Volta’s Name immerfort mit einem Gefühl von Dankbarkeit genannt werden. Es ist für unsern Baron Schilling ehrenvoll genug, der Pionier und Anreger im Fache der electromagneti- schen Telegraphie gewesen zu sein. England bleibt das grosse Verdienst sie zuerst zum Nutzen der mensch- lichen Gesellschaft practisch eingeführt zu haben. Der kleine Setzling vom Ufer der Newa, der erst an den Rhein und dann zur Themse gebracht ward, wuchs hier zu einem mächtigen Baum heran, € fruchttragende Zweige, zusammen mit den von an- deren, seitdem daneben aufgewachsenen krüftigen Bäumen, sich mehr und mehr über Länder und Meere der östlichen Hemisphäre verbreiten, während ver- wandte Báume in der westlichen, diesen Theil der Welt mit ihren Zweigen decken, von denen man ehe- stens einige mit den auf unserer Seite der Erdkugel verweben wird, so dass die Bewohner beider Hälften derselben leicht mit einander werden correspondiren kónnen. Kurz es werden bald alle fünf Welttheile electrotelegraphisch verbunden sein. Dies sind bewunderungswürdige Neuerungen, die in der Weltgeschichte eine wichtige Epoche machen. Man werfe einen Blick auf die bunte Karte mit dem über Europa bereits verbreiteten und sich nach Asien und, Afrika ausdehnenden Telegraphennetz. Diese | Linien begannen sich zu bilden zur Zeit als Baron Schilling, der dazu indirect die Veranlassung gegeben, sein Leben endete. Er hat, bei allem seinem Enthusiasmus für die Te- legraphie, am Schluss seines Lebenslaufes sich gewiss nieht erlaubt zu hoffen, dass man nach weniger als einem Vierteljahrhundert eine solche von Telegra- phenlinien strotzende Karte werde vorzeigen kónnen. Unser Baron Schilling, der nie etwas über sein Thun in Bezug auf Telegraphie veröffentlicht hat, war aus Liebe zum technisch Nützlichen — keineswegs aber aus Gewinnsucht — thátig. Ich glaube dargethan zu haben, dass er sieh ein Recht, nicht nur auf unsere, sondern auf allgemeine Dankbarkeit erworben hat. Note sur une certaine transformation des intégrales. par V. Bouniakowsky. (Lu le 16 mars 1860.) a Dans un article publié l'année dernière sous le titre: Sur quelques inégalités concernant les intégrales ordinaires et les intégrales aux différences finies *), j'ai établi plu- sieurs inégalités intégrales, et j'en ai indiqué quelques applications. Dans cette Note je donne une formule analogue extrémement simple. Soit o (x) une fonction de la variable indépendante x, continue entre les limites x, et X, et y une autre fonction de cette méme variable. Représentons par v (y) une fonction de y continue dans toute l'étendue des limites dont on fait usage, et admettons que la fraction m pour toutes les valeurs de æ comprises entre x, et X, et les valeurs correspondantes de y, que nous repré- senterons par y, et Y, conserve une valeur constante. Désignons par s l'accroissement constant et infiniment petit de z, ensorte que les valeurs successives de cette variable soient Zu X HE, A 26, 2,7 96, ... x -- (n—1)5, me étant égal à X — «,. “Les valeurs correspondantes de y pourront étre PRraegg par la suite ! yo 9779; y, +0 +0; Vo +04+0-+0) nes 4 ys oe eaae sce à E Mémoires dq l'Académie Impériale des sciences de St.-Péters- bourg, vi Série, Tome I, N SCH 137 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 138 la somme „Ho +0 +0 +... 4-97 7 différant| (5) [A (ag — 'e (x)? V (yg-t- Y (Y—o]) d infiniment peu de la limite supérieure de y, que nous ( T ST Dk ee N EA vw. avons représentée par E De cette manière nous au- rons cette suite infinie de fractions égales: 9 (zo-3-2€) (yo ou") Plot d (yg-4-€ +0 4- € 9 (2o) sui 9 (yo) - 9 (zg +£) E y (yg- €) H Me a beos SÄ. £) — Puto FEE oA —2)) 7 LL. 9(X) UT 4 Remplacons ces égalités par la suite des fractions in- égales (D) Q (2o)E . P(to-E)Ee . p(ro+26e)e T * (yg)? (ortu) o! d (yg4-o4- 9) o" Socii Lis b (yo-3-9 4-9 ta — 2) (m — D? ou bien t (2) " 9 (To) € CS ACER Q (£0) € yo’ Aide id?" Puo MnD? qui dérivent d'une manière trés simple des précé- dentes. Or, comme les deux termes de la fraction constante SS temps, les dénominateurs des fractions (1) conserve- ront constamment le méme signe. Donc, la nouvelle fraction que l'on obtiendra, en divisant la somme des numérateurs (1) par la somme de leurs dénominateurs, sera égale à une fraction moyenne de la série (1) ou (2). En remplacant donc ces sommes par des intégrales définies, on aura f D (x) dz : f C monas sont croissants ou décroissants en méme 9 (to) € v (Yo) (yo) e? : Q)... l'ordre y. étant indéterminé. Pour trouver l'expression du rapport QUI. soit, — pour abréger, k = o + 9 + o" a- . h — ye; on aura Q (rohe) loth) __ 2 m (yot kot)? MUHR ` ou bien, puisque e et o? sont infiniment petits, Plz) ^ 9(to3-h)-- 9 '(mo3- 7) € yy di D (yok) + Ÿ E ei de là, en vertu de la premiére égalité, € __ (xs) wv (yo2-k) (eU 77 9 (y) * e (ro + À) En remplacant h par X(X— z} et k par X (Y— yj, à et À étant chacun > 0 et = 1, l'équation (3) de- viendra Dans cette formule la limite inférieure y, est arbi- traire si la valeur constänté de IX n'est pas fixée; quant à Y, cette limite est déterminée par l'équation 9(X) ` egal E EE, VD Ti Pour ce qui concerne À et A; ces deux nombres sont liés entr'eux par la relation p(ro+A[X— x) — > (ao) V(yo--X(Y— Vol) $i de sorte que dans la formule (5) il n’y a qu'une seule des quantités X et A qui soit indéterminée. Observons, en passant, que si l'on opère sur la suite des fractions (2) comme on l'a fait pour les fractions (1), la formule intégrale (5) se trouvera remplacée par une autre, qui ne contiendra pas de signes d'intégration. En effet, la somme des numéra- teurs des fractions (2), divisée par la somme de leurs dénominateurs, se réduisant simplement à (X — 20) 9 (20) (Y— yo) Ÿ (Yo) à cause des facteurs constants o (z,) et Ÿ (y,), on aura (X— zo) P (£0) __ = (Say. (Y— yo) (yo) Y (Yo), De là, prenant en considération la relation (7), et remplaçant x + AU z) et Y+ A (Y— y,) respec- tivement par æ et y, on arrivera à la formule trés simple V (goi [Y— ol) ei (z9-- A[X — z)" e Lei (Y—wg (xz) (8) zs ss * ss * * X (y) — (X — gel 9 (y) vy) Ainsi, pour en constant, il existera toujours une va- ELCH leur de x, comprise entre &, el X, et une valeur de y, entre les limites y, et Y, pour losquelles les fonctions primitives o(x), d (y) et leurs dérivées o (x), v (y) sihi eon) à la relation(8). ` De la formule (5) on peut déduire plusieurs for- mules particuliéres en faisant „différentes hypothèses ` | sur la forme de la fonctiog Qj. Ainsi, si l'on suppose simplement dé (y) = y, on trouvera (X — (x) di e (a) dx = ag VET Der Soit encore e Il = d ; on aura (X : — (209)... L 9(z) dz = [o (X) — Pelz an Bulletin de l'Académie Impériale Ces deux dernières égalités, ainsi qu’un grand nombre d'autres du méme genre, pourraierit étre ob- tenues trés simplement d'une maniere directe. L'idée qui se présente naturellement quand on veut appliquer la formule (5) à la transformation de l'in- tégrale L E (x) dæ en une autre d "d (y) dy, est de re- chercher les cas pour Wen le ‘coëfficient de la der- nière intégrale Eet v (yo) est indépendant de À et A et ceux où le rapport Lm i serait une fonction de se, Or, l'hypothèse de o et y indépendants de X et ^ ne conduit qu'à un eas très particulier, nommément ọ (x) =ax— b, V (yo4- X [Y— yo]) e (ap + [X—xo)) d (y) = a'y + b, a, b, a; D étant des quantités con-` stantes. La setonde hypothöse, N par la rela- tion EE et qui donnerait Leo (Ge) Län ne conduit aussi qu'à quelques formes très particu- lières des fonctions o et 9. Ainsi, par exemple, pour e(z) et, ay — rt on obtient, en vertu de la formule (7), V'(yod-X[Y—yg) — à Bier: Y (Y—y9). a SS Ÿ (Yo) 9(zg--X[X—z4) — a'o(zy--MX—2zg) 9 (to) SE pa +b C o M gama ` Donc , go -t- b T azb a Le dëse ea yo b. d Y gna résultat qu'il est facile de vérifier en faisant attention que: l'on a par hypothèse gato b eaX+b VE — Qa Yeb ' * Si l'en supposait ` + ? (x) = Sch evt d (y) — er on trouverait - e Veces ay--b et par conséquent X de a fY dy = — xs | arg 4x + b a Jon a yb ? Y étant déterminé par l'équation , .G'ygd-b — a Y+b any tb ` aX--b" On arriverait encore à la transformation que l'on a en vue si l’on avait 9 (a) = (ax +b)”, p(y) = (ay +b)”, p étant un nombre quelconque, positif ou négatif. On aurait dans ce cas [^ (ax +b)? de = a | any +b estis a \a’yy+b’ ce qu'on vérifie directement. Nous ne nous arréterons pás à mentionner d'autres cas pour lesquels la transformation dont il s'agit pour- rait réussir. Ces cas sont trop particuliers pour pré- senter quelqu'intérét. Nous terminerons cette Note en indiquant quelques autres applicaMoga de la for- mule (5). Et d'abord, on peut s’en servir, comme de la formule connue ée 9 (x) dz = (X— za ) 9 (xz, orte), pour avoir les limites d'une transcendante Ip 9 (x) dx. L (ay 4b)" dy, Ainsi, par exemple, pour (x) = 2, la formule par- ticulière (10) donne (= (£—1)(& Y et, en faisant xs, | log z = (s — 1) +12 ]). Si l'on prend successivement À = 0, À = 1, on trouve les inégalités connues log z X de La méme formule (10), pour la transcendante E Inge’ & fournit d = : - "e = FS > s p ) (æ [X4 log(z, X [X—2,]), et comme la fonction u est croissante, on aura X dz & Ei & z ues; log ben s „log: To Are be jx) Ylog X * X dr (5 x Lr] 141 , des Sciences de Saint- Pétersbourg. 142 Si l'on posait en Been +, = 2, X= 4, on aurait [wl et. ( 0 et < 1, on aura, par la règle con- nue, et en traitant Y comme foniGtióh de X, L Q9 (z)da EE D Age Sr V (yg21-X [Y— E as dP o X—ay \ po Vo dY' dX/ er, Le 9 (zy) À Vv zx Pour trouver ? dx nous différentions l'équation de con- dition éntre les limites X et Y fai cio eme, et nous obtenons (le (X) (x) (Y) — y (Y? D d’où ar _ um (X) dX ei" WE et par conséquent (o) er 9 (zo) : e(X) GR vw Y(vo) (YF) PX) faisant définitivement X = x, et Y — y,, nous retom- bons sur l'égalité (11) trouvée plus haut. — ' Zur Kaisergeschichte ach Herodian, von A. Nauck. (Lu le 9 mars 1860.) Der Historiker Herodian, der ehemals dem Kreise der Schullectüre angehórte und eben deshalb mit ei- ner gewissen Vorliebe behandelt wurde, ist in unse- rer Zeit beinahe der Vergessenheit anheimgefallen. Dass die zahlreichen und zum Theil recht weitschich- tigen Ausgaben der früheren Jahrhunderte dem Be- dürfnisse einer hinlünglichen kritischen Grundlage des Textes nicht entsprochen haben, wird den Kundigen nicht weiter befremden; es wiederholt sich eben nur die häufige Wahrnehmung, dass von jeher der Erfolg der philologischen Arbeiten durch den Mangel einer richtigen Methode beeinträchtigt wurde. So war es denn überaus dankenswerth, dass I. Bekker im Jahre 1826 die vollständige Vergleichung wenigstens einer Handschrift, des codex Venetus 389, veröffentlichte; wenngleich nicht verkannt werden darf, dass ein siche- Li res Urtheil über den Werth dieser Handsehrift und e 143 Bulletin de l'Académie Impériale 144 über die Berechtigung ihrer Abweichungen von der Vulgate erst durch eine Vervollstindigung des kriti- schen Apparates sich gewinnen lässt. Neuerdings hat derselbe Gelehrte, ohne indess neue handschriftliche Hilfsmittel zu besitzen, eine zweite Ausgabe des He- rodian veranstaltet (Leipzig bei Teubner 1855), durch welche die Emendation des Schriftstellers wesentlich gefórdert worden ist. Hoffentlich liegt die Zeit nicht allzu fern, wo der Text des Herodian auf die Überlie- ferung der zuverlässigsten Quellen zurückgeführt und nach den Gesetzen der philologischen Kritik metho- disch verbessert wird. Einstweilen wird die Wichtig- keit des Autors mich entschuldigen, wenn ich einige Beiträge zur Texteskritik desselben hier mittheile, wie sie bei einer. Durchinusterung der neusten Aus- gabe ES ungesucht darboten. 173, cus verheirathete seine Tóchter an die wackersten Männer des Senates, song «àv pd xai Gogo: tày Bien yapBooùs -Faut Yevéo Sot Sédoy: cado. 1.0 ueva bugs òa xal avapaipeta Nyelto xvmpaca. Die letzten Worte: würden ohne Anstoss sein, wenn es einfach hiesse: taðta yap pôva dvapatpetæ Nyelto xrquata. Was dagegen duyñs tòa hier soll, ist schwer zu begreifen. Allerdings können die edd re reërou und die copocouvn tod Bien als xrmpata duyñs idee betrachtet werden; aber weder ist diese Bezeich- nung an sich recht passend,.noch scheint sie in dem jetzigen Zusammenhange auch nur erträglich zu sein. Man tilge das Wort duyñs, das hinzugefügt wurde, weil man tôt weder zu erklären noch zu emendiren verstand. Es ist zu lesen: caca ydo nova. ta xa avapalocra nysitoxtnpara. Für die Verwechselung von istos und gäe: wie für die Willkür älterer Verbesse- rer ist belehrend Stobaei Flor.3, 79 p. 112 ed. Gaisf.: xci xaXcoxaa3(ay. So liest man bei Gaisford; die Handschrift A bietet jedoch xticat da. Hiernach |: habe ich xrfoa: aw hergestellt, was Meineke p. 89, 5 aufgenommen hat. Dass Herodian das Wort |! ardıos kennt, zeigt abgesehen von anderen Stellen so- fort der Anfang seiner Schrift, wo es heisst mardetas xAíos Gite nyapsver. An unserer Stelle war der Feh- ler um so näher gelegt, da das vor atdıa stehende Wort Rëm mit einem Alpha -schloss "). 1) So ist bei Eur. Orest. 383 das ursprüngliche de SToparos arıas Más in Zeien ar. ÉL. X. übergegangen (Eurip. Stud. I 9 p. 4, 30 d. Teubn. Ausg. Der Kaiser Mar- || 3) aus dei deer? hange ix Stelle leicht zu ersehen; sinngemàss,: kis Lo. ficio unwahrscheinlich ist Gedikes Vermuthung : Zoe . L2, p. 5, 14: 800 p.Ev ey Exeilvw rérgaxcas ay- vs xai cógpnn, arparnyacmv Y| TONTIXNV dpermv Eyovra, roóg TE TOUS TA dgxcóa. tis Yis eIvn Gatogaoa. MOTOLKCÜVTOS mods Te e Uno aic dvatohais TOLV- pévoug Toy Blov, modos xal got: avèquat guyyerpa- zta. Hier kann man nur verbinden ra apxroa Zug Baoßapa, und will man sich auch diese Verbindung gefallen lassen °), so ist es doch sinnlos zu sagen tous «d Syn xavoxodvras. Gegen die Annahme dass. &Svn Baoßapa. als Apposition zu vie Ta apxıda Ts vi xoromoövra; hinzutrete, spricht die Wortstellung. Es scheint mir unzweifelhaft dass Svn Bapßapa ein Zusatz von unberufener Hand ist. So urtheilte bereits Reiske: «Sn Bdpßapa dele ut sensum turbantia.» I, 3, 2 p. 6, 2: Atovugícu xo ZixeMGTOU rum, de amd Tic AYAY dxomalas KANAS Vote Ent peyiotorg wosors Einpäro. Vielmehr dng Ce Gran dxgagias, in Folge seiner Üppigkeit. Vgl. 1, 4, 7 p. 8, 4: oro. DE dodevelas te xal asupéas add Umrlaken. TII, 10, 3 p. 88, 5: Und tis & Donn Tpuon; xal daithe ris re Tepl Ta Séatoa únephahhosong orovds — Otegsst- pas. ebenda p. 88, 8: Und rardapımdoug pihovet- xilas — ŒAAMROLS en In gleicher Weise dürfte II, 1,2 p. 35, 25 zu schreiben sein: Qv ci iv Und pée (statt ao LÉTNS) ext v. I, 4, 4 p. 7, 19: ours var nenn TAN Sog 0UdEV aurapxzs réie zem dxga.gta» WË Bopupapov ppovga txai qusc zat vin &oyovca, si pi npoümapyel 1, tà» or xóov eovoux. Das Verbum rooördeye: ist hier unstatthaft; offenbar muss es heissen, wie Faber und andere längst gesehen haben, rposurapyer. Die Zu- ‚10 bes yuoe in otov, vos. Auch der entge- . 189 bei Orelli Opusc. Ka iy oov. xpırnv yag ò standen. Schol. SS Ai. nen Feind lügenhafte Gerüchte verbreitet: oU8£w ÉVÉXUPOY side ó, ’Odusoeds mÀartetu: peuðeïs Aóyouc. Es wird zu &yupöv eldwc. Bei Theognostus p. 162, 7 werden zusammengestellt: do TO OToyavdov, paidin vapor 4 Stelle haben die neusten Lexikographen oToyavðóy ie die von ihnen gegebene Erklürung, «conigctando, vermuthungs- weise», lehrt dass sie es gegen alle Analogie von otoyaķopat à ablei- t Das vermeintliche Wort bebi lediglich auf der falschen dxpaciav nicht richtig sein kann, i genügt es mit ganz leichter Aenderung dumpasiav zu schrei 145 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 146 neigung der Unterthanen ist ein nothwendiges Er- forderniss nicht vor, sondern neben dem zio; xonpadrtov und der ocupa dcpupcpov. Für die überaus häufige Verwechslung von rec und sed: finden sich auch bei Herodian mehrere Beispiele. Über den Ge- brauch des Verbum rpoourapyew genügt es auf Cas- sius Dio 38, 21, 2 zu verweisen: cUàey./a dréhavots TÖV TED oun äre d'a S» doc, dy p) xal xà ës pu- AS Tpoourapym Tivi. = 1, 5,3 p. 9, 7. So lange mein Vater lebte, sagt Commodus beim Antritt der Regierung zu den ver- sammelten Soldaten, hatte ich keinen Vorzug vor euch: rees yap Tavras ńuðs de Eva dra, Eyaıpe "(00v Bäi guotparıarny pe Ñ viðv said: vr» pi» ydp Tocomyoplav Nyeito quasOc, cT» à deerëe xowoviav. Die Worte «er liebte uns alle wie einen einzigen» drücken das nicht aus, worauf es hier einzig und allein ankommt, dass Marcus seinen Sohn nicht bevorzugte vor jedem beliebigen Soldaten. Ich vermuthe: &xsivos yàp ravras Unäg de Eph x) qd). Der Irrthum ist, wie ich glaube, dadurch hervorgerufen, dass bald nachher p. 9, 13 die Worte ravras yap Tj de Eva 6 ratio" other in vollkommen richtigem Zusammenhange vor- kommen, und gerade in dieser Wiederkehr liegt ein neuer triftiger Grund an der Richtigkeit der oben an- geführten Worte zu zweifeln. Baaren Unsinn enthal- ten die Worte: nv pv yap rpoomyoplav nysito QUosos, Tv 9 apetis xorvovtav. Der Genetiv Puceos kann nicht von Tpoomyoptav, sondern nur von xctvovéay abhängen: dass aber die Anrede, poonyopiz, nicht als eine Ge- meinschaft zu betrachten ist, liegt auf der Hand. He- rodian schrieb: nv pèv ydo Tj etico quesos, c1» 9 doe- Tis xotvoviav, das eine betrachtete er als eine auf die Quote, das andere als eine auf die apet sich grün- dende Gemeinschaft. I, 9, 8 p. 18, 7: ayvooövrog Ak tata vod Ilepewicu cn Té ct cotcücov mpondeyan£vou, vixcop ó Képpoðoç "zg: dnorépver ci» xeu. Statt umdev cé c Totoütey hat Bekker pnôév te cotcücov geschrieben. Was der Grund zu dieser Änderung sei, bekenne ich nicht zu wissen. Dass wie andere Schriftsteller, so auch Herodian, und zwar dieser mit einer gewissen Vorliebe, odëste «tz und unôsés «tc gebraucht, ergiebt 4) Erst nachträglich sehe ich, wovon die beiden Bekkerschen Ausgaben Schweigen, dass das von mir vermuthete öpäs in den mei- sten Handschriften sich findet. Tome II. sich aus folgenden von Bekker nicht angefochtenen Stellen. I, 5, 3 p. 9, 2: pndéy + frroy ops où Bue, popeiv. I, 16, 4 p. 31, 30: «àv radaxtdov TULOT- Can, N ové» te Aneiys Yaueths eege, II, 3, 8 p. 42, 9: ovdey «t péya dëciefozor voniker. II; 5, 5 p. 46, 1: cUBÉv «t xarentuyéros. II, 5, 6 p. 46, 4: ov- dev t péya Ñ Bagi. III, 9, 9 p. 87, 1: pndév + TEOG- "xtv voam éautő Tas Zssnoco génge, V, du 4p. 126, 14: dvdpelos maparakapever c)8év ct Aronnese, V, 1, 8 p. 127, 9: Zuel 8$ oxends pmdev ct ër Gen vie üperéom; yvonns. VI, 2, 5 p. 147, 30: e. Sv Tt ppovrikov xà» érecraïpévoy. VI, 7, 10 p. 158, 27: pnòév te yevvalov n mpdSumoy ds tò ROhEMEË Tap- éxovtos tod 'AXeEaty8oou. VII, 11, 3 p. 184, 26: ode + mpoodoxövras Teig orparıaras. Endlich der obigen Stelle ganz ähnlich III, 1, 1 p. 68, 25: BndEv tt Tot- oöroy rpoadeyop£vo, und III, 9, 9 p. 87, 3: undev t OetyCy. mpocðeyópevoç. I, 14, 3 p. 27, 12. Der Tempel der Friedensgöt- tin gerieth in Brand, und so verarmten viele Bürger der Stadt Rom, die dort ihre Schätze geborgen hatten: Cer OAopupovro sont pèy ravres ta Bande, Exactos òè za. i, ecco. Dem xov muss nothwendiger Weise ein ¿òa entsprechen. Somit wird zu lesen sein: xowi Ev gare Ta Önnocıe, Éxaotos AR lla cd, aýrtoð. I, 17, 5 p. 33, 18: cà ye, à Konwods- cac yao Xapıoripıa euvolag te xal aropyis tis éuñs. Worte der Marcia, die ein Billet des Commodus zufällig in die Hände bekommen hat, durch welches sie zum Tode verurtheilt wird. Die Partikel age lässt sich in diesem Zusammenhange nicht rechtfertigen; darum haben einige sie getilgt; es muss vielmehr heissen TAŬT dpa yapıorypın, das also ist der Dank. IL, 7, 1 p. 50, 5: evpéoxerd te xal to)g otpa- TOTAS rations TË pu) dyvaodnı droninpüca: & de, écyexo. Ohne Grund schreibt Bekker ürécynto. Da- gegen hat er II, 8, 5 p. 52, 30 in dem völlig ent- sprechenden Falle, pndè rAnoücavtos Exsivou d úré- cyeto, den Aorist mit Recht stehen lassen. II, 12, 3 p. 61, 24: ó òè ’loukavès Toxi xata- AauBavdpevos apacia Te xal Amopia, ETOS Yorosra: toig pg ou, elds, Aiparosäivar xelsucas zën GUYXANTOY xararéure ypdupara, à du Écrévèero Sé xoóg tov Zesñoov. Das ovx eiöws ist nichts als ein zweckloser und lästiger Zusatz, den wir nicht dem Autor zuschreiben dürfen. Ein ähnlicher Zusatz fin- 10 ` 147 Bulletin de l'Académie Impériale 118 det sich IH, 14, 1 p. 95, 27: dc yov Sé auto del tG touto Bio roy naldoy xal Ti Tepl cd Sete Ta Gm Qe rel LorovóR émiotéAREL ó THS Boettavias Oe ee aca iet) roue Gasäëocie gë xai MATATRÉAOVTRE ray yooa» Melay te anadyetv xat TopSet za TAETOTA. Hier scheint odcxov» von einem Leser herzurühren, der nicht wusste dass ériotédheuv so viel ist als mit- theilen, wie III, 1, 2 p. 69, 4: ó òè IapSuaics erı- green Eon tol; FaTpOLTULS Suvautv aspottewv. III, 7, l p. 80, 29: voi; te Nyoupevarg Emeoteiie Xen. aca. TÉ get». III, 1, 3 p. 69, 10: ’Argnvol 8$ gien aute roforaı Tupua, rewbavros Bagompiou, ôs TY TTO égact- Asus. tò DE Aetmóv arpariorınöv Operen éx TOY Geet otoatoréduv mv. telo cot 9E xal zu Ónpotóv TS Av- ctos (a — dré Ben gue de arpareiav. In dem zwei- ten dieser Sätze ist das Wórtchen rav ungeschickt gestellt; es müsste doch mindestens heissen r&v 92 TO Actmóv groen nSportev. Aber aus den folgenden Worten, wo von einer anderweitigen Verstürkung der Heeresmacht des Niger berichtet wird, geht augen- scheinlich hervor, dass x&v» überhaupt hier unstatt- haft ist. Wer dies erkannt hat, wird über die Art der Heilung nicht lange in Verlegenheit sein. Man hat zu verbessern: cé òè Aotxóv arpatınrınov Nope dx tà» éxs( arparonddov. md mAeto cot 9b xal TÖV Bun erën tis Avruogelas— émédoony av coda és arparelav. Die Form zaj2etocos ist bei Herodian überaus häufig, vgl. II, 6, 8 p. 48, 12. III, 14, 4 p. 96, 16. V, 6, 8 p. 138, 30. VI, 2, 6 p. 148, 11. VI, 6, 5 p. 155; 29. VII, 2,1. p. 165,32. VII, 6, 9 p. 173,28. V1; 5, 9 p. 179, 5. VIII, 2, 6 p. 191, 13. VIII, 4, 11 p. 196, 10. III, 4, 4 p. 75, 7: ouveßn d2 xai Toy atoatorédov TOÀ Zesmoou te xal to Néyocu pm vj» auvodov wövoy xac éxeivo yevéaSar tò xoplov (wo Alexander der Grosse und Darius kämpften), gid xal cr» zum óuoía» cf; tuyns. Dass man den Genetiv As tuyns nicht von «7» tüynv abhängig machen darf, versteht sich von selbst. Aber auch wenn man ihn mit Spotav verbindet und übersetzt «das Schicksal war ähnlich dem Schicksale», so ist damit der Stelle wenig gedient, deshalb weil in diesem Falle nothwendig gesagt wer- den musste, wessen Schicksal es war, das dem Schick- sale eines andern glich. Will jemand TOY gxpa.corédov 17) Zesrigou ze xal Néyoou zu tT» tUy*»» ergänzen, so wird cz; tJyng immer unerklärlich bleiben. Reiske vermuthete Ag Tor TÜyns: mindestens, meinte er, müsste man entweder tot: oder cj; Aupetcu xat AAsEay- Socv verstehen. Aber wie ist es möglich das eine oder das andere zu ergänzen? Es kann wohl kaum zweifel- haft sein, dass der Autor schrieb: aa xal tiy tý- yn» ópolav tis ways. Denn -die blutige und für den Orientalen ungünstige Schlacht ist es, über die im Folgenden berichtet wird. III, 6, 3 p. 78, 25: aueAnoas 9$ Ts Toss pe niorewe. Bekker hat hier tocs pè zu setzen für gut befunden: dagegen duldet er «f; Tocs pe curs IL, 3, 5 p. 41, 8 und Unnpeoia nv rode pe Enedetgo III, 11, 5 p. 90, 13. Diese Inconsequenz scheint lediglich auf einer Über- eilung zu beruhen; ich wüsste wenigstens nicht inwie- fern gerade an der einen dieser Stellen das Pronomen einer nachdrücklicheren Hervorhebung bedürfte als an den beiden andern. Somit war pg: we beizube- halten. Über eis pe und eis êpé vgl. meine Euripid. Stud. I p. 39. III, 9, 1 p. 85, 8: Becgdda: A8 ixavous xoovouc év Ti Popy. Diese Lesart würde zu dulden sein, wenn Xoóvog in der Bedeutung «Jahr» sich bei Herodian fände, wie es bei späteren Schriftstellern sehr häufig in diesem Sinne vorkommt. Da Herodian niemals yoóvo: für čty sagt, da auch der Pluralis durch Stellen wie VII, 11, 1 p. 184, 9: cuvég òè xata vele aurcüg yó- vous xxatay.a ët TÅ Popatov móet, nicht verthei- digt werden kann, so vermuthe ich: dtarptibas 92 ixa- voð yoóvou Ev tÿ Poun. Statt vieler anderer Stellen vgl. III, 10, 3 p. 88, 2: érôv cüx ren ev «ij Dog Sternen. IV, 8, 6 p. 112, 10: deet drarpébas yoóvou vtyóg enl tiv Adskaivdperav éorékhero. V, 3, 2 p. 129, 7: ev tÅ Qacosto Gétpupev aux Xoovou rokuecoi. V,5,1 p. 184, 24: où mood yodvou drarptias siye Tepl Ba IH, 12, 1 p. 91, 25: nslooev he sea mpös auTev de IM Uno cotnpias mich vwd cw éAAov. Vielmehr dyy=xôv, nicht weil dies in mehreren Handschriften sich findet, sondern um des Sinnes willen: Satur- ninus hatte die Absicht dem Severus gewisse Mitthei- lungen zu machen. So heisst es nachher III, 12, 2 p- 92, 2: goi dë Tata Smhaigoy $ 1x0. IV, 5, 3 p. 107, 10: el «tz — mv Uró3eot» ketakol, soe av épo xal eüAoyov xal dvayxañov mov Dër meíos Sau dervov dpuvacdat cv N Umopelvat. Das Verbum vuropevew, Stand halten, ist hier nicht am 149 des Sciences de Saint - Pétersbourg. 150 Platze; vermuthlich ist die Praeposition durch das voraufgehende 0765sct» veranlasst. Es muss heissen ayap.sivar, ruhig abwarten. Vgl. IV, 13, 1 p. 119, 23: 8pcaí xt prev NIEANGEV N Avapslvas Tassy. IV, 13,.3 p. 120, 14: oùv innedotv edu Groe, tva Ad pj TAYTA TOY arpaTov Gel, tT» Odormoplav Érct- eŭro, Oz; Bn vcas tÅ Seh EraviiSor. Das By in zwei zu demselben Hauptsatze gehörigen Finalsätzen ist schwerlich zu rechtfertigen. Ich vermuthe 63 av Su- cas zë Ses rawha. Diese für die Attiker minde- stens sehr zweifelhafte Syntaxis wird von Herodian - nicht selten gebraucht. Vgl. I, 5, 1 p. 8, 23: &do&e vois get: Tocayayelv TO perpaxrov Es TO GTOUTÉTEÏOV, Og av day Sein reis arentıgrars. III, 12, 6 p. 92, 32: detv autoy Evdov elvar Tolv Exruora TO Oo Evo Sos, Oc Ay tj; Axponilews xareinapdng xai tis Bacelas (Dpupévns ÉXOVTES TE xal AXOVTEG TOVTES UTAXOUOE. I, 12, 12 p. 94,5: Tò côua rod és TNY Aewpcpov, Gc di TTL PAVEY YÉVOLTO xo ÚTÒ p400Uv cy Jagto sen. III, 14, 5 p. 96, 20: &arpıßas te yoóvou Entöv, og dy vn M dg cy Pour éxec(orco. VI, 1, 6 p. 145,11: drmakeıv oU» auroy Enese guyveyégcata xmi Ent Tei- grou TS Nndpas, Oc dy acyohoupevog pi re xato6v de TÒ Erermdsusm te cv auaornwatov. VII, 1, 2 p. 188, 21: ras giga: de tetpayova Erake Gyr aca, Oz dy rheîoroy tod medtou StahdBorey. Die Verwechslung von AN und AH kehrt oft wieder; einige Beispiele giebt Cobet N. L. p. 501 f. V, 3,11 p. 131,7: t Sé Moien uerg copoùs et- var Xowudcoy, Exelvny Ak Éco(uog rar av TocéoSot Tolo orpmtiwrars, El cr» Bathelay có yevaı dvavcocat- to. Maesa konnte vernünftiger Weise nur dann ge- neigt sein ihr ganzes Vermögen den Soldaten zu über- lassen, wenn diese, die Soldaten, ihr einen Dienst ge- leistet hatten. Mit andern Worten, statt des sinnlosen avaveooaızo ist nothwendig dvavsdaatvco zu schreiben. VL,8,8p. 160, 24: de à ayrtoug de ebvoray xal Too- Suplay TAYY TPOEXAAETATO, TÉ TE ournpécia Eredinia- alase, vonds te xal Beste peyiotas UTÉCYETO, Tinmplas TE xal xmMidas geg: œurois avixev. Die Verspre- Chungen und Erlassungen und Geschenke waren Mit- tel, durch welche Maximinus das Wohlwollen der Soldaten sich zu gewinnen suchte. Statt o — Tp08- xahécaro wird also de Tooxahécaito oder Os TQOCXA- Moarto zu schreiben sein. VI, 9, 4 p. 161,19: ci à CTOATIÔTAL TA ub» TOÔTE A © do yycüvco, xac GAéyous DE dveydpouv dë Erha Laget geht, Statt xac uo dürfte xar Alyev, allmäh- lich, das allein angemessene sein: dieser Begriff ist durch den Gegensatz zu ta ptv roôta gefordert, und xav Ghéyoy wird auch I, 10, 3 p. 19, 20 mit xar ZA vous verwechselt. VII, 1, 4 p. 164, 1: mov te Exarovradoyov cvp- rysovrov. Doch wohl Exarovrapyav: denn Herodian gebraucht nur die Form éxarovrapyns. VII, 1, 10 p. 165, 13: oudeutav altiav EySpus oðte péoous éyov. Dass es heissen muss cu: pécous, wird niemand mehr in Zweifel ziehen; wenn Bekker das unrichtige coùte beibehalten hat, so muss dies um so mehr überraschen, da er an vier Stellen des Herodian die hier erforderliche Besserung vorgenommen hat: vgl. II, 4, 8 p. 44, 25. II, 13, 7 p. 64, 11. III, 5, 7 p. 77,92. IV,6, 22.108,15; VII, 5, 4 p. 172, 7: eig xv gegen, Ze Av gien YEveı xa Bugust ACYOY TQOUyOY, TOUS Äere xataci- ydas outen te npootaias, Éyov Tpdxanov cT ðe- Gay &£AsEe mpóg aUtóv torde. Die Worte Tjcuyatetv te rpootasas scheinen unecht zu sein, nicht sowohl deshalb weil sie zu dem voraufgehenden xaraoıydoaz nichts neues hinzufügen, als vielmehr weil sie das was mit xaracıyacag stärker und bestimmter bezeichnet wird in einer matteren, abgeschwüchten und mehr verschwommenen Form wiedergeben. In xarasıydaoas roue Aotmcug liegt dass der Redner sich Gehör ver- schafft hatte; wie kann danach noch rouyaseıw mpoc- takas folgen? VII, 5,7 p. 173,2. Hier wie VII, 8, 5 p. 178,2 hat Bekker in der zweiten Ausgabe vest drucken lassen, während in seiner ersten Ausgabe richtig yr- ox steht Die Erfinder der Form eo, die erst im neunzehnten Jahrhundert unserer Zeitrechnung auf- gekommen ist, scheinen nicht recht überlegt zu haben was sie eigentlich mit dieser Schreibweise wollen. Das sogenannte Iota subscriptum oder, nach der Be- zeichnung der Grammatiker, das avexpoyntoy ioca hat, wie der Griechische Name lehrt, einen lediglich etymologischen Werth. Wer also "gar schreibt, muss meinen die Griechen hätten in der Endung einen Diphthong gesprochen. Die Existenz dieses Diph- thongen lässt sich nicht erweisen; wohl aber ergiebt sich aus den Zeugnissen der Grammatiker wie der Inschriften, die bekanntlich in derartigen Fragen den K 151 Bulletin de l’Académie Impériale 152 sichersten Anhalt bieten, das Gegentheil, dass die Griechen gea. sprachen. Vgl. Choerob. in Theod. p. 388 und, um wenigstens eine Inschrift anzuführen, Corp. Inser. 6768, 10. Dass die ursprünglich drei- silbige Form yrpai in yov übergeht, d. h. dass at in ein langes Alpha contrahirt wird, dem wir, um an die primitive Form zu erinnern, ein nicht lautbares Iota unterschreiben, hat durchaus nichts auffallendes; eben so wird déoso in doco, Sat; in das, delðo in ado, Tt- pdst in tg, gaming in crapula, oraig in ords ver- wandelt?) Hiernach ist zu wünschen oder vielmehr mit Sicherheit zu erwarten, dass das vóllig unberech- tigte und willkürlich erfundene "gea seiner ephe- meren Scheinexistenz bald wieder entkleidet und da- hin verwiesen wird wohin es gehört, zu den Überei- lungen moderner Grammatiker. VIII, 3, 8 p. 193, 10: sai xonap.l AN rives édédovto os In cU vnda Geet véxny ümtoyvouuévcu* Bélv 85 xahodar Toûtoy addon! te Unsppusg, Arohhova el- var éSéhovtes. Statt Bedıv ist zu schreiben BéAevov, wie W. Dindorf im Thes. Gr. L. vol. 2 p. 214 B er- kannt hat und längst vor ihm schon Salmasius in den Scriptores hist. Aug. vol. 2 p. 52, nur dass dieser unrichtig BeXivov schrieb. Auf die richtige Lesart führt auch, um jeden Zweifel zu beseitigen, das Békev des codex Venetus und Vindobonensis. VIII, 7, 5 p. 202, 18: BıwosoSe te xal xata yyopny gv vois olxeloıs, cux. Ev addodarın xaxoraSodvres. Man könnte vermuthen gujcsoSé T ei xal xata "gen, Für wahrscheinlicher aber halte ich, dass xoi einfach zu tilgen ist. Schon oben wurde darauf hingewiesen, dass es bis jetzt nicht wohl móglich ist über den Werth der tra- ditionellen Lesarten im Herodian mit Sicherheit zu ur- theilen; indess scheint doch dies unzweifelhaft, dass dem Venetus ein grösserer Einfluss auf die Gestaltung des Textes eingerüumt werden muss als es in den Bekkerschen Ausgaben geschehen ist. Hierfür nur wenige Beispiele. I, 3, 5 p. 6, 26: Zeg yap tò Bapßapov xat Ent tais Tuyousars dpoppais xtvetoSat Die Lesart des Venetus, xtvoupevov, ist zu gewählt um für eine Erfindung gelten zu kónnen; die Richtigkeit der Con struction £o& sehn zue wird schon durch das Aristo- 5) Eben dahin gehören, wie ich glaube, mehrere Verba auf — ato, wie pacato, Soxódtu, Tepak, paoar, denen Tr For- men auf — atte zu Grunde zu liegen scheinen phanische quet; Ak 060 auto coo9o« ausser Zweifel gesetzt. I, 5, 8 p. 10, 11: tocaðta ó Keunodos eirov xal weyaroppoo: Sooeaig ypnpatav oixetocopsvog TÒ orpattortxoy. Im Venetus steht ps’yarogpdvers. Folglich ist peyadoppövos zu lesen, wie III, 6, 8 p. 80, 2. III, 10, 2 p. 88, 1 und sehr oft. Endlich V, 2, 4 p. 128, 15: Tooyet Te TÓTAS xoi Cagrcëoo reueg TAAG xal Alors talos TeToxtàpévois xexcoumuévos. Statt der hässlichen Interpolation rerotxthpévors xexooumméves, die selbst für das Ohr kaum erträglich ist, bietet der Venetus das einfache und allein angemessene emer xthpéves, wonach youcó in youcó ce zu ändern ist. . Hiermit erledigt sich zugleich IV, 11, 3 p. 116, 21: écSitt, youcó xal Bapais 3uxpópotg TETAUXLALÉVOY , WO Bekker seltsamer Weise dtapopors TeroxuEN xe- xoounpévoy vermuthet und in den Text gesetzt hat. Anikiev, eine Insel im Eismeere, in der Gegend von Nola. von A. v. Midden- dorff. (Lu le 30 mars 1860.) Aus eigener Erfahrung darüber belehrt, wie dan- kenswerth Fingerzeige sind, welche die Aufmerksam- keit späterer Nachfolger auf bestimmte Örtlichkeiten innerhalb ausgedehnter Wildnisse richten, entschliesse ich mich dazu, die nachstehende Notiz zu veröffent- lichen. Sie ist zufälliger Weise dem Feuertode ent- gangen, welchem ich in jüngeren skrupulóseren Jah- ren das Tagebuch des Sommers 1840 übergab, zu dem sie gehört hat. Theils mag der conservative Geiz, der sich mit vorrückenden Jahren meldet, daran Schuld haben dass ich diese Notiz jetzt dem Druck übergebe; theils aber bewegt mich dazu die Menge genauer und bis in alle Einzelheiten durchgeführter Angaben, wel- che der Akademiker Hamel in seinem « Tradescant der Ältere»") mitgetheilt hat, und zu deren Gegenstande die so unbekannte Insel Aníkiev in unverkennbarer Bezie- hung zu stehen scheint. Durch den so eben erschie- nenen Aufsatz des Akademikers Hamel «Sir John Franklin's Nordwestexpedition von 1845 — 1848 und Charles Jackman's Nordostfahrten von 1580 und 1581»?) den man füglich als einen Nachtrag zu sei- ner ebengenannten grósseren Arbeit ansehen darf, ist die Sache bei mir wieder aufgefrischt worden. 1) Recueils des actes de la séance publique de Acad. Imp. des sciences de St.-Pétersbourg, tenue le 29 décembre 1845. p. 85. 2) In Tome I. dieses Bulletins, S. 497 — 507. 153 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 154 Wo man auch an der Küste des Russischen Lapp- lands landen mag, überall begegnet man deutlichen Spuren der Erhebung dieser Halbinsel aus dem Meere, überall finden sich Beweise vor, welche in vollem Einklange mit dem allgemein bekannten Muschellager bei Usy-#aga stehen, weil sie gleich demselben auf eine Erhebung der gesammten Küste, von nicht we- niger als zweihundert Fuss, hinweisen. Diese That- sache muss für uns ein um so grösseres Gewicht ge- winnen, als ich im letzten Bande meines Reisewerkes nachgewiesen habe, dass die gesammte Nordküste Asiens an dieser Hebung Theil nimmt, und zwar, al- lem Anscheine nach, durchgüngig mit der Hebung der Küstenländer des Weissen Meeres gleichen Schritt und gleiches Maass hält. Etwa in der Mitte des engen Halses der den Ein- gang zum Weissen Meere bildet, liegt dicht am lapp- ländischen Ufer die kleine Insel S’os’nöwetz. Es war der erste Punkt an dem wir seit unserer Abfahrt aus Archangelsk landeten. Die Insel besteht aus Gneiss, aus welchem sich, zumal an der südöstlichen Spitze der Insel ein weisses, dichtes Quarzgestein massig aus- scheidet. Trotz seiner Härte ist dieses Quarzgestein in früherer Zeit durch Meereswirkung bis zur Höhe der Insel hinauf glatt abgerieben, und man findet: in demselben nicht selten Riesentöpfe, unter denen mir einer insbesondere durch seine Enge auffiel, indem er bei kaum einem halben Fuss im Durchmesser, an- derthalb Fuss tief war, vollkommen cylindrische Wandungen besass und einen concaven Boden hatte auf welchem die Steinkugel noch lag, welche den Topf, wenigstens in letzter Instanz, geschliffen hatte. Das jetzt noch an dieser Stelle gewaltige Hin- und Zurückströmen des Meeres, bedingt durch die Ein- zwängung der Fluth, lehrt uns die wirbelnde Kraft kennen, welche einst diese Klöppel in ihre drehende Bewegung versetzte. Die Bildung von Riesentöpfen dauert dort auch in der Jetztzeit noch fort, wovon man sich zur Ebbe-Zeit leicht überzeugen kann. Verfolgt man nun die lappländische Küste des Eismeeres westwärts, so gelangt man an der kleinen Insel Nökujev vorbei, welche durch den im Jahr 1554 erfolgten Tod Willoughby’s und seiner Mannschaft sich eine traurige historische Bedeutung erworben hat. Bevor man den Kola-Busen erreicht, stösst man auf die grösste unter den Inseln dieser Küste, auf Kildin. Die Spuren ihrer Erhebung aus dem Meere zeigen sich augenfällig in terrassenartigen Uferstufen, welche durch Geróllbinke bezeichnet werden, und zwar sind die Gerölle um so grösser, je hóher auf- wärts, so dass auf der höchsten Stufe grosse Blöcke liegen, welche den erratischen gleich sehen. Drei Hauptstufen lassen sich durchgängig unterscheiden; Unterabtheilungen derselben inbegriffen zählte ich aber an manchen Örtlichkeiten bis sieben solcher Absätze. Dergleichen Uferstufen waren aber keineswegs auf die Insel Kildin allein beschränkt, sondern sie liessen sich gleich deutlich auch in der Umgegend erkennen, wie z. B. auf der noch weiter westlich gelegenen Halbinsel Rybátschij, auf deren Ostküste die Absätze der Terrassen gegen Osten schauten, und mithin ganz unabhängig waren von den erratischen Erscheinungen welche theils in der Gestalt von Schrammen die Rich- tung SO. z. O. angaben, theils, und zwar in der Ge- gend des Stieles der Halbinsel, müchtige Fortbewe- gungen diluvialer Schuttmassen genau in der Richtung S. — N. andeuteten, indem ich dort eine weite Flüche durch fünf Reihen hoher paralleler Kämme in Abthei- lungen zerfällt fand. Der Abstand eines Kammes von dem andern betrug 100 bis 200 Schritte. Die Kümme selbst erhoben sich beiderseits mit dachartigen Ab- hängen, und zeichneten sich nicht nur durch ihren geraden Verlauf, sondern noch mehr durch eine scharf- kantige und völlig gleichmässig verlaufende Mittel- Firste aus, welche mit grossen erratischen Blöcken besetzt war. Diese mussten um so mehr auffallen, als sie hier eben nur allein die Firsten der Kämme krön- ten, anderweitig aber nicht zu sehen waren, obgleich übrigens erratische Blöcke auf den hervorragendsten Höhen der Halbinsel Rybätschij vorkommen, und be- weisen dass auch diese letzteren vor Zeiten sich unter dem Meeresspiegel befanden. Es sei mir erlaubt, noch einen Nachweis dafür zu geben, dass die in Rede stehenden Uferstufen sich an der gesammten europäischen Küste des Eismeeres vorfinden. Der äusserste Punct jener Küste, den ich nach Westen hin zu betreten Gelegenheit fand, war das kleine Wadsöe, welches im Warangerfjord, südlich von Wardöhuus liegt. Auch hier zeigten sich auf dem Festlande, bis über 200' hoch, die unverkennbarsten Spuren von Uferstufen, an welche das Meer in der i Vorzeit brandend anprallte. Jetzt sieht man ein schrä- 155 Bulletin de l’Académie Impériale 156 ges, mit Gerüllen belegtes Ufer an einen Absturz leh- nen, bis zu dessen Fusse der Spielraum von Ebbe und Fluth gegenwürtig hinanreicht. Der obere Rand des Absturzes begrenzt eine kaum merklich geneigte Ebene. Als mit Weiden bewachsene Torfwiese er- streckt sich diese Ebene etwa anderthalb Werste land- einwürts, worauf man wieder zu einer älteren und steileren Uferstufe gelangt, welche sich aber von der früher beschriebenen, der Jetztzeit angehörigen, unter Anderem auch dadurch unterscheidet, dass sie mit Geschieben belegt ist, d. i. mit abgeriebenen Bruch- stücken der schiefrigen Felsarten aus denen das Fest- land hier besteht, und nicht aus Geróllen wie die un- terste Stufe, welche das jetzige Meeresufer bildet. Dass diese Uferstufen auch hier Erscheinungen darbieten welche ganz unabhängig von den errati- schen sind, beweist die Richtung der Diluvialschram- men welche ich, auf den benachbarten kleinen, im Norden von Wardöhuus stehenden Inseln Horn - Oe und Ren-0e, SSO. — NNW. fand. Bei dieser Gelegen- heit sei erwähnt, dass diese Inseln durch einen ziemlich genau von O. nach W. gerichteten merkwürdigen Spalt dermaassen in zwei Hälften getrennt werden, dass man sich die Sache nicht anders zu erklären vermag, als durch die Annahme, es sei hier die Erdrinde in wei- terer Erstreckung auseinandergeborsten. Die gróssere Insel ist viele hundert Fuss hoch; nichtsdestoweniger ist der Thonschiefer und der Grauwackenschiefer aus dem sie besteht nur wenige Faden breit auseinander geplatzt. Dieser, von vóllig glatten und parallel hin- abstürzenden Wünden begrenzte Spalt, reicht von der Hóhe des Gipfels der Insel bis unter die Meeresflüche hinab, deren Wogen tief unten brausend in den Spalt hineingezwüngt werden. Auch sehr lang scheint die- ser Spalt zu sein, da er offenbar im Meeresgrunde sich fortzieht. Man sieht seine Fortsetzung auf die zweite der in Rede stehenden Inseln treffen und auch diese in zwei Theile trennen; allein da hier die Fels- art den atmosphärischen Einflüssen weniger Wider- stand bietet, so füllt sich der Spalt mit zusammen- fallenden Steinblócken. Doch kehren wir jetzt, nachdem wir die gehörige Rundschau gehalten, zu dem Hauptgegenstande die- ser Notiz zurück, indem das was wir mitgetheilt ha- . ben genügen mag, um anzudeuten, wie lehrreich die Felsengestade jener Küste sind, und wie sehr sie den Besuch von Geognosten verdienten. Es ist wohl kaum daran zu zweifeln dass sich dort genau ermitteln liesse, in welehem Verhältnisse die Hebung der Küste zu den erratischen Phänomenen gestanden hat. Mir schien die Erhebung des Landes noch fortzudauern, und wenigstens ein Theil der dort sichtbaren Drift-Phä- nomene nur den Schein solchen Ursprunges an sich zu tragen, in der That aber keiner Diluvial - Kata- strophe seine Entstehung verdankt zu haben, sondern lediglich für Ablagerungen gehalten werden zu müs- sen welche sich in jüngerer Zeit auf dem Meeresbo- den bildeten, und in Folge der allmählichen Hebung des Landes an den Tag getreten sind. Es kann keiner Frage unterliegen dass die kleine Insel Anikiev, welche dicht an der Südostküste der Halbinsel Rybatschij gelegen ist, sich gleichfalls aus dem Meere hervorgehoben hat. ‚Im Süden des Vorge- birges der Halbinsel, das unter dem Namen Zyp - Ná- wolok bekannt ist, unterscheidet man schon von diesem Vorgebirge aus, dass die Insel Aníkiev aus Thonschie- fern besteht, deren Schichten auf dem Kopfe stehen, mit unbedeutendem Einschiessen gegen Westen. be- tritt man die Insel so füllt alsbald in die Augen, dass (etwa 80' hoch über dem Meere) der Thonschiefer zu gerundeten glatten Kuppen abgeschliffen wor- den ist. An einer fast horizontal gerichteten Fläche, zu welcher die Schichtenkópfe auf der Nordostseite der Insel geebnet und polirt sind, findet man eine Menge russischer Inschriften eingemeisselt, unter de- nen jedoch die älteste die mir zu Gesicht kam nicht weiter als bis 1794 zurückwies. Um so mehr Auf- merksamkeit verdien- ten demnach die bei- den beistehend im Holzschnitt wiederge- gebenen Schilder. Die Jahres-Zahlen dieser Inschriften fallen’ wie man sieht, auf die letz- ten 15 Jahre des 16. und auf die ersten 15 Jahre des 17. Jahr- hunderts; mithin in je- ne Zeit des Wetteifers in welcher der mos- des Sciences de Saint-Pétersbourg. 158 >. kovitische Handel schon 7 n] mit vielem Erfolge den : Engländern von den Hol- ländern streitig gemacht wurde. Die Cherry - In- seln, Nowaja Semlja, Spitz- bergen, wurden wührend dieses Zeitraumes ent- deckt, und wiederholten Besuchen eróffnet; die Namen vonHeemskerk und Barentz,vonFran- cis Cherry, und in letzter Zeit auch derjenige von Isaac Massa sind Zeitgenossen unserer Inschriften. Obgleich nun das mit alten Handzeichen reich ver- zierte Wappen des Jacob Hansen Haderslef auf einen Mann nicht gemeinen Schlages hinweist, und auch der, unter die vielen Jahrgünge welche den Na- men Berenig Undersen begleiten, hingezeichnete Kriegsmann auf einen vielerprobten, dreissig Jahre lang thätigen Mann von Auszeichnung deutet, so hat es mir doch bisher nicht glücken wollen, der geschicht- lichen Bedeutung dieser Münner auf die Spur zu kom- men. Das glaube ich aber aussprechen zu dürfen dass es Überbleibsel sind von noch nicht ans Licht gezogenen lebhaften Beziehungen, welche zu dersel- ben Zeit als die Engländer und die Holländer sich um den nordischen Handel stritten, zu derselben Zeit als die Engländer eine besondere Factorei in Kola unter- hielten, überdiess auch noch mit Norwegen sich fort- setzten. Es war damals der althergebrachte Handels- E ed ` verkehr mit diesem nächsten Nachbarlande wohl auch | kunft. Das Platin wird ohne Zweifel in Folge dieser noch in bester Thätigkeit, und die Benennung Mür- manskij bereg noch in der vollsten Blüthe ihrer Bedeu- tung. So, d. i. Normännisches Ufer heisst ja bis heute im Munde aller russischen Anwohner des weissen Meeres (nomopsr, nowopupr) der gesammte Antheil der Küste des Russischen Lapplandes, welcher am Eis- meere liegt; im Gegensatze zum Terskij bereg, der das Weisse Meer westlich begrenzt. Norwegische Urkunden, zumal Nachrichten über die ersten Anfänge von Hammerfest, Wardöhuus und Wadsöe werden uns gewiss einst das eröffnen, was uns bisher noch abgeht, um die Geschichte jener Blüthe- zeit unseres europäischen Hoch - Nordens in ihrem wahren Gleichgewichte kennen zu lernen. Bei der Vergänglichkeit der Gesteine im höheren Norden, wo man die meisten Berggipfel zu Trümmer- haufen zusammengestürzt findet, dürften die oben mithgetheilten Copien einigen Werth haben, wenn ich sie auch nicht zu enträthseln weiss. Schon jetzt sind es 20 Jahre her, seit ich sie an Ort und Stelle abzeichnete. Neue Beiträge zur Chemie der Platinme- talle (Fortsetzung), von Dr. C. Claus. (Lu le 2 mars 1860). A. Einiges Allgemeine über die Platinmetalle und einiges Besondere über das Ruthenium, mit Bezug- nahme der neuesten Arbeit von Sainte-Claire-Deville und Debray über diesen Gegenstand. In einem meiner Aufsätze ') über die Platinrück- stände hatte ich die Bemerkung gemacht, dass wenn Deville zur Pariser-Ausstellung zufällig an Stelle des Alumiums das Iridium in grösseren Quantitäten dar- gestellt und auf die Untersuchung desselben eben so- viel Mühe und Kosten verwendet hätte, als auf das Alumium, ob nicht jetzt schon das Iridium zu einer unerwartet nützlichen Anwendung gekommen sein wür- de. Kaum ist das Jahr vorüber und schon hat sich diese Vermuthung durch das Verdienst des Herrn Deville und seines Mitarbeiters auf das glänzendste bewährt. Die neueste Arbeit dieser ausgezeichneten Chemi- ker ist unstreitig epochemachend für die Geschichte des Platins und verspricht diesem eine glänzende Zu- neuen Entdeckungen zu einer weit allgemeineren An- wendung kommen, als es bisher der Fall war, da der sehr hohe Preis desselben durch die neue Schmel- zungsmethode aus den Erzen bedeutend herabsinken muss, Die weitläuftige, zeitraubende und kostspielige ältere Methode der Herstellung dieses Metalls in fester, hämmerbarer Form hat den Preis desselben, im Ver- hältniss zu dem des Erzes, bedeutend in die Höhe ge- trieben, so dass die Anwendung dieses, für den allge- meinen Gebrauch mit so vielen schätzbaren Eigen- 1) Liebig und Wöhler’s Annalen der Chemie und Pharmacie. Bd. CVII. Heft 2. p. 146. 159 Bulletin de l'Académie Impériale schaften begabten Metalles, bisher fast ausschliesslich nur auf die Laboratorien der Chemiker beschränkt blieb. Der Preis des Platins muss aber auch in Folge eines andern Umstandes tiefer herabsinken, eines Um- standes, den uns die Autoren kennen gelehrt haben, nümlich den, dass die übrigen, das reine Platin in sei- nen Erzen begleitenden anderweitigen Metalle (mit Ausnahme des Eisens und des Osmiums) keineswegs, wie man früher glaubte, der Güte des Metalls, wenn sie damit legirt sind, Abbruch thun, sondern im Ge- gentheil seine geschätztesten Eigenschaften noch zu erhóhen vermógen, so dass Legirungen des Platins, besonders mit dem bisher nutzlosen Iridium von 10 bis 25 pCt., von fast allen Reagentien unangreifbar sind. Es kónnen daher die bisher unbenutzten iridiumrei- chen Platinrückstünde auch das andere Platinerz, das nutzlose Osmiumiridium zu Platingefässen verwerthet werden. Hier haben wir also gleich bei dem ersten Angriff auf das Iridium eine unerwartet nützliche An- wendung kennen gelernt. Móglicherweise kónnen sich noch andere herausstellen. Aber auch andere Umstände erhalten das Platin auf einer die allgemeine Anwendung beschrünkenden Höhe des Preises, nämlich die Seltenheit des Vorkom- mens und der Kostenaufwand bei Gewinnung des Er- zes. Was den ersteren anlangt, so birgt unser vater- ländischer Boden (das reichste Platinland) einen noch nicht vollkommen ergründeten Schatz von diesem Er- ze, das bisher noch nicht gehörig ausgebeutet worden. Mit Steigerung des Bedarfs würden sich durch sorg- fältige Nachforschungen die Platinminen mehren und den Preis des Erzes herabsetzen. Was aber den Ko- stenaufwand des Auswaschens der platinführenden Sande anlangt, so kónnte dieser durch neuzuerfin- dende, zweckmässige Maschinen ebenfalls verringert werden. Die Construction solcher Maschinen müsste die Aufgabe für unsere vaterlündischen Techniker und Bergbeamten werden, nachdem die chemisch-metallur- gische Aufgabe von den franzósischen Chemikern so glücklich gelóst worden ist. Für die Nutzanwendung des Platins in den ver- schiedenen Richtungen ist jedoch die rein chemische Frage über die Eigenschaften desselben und seiner Begleiter nicht minder wichtig als die metallurgische. In jener hat ohne Zweifel der grosse Schwedische Chemiker Berzelius, welcher durch die Russische Regierung zu seiner Arbeit veranlasst wurde , das grüsste Verdienst. Mit geringem Material versehen, in verhältnissmässig kurzer Zeit, vermochte er mit selten zu erreichender Geschicklichkeit, auf einem bis- her unbebauten, ihm unbekannten unfruchtbaren Fel- de, die Lehre über diese Metalle zu einem fast voll- endeten Gebäude aufzuführen, das bisher die alleini- ge sichere Grundlage des ferneren Forschens in dieser Partie geblieben ist. Und dessen ungeachtet schliesst dieser bescheidene Meister seine umfangreiche Ab- handlung mit den Worten: «Die von mir angestellten Versuche haben so Manches über diese Körper aufge- klärt, aber dennoch darf man sie nur als die ersten Umrisse zur Geschichte dieses und der übrigen Be- gleiter des Platins ansehen, einer-Geschichte deren Ausarbeitung ebenso mühsam als langwierig ist». Aber: auch die franzósischen Chemiker, abgesehen von der so glücklich gelösten metallurgischen Aufgabe, haben sich der rein chemischen Frage zugewendet und man- ches Schützenswerthe in dieser Richtung gefórdert. Zuvórderst suchen sie zu allgemeinen Resultaten durch die Vergleichung dieser Metalle mit anderen zu gelangen und geben zu, dass die 6 bisher bekann- ten Platinmetalle, von der einen Seite betrachtet, mit Fug und Recht in das System zu einer wohlbegrün- deten ungetrennten Gruppe ET AR werden; könnten: Von diesem G dige Osmium als das Metalloid der Platinreihe angesehen werden— eine Auffassung die, so geistreich sie auch ist, bei näherer Betrachtung doch als illusorisch erscheinen kónnte. Von einer andern Seite aber betrachtet, schlies- sen sich einzelne Platinmetalle durch besondere Ähn- lichkeit im Verhalten Metallen anderer Reihen an, . so dass sie im Systeme neben diesen ihren Platz ein- nehmen müssten. So vergleichen sie das Platin mit dem Golde, ebenfalls das Iridium, das Palladium mit dem Silber, das Ruthenium mit don Zinn. Es ist nicht zu leugnen, dass in Beziehung einiger weniger Eigen- schaften sich solche Analogien aufstellen lassen, allein ich habe Grund diesen nur einen geringen Werth bei- zumessen und schliesse mich daher entschieden dem ersten Theile der Anschauungsweise der Verfasser an, indem ich, wie ich mich auch bisher ausgesprochen habe, die Platinmetalle alle für Glieder einer untrenn- baren, wohlbegründeten Metallgruppe halte. Will man sie aber mit anderen Metallen vergleichen, SO giebt des Scienees de Saint- Pétersbourg. uns die Natur selbst den Fingerzeig dazu, denn in den natürlichen Platinerzen, sowohl den platinreichen als osmium- und iridiumreichen kommen neben den eigent- lichen Platinmetallen constant Eisen, Mangan und Kupfer, oft auch Gold vor. Diese constanten Beglei- ter der Platinerze mögen nicht zufällig darin vorhan- den sein, sondern, gewisser Ähnlichkeitsverhältnisse wegen, mit ihnen legirt sein. Diese Ähnlichkeitsver- hältnisse, welche ich später hervorheben werde, sind factisch vorhanden. Es hat sich herausgestellt, dass das Osmiumiridium keineswegs, wie man früher glaub- te, eine chemische Verbindung von Osmium und Iri- dium in äquivalenten Verhältnissen sei, sondern ein Platinerz, in welchem die in dem gewöhnlichen lösli- chen Platinerze vorkommenden Begleiter in vorwalten- der Menge vorhanden sind, so dass in jenem Osmium oder Iridium, in letzterem Platin den Hauptbestand- theil bilden. Es ist noch ein drittes Platinerz, nämlich das Irit von meinem Freunde Herrmann in Moskwa aufgestellt worden, das nach der Analyse als eine Ver- bindung von oxydirten Platinmetallen mit Eisenoxyd und Chromoxyd zu betrachten ist. Allein ich habe Grund an der Existenz dieses Minerals zu zweifeln, nicht allein weil eine solche Verbindung an und für sich schon sehr unwahrscheinlich ist, sondern weil aus einem so complicirten Gemenge, wie der Platinrück- stand ist, sich wohl schwerlich durch das blosse Ab- schlämmen ein reines Mineral wird trennen lassen, und in der That bei Befolgung der Methode meines Freun- des erhielt ich eine flitterig pulverförmige Substanz, die alle die Eigenschaften besass, welche er vom Irit angiebt, welche sich aber bei starker Vergrösserung als ein sehr mannichfaltiges Gemenge kund that, in wel- chem sehr zarte Flitter von Osmiumiridium und von Chromeisenstein die Hauptmasse bildeten. Schon in meinen Beiträgen von 1854 habe ich eine Gruppirung der Platinmetalle versucht. Nachdem ich meine Kenntnisse über sie noch mehr erweitert habe, Will ich diese Zusammenstellurig in etwas veränderter Form hier wiederholen. Die Platinmetalle gehören einer wohlcharakteri- sirten Gruppe von ähnlicheh Metallen an, deren Grup- pencharakter in folgenden Merkmalen begründet ist: 1) Sie haben nahezu ein gleiches Atomvolumen; 2) ihre | Charakteristischen Doppelsalze sind bei gleicher Zu- sammensetzung isomorph; 3) sie haben starke Ad- Tome II. haesion zum Sauerstoff, besonders im pulverförmigen Zustande; 4) ihre Oxyde werden bei gewöhnlicher Temperatur unter Erglühen von Wasserstoffgas re- ducirt. Abgesehen von diesen Merkmalen sind sie unter einander sehr verschieden, einige derselben nähern sich in ihren Eigenschaften den sogenannten edlen Metallen und namentlich dem Golde, andere hingegen, ohne den Charakter der edlen Metalle zu verleugnen, nühern sich den positiven Metallen, namentlich dem Eisen und Mangan. Sie lassen sich systematisch in 2 über einander ge- stellte Reihen aufstellen und zwar erstens in die obere horizontale Reihe, welche ich die Hauptreihe nenne, weil sie in den verschiedenen Platinerzen als Hauptbestandtheil vorkommt. Sie charakterisirt sich . durch ein sehr ähnliches, fast gleich hohes Atomgewicht. ebenfalls hohes und fast gleiches specifisches Gewicht, und endlich dadurch, dass die einzelnen Glieder vor- zugsweise leicht mit Chlor die Verbindung MCI, bil- den, welche in ihren Doppelsalzen mit den Chloriden der Alkalimetalle dem allgemeinen Typus MCl4- MCI, folgen, deren Form stets dem tesseralen Systeme angehórt. Die zweite horizontale Reihe, ich nenne sie Nebenreihe, schliesst die Glieder der Platinme- talle ein, welche ebenfalls von nahezu gleichem Atom- gewichte und specifischem Gewichte sind, aber in die- ser Beziehung nur die halben Zahlenwerthe der obe- ren Reihe haben. Sie verbinden sich mit Chlor am leichtesten nach dem Typus MCI oder MCL: ihre Doppelsalze mit den Alkalimetallen folgen der Zu- sammensetzung: MCla- MCl, 2 MCI + M,Cl, oder 3 MCI-+M,Cl,. Die Krystallform gehört nicht dem re- gelmässigen Systeme, sondern anderen mit schief ge- stellten Axen an. Trennt man die einzelnen Glieder dieser beiden Rei- hen durch senkrechte, die horizontale rechtwinklig schneidende Linien, so erhält man die senkrechte Gruppirung zu Paaren ühnlicher Metalle, welche mit Ausnahme des horizontalen Trennungscharakters in den übrigen Verhältnissen die grösste Übereinstim- mung zeigen und in welchen jedes Paar aus einem Haupt- und Nebenmetalle besteht. In diesen Paaren zeigt sich nun die Ähnlichkeit auf eine so auffallende Weise, wie ich es bereits von 2 Paaren, dem Ruthe- 11 Bulletin de l'Académie Impériale 164 nium und Osmium und dem Rhodium und Iridium, so unverkenubar erfahren habe, und in diesem Aufsatze noch specieller nachzuweisen hoffe. Bei ihnen geht die Ähnlichkeit in den mehr complicirten Verbindun- gen so weit, dass sie nicht nur in der Form, sondern auch in den Reactionen als identisch erscheinen. Ist nicht die neulich entdeckte flüchtige Ruthenhyper- süure eine neue Stütze für diese Gruppirung? Auch das Palladium und das Platin bilden ein sehr charak- teristisehes Paar, indem das erstere dem letzteren in allen seinen Verbindungen folgt, in den ammoniakhal- tigen Basen, Cyanverbindungen ete., und selbst die Fällbarkeit der Palladiumlösung durch Cyanquecksil- ber sich beim Platin wiederfindet. Dieses Factum ist zwar bereits bekannt, allein nieht die Bedingungen, . unter welchen die Füllung erfolet; sie sind die nám- lichen wie beim Palladium. Es muss nämlich das Pla- tin wie das Palladium als Chlorür in Lósung sein; wénn daher, wie man bemerkt hat, eine Platinlósung mit organischen Kórpern behandelt, durch Cyanqueck- silber gefällt wird, so erfolgt die Fällung nicht der Ge- genwart der organischen Substanz wegen, sondern weil das Platinchlorid durch diese zu Chlorür reducirt wird. Würde es móglich sein eine chlorürfreie, neutrale Pal- ladiumlósung als reines Chlorid darzustellen, so wür- de das Palladium durch Cyanquecksilber hóchst wahr- scheinlich nicht gefállt werden. Dass das Platin sich mehr den edlen Metallen, namentlich dem Golde an- schliesst, als die übrigen Platinmetalle, ist schon frü- her beobachtet worden; Palladium zeigt minder grosse Ähnlichkeit, doch schliesst es sich mittelbar durch das Platin, dem es so ähnlich ist, dem Golde an und da- her benenne ich dieses Paar das Paar des negativen Endes der horizontalen Reihe. Viel auffallender ist die Analogie der positiven Endglieder dieser Reihe, nämlich des Osmiums und Rutheniums, mit dem Eisen und Mangan, welche ihrerseits unter einander die Ver- | der Platinmetalle sind die neuen Analysirmethoden der Verfasser, besonders das Aufschliessungsverfahren hältnisse der Platinmetallpaare nachahmen. Sind nicht die Lösungen des gleichzusammengesetzten eisensau- ren Kalis mit der des osmigsauren so ähnlich, dass sie in Farbe nicht zu unterscheiden sind, schliesst sich nicht das rutheniumsaure Kali noch näher dem eisen- sauren Salze an, da es so leicht wie jenes zerleglich ist, und ganz wie jenes in O, und Ru,O, zerfällt? Es haben ferner Eisen und Mangan ähnliche Oxy- dationsstufen MO und M,0, wie jene Platinmetalle, und die Verbindung MO,, die beim Eisen fehlt, fin- den wir beim Mangan wieder. Auch die grüne Lö- sung des mangansauren Kalis hat einige Ähnlichkeit mit den blauen Lósungen eines anderen minder posi- tiven Paares, der Rhodium- und Iridiumsäure. Aber am auffallendsten ist die Ähnlichkeit des Blutlaugen- salzes mit den gleich zusammengesetzten Cyandoppel- salzen des Osmiumpaares; wäre das Blutlaugensalz nicht gelb, sondern farblos wie jene, man könnte sie für identisch halten, so ähnlich sind sie sich in ihren Reactionen. Zwischen diesen Endgliedern steht das Iridium und Rhodiumpaar in der Mitte, von der einen Seite dem Platin, von der andern dem Osmiumpaare verwandt. Welche Bewandniss es mit dem Vorkommen des in den Platinerzen nie fehlenden Kupfers hat, ist mir, abgesehen von der Isomorphie des Kupferoxydes mit Eisen und Manganoxydul, nicht klar, ich habe noch keine auffälligen Analogien auffinden können. Möglicherweise schliesst sich das Kupfer den beiden Mittelgliedern an. Die Eigenthümlichkeit des Osmiums und Rutheniums, mit Sauerstoff ganz anomal zusam- mengesetzte flüchtige Körper zu bilden, entfernt sie sowohl aus der Reihe der Platinmetalle als auch von der Ähnlichkeit mit dem Eisen und Mangan, und nà- hert sie den Metalloiden, aber auch nur in diesem ausnahmsweisen Verhalten, während sie sich durch die Fähigkeit Basen bilden zu können, von den Me- talloiden wieder entfernen. Und so möge denn folgen- des Schema zur Veranschaulichung des Angeführten dienen. Horizontale Reihe. g D Positives Am t-| osmium. | Iridium. | Stein, |£ | Negatives Ende der) ^ SL Ende der horizont. [Ix € į horizont eben-, Ruthe- Palla- (Èf ,. Reihe. [Rode aa NE S ala: LS Reihe Eine sehr dankenswerthe Zugabe zur Geschichte des Osmium-Iridiums mit Bariumhyperoxyd, die neue Zerkleinerungsmethode für das Mineral und die nicht unbedeutende Zahl analysirter Platinerze. Besonders haben mich die Analysen der verschiedenen Varietä- ten von Osmium-Iridium interessirt, aus deren ver” gleichender Zusammenstellung sich ergiebt, dass die Menge des Ruthens in diesen Erzen mit der Menge 165 des Scienees de Saint- Pétersbourg. des Osmiums steigt, mit der Menge des Iridiums je- doch sinkt, — ein Resultat, das sich auch bei meinen Untersuchungen unzweifelhaft herausgestellt hat, und das den näheren Zusammenhang des Ruthens mit dem Osmium beurkundet. Zugleich hat sich ergeben, dass das hellfarbene, stark glänzende Osmium - Iridium, welches in Schuppen und Tafeln erscheint, das an beiden Metallen reichste Erz ist, während das dunkel- graue, minder metallglänzende dendritische Erz oft sehr arm an Osmium und Ruthenium, nach meiner Erfahrung aber nie frei von Ruthen ist. Daher ist es mir aufgefallen, dass die Verfasser in zwei Proben solchen russischen Erzes gar kein Ruthenium gefun- den haben. Der Grund liegt offenbar in der grossen Schwierigkeit das Ruthen zu erkennen, wenn es nur in geringen Antheilen im Erze vorkommt. Das Schmel- zen mit Salpeter und Kali allein ist in diesem Falle nicht hinreichend das Ruthen nachzuweisen. In sehr osmiumreichen Erzen ist nichts leichter als dieser Nachweis, denn das Osmium begünstigt das Auf- schliessen des Ruthens und eine durch Salpeter und Kali aufgeschlossene Schmelze giebt eine tief orangen- farbene. Lösung, welche fast kein Iridium enthält. Anders verhält es sich mit osmiumarmen Erzen, welche auch verhältnissmässig weniger Ruthen enthalten ; diese geben, je nach dem Osmiumgehalte, entweder hellgelbe, dunkelgrüne oder sogar ganz blaue Lösun- gen, welche viel Iridium als iridiumsaures Kali gelöst enthalten, so dass in einer blauen Lösung der geringe Antheil von Ruthen durch die Farbe des Iridiums gänzlich maskirt wird. Auch geht beim einmaligen Schmelzen des Erzpulvers nicht der ganze Ruthen- gehalt in die wässrige Lösung, sondern ein namhafter Antheil bleibt dem ungelösten aufgeschlossenen iri- diumsauren Kali anhaften. Noch ungünstiger stellt Sich die Methode heraus, wenn das Untersuchungs- object gar kein Osmium enthält, wenn man, wie es die Verfasser gethan haben, das Osmium zuvörderst ent- fernt und dann erst das rückständige ruthenhaltige Iridium mit Kali und Salpeter schmilzt. Diese den Verfassern möglicher Weise noch unbekannten Ver- ältnisse können der Grund sein, warum denselben bei den Analysen das Ruthen entgangen ist. In solchen Fällen, wo das Ruthen durchs Schmelzen mit Kali und Salpeter nicht mit Sicherheit nachzuweisen und von den anderen Metallen zu trennen ist, bediene ich mich einer anderen, schon früher von mir mitgetheil- ten Methode, nämlich der Fällung des Ruthens aus der Chloridlösung der Metallgemische mittelst gerin- gen Zusatzes von Ammoniak und Sieden. Diese Me- thode hat ebenfalls das Missliche, dass sie nur bei einem bedeutenden Ruthengehalte gelingt. Man hat aber dabei den Vortheil, dass man durch fractionirte Krystallisation, oder durch fractionirtes Ausziehen mit Wasser den grösseren Theil der anderen, die Fäl- lung störenden Metalle entfernen, und somit eine an Ruthenium reichere, fällbare Lauge erhalten kann, in welcher das Ruthen nicht nur nachzuweisen, sondern auch quantitativ, wenngleich nur approximativ, zu bestimmen ist. Dazu ist aber die Kenntniss folgender Verhältnisse, auf welche sich das Ganze basirt, noth- wendig. 1) Das Ruthen wird in seiner Lösung, wo es als Sesquichlorür vorkommt, aus nur sehr schwach mit Ammoniak alkalisch gemachten Lösungen beim Sieden als Sesquioxydul mit schwarzer Farbe gefällt, ebenso verhält sich das Osmiumchlorid, es fällt aber dabei OsO, nieder. Die übrigen Metalle werden dabei nicht gefällt (besonders das Iridium nicht). Auch das rothe Chlorid des Ruthens wird ebenfalls als Oxydhydrat, RuO,,5H0, mit ochergelber Farbe, aber nicht voll- ständig gefällt; bei Gegenwart von Sesquichlorür ist die Füllung des Chloridsalzes sicherer. Kali verhält sich wie Ammoniak, ist aber minder rathsam, weil es sehr leicht das Oxyd (RuO,) löst. Enthält jedoch die Lösung viel Iridium, so erfolgt keine Füllung, aber man kann aus dem Verhalten derselben unzweifelhaft erkennen, ob in dem Iridium Ruthen vorkommt oder nicht. Reine Iridiumlösung wird nämlich, wenn sie kein Ruthen enthält, durch Zusatz eines Überschusses von Kalilósung oder Ammoniak sogleich farblos, und verharrt längere Zeit in diesem Zustande, bleibt voll- kommen durchsichtig und nimmt erst nach mehreren "Tagen eine schön blaue Farbe an. Enthàlt das Iridium nur Spuren von Ruthen, so wird die Farbe zwar hel- ler, aber verschwindet nicht, ist dann gelbbraun oder röthlich und entfärbt sich erst nach einiger Zeit, un- ter Trübung und Absetzen eines brüunlichen oder gelb- lichen geringen Niederschlages. Enthält das Iridium mehr Ruthenium, doch nicht so viel, dass eine sicht- bare Füllung erzielt werden kann, dann thut sich die Gegenwart des Ruthens, besonders bei Anwendung * 167 Bulletin de l'Académie Imperiale 168 von Kalilösung, dadurch kund, dass die Flüssigkeit nach einiger Zeit tief purpurroth wird. Diese Reac- tionen sind die sichersten Mittel das Ruthen qualitativ nachzuweisen. 2) Die Iridiumchlorid-Doppelsalze sind mit den Ses- quichlorür-Doppelsalzen des Ruthens nicht isomorph, sie krystallisiren daher nie zusammen, sondern geson- dert. Letztere sind bedeutend leichtlöslicher, fallen daher aus einer Lösung des Ruthensesquioxydules in Salzsäure durch Salmiaklösung nicht so leicht heraus, als das Iridiumsalz aus einer Iridiumchloridlösung. Auch sind die Krystalle des Iridiumsalzes bedeutend grösser als die des Ruthens, was auch von Einfluss auf die leichtere Löslichkeit des Ruthensalzes ist. Beide sind, wenn sie sich erst krystallinisch gebildet haben, völlig unlöslich in verdünnter Salmiaklösung, was ein sehr geeignetes Mittel ist, sie von Rhodium- salzen und den Salzen des Palladiumchlorürs (nicht Chlorides) gänzlich zu befreien, da diese ziemlich leicht löslich darin sind. 3) Das Ruthenchlorid-Doppelsalz ist isomorph mit dem Iridiumsalze, es kann als isomorpher Bestand- theil in die Iridiumverbindung eingehen. Dieses Salz bildet sich stets in geringer Menge neben dem Sesqui- chlorürsalze beim Auflösen des Ruthensesquioxyduls in Königswasser, es bildet sich in um so grösserer Menge, jemehr Königswasser angewendet worden war. Da es aber unter allen Doppelsalzen der Platinmetalle das leichtlöslichste ist, so bleibt es, selbst bei Gegen- wart von viel Iridium, beim Herauskrystallisiren der Salze grösstentheils in der Mutterlauge. Methode der fractionirten Fällung und Kry- stallisation. Das Osmiumiridium wird wie gewöhn- lich mit Salpeter und Kali aufgeschlossen, die Schmelze mit Wasser aufgeweicht, dann sehr vorsichtig mit Schwefelsäure neutralisirt, um die gelösten Metall- säuren zu fällen, doch so dass die Lauge noch schwach alkalisch reagirt, etwas Alkohol hinzugefügt und dann gekocht. Das Ganze wird auf einem Filter gesammelt und möglichst gut ausgewaschen, um die Kalisalze zu entfernen. Im oxydirten schwarzen Metallpulver bleibt aber noch viel Kali als saures iridiumsaures Kali zu- rück, welches beim späteren Auflösen des Metallpul- vers hinreicht, den grössten Theil des Iridiums in das Chloriddoppelsalz umzuwandeln. Man dampft daher die filtrirte Lösung des Oxydpulvers in Königswasser stark ein, wobei alles Osmium als Säure entweicht, und lässt dann erkalten und einige Zeit ruhig stehen. Der grösste Theil des Iridiums hat sich als Doppelsalz ausgeschieden und die Lauge enthält alles Ruthen schon in mehr concentrirtem Zustande mit freilich noch vielem iridium. Zu dieser abfiltrirten Lauge setzt man Salmiakpulver, wobei abermals sich viel Iridium als schwarzer krystallinischer Niederschlag des Dop- pelsalzes ablagert. In der nun zurückbleibenden Lauge befindet sich gewöhnlich das Ruthen schon so ange- häuft, dass es durch Fällung vom Iridium getrennt werden kann. Man dampft nun unter Zusatz von noch mehr Salmiak die Lösung stark ein bis sich dieselbe zu entfärben beginnt und das meiste der Platinmetalle in Form von Doppelsalzen sich ausgeschieden hat, dann lässt man das Ganze einige Tage stehen, sam- melt den Rest auf einem Filter und wäscht mit Sal- miakwasser aus, wobei alles Eisen und Kupfersalz ent- fernt wird, (Rhodium findet sich dabei nicht) und ein ruthenhaltiges Iridiumsalz zurückbleibt, welches ge- lóst und mit einem Zusatze von etwas Ammoniak beim Kochen Ruthensesquioxydul fallen lässt. Methode des fractionirten Ausziehens. Man verfährt im Allgemeinen auf gleiche Weise wie bei der ersten. Man lässt die ersten Quantitäten des Ka- liumdoppelsalzes, die gewöhnlich kein Ruthenium ent- halten, herauskrystallisiren und trennt dann die Lauge. Diese raucht man mit dem gehörigen Zusatze von Salmiak fast bis zur Trockene ab und wäscht zur Ent- fernung von Eisen und Kupfer mit concentrirter Sal- miaklösung aus. Das ruthenhaltige Iridiumsalz über- giesst man unter Zusatz von einigen Tropfen Salzsäure (damit sich die später lösende Ruthenverbindung nicht zersetze) in einer flachen Schale mit sehr wenigem Wasser und lässt einen Tag hindurch stehen. Dann filtrirt man die Lösung ab. Diese enthält das meiste Ruthensalz und giebt auf die angegebene Weise mit Ammoniak erhitzt einen starken schwarzen Nieder- schlag des Ruthensesquioxyduls, ohne dass sich die Lauge stark färbt. Das auf dem Filter zurückbleibende ungelöst gebliebene ruthenhaltige Iridiumsalz wird in die Schaale hineingespült, und einer nochmaligen Aus- ziehung mit wenigem Wasser unterworfen, diese Ope- ration aber so oft wiederholt, bis die Lósungen nicht mehr Ruthenium anzeigen und man auf reines Iridium- salz stósst. Alle Niederschläge von Ruthen sammelt des Sciences de Saint- Pétersbourg. 170 man in einem gemeinsamen Filter. Es ist noch nicht ganz rein, sondern enthält geringe Antheile von Iri- dium, allein dieses Mehr von Iridium compensirt sich durch den Verlust, den man auf alle Fälle beim Fäl- len der an Iridium reichen Lósungen erleidet, wobei stets ein Antheil ungefällt in Lösung bleibt. Die ersten Auszüge sind, wie gesagt, die an Ruthen reichsten, sie geben die reichlichsten und mehr reinen Nieder- schläge, ohne dass sich die Lauge stark färbt; die späteren geben bei der Fällung die charakteristische tiefrothe Färbung eines Gemenges von Iridium und Ruthensalzen. Später verliert sich auch diese Reaction, aber die Lösungen zeigen dessen ungeachtet noch die oben angeführten Ruthenreactionen. Für diese letzte- ren ist es thunlicher sie nicht zu erhitzen, sondern mit einem kleinen Überschuss von Ammoniak bei ge- wöhnlicher Temperatur stehen zu lassen, wobei sie sich nach einiger Zeit trüben und einen hellbraunen oder gelben geringen Niederschlag geben, der theils ein Gemenge von Ruthensesquioxydul mit Oxyd, theils nur letzteres ist. Es fängt sich nämlich zuletzt das leichter lösliche, als isomeren Bestandtheil Ruthen- chlorid enthaltende Iridiumsalz zu lösen an, und aus diesem fällt das Ammoniak, ohne Iridium abzuschei- den, das gelbe Ruthenoxyd. Dieser weitläufigen Methode habe ich mich be- dient, um aus ärmeren Erzen, wenn mir keine reiche- ren zu Gebote standen, das Ruthenium darzustellen. Ich musste aber auch beim Mangel besserer Methoden sie zu Analysen verwenden. Erst nach Entdeckung der flüchtigen Ruthenhypersäure könnte eine ein- fachere exactere Methode in Anwendung kommen, welche auf die Flüchtigkeit dieser Verbindung basirt werden könnte, vorausgesetzt dass die Gegenwart des Iridiums nicht hindernd auf die Bildung der Säure in- fuire. Die von mir schon vor 10 Jahren gemachte Erfahrung, dass eine Ruthenlösung, wenn sie mit chlor- saurem Kali und Salzsäure behandelt wird, alles Ru- then als flüchtige Verbindung verliert, giebt uns den Hinweis zu einer solchen Methode, welche aber eben- falls nicht ganz einfach sein könnte, da die erst in neuester Zeit erkannte Flüchtigkeit einer Ruthenver- bindung gewisse Vorsichtsmaassregeln zur Verhütung von V jv PPS RERUM g macht b. Schmilzt man nämlich hiatus: nit. Kah Amd Sac Peter, so findet kein wahrnehmbarer Verlust statt. Ein mit Alkohol getrünkter Papierschnitzel schwürzt sich nicht, wenn man ihn lüngere Zeit über der heis- sen Masse hält, auch bemerkt man keinen Geruch nach Ruthenhypersäure, nur beim Auflósen der Masse tritt dieser, wenngleich schwach, hervor. Löst man das aus dieser Lösung durch Alkohol gefällte Ruthenses- quioxydul in Salzsäure, so löst es sich ohne Bildung einer flüchtigen Ruthenverbindung. Löst man aber in Königswasser, so hat man grosse Verluste zu fürch- ten, weil sich hier das Ruthen unter ähnlichen Bedin- gungen befindet, wie bei Einwirkung von chlorsaurem Kali mit Salzsäure. Man darf daher bei einer genauen Bestimmung des Ruthens niemals das Osmium durch Königswasser früher zu entfernen suchen, weil dabei stets Verluste an Ruthen möglich sind. Mit Berück- sichtigung dieser Umstände liesse#sich dann folgende Analysirmethode in Vorschlag bringen, immer vor- ausgesetzt, dass die anderen Metalle nicht stórend auf den Erfolg einwirken kónnten. Bei der Bestimmung des Ruthens müsste man stets eine grössere Quantität, als man gewöhnlich bei Analysen anzuwenden pflegt, nümlich mindestens 10 Gr. nehmen, und diese nur zur Bestimmung des Ruthens mit Vernachlüssigung der übrigen Bestandtheile verwenden. Nachdem das gepulverte Erz mit Kali und Salpeter aufgeschlossen worden ist, müsste alles in Wasser Gelöste durch vor- sichtige Neutralisation mit Säure unter Zusatz von Alkohol und Erwärmen gefällt und das aufgeschlossene schwarze Metallpulver zur Entfernung des Salpeters. und der Kalisalze gut ausgewaschen werden. Dieses Pulver müsste man in Salzsüure lósen und dann in einer Retorte mit chlorsaurem Kali und Salzsáure er- hitzen, wührend man die flüchtigen Producte in mit Alkohol versehenen Vorlagen condensirt. Auf diese Weise würde man zwar das Ruthen zugleich mit dem Osmium erhalten, allein die Trennung derselben würde sich wohl ermóglichen, und zwar schon durch den Alkoholselbst, welcher die Ruthensäure sogleich zer- setzt, während es die Osmiumsäure erst nach längerer Zeit reducirt, oder man könnte auch beide aus der Lö- sung mit HS fällen und die Schwefelverbindungen in einem Platinschiffehen mit Sauerstoff in der Hitze be- handeln, wobei Schwefel und Osmium als Säuren ent- weichen und Ruthen als Oxyd zurück bleiben würde. Wie gesagt ist das hier Angeführte nur ein Vorschlag, den ich in der Absicht — habe, dass andere 171 Bulletin de l’Académie Impériale Chemiker, namentlich die franzósischen, welchen Ru- then zu Gebote steht und welche sich für die Analyse des Osmium-Iridiums so sehr interessirt haben, viel- leicht Veranlassung nehmen könnten, wenn ihnen diese Abhandlung zu Gesichte kommen sollte, derar- tige Untersuchungen anzustellen °). Mir liegen jetzt derartige analytische Untersuchungen weniger am Herzen, weil ich mit der Lösung anderer Aufgaben beschäftigt bin. B. Über das Rhodium im Vergleich zum Iridium. a) Uber die Oxydationsstufen des Rhodiums. Diese Untersuchung schliesst sich unmittelbar an meine frühere Arbeit über diese Metalle, welche ich in meinen Beitrügen niedergelegt habe, an und na- mentlich an zweisdarin angeführte Reactionen, die des Kali bei gleichzeitiger Einwirkung von Alkohol auf die Lósung des Rhodiumsesquichlorürs, und die Einwirkung des Chlors auf die Lósung des Rhodium- sesquioxyduls in Kali. Als besonders charakteristisch für das Rhodium hatte ich pag. 21 angeführt, dass eine Rhodiumlösung | bei Einwirkung von Kali und etwas Alkohol bei ge- wöhnlicher Temperatur sich schwärzt und alles Rho- dium, wahrscheinlich als reducirtes Metall, h lässt. Diesen Niederschlag habe ich aber später unter- sucht und gefunden, dass er, ungeachtet seiner Unlös- lichkeit in Säuren (was jene frühere Annahme recht- fertigt), ein schwarzes Rhodiumsesquioxydulhydrat von minderem Wassergehalte als das gelbe ist, dem nur Spuren reducirten Rhodiums beigemengt sind. Später bemerkte ich, dass auch ohne Concurrenz von Alkohol dieses schwarze Hyärat sich bildet, wenn man nämlich die Lösung des Rhodiumsalzes mit sehr concentrirter Kalilauge erhitzt. Dieses Hydrat hat nach dem sorgfältigen Auswaschen und Trocknen sehr bemerkenswerthe Eigenschaften. In noch feuchtem Zustande ist es zwar gallert- artig und schwarz von Farbe, schwindet aber beim 2) ist eine bekannte Thatsache, dass die deutschen wissen- schaftlichen Zeitschriften von den Franzosen weniger benutzt wer- den, als vice versa. Einen neuen Beweis dafür Betzen die vortreffli- che Abhandlung der Herren Sainte - Claire-Deville und De- bray, da in dieser sich nur sehr wenig von dem, was in neuester Zeit in ee näherer Kenntnisse über die Platinmetalle hin- enn die Vergleiche einiger Platinme- talle mit Zinn, Silber etc. wären nicht EE E wenn das Neuere darüber ihnen bekannt gewes Trocknen gleich der Thonerde und stellt nun brüun- lich schwarze mattglänzende Stücke von bedeutender Schwere dar, welche einen muschligen Bruch haben und sich sehr indifferent gegen Lösungsmittel ver- halten. Nur Salzsäure löst etwas mit der Farbe des schön rothen Sesquichlorürs auf, während das Meiste ` ungelöst zurückbleibt. Erhitzt man dieses Hydrat in einem Platintiegel, so erfolgt unter plötzlichem Er- glühen eine scheinbare Reduction, denn es bleibt ein dunkelgraues Metallpulver zurück, welches aber kein Metall, sondern ein Oxyd ist, das bei der Analyse auf ein Aequivalent Metall ein Aequivalent Sauerstoff enthielt, also das lang gesuchte wasserleere Oxydul des Rhodiums RhO ist. Es ist viel wahrscheinlicher diesen Körper für das Oxydul als für Rh, Rh,O, zu halten, denn sonst müssten die Analysen nicht über- einstimmend ausfallen. Freilich lässt sich der Beweis für die erste Ansicht nicht direct führen, weil das Oxyd gänzlich indifferent gegen Säuren ist. Die Analyse des ursprünglichen schwarzbraunen Hydrates hat zur Formel Rh,0,+ 3HO geführt. Es wäre zur Erklärung mancher Erscheinungen von grossem Vortheile, wenn man dieses Hydrat als das des Rhodiumoxyduls = RhO + 2HO betrachten könnte, denn dann würde es sich aufklären, woher es - kommt, dass dieses Hydrat in Süuren, besonders in Salzsaure unlöslich ist, nämlich deswegen, weil keine Chlorürverbindung des Rhodiums möglich ist, eine Verbindung, welche auch nicht auf anderen Wegen "herzustellen war. Aber die Analyse spricht dagegen, auch kónnte man sich keine Vorstellung davon machen, wie das Ätzkali im Stande sei das Rhodiumsesqui- oxydul zu Oxydul zu reduciren, wenn anders nicht das Kali darauf eben so wirke, wie es auf das Iridium- chlorid einwirkt, nämlich dieses erst in Sesquichlorür umwandelt und dann das Sesquioxydulhydrat ausschei- det. Beidem Rhodium wird eine solche Annahme — kein anderes Factum unterstützt ?). dass Kali die Iridiumchloriddop- durch Chlorentzie- hung, welches die EH der tief braunroth gefärbten Chlorid- ürt, unter- prae olivengrünen Sesquichlorürsalze sind analysirt worden und haben sich als solche erwiesen. Aber es giebt noch einen an- dern Beweis für diese Reaction, den ich noch schuldig geblieben bin und den ich hier nachhole. Versetzt man eine Iridiumchlorid- ; e mit so viel Kali, bis dieselbe sich entfürbt hat, und thut man 173 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 174 Wenn man eine Lösung des Iridiumsesquichlorürs oder seiner Doppelsalze auf ähnliche Weise behan- delt wie die Rhodiumlösungen, so stellen sich ähnliche Erscheinungen ein und man erhält ein ähnliches schwarzes Hydrat, das eben so wie jenes zusammen- gesetzt ist, eben so unlöslich in Säuren sich erweist und nur an concentrirte Salzsäure etwas schwach oli- vengrün gefärbtes Sesquichlorür abgiebt. Leider habe ich nichts mehr davon vorräthig, da es zur Analyse verbraucht ist, um sein Verhalten in der Hitze zu prüfen, ein Verhalten, das ich erst später beim Rho- dium bemerkte. Bei der Darstellung desselben muss man etwas Alkohol zusetzen um zu. verhindern, dass nicht ein geringer Theil des Hydrats in Oxyd über- gehe und blau werde. Wir hätten demnach für das Rhodium folgende Oxyde: 1. Oxydul, RhO, jenes pense metallglänzende graue Pulver. Analyse. 0,873 gr. Oxydul gaben 0,756 gr. Rh. 0,640 gr. gaben 0,555 gr. Rh. in 100 Theilen berechnet: nach.dem Versuch: Rh. 52.20 86,71 1) 86,59 2) 86,72 Ben 13,29 13,41 13,28 60,2 100 2. Sesquioxydul. a) Wasserleeres erhält man beim Erhitzen des reinen salpetersauren Rhodiumsesquioxyduls im Pla- tintiegel, bis zur völligen Zerstörung der Säure. Das Salz bläht sich stark auf und hinterlässt eine poröse schwammige, metallglänzende Masse von grauer Farbe, welche vollkommen indifferent und unlöslich in Säu- ren ist. Analyse. 0,840 gr. gaben bei der SE 0,684 Metall. n 100 Theilen ndis nach dem Versuch: Ehlen kr 3064 81,30 81,4: 80.. 18,70 18,58 0. 136; 4 100 . b)Schwarzbraunes Hydrat. Rh,0,+3H0, ist der oben beschriebene Körper. eine rohmetliaure Indigolüsung hinzu, so éntfärbt sich eg zum Beweise, dass sich ee Säure wer habe. Thut man zu einer entfärbten Lö on Iri tig eine Säure hinzu so dass das eg Kali gege por ré so fällt sogleich blaues Iridiumoxyd heraus, in Folge der Oxydation des in Kali ge- lósten Sesqui uioxyduls durch die freigewordene chlorige Säure. Analyse. I) 0,876 gr. gaben 0,585 Rh; 0,159 gr. HO; 0,131 gr. O. IT) 0,935 » wv 0,627 » ; 0,100 » » ; 0,142 » » in 100 Theilen berechnet: nach dem Versuch: 2 Rh... .104,4 2 1) 66,78 2) 67,05 80.. M 15,44 14,95 15,18 3 HO.. 17,98 18,15 17,75 ia 100 c) Das gelbe Hydrat. Rh,O,2-5Aq. Dieses ist das von mir schon früher beschriebene gewóhnliche Hy- drat von ziemlich stark basischen Eigenschaften, so dass es sich unter allen Oxyden der Platinmetalle am besten zur Darstellung von Sauerstoffsalzen eignet. Es zeigt ausser den schon mitgetheilten Verhältnissen noch manches Eigenthümliche, was nicht zu übersehen ist. Mit Sauerstoffsäuren, in welchen es als Oxyd vor- handen ist, bildet es stets gelbe, nie rothe Salze, welche ausnahmsweise manchmal farblos sind; sie ha- ben einen adstringirenden, keinesweges bitteren Ge- schmack, der nur den Verbindungen mit Haloiden eigen ist. Bei Einwirkung von Alkalien wird das Oxyd- sogleich gefällt, während die Chlorürverbindung erst nach einiger Zeit, nachdem sich die Lósung gelb ge- färbt hat, das Oxyd durch Kali fallen lässt. Diese .| Verhältnisse erklären einige Erscheinungen über die man sich früher keine Rechenschaft geben konnte, namentlich woher es kommt, dass eine Auflösung des Rhodiumsesquioxyduls in Salzsüure anfangs citronen- gelb erscheint und erst beim Concentriren die schóne rothe Farbe annimmt. Berzelius schwankte zwischen zwei Meinungen, und zwar ob nicht die gelbe Lósung eine besondere isomere Modification des rothen Sal- zes, oder eine noch nicht zu Chlorid gewordene Ló- sung des Oxydes in Salzsüure sei. Letzterer Ansicht schliesse ich mich unbedingt an und habe dafür meine Beweisgründe. Lóst man nümlich das Sesquioxydul in Salzsäure bis, zur Sättigung auf, so hat die Lösung einen adstringirenden Geschmack und Alkalien fällen sogleich das Oxyd heraus, während eine bis zur Rö- thung abgedampfte Lösung den bitteren Geschmack und die Reaetionen des Chlorides zeigt. Behandelt man das Oxyd an Stelle der gewöhnlichen Salzsäure mit der concentrirtesten, so erhält man gleich anfangs eine rothe Lösung des Chlorides mit allen seinen Ei- genschaften. Auf Grundlage dieser Facten lässt sich noch eine andere Erscheinung, welche bisher räthsel- haft blieb, ebenfalls genügend erklären, nämlich die, 175 Bulletin de l'Académie {Impériale dass sich das blaue Iridiumoxyd anfangs mit blauer Farbe lóst, und ohne Entwickelung von Chlor, dann grün und zuletzt rothbraun von Farbe wird, was die Veranlassung zur Annahme verschieden gefärbter iso- merer Modificationen von Iridiumchlorid war, wäh- rend doch die Erklärung sehr nahe liegt. Die blaue Flüssigkeit ist eine Lösung des blauen Oxydes in Salz- süure, die braune ist das Chlorid und die grüne ein Gemenge beider. Behandelt man die blaue Lósung mit Kali so fällt sogleich wieder das blaue Oxyd heraus, die braunrothe aber, das Chlorid, wird dadurch ent- fürbt und in Sesquichlorür umgewandelt. Das Rhodiumsesquioxydul lóst sich in einigen Sáu- ren sehr leicht auf, wie in Schwefelsäure, schwefliger Säure, Salz- und Salpetersäure, Essigsäure, Rhodan- wasserstoffsäure, in andern nur sehr wenig oder gar nicht, wie Borsäure, Phosphorsäure, Weinsäure und Blausäure. Die Essigsäure, obgleich sie das frisch dargestellte, noch feuchte Hydrat ziemlich leicht löst, wirkt doch sehr wenig auf das getrocknete Hydrat Rh, 0,, 5HO. Es ist daher nicht ganz unwahrschein- lich, dass noch ein Hydrat mit mehr Wasser, mógli- cherweise mit 6 Aq, existirt. Man hat bisher noch kein Iridiumsesquioxydulhy- drat gekannt, und das oben angeführte schwarze, mit dem schwarzen Rhodiumsesquioxydulhydrat gleich zu- sammengesetzte Hydrat ist das erste Beispiel der Art; aber es existirt ohne Zweifel auch ein Hydrat mit 5 Äquivalenten Wasser vom Iridiumsesquioxy dul; ob- gleich der directe Nachweis sehr schwierig ist. Wenn man nämlich eine Lösung irgend eines der Doppel- salze des olivengrünen Iridiumsesquichlorürs mit ge- ringen Antheilen von Ätzkalilösung vermischt und in gut verschlossenen, ganz mit der Lösung gefüllten Flaschen einige Zeit stehen lässt, so erhält man einen gelblichen ins Olivengrüne spielenden Niederschlag, welcher dieses Hydrat ist, dem nur geringe Antheile von dem unzersetzten Salze anhängen. Es ist aber nicht möglich, dieses Hydrat unverändert auf einem Filter zu sammeln und gehörig auszuwaschen, um es für die Analyse vorzubereiten, da es eben so oxypho- risch als das Eisenoxydulhydrat ist und unter Sauer-: stoff-Absorption blau und theilweise in Oxyd überge- führt wird, auch enthält es stets etwas Chlor und Kali, von welchem es. nicht befreit werden kann, denn der geringste Überschuss von Kali lóst es aitich auf, so dass bei Anwendung von mehr Kali beim Versuch seiner Darstellung gar kein Niederschlag erfolgt, son- dern alles gelóst bleibt. Es ist also dieses hellfarbene Iridiumsesquioxydulhydrat noch leichter in Kali lös- lich, als das ähnlich zusammengesetzte Hydrat des Rhodiumsesquioxyduls. Nur wenn diese Lösung län- gere Zeit an der Luft gestanden und Sauerstoff ange- zogen hat, fängt sich das in Kali unlösliche Iridium- oxyd (IrO,-+ 2HO), unter Blaufärbung der Flüssig- keit, abzuscheiden an. Da nicht anzunehmen war, dass sich das hellfar- bene Hydrat in Kalkwasser lósen werde, so versuchte ich an Stelle des Kali Kalkwasser zur Darstellung desselben zu benutzen und lóste in zuvor ausgekoch- tem und erkaltetem Kalkwasser soviel Iridiumsesqui- chlorürsalz auf als nóthig war, dass ein bedeutender Überschuss an Kalk, mehr als zur Zerlegung des Sal- zes erforderlich ist, vorhanden war. In der gut ver- schlossenen, mit der Flüssigkeit ganz gefüllten Fla- sche bildete sich nach einiger Zeit ein sehr an- sehnlicher Niederschlag von heller, etwas schmutzig gelber Farbe, aber auch dieser wurde an der Luft bläulich, doch nicht so stark, wie der frühere, ent- hielt zwar kein Chlor, aber dafür eine namhafte Menge Kalkhydrat, so dass auf ein Àq. Ir, O,, 3 Àq. Kalk vorkamen, also eine bemerkenswerthe Verbin- dung von Iridiumsesquioxydul mit Kalk. Ich muss bemerken, dass ich nur vorlüufig hier Mehreres vom Iridium, des Vergleichs mit dem Rho- dium wegen, anführe, dass ich aber in einem anderen ` Aufsatze, in welchem ich mich vorzugsweise über das Iridium verbreiten werde, das Specielle und die ana- lytischen Resultate, Hen noch nicht aus vor- liegen, mitzutheilen gedenke. Die Entdeckung des schwarzen Rhodiumsesquioxy- dulhydrates führte mich unmittelbar zur Wiederholung schon früher angestellter Versuche über die Einwir- kung des Chlors auf das in sehr concentrirter m KÉN gelbe Rh 1; lhvdrat.wel DUIS auis t ich aus jener Entdeckung erst eine klarere Anschau- ung über die dabei wahrgenommenen Erscheinungen gewann. Bei dieser Einwirkung des Chlors stellt sich, unter starker Erwärmung, gleich anfangs ein schwarz- brauner gallertartiger Niederschlag ein, den ich frü- her für ein höher oxydirtes Rhodiumoxyd, durch das Chlor entstanden, hielt, allein er ist nichts anderes, 177 des Sciences de Saint- Pétersbourg. als das oben angeführte schwarzbraune Rhodiumses- quioxydulhydrat, entstanden durch die Würmeent- wickelung bei Einwirkung des Chlors auf das Kali. Erst später beginnt die höhere Oxydation des Rho- diums, wobei der Niederschlag mehr und mehr seine gallertartige Beschaffenheit verliert, heller von Farbe wird und endlich nach sehr langer Einwirkung, bei welcher man stets von neuem Stücke von Ätzkali hin- zuthut, pulverfórmig erscheint und eine grüne Farbe annimmt; zugleich fürbt sich die Lauge bei dieser anhaltenden Einwirkung schón dunkelviolettblau, was ich früher bei minder anhaltender Einwirkung nicht bemerkt hatte. Es wurde nun der Niederschlag und die Lauge gesondert jedes für sich untersucht. Der erstere war, wie ich schon in meinen Beiträ- gen angeführt habe, ein hóheres Oxyd des Rhodiums, das sich aber wie ein Hyperoxyd verhält; es löst sich nämlich mit tief blauer (wenn es sehr lange mit Chlor behandelt worden) oder chromgrüner ins Blaue spie- lender Farbe in. Salzsäure unter starker Chlorent- wickelung auf, und diese setzt sich so lange fort, bis nach längerer Zeit (beim Erhitzen sehr schnell) sich die Lósung in die schóne tiefrothe des Rhodiumsesqui- chlorürs verwandelt hat. Die Analyse dieses Oxydes ergab auf ein Àq. Rhodium zwei Äq. Sauerstoff (frü- her hatte ich weniger bekommen, weil die Einwirkung des Chlors nicht vollstàndig gewesen war), einige Proben gaben auch etwas mehr als 2 Au, O. Die blaue Flüssigkeit hielt sich ziemlich lange unzersetzt, aber unter Entwickelung von Gasbläschen schied sich nach einiger Zeit ein blauer Niederschlag ab, indem sich die Flüssigkeit entfirbte. Jener wurde beim Trocknen grün und war in das grüne Oxyd überge- gangen. Beim vorsichtigen Neutralisiren der blauen alkalischen Lösung mit Salpetersäure fiel ein blauer flockiger Niederschlag heraus, welcher im frisch dar- gestellten Zustande sich leicht mit blauvioletter Farbe unter Chlorentwickelung in Salzsäure löste, und diese Lösung ging beim Erhitzen ebenfalls unter Chlorent- wickelung in das rothe Rhodiumsesquichlorür über. Wurde aber der Niederschlag getrocknet, so ging seine blaue Farbe in die grüne über. Auf Grundlage der Analyse des grünen Oxydes lassen sich diese Er- Scheinungen auf eine befriedigende Weise deuten. Das durch die Einwirkung des Chlors hóher oxydirte Sesquioxydul ist nieht in ein hóheres Oxyd, nieht in Tome II. ein Hydrat von RhO,, sondern in eine Verbindung von Rhodiumsesquioxydul und Rhodiumsäure über- gegangen = Rh,O, 4- RhO,, eine Verbindung, welche procentisch gleich mit RhO, zusammengesetzt ist. Die grüne Farbe des Oxydes spricht ganz unzweideu- tig fur diese Ansicht, weil aus der gelben des Oxydes und der blauen der Süure die grüne Farbe der Ver- bindung hervorgehen musste. Auch verhält sich die- ser grüne Kórper gegen Salzsüure wie eine Metall- säureverbindung. Die blaue Lösung ist rhodiumsaures Kali mit grossem Überschuss von Kali. In dieser Lö- sung, bei Gegenwart von soviel chlorsaurem und un- terchlorsaurem Salze, lässt sich die Zusammensetzung dieser blauen Oxydationsstufe des Rhodiums nicht be- stimmen, auch ist die blaue fülibare Verbindung, offen- bar die Rhodiumsäure, ihrer leichten Zersetzbarkeit wegen ebenfalls nicht der Analyse zu unterwerfen, allein alle Analogien sprechen dafür, dass diese blaue Verbindung nichts anders als Rhodiumsäure = RhO; sein kann, denn aus ihr geht durch Reduction die grüne Verbindung RhO, hervor, die blaue Farbe der Kaliverbindung ist der des blauen iridiumsauren Kali ähnlich, und wenn man Mangan-, Eisen-, Osmium- und Rutheniumoxyde auf ühnliche Weise mit Chlor behandelt, erhält man die entsprechenden Metallsäuren RO, und später, wenn noch sauerstoffreichere existi- ren, auch diese. Die Entdeckung der Rhodiumsäure hat mich zu der der Ruthenhypersáure geführt. Aus diesen Versuchen geht nun auch hervor, woher es kommt, dass es bisher keinem Chemiker, welcher sich mit den Platinmetallen beschüftigt hat, gelungen ist, eine Chloridverbindung des Rhodiums RhCl, darzu- stellen. Es geht ferner aus diesem abermals die grosse Ähnlichkeit des Iridiums mit dem Rhodium hervor, indem beide gleich gefärbte Säuren bilden. Hieran knüpft sich ganz unwillkürlich die Frage: Ist nicht auch das blaue Iridiumoxyd IrO, ebenfalls wie das grüne Rhodiumoxyd eine Verbindung der blauen Iri- | diumsáure mit dem nur wenig gefärbten Sesquioxydule des Iridiums, nämlich Ir,O, = Ir0,? Alle Erscheinun- gen liessen sich bei dieser Annahme so genügend er- klüren, wie bei der Annahme des Oxydes IrO,. Aber die Entstehungsweise desselben ist eine andere und es würde ganz ohne Analogie sein,.dass ein Metall- oxydhydrat bei gewöhnlicher Temperatur durch Auf- nahme von O aus der Luft theilweise in eine Metall- ^ 12 Bulletin de l'Académie Impériale säure übergehen könne. Von der andern Seite aber kommen gerade bei den Platinmetallen solche Aus- nahmsfälle nicht selten vor, so namentlich ist folgen- der Ausnahmsfall einer der merkwürdigsten. Es geht nämlich fein zertheiltes Osmium, wenn es längere Zeit mit Luft in Berührung ist, wie mehrere Chemi- ker beobachtet haben, theilweise in Osmiumsäure über, ein Factum, das Berzelius zwar geleugnet hat, von dem sich aber Jeder überzeugen kann, der das aus ir- gend einer Osmiumverbindung bei der Analyse ge- wonnene Osmium einige Zeit aufbewahrt und später einmal daran riecht. Es ist schwer, obige Frage mit Sicherheit zu ent- scheiden, ich neige mich, die Analogie des Rhodiums mit dem Iridium im Auge behaltend, der Ansicht zu, dass das blaue Oxyd, Ir,O,--IrO, sei. Wenn es bei der Lösung in Salzsäure auch nicht wie die Rhodiumver- bindung Chlor entwickelt, so ist das abhängig von dem Umstande, dass das Iridium eine constante Ver- bindung mit Chlor bildet, welche jene Menge von Saverstoff gerade ersetzt, für das Rhodium aber eine solche Verbindung nicht existirt, und dieses Verhält- niss eben bildet den wesentlichen Unterschied dieser . beiden in den meisten übrigen Beziehungen so ühnli- chen Metalle, einen Unterschied, welchen ich zum . Gruppencharakter benutzt habe. Auch beseitigt diese Annahme den beispiellosen Umstand, dass das Oxyd IrO, kon IrO, gleichfarbig, nämlich von blauer Farbe, sind ^). Analysen 1,002 gr. gaben 0,596 gr. Metall und 0,212 HO. 1,004 g » 0,598 gr. » 0,216 » Die Formeln RhO, + 2H0 und Rh,0,, RhO, + 6HO, sind von gleicher procentischer Zusammenstellung, in 100 Thl. nach Rechnung: nach Versuchen: Rh — 522 60,55 I. 59,56 II. 59,56 ET Lu. 18,56 = i 3HO. 18. sin 20,89 21,15 21,52 86,2 100 b) Ueber die Salze des Rhodiums, a) Chlorverbindungen. Ich gebe hier nachträg- lich noch einige nicht ganz unwesentliche Facta zur Vervollständigung der schon bekannten Verbindungen. 4) Diese Auffassungsweise für die beiden Hydrate RhO,+2HO und Ir0,4-2HO findet auch in dem Umstande eine Unterstützung, dass ich nicht selten blaues Iridiumoxyd erhalten habe, das bei der Analyse mehr als 2 Aq. O auf ein Aq. Ir enthielt. Dasselbe habe ich auch beim Rhodiumoxyde bemerkt. 1) Wasserleeres Sesquichlorür Rh,CI, gewinnt man, wie bekannt, aus feingepulvertem Rhodiumme- tall bei längerem Erhitzen im Chlorgasstrome. Dieser brüunlichrothe, völlig indifferente, in allen Lösungs- mitteln unlósliche Kórper lásst sich auf eine andere Weise viel leichter darstellen. Wenn man nàmlich ir- gend eines der bekannten rothen Rhodiumdoppelsalze mit concentrirter Schwefelsäure einige Zeit stark er- hitzt und nach dem Erkalten in Wasser giesst, so lóst sich nur eine geringe Menge Rhodiumsalz, aber alles Alkali als schwefelsaure Verbindung in Wasser, wäh- rend das unzersetzte Sesquichlorür nun als völlig un- löslich mit der Farbe des auf trocknem Wege darge- stellten Chlorürs zurückbleibt. Nach dem Trocknen ist es wasserleer. Auf ganz ähnliche Weise lässt sich aus den oliven- grünen Iridi juichlorürdopp das wasser- leere unlösliche Iridiumsesquichlorür darstellen. Es ist ebenfalls unlöslich in Säuren und Alkalien und hat eine reine hellolivengrüne Farbe. 2) Wasserhaltiges lösliches Rhodiumsesqui- chlorür Rh,Cl,, 8HO. Man löst durch Salpetersäure vom Kaligehalte befreites gelbes Sesquioxydul in Salz- > säure und dampft im Wasserbade ab. Im trocknen Zustande stellt es eine dunkelrothe ins Braune spie- lende glasartige, an den Kanten durchscheinende Masse dar, welche keine Spur von Krystallisation zeigt; sie ist sehr spröde, lässt sich leicht ohne Ver- lust aus der Schale herausschlagen, hat einen musch- ligen Bruch und lässt sich zu einem feinen rothen Pulver zerreiben. Sie ist minder hygroskopisch , als alle übrigen einfachen Chlorverbindungen der Platin- metalle, dessen ungeachtet geht ihr diese Eigenschaft nicht ab, denn sie zerfliesst nach Verlauf einiger Ta- ge; daher ist sie auch ungemein leicht löslich in Was- ser mit der schónen Farbe der Rhodiumsalze, sie ist ferner leicht löslich in Alkohol, aber unlöslich in Ather. Sie gehört zu den beständigsten Verbindungen der Platinmetalle, sie kann einer der Glühhitze nahe kom- menden Temperatur ausgesetzt werden, ohne sich zu zersetzen, wird aber dabei wasserleer und unlóslich. Man kann sie mit concentrirter Schwefelsäure fast bis zum Sieden erhitzen, ohne dass Chlor ausgetrieben wird. Beim längeren Sieden geht sie in gelbes schwe- felsaures Salz über. : Auch das Iridiumsesquichlorür Jr, CI, + 8 HO des Sciences de Saint- Pétersbourg. kann auf ähnliche Weise gewonnen werden, wenn man das durch Salpetersáure von Kali befreite blaue Iri- diumoxyd in Salzsáure lóst und in diese dann bis zur Reduction des Chlorides in Chlorür Schwefelhydrogen hineinleitet und abdampft. Das Specielle behalte ich mir noch vor, da die analytischen Data mangeln. Analyse des Rhodiumsalzes: I. 0,665 gr. gaben 0,245 Rh II. 0,912 gr. gaben 0,334 Rh 0,251 CI 0,346 CI 0,169 Aq 0,232 Aq in 100 Thl. berechnet: nach dem Versuche: SRE = 1044........... 36,90 I. 36,84 II. 36,62 3Cl = 106,5 37,65 97,74 37,93 lian. 19 5 nds 25,45 25,42 25,43 282,9 100 b) Sauerstoffsalze des Rhodiums. Diese bie- ten kein besonderes Interesse dar, da die meisten nicht gut krystallisiren und auch keine gut krystalli- sirbaren Doppelsalze bilden. Da man aber so wenige Sauerstoffsalze der Platinmetalle kennt und das Rho- diumsesquioxydul sich leicht mit Sauerstoffsäuren verbindet, so habe ich einige derselben dargestellt. Auch lassen sich nicht alle derselben rein darstellen, sondern nur solche, deren Säuren die Salpetersäure auszutreiben vermögen. Dieser Umstand hat seinen Grund in dem Gehalte an Alkalien, wovon stets gegen *3— 47, in dem Oxyde vorkommen und welche durch Wasser, das mit Salpetersäure schwach sauer gemacht worden ist, ausgezogen werden kónnen; aber dabei verbindet sich stets das Oxyd mit einem geringen An- theil von Salpetersäure, welche durch Auswaschen nicht fortgeschafft werden kann. Daher kann man aus diesem säurehaltigen Oxyde nur solche Salze rein darstellen, deren Säuren die Salpetersäure austreiben. . Man könnte für die anderen schwächeren Säuren mit diesen das Alkali ausziehen und so für jedes darzu- stellende Salz das Oxyd. mit seiner eigenen Säure ausziehen, aber diese schwächeren Säuren ziehen nicht alles Alkali aus. Schwefelsaures Rhodiumsesquioxydul, Rh,0,, 380,, 12HO. Durch Lösen des Oxydes und Abdampfen dargestellt, etwa überschüssige Säure durch Alkohol entfernt. Das Salz bildet nur eine Krystallmasse von weisser, ins Citronengelbe spielen- der Farbe, saurem zusammenziehendem Geschmacke. Analyse: 1 gr. des Salzes gaben 0,296 Rh; 0 ,82480,; 0,814 Aq. in 100 Thl. berechnet: Versuch: 2Bh 1044... 29,29 29,60 90 a e 6,72 _ 380, — (e X 83,67 32,40 12H0 = 108 ........ 30,32 81,40 356,4 100 Wird dieses Salz im Verhältniss von einem Àq. mit 3 Áq. schwefelsaurem Kali zusammengebracht, so er- folgt unzweifelhaft eine Verbindung, denn das nicht ganz leicht lósliche Kalisalz löst sich in der Lósung des Rhodiumsalzes viel leichter als in Wasser, und wührend des Concentrirens scheiden sich Ken Kry- stalle von schwefelsaurem Kali ab, sondern*das Ganze trocknet zu einer hellgelben TRE PR Masse ein. Aber auf einem andern Wege habe ich dieses Dop- pelsalz und zwar in unlöslichem Zustande durch Zu- fall erhalten. Dieses Salz von der Formel 3KO, S0,+Rh,0,, 380, erhielt ich aus der Mutterlauge bei Darstellung des Rhodidcyankaliums, welche eine grosse Menge dieses Salzes, das schwer vom gebildeten Chlorkalium zu trennen war, enthielt. Um das Rhodium aus dieser Lauge zu gewinnen, dampfte ich sie bis zur Trockene ein und kochte das Salz mit concentrirter Schwefel- säure eine längere Zeit. Beim Auflösen der Salzmasse in Wasser blieb ein gelbes etwas ins Röthliche spielen- des, fein krystallinisches Pulver zurück, das nach dem Auswaschen und Trocknen sich bei der Analyse als unlösliches schwefelsaures Doppelsalz des Rho- diums erwies. Analyse: 1,25 gr. des Salzes gaben 0,258Rh; 0,842 K0; 0,58950,. in 100 Th. berechnet: Versuch: 2Rh = 1044.....«. 20,47 20,64 8KO c 141,6... ..-. 27,76 27,96 == 24 rs... 71 ep 6S0,— 240 ....... 47,06 47,12 510 100 Schwefligsaures Rhodiumsesquioxydul, Rh,0,, 380,4-6HO0. Es wurde auf ähnliche Weise wie das schwefelsaure Salz dargestellt, nur lóste sich das Oxyd schwieriger und langsamer in der Sàure. Es ist dem schwefelsauren Salze ähnlich, etwas heller von Farbe, fast weiss, ohne deutliche Krystalle, eine krystallinische Masse, löslich in Wasser, unlöslich in Alkohol. Beim Erhitzen gibt es schweflige Sáure und Schwefelsäure und ein Oxyd bleibt zurück. Auch E) ` Bulletin de l'Académie Imperiale dieses Salz giebt, mit schwefelsaurem Kali zusammen gebracht, kein deutlich krystallisirbares Doppelsalz. Analyse: 0,954 gr. gaben 0,356 Rh; 0,328S0,; 0,188 HO. in 100 Th. berechnet: . Versuch: 2Rh = 1044....... 37,50 37,81 TT WE EB 34,47 34,38 80 A4 ce 8,59 — 6HO = 54 ....... 19,44 19,70 278,4 100 Doppelsalz von schwefelsaurem Kali mit schwefligsaurem Rhodiumsesquioxydul 3KOSO,, Rh,0,, 380,4- 6 HO. Obgleich auf direc- tem Wege kein gut krystallisirbares Doppelsalz zu erzielen war, so erhielt ich doch auf folgendem Um- wege, den auch schon Berzelius eingeschlagen hat, ein fast unlósliches weisses Doppelsalz: Man behan- delt eine Lósung von Kaliumrhodiumsesquichlorür mit einem grossen Überschuss von saurem schweflig- saurem Kali, anfangs bei gewóhnlicher Temperatur, dann in der Hitze längere Zeit, bis der anfangs mit gelber Farbe sich ausscheidende Niederschlag weiss wird. Ich hielt anfangs dieses Salz für das längst ge- suchte Oxydulsalz und habe auch meine Hoffnung zur endlichen Entdeckung in einer meiner Abhandlungen ausgesprochen, denn es war wohl mit grosser Wahr- scheinlichkeit anzunehmen, dass nach Analogie des Verhaltens der übrigen Platinmetalle, des Platins, des Iridiums und Osmiums, hier eine Reduction ein- trete, und diese konnte nur die zu Oxydul sein. Auch sprach das Verhalten dieses Salzes für diese Ansicht, denn, mit Kali behandelt, blieb ein weisser, in Salz- säure farblos sich lósender Körper zurück, der erst beim Kochen sich roth fárbte, wobei anzunehmen war, dass das leicht oxydirbare farblose Chlorür sich in Sesquichlorür umgewandelt habe. Aber die Analyse deckte den Irrthum auf, und nun erst wurde ich ver- anlasst, die Mutterlauge, aus der sich das Salz gebil- det hatte, auf ihren Schwefelsäuregehalt zu prüfen. Dieser war sehr gering und stand in gar keinem Ver- hältnisse zu der Schwefelsäuremenge, welche bei ähnlicher Behandlungsweise der Salze anderer Pla- tinmetalle, wo Reduction unzweifelhaft eintritt , sich ‚bildet. Es hatte sich also keine Reduction eingestellt, sondern die geringe Schwefelsäuremenge rührte von der freiwilligen Oxydation der schwefligen Säure beim längeren Kochen her. Hat sich doch der geschickte und umsichtige Berzelius bei der Beurtheilung die- ses Vorganges noch ärger als ich geirrt und dieses weisse Salz für ein Doppelsalz von schwefelsaurem Rhodiumsesquioxydul gehalten und geglaubt, dass das reducirte Rhodiumoxydul sich in der Mutterlauge be- finde). : Das Salz ist krystallinisch, pulverförwiig, farblos (weiss), fast unlóslich in Wasser und löst sich erst nach längerem Erhitzen in Säuren, in Salzsäure an- fangs fast farblos, dann gelb und endlich unter star- ker Entwicklung von schwefliger Säure rothwerdend, indem es zugleich in Kaliumrhodiumsesquichlorür übergeht. Mit starker Kalilauge behandelt, selbst da- mit gekocht, wird es nicht zerlegt, sondern nur min- der krystallinisch und löst sich nun leichter in Säuren und zwar anfangs farblos auf, erst wenn die schwe- flige Säure ausgetrieben ist, färbt es sich. Es verhält sich also dieses Salz wie mehrere schwerlösliche phosphorsaure Salze, besonders wie phosphorsaurer Baryt und Kalk. Ich habe das mit Kalilauge ausge- kochte Salz analysirt und keine wesentlichen Unter- schiede von der Zusammensetzung des unausgekoch- ten wahrnehmen können. Das Salz verträgt. eine starke Hitze ohne zerlegt zu werden. Ich habe es bei 220° C. zur Analyse getrocknet, ohne eine Verände- rung der Farbe wahrzunehmen; erst weit über diese Temperatur hinaus wird es dunkler, bei anfangender Glühhitze grau und zersetzt sich unter Entwickelung von schwefliger Säure, indem Rhodium und schwefel- saures Kali zurückbleibt. Das in vieler Salzsäure ge- löste Salz giebt mit Chlorbarium eine nur schwache Trübung. Analyse: I. 1 gr. des Salzes gab 0,202 gr. Rh.; 0,108 gr. HO; K0,80, ' II. 1 gr. des Salzes gab 0,201 gr. Rh.; 0,112 gr. HO; 494 K0,80, — 0,2685 gr. KO. III. 1 gr. des Salzes, mit Natronsalpeter geglüht, gab 0,202 gr. Rh und 1,358 gr. Ba0.80,— 0,3726 gr. 80,. IV. 1 gr. des mit Kali ausgekochten Salzes gab 0,198 gr. Rh; 0,516 gr. KO, S0, = 0,2793 gr. KO, und 0.116 HQ. in 100 Thl. berechnet: Versuch: mit Kali behandelt: 2Rh — 1044...... 20,23 20,20 20,10 19,80 3K0 = 141,6... w.. 27,44 26,95 ` 26,85 27,93 680,: 193- „ai 37,21 87,26 — — dO. =: Hi 4,65 mi ts e 6HO — 54 ...... 10,47 10,80 11,20 11,60 516 1000 Das Rhodium scheint in dieser Beziehung das Iri- dium nicht nachzuahmen, denn die von mir aus dem Iridiumchloride dargestellten weissen schwefligsauren Salze habe ich nach Analogie der ühnlichen Doppel- salze des Platins und Osmiums, welche ohne allen Zweifel Oxydulsalze sind, und nach den Resultaten der 5) Poggendorff's Annalen, B. XIII, p.452. Er giebt dem Salze folgende Formel: KSa- E S3, weil er im getrockneten Salze 28% Rhodium gefundén hatte, | des Sciences de Saint- Pétersbourg. Analyse für Iridiumoxydulsalze angesehen. Aber die grosse Analogie des Iridiums dem Rhodium gegen- über und der Umstand, dass bisher für das Iridium eben so wenig, als für das Rhodium, ein Chlorür dar- stellbar gewesen, hat mich gegen meine früheren Ver- Suche mistrauisch gemacht, und wird mich veranlas- sen, diese Körper nochmals darzustellen und zu ana- lysiren. Diese Salze zeigen freilich eine andere typi- sche Zusammensetzung und verhalten sich auch an- ^ ders, als.das Rhodiumsalz, sie werden durch Salzsäure leicht gelöst und verlieren dabei nur die Hälfte, die von dem Alkali gebundene schweflige Säure, während die andere Hälfte, welche das Iridiumoxydul gebun- den enthält, nicht ausgetrieben werden kann. Salpetersaures Rhodiumsesquioxydul, R,0,, 3NO,-+4H0. Salpetersäure löst das gelbe Oxyd ungemein leicht zu einer hellcitrongelben Flüs- sigkeit auf, welche im Wasserbade so lange abge- dampft wird, bis kein Geruch nach Salpetersäure mehr wahrnehmbar ist. Es bildet ein gummóses, amorphes, dem venetianischen Terpentin an Consistenz ühnliches Salz von dunkelgelber Farbe, es ist sehr hygrosco- pisch und lóst sich leicht in Wasser, nicht in Wein- geist. Es bietet nur in sofern einiges Interesse, dass es beim Erhitzen unter starkem Aufblühen das was- serleere Sesquioxydul in schónster Form, als eine po- róse metallglänzende, mit Regenbogenfarben schil- lernde graue Masse bildet. Analyse: Ich habe nur den Rest des erhitzten Salzes als Sesquioxydul und dieses nach der Reduction als Metall bestimmt, und so obige For- mel berechnet: I) 0,892 gr. des Salzes gaben 0,353 gr. Sesquioxydul u. 0,291 gr. Metall. II) 0,648 » » » 0,257 » » »0.209» » in 100 Thl. berechnet: Versuch: ^r d PEL al beg 1) mal 3) mad 3N0, — 162 49,63 A is 4H0 = 36 11,04 — — 326,4 100 - Dieses Salz giebt auf directem Wege keine krystal- lisirbaren Doppelsalze, aber ich habe Grund zu ver- muthen, nach Analogie mit dem Iridium, dass auf noch zu ermittelnden Wegen (der Zufall hilft hier mehr als Combination) ein ebenfalls unlösliches Doppelsalz er- halten werden könnte. ; : Bei dem Iridium werde ich Gelegenheit nehmen, em solches farbloses unlösliches Doppelsalz aus sal- petersaurem Iridiumsesquioxydul, von ühnlicher typi- Scher Zusammensetzung wie das schwefligsaure Salz, namhaft zu machen. Es bildet sich auf eine sehr merk- Würdige Weise, namentlich wenn man eine Lösung | des blauen iridiumsauren Kali, welche viel salpetrig- saures Kali enthült, mit Schwefelsäure nur so weit sättigt, dass das freie Kali an die Säure gebunden, | nicht aber die salpetrige Säure ausgetrieben wird. Es setzt sich nach wochenlangem Stehen ein grauweisser Niederschlag ab, welcher beim Auskochen mit Königs- wasser, wobei etwas Iridium, Osmium und Ruthenium- oxyd ausgesogen werden, ein weisses, völlig unlösli- ches Doppelsalz von salpetersaurem Kali und salpeter- saurem Iridiumsesquioxydul giebt. Diese blaue Lösung des iridiumsauren Kali wurde erhalten, als ein osmium- armes Iridosmium, das auf gewöhnliche Weise mit Salpeter und Kali aufgeschlossen und dann mit Was- ser ausgezogen wurde. Es wiederholt sich also die Schwerlöslichkeit der Doppelsalze der Haloidverbindungen der Platinme- talle auch in den Sauerstoffsalzen, wenn diese ent- weder wasserleer oder bis zu einem gewissen Grade entwässert sind; zudem haben sie auch eine ähnliche ‘typische Zusammensetzung wie jene. Das ist wohl das Wichtigste, was sich aus der Untersuchung der Sauerstoffsalze entnehmen lässt. Borsäure greift das gelbe Rhodiumoxyd nicht an, durch Doppelzersetzung der Rhodiumsalze mit bor- saurem Natron aber erhält man Niederschläge, welche die Beschaffenheit des Rhediumsesquioxydulhydrates haben, und auch von mir gleich beim Beginn meiner Arbeiten mit den Platinmetallen für ein solches ange- sehen wurden. Es eignet sich auch der Borax zur Trennung des Rhodiums vom Iridium, wenn beide gleichzeitig in Lösungen vorkommen, da das Rhodium davon schon bei gewöhnlicher Temperatur, nach ei- niger Zeit, das Iridium aber erst nach anhaltendem Erhitzen als blaues Oxyd gefällt werden. Diese Me- thode der Trennung steht aber der durch Ausziehen der gemengten Rhodium- und Iridiumdoppelsalze durch verdünnte Salmiaklösung nach. Ich habe nun diesen durch Boraxlösung erhaltenen Niederschlag analysirt und gefunden, dass er in der That nur Ses- quioxydul ist, dem 5— 7%, borsaures Natron sehr fest anhaften. 1 gr. enthielt 0,058 gr. borsaures Natron. Rhodiumsesquioxydul und Phosphorsäure. Diese in gelóstem, ziemlich concentrirtem Zustande greift scheinbar das Oxyd nur wenig an, es löst sich zwar ein geringer Antheil mit gelber Farbe, aber der | grösste Theil bleibt ungelóst mit der Farbe und eini- gen Eigenschaften des unveränderten Oxydes. Die | Lósung ist ein saures Salz, der Rest ein basisches. - | Dieses basische Salz wurde bei gewóhnlicher Tem- peratur getrocknet, es zeigte eine geringere Löslich- i Bulletin de l'Académie Impériale keit in starken Sáuren als das Oxyd, Alkalien zogen nur wenig Phosphorsäure aus; man könnte es für nur mit wenig phosphorsaurem Salze verunreinigtes Oxyd | halten, allein es ist eine bestimmte etwas complicirte chemische Verbindung, nàmlich ein Salz von folgender | Formel: 2 (Rh,0,, PO) -- (2Rh,0,, PO,) + 32H0. | Das Salz wurde, mit kohlensaurem Natron gemischt, | einer starken Glühhitze ausgesetzt, darauf in dem aus- | gelaugten Natron die Phosphorsäure und im unlósli- | chen Reste das Rhodium als Metall bestimmt. Erhitzt man das Salz für sich im Wasserstoffgasstrome, so bildet sich unter Reduction der Phosphorsäure ein an Phosphor sehr reiches Phosphorrhodium. Analyse: 1,010 gr. gaben 0,4145Rh; 0,219 PO, | F5 kommen also auf 8Aq. Rh 8 Aq. Phosphorsäure, was zu 0,796 » » 0,3295 » ;0,168 » 7 bicor Forme] geführt hat. in 100 Thl. berechnet: nach dem Versuch: eg 4178... 41,10 1) 41,04 2) 41,45 SEL "as BK. ae 9,44 Pn ER 8P0,— 2145. ...... 21,11 21,68 21,13 32H0 = 288 ....... 28,35 ER — 1016,1 100 Die saure Lósung des Oxydes in Phosphorsáure wurde stark eingeengt, concentrirt, die syrupsdicke | Flüssigkeit mit stärkem Weingeist vermischt, der sich ausscheidende Niederschlag mit Weingeist ausge- waschen und bei 100? C. getrocknet. Er war eben- falls pulverfórmig und gab bei der Analyse folgende Resultate: 0,823gr. gaben 0,265 gr. Rh.; u. 0,365 PO,. Es kommen daher in diesem Salze gleiche Äquiva- lente Metall und Phosphorsáure vor, und die Formel berechnet sich auf: in 100 Thl. berechnet: nach dem Versuch: 2Rh — 1044 j 32,18 80 = 94 css. 32,08 — ME eeseeeg 7,91 c 2P0,— 143 ....... 43,94 44,35 0 — 54 ....... 16,61 m 325,4 100 Gleich dem Borax fällt das dreibasische phosphor- saure Natron die Rhodiumsesquichlorürlösung nach einiger Zeit, leicht und schnell beim Erhitzen. Der Niederschlag hat ebenfalls die Beschaffenheit des gel- ben Sesquioxyduls, allein, obgleich er grösstentheils daraus besteht, enthält er doch Antheile von phos- phorsaurem Natron und ausser diesen auch Phosphor- säure. Es lässt sich aber aus diesem Niederschlage keine Formel entwickeln. | | Das neutrale phosphorsaure Rhodiumsesquioxydul im isolirten Zustande.— Rh,0,, PO, ist noch nicht bekannt, vielleicht liesse es sich aus dem salpeter- sauren Rhodiumsalze durch Doppelzersetzung dar- stellen, indem man es mit phosphorsaurem Natron fällt, allein dabei geht immer ein Antheil von phos- phorsaurem Natron in Verbindung mit dem Nieder- schlage, so dass auch auf diese Weise keine reine Substanz gewonnen werden könnte. Essigsäure löst nur das frischgefällte, noch feuchte Sesquioxydul mit eitrongelber, ins Orangefarbene spie- lender Farbe auf. Die Lösung trocknet im Wasser- bade zu einer durchsichtigen amorphen, trockenen, schön orangefarbenen Masse ein, welche spröde und leicht zerreiblich, nicht hygroscopisch und leicht lós- lich in Wasser und Alkohol ist. Es enthält stets et- was Kali, an UA, Bei der Analyse wurde nur das Metall bestimmt und aus diesem die Formel Rh,0,, 3C,H,0,+5H0 berechnet. 1,182 gr. des Salzes liessen beim Glühen und Reduciren 0,372 Metall und 0,016 Kali zurück. in 100 Thl. berechnet: nach dem Versuch: 2,16 92,6 ABh. = 1054... a. BU -= u SA = 158 5H0 = 45 . 426,4 Auch andere organische, selbst starke Säuren, wie die Weinsäure, lösen nur sehr wenig von dem Sesqui- oxydul auf, aber das Oxyd nimmt dabei Antheile von Säure anf. Ich hatte die Hoffnung, durch Behandlung des Oxydes mit saurem weinsauren Kali ein dem Tartarus emeticus analoges Rhodiumsalz darzustellen, aber der Versuch misslang, denn das Oxyd wurde nicht, wie Antimon und Eisenoxyd, von dem Salze gelöst. Zwar färbte sich die Salzlösung etwas gelblich, aber das daraus krystallirte Salz war saures weinsaures Kali, von der Lauge nur schwach gelblich gefärbt. Diese Lauge gab endlich einen geringen Rest eines trocke- nen amorphen gelblichen Salzes. Schliesslich bemerke ich noch, dass die Rhodan- wasserstoffsäure das Sesquioxydul ziemlich leicht zu einer orangefarbenen Flüssigkeit löst, diese lässt sich aber nicht, selbst bei gewöhnlicher Temperatur un- zersetzt concentriren, denn sie geht grösstentheils In eine gallertartige, in Wasser völlig unlösliche Sub- stanz über, welche Zersetzungsproduete der Säure enthält. | | 1 — Ze des Sciences de Saint- Pétersbourg. —— BULLETIN DES SÉANCES. CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE. —— Stance Du 30 Mars (11 avrit) 1860. M. Middendorff présente et lit une notice destinée au Bulletin et intitulée: Anikiev, eine Insel im Eismeere, in der Gegend von Kola. M. Ruprecht dépose sur le bureau le manuscrit prét à étre mis sous presse de l'Introduction à sa Flora In- grica, sive historia plantarum gubernii Petropolitani, dont le premier volume, contenant les Polypetalae Thalaman- , Polypetalae Calycanthae et Gamopetalae germine fero, paraitra incontinent dés que cette introduction, y sera jointe, sera imprimée. M. Middendorff expose l'état oà se trouve la publi- cation de son Voyage en Sibérie, dont la 2* livraison du dernier volume de l'édition allemande, ainsi que la 1" livraison de la traduction russe sont déjà imprimées et paraitront prochainement. Le Secrétaire Perpetuel donne communication de la cor- respondance qui a eu lieu entre M. l'Amiral Metline et M. le Président au sujet de la découverte, faite aux envi- rons de Nikolaief, d'ossements d'un mammifere gigan- tesque. Une copie de la lettre de M. l'Amiral Metline, du 26 mars courant, sera remise à M. Brandt, afin qu'il puisse profiter des indications qu'elle renferme, pendant son prochain voyage dans la Russie méridionale. Lecture est faite d'une lettre de M. Adelung, datée de Stuttgart le 13 mars courant, au sujet d'une proposi- tion faite par M. le professeur Plieninger, de mettre à la disposition de l'Académie la correspondance de Johann org Gmelin avec Linné, Haller et Steller. Cette correspondance se rapporte aux résultats du voyage de Gmelin en Sibérie et surtout à sa Flora Sibirica. M. Plieninger ayant mis en ordre les piéces de cette cor- respondance et rédigé une introduction, destinée à étre mise en téte du volume, désire que l'Académie en prenne la publication sous ses auspices. M. Ruprecht ayant, séance tenante, pris connaissance de l'introduction, jointe à la lettre de M. Adelung, déclare que la publication ne manquera pas d'étre du plus haut intérét pour les bota- niciens. Avant de se prononcer la Classe désire cependant avoir des renseignements plus précis sur l'étendue de lou- vrage et les frais de publication. M. Eltsinski, médecin attaché à l'hópital de clinique de l'Université de Moscou, adresse une lettre, du 18 m Courant, accompagnant l'envoi de deux exemplaires de l'ou- vrage qu'il a publié sur la guérison radicale du syphilis par la vaccination. L'auteur y a consigné les résultats de Ses expériences, faites sur environ une centaine de ma- lades, et a exposé des considérations générales sur la vac- cination comme remède thérapeutique contre les maladies Syphilitiques. M. Zinine communique à cette occasion, que l'Académie Médico-Chirurgicale a chargé M. le pro- fesseur Zablotski de l'examen de la question à laquelle se rapporte le travail de M. Eltsinski. On arrête donc de prier l'Académie Médico - Chirurgicale de vouloir bien in- ui faire connaitre à l'Académie des Sciences, en temps op- portun, les résultats de cet examen. M. Skatchkof, Consul Russe à Tchougoutchak, par un office du 26 décembre 1859, requ à l'Académie le 21 mars courant, annonce l'envoi d'un cräne de Chinois. Ce cráne ayant déjà été recu et communiqué à M. Baer, celui- ci donne des explications verbales au sujet de ce cráne dont la provenance chinoise lui parait douteuse, de sorte que M. Skatchhof devra étre prié de vouloir bien re- cueillir, s’il se peut, des détails plus circonstanciés sur la nationalité de l'individu auquel le cráne a appartenu. En outre de cet envoi, M. Baer informe que la collection Craniologique a été enrichie par l'achat de quatre cránes de Kalmouks. M. Ruprecht, sur le point de partir pour l'expédition scientifique au Daghestan, donne un exposé de la situation dans laquelle il laisse le Musée Botanique, et ajoute qu'il a muni M. Meinshausen, Conservateur de ce Musée, d'une instruction détaillée sur tout ce qui regarde cette collection et sur les travaux qu'il est essentiel d'y faire pendant son absence. La Classe approuve cette mesure et arréte que M. Jéleznof sera chargé de la Direction de ce Musée pendant la durée du voyage de M. Ruprecht au Daghestan. M. le Docteur Holtermann envoie des observations météorologiques faites par lui à Blagovestchensk, Province de l'Amour, depuis le 25 novembre 1859 jusqu'au 19 jan- vier 1860. Sont également recues des observations météorologiques faites au fort Alexandrofsk au mois de novembre et de décembre de 1859 et au mois de janvier 1860. Elles seront remises à M. Kupffer. CLASSE HISTORICO - PEILOLOGIQUE. ; Séance pu 13 (25) avrit 1860. M. Véliaminof-Zernof présente au nom de M. Vali- | khanof, officier au service de Russie, 18 monnaies orien- tales et le divan de Khakani, manuscrit persan, offerts à l'Académie pour son Musée Asiatique. M. Véliaminof- | Zernof fait observer que les oeuvres de Khakani sont : trés rares et manquaient à notre Musée. Au sujet de l'in- térêt qu'elles offrent pour l'éclaircissement de l'histoire des Schirvanschahs, on peut consulter la lettre de M. Kha- nykof à M. Dorn, publiée dans le Bulletin Hist. - Phil. om. XIV, p. 353. Le manuscrit de M. Valikhanof est une belle écriture, mais malheureusement il semble ne pas être complet. Parmi ses monnaies se trouve une piece Djaghataide inédite, d'autant plus curieuse qu'elle est frappée en l'honneur d'un prince, dont le nom n'était pas connu jusqu'à présent. M. V éliaminof-Zernof joint à cette communication une description détaillée de celles des monnaies de M. Valikhanof qui offrent le plus d'intérêt, en faisant observer que parmi les pièces décrites il s'en trouve une, en or, de Mella-beg, khan de Khokan, que M. Valikhanof s'est reservée. — On arréte que la notice de M. Véliaminof-Zernof sera publiée dans le Bulletin, Bulletin de l'Académie Impériale et M. Valikhanof sera remercié au nom de l'Académie i 4 pour les dons qu'il a faits au Musée Asiati que. M. Brosset lit un rapport destiné à mettre l'Académie en état de faire à M. le Ministre de l'Instruction Pu- blique la réponse demandée par lui sur l'importance | que peut offrir la publication d'une grammaire de la langue de la province d'Outi (v. la séance du 23 mars 1860). Ce rapport étant approuvé il en sera fait commu- nication à M. le Ministre. aussi de l'histoire ancienne gent de fonder une collection d'outils et d'ustensiles des périodes les plus antiques, car les objets de ce genre n'at- tirent pas encore toute l'attention qu'ils méritent et il n'existe nulle part en Russie de musée destiné à les rece- voir. Cet état de choses a pour effet que les objets de la plus haute antiquité, tels que les ustensiles en pierre et ceux provenant de la période d'airain, si un heureux ha- sard les fait découvrir, sont reperdus de nouveau. Et ce- endant dans les pays oü l'on s'applique aux recherches sur l'histoire primitive des peuples, on attend avec impa- tience des renseignements sur ce qui a été trouvé en Russie en fait de documents des temps antéhistoriques et sur leur répartition, car ce n'est qu'au moyen de ces ren- seignements que l'histoire des premières migrations des peuples de l'Europe peut-être éclaircie. Convaincus de l'utilité qu'il y aurait à donner à notre Musée Ethnogra- phique un développement en ce sens, les signataires du rapport proposent d'envoyer M. Radloff, conservateur de ce Musée, au Danemark afin q'uil puisse y étudier le Mu- sée si instructif sous ce rapport de Kopenhague et entrer en relations personnelles avec M. Thomsen, Directeur e ce Musée, et avec M. Worsaae. Avant de se rendre à Kopenhague M. Radloff visiterait en passant Stockholm. Il devra tácher de faire pour notre Musée, soit au moyen d'achat, soit au moyen d'échange l'acquisition de divers objets appartenant à ces périodes les plus antiques de l'histoire de notre continent, et devant servir de point de comparaison pour les objets analogues que l'on ferait en- suite rechercher dans le sol de la Russie. MM. Baer et Schiefner terminent leur rapport par la proposition faire obtenir à M. Radloff une autorisation à faire voyage en Suede et au Danemark. — La Classe approuve pleinement cette proposition, en émettant le voeu que Radloff visite également le Mecklembourg oü l'on peut espérer faire d'utiles acquisitions d'objets dont il s'agit. Le Secrétaire Perpétuel annonce que l'impression du mémoire de M. Kunik sur les monnaies russes-byzantines est achevée. L'ouvrage, en langue russe, porte le titre: ' O Pyccko- Busanumiückuxo monemaxs Apocaasa 1. Baadu- Mipoeuua s06paaceutiens Ce. Teopria Hoöndonocua. Il est déjà mis en distribution et en vente. d. M. le Ministre de la Cour Impériale, par-un office du avril courant, fait savoir que Sa Majesté l'Empereur a bien voulu ordonner de placer à l'Ermitage Impériale les antiquités dites Sibériennes du Musée Numismatique de l'Académie, et d'aecorder à celle-ci, à titre d'indem- nité, une allocation annuelle de 2 milles roubles payable pendant dix années sur les fonds du. Cabinet Impérial, et destinée à la publication d'un ouvrage au choix de l'Aca- démie. On arréte que le Comité Administratif recevra une ampliation de l'office de M. le Comte Adlerberg. Quant à l'emploi de la somme, trés gracieusement accordée par Sa Majesté, les membres de la Classe sont invités à for- muler des propositions motivées, qui seront discutées et mises aux voix dans la séance du 11 mai prochain. Lecture est faite: 1° d'un office de M. le Ministre de l'Instruction Publique du 10 avril courant, annonçant que . Tischendorf, revenu à St.-Pétersbourg, a été engagé par lui à effectuer la remise à l'Académie d'une collection d'antiquités, destinées à étre placées aux Musées de l'Aca- démie par ordre de Sa Majesté Impériale, communiqué par M. le Ministre sous la date du 4 décembre 1859. . Kóppen soumet une proposition tendant à faire mettre en ordre toutes les listes des lieux habités en Russie, recues par l'Académie, et de les faire relier de manière à ce que chaque Gouvernement forme un volume ou deux suivant le nombre de ces listes. Cette mesure est approuvée. M. le prince Alexandre Lobanof-Rostofski, par une lettre au Secrétaire Perpétuel, datée du 11 avril, remer- cie pour les exemplaires, mis à sa disposition, des gra- vures faites avec les planches conservées au Magasin des Livres (v. la séance du 9 mars 1860), et fait hommage à l'Académie d'un portrait original de l'illustre Abbé Jo- seph Dobrowsky, dessiné d'aprés nature par Kipren- ski, à Marienbad en 1823, — ainsi que d'un portrait de Goethe, dessiné d'aprés nature par Kiprenski et litho- graphié par Grevedon. — Des remerciments sont votés au donateur, et les portraits seront placés à la Biblio- théque. i Lecture est faite de Pordre de Sa Majesté Impériale, au ressort du Ministère de l'Instruction Publique, du 24 mars, portant l'autorisation d'une mission scientifique de M. Schiefner à l'étranger pour quatre mois, et de M. Véliaminof-Zernof jusqu'au 1° septembre 1860. M. le Ministre de l'Instruction Publique, par un office du 31 mars dernier, informe que, sur son rapport, Sa Ma- jesté Impériale a bien voulu accorder à M. Köppen, par considération de l'état de sa santé, l'autorisation de résider hors de St.-Pétersbourg en restant au service et en conservant ses appointements d'Académicien (v. la séance du 13 janvier 1860). 3 © M. Kóppen annonce que le 14 novembre 1859 il a été admis au nombre des Membres de la Société Russe d'Hor- ticulture. E EE Paru le 9 mai 1860. MERDA a de A E BULLETIN DE L'ACADEMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSBOURC. Vorläufiger Bericht über bedeutende Reste eines unweit Nikolajew entdeckten Ske- letes eines Mastodon. Vom Akademiker Brandt. (Lu le 4 mai 1860.) Der Fund der Überreste eines grossen, vorwelt- lichen Thieres, 12 Werst von Nikolajew, hat mit Recht die Aufmerksamkeit der höchsten und hohen Behörden erregt. Dieselben fanden sich sogar veran- lasst zur vorläufigen Würdigung desselben einen jun- gen Naturkundigen, Herrn Papkow, einen ehemaligen Zögling des Pädagogischen Institutes, einen meiner frühern Zuhörer, aus Odessa an den Fundort zu be- rufen, der, obgleich von den zur Bestimmung nöthigen wissenschaftlichen Hülfsmitteln entblösst, ganz richtig die entdeckten Reste für die eines elephantenartigen Thieres erklärte, im Ganzen also den Fund richtig würdigte. Nachdem kürzlich eine Photographie nebst einer noch viel instructivern Handzeichnung der gefundenen Skelettheile an die Akademie gelangt ist, so halte ich es für angemessen, einiges über die Bedeutung des Fundes und die wissenschaftliche Bezeichnung desselben vorläufig mitzutheilen. Die Überreste gehören ihrem Baue nach ohne Frage einem elephantenartigen Thiere an. Der Bau der, we- nigstens im Unterkiefer wohl erhaltenen, Backenzähne der Überreste des Skelets, gestattet indessen nicht es den echten Elephanten zuzuweisen, wie das vorwelt- liche Mammont, da die Elephanten und das Mammont oder Mammuth aus Platten zusammengesetzte Backen- zähne mit ebener, faltiger, nicht aber höckriger Kau- fläche ` besitzen. Die mit bedeutenden, parallelen Höckern ausgestatteten Kauflächen der Backenzähne des Unterkiefers der fraglichen unweit Nikolajew ge- fundenen Skeletreste weisen vielmehr unverkennbar darauf hin, dass sie einer Art der Gattung der ganz ausgestorbenen Hóckerzühnigen Elephanten (Masto- don Cuv.) angehören. Diese aus den Zeichnungen gewonnene Annahme wurde auch durch die münd- lichen, gefälligen Mittheilungen des Herrn Admirals Tome II. + Butakow (frühern Obercommandeurs des Hafens von Nikolajew, der den Resten ein lebhaftes Interesse schenkt), als ich ihm in unseren Museum die vorhan- denen wenigen Überreste des Mastodon zeigte, ohne Widerrede bestátigt. So weit ich die Bestimmungen der in Europa gefundenen Bruchstücke des Mastodon kenne, dürften die Nikolajewer Skeletreste, vorlàufig, als die des noch sehr ungenügend bekannten Mastodon angustidens gelten kónnen. Für diese Annahme spricht wenigstens ganz besonders die ansehnliche, schnabel- artige nach Herrn Admiral Butakow 10'/, Zoll lange, Kinnspitze des Unterkiefers. Als von hóckerzühnigen Elephanten (Mastodonten) stammende Skelettheile hat man bis jetzt, so viel ich weiss, in den mittlern und obern Tertiürgebilden ver- schiedener Länder Europas, namentlich in Deutsch- land, hie und da auch in Russland, nur einzelne Theile, namentlich meist Backenzähne und selten nur Bruch- stücke des Unterkiefers gefunden. Das akademische Museum besitzt namentlich die Hülfte eines mit zwei Backenzähnen versehenen Unterkiefers der im Cher- sonschen Gouvernement bei der Stadt Ananjew aus- gegraben wurde. Nordmann und Eichwald haben mehrere Backenzähne der Gattung Mastodon beschrie- ben, die ebenfalls aus dem südlichen Russland stammen. So bedeutende zahlreiche Reste des Mastodon, wie man bei Nikolajew ausgegraben hat, wurden indessen, so viel bekannt, weder in Europa noch bisher in Russ- land beisammengefunden. Die Zeichnung zeigt uns namentlich, dass der vordere Theil des Schádels mit den Stosszühnen und dem Unterkiefer, eine Menge Wirbel nebst sehr vielen Rippen, der grósste Theil eines Schulterblattes und ein Theil der Knochen des einen Vorderfusses erhalten sind. Die nähere Fest- stellung der Art, der sie angehören, wird durch spä- tere nähere Vergleichungen um so mehr gewinnen, da sie von ein und demselben Individuum abstammen, das, da nach der Angabe des Hrn. Admirals Butakow die Stosszühne 6'/ Fuss lang sind, eine namhafte Grösse besessen zu haben scheint. 18 195 Bulletin de l'Académie Empériale 196 Der Fund ist also ein hóchst intressanter, der nicht etwa blos das akademische Museum um ein seltenes Schaustück vermehren, sondern den Gegenstand wei- , terer wissenschaftlicher Forschungen abgeben wird. ` Geologische Beobachtungen angestellt im westlichen Theile der Kirgisensteppe. im Jahre 1857, von N. Ssewerzow und J. Borszezo w. (Lu le 12 février 1858). Am 3. August Nachmittags verliess unsere Expe- dition Orenburg und traf den 5. in Ilezk ein, von wo wir am 6. den Ilek aufwärts zogen. Am 11. fuhren wir einen seiner Zuflüsse hinauf, den Akssu, der links in den Ilek fällt; am 16. überschritten wir von Bisch- Tamak aus, dem Vereinigungspunkte der kleinen Quellflüsse des Ilek, die Flüsse Tawantal, Tamdy und Or und gelangten so auf den Karatau, den nórdlichen Theil des Gebirgsrückens Mugodshar. Wir durch- schnitten diesen bis zu der Stelle, wo der Jakschi- Kairakli, ein Zufluss des Irgis, aus dem Gebirge tritt, von West nach Ost und zurück von NW nach SO bis zu dem Quellgebiet des Or. über welches wir so- dann zur Hóhe von Urkatsch gelangten, dem Nord- saume der Wasserscheide zwischen dem Ilek und dem Or einerseits und der Emba andererseits. Von Ur- katsch aus schlugen wir am 22. August die Richtung über den oberen Lauf der Emba nach dem mittleren Theile des Mugodsharkammes ein, auf welchem wir bis zum Berge Airjiuk zogen und uns dann westlich wandten bis zur Mündung des Temir in die Emba, längs welcher wir bis zum 9. September hinzogen; am 9. setzten wir über diesen Fluss bei der Land- stelle Kandaral, wo er sich, 150 Werst von seiner Mündung, nach NW wendet, und gingen grade nach Süden über die Salzmoore Issidshal und Manaili bis zum Einsturz Karatschunkul, von wo wir zum näch- sten an der Emba gelegenen Orte, Issen-berdy und die Emba hinauf wieder nach Kandaral zurückkehr- ten". Von Kandaral nahmen wir über das Plateau von Dshila- Tau (46? 30' N. 73? 20' O.) die Rich- tung nach dem Ust- Urt, in welchen wir bei der Stelle Manai (46? 20' N. 74? O.) eintraten und seinem nórdlichen Abfall (Tschink) folgten, seine Schluchten 1) Die Fahrten auf dem Karatau, Mugodshar, Karatschunkul und Tugusken machten wir in Partien, die von dem Detachement, wel- ches die Bagage und den Proviant escortirte, getrennt waren. untersuchend, bis wir am 25. September die Stelle erreichten, wo sich der Fluss Tchassan in der Steppe verliert. Wir zogen dann weiter nach Norden, am Tschassan längs dem Fusse des Ust-Urt, und ich machte mich nun auf, die angeblich vulkanischen For- mationen zwischen den Bergen Ali und Bakyr in Au- genschein zu nehmen, nördlich von dem unweit des mittleren Tschassan - Laufes gelegenen Salzmoore Tschuschkakul, so wie den Zusammenhang des Mu- godshar mit dem Ust-Urt. Am 1. October traf ich am Quellgebiet des Tschassan wieder mit Hrn. Borszezow zusammen, der inzwischen den von mir nicht berüh- ten Theil des nórdlichen Ust- Urt, von Tschusch- kakul bis zur Quellhóhe des Tschassan besichtigt hatte. Von hier aus zogen wir über das Plateau des Ust- Urt südlich an den Salzsee Kaschkar-ata, wandten uns dann nach Osten zum Plateau Tugusken am Nord- ufer des Aral-Sees, von diesem Plateau nordostwärts zum Nordrande der Sandwüste Malye Barssuki, und darauf, an dem Meerbusen Ssary-Tschaganak vorbei, gerade nach Süden zum Fort N* 1 am Ssyr-Daria, wo wir am 20. October anlangten, nachdem wir so bin- nen drittehalb Monaten 2500 Werst zurückgelegt hatten. Wir beschäftigen uns nicht nur mit zoologischen und botanischen Beobachtungen und mit dem Anlegen der nöthigen Sammlungen, sondern auch mit geogno- stischen und klimatischen Untersuchungen. Die Geo- gnosie betreffend, sammelten wir Musterstücke von allen uns aufstossenden Entblössungen und richteten unsere besondere Aufmerksamkeit auf die Spuren der neuesten Revolutionen, das Zurücktreten des Kaspi- schen Meeres. Wir trafen folgende Formationen. 1. Permsche Formation. Gyps und Steinsalz bei Ilezk. Rothen Sandstein in den Ausläufern der Gu- berli-Berge, am obern Ilek, zwischen der Mündung des Akssu und dem Bisch-Tamak am rechten Ufer des Ilek. 2. Jura-Formation. Weisslicher Mergel mit Gry- phaea am Akssu (?)?. Schwarzer schwefelkieshaltiger Mergel am Aschtschessai, einem Zuflusse des Ilek, am Bisch-Tamak. 3. Kreideformation. Diese Formation ist in dem 2) Es ist die Gryphaea arcuata Lam., eine Liasmuschel. ` Helmersen. des Sciences de Saint- Pétersbourg. von uns untersuchten Theile der Steppe die verbrei- tetste, namentlich die untere Etage derselben. a) Grünsandstein. Er kommt am Akssu vor, auf Mergel mit Gryphaea aufliegend; am Issembai, einem der Quellflüsse des Ilek; an der ganzen Emba; lüngs dem Westabhange des Mugodshar, am ganzen nörd- lichen Abhange des Ust-Urt, zwischen der Emba und dem Ust-Urt und Jaman-tau, und tritt zu Tage am See Kaschkar-ata, in der Schlucht Assjutasti, am Tu- gusken, und auf den Bergen Tulugai und Aigir-Wai- tin, am Nordende der Sandwüste Malye Barssuki. Überall ist die Lagerung dieselbe und gleicht derjenigen, welche ich früher an der Usa”), einem Zuflusse der Ssura im Kreise Petrowsk des Gouver- nements Ssaratow bemerkt habe, und zwar bietet sie zwei Hauptetagen dar: lockeren bróckeligen Sand- stein, weiss, gelb, zuweilen rothgelblich von der Menge Eisenoxyd, selten grünlich (an einigen Stellen an der Emba) — und Mergel, ebenfalls ziemlich mannichfaltig, thonig oder mehr sandig, im ersteren Falle ziemlich zühe, im letzteren locker und bróckelig; am Jaman Urkatsch, einem Zuflusse der Emba, weiss‘), häufiger aber grau und gelblich grau; zwischen beiden liegt gewöhnlich eine dünne Schicht eines stark eisenhalti- gen, rothbraunen sehr festen Sandsteins, der hier und da mit weissem ebenfalls sehr festen Sandstein wech- selt, z. B. unweit des in den Ilek fallenden Akssu und am Westabhange des Mugodshar. Der Sandstein am Temir enthält Belemniten /B. mucronatus? ), ebenso an der Emba, wo ausserdem Bruchstücke verstei- nerten Holzes, sowohl von dicotyledonischen als von monocotyledonischen Gewächsen sich finden. Im Mer- gel kommen auch stellenweise Belemniten vor, so am Issembai, an der Emba und dem Ust-Urt; am Flusse Issembai und auf dem Berge Tulugai wurden noch Rückenwirbel von Sauriern gefunden. Die Mächtigkeit der Grünsandstein-Lager wächst von Nord nach Süd; am Akssu sind Sandsteine und Mergel nicht mächtiger als je 12—15 Fuss, während fester eisenschüssiger Sandstein in Zwischenstreifen von einigen Linien Mächtigkeit erscheint. Auf dem Ust-Urt hat der lockere Sandstein eine Mächtigkeit von 200 und mehr cg der Mergel 3 bis 400 und MT. 3) See an dem Flüsschen Smorodinka, das in die Usa fällt. DAS, h am Kos-djurt-kul und Ak-djurt-kul am Nordrande des c: (auf dem Dshil-Tau) 700 Fuss; der eisenschüssige Sand- stein erreicht eine Máchtigkeit von 7 eiis Fos. — Die Schichtungsflächen des Grü d selbe wellige Flüche dar, wie der jetzige Meeresgrund; die Lagerung ist überall horizontal, aber sämmtliche Etagen treten an verschiedenen Stellen der Steppe zu Tage. Die zerwaschenen Ausgehenden des lockeren Sandsteins und Mergels, so wie die zertrümmerten Schichten des festen Sandsteins bildeten die jüngsten Meeresniederschläge, die einen grossen Theil der Steppe bedecken. . b) Weisse Kreide liegt auf dem erwähnten Mer- gel auf und bildet längs der Emba, vom Parallel von Airjuk an, flache Höhen mit steilen Abhängen, 2 bis 300 Fuss über das Niveau der umliegenden Steppe emporragend. Nur kleine Räume sind mit einem aus den Kreidebergen herausgewaschenen Schlamme be- deckt, welcher weiss und klebrig ist. Dies weist dar- auf hin, dass die Kreidelager sich gleich inselförmig bildeten, und macht die Annahme unzulässig, als ob diese Inseln die Überbleibsel einer continuirlichen, später auseinandergewaschenen Schicht seien. An den Rändern des Kreide- oder besser Grün- sandstein-Beckens fanden wir unter demselben Lignit hervortreten, am Akssu und in der Schlucht Assjuta- sti, unweit des Sees Kasckar-ata; an beiden Orten besteht er aus Resten dicotyledonischer Gewüchse. Am Akssu liegt diese Kohle unter Mergel mit Gry- phaea; in der Schlucht Assjutasti unmittelbar unter Grünsandstein und an beiden Orten auf einem zähen violetten Thone. 4. Tertiäre Formation. a) Tritt auf dem Ust-Urt zu Tage. Rosenrother grobkörniger Sandstein mit Muscheln steht an bis zur Quelle des Akssai, 8 Werst südlich von der Stelle, wo sich der Tschassan verliert. b) Neuer als das vorhergehende Gestein ist das Muschel-Conglomerat, wahrscheinlich der sogenannte Kaspische Kalkstein. Auf dem Dshil-Tau bildet er beträchtliche Lager und ruht direct auf dem Mergel der Grünsandformation; auf dem Ust-Urt auf dem un- ter a bezeichneten Sandstein; die letzte Entblössung nach Norden in den Schluchten bei der Quelle des Tsche-Airyk ist nicht mächtiger als 1, bis 2 Fuss, während er auf dem Dshil-Tau beträchtliche Lager, jedoch von sehr verschiedener Mächtigkeit, von 10 * mam Aa Bulletin de l'Académie Impériale und von 100 Fuss bildet! Man sieht es waren dies Haufen von Muscheln, welche auf der Mergelbank lebten und durch ein aus ihren Resten por | Kalkcement verbunden wurden. e) Vermöge der Muscheln, die mit den jetzigen im Aral-See und im Kaspischen Meere lebenden nicht identisch sind, gehören der jüngsten Tertiärformation an die Schichten am Fusse des Ust-Urt, so wie auf dem Abhange desselben; sie enthalten an der Land- stelle Manai (aber nur hier) eine Menge Ostrea - Ar- ten”), auf dem Tugusken aber vorzugsweise einschalige Muscheln, wie Cerithium und Turritella und grosse Cardiaceen. Alle diese Schichten stimmen lithologisch vollkommen überein mit den jüngsten und bestehen aus verwaschenem Mergel der Grünsandstein- For- mation. 5. Die jüngsten Sedimente sind über die ganze Steppe verbreitet und sind zweierlei Art: a) Zer- störte ältere Formationen, zerstört durch die Ge- wässer derspäteren Meere, aber nicht zerwaschene und transponirte Schichten — sandige aber nicht locker sandige Bodenstrecken, wie z. B. an der Emba, in Barssuki, in Karakum (am Aral-See) und thonige und mergelige Strecken, die jedoch mit Geröll, vorzüglich von zertrümmertem Eisensandstein®) (der Grünsand- Formation) bedeckt sind; diese letzteren sind schwach salzig, vom Parallel von Urkatsch an und werden gegen den See zu immer salziger. 6. Alluvium. a).Flugsand - Dünen, an der Emba und in Bars- suki, auch am Urkatsch, wo sie noch im Contact ste- hen mit den Lagern des Grünsandsteins, aus welchem sie ausgewaschen sind; ferner bei Karatschunkul und in Karakum. An der unteren Emba enthält dieser Sand die heutigen Muscheln des Kaspischen Meeres, 80 Werst davon weisse kleine Cardium und Mytilus, in Karakum, 50 Werst vom See und 70 Fuss über dem Niveau desselben, die heutigen Aralschen, eben dieselben Pecten und Mytilus, welche wir lebendig in der Bucht Ssary-Tschaganak sammelten. Diese Kara- kumschen Muscheln haben ihre Farbe nicht verloren, 5) Es ist die Ostrea cyothula. Helmersen. 6) Die Steppe zwischen der Emba, dem Mugodshar und Ust-Urt ; das Plateau des Ust-Urt. Im Gerölle kommen auch Bruchstücke der eruptiven Mugod en Gesteine vor, in grosser Anzahl un- weit jener Berge, i in vereinzelten Stücken EE beim Issendshal und Dshil-Tau ja viele sind so frisch, dass sie nicht blässer sind als die lebendigen! ` b) Lockere rissige Mergelalluvionen von grauer Farbe. Auf dem Berge Tulugai, óstlich von dem Nord- rande der Sandwüste Malye Barssuki; 120 Werst vom Aral-See und 200 Fuss über dem Niveau desselben, finden sich in diesen Alluvionen eine Menge heutiger Aralscher Cardium-Muscheln, die ihre Farbe noch nicht verloren haben! c) Salzmoore und Salzseen. Eine Zone derselben befindet sich am Flusse Sagis, westlich von der Emba. Das Moor Tentjak-Ssor, welches sich anlehnt an einen ganz ungangbaren und daher noch nicht geodätisch aufgenommenen Sumpf. Die Moore ziehen sich in langen engen Einsenkungen, welche durch parallel laufende Hügel /Bugry) getrennt sind, von Ost nach West; eine andere Reihe von derselben Form, aber mit der Richtung der Moore von NO nach SW geht längs dem Kaspischen Meere von der Emba nach Sü- den, 30 Werst vom Meere. Weiter vom Meere kom- men diese Reihen, deren Bildung schon vom Akade- miker Baer untersucht worden, nicht vor; die Salz- seen und Salzmoore breiten sich zu grossen Ebenen aus; der Art sind die Moore von Issendshal und Ma- naili, weiterhin Tschuschkakul; ihr grósster Durch- messer ist von Nord nach Süd; bei den Salzseen des Ust-Urt wieder von West nach Ost. Weiter längs der grossen und kleinen Barssuki ziehen sich Reihen von Salzseen und Salzmooren hin, die grósstentheils eine unregelmässig rundliche Gestalt haben; sie finden sich auch in der Steppe zerstreut. Zu den Salzseen wer- den hier übrigens nur diejenigen gerechnet, die ihr Salz selbst niederschlagen; zwischen diesen und ein- fach salzigen Mooren sind der Übergänge sehr viele. Es giebt noch eine räthselhafte Formation: das ist Gyps, der ganze Berge bildet, wenn diese auch nicht zahlreich sind. Einen derselben sahen wir bei llezk, einen andern beim Flusse Tamdy; beide be- stehen aus durchscheinendem fasrigem Gyps, dessen Schichten stark gebrochen und verborgen sind, mit dünnen Zwischenstreifen sandigen Mergels. Am Ufer der Emba ist noch ein Gypsberg, Kumystjubé, unter 48? n. B.; hier bildet der Gyps Schichten, die jedoch sehr zov timinert sind; sie sind nach Südwest unter ‘einem Winkel von 40 Grad geneigt; der Gyps ist we- niger fasrig als blätterig und bildet grosse Krystalle. des Scienees de Saint- Pétersbourg. In überaus grosser Menge kommen noch Stücke und ganze Schollen Gyps von verschiedener Durch- sichtigkeitund Krystallform vorim zertrümmerten Mer- gel längs dem Ust-Urt, von den Quellen des Tschassan bis zum Dshil-Tau zwischen den Bergen Bakyr und Ali, am Tugusken und am Tulugai (bei Malye Bar- ssuki); die Stücke sind nicht abgerundet. Im Tu- gusken kommen Gypsstücke auch in nicht verwasche- -nen Schichten von Grünsandstein-Mergel vor, was darauf führen könnte, den ganzen Steppen - Gyps, wie den Ilezschen zur Permschen Formation zu rech- nen, wofür jedoch nicht Beweise genug vorliegen. Ersichtlich ist nur, dass er älter ist als der Grün- sandstein. Auf dem Kumystjubé sind alle Risse der Gypsschichten mit Mergel ausgefüllt, was’ darauf hinweist, dass diese Schichten vor der Ablagerung des Mergels zerbrochen wurden, um so mehr als die angrenzenden Schichten Grünsandstein nicht gleich- zeitig mit dem Gyps sondern horizontal gehoben wur- den. Der Gyps selbst, der noch sein Krystallisations- Wasser hat, wurde nicht durch die Hebung eruptiver Gesteine, sondern wahrscheinlich durch Erdbeben zer- brochen. Eruptive und metamorphische Formationen kom- | men nur am Mugodshar und Karatau vor, Jaspis von verschiedenen Farben und Hornstein mit Quarzgün- gen, deren Mächtigkeit von einigen Linien bis zu 6—7 Fuss wechselt. Die von ihnen gehobenen metamorphi- schen Gesteine sind Schiefer und zwar krystallinische Schiefer; theils ein Gemenge von Amphibol mit Albit, wie der Diorit, theils einfach schwarze, dem Tafelschie- fer ühnliche, nicht aber wahre Tafelschiefer. Lüngs dem Westabhange vom Mugodshar sind Massen von Braun- eisenstein. Längs dem Ostabhange ist ein Granitplateau, dessen Vertiefungen mit Thon oder sandigem Lehm aus- gefüllt sind. Der Airjiuk besteht aus einem besonderen eruptiven Hornblende-Gesteine, das in andern Theilen des Gebirges nicht vorkommt; der Jamantau aus Jas- pis mit Quarztrümmern, der unter horizontalen Schich- ten von Grünsandstein fortsetzt, während dieser wieder unter dem am Ust-Urt entblóssten Mergel liegt. Am Ust-Urt fanden wir überall horizontale Schichtung und nicht die geringste Spur von eruptiven Gesteinen, die wenn sie auch, was wenig wahrscheinlich ist, vor- handen wären, doch von sedimentären ganz überdeckt sind. Das Bindeglied zwischen dem Mugodshar und Ust-Urt ist eine ziemlich niedrige, flache, aber doch bemerkbar hervortretende Wasserscheide mit Hügeln aus horizontal geschichtetem Grünsandstein; diese Wasserscheide verzweigt sich; ein Zweig geht nach dem nordwestlichen Abhang des Ust-Urt, der andere nach den Tschuschkakul-Bergen. Zwischen beiden liegt das Quellgebiet des Tschassan. Der Jamantau senkt sich ziemlich steil zu dieser Wasserscheide herab, während der Ust-Urt sehr allmählich ansteigt; nur da, wo dieses Ansteigen beginnt, ist ein steiler doch nicht hoher Berg, Ak-Djurtkul, aus horizontal geschichtetem weissem Mergel, der auf dem Abhang selbst nicht vorkommt. Gleich anfangs fällt der Abhang steil zum Tschassan ab, er besteht aus grauem, san- digem Mergel mit malerischen Abstürzen. Es giebt auch Spuren vulkanischer Erscheinungen. Am Südrande des Issendshalschen Salzmoores ist ein mit kleinen Kuppen bedeckter Raum; von jeder Kuppe laufen radial nach der Peripherie Spalten hin, aus welchen 2 bis 3 Fuss hoch Wände eingetrockneten schwefelhaltigen Schlammes hervorstehen; auch die Zwischenräume zwischen diesen Wänden sind mit sol- chem Schlamme ausgefüllt. Hieher gehört auch die Naphthaquelle Manaili, wo das Naphtha auf einem Wasser schwimmt, das von einem aus erstarrtem Naphtha bestehenden Bugor herabfliesst; die übrigen Naphthaquellen fliessen aus dem Striche des Erdfalles von Karatschunkul am Boden desselben, der von ei- nem Salzsee eingenommen ist, in welchem das Salz sich niederschlägt. Dieser Erdfall ist eine elliptische Grube mit Gypsinseln, die Gypsschichten sind nach allen Seiten, jedoch unregelmässig und in verschiede- nen Winkeln von 30—50 Grad geneigt; die Zwischen- räume der Schichten sind mit Mergel angefüllt, es sind aber ausserdem noch verticale Spalten da, welche theils mit Gyps ausgefüllt sind, der aber anders kry- stallisirt ist, theils mit blasigem Kalktuff, der krystal- linischen kohlensauren Kalk in ganz kleinen Krystal- len enthält und eben solche Gypskrystalle, wahrschein- lich ein wässriger Schlamm, aber vulkanischen Ur- sprungs. Auf dem Kosdjurtkul am Jaman-tau giebt es eben- falls verticale Spalten, die mit demselben Schlamme wie auf dem Issendshal angefüllt sind, und zwar in einem weissen horizontal geschichteten Grünsandstein- Mergel; zwischen dem Bakyr und dem Ali giebt es Bulletin de l'Académie Imperiale furchtbar aufgewühlte Massen salziger lockerer mer- geliger Alluvionen, aus welchen verticale Wände festen Sandsteines hervorragen; eben solche Wände, nur parallele, kommen am Tschassan vor, mit einer Nei- gung von 80 Grad nach Süden und erheben sich eben- falls aus Mergelalluvionen; am Nordende des Issend- shal endlich sind Schichten festen Sandsteins empor- gehoben und durchbrochen und stehen nach allen Seiten hin unter Winkeln von 50—70 Grad empor. Die Schichten des Muschelconglomerats auf dem Dshil- Tau sind ebenfalls im hóchsten Grade zertrümmert, ohne dass eine Spur eruptiver Gesteine zu finden ist; sie sind stufenfürmig am Abhange des Berges umher- geworfen; an der Südseite desselben giebt es ausser diesen zertrümmerten bis 100 Fuss mächtigen Mas- sen breite und tiefe Spalte in dem Sandstein-Mergel, der die Hauptmasse des Berges bildet; ein solcher Spalt, der von NW nach SO geht, ist eine Werst lang und 5—6 Fuss breit. Alle diese Spuren weisen auf starke Erderschütte- rungen hin, welche von unbedeutenden Auswürfen vulkanischen Schlammes begleitet waren; und zwar mussten diese Erschütterungen, wenn wir an die Bil- dung lehmiger Alluvionen zurückdenken, unter dem Wasser vor sich gehen. Hier wirkten dann ausser den unterirdischen Gasen noch die starken Strömun- gen; deren Spuren sind eben die jüngsten Alluvionen, und alle ihre Betten, die noch jetzt sichtbar sind, en- digen in Seen mit Salzniederschlägen und ausgedehn- ten Salzmooren. Durch Erderschütterungen erklärt sich auch die Z hl g ganzer G y psber ge in eckige Stücke, wie sie in so erstaunlicher Menge stellenweise die Mergelalluvionen anfüllen. Diese Erderschütterungen erklären das rasche und gewaltsame Sinken der Wasser des Kaspischen Mee- res, das einst mit dem Aralsee eins war und den Ust- Urt bedeckte und zwar in einer, geologisch genommen, jungen Vergangenheit, wie das ersichtlich ist aus der horizontalen Schichtung des Muschelconglomerats auf dem Gipfel des Ust-Urt und des Dshil-Tau (wo hie und da noch Schichten, die ihre ursprüngliche Lage bewahrt haben, unversehrt geblieben sind) 750— 800 Fuss über dem jetzigen Niveau des Kaspischen Meeres. Zu der angedeuteten Zeit, d. h. zu Ende der Ter- tiär-Epoche, als der Ust-Urt nur eine Untiefe war, musste das Kaspische Meer die Steppe bis zum Fusse L/ des Ural, bis zu den Guberli-Bergen bedecken, und die Erniedrigung seines Wasserspiegels rührte wahr- scheinlich von einer Senkung des Grundes her, jedoch nicht einer allgemeinen Senkung, sondern wie wir gleich sehen werden, von einem partiellen Erdsturze. Wo fand nun aber dieser Erdsturz statt? Am wahr- scheinlichsten, ja man kann sagen unzweifelhaft rich- tig ist die Ansicht des Akademikers Baer, dass der Erdsturz im südlichen Theile des Kaspischen Meeres, wo es die grósste Tiefe hat, zwischen Baku und der Insel Tscheleken Platz griff”); hier wurde folglich das Niveau des Wassers niedriger und hierher strömten die Wasser, welche die jetzige Kirgisensteppe bedeck- ten. Bei diesem ersten Fallen der Wasser wurde das Kaspische Meer vom Aralschen getrennt und bildeten sich reissende Strömungen nach Osten und nach We- sten vom Mugodshar. Um indessen diese Strömungen zu verfolgen, wollen wir zunächst einen Rückblick auf die Höhen werfen, welche, als die Steppe unter Wasser stand, blosse Meeres-Untiefen waren. Zuvörderst der Mugodshar selbst. Seine flacher Gipfel sowie seine Thäler sind mit einem in den letz- teren oft salzigen Lehme bedeckt. Aus dem Lehme erheben sich kleine Hügelrücken eruptiver und meta- morphischer Gesteine. Auf dem Airjiuk liegt dieser Lehm fast 400 Fuss hoch, erreicht aber den Gipfel nicht, der mit Schutt und einer dünnen Schicht ver- witterten eruptiven Gesteins bedeckt ist. Ueberall ist der Lehm mit Geröll derselben eruptiven Gesteine bedeckt; diese ganze Formation macht es höchst wahr- scheinlich?), dass der Mugodshar ein unterseeischer Rücken war, über welchem der Airjuk und vielleicht noch einige andere Höhen inselartig hervorragten. Ausserdem waren solche Untiefen und zwar ‚sehr hoch gelegene der Urkatsch und überhaupt die Was- serscheide zwischen dem Becken des Ural und dem Becken der Steppenflüsse westlich vom Mugodshar, also der Emba, des Uil, des Sagis; ferner der Ust- Urt, Dshil-Tau und Tugusken; die geringeren Erhe- bungen zwischen der Emba und dem Mugodshar: der Chan-djurt-kul, der Bakyr, der Ali u. s. w. und zwi- 7) Sowohl in Baku als auch auf Tscheleken finden sich bekaunt- lich Reste der vulkanischen Thätigkeit, die Naphthaquellen, und um Baku feurige und schlammige Eruptionen. — = 8) Zur vollen Gewissheit bedürfte es eines Nivellements des M i godshar, verglichen mit einem Berge, der unzweifelhaft früher em Meeresuntiefe war, z. B. dem Ust-Urt. i Eran des Scienees de Saint-Pétersbourg. schen der Emba und dem Sagis. Die letzteren sind von dem Flüsschen Jaman-Urkatsch an, in der Breite von Airjuk (49° N.) längs der Emba vorzugsweise kreidig, bestehen aber näher zum Mugodshar mehr aus Mergel der Grünsand-Formation. Alle diese Un- tiefen brachen den Gesammtlauf der Wasser und drüngten ihn nach dem Erdfall hin, der sich im Süden gebildet hatte; ich will aber hier nur diejenigen Stró- mungen verfolgen, deren Richtung wir selbst aus ihren Alluvionen kennen lernten. Der Gesammtstrom floss, nachdem er die Sand- steine des theils aus geschichtetem jedoch lockerem Sandstein, theils aus Flugsand bestehenden Urkatsch ausgewaschen hatte, anfangs in ruhiger Ebene fort, dann aber stiess er sich an den genannten Untiefen und am Mugodshar, verwusch die bröckeligen Schich- ten Sandstein und Mergel, auf denen er floss und bil- dete bald (auf dem Raume zwischen dem Mugodshar und dem Sagis) zwei Hauptströme, deren jeder sich sein eigenes Bette grub. Das westliche dieser Betten beginnt bei der Wen- dung, welche die Emba nach Südwest macht, an der Mündung des Temir; es ist durch zwei Höhenzüge bezeichnet, welche die Emba in einer Entfernung von 15—20 Werst vom Flusse begleiten; es wurden da- bei zerwaschen der Sandstein und der Mergel der Grünsand-Formation; von diesem Material wurde das Sandige im ganzen Thale der Emba, hie und da auch an den Thalründern, besonders aber am rechten Ufer abgesetzt; der Mergel aber nur an der unteren Emba und mergelige lockere Alluvionen beginnen 50 Werst von der Mündung, wo der Sand im Flussthale auf- hórt, d. h. fester Sand tritt stellenweise aus den Mer- gel-Alluvionen hervor. Das óstliche Bett beginnt an dem Quellgebiet des Tschassan und geht längs dem Fusse des Ust-Urt,, dessen Abhang parallel, hohe 200 Fuss erteichende Alluvionen streichen, die aus dem den Abhang bil- denden Mergel ausgewaschen sind. Diese Alluvionen bilden máchtige Lager und nehmen einen weiten Raum ein; ihre Züge vom Tschuschkakul an bis zum Orte Manai deuten ganz regelmässig die Richtung der Stró- mung an, NO— SW; aber ihre lockere Beschaffenheit deutet auch die schnelle Verwaschung und den raschen Niederschlag an, für den noch die Dicke der Lager spricht, wührend in den ursprünglichen Lagerstätten ‚die grössesten Massen des Grünsand-Mergels aus ei- ner Menge dünner Schichten gebildet sind; an man- chen Stellen ist in den Alluvionen gar keine Schich- tung zu bemerken. Nördlich vom Tschuschkakul haben die Alluvionen alle möglichen Richtungen und sind unter einander so wie mit den Resten der ursprüngli- chen Mergel-Lager (in den Hügeln Kara-Tschetau und zwischen den Bergen Bakyr und Ali) verworfen. Diese Unregelmässigkeit der Alluvionen, verglichen mit den symmetrischen Zügen südlich vom Tschusch- kakul, weist deutlich auf eine frühere Erderschütterung hin; Spuren einer anderen haben wir am Dshil-Tau SC In der Nähe dieses Berges hat sich der Strom in zwei Betten gespalten, ein östliches zwischen dem Dshil-Tau und dem Ust-Urt, und ein westliches. Im ersteren erheben sich die Alluvionen auf dem Abhange des Ust-Urt, der steil ist, während der Ost- Abhang des Dshil-Tau geneigt ist bis zu 300 Fuss Hóhe; auf dem Westabhange des Dshil-Tau erreichen sie nur 60 Fuss und unten am Gebirge breiten sie sich in ebener Flüche aus. Der nordwestliche Abhang des Ust-Urt und der westliche Dshil-Tau fallen in vielen steilen Stufen zur Ebene ab, und je mehr nach Süden, wo das Gebirge. sich zum Meere senkt, desto mehr Stufen. Sie zeigen, dass mehrere plötzliche Senkun- gen des Wasserspiegels stattgefunden haben. Beide so eben näher bezeichnete Betten verlieren sich in der Kaspischen Region der Salzseen und Salz- moore; in dem Winkel, den sie mit einander machen, liegt der aufgeschwemmte Sand, der den Karatschun- kul umgiebt. Westlich vom Mugodshar giebt es ebenfalls Spuren der Strömung: an den Rändern in Bolschye und Ma- lye Barssuki sandige Alluvionen, zwischen denselben mergelige Alluvionen. Die letzteren umgeben wall- förmig das hohe Plateau des Tugusken und steigen auf den Abhängen desselben bis zu 300 Fuss Höhe, wie am Ust-Urt, mit welchem der Tugusken grosse Ähnlichkeit darbietet. Am Tugusken theilt sich das breite Bette der vormaligen Strómung in zwei enge (von 5 Werst), welche an die beiden Meerbusen des Aral-Sees anstossen. | Die Lagerstätten der Aralschen Muscheln, welche ihre Farbe noch nicht eingebüsst haben, thun dar, 207 Bulletin de l'Académie Impériale dass das Niveau des Aralsees um 200 Fuss und wahr-. scheinlich noch in historischer Zeit gefallen ist! Das sind in kurzem Abrisse die Resultate der von mir mit Herrn Borszezow angestellten geologischen Beobachtungen, von denen ich eine umständliche Darstellung zu liefern gedenke, nachdem eine Karte angefertigt und die genaue Bestimmung der gesam- melten geologischen und palaeontologischen Muster- stücke gemacht sein wird. Dann wird noch deutlicher als aus vorliegender Skizze erhellen, dass der von uns durchwanderte Theil der Steppe wegen seiner eigenthümlichen geologi- schen Bildung und wegen der hier noch vorhandenen Spuren der letzten und jüngsten unter den grossen geologischen Umwälzungen, eine genauere Untersu- chung und kundigere Geologen als wir sind, mit Recht in Anspruch nimmt. Unsere Beobachtungen und Re- sultate sind nur ein erster Baustein, ein schwacher Anfang für weitere fruchtbarere Forschungen. Description de quelques monnaies de l’ou- lous de Djaghatai, de Khiva et de Kho- kand. par V.Veliaminof-Zernof. (Lu le 13 avril 1860.) M. Valikhanof, officier au service russe, a eu l'obligeance de me communiquer sa petite collection de monnaies orientales". J'en ai choisi celles qui m'ont paru curieuses pour en donner une courte des- cription. , I. Monnaies de l'oulous de Djaghatai. s Res e Petite monnaie, pesant 28 doli. IL. a» || ade ob pe || Les Jl) || LI. Le sultan juste Termaschirin- khan, que (Dieu) pro- lon(ge) la durée de son règne. | II. ver |»»»a © Le al Jos [ue ul 31 || qu 3. Il n'y a de Dieu que Dieu, Mouhammed envoyé de Dieu, frappée » » » » en 732 (1331, 2). 1) Cette collection vient d'étre offerte par M. Valikhanof en don au Musée Asiatique. ` 7 doli. E À)» »» © pô ll gl »»». bs | Ni gl (?) js. afl. al oda || pull, Lo) Se Jald) Lol Ale Sandjar (?) *) khan fils de Termasch(irin) khan, frap- pée (durant le) régne du sultan juste Ala-ed-dou- nia ve-ddin [élévation du monde et de la foi], que Dieu prolonge la durée de son régne. II. ac dj + ll »» Ja Je»? || All Ya Y | au) vr (pou #) |a | Gus | md ous || ues Dieu; il n'y a de Dieu que Dieu, Mouhammed envoyé (de Dieu), que Dieu le bénisse et le salue; frappée à Samarkand dans l'année 73 (2 ou 3). Cette piéce, restée inédite jusqu'à présent, est lune des plus remarquables monnaies djaghataides. Aucun auteur oriental n'a fait mention, à ce que je sache, d'un fils de Termaschirin appelé Sandjar, ou portant un nom ressemblant à celui-là, et qui ait jamais régné ou vécu dans le Maverannahr. Le Musée Asiatique de l'Académie possede trois u , . now exemplaires d'une monnaie exactement pareille à celle que je viens de décrire, mais l'endroit oü se trouve gravé le'nom propre y est tellement effacé, qu'on ne peut distinguer que les lettres > (djar) qui forment la fin de ‚si. (Sandjar) et le mot :» (fils); e'est par cette raison que M. Fraehn n'a pu déchiffrer aucun de ces trois exemplaires en entier. Ils sont mentionnés dans les Nova Supplementa, p. 120, 4, b. Tous les trois sont datés de l'année 731 (1330, 1). Voici donc un fait positif et en méme temps, à ce qu'il me semble, tout nouveau: il y a eu dans l'oulous de Djaghatai un Sandjar, fils de Termaschirin, qui à frappé des monnaies, c.-à-d. régné ou prétendu au tröne dans les années 731 et 732 ou 733 (1330, 1 et 1331, 2 ou 1332, 3). 2) D faut lire ici dal à 3) Il me semble que c'est ainsi qu'il faut lire le nom du khan, conf. le dessin de la monnaie. des Sciences de Saint- Pétersbourg. Avant que d'entrer dans des explications au sujet d'un fait si curieux, je tächerai de fixer à l'aide des données qu'on a, la durée du régne de Termaschirin. Abd er-rezzak écrit dans le Matlaa es-saadein, que Termaschirin mourut en 727 (1326, 7) à Nakscheb, quelque temps aprés avoir été défait dans le Kho- rassan par Emir Housein, fils d'Emir Tschouban ^. Khondémir dit que Termaschirin périt en 728(1327,8), après son retour de l'expédition qu'il fit dans l'Inde). (Defrémery, Histoire des khans mongols du Tur- kistan et de la Transoxiane, extraite du Habib-es-siier de Khondémir, traduite du persan et accompagnée de notes. Journal Asiatique, An" série, t. XIX, 1852, p. 273). Mirkhond, dans le Raouzet-es-sefa, indique également l'année 728 comme date de la fin du régne de Termaschirin (v. le texte du Raouzet-es-sefa, cité plus bas, note 11). Fasih Kkafi, dans son Moudjmeli 4) Voici le texte méme du Matlaa es-saadein, que je cite d' aprés le manuscrit de la Bibliothéque Impériale (fonds Dolgoroukof, 1° partie, événements de l'année 730): cc Uis T V PE Cans ll pien oil oy JL As cp PRSA pp 25? ZI se a m Bi cu gum ro a) uM. a ds Au x e duin DUK, eng A = BEE B >. Histoire des évènements qui se sont passés pendant s dans allen de Djaghatai. Lorsque, comme nous l'avons déjà dit, le prince Bee defait par Emir Housein, fils d’Emir Tschouban, se retira à la de l'année nm upra dans le Maver- (cf. Mirkhond, Nube sefa, , et d'Ohsson, Histoire des Mongols, t. IV, p. 670), alors nieto ds tous cótés dans le royaume de Djaghatai des gens qui ER D des révoltes, et il ne resta au . Tout-à-c neveu Dje eréischt lui succé Au bout de deux ans on trouva ce prince tué sur son trône, et on ne put découvrir le meurtrier. Djenkischi fut enterré à pren après lui ce fut Bouran, fils de Doua, qui devint souverai 5) Cette expédition eut lieu dans l'année m (History of the mu- translated from th .. dans l'année 727 P | successeur immédiat de i | adde cité plus haut, note 4). Ce Bouran e Fasihi^) (ms. du Mus. As.), assure que le khan ter- mina ses jours en 729 (1328, 9). On a encore le té- moignage.d'Ibn Batoutah. Le scheikh a eu pendant son voyage dans l'Asie Centrale une entrevue avec Termaschirin (Voyages d'Ibn Batoutah, t. III, p. 33). Ibn Batoutah raconte encore que diis ans après son arrivée dans l'Inde, il apprit que les sujets de ce prince, mécontents de ce qu'il avait enfreint les lois de Tschingiz, le déposérent et reconnurent pour roi un de ses cousins nommé Bouzoun Oghly. Terma- schirin, abandonné des siens, fut fait prisonnier, amené prés de Bouzoun, et mis à mort à Nesef”). Le méme voyageur ajoute que dans la suite un individu arriva dans l'Inde et prétendit étre Termaschirin. Il fut reconnu pour tel par beaucoup de monde et entre autres par le propre fils de Termaschirin, Beschai Oghoul, qui aprés l'avénement au tróne de Bouzoun, s'était enfui à la cour du roi de l'Inde. Cet individu fut plus tard exilé et vécut à Schiraz. Lors du pas- sage d'Ibn Batoutah par cette ville, à son retour de l'Inde, on lui dit que cette homme y était encore. Le récit d'Ibn Batoutah, contemporain des événements qu'il raconte, a un intérêt tout particulier pour l'his- toire de l'oulous de Djaghatai, mais malheureuse- , | ment, il est impossible de fixer au juste l'époque de 6) Voyez sur cet quytage et son auteur: B. Dorn. Über die Mudschmel Faszihy ( 3) betitelte chronologische Über- sicht der Geschichte von Faszih (Bull. de la Classe hist.-phil. de l'Académie Imp. des Sciences de Ar MM BAS mx 7) La chute de Termaschirin est racontée presque de la méme manière par Khondémir, dans le Habib-os-sier D efrémery, Histoire des khans mongols, p. 237 et 273). Bouzoun y est appellé Pouran (ul) fils de Doua Timour, fils de Doua-khan (père de Terma- schirin) Aboulghazi (Historia Mongolorum et Tatarorum, ces MDCCCXXVY, p. Vo) dit aussi que ce fut ce prince qui tua Terma schirin et lui succéda; Aboulghazi le nomme Bouran, fils de Dos: khodjen, et en fait un adi de mes (cf. Degui gnes, His- toire générale des Hun t. I, p. 286 et t. IIT, p. 311, qui écrit Butan-khan). D'Ohsson eeh des nd IV; Tablea u gé- néalogique de la branche de Tschagatai), donne Legi père à Bouzan Djagam, fils de Doua. D’après Ibn Batoutah (t. IH, p. 48—51) Bou- zoun fut tué par Khalil, fils de Jasaour, qui s'empara du pouvoir et tomba plus tard entre les mains de Melik Housein, prince de Hérat. Khondémir, re le De ds et Aboulghazi s cca à dire que ce fut ischi qui occupa le tróne aprés Bouzoun. Abd-er- rezzak, dans le Matlaa-es-saadein, et Khondémir dans let Khoulasst- el-akhbar Fpuropres®=, Hcropis Moxroxosr, uepesoxs c» Mep- CHACKATO, ene h Eei 1834, p- 113) appellent Djenkischi in. L'auteur du Matlaa-es-saa- in ajoute qu'un Bouran Ka de Doua, régna aprés Djenkischi (v. le st Mane le Bouran g’ — et le Boutód d'Ibn Batoutah. Eu 14 Bulletin de l'Académie Impériale lentrevue du scheikh avec Termaschirin et de son arrivée dans l'Inde. Ibn Batoutah dit (vol. II, p. 412) qu'il quitta le camp du sultan Uzbek et partit pour Constantinople le 10 de schevval de l'année 734 (14 juin 1334); il raconte ensuite son séjour dans cette ville, son arrivée à Serai, son voyage dans la Tartarie et la Transoxiane, son entrevue avec Ter- maschirin, son excursion dans le Khorassan et dans l'Afghanistan, et finit par assurer (t. III, p. 92) qu'il arriva prés du fleuve Sind le 1 de mouharrem de l'an- née 734 (12 septembre 1333). Evidemment il ya une faute dans les dates. Tout ce qu'on peut dire en acceptant le récit d'Ibn Batoutah au pied de la lettre, c’est qu'il vit Termaschirin environ dans l'année 734, et que d'aprés lui, ce prince fut détróné dans l'es- pace de temps qui s'écoula entre 734 et 736. Il est bien entendu que ces données chronologiques peuvent étre trés éloignées de la vérité. Ibn Batoutah est une faible autorité en tout ce qui concerne les dates. Il a le grand défaut d'intervertir quelquefois les itinéraires et de brouiller les époques (t. I, Préface, p. XXVII). Le résultat définitif des recherches que nous ve- nons de faire pour fixer la fin du régne de Terma- schirin est que nous avons là-dessus chez les écrivains orientaux quatre dates, et que toutes ces quatre dates different l'une de l'autre. Les monnaies de Terma- schirin, des années 732 et 733°) (v. la monnaie de Termaschirin de l'année 732, que j'ai décrite plus haut sous le N? 1, et la monnaie du méme khan datée de l'année 733 et mentionnée dans les Nova Suppl. p. 121, 4, e), parlent en faveur d'Ibn Batoutah, à moins de supposer qu'on ne les ait frappées en l'hon- neur du Termaschirin de Schiraz dont le voyageur africain donne tant de détails. Cela est encore pos- 8) Ce n'est qu'à Boukhara, dans les derniers temps, que les khans se sont avisés de frapper des monnaies avec le nom de leurs prédé- cesseurs défunts, et encore ces monnaies portent-elles presque toutes les mots, pọ> po, j9 30 Ca), €t 3949 asle, qui sont ajoutés au nom du prince défunt et indiquent clairement que c’est en son honneur que la monnaie a été frappée (v. mes Monnaies boukhares et khiviennes (Momers1 Byxapekis n Xusunckia) dans le IV vol. des Travaux de la Section Orientale de la Société Archéo- gique, Tpyası B aro Orxbrenis Apxeoıoruyeckaro O6uieerBa, p.414—427). Les monnaies de Termaschirin, des années 732 et 733, ont été évidemment frappées de son vivant, puisque son nom y est suivi de la phrase dy} mS (que Dieu prolonge la durée de son régne). à 5 * sible puisque ce Termaschirin avàit beaucoup de par- tisans (Ibn Batoutah, t. III, p. 46)°). = : Passons maintenant à l'époque de l'avénement au trône de Termaschirin. D’après Khondémir (Defré- mery, Hist. des khans mongols, p. 272; l'puropsenss, Hcropia Monroa085, p. 113) Termaschirin eut pour prédécesseurs ses trois fréres: Kepek, Iltschi-Kédai et Doa Timour. Ibn Batoutah (t. IIT, p. 31) fait men- tion seulement de Kepek et d'Iltschi-Kédai. Mirkhond, dans le Raouzet-es-sefa et Abd-er-rezzak dans le Mat- laa-es-saadein ne comptent au nombre des prédéces- seurs immédiats de Termaschirin que ses deux fréres Kepek et Doa Timour (qu'ils appellent Doura Timour). Khondémir, dans le Habib-es-siier (Defrémery, Hist. des khans mongols, p. 272), dit que Kepek mourut dans l'année 721 (1321). Abd-er-rezzak va plus loin et indique l'époque méme de l'avénement au tróne de Termaschirin. Voici ce qu'il dit à ce sujet (Matlaa- es-saadein, ms. du Mus. As. N° 574, a, 1° Partie, évènements de l'année 721): djs Le olisl, gu Qi» wi A8 Al aspe, cab els, seb ss LS all 32 Dole Al ass Cul pole as As o Lis ul «uote rss bel Di ictis Cdi. Lol. 2 du Da A släal un Jas pole Al uer deeg 3,5 (plisL vrv Dans cette même année (721) le souverain du Maverannahr Kepek mourut de mort naturelle ^); il est enterré à Karschi, près de la grande mosquée. Après lui son frère Doura Timour devint souverain dans l’oulous de Djaghataï, mais il régna moins d'une année. Son autre frère Termaschirin lui succéda et gouverna le pays jusqu’en 727. Mir- khond dit absolument la même chose; il prétend seule- ment que Termaschirin régna jusqu'en 728 "). Se 9) Il est vrai que le Termaschirin de Schiraz est resté d’après Ibn Batoutah tout le temps dans l’Inde ou à Schiraz. Rien ne pou- vait empêcher cependant ses partisans dans l'Inde de battre la monnaie en son honneur et d'y inscrire le nom, des villes du Ma- vérannahr (comparez ce que dit M. Grigorief dans le Bulletin . | de la Société Archéologique (Hapkeria Apxeozoruseckaro Oôme- crega) t. IT, p. 164), à propos d'une monnaie de Mouhammed Fenah, prince de Koungrad avec le nom de Kharezm (Khiva), ville oü ce prince n’a jamais régné. 10) Ibn Batoutah (t. III, p. 42) raconte que Kepek fut tué par Termaschirin. 11) Raouzet-es-sefa, ms. du Mus. As. N° 569, aa: Ju CR BL cda Ad mb var E nm» J> SS olol 55) Ju) JS o? JA pome c Ug D LA des Sciences de Saint- Pétersbourg. 214 fondant sur ces données, il me semble qu'on peut croire que Termaschirin monta sur le tróne environ dans l'année 722 (1322), et que l'espace de temps qui s'écoula entre cet événement et la mort de Kepek, y eut-il deux régnes ou un seul, ne fut pas long. Termaschirin gouverna donc le Maverannahr de 5 à 14 ans, depuis 722 jusqu'à 727 — 729 ou jusqu'à 734 — 736. Dans le premier cas (c.-à-d. si Termaschirin a régné jusqu'à 727 — 729) les monnaies de Sandjar datées de 731 et de 732 ou 733 s'expliqueraient facilement. Le fils aurait, si non succédé au père, du moins prétendu au trône durant les troubles excités _ par Bouzoun ou par Djinkischi. Dans le second cas (c.-à-d. si le régne de Terma- schirin a duré jusqu'à 734—736) on arriverait natu- rellement à la conclusion que les monnaies de Sandjar ont été frappées durant le régne méme de Terma- schirin. | Ce fait peut étre expliqué de deux maniéres dif- férentes. 1°. On pourrait supposer, que Termaschirin ait donné à son fils une partie du royaume à gouverner ou lait associé au trône, avec le droit de faire graver son nom sur les monnaies. Comme dans un cas pareil il faudrait absolument que le nom du suzerain, qui était Termaschirin, se trouvät ajouté à celui de San- djar, son vassal ou son associé au tróne, on serait porté à croire que les mots ULI à), rl G eus all, Bull Ye Jslall, gravés sur les monnaies de Sandjar, devraient être traduits: frappé durant le règne du sultan juste Termaschirin. On sait qu'Ala- eddounia ve-ddin a été le titre, que portait Terma- schirin (v. les monnaies de ce prince; cf. Ibn Ba- toutah, t. III, p. 31). 2°. On pourrait supposer que Sandjar se serait ré- volté dans les années 731 et 732 et aurait, comme pré- tendant au tróne, frappé des monnaies en son propre nom, s'intitulant à l'exemple de son père LA Ye Ces. | of GAR sie v. > er olisl "3. Age? 0.952 Safe sie yl oe u pes Ci c, So Cube, Cs Janus D A Ce tue, viel | iioi | „eb a Gel Termaschirin, d'aprés le témoignage unanime des auteurs orientaux (Defrémery, Hist. des khans mon- gols, p. 272; l'puropbens, Meropia Monro10B%, p- 113; Ibn Batoutah, t. III, p. 31; Notices et ex- traits des manuscrits, t. XIII, p. 235, 238), a été un prince juste, bon et puissant; mais aux yeux de ses sujets il avait un grand défaut: c'était celui de ne pas trop estimer les anciens usages mongols et les précep- tes de Tschingiz. Je citerai pour preuve les paroles d'Ibn Batoutah (t. III, p. 40), qui dit positivement que ce fut à cause de cela que ses sujets le privèrent du trône '). Il serait bien possible que vers l’année 731 un parti de mécontents se soit formé dans le Maveran- nahr et ait proclamé souverain Sandjar, fils de Terma- schirin. Cette révolte aurait été pour ainsi dire le précurseur de celle qui porta le dernier coup au pou- voir du khan. Je ne me charge pas de décider en dernier lieu la- quelle de toutes les suppositions que je viens d'énon- cer est celle qui mérite le plus d'attention. On par- viendra peut-étre à découvrir un jour dans quelque écrit oriental des renseignements positifs sur Sandjar. La question se décidera alors d'elle-méme. Mon in- tention à moi n'a été que de signaler les difficultés que présentent les monnaies de Sandjar. II. Monnaies de Khiva. ^ Mouhammed-Emin, N° 3. I. mir ol al epel Je. Mouhammed-Emin be- hadour khan. 1262 (1845, 6) "). IL o Ae A jl» p. Frappée à Kkarezm, maison de la foi. NN? 4 et 5. Mémes inscriptions que sur la précédente, Quant à l'année, on ne voit sur les deux monnaies que les 12) Le mécontentement du peuple contre Termaschirin ne pro- venait-il pas aussi du zéle prononcé de ce souverain pour l'isla- misme? Ce fut lui qui convertit déünitivement la plus grande partie de l'oulous de Djaghatai à la foi musulmane (Defrémery, Hist. des khans morgols, p. 272; Aboulghazi (éd. de Kazan) p. Vo). Les efforts qu'il dut faire pour atteindre ce but, ont pu facilement in- disposer contre lui les gens portés vers l'ancien culte. — . 13) L'année de la date est placée en haut, au-dessus du mot khan. * 215 Bulletin de l’Académie Impériale 216 trois premiers chiffres: ir4 (126) tracés en haut, au milieu de l'espace laissé libre par la lettre {,, du mot ple ce qui fait: ili. Le quatrième chiffre ne se u trouve pas, à moins de supposer que le point de la lettre — ne tienne en méme temps lieu d'un zéro. La date complete serait alors 1260 (1844). On ne peut cependant admettre cette supposition: Mouhammed- Emin n'est monté sur le tróne que dans l'année 1845, qui correspond à l'année 1261 de l'Hégire (v. mes Monnaies boukhares et khiviennes, p. 453, 454). Voici de quelle manière je m'explique TUR du quatrième chitfre. Les Khiviens, ainsi que tous les peuples de l'Asie Centrale, usent, comme on le sait, de marteaux pour frapper leurs monnaies. Avec un moyen si imparfait, il est presque impossible d'ar- river à ce que les légendes soient toujours complètes. Parmi les monnaies khiviennes, boukhares et khoka- niennes, on rencontre souvent des piéces oü l'on voit à-peine la moitié des mots qui doivent former l'in- scription; c'est que l’ ouvrier, en frappant, n'a pas bien mesuré son coup. Dans les monnaies NN? 4 et 5, il me semble que le haut n'est pas sorti en entier H dessous le marteau. Il n'y a pas le moindre signe de bordure au-dessus du mot (JL, et c'est là le seul en- droit oü elle manque. Cette partie de la bordure et avec elle le quatrième chiffre qui aurait dü être tout prés ont disparu, probablement par la faute de l'ou- vrier, qui a mal appliqué son instrument. J'aurai encore une remarque à faire à propos des monnaies NN? 3, 4 et 5: étant presque du méme poids ") et portant les mémes inscriptions, elles se distinguent cependant tant par la forme des lettres, que. par la maniere dont sont disposés les points et les traits qui forment la bordure. Cette remarque peut être appliquée à toutes les monnaies récentes de l'Asie Centrale en général. On rencontre méme des piéces datées d'une seule et méme année et appartenant au méme khan, qui different l'une de l'autre par des nuances de type. A ce qu'il parait, les marteaux dont on frappe les monnaies dans l'Asie Centrale s'usent bien vite, et les graveurs ne font pas attention à co- pier exactement les inscriptions qui iur servent de modèle. 14) Le N° 3 et le N° 4 pèsent 72 dol., le N° 5 pèse 70 dol. N° 6. I. pg LL m" y) J sil». Le combat- tant pour la vraie foi, Mouhammed-Emin behadour khan 1264 (1847, 91 . II. p > p o |» pó. Frappée à iliam, maison de la foi. Poids: 70 dol. Les chiffres formant la date de cette monnaie sont disposés de la maniere suivante: NE Égale à la précédente. Année 1266 (1849, 50). Poids 72 dol. Les chiffres de l'année sont disposés presque de la méme manière que sur le N° 6: 4 (6) se lit au-dessus du mot khan; | et + (1 et 2) sont placés l’un à côté de l'autre au bord, dans une seule ligne avec les mots mel Je. Le chiffre 4 (6) qui aurait dû se trouver quelque part pour compléter le nombre 1266 manque, probablement il n'est pas sorti de dessous le marteau. Je prends le 6 qui est tracé au-dessus de „ls pour le chiffre final de l'année et non pour le 6 qui devrait indiquer la dizaine. L'exemple de la monnaie précé- dente, oü le chiffre final 4 se voit au-dessus du mot. khan, m'autorise à le faire. Abd-oullah, N°8 Égale en tout à celle que M. Grigorief a décrite dans le Bull. de la Société Archéol. Russe, t. II, p. 161. Plus petite de forme que les monnaies de Mouham- med-Emin NN? 3 — 6, et pesant 69 dol. Mouh am m e d. À (Khan actuel.) N°9 Ne diffère que par la date Fa — 1855, 6) de celle que j'ai décrite dans mes Monn. boukh. et khiv., TANT WEE u a nn si 217 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 218 p. 455, N° 113. Un peu plus grande de forme que les monnaies de Mouhammed-Emin NN* 3—6 et pe- sant 72 dol. N° 10. Schai, petite monnaie, pesant 18 dol. Exemplaire |. pareil au N° 117 de mes Monn. boukh. et khiviennes, p. 456. e e III. Monnaies de Khokand. Khoudaiar. N. „blos m. Seid Mouhammed Khoudaiar khan, üb e s) Frappé à Khokand le beau. 1274 PU (1857, 8). wre NP "Poids: 69 dol. Cette monnaie ressemble beaucoup à celle^qui a été décrite par M. Savélief dans sa notice intitulée: Description des monnaies du khanat de Khokand (Crur- COKb MOHeTB Kokanckaro XAHCTBa) et publiée dans les Travaux de la Section Orientale de la Société Archéo- logique Russe, t. II, p. 126, N° 15. Elle n'en differe que par la date et par la manière dont sont disposés les mots de l'avers (comp. le dessin que M. Savélief à annexé à sa description). Khoudaiar a été détróné il y a environ deux ans par son frére Mella-beg. Mella. (Khan actuel.) Tilla Poids: 1 zol. 7 dol. 15) Sur toutes les monnaies khokaniennes le nom de la ville s'écrit 3,5 et non GA, L ırvo (jl olo de us Aen, Seid Mouhammed Mella behadour khan. 1275 (1858, 9). IL. ırvo Ss ail] Aa 55 5. Frappée dans la ville capitale de Khokand le beau. 1275 (1858, 9). Aucune monnaie de ce khan n'a été publiée jusqu'à- présent. Mella-beg est, à ce qu'on voit, le premier prince de Khokand qui, à l'exemple des khans de Khiva, ait pris le titre de behadour. Pour celui de seid, les souverains de Khokand le portent depuis Omar-khan, frére d'Alim-beg et fils de Narbouta-beg, fondateur de la dynastie ge qui régne actuellement à Khokand. Über ein allgemeines Gesetz in der Gestal- tung der Flussbetten, von K. E. v. Baer. (Lu le 3 février 1860.) (Kaspische Studien N° VIII.) (Schluss.) 6. Allgemeine Verhiltnisse. Regel für die Uferbildungen an den Krümmungen der Flüsse. Mo- dificationen, die das allgemeine Gesetz dadurch erleidet. Je grader der Lauf eines Flusses, je grösser seine Wassermasse, je stärker seine Strömung, je mehr sie sich der Richtung des Meridians nähert, je zerstórbarer der Boden ist, desto entschie- dener tritt das allgemeine Gesetz für die Uferbildung hervor. Erosions- Thàler und Flussbetten. Stromschnellen und Wasser- fälle. Meerengen mit constanter Strömung. Wechsel der stärk- sten Strömungen innerhalb eines Delta's. Ob die Strömungen nach Ost oder West einen erkennbaren Druck nach rechts ausüben? Formeln für die Bestimmung dieses Drucks. Ich zweifle nicht, dass man bei vollständiger Kennt- niss der Localititen einige der in den frühern Ab- schnitten genannten Beispiele der sichtlichen Folgen vom Andrängen des strömenden Wassers gegen das rechte Ufer als nicht beweisend finden wird. Eben so we- nig aber zweifle ich, dass jeder Unbefangene sich bald davon überzeugen muss, dass das fliessende Wasser vorherrschend nach der rechten Seite drängt und dass die Gestaltung der Ufer und die Ausmündungen der grösseren Flüsse davon meistentheils die Beweise liefern. Viel kommt dabei auf die Local-Verhältnisse und störende Neben-Umstände an. Zuvörderst ist es, wie schon öfter erwähnt wurde, aber jetzt näher ins Auge gefasst werden soll, eine allgemeine, von allen Hydro-Technikern schon längst anerkannte Regel, dass bei den Krümmungen eines Flus- ses das Wasser an der convexen Seite der Krümmung = stärker fliesst und das einschliessende Ufer angreift, wodurch dieses absehüssiger wird. Ist der Wasser- Bulletin de l'Académie Imperiale reichthum des Flusses nur einigermaassen bedeutend, und der Widerstand des Ufers gering, so schreitet auch der Angriff immer fort, die Ausweichung wird also stärker und die eingestürzte Masse wird fortge- rissen, wührend gegenüber, in der Kehle der Aus- weichung, weil die Strömung hier schwach ist, Sedi- mente sich absetzen, die höher oben das Wasser mit- genommen hatte. In Flüssen von geringem Fall, die aber zu Zeiten grossen Wasser-Reichthum haben, ist es gar nicht selten, das solche Ausbiegungen weit genug vorschreiten, um sich der Kreisform sehr zu nähern und dass endlich das Wasser zwischen beiden Endpunkten des Bogens wieder gerade durchreisst. Dieses ereignet sich meistens, wenn das Wasser ein- mal seine Ufer überschreitet, und nun, die stärkste Strómung in der allgemeinen Senkung des Bodens wieder findend, nach dieser Richtung den Boden, wenn er zerstörbar ist, auswühlt. In dem unteren Kur, der ungemein stark gewunden ist, kommen Ab- schnitte vor wie die nebenstehende Figur, die nach einer Karte copirt ist, sie angiebt. Die ersten Veranlassungen zu den Windun- gen haben im Kur vielleicht gestrandete Baumstümme gegeben, um und hinter denen bei fallendem Wasser, Sand und andere Se- dimente sich sammelten und beim Hochwasser des nüchsten Jahres den Fluss zwangen, den gestrandeten Baumstämmen gegenüber das Ufer weiter einzureis- sen. Neue Strandungen der folgenden Jahre kónnen auch nur auf der flachen Seite sich sammeln, weil hier die geringste Strömung und das seichteste Wasser ist. Sie haben eine neue Erweiterung des Bogens auf der gegenüberliegenden Seite zur Folge, bis endlich der Bogen der Kreisform sich nähert und, wie eben gesagt ist, ganz abgeschnitten wird. Ich habe mehre solche Durchrisse am untern Kwr gesehen. — Man wundert sich oft in einer Wiese mit augenschein- licher Senkung ein kleines Bächlein mit auffallend star- ken undziemlich regelmässigen Windungenverlaufen zu sehen, da es doch viel natürlicher scheint, dass das Wasser nach der entschiedenen Senkung gerade ab- flósse. Bei aufmerksamer Beobachtung wird man aber finden, dass an den bogenfórmigen Vorsprüngen der Uferrand nicht nur steil sondern sehr oft unterhóhlt ist, so dass der Rasen überhängt. Ich habe, da mich diese sonderbaren Flüsschen immer interessirten, ein Paar Male Rasenstücke gefunden, die auf den flachen Ufer- Vor- sprüngen gestrandet lagen und à offenbar von nicht weit entfern- ten Ufer- Ausbuchtungen abge- rissen waren. So wird also auch , hier allmählich der grade Lauf des Flüsschens durch solche Strandungen im Laufe der Jahr- hunderte sich gebildet haben; wo ein Rasenstück strandet, da bleibt auch der Sand oder Ähn- liches liegen. Auf stark geneig- ter Fläche habe ich solchen regelmässigen Wechsel der Win- dungen nicht gesehen. Der starke Fall macht es auch einer geringen Wassermasse möglich ihrem natürlichen Laufe zu folgen, zufällige Beimischungen fortreissend: In völliger Ebene wer- den dagegen die Windungen der Flüsse ganz unregel- mässig, weil die geringsten Hemmungen unüberwind- lich sind. Nur der im Frühling in Wasser ver: wandelte Schnee giebt ihnen etwas mehr Strómung indem er sie aufstaut und weit überschwemmt. Das ist der Charakter der meisten kleinen Flüsschen im nordischen Flachlande. Sie haben ein sumpfiges Wie- sen-Ufer zu beiden Seiten. Die Regel, dass an den Windungen der Flüsse das ausgeschweifte Ufer das angegriffene und steilere ist, das vorspringende das abgeflachte und deshalb, wenigstens am Rande des Wassers das niedrigere, modificirt die andere allgemeinere Regel, dass das rechte Ufer das angegriffene, steilere und an grossen Flüssen, wenn diese sich nicht in harten Boden eingeschnitten haben, auch wohl das hóhere ist. Nach beiden Regeln, die sich gleichsam bekümpfen. indem eine die Wirkung der anderen modificirt und un- kenntlich macht, ist nicht nur die stärkste Strömung aus der Mitte gegen das steilere Ufer gerückt, Was ` jeder Ruderknecht weiss, sondern es ist hier auc das Flussbett tiefer als gegenüber. Dass die Uferbil- dung und die Gestalt vom Querschnitte des Flussbet- tes aus denselben Gründen stammen, ist zu einleuch- tend, nm es weiter auseinanderzusetzen. Der Kampf beider Regeln gegen einander macht, PSP NEIN PT 221 3 — des Sciences de Saint- Pétersbourg. dass auch bei dem entschiedensten Vorherrschen des rechten Ufers, wenn der Fluss durch einen oft ganz fremdartigen Umstand zu einer scharfen Biegung ge- zwungen wird, das linke Ufer hóher wird, weil von der linken Abflachung, ich meine von dem langsam aufsteigenden Lande, ein Theil weggerissen ist'). Es sind davon oben Beispiele angeführt. Das auffallend- ste für die Wolga ist die scharfe Biegung, zu welcher der gesammte Fluss unter 53? Breite durch einen von W nach O streichenden Hóhenzug aus festem Gestein 1) Ich fürchte sehr, dass ich, um recht deutlich zu sein, ‚und rsta und durch das Schicksal Anderer, die früher missverstanden, sich ie sirebten, recht deutlich zu sein und eben deshalb unverständlich den. Ich leide jetzt vielleicht unter demselben Einflusse. In einer kleinen Mittheilung im Bulletin physico-mathem. T. XVII, N? 17, hatte ich zn dass die ältesten Arabischen Schriftsteller" vor einem Jahrtausend von gedeihlicher Dattelzucht im südöstlichen Winkel der Kassischen Gestade sprechen, wo jetzt nur noch eine oder ein Paar Dattelpalmen stehen, aber ohne Früchte zu tragen. Ich hatte ferner berichtet, dass noch ältere Nachrichten von Strabo und Moses von Chorene, also fast 2000 Jahre alt, behaupten, dass in der Kur-Arazes-Ebene, namentlich in der Gegend des jetzi- gen Elisabethpol, Oliven und andere immergrüne Bäume gediehen, was jetzt nicht mehr der Fall ist. Ich fragte also, ob man diese Veränderung einer Abnahme der Wärme zuschreiben soll und er- innerte an die Abnahme den vulkanischen Thätigkeit in diesen Ge- genden mit der ausdrücklichen Erklärung, dass ich mich nicht für die letztere entscheiden möchte. Ein Recensent der Zeitschrift «das Ausland» findet für gut, das Alles zu missverstehen. Er sagt, ich hätte frischweg (sie) die Abnahme der geologischen Thätigkeit als Grund enommen, dass die Datteln nicht mehr in Armenien gedeihen. Herr Gott! Datteln in Armenien! warum nicht gleich in Lappland? Armenien ist ein kaltes Bergland, wo gewöhnliche Bäume nur in bestimmten Localitäten gedeihen, wo Dubois am 20. Febr. 1834 — 26° Kälte beobachtete; da soll ich Datteln erwarten! Ich spre- che ja von Tabaristan’s und Dshordshan’s Ufergestaden, indem ich der Datteln erwähne. An einer anderen Stelle spreche ich von Oliven; Oliven aber sind keine Datteln. Oliven sollen in Gogarene, das damals zu Armenien parina Gedeihen gehabt haben. Damit sage ich nicht einmal, dass Oliven in Armenien gediehen, denn wenn jetzt Jemand bemerkte, in Algerien, das zum Franzósischen Reiche gehört, gedeihen Datteln, so hat Niemand das Recht zu Sagen, er hätte behauptet, ee Datteln in Frankreich gedeihen. Ist dasnun deutlich? Meinem Recensenten muss es aber nicht deutlich gewesen sein, denn er Ferre seine Leser: Das Aufhören der Dattelzucht in Armenien sei dem Nachlassen Arabisclier Gar- ten-Cultur zuzuschreiben. Es haben aber die Araber mit Strabo Pus 80 wenig zu thun als die Oliven mit Datteln, und das kalte m Bewusst- sein ra Wissens dass eine Abnahme der er in Ylitärischer Zeit noch nicht erwiesen ist, und von. diesem ühle hingerissen, er nicht verstanden, vielleicht nicht gelesen, was er iius vor sich hatte. Nun, ich habe auch davon gehórt. Wenn etwa Je- | den vorliegenden Aufsatz lesen sollte, gedrückt von der teg des Wissens, dass das Wasser be ergab fliesst, so kann ich nur ver- sichern, dass ich E davon ehrt habe, aber unmöglich es in je- der Zeile wiederholen konnte. gezwungen wird. Diesem scharfen Knie niques ist das Ufer hoch genug um die ansehnliche Stadt Samara darauf zu gründen, die allerdings in seltenen Jahren vom Hochwasser erreicht wird, die aber doch zur Zeit ihrer Gründung für gesichert gehalten sein mag. Weiter oben und unten müssen selbst die Hüt- ten der halb wilden Stämme dieser Gegenden vom linken Ufer der Wolga entfernt bleiben. Einige Windungen hat jeder Wasserlauf, weshalb, wenn man nur auf den jetzigen Fluss uid nicht auf das Erosionsthal ach- tet, theilweise Ausnahmen häufig von der allgemeinen Regel sich bemerklich machen. Ich will mich nicht weiter in Einzelheiten verlie- ren, sondern versuchen, in allgemeinen Sätzen auszu- sprechen, unter welchen Verhältnissen die allgemeine Regel vom Vorherrschen des rechten Ufers am deut- lichsten hervortritt. Je grader der Lauf eines Flusses, je grösser seine Wassermasse ist, je stärker die Strö- mung, wenn diese bei einiger Gleichmässigkeit be- harrt, oder wenn sie wechselt, je stärker der Un- terschied zwischen dem hohen und niedrigen Wasser ist, jezerstörbarer der Boden ist, in dem der Fluss sein Bett ausgegraben hat, und, wie ich bis jetzt noch glaube, je mehr die Richtung des Flusslaufes sich dem Meridian nähert, um de- sto entschiedener und bleibender ist in der nörd- lichen Hemisphäre das rechte Ufer das vorherrschende d. h. das steilere, unterwaschene, angegriffene. Bei ganz kleinen Wasserlàufen, wo die geringste Störung eine Krümmung veranlasst, wird man kaum einen bleibenden Unterschied bemerken, und wenn der Lauf gewunden ist, tritt sehr entschieden die an- dere Regel von der Höhe des concaven Ufers hervor wie so eben anschaulich gemacht wurde. Dass Ge- wässer mit ganz träger Bewegung keinen bestimmten Ufer - Unterschied zeigen, wird man natürlich und überall bestätigt sehen, dass aber, wenn das Wasser zu Zeiten in demselben Bette sich sehr mehrt und also stärkere Strömung erhält, diese verstärkte Strö- mung des Hochwassers als fast allein wirksam be- trachtet werden muss, ist bei Gelegenheit der W olga auch ausführlich besprochen worden. | Dass der allgemeine Unterschied der Ufer um so bestimmter sich ausbildet, je zerstörbarer der Boden ist, in dem der Fluss sein Bette ausgegraben hat, ist - Bulletin de l'Académie Impériale auch ohne weiteren Nachweis einleuchtend. Man wird daher im Felsboden selten die Regel bestimmt ausge- sprochen finden, obgleich wenn die Wassermasse be- deutend und ihr Fall stark ist, besonders aber wenn sie dabei Felstrümmer als harte Schleifmassen mit sich führt, sie sich auch ein regelrechtes Bette aus- zugraben vermag, wovon weiter unten einige Beispiele angeführt werden sollen. Das Gesagte giebt uns Veranlassung einen Unter- schied näher ins Auge zu fassen, auf welchen wir am Schlusse des Abschnittes über die Wolga hingewiesen und den wir sonst auch gelegentlich berührt, aber noch nicht gehórig erürtert haben, den Unterschied zwischen einem jetzigen Flusslaufe und dem Ero- tions-Thale, in welchem er sich befindet. Diese Erór- terung kann auch jetzt erst vorgenommen werden, nachdem wir unsere Aufmerksamkeit auf die Krüm- mungen der Flüsse gerichtet haben. Viele Flüsse verlaufen in verhältnissmässig breiten Thälern. Sehr oft, namentlich in Gebirgen, sind diese Thäler Einrisse oder Spalten, die bei Erhebung der Gebirge sich gebildet haben, und in welche, weil sie in einem gewissen Umkreise die tiefsten Stellen sind, das Wasser zusammenläuft, und dann allerdings die Sohle des Thales bearbeitet. Andere Thäler, beson- ders auf geneigten Flüchen, sind offenbar vom Was- ser selbst ausgewühlt, aber von einem viel mächtigeren, als das ist, welches jetzt in ihnen fliesst. Man sieht nümlich ausser den unmittelbaren Ufern des jetzigen Flussbettes weiter entfernte, fast immer viel hóhere Ufer-Gehänge des Flussthales, welche der Fluss jetzt entweder gar nicht oder allenfalls stellenweise und nur am Fusse erreicht. Diese Thäler sind durch den raschen Abfluss grosser Wassermassen entstanden, wovon der Grund überhaupt in Niveau-Veränderun- gen für ansehnliche Wasserflächen zu suchen ist. Zu- weilen, besonders in der Vorzeit, mögen bedeutende Landes-Erhebungen die Meerwasser oder Wasser von Landseen in mächtigen Strömen haben abfliessen las- sen, in andern Fällen und besonders in späteren Zei- ten waren es die Landseen, welche allmählich so hoch aufgestaut wurden, dass sie irgend wo die Ufer durch- brachen , selbst wenn diese felsig waren, und deren Wasser, wenn es ein geneigtes und bewegliches Ter- rain vorfand, dasselbe tief auswühlte; oder es wurde die Niveau- Veränderung, und das davom abhängige Erosions - Thal dadurch veranlasst, dass das aufneh- mende Wasserbecken rasch sank, wie es mit dem un- teren Theile der Wolga gewesen sein muss. Es giebt viele Flüsse, deren Ufer - Landschaften man es noch jetzt ansieht, dass sie ursprünglich aus einer Reihe Seen bestanden haben, die allmählich durchbrachen. Das berichtet Dubois vom Araxes, Andere vom Rhein und anderen Flüssen. Wo ein Fluss ein Gebirge au- genscheinlich durchbrochen hat, wie die Elbe das Erz- gebirge oder die Donau an mehreren Stellen, ging ohne Zweifel eine solche Aufstauung grosser Wasser- massen vorher. Im mittlern und südlichen Finnland bestehen noch jetzt die meisten Flüsse aus unregel- mässigen unter einander zusammenhängenden Seen, weil diese auf festem nicht geschichtetem Gestein ruhen, das nur an einzelnen Stellen schmale Durch- risse erfahren hat, und die Seen weder gross genug sind, noch hoch genug liegen um starke Barrieren zu durchbrechen. Diese Erosions-Thäler nun, sind viel regelmässiger gebaut als die in ihnen gebildeten und bleibenden Flussbetten, besonders in nachgiebigem Schwemm- lande. Sie bilden vor allen Dingen viel weniger und schwächere Krümmungen, die im Sehwemmlande nur in sanften Bogen und der Neigung des Bodens folgend sich finden. Nur in hartem Boden sind sie mehr ge- rissen und gekrümmt, wahrscheinlich nach der wech- selnden Festigkeit des Gesteins. Im Schwemmlande ist der Fluss, der in ihnen zurückbleibt, bedeu- tend mehr gekrümmt als das Erosions - Thal, und um so mehr je schwücher er ist, weil ein schwacher Wasserlauf auch von geringfügigen Differenzen des Widerstandes abgeleitet wird. Den stürksten Unter- schied zwischen dem Erosions- Thale und dem Fluss- bette sah ich im Manyisch. Das Erosions-Thal ist sehr breit und ziemlich tief, fast grade. Darin win- det sich, wenn das Schneewasser abgeflossen ist; ein Flüsschen, das man fast überspringen kann, in sehr grossen Windungen wie eine gigantische Schlange; auch wohl an solchen Stellen, wo das Flussthal wenig Fall hat, in breite aber flache Lachen sich ausdehnend. Kee OO: 225 des Scienees de Saint- Pétersbourg. — Belehrender ist das Erosions-Thal des Kur. Es ist sehr tief eingeschnitten, von Tiflis an, wo der Bo- den eine bedeutende: Neigung hat. In diesem Theile sieht man das Bette des Kwr bei gewóhnlichem Was- serstande zuerst ziemlich grade verlaufen, dann aber so wie die Senkung abnimmt, in dem mehr sich er- weiternden Erosions-Thale immer grössere Windungen machen, die fast abenteuerlich zu nennen sind, wo das Erosions-Thal ganz schwindet. Jedes Erosions- Thal nimmt ab gegen die Mündung eines Flusses und zuletzt verlieren sich seine Gehünge in der Ebene. Die Gehünge des Erosions- Thales sind es nun vorzüglich, in welchen der Druck nach rechts, den das strömende Wasser ausübt, seine Wirkung zeigt. Derselbe Einfluss fehlt dem Flussbette nicht, allein da dieses stárker gewunden ist, so tritt hier die Stó- rung durch die Regel für die Krümmungen mehr her- vor. Den gewaltigen Wasser-Massen, die sich die Erosions-Thäler stürzend auswühlten, ist auch wohl allein die Krümmung nach der rechten Hand zuzu- schreiben, die wir an den meisten grossen russischen, nach Norden oder nach Süden gerichteten Flüssen, am Ende ihres Laufes bemerken, nicht diesen Flüssen selbst. Die Gehünge des Erosions-Thales sind es auch vorzüglich, die man im Auge hat, wenn man von dem hóheren, oder besser, steileren Ufer und von dem flacheren spricht. Das zeigt uns schon die Wolga. Man sagt ganz allgemein und wir sind diesem Aus- drucke absichtlich gefolgt, dass die Wolga bis in die Nähe des Meeres ein hohes rechtes Ufer habe. In- dessen ist der untere Theil des Erosions-Thales von Zarizyn an sehr breit, und auch der am meisten nach rechts liegende Arm der Wolga verläuft, in grossen Windungen bald dem rechten Gehänge des Erosions-Thales näher, bald von ihm entfernter. Zu- weilen entfernt sich der Hauptstrom der Wolga von diesem Gehänge auf ein Paar Werst, zuweilen drängt ersich nahe an ihn an und erzeugt dadurch die scharf abgerissenen hohen Ufer, wie bei Tschernoi Jar. Das Gehünge des Erosions-Thales läuft dagegen in einem einzigen schwach gekrümmten Bogen fort. Das aber ist das Eigenthümliche der Wolga, dass oberhalb des zu- letzt gebildeten weiten Erosions-Thales, das zugleich der Anfang ihres Deltas ist, der ungetheilte oder we- | nig getheilte Fluss sich nahe an die rechte Wand des Erosions- Thales andrängt, wodurch eben das rechte . I Tome II. hohe Ufer der Wolga so auffallend ist. Der Grund hiervon wird theils der leicht zerstörbare Boden, theils aber auch wohl die Senkung des Kaspischen Meeres sein, welche die nothwendige Folge haben musste, dass der Fluss oberhalb seiner ehemaligen Einmün- dung immer weiter rückwürts den Boden einschnitt, durchwühlte und bei verstärktem Falle gegen das rechte Ufergehänge sich andrängte, was rückwärts auch auf die Zuflüsse wirken musste. So erzählte mir Herr Bode, dass einige obere Zuflüsse von mässiger Bedeutung ungemein breite Erosions-Thäler haben. Die Wetluga hat auf der rechten Seite ein steiles Ufer, das bei der Stadt #éduga 70 Fuss, bei Warnawin sogar 120 Fuss und bei dem Kirchdorfe Baki 45 Fuss gemessener Hóhe hat. Die linke Seite scheint ganz flach oder hebt sich wenigstens sehr wenig. Erst bei Kolpino, in einer Entfernung von 20—22 Werst von Weiluga, erreicht man wieder eine Höhe von 70 Fuss. Ein so mächtiges Erosions-Thal mag zum Theil wohl von der Erhebung des mässigen Landrückens, der das Gebiet der nordischen Abflüsse von den südlichen scheidet, und der sehr beweglichen Boden-Beschaffen- heit abhängen, indessen wird auch wohl die Senkung des Wolga-Spiegels auf die weitere Ausarbeitung des Wetluga-Thales und das Fortrücken des Flusses ge- wirkt haben. Man sollte den regelrechten Unterschied in den Gehängen des Erosions-Thales und der eigentlichen Fluss-Ufer nicht mit den Worten: hohes und niedriges Ufer bezeichnen, sondern nur als steileres und flache- res, oder wie wir zuweilen gethan haben als unter- waschenes und überwaschenes, denn die Hóhe wird für das Erosions-Thal in den meisten Füllen auf beiden Seiten gleich sein, mit dem Unterschiede nur, dass auf der flacheren Seite dieselbe Höhe später erreicht wird als auf der steileren. Der Fluss hat nothwendig seinen Lauf in der tiefsten Senkung der Gegend genommen. Nur wenn das Erosions-Thal mit einer Seite eine her- vorragende und feste Gebirgsmasse erreicht hat, kann das entsprechende Ufer bedeutend höher sein, und dieser Fall wird allerdings ófter auf der rechten Seite als auf der linken vorkommen, weil die Flüsse im nachgebenden Boden nach rechts wandern und durch eine harte Gebirgs-Schicht in dieser Wanderung aufgehalten werden. In leicht zerstórbarem Boden ist dagegen der Unterschied nur scheinbar, ausgenommen i 15 Bulletin de l'Académie Impériale wenn das Erosions-Thal sehr breit ist, in welchem Falle wirklich das eine Gehänge dieses Thales, ge- wöhnlich das linke, niedriger sein kann. So ist, wie es mir scheint, die Steppe links von der Achtuba niedriger als die Steppe rechts von dem Hauptstrome der Wolga. Das strömende Wasser hat sich in solchen Fällen, wührend der Erosions- Arbeit immer mehr Boden nach der rechten Seite eingerissen. Für das Fluss- bette und seine unmittelbaren Ufer ist der Unterschied allerdings oft sehr gross, wenn nämlich das Flussbette dicht an dem steilen Gehänge des Erosions-Thales ausgegraben ist, was für stark wandernde Flüsse Re- gel wird. Man hat in diesem Falle das Ufer des Ero- sions-Thales und des Flussbettes über einander, für den Fluss selbst also auf dieser Seite ein sehr hohes Ufer und auf der andern ein niedriges. Diese Verhültnisse sind so einfach, dass sie der Abbildungen eigentlich nicht bedürfen. Indessen trage ich einige schematische Figuren für die olga nach, um früher Gesagtes anschaulich zu machen. Ich bin ja in dem peinlichen Geschäft begriffen, Missverständ- nissen vorzubeugen. In der hier folgenden Figur geben wir ein Schema der Wolga-Gehänge im obern Drittheil des zuletzt gebildeten Erosions-Thales, und denken uns dabei den Fluss hinabschauend, so dass das rechte Ufer auch in der Zeichnung rechts bleibt. a b c e g das Erosions- Thal, dessen Boden fast söhlig ist, weil sonst nicht zwei weit getrennte Flussläufe gleichzeitig bestehen kónnten. Es versteht sich, dass der Maassstab für die ' Höhen viel grösser genommen ist als für die Breiten. Hier ist das linke Gehänge wirklich niedriger, aber ausserdem flacher ansteigend als das rechte. An jenem ist, ungefähr wie bei Tschernoi-Jar die Rasenschicht a und diè Lehmschicht b fast senkrecht abgerissen oder abgestürzt. Da man sich die Jahreszeit gedacht hat in der das Hochwasser verlaufen und der Rest des Wassers in die Flussbetten zurückgetreten ist, so hat die Sandschicht, im Austrocknen begriffen, schon angefangen herabzurieseln. So lange sie feucht ist, zeigt auch sie sich fast senkrecht abgerissen. Die folgende Figur zeigt uns die Verhältnisse des rechten Ufers nach einigen Monaten — etwa im Sep- y sent | tember, verändert. Von der Sand-Schicht e ist noch mehr herabgerieselt. Die Lehm-Schicht b hat dadurch am vorragenden Rande ihre Unterstützung verloren. Da sie zugleich durch starkes Eintrocknen rissig ge- worden ist, so haben sich Lehmmassen in Form von unregelmässigen Quadern abgelöst; einige von ihnen, wohl die tiefsten, sind ohne Beschädigung herabge- glitten und ruhen auf der Böschung der Sand-Schicht, andere sind beim Sturz zerschlagen. Die Rasen-Schicht a ist dadurch etwas überragend geworden. Zuweilen aber, natürlich nur an sehr einzelnen Stellen, hält sich Jahre hindurch ein stärkerer Überhang, wie er in a angedeutet ist. Ein solcher Vorhang sieht, wenn man ihn vom Fluss aus en face PNE ipli d — [iss betrachtet, etwa so inch VE Se aus. Wii erre Auf der linkenSeite der obigen Figur haben wir aber andere Verhältnisse angenommen als in der vorhergehenden. Es ist nur ein ungetheiltes Flussbette da. Links neben ihm ein ganz flacher Uferwall e, durch Absätze des Flusses gebildet, wie er sich zuweilen, aber lange nicht überall zeigt. Dann ein sehr langsam aufsteigendes Terrain e f, das dem Beobachter ganz flach scheint, es aber nicht sein kann, weil das Hochwasser nur sehr langsam, während es steigt, in diese scheinbare Flüche sich ausbreitet. Ir- gendwo, in unsrer Figur sehr weit ab, in f g ist aber doch noch eine stärkere Erhebung, das linke Ufer des "Erosions-Thales, von welchem aus der Fluss allmäh- lich, immer tiefer sich eingrabend, nach rechts ge- wandert ist. 8 Gewöhnlich gehen beide Ufer vom Erosions-Thale der Wolga in eine entschiedene Ebene über. Man nennt zwar das steilere Ufer gewóhnlich ein Berg-Ufer, nach dem üblichen Gebrauche das Wort «Berg» auch auf einen einfachen Abhang anzuwenden. Allein wenn man den Abhang oft mühsam hinaufgeklettert ist, sieht man eine vollkommene Fläche vor sich. Indessen sol- len südlich von Simbirsk bedeutende Strecken sein, in des Sciences de Saint- Pétersbourg. denen eine geringe Hóhe wie ein Uferwall sich auf ' dem rechten Ufer hinzieht. Ich habe sie nicht selbst gesehen, da ich in dieser Gegend meinen Weg weiter im Lande nahm. Ich möchte aber diese Gegend, in welchen unsre specielleren Karten, namentlich die Schubertsche einen langen Rücken von geringer Hóhe zeichnen, der Beobachtung künftiger Reisenden empfehlen. Nur unmittelbar bei der Stadt Simbirsk kenne ich eine Uferbildung, die das Ansehen hat, wel- ches der hier beigedruckte Holzschnitt andeutet. Wir sehen bei x die Wolga. Ihr linkes Ufer ist flach, das rechte erhebt sich in unregelmüssigen Absützen zu bedeutender Höhe und fällt auf der andern Seite sehr bald wieder ab, doch lange nicht so tief als es | gestiegen war, zu dem Flusse Swjaga (bei y) und er- hebt sich dann langsam wieder. Ich habe schon früher diese Stelle als darin merkwürdig bezeichnet, dass die rechten Ufergehänge zweier Flüsse von entgegengesetz- tem Laufe ganz nahe an einander treten. Ich habe mich damals des Ausdrucks bedient; dass es von den Lau- nen der Küchenmägde gewisser Häuser abhängt, ob das Spülwasser, das sie täglich ausgiessen, unmittelbar und in wenigen Minuten in die Wolga sich stürzt oder durch die Swjaga nach einem Umwege von 400 Werst dieselbe Stelle erreicht (Seite 19). Man wird die- sen Ausdruck übertrieben finden, dennoch kann man ihn wörtlich nehmen. Es ist nämlich dieser Uferwall, wie ich ihn vorläufig nennen will, von Owragen, jenen Einrissen die das Regenwasser bildet, sowohl nach der Wolga als nach der Swjaga hin durchrissen, und diese- Einrisse kommen einander so nahe, dass es wenigstens für ein Haus, das auf der Firste steht, buchstüblich Wahr ist, dass man einen Eimer Wasser dem óstlich oder dem westlich auslaufenden Owrag zugiessen kann. Auffallend war es mir aber, dass diese Owragen beider ` Seiten in verschiedene Terrain eingerissen und des- halb auch verschieden gestaltet sind. Nach der Wolga hin ist ein sehr thonreicher fester Lehm, nach der andern Seite aber ein lockerer sandreicher Boden. Man könnte also nach der verengten Stelle einen wirk- lichen Uferwall vermuthen, den auf der einen Seite das Wasser der Kreideformation, auf der andern ein anderes aufgeworfen hätte, wenn auch in ganz ent- fernten Zeiträumen. Allein, da einige Werst nórd- lich, wo die Swjaga sich von der Wolga entfernt hat, kein solcher Uferwall bemerklich ist , man viel- mehr von der Wolga aus eine weite Ebene betritt, so halte ich es für móglich, dass jene Stelle innerhalb der Stadt Simbirsk nur von beiden Flüssen ausgespart ist, wie man zu sagen pflegt. Ob das entfernte Land bis zu derselben Hóhe sich erhebt, konnte ich nicht deutlich erkennen, und bedauerte, dass die Verhält- nisse mich zwangen, den -Landweg zu wählen , der mich rascher nach Süden führte. Ich empfehle deshalb künftigen Reisenden den Höhenzug, der südlich von Simbirsk und von Saratow, auf dem rechten Ufer der Wolga sein soll. Wenn er sich wirklich findet, kann er nicht umhin, für die Bildungs-Geschichte dieser Ge- gend belehrend zu sein. So im lockern Boden. Wo dieser mehr Widerstand leistet, namentlich im festen Mergel, sah ich die rechte Seite nie so abschüssig und auf der linken nicht selten deutliche Stufen. Schon wührend der ersten Ausfurchung des Erosions-Thales werden die Ufer- massen durch die obern stärker strömenden Wasser- Schichten mehr angegriffen sein als die tiefern. Die Stufen deuten vielleicht auf anhaltende Aufstauungen, —. BEER die von Zeit zu Zeit durch- e ` brachen. In der That sieht man westlich von Nishnyi, namentlich dicht vor der Station J/jasniki, eine hohe abgerissene Wand, von den jetzigen Flüssen ent- fernt im Lande verlaufen, die ich für das ehemaljge Ufer eines bedeutenden Sees halte, aber nicht weiter habe verfolgen können als mein Auge reichte. In der tiefern Ebene, fliesst in grossen Bogen der Fluss Kljasma. Flüsse in Felsenthälern habe ich fast gar nicht gesehen, seitdem ich auf die Uferverhältnisse auf- merksamer bin. Doch finde ich in der Erinnerung Bilder von fast senkrechten Ufern, wenn die Felsbil- dung schiefrig ist. Der Fluss, der nicht mehr das Ero- sions-Thal in seiner ganzen Breite ausfüllt, greift in fortgehender Wirksamkeit den untern Theil des an- gegriffenen Ufers an, wobei denn die nicht mehr Bulletin de l'Académie Impériale unterstützten Schichten auch abbrechen. Dieser An- griff geschieht, mit Ausnahme der stärkeren Krüm- mungen nach links, auf das rechte Ufer. Deswegen wird auch im geschichteten Gestein dieses wohl das steilere sein. Ist das Erosions-Thal felsig, so ist es nie von sehr grosser Breite und dann nimmt häufig der bleibende Fluss die ganze Breite desselben ein, wie in der Narowa, wo die Schichten des Kalk-Flótzes fast ganz sóhlig sind. Allein es kommt auch vor, dass ein Fluss im steinigen Bette des Erosions-Thales sich ein schmales Bette tiefer ausgräbt, das dann meist nach der rechten Seite gerückt ist. In seltenen Fällen gräbt sich auch wohl ein Fluss, wenn er mehr stürzt als fliesst, in ganz festes unge- schichtetes Gestein nach rechts so ein, dass das rechte Gehänge ihn überragt. Sehr merkwürdig war mir in dieser Hinsicht der Fluss Tamina bei Pfüffers, der seinem sanften Namen zuwider ein sehr reissender Bergstrom ist. Wenn man von Raddatz nach dem Bade Pjäffers am Fluss hingeht, so geht man in einer Thal-| Schlucht am linken Gehänge desselben hinauf. Der Fluss selbst hat sich regelrecht nach seiner rechten Seite tiefer eingegraben. Man wandert also auf einer Stufe, die er vor Jahrtausenden sich ausgearbeitet hatte und die durch Menschenhand mehr geebnet sein wird, um als Fahrweg zu dienen. Der Fluss enthält viele Felstrümmer, die er gelegentlich weiter befór- dern mag, da er noch starken Fall hat. Das Felsen- Thal wird durch das Brunnen-Gebäude fast abgesperrt. Geht man durch dieses hindurch, so gelangt man in eine so genannte Hóhle, die aber eigentlich nichts anders als eine enge Felsenspalte zu sein scheint’), in. welche die Tamina mit starkem Rauschen hinabstürzt. Es, fehlt an Raum um neben dem Flusse fortzugehen. Man hat also ein Geländer gebaut, das über dem Flusse schwebt. Über dem Geländer ragt aber der Fels vor und macht die so genannte Hóhle sehr dun- 2) Ich nenne diese so genannte Hóhle geradezu eine debitae weil sie gegen den oberen Eing ist, am un- teren Ende scheint sie allerdings bedeckt, allein ich "bin geneigt, diese Bedeckung, die ich nicht näher viütersueht habe, da ich über- aupt nur eine späte Abendstunde dem Besuche von Pfäjfers men konnte, für eine später hinzugekommene zu halten, vielleicht durch dahin gefallene Felstrümmer, wenn nicht gar durch künstli- che Uberbrückung. Das Innere ist sicher durch Wasser mit seinen groben Schleifmassen ausgearbeitet. Es müssten sonderbare Zufäl- ligkeiten hier gewirkt haben um dem Flusse ein oben acinis Thor zum Durchgange zu bereiten "s. GK kel. Auf der anderen Seite steht die Wand bedeutend ab. So wie man weiter hinaufsteigt, nähern sich beide Wände, sie werden senkrechter und man sieht den Himmel durch einen Theil der Spalte und zuletzt . durch die ganze Breite derselben. Ein senkrechter Durchschnitt der Spalte am unteren Ende |; derselben würde also etwa so aussehen wie A in der beigedruckten, nach der Erinnerung \ + gezeichneten Figur, wo wir aber die rechte Wand in Übereinstimmung mit den we Holzschnitten auch zu rechter Hand der Zeichnung gesetzt haben. Man hat sich also hinabschreitend zu denken. Über dem Flusse a verläuft das Geländer 5, das von der rechten Wand überragt wird. Diese Aus- arbeitung der Felsmasse ist wohl nicht ohne die fortge- rissenen Felsmassen möglich gewesen. Auch siehtman den Wänden die Spuren des Abschleifens und Schram- mens sehr deutlich an, ungefähr wie den Glätscher- Schliffen, nur sind die Gehänge der Tamina an dieser Stelle etwas mehr wellig. e Dieser Abschnitt der Tamina ist eigentlich eine Stromschnelle oder ein Wasserfall, und ich bin ge- neigt zu glauben, dass auch in der Mehrzahl derselben, wenn sie nach dem Meridian gerichtet sind, das stär- kere Drängen nach der rechten Seite sich bemerklich macht, aber freilich auf verschiedene Weise. Unter- scheiden wir zuvörderst die stürzenden oder eigent- lichen Wasserfälle und die reissenden Fälle oder Strom- schnellen, Porogi im Russischen. Für beide besteht das Bette aus festem Gestein, denn ohne dieses kann sich kein Wasserfall dauernd erhalten. Die Strom- schnellen kommen aber mehr dem ungeschichteten Gestein, die eigentlichen Wasserfälle mehr dem ge- Wees zu, besonders wenn die DEE. sehr söhlig ist. Von grossen Stromschnellen habe ich den schönen Imatra-Fall in Finnland gesehen, der eine Meridian- Richtung hat. Das Wasser wird in ihm so vielfach von den Wänden zurück und gegen die übrige Was- sermasse geworfen, dass man keine vorherrschende Wirkung nach rechts erwarten sollte. Aber auffallend ist es doch, dass man auf der linken Seite die deutli- chen Spuren eines eingerissenen Bettes sieht, das jetzt trocken liegt. Die Stromschnelle hat also einst ein ge- theiltes Bette gehabt; das linke ist trocken geworden, doch wohl weil das rechte Bette sich tiefer eingegra- des Sciences de Saint- Pétersbourg. ben hat. — Der mächtige Trollhätta ist auch eine gross- artige Stromschnelle, das heisst ein ausserordentlich stark strömender Abschnitt des Flusses, nicht ganz nach dem Meridian, sondern mehr nach SW gerich- tet. Er hat auch vor einer langen Reihe von Jahren einen linken Arm trocken zurückgelassen, da wo ei- nige Bauten für den Trollhütta-Kanal ausgeführt wur- den, z. B. die Ekeblad-Schleuse. Dagegen ist am rechten Ufer des jetzigen Falles ein vom Wasser allmählich unterhölter Felsen, von dem im Jahr 1755 ein über- ragendes Stück herabstürzte. Ich habe über dieses Ereigniss nur gedruckte Berichte?) gelesen und kenne die rechte Seite aus eigener Anschauung nicht, doch scheint es mir den Beweis zu liefern, dass die Strom- schnelle auf dieser Seite allmählich das feste Gestein zerstört. Man nannte dieses Felsen-Stück den Schnei- derfelsen, weil die Sage behauptet, ein Schneider sei einst verurtheilt gewesen auf dieser Felsen-Bank, mit überhängenden Beinen, ein Kleidungsstück zu nähen und sei hinabgestürzt, als er nach vollbrachter Ar- beit noch in die Fluth blickte. An der Narowa sieht man ebenfalls einen jetzt völlig trockenen Arm des Wasserfalles auf der linken Seite. Es ist hier in grossen Stufen, wie eine gigantische Trep- pe, ein Absturz im Silurischen Felsboden, fast bis zur jetzigen Flüche der Narowa hinab. Nach oben ist vor den stárkeren Stufen eine sanftere Neigung des Bodens, ungeführ so wie jetzt der Boden der Narowa dicht über dem Wasserfalle aussehen mag, besonders da wo die Wasserfülle geringer ist, denn nur da sieht man Stufen. Noch jetzt bildet die Narowa, wenig oberhalb Narwa in zwei Arme getheilt, zwei Wasserfülle, von denen nicht nur der rechte tiefer und mächtiger grade her- abstürzt, sondern der mehr linke, was mir am merk- würdigsten scheint, auf seiner rechten Seite viel ge- waltiger stürzt, mit so viel Wasser, dass man von den Felsen durchaus nichts sieht, auf der linken aber nur stufenweise und mit geringer Wassermasse fällt, so dass man alle Stufen deutlich sieht. Hier haben wir also einen dreifachen Klimaz; nach links einen ganz trocken gewordenen abgestuften Arm, d. h. einen ehemaligen Fall; in der Mitte den breitesten Fall, der auf, seiner linken Seite abgestuft ist und nur wenig Wasser bei gewöhnlichem Wasserstande führt, an sei- ner rechten Seite aber viel mehr, und einen rechten 3) F. W. v. Schubert's Reise in Schweden, Bd. II, S. 185. Arm, der nicht der breiteste ist, aber den stürksten Sturz bildet und im Verhältniss zu seiner Breite am meisten Wasser führt. Dieser Wasserfall rückt auch mehr zurück als der andere. Es lässt sich voraussa- gen, dass er früher die Theilungs -Stelle erreichen wird als der mittlere oder jetzt linke Arm, und dass dieser dann trocken zurückbleiben muss, was zuerst an seiner linken Seite geschehen wird. Die Narowa fliesst ziemlich genau nach dem Meridian. Der Rheinfall scheint zu widersprechen. Er ist nur durch schmale Inselchen getheilt. Indessen schien er mir doch auf seiner linken Seite stürker zu stürzen als auf der rechten. Der Grund könnte darin liegen, dass von der rechten Seite ein starker Graben, der eine Menge Mühlen und Fabriken treibt, schon ober- halb des Wasserfalles eine nicht unbedeutende Was- sermasse ununterbrochen ableitet. Der Grund der Abweichung wird aber wohl mehr noch darin zu su- chen sein, dass der Ahein erst ganz kurz vor dem Wasserfalle die Meridianrichtung angenommen hat, vorher aber lange fast im Parallel floss. Dabei macht der Fluss dicht vor dem Wasserfalle eine starke nach links vorspringende Wendung. Das Wasser drängt also gegen die convexe Seite des Knies, hier die linke Seite des Flusses, und diese Wirkung kann bei dem Wasserfalle noch nicht aufgehört haben, und speist also seine linke Seite stärker. Von dem Niagara-Falle habe ich jetzt keine genü- gende Beschreibung zur Hand, um, in Ermangelung eigener Anschauung, ihn richtig beurtheilen zu kön- nen. Er scheint darin dem Narowa-Falle gleich und sein kolossales Vorbild, dass er auch durch eine an- sehnliche Insel in zwei Fälle getheilt ist, dass auch hier der Fall auf der rechten Seite zwar schmaler doch mächtiger ist, denn man giebt ihn allgemein als höher an, was nur dadurch möglich sein kann, dass er die unterliegende Gebirgs-Art, Schieferthon unter söhligen Kalkschichten, stärker zertrümmert und weg- schafft‘). Es muss also unter dem Falle der Fluss auf dieser Seite tiefer sein. Der linke Fall ist breiter und bogenförmig ausgeschweift. Ich vermuthe daher, dass auch hier das Wasser auf der linken Seite schwächer wirkt. 4) Nach Lyell ist der rechte Fall 600 Fuss breit und 164 Fuss hoch, der linke, der Hufeisenfall genannt, ist 1800 Fuss breit und hat 158 Fuss senkrechter Höhe, 235 Bulletin de l’Académie Impériale Dass von Stromschnellen, wenn sie eine Meridian- | lange Sandbänke in die Meerenge hinein, und das "Richtung haben, das rechte Ufer mehr angegriffen wird als das linke, scheint leicht verständlich, denn sie sind ja nur sehr schnellströmende Abschnitte von Flüssen, zwischen dem Anfangs- und dem Endpunkte ist die Rotations- Geschwindigkeit etwas verschieden und sie legen diesen Weg mit reissender Geschwin- digkeit und gewaltiger Kraftentwickelung zurück. Bei einem senkrechten Falle kann aber im Falle selbst kaum eine Unterschied der Rotations-Geschwindigkeit wirksam werden. Wenn es dennoch Regel sein sollte, dass nach rechts mehr Wasser strómt, was ich aber ganz unentschieden lassen muss, da ich nur zwei Bei- spiele dafür anzuführen weiss, und ein drittes (der Rheinfal) vielleicht dagegen stimmt, so muss der Grund nur hóher oben zu suchen sein. Bevor es zum eigentlichen Falle kommt, ist schon starke Strümung, und da scheint es denn, wenigstens an der Narowa, als ob an der Theilungsstelle sichtlich mehr Wasser nach der rechten Seite strómte, als der Breite des Armes ursprünglich zukommt. Senkt sich das Bette hier stärker oder ist das ein Ausdruck von der An- nüherung der stärksten Strömung an das rechte Ufer? Dass die Stromschnellen gegen das rechte Ufer zerstórend wirken, halte ich für regelrecht, da die Tamina, der Imatra und der Trollhätta dafür sprechen, und eine Ausnahme mir nicht bekannt ist. - Viel bedenklicher war ich in meinen frühern Auf- sätzen, mich dahin auszusprechen, dass auch die Meer- engen mit constanter Strümung ein abgerissenes rech- tes und ein verflachtes linkes Ufer und stürkere Stró- mung zur rechten Hand haben, doch wies ich diese Verhältnisse für die Meerenge von Kertsch, die Meer- enge von Konstantinopel (den Bosporus Cimmericus und Thracicus der Alten) und für die Tatarische Meerenge nach. Jetzt sehe ich für die beiden ersten Strassen ‚dasselbe von Herr Babinet behauptet und meine Be- sorglichkeit schwindet: In der That ist die Strömung am europäischen Ufer der Meerenge von Konstantinopel so stark, das ein Segelschiff sie nur bei scharfem Winde besiegen kann. Nur in tiefen Einrissen dieses Ufers ist etwas Flachland, auf der asiatischen Seite viel mehr. Noch viel deutlicher ist der Unterschied in der Meerenge von Kertsch ausgesprochen, denn auf der Westseite ist nur festes abgerissenes Ufer, auf der Ostseite ist es nicht nur flach, sondern es laufen zwei tiefste Fahrwasser ist dem europäischen Ufer nahe. Weil sowohl das Asowsche als das Schwarze Meer mehr Wasser durch die Zuflüsse empfangen, als sie durch Verdunstung verlieren, besteht durch die ge- nannten Meerengen ein anhaltender Abfluss nach Sü-. den, der nur zeitweise durch heftige Gegenwinde gehemmt werden mag. Ebenso besteht zwischen der Insel Sachalin und der Ostküste der Mandshurei auch eine anhaltende Strömung, weil der mächtige Amur oberhalb der Meerenge sein Wasser ausgiesst. HerrL. Schrenck, der diese Meerenge bereist hat, macht mir die gefällige Mittheilung, dass die ganze Küste der Mandshurei, der Meerenge gegenüber schroff abge- rissen ist, und neuer Absatz aus dem Meere nur auf der Insel Sachalin, also auf der linken Seite der Stró- mung sich ansetzt. In den Meerengen ist die Schnelligkeit der Stró- mung gewöhnlich doch nur gering im Vergleiche mit einem tüchtigen Flusse. In der Meerenge von Kon- stantinopel ist sie ohne Zweifel noch am stärksten. Den wesentlichsten Theil des Unterschiedes in den Ufer- bildungen können aber die jetzigen Strömungen nicht wohl veranlasst haben, sondern ehemalige Durch- brüche, die wenigstens in den beiden Bosporen wohl nicht bezweifelt werden können. Die stärkere Strö- mung an der rechten Seite muss aber durch den jetzi- gen Ausfluss unterhalten werden. Es scheint dass hier die Quantität des bewegten Wassers ersetzt, was der Schnelligkeit der Bewegung abgeht, so wie dagegen die Stromschnellen, durch die Schnelligkeit der Be- wegung, unterstützt von fortgerissenen Felsstücken, trotz der geringen Ausdehnung der beschleunigten Bewegung, fähig werden auch ein felsiges rechtes Ufer auszuhöhlen oder wegzuschleifen. Wir wollen nun noch unsre Aufmerksamkeit auf die Bewegungen des Wassers innerhalb eines Deltas richten, wo der Fall fast O ist, und die Bewegung grósstentheils durch den Druck von hinten unterhalten wird, die Quantitäten des Wassers in den einzelnen F hissärıden meistens mässig, aber der Boden sehr OR ist. : Ich habe im zweiten Abschnitte, welcher über die Wolga handelt, gezeigt, wie sowohl historische es vorhistorische Zeliritiile den Beweis liefern, dass stärkste Strömung, welche auch nothwendig die is, 237 des Sciences de Saint- Pétersbourg. welche Bette und Mündung am tiefsten erhält, inner- halb des Wolga-Bettes von einem Arm in den andern und zwar von links nach rechts fortschreitend, über- gegangen ist. Ich habe dabei eine sehr nahe liegende Bedenklichkeit nicht gehoben, und habe es unter- lassen die Allgemeinheit dieses Verhältnisses hervor- zuheben, weil dagegen noch viel mehr Bedenken auf der Hand liegen und man in der That mit kurzen Worten und ohne weitere Beschränkungen sich so nicht aussprechen darf, wenn man denselben Gang der Veränderungen auf andere Gegenden anwenden will. Was die Wolga-Mündungen anlangt, so kann gegen meine Darstellung ein Bedenken erhoben werden, das man immer erheben sollte, wenn versucht wird, eine geologische oder speciell hydrologische Verän- derung aus den Spuren menschlichen Daseins zu er- härten. Wenn der Grund der Veränderung nicht ein ein- maliger und vorübergehend wirkender, sondern ein bleibender ist, wie hier die Strömung des Wassers, so kann man nur unter besondern Verhältnissen mit den Spuren der Existenz des Menschengeschlechtes seinen Anfang erreichen, und man muss die Erklärung ent- weder so geben, dass eine Fortsetzung derselben Ver- änderung möglich erscheint, oder wenn sie als been- det dargestellt wird, so muss zugleich gezeigt werden können, welches Hinderniss dem Fortschreiten der Veränderung entgegen tritt. Wir stehen aber hier in der That an einer Bildung neuerer Zeit, die, obgleich viel älter als alle Geschichte; doch vielleicht nicht älter als die Existenz des Menschen in diesen Gegen- den ist. Es kann als sicher betrachtet werden, dass das Kaspische Meer in einer nicht allzu weit entlege- nen Vergangenheit eine verhältnissmässig rasche und bedeutende Senkung seines Wasserspiegels erfahren hat, wahrscheinlich durch starke Senkung oder Ein- sturz vom Boden der Südhälfte. Die fast ganz hori- zontale und ungestörte Schicht Kaspischer Muscheln, die man bei Tschernoi-Jar und in andern Localitäten des hohen Ufers der unteren Wolga sieht, und die Muscheln in der Kaspischen Steppe sind zu bestimmte weise davon, als dass es nöthig wäre hier länger dabei zu verweilen®). Es ist also die ganze untere 5) Auch ist diese Senkung schon ausführlicher besprochen in N® II. der Kaspischen Studien und die Tiefe des südlichen Beckens vom Kaspischen Meere in N° VI. Wolga eine Neubildung im ehemaligen Meeresboden. Man kann darüber streiten, bis wohin ehemals das Meer reichte, dessen nórdlichster Theil schon damals ganz flach war und vorherrschend süsses Wasser ent- hielt, aber man kann es nicht bestreiten, dass sicher schon oberhalb Zarizyn diese Neubildung begann. Die Theilung in die Wolga und Achtuba ist ohne Zweitel | neu und das ganze Flachland zwischen beiden Haupt- armen aus flachen von Kanälen durchschnittenen In- seln gebildet, ist angeschwemmter ausgesüsster Boden und gehórt zur Delta- Bildung?). Ich bin aber auch gar nicht in Zweifel, dass nach dem Ereigniss der Senkung des Meeresspiegels die Achtuba der Haupt- strom war, vielleicht sogar der einzige, und zwar nicht auf historische Gründe, die nicht weit genug zurückgehen, fussend, sondern auf chorographische. Es ist nümlich an der Achtwba das linke Ufer das hohe und das rechte ganz flach, was gegen die allgemeine Regel ist, aber sich ganz einfach dadurch erklärt, dass die Achtuba und die Wolga mit allen zwischenliegen- den Armen nur einen Fluss bilden, einen Fluss, der mit weit getrennten Armen das gesammte Erosions- Thal ausfüllt. Es muss dem rasch sinkenden Meere die Wolga stürzend gefolgt sein. Sie hat dabei ihr früheres Bette bis zur Einmündung des alten Meeres aufgewühlt und fortgerissen, sie hat aber auch im ent- blössten Meeresboden sich ein Erosions- Thal ausge- rissen, worin eben jetzt der zugespitzte Theil des Deltas liegt. Nun ist aber das linke Ufer der Achtuba. wo ich es gesehen habe, auch wo die Uferstufe des Erosions-Thales von dem jetzigen Fluss-Lauf absteht, niedriger als das rechte Ufer auf der anderen Seite des jetzigen Hauptstromes. Dieses linke Ufer ist eben so wenig ein Hóhenzug als auf der anderen Seite, sondern geht in die Steppe scheinbar ganz flach, ohne Zweifel aber mit unmerklicher Steigung über. Hier war also wohl die stärkste Neigung des Meeresbodens und es musste also, sobald die neue Flüssbildung in eine mehr anhaltende. Form überging, das Wasser vorherrschend hieher geflossen sein. Ja, es scheint, dass bei der nicht unbedeutenden Differenz der Hóhen beider Gehänge des Erosions-Thales, dieses gar nicht 6) Das Delta der Wolga ist sehr eigenthümlich, da das ange- schwemmte Land sehr weit hinaufreicht, dagegen am Meere der westliche Theil der Inseln zwischen den letzten Armen nicht ange- schwemmtes Land zu sein scheint. Es ist davon in N° II. gesprochen, ` verdient aber näher erörtert zu werden. Bulletin de l'Académie Impériale 240 so breit hätte werden können, wenn nicht bei der | leichten Zerstórbarkeit des entblóssten Meeresbodens und der starken Strómung des mit Sedimenten er- füllten Wassers das Drüngen nach der rechten Seite einen bedeutenden Einfluss ausgeübt hätte. Die Sohle des Erosions- Thales musste aber eben oder fast eben werden und da bildeten sich denn nach dem Absatze vieler Sedimente, wie gewóhnlich, mehrere Arme zwi- schen ihnen, von denen die rechten im Laufe der Zeit wegen des Druckes nach der rechten Seite sich vertieften und zunahmen, die linken aber wegen schwücherer Strómung früher ihre Sedimente fallen liessen, zuerst im Meere gegen die Küste fortschrei- tend, dann in der Mündung, spáter auch oberhalb der Mündung. Sicher ist auch der stürkste Strom nicht unmittelbar von der Achtuba zur Wolga übergegangen, sondern von jenem allmählich auf den Busan, vom Bu- san auf die Bolda, überall mit. kleinen Zwischen- Ar- men, die jetzt unbedeutend sind und zuletzt auf die bei Astrachan vorbeifliessende eigentliche Wolga. Die- ser Übergang geht aus den angeführten historischen und vorhistorischen Zeugnissen und den noch sicht- baren Verzweigungen hervor, kann aber nicht spe- cieller verfolgt werden, ohne eine ausführliche Karte vorzulegen. Bedenklicher scheint der Umstand, dass jetzt die Wolga-Arme sich so weit nach Westen gewendet ha- ben, dass kaum noch ein weiterer Fortschritt denk- bar ist. Der Bachtemir kann breiter werden und wird wahrscheinlich auch an Breite zunehmen, in seinen unteren Verzweigungen wird aber kaum noch ein mehr westlicher Zweig tiefer ausgefurcht werden kónnen, weil schon das jetzt gebrauchte Fahrwasser fast ge- nau im nordwestlichen Winkel des Meeres ausläuft. Dass aber neben dem Bachtemir mehr rechts, d. h. mehr westlich ein neuer grosser Arm sich ausbildet, halte ich für unmöglich, denn der Steppen-Boden steigt hier etwas an, wie man deutlich daran erkennt, dass die Wasserfurchen und Reihen kleiner Seen ei- nen Abfluss in die bestehenden Arme der XF olga haben, der zwar gering ist, so dass beim Hochwasser sie um- gekehrt von der Wolga gefüllt werden. Nie aber dringt das Hochwasser weiter vor. Die Ränder der Seen sind zu hoch um überfluthet zu werden. Es scheint also die Wolga keine neuen Arme nach rechts entwickeln zu können, wovon der Grund darin liegt, dass sie im westlichsten Winkel des Nordgestades ihres beschränkten Binnen-Meeres oder Landsees an- gekommen ist. Noch mehr Bedenken müsste es mit Recht erregen, wenn es als allgemein gültig behauptet würde, dass innerhalb eines Mündungs - Delta’s und überhaupt in völliger Ebene die stärkste Strömung immer mehr nach rechts sich wendet. Man sieht, dass dann die Hauptströmung, wenigstens im entschiedenen Flach- lande, mit der Zeit umlaufen müsste wie die Speichen eines Rades, wofür doch selbst im flachsten Delta sich kein Beweis finden liesse. Dennoch glaube ich in der That, dass eine solche Behauptung eine gewisse allgemeine Gültigkeit hätte, allein mit einer bedeuten- den Beschränkung, so dass auch der Ausdruck anders gefasst werden muss. Man muss eigentlich sagen: Die mehr nach rechts abgehenden Arme behal- ten andauernder die stärkste Strömung als die linken. | In der Regel findet man nämlich, wenn man die letzten Verzweigungen verschiedener Flüsse, über welche man sich Nachrichten verschaffen kann, durch- geht, dass unter den grössern Armen der am meisten nach rechts gelegene die stärkste Strömung hat, seine Sedimente am weitesten ins Meer führt und also sein Bette am tiefsten erhält. Es giebt aber Ausnahmen. Es kommt auch vor, dass sich ein ganz neuer linker Arm bildet, aber er verharrt nicht lange in seiner Bedeutung, sondern verliert diese nach einiger Zeit wieder, während ein‘ weiter nach rechts gehender Arm, wenn er einmal die stärkere Strömung hat, sie lange zu behalten pflegt. Das ist das Resultat meiner Beobachtungen im Steppenboden an den Kaspischen Flüssen. Der Grund der Veränderungen liegt vorzüg- lich in der Ungleichheit des Wasserreichthums in verschiedenen Jahren. Jedes Hochwasser führt in die- sen Flüssen ein Menge Sedimente mit, weil schon hoch oben das Wasser die Ufer stark benagt. Dieses Wasser drängt während seines Falles in Folge der Rotation der Erde in seinem ganzen Laufe mehr nach der rechten als nach der linken Seite, — wir sprechen natürlich hier immer von der nördlichen He- misphäre. Die Folge davon ist, dass der mehr nach rechts abgehende Arm, wenn das Wasser in ihm noch hinlänglichen Fall hat, auch allmählich stärker wird und sich vertieft. Ist nun das Hochwasser schwächer 241 des Sciences de Saint - Pétersbourg. 242 als gewöhnlich, so bekommen die linken Arme das- selbe sedimentreiche Wasser mit sehr geringer Strö- mung. Es bilden sich also starke Niederschläge, zu- vörderst dicht hinter den Mündungen (im Meere), dann in den Mündungen, dann vor den Mündungen und so rückwärts. Ist an irgend einem Arm die Mün- dung ganz oder fast ganz verschlossen, so geht die Ausfüllung rascher vor sich, denn der Fluss schiebt, um mich so auszudrücken, sedimentreiches Wasser hinein, das seine ganze Beimischung in dem Arme liegen lässt, bis er so weit ausgefüllt ist, dass er nur in den seltenen Fällen des stärksten Hochwassers etwas von ihm aufnimmt. Von solchen trockenen Ar- men kann man an dem Kur und am Terek eine Menge sehen; an der Wolga sind nur die äussersten linken Mündungs-Arme trocken, ein Beweis mehr, dass das Delta der Wolga weniger vorgeschritten. ist, als die Deltas der beiden eben genannten Flüsse. Wird nun aber ein mehr nach rechts liegender Hauptarm durch ungewöhnlich niedriges und eben deshalb träges Hoch- wasser oder durch ein anderes Hinderniss im Abfluss mehr angefüllt, als er früher war, und folgt darauf im nächsten Jahr eine ungewöhnlich starke Anschwellung, so kann dieses bedeutende Hochwasser den frühern Hauptkanal nicht schnell genug reinigen, es erfährt einen Widerstand und strömt nun wohl stärker in ei- nen mehr nach links liegenden Hauptarm oder reisst Sich einen neuen aus. Dieses ereignete sich im Jahr 1852 an der Wolga. Zur Zeit des Hochwassers, das àn sich nicht bedeutend war, wehten anhaltende Süd- winde und stauten das Wasser im untern Theile des Deltas auf. Man fand, dass die in der letzten Zeit von den Schiffen gebrauchte Ausmündung, Jamnoi Reid ge- nannt, bis auf 3'/, Fuss verflacht war, was der Schiff- fahrt am Schlusse dieses Jahres und in dem folgenden ungemein hinderlich war. Im Jahr 1853 war unge- Wöhnlich starkes Hochwasser. Es wusch natürlich das Bette wieder etwas mehr aus, allein der Abfluss konnte nicht rasch genug erfolgen und indem das Wasser hier reinigend wirkte, wurde auch der nächste linke . Mauptarm, die Bolda, weiter und tiefer eingerissen. - Seitdem nimmt dieser Arm mehr Wasser auf und hat Stürkere Strömung als in den nüchst vorhergehenden Jahren. Allein schon in den folgenden Jahren nahm die Vertiefung in den mehr nach rechts liegenden Ar- men wieder zu, das Fahrwasser auf dem Jamnoi Reid Tome II. war 1856 wieder bei stillem Wetter über 4 Fuss (wohl auf 4”, Fuss) vertieft, und viel mehr hat es überhaupt in neuerer Zeit nicht gehabt. Gróssere Schiffe müssen immer ein Aufstauen durch südliche oder östliche Winde abwarten, um auslaufen zu können. Dieses Hinderniss für geregelte Schifffahrt, das die Wolga mit allen Flüssen, die in ein Meer ohne Ebbe und Fluth ausmünden, theilt, die sehr versandeten Mün- dungen nämlich, hat die Regierung veranlasst, einen künstlichen durch Dümme geschützten Kanal in das Meer hinein zu bauen. Ich fürchte aber, man hat ei- nen Fehler darin begangen, dass man einen mehr öst- lichen Arm, den Kamysük, dazu gewühlt hat, dessen Mündung um 50 Werst vom Jamno: Reid nach Osten, d. h. nach links abliegt. Man entbehrt dabei das Hülfs - mittel, welches die Natur durch den Andrang des Wassers ohne Kosten selbst bietet. chwerer v ist es, woher es kommt, dass zuweilen. ganz neue Arme eingerissen werden, ohne dass die Natur die alten trocknen Betten benutzt. Sehr oft geben künstliche Einfassungen der Flüsse, die man am häufigsten an der linken Seite anbringt, um die Überschwemmungen von urbar gemachtem ` Lande abzuhalten, dazu Veranlassung. Wird nun ein solcher Damm an irgend einer Stelle, die den wenig- sten Widerstaud leistet, durchbrochen, so hat das ausströmende Wasser schon eine Richtung durch die zufällige Lage der nachgebenden Stelle erhalten und diese Richtung wird, da das Wasser mit grosser Kraft ausfliesst, verhültnissmüssig weit wirken. Ausserdem aber werden oft Abzugs-Lüufe, die nicht mehr jedes Jahr sich füllen, grade an der Abgangsstelle mehr ausgefüllt als im weiteren Verlaufe. Niedrige Hoch- wasser treiben etwas Wasser hinein, das aber äusserst wenig sich bewegt und daher die gróbern Sedimente fast unmittelbar an dem Abgange fallen lässt und nur den Thon etwas weiter trägt. So werden solche ehe- malige Flussbetten an der Abgangsstelle gar nicht selten mehr unkenntlich als im weiteren Verlaufe. Kommt nun ein ungewóhnlich hoher Wasserstand, so wird die Anhäufung von Sedimenten im Anfange des ehemaligen Abzugs-Kanales nicht schnell genug weg- geräumt um das andringende Wasser abzuleiten. Es steigt, tritt über das Ufer, überschwemmt die Flüche und bildet sich einen nenen Abzugsgraben nach der Neigung der Flüche. Ein solcher neuer Einriss wird, Tuae h tinAlinl 243 Bulletin de l'Académie Imperiale 244 wo die Kunst noch gar nichts gethan hat, am häufig- sten auf der rechten Seite sich ereignen, wenn der Ufer-Unterschied gering ist, denn hierher drängt der ungewöhnlich hohe Wasserstand mit ungewöhnlichem Druck. Die Gehänge des Erosions- Thales sind frü- her geschwunden und bilden also kein Hinderniss. War aber das linke Ufer eingedämmt, um es gegen Überschwemmung zu schützen, so bildet sich auch auf der linken Seite leicht ein neuer Arm, in Folge eines - Einrisses der Eindämmung. Ohne in diese allgemeinen Betrachtungen uns wei- ter zu verlieren, wollen wir einen Blick auf den un- teren Terek und sein Delta werfen, welcher in man- cher Hinsicht belehrend ist. Der mittlere Terek fliesst mit geringen Schwankungen von W. nach O.; vor der Staniza Schelkosawodsk aber wendet er sich in einem Bogen nach NO, von Schelkosawodsk nach N. und dann wieder nach NO gegen Kislär. Schon vor die- ser Stadt beginnt die Vertheilung des Flusses. Er hat sich ein breites Delta gebildet, dessen Ufer-Linie von Tschernoi Rynok bis tief in den Agrachan'schen Meer- busen reicht. Die Mitte dieses Deltas ist jetzt ziem- lich trocken und enthält keinen namhaften Flussarm, aber eine Menge trockener Flussbetten und schwacher Rinnen, die zuweilen etwas Wasser führen. Ich zweitle nicht, dass dieser Theil zuerst sich gebildet hat, denn die bedeutenderen der ganz trocken gewordenen oder nur selten und wenig Wasser führenden Betten bilden die natürlichsten Fortsetzungen vom Laufe des Terek vor seiner Vertheilung. Südlich von diesem trockenen Theile des Deltas d. h. óstlich und zum Theil südóstlich von der Haupt- vertheilungsstelle ist eine völlig versumpfte Gegend mit Röhricht und Krüppelholz, das ungemein früh kerpfaul wird, bewachsen. In dieser Gegend befinden sich die am meisten nach rechts liegenden Arme des Terek, die zugleich, so weit die Erinnerungen zurück- gehen, die breitesten sind, der alte Terek und noch mehr rechts, dem Parallel fast genau entsprechend, der neue Terek mit einigen zwischenliegenden schwa- chen Wasser-Läufen (Kubasek, Dolobna u. a.) und einer Gabelung am Ende. Beide Hauptarme sind, wegen der Menge der Sedimente, die der Fluss mit sich führt, und des ganz geringen Falles sehr flach geworden; aber sie erhalten sich, so weit man Nachrichten hat, ziemlich gleichmässig, obgleich der Sumpfboden sehr viel weiter reicht, vorzüglich weil das Flüsschen Aksai, das noch im vorigen Jahrhunderte, wenn auch mit versumpftem Bette, den Terek erreichte, jetzt mit seinem untern Ende sich mehr nach rechts gewendet hat und in flache Sümpfe sich ausbreitet. Ungeach- tet des schlammigen und also leicht zerstórbaren Sumpfbodens hat sich der fast dem Parallel folgende Hauptarm, der neue Terek, keinen neuen Arm nach rechts ausgerissen. Wir werden dasselbe an einem anderen Flusse, dem Sulak finden. Wir haben aber vorher noch die linke Seite des Deltas zu betrachten Auch diese ist zum grossen Theil sumpfig mit vielen Seen und es finden sich drei namhafte Arme, Prorwa, Srednjaja und Talowka darin. Von diesen hat de Prorwa sich erst im vorigen Jahr- hunderte durchgerissen. Sie war längere Zeit ganz ansehnlich, hat aber seit einigen Jahren, von 1855 und 1856 an, sehr viel weniger Wasser, wegen An- füllungen im obern Theile, denn nach der Mündung hin könnte sie sehr viel Wasser führen. Ich sah die Uferwände im Jahr 1857 mehre Fuss hoch trocken, die 1854 vom Wasser ganz verdeckt waren.‘ Von den beiden andern ist die Entstehungszeit nicht be- kannt, aber auch diese sind sehr veränderlich. In einer Geschichte der Fischerei dieser Gegenden, die um das Jahr 1770 beginnt und bis gegen 1830 fort- geführt ist, fand ich, dass bald der eine, bald der an- dere dieser Arme der stärkere war. Ä Zwischen ihnen findet man noch Flussbetten, die jetzt nur zu Zeiten und sehr wenig Wasser führen, früher aber mehr geführt haben müssen. Noch weiter westlich sieht man aber noch mehr Kanäle und zwar am linken Rande des Deltas, die gar kein Wasser füh- ren. Sie sind zu ansehnlich und verlaufen zu geschlän- gelt, um sie für Irrigations-Kanäle zu halten. Auch fehlt es an urbar gemachten Plätzen, zu deren Bewäs- serung sie hätten dienen können. Sie sind durch punt- tirte Linien auf unsrer Karte angedeutet. Ich muss aber bemerken, dass ich nur über den südlichsten Theil derselben durch eine sehr detaillirte Karte des Tifliser Generalstabes bestimmte Nachricht habe, für den wei- tern Verlauf sind die Nachrichten nicht genau. Der Boden ist in ihrer, Umgebung trocken. Füge ich nur noch hinzu, dass von dem Sumpfboden, der zwischen diesem westlichsten und dem mittlern trocknern DO liest, ein Theil zunächst an der Mündung des Prorwt, 245 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 216 noch vor einem Vierteljahrhun- dert eine flache Seebucht war, Löf- felreiher Bucht (Kolpitschii Kultuk) genannt, und dass im letzten Vier- theil des vorigen Jahrhunderts, zu welcher Zeit diese Gegend re- visorisch aufgenommen wurde,wo- von ich die Karte gesehen habe, diese Bucht sehr ansehnlich war, so wie ich sie auf unsrer Karte mit einer gestrichelten Linie (-----) umgrenzt habe, so wird man auch nicht zweifeln wollen, dass der umgebende sumpfige Boden eine Bildung ist, die in ziemlich neuer Zeit auf flachem Meeresboden durch neue Anschwemmungen sich gebildet hat. Die Auffüllung und Verflachung des Meeresbo- . dens wird von der Wirksamkeit des Flusses herstammen. Übersehen wir nun hiernach das ganzeDelta, so finden wir auch hier die am meisten nach links lie- genden Arme trocken, dann folgt Zur etwas weiter rechts eine Gegend, = in welcher das Delta längere Zeit kürzer war als es jetzt ist, in wel- cher alte Betten trocken gewor- den sind, in neuerer Zeit sich aber neue zeigen, und die Arme sehr wechseln, die flache Bucht vor dem Delta rasch ausfüllten und die Reste von Seen auch wohl ald zum Verschwinden bringen werden. Es folgt ein grosser Theil des Deltas, der zu festem Lande geworden ist mit vielen trocknen oder fast trocknen Flussbetten. Nach rechts von die- sem ist der Hauptabfluss in zwei Armen, von denen der am weitesten nach rechts liegende der stärkste . ist, beide gemeinschaftlich verlängern das Land, ver- flachón den Agrachanschen Busen und drohen ihn zu schliessen. oo sind aber nicht mehr im Stande das enn es bedeutend ist, rasch genug ab- zuleiten, dis Waise würde schon vor Kislär das linke Lapeni op S Ufer ead Unc, wenn nicht davor die Stadt durch einen Damm sich zu schützen gesucht hätte, aber dieser Damm wird von Zeit zu Zeit eingerissen. Da giebt es denn Überschwemmungen, neue Aus- waschungen der linken Arme oder das Einreissen neuer. Noch vor drei Jahreh war eine arge Zerstó- rung der ausgedehnten Weingärten von Kislär durch eine Überschwemmung in Folge eines Dani 247 Bulletin de l'Académie Impériale 248 ses”). Hier am Terek scheint mir der Unterschied in der Persistenz der Arme auffallend, und, wenn ich nicht irre, lehrreich. Dass die linken Arme so sehr wechseln, die rechten aber ziemlich constant bleiben, obgleich ihre Mündungen so seicht sind, dass selten ein Boot durchgeführt werden kann, scheint mir da- her zu rühren, dass, wenn das Hochwasser niedriger als gewöhnlich ist, der Andrang nach rechts hinreicht, die rechten Arme nicht ganz verschlämmen zu lassen, während die linken sich mit Niederschlägen füllen. Nicht unbemerkt will ich lassen, dass die beiden nach Ost verlaufenden Hauptarme des Terek, das höhere Ufer auf der linken Seite, das überschwemmte auf der rechten haben müssen, denn Wege und Ortschaften sind nur auf jener, auf dieser sind die Sümpfe. Das wären also zwei Beispiele, dass an Flussläufen, die im Allgemeinen dem Parallelkreise folgen, die Ufer-Ver- hältnisse umgekehrt sein können, was man bei einer Richtung nach dem Meridian, bei nachgiebigem Boden, wohl häufig bei starken Krümmungen, aber nur sehr selten bei gradem Laufe finden wird. Ich benutze das Kärtchen um einen Blick auf den Sulak zu werfen, dessen Ausmündung auf demselben südlich vom Terek noch zu sehen ist. Seine obern Zu- flüsse sind reissende Bergströme. Er erscheint auf unsrer Karte, da wo er in die Ebene tritt, verläuft nach Norden, dann nach Nordosten und zuletzt un- getheilt grade nach Osten. Er war aber nicht immer ungetheilt. Ein linker Arm, jetzt der Kanal Tolma genannt, ergoss sich ehemals durch das Westufer des Agrachanschen Busens. Ich weiss nicht wann er aufge- hórt hat thátig zu sein. Ein zweiter Arm, mehr rechts von diesem, der Agrachan, ging in den Meerbusen, der von ihm den Namen hat, weshalb man glauben muss, dass er vor Jahrhunderten, als die Russen die Benen- nung der Abschnitte des Kaspischen Meeres von den Anwohnern erfuhren, die vorzüglichste Ausmündung war. Er war noch zur Zeit Peters des Grossen so bedeutend, dass dieser Kaiser in der Bifurcation eine Festung erbaute, von der er annahm, dass sie von 7) Die Bewohner von Kislär sind in wahrer Verzweiflung wegen der Überschwemmungen. Sie verlangen aber auch zwei einander widersprechende Verhältnisse. Sie wollen ihre Weingärten nicht vermittelst künstlich gehobenen Wassers befeuchten, sondern durch Irrigations- Kanüle unmittelbar aus dem Flusse, und zwar zu allen Jahreszeiten. Nun soll aber der aufgestauete Fluss nicht zuweilen beim Hochwasser die Dàmme durchbrechen. zweiSeiten gegen Reiter-Überfálle gesichert sein würde, und dass der Seemann Soimonow mit einem grossen Boote von der Mündung aus um dieselbe Zeit (1722) in ihn einfahren konnte. Jetzt ist auch er als trocke- ner Kanal zurückgeblieben und alles Wasser des Flus- ses hat sich dem am meisten nach rechts gehenden Arme zugewendet, der fast genau dem Parallel folgt und ebenso wenig einen neuen Arm nach rechts ent- wickelt als der Terek. So wie der Sulak seine nach links abgehenden Äste trocken zurückgelassen und der am meisten nach rechts abgehende Armalles Wasser aufnimmt, so findet man, dass der Amu (Oxus der Alten) mehrere linke Arme verlassen hat um jetzt viel weiter rechts auszumün- den. Der Syr hat ebenfalls einen weit nach links abge- henden Arm (Jan Darja) längst verlassen, in neuester Zeit ist auch ein folgender Arm, Kwwan Darja, un- wegsam, obgleich er an der Abgangsstelle noch etwas Wasser aufnimmt. Wenn mehrere Arme thätig sind, pflegt, immer vorausgesetzt dass die Hauptrichtung : der Strómung mehr oder weniger nach dem Meridiane gerichtet ist, der am meisten nach rechts liegende, die stärkste Strömung zu haben. So erwähnten wir, dass an der Dwina der am meisten nach rechts ge- hende Arm der tiefste ist. So ist von den beiden Hauptarmen des Nils, die links bei Rosette und rechts bei Damiette ausmünden, der letzte der tiefere. Im Alterthum war an demselben Flusse noch weiter rechts die Ausmündung von Pelusium, die jetzt ganz un- fahrbar ist, weil ein grósserer Arm dahin gar nicht ‚mehr besteht. Man nimmt gewühnlich an, dass die Abgangs-Stelle für ihn hinter der jetzigen Theïlungs- stelle lag, und es kann sein, dass er nicht mehr gefüllt werden konnte, weil der Hauptstrom an dieser Theilungsstelle sich tiefer eingegraben hat. J edenfalls sieht man am Nil, dass im Laufe der Zeit ein mehr nach rechts abgehender Arm, statt sich mehr auszuar- beiten, verschwinden kann. Wir haben davon auch von andern Flüssen Beispiele angeführt und kónnen mit dem Kur ein noch viel auffallenderes geben. Dass sein rech- ter Arm, die Akuscha, in Abnahme begriffen ist, wird theils von der künstlichen Ableitung des Wassers 1m den andern Arm vermittelst eines Pfahlwerks abhän- gen, theils in der sehr sonderbaren Art der Bifurca- tion, nach welcher jener rechte Arm zuvörderst ZU- rückläuft, was vielleicht durch sehr frühe Künsteleien * 249 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 250 veranlasst sein mag. Aber merkwürdig ist, dass der Hauptarm, der linke, jetzt links von seinem Delta fast genau nach dem Parallel verläuft. Es ist nämlich keine Frage, dass die flache, sumpfige und seenreiche Halb- insel, die den Kaal Agatsch-Dusen östlich begrenzt, mit dem nórdlichen Ufer dieses Busens, das frühere Delta vom linken Arm des Kur war, wohl zu der Zeit noch als man nach Strabo in diesen Fluss gar nicht einfahren konnte. Es laufen viele trockene Arme gegen diese Halbinsel. Ob sogenannte Schlammvulkane und Salz- quellen, die wenige Werst vom Meere um die Basis der Halbinsel sich finden, zu der Erlióhung des Bo- dens mitgewirkt haben"), oder ob der Fluss selbst durch Anhäufung von Sedimenten die Wege sich ver- sperrt habe, lasse ich unentschieden. Gewiss ist aber, dass der Fluss jetzt mehr links als alle trocken ge- wordenen Betten, fast genau nach Osten in einem Boden fliesst, der links gar nicht den Character von Delta-Boden hat. Er ist jedoch im Begriffe an seiner Mündung ein neues Delta sich zu bilden. Wir haben oben gesehen, dass auch ohne Hebung des Bodens von unten, nach der linken Seite neue Abzüge sich bilden oder alte mehr vertiefen kónnen, dennoch wird man in einem Delta von den bestehenden gróssern Armen, die mehr nach rechts gehenden, ge- wühnlich als die tiefern erkennen, und Arme die mehr rechts abgehen, haben immer eine Aussicht sich all- máhlich zu vertiefen, wenn es die allgemeinen Terrain- ` Verhältnisse erlauben. Auch sind sie weniger verän- derlich als die linken. Eine ungewöhnlich starke und wasserreiche Strömung reisst sich auch wohl einen neuen linken Arm, aber dieser hat wenige Constanz, wie überhaupt die linken Arme. Man sollte also eigent- lich sagen: Bei Theilungen eines mehr oder weniger nach dem Meridian verlaufenden Flusses haben die mehr nach rechts abgehenden Arme unter glei- chen Verhältnissen mehr Strömung und also mehr Beständigkeit als die nach links abgehenden. Als Grund davon ist der Druck des Wassers nach rechts, wenn es nicht genau im Parallel verläuft, anzuneh- men. So gering dieser Druck ist, so kommt er doch nur der rechten Seite zu gut. (Schluss folgt.) Parerga archaeologica, von Ludolf Ste- phani. (Lule 11 mai 1860.) XXIV. Im Jahre 1854 machte Graf Uwaroff in der Nähe von Sebastopol, westlich von der Quarantaine-Bucht, an der Stelle, wo einst die Stadt Chersonesos stand, Ausgrabungen, welche unmittelbar an dem Meeres- Ufer zu der Entdeckung einer alten Kirche führten, deren Baustücke zum grossen Theil antiken Gebäuden entnommen waren. Am bemerkenswerthesten davon ist ein Architrav, der, wie die darauf befindliche In- schrift lehrt, ehemals einem Aphrodite-Tempel ange- hört hatte, wahrscheinlich demselben, an dessen Stelle später die christliche Kirche erbaut worden war, und eine Anzahl mehr oder weniger vollständig erhaltener Säulen-Schafte, denen die Namen derer eingegraben sind, welche das dazu nöthige Geld gegeben hatten. Graf Uwaroff veröffentlichte unmittelbar darauf ei- nen kurzen Bericht über diese wichtige Entdeckung, in welchem er jedoch nur die auf dem Architrav be- findliche Inschrift in nicht ganz genauer Abschrift mittheilte'), und dieser Bericht ist später von Becker benutzt worden’). Vor Kurzem sind diese interessanten Reste des Al- terthums den Sammlungen der kaiserlichen Ermitage einverleibt worden, und ich beeile mich, hier dem ge- lehrten Publicum genaue Abschriften der Inschriften mitzutheilen. 1. Architrav von weissem Marmor, in 6 Stücke zerbrochen: Mime A MEON nI n. MYPHANOCQYCEIAETEIMOOEOYEQIAOTE I NH CAMHNTAEKTHEESOA OY HCAT OPAN OMIACAHNAPIAT PI EXEIATA EICTONNAONTHEA@POAEITHE Aly. Eguoxodèns Mpovos, quce: òè TeyuoSéou, Epikorsiun- cayny ta éx tis EEcdou tis Ayopavaplas dnvapta Torayeldıa ets TOY VAOY TÄS Appodsétns. TR LE 8) Dass es in einigen Fällen geschehen ist, lässt sich nicht be- acum Viele Inseln des Kaspischen Meeres sind erzeugt durch hlamm- dder Lehm-Eruptionen. * 1) Hpomuaeii To. IV. S. 536. 2) Die Herakleotische Halbinsel S. 71 — 74. 251 Bulletin de l'Académie Imperiale 9. Süulen-Schaft von weissem, blaugestreiften Mar- mor: | AIOXZXKOYPIAHFC AIOXXKOYPIAOY BIAOTEIMJZA MENOZEIZTOYZ KEIONAZ ZEN APIA dh: Aroooxouptöns Aroooxoupidou, D'ÀOTEULNO d- p.evog etc TOUS xelovag Sny- geg Q. 3. Süulen-Schaft von weissem Marmor mit blauen Streifen: XPYCOYCHAP NAKOYSIAOTEI MHCAMENOC EICTOYCKEIO NACAHNAPIA d: Xpucoüs Pap- VAXOU, PLAOTEL- wonoagevoz eis TOUS xelo- vos Önvapıa D. 4. Säulen-Schaft von weissem Marmor mit blauen Streifen: + AYP : AIONYZIOZ TTPEIZKOYEIAO TEIMHZATOEIZ TONKEIONA x T Aus, Arcvuaros Ilpstoxou čto- rerunoaTo etc TOY xelova (0 nager. 5. Kleines Fragment einer Säule von weissem Mar- mor: 9.9 b *-— 4 4 WW Mts a à 8 i APIL, ës ge FEW SS EIER X GE 252 .... Apta[teidou, ? onolreın[no&- wevogleis «(6v xetovæ od. pue xelovas Önvapım òt.. 6. Zwei Fragmente einer Sáule von weissem Mar- mor: AFAOH TYXH MAPKIANOLT A 1. rHPAKAECOTHV Ayasi Toyn. Mapxtavos Ta- [tov], "HoaxAeocts, poteru nodpevog sie tòfy xefcva. od. Toùs xetovas |õnydpa . . .] ( 7. Drei Fragmente einer Süule von weissem Mar- mor: : Ayasi] Tux. Odars]|pravös . +) QU Joxet- pnoae ]vos ets tous xellovas önvaplıa p. 8. Fragment einer Sàule von weissem Marmor: 9. Quadratische Marmor-Platte von weissem Mar- mor, welche, wie die auf beiden Hauptflächen vorhan- denen Spuren zeigen, zwei Mal als Basis von Bronze- Statuen gedient hat. An einer der Nebenseiten befin- det sich die Inschrift: | | 253 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 251 ^e w 9 Së ew Eë € ^e ws QU, ET € LL KEPIAAINAYTOKPATOPOZO:. TIAEIANOYKAIEAPOEEXEBAXZTOY TIPEYPCYTHNKAIANTIZTPATHFON OAAMOZ Keprädıv, Autoxpartopos O[usc- raoıavod Katvapos Zegaoccó roleoßeluryv xoi avriorparnyov, 6 Ojos. 10. Fragment eines grossen Kalksteins: S TK EE FUE 11. Vollständig erhaltenes Relief aus weissem Mar- mor, 0,44 fr. Métre hoch und eben so breit. Auf ei- ner xÀévw ist ein mit einem Obergewand bekleideter Mann gelagert, der in der Rechten einen Kranz em- porhält. Vor ihm steht ein dreibeiniger Tisch und neben diesem ein nackter Knabe; zu seinen Füssen sitzt auf einer Erhóhung eine Frau, welche das Ober- gewand über den Kopf gezogen hat und neben dieser steht ein kleines Müdchen. Das Relief gehórt zu jenen Anathem- Tafeln, über welche ich anderwürts?) aus- führlicher gesprochen habe. In späterer Zeit sind theils zwischen die Figuren theils am unteren Rand der Tafel fünf Kreuze und folgende christliche In- schrift hinzugefügt worden: OC P CR K | YPHE L BOH OH T | ONYKON | PEVNA TMIN Pós, £on. xugne Bonn tcv xoy toücov* Gud, oder mit verbesserter Orthographie: Pos, Con. Suerg Bonder tv cüxov ccücov: diary. Die Übereinstimmung, welche sich in der Abfas- 'Ssungsform der Inschriften N°2 — 8 und der Inschrift | | ` M CUm EMI DOR 2$ 3) Der ausruhende Herakles S. 78 — 94. N* 1 zeigt, lässt kaum einen Zweifel daran übrig, dass die damit versehenen Säulen von demselben Aphro- dite- Tempel stammen, welchem der Architrav N° 1 angehörte. Orthographie und Buchstabenformen wei- sen ungefähr auf das zweite, höchstens auf das erste christliche Jahrhundert hin. Doch unterscheiden sich die Inschriften N’ 6 —8 merklich von den übrigen theils durch die vorgesetzte Formel: Ayas Ti, theils durch den roheren Schnitt der Buchstaben, so dass die Säulen, auf welchen sich dieselben befinden, leicht zu einer etwas späteren Erweiterung jenes Tem- pels gehören könnten. Nicht ganz verständlich ist die in N° 1 angewendete Formel: t £x «f; èķóðou tis ayopavontas Önvapım zproyelita. Es scheint, dass die Summen zu verstehen sind, welche von den für die Agoranomie bestimmten Ausgaben übrig geblieben waren. Am Ende’ der Inschrift N* 5 wird natürlich an der abgebrochenen Stelle noch eine Hundertzahl gestanden haben, da die Summe sonst zu klein sein würde. Überhaupt ist dies die einzige Inschrift, in welcher nicht eine runde Zahl genannt ist. Bei der in der Inschrift N* 6 genannten Stadt Heraklea liegt es natürlich am nächsten, an Chersonesos selbst zu den- ken, da wir durch Plinius ^) wissen, dass dieser Name der Stadt auch in spüterer Zeit noch nicht ganz ausser Gebrauch gekommen war. Vielleicht war auch die Bild- säule des römischen Legaten N° 9 in oder vor demselben Aphrodite-Tempel aufgestellt‘). Dennso konnte es leicht kommen, dass die Basis bei der Errichtung der christ- lichen Kirche an der Stelle jenes heidnischen Tem- pels mit verwendet wurde. Dieser Neubau scheint jedoch erst im zehnten Jahrhunderte Statt gefunden zu. haben, da unter den Marmorplatten, auf welchen der christliche Altar stand, 19 unter Romanos I. (919 — 944) geschlagene Kupfermünzen gefunden worden sind. Auffallend ist es, dass Becker") aus dem Um- stand, dass an anderen Stellen der Kirche auch ältere .Münzen ausgegraben worden sind, die bis zu Valenti- nianus I. (364— 375) zurückreichen, den Schluss zieht, dass die Kirche bereits im vierten Jahrhundert erbaut worden sei. 4) Hist. Natur. IV, 85. «Moz Heraclea Cherronnesos libertate a Ro- manis donatum.» 5) Über den Aüsdrück Kaícapos Zeßastou npeoßeurng xal dytt- otoatnyos vergleiche gusce Corp. Inscr. Gr. N. 3548 und W an- wski: Ant. Rom. S. 6) Die Herakleotische SE S. 74. 255 Bulletin de l'Académie Impériale 256 Beobachtungen und EJemente des Cometen EI 1860, von ©. Struve. (Lu le 4 mai 1860.) Am 17. April d. J. hat Herr Georg Rümcker in Hamburg einen kleinen telescopischen Cometen ent- deckt. Nach erfolgter Mittheilung wurde derselbe hier von Dr. Winnecke aufgefunden. Wegen aufsteigen- der Wolken wurde nur eine beilüufige Position mit- telst der Kreise-des Heliometers erhalten; die Nacht darauf aber durch den hier verweilenden Portugiesi- schen Astronomen Herrn Oom am Ringmicrometer des Heliometers eine vollstindige Beobachtung. Un- günstiges Wetter und Mondschein verhinderten die Beobachtungen in den nüchsten Nüchten. Als es wie- der heiter wurde, hatte das Licht des Cometen schon so sehr abgenommen, dass eine Beobachtung dessel- ben am Heliometer kaum mehr mit einiger Zuverläs- sigkeit zu erhalten war. Deshalb entschloss ich mich denselben am Refractor zu beobachten und glaube trotz der durch die Dàmmerung vermehrten Licht- schwüche des Cometen noch ein Paar recht zuver- lissige Bestimmungen seines Orts erhalten zu haben, die dadurch an Bedeutung gewinnen, dass sie einer Periode angehóren, wo vermuthlich nur noch wenige andere Instrumente kräftig genug gewesen sind, das schwache Object deutlich zu zeigen. Die an den drei Abenden gebrauchten Vergleich- sterne finden sich alle in dem von Oeltzen berechne- ten Cataloge der Argelanderschen Zonen. In Bezug auf diese Sterne wurden folgende Relationen bestimmt: Mittl. Pulk. Zt. RL Decl. £ 1860 Apr. 98... 13^ 0"21:0 sk + 0”32:36 %—8'13’8. a Hx Dom des Helio- Mai 8... 12 29 9,3 k+2 56,58 k—2 9,6. E UK Sn dureh pi pur der i i e — 9...1153 12,9 :k--0 32,57 %+034,1. {Am Repago dureh PV Von diesen drei Bestimmungen gebe ich entschie- den der letzten den Vorzug an Genauigkeit. Für die beiden ersten Vergleichsterne hat Herr Schiaparelli, Astronom der Sternwarte Brera in Mailand, der nach einem fast einjährigen Aufenthalte 1860,0 Oeltzen 4203,4,5 Oeltzen 5140 in Pulkowa uns leider in den nüchsten Tagen verlas- sen muss, um auf seinen Posten heimzukehren, folgende mittlere Positionen für den Anfang des laufenden Jah- res nach Oeltzen abgeleitet. IR med. Decl. med. 3'49"8:98 + 53° 32578. 4 37 6,46 + 55 28 55,0. Der Vergleichstern des 9. Mai ist ein häufig von verschiedenen Astronomen bestimmter Stern 6 Came- lopardali, für dessen mittlere Position nach Mädlers Berechnung angenommen wurde: 1860,0 6 Camelopardali 4^45"17:41 AR med. Decl. med. + 55°35 3971. Von diesen mittleren Örtern ausgehend hat Herr | corrigirten Relationen des Cometen zu den Vergleich- Schiaparelli, mit den oben gegebenen bereits für | sternen, folgende scheinbare Positionen des Cometen Refraction aber nicht für Parallaxe und Aberration | abgeleitet. RL 3/42"41:57 + 0,10 440 23,59--0,41 7 4 45 50,59 +0,64 T . Decl. Z + 59?55 23,2 + 0,93 x 55 26 56,7 + 0,86 x 55 36 24,6 + 0,80 x Am Tage der Entdeckung hatte Herr Rümcker folgende Position des Cometen bestimmt: Mittl. Pulk. Zt. 1860 Apr. 28........ 13^ 0”21:0 Mai 8.54. 1229 9,3 AUN OM. 1153 12,9 Mittl. Hamb. Zt. 1860 Apr. 17........11^6733:0 Decl. RL 2^46"20:39 + A8?28 55/4 257 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 258 Aus dieser Beobachtung und den beiden Pulkowaer Bestimmungen vom 28. Apr. und 9. Mai hat Herr Sehiaparelli folgende parabolische Elemente der Cometenbahn abgeleitet, welche bei dem grósseren Intervall zwischen den Beobachtungen vermuthlich schärfer sein werden als alle uns bisher bekannt ge- wordenen. Elemente des Cometen 1860. II. T — 1860 März 5,30850 Mittl. Pulk. Zeit x — 492414074 M v. mittl. Äquinoctio 8 — 8 5135,9) 1860 Jan. 1,0. i— 48 12 37,9 lgg = 0,114940 : Bewegung direct. Mit der Hamburger und den drei Pulkowaer Beob- tungen verglichen, im diese Elemente: eob. — Rechn. Beob. — Rechn. Apr. = Te 0/0 AS 050 "dite + 6,5 + 6,8 Mai : — 6,3 — 12,9 — 9 0,0 0,0 Die mittlere Beobachtung giebt also keine Anzei- chen einer Abweichung der Bahn von der paraboli- schen Gestalt. Die grössere Differenz für den 8. Mai möchte wohl vorzugsweise der Unsicherheit in der Position des gebrauchten Vergleichsterns zuzuschrei- ben sein, die nur auf einer einzigen Beobachtung von egen der beruht. Mit den. Cometenverzeichnissen verglichen zeigt sich keine Ähnlichkeit in den Elementen, die auf Identität dieses Cometen mit einem früher beobach- teten schliessen liesse. — Da der Comet sich gleich- zeitig von Sonne und Erde entfernt, und schon bei unserer letzten Beobachtung nahezu an der Grenze der Sichtbarkeit für den Pulkowaer Refractor stand, 80 sind fernere Beobachtungen desselben gar nicht zul, erwarten. BULLETIN DES SÉANCES. ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L’ACADEMIE. Séance pu 15 (27) avrit 1860. La Commission nommée dans la séance du 5 juin 1859 et chargée de préparer un projet de construction d'un nouveau — chimique de uade présente Tome I son rapport. Les conclusions en sont approuvées et se- ront soumises à M. le Président. Lecture est faite d'une lettre adressée à M. le Prési- ent concernant la concession de la publication des calen- driers contre une indemnité qui serait versée annuelle- ment à la caisse de l'Académie. Renvói à l'examen d'une commission composée de MM. Lenz, Fritzsche, Sre- znefski, Grot, Bóhtlingk et Kunik. Le Secrétaire Perpétuel annonce que l'impression du Compte-rendu de l'Académie pour l'année 1859 est ache- vée et que ce livre est mis en vente et en distribution. S. A. le Prince Louis Lucien Bonaparte, par une lettre datée de Paris le 7 mars, remercie pour sa nomination de membre honoraire de l'Académie et fait hommage d'une série de différents ouvrages publiés par lui. M. Bronn, de Heidelberg, nommé à une place de cor- respondant, adresse ses remerciments. ` Le Président de la Société Économique de St.- Péters- bourg, par un office du 17 mars, remercie pour l'envoi de diverses publications de l'Académie. CLASSE PEYSICO - MATHÉMATIQUE. Séance pu 20 avrit (} mar) 1860. Le Secrétaire Perpétuel annonce que parmi les rapports faits sur les ouvrages admis au XXIX* concours des prix Démidof s’en trouve un, de M. Baer, sur le beau travail d'Anatomie dont M. Pirogof vient d'enrichir la science. Comme ce rapport est écrit en allemand, et que le volume qui sera publié sur les résultats de ce concours, n'en con- tiendra qu'une traduction russe, le Secrétaire Perpétuel pose la question de savoir s'il n'y a pas lieu d'insérer le rapport original dans le Bulletin. M. Baer ayant déclaré qu'il ne s’y oppose pas, on arrête l'admission de son rap- port dans le Bulletin. M. Brandt présente et Mie a eii pour étre imprimé dans le voyage de M. Schrenck un travail de M. V. Mo- tehoulski, sur les Coléoptéres de la Sibérie orientale et particulierement sur ceux des rives de l'Amour. M. Brandt communique que M. Maack, de retour de son dernier voyage aux rives de l’Amour et de l’Oussouri, n a rapporté une collection entomologique offrant un in- térêt particulier par la raison qu'elle a été recueillie dans des contrées, non explorées ni par M. Schrenck, ni par M. Radde. M. Maack, dans une lettre adressée à M. Brandt le 20 avril courant et lue par celui-ci, fait don de cette collection à l'Académie sous la condition: 1) de remettre un exemplaire de chacune des especes de la collection à la Section Sibérienne de la Société géographique et 2) d'en faire rédiger une description et de la publier en langue russe dans le voyage de M. Maack, indépendamment de la publication d'une pareille description dans les recueils 17 259 Bulletin de l'Académie Impériale de l'Académie, si cela est jugé nécessaire. M. Brandt lit ensuite un rapport de M. Ménétriès signalant l'im- portance de la collection dont il s'agit. La Classe n'hésite pas à accepter le don de ladite collection et accede aux propositions contenues dans la lettre de M. Maack. Le Secrétaire Perpétuel annonce que depuis la derniere séance de la Olasse ont paru: 1?) la 2* livraison du tom. III. des Mélanges Mathématiques et Astronomiques, et 2°) la 2° livraison de la première partie du tom. IV du Voyage de M. Middendorff en Sibérie; cette livraison contient des considérations générales sur l'orographie et la géologie des contrées visitées par le voyageur. M. Hamel dépose sur le bureau une note de M. Kru- kof sur un nouveau systeme de locomotives, renvoyée à son examen dans la séance du 25 novembre 1859, et an- nonce qu'elle n'est pas de nature à devenir l'objet d'un rapport. La Commission nommée dans la séance du 3 février 1860 et chargée d'aviser aux mesures à prendre pour pro- voquer la découverte des restes de mammiferes antédilu- viens dans le sol de la Sibérie et du nord de la Russie d'Europe, présente son rapport. Elle y propose de faire connaitre, au moyen d'une annonce imprimée au nombre de 1500 exemplaires, les conditions auxquelles des récom- penses seraient accordées par l'Académie à ceux qui don- neraient la premiere notification d'une découverte de ce genre. Ces annonces devraient être envoyées à MM. les Gouverneurs civils d'Arkhanguelsk et des gouvernements de la Sibérie occidentale et de la Sibérie orientale, avec priere de vouloir bien user des moyens dont ils dispo- sent, pour donner à ces annonces la plus grande publi- cité possible. La Classe adopte les conclusions de ce rapport, ap- prouve la teneur de l'annonce formulée par la Commission et charge le Secrétaire Perpétuel de faire les démarches nécessaires pour la mise à éxécution des mesures indiquées. M. Lenz annonce avoir recu de M. Zaroubine, officier du Corps de Pilotes, ses observations sur la différence de l'heure de l'établissement du port à Arkhanguelsk, suivant la culmination supérieure et inférieure de la Lune, et propose de lui adjoindre M. Kupffer pour former une Commission chargée de l'examen des observations de M. Zaroubine. A 2 M. le Ministre de l'Instruetion Publique, par un office du 31 mars dernier, fait savoir que sur son rapport Sa Majesté Impériale a bien voulu autoriser l'Académie à contribuer pour une somme d'environ 1000 r. à la forma- tion du capital portant le nom de Humboldts - Stiftung. Cette somme sera prélevée sur la caisse économique de l'Académie. M. le Ministre de l'Instruction Publique, par un office du 31 mars dernier, annonce que sur son rapport Sa Ma- tion du diplôme. jesté Impériale a daigné accorder à M. Middendorff, par considération de l'état de sa santé, la permission de résider hors de St.-Pétersbourg, en restant au service et en conservant ses appointements d'Académicien. M. le Ministre de l'Instruction Publique, par un office du 17 avril courant, informe que sur son rapport Sa Ma- jesté Impériale a bien voulu très gracieusement donner son approbation au projet du voyage de MM. Otto Struve et Winnecke.à l'étranger. ` M. le Ministre de l'Instruction Publique, par un office du 14 avril courant, fait connaitre les mésures prises par lui pour mettre à la disposition de M. Brandt les res- sources pécuniaires nécessaires à l'accomplissement de son voyage dans la Russie méridionale. A cette occasion lecture est donnée d'un rescrit de Monseigneur le Grand-Duc Constantin, par lequel S. A. I. veut bien informer le Président, que des ordres sont don- nés au Contre- Amiral Glasenap, Commandeur en chef du port de Nicolaief, afin que l'administration maritime de la Mer Noire soit chargée de préter appui aux travaux de MM. Brandt et Radde, et que les fouilles, dont on Soccupait déjà aux environs de Nicolaief (v. la séance du 30 mars 1860), soient suspendues jusqu'à leur arrivée. M. le Gouverneur-Général de la Finlande, par un office du 29 mars (10 avril) 1860, informe qu'il a donné des ordres aux chefs des districts littoraux du Grand-Duché, 'de préter en cas de besoin appui et protection à l'expé- dition dont l'Académie a chargé M. Robert Lenz et dont le but est de faire des observations sur les forces magné- tiques terrestres. (V. la séance du 3 février 1860.) Pour plus de sûreté M. le comte Berg a bien voulu accompagner son office d'une circulaire ouverte destinée à l'usage de M. R. Lenz. Le Département Médical du Ministere de la Guerre, par un office du 13 avril courant, transmet sur le désir de M. Levandofski, médecin-vétérinaire de la Division des Gensd'armes à Varsovie, un travail manuscrit de celui-ci sur la vaccine (Cospe.mennoe npuewsanie dra Aug npeoozpa- HumeAbHOÓt ocnbi u ykasanie Gobe OmbüucmeumeAbHbLXE CNO- c06085 ocnonpususania). Comme l'auteur n'a pas fait Con- naître dans quelle intention il a adressé ce travail à PA- cadémie, le Secrétaire Perpétuel l'invitera à se prononcer sur ce point. M. Köppen offre un crâne rapporté par lui de la Ori- mée et provenant d'une caverne du Tchatyr-Dagh. Le do- nateur sera remercié et le cráne passera à la collection craniologique. M. Duhamel, nommé le 29 décembre 1859 à une place de membre correspondant de l'Académie, adresse de Paris, le 4 avril c., une lettre de remereiments, accusant récep- des Sciences de Saint- Pétersbourg. CLASSE HISTORICO- PHILOLOGIQUE. Séance nu 27 avniL (8 mar) 1860. M. Dorn présente les deux premières parties de la Gram- maire des dialectes de la langue kourde de M. Lerch et recommande l'impression de ce travail, destiné à former le 3° volume de l'ouvrage que cet auteur publie sous le titre de Forschungen über die Kurden. M. Kunik informe que M. Schirren, Professeur à l'Université Impériale de Dorpat, se propose d'entre- prendre dans le courant de l'été, en compagnie de M. le Baron Toll, un voyage en Suéde, pour rechercher dans les archives de ce pays des documents relatifs à l'histoire de la Livonie. En méme temps M. Schirren offre ses services à l'Académie dans le cas oü celle-ci au- rait quelques commissions à lui confier concernant l'his- toire de Russie. M. Kunik propose donc de prier M. Schirren de vouloir bien rechercher aux archives de Suède des documents inconnus. jusqu'à présent sur l’his- toire de Russie et particulierement sur l'histoire de l'In- grie et d'en faire copier, aux frais de l'Académie, ceux qui offriraient un intérét particulier. M. Kunik ajoute en outre que si cette proposition est approuvée, il se charge de communiquer à M. Schirren une instruction plus dé- taillée. Enfin, pour assurer le succès de cette entreprise,. on devrait se mettre en rapport avec le Ministre des Af- faires Etrangéres pour le prier de vouloir bien recom- mander M. Schirren à la bienveillance du Gouvernement Suédois. La proposition de M. Kunik est approuvée. M. Dorn porte à la connaissance de la Classe que les dons suivants ont été faits au Musée Asiatique: 1° De la part de M. Khanykof, membre correspondant de l'Aca- . démie: a) un petit écrit arabe, traitant un chapitre de la jurisprudence mahométane (teharet) etc., 5) le firman donné par le Chah de Perse à l'occasion du voyage de M. Kha- nykof au Khorassan, et c) un sauf-conduit que lui a donné à la méme occasion le Wali de Khorassan, Husam- es-soultenet; et 2° de'la part de M. Bartholomaei, membre correspondant, quatre monnaies mahométanes en argent. , M. le Ministre de l'Intérieur, par un office du 21 avril c., fait connaître les mesures prises par ce Ministère Pour recueillir des renseignements statistiques sur tous les lieux habités de l'Empire. Ces renseignements offrant de l'intérét pour l'administration et pour la science et de- vant être publiés, on a cru utile de les soumettre d'a- rd à un examen rigoureux pour en contrôler l'exacti- tude. Comme les données que possède le Ministère de l'Inté- neur ont été fournies par les employés de la police, les listes de ce genre recueillies par l'Académie au moyen du clergé pourraient être très utiles pour la vérification des renseignements. Le Ministre demande donc si l'Académie veut bien laisser le Comité Statistique du Ministere de l'Intérieur consulter les listes de lieux habités de la Russie qu’elle possède. On informera M. le Ministre que l'Aca- démie saisit avec empressement cette circonstance pour coopérer à une entreprise utile pour la science, et que les doubles des listes susmentionnées seront mis entierement à la disposition du Comité Statistique. M. le Ministre de l'Instruction Publique par un office du 19 avril c., communique l'ordre de Sa Majesté l'Em- pereur portant l'autorisation du voyage de M. Dorn au Caucase et dans le Ghilan et le Mazanderan, pour l'étude des langues iraniennes'et pour des recherches géogra- phiques et archéologiques (v. les séances du 16 décembre 1859 et 27 janvier 1860). Le Département des Confessions Etrangères du Mini- stère de l'Intérieur transmet 75 listes de lieux habités par des Mahométans au Gouvernement de Samara. Elles seront remises à M. Kóppen. MM. Dorn et Schiefner annoncent que le 22 mars dernier ils ont été élus membres correspondants de la So- ciété Impériale russe d'Archéologie. , CLASSE PEYSICO-MATHEMATIQUE. Séance pu 4 (16) mar 1860. M. O. Struve adresse une note, destinée au Bulletin, sur les observations et les éléments de la Comète II 1860. M. Fritzsche présente et recommande pour étre inséré au Bulletin, un mémoire de M. Knauss intitulé: Untersu- chungen der Asche vom Seetang aus dem weissen Meere, des Wassers des weissen Meeres und zweier Salzsoolen aus Nenoxa, ausgeführt in Archangel vom August 1859 bis Februar 1860. Lecture est faite: 1° d'un office du 6 avril c. par le- | quel M. le Général-aide-de-camp Glasenap communique des renseignements sur les ossements d'un grand mammi- fere antédiluvien, trouvés pres de Nikolaief, en y joig- nant un dessin de ces ossements fait à la mine de plomb par M. Papkof, maítre au gymnase d'Odessa; 2? d'un of- fice du Général-aide-de-camp Krabbe du 25 avril c., ac- compagnant l'envoi d'une représentation photographique de ces mémes ossements, transmise à l'Académie par ordre de Son Altesse Impériale Monseigneur le Grand-Duc Con- stantin; et 3° d'un rapport préalable de M. Brandt sur cette trouvaille. — Ce rapport sera publié dans le Bulle- tin et une traduction russe en sera présentée à M. le Pré- sident avec la priere de la soumettre à Son Altesse Im- périale. M, le Général Schubert adresse un exemplaire de son mémoire: Sur l'influence des attractions locales dans les opé- rations géodésiques et particulièrement dans l'arc Scandinavo- Russe. Altona 1860, et Paccompagne d'une lettre dans la- quelle il indique les points principaux, pire dans ce Bulletin de l'Académie Impériale 264 mémoire et sur lesquels il appelle l'attention de l'Aca- | démie. On arrête le renvoi de ces pièces à l'examen de M. Döllen, chargé par interim de la direction de l'Ob- servatoire de Poulkova. ; M. le Ministre des Domaines de l'État, par un office du 26 avril c., informe que par ordre de Sa Majesté Im- périale, une expédition sera envoyée par le Ministere des Domaines, pour une exploration des vallées de la Kouma et du Manytch et des Steppes Kalmouks entre le Volga et le Don, dans le but: d'y rechercher des lo- calités favorables à la fondation de nouvelles colonies. M. le Ministre invite l'Académie à y adjoindre, si elle le juge utile, un savant chargé de faire des recherches zoo- logiques ou autres. La Classe considérant ]* que l'époque la plus propice aux observations sur la vie organique dans les steppes, savoir le printemps, est déjà presque écoulée cette année; 2° que les autres expéditions scientifiques arrêtées pour cette année par l'Académie, ne laissent plus assez de ressources pécuniaires disponibles pour une nou- velle entreprise de ce genre; et 3° que l'expédition en- voyée par le Ministre des Domaines est calculée pour deux ans, arréte que l'on aura en vue l'invitation de M. le Général Mouravief pour en profiter l'année prochaine. MM. Baer et Brandt annoncent que M. l'Admiral Lütke leur a communiqué ‚une lettre du Vice - Consul Russe au Cap de Bonne Espérance, dans laquelle celui- ci exprime le désir d'établir un échange d'objets d'his- toire naturelle entre le Musée de l'Académie de St.-Pé- tersbourg et le Musée nouvellement créé au Cap. Ensuite de cela MM. Baer et Brandt présentent un exposé des desiderata des Musées respectifs qu'ils dirigent, et pro- posent de les faire parvenir à M. le Vice-Consul par l'en- tremise du Ministere des Affaires Etrangeres. Le Secrétaire Perpétuel porte à la connaissance de la Classe que M. O. Struve lui a fait parvenir les tomes XVIII et XIX des manuscrits de Keppler, et qu'ils ont été envoyés, comme les précédents, à M. Frisch à Stutt- gardt par l'entremise du Département des Relations Inté- rieures du Ministére des Affaires Etrangéres. M. Baer informe que son mémoire sur les cránes de- formés trouvés en Crimée et en Autriche, est achevé et va paraitre prochainement; comme il est assez étendu et écrit en allemand, M. Baer désire en donner un extrait en francais dans le Bulletin. M. Brandt donne communication d'une lettre de M. Da- nilefski, datée d'Arkhanguelsk le 31 mars 1860, et con- tenant un compte-rendu sommaire sur ce qui a été fait par lui en vue de procurer au Musée Zoologique de l'Aca- démie divers animaux qui y manquent. L'envoi qu'il a fait de divers chiens marins et d'oiseaux est déjà reçu au Mu- sée, et un autre plus considérable — de poissons est attendu. M. Goussef, adjoint du Directeur de l'Observatoire Astro- nomique de Vilna, dans une lettre au Secrétaire Perpé- tuel, du 23 avril, adresse ses réclamations au sujet du procés-verbal de la séance du 17 février 1860, inséré dans le Bulletin de l'Académie. Sur l'invitation de la Classe, M. Lenz veut bien se charger de l'examen. Le Comité de la Fondation-Humboldt par une lettre, datée de Berlin le 5 mai, accuse réception de la somme de 1000 thls, versée par l'Académie au capital de cette fondation, et remercie pour cette contribution. M. Haidinger, par une lettre datée de Vienne le 1 mai c., remercie en son nom et au nom de l'Institut Géo- logique de Vienne, pour les publications de l'Académie qui leur ont été envoyées. M. le Ministre de l'Instruction Publique, par un office du 19 avril dernier, informe que sur son rapport Sa Ma- jesté Impériale a bien voulu donner son autorisation à la mission scientifique de M. Hamel à l'étranger pour un an (v. la séance du 16 mars 1860). BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. L'Académie a recu dans les séances de l'Assemblée Générale du 4 (16) mars et du 15 (27) avril 1860 les ouvrages dont voici les titres: Uscerbropania o cocrosmim P5I6010BCTBa BB Pocciu. Ms- zambi MuumcreperBows locyXapCTBeHHbIXb Uny- mecrss. T. I. Psi6010BcTB0 BE "yackows u Ilckop- CKOMB O3epax' M B Bauriiückows wopb. C» Kaprom Wyackaro u Ilckosckaro osepa. Cn6. 1860. 4. Onncanie Hopsexckaro 6epera orb Tponxrema KE cbbepy A0 rpannupı pycckoü.lanıanıin. Hsxanaoe Jupeknien Hopsexexoï l'eorpaeuseckoii cmewku. Ilepesezexo c» Jarckaro m nonoıHeHo opa l'uiporpaenueckoMb ILeuapraueark Mopckaro Munncrepersa. Cn6. 1859. 4. Onncanie MAAKOBB, ÓanmeHb H 3HàKOBP IO HopBexckoMy Gepery, or» IIIseackoit rpauuue: 10 Hopakana, CE 8 ANCTAMH PHCYHKOBB, COCTABICHHOE CE KPATKATO OUI caui4 MAAKOBD, H3JaHHaro BB XpucriaHin, H0 O0pY- yeniro Mopckaro Jenapramenra Kopouescko-HopBex- ckaro YnpaB41enia Bb 1858 rogy, m nono1HeHHOe Cb Pycekux® Jlonwagckuxe 3awBbTOKP, NO 1859 roAb- Ipa luxporpaenseckows enapranenrb Mopckaro Muaucrepcrsa. Cn6. 1859. 4. Biorpaeiu 3HaMeHUTBIXE ACTPOHOMOBR, PnsnKoBB U Leo- merpoBt. Cou. P. Aparo. Iepenexs M. IepeBomu- koB%. T. II. Cn6. 1860. 8. Oruers Oxeccxaro OGmecrsa nmcropim m xpesxocreñ CP 14 moa6pa 1858 no 14 Hosópsa 1859 roaa. (Hiram? 23-ro zeka6pa 1859 r.) Oxecca. 1860. 8. 265 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 266 Oó6ospbuie mpenogasaHis HAyK% M mckycTB' BE Unnepa- Topckows YHnBepcurerb Cs. Daagmwipa Bo BTOPoM% uoiyrogiu 1859 — 60 yueónaro roga. Kierr. 1860. 4. Janucku liwneparopekaro Kasanckaro OkoHowmuueckaro OónrecTBa. 1859. N°12. Kazans. 8. Ussteria Komurera akkiumarusanin, liwneparopckaro Mockogcraro OGmecrsa Ceısckaro XosaïücrBa. Ilpm- 6as1enie Kb Jammckaw Kowmrera. 1859. (I-ro roma) Bunverg VII— XII. 4. Bcrauke lIwueparopekaro Pycckaro l'eorpaemueckaro Oômecrsa. 1859. Kauxka 12-as. 1860. Kumxkn 1-aa |. H 2-aa. 8. Tou Kommncein Bsicogaäme yapesrennoti 10 ima 1859 T. JAA YCTPOËCTBA 3eMCKHXB Oantopt, T. I. IIpoekr IHOIOeHi8 O 3eMCKUX'b KPEXUTHBIXE OOMECTBAXE. T. II. Marepiaısı. CI6. 1860. 8. IlpoekT% nooxenis o 3EMCKUXB KPEAUTHEIXE OÓIIecTBAX'b HA 3eMCKHX' b ÖAHKAXB, COCTABIEHHLIu Komnncciew Bbicouaimre yapexgennow opp MunmncrepcrBb Pa- HAHCOBB 10 imus 1859 r. CIIG. 1860. 8. Cebrbnia o boat, Ha seman UpOJIAHHBIS CB IYOIMAHATO Topra CR l agang 1854 no 1 amBapa 1859 r. Ms- zanie XosaitcrBennaro /enaprawenra MunucrepcrBa Buyrpeuumxs Mhrs. CH6. 1859. 8. PuaBHbie o3epa m aumansı Pocciiickoii VMunepiu. Cocras- Zenn II. H Kennenoms. (Mss Bherm. Mun. Pycck. Teorp. O6m. T. XXVII, org. II, xg. 12, 1859 r.). CII6. 1860. 8. (2 axa.). 0630p% Baxabümmxs reorpasnaeckuxr pa6oTE, 3a 1859 TOU. 8. Orgers o xbiücrsisxs lmneparopckaro Pyceekaro l'eorpa- emdeckaro OGmectsa sa 1859 roum. (Cocrasiens Cekperapews Oomecrpa JL. Ha. ©. T. Tepæepou). CII6. 1859. 8. 06% Apmanckax% HaJIHCHX'b BE Bourapaxs. (Akagewuka MH Bpocce.) — Hssıeuero pat II roma «Ussberiü Unnep. Apeoxoruueckaro OGmecrBa». 8. (Ov aByma Ta6ı. HaJ[unceil.) Yeyna u Geyernsı. Coumnenie A. II. Bepxe, IIpasıreıa abab Kaskas. Orgbia Hnnep. Pyeckaro l'eorpaæ. Oômecrsa. 1859. 8. lawatan kmmxka Aan To6oascroü To6oabcks. 1860. 12. [lauaraaa kunka [Iogo3eckoit ry6epain Ha 1859 rog». b ABYMA eoTOrpae. Buzana r. Kamenna. lI31aggasa ry6epain Ha 1860 r. Pezakmien Ilonoasckux% Dy6epm. BEgowocrei. Ka- Menemb-IIogogbekm. 1859. 8. Historya prawodawstw słowiańskich przez Wacläwa Alexan- dra Maciejowskiego. Wydanie drugie. T. III i VI. W Warszawie. 1859. 8.- Lada Kopeunoe zeuenie cuemamueckoit 60xbauu IIOCpeJICTBOM'b OCNONPHBHBAHiA, OCHOBAHHOe Hà «H3i0JODHUeCKHX'b AaHHBIXb H HOJTBepxuleHHOe KJIHHHWeCKHMH HàÓl- AeHiamu. Coyunenie Bacmapa Eıpunsckaro, ppaua HDH TOCHHTAAbHON kauguk' b Unnep. Mockogcraro Von. BepcuTeTa. MockBa. 1860. 8. Annales de l'Observatoire physique centrale de Russie pu- bliées par ordre de Sa Majesté Impériale sous les au- spices de S. Exc. M. de Kniajévitch, ministre des finances et chef du corps des ingénieurs des mines, par A. T. Kupffer. Année 1856. N® 1, 2. St.-Péters- bourg 1858. 4. The Quaterly Journal of the Geological Society. Vol. XV part 5, Vol. XVI part 1. February 1, 1860. N? 60*, 61. London. 8. Address delivered at the anniversary meeting of the geo- logical society of London, on the 18th of February, 1859; prefaced by the announcement of the award of the Wollaston Palladium - medal and proceeds of the donation-fund for the same year by J. Phillips. Lon- don 1859. 8. Abhandlungen der Kónigl Akademie der Wissenschaften zu Berlin. Aus dem Jahre 1858. Berlin 1859. 4. — — — — Aus dem Jahre 1854. Zweiter Supplement- band. Berlin 1859. 4. A. u. d. T Die Spuren der aztekischen Sprache im nórdlichen Mexico und hóheren amerikanischen Norden, zugleich ein Nachtrag der Völker und Sprachen des nördlichen Mexico’s und der Westseite Nordamerika’s von Gua- dalaxara an bis zum Eismeer. Von Joh. Carl Ed. Buschmann. Berlin 1859. Monatsbericht der Kónigl Preuss. Akademie zu Berlin 1859. Januar — December. 8. Liebig (Justus Freiherr). Rede in der óffentlichen Sitzung der Königl. Akademie der Wissenschaften am 28. März 1860. München 1860. 4. Christ (Wilh.. Von der Bedeutung der Sanskritstudien für die griechische Philologie. Festrede gehalten in der öffentl. Sitzung der Königl. Akademie der Wis- senschaften zu München am 28. März 1860. Mün- chen 1860. 4. Stolz (Alban) Über die Vererbung sittlicher Anlagen. Universitäts-Programm. Freiburg im Breisgau 1859. 4. Lamey (Aug.. Von dem rechtlichen Character der soge- nannten Ungehorsamsfolgen. Festschrift der Albert- Ludwigs-Universität Freiburg zur Feier des funfzig- jährigen Doctorjubiläums des Grossherzogl. Geheimen Raths Professor Doctor Mittermaier in Heidelberg. - Freiburg im Breisgau 1859. 4. Lë 267 Bulletin de l'Académie Imperiale 268 Hippocrates et aliorum medicorum veterum reliquiae. Man- datu Academiae regiae disciplinarum quae Amstelo- dami est edidit Fransciscus Zacharias Ermerins. Vo- lumen primum. Trajecti ad Rhenum 1859. 4. Chargé (Jos. Nic. Hubert). De fati quale Sophocles sibi finxerit natura ejusque cum humanis actionibus ne- cessitudine. Coloniae ad Rhenum 1858. 8. Atti dell accademia pontificia de' nuovi Lincei compilati dal segretario, anno XII, sessione III — VII. Roma 1859. 4. The twenty sixth annual report of the Royal Cornwall Society 1858. Falmouth. 8. Grunert (Joh. Aug.). Archiv für Mathematik und Physik. 34ster Theil, 1stes Heft. Greifswald 1859. 8. Almanaque náutico para 1861, calculado de órden de S. M. en el observatorio de Marina de la ciudad de San Fernando. Cádiz 1859. 4. Magliozzi (Montano). Notizie storiche intorno l'inven- zione e l'uso della bussola presso tutti i popoli antichi e moderni raccolti. Napoli 1859. 8. Verhandlungen des naturhistorisch-medicinischen Vereins zu Heidelberg. Band II. pag. 1 — 30. 8. Vierteljahrschrift der Naturforschenden Gesellschaft in Zürich. Redigirt von Dr. Rudolf Wolf. Vierter Jahr- gang, viertes Heft. Zürich 1859. 8. Archiv für die Naturkunde Liy-, Ehst- und Kurlands. Herausgegeben von der Dorpater Naturforscher-Ge- Erste Serie. Mineral Wissenschaften, nebst Chemie, Physik und Erdbeschreibung. Zweiter Band, 2te Lief. Zweite Serie. Biologische Naturkunde. Erster Band, 5te Lief. Dorpat 1859. 8. Correspondenzblatt des Naturforschenden Vereins zu Riga. XII. Jahrgang. N* 1. 2. 1860. 8. Poudra (M.). Traité de perspective-relief. Avec Atlas.(Fol.) Paris 1860. 8. Natuurkundig Tijdschrift voor Nederlandsch Indie. Deel XIV, derde serie, Deel IV, Aflevering IV, VI. Deel XV, vierde serie, deel I. Afl. 1 — VI. Deel XVI, vierde serie, deel II. Al. I— VI. Deel XVII; vierde serie, deel III. Afl. I— VI. Batavia 1857 — 59. 8. Acta societatis scientiarum Indo-Neerlandicae. Vol. III 1857. IV 1858. Batavia 1857 — 58. 4. Jahrbuch der K. K. geologischen Reichsanstalt. 1859. N* 4. October, November, December. Wien. 4. Volpieelli (Prof Paolo). Sulla polarità elettrostatica communicazione. Roma 1859. 4. Gemmellaro (Carlo). La vulcanologia- del! Etna che con- | prende la topographia, la geologia, la storia delle * sue eruzioni, non che la descrizione e lo esame de fenomeni. vulcanici. Catania 1858. 4. Nordmann (Alex. v.. Palaeontologie Südrusslands. I. : Ursus Spelaeus (Odessanus); II. Felis, Hyaena, Canis, Thalassictis, Mustela, Lutra, Spermophilus, Arvicola, Spalax, Castor, Lepus und Equus; III. Bos, Antilope, Alces, Cervus, Capreolus, Rangifer, Palaeomeryx, Ca- melus, Sus, Elasmotherium und Rhinoceros; IV. Ele- phas, Mastodon, Dinotherium, Phoca, Manatus, Celo- therium, Balaena, Balaenoptera und Delphinus. Helsingfors 1858 — 1860. 4. Atlas Taf. I— XIX. Suppl. XX — XXVIII. Fol. Entomologische Zeitung. Herausg. von dem entomologi- schen Vereine zu Stettin. Zwanzigster Jahrgang. Stettin 1859. Pirogoff (Nie.) Anatome topographica sectionibus per - corpus humanum congelatum triplici directione ductis illustrata. Petropoli 1859. Avec Atlas in-fol. Profumo (Aloysius). De interiori sermonis organo com- ' mentarius. Parisiis 1859. 8. Catalogue des ouvrages de linguistique européenne édités par le Prince Louis-Lucien Bonaparte. Londres 1858. 16. e Specimen lexici comparativi omnium linguarum Europaea- r pera et studio Ludovici Luciani Bonaparte. Florentiae 1847. Fol. Dialogues basques: Guipuscoans, Biscaiens, Labourdins, Souletins, par Don A. P. Iturriaga, le P. I. A. de Uriarte, M. le Cap. J. Duvoisin, M. l'Abbé Inchauspe. Accompagnées de deux traductions, espagnole et fran- caise. Londres 1857. 8 transv. Biblia edo testamento zareta berria aita fra José Antonio de Uriartec latinezco vulgatatic lembicico aldiz Gui- puzcoaco Euscarara itzulia. Luis-Luciano Bonaparte principeac eta Don José Antonio de Azpiazu Guipuzco- atarrac lagunduric. Londresen 1859. 4. The book of psalms in Lowland Scotch: from the authori- sed english version. By Henry Scott Riddell. London 1857. 8. i Canticum Canticorum Salomonis tribus Vasconiae linguae dialectis in Hispania vigentibus versum. Opera et stu- dio Josephi A. de Uriarte et Ludovici L. Bonaparte. Londini 1858. 4. Le Cantique des Cantiques de Salomon, traduit en basque Labourdin par M. le Cap. Duvoisin. Londres 1859. 16. Celtic Hexapla: being the song of Solomon in all the li- ving dialects of the Gaelic and Cambrian languages. London 1858. 4. - The Song of Solomon in the living the authorised english version. Cornish dialect. From 1859 (London). 16. des Sciences de Saint- Pétersbourg. The Song of Solomon in the dialect of Craven in the West Riding of Yorkshire. From the authorised english version. By Henry Anthony Littledale? 1859. 16. The Song of Solomon in the Cumberland dialect. From the re english version. By John Rayson. (Lon- don.) 1 The Song of Solomon in the dialect of Central Cumber- land. From the authorised english version. By Wil- liam Dickinson. 1859. 8. The Song of Solomon in the Devonshire dialect. From the authorised english Version. By Henry Baird. (London.) 16. The Song of Solomon in the Dorset dialect. From the au- thorised english version. By the Rev. William Barnes. 1859. (London.) 16. The Song of Solomon in the Durham dialect, as spoken at St. J n 8 Chapel,.Weardale. By Thomas Moore. . (Lon- don.) 16. The Song of Solomon in the Lancashire dialect, as spoken at Bolton. From the authorised english version. By James Taylor Staton. 1859. (London.) 16. The Song of Solomon in the Newcastle dialect. From the authorised english version. By John George Forster. (London.) 16. — — — — Dy Joseph Philip Robson. (London.) 16. The Song of Solomon in the Northumberland dialect. From the autorised english version. By Joseph Philip Rob- son. (London.) 16. The Song of Solomon in the Sheffield dialect. From the authorised english version. By Abel Bywather, author of the «Sheffield Dialect». (London.) 1859. 16. The Song of Solomon in the Westmoreland dialect. From the authorised english version. By the Rev. John Richardson. (London.) 16. The Song of Solomon in Lowland Scotch. From the autho- rised nn version. By Henry Scott Riddell. Lon- don 1858. 4 Das hohe Lied Salomos in Siebenbürgisch - sächsischer Sprache von J. Seibert. Aus dem «Ungarischen Ma- gazin». London 1859. 16. Canticum trium puerorum in septem praecipuas Vasconiae . linguae dialectos versum. Londini 1858. 4. Canticum trium puerorum in XI Vasconiae linguae dia- lectos versum. Collegit et novae orthographiae accom- rs Ludovicus Lucianus Bonaparte. Londini 858. 4. Canticum trium puerorum in | XI Vasconiae linguae dia- lectos ac varietates versum. Collegit et novae ortho- graphiae .accommodavit Ludovicus. Lucianus parte. Editio altera. Londini 1858. 4 * Bona- El Evangelio segun San Mateo, traducido al Vascuence, dial. Guipuzcoano; por el P. Fr. José Antonio de Uriarte, para el Principe Luis- Luciano Bonaparte. Lóndres 1858. 8. Avil revé St. Maheu, troeit é Brehonec Guénet, dre Chri- stoll Terrien. Lundayn 1857. 16. Il Vangelo di S. Matteo, volgarizzato in dialetto sardo lo- gudorese dal Can. G. Spano. Londra 1858. 16. Il Vangelo di S. Matteo, volgarizzato in dialetto Milanese dal Sig. Antonio Picozzi. Londra 1859. 16. Il Vangelo di S. Matteo, volgarizzato in dialetto Venezia- no, dal Sig. Gianjacopo Fontana. Londra 1859. 16. Het Evangelie van Mattheus vertaald in het Land-Friesch door J. H. Halbertsma. London 1858. 8 El Apocalipsis del Apóstol San Juan, traducido al Vas- cuence, dialecto Vizcaíno, por el P. Fr. José Antonio de Uriarte, para el Príncipe Luis-Luciano Bonaparte. Lóndres 1857. 16. El Apocalípsis del Apóstol San Juan, traducido al Vas- cuence, dialecto Guipuzcoano, por el P. Fr. José An- tonio de Uriarte, para el Príncipe Luis-Luciano Bo- naparte. Lóndres 1858. 16. ^ L'Apocalypse de l'Apótre Saint-Jean, traduite en Basque Souletin, par l'Abbé Inchauspe, pour le Prince Louis- Lucien Bonaparte. Londres 1858. 16. Doctrina cristiana en el Vascuense de Llodio, provincia de Klava. Lóndres 1858. 32. Journal d'agrieulture pratique, d'économie forestiere, d'é- conomie rurale et d'éducation des animaux domesti- ques du royaume de Belgique publié sous la direc- tion et par la rédaction principale de M. Charles Morren. Volumes 1—3. Liège et Gand 1848— 50. 8°. La Belgique horticole, journal des jardins, des serres et des vergers par Charles et Édouard Morren. T.IV—IX. Livr.1—12. Liege 1854—59. 8. D'Avoine. Eloge de Rembert Dodoéns, médecin et bota- niste malinois du XVI* siecle. Malines 1850. 8. D'Avoine (P. J.) e& Morren (Charles). Concordance des espèces végétales décrites et figurées par Rembert Dodoéns avec les noms que Linné et les auteurs mo- dernes leur ont donnés. Malines et Bruxelles. 1850. 8. Morren (Charles) Palmes et couronnes de l'horticulture de Belgique, ou Annuaire rétrospectif des expositions de fleurs, fruits et légumes, organisées depuis 1845 jusqu'en 1850. (Première année.) Bruxelles et Liège. 851. 8. Morren (Édouard). Notice sur la vie et les travaux de Jean Kickx 1775 à 1831. Gand 1857. 8. Prologue consacré à la mémoire de Robert Brown (1773 — 1858). Gand 1858. 8. 271 Bulletin de l'Académie Imperiale 272 Morren (Edouard). Dissertation sur les feuilles vertes et colorées envisagées spécialement aü point de vue des rapports de la chlorophylle et de l'érythophylle. Gand. 1858. 8. Notice sur les collections botaniques de M. le C" De Lim- minghe à Gentinnes (Brabant). Gand 1858. 8. Morren (Édouard) Notice sur Charles Morren, membre de l'Académie royale. Bruxelles 1860. 12. Bosquet (J.). Monographie des brachiopodes fossiles du terrain crétacé supérieur du Duché de Limbourg. Premiére Partie. Craniadae et Terebratulidae (Sub- familia Theridiidae). (Extrait du troisieme volume des Mémoires pour servir à la description géologique de la Néerlande) Haarlem 1859. 4. Gartenflora 1860. Februar, März, April. Erlangen. 8. Recueil de piéces historiques sur la reine Anne ou Agnes épouse de Henri I”, roi de France, et fille de Iaro- sslaf I”, grand-duc de Russie; avec une notice et des remarques du Prince Alexandre Labanoff de Rostoff. Paris 1825. 8. Lettre à M. le rédacteur du Globe, au sujet de la pré- tendue ambassade en Russie de Charles de Talley- rand. Seconde édition, augmentée d'un postscriptum, contenant une lettre inédite de Louis XIII. Paris 828. 8. Marie Stuart, reine d'Ecosse. Feuilletons de la France du 3 et 4 juin 1845, par M. Theodóre Anne. 1845. 8. Notice sur la collection des portraits de Marie Stuart ap- partenant au Prince Alexandre Labanoff précédée d'un résumé chronologique. St.-Pétersbourg 1856. 8. Le méme ouvrage. Nouvelle édition. St.-Pétersb. 1860. 8. Pieces et documents relatifs au Comte de Bothwell publiés par le Prince Alexandre Labanoff. St.-Pétersbourg 1856. 8. Miraflores (El Marques de). Vita del general espanol D. Sancho Davila y Daza, conocido en el siglo XVI con el nombre de el Rayo de la Guerra. Madrid 1857. 8. Caporale (Gaetano). Dell’ agro Acerrano e della sua con- dizione sanitaria ricerche 2l. statistische topogra- fiche storiche. Napoli 1859. 8. Colucei (Guiseppe). Nuove rim nell' antica Nersae, città degli Equi. — Osservazioni del Cav. G. Miner- vini sü monumenti sopra riferiti. (Estratto dall' anno VII del Bulletino Archeologico Napolitano.) Napoli 1859; 4. Bédarride I. Les Juifs en France, en Italie et en Es- pagne, recherches sur leur état depuis leur dispersion jusqu'à nos jours sous le rapport de là législation, de | la littérature et du commerce. Paris 1859. 8 Bromfield (W. A.). Lettres from Egypt and Syria. Lon- | don 1856, 8. Conestabile (Comte Giancarlo) Iscrizioni etrusche e etrusco-latine in monumenti che si conservano nell I. E. R. Galleria degli uffizi di Firenze edita a fac- simile con tavole litografiche. Firenze. 1858. 4. | Statistische Mittheilungen über den Civilstand der freien Stadt Frankfurt und ihrer Landgemeinden im Jahre 58. 4. Jahresbericht über die Verwaltung des Medicinalwesens, die Krankenanstalten und die öffentlichen Gesund- heitsverhältnisse der freien Stadt Frankfurt. Herausg. unter Mitwirkung des Magistrats von dem ärtztlichen Verein. 1. Jahrg. 1857. Frankfurt a. M. 1859. Nouveaux Mémoires de la Société Impériale des Kae listes de Moscou. Tome XII. formant le Tome XVIII de la collection. Moscou 1860. 4. Bulletin de la Société Impériale des naturalistes de Mos- cou, publié sous la rédaction du docteur Renard. An- née 1859. N® IV. Moscou 1 L'arc-en-ciel. Z ournal en langue PERS? 1860. Février. Théodosie. 4. Journal of "i Asiatic Society of Bengal: edited by the Secretaries. N° CCLXXIII — CCLXXIV. N° III, IV. 1859. Calcutta. 8. Annales de l'Académie d'Archéologie de Belgique. T. XVII. 1" livraison. Anvers 1860. 8. Archiv für wissenschaftl. Kunde von Russland. Herausg. von A. Erman. Bd. XIX, Heft 2. Berlin 1860. 8. The Astronomical Journal. N° 129, 130, 131. Vol. VI. N° 9$, 10, TESA Baltische MY RT E Ersten MN Heft 4—6. Januar z 1860. Riga 1860. WP. d la Société s Géographie Quatrième série. e XVIII. Paris Gipi "Mui SÉ Gett? 1859. XXXIII roënik. Svazek étvrty. V Praze. 8. Das Inland. 1860. N? 5 — 16. Journal d'Odessa. 1860. 13 — 48. Mahjas weesis. 1860. N° 4 — 17. Viro summe venerabili ac doctissimo Gustavo Reinholdo Taubenheim — ministri sacrorum et pastoris ad ae- dem gi Petri munere per viginti quinque annos Me- ritissime functo ... d. 27 m. Decemb. 1859 laetissime gratulatur venerandus Dr. Chr. Fr. Walther. Petro- poli 1860. 4. Wald, A. Anthologie Russischer Dichter. Metrisch in's Deutsche übersetzt. Erste Lief. Odessa 1860. 8. E Eege Paru le 1 juin 1860. ; ie NE ior BULLETIN HISTORICO-PHILOLOGIQUE. AVI. zt Ser Et nte E BULLETIN DE LA CLASSE HTORICO-PHILOLOIQUE DE L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES ST.-PÉTERSBOURG. TOME SEIZIEME ET DERNIER. (Avec 1 Planche et 1 Supplément.) Sr -PÉTERSBOURG, 1859. Commissionnaires de l’Académie Impériale des sciences: MM. Eceers et Comp. à St-Pétersbourg, M. SamueL Scumipr à Riga, et M. L£ororp Voss à Leipzig. Prix du volume: 2 Roub. 70 Kop. d'arg. pour la Russie, 3 Thl. de Prusse pour l'étranger. TABLE ALPHABÉTIQUE. (Les chiffres indiquent les pages du volume.) Afghans — manuscrits, v. Do porn. Sur quelques Hex acquisitions du Musée asiatique, dües à M. 9— Ahlquist, Remarques sur la bom vogoule. 25 — 30. Khanykof. 6 — Esquisse ethnographique des A us 49 — 66. — dr neuf monnaies sten au Musée asiatique par M. Barth o- — Lettre à M. Schiefner. lomaei. 99— 102. Aristote, y. Teichmüller — Sur l'acquisition de manuscrits orientaux, dûs à M. Khanykof. Artehil, roi, v. Brosset. 2 — 105. Avesta. Signification du mot — 1 — Sur une inscription pehlevie et sur la signification du mot Avesta. 113 — 181. 3 — 131. Bartholomaei, Rapport sur ses lettres numismatiques et archéolo- giques. 72—74. — Rapport sur neuf monnaies offertes par lui au Musée asiatique. nykof. 1 — 102. — Rapport déi trois manuscrits afghans, envoyées par M. Kha- — Sëcher sur la numismatique pehlevie. I. 257 — 269. os Tett à M. Dorn, concernant une monnaie du roi arsacide | — Sur un voyage scientifique à létranger. 456 — 460. Tiridate II. 189 — 192. — nommé chevalier de l'ordre de St-Vladimir 3° classe. 144. Böhtlingk. Matériaux pour servir à la grammaire de la langue ya- es — mélanges, v. Keil. koute. 269 — 275. 289 — 290. in du monde, Des mythes se rapportant à la Së v. ze — nommé chevalier de l'ordre de S'- Anne = m 144. | SE émir de Boukhara, v. Véliaminof-Zer Boukhare — poignard, v. Véliaminof-Ze | Hérules. L'oraison dominicale des —. 181— Boutkof — manuscrits de, v. Brosset. Homère, Fragments prétendus d —, v. Nauck. Brosset, Sur les lettres numismatiques et archéologiques de M. | niminski. Remarques relatives à la pondo tatare. 44 — 48. Barth olomaei, relatives à la Transcaucasie. 72— 74. Kalatchof élu membre nn 110. — Nouvelles recherche es sur l'historien Wakhoucht, sur le roi | Keil. Mélanges épigraphiques. 81 Za Artchil et sa famille, et sur RH personnages géorgiens en- | Khanykof, Hapports sur différentes acquisitions du Musée asiatique, — 188. dûes à lui. 69. 102. terrés à Moscou. 145 — 152, | — Sur la 2* Partie du Voyage ^ P. Sargis Dchalaliants dans la | Köppen élu SEN honoraire de la société géographique de Ber- Grande-Arménie. 201 — 205. Un. es | — Notice sur un manuscrit arménien des Epitres de S. Paul. | Koutorga. Rapport sur son ouvrage: Hepcudexia eomm etc. öl — 352, iion — Notice sur un ue ^ ism palimpseste, appartenant à | Kunik Sio. st el de la collection des monnaies russes du Musée Impérial. 224. M. Sreznefski. 362— — Premier poa sek hi ipiius de feu M. l'Académicien | Live — langue, v. Wiedemann. Boutkof. 44 | Ba De Tee de M. Koutorga: Hepcuócria coünv — nommé a. 1 Vordre de nl 3° classe. 144. — 288. Chwolsohn élu membre correspondant. ee em Ech correspondant. liants . Sargis, v. Brosse E Manuserit géorgien palimpseste, v. RE Démidof, Compe rendu du 27° concours D. Su Manuserits orientaux, v. Dorn, Savélief. a. Apercus nouveaux sur les monnaies pehlevie es. 1— 24. Marques de propriété sibériennes, v. Schiefner. iuvet aux aperçus nouveaux sur les monnaies pehlevies. | Nauck. Sur quelques fragments prétendus d'Homére. 433 — 446. | Numismatique orientale, v. Bartholomaei, Brosset, Dorn. = VI S. Paul. Epitre de — en arménien, v. Brosset Senkofski, v. Savélief. Permiaque — grammaire, v. Wiedemann. Stephani ein membre honoraire de la direction de l’Institut archéo- Peruviennes — antiquités, v. Schiefner. logique de Rome. 304. Prix d'histoire, proposés par l'Académie. 141. Superficie de l'Empire = Sg v. Schweizer. Ritschl élu membre correspondant. 10. Tatare — langue, v. I1m Kogof, auteur d'une grammaire permiaque, v. Wiedemann. Teichmüller. L'unité ds: ape morale d'Aristote. 305 —351. Roulez élu membre correspondant. 110. 353 — 362 Savéliet. Notice sur deux manuscrits orientaux appartenant à feu | Tiridate 11., v. Bartholomaei. M. le professeur Senkofski. 66— 69. Toungouse — langue, v. Schiefne Schiefner. Sur la langue des Youkahires. 241— 253. wéliaminof-Zernof. Notice sur un Wie boukhare. 184 — 189. — Sur diverses marques de propriété sibériennes. 291— 292. — L’Emir Haider de Boukhara et ses trois fils. 275 —2 — Sur les antiquités péruviennes du Musée ethnographique de | Vesselefski. Compte-rendu du 27° concours Démidof. Suppl. l'Académie. 292 — 298. — obtient la médaille Constantin de la Société géographique de — Des o n se Nera s à la fin du monde. 449 — 456. Russie. 144. 562 — 563. Vogoule — langue, v. de — Matériaux pour servir à connaissance des dialectes de la | Wakhoueht, v. Bros langue toungouse. 563 — Wiedemann. Sur la Fre live et ses rapports à celle des Estho- — promu au rang de Gier d'état. 144. niens. 198 — 201. 209 — 220. 225 — 241. — élu membre honoraire de la Société littéraire esthonienne. 224. | — Sur la grammaire permiaque de Nicolas Rogof. 460 — 464. n. De l’oraison dominicale des Hérules. 131 — 141. Yakoute — langue, v. Böhtlingk. puris tie Calp de la superficie de l'Empire de Russie. 369 — 432. eessen — langue des, v. Schiefner. 4 BULLETIN DES SEANCES. 41858, | 1859. Séance du 13 (25) août 30. | Séance du 14 (26) janvier FREE SEE 153. » . » 27 août (8 genius Er 8 | » » 28 janvier (9 février). VEER 154. » » 10 (22) septembre............. 76. | » :-»-11 (28) février........ E Ade qi 155. » » 24 septembre © octobre) ipsis 77. | » » 25 février (9 mars)............ 159. » » 15 (27) oc Mint as die 77. | » 5 11(283) TEE 205 » a B(17) Ge re 105 | pie e E ee 221 » » 19 novembre (1 d&cembre).....108. | » + » 22 avril (4 mai) 253 » » 8 (15) décembre... ..........- 110. | b ».6 (18) mai ..999 » —» 17 (29) décembre... .......... .148. | » » 20 mai (1 juin)... Ros Que tr 308 V 319. BULLETIN Tome XVI. N°19, ® DE LA CLASSE DES SCIENCES HISTORIQUES, PHILOLOGIQUES ET POLITIQUES DE L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSBOURC. — —— — On s’abonne: chez MM. Eggers & Cie, libraires à St-Pétersbourg, 11, Perspective de Nefski; au Comité administratif de l'Académie (Konurerp Ilpaszenia Hmumeparopckoü Axazexiu Haerz), et chez M. Leopold Voss, libraire à Leipzig. qo prix d'abonnement par volume, composé de 36 feuilles, est de 3 rbl. arg. pour la Russie, 3 thalers de Prusse pour l'étranger. SOMMAIRE. NOTES. 13. Matériaux pour servir à la grammaire de la langue yakoute. (Fin.) Bönrtuinck. 15. Sur di- verses marques de propriété sibériennes. Scnierner. RAPPORTS. 9. Sur les antiquités péruviennes du Musée ethnogra- phique. Le mème. BULLETIN DES SÉANCES. CHRONIQUE DU PERSONNEL. NOTES 13. Zur jakutischen Grammatik, von Otto Bóhtlingk. (Lu le 22 avril 1859.) (Schluss.) Verbum. Zu $ 483 meiner Gr. Statt xälrilin schreibt der Verfasser keaprüauus S. 105, aber auf den folgenden Seiten wieder keJbrmmmub. Zu 8489 meiner Gr. wacráwaxra und rölyömäxrä gleichfalls mit m. Zu $ 518 meiner Gr. Die 3. Person pl. ohne Per- sonalsuffix : cypyiay.ıap, cypylóarbraap; ramrarbraap, ramraóarbri4aap u.s. W. Für die Richtigkeit dieser Form sprechen die übrigen tatarischen Sprachen und die von Uwarowskij gebrauchte Form äriläp von à. Zu $ 519 meiner Gr. 6ricajaaaap st. Gvicajaarap und mit der Neg. Gbichmäjazaap st. Öbicpimajau.ıap. Zu $ 521 meiner Gr. Óbicbicbi, ÖbIChICHITbIH U. S. W. St. Gbichicht, ÖBIChIChITbIH U. s. w. Daneben auch eine negative Form: 6yoayMyey, Gyoaywycyrym U. s. W.; TANTAMPICHI, CYpäxrämici, oHopyMmycy u. s. w.; dagegen aber CypyjyMycy S. 60, welches wieder für Öbıcsichı sprechen würde. Zu $ 523 meiner Gr. Das Gerundium auf ar (bei Hrn. Chitrow ohne Lüngezeichen) auch beim nega- tiven Verbum: CYDyIOMATP, TAIITAMATb, CYPAXTAMATE, OHOPYMATB, T&.IWEMATB, TAIITAHbIMAT'. Zu $ 526 meiner Gr. Statt ramrapsı u. s. w. soll häufiger ranıöıpsı (bei Hrn. Chitrow beide Male ohne Längezeichen) gesprochen werden. Einige Ergänzungen zum Wörterbuche. axan ziemlich, wird dem Adj. nachgesetzt. anapa St. aHHapa. anapa órryráp jenseits von. äk wird art, geschrieben. äp. õa aa äpäpı Jedoch. ännä (anna) gut, so recht, 1aAHO. öpy immer. ypyr und ypyrynan (Instr.) früher. — ÿrÿc viel. kàncàn Erzählung. kynan, pl. kynarıap ein junger Ochs. xäyä xágà dann und wann. rókyu, pl. rókyrráp Spitzbube, Betrüger. yyä (que) St. yä. : uypy es mag sein. 6ärsırap in der That? cyaypry ohne Unterbrechung. 29 HA ue historico - pud oae 292 35. Über verschiedene sibirische Eigen- thumszeichen, von A. Schiefner. (Lu le 20 mai 1859.) ` (Mit einer lithographirten Tafel.) Der bekannte sibirische Reisende Richard Maak hat mir vor seiner Abreise eine kleine Schieferplatte übergeben, welche im J. 1856 in Tomsk beim Auf- graben eines Fundaments gefunden worden ist. Die auf derselben befindlichen Charaktere wäre ich ge- neigt für Eigenthumszeichen zu halten; weniger weiss ich über das, wie es den Anschein hat, einer Münze nachgeformte siegelartige Gebilde zu sagen. Sollte das Täfelchen aus der Zeit der Kalmückenherrschaft stam- men und eine mittelalterliche, mir unbekannte, Münze oder gar ein Petschaft zum Vorbilde gedient haben? Sind aber die Gesichtszüge treu, so kann man füglich fragen, welcher Nation der abgebildete Kopf angehóre. Bei dieser Gelegenheit halte ich es für passend, eine Anzahl von Eigenthumszeichen zu veröffentlichen, welche der verdienstvolle Castrén auf seiner Reise durch den minussinschen Kreis des Gouvernements Jenissei gesammelt hat. Von den auf der beiliegenden Tafel abgebildeten Zeichen stammen I. 21 von der Ka- tschinzen-Steppe, II. 14 von der sagaischen und III. 6 von der koibalischen. Wie es scheint, hat Castrén dieselben an den Pferden der Tataren wahrgenommen; denn bei dem 4ten Zeichen der Katschinzen bemerkt er, dass 4^ an den Lenden, 4" am Halse angebracht werde. Nach seiner Ansicht soll N* 1 einen Kreis vorstellen, N* 2 Bogen und Pfeil, N* 3 ein Kreuz, N* 10 einen Bogen; N* 14 scheint ihm 2us einem umgestürzten russischen II u. aus IR entstanden, N°15 aus dem russ. Buchstaben B. Bei den Katschinzen heissen diese Zeichen tabrá , was aus dem russischen raspo entstanden ist; die sa- gaische Bezeichnung ist tangmd, s. das Koibalische Wörterverzeichniss S. 105. Diese Zeichen erregen unsere besondere Aufmerksamkeit, namentlich wenn wir dieselben mit den von Pallas in dem ersten Ban- de seiner Reise in die südlichen Statthalterschaften “des Russischen Reichs auf Tafel 21 mitgetheilten Ra- çenstempeln vergleichen; s. hierüber meinen Aufsatz über die ethnographische Wichtigkeit der Eigenthums- zeichen im Bullet. hist.-phil. T. XII, N° 21. 22 — Mél. russes T. II, p. 531 — 539. In dieser Arbeit ist lei- der nicht der «wotjakischen Chiffern» gedacht, wel- che Joh. Friedr. Erdmann in seinen Beiträgen zur Kenntniss des Innern von Russland, zweiter Theil, zweite Hälfte, Tafel III veröffentlicht hat. Intimempit mordwinische Zeichen aus alten Urkunden theilt Saw- waitow in den im Journal des Unterrichtergmisteriumg Jahrg.1858, N°11 abgedruckten Si i der archäographischen Commission mit. Auch die neuer- dings von Spassky nochmals veröffentlichte grosse abakansche Inschrift (in den Denkschriften der geo- graphischen Gesellschaft T. XII, Taf. VI) scheint nur ein Aggregat von Eigenthumszeichen zu sein; vergl. Castrén, Reiseberichte S. 329, 352, 375. RAPPORTS. 9. Kurzer Bericht über die peruanischen M des Us seums der Kaiserlichen Akademie der Wissenschaften, von A. Schiefner. (Lu le 17 juin 1859.) Die von Hrn. Leopold v. Schrenck im Jahre 1854 in Lima für die Akademie der Wissenschaften ange- kaufte Sammlung peruanischer Alterthümer besteht grösstentheils aus Gräberfunden aus der Nachbarschaft von Lima. Aus dieser Sammlung stammen auch die jetzt in der etl hisch iologisch Sammlung der Akademie befindlichen neun peruanischen Schä- del sammt der Mumie eines erwachsenen Peruaners der Chinca-Race; vergl: Hrn. v. Baer’s Nachrichten über die eth logische Sammlung der Kaiserlichen Akademie der Wissenschaften, Bullet. phys.-mathém. T. XVII, p. 190 — Mélanges biolo- giques T. III, p. 56. In culturgeschichtlicher Hinsicht am bemerkenswerthesten sind die aus schwürzlichem oder rothem Thon verfertigten Gefässe und Gebilde, von denen eine Anzahl von den in dem Werke von Rivero und Tschudi, Antigüedades Peruanas (Viena 1851) abgebildeten und beschriebenen mehr oder min- der abweicht. Versuchen wir von diesen Gefüssen eine kurze Übersicht zu geben; wobei wir es bedauern müssen, dass die bedeutend reichhaltigere kopenha- gener Same peruanischer Alterthümer, deren Be- schreibung Rafn in «Anti Tidsskrift» 1852— 1854. S. 440 — 448 in Kürze geliefert hat, uns We- der aus eigner Eom 6 m durch en bekannt ist. de l'Académie de Saint- Petersbourg. 294 Oben an stellen wir die oben mit einer trichterför- migen oder überhaupt offenen Mündung versehenen Gefässe: 1) Rundliches Gefäss aus rothem Thon, 4%, Wer- schok hoch, 4 Werschok tief. Auf dem Bauche viermal die Abbildung einer dem Kriegsgotte (Huaca de la guerra, s. Rivero und Tschudi 8. 230, Atlas Tafel XIV, Fig. 1 und Tafel XXII, | Fig. 1) ähnlichen Figur, welche in der linken Hand einen Stab, in der rechten eine breite Quaste hält. Leider ist das Gefäss beschädigt, jedoch die Scherben des verletzten Theils sämmt- lich erhalten. 2) Eine kleine Tonne mit darauf stehender trich- terförmiger Öffnung, aus schwärzlichem Thon, 2", Werschok hoch; die Tonne selbst 17, Wer- schok tief. 3) Eine kauernde weibliche Gestalt, deren Kopf grosse Augen und Ohren und eine gebogene Nase hat, mit einem Halsschmuck und einem Kinde auf den Armen. Über dem Kopf eine grosse of- fene Mündung des Gefässes. 47 Werschok hoch, se rA Werschok tief. Aus rothem Thon, der aus- serdem bemalt gewesen ist; hinten Kout Spuren der Malerei. 4) Rundliches , unten spitz zulaufendes Gefäss mit menschlichem Kopf und trichterförmiger Öffnung über demselben. Der Bauch vorn mit kreuz- und winkelförmigen Figuren verziert. 4 Werschok hoch, im Durchmesser 3 Werschok; aus schwar- zem Thon. Hinten mit einem Griffe versehen. Ein Gefäss, dessen Bauch ein robbenartiges Thier mit emporgerichtetem Schwanz darstellt; der menschliche Kopf hat ein negerartiges Gesicht mit abstehenden Ohren. Über dem Kopfe eine trichterförmige Öffnung. 4/, Werschok hoch, - Länge des Leibes 3%, Werschok; aus schwarzem Thon. en e * Hu * gk S Gefi 1.15.1 xefüss Kopf, in dem A offne MASS. hinten am Kopf ein Griff. | Gesicht und Oberkürper sind weiss und schwarz verziert, Hände und Halsschmuck weiss; sonst der N° 4 ähnlich; nur fehlen die Verzierungen auf dem Bauche des Gefässes. 4'/, Werschok hoch, 3 Werschok EE "es Werschok tief; aus. 7) Gefäss in Gestalt eines mit einem Hute versehe- oo — nen Mannes, der an einen europäischen Matro- sen erinnert; in dem Hut eine offene Mündung. 47, Werkchok hoch, 2 Werschok breit, 1}, Wer- schok tief. Aus schwarzem Thon. Die Augen sind mit weissen Strichen bezeichnet. Eine kauernde menschliche Gestalt aus rothem Thon, 9 Werschok hoch, mit 3, Werschok ho- hem Kopf, dessen Gesicht mit verschiedenen Far- ben, namentlich braun und weiss, merkwürdig bemalt ist; die Ohren unförmlich gross, fast tel- lerförmig, an die Seite gedrückt. Mit den Hän- den hält die Gestalt, wie es scheint, eine Opfer- schale, wodurch wir an die bei Rivero und Tschudi Tafel XXVI, 1. abgebildete Figur erin- nert werden, vgl. die Deschreibung S. 321. Die Öffnung des 4 Werschok tiefen Gefässes ist durch den mit einer Art von Mauerkrone geschmückten - Kopf. Sehr ähnlich ist ein von C. T. Falbe in e < 10) ren -Ó — d—À wo — B den Mémoires de la société royale des antiquaires du nord 1840 — 1843, p. 133 (Planche VII Fig. 3^ et 3°) beschriebenes Gefäss, dass Pontoppi- dan in den Jahren 1840 — 41 nebst mehreren anderen in Lima anzukaufen Gelegenheit gehabt hatte. Ein menschlicher Kopf mit negerartigem Gesicht vorn und hinten auf kurzer Basis: aus schwar- zem Thon, 2%, Werschok hoch, 2 Werschok tief. Auf dem Kopfe eine Art Mauerkrone, durch welche das Gefáss eine offene Mündung hat. Rundliches Gefáss aus rothem Thon, 4 Werschok hoch, 3 Werschok breit und 4 Werschok tief, mit einem Thierkopf, hinter welchem sich ein offener Trichter erhebt. Vorn am Gefäss sind Arme, hinten Schweif und Füsse angedeutet. Halbmondförmiges Gefäss auf conischer Basis mit urnenartigem Aufsatz, aus schwarzem Thon, 4% Werschok hoch. Breite des Gefässes von einer Spitze zur andern 4'/, Werschok, Tiefe 1 Wer- schok. Rundliches Gefäss mit trichterfórmiger Öffnung oben, an dem Halse seitwärts hörnerartig empor- gerichtete Flügel, 3, Werschok hoch, 37/, Wer- schok breit. Aus schwarzem Thon. Sowohl der Bauch des Gefässes als die Flügel re Hin- ten ein Griff. * 295 Bulletin historico - philologique 296 Mit röhrenförmiger Öffnung sind die beiden nächst- folgenden Gefässe. a 13) Ovales Gefäss aus rothem Thon von roherer Ar- beit, 7 Werschok hoch, 6%, Werschök breit; zu beiden Seiten der Röhre ist auf dem Gefässe eine Eidechse gelagert. 14) Rundliches Gefäss aus schwarzem Thon, 3'/, Wer- schok hoch, 3 Werschok im Durchmesser. Der‘ Bauch von drei Arabesken ähnlichen Streifen durchzogen; an der Röhre vorn eine knopfähn- liche Bauschung, hinten ein runder Griff. E 35) Rundes Gefäss aus rothem Thon von roher Ar- beit, 67/, Werschok hoch, 4, Werschok im Durch- messer. Ueber dem Bauche ein bogenförmiger Henkel, unter welchem auf dem Gefässe oben ein Hasen-ähnliches Thier emporklettert. Unter den Henkelenden hat das Gefäss an jeder Seite ein Loch. Pr Zunächst lassen wir unter N° 16 — 19 vier Ge- fisse folgen, welche eine verticale auf einer andern bogenfórmigen ruhende Röhre zur Öffnung haben, wie eine solche in dem Werke von Rivero und Tschudi, Tafel X., Fig. 2 und Tafel XIX, Fig. 2 er- sichtlich ist. 16) Rundes Gefäss aus schwarzem Thon, 5 Werschok hoch, an Gestalt, mit Ausschluss der verticalen Röhre, den hier zu Lande üblichen eisernen Handelsgewichten ühnlich. Rechts von der ver- ticalen Röhre sitzt auf der bogenförmigen ein Affe wie bei Rivero u. Tschudi Tafel X, SE 2 (links dagegen Tafel XIII, Fig. 2). Dem vorigen ühnlich, aus schwarzem Thon, 5 Werschok hoch; der Affe schwerer zu erkennen. Die bogenförmige Röhre ist auf beiden Seiten auf ihren Hälften mit vier Vögeln geziert. Tiefe 9 Werschok. Den vorigen. ähnlich, aus rothem Thon, 47; Wer- schok hoch; statt des Affen eine Art Knopf an der verticalen Röhre. An den Enden der bogen- förmigen Röhre hängt zu beiden Seiten durch einen geschwungenen Henkel verbunden ein an das Gefäss sich anschliessendes cocusnussartiges Gebilde. Tiefe 2/, Werschok. D Gefäss in Gestalt eines Thierkopfes aus dem Kaz- .. zengeschlecht, aus rothem Thon, 4/7 Werschok hoch. Der Rachen geöffnet, die Ohren weit ab- Ko stehend. Der Bauch des Gefässes 2'/, Werschok tief, roth und weiss bemalt, welche Farben auch an der bogenförmigen Röhre über dem Kopfe vorkommen. 20) Rundliches, unten spitz zulaufendes Gefäss aus schwarzem Thon, 3/, Werschok hoch, 3 Wer- schok tief, zu beiden Seiten ein Henkel, oben eine offene Mündung. Der Theil des Gefässes oberhalb der Henkel zerfällt in vier Felder, auf denen je ein Vogel abgebildet ist, deren zwei einen Fisch im Schnabel herabhángen lassen. Gefäss von vogelartiger Gestalt, aus schwarzem Thon, 3 Werschok hoch. Flügel, Füsse u. Schwanz lassen einen Vogel erkennen, die halsartige Of. nung bietet jedoch keine Spur eines Vogelkopfes; hinter dem Hals ein bogenfórmiger Griff, hinter diesem eine röhrenartige Öffnung; 37, Werschok tief. 22) Ein vierfüssiges Thier mit grossem offenstehen- den Rachen, aus rothem Thon, mit dem Kopf 57/ Werschok, der Körper allein 4/7, Werschok hoch, 5/7, Werschok tief, 2, Werschok breit. Wir werden an die bei Rivero und Tschudi, Tafel X, Fig. 2 abgebildeten Thiere erinnert. ‘Das Thier ist weiss bemalt, über der weissen ‚Farbe befindet sich bräunliche Zeichnung. Auf dem Rücken ein Loch. Wahrscheinlich sind N* 175 — 177 der kopenhagener Sammlung i pg Art. Eine weibliche Figur, fast eine Arschin i der Kopf, welcher an dem Scheitel keilfórmig zusammengedrückt ist, hat in seiner gróssten Breite oben 6 CENE wo er auf dem Rumpfe sitzt, 3 Ya Werschok. Der unförmliche Körper hat zu beiden Seiten einen Arm gehabt, jetzt ist nur der rechte erhalten. An den durch einen Zwischenraum getrennten, verhältnissmässig kur- zen Beinen ist an der Seite ein kleines Löchel- chen. Die Breite der Figur beträgt 4 Werschok, die Tiefe 4/, Werschok. Aus rothem Thon, je doch weiss bemalt. Auf dem weissen Grunde befindet sich braune Zeichnung. Von brauner Farbe ist namentlich der auffallend kleine Mund und ein arabeskenartiger Stirnschmuck, durch . den vier kleine Löcher yon. vorn nach. au gehen. Brustwarzen d b» ©) ~ 297 de l'Académie de Saint- Pétersbourg. 298 24) Eine kauernde Figur aus rothem Thon, 3/,Wer- schok hoch, fast 3 Werschok breit u. 2 Wer. schok tief. Sowohl die spitze Kopfbedeckung, als die ganze Kleidung ist perlenartig gewellt. Von den Ohren hängt ein tellerförmiger Schmuck herab. Am Kopf Spuren einer schwärzlichen Zeichnung. Hinten eine Öffnung in Gestalt ei- ner Dille. 2 ot w Eine Doppelvase aus schwarzem Thon; 4 Wer: schok hoch, die Breite beider Vasen zusammen 47, Werschok , Tiefe 2 Werschok. Die rechts befindliche Vir hat eine röhrenförmige Öffnung oben, die linke einen Vogelkopf mit offenem i Schnabel, einem Lóchelchen oben und zweien an jeder qe Bläst man durch die róhrenfórmige Öffnung , so lässt sich durch die Löcher des Vogelkopfs ein pfeifender Thon hóren. Über solche vasos sonantes vergleiche man Rivero und Tschudi S. 229 und im Atlas namentlich Tafel XX, Fig. 1, wobei man noch Minutoli, Beschreibung einer alten Stadt in Guatimala (Berlin 1832), Atlas, Tafel XII, Fig. 3° berück- sichtige. 26) Drei kleine Ty. Werschok hohe und 2 Werschok . im Durchmesser habende Schalen aus schwarzem Thon, die durch drei Röhren mit einander ver- bunden sind. 27) Eine einfache 1%, Werschok hohe und 2 7, Wer- schok breite Urne; von weisslich-grauem Thon; 2) 4 Werschok hoch und fast eben so tief; der Deckel fehlt. 3) 8 in einander steckende Holzbecher, zusammen 4 Werschok hoch, Durchmesser oben 3 Wer- schok, unten nich?‘ ganz 2 Werschok. 4) Eine muschelartig geformte Holzschale von dem schönsten Schnitzwerk, auf dem man Vögel und ein menschliches Antlitz besonders bemerkt; Durchmesser etwa 5 Werschok. 5) Ein kleines Täfelchen aus Rothholz 1 74 Wersehok lang und etwas über 7, Werschok breit; auf jeder Seite vier Felder mit einer Thiergestalt. Zu beiden Seiten des Täfelchens ist ein netzför- miges Gehänge befestigt. Drittens kommen die aus Stein gebildeten Gegen- stände in Betracht. Oben an steht eine 27, Werschok lange und 1'/, Werschok hohe Serpentinkeule, welche allem Anschein nach zum Zermalmen von Kórnern gedient hat. Eine eigenthümliche Bewandtniss scheint es mit 10 kleinen, sämmtlich aus einem weissen Stein geschnittenen Figuren zu haben, welche meist die Grüsse eines Zolls nieht überschreiten und zu wel- cher Art auch N* 132 der kopenhagener Sammlung zu gehóren scheint. Vier stellen eine geballte Faust, drei einen menschlichen Fuss dar. Ausserdem findet sich ein kleines auf vier kurzen Füssen ruhendes Tä- felchen , ns die obere Fläche ist durch Striche in vier Quadrate getheilt. Eine neunte Figur ist dreieckig das man mit einem Schemel vergleichen und jede der Ecken kreisfórmig geriffelt. Zehntens hat noch eine Figur die Gestalt eines vierfüssigen Thiers mit gewundenen Hörnern. Endlich bemerken wir noch einen kleinen Würfel von der Grösse einer Erbse aus einem harten dunkeln Stein. Viertens sind die übrigen Gegenstände, welche aus peruanischen Gräbern stammen, in Kürze zu er- wähnen: eine Anzahl von Mumiengewändern und Mu- mienbinden, Baumwolle, roh, kegelfórmig zusammen- gerollt, oder in d Wirngestalt mit einer hólzernen Na- del, ein Bündel Palmblätter, zwei Kerne einer Baum- facii: eine Schnur perlenarkla an einander gereiht S Boum£rüchte; mehrere Stücke faulen Holzes, Kre E Sea ein netzförmiger Beutel. oben schalenfürmige Öffnung. Hieran Schliessen sich drei Schalen: 28) aus rothem Thon, 37, Werschok im Durchmes- „ser, mit vogelartiger Schnauze; 29) eine 3 Werschok breite Schale, roth, im Centrum ein dunklerer Kreis; 30) von derselben Grüsse, roth mit schwarzgespren- ` kelter Zeichnung. Besonders merkwürdig durch die Schónheit der Schnitzarbeit sind drei Holzbecher: 1) 6%, Werschok hoch, ohne den oben befindlichen Griff #7 Wersch e Durchmesser 4 bo * schok & —— —— Go ————— Es Bulletin historico - philologique BULLETIN DES SÉANCES DE-LA CLASSE. Séance ou 6 (18) mar 1859. Pec M. Nauck, arrivé à S'-Pétersbourg le 26 avril, est in- troduit et vient prendre place parmi ses collegues. La Commission, nommée dans la séance du 22 avril a. c., pour examiner le mode de publication des matériaux re- latifs à la langue kourde, envoyés par M. Jaba, Consul à Erzeroum, présente son rapport qui se résume ainsi: i les matériaux assez nombreux envoyés par M. sont surtout à citer: 1^ Notice sur la littérature Résumé de l'ouvrage kourde j Vocabulaire kourde Teremakhi, écrite en Kourman D sur la science de la grammai La Commission croit devoir n'en publier pour le mo- went que les trois manuscrits suivants, comme les plus intéressants et les plus utiles pour l'étude d'une Jangue aussi peu connue que l'est celle des Kourdes: 1° Notice sur la littérature et les tribus Kourdes; 2° Notions préli- minaires sur la science de la grammaire, et 3^ Recueil de récits Kourdes. Le tout pourra former un volume in-8". deux exemplaires. Le vocabulaire kourde et la grammaire d'Aly Teremakhi ont, de l'avis de la Commission, un in- térêt secondaire; ces écrits d'ailleurs entreront probable- ment dans la rédaction du dictionnaire complet et de la 0 les mettre toute décision à € i is par M. Jaba soit achevé. Ce dictionnaire, tous e La T| Co | depuis le régne d’Aboul-Khair-Khan || vivait l'auteur. Cette partie décision de la Classe assisté aux discussions de la Com- mission, s'en charge volontiers. La Classe adhère aux conclusions de ce rapport, et dé- cide la publication des matériaux kourdes en un volume séparé. M. Veliaminof-Zernof fait une proposition dont voici la teneur: La Classe dans sa séance du 15 octobre 1858 avait décrété la publication du Recueil de documents relatifs à l'histoire de la Crimée et l'avait chargé de ce tra- vail. Le recueil consiste exclusivement en textes tatares. La Commission, nommée par la Classe le 10 (22) septembre (MM. Dorn, Kunik et Véliaminof-Zernof) pour dis- cuter le mode de publication, avait proposé de faire des démarches à l'effet de se procurer et d'examiner les traduetions russes contemporames des documents, qui doivent se trouver dans les Archives du Ministere des Af- faires Etrangeres, et de les publier à la suite du texte. M. Véliaminof-Zernof pense que l'édition de ces tra- ‘ductions contemporaines offrirait le plus grand intéret. Comme elles ont servi de base à nos relations avec la Crimée, elles sont tout aussi importantes que les documents tatares. En outre dans les copies exactes des pieces tatares que nous possédons, la lecture des noms propres russes et polonais qui s'y rencontrent est quelquefois difficile. Le seul moyen de remédier à cet inconvénient est d'avoir les traductions contemporaines. | Ces considérations portent M: Véliaminof - Zernof à proposer la publication des traductions contemporaines des lettres des Khans de la Crimée. Ces pièces se trouvent aux Archives de Moscou placées sous la direc- tion de M. le Prince Obolenski. Pour avoir de bonnes et exactes copies des documents en question, M. Vélia- minof-Zernof prie de vouloir l'envoyer à Moscou pour examiner les pieces en question et faire faire des co- pies nécessaires. Pour les documents tatares dont on ne trouverait pas de traductions contemporaines dans les Archives, M. Véliaminof-Zernof se charge de faire des traductions nouvelles et s'engage également à indiquer dans l'édition tous les passages oü les vieilles traductions seraient inexactes. L'absence de M. Véliaminof- Zerno de St-Pétersbourg serait de la durée de trois mois. La Classe approuve la proposition de M. Véliaminof- Zernof et décide d'intercéder auprès de M. le Président pour lui obtenir l'autorisation d'aller à Moscou pour trois mois. Sans rien préjuger sur la publication. des traduc- tions, elle attendra de M. Véliaminof-Zernof un rap- port circonstancié à ce sujet, après qu'il aura examiné en détail les traductions contemporaines se trouvant aux AT chives de Moscou. . Véliaminof-Zernof annonce qu'un h lui a procuré le moyen d'avoir pour quelque temps entre ses mains un manuscrit persan, intitulé Mouhit-el-tevarikh, ouvrage d'un certain Mouhammed-Emin-Kirak-Jaraktchi, natif de Boukhara et contemporain de Soubhan - Kouli- Khan. Le Mouhit-el-tevarikh est une histoire universelle à la fin de laquelle se trouve aussi l'histoire de Bou jusqu'à l'époque oü contient des détails fort eu- rieux sur le règne de Soubhan-Kouli, 1091 — 1114 (1680 — 1702), d'autant plus intéressants qu'ils ont été relatés D D asard heureux 301 de l'Académie de Saint- Pétersbourg. 302 nuserit grec des plus importants. M. Tischendorf joint à sa lettre un numéro d'un Journal de Leipsic, contenant erei-Mouqim-Khani dont le contenu a été communiqué | une notice qu'il a fait publier à ce sujet. Cette nouvelle ar M. Senkofski dans son supplément à l'histoire géné- | étant déjà connue par la voie des journaux de l'étranger, rale des Huns etc. M. Véliaminof-Zernof prie de lau- | la Classe reçoit cette communication pour avis. M. Véliaminof-Zernof lit un rapport sur l'ouvrage de M. Sennitzki: Podocaoenan Hapcmeyioujaio Joma Ommo- manckoù Hmnepiu, dont l'examen lui a été confié dans la séance du 22 avril 1859. Ce rapport ayant été approuvé, il sera communiqué à M. le Ministre de l'Instruction Pu- ique. M. le Comte Adlerberg fait savoir, que M. le Sénateur Prince Dolgorouki est invité par lui à vouloir bien en- voyer à l'Académie les manuscrits orientaux, offerts en vente, afin qu'elle puisse les examiner et les évaluer (v. le procés-verbal de la séance du 22 avril 1859) : M.Véliaminof-Zernof fait hommage à l'Académie d'un exemplaire de son ouvrage sur les monnaies Boukhares et Khiviennes, publié en langue russe sous le titre: Mone- mbi Byxapckin u Äusuneria, dans le 4° volume des moires de la Section Orientale de la Société Impériale d'Archéologie. Son Altesse le Rädjä Rádhákánta Bahadour, membre honoraire de l'Académie, envoie un volume servant de sup- plément à son Grand Dictionnaire de la langue et la lit- térature Sanscrites, publié en 7 volumes in 4? sous le titre (Çabda- Kalpadrouma (c.-à-d. Arbre qui accomplit toutes les demandes faites à lui concernant des mots), et que Son Altesse avait également offert en don à l'Académie il ya quelques années. Ce volume supplémentaire est orné d'un portrait photographié de l'illustre auteur.— L'ouvrage passera au Musée Asiatique et le donateur sera vivement remercié pour son précieux envoi. M. Adolphe Pictet adresse un exemplaire de son ou- vrage: Les origines indo-européennes ou les Aryas primitifs. Premiere partie. Paris 1859. 8°. M. le Baron Vito d'Ondes Reggio fait hommage à l’Académie de son livre: Introduzione ai principt delle umane società. Genova, 1857, qu'il fait parvenir par Pen- tremise de M. Nicolas Gérebzof. Recu de la part de la Congrégation des Mekhitaristes de S'-Lazare, le Vol. XVI du Magasin Pittoresque, publié à Venise en langue arménie une sous le titre de Bazma- vep, ou Polykistor. La Société d'Histoire et des Antiquités des Provinces Baltiques, par un office du 30 avril 1859, mande que dés que l'ouvrage de M. Engelmann, sur la Chronologie Livono-Russe aux XII" et XIV* siècles, publié récemment par l'Académie, est arrivé à la connaissance de la Société, À, il s’y est manifesté le désir d'en voir paraître une traduc- onnues, ne mérite pas d’être copiée. La copie projetée consistera en 60 feuilles environ, et le Moulla Houssein se charge de l'achever dans l'espace d'un mois. Cette pro- position est approuvée. e Secrétaire Perpétuel porte à la connaissance de la asse, que l'impression du mémoire de M. Chwolsohn: Ueber die Ueberreste der altbabylonischen Litteratur in ara- bischen Uebersetzungen, est achevée. e M. le Sénateur de Tolstoi, Adjoint du Ministre des Affaires Etrangères, transmet copie d'un office qu'il a recu de M. de Balabine, de Vienne, en date du 2 mars 1859, accompagné d'un volume imprimé de la relation de Fran- cesco Tiepolo sur l'état de la Russie au XVI? siècle. Le papier de M. de Balabine contient les détails suivants: Sénat un compte rendu détaillé de l'état du pays qu'ils venaient de quitter, tant sous le rapport géographique, Statistique, militaire et financier, que sous celui de ses Professeur Ranke à indiqué aux savants cette source inépuisable d'études, l'histoire des XVI* et XVII siecles à changé de face. Le professeur Romanin, auteur de l'histoire de Venise, dont le VII? volume vient de paraitre, ayant trouvé parmi ces documents une Relation de Fran- 303 Bulletin historico - philologique 304 . Engelmann. i des Confessions Étrangères au Ministère Séance pu 20 mai (1 suin) 1859. M. Schiefner lit une notice intitulée: Ueber verschie- dene sibirische Eigenthumszeichen; elle paraîtra dans le Bulletin. " M. Kunik propose de publier dans les Mémoires de l'Académie le travail de M. Schirren sous le titre: Beitrag zum Verstündniss des Liber Census Daniae. Ana- lyse und Krilik des 4'*^ Bandes der «Studien zur Geschichte Liv-, Esth- und Kurlands» von Georg von Brevern. Ce travail a été écrit pour donner une appréciation de l'ouvrage que M. de Brevern a envoyé au XXVIII. Con- cours des prix Démidof. On en donnera donc un ex- trait en langue russe dans le compte-rendu de ce Con- cours. Mais comme M. Schirren ne sy est pas borné à une simple analyse de l'ouvrage dont lexamen lui a été confié et quil y a déposé le fruit de ses propres recherches sur le document connu sous le nom de Liber Census Daniae, la Classe juge utile de publier ce travail dans les Mémoires pour le mettre à la portée de tous ceux qui s'occupent de l'histoire ancienne des provinces Baltiques. j4 | | SS M. Kunik annonce que cédant aux instances de plu- sieurs hommes de lettres, qui l'ont engagé à mettre à exé- eution son projet annoncé en 1855 (v. Vuenwa Janucku publier certains matériaux pour l'histoire littéraire Russie de 1734 à 1738; il y donnera quelques oeuvres choi- sies de Trédiakofski, ainsi que divers documents tirés des Archives de l'Académie, qu'il fera précéder d'éclaircisse- ments nécessaires. La Classe approuvant cette proposition, fixe le tirage à 500 exemplaires. M. Schiefner rappelle qu'il y a quelques années l'Aca- démie avait fait tirer, avec des planches en bois prove- nant de la succession de M. le Baron Schilling de Canstadt 200, exemplaires d'un petit dictionnaire sans- crit-tibetain - mongol des termes bouddhiques. En pro- posant de livrer ees exemplaires à la publicité, M. Schief- ner se déclare prêt à y geg, est adoptée. ; i .., Le.Seerétaire Perpétuel annonce Pachevement de l'im- Pede is l'ouvrage de vi Tiesenhausen: Die Geschichte der 'Ogailiden-Dynastie, admis dans le recueil des Mémoires des Savants carers dont le VIII* Es vient. de pa- raitre. — pais le ` MM. Dorn et Véliaminof-Zernof présentent un rap- port su à collection de manuscrits orientaux que M. iS Sénateur Prince Dolgorouki a adressée à l'Académie avec une lettre au Secrétaire Perpétuel. — Ce rapport Société une traduction allemande de l'excellent ouvrage ayant été approuvé, il sera communiqué à M. le Comte de M Adlerberg. Le Département M. de Tolstoi, Adjoint. du Ministre des Affaires Étran- geres, par un office du 16 mai courant, transmet copie d'un rapport que lui a adressé M. le Prince Obolenski con- cernant le Jordebok, ou Cadastre du gouvernement d'In- germanland, rédigé en 1696, et au sujet duquel l'Acadé- mie avait désiré avoir des renseignements. Les piéces de cette correspondance seront communiquées par ampliation à M. Kuni | M. Stephani présente au nom de M. Tischendorf un exemplaire de la 7° édition, parue en 1859, de son Novum Testamentum. M. le Ministre de l'Instruction Publique par un office du 12 mai courant, annonce que le voyage de M. Dorn à l'étranger est autorisé pour quatre mois et qu'une subvention lui est accordée sur la caisse économique de lAcadémie. Sur une invitation de la Classe, M. Brosset veut bien se charger de la direction du Musée Asiatique pendant le temps que durera le voyage de M. Dorn. M. Véliaminof-Zernof présente la copie faite d’après -une décision de la Classe, de Mouhit-el-tevarıkh; elle est remise à M. Dorn, pour le Musée Asiatique. M. Schiefner propose d'acquérir pour la Bibliotheque no Ix III OrxBa. Vol. III, pag. 265), il s'est décidé € NM Man net sculpturis et inscriptiont de la | EF joindre une courte préface. La |. | tion au moyen d’un échange contre quelques unes des publica- tions de l'Académie, deux ouvrages (Würtembergisches Ur- kundenbuch. 2 vol, et Topographischer Atlas von Würtem- berg. 55 feuilles.) du nombre des doubles de la Bibliothèque de l'Université de Tubingue. La proposition est adoptée. Le méme Académicien demande à étre autorisé à déli- vrer à M. Gottlund, de Helsingfors, pour la durée du voyage qu'il est sur le point d'entreprendre à travers la Fin- lande, deux ouvrages de la Bibliothèque, savoir: 1) Spass- Uu ; Panaka, O Opesnoemaxs Tsepcroü Kapeaiu. Accordé. en bd M. Schiefner propose d'acquérir pour le Musée ethno- graphique une collection d'antiquités péruviennes que M. Schrenck a eu occasion de se procurer en 1854 à Lima. Le rapport de M. Schiefner au sujet de ces antiquités sera inséré au Dulletin. | Le Département des Confessions Etrangeresyau Minis tere de l'Intérieur par un office du 5 mai courant, trans- met des listes de lieux habités par la population hébreue au gouvernement de Grodno. Ces documents seront déposés à la Bibliotheque. ` | og H CHRONIQUE DU PERSONNEL. e M. Stephani a été élu Membre honoraire de là 2 de l'Institut archéologique de Rome. — | ZO RE Paru le 10 juillet 1859. v dass" e - e 337 de l'Académie de Saint- Pétersbourg. 338 Idee sind die Zufälle und Bedingungen abzuziehen, welche die Güter zu Übeln machen. Immer aber, obgleich ihr Werth, nach dieser Be- trachtung, als absolut erscheint, immer sind sie doch durch eine Kluft von den Bestandtheilen der Eudä- monie getrennt; denn sie verhalten sich nach einem Vergleich des Aristoteles zu der Tugend, wie der Baumeister zum Hause. Der Baumeister ist blosses Mittel und hat mit dem Zwecke, dem Hause, nichts gemein") So haben die äusseren Güter nichts ge- mein mit dem Leben. Und wie Eudemus in abstrak- ter Form diejenigen zurückweist, welche die eigen- thümlichen äusseren Mittel für Bestandtheile "?) der Glückseligkeit halten: so verwirft Aristoteles in einem schlagenden Bilde diese gemeine Verwechse- lung; denn, sagt er, es sei als wolle man die Flöte für die Ursache der Musik erklären und nicht die Kunst (9 Soviel zur Übersicht über die Stellung dieses Be- griffes in der Eudümonie, mit welcher er keine we- sentliche Einheit hat, ebensowenig aber auch eine sümmarische, sondern nur die teleologische. Zur nä- heren Beleuchtung desselben sollen die verschiedenen Darstellungen und Angriffe betrachtet werden, die er erfahren hat. a) Wiefern die äusseren Güter Güter sind. Als wichtigste Frage stellen wir voran, wiefern | denn die äusseren Güter den Namen von Gütern ver- enen. Suchen wir bei Zeller eine Antwort, so be- merken wir dasselbe Schwanken, wie oben, in seiner Darstellung. Einmal nennt er sie «von der sittlichen und vernünftigen Thätigkeit unabhängige Vor- züge»""'); wobei gleich die grössten Schwierigkeiten éhtstehen: denn sind sie wirklich als Vorzüge von dem Sittlichen, welches nach Aristoteles das Vorzu- ziehende ist, unabhängig: so gäbe es ein Vorzuzie- hendes neben einem andern Vorzuziehenden, also eine doppelte Moral. Wenn das aber unmöglich, und sie also nicht als Vorzüge, sondern ihger Existenz nach von dem Sittlichen unabhüngig sind, so ist die DEE + 108) Polit. lib. VII. 8. oixia yàp pc olxoðdpov o30Év dorıy 2. ylve- Tat XotyoY, aA Eott the olxíae yapıy à ci» olxodou.my Zeg, $ 29 Vgl. oben über den Unterschied von Bestandth. u. Mitteln . 110) Polit. lib. VII. 18. 111) Phil. d. Gr. IL p. 512. T. XVI. * mangelnde Schärfe im Ausdruck bei Zeller zu ta- deln, weil sie dann den Namen von Vorzügen nicht verdienen. Denn soweit sie Vorzüge sind, sind sie vom Sittlichen nicht unabhüngig; und soweit sie un- abhängig sind, sind sie keine Vorzüge. An einer an- dern Stelle vertheidigt zwar Zeller wieder den Ari- stoteles, weil er ja «diese bloss natürlichen und zu- fälligen Vorzüge nur darum und nur so weit ver- lange, als sie unentbehrliche Bedingungen der tugend- haften Thätigkeit seien»'"): allein trotz dieser tref- fenden Bemerkung, womit er gegen Ritter sich wendet, kommt er doch nicht aus dem Schwanken heraus; denn einmal rechnet er, wie wir oben gesehen, auch die äusseren Güter mit zu den Bestandtheilen der Eudämonie, andererseits möchte er die Tugen- den, die doch selbst Bestandtheile derselben sind, als «die nothwendigen Mittel zur Erreichung die- ses Zweckes» TT) abgeleitet wissen. Die bei Aristote- les durch keine geringere Kluft als die des ganzen sittlichen Werthes überhaupt getrennten Begriffe von Bestandtheilen und Mitteln des sittlichen Lebens mischen sich bei Zeller also bunt durcheinander. Was Wunder, wenn er dann «die Bestandtheile der Eudümonie bei Aristoteles nur einzeln zusammenge- sucht» nennt, da er ihr eigenthümliches Band ver- kennt. Desshalb ereignet es sich ihm auch, dass er die xtntuwer in der Politik nicht zu stellen weiss und meint, sie sei «ziemlich lose mit der Untersuchung über die Sclaverei verbunden» und dadurch mit in die Ökonomik hineingezogen "5. Nun gehört aber gerade umgekehrt die Lehre vom Sclaven nur dess- wegen in die Lehre vom Hause, weil er als lebendiges Werkzeug ein Theil des Besitzes ist; Aristoteles un- | tersucht also nicht, wie Zeller meint, abschweifend das Ganze (Besitz) wegen des Theils (Sclave), sondern gut systematisch den Theil wegen des Ganzen '”). Und wenn xacguer, yanızy und dsororxn (d. h. Ver- hältniss des Herrn zum Besitz und zu dem wich- tigsten Theile desselben, dem Sclaven) nebengeord- net erscheint, so sorgt die Ausführung über den 112) Phil. d. Gr. p. 516. 113) Ebend. nro. 3. 114) Zeller Phil. d. Gr. II. p. 3 ; 115) Zeller scheint übersehen zu haben, dass Aristot. Polit. I. c. 4. mit der ganzen xtntixn anfängt, dann gleich den leben- digen Besitz, d. h. den Sclaven, abhandelt und darauf cap. 8. auch die übrige Besitz- und Erwerblehre hinzufügt. Weil Zeller bloss auf den Anfang von cap. 8. blickte, verfehlte er den Zusammenhang. 22 Bulletin historico - philologique 340 arnSıvös mioöros und über seine autarkische und or- ganische Begránzung dafür, die richtige Unterordnung anzugeben. Ausdrücklich aber verneint Aristoteles die Coordination, indem er den Besitz von den Theilen des Staats ausschliesst'"). — Überall verrüth sich also bei Zeller die zwischen Summiren und Postuli- ren schwankende Auffassung der àusseren Güter. In völligem Übersehen des Unterschiedes zwischen dem Urbilde des sittlichen Lebens und dem Handeln un- ter gegebenen Bedingungen greift Barthélemy Saint- Hilaire '") den Fetischismus des Glücks bei Aristo- teles an. Hätte er in wissenschaftlicher Klarheit sich die Frage beantwortet, wiefern denu überhaupt vom Glück oder von den äusseren Gütern in der Ethik und Politik die Rede sein dürfe, d. h. wiefern sie Güter seien: dann würde er alsbald jenen obigen Unterschied bemerkt haben und aus der Verwirrung errettet sein, in der sein Urtheil befangen ist. So führt ihn der Ausdruck evdarpovia, den er durch bonheur übersetzt, ganz irre, da bonheur als bona hora eigentlich nur eutuyia bedeutet, während eudamovia nach Aristote- lischer Etymologie '") auf den Saty.ov oder das Sev in uns zurückgeht. Daher behauptet er '?) vom Aristo- telischen Moralprincip : «Il ne s'agit donc plus ni de devoir. ni de vertu donnés par Socrate et Platon pour la fin Supréme de la vie humaine; il s’agit de bonheur uniquement; et le philosophe sur ce terrain glissant, va rechercher les conditions du bonheur, tel qu'on le com- prend d'ordinaire et qu'on le poursuit dans le monde.» Aristoteles soll hiernach ein von Pflicht und Tugend abgelöstes Glück, wie die Welt (im biblischen Sinne) es sucht, zum ethischen Principe machen! Al- lerdings eine durchaus neue Auffassung! Gleich dar- auf heisst es dann wieder: L'idée, qu'il (Aristoteles) se 116) Polit. VII. 8. 117) Mémoire sur la Science Morale par M. B. St-H. ( Suite) in den mage et travaux de l'Académie (s.l. d. de Mignet ) 19" série, tome 44e, 1855. M8). Eth. Eudem. L 7. 119) pag. 166. Seinen náchsten Stier hatBarthélemy inStuhr ML rut nach Vogt. aristot. u . Christl. Grunds. Berl. Duncker. "^j. Es ist schwer einzusehen, woher einem solchen Glücksvogel ohne Verdienst, wie nach Barthélemy der glückse- lige Mann des Aristoteles sein muss, die Erhaben- heit zukommen soll. Das sieht Barthélemy wohl selbst auch nicht ein; denn auf der folgenden Seite macht er dem Aristoteles gleich wieder die beleidi- gendsten Zugeständnisse: JI faut lui accorder que la vertu est trés-loin de suffire au bonheur tel que le vul- gaire l'entend; et que réduite à ses propres ressources, elle fait aux yeux de la foule une assez triste figure "y Barthélemy hat also den Begriff der s03euovéa. gar zu wenig studirt. Aus diesem erdichteten fetichisme du bonheur folgt nun natürlich ein Conflikt zwischen Glück und Pflicht, den Barthélemy dramatisch genug aus- malt”). Und Alles, was er darüber sagt, ist gewiss schón und richtig und auch vielleicht eine sehr anre- gende Predigt gegen den französischen Leichtsinn, der le bonheur zu seinem Gotte macht; allein wesshalb bei Untersuchung der Aristotelischen Moral hiervon die Rede ist, scheint unbegreiflich; denn für Aristo- teliker ist es eine gr Bache dass die Pflicht eben unsere wahre (und dass diese ihrem Wesen nach die Glückseligkeit der Nebenmenschen hervorbringt, wesshalb bei Aristote- les unsere Gerechtigkeit ein Gut genannt wird, was Andere besitzen“). Da nun Barthélemy's Be- hauptungen auch natürlich durch gar keine Citate ge- stützt werden konnten, so ist eine weitere Widerle- gung überflüssig. Aus derselben Verwechselung des tiefsinnigen und erhabenen Aristotelischen Princips mit dem vulgären Eudämonismus folgt nun auch der Vorwurf, Aristo- teles habe die Moral der Politik subordinirt: «Sou- mettre sous ce rapport la morale à la politique, ce n'est pas moins que renverser Pordre des choses; c'est précisément le contraire qui est le vrai; et la politique n’a pas un principe que la morale ne le lui donne PA Es get hier nicht der Ort das Verhältnis fait du bonheur est délicate et méme élevée 120) pag. 166. oc. 124) Eth. Nic. lib. V. e. 3. Suxatoouvn dJAórotov dya3óv. 125) pag. 170 Vgl. 169. Übrigens bezeichnet auch Zeller das -` Verhältniss beider nicht scharf genug und die Amphibolie, die in sei- E d * A dE # % # 341 de l'Académie de Saint- Pétersbourg. 3412 der Aristotelischen Moral zur Politik auseinanderzu- setzen; allein weil sich in dieser Behauptung von Barthélemy sein Grundirrthum wieder abspiegelt, wird es erlaubt sein, das Widersprechende in seiner Auffassung nachzuweisen. Wenn also die Moral der Politik untergeordnet ist, so borgt sie doch wohl auch von ihrer übergeordneten Wissenschaft ihr Princip. Le bonheur müsste also wohl politisch verwerthet werden, d. h. die Moral müsste doch für das allgemeine politi- sche Glück dienen. Nach Barthélemy ist aber das egoistische Glück Princip der Aristotelischen Mo- ral, und nicht das allgemeine oder politische 5), On agit toujours en vue du bien, mais c'est en vue de son propre bien. Nach demselben Barthélemy hat also andererseits das Princip der Moral auch gar nichts zu schaffen mit der Politik und es ist eine kaum verzeih- „liche Sorglosigkeit, trotz aller Widersprüche sowohl mit sich als mit dem Text der ethischen Schriften so auf's Gerathewohl hin zu behaupten. Dass beim Aristote- les die Politik und Ethik durchaus dasselbe Princip haben TT) und desshalb nichts weniger als über- oder untergeordnet sind, ist ihm ganz entgan- gen. Alle die vermeintlichen Leader des Aristote- les aber leitet er aus dem. Grundirrthum des Feti- Schismus des egoistischen Glückes ab, während wir in dieser Behauptung die Grundverwirrung des Ur- theils von Barthélemy erkennen, wenn nicht die erste Ursache vielleicht. in mangelnder Sachkenntniss überhaupt, liegt. "Die Herbartianer aber machen Aristoteles den Vorwurf, er habe «das Wollen sammt dem daraus her- vorgehenden Handeln» noch nicht als das eigentliche Substrat der Ethik erkannt, sondern auf eine unbe- stimmte Weise das Gute dnd Sittlich-Schöne mit dem nem EEE " (ie WI sei i die hóhere Wissenschaft) liegt, — könnte eine Übero in logischem Sinne vermuthen lassen. Ausserdem ch im.Ganzen mader antiken. Denkweise beherrscht, der die pare Thätigkeit i in es politischen aufgeht und sich ohne über die Subjektivität als solche unmittelbar auf die dee richtet». Eine Grille ähnlich der, dass die Philosophie = e n dem Aristoteles für Weber und Zimmerleute nützlich in 126) p. 166. 127) Arist. Polit. lib. VII. 15. inet È rò Lu Se Sum pai- | 9 | xal t6» autov nen) Gë TE dpiorg ‚aydpt d T en rmoiıreia, vera xal Roy xai Lôia volg dv3perote Ayayxatoy- civar ef. o, a. VIL. lässt b Mé pongi E o «Aristoteles sei |. Einen Namen das Gute zusammengefasst"). Den Begriff des Guten bei Aristoteles zu erörtern, liegt ausserhalb unserer Aufgabe; aber eine solche indifferente Einheit, in der die äusseren Güter mit Sack und Pack sich im Hause des Sittlich-Schónen niedergelassen hätten, muss doch zurückgewiesen werden, Denn bei solcher Auffas- sung scheint eben Alles vergessen zu sein, was der Aris- totelischen Ethik (Praktik!) eigenthümlich ist. Erstens ihr Unterschied von der Poétik, da die Praktik sich jà in Handlungen allein vollendet: — unter die Rubrik welcher Art von Handlungen sollten da wohl die äusseren Güter mit verzeichnet werden? Ferner die Definitionen der Tugend und Eudämonie, die beide in Energien oder wenigstens dem Habitus derselben bestehen m Fast sehr wunderbar ist’s aber, wenn Hartenstein den Cicero vor Aristoteles heraus- streicht, als welcher das utile vom honestum zu schei- den gewusst habe '”): da er diese Distinktion un- mittelbar oder mittelbar sicherlich erst dem Aristo- teles verdankt, welcher überall nicht nur das Noth- wendige vom Nützlichen, sondern auch dieses von dem Sittlich-Schónen und dieses in seiner Einzelnheit von dem Gesammtbilde der Eudämonie klar unter- scheidet"). Man muss aber eben, wie die Herbar- tianer, mit dem Zwecke in der Ethik nichts anzufan- gen wissen, um den organischen Ort der üusseren Güter beim Aristoteles zu missverstehen. Denn diese haben ja an sich selbst keinen Theil am Begriffe des Guten; aber der Gebrauch, der von ihnen durch providentielle Anordnung der Natür gemacht wird und werden soll”), Jeiht ihnen sowohl subjektiv als objektiv den Charakter des. Nützlichen. adi bd 128) EE nstein, ee der EE Si Eé 1844. pag. 48 — 53. 129) Eth. Nic. I. 13. Th eudarpoviav de buyns évépyeuay \éyoper. u. 6. APETI EtG mpoatperux). 130) De finib. II. 14. Honestum, „quod si it ipsum. vi sua a propter " que expetendum — anderer Ausdruck, quod tale est, ut detracta omn utilitate, sine ullis praemiis fructibusque, per se ipsum possit T audari. Cicero bringt diese Definition, um die certatio virtutis cum voluptate zu lösen, und richtet sie nur gegen Epicur 181) Ausser SC andern Stellen s. Eth. Nic. I. 4. Grey ort dır- | Té Ayar’ av td d ué R2 H. e a R "E m = x R- P R e ei R €f E: LT. x 3 Ei A R- © m Se R main, wie a. à. 9. ` tor. 9. zeigt: xaAdu ‘crus, 8 8 av ër avrà aiperäy Qv ÉTULVETI y vi 132) Eth. Nic. I. 10. cà» 9€ korny dyasüy Ta piv Geng er D xaiow, Ta DE cUvepya xat yprama nepuxevdpyavıza, Pr K à 313 Bulletin historico - philologique 314 b) Das Maass der üusseren Güter. Der Ausrüstung (Choregie) durch äussere Güter bedarf die Tugend, um zu erscheinen. Aber welches Maass giebt hier dem unendlichen Anwachs derselben eine Gränze? Oder ist das Gute gränzenlos und maass- los? Nach Brandis freilich scheint selbst das voll- endete Gut noch vermehrt werden zu können; aber wir haben gesehen, dass solche Auffassung dem Ari- stoteles widerspricht. Auch wissen wir, dass bei diesem «das Begränzte zur Natur des Guten gehört, wie das Unbegränzte zur Schlechtigkeit '?). Diese Begränzung nun hat Brandis übersehen. Er meint, Aristoteles habe nicht bestimmen können, «wie weit die Tugend der äusseren Begünstigung be- dürfe. Aristoteles müsse sich begnügen, hervorzu- heben, dass wenngleich die Glückseligkeit des tugend- haften Handelns nicht unabhängig von der Gunst und Ungunst der Verhältnisse und Schicksale sei, das sie wesentlich Bestimmende doch die tugendhaften Kraft- thätigkeiten seien» "^. Hier scheinen, wie bei Ritter, der sich ähnlich darüber ausspricht, zwei Fragen un- | geschieden zugleich beantwortet zu werden, nämlich erstens, welche Gränze für die Choregie zu setzen sei, und dann wiefern die Choregie wesentlich zur Eudämonie beitrage? Sofern sie aber wesentlich wäre, würde sie ein Gut an sich selbst sein, wesshalb diese Frage sieh im vorigen Paragraphen Wehandet findet. Wie' darf man aber das «wesentlich Bestimmende» zum Einen Glied des Gegensatzes machen? Denn da- mit würde ja die Choregie «als unwesentlich bestim- mend» füglich bei wissenschaftlicher Betrachtung fort- gelassen werden dürfen und die Choregie hátte dann mit der Eudämonie eben nur eine accidentelle Gé- meinschaft. Man könnte danach ein Haus bauen ohne alles Baumaterial, wenn man nur einen guten Riss des- selben besässe! Noch schlimmer würde es sein, wenn man die Eudämonie, wie Stuhr von Aristoteles bel hauptet, «aus den äusseren Zuständen und Verhält- nissen» hervorgehen lässt 5): — dann baut also das Material selbst das Haus und der in den Händen der Zimmerleute immanente Riss des Baumeisters ist über- 133) Eth. Nic. IX. 9. tò Fiscal de m Tüya$o0 qictoc: dd- protos éi TotaUrn (se. HoySnoa fun xai pi te nid. xaSamep TA Unapyovra duty. 134) Brandis Aristot. u. s. ME 2. fie te 66T pas: 1526. 135) Stuhr, Vom Staatsleben u. $. w. I850, pag flüssig. Wir werden also auf die Aristotelische Lehre zurückgetrieben und müssen für die Eudämonie als incarnirten oder vollendeten Zweck, wie für die musikalische Kunst die Flöte, die äusseren Güter als Substrat postuliren. Desshalb wird Ritter's bestün- diger Vorwurf, die Eudämonie sei abhängig von äus- seren Gütern, wozu auch Brandis einstimmt, indi- rekt zur richtigeren Auffassung derselben beitragen. Denn freilich ist sie abhängig; aber es blase auch mal Jemand auf der Flöte, ohne Flöte, und sei wohlthätig, ohne etwas zu besitzen, und sei mässig, wenn er nichts zu beissen hat. ^). Ebenso wenig macht freilich Reichthum die Wohlthütigkeit, wie Aristoteles sagt, als die Flöte musikalische Kunst inspirirt. — Die Choregie hat also keine Kraft als causa formalis, sondern wird nur ex hypothesi postulirt. — Aller die Begränzung betreffende Anstoss fällt sogleich weg, s wenn man das Urbild abtrennt von dem Leben unter gegebenen Bedingungen. Und hie kommen wir auf die zweite Frage. Denn überall begrünzt ist das Gute. Im Urbild theilen wir ihr aber genau so viel und so wenig von . äusseren Gütern zu, als sie zum selbständigen Leben bedarf”). Für jene Tugend das entsprechende Ma- terial, Familie, Freunde und Staat, wahren Reich- thum iid tr rühmliches EE bei den Hinter- bliebenen nach dem Tode; denn Mangel trübt und beschmutzt das ideale Musterbild eines vollendeten menschlichen Lebens. Aber jede Aufzühlung im Ein- zelnen und Concreten ist vergeblich, weil, wie Aristo- teles immerfort erklärt, nur ein Bild im Allgemei- nen entworfen wird "*) Das Concrete ist ja immer individuell und was von Einem Fall gesagt ist, passt darmi noch nicht auf den anderen 59. Die Anwen- ,196) Eth. Nic. X..8. Tó ul ve BevSeoto dedet EET A TÒ mpartetv ra éAeuSépua — xat TO ou gpovt ÉÉcuaiuc. Denn obgleich, wie Aristoteles sagt, der Vorsatz d. h. die Gesinnung viel m das Wesen des Sittlichen angiebt, als die Handlun La so legt doch die Vollendung in Beiden. 137) Eth. Nic. I. 11. Es heisst immer faite tote bh deis xEXopnropévov. Das ixavov ist aber immer begränzt. Polit. I. 8. tie Totx rre ATEOS. (nämlich des wahren Reichthums): een rpôc ya nv Co» oda &xetgóc ÉOTL U. 8. Wi. 138) Eth. Nic. II. 2. Exeivo QE xoobtopoAoyetoSu, 8 Be mic A tept Ka TRaXTY Syo TUTO xal oUx dxptios Geier MMyeodar. — root- rou. oyto to. xa$é ou II TEE 139) Eth. Nie. IL. 2. «à Ein raiz xod£sot xat tà ouupépoyra sidi enis Ge (d. h. einen solchen Bestand, dass es durch ein allge- mein t werden) dorep oddE ra Omg: * “ga E id La & 345 de l'Académie de Saint-Pétersbourg. 316 dung im Einzelnen ist leicht, wenn nur erst das Ge- setz im Allgemeinen bestimmt ist °). Darum trifft der Vorwurf, Aristoteles habe die Ausrüstung mit üusse- ren Gütern nicht genau angeben können, gar sehr vorbei, weil selbst diese Zumuthung von ihm immer- fort abgewiesen wird. In allgemeinen Begriffen ist die Ausrüstung aber vollständig scharf durch die Forderung der Autarkie begrünzt, deren Eine Seite als «wahrer Reichthum» im ersten Buch der Politik abgehandelt wird. Darum hat auch Brandis, ebenso wie Zeller, die Abhandlung über den Besitz in der Politik nicht einzuordnen gewusst, da doch die öpyava, ebenso wie in der Ethik, auch in der Ökono- mik und Politik als nothwendige Choregie, ohne welche das Beste nicht hervorgebracht werden kann, ihren zugehórigen Platz finden. (Vgl. oben 8 4. a.) -Wenn wir hier desshalb den Aristotelischen Begriff des vnoruraca."') betonen, so müssen wir darauf aufmerksam machen, dass wir im ethischen Princip einerseits streng abgeleitete und schlechthin bestimmte Begriffe besitzen, andererseits aber durch die Natur des Des genóthigt werden, diese Begriffe auf einen so durchaus x mbestisitoharen Stoff wie die unendlich verschiedenen Lebensverhältnisse anzuwen- den. Hieraus ergiebt sich eine Schwierigkeit, die ‚Aristoteles durch seinen Begriff des Typischen auf- löst. ‚Denn es ist, klar, dass der uns vorliegende Be- griff der Eudämonie mit keiner gegebenen Gestalt des ` Lebens völlig congruirt, sondern für alle indivi- duelle Lebenslagen ein Maass abgiebt '^), da es nur des Unterschiedes der gegebenen psychologischen und der übrigen choregetischen Bedingungen bedarf,um nach demselben Gesetz hier etwa das vollkommene W.— — $ xc e et Toy za Exacta Acyos oUx fer raxpıßks. Eth. Nic. 9. Gier yap xpi Ga Tepixapev, Eth. Nic. I. 7. aio e av lote Sat Sëetéieët kai tap- A Ta ares ^e ir br en ri dicser Aristotellsehe Begriff des | ex späteren elogio Bedeutung des aed SE Ana, 188. óc 411366 dyasèv — Ex tóy rap- AH KEE xpdttety olóus3a. - à : d g D Leben eines Privatmanns, dort das eines Königs zu ent- falten, die, wie oben gezeigt, gleich löblich sein kön- nen, Ge? sie nach der Erscheinung in grossem Abstande der Werke stehen '?). Denn das bekannte Gleichniss des Aristoteles, dass sowohl Zi immermann als Geometer den Re Winkel bestimmen, aber der eine nach der Wahrheit, der andere nur zum praktischen Gebrauch 1) — ist nicht so zu be- ziehen, als habe er, wie Schleiermacher sagt, an «einem materiellen dauer geklebt und die Ethik als Wissenschaft zu Stande zu bringen, nicht die Mög- lichkeit gesehen, wie er ausdrücklich erkläre» RE Denn obgleich diese Frage die Methode betrifft und desshalb für uns parergisch ist, so müssen wir doch hier schon andeuten, dass Batterien teg gänzlich fehl geht, weil er gen Ort des Individuellen in Aris- toteles E gesehen hat. Denn Aristoteles erkennt klar, dass alle mögliche wissenschaftliche Ethik nur os du turo,.d. h. wie im Umriss, dem Han- deln Gesetze geben kónne, weil dieses nach der Individualität des Handelnden auch einen individuellen Maassstab verlange. Desshalb kann die, Ethik nicht mit geometrischer, Genauigkeit alle möglichen Combinationen der V erhültnisse erschüpfen, um jeden einzelnen Fall zu treffen, sondern wie es dem Zimmermann genügt, wenn er den Winkel zur Sicherheit des Baues hinreichend trifft, so genügt es der Ethik, die sittlichen Begriffe so zu bestimmen, dass ein d ost für seine individuelle Lage. iie Gesetz daraus ableiten kann. Die Handlungen aber sind und bleiben Zweck der Ethik und die Gesinnung, «ru- hend und allgemein», wie: Schleiermach er sie gegen Aristoteles fordert, ist bei diesem, wenn sie; nur nicht schläft, auch eine Handlung, ebenso wie die Freude. Schleiermacher's «materieller Endzweck ist also ein Missverstündniss. — Alles Handeln ist aber individuell vielfarbig, desshalb ist die Wissenschaft darüber “) nur wie über ein «sich-auch-anders-verhalten- Kónnendes», dessen Bestimmtheit nur die der Regel oder Lem «meistens-s0» ist. So schreibt die Ethik z. D. '^) vor, das dem Bedürfniss genügende 143) Vgl. die obige ARR er , . 144) Eth. Nic. I. 7 MS Schleierm. Grundl. einer Krit. pag. 478. 146) Eth. Nic. „u 2. VI. 5. reg évücyopévou xat ring Eyes, T. x =o TOY ge Ent rd ro à seid 147) Eth. Nic. II. 5. ToUro Aereo: die individuelle Mitte als Tugend) oùy Be o£ raurdy zë s 347 . Bulletin historico -philologique 348 Maass zwischen zu viel und zu wenig in der Mitte, als Speise zu nehmen; allein dies ist eine fürden einzelnen Fall noch ganz unbestimmte Quantität; denn was für einen Milo zu wenig ist, ist für einen Anfänger gym- nastischer Übungen zu viehi und, wenn 10 Pfund zu viel, 2 Pfund zu wenig ist, so ist darum die arithme- tische Mitte 6 Pfund noch nicht das individuell rich- tige Maass. Muss ein Feldherr aber z. B. für sein Heer den Proviant bestimmen, so kann er nur zu der durchschnittlichen Richtigkeit des Maasses kommen, dass vielleicht so und so viel meistens und in der Regel zutrüglich ist, während e sich bei jedem Soldaten auch anders verhalten kann, d. h. dass jeder etwas mehr oder weniger bedarf. Exakte Akri- bie in der Forschung giebt es darum nach Aristo- teles nur über abstrakte Gegenstünde, deren Na- tur keinen individuellen Spielraum für das allge- meine Gesetz zulässt"). Desshalb behandelt Aristo: teles die ganze Ethik, die einzelnen Tugenden ein- geschlossen, nur óg de Turo, d. h. wie im Grund- riss nach der allgemeinsten Gestalt; da er mit Recht lehrt, dass die scharfe Entscheidung im einzelnen Falle nicht kónne allgemein wissenschaftlich ausge- führt werden, sondern dem sittlichen Takt der | individuellen Tugend überlassen bleiben müs- se“), Diese aber trifft, nach Aristoteles, schärfer als alle Kunst. das Richtige "^. — Die von Schleier- macher gerügte «Unwissenschaftlichkeit» der Aris- totelischen Ethik muss also, richtig verstanden, als Lob gelten; denn nach allgemeinen Begriffen einer- seits gewinnt Aristoteles feste und scharfe Gesetze, und für das individuelle Handeln andererseits begrün- det er die Akribie der Tugend. So erhält die Wissen- schaft, was der Wissenschaft gehórt und der indivi- duelle Takt, was dem Takt gehört. Auf dieselbe Weise können nun auch die äusseren Güter ihrem Maasse nach nur typisch bestimmt werden, sobald man den Boden der gegebenen Bedingungen verlüsst, d. h. sobald man von der einzelnen praktischen Aufgabe sich zur wissenschaft- lichen Betrachtung aller möglichen prakti- sehen Aufgaben erhebt. Denn obwohl die Mittel z- B. für ein Kriegsschiff oder für eine kriegerische Unternehmung oder eine dramatische Aufführung ge- nau berechnet werden Wes und obwohl nach Aris- 148) peso post. lib. I. 27 149) Eth. Nic. II. 2 xà 6 "iub TOY TEXTE Y ORT: oyog TÚTO xal oUx 3xp!goc Get Ayesan Magn. Mor, U. 5. où yàp Zu sëngen ré xa ExaGtoy Spas » Be 6 dee o'ðs tivt ori tour ayaddy xai note xat Wei Get y agn. Mor. n 10. alosnoı 150) Eth. Nic. d E toteles kein Werkzeug (öpyavov) in keiner Kunst we- der der Grósse, noch der Menge nach unbestimmt ist: so würe es doch ungereimt, dieselbe quantitative Be- stimmtheit zu verlangen, wo es sich um alle móg- lichen Werkzeuge (üussere Güter) aller móglichen Künste und Tugenden handelt. Hier ist vielmehr nur eine typische Bestimmtheit am Platze. Desshalb kommt es auch bei der Besprechung der äusseren Güter in der Eudümonie nicht darauf an, sie nach Tausenden oder Millionen in Gulden oder Rubeln zu berechnen, sondern es genügt, begrifflich ihr Ver- hältniss zu den «tugendhaften Kraftthätigkei- ten» anzugeben. Und dieses ist, wie oben gesagt, für das Urbild eines glückseligen Lebens"), die für jede Tugend zur schónen Ausführung der Handlungen hinreichende Fülle aller betreffenden Bedingungen. Fehlen aber etliche Bedingungen (z. B. für den Feld- herrn, der siegen soll, ein tüchtiges Heer), so befin- den wir uns sogleich dem Felde der begrifflichen Construction entrückt und müssen, auf das Maass der gegebenen Verhältnisse zurückgeführt, nach diesen das für den Augenblick TT) jedesmal Beste zu thun versuchen. Mithin beantworten wir die Frage über die Begrän- zung der äusseren Güter bestimmter, so, dass. die Gränze für die Darstellung des Musterbildes von Aristoteles vollkommen scharf, und: fest, gesetzt. sei, obgleich nur ty pisch und dass die Verkennung der nur typischen Form der. Grund sei, unberechtigter Weise, eine Begränzung wie für einen concreten, individuellen Fall verlangt habe, Wenn daher Schleiermacher dem Aristoteles vorwirft, dass es ihm «an einem Vereinigungspunkt für. seine verschiedenen. Arten von Gütern fehle», «weil sich ein Theil seiner Güter nicht auf die Idee des höchsten Gutes beziehe und er selbst gestehe, es gebe von jenen einige, die kein Bestand- theil von. dieser sein. könnten» ") — so ist dies die Auffassung, welche der von Zeller, Stuhr, Barthé- lemy, Ritter u. A. zu Grunde liegt, obwohl Zeller stellenweise zu einer anderen Auffassung hinneigt. Schleiermacher aber würde den Vereinigungspunkt. der äusseren Güter mit der Eudämonie leicht erkannt haben, wenn er auf das Maass derselben geblickt hätte. Denn Aristoteles fordert die äusseren Güter als Werk- | zeuge (öpyava) und ihre Beziehung zur twi Wo- 151) Polit. IV. 1. 5 xat "ey d 152) Eth. Nic. II. 2. 6 repi tov Se Casen Mos ra KEE | xatpóv oxorelv. 153) Grundlinien pag. Al $ wesshalb man, S * 349 330 durch sie Güter heissen, besteht in ihrem Gebrauch als Werkzeuge (GDeiema spyavızös) DI. Jedes Werk- zeug ist aber nach Aristoteles durch seinen Zweck fest begränzt, während die Zwecke selbst in’s Un- endliche Zwecke sind; wie die Heilkunst auf das Heilen in's Unendliche gerichtet ist, die Ökonomik aber nicht in's Unendliche Geld schaffen will, sondern nur den wahren Reichthum, der in der genügenden Menge ökonomischer und politischer- Mittel be- steht ^^). Folglich sind die äusseren Güter nicht ohne Maass; sondern es ist durch ihre typisch festbestimmte Beziehung zu den Gütern, die in Energien bestehen, zugleich das typisch festbestimmte Maass ihrer Grösse gegeben und Aristoteles bewahrt sowohl die Rein- heit seiner Ethik, indem er sie von den Bestand- theilen der Eudämonie ausschliesst, als auch zugleich die teleologische Tiefe, dadurch, dass er einen Ver- einigungspunkt derselben mit dem schlechthin Guten nachweist. C) Teleologie und Belohnungssystem, Obgleich nun Schleiermacher die positiven Lei- stungen Aristotelischer Ethik nicht bemerkt, so ver- theidigt er ihn doch oft vortrefflich gegen die kritische Schule, in deren formalistischer Moral er den vulgá- ren Eudämonismus ertappt, wie er heimlich und un- wissenschaftlich durch die Neigung Kant’s einge- schmuggelt wird "°). Und es ist sehr wahr «dass sich in Kant, wie wenig auch er selbst sich dessen be- wusst gewesen ist, sein natürlicher Hang zur anglika- nischen Schule nicht verkennen lässt». Denn wie soll man es anders nennen, wenn er die Tugend, welche ursprünglich gratis und ohne Triebfeder des Egoismus ihre Pflicht erfüllt hat, hinterher durch aftertheolo- gische göttliche Gerechtigkeit mit äusserem Glück beschenken lässt. Das Glück, das er in der Tugend selbst nicht aufzuzeigen wusste, nimmt er jetzt von Aussen unwissenschaftlich hinzu. Und gar als Beloh- nung! Während also diese Einheit der Eudämonie äusserlich heissen muss: so vollzieht Aristoteles nur seinen «innern Zweck der Sache», indem er für das Handeln die entsprechenden hinreichenden Mittel postulirt. Diese gehören als solche im Urbilde des Lebens zum Handeln hinzu , indem weder von Lohn noch von Strafe dabei die Rede sein kann. In den bedingten Lebensformen aber trifft sich’s sehr oft, dass das in der Idee Zusammengehörige auf der Ku- Ka FRE STE 154) Eth Nic. L 10. aoo do "rone gi 155) Polit. I. 8 u. 9. oùðèv ydp Spyavoy Ären oU8cgtae ÉGTL TÉ— INS oÙte minder oute uey£Set. d rs 156) Grundl. bish. Kr. d. Sitt. pag. 130 seqq. ^. © a E de l'Académie de Saint - Pétersbourg. gel der Tyche hier- und dorthin auseinanderrollt. Diese Thatsache, die Aristoteles scharf begründet ausspricht, «befriedigt» Ritter nicht, er meint ^^): «wir würden wohl sagen müssen, dass es auch mit der Erlangung der Mittel zu unserer Glück- seligkeit gar nicht ganz sicher stehe. Wir kónnen nicht anders, als auch hierin wieder das Schwanken und die Unsicherheit des Aristoteles zu erblicken, zu welcher er durch seine fast zu sorgsame Berücksichtigung dessen, was unsere beschrünkte Erfahrung auszusagen scheint, ge- führt wurde» u. s. w. Es ist wunderlich, dass, wenn von Thatsachen der Erfahrung die Rede ist, derjenige unsicherer und schwankender, gemäss Ritter, spre- chen soll, der sorgsamer beobachtet. Also desto besser, je nachlüssiger. Solcher Tadel ist ein Lob. Ritter kommt aber auf diesen Tadel, weil er nach obiger Kantischer Rechnung gehofft hatte 5), «die Fürsorge der Gótter würde die Vernünftigen bei Aristoteles mit den Bedingungen der Glückseligkeit versehen, die nicht in unserer Gewalt stehen». Natürlich würde dann «die Vertheilung dieser Güter auf Gott zurück- geführt» und. zwar nach dem Kantischen, aftertheo- logischen Belohnungssysteme als Lohn und Strafe, «wovor Aristoteles sich scheut, weil sie nicht immer den Guten und Würdigen zufallen». Grade wegen des Zufalls im Aristotelischen Systeme hätte Ritter keine Theodicee solcher Art von Aristoteles erwarten sollen, von Aristoteles, nach dem der Zufall wie ein bestochener, nicht wie ein gerechter Richter entschei- det: was der Vorstellung von Gott unangemessen wäre”). Wie wunderlich wäre es dem Aristoteles gewesen, wenn er zur Belohnung als Grieche und nicht als Perser oder Scythe hátte geboren sein sol- len, zur Strafe vielleicht als goude mv goud und laxvooxerns TT Er hätte geglaubt, von den Gespen- stern der Metempsychose und Platonischen Metaphern unterhalten zu werden: wührend nach seiner Lehre hier für zwei Betrachtungen der Ort ist. Einmal für eine religióse; indem die individuelle Lebenssphäre mit al- len ihren zufälligen Verhältnissen uns als eine ge- gebene Aufgabe zufällt, die wir auf die möglichst schönste Weise zu lösen haben ", wie der Feldherr das gegebene Heer zum Siege führt (ohne dass ihm die Gótter zur Belohnung seiner Tugend himmlische Regimenter zur Hülfe zuführen) und wie der Schuster 157) Gesch. d Phil. 2te Aufl. B. 3. pag. 331. . 158) Ebendas. pag. 330. p 159) Magn. Mor. II. 8. 160) Diog. Laért. im Leben des Arist. cap. 1. 161) Eth. Nic. I. 11. 351 Bulletin historico -philologique 352 aus dem gegebenen Leder die möglichst besten Schuhe macht. Darin ist zweitens dann auch eine Probe der Gesinnung enthalten. Denn für die Kantisch - Be- lohnenden muss doch wohl die Belohnung ebensoviel oder, wenn edelmüthig bezahlt, mehr betragen als «die Würdigkeit, glücklich zu sein») fordern kann; für Aristoteles aber liegt die Befriedigung bloss in der gesinnungsvollen Thätigkeit, weil ja der Lohn in sinn- lichen Vergnügungen thierisch, die Ehre wegen der Tugend und das Geld wegen der Handlungen ist "TL Folglieh besteht der wahre Lohn nur in Wiederho- lung ^*) der an sich begehrten sittlichen Thätigkeiten, d. h. ist immanent, sowie die eingeborene sittliche Lust. Übrigens gehórt Aristoteles nicht zu den Kopf- hüngern, die Alles hinnehmen, wie es ist, sondern fordert als sittliche That, das auch in Wirk- lichkeit für uns zum Stürkeren und Siegenden zu machen, was von Natur, d. h. in der Idee, das Stürkere sei; wie die Redekunst'?) eben der Wahr- heit gegen den sophistischen Redeschein zu Hülfe kommen soll nach sittlicher Forderung, so soll auch der Staatsmann durch gerechte Vertheilung der all- gemeinen Güter und Ehren die Glückseligkeit, die nach den gegebenen Verhältnissen möglich ist, für alle Bürger hervorbringen '*). Da diese Fragen an anderem Orte ausführlich be- sprochen werden sollen, so wird diese kurze Berüh- rung derselben genügen, um zu zeigen, wie viel tief- sinniger und edler die Einheit seiner Eudämonie ist, als jene seiner Kritiker. (Schluss folgt.) 17. Notice sur un manuscrit armenien des Epitres de S. Paul. par M. Brosset. (Lu le 3 juin 1859.) Le manuscrit arménien, en parchemin, dont il s’a- git, renferme les quatorze Epitres de saint Paul, mu- nies de sommaires historiques, de sommaires pour les chapitres ..., mais sans division en versets. _ Il a été copié en l'année arménienne 957 — 1508 de J.-C., le 10 mars, sous le signe du cancer (fek ytu- ql), au village de Cotorachen, dans le district de Vachlvan, sur un original datant de l'année arménienne 729 — 1280 de J.-C. L'écriture en est bonne et correcte, sinon élégante, et donne bien à penser de l'exactitude du texte. 162) Kant Auss. and. St. s. Relg. innerh. d. r. Vernunft p. 166 (VI nach Hartenstein) 163) Eth. Nic. I. cap. 3. 164) Ee ie sieft z 7. Höcia dort ro) péy ‚Rapövrog n évée- yeux, ToU ÕE méAlovtac T, ale, toU ÔE Ytycvmpévou n wunun. 165) Rhetor. L1. | $r SNO A re 166) Polit. VIL. 2. Schluss. Le copiste est le prétre Carapiet, qui se recom- mande aux prières du lecteur, lui, sa femme Islim, leurs fils: Amir-Dchian, Stéphanos, Hovanès et Ha- ` cob, dit de son petit nom Ghoubat; ses père et mère Rhestakés et Elisabeth; son oncle paternel Ter Hov- seph, qui avait été son précepteur; ses frères et tous ses parents, en général. | Carapiet, natif d'Hamachen, a inscrit encore son nom sur la dernière page du manuscrit, d'une manière trés ingénieuse, qui permet de lire dans quatre di- rections cette courte phrase tape FOR SERRES «Ce livre est à moi, le prêtre Carapiet.» Il me semble qu’il doit y avoir une erreur dans lindieation ci-dessus: «Sous le signe du cancer,» car ce signe tombe au mois de juin. Quant au village de Cotorachen, la position n'en est pas connue précisément, mais le canton de Vachl- , van ou, en géorgien, Wachlowan, est situé dans là partie méridionale du pachalik d'Akhal-Tzikhé, sur le bas Tchorokh, et ces pays étaient, à l'époque in- diquée par le copiste, gouvernés par des atabeks georgiens. Aussi notre Carapiet termine-t-il sa note par ces mots: «Sous le gouvernement de Mzédchabouc, au temps du prince Ivané.» ; En effet, Mzédchabouc-le-Grand, 13° des atabeks du Samtzkhé, mourut en 1516. Pour le prince Ivané, peut-être un fils du précédent, il west pas connu dans Phistoire. e Une note à l'encre noire, sur le 1° feuillet, nou apprend que le manuscrit appartenait à Ter Sargis, du village de Tirachen, en l'année arménienne 1171 — 1722 de J.-C., ce que prouve un cachet en lettres enchevétrées, répété deux fois, en diverses places, et renfermant le nom de Sargis. Au reste cette note est l'abrégé de celle, à l'encre rouge, qui se voit tout à la fin du livre, et qui est de la teneur suivante: — ` «Ceci appartient au pécheur Ter Sargis, servi- teur (de Dieu), fils du pélerin Hovseph, du vil- lage de Tiranachen; j'ai écrit ceci en l'année ar- ménienne 1170 (ou 1171) — 1722, 3 de J.-C.» Le premier mot de la note, suivi d'un grattage, me parait indiquer que Ter Sargis, ayant mal commencé sa phrase, s'est arrété, pour le recommencer, en lui donnant une autre tournure. Eger Paru le 19 août 1859, h.e dua RE s # 321 de l'Académie de Saint- Pétersbourg. 322 durchaus kein Wechsel und Vorzug der Tugen- den vorgeschrieben ist, so kónnte man sich ein sittliches Leben denken, das in lauter tapferen Thaten. bestände. Aristoteles aber kann diesen Standpunkt als eine Verwechslung des Mittels mit dem Zweck verdammen und daraus die historische Nothwendig- keit des Unterganges Sparta’s ableiten, eben weil er ein Maass hat, um in die Massen der sittlichen Hand- lungen Organisation zu bringen. Ohne das könnte man keinen sittlichen Unterschied zwischen dem Werke eines Staatsmannes und dem seines Dieners angeben, vorausgesetzt, dass beide nach den gegebenen Be- dingungen vollkommen sittlich handeln. — Es scheint also jetzt, dass wir mit Recht alle jene organischen über die blosse Gefühlsbestimmung hinausgehenden, und auf sachlichem Grunde beruhenden Maass-Bestimmun- ` Sen, die Schleiermacher zu eilig verworfen hat, wie- der aufnehmen müssen. Zuerst also den Unterschied zwischen schönen und schönsten Handlungen 5, sowie die Forderung eines vollständigen Lebens und endlich den Gegensatz zwischen Theil und Ganzem ^). Denn ` Setzen wir, wie oben bestimmt wurde, den Zweck der menschlichen Natur als das Ziel alles sittlichen Le- ens: so muss jede vorzeitige Abkürzung desselben als eine Störung des menschlichen Zweckes betrach- d tet werden". Sollen wir nun aber etwa gar auf Jahr und Tag seine Länge berechnen?. Und doch scheinen dies Brandis, ebenso wie früher Ritter), zu verlan- Sen, Wir müssen uns aber erinnern, dass Aristoteles tur ein Idealbild entwirft; woraus die Nothwendig- keit: folgt, der glückseligen Thätigkeit auch' den vollen Spielraum eines vollendeten Lebens zu ge- währen. So betrachtet liegt in dieser Forderung gar keine Schwierigkeit, da hier ja nicht etwa von einer Zeitbestimmung, sondern lediglich von einer Be- &riffsbestimmung die Rede ist. Es ist aber für den Degriff des vollendeten Lebens ganz. einerlei, ob, es 60 oder 600 Jahre daure, vorausgesetzt, dass eins /48) Schleierm. Grundl. | 49) Schleierm. Grundl. 50) Eth. Nie, 8. 197, S. 162. E "e seligen, Was zwar der menschlichen Natur nicht widerspricht, wohl aber dem Begriff der Glückseligkeit. p. 1178. a. 1. 51) Geschichte der Philosophie Band III. S. 328. «Denn die voll- Zeit, durch welche hindurch die vollkommene Thätig- keit dauern soll, weiss er (Aristoteles) in der That nicht zu bestim- 3 sie bezeichnet ihm nur den grössern Theil des Lebens.» D.A en d I. 11. ny ëedëapesgioau WE de xoi Téketoy TiSenen | TAYT Tdytoç im Gegensatz gegen ein unglückliches Ende des Glück- von beiden der numerische Werth für die Vollendung ist. Aber das würde den Begriff aufheben, wollten wir uns vielleicht ein elendes Leben denken, aber mit Einem glückseligen Tage. Eine Schwalbe macht kei- nen Sommer, sagt Aristoteles ?). — Gleichwohl will Ritter auch die Möglichkeit bestündiger Glückselig- keit làugnen, indem er Aristoteles’ Satz anführt in Betreff des Schlafes, der die Hälfte des Lebens ausfüllt. Auch dies, und dass wir nicht immerfort thätig sein kónnen, sondern der Erholung und Abspannung be- dürfen, verschlägt nichts; denn Aristoteles sagt aus- drücklich ®),.dass wir die meiste Zeit nicht in der Vollendung leben, sondern nur in Vorberei- tungen für diese Blüthe des menschlichen Le- bens, die ein Jeder als seine schönsten Stunden und schónsten Handlungen für die eigentliche Erfül- lung des menschlichen Wesens und trotz ihrer, psychologisch betrachtet, geringen Masse, doch, der Bedeutung und Herrlichkeit nach, für das Wichtigste seines Lebens hält‘). Und jemehr solche im Leben sich finden, desto glückseliger und schöner ist es. Für das Idealbild eines glückseligen Lebens müssen wir dess- halb nothwendig eine durch das ganze Leben hindurch dauernde Glückseligkeit fordern , natürlich. aber. mit der zeitlichen Einschränkung, die die menschliche Natur nöthig macht. Obgleich es ferner wahr ist, dass oft grosse Tugenden des Menschen sich erst im Unglück offenbaren , so ist doch das Unglück ebenso wie Verunstaltungen im physischen Organis- mus, nicht mit zur vollendeten Gestalt des Urbildes menschlichen Lebens zu rechnen 55) und selbst im Chris- tenthum, wo das Leiden seine Verherrlichung gefun- den hat, steht doch in Gestalt des himmlischen Jeru- salem eine von allen Hemmnissen freie Erfüllung des menschlichen Wesens bevor. — Hieraus nun folet, dass, wer diese Bestimmungen des Aristoteles angreift, eben jenen Unterschied zwischen der Idealzeichnung und .52) Eth. Nic. I. 6. p. 1098. a. 18. pia yàp yelıdav čap où motet, oU8i pia muépa. dire DE oUO2 naxaptoy xai eudainova pia npépa 000” Groe ypóvoc. X. 7. n tekela eudarmovia — AXagoUsa. pixoc Bien réetov, oU8 £y yàp dteAÉc ote rn ris cudatpovíac. p. 1177. b. 24. 53) Polit. VIIL 5. éxet à £v piv r@ réiert copgatvet tote Sous motc GAtyaxte ylyveodar, ollaxıs OE avaravovtat seqq. p. 1839. b. 27. 54) Eth. Nic. X. 7. ei ydo xoi ro Oyx@ puxpov dort, duvapeı xal tr- motte TAY Hëlen navrwy Ürepéyer, nämlich das Leben im Zweck oder nach dem Hóchsten in uns. p. 1178 a. 1. : 55) Eth. Nic. I. 11. soe te yap foire xat £u coo C ec rodkate évepyetaus. p. 1100. b. 29. à; 21 Bulletin historico -philologique 324 den Forderungen unter gegebenen Bedingun- gen übersieht; denn es kann sich im Leben oft tref- fen, dass wir den Tod begehrenswerth finden, z. D. für's Vaterland, was Aristoteles selbst vielfach bemerkt, ebenso wie er die Tugenden der Freundschaft und Seelengrósse im Unglück zeichnet, immer aber hinzu- fügt, dass wir des Freundes im Glücke mehr bedürfen alsim Unglück. —Hierher gehört auch die Bemerkung, dass Brandis und Ritter das vollendete Leben fälsch- lich mit den àussern Gütern zusammenfassen, mit denen es beim Aristoteles gar nichts zu thun hat. Denn Acker, Haus, Freund, selbst die Ehre, als Meinung, die ein Anderer von uns hat, ist noch immer ein Rea- les für sich (nicht im Herbart'schen Sinne); dagegen das vollkommene Leben enthält bloss eine Bestimmung der glückseligen Thätigkeit selbst, nämlich dass wir sie uns über das ganze Leben ausgebreitet”) denken sollen. Woraus denn auch unmittelbar folgt, dass der psychologischen Entwickelung gemäss das sittliche Leben sich nach allen Tugenden ausbreiten könne, ohne einseitige Beschränktheit wie bei den Spartanern. Denn gerade bei diesen zeigt Aristote- les, dassihre Tugend nur eine Zeit, nämlich denKrieg, umfasse, nicht aber auf das Ganze gerichtet sei. — Ebensowenig ist die andere Bestimmung zu den äusse- ren Gütern zu rechnen, dass die körperliche Reife zur Eudämonie erforderlich sei; auch ist dies keine Zeitbestimmung, sondern giebt, wenigstens nach ihrer ethischen Beziehung, wie jene nur eine nähere Er- klärung der vollkommenen Thätigkeit, die nämlich in einem unvollendeten Menschen nicht denkbar") ist. Wie die Musse nicht für Sclaven sondern nur die Erholung, so die Glückseligkeit nicht für Kinder *). Auch der Unterschied zwischen schönen und schön- sten Handlungen folgt aus der durchgeführten Teleo- logie, denn je mehr eine Thätigkeit den Zweck der Natur in sich trügt, desto schóner muss sie sein und | je mehr sie davon absteht, desto geringer wird die in- 56) Eth. Nic. I. 6. Das menschliche Gut ist du ge évéoyerx xar dpETAv tX» Apiornv xai teistorarny èv Bio tehstw. Das Verhältniss en äusseren Gütern ergiebt sich erst später und ist ein rein äusserliches, indem diese die vollkommene Thätigkeit verhindern, wenn sie durch Unglück fehlen, und damit dann natürlich auch in- direct das schöne Ganze eines glückseligen Lebens unterbrechen. 57) Polit. VIII. 4. p. 1339. a. 30. oüdevi ydp dtekst xpocYvet téhoc. 58) Eth. Nic. I. 10. o9xo yap TPAXTIXdG G Taie) x» rorourwv (näm- lich der glückseligen Thätigkeiten) 9:2 try nAıxiav. p. 1100. a. 2. nere Schönheit. Was gleich näher bestimmt werden =. px] d. Endlich tadelt Schleiermacher noch, dass die Alten «den Unterschied zwischen dem Zusammenhan- ge des Theils mit dem Ganzen und des Mittels mit dem Zweck übersehen hátten und auch von dem Theil sagen, er werde um eines andern willen gewählt, ohne zu bedenken, dass bei einer solchen Fortschrei- tung kein Übergang des Willens Statt finde von einem Gegenstande zum andern, sondern vielmehr ein stand- haftes Verharren bei einem und demselbigen ^)». Daher erscheint ihm «wunderlich» z. B. der Satz, dass die ' Tugend um ihrer selbst, aber auch um des höchsten Gutes willen gewählt werde. Das Wunderliche liegt hier darin, dass Schleiermacher überall den Maassstab einer Organisation auch innerhalb des Sittlichen beim Aristoteles übersehen hat. Gleichwohl ist das gerade als ein Vorzug Aristotelischer Ethik zu be- trachten, dass er immer das Ganze vor Augen be- hält, um jedem sittlichen Gegenstand auch seine be- stimmte Grösse zu geben. Schleiermacher selbst for- dert") dies, bemerkt aber nicht, wie Aristoteles ge- rade eine eigenthümliche Lösung dieser Forderung darbietet. Denn erstlich hat dieser klar das Verhält- niss von Mittel und Zweck bestimmt, wie es in der Beziehung der äusseren Güter auf die Handiungen sich zeigt", sodann auch dies von dem Verhältniss des Theils zum Ganzen, also der Tugenden zur Glück- seligkeit unterschieden; denn während das Mittel durch seinen Gebrauch zum rechten Zweck erst Werth er- hält, wie das Geld durch die &XsuSeprörng und olxovo- wxi, so hat der Theil zwar Werth für sich, aber das Maass seiner Thätigkeit und desshalb seine zweite Schätzung erhält er erst durch seine Beziehung auf das Ganze“), ähnlich wie der Bür- 59) Schleierm. d einer Kritik der bish. Sittenl. p. 162. 60) Grundlinien p. 1 th. Nic. I. 10. ^s sollen ô Xie ox d. h. wie Werkzeuge für n. 62) Polit. VIII. cap. . 1337. a. 27. oùdë xen "eier EA? 4 aura tty EVAL TOY Ov, Ad TAYTAG THS ad ener EA ya P £xa coe Er TONOS. H d'érepéhete neguxev ÉXAGTOU moptou hétetv moôc tcv Toi Chou Zen eran Es ist diese Stelle sehr charakteristisch; Toa Aristoteles hatte im ersten Buche gerade den Sclaven als den best immt, der seiner Natur nach nicht sic ch, sondern gius anderen gehört, im Gegensatz zum freien Bürger der sein eigner Herr und zugleich ein Theil des Staats ist MA sd Sclav nie sein kann.) Hier in dieser Stelle wird nun der Freie wl der als nicht sich gehórend bezeichnet, aber in einem hóheren Si- A pran me 325 de l'Académie de Saint- Pétersbourg. 326 ger, obgleich Theil des Staates, sich doch erinnern soll, dass er nicht sich gehöre, sondern dem ganzen Staate. Ebenso ist's mit der Tugend und der Eudümonie, für die sie wirkt. So dass das Bild des vollendeten Ganzen im- merfort als Maass vor Augen steht*). In den Nicoma- chien”) werden desshalb die Mittel als die Zwecke be- zeichnet, die wir um eines Andern willen wählen und gar nicht um ihrer selbst willen, z. B. Reichthum, Flöten und alle Werkzeuge, die Theile aber, z: B. Lust, Ver- nunft und alle Tugend, als an sich begehrte Zwecke, aber auch als für das hóchste Gut begehrenswerth, letzteres nun schliesslich als bloss um seiner selbst willen begehrter und vollkommener Zweck, nämlich die Glückseligkeit. — Aristoteles hat also nicht nur jenen von Schleiermacher bemerkten Unterschied | t gesehen, sondern auch dabei eine teleologische Ver- knüpfung innerhalb des Sittlichen festzuhalten ge- Wusst. b) Ethische Tugend und Weisheit, Nachdem diese Vorfragen erörtert, kommen wir jetzt auf die Gliederung der Tugenden zurück. Zu- erst ist nun zu bemerken, dass alle Tugenden als Bestandtheile der SECH an sich begehrt und löblich sind, weil alle selbst Zwecke und Vollen- dungen des Core Wesens enthalten. Da ihrer aber mehrere sind, so müssen wir sie entweder sum- marisch. Seengen. oder doch eine Art Glie- derung innerhalb Cp a aufsuchen. Fern sei aber der Gedanke, als müssten die Einen als blosse Mittel im Dienste der Anderen erscheinen. Vielmehr sei gleich festgesetzt, dass keine Tugend allein, als ein Theil für sich, genügen könne, sondern dass eine jede an ihrer geed Stelle für das Ganze des NT ge xe os ne; denn er ist nicht mehr bloss Mittel, wie der Sclav, sondern seine Glückseligkeit ist selbst des Staates höchste er Zweck. Aber gleichwohl empfängt seine Thätigkeit ihr Maass vom Ganzen her, welches über und in allen Thei- len wirkt. Die bestimmte Stelle „für den ok Wd Theil u. Mittel ist Polit, VII. 8, wo Seyayo» oder od ev das Mittel be- eutet, "d oder pépoc aber den Segoe: Theil. 64) Eth. .5. p. 1097. a. 25. Mittel gleich zén & BCE Erepa EATER otoy Piin Ae xa Sawe TA Spyava. Theile als r&- Ata, aipcupeSa Më zat òr aÜté, zipoupesSa dt xai trc ciamors e, otov MOT xoi mao DAE Das Ganze aber als amig Teleroy rd xaS'a)r0 miperdv d. Wéineg 9030, die Eudämo- nie nämli, ch. Hierzu ist die Ste lle Magn. Mor. I. c. 2 zu vergleichen, wo vermittelst des s Begriffs der ajcrogxeta 8 wenn man so will, in seiner objectiven Fassung ausgeführt wird. erselbe Unterschied; | | glückseligen Lebens mitwirken müsse. Diese Gliede- rung nun eben suchen wir, Aristoteles macht daher mehrere Gesichtspunkte geltend, die einen Unterschied der Werthschätzung _ und der inneren Beziehungen erkennen lassen ® ?. So sind einige Thätigkeiten für die Geschäfte am Platze, andre für die Musse. Die Musse aber ist das Ziel der Geschäfte. Ebenso können etliche Thätigkeiten nur mit Hülfe des Körpers vollzogen werden, und sind darum etwas Zusammenges etztes, während an- dere nur die Energien der einfachen Natur in uns darstellen. Das Zusammengesetzte aber kommt dem menschlichen Wesen zu und steht niedriger als das | Einfache, welches göttlicher Art ist. Einige Thä- tigkeiten Hee haben ausser dem immanenten Zweck noch áussere Erfolge nebenbei und weichen dess- halb an Herrlichkeit denen, die nur um ihrer selbst willen betrieben werden. Auch sind einige Thätig- keiten nur dann vollkommen, wenn sie anderen maass- gebenden gehorchen und bilden: etliche aber sind schlechthin frei und können nur als befehlend und Ordnung setzend verstanden werden. Wenn wir un- ter allen diesen Gesichtspunkten auf die verschiede- nen Tugenden hinblicken, so muss sich darnach alsbald eine entsprechende Gliederung derselben ergeben. Die Tugenden selbst nun mit ihren Thätigkeiten thei- len“) sich in sittliche (ethische) und verständige(di tische). Zu den sittlichen gehört also die Tapferkeit, Mässigkeit, Sanftmuth, Gerechtigkeit, Freundlichkeit, Hochherzigkeit u. s. w. Die rer aber sind logistische, die aus Überlegungen im Gebiete des Wandelbaren (tò dv8eyógevov xat acc yery) bestehen, und theoretische, welche nur das Ewige zum Ge- genstand haben. — Wie und ob die Kunst (rar) im Gebiete des Logistischen mit in das Gefüge der ethisch- politischen Sphäre und zur Eudämonie gehöre, müs- sen wir hier auf sich beruhen lassen, da wir von Prantl’s und Zeller's desfallsiger Auffassung abwei- chen, hier aber für diese weitläufige Ber nicht der passende Ort ist. ` Zuert sind nun die ethischen Thätigkeiten den dia- noétischen unterzuordnen; denn da das Ethische in dem Gem ee der Seele wurzelt, so erwartet es in 65) Eth. Nicom. = : 7—8. 66) Eth. Nic. VI. 327 Bulletin historico - philologique 328 Gehorsam sein Licht und Maass von dem 696; %o- vos, den die dianoötische Tugend hervorbringt. Jedoch wirkt nach Aristoteles bekanntlich ja auch die ethi- sche Tugend auf die vernünftige zurück, indem sie den Zweck richtig setzt, für welchen die Überlegung ihre Schlüsse und Berathungen aussinnt. Es verschlingt sich daher die praktische Überlegung (logistische oder phronetische Tugend) mit der ethischen Tugend in Eins, weil ihr beiderseitiger Zweck nur in inniger lwirkung erreicht werden kann”). Wie verhält sich aber diese phronetische Thätig- keit zu der übrigbleibenden dianoétischen Tugend, nämlich zur theoretischen Weisheit oder Philosophie? Jede von beiden ist an sich selbst Zweck und Erfül- Inng des menschlichen Wesens und keine kann dess- halb bloss Mittel für die andere sein. Gleichwol ist eine Coordinirung und damit ein Dualismus des Zweckes auch nicht zulüssig, wie denn auch Aristoteles mit Homer sagt «nicht gut ist Vielherrschaft, einer sei Herrscher». Herrschend aber ist das Göttliche und dieses erkennt die Weisheit. Und zwar erkennt sie es mit dem Theile unseres Wesens, der dem Góttlichen am ähnlichsten ist"). Darum hat die Weisheit den Vorrang. Und denselben behauptet sie, wenn wir ihr Verhältniss zur gpövnsız nach allen oben aufgestellten Gesichtspunkten betrachten. Denn obgleich alle Tu- genden um ihrer selbst willen und niemals wegen eines selbstsüchtigen Vortheils®) gewählt werden dürfen: so haben doch die praktischen Tu-| genden neben ihrem eigentlichen Zweck noch eine äussere Wirkung und Erfolg”), sie be- reiten nämlich Herrschaft, Ehre und Glückseligkeit für den Einzelnen und für die Mitbürger, Wess- halb Aristoteles sagt, dass die œocvnots sich zur ooopta verhalte, wie die Heilkunst zur Gesundheit). Die Forschungen der Weisheit aber haben ihr Ziel in sich selber. Desshalb sagt von ihr Aristoteles, die $7) Evvécevxtat de xoi H pporno: tj Too T$ouc apern xat aur) tfi 9povrjoet, x. t. X. Eth. Nie. X. 8. Vrgl. auch Trendelenburg's Beitrüge und Yen apern. 68) Eth. Nic. X. 7. Schl. d éd Zeien à voða Tóc Toy Duer .8qq. Eth. Nic. VI. 2. P 6 ótta À "ege Lader gdrofe, 69) Wer tà» arnoßarvayrwy £vexa e handelt, der ist nach em nur per accidens gut. 70) Eth. Nicom. X. 7. p.. 1177. b. 2. at Di TÖV ToaxTOv Tv XAcioy à Sp m&ptrotoUpt3a Tapa TAY TEEL. 71) Eth. Nic. VI. c. 13 Schl. zur Philosophie B.II. über den Cirkel zwischen povns 1139. a. 10. einep xaf oporormra tiva xat oixet— | cola verhalte sich zur Eudämonie ©), nicht wie die Heilkunst zur Gesundheit, sondern wie die Gesund- heit zur Gesundheit d. h. die Energien der Weis- heit seien selber Eudümonie. — Die Thätigkeit aber der praktischen Tugend theilt sich in die private und öffentliche, die öffentliche in die kriegerischen und politischen Geschäfte 7). Der Krieg ist wegen des Friedens, die Geschäfte wegen der Musse zur Bil- dung; also die Tugenden des Krieges und der Ge- 'schäfte”‘) wegen der Tugenden im Frieden und in der Musse. Die Weisheit also oder die Philosophie erscheint ‚sowohl zeitlich als die spätere, als auch dem We- sen nach als die höhere, weil ihr Gegenstand der höchste ist"), so dass Eudemus einseitig ihr Werk als Gottesdienst bezeichnet, dessen Thätigkeit vor Stórungen zu bewahren und zu fórdern der Gesichts- punkt der ethischen Tugend sei). Ebenso setzen die Nikomachien uud die Politik den besten Habitus in. die Weisheit, und die ethische Tugend in den Dienst der Weisheit"), weil in dieser das einfache Wesen und der Zweck der menschlichen Natur zur Erfüllung kommt”). Wesshalb von allen Wissen- schaften die Metaphysik allein die freie Wissenschaft ist, die andern borgen von ihr die Voraussetzungen 7 so die phronetische Tugend ihren Zweck; denn des Staatsmannes Tugend sucht nicht sich selbst im Staate 72) Eth. Nic. VI. e. 13. p. 1144. a 78) Eth. X. c. 7. p. 1477. b 6, u. VL 8 P- 1141. p. 23 74) Eth. Nic. X. 7. at de reel TAÛTE „(das Gebiet der praktischen ‚ Tugenden) rpa&eıs Besoin &Gyoxot eivat — doy olo ines, {va oyo- Ag£wpev. Polit. VII. 14. dvayxn uU aütiy atpeoty eivat xat Toi Th Meoemıv xai taie TOLÉSOLY oi, TOÀEMOV ue» clone ër, Metaph. I. 1. Polit. lich das Zeien als principium der Philosophie) Bragipe ToU Sete, rosa xat m végyeta. (nämlich die oer Be. ward THY WANNY dpETRv. Im Anfang des cap. u. lib. VI. c. 7. wird ihr Gegenstand, nämlich tX said xai Zeta, als Maass a angegeben, wie hier der Träger. 4 6) Eth. Eudem. VII. 15. us edu atosotg xat wéi kache er Tiv TOU 3600 anota Sewpiav, „ade dpiotn — f asd dé — xwe T Secv Jeparevetv xat Jenpeiv, adn dE pau ee 71) Eth. Nic. X. 9. o 05 xatd voy dvepymv xat TOUTOY SEPATEU vw Otaxetuevoc LOLITA (dies bezeichnet dem besten Habitus) douxey SCH 78) Polit. VIL 15. o ôt & Adyo 06 uiv xai ó voie TS uge río "Qo:e mpg Toutous t7]v Yé£veoty xal WË TOV at dei rapageuäges uekétns. Und Eth. e libr. 10. e 7. ó xard t9» wou Bios, REP toüco malısra GS pto 79) Metaph. I. 2. xat | aÿrn BOYNE éxeuSépa ovga TOY momp» uóvn yap ait abtiss Evexéy Zorn — doyuxerátr dë TOY eh xat Hëlen APX T SE Ummperouang A yvwpibouca, TÉVOS £vexé var rgaxréíoy Exaorov 329 de l’Académie de Saint - Pétersbourg. 330 hervorzubringen, oder moderner ausgedrückt, der Staat ist nicht der Endzweck des Menschen, sondern die Glückseligkeit ®); diese aber hat keinen Zweck ausser sich selbst. Ihr also ist sowohl die staatsmännische, als die praktische Tugend des Einzelnen untergeord- net. Und wenn wir in dem Ganzen der Glückseligkeit den letzten und wesentlichsten Bestandtheil als den ersten Grund derselben erkennen, so müssen wir mit Aristoteles die Glückseligkeit selbst eine philosophische Betrachtung nennen“), für wel- che sowohl die anderen Tugenden dienen, als die äus- seren Güter nur bedingende Mittel sind. Die ganze menschliche Thätigkeit ist also teleolo- gisch verknüpft, und zwar so dass alle Handlungen, je mehr sie wegen anderer nothwendig und nützlich sind, desto weniger schón und je mehr sie bloss um ihrer selbst willen vollendet werden, um so schóner sind. Der innere Zweck der menschlichen Na- tur ist dabei der feste Punkt, und der nühere oder weitere Abstand der Handlungen von die- sem ist das Maass für die Werthschätzung. Dess- halb sind z. B. die Handwerke nothwendiger und nützlicher als die Philosophie ‘'); sie fallen aber zu- gleich ganz ausserhalb der ethischen Beurtheilung, weil sie lediglich Mittel sind für einen gänzlich ausser ihnen liegenden Zweck. — Hierbei haben wir nun einen wichtigen Punkt übergangen, nämlich die Stellung des moie moaxctxóc. Auch dieser ergreift unmittelbar die höchsten Zwecke des Lebens und berührt wie eine Wahrnehmung (aic$16*z) das Schöne und sittlich Gute. (Vgl. Trendelenburg Beitr. zur Phil. II. S. 376.) An- dererseits soll auch diesem Auge der Seele die tugend- hafte Vollendung nur durch die ethischen Thätigkei- ten kommen, wesshalb beide in Wechselwirkung stehen. So scheint der weie nach beiden Seiten die Spitzen des Lebens zu umfassen. Da dieser Punkt aber zu den noch problematischen gehört, so durften Wir hier nur darauf hindeuten, um etwaigen Vorwür- fen wegen theoretischer Einseitigkeit zu begegnen. MUR um e E 80) Eth. Nic. X. 7. a. a. St : . 80%) (Eth. Nic. p. 1178. 5.29. Ge Zoo On duateiver n Sewpla, xat A D 2 i stimmungen auch öfter auf den Gesichtspunkt der Gottähn- Iichkeit und bemerkt, dass der glückselige Gott sich unmöglich a addict noch praktisch beschäftigen könne. Metaph.. I.. 3 "Avayxató: Zu rå Lee, duel Paie EE ph. I.. 2. Axeeaéeeeat uiv ovv nis gue, AMELYWY Diese Vereinigung von Handeln und Theorie, von praktischen Tugenden und Weisheit, hat bei Ritter") | Anstoss gefunden und er will der schwankenden Dar- stellung des Aristoteles gegenüber consequenter sein, indem er den theoretischen Verstand bei der Glück- seligkeit gar nicht in Anschlag bringt, weil er auf der Gränze des Sittlichen liege, während Aristoteles sich nur mit dem beschäftige, was von unserer inneren vernünftigen Ausbildung ausgehend in ein äusseres Handeln ausschlage, also nur mit den praktischen Tugenden, die aber nicht um ihrer selbst willen gewählt werden könnten. Aristoteles soll nun aus In- eonsequenz und zur Strafe für seine Unterschäz- zung des Sittlichen gleichwohl den Standpunkt in seiner Ethik festhalten müssen, als wäre das schöne Handeln an sich Zweck und nicht blosses Mittel für die Ausbildung des Vefstandes! — Die Zusammen- stellung dieses Räsonnements genügt, um seine er- zwungene und gemachte Natur zu zeigen. Ritter hat in den Stellen, wo er las, dass die Tugend nicht um ihrer selbst willen begehrt werde, die limitirende Par- tikel «nur» übersehen. Nicht nur um ihrer selbst willen wáhlen wir die Tugend in den praktischen Din- gen, sondern eben auch wegen der Hülfe, die sie für die Glückseligkeit im Ganzen bringt”). Gleichwohl ist es ja für Aristoteles ausgemacht, dass jede Tugend eine reislooız ist”), also das t&%og in sich trägt, mithin an und für sich gewählt werden muss, wie jedes téhos. Was soll also die Rede: «dass Aristoteles seiner Neigung nicht widerstehen kónne, das praktische Handeln nur als Mittel für die wissenschaftliche Ausbildung gelten zu lassen ")». Aristotelische Lehre aber ist, dass die schóne Ent- faltung des praktischen Lebens zu dem an sich Lóblichen und Guten gehóre, obgleich es freilich in einem hóheren organischen Ganzen auch zugleich für die theoretische Musse hülfreich diene *). — Die «wissenschaftliche Ausbildung» wirft aber Ritter wie die physischen Tugenden aus der Aristotelischen 82) Gesch. d. Phil. III. Gre Aufl.) p. 818 bis 324. 327 u. 336 u. 352. 83) Eth Nic. I. 5. aipounetx pi» xat Ai avta, aipoupeSa 0i xai Tüe eldarmovias yapıy. Ausser vielen a. St. zeigt diese , dass auch die theoretische Thätigkeit, als Theil, ein Höheres über sich im. glückselig vollendeten Ganzen des Lebens hat. 84) Metaph. IV. 16. Eth. N. II. 5. das ev. 85) Gesch. d. Phil. III. S.. 321.. 86) Polit. VII. 15. Bulletin historico - philologique 332 Ethik heraus. Es scheint, als habe ihn der Sprach- gebrauch der ged dazu verleitet. Denn ganz klar ist freilich, dass zu den aperat nStxat das theoretische Leben nicht hinzugerechnet werden darf; ebenso klar ist aber auch, dass die gd oder zeien im weite- ren Sinne sich die Augen ausreissen würde, wenn sie die oopta, welche das Ziel und Licht des praktischen Lebens und der wesentlichste Bestandtheil der Eudá- monie ist, nicht betrachten sollte. Und betrachtet Aristoteles nicht ausführlich das theoretische Leben in seinem Verhältniss zum praktischen? Dass er es selbst aber an und für sich hätte darstellen, also Me- taphysik, Physik, Psychologie u. s. w. in der Ethik hätte lehren sollen, kann man doch nicht verlangen. Zeller”) widerlegt nun zwar die Ritter’sche Meinung, hat aber doch den Grund des Missverstehens so we- nig beseitigt, dass er sogar selbst behauptet: «es liesse sich nicht einsehen, welche Stelle die übrigen diano- etischen Tugenden (nämlich ausser der œoovnots) in der Ethik einnehmen sollten, da sie auf’s Handeln gar keine unmittelbare Beziehung hätten ?)». Hier scheint er ganz zu vergessen, dass Aristoteles sich selbst diese Frage vorgelegt und beantwortet hat; denn er löst sie so, dass die copta auf dieselbe Weise zur Eu- dämonie nützlich sei, wie zur Gesundheit nicht die Heilkunst, sondern die Gesundheit; denn die copia sei selbst Bestandtheil der Glückseligkeit und ihre Thátigkeit selbst sei die vollendete Hand- lung”). Zeller hätte ebenso gut sagen können, er sehe nicht ein, welche Stelle denn die Eudämonie in der Ethik einnehmen solle? So schwankend ist Zel- ler’s Auffassung. Wie wären sonst die Irrungen be- greiflich, die man neuerdings”) als etwas Neues wie- derholt, dass «die Tugend bei Aristoteles nur Mittel zur Handlung sei», und dass «dies zur rechten Auf- fassung des Begriffs der Energie in der Ethik des Aristoteles nie zu vergessen sei, dass er in das Thun im Unterschiede von Gesinnung und Entschluss falle, folglich sein Wesen nicht in der inneren, sondern in der ausführenden Thätigkeit liege. Solch ein Auf- 87) S 88) Suen Phil. d. Gr. I. p. 522. 89) Eth. Nic. VI. 12. oò% 7 Gel Öylerav, dXX wc N ut Leg, oU— TOS T; copia 9a uova" pépos ydg oUca THS CAN apernc to e m Kon xat TO évepyetv eudatpova. Dr. We ehrenpfennig Verschiedenh, d. ethischen Prinzipien bal d. Hellenen 5. 49. (Jahresber. über das Joachimsth. Gymn. 1856.) | welche mit dem Verstande das Werk entwerfen Be leiten». gehen des Innern in's Äussere aber sei die Folge einer Metaphysik, welche den Begriff des Seins ganz in den des Werdens, der Thätigkeit habe umwandeln lassen» u. s. w. Es muss hier also erinnert werden, wie scharf Aristoteles zwischen Ausführen und Han- deln unterschieden habe. Am Arzt macht er's deut- lich °'), indem er den Einen den Snptoupyös nennt, d. h. den ausführenden (etwa den Chirurgen), den anderen aber den apyırextov, d.h. den vorschreibenden und leitenden, welcher der eigentliche Ur- heber der Handlung ist”). Ebenso zeigt er es beim Baumeister und seinen Werkleuten und in an- deren Beispielen. Diesem Unterschiede gemäss ist ihm desshalb das Handeln eine rein innerliche, un- sichtbare Thätigkeit, und wenn die äusserliche auch jenen Namen führt, so verdient sie nicht im eigent- lichen und hóchsten Sinne so genannt zu werden. Was man schon aus der Eintheilung”) der Philosophie bei ihm hätte merken können; denn er theilt die Stavoræ ein; also muss doch wohl das Handeln eine Art der Suerg. d. h. des Denkens, sein. Ausser vie- len andern Stellen hätte besonders die der Politik") verglichen werden müssen, wo Aristoteles erklärt, wie man von einer Stadt, die keinen auswärtigen Ver- kehr oder Krieg hat, nicht sagen dürfe, sie handle nicht, da doch ihre "Theile oA mos unter ein- "Rn pflegten: so dürfe man dasselbe auch vom einzelnen Menschen nicht behaupten, der keine Handlungen nach Aussen vollbrächte. Weil das Forschen und Reflektiren, was ganz um seiner selbst willen geschähe und Selbstzweck sei, erst ei- gentlich praktisch heissen müsse. — Wenn man also 91) Polit. III. e 92) Polit. s a8. 10 d Zanen Zocla TAGS Tod ApyLTExToVog, 6.08 Aoyos dpyırk 93) Arist. Mach ÉL eid b. 25. taoa dravora 1 ndr i TOUNTIXN d Deng, . 94) Polit. VII. 3. ou t&v mpaxttxóy v.(näsilich Blay) ug dvaquatov Été pous, Ee ofoyrai T mee iz. 15 Dr. hren- pfennig), 008: tas Otxwotac e’var movag Tauras T mpaxtındg Tas TOY Gronn ran yaet» (d. h. wegen des Erfolges) ipe = We dAÀ& Ai Aen Tas «Uto teheto xat Tas ao TOY Eve ewpias xat ótav once tet vže conpaËla téko, WOTE xat SCH Tte. wahrotu de xal TPATTELY xupiws (d. h. sensu eminenti) xol TOY ZEwreptxav rpdécwv ode rac dravolarg APYLTÉXTOVAG. «Wir sagen aber, dass vorzüglich und in entscheidendem Sue: auch in der Sphäre der àusserlichen Handlungen diejen Ki man Sr Worte xat — Aires vif als Genitivus der Sphäre fassen, so kann m uch von apyırixtovag abhangen lassen: « die SEET "Urheber der dee lichen Handlungen». 333 de l'Académie de Saint - Pétersbourg. 334 beim Aristotelischen Begriff des Handelns ein Auf- gehen des Inneren in’s Äussere bemerkt haben und damit eine vom Ritter’schen Compendium un- abhängige Einsicht aussprechen will, so muss man diese Bemerkung ganz unbekannten Erkenntnissquel- len verdanken, da beim Aristoteles die ausführende Thätigkeit nur in abgeleiteter Weise Handeln heisst, und dem Handeln sensu eminenti, als einer unsichtba- ren That des Geistes, gar nicht wesentlich ist, son- dern nur einigen Arten des Handelns die äussere Wirkung sichert. — Die Kluft, die also Ritter zwi- schen dem theoretischen Verstande und dem prakti- schen Leben fand, wäre auf diese Weise ausgefüllt. Die oben bezeichnete teleologische Einheit aber zwi- schen Tugend und Weisheit erhält dabei eine nähere Erläuterung. c) Die Lust. Wenn wir nun jetzt an den zweiten Bestandtheil der Eudämonie, nämlich die Lust kommen: so ist hier die eigenthümliche Einheit derselben mit der sitt- lichen Thätigkeit schon genügend von Ritter, Zel- ler und Brandis nachgewiesen und es muss als anti- quirt betrachtet werden, wenn man neuerdings noch behauptet"), dass wir nach Aristoteles «auch das Schöne und Gute nur als Lusterregendes wollen». Lassen wir Aristoteles selbst darauf antworten ser «Um Vieles würden wir eifrig uns bemühen, auch Wenn es gar keine Lust herbeiführte, z. B. zu sehen, Erinnerungen, Wissenschaft und Tugenden zu haben. Wenn aber dieses nach einer Nothwendigkeit von Freuden begleitet ist, so macht das doch keinen Un- terschied; denn wir würden es uns wählen, auch wenn keine Freude daraus entstände.» Während also in dem Verhältniss der Thätig- keit, welche von der Eudämonie umfasst werden, Sich die teleologische Gliederung zeigt, so sind jene mit der Lust nicht durch ein Mittelglied ver- knüpft, sondern diese folgt ihnen als ein unmittelbar 95) Jahresb. d. Joach. Gymn. 1856. p. 47. Die beiden Stellen (Eth. Nic. II. 2. u. III. 1.), die Dr. Wehrenpfennig dafür citirt, lehren nur dass die Lust mit zu den Gütern gehórt und dass sie alle übrigen Güter begleitet, aber kein Wort davon, dass die Lust der Grund sei, Warum die anderen Güter begehrt würden. 96) Eth. Nic. X. 2. ITepi told orovd y zotnoa(ueS dy xal el un- Zenion ë Rt@épor Sovy, olov pav, Wagener era, eid£vat, sde dpe- Tas Ge, E? FEE dvdyxne Éxovrat Toutos Möaval, 0306» Otag£oct. fhotueSa "ën av taUca xat cl a ylvor dx aürGy ndovn. Gegebenes nach, indem sie die theoretische Thitig- keit sowohl, als die praktische Gesinnung und Ent- schliessung eigenthümlich vollendet. Der sittliche Charakter der Lust findet desshalb sein Maass ?) in dem sittlichen Charakter der Thütigkeit und so viel Arten von Thätigkeit zur Eudämonie gehören, so viel Arten von Lust gehören dazu, und so wie die Thätig- keiten an Werth von einander abstehen, in demselben Verhältniss gliedern sich proportional die sie beglei- tenden Lustempfindungen. Übrigens verlangt dieser schwierige Punkt noch eine ausführliche Besprechung, die wir uns auf eine andere Gelegenheit aufgehoben haben, wobei beson- ders die psychologische Frage beachtet werden soll. S 4. Wenn nun Lust und Thätigkeit, in der angegebe- nen Weise verknüpft, die wesentlichen Bestandtheile der Glückseligkeit ausmachen: so bleibt der Betrach- tung noch ein dritter Begriff, der der äusseren Güter, übrig. Stoisch betrachtet, müsste man sie zu den dòpopa rechnen, welche auf das Sittliche gar keine unmittelbare Beziehung haben. Aber Aristoteles hat immer in tiefsinniger Richtung die innere Verknü- pfung aller Dinge vor Augen. Er lehrt, wie die Vege- tation das thierische Leben bedingt, wie die Fleisch- fresser die Pflanzenfresser voraussetzen und wie die ganze Erde für den Menschen sei, der sie als Werk- zeug für seine humanen Zwecke benutzen solle *). Nach Aristoteles sind die Dinge nicht zufällig”) zu- sammengewürfelt, sondern für einander gedacht und vorbereitet "") stehen sie in innerem teleologischen Zusammenhang. Ein solcher Zusammenhang besteht auch zwischen den sogenannten äusseren Gütern und den sittlichen Handlungen. Diese sind die Zwecke des Lebens. Als solche aber sind sie ein Letztes, was vorhergehende Mittel als Bedingungen voraussetzt. Ein Sclave kann nicht glückselig sein, weil er ohne Bildung, ohne Musse, ohne Überlegung, ohne Ehre Die äusseren Güter. 97) Eth. Nic. X. 5. &x ray Evepycımv Bien seqq. à 98) Pol. I. 8. oinzéow tX te Quzd và» Day Évexey civar xai réa ta rà» Avdpunwy ydotw. (— T ydp quote pmi» wire Zeie motel pire army.) iva xoi Zoäée xat aka dpyava ylımrar adco. 99) Natur. auscult. lib. IL e. 6. — 100) In diesem Sinne hat nach Trendelenburg's sinnreicher Deutung das Wort Tpowxovó unta: eine allgemeine Geltung, so weit der Zweck reicht (cf. Oecon. I. e 3.), zur Bezeichnung der providentiellen Ökonomie der Natur. did 335 Bulletin historico - philologique 336 lebt — nach antiker Auffassung. So gehört also Frei- heit, Fähigkeit sich selbst zu berathen, Musse und geistige Begabung offenbar zu den Bedingungen des sittlichen Lebens. Ebenso ist Freigebigkeit wohl dem, der nichts hat, unmöglich. Und wie man, nach Aris- toteles’ Ausspruch, aus Wolle keine Säge macht, son- dern aus Eisen, so kann man auch aus einem thierisch- niedrigen, oder durch Krankheit wahnsinnigen Men- schen kein sittlich schönes Leben hervorgehend denken. Also auch Reichthum, menschliche Aniagen und Gesundheit gehóren zum Leben. Da unsere Na- tur aber auch für Geselligkeit und Freundschaft an- gelegt ist, so ist auch Staat und Freund dem Glück- seligen zu geben. Auch Nahrung und Luft bedarf er und wie viel anderes nicht noch. Um nun in diese Masse von Bedingungen organi- sche Gliederung zu bringen, so unterscheidet Eude- mus'") zwischen eigenthümlichen und allgemeinen Bedingungen. Denn z. B. Athmen, Wachen und Be- wegung bedürfen wir, um auch nur irgend ein Gut oder Übel zu empfangen. Dies sind also keine den sittlichen Handlungen eigenthümliche Bedingungen, wie etwa für den guten Habitus des Körpers nicht jenes Obige, sondern Fleischgenuss und Spaziergang nach dem Essen eigenthümlich ist. Diese beim Eudemus bestimmter angedeutete Ein- theilung der Bedingungen finden wir auch schon im Aristoteles "?), der ausdrücklich neben den tugend- haften Handlungen auch äussere Güter zur Eudämo- nie verlangt und diese in nothwendige und mitwir- kende oder nützliche eintheilt, was dem allgemeinen und eigenthümlichen des Eudemus entspricht. Hierzu werden an anderen Stellen noch die bloss «aus- schmückenden» hinzugefügt, z. B. edyéveux, eucexv(a, x&Jio;. Eine weitere Ausführung dieses Unterschie- des würde zur Darstellung des Urbildes der mensch- lichen Glückseligkeit von keinem Belang sein, weil der Glückselige eben Alles in Fülle besitzen muss, was er gebraucht, und weil jeder Mangel WT) den | Begriff vollkommener Eudämonie aufheben würde. Für die Formen des sittlichen Lebens aber unter gegebenen Bedingungen ist die Eintheilung wich- 101) Eth. Eudem. lib. I. e. 2. Wia u. soë, 102) Eth. Nic. L 10. tà» ðt Aotzóv ayaday ra pev drapyeıvavay- xaiow d ët cUveoya XAL LONGUE TÉQUXEV 6pyavixóc. 103) Eth. Nic. I. 9. &viov 8& vrropevot furaivoust T) paxdotov, tig, weil da vielleicht ein gegebener Mangel oder Vor- zug, z. B. Armuth oder hoher Adel des Geschlechts, eine individuell bestimmte Form des Lebens bedingt. Hierauf einzugehen liegt ausser den Gränzen unserer Untersuchung. Aber nur darf man die Eigenthümlichkeit der Bedingungen für die Eudämonie nicht bloss darin sehen wollen, ob eine solche nur für sittlich-gute Hand- lungen tauge oder nicht. Denn nach diesem Gesichts- punkt würde man wieder auf die Stoischen adtapopa zurückkommen, die durch Einseitigkeit aus dem Aristo- telischen Begriff der öoyava gebildet sind. Denn darauf beruht ja grade nach Aristoteles die Möglichkeit aller Ethik"^,dass alle menschlichenAnlagen sowohl, als alle äusseren Güter auf doppelte Weise (in utramque partem) gebraucht werden können; da der Gutesie gut, der Schlechte schlecht gebrauchen wird. Das Gute und Schlechte hat wie alle Gegensätze Eine Gattungssphäre. Die Eigenthümlichkeit der Bedingun- gen wird also nur im moralischen Gebrauch überhaupt bestehen, indem sie ógyavxóz zur Handlung mitwirken. Daraus folet, dass die àusseren Güter durchaus nicht immer für Jeden "”) ein Gut sind. Manche schon ka- men wegen des Reichthums um, sagt Aristoteles GE Sie sind desshalb nicht so Güter, wie etwa die Tu- gend, welche als £&s nach Aristotelischem Terminus nur «wohlthätig» (sdepyerixn) wirken und nicht Übel hervorbringen kann. Die äusseren Güter dagegen kön- nen in den Händen des Bösen oder Unverständigen sehr schädlich sein. Obwohl Aristoteles dies klar be- merkt, lässt er darum doch nicht, wie die Stoiker und ihre modernen Nachfolger, seine tiefsinnigere Auffas- sung ausser Augen. Denn es gilt die Bedeutung die- ser Güter für das Urbild des vollkommenen mensch- lichen Lebens zu würdigen. In dieser Beziehung aber bekommen sie alsbald einen festen und unerschüt- terlichen Werth, sofern sie die Organe für unsere Handlungen sind "). Denn, wie wir sagen, in der 104) Eth. Nie. IL 1. In Beziehung auf die Güter siehe IV. 1. d» 8 cci ypeia, Zote voUtote yprodar xat eU xal xaxws. Rhet. Ld 105) Mor. Eudem. lib. VII. c. 15. (Die äuss. Güter) aya$a HEI cete Get écriv, évB£y erat Ò’ civar Biaßepa tiot Sta các Ebers. Magn. Mor- «^ X p 106) Eth. Nic. I. 1. 97 ydp tıves dmwkovro Oud mhOÏTOV. 107) Dies liegt schon in dem x£quxe» Eth. N. I. 10., weil von Na- tur die Dinge sich ópyo»xóc zur Handlung verhalten sollen: e ausführlichere Untersuchung fällt mit der über den wahren Reit 3 thum (rAoörog dAnStvce) zusammen. Vgl. Polit. I. c. 8. N: 380. 381. 382. BULLETIN Tone XVI. N’ 20 . 21,25. DE LA CLASSE DES SCIENCES HINTORIQUES, PHILOLOGIQUES ET POLITIQUES DE L’ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG. —— À————c On s'abonne: chez MM. Eg gers & C'e, libraires à S'-Pétersbourg, 11, Perspective de Nefski; au Comité administratif de l'Académie (Komurers Ilpanzeuia Hunep aTOpCKOË Akagewiu Hayk), et chez M. Leopold Voss, libraire à Leipzig. ” prix d’abonnement par volume + composé de 36 feuilles, est de 3 rbl. arg. pour la Russie, 3 thalers de Prusse pour l'étranger. SOMMAIRE. NOTES. 16. L'unité du Principe moral d'Aristote. tres de S. Paul. Brosser. — Teıchmürter. 17. Sur un manuscrit arménien des Epi- N 0 T E S. —— 16. Die Einheit der Aristotelischen Eudä- monie, von G. Teichmüller, Dr. phil. (Lu le 3 juin 1859.) Die vorliegende Aufgabe. 8 1. Maassgebende Gesichtspunkte. a. Das beste Leben und die bedingten Formen. b. Teleologische Einheit im Gegensatz zur Einheit der Summe, der Art, des Geschlechts, der Idee und der Proportion. $ 2. Unterscheidung der Bestandtheile von den äusseren Bedin- gen. $ 3. Die Bestandtheile der Eudämonie. a. Gliederung ınnerhalb des Sittlichen. Das vollendete Leben, schóne und schónste Handlungen, Theil und Ganzes, Mittel und Zweck. b. Ethische Tugend und Weisheit. Handeln und Theorie. €. Lust. 8 4. Die àusseren Güter. a. Wiefern sie Güter sind. b. Ihr Maass. *. Teleologie und Belohnungssystem. $ 5. Die Eudämonie als Ganzes. Ihre formalen Prädicate. Ihre Gliederung und Idealität. 3 6. Das Leben unter gegebenen Bedingungen. Die vorliegende Aufgabe. Den neueren ethischen Systemen gegenüber, die Sich fast alle national und einseitig vifi auf- auen oder gegenseitig vernichten, ist es an der Zeit, die vielseitige Ethik des Aristoteles zu betonen, wel- che bis zur Reformation die christliche Welt wissen- schaftlich beherrschte und auch dann nur, nach Me- lanchthon’s Meinung, aus streit- und neuerungssüchti- gem Ehrgeiz aufgegeben wurde. Wir verdanken die- sen Neuerungen freilich manchen Gesichtspunkt, ha- ben aber auch zahlreiche Irrthümer in den Kauf bekom- men. Gleichwohl hätten alle diese neueren Methoden und Ideen, soweit sie überhaupt der Kritik Stand hal- ten, in dem grossen Entwurf eines umfassenderen Sy- stemes ihren angemessenen Platz finden können. Für ein solches die Grundlagen der Aristotelischen Ethik gel- tend zu machen, ist die Bestrebung Trendelenb urg’s, der noch vor Kurzem in diesem Sinne die Einseitigkeit der Herbart'schen Moral scharfsinnig beleuchtet hat"). Um uns demselben Bestreben anzuschliessen, versuchen wir hier das ethische Princip des Aristoteles dadurch in ein helleres Licht zu setzen, dass wir die ihm ei- genthümliche teleologische Einheit gegen die vornehmsten Darsteller Aristotelischer Wissenschaft nachweisen und die aus Verkennen derselben entstan- denen Vorwürfe widerlegen. Obgleich wir für die vor- liegende Aufgabe wenig von den überlieferten Dar- stellungen brauchen konnten, so verdienen doch Män- ner wie Ritter, Brandis, Zeller u. A. grossen Dank, weil sie durch ihre Arbeiten den noch ziemlich im Dunkel vergrabenen Aristoteles an's Licht zu fórdern halfen und dadurch einer Vereinigung der ethischen Systeme den Weg bahnten. Denn Kant's schon von Schleiermacher gerügte gröbliche Unwissenheit über Aristoteles ist zum grossen Theil mit die Ursache je- 1) In den Abhandlungen der Akademie der Wiss. in Berlin. 1856. 307 Bulletin historico - philologique ner Zersplitterung der heutigen ethischen Schulen, und den Aristotelischen Gedanken einer «Ethik der immanenten Teleologie» kennen und annehmen ist wenig verschieden ^). Vor allen Dingen schien es desshalb wichtig, das ethi- sche Prineip des Aristoteles sowohl seiner Ableitung (Methode) als seinem wesentlichen Inhalt nach (beson- ders die Lehre von der Lust) zu beleuchten. Diese beiden Untersuchungen heben wir aber je für eine be- sondere Abhandlung auf und versuchen hier nur, die Einheit der Bestimmungen nachzuweisen, die man bis- her im ethischen Prineip entweder summarisch oder tumultuarisch versammelt dachte. Denn nur dadurch wird sich sein wissenschaftlicher Charakter zunächst an den Tag legen. Hierzu aber müssen wir erst zwei Gesichtspunkte gewinnen, die wir in den bisherigen Darstellungen ganz übersehen fanden. Wir machen damit den Anfang. $ 1. Maassgebende Gesichtspunkte. a) Das beste Leben und die bedingten Formen. Es ist ein allgemeines Versehen in den Darstellun- gen Aristotelischer Ethik und die Quelle der meisten Vorwürfe gegen dieselbe, dass man die Zeichnung des vorbildlichen oder urbildlichen besten Lebens nicht zu unterscheiden wusste von dem vielfarbigen Bilde des sittlichen Lebens unter gegebenen Be- dingungen. Gleichwohl liegt dieser Unterschied im Aristoteles klar ausgesprochen vor, und die schärfe- ren Gränzlinien beider in der Politik hätten den etwas schwächeren in der Ethik das rechte Licht leihen kön- | nen. Da aber dieser Gegenstand für unsere Untersu- chung nur ein Parergon ist, so verschieben wir seine ausführliche Erörterung auf eine besondere Abhand- lung und versuchen hier nur einige Andeutungen zu geben. Aus dem ersten Kapitel des 4ten Buches der Poli- tik lernen wir vier verschiedene Aufgaben sowohl für jede Kunst und Wissenschaft, die ein ganzes Geschlecht zum Gegenstand hat, z. B. die Gymnastik, Heilkunst, | Schifibaukunst u. s. w. kennen, als auch insbesondere | für die Wissenschaft vom Staate. Denn Aristoteles | 2) Auch die Kritik der Herbartianer über Aristoteles heisst bei | Trendelenburg mit Recht: «eine Reihe von Missverstándnissen ». fordert erstens eine Darstellung des besten Staates, dann des nach den gegebenen Bedingungen (x zou dee. wem Zug besten oder passenden (tig cct» app.itrouge), dann die Kunst, einen beliebig gegebenen zu erhalten, selbst wenn er nicht so gut ist als er sein könnte, und zuletzt viertens das durchschnittlich Zuträgliche für alle Staaten anzugeben. Die letzten beiden Fragen interessiren uns hier weniger. Den Gegensatz zwischen dem allgemeinen Musterbilde aber und den bedingten Formen müssen wir betrachten. Denn was Schleier- macher bemerkt, ist nur ein Zeichen, wie wenig zu seiner Zeit Aristoteles genügend erkannt war. Er sagt: «Wiewohl sich nicht einsehen lässt, warum diese Stelle sollte leer sein müssen, dürfte doch Niemand eine Sittenlehre aufzeigen können, welche dem Ei- genthümlichen entweder ein besonderes Gebiet an- wieseneben dem Allgemeinen, oder beide durch einander gesetzmässig beschränkte und bestimmte» 9. Aber auch keiner der späteren Kritiker hat, soviel wir uns erinnern, die eigenthümliche Lósung dieser Aufgabe beim Aristoteles aufgezeigt. Wir berühren desshalb hier nur die Frage, weil sie eine weitgreifende Untersuchung verlangt. ; «Den besten Staat soll die Staatswissenschaft darstel- len, der am meisten nach Wunsch vollendet und von ` keinen äusseren Verhältnissen eingeschränkt wäre, wie er für die schönste Begabung und äussere Aus- rüstung passt»^. Hier also ist das Musterbild oder die ideale Vollendung des Naturzwecks. «Aber nicht nur den besten, sondern auch den möglichen und für die gegebenen Verhältnisse passenden muss dieselbe Wissenschaft erklären, denn vielen ist’s viel- leicht unmöglich die beste Staatsform zu besitzen, darum muss der Politiker auch die nach den gegebe- nen Bedingungen beste erkennen und welche für wel- che passend ist». Hier aber haben wir den Ort für die sittliche Gestaltung des Individuellen. Und nun vergleiche man, wie Aristoteles im 7ten und 8ten Bu- che den besten Staat zeichnet, die Begränzung der Bürgerzahl, die Grüsse der Stadt, die Lage des Landes, den Hafen und die Seemacht der Stadt, die Begabung 3) Schleierm. Grundl. einer Kritik d. bish. Sitten), pag. 79- _ 4) Arist. Pol. IV. c. 1. p. 1288. b. 22. trs aurng Gorza mornuns TY dplorny moArreiav Sewpioat — — d LOULÉTTOUILe de l'Académie de Saint - Pétersbourg. des Volkes, die gesellschaftlichen Berufsarten und die politische Gliederung der Stünde, die Vertheilung des Landes, die Anlage der Stadt und der Privatwohnun- gen, die Gymnasien und Märkte und neben diesen zu erwünschenden Gaben des Glücks noch die sittlichen Bedingungen, die Bildung und Erziehung: so wird man gestehen, dass Aristoteles ein Musterbild habe aufstellen wollen, das allen politischen Bestrebungen als Ziel und Maass dienen sollte. Neben diesem aber gestaltet er mit kundigem Blick auch das Individuelle; denn Einiges ist für despotische Regierung bestimmt, wie der Sclave und die Asiatischen Völker; Anderes für Kónigthum, wie die meisten Vólker in ihrer he- roischen Zeit, wo die Masse noch ungebildet ist; An- deres ist fähig sich aristokratisch, Anderes sich repu- blikanisch zu regieren?). Hier sehen wir lauter indi- viduelle Formen, alle sittlich fest bestimmt und lób- lich, jedoch in einem entsprechenden Abstande von dem Musterbilde. Soviel von diesem Gegensatz in der Politik. Ihm entspricht die Behandlung der Ethik. Denn freilich ist das Urbild gar nicht zu verkennen, wenn Aristoteles, wie es spüter ausführlich gezeigt wer- den wird, die Glückseligkeit in vollendetem Leben verlangt, nach vollendeter Tugend, unter genügender Ausstattung (xoonyia) der äusseren Güter und unter dem Sonnenschein des Glücks an Frau und Kindern und Schönheit und, Adel u. s. w., welches alles ohne den geringsten Mangel vorhanden sein muss , wenn man nicht die Glückseligkeit trüben und beschmutzen Will”). Nur in der Idee lässt sich so der Zweck des menschlichen Lebens ungehindert auszeichnen. Die- sem Musterbild gegenüber tritt nun der Reichthum bedingter Formen. Das theoretische Leben vollendet Sich bei den wenigsten Bedürfnissen und ist die dem Ideal adäquateste Form; das praktische Leben erfordert eine den praktischen Tugenden entsprechende Ausrüstung”); gleichwohl tritt neben den aristokra- tischen Aufwand die bürgerliche bescheidnere Frei- OPER Sage S S MP 3 > Datri Arist. Pol. III. c. 17, wo die Formen des ôsonootoy, Bact- tung dieser Formen und die Begründung des Gegensatzes zwischen dem Musterbild und den individuellen Formen, wie sie bei Aristote- les geleistet ist, gehört nicht hierher. - EM .. ,) Eth. Nie. I. cap. 9. p. 1099. b. 2. Evia» ÔÈ Tnranevo: furaivouot TO paxaptoy, den euyeveiag, &)rexy(ac, xdAAcue. 7) Eth. Nic. X. cap. 7 u. 8. Bios Sewpnrixée und TPAXTLXOG. | gebigkeit^) und neben den königlichen Wirkungs- kreis die Sphäre des Privatmannes, sittlich auf glei- che Weise löblich °. Die Frau hat Tugend wie der Mann, aber in eigenthümlicher Weise, sein freies Wort ist für sie Geschwätzigkeit, ihre Tapferkeit für ihn Feigheit. Des Kindes Tugend ist eine andere als die des Sclaven ^). In allen Formen aber wohnt ge- staltend das sittliche Prineip und giebt nicht nur über- all ein festes Maass, sondern bestimmt auch teleologisch den Abstand jeder Form von dem Urbilde. Wie nun aus der Verkennung dieses Gegensatzes zwischen dem Urbilde und der sittlichen Form unter gegebenen Be- dingungen die mannigfachsten Missverstündnisse ent- standen sind, wird spüter gezeigt werden. Hier ge- nüge es, die Analogie in der Behandlung der Ethik und Politik zu bemerken, die sich bis auf den terminus erstreckt; denn in beiden Gebieten wird verlangt, ne- ben der vollendeten Form auch die &x có» úrapyévrov beste zu erkennen, wie der Feldherr mit dem gege- benen Heere am kriegerischsten zu wirken suche und der Schuster aus dem Leder, was er habe, die besten Schuhe mache "). Und wenn sich dies blos auf die gegebenen áusseren Verhültnisse zu beziehen scheint, so würde sich doch auch leicht nachweisen lassen, dass es ebenso auf die psychologische Eigenthümlich- keit °) von Aristoteles angewendet wird. | Dies Vorbild eines vollkommenen menschlichen Le- bens ist als hóchstes Gut die Zielscheibe unserer Hand- lungen und wie diese für die Schützen ®), so jenes zu erkennen für uns von grosser Wichtigkeit, um unsere Pflicht (tò àéoy) richtiger zu treffen. 8) Eth. Nic. IV. 1. &XeuSepörng, cap. 4. meyahompéneta, cap. 5. p. 1122. b. 80. nperxe: ydp xat ole ra totaüta xpoUndoyer dt" icy n Oud ry Mpoyayay d e» moie mére TI, xal role eUyevéG: xai toic Evdckors xai Soa Toraura. 9) Eth. Nic. X. 9. d ës : 10) Polit. lib. I. c. 18. p. 1260. a. 15. urolnntéov E pév pecéyety ravrag (nämlich an den ethischen Tugenden) AA, où t£v aÿrov TPOTOY, SA Goen Exaorw TPAS ré avro) Épyov. : 11) Polit. IV. 1. p. 1288. b. 26. tq» èx cà» vxoxstuévov (wie später 1289. a. 2. 5 xopyoucov) doiormy. Eth. Nic. I. cap. 11. èx TOY ÜTAP LOVTUY del Ta xdJAora xodtcety xaSd eo xai orparnyay &ya$0v tQ rapayıı ‚orparanidw yoroSat moAeutxra ca xai oxuro- Tonoy Ex. TOv ÓoSévro y oxuray xcAMGrow UxoÓmpa noreiv, B. p T n © 12) Polit. I. 13. p. 1260. a. 2. dvdyxn Hin neriyerv dupotépouc (Re- gierender und Regierter in ganz allgemeinem Sinn Mann, Frau, Kind und Sclav umfassend) dperng, taurng O elvat 9iagopds. — xai roito ei Die Uu ynrat mept tv jy dv cet. 13) Eth. Nic. Let xa34zxsp robórot oxonûv Eyovres, pärkov dv TuyAavomuey Tod Oéovroc. p. 1094. a. 23. T. Bulletin historico - philologique b) Teleologische Einheit, Da nun dies menschliche Gut, das Princip der Ethik, nichts Einfaches ist: so entsteht die Frage, ob und wie die vielen Güter, woraus es besteht, verknüpft sind. Denn bei jedem Begriff erregt das vorzüglich die philosophische Aufmerksamkeit, was ihn als Band zu einer Einheit verbindet. Obwohl nun einleuchtet, dass der Begriff erst dann vollständig verstanden wird, wenn man ihn auf eine nothwendige Weise entstehen lässt: so versparen wir doch die Analyse dieser Me- thode auf eine eigene Betrachtung und versuchen hier nur die Einheit des gegebenen Begriffs, die auch für sich vollständig eingesehen werden kann, zu zeigen. Zuerst nun ist klar, dass die in der Eudämonie enthaltenen Güter nach keiner der 4 Aristotelischen Einheiten Eins sein können, weder nach der Einheit der ‚Zahl (xat aetSuov), noch uach der Einheit der Art (ci3e:), des Geschlechts (yéve:) und der Proportion (xac avaroylav), eben weil die Eudämonie ein Zu- sammengesetztes ist, was also vielleicht ein àv (numerische Vollständigkeit) oder ein &Acv (thetisches Ganzes nach dem Ausdrucke von Waitz), aber kein £v im strengen Sinne bildet. "Ein x&v aber, d. h. eine vollzählige Summe, in der kein w£oos, als Posten, fehlt, ist doch für die Eudä- monie eines Aristotelischen Kopfes ein zu niedriger Begriff, da durch ihn ja die schönsten Gegenstände, nämlich die sittlichen Handlungen, mit den gemein- sten (wie etwa das Gehen, Schlafen, Kleidung und Spei- sen), als coordinirt gedacht würden. Gleichwohl hat diese Auslegung ihre Vertreter gefunden. Schleier- macher greift sie auf und rüstet sich damit aus, um die empirische Rohheit eines glückseligen Aggregates getrost verachten zu kónnen. Gegen ihn wird die Kri- tik leichte Arbeit haben, wenn wir zuerst die Gliede- rung der Eudümonie voranschicken; deshalb werden wir diese Frage zum Sehluss noch einmal aufnehmen Hier werden wir nur einen exegetischen Versuch be- trachten, der als Verdunkelung einer so treuen und gediegenen Darstellung, wie die von Brandis er- scheint. Es gilt dabei zwar nicht, Tugend und äussere Güter ebenbürtig zu setzen, sondern nur die letzteren als Summe zu denken oder was noch schlimmer ist, selbst ihre summarische Abgeschlossenheit zu entr Brandis erklärt: «Die Eudämonie ergiebt sich daher als ein vollen- detes und selbstgenugsames, als das im hóchsten Grade, ohne dass ein Anderes hinzukäme, anzustrebende und durch jedes ihr hinzukommendes, wenn auch noch so kleines Gut, anw dendenüs E des Anwachses nicht bedürftig)» "). Dieser Satz widerlegt sich selbst; denn wie kónnte das Vollendete wohl noch anwachsen! wie das Nichts Bedürfende noch Güter ausser sich anerkennen! — Wäre er aber wirklich Aristotelisch, so würde dadurch der Begriff der Eudämonie in einen Progress ins Un- endliche hineingezogen, denn kein Maass setzte dem sich häufenden Anwachs eine Gränze, und würde also derselben Widerlegung wie der Cyrenaische unterlie- en. Die Eudämonie, so als Summe gedacht, würde aber alle innere Verknüpfung ablehnen und darum den Anspruch, als geschlossenes Ganzes den ethischen Bestrebungen zum Maass zu dienen, schlechthin auf- geben müssen. Dass dieser Satz aber nicht Aristotelisch ist, wird zuerst die Interpretation der betreffenden Stelle zei- gen. "Ete òè aiperoratny (Thy evönınoviav ctópsSa. eiva) pr) bake Al ell ik Gut Cun NN o8 icu. öç atpetavépay ET cob ex yfo con TOY ayasov' Örzpeyn yap ayaSöv vexat: To mocotiSégevov, dyATQY DE To peifov alperWrepov def”). — Die ungezwungene Erklä- rung dieser Stelle würde etwa so lauten: Ferner hal- ten wir die Glückseligkeit für das Begehrenswerthe- ste, wenn sie nicht summirt wird; summirt aber (d. h. als Summe betrachtet) würde sie offenbar begeh- renswerther sein mit dem Kleinsten der Güter dazu; denn das Hinzugefüste bildet ein Plus von Gütern, immer aber ist von Gütern > Grössere auch das Begehrenswerthere. Sollte nun pn) ouvagt® Regen durch «ohne dass ein Anderes hinzuküme» nach Brandis übersetzt werden: so müssten wir undevög euvaorSp.cup.éveo verlangen. Das -| «durch jedes ihr hinzukommende, wenn auch noch s0 kleines Gut, anwachsend» nach Brandis, würde im Griechischen so etwa construirt werden: ouvapıIpov- uévou òè xal too éhaylorou zën ayatay. — So aber, wie der Text vorliegt, ist die Eudämonie selbst das Subjekt. Nicht bloss nichts Anderes soll zu ihr sum- 14) Aslstetaleà ud seine ` ré Zeitgenossen von Chr. y Brandis. 2te Hälfte (Berlin, Reimer, 1857) p. 1 15) Arist. Eth. Nicom. I. cap. 5. p. 1097. b. 16. de l'Académie de Saint - Pétersbourg. 314 mirt werden kónnen, sondern sie selbst soll keine Summe sein. Der Begriff, der dies verbietet, ist aber grade tò aipetwrarov. In ihm wirkt die apagogische Kraft Ti. welche dieser kurzen und schlagenden Be- -weisführung des Aristoteles zu Grunde liegt. Denn wäre die Eudämonie eine Summe, so würde der Su- perlativ der Werthschätzung sich in eine endlose Com- paration auflösen, in eine Jagd nach der úrepoyń, nach dem Mehr. Grade dieses aber scheint. Aristippische Lehre ge- wesen zu sein; denn von ihm sagt Diogenes Laertius: «Zweck sei ihm die einzelne Lust, nicht die Glück- seligkeit; denn diese sei die Zusämmenktellang oder Anhäufung der einzelnen Vergnügungen, zu denen auch als Summanden die vergangenen und zukünftigen hinzukommen. Die einzelne Lust sei an sich begehrenswerth, die Glückseligkeit um dersel- ben willen» "). Wie aber Aristoteles jede Verknüpfung der Güter durch Addition zurückweist, zeigen die entsprechen- den Erórterungen der Magna Moralia, die auch Bran- dis als «unklare und schwerlich unverderbt geblie- bene Stelle» citirt. Die Unklarheit dieser Stelle liegt wohl zum grossen Theil darin, dass uns darin ange- muthet wird, etwas dore: zu denken, dann aber auch in der etwas schülerhaften Umständ- lichkeit, mit der diese sich widersprechenden Annah- men beseitigt werden. So viel aber ist doch klar dar- in, dass in drei Füllen jeder Versuch einer summari- schen Einheit oder Zersplitterung der Eudümonie zu- rückgewiesen wird. Denn erstlich sei es absurd, das Beste oder die Eudämonie als Summand mit Mania rechnen; sonst würde das Beste besser sein als es selbst ^). Dies trifft vielleicht auch die Darstellung von Brandis, nach welcher die Glückseligkeit noch selbst durch ein kleinstes Gut anwachsen kann. — Zweitens soll man sich die Eudämonie nicht als etwas für 16) Wir wünschten 35d ig noch ein granmatisches hne für die Abduction zu hab a scobar, allein wir rfen es nicht. Aristoteles lässt oft Wee die Sache sprechen, z. B Analyt. prior. p. 41. a. 24. tò © dS Zeite 33 Ban detxrvougev, Geen äi: vatov te sduBaivn TS dYTIpAGERS T ions, otov $t aoÿppetpos D dtauetpoc dia cà YivecoSat Weeden Ta nepert- oa tote dotiouc, SuuuÉTpoU e äeigee, 17) Diog. L. Lib. II. Sect. 8. 887. dësser dE TO èx TOV peprxoy Howay cj 97142 (dafür steht $ 90 SE Ee cuvapt3 poty- r. lib. I. e. 2. &av ci HR GXOTWY xai AUTO CUVE PUS, autò aire dotar BéAreov. p. 1184. a. 20. sich vorstellen und etwa ausser ihr das Beste su- chen. Denn indem man nun die Güter, worin die Eu- dämonie besteht, aufsucht als das Maes so hat man darin grade die Eudämonie, ausserhalb deren man suchen wollte "). — Drittens könnte man etwa durch Vergleichung sich ein Bestes heraussuchen wollen, z. D. die Klugheit (ppevnetz); hierbei trifft uns aber der Einwurf, dass das Beste nichts Einfaches sei und dass es nicht wie die Klugheit noch vieler Güter aus- ser sich bedürfen könne, sondern als vollendeter Zweck genügen müsse ”). Im ersten Fall wird also kein Gut ausserhalb der Eudämonie anerkannt; im zweiten Fall zeigt sich, dass sie selbst alle Güter in sich einschliesse und nichts ausser ihnen sei; im dritten Fall, dass kein einzelnes Gut für sich genüge. Obgleich nun Eudemus, wie Brandis sagt, «sich nicht bei diesen häklichen Untsrärehängdi betheiligt», so lässt doch seine Darstellung nirgends eine Addi- tion der Güter zu. Hierüber wird weiter unten Nä- heres gesagt werden. Will man jedoch zur Erläuterung der Auffassung von Brandis noch über die gegebene Stelle hinausgehen, so wird es scheinen, als sei ihm die Unterscheidung zwischen NP und tage Apy entgangen. Denn von ersterem sagt Aristoteles ^): «Jedes Gut (afa Scy) ist mit einem anderen Gute begehrenswerther als allein». Aber von letzterem heisst es: «Es ist klar, dass Nichts, was mit einem der Güter an sich be- gehrenswerther wird, das Gute (r&yaSév) zu nennen sei». Die Eudämonie ist aber, das Gute, was also kein ‚anderes Gut ausser und neben sich Hoch haben könnte, Ebenso vergeblich sd biu es sein, Gét höchste Gut nach der Einheit der Art oder nach der Plato- nischen Idee”) als Eins zu denken. Um dies zu be- weisen, macht Aristoteles darauf aufmerksam; dass das Gute für die Fische ein anderes sei, als das für die Men- schen, dass desshalb wegen der Verschiedenheit seiner 19) Ebendas. oJ yap Zou Zi TL yGple ToUTUY Tj Ed atpovia, aiig radra. lin. 28. 20) to yàp iron Cnroümey dyaSov, n 06 povos povn oloa ei téhetov. lin. 36. 22) Eth. Nicom. X. c. 2. p. 1172. b. 27. TAY rap nes’ Étépou &yasoö aiperurtepov 5 povoupevov. = Srhoy we 096v Tayadıv ay ein, © uera TLVOG TO XAF auro dya$Qy alperWrepoy yberar. lin. 3 23) Eth. ein +. 4. ëëim ge ois av eln xoryóv TU | xaSéov xai £v. p. 1096. a 315 Bulletin historico - philologique Definition sich auch verschiedene Wissenschaften, jede mit ihrem eigenthümlichen Guten, zu befassen hätten", Wenn also der Inhalt des Guten in jeder Sphäre ein an- derer sei, so sei eine Idee des Guten d. h. eine ete oder yéve: zu denkende Einheit desselben unmöglich. Als Gemeinsames bleibe bloss die proportionale Ein- heit”) übrig, da in jedem Gebiete der Zweck das Gute für dasselbige Gebiet sei”). Diese teleologi- sche Grundlegung aber sei die Sache der Me- taphysik, nicht der Ethik. Diese nimmt nach Aris- toteles den Zweck als Voraussetzung auf und bemüht sich bloss, ihr eigenthümliches Princip, nämlich das menschlich Gute zu finden und in seiner gan- zen Sphäre durchzuführen. Wie der Zweck aber in anderen Gebieten als dem menschlichen Leben auch das Gute oder Erhaltende und Erklärende sei, etwa für die Fische: das geht die Ethik gar nicht an. Ent- schieden weist Aristoteles diese Vermischung und Ver- wischung der wissenschaftlichen Gebietsgrünzen ab”). Hier müssen wir nun ein auffallendes Missver- ständniss des sonst so scharfsinnigen Zeller berühren, der es «für den Standpunkt des Aristoteles, im Unter- schiede von Plato, sehr charakteristisch findet, wenn die Untersuchung über die Idee des Guten”) desshalb aus der Ethik verwiesen wird, weil diese doch in keinem Falle Gegenstand des menschlichen Handelns und Besitzes sei». Statt darin nun, wie es richtig ist, die scharfe Beobachtung der verschiedenen For- schungsgebiete zu sehen (deren Vernachlässigung Aris- toteles überall an Plato tadelt), so will er darin den niedrigen Standpunkt des Aristoteles erkennen, «als ob die Philosophie des Sittlichen für Weber und Zimmerleute wäre!» Es ist eigentlich schwer zu begreifen, wie man gerade diesen Vorwurf gegen Aristoteles erheben konnte, gegen Aristoteles, der nicht nur Weber und Zimmerleute, sondern alles Hand- 24) Eth Nic. VI. cap. 7. ° 25) Eth. Nic. L c. 4. xat &vaXoytav. p. 1096. b. 28. 26) Eth. Nic. c. 5. 27) Arist. Eth. Nic. lib. VI. c. 7. p. 1141. a. 31. où yp pia (Wissen- schaft) Tepi To Stee SHE TOY Ego, ad étépa rept ÉxaGrov, El pn) xat larpım p. TOY TOY Suerg, — Vrel. das ganze Kapitel und die Citate zum Schluss dieser Betrachtung. Die Unter- suchung über die Eintheilung der philos. Diseiplinen ist übrigens noch nicht abgeschlossen; desshalb durfte hier die Ansicht des Verfassers nur angedeutet ‘werden. ES 28) Zeller, Philos. der Griechen. ter Theil. bag: 511. Anm. I. | werk”), sogar einige ausübende schöne Kunst zu dem Banausischen und Sclavischen rechnet, welches am Wenigsten an Philosophie, ja kaum überhaupt an sittlicher Thätigkeit Theil hat. Eine genauere Be- trachtung der bezüglichen Stelle hätte ihm gezeigt, dass er die Analogie des Aristoteles missverstanden, dass er den verglichenen Gegenstand mit dem tertium comparationis verwechselt hat. Aristoteles will lehren, dass jedes eigenthümliche Gebiet sein eigenthümliches Princip habe und dass desshalb jedes Princip, wel- ches in blasser Allgemeinheit über allem Eigenthüm- lichen stehen wolle, leer und unfruchtbar sei in jeder eigenthümlichen Wissenschaft, indem dadurch nichts erklärt oder gefördert werde. So will der Feldherr siegen, der Arzt gesund machen, oder noch bestimm- ter diesen und diesen gesund machen: darum sind Sieg und Gesundheit oder vielmehr individuelle Gesundheit ihre Güter, das sind eigenthümliche Principien; aber dieIdee des Guten anzuschauen nützt weder ihnen, noch dem Weber und Zimmermann. Etwas scharf wählt Aristoteles zur Analogie gerade die Handwerker”) und praktischen Mànner, weil ihnen, wegen des inne- wohnenden Triebes auf Vortheil, doch eine so grosse Hülfe zum bessern Verstehen ihrer Kunst nicht leicht hätte entgehen können. Diese ironische Kälte dient zur Abkühlung von der Platonischen Schwärmerei, als ob, wer blind wäre über die Idee des Guten, auch sonst nichts Gutes erkennen kónnte, und als ob vorzüglich die Staatsmünner zu nichts taugten, wenn sie über jene Idee im Dunkeln tappten °'). Hiergegen macht Aristoteles nüchtern geltend, dass die Idee des Guten in dem particularen Guten durchaus nicht so innewohnt, wie das Weisse im Schnee und Wachs, sondern nur nach der von ihm so benannten Einheit der Proportion; denn was das Sehen für's Auge, das ist die Vernunft für die Seele: nämlich der vol- lendete Zweck oder das Gute. Die Definitionen des Gu- ten im einen und im andern Falle sind aber nicht iden- tisch. Daher kann durch die allgemeine Idee des Gu- ten, als durch eine generische Einheit des particula- ren Guten, dieses nicht erkannt werden ^): sondern SH ag Stelle bezieht sich auf Ar. Eth. Nic. I. c. 4. p. 1096. b- a. 8. SE SE Ku dU Dr ee rode Maer wert? xai und’ Erı&mreiv oUx evAoyov. p. 1 31) Plat. resp. lib. 6. pag. 505 wd den Anfang von 32) Vrgl. Analyt. post. 1. 9. und ausser der bezügl. iei Eth. Nic. 317 de l'Académie de Saint- Pétersbourg. 318 umgekehrt, das particulare Gute kann sowohl für sich erkannt werden als es auch der Erkenntnissgrund für die allgemeine Idee des Guten ist. Alle einzelnen Wissenschaften nehmen desshalb ihr eigenes Princip als ihr Gutes, und also hat auch die Ethik oder Politik nicht vom Guten an sich, sondern vom menschlichen Gute zu reden. Denn das Gute an sich, welches in allen Dingen und der ganzen Natur das Beste ist, gilt dem Aristoteles als Gegenstand einer anderen ” und höheren Wissenschaft, welche über die Ethik, als eine einzelne Sphäre hinausragend, die Principien al- ler Wissenschaften umfasst, nämlich der Metaphysik. Aristoteles bezeichnet diesen Gegensatz auch bei der Streitfrage, ob die theoretische oder die praktisehe Weisheit hóher zu halten sei. Er entscheidet bekannt- ' lich zu Gunsten der ersteren, weil sie (die ocola) den höchsten göttlichen Gegenstand habe und desshalb nur eine und dieselbe sei, während die praktische Weisheit (ppcvnatg), welche das particulare Gute für den Menschen sucht, sowohl einen niedrigeren Ge- genstand betrachte, als auch den Plural zulasse, in- dem wie die Heilkunst so auch das Gute für jede Art der lebenden Wesen ein besonderes sei, wesshalb man auch einigen Thieren diese Klugheit‘) zuschreibe. Wenn nun so die Güter unter einander, ebenso we- nig wie dieihnen entsprechenden Wissenschaf- ten, etwa Metaphysik und Ethik, eine wesentliche (£t8e:) Einheit bilden, so ist auch im menschlichen Gute für sich betrachtet keine solche Einheit zu finden. Sowohl wenn man das schlechthin Gute isolirt, als wenn man das relativ Gute einschliesst. Denn Lust, Denken, Erin- nern sind um ihrer selbst willen und an sich begehrt und haben doch als Güter ein jedes eine andere De- finition, so dass sie nur analog Eins sind TL Nimmt man aber, wie es sein muss, im höchsten Gute oder SE EM EE 1.6 auch Analyt. post. 1.7 die meraßaoıg eig Aho yévos und Metaph. L 9. a nv gie mode émtorruny oUÓiv Bonge tjv ray AOV, nämlich die Idee. — H i xd 33) Metaph. I. 2. doytxorérn ðè tóv £rıornuov (nämlich die Me- taphysik) xat warkov ged TH Unmnperovong, T) Yvwpikouon, rivos vex Zoe npaxtioy Éxagrov- toUto d ét} rayaS0y» £v ÉxaGTotG, Aug Aë TO apıarov èv tf pÜoer raon. — dei ydp tasty (die Metaphysik oder Weisheit) à» totoy deyG» xal alov evar Sewpntixmve xat Ye rayadey xai và eh Évexa Ev ër aitiwv doriv. P. 982. b. 4 u. 10. 34) Eth. Nicom. libr. VI. c. 7. dd xai tdv Smplwv fue ppd- vERE pacıy svar, Zoe Tepl tdv adrav Bier frouen Paiverar Baan Rpovontixnv. EE : 35) Eth. Nicom. I. cap. 4. von xa3’ aôtà an bis Ze à1] & adv. der Eudämonie auch das relativ Gute mit hinzu, so ist ja ganz klar, dass die Güter, wie die «günstige Ge- legenheit» und die «Gesundheit» und andere keine wesentliche Einheit mit der Tugend oder mit der Lust haben können *). l Gleichwohl dürfen die in der Eudämonie zusammen- gefassten Güter auch nicht vom Zufall zusammenge- blasen sein”), weil wir ja sonst überhaupt nicht ein- mal ein Ganzes (&%ov) in ihr besüssen. Wenn sie nun weder schlechthin noch zufällig Eins sind, so bleibt nichts übrig, als dass sie ein teleologisches Gan- zes bilden”). Denn das schlechthin Eins-seiende geht auf die einfache Nothwendigkeit zurück TE &rAóc) Das Ganze aber vertrügt nur die organische Einheit oder Nothwendigkeit (avayxatv 2€ úroséosos). Ehe wir nun diesen teleologischen Zusammenhang im Einzelnen nachweisen, müssen wir erst jene wich- tigste Trennung vollziehen, die überall im Organi- schen das Herrschende vom Dienenden, die Zwecke von den Mitteln, die Bestandtheile von dem Äusseren, das Wesentliche von den Bedingungen unterscheidet ®). Erst dann wird es erlaubt sein, in die innere Gliede- rung des Sittlichen weiter einzudringen und die äus- seren Bedingungen, als dienende Mittel, mit den herrschenden Zwecken, als den wesentli- chen Bestandtheilen zu verknüpfen und zwar weder nach summirendem Verfahren noch falsch iden- tificirend ^), sondern nach der nothwendigen Verknü- pfung für das Bessere. 8 2. Unterscheidung der Bestandtheile von den äusse- ren Bedingungen. Reissen wir erst die Eudämonie in ihre sogenann- ten Bestandtheile aus einander! Dann heisst’s wie im Epigramm auf dem Vestibulum der Leto in Delos: «Das Schönste ist Gerechtigkeit, das grösste Gut, ge- sund zu sein, aller Dinge Süssestes aber, das zu ge- winnen, was man liebt». Das sittlich Gute, die Lust und die äusseren Güter scheinen die Atome des glück- 36) Ebendas. Anfang. ; 37) Ebendas. oJ y&p £xe toig ye and rÜyne óuwvúuors. p. 1096. b. 26. 38) Vergl. Metaphysik lib. IV. dvayxačov, £v, 34v, u£ooc. 39) Polit. 1. 4."Oca yàp èx mÀetóvow cuvíotrue xoi yiverat Ey tt xotwo» — Ey Anaoıy Eupmiverar TO Zeen xai Tò doyoucvoy sgg: p. 1254. a. 28. , . : 40) Michelet sucht nach dialektischer Methode dies dem Aristo- teles zu vindiciren. Siehe die Kritik am Schluss dieser Untersuchung. 319 Bulletin historico - philologique 320 seligen Lebens zu sein. Nun entsteht die Frage, sol- len wir diese drei Stücke coordiniren und dann etwa addiren? Oder macht sich vielleicht darin schon ein Unterschied geltend, der solche Anmuthungen abweist. Was sagt Zeller? «Trifft Aristoteles ethische Grund- sütze irgend ein Tadel, so ist dies doch nur der wis- senschaftliche Mangel, dass die Bestandtheile der Glückseligkeit nicht aus einem Grundbegriffe abgelei- tet, sondern nur einzeln zusammengesucht sind»' Hiernach kónnten wir getrost addiren, vorzüglich wenn wir noch lesen, dass er die äusseren Güter als «von der sittlichen Thätigkeit unabhängige Vor- züge» wiederholt zu den Bestandtheilen ®) der Eu- dämonie rechnet und neben den Gütern der Seele aufführt. Sind sie aber Bestandtheile neben den ande- ren und unabhängig von ihnen ?): so ist nichts noth- wendiger, als sie zu coordiniren und mithin auch zur Eudämonie durch Addition zu vereinigen. Zeller selbst hat nicht umhingekonnt, ein richtigeres Verhält- niss der äusseren Güter zu der sittlichen Thätigkeit zu bemerken, wie wir nachher erwähnen werden; al- lein diese richtigere Auffassung festzuhalten hat er, wie wir eben gesehen, nicht vermocht. Vorzüglich aber das hat er so wenig, als die übrigen Forscher, bemerkt, dass Aristoteles mit scharfer Unterscheidung die Bestandtheile der Glückseligkeit, als nien, abtrennt von ihren äusseren Mitteln, als ooyava o9 oùx aveu cé c9. Während die Tugenden und die Lust Bestandtheile der Glückseligkeit sind, so dürfen die äusseren Güter auch nicht den geringsten Anspruch auf diesen Namen machen. Denn, um diese Unter- scheidung mit bestimmten Stellen zu stützen, in den Nikomachien *‘) finden wir überall die Eudämonie als in Handlungen bestehend angegeben: wer aber möchte wohl das Geld und die Äcker und Häuser und CG >: die übrigen äusseren Güter Handlungen nennen? In der Eudemischen Ethik aber ist obiger Unterscheidung gleich das zweite Kapitel ^) gewidmet, worin schon 41) Zeller Philos. d. Griech. Band 2. S. 517. 42) Ebendas. S. 512, 514, 515, 517 43) Etwas vorsichtiger drückt sich Ritter aus; rechnet die àus- seren Güter aber p. 332 auch mit zu den repete 44) Vorzüglich gehört hierher lib. I. p. 1009. b. 26. efonrar yzp duyxne Évépyera xat aperny nord ttc (m sidaiuov(a). Toy dE lor- TOY aya36 vn S. w. : 45) or Yàe tar alta ths anpLoßnTmaewng "ee 100 eudarnoveiy, Gy avtu yap ovy olóvce etOauoveiv, fue pépn TS cUdatpoviag civar vopiCouctw, cf. Eth. Nic. I. 13. cv eüóatpov(ay 08 buy ge ävep- yetay Aöyonev. p. 1224. b. 24. zum Schluss auf die Verwechslung der äusseren Be- dingungen mit den Bestandtheilen der Glückseligkeit hingewiesen wird, als auf eine Ursache der Meinungs- verwirrung, ähnlich als wenn man die Mittel, die Ge- sundheit zu erhalten und herzustellen, für die Gesund- heit selbst hielte. Hierzu nehme man noch die Stelle aus dem Bien Capitel des 7ten Buches der Politik, wo Aristoteles die Unterscheidung der Bestandtheile (o. eg oder pn) von dem, ohne welches die Handlun- gen nicht ausgeführt werden kónnten ^. allgemein fest- stellt und dann sogleich auf die Bestandtheile des Staa- tes, was nur die Bürger sind, anwendet, um das Staats- gebiet, den Besitz, die Sclaven u. s. w. davon gänzlich auszuschliessen. $ 3. Die Bestandtheile der Eudämonie. a) Gliederung innerhalb des Sittlichen. Nachdem nun dieser Unterschied voran gestellt, be- trachten wir die Bestandtheile der Eudämonie selbst, Tugend und Lust. Und zwar zuerst die Tugenden. Diese sind aber entweder ethische oder dianoetische. Sogleich kommen wir nun wegen ihres Vorzugs und ihrer Ordnung in Verlegenheit; denn auch wenn wir mit Fichte und Schleiermacher“) jeden Punkt in der Reihe der Handlungen als völlig bestimmt for- derten und etwa demgemäss eine That der Tapfer- keit ethisch construirten, so wäre zwar nach den ge- gebenen Bedingungen die sittliche Handlungsweise bestimmt, immer aber bliebe noch die Frage nach der Werthschätzung der Tapierkeit überhaupt etwa im Vergleich mit den Tugenden des Friedens unbeant- wortet; lässt man aber diese allgemeine Werthschäz- zung bei Seite, so erscheint di® Blüthe des organi- schen Lebens, nämlich die sittliche Welt selbst, da alle sittliche Handlungen als coordinirt betrachtet wür- den, in der Gestalt eines Haufens oder allenfalls einer Réthe, was man wohl Desorganisirung nennen darf. Danach z. B. würde man dem Princip des spartani- schen Staatslebens, nämlich alle Gesetze auf die Ta- | pferkeit allein zu beziehen, keinen Vorwurf machen kónnen; denn da in der Reike der Handlungen 46) Erst ò orep TOY o Änn TOY XATA QUOLV cuveccu co» (d. h.im Ce ganischen) où raura Zort uógta ris Bing ovoracewg (d. h. Be deg? (4. h. Mittel)— — Gray d Top h. Zweck), oud&v YE TOUTOLS XOLVO V EN n To E rotnoat TQ Ö& ia 47) Grundlinien $. 127 No 2090. BULLETIN Tous XVI. N* 28. DE LA CLASSE DES SCIENCES HISTORIQUES, PHILOLOGIQUES ET POLITIQUES DE L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG. —— e On s'abonne: chez MM.Eggers & C, libraires à S'-Pétersbourg, 11, Perspective de Nefski; au Comité administratif de l'Académie (Bounert, Ipasaeui: liu neparopekoi Akaxeuiu Hays), et chez M. Leopold Voss, libraire à Leipzig. est de Le prix d'abonnement par volume, composé de 36. feuilles, 3 rbl. arg. pour la Russie, 3 thalers de Prusse pour l'étranger. SOMMAIRE. NOTES. 20. Sur quelques fragments prétendus d Homère. Nauce. RAPPORTS. 10. Sur les manuscrits de feu M. l'Académicien Boutkof. Brosser, Rapporteur. NOTE S — 20. Ueber einige angebliche Fragmente des Homer, von A. Nauck. (Lu le9 septembre 1859.) Der Freundlichkeit des Herrn Professor D. Ch wol- sohn verdanke ich die Kenntniss eines Buches, welches denen,. die sich mit der Griechischen Litteratur- geschichte und speciell mit der Geschichte der alten Philosophie. beschäftigen, ein. mehr als gewöhnliches Interesse abzugewinnen im Stande sein dürfte; ich meine «asch-Schahrastäni’s Religionspartheien und Philosophen-Schulen. Zum ersten Male vollstándig aus dem Arabischen übersetzt und mit Anmerkungen ver- sehen von Dr. Th. Haarbrücker. Zweiter Theil. Halle 1851.» Octav. Ein ziemlich umfangreicher Abschnitt dieses zwei- ten Theiles (p. 77 — 212) bezieht sich speciell auf die Griechische Philosophie, und zwar werden nach einer kurzen Einleitung. zuerst: die voraristotelischen Philosophen p. 81-—158, sodann Aristoteles- und seine Nachfolger p. 158 — 212 besprochen. Die Wich- tigkeit dieses Abschnittes wäre ausserordentlich hoch anzuschlagen, wenn auch nur die Hälfte dessen was hier neues geboten wird, auf historischer Grundlage ruhte | und als baarer Zuwachs zur Bereicherung unserer | Kenntniss der alten Philosophie sich benutzen und für weitere Combinationen: bu Eu ps ut | | e Combinationen verwenden liesse. Leider ist ee cong atrii eee hatten. | dies nicht der Fall. Selbst ein oberflächlicher Blick | überzeugt uns, dass der gelehrte Araber, der nach Prof. Chwolsohns Mittheilung sicherlich nicht einmal Grie- chische Originale vor sich hatte, weder ein Organ be- sass für das Verständniss der Griechischen Philosophie, noch in den einfachsten historischen Daten bewandert war. Eine ungefähre Vorstellung von den Freiheiten die Schahrastäni sich nimmt, wird man schon nach den Rubriken in welche er die alten Philosophen bringt, sich machen können, wenn man z. B. liest dass So- erates und Plato zur Zahl der sieben Weisen gerech- net werden, oder wenn nach p..129 Plutarch der er- ste gewesen sein soll, der durch die Philosophie be- rühmt geworden. Nicht minder bezeichnend ist es dass Socrates p. 111 als Ascet geschildert wird: «Er beschäftigte sich mit der Enthaltsamkeit, der Selbst- bezähmung der Seele und der Ausbildung der Tugen- den, und er wandte sich von den Vergnügungen der Welt ab. Er zog sich auf das Gebirge zurück und lebte daselbst in einer Höhle; er hielt die Häupter, welche in seiner Zeit lebten, von der Vielgötterei und der Anbetung der Götzenbilder zurück, so dass das Volk über ihn aufgebracht wurde und in den Herr- scher) drang, ihn zu tódten. Der Herrscher setzte ihn also gefangen, dann liess er ihn Gift trinken, und seine Geschichte ist bekannt.» Hier fimden wir we- hafi del AnsdenoL y 1) Den schiefen, oder doch für scher» dürfen wir dem Araber nicht zur Last legen: das Wort ent- spricht dem Griechischen &pywv. Freilich weist der Araber diesem Li 435 Bulletin historico - philologique 436 nigstens noch einige, wenngleich etwas verblichene historische Reminiscenzen; wenn dagegen Zeno ge- sagt haben soll, die Heuschrecke vereinige in sich die Eigenthümlichkeiten von sieben Starken’), den Kopf des Rosses, den Nacken des Stieres, die Brust des Löwen, die Flügel des Adlers, die Füsse des Kameels, den Schwanz der Schlange (p. 134), so wird jeder sofort fühlen dass dies phantasiereiche Philosophem nicht auf Hellenischem Boden gewachsen ist, sondern aus dem Oriente stammt, und man wird nach diesen Proben, denen sich ähnliche in Fülle zur Seite stellen lassen, kaum umhin können gegen Schahrastäni’s An- saben äusserst misstrauisch zu sein. Indess würde man irren, wenn man meinte dass der Araber so durchweg als ein romanhafter Phantast erschiene. Nur dies steht fest: für historische Forschungen wird seine Darstellung nicht anders als mit der grössten Vorsicht und Behutsamkeit benutzt werden dürfen, und na- mentlich werden diejenigen welche darauf ausgehen die gesammte Griechische Bildung aus der Wiege des Orientes abzuleiten, sich hüten müssen zu Gunsten gewisser vorgefasster Meinungen allzu voreilig ihr Urtheil gefangen zu geben. Näge xal neuvao’ drgzebe Ae taðta xà» ppevðv. Vor allen Dingen wird es darauf ankommen die den Relationen des Arabers zu Grunde liegenden Quellen ausfindig zu machen. Wo dies móglich ist, kónnen auch auffallende Missver- ständnisse und grobe Entstellungen, die er oder seine Gewährsmänner sich haben zu Schulden kommen las- sen, da wo wir es am wenigsten vermuthen, uns ei- nigen Nutzen gewähren. Hierfür ein Beispiel. Dass unser Autor dem Homer einen Platz unter den alten Philosophen anweist, ist nicht weiter be- fremdlich, wenn man bedenkt dass selbst die Griechen ihren Dichterfürsten als den Vater der Philosophie zu betrachten gewohnt waren: überraschend sind aber die Sentenzen, die hier (p. 142 — 145) dem Homer zugeschrieben werden. Von einer wirklichen Kennt- niss des Homerischen Textes zeigt sich allerdings eine Spur; das allbekannte ovx dae» moXuxotoo.vém (Il. B, 204) wird angeführt und abgeschmackter Weise als ein 2) Der Arabische Text ist im Folgenden lückenhaft; denn es wer- den nur «sechs Starke» erwähnt. Da Haarbrücker hiervon schweigt, so vermuthete ich das siebente Thier wäre beim Übersetzen ver- gessen worden oder in der Druckerei geblieben. Indess belehrt mich Chwolsohn dass die Haarbrückersche Überset tzung dem Ori- ginale entspricht. 17. Argument für den Monotheismus betrachtet. Dage- gen ist in den nachfolgenden «Weisheitssprüchen» meines Wissens nichts enthalten, was sich auf den Homer oder überhaupt auf einen Griechischen Text zurückführen liesse. Denjenigen welche an eine an- fänglich mündliche Überlieferung der Homerischen Gesänge nicht glauben mögen, wird es willkommen sein für ihre Ansicht dass Vater Homer seine Ge- dichte niedergeschrieben habe, die Autorität des Ara- bers geltend machen zu können, der dem Homer fol- genden Satz in den Mund legt: «die Schrift ist etwas, was die Vernunft ans Licht gebracht hat vermittelst des Schreibrohres, nachdem es aber der Seele gegen- übergetreten sei, habe diese des Principes wegen Sehnsucht darnach erfasst». Dies ist wenigstens deut- licher als die vielbesprochenen oypata Avypa im sechs- ten Buche der Ilias. Nach der Anführung der soge- nannten Weisheitssprüche heisst es weiter. « Es folgen Fragmente seiner Poesien. Er sagte: l. es ziemi dem Menschen, Einsicht zu haben in die menschlichen Angelegenheiten; Bildung ist für den Menschen ein Schatz für die Zu- kunft, der nicht zu rauben ist; 3. entferne aus deinem Leben, was dir Schande bringt; 4. die Dinge der Welt lehren dich das Wissen; . wenn du sterblich bist, so schätze nicht geringe die Feindschaft dessen, der nicht stirbt; . alles, was zu seiner (rechten) Zeit erwühlt wird, bringt Freude hervor; 7. die Zeit unterscheidet das Wahre und zeichnet es aus; erinnere dich selbst beständig, dass du Mensch bist; 9. wenn du Mensch bist, so lerne einsehen, wie du dei- nen Zorn bändigst; . wenn dich ein Schaden betrifft, so wisse, dass du ihn verdienst; . strebe nach dem Wohlgefallen eines Jeden, niemals nach dem Wohlgefallen deiner selbst; 12. das Lachen zur Unzeitist ein Verwandter des JJ. einens; ; . die Erde erzeugt Alles, dann fordert sie es zurück; die Einsicht vom Kleinmüthigen ist kleinmüthig; 15. räche dich an den Feinden mit einer Rache, welche dir keinen Schaden bringt; sei bei dem Manne von Muth, aber werde nicht tollkühn; wenn du sterblich bist, nun so gehe nicht den Weg eines solchen, der nicht stirbt; P GA (er) E? 16. 437 de l'Académie de Saint- Pétersbourg. 413% wenn du leben willst, so thue nichts, was den Tod nothwendig macht; . die Natur bringt die Dinge nach dem Willen des höchsten Herrn hervor ; . derjenige, welcher nichts Böses thut, ist göttlicher Natur ; . vertraue auf Gott, so wird er dir bei deinen Angele- genheiten Beistand geben; . die Unterstützung der Gottlosen bei ihren Handlun- gen ist Unglaube an Gott; . überwunden ist der, welcher Gott und das Glück be- kämpft; . erkenne Gott, so wirst du die menschlichen Dinge verstehen ; . wenn Gott dich retten will, so überschreitest du das Meer zusammt der Wüste; die Vernunft, welche Gott sprechen macht, ist edeler Art; das Aufstellen der Regel gebührt dem Haupte; . wenn der Haufen der Menschen Kraft hat, so hat er doch keine Vernunft; die Regel schreibt vor, die Eltern zu ehren, wie man Gott ehrt; . die Einsicht sagt, deine Eltern seien Götter für dich; Lë D bäi bi [ie] Lä S DIS a» Ki © . der Vater ist der, welcher erzieht, nicht der, welcher erzeugt hat; : das Wort zur unrechten Zeit verdirbt die ganze Lebenszeit; . wenn das Glück da ist, gelangen die Dinge zur Voll- endung; der Weg der Natur wird nicht gelernt; . eine Hand wäscht die andere und die einen Finger die anderen; freue dich über dasjenige, was sie für dich bereiten, nicht über das, was sie für einen Anderen bereiten; er versteht unter dem für sich Bereiteten das Wissen und die Weisheit, und unter dem für den Anderen Bereiteten den Reichthum; der Weinstock trägt drei Trauben, die Traube der . Lust, die Traube des Rausches und die Traube der Schande; das Beste unter den Dingen der Sinnenwelt ist das, was ineder Mitte liegt, und das Beste unter den Din- gen der vernünftigen Welt ist das Vorzüglichste davon.» So lauten die Worte des Arabers nach der Haar- brückerschen Übersetzung, von der ich nur insofern abgewichen bin, als ich um der leichteren Übersicht e e 3 or 36. c 3 zech Qo Ke willen die einzelnen Sentenzen numerirt habe. Ein- zelne Berichtigungen dieser Übersetzung, die ich un- ten mittheilen werde, hat Prof. Chwolsohn mir zu- kommen lassen; zum Theil beruhen dieselben auf der Handschrift des Asiatischen Museum der Akademie N. 540 Der grósste Theil der obigen 38 Sentenzen ist ent- lehnt aus einer nach den Buchstaben des Alphabetes geordneten Sammlung von iambischen Trimetern, die unter dem Titel Mevay3oou yvôuat povéotiyet in einer nicht geringen Zahl von Handschriften auf uns ge- kommen ist. Wie schon die Bezeichnung YYöpaggpovo- atıyo lehrt, wird fast durchgängig jede Sentenz in einem Verse abgeschlossen; nur selten hängen zwei auf einander folgende Trimeter innerlich zusammen, und der beobachteten Anordnung gemäss tritt dieser Fall selbstverständlich nur da ein, wo die beiden zu- sammengehörigen Verse mit demselben Buchstaben beginnen?) Die Verse selbst sind aus verschiedenen Zeiten und von verschiedenem Werthe; eine nicht unerhebliche Partie ist aus den dramatischen Dichtern geflossen, anderes verrüth durch Rhythmus und Spra- che den späteren Ursprung. Die bis jetzt vergliche- nen Handschriften weichen hinsichtlieh des Umfangs wie der Fassung der Sentenzen bedeutend von einan- der ab, und es wäre dankenswerth, wenn sich jemand der Mühe einer speciellen Bearbeitung unterziehen wollte, die freilich nur durch die Benutzung des noch an vielen Orten zerstreuten handschriftlichen Materials erspriesslich werden würde^). Jetzt sind wir auf die Zu- 3 So V. 46 und 47: &xaviÉcg Èouev xe TÒ vouSecetyv eet, autoi eere ais oU "zeen, v 304 und 305: xaxàv Qurov méQu- xey Èv Bio Y , xai Tps auras ge dvayxaïoy KaXOV. und in avi Hilos iot uA 0 ur, dOtxov, dÄ) DOTES dot» Övvane- oc uv eeh Ebe: en zusammen die bisher getrennten Vense 170 und 1 T1: posee ROUTES OÙ naSovreg EU” E ^ i puooïor toc edepyétac. We enn dagegen H. Jacobi V. 38 mi 32 verbinden will, &xavcac ei nparrovres nôomev Qouc, "reri h xa&xtc TPATTOVTOS butoddv got, so ist dies eine willkürliche und müssige Vermuthung, die obenein in directem Widerspruche steht mit der Überlieferung, dass der Vers dvôpdc xaxdg npaosovroc èx- voða» Qo: dem Sophocles pup (fr. 663). Besser würe es gewe- sen V. 38 unpass en y zu entfernen. Man sollte erwar- ten &ravrag ed mpdrrovres Caen QtiouUc ss Men. mon. 165: iav Ò Eympey xonmad , Étape qüouc. 174: &Uyou F De ct, sën Zyng, &Eetc pihouc). Doch genügt vielleicht Ke die einfache edic et Oopev. i à Piele Fehler unseres Textes lassen sich noch immer mit ko ist, wird jeder fühlen. Ich vermuthete dafür sornas nach 439 Bulletin historico -philologique 440 sammenstellung von A. Meineke Com. vol. 4 p. 340 — 374 mit den dazu gehörigen Ergänzungen des kri- tischen Apparates vol. 5 p. CCXCIV — CCCIV an- gewiesen. Dessen Text werde ich, soweit es mir ge- lungen ist für die oben angeführten «Fragmente Ho- merischer Poesien» das Griechische Original nachzu- weisen, im Folgenden benutzen. 1. Men. mon. 1: dvõponrov Evra dei ppovelv zg, mwa. So las auch der vom Araber benutzte Übersez- zer; dagegen findet sich det ppoveiv avSportva in der Vita Aesopi p. 46, 8 ed. Westerm., und sicherlich ist diesegLesart die richtige. Dadurch bekommen wir den angemessenen Sinn, dass der Mensch nicht über die von der Natur gezogenen Schranken hinaus sich verstei- gen soll. Vgl. Soph. fr. 528 Ge H - ` ` H 5 SYNTa Qoovety Yon Synty Quoty `), roÛto grenge Oc OVX Eorıy TANY Atóg oudsls TÖV nericvrov F a ` TAPIAS O TL yon Tereidodar. Aristot. Eth. Nicom. 1,11 p. 1101 a 1: rag tiyas sc {ns vue pépetv, und Porphyr. ad Marc. c. 3: éfasraca dë ras EnıßouAdg c9cynuóvoc. Hinterher sah ich dass meine Vermuthung urkundlich bestätigt wird durch Menander Com. 4 p. 242: fuere aruylav xat Blaßnv eð- sxmuovec. Die Identität beider Verse ist, denke ich, unzweifelhaft. 5) Der metrische Fehler làsst sich. nicht mit Sicherheit. nr Gewöhnlich schreibt man mit Grotius Syny dE io xe Eh Qoowciw. Einfacher wäre Sek dE pene xe IynTa ode. Doch ónnte man auch Iynrnv pie mit Mein p. 387 gebilligte Vermuthung $ynrnv ovotiv. Denn guoric ist über- haupt kein Wort, und es ist zu verwundern dass es in der neusten Auflage des Passowschen Wörterbuches nicht getilgt ist. Statt der sinnlosen Überlieferung mavu ydo uotis uugtáe dv8pdy bei Aesch. té pu- ease avôpwy hergestellt. Wenn hier tapous als Femininum a so ist dies hinlänglich, geschützt durch Aesch. Sept. 585: ruppüg dvrékhouoa Spt, und Lucian Iup. trag. c. 31: rapgéoc &xpa xopupQa xaranınosougey Éyftimc. Von anderen Adjectiven auf ue gehóren hierher: ¿nst Ga $3» Niao rappoy Callim. Del. 37. &y mirvSeumaoıy oixodouiats TE Bap&oıy aixi£wv Bporoug Ezechiel trag. bei Clemens 3,328. ai O'ayyoU ueyaAat te xat iere Antiphilus Byz. Anthol. Palat. 9, 413. 1836 dung e Od. M, 369. óc pahuxov tò Yévetoy xa yai cr. 20, 8. ES el ist add méptty Moschus 8, 83.) 351v€ een Hom. Od. E, 467. Hesiod Scut. 395. ot Geste, uéhatvay SA» "toppen Hom. d x 216. Sein re Di away Od. K, 527. 572. SnAug ovca Il. T, 97. W, 409. S5vc avr] Od. Z, 122. 31Aeac t roue Il. E, 269. yon dE Due 99ca Soph. Trach. 1062. 333v oxopav Eur. Hec. 659. yevany SnAuv Med. 1084. 3iouca Snave Iphig. Taur. 621. 32Avv srorr'v Bacch. 828. 836. 852. tc ar Zeiue Teleclides Com. 2 p. 369. maus èv GoynIuoïs xpatéet puote Leontius Anthol. Plan. 286,1. ^ie "dp Zeng ëm čute ye Le- ontius Anthol. Pian. 287,4. 7 y rais yuvariv Apopodirny we Etot pov In Teva «al tQ. ovrt Säin ravreAog Dio Chrys. 7, 151. xovA9v | Antiphon Trag. fr. 5 p. 616 (oder Men. mon. 173) et Syntôs et, Beirats, Svnta xal opéve. Demonax fr. 1 p. 643: Syntol yeyõteç un poved mio Seele, Aesch. Pers. 820: de oùy Unepgeu Iynröv čvta yon) œooveiv. Ein ungenannter Dichter (wie Schneidewin vermuthete ‚ Epicharm) bei Aristot. Rhet. 2,21 p. 1394 b 24: Svata yon tov Svatév, Cu dõdvata t0» Svaroy @poveiv. Men. mon. 603: Svntos yayovas, &Spore, un POOVEL péya. 2. Men. mon. 2: ayaoatlpsrov xti doti masela Boctctz. Aus der Arabischen Übersetzung ergiebt sich die unwesentliche Variante goecó. ' on den im Griecht. schen fehlenden Worten für die Zukunftist, wie Chwol- sohn mir mittheilt, auch im Arabischen Texte keine Spur zu finden. 3. Men. mon. 3: det tò Autov éxdlwxs cet Bien. Nach Stobaeus Flor. 108, 32 stammt der Vers aus Menan- ders IAox:ov (Com. 4 p. 194). Die Weglassung des det beruht vermuthlich auf einer Nachlässigkeit. «Die Übersetzung was dir Schande bringt entspricht dem Arabischen éL ‚s Le. Statt dessen bietet der Codex des Asiatischen Museum L» Le. Ohne Zweifel ist Ze dyony Hom. Il. K, 27. Od. A, 709. rohéac Ò Enedolasa Bovide Apoll. Rhod. 3,21. xoXéac 8° érehéEuTo vouœuc Callim. Dian. 42. el dé AU» moAéee oe mepırpoyswoty dordat Callim. Del. 28. uvrjpuovec ot sind zwei Stellen der späteren Prosa, Stobaeus Ecl. phys. p. 1086: xai zai pèv GELD: ray uy Ov Zëio yévntat xal ta oupare, tatc È Bpadeo: Bpadéa, und Euseb. c. Marcellum p. 2 D D: ài Boaxéot Sis egen UE (denn so ist statt Bpay&ory ourd uovoy rapaan- Met9otot» yproouat zu lesen; die ausgeschiedenen Worte sind aus dem Folgenden hierher gerathen). Wenn ich nicht irre, sind gerade diese zuletzt angeführten Stellen am besten geeignet den Ursprung der meisten jener Anomalieen zu erklären. Die Formen 6&éot, Bpa- ö£or, Boayéot stimmen in ihrer Endung überein mit oupéor: wie diese des für alle drei Genera gilt, so gebrauchten spätere Schriftstel- r, durch eine falsche Analogie irre geleitet, auch jene Formen femininisch. Die früher gegebenen Beispiele liefern eine unzwei- eutige Bestätigung dieser Ansicht. — Beilüufig bemerke ich dass für die Femininalform ypú ceog, über welche neulich L. Stephani «Nimbus und Strahlenkranz» p. 126 Anm. gesprochen hat, ausser | Antipater Anthol. Palat. 5,91 sich noch anführen liess: Neiem xev oco» Corp. Inscr. 2072 — 2074. 2077 c. 5ra yaXxeov Hom. Il. Z, 222: cgatpu ydAxetos (vermuthlich xéhxcoc) Sextus Em mpir. 2 272, 13 ed. Bekk. Baos: apyup£w Corp. Inscr. 2074. rastasıy doyvpćo Leo Ma- gister bei Matranga Anecd. p. 570, 37 (denn so ist statt &pyupatoıs ZU lesen, nicht apyup£ars, wie N. Piccolos Supplément à l’Anthol. Gr. p.245 vorschlug) Uebrigens verdient es wohl beachtet zu werden, dass hier immer die ec" Formen GE inr 1ëigee er- scheinen: eine Stelle wo die contrahirten Formen deyvpods, Aë xoUc, LPUGOUS Ces Ee SEN ist mir nicht bekannt. / H * EE TI de l'Académie de Saint - Pétersbourg. 442 dies zu punctiren Al: Le, was dem Griechischen tò Are vollkommen entspricht». D. Chwolsohn. 4. Men. mon. 647: ara ce Siddoxet toð Blov ra rpdyuata. Aus der ungenauen Übersetzung des Ara- bers ist es nicht wohl móglich den Sinn des Spruches zu errathen. Die Griechischen Worte besagen, dass unsere beste Schule das Leben selbst ist. Vgl. Men. mon. 235: Snoavpos dott ou Biou «à redywata. 5. Vermuthlich ist gemeint Men. mon. 4: àS«vaov pav pn quhatte Synrös ðv, obgleich die Griecht. schen Worte etwas anderes besagen als die oben mit- getheilte Übersetzung. Möglich dass der erste Über- setzer durch einen verderbten Text sich täuschen liess; man sollte meinen, er habe gelesen a$a.varou EySonv un ai e Svnrôç dv. Jedenfalls las er £ySpav, wäh- rend Aristoteles Rhet. 2, 2! p. 1394 b 21 und die Anecd. Boisson. vol. 3 p. 467 das bei weitem ange- messenere dõdvatov oov un púňacos (oder PuAarre) Svnrès ðv bieten. «Statt Le sterblich findet sich in der Petersburger Handschrift Lis vergänglich, und statt ei "ja schätze nicht gering, = I rufe nicht hervor.» D.Chwolsohn. e 6. Men. mon. 7. ravra xag yap Eyet zouyau.eva, Offenbar bezieht sich auf diese Sentenz die Vita Ae- Sopi p. 47, 22 ed. Westerm.: tavta yao xa106 i3ío Eet der, Was der Arabische Übersetzer bietet, ist höchst unzulänglich; sein Gewährsmann verwechselte, wie es scheint, yapıv mit yapav. «Statt Ja, was er- wählt wird, ist mit der hiesigen Handschrift zu schrei- ben Sr Le was gesammelt wird; dies entspricht dem Griechischen tovyópeva.» D. Chwolsohn. 7. Trotz der auffallenden Verschiedenheit kann kaum etwas anderes gemeint sein als Men. mon. 11: dyst DE mobs põe civ gea yoóvos. Aehnlich Men. mon. 459 (oder Soph. fr. 832): navt’ avaxarurıov ó XeGvos eis tò põs dée, Men. mon. 592 (oder Philem. Com. 4 p. 61): Xo6vog TA XPUTTA TAYTA Tps TÒ Dos yet. «Statt der Haarbrückerschen Übersetzung, und zeichnet es aus , hat das Arabische Original "PET EN Was mit dem Griechischen &ysı res ôç ziemlich ge- nau übereinstimmt.» D. Chwolsohn. S. Men. mon. 16: vorov évra auto dvaşí- Pvnox’ ost, 9. Men. mon. 20: ävSponog à» yéyvocxe cic coyüs Zënter, rSn , 10. Ohne Frage identisch mit Men. mon. 44: Qo Tic | teveuyóc iot taurns Atos. Der Übersetzer hat io | von olda hergeleitet, während es von ein! kommt. | Nach den uns vorliegenden Worten sollte man ver- muthen, er habe da: oder doi; statt goë: vorge- funden. 11. Men. mon. 76: Bosou à do£oxsty TG, Ween. TÖ póvov. Statt póvov wird pévo zu schreiben sein nach Men. mon. 48: dpsoxs rct xoi c) UI CAUTO wóvo. 12. Der Araber lehrt uns dass die bisher von nie- mand angefochtene Lesart in Men. mon. 58: "Téin: dxatpos Ev Bootciz Servèv XAXOV, auf einem Irrthume beruht. In der That bietet der Griechische Text eine Absurdität, wogegen der bei dem Araber vorliegende Gedanke in jeder Hinsicht angemessen ist. Man vergleiche den sinnverwandten Ausspruch in Men. mon. 184: dp hows ydo pueta TÒ SucTuyeiv. Es scheint mir unzweifelhaft dass der uns überlieferte Griechische Text aus zwei nicht zu- sammengehórigen Hälften besteht, und dass wir schrei- en müssen: YEIOS Axaıpos amies Ya . Ev Bpotois Seuvov xaxóy. Nach der Arabischen Übersetzung lässt sich für den ersteren Vers etwa vermuthen: | vos dxarooc guyyewng Sprivars čov. Die Herstellung des zweiten Verses, dessen erstes Wort mit einem Gamma begann, muss ich anderen überlassen. 13. Men. mon. 89: y rayra trixte: xat táty xo- Deco Dieser Vers ist hier gemeint, nicht die nach Form und Inhalt sehr ühnlichen Sentenzen, monost. | 668: n 3cüca, navra xal xopítecot quote, oder Eurip. | fr. 195 : dravta tixter Së TAMY Te AapQavet. Übri- gens fragt es sich, ob das vom Araber ungenau wie- | dergegebene, bei dem Verfasser von Men. mon. 668 | nicht anzutastende xoui£erou die ursprüngliche Lesart ist; angemessener scheint zu sein xorui&erat, was na- mentlich durch das Euripideische xofuoæi p’ 2; “Ardou (Tro. 594) empfohlen wird. 14. Men. mon. 128: 3&cü yap dvBoóg Bed xal Ppovipara. | 6) Damit fällt zusammen Men. mon. 539: yIav ravra xopiker xai mar xopítecat, wo Tavra xonike: in dure tixteı zu ändern ist. 443 Bulletin historico - philologique 444 15. Men. mon. 152: éySpoûs auuvou um ént Ti cav- tod Bay. 16. Men. mon. 153: edrodpos civar xpive, "Me St px. Die scheinbare Abweichung des Arabers be- ruht lediglich auf einer Ungenauigkeit der Haarbrük- kerschen Übersetzung. «Die Arabischen Worte 24 ddl un geben eine treue Interpretation des Griechisches eocoApog etyat», D. Chwolsohn. 17. Einige Ähnlichkeit hat Men. mon. 173: Synrös el, BéAtiote, "omg xal ppöver. Doch scheint der Araber eine andere Sentenz wiederzugeben. 18. Men. mon. 194: £5» BouAdusvos pn nocte Sa- yarou déa. Ob die Übersetzung des Arabers, was den Tod nothwendig macht, auf einer andern Lesart beruht oder nicht, wird sich schwer entscheiden lassen; nur so viel ist gewiss dass der Hiatus in Savatou aa nicht dem Verfasser des Verses zugetraut werden darf. Der Vers gehört nämlich, wie die Rhythmen hinlänglich lehren, weder der Byzantinischen noch der Alexandri- nischen Zeit an; somit werden wir ihn einem Attischen Dichter zuweisen müssen, und in diesem Falle kann Savarou akta nicht richtig sein. Meineke hat Savarou y agıa vorgeschlagen. Vermuthlich ist zu lesen: Co Boun zuwee pn Toûtre Savdrou rpogeva. e ct 19. Man könnte denken an Men. mon. 213: 9 pú- og arévrov có» Šðaypadtov xpatei. Doch ist die Un- ühnlichkeit des Griechischen Textes und der Arabi- schen Übersetzung zu gross als dass die Identität mit einiger Sicherheit sich behaupten liesse. 20. Men. mon. 234: S&óg nepuxev Gotis cui» dpi xaxov. Der Übersetzer hat vermuthlich Seios statt Seös gelesen. 22. Nicht unähnlich, obgleich dem Sinne nach we- | sentlich verschieden, ist Men. mon. 255: $669 overdo: roue Xaxouc euönınoveiv. Statt Seoð Oveıdog hat Mei- neke wohl mit Recht $2» överdos geschrieben. Die Übersetzung des Arabers mag auf einem Missverstünd- nisse beruhen, das seinem Gewührsmann zur Last fällt. 23. Men. mon. M7: Se paysodar dervov doct xai Toyn. Höchst dnglücklieh vermuthete Schneidewin xà» og, und auch durch Wagners Verbesserungs- vorschlag, 8216» oct xacvyés, wird der Sinn der voll- kommen richtig neuen Sentenz nur beeinträch- tigt. 28. Men. mon. 265: toyuocv Ces dorto, cux Eye: Aë ve, 29. Men. mon. 378: vójog yovedaıy icoSécuc tie véier, 30. Men. mon. 379: vente cauto tous ovest elvat EU. 31. Men. mon. 452: ratio ovy 6 Yewnous, ad ó Sodbas ce ratno. Die aufgelösten Rhythmen lassen sich mit Hilfe des codex Vindob. 2, dessen Lesart, ó ze. Vas xal osy ó yavıncas mate, durch Schahrastäni | | unterstützt wird, ohne Schwierigkeit herstellen: M € , H >} € Z , rano O Soébag T’, OU O YEWNTAS TATNO. 32. Men. mon. 466: pipa napdxaıpov t0» 6)cv dya- cxoércet. Blov. 33. Men. mon. 711: Buet tapouoncs Ts zue Ta roaypara. Nach der oben gegebenen Übersetzung, die Dinge gelangen zur Vollendung, wird jeder geneigt sein deyyeı für unrichtig zu halten; aber nach Chwol- sohns Vermuthung ist statt Ae ] Zè sie gelangen zur Vollkommenheit vielleicht zu lesen , | Col sie schla- fen. So ist die scheinbare Discrepanz des Griechischen und Arabischen Textes gehoben. Der Sinn der etwas dunkelen Sentenz scheint zu sein: so lange das Glück einem zur Seite steht, schlunfmern die Händel, geniesst man Frieden und Ruhe. 34. Men. mon. 492: zoue cäe púceos cux Gr Aav- Sávstv vonoug. So lautet der Griechische Text, woge- gen die Übersetzung des Arabers auf folgende Lesart führt: rode Tijg PÝCEWÇ OVX Gert [LAVIEVELV VÉLOUS. Beide Lesarten lassen sich erklären. Das Verbum AavSavety würde einen Sinn geben, der dem bekannten naturam expellas furca, tamen usque recurret nahe kommt; lesen wir pavSaveıv, so ergiebt sich der Gedanke: was man von Natur hat, kann man nicht erlernen. 35. Men. mon. 543: yelp yelpa vértet, ðáxtuho à Saxruhouc. Fassen wir das Resultat der hier gegebenen Nach- weisungen kurz zusammen, so ergiebt sich dass von je- nen 38 Sentenzen welche Schahrastâni als Fragmente Homerischer Poesien bezeichnet, ungefähr achtund- zwanzig in den sogenannten Menandriachen Mono- stichen sich finden. Zweifelhaft blieb es ob die un- ter Nr. 17 und 19 aufgeführten Sprüche aus derselben 445 de l'Académie de 116 Quelle stammen; unbekannt ist noch jetzt der Ur- sprung von mindestens acht Sentenzen ’). Schahra- stäni starb in der Mitte des zwölften Jahrhunderts nach Christi Geburt; die wahrscheinlich Syrischen Quellen, aus denen seine Mittheilungen über Griechi- sche Philosophen entlehnt sind, waren ohne Zweifel um einige Jahrhunderte älter als er selbst, und somit ist es wohl klar dass wir durch ihn für eine Anzahl von Monostichen eine Quelle bekommen, die über unsere ziemlich jungen Handschriften des Griechischen Textes hinaufreicht. Die Wichtigkeit welche hiernach dem Arabischen Texte beizulegen ist, wird freilich da- durch nicht wenig geschmälert dass in Folge der wie- derholten Uebersetzung das Original vielfach verdunkelt und theilweise fast unkenntlich geworden ist. Was die Methode oder das Geschick des Uebersetzers anbe- langt, so war derjenige welcher das Griechische Ori- ginal vor sich hatte, nicht insoweit der Griechischen Sprache mächtig, um vor groben Missverständnissen gesichert zu sein; im übrigen that er was er konnte; obwohl er daher öfters den Sinn des Griechischen gänzlich verfehlt hat, so ist ihm doch ein Streben nach Treue nicht abzusprechen. Eine besondere Aufmerk- samkeit verdient noch der Umstand dass die Senten- zen bei Schahrastäni in derselben Folge erscheinen wie in unserer nach den Buchstaben des Alphabets geordneten Sammlung der Monostichen. Eine nur scheinbare Ausnahme von diesem Gesetze machen Nr. 4 und 33; die entsprechenden Monostichen (647 und 711) stehen bei Meineke in dem aus der Aldina ge- wonnenen Supplementum III, während sie nach ihren Anfangsbuchstaben derjenigen Stelle entsprechen, wel- che Schahrastäni ihnen anweist. Selbst bei jedem ein- zelnen Buchstaben stimmt Schahrastäni mit der uns überlieferten Anordnung ; nur für Nr. 22 und 23 sollte man die umgekehrte Folge erwarten. Dieser einzelne Gran ae m RN I DE Con ee 7) Siehe Nr. 21. 24—27. 36—38. Wenn diese Sentenzen ebenfalls àus den Menandrischen Monostichen stammen, so igi nal von Nr.21 mit einem Theta, das Original von Nr. 24—27 mit Theta oder Iota beginnen. Nr.36 ist in der oben gegebenen Ge- stalt unverständlich; die richtige Übersetzung lautet nach Chwol- sohns Mittheilung: frene dich über das was du für dich bereitest, nicht über das was du für andere bereitest. Danach könnte man sich versucht fühlen : CER SCH + : Pius 44 1 h xaio! el tt cauto und: Tolg harg moveic. Mit dem Ausdrucke vgl. Soph. Ai. 1367: to utó roveiv; Die beiden letzten Sentenzen (Nr. 37 und 38) sind schwerlich aus den Menandrischen Monostichen entlehnt. DH ~ e yap pe markov elxos T Saint- Pétersbourg. . Fall kann uns nicht hindern zu behaupten dass Schah rastänis Gewührsmann schon unsere Sammlung oder einen Auszug aus derselben benutzte. Zugleich bietet uns die fast durchgüngige Übereinstimmung einen ziem- lich sicheren Anhalt für die Auffindung des Griechi- schen Originales, da die Stelle wo wir zu suchen ha- ben, in der Regel durch die vorhergehenden und nach- folgenden Sentenzen schon ungefähr bestimmt ist. Wie Schahrastáni dazu kam jene iambischen Monostichen dem Homer beizulegen, wird sich vor der Hand nicht ermitteln lassen und kann uns überhaupt ziemlich 'gleichgiltig sein; genug dass das Factum selbst für den bei weitem gróssten Theil seiner Homerischen Fragmente ausser Zweifel gesetzt ist. Vielleicht ge- lingt es andern für die noch rückstündigen Sentenzen das Griechische Original nachzuweisen; die zahlreichen noch unbenutzten Handschriften in denen Mevavöpcou yvopat povöctiyo: enthalten sind, dürften am ersten hierfür eine Ausbeute liefern. Indess ist nach den obi- gen Erörterungen wenigstens dies klar, dass es keinem in den Sinn kommen darf die acht bis zehn noch nicht erledigten Sentenzen für eine Bereicherung der Ho- merischen Litteratur in Anspruch nehmen zu wollen. * RAPPORTS. 10. Premier Rapport sur les manuscrits de feu M. l'Académicien Boutkof, de la section de langue et de littérature russes. (Lu le 23 septembre 1859.) L'Académie nous a chargés, dans sa séance du 14 janvier de cette année, de prendre connaissance du coutenu des manuscrits de feu notre respectable col- légue M. Boutkof et de lui soumettre un rapport sur ce qu'il y aurait à en faire. | Chacun sait combien est délicate la commission de préparer une édition posthume de manuscrits ne por- tant pas encore, de la main de l'auteur, la formule sa- cramentelle Imprimatur, nous disons plus, n'ayant pas encore recu de qui de droit leur dernière forme, tant dans l'exposition du sujet que dans l'arrangement des parties et surtout au point de vue du style. Tels sont les motifs qui ont retardé la présentation de notre Rapport. Déjà avant la décision de l'Académie qui nous con- cerne l'un de nous avait eu communication de ceux 447 N ^ Bulletin historico - philologique 44% des manuscrits de M. Boutkof qui se rapportent par- ticulièrement à l’orient et au Caucase; ce sont les suivants: 1) Tome 3°, renfermant les notices sur l'expé- dition de Pierre-le-Grand à Derbend; sur les guerres: postérieures avec la Turquie et en Crimée; sur les expéditions dans les Kabardas et contre les monta- gnards du Caucase; sur les affaires avec l'Iméreth et la Géorgie; enfin sur!’ expédition de Derbend, en 1796, et sur les rapports de la Russie avec la Perse, sous les successeurs de Nadir. 2) T. 3°. Campagne de Tottlében en Iméreth, 1770. 3) T. 3*. Campagne de 1796, affaires de Géorgie. 4) T. 13. Papiers de Sonoro, 1780 — 1783, du- rant son séjour à Astrakhan. 5) T. 14. Documents sur la Perse et sur la Géor- gie, 1795 — 1796. 6) T. 15°. Documents sur l'annexion de la Géor- gie à la Russie. 7) T. 15^. Affaires de la Géorgie lors de la réu- nion, jusqu'en 1803. Les deux derniers NN. ont été remis le 12 février de cette année, par décision de l'Académie, à M. le colonel Bouchen, chargé d'écrire une histoire des possessions russes dans le Caucase. 8) T. 33. Papiers de Goudovitch sur la ligne du Caucase, 1791. 9) T. 50. Copie de papiers secrets du général Mé- dem, commandant du Caucase, 1769 — 1777. 10) T. 51. Mémoires de M. Boutkof sur là cam- pagne de 1796. 11) Enfin Hcropia nemacrhbixe "mpakecs, par le prince tcherkesse Alexandre Misostof, 1841; la Grande- Kabarda. Notre remarque sur les NN. 6) et 7), et le travail de l'un de nous, exécuté sur des matériaux fournis par le T. 3° et déjà imprimé au t. XVI N. 10 du Bul- letin historico-philologique, montrent quel intérét sont dignes d'inspirer les manuscrits de notre défunt col- légue, si bien placé au centre des affaires, pour les connaitre, et doué d'un remarquable esprit d'investi- gation, soutenu par une grande puissance de travail. Que n’a-t-il pas réuni de matériaux utiles pendant sa longue carriere de quatre-vingts ans! Comme adjudant-inspecteur dans le Caucase, de 1797 à 1803, les onze volumes ci-dessus énumérés sont le fruit de ses observations personnelles et des recherches littéraires qu'il a exécutées plus tard, dans le silence du cabinet, pour concentrer ses connais- sances acquises. Attaché, en 1809, au général feld- maréchal prince Prozorovski, commandant de l'armée de Moldavie, il a porté le méme esprit d'investigation sur ce nouveau théátre de son activité; en 1831, il s'est conduit de méme en Finlande, oü il avait été en- voyé par le ministre de l'intérieur, et le résultat de tous ses travaux a été une masse de 70 gros volumes de manuscrits, déposés par sa famille entre les mains de l'Académie, et dont une partie seulement a été examinée par nous jusqu'à-présent. Nous n'avons pas lu en entier, mais parcouru avec le plus grand soin les manuscrits dont il s'agit, et qui touchent le plus directement aux objets de nos études; nous nous sommes formé la conviction qu'ils renfer- ment, sous une forme encore rude, une grande quan- tité de notices du plus haut intérét pour l'histoire de la Russie durant plus de quatre-vingts ans. Certaines portions en sont entièrement élaborées, mais sans lien entre elies, comme premier jet de la pensée de l'au- teur, qui avait certainement la double intention d'y résumer ses vues sur chaque détail, afin d'en for- mer ensuite un ensemble. Comme matériaux pour une histoire dont on ne connait que les grandes phases, mais non les circonstances dominantes et déterminantes, nul doute qu'un historien ne puisse y puiser abondam- ment dequoi écrire un livre tout-à-fait pragmatique. D'autre part, ces manuscrits ne sont pas partout d'une écriture facilement déchiffrable, ils renferment beaucoup d'articles en simple brouillon, avec force ratures et renvois, et conséquemment ne peuvent en aucune facon passer à la typographie, dans l'état où ils se trouvent. Nous avons donc pensé qu'il est, avant tout, urgent de faire transcrire ceux des volumes mentionnés qui, suivant nous, méritent les honneurs de l'impression immédiate, et notamment les tomes 3*, 3", 3*; mais nous proposons à la Conférence de se borner, pour le moment, au premier. Quand ce volume aura été tran- scrit, sauf, bien entendu, quelques pieces imprimées des anciens journaux et certaines copies de documents qui ne réclament pas une pareille mesure, nous at- rons l'honneur de proposer à la Conférence nos vues sur la maniére de l'éditer. 23 septembre 1859. Dorn. Kunik. Véliaminof-Zernof. Brosset, Rapporteur. GOTH UG MP e Paru le 6 octobre 1859. 1389. BULLETIN Tone XVI. N° 29 DE LA CLASSE DES SCIENCES HISTORIQUES, PHILOLOGIQUES ET POLITIQUES DE L’ACADEMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSBOURG. — a —— s’abonne: chez MM, E ggers & Cle, libraires à St-Pétersbourg, 2 d es d 11, Pe de Nefski omité administratif de l'Aca ru (Komurers T Wut éputopckol Akaxemiu Hayk), chez M. Leopold Voss, libraire à Leipzig. Le prix d'abonnement par volume , composé de 36 feuilles, t de 8 rbl. arg. pour la Russi 3 thalers de Prusse pour De SOMMAIRE. NOTES. 21. Des mythes se rapportant à la fin du monde. Scnierner. RAPPORTS. 11. Sur un voyage scientifique à l'étranger. Dons. 12. Sur la grammaire permiaque de Nicolas Rogof. WIEDEMANN, NOTES. 21. Zum Mythus vom Weltuntergange. von © | A. Schiefner. (Lu le 23 septembre 1859.) In einigen finnischen Märchen finden wir Paholai- nen («den Bösen») oder Hiiden poika (Hiis’s Sohn) in Gefahr von verfolgenden Wölfen verschlungen zu werden. In der von Eero Salmelainen (Erik Rud- bek) herausgegebenen Sammlung B. I, S. 234 flieht Paholainen vor den Wölfen, die an seinen Fersen na- gen, und ebendaselbst S. 242 hat sich Hiiden poika auf eine Tanne geflüchtet, von der er nicht herabzu- steigen wagt wegen des unten auf ihn wartenden Wol- fes. In einem dritten Märchen sind es zwei aus Och- senohren entstandene Hunde, welche den Paholainen zerreissen, nachdem sie nach und nach alle neun Schlösser, hinter denen sie eingesperrt waren, ge- sprengt haben. (B. I, S. 179 folg.) Vergl. meine Abh. über den Mythengehalt der finnischen Märchen im Bull. histor.-philol. T. XII, S. 377 — Melanges russes T. IT, S. 610. Obwohl wir hier den Wolf und den an seine Stelle getretenen Hund als Feinde des Paholai- nen sahen, finden wir in einem vierten Märchen drei grosse Spärkundes im Dienste Pahonen's (B. T, S. 193). Wir müssen dabei nothwendig an Odinn denken, der täglich die beiden Wölfe Geri und Freki fütterte (Grimm Deutsche Mythol. 634), nichtsdestoweniger aber bei dem Herannahen der Götterdämmerung von dem Wolfe Fenrir verschlungen werden soll. Eine Menge ande- rer noch mehr an Odnn erinnernder Züge bietet ein ehstnisches Märchen dar, welches mir der um die ehstnische Litteratur höchste Doctor Kreutz- wald in Werro mitgetheilt hat und zwar wegen so mancher merkwürdigen Anklänge an eine der von mir bearbeiteten Heldensagen der minussinschen Tataren, welche es sowie das ehstnische Märchen mit dem Welt- untergange zu thun hat. Es ist dies die fünfte « Ala Kartaga» überschriebene, deren Inhalt in Kürze auch im Bull. histor.-philol. T. XV, p. 358 — Mélanges asia- tiques T. III, S. 379 folg. angegeben worden ist. Das ehstnische Märchen (ausStrand-Wierland) lautet in der von Doctor Kreutzwald mitgetheilten Fassung also: Eines armen Tagelöhners Sohn war nach dem Tode seiner Eltern früh als Waise hinterblieben, so dass er vor fremden Thüren bettelnd sein kärgliches Brot suchen musste, bis es ihm im zehnten Jahre gelang bei einem wohlhabenden Wirth als Hirtenknabe einen festen Dienst zu finden. Hier ging es ihm schlecht, wie dies schon der Waisenkinder Loos ist: reichliche Prügel und knappes Brot. Dessen ungeachtet hielt der arme Knabe aus, da ihm jede bessere Aussicht fehlte. Zum Unglück war ihm eines Tages eine Kuh aus der Heerde entlaufen; vergebens suchte er die- selbe bis zum Sonnenuntergang. Wohl wusste er wie es seinem Rücken ergehen würde, wenn er ohne die 451 Bulletin historico - philologique 452 verlorene Kuh nach Hause käme. Kaum hatte sich die Sonne hinter dem Walde versteckt, so rief auch schon die Wirthin vom Heimwege: «Fauler Hund! wo bleibst du mit den Geschópfen?» Der Hirtenknabe musste gehorchen ; da half kein Zógern und Kopfkratzen mehr. Obgleich der Abend dämmerte, als er seine Heerde durch die Hofpforte trieb, hatte doch die Wirthin so- gleich die fehlende Kuh vermisst und den nächsten Zaunpfahl ergreifend schlug sie auf den Jungen los. Sie hätte ihn sicher todtgeschlagen, wäre nicht der Wirth aus Mitleid dazwischen getreten. Dieser sprach: «Lass ihn lieber mit unzerschlagenen Beinen die Kuh suchen gehen! das bringt uns mehr Nutzen als sein Tod». Dies sah die Wirthin ein und gab ihm nur noch einige Schlüge auf den Kauf und schickte ihn um die Kuh zu suchen, indem sie ihm. die Drohung mitgab: «Kommst du ohne Kuh zurück, so prügele ich dich zu Tode». Weinend und stöhnend ging der arme Junge von dannen und irrte die ganze Nacht im Walde ohne eine Spur von der Kuh zu entdecken. Als die Sonne am folgenden Morgen aufging, war sein Entschluss gefasst. «Werde aus mir was da wolle, nach Hause gehe ich nicht mehr.» Mit diesen Wor- ten gab er seinen Fersen guten Rath und eilte in einer Richtung fort, die ihn mit jedem Schritt von der Hei- math mehr ee Wie lange und wie weit er so gelaufen war, wusste er selbst nicht, als ihm aber endlich die Kräfte versagten und er wie todt nieder- fiel, stand die Sonne. bald auf Mittag. Endlich er- wachte er und fühlte etwas Wasser in seinem Munde. Die Augen aufschlagend sah er einen kleinen alten Mann mit langem grauen Bart vor sich stehen, der eben im Begriff war sein Trinkgeschirr zuzuspünden. «Gieb mir noch zu trinken!» bat der Junge. ««Für heute hast du genug»», entgegnete der Alte, ««hätte mich mein Weg nicht zufällig hergeführt, so wäre es dein letzter Schlaf gewesen, denn du warst schon mehr als halbtodt da ich dich fand.» Darauf fragte ihn der Alte, wer er sei und wohin er wolle. Der Wahrheit gemäss erzählte der Knabe seine Lebens- schicksale bis auf die gestrigen Prügel und die darauf erfolgte Flucht. Still und nachdenkend. hatte der Alte seine Erzählung angehört, dann sprach er, als der Junge schon eine gute Weile geschwiegen hatte, also: «Liebes Waisenkind! dir ist es gerade nicht bes- | ser und nicht schlechter. ergangen als den andern,| deren Verzürteler und Thrünentrockner des Grabes Erde zudeckt. Zurückkehren kannst du nicht mehr. Bist du einmal fortgelaufen, so musst du dir in der Welt ein neues Glück suchen. Da ich selbst weder Haus noch Hof, weder Weib noch Kind habe, kann ich auch für dich nicht sorgen; aber einen guten Rath will ich dir ohne Bezahlung geben. Schlaf die Nacht hier ruhig; am Morgen wenn die Sonne aufgeht, merke dir die Gegend, wo sie aufsteigt. In dieser Richtung musst du wandern, so dass du jeden Morgen die Sonne vor den Augen und jeden Abend beim Untergange im Rücken hast. Der Weg ist ein wenig lang; lass dich aber dies nicht verdriessen. Die Kräfte werden dir täglich wachsen. Nach sieben Jahren wird ein hoher Berg vor dir stehen, dessen Kamm fast die Wolken erreicht: dort wird dein künftiges Glück blühen. Nimm meinen Brotsack und mein Trinkgeschirr; in ihnen wirst du täglich so viel Speise und Trank finden als du gerade brauchst. Hüte dich nur eine Brotkrume oder einen Tropfen des Tranks unnütz zu vergeuden; . es kónnte dann deine Nahrungsquelle leicht versie- gen. Einem hungernden Vogel und einem dürstenden Thier darfst du von deinem Überfluss mittheilen. Gott sieht es gern, wenn ein Geschöpf dem andern Wohl- thaten erweist. Im Boden des Brotsacks wirst du ein zusammengerolltes welkes Klettenblatt finden. Dies ` musst du sorgfáltig bewahren. Kommt dir unterwegs ein Fluss oder See entgegen (sic), so breite das Kletten- blatt auf dem Wasser aus, es wird sich in ein Boot verwandeln und dich hinübertragen. Dann falte es wieder als Blatt zusammen und stecke es in den Brot- sack.» Nach dieser Weisung gab er dem Jungen sei- nen Brotsack und sein Trinkgefäss, rief: «Mit Gott!» und war im nächsten Augenblick verschwunden. Der Knabe hätte das Ganze für einen Traum ge- halten, wenn nicht das handgreifliche Geschenk das Gegentheil bewiesen hätte. Er untersuchte seinen Brotsack, fand in demselben ein halbes Brot, eine Schachtel mit Strómlingen, eine andere mit Butter und noch ein gutes Stück Schweinespeck. Solche Leckerbissen hatte er lange nicht genossen. Im Trink- gefäss war eine Flüssigkeit, die halb wie süsse Milch, halb wie Meth schmeckte und gar lieblich mundete. | Als der Knabe seinen Magen gefüllt hatte, legte er sich schlafen, mit dem Brotsack und dem Trinkge- | schirr unter dem Kopf, damit sie ihm nicht gestohlen 453 de l'Académie de Saint- Pétersbourg. 454 würden. Am andern Morgen erwachte er mit der | auf schwarzem Ross auf sich zueilen. Das Ross schien Sonne, stärkte wieder seine Glieder und begann die Flügel an seinen Füssen zu haben, denn es flog wie Wanderschaft. Wunderbarer Weise fühlte er in sei- | der Wind. Als der Fremde den sitzenden Jüngling nen Füssen keine Müdigkeit; erst der Hunger erin- | am Berge gewahrte, hielt er sein Ross an und fragte: nerte ihn daran, dass die Mittagszeit gekommen sei. | «Wer ist hier vorübergegangen?» Der J üngling ant- Er liess sich’s gut schmecken, schlief eine gute Weile | wortete: «Zuerst eine grosse Schlange, wohl zwanzig und ging dann weiter. Dass er richtig gewandert war, | Klafter lang, dann ein grosser Frosch wie ein zwei- zeigte die untergehende Sonne; sie stand ihm gerade jäbriges Füllen und endlich hoch über meinem Haupte im Nacken. So war er mehrere Tage gegangen, als er | ein grosser Adler. Wie gross er war, konnte ich nicht einen kleinen See vor sich erblickte. Hier konnte er unterscheiden, aber das Sausen seiner Flügel war ge- sein Klettenblatt versuchen. Wie der Alte gesagt | waltig, gleich einer Gewitterwolke.» — «« Du hast rich- hatte, so geschah es: ein kleines Boot mit Rudern tig gesehen»», sprach der Fremde, ««es waren meine stand da. Er stieg hinein und war nach wenigen Ru- grössten Feinde, denen ich eben nachsetze. Dich derschlägen am jenseitigen Ufer. Dort wurde aus dem | könnte ich in meinem Dienst brauchen, wenn du nichts Boot wiederum ein Klettenblatt. besseres vorhast. Steige über den Berg; dann kommst Auf diese Weise war der Knabe mehrere Jahre ge- | du gerade in meine Wohnung. Ich werde, wenn nicht wandert, wobei die Vorräthe seines Brotsacks und früher, mit dir gleichzeitig dort anlangen.»» Der Jüng- Trinkgeschirrs nicht abnahmen. Es mochten nun wohl ling versprach zu kommen, worauf der Fremde wie schon die sieben Jahr verflossen sein; denn er war | der Wind weiter ritt. zu einem kräftigen Jüngling herangewachsen, als er Der Weg über den Berg war nicht leicht. Unser eines Tages in der Ferne einen hohen Berg erblickte, | Wanderer brauchte drei Tage, bevor er den Kamm der mindestens bis in die Wolken zu reichen schien. erreichte, dann noch zwei Tage, bevor er wieder auf Doch verging noch über eine Woche, bevor er den |der andern Seite hinabgelangte. Angekommen fand Berg erreichte. Endlich angelangt, setzte er sich am | er den Wirth bereits vor. Dieser erzählt ihm wie er Fusse desselben nieder, um auszuruhen und zugleich | die Schlange und den Frosch glücklich getödtet, aber um zu schen, wie des alten Mannes Verheissung in | des Adlers nicht habe habhaft werden können. Dann Erfüllung gehen würde. Er hatte noch nicht lange | fragte er den Jüngling, ob er gesonnen sei sich bei gesessen, als er ein eigenthümliches Zischen aus der | ihm als Jahresknecht zu verdingen. «Gutes Essen Ferne vernahm und bald darauf eine grosse Schlange, | sollst du alle Tage soviel haben, als du verlangst, die mindestens zwanzig Klafter maass, in Bogenwin- | auch mit dem Lohn werde ich nicht geizen, wenn du dungen unweit seines Ruheplatzes vorüberzog. Der | dein Amt getreulich verwalten wirst.» Nachdem der Schreck lähmte seine Glieder, so dass er nicht fort- | Handel zur Zufriedenheit beider Theile abgeschlossen laufen konnte, aber ebenso schnell war auch die war, führte der Wirth seinen neuen Knecht überall Schlange vorübergezogen. Eine Weile blieb alles ru- | im. Hause herum und zeigte ihm, was er zu thun hig. Dann kam es ihm vor, als käme aus der Ferne | hätte. Da war eine Höhle im Felsen mit dreifachen ein schwerer Körper hopp, hopp springend ihm im- | Eisenthüren verschlossen. «In der Höhle sind meine mer näher. Es war ein grosser Frosch von der Höhe | «bösen Hunde angekettet», sagte der Wirth, «du hast eines zweijährigen Füllens. Auch dieses schauerliche | «dafür zu sorgen, dass sie sich nicht unter der Thür Geschöpf zog an dem Knaben vorüber ohne ihn zu|« durchgraben. Denn wisse: wenn nur einer von die- bemerken. Nun vernahm er über sich ein Sausen wie «sen Hunden loskommen sollte, dann sind die andern von einer herannahenden Gewitterwolke. Als er seine | «nicht mehr zu halten, sie würden ihrem Vorder- Augen aufschlug, flog hoch über seinem Haupte ein | «mann *) bald folgen und alles Lebende in der Welt . 8rosser Adler in derselben Richtung welche die Schlan- | «vernichten. Wenn endlich der letzte Hund loskommt, se und der Frosch eingeschlagen hatten. «Das sind | «dann ist das Ende der Welt da und die Sonne hätte Wunderliche Dinge, die mein Glück machen sollen» | . — Aur Ph 5s "e is e? lr aai daehte der Jüngling. Da sieht er plötzlich einen Mann *) Buchstäblich eigentlich nina mees d. h. Nasenmana. PU 455 Bulletin historico - philologique 456 «dann zum letzten Mal geschienen.» Hierauf führte er den Knecht zu einem Berge, der nicht von Gott geschaffen war, sondern aus sehr grossen aufeinander gehäuften Granitblócken durch Menschenhände ge- macht schien. «Diese Steine»; sagte der Wirth, «sind dazu zusammengetragen, dass wenn die Hunde unter der Thür ein Loch gegraben haben, sogleich ein neuer Stein vorgewülzt werde. Die Ochsen, die den Stein schleppen sollen, will ich dir in meinem Stalle zeigen, dich auch weiter darüber belehren, was du zu beob- achten hast.» Im Stall fanden sich wohl hundert grosse schwarze Ochsen, jeglicher mit sieben Hórnern; die Ochsen wa- ren reichlich zweimal so hoch als der grösste Ukrä- ner (kui kõige suurem Sirkasse härg). «Sechs Paar von diesen Ochsen, vor den Steinwagen gespannt, schlep- pen den Stein mit Leichtigkeit fort. Eine eiserne Stange werde ich dir geben, mit der du nur den Stein zu berühren brauchst, dann rollt er von selbst auf den Wagen. Du siehst, deine Mühe ist nicht gross, aber desto grösser soll deine Aufmerksamkeit sein. Drei- mal am Tage sollst du die Thür besichtigen und ein- mal in der Nacht, damit kein Unglück geschehe.» Bald hatte unser Freund sein neues Amt gelernt . und es gefiel ihm gar wohl: alle Tage das beste Essen und Trinken, wie es ein Menschenherz nur begehren kann. Nach zwei, drei Monaten hatten die Hunde eine Öffnung unter die Thürschwelle gegraben, durch die sie die Schnauze durchstecken konnten; aber so- gleich ward auch ein neuer Stein eingesetzt, und sie mussten ihre Arbeit von vorn beginnen. So waren Jahre vergangen; unser Knecht hatte sich ein hübsches Stück Geld vom ersparten Jahres- lohn zusammengeschlagen. Da erwachte in ihm die Sehnsucht wieder einmal zu andern Menschen zurück- zukehren, da er in den vielen Jahren ausser seinem Wirth kein menschliches Angesicht gesehen hatte. Der Wirth war zwar immer gegen ihn gut, aber die Langeweile war schrecklich, zumal wenn der Wirth seine lange Schlafzeit bekam, während welcher er im- mer sieben Wochen ununterbrochen schlief und gar nicht zum Vorschein kam. Nun war wieder einmal eine Rs Schlafperiode eingetreten, ‚als eines age sr à ‚grosse Adler sich du dein schönes Leben für gutes Essen und Trinken hingiebst. Das ersparte Geld nützt dir zu nichts, denn hier sind keine Menschen, die desselben bedürfen. Nimm deines Wirths windfüssiges /tuule Jalgne) Ross aus dem Stall, binde ihm deinen Geldsack auf den Rücken, setze dich selbst darauf und reite immer nach der Seite, wo die Sonne Abends untergeht; dann kommst du in wenigen Wochen wieder unter Menschen. Das Ross musst du aber mit eiserner Kette anbinden, da- mit es nicht entlaufe. Sonst geht es in die alte Hei- math zurück und der Wirth kann dich leicht verfol- gen. Hat er aber kein Ross, so sind ihm die Füsse gebunden.» — ««Wer soll denn die Hunde hier be- wachen, wenn ich fortziehe, während der Wirth schläft?»» fragte der Knecht. «Du bist und bleibst ein Thor !» antwortete der Adler. «Hast du denn das auch nicht begriffen, dass der liebe Schöpfer ihn dazu er- schaffen hat um diese Höllenhunde zu bewachen. Es ist nu®Faulheit, wenn er sieben Wochen schläft. Hat er keinen Knecht, so wird er das lange Schlafen ver- lernen und seines Amtes pflegen.» (Sehluss folgt.) RAPPORTS. Ii. Bericht über eine wissensehaftliche Reise ins Ausland, von B. Dorn. (Lu le 23 septembre 1859.) Es ist der Classe bekannt, dass ich meine nun be- endigte Reise nach Deutschland, England und Hol- land in der Absicht unternahm um die in den ver- schiedenen wissenschaftlichen Anstalten der genann- ten Länder aufbewahrten morgenländischen Hand- schriften in Bezug auf die Geschichte und Geographie des Caucasus und der südlichen Küstenländer des kaspischen Meeres auszubeuten und aus den ebenda befindlichen Münzen und Gemmen mit Pehlewy-In- schriften neue Belehrungen zu schöpfen '). Ich freue mich jetzt berichten zu können, dass ich meinen Zweck vollkommen erreicht und eine Ausbeute e igo habe, wie ich sie kaum erwartet hatte. 5 I. In Berlin habe ich die im vierten Bande der «muhammedanischen Quellen» nach einer aus. dë Mo- und also seine | ý Rede begann: «Bist du nicht ein grosser Thor, dass | -) Bullet. Matz. T. XVLS.108— 3. O — 457 de l'Académie de Saint- Pétersbourg. 458 suler Handschrift entnommenen Abschrift abgedruck- ten Auszüge aus Jakut sowie die nach hiesigen Hand- schriften gegebenen Auszüge aus Masudy mit den be- treffenden Handschriften der Königl. Bibliothek und überdies die jakutischen Artikel aus den Buchstaben es und 3 auch noch mit der vortrefflichen Handschrift Wetzstein’s, welche leider nur die beiden eben ge- nannten Buchstaben enthält, verglichen; mich über- zeugt, dass die in dem Sprengerschen Cataloge (S. 14 N° 208) angeführte Abschrift von Sehir - eddin’s Geschichte von Tabaristan nur einen Theil dieses Wer- kes enthält und kaum wichtige Varianten zu dem ge- druckten Texte liefern dürfte?); die meines Wissens nirgends näher bezeichnete afghanische Bearbeitung der Geschichte der Jusufsay: gb a, 2b’) (Spren- ger Cat. S. 14 N* 214) benutzt, und die Pehlewy- Münzen und Gemmen des Königl. Museums durchge- sehen und von mehreren derselben sowie von mehre- ren Gemmen in dem Besitze des Herrn Prof. Peter- mann Abdrücke machen lassen oder selbst gemacht. Und da meine Zeit nicht erlaubte die mir nóthigen Auszüge aus anderen Handschriften selbst abzuschrei- ben, so hatte Dr. Nóldecke die Güte für mich solche aus Telaetiden Werken zu besorgen: 1) dem „UN i. 5 Lu pes] Uf von Scheins-eddin Abu Abdullah el-Mukaddesy (Cat. Spreng. N° 5) über Dschurdschan, cr Daileman u.s. w. Atel, Bulghar, Suwar, Chasar u. s. 2) dem ER] Ji | br vón y Zaid el- Balchy (Cat. Spr. 1, 4.) über die Türken, Kirgisen u. s. w. Slaven, Disain. Dailem, Kumis, T. dw ian! das Meer der in (nebst Karte), Bulghar. 3) dem «Buch der Länder» (jJ A. SLf (Cat. Spr. 2, a) über Armenien, Derbend und die angrüuzenden Länder, Tabaristan. Kae verdanke ich dem genannten Gelehrten die Vergleichung der Auszüge aus Jakut betreffend SE ee 3) Dagegen lassen sich solche erwarten aus dou schónen Exem- plare dieses Werkes, welches Hr. Staatsrath Graf in Persien er- worben hat und mir zur beliebigen Benutzung zuschicken will. ?) Es ist dieselbe Geschichte aus deren persischen Bearbeitung durch Háfis Muhammed Sadik ich im Bullet. scientif. T. IV. S. 5%eq 1838 umfassende Auszüge mitgetheilt habe. Das Original war d dem genannten Bearbeiter von Clhuddschà E «einem bekannten. E | Derbend; zwei Pehlewy-Glossare der ehemaligen Ou- | seley'sehen Sammlung (Catalogue etc. N* 553 u. 565), 'die Erklärung mehrerer mir bisher dunkel gebliebe- G Jeschichtsehreiber und El al "n jener Zeit» diio ben. Dieser Chuddschü scheint kein anderer zu sein als Achün Der- wiseh. Doch darüber ein anderes À Russland — à. , die Geographie der Länder Mittelasiens, für Hrn. Weljaminov-Sernov, II. In Coburg hatte ich Gelegenheit aus den mir aus Gotha dahin geschiekten Handschriften aus Sojuty (Moeller, Catal. S. 104 N° 321) den Abschnitt über die tabaristanische Dynastie as SC á LA (vergl. Sehireddin, Vorrede, S. 22), so wie einige Masande- ran betreffende Nachrichten aus dem le Gi es, auszuziehen. II. In London habe ich während eines zweimali- gen Aufenthaltes die im ostindischen Hause und im britischen Museum in sehr bedeutender Anzahl und Mannichfaltigkeit befindlichen Münzen mit Pehlewy- Inschriften durchgesehen und benutzt, die Geschichte Tabaristans von Muhammed b. Hasan b. Isfendiar, von welcher das asiatische Museum nur eine sehr fehler- hafte Abschrift besitzt, fast durchgüngig mit den Hand- schriften der beiden genannten Anstalten, so wie die früher erwühnten Auszüge aus Jakwt und Masudy mit den Handschriften des britischen Museums verglichen, aus dem bisher unbekannten Werke - TEAN Tl lehrreiche Auszüge über die Geschichte Gi Gilans und Tabaristans gemacht und die Afghanica der ehemaligen Leydenschen Sammlung, jetzt Eigenthum des ostindi- schen Hauses, nach Erforderniss durchgesehen und das Verzeichniss derselben mitgebracht. In derselben Sammlung findet sich eine in arabischer SEN im Jahre 1758 verfasste Beschreibung von Russland hal 4 Iles 395 ADU) welche bisher ganz Ich werde nicht ermangeln zu SES Zeit nühere Aus- kunft über diese bene asc gd Handschrift zu geben. * 2 IV. In Oxford: Agang ich Seet, aus einem persi- schen Werke ls} 45; der Bibliothek des AN Souls College zugehórig, die da befindlichen Nachrich- ten über die Geschichte Tabaristans, das Land der Slaven und das Meer der Chasaren auszuziehen. In der Bodleiana lieferten mir die, vie schon Nicoll (Catal. S. 604) bemerkt hat, von Uri fälschlich dem Tòn Wahschija zugeschriebenen «Ll Al pel Auszüge über | nicht Lu wie a. a. O. steht — und Bulgharien ; Ibn Chordadbeh über Bab el- Abwab oder "n,.27 A 2 460 459 Bulletin hist > — ner Wörter und ein von W. Ousely (a. a. O. S. 11, N° 379) mit Unrecht dem Berdschendy zugeschriebe- nes geographisches Werk Nachrichten über das Meer von Tabaristan u. s. w. Daneben trug ich aus den | | und Vergleichungen in grósserem Maasse zu erhalten, dasigen Handschriften des Jakut, Masudy und Muham- med ibn Isfendiar die nóthigen Lesarten in meine Pa- piere ein. Die von dem zuletzt genannten Geschicht- schreiber mitgetheilte Nachricht über den Einfall der Russen in. Tabaristan wird sich nun wohl in richtigem Text wiedergeben lassen. Meine Hauptbeschäftigung aber bestand darin, die daselbst und nur daselbst be- findliche Geschichte Gilans von Sehir-eddin ins Deut- sche zu übertragen, da die Zeit nicht erlaubte, an eine Abschrift des Textes selbst zu denken. Dieses Werk, von welchem ich seit zwanzig Jahren eine Ab- schrift oder einen genügenden Auszug zu erhalten vergeblich mich bemüht hatte — es liegt jetzt dem Inhalte nach vollstindig vor mir. Ich glaube in der Übertragung kaum einen wichtigen Umstand über- gangen zu haben; ich habe nur die vielen Gelegen- heitsgedichte ausgelassen und die oft breitgetretenen Redeweisen im Kurzen wiedergegeben. Für die Geschichte und Geographie Gilans ist das Werk von unschützbarem Werthe. Es umfasst die Jahre 750 — 893 (— 1349 — 1487) und giebt auf jedem Blatte bisher unbekannte Thatsachen und sonst eine Menge neuer geographischer Namen. Und da der Verfasser Sehir-eddin selbst während eines langen Zeitraumes in der erzählten Geschichte thätig war und mitwirkte, und als Augenzeuge der Begebenheiten schreibt und, was er nicht selbst miterlebt, nach den besten Quel- len niedergeschrieben hat, so ist sein Tinh um so ples . In Leiden endlich habe ich aus Beladsor ze Dozy, Catal. S. 156, N° DCCLXXVII) den Ab- schnitt über Dschwrdschan und Tabaristan ausgeschrie- ben, welcher auch in spätere Geschichtschreiber und Geographen übergegangen ist und nicht selten in so verstümmelter Gestalt erscheint, dass es schwer war, seine ursprüngliche Fassung wiederzugeben. Dieses sind die Erwerbungen, welche ich in mei- nem Gesuch um eine Reise ins Ausland angedeutet hatte. Ich habe aber ausserdem noch recht Vieles! gesehen, z. B. asiatische Alterthümer der verschie-. densten Art, gehört — und aus Handschriften ausge- | nach welcher die Russen einem syrjänise Satir? ; * à PURIS s z ? Grün einer Stadt tt it einer zogen und angemerkt, was mir bei meinen Arbeiten ZE echt harten, wie tu von besonderem Nutzen sein dürfte. Endlich darf ich. auch in Folge mündlicher Rücksprache hoffen, aus morgenlündischen Handschriften, die sich in verschie- denen Bibliotheken des Auslandes befinden, Auszüge als dies bisher der Fall war. Und die ausnahmslose freundliche Zuvorkommenheit, mit welcher mir die wissenschaftlichen Schütze von Berlin, Gotha, London, Oxford und Leiden zur Verfügung gestellt wurden — es wäre Unrecht, wenn ich sie in diesem Berichte ungerühmt lassen wollte. 12. Bericht über das Werk «OQnrrrr»rpaw- MATARA llepuaukaro A3bIRa, COCTA- nBAIeunubHi Huroïsaewr PoronbiW»b»», von F. J. Wiedemann. Die Permier, etwas über 52000 Seelen, von wel- chen etwa 4600 im Gouvernement Wjatka, die übri- gen in dem nach ihnen benannten. Perm leben, sind nur ein geringer Überrest von einem in den Sagen der Nordländer unter dem Namen Biarma viel be- sprochenen ansehnlichen Staate, welcher bis an das Eis- und weisse Meer reichte. Hier fand auch der im Dienste Alfreds des Grossen stehende Other auf sei- ner Fahrt in das weisse Meer die Beorma in solcher Anzahl, dass er nicht wagte in die Dwina einzulaufen. Er bezeichnet sie der Sprache nach als Verwandte der Finnen, d. h. norwegischen Lappen, deren Spra- che er als N ormann wohl kennen mochte. Zu diesem Reiche gehörten (vgl. Sjögrens Abhandlung über die Syrjänen, im ersten Bande seiner gesammelten Schriften) ohne Zweifel auch die Syrjänen, welche noch jetzt den Permiern so nahe stehen, dass sie sich Y | gegenseitig verstehen können, und welche für beide Völker nur einen bchiöfnschäfiichen Namen Komi haben, und ausserdem noch die südlicher wohnenden Wotjaken, ebenfalls in der Sprache den Komi sehr nahe verwandt, wenn auch jetzt stärker tatarisirt. Dass das De Reich auch die noch südlicher | wohnenden, in der Sprache viel ferner stehenden fin- nischen Völker umfasst, oder dass sogar der Name Moskwas syrjänischen Ursprungs sei So móchte w wohl. 1) Sjögren erzählt (a. a. O.) eine interessante syrjänische Sage; x hen Fürsten so viel Land umspannt werden könnte; nach abgeschlossenem Handel hätten sie 461 de l'Académie de Saint - Pétersbourg. 462 schwer zu behaupten und noch schwerer zu erweisen sein. Alle drei Vólkerschaften, unter welchen die Wotjaken die zahlreichsten sind, bilden in der finni- schen Sprachfamilie eine enger zusammengehórige Gruppe von etwa 315000 Personen, welche man nach dem Namen des einstmaligen Hauptvolkes als die biar- mischen Finnen bezeichnet. Als ihr Stammlan d, d. h. wenigstens relativ gegen ihre spätere gróssere Ver- breitung, scheint der nórdliche Theil des permischen Gouvernements, besonders das uralische Gebirge, an- gesehen werden zu können, von wo sie sich theils óstlich gegen den Ob, theils aber und noch mehr nach W. und NW. ausdehnten, wo sie mit Finnen im en- gern Sinne und Lappen zusammenstiessen, bis die allmáhlig vordringenden Russen hier den Zusammen- hang unterbrachen. Als die Russen sie kennen lern- ten, waren ihre Hauptsitze in dem Flussgebiete der . Kama bis zur jetzigen Gouvernementsstadt Perm, und diese Gegend wurde von den Russen Gross- Perm ge- nannt, bei den Syrjänen noch jetzt Kommu. Ihr Zu- rückweichen aus dem Osten, und in Folge davon viel- leicht eben die weitere Ausbreitung nach Westen scheint eine Folge hartnückiger Kümpfe mit den jugrischen Finnen gewesen zu sein, den Wogulen und Ostjaken, für welche die Komi ebenfalls nur einen gemeinschaft- lichen Namen Jugra haben. Noch im funfzehnten Jahr- hundert führten sie blutige Kriege mit ihnen und wa- ren den Russen behülflich zur Unterwerfung der Jugrier. Eine Erinnerung an die Kämpfe mit dem alten permischen Reiche und zugleich an dessen Grösse scheint noch in einer von Messerschmidt berichteten Sage der obischen Ostjaken enthalten zu sein, dass nämlich ihr jetziges Land vorher von einem mächti- gen Volke bewohnt gewesen sei, welches eine beson- dere Sprache gehabt und unter eigenen Fürsten in Städten gelebt habe; nach dessen Vertilgung durch Kriege und Krankheit seien später die Ostjaken hier eingewandert, — | E ob Von den drei Sprachen der biarmischen Finnen sind die der Syrjänen und Wotjaken schon seit län- | Serer Zeit genauer bekannt und, besonders die erste, mehrfach grammatisch bearbeitet worden, nur von| der permischen fehlte es bisher an einer vollständigen FE TU TEPETET HA pip NID LPS £2 iti dieselbe List angewendet, wie. Dido bei der Gründung von Kar- thago, und die Stadt sei davon Mösku genannt, d. h. im Syrjánisch «Kuhhaut». = Lesen + ; ieu s T gf y da cud cx pnis T + mé Wy T2: IAS EIER FE M, DIEH SRH CT ET éd X95 TA und umfassenden Darstellung. Der Verfasser dieser ersten Grammatik der permischen Sprache hat seine Stellung als Förster auf den gräflich Strogonofschen Gütern in den von Permiern bewohnten Gegenden auf eine für die Sprachkunde sehr erspriessliche und dan- kenswerthe Weise benutzt, indem er dieses Werk, das Ergebniss eines mehrjührigen Verkehrs mit Permiern und der dadurch erlangten Kenntniss der Sprache der- selben in seinen nicht eben zahlreichen Mussestunden ausarbeitete. Vor mehr als einem Jahre schon hatte er eine Probe davon der Akademie vorgelegt, um Rath und Auskunft darüber zu erhalten, ob er in derselben Weise das Ganze vollenden solle, oder welche Verän- derungen in Plan oder Ausführung wünschenswerth schienen. Da mir damals, wo ich noch in Reval wohnte, diese Probe mitgetheilt wurde, so hatte ich Gelegen- heit, ihm einige Winke und Rathschlüge in dieser Beziehung zukommen zu lassen, sowie über das Wór- terbuch der permischen Sprache in beiden Hauptdia- ekten, woran er ebenfalls arbeitet. Es ist zu bedauern, dass der Hr. Verf. nicht eine gründlichere Schulbildung und namentlich Kenntniss noch einiger fremden Sprachen besitzt, wodurch er bei seinem Fleisse und seiner Anspruchslosigkeit ge- wiss in den Stand gesetzt würe, in seiner Grammatik der permischen Sprache ein den Anforderungen der Sprachwissenschaft ganz genügendes Werk zu liefern. Was er indessen auch so geleistet hat, verdient volle Anerkennung und steht weit über vielen Productio- nen ähnlicher Art von Männern, welche sich zu den Gelehrten zählen. Werke Anderer als Vorarbeiten zu benutzen gab es für Herrn Rogow nicht; nur die Syrjänische Grammatik von Saw waitow, die erste in russischer Sprache, welche allein Herr Rogow ver- steht, geschriebene Grammatik einer Sprache der fin- nischen Familie, welche ihren Gegenstand auf eine dem Geiste und den Eigenthümlichkeiten der Sprache angemessenere Weise behandelt, konnte bei der nahen Verwandtschaft beider Sprachen Herrn Rogow eini- germaassen als Muster für das Formelle der seinigen denen. ^ 9:9! | up sib | Herr Rogow konnte die Erscheinungen in der per- mischen Sprache nicht anders auffassen als in ihren V tni Entsprechenden im Russischen, - "weil der Mangel an Kenntniss anderer Sprachen ihn. Varhäl zu dem (hinderte, sich in dieser Beziehung auf einen allge- 463 Bulletin historico - philologique 464 meineren Standpunkt zu stellen, und so konnte es na- türlich nicht fehlen, dass er manche Formen und Ei- genthümlichkeiten der permischen Sprache nicht auf die beste Weise aufgefasst und dargestellt hat; da fer- ner die früher vorgelegte Probe von seiner Gram- matik nur einen verhältnissmässig kleinen Theil der- selben umfasste, so konnte es eben so wenig fehlen, dass die über jenen Theil ihm gegebenen Rathschläge nicht ganz ausreichten für das Übrige, und dass nun in diesem ebenfalls sich Einiges findet, was man an- ders haben möchte. Der bei weitem grösste Theil der überhaupt nicht sehr erheblichen Mängel?) ist leicht vor dem Drucke des Werkes zu beseitigen, und die nicht so leicht zu be- seitigenden haben ihren Grund so unvermeidlich in der durch die Muttersprache g gebotenen Anschauungsweise, dass man schwerlich eine Grammatik irgend einer finni- schen Sprache, die einen nur russisch Sprechenden zum Verfasser hat, ohne dieselben bekommen wird. Ich glaube daher, dass darin kein Hinderniss liegen kann, die permische Grammatik des Herrn Rogow auf's An- gelegentlichste zu einem Preise zu empfehlen. Sie ist nicht allein das Werk eines mehrjährigen redlichen Fleisses, sondern eine wirkliche Bereicherung für die Sprachkunde, indem sie einen vollständigen Einblick gewährt in eine Sprache, über deren Grammatik bis- her noch so gut wie nichts veröffentlicht war, und auch handschriftlich die Bibliothek der Akademie nur unvollständige Aufzeichnungen des verstorbenen Aka- demikers Sjögren besitzt. Eine sehr dankenswerthe Beigabe zu der Grammatik bilden noch auf mehr als zwanzig Folioseiten Sprachproben verschiedenen In- halts, theils Gespräche oder Übersetzungen, theils Ori- ginale i in Räthseln, Sprichwörtern, Sagen und Liedern, welche zweite Abtheilung mit dem linguistischen noch ein bedeutendes ethnographisches Interesse verbindet. Die Beurtheilung eines Werkes hat es zwar in der Regel nur mit diesem allein zu thun, nicht mit dem Verfasser, und wenn ich nicht, wie gesagt, die Arbeit. auch an sich schon für preiswürdig hielte, so würde ich mir natürlich nicht erlauben, das ihr Mangelnde durch das erregte persönliche Interesse für den Ver- fasser ersetzen zu wollen. So aber glaube ich mit gu- tem Recht und Gewissen auch noch etwas über Herrn Rogow’s ‚persönliche Verhältnisse hinzufügen zu dür- fen. Er ist Leibeigener und es dst. um so mehr anzu- E. des ursprünglichen Bericht, wie derselbe in der Akade- mie vor der de ertheilung verlesen worden 1st, ze die Haupt- mängel des i $ aber vor dem figlich übergangen erkennen, dass er in dieser Stellung, bei geringer Schulbildung und fast ausschliesslich auf den Verkehr mit rohen, der Civilisation noch sehr fern stehenden Menschen angewiesen, nicht ganz verbauert ist, sondern sich noch Interesse und so andauerndes Interesse für Geistiges bewahrt hat. Wenn es mir gelingen sollte die Stimme meiner Collegen zu einer Preisertheilung an ihn zu erlangen, so wäre nicht so wohl der pecuniäre Vortheil dabei das, was ihm besonders zu wünschen ist, als er vielmehr durch diese Anerkennung seiner Be- strebungen sich moralisch gehoben und gestärkt füh- len würde. Ausserdem würde eine Preisertheilung an Herrn Rogow noch eine Aufmunterung für Man- che, die sich in ähnlicher Stellung befinden, sein, die ihnen dargebotene Gelegenheit zum Verkehr mit noch wenig bekannten Völkerschaften auf ähnliche Weise für die Sprachkunde zu verwerthen. Es ist nicht mög- lich an allen Punkten sogleich sprachgebildete Männer zu verwenden, die, wenn es sich um die Erforschung dieser oder jener noch nicht oder noch zu wenig be- kannten Sprache handelt, gleich schon etwas Voll- kommenes und in allen Stücken Befriedigendes liefern könnten. Wenn wir von der Sprache der Jukagiren oder Tschuktschen oder Kamtschadalen oder Giljaken eine Grammatik erlangten, auch nur ein Viertel so gut und vollständig wie die vorliegende permische, so würde ich das schon als einen grossen Gewinn für die Sprachkunde ansehen, denn wenn sie in die rechten Hände käme, so würden schon die formellen Mängel leicht beseitigt, die Materie selbst leicht nutzbar ge- macht werden. Man darf nicht den gleichen Maassstab der Beurtheilung anlegen an die Grammatik einer schon lange gekannten und cultivirten Sprache, wie die russische oder lateinische, und an eine, welche der Sprachkunde ein ganz neues Gebiet erschliesst. Gewiss. sind-hier..ehen, so wie an den Gränzen der Culturländer die Hinterwäldler zu gebrauchen, welche zuerst in den noch ungelichteten Urwald dringen und der später nachziehenden Civilisation den Weg be- reiten, die dann an Stelle der rohen Blockhäuser ihre wohlhäbigen Wohnungen setzt. ` P. S. Das Werk des Herrn Rogow ist von der Akademie mit einem halben Demidow'schen Preise gekrönt worden und wird nächstens auf Kosten der Akademie unter meiner Aufsicht im Druck erschei- nen. Es gereicht mir auch zu einer besonderen Freude mittheilen zu kónnen, dass Herr Rogow aee seine Freiheit erhalten hat. Ud An ME Het a b ruck nach Möglichkeit. entfernt die KA so > konnten si sie hier n werden. f L AES E le 10 octobre [NN Bulletin histor.-philol. Tome XVI. Supplément. COMPTE RENDU GÉNÉRAL DE LA VINGT-SEPTIEME DISTRIBUTION DES PRIX DEMIDO ER, LU DANS LA SÉANCE PUBLIQUE DE L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES, PAR LE SECRÉTAIRE PERPÉTUEL, LE 28 mar 1858. Lors de la clôture du XXVII° concours, le 1° no- vembre 1857, 21 ouvrages avaient été présentés par leurs auteurs; il s'y en joignit deux, atermoyés l'année précédente, et deux, recommandés par des membres de l'Académie: en sorte que le nombre des concur- rents s'élevait à 25, dont: Pour la mécanique et l'art de bâtir. ....... 4 » les sciences naturelles ............. 2 "BEN Ft z » les sciences militaires ............. 1 l'histoire, l'archéologie et la chronologie 7 la statistique et l'économie politique .. 3 la philologie SW y x 25. De ces ouvrages; 17 ont été examinés par des aca- démiciens, 7 par des savants étrangers, choisis et in- vités à ce faire par l'Académie. Les analyses écrites par les rapporteurs ont servi de base et de point de départ pour l'appréciation tant de la valeur intrin- Seque que du mérite relatif de chaque composition participant au concours, et par suite pour l'attribu- tion subséquente des récompenses. Anoucko-Pycckiü cxoBapb, coeraggenupuit I. lom- KeBHYEMPB, npa nocoóis Auonua Tammóaua Ho Koo- caii; C. IIerepóyprs, 1857 r. Haneuarams ep, Bbico- gàliniaro comaBogenia Asiarckuwb J/LenaprawemToMw s Munnerepersa HHOCTPAHHBIXB bab: Dictionnaire ja- ponais - russe ‘), par I. Gochkévitch, rédigé avec l'assistance du Japonais Tatsibana No Koocai; im- primé avec autorisation Supréme, par le Département asiatique du Ministère des affaires étrangères. Dans l'état actuel d'insuffisance avérée des con- naissances que possède l'Europe sur la langue du Japon, l'apparition de l'ouvrage du M. Gochkévitch serait déjà à tous égards un fait remarquable; mais relativement aux circonstances présentes, elle acquiert une importance et une signification particuliéres, au 1) C'est par erreur que le titre porte une autre inca moment oü le Japon, hermétiquement fermé pour nous durant des siècles, commence à céder sous la pression universelle de la civilisation européenne dans les autres parties du monde, en ouvrant ses ports à notre commerce. On sait que, par suite de sa position géographique et du cours des événements, le Japon ne fut que tar- divement connu des Européens. Mettant de cóté les premiers et fabuleux récits de Marco- Polo sur cette contrée, qu'il décrit sous le nom de Sipangou, l'on peut dire que l'honneur de la première découverte en revient à des marins portugais, qui, poussés par la tempéte, en 1542, sur le rivage du Japon, et s'y étant abrités, y trouverent l'accueil le plus hospita- lier. Aprés ces hardis aventuriers, dont le nom méme n'est pas exactement connu, les marchands et surtout les missionnaires jésuites portugais y pénétrèrent et obtinrent de si rapides succés que le pays fut pour ainsi dire converti en entier au christianisme. L'exemple des Portugais y attira bientót Espagnols, Anglais et Hollandais. Toutefois cette époque, que l'on peut appeler brillante, des premiers rapports entre l'Eu- rope et le Japon, ne fut pas de longue durée, et déjà en 1637 les ports de ce pays se fermèrent résolument pour toutes les nations chrétiennes. Toutes les tenta- tives faites par divers gouvernements pour se rap- procher de cet empire inaccessible restèrent sans ré- sultat, au point que le Japon, plus encore que la Chine, réussit à se préserver de l'influence européenne. Il n'est donc pas étonnant que toutes nos connais- sances sur le Japon et son histoire, sur sa religion et ses moeurs, sur ses usages et méme sur les particu- larités physiques du pays, se bornent pour la plupart aux renseignements fournis par les quelques voyageurs qui, par une heureuse chance, ont eu la possibilité de le visiter. Disons la méme chose de la langue ja- ponaise, dont l'étude en Europe s'est peu développée, quoiqu'elle füt connue dés la moitié du XVI" s., gráce aux travaux des missionnaires portugais. De l'époque oü florissait ici la propagande chrétienne, il est par- venu jusqu'à nous deux Grammaires japonaises, in- struments encore indispensables, malgré leurs imper- fections, pour quiconque veut se familiariser avec cet idiome. De ces deux Grammaires, la premiere, com- posée par Rodriguez, parut d'abord à Nangasaki, en 1604, et fut réimprimée plus tard, en 1827, aux frais 2 —— de la Société asiatique de Paris, traduite en francais par Landresse, avec additions par Abel-Rémusat. Il parut en 1826 un Supplément, du baron Guill. de Humboldt. Une autre grammaire, par Collado, publiée à Rome en 1632, quoique inférieure à celle de Rodriguez, renferme cependant beaucoup de bonnes remarques, qui peuvent servir à l'éclaircir et à la compléter?) A ces ouvrages, dont le principal défaut est d'avoir été rédigés sur le modèle de la grammaire latine, sont venus se joindre un Manuel pour l'étude du japonais, publié l'année dernière à Paris, par le vicomte Léon de Rosny, ainsi que deux grammaires publiées en Hollande et en langue hollandaise par M. Hofmann et par M. Donker- Curtius. Quant aux dictionnaires, les missionnaires portu- gais s'en sont également occupés: deux ont été impri- més au Japon, l'un à Amakusa, en 1595, l'autre à Nangasaki, en 1603, tous deux avec explication por- tugaise des mots japonais; un troisitme à Rome, en 1632, par Collado. Le plus grand reproche à faire à ces ouvrages, c’est que les mots japonais sont tran- scrits en lettres latines. Depuis lors, dans un inter- valle de presque deux siécles, rien de remarquable n'a paru, en ce qui concerne l'étude du japonais, et c'est seulement dans le siècle actuel que les savants européens ont dirigé leurs efforts de ce cóté. Sans parler de la brochure de Medhurst: An english. and iapanese, and iapanese and english Vocabulary, Bata- via, 1830, dont l'auteur, sinologue distingué, ne sa- vait pas le japonais et n'a pu, conséquemment, éviter de grossiéres erreurs, il faut dire que le docteur Siebold a réuni des matériaux considérables pour un dictionnaire japonais. A l'heure qu'il est deux savants travaillent, indépendamment l'un de l'autre, à un ou- vrage de ce genre. Ce sont: M. Aug. Pfizmaier, à Vienne, et le vicomte Léon de Rosny, à Paris, qui n’ont encore fait paraître qu’une livraison de leur travail respectif. Ainsi, par la publication de son livre, M. Gochké- vitch a devancé les orientalistes européens qui s'occu- pent de cet objet, et il a fourni au monde savant un lexi- que dont l'absence était depuis longtemps sentie. Nous 2) Il y a encore une troisième Grammaire, de la période po € gaise, composée par Alvarez et publiée à Amakusa, en 1 7, cette rareté bibliographique n'est, à ce qu'il parait, qu'une Gram maire latine, à l'usage des élèves japonais de l'École d'Amakusa. aurions volontiers signalé cet ouvrage comme le pre- mier dictionnaire japonais-russe, dans l'ordre chrono- logique, si le sentiment de la justice ne nous faisait un devoir de mentionner ici avec reconnaissance un Russe qui, il y a plus de cinquante ans, lorsqu'aucun savant européen ne pensait à la langue japonaise, a composé un manuel pour l'étude de cette langue, ma- nuel resté: inédit et par conséquent peu connu. Le chambellan Nicolai Rézanof, membre honoraire de notre Académie, qui se rendit au Japon, en 1803, en qualité d'ambassadeur, profitant de l'occasion favorable qui se présentait d'étudier la langue de ce pays, rédigea, non sans de grands efforts, un al- phabet, les régles fondamentales de la grammaire, des dialogues et un lexique, disposé suivant l'alphabet russe. Ces divers travaux, en tous cas dignes d'atten- tion, se conservent en manuscrit au Musée asiatique de l'Académie Impériale des Sciences ©). Bien que l'Académie ne possède pas dans son sein de membre qui se soit occupé du japonais, elle a pour- tant jugé qu'il était de son devoir de prendre toutes les mesures possibles pour que l'important travail de M. Gochkévitch füt apprécié suivant son mérite. M. l'Académicien Brosset s'est chargé d'entrer en rap- ports avec les savants dont les connaissances pour- raient étre utiles en cette rencontre, et par son entremise l'Académie a recu par écrit l'opinion tant de M. le vicomte de Rosny, connaisseur de la lan- gue japonaise et membre du conseil de la Société asiatique, que du conseiller de collège Léontiefski, sinologue ici bien connu et translateur des langues chinoise et mandchoue prés notre Ministére des af- faires étrangéres. Voici l'opinion de M. Léon de Rosny, qui a servi de base à l'Académie, pour apprécier la valeur du Dictionnaire de M. Gochkévitch: «Afin de me former une opinion, nécessairement trés superficielle sur ce livre, j'ai prié mon savant ami Alex. Chodzko de vouloir bien me donner la traduction orale de quel- ques passages et notamment celle de quelques mots ja- ponais présentant des difficultés d'interprétation eu- 3) Les ouvrages de M. Rézanof paraissent ötre restés inconnus de M. Gochkévitch, lors de la composition de son Dictionnaire, moins n'en parle-t-il pas sa Préface, parmi les sources dont il a fait usage. M. Adelung mentionne cependant notre auteur tans le livre: Catherinens der Grosse hende Sprachkunde ; S'-Pét. 1815, 49. p. 199, 200. sen Verdienste wm die verglei- | 3 ropéenne. Le travail de M. Gochkévitch me parait rédigé avec beaucoup de soin et d'intelligence, et, autant que j'en ai pu juger, les explications russes sont généralement trés exactes et bien coordonnées. Je crois que les étudiants regretteront de ne pas trouver la transcription européenne des mots japo- nais à cóté de leur représentation en lettres kata- kana, ce qui leur aurait facilité l'usage du Diction- naire. Les expressions bouddhiques que j'ai cherchées au hazard dans ce vocabulaire y manquaient. Quant aux explications des noms d'histoire naturelle, il est à regretter, toujours suivant notre humble opinion, que l'auteur n'ait point cité suffisamment d'autorités à l'appui de ses synonymes, pour en constater l'exac- titude, qui me parait souvent assez contestable. L'In- dex joint à ce Dictionnaire en augmente l'utilité, mais l'absence de transcription s'y ressent plus encore, que dans le corps du Dictionnaire, parceque les mots ja- ponais de l'index y sont tracés en écriture fira-kana, dont on connait suffisamment les difficultés de lecture pour les personnes peu habituées. Ensuite je crois qu'un index rangé suivant l'ordre chinois serait plus utile et surtout plus commode que disposé par ordre alphabétique. Somme toute, le Dictionnaire japonais- russe de M. Gochkévitch est un excellent travail, pour lequel on ne saurait trop louer l'activité labo- rieuse et constante, non moins que les savantes con- naissances qui ont dû présider à sa rédaction. Son apparition rapide, par laquelle il a devancé des publi- cations analogues commencées avant celle du Diction- naire japonais-russe, en augmente d'autant plus la valeur, qu’il rend aujourd'hui un signalé service à l'Europe et surtout à la Russie, qui a sans doute com- pris déjà que le Japon était le pays le plus avancé de toute l'Asie orientale et celui vers lequel les re- gards des puissances maritimes de l'occident doivent s'attacher davantage.» Prenant en considération l'importance du Diction- naire de M. Gochkévitch et se basant sur l'appro- bation exprimée par le Rapporteur en faveur de sa rédaction, l'Académie lui a accordé un prix Démidof entier. EX. Parmi les ouvrages ayant reçu un demi-prix, celui du baron Delvig, colonel du corps des ingénieurs aux voies de communication, intitulé: PyKoBO1CTBO Kb ycTpoicTBy BOAONPOBOAOBE, ou Manuel pour la construction des conduites d'eau, à été examiné, sur la priére de l'Académie, par son correspondant le général du génie Stan. Kerbedz, qui, nonobstant la multiplieit des occupations que lui impose le service, n'a point refusé de coopé- rer de ses vastes connaissances à l'appréciation d'un travail aussi remarquable que celui-ci. L'importance du sujet traité par le baron Delvig ne saurait échapper à l'atention de ceux qui réflé- chissent à la nécessité de fournir les villes d'eau sa- lubre, et qui n'oublient pas que, dans l'état de la science contemporaine, l'art de construire des condui- tes d'eau n'a pas une littérature en proportion avec l'importance du sujet. L'archéologue, l'historien, peuvent bien éprouver des transports d'admiration à la vue des constructions monumentales, encore subsistantes, témoins de la sol- licitude des Romains pour fournir d'un objet de pre- miere nécessité, de bonne eau, et la ville universelle et les cités des pays conquis par eux; toutefois, ces magnifiques produits de l'art antique ne sont propres qu'à attirer un sourire sur les lévres de celui qui, étranger à l'enthousiasme archéologique, les considére du point de vue de la science du génie contemporain. Avec leurs connaissances en physique et en mécanique, bornées comparativement aux nótres, les aqueducs des Romains sont des travaux tellement dispendieux, qu'aprés Rome aucun gouvernement ne s'est trouvé en état, je ne dis pas d'éléver, mais simplement d'en- tretenir dans leur décadence des édifices aussi coüteux que ceux-là. De nos jours les rapides progrés des sciences auxiliaires de l'art de construire les conduites d'eau ont rendu possible d'établir à moins de frais ce genre d'édifices, qui, tout en perdant une partie de leur mérite comme grandiose, ont gagné au point de vue de leur accessibilité à des fortunes restreintes et conséquemment de la diffusion de leur emploi. La science de la construction des conduites d'eau appartient spécialement au XIX* s., car c'est seule- ment depuis 25 ans que les questions trés diverses qui s'y rapportent sont devenues l'objet d'études par- ticulières. C'est ce qui fait que les livres où il en est traité sont rares, méme dans les littérat ét Les écrits des ingénieurs français Génieys et Dup uit sont ceux que le baron Delvig, dans sa Préface, re- connait comme les meilleurs. Chez Génieys, le pre- mier qui se soit exclusivement occupé de ce sujet, la artie théorique n'est pas suffisamment développée pour la solution des nombreux problémes qu'offre la construction des conduites d'eau; quant aux procédés techniques, ils ont été notablement perfectionnés du- rant les 25 ans écoulés depuis l'impression de son livre. Dans le Traité théorique et pratique de la conduite et de la distribution des eauz, par Dupuit, le meilleur de tous, la théorie n'est pas toujours assez clairement ex- posée, et pour les ingénieurs russes, obligés de lutter contre la rigueur du climat, la partie d'application n'en est pas entiérement satisfaisante. Telles sont les causes qui ont porté le baron Delvig à rédiger le Manuel ac- tuellement présenté au concours. Tout en suivant le traité de Dupuit, dans la partie théorique, notre auteur s'est efforcé de déduire le plus clairement possible les formules nécessaires pour le tracé des projets; quant à celle d'application, il l'a travaillée entièrement à nouveau, en profitant de divers ouvrages et de l'ex- périence acquise par lui dans la construction de con- duites d'eau, à Moscou et à Nijni-Novgorod. Selon la déclaration de M. Kerbedz, le livre du baron Delvig se recommande d'abord en ce qu'il est le premier traité original, en russe, sur la construction des conduites d'eau, et par ce qu'in- dépendamment de cela il offre d'incontestables mérites, comme répertoire systématique des plus nouvelles re- cherches faites à l'étranger sur ce sujet, comme la synthése des expériences personnelles de l'auteur lors de ses travaux pour fournir d'eau Nijni- Novgorod et Moscou, qui ont absorbé la moitié de sa vie et pres- que toute son activité au service. Dans les circon- stances actuelles et avec la conviction de plus en plus impérieuse de la nécessité de songer à pourvoir les villes d'eau pure, l'opinion du rapporteur est que le livre dont il s'agit peut étre infiniment utile aux cone structeurs; car il renferme une foule de données re- sultant de l'observation des conditions locales, surtout climatériques de la Russie, pour l'exécution de pa- reils travaux. Toutes les dione cii sont élaborées avec un soin minutieux, avec cette connaissance par- faite du sujet que l'on rencontre seulement chez les spécialistes, ayant étudié longtemps et avec conscience toutes les faces de leur thèse favorite. Le rapporteur ajoute, en terminant, que les défauts de détails de ce livre sont plus ou moins inévitables non-seule- ment dans tout premier essai de ce genre, mais én- ‚core dans tout traité consacré à une question conti- nuellement en voie de progrés et de perfectionnement, et que les constructeurs contemporains sont loin d'a- voir épuisée. Néanmoins l'importance et l'exécution consciencieuse de ce travail le placent malgré tout au rang des productions les plus remarquables. Disons enfin que la nécessité d'un manuel de construction des conduites d'eau était tellement sentie, que l'édi- tion entiére a été enlevée en moins d'un an, sans sa- tisfaire aux nombreuses demandes qui se continuent jusqu'à présent. ERE. L'ouvrage de M. Schmidt, publié en alle- mand, sous le titre: Fried. Schmidt, Untersu- chungen über die silurische Formation von Ehstland, Nord - Livland und Oesel; — Recherches sur les formations siluriennes de l'Esthonie, de la Livo- nie septentrionale et de l'ile d'Oesel, admis en manuscrit au concours, a été achevé d'im- primer pour l'époque de la distribution des prix. Il à été examiné par M. l'académicien G. Helmer- sen et par M. Pander, qui tous les deux s'accor- dent à reconnaître qu'il a fait faire un progrés à la connaissance de la géologie des gouvernements de la Baltique et constitue un moyen indispensable d'étude des plus anciens terrains sédimentaires de la Russie. Le livre dont il s'agit forme quatre divisions: 1) Par- tie historique, où l'auteur examine les travaux de ses de- vanciers, et parle de ses propres recherches, ainsi que des voyages exécutés par lui en 1851 et 1856, en grande partie aux frais de la société des naturalistes de Dorpat. 2) Géologie, où est décrite la succession des diverses couches formant le systéme silurien; 3) Revue des carrières de pierres qui ont été. soumises à l'examen et des affleurements de roches, avec indication des pétrifications trouvées dans chacune d'elles; 4) Paléontologie, renfermant la détermination des genres et espèces des restes organiques, et formant la prin- cipale base de tout le travail. Dans son analyse M. Helmersen remarque que l'auteur, d'accord avec tous ses prédécesseurs dans le méme champ de recherches, admet deux formations BE aae du terrain silurien, la supérieure et l'inférieure, dont la premiere comporte trois divisions principales et la seconde deux, avec plusieurs sous-divisions dans cha- cune, groupées par lui en huit étages; chaque étage est indiqué, par une couleur particuliére et par un numéro, sur la carte géologique jointe au livre. Cette distribution se fonde, moins encore sur les rap- ports de stratification qui ont été observés, rapports qui se manifestent rarement et par exception, que sur le contenu paléontologique des couches. Chacune des sous-divisions de la formation silurienne admise par l'auteur se soutiendra-t-elle plus tard, c’est pour le moment une question insoluble; en tout cas, suivant le rapporteur, les descriptions en sont soignées et ex- actes, instructives et parfois entièrement neuves, par ce que l'auteur a examiné des localités jusqu'à ce jour inconnues aux géologues. En outre M. Schmidt four- nit un certain nombre de données sur les phénoménes erratiques et sur les formations actuelles, bien étu- diées et savamment décrites. Ses remarques sur la distribution des débris de calcaires siluriens et sur l’accroissement du sol continental par les alluvions, méritent aussi une attention particulière. C'est surtout la troisiéme section du livre, oü sont passées en revue les carrières explorées par M. Schmidt et énumérées les pétrifications, par ordre de localités, que M. Helmersen regarde comme trés utile. Cette revue fournira aux explorateurs futurs le moyen de vérifier, en les suivant pour ainsi dire pas à pas, les observations de l'auteur. Rigoureusement parlant, au- cun ouvrage de géologie descriptive ne devrait se présenter sans de pareilles indications, et cependant il n'est pas rare d'en voir les auteurs méconnaitre cette exigence de la science. Quant à la détermination des pétrifications trou- vées, M. Helmersen regarde la partie de l'ouvrage qui y est consacrée comme la plus compléte exposi- tion de ce que l'on sait jusqu'à ce jour sur notre faune silurienne. Pour en faire apprécier la valeur scientifique, il suffit de rappeler que M. Pander et le comte Keiserling ont coopéré à l'examen des pieces, et ce qui prouve la haute opinion du dernier sur l'ouvrage de M. Schmidt, c'est qu'aussitót l'im- pression achevée, il en envoya un exemplaire au célébre géologue contemporain Murchison, mem- bre de notre Académie, qui voyant l'importance scientifique de cette publication, en fit le sujet d'un article particulier, inséré au N° de février des Mé- moires de la Société géologique de Londres. Dans son rapport sur le livre de M. Schmidt, écrit à la priere de M. Helmersen, M. Pander ex- prime l'opinion que quelques - unes des espéces de fossiles admises par l'auteur, demandent un nouvel examen, et que l'on ne peut étre d'accord avec lui sur la succession des couches depuis Klein - Marien jusqu'à Oberpahlen; il reconnait toutefois que la meil- leure partie de tout l'ouvrage, le 3* chapitre, tout en attestant l'application et la persévérance de l'auteur, rendent son travail à jamais utile et indispensable au géologue. Sa division géologique présente pour la premiere fois la description fidèle des terrains dénudés sur les rivages N. et O. de l'Esthonie et de la Livo- nie, de Narva à Werder; c'est surtout dans ce 3° cha- pitre que sont mis en évidence les rapports des parties constituantes du terrain. M. Pander insiste surtout sur les couches désignées par les chiffres 2 et 3, dont la découverte et la description, ainsi que celle des restes organiques qu'elles renferment, sont dües en grande partie à M. Schmidt seul; il en est de méme de celle N? 8, ile d'Oesel, oü l'auteur a rencontré un nombre considérable de nouvelles pétrifications, no- tamment des restes de poissons du systéme supérieur silurien, qui, sans lui, seraient demeurés inconnus jusqu'à présent. Des preuves si positives du mérite de ce travail ayant fourni à l'Académie l'heureuse occasion d'en reconnaitre la valeur scientifique, elle lui a décerné un demi-prix. AV. Reconnu digne d'un prix semblable, un ouvrage du conseiller d'état Zablotski, docteur en médecine, académicien et professeur ordinaire de l'Académie médico-chirurgicale, nous introduit dans le domaine de la médecine et nommément dans cette partie de la thérapeutique et de la chirurgie, qui se propose pour but de délivrer le genre humain de l'un de ses plus abo- minables fléaux — des maladies assez nombreuses et trés variées portant la dénomination générale de sy- | philitiques. Ce n'est pas la premiere fois que le nom de l'auteur se rencontre dans les comptes-rendus de l'institution Démidof. En 1848 il a recu un demi- prix pour une monographie médicale trés remarquable; en outre l'Académie lui a confié à plus d'une reprise l'examen d'ouvrages de concours, roulant sur la mé- decine et décerné, en 1847, comme marque de recon- naissance pour une telle coopération, la médaille d'or établie en faveur des rapporteurs. L'ouvrage aujour- d'hui présenté au concours, sous le titre: PyKoBoy- CTBO KB I3yueni mH JeweHio CHOMINTUYECKUXB 60- xb3neï, Manuel pour l'étude et pour le traitement des maladies syphilitiques, a été examiné, sur la priere de l'Académie, par M. Glébof, vice-président de l'Académie médico-chirurgicale, qui, médecin expé- rimenté lui- méme, a soumis l'ouvrage en question à une analyse détaillée, dans un rapport trés étendu, adressé à l'Académie. | Aprés avoir fait ressortir l'importance du sujet traité par M. Zablotski, le rapporteur dit qu'entre toutes les maladies qui tourmentent et brisent la vie de l'homme, celles que l'on nomme syphilitiques sont les plus redoutables, les plus dévastatrices. Pas de pays au monde, oü ne sévisse ce fléau: l'Asie, l'Afrique, l'Amérique, en ont tour-à-tour subi l'in- vasion, dès son origine; l’Europe, le foyer de la civilisation, non-seulement semble en souffrir plus que les autres, mais encore leur en transmettre aujourd'hui le triste présent. Pas d'empire, grand ou petit, faible ou puissant, qui ne lui paie éga- lement un lourd tribut; pas de condition dans la société à laquelle l'affreux poison n'enléve des vic- times, coupables ou innocentes, pour les dévorer, sans distinction d'áge ni de sexe, de constitution ni de tempérament, d'état ni de position; pas de partie du corps humain à l'abri de sa fureur. Tels sont les ef- fets destructeurs de ces maladies, qu'on ne peut mé- connaitre comme tendant au bien de l'humanité les efforts des médecins pour combattre le mal, en étus diant les caracteres des formes multiples sous les- quelles ces maladies se manifestent, en enseignant, fondées sur l'expérience, les méthodes les plus süres pour la guérison, ou tout au moins pour le soulage- ment des funestes affections qui en résultent. Ayant fait voir la portée du sujet choisi par M. Zablotski, le rapporteur se livre à l'analyse circonstanciée de chacun des chapitres dont se compose l'ouvrage. Eu égard à la matière, nous ne pouvons suivre le rap- porteur dans les détails de l'appréciation à laquelle le savant médecin s'est livré, sous l'entrainement ma- nifeste de la spécialité, objet constant de son atten- tion et de ses études, durant le cours de sa pratique médicale. Il suffit de dire ici que le rapporteur, après une longue analyse des détails, arrive à la conclusion générale, que le Manuel pour l'étude et pour le trai- tement des maladies syphilitiques, de M. Zablotski, est un ouvrage complet et absolu, et que la méthode d'exposition du sujet y répond entiérement aux exi- gences de la science contemporaine. Chez notre au- teur la connaissance de la maladie n'est point la ré- sultante de la simple réunion des symptómes, donnant la forme spécifique de telle ou telle modification de l'affection morbide; bien au contraire, il la déduit de l'étude de la marche pathologique d'une forme donnée du mal, de la transformation anatomique des tissus atteints par la forme spécifique de l'affection, du chan- gement morphologique et en partie des modifications chimiques du sang sous l'influence de la syphilis. L'auteur base son traitement sur la corrélation de la constitution pathologique du corps, et de l'action phy- siologique des médicaments sur l'organisme, connue par l'expérience des autres médecins et par ses pro- pres observations. Lorsque dans le traitement d'une forme particuliére de la maladie il se sert d'un moyen ou d'une opération chirurgicale déjà employés, il fait alors une sévére analyse du procédé curatif, de la méthode opératoire, de telle ou telle pratique usitée dans l'opération. Pour exposer celle-ci avec plus de clarté et pour étre mieux compris, l'auteur a repré- senté sur des dessins joints au texte les caractères extérieurs de la maladie, les instruments les mieux appropriés à l'opération et les procédés d'exécution es plus convenables. En outre le rapporteur a jugé à-propos d'insister spécialement sur ce point, que souvent l'auteur attire l'attention sur certaines cir- stances du traitement qui peuvent paraitre minu- tieuses; ces soi-disant minuties sont des circonstances de nature à avoir une grande influence sur le succès ou l'insuccés de tout le traitement de maladies qui, il faut le dire, ébranlent souvent pour toute la vie la santé de l'homme. Ces circonstances ont donc une grande valeur dans l'étude et dans le traitement des maladies syphilitiques. Par ce trait, qui est loin d'étre commun à toutes les monographies de la syphilis, et 7 qui échappe aux lecteurs ordinaires, l'ouvrage de M. Zablotski mérite une attention particulière. En exposant soit les caractères soit le traitement de la maladie, non seulement l’auteur n’évite pas les points controversés, mais bien au contraire, il les fait ressortir de la manière la plus saillante, sous forme de questions, les scrute au moyen d’une critique claire et positive, et, qu'il les résolve affirmativement ou né- gativement, toujours base-t-il ses décisions moins sur l'expérience d'une longue pratique, que sur les prin- cipes de la science: quant à l'expérience de l'auteur, résultant non de vingt-cinq ans d'observations empi- riques, mais de l'étude rationnelle des maladies syphi- litiques, elle ne sert que de confirmation aux arréts de la science médicale. Au reste, loin de borner sa méthode d'exposition à des questions particuliéres concernant les maladies, l'auteur a rédigé tout son travail dans le méme esprit de critique rationnelle. C'est pour cela qu'en y fai- sant entrer tout ce qui se rapporte directement à la syphilis, il en a exclu en méme temps bien des choses que d'autres écrivains y ont rattachées: genre d'exposition qui imprime à ce travail le cachet de l'originalité. Mais ce qui rehausse encore ce type original c’est que l'auteur, comme par compensation de ce qu’il en a exclu, y a joint une quantité de notions nouvelles, non moins utiles qu'importantes, fruits de ses expériences et de ses observations per- sonnelles, servant tout à la fois à définir plus nette- ment la maladie et surtout à assurer l'efficacité des moyens curatifs; en outre il a introduit diverses améliorations dans les procédés des opérations chi- rurgicales. Enfin le livre dont il s'agit se montre spé- cialement original en ce que l'auteur s'est appliqué avec un soin particulier à analyser les complications et les formes de la syphilis propres à notre froid et humide climat, et surtout les complications et formes scorbutique et scrofuleuse, causes premieres de l’opiniätret& et des fatales conséquences du mal. Ce que j'ai dit fait comprendre quels services est ap- pelé à rendre à la science, entre les mains de l’élève et du médecin praticien, le Manuel du professeur Zablotski consacré aux maladies syphilitiques. e L'histoire russe s'est montrée presque constamment, avec plus ou moins de représentants, aux concours Démidof, et presque chaque année l'Académie a eu l'occasion de décerner des récompenses à des travaux de ce genre, plus ou moins étendus. Le concours de cette année ne fait pas non plus d'exception à la régle. Parmi les ouvrages présentés, se rapportant de prés ou de loin à la branche de l'histoire natio- nale, dans la plus large acception du mot, l'Académie en à couronné trois, dont un se rapporte spécialement à l’histoire politique de la Russie, un autre à celle de la civilisation, le troisième à celle de la littérature. Celui de M. A. Popof, Heropis Bosmyınenia Cregbku Paauna, Moscou, 1857, Histoire du sou- lévement de Stenka-Razin, a été admis au concours, en vertu du droit conféré aux académiciens, $8 VI et VII du Réglement, par M. l’académicien Oustrialof, qui en a présenté à l'Académie une courte appréciation. Le rapporteur fait connaitre que le défaut de sources imprimées est sur- tout sensible en ce qui concerne l'histoire de la Russie au XVII? s. L'historien qui veut baser son récit sur des données dignes de confiance n'est pas en mesure de se former une opinion raisonnée sur certains évé- nements, parfois trés graves, ni de s'en expliquer la portée. Parmi ces faits inexplicables jusqu'à- présent se trouve le soulévement de Stenka-Razin; M. Popof en en tracant le recit, d'aprés des sources neuves, ras- semblées dans les manuscrits et dans les rouleaux des archives de l'état, comme aussi de quelques collections partieuliéres, à enrichi notre littérature historique d'un ouvrage dont l'absence s'y faisait sentir, et qui peut servir à jeter du jour sur une époque obscure. Dans son 1* chapitre M. Popof examine en cri- tique les sources tant étrangéres que nationales, celles- ci officielles et particulieres, dont il a fait usage. Il donne des unes et des autres une analyse détaillée, que chacun peut contróler, au moyen des documents imprimés à la fin du livre, dans une addition. Les cinq chapitres suivants renferment une narra- tion exacte et circonstanciée du soulévement de Ra- zin, exclusivement basée sur des actes et documents incontestables. Enfin un tome à part, intitulé: Matériaux pour l'histoire du soulévement de Stenka-Razin, contient, imprimés pour la premiere fois, des documents iné- dits que M. Popof a eus entre les mains, qu'il a tirés de diverses archives et collections particulières, et spécialement de celle de M. Karabanof, connue de tous les amateurs des antiquités russes. 8 VI. Le second ouvrage historique, Meropia C.-IIerep- 6yprckoit /Lyxosnoit Arazemin, Histoire de l'Académie ecclésiastique de S'-Pétersbourg, par le professeur extraordinaire J. Tchistovitch, a été également exa- miné par M. l'académicien Oustrialof. Aprés avoir exposé le contenu du livre, le rapporteur fait remar- quer que l'auteur a puisé ses renseignements non-seu- lement dans les sources imprimées, mais encore dans les archives du Saint-Synode et du couvent de Saint- Alexandre-Nefski, dans la bibliothèque de l’Académie ecclésiastique, dans les papiers et archives du Sémi- naire et du Consistoire ecclésiastique de S-Pétersbourg, dans les papiers de la commission des écoles ecclé- siastiques, enfin dans les comptes-rendus du procureur- général du S.-Synode. Quelques-uns des documents trouvés par lui sont imprimés intégralement, d'autres en extraits, avec indication du lieu de dépót des ori- ginaux. Toutes les notices qu'il donne sont appuyées de citations des papiers des archives et des livres im- primés. Le rapporteur conclut en exprimant l'opinion, que M. Tchistovitch, par l'exactitude avec laquelle il a exposé l'histoire de l'Académie ecclésiastique de S'-Pétersbourg, d'aprés les documents de diverses archives, mérite un prix Démidof. VII. Le livre de M. Pypin, Ouepk» .mreparypuoii mcropim crapuHHbIX'b HoBbcreit u cka30Kb Drock, Essai d'histoire littéraire des anciennes historiettes et contes russes, a été présenté au concours, non par l’auteur lui-même, mais par M. l'académicien Srez- nefski, en considération des mérites partieuliers de ce travail et de son importance pour l’histoire de la littérature russe. Dans le rapport accompagnant Sa présentation à l'Académie, M. Sreznefski a appuyé sur les circonstances qui, d'aprés son opinion, rendent les recherches de M. Pypin dignes de l'attention du monde savant. Trois sortes de monuments littéraires de notre pays sont passés en revue dans l’Essai: 1° les historiettes et contes traduits du grec en ancien slavon; 2" ceux traduits du polonais et de l'allemand dans les dialectes slavon-russe et russe; 3? ceux purement russes, COM- posés ou mis sur le papier avant l'époque de Pierre- le-Grand. Ces trois genres de compositions ont été passés en revue presque exclusivement au moyen de manuscrits, les variantes de rédaction étant l'objet d'une attention constante. En examinant les deux premiéres catégories, l'auteur s'efforce de déterminer l'original d'aprés lequel a été faite la traduction, ainsi que le degré de participation, de la part du traduc- teur, aux changements subis par l'original. Pour les monuments de la troisième catégorie, ce sont les mé- rites de l'exposition et du style qui ont attiré l'atten- tion du critique; les récits de la premiere espéce ont été analysés avec le plus de détails. Chaque analyse se compléte par des remarques générales, placées soit dans l’Introduction, soit ailleurs, sous forme d'opinion ayant servi de base aux jugements de l'auteur sur des points spéciaux, ou de déductions auxquelles l'ont amené ses recherches. Quant à l'appréciation du travail de M. Pypin, le rapporteur fait remarquer qu'il n’y a pas ici une seule page qui ne soit curieuse, que plusieurs sont non-seu- lement curieuses, mais encore trés importantes, no- tamment la critique des histoires du roi Salomon. Combien peu l'auteur a été avare de sa peine et de son temps, cela ressort surtout des parties de l'Essai contenant les détails historico-littéraires des remani- ments étrangers opérés sur les historiettes d'origine grecque. L'auteur n’a pas été moins discret en ce qui concerne la mise en évidence de sa personnalité: quand il parle des originaux, surtout polonais et alle- mands, d'aprés lesquels les histoires ont été traduites dans nos recueils, il ne communique que les résultats. Partout il cite les manuscrits contenant les historiet- tes et contes analysés par lui, et si les indications de sources imprimées sont moins minutieuses, du moins tout ce qui est important s'y trouve: les travaux de Karamzin, de Vostokof, de Snéguiref, de Po- lévoi, de Sakharof, de Bouslaief et de nos autres écrivains, sont examinés et cités pour l'ordinaire assez exactement, quand il est nécessaire. Après avoir relevé les mérites de M. Pypin, le rapporteur, ne se laissant pas entraîner à louer sans restrictions, fait voir aussi les défauts de son travail, et celui-ci entre autres, que dans l'Essai d'histoire lit- téraire des historiettes et contes russes, c’est des his- toriettes et contes purement russes qu'il est le moins parlé, et que quelques-uns sont tout-à-fait passés sous silence. Toutefois, de son propre aveu, une élaboration complète de l'ancienne littérature des his- toriettes et contes proprement russes est un travail qu'il serait prématuré d'entreprendre avec les seules sources dont disposait l'auteur. A-peine si les ama- teurs d'antiquité ont, pour ainsi dire, effleuré jusqu'à ce jour les matériaux nécessaires pour de telles re- cherches, et M. Sreznefski ne doute point qu'il ne s'ajoute, dans ce champ, beaucoup de découvertes à 9 celles qui ont été faites dans les quarante derniéres années. Un autre reproche adressé par le rapporteur à l'au- teur de l'Essai consiste en ceci, que M. Pypin, en employant pour ses recherches les faits qui lui étaient accessibles, ne renferme pas toujours ses déductions générales dans les limites de la réserve imposée à l'his- torien. Ainsi lui méme se plaint avec justice de ce que tous les monuments relatifs aux anciennes histo- riettes russes ne sont pas encore connus ; il reconnait que, dans un tel état de choses, le plus urgent est la constatation des faits; il croit, qu’il se découvrira en- core plus d’une production remarquable de l’ancienne poésie russe, et qu’il est trop tôt pour en venir dès à- présent aux conclusions générales; pourtant, malgré ces reserves, il ne craint pas d’affirmer que la majeure partie des faits est déjà élaborée, que de l’examen des productions maintenant connues ressort clairement le caractère de l’ancienne historiette russe, dont il fixe les traits constitutifs, à savoir l'imitation, le défaut d'originalité, une médiocre valeur littéraire. Tout en convenant que tels sont en effet les traits essentiels des historiettes connues de nous, parmi lesquelles le mot sur le marchand Basarga, le Récit de Dracoul ou de Savva Groudnin et l'historiette de Frol Skobéief, occupent les places d'honneur, M. Sreznefski pense cependant qu'il est prématuré de trancher la question de savoir si les traits caractéristiques des anciennes historiettes, encore inconnues, mais qui peuvent se découvrir plus tard, s'y montreront analogues. Enfin, aprés avoir fait connaitre en quoi son opi- nion differe de celle de l'auteur de l'Essai, relative- ment aux vues d'ensemble sur le développement graduel de la littérature de chaque nation en général et sur le caractère de la littérature du moyen âge dans l’Eu- rope occidentale; aprés avoir exprimé le regret que l'Essai ne trace pas assez nettement le cercle de lhis- toriette et du conte, le rapporteur conclut son tra- vail en assurant, que malgré son opinion sur l'imper- fection de certaines parties du livre, il n'est ni dans sa pensée ni dans son désir de se dissimuler à lui- méme et au public la valeur de l'ouvrage de M. Py- pin: c'est, suivant lui un précieux écrin de recherches historiques sur la littérature russe; tel qu'il a paru du premier jet, c'est l'indispensable vade-mecum pour quiconque s'occupe et de l'étude de l’histoire russe et de celle de l'ancienne littérature slave. VII. : Un dernier demi-prix a été adjugé par l'Académie à l'ouvrage de M. Maikof: 2 LE Le Meropia cepóckaro s3biKa, 10 HAMATHHKAMR nucan- | conclusions, sont exclusivement des actes des XII — HbBIMb HFurpmamnet, BE CBASH ch neropier Hapoya, His- XV* siécles, dont on trouve à la fin du livre un index, toire de la langue serbe, d'aprés les monuments tracés | tandis qu'ils sont critiqués de main de maitre dans l'In- en écriture cyrillique, dans ses rapports avec celle | troduction et dans la seconde partie du travail. Les mo- de la nation. numents que l'on possede, et qui ont de l'importance La décision de l'Académie se base sur l'apprécia- | pour l'étude de la langue serbe, ont été laissés de tion du livre présenté par M. l'académicien Srez- | côté par l'auteur. Bien que ce procédé soit justifiable nefski, renfermant en substance les conclusions sui- et n'influe point défavorablement sur les réponses vantes. aux questions qu'il avait en vue, questions exclusive- La question à la solution de laquelle M. Maikof ment o ticales, cependant des recherches restrein- a consacré son volumineux ouvrage à déjà été touchée | tes à un seul genre de monuments ne peuvent point il y a vingt ans, par M. Schaffarik, et ce pour le pre- | ne pas étre regardées comme incomplétes. C'est seu- mier coup, par un cóté trés important, celui de la | lement lorsque nos connaissances embrasseront, outre différence existant entre les dialectes serbe et slavon- | les monuments cyrilliques, les glagolitiques et les la- ecclésiastique. Faisant usage de nombreux monuments | tins, outre les actes, les autres produits de la littéra- des IX—XVT' siècles, M. Schaffarik a prouvé que la | ture, et outre les données grammaticales, celles de la distinction entre ces deux dialectes est trés ancienne. | lexicographie: c'est alors seulement que seront mises Pour suivre plus loin le probléme, il n’y avait qu'une | en pleine valeur ces remarques générales de philolo- seule route, c'était, par l'analyse des monuments, de | gie sur les rapports de la langue slavonne avec les pénétrer au fond des modifications produites dans | autres idiomes indo-européens, qui sont entrées dans le dialecte serbe sous l’influence des lois du pays "Je livre de M. Maikof. et des circonstances extérieures, en définissant la | Les recherches de linguistique ne forment qu'une signification des unes et des autres. Telle est la partie de ce volumineux ouvrage; il s'y en rattache route que M. Maikof a choisie, et qu'il a parcou- | d'autres, d'une nature toute particuliére, plus vastes rue avec succès, dans les limites tracées par lui méme. | encore et plus importantes, nommément celles sur les Quelles sont ces limites, le titre de son livre les fait | vicissitudes de la nation serbe, tant dans la Serbie pro- connaitre en partie: il se proposait l'analyse des seuls | prement dite que dansla Bosnie et à Doubrovniki, his- monuments cyrilliques, en laissant de côté les élé- | toire qui n'a jamais encore été présentée avec tant de ments glagolitiques et latins. Etudiant par ce moyen | détails, avec un tel respect pour les indications con- la constitution de la langue nationale, il avait moins | temporaines. Déjà pour cette seule portion de son en vue d'en déterminer les phases que le mouvement | travail, M. Maikof, au dire du rapporteur, eüt mé- de la langue des livres, mélange du serbe national | rité remerciments et éloges, car elle lui donne droit avec le slavon-ecclésiastique. «La langue des livres, | à étre classé parmi les savants les plus honorés g'oc- que j'analyse, dit l'auteur, apparait comme un champ | cupant de l'histoire des natións slaves. séculaire oü se réunissent deux éléments, dont la pa- En terminant cette revue des productions reconnues renté et l'affinité réciproques admettent cependant | dignes de prix au présent concours, j'ai l'honneur de une divergence assez marquée, pour que, dans le | vous informer, Messieurs, que l'Académie, pour té- choix de l'une et de l'autre, les copistes n'aient pas |moigner sa reconnaissance aux critiques étrangers agi au hasard. Toutefois c'est par une admission vo- qui par leurs travaux ont coopéré à l'examen des ou- lontaire et non par une intrusion violente dans un vrages des concurrents, a décidé de décerner des mé- domaine étranger que se signale la présence du prin- | dailles d'or fondées dans cette intention: celles de 12 cipe slavon- ecclésiastique dans l'ancienne littérature | ducats, 1° au conseiller d'état actuel J. Glébof, vice- serbe. Les deux éléments s'y heurtaient, chacun pré- | président de l'Académie médico-chirurgicale; 2° à M. tendant à la domination, suivant le sens des discours. .Grigorovitch, correspondant de l'Académie, pro- La langue des livres les a combinés tous les deux.» | fesseur de l'Université de Kazan; et de pareilles mé- Tel est le point de vue général de l'auteur, qui se | dailles de 8 ducats, 1° au général Stan. Kerbedz, manifeste dans les détails de ses recherches, et l'on | correspondant de l'Académie, et 2° au vicomte Léon ne saufait dire qu'il manque de justesse. Les monu- de Rosny, membre du conseil de la Société asiatique ments oü M. Maikof a puisé des données pour ses | de Paris. | ED daags Eur De M 390 — 396. BULLETIN Tons XVI. * 30— 36. DE LA CLASSE DES SCIENCES HISTORIQUES, PHILOLOGIQUES ET POLITIQUES DE L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSBOURC. — — — — — 11, Perspective de Nefski; au Comité administratif de l'Académie est (Komurere Ilpasıenia lHuneparepexoit Akazemin Hayk»), et chez M. Leopold Voss, libraire à Leipzig. 3 rbl. arg. pour la Russie On s’abonne: chez MM. Eggers & Cie, libraires à S'-Pétersbourg, Le prix d'abonnement par volume, composé de 36 feuilles, de 3 thalers de Prusse pour l'étranger. SOMMAIRE. NOTES. 19. Calcul de la superficie de l'Empire de Russie. (Fin.) Schweizer, 21. Des mythes se rapportant à la fin du monde. (Fin.) Screener. 22. Matériaux pour servir à la connaissance des dialectes de la langue toungouse, SCHIEFNER. N O0 T E S. ganzen Gouvernements noch viele andere Areale von 19. Areal- Bestimmung des Kaiserreichs | Seen, Inseln und kleineren Stücken Landes, und diese Russland, mit Ausnahme von Finnland | Wollen wir auch mit den entsprechenden Arealen und Polen, von G. Schweizer. (Lu le | der neuen Berechnung vergleichen. Dabei behalten 5 aoüt 1859.) wir dieselbe Anordnung bei, wie sie von Herrn v. (Schluss.) Struve in dem mehrfach erwühnten Aufsatze gegeben Es enthält aber die ältere Rechnung ausser den | wurde. Cons P Altere Neuere : he 3 | Namen. tuo dia Berechnung. Differenz. TEM | ee: Lou AE 1) Olonetz......... ke? EE | 1680W.| 1470W.| — 21 a ER liL. 107 112 + 5 | Doha suis di Lee 237 294 2:18 | SENTO os r Re 324 320 — 4 | est^ D op gebe 00,00 923 927 RN, | DEUM LL e.a bii 184 211 + 27 ne os E eil Ph. 1035 1033 — 2 PLAUEN pn 452 — 10 | Panda ur EE 186 200 + 14 | STONE N nn 261 — 9 | TE RO a Eq rr rohs E 11092 11148 + 56 | Coro TEPE E eue 468 51 — 17 Antheil am Ladoga.............. 2686 2695 + 9 Insel Klimetzkoi.............. 4 101 100 — 1 2) St. Petersburg... | Festland... ie ............ esse | 99447 99355 — 92 inel Kol. oi odes... cio à 14 4 0 Antheil am Ladoga.............. 6056 6048 — 8 3) Nowgorod ....... GEN: WO. eu eS 405 407 + 2 ebe TIE 988 986 — 2 BEBÉ. serie ie, 791 812 + 21 4) Estland . ........ NU PT «uc co ws etl f 16741 16694 — 41 NBC DA... SAND à 994 — 9 Worms ....... Hu qus 82 77 — 5 BER iem irr EIS. 67 64 "zm A T. XVI. 30 407 Bulletin historico - philologique : 468 Gouvernements. Namen. Ser ee, | Differenz. 5) Jarosslaw. .....-- Boe Mrs dior er e | s20W| 51nW| — 1 6) Livland e E: LZ. RR 2 37827 37893 | -+ 66 CT O .| 2270 9913 | — 57 ML LEA EX Lin. 172 168 | — 4 'Nördlicher Theil des Peipus.....- 2483 2482 | — 1 | See MWiraiärg see oo + ane pure 240 242 RR er 7) Twér ...:.:...:. See Sseligér...............:...: 175 261 |. + 86 8) Pskow .......... Südlicher Theil des Peipus........ 694 723 | + 29 9) Kurland......... ee Angern.... v... te 77 76 | — 1 10) Wladimir........ See Pleschtschejewo...... 44 44 | 0 11) Witebsk......... Ben DEREN oc EELER E 77 82 IS E 34) Jekaterinosslaw. .. | Land des Asowschen Heeres...... 267 264 VDE, Rostow, Taganrog, Jeissk. . ....... 3840 3816 | — 24 37) Taurien......... DRM ur. code. ere 2265 2316 =- 51 Inseln: worauf Petrowskoje......- 45 41 — 4 Tschuruktjup.....- 43 41 — 2 See Molotschnoje ............... 248 245 — 3 Antheil Finnlands am Ladoga..... | 6939 7544 | +605 Ganzer Ladoga. eene dee 15681 16287 | 4-606 Von den beiden Gouvernements Kostroma und Ni- Figuren die Genauigkeit, welche man durch das Pla- shegorod wurden bei der früheren Berechnung nach | nimeter erreichen kann, und ich halte die bei der ge- der Schubertschen Karte mehrere Kreise zusam- men bestimmt. Vergleichen wir auch hier die corre- spondirenden Resultate der neuen Berechnung. Frühere Diffe- Berechnung. Berechnung. renz. Kostroma, 8 Kreise 280440 W. 279770 W. —67. Nishegorod, 8 Kr. 28175 28088 —87. Ferner: Astrachan, See Elton 160 161 + 1. Die Betrachtung dieser Differenzen giebt zu einer lehrreichen Bemerkung Anlass. Beinahe überall da, wo die Ufer bei Seen oder Inseln recht unregelmässig sind, zeigen sich gróssere Differenzen, so bei vielen Seen des Olonetz'schen Gouv., beim /lmen, dessen SO.-Ufer sehr unregelmässig, bei der Insel Oesel, beim Sseliger, beim Ssiwasch und besonders beim Finnischen Theile des Ladoga, wührend die Antheile, die zu Olonetz und St. Petersburg gehören, da sie regelmässige Ufer haben, in beiden Berechnungen übereinstimmen. Die Ursache der grösseren Differenzen bei solchen zer- klüfteten Figuren liegt in der früheren Behandlungsart, nach welcher bei grösseren Figuren die Ausgleichungs- methode der Grenzen, bei kleineren die Abzählung nach durchsichtigen Quadraten angewandt wurde. Weder die Eine noch die Andere giebt bei solchen genwärtigen Berechnung erzielten Resultate für die kleineren Stücke mit unregelmässigen Grenzen für be- deutend richtiger, als die früheren. Noch mehr als die mangelhafte Behandlungsart, ha- ben die grösseren Differenzen verursacht die bei den beiden Bestimmungen oft verschieden angenommenen Ufer, da es eben ein Leichtes war mit dem Planimeter selbst die kleineren Buchten und Vorsprünge zu berück- sichtigen, was bei den anderen Methoden unsägliche Mühe verursacht hätte. Dies fand beim Sseliger, beim Ssiwäsch und beim Finnischen Theile des Ladoga ge- wiss statt, wie die an den betreffenden Orten angege- benen Anmerkungen beweisen. Auch beim südlichen Theile des Peipus wurde bei der alten Berechnung die Insel, worauf Kolping, 12 © Werst betragend, aus dem Areal desselben ausgeschlossen. Zu dem bei der früheren Berechnung angegebenen Areal des Festlan- des von Estland (16741) ist es nicht überflüssig, die Bemerkung zu machen, dass in der gegebenen Anzahl o Werst nach W. von Struve’s Bemerkung in den citirten NN: des Bulletins auch, ohne mein Zuthun, der Flächeninhalt der kleineren Inseln (wahrscheinlich durch Schätzung) eingeschl ist. Wie gross derselbe angenommen wurde, ist mir unbekannt. Ohne Zweifel würde die Differenz sich verringern, wenn man den Betrag in Betracht ziehen könnte. 469 de l’Académie de Saint- Pétersbourg. 470 Die Differenz für die 8 Kreise von Nishegorod verringert sich auch noch um 17 © W., wenn man die Anmerkung zu Blatt 25 in Betracht zieht, nach wel- cher bei der alten Karte diese Anzahl von o Wersten mehr zum Gouv. Nishegorod (Kreis Gorbatow) gerech- net werden, als in dem neuen Exemplare. Noch habe ich einige Bemerkungen beizufügen. Am Schlusse der Resultate sind die Anmerkungen zu jedem Gouvernement beigegeben. In diesen kommen bisweilen auch Vergleichungen mit den alten Resul- taten vor. Sollte man hie und da Wiederholungen des im Obigen Zusammengestellten finden, so diene zur Entschuldigung, dass jene Anmerkungen geschrie- ben wurden, ehe ich die alten Karten von Pulkowa erhalten hatte und eine vollständige Vergleichung der neuen und alten Berechnung ausführen konnte. Es versteht sich beinahe von selbst, dass bei bei- den Berechnungen die Areale der Seen und übrigen Gewässer in den Gouvernements - Arealen einge- schlossen sind, wenn nicht ausdrücklich das Gegen- theil bemerkt wird. Bei dieser Gelegenheit kann ich auch die Bemerkung beifügen, dass, während auf der Schubertschen Karte bei der alten Berechnung nur die Areale der Seen über 100 oW. bestimmt wurden, in der neuen Berechnung der Flächen- inhalt aller Seen über 25 oW. sich vorfindet; ja es Wurden bisweilen einige unter 25 DOW. mitgenom- men. Weiter die Sache zu treiben, d. h. noch kleinere Seen zu berechnen, hätte die Arbeit, namentlich in . den nördlichen Gouvernements, noch bedeutend ver- mehrt, und wie mir scheint, ziemlich unnütz, da schwer- lich die Grüssen von kleineren Seen, ausser in speciel- len Füllen, für den Statistiker Interesse haben. Dies bei der Schubertschen Karte. Bei den anderen Karten von geringerem Maasssta- be wurde natürlich nicht so weit gegangen; allgemein könnte man vielleicht sagen, dass zur Norm angenom- men wurde, einen See zu berechnen, wenn derselbe, Was für einen Maassstab auch die Karte haben mochte, 20 bis 30 Planimetertheile zu enthalten versprach. In bewohnteren Gegenden wurden zuweilen auch noch kleinere Seen berücksichtigt. Werfen wir noch einen Blick auf die Tafel, welche die Gouvernements- Areal- Vergleichung enthält, und überlegen wir, was für Schwierigkeiten Einem die un- gleiche Contraction des Papieres in den Weg legt, so muss man sich wohl über die fast durchweg kleine Differenz von etwa hii des Ganzen wundern, denn wahrlich eine so grosse durchgängige Übereinstim- mung zwischen den Resultaten zweier so sehr von ein- ander differirenden Behandlungs - Methoden konnte schwerlich erwartet werden. Dass ein Überwiegen der Anzahl der negativen Differenzen vorkommt, deutet allerdings auf eine kleine constante Fehlerquelle, die der einen Behandlungsart eben so gut zukommen kann, als der anderen, aber jedenfalls zu gering ist, als dass sie erhebliche Fehler verursachen könnte, Zum Schlusse dieses Paragraphen kann ich, wie ich glaube, nicht mit Unrecht meine Meinung über die angewandte Methode der Areal-Bestimmung von Län- derstrecken nach Karten mit dem Planimeter, dahin abgeben, dass dieselbe bei grösseren Gebieten min- destens ebenso gute Resultate giebt, wie die geome- trische Methode, bei welcher die Grenzen abgeglichen werden müssen; bei kleineren Stücken und bei allen solchen, deren Grenzen sehr unregelmässig sind, lei- stet sie bedeutend mehr als die geometrische und auch als die Auszählungsmethode nach durchsichtigen Qua- draten. $ 12. Resultate, In dem Folgendem finden sich nun die Resultate, welche aus unseren Planimeter- Beobachtungen und den darauf basirten Rechnungen hervorgehen, zusam- mengestellt. Es sind dabei in der Regel auch noch die Zehntel der Quadratwerste und die Hundertstel der Quadratmeilen angegeben, gerade so, wie sie aus der Rechnung hervorgingen. Es versteht sich von selbst, dass diese kleinen Quantitäten durchaus nicht verbürgt werden können, ja dass es beinahe an's Lächerliche grenzen würde, wenn sie Jemand etwa in geographischen Hand- und Schulbüchern mit anführen wollte. Ich glaube be- stimmt, dass unsere gegenwärtigen Karten, selbst die besten, schwerlich durchschnittlich eine grössere Ge- nauigkeit als ^/, besitzen, und dass es somit in allen Fällen, wenigstens bei grösseren, wie z. B. den Kreis- Arealen, auf ein Dutzend D Werst nicht ankommt. Es bleibt also dem Statistiker überlassen, mehr oder weniger zu seinem Bedarfe abzurunden. Wer genauer rechnen will, kann sich mit runden Zehnern von Quadratwersten und Zehnteln von * 471 Bulletin historico - philologique 472 Quadratmeilen begnügen; für geographische Lehrbü- cher sind runde Hunderte und ganze O Meilen aus- reichend. Bei der Abrundung kann derjenige, wel- cher es wünscht, auch die frühere Rechnung in Be- tracht ziehen, und für die Gouvernements- Areale ei- nen runden Mittelwerth aus beiden Bestimmungen an- geben. Bei kleineren Stücken Landes, Inseln und Seen etc. giebt man eine Stelle genauer an. — Für mich war es unerlaubt, die durch Beobachtung und Rechnung ge- wonnenen Resultate auf irgend eine Weise zu be- schneiden oder zuzustutzen, und deswegen wurde auch die sonst überflüssige letzte Decimale, so wie sie die Berechnung ergab, beibehalten. Die Anordnung der Gouvernements ist alphabetisch und stimmt nahezu mit derjenigen, welche Herr Aka- demiker v. Köppen in der « Vorläufigen Übersicht der Bevólkerung Russlands zur Zeit der neunten Volks- zühlung im Jahre 1851» im Petersburger Kalender angenommen hat, wo auch die Kreise und andere klei- nere Unterabtheilungen dem Alphabete nach vorkom- men. Einige Abweichungen habe ich mir erlaubt. 1) Bei den Inseln, Seen u. s. w. habe ich die alpha- betische Anordnung fahren lassen, da bisweilen nachtrüglich noch kleinere Seen berechnet und in das Verzeichniss aufgenommen wurden. 2) Zwischen Kasan und Kijew, die bei Köppen auf einanderfolgen, wurden dem Alphabete nach die Kaukasischen Gebirgsvölker I und II eingeschoben. 3) Die Tschernomorische Küstenlinie kommt bei unse- rer Aufzählung nicht vor, da dieselbe aus meist getrennten Küsten-Befestigungen besteht, die bald besetzt sind, bald verlassen, oder anderswo er- neuert werden und somit von einem zusammen- hängenden und constanten Areal keine Rede sein kann. 4) Zum Schlusse werden noch einige Special- Anga- ben zusammengestellt, die zum Theil aus den vor- hergehenden Resultaten gesammelt wurden, zum Theil besonders berechnet werden mussten. So finden sich unter den NN’: LXIX, Special- Angaben über den Ladoga, LXX, » » » » Peipus, LXXI, Kirgisensteppe, Kleine Horde, Chiwa, Bu- chara, Khokand u. s. w., LXXII, Aral-See, Balchasch, Issyk-Kül nach den Chanykowschen Karten, LXXIII, Scheidung zwischen Europa und Asien im Gouv. Perm, LXXIV, Scheidung zwischen Europa und Asien im Gouv. Orenburg. Im Übrigen sind, glaube ich, die «Resultate» so deutlich zusammengetragen, und mit Anmerkungen versehen, die grósstentheils des Raumes wegen am Schlusse unter den entsprechenden Nummern gesam- melt wurden, dass eine weitere Erörterung der ein- zelnen Columnen u. s. w. gänzlich überflüssig ist. Was die Orthographie betrifft, nach welcher die russischen Namen im Deutschen (aber mit lateini- schen Lettern) wiedergegeben werden, so ist es damit eine missliche Sache. Für manche russische Buch- staben hat man im Deutschen keine entsprechenden; es blieb nichts Anderes übrig, als diejenigen zu wäh- len, welche jenen der Aussprache nach am Nächsten kommen. Mit Übergehung der Buchstaben, die in beiden Alphabeten gleich ausgesprochen werden, führe ich bloss diejenigen russischen an, die schwieriger wie- derzugeben sind, und die deutschen, durch welche die Aussprache einigermaassen ersetzbar wird und welche in den folgenden Resultaten angewandt wor- den sind: 1) m wurde immer durch w wiedergegeben, und wird vor einem Vocal auch so ausgesprochen, vor einem Consonanten dagegen nahe wie f. 2) r ist ganz das deutsche g, ausser in Wörtern, die aus fremden Sprachen stammen. In solchen musste bisweilen bei der Wieder-Übertragung ins Deutsche: h geschrieben werden; z. E. l'oxaauys, Hochland. 3) e wird im Russischen im Anfange einer Sylbe wie je ausgesprochen, in welchen Füllen es dann auch so ausgedrückt wurde. Bisweilen wird es im Russischen wie jo ausgesprochen, und dann im Deutschen auch auf diese Weise wiedergegeben. Sonst gewöhnlich durch das einfache e. 4) æ im Russischen weich, wie im Französischen das j in dem Worte jamais ausgesprochen wird. — Da im Deutschen nur ein sch statt de l'Académie de Saint- Pétersbourg. 474 findet, so kann man den russischen Buchsta- ben eigentlich nicht anders als durch dasselbe wiedergeben. Indessen drücken viele Schrift- steller das x im Deutschen durch sh aus, und wir wollen das auch thun, um von dem ge- wóhnlichen Gebrauche nicht zu sehr abzu- weichen. 5) 8 das weiche russische s, wie z. B. im Deutschen bei dem Worte sehen, wurde immer durch s gegeben. 6) e hart ausgesprochen; im Deutschen gegeben durch ss, manchmal auch durch ein einfaches s. 7) X, ganz das griechische y und auch so ausge- sprochen, im Deutschen ersetzt durch ch. 8) " wird im Deutschen richtig durch isch wieder- gegeben. 9) m, hart ausgesprochen. Im Deutschen: sch. 10) my entspricht ganz dem deutschen schtsch. 11) " ein Buchstab, der bloss die Verhärtung des vorhergehenden Consonanten andeutet, kann also im Deutschen nicht wiedergegeben wer- den. 12) pn ein gutturales à, kann im Deutschen entweder durch dieses oder durch y surrogirt, aber nicht genau dargestellt werden. 13) » ein Buchstab, der den vorhergehenden Conso- nanten weich macht, ist im Deutschen nicht auszudrücken. 14) % wird im Deutschen ziemlich richtig durch je oder jà gegeben, bisweilen auch durch ein einfaches e oder à. 15) ə ist das einfache deutsche e. 16) xo wird richtig durch ju ausgedrückt. 17) m entspricht ganz dem deutschen ja. 18) e wird im Russischen ausgesprochen wie f oder ph, durch welches man es im Deutschen wie- derzugeben hat. 19) iik das kurze i in den Diphthongen aii, eii, iii, où, yii, MÉ. wird im Deutschen durch i oder j ersetzt, also respective durch ai, ei, u, oi, u, üi, oder aj, ej, jj, oj, uj, üj. So viel als möglich hielt ich mich an diese Regeln; dass sie aber durchweg consequent durchgeführt sind, will ich nicht behaupten. Einige Seen und Inseln sind bei Gelegenheit unse- rer Areal-Bestimmung nach mehreren Karten berech- net worden. Ich halte es nicht für uninteressant eine Zusammenstellung der aus den verschiedenen Karten gewonnenen Resultate zum Schlusse noch vor die Au- gen zu führen. Es sind folgende: Inseln oder Seen. | OWerst. 1) Insel Kólgujew.. .. | Ds Bjalei, des 8). .» St. Laurenz. . .| 4) See Arál.......... | 5) » Issyk-Kül..... l 6) » Balchásch. ....| 1) io Lekt. 1545. { 8) » Pjawosero..... | 9) » Kowdosero..... | Karte und Nachweis, wo das Resultat zu finden. 3702 | Karte von Nowaja-Semlja. Siehe: Gouv. Archangelsk. 3397 » » Köppen. » » rchangelsk. 1947 » » Posnjakow. » » Tobolsk. 1560 » » Nowaja-Semlja.. » » Archangelsk. 4301 » » Russisch- Amerika. » — Russisch-Amerika, 4292 » » ÓOst-Ssibirien. » Gebiet K amtschatka. 61663 » » Chanykow. » N° LXXII der Resultate. 61322 » » Mittel- Asien. VEN GOXI > » 11376 » » West-Ssibirien. » Gouv. Ssemipalatinsk. 10559 » » Chanykow. » N’ LXXII der Resultate. 11352 » » Mittel- Asien. » NLXX » » 19460 » o West-Ssibirien. ` o ` Go, Ssemipalatinsk. 26308 » » Chanykow. » N° LXXII der Resultate. 1514 » » eet. Serben, » Gouvy. Ssemipalatinsk. 1472 » » Chanykow. » N’ LXXII der Resultate. 1139 | Podrobnaja- Karte. » Gouv. Archangelsk. 1155 | Karte von Köppen. j 971 | Podrobnaja- Karte. ` » Gouv. Archangelsk. 1038 | Karte von Köppen. 5 475 Bulletin historico - philologique 476 Die Ergebnisse der Kóppenschen Karte für die beiden letzteren Seen sind in den «Resultaten» nicht aufgenommen worden, da sie erst nachträglich erhal- ten wurden. Bisweilen stimmen die Resultate der verschiedenen Karten nahe genug überein, so dass man vermuthen muss, die letzteren haben aus denselben Quellen ge- schöpft, bisweilen differiren sie um grössere Quanti- täten, wo eben verschiedene Hülfsmittel zu Grunde lagen. Besonders stark ist die Differenz beim Balchasch, worüber die Anmerkung 2. zu LXXII nachzusehen ist. II. Resultate. IL Gouvernement Archangelsk. Karte. Kreise. OWerst. | OMeilen. Podrobnaja | Archangelsk mit dem Delta der nördl. Dwina...... 28094 580.63 » DREUX Brie pipes 6573| 342.52 b C A 7." Fe 45568 941.78 Köppen .. JK de Poo o ve Pr viv res 126078 | 2605.73 » Mesen mit der Insel Kólgu- ebe d. Petschora-Delta | 373208 7713.31 Oneg Schubert . . 1) Theil d. Schub. Karte| 19324 | 399.38 Podrobnaja| 2) » » Podrobn. » 1978| 40.88 wg OM EE E ER 40993, 847.22 » Sehenkünk eo 21450, 443.32 Total-Areal....... 673266 13914. 77 Inseln im Onega- Meerbusen und im Onegaschen Kreise, die im Areale des Onegaschen Kreises noch nicht enthalten sind: Karte. Namen der Inseln. DWerst. | C) Meilen. Podrobnaja | Ssolowetzk............. 288.5.| 4.89 » Grosser Muksalmü....... 66.8 1.38 » Kleiner MN UE Ut 21.5 0.57 » Asse Aere 47.6 0.98 » Kustgdz a ere nr 18.8 0.39 » Schuh... ener 32.6 | 0.67 Total. 5 a, 426.8 8.82 Areal des Gouvernements mit Einschluss d. Gewüsser, aber ohne Nowa c 673693 i 3923.6 In den — dale sind auch schon folgende enthalten: ` Karte. Benennung. DW ers " DO Meilen. Köppen . . , . | Insel Kólgujew......... 3397 | 70.21 » Delta der Petschóra. .... 3628 | 74.98 Podrobnaja | Delta der nördl. Dwina...| 680 | 14.05 Seen des Archangelschen Gouvernements, deren Areale in den vorhergehenden Arealen auch schon enthalten sind: Karte. amer d. Seen. Kreise. CO Werst.| OMeilen. Schubert Solosero RS y .|Archangelsk| 73.2! 1.51 » orodskoje..... » 28.0! 0.58 » Korow’je....... » 85.1, 0.72 » Gluchoje....... » 27.6| 0.57 » OREKOjÓ u. u, » 25.5, 0.53 » Schujasero...... Kemi 64.8| 1.34 » Siagosero....... » 48.2/ 1.00 » Kutschesero » 83.1, 0.68 » Muesero........ » 35.6| 0.73 » Tungudo a: » 28.0; 0.58 » ` |Berjosowoje..... » 34.4 0.71 Podrobn. |Angosero....... » 251.6, 5.20 » reb i Sg » 236.5, 4.89 » Toposero. ...... » 865.8| 17.89 » Oberer Kunto » 800.5, 6.21 » Mittlerer Kunto » 3979.6, 7.84 » Unterer Kunto » 277.6) 5.74 » OU LE eg » 81.4; 1.68 » Pjawosero ...... Kola 1138.8| 23.54 » Kowdosero...... » 970.9| 20.07 » TIKIN ec » 115.7! 2.39 » Pjalossnoje ..... » 128.2! 2.65 » Japomskoje. .... » 192.3, 3.97 » Tschjupowskoje » 164.8| 3.41 » jSergosero...... » 105.3, 2.18 » Konbosero. . .... » 479.1| 9.90 » ` |Südl. Andomosero| » 86.1| 1.78 » Mittl. » » 74.2 1.53 » Nördl. » » 99.8, 2.06 » Okladnikowo. . Mesen 337.5| 6.98 » 'Schajsskoje..... Pinega 63.0! 1.30 » [Patschesero. .... » 114.7| 2.37 Nach der Küppenschen Karte habe ich im Kola- schen Kreise noch 3 gróssere Seen nachzutragen: WER DWerst. | DMeilen. D Imandra. Ee EEN EE? 1341 27.72 2) Notobere ne 313 6.47 Y Béenddierd en ces. 278 5.64 à 1927 39.83 Im Norden von Finnland befindet ; sich überdiess ein grosser ps ; genannt Enare.............. 2617 54.10 477 de l'Académie de Saint- Pétersbourg. ` 478 Einige Seen, die zum Theil zum Olonetzschen, zum Theil zum Archangelschen Gouvernement gehören. In den Arealen beider Gouvernements sind die respecti- ven Antheile an den Seen auch schon berücksichtigt: Karte. | Benennung der Seen. | OWerst. | DMeilen. Schubert |See Kamennoje — ga In den obigen Seen finden sich an bedeutenden Inseln nur folgende, deren Areale übrigens in den Arealen der Seen mit enthalten sind — beide auf der Podrob- ganz.. 1)_Theil desselben gehörig zum Powenezkischen Krei- se im Olonetzschen Gouv. 2) Theil desselben geh. zum Kem’schen Kr. im Archang. G See Schardosero — ganz.... ..1) Theil desselben geh. zum Pudosh'schen Kr. im Olo- nezschen Gouv. ........ 2) Theil desselben geh.zum Kr. Onega im Archangel- schen COUV... 20... See Ssumosero — ganz..... 1) Theil desselben geh. zum Powenezk. Kr. im Olonez- schen Gou 2) Theil desselben geh. zum em’schen Kr. im Archan- gelschen Gouv........ i D Koshosero — ganz..... | SSES gege spe e 1) Theil desselben geh. zum Pudosh’schen Kr. im Olo- netzschen Gouv......... | 2) Theil desselben geh: zum | Kr. Onega im Archangel- | schen GOUW: egei ..... naja Karte vorkommend: 1) Insel im See Kéret im Kem’schen Kr., gross: 32.0 OWerst = 0. 66 OMeilen. 2) Insel (grösste) im Top- osero im Kem’schen E E À, 39.4 » ven Antheile an de 71.4 OWerst = 1.47 OMeilen. Se 33.0 | zz0.81 d 3.61 0.44 0.68 » Gesammt- Areale der grösseren Seen und respecti- : Seen in den verschiedenen Kreisen S Archangelschen Gouvernements: In den Kreisen. OWerst. | OMeilen. Archangelsk nn. 189.4 3.91 Kemi, ohne die beiden obigen Inseln im Keret und Toposero....... 2803.7 57.94 KON mE RETE ET 5482.2 113.31 Natur d HU Wr 337.5 6.98 Hee dde T ati à 41.6 0.86 CR di S ES 177.7 3.67 Total-Areal der bedeutenderen Ge. ; wässer des Archangelschen Gouv.| 9032.1 | 186.67 Areal des Gouvernements mit Ausschluss der grós- seren Gewässer und ohne Nowaja-Semlja: 664661 OWerst = 13737.0 OMeilen. Einschluss der Gewässer und den Inseln im Onega- Meerbusen: 21729 DWerst = 449.08 OMeilen. Nowaja- Semlja: Karte. Abtheilungen. OWerst. | OMeilen. ti Südlicher Theil | 4 gm zwischen d.Polhöhen 70°u.71°| 4122 | 85.2 SSES 71 » 72 | 12180 | 251.7 5385 72 » 23 | 10644 | 220.0 SC : 78» 74| 2593 | 53.6 CH ta © —— — Me on E EG Ganzer südl. Theil. .| 29539 | 610.5 REGL os P e ` Nördlicher Theil : SS à à zwischend.Polhöhen 73°u.74°| 7159 | 148.0 BASE T4 » 75 | 10742 | 222.0 2Bgd 75 » 76 | 28424 | 587.4 SE 76 » 77 | 22610 | 467.3 pre - SES Ganzer nördl. Theil...| 68935 |1424.7 EE : EZB Insel Wi alsch........... 2892 | 59.8 SES Insel Meshduscharskij, west]. | SC | vom südl. Theile von No- S'o | wajaSemlja............ 328 | 6.8 25 a Südlicher Theil von Nowaja- SS) Semlja mit den erwähnten SBS Be see 92759 | 677.1 Y B Ganz Nowaja-Semlja mit den TOT ühnten Inseln ....... 101694 |2101.8 Nimmt man nur den südlichen Theil von Nowaja- Semlja als bekannt genug an, um ihn in der Areal- Angabe mitzühlen zu lassen, so erhält man für: 479 Bulletin historico - philologique 180 Das Areal des Archangelschen Gouvernements mit den zu- gehörigen Inseln, Seen und dem südlichen Theile von Nowaja- Semlja: 106452 OWerst — 14600. CMeilen. Dagegen, wenn man auch den nórdlichen Theil von Nowaja-Semlja mitzühlt, so wie er muthmaasslich stattfindet, ergiebt sich: Das Areal des Archangelschen Gouvernements mit den zu- gehörigen Inseln, Seen und ganz Nowaja-Semlja : 115387 O Werst — 16025.4 OMeilen. Nach der erwähnten Karte von Nowaja-Semlja wurden noch mehrere Areale berechnet, die auch bei anderen Gouvernements und nach anderen Karten er- mittelt wurden. — Der Vergleichung wegen führe ich die Resultate hier an: In der Schubertschen Karte, Blatt 49 u. 54, fin- den sich im Astrachanschen Gouv. in der Steppe noch mehrere selbst grössere Seen angegeben, die aber in der Podrobnaja theils nicht vorkommen, theils anders gezeichnet sind. Meistens tragen sie keinen Namen, was wohl ihre geringe Bedeutung oder vielleicht Va- riabilität andeutet. Es mögen eher Salzlacken als Seen sein. — Schon ihre Contouren scheinen zu be- weisen, dass sie nicht nach wirklichen Aufnahmen eingezeichnet sind. — Die Berechnung derselben wurde daher unterlassen, um so mehr, da kein beson- derer Wunsch geäussert wurde, die Areale derselben zu kennen. III. Gebiet Bessarabien. DWerst. OMeilen. Insel Kélgujew................ 3702 76.5 Insel Bjeloi im Beresowschen Kreise| des Tobolskischen Gouv....... 1560 82.3 Halbinsel Jalmal, zwischen d. Kar- schen und Ob’schen Meerbusen, gehórig z. Beresowschen Kreise, Gouv. Tobolsk, von 68? Polhóhe bis zu Ende nach Norden..... 97837 2022.0 LER Late Aedes Karte Kreise. DWerst. DMeilen. Astrachan. „....... 56675.5 | 1171.36 Podrob- | Jenotajewsk....... 44663.4 | 923.08 rassnoi-Jar. ...... 31296.8 | 646.83 naja. Tschernyj-Jar....,.| 36263.7 | 749.48 ZreWi. rover 24411.0 504.52 Total-Areal mit Ein- schluss der Seen. .| 193310.4 | 3995.27 An Seen wurden im Astrachanschen Gouv. nur fol- gende berechnet, da nach der Karte nur diese einige Wichtigkeit besitzen. — Alle kamen, mit Ausnahme von Einem, in der Schubertschen Karte vor, und sind in den Arealen der obigen Kreise auch schon enthalten: Namen der Seen. Kreise CJ Werst. | OMeilen. El ee ATEN aa 160.7 | .3.32 Golyji Liman ....... Zarew u. Tscher- nyiJar s 515.9 | 1.20 Gorkoje mit der kl. Ins. Zarew . ........ 46.6 | 0.96 Basskuntsc. je . Tschernyj-Jar...| 146.0 | 3.00 (Podrobnaja Karte.) Karte. Kreise. OD Werst C Meilen. RERSCMEN. aer nor 5529.5 114.28 ee 3185.6 65.84 Schubert- RT ER RR 3572.7 73.84 Jassy (Stadt Bjälzy)..| 4722.2 97.60 anal ENTER .| 3001.1 62.02 sche. |Kischinew........... 3085.8 63.77 Min) RL rre 3549.9 13.37 RAOEORL =... 400.5 4023.4 83.15 Total-Areal....| 30670.2 633.87 Die obigen Zahlen beziehen sich auf den gegen- würtigen Bestand dés Areals von Bessarabien. Frü- her war dieses grósser. Beim letzten Friedensschluss wurden von den 3 Kreisen: Akkerman, Kagul und Ki- schinew folgende Länderstrecken abgetreten: OMeilen. Von den Kreisen. CJ Werst. Akkoéerddta iz a 4662.6 96.37 Kágul. i ance Reis 5951.5 128.00 KischinewW nr 140.3 2.90 Im Ganzen..... 10754.4 222.27 Im gegenwürtigen Gebiete von Bessarabien kom- men keine bedeutende Seen mehr vor. Der Liman an der Dniester-Mündung ist im obigen Areal nicht mitgerechnet. 481 de l’Académie de Saint - Pétersbourg. 482 IV. Gouvernement Charkow. Militair- Colonien. A i CMeilen. In den Kreisen. Antheil in []Werst.| in Nils. "Achtyrka. |, A1... | 9103.7 | 43.48 je ai Moi ee | E | tns Bogoduchow ..... | 2751.9 | zess He Wen era ës | Be IE ne | 5281.2 109.15 RE A e ek 3004.9 62.10 Olféisdon | 9493 9 51.5 Schubert- ` Gem. See | 6791.2 | 140.36 | VBerssOn...-. 2... 27. Hen apod Kupjansk. ......... 6210.4 | 128.36 | | bei... 2475.5 | 51.16 PA e De ne a WERT TAM Hat : Sn bitte obese i 4995.9 103.25 Seen, alle befindlich im Kreise Odessa: oed bina dis 2704.3 |. 55.89 BE DR. Starobjelsk DUST AP ESPAEA 11290.4 233.34 Benennung der Seen. | OWerst. OMeilen. Xj E e 2497.8 51.62 te gi sehn MEL | 2918.2 60.31 Teligulscher Liman......... | 87.4 1.81 a ee AE Kujalnizscher Liman....... | 40.5 0.84 Total- Areal. . .| 4744.2 | 9867947 | anne TERI Feb lapi d 1.97 Gróssere Seen zusammen. | - 189.5 i 3.92 In diesem Gouvernement befinden sich Militair- o Colonien, die auf folgende Weise auf die verschiede- VI. Gouvernement Derbent mit einigen a nzenden - nen ER vertheilt sind. — In den obigen Arealen Ländereien. der Kreise sind die Areale der Militair-Colonien- An. theile auch schon mit eingeschlossen. un Derbent.. 5A ke Er 1226.2 | 25.34 Kubä Antheil an den Militair-Colonien: "ue o o s iu. 7905.5 | 163.39 a Bezirk: Dargo mit d. Gemeinde | er In den Kreisen. | In OWerst. | In (Meilen. Ssürgjáiodbu vs. 1682.9 | 34,77 r ëmge s er. 2150.20] ‘44:44 Isjum ” |Chanat: egi ee... 1794.0 | 37.08 Kup e » TT RE ipei 341n4.32111:8 43.65 di ee | o MENU o in. 430.5 8.90 5 Schamchalat- Tàrkm s,s 4681.0 | 96.74 & Tabassaran woher freies pm 36.63 - D + | lic In diesem Gouv. kommen keine grósseren Seen vor. 23754. 3 | 490.94 Bemerkenswerthe Seen finden sicht in n diesem Gouv. nicht vor. ki aies v. Gouvernement Chersson, DWerit. . vn. Land der n= Re pa Li MMeilen. : Alexandria. eus el VA Een Karte Loge RA TAER prs OWerst. i|: EMeilen. Schubert- ie bur 25554) | $e TENET ET Aha MA Bade nb 10294.5 | 212. Zen , in dot a aas : 387.61 a Erster Donischer Bezirk. : 247 .90 sche. 1: 181,590 — Zweiter 5.5 580.04 T bir Re Ran Ps 137.65 a Ust Meinjeizuscher Bet); 24534 0 | 507.06 > Bette” uH ‚Donezscher B zirk ........| 20945.9 418.42 | — |Choperscher e sx .6 | 342.54 e. Miuss icher » ; . 249.49 dabei: e 6 | 1349. 35 Be aad JL. domadis. Kal e |10599.3 | 219.06. P olgende Militair- Colonien- "ee Seen stili in Cen ET prar Privtstutereien: Eu SARL. 1170,48 eue i: schon mit enthalten: - | 142590. 1" |2946.99 au Total Areal 483 Bulletin historico-philologique ` 484 In den obigen Arealen sind auch schon enthalten IX. Gouvernement Estland. | | ndes: folgende besonders abgegrenzte Stücke Lande Xx puppes nt a : Bezeichunng der Stücke. | id ir k. Le CJMeilen. ORTU Harrien (Reval). . — — 5116.1 105.74 Stück Landes, worin die Jerwen (Weissenstein) 2691.6 55.63 har Die Wieck (Hapsal) ..| 3267.3 67.53 Ortschaften Michailowo sche. Wierland (W ib j 5619.9 i16 13 und Ssidor liegen . . ... des -Medwjedi- ierland ( esen ue | scher Bez.| 428.6 | 8.86 | uro Stück Landes, worin die Festland. .... | 16694.2 345.03 Ortschaft Beresowskaja ass dtt gehóren noch folgende Inseln zu Est- Man’kowka liegt...... iDonezscher Bezirk ....| 538.2 | 11.12 |land: Stück Landes, worin JVe- dwigowka liegt, an der Mündung des Don....|Tscherkask..| 542.8 | 11.22 B as eg deg DE as 20.36 [JWerst. DMeilen. \ » Kassar b.e RM 18.9 0.39 Grössere Gewässer kommen in diesem Lande nicht E, Do E 11.0 1.59 vor. Halbinsel N akko. 144 2 in 64.2 1.33 Insel Odensholm.......... 2.9 0.06 vd = Areal aller grösseren zu der ER E GEBR TIE Wieck gehórenden Inseln| 1148.0 23.73 Kare | i E OWerst. | OMeile- |B) Zum Harrienschen Kreise: Alexandrapol. ....... 4401.4 | 90.97 Insel Gross-Roog. ......... 12.4 0.26 Kaukasi- | Erivan............- 10030.2 | 207.30 p eT IL 12.3 CH Nachitschewan. .. .... 4982.1 | 102.97 P E UMEN c 16.7 uH sche. | Nowo-Bajaset. ....... 5440.7 | 112.45 » rangs SEIEN 5.5 dins Ordubat............| 2874.3 | 59.40 » Wulf........... Je : Total S ao mit Ge- Areal der zu zu dem Harrien- Eco 97728.7 | 573.09 schen Kreise geh. Inseln. 48.4 1.00 Total- Areal des Gouvernements: In den obigen Arealen sind auch schon enthalten Festland und Inseln........ 17890.6 | 369.76 folgende Wasserflächen: Grössere Gewässer finden sich in diesem Gouv. Benennungen. | Kreise. "Wert, | (]Meilen. nicht vor. See Goktscha od. Ssewanga. N owo-Bajaset| 1151.7 | 23.80 Antheil am See: Bal ych- X. Gouvernement Grodno. BB... Eriwan ..... 13.6 | 0.28 : rane m 5 u : Meilen. Zusammen Liesis 24,08 N — — nie due pu. Bjelóstok s; Peine 2421.6 50.17 Das ganze Areal des Sees Balych-Gól ist: [Biel x. ee 1628.9 33 = | | +. - A oH Brest t DNI er 4291.8. 87 | SEEN A CMellen, Sl Grodil re 3769.5 | 77.91 aber nur der oben angegebene Theil wird der Karte) £. |Kobrin................. p ` d = nach zu Rus la. d cer ch hri D : Prushany. VERRE de P VON e pie M 382 2 gone NT übrige zu der Türkei. ==: flon... cos poto | 6061.3 125.27 Im Kreise Nachitschewan ist t auch enthalten der An-| à |Ssokolka............... 2002.0 41.38 theil Daralagös. co HWolkowysk. EE | 8346.4 69.16 — |Abgegrenztes Stück. worin Im Kreise WEE sind auch schon enthalten | ^ | sich Drogitschin u. Rudka! Lamm die Antheile Bentik und Se | befinden ............- m TIT e ERN plam e. Tolal-Areal. Gi .|33444.0 | 691.21 485 de l'Aeadémie de Saint - Pétersbourg. 486 Ausser den eigentlichen Kreisen ist auf dem neuen sowohl als alten mir zu Gebote stehenden Exemplare der Schubertschen Karte, Blatt 33, das Stück Lan- des, in welchem sich die grösseren Ortschaften Drogi- ischin und Rudka bei Brjansk befinden, auch durch Far- bengrenzen als Kreis abgetheilt. Ich vermuthe, dass dies ein blosser Irrthum ist. Die Kreisgrenze geht nämlich dem Flusse Nurez, an welchem die bedeuten- deren Orte: Bozky und Brani liegen, nach. Denkt man sich diese Farbeng weg, so würde dieses Stück Landes noch zum Bjelskischen Kreise gehören, was wahrscheinlich auch der Fall ist. Dadurch würde das Areal desselben: 2958.0 OWerst — 61.14 OMeilen. Dieser Ansicht ist aneh Hr. v. Köppen, dessen Exemplar die falsche Farb e nicht enthält. Grössere Seen finden sich in diesem Gouv. nicht vor. XI Gouvernement Irkutsk, Karte. Bezirke. DWerst. OMeilen. m bee Ms itii C BED 153894 3180.7 à XE 1 — 352900 | 7293.6 G E SEI 111164 | 2297.5 £ PS FAN A use = |Areal des ganzen Gouv. mit ^x Ausschluss des Antheils Z | am Baikal-See....... 617958 .|12771.8 c = |Baikal-See ganz......... 28314 585.9 E |Darin die Insel Olchon.. 716 14.8 XII Gebiet Jakutsk, Karte. Bezirke "ive O Werst. | OMeilen. OB Jakutsk bisz. Geb. Stanowoj 856765 | 17707.3 DERE I Moympd oss sn. 557856 | 11529.6 a Och a | 179363 |. 3707.0 eo l'Olekminake in: 324169 6699.7 ES Werchojansk ee RE, 682310 | 14101.7 BE WIS XE. 987375. | 20406.7 ES Bond zwischen dem S Stanowoj- Gebirge und = | demlinkenUfer d. Amur E | P |. bisz. edibus: desselben 220 8549.1 Yid ‚Areal des ganzen Jakutsk o d : : - schen Gebietes, ohne : ( . Inseln, also à Festlandes| 4001487 82701.1 Karte. | Benennungen. CI Werst. | OMeilen. Landstrich zwischen d .Mün- ung des Hauptarmes d Amurs u. dem nicht mün- denden Arme desselben, ee Kisi genannt...... 8252 170.5 i Landstrich südlich von dem E Obigen bis zur Linie: à Posten Sen Kin- An RHONE Fan 52285 1080.7 ^ Inseln, gehörig zum Jakut- ski schen Gebiete: A. Im nórdl. Eismeere, geh. =) zum Kr. Were ojansk 1) Ljachowskij ......... 6719 138.8 2.12) Kotelnar. v oc. 18250 244.9 m | 9) Fadejewskoi......... 8626 178.3 D Neu-Ssibirien........ | 13614 281.3 ta Zusammen. .. .. 4 47209 | 975.6 un | = |B. In der Nähe der Amur- c | Mündun … | Grosser dne: PSP 1646 34.0 = |Total-Areal des GebietesJa- = kutsk mit den Inseln End, e ohne den Landstrich süd- = lich vom Amur........ 4050342 | 83710.7 Insel Ssachalin ganz ..... | 58094 | 1200.7 XIII, Gouvernement Jarosslaw. Karte. Kreise | DOWerst. OMeilen. | Danilow ict aed niu] 1606.1 | 33.19 | JaroslawW. #7 2 B 2795.0 57:77 2 Ejubim: y mme. | 2359.7 48.77 Er: Mologa m e. ssl oru. 4805.7 99.32 E yschkin ES, Lu... 2288.1 47.29 © Poschechonje re 5438.5 112.40 = Romanow-Borissoglebsk..| 2869.1 59.30 D S A 3487.8 72.08 = Sat ERA 2652.7 54.82 EE 3581.7 74.03 je Total- Areal gie ee ti 31884. 4 658.97 i, ; Helsntende S Enden AT in em Gouv. nicht vor, ausser im Rostowschen Kreise der See Nero, des- sen Flächeninhalt gefunden wurde: 50.6 OWerst— 1.05 OMeilen. * 487 Bulletin historico- philologique 488 XVI. Gonvernement Kaluga, Dass der Flücheninhalt dieses Sees in demjenigen | — : i des Kreises Rostow auch schon enthalten ist, brauche | Karte. M no 4 2:0 OWerst.. | (Meilen. ich kaum noch zu erwühnen. lot a d d Ae 1741.8 36.00 MUSS: «i uu cr 1995.8 41.25 deti Ha rar Koselsk-ao« ve 2376.4 49.11 Liehwilus! Base 36.9 BEE manu Miner sel SE E à Massa o os sun Til. 71.94 Se) Kreise Get. Lëtze | sche. |Aresehtschowek......| 2519 3 | 69.07 EEN 8641.3 |. 178.59 Petemyschl... ws 1481.1 30.61 achat" We DT. N 7982.0 | 164.97 Shisdra............. 5998.7 | 123.97 A |Jekaterinosslaw......... 6540.4 | 135.17 Tarussa............- 1510.2 31.21 ^ |Nowo-Moskowsk......... 5903.3 122.01 js P. E 7919.3 | 163.67 Total-Areal....| 27806.4 | 574.68 e | Rostow, worin: Rogton, da- In diesem Gouv. kommen keine grösseren Seen vor. S ganrog, Asow, Nachit- | gr = Behewan. nene 3099.3 64.05 er Stück ‚worin die Befestigung 717.0 LT RE N 14.82 2 Stück, worin Mariupol liegt: 6539.9 135.16 rer © ! Slawenosserbsk SEULS 701.6 97.17 ; : AIME Dne 6030.9 194.63 Karte. Bezirke. Eee OMeilen. Land des Asowschen Heeres 264.4 5.46 Petropawlowsk: a) Nórdlicher Theil, Total-Areal...... 58338.7 | 1205.70 m | bis zur Halbinsel Kam- ge RE. ee 95902 | 1982.1 Im Kreise Werchne- Dnieprowsk befindet sich eine e b) Südlicher Theil, Militair-Colonie, deren Areal im Areale des Kreises| _, | Halbinsel Kamtschatka..| 237266 | 4903.7 auch schon mit erechnet ist und deren Flücheninhalt Cüahiga. odpr Tahini E d em 8 eninhalt| c |Anadyrscher Bezirk . — 549090 | 11348.3 gefunden wurde: | = je Free IA | . | 21908.9 534 0 OWerst = 11.04 OMeilen. : real des ganzen Festlandes 1060062 à P EN | t gei 2 T SE | I TE Grössere Seen finden sich in diesem Gouv. nicht 5 SE vor. © JA) Im Kamtschatkaschen Meerbusen: | : > 1) St. Laurentius...... 4292 88. XY. Gouvernement Jenisseisk. ái 2) Karaginsk. ......... 2112 ie 3) Berings-Inseln. ..... 1320 . Karte. Kreis e. D) Werst. | OMeilen. zé B) ilen: ic | Si 4) Schumschu. ........ 513 10.6 Atschinsk. . ... ...... 42398 | 876.2 | = | 5) Param , 2582 53.4 Karte von | Jenisseisk........... 516907 | 10683.2 FF 6} Onekotan. ......... 557 11.5 AUS. die nokeish atl] « 82374: [1702-4 |. Ri 7) Belmussir i.e 367 7.6 Ostssibi- Krassnojarsk ...... 18155 375.3 = t 8) Urup Jamel it .4 1983 | 26.5. > inussinsk. . .. ie 105775 2186.1 e er ege rien. | Turuchansk......... 1445980 | 29884.9 = Areal der grösseren Inseln, 13026 | 269.3 Total-Areal.... t 2211589 | 45708.1 Areal des gesammten Ge- bietes Kamtschatka mit j de Seen finden sich in diesem Gouv. nicht den In Be ie eeh ae et 1073088 į 22178. vor. Grössere on ee in diesem Gebiete nicht vor. 489 de l'Académie de Saint - Pétersbourg. 490 XVIII Gouvernement Kasan. See TET 3 f B ; dd | teh en. e b Dido oder Zunta ............. | 892.8] 18.45 Karte. | Kreise. | CJ Werst. | OMeilen. E Kisty, Acho, Pschechoi, Schubuty, ERN : (|o Dsumssoi, Tschanteti Ditschiny, cosi 5 adrin............ | Ms : : ios . ; : 2. | Terelo, Mitcho, Maissty, Atscha- | ro qup ue rc T ans | peces bd bd S, | 7, Scharo, Cheldyaro........ | 1741.0| 35.98 i ER dps OIN | Pe TER © Tschetschnja: Kleine und vig » ^ |Mamadyseh........ | 4592.0 | 94.90 | E' | Ach, Itschkeri, Ssalatau.“ "| 4891.0] 101 E » BEDAE, Less s 5617.9 116.11 9 |Total- Areal der Abtheilune I der Schubert. |Swijashsk ......... 2623.2 54.22 Làndereien d E sui d Podrobnaja | Tetjuschi.......... | 2915.1 60.25 ee 481:60 DU. Tschebokssary. ..... 3561.3 73.60 * ; e S Tschistopol.:......| 7544.1 | 155.92 Grössere Seen kommen hier nicht vor. » Zarewokokschaisk...| 6865.1 141.89 Schubert. |Ziwilsk........... 3124.7 64.58 Total-Areal...| 53997.7 | 1116.00 | Auf den Wunsch des Hrn. v. Kóppen wurden nach der Schubertschen Karte überdies diejenigen Theile des Kosmodemjanskischen und Tschebokssaryschen Kreises berechnet, die rechts von der Wolga liegen. Als Begrenzung wurde das südliche (rechte) Ufer der Wolga angenommen. Es wurden folgende Areale gefunden, die natürlich in den oben angegebenen auch schon enthalten sind: Theile am südlichen (rechten) Ufer der Wol di O Werst. OMeilen. 37.31 Im Kreise Kosmodemjansk. ..... h 34.06 |n». Tschebokssary ....... 1805.3 | 1648.1 Gróssere Seen kommen in diesem Gouv. nicht vor. XIX. Kaukasische Bergvölker E, Ländereien Lë Kumyksche Herrschaft mit der . Landzunge Tisch und d. Lande rs) | deramTerekwohnendenTsche- EE SIME RE 7169.0| 148.16 ie, ET NN ET 412! 15.32 a |Unkratl, Tscharbili, Tschamalal| ^^ . = Baguljal, Tindal, Zunta- Ach- o | wach, Ratluachwach, Gidatl, S | Tomss, Kossdoda, Kel....... 2093.0! 43.26 © |Koissubu, Andi, Gumbet, Technu- = | zal, Buni, Karata, Andalal, s | Kujada, Goérkech, Karach| ni Tebumhe ae EE 3139.5| 64.89 c Ankratl. Kaputscha,Anzuch,Tasch| | =- | > Uchnada, Bognada, Ka Dshurmut, Anzrosso, Tebel. ..| 1178.7) 24.36 | D Werst. | OMeilen. XX. Kaukasische Bergvölker I, Karte. Ländereien. | O Werst. | OMeilen. | Bezirk Wladikawkas, ......... 7162.1| 148.02 Kleine Rabérdac.—i t. ce 1444.5| 29.86 lll dee |.2348.3|. 48.54 = Grosse Kabarda............ ped OA € Al 206.21 Karstais o o 007 .| 4075.4| 84.23 S |Herrschaft Abchasien......... 3220.0 | 66.55 à Summe..... 28227.8| 583.41 ® ` Land der Transkubanschen Berg-'. | u völker mit der Tschemitejski- Er schen Landenge ........... 34043.2| 703.59 SC ogaier-Land: A a) Südöstlicher Theil, ohne Na- = men, aber mit Kreisgrenzen. 2089.9! 43.19 E b) Land, worin die Namen Na- gaizy u. Besslinei vorkom- = men, mit Kreisgrenzen be- EN grenzt. „u. 5.0 10171.1| 210.21 eo o Cu 4 | Ganzes Nogaier-Land.........12261.0 | 253.40 7. [Areal der Abtheilung II der Ge- | ` EE 74532.0 1540.40 | Total-Areal der Ländereien aller | 96378.2 1991.90 Grössere Seen kommen in der Abtheilung II der Bergvölker ebenfalls nicht vor. 491 Bulletin historico - philologique 492 xxÉ urn Klee: Namen der Seen. | Kreise. DWerst. | DOMeilen. pa Sea von Galitsch . . . .|Galit EE 1.04 a á Kreise, OWerst. | DMeilen. » Ts chen. pres 38.7 0.80 Berditschew............ 3059.0 63.22 e i S H xn DR dt TUR 9649.5 54.76 Summe d. Areale dieser beiden Seen 89.0 1.84 ag 1 e ere 4813.5 | 99.48 m |Lipowez............... 2516.7 52.01 LLLI e eng N ae 8285.4 | 171.24 xe Sw br E = = nike EK SH E n XXII. Gouvernement Kowno, de Taraschtscha ...........- 2809.7 58.07 | wc ‚|Escherkassy..:.-....-> - 3408.1 70.44 Karte. | Kreise OWerst. | Meilen. ENEE A A KN ; 4.90 Ur Fer, SANT DX SEC teens D REIS e KOWRO:. + 3648.0 | 75.40 c N ss RSS ES à No ee 5555.0 | 114.81 Sein — el ERT | 81.88 ^| Séhübert-|Ponewesh…. 5303.3 | 109.60 | Total-Aréal. ..:: 44414.1 | 917.94 See SE 5412.8 | 111.87 | | sche, .;Sehawli....... 6189.6 | 127.92 Im obigen Areal ist auch dasjenige der Militair- EE 4697.2 |. 97.08 í ^ Wil komir . EXE 5875.3 121.43 Colonien enthalten, das folgendermassen auf zwei | ee ie m Kreise vertheilt ist: | Total-Areal. . i 36681.2 | 758.11 | DWerst. | Meilen, Im Umanschen Kreise........ | 1094. 0 | 92.61 » Swenigorodschen Kreise.. d CS 0.52 Im Ganzen +.: 1119.3 | 23.13 Gróssere Seen kommen in diesem Gouv. nicht vor. XXII Gouvernement Kostroma, Kreise. Karte. | L OWerst. | (Meilen. Schubert. Bakri 23 0000 9476.7 51.19 » Galitsch.. 2:7 3788.4. |- 78.23 » Jurjewez.......--.. 3610. 74.62 E Kineschma........ 4335.6 89.61 Schubert. || d T Podrobnaja | |Kologriw dE e 10254.9 211.94 aed KOO e Er 3773.0 77.98 chubert. , boue Makarjew......... 10359.9 214.12 Schubert. | Nerechta.......... 3506.3 72.47 » Ssol-G alitsch ER 3446.7 11:28 wu” Tschuchloma....... 3042.2 62.88 Podrobnaja, Warnawin......... 8947.4 184.92 » Wetluga ee 12672.1 261.90 Total-Areal... "70210 .8 1451.09 In diesem Gouv. befinden sich nur folgende bemer- kenswerthe Seen, die in den oben angegebenen Area- len auch schon enthalten sind: In den obigen Arealen sind auch schon diejenigen folgender Seen enthalten: Seen. Kreise. | DWerst. | DMeilen. Drisswjaty . ! Nowo-Alexandrowsk. 41.2 0.85 Drywjaty . . > 32.0 0.66 Ssnudy....| » » 59.9 1.24 a 133.1 | 2.75 | Zusammen .. In den obigen Lou sind ebenfalls auch schon diejenigen folgender besonders abgegrenzter Stücke Landes enthalten: C) Werst. | OMeilen. Zwei — Stücke im Kreise Se ZEN SEE, 9.6 0.20 Zwei kleine Stücke im ‚Kreise tjeny IC s qi T 6 0.16 Zwei GE Stücke im Kreise BR Qa EE TB 0.16 Ein kleines. "Stück im Kreise ET EE EE 24.7 0.51 Ein kleines Stück im Kreise Ponewesh an der Ost- Op 0.01 grenze SEN | de l'Académie de Saint - Pétersbourg. XXIV. Gouvernement Kurland, Karte. Kreise. | Hauptmannschaften. | OWerst. | OMeilen. Goldingen . 1) Singes CR dde 2638.8| 54.54 55 2) XIBdANM... 0 20 2925.6| 60.46 o |Hasenpot.. 1) ee sr a 238.7| 46.27 "d 2) Mua iss Libau).| 1930.3| 39.89 > Mitau..... zm Er E 2637.1| 54.50 "s Bau nr ae 1741.5! 35.99 — [Selburg(Ja- D SES a- e | kobstadt) | kobstadt). ...... 3198.4 |. 64.66 ^ 2riluxt..s 3.633 1902.1] 39.31 ` |Tukkum. ..|1) Tukkum. ...... 1909.91= 39.47 : | 2) Talsen 5.5: .. 52 2839.5| 58.69 | Total-Areal....... 4i. | 23891.9 | 493.78 In den obigen Arealen sind auch schon diejenigen folgender Seen enthalten: a uu. nue C)Werst. |O Meilen. Usmatten: a) Theil desselben, geh. zu Goldingen...... Goldingen.| 13.7 0.28 b) ES desselben, geh. ET s oe Windau.. 22. 2 0.46 sus e d PE re Talsen.::.1175 9 1:57 Dd is EE Grobin. . 35.5 0.73 Zusammen...... 147.3 3.04 Das ganze Areal des Usmaiten ist demnach: | 35.9 CIWerst — 0.74 DMeilen. In obigen Areal ist auch dasjenige eines besonders abgegrenzten Stückes im Selburgschen Kreise enthal- ten, gross: 90.1 OWerst — 1.86 DMeilen. ` Zur nüheren Bezeichnung dieses Stückes bemerke ich, dass darin die Ortschaften Ekhof und Wessen sich efinden. . XXV, Gouvernement Kursk. Karte. Kreise. | DWerst OMeilen. nn iu KS Bjelgorod ee .| 2419.7 50.01 (UE 2695.6 55.71 Schubert- | F reg Mori sad 2549.4 52.69 Grajworon......... 2789.2 57.6 = sche. |Korotscha ........| 2548.7 52.68 Kurse eei sk 9017 5 60.30 "DIO PME CS esie con 2610.2 53.95 494 T ANW. Kreise. OWerst. OMeilen. Nowo-Osskol NDA SO 2534.0 | 52.37 OVN E u 3504.8 72.43 Schubert- |Putiwl............ 2289.4 47.31 ER RE 1 4599, 0 48.63 | Sehtschigry........ 2586.4 53.45 sche. MEN. o o 2143.0 44.29 | Btaryj AITA a ARE 2699.2 55.79 PLA AD PIN. 3031.3 62.65 Total-Areal. .. .| veel 39671.5 | 819.91 Bedeutendere Seen kommen in diesem Gouv. nicht vor. XXVI, Gouvernement Kutaiss, Karte. Kreise. [JWerst. OMeilen. Achalzych . ....... -| 4878.7 | 100.83 Katalis.. 7.2.2 3774.5 78.01 ÜBERS re ere 1934.8 39.99 kasi EE 2652.0 54.81 Kaukasi- | Schoropan.. ........ 2894.1 | 59.81 Bezirk: | sche. |Ssamursakan(FlOkum)| 3582.8 | 74.05 ebiet: nr Gregorina N 5898.9 | 121.92 Total-Areal..... | 25615.8 | 529.42 In den obigen Arealen sind auch diejenigen der folgenden Seen schon enthalten, die alle dem Achal- zychschen Kreise angehóren: Seen C] Werst. | OMeilen. cm AR Vio e eU T CN ‚32.3 0.67 Chontschaly A. LEE Ea 16.9 0.35 Tabisschuty, SL EEE. 14.5 0.30 Antheil an dem See Chosapin .| 10.0 0.21 Zusammen ....... | 73.7 1.53 Der ganze See Chosapin hat -. 92.1 OWerst — 0.46 DMeilen, von denen der Karte nach der s serie Theil zu Russland, die übrigen 12.1 OWerst— 0.25 OMeilen | zur Asiatischen Türkei gehören. 495 Bulletin historico - philologique 496 XXVII. Gouvernement Livland, Kante Kreise und ar iai CIWerst. OMeilen Arensburg: | a) Insel Moon. ....... |. 167.8 3.47: QUI s 1 coo |. 2212.7 „|. 45.73 KGaA: RE RE 5596.5 | 115.67 e EE 3599.9 | 74.40 ER E pe 4651.3 | 96.13 © nd. due. 4 3951.8 81.68 mt Insel Runo........ 9.4 0.19 = » Insel Kühn-Ö 13.8 0.29 DEE TE anne a ch or 5369.7 | 110.98 ES Wolmar u. Lemsal 4343.2 89.76 © WEE CA ala. 5005.5 103.45 Nees ae 5351.9 110.61 Total-Areal.... .| 40273.5 832.36 - In den obigen Arealen sind auch schon enthalten diejenigen der folgenden Seen: Seen. Kreise. |(JWerst. | DMeilen. Antheil am Zudahn. ...... Wenden..| 32.3 ! 0.67 PT Fellin....| 242.5 | 5.01 Burtneek tes Via Wolmar . 36.7 | 0.76 Padla-Lacht (aa Jaxre) Ssuur-Lacht (Cyyp®# Jar) YInsel Ósel| 22.0 | 0.45 Zusammen....| 333.5 | 6.89 Das Areal des ganzen Sees: Luban beträgt 81.6 OWerst— 1.69 OMeilen, von dem der oben angegebene Theil zum Gouv. Liv- land, die übrigen 49.3 OWerst — 1.02 DMeilen ` zum Kreise Rjeshiza des Witebskischen Gouv. gehören. XXVII. Gouvernement Minsk. Karte Kre is e. CJ Werst. C Meilen. — | Bobrujsk 9253.1 | 191.24 O^ PBorissow. ees 8035.8 166.08 t Hou. rites. 9289.6 192.00 ur im re TEN 4600.2 95.08 Eun. COD OP 15144.2 | 312.99 ei Nowogrudok. SE EE 4726.0 97.67 a eren 10423.0 | 215.41 E R nx utt Enos. 10494.3 | 216.89 o Sshuk Mite -| 6491.5 | 134.16 | Total-Areal I .18457.7 | 1621.52 In dem Mosyrschen Kreise ist auch der Flüchenin- halt des einzigen in diesem Gouv. vorkommenden grösseren Sees enthalten, nämlich: See Knjas oder Shid 64.8 DWerst = 1.34 DMeilen. XXIX. Gouvernement Mohilew. Karte. Kreise. DO Werst. D) Meilen. o, |Bychow................ 4181.4 86.42 à (5 ARE a 4904.7 101.37 — |Klimowitschi........... 3691.8 76.30 peo diopyss ««$5Vbe ie ess 3057.4 63.19 4 dMohilew siio... ceu 9256.7 67.31 e Lern UE EI T xc 2335.1 48.26 EE Fon IIT Ces EE 4818.3 99.58 ua LE hin VES EE 7115.9 147.07 z Ssjenno Ste BB US 3201.3 66.16 ST T8clauss e wer sis 2185.2 45.16 E. I TSCHOTIKOW, + ser MEE 4021.5 83.24 Total-Areal. . . ... 42775.3 884.06 In den obigen Arealen ist auch dasjenige der Mili- tair- Colonien eingeschlossen, an welchen 3 Kreise Antheil haben, wie folgt: Antheil an den Militair- Colonien: In den Kreisen. OWerst. Klimowitscht#. 2277577. 75 349.9 Mstisslawli. .:532. 392584 49.9 Tscherikow s<: edP a oe s. 43.9 Areal der Mil.-Col.zusammen| 443.7 OMeilen. 9.17 In diesem Gouv. finden sich gróssere Seen nicht vor. XXX. Gouvernement Moskau. Karte. Kreise. CO Werst. Bogorodsk RE 2986.7 Ban 2073.2 Diis qe Mers 4 2656.2 Kb ae... 2903.9 Schubert- | Kolomna....... ER 1882.6 . i Moshaisk........ air > LOL "` alba. rss 2384.7 Podolak an re 2142.7 she. s RUSA SEN. ss 1963.0 Sserpuchow ......... 2218.0 Swenigorod.......... 2023.5 MR ves un vies 1708.2 Wolokolamsk. ...... .| 2088. d Total-Areal. | 28553. 6 | 590.13. Grössere Seen kommen i in diesem Gouv. nicht vor. 497 de l'Académie de Saint- Pétersbourg. 498 XXXI. Gouvernement Nishegorod. Antheil an den Militair- Colonien: Karte. | Frise | OWerst. | Mailen In den Kreisen. O Werst. OMeilen. Schubert. |Ardatow........... 5163.8 | 106.72 Demjansk................ 260.9 5.39 : Te 3026.4 | 69.55 ME I reru 558.8 11.55 A Balachna ee Sa 3498.4 70.86 Nowgor OU E tod pen PSE i. 1967.5 40.66 s Gorbatow M DNE ss 2994.3 61.89 Staraja-Russa 5 9.2 » 4$ KT d Kao i 6085.3 125.71. à Peer Lo ep Den Tel der Mi, Oo 8872.5 | 183.97 : a ra NN. PORE ee EC In den obigen Arealen sind auch diejenigen fol- Podrobnaja | Ssemenow . sg ....| 5821.1 | 120.31 |gender Seen und Antheile an Seen enthalten: Schubert. |Ssergatsch......... 3050.3 63.04 i » Wassil(Wassil-Ssursk) 3119.8 64.48 ze eh Leite. [Chers | UMeilen. Bess | | Wee. 22i is E Waldai...... 30.4| 0.63 Total-Areal.. | 44675.2 | .923.34 Antheil am Seeliger... .. » 27.1| 0.56 à * RER, EET UT Borowitschi..| 30.2| 0.6 Auf besonderen Wunsch des Hrn. v. Köppen Megllo gang. 7. ARES Jio ss er 31.8 | 0.65 wurden auch noch nach der Schubertschen Karte I The; .; 27 Borowitschi..| 28.7| 0.59 diejenigen Theile der Kreise Makarjew und Wassil Lidosero PERIN TEN Merge x d a: berechnet, die südlich vom rechten Wolga-Ufer liegen. doatshoie a... : s 1M AE De: : ; E TEE Eege 986.4 | 20.39 Theile der Kreise, die südlich vom Wolga-Ufer liegen. J T Thei Meo co Bjelosersk . 575.8 | 11.90 LEE ER irilow...... 410.6 | 8. In den Kreisen. | OWerst | OMeilen. Woshe SÉ Techarand. eg T RIPE CREME | : : a iuum. AETS x 06.9 | 8 41 ET | ovens SER ler aldai. ..... 27.7 | 0.57 ENS S o 0 S. SV sv : ` Delta der Staraja - Lo- ; | Dass diese Areale in den oben für die Kreisean-| Wat............... Staraja-Russa&| 42.7 | 0.88 gegebenen auch schon enthalten sind ; brauche ich kaum zu erwühnen. Gróssere Seen kommen in diesem Gouv. nicht vor. XXXII Gouvernement Nowgorod. Karte, Kreise. | C)Werst. | CI Meilen. in d Bijelosersk c.. 14294.5 | 295.43 e j|Borowitschi........... 8596.4 177.67 E LE UT PERF RSS 5830.9 | 120.51 eege ege 13369.6 276.32 E Heu E A 7585.2 | 156.77 2 N el Mai EE 9981.6 206.30 &-.iehwin. 2. ns, 16144.6 | 333.67 æ |Tscherepowez.......... 6673.1 | 137.91 Eeer e 10942.9 | 226.16 S LOT TRES es 6100.8 | 126.09 ` [Staraja-Russa.......... 6242.1 | 129.01 Total-Areal...... | 105761.7 | 2185.84 Total-Areal der grösseren Gewässer) 1604.7 | 33.15 In den obigen Arealen sind folgende nicht ent- halten: | Kreise. | O Werst. | DMeilen | S e e n See limen ganz, ohne Delta der Star.-Law.|............. 812.2 | 16.79 1. Theil desIlmenKrestzy. ......| 77.5 1.60 2. » » o JjDemjansk..... 69.2 1.43 9. v » » jNowgorod und | Staraja-Russa| 665.5 | 13.76 XXXI Gouvernement @lonetz, Karte. | | Kreise. | DWerst. OMeilen. EE 990.9 | 413.16 Lodeinoje-Polje. . . .. 9199.7 | 190.14 Schubert- |Olonetz............ 8661.9 | 179.02 Petrosawodsk....... 18469.9 381.73 sche. |Powjenetz......... 41020.4 | 847.79 ee S METTE 20735.9 428.56 | bis. tr PAPA, ar 12898.5 266.58 Total-Areal ...! 130977.2 2706.98 32 Bulletin historico - philologique 500 I. Seen, die ganz oder zum Theil zum Olonetz- schen Gouv. gehören, und deren folgende Areale in den vorhergehenden Arealen auch schon enthalten sind. Antheile u. ganze Seen. | Kreise. DWerst. | Meilen. Lekschmosero..... Kargopol. 31.2 | 0.64 Tata... » 450.9 | 9.32 Antheilam Kenosero » 73.8 | 1.52 Summe im Kargopolsch. e Miss 555.9 | 11.48 Antheil am Onega . Ladeinje-Polje 191.8-| 3.96 Wodlosero........ Olon 75.4| 1.56 Antheil am Onega / Tem 5542.9 1114.56 x EEE | » 69.2 | 1.43 NEE, » 200.5 4.14 Kontschoser ee » 38.6 | 0.80 chosero. ...,.. » 29.2 0.60 W Musst grec rt » 14.0. 1.00 eet, eres » 82.0 |: 0.66 iue AIR » 25.3| 0.52 Sjamosero. ....... » 251.9 5.21 Total. "pic id Seen im | Petrosawodsk. Kr.|...........-- 6262.2 1129.42 Antheil am Onega.| Powjänetz. | we 30.38 Anth. am Ssumosero > | 3.9 | 0.49 » »Kamennoje » | ^ " 0.27 Ssegosero ........ » 1033.3 | 21.36 Sselezkoje. . .. .... » 35.3 0:73 Domm S. SS SS » | 36.8 | 0.76 Masslosero........ » 08,9 1. 1:42 ongosero ....... » L 45-231. E00 m e w | 210.7 | 4.36 Tischkosero....... » L. 66.3 | 1.37 Lekscha s c à » | 924.2 | 4.68 Rochkolo......... » 512.01: 3.32 Ssunou. dessen Fort- setz. Rowdosero. » 439.2 1 1.45 Wygosero ........ | » 927.2 | 19.16 ze RSS » 66.7 | 1.38 Mg sen » 29.3 | 0.60 Total-Areal der Seen im Powjenetzk. Kreise ............. 4436.1 | 91.68 Anth. am Onega....| Pudosch 2713.1. 02.83 » o Kenosero. « 16.6 | 0.34 » on Koshosero « 21.4| 0.44 Wodlo- e a a EU SET OT RS Undosero......... « 61.8! 1.28 en am Schard- ee « 14.5 |. 1.30 Total-Areal d. grösseren n im Pudosh- ace d, ` A lisses 3329.9 | 68.82 Antheil am Onega. Wytegra. (1169.7 | 24.17 Kowshskoje. ...... » P 0.81 Total-Areal e kn Seen in diesem Kr.!..-.:........ 1209. 0| 24.98 II. Seen, die zum Theil zum Olonetzschen Gouv. gehóren oder an dessen Grenze liegen, die aber aus verschiedenen Gründen nicht in den oben gegebenen Arealen für die Kreise eingeschlossen werden konnten. Antheile u. ganze Seen. Kreise. | OWerst. | C) Meilen. 1) Antheil am Ladoga Bl. 8 der Schub. K. Olonetz. .. . ... 1037.5 | 21.44 2) wes am Ladoga, 3 d. Schub. K.|Olonetz u. Ladei- noje-Polje....|1657.4 | 34.25 Antheil d. Olonetzschen| Gouv.amLadogaS.|............. 2694.9 | 55.69 See Kemoje .. ....[ Olonetz Gong") 49.3| 1.02 Njukosero......... Powjen. Kr. u. | 147.2, 3.04 Ungosero.......... Archang. Gvt 30.2 | 0.62 Aadogerg, rec etes Kreis Kemi 319.9 | 6.61 II. Areale der ganzen Seen, deren Theile in den betreffenden Kreisen schon vorkommen: Namen der Seen. | CIWerst. | OMeilen. à | 230.40 Onega...... M aris. | 1147.9 ` 90.4 2.87 In dem Antheil des Petrosawodskischen Kreises am Onega-See ist auch schon das folgende Areal der Insel Klimezkijostrow enthalten: Insel Klimezkij. . .100.2 OWerst== 2.07 OMeilen. XXXIV. Gouvernement Orel. Karte. Kreise D Werst. C Meilen. Bolchow ii sem u, 2652.2 54.81 or Brno — Á 6949.5 | 129.03 cec DIOE C eere 1964.1 40.59 = lp ee 4355.8 | 90.03 =, |Karatschew............. 3430.5 | 70.90 x R e OH EQ AT 1874.7 38.75 m ot LIWO ve 3 EET 4791.2 99.15 et Malouchangehk BERN 3499.9 |. 72.33 E Ubi ee 1743.4 | 36.03 x rel Mp sc E M DES EAE 2929.0 60.54 RAN cu ee 3526.0 | 72.87 : Trubtschewsk Sur 4552.3 | 94.09 " Total-Areal. ..... 41567 6 | 859.12 _ Grössere Seen kommen in diesem Gouv. nicht vor- 501 XXXV. Gouvernement Orenburg. Bond ed Belebej........ | Bi burgschen Kosaken... Se EE E x MODO EHE eroe cm ur c l.l PSP PE) AEQ = BONS asian, ^s oizk BEES Aa A n.a. ^x Tseheljaba EE IR EE kd Mode Drake E Ld. m E ke et € Saken SS sg gess ss Total-Areal . Land der Ural’schen Ko- k | O Werst. [um -1 e re h2 VS D mm © © À & © © | Eigentliches Land d. Oren- 61163.6 . «| 334093. 6 6 6917.31. Land des Gene Kosakenheeres, den obigen Arealen auch schon enthalten ist: OMeilen. 861.47 1264.09 das in Theile und Benennungen. | OWerst. 1) Eigentliches Land der Oren- burgschen Kosaken...... 41682.1 2) Im Kreise Tscheljaba...... 10652.7 3) » hs RATA ONE 10734.0 4) » » re Dre 2566.7 5) » » Orenbu urg : =. Grosses Stück.......... 15755.8 5) Davon zu subtrahiren: ein kleines Stück bei der Fe- stung Ilezkaja Saschtschita —103.5 c) Zu addiren: ein fiue Stück! bei Berdskaja........... 79.1 Gesammt-Areal des Landes der | Orenburgschen Kosaken.. 81366.9 | 1681.66 Grössere Seen kommen in diesem Gouv. nicht vor. XXXVI. Gouvernement Pensa. OMeilen. 861.47 220.16 221.85 53.05 325.64 —2.14 1.63 de l'Aeadémie de Saint - Pétersbourg. 302 XXXVII. Gouvernement Perm. ditte. ei Kreise. OWerst. OMeilen. | Int. OUR 6,08 1031694 - 10908 ES 225.46 rd |Jekaterinburg. ......... 23029.8 | 475.97 o |Kamyschlow........... 12144.0 | 250.99 e, |Krassno-Ufimsk ........ 20779.9 429.47 = | EE 12332.8 254.89 e | TT OTE Ud 12389.1 256.05 c i vicini soy Vua dde 18074.5 373.56 Boo MEOT ee dd a 24521.7 506.80 > Geier TERRE SCIE 15117.9 312.45 PE 2 NSOURAMSR ET, | 29087.0 601.16 =: Técherdyn. 0$... 55516.4 | 1147.39 Werchoturje. .......... 58833.5 | 1215.93 | Total-Areal..... 292735.3 | 6050.12 Grössere Seen kommen in diesem Gouvy. nicht vor, ausser dem See Majan im Kreise Schadrinsk, welcher gross ist: 187 OWerst — 3.9 OMeilen. XXXWIH. Gouvernement Podolien. Karte. | Kreise. O Werst. Deus Balta As 7048.4 | 145.67 Qi- T Brazlaw ee 2787.2 57.60 o Garin 2 700 2975.8 61.50 EN 1 2 teo 3241.5 66.99 = |Kamenez (Stadt Kamenez- c ORDEI mr 2499.6 51.66 a | ROUE. . .... Sa 2270.0 46.92 = D a ade 2923.5 60.42 A CORNE 5 2469.1 51.03 e AR RS en ee, 3434.2 70.98 NET S or 2291.2 47.35 ÉTAT .. 20 2509.1 51.86 Sex | Winniza..... Zee 2844.2 58.78 Total-Areal..... | 37293.8 | 770.76 Militair - Colonien, deren Areale in den obigen Arealen auch schon enthalten sind, und die auf die verschiedenen Kreise vertheilt sind, wie folgt: Antheil an den Militair- Colonien: Karte, Kreise. | OWerst. | OMeilen. = Gorodischtsche | 5802.4 | 119.99 EE SO 3665.9 75.76 > "pea M uv ter} | 9495.8 51.58 g Kirassnosslobodsk RER 4039.9 83.49 = an. 2567.6 53.07 2 Narowischat Ii Aer 2252.8 | 46.56 en EE Ee 3027.3 62.57 w Pemas ione 2800.7 57.88 6 etes à 2806.0 57.99 = ‚Ischembär.. |... 3871.5 80.02 ` - Total-Areal..... | 33329.9 | 688.84 Gróssere Seen kommen in diesem Gouv. nicht vor. In den Kreisen. | C)Werst. | C) Meilen. lup senos 542.6 | 11.21 js EU ee 1.8 0.04 GRE esses sn 968.1 7.61 LM e Gu 543.9 11.24 Ol 6s. nsu 900.3 4.14 à TT | 55.5 1.15 Gesammt-Areal der Mil-Coll 1712.2 35.39 503 Bulletin historico - philologique 504 XXXIX. Gouvernement Poltawa. 24.9 OWerst— 0.51 OMeilen. - und enthält überdies noch die Insel Kolpino, deren Karte. | Kreise | C)Werst. DMeilen. Grös ist: Choral... à: ue com | 3129.9 | 64.69 12.4 OWerst — 0.26 CIMeilen. Gadjatsch ............. 2028.9 41.93 è > à ; i RR ët L5 01s 3430.6 70.90 Die Insel heisst eigentlich nicht Kolpino; ich gab e Konstantinograd........ 5055.3 | 104. 2 ihr den Namen des bedeutendsten Ortes auf derselben, 5 re ES Se 5 RV da ich ihren Namen selbst nicht entziffern konnte. e ny. qw. 2264.7 46.81 |— Noch mehrere kleinere unbedeutendere Inseln im > |Mirgorod.............. 2455.0 50.74 |Pskowschen See gehören zum Pskowschen Gouv. , |Perejasslaw...........- MSN 67-97 Die beiden letzten Areale sind in den obigen Kreis- ERBE KS are ee Neie 2585.1 53.43 3 ; N ee S SRE 2672.8 | 55.24 |Arealen nicht eingeschlossen. EE KREE era erret 2671.3 50.21 "ORE ege vg 2096.6 43.33 TERM Ci leurre De 1757.3 36.32 SEKR sono o cnn lcs a | 4145.6 85.68 Karte. K ise Werst. Meil | Total-Areal.....| 43225.0 | 893.36 | — SEHE bees eerie | uer SS Danki mii sissy aaia 2577.8 | 53.28 Grössere Seen kommen in diesem Gouv. nicht vor. La. iil 3679.6 76.05 à Coon. NOR D 5651.8 116.81 p MEDAN sl... 2099.4 43.39 = O ar E EN 1982.9 40.98 XL. Gouvernement Pskow. = |Ranenburg............ 2969.5 61.37 e e re .| 9620.3 74.82 Karte. Kreise DWerst. | Meilen. c INIM ue ea 2415.7 49.93 on HORE o nto Parr ei 2005.5 41.45 RE 5611.2 | 115.97 I ken i S o o 2368.3 | 48.95 co |Noworshew............ 3631.9 75.06 mE 0 DEE 3528.1 72.92 - Opoittrhks iiis. 22% 3401.2 70.29 ?— |Sspask...... Ponant 4002.3 82.72 ek TUE ET nn 7085.7 | 145.41 i Former. uos 6141.0 126.92 Total-Areal....... 36901.2 762.67 a WER a EE 3274.8 67.68 3 al S ri 9625.0 , 116.26 Die Areale folgender Seen sind in den obigen Area- ~ eliktje-Luki ......... 4044.7 83.60 len auch schon enthalten: Total-Areal ..... 38765.5 | 801.19 a. Seen. Kreise. OWerst. DMeilen. Seen, deren Areale in den obigen auch schon ent- Sswjatoje.......... Kassimow 33.6 0.69 halten sind: eine... s. e » 23.7 0.49 Seen. Kreise. O Werst. OMeilen. Zusammen.... 57.3 1.18 fev III Cholm 27.1 0.56 Überdies findet sich an der Grenze zwischen dem eene tes * 19.7 | 0.41 | Kassimowschen Kreise des Rjasanschen Gouv. und dem RT Y. M Toropez 51.8 1.07 : n^ Lon? hein D- Bees Shishez.. » 60.0 1.94 Kreise Melenk? des Wladimirschen Gouv. noch em e benannter See vor, dessen Areal ist: MM, vd 158.6 3.28 21.6 OWerst — 0.45 OMeilen. Nach den Farbengrenzen, die auf der Karte ange- geben sind, wird nur ein kleines Stück vom See Pei- pus, oder nüher vom Pskowschen See, zum Pskow- schen Gouv. gerechnet. Dieses Stück hat einen Flücheninhalt von: Etwa 5/, davon gehört der Karte nach zum Rjasan- schen und 7, zum Wladimirschen Gouvy. In den Arealen der Gouv. und der betreffenden Kreise sind die An- theile Vo sehon up - 505 de l'Académie de Saint - Pétersbourg. 506 XLI. Gouvernement Sianct- Petersburg. Karte. K-ft-6-1-8-e; C)Werst. DMeilen. COR o. aie 7774.3 160.67 2" |Jamburg, mit Narwa....| 3575.1 73.90 Ai LOQUERE 9023.6 | 186.50 = |Nowaja-Ladoga......... 7629.4 | 157.68 p. Tere. 2405.3 49.71 o Lët Petersburg. ........ 1663.7 34.38 = Insel Kotlin,. auf welcher a EE Ee A $5 0.28 o | Schlüsselburg. ......... 3482.9 71.98 = |Zarskoje-Sselo......... 3800.4 78.55 CD Total-Areal..... | 39368 .2 | 813.65 In den obigen Arealen sind auch schon diejenigen folgender Seen enthalten: S e e n. | Kreise. | OWerst. | OMeilen. DR... cé: BON: ru 34.3 | 0.71 Strjetschno mit dem See Wel'je....... Luga........ 44.0 | 0.91 Zusammen. . . .. 78.3 | 1.62 l In den obigen Arealen sind noch nicht enthalten folgende: D Werst. OMeilen. Antheil des St. Petersburgschen ouv. am Ladoga, welcher zu dem Schlüsselburgschen und Nowo - Ladogaschen Kreise ge- meinschaftlich gehört........ 6048.4 125.01 Theil des Canals des Peipus, wel- cher nach der Farbengrenze zum) Gdowschen Kreise gehört..... 141.0 2.91 Zusammen..... 6189.4 127.92 XLI. Gouvernement Schemacha, Karte. Kreise DWerst. | DOMeilen. | keen Eus 447. 29.91 Kaukasi- | Lenkorán.. ........ 11274.0 | 233.01 u d ous 6485.7 134.05 sche. |Schemachä......... 10817.3 223.56 thuscha 1.54%. 19866.4 410.59 | Total-Areal. ...| 49890.7 | 1031.12 Im Lenkoranschen Kreise wurde die Mugan’sche Steppe noch besonders berechnet und gefunden: ` 3893.4 OWerst — 80.47 OMeilen. Nur ein grösserer See wird im Süden der Mugan’- schen Steppe zur Linken des Flusses Bolgaru an- gegeben, derselbe trägt keinen Namen, ist aber ziemlich gross, nämlich: Anonymer See 30.5 DWerst— 0.63 OMeilen. XLIV. Gouvernement Ssamara, Karte. Kreise. | DWerst. OMeilen. Ai al SE 11401.4 235.64 . | Pugurusslán.. ...... 17599.5 363.74 Orenburgi-| Busulük. .......... 21685.6 | 448.19 | Nikolájewsk EN | 31387.0 648.70 sche. Nowyj-Usen........ 42861.8 885.85 MENS Semi 12866.8 265.92 Stáwropol ER de 10401.4 214.97 : Total-Areal. . . . 148203. 5 3063.01 XLV. Gouvernement Ssaratow. Karte. Kreise | DWerst. | OMeilen. Schubert. |Atkársk........... 11464.1 236.93 » Balaschów......... 9623.1 198.89 Podrobnaja | Chwalynsk. ........ 5253.1 108.57 Schubert. |Kamyschin..... ... 10805.0 223.31 » WHERE A 4211.2 87.04 » Peirowsk.......——. 6361.5 131.47 » BERTAUOOW oo. 7188.8 148.58 » Sserdobsk......... 6478.9 133.91 v tua lo MESSIS 4726.8 97.69 » VZErZyN.. ss 5803.7 119.95 Total-Areal. ...| 71916.2 | 1486.34 Gróssere Seen finden sich in diesem Gouv. nicht vor. XLVI. Gebiet Ssemipalatinsk. Karte. Bes lfk eo. DWerst. | OMeilen. pa | Ajagüs, äusserer Bezirk........ 99041 |2046.9 & |Kokbekty, äusserer Bezirk ..... 53649 |1108.8 & |Kopál, Militairbezirk.......... 8757 | 181.0 = |Ssemipalatinsk, innerer Bezirk z der Ssibirischen Kirgisen....| 68850 |1423.0 & |Land der grossen Horde.. .... 131257 |2712.8 & (Land der Burutten oder Diko- S | kamennye Kirgisen mit dem E | Bee Iseyk-Kul............. 31528 | 651.6 is Total-Areal....| 393082 |8124. 1 507 Bulletin historico - philologique 508 Seen und Theile derselben, deren Areale in den XLVIII Gouvernement Ssimbirsk. i uch schon enthalten sind: obigen Arealen a | gg | G PASS ue mgev REN ; | ezirke ` : poeni. ; Namen d. Gewässer.| wo gie er EN C)Werst. | C Meilen. Sean Am ; | : : | | ; ; | nde i + a; » ee uv. 4901.1] 100.39 kKub d. as Land d. Burutten oder! Issy Dikokamen. Kirgisen| 1 1376 935 VT » Karssun gU E de eu ip t 6873 S D 142 e 06 Alá-Kul. ....... Ajagus ............ 1514 | 31.3 » |Kurmysch......... 3439.3 71.08 theil am See| Podrobnaja | Ssengilej .......-- 5215.2 | 107.79 ar gn Ssemipalatinsk. ..... 944 19.5 » Sumbirsk.....-...-. 5932.6 192.61 Nee: ani: ux » i EUREN 8339.4 | 172.35 um | DER E eS Total-Areal. . . -| 42737.7 | 883.28 Theile des Sees Balchäsch, die in den Arealen der Grössere Seen kommen in diesem Gouv. nicht vor. Kreise noch nicht enthalten sind: nias RER DWerst. | DMeilen. EIERN XLIX. Gouvernement Smolensk. 1) maru im Desin Ajagus DNE MS 1779 | 86.8 : » opal........,... 2298 47.5 e : Dx.» ye der grossen Horde..| 5866 | 121.2 Karte. | Wee CIWemt. | Meilen G t- Antheil des Gouv. am See e Bjeloj................ 9348.5 198.21 ern 0542: 205.5 | "a5 eege >... 3689.2 | 76.25 d db eddie notos s S Duchowschtschina . . 3555.5 13.48 uk ASIEN 3524.6 72.84 Areal des Kin; => Balchasch nach P.H ia À 4339.3 89.69 eo AG 19460 | 402.2 | = ik ; ; e BEA E E 4146.9 85.71 E E ions 2631.7 54.39 e a o 4959.9 102.51 wiif Roslan ae na 5358.2 110.74 XLVII Gebiet der Ssibirischen Kirgisen. e Ssmolensk $9 16 7 te hod AS 2525 . 8 AE 20 = |Ssytschewka........... 2563.4 52.98 Karte. Pedinka CWers. | Meilen. P jasma...... one 2619.0 54.12 Akmollá...... .:.. 330126 | 6822.9 Total-Areal . .... 49262.0 | 1018.12 Karte von |Bajan-Aul. ......... 57663 | 1191.7 : West -Ssibi-Karkaraly. . . . ...... 135320 | 2796.8 Grössere Seen kommen in diesem Gouv. nicht vor. rien (Koktschetäu. ....... 142156 2938.0 * » IKusch-Muráün.. ..... 38446 794.6 Total-Areal....| 703711 14544.0 Se rt D Gróssere Seen besitzt dieses Gouv. nicht ganz, Karte. . Kreise. DWerst. | Meilen. wohl aber einen Antheil am Balchasch, der zu dem E 26268.2 | 542.90 Bezirke Karkaraly gehört, aber in dem Areal desselben | Kaukasi- | Piatigorsk......... 33581.9 | 694.04 noch nicht berücksichtigt ist. sche, |Stäwropol......... 31197.8 | 644.78 Sein Areal ist: | Total-Areal....| 91047.2 | 1881.72 | Antheil am Balchasch, gehörig zum : Bezirke Karkaraly..9517 DO Werst = 196.7 OMeilen. Gróssere Seen kommen in diesem Gouv. nicht vor. 509 de l'Académie de Saint- Pétersbourg. 510 WM. .Senrormement Kamen, Im faulen Meer befinden sich folgende Inseln, de- Lu —I OWerst. | OMeilen. |Ten Areal in dem des faulen Meeres, aber nicht in | demjenigen des Gouv. schon mitenthalten ist: à | Borissogljebsk EURE DEN .| 9782.3 119.51 | ———— K Tr EEE 3776.0 78.04 Wert OMeilen. be Kiesch Ee S 5818.0 120.25 gU Do AA 5823.3 | 120.35 | Tschuruktjup im Kr.Dnjeprowsk.| 40.8 0.84 ee CA 2784.1 57.54 | Insel, worauf der Ort Petrowskoje, EINE. e eecI--9 2936.4 | 60.69 im Kreise Dnjeprowsk. ... . 41.1 A 0.85 be GE vs 6326.2 130.75 PE EN SEE LA des | nn Vos ares 3593.7 74.27 Wë a Sipak EE 3952.1 81.68 A ue dd ambow.............. 7907.8 163.44 Karte. | Kreise und Bezirke. DWerst. OMeilen. FollenBkow..-...- ...... 5144.2 106.32 POCLUSSIDREL 22 0.0 - 2000 4317.8 | 89.24 | Kreise | HOUR Do 4704.0 | 97.22 | Total-Areal.....| 58161.9 | 1202.08 | ” eben db eeh 19739.2 | 263.30 | E LIU Re 4075.4 84.23 Gróssere Seen kommen in diesem Bar: hicht vor} quise sns 2667.9 55.14 SS ës, TB ee 8605.2 | 177.85 e Bezirke: P erue ment Tassen. m. |Bergbezirk............ 3712.7 76.73 : = |Dscharo - Bjelokanscher Biete. EIER ee ee M ER os 583.7 | 94.73 Berdjansk. ............ 8276.6 | 171.06 o M acher eh a c |Dnjeprowsk........... 11357.2 | 234.73 geg necs d ce NT M = Feodossija mit der Arabat- e SSUIrSCHOÉE Se dede . . = schen Landzunge..... 6366.4 131.58 : = | | LT sis... 1467.9 | 30.32 edel + |Jewpatorija............ 5116.9 | 105.75 Grüssere Seen kommen in diesem Gouv. nicht vor. cé ie a ee 12517.4 258.69 e TORE DUE ME 5362.3 110.83 7i Ssimferöpol EHI. 4686.2 96.85 er Total-Areal..... | 55150.2 | 1139.81 Karte. Bezirke. OWerst. | OMeilen. Karte v. West- In den obigen Arealen sind auch diejenigen folgen- Ssibirien und | | Beresow....... 887148 | 18335.3 der Seen enthalten: Posnjakow- Insel Bjeloj.. 1947 40.2 o cM EE te sche Karte. i reise, i Ii eco 52 881.5 Seen. irá: sie liegen. CWerst. OMeilen. real se 19756 408.3 Molotschnoje. .. Berdjansk....| 245.2 5.07 Karte oi S er Ee es Dorfkuslaw, fauler! mens sg 53.2 1.10 deer Ca te 70462 1456. 3 syk, fauler. Reno). Be ASE à Tjumén. . 17042 | 352.2 Zusammen... 363.1 7.51 West-Ssibirien. FODOR 2277 106743 | 2206.1 13551. PRE 76490 1580.8 In den obigen Kreis-Arealen sind die folgenden he | des faulen Meeres und mehrerer Inseln noch nicht pr ue 4021.9 enthalten: In den obigen Arealen sind auch enthalten die An- Teo ; theile an folgenden Seen: CO Werst. D Meilen. thes 5 | + Werst. ilen. Insel Tender im Kr. Dnjeprowsk. I: 60.5 1.25 E Eg » Tendra .8.1 0.17 | Antheil am 7schany im Kr. Omsk! 697 14.4 n Birjutschij in im Kr. Melitopol 9.8 0.20 » » Abyschkan» » » 804 16.6 Diese Inseln zusammen 78.4 1.62 | Total-Areal des Sees Abyschkan..| 1206 24.9 PE Mur: E 2315.8 | 47.86 | pont 511 Bulletin historico -philologique 512 LV. Gouvernement Tomsk, LVII. Gouvernement Tschernigow. Karte. Bezirke. DWerst. DMeilen. Karte. Kreise. DWerst. | DMeilen. | Bra. u, 62439 1290.5 pote Ms Là 2589.1 53.51 lui ABC PAPER UT 164851 3407.1 en BEL. 2926.4 60.48 ee a 5 68290 1411.4 = FE EE 4026.8 83.23 West-Ssibi-| Kolywan’.........- 62097 1283.4 DR 2305.2 47.64 „‚Kusnezk.......:... | 86087 1779.2 e |Koselez............... 2855.1 59.01 fen Gembes ex ee? | 316539 6542.1 s REDE S S oos 2277 8 47.08 E BEI C CIIM e 3253.8 67.24 ` Total-Areal. .. | 760303 | 15713.7 ei ` (Niege EEN 9543.6 | - 52.57 ! œ | Nowgorod-Sséwersk. .... 8922.9 -81.08 Un In diesem Gouv. finden sich keine grösseren Seen | a Wée, TON ee er vor, wohl aber gehört ein Theil des Sees Tshany da- + | Sani... 5, 3792.9 78.39 dessen folgendes Areal in dem Obigen auch schon D... E 3740.9 77.32 xu ten i ES 5 SONT A 3132.4 64.74 BORTENS GiS Tschernigow. .......... 3571.5 | 73.82 DWerst. | DMeilen. Total-Areal.....| 48405.7 | 1000.44 ig am 7° ga im Kr.Kaïnsk.| 1090 | . 22.5 In diesem Gouv. kommen keine grósseren Seen vor. » » » Kolywan 145 3.0 Total-Areal des Sees Tschany....| 2876 59.4 Se Ee EEE Karte. Bezirke. [JWerst. C) Meilen. Ab ou v esi 10924.0 | 225.77 Zeie ve Jekaterinodar Ee 8797.1 | 181.82 ES HE MUN TEUER, MN ITIN IT 8085.5 | 167.10 Karte; Beilfké DWerst. Meilen. Total-Areal. ...| 27806.6 574.69 Karte von | Nertschinsk...... 180664 3733.9 Folgende sogenannte Limans, die aber bereits als Ost-Ssibi- | Werchneudinsk. . . . . 305951 | 6323.3 |Seen zu betrachten, sind in obigen Arealen auch schon — | enthalten: Total-Areal. 486615 10057.2. Y Dieses Gouv. enthält weiter keine grösseren Seen, wohl aber ist ein Theil des Baikal durch die Farben- grenzen als zum Werchneudinskischen Kreise gehörig angegeben. In den obigen Arealen ist aber kein Theil des Baikal eingeschlossen, sondern die Kreisgrenzen wur- den dem Ufer desselben nach angenommen, da dieje- nigen im See (Farbengrenzen) ziemlich willkührlich gezogen zu sein scheinen. A) Im Bezirke Jejsk: Bitterer (Gorkij ) Lim Anonymer Liman (Tschelbasch?) östlich von Bitteren mit allen Anhängse * 9 9 5 9 9 9 s. « ps » * u... e 9 9 9 *? à » 9 9 v» » 9 * . 9 9. 9 B) Im Bezirke Taman Süsser (Ssladkij) Ends TERR Bitterer (Gor'kij) Liman mit sei- nen Anhängseln Achtanisowscher Liman Tiefer (Glubokij) Liman......... i. Zusammen......... O Werst. 21.9 CO Meilen. 0.45 B 1.07 0.87 1.32 3.71 513 de l'Académie de Saint- Pétersbourg. 514 EX x; A veraédi ls: Insel im Sseliger... 31.4 OWerst — 0.65 OMeilen. Areal des ganzen Sees TR ee DWerst. | EIMeilen. Seeliger. x71 261:8:5 "» €95,40 — b, BUD CONES Lu 1692.6 34.98 PARIS ME pet d EEE TERN, en, 1538.9 -31.81 Besorotizko:.. u... - 2520.9 52.10 = D LXI. Gouvernement Wilna, Sak efremow codes ed ias 3728.0 71.04 ie d PEPA M MK 1924.2 40.87. | —— > : IO OB CO d NM 1863.5 38.51 Karte. | Kreise. | OWerst, | (jMeilen. Krapiwna.......... 1847.9 | 38.19 PPS Ma FRE t cap Now E. ss 2569.3 | 53.10 Lodi EN LL | 5353.5 | 110.65 Bee, An 1965.4 | 40.62 ët, ee Ee LR = Besen. 2103.9 43.48 El Osthmjany.. each... | 6243.4 129.04 Dag CTachérh à. dE | 2653.8 | ‘54.84 S rt RER, Ner Toc fibt wei uo LAN OCT KT, sees 2337.4 | 48.31 BUT PEORES MT an 3262.8 | 108.77 Ser a d | Walejka in... uina. 6131.0 | 126.71 E | Total- PR RZ Bu 26798. 8 | 553. 85 zi Wilna 9 99.9 pre dns € e à € M 4943. 4 102. 17 E | —— EENEG Total-Areal..... | 37120.6 | 767.20 Grössere Seen kommen in diesem Gouv. nicht vor. LX. Gouvernement Twer, | OWerst. OMeilen. 8217.3 169.83 2930.0 60.56 2574.1 53.20 413743 85.51, 8045.3 166.27 3643.5 75.30 4259.3 88.03 2968.7 61.36 4510.0 93.21 3884.9 80.29 jégo 924.7 122.45 Yyschnij- Bar: 8176.3 168.98 Total-Areal..... E EE 59271.3 | 1224.99 In den obigen Arealen sind auch schon ET Ey folgender Seen und Antheile an Seen enthalten: Geen ` S 1 c — Seen und Antheile an Seen. | . Kreise. d EWerst. ET ia = Se allen — D Anhängseln............ Ostaschkow| 234.2 | 4.84 elikoje... nn E |Kortschewa 40.1 Qu Werisstowo.. . . ... za Penis eru 38.6. | 0.80. dt Zusammen... +| 812.9. gek 6. a n.i xd pá D In dem idu Bake. am p gi Areal der in demse en vorkomme sel Chotschin enthalten, ea In den vorstehenden Arealen sind auch diejenigen folgender Seen enthalten: Seen Së ag Ka Kreise. DI Werst. OMeilen. 1) Antheil am ale: Sjenzjony 63.7 1.32 » Wilejka.. 19.2 0.40 ker Beet WË HN 82.9 1.72 | See Perebrod'je (auch Uklja genannt)....|Dissna....| 39.4 0.81 In den obigen Arealen sind ferner folgende abge- grenzte Stücke enthalten. Kreise, worin] Bezeichnungen der Stücke, Sp liegen. OWerst. ee Stück, worin die Ortschaft bn died fi F si LE : Bitee + LS ENS ZEE 12.22 Kleines Stück, worin die Ort- Benno pig j schaft lei. voor » 4.9 0.10 eines Sach in die Ort- schaft Beistrok.....:... ^ 1» 6.4 0.13 ec Aal, xoa 602. 4 12.45 In dud Get Arealen ist noch nicht enthalten das Areal des Sees Dissna an der Grenze des Kreises Swjenzjany. Es beträgt: 24 0 OWerst —0. 50 OMeilen. F 515 Bulletin historico - philologique 516 KS. Gouvernement Witebsk, LXIV. Gouvernement Wladimir, Karte. Kreise. DWerst. OMeilen. Karte. Rx 016.6. [JWerst. OMeilen. Dünaburg............. 4125.0 85.25 AlesandroW...........: 3125.7 64. 60. n RE E 2713.4 56.08 zn |Gorochowez ........... 9755.4 77.62 o -[GorodokE, ............- 2301.0 47.56 às Nur orn 2745.6 56.74 e Eer 3371.0 69.67 pc ROMEO Wen he 3165.1 65.41 2 Eh negen 4608.2 95.24 = MER at 4387.7 90.68 c Er uisu. 3452.6 71.36 ss A ERFURT Se eere 2154.5 44.53 caen d Nr ee QR NN ED 4007.4 82.82 c o: E OTESSIAWE 1... 3175.0 65.62 TO re T VE ss 3493.2 72.20 » lebt DEIER ee 3962.5 81.90 nn nn.) EE 3259.3 67.36 E hu, seen 2561.9 52.95 M SA beris 3797.7 | 57.82 a |Ssudogda.......... 4724.4 | 97.64 e IT ie 3205.9 66.26 e BEURIAT 7.5... vuv CREE 2449.1 50.62 A N ee rre uiti 1826.7 37.75 PROIDWNSEUEE. sd ro o 3092.6 63.92 m — N A 2338.8 48.33 Total-Areal....| 39161.4 809.37 Total-Areal......| 41638.3 860.56 In den obigen Arealen sind auch schon die folgen- den enthalten: Grössere Seen kommen in diesem Gouv. nicht vor, gang ansser im Kreise Peresslawl der See Pleschischejewo, Benennungen. Kreise. C)Werst. OMeiïlen. | dessen Areal gefunden wurde: Militair-Colonieen.. . a LOBEN 467.4 9.66 = Antheil e See Luban eee Ss LR 1.02 a4 Merst = 0.94 Meilen: See Rasna......... 51.8 1.07 » N ed 'IPolozk. US 30.6 0.63 » OBMWOL...... Dri ES 42.8 0.88 » LS. » 21:5 0.44 LXV. Gouvernement Wologda. Total-Areal d. grösseren Gewässer 196.0 4.04 Karte. Kreise. O Werst. OMeilen. us Schubert. | Grjasowez......... 4643.7 35 en "SE ge Podrobnaja | Jarénsk........... 52093.4 | 1076. FR ai eg Schubert. |Kadnikow.. .......- 14932.1 | 308.61 | SA Ee lier pe 37060.7 : Karte. | Kf 4I. DOWerst. OMeilen. J Sechert 31938.1 660.09 #13 Gla ee 20154. S ch SCH + OMR dis la .| 20308.5 419 "d ER ad 10013 e Dog ee Ustjug RER 20366.5 420.93 TE Ee 7962.4 > Ustssyssolsk. . . ..... 137196.6 | 2835.52 peru e 2. anne 21 164.56 | Schubert. Week. ..... 23935.9 | 494.70 [on | Kotelnitsch Eee DT 9523 0 196.81 i W 1 da SC: 5939 3 199 75 A Mauer. oes lees 12921.2 | 967.05 E Vince e Led PI mas o TNoliniess SEHR a 4619.5 95.48 e Br e (Oo esos. 10947.6 | 226.297 | — Total-Areal. ...1348414.8 | 7200.59 B SoHo us eee 26291 .4 543.38 $ ISsarapüf. or EE 10087.5 | 208.48 | In den obigen Arealen ist auch deem des Sees pe Urhum I hie. oft 4 | 187.84 | Kubinskoje enthalten, der grösstentheils im Wologda- dunes... sas i 91.82 | schen Kreise liegt, und in sich schliesst: Total-Areal..... 126052.0 | 2605.19 | ' ^ ^ ‘389,5 OWerst— 7.96 DMeilen. | Grössere Seen kommen in diesem Gouv. nicht vor. 517 de l’Académie de Saint- Pétersbourg. LXVI, Gouvernement Wolynien. 518 LXVII, Russisch-Amerika. Karte. Kreise. | DO Werst. OMeilen. rent 3298.0 68.16 E NON V run sos. 5933.6 122.63 E Krembhez. ... 1 .. 3024.1 62.50 Ce EE E | 6669.9 137.85 = N u TOI VES, 6588.3 136.16 D Dao en P NEE 2639.1 54.54 ES bett .u.. 9151.0 189.13 n LS ET T Eel, 7403.9 153.02 n N 2 1 re 3125.6 64.60 Ee ODOM s uv s 6624.3 136.91 Rm Snar QUADRO Eae 2201.7 46.66 ESTNE, Loue 5553.4 114.78 Total-Areal E 62268.9 | 1286.94 In diesem Gouv. findet sich nur ein grösserer See vor, gehórig zum Wladimirschen Kreise. Sein Areal ist im Flächeninhalt des genannten Kreises schon eingeschlossen, und beträgt: 23.9 OWerst = 0.49 OMeilen. Sein Name ist Sswitjashskoje. LXVII Gouvernement Woronesh. Karte Kreise DWerst. OMeilen. | Birjätschvii........... 3872.9 80.04 SUED VBObfoWOoIS. i... sv. 8959.5 185.18 9343 Bogutschat «1. br 8756.2 180.97 es Korótojakt 8, ........., 3056.0 63.16 = j|Nishne-Djewizk......... 3289.8 67.99 =. HNowochopersk.......... 5364.4 110.87 Per Ostrogoshsk............ 6634.9 137.11 P CUT 1 + CORRE 3808.7 78.72 Mui ST C RON 2209.0 45.65 s Uusemljansk.i2 ©. 22:4. 3824.0 79.03 Wake. ........ 3800.2 | 78.54 E Woronesh ie 5001.3. |. 86 | zi Total-Arcal. : ln 58576.2 E 1210. 2 Eiern Seen es in one aus, nicht vor. Karte. | Abtheilun gen. D)Werst. C) Meilen. DE DOMANDE NAI NIAE en grs Zwischen den Polhühen: E 68? — 69? 100220 2071.2 E 66 — 68 191070 3949.0 P 64 — 66 : 225750 4665.7 S 62 — 64 221590 4519.7 = 60 — 62 234090 4838.0 3 58 — 60 105310 | 2176.5 ER 56 — 58 38906 804. 1 © 54 — 56 15486 320.0 ie we : `- [Total-Areal des Festlandes bis zu 68? Polhóhe..... 1132422 23404.2 In den obigen Arealen sind folgende auch schon enthalten: O Werst. OMeilen. Si rie 3861 79.8 Delta des Flusses Kwichpakh. . * 15267 315.5 In den obigen Arealen sind noch nicht enthalten diejenigen folgender Inseln: Ingsedm DWerst. OMeilen. DEBE S uev VAI I 3135 64.8 Kodak LS Wertes VER TET 2866 59.2 MMC HON aM 8978 185.5 Sen oder Jakobi.. 4030 83.3 tero NOM tg 3007 62.1 DG A REGEN à 4457 92.1 Prinz Wales oder Bobrowoi. . 7539 155.8 Kuprejanow..... ee ee 54.0 Renilla Gigedo............. SER 48.7 Grössere Inseln zusammen.. ; - Überdies wurde noch die Insel St. Lorenz berechnet: 4301 DWerst — 88.9 CIMeilen. ` B Das Areal der Insel St. Lorenz ist in den an- dern Arealen nicht mitgerechnet, da dasselbe früher nach der Karte von Ost-Ssibirien ermittelt und zu Kamtschatka gore agea wurde. D + fire row dHi4td vig + int x 519 Bulletin historico - philologique 520 LXIX. Ladoga-See. Bezeichnung der Stücke. | DWerst. OMeilen. Antheil d.Gouv. Olonetz am Ladoga, 2694.9 55.69 » » »St.PetersburgamLad.| 6048.4 | 125.01 » Finnlands am Ladoga....| 7543.6 | 155.91 Total-Areal des Ladoga mit t allen Buchten und Inseln 16286.9 | 336.61 | In diesen Arealen sind auch schon folgende ent- halten, die sämmtlich dem Finnischen Antheile des Ladoga angehören: iS 61m D Werst. OMeilen. TEN Ee Neie ene us Ch 35.4 0.73: Insel, worauf Kexholm......... 17.8 0.37 Kilpo-Ssari rcc— a 12.5: |. 0.36 Insel, worauf: uere A eie u. 33.4 0.69 » » Laghi Pentulo- lm in... 22.9 0.47 Montschin-Ssari. .............. 30.9 0.64 Langue sis, vais er T2 32.1 0.66 alaam, ohne die kleine Insel, worauf das jew (Skit). . 23.8 0.49 Kleine Insel, worauf das Kloster. 4.8 0.10 Total-Areal der grósseren In- ` seln im Ladoga......... 218.6 4.51 Die Bucht, worin die Inseln Charkian-Ssari und Kexholm liegen, beträgt mit diesen zusammen: 205.8 OWerst — 4.25 CIMeilen. Der Ladoga-See befindet sich in der Schubertschen In den obigen Arealen sind auch schon folgende Stücke enthalten: | C)Werst. OMeilen. Nördlicher Theil des Canals, gehörig zum Gouv. St. Petersburg, Kreis hos. ER ER EA à à A à 92.4 1.91 Nórdl. Theil des Canals, geh. zum caia Livland, Kreis Dorpat Wi E EE EE 68.5 1.42 Südl. Theil des Canals, geh. zu Gouv. St. Petersburg, Kreis Gdow 48.6 1.00 Südl. Theil des Canals, geh. zum Con. MM Kreis Dorpat IEEE A EE 33.9 0.70 Insel Porta im Canal, ganz...... 7.6 0.16 1) Theil derselben, gehörig zum St. Petersburger Gouv., Kreis SE 1:5 0.03 2) Theil bise gehörig zum , Kreis Dorpat Wer eri) ue e. 6.1 0.13 Insel Kolpino im Pskowschen See, Gouv. Pskow, Kreis Ostrow . 12.4 0.26 Stück des Pskowschen Sees (südl. Theil des Peipus), das nach der arte zum Pskowschen Gouv. gerechnet ist, und auch die Insel Kolpino enthält, Kreis Ostrow 24.9 0.51 Ganzer us See bis zur Tren- Hung, ne 2. eur 482.4 51.31 Ganzer südlicher See Dr zur Tren- DDR met. a ons amii 723.0 14.94 LXXI. Kirgisensteppe (Kleine Horde) etc. Karte auf den Blättern 8 und 13. Land oder Gewässer. OWerst. | Meilen. Kirgisensteppe, Kleine Horde*)..| 834894 |17255.24 Kaspisches Meer........ ..... 407075 8413.25 SPEM Aral-See;. . 1541668 I bns 61322 | 1267.38 rss Sep. Issykül ia: ya 11352 234.62 Schubertsche Karte Blätter 12 und 17. See. Tschelkar, der im Areal der ‚Erlass f s g PI 1690 34.93 Bezeichnung der Stücke. - OWerst. | C]Meilen. Nördlicher Theil des Sees bis zu der Diese Areale vint ermittelt nach einer yierblätt- den Canal en Farbe| 2321.5 47.98 rigen «Karte des Orenburgschen Gebietes». Canal des Peipus...........:. 243.4 5.03 Südlicher Theil, "n Sees (Pskow- Som scher See) bis zu der den Canal Die Get gier Vet EE s ee Gouver l : muss eigentlich, der Ve due. os nach, zum Orenburgschen z begrenzenden Farbe......... 640.5 13.24 nem gerechnet u Ganzer Peipus-See....... 3205.4 66.25 521 de l'Académie de Saint - Pétersbourg. LXXI. Aral-See, Balchasch und Issyk-Kül, © nach den Chanykowschen Karten. O Werst. OMeilen. Karte I. Aral- See, mit allen Anhängseln. auch dem Laudan ........ 61663.0 1274.5 Aibugirscher See oder Laudan.| 3063.0 63.3 Aral-See ohne Laudan....... 58600.0 1211.9 Inseln im Aral-S LOF MR 203.0 4.9 pine bec. ipm ONT 304.0 6.3 Barssa-Kilmess. .......... 116.0 9 : 4 KakmaksAly... NS 126.0 2.6 Im Areal des Aral-Sees sind folgende nicht ent- halten: | C]Werst. | CJMeilen. Delta des Amu-Darja......... 1113 0 | 23.0 Halbinsel Unadym.. 7.7... 159.0 3.3 Karte I. See Balchasch.............. 26308 543.71 T uk-Kil.... EE EE 10559 218.23 1472 30.42 » Ala-Kül...... ee | LXXIHI. Scheidung zwischen Euro pa und Asien in dem Gouvernement Perm. Podrobnaja Karte. | LI Werst. | OMeilen. .. £u Europa gehören: Vom Kreise Jekaterinburg...... 8363.3 | 172.85 Kreis Krassno-Ufimsk, ganz. .... 20779.9 | 429.47 » Kungur, ganz............ 12332.8 | 254.89 » Ochansk, 2E Ses... 12389.1 | 256.05 D ROUE xA... 18074.5 373.56 Yom Need EE R 24413.8 | 504.57 "» SBsolikamsk........ 28897.8 | 597.25 SE Tscherdyn.... TORSE 55382: 1 1144. 62 "=en Weéfehoturje;i5:/..|^^ 1798.9 35.73 Zu Europa gehören vom Perm- | schen Gouv. im Ganzen. . | ‚182362. 2. 3768.99 322 | OWerst. CJMeilen. Zu Asien gehóren: Kreis Tibit; ganz. 11 4 1: té 10908.7 225.46 Vom Kreise Je a ar 14666.5 | 303.12 Kreis Kamyschlow, ganz. ....... .12144.0 | 250.99 Vom Kreise Perm............. 107.9 2.28 Kreis Schadrinsk, ganz......... 15117:9 | 7912.45 /om Kreise Ssolikamsk e Men ER 189.2 3.91 a Licherdun Wu 134.3 2417 » » Werchoturje....... 57104.6 | 1180.20 Zu Asien gehören vom Perm- schen Gouv. im Ganzen. .| 110373.1 | 2281.13 LXXIV. Scheidung zwischen Europa und Asien in dem Gouvernement Orenburg. Karte von Orenburg. | O Werst. OMeilen. Zu Europa gehören: Kreis Belebej, ganz.. .. dv 19288.6 398.65 x sk gant... E 21701.0 448.51 » Menselinsk, ganz..... 022.152 174874 242.81 Vom Kreise Orenburg.......... 47364.5 978.92 Kreis Sterlitamak, ganz........ 17942.0 | 370.82 om Kreise Troizk Essen, 12825.7 265.08 Kreis Ufa, KEE 20027.2 413.91 Vom Kreise Rech alsk +. 4 14627.9 302.33 Land der Uralschen Kosaken, ganz| 61163.6 | 1264.09 Zu Europa gehören vom Gouv. Orenburg im Ganzen. . . .| 226688.9 | 4685.12 Zu Asien gehören: Her 1o Broiz MASA. er 624 9414.8 194.58 X494 d ve ks 14095.2 291.31 Kreis Tscheljaba, ga PRE 33046.1 682.98 m Kreis e Wertbne-Ural uk... 9766.5 201.85 ner Land der Orenburg. schen Kosaken, ganz......... 41682.1 | 861.47 Zu Asien gehóren vom Gouv. nu Sg Orenburg im Ganzen. ...|108004.7 | 2232.19 323 Bulletin historico - philologique 524 1) > mme Ill. Anmerkungen zu den Resultaten. I. Gouvernement Archangelsk, Auf besonderen Wunsch des Hrn. v. Kóppen wurde auch nach der Podrobnaja Karte derjenige Theil des Mesenschen Kreises berechnet, welcher westlich von dem Flusse Mesen liegt, und gefunden: 12928 OWerst — 267.19 CMeilen. Hierbei wurde mit dem Planimeter der Mitte des Hauptarmes des Flusses Mesen nachgefahren. Übrigens stimmen die Grenzen des Mesenschen Kreises in der Kóppenschen und in der Podrob- naja Karte keineswegs überein. Bei Köppen ist beim Ausflusse des Mesen und westlich von diesem Flusse kein Theil Landes mehr zum Mesenschen Kreise gerechnet, in der Podrobnaja Karte da- gegen noch ein grosses Stück. Der Kreis Onega wurde bis zum Flusse Uchta, der in den Meerbusen gleichen Namens fällt, nach der Schubertschen Karte berechnet, nördlich von der Uchta dagegen nach der Podrobnaja Karte. — Der Fluss Uchta befindet sich auf Blatt 4 der Podrobnaja Karte, und fliesst von der Grenze des Archangelschen Kreises bis zum Meerbusen Uchta. Seine Lage trifft auch zusammen mit der schmäl- sten Stelle des Kreises Onega. An der Grenze zwischen dem Olonetzschen Gouv. und dem Kem’schen Kreise befinden sich mehrere Seen, die den Farbengrenzen nach, sowohl wie sie in der Podrobnaja, als auch wie sie in der Schu- bertschen Karte angedeutet sind, zu keinem der beiden Gouv. gezählt werden. Hier beim Archan- gelschen Gouv. wurde auf der Podrodnaja Karte | mit dem Planimeter eben der Farbengrenze nach- gefahren, wie auf der Schubertschen Karte beim Olonetzschen Gouvernement. — Diese Seen, die | also aus den Arealen ausgeschlossen sind, finden sich übrigens detaillirt bei dem Olonetzschen | Gouvernement. s Der Schujosero findet sich in der Podrobnaja Karte | unter dem Namen Schujesero. Die Berechnung des Areals dieses Sees nach der letzterwähnten Karte |. ergiebti4f ss, 73.5 OWerst— 1.53 OMeilen + ` 5) Iw der Kóppenschen Karte kommen noch einige erhebliche Seen vor, die sich nicht mehr auf der Podrobnaja Karte vorfinden. Ich zog, wo es mög- lich war, sonst die Benutzung der letzteren Karte des grösseren Maassstabes wegen vor. Die zur Berechnung der Kreise Kola und Mesen benutzte Karte ist die «Ethnographische Karte des Europäischen Russlands», herausgegeben von Hrn. v. Köppen, auf welcher Letzterer die Güte hatte, mit rother Farbe die Grenze der Kreise bezeichnen zu lassen. Nach welchen Quellen ist mir unbekannt. Auf Blatt 5 der Schubertschen Karte ist kein ein- ziger Quadratgrad des Gradnetzes vollständig an- gegeben. Es musste ein solcher durch Ergänzung der geraden Linien erhalten werden. Übrigens wurden auf diesem Blatte keine Areale von bedeu- tender Grösse ermittelt, so dass ein mittlerer Pla- nimeter-Coefficient vollkommen genügt hätte. Die Karte, welche bei der Ermittlung des Flächen- inhaltes von Nowaja-Semlja benutzt wurde, führt den Titel: «PenepaubHas kapra sacru GbBepHaro Oreana u Kapckaro Mops c» Honor 3ewero, Co- CTABICHHAA Cb nlocybzHbixb, Poccinnamn cabaan- HBIXB omrceit, u n31aga L'uxporpaænuecknme /Lenap- Tàxenrows Mopckaro Mumcrepersa. 1843.» Diese Karte ist nach Mercatorscher Projection gezeichnet, und die Areale sind daher schwieriger zu ermitteln, worüber in der Einleitung das Nä- here angegeben wird, als bei den Karten, die nach andern, bei Festländern gewöhnlich üblichen Pro- jectionen angefertigt sind. . Es lag mir noch eine andere Karte vor aus dem Jahre 1836, herausgegeben von Ziwolka; allein . die oben angeführte Karte schien mir den Vorzug -zu verdienen, theils. weil der Maassstab derselben grösser ist, theils auch weil dieselbe von späterem Datum und, wie die Überschrift zeigt, unter Be- rücksichtigung von allen früheren Forschungen angefertigt ist... . ; Nach der von mir benutzten Karte besteht -Nowaja-Semlja aus zwei Thelen, einem südlichen und einem nördlichen. Der südliche Theil scheint ` ziemlich. gut. bestimmt zu sein. Von dem nörd- . lichen ist nur die Süd- und Westküste noch 8€ 525 pat xr Lë de l'Académie de Saint - Pétersbourg. 526 nauer ausgeführt, die Ostküste aber ist bis zum 75. Breitengrade schon unvollkommen, und von da an nórdlicher nur noch ganz schwách angedeutet. Die ausführlicher angegebenen Partieen stimmen im Ganzen mit der Ziwolkaschen Karte überein; dies ist jedoch nicht der Fall bei den nur an- gedeuteten Theilen. In der Ziwolkaschen Karte fehlt ein Horn von etwa 10° Länge, das nach der grösseren, bei der Arealbestimmung benutzten, Karte ganz im Norden von Westen gerade nach Osten streicht. Die Ziwolkasche Karte hat ferner noch die Eigenthümlichkeit, dass darin unter dem 74. Breitengrade eine nochmalige Trennung des nórdlichen Theiles von Nowaja-Semlja angedeutet ist, die aber in der neueren Karte nicht vorkommt. Bei der Berechnung wurden alle, selbst auch die nur angedeuteten Küsten in KE gezogen, und da, wo die einspringenden Buchten nicht ganz vollendet gezeichnet waren, dieselben durch gerade Linien geschlossen, Pos an der Ostseite, wo dies öfter nöthig wurde. Dadurch sind eigent- | lich alle diese Buchten etwas zu klein, der ermit- telte Flächeninhalt dä ZU gross gefunden worden. DR. Gouvernement Astrachan. Anfangs wurden die Kreise Astrachan und Krasno- Jarsk zusammen berechnet, weil das vorliegende Exemplar der Podrobnaja Hire sie nicht getrennt angab. Nachdem aber Hr. v. Kóppen mir ein neues Exemplar mit richtigen Grenzen zwischen "beiden Kreisen überschickt hatte, wurden die Areale gesondeft bestimmt. Wo die Wolga als Grenze vorkommt, wurde, wie es bei allen grósseren Flüssen in den adoré Gouv. . Béschah, wenn nichts Besonderes bemerkt wurde, Hfelgendérriissicn verfahren: Wenn die Farben, .. die zur Andeutung der Grenzen gebraucht würden, s e grenze nur undeutlich die wirklichen Grenzen | í . entscheiden liess. Sobald aber in den Flüssen | ` auf beiden Seiten dem Ufer nach liefen, ‘so wurde die Mitte des Flusses als wirkliche Gidare betrach- tet. Dasselbe geschah ebenfalls da, wo die Farben- liegende Inseln durch die Farbe deutlich als zu dem” einen Kreise gehörig angegeben wurden, nahm man als wirkliche Grenze die Mitte des 3) 4) Cx bk eg zwischen diesen Inseln und dem anderen Ufer lie- genden Flussarmes. Zwischen den Kreisen Tscherno-Jar und Zarew ist die Farbengrenze nur an einem Ufer, wie es scheint absichtlich, angegeben. Es war daher kein Grund vorhanden , hier von der angegebenen Grenze abzuweichen, und es wurde also nicht die Mitte, sondern das Ufer der Wolga, als Kreisgrenze angenommen. Auf den Blättern 69 u. 73 der Podr obnaja Karte sind am Kaspischen Meere die Grenzen sehr will- kührlich. Bei unserer Berechnung wurden sie so angenommen, wie sie durch die stärkeren Farben angedeutet werden, so dass also in dem Wolga- Delta eine Menge von Sandinseln, nebst den dazu- gehörigen Flussarmen und kleineren Partieen des Meeres, zum Astrachanschen und Krassnojarschen Kreise Mee wurden. Wollte man diese Inseln ausschliessen, so müsste man consequenter- weise auch die Land- Partikeln, auf welchen die Stüdte Krassnyj-Jar und Astrachan liegen, vom Fest- lande abtrennen und sie als besondere Inseln be- handeln. Auf der Karte des Orenburgschen Gouvernements ist ein Stück Landes abgegrenzt unter der Be- zeichnung: Cmens Kuprusoes enympenneü Dykeesckoü opos, (Steppe der innern oder Bukejewschen Kir- gisen-Horde). Vergleicht man die Orenburgsche ` Karte mit der Podrobnaja, so ergiebt sich, dass in Letzterer das erwühnte Landstück zum our. Astrachan gerechnet, und zwar den Kreisen Tscher- nyj-Jar, Jenotajewsk und Krassnyj-Jar eunyerleibt eel Gouv. m der Podrobnaja Karte ausge- führt wurde, so ist natürlich dieses Stück in den Arealen de resp. Kreise mit enthalten. Wie viel Antheil jedoch jeder Kreis an diesem Landstriche hat, ist weder nach der einen noch der andern Karte. zu ermitteln. Da es indessen von Interesse sein möchte, das Areal dieser Steppe gesondert zu kennen, so berechnete ich dasselbe nach der daer Karte und fand dafür: RE Eder, 70 DWerst — 1082. 45 OMeilen. 6) Der See Golyj- Liman gehört zur Hälfte ungefähr dem erben zur en dem Tschernyj-Jar- schen Kreise an. ` 327 Bulletin historico - philologique 328 mt. Gebiet Bessarabien., 1) Die Areale wurden nach der Schubertschen Karte bäi kuch) m — berechnet, jedoch waren vorher in dieselbe die neuen Grenzen, wie sie in Folge des letzten Frie- dens bestimmt Worde sind, so genau als möglich eingetragen worden. Hr. v. Köppen schickte mir nämlich zur einstweiligen Benutzung diejenigen Blätter der neu vom Generalstabe herauskommen- den Karte des Europäischen Russlands, in welcher sich die erwähnten Grenzen genau augegeben fin- den. Diese neue Karte ist nach einem grösseren Maassstabe angefertigt, als die Schubertsche; auf einen Zoll Russ. gehen nur 3 Werst. Auf Blatt 55 der Schubertschen Karte findet eine bedeutende Ungenauigkeit statt. — Auf dem Blatte 50 befinden sich nämlich neben dem Jalpuch noch mehrere grosse Seen, unter Anderen derjenige Namens Kitai eingetragen, deren Fortsetzungen aber auf Blatt 55 günzlich unterlassen sind. — Übrigens gehóren diese Seen jetzt nicht mehr zu Russland. k Ve. Gouvernement €harkow. Bei dem Übergange vom Blatte 42 auf 47 passen die Grenzen zwischen den Kreisen /sjum und Smi- jew nicht auf einander. Der Fehler scheint auf Blatt 42 zu sein. Ist dies wirklich der Fall, was aber nicht leicht zu constatiren ist, so wäre das Areal von Smijew etwa um 6 O Werst zu vermin- dern, das von /sjum um ebensoviel zu vergrössern. Bei der Berechnung wurden die Grenzen eben so angenommen, wie sie auf der Karte gegeben sind. Die Militair-Colonien bestehen aus vielen Stücken, in welchen sich wieder Partikeln Landes befinden, die nicht den Colonien angehören, daher war ihre Arealberechnung eine ziemlich mühsame. Nennt man die Stücke, die den Militair- Colo- nien angehören: positiv, diejenigen, deren Flä- | cheninhalt als nicht dazu gehörig von den grösse- ren Stücken subtrahirt werden muss, negativ, so wird es verstündlich sein, wenn ich sage, dass die tair - Colonien des OX ietion Gouv. aus. 17 positiven und d 22 negativen Stücken berechnet pn "werden mussten. ` d a pua 3 er 39 Stücke musste für sich beson- 1) 3 — 4) ders mehrere Male mit dem Planimeter umfahren und dann berechnet werden. v. Gouvernement Chersson. Zwischen den Gouv. Chersson und Bessarabien be- findet sich der grosse Liman, der schon als Binnen- see zu betrachten ist, benannt: Dniesterscher Li- man (Auberposckiü JIumanp). Den angegebenen Grenzen gemäss wurde er zu keinem Areal der beiden Gouv. hinzugeschlagen. Das Areal dessel- ben beträgt: 286.1 DWerst—=5.9i DMeilen. Zwischen den Kreisen Odessa und Chersson ist als Grenze die Mitte des Bug’s angenommen bis zu dem Orte Butakowa Trechaty, südlich davon wurde mit dem Planimeter den Ufern nachgefahren, so dass also die Wasserfläche des Limans aus den Arealen ausgeschlossen blieb. In dem Areal des Odessaschen Kreises ist der Be- resansche Liman nicht enthalten, da er keinen förmlichen Binnensee mehr bildet. Bei der frühe- ren Arealberechnung ist er wahrscheinlich in den Flächeninhalt des Cherssonschen Gouv. Rene sen worden. Sein Areal beträgt: i 45 OWerst — 0.93 DMeilen. Dass das Total- Areal des Gouvernements mit dem vor 12 Jahren erhaltenen nicht übereinstimmt, und zwar um ein Betrüchtliches, hat seinen Grund in den verschiedenen Grenzenangaben der bei bei- den Arbeiten benutzten Exemplare der Schubert- schen Karte. In dem früher gebrauchten Exem- plare ist nämlich als Grenze zwischen dem Cher- ssonschen und Taurischen Gouvernement auf den Blättern 51 u. 52 durchweg der nördlichste Arm des Dniepr angegeben worden; bei dem ge- genwärtig benutzten Exemplare dagegen durchweg der südlichste Arm desselben Flusses. Dadurch muss das Areal des Gouv. Chersson nach dem neuen Exemplare grósser und das Areal des Gouv. Taurien kleiner SSC: als nach dem frühern Exemplare. Die ganze Differenz beträgt: . 945. 1 OWerst—19 ipta vir ide ; und zwar we auf die verschiedenen Blätter Blatt ‚6OWerst, — 9.996 € v. 9 € » ee rm a aket pe 529 de l’Académie de Saint- Pétersbourg. Die Berücksichtigung dieser Differenz, so wie auch des Beresowschen Limans, ergiebt eine Über- VIE. Land der Donischen Kosaken. einstimmung mit der früheren Berechnung, wie | 1) An der Grenze zwischen dem Gouv. Stawropol und man sie bei den verschiedenen Methoden nicht | genauer erwarten kann. In dem Areal ist natürlich das ganze Dniepr-Delta mit eingeschlossen. Die Militair-Colonien mussten aus 38 positiven und 18 negativen Stücken berechnet werden. Die Bedeutung dieser Benennungen findet sich bei den Anmerkungen zu dem Charkowschen Gouverne- ment. Y ot — c rt VI. Gouvernement Derbent mit einigen anliegenden Ländereien, Nach der auf der Karte vorkommenden Bezeich- nung der Grenzen ist es unsicher, ob die Kumück- sche Herrschaft zum Derbentschen Gouvernement "` gehört oder nicht. Ich hielt es für gerathener, das Areal dieser Herrschaft nicht zum Derbentschen Gouv. zu rechnen, sondern zu demjenigen der Bergvülker, wo dasselbe also wird angeführt werden. Die Gemeinde Ssürgja musste mit dem Dargoschen Bezirke zusammen berechnet werden, da auf der Karte zwischen beiden Gebieten keine Grenzen angegeben sind. 3) Als Grenze zwischen den Kreisen Derbent nnd Kuba wurde ein Arm des Flusses Jalama ange- nommen (wie sie die Farbe auf der Karte andeu- tet), der aber keine weitere Benennung hat. Die Ländereien des obern und freien Kail, so wie des nördlichen und südlichen Tabassaran, mussten bei der Berechnung zusammen behandelt werden, da die Grenzen zwischen diesen Gebieten nicht deutlich angegeben sind. Die Undeutlichkeit fin- det nümlich bei dem Übergange von den einen Blättern zu den andern statt, indem die Fort- setzungen der auf den ersteren angedeuteten Grenzen auf den letzteren zum Theil nicht über- einstimmend, zum Theil gar nicht vorkommen. 5) Die schwarzen (strichirten) Grenzen zwischen dem Bezirke Ssamur und dem Chanate Küra sind nicht überall deutlich ausgeführt, so dass ich ge- Zwungen war, mich mehr an die Farbengrenzen zu halten T. XVI. e — bh» — x LA dem Lande der Donischen Kosaken liegt der See Manytsch. Da er den Farbengrenzen nach, wie sie die Karte geben, weder zu dem einen noch anderen Gouvernement gehórt, so wurde das Areal des- selben besonders berechnet, und ist weder in den Flücheninhalt des Landes der Donischen Kosaken, noch in denjenigen des Stawropolschen Gouv. eingeschlossen worden. Sein Areal ist: 425.4 OWerst = 8.79 OMeilen. NB. Dieses Areal schliesst alle am See Manytsch anhüngenden Limans auch in sich. 2) In der Nähe von Taganrog, zwischen dem Stadt- gebiete gleiches Namens und dem Lande der Do- nischen Kosaken, befindet sich der Miuss’sche Li- man (Miycckiit Juman) mit einem Areal von 61.0 OWerst — 1.26 DMeilen, welches weder in dem Flächeninhalte von dem Stadtgebiete Taganrog, noch in demjenigen des Landes der Donischen Kosaken schon mit einge- schlossen ist. 3) Die Grenze zwischen dem Lande der nomadisi- renden Kalmüken und dem Lande für Privatstu- tereien fand sich in der Schubertschen Karte nicht vor. Sie wurde nach einer ungedruckten Karte des Donischen Landes in der Verwaltung der ir- regulairen Truppen auf durchsichtige Leinwand gezeichnet, und von Hrn. v. Kóppen mir mitge- theilt. Von da trug ich sie auf die vorliegende Karte über und berechnete dann die einzelnen Areale. VII. Gouvernement Eriwan. Die wenigen Anmerkungen zu diesem Gouv. finden sich auf der Seite, auf welcher die Areale ange- geben sind. IX, Gouvernement Estland. 1) Es wurden hier selbst die kleineren Inseln be- rechnet, obgleich bei dem verhältnissmässig klei- nen Maassstabe wenig Hoffnung vorhanden ist, dass die hier gefundenen Areale mit der Natur übereinstimmen, um so mehr, da die Ufer auf der 34 531 Bulletin historico - philologique 532 Karte in der Regel nicht sehr deutlich angegeben seits die Gebirgszüge der vorliegenden Karte von sind. Ostssibirien mit denen der Posnjakow'schen Karte 2) Auf der Insel Kassar gibt die Karte einen Ort Oriak an, der leichter aufzufinden ist, als jener Name. 3) Die Halbinsel Nukkö wird nach einer Mittheilung des Hrn. v. Kóppen bisweilen vóllig von Wasser umgeben, so dass sie als Insel betrachtet werden kann. x. Gouvernement Grodno, Die einzige Anmerkung, die bei diesem Gouv. noth- ms b2 = — — — wendig war zu machen, findet sich auf der Seite, auf welcher die Areale angegeben sind. XI, Gouvernement Irkutsk. Als Grenzen des Bezirkes Irkutsk wurden bis zum See Bajkal diejenigen angenommen, die in der Karte angegeben sind, dann aber mit dem Plani- meter dem Ufer des Sees nachgefahren, so dass in den gegebenen Arealen des Bezirkes und Gouv. Irkutsk kein Theil des Bajkals mit eingeschlos- sen ist. In dem Flächeninhalte, der für den ganzen See Bajkal angegeben ist, ist auch das Areal der In- sel Olchon mit enthalten. Von dem Bajkal-See, der zwischen dem Gouv. Ir- | kutsk und dem Transbajkalschen Gebiete liegt, rechnete ich keinen Antheil, weder zu jenem noch zu diesem, weil die Grenzen auf dem Wasser des- selben nur mit Farbe gezeichnet, nicht punktirt, also ziemlich nach Willkühr gezogen, und auf ver- schiedenen Exemplaren wahrscheinlich auch ver- schieden angegeben sind. XIL. Gebiet Jakutsk. Als südóstliche Grenze des Olekminskischen Be- zirkes wurde der Kamm des Hauptgebirges ange- nommen, von da, wo die Grenze auf der Karte zwischen dem Olekminskischen und Jakutskischen Bezirke aufhórt, bis an die Grenze des Nertschin- skischen Bezirkes im Transbajkalschen Gebiete. 2) Als südliche und südöstliche Grenze des Bezir- kes Jakutsk wurde, da dieselbe auf der Karte nicht ausgezogen ist, der Kamm des südlichen Hauptgebirges (Chrebet Stanowói) angenommen, und zwar so, wie sie ungefähr den Angaben der Po- snjakow'schen Karte entspricht. Da aber einer- 3) 4) nicht gut übereinstimmen, andererseits die Gebirge jener Karte, weil sie chromotypisch aufgetragen sind, in verschiedenen Exemplaren auch etwas verschieden zu liegen kommen, so zog ich als Grenze auf dem mir zu Gebote stehenden Exem- plare eine Linie auf dem Kamme des Gebirges, von welcher an man später allenfalls leicht die Reduction auf eine andere Grenze machen kann. Dieselbe fángt da an, wo die auf der Karte ange- gebene Grenze zwischen dem Olekminskischen und Jakutskischen Bezirke aufhórt, geht dem Haupt- gebirge nach gegen Osten; beim See Tok wendet sie sich gegen Süd-Ost, verfolgt den Bergrücken Dschukdyr, der sich nach SW. kehrt, geht dann in die wieder nach SO. umwendenden Dschakdu- Berge über, folet dem Kamme des Gebirges, der sich um den Fluss Tugur umbiegt, und ver- folgt dasselbe dem Ausläufer in den Meerbusen Ulbansk nach, wo sie sich an die östliche Grenze des Bezirkes Jakutsk, dem Meeresufer, anschliesst. Die Grenze zwischen den Bezirken Werchojansk und Wiljujsk ist in der Karte ebenfalls nicht ange- geben; sie wurde daher sehr nahe so angenommen, wie sie der Posnjakow’schen Karte entspricht, in- dem für sie eine gerade Linie substituirt wurde, die von Ust-Wiljujsk bis zur Mündung des Flüss- chens Murganowa in den Meerbusen der Jana geht. Das in den Resultaten der Areale als Landstrich zwischen dem Gebirge, der Schilka und dem lin- ken Amur-Ufer bezeichnete Gebiet ist begrenzt im NW. vom Olekminskischen (gegenwärtig auch vom Udskischen) Bezirke, N. vom Jakutski- schen Bezirke und vom Meer, im O. vom Amur und im S. vom Amur und von dem Flusse Schilka. Beim Marienschen Posten bilden zwei Arme des Amur eine Insel; es wurde mit dem Planime- ter dem Hauptarme des Amurflusses nachgefah- ren, so dass in dem angegebenen Areal die Insel mit eingerechnet ist. Überall wurde in der Mitte des Flusses Amur mit dem Stifte des Planimeters gefahren von da an, wo derselbe anfüngt die Grenze zu bilden, bis zum Nicolajewschen Posten; von hier an aber nach beiden Seiten dem Meeresufer entlang. 533 de l'Académie de Saint - Pétersbourg. 334 5) Nicht weit vom Meerbusen De Castri befindet sich ein Arm des Amur (See Kisi oder Kidsi genannt), der beinahe bis zum Meere reicht, aber doch nicht ganz ausmündet. Zwischen diesem im Süden, der wirklichen Amurmündung im Norden, dem Haupt- arme des Amur im Westen und der Tatarischen Meerenge (Proliw Tatarskij im Osten, befindet sich das oben als «Landstrich zwischen der Mün- dung des Amur und dem nicht mündenden Arme desselben» bezeichnete Stück Landes, wobei noch zu bemerken ist, dass der nahezu mündende Arm als Schluss der Grenze dieses Landstückes bis zum Meere verlängert wurde. Das Areal dieses Stückes wurde im Areal des Jakutskischen Gebietes nicht mitgezählt. Als letzte Parthie des Amurgebietes ist in den Resultaten das Areal einer Landstrecke angege- ben, die im N. durch den nicht mündenden Arm des Amur, im W. durch den Amur selbst, im O. durch das Meer und im S. begrenzt ist durch eine gerade Linie, gezogen von dem Konstantin'schen Posten, der am Kaiserlichen Meerbusen liegt, bis zur Mündung der Flüsse Kin und Ussuri in den mur. Auch dieses Stück wurde im Areal des Jakut- _Skischen Gebietes nicht mitgerechnet. Am Ausflusse der Lena, im Jiljujskischen Bezirke wurde als Grenze bezeichnet eine gerade Linie, gezogen vom Orte Kumuchajewskoje am östlichen ` Ufer der Lena über den Fluss nach dem west- lichen Ufer, so dass das angegebene Areal von dem grösseren Binnengewüsser am Ausflusse der Lena befreit ist, indem die Grenze nicht wie es in der Karte geschah, als gegenüber dem Vorge- birge Bykowskij- Mys (auf einer ungenannten Insel) am Meeresufer fortschreitend angenommen wurde. & — -1 — Sun. Gouvernement Jarosslaw. l) Auf dem vorliegenden Exemplare der Schubert- schen Karte ist auf Blatt 19 gegen Osten hin, der Wolga nach eine Kreisgrenze mit Farbe angege- ben, was offenbar falsch ist, wie es auch die an- deren Exemplare beweisen. 2) Auf dem Blatte 20 im Westen ist die Grenze zwi- . Schen dem Romano- Borissoglebskischen und Jaro- sslawschen Kreise an einer Stelle falsch angegeben. | ` Sie wurde nach den anderen Exemplaren verbes- sert, und dies bei der Berechnung berücksichtigt. XIV. Gouvernement Jekaterinosslaw mit dem Stadtgebiete Taganrog, 1) Die Militair- Colonien wurden aus 5 positiven Stücken berechnet. 2) Das Areal des Kreises Rosstow stimmt nicht ganz mit der vor 14 Jahren erhaltenen Be- stimmung. Wahrscheinlich ist der Grund davon, dass jetzt die kleineren Uferwindungen im Delta des Don genauer berücksichtigt werden konnten, als bei der früheren Rechnung nach der Ausglei- chungsmethode. Jedenfalls ist das gegenwärtig gegebene Resultat das genauere, da dasselbe auf mehreren Wiederholungen beruht. Ein Theil der Differenz kann übrigens auch da- von herrühren, dass damals an dem inselvollen Ufer des Don-Delta die Grenzen etwas auf andere Art genommen wurden als gegenwärtig. 3) Wo zwischen zwei Kreisen der Dnjepr als Grenze angegeben ist, wurde als solche dessen Mitte an- genommen. 4) Da auf der benutzten Karte das für griechische Colonien bestimmt gewesene Land, worin Mariu- pol liegt, vom Alezandrowschen Kreise getrennt angegeben ist, so wurde es auch besonders berech- net und in den Resultaten getrennt aufgeführt. XV. Gouvernement Jenisseisk. Beim Ausflusse des Jenissei wurde als Grenze ange- nommen eine gerade Linie, gezogen von dem Orte Woronzowo nach dem Orte Orlowo. XVI. Gouvernement Kaluga. Auf Blatt 29 der Karte ist am Ostrande desselben ein Stück Landes als zum Brjanskischen Kreise des Orelschen Gouvernements gehörig bezeichnet, das in der Wirklichkeit zum Shisdra'schen Kreise im Gouv. Kaluga gehórt. Bei der Berechnung so- wohl des Kaluga'schen als des Orel'schen Gouv. wurde dieses Stück berücksichtigt. XVIL Gebiet Kamtschatka. Da in der Karte von Ostssibirien, die zu der Be- rechnung benutzt wurde, die Grenze zwischen den * 1) 535 Rulletin historico - philologique 536 Lä besch b2 = Bezirken Gishiginsk und Petropawlowsk nicht ange- geben ist, so wurde dieselbe nach der Posnja- kow’schen Karte durch eine gerade Linie angedeu- tet, die auf jener Karte etwas östlich von der Mündung des Flusses Penshina in die Bai gleiches Namens beginnt, und östlich von dem Orte Pen- shinskoje vorbeigeht, bis sie die Grenze des Ana- dyr’schen Bezirkes trifft. Als nördliche Grenze der Halbinsel Kamtschatka wurde eine gerade Linie angenommen, die auf der vorliegenden Karte gezogen wurde von der Mün- dung des Flüsschens Rekinka in die Bai gleiches Namens, bis nach dem Orte Kitschiginskoje, welcher am Ufer des Kamtschatkaschen Meeres liegt. Die beiden in den Resultaten mit a und 5 bezeich- neten Ländertheile, bilden zusammengenommen den Petropawlowschen Bezirk, der demnach gross 333168 O Werst = 6885.8 OMeilen. XVIII, Gouvernement Kasan, Um den Kreis Swijashsk ganz nach der Schubert- schen Karte berechnen zu können, wurde auf Blatt 26 dieser Kreis so ergänzt, wie es die Podrob- naja Karte erfordert. Die muthmaassliche Ergän- zung, die im angegebenen Areale auch schon be- ‘rücksichtigt ist, beträgt nur etwa 12 g Werst. Auf Blatt 65 der Podrobnaja Karte ist die Grenze zwischen den Kreisen Swijashsk und Kasan nicht genau angegeben. Als solche wurde bei der Be- rechnung die Mitte der Wolga angenommen. XIX u. XX. Kaukasische Bergvölker, An vielen Stellen sind die Grenzen auf der Karte weder durch Punkte noch Striche, sondern allein | durch Farbe angegeben, die daher, so wie über- all, wo Zweifel vorhanden war, als richtige Grenze angenommen wurde, da die Karte, und besonders deren Grenzen, nach einem Privat- berichte in Tiflis genau revidirt wurde. Die Grenzen zwischen der Kumykschen Herrschaft und dem Lande der am Terek wohnenden Tsche- tschenzen sind auf der Karte nicht angegeben. Wenn man, was vielleicht mit der Wahrheit überein- stimmt, den Fluss Ssunsha, welcher sich auf Blatt D3 westlich vom 64. Längengrade befindet, und nach der Karte in den Terek fällt, als wirkliche Grenze zwischen diesen beiden Gebieten annimmt, so ergeben sich folgende gesonderte Areale: Areal d. Kumykschen Herr- schaft Areal des Landes d.a. Terek wohn. Tschetschenzen.. 2112.5 5056.5 OW.= 104.50 DM. 43.66 » » T 3) Die Grenzen zwischen der kleinen und, grossen Tschetschnja sind auf der Karte nicht angegeben; diese beiden Ländereien mussten daher zusammen berechnet werden. Beim Übergange der Grenze zwischen Karatschai und dem Lande der Transkubanschen Völker- schaften vom Blatte B 3 auf € 3 der Karte stimmen die Farbengrenzen nicht auf einander. Auf B3 endigt die Grenze etwa /, Zoll südlicher, als sie auf C3 anfängt. Da weder punktirte, noch Strich- Grenzen, noch überhaupt Etwas vorhanden ist, das einen sichern Ausschlag geben könnte, so wurden die Farbengrenzen doch so, wie sie ge- zeichnet sind, für die richtigen angenommen und darnach gerechnet, in der Hoffnung, der Fehler könne nur unbedeutend sein, da er den Revisoren der Karte in Tiflis entgangen ist. Auf B3 findet sich noch die strichirte schwarze Grenze bis zum Rande des Blattes vor, auf C3 aber fehlt die Fortsetzung. 5) Von Gouvernementsgrenzen sind umschlossen fol- gende Gebiete: a) Alle Ländereien, die unter dem Titel: «Berg- völker I» vorkommen; b) Die Ländereien, die unter dem Titel: «Berg- völker II» in der Gruppe vorkommen, in wel- chen obenan der Wladikawkas’sche Bezirk steht; c) Das Land der Transkubanschen Gebirgsvölker; d) Das Nogaier-Land. | Die einzelnen angeführten Titel und Areale sind durch Kreisgrenzen von einander geschieden, weswegen sie gesondert berechnet, und um alle Zweideutigkeit zu vermeiden, überdies die Namen der kleineren Unterabtheilungen mit angeführt wurden. Oft sind nämlich da schwarze Kreisgren- zen (Striche) vorhanden, wo nur eine schmale Farbe kleinere Abtheilungen andeutet, und oft finden sich Punkte (also Grenzen von kleineren Unterabtheilungen) als Grenze vor, wo die Dop- 4) 537 de l'Académie de Saint- Pétersbourg. 338 c — pelfarbe Kreisgrenzen andeutet. Die Farben-Kreis- grenze wurde als die richtige angenommen, und dies um so eher, als bisweilen auf der Karte schwarze, sogar Kreisgrenzen vorkommen, die gar keinen Zusammenhang mit einander haben. Wahrscheinlich sind dieses Überreste von früher falsch gezeichneten Grenzen. Zwischen dem Lande der Transkubanschen Ge- birgsvölker und dem Stawropolschen Gouv. befin- det sich auf der Karte ein ziemlich grosses Stück Land mit Gouvernementsgrenzen und durch Kreis- grenzen in zwei Theile geschieden. Für das Ge- sammtgebiet findet sich auf der Karte keine Be- nennung vor; der eine südöstliche Kreis hat eben- falls keinen Namen; in dem anderen Theile sind we- nigstens die Namen: Haraüusı und Besanneü (Na- gaizy und Besslinei) stark und auffallend gedruckt. Ich nahm das ganze Gebiet für das Nogaier- Land, konnte aber den beiden Theilen keine an- dere Bezeichnung geben, als die sich in den Re- sultaten vorfindet. XXI. Gouvernement Kijew. 1) Im Areal des Swenigorodschen Kreises ist auch ein Lë Stück von 116.5 o Werst = 2.41 o Meilen ein- gerechnet, das auf dem benutzten Exemplar der Schubertschen Karte dem erwähnten Kreise, nach einem andern Exemplar aber, das vor 12 Jahren gedruckt wurde, dem Uman’schen Kreise einver- leibt ist. Sollten die Kreisgrenzen auf dem letzte- ren Exemplare die richtigen sein, so müsste also das Areal des Uman’schen Kreises um die ange- gebene Anzahl von © Wersten vergróssert, das- jenige des Swenigorodschen Kreises um ebenso viel verringert werden. In dem neuen Exemplar der Schubertschen Karte ist ein kleines Stück am Dnjepr als zum Kijew- schen Gouv. gehörig bezeichnet, was wahrschein- lich zum Tschernigowschen Gouv. gehört, wie es auch durch ein älteres Exemplar angedeutet wird. Überall ist nämlich der Dnjepr die Grenze, und nur bei einer Biegung ist die Farbe nicht EH — Flusse nach gezogen. — — p £ 4 x Kai SE Sollte dennoch das neuere Exemplar im Rechte Sein, so müsste das Areal des :dpwiehén Kreises and Gouv. um 11.3 © Werst = 0.23 p Meilen 3) 4) 1) 2) vergróssert, dasjenige des Ostérschen Kreises im Tschernigowschen Gouv. um ebenso viel vermin- dert werden. Dieses Gouvernement wurde zweimal berechnet, da das Gesammt- Areal um 192 O Werst grösser herauskam als vor 14 Jahren. In der gegenwür- tigen Berechnung wenigstens ist kein Fehler. Wahrscheinlich sind an der Differenz auf den ver- schiedenen Exemplaren verschieden angegebene Gouvernements - Grenzen Schuld. Das der Stern- warte zugehórige Exemplar der Schubertschen Karte giebt übrigens darüber keine Auskunft, in- dem die Gouvernements- Grenzen desselben mit denen des neuen Exemplares übereinstimmen. Die Militair-Colonien sind aus 9 positiven Stücken berechnet. XXII. Gouvernement Kostroma, Der Makarjewsche Kreis wurde auf der Schubert- schen Karte Blatt 20 gegen den Ostrand hin durch eine gerade Linie abgegrenzt, und die entspre- chende gerade Linie auf der Podrobnaja Karte auch gezogen. Dadurch wurde es móglich, weit- aus den gróssten Theil des Kreises Makarjew nach der Schubertschen Karte zu berechnen, und nur ein kleiner Theil des Areals, etwa 131 © Werst, musste nach der Podrobnaja Karte bestimmt wer- den. Das nümliche Verfahren wurde beghacitek in Beziehung auf die Ostgrenze des Kreises Kologriw, Blatt 15 und 20 der Schubertschen Karte. Es wurde auf dieser theilweise der Fluss Mjesha, theilweise eine gerade Linie als östliche Grenze des Kologriwschen Kreises auf der Schubertschen Karte angenommen, dann diese Grenzen entspre- chend auf der Podrobnaja Karte angemerkt, und westlich von der erwähnten Grenze das Areal des einen Theiles des betreffenden Kreises nach der Schubertschen, östlich dasjenige des anderen Thei- les nach der Podrobnaja Karte berechnet. Zwischen den Kreisen Jurjewez und Makarjew ist die Mitte der Wolga als Grenze angenommen worden. Dies geschah auch auf Blatt 25 der Schu- - bertschen Karte, wo fälschlicherweise die Wolga nicht als Grenze zwischen den erwähnten inm bezeichnet wurde. . 3) > — Bulletin historico - philologique 540 Im Südosten des Kreises Kíneschma ist auf dem vorliegenden Exemplare der Schubertschen Karte eine falsche Doppelgrenze gezogen, die nach ei- nem anderen Exemplare berichtigt, und in der Rechnung berücksichtigt wurde. Zwischen den Kreisen Galitsch und Tschuchloma ist ebenfalls eine falsche Doppelgrenze angegeben und zwar im Nordosten vom Galitscher- See. Nach ei- nem zweiten Exemplare der Schubertschen Karte wurde dieselbe berichtigt, und in der Arealberech- nung berücksichtigt. Im Allgemeinen ist zu bemerken, dass in diesem Gouv., wenigstens bei dem benutzten Exemplare der Karte, die Grenzen mit sehr wenig Sorgfalt behandelt worden sind. wennt. Gouvernement Kowno. Das benutzte Exemplar ‘der Schubertschen Karte gab keine Grenzen zwischen den Kreisen von Kowno und Rossijeny, daher mussten vorläufig bei- de Kreise zusammen berechnet werden. Um später die gesonderten Grenzen leichter ermitteln zu können, wurde das Gesammt.- Areal beider Kreise durch zwei willkührliche Grenzen in drei Theile getheilt, und dieselben getrennt be- rechnet. — Da dies einmal geschehen ist, so führe ich die Resultate, die vielleicht einmal gebraucht werden kónnen, hier an: CWerst.- (JMeilen. a) Theil des Kownoschen u. Rossijen- schen Kreises óstlich vom Flusse Newjesha, an welchem die Orter Kejdany und Ssyrwilischki liegen b) Theil des Kownoschen u. Rossijen- schen Kreises zwischen dem oben- erwähnten Flusse Newjesha und dem Flusse Dubissa..... TER c) Übriger Theil des Kownoschen u. Rossijenschen Kreises zusammen genommen.........-. ee 5663.3=117.05 1432:.1— 29.61 1964.8— 40.61 Kreis Kowno u. Rossijeny zusammen 9060.8—187.27 Später erhielt ich von Hrn. v. Köppen zwei neue Blätter, N’ 21 und 22 der Schubertschen Karte, auf welchen die Grenze zwischen den Kreisen Kowno und Rossijeny aufgetragen waren, und wel- che derselbe von den betreffenden Gouvernements- Behórden bekommen hatte. Nach diesen neuen 3) 4) Qt — Blüttern wurden nun die in den Resultaten gege- benen Areale der beiden Kreise getrennt ermittelt. An der Grenze zwischen den Gouvernements Kow- no und Wilno befindet sich ein kleiner See mit Namen Dissna, dessen Areal gefunden wurde: 24.0 OWerst = 0.50 OMeilen. Da die farbigen Gouvernements - Grenzen den- selben von beiden Gouvernements ausschliessen, so konnte ich dessen Areal keinem der Kreis- oder Gouvernements-Areale einverleiben, sondern führte ihn hier getrennt an. Nach einem anderen Exemplare gehört der See Dissna zum Kreise Nowo-Alexandrowsk des Gouv. Kowno. Die Farbengrenzen zwischen den Kreisen Milko- mir und Nowo-Alexandrowsk sind auf dem benutzten Exemplare an zwei Orten im SO. und NO. nicht übereinstimmend angegeben mit den schwarzen Linien (Kreisgrenzen). Zur Entscheidung der richtigen Grenzen wurde das der Universitäts- Sternwarte gehörige Exemplar zu Rathe gezogen. Die Ufer des Sees Ssnudy sind auf der Karte sehr undeutlich angegeben, so dass möglicherweise das Areal desselben ziemlich fehlerhaft ausgefallen ist. — Es ist nämlich wohl als ein See bei der Be- rechnung das angenommen worden, was in der Wirklichkeit zwei sind, nämlich Ssnuda und Strusta (im Nowo-Alexandrowschen Kreise). XXIV. Gonvernement Kurland. In den verschiedenen Exemplaren der Schubert- schen Karte stimmen die Kreisgrenzen in der Nähe des Sees Ussmaiten mit einander nicht überein. Bei der Berechnung glaubte ich mich an das neuere Exemplar halten zu müssen. Nach diesem gehört ein Theil des Ussmaiten zu Goldingen, der andere zu Windau. Nach dem zweiten Exemplare gehört der See Ussmaiten ganz zu Goldingen, und an dem- selben liegt noch ein kleines besonders abgegrenz- tes Stück Land: b pier Die Fortsetzungen der Kreisgrenze zwischen Tuk- kum und Mitau passen da, wo sich der Übergang derselben von Blatt 16 auf Blatt 21 der Schubert- schen Karte befindet, nicht auf einander. Der Fehler beträgt etwa 3 © Werst, allein es lässt sich nicht ermitteln, wie derselbe zu verbessern Hie sen : 541 de l'Académie de Saint- Pétersbourg. 342 3) Ebenfalls bei den Kreisen Tukkum und Mitau fin- det sich noch eine zweite Ungenauigkeit beim Übergange der Kreisgrenze von Blatt 16 auf Blatt 17. Es blieb indessen nichts Anderes übrig, als die Grenzen so anzunehmen, wie sie gegeben sind, da abermals nicht zu ermitteln war, auf welchem Blatte der Fehler, der übrigens nur einige © Werst betragen mag, sich wirklich befindet. 4) Nach dem benutzten Exemplare gehört fälschlich ct Druja zur Illuxtschen Hauptmannschaft. Auf die Bemerkung des Hrn. v. Kóppen, dass Druja zum Dissnaschen Kreise des Wilnaschen Gouv. gerech- net werden muss, nahm ich eine genauere Unter- suchung verschiödenee Exemplare des Blattes 22 der Schubertschen Karte vor, und es ergab sich Folgendes: In dem ersten mir übersandten Exem- plare, das bei der Areal-Ermittelung gebraucht wurde, ist die Grenze zwischen Wilna und Kur- land degt unbenannten Flusse nach angegeben, der durch Druja geht, und sich in die Düna er- giesst. In dem zweiten Exemplare des Blattes 24 das mir Hr. v. Kóppen zur Ermittlung der ge- trennten Areale des Kownoschen und Rossijeny- schen Kreises überschickte, ist dagegen eine an- dere Gouvernements - Grenze und wahrscheinlich richtiger angegeben. Nach diesem geht sie einem anderen, nordwestlich vom oben erwähnten, Flüsschen, das sich ebenfalls in die Düna ergiesst, nach, wodurch dann Druja dem Dissnaschen Kreise zufällt. Der dadurch entspringende Unterschied in den Arealen beträgt etwa 31 O Werst, und ist in den als definitiv gegebenen Resultaten sowohl beim Gouv. Kurland, als auch Wilna berücksichtigt. Wo das Land bis an das Meeresufer geht, wurde als Grenze eben dieses Ufer und nicht die Farben- grenze auf der Wasserfläche angenommen. Diese Norm gilt nicht nur für das vorliegende Gouver- nement, sondern für alle, die an das Meer grenzen. XXV. Gouvernement Kursk., Ueber dieses Gouvernement finden sich keine Anmer- kungen vor. XXVI Gouvernement Kutaiss. D £n: Bezitke Ssamursakan sind auch die Ländereien der freien und der fürstlichen Sswaneten enthalten. | 2) an in diesem Gouv. wurde gegen o die Seeseite 2) 3) 4) 5) 6) 7) 1) Im Gebiete Mingrelien sind auch die Länder der Dadianow’schen Sswaneten enthalten. Der Kreis Ratscha enthält auch die Theile, die be- zeichnet sind mit folgenden Worten: Uzerskij, Bu- geuls’kij, Chotewskij, Kudaromamissonskij. Im Kreise Kutaiss sind auch die Abtheilungen ent- halten, die mit folgenden Namen bezeichnet sind: Chonskij, Ssimonetskij, Kuityrskij, Kulaschskij, Ssad- shawachskij, Amaglebskij, Bagdatskij. Der Kreis Scharopan enthält auch die Theile, die folgendermaassen benannt sind: Séotschohoraks: Tscharskij, Argwetskij, Sswerskij, Scharopanskij, Cho- rogoulski). Dem Kreise Osurgety sind auch die Theile einver- leibt, die folgende Namen führen: Lantschehuzkij, Mee Bachwskij, Gurjamskij. Beim Zusammenstoss der Blütter der Karte B3, rechts unten, und B 1, rechts oben, findet eine Ungenauigkeit statt. Die Fortsetzungen der Mee- resufer, Flüsse, Wege treffen um ganze Linien nicht auf einander. Ferner ist die Fortsetzung der auf B 3 angefangenen Grenze zwischen Mingrelien und dem Osurgety'schen Kreise auf dem Blatte B4 nicht mehr vorhanden. Als Grenze wurde der gradlinige Rand des Blattes angenommen, da der Fehler nur unbedeu- tend sein, hóchstens mehrere Quadratwerste be- tragen kann. XXVI Gouvernement Livland. Im Areal dieses Gouv. wurde kein Theil des Pei- pus-Sees, dem eine besondere Nummer am Ende der Gouvernements- Areale gewidmet wird, ein- gerechnet, da der Haupttheil desselben nach den Farbengrenzen von den Gouvernements - Area- len ausgeschlossen ist. Nur ein Theil des Canals wird durch Farbengrenzen dem (Gouvernement Livland, Kreis Werro, zugetheilt, nämlich : 102.4 D Werst = 2.12 © Meilen, worin auch der zu Livland gehórige Antheil an der Insel Porka, der 6.1 © Werst = 4 13 D Meilen be- trägt, enthalten ist. Die fernere Vertheilung des Sees Peipus auf = verschiedenen Gouv muss ich dem ga sen. 343 Bulletin historico -philologique 544 hin als Grenze das Meeresufer angenommen, und nicht die Farbengrenze im Meere. 3) Im Kreise Riga finden sich noch vor die kleinen Seen: Babit mit 24.5 C Werst — 0.51 o Meilen, und Stint mit 18.5 © Werst = 0.38 © Meilen. XXVIII. Gouvernement Minsk. Auf Blatt 34 der Karte ist die Grenze zwischen den Kreisen Pinsk und Nowogrudok nicht mit Farbe bezeichnet. Als solehe wurde der Fluss Schischara angenommen, wie das der Universitäts-Sternwarte gehörige Exemplar dieselbe angiebt. XXIX. Gouvernement Mohilew. 1) 1) Die Militair-Colonien liegen in verschiedenen Krei- | sen, und bestehen aus 2 Hauptstücken, werden aber durch die Kreisgrenzen in mehr Stücke getheilt, so dass der Antheil des Kreises Klimowitschi aus einem, der des Kreises Mstisslawl aus 3 und der des Kreises Tscherikow aus einem Stücke berech- net werden musste. Die Grenzen der auf Blatt 29 der Schubertschen Karte befindlichen Militair-Colonien sind sehr un- deutlich angegeben. Nach einem anderen mir vor- liegenden Exemplare ist der grössere Theil, wel- - cher sich auch grösstentheils im Kreise Klimowitsch befindet, um 9.6 oWerst = 0.20 O Meilen grösser angegeben, als in dem von mir benutzten Exemplare. Der kleine Theil, der ganz im Kreise Msusslawl liegt, stimmt in beiden Exemplaren überein. wo — XXX. Gouvernement Moskau, Über dieses Gouvernement finden sich keine Anmer- kungen vor. XXXI. Gouvernement Nishegorod. Als NO.-Grenze des Wässil’schen Kreises wurde der Fluss Wetluga angenommen, so wie die Podrob- naja Karte sie angiebt. Dadurch stellte sich auch die Möglichkeit dar, noch den ganzen Kreis Mas- sil nach der Schubertschen Karte zu berechnen. Auf den vorhandenen Exemplaren der Schu- bertschen Karte wird noch ein Stück Landes jen- seits der Wetluga zum Wassilschen Kreise gerech- net (Blatt 26). Ob dies richtig oder ein Fehler | 3) T — ex — 6) 7) ist, wie es nach der Podrobnaja Karte scheint, lüsst sich nicht ermitteln, da diese Grenzbezeich- nung ganz am Ende der Schubertschen Karte bloss angefangen ist, und kein ferneres Blatt mehr exi- stirt, in welchem die Fortsetzung vorkommt, und woraus zu ersehen wäre, wie Schubert seine Grenze wirklich meint. eeng, Gouvernement Nowgorod. Die Militair-Colonien" mussten berechnet werden aus 31 positiven und 11 negativen Stücken. In den Arealen der Kreise Bjelosersk und Kirilow sind die Antheile am See Bjeloje-Osero mit ein- gerechnet, so wie die Farbengrenze dieselben scheidet. Der Ilmen- See. In den Arealen der Kreise Dem- jansk, Krestzy, Nowgorod und Staraja- Russa ist kein Antheil des Ilmen eingerechnet, so wie auch nicht im Areal des ganzen Gouvernements, da wohl die Farbengrenze im See zwischen den beiden ersten, aber nicht zwischen den beiden letzteren Kreisen angegeben ist, so dass man zweifelhaft bleibt, wie viel von dem See zu jedem der letzte- ren Kreise gehórt. Dagegen ist sowohl in dem Areal des Kreises Staraja- Russa, als auch demjenigen der betreffen- den Militair - Colonien, das Delta der Staraja- Lo- wať enthalten. Das gefundene Areal des Gouv. differirt ziemlich von dem vor 14 Jahren erhaltenen. Woher diese Differenz, wird sich ergeben, wenn wir die älteren Karten verglichen haben. Das Areal des ganzen Sseligér-Sees wird beim Twerschen Gouv. angegeben werden. Hier wurde nur dasjenige Stück berücksichtigt, das an der Grenze zwischen dem Demjanskischen und Wi aldaj- schen Kreise liegend, dem letzteren Kreise ange- hórt. Der See Asatskoje- Osero liegt südlich vom Bjeloje- Osero. Der Name desselben ist auf der Schubert- schen Karte schwer aufzufinden. Dieser See wurde mit allen Anhängseln berechnet. : Die für die Seen Woshe und Bjeloje gegenwärtig gefundenen Areale stimmen nahezu mit denjenigen vor 14 Jahren erhaltenen. Beim Ilmen-See ist die Differenz bedeutender, da eben nach der früheren 545 SEN — NO — e de l'Académie de Saint - Pétersbourg. 546 Berechnungsart seine Anhängsel nicht so gut be- rücksichtigt werden konnten, wie nach der jetzigen. XXXI. Gouvernement Olonetz. Der Theil des Ladoga, der nach Blatt 13 der Schubertschen Karte zum Olonetzschen Gouv. ge- hórt, hat keine besondere Abgrenzung durch Farbe, woraus zu ersehen wäre, was zum Olonetz- schen und was zum Ladeinopolschen Kreise ge- rechnet werden muss. Es blieb daher nichts An- deres übrig, als den Antheil des Ladoga sowohl aus dem Kreis-, als auch dem Gouvernements- Areal auszuschliessen. Die Areale der ganzen Seen: Ssumosero, Kamen- noje, Schardosero und Koschosero finden sich beim Archangelschen Gouvernement angegeben. Bei den Seen unter II, die sich an der Grenze des Olonetzschen Gouv. befinden, sind unter der Ru- brik «Kreise» die Kreise des Archangelschen und Olonetzschen Gouv. angegeben, nur um darauf hinzudeuten, wo man sie zu suchen hat. In der Karte sind sie von den Gouy.-Farbengrenzen ganz umschlossen, so dass kein Theil weder als zum ei- nen, noch zum anderen Gouv. gehörig bezeichnet wird. Und so wurde es auch mit den gefundenen Arealen gehalten. XXXIV. Gouvernement Orel, Auf Blatt 36 der Karte ist ein kleines Stück als zum al Nowossil’schen Kreise im Tulaschen Gouv. gehö- rig bezeichnet, das in der Wirklichkeit zum Meen- skischen Kreise des Orelschen Gouv. gerechnet werden muss. In der Berechnung der Areale wurde dies berücksichtigt. Ebenso auch das Stück S. Anmerkung zum Gouv. Tschernigow. XXXV. Gouvernement Orenburg. Zur Berechnung des Orenburgschen und Eër, schen Gouv. wurde die unzerschnittene kleinere Karte benutzt mit dem Titel: «Generalkarte des Orenburgschen Gebietes u. s. w.» Bei der Erklä- rung der Zeichen findet sich die Jahreszahl 1851 für die Herausgabe und 1854 als das Jahr, bis zu welchem die Verbesserungen eingetragen wurden. — Die Karte enthält 2: ‚Blätter, von gelehen Me irs A Zei lang und 22,25 Zoll breit ist. T. XY 2) Das Land des Orenburgschen Kosakenheeres greift in die verschiedenen Kreise über. Den Theil dessel- ben, der zu keinem Kreise gehört, im SO. des Does. ‚ benannte ich bei Angabe dor Resultate: s Éendiches Land der Orenburgschen Kosaken », da auf der Karte keine Benennung vorkommt. Das Land des Uralschen FR na gehórt nach der Karte eigentlich nicht mehr zum Gouvernement Orenburg. Da aber nach der Angabe des Hrn. v. Köppen in seiner «Vorläufigen Übersicht der Bevölkerung Russlands» dieses Militair zum er- wähnten Gouv. gerechnet wird, so folgte ich mit der Areal-Angabe diesem Beispiele. XXXVI. Gouvernement Pensa. Ein kleines Stück Landes des Kreises Krassnosslobodsk, das auf Blatt 32 der Karte angedeutet ist, fehlt auf Blatt 26. Der Fehler ist übrigens nur unbe- deutend, vielleicht 2 © Werst, und die betreffende Ungenauigkeit kommt am Rande der Karte, west- lich vom 62° der Länge, vor. KXXVIE Gouvernement Perm. Hier findet sich Nichts vor, das besonders zu erórtern 1) 2) 1) wäre. XXXVII. Gouvernement Podolien. Dieses Gouv. wurde ebenfalls mehrere Male be- rechnet, da das jetzige Total-Areal von dem frü- heren zu viel zu differiren schien, allein kein Feh- ler in der gegenwürtigen Hahn gefunden. Beim Übergange von dem Blatte 45 auf 46 der Schubertschen Karte passt die nórdliche Grenze des Gajssinschen Kreises mit deren Fortsetzung nicht genau. Der Fehler betrügt aber hóchstens ein paar Zehntel einer Quadratwerst. XXXIX. Gouvernement Poltawa. Dieses Gouv. wurde mehrere Male berechnet, da das Total-Areal von der früheren Rechnung be- deutend differirt. Das gegenwürtige Resultat ist um 160 O Werst kleiner. In der vorliegenden Bestimmung zeigte sich wenigstens kein Fehler. Derselbe kann erst ermittelt werden, wenn die früher benutzten Karten vorliegen. Vielleicht . wurden damals andere Grenzen angenommen. 35 547 Bulletin historico - philologique 548 2) Auf Blatt 42 der Schubertschen Karte ist die Grenze zwischen den Kreisen Kobeljaki und Kre- mentschug nicht deutlich angegeben. Sie wurde längs des Flusses Psel (Ilcéxs) angenommen, und die kleine Insel zum Krementschugschen Kreise hin- zugerechnet. XL. Gouvernement Pskow. 1) In dem Areal des Gouv. Pskow und des Kreises Pskow ist Nichts vom Peipus-See eingerechnet, weil sowohl beim Pskowschen See (dem südlichen Theile des Peipus), als auch beim nórdlichen Theile des Peipus die Grenzen nicht erkennen lassen, wie viel zu jedem Kreise gehórt. 3) Auf dem benutzten Exemplare der Schubertschen Karte findet beim Übergange der Kreisgrenze zwischen den Kreisen Opotschka und Noworshew von Blatt 23 auf Blatt 18 keine Übereinstimmung statt. Dieselbe Ungenauigkeit liess man sich auch beim zweiten mir vorliegenden Exemplare zu Schulden kommen. Die Grenzen auf Blatt 23 scheinen eine Fortsetzung auf Blatt 18 zu verlan- gen, die dem Laufe des Flusses entspricht, an welchem Blatt 18 links unten in der Ecke die grössere Ortschaft Petschany liegt. Bei der Be- rechnung wurde wirklich auf Blatt 18 dieser Fluss als Kreisgrenze angenommen. 3) Zwischen den Kreisen Noworshew, Opotschka und JFelikije - Luki ist Blatt 23 des benutzten Exem- plares der Karte durch Farben ein Stück Landes von circa 550 © Werst abgegrenzt, und wird zu keinem Kreise gerechnet. Ein Vergleich mit dem Exemplare, das der Gouvernements - Sternwarte angehórt, belehrte mich, dass dieses Stück zum Kreise Opotschka gehört, und wurde demnach auch bei der Berechnung diesem einverleibt. XLI. Gouvernement Rjasan, Bei Durchsicht meiner älteren Berechnung dieses Gouv. hat sich herausgestellt, dass in das damals angegebene Total- Areal des Gouy. ein Schreib- fehler von 100 © Werst sich eingeschlichen hat. Nach der älteren Berechnung ist nämlich das To- tal-Areal des Gouv. Rjasan: | —. 36984 OWerst = 764.37 OMeilen und nicht, wie es im Bulletin de la Classe phys.- math. heisst: 31084 OWerst = 766.44 DMeilen. Bei der Vergleichung des neueren mit dem äl- teren Resultate ist dieser Schreibfehler zu berück- sichtigen. XLII. Gouvernement Sancíi-Petersburg. Kein Theil des Ladoga und des Peipus wurde bei der Berechnung weder dem Total-Areal des Gou- vernements, noch demjenigen der betreffenden Kreise einverleibt, weil bei beiden Seen die Gren- zen nicht deutlich angeben, was und wie viel von jedem den verschiedenen Kreisen angehórt. 2) Beim Jamburgschen, St. Petersburgischen und Peter- hofschen Kreise wurde das Meeresufer, nicht etwa die Farbengrenze im Finnischen Meerbusen, als wirklliche Grenze angenommen; dagegen wurde, wie ich kaum zu bemerken nóthig habe, auch das Newa-Delta bei der Berechnung in das Areal des St. Petersburgschen Kreises einge- schlossen. Der See Strjetschno (03. Crphauo), im Kreise Luga, hängt zusammen mit einem anders benannten See, dessen Name aber nicht leicht zu entziffern ist. Ich brachte heraus: Wjel'je (Bex5e); ob dies rich- tig ist, kann ich nicht bestimmt behaupten. Dass der Haupttheil des erwähnten Sees Strjeischno heisst, geht aus Blatt 18 der Schubertschen Karte hervor. Nach Blatt 13 kónnte man beinahe ver- muthen, dass dieser Haupttheil Litwino (JIursumo) heisst, und ein kleiner daneben befindlicher See Strjetschno benannt ist. 3) XLIII. Gouvernement Schemachà. Hier wurden keine besonderen Anmerkungen nóthig. XLIV. Gouvernement Ssamara. Auch hier ist Nichts besonders zu bemerken. XLV. Gouvernement Ssaratow. 1) Auf Blatt 32 der Schubertschen Karte ist die Fortsetzung der Grenze zwischen dem Petrowski- schen und Wol'skischen Kreise nicht angegeben. Als solche wurde das unbenannte Flüsschen an- . genommen, welches auf Blatt 38 als Grenze an- gedeutet ist. i EU 549 de l'Académie de Saint- Pétersbourg. 350 2) Als Grenze der Wolga nach wurde immer die E bi Mittellinie zwischen den die verschiedenen Gou- vernements oder Kreise begrenzenden Farben an- genommen. | XLVI. Gebiet Ssemipalatinsk. den Arealen der Bezirke Ajagüs, Kopdl und des Landes der Kirgisen der Grossen Horde sind die Antheile am See Balchasch nicht mit eingerech- net; wohl aber in dem Areal des Landes der Diko- kamennyje Kirgisen dasjenige des ganzen Sees Issyk- Kül. Sollte man denselben nicht mitzühlen wollen, so wäre der Flächeninhalt des Landes der Dikokamenn. Kirgisen: 20152 DWerst—= 416.5 OMeilen und derjenige des ganzen Gebiets: 381706 O Werst— 7889.0 DMeilen. XLVII Gebiet der Ssibirischen Kirgisen, In dem Gebiete der Ssibirischen Kirgisen fehlt in der Karte ein Theil der Grenze zwischen den Bezirken Karkaraly und Akmollá. Die gemein- schaftliche Grenze dieser Kreise ist nämlich nur bis zum See Balchasch angegeben. Bei der Berech- nung wurde als Schluss der Grenze das südwest- liche Ufer des Balchasch bis zur Gebietsgrenze . angenommen, so dass also vom Balchasch nach Led — dieser Grenzen - Annahme Nichts zum Kreise Akmollá, zum Kreise Karkaraly dagegen der ganze Antheil des Gebietes der Ssibirischen Kirgisen am Balchasch gehört. Die Gebietsgrenzen, die durch die Seen Tschany und Abyschkán gehen, wurden bei der Areal-Be- rechnung so angenommen, wie sie in der Karte angegeben sind, so dass also in den Arealen der verschiedenen Gebiete die respectiven Antheile an den Seen mit eingeschlossen sind. Beim Bal- chasch dagegen, als einem grösseren Grenz-Gewäs- ser, wurden die Areale der anliegenden Gebiete und Bezirke ohne die Antheile am See angegeben; dagegen überall angeführt, wie gross der betref- fende Antheil ist. | 3) Im Bezirke Akmollá habe ich doch einige grössere Seen noch nachzutragen. Beide heissen Dengis. Der nórdliche führt den Beinamen Gorkoje, der 1) Lie) =< 1) südliche hat keine nähere Bezeichnung, er befin- det sich aber in der Steppe Muss-Bel. Der nördliche ist genau so gross, wie der Abysch- kan, also: 1206 DWerst— 24.9 DMeilen, der südliche hat nahe einen Flächeninhalt von: 1280 OWerst = 26.5 OMeilen. XLVII Gouvernement Ssimbirsk. Auf dem Blatte 26 der Schubertschen Karte ist die Fortsetzung der Grenzen des Kreises Karssun nicht angegeben. Sie wurde bei der Berechnung lings des Flusses Barysch bis zu der Mündung des Jakla in denselben, und dann diesem letzteren nach bis zur Grenze zwischen den Kreisen Buinsk und Alatyr angenommen, was mir das Richtigste zu sein schien. Ebenfalls auf Blatt 26 der Schubertschen Karte ist wahrscheinlich ein Stück von 45.7 o Werst irrthümlich als zum Ssimbirskischen Kreise gehö- rig angegeben, das zum Buinskischen Kreise ge- zählt werden soll, und auch in dem oben angege- benen Areal dieses Kreises wirklich dazu gerech- net wurde. Sollte dies nicht richtig sein, so müsste das Areal des Ssimbirskischen Kreises um 45.7 C) Werst vergrössert, das des Buinskischen Krei- ses um ebenso viel verkleinert werden. Das erwühnte Stück befindet sich auf Blatt 26 am nórdlichsten Theile des Ssimbirskischen Krei- ses, und als nühere Bezeichnung kann angeführt werden, dass es eine nahezu dreieckige Gestalt hat, südlich gegen den Ssimbirskischen Kreis hin von einem Flusse begrenzt wird, und dass in dem- selben das Wort: Sswmarokowo (CymapokoBo) mit ziemlich grossen Buchstaben gedruckt ist, welches zu einer Ortschaft gehórt, die aber nicht mehr in dem Stücke, sondern innerhalb des angrenzenden Gouv. Kasan, Kreis Tetjuschi, liegt. XLIX. Gouvernement Smolensk. Bei Krutogory (Kpyroropsi), Blatt 29 der Schu- bertschen Karte, am Flusse Djessna (Mbena), ist die Grenze doppelt angegeben. Ich nahm bei der Berechnung diejenige als die richtige an, durch welche dem Kreise Rosslaw! ein kleinerer, dem Kreise Jel’nja dagegen ein grósserer Flächen- 551 Bulletin historico - philologique 352 [ie] — inhalt ertheilt wird, und folgte dabei der Angabe eines anderen mir vorliegenden Exemplares der Karte. Auf Blatt 24, im SW. desselben, ist bei dem vor- liegenden Exemplare ein kleines Stück Landes zum Kreise Moshaisk, Gouv. Moskau, gerechnet, statt, wie es sich gehört, zum Gshatskischen Kreise des Gouv. Ssmolensk. In der Rechnung wurde die richtige Grenze berücksichtigt. Ebenfalls auch das Stück, s. Anmerkung 1 zu Gouv. Twer. L. Gouvernement Stawropol. Hier sind keine besonderen Anmerkungen gemacht worden. LI. Gouvernement Tambow, Blatt 31 am Südwest-Rande wird nach der Karte ein u — ime] u kleines Stück zum Gouv. Tula gerechnet, das aber dem Lebedjän’schen Kreise des Tambowschen Gouv. angehört. In der Rechnung ist dies berücksichtigt. LEI. Gouvernement Taurien. Das Total- Areal dieses Gouv., so wie es gegen- wärtig gefunden wurde, stimmt ziemlich mit dem vor 14 Jahren erhaltenen überein, wenn man näm- lich berücksichtigt, dass, wie in den Anmerkungen des Cherssonschen Gouv. darauf aufmerksam ge- macht wurde, die Grenzen auf der früher benutz- | ten Karte anders angegeben sind, als auf der ge- genwärtig gebrauchten. Das faule Meer zeigt bei der gegenwärtigen Be- rechnung ein anderes Areal, als nach der frühe- ren. Dies ist sehr natürlich, da bei der früheren Methode die Nebenarme und Buchten nicht so genau in Betracht gezogen werden konnten, wie gegenwärtig mit dem Planimeter. Ein kleiner See, benannt Berdjanskischer Liman, welcher 14.7 OWerst—0.30 DMeilen gross ist, findet sich an der Gouvernements-Grenze zwischen dem Berdjanskischen Kreise des vorlie- genden Gouvernements und dem Lande des Asow- schen Kosakenheeres im Gouv. Jekaterinosslaw. Sein Flächeninhalt wurde weder zu dem einen, noch zu dem anderen Gouv. gerechnet, da die farbigen Grenzen ihn ebenfalls ausschliessen. 3) 1) 2) 3) 1) 2) Die Arabatsche Landzunge enthält für sich allein: 185.3 OWerst = 3.83 OMeilen. LIN, Gouvernement Tiflis, Die Grenzen zwischen dem Kreise Gori und dem Bergbezirk sind auf der Karte undeutlich angege- ben. Die Grenzen zwischen dem Kreise Telaw und dem Bezirke Dscharo - Belokan sind nicht überall mit schwarzen Strichen bezeichnet, weswegen da, wo dies der Fall war, die Farbengrenze als wirkliche Grenze angenommen wurde. Im Kreise Gori kommen die Antheile Ssuramskı), Gorijskÿ und Chidistawskij vor, und im Bergbezirk sind unter Anderen auch die Antheile Chantski und Duschetski) enthalten. LEV. Gouvernement Tobolsk. Der Bezirk Beresow findet sich nicht vollständig auf der «Karte von Westssibirien» vor. Nach die- ser Karte konnte nur derjenige Theil berechnet werden, welcher südlich vom 65. Breitengrade liest. Für den nördlich vom 65. Grade liegenden Theil benutzte ich die Posnjakow’sche Karte. Zu diesem Behufe mussten einerseits auf Blatt I und II der «Karte von Westssibirien» mehrere Längen- und Breiten-Gradlinien etwas weiter aus- geführt werden, andererseits natürlich für die Posnjakow’sche Karte ein besonderer Planime- ter-Coefficient bestimmt werden, da die letztere Karte nach einem anderen Maassstabe verfertigt ist, als die erstere. Als nördliche Grenze des Festlandes wurde, wie sich von selbst versteht, das Meeresufer an- genommen. Die einzelnen Theile sind: Theil des Ber hen Bezirkes südlich von 65° Polhöhe nach der «Karte von 519052 DW. Theile des Beresowschen Bezirkes nördl. vom 65° Polhöhe nach der Posnja- kowschen Karte: a) Festland....- b) Insel Bjeloi... Gesammt-Areal d. Beresowschen Bezirkes inclusive der Insel elt... . . 889095 OW. Das in der Anmerkung 1 gegebene Resultat halte ich für das der Wahrheit am Nächsten liegende. 553 de l’Académie de Saint- Pétersbourg. Anfangs berechnete ich den ganzen Bezirk Bere- sow nach der Posnjakow’schen Karte und fand für dessen Areal inclusive der Insel Bjeloi: 895407 O Werst. also über 6000 © Werst grósser, als wenn, wenig- stens für den Theil, wo es möglich ist, die neuere Karte in Betracht gezogen wird. Bei der Ver- gleichung der beiden Karten stellte sich heraus, dass in der Posnjakowschen Karte der südliche Theil des Bezirkes den Längengraden nach über Gebühr ausgedehnt erscheint, und in die Gebiete, die nach den neueren Karten anderen Bezirken an- gehören, übergreift. Dies bewog mich den Bere- sowschen Kreis so zu behandeln, wie ich unter N*1 angab. 3) Auf dem von mir benutzten Exemplare der Karte von Westssibirien ist im Südosten des Beresow- schen Kreises die Grenze zwischen diesem und dem Kreise Tara nicht angegeben. Ich nahm als Grenze den Fluss Demjan, welcher in der Posnja- kowschen Karte als entsprechende Grenze an- gegeben ist, was sich spüterhin als richtig erwies. LW. (Gouvernement Tomsk. Besondere Notizen über dieses Gouv. finden sich nicht vor, LVI. Transbaikal’sches Gehiet, Auch hier sind keine besonderen Bemerkungen zu machen. LVII. Gouvernement Tschernigow. 1) Am Ostrande des Blattes 35 des mir vorliegenden Exemplares der Schubertschen Karte, welches bei der Berechnung der Areale benutzt wurde, wird ein Stück Landes zum Trubtschewskischen Kreise des Gouv. Orel gerechnet, das richtiger dem Kreise N owgorod-Sjewersk einverleibt wird. In der Rech- nung ist dies berücksichtigt. 2) Ebenfalls wird auf Blatt 41 ein Stück am Dnjepr, das östlich auf dessen linken Ufer liegt, zum Kijew- schen Gouv. gerechnet, das wahrscheinlich rich- tiger zum Oster’schen Kreise des Tschernigow- schen Gouv. hinzugefügt wird. In der Rechnung Wurde dies gethan. Siehe Anmerkung 2 zum Ki- Jewschen Gouv. ; P ng LVIII Land der Tschernomorischen Kosaken, 1) In den Bezirken Jejsk und Taman’ sind eine Men- ge sogenannter Limans enthalten, die eigentlich schon als Seen zu betrachten sind. Besonders finden sich dieselben längs des Meeresufers vor. In den Resultaten wurden die Areale nur der be- deutenderen dieser Limans angegeben. In dem Kreise Taman’, da, wo die Achtarschen Limans liegen, wurden mehrere kleinere Inseln, die keine Bedeutung haben, sondern, wie es scheint, bloss mit Schilf bewachsen sind, nicht in Rechnung gezogen. 2) LIX. Gouvernement Tula. Auf Blatt 36 der Schubertschen Karte am NO.-Rande im Gouv. Tula ist die Grenze zwischen den Krei- sen Nowossil und Tschern’ doppelt angegeben. Of- fenbar ist diejenige Grenze die richtige, welche der Fortsetzung der auf Blatt 30 angegebenen entspricht; und so wurde sie auch bei der Berech- nung berücksichtigt. LX. Gouvernement Twer. Nach dem benutzten Exemplare der Schubert- schen Karte wird auf Blatt 24, im Westen unter der Mitte, ein kleines Stück Landes zum Kreise Ssytschewka des Gouv. Ssmolensk gerechnet, das richtiger dem Kreise Subzow des Twerschen Gouv. zugetheilt wird. In der Rechnung ist dies berück- sichtigt worden, so wie auch das Stück, das in der Anmerkung zum Wladimirschen Gouv. angeführt ist. a | Ebenfalls wird nach der Karte Blatt 18, am un- teren Rande, ein kleines Stück noch zum Pskow- schen Gouv. gerechnet, das wirklich zum Ostasch- kowschen Kreise des vorliegenden Gouv. gehórt. In der Rechnung berücksichtigt, sowohl beim Twerschen, als auch beim Pskowschen Gouv. Es wurde zuerst bei der Berechnung der ganze See Sseligér zum Gouv. Twer gerechnet, da der grósste Theil desselben wirklich zu diesem Gouv. ‚gehört. Später hielt ich es doch für rathsamer, streng der Farbengrenze zu folgen, und den Antheil des Kreises Waldaj am Sseligér, betragend 27.1 D Werst, diesem Kreise und dem Nowgorodschen 1) 2) 3) 555 Bulletin historico - philologique 356 cx h2 ^ u w Gouv. einzuverleiben, dagegen ebenso viel vom Ostaschkowschen Kreise des Twerschen Gouv. ab- zuziehen. Das in den Resultaten gegebene Areal des Sees Sseligér ist so zu verstehen, dass alle Neben- arme und Inseln darin enthalten sind. Dies Areal stimmt nicht gut mit dem vor 14 Jahren erhalte- nen, wahrscheinlich weil damals, bei der Schwie- rigkeit sie nach der angewandten Methode zu be- rücksichtigen, die Nebenarme und Inseln, die ein bedeutendes Areal haben, von dem Flächenin- halte des Sees ausgeschlossen wurden, während sie in der heutigen Berechnung in Betracht gezogen werden konnten. Es ist überhaupt bei Seen, die eine solche Gestalt haben, wie der Sseligér, miss- lich zu entscheiden, was wirklich zum Areal des Sees zu rechnen ist, ob auch diẹ von schmalen Ne- benarmen eingeschlossenen Stücke Landes, oder nicht. Bei der vorliegenden Gelegenheit hielt ich für rathsamer, Alles mitzunehmen , aber höchst wahrscheinlich geschah dies früher nicht. Die grösste der im Welikoje-Osero genannten See enthaltenen Inseln ist: 3.4 DWerst = 0.07 OMeilen. LXI. Gouvernement Wilna. Den See Dissna, welcher an der Grenze zwischen den Gouvernements Kowno und Wilna liegt, rech- nete ich zu keinem der Areale der genannten Gou- vernements, weil er durch die Farbengrenzen bei- derseitig ausgeschlossen ist, so dass man nicht weiss, zu welchem Gouvernement er gerechnet werden soll. Dass in dem benutzten Exemplare ein Stück Lan- des fülschlich zum Gouv. Kurland gerechnet ist, das wirklich zum Dissnaschen Kreise, Gouv. Wilna gehört, und dass dieses bei den gegebenen Resul- taten berücksichtigt wurde, ist schon oben, An- merkung 4 zum Gouv. Kurland, bemerkt worden, | wo man auch das Nähere darüber nachlesen kann. LXII Gouvernement Witebsk. Auf Blatt 23 der Schubertschen Karte ist die Grenze zwischen den Kreisen Ssebesh und Drisa nicht angegeben. Für einstweilen, bis nàhere Er- kundigungen die wahre Grenze ermitteln, wurden bei der Berechnung der Areale der beiden Kreise die Ränder der Blätter 22 und 23 auch zugleich als Kreisgrenzen angenommen, was jedenfalls nicht weit von der Wahrheit abweichen kann. 2) Beim Übergange der Grenze zwischen den Kreisen Polozk und Lepel’ von Blatt 22 auf Blatt 23 pas- sen die Fortsetzungen nicht auf einander, jedoch ist der Fehler nicht bedeutend, und mag nur etwa 2 DWerst betragen. Auf welchem Blatte die richtige Grenze angedeutet ist, lässt sich nicht entscheiden. 3) Der kleine See Olschiza, der zwischen dem Kreise Lepe? des vorliegenden Gong, und dem Kreise Borissow des Minskischen Gouv. liegt, wurde zu letzterem gerechnet (ist also in dem Areal dessel- ben auch schon enthalten), da ein grösserer Ufer- theil als dazu gehörig bezeichnet ist, und es sich nicht der Mühe lohnte, einen so kleinen See aus beiden Gouvernements auszuschliessen, wie eigent- lich die Farbengrenze auf Blatt 28 andeutet. LXII, Gouvernement Wjatka, Bei diesem Gouvernement war nichts Besonderes zu bemerken. LXIV. Gouvernement Wladimir. Auf Blatt 19 der Schubertschen Karte, am Südost- Rande, wird ein ziemlich grosses Stück Landes (wenigstens auf dem benutzten Exemplare), zum Kreise Kaljasin des Gouv. Twer gerechnet, das wirklich zum Kreise Peresslawl des vorliegenden Gouv. gehórt. Bei der Areal-Ermittlung beider Kreise und Gouvernements ist dies berücksichtigt. LXV. Gouvernement Wologda. 1) Nicht der ganze See Kubinskoje- Osero liegt im Wologdaschen Kreise, sondern zwei kleine Buch- ten gehóren, wenigstens wie es durch die Farben- grenze angegeben wird, zum Kadnikowschen Kreise. Will man streng sondern, was zu dem einen und dem andern Kreise gehört, so müsste man etwa 10 c Werst von dem Areal des ganzen Sees, das 382.5 D Werst beträgt, wie in den Resultaten angegeben wurde, zu dem Kadnikowschen , das Übrige ganz zu dem Wologdaschen Kreise rech- nen. Bei der Berechnung der Areale der beiden 557 de l'Académie de Saint - Pétersbourg. 558 Kreise hielt ich mich an die Farbengrenzen , so Le] = Das Areal dieses Gouvernements ist um 463 DO Werst dass wirklich im Kadnikowschen Kreise etwa 10 DO Werst von dem Kubinskoje-Osero eingeschlossen sind, der Rest aber in dem angegebenen Areal des Wologdaschen Kreises enthalten ist. Die Grenze zwischen den Kreisen: Kadnikow und Welsk wurde auf der Schubertschen Karte, bei der Areal-Berechnung, nicht so angenommen, wie jene sie giebt, sondern so, wie nach neueren An- gaben Herr v. Kóppen sie mir auf durchsichtiger Leinwand gezeichnet übersandte. Von dieser wur- de die neue Grenze sorgfältig auf die betreffenden Blätter übertragen, und bei der Areal-Bestimmung berücksichtigt. LXVI. Gouvernement Wolynien. kleiner herausgekommen, als bei der Berechnung vor 14 Jahren. Unzweifelhaft liegt der Grund da- von darin, dass auf dem damals benutzten Exem- plare der Schubertschen Karte andere Gouver- nements-Grenzen angegeben waren, als auf dem | gegenwürtigen. Die jetzt gefundenen Zahlen für die Areale sind die Resultate aus mehrfachen Be- rechnungen, die wenig von einander differiren. LXVII., Gouvernement Woronesh, Auf Blatt 42 der Schubertschen Karte am Nord-Ost- | Rande ist die Farben- Grenze zwischen den Krei- sen: Nishne- Djewizk und Korotojak nicht angege- | ben. Als Grenze wurde bei der Areal-Berechnung der südliche Arm des Flusses Potuden (IIoryaenb) angenommen. LXVIII. Russisch- Amerika, 1) Die Karte, nach welcher die Areale von Russisch- | Amerika bestimmt wurden, führt den Titel: «Karte | des Russischen Amerika, nach den neuesten Quel- | len, gezeichnet von H. J. Holmberg. 1854. (Hel- Singfors 1855)». Diese Karte ist nach Mercator- scher Projection angefertigt, und es mussten daher bei ihr dieselben Methoden angewandt werden, wie bei der Karte von Nowaja-Semlja. Sie enthält keine Bezirksgrenzen, weswegen die Areale der einzel- nen Bezirke nicht ermittelt werden konnten, und reicht nur bis 69° Polhöhe, bis zu welcher also 2) 3) 4) auch bloss das Areal in Zonen von zwei zu zwei Graden berechnet wurde. Die Russisch-Englische Grenze, nach dem Vertrage von 1825, ist auf der Karte genau angegeben und wurde bei der Berech- nung berücksichtigt. Die Planimeter-Coefficienten wurden zwischen 54 und 68° Polhöhe für Zonen von zwei zu zwei Gra- den ermittelt, für 68 bis 69° besonders, und diese Coefficienten bei den in den Resultaten gegebenen Zonen angewandt. Bei der Zone 54 — 56? be- nutzte ich den Planimeter- Coefficienten, der sich für eine Zone zwischen 55 und 56? ergab, weil die Theile Landes näher an 56° als an 54° liegen. Für die einzelnen Grade wurden nämlich aus den durch die Beobachtungen bestimmten Planimeter-Coeffi- cienten die zugehörigen durch Interpolation be- rechnet. Dies war besonders nothwendig bei den einzelnen Inseln und kleineren Stücken Landes. Für jede einzelne der Inseln und jedes Landstück wur- de der zugehörige, durch Interpolation ermittelte Coefficient angewandt, je nachdem die verschiede- nen Stücke in die eine oder andere Zone fielen. So wurden angewandt, für: See Iljamna: sse... Coefficient von 58°— 60° Delta des Kwichpakh: » » 62° Insel St. Lorenz.... » » 63 ——64? ». Nuniwak....: » » 60? »35sUnimak iu. » » 54°— 56° » Kadjak ..... disi A » 57° — 58° » Tschitschagow. » » 58° 2: Dsitcha .« «a uin » i». 56°—58° » Admiralitäts J- » » 58? » Prinz Wales J. » » : 55°— 56° » 56°— 58° Kuprejanow .. Revilla Gigedo . Das Areal der Insel Unalaschka konnte wegen un- deutlicher Uferbegrenzung nicht ermittelt werden. Sie ist übrigens kleiner als die übrigen bestimm- ten Inseln. Ihr Areal mag etwa 7/, des Areals von Unimak betragen. Es lag mir noch eine andere, kleinere Karte von Russisch-Amerika vor Augen, die ich aber nicht benutzen konnte, da sie zu sehr zerknittert mir übersandt wurde. Die benutzte Karte stimmt mit der erwühnten Karte ziemlich gut überein, so weit SS + als sie dieselben Partien darstellen. Die kleinere 309 Bulletin historico - philologique 360 Karte führt den Titel: «Kapra uacru Bocrounaro okeana CB OCTPOBAME ero or» 35^ CÉB. map. 40 Bepnuroga npoAuBa. (Karte eines Theils des östl. Oceans mit dessen Inseln vom 35° nördl. Br. bis zur Beringsstrasse)» Die Jahreszahl steht nicht auf der Karte; sie ist dem Berichte der Russisch- Amerikanischen Compagnie für das Jahr 1846 entnommen. LXIX., Ladoga- See. Nach der gegenwärtigen Berechnung ist das Areal des Ladoga etwa 600 O Werst grösser, als nach der vor 14 Jahren erhaltenen Areal-Ermittelung; und zwar fällt beinahe die ganze Differenz auf den Finnischen Antheil am Ladoga-See. Die Ursache dieser Differenz sind die unregelmässigen Ufer an der Finnischen Küste, da man bei der früheren geometrischen Berechnung die kleinen Duchten nicht so leicht berücksichtigen konnte, und die nur durch schmale Arme des Sees vom Festlande ge- trennten Inseln zu letzterem zu rechnen genóthigt war; wührend jetzt mit Hülfe des Planimeters alle kleinen Buchten mitgenommen werden konnten, wodurch denn auch die vielen kleineren und grósse- ren Inseln dem Areal des Sees selbst zufielen. Wo das Ufer regelmässiger ist, wie an der Küste des Gouv. St. Petersburg und Olonetz, stimmt die jetzige Berechnung mit der früheren so gut, als man nur erwarten kann. LXX. Peipus-See, Als Trennungs-Linie zwischen dem nórdlichen und südlichen Theile des Peipus wurde eine gerade Linie angenommen, die an der engsten Stelle des Canals die beiden einander zunächst gelegenen Vorgebirge unter 58? 13' Polhóhe mit einander zunüchst verbindet. Auf dem westlichen der bei- den Vorgebirge liegt die Ortschaft: Mehhikoorm. Von dieser geraden Linie an sind nach Norden und Süden die in den Resultaten angegebenen Stücke des Canals gerechnet bis dahin, wo die Farbe aufhórt. ,, &XXI. Kirgisensteppe (Kleine Horde) etc. 1) In dem angegebenen Areal der Kirgisensteppe ist kein Theil des Aral-Sees enthalten, wohl aber der | Flächeninhalt des Sees Tschelkar. ` 2) 3) 1) 2) 3) und auf ein Brett aufgespannt worden war; Die südliche Grenze des Landes der Orenburgi- schen Kirgisen wurde, westlich vom Aralsee bis an den Fluss Kuwandarja angenommen. Dann geht dieselbe längs des Syrdarja bis unterhalb des Forts Perowski; hierauf ist die bisher noch nicht genau bekannte Grenze zwischen Khokand und der Kir- gisensteppe als gerade Linie nach dem See Telekul hin angenommen worden, und weiter geht sie den Fluss Tschu (oder Tschwi) aufwärts, bis zum Lande der Grossen Horde. Bei der Areal- Berechnung des Aral-Sees wurden natürlich die blauen Grenzén genommen, die allein die richtige Gestalt der Gewässer angeben. LXXII Aral-See, Balchasch und Issyk -Kül, nach den Chanykow’schen Karten. In dem für den Aralsee gegebenen Areal sind na- türlich die Areale der darin liegenden Inseln ein- geschlossen. Das Areal des Balchasch nach den vorliegenden Chanykow'schen Karten ist bedeutend grüsser herausgekommen, als es die Karte des westlichen Ssibiriens bei der Berechnung ergab. Das Auffal- lende der grossen Differenz klärt sich aber sogleich auf, wenn man beide Karten mit einander vergleicht. Augenscheinlich hat nach den Chanykowschen Kar- ten der Balchasch ein beträchtlich grösseres Areal, als nach den anderen. Sind jene, die Chanykow - schen Karten die richtigeren, so wäre demnach der Balchasch als ein See zu betrachten, der dem Bai- kal an Grösse nicht viel nachsteht, und den Ladoga, Onega und Peipus weit hinter sich zurücklässt. Die Karte, auf welcher sich die Seen Balchasch und Issyk- Kül gezeichnet vorfinden, besteht aus sehr steifem Papier, das sich nach dem Drucke un- gleich zusammenzog, so dass die Karte auf ein ge- rades Brett gebracht, sich auf keine Weise durch- weg glatt anlegt. Dies liess mich vermuthen, was sich auch später wirklich durch Beobachtungen herausstellte, dass beim Umfahren mit dem Plani- meter ein grösserer oder geringerer Fehler ent- stehen kann, je nachdem man mehr oder minder sorgfältig auf das glatte Anliegen des Papieres auf- merksam war. Die gegebenen Resultate sind er- mittelt worden, nachdem die Kart vic yii die 561 de l'Académie de Saint - Pétersbourg. 362 einzige Art um einen solchen angedeuteten Fehler zu vermeiden, bei Blättern die so ungefügig sind, wie das benutzte. Vor der Aufspannung erhieltich für den Balchasch 88 © Werst, für den Issyk-Kül 43 O Werst mehr, wenn auch noch so sorgfältig verfahren wurde. Es versteht sich wohl von selbst, dass nach dem Aufspannen ein neuer Planimeter- Coefficient ermittelt werden musste. 4) Bemerkenswerth ist die Gestalt der Insel Kug-Aral nach der Chanykow’schen Karte. Sie ist ganz ähn- lich derjenigen von Italien mit Sicilien zusammen- genommen. Während jedoch dieses von Nord nach Süd streicht, liegt jene Insel in der Flucht von Ost nach West. LXXII. Scheidung zwischen Euro pa und Asien in dem Gouvernement Perm, Die Grenze zwischen Europa und Asien wurde in der Podrobnaja Karte auf den Blüttern 18,79, 90, 83, 84 dem Hauptgebirge des Urals nach so angenommen, wie sie in den mir zugesandten Blät- tern von Herrn v. Kóppen mit rother Farbe an- gedeutet worden war. LXXIV. Scheidung zwischen Euro pa und Asien in dem Gouvernement Orenburg. Ueber die Grenze zwischen Europa und Asien im Orenburgschen Gouvernement konnte Herr von Köppen mir nichts Weiteres mittheilen, als dass dieselbe dem Hauptgebirgszuge des Urals nachgeht bis zum Flusse Ural. Die Köppensche ethnogra- phische Karte, die mir, mit den muthmaasslichen Grenzen versehen, übersandt wurde, zeigte aber, in Beziehung auf den Hauptgebirgszug des Ural, Srosse Verschiedenheit von der neuen Orenburg- Schen Karte. Es blieb demnach nichts Anderes übrig, als die Grenze in der letzten Karte aufs Neue zu zeichnen, indem man so genau als mög- lich den Hauptzug des Gebirges Ural verfolgte und von dessen Ausläufern denjenigen auswählte, der sich bis zu dem grösseren Orte Guberlinskaja (Ly6epammeras) am Flusse Ural erstreckt. Auf diese Scheidungsgrenze, die in der Karte mit blauer Farbe angegeben wurde, beziehen sich die oben | ` mitgetheilten Areal-Angaben. - V AVI. 21. Zum Mythus vom Weltuntergange, von A. Schiefner. (Lu le 23 septembre 1859.) (Schluss.) Der Rath gefiel dem Knecht. Er that wie der Ad- ler gesagt hatte, nahm das Ross, band seinen Geld- sack auf, setzte sich selbst auf den Sack und ritt von- dannen. Noch war er nicht weit vom hohen Berge, als er den Wirth hinter sich rufen hört: «Halt an, halt an! Geh in Gottes Namen mit deinem Gelde, nur lasse mir mein Ross». Der Knecht hörte nicht darauf, sondern ritt ruhig weiter bis er nach einigen Wochen wieder unter sterbliche Menschen kam. Dort baute er ein schönes Haus, freite ein junges Weib und lebte als reicher Mann glücklich. Wenn er nicht gestorben ist, muss er noch heute leben: aber das windfüssige Ross soll längst umgekommen sein. Soweit das ehstnische Märchen, das uns einen neuen Beleg dafür liefert, mit welcher Zühigkeit die Ehsten Elemente der altnordischen Mythen bewahrt haben. Erst unlüngst brachte uns die in Dorpat erscheinende Wochenschrift «das Inland» (Jahrg. 1858 N° 6 p. 89 folg.) ein Märchen «die Donnertrommel», welches ein interessanter Nachklang zu verschiedenen Thor-My- then ist, vergl. das Inland 1858 N° 39 S. 627 f. und namentlich die S. 629 mitgetheilte Bemerkung Jacob Grimms. In dem vorliegenden Märchen sind aber so man- che Züge der Odin-Mythen auf den ersten Blick er- kennbar, wenngleich die einzelnen Elemente mit der Launenhaftigkeit des Märchens bunt durch einander geworfen sind. Das windfüssige Ross mahnt uns so- fort an Sleipnir, dessen Mutter Svadilfari’s Rolle beim Steineschleppen in dem ehstnischen Märchen sechs Paar grosse schwarze Ochsen übernehmen. Die ei- serne Stange, mit der die Granitblöcke so leicht in Bewegung zu setzen sind, ist offenbar ein Anklang an Od ins Speer Güngnir; vergl. Wolf Beitrüge zur deut- schen Mythologie B. I, S. 12 f. Die bösen in der Felsenhóhle hinter drei eisernen Thüren angeketteten Hunde führen auf Fenrisülfr, welcher bei dem Welt- untergang den mit ihm kämpfenden OS inn verschlingt, nachdem Loki und seine Brut aus ihren Fesseln los- gekommen sind (Deutsche Myth. S. 224. 774.). Die Midgardsschlange hat auch ihre Vertreterin. Sogar den Adler könnte man mit Odinn in Verbindung brin- 36 563 Bulletin historico - philologique 364 gen s. Wolf a. a. O. S. 26. Der Brotsack, welcher die echt nationale Speise umschliesst und das Trink- geschirr (lühker, vielleicht aus dem deutschen Lägel?) mit seinem kóstlichen Inhalt gehóren ohne Zweifel zu den Wunschdingen, über welche Wolf a. a. O., S. 3 f. zu vergleichen ist. Das Klettenblatt hat wenigstens im Finnischen noch eine mythische Bedeutung, da es in einigen Gegenden den Namen Ukon lehti (Ukko's Blatt) oder Ammän kenkä (Ämmä’s Schuh) führt; man vergl. Suomi, Jahrg. 1850, S. 268 u. d. W. Takkiainen. 22. Beiträge zur Kenntniss der tungusi- schen Mundarten, von A. Schiefner. (Lu le 7 octobre 1859.) Bald nachdem Castrén's Grundzüge zu einer tun- gusischen Sprachlehre im Drucke erschienen waren, kehrte Richard Maack von seiner Amur- Reise, wel- che er im Laufe des Jahres 1855 im Auftrage der sibirischen Section der geographischen Gesellschaft unternommen hatte, zurück. Auf dieser Reise hatte er mehrfach Gelegenheit, sich recht reichhaltige Wór- terverzeichnisse aus den tungusischen Mundarten an- zulegen. Obwohl er der Überzeugung war, dass diese Verzeichnisse keine tiefere Einsicht in das Wesen der einzelnen Mundarten gewähren könnten, so glaubte er dennoch bei der geringen Kunde, welche man bisher von den Mundarten hatte, eine Veróffentlichung der Verzeichnisse wagen zu dürfen. Seit wenigen Wochen liegen sie gedruckt vor uns als Beilage in dem durch die Munificenz des Hrn. I. Solowjew prachtvoll ausge- statteten ReisewerkeMaack’s«Ilyremeergie na Auyp®, COBEPINeHHOE mo Pacıopaskeuim Cnônperaro Orxbza Muneparopekaro Pycckaro T'eorpasnyeckaro O6nrecrba BB 1855r. P. Maakom®». Wie in der Vorrede S. VIII bemerkt wird, habe ich diese Wörterverzeichnisse zu einem kleinen Wörterbuche verarbeitet, wobei ich das von Castrén in Anwendung gebrachte Alphabet zu Grunde legte. Namentlich enthält diese Sammlung Wörter von den Wilui-Tungusen, so wie von den Ma- nägern und den Tungusen am mittlern und untern Amur. Am wenigsten befriedigend sind die Verba, welche nach keiner bestimmten Form aufgeführt wer- den; um so reichhaltiger ist das Verzeichniss der Nomina. Von grosser Wichtigkeit ist es aber, dass Hr. Maack sich nach Möglichkeit bemüht hat, die von ihm gehörten fremden Laute durch die Schrift wiederzugeben. Als kleine Beigabe ist noch eine Sprachprobe der Wilui-Tungusen hinzugefügt, die lei- der zu einer sichern Auffassung der grammatischen Formen nicht ausreicht. Der gütigen Mittheilung des Hrn. Maack verdanke ich eine Abschrift der von dem früheren Protoierei von Ochotsk Stephan Popow in der ochotskischen Mundart verfassten Übersetzung des Evangeliums $. Matthaei. Es ist mir unbekannt, ob dieselbe dem Drucke übergeben worden ist. Sollte dies noch nicht geschehen sein, so würe es wünschenswerth, dass es nach einer Handschrift geschähe, welche leserlicher . ist, als die mir vorliegende Abschrift. Wesentlich er- leichtert wurde mir das Verständniss durch ein klei- nes vor kurzem der Bibliothek der Akademie zuge- kommenes tungusisches Wórterbuch, welches offenbar erst auf Grundlage dieser Evangelien-Übersetzung ent- standen ist, da es fast nur solche Wörter enthält, die in derselben vorkommen, obwohl es anderer Seits manche fortlässt. Der vollständige Titel lautet: Kpar- kiñ Tymrycckiit Caogaps. Mocksa. B» CvmojaubHoit Tunorpaeim. 1859 roga. Titelblatt u. 28 Seiten in 8°. Gleichzeitig ist der Bibliothek zugestellt worden: Tynrycexiii By&saps. Ibid. 1858. (1 Bogen in 8°). Dieses letztere Büchlein giebt zuerst ein tungusi- sches Alphabet (Issiesmrs deóyra) in grösserer und klei- ner Kirchenschrift. Es enthält die Buchstaben: a 6 » THAaemXukIMHOUDpTyYyxXUull e'b b b 53993. Auf der zweiten Seite folgt ein Syllabar, Sylben mit consonantischem Anlaut und vocalischem Auslaut, dann Vocale mit zwei vorhergehenden Consonanten, wahrscheinlich um die im Inlaut gewóhnlichen Conso- nantenhäufungen darzustellen, endlich eine Reihe ein- sylbiger Wörter. Demnächst kommt die slavonische und dann die russische Schrift sammt Syllabarien. Auf S. 6 —8 finden wir eine tungusische Übersetzung der alltäglichen Gebete, von S. 9 an das Glaubens- bekenntniss, die zehn Gebote und 16 Verse aus dem Evangelium S. Matthaei und S. Joannis in tungusischer Sprache mit nebenstehendem russischen Originale. Das letzte Blatt wird von einem Zahlenverzeichniss eingenommen. RU le N ne Leider sind im tungusischen Theile dieses Büchel- chens viele Druckfehler stehen geblieben Wir heben unter andern folgende hervor: Seite 9 das erste Wort 565 de l'Académie de Saint - Pétersbourg. 566 des Glaubensbekenntnisses raryranp statt Táryrrows, Zeile 13 von oben ag, statt szipyms, in der letzten nissen für oiu, Ehemann, S. 122 ödy, ódi, für aan, Vogel, S. 134 dögi, dygi aus der ochotskischen Mundart auf- Zeile dent, statt dan. Seite 10 Z. 7 v. o. Xo6ni statt | gezeichnet. Wie ich in dem Vorwort zu den Grund- Kan, S. 11 Z. 4 v. o. rou statt rau, in der Zahlentabelle Tonran® statt rOgrams. Im Vaterunser muss es statt na ann» Am wräasıes (und es komme .... dein Wille) heissen: na awe náperbo Sonn ` 1a Oui xub AKAIHICE. Das Wörterbuch ist bedeutend correcter gedruckt. Es hat aber andere Gebrechen, welche erkennen las- sen, dass der Verfasser die vor ihm liegende Evan- gelien-Übersetzung gehörig auszubeuten unterlassen hat. Wie wir in dem Nachstehenden zeigen werden, sind entweder Pluralformen statt der Singularform aufgeführt oder aus der Pluralform ein unrichtiger Singular geschaffen, ferner Nomina sammt den Pro- nominalsuffixen aufgeführt, bisweilen auch in der Ac- cusativform. Eine grosse Unsicherheit sieht man auch in dem Auftreten des Accents, dessen Bezeichnung nur in proklitischen und enklitischen Partikeln unter- bleibt. Trotz dieser und anderer Gebrechen sind wir weit davon entfernt, diesen Hülfsmitteln zur Erler- nung der ochotskischen Mundart jegliche Brauchbar- keit abzusprechen, wenn wir es auch bedauern müs- sen, dass wir sowohl von den lautlichen als gramma- tischen Verhältnissen nur ein trübes, unsicheres Bild erhalten. Da die ochotskische Mundart einen grossen For- menreichthum entwickelt und überdies auch nicht in dem Maasse von fremdem Einfluss zu leiden gehabt hat, als die von Castrén in seinen Grundzügen einer tungusischen Sprachlehre behandelten nertschinski- schen Mundarten, scheint es mir der Mühe werth, bei dieser Gelegenheit einiges über ihre lautlichen und grammatischen Erscheinungen mitzutheilen, wobei ich natürlich nicht allein das in Rede stehende Wörter- buch, sondern auch die handschriftliche Evangelien- bersetzung als Quelle benutze. Wie in den nertschinskischen Mundarten a mit à abwechselt, z.B. in arcânam, ärcänam, empfangen, (äm, sim, glauben, so finden wir neben aöayınpa, Blatt, dnna, Bauch, asáxjapows, sich freuen, — 6x5 uapa, Zum, onda- ous u. s. w. Wie » in diesen Fällen dem à entspricht, kónnte man geneigt sein, es in einigen andern Fällen als Vertreter des ö anzusehen. Wenigstens hat Mid- dendorff in seinen hinter den Grundzügen einer tun- . 8sischen Sprachlehre mitgetheilten Wörterverzeich- zügen S. XI bemerkt habe, scheint Castrén kein ó im Tungusischen anzunehmen. Er hat diesen Laut we- nigstens nicht unter den Vocalen verzeichnet, obwohl derselbe mitunter in seinem Wörterverzeichniss vor- kommt; z. B. munörsön, Knorpel, das freilich dem Bur- jätischen entlehnt ist. Wahrscheinlich ist aber dieser von Middendorff bald ö bald y (u) gehörte Laut das von Bóhtlingk in der Jakutischen Sprachlehre 87 näher besprochene, mit dem sı verwandte e muet, wel- ches Castrén in seinen anderen Sprachlehren sibiri- rischer Sprachen durch è auszudrücken pflegte, ob- wohl auch R. Maack bei den Wilui-Tungusen und den Manägern recht häufig ö aufgezeichnet hat; z. B. önöki (ammi), Scheide, ódin ai), Wind, ómun (opus), Lippe. Unsere Vermuthung wird durch den Umstand bestärkt, dass wir sowohl im tungusischen ABC-Buch als im Wörterbuch häufig ə und u mit einander ver- wechselt finden. Im ABC-Buch sehen wir mbirpinrs, ich bete, während das Wörterbuch nrpsms darbietet, und auch im ABC- Buch, S. 6, rarere, Gebet, vor- kommt. Im Wörterbuch ist sowohl sıpar» als spars in der Bedeutung «dieser, jener» verzeichnet. Endlich wechselt » noch häufig mit u; z. B. att, urit, Gesicht, xupràm, xopkàms, was sich leicht daher erklärt, dass in verschiedenen sibirischen Sprachen, z. B. im Burjä- tischen e und i in vielen Fällen schwer von einander zu unterscheiden sind und häufig in einander über- gehen. i Wie wir oben sı mit ə verwechselt gefunden haben, so wechselt es auch häufig mit m und zwar auf eine solche Weise, dass man annehmen muss, dass das rus- sische Ohr dasselbe nicht immer genau zu erkennen vermocht habe. Ausserdem móchte ich aber auch an- nehmen, dass es als Vertreter eines Lautes auftritt, der von Castrén in den nertschinskischen Mundarten wahrgenommen worden ist, nämlich des geschlossenen u, welches er durch u ausdrückt und ausser dem Bur- jätischen auch im Tawgy - Samojedischen beobach- tet hat. Wenn wir in dem Wörterbuche häufig in denselben Wörtern o und y mit einander abwechseln sehen, so brauchen wir nicht gleich an eine Nachlässigkeit zu denken, sondern müssen daran erinnern, dass bei * 567 Bulletin historico - philologique 568 Vülkern, deren Sprache nicht durch die Schrift fixirt ist, sogar ein und dasselbe Individuum die einzelnen Wörter zu verschiedener Zeit verschieden aussprechen kann. Das Schwanken von o und y ersehen wir aus folgenden Fällen: eier. ste (sic), Schrift, o6yma, yöys», oberer, kouogmb, kyuykaus, klein, noepen», myépews, hassen u. s. W. Nicht recht zu a ist es, welche Aussprache dem $ namentlich im Anlaut zukommt. Im Nertschin- skischen finden wir statt dessen i und auch Midden- dorff bietet denselben Laut dar, z. B. tayu» (igdiwun), Kamm, ra (Midd. ika), Kessel, zrroms (iktäm), schla- gen, ssam» (icin, Midd. icàn), Ellbogen: Oder sollte im Anlaut wirklich j vorangehen? Welchen Werth hat aber 5 in wu», zehn, mgrum, der zehnte? Fin- den wir aber wssomb neben mégot, Herz, so kann man sich der Vermuthung nicht enthalten, dass 5 in diesem Fall statt à steht, wie denn auch Middendorff a. a.O. 8.125 máwan darbietet. Ähnliche Bedenken haben wir mit dem anlautenden a; hat es in gem, Auge, den Lautwerth von ja oder ist es vielmehr ein ä, das Middendorff in diesem Worte gehórt hat? Sonst dient dieses Zeichen nebst e, w und » dazu, die Mouillirung der Consonanten auszudrücken; z. B. uépra, Quelle, kerans, Knirschen, aépymms (djormin), Wolf; Bi01TaHb, Sonne, mops, zwei (wenn nicht auch hier das oben besprochene u durch w ausgedrückt sein sollte), uspr, Männchen, simka, Anfang; xysraTb, anders, 7345, treu, serbr;b, Angelhaken. Ausserdem drücken a, e und w auch ja, je und ju aus, während é zum Ausdruck von aulautendem jo nicht vorkommt; z. B. aatrams (ajettem), wünschen, awryaspows (ajugulrem), segnen, aa, (aja), gut; ji wird durch u ausgedrückt; z. D. anm» (ajin), Wohl. Es scheint neben dem harten 1 auch das dem deut- schen Laute entsprechende 1 vorzukommen, zu dessen Ausdrucke jedoch a angewandt wird, d. h. das wei- chere slawische 1, welches dem Tungusischen fremd sein dürfte; z. B. mapuapows (iléarem), flechten. x bezeichnet vielleicht ausser dem schärfern Kehl- hauch noch einen gelindern, den wir wenigstens in einigen von Middendorff aufgezeichneten Wörtern finden: r, welches im ABC-Buch, nicht aber im Wör- terbuch vorkommt, soll wohl das r in seiner härtern Aussprache ausdrücken, nichts desto weniger finden wir répanb, statt sepuas, hell, rein, heilig, in welchem Worte und auch sonst m dem Castrén'schen » ent- spricht. Durch xx wird der von Castrén mit 3 be- zeichnete Laut ausgedrückt. Das einfache x war wie wir oben sahen in.oxmyms durch einen Druckfehler ent- standen; im Wörterbuch finden wir es S. 24 in ad, ich bin nicht, woneben jedoch das S. 26 gebotene am3w» den Vorzug verdienen dürfte; S. 10 sehen wir wkuapemp, sich verbreiten. Beide Fälle sind der Evan- gelien- Übersetzung entnommen. Vielleicht liegt hier kein ganz scharf ausgeprägtes m vor. » dient dazu, den harten consonantischen Auslaut zu bezeichnen, wie solches im Russischen gewöhnlich ist. Bei der mangelhaften Lautbezeichnung muss so manches vor der Hand räthselhaft bleiben. Soviel wir aus dem vorliegenden Material ersehen, werden in der ochotskischen Mundart nur die Consonanten k g xnjeänrddbm im Anlaut geduldet; 1 scheint nicht vorzukommen, obwohl die von Middendorff befragten Individuen dasselbe im Anlaut einiger Wör- ter darbieten und es auch in andern Mundarten vor- kommt; statt lamu oder lam, Meer, der andern Mund- arten sehen wir uaw», und das Fremdwort aazauz, Weih- rauch, wird zu uanaup umgestaltet, wodurch es lautlich mit dem Zahlworte, das sieben bedeutet, zusammen- fällt. Eben so wenig wird w im Anlaut angetroffen. Statt wäm, tödten, finden wir mapaus; das Fremdwort suuo, Wein, wird zu mima; statt wátta, Welle, das Ma- ximowicz in der Mundart der Ohltscha darbietet, sehen wir óra. In der genannten Mundart, sowie auch bei den Goldi, sehen wir auch x häufig im Anlaut, so- gar bei Wörtern, denen es in andern Mundarten gänz- lich fehlt, z. B. xydu(O.), xydun (G.), Wind, xímata (O.), ximaná (G.), Schnee; in andern Fällen tritt statt des- sen p auf, das offenbar erst aus f entstanden ist; z. D. neben ximu (G.), Lippe, pému (G.), pymá (O.), wofür das Mandschu femen darbietet; neben horon (Urulg.), Scheitel, pöro (O.), im Mandschu foron, u. s. w. Im Ochotskischen ist es im Anlaut der Vertreter von 5, welches nach den Maack’schen Wörterverzeichnis- sen bei den Manägern und Amur-Tungusen im Anlau stehen kann. Eine in andern Mundarten sehr häufig vorkom- mende Consonantenverbindung ist kt, welche das Ochotskische in einer Menge von Fällen vermeidet. So finden wir ommrars (osikta), Stern, opars (orökto), Gras, omörs (hopokta), Nase, wíprre (bei den Goldi eirekta, 569 de l'Académie de Saint- Pétersbourg. 370 Messing), Kupfer, umwpurs (nuriktä), Haar; zer (séktan, bei den Wilui-Tungusen häkta), Weidenbusch; Ar (däktilä), Feder, 6yera (WT. bohókto), Niere; arawars, Ver- schnittener, während Maack bei den Wilui-Tungusen die Wurzel akt darbietet, wie.sie-auch bei den Manä- gern in akta murin, Wallach,.erscheint; vergl. übrigens Böhtlingk’s Jakut. Wórterb. unter dem Worte ar. Hieran schliesst sich auch zé, (sögdi), sehr. Bisweilen findet ausserdem noch eine Verkürzung des Wortes statt; z.B. 5. 20 (mitten unter den mit xa anlautenden Wörtern) xsara, Darm, neben silukta, WT. hilukta, du, Asche, neben huläftän. Im Vorwort zu den Grundzügen p. X habe ich auf das Schwinden von r vor andern Consonanten auf- merksam gemacht. Dies finden wir auch in den Ad- verbien 6acenku (bargiski), jenseits hin, vom Stamme 6ap, und eegen (härgiski), hinunter, vom Stamme xop, wie- der; ferner in iterupows, Desiderat. von dran, eingehen. Dagegen sehen wir das r in folgenden Wörtern auf- treten: aöasınapa (WT. abdünna) Blatt, mámapa (nanda), Haut, voam (dundä, Erde), Bergrücken, šmanapa (imanda), Schnee; 3.sıpsırs neben spun, Wange. Hiezu kom- men noch oapa (oldo), Fisch, und uapa (ildä), Körper. Es scheint, dass hier ein ESCH Übergangs- laut von d zu r zu Grunde liegt, wie denn überhaupt beide Laute mit einander abwechseln. Das russische Dr, ist bei den Manägern so zu pur geworden. In der Endung für die zweite Person des Singulars im Prä- sens und Futurum -ndy scheint dieses r ebenfalls hin und wieder hörbar zu sein. Was die Nomina betrifft, so werden im Wörterbuch eine ziemliche Anzahl einsylbiger verzeichnet, dar- unter manche, welche nach anderer Auffassung zwei- Sylbig erscheinen; z. B. min» (pena), Hund, x5p3 (kirä), Zeitpunkt, MAP (mi), Schulter, mm (gin; Speer, Haas (gala), Hand, zéär (togo), Feuer, vom (golo), Stein, - sr» (béga), Mond, Gert, (buha), gett äm (ali), Verstand, gäe, ( (bôni), faul. Von den zweisylbigen W ör- tern Kanten eine ziemliche Anzahl auf einen Vocal aus, namentlich auf a, i, y (5). Darunter befindet sich auch | ipi, Knochen, wofür Middendorff ikori gehört hat. Nur wenige haben u (y) im Auslaut. Dahin gehórt aóay, Vermögen, Reichthum, das Castrén in der Bedeu- tung «Vieh» darbietet, xsmry, Aufgang, xyry, Sohn, Ay, Sache, ryany, Bin. Die Consonanten, auf welche ‚sowohl: die zwei- als dreisylbigen Nomina auslauten, sind: k, g, ul, r,n,t, m. beispiele: Gnsars, Dorf, yaàks, Betrüger, aum, ‚Gefäss, "ien, Nest, mt Ranzen, Sapsire, Wange; Wubr, Tag, Gurt, Sand; Aua, Netz, xaWàdb, Zeit, Oyıyın, Fuss, myryas, Felsen, XYHD I, Blut, &c215, vilicus xyuraps, Tiefe, xamdps, Ritze, KOI- TP, Vorhang; MÁBAN, Hals, náganb, Wittwe, auras, Jahr, onus, Regen, nonons, Anfang, 9pyns, Schaufel, Turku, Brust, sms, Lippe, orar», Fluss, ropare, Ohr, UIDI? , Kupfer, mopmr», Haar, ówkoTs, Stirn; adpaws, Hüfte, mad, frei, wear, Theil, KAJbIMP, Wallfisch. Am RR ind die auf x am u ausgehenden Nomina. Zu den erstern gehören die vermittelst der Affixe map und var von Zeitwörtern gebildeten. Von dieser Art sind: amanare (nicht óaajanmams, wie das Wörterbuch mit Hinzufügung des Pronominalaffixes hat), Geburt, umyaire, Gewächs, kontyaass, Ehe, ch NAE, Übergang, uarbiai&b, Gebet, 6yairs, Gabe, rorayis, Verderben, apagat, Auferstehung, AREŐBIMAED, Speise, d3E202/ R5, Traning, ıycanarb, Ernte, zap, Reue. Mit dem Accent auf der drittletzten Sylbe er- scheint yarımsınarp, Frage, was wahrscheinlich unrich- tig ist; in der Bedeutung «Hirt» erscheint 6beurs, was vielleicht ursprünglich «Hut» bedeutet. Auf -vars finden wir: oærysars, Vergiessen, oz0rosàks, Heuchelei, su6saars, Vertreibung, xoanasarp, Gerücht, xymsuars, Geheimniss (der Accent im Druck fortgelassen, im ABC-Buch finden wir im Plural xyw9$sakarb), x9 ayara- qarb, Vertheilung, Tsesósáuars, Reinigung; máwauaks, Tödtung, yasmisars, Markt, amamäsars, Trennung, agó- mayarp, Liebe, raww3"ak», Rechnung. Wie wir sehen ist der Accent hier manchen Schwankungen unter- worfen. Hierher gehört wohl auch aöpumsars (nicht aëpuusars), Diebstahl. Unter den von Zeitwörtern abgeleiteten Wörtern, welche auf m ausgehen, bemerken mir animam», Ge- schenk, das offenbar von dem Zeitwort áuwupows, sich freuen, herkommt. Das gleich auslautende wrasmräpaus, Erbschaft, können wir aber nicht anerkennen, da es uns in einer Accusativform vorliegt. Haben wir in mupp, (WT. dilibun), Kopfsteuer, Abgabe, noch die unverkürzte Endung, so fehlt sie dagegen in tayub (igdiwun), Kamm, opymss (äriwun), Schaufel. Die Endung -yss sehen wir noch in yärpyas, Neid, rämyus, Zahl, xarpyas, Sorge, xuxyms, Befehl, xámynb (neben xáwams), Zeichen, vun, Maass, u.s. w 571 Bulletin historico -philologique 372 Von dem ausgedehntesten Gebrauch ist die Demi- nutivendung pap. welche nicht bloss am Nomen, sondern auch beim Adverb häufig vorkommt. Leicht zu erkennen ist sie in suran», Kalb, uyrans, Küchel, xypkàmb, Knabe, awarsräug, Mädchen, asi, Alte, arsikäup, Greis, wapramàms, Splitter, óaparamam», Fisch- lein, welche beiden letztern eine verstürkte Deminu- tion enthalten, wie auch áiüramams von am, gut, áóama- aus von áóare, wenig. Auch ıyararaus, Mitte, Hälfte, gehört hierher. Verbaler Natur sind dagegen amankans, Hunger, opman, Geschrei, reràms, Knirschen, moràms, Tod, seraus, Ruhm (man vergl. serapsw» neben den. pax», loben), Tauràm», Annagelung. Für -rm haben wir folgende Beispiele: näukuns, Kreuzweg, 5rarkunr, Traum; für rg ` aoaoryup, Mitte, und die Adjectiva aumkys%, leicht, billig, Tsıräryu», eng. Demnächst wä- ren zu beachten: asarııanap, Theilung, umaräyung, Be- erdigung, rupuräauus, Schmähung, ramyamm», Vereh- rung. Von Zeitwörtern abgeleitet sind eine Anzahl von Nomina mit der Endung -wra, welche man mit dem Particip des Futurs auf rau» in Zusammenhang brin- gen möchte. Von dieser Art sind: aumra, Erlöser, Gr. mra, Helfer, arsınra, Wächter, xymmywra, Schüler, xsa6amra, Gesandter, xoaóysawra, Führer, xo6brramra, Begleiter, rypraswmrà, Arbeiter, aykyura , Schreiber, mänra, Tödter, srywra, Richter, suymra, Verräther. Adjectivbildungen sind auf zm, m, pr, mm: EA, klug, npryru, besessen, Seng, streng, gären (fürchter- lich), der Wolf; roxräau, weiss, rámoam, schlecht, xáwyau, bekannt; aoraámpm, lahm, óyránps, krank; rassım, kalt, ung, süss, seng, hungrig, mowyum, gewissenhaft, Taram, salzig, themi, ganz. Die auf mu ausgehenden sind ursprünglich Participien: mprarrg, nährend, omg. rórr&, heuchelnd, xyakärısı, kämpfend, araacäTtsı, gross- thuend, stolz, u.s. w. Das Affix -amans drückt einen Besitz aus, wie aus folgenden Beispielen ersichtlich ist: anmasam», kräftig (von ara, Kraft), rmiazsàm», einen Speer habend (von rëm, [gida], Speer), ;madazsàms, klug (von za [ali], Verstand [auch Wille!]), mrárazmam», aussätzig (von uràrs, Aussatz), ropáraurams, Ohren habend (von ropàrs, Ohr), &órazmams, schuldig (von pit, Schuld), rasáaams, glücklich, Tóroamams, feurig (von rórs [togo], Feuer), TymBMy.rràms, sinnreich (von ryauy, Sinn), ypraaràms, schul- dig (vergl. yprà, schwer), $puasams, theuer (von 3puns, Preis), wmpr&nmass, klug (von mmprbus, Verstand). Fälschlich gibt das Wörterbuch den Plural yrsraasä- carp, statt des Singulars yrskaskämr, einen Säbel habend (von yrbràms, grosses Messer, Säbel). Aus diesem Plural -ıkäcass sind im Wörterbuch die falschen Formen réurarsguaracs, sündhaft, und naunuracr, himmlisch, statt róurarsramakamb (von Tönraruyp, Sünde) und uauaı- amb (von mim, Himmel), gebildet. Ausser der eben genannten Pluralendung sal, ist die am häufigsten vorkommende 3. welche an vocalischen Auslaut unmittelbar angefügt wird: sum von omui, Krankheit, uosyas von mosy, Sache. Die auf a auslau- tenden Wörter werfen dies im Plural fort; z.B. amı- Barb von anzıpans, Geschenk, xumuse von zg, Frucht, andere auf m auslautende nehmen statt dessen p im Plural an; z. B. aam, Wind, Pl. oxb1p5 ; syxans, Küchel, Pl. sykaps; méme, zehn, wopt-mipr, zwanzig. Was die Casusendungen betrifft, so bemerke ich, dass soviel sich aus der Evangelien-Übersetzung ab- nehmen lässt, die Genitivendung un (ob auch mu?) ist; die Dativendung ist ay, ry, die Locativendung 2a; die beiden letztern verbunden em (Tysa) bezeichnen den Inessiv, z. B. zoryus-ıyaa, in der Schrift, masırsıas-ay.a, in den Tagen; der Ablativ hat die Endung ayr® (ren: der Instructiv wird bald durch ay, bald durch Tb, T$ ausgedrückt. Für den Prosecutiv haben wir am, für den Comitativ mous, für den Allativ reng, dessen vollere Gestalt tema ist. Der Accusativ hat meist y, das nach Vocalen in s übergeht, im Plural aber 6a. Die auf 4 auslautenden Wörter nehmen statt des m ein m an. Wir sehen also im Ganzen eine grosse Übereinstim- mung mit den nertschinskischen Mundarten. Die Zahlwörter lauten: 1 dg. 2 ap», 3 91H, 4 aros, D Tónram», 6 monum, 7 nájamb, 8 ABIKABB, 9 your, 10 mau, aber auch gimp, 11 vin dam Xyaykb, 20 mops-w5p», 100 mamà, 1000 rg (aus dem Russi- schen). Beispiele für die Ordnungszahlen sind: samzá- num, der dritte, yıorursws, der neunte, wrrurbur, der zehnte; für die Iterativa: mopmsams, zweimal, näasıpa- E3Hb, siebenmal, uamäpasans, hundertmal; für die Tem- poralia: rospums (nicht maan), das zweite Mal (von ra, der andere, der zweite), sauspuws, das dritte Mal, asırepapnas (im Wörterbuch mit suffigirter Dativform asırogapnıyme), das vierte Mal. Zum Ausdruck der Trie nität ist 3sapaa gebraucht. ` 373 374 Die Personalpronomina lauten also: 1. oi. Pl. wir: 2. xu, Pl. xy, 3. moróms, Pl. moróps. Die erste Person hat in den übrigen Casus den Stamm wm; die zweite xum, im Pl. ven. Der Instructiv lautet im Singular der beiden ersten Personen muururb, vier, Das Posses- sivpronomen wird durch den Genitiv ausgedrückt: NUM, vunn. HOTOHHH, vm. fun. norópuu, welche sämmtlich die Casussuffixe hinter sich dulden; ebenso verhält es sich auch mit dem Reflexivpronomen wáumiu, eigen (suus), das als Genitiv von mán» (Pl. maps, usps), selbst, dasteht. Demonstrativpronomina sind: Pis, dieser, rapàr», jener; Interrogativa mi (mi), mikka, wer, im», was; Relativa ásar», mpàr», welcher; Indefinite Sum, irgend einer, rə, xyura, ein anderer, ówurroun, je- der, örırsıyung, Frang, (nur im ABC-Buch) und ös16- rang, alles, rrueyae, irgend einer, assyar, irgend et- was. Ob via, irgend einer, nicht in einer Accusa- tivform dastehen sollte? Die Possessivaffixe sind: Singular. Plural. Leg) 2.c(n) 3.2. 1.151 2. emm, nur, uos 9. TEIH, THB. Durch einen Mangel an Aufmerksamkeit sind meh- rere Wörter sammt ihren Pronominalaffixen im Wör- terbuch aufgenommen worden. Namentlich ist dies der Fall mit den Postpositionen und Adverbien, hin- ter denen das Affix der dritten Person meist beibe- halten worden ist, z. B. wáezams, ausser, Däpp, jen- seits, xysaums, neben, u.s.w. Aber auch mit dem Affix der zweiten Person finden wir einige: AMRBPBIHIÈCE Statt nun. link, aargaäen, statt saruza, mitten, añ- Däer, Wohlwollen. Ausserdem besitzt die ochotskische Mundart noch Reflexivaffixe, welche Castrén in der nertschinski- schen nicht aufgezeichnet hat. Vielleicht fehlen sie jedoch der letztern Mundart nicht, zumal da sie nicht durch den Einfluss des Burjätischen, welche sie auch besitzt (s. Castrén, Burjät. Sprachlehre, 8 94), unter- drückt sein kónnen. Für den Singular ist das Reflexiv- affix n, für den Plural yp». Beispiele: roxamn, sein Bett (lectum suum), Gran, den eignen Feind, áwraii, den eignen Mund, vieonp mp. im eignen Herzen, wäns- Dn, von sich fort, dem Auf, aus dem eignen Auge; der Comitativ hat vor diesem Affix ein m im Auslaut sowohl im Singular als im Plural: 6yayı-momw, mit dem eignen Feinde, xäparars-mowypr, mit den eignen Freun- de l'Académie de Saint - Pétersbourg. den. Das Reflexivaffix des Plurals tritt übrigens nach vorhergehendem Vocal auch in der Gestalt Bypb auf: z. B. mapr-mosyeyps, um eurer selbst willen, Tópams- Aydapypb, in ihrem Worte; andere Beispiele: öyayırz óyp», die eignen Feinde (Acc.), Vtt, die eignen Zähne, ráryps, die eignen Hände. Eine Eigenthümlichkeit ist es, dass dieses Reflexiv- affix sowohl im Singular als Plural an die Conjunctiv- form des Verbums tritt und dadurch eine Art Infini- tiv oder Supinum bildet: dap. zu machen, râmaï, zu gehen, msrjayps, um zu beten (von mehreren), xosrp- Aayps, um getauft zu werden, im Sing. xosrifraaÿ. Bei dieser Gelegenheit darf ich nicht unerwähnt lassen, dass der Begriff der Steigerung, wobei natür- lich ein Verhältniss zwischen wenigstens zwei Glie- dern stattfindet, durch das an den Instructiv gefügte Affix wyps ausgedrückt wird; z. B. aigwyp», sde, mehr; r9aswyps, der andere; ja sogar: Aaen, der ältere Bruder, obwohl Aan, bereits den älteren Bru- der im Gegensatz zu uy (Plur. uyrsıa), der jüngere Bruder, bezeichnet. Um den Begriff «Brüder» auszu- drücken, finden wir beide Wörter verbunden, z. B. ps áramyrb, zwei Brüder, máxams ánauymyrb, sieben Brüder. Wie wir aus diesem Beispiel ersehen, duldet die vorliegende Mundart Composita. Andere Beispiele der Art sind: ur, Anführer (von 65m, Mensch, und rbus, Zimmermann, Meister), arem. Evangelium (von an, gut, und tš mugrt, Nachricht), aïrrämes, dein Wohlgefallen (von an, gut, und 1941 (?), Wille), welche beiden letzten Wörter vielleicht erst von dem Über- setzer gebildet worden sind. Ja wir finden sogar ein Compositum bei den Zeitwürtern: aárawpow», nahe kommen (von sára, nah, und äupaws, kommen). In lø- serem Zusammenhang sind amm-r3.ma, Sclavin, Diene- rin (von ami, Weib, und roma, Sclave), und anm-roro- »3p», Königin, Fürstin (von rerowsp», Fürst, das sei- nerseits aus ara, Stamm, und w»p»(?) zusammengesetzt scheint.) : Das Zeitwort besitzt drei Tempora. Das Prüsens | kommt, wie es scheint, selten bei primitiven Zeitwór- tern vor, wohl aber häufig bei den continuativen; es hat keinen bestimmten Charakter. Der Futurcharak- ter ist 1, das Präteritum ist von dem Partieip der Vergangenheit gebildet. Folgende Paradigmen mögen genügen, um einen Begriff von den drei Zeiten zu geben. | MERIDIA OS ips Bulletin historico - philologique 576 575 Praesens. Sing. 1. rëm, ich spreche, —awwárrows, ich komme, 2. TyH9HABI, ammayeHjbl, 3. TyH3H5, aMMATTƏH', Plur. 1. rynoms, AMMATTANS , 2. repamt, aMMaTTOIIIb, 9. ren. aMMATTA. : Praeteritum. Sing. 1. ryuapms», ich sprach, awpuer, ich kam, 2. ryHipinr, opt, 3. TYHIPUHE, api, Plur.1. rymapubyss, aNpiByH, 2. ryHIpHnmb, aMpHIHb, 3. TYBAPUTEIND. aMpITBIHD. Futurum. Sing. 1. ryamms, aya, 2. TYHAaHABI, aX J3HJBI, 3. TyHAHHL, AMAUH®, Plur.1. remm, AMAHIB, 2. ryHAHC3Hb, aMIMCOHT, 9. TYHAUTHIHE. aMANTBIHD. Der Conjunctiv hat aa zum Charakter, z. D. ranaáry, dass ich gehe, rame», dass du gehest, ramiágym», dass wir gehen, ramaárems, dass sie gehen. Mit dem Re- flexivaffix versehen bildet es einen Infinitiv, wie wir oben gesehen haben. Der Imperativ hat die Endung m, im Plural apa; z.B. um, gehe ein, óm, mache, Aua. komme; mapa, gehet ein, öapa, machet. Das Supinum geht auf mu aus; z. B. dn. zu thun, ómwm, zu sein, “mn, einzugehen, xssrurmn, zu taufen. Ev. Matthaei, c. IX v. 5. Town Akb anukyasmyps rymm-ry: awáóra xim Ay TÓN'BIREIMILTP -IH, TY Mi -Ty : 91-42. TOPKAM ; «denn was ist leichter, zu sagen: es sind dir deine Sünden vergeben, oder zu sagen: stehe auf und wandle.» Ein Gerundium für das Präsens hat die Endung ubkaHb; Z. B. ryabiraur, sprechend, noananvırans, hörend, Öyrsarupıkans, vertheilend. Für die Vergangenheit wird es aus dem Particip auf ps (pm), namentlich durch Hinzufügung der Instructivendung gebildet: ra mam, nachdem er gesandt hatte, wärpıım, nachdem er ge- sammelt, mmpu, nachdem er erwacht; im Plural tritt die Enig AP (wohl Au -+-yp%) auf: aóadapmmops, nachdem sie gehört, mopnaeps, nachdem sie hervor- | gegangen. Das Particip der Gegenwart endet auf mu, Tu: at. rasärtsı, führend, rar, suchend, ryusı, sprechend; für die Vergangenheit auf prr, pn: räcrapı von ráeropous, suchen, aart mp von agbiwpow», aufnehmen, xóepu von Fiert, Sehen. Ein anderes Praeteritparticip geht auf ya aus: Öänaya, geboren, mosa, hervorgegangen (als Name «Pflanze»), dg, gehört, u.s.w. Das Parti- cip des Futurums wird auf -räus endigend angegeben: amanraup, kommen sollend, zypuràms von ayppams, bren- nen, ragbràms von rágjw», nehmen. Die negative Conjugation vermittelst smew», ich ... nicht, entspricht dem in der nertschinskischen Mund- art vorkommenden äsim. Der Prohibitiv wird vermittelst am, sau, Pl. amíapa, als auch vermittelst agin, gebildet: am napmmärkıs, fliehe nicht, awukám» ránapa, gehet nicht. Das Passivum wird durch Einfügung eines 6 (vor harten Consonanten n) gebildet, z. B. mäpoms, tödten, Pass. wáópow», getödtet werden, Part. praet. mänya, ge- tödtet; ópaws, machen, Pass. óóraw» (sic), Part. praet. óna. Eine ziemliche Anzahl der Verba neutra haben den Character s: áórmmw», erscheinen, Gem, Krieg führen, reg mg. sich erbarmen, rym»w», sprechen, ARÖHMB, sich erinnern, ropa mows, stille werden. Die ochotskische Mundart entwickelt eine grosse Mannichfaltigkeit in ihren Verbalformen, so dass es schwer werden dürfte, allen bestimmt bezeichnende Namen zu geben, zumal da mehrere der Bildungs- sylben combinirt werden können. Auf apou» werden Inchoativa gebildet: mäıpau», töd- ten, moaspaws, hervorgehen, xxempmpams, hungrig wer- den, &oéu»psw», anfangen zu sehen, xomagsbpsw, UM- kommen, razáreaspow», suchen, ropazpayre, kalt werden, axbUoapsws, herannahen; 6ozomáspowrs, dunkel werden, van? spams, anfangen zu sprechen, »prynáupows, ein- schlafen; xypisespas, aufbrechen, myarawaspams, zwei- feln. Auf sarrams, portant, deren anlautendes s nach aus- lautendem x in m übergeht, werden Continuativa ge- bildet, welche dann in der Regel für das Präsens in Anwendung kommen: amsárrows (4apows), werfen, 3BBÁT- Tous (Zeta, herabsteigen, sarpzpárrowrs (9 arbipaws), brin- gen, OMKOBÁTTƏMb (Ówmypowz), giessen, amyBörtams (aMy- pou), bringen, awwárTaws (ampaws), kommen. ` — folgen, en, mo mäben. CILE "ub de ras mee 577 de l'Académie de Saint - Pétersbourg. 378 Causativa werden zum Theil durch Einfügung von y gebildet; z. B. xypypow», verbrennen, von ayppows, brennen, rauÿpoms, tragen, von ranpa wb, gehen, 3 1ypƏMb, stellen, von sapow», stehen, móaypsw», trünken, von Kó1bpowb, trinken, Tórypow», aufheben, von rérrams, emporsteigen. Theils werden sie aber auch mit der Endung -ronws gebildet: óaa1aróusw», gebüren, von 6äıapımp, geboren werden; jo31amómow, benachrichti- gen, von ép, hören, muyeróusws, pflanzen, säen, von umypamp, wachsen, xnayóuows, quälen, von xiaypowr, leiden. Desiderativa werden auf crupows gebildet; z. B. ráerrpows, fragen, bitten, wermpow», eingehen wollen, aöanaernpam®, erforschen, xyprermpows, gehen wollen, xymə qucTupoms, sich verstecken, xásópierupous, in Stücke gehen, xyraáemerupow», schlafen wollen, ámermpows, be- glücken, uumwyerupows, überführen, bekannt machen. Cooperativa sind: xxormärroms, übereinkommen, ƏTYTMÁTTƏMÞ, rechten, miommarwárrow, sich berathen, TamarbxáTr9M, Abrechnung halten; apaue.ııınarramp, sich begegnen, amasnamärramp, auseinandergehen, aa. MATTHMB, sich versprechen; apáanapa, sich vergnügen, áliwa1iapaws , sich wersöhnen, Vm RaJJapawb, sich verei- nigen. Die auf «npaws gebildeten Verba sind frequentativer Natur: äGassaupoms, mangeln, arsmgnpams, streiten, Akömunpams, gedenken , "pp, bestehen, enthalten sein, wánwupows, aushalten, Hopussnpoue, feuchten. Hatcher Natur sind die mit dem Charakter ra versehenen, die eine sich fortwährend wiederholende Thätigkeit ausdrücken: rupkapams, unterbreiten, rspra- pow», gehen, ı3.ıkapaw», theilen, xáwaumapows, erfahren, "agkápows, austheilen, uéurapaws, speien, 23 IFAPOW, wa- schen, yykapams, eintauchen, "ip, singen, iprapaus, schreien, TÓMKapo, Spinnen, kymkapows, anklopfen. Be bemerken wir die mit dem Charakter m ge- bildeten: órzamuows, anrühren, uysyumaw», herauszie- hen, uymuows, erscheinen, spímuaam, laufen, r3 pam, wandeln, Géprammsws, sich zerstreuen, mpramuamb, Schreien, rópamu»ws, laut werden. Mit m, TT, ce gebildete: aus, kommen, Oé, réuems (ob nicht mum, stechen, Tien, schlecht. werden (vom Wetter), asaárrew», beobachten, ëmm, warten, áryrraws, ausser Acht lassen, aérraw», iten; úccowb, kommen, ÓCCƏMB, Rep Zeene reini- Complieirter sind: 6yrb&árrows, vertheilen, romop- RáTTOMP, Sich niederlegen, NUYBRÄTTIM®, pflanzen, süen, XaHyMRÓTT3M, ersticken, l'OpBIMRÓTT3M5, verlüngern; fort- setzen, moromrosärrows, beendigen; ferner AOA9UBÄTTIMD, hören, HIONBKAIEAPOND, in Zorn gerathen, nwupkarsäye.ı- pow», darstellen. Die Postpositionen werden im Wörterbuch, wie wir schon oben bemerkt haben, meist mit dem Affix der dritten Person aufgeführt: ode 39 (im Wörterbuch sáeJanb), ausser, ohne, meraza, -Banın, -baJJa, bis, ruraá- manb (sic), für, ówseay (im Wörterb. oe), für, statt, mogysà, AmByıykb, wegen (im Wörterb. mosyy), au, mitten, zwischen, aóam (im Wörterb. wun), in, óáp- aasa, Gapaämassa, jenseits, 6apiárykyms, jenseitsher, 6ác- em, jenseitshin, vm m (eig. am Rande), neben, ás- Tagen, seitwürts; ong, om. auf, oun, hinauf, óüay, nach oben, Aan, xáem, oben entlang, osyuma, aufwärts, Spa, xəpaáay, xopiája, unter, xoecmmu, abwärts, ämapıa, hinter, ámymmm, hintenhin, moasa, vor, aan, vorn ent- lang, awaameu, nach vorn, psan, um. Von den Adverbien bemerken wir: um. nm kka, WO, äruTb, woher, asyurmsra, wohin; ant. hier, anykyps, von hier, asywru, hierher; Taaà, rasy, dort, Tapkärıa, eben dort, rami, dort entlang, TAY TO, dorther, "must, dorthin; mm, zu Hause, morsu, nach Hause, apesankn, entgegen, róps, weit, Topert, weither, uoJauku, nach vorn, áuyuru, nach hinten, awaprarbrre, von hinten, ára- JaTb, 6yrouups, besonders; Gau. 6âaurapr, früh, ropy, lange, mouärku, endlich, uönaukana, vorher, udub, BAHAA, wiederum, axsparà, einige Male, râprasa, Täpkaın, TapaBy, bisher, Teis», jetzt, ämpars, saura, xumwàrb, bald, rapá- KaMb, "ER dann, mogsa, MOI, ZUVOT, T23MOHd, morgen, aó46aunay, EUN uusıtänp, täglich, ónra, wann, ÖKTA, nie, po, schon, vum, yayrra, noch; oui, sogleich, smyuysams, nach einer Weile, pat, immer; Au, wieviel, Auupapapt, ein wenig, Tapabi, soviel, xóa, viel, xésamyps, mehr, xór5, sehr, xóubxyps, in höherem Grade, xósmass, 3.1aKaub, genug, áóar», áóagkaus, wenig, ámy, gänzlich; aa, gut, Dem. älisakanı, áüwar, gut, aá- pouars (aus dem Russischen mapau). vergebens, um- Sonst, AKI3MBITb, ANAOMKYHR, insgeheim, apbme, kaum; ónyrry, oxyruány, zusammen, TApHAHTD, zugleich, TAKÀHD, Taib, SO, Ou, wie; mu, Seshalb, dim gun, Wes- ; Aur, oe 379 Bulletin historico - philologique 580 e Zu den wenigen Conjunctionen gehören: vm (ob das Russische xe), auch enklitisch — mu, ami, Gum, aber) ry, Fragepartikel, ry — ry, entweder — oder, mut, oder auch, aa (Russ.), und. Soviel von den grammatischen Erscheinungen, so- weit wir dieselben nach Beschaffenheit des zu Gebote stehenden Materials haben ermitteln können. Das Wórterbuch, das etwa 1380 Artikel umfasst, giebt auf der RER Seite die Namen der Monate in folgender Ordnung: 1) aa (Scheitel), Januar, 2) MP (Schulter), Februar, 3) sua (Ellbogen), März, 4) Gap, (Handwurzel), April, 5) óuwa, Mai, 6) morum. Juni, 7) (rm (Sommer), Juli, 8) déra, August, 9) rorru émua (aufsteigend ....), September, 10) » Guam ( » Handwurzel), October, 11) » samb ( » Ellbogen), November, 12) » mip ( » Schulter), December. In dem Vorwort zu den Grundzügen einer tungu- sischen Grammatik, S. XIII folg., habe ich bereits die etwas Mac bends Monatsliste von Middendorff mitgetheilt. Hier finden wir eine vollständigere Zäh- lung der Monate nach den Kórpertheilen. Der Name | für den Mai ómwa muss offenbar mit dem des Septem- bers, der wohl richtiger ówua geschrieben ist, identisch sein; diesen kann ich nicht anders deuten, als durch das von Maximowicz aus der Ohltscha - Mundart mitgetheilte xômuo, Handrücken, was wohl das richtige sein wird. Man ersieht leicht, dass für den März auch $3awp zu Schreiben sein wird; usrannsı und era kann ich nicht erklären; meng, das früher 8. 8 woryası ge- | schrieben wird, heisst «Sommer». | Nach den Den Mittheilungen wird man leicht entnehmen können, dass die bisher geleisteten Über- , setzungen schwerlich dem Geiste der Sprache sehr getreu sein können, sondern vorzugsweise Buchstäb- _ lichkeit bezwecken. Dennoch wollen wir hier als Sprachprobe das Vaterunser folgen lassen, wie es uns in der handschriftlichen Übersetzung vorliegt: Amautsı MYTHU, BAnaan-ıyaa Gm Aa Onama Ho putrb-ut rap mt, kumm: ga au náperso Xifgmu; 4a OA ëm, mär, TOL ÓHKA HAHbAH; XJbÓPb MyTHUBb 319 HABID- JA óyam wyTTy met ` amäın-aa MyTTy KÓTaJb-ÓyTb MÝTHNB, OHKA. vert AaMABÁTTƏNb KOTAAKÄCANB- Gett MYTHUJP - Dr amakánb -4a Öypb wyry Ypapn-ay; Auer aa rt yJàkb- mp, Toun Xmuus ogmng yáperbo, arWub-Aa, acràm-Ja BIpBITDIDb. ANIHb. Paru le 14 novembre 1859. Bulletin. histor.-philol. Tome XF F Supplément. COMPTE RENDU GENERAL DE LA VINGT-SEPTIÈME DISTRIBUTION DES PRIX DEMIDOR LU DANS LA SÉANCE PUBLIQUE DE L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES, PAR LE SECRÉTAIRE PERPÉTUEL, LE 28 mar 1858. Lors de la clôture du XXVII? concours, le 1*' no- vembre 1857, 21 ouvrages avaient été présentés par leurs auteurs; il s’y en joignit deux, atermoyés l'année précédente, et deux, recommandés par des membres de l'Académie: en sorte que le nombre des concur- rents s'élevait à 25, dont: Pour la mécanique et l'art de bâtir. ....... 4 = les sciences naturelles ............ E 2 eege EEN E 9 » les sciences militaires ......,...... 1 » histoire, l'archéologie et la chronologie 7 » la statistique et l'économie politique .. 3 la philologie > 25. De ces ouvrages, 17 ont été examinés par des aca- demiciens, 7 par des savants étrangers, choisis et in- vités à ce faire par l'Académie. Les analyses écrites Par les rapporteurs ont servi de base et de point de départ pour l'appréciation tant de la valeur intrin- Seque que du mérite relatif de chaque composition participant au concours, et par suite pour l'attribu- tion subséquente des récompenses. sIuonckKo-Pycckiit cxosapp, coerasaeumsuit I. lom- KEBHYEeMP, opp noco6in Anuonua Taunöana Ho Koo- caii; C. IIerepóyprs, 1857 r. Haneuarams ep, Berco- gaiiniaro CousBoïeHia A3iaTCKuMB JLenaprawenrow MunucrepcrBa HHOCTPAHEBIXE gba»: Dictionnaire ja- ponais-russe '), par I. Gochkévitch, rédigé avec l'assistance du Japonais Tatsibana No Koocai; im- primé avec autorisation Supréme, par le Département asiatique du Ministére des affaires étrangéres. Dans l’état actuel d'insuffisance avérée des con- naissances que possède l’Europe sur la langue du Japon, l'apparition de l'ouvrage du M. Gochkévitch serait déjà à tous égards un fait remarquable; mais relativement aux circonstances présentes, elle acquiert une importance et une signification particuliéres, au 1) C'est par erreur que le titre porte une autre gei moment oü le Japon, hermétiquement fermé pour nous durant des siécles, commence à céder sous la pression universelle de la civilisation européenne dans les autres parties du monde, en ouvrant ses ports à notre commerce. On sait que, par suite de sa position géographique et du cours des événements, le Japon ne fut que tar- divement connu des Européens. Mettant de cóté les premiers et fabuleux récits de Maren - Polo sur cette contrée, qu'il décrit sous le nom de Sipangou, l'on peut dire que l'honneur de la premiere découverte en revient à des marins portugais, qui, poussés par la tempéte, en 1542, sur le rivage du Japon, et s'y étant abrités, y trouvèrent l'accueil le plus hospita- lier. Aprés ces hardis aventuriers, dont le nom méme n'est pas exactement connu, les marchands et surtout les missionnaires jésuites portugais y pénétrèrent et obtinrent de si rapides succès que le pays fut pour ainsi dire converti en entier au christianisme. L’exemple des Portugais y attira bientôt Espagnols, Anglais et Hollandais. Toutefois cette époque, que l’on peut appeler brillante, des premiers rapports entre NIE rope et le Japon, ne fut pas de longue durée, et déjà en 1637 les ports de ce pays se fermèrent résolument pour toutes les nations chrétiennes. Toutes les tenta- tives faites par divers gouvernements pour se rap- procher de cet empire inaccessible restèrent sans ré- sultat, au point que le Japon, plus encore que la Chine, réussit à se préserver de l'influence européenne. Il n'est donc pas étonnant que toutes nos connais- sances sur le Japon et son histoire, sur sa religion et ses moeurs, sur ses usages et méme sur les particu- larités physiques du pays, se bornent pour la plupart aux renseignements fournis par les quelques voyageurs qui, par une heureuse chance, ont eu la possibilité de le visiter. Disons la méme chose de la langue ja- ponaise, dont l'étude en Europe s'est peu développée, quoiqu'elle fût connue des la moitié du XVT' s., grâce aux travaux des missionnaires portugais. De l'époque oü florissait ici la propagande chrétienne, il est par- venu jusqu'à nous deux Grammaires japonaises, in- struments encore indispensables, malgré leurs imper- 1604, et fut réimprimée plus tard, en 1827, aux frais de la Société asiatique de Paris, traduite en francais par Landresse, avec additions par Abel-Rémusat. Il parut en 1826 un Supplément, du baron Guill. de Humboldt. Une autre grammaire, par Collado, publiée à Rome en 1632, quoique inférieure à celle de Rodriguez, renferme cependant beaucoup de bonnes remarques, qui peuvent servir à l’Eclaireir et à la compléter”). A ces ouvrages, dont le principal défaut est d'avoir été rédigés sur le modele de la grammaire latine, sont venus se joindre un Manuel pour l'étude du japonais, publié l'année dernière à Paris, par le vieomte Léon de Rosny, ainsi que deux grammaires publiées en Hollande et en langue hollandaise par M. Hofmann et par M. Donker - Curtius. Quant aux dictionnaires, les missionnaires portu- gais s'en sont également occupés: deux ont été impri- més au Japon, l'un à Amakusa, en 1595, l'autre à Nangasaki, en 1603, tous deux avec explication por- tugaise des mots japonais; un troisiéme à Rome, en 1632, par Collado. Le plus grand reproche à faire à ces ouvrages, c'est que les mots japonais sont tran- scrits en lettres latines. Depuis lors, dans un inter- vale de presque deux siècles, rien de remarquable n'a paru, en ce qui concerne l'étude du japonais, et c'est seulement dans le siècle actuel que les savants européens ont dirigé leurs efforts de ce cóté. Sans parler de la brochure de Medhurst: An english and iapanese, and iapanese and english Vocabulary, Bata- via, 1830, dont l'auteur, sinologue distingué, ne Sa- vait pas le japonais et n’a pu, conséquemment, éviter de grossières erreurs, il faut dire que le docteur Siebold a réuni des matériaux considérables pour un dictionnaire japonais. A l'heure qu'il est deux savants travaillent, indépendamment l'un de l'autre, à un ou- vrage de ce genre. Ce sont: M. Aug. Pfizmaier, à Vienne, et le vicomte Léon de Rosny, à Paris, qui n'ont encore fait paraitre qu'une livraison de leur travail respectif. | - Ainsi, par la publication de son livre, M. Gochké- vitch a devancé les orientalistes européens qui s'occu- pent de cet objet, et il a fourni au monde savant un lexi- | que dont l'absence était depuis longtemps sentie. Nous fections, pour quiconque veut se familiariser avec cet | | | idiome. De ces deux Grammaires, la premiere, com- | posée par Rodriguez, parut d'abord à Nangasaki, en | a bibliographique: west, à ce Qu'il | maire latine, à l'usage des élèves japonais de l'École d’Amakusa- 2) Il y a encore une troisième Grammaire, de la période pore , composée par Alvarez et publiée à Amakusa, en 1598; arait, qu'une Gram- gais — aurions volontiers signal& cet ouvrage comme le pre- mier dictionnaire japonais-russe, dans l'ordre chrono- logique, si le sentiment de la justice ne nous faisait un devoir de mentionner ici avec reconnaissance un Russe qui, il y a plus de cinquante ans; lorsqu'aucun savant européen ne pensait à la langue japonaise, a composé un manuel pour l'étude de cette langue, ma- nuel resté inédit et par conséquent peu connu. Le chambellan Nicolai Rézanof, membre honoraire de notre Académie, qui se rendit au Japon, en 1803, en qualité d'ambassadeur, profitant de l'occasion favorable qui se présentait d'étudier la langue de ce pays, rédigea, non sans de grands efforts, un al- phabet, les régles fondamentales de la grammaire, des dialogues et un lexique, disposé suivant l'alphabet russe. Ces divers travaux, en tous cas dignes d'atten- tion, se conservent en manuscrit au Musée asiatique de l'Académie Impériale des Sciences ?). Bien que l'Académie ne possöde pas dans son sein de membre qui se soit occupé du japonais, elle a pour- tant jugé qu'il était de son devoir de prendre toutes les mesures possibles pour que l'important travail de M. Gochkévitch fût apprécié suivant son mérite. M. l'Académicien Brosset s'est chargé d'entrer en rap- ports avec les savants dont les connaissances pour- raient étre utiles en cette rencontre, et par son entremise l'Académie a recu par écrit l'opinion tant de M. le vicomte de Rosny, connaisseur de la lan- Sue japonaise et membre du conseil de la Société asiatique, que du conseiller de collége Léontiefski, sinologue ici bien connu et translateur des langues chinoise et mandchoue prés notre Ministére des af- faires étrangères. ` Voici l'opinion de M. Léon de Rosny, qui a servi de base à l'Académie, pour apprécier la valeur du Dictionnaire de M. Gochkévitch: «Afin de me former une opinion, nécessairement trés superficielle sur ce livre, j'ai prié mon savant ami Alex. Chodzko de vouloir bien me donner la traduction orale de quel- ques passages et notamment celle de quelques mots ja- Ponais présentant des difficultés d'interprétation eu- 3) Les ouvrages de M. Rézanof paraissent être restés inconnus . de M, Gochkévitch, lors de la composition de son Dictionnaire, du moins n’en parle-t-il pas dans sa Préface, parmi les sources dont il a fait usage. M. Adelung mentionne cependant notre auteur ans le livre: Catherinens der Grossen Verdienste um die verglei- Chende Sprachkunde ; St-Pét. 1815, 49. p. 199, 200. E is | ropéenne. Le travail de M. Gochk évitch me parait rédigé avec beaucoup de soin et d'intelligence, et, autant que j'en ai pu juger, les explications russes sont généralement trés exactes et bien coordonnées. Je crois que les étudiants regretteront de ne pas trouver la transcription européenne des mots japo- nais à cóté de leur représentation en lettres kata- kana, ce qui leur aurait facilité l'usage du Diction- naire. Les expressions bouddhiques que j'ai cherchées au hazard dans ce vocabulaire y manquaient. Quant aux explieations des noms d'histoire naturelle, il est à regretter, toujours suivant notre humble opinion, que l'auteur n'ait point cité suffisamment d'autorités à l'appui de ses synonymes, pour en constater l'exac- titude, qui me parait souvent assez contestable. L'In- dex joint à ce Dictionnaire en augmente l'utilité, mais l'absence de transeription s'y ressent plus encore, que dans le corps du Dictionnaire, parceque les mots ja- ponais de l'index y sont tracés en écriture fira - kana, dont on connait suffisamment les difficultés de lecture pour les personnes peu habituées. Ensuite je crois qu'un index rangé suivant l'ordre chinois serait plus utile et surtout plus commode que disposé par ordre alphabétique. Somme toute, le Dictionnaire japonais- russe de M. Gochkévitch est un excellent travail, pour lequel on ne saurait trop louer l'activité labo- rieuse et constante, non moins que les savantes con- naissances qui ont dü présider à sa rédaction. Son apparition rapide, par laquelle il a devancé des publi- cations analogues commencées avant celle du Diction- naire japonais-russe, en augmente d'autant plus la valeur, qu'il rend aujourd'hui un signalé service à l'Europe et surtout à la Russie, qui a sans doute com- pris déjà que le Japon était le pays le plus avancé de toute l'Asie orientale et celui vers lequel les re- gards des puissances maritimes de l'occident doivent s'attacher davantage.» Prenant en considération l'importance du Diction- naire de M. Gochkévitch et se basant sur l'appro- bation exprimée par le Rapporteur en faveur de sa rédaction, l'Académie lui a accordé un prix Démidof entier. - Parmi les ouvrages ayant recu un demi-prix, celui du baron Delvig, colonel du corps des ingénieurs aux voles de communication, intitulé: — 4 PyKoBO1CTBO Kb YCTPOÏCTBY BOAONPOBOAOBB, ou Manuel pour la construction des conduites d'eau, a été examiné, sur la priere de l'Académie, par son correspondant le général du génie Stan. Kerbedz, qui, nonobstant la multiplicité des occupations que lui impose le service, n'a point refusé de coopé- rer de ses vastes connaissances à l'appréciation d'un travail aussi remarquable que celui-ci. L'importance du sujet traité par le baron Delvig ne saurait échapper à l'attention de ceux qui réfló- chissent à la nécessité de fournir les villes d'eau sa- lubre, et qui n'oublient pas que, dans l'état de la science contemporaine, l'art de construire des condui- tes d'eau n'a pas une littérature en proportion avec l'importance du sujet. L'archéologue, l'historien, peuvent bien éprouver des transports d'admiration à la vue des constructions monumentales, encore subsistantes, témoins de.la sol- licitude des Romains pour fournir d'un objet de pre- mière nécessité, de bonne eau, et la ville universelle et les cités des pays conquis par eux; toutefois, ces magnifiques produits de l'art antique ne sont propres qu'à attirer un sourire sur les lèvres de celui qui, étranger à l'enthousiasme archéologique, les considére du point de vue de la science du génie contemporain. Avec leurs connaissances en physique et en mécanique, bornées comparativement aux nótres, les aqueducs des Romains sont des travaux tellement dispendieux, qu’apres Rome aucun gouvernement ne s'est trouvé en état, je ne dis pas d'éléver, mais simplement d'en- tretenir dans leur décadence des édifices aussi coüteux que ceux-là. De nos jours les rapides progrés des sciences auxiliaires de l'art de construire les conduites d'eau ont rendu possible d'établir à moins de frais ce genre d'édifices, qui, tout en perdant une partie de leur mérite comme grandiose, ont gagné au point de vue de leur accessibilité à des fortunes restreintes et conséquemment de la diffusion de leur emploi. La science de la construction des conduites d'eau appartient spécialement au XIX° s., car c'est seule- ment depuis 25 ans que les questions trés diverses qui s'y rapportent sont devenues l'objet d'études par- ticuliéres. C'est ce qui fait que les livres oü il en est traité sont rares, méme dans les littératures étrangères. Les écrits des ingénieurs francais Génieys et Dupuit sont ceux que le baron Delvig, dans sa Préface, re- connait comme les meilleurs. Chez Génieys, le pre- mier qui se soit exclusivement occupé de ce sujet, la partie théorique n'est pas suffisamment développée pour la solution des nombreux problémes qu’ofire la construction des conduites d'eau; quant aux procédés techniques, ils ont été notablement perfectionnés du- rant les 25 ans écoulés depuis l'impression de son livre. Dans le Traité théorique et pratique de la conduite et de la distribution des eaux, par Dupuit, le meilleur de tous, la théorie n'est pas toujours assez clairement ex- posée, et pour les ingénieurs russes, obligés de lutter contre la rigueur du climat, la partie d'application n'en est pas entièrement satisfaisante. Telles sont les causes qui ont porté le baron Delvig à rédiger le Manuel ac- tuellement présenté au concours. Tout en suivant le traité de Dupuit, dans la partie théorique, notre auteur s'est efforcé de déduire le plus clairement possible les formules nécessaires pour le tracé des projets; quant à celle d'application, il l'a travaillée entierement à nouveau, en profitant de divers ouvrages et de l'ex- périence acquise par lui dans la construction de con- duites d'eau, à Moscou et à Nijni-Novgorod. Selon la déclaration de M. Kerbedz, le livre du baron Delvig se recommande d'abord en ce qu'il est le premier traité original, en russe, sur la construction des conduites d'eau, et par ce qu'in- dépendamment de cela il offre d'incontestables mérites, comme répertoire systématique des plus nouvelles re- cherches faites à l'étranger sur ce sujet, comme la synthése des expériences personnelles de l'auteur lors de ses travaux pour fournir d'eau Nijni-Novgorod et Moscou, qui ont absorbé la moitié de sa vie et pres- que toute son activité au service. Dans les circon- stances actuelles et avec la conviction de plus en plus impérieuse de la nécessité de songer à pourvoir les villes d'eau pure, l'opinion du rapporteur est que le livre dont il s'agit peut être infiniment utile aux Con- structeurs; car il renferme une foule de données re- sultant de l'observation des conditions locales, surtout climatériques de la Russie, pour l'exécution de pa- reils travaux. Toutes les sections en sont élaborées avec un soin minutieux, avec cette connaissance par- faite du sujet que l'on rencontre seulement chez les spécialistes, ayant étudié longtemps et avec conscience toutes les faces de leur thèse favorite. Le rapporteur ajoute, en terminant, que les défauts de détails de ce livre sont plus ou moins inévitables non-seule- ment dans tout premier essai de ce genre, mais en- core dans tout traité consacré à une question conti- nuellement en voie de progrés et de perfectionnement, et que les constructeurs contemporains sont loin d'a- voir épuisée. Néanmoins l'importance et l'exécution consciencieuse de ce travail le placent malgré tout au rang des productions les plus remarquables. Disons enfin que la nécessité d'un manuel de construction des conduites d'eau était tellement sentie, que l'édi- tion entiére a été enlevée en moins d'un an, sans sa- tisfaire aux nombreuses demandes qui se continuent jusqu'à présent. EINER. L'ouvrage de M. Schmidt, publié en alle- mand, sous le titre: Fried. Schmidt, Untersu- chungen über die silurische Formation von Ehstland, Nord - Livland und Oesel; — Recherches sur les formations siluriennes de l'Esthonie, de la Livo- nie septentrionale et de l'ile d'Oesel, admis en manuscrit au concours, a été achevé d'im- primer pour l'époque de la distribution des prix. Il à été examiné par M. l’académicien G. Helmer- sen et par M. Pander, qui tous «les deux s’accor- dent à reconnaitre qu'il a fait faire un progrés à la Connaissance de la géologie des gouvernements de la Baltique et constitue un moyen indispensable d'étude des plus anciens terrains sédimentaires de la Russie. Le livre dont il s'agit forme quatre divisions: 1) Par- tie historique, où l'auteur examine les travaux de ses de- Yanciers, et parle de ses propres recherches, ainsi que des voyages exécutés par lui en 1851 et 1856, en grande partie aux frais de la société des naturalistes de Dorpat. 2) Géologie, où est décrite la succession des diverses couches formant le systeme silurien; 3) Revue des carrières de pierre$ qui ont été soumises à l'examen et des affleurements de roches, avec indication des pétrifications trouvées dans chacune d'elles; 4) "aléontologie, renfermant la détermination des genres et espéces des restes organiques, et formant la prin- cipale base de tout le travail. - Dans son analyse M. Helmersen remarque que l'auteur, d'accord avec tous ses prédécesseurs dans le méme champ de recherches, admet deux formations du terrain silurien, la supérieure et l'inférieure, dont la premiere comporte trois divisions principales et la seconde deux, avec plusieurs sous-divisions dans cha- cune, groupées par lui en huit étages; chaque étage est indiqué, par une couleur particuliére et par un numéro, sur la carte géologique jointe au livre. Cette distribution se fonde, moins encore sur les rap- ports de stratification qui ont été observés, rapports qui se manifestent rarement et par exception, que sur le contenu paléontologique des couches. Chacune des sous-divisions de la formation silurienne admise par l'auteur se soutiendra-t-elle plus tard, c'est pour le moment une question insoluble; en tout cas, suivant le rapporteur, les descriptions en sont soignées et ex- actes, instructives et parfois entiérement neuves, par ce que l'auteur a examiné des localités jusqu'à ce jour inconnues aux géologues. En outre M. Schmidt four- nit un certain nombre de données sur les phénoménes erratiques et sur les formations actuelles, bien étu- diées et savamment décrites. Ses remarques sur la distribution des débris de calcaires siluriens et sur l’accroissement du sol continental par les alluvions, méritent aussi une attention particulière. C'est surtout la troisième section du livre, oü sont passées en revue les carriéres explorées par M. Schmidt et énumérées les pétrifications, par ordre de localités, que M. Helmersen regarde comme trés utile. Cette revue fournira aux explorateurs futurs le moyen de vérifier, en les suivant pour ainsi dire pas à pas, les observations de l'auteur. Rigoureusement parlant, au- cun ouvrage de géologie descriptive ne devrait se présenter sans de pareilles indications, et cependant il n'est pas rare d'en voir les auteurs méconnaitre cette exigence de la science. I Quant à la détermination des pétrifications trou- vées, M. Helmersen regarde la partie de l'ouvrage qui y est consacrée comme la plus complete exposi- tion de ce que l'on sait jusquà ce jour sur notre faune silurienne. Pour en faire apprécier la valeur scientifique, il suffit de rappeler que M. Pander et le comte Keiserling ont coopéré à l'examen des pieces, et ce qui prouve la haute opinion du dernier sur l'ouvrage de M. Schmidt, c’est qu'aussitót l'im- pression achevée, il en envoya un exemplaire au célèbre géologue contemporain Murchison, mem- bre de notre Académie, qui voyant l'importance scientifique de cette publication, en fit le sujet d'un article particulier, inséré au N? de février des Mé- moires de la Société géologique de Londres. Dans son rapport sur le livre de M. Schmidt, écrit à la prière de M. Helmersen, M. Pander ex- prime l'opinion que quelques - unes des espéces de fossiles admises par l'auteur, demandent un nouvel examen, et que l'on ne peut étre d'accord avec lui sur la succession des couches depuis Klein - Marien jusqu'à Oberpahlen; il reconnait toutefois que la meil- leure partie de tout l'ouvrage, le 3* chapitre, tout en attestant l'application et la persévérance de l'auteur, rendent son travail à jamais utile et indispensable au géologue. Sa division géologique présente pour la premiere fois la description fidele des terrains dénudés sur les rivages N. et O. de l'Esthonie et de la Livo- nie, de Narva à Werder; c'est surtout dans ce 3° cha- pitre que sont mis en évidence les rapports des parties constituantes du terrain. M. Pander insiste surtout sur les couches désignées par les chiffres 2 et 5, dont la découverte et la description, ainsi que celle des restes organiques qu'elles renferment, sont dües en grande partie à M. Schmidt seul; il en est de même de celle N° 8, ile d'Oesel, où l'auteur a rencontré un nombre considérable de nouvelles pétrifications, no- tamment des restes de poissons du systéme supérieur silurien, qui, sans lui, seraient demeurés inconnus jusqu'à présent. Des preuves si positives du mérite de ce travail ayant fourni à l'Académie l'heureuse occasion d'en reconnaitre la valeur scientifique, elle lui a décerné un demi-prix. IV. Reconnu digne d'un prix semblable, un ouvrage du conseiller d'état Zablotski, docteur en médecine, académicien et professeur ordinaire de l'Académie | médico-chirurgicale, nous introduit dans le domaine de la médecine et nommément dans cette partie de la thérapeutique et de la chirurgie, qui se propose pour but de délivrer le genre humain de l'un de ses plus abo- minables fléaux — des maladies assez nombreuses et trés variées portant la dénomination générale de sy- philitiques. Ce n'est pas la premiere fois que le nom de l'auteur se rencontre dans les comptes-rendus de 6 fait voir la portée du sujet choisi par M. linstitution Démidof. En 1848 il a recu un demi- prix pour une monographie médicale trés remarquable; en outre l'Académie lui a confié à plus d'une reprise l'examen d'ouvrages de concours, roulant sur la mé- decine et décerné, en 1847, comme marque de recon- naissance pour une telle coopération, la médaille d'or établie en faveur des rapporteurs. L'ouvrage aujour- d'hui présenté au concours, sous le titre: PykoBo4- CTBO KB mHaysenio m JeueHilo CHONINTHIECKUXB Ö0- a1baneii, Manuel pour l'étude et pour le traitement des maladies syphilitiques, a été examiné, sur la priere de l’Académie, par M. Glébof, vice-président de l'Académie médico-chirurgicale, qui, médecin expé- rimenté lui-même, a soumis l'ouvrage en question à une analyse détaillée, dans un rapport trés étendu, adressé à l'Académie. Aprés avoir fait ressortir l'importance du sujet traité par M. Zablotski, le rapporteur dit qu'entre toutes les maladies qui tourmentent et brisent la vie de l'homme, celles que l'on nomme syphilitiques sont les plus redoutables, les plus dévastatrices. Pas de pays au monde, oü ne sévisse ce fléau: l’Asie, l'Afrique, l'Amérique, en ont tour-à-tour subi l'in- vasion, dés son origine; l'Europe, le foyer de la civilisation, non-seulement semble en souffrir plus que les autres, mais encore leur en transmettre aujourd'hui le triste présent. Pas d'empire, grand ou petit, faible ou puissant, qui ne lui paie éga- lement un lourd tribut; pas de condition dans la société à laquelle l'affreux poison n’enleve des vic- times, coupables ou innocentes, pour les dévorer, sans distinction d'âge ni de sexe, de constitution ni de tempérament, d'état ni de position; pas de partie du corps humain à l'abri de sa fureur. Tels sont les ef- fets destructeurs de ces maladies, qu'on ne peut mé- connaitre comme tendant au bien de lhumanité les efforts des médecins pour combattre le mal, en étu- diant les caractères des formes multiples sous les- quelles ces maladies se manifestent, en enseignant, fondées sur l'expérience, les méthodes les plus süres pour la guérison, ou tout au moins pour le soulage- ment des funestes affections qui en résultent. Ayant Zablotski, le rapporteur se livre à l'analyse. circonstanciée de chacun des chapitres dont se compose l'ouvrage. Eu égard à la matiére, nous ne pouvons suivre le rap- porteur dans les détails de l'appréciation à laquelle le savant médecin s'est livré, sous l'entrainement ma- nifeste de la spécialité, objet constant de son atten- tion et de ses études, durant le cours de sa pratique médicale. Il suffit de dire ici que le rapporteur, aprés une longue analyse des détails, arrive à la conclusion générale, que le Manuel pour l'étude et pour le trai- tement des maladies syphilitiques, de M. Zablotski, est un ouvrage complet et absolu, et que la méthode d'exposition du sujet y répond entiérement aux exi- gences de la science contemporaine. Chez notre au- teur la connaissance de la maladie n'est point la ré- sultante de la simple réunion des symptómes, donnant la forme spécifique de telle ou telle modification de l'affection morbide; bien au contraire, il la déduit de l'étude de la marche pathologique d'une forme donnée du mal, de la transformation anatomique des tissus atteints par la forme spécifique de l'affection, du chan- gement morphologique et en partie des modifications chimiques du sang sous l'influence de la syphilis. L'auteur base son traitement sur la corrélation de la constitution pathologique du corps, et de l'action phy- siologique des médicaments sur l'organisme, connue par l'expérience des autres médecins et par ses pro- pres observations. Lorsque dans le traitement d'une forme particulière de la maladie il se sert d'un moyen où d'une opération chirurgicale déjà employés, il fait alors une sévére analyse du procédé curatif, de la méthode opératoire, de telle ou telle pratique usitée dans l'opération. Pour exposer celle-ci avec plus de clarté et pour étre mieux compris, l'auteur a repré- senté sur des dessins joints au texte les caractères extérieurs de la maladie, les instruments les mieux appropriés à l'opération et les procédés d'exécution es plus convenables. En outre le rapporteur a jugé à-propos d'insister spécialement sur ce point, que Souvent l'auteur attire l'attention sur certaines cir- stances du traitement qui peuvent paraître minu- tieuses; ces soi-disant minuties sont des circonstances de nature à avoir une grande influence sur le succés ou l'insuccés de tout le traitement de maladies qui, il aut le dire, ébranlent souvent pour toute la vie la Santé de l'homme, Ces circonstances ont donc une Stande valeur dans l'étude et dans le traitement des ~ Maladies syphilitiques. Par ce trait, qui est loin d’être . “Ommu à toutes les monographies de la syphilis, et 1 qui échappe aux lecteurs ordinaires, l'ouvrage de M. Zablotski mérite une attention particuliere. En exposant soit les caractères soit le traitement de la maladie, non seulement l'auteur n'évite pas les points controversés, mais bien au contraire, il les fait ressortir de la manière la plus saillante, sous forme | de questions, les scrute au moyen d'une critique claire et positive, et, qu'il les résolve affirmativement ou né- gativement, toujours base-t-il ses décisions moins sur l'expérience d'une longue pratique, que sur les prin- cipes de la seience: quant à l'expérience de l'auteur, résultant non de vingt-cinq ans d'observations empi- riques, mais de l'étude rationnelle des maladies syphi- | litiques, elle ne sert que de confirmation aux arrêts de la science médicale. Au reste, loin de borner sa méthode d'exposition | à des questions particulières concernant les maladies. l'auteur a rédigé tout son travail dans le même esprit de critique rationnelle. C'est pour cela qu'en y fai- | Sant entrer tout ce qui se rapporte directement à la | syphilis, il en a exclu en méme temps bien des | choses que d'autres écrivains y ont rattachées: genre d'exposition qui imprime à ce travail le cachet de l'originalité. Mais ce qui rehausse encore ce type original c'est que l'auteur, comme par compensation de ce quil en a exclu, y a joint une quantité de notions nouvelles, non moins utiles qu'importantes, fruits de ses expériences et de ses observations per- sonnelles, servant tout à la fois à définir plus nette- ment la maladie et surtout à assurer l'efficacité des moyens curatifs; en outre il a introduit diverses améliorations dans les procédés des opérations chi- rurgicales. Enfin le livre dont il s'agit se montre spé- cialement original en ce que l'auteur s'est appliqué avec un soin particulier à analyser les complications et les formes de la syphilis propres à notre froid et humide climat, et surtout les complications et formes scorbutique et scrofuleuse, causes premières de l’opiniâtreté et des fatales conséquences du mal. | Ce que j'ai dit fait comprendre quels services est ap- | pelé à rendre à la science, entre les mains de l’élève et du médecin praticien, le Manuel du professeur Zablotski consacré aux maladies syphilitiques. Vv. L'histoire russe s'est montrée presque constamment, avec plus ou moins de représentants, aux concours x B ans Démidof, et presque chaque année l'Académie a eu l'occasion de décerner des récompenses à des travaux de ce genre, plus ou moins étendus. Le concours de cette année ne fait pas non plus d'exception à la régle. Parmi les ouvrages présentés, se rapportant de prés ou de loin à la branche de l'histoire natio- nale, dans la plus large acception du mot, l'Académie en a couronné trois, dont un se rapporte spécialement à l'histoire politique de la Russie, un autre à celle de la civilisation, le troisième à celle de la littérature. Celui de M. A. Popof, Heropia Bosmyınenis Crensku Pasnna, Moscou, 1857, Histoire du sou- levement de Stenka-Razin, a été admis au concours, en vertu du droit conféré aux académiciens, $8 VI et VII du Réglement, par M. l’académicien Oustrialof, qui en a présenté à l'Académie une courte appréciation. Le rapporteur fait connaitre que le défaut de sources imprimées est sur- tout sensible en ce qui concerne l'histoire de la Russie au NIT: s. L'historien qui veut baser son récit sur des données dignes de confiance n'est pas en mesure de se former une opinion raisonnée sur certains évé- nements, parfois trés graves, ni de s'en expliquer la portée. Parmi ces faits inexplicables jusqu'à- présent se trouve le soulévement de Stenka-Razin; M. Popof en en tracant le recit, d'aprés des sources neuves, ras- semblées dans les manuscrits et dans les rouleaux des archives de l'état, comme aussi de quelques collections particulieres, a enrichi notre littérature historique d'un ouvrage dont l'absence s'y faisait sentir, et qui peut servir à jeter du jour sur une époque obscure. Dans son 1" chapitre M. Popof examine en cri- tique les sources tant étrangéres que nationales, celles- ci officielles et particulières, dont il a fait usage. Il donne des unes et des autres une analyse détaillée, que chacun peut contróler, au moyen des documents imprimés à la fin du livre, dans une addition. Les cinq chapitres suivants renferment une narra- tion exacte et circonstanciée du soulévement de Ra- zin, exclusivement basée sur des actes et documents incontestables. Enfin un tome à part, intitulé: Matériaux pour l'histoire du soulévement de Stenka-Razin, contient, imprimés pour la premiere fois, des documents iné- dits que M. Popof a eus entre les mains, qu'il a tirés de diverses archives et collections particulieres, et spécialement de celle de M. Karabanof, connue de tous les amateurs des antiquités russes. VI. Le second ouvrage historique, Heropia C.-IIerep- 6yprekoit /Lyxosnoit Arazemin, Histoire de l'Académie ecclésiastique de S'-Pétersbourg, par le professeur extraordinaire J. Tchistovitch, a été également exa- miné par M. l'académicien Oustrialof. Aprés avoir exposé le contenu du livre, le rapporteur fait remar- quer que l'autenr a puisé ses renseignements non-seu- lement dans les sources imprimées, mais encore dans les archives du Saint-Synode et du couvent de Saint- Alexandre-Nefski, dans la bibliothéque de l'Académie ecclésiastique, dans les papiers et archives du Sémi- . naire et du Consistoire ecclésiastique de S-Pétersbourg, dans les papiers de la commission des écoles ecclé- siastiques, enfin dans les comptes-rendus du procureur- général du S.-Synode. Quelques-uns des documents trouvés par lui sont imprimés intégralement, d'autres en extraits, avec indication du lieu de dépót des ori- ginaux. Toutes les notices qu'il donne sont appuyées de citations des papiers des archives et des livres im- primés. Le rapporteur conclut en exprimant l'opinion, que M. Tchistovitch, par l'exactitude avec laquelle il a exposé l'histoire de l'Académie ecclésiastique de S'-Pétersbourg, d'aprés les documents de diverses archives, mérite un prix Démidof. VIIE. Le livre de M. Pypin, Oepk» Jmreparypnoit ucropim CTAPHHHBIXB mnoBbcreii m cka30Kb PYCCKUXE, Essai d'histoire littéraire des anciennes historiettes et contes russes, a été présenté au concours, non par l’auteur lui-même, mais par M. l'académicien Srez- nefski, en considération des mérites particuliers de ce travail et de son importance pour l'histoire de la littérature russe. Dans le rapport accompagnant sa présentation à l'Académie, M. Sreznefski a appuyé sur les circonstances qui, d’après son opinion, rendent les recherches de M. Pypin dignes de l'attention du monde savant. Trois sortes de monuments littéraires de notre pays sont passés en revue dans l'Essai: 1° les historiettes et contes traduits du grec en ancien slavon; 2^ ceux traduits du polonais et de l'allemand dans les dialectes slavon-russe et russe; 3° ceux purement russes, COM posés ou mis sur le papier avant l'époque de Pierre- le-Grand. Ces trois genres de compositions ont été passés en revue presque exclusivement au moyen de manuscrits, les variantes de rédaction étant l'objet d'une attention constante. En examinant les deux premières catégories, l'auteur s'efforce de déterminer l'original d'aprés lequel a été faite la traduction, ainsi que le degré de participation, de la part du traduc- teur, aux changements subis par l'original. Pour les monuments de la troisiéme catégorie, ce sont les mé- rites de l'exposition et du style qui ont attiré l'atten- tion du critique; les récits de la premiere espéce ont été analysés avec le plus de détails. Chaque analyse se compléte par des remarques générales, placées soit dans l’Introduction, soit ailleurs, sous forme d'opinion ayant servi de base aux jugements de l'auteur sur des points spéciaux, ou de déductions auxquelles l'ont amené ses recherches. Quant à l'appréciation du travail de M. Pypin, le rapporteur fait remarquer qu'il n'y a pas ici une seule page qui ne soit curieuse, que plusieurs sont non-seu- lement curieuses, mais encore trés importantes, no- tamment la critique des histoires du roi Salomon. Combien peu l'auteur a été avare de sa peine et de son temps, cela ressort surtout des parties de l'Essai contenant les détails historico-littéraires des remani- ments étrangers opérés sur les historiettes d'origine grecque. L'auteur n’a pas été moins discret en ce qui concerne la mise en évidence de sa personnalité: quand il parle des originaux, surtout polonais et alle- mands, d'aprés lesquels les histoires ont été traduites dans nos recueils, il ne communique que les résultats. Partout il cite les manuscrits contenant les historiet- tes et contes analysés par lui, et si les indications de sources imprimées sont moins minutieuses, du moins tout ce qui est important s'y trouve: les travaux de Karamzin, de Vostokof, de Snéguiref, de Po- lévoi, de Sakharof, de Bouslaief et de nos autres écrivains , Sont examinés et cités pour l'ordinaire assez exactement, quand il est nécessaire. Aprés avoir relevé les mérites de M. Pypin, le rapporteur, ne se laissant pas entrainer à louer sans restrictions, fait voir aussi les défauts de son travail, et celui-ci entre autres, que dans l'Essai d'histoire lit- téraire des historiettes et contes russes, c'est des his- toriettes et contes purement russes qu'il est le moins parlé, et que quelques-uns sont tout-à-fait passés Sous silence. Toutefois, de son propre aveu, une élaboration complète de l’ancienne littérature des his- toriettes et contes proprement russes est un travail qu'il serait prématuré d’entreprendre avec les seules sources dont disposait l'auteur. A-peine si les ama- teurs d'antiquité ont, pour ainsi dire, eftleuré jusqu'à ^ jour les matériaux nécessaires pour de telles re- cherches, et M. Sreznefski ne dout ‘ajoute, dans ce champ, beaucoup de découvertes à 9 ute point qu'il ne celles qui ont été faites dans les quarante dernières années. Un autre reproche adressé par le rapporteur à l’au- teur de l’Essai consiste en ceci, que M. Pypin, en employant pour ses recherches les faits qui lui étaient accessibles, ne renferme pas toujours ses déductions générales dans les limites de la réserve imposée à l’his- torien. Ainsi lui méme se plaint avec justice de ce que tous les monuments relatifs aux anciennes histo- riettes russes ne sont pas encore connus; il reconnaît que, dans un tel état de choses, le plus urgent est la constatation des faits; il croit, qu'il se découvrira en- core plus d'une production remarquable de l'ancienne poésie russe, et qu'il est trop tót pour en venir dés à- présent aux conclusions générales; pourtant, malgré ces reserves, il ne craint pas d'affirmer que la majeure partie des faits est déjà élaborée, que de l'examen des productions maintenant connues ressort clairement le caractére de l'ancienne historiette russe, dont il fixe les traits constitutifs, à savoir limitation, le défaut d'originalité, une médiocre valeur littéraire. Tout en convenant que tels sont en effet les traits essentiels des historiettes connues de nous, parmi lesquelles le mot sur le marchand Basarga, le Récit de Dracoul ou de Savva Groudnin et l'historiette de Frol Skobéief, occupent les places d'honneur, M. Sreznefski pense cependant qu'il est prématuré de trancher la question de savoir si les traits caractéristiques des anciennes historiettes, encore inconnues, mais qui peuvent se découvrir plus tard, s'y montreront analogues. Enfin, aprés avoir fait connaitre en quoi son opi- nion differe de celle de l’auteur de l’Essai, relative- ment aux vues d'ensemble sur le dévelopr t graduel de la littérature de chaque nation en général et sur le caractère de la littérature du moyen âge dans l’Eu- rope occidentale; aprés avoir exprimé le regret que l'Essai ne trace pas assez nettement le cercle de l’his- toriette et du conte, le rapporteur conclut son tra- vail en assurant, que malgré son opinion sur l'imper- fection de certaines parties du livre, il n'est ni dans sa pensée ni dans son désir de se dissimuler à lui- méme et au public la valeur de l'ouvrage de M. Py- pin: c’est, suivant lui un précieux écrin de recherches historiques sur la littérature russe; tel qu'il a paru du premier jet, c'est l'indispensable vade-mecum pour quiconque s'occupe et de l'étude de l'histoire russe et de celle de l'ancienne littérature slave. VIEN. D Un dernier demi-prix a été adjugé par l'Académie à l'ouvrage de M. Maikof: 2 Meropia cepóckaro 43BIKa, 10 HAMfTHHKAM'b INCAH- HbiM Kummer, et, CBA3N ch ucropier Hapoya, His- toire de la langue serbe, d'aprés les monuments tracés en écriture cyrillique, dans ses rapports avec celle de la nation. La décision de l'Académie se base sur l'apprécia- tion du livre présenté par M. l'académicien Srez- nefski, renfermant en substance les conclusions sui- vantes. La question à la solution de laquelle M. Maikof a consacré son volumineux ouvrage à déjà été touchée il y a vingt ans, par M. Schaffarik, et ce pour le pre- mier coup, par un cóté trés important, celui de la différence existant entre les dialectes serbe et slavon- ecclésiastique. Faisant usage de nombreux monuments X°—X VI: siècles, M. Schaffarik a prouvé que la distinction entre ces deux dialectes est trés ancienne. Pour suivre plus loin le probléme, il n'y avait qu'une seule route, c'était, par l'analyse des monuments, de pénétrer au fond des modifications produites dans le dialecte serbe sous l'influence des lois du pays et des circonstances extérieures, en définissant la signification des unes et des autres. Telle est la route que M. Maikof a choisie, et qu'il a parcou- rue avec succés, dans les limites tracées par lui méme. Quelles sont ces limites, le titre de son livre les fait connaitre en partie: il se proposait l'analyse des seuls monuments cyriliques, en laissant de cóté les élé- ments glagolitiques et latins. Etudiant par ce moyen la constitution de la langue nationale, il avait moins en vue d'en déterminer les phases que le mouvement de la langue des livres, mélange du serbe national avec le slavon-ecclésiastique. «La langue des livres, que j'analyse, dit l'auteur, apparait comme un champ séculaire oü se réunissent deux éléments, dont la pa- renté et l'affinité réciproques admettent cependant une divergence assez marquée, pour que, dans le choix de l'une et de l'autre, les copistes n'aient pas agi au hasard. Toutefois c'est par une admission vo- lontaire et non par une intrusion violente dans un domaine étranger que se signale la présence du prin- cipe slavon- ecclésiastique dans l'ancienne littérature serbe. Les deux éléments s'y heurtaient, chacun pré- tendant à la domination, suivant le sens des discours. La langue des livres les a combinés tous les deux.» Tel est le point de vue général de l'auteur, qui se manifeste dans les détails de ses recherches, et l'on ne saurait dire qu'il manque de justesse. Les monu- ments oà M. Maikof a puisé des données pour ses I0 — conclusions, sont exclusivement des actes des XII* — XV” siècles, dont on trouve à la fin du livre un index, tandis qu'ils sont critiqués de main de maître dans l'In- troduction et dans la seconde partie du travail. Les mo- numents que l'on possède, et qui ont de l'importance pour l'étude de la langue serbe, ont été laissés de cóté par l'auteur. Bien que ce procédé soit justifiable et n'influe point défavorablement sur les réponses aux questions qu'il avait en vue, questions exclusive- g icales, cependant des recherches restrein- tes à un seul genre de monuments ne peuvent point ne pas étre regardées comme incomplétes. C'est seu- lement lorsque nos connaissances embrasseront, outre les monuments cyrilliques, les glagolitiques et les la- tins, outre les actes, les autres produits de la littéra- ture, et outre les données grammaticales, celles de la lexicographie: c'est alors seulement que seront mises en pleine valeur ces remarques générales de philolo- gie sur les rapports de la langue slavonne avec les autres idiomes indo-européens, qui sont entrées dans le livre de M. Maikof. Les recherches de linguistique ne forment qu'une partie de ce volumineux ouvrage; il s'y en rattache d'autres, d'une nature toute particuliére, plus vastes encore et plus importantes, nommément celles sur les vicissitudes de la nation serbe, tant dans la Serbie pro- prement dite que dansla Bosnie et à Doubrovniki, his- toire qui n'a jamais encore été présentée avec tant de détails, avec un tel respect pour les indications con- temporaines. Déjà pour cette seule portion de son travail, M. Maikof, au dire du rapporteur, eüt mé- rité remerciments et éloges, car elle lui donne droit à être classé parmi les savants les plus honorés gor: cupant de l'histoire des nations slaves. En terminant cette revue des productions reconnues dignes de prix au présent concours, j'ai l'honneur de vous informer, Messieurs, que l'Académie, pour té- moigner sa reconnaissance aux critiques étrangers qui par leurs travaux ont coopéré à l'examen des ou- vrages des concurrents, a décidé de décerner des mé- dailles d'or fondées dans cette intention: celles de 12 ducats, 1? au conseiller d'état actuel J. Glébof, vice- président de l'Académie médico-chirurgicale; 2* à M. Grigorovitch, correspondant de l'Académie, pro- fesseur de l'Université de Kazan; et de pareilles mé- dailles de 8 ducats, 1? au général Stan. Kerbedz, correspondant de l'Académie, et 2° au vicomte Léon de Rosny, membre du conseil de la Société asiatique de Paris. | ment. x Bulletin. Hist phil. T. XM. i » DOR qe Bu T PANSIER X HT des Q bn D BULLETIN DE L’ACADENIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG. Über die ehstnische Sage vom Kalewipoeg, von A. Schiefner'). (Lu le 11 mai 1860.) In den beiden letzten Jahren seiner akademischen Thätigkeit, d. h. 1853 und 1854, hatte der Vertreter der finnischen Studien an unserer Akademie, S Jögren, die Freude zwei bedeutende Erscheinungen auf dem Gebiete der ehstnischen Litteratur zur Belohnung durch eine Demidowsche Prämie empfehlen zu kön- nen: die von H. Neus in Reval herausgegebenen ehst- nischen Volkslieder und die neuen, wissenschaftliche Bahnen einschlagenden grammatischen Arbeiten des Pastors Eduard Ahrens. Jetzt sind wir im Stande die volle Aufmerksamkeit der Akademie auf ein Werk zu lenken, welches fortan ohne Zweifel als Ausgangs- und Anknüpfungspunkt jeglicher Forschung über die ehstnische Sprache und Sage dienen wird. Es ist dies die von Dr. Friedr. Kreutzwald herausgegebene und von der gelehrten ehstnischen Gesellschaft in Dorpat mit einer Verdeutschung des Hrn. Carl Reinthal ge- druckte ehstnische Sage vom Kalewipoeg, von der bis jetzt vier, in den Jahren 1857 — 1859 er- schienene Lieferungen vorliegen. Das Hervortreten dieses Werkes ist kein plötzliches, Sondern erst durch eine Reihe vorhergehender Bedin- gungen möglich geworden. In dem nur durch den finnischen Meerbusen von Ehstland getrennten Finn- land geschah es im J. 1835, dass Dr. Elias Lönnrot eine Sammlung der epischen Lieder der Finnen unter dem Namen «Kalevala» in zwei Bänden herausgab. Der erste Anstoss zur Sammlung finnischer Volks- lieder ward vom Prof. Porth an, dem Vater der Geschichte Finnlands , gegeben. Verschiedene seit dem J. 1766 erschienene Abhandlungen hatten fin- nische Volkslieder zum Gegenstande. Unter Por- than’s Leitung verfassten Ganander und Lencquist ihre Versuche über die finnische Mythologie, wobei Sie vielfach auf die Volkslieder Rücksicht nehmen Kees 1) Aus dem gemeinschaftlich mit J. F. Wiedemann verfassten Bericht über das zum XXIX. Demidow'schen Concurs einge- reichte Werk Kreutzwald's. ' i l Tome II. mussten. Nach diesen Leistungen, welche einen mehr g ischen Charakter hatten, veranstaltete Dr. Zacharias Topelius eine grössere Sammlung von alten Liedern, welche er in den Jahren 1829 — 36 in fünf kleinen Bändchen herausgab. Bereits im J. 1820 hatte der im J. 1858 verstorbene Prof. Fr. v. Becker, dem man auch eine scharfsinnige Bearbei- tung der finnischen Grammatik verdankt, einen Ver- such gemacht eine Anzahl von Liedern, welche sich um Wäinämöinen bewegen, zu einem Ganzen zu ver- einigen. Diesem Beispiel verdanken wir es wahrschein- lich, dass Dr. Lónnrot den Gedanken fasste die noch unter dem Volke fortlebenden Lieder von Wäinämöi- nen, Ilmarinen und Lemminkäinen zu einem Epos zu- sammenzufügen. Zu dem Zwecke unternahm er in den Jahren 1828 und 1831 Wanderungen durch verschie- dene Gegenden Finnlands um seine Runensammlun- gen zu vervollständigen. Unendlich reichere Ausbeute gewährten ihm jedoch die ausserhalb des eigentlichen Finnlands von Finnen bewohnten Gegenden, nament- lich verschiedene Strecken des Archangelschen Gau- vernements, welche er im Jahre 1832 bereiste. Drei Jahre darauf erschien, wie schon bemerkt wurde, die Kalevala in 32 Gesängen mit etwa 12,000 Versen. Die Kosten trug die finnische Litteraturgesellschaft, welche fortan bemüht war ihr Möglichstes zu thun, um durch fortgesetzte Runensammlungen das einmal begonnene Werk weiter zu fördern. Um das nationale Werk auch der nichtfinnischen Bevölkerung Finn- lands zugänglich zu machen setzte die Gesellschaft einen Preis für die beste schwedische Übersetzung aus. Diesen Preis gewann M. Alexander Castrén, der zum gründlicheren Verständniss einzelner schwie- riger Stellen und Wörter eine Reise in die Gegenden | unternahm, in denen der Runengesang noch in voller Blüthe stan und er aus dem Munde der Runensünger selbst über so manche Puncte Auskunft zu erhalten hoffte. Die schwedische Übersetzung, welche im J. 1841 erschien, war es auch, welche ein ferneres Be- kanntwerden der Kalevala ausserhalb Finnlands er- 18 275 Bulletin de l'Académie Impériale 276 möglichte. Der hohe Werth der Kalevala für die Ge- schichte der epischen Poesie und ihre Bedeutung für die nordische Mythenforschung wurde im J. 1846 durch Jacob Grimm in einem Aufsatz über das finni- sche Epos in Hoefer's Zeitschrift für die Wissenschaft der Sprache in das hellste Licht gestellt. Nach und nach wurde Lónnrot durch die fortgesetzten Runen- sammlungen, die sich immer weiter und sogar bis auf Ingermannland ausgedehnt hatten, in den Stand ge- setzt, dem finnischen Epos eine erweiterte Gestalt zu geben. Die Kalevala erschien in ihrer neuen Gestalt 1849 und umfasste in 50 Gesüngen nahe an 22,800 Verse. Die deutsche Bearbeitung dieser neuen Aus- gabe erschien 1852 zu Helsingfors. . Wenden wir uns jetzt dem ehstnischen Boden zu, so sehen wir, dass einige Jahre nach dem Erscheinen der ersten Ausgabe der Kalevala in Dorpat in einer der ersten Sitzungen der so eben erst ins Leben ge- tretenen gelehrten ehstnischen Gesellschaft die Kale- wi-Sage zur Sprache kam und auch im ersten Heft der Verhandlungen dieser Gesellschaft eine erste Nach- richt über den Inhalt der Kalevala gegeben ward. Dr. Fühlmann hatte in den Sitzungen der Gesell- schaft einige Fragmente der Kalewi-Sage zum Besten gegeben und diese hatte der Verfasser der Urgeschichte der Ehsten ohne Weiteres in seinem Werke abdrucken lassen. Im J. 1839 wurde das Interesse für den Ka- lewipoeg durch einen von Dr. Georg Schultz in der Kräftigste angefacht. Dr. Fählmann beschloss es sich zur Lebensaufgabe zu machen die zerstreuten Theile der Kalewi-Sage in ein Ganzes zu vereinigen. An der Ausführung dieses Vorhabens verhinderte ihn jedoch der Tod und mit ihm ist so manches interessante Sa- genbruchstück, das er im treuen Gedächtnisse be- wahrte, zu Grabe gegangen. Nach seinem Tode schien wohl niemand geeigneter an seine Stelle zu treten als Dr. Kreutzwald in Werro, der selbst wie Fählmann aus dem Ehstenvolk hervorgegangen, seine edelsten Kräfte seit Jahren der Erforschung ehstnischer Sitte und Sage gewidmet hatte. Es wurde ihm sämmtliches Material zur Kalewi-Sage, welches die g^lehrte ehst- nische Gesellschaft in Dorpat besass, sammt den fähl- mannschen Papieren zur Verfügung gestellt. Hierzu kamen noch seine eigenen Lieder- und Sagensamm- lungen und verschiedene sowohl in Ehst- und Livland als namentlich bei den Ehsten im Pleskauschen Gou- vernement aufgezeichnete gróssere und kleinere Bruch- stücke der Kalewi-Sage. Ein dreissig Jahre lang fort- gesetztes Studium der von Geschlecht zu Geschlecht vererbten ehstnischen Lieder setzte ihn gar wohl in den Stand die Theile der Sage, welche ihm in prosai- scher Fassung vorlagen, in eine dem Geiste der ehst- nischen Dichtung treu entsprechende poetische Form zu bringen. Es ist ihm dies in einem Grade gelungen, dass selbst der schärfste der jetzt lebenden Kritiker auf dem Gebiete der ehstnischen Sprache, Pastor Ed. Ahrens, ihm die vollste Gerechtigkeit hat widerfah- ren lassen müssen. Dr. Kreutzwald hatte das Ganze anfangs auf 12 Gesänge angelegt, musste aber später durch das hinzugekommene neue Material veranlasst, es in einer nochmaligen Bearbeitung auf 20 Gesänge erweitern. Von diesen liegen uns 13 in 11,253 Ver- sen vor, von denen etwas mehr als die Hälfte (etwa 5900) von Kreutzwald mit solcher Meisterschaft den echten nachgebildet sind, dass wir es nur durch die fehlenden Sternchen (*) als neuere Ergänzung er- kennen. | | Betrachten wir jetzt den Inhalt der Dichtung. Der Dichter sendet einen kurzen Anruf und eine aus 318 Versen bestehende Einleitung, welche obwohl nicht ohne epische Elemente, dennoch ein mehr lyrisches Geprüge hat, und uns mit der Art und Weise, wie | das Gedicht geschaffen ist, bekannt macht, voraus. Gesellschaft gehaltenen begeisterten Vortrag auf das | L Aus der Verbindung der berühmten Sóhne des Altvaters (wana isa) mit den Töchtern der Sterblichen war das eichenharte Geschlecht der Kalewiden ent- standen. An des Nordens Grünze entsprossen diesem Geschlecht drei Brüder, deren einer nach Russland zog und dort zum Kaufmann und Bortenweber heran- wuchs, der zweite nach dem Nordlande (Turja) wan- derte und dort ein tapferer Krieger wurde, der dritte sich auf dem Rücken des Adlers emporschwang und endlich, nachdem er die Meere Finnlands, der Wiek ‘und Wierlands durchstreift hatte, sich am, Strande Wierlands niederliess, seines Reiches Grenzen maass und sich einen Wohnsitz errichtete. — Eine Wittwe in der Wiek hatte ein Hühnchen und ein Birkhuhnel nebst einer jungen Krähe vom Wege aufgelesen. Aus dem Hühnchen erwuchs ihr die Jungfer Salme, aus dem Birkhuhnei Linda. Um Salme bewarb sich ausser Mond und Sonne der Sternensohn, welcher sie heim- 277 278 führt, Linda weist Mond, Sonne, den Wogenkönig, den Wind, den Sohn des Kunglakönigs zurück und giebt Kalew den Vorzug, worauf jubelnd die Hochzeit gefeiert wird und die Heimführung Statt findet. Wäh- rend des aligemeinen Jubels beklagt die aus der Krühe emporgewachsene Selavin ihr hartes Loos. II. Reichlich ward die Ehe Kalews und seiner Linda.mit Kindern gesegnet, welche alle in die Fremde fortzogen. An des Vaters Lebensabend waren nur zwei kleine Erbsenschötchen daheim geblieben. Vor seinem Tode setzte Kalew fest, dass sein Besitzthum nur einem Sohne als Erbe zufallen solle und dies war, wie das Loos entschied, der jüngste nach dem Tode des Vaters geborene, welcher in einer Sage auch mit dem Namen Sohni bezeichnet wird. Auf dem Todesbette verkündet Kalew den Ruhm dieses Sohnes. Als er der Macht des Todes verfallen ist, bestattet ihn Linda an der Stelle, wo jetzt der Domberg Revals steht und trügt selbst' die Steine zusammen, welche sein Denkmal bilden sollen. Einen der Steine lässt sie vor Ermüdung fallen. Auf ihm ausruhend weint sie so reichliche Thränen, dass aus ihnen der obere See bei Reval entsteht, in welchem der Stein noch jetzt hervorragt. — Bald nahte die Stunde, da Kalew’s kräf- tigster Sohn geboren werden sollte. Hülfreich erschie- nen Ukko und Röugutaja an dem Lager der Kreissen- den. Der Neugeborene schreit Monate lang vom Mor- gen bis zum Abend und als er endlich stille wird, Sprengt er selbst die Windeln und zertrümmert die iege, worauf er auf dem Fussboden kriechend als- bald aufrecht gehen kann. Bis zum dritten Jahre säugt Linda den Knaben, der in seinen Jugendspielen. grosse Kraft entwickelt. Die Kegelklötze, mit denen er in der Jugend spielte, sind noch jetzt zu sehen und un- ter dem Namen Jungfernsteine bekannt. Weithin schleu- dert er grosse Steinblöcke auf die Felder und in’s Meer. Unterdessen finden sich auf dem Hofe der trauern- den Wittwe eine Menge von Bewerbern ein, welche inda sümmtlich zurückweist, unter ihnen auch den Windekundigen Zauberer Finnlands. III. Der Kalewsohn sitzt eines Tages am Strande, als die bösen Geister aus Furcht vor dem Donnergotte kopfüber in die Meerestiefe flüchten und sich dort im Schaum verbergen. Mit des Adlers Schnelle stürzt er ihnen nach und holt einen ganzen Sack voll wie Krebse aus der Tiefe auf den Felsrand, wo des Donnerers Ei- des Sciences de Saint - Pétersbourg. sengerte sie zu einer Speise zerdrischt, welche Wölfe selbst verschmähen. — Als die drei Kalewsóhne eines Tages in den Wald gegangen sind, um dort der Jagd obzuliegen, und Linda allein zurück geblieben ist, er- scheint der windekundige Zauberer Finnlands, der auf der Lauer gelegen hat, nachdem er in der Nühe von Kalew's Grabe gelandet ist. Trotz des Widerstan- des, den Linda zu leisten versucht, gelingt es ihm durch Kraft und Zauber sie zu entführen. Doch auf Linda’s anhaltendes Flehen erbarmt sich ihrer der Alt- vater. Als der Zauberer mit seiner Beute den Iru- Berg erreicht hat, betüubt ihn der niederschmetternde Donnerstrahl, Linda aber wird in einen hohen Fels- block verwandelt, der noch heut zu Tage auf dem Iru-Berge zu sehen ist. Von der Jagd heimgekehrt, vermissen die Sóhne die Mutter, die sie zu suchen beschliessen; der jüngste bricht sofort auf, hachdem er zuvor den Vater im Grabe befragt hat. IR IV. Der Kalewsohn wirft sich ins Meer, rudert mit den Händen, steuert mit den Füssen und lässt sein Haar als Segel wehen; er begiebt sich’nach Nor- den zu dem windekundigen Zauberer, um seine Mut- ter aufzusuchen, um das Birkhuhn aus dem Garn zu lösen und an dem Räuber Rache zu nehmen. Auf dieser Schwimmfahrt gelangt er zu einer Insel, auf welcher er ein wenig ausruhen will. Dort vernimmt er die Stimme der Inseltochter und zieht die J ungfrau auf sein Lager. Als auf ihren Hülferuf der Vater her- beieilt und der mächtige Kalewsohn sich zu erkennen giebt, erbleicht das Mädchen und gleitet in die Flu- then des Meeres. Nicht vermag es der Kalewsohn sie aus der Tiefe hervorzuholen, sondern er nimmt Abschied um seine Reise nach Norden weiter fortzu- setzen. Die Mutter der Inselmaid, die herbeieilt, ver- sucht es das Meer zu durchharken, um die verschwun- dene aufzufischen. Es kommen dabei verschiedene Gegenstündé aus der Tiefe zum Vorschein: eine Eiche und eine Fóhre, ein Eisenhut und ein Adlerei, ein Fisch und eine silberne Schale, welche die Mutter nach Hause‘nimmt. Von den Wogen her schallt aber ein klagendes Lied über den Untergang des Mägdleins, V. Weiter schwimmend gelangt der Kalewsohn an das Ufer Finnlands, wo er sich auf einem Felsen dem Schlummer hingiebt. Die Eltern aber, die ihr Töch- terlein verloren haben, pflanzen die Eiche und die Fóhre an die Schaukel; das Adlerei im Eisenhute ; * ; 279 Bulletin de l'Académie Impériale 290 stellt die Mutter an die Sonne und nimmt es auf die Nacht zu sich ins Bett, das Fischlein in der Silber- schale übergiebt der Vater wiederum den Wellen. Hoch in die Wolken hinein wachsen die Eiche und die Fóhre, aus dem Adlerei entspringt ein kräftiger Adler, der in die Ferne fliegt, aber auf der Wiese beim Harken des Heues wiedergefunden und nach Hause gebracht wird. Unter seinem Flügel steckt ein Männchen, das nur zwei Spannen’hoch ist. Nachdem der Kalewsohn einen Tag, und eine ganze Nacht ge- ruht hat, macht er sich auf um des Zauberers Woh- nung aufzusuchen. Endlich erreicht er sie und findet den Zauberer auf dem Rasen schlafend. Dieser zau- bert zu seinem Schutz aus einer Handvoll Flaumfe- dern eine Unzahl Krieger, unter denen der Kalew- sohn mit seiner Keule ein schreckliches Blutbad an- richtet. * Als der Zauberer seine Bundesgenossen ge- fallen und sich selbst ohne Vertheidigungsmittel sieht, kriecht er zu Kreuz. Der Kalewsohn will aber von Schonung nichts wissen, sondern schmettert ihn zu Boden, ohne auf seinen Bericht über Linda's Ver- schwinden zu achten. Vergeblich durchsucht er dar- auf des Zauberers Wohnstütte. Um die verlorene Mutter trauernd sinkt der Kalewsohn endlich von den Mühsalen des Tages ermüdet in Schlaf und sieht seine Mutter im Schmucke der Jugend; aus den Bildern des Traumes wird es ihm klar, dass sie nicht mehr am Leben ist. | ane VI. Zwei Tage trauert der Kalewsohn um seine dahingeschwundene Mutter; am dritten macht er sich wieder auf und eilt dem Strande zu. Da bekommt er den Gedanken sich ein Schwert anzulegen. Er ändert seine Richtung um zu dem berühmten Schmiedemei- ster Finnlands zu gelangen, geht aber eine Zeit lang irre und bejammert sein trauriges Schicksal. Endlich findet er den Ausweg aus dem Dickicht, in das er ge- rathen war. Ein altes Mütterchen weist ihm den Weg zum Schmied. Von dem Schmiede bewillkommnet und als Spross eines berühmten Geschlechts erkannt, ver- langt er ein Schwert, aber zugleich, dass er es vor dem Kaufe prüfen dürfe. Keines der ihm vorgeführten Schwerter will die Probe bestehen, sondern sie bre- chen alle in der Eisenfaust des Kalewsohns. Da wird endlich aus einem besonderen Gemach ein in einem Eisenschrein mit sieben Schlóssern und neun Riegeln aufbewahrtes Schwert herbeigeholt, das bereits der alte Kalew bei dem Schmiede Finnlands bestellt hat. Sieben Jahr lang war es aus sieben Sorten Eisen ge- schmiedet und die Klinge durch Wasser aus sieben Quellen gestáhlt worden: durch Wasser aus dem Fin- nenmeere, aus dem Peipus, aus dem Wirzjärw, aus dem Embach, aus dem Koiwestrom, aus dem Wühanda. und aus des Regens reinem Wasser. Der Preis ist aber auch ein gewaltiger: Eine Neunzahl guter Rosse, Eine Achtzahl guter Stuten, Zehn Paar starke Arbeitsochsen, Zwanzig kräft’ge Melkekühe, Funfzig Kälber gut gemästet, Hundert Lasten reinen Weizens, Zweithalb Böte voll von Gersie, Reichgefüllt ein Schiff mit Rog- Kakskümmend lüpsi lehmada, Wiiskümmend paremaid wasikaid, Sada sälitist nisuda, Poolteist paati odrateri, Rohke laewa rukisida, gen, Tausend alte Thalerstücke, Hundert Paare Paternoster, Goldne Münzen an zweihundert, EinenSchooss vollSilberspangen, Eines Königsreiches Drittel, Fünfer Jungfraun Heirathsmit- gift. Dieses Schwert ist das dem Kalewsohne angemes- sene. Feurig schwingt er es durch die Lüfte und lässt die Klinge dann auf den Ambos fahren, den er bis auf den Boden spaltet, ohne dass die Klinge auch nur eine Schramme erhält. Nachdem der Handel abge- schlossen ist und dér Kalewsohn die Zahlung bald zu leisten gelobt hat, findet ein fróhliches Gelage Statt, bei welchem der Kalewsohn sich im Rausche dazu Tubat wana talerida, Sada paari paaterida, Kaks sada kulda rahada, _ Süle tàie sölgesida, Kuningriigi kolmandiku, Wie neitsi w. .tu—osa. fortreissen lässt sein Abenteuer mit des Inselvaters Hühnchen zu erzählen. Des Schmieds ältester Sohn weist diese Bekenntnisse als Prahlerei, welche des Mädchens Ehre schände, zurück; der Kalewsohn aber in seinem Grimm zieht das so eben erst gekaufte Schwert und haut dem Sohn des Schmiedemeisters das Haupt ab. Schon schaaren sich die Söhne des Schmiedes, um ihren Bruder zu rächen, als der Vater sie zurückhält und das Schwert verflucht, damit es die Unthat des Besitzers an ihm selbst rächen möge. Noch berauscht eilt der Kalewsohn von dannen und sucht sich ein Plätzchen, wo er sich dem Schlafe hin- geben kann. Sein Schnarchen ist so gewaltig, dass Felsen wanken und Berge beben, Sand und Kiesel einherfliegen und die Vögel des Singens vergessen. — | Die Eiche, welche der Inselvater gepflanzt mächtiger Baum so hoch emporgewachsen, Wipfel die Sonne berührt und Sonne, Mond und Sterne hat, ist als dass der des Sciences de Saint- Pétersbourg. 282 bedeckt, so dass das Licht nicht durchdringen kann. Vergebens hat der Inselvater einen Mann gesucht, der den Baum zu fällen vermöchte. Als er von dem Suchen heimkehrt, findet er den unter den Flügeln des Adlers verborgen gewesenen Däumling bereit die Eiche zu fäl- len. Als der Däumling an den Baum herantritt, wächst er selbst Ellen- und Klafter hoch in die Hóhe und fällt den Baum in drei Tagen. Aus dem Stamm der Eiche wird die Finnenbrücke gezimmert, deren einer Arm von der Insel an den Wierischen Strand, der andere aber nach Finnland führt. Aus dem Wipfel und den übrigen Theilen baut man Schiffe und Böte, aus den Spänen Kinderschiffe, aus den letzten Resten ein feines Stübchen für den Sänger, in welchem er die Fäden seines Liedes spinnt. | VH. Als der Kalewsohn erwacht, ist er sich der Ereignisse des vorhergehenden Tages nicht bewusst. In dem Boote des von ihm getödteten Zauberers kehrt er heim. Um Mitternacht naht er der Insel, auf wel- cher die Jungfrau in’s Meer sank. Da tönt von den Wellen her ein Lied, das seine Doppelschuld: den Tod der Inseljungfrau und die Blutschuld an dem Sohne des Schmiedes, zum Gegenstande hat. Der Hei- math weiter zusteuernd, ergiesst sich der Kalewsohn in laute Klagen um den Tod seiner Mutter. Er lan- det und begiebt sich zum Iruberge, wo der Windes- mutter jüngste Tochter, eine Gesangsnixe ihn noch- mals an seine blutige Doppelschuld erinnert und die zu fürchtende Rache andeutet. Auch wird es ihm aus dem Liede klar, dass seine Mutter nicht mehr am Leben ist. Dann eilt er auf den väterlichen Hof, wo seine Brüder den verloren geglaubten begrüssen. Die drei Brüder erzählen sich nun die Abenteuer, die je- dem bei dem Suchen der Mutter zugestossen sind, der Jüngste erzählt die seinigen mit Ausnahme des Streits beim Gelage und seines blutigen Ausgangs. Hierauf beschliessen die drei Brüder dem Willen des Vaters nachzukommen und um die Herrschaft zu loosen. Sie setzen zur Ausführung ihres Beschlusses den nächst- folgenden Tag an. Am Abende begiebt sich der jüng- Ste der Brüder wiederum zum Grabe des Vaters, der ihn tröstet und ermuthigt. —— | VIH. Nach dreitigiger Wanderung gelangen die drei Brüder an einen kleinen See, den Saadjärw, an dem sich ein Hügel mit einem Taara-Hain befindet, àn dessen Fusse der Embach seine Fluthen dem Pei- pus zusendet. Diese Stelle wühlen die Brüder aus, um von ihr aus den Wettwurf zu unternehmen. Der Stein des ältesten Bruders versinkt im See, der des mitt- leren fällt auf den schlammigen Boden dicht am Was- ser, der Stein des jüngsten aber fliegt über die ganze Breite des Sees und fällt auf den trockenen Boden am Ufer. So entscheidet das Loos für den jüngsten, welchen die beiden älteren darauf mit dem Wasser des Sees zum Kónige weihen und selbst in die Ferne ziehen um sich dort eine neue Heimath zu suchen. — Der Kalewsohn nimmt nun selbst den Pflug zur Hand um Moore zu durchfurchen und Heidestrecken urbar zu machen, wodurch er dem Lande Urheber fort- dauernden Wohlstandes wird. Er pflügt Tag aus, Tag ein und ertrügt mit seinem Ackergaul jegliche Müh- sal. Als er eines Tages in der Gluth der Mittagshitze seinen Gaul ausgespannt hat und selbst schlummert, wobei der ihm von seinen Gliedern rinnende Schweiss einer Heilquelle ihren Ursprung giebt, wird das arme an den Füssen gekettete Thier ein Opfer der Wölfe, Noch sieht man die Spuren der Stelle, wo das Ross in der Spannkette gelegen hat, wo es den Widersa- chern erlegen ist und sich aus seinem Blute eine Lache gebildet hat, wo aus seiner Leber ein Berg, aus sei- nen Eingeweiden ein Morast entstanden ist. IX. Als der Kalewsohn erwacht und sein vergeb- lich herbeigelocktes Ross von den Thieren des Wal- des verzehrt sieht, spricht er über diese einen Fluch aus und nimmt an ihnen blutige Rache, bis er am Abend ermüdet vom Kampfe absteht und sich auf dem Fell seines Rosses zur Ruhe begiebt. Kaum ist er in Schlaf gesunken, so erscheint ein Bote aus Wierland, der ihm, dem Könige, das Herannahen von Feinden meldet. Er beschwichtigt den angsterfüllten Boten, stärkt ihn durch Speise und Trank und giebt ihm dann Anweisung, wie zu verfahren sei. Kaum wieder ein- geschlafen sieht er eine andere fremde Gestalt vor sein Lager treten. Weiss ist das Haar und weiss der Bart. Es.ist ein alter Freund der Kalewiden, der ihm schon in der Jugend schützend zur Seite gestanden und ihn jetzt an die schweren Pflichten des König- thums mahnt. Er lobt die Werke des Kalewsohnes, kündet ihm des Landes Zukunft, warnt ihn aber auch vor dem Schwerte, das an ihm Rache nehmen kónnte. Als die Gestalt des greisen Fremdlings entschwunden ist, versinkt der Kalewsohn in einen Schlaf, mit des- 233 Bulletin de l’Académie Impériale 284 sen Traumbildern gar bald die Worte des Greises in eins zusammenfliessen. Aus dem Schlafe erwacht, ent- lässt er den Boten, welchem unterwegs die den Krieg witternden "There — Krähe, Adler, Rabe und Wolf — und die dem Kriege nachfolgenden Schrecknisse — Hunger und Pest — entgegen kommen. X. Die Vögel des Waldes verkünden dem Kalew- sohn, wo er sich ein Ross kaufen kónne. Da wird er von zweien Söhnen des Unholds (Paharäti) aufgefor- dert zwischen ihnen Gericht zu halten und zu ent- scheiden, welchem von beiden der Kickerpär’sche Sumpf gehören solle. Als sie ihn ersuchen den Sumpf abzu- messen, trägt der Kalewsohn diese Arbeit dem Alew- sohn auf, während er selbst zu anderen Dingen fort- muss. Als der Alewsohn die Arbeit beginnt, erhebt sich der im Sumpf wohnende Wassergeist, dem der Alewsohn den Fluss weder zu binden noch zu hem- - men verspricht, wenn er ihm seinen alten Hut mit Thalern füllen werde. Da der Alewsohn den Hut mit einem Loch, das in eine Grube führt, versehen hat, wird es dem Wasserkobold unmöglich denselben zu füllen; er muss also fort um noch Geld zu schaffen, wobei ihm der Fersenbube Kalews folgen muss. Im Bereich der Finsterniss geht es dem armen Fersen- buben schlecht, da ihm des Unholds Söhne übel mit- spielen, bis er endlich durch List glücklich entkommt. Zur Stelle des Alewsohns zurückgekehrt, will er, da der Alewsohn nicht zu sehen ist, mit dem Wasser- " kobold, der ihn gereizt hat, einen Wettlauf beginnen. Da tritt ihnen der Kalewsohn entgegen, steckt den Fersenbuben in die Hosentasche und beginnt dann selbst den Wettkampf mit dem Kobold. Der Stein des Unholds fällt am Wirzjärw, der Stein des Kalew- sohns am Peipus nieder. Beim Knittelziehen wird der arme Kobold hoch in die Luft geworfen und rollt beim Fallen sieben Werst weit. — Plötzlich wird der Ka- lewsohn daran erinnert, dass er die Zahlung für sein Schwert noch nicht geleistet habe und sendet deshalb den Alewsohn ab um dieser Verpflichtung nachzu- kommen; selbst will er zum Schutz der Kranken, Schwa- chen, Greise und Weiber während des Krieges feste Plätze bauen und eilt deshalb Bretter herbeizuschaffen um Häuser in den Städten zu errichten. Deshalb will er zum Peipus aufbrechen. Als er nach seinem Mes- senbuben, der ihm so wie eiu Floh darin herumzu- krabbeln scheint. — Des Donnergottes Tochter will aus einem Brunnen im Walde Wasser schöpfen, er- schriekt aber beim Herbeieilen eines Waldbuben und lässt ihren Ring in’s Wasser fallen. Als der Kalewsohn ihren Kummer vernimmt, steigt er in den Brunnen um den Ring hervorzuholen. Kaum ist er im Brun- nen, so werfen eine grosse Schaar von Zauberern ihm einen grossen Mühlstein nach, um ihn zu zerschmet- tern. Der Kalewsohn kommt unbeschadet zum Vor- schein und hat statt des Ringes den Mühlstein am Finger: Muud ei leidnud ma mudasta, Sonst konnt’ keinen Ring ich finden, Suuremat ei puutnud sórme. Keinen grössern in dem Schlamme. XI. Als der Kalewsohn zum Peipus gelangt und durch den See wandert, regt der stärkste Zauberer des Peipusstrandes die Fluthen auf. Doch wie sehr der Zauberer auch den Sturm anfacht und die Wel- len in Bewegung setzt, so reichen diese dem mit schwerer Bretterladung einherschreitenden Kalewsohn kaum bis an die Weichen. Zwanzig Dutzend Bretter trug er nur, keines dicker als drei Zoll, keines brei- ter als zwei Fuss, keines kürzer als zehn Klafter. Als er die Bretter aufgestapelt hat und zu seinem Schwerte greift, um an dem Zauberer Rache zu nehmen, ist dieser geflohen. Da stärkt sich der Kalewsohn, macht sich ein Lager zurecht und begiebt sich zur Ruhe, nachdem er sein Schwert abgeschnallt und zu seiner Linken niedergelegt hat. Während er schläft, sehleicht der Zauberer heran und weiss das Schwert, das sich nicht von der Seite seines Eigenthümers rührt, end- lich durch die kräftigsten Zaubermittel in Bewegung zu setzen. Obwohl das Schwert in seine Gewalt ge- räth, kann er es nur mit Mühe fortschleppen und als er über den Käpä-Bach springen muss, fällt das Schwert in die Tiefe des Wassers und verbirgt sich dort im Schlamm. Als der Kalewsohn erwacht und sein Schwert verschwunden sieht, klagt er und macht sich auf um dasselbe zu suchen. Lange sucht er es vergebens, bis es*ihm endlich aus der Tiefe des Kä- pä-Bachs freundlich entgegenblinkt, Es giebt ihm Kunde, wie es in die Tiefe gerathen ist, verschweigt es aber auch nicht, wie es durch den Kummer über die Blutschuld, welche an ihm hafte, gedrückt werde; worauf der Kalewsohn es in der Tiefe lässt, es aber demjenigen bestimmt, der in Zukunft ihm gewachsen sein wird. Wenn aber derjenige, der das Schwert 255 des Sciences de Saint -Pétersbourg. 286 selbst getragen, in den Bach steigen sollte, müsse das ; Schwert ihm beide Füsse beissen. Nachdem der Ka- lewsohn den Küpübach verlassen hat, eilt er zum Pei- pus, um mit den Brettern in seine Heimath zurück- zukehren. Auf dem Wege findet er ein kleines Münn- lein, das eine Nacht voll Angst und Schrecken zwi- schen zwei Brüdern zugebracht hat, welche zum Nacht- mahl eine kräftige Erbsensuppe zu sich genommen hatten. Dieses Männlein, das nicht grösser war als etwa jetzt ein Mensch von unserm Schlage, steckt der Kalewsohn in seinen Reiseranzen, wo es bei dem Brot und Strömlingsnapf ein Plätzchen findet. XII. Des Zauberers Söhne stürzen auf den mit seiner Bretterladung einherschreitenden Kalewsohn los, sie schlagen ihn mit Peitschen, an deren Ende ein Mühlstein sitzt. Der Kalewsohn schwingt eine zehn Klafter lange Fóhre, die ihm als Knittel dient, gegen sie, doch vermag diese nicht Stand zu halten, son- dern zersplittert. Da greift er zu seinen Brettern, zer- schlägt aber in der Hitze des Losklopfens ein Brett nach dem andern auf dem Rücken der Gegner. Schon naht der ganze Vorrath seinem Ende und die Sóhne des Zauberers dringen um so kühner auf ihn ein, als ihm-eine feine zarte Stimme zuruft: Mit der Kante, mit der Kante! Sörwitie, sörwitie Theurer Sohn des Kalewstammes! . Kallis Kalewide poega! Der Kalewsohn begreift den freundlichen Rath und treibt die Feinde, indem er sie nicht mehr mit der Fläche, sondern mit der scharfen Kante schlägt, als- bald in die Flucht. Dem armen, nackten Igel aber, der ihm den nützlichen Rath gegeben und dem der Altvater bei der Schópfung kein würmendes Kleid ver- liehen hat, wirft er aus Dankbarkeit ein Stück von seinem stacheligen Pelz als schützende Kleidung zu. Als der Kalewsohn darauf ruhen und sich stärken will, findet er das Männchen, das er in seinen Ranzen ge- steckt hat, durch die Schläge seiner Gegner getódtet. Er ergiesst sich in bittere Klagen um den Tod des armen Mannes und begiebt sich dann zur Ruhe. Kaum, ist er in Schlaf gesunken, so naht auch schon der Peipuszauberer, der ihn in einen sieben ‚Wochen lan- gen Schlaf zaubert. Vergebens sucht der Bote Wier- lands den König und niemand weiss etwas von ihm. Als der Sommer seinem Ende naht, sprengt endlich ein lügnerischer Traum des Schlafes Fesseln. Der lewsohn sieht, wie ihm in IImarine's Esse ein neues t Schwert geschmiedet wird und ein Jüngling mit blut- befleckten Hals und Wams Einsprache erhebt. Zorn- erfüllt will er diesen Lügen strafen und erwacht. Als er von seiner Bretterladung nur Splitter übrig sieht, eilt er wiederum zum Peipus zurück um auf's Neue die zum Bau erforderlichen Bretter herbeizuschaffen. Unterwegs tódtet er einen Wolf, der ein Lümmchen aus einer Heerde entführt hat, indem er einen Stein nach ihm wirft, auf welchem noch jetzt seine Finger- | spurén zu sehen sind. An dem Peipusstrande ange- ‚ langt, unternimmt er es eine Brücke über den See zu schlagen; als diese schon ziemlich weit vorgeschritten ist, wird sie vom Sturm zertrümmert. Auch sieht er | ein, dass eine solche Brücke ganz überflüssig sei und | dass er wie früher geradezu durch die Fluthen wan- dern kónne. Zuvor labt er sich jedoch an einer tüch- tigen Menge Krebse. Darauf begiebt er sich durch die Wellen des Peipus, an dessen Strand noch jetzt Sa- gen in vollster Blüthe stehen. Dort sitzt und singt ein armer Hirtenknabe, der sein trauriges Loos beklagt. Die Waldesjungfrau erbarmt sich seiner und lässt ihn unter dem Blatt des Frauenmantels ein Lerchenei fin- den, aus dem ein Mäuschen hervorgeht, aus welchem ein Kätzchen, aus dem Kätzchen ein Himdchen und aus dem Hündchen ein Lämmchen wird. XHI. Als der Kalewsohn mit seiner neuen Bretter- ladung heimkehrt, ruht er an der Stelle, wo ihm sein : Schwert gestohlen worden war, aus. Als er am Mor- gen erwacht, spornt ihn eine Elster zur Eile an, da man in der Heimath nach dem Könige verlange. Er beschliesst deshalb, um einen kürzern Weg zu häben, durch den Ilma-järw zu schreiten. Doch schon bei dem dritten Schritt reicht ihm dieser kleine See bis an die Schultern. Er muss also auf trocknem Wege weiter wandern. Unterwegs stósst er auf ein altes zauber- kundiges Mütterchen, von der er die Beschwörung des Schlangenbisses vernimmt. Weiter ziehend gelangt ` er in die Nühe des Endla-Sees, wo er auf einem Hü- gel einen gewaltigen Kessel sieden sieht. Es wird in demselben nebst verschiedenen andern Dingen eine Elenháülfte für den Gehörnten und dessen Alte als Abendimbiss gekocht, während die Alte selbst an dem Hexenfeuer für die bei ihr befindlichen Mädchen Ku- chen backt. Der Kalewsohn wendet sich von dem K inen Hütern zu der Behausung des Wirths, in welche er durch eine dunkle Hóhle gelangt. Er ER 297 Bulletin de l'Académie Imperiale 258 kommt an eine breite Thür, an der zwei Eimer, der eine mit milchweisser, der andere mit theerfarbener Flüssigkeit, stehen. Hinter der Thür hórt er das Schnurren der Spule und den sehnsuchtsvollen Gesang der Spinnerin. Er versucht die Thür zu sprengen, vermag es aber erst, nachdem er auf den Rath der Spinnerin seine. Hände in der theerfarbenen Flüssig- ' keit mit Eisenkraft versehen hat. In das Gemach ein- gedrungen, achtet er weniger auf die zärtlichen Worte der Jungfrau als auf ein köstliches Männerschwert, das ihm von der Wand entgegenblinkt, an der sich auch noch eine kleine Weidenruthe und ein alter Hut befinden. Er glaubt das Schwert gefunden zu haben, das er im Traume gesehen hat. Die Jungfrau warnt ihn vor dem Schwerte und richtet seine Aufmerksam- keit auf die wundervolle Weidenruthe und den aus den Schnitzeln der Fingernägel gebildeten Hut, der dem Besitzer Gewährung jeglichen Wunsches verschafft. Alsbald benutzt der Kalewsohn nach Vorgang des Mäd- chens den Hut um seine Gestalt nach Willkühr zu vergrüssern und zu verkleinern und bringt seine Zeit im Liebesspiel mit den drei Jungfrauen zu, denen er |. den Sulew und Alewsohn so wie den Fersenbuben als Ehegatten verspricht, wührend er selbst ledig bleiben zu wollen behauptet. So weit reicht die Dichtung in den vor uns liegen- den Gesängen. Wollen wir dieselben in stofflicher Beziehung würdigen, so müssen wir auf ihre zuerst in die Welt getretene Schwester zurückgehen. Die Ka- levala behandelt hauptsächlich Fahrten der drei Brü- der Wäinämöinen, Ilmarinen und Lemminkäinen nach Pohjola, dem kalten Nordland, wo sie sich um die Hand der Pohja- Jungfrau bewerben. Diese kann je- doch nur durch die Schmiedung des Sampo erlangt werden. Diese Aufgabe vollbringt Ilmarinen, der be- wührte Schmiedemeister, der auch den Himmel und ` den Deckel der Luft d. h. das Firmament geschmiedet t hat. Er schmiedet den Sampo Aus der Schwanenfeder Spitze, Aus der Milch der güsten Stärke, ; " Aus dem kleinen Korn der Gerste. Es ist also der Sampo ein Quell und Unterpfand jeglichen Wohlstandes. So lange er im Nordlande ist, fehlt es diesem nicht an Glück. Er war im Nordlande in einem Kupferberge hinter neun Schlössern verbor- gen und mit seinen Wurzeln in dem Schooss der Er- | de befestigt. Es gelang den drei Brüdern den Sampo loszupflügen und ihn aus dem Nordlande zu entfüh- ren, während dort nur der bunte Deckel des Sampo zurückbleibt. In einem vor 10 Jahren erschienenen Aufsatz über die Sampo-Mythe;?) ist es versucht wor- den nachzuweisen, dass der Sampo in dem nächsten Zusammenhang mit der Wunschmühle Grotti des Kö- nigs Frodhi stehe und dass uns ein Mythus vorliege, welcher das Verschwinden des Tagesgestirns während der düstern Winterzeit des Nordens behandele. An- lass zu solcher Deutung giebt die in der Kalevala be- findliche Parallelstelle, in welcher des Nordlands bóse Wirthin Louhi, hinter welcher der bóse Loki der scandinavischen Góttersage steckt, Sonne und Mond ebenfalls in dem Steinberg Pohjola verbirgt. Sowohl der Sampo als auch Sonne und Mond können nicht ewig in diesem Gefüngnisse verbleiben, sie werden der Nacht des nimmerhellen Nordlands, der Macht des Winters entrissen. Was dem Nordlande verbleibt ist der bunte Deckel d. h. der bunte Sternenhimmel. In der ehstnischen Sage kommt der Sampo nicht vor. Wir finden aber in derselben einen andern Mit- telpunkt. Es ist dies das Schwert des Kalewsohnes, das wiederum an einen Zug der altnordischen Sage mahnt. In der Vilkina-Saga c. 40 schmiedet der Zwerg Alfrik das Schwert Eckesachs und sucht in neun Kó- nigreichen nach Wasser um es zu hürten. Es wird gleichfalls gestohlen und bleibt lange Zeit verborgen. So manches führt darauf anzunehmen, dass das Schwert an die Stelle von Thórs Hammer getreten sei. Wie dem Thór der Hammer im Schlafe von dem Thursen- fürst Thrym geraubt und acht Rasten tief unter der Erde verborgen wird, so entführt auch der böse Zau- berer dem schlafenden Kalewsohn das durch Zauber- mittel in Bewegung gesetzte Schwert, das dann in die Tiefe des Käpäbachs versinkt. Wie schon Uhland in seinem Werke «der Mythus von Thór» nachgewiesen hat, ist in dem Mythus von der Entwendung des Thór- Hammers die Entwaffnung des ermatteten Donner- gottes durch den Winterriesen zu erkennen. Anderer Seits ist Freyr's leuchtendes Schwert, das dieser dem Gymir hingiebt, um in den Besitz seiner Tochter 5 = Mélan- 2) In dem Bulletin bistorico-philologique T. VITATE, ft ges russes I, pag. 591—598, vergl. Adalbert Kuhn, Die des Feuers und des Göttertranks. Berlin 1859 8. 114 [a LJ 289 des Sciences de Saint - Pétersbourg. Gerdhr zu gelangen, als Sonnenstrahl gedeutet wor- den (Simrock’s deutsche Mythologie S. 73). Alle in den finnischen Runen merkwürdigen Schwer- ter treten gegen das Schwert des Kalewsohns sehr in den Hintergrund, selbst das häufig besungene Schwert Lemminkäinen’s und das Schwert, das Ilmarinen dem Wäinämöinen schmiedet. Es scheint jedoch das Ka- leva-Schwert vor Zeiten auch in der finnischen Sage eine grössere Rolle gespielt zu haben, wie dies schon daraus erhellt, das es als Kalevan - miekka unter den Sternenbildern seinen Platz gefunden hat. Finden wir nun, dass sowohl die Kalevala als auch die Sage vom Kalewsohn bei aller scheinbaren Ver- schiedenheit sich um einen Mittelpunkt drehen, wel- cher auf einem physischen Grunde ruht, so müssen wir noch einen andern Punkt hervorheben, in welchem sich eine merkwürdige Übereinstimmung kundgiebt. In der Kalevala finden wir die Kullervo-Sage als Epi- sode. Der Hirtenknabe Kullervo, der Sohn Kalervo’s, den man seiner Unbändigkeit wegen gegen geringe Eisenstücke dem Schmiede Ilmarinen verkauft hat, führt auch in dessen Dienst fort gewaltthätig aufzutre- ten, namentlich nachdem ihm Ilmarinen’s Gattin einen Stein in's Brot gebacken hat, an welchem er sein Messer — das einzige Erbstück — zerbricht. Statt der Rinder- heerde treibt er wilde Thiere des Waldes heim, welche Ilmarinen’s Gattin zerreissen. Es ruht aber ein böses Geschick auf ihm, das ihn zu einer Art Oedipus macht. Er trifft auf óder Strecke ein Mädchen, das er in sei- nen Schlitten zieht und dessen Gunst er sich zu ge- winnen versteht. Es war dies aber seine eigne, lüngst verloren geglaubte Schwester, die, als sie Kullervo als Bruder erkannt hat, in die Fluthen stürzt. Verzweif- lungsvoll eilt Kullervo in den wilden Kampf, nachdem ihm Ukko ein Schwert verliehen hat, das Hunderten gewachsen ist. Als er aus dem Kampf, wo er Tod und Verderben um sich verbreitet hat, heimkehrt, kommt er zu der schlimmen Stelle, Wo die Schwester er geschändet, Seiner Mutter Kind geschwächet. Dorten klagt der schöne Rasen, Klagt voll Mitleid selbst der Laubhain, Voller Schmerz die jungen Gräser, 5 Jammern selbst der Heide Blumen, Dass das Mädchen dort geschändet, Dort der Mutter Kind geschwächet. War kein neues Gras gewachs . Keine Blumen auf der Heide, 2 d Nicht auf jenem Platz erstanden, ` Tome II. w Auf der Stelle voller Frevel, Wo das Mädchen er geschändet, Er der Mutter Kind geschwächet. Kullervo, der Sohn Kalervo's, Greift nach seinem scharfen Schwerte, Wohl erräth das Schwert die Absicht, Ahnet wohl den Sinn des Mannes, Antwort giebt es solcher Weise: « Weshalb sollt’ nach Lust des Herzens Ich das schuld'ge Fleisch nicht zehren, Von dem bósen Blut nicht trinken, Zehr’ ich doch das Fleisch der Frommen, Trinke Blut der Schuldentblössten. Kullervo stürzt in sein eigenes Schwert. Auch dem Kalewsohn ist es bestimmt durch sein Schwert um- zukommen, weil er nicht allein mit dem Schwerte eine Blutschuld auf sich geladen, sondern auch die Inselmaid geschwächt hat, welche wohl auch in na- hem verwandtschaftlichen Verhältniss zu ihm stand, wie dies Dr. Kreutzwald in der Vorrede p. XII richtig andeutet. $ Es bildet also das schuldbeladene Schwert in der ehstnischen Sage einen weit gewaltigeren Schwerpunkt, als der Sampo in der finnischen Kalevala. Wie das Ehstnische durch seine Flexionsverhältnisse den ger- manischen Sprachen um einen Schritt näher steht, als das finnische, so ist auch die ehstnische Heldensage durch den tragischen Character ihrer Helden in inni- gerem Verhältniss zu dem germanischen und nament- lich dem deutschen Epos. ; i Ausser diesem Hauptpunkte sind noch verschiedene Nebenpunkte genauer ins Auge zu fassen. In der Ka- levala treten Wäinämöinen, Ilmarinen und Lemmin- küinen handelnd auf, in der ehstnischen Sage steht dieser Dreizahl einfach der Kalewsohn gegenüber, der ausserdem noch die Rolle des Kullervo übernimmt, wie er denn auch durch den Namen Sohni?) mit die- | sem zusammenfällt. Sind schon in den finnischen Ru- nen die den einzelnen Helden zugeschriebenen Tha- ten nicht scharf abgegrenzt, sondern hat sich weit mehr eine gewisse Flüssigkeit der Functionen erhal- ten, so dass einzelnes, was hier dem Wäinämöinen zu- 3) Der bei Ganander in der Mythologia fennica p. 86 f. - geschil derte Soini ist, wie man auf dem ersten Blick sieht, mit Kullervo 19 Bulletin de l'Académie Imperiale 292 geschrieben wird, in einem andern Liede dem Lem- minkäinen oder dem Ilmarinen und umgekehrt zuer- kannt wird, so entdecken wir an dem Kalewsohn der ehstnischen Sage bald diesen bald jenen Zug der ein- zelnen Helden der finnischen Runen. Das Abenteuer mit der Inselmaid erinnert theils an Kullérvo's Zu- sammentreffen mit der ihm unbekannten Schwester und an Lemminkäinen’s Aufenthalt bei den Saarijung- frauen, wie denn auch das Liebesspiel mit den Jung- frauen in des Bösen Bereich einem Lemminkäinen ähn- lich sieht, theils müssen wir aber auch an Wäinämöi- ` nen denken, dem des Joukahainen Schwester so ent- kommt, dass sie lieber den Fischen eine Gespielin, als dem alten Manne eine Stütze sein will. Mit Lemmin- käinen theilt der Kalewsohn auch den Kampfesmuth, wie Lemminkäinen hat er von einer bösen Macht zu leiden; er wird zwar nicht zerstückelt und in den Tuonifluss geworfen, aber doch in einen langen Schlaf versenkt, dagegen findet sein Schwert eine Stelle in der Tiefe des Wassers.' Wie die Glieder des Lemmin- küinen von der Mutter aus dem Wasser zusammenge- harkt werden, so harkt die Mutter hier nach der ver- sunkenen Inselmaid. Wie Wäinämöinen durch die Fluthen schwimmt, sehen wir den Kalewsohn dem finnischen Strande zuschwimmen; wie Wäinämöinen in das Reich Tuoni's geht, sehen wir den Kalewipoeg in des Bösen unterirdischer Behausung; gleich Wäi- nämöinen sehen wir ihn als Beförderer des Landbaus; wir finden ihr? als unermüdlichen Ackerer und Vertil- ger der den Heerden gefährlichen Thiere des Waldes. Wie Wäinämöinen bleibt der Kalewsohn unbeweibt. Mit den zu Perlen umgestalteten Thränen Wäinämöi- nen’s, welche die blaue Ente aus der Tiefe der Flu- then hervorholt, liesse sich das Entstehen der Heil- quelle aus dem Schweisse des schlummernden Kalew- sohns zusammenstellen. Am fernsten steht der ehstni- schen Sage Ilmarinen, dessen Thätigkeit grossen Theils auf den Schmiedemeister Finnlands übertragen wird. An dem Wäinämöinen der finnischen Runen sehen wir manche Züge, die uns aus der altnordischen My- thologie an Odhinn geläufig sind: sein Kampf mit Joukahainen erinnert an ähnliche Wettkämpfe Odhins, namentlich an den Kampf mit Vafthrudhnir; Wäinä- möinen als ewiglicher Sänger ist gleich Odhinn, wel- cher der Liederschmiede besster hiess. Sehen wir ihn aber als Beförderer des Ackerbaus auftreten, so müssen wir an Thór denken. So vereinigt auch der Kalewsohn in noch hóherem Grade die Functionen Odhins und Thórs. Schon oben sahen wir, wie die Ent- führung des Schwertes an die Entwendung von Thórs Hammer mahnt. Wie Thór mit den Riesen im Kampfe steht, hat der Kalewsohn es fortwährend mit bösen Zauberern zu thun. In seiner Stellung zum Ackerbau kommt der Kalewsohn dem Thör näher, als Wäinä- möinen; ja es geschieht dies noch in anderer Bezie- hung. Während Wäinämöinen gleich Odhinn reitet, sehen wir den Kalewsohn stets zu Fuss und sein Ross, das ihm von den wilden Thieren zerrissen wird, ist nur ein Ackergaul. Der sieben Wochen lange Schlaf, in den ihn der Peipuszauberer versenkt, erinnert theils an den Schlummer Thörs, theils müssen wir an die in spätern Sagenberichten vorkommende siebenjährige Verbannung Odhins denken. Die im Gefolge des Ka- lewsohns auftretenden Gehülfen: der Alewsohn und der Fersenbube erinnern an Thörs Bedienung Thialfi und Röskva, von denen letztere freilich weiblich ist. Wie Thör zu seinen Kämpfen mit den Riesen nach Osten zieht, sehen wir auch den Kalewsohn ostwärts an den Peipus ziehen, wo die von ihm begonnene Brücke ebenfalls an Thór als Brückengott erinnert; auch ist das Waten Thórs durch das Wolkenmeer leicht in dem Waten des Kalewsohns durch den Pei- pus und den Ilmsee wiederzuerkennen. ` Solche Züge aus der altnordischen Mythologie be- gegnen uns auf Schritt und Tritt in der finnischen wie in der ehstnischen Sagenwelt. Von den in neuester Zeit bekannt gewordenen erinnere ich nur an die im J. 1858 im Inland N° 6 abgedruckte Erzählung von der Donnertrommel, in der wir den Raub von Thórs Hammer wiedererkennen und an die manchen Anklánge an Odhinssagen in dem im Bulletin hist. phil. T. XVI N° 29 und 36 = Mélanges russes T. IV pag. 7—18 veröffentlichten ehstnischen Märchen, in welchem der Mythus vom Weltuntergang eine Rolle spielt. Aber auch der Kalewi-poeg bietet uns eine Menge von Bruchstücken aus der altnordischen Mythenwelt dar. Nicht zuviel Gewicht will ich darauf legen, dass die aus dem Meere aufgefischte Eiche, die bis in die Wol- ken wächst und uns auch schon aus der finnischen | Dichtung bekannt ist, mit der Weltesche Yggdrasil zu sammengestellt werden’ könnte; ich erinnere an die drei Dinge, die der Kalewsohn in der unterirdischen Behausung des Bósen sieht: an das Schwert, die Wunschgerte und den Wunschhut, welche wir sämmt- lich als Attribute Odhins kennen. Am Interessantesten ist der Wunschhut durch den Umstand, dass er wie das Todtenschiff Naglfari aus den Schnitzeln der Fin- gernägel gebildet ist‘). Man hat hieran ein recht ein- leuchtendes Beispiel, wie bunt die Sage die einzelnen Theile des ihr zukommenden Stoffes zu verwenden versteht. Es kommt ihr mehr auf das Sachliche an, sie lässt kein Atom verkommen, bringt es aber auf neue, überraschende Weise unter. Wenn ich oben auf eine spätere erst von Saxo Grammaticus III. pag. 126 Müller mitgetheilte Sage von Odhins oder vielmehr . Othins Verbannung Rücksicht nahm, so that ich die- ses mit gutem Bewusstsein, weil ich mir die jener Ver- bannung vorangehenden Ereignisse in einem nahen Zusammenhange mit den noch auf ehstnischem Boden fortlebenden Sagen denke. Nach dem Fall des Balde- rus wird dem Othin von dem Finnen Rostioph geweis- sagt, er werde mit Rinda, der Tochter des Ruthener- kónigs, einen andern Sohn zeugen: der sei den Tod des Bruders zu rüchen.bestimmt. Diesem Könige naht nun der Gott in seiner gewohnten G estalt, mit tief ‚ herabgedrücktem Hute, er tritt als Feldherr in seinen Dienst, gewinnt seine Gunst, indem er das Heer sei- ner Feinde in die Flucht schlägt und hält dann um seine Tochter an. Der König nimmt die Werbung wohl auf; von der spröden J ungfrau empfängt er aber statt des verlangten Kusses eine Ohrfeige. Darauf nimmt er die Gestalt eines Goldschmiedes an, fertigt sehr schöne Arbeit und bietet der Schönen Spangen und Ringe; aber auch Jetzt entgeht er der Maulschelle nicht. Noch zum drittenmal, da er ihr als junger, in der Reitkunst ausgezeichneter Krieger naht, wird er so heftig von ihr zurückgestossen, dass er zu Boden türzend die Erde mit gem Kinn berührt. Zur Strafe trifft er sie mit dem Zauberstab und beraubt sie des Verstandes. Seinen Vorsatz giebt er aber nicht auf: er nimmt jetzt zur List seine Zuflucht. Der unermüd- liche Wanderer legt Frauengewand an und giebt sich für heilkundig aus. Unter dem Namen Wecha in das Gefolge der Jungen Königin aufgenommen, wäscht er . 4) Aus einer zuverlässigen. Quelle erfahre ich, dass die Litthauer im Samogitien ihre Nägelschnitzel nicht auf den Boden werfen, son- dern an ihrem Leibe verwahren, aus Furcht der Teufel könne die- des Sciences de Saint - Pétersbourg. 294 ihr Abends die Füsse. Als ihre Krankheit zunimmt, erbietet sich Wecha sie zu heilen, erklürt aber gleich, es bedürfe so bitterer Arznei, dass die Kranke sie nur nehmen werde, wenn man sie binde. Als das geschieht, hat sie Othin in seiner Gewalt und zeugt mit ihr den zum Rächer Baldurs bestimmten Sohn (vergl. Sim- rock a. a. 0. S. 332 folg.). Ich vermuthe nämlich, dass wir die Rinda des Saxo Grammaticus, die sonst unter dem Namen Rindr bekannt ist und als die hart- gefrorene Erde gedeutet wird, in der Linda der ehst- nischen Sage wiederfinden. Wir sehen die Versuche des von Norden eindringenden Zauberers ihrer Herr zu werden, wir sehen aber auch wie der die bósen Mächte verfolgende Donnergott mit einem Strahl da- zwischen führt und Linda selbst in einen Felsblock verwandelt. Vergessen wir nicht, dass sie aber auch nach dem Tode ihres Gatten so reichlich in Thri- nen zerfliesst, dass sich aus denselben ein ganzer See bildet. Wie der Rindr Sohn Wali den Mórder Baldurs Hödhr fällt, so sehen wir den Sohn der Linda an dem windekundigen Zauberer Finnlands, hinter dem wohl ursprünglich ein Sturm- oder Winterriese zu suchen ist, Rache nehmen. Dabei bedient er sich wie Thór oftmals einer Keule. Nach dem Gesagten dürfte es ein Leichtes sein mit Berücksichtigung des von Simrock a. a. O. S. 333 folg. Bemerkten auch an der ehstnischen Fassung der Sage die physi- sche Seite heraus zu finden. — Werfen wir nur noch einen Blick auf die Stätte, wo Linda den Leichnam ihres dahingeschwundenen Gatten bestattete, Es ist der Domberg Revals, welcher als das Grab Kalews gilt. Halten wir dies fest, so wird es sich wohl auch sehr leicht ergeben, dass der in den altrussischen Jahr- büchern vorkommende Name der Stadt Reval Koly- wan seinen Ursprung eben nur der Beziehung des Orts zur Kalewsage verdanken möchte. War diese Gegend so reich an Sagen von dem Kalewsohne, so dürfen wir uns auch nicht wundern, dass bei den vielen Odhinsele- menten, welche diese Sagen durchweben, an der Stelle ein Michaeliskloster entstand, über dessen Alter so viel gestritten worden ist. Soviel ist gewiss, dass man im Norden an den Stellen, wo der Odhins-Cult beson- ders im Schwunge war, bei Einführung des Christen- thums Michaeliskirchen zu errichten pflegte‘). Der 8) Vergl. Wolf, Beiträge zur deutschen Mythologie. I. S. 32 f. 7 E 295 Bulletin de l’Académie Impériale Held der ehstnischen Sage ist aber in demselben Ver- hältniss zum alten Kalew, wie Thór, der Feind der Riesen, zu Odhinn, d. h. er ist sein Sohn. Wir haben die starke Versetzung der finnischen und ehstnischen Sagenwelt mit altnordischen Mythen etwas ausführlicher besprochen, weil wir der Ansicht sind, dass die beiden Völker finnischen Stammes wohl weniger eigenthümliche Mythen aus ihren früheren óstlichen Wohnsitzen mitgebracht haben, sondern von dem germanischen Culturvolk, mit dem sie in innigen Verkehr geriethen, mit anderen Gegenstünden der Cultur auch die schon fertigen Gótter- und Sagenge- bilde überkommen haben. Manches gestaltete sich im Laufe der Zeit anders; wer steht uns aber dafür, dass die Finnen und Ehsten bei der Zähigkeit ihres Natu- rells nicht so manchen Zug der nordischen Mythe, der sich bei den germanischen Vólkern verloren hat, mehr oder minder treu aufbewahrt haben. Sollte nicht. gerade bei ihnen vor der Zeit, als die hófische Skal- denpoesie emporblühte, die dem Volke geläufigere Mythologie um so festeren Fuss gefasst haben? Wenig- stens möchte man dies aus dem Überwiegen der Thörmythen schliessen. Wir hätten also in den Sagen der Finnen und Ehsten eine neue, wenn auch mit Vorsicht zu gebrauchende Quelle für germanische My- thenforschung. ` Das Gesagte dürfte hinreichen, um die Wichtigkeit des in der Sage vom Kalewsohne enthaltenen mytho- logischen Stoffes darzuthun. Es schliesst sich hieran aber eine Frage, welche auch bei dem Erscheinen der Kalevala von verschie- denen Seiten aufgeworfen worden ist, nämlich die, ob es nicht vorzuziehen gewesen wäre, die einzelnen epischen Lieder mit allen Varianten mitzutheilen, statt dieselben in ein Ganzes zu verweben. Es lässt sich nicht läugnen, dass ein solches Unternehmen den Dank Aller, welche sich mit epischer Poesie beschäftigen, verdienen würde. Von der anderen Seite ist es jedoch sehr verzeihlich, wenn der Versuch gewagt wird, aus verschiedenen zerstreuten Gliedern, die zu einem Organismus gehört zu haben scheinen, ein Ganzes wiederherzustellen. Ob dieses Ganze aber den Ge- setzen, welche man von dem griechischen Epos ab- strahirt hat, vollkommen adäquat sei, ist eine andere Mannhardt, die Götter der deutschen. und nordischen Völker, Ll Frage, welche der Ästhetiker mit grösserer Vehemenz als der Historiker und Mythenforscher aufwerfen wird. Dr. Lönnrot, der sich zum Gesetz gemacht hatte, nur das wirklich in Liederform fortlebende epische Material zu sammeln und zu verarbeiten, befand sich in anderer Lage als Dr. Kreutzwald, der sich zu- erst nicht mehr an lebende Rhapsoden wenden konnte, und dann auch, obwohl er ausser den auf ehstnischem Gebiete erhaltenen Liedern noch eine reichliche Fund- grube bei den Pleskau-Ehsten entdeckte, so manchen Zug der Kalewsage nur aus prosaischer Tradition er- fahren konnte. Welche Schwierigkeiten er zu über- winden hatte, um das bunte, mit allerlei neuen Mär- chen durchflochtene Sagengewirr zu ordnen und zu , einem Ganzen zu verarbeiten, hat er selbst in der Vorrede auseinandergesetzt. Ebendaselbst giebt er auch selbst die bestimmteste Erklärung, dass er sich nicht einbilde, ein Nationalepos geschaffen zu haben, sondern dass er nur die Sage vom Kalewsohne so dar- zustellen gesucht habe, wie sie dem Geiste des ehst- nischen Volkes vorschwebe. Beachtet man das über die muthmaasslich gróssten- theils durch Entlehnung unter den Ehsten angepflanz- ten Mythen- und Sagengebilde Gesagte, so wird man. auch nicht lange Anstand nehmen den najyen Stand- punkt derjenigen Enthusiasten, welche in der Sage vom Kalewipoeg eine nordische Ilias begrüssen zu : können hofften, nach Gebühr zu würdigen. Keine Ilias hat Dr. Kreutzwald geschaffen, wohl aber der ehstni- schen Litteratur ein Kapitalwerk geschenkt, das für alle Zeiten den Ehsten sein wird, was den Griechen ihre Ilias war. Es ist ein volksthümliches Werk voll des köstlichen Reichthums der ehstnischen Lebens- weisheit und voll sinniger Betrachtung der ganzen ehstnischen Welt. Ist hie und da auch ein modernes Element eingedrungen, hie ung da auch ein Ausdruck | gebraucht worden, der gegen die Gesetze der strengen Epik verstösst, so ist doch das Ganze ein treffiiches Gebäu, in welchem das Herz des Ehsten mit allen seinen Leiden und Freuden, mit seinem Sehnen und seinem Trachten beständig wolmen und darin immer frische Labung und neuen Trost finden wird. — Diese Dichtung steht aber dem Gemüth des Ehsten um ein gutes Stück nüher als die Kalevala dem Ge- müthe des Finnen. Während die Kalevala, wie WT sahen, nur aus schon ferggen Liedern hervorging, 297 des Sciences de Saint- Pétersbourg. welche zwar eine gróssere Mannichfaltigkeit der Per- sonen enthalten, aber nur unbedeutende Anknüpfun- gen an gewisse Örtlichkeiten darbieten — das Ver- sinken des vom Himmel herabfallenden Feuerfunkens in den Alue-See (d. h. Ladoga-See) ist eine fast ver- einzelt stehende Ausnahme — ist es in der ehstnischen Dichtung durch Aufnahme der an bestimmte Orte ge- knüpften Sagenstücke móglich geworden dem Gan- zen einen um so kräftigeren Lebenspuls zu verleihen. Noch jetzt sieht der Ehste den Domberg Revals, das Grab des alten Kalew, noch jetzt den See, der aus den Thränen seiner Wittwe entstanden ist, noch jetzt die Steine, welche der Kalewsohn auf die Fel- der oder in's Meer geworfen hat, er sieht den Fels- block auf dem Iru-Berge, in welchen Linda verwan- delt wurde, noch jetzt hie und da Hügel, auf denen das Haupt des Kalewsohnes geruht hat, noch jetzt die Furche seines Pfluges, noch jetzt die Spuren von dem Blute, der Leber, den Haaren u. s. w. seines treuen Ackergauls, noch jetzt die Stelle, wo dessen Haut gelegen und wo die Eingeweide faulen. Noch jetzt sieht er den Saadjärwschen See, an welchem die Brüder den Wettwurf unternahmen, den Ilm-See, der dem mächtigen Kalewsohn bis an die Schultern stieg und den Peipus, an den sich so viele Kalew-Sa- gen knüpfen. Dort liegt noch jetzt der Stein, den er nach dem Wolfe warf, als er ein Lamm aus der Heerde . geraubt hatte, der berühmte Perse-kiwi, dort sieht man noch jetzt die Stelle, wo er die Brücke über den See zu Schlagen begann. ; | Ein anderer Punkt, der mächtig in's Gewicht fällt, ist der, dass in der ehstnischen Dichtung alle grossen Thaten einem einzigen Helden zugeschrieben werden, während die finnische, wie schon bemerkt wurde, eine grössere Mannichfaltigkeit der Personen entfaltet. Auch sehen wir in der ehstnischen Sage Bezüge zum König- thum und anderen politischen Verhältnissen, welche der finnischen Sage fern stehen. Höchst merkwürdig st es, dass das Königthum dem jüngsten"der Söhne zu Theil wird, obwohl nach der Vorstellung der Sage nicht die Jüngstgeburt, sondern der Wettwurf ent- schied. D * Die Entstehung der galvanischen und electromagnetischen Telegraphie, von J. Hamel. (Lu le 18 mai 1860.) Nachtrag. In meiner, im Bulletin bereits gedruckten Abhand- lung, in welcher ich die Entstehung der galvanischen und electromagnetischen Telegraphie beschreibe, habe ich gezeigt, dass unseres Barons Schilling in St. Pe- tersburg combinirter, auf Romagnosi's und Schweig- ger’s Entdeckungen begründeter Telegraph von ihm im Jahre 1835 nach Bonn, von da alsbald durch Pro- fessor Muncke nach Heidelberg, von hier aber im Jahre darauf (1836) durch Herrn Cooke nach London gebracht wurde, wo er die Veranlassung zur Etabli- rung der jetzt schon so erstaunlich weit verbreiteten Telegraphenlinien gab, wovon jedoch Niemand, selbst Schilling nicht ausgenommen, Kenntniss hatte. Ich habe darauf aufmerksam gemacht, dass Cooke gar nicht wusste, woher der von ihm in Heidelberg gesehéne und acquirirte Apparat stammte. Er nannte ihn immer «Móncke's» oder aber «Heidelberg» Tele- graph, und glaubte: Móncke (so nannte er den Gehei- men Hofrath Professor Muncke) kónne ihn von «Gaüss» (so bezeichnet er den Góttinger Astronomen Gauss) erhalten haben. | Ich erinnerte daran, dass Gauss im Jahre 1837 (es war in einer von ihm in der öffentlichen Sitzung der Königlichen Societüt der Wissenschaften zu Göttingen am 19. September gehaltenen Vorlesung) angeführt habe, es sei auffallend, dass seit Örsted’s Entdeckung eine ziemliche Anzahl Jahre verstrichen sei, ehe Je- mand.an den Gebrauch zu telegraphischen Zwecken gedacht zu haben scheine. , Als Gauss so vor der Königlichen Societät zu Göt- ` tingen sprach, war bereits, wie ich gezeigt habe, bei- nahe zwei Monate früher, namentlich am 25. Juli, in England längs fünf Viertel-Meilen Draht am Terminus einer Eisenbahn im Freien und ausserdem durch viele Meilen, in einem grossen Gebäude aufgespannten, Draht telegraphirt worden, und, wie wir weiterhin se- hen werden, hatte mehr als ein Vierteljahr früher der hochselige Kaiser Nicolaus befohlen, Daron Schilling solle bei uns eine unterseeische telegraphische Ver- bindung zwischen Kronstadt und Peterhof etabliren. Von diesen, durch unseres Barons Schilling Thätig- keit hervorgerufenen Ereignissen machte Gauss keine Bulletin de l'Académie Imperiale Erwühnung, wohl aber erzühlte er, dass Sómmerring (bei dem Gauss, wie ieh früher ebenfalls gezeigt habe) am 27. und am 28. April 1816 in München gewesen war, die Gasentwickelung durch den galvanischen Strom zu telegraphischen Zwecken vorgeschlagen hatte, ferner dass von Professor Weber 1833 in Góttingen zwischen dem physikalischen Cabinet der Universitát und der Sternwarte eine Drahtverbindung gemacht worden war, um Versuche über die Stärke galvani- scher Ströme nach Verschiedenheit der Umstände in ' grossem Maassstabe anstellen zu können und dass diese Kette oft zu telegraphischen Zeichen diente, woraus sich die Möglichkeit Buchstaben und Worte zu signa- lisiren ergeben habe. Gauss bemerkt jedoch, dass sich nicht mehr als zwei Buchstaben in einer Minute signa- lisiren liessen. Endlich fügt Gauss noch hinzu, dass mit seinem Inductor manchmal bis zu sieben Buch- staben in der Minute angegeben worden seien. Wo ich in meinem Vortrag von Gauss's auflälligem Schweigen von Schilling sprach, machte ich die Be- merkung, dass er von seinem Thun wohl Kenntniss haben konnte, um so mehr, da Gauss's Freund, Pro- fessor Weber, 1835 in Bonn zugegen gewesen sei, als Schilling dort der Versammlung von Naturforschern seinen Telegraphen vorzeigte. In Folge meines unablässigen Suchens habe ich jetzt einen Brief von Gauss an unsern Baron Schilling ge- funden, aus welchem erhellt, dass Schilling 1835 auf seiner Reise nach Bonn Gauss in Góttingen besucht hat und dass dieser also von seinem Telegraphen noch früher wie Professor Muncke Kenntniss bekam. ` Ich mache mir zur Pflicht, der Akademie diesen in- teressanten Brief an unseren Landsmann vorzulegen. Er ist datirt: Góttingen, den 11. September 1835, und fängt so an: «Hochwohlgeborner Herr Baron, | Hochzuverehrender Herr. Die Abreise unsers Freundes Weber nach Bonn veranlasst mich, Ihnen nochmals zu bezeugen, wie grosse Freude es mir gemacht hat, Ihre Bekanntschaft zu erneuern und mich mit Ihnen über so manche naturwissenschaftliche Gegenstände zu unterhalten. Nichts kónnte mir angenehmer sein, als wenn Sie ein- mahl auf längere Zeit Ihren Aufenthalt in Göttingen nehmen wollten. Welche Vorzüge auch grosse Örter in Rücksicht auf andere Genüsse haben mögen, so können Sie doch nirgends eine grössere Wärme für diejenigen Bestrebungen antreffen, die darauf gerich- tet sind, der Natur ihre Geheimnisse abzulauschen. Mich soll wundern, wo man zuerst die electromag- netische Telegraphie praktisch und im grossen Maass- stabe ins Leben treten lassen wird. Früher oder später wird dies gewiss geschehen, sobald man nur erst ein- gesehen haben wird, dass sie sich ohne Vergleich wohl- feiler einrichten lässt, als optische Telegraphen. ` Die Telegraphie durch Benutzung der Induction bedarf nur einer einfachen Kette,und ich glaube dass man es damit dahin bringen kann acht bis zehn Buchstaben in der Minute zu transmittiren. Nach einem Über- schlage, welchen ich dieser Tage zu machen veran- lasst bin, würde man, um Leipzig und Dresden ohne Zwischen-Station auf diese Weise zu verbinden, Kupferdraht nur von 1,6 Millimeter Dicke anzuwen- den brauchen, ja selbst noch schwächern, wenn man die electromotorische Kraft und den Multiplicator noch mehr verstärken will Wo man die gróssern Kosten für eine vielfache Kette (nach Ihrer Idee von sieben Strängen) aufwenden mag, wird Ihr Ver- fahren theils eine noch etwas gróssere Schnelligkeit, theils eine grössere Unabhängigkeit von besonderer Intelligenz an den Employés erreichen kónnen. Doch glaube ich, dass man letztere in einem ziemlich hohen Grade auch bei dem Gebrauch des Inductionsverfah- rens durch Anwendung einer Maschine erreichen kónnte, für welche ich mir in der letzten Zeit die ‚Hauptmomente bereits ausgedacht habe. Bei mir bleibt dies freilich bloss eine Idee, da ich mich auf kostspielige Versuche die keinen unmittelbar wissen- schaftlichen Zweck haben, nicht einlassen kann. Näher liegen mir die Versuche über das Leitungs- vermögen der verschiedenen Metalle, welches durch die hiesigen Apparate mit so vieler Schärfe sich be- stimmen lässt». | Hier følgen nun Resultate von solchen Untersu- chungen. Gauss bittet Schilling ihm nach seiner Rück- kehr nach Petersburg eine Quantität Platindraht von dorther zu verschaffen, um die interessante Frage über das Leitungsvermögen des Platins ganz ins Klare zu setzen. e Der Schluss des Briefes lautet: «Mit der Bitte um Erhaltung Ihres freundschaftlichen Andenkens em“ des Sciences de Saint- Pétersbourg. pfehle ich mich angelegentlich und gehorsamst C. F. Gauss». Wir wissen also nun aufs Bestimmteste, dass Gauss wirklich schon 1835 von unseres Barons Schilling Thun wohl unterrichtet war und zwar noch früher als dieser seinen Telegraphen am 23. September in der Section für Physik und Chemie der Versammlung von Naturforschern in Bonn vorzeigte. Warum gedachte nun aber Gauss mit keinem Wort Schilling's zw&i Jahre später, nämlich am 19. Sep- tember 1837? — Zu bemerken möchte sein dass, als Gauss 1835 den mitgetheilten artigen Brief an Schil- ling schrieb, dieser sich zu Bonn im Kreise der von vielen Orten her zuzammengekommenen Naturforscher befand, als aber Gauss 1837 seinen Vortrag in Gót- " tingen hielt, war Schilling bereits sechs Wochen todt. Schilling war 1836 kaum mach St. Petersburg zu- rückgekehrt, als er von Jemand, der in Deutschland Kenntniss von seinem Telegraphen bekommen hatte, zwei Schreiben, eines bald nach dem anderen, erhielt, mit dem Vorschlag denselben in England einzuführen. Es war, weder diesem Briefsteller, noch Schilling selbst, bekannt, dass Cooke damals bereits aus Heidel- berg nach London gereist war, um dort «Móncke's» Telegraph zu empfehlen. ! Baron Schilling bat, dass seine Majestüt der Kai- ser von dem an ihn gelangten Vorschlag wegen Eng- land in Kenntniss gesetzt werden móge und erklürte dabei, er wünsche vor Allem, dass seine, viel ver- sprechende, Erfindung zuerst im Vaterlande móge im Srossen Maassstabe angewendet werden. Er hoffte im Stande zn sein , alle aufstossende Schwierigkeiten überwinden zu können, eben so wie es ihm früher beim Gebrauch des Galvanismus zum Minensprengen gelungen war. Es wurde beschlossen, Schilling's Telegraph vor einem besonders dazu ernannten Comité zu prüfen und zwar sogleich in seiner schwierigsten Anwendung, nämlich der unterseeischen. Man stellte zu St. Petersburg im Canal bei der Ad- miralität mit sehr bedeutend langen Seilen Leitungs-' Versuche durchs Wasser an. Schilling, wie schon frü- her erwähnt, wünschte Kronstadt mit Peterhof durch den Finnischen Meerbusen unterseeisch für telegra- Phische Correspondenz zu verbinden, was vom Comité gebilligt wurde und wozu denn auch, wie ich jetzt ausgefunden habe, ein Allerhöchster Befehl erfolgte, welcher Schilling unterm 19. (31.) Mai 1837 durch den damaligen Dirigirenden des Marine-Ministeriums, Admiral Fürst Alexander Sergejewitsch Menschikoff, angezeigt wurde. Es macht mir Vergnügen hier dieses Schreiben im Original vorzeigen zu können. Es lautet in der Über- setzung so: «Herr Baron Pawel Lwowitsch. * ` Seine Majestät der Kaiser hat in Folge des Be- schlusses, welchen das zur Prüfung des von Ew. Ex- cellenz erfundenen Telegraphen ernannte Comité ab- gefasst hat, Allerhöchst zu befehlen geruht, zur Probe einen solchen Telegraphen zwischen Peterhof und Kronstadt einzurichten. + Indem ich Ihnen diesen Allerhöchsten Willen mit- theile, habe ich die Ehre mich mit der ergebensten Bitte an Sie zu wenden, dass Sie die Mühe übernehmen möchten, einen detaillirten Plan nebst Kostenanschlag zur Herstellung dieses von Seiner Majestät auszufüh- ren beschlossenen Telegraphen zwischen Kronstadt und Peterhof abzufassen. Mit vollkommener Achtung und Ergebenheit habe ich die Ehre zu sein Ew. Excellenz unterthäniger Die- ner Fürst A. Menschikoff» *). Also schon eine geraume Zeit früher als Gauss in | Góttingen seinen oben erwühnten Vortrag machte, hat- ten in St. Petersburg bei der Admiralitit Versuche zur Etablirung einer unterseeischen Telegraphenlinie Statt gefunden und es hatte viertehalb Monate vorher Seine Majestät der Kaiser Nicolaus sogar befohlen einen unterseeischen Telegraphen zwischen Kronstadt und Peterhof einzurichten. Dieser Befehl erfolgte zwei Monate früher als Cooke mit Wheatstone bei London längs einer Eisenbahn zum ersten Mal, und zwar mit einem nach unseres Barons Schilling (Möncke’s) Prin- * Ich lasse hier die Copie des Originals folgen: Muzocrunui Tocyaaps Bapoms Iaseaxs JIbsonmw. Tlocyzaps Haneéparops, 8% cabıcrsie noxoxenia Kowmrera o pascmorphin oxekTpo-Marneru- yeckaro Tezerpaea, Baume IlpenoexogwreaserBow t u306pbren- Haro, Bsicoyalme noserbrb cousBoABXYb5: MAA ONEITA, ycTpourb rakoii Tezxerpaos ven Ilereproæowr u Kp Cooó6mas Bams, Muzocrusuii locyzape, o ceñ Bricosañmeñ Borb, umbro "ert, OÖPATHTECH CE nokopmbiümer Kb Bawb npockóor: upuBaTE Ha Cea TpyAb COCTABATE HA ycrpolicrbo Bricosaüme npexrasxa- uenmHaro Mety Kpoumrarows u Ilereproooms Texerpaœa uoaxpoó- Hoe cooópaxenie m cwbry. — Cb cosepmenrsiwe noureHiewb u upezamHocrir wuwbio uecrb Gurt, Bamero IIpesecxogwreabcrBa go. KOpHHÄ cxyra Kr A. Menmukobz. Bulletin :de l'Académie Impériale 304 cip modificirten Apparat telegraphirte und drei Mo- nate früher, als es in Amerika dem Maler Morse ge- lang, mit dem von ihm (und Dr. Gale) construirten, für praktische Zwecke ganz unbrauchbaren Apparat die Bedeutung von bloss fünf Worten und zwei Zahlen durch eine Menge von Zickzacks auf einen Papier- streifen aufzuzeichnen. Schilling's, schon am 6. August (25. Juli) erfolgter Tod machte die Ausführung des Telegraphen zwischen Kronstadt und Peterhof unmöglich. Hätte er etwas länger gelebt, so wäre der allererste Versuch: einer unterseeischen Verbindung zu telegraphischer Cor- respondenz bei uns in Russland gemacht worden, ob- schon dieselbe wahrscheinlich nieht auf eine lange Dauer nutzbar geblieben sein würde, da zu jener Zeit die Gutta Percha noch nicht zum Isoliren der Leitdrühte eingeführt war und Schilling sich hiezu des Kautschuks bedienen musste. Dem ungeachtet verdient es wohl hervorgehoben zu werden, dass in unserem Vaterlande die erste Anregung auch zur unterseeischen Tele- graphie Statt gefunden hat. — Bekanntlich werden jetzt bald alle Welttheile zu schneller electrotel hiscl Correspondenz durch die Meere hindurch der verbunden sein. Noch beehre ich mich der Klasse ein Facsimile von einem in des Baron Schilling's Logis in Afrossimoff's Hause geschriebenen Autographen des hochseligen Kaisers Nicolai Pawlowitsch vorzulegen. Als Al- lerhöchstderselbe im Jahr 1836 Schilling mit Seinem Besuch beehrte um den telegraphischen Apparat in Thätigkeit zu sehen, bat der Baron Seine Majestät: auf einem dargereichten Bogen Etwas zu notiren, was durch die ganze Länge des Leitungsdrahtes telegra- phirt werden solle. Der Kaiser geruhte zu schreiben: «Je suis charmé d'avoir fait ma visite à M" Schilling.» is] mit einan- Untersuchungen der Asche vom Seetang aus dem Weissen Meere, des Wassers des Weissen Meeres und zweier Salz- soolen aus Nonoxa, ausgeführt in Ar- changel vom August 1859 bis Februar 1860. Von Carl Knauss. (Lu le 4 mai 1860). Untersuchung der Asche von Pflanzen aus dem . Weissen Meere. Im vorigen Jahre kam mir eine ärztliche Be-| schreibung des Wassers der Weissen See in die Hän- de"), und es wunderte mich, dass dasselbe nach den Untersuchungen, welche der frühere Medicinal-Inspec- tor Dr. med. Klionowski und der frühere Kronsapo- theker, Collegien-Assessor K. Hesse ausgeführt hat- ten, weder Jod, noch Brom enthalten soll. Um mich davon zu überzeugen, sammelte ich im Juli, wührend eines kurzen Aufenthaltes in Susma, am Strande See- gewüchse von den verschiedenen, dort vorkommenden Gattungen, trocknete und äscherte sie ein. Ich wählte die Asche des Seetangs aus zwei Grünflen zur Lósung dieser Frage: 1) Die Asche kann keine anderen Elementarbestand- theile enthalten, als solche, welche die Pflanzen dem Meerwasser entziehen. 2) Gewisse Bestandtheile, wie Jod und Brom, fin- den sich in ihr in grösserer Menge vor, als in dem ” Meerwasser, wo kaum Spuren derselben nachgewiesen werden können; ihr Vorhandensein lässt sich deshalb in der Asche der Meerespflanzen viel sicherer nach- weisen, als in dem Meerwasser selbst. Es gelang mir auch leicht Brom und Jod im reinen ' Zustande aus der Asche darzustellen. 50 Pfund der- selben lieferten mir 7 Solotnik Brom und 37, Solotnik Jod. Das schwefelsaure Kali, schwefelsaure Natron | und Chlornatrium konnte ich gleichfalls leicht aus der Asche abscheiden und in reinem Zustande darstellen. | Eine genauere quantitative Untersuchung der Asche hielt ich besonders für eine etwaige technische Aus- beutung von Interesse, da ja bekanntlich in früheren Zeiten Seetang und Strandpflanzen an den englischen, | französischen und spanischen Küsten das Material zur | Darstellung der «natürlichen Soda» lieferten, jetzt ‚aber wohl mehr ihres Jodgehalts wegen verarbeitet | werden. Ich kann bei dieser Gelegenheit nicht umhin, den Herren Brandt, in's Besondere Herrn C. Bran dt in St. Petersburg, öffentlich meinen Dank auszu- sprechen, für die unermüdliche Bereitwilligkeit, mit der sie mich in dem Unternehmen für Gewinnung der Destillationsproducte des Holzes in Archangel unter- stützen, und mich auch mit den Mitteln versehen, "Untersuchungen ausführen zu können, die unmittelbar nicht in dem Interesse ‚der Herren liegen, sondern rem wissenschaftliches oder allgemeines Interesse haben. 1) Siehe: Cupasousaa vurn Apxanreaexol Pyóepnin 92 m | TOX b. 305 Quantitative Untersuchung der Asche, Die Lósung der Asche, welche ich dargestellt hatte, reagirte neutral. Zur Bestimmung des in Wasser un- lóslichen Rückstandes kochte ich 1,7178 Grm. Asche mit destillirtem Wasser aus, sammelte den Rückstand auf einem bei 100° C. getrockneten und gewogenen Filter. Der Rückstand betrug nach dem vollständigen Auswaschen und Trocknen bei 100? C.: 1,2112 Grm., somit betragen die in Wasser lóslichen Theile: 29,492°/, der Asche. Diesen Rückstand nahm ich nun sorgfältig vom Fil- ter, übergoss ihn mit verdünnter Salzsäure, bis keine Kohlensäure mehr entwich, dampfte zur Trockene ab und lóste nach dem Befeuchten mit concentrirter Salz- säure in Wasser. Den nun unauflöslichen Rückstand sammelte ich auf demselben Filtrum. Nach dem Aus- waschen und Trocknen bei 100? C. betrug er nur noch: 1,0082 Grm., somit zieht Salzsüure aus dem in Wasser unlóslichen Theile: 11,8177/ der Asche. Der in Salzsäure unlösliche Rückstand sah von bei- gemengter Kohle schwarz aus, und nach dem Glühen im Platintiegel wog er nur noch: 0,7757 Grm. = 45,156”, der Asthe. Kalilauge entzog ihm nun Kie- selerde; nach Entfernung derselben.blieben noch: 0,732 Grm. — 42,612% Quarzsand. f Dei einem zweiten Versuche gaben: 1,5823 Grm. Asche, welche sogleich mit verdünnter Salzsüure ge- kocht wurden, einen Rückstand, der im Platintiegel geglüht: 0,718 Grm. wog = 45,3377/ Quarzsand und Kieselerde. Nach Entfernung letzterer mittelst Kali- lauge, blieben: 0,6785 Grm. — 42,88%, Quarzsand. Ein dritter Versuch ergab aus 1,8475 Grm. Asche: 0,8305 Grm. — 44,952"/ Quarzsand und Kieselerde, 0,7843 Grm. — 42,425, Quarzsand. 100 Theile der Asche enthalten also: 29,4929/, in Wasser lösliche Theile. 11,817» in Sàuren lósliche Theile. Kohle. Kieselerde. Quarzsand. 100,000. — : Die nur in Säuren löslichen Theile der Asche, als Solche, die keiner technischen Verwendung fähig sind, | | PR Chlorkalium entspricht. habe ich quantitativ nicht näher untersucht. Nach Tome II. des Sciences de Saint- Pétersbourg. 306 einer qualitativen Analyse bestehen sie hauptsächlich aus Bittererde und Kalk, an Kohlensäure gebunden, mit geringen Mengen Eisenoxyd und Thonerde, Spu- ren Manganoxyd und Phosphorsäure. Untersuchung der in Wasser löslichen Theile der Asche. 1. Bestimmung der Schwefelsäure. Die Schwefelsäure fällte ich in der wässerigen Lö- sung der Asche, nachdem sie mit Salzsäure schwach angesäuert war, mit @hlorbariumlösung. 1,5823 Grm. Asche gaben 0,4000 Grm. schwefelsauren Baryt. 200 » » E » » » Im Mittel — 25,321, schwefels. Baryt = 8,6820, Schwefelsüure. 2. Bestimmung des Kalks. Da die wässerige Lösung der Asche frei von Thon- erde und Eisenoxyd war, so fällte ich aus ihr unmit- telbar durch kleesaures Ammoniak unter Zusatz von etwas Ammoniak und Salmiak den Kalk und verwan- delte im Platintiegel den oxalsauren Kalk in schwefel- sauren. 1,8475 Grm. Asche gaben 0,0575 Grm. schwefelsauren Kalk. 9,1280 » » » 0,0988 » » Im Mittel wurde also 3,0449/, schwefelsaurer Kalk erhalten. Die vom oxalsauren Kalk abfiltrirte und eingeengte Flüssigkeit gab auf Zusatz von phosphorsaurem Na- tron und Ammoniak selbst nach 24stündigem Stehen keinen Niederschlag und war also frei von Bittererde. 3. Bestimmung der Alkalien. Die wüsserige Lósung von 1,7178 Grm. Asche wurde mit einer Auflösung von Chlorbarium bis zur vollständigen Fällung der Schwefelsäure versetzt und | darauf noch Barytwasser bis zur stark alkalischen Reaction zugefügt, zur Trockene abgedampft, in Was- ser gelöst und filtrirt; das Filtrat wurde wiederholt mit kohlensaurem Ammoniak abgedampft ; darauf die filtrirte wässerige Lösung, welche nur die Alkalien an Chlor, Brom und Jod gebunden enthielt, mit etwas Salzsäure eingedampft und die reinen Chloralkalien im Platintiegel schwach geglüht und gewogen. Auf | diese Weise wurden: 0,415 Grm. = 23,372% Chlor- alkalien erhalten. Dieselben in Wasser gelöst und mit Platinchlorid gefällt, gaben: 0,1635 Grm. Platin, was 0,1238 Grm. = 7,208 20 Bulletin de l'Académie Impériale 308 4. Bestimmung des Chlors, Broms und Jods. 4,620 Grm. Asche wurden mit destillirtem Wasser NS und ausgewaschen, das Filtrat mit einer geringen Menge salpetersauren Silberoxyds und darauf mit Ammoniak im Überschuss versetzt; der zuerst entstandene Niederschlag lóste sich bis n eine ge- ringe Menge auf; er wurde auf einem Filter gesam- melt und mit ammoniakalischem Wasser ausgewaschen. Zur. Entfernung des etwa True kohlensauren Kalks wurde der Rückstand*nöch mit einer kleinen Menge verdünnter Salpetersäure übergossen und aus- gewaschen. Nach dem Trocknen und Glühen im Por- zellantiegel wurden 0,0067 Grm. Silber erhalten, was einem Jodgehalt von 0,1704°/, entspricht. Allerdings ist diese Jodbestimmung sehr mangelhaft, doch da mir kein Chlorpalladium zu Gebot stand, so war dies der einzige Weg den Jodgehalt annähernd zu bestim- men; denn die Bestimmung des Jods als Kupferjodür dürfte bei einem so geringen Jodgehalt noch unzuver- lässiger sein. Das Filtrat vom Jodsilber übersättigte ich mit Salpetersäure und fällte mit salpetersaurem Silberoxyd vollständig. Der Silberniederschlag auf ei- nem getrocknet gewogenen Filter gesammelt, ausge- waschen und bei 100° C. getrocknet, wog: 1,3094 Grm. — 28,342'/. 1,2390 Grm. dieses Silbernieder- schlags erwärmte ich in einer Kugelröhre, während ich getrocknetes Chlorgas durchleitete; sie verloren dabei 0,0108 Grm.; 1,3094 Grm. Silberniederschlag ver- lieren also im Chlorgas 0,01141 Grm. 4,620 Grm. Asche enthalten somit 0,01141 x 1,7957 Grm. — 0,4435% Brom. 0,4435°/ Brom entsprechen aber: 1,0420°/, Brom- silber und die Asche giebt somit 28,342 — 1,042 — 27,300% Chlorsilber, oder sie enthält in 100 Theilen: 6,746, Chlor, 5. Berechnung und Es der Re- sultate. In der Asche wurden gefunden im Ganzen.. 8,6829, Schwefelsäure. Ferner 3,0449/, schwefels. Kalk; dieser enth. 1,790 » und 7 in = 8,421% schwe- felsaures Kali, m 7» » An Kalk und Kali sind also gebunden..... 5 Tm Schwefelsáure. Somit bleiben noch...................... 3,0250/, Schwefelsäure, welche an Natron gebunden sein müssen und esi schwefel- saurem Natron entsprechen. 8,4219/, schwefelsaures Kali entsprechen... 7,2089/, Chlorkalium. 5,869» schwefelsaures Natron Entspreclicn 4419» Chlornatrium. 0,571» Brommatrium entsprechen......... 0,824 » » 0,201 » Jodnatrium entsprechen.......... 0,078 » » 6,746» Chlor entsprechen ferner......... 11,123 » » Somit ergiebt die Berechnung im Ganzen. .98 Ludi Cloralkalien. Die directe Bestimmung ergab aber....... 23, » Betrachten wir den Verlust als Natron, das an Schwefelwasserstoff und unterschweflige Sáure gebun- den ist, welche die wässerige Lösung der Asche in äusserst geringer Menge enthielt und der Bestimmung entgangen sind, und berechnen wir diese Verbindun- gen als schwefelsaures Natron, so müssen wir zu den gefundenen 5,369°/, schwefelsaures Natron noch 0,267°/, hinzufügen und erhalten also: 5,636°/, schwe- felsaures Natron. 100 Theile der Asche enthalten also: a) In Wasser lósliche Bestandtheile. Schwefelsauren Kalk 3,044% ‘Schwefelsaures Kal eisene REEL EES ER 8,421» chwefelsaures Natron, mit Spuren von Schwefelnatrium und unterschwefligsaurem Natron ‚636 » Chlornatrium. . Ke 11,123» e E ER a 0,571» Jodnatfiumt... Se d'Re ee 0,201 » 28,9969/, . b) In Wasser unlósliche, aber in Sáuren lósliche Bestandtheile. Kohlensaure Bitter- und Kalkerde mit Eisenoxyd, Thon- erde, Manganoxyd und Phosphorsäure............... 11,817 » €) Auch in Sáuren unlósliche Bestand- theile. OO ICO oil. ee re disi PE 2,526% Kölle He ef 3,530 » Quarzsand 2... 42,635» 58,691 » Hygroskopisches Wasser und Verlust................: 0,496 » 100,000 - Kohle und Quarzsand kónnen nur als zufällige Be- standtheile, Verunreinigungen, der Asche betrachtet werden. Erstere ist deshalb in so grosser Menge vor- handen, weil ich verhältnissmässig nur eine geringe Quantität Pflanzen einäscherte und deshalb nicht die zu ihrer vollständigen Verbrennung nöthige Tempe- ratur erhielt. Der Sand haftet sehr fest an den s trockneten Pflanzen und kann, wenn diese nicht In feuchtem Zustand vorlier in Wasser abgespült wer- den, nur sehr schwierig 'entfernt werden. Würden die Pflanzen, welche ich zur Darstellung meiner Asche verwendet habe, vollkommen von Sand * 309 befreit gewesen und vollständig verbrannt worden sein, so hätte ihre Asche enthalten: 7,02%, schwefelsauren Kalk. schwefelsaures Kali. schwefelsaures Natron. Chlornatrium. Bromnatrium. Jodnatrium. kohlensaure Kalk- u. Bittererde u. s. w. Kieselerde. 100,009/,. Betrachten wir nun die in Wasser lóslichen Be- standtheile, und berücksichtigen wir von diesen auch den schwefelsauren Kalk nicht, da er keiner techni- schen Verwendung fähig ist und wegen seiner Schwer- löslichkeit leicht abgeschieden werden kann, so finden wir die Salze in der Aschenlauge in folgenden Ver- hältnissen neben einander in Lösung: Schwefelsaures Kali..... 82,450/ . Schwefelsaures Natron...21,73 » Chlornatrium ........... 42,85 » Bromnatrium .......... 2,20» Jodnatrium 0,77 » 100,009. Das schwefelsaure Kali, als das schwerlöslichste dieser Salze, lüsst sich bis auf einen kleinen Theil dureh Kristallisation abscheiden. Auch ein ziemlich betrüchtlicher Theil des schwefelsauren Natrons würde sich durch Kristallisation trennen lassen, wie ich es auch bei meinem Versuche mit 50 Pfund Asche er- halten habe; doch bei einer technischen Verarbeitung der Asche der Seegewüchse würe es wohl am vor- theilhaftesten die Salzmasse, nach Abscheidung des schwefelsaffren Kalis und des Broms und Jods, in . Glaubersalz umzusetzen und zur Sodafabrikation zu verwenden. Archangel, im Januar 1860. H , Analyse des Wassers der weissen See. Nachdem ich in der Asche der Pflanzen des weissen Meeres Jod und Brom nachgewiesen und daraus dar- gestellt hatte, wünschte ich diese Körper auch direct im Wasser der weissen See nachzuweisen und wo móglich quantitativ zu bestimmen. Mit den ersten Winterwegen fuhr ich deshalb nach dem Meeresstrand und am 18. November, bei einem schwachen Ostwinde, Schöpfte ich das Meerwasser in der Nähe von Nonoxa. Ich füllte mehrere Flaschen und ein Glasgefäss, das des Sciences de Saint- Pétersbourg. ein Wedro fasste, damit an, nachdem ich sie vorher mit Meerwasser ausgespült hatte. l. Bestimmung des spezifischen Gewichts des Meerwassers. An einem Twaddle’schen Arüometer zeigte das Meerwasser ein spezifisches Gewicht — 1,0170 bei 12? € Ein Gläschen mit eingeriebenem und durchbohr- tem Glasstöpsel, das bei 16° C. 14,8928 Grm. destil- lirtes Wasser fasst, fasste bei derselben Temperatur 15,1411 Grm. Meerwasser, somit ist das spezifische Gewicht desselben, durch die Wage gefunden, bei 16°C. — 1,01667. 2. Bestimmung des Gesammtrückstandes. Der Gesammtrückstand des Meerwassers wurde durch Abdampfen in einer Platinschale bei gelinder Wärme und darauf folgendes Trocknen bei 160? be- stimmt. 15,8211 Grm. Meerw. hinterliessen bei 160? 0,351 Grm. Rückstand 32,9011 » » » * , 0,738 » Im Mittel beider Versuche 2,2351 %, Rückstand. Das Meerwasser enthält also: 97,7649 %, Wasser. 3. Bestimmung des kohlensauren Kalks. Zur Bestimmung des kohlensauren Kalks, der in dem Meerwasser sich in Lösung befindet, wurde ein Liter desselben in einer Kochflasche eine Stunde lang gekocht unter zeitweiligem Ersetzen des verdunsten- den Wassers. Nach 24 stündigem Stehen wurde ab- filtrirt und der erhaltene kohlensaure Kalk als schwe- felsaurer Kalk gewogen. 1013,0 Grm. Meerw. gaben auf diese Weise: 0,0145 Grm. schwfls. Kalk » » » 0,0165 » » » 054,5 » » 100000 Theile Meerwasser geben also: 1,499 Theile schwefels. Kalk oder sie enthalten 1,102 Theile kohlensauren Kalk. 4. Bestimmung des Chlors, Broms und Jods. Eine gewogene Menge Meerwasser wurde mit schwach angesäuerter salpetersaurer Silberoxydlósung vollständig ausgefüllt, der Silberniederschlag auf ei- nem getrocknet gewogenen Filter gesammelt, bei 100* getrocknet und gewogen. 17,7822 Grm. Meerwasser gaben: 0,8665 Grm. Silberhaloid. 19,9290 » » » 09747 » » Im Mittel gaben also 100000 Theile Meerwasser 4882,37 Silberhaloid. 3084,1 Grm. Meerwasser wurden nun nach der Me- thode von Herrn Professor v. Fehling mit einer zur * Bulletin de l’Académie Impériale Füllung des Chlors nicht ausreichenden Menge salpe- tersaurer Silberoxydlósung versetzt und 24 Stunden unter zeitweiligem Schütteln stehen gelassen, darauf der Niederschlag auf einem getrocknet gewogenen Fil- trum gesammelt und nach dem Trocknen bei 100* gewogen. Es wurden im Ganzen 5,767 Grm. Silber- haloid erhalten. Im Strome von Chlorgas erwärmt verlor dieses Silberhaloid: 2,6615 Grm. verloren: 0,0317 Grm. ` 2,9016 » » 0,0888 » also: 5,5631 Grm. verlieren 0,0655 Grm. und 5, dei aiios verlieren 0,0679 Grm., somit enthalten 3084,1 Grm. Meerwasser: 0,0679 . 1,7957 Grm. — 0, 1219 Grm. Brom oder 100000 Theile pacc: 8,95 Theile Brom. Die geringe Menge Jod, welche neben dem Brom in dem Meerwasser enthalten ist, konnte ich aus Mangel einer Chlorpalladiumlósung nicht genau bestimmen und ich berechnete daher aus dem Verluste des Sil- berhaloids im Chlorgase die demselben entspreehende Menge Brom’). Qualitativ gelang es selbst nur schwie- rig, Jod mit Sicherheit*zu erkennen. 4 Liter Meer- wasser wurden bei gelinder Wärme nach und nach auf ungefähr 200 Grm. eingeengt, die Mutterlauge von den ausgeschiedenen Kristallen abgegossen und nun in einen Theil derselben vorsichtig etwas Chlor- wasser gegossen. Die Mutterlauge färbte sich röth- lich gelb und auf Zusatz einiger Tropfen Chloroforms, färbte sich dieses beim Durchfallen durch die Salzlö- sung röthlich violett, während aufgegossener Aether, der durch Umrühren mit einem Glasstabe mit der Salzlösung in Berührung gebracht wurde, eine inten- siv gelbe Farbe annahm. In den Farben des Chloro- forms und Aethers zeigte sich besonders am Anfange der Reaction, ein auffallender Unterschied, indem das Chloroform entschieden violett gefärbt war, während Aether die Farbe des reinen Gelb zeigte. Nach eini- ger Zeit und auf Zusatz noch einiger Tropfen Chlor- wassers fárbte sich Chloroform wie Aether hellbraun. — Zu dem anderen Theil der Mutterlauge setzte ich etwas Stürkekleister und darauf vorsichtig verdünnte 2) 250 Grm. Meerwasser mit einer ammoniakalischen Lósung von salpetersaurem een versetzt, die äusserst geringe Menge Nie- derschlag auf ei mit Säure und destillirtem dE sorgfältig ausgewaschenen Filter gesammelt, mit ar tigem und darauf mit schwach salpetersaurem Wasser FAE gaben 0,001 Grm. Silber, was 0,001175 Grm. Jod entspricht und 100000 Theile Meerwasser würden also: 0,47 Theile Jod enthalten. Salpetersäure. Die Flüssigkeit färbte sich violett, auf weiteren Zusatz von Salpetersäure braun. 5) Bestimmung der Kieselerde. Die Kieselerde bestimmte ich durch Verdampfen des mit Salzsäure angesäuerten Meerwassers bis zur Trockene, darauf folgendes Befeuchten mit concen- trirter Salzsäure, Lösen in destilirtem Wasser und Filtriren. 250 Grm. Meerw. gaben: 0,0017 Grm.Kieselerde u.bei einem2.Versuch 250 » ) 0,0015 d » Im Mittel also: 0,0016 Grm. Kieselerde oder 100000 Theile Meer- wasser enthalten: 0,64 Theile Kieselerde. 6) Bestimmung der Schwefelsäure. Das Filtrat von der Kieselerde wurde mit Chlor- bariumlósung gefällt. 250 Grm. Meerwasser gaben 1,0245 Grm. schwefelsauren Baryt, 250 ) 1,0890 » ) » 100000 Theile Meerwasser gaben also im Mittel 412,7 Theile ary schwefelsauren t oder enthalten: 141,51 Theile wasserfreier Schwefelsáure. 7) Bestimmung des Eisenoxyds und der Thon- erde. Eisenoxyd und Thonerde sind in so geringer Menge in dem Meerwasser gelóst, dass ich sie beide zusam- men bestimmte, und zwar indem ich die abgewogene Menge Meerwasser mit Ammoniak versetzte, filtrirte, nach dem Auswaschen in Salzsäure löste, darauf wie- der mit Ammoniak fällte und diese Operation noch einmal wiederholte. 91,453 Grm.Meerw.gaben auf diese Weise: 0,0025 Grm. p mit rae 85,6385 » » aa DR » 0,0020 100000 Theile Meerwasser enthalten also: 2,54 Theile Eisenoxyd + und Thonerde, in welchen ich bei einem Versuche mit 2 Litern Meerwasser Spuren von Phosphorsäure und Manganoxyd erkannte. 8) Bestimmung des Gesammtkalks und des schwefelsauren Kalks. E Die Filtrate vom Eisenoxyd und der Thonerde wur- den mit Salmiak und oxalsaurem Ammoniak versetzt, der erhaltene oxalsaure Kalk, nach dem Auswaschen und Trocknen, im Platintiegel in schwefelsauren ver- wandelt und als solcher gewogen. ut 458 SE ierg i 0,215 Grm. schwefelsauren Kalk, 85,0385 oai ope unu E dm. Im Mittel gaben daher 100000 Theile Meerwasser 236,600 Ge? schwefelsauren Kalk. Nach Bestimmung 3) sind aber 1,499 Th ue als kohlensaurer Kalk (1,102 Theile) im Meerwasser, somit: sind in 100000 Theilen Meerwasser 235,101 Theile schwefelsaurer Kal 313 des Sciences de Saint - Pétersbourg. 314 9) Bestimmung der Bittererde. Das eingeengte Filtrat vom oxalsauren Kalk mit Ammoniak und phosphorsaurem Natron versetzt, gab die Bittererde in Form von phosphorsaurem Bit- tererde-Ammoniak, das geglüht und als pyrophosphor- saure Bittererde gewogen wurde. 91,458 Ve ner gaben: 0, Se Ge? poe MIR 85,638 0,1 100000 Theile Meerwasser gaben also: 200,46 Theile pyrophosphor- saure Magnesia, oder sie enthalten 71,93 Theile Bittererde. Kali konnte nur in der Mutterlauge, welche zur Erkennung des Jods diente, mittelst Platinchlorids nachgewiesen werden und wurde nicht bestimmt. 10) Berechnung und Zusammenstellung der Resultate. 100000 Thl. Meerw. enthalten im Ganzen: 141,51 Thl. Schwefelsäure u. 235,10 Thl. schwefels. Kalk enthalten: 138,29 » » somit bleiben noch 3,22 Theile Schwefelsäure, welche an Bittererde gebunden sind und 4,84 Theilen schwefelsaurer Bittererde ent- sprechen. 3,95 Theil Brom entsprechen ferner: 4,55 Theilen Brom- magnium und entsprechen 0,99 Theilen Bittererde. Nach Bestimmung 4) geben 100000 Theile Meerwasser 4882,37 eier Silberhaloid, . u. enthalt. 3,97 Thl. Poen. welche 9,28 Bromsilber geben. Somit bleiben... geck ‚09 Theile Chlorsilber, welche 1202,16 Theile Chlor enthalte Nach Bestimmung 9) wurden im Gage: 71,68 Thl. Bittererde gefund. Davon sind an Schwefelsäure gebunden 1,62 » rs 0,99 » Somit es noch.... 69,07 Thl. Bittererde, die an Salzsäure gebunden sind und 163,12 Theilen Chlormag- nium entsprechen. Sie PR AS 121,48 Theile Chlor, somit bleiben 1202,16 — 121,48 — 1080,68 Theile Chlor, welche als Chlornatrium in dem Meerwasser enthalten sind und 1781,82 Theilen Chlornatrium entsprechen 100000 Theile Meerwasser enthalten also: Chlornatrium : 1781,82 anh Chlorm een 163, H tJ DEREN, 455 Besten Den rando 4,84 Schwefelsauren Kalk oblensauren Kalk ` Eisenoxyd und Thonerde...... Kieselerde to bi Qt ka Zen 0 nt eoo t SS Ss E Ss 064 » Br 2193,71 Theile. Wasser und Verlust...........97800,29 » 100000,00 Theile. Analyse zweier Salzsoolen. Die Salzsoole, welche in Nonoxa versotten wird, wird aus 2 circa 3 Faden tiefen Brunnen geschöpft. Die beiden Brunnen liegen ungeführ 20 Faden von einander entfernt in der Thalsohle zweier Hügel. Nach Aussage des Verwalters soll der Salzgehalt des einen Brunnens gewöhnlich doppelt so stark sein, als der des anderen; doch sollen im Frühjahr und Herbst die Brunnen von zufliessendem Regenwasser so sehr geschwächt werden, dass die Soole zu dieser Zeit nicht versotten wird. An demselben Tage als ich das Meerwasser zu mei- nen Untersuchungen schöpfte, versah ich mich auch mit der Soole beider Brunnen. . Untersuchung der Soole des Brunnens, welcher als der stär- kere bezeichnet wurde 1) Bestimmung des spezifischen Gewichts. Das Gläschen, welches bei 16? C. 14,8928 Grm. destillirtes Wasser fasst, fasste bei derselben Tempe- ratur 15,905 Grm. Socle, somit wurde das spezifische Gewicht der Soole bei 16? — 1,0679 gefunden. 2) Bestimmung des Gesammtrückstandes. 6,6568 Grm. Soole in der Platinschale abgedampft und bei 160° getrocknet, hinterlassen 0,6203 Grm. = 9,318", feste Bestandtheile; oder die Soole ent- hält: 90, 682 ^j, Wasser. 3) Bestimmung des in Lüsung befindlichen koh- lensauren Kalks. 236,0415 Grm. Soole gekocht unter zeitweiligem Ersetzen des verdunsteten Wassers und nach vier und zwanzigstündigem Stehen filtrirt, gaben, nachdem der kohlensaure Kalk in schwefelsauren verwandelt worden war: 0,039 Grm. schwefelsauren Kalk. Die Soole enthält also: 0,012 ^/ kohlensauren Kalk. 4) Bestimmung des Chlors. 7,790 Se Soole gaben 1,705 E e 7,725 » 1,657 Im Mittel geben also 100 Theile: 21,609 Theile Chlorsilber oder sie enthält 5,855% Chlor. 5) Bestimmung 1 Schwefelsäure. 16,8775 Grm. Soole gaben 0,0690 Grm. schwefelsauren Baryt, 37, » » 0,1510 » » » Im Mittel = 0,408%, schwefelsaureu Baryt und in 100 Theilen der Soole sind also 0,1398%, Schwefelsäure enthalten. 6) Bestimmung des Eisenoxyds und der Thon- erde. 91,207 Grm. Soole mit Ammoniak versetzt, filtrirt, der Niederschlag in Salzsäure gelöst und mit Ammo- niak gefällt, gaben 0,0035 Grm. Eisenoxyd mit einer Spur Thonerde, was: 0,004 %, entspricht. 315 Bulletin de l'Académie Impériale 7) Bestimmung des Kalks. Das Filtrat vom Eisenoxyd und der Thonerde wurde mit Salmiak und kleesaurem Ammoniak versetzt und der erhaltene kleesaure Kalk im Platintiegel in schwe- felsauren Kalk verwandelt. 91,207 Grm. Soole gaben 1,105 Grm. — 1,2119% schwefels. Kalk. 8) Bestimmung der Bittererde. Das Filtrat vom kleesauren Kalk wurde eingeengt und mit Ammoniak und phosphorsaurem Natron ver- setzt. Das phosphorsaure Bittererde-Amoniak wurde durch Glühen im Platintiegel in pyrophosphorsaure Magnesia übergeführt. 91,207 Grm. Soole p 2 dem Grm. pyrophosphorsaure Magnesia 284 Grm. = 0,140%, Bittererde. 9) Berechnung und ee der Re- sultate. Der Gesammtkalk, als schwefels. Kalk bestimmt nach 7), is — 1,2119/, schwefels. Kalk, Ferner wurden 0 ale: kohlens. Kalk ge- funden und entsprechen............. 0,016 » » » Und 0,13989/, Schwefelsäure entsprechen 0,238 » » » somit bleiben noch 0,958^/, schwefelsaurer Kalk, der als Chlorcal- cium in der Soole enthalten ist und 0,781% Chlorcalcium ent- spricht. Diese 0,7817/ Chlorcalcium enthalten 0,499% hlor 0, 140°/ , gefundene Bittererde entsprechen 0,330% Chlormagnium und enthalten 0,210 Chlor. im Gan- zen wurden aber 5,355 ^/, Chlor gefunden, somit blei- ben 5,355 — (0,499 + 0,210)—4,646°/, Chlor, wel- che als Chlornatrium in der Soole enthalten sind und 7,660°/, Chlornatrium entsprechen. Die gefundenen 0,004, Eisenoxyd mit einer Spur Thonerde sind grössten Theils als kohlensaures Eisen- oxydul durch überschüssige Kohlensäure in der Soole gelöst; als solches berechnet geben sie 0,005%, koh- lensaures Eisenoxydul. 100 Theile der Soole enthalten also: Chlornatrium 7,660% . Chlormagnium......... ee ee 0,830 » Chlorcalciu 0,781 » LO eet WAR RES 0,238 » Kohlensauren 0,012 » Bohlepanares eel + 0,005 » Salze..... 9,026%,. Wasser...90,974 » 100,0009/,. Untersuchung der Soole des Brunnens, welcher als der schwä- chere bezeichnet wurde, 1) Bestimmung des specifischen Gewichts. Das Gläschen, welches bei 16? 14,8928 Grm. de- stillirtes Wasser fasst, fasst bei derselben Temperatur 15,8903 Grm. Soole, somit ist das specifische Ge- wicht der Soole bei 16^ = 1,0669. 2) Bestimmung der Salze und des Wassers. 13,855 Grm. Soole hinterlassen 1,213 Grm. Rück- stand bei 160? getrocknet. Sie enthält also: 8,754% Salze oder 91,246'/, Wasser. 3) Bestimmung des Chlors. 5,749 Grm. Soole gaben 1,201 Grm. Chlorsilber. 9,5 » » » 4215 » » Im Mittel also 20,95%, Chlorsilber = 5,1809/, Chlor. 4) Bestimmung der Schwefelsäure. 34,827 Grm. Soole nce 0,1327 Grm. er ME 37,200 0,1425 ee HT 5) Bestimmung des Eisenoxyds. 97,025 Grm. Soole gaben: 0,004 Grm.— 0 ics Een 6) Bestimmung des Gesammtkalks. 97,025 Grm. Soole gaben: 1,060 Grm. = 1,092% schwefelsauren Kalk. 7) Bestimmung der Bittererde. 97,025 Grm. Soole gaben: 0,347 Grm. phosphor- saure Bittererde oder 100 Theile Soole enthalten 0,357 %, Bittererde. 8) Bestimmung des kohlensauren Kalks. 120,845 Grm. Soole gaben 0,017 Grm. = ran 3 schwefels. Kalk oder 100 Theile Soole enthalten ........ ,0109/, kohlens. Kalk. 9) Berechnung und | RE der Re- sultate. ES 6) wurde der Gesammtgehalt an gefunden ge =1 pes schwefels. ui sc sind 0,0109/, kohlensaurer Kalk = 0,014 » » Ferner er 0,131%, Schwefel- säure (nach 4)) somit bleiben 0,8550/, schwefels. Kalk, welcher als dd der Soole euasit sé u. 0,697%, Chlorcaleium entspricht. 0,3570, pyroph ten ansprechen) esti Chlormagn. u. enth. 0220h c Fern » Chlorcaleium enth. 0,445» Somit an Kalk und peut: gebundenes Chlor 0,671%- 0,222 » y cium in 317 des Sciences de Saint - Pétersbourg. Nach 3) ist aber der Chlorgehalt — 5,180% ge- funden, somit bleiben 5,180 — 0,671 — 4,509%, Chlor, das als Chlornatrium in der Soole enthalten ist und 7,434°/, Chlornatrium entspricht. 0,004”, Eisenoxyd als kohlensaures Eisenoxydul berechnet entspricht 0,005°/, kohlensaurem Eisen- oxydul. 100 Theile der Soole enthalten: 7,434% Chlornatrium. 0,303» Chlormagnium. 0,697 » Chlorcalcium. 0,223» schwefelsauren Kalk. 0,010» kohlensauren Kalk. ` 0,005» kohlensaures Eisenoxydul. 8,672, Salze. 91,928» Wasser. 110,000%,. Brombestimmung in der Mutterlauge der Salzsoole von Nonoxa. 500 Grm. Mutterlauge, wie sie in Nonoxa beim Ver- sieden des Salzes zurückbleibt, versetzte ich in einem mit eingeriebenem Glasstöpsel versehenen Glase in kleinen Portionen und unter fleissigem Umschütteln mit einer Lösung von salpetersaurem Silberoxyd. Nach mehrtägigem Stehen unter zeitweiligem Durch- schütteln , filtrirte ich den erhaltenen Silbernieder- schlag ab. Nach dem Auswaschen und Trocknen wog er 6,626 Grm. (In dem Filtrat konnte Brom nicht mehr nachgewiesen werden.) 1,655 Grm. dieses Silberniederschlags in einer Ku- gelröhre einem Strome getrockneten Chlorgases aus- gesetzt, verloren 0,1245 Grm. 6,626 Grm. Silber- haloid verlieren also: 0,4984 Grm. und enthalten 0,4984. 1,7957 — 0,895 Grm. Brom. 100 Theile der Mutterlauge enthalten 0,179 Theile Brom. Selbst mit der grössten Sorgfalt konnte Jod nicht mit Sicherheit in der Mutterlauge neben dem Brom erkannt werden. Archangel, im Februar 1860. 4 Kritische Bemerkungen, von A. Nauck. (Lu le 8 juin 1860.) | I. Aesch. Prom. 239: Svntous A da olete mpoSépevog Toutou tUysiv CUx Tue mv arcs, AAAA vnieods 08 depdëmrenar, Zuvl voxdei go, ` Man sagt wohl dy cix o "seet, wie dv rend, ev Ayo 1 Seo5at und ähnliches; aber v olxto xpociSeoSaí rive ist weder nachweisbar noch erklärlich. In der neusten Auflage des Passowschen Wörterbuchs wird als Be- deutung von roeriSeoSer an unserer Stelle angenom- men «sich etwas zur Aufgabe machen» und danach erklärt: «rpotiSeoSai twa dy cixto, sich jemand in seinem Mitleid zur Aufgabe machen, d. h. ihn bemit- leiden». Diese Auffassung würde nur dann zulüssig sein, wenn es hiesse Syntöv beren rpoSépevos, woge- gen Svntous Ev očete xocSépevog widersinnig ist. Ohne Frage rührt die Prüposition von einem alten Verbes- serer her, der die überlieferte Corruptel Iynrodg dev olete Sépsvog Todreu ruyeiy zu beseitigen suchte. Es scheint mir kaum zweifelhaft, dass Aeschylus schrieb: Sauce: dev očete Sépsvoz, eût olerou tuysiy ovx vEtdS my acce. Bei Aesch. Prom. 645 fi. erzählt Io, wie Zeus ihr nachgestellt und mit nächtlichen Traumgebilden sie beunruhigt habe. Darauf folgen die Worte: Totoiode Tacas euppövas Zeien 655 Suveryópony Öugtnvag, čate Bd rare! ETANY yayavelv vuxcíporz" Évetoara. Schwerlich hat Aeschylus auf éveloacw am Schlusse eines Verses in so kurzem Zwischenraume wiederum oveipara am Schlusse eines Verses folgen zu lassen sich gestattet Vielmehr ist herzustellen oce ÒN Tarpl ErAnv yayavetv vuxtiporem ein geg. Die urkundliche Bestätigung giebt Lykophron, ein fleissiger Leser und Benutzer der Tragiker, V. 225: und Alcaxslov oUpóg Gpehsy Tarıp Teen drnöca: vuxtiporta deinare. Soph. Ant. 465 ff. Nachdem Antigone dargethan hat, dass ihr, deren Leben von so schweren Lei- den geknickt sei, der Tod nur erwünscht sein könne, fährt sie fort: ege Emorys TOUS coU pópou Tuysiv rap cudÈv gies: ad Av eè iv dE dañs untpög Savovr' aSamco» doxeumv vexuv, xelvars dy Tcov, tolade Roi droen er, 465 | Der ungefähre Sinn dieser Worte ist klar: «dem Tode zu erliegen, den du (Kreon) mir androhst, ver- schlägt mir nichts; würde ich die Schwesterpflicht 319 Bulletin de l'Académie Impériale 320 gegen den gestorbenen Bruder vernachlässigt und ihn unbestattet gelassen haben, so hätte ich Grund mich zu betrüben; was mich jetzt trifft, ist mir gleichgiltig». Die Worte des Griechischen Textes geben zu mehr- fachen Bedenken Anlass. Zunächst ist &kyos 466 un- gehörig: «es verschlägt mir nichts» heisst mao cU3év wol gott, nicht aber mag oùdèv goe, Vgl. Ant. 35 und die daselbst von Erfurdt angeführten Beispiele. Auch die Erklärung &Xyog éott rag oudév, der Schmerz gilt mir gleich nichts, kann uns wenig helfen; da An- tigone den Tod als einen Gewinn betrachtet, so kann sie in diesem Zusammenhange das pcpov Tuyeiv nicht als ein &\yos bezeichnen; obenein streitet gegen diese Auffassung die Stellung der Worte. Sodann ist AX à» — xeivors à» Tyco» mindestens sehr bedenklich, nicht wegen der Verdoppelung des dy, sondern des- halb weil das erste av unrichtig gestellt ist. Weit auf- fallender ist es dass Antigone den Polynices durch tòv é us pntpös bezeichnet. Diese Bezeichnung würe ganz in der Ordnung, wenn Polynices ihr Stief- bruder würe, von derselben Mutter, aber von einem anderen Vater. Bekanntlich sind jedoch Polynices und Antigone von väterlicher wie von mütterlicher Seite Geschwister, und wie an anderen Stellen, theils in der Sophokleischen Antigone theils sonst, diese eng- ste Verwandtschaft ausdrücklich hervorgehoben wird), so ist sie hier von solcher Wichtigkeit, dass neben der gemeinsamen Mutter unmöglich der gemeinsame Vater fehlen darf. Und wie soll man die Worte cóv dë ps umrpög Savcvra verstehen? Jeder Zuhörer musste glauben, Antigone bezeichne die Iokaste als Mörderin des Polynices. Endlich ist gece dene sinnlos: nach der Lesart des Laurentianus A moyduny wird nvoxepmv zu schreiben sein, was im Parisinus A sich findet; und da erhebt sich wieder das Bedenken, dass eine Form wie yvoyöumv statt nvecyounv im Tri- meter sich nicht rechtfertigen lässt. Man wird nach dieser Darstellung sich des Verdachtes einer durch- greifenden und gewaltthätigen Fälschung der ursprüng- lichen Worte nicht erwehren kónnen: über die authen- tische Lesart lassen sich unter solchen Umständen nur unsichere Hypothesen aufstellen. Folgendes würde, 1) Soph. Ant. 513: Sparpos èx pıds TE xal Taurou matoce. 145: dn TOT Oruyepofv, ê ratgóe Bue pntpée TE uto ierg ert, Ari- ott xnx Cito maroc. Hero- wie ich glaube, wenigstens von Seiten des Sinnes ge- nügen: ere Šporye Toüds ToU popou Tuyeiv ' map oùdév AN asamrov ei tòv dE euis gege Tarpög ve TOY SavóvT NVsoyöpumy, xelvors dy TAyouy, zeg äs 9 ox Adyuvonat. Und wie konnte daraus dasjenige entstehen, was in unseren Handschriften sich findet? Ich denke, in Folge eines leicht erklärlichen Schreibfehlers; man schrieb 466 f. nach Anleitung des Sinnes, ohne auf das Me- trum zu achten: rap’ oùdév: dX. ei cov dÉ épis umtpös marpds TE t» Savóvv ASATTOVY etc, und hiernach bemühte man sich zwei metrisch rich- tige Trimeter herzustellen, indem man theils supplirte theils kürzte: rap oùdév _ u AAN ~ el Toy dE pis untpös [raroës te xv] Savévr desse Tyy[e]oxópeny v -. Dass gerade um des Sinnes willen die ursprüngliche Wortfolge von den Abschreibern ófters unwillkürlich verlassen wurde, lässt sich evident darthun. Ein schla- gender Beleg dafür findet sich bei Soph. El. 433 f., wo die ursprüngliche Lesart, ud Gotov Zeg: loravar wreplopate uvauxóg oUdL Aourpa rpoap£peiv TATE, überging in 099" Gctov éySo&g "(uvouxóc loravat xrepiopat oùdè Aoutod Trpoapepeıv Tarp. So der Laur., worauf in schlechteren Handschriften das Metrum in Ordnung gebracht wurde durch die Interpolation éySg&c drè yuvauxos iotavat. Mit leichterer Mühe lässt sich eine andere Stelle der Antigone in Ordnung bringen, wo die Herausge- ber das offen vor Augen Liegende nicht gesehen ha- ben. V. 1037 sagt Kreon: xeodaiver, dj. xoAd xe tòv pe; Zapdeov Hhextoov, el Bouhecde, xal ccv ' Iv8mxóv Xpuaov. Hermann bemerkt mit Recht, was kaum verdiente ge- sagt zu werden, dass die Variante ev "zé Zapèewy sich nicht wohl vertheidigen lasse. Nicht aber möchte ich Hermann beistimmen, wenn er meint, die Vulgate zöv xQóg Zapdewv verstosse gegen den sogenannten L Canon Porsonianus. Das einsilbige oc schliesst sich an Zdo3eov so eng an, dass ps Zapdeov, soweit es sich um Rhythmus und Caesur handelt, die Stelle eines viersilbigen Wortes im Verse vertritt. Wie also beispielsweise ein Tragiker sich niemals gestatten konnte, einen iambischen Trimeter mit den Worten xepdmtvs Tov pd Zdo8cov zu beginnen, so wenig als etwa Euripides einen Trime- ter pn por Slyns TÔv Twv dree: dy schreiben konnte °), so ist andrerseits der Versausgang toy rods Zdp5cov rhythmisch eben so unverfänglich als der Vers- ausgang "ou BouAeupcov. Aber gesetzt der Ausgang M Toy xpog Zapdeov stritte gegen das mit bewunderns- würdigem Scharfblick von Porson erkannte und spä- | ter durch die Autorität der besseren Handschriften an nicht wenigen Stellen glänzend bestätigte Gesetz: nimmermehr würde der Spondeus des fünften Fusses so gerechtfertigt werden können wie Hermann es thun zu dürfen glaubte. Er sagt: «nec profecto est, quod quis in producta syllaba haereat, si perite proferatur ver- sus, pausa facta post xepdatvere». Daran ist gar nicht zu denken , dass eine Pause über einen metrischen Fehler hinweg helfen kónnte. Der Spondeus des fünf- ten Fusses verschwindet aber hier zufällig, wenn man, was Hermann nicht zu thun pflegte, in der Kritik ei- nen Unterschied macht zwischen guten und schlech- ten Handschriften. Das tòv x90; Zarpdeov hat für sich die Autorität des Eustathius und der schlechten Co- dices: im Laur. A steht dagegen tà rpsoapdewv, und über der Endung des Artikels findet sich cv von er- ster Hand. Offenbar rührt dies c» von einem Verbes- serer her, der «£v NAsxtpov statt cd. NAextpov verlangte. Nach allen Regeln der Kritik ist an unserer Stelle «à rpocapdeav als die allein verbürgte Überlieferung an- zusehen. Wir werden also mit sehr leichter Änderung Schreiben müssen: ` xeobatve, Eunoläte TATO Zapdeov Te XTQOY. Diese Emendation lehrt zugleich, dass die bisher all- gemein verbreitete Annahme eines Masculinum sx- Teos aus der älteren Zeit sich durch nichts stützen lässt; wenn spätere Schriftsteller, wie Eustathius, von diesem Masculinum reden, so wurden sie wohl eben _ 2) Vgl. meine Observ. crit. de trag. Graec. fragm. p. 15 f. Tome II. , des Sciences de Saint - Pétersbourg. nur durch die falsche Lesart bei Sophocles getüuscht, so dass 6 YXextpos als eine überhaupt irrthümliche Form ünzusehen ist, Ein noch auffallenderes Beispiel von N ichtachtung der für die Kritik allein in Betracht kommenden Hand- schriften finden wir bei Soph. Phil. 220. Philoctet re- det die Fremdlinge, welche auf seiner von dem Ver- kehr der Menschen abgeschnittenen, óden und einsa- men Insel sich eingefunden haben, mit folgenden Worten an: , a - , " TLVES TOT de yiv TAVde vuoto Aën 220 XATÉOYET, OUT een ou OUT oix CU. Evry; Tolas tátpas OR av d yévove zech , HR 3 , - ` e , Tuyo X» ELTWV; ox pèv yap EXkadoc - e , GTOAÑS UMApyeı TPOCPIAEOTATNE &y.ct, povis 9'axcücat Bovkonar. 225 Der vorletzte dieser Verse ist einerseits überflüssig, andrerseits ungeschickt. Sicherlich würde niemand etwas vermissen, wenn es ganz einfach hiesse cxpa pèv yap EXxkadcs, povis 9 dxcücat Zeene, wo ‘EXddos cyua so viel ist als cy Ta ‘EXinvxév, Vgl. Eur. fr. 479: TeuSodvctoy ò} cy Tio Muctaz ySo- we, So dürfte auch Eur. Iphig. Taur. 246 zu lesen sein: Träger: tivos yis erën Eycucty» où Eévor; statt des überlieferten cívoz yñç dvop' Eyonaıy ot évet, wo ich ehemals mit einer allerdings leichteren, aber nicht sinngemässen Änderung vésev iycuctv geschrie- ben habe. Wenn in den obigen Versen cccX$; hinzu- tritt, so wird damit nichts bezeichnet, was nicht in oynpa schon enthalten wäre. Man braucht nur Stel- len wie Ar. Ran. 463: xa$' 'HoaxMa tò oyñpa xal To Ad &yov, zu vergleichen, um die Entbehrlichkeit des Zusatzes oroXfg zu erkennen. Unpassend aber sind die Worte rposp!isotarnz pot. Damit sagt Phi- loctet aus, dass er die Hellenische Tracht liebe, wäh- rend er vernünftiger Weise nur sagen kann, dass das Volk der Hellenen ihm theuer sei. Auch in psycho- logischer Hinsicht ist es nicht angemessen, wenn Phi- loktet seine Zuneigung zu den Hellenen zu erkennen giebt, bevor er noch weiss, wen er vor sich sieht. Es ist hiernach wohl unzweifelhaft, dass V. 224 nichts ist als die Zuthat eines ungeschickten Emendators, 21 Bulletin de l'Académie Impériale 324 der an der Kürze der Worte cya pi» yap EXados ohne allen Grund Anstoss nahm und sein Wasser hin- zuthun zu müssen glaubte. Aber auch V. 220 ist in der jetzigen Gestalt unrichtig. Freilich ist hier wie an tausend anderen Stellen der Fehler so übertüncht, dass keine Divination das richtige ähnen würde, wenn nieht die Handschriften uns zu Hilfe kämen.. Der Fehler liegt in vaox(Ào maty. Dass an diesen eben nur überflüssigen und nichtssagenden, sonst aber nicht im mindesten auffalenden Worten keiner von allen Herausgebern bisher Anstoss nahm, wird niemand ih- nen zum Vorwurf machen. Einen grossen Mangel aber entweder an Sorgfalt oder an Urtheil verräth es, wenn Ausgaben, die für kritische gelten und die Ab- weichungen von der handschriftlichen Überlieferung darlegen wollen, mit tiefstem Stillschweigen über die Thatsache hinweggehen, dass die besten Handschriften (Laurentianus A und R) statt vautio Thaty etwas ganz anderes bieten, nämlich xdx motas natpas. Eben dies xüx rolas Tou, liegt auch in der Corruptel xatt ein: neroas (qo. martpas) der Handschrift IT. Mag diese Thatsache auch zunächst etwas unbequem sein, so ist sie doch weder zu ändern noch zu ignoriren. Vielmehr haben wir schon um der Autorität des Laur. A willen vaux(Ao miary für eine ganz willkürliche Änderung, xax rolas rarpas für die allein zuverläs- sige Überlieferung zu halten. Dies nach dem ander- weitig fest stehenden Werth der Sophocleischen Hand- schriften sich ergebende Urtheil wird durch die Be- schaffenheit der hier vorliegenden Discrepanz nur be- stätigt: es ist klar, dass xdx tege mong verlassen wurde, weil zwei Verse später rofas rarpas folgt, wogegen wenn vautéo that überliefert war, nicht der leiseste Grund denkbar ist, der jemand bewogen haben könnte dafür xax rolas «coa; zu substituiren. Nun ist klar dass rolas narpas entweder 220 oder 222 unrichtig ist. An der zweiten Stelle scheint es durch das sich anschliessende 7 yévous gesichert zu sein; darum glaube ich dass die alten Emendatoren Recht hatten, wenn sie es an der ersteren Stelle | für fehlerhaft hielten. Diese Annahme gewinnt an Wahrscheinlichkeit besonders noch dadurch, dass be- kanntlich die ersten und letzten Silben jedes Verses am leichtesten verloren gehen und durch falsche Sup- plemente ersetzt werden. Aller Wahrscheinlichkeit nach schrieb der Dichter: rives mov de yiv TAVÈE xax tolas TUANS XATÉOYET, OÙT EDOPLOV eut OUXCUMÉYTV; So bekommen wir einen durchaus passenden Sinn; eben weil Lemnos weder svopp.og noch otxovpévy ist, erscheint es als ganz natürlich, dass Philoctet fragt, welcher Zufall die Fremden hierher geführt. Empfoh- len wird die vorgeschlagene Änderung durch d daer. xalaç tuyns El. 48, èx uge tats Oed. R. 1036, ex Selas uge Phil. 1326. Soph. Oed. R. 681 f.: doxnots grade Adyov de Sarre dE xal tò ph évxov. Über den Sinn dieser Worte herrscht kein Zweifel: «ein unbegründeter Verdacht wurde ausgesprochen, es schmerzt aber auch der ungerechte Vorwurf». Unpassend ist hier das Verbum darreıv, welches ein Zerfleischen bezeich- net. Ohne Zweifel ist zu lesen: ` Saxver DE xal To py £vOtxov. Ganz entsprechend heisst es Ai. 1119: «à oxAnpa ydo cot, xd» Uméo8ue 7, daxvet. Ähnlich an zahllosen anderen Stellen, wie Hom. Il. E, 493: daxe 95 ooévas "Extopa pô%os. Eur. Hipp. 1313: daxver os pÜSos. Med. 1370: cold ouxdT elol toüro ydp oe Berg, El. 291: aere ydp o0» xdx TÖV Supaloy "dro | 8dxvet Bporous. Ale. 1000: Aurn xapdtav InyIneopat. Rhes. 596: Avry xapdtav SeSnyuévor. Med. 110: sg Inyseion xaxciow. Ar. Ach. 1: dom Sé nypa cT épavtoÿ xapdlav. Soph. Ant. 317: Ev Toioty civ 1) Ent Th Puyi daxvet; Soph. Oed. R. 1289. Der Exangelos berichtet von dem Zustande des Oedipus, der durch die furchtbare | Gewissheit, dass er seinen Vater erschlagen und mit seiner Mutter in Blutschande gelebt hat, zur äusser- sten Verzweiflung getrieben ist: Bo Artus xX Son, xat Bn ctv, ‚ots rct Kadyetorot TÔv TaTtpoxTóvoY, Tov pyts — av guder ovè Ent pot, óc gx ySovóc Bidon éautòv oud éxt 1290 neun ðóporç doaiog XTÉ. | Was für ein Verhältniss V. 1289 angedeutet und als dyéc:cv und &epnrev nicht näher bezeichnet wird, ist klar: es fragt sich nur, ob «óv pnrpös dafür der rechte Ausdruck ist. Wie é MiAtıddcv den Sohn des Miltiades bezeichnet, so ist ó pmreds der Sohn der Mutter. Dies wenigstens.ist es, was der Ausdruck 325 des Sciences de Saint - Pétersbourg. zunüchst besagt. Man wende dagegen nicht ein, dass zöv-untpös in dieser Auffassung überhaupt undenkbar sei: welchen Vorwurf pntoòs xaiz involvirt, geht aus . den im Philol. XI p. 282 gegebenen Nachweisungen hervor. Wenn also ev untods am natürlichsten für Toy pnrpös naida genommen wird, hier aber in diesem Sinne nicht genommen werden kann, so hat Sophocles einen ungeschickten Ausdruck gewählt, falls er näm- lich das was die Handschriften ihm beilegen, wirklich schrieb. Kann nicht aber auch äu unrpös xóct» oder dvBpa verstanden werden? Allerdings findet sich diese Ellipse zuweilen; aber damit ist nichts gewonnen, weil die Ellipse von rats die natürlichere und also eine falsche Deutung oder doch eine Zweideutigkeit unvermeidlich ist. Die Worte audöv dude cU3t nTa po: weisen darauf hin, dass Oedipus in seiner leiden- schaftlichen Exaltation einen Ausdruck gebraucht hatte, den zu wiederholen dem Exangelos das Schick- lichkeitsgefühl verbietet, den er daher nur in ver- schleierter Form andeutet. Die Andeutung selbst muss, wenn der Bote nicht in Räthseln sprechen will, noth- wendiger Weise so beschaffen sein, dass sie vom Pu- blicum verstanden wird. Danach kann es nicht zwei- felhaft sein, was Oedipus gesagt; er hatte sich eines obscönen Wortes bedient, das in allgemein geläufiger Ellipse leicht ergänzt wird, eines Verbum, das jeder versteht, sobald er die richtige Lesart vor sich sieht: Toy TATOCXTOVOY, Toy buede — add dudd cJài Inte por. Beispiele dieser Ellipse anzuführen ist kaum noth- wendig. Ar. Vesp. 1178: 6 Kapderioy én prépa. Theocr. 1, 105: «àv» Kózgw ó Boxédlos. Parmenio Anth. Pal. 5, 34: ó Zeug «iy Aavanv youccó, xayo As Gi Xoucoü: mhséova yàp Beier tod Aude où Bivapum. Xenarchus Com, 3 p. 617: xol tôw Exdarny Zo ` Adeds, ebreids, He? muépav, mpóg Zoo, Tavras Teérous. Georgius Rhet. vol. 1 p. 562, 24: rordopiav Toy ToMTôv, de 6 Selva my Tod evos Yanerıv, xal CUToc Exeivon Soipdrioy xéxkopev. Und so an anderen Stellen, wie in dem bekannten a Inachiam ter nocte potes, mihi semper ad unum mollis opus» bei Horat. Epod. 12, 15. Wie in diesen Beispielen der Accusativ steht, so ist | © es nothwendig an der Sophocleischen Stelle pnteés in Pnteoe zu verwandeln. Allerdings ist diese Ellipse der Redeweise des gewöhnlichen Lebens ent ! d P d und so kommt sie denn fast nur in leichter und scherz- hafter Poesie vor. Allein man wird den Unterschied der Sophocleischen Stelle im Vergleich zu den übri- gen nicht verkennen: Sophocles hat den vulgären Ausdruck dadurch veredelt, dass er aus der Ellipse eine Aposiopese macht. Damit ist einer Verletzung des sittlichen Gefühles vorgebeugt, wenigstens nach den Begriffen der Alten, die in der Besprechung na- türlicher Verhältnisse sich freier und unbefangener zeigten als es bei uns die Sitte verträgt. Aus dem Oed. R. selbst liessen sich mehrere Stellen hiefür an- führen, wenn es unsere Absicht wäre, diesen Punkt weiter zu erörtern®). Nach dem Muster des Sopho- cles bediente sich ganz derselben Ellipse und Aposio- pese Euripides El. 43, wo der Mycenaeische Arbei- ter versichert, dass er die ihm zur Frau gegebene Königstochter Electra nicht berührt habe: - . "i ef dedp Zë — ouvoié por Kurtz. So nämlich ist zu lesen, mit Tilgung des nachfolgen- den abgeschmackten Verses, den eine spätere Hand in Folge der Verkennung der Absicht des Dichters hinzugefügt hat, Zommen dvi" xaoSévog PET Earl Dr. ; Die Gründe für die UneChtheit dieses Verses werde ich seiner Zeit genauer darlegen; für jetzt nur so viel, dass beinahe jedes Wort in diesem Verse das Unge- schick des Urhebers verrüth, vorzugsweise aber čt und Ay als unpassend erscheinen. Nicht unähnlich ist die etwas gezierte und darum weniger glückliche Wendung, die wir bei dem Komiker Philemon vol. 4 p. 45 finden, wenn er sagt: ie Aeuxóc, Zeg gc Tig — dÀX aloyóvopat Aéyet, xéxpaye THAXOÏTOY edäie D — XATApaTOs, DOT CUX Gert Sege *) AaSety. Soph. Trach. 1136. Hercules beklagt dass Deia- nira, die er für die absichtliche Urheberin seiner qualvollen Schmerzen ansieht, zu früh gestorben sei, 3) Vgl. Oed. R. 1208: à p£yac kuny avtos noxsgev marði xoi ra- toi SalapenmoAQ neoelv, TOG mort, TOG TOS ai ratpoat S ahoxes qépetw, réng, ciy ÉduvdSnouv Ze Toccvde; 1405: d vapor yauor, pi aF mue, xxi pureigavres ray dveite toUuèv oxépuæ, und ähnli- ches. Nicht gehört dem Sophocles der derbe Ausdruck du rexoöcav An g. | Tjpooev 1497, vgl. meine 4) Das hier ungehörige zoAaxız scheint nichts weiter zu sein als ein gedankenloser Versuch eine Lücke auszufüllen. Dem Sinne nach sollte man vielmehr erwarten: Got oUx dort rag ade Austen. + 327 Bulletin de l'Académie Imperiale 328 bevor er sich an ihr rächen konnte. Sein Sohn Hyllus sucht ihn eines Besseren zu belehren: YAAOZ. xà» od grpagefn Supóg, ei TÒ rd» naar. HPAKA. Sech Adyou zartefas eins Sy) voets. YAAO2. ray TÒ ën, LAPTE Xeno cà. popévn. Die Worte ärav tò xor lassen sich nicht genügend erklüren oder durch analoge Ausdrücke vertheidigen. Zunächst ist tò oris, das Ding, hier völlig unpassend und auf keine Weise zu rechtfertigen. Aber auch vay ist nicht das rechte Wort; denn in Npapre yen- ota pouévn ist keineswegs das enthalten, was Hyllus oben mit den Worten el tò ën p.«Sot; andeutete. Hyllus sagt hier nur ganz allgemein, dass seine Mut- ter in wohlmeinender Absicht fehlte, und giebt damit zu verstehen, dass sie schuldlos oder doch nur wenig gravirt ist; dagegen bleibt es dem Hercules noch vól- lig dunkel, was Deianira beabsichtigte und inwiefern sie fehlte. Es muss heissen: amıody TÒ br" MATE LONCTA Bong, Über Asien re bp, zu Deutsch «die Sache ist ein- fach», vgl. Aesch. Choeph. 554:, amhoûs 6 põdes guf piv areiyewm Zou xté. Eur. Hel..979: xaxeivoy n dut del Saveiv: dee Aöyog. Rhes. 84: ged: dr EySpoig püSog Gren yéoa. fr. 255: amhoŭs ó Hee, un Xéÿ cù: tò yap Adyeıy eu, dervov otw, si épo rg &AdQn». Xen. Anab. 5, 8, 18: &xAcüg por, gë, 6 Aó- vos” el dr Grad éxéhacd Twa, AEO déiten Be olav xai yovais ulois xal Gudaoxæhot Taai. Wenn der Kaiser Iulian bei Suidas.v. Auotov sagt: toia ài dpa Tara EuveiSovra "ees dmopivat TOY Auotoya tig Kaas pLoOUGIXÂS EUDETNIV' Xpovos, Deet nya, Zeus Uuvodtas, so kann es kaum zweifelhaft sein, dass hier, wie bereits Küster erkannt hat, ein . Vers zu Grunde liegt, — "pue SeÓv Te en, Epos Finvodlns. Eine unzweideutige Gewähr dieser Muthmassung be- kommen wir durch Philostratus Vit. Apollonii Tyan. 7, 34 p. 146, 27, wo eben derselbe Vers benutzt wird: v ó dnoloynodueves daran; «yodvos» dom «xal Zeen redua xal coplas Zpws, À Euver». Statt ec ‚bietet Philostratus richtig Seov, statt des für seinen Zweck ungeeigneten úpvoðíaç hat er ecoíaz substi- tuirt. Die Erwähnung des Amphion bei Iulian weist darauf hin, dass der Vers aus der Euripideischen Antiope, einem ausserordentlich viel gelesenen und häufig benutzten Stücke, entlehnt ist, und so habe ich kein Bedenken getragen, ihn unter die Euripideischen Fragmente aufzunehmen. Durch eine ähnliche Combination zweier Stellen lässt sich vielleicht ein anderes Euripideisches Bruch- stück gewinnen. Im Lexikon des Suidas finden wir vol. II, 2 p. 1529 folgende Glosse: : ya yateuoecov. yaj.ateugecov pE &Upe xat aveSpebard. Das für yanarevpstos hier angeführte Beispiel zeigt, wie schon Toup wahrnahm, deutliche Spuren eines Trimeters, als dessen Urheber Bernhardy einen ko- mischen Dichter bezeichnet. Toup schlug vor: yau.ausdosxóv p Epsüpe xaveSoétpaco, wogegen Bernhardy yapareugetov òè p euge xAveSpé- parto verlangte. Es ist klar dass dem Metrum ‚auch durch andere Mittel genügt werden kann, die von Seiten der paläographischen Wahrscheinlichkeit die- sen Vorschlägen nicht nachstehen. Dieselben Worte aber, welche Suidas ohne Angabe des Autors anführt, stehen bei Iohannes Malalas p. 83, 13 ed. Bonn. in einem Zusammenhange, der auf die Quelle aus wel- cher sie entlehnt sind, hinzudeuten scheint. Wir lesen daselbst: toutou (nämlich Iocétou «c3 Bauotkéos) d yon Á ISeveßcın, à xal Avrera, Eolimas ev Beikzpopivenv' xal npooenepbev auto Tivag, xol ovx rein, UNC Stt yag. euoetóv pe süpev ó Boocheue Ioottos po TÄS Baouhetas acc) xal dveSpébaro xal vers pE Eto- ccv uicü guvaosteıy avto xzé., und am Schlusse der des Malalas würdigen Darstellung heisst es p. 84, 16: xaos ouveypdbaro Evpimiène 6 pus some, TAnpocas tè Aën o, Ohne zu verkennen dass Autoren wie lohannes Malalas für eine ihnen fern liegende Zeit mit der äussersten Vorsicht und Skepsis zu be- nutzen sind, glaube ich doch dies mit Sicherheit be- haupten zu dürfen: wenn den Worten yay.arzuperov pe ejos xol dwSoébaro, überhaupt ein Dichterfrag- ment zu Grunde liegt, so werden wir nicht an einen Komiker, sondern nothwendiger Weise an Euripides zu denken haben. In Bernhardys Worten «numeros senarii comici sic restituamus» liegt eine Andeutung des Grundes, der ihn bewog ein komisches Bruchstüc vorauszusetzen; es war dies, wie ich glaubt, nicht die Farbe des Ausdrucks, sondern der in der Tragó- die weniger häufige, übrigens durchaus nicht verpónte 329 des Sciences de Saint- Pétersbourg. Dactylus des ersten Versfusses. Dieser Dactylus ver- schwindet, wenn wir statt des sonst nirgends vorkom- menden yapatsupsrov das anderweitig gesicherte und hier durch Iohannes Malalas empfohlene yapevpetov setzen. Ferner aber ist auch dies klar: die Verbin- dung xapeuperev ebosv ist dem Wortlaute nach unrich- tig; sie wird allein dadurch möglich, dass man von der Proprietät des Wortes zone iesen absah und dar- unter nicht mehr das verstand, was die Etymologie besagt, sondern schlechthin ein ausgesetztes Kind. Diese Verflachung der Bedeutung lässt sich nachwei- sen aus einer Zeit die etwa um 1000 Jahre jünger ist als Euripides; für einen voralexandrinischen Schrift- Steller dürfte sie nicht wohl anzunehmen sein. Wenn also die in Rede stehenden Worte dem Euripides an- gehören, so wird dieser nicht xapsuperov eds, son- dern entweder Xaparmern oder allenfalls gaparpıon ces verbunden haben. Wie leicht gerade des nach- folgenden spe wegen eine Entstellung des ursprüng- lichen Ausdruckes möglich war, lehrt Georgius Ce- drenus vol. 1 p. 212, 19: XSevégcta, A xal Avrsıa Bed- Keponcvrou ioca, ðv Ilpcîros e9oQv yap. atgtoT xai dvaSpebapevos xal zue AÉtoxds Än cëiarzen siye. Die gemeinsame Quelle des Joh. Mal. und Georg Cedr. ist schon aus dem mitgetheilten Passus ersichtlich. Eu- ripides kónnte also in der Stheneboea geschrieben haben: Xapoureri p ôç eûpe xaveSpébare. Aristophanes Acharn. 740: XXX Zon ydp por Meyapıza tie payava XoíQoc yap Un: axeudcas good Dépev. ReplSeode TAG Tas Ge TOY yototov. Worte des Megarers, der seine Tóchter, da er sie zu ernähren nicht im Stande ist, auf der” Athenischen Markt gebracht hat, um sie hier zu verhandeln. Er Weiss, wie er sagt, dass niemand so unverstündig sein Wird sie ihm abzukaufen, sich selbst zu offenbarer Strafe; darum bedient er sich einer List und costü- mirt sie aus als Ferkel. Darauf beziehen sich die zu- letzt angeführten Worte, und nur in diesen Worten ist von der Verkleidung die Rede. Dass hier Asch: nicht wohl passt, wird auch ohne weiteren Nachweis jedem éinleuchten. Zwar bezeugen die Scholien zu führen yon ihm den Vers an, side &x(vet tõy Zero dam 7050», bei Bergk Lyr. p. 586); aber durch das Anle- gen dieser mia‘ kann unmöglich das hier verlangte Costüm gewonnen werden, da die 6z3a£ nichts weiter als die Hände und die Füsse bedecken können. Na- türlich wird die Verkleidung einzig und allein bewirkt durch Felle, welche die Mädchen sich umlegen. Statt rin erwartet man also den Begriff von oroddz. Vgl. Soph. fr. 10: orchas A(gocca., Tapdaınmcpev Bee, Aristoph. Av. 933: oörog, où pévror oschdäa xal yt- TV Eyes, drdäëu xal 80; có Tanti ro copë. Indess möchte ich nicht óràds in orcAadaz ändern; die Über- lieferung führt vielmehr zu der Lesart replIeoIe taode TAS OTOAAS TOV yototov. Nach den Grammatikern ist aroha die aeolische Form für oroAn (Ahrens de dial. Aeol. p. 41): auch groas steht ohne Zweifel mit diesem Stamme in engstem Zu- sammenhange, vgl. Lobeck Pathol. proleg. p. 441 not. 11. Mag man nun orcAa für ccoXx oder im Sinne von crois nehmen, in jedem Falle wird es dem Sinne . der Aristophanischen Stelle bei weitem angemessener sein als das durchaus unzulässige &rAn. Dem Plato (Bergk Lyr.p. 495) wird in der Anthol. Plan. 248 folgendes Epigramm beigelegt: Tev Zarugoy AtcBopoz Sxolpioev, ein répeucev: gu VEN, Eyspeis‘ doyuoce Urvcv Eyer. Ein schlafender Satyr, den Diodorus plastisch darge- stellt hatte, wird von dem Verfasser des Epigrammes als ein Kunstwerk bezeichnet, das die Natur mit gröss- ter Treue wiedergab, mit solcher Treue, dass man mei- nen sollte, der Satyr schlafe wirklich und werde näch- stens aus seinem Schlummer erwachen. Die Schluss- worte Zpyupos Urvov Sys: sind im höchsten Grade wun- derlich oder vielmehr sinnlos. Diejenigen, welche sie als richtig betrachten (und mir ist nicht bekannt, dass jemand ihre Richtigkeit in Zweifel gezogen hätte), übersetzten vermuthlich «das Silber schläft». Sollte dies ausgedrückt werden, so müsste es heissen apyv- gov Umvog et. Aber dieser Ausdruck wäre an sich abgeschmackt, sofern von schlafendem Silber nicht die Rede sein kann; und die Erwähnung des Silbers ist überhaupt hier verkehrt, weil ein lebender Satyr (als solcher wurde er im ersten Verse bezeichnet) dieser Stelle, auch der Iambograph Simonides aus | nicht von Silber ist, oder anders ausgedrückt, weil Amorgus habe das Wort exi zën "teen gebraucht (sie | die Illusion des Kunstwerkes, die als eine vollendete Bulletin de l'Académie Impériale hingestellt werden soll, durch die Erwühnung des Stoffes, aus dem es gemacht ist, zerstórt wird. Man sieht, dass in &gyupos der Fehler zu suchen ist. Es muss dafür ein zu Urvoyv gehöriges Attribut stehen; denn dadurch allein wird der Accusativ Ode hier möglich. Ohne Zweifel schrieb der Dichter aypur.vov örvev yet, der Satyr hat einen wachen (d. h. einen leisen) Schlaf. Daraus ergiebt sich aber ferner, dass auch die erste Vershälfte einen unpassenden Ausdruck enthält; ich meine das vie, Allerdings kann ein Stos- sen oder Puffen, wie es durch vurrew bezeichnet wird, unter Umstünden ein recht geeignetes oder auch wohl das einzige Mittel sein, um jemand aus dem Schlafe zu wecken. Für einen leisen Schlaf aber bedarf es dessen nicht, und die in vicc» liegende Absichtlich- keit des Weckens ist für die vorliegende Situation überhaupt unangemessen. Hier muss vielmehr gesagt werden, dass ein kleines Geräusch hinreichend ist, um den Schlüfer aufzuwecken. Mit andern Worten, das Epigramm ist so zu schreiben: Tov Zarrupov AtdSwpos éxotuiosv, ovx Etöpeuoev' nv Youäng, Eyspeis' G'( gum vov Ou £yer. Die bisherige Annahme, Plato beziehe sich auf das silberne Bild eines schlafenden Satyr, ist hiernach aufzugeben. Phrynichus Bekk. p. 16, 29: &xog replarrov, Arttıxös eloncat xaTa Guer et Geer TÒ 85 replarn- tov xata even xaSonfintar. Diesen Worten einen Sinn abzugewinnen ist unmöglich. Wahrscheinlich ist zu verbessern: To òè neplantoy xata povas o) xado- ménta. Hiernach lehrt Phrynichus, die Attiker ver- binden axos repiartov, wogegen replarrov für sich allein bei ihnen ungebräuchlich ist. Über xaSop£ntat vgl. p. 9, 23: «6 pèv o0» dvérnpcs xaSopOmcot, tò à avarıpia omaveov. p. 18, 16: rapa yap toig riets xASopÉANTAL TÈ QUTOKQATOY Er! coU cupqécooc xexoa- Wévcu. p. 37, 17: &&mfov- coco xauvév, xaSoptAnumévoy To Ééwgov. p. 41, 10: Get mèv xal tò Tativov (vielmehr znrıvev nach p. 66, 18), and Too Titres Terotmévov: tò A énécetoy zasonfinrar. Phryn. Epit. p. 355: d» 8$ ti Zupaxovaia romos xaSopO mca. An der Richtigkeit der so gewonnenen Bemerkung des Phrynichus móchte ich nicht zweifeln, trotzdem dass die uns erhaltenen Schriftsteller dagegen zu sprechen scheinen: wir fin- den reptartov ohne ein hinzugefügtes xoş je einmal bei Plato, Aristoteles und Theophrast; danach den bei den Attikern herrschenden Sprachgebrauch beur- theilen zu wollen, wäre voreilig. Dass xara povas où sehr leicht in xata j.óvcu übergehen konnte, lehrt Me- nander (Com. 4 p. 143) bei Stobaeus Flor. 22, 30. 31: TÒ ydp rpoSUpeg Hd Tovrioavres eUtUymoev eudarnovi” eloSev Unepnpanvias Teret. So die Überlieferung. Die ursprüngliche Lesart lautet: TÒ yap Tpoyelpos yr) TOvnoavras Tuxelv sudarnovias elod Umepnpaviav votelv. Den zweiten Vers hat Meineke berichtigt, den Aus- gang des ersten Verses Pflugk. Fehlerhaft war noch xooSup.oc, wofür ich zeoyeípos geschrieben habe. Wie hier dëm out aus evdaumoviæs geworden ist, so wer- den anderwärts ofo% und otoSae, Tovdtog und Towa- topaç, éÉécuo und é&&cocazc, cixtetp und oixteipas ver- wechselt u. dgl. m. Phryn. Bekk. p. 28, 26: avaßıßäarar, Artızöz Ta tò avaßıßaoerar. Mit Recht vermuthet L. Dindorf im Thes. Gr. L., dass die Form avaßıßärar aus Demosth. p. 440, 18 citirt wird, wo a tabia graat sich findet. Ebenso wird jeder ihm beistimmen, wenn er Bıßöna: als die allein attische Form bezeichnet, die zuweilen durch das spätere Qrigdicoy.os verdrängt wor- den sei. Die Bemerkung des Phrynichus aber.ist in ihrer jetzigen Fassung rüthselhaft. Offenbar billigt er nur dvaßıßärer, und selbst wenn er daneben auch dva- Bıßaoeraı für zulässig erachtete; würde Artıxös TAVV eine absurde Ausdrucksweise sein. Ich verbessere: avaßıBarar And: dyti too dvaQrgacecos. Phryn. Bekk. p. 44, 30: xeyaptopé vos SUety, TO petà ydottóg «tog xal: euppocuvng. Das Adverbium xeyapıopévos beruht auf einer Vermuthung des Her- ausgebers statt des handschriftlichen xeyagtspévoc- ES dürfte vielmehr zu schreiben sein xe a9tcp.évo Suet. Vgl. Hom. Od. T, 184: dä Da, tva cot xezapiopéva doge» iod. Porphyrius de abst. 2, 60: nos Sé seg: otoy.éva. Serv TjyoUpevog Tols Deet: "org, oux getat disi» oloecas air géie Did cv Doan kovet- oa tv auapriav; Entsprechend xav pixoa Sun (Eur. fr. 940) und ähnliches. Phryn. Bekk. p. 51, 6: Adyorg nıatvetv, oiov Tapa- uuSeioSor. Meineke Philol. XIV p. 8 verlangt JETT" avr und sieht in der Glosse ein tragisches Bruch- stück. Sollten wir aber zu einer Änderung berechtigt sein? Der Ausdruck Aóotz ztaívet» ist, wie ich glaube, nicht minder zulässig als das Deutsche «jemand mit Worten abspeisen». Wenigstens sagt Aeschylus Agam. 276: QAX de Eniavev te Amrepog atts; Nicht unühn- lich Pind. Pyth. 2, 101: Agy(xoyov Bapudsyars éySeov rıarvonevov. Ob Adyoıs mialyew von einem Tragiker her- rühre oder vielleicht aus der Komoedie stamme, mag dahin gestellt bleiben. Aus der Komoedie scheint da- gegen, wenn die Färbung des Ausdrucks nicht trügt, entlehnt zu sein p. 68, 23: Uneonaviosaı uge, olov Kauvercv evar. Ein komischer Dichter könnte wohl gesagt haben: dre ravis dou uvécews del Soxsig, | du bist, wie mir scheint, an Verstand etwas zu kurz gekommen. Phryn. Bekk. p. 60, 29: neplöpono: àxó», oloy re- ptoder. Ohne Bedenken schreibe ich: TepLöpon.nt ÉTOV. Der Grammatiker bezieht auf Eur. Hel. 776: SNA TOY énta neptdpquas ető. | Phryn. Bekk. p. 73, 16: uy 1j pla etg dv, Er! rôv 9960800. aceovóvtov dAXQAouc xal olov CUBTEDUXOTEY dy Gg, Meineke Philol. XIV p. 8 vermuthet Quy pe fotnv. Es genügt die einfachere Änderung dog pl eloi. Floril. Monac. 76 in Stob. Flor. ed. Meinek. vol. 4 p. 273, 1: Iarpcv xal plov où cov iBwocq» AANE Toy OosAquceooy der éxAévsc Sat. Die Worte «ov lötwrnv erweisen sich bei genauerer Betrachtung der Stelle als fehlerhaft. Ein (ären: als Arzt ist gewöhnlich ein solcher, der von der Arzneikunst nichts versteht; was ist aber ein (ër in der Freundschaft? und wie kann (äisegen, in welcher Bedeutung man auch das Wort nehmen mag, einen richtigen Gegensatz bilden zu Ope- Mpotepoy? Dem Comparativ O9eXtu.orepov muss noth- wendig ein anderer Comparativ entsprechen, dem Nütz- lichen kann nicht füglich etwas anderes gegenüber ge- stellt werden als das Angenehme. Folglich ist herzu- stellen: ou cóy d ëio dAd ev GpeMp.cegov. Nun sieht man leicht, wodurch der jetzige Fehler entstand: statt Toy Mo wurde in Folge der fehlerhaften neueren Aus- Sprache rev iàío geschrieben (wie in der zuletzt be- Sprochenen Stelle des Phrynichus eicív in ei: 7» über- Seng), und daraus machte ein Idiot sein cv (Bregen, — In den Excerpta Vindob. 24 hat Meineke (Stob. Flor. vol. 4 p. 291, 23) statt Oi d'sëmel gar xal tdg des Sciences de Saint - Pétersbourg. Quas iMac xal cds cuppopaç EAapporepag Toroügt, mit Ritschl die Lesart des Arsenius gebilligt tas @t- Mac ndelas — rorodcr. Vielmehr war tds in ndloug zu ändern, um eine Übereinstimmung mit dem folgen- den éhapoctépas zu bekommen. Floril. Monac. 258 in Stob. Flor. ed. Mein. vol. 4 p. 288, 26: dO oc có» (vielmehr löv mit Meineke) Rhoouoy xal analdsuroy Zeus «zAcütoz Repınpyupo- mévos». Es liegt auf der Hand, dass statt rAoüTeg ein Begriff stehen muss, der im Gegensatz zu der durch repımpyupopevog bezeichneten glänzenden Aussenseite das wirkliche Wesen des ungebildeten Reichen cha- rakterisirt. Man erwartet also eine Bezeichnung wie poputòç oder aide oder buzog repımpyupwp£vos. Wenn ich ehemals mich für das zuletzt genannte Wort ent- schied, so stützte ich mich auf Theon bei Walz Rhet. vol. 1 p. 203, 8: Atoyévns ó xuvxóg gchdeegee i50» pet- Ga mÀoUgtoy draideurov rev: oUtés Zeen únos Te- etnpyupopévos. Damit vgl. man Men. monost. 469: furos yuvi roux» dems Zuse, In dem überlieferten RhoÛTOS Tepımpyupop.dvos ist jedoch offenbar nichts an- deres enthalten als sud: oûtos reprmpyupopeves. Eine willkommene Bestätigung bietet Photius Lex. p. 428, 15: mmAög otos: dvri vod dvaloSnros eis Unspßedrv. Excerpta Vindob. 71 in Stob. Flor. ed. Mein. vol. 4 p. 296, 3: At Arer tais nösvals naparennyaor. Statt des seltsam klingenden raparsryyası muss es heis- sen raparepuxaoı. Vgl. Men. Com. 4 p. 198: &N rie dyad raparépuxe xat xaxów. Choricius ed. Boiss. p. 23: outos ó nadards Ayos decl» AAndnc, ge Cut dxpatóy doct zën xaxûv, del AN «t Taparéqu- xev ayascv. Pseudo- Callisth. p. 13: dAnSÔs du tovto Apero có Ey «oic ger xagoQuoy (1. caoottaxóv), Oct Eyyüs groot TÉDUXE xaxóv. Als Beleg eines hyperkatalektischen Tetrameter iam- bicus wird in den Schol. Hephaest. p. 168 (p. 181 der zweiten Gaisfordschen Ausg.) folgende Stelle ange- ‚führt: ous pv ydp eixos Tiv partav repuppévny Puziy yaapyeiv. Dazu giebt Gaisford in beiden Ausgaben die Bemer- kung: e Laborat versus: nam in quarto loco spondeus subsistere non potest. An legendum zg pérvay repuopé- vnv.» Sic Pauwius, quo sensu ipse viderit. Parrav haud dubie corrupta est vox, quam equidem in praesentia cor- rigere nequeo. Die Emendation war gegeben, sobald Bulletin de l'Académie Imperiale der Autor der angeführten Stelle ermittelt war; der Autor aber ist Georgius Pisid. Hexaem. 34, wo wir lesen: ovx dv yap eixos TAY BATAY reguopévny duy» yaapyeiv. Denselben Verfasser hat ein kurz vorher in diesen Scholien benutzter Vers, Xe pégoy ao "te Eppov xao8ías (Hexaem. 32). Marius Plotius p. 268: «de hoc metro id est puro iam- bico trimetro Archilochio exempla Graeca haec sunt: rarep Auxapßo, moicv Eopdow Tode, ETTONKIAEIKyEMACAITENTTPOAI.» So lautet nach Gaisford die handschriftliche Lesart des zweiten Verses, den Putsch in einer höchst will- kürlichen Weise interpolirte, wenn er drucken liess: Eros‘ TÉS CAG TAQNELQEY qoévas. Bergk Lyr. p. 545 vermuthet in den stark corrum- pirten Worten einen Vers des Archilochus und macht den Vorschlag: rjv TL SEUN, UN T Gyon TOÉTEL. Als Grundlage für diese Vermuthung diente eine feh- lerhaft überlieferte Glosse des Hesychius vol. 2p. 596: pn agin pre: um altıod mv Teva, ote denrar. Hier hat bereits Alberti vorgeschlagen: ug T aynvin roereıv‘ p ait vi» rreviav. Bergk verlangt ausser- dem Gau Aën re. Es lässt sich nicht leugnen, dass diese Verbesserungen der Hesychianischen Glosse ei- nen hohen Grad von Wahrscheinlichkeit besitzen. Aber den von Bergk gemachten Vers halte ich für ein oo ürmyépicv. Zunächst streitet der Spondeus im dritten Fusse mit der Absicht des Marius Plotius einen rei- nen, d. h. nur Iamben enthaltenden Trimeter anzu- führen: statt ény zt deuy hätte Bergk mindestens Zeg dén c schreiben sollen, um dem Metrum gerecht zu werden. Sodann zweifle ich, ob in «yyv und grote die erste Silbe kurz gebraucht werden konnte. Für die Kürze beruft man sich auf Aesch. Agam. 418: òp- parov à Ev aymviaıs Eopsı tão Aopodita. Allein hier scheint dw; für den Sinn- eben so unangemessen zu sein als wenn man im Lateinischen von paupertates oculorum reden wollte; darum möchte ich nach dieser Stelle die Quantität von yr» nicht beurtheilt sehen. Für die Länge des Alpha sprechen die von Hesychius angemerkten Formen acyves und nyfves, wie der Ge- brauch des Theocrit Idyll. 16, 33: ayıv de, TATÉQOV TE ŒXTAULOVEL XA, und wenigstens stehen Aesch. Choeph. 301: xat rgéc éier yonpdtov Ayıvia, und Aristoph. Com. 2 p. 954: wien BracSets n pov dnm, der allein verbürgten Messung nicht entgegen. Somit werden wir denn auch für die zuerst erwähnte Glosse des Hesychius, wenn Alberti sie richtig emendirt hat, nicht behaupten dür- fen, dass der Dichter, dem sie entlehnt ist, mit un èr, dynvin roererv einen Trimeter schloss. Indess wie man auch über die Messung von ayyy und aynvia. urtheilen mag, der Metriker Marius Plotius hatte vielmehr ei- nen Vers vor Augen, der auch in den Schol. Hephaest. p. 163 (p. 176 der zweiten Ausg.) als Beleg eines rei- nen Senars citirt wird, den Vers des Aeschylus fr. 139: to Kaes Muotal T Ertppoat. Es ist nicht mein Verdienst dies gefunden zu haben; vielmehr verdanke ich die Notiz einer gelegentlichen Mittheilung meines Freundes H. Keil, aus dessen Ap- parat zum Marius Plotius die übrigens schon jetzt un- zweifelhafte Identität des Aeschyleischen Verses mit der obigen Corruptel einst noch deutlicher hervortre- ten wird. Da seine Bearbeitung der Lateinischen Me- triker später erscheinen wird als unsere Ungeduld es wünschen muss, so wird er mein Vorgreifen mir freund- lichst zu gute halten. Epimerismi Hom. bei Cramer Anecd. Oxon. vol..1 p.83, 30: dvropar zé Ixerevo- «akero à. Avrapevmv "Honv» xal adak dvrópeča mpög Znvos "Oosten, Das erste Beispiel ist, wie Cramer anmerkt, aus Apollo- nius Rhod. 3, 77 entlehnt. In dem zweiten Belege ver- muthete Schneidewin Coniect. crit. p. 102 einen So- phocleischen Vers, den er mit dem Vorschlage AXX avréueada noóg Aus Todkuprion in das übliche Maass des Trimeters zu bringen suchte. Ähnlich ist Meinekes Vermuthung (Com. 4 p. 491), AAK avrégeoSx pe ob Aus (unten, Vielleicht wå- ren diese beiden Emendationsversuche unterblieben, wenn man beachtet hätte, dass die Worte — AAN dvcópssa moóg Znvos "Oxuprtou ; zufällig einen dochmischen Dimeter bilden. Freilich ist der erste Dochmius fehlerhaft: denn R. Enger hat die ganz richtige Beobachtung gemacht, dass ‚die 337 des Sciences de Saint - Pétersbourg. 338 zweite Arsis des Dochmius nur dann in zwei Kürzen aufgelöst wird, wenn eine Auflösung auch der ersten Arsis stattfindet, vgl. Philol. XII p. 457 ff. Und über- haupt ist hier das dochmische Metrum nur zufällig. Der Grammatiker hat nämlich auch sein zweites Bei- spiel aus Apollonius entlehnt und zwar aus 2,-1128: ayröpeIa TES Znvos ‘Erobiou. Die Variante Ohupriou statt Erodiou beruht wahrscheinlich auf einem Ge- dächtnissfehler. Demgemäss wird zu schreiben sein: «Aero ò avrouévny "Honv» xai däre «dvranssa Tp05 Zuvas "OAuprioun. Da die Schreiber Lateinischer Codices in der Re- gel kein Griechisch verstanden und darum die einge- legten Graeca fortliessen oder rein mechanisch die ihnen fremden Züge nachmalten, so kann es nicht be- fremden, dass die Griechischen Stellen beim Rhetor Seneca fast ohne Ausnahme in höchst verderbter Ge- stalt auf uns gekommen sind. Die Emendation derselben bleibt in Folge dessen vielfach problematisch, zumal da die Schwierigkeit der Herstellung einerseits durch die Abgerissenheit der Excerpte, andrerseits durch die un- gesunde und affectirte Ausdrucksweise der Rhetoren selbst nicht wenig gesteigert wird. Indess glaube ich wenigstens an einigen Stellen bei strengerem Fest- halten der Überlieferung etwas besseres geben zu können als der neuste Herausgeber C. Bursian. Con- trov. 1, 8, 16 p. 113, 3: Dorion dixit rem paulo qui- dem elatiorem quam pressa gl civilis oratio recipit, sed qua egregie attonitos patris adfectus exprimeret: tig èn- Sut/a, céxyov, Hpaypéva (efy, Op due roci: qogcó- bot qu] mou rapdraËts, ph Son Beonäe, BY Tov rapa- Dreug, poßoün.ar Tepl tijg oixoupévng. TÉ, Texvov, pu- Set&s; So Bursian theils nach eigenen theils nach fremden Vermuthungen. Im Codex Bruxellensis hat: die Griechische Stelle folgendes Aussehen: TICETTI OYMIATEKNONHNAFMENATTEINIHI MAFMNNX BTEINBOBOYHAAIMHFIOYHAPATAZICNH FIOYAETMOCMHITOTTTAPT KETHPOBOYMAI TIEPITHCOI KOYMGNETNTKNONOPYAC. Man erkennt hieraus ohne Mühe, dass das sinnlose Zus. Léva (etw, Ypayızdva metet» sich als ein ganz will- kürliches und misslungenes Autoschediasma verräth:. in der Überlieferung HNAFMENATTEINIIMAFMNNXOTEIN kann ich nichts anderes sehen als fuayuéva ziv, Mpaypéva Quystv. Ob dsopös richtig gefunden sei, Tome II. scheint mindestens zweifelhaft; vielleicht ist AETMOC aus dYsogó; entstanden: sicherlich würden die Be- griffe rapdrakız, dyepués, Tapaoxsun sich besser ent- sprechen als raozzat£tz, Zeene, rapaoxeun. Endlich ist das letzte Wort dee: aus palaeographischen Gründen wie dem Sinne nach hóchst unwahrscheinlich ; es Muss wohl heissen té, téxvov, Spydis; — In einem Passus des Glycon Contr. 2, 11,25 p. 148, 12 schreibt Bursian où zspqkévo cou có» ec, Nach dem hand- schriftlichen OYTIPINWCOYTONGAECON möchte ich lesen où mew ccu tòv Ziecg, Das unmittelbar vor- her vom Herausgeber gesetzte xpveoutépav beruht wohl auf einem Druckfehler. — Contr. 9, 25, 29 p. 260, 17: Glycon dixit: de ð drnyySn roi: gv TÖ dcpornpto rétros doti xal étalpa xastinsev, čxpayé Tp rie" Eu! draye, dyo yap dòixos Xatexo(Smy. Statt dréien würde ich érmyyén vorziehen, was dem handschriftlichen ATTHNTHAH näher liegt. Nachher ist statt xaS{£noev éxpaye überliefert KAHE CICENEKPATE. Demgemäss schreibe ich Eraica xat éco, avéxpayé tes. — Controv. 10, 30 p. 304, 17: UNO Tivos dodra, ois cla. elyev ÉXIQOÙS puse: TACIAPHCACTHCKIHTOPEIN duvandvous. So hat Bursian drucken lassen, um damit die zwischen Guest und duvanevous stehenden Worte als noch nicht emen- dirt zu bezeichnen. Theilweise wenigstens glaube ich das richtige zu treffen, wenn ich vorschlage: eiyev ey- pous pucer, xot» dosßroasıy ouvrycpeiv ÖUvap.Evoug. Diogenes Laert. 1, 91 sagt vom Cleobulus: Zeg ev gien delv edepyereiv, Braz d pov poc, cov òè ENZREV lien moti puAdacecdat ydo cà» ui» piov Toy dénen, àv A8 dySoó» mv EmißeuAnv. Nach Anlei- tung des Zusammenhanges hat Roeper Philol. III p. 44 quAdccsoSot 2 als nothwendig erkannt. Ausser- dem aber wird tòv dénen zu ändern sein in tv pod- vov. Dafür spricht Stob. Flor. 48, 23: @eoßovkov”). eine piv cóv oSóvov có» ToS» (doch wohl «àv oi. Aua? pukacaon d Tas Zeëouide tÓv peaouvrov. Flo- ril. Monac. 207 in Stob. Flor. vol. 4 p. 283, 25: KAscfouhos dZegcapel: tiva del quAdcteoS a, elre tv uiv Qo» Toy põcvov, có» 8b EyIpov Tiy Zeche, Publius Syrus 523 p. 289 ed Ribbeck.: mage cavenda amicorum est invidia quam insidiae hostium, 5) Dass hier Kkecfouhou zu verbessern ist, geht aus Diog. L. klar hervor. Bemerkenswerth ist nur dies, dass ganz derselbe Fehler noch dreimal bei Stobaeus sich findet, Flor. 3, 31. 5, 26. 108, 75. Bulletin de l'Académie Impériale 340 Cyrillus c. Iul. IX p. 318 D: va òè xal nie yod- gene! ros èp Zoe: Ta Bed xal Avavdpa. xat Lopudr rôv xherräv yévn. Diese Worte gehören einer Erór- terung an, welche nachweist dass man bei den Thie- ren die Typen findet für verschiedene menschliche Fehler oder Laster: durch Wiesel und Maus sollen die Diebe repräsentirt werden. Völlig unpassend ist hier das Wort doo». Es ist zu schreiben dopodsr oder wohl besser booce&, wie p. 315 E richtig gele- sen wird pv «à» dopodeä. Der hier beseitigte Fehler kehrt wieder bei Galenus Glossar. Hippocr. p. 598: dévou xaSamtópivot bene adios mlotavcnevor xal Wévcot xal mrocupever, de EÈ xal Vopudeus (l. Jopodsets) EAzev. Vor kurzem hat H. Stein Philol. XV p. 143 ff. zu seiner Fragmentsammlung des Empedocles eine Stelle der Anecd. Oxon. vol. 3 p. 184 nachgetragen, aus der sechs neue Hexameter zu,gewinnen waren. Entgangen ist ihm, wie es scheint, das in Aristot. Probl. ined. 2, 16 vol. 4 p. 310, 21 ed. Didot. enthaltene Bruchstück, Os aréheurs än ara repérvoux (repıreoia codd. AM). Der Zusammenhang, in welchem diese Worte ange- führt werden, weist mit Sicherheit darauf hin, dass sie sich an V. 312 der Steinschen Ausg. anschliessen; ich vermuthe | rélyata Smostov geXéov nuxripotv éoeuvóv, 600’ VAn dvanzieıre T0809. aurca) TEpÉTYOLA, Dem Empedocles scheint auch der Hexameter zu ge- hóren, den Tzetzes Alleg. Hom. 15, 86 mit der Wen- dung once onolv Epnedcx}ÿs cite Ttg TOv» évéoov an- führt, “Ipes 9 de mehdyous dveuov pépet N péyav Opßpov. Die Worte x zeXayous sind schwerlich richtig, wenn- gleich Tzetzes, der den Vers ganz unpassend verwen- det, so gelesen hat; vielleicht ist mit Änderung eines Buchstaben zu schreiben ‘lots à Exoskaycüc’ avepov qot, d. h. die erglänzende Iris bringt Wind oder hef- tigen Regen. — V. 389 hat sich bei Stein in Folge ei- ner Übereilung eine Homerische Floskel (Il. 22, 58) unter die Empedocleischen Fragmente eingeschlichen. Emped. 60 p. 37 war &veoreiv zu accentuiren. V. 75 ist mit veründerter Interpunction zu schreiben: óc ydp xal olv čena mupadoxov, relpata pisov SX épég. ^ — Rëss, | Mit čena xioadoxov vgl. ús Zen Xéyov Soph. Ai. 757 und die daselbst angemerkten ähnlichen Ausdrücke. Emped. 83 war doch wohl pa ppoveouor xal ape gemeint: auch 106 scheint Sâges etovoé te statt Süpés T ciloyoí te nur ein Druckfehler zu sein. V. 149 ver- muthe ich Ae ó£ugsAg Seče nd dera gedon, V. 161 ist zu schreiben vuxtòç épepvatns dhudmidos, wie ich bereits früher erinnert habe. Ebenso glaube ich das sinnlose avdpwdderepor avöpes V. 277 für immer beseitigt zu haben, Eurip. Studien I p. 32. Die Con- jectur 93eog V. 162 ist höchst bedenklich, weil diese Form sich nirgends nachweisen lässt. Auch die sicher- lich fehlerhafte Elision des Get beruht V. 194 nur auf einer unrichtigen Vermuthung; V.366 ist, wie längst andere gesehen haben, olda pèv cüvex' aAnSein herzu- stellen; V. 436 vermuthe ich ein ött où mocoey pe (statt euer ET où nodaSev pe) Bdieoe vyàeès qua. V. 239 werden den stachligen Igeln gegen alle Natur- oder Sprachgesetze yaitat beigelegt, d. h. Zotten oder wallendes Haar; nach den Spuren der Handschriften sollte man erwarten: . avta Eyivars GEuQeAeig votos ÈT axavdaı xepoíxacty. V. 265 f. ist überliefert: oùhopueis „iv mota tumor yõovòç iEavéTEANoY, dpopotépov DönTög TE xal eldcog giga ÉXOVTES. Die Vermuthung 3azóg te xal oddeos scheint sprach- und sinnwidrig; in eièeos liegt nichts anderes als teos. Mit 5509 und {dos bezeichnete Empedocles das, was Ovid Met. 1, 417. 430 humor u. ignis oder calor nennt: cetera diversis tellus animalia formis sponte sua peperit, postquam vetus humor ab igne percaluit solis, und nachher: quippe ubi temperiem sumpsere humorque calorque, concipiunt, et ab his oriuntur cuncta duobus. Dass die Abschreiber (dos und eí3og nicht zu unter- scheiden pflegen, versteht sich von selbst; wir finden eben diese Verwechslung mehrmals bei Hesychius, unter andern in der Glosse eldsos 2và(cro, deren Quelle der neuste Herausgeber übersehen hat; es stammt diese Glosse aus Callim. fr. 124: appl de ci xea veov Aipovénoev peufhoxcs TAnpa TEQÉTOO{CV axo čxerto Dese dvico. Denn so ist diese Stelle zu schrei- ben mit Naeke Opusc. 1 p. 67. T bd PEET 841 des Sciences de Saint - Pétersbourg. BULLETIN DES SÉANCES. ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L'ACADÉMIE. Séance pv 6 (18) mar 1860. La Commission, nommée dans la séance du 15 avril der- nier et chargée d'examiner les propositions faites par un particulier concernant la publication des calendriers, pré- sente un rapport, dans lequel elle recommande comme une mesure utile pour l'Académie et pour. la société entière, la concession du droit de la publication des calendriers aux particuliers contre une indemnité payable à l'Académie et proportionelle à l'extension de l'entreprise. Les conclusions de la Commission étant approuvées, la question sera sou- mise à M. le Président. Le Secrétaire Perpétuel porte à la connaissance de la réu- nion que M. le Prince Gortchakof, lieutenant du royaume de Pologne, a bien voulu envoyer pour le cabinet numis- matique de l'Académie un exemplaire de la médaille en argent, frappée en mémoire de l'inauguration de l'Acadé- mie médico-chirurgicale à Varsovie, et que M. le Prési- dent en a remercié le Prince au nom de l'Académie. Le Directeur de la Bibliothéque Publique Impériale communique que le chef de la Bibliothèque Publique de Stuttgart, M. Stühlin, a exprimé le désir que cette Di- bliothéque füt comprise au nombre des institutions, aux- quelles l'Académie envoie ses publications. On arrête de faire parvenir à ladite Bibliothèque les Mémoires et le Bulletin de l'Académie, ainsi que plusieurs ouvrages indi- qués dans la liste envoyée par M. Stählin. MM. Baer, Kunik et Schiefner informent qu’ils ont choisi à la Bibliothèque du Comité de la Censure étran- gere, pour étre placés dans la Bibliothéque de l'Académie, 1766 volumes dont 338 en langues russe et polonaise et 1428 en langues étrangères. Recu pour avis. Lecture est faite d'un extrait du procès - verbal de la séance de la Classe russe, dans laquelle M. Bouslaief, Professeur à l’Université de Moscou, et M. Biliarski, membre du Comité d'enseignement des écoles militaires, ont été élus, le premier comme Académicien Ordinaire et le second comme Académicien-adjoint. Résolu de pro- céder au ballotement de MM» Bouslaief et Biliarski dans la séance du 3 juin. ! PM - Les institutions et personnes nommées ci-dessous adres- Sent des remerciments pour les diverses publications de l'Académie, qui leur ont été envoyées: 1° L'Université de Kazan (10 mars 1860); 2° La Société minéralogique de St-Pétersbourg (5 mai 1860); 3° Le chef du gouverne- ment de Samara (4 mars 1860); 4° La Société géologique de Vienne (18 (30) avril 1860); 5° La Société des anti- Quaires de Londres (8 (20) avril 1860); 6° L'Académie des sciences de Berlin (19 (31) décembre 1859); et 7° La So- ciété géographique de Vienne (5 (17) avril 1860). et 2 ouvrages par ses membres. Sur ces 39 ouvrages un a été retiré du concours par l'auteur et sept ont dü étre remis au concours suivant. Deux ouvrages ont remporté les grands prix: 1° M. Pirogof, Anatome topographica, et 2° M. Dmitriief, Histoire des instances judiciaires et du procés civil (Hemopia cyóe6nnas un- cmanyiù u ipaoróanckas cydonpoussodemsa ome QCuóeó- nuka do Yupeswdenin o ?yÖepninze). Les sept ouvrages suivants ont obtenu des accessits: 1? M. Béliaïef, les pay- sans en Russie (en langue russe); 2° M. Mevius, Ja fonte de fer (en langue russe); 3° M. le Prince Sibirski, Ca- talogue des médailles du Bosphore Cimmérien: 4° M. Vos- kressenski, Monographie des sangsues (en langue russe); 5° M. Kreutzwald, Kalewipoeg, eine ehstnische Sage; 6" M. Lamanski, les Slaves dans l'Asie mineure, en Afrique, en Espagne etc. (en langue russe); 7° M. Hilfer- ding, la Bosnie, la Hertzegovine et l'ancienne Serbie (en langue russe). Des mentions hönorables sont accordées aux ouvrages suivants: 1^ M. Annenkof, Dictionnaire botanique (en langue russe); 2° M. Ratchinski, sur les mouvements des plantes supérieures (en langue russe); 3° M. Sera- phim, das kurländische Notherbenrecht. Enfin des mé- dailles fondées pour les auteurs des meilleures analyses de piéces de concours, ont été distribuées à MM. Kalatchof, Bunge et le D' Nordstróm. t CLASSE HISTORICO -PHILOLOGIQUE. Séance Du 11 (23) mar 1860. M. Stephani lit une notice sur des inscriptions trou- vées dans les ruines d'une église construite sur l'emplace- ment d'un temple d'Aghrodite prés de Sévastopol; cette notice. servant de continuation à la série d'études que l'auteur publie sous le titre général de Parerga archaeolo- gica, sera insérée au Bulletin. : M. Kunik dépose sur le bureau dix lettres du célèbre philosophe Johann Christian Wolf, tirées des archives de l'Académie et qu'il propose de faire entrer dans le recueil destiné à servir d'envoi, congratulatif à l'Université de Berlin à l’occasion de son jubilé (v. la séance du 10 fé- vrier 1860). MM. Kunik et Schiefner ayant de plus dé- claré que ce recueil peut déjà étre mis sous presse, on en arrête l'impression au nombre de 600 exemplaires. M. Schiefner expose les motifs pour lesquels il désire voir paraitre dans le Bulletin son rapport sur le Kalewi- poeg que M. Kreutzwald a présenté au XXIX* concours des prix Démidof. Approuvé. M. Dorn présente au nom de M. Jaba la 2* partie (kourde-française) de son vocabulaire, dont la première partie (frangaise-kogrde) a été reçue par We Classe. dans 313 Bulletin de l'Académie Impériale 344 sa séance du 21 octobre 1859. On arréte que M. Lerch sera invité à examiner cette 2° partie du vocabulaire et à présenter à la Classe un rapport sur tout l'ouvrage de M. Jaba dans son ensemble. Conformément à une decision prise dans la" séance du 13 avril 1860, MM. Kunik et Nauck présentent cha- cun une proposition par écrit, relativement à l'emploi de la somme très gracieusement accordée à l'Académie par Sa Majesté Impériale pour une entreprise littéraire profitable aux sciences. M. Kunik releve dans son exposé l'utilité de la fondation d'un recueil de documents sur l'histoire de Russie et en donne un programme. M. Nauck développe un projet de la publication d'une Sylloge Seri- ptorum historiae Byzantinae, dans laquelle on ferait entrer: 1? des documents grecs importants pour l'histoire de l'Em- pire de Byzance; 2° des historiens byzantins non édités encore ou qui ont été publiés d'une maniere trop défec- tueuse; 3° ceux de ces historiens qui offrent le plus d'in- térét pour l'histoire de Russie. Afin de donner aux mem- bres de la Classe le temps de peser mürement les avan- tages respectifs et les moyens d'exécution de ces deux projets, la discussion définitive en est renvoyée à la séance prochaine. M. Bóhtlingk lit une note dans laquelle il indique les inconvénients, provenant de l'arbitraire qui existe dans les publications de l'Académie quant à l'orthographe des noms propres russes écrits en francais et en allemand, et développe les motifs qui le portent à proposer, pour y ob- vier, l'adoption du systeme de transcription polonaise. La Classe jugeant la question digne d'étre prise en considé- ration, nomme une commission, composée de MM. Bros- set, Böhtlingk, Wiedemann et Kunik et chargée de l'examen de cette question. M. Stephani annonce que la collection antiquités apportée par M. Tischendorf et destinée à être placée au Musée de l'Académie (v la séance du 16 décembre 1859, et celle du 13 avril 1860) a été transmise par M. Tischendorf à M. Graefe, conservateur du Cabinet Nu- mismatique, et a été placée dans ce dernier, à l'excep- tion d'un oiseau (Ibis) qui a été envoyé au Musée Zoolo- gique. Lecture est donnée en méme temps de l'office de la Direction de la Bibliothèque Impériale Publique du 6 mai c., annonçant qu'outre les 15 objets destinés à l'Aca- démie, ont été remis à M. Graefe trois vases antiques en | des Sciences de Finlande de prendre part aux recherches métal et trois ronds métalliques. La réception de ces di- vers objets au Musée de l'Académie sera accusée à la Direction de la Bibliothèque et au Ministère de l'Instruc- tion Publique. _ M. le Ministre de l'Instruction Publique par un office du 6 mai c., informe que le Curateur de l'Institut Lazaref des langues orientales lui a présenté l'ouvrage que M. Emine, professeur et inspecteur de cet Institut, a publié en arménien sous le titre: Histoire des Aghovans de Mosé | , écrivain du XI° siècleget invite l'Académie | opérations au moyen desquelles à prononcer si cette publication mérite d'étre placée sous les yeux de Sa Majesté Impériale. M. Brosset se charge de l'examen. Le Père Barnabé d'Isaïa, Bibliothécaire du Couvent de St. Lazare, par une lettre datée de Venise le 7 mai e, remercie pour l'exemplaire du voyage de M. Brosset en Transcaucasie envoyé à ladite Bibliotheque par l'Académie. M. le Ministre des Affaires Etrangéres par un office du 6 mai c., informe M. le Président, que pour faciliter à M. le professeur Schirren les moyens de s'acquitter avec succes de la mission, dont l'a chargé l'Académie (v. la séance du 27 avril 1860), il a invité notre Ambassadeur à Stockholm à vouloir bien recommander ce savant à la bienveillance du Gouvernement suédois. On exprimera à M. le Prince Gortchakof les respectueux remerciments de l'Académie pour la protection qu'il a bien voulu accorder à cette entreprise. CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE. Séance pu 18 (30) mar 1860. M. Hamel lit une note destinée à paraitre dans le Bul- letin en guise de supplément au mémoire quil y à in- séré sous le titre: Die Entstehung der galvanischen und electromagnetischen Telegraphie. M. Abich adresse de Tiflis un mémoire intitulé: Ueber einen bei Stawropol gefallenen Meteorstein, qui sera publie dans le Bulletin. : Le Seerétaire Perpétuel annonce que depuis la derniere séance l'impression des ouvrages suivants a été achevée: 1° K. E. Baer, Die Makrokephalen im Boden der Krym und Oesterreichs (Mém. de l'Acad. T. II, N° 6), et 2* 0. Struve, Librorum in bibliotheca speculae Pulkovensis anno | 4858 exeunte contentorum Catalogus systematicus. Lecture est faite d'un rapport de M. Döllen sur les propositions de M. le Général Schubert, concernant les on devrait, selon lui, com- pléter la mesure de l'arc Scandinave- Russe. La Classe, aprés avoir délibéré, renvoie la discussion sur cette affaire jusqu'au retour de M. O. Struve. : M. Ostrograüski annonce qu'il se propose de publier à ses frais un traité élémentaire de Géométrie dans Te: pace, destiné à l'usage des écoles militaires. sel M. Kupffer apprend, qu'ayant été invité par la Société dont le but est de constater l'existence d'une relation entre la hauteur barométrique et la hauteur de la mer, il s'était adressé à M. le Ministre des Finances pour obtenir les moyens pécuniaires nécessaires à l'établissement de plu- sieurs stations d'observation sur la cóte de la Mer Bal- tique, telles que Réval, Riga et Libau, ainsi qu'à un VO age dans ces contrées pendant la belle saison. Ayant obtenu ces moyens, M. Kupffer demande à étre autorisé à 2 cepter cette mission, utile à la science, et qui ne pren- 345 des Sciences de Saint -Pétersbourg. dra que deux mois hors des vacances, accordées à tous les Académiciens. La Classe y donne son consentement. M. le Ministre des Finances, par une lettre au Prési- dent du 6 mai c., informe qu'il a donné des ordres afin que 10 livres de résidus, précipités par le fer des eaux meres résultantes des dissolutions du platine, connus à l'Hótel de la Monnaie sous la dénomination de xexbanpie ocagka, ainsi que 5 livres d’Osmium-Iridium soient de- livrés à M. Fritzsche pour le Laboratoire Chimique de l'Académie (v. la séance du 2 mars 1860). On priera M. le Président à vouloir bien porter à la connaissance de M. le Ministre les respectueux remerciments de l'Académie. M. Lenz annonce que M. le Capitaine Krusenstern est sur le point d'entreprendre un voyage dans les régions septentrionales de la Russie d'Europe et qu'il sera accom- pagné d'un jeune savant disposé à y faire des observa- tions magnétiques. Il demande en méme temps à étre autorisé à mettre à la disposition de M. Krusenstern, pour la durée de son voyage, un inclinatorium de Gambey, qui se trouve au Cabinet de Physique. Accordé. ' M. Polénof, Secrétaire de la Société Impériale Russe d'Archéologie, par une lettre du 12 mai c., transmet &u nom de cette société deux cránes trouvés dans des fouilles faites en 1858 dans le village Dobroié, prés de Vladimir. On exprimera des remerciments à ladite société et les cränes seront placés au Cabinet Anatomique. M. Baer exprime en méme temps son intention d'adresser à M Tikhonravof quelques questions pour obtenir de lui des renseignements sur les circonstances qui ont accom- pagné la découverte de ces cránes. .M. Baer informe qu'il a reçu pour la collection cra- niologique de l'Académie: de la part de M. le D' Jenken deux eránes complets de Kaffres, de la tribu Cousas, et de la part de M. Ballion, un cráne provenant d'une fouille à Kazan et se rapportant probablement à l'époque de la cónquéte de cette ville par les Russes. M. le Ministre de l'Instruction Publique, par un office du 13 mai c., annonce que conformément à la présenta- tion de l'Académie, il confirme M. Winnecke en qualité d'Astronome Supérieur de l'Observatoire Central- Nicolas, avec ancienneté et appointements, attachés à ce grade, à compter du 16 mars 1860, date de son élection par l'Aca- démie. La Section Biologique, dans un rapport signé par MM. Baer, Brandt et Middendorff, propose d'ouvrir un Concours pour une place vacante d'adjoint, reservée à un Savant qui serait en état de concourir par des recherches physico - chimiques au développement de la Physiologie. e fond de la proposition est approuvé par la Classe. M. Hyrtl, nommé le 29 décembre 1859 à une place de correspondant de l'Académie, adresse de Vienne une lettre en latin, par laquelle il accuse réception du diplóme et exprime ses remerciments. — — Sr CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE. Séance pu 25 mar (6 avi) 1860. e À l'ouverture de la séance le Secrétaire Perpétuel com- munique la douloureuse nouvelle de la mort du célèbre sanscritologue Horace Hayman Wilson, ‚membre corres- pondant de l'Académie depuis 1845. La mort a également fait disparaître de la liste de nos membres correspondants le nom de M. le Comte Borghesi, archéologue distingué. Le Secrétaire Perpétuel annonce que la livraison 1* du T. IV des Mélanges asiatiques vient de paraître. M. Brosset, chargé dans la séance précédente de l'exa- men de l'Histoire des Aghovans de Mosé Caghancato- vatsi, éditée par M. J. B. Emine, présente un rapport dans lequel il juge cet ouvrage digne de l'honneur d'étre placé sous les yeux de S. M. l'Empereur. La Classe ayant adopté les conclusions de ce rapport, communication en sera faite à M. le Ministre de l'Instruction Publique. M. Kunik communique que, selon lui, il est désirable de compléter la correspondance de J. C. Wolf, rela- tive à l'histoire de l'Académie des Sciences de St.-Pé- tersbourg et qui s'imprime actuellement (v. la séance du 10 février 1860), par une série de lettres inédites qui sont aujourd'hui en possession de M. le Dr. Posselt. Ré- solu de s'adresser à celui-ci pour le prier de vouloir bien mettre à la disposition de l'Académie pour un court délai les originaux des dites lettres, afin d'enrichir par leur re- production l'envoi congratulatif destiné au jubilé prochain de l'Université de Berlin. La Commission archéographique, par un office du 21 mai courant, envoie huit tomes de la collection des chro- niques russes, destinés pour la Bibliotheque de l'Université de Christiania, qui avait exprimé le désir d'en faire l'acqui- sition à titre d'échange contre un ouvrage scientifique publié en Norvège (v. la séance du 17 juin 1859). Les huit tomes seront expédiés à leur destination et on fera savoir en méme temps au Secrétaire de l'Université de Christia- nia, M. Holst, que la Commission archéologique désirerait obtenir en échange le «Diplomatarium Norvegicum». La Classe reprend la discussion, engagée dans la séance précédente, des deux projets présentés par MM. Kunik et Nauck concernant l'emploi de la somme trés gracieuse- ment accordée par S. M. l'Empereur pour une entreprise littéraire profitable aux sciences. Les débats terminés, on décide de mettre aux voix la question de savoir lequel de ces deux projets doit étre exécuté moyennant ladite somme. On procéde au scrutin par billets pliés: sur 10 votants huit se prononcent pour le projet de M. Kunik, savoir la fondation d'un recueil périodique de documents sur l'histoire russe. En conséquence la Classe engage M. Kunik à lui en présenter un plan détaillé. | Le Département des confessions étrangères au Ministère de l'Intérieur, par un office du 13 mai courant, envoie des M 347 Bulletin de l’Académie Impériale 348 listes de lieux habités par les Mahométans au Gouverne- ment d'Orenbourg. Elles seront remises à M. Kóppen. CLASSE PRTSiCO - MATHÉMATIQUE. Séance pu 1 (13) svin 1860. Le Secrétaire Perpétuel annonce la nouvelle de la mort de M. le professeur Eversmann, membre correspondant de l'Académie dans la section biologique depuis 1842. M. Helmersen présente et lit un rapport général sur les résultats de l'exploration géologique faite par lui en 1856, 1857, 1858 et 1859 dans le Gouvernement d'Olonets. Ce travail accompagné d’une carte géologique de l'arron- dissement des mines d'Olonets sera inséré en langue aile- mande dans les Mémoires de l'Académie. M. Helmersen communique en méme temps que ce rapport sera publié en russe dans le Journal des Mines (l'opanii 3Kypuaas). M. le Général-lieutenant J. J. Baeyer, membre cor- respondant de l'Académie, adresse de Berlin un mémoire sur la réfraction de la lumiere dans l'atmosphére (Ueber die Strahlenbrechung in der Atmosphäre). Ce travail est ad- mis dans le recueil des Mémoires de l'Académie. M. Baer présente et recommande à l'admission dans les Mémoires, un travail de M. le Dr. W. Gruber, inti- tulé: Die supernumerüren Brustmuskeln des Menschen. M. Kovalski, professeur à Kazan, envoie un mémoire intitulé: Développement de la fonction perturbatrice en serie. Sur la recommandation des membres de la section mathé- matique qui en prennent connaissance séance tenante, ce travail paraitra dans les Mémoires de l'Académie. M. Tchébychef présente une note Sur l'intégration des différentielles irrationnelles, et demande à étre autorisé à en faire hommage à l'Académie des sciences de Paris qui l'a élu membre correspondant. | Le Secrétaire Perpétuel porte à la connaissance de la Classe que depuis la dernière séance les ouvrages suivants ont paru: 1° M. Grünewaldt, Beiträge zur Kenntniss der sediméntüren Gebirgsformationen in den Berghauptmannschaf- ten. Jekaterinburg, Slatoust und Kuschwa, so wie in den an- grenzenden Gegenden des Ural, formant le N? 7 et dernier du Tome II des Mémoires de l'Académie, VIF série; et 2° M. Kupffer, Tables psychrometriques et barométriques, 2° édition. M. Baer propose de remercier au nom de l'Académie | le consul russe à Tchougoutchak, M. Skatchkof, pour le eráne dont la collection eraniologique lui est redevable et auquel il assigne une provehance chinoise. en ajoutant toutefois que la race chinoise de la Songarie est forte- ment mélée avec du sang tatare (v. la séance du 30 mars 1860). L'ethnographie de ces contrées étant encore très obscure, M. Baer désire que M: Skatchkof soit prié de vouloir bien recueillir, en tant que faire se pourra, des renseignements sur les différentes peuplades du pays, et de s'informer par exemple, si les Tatares qui l'habi- tent sont identiques avec les Kara-Kirghizes, ou s'ils se nomment Tatares et par quel surnom ils se distinguent des autres Tatares? Quant aux Chinois de la Songarie, M. Baer pose la question si ce ne sont pas plutót des Man- djou? En tout cas il désirerait savoir, si ce sont seulement des employés venus de la Chine ou s'il y a dans la dite province des Chinois indigenes. Enfin, comme un voya- geur chinois du 7° siècle de notre ère raconte que le peuple de Kachgar avait alors la coutume de défigurer les têtes des enfants nouveau-nés. il serait trés intéressant d'apprendre s'il se trouve aux environs de Tehougoutchak des sépultures anciennes, contenant des cránes dont la déformation artificielle est évidente, ou si l'on rencontre dans la province de Kachgar des cránes défigurés à front applati et à sommet élevé en cône. Le Secrétaire Perpé- tuel est chargé de communiquer à M. Skatchkof les questions de M. Baer. M. Knorre envoie de Nicolaief un dessin des ossements du mammifere antédiluvien trouvé aux environs de cette ville, au village Voskressenskoié ou Gorokhovka, douzü ` verstés à PENE de Nicolaief. C'est le méme mastodon dont il à été parlé à plusieurs reprises dans les procès-verbaux de la Classe (v. les séances du 30 mars, du 20 avril et du 4 mai) et qui sera examiné par M. Brandt à son arri- vée sur les lieux de la fouille. On remettra à cet Acadé- micien lors de son retour le dessin envoyé par M. Knorre et on remerciera celui-ci pour son envoi. M. Goussef, adjoint du Directeur de l'Observatoire de Vilna, envoie le programme d'un journal de mathéma- tiques, qu'il se propose de publier et se déclare prêt à y imprimer les articles que l'Académie jugerait à propos de lui faire parvenir à cet effet. En méme temps M. Goussef prie de lui renvoyer, pour étre inséré dans le journal projeté, son mémoire sur le régistrateur galva- nique. (V. les séances du 3 et 17 février et du 4 et 15 mal 1860.) Le Secrétaire Perpétuel est chargé de restituer à l'auteur le mémoire en question. M. Baer propose d'offrir un exemplaire de son mémoire sur les macrocéphales de la Crimée à M. le Général Pe- rofski qui, par son envoi d'un macrocéphale complet provenant des fouilles aux environs de Kertch (v. la séance du 25 novembre 1859), a fourni une piece importante pour l'étude de la question traitée dans ce mémoire. ; M. Helmersen porte à la connaissance de la Classe qu'étant chargé par M. le Ministre des Finances d’exami- ner les gisements de houille découverts et exploités dans le Gouvernement de Toula, il se propose de partir de St- Pétersbourg le 17 juin et de terminer ses recherches vers la fin du mois d'aoüt. M. Tehébychef produit une lettre de M. Elie de Beaumont, Secrétaire Perpétuel de l'Académie des scien- ces de Paris, accompagnant l'envoi de l'extrait du procès” verbal de la séance du 28 mai 1860, dans laquelle l'Aca- LE] 349 350 démie vient de le nommer l'un de ses correspondants pour la section de géométrie, en remplacement de feu M. Ger- gonne. ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L'ACADÉMIE. Séance pu 3 (15) aviv 1860. Le Secrétaire Perpétuel fait observer que d'apres le réglement des prix Ouvarof les deux commissions, char- gées de décerner les prix d'histoire et les prix de poésie dramatique, doivent se composer chacune de sept membres et que MM. Sreznefski, Grot, Nikitenko et Véliami- nof-Zernof, membres de ces commissions, sont absents pour le moment et se trouvent à l'étranger pour un terme assez prolongé. On nomme pour les remplacer, MM. Vo- stokof, Pérévostchikof, Kokcharof et Doubrofski. Lecture est faite d'un office de M. Moukhanof, adjoint du Ministre de l'Instruction Publique, du 21 mai 1860, portant que S. M. l'Empereur a bien voulu autoriser la construction, moyennant les sommes économiques de l'Aca- démie, d'un nouveau Laboratoire Chimique sur l'emplace- ment attenant à la maison de l'Imprimerie de l'Académie. L'Académie est invitée par conséquent à présenter au Mi- nistere un plan et un devis du Laboratoire projeté. Une Commission composée de MM. Kupffer, Jacobi, Fritz- sche, Zinine et Böhtlingk, des conseillers du Comité Administratif et de l'architecte de l'Académie, est chargée de préparer ce plan et le devis. ar un autre offiee du 31 mai 1860, M. le Conseiller „Intime Moukhanof informe que S. M. l'Empereur a daigné ordonner de faire estimer par des experts une pendule construite pour le Palais d'hiver par M. Florian horloger, et invite l'Académie à déléguer à cet effet quel- Ques uns de ses membres. — MM. Kupffer et Ostro- gradski, ainsi que M. Dóllen, Astronome Supérieur de l'Observatoire Central, sont désignés pour s'acquitter de . Cette mission. | be méme, par un office de la même date, annonce que M. l'Empereur a daigné autoriser le conseiller d'état actuel M. Tessipof à étudier les documents historiques, Qui se trouvent à l'Académie et se rapportent à l'époque de 1725 jusqu'à Pavenement au tróne de l'Impératrice Cathérine IL Résolu d'en informer la 1° section de la Bibliothèque. Le même, par un office du 1 juin, demande si l'Acadé- mie n’a pas d'obstacles à élever à ce que M. Kupffer Soit chargé par M. le Ministre des Finances d'une mission Scientifique à létranger, pour quatre mois, avec conser- Vation de ses appointements. Résolu de répondre que l'on na pas d'objections à y faire. Lecture est faite d'un office de M. le Conseiller Intime Moukhanof du 11 mai 1860, communiquant que S. M. Mpereur a daigné accorder à l'Académie des sciences ainsi qu'à l'Observatoire Central et aux Universités, le des Sciences de Saint- Pétersbourg. droit de faire venir de l'étranger par la poste des livres et des journaux scientifiques sous bande, sans toutefois i étendre ce droit aux membres de l'Académie et des Uni- ' versités. La Commission archéographique en adressant pour la Bibliotheque de l'Académie deux exemplaires de ses pu- blications récemment parues, savoir du t. VIII de la col- lection complete de chroniques russes, du t. VII des sup- pléments aux actes historiques, du t. I des cadastres de Novgorod, de la 1° partie du t. I des cadastres du ter- ritoire d'Ijora et de la 2'"* édition de l'ouvrage de Ko- tochikhine: «sur la Russie sous le règne d'Alexei Mi- khailoviteh» — exprime le désir d'obtenir de la part de l'Académie un exemplaire des ouvrages suivants publiés par la Classe Russe: «Dictionnaire de la langue slavonne ecclésiastique et de la langue russe»; «Vocabulaire idioti- que de la Grande-Russie»; Bulletin et les autres écrits que cette Classe fait paraître. Résolu de renvoyer cette demande à la Classe Russe. L'Assemblée procede au ballotement,arrété dans la séance précédente, des deux candidats proposés par la Classe de la langue et de la littérature russes, MM. Bouslaief et Biliarski. Le dépouillement du scrutin ayant donné aux candidats la majorité des suffrages, ils sont déclarés élus. Ces élections seront soumises à la sanction de S. M. l'Em- pereur. M. Reussens, Bibliothécaire de l'Université Catholique de Louvain, prie de vouloir bien combler les lacunes dans quelques publications envoyées par l'Académie et offre ses services réciproques, s'il y a lieu, pour les écrits de l'Uni- versité de Louvain, que l'Académie a recus. L'Observa- toire de Vienne ayant adressé une prière analogue, le Secrétaire Perpétuel est chargé de prendre à cet effet les mesures nécessaires. La Société zoologique et botanique de Vienne, la Société géologique de Londres et la Société Léopoldine-Caroline des naturalistes à Jena, adressent des remerciments pour des envois de publications de l'Académie. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. L'Académie a recu dans les séances de l'Assemblée Générale du 6 (18) mai et du 3 (15) juin 1860 les ouvrages dont voici les titres: Ilepsoe uszanie marTepiaıoBL pejakmioHHb/XP KoMwwucciii, A CocTaBieHis NOJOXeEHİÄ o KDeCTb3HAX' b, BEIXOLA- AXE n3b kpbnoernoii sasucamocrta. Bropoü nepioyrs. Haer, IV, V n VI. Cup 1859 — 1860. 8. IIosewea1bHbili KPEAUTE m ero COBpemeHHaa opramumamnia Bb Enpomb c» npmioxeniexs YCTABOBR NNOTEYHEIXB KPeAHTHbIXB yupexeniil Bb repxaniu, LAPCTBÉ nodb- CKOMD H OCT3elickow kpab. B. besó6paaona. Cn6. -. 1860. 8. 351 Bulletin de l'Académie Impériale 352 Bnpxessia onepanin. Coumm. B. Bes06pa308a. MockBa 1856. 8. (Hat NN° 17 u 18-ro Pyeckaro Bbernuka). Marepiaısı Jas. emaiogorim oómtecrba BB repwaHim B: Be30o6pa3oBa. Mocksa 1858. 8. O pasnemx$ cnocoóax, npnHsTbIX'b BB repwaHi" A18 Bbl- Kyna KPeCTLAHCKUXE S6MEJbHBIX'b uognuHHocTeii. 8. Bariay» Ha mcTropmueckoe pasBuTie pycckaro NopAIKa 3AKOHHATO HacJbiomBanis M cpaBHehie TenepeniHAro pyeckaro 3AKOHOJATEILCTBA 005 ITOMb mperwerb Ch puxckHw, PPAHUY3CKAMB H HpyccknME. PBab, npo- uaHeceHHas BB TOPKECTBEHHOME coópaniu CaukTne- Tepöyprekaro Ymusepemrera, 8 verpaıa 1860 roja, HCUpABJAS2IOIIUUIM J0.1:KHOCTb OPAHHAPHATO npoeeccopa K. Kaneannbiw. Cup, 1860. 8. Jurypruka, mm Hayka o 6orociyxesiu npaBOCJaBHOlH BO- cTouHoi Kas0auyeckoü mepkBu. [poæec. K. M. Cem. Caanjenauka J[aginga CuoioxoBuua. Kies? 1860. 8. EcrecrBemgaa ucropia ryóepnuiü Kiesckaro y4eÖHaro okpyra. [laseonToaoris. Haer, cacremarnyeckaa. Kien» 1860. 4. Haezbiopanig Hagh HouHorm C1ENOTOW (caecitas nocturna, h lopia) Mckep ro. Kie8» 1860. 8. O ssauenin MOWeBHHbI M DOBapeHHOil COIN BE TIIDO3HOMTP uponeceb. Paacyxremie HaumcaHHoe 1319 no4yueuis crenean llokropa weaunuHbi, Hcmanıonp Heniuxu- HbIM, Bpayenp npa umbain Kkaaruan Pemunoii. Kies# ‚1860. 8. l'oxuanbiä TopxecrBeHHblüi akTb BR liwneparopckow s Cauxrnerep6yprckow Y uusepenreTS, ObıBmiü 8 we- Bpasa 1860, roja. Cn6. 1860. 8. OTser» no KA3AHCKOMY yue6nouy okpyry 3a 1859 romb. 8. Onncanie Caskrnerep6ypra m Kponnmora rt, 1710-wr n 1711-w» rojgaxs. llepesoy c» mbwenkaro, c» mpu- mbganiaun, Maxanie Umneparopckoö Ily6aranoi Bua- Gaiorekn. Cn6. 1860. 16. ` Togrova A N A Oraerr Huneparopckoii ITyGanunoit Bn6riorern 3a 1859 | rOAB, npeacrasJennpiii r. Munucrpy Ümneparopckaro Asopa Inperropomr Bnôsioreku, H.renow s T'ocyzap- crBeguHaro Cogbra, Crarce Cerperapemp baponows Kop»om#. Cn6. 1860. 8. O6mecTBeHHoe ycrpolicrBo m xoa3siicrBo ropo/toBm. T. II. Cn6. 1859. 8. Hapoıse gece makezoncku byrapa ckynio Creeams u Bepkosuhs. Kabara upsa. ;Rencke mecme. Y Beo- rpaay. 1860. 8. Tenis B» liwneparopekowe O6ömecreb lleropiu u xpes- Hocreii pocciückux& npu MoekoBekow s YauBepcureré. Hoppeneunoe usaanie. 1860. l'eugape —Mapr.Kaura nepsas. Mocksa 1860. 8. Yuensıa Jauuckm, m3gaBaeMbis liwueparopckuws Kasas- cknwb YnumBepcurerow». 1860. Kg. I. Kasank 1860. 8. Bbcrauxe liwmeparopekaro Pycekaro Deorpaemueckaro OónmecrsBa. 1860. NN° 3, 4 n 5. Bh5eruuk» Pocciückaro O6nrecrBa Caxorozcrea BB Cankr- nerepöypr&. NN’ 1, 2, 3, 4 n 5. Cu6. 1860. 8. Topusıü 2Kypuarp, usrasaenpıü Ywuenbiwb Kounrerows Kopnyca lopubix» lmxeneposs. NN 1 — 3. Ció; Axkamwarusanis, exembcaunoe nazanie Komurera Akkın- warmaanim. PegakTropbi: H. U. Anunenkop®. Ilo ak- kanmarusaniu pacreniü Bb Pocciu. C. A. Ycon*. Ilo akk1nwaTu3anim KUBOTHBIXE BB Poccin. A. H. Kaan- HoBckiü. llo sarpammuHbrwb mn3Bbcriawb u Abü- creiaus Kowmrera. T. L Bein. 1 — 4. Cs noauruna- amy. Mockba 1860. 8. 3Kypsare Muaucrepersa Hapoanaro Ipoceburenia. 1860. veBpaJb, MAPTE Ir aupbir. Grunert (J. A.). Archiv der Mathematik und Physik. Thl. XXXIV, 2. Greifswald 1860. 8. International association for obtaining a uniform decimal system of measures, weights, and coins. British Branch. First Report. London 1857. Second Report 1858. Third Report 1859. — — — — Concise Narrative of its Origin, 8. — — — .— Extracts of returns from public bodies and otherwise, showing the differences in the weights and measures in different localities of the United Kingdom. Hennessy (Henry). On a uniform system of weights, mea- sures, and coins for all nations. London 1858. 8. Memorial on decimal weights presented to the right ho- nourable Benjamin Disraeli. London 1859. 8. Chevalier (Michel). Address to the international associa- tion for obtaining a uniform decimal system of mea- sures, weights and coins, at their fourth general mee- ' ting. London 1859. 8. Porter (John Scott). On the metrical system of weights and measures, and the desirableness of its universal adoption. London 1859. 8. The quarterley Journal of the geological Society. Vol. XVI. Part. 2. May 1. 1860. N° 62. London. ` ` Intorno agli studj geológici e paleontologici sulla Lom- bardia del Sacerdote Professore Antonio Stoppanl. ` Relazione — dal Antonio Villa. Milano 1858. 8. Villa (A.). Intorno all’ opera del profess. dott. Emilio Cornalia Monografia del Bombice del Gelso (Estratto dal Giorn. dell Ing. Arch. ed. Agron., anno V). — (G. B.) Osservazioni geognostiche e geologiche fatte in una gita sopra alcuni colli del Bresciano e del Bergamasco. Milano 1857. 4. CR — (Antonio e G. B.). Ulteriori osservazioni geognostiche sulla Brianza. Milano 1857. : Relazione storica e regolamento della Societá geologica in Milano. 8. Paru le 5 juillet 1860. BULLETIN DE L'ACADEMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG, Über ein allgemeines Gesetz in der Gestal- tung der Flussbetten, von K. E. v. Baer. (Lu le 3 février 1860.) (Kaspische Studien N? VIIL) (Schluss.) Ich habe es durchaus als die wesentlichste juam dieses Aufsatzes betrachtet, durch Anhäufung vieler Nachrichten über Flüssüfer und besonders solcher, die auf längere Strecken oder ganze Flussläufe sich beziehen, nachzuweisen, dass der Andrang des stró- menden Wassers gegen das rechte Ufer unter günsti- gen Umstünden allerdings recht bemerkliche Folgen haben kann und hat. Es ist nämlich mehrfach in den Sitzungen der Pariser Akademie die Überzeugung aus- gesprochen, dass dieser Seitendruck des strómenden Wassers viel zu schwach sei, um bemerkliche Folgen zu haben’). ` Endlich muss ich aber auch mit meinem Zweifel be- stimmt hervortreten. Ich habe mich noch nicht davon überzeugen können, dass in einem Flusse, der einem Parallelkreise folgt, der Strom des Wassers eben so stark nach dem rechten Ufer drängt, als in einem Flusse, der im Meridian verläuft, wie in neuester Zeit von be- rühmten Physikern und Mathematikern gelehrt wird. Es ist nämlich für den Druck, den das fliessende Was- ser auf das rechte Ufer ausübt, von den Hrn. Babinet, Delaunoy und Andern eine mathematische Formel gegeben und diese Formel ist für alle Richtungen der Strömung gleich; die veründerlichen Glieder drücken ‚nur die geographische Breite und die Stärke der Strö- mung aus"). Hr. Braschmann in Moskau ist zu ähn- lichen Resultaten gelangt "). 9) Comptes-rendus, Tom. XLIX, p. 658, 688, 692 (bis). 10) Comptes-rendus des — de l'Académie des sciences, Tom. XLIX, N? 21, 1859, p. 772, 773, e Die Formel ist: © sin À für die emi T Schwingungs: Ebene des Foucault'schen Pendels, wa sin À für Ablenkung eines Projec- tils und des strómenden Wassers, wobei a ide Bogen bezeichnet, den ein Punkt des betreffenden Parallelkreises in einer Zeit-Secunde durchläuft, a den Raum, den der bewegte Körper in einer Secunde Steier Sa À die geographische Breite des Ortes der Beobach- tung P. 571 Te IL Ausdrücklich bemerken die genannten Herren, es sei also gleich, ob die Strömung nach O. oder W., oder im Meridian, also nach N, oder S. gerichtet int; In: unserer Hemispháre werde in jedem einzelnen Punkte der Erdoberflüche, bei jeder dieser Richtun- gen bei gleicher Geschwindigkeit. und gleicher Masse des bewegten Kórpers, derselbe Druck nach der rech- ten Seite ausgeübt; — für verschiedene Punkte sei er aber verschieden eg zwar richte er sich nach dem Sinus des Bogens, der die geographische Breite aus- drückt. Vor allen Dingen scheint mir die Beobachtung nicht dafür zu sprechen, dass das fliessende Wasser, welches Verhältniss die Richtung seines Laufes auch habe, mit gleicher Kraft auf das rechte Ufer wirkt. In dem Theile der Wolga, welcher sich mehr dem Parallel als dem Me- ridian nähert, wie zwischen N. Nowgorod ") und Kasan ist freilich das rechte Ufer auch das hóhere, aber lange nicht so entschieden als von da an, wo die Folga unterhalb Kasan die Richtung mehr nach Süden an- nimmt. Allerdings ist in diesem letztern Theile auch die Quantität des Wassers grösser und so sind die Ver- hältnisse auch in anderer Beziehung geändert. Über- sehe ich aber alle Bilder von Ufer- Formationen, die sich in meinem Gedächtnisse erhalten haben, so muss ich an der Gleichheit des Druckes nach der rechten Seite bei verschiedener Richtung der Strümung zwei- feln. An der Newa z. B. ist das rechte Ufer auch vor- herrschend das hóhere, aber lange nicht in dem Maasse wie bei der Wolga, obgleich die Newa in höherer geogr. Breite fliesst. Ich habe mir diesen Unterschied, da die Newa auch auf nachgiebigen Boden wirkt, damit erklärt, dass sie in beiden Abschnitten ihres Laufes kaum halbe Meridian - Richtung hat. Ich habe oben auch von dem sehr auffallenden Wechsel der Uferhö- hen im untern Kur gesprochen. Der Terek ist leider andeu d 11) Balletin des ën de l'Académie enm Me; Vol. I, 12) Bei N. Nowgorod selbst und etwas weiter hinunter ist der Unterschied der Ufer sehr bedeutend. Hier strómt aber auch der Fluss einige Werst hindurch der semine. -— nn nach SSO, wendet sich aber dann mehr nach O. 23 355 Bulletin de l’Académie Impériale 356. wenig belehrend, da sein rechtes Uïer schon wegen des ansteigenden Fusses der Gebirge hoch ist. ` Ich habe aber unterlassen zweier kleiner Steppen- flüsse zu erwähnen, weil sie eben nur schmal sind, indes- sen ist die Ansicht ihrer Ufer nicht ohne Eindruck auf mich geblieben. —Von den Ergeni-Hügeln, die von Sa- repta nach Süden bis in die Nähe des Manyisch-Tha- les sich erstrecken, fliesst ein Flüsschen Ulan - Suchá genannt, gegen dieses Thal. Es hat in seinem unter- sten Theile, wo es dem Manytsch sich zuwendet, ganz die Richtung von N. nach S. Hier hat die Ulan-Suchà, obgleich nur zur Zeit der Schneeschmelze, wenige Tage hindurch, reichliches Wasser da sein kann, doch, wegen des nicht unbedeutenden Falles, in den nach- giebigen Steppenboden so tief eingeschnitten, dass sie im Sommer fast 2 Faden hohe unmittelbare, das heisst dem Flusse selbst, nicht einem viel breitern Ero- sions-Thale angehórige Ufer besitzt. Das rechte Ufer fand ich so steil, dass ich nirgends hinabsteigen konn- te, das linke war viel geneigter und das Hinabsteigen ziemlich leicht. Das Flüsschen hatte kaum 5 Faden Breite und geringe Tiefe. Auf der anderen Seite des Manytsch- Thales fliesst der Kalaus in dem untersten Theile seines Laufes fast ge- nau von W. nach O."). Seine Ufer sah ich von beiden Seiten so steil, dass ich nicht hinabsteigen konnte. Ich war von der linken Seite an ihn gekommen, welche die flachere hätte sein sollen, wenn Strómun- gen im Parallel eben so wirkten wie die im Meri- dian. Der Kalaùs, obgleich viel länger als die Ulan- Suchä, ist doch nicht breiter, ja ich finde, dass ich in meinem Tagebuche seine Breite nur zu 4 Faden taxirt habe, die Ufer waren aber hóher als die der Ulan- Suchä, und betrugen reichlich 3 Faden. In der That Sieht man in sie hinab, wie in einen tiefen Graben mit senkrechten Wänden. Das sind leider nur kleine Flüsse, auf welche ge- ringfügige Nebenumstände modificirend wirken. Es ist in dieser Gegend allerdings noch ein gewaltiges Erg- sions-Thal, das in bedeutenden Abschnitten fast genau nach dem Parallel gerichtet verläuft, leider aber ist die Bildungsgeschichte dieses Erosions - Thales noch 13) Auf älteren Karten wird der Lauf des Kolaüs ganz falsch ver- zeichnet, als ob er ununterbrochen von N. nach S. dem Manytsch zuflösse. Er, wendet sich aber im untern Laufe nicht nur ganz nach O., sondern sogar um einen Rhumb nach S. zurück. so räthselhaft, dass wir nicht einmal wissen, ob die Strömung die es zuerst ausgrub, nach W. oder nach O. gerichtet war, — das Manytsch- Thal nämlich. Es hat an mehreren Stellen, wo ich es sah, eine Werst bis 1/7, Werst Breite, ja wenn es durch einen inselar- tigen Rest des Steppenbodens getheilt wird, so hat jeder Arm wenigstens die Breite einer Werst, gewóhn- lich mehr. Ich kenne dieses Thal vorzüglich zwischen der Stelle wo der Weg nach Stawropol es durchsetzt, (nur wenig östlich vom grossen Liman oder See) und der seeartigen Erweiterung Schara Chulussun, in welche der Kalaüs sich ergiesst. Diese Strecke ist fast genau von O. nach W. gerichtet. Beide Gehänge dieses Tha- les sind im Allgemeinen abschüssig und hoch, doch ist das nórdliche Ufer vorherrschend das steilere. An der Stelle der Durchfahrt muss ein Wagen, der von Norden kommt, mit Vorsicht hinabfahren; man kommt dann auf eine Insel, da hier das Manytsch-Thal ge- theilt ist. Die Abfahrt von dieser Insel in den zweiten Arm des Thales ist noch steiler; dagegen bietet die Auf- fahrt auf das südliche Gehänge keine besondere Schwie- rigkeit, denn dieses ist nur mässig ansteigend. Indes- sen schon in weniger als einer Werst Entfernung nach Osten wird dieses Gehänge so steil abgerissen, dass selbst ein junger Begleiter von mir keine Möglichkeit fand hinaufzuklettern. Es fehlt also ein scharf ausge- prägter bleibender Unterschied der Ufer. Es fehlt das langsam und kaum merkliche Aufsteigen des linken Ufers, das ein bleibender Ausdruck des Wanderns eines Flusses ist. Für den jetzigen Abfluss des Schneewas- sers, dasim Frühling das Thal füllt, ist das südliche Ufer das linke “). Allein auf diesem Ufer musste ich viele Stunden fahren bevor ich eine Stelle fand, in der der Wagen wieder in das Manytsch-Thal eingelenkt wer- den konnte, und diese Stelle war nicht eine Abflachung des Ufers, sondern ein Durchriss aus einem Neben- Thale. Sollte das Manytsch - Thal jemals zur Verbin- dung beider Meere gedient haben, dann konnte die Strómung nur aus dem Schwarzen Meere kommen, und das Südufer war dann freilich das rechte. Immer aber fehlte die weite Abflachung des linken Ufers. Dass das Manytsch-Thal nur wenige, Tage des Jah- res in seiner ganzen Breite oder einem bedeutenden Theile derselben mit Wasser sich füllt, in der übrigen 14) Vergl. Kaspische Studien, N° 5, S. 187. . 857. Zeit aber nur ein schmales, stark gewundenes Flüss- . chen übrig bleibt, und im östlichen Theile auch die- ses fehlt, setze ich als bekannt voraus. Einen wasserreichen Fluss, der mit einiger Genauig- keit nach O. oder W. gerichtet ist, kenne ich leider nicht aus eigener Ansicht. Hr. Lenz jun. theilt mir mit, dass am Heri-Rud in Afghanistan, der nach We- sten fliesst, das linke Ufer das höhere ist. Der kolos- sale Amazonen-Strom müsste sehr-belehrend sein, wenn er dem Äquator nicht so nahe flósse. Von Europäi- schen Flüssen dürfte der Po in einigen Abschnitten am entscheidendsten sein. Aber auch auf einem ganz andern Felde könnte die Erfahrung darüber befragt werden, ob das Streben der auf der Erdoberfläche bewegten Körper, nach rechts abzuweichen, für alle Richtungen der Bewegung gleich ist — nämlich auf den Eisenbahnen. M. F. Maury theilt in seiner physischen Geographie des Mee- res folgende Bemerkung mit 5): «Man betrachte eine «von Nord nach Süd laufende Eisenbahn. Es ist den «Ingenieuren bekannt, dass wenn die Wagen auf ei- «ner solchen Bahn nach Norden fahren, sie eine Nei- «gung haben, nach Osten aus den Schienen zu sprin- «gen; fährt aber der Zug nach Süden, so drücken sie «vielmehr nach Westen gegen die Schienen, also im- «mer nach der rechten Seite zu. Mag nun die Bahn «eine oder 100 Meilen lang sein, sowohl die Wirkung «der täglichen Erdumdrehung, als der einseitige Druck «naeh einer Seite zu, wührend man einen gegebenen «Parallelkreis mit einer bestimmten Geschwindigkeit «durchkreuzt, bleiben dieselben, und zwar steht das «Bestreben aus den Schienen zu springen in Propor- «tion mit der Schnelligkeit der Züge und durchaus «nicht mit der Lünge der Bahn.» Leider ist hier nicht gesagt, ob vergleichende Zäh- lungen der Unglücksfälle auf den Eisenbahnen ver- Schiedener Richtungen angestellt sind, oder ob die In- genieure nur die vorherrschende Zahl der aussprin- genden Züge nach der rechten Seite auf den Meridian- Bahnen beachteten. Die Amerikanischen Freistaaten geben aber die beste Gelegenheit den Einfluss der Richtung der Bewegung zu prüfen. Es gibt dort Ei- senbahnen, die fast genau im Meridian verlaufen, und andere, die ziemlich genau dem Parallel folgen. Wenn 15) M. F. Maury: Dis phyalsche Geographie des Meeres. Deutsch Wt Böettiger, 3&4 ie Ex * * des Sciences de Saint - Pétersbourg. 358 man auf diesen,.mit Auslassung der weniger entschie- denen Richtungen, die vorgekommenen Unglücksfälle aufzeichnet und notirt, nach welcher Seite die Züge aus den Gleisen Springen, so müsste sich ein zuver- lässiges Zahlen-Verhältniss — mit der Zeit wenigstens — herausstellen. . Aber auch die Delta-Bildungen scheinen mir nicht für den gleichen Druck nach der rechten Seite in al- len Richtungen des Horizontes zu sprechen. Ich gebe Sern zu, dass die drei Beispiele vom Verharren der stärksten oder einzigen Ausmündung fast genau im Parallel, die ich vom Terek, Sulak und vom Kur oben angeführt habe, nur wenig wiegen gegen die Zahl al- ler Deltas. Aber wenn die in neuester Zeit aufgestellte Behauptung richtig wäre, dass jedes fliessende Was- ser, welche Richtung im Verhältniss zum Meridian es auch habe, mit derselben Kraft nach rechts drängt, so müsste dieses Verhältniss bei manchen sehr ausge- bildeten Deltas sich bemerklich machen. In sehr weit vorgeschobenen Delta - Bildungen, in denen gar kein Fall mehr ist, und das Wasser nur durch das nachfol- gende Wasser fortgeschoben wird, müssten, zuweilen wenigstens, auch zurücklaufende Äste vorkommen. Wenn nämlich jede Strömung, auch die völlig west- östliche oder ost-westliche, denselben Druck nach der rechten Seite ausübte, als wenn die Strömung in der Richtung des Meridians geht, so müsste dieser Seiten- druck doch gelegentlich ‘einen Einriss machen und dieser Einriss müsste zunehmen und mit der Zeit ei- nen neuen nach der rechten Seite erzeugen, so dass also eine Wanderung der stärksten Strömung von links nach rechts nicht bis zu einer gewissen Grenze be- merklich würde, sondern mit der Zeit und vermittelst mehrfacher Theilungen fast im Kreise herumlaufen müsste. Nun habe ich allerdings nicht Gelegenheit, specielle Karten von sehr vielen Deltas zu vergleichen. Diejenigen aber; welche ich ansehen kann, geben kein Anzeichen eines solchen Verhältnisses. — Das Delta des Po gehört zu denen, welche in sehr starker Entwicke- lung begriffen sind. Der südlichste Hauptarm dieses Flusses, Po di Volano genannt, hat schon bei seinem Abgange — Meridian-Richtung und scheint im Laufe der Zeit eine Menge Arme, selbst ganz nach S. ge- richtete, entwickelt zu haben. Indessen ist er jetzt ziemlich schwach, nachdem er mit seinen vielen Ar- men die Sümpfe von Comachio gebildet hat, welche 359 Bulletin de l'Académie Empériale bisan den Uferwall reichen. Derjenige Arm des Po, der jetzt der stärkste ist, mit schwachen Krümmungen nach O. verläuft und Po grande heisst, ist aber über diesen Uferwall längst hinausgeschritten und bildet ein ganz flaches in das Meer hineinwachsendes Delta. In diesem wächsenden Theile des Deltas könnte sich, wie es mir scheint, der ganz nach O. gehende Zweig, die Bocca maestro, jetzt der stärkste, nicht lange äls solcher erhalten, wenn auch in so gerichteten Strö- mungen ein starker Druck nach der rechten Seite ausgeübt würde, besonders da auf dieser Seite schon kleine Nebenäste da sind, die aber, so viel ich weiss, sich nicht vergrössern. Ob künstliche Vorkehrungen getroffen sein mögen? Abgesehen von diesen Beobachtungen im Einzel- nen, habe ich mich auch noch nicht von dem Genü- gen der Principien überzeugen können, nach welchen die genannten Physiker und Mathematiker Formeln für den Seitendruck des fliessenden Wassers gegeben haben. Auf die Gefahr hin, bei meiner geringen Gewandtheit physikalische Aufgaben zu behandeln, mich zu irren, kann ich doch nicht umhin, meine Einwürfe auszu- sprechen. Sind sie unbegründet, so wird die Beleh- rung und Berichtigung nicht ausbleiben. Es kann keinem Zweifel unterworfen sein, dass für alle Bewegungen auf der Erde gewisse allgemeine Verhältnisse gelten, die von der Wirkung der Schwere und von der Verschiedenheit der Rotationsgeschwin- digkeiten unter verschiedenen Parallel- Kreisen ab- hängen. Allein wenn auch diese Verhältnisse ganz gleichmässig auf alle Bewegungen wirken, so sind doch wieder in den übrigen Verhältnissen der Bewe- gungen solche Verschiedenheiten, dass eine Formel, | die eine Art von Bewegungen ausreichend bezeich- net, für eine andere nicht ausreichend sein kann. Die immer wiederkehrenden Verhältnisse beruhen darauf, dass die Erde eine rotirende Kugel, oder ge- nauer ein Rotations-Sphäroid ist, das von der Kugel- gestalt sehr wenig abweicht, und dass auf jedem Punkte derselben eine Rotations-Geschwindigkeit be- steht, welehe durch die Grósse des Parallelkreises bestimmt wird, unter dem er liegt. Die Parallelkreise verhalten sich wie ihre Halbmesser. Die Halbmesser der Parallelkreise sind aber die Cosinusse der Bogen (und Winkel) durch die wir die geogr. Breite oder Polhóhe bestimmen. Wenn o die Rotationsgeschwindigkeit unter dem Äquator für ein gewisses Zeitmaass, und A für irgend einen Punkt, der Erdoberflüche dessen geographi- sche Breite bezeichnet, so kann man ohne Zweifel die Rotationsgeschwindigkeit eines solchen Punktes und seines ganzeft Parallelkreises durch o cos À aus- drücken. Diese Rotationsgeschwindigkeit hat auch jeder auf der Erde befindliche Körper, so lange er in Ruhe ist, und er nimmt sie mit, wenn er in Bewe- gung gesetzt wird. Ein in Bewegung gesetzter Körper bleibt immer unter dem Einflusse der Schwere, die ihn gegen den . Mittelpunkt der Erde zieht. Er kann sich deswegen, wenn er nicht unterstützt ist, nur in einer Ebene be- wegen, die durch den Mittelpunkt der Erde geht. Eine solche Ebene berührt nothwendig die Erdkugel in einem grössten Kreise. Die Fall- Ebene, wie man sie nennen möchte, kann also nur unter dem Äquator mit der Ebene dieses gróssten Parallelkreises zusam- menfallen, an allen anderen Punkten wird sie von der Ebene des Parallelkreises abweichen, unter dem Pole um 90^, für alle Punkte, die zwischen dem À qua- tor und dem Pole liegen, wird sie, nach Verhältniss der Polhöhe, zwischen 0? und 90? sein; d. h: die Pol- hóhe oder geographisehe Breite jedes Punktes drückt den Winkel aus, unter welchem der Parallelkreis die- ses Punktes zur vertikalen und also zur Fall-Ebene steht. Für die einzelnen Theile des Erdkórpers, so wie für alle auf ihm in Ruhe befindlichen Kórper ist die Erdaxe auch die Axe der Ebene ihrer Bewegung, für alle bewegten, nicht unterstützten Körper ist dagegen die Vertikale die Axe ihrer Bewegung. Es muss also der Winkel, welchen die Vertikale mit der Erdaxe bildet, d. h. die geographische Breite, die Abweichung bestimmen. Ruhte die Erde, so würde eine Bewegung genau im Meridian keine Abweichung erfahren, denn die Ebene des Meridians ist ja zugleich die Ebene eines grössten Kreises. Allein da die Erde sich bewegt, so wird die Fall-Ebene auch immer der Meridian- Ebene entrückt. Dass das Maass der Ab- weichung durch die geographische Breite bedingt wird, ist keinem Zweifel unterlegen, dass dieses Maass für alle Richtungen der Bewegung durch die Formel o sin A genau bestimmt werde, ist damit noch nicht behauptet. Wir werden gleich darauf zurückkommen. Die merkwürdigen Versuche Foucault’s mit dem 361 Pendel haben erwiesen, dass selbst die Schwingungen eines Pendels, der möglichst frei sich bewegen kann, obgleich sie das Bestreben haben in der Ebene der ersten Schwingung zu verharren, so dass diese Ebene, während der Anheftungspunkt des Pendels von der Rotation der Erde fortgeführt wird, gegen die auf der Erde ruhenden Theile der Umgebung, z. B. die Wände eines Zimmers, zurückweicht oder der Bewegung der Erde scheinbar entgegen sich bewegt, doch nicht so ste- tig bleiben, dass sie nach 24 Stunden wieder ihre frühere Richtung inne hätten, und also nicht etwa genau gegen denselben Stern gerichtet blieben. Die Schwingungs- Ebene bleibt vielmehr in der rückgängigen Bewegung zurück, und zwar in Paris fast um /, der Zeit, so dass sie in 32 Stunden etwa die rückgängige Bewe- gung ganz vollendet haben würde. Sie war also, in- dem sie dem Sterne zu folgen, d. h. im Raume zu ver- harren strebte, doch um /, ihrer Drehung zurückgeblie- ben oder hatte nur */, des scheinbaren rückgängigen Laufes vollendet, oder war um /, in der Richtung der Rotation fortgewandert. Da nun Paris unter 48? 50' n. Br. gelegen, ziemlich genau die Breite (48?41)) hat, deren Sinus 0,75 oder 7 des Sinus totus beträgt, $0 konnte man daraus schliessen, dass die Drehung der Schwingungs-Ebene durch o sin ausgedrückt werden könnte. Nach sehr genauen Versuchen, welche. Respighi in Bologna mit einem sehr grossen Pendel von 42,42 mètres Länge anstellte, fand er die Abweichung der Ebene merklich grösser, wenn der Pendel von Ost nach West sich bewegte, als wenn die Schwingungen in der Richtung des Meridians erfolgten; in erster Rich- tung wich der Pendel in einer Minute Sternzeit um 10457 in der zweiten aber um 9'31” ab 5). In den oben erwähnten Verhandlungen der Pariser Akademie . wird die Überzeugung ausgesprochen, dass die Ab- weichung in allen Richtungen des Horizontes dieselbe sei und mit o sin A genau ausgedrückt werde, wobei auf den Widerstand der Luft oder Stórungen durch Luftzüge u. s. w. nicht Rücksicht genommen wird. Für uns kommt es auf diese kleine Differenz gar nicht an, sondern nur auf eine allgemeine Ansicht, wodurch das zu langsame Zurückweichen oder wirkliche Fort- Schreiten mit der Richtung der Rotation, bedingt wird, FE rinnen tuti s 16) Mem. dell Acad. di Bologna. V. 81— 100 und daraus in Krö- nigs Fortschritte der Physik im Jahre 1854. S. 73—75. — des Sciences de Saint - Pétersbourg. um ein Urtheil zu gewinnen, in wiefern diese Abwei- chung auch beim fliessenden Wasser sich finden muss. Der Befestigungs- Punkt des Pendels rotirt mit dem ganzen Erdkörper nach Verhältniss seines Par- allelkreises oder der geographischen Breite, unter der er sich befindet. Ist der Pendel in Ruhe, so rotirt der Schwerpunkt der Kugel oder Linse des Pendel- gewichtes ganz eben so und alle Verhältnisse bleiben unveründert. Setzt man nun den Pendel in Schwin- gungen und zuvörderst genau von W, nach O. senk- recht auf die Richtung des Meridians, so füllt die Ebene, in welcher der Pendel schwingt, nicht mit der Ebene zusammen, in welcher der Anheftungspunkt des Pendels durch die Rotation bewegt wird. Diese letztere ist die des Parallelkreises seiner Breite, die erstere aber nach dem West- und Ostpunkte gerich- tet und durch den Mittelpunkt der Erde gehend, würde als grösster Kreis den Äquator um 90° nach W. und 90? nach O. schneiden. Der Winkel, den beide Ebenen mit einander bilden, ist genau der Win- kel, dessen Bogen wir die geographische Breite nen- nen. Während jeder einzelnen Schwingung rückt schon der Anheftungspunkt etwas fort im Raume und die Schwingungs-Ebene des Pendels rückt zwar nach, aber der Unterschied der Schwingungs-Ebene und der Rotations-Ebene bleibt, und so summirt sich die- ser Unterschied in allen Schwingungen, so dass nach Verlauf eines Stern - Tages die Schwingungs - Ebene nur nach dem Verhältnisse des Sinus der Breite ihren Lauf vollendet hat. Unter dem Pol würde sie nach 24 Stunden (oder genauer im Verlaufe eines Stern- tages) vollständig ihren Kreislauf vollendet haben und unter dem Äquator würde sie genau ihre Richtung im Raume behalten und gar nicht rotiren. — Wird der Pehdel in der Richtung des Meridians in Bewegung gesetzt, so rückt ebenfalls der Befestigungspunkt fort und reisst die Schwingungs-Ebene mit sich, die zwar ihre Richtung im Raume zu bewahren strebt, davon aber nur einen Theil im Verhältniss der geographi- $chen Breite ausführen kann. An dem sehr langen Pendel von Respighi hat man sogar beobachten kónnen, dass jede Schwingung nicht in einer Ebene, | sondern in einer konischen Flüche erfolgt, weil schon wührend einer Schwingung der Anheftungspunkt fort- rückt. | , Ich habe der Beobachtungen an den Pendelschwin- Bulletin de l'Académie Impériale 364 gungen nur erwähnt, weil man seit den wichtigen Versuchen Foucault's am Pendel und an seinem in- teressanten Gyroscop gewohnt ist, alle Dewegungsge- setze von ihnen abzuleiten. Indessen sind die Ver- hültnisse des schwingenden Pendels und die des flies- senden Wassers, obgleich gewisse Übereinstimmungen bleiben, doch in anderen Hinsichten sehr verschieden. Der Pendel fällt frei im Raume in der ersten Hälfte jeder Schwingung, indem die zweite Hälfte nur eine Fortsetzung der Bewegung in dieser ersten ist. Allein der Pendel rückt nicht fort auf dem Erdboden und kann daher nicht die Rotations-Geschwindigkeit eines Parallelkreises auf einen anderen übertragen. Nüher vergleichbar mit der Bewegung des fliessen- den Wassers ist die Bewegung eines Kórpers, der durch einen einfachen Stoss im Raume fortbewegt wird, wie die Kugel aus einer Büchse, Kanone oder einem Mór- ser. Der Stoss wirkt zwar zuvórderst nur in grader Linie, allein da ein solches Projectil während seines Fluges unter dem Einflusse der Schwere steht, und ihm folgen muss, so wird die grade Linie in eine pa- rabolische umgewandelt, und es kann die Bahn, die das Projectil durchläuft, bevor es niederfällt, nur in der Ebene eines gróssten Kreises liegen. Es ist gar nicht móglich, in der Ebene eines Parallelkreises ein Projectil zu werfen, weil diese nicht durch den Mittel- punkt der Erde geht, mit Ausnahme der Ebene des Äquators. Zielt man nach irgend einem Punkte der Erde, so rotirt dieser innerhalb seines Parallelkreises fort, während das Projectil fliegt, und dieses fällt da- her nothwendig neben das Ziel, auf welches der Schuss unmittelbar gerichtet war, und zwar in unserer Hemisphàre immer nach rechts von der Richtung des Schusses. — Der letztere Umstand ist nicht gleich einleuchtend, deswegen wollen wir dabei verweilen, da dasselbe Verhältniss sich auch bei den Flussläufen geltend macht. Gesetzt man richtet auf irgend einen Punkt der nördlichen Hemisphäre einen Schuss grade nach Süden. Die Kugel geht ab in der Ebene des Meridians, allein der Punkt, auf den sie niederfallen sollte, hat, da er südlicher liegt, auch schnellere Ro- tationsgeschwindigkeit, die Kugel behält die ihres Abgangsortes bei und bleibt also auf dem südlichern Parallel nach Westen zurück, also nach rechts für die Richtung des Schusses. War der Schuss nach Norden gerichtet, so ist die Rotationsgeschwindigkeit am Punkte ` seiner Ankunft geringer und das Projectil fällt, seine Rotationsgeschwindigkeit beibehaltend, weiter nach Osten nieder — für die Richtung des Schusses wieder nach rechts. Richte ich das Projectil genau nach Osten, so wird es beim Niederfallen nach Süden abweichen, d. h. nach rechts vôn der Richtung des Schusses. Das Projectil fliegt in einem Bogen der Ebene, die durch den Mittelpunkt der Erde gerichtet ist; diese Ebene würde 90° weiter östlich den Äquator durchschnei- den, wie die Schwingungsebene des Pendels, den ich von O. nach W. schwingen lasse. Der Winkel, den diese Ebene mit der Rotationsebene meines Stand- punktes macht, ist wieder durch die geographische Breite bestimmt. Überdies aber nimmt das abgeschos- sene Projectil nicht nur die Rotationsgeschwindigkeit des Abgangspunktes mit, sondern bekommt durch den Schuss noch eine grössere Geschwindigkeit, bewegt sich also um so vièl schneller nach Osten, als der Erd- körper, und von dem Parallelkreise hat sich also in derselben Zeit ein geringerer Theil nach Osten vor- geschoben und das Projectil muss nothwendig nach Süden, d. h. rechts vom Ziele niederfallen. Auf den ersten Anblick scheint es, dass ein Projectil, das nach Westen abgeschossen wird, nicht nach rechts nieder- fallen könnte. Das kommt aber daher, dass wir uns zu leicht nur verleiten lassen zu glauben, Ost und West läge im Parallelkreise. Erinnern wir uns aber, dass wenn wir nach West zielen, das Projectil nicht im Parallelkreise sich bewegen kann, sondern die Ebene seiner Bahn die Ebene des Parallelkreises im Winkel der geographischen Breite schneidet, und dass ein nach West abgeschossenes Projectil so viel von seiner ursprünglichen Rotationsgeschwindigkeit ver- liert, als die Geschwindigkeit des Stosses beträgt, den es beim Abschiessen erhielt, dass es also langsamer rotirt, als der Zielpunkt, so sehen wir, dass dieser zu weit vorgerückt ist und das Projectil nach Norden von ihm, d. h. nach rechts niederfällt. Poisson hat schon vor lüngerer Zeit mit mathe- matischer Schärfe erwiesen, dass alle Projectile, nach welcher Richtung man sie abschiesse, wegen der Ro- tation der Erde nach rechts abweichen. Da aber un- sere Projectile im Verhältniss zum Umfange der Erde nicht weit fliegen, so ist die Abweichung für diejeni- gen, welche schnell fliegen und bald niederfallen, nicht bedeutend, nach Poisson für eine Kugel, deren An- 365 fangsgeschwindigkeit 400 Metres in der Secunde be- trägt, ist die Abweichung für mittlere Breiten in 200 Metres Entfernung (d. h. im Kernschuss) 5 Millimétres oder zwischen 2 und 3 Linien. Für Bomben, welche lange und hoch fliegen, wird die Abweichung viel be- deutender und beträgt 3 — 4 Ffss Mit der Hóhe ündert sich die Rotationsgeschwindigkeit und mit je- dem Zeitmomente vergrössert sich die Ablenkung "). Der Winkel der Abweichung richtet sich nach der geographischen Breite und zwar ist es immer der Sinus dieser Breite, der die Abweichung bestimmt. Aus den Beobachtungen und mathematisch -physi- kalischen Betrachtungen über die Bewegungen des Pendels und der Projectile hat man den Schluss ge- zogen, dass jeder auf der Erde bewegte Körper in Bezug auf den Erdkörper nach dem Verhältniss des Sinus der geographischen Breite von der ursprüng- |. lichen Richtung abgelenkt wird, nach der Formel 94 sin A, wobei a die Geschwindigkeit der dem Körper mitgetheilten Bewegung andeutet, und o die Winkel- Geschwindigkeit der Erde ®). Nach welcher Gegend des Horizontes die Bewegung ursprünglich gerichtet war, ist gleichgültig. e Herr Babinet wendet nun dieselbe Formel un- mittelbar auf die Bewegung des Wassers in den Fluss- betten an, und folgert daraus, dass also das strömende Wasser in allen Richtungen mit der Kraft o a sin X Segen das rechte Ufer drücke. Es kónnte zuvórderst Bedenken erregen, dass die Verhältnisse nicht ganz gleich sind. Das Wasser wird theils durch das nach- fliessende weiter gestossen, theils aber fällt es in dem Flussbette wie auf einer schiefen Ebene hinab. Es be- wegt sich also nicht frei im Raume, sondern ist in jedem Momente unterstützt. Man müsste Versuche über den Fall der Kórper auf schiefen Ebenen in bedeutenden Dimensionen anstellen, um zu finden, in wie weit die Ablenkung, welche die Bewegung im freien Raume RR des séances de l’Acad. 1837, p. 660. 18) Alle Parallelkreise vollenden in einem Tage ihren Umlauf. 2 einem bestimmten Zeitmaasse gehen also von allen Parallelkrei- sen gleiche Bogen-Abschnitte, von der Mitte betrachtet also glei- che Winkel durch den Meridian. Für eine Secunde Zeit ist also ie Winkel-Geschwindigkeit = 15 Bogen-Secunden aller Parallel- kreise. Es sind aber die Parallelkreise von sehr verschiedener Grüsse und sie verhalten sich wie die Cosinusse ihrer Breiten. Des- Vegen muss man, um ein bestimmtes Maass der Ablenkung zu fin- den, die obige Formel noch mit cos À multiplieiren, wobei œ das Maass andeutet, welches in derselben Zeit am Aquator durch den Meridian geht, was sich leicht bestimmen lässt. — + des Sciences de Saint- Pétersbourg. | erfährt, auf der schiefen Ebene durch die Friction ge- stórt wird. Vor allen Dingen ist das Wasser als flüssi- ger Kórper in allen seinen Theilen verschiebbar. Seine Bewegung hängt also nicht wie bei festen Kórpern, allein von der Bewegung eines Schwerpunktes ab. Indessen sind diese Bemerkungen keine vollständigen Einwürfe von meiner Seite. Es scheint mir nur, dass die Formel oa sin À nicht genau und unmittelbar die Ablenkung des fliessenden: Wassers nath rechts aus- drücken kann, dagegen kann man nicht bezweifeln, dass diese Formel auch Geltung habe, dass sie aber durch die Verhältnisse des fliessenden Wassers com- plicirter werden muss, und die Ablenkung, welche die Kórper bei der Bewegung im freien Raume er- | fahren, nur eine Function für die Ablenkung des Was- . sers in den Flüssen sein kann. Es soll auch nicht bezweifelt werden, dass aus dieser Formel nicht nur, sondern wahrscheinlich aüs jeder complicirtern, welche auf die physischen Ver- hültnisse des Wassers Rücksicht nimmt, hervorgeht, dass das strümende Wasser mehr gegen das rechte Ufer drückt als gegen das linke, in welchen Richtun- gen es auch fliessen móge. Allein dieser Seitendruck bringt, wenn der Was- serstand und die Strümung sich gleich bleiben, gar keine neue Wirkung hervor, weil das Flussbette sich schon nach ihm gebildet hat. Ohne Zweifel wird man, wo keine Krümmung wirkt, das Profil eines Fluss- bettes, so weit es vom Wasser immer bedeckt bleibt, auf der rechten Seite um ein Weniges abschüssiger finden, als auf der linken, um so regelmässiger, je nach- giebiger der Boden ist. Es,ist ja der Fluss selbst, der sich das Bette gebildet hat; bleiben die Verhältnisse ganz dieselben, so sehe ich nicht ein, wie eine Ab- nutzung erfolgen sollte, ausser etwa bei einem ganz neu entstandenen Flusse, der sich sein Bette noch auszuarbeiten begriffen ist. Insofern kónnte man also den Äusserungen im Schoosse der Pariser Akademie beistimmen, dass der Seitendruck, insoweit er durch die Rotation bewirkt wird, zu unbedeutend ist, um eine merkliche Wirkung auf das Ufer auszuüben. Es ist offenbar der Wechsel der Zustände eines Stro- mes, der sein rechtes Ufer von Zeit zu Zeit einreisst und allmählich das Bette weiter schiebt. Zunahme dér Wassermasse erzeugt stärkere Strömung und stärkere | Strömung schon an sich stärkeren Druck nach der rech- 367 Bulletin de l’Académie Impériale 368 ten Seite. Hier aber tritt noch ein Umstand hervor, der, wie es scheint, die Ufer der Meridian - Flüsse einem stärkern Angriffe aussetzt, als die Ufer der Parallel- Flüsse erfahren. Bei vermehrtem Wasserstande ver- mehrt sich die Geschwindigkeit der Bewegung in der Stromlinie in viel stirkerem Verhältnisse als an den Seiten, in der Nähe des Ufers. Die Wolga z. B., deren Strömung bei niedrigem Wasserstande kaum messbar ist, bekommt zur Zeit eines bedeutenderen Hochwas- sers bei Sarepta in der Stromlinie eine Geschwindig- keit von 10 Fuss und hóher oben bei Saratow muss sie noch grósser sein. Es schiebt sich also gleichsam keilförmig ein Theil des Wassers zwischen das andere ein. Ausserdem wird der neue Zufluss wahrscheinlich über das andere schon zusammengepresste Wasser weggleiten, und das schon vorrüthige Wasser freilich noch mehr zusammenpressen. Aber es bedarf des neuen Zuflusses nicht einmal um sich zu überzeugen, dass das obere Wasser über das untere weggleitet. In jedem Flusse, bei gewóhnlichem Wasserstande, ist ja oben eine stärkere Strömung als in der Tiefe. In diesen Verhältnissen nun mag es liegen, dass nach den Nachrichten wenigstens, die ich aus eigenen oder fremden Beobachtungen habe schópfen kónnen, die Meridian-Flüsse ihr rechtes Ufer stárker angrei- fen als die Flüsse oder Flusstheile, die im Parallel verlaufen. Von keinem derselben ist mir bisher ein weithin flaches linkes Ufer als Denkmal seiner Wan- derung vorgekommen. In diesen Flüssen wird der erhóhte Wasserstand nothwendig auch den Seiten- druck vermehren; in den Meridian-Flüssen wird aber ausserdem noch die Rotations- Geschwindigkeit eines Parallelkreises auf einen andern übertragen, indem sich die mittleren Wasser zwischen die andern ein- schieben und die obern über die untern weggleiten. Sie kónnen die mitgebrachte Rotations-Geschwindig- keit allerdings.nicht sehr lange bewahren, sondern werden sie im Verhältniss der erregten Pressung ver- liefen oder auf diese übertragen. Aber eben diese Pressung muss, wie es scheint, bei Meridian-Flüssen, weil die Rotations-Geschwindigkeit eines obern Thei- les des Flusslaufes auf einen untern übertragen wird, grósser sein 9). Ich vérmuthe deshalb auch, dass bei der- 19) Die unmittelbare Beobachtung schon giebt zu erkennen, dass ein Flusslauf einige Zeit oder vielmehr eine Strecke weit in der- selben Richtung verharren müsse, um den Einfluss der Richtung selben Wasserfülle die Stromlinie in den Flüssen eines Parallels weniger gegen das rechte Ufer sich drängt als in denen eines Meridians. Diese Pressung ist es aber, welche das Ufer einreisst und fast wie ein fes- ter Körper wirkt. Nur ganz loser Sand wird in sei- nen, einzelnen Körnern fortgeschwemmt, wenn das Wasser die dazu erforderliche Geschwindigkeit hat. Ist viel Sand durch wenig Bindemittel zusammenge- halten, so sägt sich der Fluss gleichsam Brocken ab. Hat das Ufer mehr Zusammenhang, wenn auch nur durch Lehm, so sind es immer Klötze, die ausgebro- chen werden. Allein das ganz hohe Ufer, das das Wasser nie erreicht, wird immer nur durch Zerstö- rung der Unterlage erzeugt. Kommen wir nun auf die obige Formel oa sin À zu- rück, so soll also nicht behauptet werden, dass sie für das fliessende Wasser falsch wäre, allein es scheint mir, dass sie nicht genügt, weil sie keinen Ausdruck für die aus einem Parallel auf den andern übertragene Rotationsgeschwindigkeit enthält. Man kann freilich dagegen bemerken, dass diese als vermehrte Geschwin- digkeit der Strómung sich geltend machen müsse und also in dem Gliede a repräsentirt werde, für welches man an jeder Stelle und bei jedem Wasserstande die Schnelligkeit zu messen habe. Allein die Formel sagt schon nicht aus, wo die Schnelligkeit zy messen ist, ob nur eine mittlere oder ob in der Stromlinie und zwar ob an der Oberfläche derselben oder in der Tiefe. Sie kann, da sie überhaupt nur die Winkel-Abweichung ausdrückt, noch weniger darauf Rücksicht nehmen, dass bei einer übertragenen Rotations-Geschwindigkeit, wenn sie einige Zeit besteht, die Ablenkung mit je- | dem Zeit-Moment sich vergrössert. Wenn aber in Me- ridian-Flüssen die Rotations- Geschwindigkeit aus ei- nem Parallel in den andern übertragen wird, so wird das Maass dieser Übertragung oder, was auf dasselbe hinauskommt, des Widerstandes des Wassers durch Beobachtung bestimmt werden müssen. Ich hatte in meinen frühern Aufsátzen nur auf diese Übertragung der Rotations - Geschwindigkeit Rücksicht genommen, wie bisher bei Betrachtungen über die Physik der Erde gewöhnlich war. Ich habe mich überzeugt, dass die Ablenkung bei Strömungen von West nach Ost oder umgekehrt nicht fehlen kann, ganz hervortreten zu lassen. Es schien mir daraus die Übertragung der Rotations-Geschwindigkeit hervorzuleuchten. * Wóhnlichsten Bücher mir nicht des Sciences de Saint - Pétersbourg. 370 aber ich halte noch die Übertragung der Rotations- Geschwindigkeiten in Meridian-Flüssen für bedeutend wirksamer. Jedenfalls sind es nur die ungewöhnli- chen Wasserstünde, welche bleibende Veründerungen des hohen Ufers hervorbringen. Geringe Schwankun- gen in gewóhnlichen Zustünden bewirken nur geringe Veränderungen im Boden, wie man in Steppen-Flüs- sen nach jedem Regen beobachten kann. Was der vermehrte Wasserstand nach einem Regen wegspült, wird bald wieder durch Absatz ergünzt. Am untern Kur wurden, nachdem es 2 Tage lang weiter westlich im Gebirge geregnet hatte, zehn Zoll einer Thonschicht des Flussbettes weggeschwemmt. Am Ufer oberhalb des Wassers war nicht eine Spur von Veründerung zu bemerken. Die 10 Zoll des Bodens waren in we- nigen Tagen wieder da. _ | Sehr interessant würe es, wenn man auf den Eisen- bahnen Nordamerika’s, wie ich schon oben bemerkte, Zühlungen der Unglücksfülle auf den von O. nach W. und den von S. nach N. gerichteten Bahnen besonders anstellte. Es würde sich daraus abnehmen lassen, in wie. weit die mitgenommene Rotationsgeschwindigkeit durch die Frietion aufgehoben wird. Aus der oben angeführten Äusserung von Hrn. Maury scheint es, dass man in Amerika schon die Bemerkung gemacht hat, dass bei schnellen Fahrten die Friction die mit- genommene Rotationsgeschwindigkeit nicht ganz auf- hebt. TIN Nachträge zu dem Aufsatze: Ueber ein allgemeines Gesetz in der Gestaltung der Flussbetten. (Bulletin de l’Académie de St.-Pétersbourg, Vol. Il, p. 1— 49 und p. 218 — 250.) Die Absicht, in welcher ich den in der Überschrift genannten Gegenstand zuerst in zwei Aufsätzen in russischer Sprache behandelte, — Bestätigungen oder Widerlegungen aus verschiedenen Gegenden des Rus- sischen Reiches zu erhalten — ist wenig erreicht worden. Ich durfte um so mehr darauf hoffen, da der erste Aufsatz in Astrachan geschrieben wurde, wo Nach- fragen nicht ergiebig sein konnten und auch die ge- ichbar waren. Nach- träglich erfahre ich, dass man mehr den Kopf über so bedenkliche Phantasien geschüttelt hat. Selbst an der Wolga, wo man die Beweise in kolossalen Schriftzü- gen vor sich sieht, hat man gemeint, die offenkundige | Tome II. Steilheit des rechten Ufers käme eben so offenkundig von den Winden. Andere wollten geologische Gründe vermuthen. Also von oben und von unten wollte man lieber das rechte Ufer bearbeiten lassen, als von der Seite. Desto mehr sind mir Bestätigungen während des Druckes dieser zweiten Darstellung zugekommen. Ich kann nur die wichtigsten derselben benutzen. Was zufällige Lecture mir über Flüsse anderer Gegenden zugeführt hat, übergehe ich ganz, da es meist nur ein- zelne Örtlichkeiten betrifft, und wenn nicht gesagt wird, dass die vorherrschende Höhe des rechten Ufers lange anhält, in der That auch wenig belehrend ist, Nur eine neuere specielle Nachricht über das Fluss- system des La Plata möge einen Platz finden. Aber über das Vorherrschen des rechten Ufers an den Flüssen des Europüischen Russlands war schon frü- her eine Abhandlung erschienen, die mir entgangen war, da ich zur Zeit ihres Erscheinens dieser Frage gar keine Aufmerksamkeit widmete. Während des Druckes dieser Abhandlung ist ferner eine Lieferung von Middendorff's Reise in Sibirien erschienen, in welcher derselbe Gegenstand im Abschnitt «Geolo- gie» behandelt wird. In beiden Abhandlungen findet sich nicht nur eine grosse Masse von Thatsachen, sondern beide betrachten die Frage auch aus einem allgemeinern Gesichtspunkte, so dass sie nicht einzelne Stellen, sondern mehr ganze Strecken im Auge haben. Ich kann daher nicht umhin, einen Auszug von bei- den meiner Abhandlung nachzusenden. Nachträge zu dem 3. Abschnitte: Nachrichten über verschiedene Flüsse des Russischen Reiches. - Dereits im Jahr 1847 hat einer unserer geachtet- sten Geologen, Major Wangenheim von Qualen: «Bemerkungen über die eigenthümliche Erscheinung, dass an den meisten Flüssen Russlands das rechte Ufer gewóhnlich hoch, das linke aber flach gefun- den wird» im Bulletin de la société des naturalistes de Moscou vom genannten Jahre erscheinen lassen, die auch in Erman's Archiv für die wissenschaftliche Kunde von Russland, im 6. Bande, im Jahre 1848 wieder abgedruckt sind. Dieser Aufsatz enthält eine Menge Nachrichten über den Hóhen-Unterschied der Flüsse im Europäischen Russland, besonders aus dem Südosten, worüber mir Nachrichten fehlten. Er be- š 24 371 Bulletin de l'Académie Impériale 372 ginnt gleich mit der allgemeinen Bemerkung: «Das rechte Ufer der meisten Flüsse des mittlern, östlichen, nordóstlichen und theils auch südlichen Russlands ist, mit órtlichen Ausnahmen, in der Regel vorherrschend hoch, schroff und steil; das linke dagegen flach und besteht aus Niederungen und Wiesen, welche von den hohen Frühlingswassern oft bis in weite Ferne überschwemmt werden». Es wird nun dieses Verhält- niss an den grösseren Flüssen Wolga, Okà, Kama, Belaja, Sura nachgewiesen, die wir alle schon genannt haben. Wichtiger ist für uns das Folgende: «In den «Gouvernements, die an der westlichen Abdachung «des Ural- Gebirges liegen, haben in der Regel fast «alle kleinen Flüsse und Bäche diese eigenthümliche «Uferbildung, das rechte Ufer schroff und steil, das «linke flach; doch da in diesen gebirgigen Ländern, «der Kleinheit und des grössern Falles wegen, die «Frühlingswasser schneller verrinnen, so ist auch na- «türlicher Weise die Überschwemmung nicht so gross «und anhaltend, um sich auf der linken Seite eine so «bedeutende Niederung zu bahnen, wie dies mit grös- «seren Flüssen in flachen Gegenden der Fall ist. Ge- «wöhnlich ist in diesen Gebirgslündern das rechte hohe «Ufer eine kleine Gebirgskette (?) oder eine Art von «Plateau, dessen steiler Abhang das rechte Ufer des «Baches bildet, während das linke, ohne eine bedeu- «tende Niederung von einer halben bis einigen Wersten «Breite, als ein hoher Thalweg allmählich aufwärts «steigt, und sich gewöhnlich zu gleicher Höhe erhebt». Das Fortrücken nach rechts ist also, wie sich erwar- ten liess, bei kleinen Flüssen geringer. «Im westli- «chen Orenburg’schen, Perm’schen, einem Theil des «Kasan’schen und sogar in den gebirgigen Kreisen «der Sembirskischen und Pensa’schen Gouvernements «können wir immer zum Voraus überzeugt sein, einen «Fluss oder Bach zu finden, sobald wir sehen, dass «zwei kleine Gebirgsketten» (wohl besser Höhenzüge?) «bis in weite Ferne parallel streichen „— wir er- «kennen sogar die Stromrichtung und die rechte Ufer- «seite an dem mehr oder weniger schroffen Abfallen. Auch in trocknen Schluchten fand der Verf. die rechte Seite — nach dem Abflusse der Schnee- und Re- genwasser gerechnet — gewöhnlich steil oder schroff. Dass es auch Ausnahmen giebt, versteht sich von selbst, doch sind sie nur local. «Blóde fand einen «ühnlichen Zustand im südlichen, Rouiller im mittle- «ren Russland, Wrangell im nórdlichen, Tschicha. «tscheff im mittleren Sibirien und ich (Wangenh. «von Qualen) in den Ländern an der westlichen «und südlichen Seite des Ural-Gebirges, die Beobach- «tungen von Blasius und anderen Geologen beweisen «dasselbe an so vielen Stellen Russlands.» Man sieht, der Herr Major Wangenheim von Qualen hat diesen Gegenstand schon sehr allgemein behandelt und spricht die Überzeugung aus, dass im Umfange des Russischen Reiches das rechte Ufer das höhere und steilere ist. Er übersieht dabei die Aus- nahmen nicht und führt ein Paar sehr auffallende an: bei WHadimir soll das linke Ufer der Kljasma 531 Fuss und bei Murom das linke Ufer der Okà 282 Fuss hoch, an beiden Flüssen aber das rechte Ufer ganz flach sein. | Der Verfasser geht dann zur Beurtheilung der An- sicht über, dass die «grosse nordische Diluvial- Fluth mit einer Strömung von NW nach SO» dieses Ver- hültniss erzeugt habe und erklürt sich mit Entschie- denheit gegen dieselbe. Sie scheine zwar ganz gut auf die Verhältnisse im oberen Laufe der olga zu passen; allein da oft in sehr geringer Entfernung Flüsse von entgegengesetztem Laufe, doch auf der rechten Seite, also in entgegengesetzten Weltgegenden das hohe Ufer haben, so kann die angenommene grosse jede Localität eine eigene Diluvial- Fluth, oder we- nigstens eine für jede örtliche Lage desselben pas- sende Richtung derselben angenommen werden» was natürlich als absurd verworfen wird. Der Verfasser giebt in einem Holzschnitt ein hübsches Beispiel von zwei Flüssen, die einander sehr genähert, doch in entgegengesetzter Richtung fliessen, die Belaja und die Ufa. Bei beiden ist das rechte Ufer das hohe. Die Belaja kommt mit starken Windungen von Süden her, gegen eine Hóhe, auf welcher die Stadt Ufa liegt, umfliesst sie und wendet sich dann nach NO. Vor der Stadt nimmt sie den Fluss Ufa auf, der von NO. kommt, und also der Fortsetzung der Belaja fast par- allel, aber in entgegengesetzter Richtung fliesst, und kaum 500 Faden (eine Werst) von ihr getrennt ist. Ich habe ein ähnliches Verhältnis bei der Wolga und ihrem Zufluss Swiaga angeführt. T Herr Wangenheim von Qualen kommt zu dem | Schlusse: «Eine überall und in so gewaltigen Baum- Diluvia]l-Fluth nicht genügen, es müsste denn für eine ` ké 373 des Sciences de Saint - Pétersbourg. 374 «verhältnissen sich gleich bleibende Wirkung konnte «natürlicher Weise auch nur durch eine und dieselbe «Ursache hervorgebracht werden». Man sollte glauben, dass nach einem solchen Aus- spruche der Verfasser unmittelbar und unvermeidlich den Grund im strömenden Wasser selbst finden müsste, da er ausdrücklich bemerkt hat, dass in Sibirien und den nach Norden gerichteten Flüssen das hohe Ufer auf eine andere Gegend des Horizontes trifft, als an den nach Süden strömenden. Allein der Grund der ungleichen Ufer wird nicht im fliessenden Wasser ge- sucht, sondern tiefer in der Erde, aber doch wieder nicht tief genug, um die Bewegung des ganzen Erd- körpers in Anspruch zu nehmen. Der Verf. beruft sich auf die Beobachtungen Murchison's und seine eigenen, um zu zeigen, dass an sehr vielen Flüssen Russlands Oscillationen und Verwerfungen der Schich- ten háufig vorkommen, und dass das rechte Ufer «stárker gehoben sei und gróssere Dislocationen er- fahren habe». Den letzten Theil dieser Meinung stützt er auf seine eigenen Beobachtungen. Ein Gefühl, dass ein innerer Zusammenhang der hebenden Kräfte mit dem rechten Ufer schwer anzunehmen ist, scheint ihn ergriffen zu haben, da, wie er selbst bemerkt, an vie- len hohen Ufern Hebungen und Verwerfungen gar nicht zu erkennen sind, allein er kämpft es nieder und fragt: «Sollte bei so vielen Beobachtungen dieser Art «dies Alles nur Zufall sein? und ist es nicht sehr «wahrscheinlich zu glauben, dass nach einem bekann- «ten oder unbekannten Naturgesetze hier ein Zusam- «menhang zu finden sein müsse, um die Primär-Ursa- «che der vorherrschend hohen Uferbildung auf der «rechten Seite der Flüsse durch Dislocationen und *Oscillationen des Bodens zu erklären?» Ich verstehe nicht, wie die Bedingungen der Dislocationen es ma- Chen sollten grade das rechte Ufer zu treffen, wenn man diese Bedingungen nicht im strümenden Wasser suchen wollte. Darin können sie nun freilich nicht liegen. Dagegen aber legt das strömende Wasser an der rechten Seite die Dislocationen mehr bloss, wäh- rend es an der linken sie leicht durch spätern Absatz verdeckt. | So nahe kann selbst ein unbefangener Forscher am Ziele stehen und es doch verfehlen! Dass ich an die Rotation der Erde dachte, habe ich vielleicht nur | 196. Es heisst hier, indem vom dem Umstande zuzuschreiben, dass mich die Drehung der Winde und der Seeströme öfters beschäftigt hatte. Eine andere Reihe von Beiträgen zur Kenntniss der Uferverhältnisse im Russischen Reiche und zwar in Sibirien findet sich in der kürzlich erschienenen 2ten Lieferung des 4ten Bandes von Middendorff’s Sibi- rischer Reise. Es wird anerkannt, dass auch in Sibirien das rechte Ufer der grossen, in der Richtung der Meridiane da- hinfliessenden Ströme, in der Regel ein hohes ist; wie im Europäischen Russland hört man auch in Sibirien das rechte Ufer «Bergufer» und das linke «Wiesen- ufer» oder höher im Norden «Tundraufer» nennen. Wir erfahren überdies noch, dass in einer russischen Schrift: Historische Übersicht Sibiriens von Slow- zow, die im Jahre 1844 erschienen ist, schon die Rotation der Erde als Grund dieser Erscheinung an- gegeben wird ”). Merkwürdig, dass diese Sibirische Erkenntniss, die nur ganz gelegentlich bei einer Schilderung des Jenissei ausgesprochen wird, bisher noch gar nicht nach Europa vorgedrungen war. Vergeblich habe ich nach einer solchen Áusserung in den 6 Bänden von Stucken- berg's Hydrographie des Russischen Reiches gesucht. Hr. v. Middendorff gedenkt des Einflusses, den Krümmungen und andere Strómungen haben , be- merkt aber, dass nach seinen Erfahrungen auch in Sibirien nicht selten nachgewiesen werden kann, wie die grossen Ströme, welche nordwürts dem Eismeere zufliessen, das rechte Ufer unterwaschend, ihr Bette allmáhlich weiter ostwürts verschieben. Er findet es wünschenswerth, dass, die Sibirischen Beamten auf ihren Besichtigungs-Reisen diejenigen Örtlichkeiten näher ins Auge fassen möchten, an denen das rechte Jfer der Ströme nicht das höhere ist, indem sich an solchen Stellen der Einfluss der verschiedenen Neben- bedingungen, welche solche Abweichungen von der allgemeiner Regel hervorbringen, am deutlichsten zei- gen muss. (Wie sehr habe ich mich nach solchen spe- ciellen Angaben gesehnt, und wie viele Flussbeschrei- bungen vergeblich durchsucht, oft aber gar keine Be- 20) Caosuos?»: Meropmueckoe oóospbnsie Cu6upn. (1834) II, crp. Jenissei gesprochen wird: Das rechte Ufer ist immer (überall) hóher, wie bei allen Sibirischen Flüssen, die nach der Richtung des Meridians fliessen. Diese Übereinstim- mung haben wir lange als Folge der täglichen Umdrehung der Erd- kugel angesehen. = 375 Bulletin de l'Académie Impériale 376 merkungen über den Uferunterschied gefunden, oder nur ganz vereinzelt vorkommende, so dass man dann nicht weiss, wie weit das erwühnte Praedominiren eines Ufers Geltung hat und wovon es bedingt wird. So erfährt man bei den oben angeführten merkwür- digen Fällen von hohen Ufern auf der linken Seite nicht, ob das nicht ganz vereinzelte Stellen sind, wo das jetzige Flussbette mit vorspringendem Knie das linke Gehänge seines Erosions-Thales erreicht. Des- wegen hielt ich es für überflüssig, noch mehr Nach- forschungen zu halten, überzeugt, dass, wenn einmal die Regel anerkannt ist, deren ich in keiner physischen Geographie Erwähnung fand, bessere Nachrichten dieser Art in Menge sich bald sammeln würden. Was die modificirenden Einwirkungen, die Krümmungen, den Unterschied zwischen den unmittelbaren Ufern der jetzigen Flüsse und der Erosions-Thäler und vor allen Dingen die verschiedene Widerstandskraft des Bodens betrifft, so habe ich darauf in $ 8 der vorlie- genden Darstellung hingewiesen und damit die einzel- nen Fragen zu ordnen versucht). | Hr. v. Middendorff fährt fort: «Es kann keinem «Zweifel unterliegen, dass ohne Ausnahme das rechte «Ufer des untern Laufes aller grössern Sibirischen «Ströme, so wie ihrer Zuflüsse, welche in der Rich- «tung der Meridiane fliessen, im Ganzen hüher ist als «das linke. Aus eigener Anschauung kann ich das für «die Flüsse Jenissei, Taimyr, Chetá, Chatanga, Lena, «Amga, Aldan bekrüftigen, und eine Menge von schrift- «lichen Zeugnissen beweisen dasselbe auch für alle «übrigen Flüsse ”').» «Indessen ist nicht immer dieser Gegensatz der bei- «derseitigen Ufer so entschieden ausgesprochen, wie «nach allem Gesagten mancher Leser annehmen dürfte, «nicht einmal der allgemeinen Regel, dass wohl über- «haupt, insbesondere aber in Russland, die meisten «Städte und Dörfer auf dem rechten Ufer der Flüsse «stehen, will sich der Jenisse ganz fügen. Zwischen «Jenisseisk und der Felsen-Tunguska, auf einer Strecke «von mehr als drei Breitengraden, sind nur ein Pdar, «den beiden genannten Endpunkten zunächst liegende «Dórfer und Ansiedelungen auf dem rechten Ufer er- «baut, wührend auf der gesammten Zwischenstrecke «sie ohne Ausnahme nur auf dem linken Ufer stehen. | H 21) Middendorff's Reise, IV, S. 245. «Beweise genug, dass sie also auf demselben, obgleich «es das niedrige genannt worden, dennoch vor den «im äussersten Falle doch jedenfalls nicht unter 6 «Klafter anzunehmenden ausserordentlichen Früh- «lingsfluthen gesichert stehen. Dagegen finden sich «weiter unterhalb, fast drei Breitengrade von Turu- «chansk, die Ansiedelungen mit derselben Beständig- «keit wiederum nur auf dem rechten Ufer, weil das «linke weit und breit unter Wasser gesetzt wird»). Es hat sich also wohl in jenem Abschnitte das eigent- liche Flussbette tief in das ursprüngliche Erösions- thal eingegraben, was auch für einen grossen Theil der Lena zu gelten scheint; wenigstens zeigen die Karten die Poststationen auf der linken Seite. Wenn ein Erosions-Thal sehr tief ist und das Flussbette sich an das rechte Ufer andrüngt, so sind die Ansiedelun- gen auf so hohen Wänden mit grossen Beschwerden verbunden und man sieht sich nach einer sicheren Zwischenstufe um, wie sie die Sohle des Erosions- Thales auf der linken Seite eines Flusses bietet, der sich tief genug eingegraben hat, um die Sohle des ur- sprünglichen Erosions-Thales nie mehr zu überfluthen. Ganz besonders interessant und lehrreich sind aber die Nachrichten, welche Herr von Middendorff über die Ufer- Zerstörungen der Sibirischen Flüsse mittheilt, woraus sich eine Art Wandern derselben ergiebt. Es sind dieselben Erscheinungen, die ich von der olya erwähnt habe und die am Ganges, Indus und Nil schon vor längerer Zeit die Aufmerk- samkeit der Beobachter auf sich gezogen haben. In Sibirien scheinen sie aber in viel grósserem Maass- stabe vor sich zu gehen als an der #olga, weil eines Theils die olga nirgends einen bedeutenden Fall hat, und andern Theils im Norden Sibiriens die Rota- tions- Geschwindigkeit mit zunehmender geographi- scher Breite rascher abnimmt als im Gebiete der Wolga. In letzterer Beziehung ist der Unterschied swischen den Sibirischen Flüssen von der einen Seite, und dem Nil, Ganges und Indus von der andern, noch viel grösser. «Aus der Geschichte Sibiriens ist es bekannt, dass «die meisten Städte, zumal West-Sibiriens, im Laufe «der Paar Jahrhunderte, während welcher sie stehen, «ihren Platz gewechselt haben; mitunter drei, VIe 22) Ebenda S. 246. 377 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 378 «Mal wechseln mussten. Über die Stellen, wo vor «Zeiten Jakutsk, Ochotsk, Semipalatinsk, Jamyschewsk, «Narym, Ketsk u. s. w. standen, flossen später die «Ströme, an denen sie aufgebaut worden waren, nach- «dem diese Ströme von Jahr zu Jahr mehr unterwa- «schen, endlich aber durch ungewöhnlich starke Flu- «then Verwüstung und Unheil angerichtet hatten. »— «Die Geschichte Sibiriens ist voll solcher Nachrichten. «Insbesondere reich ist die Tagesgeschichte von To- «bolsk an Berichten über Verwüstungen, welche das «Wasser angerichtet; nichts desto weniger steht die «Stadt im Wesentlichen an ihrer alten Stelle. Narym «lag Anfangs 70 Faden vom Obj, wurde aber dennoch «endlich fortgewaschen. (Müller, Samml. Russ. Ge- «schichte).» Es kommen jedoch einzelne Wanderun- gen in entgegengesetzter Richtung vor. Von Ust- Ka- menogorsk, auf der rechten Seite des /rtysch gelegen, hat sich der Fluss im Laufe der Zeit mehr entfernt. Eine Menge Inseln welche der Jenissei nach der linken Seite bildet, während er auf der rechten mehr ungetheilt fliesst, scheinen anzudeuten, dass der Haupt- Strom allmählich nach rechts gewandert ist (wie die Wolga in ihrem untersten Laufe und wahrscheinlich der Rhein zwischen Basel und Germersheim). Bestütigt wurde diese Ansicht durch die Bohrversuche bei Tu- ruchansk. Diese Stadt liegt auf dem Mündungs- Delta des kleinen Flusses Turuchan, der sich von der linken Seite in den Jenissei ergiesst. In drei Bohrlöchern wurde etwa in der Tiefe von 42 Fuss für eins dersel- ben eine Schicht Sandes erbohrt, den der Reisende für das ehemalige Bette des Jenissei ansprach, so wie alle darüber liegenden Massen für Anschwemmungen. Der Jenissei scheint seit der Ablagerung dieses San- des sein Bette nicht nur weiter nach Osten, sondern auch 4 — 5 Klafter tiefer eingegraben zu haben. Der Boden, auf dem Jakutsk auf der linken Seite der Lena steht, scheint 400 Fuss hoch durch den Fluss aufge- bond zu sein; das Fortrücken des Flussbettes nach Osten ist unzweifelhaft ”). General Hofmann theilt mir mit, dass die Sibiri- schen Topographen angewiesen sind, stets das rechte Ufer der Flüsse als das hóhere oder steilere zu zeich- nen, was natürlich nicht geschehen SC? wenn man 23) Ser S. 247—250. nicht dieses Verhältniss als das entschieden vorherr- schende erkannt hätte. Von gefälligen handschriftlichen Mittheilungen des General v. Helmersen aus seinen Tagebüchern ent- nehme ich folgende Angaben, von denen einige der allgemeinen Regel widersprechen, bei Weitem die meisten aber sie bestütigen. 1. Für West-Sibirien. «Der Ischim bei Petropawlowsk hat ein hohes rech- tes Ufer, er fliesst von S. nach N.» «Der Obj bei Bersk hat ein etwas -höheres rechtes Ufer, er über- schwemmt zwischen Bersk und Barnawl sein niedriges linkes Ufer.» «Bei Barnaul ist aber das rechte Ufer des Obj niedrig, das linke hoch und steil und stark benagt.» (Also regelwidrig!). «Die Bija, einer der obersten Zuflüsse des Obj (unter etwa 52? n. Br.) hat, nachdem sie aus dem Ge- birge in die Ebene getreten ist, im Allgemeinen eine Richtung von O. mach W. Das nórdliche Ufer ist auf lange Strecken hin hóher und steiler als das linke. Alle Kolonien der Russen zwischen Biisk und San- dypskoi liegen auf dem hohen, terrassenförmig abfal- lenden rechten Ufer.» 2. Für das Europäische Russland. «Die Düna bildet von Welisch bis Witebsk einen tie- fen einfachen oder terrassenfórmigen Einschnitt, beide Ufer sind hoch.» (Der Fluss muss wohl bis dahin schon einen starken Fall haben.) «Bei MWitebsk ist dieses Thal 111 Fuss tief, beide Ufer hoch. Bei der Station Plokscha oberhalb Dünaburg ist das linke Ufer hoch und steil, das rechte viel niedriger. 9 Werst unterhalb Dünaburg sind beide Ufer hoch.» «Auch der Dnjepr ist in seinem Quellgebiet, na- mentlich bei Smolensk, tief eingeschnitten, mit hohen und steilen Ufern zu beiden Seiten.» Er fliesst hier, wie der oberste Theil der Düna vorherrschend in ostwestlicher Richtung. «Oberhalb Mohilew aber ent-. wiekelt sich das Vorherrschen des rechten Ufers, das weithin anhält, nachdem noch bei Schklow, 50 Werst nördlich von Mohilew, das linke Ufer das höhere (an 100 Fuss) und das rechte das niedere gewesen war.» Specielle Angaben über die Okà, Vorona u. s. w. lasse ich aus, weil sie in meinen allgemeinen schon | enthalten sind. 379 Bulletin de l'Académie Imperiale Unter den Beispielen für das Vorherrschen der Meridian-Flüsse hatte ich in den früheren Aufsátzen den Wolchow genannt, der aus dem Jlmen-See fast grade nördlich in den Ladoga-See fliesst. Ich habe ihn in dem jetzt abgefassten Aufsatze ausgelassen, weil Stuckenberg nur an einer Stelle von beidersei- tigen hohen Ufern spricht, und mich daher zweifel- haft gemacht hatte. Jetzt erhalte ich von meinem verehrten Kollegen Herrn Kunik, der den JJolchow für historische Zwecke bereist hat, sehr specielle An- gaben, welche ein entschiedenes Vorherrschen des rechten Ufers nachweisen. Es kónnen nur Ausnah- men sein, wo es fehlt. Nachtrag zum 4. Abschnitte. In diesem Abschnitte stellte ich Nachrichten aus verschiedenen Ländern der nördlichen Hemisphäre zusammen. Um einigermaassen abschätzen zu können, wie oft das Fortrücken eines Flusses nach seiner rech- ten Seite und wie oft nach der linken vorkommen mag, ging ich das Verzeichniss von veränderten Flussläufen in Hoff’s Geschichte der natürlichen Veränderungen der Erdoberfläche durch. Hier fand ich unter andern Angaben, dass Reineggs die Vermuthung aufgestellt habe, die Malka habe sich ehemals in den Manytsch ergossen. Reineggs nennt als Verbindungs-Glied den Kalaus. Das ist ganz undenkbar oder wenigstens un- glaublich, denn alle obern Zuflüsse der Kumd mit meh- reren Bergausläufern liegen dazwischen. Ich musste also diese Veründerung als unmóglich ausstreichen. Jetzt theilt mir Hr. Bergsträsser aus Astrachan mit, es gehe am Nordabhange des Kaukasus die Sage, die Malka habe sich früher mit der oberen Kuma verbun- den und man habe sogar versucht, diese Verbindung wieder herzustellen. Dass eine solche Veründerung vorgegangen, ist móglich. Nehmen wir die Sage als begründet an, so wäre das für Hoff's Verzeichniss ein Fall mehr für die Wanderung eines Flusses (der Malka) nach der rechten Seite, und das Resultat der Zusammenstellung gäbe für die Wanderung nach rechts 12 Fälle, für die nach links 2, ein Verhältniss wie 6:4; Zusatz zum 5. Abschnitte: Flussläufe der südlichen Hemisphäre. Ich habe in diesem Abschnitte der sehr merkwür- digen Verhältnisse des La Plata-Systems auf der süd- lichen Halbkugel gedacht, wo im Gegensatz zu den Russischen Flüssen, und eben deshalb den Einfluss der Rotation nachweisend, das rechte Ufer weithin überschwemmt wird und das linke das hohe ist, gegen welches der Fluss andrängt. Ich kenne in der nörd- lichen Hemisphäre keine solche Constanz. Nehmen wir den Paraguay und den mittleren Paraná der Rich- tung wegen für einen einzigen Fluss, so sehen wir, nach den Copien von den speciellen Karten des Lieu- tenant Pape, die sich in Neumann’s Zeitschrift für allgemeine Erdkunde, im 5ten Bande der neuen Folge, finden, am rechten Ufer des Paraguay die letzte An- siedelung (Salinas) unter 20°40 $. Br. (nieht 21°40; wie in meinem Aufsatze aus Versehen gesagt ist), dann die erste wieder (Cenito?) dicht an der Einmündung in den Parand. Das ist schon eine Ausnahms-Stelle, indem sich ein Delta für die Mündung des Paraguay gebildet hat, dessen Erhöhung der Paraná befördert haben muss. Von dieser Stelle an fehlt am rechten Ufer des Parand wieder jede Ansiedelung bis zu 31° 40! wo S. Iwan an einem schwachen rechten Neben- arme aber so weit entfernt von dem mehr östlichen Hauptstrome liegt, dass man diesen Ort nicht wohl zu den Uferorten des jetzigen Stromes rechnen kann. Erst unter 32°38’ erhebt sich das rechte Ufer und trägt Städte und kleinere Ansiedelungen. So ist das rechte Ufer von 20°40’ bis 32°38; sage 12 Breiten- grade hindurch, und da das Flussufer wenigstens um '/4 länger sein wird als die Meridian-Distanz, wohl in einer Strecke von 1080 Seemeilen ohne Ausiedelun- gen! Wahrscheinlich doch weil die ganze Strecke den Überschwemmungen ausgesetzt ist. In einer neuen, kürzlich uns zugekommenen Liefe- rung von Neumann’s Zeitschrift (NN* 77 u. 78) vom Jahrgang 1859 finden sich in einem Aufsatze über Corrientes lehrreiche Ergänzungen der Nachrichten über das La Plata-System. : Das linke Ufer des Paraná, so weit es die Grenze | von Corrientes bildet, ist zwar auf weite Strecken hoch, zuweilen bis 130 und 150 Fuss, allein es wird auc von ansehnlichen Niederungen unterbrochen. Aus- drücklich wird gesagt, dass vor der Einmündung des von Osten kommenden Zuflusses Cacarana das vw flach wird, sich aber nachher wieder erhebt. Woher das: Ein Blick auf dem beigefügten Kärtchen giebt darüber Auskunft. Mehrere von Osten kommende Flüsse, die U 381 Pd des Sciences de Saint- Pétersbourg. 382 im Allgemeinen von NO nach SW fliessen, kommen aus Sümpfen und haben einen breiten Sumpfsaum — ‚ein überschwemmtes Ufer auf der rechten Seite. Sie sind also wohl nach links gewandert, und da müssen auch die Einmündungen auf der rechten Seite flach, ` auf der linken (südlichen) hoch sein. Für den gróss- ten dieser Zuflüsse, den Fluss Corrientes, ist das sehr bestimmt auf der Karte ausgedrückt, die wir auf dem beifolgenden Holzschnitt copiren. Bei den andern wird es nicht anders sein. Die Ausmündungen dieser Flüsse und Sümpfe haben also Lücken aus dem hohen Ufer- saume ausgeschnitten. Naehtrag zum 6. Abschnitte. Als ich aus den Nachrichten über die Wasserfälle die Anzeichen vom Drängen nach der rechten Seite aufsuchte (Seite 232— 235), kannte ich zwar Lyell’s Abbildung von dem Niagara-Fall, die sehr häufig co- pirt ist, und war auf den Einriss der Hochterrasse, der gegen St. Davids ausläuft, wohl aufmerksam, aber da ich Ly ell's Reise nach Nordamerika, wo die Beob- achtungen über diesen Wasserfall mitgetheilt sind, nicht einsehen konnte, und ich in andern Büchern nichts über jenen Einriss gesagt fand, so durfte ich den Niagara - Fall auch nicht unter denen aufführen, die auf der linken Seite ein trocknes Bette zurückge- lassen haben. J etzt habe ich die Beschreibung dieser ersten Reise in einer deutschen Übersetzung vor mir, die leider wohl nicht ganz vorzüglich gerathen scheint. Der berühmte Geolog scheint nicht geneigt dieses nach St. Davids auslaufende Thal für einen frühern Arm des Niagara-Flusses unterhalb des Falles anzu- | Sprechen, ohne jedoch ganz bestimmt die Gründe dage- sen anzuführen. Er sagt nur, dass dieses Thal bei der Ausmündung 2 Engl. Meilen breit ist, «so dass es keine Ähnlichkeit hat mit der tiefen und engen Schlucht, in welcher der Niagara fliesst»). Ferner heisst es: «Dieses Thal ist völlig in der Geschiebe- Formation ausgehöhlt». Grade dieser Umstand scheint mir für einen frühern Wasserlauf, der allmühlich sich verminderte, zu sprechen, denn auch in dem jetzt noch erhaltenen Laufe fand Lyell in verschiedenen Hóhen Geschiebe- Formationen von ansehnlicher Mächtigkeit aus einer Zeit, in der das Flussbette höher war W Auch im Thal von St. Davids kann ja das Geschiebe nur eine Ausfüllung bilden, da nach Lyell's eigener Zeichnung (T. I) die Mündung des Thales ganz in die selben allgemeinen Formationen, Kalkstein und Schie- ferthon, ausgeschnitten ist, wie die jetzige Ausmün- dung des Flusses. Das $t. Davids- Thal geht mit sei- nem andern Ende in den Theil des Niagara - Bettes (unter dem Falle) aus, den man den Strudel nennt, ist hier aber ganz mit Geröllen angefüllt, die freilich sich nur ablagern konnten als der Abfluss des Wassers schon im Abnehmen war. Indessen da der grosse Geo- log es nicht für ein Bette des Niagara anzusprechen geneigt scheint und vielleicht die Geróll- Ablagerung einer sehr frühen Zeit zuschreibt, so müssen wir die Frage über dieses Thal wenigstens als nicht entschie- den betrachten. Dagegen erklärt aber Lyell selbst an einer anderen Stelle: «Ich fand auch ein altes, par- allel dem Niagara das Gerölle durchbrechendes Fluss- bette, dessen Lauf dureh Sumpf und Morast bezeich- net ist, wie man es in allen Alluvialgegenden findet, und was hier nur merkwürdig ist, weil der Fluss jetzt in einer 300 Fuss tieferen Fläche strömt»). Es wurde also doch wohl für einen Abfluss und nicht für einen Zufluss angesehen; bei einem Zuflusse, besonders auf festem Gestein, wäre ja das höhere Niveau gar nicht auffallend. «Dies verlassene Flussbette liegt zwi- schen dem Muddy-Flusse und dem Strudel und ist 100 Ellen breit.» Der Mwddy- Fluss liegt auf der linken Seite. Wir haben also wenigstens Einen verlassenen linken Arm. 24) Charles Lyell’s Reisen in Nordamerika. Deutsch von Wolff, (1846.) S. ) A. a. 0. S. 25 — 80. 26) Daselbst S. 27. 393 Bulletin de l'Académie Imperiale 384 BULLETIN DES SÉANCES. CLASSE EISTORICO- PEILOLOGIQUE. Séance pu 8 (20) suin 1860. M. Nauck. présente et lit une notice formant le pre- mier article d'une série d'études qu'il se propose de pu- blier sous le titre général de Kritische Bemerkungen. M. Kunik soumet un plan général de la publication d'un recueil périodique de documents pour l'histoire Russe, sous le titre: Pyceriü Apxup» (Archives Russes) (v. la séance précédente). dapi D’après ce plan, le recueil serait destiné à former un répertoire de documents inédits pour l'histoire de Russie “jusqu'à la fin du 18° siecle. La plus large part y sera documents originaux écrits en langue russe; au rédigées en langues étran- . Kunik se réserve de r spéciales pour ples slaves. — Il regarde comme une chose qui s’entend de soi méme que c'est aux membres de la Section Histo- rique que doit incomber le devoir de diriger la publication de ce recueil; néanmoins il est nécessaire de nommer un rédacteur, ehargé de tous les travaux qu'il y aurait à faire. Pour assurer la marche de l'entreprise il est bon d'adopter en principe que l'impression d’un volume ne devra être commencée, que quand tous les articles, destinés à y étre publiés, ne soient entierement préts à étre mis sous presse. M. Kunik est d'avis que dès-à-présent on pourrait pro- céder à quelques travaux préparatoires, nommément les suivants: I? ^ section de sa bibliothèque renferment un bon nombre de lettres et d'autres documents du temp: de Pierre | ps le Grand, mais le papier en est tellement détérioré, que la lecture est souvent très difficile. Une partie de ces documents pourra étre copiée pour étre impri- mée plus tard dans les Archives Russes. Parmi les sources étrangères ayant trait à l'histoire russe, les sources suédoises sont de la plus haute im- portance. Mais ces documents se trouvant dispersés dans des collections peu connues, M. Kunik veut d'abord en faire dresser un catalogue. Aprés cela il ba $ aura soin d'en faire traduire pour les «Archives» | , ceux, dont il a fait déjà une étude spéciale. De cette manière l'exécution du projet pourra être commencée sans délai: le moment pour la publication du programme circonstancié sera venu quand on aura fait le choix du rédacteur des «Archives Russes». M. Kunik croit pouvoir proposer un candidat aprés les vacances. asse en approuvant la teneur de ce rapport, au- torise M. Kunik à faire commencer dés à présent les tra- vaux préparatoires indiqués ci-dessus. - Le Secrétaire Perpétuel porte à la connaissance de la Classe que l'impression de l'ouvrage suivant est achevée: |. Les archives de l'Académie, ainsi que la premiere ? Wassiljew, der Buddhismus, seine Dogmen, Geschichte und Litteratur. 1. Theil. Allgemeine Uebersicht. . Lecture est donnée d'une lettre de M. le D' Posselt du 30 mai 1860, reçue en réponse à celle, par laquelle le Secrétaire Perpétuel l'avait prié de mettre à la disposi- tion de l'Académie une. série de lettres écrites par J. C. Wolf ou adressées à lui (v. la séance précédente) M. Posselt commence par constater qu'il possède des copies de cinq lettres de Wolf, écrites en 1720, 1721 et 1722, et un extrait d'une lettre du méme, datant du 12 novembre 1724 — puis six lettres de Blumentrost écrites à Wolf pendant les années 1719 — 1724. M. Posselt ajoute que, bien qu'il ait réservé ces pieces pour un ouvrage dont il s'occupe maintenant, il regretterait de voir paraître la pu- blication de l'Académie sans ces lettres, qui contribue- raient beaucoup à éclaircir les relations qui existaient entre le Tsar de Russie et le philosophe allemand, et qui répandraient un nouveau jour sur l'histoire de la fonda- tion de l'Académie. M. Posselt se décide par conséquent à renoncer à son propre dessein et à céder à l'Académie les piéces mentionnées, pour une rémunération pécuniaire. Résolu d'autoriser M. Bóhtlingk à s'entendre, s'il est possible, avec M. Posselt sur le prix qu'il demande, et sur les conditions que l'Académie de son côté doit atta- cher à l'acquisition des pieces en question. M. P'Adjoint du Ministre de l’Instruction Publique par un office du 1” juin courant, informe que Ernst Düns- berg, maitre d'école à Dondangen, vient de présenter à Sa Majesté l'Impératrice Maria Alexandrovna un recueil manuscrit de poésies en langue lette, tant origi- auteurs allemands, et lit un rapport, dans lequel il conclu que ces poésies mé- ritent sous bien des rapports la gracieuse attention de Sa Majesté l'Impératrice. Le rapport étant approuvé par la Classe, il sera communiqué à M. Moukhanot. RECTIFICATIONS. S. 8, Z. 7 v. unten lies: auf denen statt: auf der $10» 9» 5 zur » zum 18,» 12» » » 1661 » 1066 » 17, » 10 » oben » oben » aber ` »18,» 8.9 » » westliche » östliche ,»12» » » Belaju » Belag ` » 30, » 13 » » » es »...,8f pA E » 31, » 12.» unten » denselben Druck » ein rechtes stel nach rechts aus- und ein linkes ver- üben wie Meri- waschenesUferba- dian-Flüsse ben dass ; das » 49, » 24 » D + y Paru le 8 juillet 1860. Bulletin de P Acad. Imp. des sc. Tome IL. Supplément I. COMPTE-RENDU DE L'ACADEMIE. IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOTRG, CLASSES PHYSICO-MATHEMATIQUE ET HISTORICO-PHILOLOGIQUE. ANNÉE 1859. LU EN LANGUE RUSSE EN SEANCE PUBLIQUE LE 29 DECEMBRE 1859, PAR LE SECRETAIRE PERPETUEL. -— a2 — — — I. Changements dans le personnel de l'Académie. L'année qui s'écoule a été marquée par une grande perte pour notre Académie, comme pour tout le monde savant. Humboldt n'est plus‘). Son nom est de ceux qu'il suffit de prononcer, pour exprimer, sans commentaires, toute l'immensité de cette perte. Au sur- plus, qui oserait essayer de décrire en quelques mots, ou de mentionner méme les principaux titres d'un sa- vant que, par la variété de ses connaissances, on ne peut mettre en paralléle qu'avec Aristote et Leib- nitz, et qui, suivant l'expression d'un grand poéte des temps modernes, Goethe, réunissait en lui une Aca- démie entiére? Le nom de Humboldt, soit qu'il rappelle le savant qui, par ses propres travaux, a fait progresser les sciences, soit qu'il désigne l'instiga- teur ou le protecteur d'un grand nombre d'entreprises scientifiques de la plus haute importance, se lie si étroi- tement au développement de presque toutes les bran- ches des sciences naturelles, dans le cours d'un demi- siècle, que celui qui peindra un jour dignement la vie et l'activité de ce grand investigateur des secrets de la nature, esquissera aussi l'histoire de plusieurs sciences naturelles pour la première moitié de notre siècle. 1) Mort à Berlin, le 6 (18) mai 1859. ` Alors que les académies et les sociétés savantes des deux hémisphéres retentissaient encore des nécro- loges consacrés à Humboldt, et ornaient les salles de leurs séances du buste de l'illustre savant, leur membre honoraire ou effectif, un autre coryphée de la science, Charles Ritter”), réformateur de la géogra- phie, descendait sans bruit dans la tombe laissant aprés lui, dans sa « Géographie de l'Asie», un témoignage ir- récusable de sa vaste érudition et de sa persévérance à poursuivre le but qu'il s'était proposé. Outre ces deux associés honoraires étrangers, l’A- cadémie a eu la douleur d'étre privée encore de trois membres correspondants: le 26 avril (8 mai) à Göt- tingue, est mort Gustave Lejeune-Dirichlet, un des premiers mathématiciens de notre temps. Plusieurs branches des sciences exactes lui doivent de notables enrichissements. Les spécialistes attachent une haute importance à ses travaux ingénieux dans le domaine de la physique mathématique, dans la mécanique, dans la théorie des intégrales définies et l'intégration des équations aux différentielles partielles. Ses profondes recherches sur la théorie des nombres constituent, certainement, son principal titre dans l'analyse ma- thématique pure; dans cette matiere difficile il a ou- 2) Mort à Berlin, le 16 (28) septembre 1859. vert de nouvelles routes, et signalé ses propres ten- tatives par la démonstration de propositions trés im- portantes qui, par les méthodes analytiques anciennes, pouvaient paraitre inabordables. Le Vice- Amiral Michel Reineke, connu par ses travaux hydrographiques sur la Russie, a succombé le 16 avril, à Franefort-sur-le-Mein, emporté par une maladie grave, que n'ont. pu alléger les eaux de lAl- lemagne. Enfin, il y a quelques jours, le télégraphe nous ap- portait la triste nouvelle du décés de Lord Thomas Babington baron Macaulay, historien plein de gé- nie qui, pour l'habileté avec laquelle il savait repro- duire les caractéres:et les événements historiques, oc- cupait une des premiéres places parmi les écrivains de notre époque. II. Travaux de l'Académie. 1. Voyages et expéditions scientifiques. J'aborde les travaux scientifiques de l'Académie, et avant tout, les expéditions et les voyages entrepris dans les diverses parties de la Russie. M. Helmersen, qui s'est consacré, dans le cours des trois étés précédents, à l'étude géologique du gouvernement d'Olonets, a complété, en 1859, par un quatriéme et dernier voyage, cette investigation, qui, cette fois, s'est étendue à une partie de la Fin- lande. Il s'occupe à présent de la description dé- taillée de l'arrondissement des mines d'Olonets, et sa carte géologique est dressée sur une échelle d'un pouce pour dix verstes. Le compte-rendu préliminaire de ces recherches, poursuivies pendant quatre années, ainsi que la carte géologique de l'arrondissement, la- quelle est faite sur une échelle moindre, est déjà ter- miné, et sera publié prochainement. M. Abich a continué l'exploration géologique du Caucase, entreprise par lui sur la demande du prince Bariatinski. Dès son arrivée à Tiflis, il s'est mis à l’é- tude détaillée des conditions physiques et géologiques, qui se rattachent à l'apparition des sources thermales, dans la vallée de Sololaki. Des faits de la plus haute importance, et auxquels on ne s'attendait point, faits qui présentent un rapport intime avec tout le systéme thermal des montagnes de Thrialeth, l'ont déterminé 2 | ques d possibilité de mettre encore à profit cette année, | saison d'été, seul temps favorable aux excursions dans les hautes montagnes. Au reste, pour employer nti- à entreprendre le tracé spécial d'une carte géologique des environs de Tiflis. Pour cette carte qui, sur une échelle d'un pouce par verste, embrassera un espace de 40 verstes de latitude, sur 80 de longitude, M. Abich avait déjà fait au. printemps de cette année beaucoup de recherches locales, avec l'intention de consacrer les mois d'été à une excursion dans les montagnes, afin de résoudre d'autres questions. Ce- pendant les forts tremblements de terre qui survinrent au printemps, au sud-ouest et au sud-est de Tiflis, changérent ce plan. La destruction qui frappa la ville de Chémakha, fit qu'on se demanda si cette place de- vait rester le siège de l'administration gouvernemen- tale. La solution de cette question dépendait évidem- ment de recherches scientifiques; elles furent confiées à M. Abich. Les effets extraordinairement violents et destructifs du tremblement de terre qui ébranla le gou- vernement de Chémakha, les 30 et 31 mai, s'étaient manifestés, comme cela arrive toujours, sur un espace comparativement petit, et s'étaient distribués cette fois de telle manière, que Chémakha et Bascaly présentaient en quelque sorte les foyers d'un espace elliptique le- quel, d’aprös les recherches de M. Abich, peut étre pris pour le véritable centre de la région qui est le plus souvent le théátre des phénoménes séismiques au sud- est du Caucase. L’importance particuliere du sujet poussa M. Abich à étendre son exploration dans la direction nord-ouest, le long des monts Lagitch, jusqu'à la chaine principale du Caucase; et de là, à l'est, jusqu'au distriet des salses et volcans boueux, c'est- à-dire tout l’espace compris entre Chémakha , Sa- liany et Bakou. Cette excursion permit à M. Abich de découvrir ce qu'avaient d'important pour la science les phénomènes volcaniques de la contrée. A son retour, M. Abich, bien qu’il connût les propriétés du climat, ne put échapper à l'influence des changements brus- e température; il fut atteint d’une maladie grave qui, malgré son issue heureuse, lui enleva pourtant e la lement l'automne, dés qu'il fut relevé de maladie, il accomplit une excursion géologique à travers les pla- teaux d'Erzeroum et dans la vallée des sources de l’Euphrate, pour faire, dans les points centrauX du tremblement de terre survenu cette année, des Te T cherches semblables à celles qu'il avait faites au sud- est du Caucase’). Je ne puis m'empécher de rappeler, à cette occa- sion, qu'au moment oà M. Abich réunissait avec tant d'activité de nombreux matériaux pour la géologie. du Caucase, un malheur qui devait d'autant plus le frapper, qu'il se compliquait d'une perte sensible pour la science, vint l'atteindre inopinément. Une incendie qui se déclara, à St.-Pétersbourg, dans son logement, détruisit toutes les collections des formations volca- niques relatives à l'Italie, et amassées pendant plu- sieurs années avec de grands efforts, ainsi que les journaux, les cartes et les dessins se rapportant à l'étude de ces formations, ainsi qu'une grande partie de précieuses collections paléontologiques, ayant trait aux formations tertiaires du Caucase, et réunies par lui dans ses précédents voyages. Comme de semblables collections sont d'un secours indispensable pour Pin- vestigation géologique, il ne reste à M. Abich qu'à S'armer de courage et de patience, afin de les rem- placer par de nouvelles excursions au Caucase; aussi son séjour dans cette contrée se prolongera-t-il pro- bablement au delà du terme primitivement fixé y” Dans le compte-rendu de l'an passé, il a déjà été parlé de l'expédition scientifique, dirigée par l'Aca- démie dans les steppes Aralo- Caspiennes, pour les explorer sous le rapport de l'histoire naturelle. M. Borszezow qui y a pris part en qualité de botaniste, à présenté un compte-rendu trés-curieux des obser- vations faites par lui sur la végétation de ces parages?); la partie spéciale est élaborée sous la forme de mo- nographies, dont une, déjà terminée, sur les Cal- ligonées ^), représentants trés caractéristiques de la flore des steppes, contient beaucoup de détails nou- veaux pour la science. L'autre, également préte, a pour objet les plantes ombelliferes qui fournissent la résine, importantes aussi sous le rapport pharmacolo- gique. En s'occupant de la classification des matériaux recueillis par lui, M. Borszczow a désiré rendre son travail encore plus complet par la comparaison de la 3) V. le rapport de M. Abich à l'Académie, lu dins la séance du 14 (26) octobre 1859. Bulletin de l'Académie, I, 209. 4) V. le rapport de M. Abich à l'Académie, lu dans la séance | du 9 (21) décembre 1859. Bulletin de l'Académie, I, 364. ,9) Lu dans la séance du 7 (19) janvier 1859, imprimé dans le Bulletin Phys.-Math. XVII, 471. Ca 6) Présentée à l'Académie dans la séance du 30 septembre (12 Oobre)1859. 555 wi re EM ABI ANR MENÉS Pr 3 flore Aralo-Caspienne avec la végétation des autres contrées; dans ce but, il a entrepris, à ses frais, un voyage dans la partie méridionale de l'Europe, pour y étudier les riches matériaux que renferment les plus célébres musées botaniques. La description du voyage en Sibérie de M. Mid- dendorff marche avec succés. Le dernier tome qui s’imprime actuellement, contient les résultats géné- raux de recherches spéciales, dans les diverses par- ties des sciences naturelles, recherches exposées en détail dans les trois premiers tomes; en outre, i] pré- sente non-seulement l'histoire du voyage, mais aussi une revue critique de toute la littérature sur la Sibé- rie. Le but de l'auteur était de rattacher les résultats de ses propres observations aux renseignements four- nis par l'histoire et par les voyageurs qui l'ont pré- Cédé; c'est ce que tend à prouver la première livraison parue de ce tome, laquelle est consacrée à la géogra- phie et à l'hydrographie de la Sibérie"). Les recherches historiques de M. Middendorff dans le domaine de la géographie sibérienne démontrent que, bien que l'atlas manuscrit de la Sibérie, conservé au Musée de Roumiantsof, n'ait pas été terminé par Rémézof avant 1701, il n'en faut pas moins le regarder comme une copie amplifiée du premier «Plan de la Sibérie» de 1672; par conséquent, cet important document n'est pas perdu, ainsi qu'on l'a supposé jusqu'à ce jour; il n'a pas subi le sort du recueil des cartes anciennes, connu sous le nom de «Bo.mmoi eprex». Aprés avoir présenté le tracé historique de la géographie siberienne, dans le quel la plus large part est faite à la Grande et célébre expédition du Nord, l'au- teur a fait l'analyse de toutes les données d'aprés les- quelles a été dressé la carte du pays de Taimyr; il a prouvé ce fait remarquable, que les cartes des 16* et 17° siécles le représentent plus fidélement que les cartes ultérieurement dressées. Nul doute que ce pays n'ait été peuplé autrefois plus qu'aujourd'hui. L'au- teur en donne une description exacte, et se dirige ensuite vers la mer d'Okhotsk, dont il décrit fidèle- ment la côte méridionale. Le premier, il a levé le plan de la partie orientale de cette mer, jusqu'au 7) D'A. Th. v. Middendorffs Sibirische Reise, Bd. IV, Th. 1. Übersicht der Natur Nord- und Ost-Sibiriens. Erste Lief Einleitung, Geographie und Hydrographie. 200 pages in-4°, avec atlas de 16 feuilles. St.-Pétersbourg 1859. ; : «Golfe de l'Académie». Il a décrit également celles des iles Chantar qu'il a visitées. Le port de Mamga, décou- vert par M. Middendorff, était alors le seul bon port de toute la cóte méridionale de la mer d'Okhotsk ; mal- heureusement, malgré sa position sous le 54° lat. nord, il est fermé par des glaces flottantes, quelquefois jus- qu'au milieu de l'été. Aprés avoir donné la rélation de son voyage depuis Iakoutsk jusqu'à l'Oudskoi- . Ostrog et de son passage à travers les monts Stano- voi, l'auteur nous conduit dans les déserts, inconnus jusqu'alors, de la Mandjourie chinoise, qu'il a ex- plorés pendant trois mois et demi, recueillant ainsi les premières données sur un pays qui devait bientôt attirer une si vivifiante attention. Ces données ont jeté du jour sur les relations internationales des états li- mitrophes, et ces rélations, sur lesquelles on n'avait guère que de vagues renseignements, n'étaient pas telles en tous points que les présentaient les traités écrits, qui seuls, jusqu'à ce voyage, avaient servi d’indieation relativement à la situation et à l'impor- tance de cette contrée. Je ferai observer enfin que, depuis son retour, malgré les expéditions successive- ment dirigées vers ce pays, et qui ont enrichi l'his- toire naturelle et la géographie de données toutes nouvelles, M. Middendorff n'en a pas moins l'in- contestable mérite de la premiere exploration scien- tifique, et que relativement à plusieurs parties du ver- sant sud des Monts Stanovoi, il sert jusqu'à présent d'unique autorité, puisque loccupation du pays de l'Amour s'est portée de préférence sur les bouches du fleuve et les contrées situées au sud. Un autre voyageur de l'Académie dans le pays de l'Amour, le D' Léopold Schrenck qui s'occupe de publier la description de son voyage; à élaboré dans le courant de l'année actuelle la partie ornithologique, pour ce qui concerne la partie systématique et la géo- graphie zoologique"). L'examen critique des matériaux | recueillis a montré que le nombre d’espèces d'oiseaux, trouvés jusqu'ici dans le pays de l'Amour, atteint à peu prés le chiffre de 200. Se guidant d'aprés ce principe que de petites différences dans la colora- tion, les teintes, la grandeur etc., ne doivent pas être 8) Reisen und Forschungen im Amur-Lande in den Jahren 1854 bis , im Auftrage der Kaiserl. Akademie der Wissenschaften zu St. Petersburg ausgeführt und in Verbindung mit mehreren Gelehr- ten herausgegeben von Dr. Leopold v. Schrenck. Bd. I, Lief. 2. i —— regardées comme diversifiant les espèces, mais plutôt comme suite de l'influence du climat et d'autres causes physiques générales ou locales; M. Schrenck, dans ce nombre notable de 200 espèces, en trouve à peine une nouvelle,se rapportant au genre de Calamoherpae. Mais en revanche il s’est présenté un grand nombre de va- riétés climatologiques ou géographiques curieuses, de formes intermédiaires qui ont donné la possibilité de réunir certaines espèces trop morcelées, en un moindre nombre d’unités plus compactes et plus naturelles, et de simplifier par là essentiellement le système. Con- séquemment le résultat des voyages dans le pays de l'Amour a présenté cela d'utile et d'important, que le nombre d’especes du systéme ornithologique non seulement n'a pas augmenté, mais au contraire qu'il a notablement diminué; c’est pourquoi, par suite de la suppression de plusieurs espèces formées trop ar- tificiellement, devait s'étendre l'horizon de la géogra- phie zoologique; en effet, il devenait dés lors moins difficile de déterminer, pour des unités plus étendues et plus naturelles, les limites de leur propagation. Dés lors les rapports mutuels des faunes d'autres con- trées paraissent sous un autre jour. Ainsi la faune ornithologique du sud-est de l'Asie et en particulier du Japon et de la Chine, se rapprochera davantage de la nôtre, si dans les nombreuses espèces, propres à ces contrées, espèces considérées jusqu'ici comme indépen- dantes, nous ne voyons, par l'intermédiaire des formes de l'Amour, que des variations climatologiques ou géo- graphiques des mêmes espèces, déjà connues en Europe et en Sibérie. — Le caractère intermédiaire se révèle de même dans la composition spéciale de la faune ornitho- logique du pays de l'Amour, parce qu'il s'y rencontre, dans les oiseaux encore plus que dans les mammi- feres, de pair avec les formes généralement connues de l'Europe et de la Sibérie, des formes qui étaient exclusivement regardées jusqu'à ce jour comme propres au sud-est de l'Asie, à l'Inde Orientale, à la Chine, au Japon, aux iles Philippines et Moluques, et méme à la nouvelle Hollande. 9. Lectures des Séances. Je passe aux travaux qui ont été l'objet de lec- tures dans les séances des classes physico-mathéma- tique et historico-philologique, et qui ont paru ensuite — D dans les publications de l’Académie pour la présente année. Mathématiques, M. Ostrogradski nous a lu un mémoire sur les in- tégrales Eulériennes de seconde espéce, appelées au- jourd'hui fonction gamma?). Dans ce travail il cherche la décomposition de cette fonction en série conver- gente, et il atteint trés simplement le but, en intégrant par parties aux différences finies le logarithme de la variable indépendante. Ce seul procédé conduit déjà aux résultats que M. Binet a présentés dans son Mémoire sur les intégrales Eulériennes. Par la répé- tition de l'intégration par parties, on obtient des sé- ries trés diverses et excessivement avantageuses pour la détermination numérique de la fonction gamma. Un autre travail, présenté par le méme Académicien, se rapporte à la théorie des probabilités " M. Gauss à démontré un principe, au moyen duquel se déter- minent les probabilités des causes des phénoménes; mais l'illustre géomètre a examiné seulement le cas particulier des causes ou des hypothèses également probables a priori, c'est-à-dire avant la production de l'événement. M. Ostrogradski a étendu la dé- monstration de M. Gauss au cas général; il a nommé- ment admis que les probabilités de toutes les hypo- théses ou suppositions, considérées a priori peuvent étre arbitraires. M. Bouniakofski a présenté un mémoire: Sur certaines inégalités qui se rapportent aux intégrales ordi- + naires et aux intégrales aux différences finies ") Dans ce travail l’auteur compare entre elles des grandeurs moyennes d'espéce différente, telles que: les moyennes arithmétiques, géométriques, harmoniques et autres, Pour les fonctions d’une variable indépendante, chan- geant d’une manière continue entre des limites don- nées. De telles considérations le mènent à certaines inégalités intégrales, d’où découlent des relations cu- rieuses entre les valeurs de diverses fonctions trans- cendantes. Les mêmes formules donnent des limites supérieures ou inférieures, quelquefois assez étroites, | pour les valeurs de quelques intégrales définies. Plus 9) Dans la séance du 4 (16) février 1859. 10) Sur la probabilité des hypothèses d’après les évènements. Lu le 18 mars 1859. Bulletin Phys.-Math. XVII, 516. 11) Lu le 29 avril 1859. Mémoires de l'Acad. VIIe série, Tome I, | N? 9, et par extrait dans le Bulletin Phys.-Math. XVII, 535. | # loin l'auteur montre de quelle manière les inégalités qu'il a établies, conduisent à un caractère assez simple pour la convergence des séries. A la fin de son article, M. Bouniakofski étend les formules trouvées aux intégrales aux différences finies et, des nouvelles in- égalités, il tire pour les quantités discontinues des con- clusions semblables à celles qui existent pour les gran- deurs continues. La méthode d'interpolation qui sert, à proprement parler, de complément à l'insuffisance du nombre d'ob- servations sur un phénoméne quelconque, a depuis longtemps fixé l'attention des géométres. Les mathé- matiques pures, la physique, l'astronomie de prefe- rence, doivent fréquemment recourir à ce procédé analytique, et notamment dans les cas où la loi du phénomène examiné n'est pas connue avec précision, mais est subordonnée à un certain nombre d'expé- riences ou d'observations effectuées. M. Tchéb ychef, dans trois mémoires présentés cette année, a exposé ses recherches sur l'interpolation, ayant spécialement en vue tant la commodité pratique des méthodes de calcul que la précision des résultats obtenus. Il pro- pose dans le premier ?) une nouvelle méthode d'in- terpolation parabolique, ayant sur les méthodes con- nues l'avantage important d'abréger considérablement les calculs, quand le nombre des observations est trés grand. Dans le second mémoire") l'auteur montre de quelle maniere s'effectue l'interpolation, par la mé- thode des moindres carrés; procédé qui offre cela de remarquable que, par la marche méme du calcul, on voit quand l'opération peut s'arréter, ce qui dis- pense de faire des calculs superflus et rebutants. Enfin, dans le troisième article sous le titre: Sur ia décomposition des fonctions d'une variable"), M. Tché- bychef indique l'application de formules nouvelles, déduites par lui, aux divers cas de l'interpolation la plus avantageuse. Notre correspondant, M. Som of, professeur à l'uni- versité de St.-Pétersbourg, a enrichi nos «Mémoires» de recherches remarquables sur l'équation algébrique, à l'aide de laquelle se déterminent les oscillations trés 12) Sur l'interpolation dans le cas d'un grand nombre de données fournies par les observations. Lu le 27 mai 1859. Mémoires de l'Acad. VII* série, Tome I, N°5. 13) Sur l'interpolation par la méthode des moindres carrés. Lu le 29 avril 1859. Mémoires de l'Acad. VII? série, Tome I, N° 15. 14) Lu le 14 octobre 1859. Bulletin de l'Acad. I, 193. $ petites d'un système de points matériels 1), Enfin, un autre de nos correspondants, M. Braschmann, professeur à l’université de Moscou, a fourni pour le Bulletin une note sur le principe de la moindre ac- tion), et M. Mention deux articles: l'un sur le problème de Fuss") et l'autre sur une courbe du 3° ordre "). Astronomie et Géodésie. M. W. Struve qu'une maladie cruelle avait forcé de partir pour l'étranger, a de nouveau, depuis son retour, consacré ses travaux au vaste ouvrage, atten- du si impatiemment par le monde savant, sur la mesure de l'arc du méridien entre le Danube et la mer Gla- ciale; des considérations particulières l'ont. déterminé à modifier le plan primitif de cette publication. Les deux premiers tomes, renfermant la partie géodésique de la grande entrepise, étaient entièrement imprimés dès 1857; le troisième tome devait contenir la partie astronomique, la comparaison des unités de mesure employées dans les différents pays et, en conclusion, la déduction finale de la figure de la Terre, basée sur toutes les données qu'ou possede actuellement. Se soumettant aux exigences réclamées par l'état, non encore satisfaisant, d'une santé incompletement rétablie, et ne désirant pas remettre à un temps indéfini la publication de cet important travail, M. Struve s'est contenté, pour le moment, d'adjoindre aux deux tomes déjà imprimés, une introduction his- torique et plusieurs annexes séparées, ayant pour but | l’expos& des principaux résultats des déterminations astronomiques et la comparaison des unités de mesure | employées. Sous cette forme, l'ouvrage verra bientót le jour, et les résultats de la plus vaste opération géo- désique qui ait jamais été entreprise, deviendront accessibles aux savants. M. O. Struve a présenté") le fruit de ses re- cherches sur quelques étoiles doubles, découvertes par lui aprés la publication, en 1851, de son catalogue | d'étoiles doubles. Quelques-uns de ces nouveaux sys- tèmes offrent de l'intérét, tant par le mouvement Em. le 24 juin 1859. Mémoires de VAcad. VII* série, Tome I, 16) Lu le 4 mars 1859. Bulletin Phys.-Math. XVII, 487. 17) Lu le 13 mai 1859. Bulletin de l'Acad, I, 15. 18) Lu le 14 octobre 1859. Bulletin de Acad. I, 233. 19) Observations de quelques étoiles doubles nowvellement décou- vertes. Lu le 30 septembre 1859. Bulletin de l'Acad. I, 153. 6 — propre considérable des étoiles que par la rapidité du mouvement dans les orbites. M. Winnecke a consacré à la brillante comète de lan passé un ouvrage étendu, dans lequel il expose les observations faites par lui avec lhéliométre de Poulkova, et des recherches profondes sur la nature des cométes en général; il à donné ainsi un nouveau développement à la célèbre théorie de Bessel, éta- blie lors de la derniére apparition de la cométe de Halley?). Le méme astronome a fait connaitre égale- ment les heureux résultats des observations qu'il a faites avec le plus grand zéle, pendant le cours de trois années, sur 25 étoiles variables, dans le but de déterminer les éléments de leurs variations d'éclat, c'est-à-dire de découvrir les formules qui représen- tent l'intensité d'éclat de ces étoiles pour une époque donnée. Ces recherches l'ont conduit à la détermi- nation, assez précise, des périodes de changement d'éclat pour toutes ces étoiles, une seule exceptée. Quelques-uns de ces astres manifestent, dans la marche successive du changement de leur éclat, des irrégularités frappantes, qui peut-étre avec le temps amèneront l’explication des causes de ces variations énigmatiques *'). Notre correspondant M. Clausen a communiqué des éphémérides de la comète de Biéla, dont le passage au périhélie était attendu en mai dernier”). Par mal- heur, les circonstances dans lesquelles s'effectua ce passage, furent si défavorables, que tous les efforts des astronomes pour découvrir la comète restèrent : infructueux. Il est à désirer que M. Clausen publie ses savantes recherches sur cette comète, en éten- dant les caleuls à la période' de son prochain retour, dans l'hiver de 1865 à 1866, où son apparition se fera dans des conditions partieulierement favorables à Pob- servation. : EEN A mesure que le nombre de données nécessaires à la détermination de la figure de la Terre, aug- mente en raison de la multiplicité des mesures du de- gré, les tentatives des savants se multiplient de méme pour découvrir la figure qui répond le mieux aux rösul- tats des différentes mesures. Notre membre honoraire, 20) Lu le 29 avril 1859. Bulletin de l'Acad. I, 1, et Mémoires de Acad. VII? série, Tome II, N°1 21) Lu le 30 septembre 1859. Bulletin de l'Acad. I, 173. ` 22) Lu le 8 avril 1859. Bulletin Phys.-Math. XVII, 537. le général d'infanterie Schubert a eu cet important probléme en vue; il a fondé sur l'examen des princi- pales mesures, l'hypothése que la Terre est un el- lipsoide à trois axes; ou, en d'autres termes, que non seulement les méridiens sont des ellipses, mais que l'équateur n'est pas un cercle, comme on l'admet généralement, mais bien une ellipse; d'ailleurs peu différente du cercle ?). La détermination approxima- tive de la figure de notre satellite, la Lune, forme l'objet d'une note intéressante tonte par M. Gous- sef, adjoint du Directeur de l'Observatoire astrono- Ehe de Vilna^?. L'ingénieuse application qu'il a faite de la photographie à la solution de problémes d'astronomie pratique, mérite complétement l'atten- tion des savants. Pour terminer le compte-rendu des travaux de la partie astronomique, il n'est pas superflu de mentionner un article, présenté par M. O. Struve, et ayant un intérét historique ou biographique. Profitant de la pré- cieuse et riche collection des manuscrits de Keppler, conservés à l'Observatoire de Poulkova , M. Struve s’est livré à l'appréciation critique des rapports du grand astronome avec son protecteur, le héros de la guerre de trente ans, — Wallenstein. Trois lettres inédites de Wallenstein à Keppler et deux horos- copes composés par celui-ci pour l'illustre guerrier, en 1608 et 1625, servent d'annexes à ce curieux article ”). Physique. M: Kupffer nous a présenté les «Annales de l'ob- servatoire physique central» pour 1856, et la «Cor- respondance météorologique» pour 1857; il a continué ses recherches sur l'élasticité des métaux. M. Lenz a lu une note”) sur une anomalie remarquable dans la déclinaison magnétique, observée par MM. les offi- ciers de marine Reineke, Ivachentsof, Zaroubine et Borissof, à l'entrée du golfe de Finlande, et presque sous le méme méridien que la cóte d'Estho- nie. Les plus grands écarts de la déclinaison, telle qu'on pouvait l'attendre sous cette longitude et cette | latitude (à peu prés 9'/? W.) ont été remarqués sur un 23) T. F. Schubert, Essai d'une détermination de la viritebls figure de la Terre. Lu le 8 avril 1859. Mémoires de l'Acad. vir Série, Tome I, N°6. 24) Lu le 14 SE 1859. Bulletin de l'Acad. I, 276. 25) Lu le 8 avril 1859. Mém. de l'Acad. VIIe série, T. II, N° 4. | LM mg Dans la séance du 9 (21) décembre 1859. Bulletin de l'Acad. | - des écueils de Finlande, Iussari, et principalement non loin de là, à l'est, où j^ BAR n’a plus de direc- tion déterminée, c.-à-d. où la force magnétique terrestre se dirige verticalement. Des écarts anormaux moins grands, encore sensibles pourtant, sé remarquent aux iles de Worms, de Moon, de Dago, d'Oesel et autres moindres, plus loin dans le golfe de Riga, à Riga méme ent Comme, selon le témoignage de, M. Goebel, semblables écarts irréguliers de l'aiguille aimantée ont été observés au nord de Tammerfors et de Tawastehus, on peut supposer que la cause qui pro- duit cette irrégularité, vraisemblablement une couche de fer magnétique, s'étend du nord au sud à travers l'ile de Iussari, dans laquelle se trouve effectivement une mine de fer en exploitation. M. Lenz joint à cela deux propositions: l'une consiste, à soumettre à un examen plus rigoureux l'anomalie magnétique de Iussari, en déterminant sur le plus grand nombre de points possible, non seulement la déclinaison, mais aussi l'inclinaison et l'intensité du magnétisme ter- restre, afin d'obtenir par là une base solide pour les conclusions sur la direction et la grandeur de la force perturbatrice; une expédition, qui ne durerait qu'un été, pourrait accomplir cette táche. Sa seconde pro- position concerne une entreprise plus vaste; il s'agi- rait de soumettre à une étude plus précise la ré- partition des forces magnétiques à la surface de la | Russie, étude semblable à celle qui a été faite par M. Lamont dans le sud- ouest de l'Europe. Pour cela, une expédition de plusieurs années devrait ef- fectuer un réseau d'observations magnétiques à par- tir de St.-Pétersbourg, afin qu'avec le temps s'offrit la possibilité de déterminer la direction des lignes iso- goniques, isocliniques et isodynamiques en Russie. L'examen de ces propositions a été confié à une com- mission spéciale de l'Académie. Enfin M. Hamel a inséré, dans la Gazette alle- mande de St.-Pétersbourg, une série d'articles sur l'essai de jonction de l'Europe avec l'Amérique par un télégraphe sous-marin; et il a décrit la construc- tion d'un télégraphe de ce genre entre l'Australie et la terre de Van-Diemen; il a en outre présenté les résultats de ses recherches sur la découverte primi- tive du télégraphe galvanique et électro-magnétique"). 27) Dans la séance du 23 décembre 1859 (4 janvier 1860). = $ Chimie, M. Zinine a communiqué les résultats de ses re- cherches sur quelques dérivés de l'azoxybenzide ^ M. Claus, professeur à Dorpat, a découvert un acide hyperruthénique volatil , correspondant" à l'acide os- mique; et, dans le mémoire inséré au Bulletin ^), où il décrit ce nouvel acide, il publie également la conti- nuation de ses investigations sur les métaux qui ac- compagnent le platine. M. H. Struve, fils et frère de nos astronomes, a exposé dans un article spécial 30) les procédés de transformation, par voie söche, de l'acide pyrophosphorique en acide phosphorique ordinaire. Il faut mentionner aussi une note de M. Wreden”) sur la détermination quantitative de l'acide hippu- rique par titration, et une autre de M. Knauss, chimiste à Arkhangel, sur le traitement des produits de la distillation du bois”). — Mineralogie et Géologie. Indépendamment de la description géologique du gouvernement d'Olonets, dont il est parlé plus haut, M. Helmersen a présenté ™) une description des énormes bloes de cuivre natif, conservés au Musée du Corps des Mines; dans le nombre, il s'en trouve un du poids de 52”, pouds, découvert dans les steppes des Kirghises de la Sibérie Occidentale, aux mines de cuivre de Blagodatostephansky appartenant à MM. Popof. Le méme Académicien a préparé pour le ca- lendrier de 1861 un article sur les puits artésiens en général, et sur ceux de la Russie en particulier. Une des principales occupations de M. Kokcha- rof a été la continuation de l'ouvrage, publié simul- tanément en russe et en allemand, sous ce titre: Ma- tériaux pour la Mineralogie de la Russie. Les deux pre- miers tomes de cette production ont déjà paru, et le troisieme est presque entiérement imprimé. Les ré- sultats des recherches de l'auteur sur 65 espèces minéralogiques y sont exposées. A l'ouvrage est an- nexé un atlas, dans lequel 56 planches représentent ES 29) Lu le 2 septembre 1859. Bulletin de l'Acad. I, 97 80) Lu le 28 octobre 1859. Bulletin de l'Acad. I, 239. 31) Lu le 18 mars 1859. Bulletin Phys.-Math, XVII, 500. 32) Lu le 2 septembre 1859. Bulletin de l'Acad, I, 124. 28) Lu le 25 novembre 1859. Bulletin de l'Acad. I, 418. e E Dans la séance du 11 (23) novembre 1859. Bulletin de l'Acad. | jusqu'à 700 figures eristallographiques, tracées par l'auteur lui-méme. Les recherches de M. Ruprecht sur les exem- : plaires de fossiles *), apportés par M. Borszezow des steppes Aralo-Caspiennes, se lient à la géologie. Leur constitution anatomique très bien conservée a donné à M. Ruprecht la possibilité de reconnaître dans ces exemplaires les restes de la plante Protopteris confluens, fougère arboriforme, qui offre une grande analogie avec l’espèce tropicale connue sous le nom de Cyathea, et qui subsiste encore aujourd'hui. Ces exemplaires, par leur ressemblance avec certains fos- siles de Saxe, de formation permienne, présentent un intérét géologique de quelque importance, d'autant plus que jusqu'alors, dans la formation permienne de la Russie, on.n'avait pas rencontré de fougeres arbo- riformes, ni de l'espéce Protopteris, ni d'aucune autre semblable à l’espèce Psaronius. Outre cela, il est à remarquer que ces fossiles ont été trouvés à 2'/, de- grés au sud de l'endroit où commencent les couches permiennes connues jusqu'à ce jour. Botanique. Un des ouvrages les plus importants qui aient été faits en Russie, dans le domaine de la botanique, est, sans contredit, le traité de M. Maximowitch sur la flore de l'Amour?). M. Ruprecht, à qui MM. Ma- ximowitch, Maack et Schrenck avaient fourni, pour une publication préalable %) les premières notes relatives à la botanique et aux plantes de l'Amour, à fait de ce traité une analyse détaillée”), dans la- quelle il présente non seulement l'appréciation des plus importantes découvertes de l'auteur, mais aussi un certain nombre de données complémentaires et de notes critiques. En outre, il a composé, pour la re- lation du voyage de M. Maack le dessin et la de- scription de quelques plantes nouvelles de l'Amour of M. Regel, dans une dissertation étendue, présentée in de P'Acad. I, 147. F. rensis, présenté à PAcadémie le 29 jan- rs. Tome IX. L'impression de ce vaste traité a été terminée en février 1859 36) V. Bulletin Phys.-Math. XV, N° 8, 9, 14, 15, 17, 23 € HW 37) Vingt-huitióme distribution des prix Démidof, 1859, pag. 35—37: et aussi en allemand dans Beiträge zur Pflanzenkunde des Russischen Reiches, Lief. XI, pag. 45— 89. ird iti- 38) Decas plantarum Amurensium, sive tabulae botanicae X, of nerario D. Maack seorsum editae, Petrop. 1859. par lui à l'Académie ?), a soumis à un examen con- sciencieux toutes les observations et expériences les plus importantes, relatives à la parthénogénésie du régne végétal, c.-à-d. à la formation de semences sans fécondation préalable. Une tige de chanvre ayant donné lieu à une observation qui n'était pas à l'a- vantage de la nouvelle doctrine parthénogénésique, a servi de motif principal à ce travail critique. Quelques remarques explicatives sur cette question controversée ont de méme été communiquées par M. Ruprecht "). Enfin citons la curieuse investigation historico -bota- nique de M. Baer, sur le dattier de la cóte méridio- nale de la mer Caspienne"). Après s'étre convaincu, par des témoignages non équivoques, de l'existence actuelle de cette plante dans ses parages, sous forme d'un petit nombre d'exemplaires, M. Baer a prouvé qu'ils constituaient les restes d'une culture de dattiers autrefois plus étendue. L'examen des témoignages des écrivains de l'antiquité et des historiens Arabes du moyen-áge, conduit l'auteur à de curieuses conclu- sions sur les changements survenus, dans les temps historiques, dans le climat des exea qui avoisinent la cóte méridionale de la mer Caspienne. Zoologie et Anatomie, Les travaux de M. Brandt ont eu pour objet di- verses espéces d'animaux, de préférence ceux qui vivent en Russie. Dans une dissertation latine sur les | Hyalochétides (Symbolae ad Polypos Hyalochaetides spec- tantes)*”, il a présenté, comme résultat d'observations faites à l'aide du microscope une caractéristique plus précise des fameux coraux siliceux, lesquels se distin- guent par leur structure, polypier composé de fibres siliceuses, et il a déterminé deux nouvelles espèces qui doivent composer un groupe séparé (Hyalochaetides) dans la classe des polypiers. Une seconde dissertation du méme auteur renferme une nouvelle esquisse mono- graphique des cricets de la Russie (Gricetus), insuffi- samment définis par Pallas, à laquelle il ajoute une rr EH Le 7 janvier Dass Imprimé dans les Mémoires de l'Acad. VIIe série, Tome I, N° 40) Dans la séance Ge 7 a9) janvier 1859. Bulletin Phys.- Math. XVII, 411. 41) Lu les 7 janvier et 27 mai 1859. Imprimé dans le Bulletin Phys.-Math. XVII, et dans le Bulletin de l'Acad. I, 35. 42) Lu le 7 janvier 1859. Imprimé, par disposition ‘académique, en tome séparé pour le jubilé de l'Académie des Sciences de Ba- | 9 — nouvelle espèce Cricetus Eversmanni #), Dans une troi- sième note, notre zoologue présente sous une forme concise l'état de nos connaissances sur le mouflon du Caucase (Capra Caucasica) "1. Un plus vaste tra- vail de M. Brandt consiste dans la synopsis des ver- tébrés de l'Asie centrale ): c’est une revue critique de tous les mammifères, jusqu'ici connus, du gouvernement d'Orenbourg et des steppes Kirghises, Caspiennes et Ouraliennes. Cet ouvrage contient un grand nombre d'observations et de remarques particulièrement im- portantes pour la géographie zoologique. En outre M. Brandt, après avoir écrit deux longues disserta- tions, l’une sur l'anatomie de la girafe, et l'autre sur les espèces russes de hérissons, nous a communiqué préalablement, pour l'insertion au Bulletin, un court aperçu des résultats qu'il a obtenus ^). Sous forme de complément à sa dissertation sur la girafe, M. Brandt à consacré à cet animal un article d'histoire archéo- logique; à cette occasion, à propos de la célébre mo- saique de Palestrine, sur laquelle se trouve repré- sentée une girafe, notre zoologue a dû prendre parti pour Pline et Cuvier contre deux archéologues — Cavédoni et Michaelis, relativement à la question de savoir si Pline entendait désigner le méme animal sous les dénominations de Nabus et Camelopardalis "71. Dans l'entomologie, M. Ménétriés a présenté une notice sur les l&pidopteres d'Iakoutsk ^); il a publié la partie lépidoptérologique du voyage de M. Schrenck“), et continué à dresser le catalogue des lépidoptéres qui se trouvent au Musée de l'Aca- démie. Relativement à la classe des col&opteres deux notes de M. Motchoulski, ont été insérées au Bulletin: l'une sur les espèces d'Iakoutsk envoyées par M. Pav- lofski *) et l'autre sur celles qui ont été apportées de Zungarie par M. Séménof”’). 43) Quelques rem sur lespéce du genre Cricetus de la Faune de Russie. Lu le 18 mars 1859. Imprimé dans le Bulletin Phys.-Math. 44) Lu ve 80 septembre 1859. Imprimé dans le 8t. Petersburger ne des vertébrés de l’ Asie centrale. Partie I. Mammifères. Présenté le 18 mars 1859. 46) Lu le 11 novembre Er Bulletin de l'Acad. I, 2 et 314. 47) Lu le 25 novembre . Bulletin de l'Acad. I, 3 48) Lu le 18 mars SE Bulletin Phys.-Math. XVII, 4 oL 49) Schrenck's m und Forschungen im Amur-Lande, Bd. II, | Erste Lief. Lepidopter 50) Lu le 8 avril 1859. Bulletin Phys.-Math. XVII, 539. 51) Lu le 11 novembre 1859. Bulletin de l'Acad. h 301. = WM = Nous avons déjà parlé, dans le compte-rendu de lan passé, des notables accroissements qui, gráce aux efforts de M. Baer, ont enrichi notre col- lection craniologique. Nous pouvons ajouter avec plaisir que cette collection a requ, dans le cours de la présente année, des diverses extrémités de la Rus- sie, beaucoup d'envois importants qui donnent lieu d'espérer que, par ce concours éclairé des zélateurs de la science, notre collection pourra, dans un court délai, devenir la plus riche en Europe. En attendant, M. Baer, mettant à profit ces richesses, a fait le pre- mier essai de fixation des types physiques des diffé- rentes races, par la déduction des moyennes, obte- nues par la mesure d'un grand nombre de cránes. Il a consacré à l'exposition de ses recherches sur ce sujet une vaste dissertation qu'il a lue sous ce titre: Cranıa selecta ex thesauris anthropologicis Academiae I. Petropo- litanae”). Dans sa note sur les crânes de Rhetiens des Grisons, le méme auteur a fait l'application de ses recherches craniologiques à la solution d'un probléme historique important sur les habitants pri- mitifs de l'Europe, jusqu'à l'invasion des peuples ap- pelés Indo-Européens ou Aryas 5$) Le troisième ou- vrage de M. Baer, concernant aussi la craniologie, a pour objet les crânes de quelques-uns de ces peuples qui avaient l'habitude anti-naturelle de déformer arti- ficiellement la tête, dans l'enfance. On a trouvé de ces cránes dans la partie orientale de la Crimée. Une de ces raretés, trouvée aux environs de Kertch, et précieuse surtout par son état parfait de conservation, a été offerte à notre Musée par le Comte Boris Alexéié- vitch Pérofski, Général-major, attaché à la suite de S. M. l'Empereur. M. Baer a donné la description de ce crâne remarquable *), et a prouvé que, d'a- prés le procédé de déformation, il présente une grande ressemblance avec les cránes des Avares trouvés en Autriche. De là nait spontanément la conjecture que les cránes de cette espéce, trouvés en Crimée, pour- raient bien appartenir aux Avares; conjecture forti- fiée surtout par la ressemblance qu'offre le cráne d'un Avare vivant du Caucase avec la forme primitive des 52) Lu le 18 mars 1859. Imprimé dans les Mémoires de l'Acad. VI* série. Sciences naturelles, Tome VIII et dernier. Sous forme d'annexe à ce travail est imprimé une dissertation de M. Baer: Ueber Papuas und Alfuren, lu le 8 avril 1859. 53) Lu le 24 juin 1859. Bulletin de l'Acad. I, 37. 54) Lu le 9 décembre 1859. crânes défigurés. Le témoignage d'Hippocrate sur le peuple uommé Macrocéphales, lequel avait l'habitude de déformer la tête des nouveau-nés, semble s’y rattacher aussi. . Enfin mentionnons les travaux fort remarquables insérés dans nos Mémoires et dans le Bulletin par l'anatomiste sagace et infatigable, le prosecteur de l'Académie Medico-Chirurgicale, D' Gruber. En opé- rant un grand nombre de dissections, il n'a cessé d'avoir en vue ce qui pouvait servir à compléter nos connaissances sur la constitution normale du corps humain et sur les irrégularités ou les écarts qui s’y rencontrent; et sous ce double rapport, ses six dis- sertations, imprimées cette année, renferment des considérations fort curieuses: a) sur deux muscles surnuméraires appelés radio- carpeus et cubito- car- peus”); b) quelques remarques sur les os fondamental et temporal 5); c) le conduit osseux qui sert de pas- sage à la cinquième paire de nerfs, et qui est parti- culier à certains animaux, se trouve aussi quelquefois chez l'homme "); d) sur un cas remarquable d'herma- phroditisme latéral”); e) sur quelques monstres 9$): et f) sur Dos acromial et l'articulation acromiale acci- dentelle chez l'homme ^. | Histoire et Statistique. M. Oustrialof a publié le 6° tome de l'Histoire de Pierre le Grand, lequel est consacré aux événements de la vie du tsarévitch Alexei Pétrovitch, et imprimé la 3° édition des Récits contemporains sur le faux Dmitri. M. Kunik s'est attaché de préférence à coordonner et à publier certaines sources historiques, dont quel- ques-unes étaient restées inconnues, méme de nom, jusqu'à présent. L'occasion se présente ici de men- tionner en particulier la découverte et l'impression 55) Ueber den Musculus radio-carpeus und Musculus cubito-car- peus. Lu le 7 janvier 1859. Bulletin Phys.-Math. XVII, 439. 56) Beiträge zur Anatomie des Keilbeines und Schlüfenbeines, Lu le 4 février 1859. Mém. de l'Acad. VII série, Tome I, N° 3. 57) Menschliches Analogon der thierischen Vagina nervi trigeminé ossea am Felsenbeine. Lu le 18 mars 1859. Mém. de Acad. VII? Série, Tome I, N° 4. 58) Ueber den seitlichen Hermaphroditismus eines 22jährigen Men” schen. Lu le 24 juin 1859. Mém. de l'Acad. VII° serie, Tome I, qvo: 18 zZ 59) Missbildungen. Erste Sammlung. Lu le 12 août 1859. Mém. de l'Acad. VII* série, Tome II, N° 2. dius 60) Ueber den Acromialknochen und das accidentelle Acromialgelenk des Menschen. Lu le 28 octobre 1859. Bulletin de l'Acad. I, 326. — " "Som * des cadastres suédois de l'Ingrie, dont nous devons la communication à la prévenance de M. Hilde- brand, secrétaire perpétuel de l'Académie des Belles- Lettres de Stockholm. On sait que lors de la fondation de l'empire russe, l'Ingrie partagea le sort de Novgo- rod, et que jusqu'au temps du faux Dmitri la popula- tion russe y fut trés nombreuse. Méme durant la courte période de la domination suédoise (1611 — 1703), l'élément russe demeura trés-puissant, tant à cause du nombre des habitants que sous le rapport de la religion; et les plaintes que faisait naitre l'oppres- sion, parvenant jusqu'à Moscou, aux tsars et aux pa- triarches, n'ont pas peu contribué à ce que les tsars Alexéi Mikhailovitch et Pierre le Grand dirigeassent Sur cette contrée une attention particulière, se forti- fiant de plus en plus dans la pensée de reconquérir leur ancien domaine. Ces circonstances présentaient certes des motifs assez graves pour que l'on désirát connaitre de plus prés le sort de l'Ingrie, au temps de la domination suédoise; en outre une importance spé- ciale se rattache à ce fait que les Suédois y ont con- servé intacte, sous plusieurs rapports essentiels, l'an- cienne organisation russe; de sorte que les cadastres suédois, trouvés aujourd'hui gráce aux efforts de M. Kunik, peuvent aussi servir à faire connaître la si- ‚tuation intérieure de l'Ingrie sous la domination des Tsars moscovites. Pour rendre accessibles aux savants ces précieux documents, récemment découverts, M. Kunik a entrepris la publication, au nom de l'Acadé- mie, d'un recueil oü se trouve, entre autres choses, une description topographique, se rapportant à l'an 1675, des terres situées sur les rives de la Néva. De plus, M. Kunik a commencé, comme membre de la Commission archéographique, l'impression de la Série des cadastres de l'Ingrie; le premier tome de cette série est déjà complètement achevé. L'histoire topographique du littoral de la mer Noire à recu quelques éclaircissements intéressants dans deux articles de M. le Prof. Bruun, savoir: L'ancienne Hylée et ses diverses dénominations D) et: Le littoral de la mer Noire entre le Dnépre et le Dnéstre, d’après les cartes hydrographiques du. XIV? et du XV* siecle®). M. Gabriel Destounis a examiné, sous le point de vue historique, l'inscription runique gravée sur le 61) Lu le 7 octobre 1859. Bull. de l'Acad. I, 367. 62) Lu le 7 octobre 1859. Bull. de l'Acad. I, 373. lion du Pirée, lequel est conservé à l'arsenal de Ve- nise ®), et a trouvé que le contenu de cette inscrip- tion, telle qu'elle a été commentée par M. Rafn, n'est point confirmé par les annales byzantines. Tous ceux qui s'occupent de statistique nationale apprendront avec plaisir que le caleul, entrepris par l'Académie; d'aprés les meilleurs cartes existantes, de l'étendue des gouvernements et districts de la Rus- sie, a été conduit à bonne fin cette année. Le Direc- teur de l'Observatoire de Moscou, M. Schweitzer, qui s'était chargé, sur l'invitation de l'Académie, d'o- pérer les calculs, a rempli cette täche avec toute la précision possible; il nous a fourni un mémoire détaillé avec l'exposition des résultats obtenus et l'explication des méthodes nouvelles trés ingénieuses qu'il a em- ployées pour en garantir l'exactitude D. On peut dire que, pour la première fois, à partir de ce moment, nous avons, sur l'étendue des différentes parties de la Russie, et en particulier des petites divisions ad- ministratives, tels que districts et arrondissements, | des données aussi exactes que le permettent les meil- leures cartes qui ont servi aux évaluations. M. Köp- pen a déjà profité des déductions de M. Schweitzer, pour déterminer par leur moyen, la densité de la po- pulation des gouvernements et districts de la Russie d’après le 9° récensement (1851) ®). Philologie classique et Archéologie. M. Stephani, qui a principalement consacré ses travaux à la recherche archéologique des monuments d'art de l'antiquité classique, a terminé l'impression de sa vaste dissertation sur le sens d'un des attributs qui se rencontrent sur ces monuments, lauréole ou la couronne radiée ®), Il nous a encore présenté une note faisant suite à ses Parerga Archaeologica”); il y rend compte d'une inscription grecque inédite, trouvée à Anapa, et importante sous ce rapport qu'elle fournit une nouvelle démonstration de l'existence trés an- 63) Les annales byzantines confirment-elles le contenu de l’inscrip- tion runique gravée sur le lion du Pirée, conservé à l’arsénal de Vé- nise? Lu le 21 octobre 1859. Bull. de l'Acad. I, 392. 64) Areal - Bestimmung des Kaiserreichs Russland. Lu le 5 août 1859; imprimé dans le Bulletin Hist.-Phil. XVI, 369, 465. 65) Lu le 21 octobre 1859. Bulletin de l'Acad. I, 257. 66) Nimbus und Strahlenkranz in den Werken der le 5 novembre 1858. Mém. de l'Acad. VI* série, sciences polit ; hist. et phil. Tome IX, 359 — 500. 67) Lue le 21 octobre 1859. Bulletin de l'Acad. I, 244. = I9 o cienne de communes juives sur la cóte septentrio- nale et orientale de la mer Noire. Par ses soins, pour la premiere fois, plusieurs inscriptions, trouvées dans la presqu'ile Taurique, sur des anses d'amphores, voient le jour. M. Nauck a publié la premiére partie de ses études sur Euripide"); il y analyse plusieurs passages des quatre premières tragédies: Hécube, Oreste, Phénice et Médée. L'auteur, d'une part, produit les raisons sur lesquelles il base les changements de texte qu'il a proposés dans sa seconde édition d'Euripide (Leipsic, 1857); de l'autre, il communique de nou- velles corrections auxquelles l'a conduit une étude prolongée du tragique grec. Le méme académicien nous a lu une note sur quelques fragments prétendus d'Homère”), lesquels se trouvent chez un auteur arabe du 12*siècle, Schahrastáni, mais dont la source est une compilation grecque, connue sous le titre de: Sentences mono- stiques de Ménandre. En outre il a préparé l'analyse du texte de trois productions du néo-platonicien Por- phyre, savoir: Vie de Pythagore, de la tempérance et Epitre à Marcelle”). Notons enfin le travail intéressant, que le D' Teich- müller a inséré dans notre Bulletin: sur lwnüé du principe de la morale d'Aristote, et qui se distingue aussi bien par la profonde intelligence du philosophe grec que par la clarté de l'exposition: c'est la pre- mière solution satisfaisante d'une des questions les plus essentielles du système philosophique d' Aristote"). Ethnographie, Linguistique et Littérature Orientale, L'étude des langues peu connues des peuples de l'Asie septentrionale, indépendamment de l'intérét linguistique, offre encore cela d'important, qu'elle donne le moyen presque unique de recréer, jusqu'à un cer- tain point, sinon l'histoire, du moins la généalogie de ces peuples, qui n'ont pas de littérature et n'ont joué, par leur isolement, aucun róle dans l'histoire générale de l'humanité. Les Youkaguires sont au nombre de ces peuples, et on n'avait jusqu'à présent sur leur langue, que des notions trés-vagues. C'est pourquoi l'on doit regarder comme matériaux utiles à la con- naissance de cette langue, les spécimens publiés par M. Schiefner, spécimens fournis par M. le gouver- neur civil d'Iakoutsk, Stubendorff, de méme que le vocabulaire dressé par le maitre d'école d'Iakoutsk, 68) Lue le 3 juin 1859. Mém. de l'Acad. VII? série, T. I, N° 12. 433. | 69) Lue le 9 septembre 1859. Bull. Hist.-Phil. XVI, 70) Présentée dans la séance du 17 (29) juin 1859. 71) Lu le 8 juin 1859. Bulletin Hist.-Phil. XVI, 305. M. Raiski”). Le premier essai de M. Schiefner, pour déterminer les propriétés phonétiques et gram- maticales du dialecte okhotskien de la langue toun- gouse ^), présente la méme portée. Parmi les travaux qui ont pour objet la race Turco- Tatare, dont quelques ramifications ont joué un róle si important dans l’histoire de l'humanité, alors que les autres stationnaient aux premiers échelons de la vie civile, nous signalerons la traduction en vers, en- treprise en langue allemande par M. Schiefner dés l’année dernière et actuellement achevée, des récits héroïques des Tatars de Minoussinsk. L’apparition, en 1858, de la grammaire iakoute du révérend Khitrof donna à M. Bóhtlingk motif d'appeler l'attention des linguistes sur certains points, relativement auxquels son désaccord avec M. Khitrof peut offrir de l'inté- rg > eM L'étude des races finoises, si nombreuses en Russie, recevra par la publication entreprise par l'Académie des oeuvres de Sjógren un secours d'autant plus important, que cette publication rendra accessibles aux nouveaux investigateurs, un grand nombre des productions du savant laborieux, qui sont disséminées dans divers recueils, dont la plupart ne sont plus en vente, et que plusieurs matériaux, recueillis par le défunt et trouvés dans ses papiers, y paraissent pour la première fois. M. Schiefner s'est chargé de l'im- pression du premier tome, qui est consacré à l'his- toire, à l'ethnographie et à la géographie du Nord finois; et M. Wiedemann s'occupe de l'impression du tome second, dans lequel entreront, élaborés par lui d’après les matériaux deSjögren, et avec l'aide de re- cherches personnelles, un dictionnaire et des spéci- mens de la langue live. Un tableau historico-ethno- graphique des Lives, composé par M. Wiedemann, sera joint à ce tome sous forme d'introduction. Un mémoire sur les rapports des langues live et esthe ") inséré dans notre Bulletin par le méme auteur, ren- tre aussi dans ce sujet. La recherche précisé de ces rapports a cette importance que, vu le manque de documents positifs sur l’histoire des Lives, elle peut seule conduire à mettre en relief l'irrégularité de cette opinion que les Lives actuels ne sont autre chose que les Esthes établis il ya 150 ans dans les habitations des Lives, complétement disparus aujourd'hui. La langue d'une autre race finoise, maintenant insigni- 72) Lus le 1°" avril 1859. Bulletin Hist.-Phil. XVI, 241. 73) Lu le 7 octobre 1859. Bulletin Hist.-Phil. XVI, 563. 74) Lu le 22 avril 1859. Bulletin Hist.-Phil. XVI, 269. 75) Lu le 1°" avril 1859. Bulletin Hist.-Phil. XVI, 193. = WI = Dante, mais renommée au moyen-âge, les Permiaques, a trouvé un laborieux investigateur dans la personne de Nicolas Rogof qui, dans sa grammaire permiaque, a posé les premières bases sur lesquelles s'appuie la connaissance de cette langue. En considération de l'im- portance de ce travail, M. Wiedemann, sur l'invitatien de l'Académie, s'est charge de le faire paraitre, en y apportant les modifications nécessaires dans un auteur qui ne s'était pas occupé de philologie comparée 9). Ceux qui recherchent les récits populaires trouveront dans le mémoire imprimé par M. Schiefner, d'inté- ressants détails sur un conte esthe, que lui a commu- niqué M. Kreutzwald, conte dans lequel se trouve exposée une croyance curieuse sur la fin du monde, et qui présente certains rapports remarquables avec la mythologie scandinave " Avant de passer de la Rüssie à l'Orient, nous de- vons signaler les travaux qui ont pour objet les peu- plades du Caucase. M. Brosset a communiqué de nouvelles recherches sur l’historien Géorgien Wa- khoucht, sur le roi Artchil et sa famille, et sur divers Georgiens enterrés à Moscou ™); il a pré- paré pour l'impression le recueil de documents historiques sur les rapports de la Géorgie avec la Russie, jusqu'à la mort du roi Vakhtang VI. De plus il a publié, dans le Bulletin, trois mémoires, où il a présenté: dans l'un, la description d'un pilimpsesté géorgien curieux, appartenant à M. Sreznefski ”); dans l'autre, la deseriptión d'un manuscrit arménien des épiîtres de St.-Paul, se rapportant à l'an 1508, important parle memento du copiste *^), et enfin dans le troisiéme, des remarques sur la valeur au point de vue géographique du voyage en Arménie publié récem- ment par l'archevéque arméno-grégorien Sargis Djala- liants®'). Enfin il a également publié les «Lettres nu- mismatiques et archéologiques» de notre membre cor- respondant M. Bartholomaei, en y joignant, en forme de préface, quelques-unes de ses Pe sur | la numismatique géorgienne ®). -~ MM. Dorn et Véliaminof-Zernof ont conti- nué d'exploiter la st rl et l'histoire de lorient Aus UE seed TE 76) L’analyse de a grammaire de Rogof, composée par M. Wie- demann est insérée au Bulletin Hist.- Phil. XVI, 460, et dans la XXVIII* Distribution des prix Démidof. 77) Lu le 23 septembre 1859. Bulletin Hist.-Phil. X 449. 78) Lues le 14 janvier 1859. Bulletin Hist.-Phil. S 145 et 161. Ge Lu le 19 aoüt 1859. Bulletin Hist.-Phil. XVI, 36 u le 3 juin 1859. ced Hist.-Phil. XVI, 351 an Im le 11 mars 1859. Bulletin Hist.-Phil. sie 82) Lettres numismatiques et MRNA a Transcau- "went écrites par le Général J. Bartholomaei. s te 1859, musulman. Le premier a employé la saison d'été à examiner les plus importantes collections de ma- nuscrits orientaux en Allemagne, en Hollande et Surtout en Angleterre, afin de compléter les matériaux relatifs à l'histoire des pays de la cóte méridionale de la mer Caspienne *). I1 a eu le bonheur de découvrir, dans cette branche, tant de choses nouvelles, que le recueil, commencé par lui, des Sources Muiüliodis S 'aecroltra encore d'un volume entier. Outre cela, M. Dorn nous à communiqué une note sur la rare col- lection de beaux manuscrits orientaux, recueillis par le prince Dolgorouki, ex- ambassadeur de Russie à Téhéran, et que Sa Majesté l'Empereur vient de donner à la Bibliothèque publique". La publication de l’histoire kourde (le Chéref Nameh), annoncée dans le compte- rendu précédent, entreprise par M. Véliaminof- Zernof, s'est continuée avec succés; et le premier tome paraîtra bientôt, contenant le texte persan. Le méme auteur a publié, en outre, dans le Bulletin deux notes touchant l’histoire moderne de Boukhara, l’une sur l'émir Hayder et ses trois fils ®), l'autre sur le poignard boukhare, offert à Sa Majesté l'Empereur par l'émir actuel de Boukhara *). Les services que M. Dorn a rendus à la numis- matique pehlevie sont connus du monde savant. Après avoir poursuivi les mêmes travaux pendant le cours de cette année, il a consigné les fruits de ses récentes recherches dans deux articles insérés au Bulletin ”). Il faut également mentionner ici l'article de notre correspondant J. A. Bartholomaei sur une nionnaie arsacide de Tiridate II®). Nous terminerons notre compte-rendu par des tra- vaux qui ont rapport à l'Inde. M. Bóhtlingk a con- duit le dictionnaire sanscrit, publié par lui en colla- , boration avec M. Roth, presque jusqu'à la moitié du 3° tome, et il à émis une nouvelle opinion sur l'an- | tiquité de l'écriture chez les Hindous *). Comme conclusion de cet exposé sommaire de nos occupations pendant l'année qui vient de s'écouler, permettez-moi encore de présenter à votre indulgente attention quelques explications sur une question qui a ocine l'Académie, et qui, si elle a de l'importance we Le compte-rendu des résultats de ce voyage a été lu dans a séance du 25 e (7 octobre) 1859, et imprimé dans le Bul- € Hist.-Phil. X : 84) Lu le 4 en 1859. Bulletin de l'Acad. I, 357. 85) Lu le 22 avril 1859. Gi Hist. -Phil. XVI, 275. 86) Lu le 25 février 1859. Bulletin Hist.-Phil. XVI, 184. 87) Bulletin Hist.-Phil. XVI, ns et 257. 88) Bulletin Hist.-Phil. XVI, 1 89) Lu le 2 décembre 1859. allen de l’Acad. I, 347. -— E m pour la science, est encore plus importante, au point de vue pratique, pour la société entiere, question en présence de laquelle, pour cette raison, l'Académie regarde sa responsabilité comme engagée. Un sys- tème uniforme de poids et mesures pour tous les pays du monde civilisé, a été des longtemps l'objet des réflexions et des'voeux des penseurs et des zélateurs du bien public. Mais, quelque évidents que soient pour tous les avantages de cette uniformité, sa réali- sation, se heurtant à la force de l'habitude, enracinée chez les peuples, semblait devoir rester une chimére impossible jusqu'à ce que ceux-ci, se conformant aux lois immuables du développement des sociétés hu- maines, se missent à établir entre eux des relations de plus en plus étroites. Ce n'est pas à notre époque, oü une meilleure entente des intéréts économiques, oü le développement du commerce universel, les che- mins de fer, les bäteaux à vapeur et les télégraphes ont invariablement consolidé le rapprochement mutuel des États européens, que l'on peut révoquer en doute l'opportunité de la pensée d'introduire partout un sys- téme uniforme de poids et mesures. L'exposition uni- verselle de Paris, en 1855, avait fourni à cette pensée une occasion naturelle de se manifester, en rappro- chant des hommes éclairés de presque tous les pays civilisés du globe. Effectivement bientót aprés se forma à Paris «la Société internationale de coopération à l'introduction générale du système uniforme décimal de mesures, poids et monnaies». Soutenue par la sym- pathie-de plusieurs représentants éminents des scien- ces, de l'industrie,du commerce, des finances, la Société se mit à élaborer sa täche; et, par ses efforts, il s'é- tablit, dans plusieurs pays, des comités ou sections auxiliaires, ayant pour but d'appeler l'examen simul- 'tané de la question, et de faire pencher l'opinion publique en faveur de l'adoption du systéme qui serait. reconnu le meilleur. Ce projet rencontra la plus vive sympathie en Angleterre, comme cela devait étre dans une contrée qui, par sa civilisation et le développe- ment de son commerce universel, pouvait apprécier complétement tous les avantages qu'il y aurait à réa- liser le but de la Société internationale. En mai de la présente année, l'Académie recut de la section britannique de cette société, une adresse, signée de plusieurs noms haut placés dans le monde savant et dans le monde politique. Il est exposé dans cette adresse que la section britannique, aprés avoir consciencieusement approfondi la question, s'est con- vaincue qu'il serait urgent d'adopter les principes fon- damentaux du systeme métrique francais. «Quant au système actuellement en usage en Angleterre, est-il dit dans cette adresse, il est sans suite, sorti de cir- constances purement accidentelles, et ne se distingue par aucun avantage essentiel; il entraine de grandes pertes de temps et de travail, manque de précision, et conséquemment est indigne d'un peuple puissant et civilisé.» Paroles trés significatives dans la bouche des Anglais, si attachés à tout ce que l'ancienneté et les habitudes nationales ont consacré. En fin de compte, l'Académie était invitée à seconder de ses efforts les travaux de la Société Internationale. Sem- blables adresses furent regues ensuite: une de Paris, signée de 29 célébrités scientifiques ou politiques; une autre de Bruxelles, du vénérable secrétaire de l'Académie des Sciences de Belgique, M. Quételet. Pour examiner les questions soulevées par cet ap- pel de collaboration, l'Académie a choisi dans son sein une commission sur les conclusions du rapport de laquelle, elle a exprimé sa sympathie pour le but que s'est proposé la Société Internationale. Quant aux moyens mémes par lesquels nous pourrions apporter notre concours, il serait impossible de les déterminer avant d'avoir des données positives sur l'état actuel de la question dans les autres pays, et principalement en Angleterre. C'est pourquoi, avec l'autorisation de Sa Majesté Impériale et d’après les dispositions de M. le Ministre des Finances, M. Kupffer, comme conservateur des poids et mesures, est parti pour l'Angleterre afin d’assister à la réunion de la Société Internationale, à Bradford, et pour se pénétrer de l'état de la question, soit en Angleterre, soit dans les autres pays qui enverraient leurs représentants à cette assemblée. Notre confrère, après avoir accompli Sa mission, s’occupe présentement à en faire un compte- rendu qui, conjointement avec les autres documents relatifs à ce sujet, sera imprimé et servira de base à la décision ultérieure qui sera prise relativement à cette grave question. — —-—— — ETAT DU PERSONNEL. (Le 1° juillet 1860.) Abréviations: C. P. A. = Conseiller privé actuel. Act. = Actuel. Gonv. = Gouvernement. A. Di = Penne ordinaire. C. P. . — Conseiller privé, Ass. = Assesseur. Hon. = Honoraire. à. 1. extraordinaire. C. D. A. = Conseiller d'état actuel. Coll. = Collège. Secr. — Secrétaire. A.A. = » adjoint C.D. = Conseiller d'état. Cons. — Conseiller. A. CONFÉRENCE ACADÉMIQUE. PRÉSIDENT. M. le comte Bloudof, Conseiller privé actuel.(26nov.1855.) VICE-PRÉSIDENT. M. le prince Davydof, Conseiller privé. (18 mars 1852.) = SECRÉTAIRE PERPÉTUEL. M. Vessélofski, Conseiller d'état actuel, académicien or- dinaire. (1' nov. 1857.) MEMBRES EFFECTIFS DE L'ACADÉMIE, d'aprés les classes: I. Classe physico- mathématique. . Mathématiques pures: . Ostrogradski, Cons. privé, A. O. Bouniakofski, Cons. d'état act., A. O. Fe Cons. d'état act., A. E. E mast appliquées M. Tchébychef, pedi d'état, % 0. Astronomie: MM. VW. Struve, Cons. privé, A. O. O. Struve, Cons. d'état act., A. E. Physique: MM. Kupffer, Cons. d'état act., A. O. Lenz, Cons. d'état act., A. o Chimie: MM. Fritzsche, Cons. d'état act., A. O. Zinine, Cons. d'état act., A. E. Technologie et Chimie appliquée aux arts et métiers: MM. Hamel, Cons. d'état act. J acobi, Cons. d'état act, A. 0. Minéralogie: MM. Abich, Cons. d'état act., A.O. Kokcharof, Colonel du Corps des Mines, A. E. Géognosie et Paléontologie: MM.Murchison(SirRoderick rg US (à Londres). Helmersen, Général-Major, A Botanique: MM. Ruprecht, Cons. d'état, A. ©. WS Jéleznof, Cons. d'état, A. E. logi MM. Brandt, Cons. d'état act., A. O. Middendorff, Cons. d'état act., A. 0. Anatomie comparée et Physiologie: M. Baer, Cons. d'état act., A. O. II. Classe de la langue et de la littérature russes. Président de la Classe . Pletniof, ei privé, A.O. Académiciens ordinaires (d'aprés leur ancienneté): Mgr. Phi eie Métropolitain de Moscou et de Kolom MM. déni KÉ privé. Vostokof, Cons. d'état act. le prince Viazemski, Cons. privé. Davydof, Cons. privé. Pogodine, Cons. d'état act. Stroief, Cons. d'état. Norof, Cons. privé act. Chévyref, Cons. d'état ye Sreznefski, Cons. d'état Mgr. Makari, evéque de Woar? et d'Akhtyrka. MM. Nikitenko, Cons. d'état a l'archiprétre Pafski. Grot, Cons. d'état act. Académiciens extraordinaires: MM. Rosberg, Cons. d'état act. Doubrofski, Cons. de coll. III, Classe historico- philologique. Statistique et économie politique: MM. Kóppen, Cons. d'état act., A. Vessélofski, Cons. d'état act., "t O. (Secrétaire pe el) Histoire et Antiquités russes MM. Oustrialof, Cons. d'état act., A. O. Kunik, Cons. d'état, A. E. Philologie classique et Archéologie: ` MM. Stephani, Cons. d'état, A.O. Nauck, Cons. de cour, A. E. Littérature et histoire des peuples asiatiques: MM. Brosset, Cons. Va act., A. 0. Dorn, Cons. d'état act., A. o? Bóhtlingk. Cons. d'état, A. O Schiefner, Cons. d'état, A. E. Véliaminof- Zernof, Cons. de cour, A. A. Langues et ethnographie des races finoises: M. Wiedemann, Cons. d'état, A. O. ^ — 16 — MEMBRES EFFECTIFS DE LACADEMIE, * d’après les dates de leur élection et promotion. RI a: xs Académiciens Académicien Adjoints. extraordinaires. ordinai En : MM. Kupffer, C.D.A...:.:.............. — — 27 août 1828. Hamel C. DAN, LTR De — — 4 mars 1829. Ostrogradski, Re pe E E 17. déc. 1828. 19 aoüt 1830. | 21 déc. 1831. W. Struve DB oie eph iot trn — — 18 janv. 1832. Baer; QD 2.177. E EO. — — 19 avril 1832 *). Braddi, GC DA LIS. 15 déc. 1830. 16 mai 1832. 14 juin 1833. Lens GBA REN TUE VI. 7 mai 1828. 24 mars 1830. | 5 sept. 1834. Bouniakofski, C.D.A......... RUE, 7 mai 1828. 24 mars 1830. | 8 janv. 1841. Mgr. Philaréte (à Moscou). .............. — — 19 oct. 1841. en TEE ET — — 19 oct. 1841. VTasibkof; GI Ain, ES RS — — 19 oct. 1841. le prince Viazemski, C.P............ — — 19 oct. 1841. Davydof, C.P. (à Moscou)........... — — 19 oct. 1841. Bletsiol Bass effek hit es — — 19 oct. 1841. Pogodine, C. D. A. (à Léier D EE — — 19 oct. 1841. Köppen, C. Dees E PT ES E ER 27 janv. 1837. | 20 déc. 1839. 1 avril 1843. Oustriglol C Ded eso... 13 janv. 1837. 4 juin 1842. 5 oct. 1844. ` Sir Roderick Impey SE (à Londres). — 8 — 21 sept. 1845. MM. Jacobi, C. D. ei KEE, E rl 29 nov. 1839. 7 mai 1842. 6 mars 1847. Brosgét, D B. od 2 roi at ne à A 2 déc. 1836. 2 mars 1838. 4 déc. 1847. Stroief, C. D. à Moscou)............ 25 oct. 1841. 6 févr. 1847. 3 févr. 1849. Helmersen, ge mak CT PR 3 févr. 1844. 5 juin 1847. 2 mars 1850. Stephan DE BEE — -— 7 sept. 1850. None DPA dh 0 = — 1 nov. 1851. Dorn; C. D Asch es scolis Hv. .| 1 févr. 1839. 4 juin 1842. 6 mars 1852. Frites CR d. DÀ geed Sid Ce Het. 24 août 1838. | 6 avril 1844. 10 avril 1852.. Middendorff © D As. Se e ve 9 août 1845. | 2 mars 1850. 1 mai 1852 Chévyriof, C. D. A. (à Moscou) ....... 19 oct. 1841. 6 févr. 1847. 6 nov. 1852 kbich, ODA re -— — 8 janv. 1853 Sreznefski, C. D. A....... TR dite ...| 3 févr. 1849. 1 nov. 1851. 4 nov. 1854 Mgr. Makari (à Kharkof)................. — — 4 nov. 1854 MM. Nikitenko C DASS es 2... — — 20 janv. 1855. Bóhtlingk, OG Boer aH pes 5 mars 1842. | 13 déc. 1845. 4 aoüt 1855. Ruprecht, C.D.......... P 5 févr. 1848. 5 nov. 1853. 11 janv. 1857. l'archiprétre Pafski.-. 12.2 5. SEL — — 26 févr. 1858. Grot, C.DoA cn SUMI. 2 juin 1855. | 22 déc. 1856. | 26 févr. 1858. Tchébychef, OD... Ar 14 mai 1855. 3 aoüt 1856. 6 févr. 1859. Xessélofski ODA... ies 00,00 .. 1 mai 1852. 1 sept. 1855. 5 juin 1859. WICGBWENR RUE E A se me — 10 sept. 1857. 2 oct. 1859. Rosberg, C. D. HS Dorpat). 7755.3 1 nov. 1841. 3 févr. 1849. Kee E EE, E E ..| 5 oct. 1844. 2 mars 1850. Schiefne ABLE N 5 juin 1852. 3 juin 1854. Per&vostchikof, BER USERN 6 mars 1852. | 20 janv. 1855. | O. Stture RD EN e 4. déc. 1852. | 10 févr. 1856. délen ea conci» rnt 14 mai 1835. 7 juin 1857. Doubrofski, Os. dé GO... Ee . : 2 juin 1855. | 26 févr. 1858. Zidive GIL. eterni 2 juin 1855. 2 mai 1858. Kokeharof, Aur KE EE e ...| 2 juin 1855. 24 mai 1858. Nauck, | FORES u ae — 6 juin 1858. Véliaminof- rur, Cons. de cour. 6 juin 1858. wn ! i due i ioc Ma data *) M. Baer occupa la place d'Académicien ordinaire depuis le 15 août 1828 "au 28 octobre 1880. Lors de "y ies e en EE le 1*' juin 1834, il lui fut tenu pis de son servic ied miris) à est-à-dire de 2 ans, jeurs n MESA , B. MEMBRES HONORAIRES. a) REGNICOLES. Sa Majesté l'Empereur ALEXANDRE II. (1826.) Son Altesse Impériale Monseigneur le Grand-Duc Héritier Nicolas. (1859.) Son Altesse Impériale. Monseigneur le Grand-Due Con- stantin. (1844.). Son Altesse Impériale Monseigneur le Grand-Duc Nic olas, pére. (1855.) Son Altesse Impériale Monseigneur le Grand-Duc Michel. 1855 : ` ( s Son Altesse Impériale Monseigneur le Prince Pierre d'Ol- 3 denbourg. (1834.) Son Altesse Grand-Ducale Monseigneur le Duc Georges de Mecklenbourg-Strélitz. (1856.) MM. le général d'artillerie Iermolof, à Moscou. (1818.) le comte Bloudof. (1826.) [Président.] le général d'infanterie Schubert. (1827.) le comte 8. Stroganof. (1827.) le prince Menchikof. (1831.) le comte Nesselrode. (1833.) le prince Dondoukof- Korsakof. (1837.) le conseiller privé actuel Moussine-Pouchkine. (183 837. le conseiller d'état actuel Démidof. (1841.) le comte Berg. (1844. le conseiller d'état actuel Steven, à Simphéropol. ) le prince Davydof. (1852.) [Vice-Président.] le baron M. Korff. (1852.) le comte Kissélef. (1855.) le général aide-de-camp Lütke. (1855.) le général d'infanterie Tchefkine. (1855.) le baron F. Wrangell. (1855.) le comte Poutiatine. (1855.) le comte Panine. (1855.) le général aide-de-camp Todtleben. (1855.) Mgr. Bajanof. (1856.) MM. le prince Orlof. (1856). . le prince M. Gortchakof. (1856.) le comte Adlerberg. (1856.) ‘le baron Meyendorff. (1856.) le prince A. Gortchakof. (1856. le conseiller privé actuel Brock. (1856.) le Kits privé actuel Eugraphe Kovalefski. 1856.) M le général aide-de-camp Ignatief.(1856.) * le conseiller privé Liofchine, (1856). Mgr. Isidore, métropolitain de Kiief et Galitcli. (1857.) Joseph, métropolitain de la Lithuanie et de Wilna. 1857. (5 usi Philarète, archevêque de Tchernigof et Niéjine. ` (1857 e $ 1 18 D 3 2 " Innokenti, archevéque de Kamtchatka, des iles Kou- es et. aien (IRETI ae siii idi Kirille, évéque de Mélitopol. (1857.) MM. le conseiller privé actuel Lanskoi. (1857.) le général d'infanterie Mouraviof. (1857.) le général aide-de-camp baron de Lieven. (1857.) le conseiller privé Houbé. (1857.) le général-major George Kovalefski. le comte Ouvarof. (1857. le comte Mouraviof- Amourski. (1858.) le général d'infanterie Hasfort. (1858.) le conseiller privé actuel Severin. (1858.) le conseiller privé actuel Brunnow. (1858.) le général aide-de-camp Katénine. (1858.) le général Kerbeds. (1858.) le général-major Mélnikof. (1858.) le comte Tychkévitch. (1858.) le feldmaréchal prince Bariatinski. (1859. le conseiller privé actuel Kniajévitch. (1859.) le conseiller privé Délianof. (1859. le conseiller d'état actuel Rauch. (1859.) (1857.) b) ÉTRANGERS. Sa Majesté Frédéric-Guillaume IV, Roi de Prusse. (1834.) M. le marquis Pietra-Catella, à Naples. (1846.) M. Zarco del Valle, à Madrid. (1851.) Lord W. Rosse, à Londres. (1852.) M. le maréchal Vaillant, à Paris. (1856.). M. le duc de Luynes, à Paris. (1856.) Son Altesse le Rádja GriRädhäkänta Báhádura, à Calcutta. (1856.) A Son Altesse le prince Louis-Lucien Bonaparte. (1858.) . €. ASSOCIÉS HONORAIRES ÉTRANGERS. I. CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE. MM. Biot, à Paris. (1819. Herschel, à Londres: (1826.) Sabine, à Londres. (1826.) Encke, à Berlin. (1829) ` Hansteen, à Christiania. (1830.) : Faraday, à Londres. (1830.) South, à Londres. (1832.). le prince de Neuwied, à Neuwied. (1835.) Ehrenberg, à Berlin. (1840.) -IL CLASSE HISTORICO-PHILOLOGIQUE. MM. Dupin, à Paris. (1826.) Barante, à Paris. (1836.) D. MEMBRES HONORAIRES DE LA CLASSE RUSSE. (Élus par la ci-devant Académie russe.) MM. Choulguine. MM. Netchaïef. Fiodorof. Serbinovitch. Loubianofski. Grigorovitch. Mouraviof. E. MEMBRES CORRESPONDANTS. 1. CLASSE PHYSICO-MATHEMATIQUE, 1. Section mathématique: MM. Scultén, à REIN (1821.) F. Wrangell. (1827 G. Wrangell, à Réval. (1828.) Knorre, à Nicolaief. (1828.) Lütke. (1829.) Kerbeds. (1851.) Savitch. (1852.) Somof. (1852.) Braschmann, à Moscou. (1855.) Clausen, à Dorpat. (1856.) MM. Argelander, à Bonn. (1826.) Lamé, à Paris. (1829.) Clapeyron, à Paris. (1830.) Babbage, à Londres. (1832.) Hansen, à Gotha. (1833. Steinheil, à Munich. (1835.) Hamilton, à Dublin. (1837.) Plana, à Turin. (1839.) Liouville, à Paris. (1840) Airy, à Greenwich. (1840.) Le Verrier, à Paris. (1848.) Peters, à Altona. (1849. Yvon Villarceau, à Paris. (1855.) Maury, à Washington. (1855.) Hermite, à Paris. (1857. - Poncelet, à Paris. (1857.) Baeyer, à Berlin. (1858.) Bertrand, à Paris. (1859.) Duhamel, à Paris. (1859.) 2. Section physique: MM. Reissig. (M öld, à Helsingfors. (1818.) Hermann, 6 Moscou. (1831. le comte Keyserling, à Réval. (1858.) MM. Leonhard, à Heidelberg. (1811) Eschwege, à Lisbonne. (1815.) Zipser, à Neusohl. (1818.) H. Rose, à Berlin. (1829.) G. Rose, à Berlin. (1829.) da MM. Mitscherlich, à Berlin. (1830.) Liebig, à Munich. (1831.) Neumann, à MORTE, Mons Dove, à Berlin. (1842.) Dumas, à Paris. (1845.) ` Regnault, à Paris. (1848.) Chevreul, à Paris. (1853.) Wóhler, à Göttingue. (1853.) W. Weber, à Góttingue. (1853.) Magnus, à Berlin. (1854.) Weisbach, à Freyberg. (1855.) Riess, à Berlin (1856.) : Pelouse, à Paris. (1856.) `- Frémy, à Paris. (1856.) de Verneuil, à Paris. (1856.) Naumann, à Leipzig. (1857.) Hofmann, à Londres. (1857.) Elie de Beaumont, à Paris. (1857.) Dana, à New-Havn. (1858.) Bronn, à Heidelberg. (1859.) 3. Section biologique: MM. Eichwald. (1826.) Tourtchaninof, à Kharkof. (1830) Bunge, à Dorpat. (183 Nordmann, à Helsingfors. (1834.) Trautvetter, à Gorki. (1837.) Pirogof, à Kiief. (1846.) Ménétriés. u. Weisse. (1857.) Bidder, à Dorpat. (1857.) MM. Lehmann, à Hambourg. (1822.) Ad. Brongniart, à Paris. (1829.) Rathke, à Kónigsberg. E Purkinje, à Prague e. (1836.) . Hooker, à Londres. (1837.) ; Harlan, à New-York. (1838.) Gaimard, à Paris. (1839.) Owen, à Londres. (1839.) - Milne- Edwards, à Paris. dëng, Bischof, à Giessen. (1846.) à R. Wagner, à Góttingue. uer) ` Fries, à Upsala. (1850.) Schleiden, à Jena. en Reichert, à Berlin. (18 , Béb. Fischer, à Munich. (1851) * Góppert, à Breslau. (1853.) H. Mohl, à Tubingue. (1854.) ‘Andr. Wagner, à Munich. (1855.) Siebold, à Munich. (1855.) or e à Halle. Rn Eschricht, à Copenhague. (185 5.) Is. Geoffroy St- Geen A Paris. (1856) Flourens, à Paris. Kölliker, à Wurz| ten (1858). A. Decandolle, à Généve. (1858) MM. Montagne, à Paris. (1858 ) Joseph Dalton Hooker, à Londres. (1859.) ) Hyrtl, à Vienne. (1859 4. Médecine: MM. Granville, à Londres. (1826.) Clot- -Bey, & Marseille. (1842). IT. CLASSE RUSSE. MM. Gretch. (1827.) Dahl, à Nijni-Novgorod. (1833.) . Grigorovitch, à Kazan. (1851.) Bouslaief, à € (1852.) Maikof. (185 Snéguiriof, à Se (1854.) Bodianski, à Moscou. (1854.) Weltmann, à spite (1854.) Sakharof. (1854 Bénédiktof. (1855.) Bytchkof. (1855.) Soukhomlinof. (1855.) Khomiakof, à Moscou. (1856.) Maciejowski, à Varsovie. (1856.) Layrofski, à Kharkof. (1856.) Hilferding. (1856.) Tutchef. (1857.) ¿ Gorski, à Moscou. (1857.) e MN. Schaffarik, à Prague. (1839.) Hanka, à Prague. (1840.) Karadjitch, à Vienne. (1851.) Koukoulévitch-Saktsinski, à Agram. (1855.) 5.) Zoubritzky, à Lemberg. (185 Miklosich, à Vienne. (1856) Erben, à Prague. (1856.) ° IIl. CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE. l. Section historico-politique: MM. Napiersky, à à Riga. (1843.) Hipping, en Finlande. (1844.) le prince Obolenski, à Moscou. (1846.) Koutorga. (1848.) Miliutine, à Tiflis. (1853.) dagemeister. (1855. Zablotski-Dessiatofski. (1856.) kalkofski, Odessa. (1856.) C alatchof. (1858.) [vanof, à Moscou. (1859.) Nic. Bunge, à Kiïef. (1859) — Eug. Lamanski. rg x MM. Lappenberg, à Hambourg. (1834) = Schnitzler, à Paris. KEE | Lorenz, à Bonn. (1 Rafn, à Copenhague. (18. $40) ^ Schubert, à Königsberg. (1846) ' M ou UD IN) Hm € e MM. 2. Section * MM. Quételet, à see (1847.) Tafel, à Ulm. (1555.) J. Voigt, à Könlesberg, (1856.) Zachariae de Lingenthal; prés Mersebourg. (1856.) Munch, à Christiania. (1857.) Hildebrand, à Stockholm. (1859.) de Philologie classique et d'Archéologie. MM. Neue, à Dorpat. (1848.) Léontief, à Moscou. (1856.) Hase, à Paris. (1821.) Bóckh, à Berlin, (1844) Lobeck, à Königsberg. (1855.) - 0. Jahn, à Bonn. (1855. Meineke, à Berlin. (1856.) Wieseler, à e (1856.) Cobet, à Leyde. (185 Keil, à Schulpforta. ole : Ritschl, à Bonn. (1858.) 3. Section MM. Mgr. MM. MM. 4. Section MM. Roulez, à Gand. (1858.) Haupt, à Berlin. (1859.) des Lettres orientales. Kazembek. (1835.) I. Kovalefski, à tn (18387) Evgéni, à Pskof. (1838.) - N. Khanykof, à Tiflis, (1852), Grigorief, à Orenbourg. (18 53.) le gén.-major Bartholomaei, à Tiflis. (1856.) Chwolsohn. (1858.) Charmoy, à Paris. (1829.) 4 Móller, à Gotha. (1830.) Freytag, à Bonn. (1831.) Ewald, à Göttingue. (1834) — Kocpaeng à er (1839.) Fress à jon. T > Roth, à Tubirigue. (1855.) Garcin de Tassy, à SE (1856.) Flügel, à Dresde. (1857.) de Linguistique. SE : ‚Berlin. (1854.) Jac m, à Berlin. (1854.) m à Halle. (1855.) — Diez, à Bonn. (1855.) - Schleicher, à Jena. (1857.) — 20 — "E APPARTENANCES SCIENTIFIQUES. 1. Bibliotheque. 1° section. Livres en langue russe et en autres dia- lectes slaves. Bibliothécaire: M. Kunik, A. E. Aides de bibliothécaire: MM. P. et B. Lambine. 2° section. Livres en langues* étrangères. Bibliothécaire: M. Baer, A.O Aides de bibliothécaire: MM. Schiefner; Pers* tchetski et Schmalhausen. 2. Observatoire Central Nicolas (à Poulkova). Directeur ou Premier Astronome: M. W. Struve, A.O. Vice-Directeur ou second Astronome: M. O. Struve, A. E. Astronomes supérieurs: MM. Dóllen. Wagner. ^ Winnecke. 3. Observatoire astronomique de Vilna. Directeur: M. Sabler, Cons. d'état. Adjoint: M. Goussef, Ass. de coll. 4. Observatoire magnétique à Novo-Arkhangelsk. Directeur: M. Konoplitski, Secr. de coll. 5. Cabinet de physique. 6. Laboratoire chimique. Directeur: M. Fritzsche, A. O. 7. Musée minéralogique. Directeur: M. Helmersen, A. O. 8. Musée botanique. : Directeur: M. Ruprecht, A. O. 9. Musée zoologique et Y Directeur: M. Brandt, Conservateurs: MM. re et Voznessenski. 10. Musée anatomique. Directeur: M. Baer, A. O. 11. Musée asiatique. Directeur: M. Dorn, A. O. 12. Musée numismatique. Directeur: M. Stephani, A.O. 13. Musée égyptien. Directeur: M. Stephani, À. O. 14. Musée ethnographique. Directeur: M. Schiefner, A. E. 15. Archives. ` Directeur: M. Lenz. A.O. Archiviste: M. Svenske. — BULLETIN DE L'ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSBOLRG. Bericht über die Beobachtung der totalen Sonnenfinsterniss vom 6. (18.) Juli, von Otto Struve. (Lu le 3 aoüt 1860.) Ich freue mich der Akademie melden zu kónnen, dass die von ihr ausgesandte Expedition zur Beob- achtung der totalen Sonnenfinsterniss in Spanien sich eines vollen Erfolges zu erfreuen gehabt hat. Der gegenwärtige Bericht, den ich drei Tage nach der Beobachtung niederschreibe, nachdem inzwischen alle nachtrüglichen Beobachtungen beendet und die In- strumente zur Rücksendung nach Russland eingepackt sind, darf natürlicherweise nur als ein vorläufiger an- gesehen werden, da die vollständige und möglichst scharfe Berechnung der Beobachtungen und ihre ge- eignete Zusammenstellung und Vergleichung unserer Rückkehr nach Pulkowa vorbehalten bleiben muss; indessen dürfte auch wohl dieser erste Bericht auf einiges Interesse Anspruch machen, wenngleich ei- nige Punkte erst spüter mit grüsserer Sicherheit hin- gestellt werden kónnen. Ich glaube mich nicht darin zu täuschen, dass die im vergangenen Winter zwischen dem Director der Greenwicher Sternwarte, Herrn Airy, und mir ge- troffene Übereinkunft, diese Sonnenfinsterniss gemein- - Schaftlich zu beobachten, wesentlich dazu beigetragen hat, das Interesse für diese Beobachtung zu beleben und die Mittel zur erfolgreichen Lósung der Aufgabe zu vermehren. In Folge derselben stellte, auf Airys Antrag, die Britische Admiralität mit grösster Libe- ralität einen der schönsten und grössten Dampfer der Englischen Marine, den Himalaya, zur Disposition der Senseiiskiessissezpedition und autorisirte Herrn Airy, so vielen Astronomen und Liebhabern dieser Wissenschaft, als das Schiff bequem beherbergen könnte und die sich zu bestimmten Beobachtungen verpflichten wollten, Plätze auf dem Dampfschiffe an- zuweisen. Trotz dieser liberalen Anordnungen schien es anfangs als ob die Theilnahme an dem Unterneh- men nur eine sehr beschränkte sein würde; doch ga- ben Vorträge, die von Airy, De la Rue und mir in Tome II. T der Sitzung der Astronomischen Gesellschaft in Lon- don am 8. Juni gehalten wurden, der Angelegenheit einen neuen Aufschwung, und lis Folge davon war, dass in den letzten Tagen vor Abgang des Schiffes sich so viele zur Theilnahme meldeten, dass Airy sich genóthigt sah, manche Wünsche unbeirieiigt zu lassen. Der 7. Juli war zum Abgang des Himalaya ange- setzt und Abends zuvor hatten sich alle Theilnehmer mit ihren Instrumenten in Plymouth einzufinden. So- bald die Anker gelichtet und Ruhe auf dem Schiffe eingetreten war, wurde unter Airys Vorsitz in aller Form lose Conseil gehalten. Der Namens- aufruf ergab, dass wir 51 Beobachter an Bord waren, die meisten natürlich Englünder und in deren Zahl die bekannten Namen Airy, Lassell, De la Rue, Grant, Capt. Jacob u. s. w. Auslünder waren nur 7 an Bord, nämlich aus Russland ausser Dr. Win- necke und mir, der sich in Pulkowa ausbildende Portugiesische Astronom Oom und der Professor der Helsingforser Universität, Dr. Lindeloef; ferner aus Schweden und Norwegen die Astronomen Lindha- gen aus Stockholm, Möller aus Lund und Fearnley aus Christiania. In dem erwähnten Conseil wurde speciell die Vertheilung der Arbeit unter die verschie- denen Beobachter besprochen, indem dabei besonders darauf Rücksicht genommen wurde, dass so weit als möglich alle bei der Finsterniss zu erörternden Fra- gen ihre besonderen Vertreter haben, und dass letz- tere, so weit als thunlich, sich nach einem gewissen Systeme auf dem erwählten Terrain vertheilen sollten. Die Wahl der Stationen, so wie überhaupt die ganze Organisation dieser Expedition war wesentlich erleich- tert durch eine Schrift, die der auch in Russland durch den Bau der Dnieprbrücke bei Kiew bekannte Ingenieur Herr Charles Vignoles, der gegenwärtig die Oberleitung des Baues einer Eisenbahn von Bil- bao nach Tudela übernommen hat, zu dem Zweck verfasst hatte. Diese Schrift ist von einer Karte des Theiles von Spanien, in dem die Sonnenfinsterniss * 25 Bulletin de l'Académie Impériale total war, begleitet, welche, indem sie vorzugsweise auf die bei Gelegenheit der Eisenbahnbauten ausge- führten Specialaufnahmen begründet ist, auf einen hohen Grad von Genauigkeit Anspruch machen darf und wesentliche Irrthümer in den älteren Karten dieses Theiles von Spanien nachweist. Dem Plane gemüss vertheilte sich die auf dem Hi- malaya befindliche Gesellschaft in zwei Hauptsectio- nen, von denen die eine in Bilbao, die andere in San- tander zu landen hatte. Die Pulkowaer Astronomen gehórten der ersten Section an. Am 9. Juli früh Morgens kamen wir nach einer angenehmen und durch manche wissenschaftliche Discussionen belebten Überfahrt auf der Rhede von Portugalete, dem Hafen- orte von Bilbao, an, wo der Himalaya nur auf wenige Stunden Anker warf, um noch denselben Tag die an- dere Section. nach Santander hinüber zu führen. Ein kleineres Dampfboot, das Herr Vignoles den Mit- gliedern der Astronomischen Expedition zur Verfü- gung stellte, brachte uns rasch nach Bilbao, wo wir, d. h. die Greenwicher und Pulkowaer Astronomen, so wie noch einige ausgezeichnete Engländer mit gröss- ter Gastfreiheit in dem Hause desselben, um das ganze Unternehmen so hoch verdienten, Mannes aufgenom- men wurden. In Bilbao wurde folgenden Morgens noch einmal gemeinsam Berathung gehalten, bei welcher Gelegen- heit Herr Vignoles und mit ihm Don Cipriano Montesino, ein Neffe Espartero's und selbst frü- her Minister der öffentlichen Bauten und gegenwär- tig einer der Hauptunternehmer der Eisenbahnen in Spanien, genau die Mittel und Wege angaben, wie jede Abtheilung sich auf die erwählte Station zu be- geben und sich dort zu etabliren hatte. Wer je Ge- legenheit gehabt hat das nördliche Spanien zu besu- chen, und die traurige Erfahrung von dem Mangel aller Communicationsmittel, sobald die Hauptstrassen verlassen werden, gemacht hat, wird vollkommen den Werth jener uns von beiden mit der Gegend genau vertrauten Männern gegebenen Rathschläge zu wür- digen wissen. Aber beim blossen Rathe liessen die- selben es nicht bewenden, sondern fügten auch die That hinzu, indem sie jeder einzelnen Abtheilung un- serer Gesellschaft wenigstens einen einerseits mit der . Landessprache, andrerseits mit dem Englischen, Fran- züsischen oder Deutschen vertrauten Ingenieur zu- commandirten, der dieselbe auf die erwählte Station zu begleiten und dort für alle Lebensbedürfnisse und Hülfsmittel für die Beobachtung zu sorgen hatte. Den Pulkowaer Astronomen wurde in dieser Weise ein deutscher Ingenieur, Herr C. Weiler, ehemali- ger Zögling der Polytechnischen Schule in Carlsruhe und daher mit tüchtigen Kenntnissen in Mathematik und Geodaesie ausgerüstet, beigeordnet. In seiner Gesellschaft brachen wir am 12. Juli früh Morgens von Bilbao auf und gelangten über Vitoria am Abend desselben Tages auf die von uns erwählte Station Pobes, wo wir unsere vorausgesandten Instrumente bereits vorfanden. Dieses Pobes ist ein armseliges, nur aus wenigen Häusern bestehendes Dörfchen, zwi- schen den Städtchen Ordunna und Miranda belegen, das aber durch seine Lage auf einer mässigen Anhöhe in der Mitte eines durch höhere südliche Ausläufer der Pyrenäen gebildeten weiten Kessels günstige Be- dingungen für die Beobachtung zu bieten schien. So wenig versprechend hier zunächst die Aussicht schien für die Befriedigung der nothwendigsten Le- bensbedürfnisse unter einer ganz zerlumpten Bevöl- kerung in schmutzigen und hinfälligen Hütten, um so angenehmer fanden wir uns enttäuscht, indem auch hier Herr Vignoles als freundlicher Genius gewak tet und uns in der äusserlich sich von den übrigen Gebäuden nur wenig unterscheidenden Wohnung ei- nes Sectionschefs der Eisenbahn, ‘Herrn Bennison, mit englischem Comfort umgeben hatte. Zwei Tage nach uns traf auch Airy mit seiner Begleitung hier ein. Am Tage nach unserer Ankunft gingen wir, unter Herrn Weilers Assistenz, an das Auspacken, Reini- gen und theilweise Repariren unserer Instrumente. Dieses Geschäft, so wie das Auswählen und Einrich- ten geeigneter Standpuncte für die einzelnen Beob- achter, ferner das Anstellen und genüherte Berech- nen der Beobachtungen für Polhóhe, Zeit und Azi- mut, nahmen unsere Zeit bis zum 18. Juli, dem Tage der Sonnenfinsterniss, um so mehr in Anspruch als wir uns hier in Bezug auf die erwartete beständige Klarheit des spanischen Himmels sehr getüuscht fan- den. Von den 9 der S finsterniss vorangegangenen Tagen, die wir in Spanien zugebracht haben, bot nur ein. einziger anhaltend vollkommen klaren Himmel; an den übrigen brach die Sonne nur selten und auf kurze Zeiten durch dicke Wolken hindurch. Dass durch diese ` I des Sciences de Saint- Pétersbourg. unbeständige Witterung die Zuversicht auf den Er- folg unserer Expedition wesentlich herunter gedrückt wurde, versteht sich von selbst; indessen konnte ich meine Begleiter mit den Erfahrungen an den noch weniger versprechenden Aspecten bei den von mir 1842 und 1851 beobachteten Sonnenfinsternissen trö- sten, und wirsahen demnach mit möglichster Gemüths- ruhe und Ergebenheit dem wichtigen Tage entgegen. Der Morgen des 18. Juli brach unter sehr ungün- stigen Auspicien an. Dicke Wolken bedeckten den Himmel und von der Sonne war keine Spur zu sehen. Zwischen 8 und 9 Uhr fingen indessen die Wolken an sich in Nebelform auf die Berggipfel zu senken, und bald darauf lösten sie sich in feinen Regen auf, . während gleichzeitig das Barometer stetig zu steigen begann. Um 10 Uhr war unsere Hoffnung auf gün- stigen Himmel für die Beobachtung schon viel hóher | gestiegen, und nun begaben sich alle Beobachter auf ihre Standpuncte, welche wir zuvor verschiedenen localen Bedingungen entsprechend ausgewählt hatten, um dadurch mehr Garantieen gegen ein günzliches Verfehlen unseres Unternehmens zu haben. Das Centrum der Station bei der Dorfkirche in Pobes (Breite 42°48/1, Länge 3°36,4 westlich von Greenwich, Höhe über dem Meere beiläufig1800 Fuss), belegen auf einem sich etwa 150 Fuss über die um- gebende Ebene erhebenden Hügel mit steilem Abhange nach Süden und Westen, war mir überlassen; Airy bestieg mit seiner Begleitung einen 5- bis 600 Fuss höhern, ungefähr 4 Werst nach Osten von Pobes be- legenen Hügel, San Lorenzo benannt, während meine beiden Begleiter, Winnecke und Oom, die beiden Endpunkte eines noch höhern, sich in ähnlicher Ent- fernung im Südwesten von Pobes erhebenden Berg- rückens, San Marino, einnahmen, so dass unsere ganze Operationslinie sich auf der Ausdehnung einer deutschen Meile in der Richtung von Ost nach West ausbreitete. Unser nächster Nachbar war Herr De la Rue, der sich mit 4 Gehülfen bei dem Dorfe Riva- bellosa 15 Werst südlich von Pobes etablirt und dort die umfassendsten und sorgfältigsten Massregeln ge- troffen hatte, um wo möglich die Erscheinungen der totalen Sonnenfinsterniss durch Photographie EB à > TT NE . Um Mittag klärte sich der Himmel auf und gegen 2. Uhr wurde die erste äussere Berührung der Ränder zu fixi- der beiden Himmelskörper mit grósster Schärfe beob- achtet. Von da an blieb es ununterbrochen klar bis zum Ende der Verfinsterung überhaupt; kaum aber war das Austreten des Mondes aus der Sonnenscheibe beobachtet, so bezo& sich der Himmel wieder mit Wolken und am Abende war es so dunkel, dass kein Stern gesehen werden konnte und daher die letzten Zeitbestimmungen auf den folgenden Tag verschoben werden mussten. Ähnliche meteorologische Vorgänge wurden dieses Mal auch auf anderen Stationen be- obachtet, aber gewiss gehört es zu den merkwürdigen Fällen, dass sie sich für mich bei allen drei von mir beobachteten totalen Sonnenfiusternissen, 1842 in Li- pezk, 1851 im Lomza und jetzt 1860 in Pobes, in ganz analoger Weise, nur in verstärktem Grade bei den früheren Gelegenheiten, gezeigt haben. Ohne hier auf das Detail der Beobachtungen, das dem später zu liefernden ausführlichern Berichte vor- behalten bleiben muss, einzugehen, will ich jetzt nur kurz die wesentlichsten Resultate, so weit sie sich aus den gegenwärtig nur unvollständig vorliegenden Beobachtungen ziehen lassen, zusammenstellen. Es soll hier in der That nur auf die von mir und meinen Begleitern angestellten Beobachtungen Rücksicht ge- nommen werden, unter Hinzuziehung dessen, was mir Airy und De la Rue über ihre beiderseitigen Beob- achtungen freundlichst mitgetheilt haben. Es ist der Akademie bekannt, dass die von den meisten Astronomen getheilte Ansicht, dass die wäh- rend totaler Sonnenfinsternisse beobachteten rothen Vorsprünge integrirende Theile der Photosphäre der Sonne sind, ihren kräftigsten Stützpunkt in meinen 1851 in Lomza angestellten Messungen hatte. Indes- sen fand diese Ansicht doch noch einige Gegner, wel- che es wenigstens als möglich hinstellten, die beobach- teten Erscheinungen auf einen andern Ursprung zu- rückzuführen. Es lag uns daher besonders daran, über diesen Punct vollkommene Gewissheit zu erlangen, und ich freue mich der Akademie melden zu können, dass die von mir vertretene Ansicht durch die jetzt angestellten Beobachtungen über allen Zweifel erho- ben ist und von jetzt an als astronomischer Lehrsatz dasteht. Einerseits haben Dr. Winnecke’s Beobach- tungen die stetige Abnahme in der Höhe der Protu- beranzen auf dé Ostseite des Mondes und die meini- gen ihr Anwachsen auf der Westseite dargethan, an- Bulletin de l'Académie Impériale drerseits haben Airy's Beobachtungen nachgewiesen, dass die Vorsprünge, welche sich in den um 90? von der Richtung der Mondbewegung abstehenden Punc- ten des Mondrandes besonders glänzend zeigten, bei unveränderter Höhe solchen Winkelveründerungen in Bezug auf das Mondcentrum unterworfen waren, wie sie sich erzeugen mussten, wenn dieselben der Sonne angehórten. Diese Beobachtungen haben ferner eine glänzende oder vielmehr augenscheinliche Bestätigung erhalten durch zwei Photographieen, die Herrn De la Rue am Anfang und am Ende der totalen Verfinste- rung zu nehmen gelungen ist. Da diese interessan- ten Photographieen sehr bald durch den Druck ver- vielfältigt werden sollen, so wird dadurch jeder Astro- nom in den Stand gesetzt sein, sich von der Richtig- keit der gewonnenen Resultate selbst zu überzeugen. Dabei ist nur zu bedauern, dass, wegen gänzlichen Mangels an zuverlässigen Erfahrungen über das Licht der Protuberanzen, die Platten zu lange ausgesetzt blieben und also die Momente, denen die Bilder ent- sprechen, nicht scharf genug sich angeben lassen, an- drerseits wurde aber auch das Instrument zu sehr von dem Windzuge, wie er sich immer bei grossen Son- nenfinsternissen zeigt und der in Rivabellosa zu einer Art Wirbelwind ausgeartet sein soll, erschüttert, wo- durch natürlich die Schärfe der Photographieen sehr gelitten hat. Die jetzigen Erfahrungen werden hof- fentlich künftigen Beobachtern von Sonnenfinster- nissen zu Statten kommen. Herr De la Rue ist der Meinung, dass bei dem intensiven Lichte, in dem sich dieses Mal die Protuberanzen zeigten, eine oder zwei Secunden vollkommen zur Herstellung eines deutlichen photographischen Bildes derselben genügt hätten. Dagegen erfordert die Corona zu ih- rer photographischen Darstellung eine viel längere ' Zeit. Trotzdem dass jede von Herrn De la 'Rue's Platten ungeführ eine Minute lang ausgesetzt war, lassen sich auf denselben doch nur sehr schwache Spuren der Corona erkennen, ein Umstand, der aber vielleicht auch darauf hindeuten kónnte, dass das Licht der Corona nur in geringerem Grade chemisch wirkende Strahlen besitzt und folglich anderer Be- schaffenheit ist, als das der Protuberanzen. Auch die besonders von Russischen Astronomen vertretene Ansicht, dass ein inniger Zusammenhang zwischen den Protuberanzen und den Sonnenfackeln | besteht, hat durch diese Sonnenfinsterniss wesentlich an Consistenz gewonnen. Auf der Westseite der Sonne zeigten sich an den vorhergehenden Tagen nur schwache Spuren von Fackeln, wührend sie an den Polen und an der Ostseite sehr lebhaft waren. Über- einstimmend hiemit war an der Westseite kaum eine einzige bedeutende Protuberanz zu sehen, wührend sie sich in grosser Zahl und mit bedeutendem Glanze an der Ostseite und an den Polen zeigten. Noch mehr aber gewann jene Ansicht an Bestätigung, als die Pho- tographieen, die auf unsere Aufforderung am folgen- den Tage, den 19. Juli, Herr De la Rue von der Sonne nahm, gerade an den Stellen lebhafte Fackeln zeigten, an denen Tags zuvor die Protuberanzen von Dr. Winnecke beobachtet waren. Identität der Pro- tuberanzen und Fackeln soll hiemit nicht ausgespro- chen sein, aber wenigstens ist es sehr wahrscheinlich gemacht, dass beide Erscheinungen einer und dersel- ben wirkenden Ursache ihren Ursprung verdanken. Über die Natur der Corona wird hoffentlich aus der Vereinigung und Vergleichung der auf den ver- schiedenen Stationen angestellteh Beobachtungen et- was mehr Licht verbreitet werden. Bis jetzt scheint mir nur das eine festzustehen, dass, welchem Himmels- kórper auch die Corona angehórt, ihre Erscheinung doch wesentlich durch terrestrische Bedingungen, spe- ciell durch den Zustand unserer Atmosphäre modifi- eirt wird. Sehr auffallend ist es mir gewesen, dass während 1851 die Corona den Mond in einem Kranze von mattem, ruhigem Lichte umgab, dessen Begrän- zung und Ausdehnung ziemlich sicher geschätzt wer- den konnte, jetzt kaum von einer regelmässigen Be- grünzung die Rede sein konnte, indem sie wie durch radiale Strahlen gebildet erschien, die, wie der Her- ren Oom und Weiler und Anderer Zeichnungen über- einstimmend darthun, von sehr unter einander ver- schiedener Länge, Intensität und selbst Krümmung waren, ihr Aussehn aber während der drei Minuten der totalen Verfinsterung nicht merklich änderten. Nach dem übereinstimmendem Urtheil von Airy und mir war die Dunkelheit auf der Erde dieses Mal viel geringer als bei den Finsternissen von 1842 und 1851. Wahrscheinlicher Weise hat der durchsichtigere Spanische Himmel einiges mit dazu beigetragen: die Dunkelheit weniger hervortreten zu lassen; indessen glaube ich doch, dass auch der auffallende Glanz der des Sciences de Saint- Pétersbourg. Protuberanzen dabei mitgewirkt hat. Eine dieser Pro- tuberanzen, nahe beim Nordpol belegen und' durch ihre Gestalt ausgezeichnet, war so glünzend, dass ich sie durch ein schwach gefärbtes Glas noch fast 3 Mi- nuten lang nach dem ersten Wiedererscheinen der Sonne deutlich im Fernrohre sehen konnte; und Dr. Winnecke, der dieselbe, auf die Gefahr hin, seine Augen zu verderben, ohne gefärbtes Sonnenglas ver- folgte, glaubt Spuren derselben noch 6 Minuten nach dem Wiedererscheinen der Sonne deutlich haben er- kennen zu können, zu einer Zeit, wo das nächste Horn der Sonnensichel nur noch einen Bruchtheil ei- ner Minute räumlich von ihr abstand. Aus dieser in- teressanten Wahrnehmung lässt sich die praktische Folgerung ziehen, dass wir in Zukunft, um die Natur der Protuberanzen zu studiren, nicht nöthig haben -werden, uns allein auf totale Sonnenfinsternisse zu beschrünken, indem Hoffnung da ist, dieselben auch bei partiellen grossen Verfinsterungen wahrzunehmen, Sobald sie nur einen Glanz haben, der annähernd dem | gleich kommt, wie er sich im vorliegenden Falle zeigte. Dass diese Hoffnung nicht unbegründet ist, beweist auch schon das Factum, dass Herr Dr. Fearnley in Christiania bei einer der letzten ringfórmigen Sonnen- finsternisse deutliche Spuren von Protuberanzen be- obachtet hat. Über die Farben der Protuberanzen und Corona sind viele Notizen gesammelt, die es wahrscheinlich machen, dass die Beurtheilung dieser Farben sehr von der Individualität des Beobachters abhängt. Ob Veränderung der Farben während der Dauer der To- talität von einzelnen Beobachtern wahrgenommen ist, wie sie 1851 von Wrontschenko beobachtet wurde, ist mir bis jetzt nicht bekannt geworden. Gewiss aber hängt die Angabe der Farben nicht allein von der In- dividualität des Auges ab. In Lomza stimmten 1851 alle Beobachter darin überein, dass die meisten Pro- tuberanzen ein weisses, etwas ins blaugraue spielen- des Licht hatten, wührend jetzt um Pobes herum alle Beobachter in gleicher Weise übereinstimmend die Farbe derselben als roth oder rosa und nur in Bezug auf die Intensitit unter einander verschieden anga- ben. An etwas von Pobes entfernteren Orten sollen die Protuberanzen von mehreren Beobachtern in glei- cher Weise übereinstimmend ganz weiss gesehen sein, so dass dadurch in der That die Vermuthung nahe Wi gelegt wird, dass dieselben raschen Farbenveründe- rungen unterworfen sind. In Betreff der Zahl der Protuberanzen, die bei die- ser Gelegenheit überhaupt gesehen und beobachtet sind, kann ich hier noch nichts genaues angeben, da mir bis jetzt nur ein geringer Theil des gesammten Beobachtungsmaterials zu Gesicht gekommen ist. Am hellsten und auffallendsten waren unstreitig zwei nahe dem Nordpole der Sonnenscheibe belegene. Auf der Westseite, die ich speciell im Auge hatte, wurde erst gegen Ende der totalen Verfinsterung eine einzige sichtbar, die dann rasch zu einer bedeutenden Hóhe mit doppelter Spitze anwuchs, und in ihrem unteren Theil viel glänzender war, als an jenen spitzenförmi- gen Auslüufern. Ihre Basis stand jedoch nicht isolirt da, sondern war in inniger Verbindung mit einem über einen bedeutenden Theil des Mondrandes sich ausdehnenden hellen rosafarbenen Saume mit wellen- fórmigen Erhebungen, der sich wenige Secunden vor dem Wiedererscheinen der Sonne sehr glünzend zeigte. Ein ähnlicher und wie es scheint an Glanz nicht we- niger intensiver Saum zeigte sich auf der Ostseite des Mondes gleich nach dem Verschwinden des letzten Son- nenstrahls, wurde aber bald durch den vorrückenden Mondrand verdeckt, der dann nur noch einige hóhere Protuberanzen etwas lüngere Zeit frei liess. Unter diesen zog eine scheinbar ganz frei in der Corona schwebende, von bedeutender Lüngenausdehnung in einer gegen den Mondrand geneigten Richtung, beson- ders die Aufmerksamkeit des Beobachters auf sich. Eine solehe Erscheinung, aber vielleicht nicht in der- | selben Intensität, wurde bekanntlich auch schon 1851 wahrgenommen, und es ergiebt sich daraus, dass die Protuberanzen, obgleich zur Sonne gehórig, deshalb doch nicht eine compacte Masse mit der Photosphäre bilden, sondern sich bisweilen in Wolkenform über dieselbe erheben. Ähnliche wolkenähnliche Bildungen, die aber ih- res geringeren Glanzes wegen night als Protuberanzen bezeichnet werden dürfen, zeigten sich dieses Mal in bedeutender Zahl und Ausdehnung nahe dem Südpole der Sonnenscheibe. Dass diese gleicher Natur wie die Protuberanzen sind und sich also qualitativ nicht von denselben unterscheiden, wage ich jetzt noch nicht mit Bestimmtheit zu behaupten. Wäre es der Fall, so dürfte wohl auch die ganze Corona nur als eine Bulletin de l'Académie Impériale Modification der Protuberanzen, als eine durch die nümlichen wirkenden Ursachen erzeugte Erscheinung angesehen werden. Übereinstimmend mit einer sol- chen, freilich noch etwas gewagten Hypothese wäre es, dass dieses Mal bei glänzenderen Protuberanzen auch die Corona viel glànzender erschien, während 1851 den matteren Protuberanzen auch eine viel weniger leuchtende Corona von geringerer Ausdeh- nung entsprach. Dem grösseren Glanze und der Ausdehnung der Corona glaube ich es auch zuschreiben zu müssen, dass dieses Mal die volle Mondscheibe schon ein Paar Minuten vor dem Verschwinden des letzten Sonnen- strahls deutlich sichtbar war und von mir auch volle 5 Minuten lang nach dem Wiedererscheinen der Sonne erkannt wurde, wührend sie 1851, wenn mich die Erinnerung nicht täuscht, in sehr viel kürzerer Zeit verschwand. Indem ich mich gegenwärtig auf die vorstehenden Mittheilungen beschrünke, nähre ich die Hoffnung, dass die Zusammenstellung aller bei dieser Gelegen- heit gesammelten Beobachtungen, so wie ihre Verglei- chung mit den Wahrnehmungen bei den früheren Son- nenfinsternissen, noch manches Licht auf die bis jetzt noch so räthselhaften Erscheinungen werfen wird. Gewiss ist noch nie eine Sonnenfiusterniss mit solchen Hülfsmitteln und von so vielen tüchtigen Beobachtern betrachtet worden, wie es dieses Mal der Fall war. Ausser den Mitgliedern der Himalayaexpedition waren zu Lande und über das Mittelländische Meer zahlrei- che ausgezeichnete Astronomen und Physiker aus Frankreich, Italien, Deutschland u. s. w. nach Spa- nien gekommen, die sich zum gróssten Theil auf dem südöstlichen Theile der Spanien durchschneidenden Schattenzone vertheilten. Zählen wir zu diesen noch die spanischen Gelehrten hinzu, so darf die Zahl der professionirten Beobachter bei dieser Gelegenheit auf wenigstens 100 angeschlagen werden, von denen nur ein sehr geringer Theil durch ungünstiges Wetter an der Beobachtung behindert wurde. Dass die spani- sche Regierung allen diesen Gelehrten und selbst den zahlreichen Liebhabern der Astronomie, die zur Be- trachtung des grossartigen und seltenen Schauspiels ins Land gekommen waren, die grösste Zuvorkom- menheit erwies und grossartige Anordnungen getrof- fen hatte, durch welche dieselben in Erreichung ihrer Reisezwecke wesentlich gefördert wurden, verdient gewiss die allgemeinste Anerkennung. Auch die rus- sischen Astronomen haben sich dieser freundlichen Begegnung und Unterstützung seitens der spanischen Regierung in reichem Masse zu erfreuen gehabt, und ich halte es für eine Pflicht der Dankbarkeit hier dessen gebührend zu erwähnen. Rivabellosa und Bilbao. 1860, Ende Juli. Beurtheilung des Werkes: Anatome topographica sectionibus per corpus humanum congelatum triplici directione ductis illustrata. Auctore Nicolao Pirogoff. Petropoli 1859. (Text. 8. Icones lapidi incisae folio magn.), von K. v. Baer. (Lu le 20 avril 1860.) Das dringende Bedürfniss einer genauen Kenntniss vom Bau des menschlichen Kórpers, ohne welche die Heilkunst nothwendig mehr ein traditionelles Tappen als ein zweckbewusstes Verfahren bleiben musste, wie wir sie noch bei allen Völkern ohne Europäische Bildung finden, — dieses Bedürfniss hat bekauntlich, seitdem durch Vesal in der Mitte des 16. Jahrhun- derts die Autorität Galens erschüttert war, eine grosse Reihe Untersuchungen über den Bau des menschlichen Körpers hervorgerufen. Diese fast unzähligen Arbei- ten waren nothwendig von Abbildungen begleitet, weil ohne diese keine deutlichen Vorstellungen durch Be- schreibung des Untersuchten gegeben werden konnten. Diese Abbildungen waren auch, wie man sich auszu- drücken pflegt, fast sümmtlich nach der Natur ent- worfen, aber keinesweges stellten sie die Lage im le- | benden Körper.dar, denn sie waren Abbildungen von Praeparaten, das heisst sie zeigten die Theile, welche besonders berücksichtigt werden sollten, möglichst üisolirt. Es ist auch einleuchtend, dass die Isolirung nach bestimmten Zwecken das erste und dringend- ste Bedürfniss war, denn ohne diese konnte man gar nicht zu einer Ansicht des Zusammenhanges der verzweigten Systeme, wie des Gefüss- und Nerven- systems, gelangen. Man braucht sich nur die Ver- zweigung irgend eines Nerven oder eines ganzen Ge- flechtes vorzustellen, um sogleich einzusehen, dass ohne eine Isolirung von den Umgebungen schon die erste Kenntniss gar nicht möglich war. Allein man * des Sciences de Saint- Pétersbourg. ging in dieser Weise so weit, dass, besonders im 17. Jahrhunderte, alle Theile, die nicht an sich zu mas- senhaft oder zu hart sind, um flach zu werden, wie auf einem Brette liegend, dargestellt wurden. Einer solchen Abbildung der Prüparate konnte man die Lage gar nicht ansehen. Obgleich nun im 18. Jahrhunderte das Bedürfniss immer mehr sich geltend machte, auch die gegenseitige Lage aufzufassen und so viel móglich darzustellen, so liess sich doch, wenn der Zusammen- hang vorzüglich berücksichtigt werden sollte, wenig für die Bezeichnung der Lage thun. Das Hinderniss lag in der Natur der Dinge selbst. Die Objecte lagen innerhalb eines Kórpers, dessen einzelne Theile sich verdecken und die Darstellung wurde auf Flüchen entworfen. Es gehört nicht hierher, nachzuweisen, wie künstlerische Talente, die zugleich hohe anatomische Ausbildung hatten, wie der grosse Albin die Muskeln, oder der unsterbliche Sómm erring die Sinnesorgane naturgetreu auf Flüchen abzubilden sich bestrebten. Das konnte für mehr verzweigte Systeme gar nicht nachgeahmt werden. Auf der andern Seite bemühte man sich, besonders in Italien, den ganzen Bau des menschlichen Körpers in Wachs oder andern bildsa- men Stoffen plastisch nachzuformen. Diese plastischen Darstellungen, selbst die neuesten von Auzoux, sind zu kostbar, um in allgemeinen Gebrauch zu kommen Dennoch war das Bedürfniss, über die Lage in jedem Augenblicke sich vollständig orientiren zu können, ein sehr allgemeines — ganz besonders aber für den Wund- arzt. Man konnte ein ganz guter Anatom nach der gewöhnlichen Weise sein, das heisst, man konnte ganz gut den Zusammenhang aller Theile und ihre Form kennen, ohne bei einer chirurgischen Operation zu wissen, an welcher speciellen Stelle die durchschnit- tenen Arterien und Nerven zu finden sind, von denen die ersten nach der Operation bald möglichst unter- bunden, die andern aber beim Verbande gegen Druck. bewahrt werden müssen. Noch schwerer war es zu beurtheilen, welche Theile bei einer Verwundung mit einem Instrumente, das tief eingedrungen war, aber die Wunde wenig geöffnet hatte, also überhaupt mit einem spitzen Instrumente, getroffen sein konnten. Um diesem Bedürfnisse zu entsprechen, entwickelte sich im laufenden Jahrhunderte eine sogenannte chi- rurgische Anatomie, d. h. man stellte die Lage aller Theile, welehe nach den gangbaren Methoden auf die Lagerung der der chirurgischen Operationen getroffen wurden, dar. Man bildete also auf der Flüche des Papiers ab, Was die Schnittfläche zeigte, und setzte den Zusammen- hang der Theile, ihren Verlauf u. s. w. als bekannt voraus. Diese chirurgische oder topographische Ana- tomie, oder Anatomie der Regionen, wie man sie auch nannte, fand keine Schwierigkeit in Bezug auf die Extremitüten, die Stellung der Knochen-Enden und Zwischen- Knorpel bei den verschiedenen Beugungen abgerechnet, die sich aus der Form der Knochen-En- den bei der Verschiedenheit in der Nachgiebigkeit der sehnigen Theile keinesweges mit Sicherheit er- rathen lässt. Desto mehr fand man Schwierigkeiten, indem man mehr für physiologische als chirurgische Zwecke sich bemühte, eine bestimmte und naturge- mässe Vorstellung von der Lage der Theile in den grossen Hóhlen der Brust und des Unterleibes sich zu bilden. Diese Hóhlen sind im Leben völlig geschlos- sen und um eine Einsicht in sie am Leichname zu ge- winnen, mussten sie auf irgend eine Weise geöffnet werden, und schon durch das Eindringen der Luft verändert sich die Lage, besonders bedeutend im Brustkasten. In der That ist es gar nicht lange her, seitdem man sich allgemein überzeugte, dass im ge- sunden lebenden Menschen die äussere Fläche der Lungen eng an der innern Fläche des Brustkastens anliegt, obgleich nicht mit ihm verwachsen. Öffnet man nun den Brustkasten, so dringt die Luft ein, die Lungen, nicht mehr in Expansion gehalten durch den Brustkasten, sinken zusammen, das Herz sinkt herab und entfernt sich vom Brustkasten und mit ihm alle Gefässstämme. In geringeren: Maasse gilt dieses auch von der Bauchhöhle. Es waren daher bis zum Jahre 1844 auch nur sehr wenige und sehr einzelne Ver- suche gemacht, die Lage der Eingeweide in den gros- sen Höhlen naturgetreu darzustellen (von Froriep für das Becken, von Otto für die Brusthöhle). In dem genannten Jahre 1844 machte Huschke zuerst den Versuch, eine ganze Reihe von Durchschnitten durch den ganzen Körper abzubilden. Allein da die Theile nicht vorher unbeweglich gemacht waren, so wusste man nicht, welchen Einfluss die eindringende Luft | Theile in den grossen Cavitäten ausgeübt habe. —— "UC E Noch bevor die Fortschritte der topographischen Anatomie sich so weit entwickelt hatten, das heisst, Bulletin de l’Académie Impériale 400 noch ehe die Arbeit von Prof. Huschke erschienen waf, hatte der damalige Prof. Pirogoff den glückli- chen Gedanken, zur richtigen Darstellung der Gelenke in den verschiedenen Stellungen der Extremitäten diese durch die Kälte erstarren zu lassen, nachdem sie am Leichnam in die verschiedenen Lagen gebracht waren. Es konnte darüber in dem Concurs vom Jahre 1843 berichtet werden. Später nun hat Hr. Pirogoff bei der hiesigen Medico-Chirurgischen Akademie in einer langjährigen Arbeit dieselbe Methode auf den ganzen Körper aus- gedehnt und gefrorne Leichname in zahlreichen und parallelen Schnitten mit Hülfe einer Radsäge in drei verschiedenen Hauptrichtungen durchsägt. Die Säge- schnitte sind noch im gefrornen Zustande vermittelst quadrirter Glas- Tafeln und quadrirten Papiers ma- thematisch genau gezeichnet. In gewissen Fällen fand Hr. Pirogoff es noch nothwendig, um über die Be- rührung der Theile zur vollständigen Erkenntuiss zu kommen, eine andere Methode anzuwenden, die er die anatomische Sculptur nennt. Er arbeitete nämlich mit Meissel und Hammer einzelne Theile aus dem Eise heraus, um den Raum, den sie eingenommen hat- ten, zu übersehen. Nach dieser Methode sind im Ver- laufe von 9 od. 10 Jahren *) 218 Tafeln neuer Abbil- dungen in Gross-Folio geliefert, denen der Verfasser noch eine historische Tafel beigefügt hat, in welcher er die wenigen im 16. und 17. Jahrhunderte gemach- ten und gezeichneten Durchschnitte copirt. Diese Methode hat nümlich für den Kopf schon früher An- wendung gefunden, weil das Knochengerüste des Schá- dels dazu Veranlassung gab. Namentlich wusste man das Hirn lange nicht anders als durch grade Schnitte zu zerlegen und Gall konnte daher mit Recht sagen, als er auf Entwickelung der Windungen des Gehirns drang, man habe dieses Organ bisher wie einen Käse behandelt. Die Schnitte sind theils quer durch den Körper geführt, theils nach der Länge und die letzte- ren wieder entweder durch die Mittel- Ebene und dieser parallel oder von vorn nach hinten fortschrei- tend. Einige dieser Schnitte sind durch die ganze Länge des Rumpfes und Kopfes geführt, wobei die Tafeln, da alles in Lebensgrösse dargestellt ist, die dop- pelte Länge von Gross-Folio erhalten mussten. Sämmt- *) Im Sommer 1853 waren schon 50 Tafeln gedruckt. liche Abbildungen sind in 4 Fascikel mit Nachtrá- gen getheilt, von denen der erste den Abbildungen des Kopfes, der zweite, ausser den eben genannten grossen Durchschnitten, den Abbildungen der Brust, der dritte der Bauchhöhle, der vierte denen der Ex- tremitäten gewidmet ist. Ein gedrängter Text, 4 Hefte in 8°, zusammen einen mässigen Band bildend, ist vor- herrschend der Erklärung der Abbildungen und der vielen auf ihnen zur Bezeichnung der einzelnen Theile angebrachten Buchstaben gewidmet, jedoch nicht so, dass eine Tafel nach der andern erlüutert wird. Da der Verfasser das Werk besonders für das Studium angehender Anatomen bestimmt hat, jede einzelne Tafel zwar genau die Lagerung, aber nicht den orga- nischen Zusammenhang lehrt, so hat er es vorgezogen, in der Erklàrung mehrere Tafeln zugleich zu behan- deln und in einer fortlaufenden Demonstration den Verlauf, die Verbreitung u. s. w. zu entwickeln und auf die einzelnen Tafeln zu verweisen. Sicher ist diese Methode mehr belehrend, weil der Verfasser die Fol- gerungen, welche die Vergleichung der einzelnen Ta- feln ergibt, selbst zieht. Indessen zweifeln wir nicht, dass viele eine unmittelbare Erklärung jeder einzel- nen Tafel vermissen werden, die wenigstens für ge- wisse Regionen wünschenswerth ist. Am Halse z. B. ‚werden in verschiedenen Höhen so viele Nervenstämme durchschnitten und sie verändern ihre Lage mit jedem Schnitte so sehr, dass eine unmittelbare Erklärung hier eben so nothwendig scheint, wie sie im Kopfe und der Bauchhöhle überflüssig sein mag, da auch der Ungeübte an den Formen des Durchschnittes die einzelnen Theile erkennen wird. Indessen wird der Mangel der unmittelbaren Erklärungen mit einigem Zeitverluste überall durch die gewählte mehr summa- rische sich ersetzen lassen. Bedauern werden auch viele, und Ihr Berichterstat- ter stellt sich unter diese, dass zu einigen Darstellun- gen Subjecte gewählt sind, welche durch anhaltende Krankheit und vielleicht mit Hülfe der Kunst voll- ständig abgezehrt waren. Das gibt, für den Unterleib wenigstens, Dimensionen, welche von den normalen Zuständen unangenehm abstechen. Freilich liefert das Hospital mehr solcher Leichname als unabgezehrt und die letztern sind auch offenbar vorgezogen, aber da einmal eine sehr lange Zeit, so wie ausserordent- liche Kräfte und Mittel auf diese Arbeit verwendet sind, ` H 401 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 402 so muss man bedauern, dass die auffallend abgezehr- ten nicht ganz vermieden wurden. Dem innern Wer- the thut dies keinen Abbruch, denn es war bei den Tafeln die wir besonders im Auge haben, auf genaue Darstellung der Krümmungen der Wirbelsäule abge- sehen, aber es verstósst gegen das üsthetische Gefühl und gegen das Bestreben der neuern Anatomen das Bild der normalen Formen einzuprügen. Auch kann ich nicht umhin mein Bedauern auszu- drücken, dass das besprochene Werk, seines hohen Preises wegen, einer nothwendigen Folge der vielen Tafeln, eine geringere Verbreitung finden dürfte als wünschenswerth ist. Da die Regierung bedeutende Geldmittel geopfert hat, um das Werk erscheinen zu lassen, so dürfte sie sich vielleicht auch bestimmen lassen, eine Auswahl der Abbildungen zu sehr tve- mässigtem Preise in den Verkauf zu bringen. Was nun die Bereicherungen anlangt, die das vor- liegende Werk unsern Kenntnissen bringt, so wird in zahllosen einzelnen Fällen das Studium derselben Aus- kunft und Belehrung gewähren. Sie können unmóglich hier angezeigt, sie kónnen überhaupt nicht vorausge- sagt werden. Einige Haupt-Resultate hebt der Ver- fasser selbst hervor, die entweder fortgesetzte Dis- cussionen zur Entscheidung bringen werden, oder an Sich ganz neue Ergebnisse liefern. So werden die be- rühmten Untersuchungen der Gebrüder Weber über die Gelenke und Gelenkkapseln in den verschiedenen Stellungen bestätigt, — die Gebrüder Weber hatten sich des Gypses bedient um die Gliedmassen in be- stimmten Stellungen steif zu erhalten; dagegen wer- den die Ansichten von Malgaigne, dass die Hand. wurzelknochen keine Verschiebung unter einander in den verschiedenen Stellungen erleiden, durch diese Schnitte widerlegt. — Die wahre und natürliche Lage des Herzens welche lange Gegenstand des Streites War, glaubt der Verfasser dahin entscheiden zu "müssen, dass die Stelle, aus welcher die grossen Arterien- Stämme austreten, immer dieselbe Lage habe, der übrige frei schwebende Theil eine wechselnde, nicht allein in der Bewegung, sondern auch in der Ruhe und völligen Erstarrung, die ja allein im Leichnam beobachtet werden kann. Diese wechselnde Lage soll | theils von krankhafter Affection des Herzens oder der benachbarten Theile abhüngen, theils von der wechselnden Gestalt des Herzens selbst. So treffe ein Tome II. | | TT | o Schnitt, durch den Zwischenraum zwischen der zwei- ten und dritten Rippe geführt, andere Theile des Herzens bei solchen Personen, die an Lungenkrank- heiten.oder Herzübeln leiden und andere bei ge- sunden; so sei bei Herzen, die mehr zugerundet als eckig sind, die Spitze mehr nach vorn als nach links gerichtet. Aber auch Auftreibung der Flexur des Colons verdrüngt die Spitze des Herzens aus der natürlichen Lage.— In Bezug auf den Streit über die verschiedenen Krümmungen der Harnróhre entschei- det sich Hr. Pirogoff dahin, dass der Theil, welchen man Bulbus urethrae nennt, immer eine gekrümmte Höhlung hat, die pars membranacea und prostatica aber bald grade bald gekrümmt verlaufen, was von der Stellung des Blasenhalses abhängt. Das ist augen- scheinlich richtig. Wenn dagegen der Verfasser be- hauptet, dass nur seine Methode, durch gefrorene Leich- name zu ságen, die wahre Gestalt und Lage wichtiger Theile des Hirns zeige, namentlich die abschüssige Lage des sogenannten Hirnbalkens (corpus callosum), welcher in allen andern Abbildungen zu horizontal gezeichnet werde, so kann ich ihm darin nicht bei- stimmen. Wahr ist es dass in seinen Abbildungen das corpus callosum mehr abschüssig verläuft als in denen, welche bisher für classisch gegolten haben, von Gall, von Soemmerring, von Arnold, allein der Un- terschied liegt wohl nieht in der Untersuchungs- methode, sondern darin, dass jene Männer langge- streckte Kopfformen untersuchten, Hr. Pirogoff aber vorherrschend kurze Formen beobachtete und zeich- nete. In ersteren haben die hintern Theile des Hirns stärkere Entwickelung als bei diesen. Da das Schä- delgerüste alle Hirntheile in ihrer Lage erhält, so kön- nen sie, so lange sie in dieser Kapsel liegen, und so sind jene Abbildungen gezeichnet, ihre wahre Form nicht verlieren. Diese geht erst verloren, wenn sie aus der Hirnschaale genommen werden. — Der Verfasser zieht ferner aus seinen Sectionen und Eissculpturen den Schluss, dass, den herrschenden Überzeugungen ganz zuwider, am leeren Magen die grosse Curvatur nach vorn, am gefüllten dagegen nach unten gerichtet ist. Ich wage nicht diesem unerwarteten und der gangba- ren Ansicht entgegengesetzten Resultate zu wider- sprechen, kann aber nicht umhin zu bemerken, dass die gangbare Ansicht nicht allein auf Zergliederungen, sondern auch auf Vivisectionen beruht, die freilich an | ii^ 403 Bulletin de l'Académie Impériale 401 Thieren angestellt sind, da die Aufklärung noch nicht so weit geht, sie an Menschen anzustellen. Es ist je- denfalls zu berücksichtigen, dass jene Lagen-Verän- derung wohl auf Contractionen der Muskelfasern des Magens beruheu, welche den beweglichen Theil (die grosse Curvatur) gegen die Anheftungspunkte heben, und dass die Wendung des Magens als ein Act des Verdauungsprocesses, nicht als eine Folge der Anfül- lung zu betrachten ist. Von einem Acte der Verdauung kann man aber unmöglich etwas im Leichname sehen. Sehr belehrend und neu ist was der Verfasser über die Lage des Atlas oder ersten Halswirbels in den verschiedenen Stellungen des Kopfes sagt, und wie auch die Gestalt der Rachenhóhle und die Richtung des Kehldeckels verändert wird. Um über solche La- genverhältnisse sich zu belehren ist das Gefrieren- lassen des ganzen Kórpers ohne Zweifel das sicherste Mittel. Eben so ist es ohne Vergleich das sicherste Mittel um die wahre Form der Flexuren des Rück- grats und die Stellung des Beckens zu erkennen, Ver- hältnisse die in gewissen Gränzen variiren und offen- bar vom Gleichgewichts-Gesetze abhängen. Ferner ist es diese Behandlung durch den Frost, welche zu dem Resultate führte, das der Verfasser unter allen oben an gestellt hat: Dass im ganzen Kürper kein hohler oder mit Luft gefüllter Raum sich findet, mit alleiniger Ausnahme derer, welche offen nach aussen auslaufen, wie die Luftróhre, die Nase und deren Ne- benhóhlen, u. s. w., überhaupt also kein abgeschlos- sener leerer oder mit Luft gefüllter Raum; ferner dass in Kanälen, welche nicht wie die genannten durch Knochen oder Knorpel ausgespannt gehalten werden | in gesundem Zustande und wenn sie keine fremden Stoffe enthalten, die innern Häute sich in Falten so zusammenlegen, dass der innere mit etwas secernir- tem Schleim oder Serum gefüllte Raum auf ein Mini- mum reducirt ist. Das gilt selbst von der Speiseröhre, Vom Darme wurde es seit mehr als einem halben Jahrhunderte nicht bezweifelt. Dieses Werk bringt der Wissenschaft noch andere Bereicherungen, die nicht eigentlich durch den Pro- cess des Gefrierens, sondern durch die Vielheit der Schnitte und die fortgesetzte Arbeit gewonnen sind. Dahin kann man rechnen die Ansicht der sehr compli- cirten Nebenhöhlen der Nase, die nirgends so voll- ständig dargestellt sind, und die fibrösen Muskelschei- den, die schon früher ein von dem Verfasser unter- suchter Gegenstand waren, hier aber am Halse und Nacken näher untersucht werden. Vor allen Dingen ist es aber der glückliche Gedanke unsern nordischen Frost, an dem wir so reichen Über- fluss haben, zu benutzen um gewisse Fragen zu lósen oder neue Bereicherung unserer anatomischen Kennt- nisse zu gewinnen und der anhaltende Fleiss, der der Ausführung dieses Gedankens gewidmet wurde, was dem hier besprochenen Werke seine grosse Bedeu- tung gibt. Es kann wohl nicht in Zweifel gezogen werden, dass sowohl dieser Gedanke als die Art der Ausfüh- rung die vollste Anerkennung durch Ertheilung eines ganzen Demidoff'schen Preises verdiene. Erlauben Sie mir zur Unterstützung dieser Ansicht folgende Ereignisse zu berichten. Im Jahr 1853 schickte Hr. Pirogoff die ersten damals fertigen Tafeln nach Paris an ein Mitglied der Akademie. Dieses Mitglied fand sich auch veranlasst diese Abbildungen, so wie die Methode der Untersuchung der Akademie am 19. Sept. des genannten Jahres vorzulegen. Nach drei Jah- ren schickte ein Franzose, Legendre, der Akademie zu Paris eine Anzahl auf dieselbe Weise gezeichneter Schnitte von gefrornen Leichnamen ein und erhielt, am 2. Februar 1857, einen Monthyon’schen Preis, ohne dass von Hrn. Pirogoff's Prioritüt irgend die Rede gewesen wäre. Über einen bei Stawropol gefallenen Me teorstein, von H. Abich. (Lu le 18 mai 1860.) Einleitung. Die erfolgreiche Thätigkeit, welche dem Studium der Meteorsteine in neuerer Zeit zugewendet worden ist, hat wesentlich dazu beigetragen, das Interesse an diesen Naturkörpern zu steigern. Als Produkte einer weit über die Gränzen unserer Erdbahn hinausliegen- den kosmischen Bildungsthätigkeit betrachtet, sind die Meteorsteine besonders deshalb von so allgemei- ner naturwissenschaftlicher Bedeutung, weil es der chemischen Analyse bis jetzt noch nicht gelungen - ist, in der Zusammensetzung dieser, aus unermesslicher Ferne zu uns gelangenden Findlinge, auch nur einen Elementarstoff zu entdecken, der unserem BR? fremd, wäre. 405 des Sciences de Saint - Pétersbourg. 406 Von nicht geringerer Bedeutung ist der Umstand, dass die geringe Zahl von Elementarstoffen , welche stets mit demselben quantitativen Übergewicht einen mittleren Typus der Zusammensetzung aller Aerolithe bedingen, grade der Gruppe derjenigen 16 von den uns bis jetzt bekannten 62 einfachen Kórpern ange- hóren, auf welche de la Béche zuerst als diejenigen aufmerksam machte, welche am allgemeinsten und in den bedeutendsten Mengenverhältnissen an der Ober- flüche der Erde vorkommen. Mit der ausserordent- lichen Tragweite der Betrachtungen, zu welchen diese — Verhältnisse auffordern, tritt die nicht minder beach- tenswerthe Thatsache in Verbindung, dass diese we- nigen Hauptstoffe — Kieselerde, Talkerde, Eisen — in den Aerolithen in einer verhältnissmässig nur ge- ringen Anzahl von einfachen und Doppelverbindun- gen von mehr oder minder complicirter Zusammen- setzung vertheilt sind, welche von Seiten ihrer mit- unter rein ausgebildeten Kr'ystallform, wie ihrer che- mischen Zusammensetzung, sich zum Theil als iden- tisch mit wohlbekannten Mineralkórpern erweisen. Unbeschadet dieser überraschenden Analogien, wel- che die Aerolithen Seitens ihrer chemisch mineralo- gischen Z tzung mit Gesteinen terrestrischen Ursprungs zeigen, sind die Meteorsteine dennoch mit der ganzen Mannichfaltigkeit ihres physikalischen Habitus, durch eigenthümliche innere Strukturver- hältnisse so bestimmt und charakteristisch von den Gebirgsarten der Erde verschieden, dass der mit den letzteren vertraute Blick wohl nur in den seltneren Fällen zweifelhaft bleiben kann, ob ein Aerolith vor- liegt, oder nicht. Es sind diese Strukturverhältnisse bei den nicht metallischen Meteoriten stets von der Art, dass die bisweilen eintretende Tüuschung, es stellen die inte- grirenden mineralischen Bestandtheile wirklich kry- Stallinisches Gefüge dar, bald der Überzeugung wei- chen muss, dass die Kraft der Cohaesion allein, in den Meteorsteinen die mehr oder minder krystallini- schen Trümmer heterogener Mineralkörper zu einem alle Grade der Zähigkeit durchlaufenden sandstein- artigen Gebilde verbindet. Die Übereinstimmung, welche sämmtliche bis jetzt bekannt gewordene und einer näheren Untersuchung unterworfene Meteoriten in Bezug auf diesen psam- mitischen Charakter ihres inneren Gefüges zeigen, lässt keinen Zweifel über die Einheit des diesen Ge- steinen zu Grunde liegenden Bildungsgesetzes zu, dessen eigentliche Natur der physikalischen Astrono- mie als Problem anheimfällt. Die tief eindringenden und umfassenden Studien, durch welche Hr. v. Reichenbach in neuester Zeit zu einer physikalischen Entwicklungsgeschichte der Meteoriten den ersten rationellen Grund gelegt hat, haben eine Auslegung jenes Bildungsgesetzes zur Folge gehabt. Dieselbe hat den Vortheil sich auf Induktio- nen zu stützen, zu welchen eine mit logischer Conse- quenz durchgeführte Analyse aller bei den Aerolithen zu beobachtenden physikalischen Merkmale, so wie die Coordinirung derselben unter allgemeine, auf eine und dieselbe Grundidee zwanglos bezogene Gesichts- punkte, die gedankenreich combinirten Elemente ge- geben haben. Hr. v. Reichenbach hat den weiteren Fortschritt der von ihm entworfenen Aerolithologie durch eine me- thodische Classification der Meteoriten gesichert. Es beruht dieselbe auf einem natürlichen Systeme, für welches Eintheilungsgründe von unverkennbar prak- tischem Werthe in Anwendung kommen. Durch diese Classification ist nun einem lang em- pfundenen Bedürfniss der Wissenschaft gründlich und zweckmässig abgeholfen. — Wir erhalten das reiche, bisher vorhandene Material in einer Weise gesondert, welche gestattet die Einheit in der Mannigfaltigkeit rasch zu erkennen, und das naturgemäss Zusammen- gehörige trotz der räumlich und zeitlich gleich gros- sen Abstände des Erscheinens der Meteoriten sogleich |zu erkennen. Jeder neue Ankómmling aus den kos- mischen Räumen, der sich auf gleiche Weise wie seine Vorgänger auf unseren Planeten niederlüsst, bringt in seinem specifischen Gewichte gewissermassen das Document mit, welches genügt dem Steine die in dem Systeme ihm zukommende Stelle annähernd wenig- stens sogleich anweisen und denselben in den Kreis der Betrachtungen und Schlussfolgen ziehen zu kön- nen, die sich überhaupt vom physikalisch-astronomi- schen Standpunkte aus an die Meteoriten knüpfen. Diese Umstände, so ganz geeignet die Aufmerksam- keit auf diese Himmelskórper zu erhóhen, bedingen zugleich eine wissenschaftliche Verpflichtung, die An- zeige jedes neuen Beispiels von einem niedergefalle- nen und aufgefundenen Meteorit sogleich mit der * 407 Bulletin de l'Académie Impériale 408 möglichst präcisen und erschöpfenden Angabe der Charaktere zu verbinden, von welchen die dem Steine in dem Systeme anzuweisende Stellung abhängt. Von dieser Überzeugung geleitet habe ich Anstand genommen, einen Meteorsteinfall, der sich auf der nördlichen Seite des kaukasischen Gebirges ereignet hat, eher zur Kenntniss der Akademie gelangen zu lassen, als es mir möglich gewesen diejenigen Unter- suchungen mit demselben anzustellen, die ich so eben als nothwendig bezeichnet habe. In der Sitzung der kaukasischen Abtheilung der K. Russischen geographischen Gesellschaft vom 21. März 1859 wurde der Empfang eines Meteorsteins zur Kenntniss gebracht, der am 24. März 1857 in der Nähe von Stawropol niedergefallen, und von dem Augenzeugen des Phaenomens aufgefunden war. Die Sendung begleitete ein Document folgenden In- halts: m Das Stavropolsche Landgericht bringt Folgendes zur Kenntniss: Der Kronsbauer Maxim Kalaschnikow auf dem Gehöft Schwidino des Dorfes Petrowsk war am 24. März um 5 Uhr Nachmittags mit häuslichen Arbeiten auf seinem Hofe beschäftigt. Dichtes Ge- wölk war heraufgezogen; Donner erschallte bei hef- tigem Winde und Regen, als sich plötzlich ein Knall vernehmen liess, der einem Kanonenschuss vergleich- bar war. Der Berichterstatter sah in einer Entfernung von 35 Sashen einen aus der Luft herabfliegenden Stein «ue6ecmoit kamens» niederfallen, von welchem Ereigniss Niemand weiter Zeuge war als er. — Ab- schrift eines Berichtes des Chefs der Stawropolschen Gouvernements-Regierung an den Kaukasischen Statt- halter vom 31. Mai 1857. Der eingesendete Aerolith von unregelmässiger, flach trapezoidaler Gestalt mit grob abgerundeten Kan- ten zeigte eine Länge von 132, eine Breite von 93 und eine Höhe im Mittel von 66 Millimeter. Einer Beschlussnahme des Comité zu Folge wurde die Anfertigung einer Anzahl genauer fac simile des Steines veranlasst. Hierauf wurde derselbe auf der hiesigen Steinschleiferei durch zwei in seiner Mitte aufgesetzte parallele Querschnitte dergestalt zersägt, dass neben den beiden Hälften von nahe gleichem Volum ein tafelförmiger Ausschnitt von 11 Millime- ter Dicke erhalten wurde. Die beiden auf diese Weise erhaltenen Gesteinshälften besitzen ein Gesammtge- wicht von 1632 Grammen. Die versuchte Politur vermochte den sämmtlichen durch diese Schnitte ent- standenen Flächen nur matte Oberflächen zu geben, auf welchen das innere Gefüge des Steihes jedoch mit hinreichender Deutlichkeit, zumal bei Denetzung der Sehlitfflächen mit Wasser oder Ol zu unterscheiden st LL Die eine Hälfte des zersägten Steines nebst einem Exemplar der erwühnten Modelle erhielt ich auf meine Bitte für die mineralogische Sammlung der Akademie. Von der gleichfalls mir zu Theil gewordenen Hilfte der ausgeschnittenen Tafel ist das Material zu den Untersuchungen entnommen worden, zu deren An- gabe ich jetzt übergehe. Der Vortheile eines eigenen Laboratoriums ent- behrend, hatte ich geglaubt diese Untersuchungen vorläufig nur auf specifische Gewichtsbestimmung und mechanische Analyse des Meteorsteins beschrünken zu müssen. Indessen gewährte mir der Direktor des hiesigen magneto-meteorologischen Central-Observato- riums, Hr. Dr. A. Moritz, den Gebrauch einer vortreff- lichen Wage aus der Officin von F. Hugershoff in Leipzig, welche bei einer Belastung von 500 Gramm. den zehnten Theil eines Milligramm mit Sicherheit an- giebt. Ausserdem ist das genannte Institut mit hinrei- chenden Vorrichtungen und Mitteln versorgt, welche ge- statten ungestört auch chemische Arbeiten daselbst vor- nehmen zu kónnen. Der überaus dankenswerthen Ten- denz der Anstalt gemäss, naturwissenschaftliche Be- mühungen für das hiesige Land zu fördern, sah ich jene Mittel in liberalster Weise mir zur Verfügung gestellt. Endlich kam auch der Dirigent der pharma- | ceutischen Officin des Collegien- Assessors Schmidt hieselbst, Hr. Kersten, mit dem Bestande seines ei- genen Laboratoriums meinen Wünschen auf das Zu- vorkommendste entgegen. Unter solchen Umständen ` allein konnte ich mich veranlasst sehen, eine kostbare Zeit chemischen Untersuchungen zu widmen, zu wel- chen die Resultate der zuvor angestellten physikali- schen Prüfungen des Meteorsteins auf das Dringend- ste einluden. | Zur Mittheilung dieser Arbeiten schreitend, habe ich indessen zu bemerken, dass meine Analysen den Ansprüchen an den Grad von feiner und erschöpfen- der Durchführung nicht genügen können, den die Wis- senschaft berechtigt ist an die chemische Zergliede- 4090 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 410 rung von Kórpern so complicirter Zusammensetzung wie die Meteoriten zu machen. Nicht alle Reagenzien und Apparate waren herbei- zuschaffen, üm immer tadelfreie Scheidungsmethoden für die vorhandenen Metalle und solche Elementar- stoffe in Anwendung bringen zu können, die, wie ge- wöhnlich in kleinen Mengenverhältnissen, an der Zu- sammensetzung auch des in Rede stehenden Meteori- ten Theil nehmen. Dagegen glaube ich der sehr an- nähernd richtigen Bestimmung aller der Hauptele- mente des analysirten Steines gewiss zu sein, welche bekannt sein müssen, um eine klare Vorstellung von der mineralogischen Zusammensetzung des Aerolithen gewinnen und die demselben zukommende systemati- sche Stellung erkennen zu können. Ohne Kenntniss- nahme von den Arbeiten v. Reichenbach’s würde ich die Garantien für den Nutzen meiner vorzuneh- menden Untersuchungen wahrscheinlich unter ihrem Werth angeschlagen und die ganze Arbeit unterlassen haben. Um der Kürze willen werde ich die zu citirenden Abhandlungen v. Reichenbach's unter den Nummern | der Reihenfolge anführen, in welcher sie in Poggen- dorffs Annalen, Bd. 101 bis 108, erschienen sind. Die Beschreibung der Analysen und deren Resul- tate wird der Angabe der physikalischen Untersuchung des Meteorsteins folgen, zu welcher ich jetzt übergehe. $ 1. I. Physikalische Untersuchungen. Der Stein ist von dunkler, schmutzig-olivengrüner Farbe. Auf seiner etwas firnissartig glänzenden Ober- fläche von theils halb glatter, theils rauher Beschaf- fenheit, treten zahlreiche, grösstentheils kleinkörnige, mehr oder minder stahlgrau glänzende metallische Be- standtheile reliefartig genug empor, um bei der Be- rührung mit der flachen Hand als rauhe Protuberan- zen deutlich empfunden zu werden. Die Grösse dieser metallischen Partikel wechselt von» der Gränze des Unterscheidbaren bis zu /,, 1 und 2 Millimeter Durch- messer, bei einer Höhe von '/, bis Ÿ, Millimeter. Diese Hervorragungen sind mitunter von einer dunkelbrau- nen Rindensubstanz umgeben, aus welcher sie sich schwächer emporheben als von der glatten Gesteins- | oberfläche. Nur an einigen Stellen des Steines nimmt | vorragenden die Rindensubstanz sehr beschränkte und nicht unter sich zusammenhängende Theile der Oberfläche ein. Eine substanzielle Verschiedenheit zwischen dieser Substanz und der freien Oberfläche des Steines wird ausser der Farbe auch noch durch Härteunterschiede angedeutet. Die freie und reine Gesteinsoberfläche wird deutlich erst durch Beryll, die Rindensubstanz aber schon durch Quarz geritzt. Der Stein übt an al- len Stellen eine mässig starke, beinahe gleichmässige Wirkung auf die frei oscillirende Magnetnadel aus, ohne von Polarität Andeutung zu geben. Die Conti- nuität der solchergestalt nur halb glatten, etwas me- tallisch glänzenden Oberfläche ist vermöge natürlicher partieller Absprengung und Abstumpfung der ursprüng- lichen Kanten des Aeroliths in der Richtung der letz- teren grösstentheils aufgehoben. Die compakte grob- körnige Masse eines lauchgrünen fettglänzenden Mi- nerals von 10 Millimeter Durchmesser trat in Mitten des dunkel-olivengrünen Gesteins an einer dieser Stel- len scharf begränzt hervor. Diese grüne Stelle übte auf die Magnetnadel eine besonders starke Einwirkung aus. Für den Zweck genauerer morphologischer Un- tersuchung der an der glatten Gesteinsoberfläche her- tallischen Bestandtheil ein der- artiger rauher Körper von 27/ Millimeter Durchmes- ser durch vorsichtigen Schlag eines meisselförmigen Hammers abgesprengt. Bei 20maliger Vergrösserung unter dem Microscop betrachtet, erschien das Stück mit seiner unteren Hälfte von der Gesteinsmasse rein abgesprengt; dagegen haftete ein kleiner Theil der firnissartigen Oberfläche des Aerolithen noch ringför- mig um das metallische Stück. Die bei Betrachtung unter der Loupe wahrscheinlich gewordenen krystal- linischen Formen in drusenförmiger Gruppirung zeig- ten sich illusorisch. Das Stück besass im Kleinen eine ähnliche schlackenförmig- Eë Struktur, wie sie dem nicht ab isen mit Olivin gewöhn- lich ist. Auf dem Ambos liess sich das Metall leicht von den Partieen der dünnschaaligen Gesteinsober- fläche trennen und zu einem dünnen Blättchen von dunkel-stahlgrauer Farbe mit etwas gezackten Kanten amena wuruc ausschmieden. 8 2. "Eine richtige Vorstellung von der inneren korpi- gen Struktur des Aerolithen war indessen erst bei 411 ‚Bulletin de l'Académie Imperiale 412 Betrachtung der polirten Schliffflüchen des Steines zu gewinnen. Die mattglänzende Oberfläche von gleicher Färbung wie die Aussenseite des Steines erhält ihren eigenthümlichen Glanz von der Vielzahl stahlfarbig metallischer Partikel, welche in den bereits zuvor an- gegebenen Grüssenverhältnissen in völlig regelloser Vertheilung als Punkte und zackige Theilchen erschei- nen, durchschwürmt von sparsam zerstreuten grós- seren Metalltheilen in unregelmässiger Form mit fein gezackten Begrünzungslinien. Einige wenige dieser grösseren Partikel hatten 3 bis 4, eins selbst 5 Mil- limeter im Durchmesser. Die nichtmetallische Grund- masse des Steines zeigt ein klastisch - compaktes Ge- füge von feinen und grüberen, mehr rundlichen als eckigen Bestandtheilen, in meistens dunklen Farben, vom Schwarz durch Dunkelbraun, Braungelb und Olivengrün verschiedene Nüancirungen durchlaufend. Durch die bei dem Process des Schleifens veranlasste theilweise Entfernung weicherer brauner bestand- theile von matter, anscheinend erdiger Beschaffenheit scheinen die kleinen Vertiefungen hervorgebracht zu sein, welche auf der glatten Gesteinstläche bei reflec- tirtem Lichte erkennbar sind. Die metallischen Par- tikel erscheinen meistens wie zusammengepresst zwi- schen den rundlichen steinigen Substanzen. Mitunter dringen sie in die äussere Begrünzungszone der letz- teren und umschliessen dieselben in den selteneren Fällen theilweis oder gänzlich. 8.8. Genauer und vollständiger ist die mineralogische Natur des Aerolithen erst auf den künstlichen Bruch- flächen, wie bei der Zertrümmerung von Gesteinsfrag- menten, zu erkennen. Die Bruchflächen zeigen das grobsplittrige Gefüge eines Psammit, dem vorwaltendes krystallinisches Ce- ment eine gewisse Ähnlichkeit mit krystallinisch- körnigen Gesteinen verleiht, welche durch das Mit- erscheinen grösserer krystallinischer Körner noch erhöht wird, die sogar zu partieller porphyrartiger Struktur des Steines Veranlassung geben. 8 4. . Von drei in dem Meteorit unterscheidbaren stei- nigen Mineralkörpern lassen sich zwei mit Bestimmt- heit auf bekannte Species des Olivin und Labrador (oder Saussurit) zurückführen. Von dem Olivin, des- sen vorherrschende Gegenwart durch den Fettglanz im krystallinischen Cement verrathen wird, sind aus dem groben Zertrümmerungs:Produkte sehr deutliche Krystallfragmente von 1 bis 2 Millimeter Lànge zu isoliren, welche die physikalischen Eigenschaften jenes Minerals besitzen. Das bereits $ 1 erwähnte lauchgrüne fettglänzende Mineral kann als eisenreicher Olivin kaum zweifelhaft sein, da Splitter desselben bei län- gerer Einwirkung der Löthrohrflamme sich bräunten und angeschmolzen wurden. Mit grünlich-grauer Fär- bung tritt auch Labrador oder Saussurit in krystalli- nischen Fragmenten hervor, welche keine fremdarti- gen Einschlüsse und bei günstiger Zerspaltung deut- lichen Blätterdurchgang erkennen lassen. Die Grösse dieser rundlichen, aber auch stumpfkantig vorkommen- den Labradorfragmente ist meistens ziemlich beträcht- lich. Zwei bis 3 Millimeter ist das gewöhnliche Maass, indessen werden auch Einschlüsse von 8 Millimeter angetroffen. Die physikalischen Eigenschaften, wie das Löthrohrverhalten dieser krystallinischen Frag- mente fand ich der mineralogischen Voraussetzung vollkommen entsprechend. Ein besonderes Interesse gewährte die auf einer der Schnittflächen wie an den mit letzterer correspon- direnden Bruchflächen zu beobachtende Labrador- masse von 14 Millimeter im Durchmesser, die, weni- ger scharf von dem Grundgestein absetzend, in ähn- licher Weise rindenförmig ein fremdartiges Aggregat umgiebt, wie etwa der grünliche Oligoklas die Kerne von rothem Feldspath im Rapakivi umhüllt. Das durch Zersetzung unkenntlich gewordene weissliche Mineral dieser Kernmasse zeigte bräunliche rostfarbige Flecke und überliess im gepulverten Zustande dem Magnet kleine gezackte Theile von Meteoreisen. Kleine weiss- gelbliche ‚ mehr fett- als glasglänzende Krystallfrag- mente, deren Habitus auf den Bruchflächen des Meteor- steins an die fein eingesprengten Krystallnadeln von Specien der Feldspathreihe in gewissen feinkörnigen Grünsteinen erinnert, sprechen in ihrer seltenen Verei- nigung zu kleinen Aggregaten für das Vorhandensein noch einer dritten selbständigen Mineralspecies neben den genannten. Splitter dieser weissgelblichen krystal- linischen Theile, der intensiven Hitze der Löthrohr- flamme lange ausgesetzt, bekleideten sich mit einer dunkelbraunen emailartigen Rinde. Die so ange 413 des Sciences de Saint - Pétersbourg. 414 schmolzenen Theile zeigten keine Wirkung auf die | Magnetnadel. 8 5. Von metallischen Mineralien liess sich auf dem phy- sikalischen Untersuchungswege nur noch eine Schwe- felverbindung mit Sicherheit unterscheiden. Bei der Zertrümmerung des in der Einleitung er- wähnten tafelfórmigen Ausschnitts war eine rundliche Meteoreisenmasse von 5 Millimeter Durchmesser re- liefartig heraustretend, in zwei Centimeter Entfernung von dem gróssten der beobachteten Labradorfrag- mente von 8 Millimeter entblósst worden. Das Me- teoreisen erschien bei näherer Prüfung hier in engster Verbindung mit einem spröden Mineral von äusser- lich dunkelbraunfarbigem Ansehen, auch taubenhalsig bis bläulich schwarz angelaufen; auf frischem Bruch etwas lichter stahlfarbig als das mehr bleigraue Me- teoreisen. Es wurde wahrscheinlich, es befinde sich das letztere in dem Verhältnisse eines Kernes zu ei- ner, nur an der einen Hälfte des Meteoreisens voll- ständig sichtbaren etwa 2 Millimeter starken Rinde des anderen Minerals. Bei dem mit Hülfe eines schar- fen Meissels gemachten Versuche dieses Verhältniss näher zu ermitteln, wurde das geschmeidige Meteor- eisen durch einen glücklich geführten Schlag derge- stalt herausgebogen, dass eine partielle Lostrennung desselben auf Kosten des losbröckelnden spröden Mi- nerals statt fand. Die Vorstellung einer durch all- mählichen Übergang vermittelten Verbindung zwischen beiden Körpern wurde durch die Wahrnehmung be- seitigt, dass das Meteoreisen mit völlig glatter Ablö- sungsfläche zacken- oder dendritenförmig dem spró- den Mineral sich anfügend, nur mechanisch mit dem- selben verbunden, keineswegs aber von ihm umschlos- sen war. Es würde somit ein Leichtes gewesen sein, das etwas gekrümmte Meteoreisenstück, ohne es von seinem Platze zu entfernen, völlig von dem benach- barten Mineral zu trennen, was zur Erhaltung des interessanten Stückes nicht geschah. Das stahlgraue Mineral zeigte durchaus keine Einwirkung auf die Magnetnadel. Ein Stück desselben auf Kohle mit der Reductionsflamme behandelt, floss ohne Schwierig- keit zur Kugel zusammen, die bei der Abkühlung un ter lebhafter Bewegung sich mit einer schwarzen facet- tirten Rinde bedeckte und bei dem Zerschlagen bla- senfórmige Höhlungen zeigte. Die magnetische Ein- wirkung dieser Theile war nun sehr stark. Das dunkel- braunfarbige Pulver des ungeglühten Minerals entwik- kelte unter vorsichtigem Abrösten im Platinlöffel lange schweflichte Säure und erschien nach Beendigung des Processes dunkel rothbraun. Das so erhaltene Oxyd gab mit Phosphorsalz am Platindrath in der Oxydations- und Reductionsflamme eine sehr bestimmte Nickelreaction, ein Gleiches er- folgte mit Borax. Durch Soda auf Kohle mit Schwierig- keit reducirt, wurden beim Schlemmen aus dem Koh- lenpulver dunkeleisenfarbige Blättchen erhalten, die un- ter dem Reiben im Achatmórser hellstahlfarbigen Glanz mit einem Stich in das Róthliche annahmen und dem Ma- gnet folgten. Auf diese Wahrnehmungen gestützt, ge- lang es durch microscopische Untersuchung mässig fein gepulverter Meteoreisenmasse die Überzeugung zu bekräftigen, dass die nicht magnetische metallische Schwefelverbindung von wahrscheinlich sehr zusam- mengesetzter Natur in ähnlicher Art der feinsten Vertheilung wie das Meteoreisen und zugleich mit demselben in den Zwischenräumen der steinigen Mine- ralpartikel des klastischen Gesteins seinen Sitz hat. Die rostfarbigen Theilchen welche an einigen heller gefleck- ten Stellen der Schliffflächen zum Vorschein kommen, auch die bereits früher $ 2 erwähnten kleinen Vertie- fungen auf denselben, so wie die nur oberflächliche bräunliche Färbung die manche diaphane Theile des un- ter dem Microscop betrachteten Steinpulvers zeigen, stehen mit der Gegenwart dieser Kiese in dem Steine in augenscheinlichem Causal-Zusammenhang. Die mi- kroskopische Betrachtung des von anziehbaren Thei- len durch den Magnet befreiten Steinpulvers liess endlich keinen Zweifel darüber dass neben den beiden $ 1 und $ 5 besprochenen metallischen Mineralkór- pern sich mindestens noch ein andrer den übrigen Bestandtheilen des Meteorsteins in sehr kleinen Quan- titäten beigemengt befinde. Dieser Körper von schwar- zer Farbe, muschlichem Bruch und stark metallischem Glanz ist unmagnetisch und kein Graphit, denn er ist unverbrennbar. Wahrscheinlich Zinnstein, widersteht er, wie später anzugeben, der Einwirkung der Chlor- wasserstoff- und Salpetersäure und scheint auch dem Angriff der schmelzenden kohlensauren Alkalien nur theilweise zu unterliegen. Re Ce Bulletin de l'Académie Empériale 416 415 8 6. Für die Bestimmung des specifischen Gewichts des Aerolithen wurden die beiden Wügungsmethoden, der Substanz in Pulverform und in ganzen Bruchstücken in Anwendung gebracht. Bei dem ersten Verfahren wurde das Steinpulver in einem Stöpselfläschchen von 6,01 Grm. Gew. welches 15,25 Grm. destillirtes Wasser von 15° Celsius fasst, gekocht. Nach der Er- kaltung bis auf 15° C. wurde das Fläschchen mit dem eingeriebenen Stöpsel verschlossen und gewogen. Hier- auf wurde das Steinpulver in eine tarirte Platinschale gespült und nach langsamer Verdunstung des Wassers das Gewicht der angewendeten Quantität bestimmt. Bei dem zweiten Verfahren wurde das im destillirten Wasser am feinen Platindrath aufgehängte gewogene Gesteinsbruchstück im Becherglase gekocht und in demselben bis 15° C. erkalteten Wasser wieder ge- wogen. Mit Rücksicht auf die später anzustellende chemi- sche Untersuchung schien es zweckmässig die speci- fische Gewichtsbestimmung auf sämmtliche Theile des Meteorsteins auszudehnen, deren Trennung durch mechanische Mittel möglich war. Demzufolge zerfie die Bestimmung in 3 Theile. i 1) Gewicht des Meteorsteins als Ganzes genommen. 2) Gewicht des Meteorsteins nach Abzug des durch den Magnet entfernbaren metallischen Bestand- theils. 3) Gewicht des durch den Magnet getrennten Meteor- eisens. | Zur Herbeischaffung des Materials für die Bestim- mungen in 2. und 3. wurden: a) 6,846 Grm. feingepulverte Meteorsteinmasse im trockenen Zustande auf einer Glasplatte ausge- breitet und bis zur völligen Entfernung des Me- teoreisens mit einem starken Magnet behandelt. 0,691 Grm. auf diese Weise erhaltene metal- lische Theile entsprachen einem Gehalt von 10,09°/, Meteoreisen im Aerolith. b) 3,623 Grm. desselben Meteorsteinpulvers einer gleichen Behandlung unterworfen gaben 0,383 Grm. metallische Theile; 10,37°/, Meteoreisen entsprechend. ` Hiernach würden in dem Aerolithen 10,23%, Nik- kelhaltiges Meteoreisen anzunehmen sein, wobei die kleinen Gesteinsfragmente, die den durch den Magnet abgesonderten Meteoreisentheilen anhingen, unberück- sichtigt bleiben. | Die specifischen Gewichte, welche mit Anwendung der angedeuteten Methoden durch Wägung verschie- dener Bruchstücke der $ 1 erwähnten Steinplatte er- halten wurden, sind die folgenden: A. Normaler Meteorstein mit allen Bestandtbellen. Quantität Specif. Gew. bei 15? C. 9,510 Grm. (als Stück) 3,4790 » 9,168 » » 3,5367 » 4,157 » » 3,7083 » B. Meteorstein nach Abscheidung des Meteor- od. Nickeleisens. Quantität. Specif. Gew. bei 15° C. 6,14 Grm. (gepulvert) 3,2294 » 5,669: » 3,3932 » C. Meteoreisen oder Nickeleisen-Theile. Quantität, Specif. Gew. bei 15° C. 1,074 Grm. 5,2062 » Die bedeutende Verschiedenhait in den Resultaten der Bestimmungen des specif. Gew. unter A und B spricht auf das entschiedenste für die grosse Unregel- mässigkeit, welche in der relativen Vertheilung der oryktognostischen Elemente stattfindet, als deren com- paktes Aggregat der Aerolith zu betrachten ist. Das absolut richtige specifische Gewicht würde wahrscheinlich bei jedem Meteoriten allein dasjenige sein, welches durch Wägung des Steines als unge- theiltes Stück über und unter Wasser erhalten wor- den ist. Für den vorliegenden Fall wird der mittlere Werth der drei Angaben unter A 3,5746 wohl am zweckmässigsten als Ausdrück für das specifische Ge- wicht des Steines gelten dürfen. Von den specifischen Gewichten allein ausgehend, würde es noch zweifelhaft bleiben, welche Stelle dem Aerolith von Stawropol in der allgemeinen Reihe der gesammten Meteoriten zukümmt , wie sie v. Reichen- bach p. 160 seiner Abhandlung IX. auf Grundlage des elektrochemischen Verhaltens der den Meteorit zu- sammensetzenden Elemente entwickelt hat. Der Ein- theilungstafel folgend, welche die Meteoriten der Rei- | chenbachschen Sammlung naturhistorisch nach äus- seren Merkmalen geordnet (p. 171, IX.) giebt, wird ` 417 des Sciences de Saint - Pétersbourg. 418 es dagegen sehr wahrscheinlich, dass Stawropol neben Ensisheim, Simbirsk, Wenden und Erxleben in die IVte Sippe gestellt werden muss, welche die grünli- chen Aerolithen mit eingesprengtem Meteoreisen um- schliesst. Eine bestimmtere Entscheidung dieser Frage ist von den chemischen Untersuchungen zu erwarten, zu deren Angabe ich nunmehr übergehe. Il ‚Chemische Untersuchungen. m Die wenigen chemischen Analysen, auf welche sich meine Bemühung zu einer genauen specifischen Un- terscheidung der den Meteorstein «Stawropol» zusam- mensetzenden Mineralkörper zu gelangen, aus Mangel an Zeit, gegen meinen Wunsch vorläufig beschränken musste, sind demselben Verfahren untergeordnet , welches zur Ermittelung der mineralogischen Zusam- mensetzung krystallinischer Felsarten als das zweck- mássigste befolgt zu werden pflegt. Indem ich dieses Verfahren jedoch nur auf solche Massen des Meteorstein angewendet habe, von wel- chen das eingesprengte Meteoreisen durch den Mag- net mechanisch abgeschieden war, ermangelt meine Arbeit in so weit der Vollständigkeit, als die Analyse noch in Rückstand bleiben musste, welche eine von mir angenommene sehr wahrscheinliche Ansicht von der Zusammensetzung des Nickelhaltigen Meteorei- sens in dem Aerolith Stawropol zu bestätigen hat, von der spüter noch die Rede sein wird. Die Mittheilung theilt sich in zwei Hauptabschnitte. Der erste handelt von dem Nickeleisenfreien Aerolith in Bezug auf die in Chlorwasserstoffsäure löslichen und die in derselben Sáure unlóslichen Verbindungen. Der zweite giebt die Resultäte einer Elementaranalyse welche die Nickeleisenfreie Meteorsteinmasse für sich als Ganzes behandelt. Im Begriff drei von mir angestellte Analysen in der Reihenfolge zu geben, wie sie ausgeführt wurden, muss ich bemerken, dass ich anfänglich nur den be- reits in der Einleitung berührten Gesichtspunkt in das Auge gefasst hatte, nämlich: der relativen Men- genverhältnisse der Hauptbestandtheile des Aerolithen | gewiss zu werden, mit Verzichtleistung auf eine rigo- | rôse Bestimmung der untergeordneten metallischen Gemengtheile. Das Bestreben nach grüsserer Voll- | Tome II. ständigkeit, mit dem steigenden Interesse an der Ar- beit sich unwillkührlich verknüpfend, führte indessen bei jeder folgenden Analyse zu einem verbesserten Plane und zu dadurch bedingter vollkommenerer Wahl der anzuwendenden Scheidungsmethoden. Diesem Umstande verdankt erst die dritte Analyse durch ihre fehlerfreie Anlage den höheren Grad ana- lytischen Werthes, der den beiden ersten abgeht. Da ich indessen bei dem Versuche, die Zusammen- setzung des Aerolithen als Ganzes aus den combinir- ten Resultaten der Analysen des in Säure löslichen wie des unlöslichen Gesteinsantheils zu ermitteln, fand, dass die berechneten Werthe mit den auf analytischem Wege gefundenen ziemlich befriedigend übereinstim- men, so darf ich meine Arbeiten in der Überzeugung vollständig mittheilen, die wissenschaftliche Wahrheit durch Unterlassung einzelner Elementarbestimmungen nicht beeinträchtigt zu haben. 8 8. Zur Untersuchung des in Säure löslichen Bestand- theiles wurden 3,676 Grm. der $ 6 unter B. angege- benen Meteorsteinmasse von 3,2294 specifischen Ge- wicht angewendet. Die Zerlegung dieser Quantitüt fand in folgender Weise statt: A. Das ohne Anwendung des Schlemmprocesses zum móglichsten Grade der Feinheit im Achatmórser gebrachte Steinpulver wurde mit concentrirter Chlor- |wasserstoffsüure im Glasgefässe 24 Stunden mässig digerirt. Mit dem ersten Angriff der Säure fand eine mässige S ] tofigasentwickelung statt, die sich allmählich verlor. Die schwach gelatinirende Lö- sung von etwas grünlicher Fürbung mit Wasser ver- dünnt, wurde im Wasserbade bis zur vólligen Ver- dunstung der überschüssigen Chlorwasserstoffsäure eingetrocknet, hierauf schwach mit Salzsäure befeuch- tet und nach hinreichender Pause wieder in kochen- dem Wasser gelöst. Der ungelöst gebliebene Rück- stand ausgewaschen, getrocknet und geglüht, wurde dreimal wiederholter Behandlung mit einer wässrigen 1 D 'siedend heissen Lauge von kohlensaurem Kali unter- worfen und mit reichlichem kochendem Wasser aus- gewaschen. Aus dem Gewicht des jetzt ungelöst ge- bliebenen ergab sich der Gehalt der in Säure unlös- lichen Bestandtheile des Meteorsteins. Die Differenz 27 419 Bulletin de l'Académie Impériale 420 zwischen dieser Quantität und der angewendeten von 3,676 Grm. entsprach der Menge des durch Säure zerlegten Antheils des Steines. Aus der Lösung in kohlensaurem Kali wurde die Kieselerde nach Über- sättigung der alkalischen Flüssigkeit mit Salzsäure unter Beobachtung der bekannten Vorsichtsmassre- geln abgeschieden und bestimmt. =. Die von dem unzerlegten Mineral und der Kie- selerde abgeschiedene Lösung wurde etwas einge- dampft und hierauf mit wenig concentrirter Salpeter- säure stark erhitzt. Wieder verdünnt, wurde durch Ätz-Ammonium ein Niederschlag bewirkt. Nach star- ker Erwärmung und öfterem Umrühren des Praecipi- tats wurde dasselbe nach vollständig erfolgtem Ab- satz auf das Filtrum gebracht und mit kochendem Wasser ausgewaschen. Die vom Niederschlag getrennte Flüssigkeit, mit oxalsaurem Ammoniak versetzt und durch Verdampfung auf ein mässiges Volum gebracht, zeigte nur eine ganz schwache Spur von Kalkerde an, und wurde hierauf im Wasserbade in einer Porcellan- schale abgedampft. Durch vorsichtig gesteigertes Er- hitzen wurden das salpetersaure Ammoniak nebst den übrigen flüchtigen Salzen entfernt und durch begin- nende Glühhitze auch ein Antheil von Chlormagnesium seiner Säure befreit. Die mit wenigem kochenden Was- ser aufgeweichte erdige Masse wurde nach dem Er- kalten mit Ätzammonium versetzt, rasch auf das Fil- trum gebracht und mit heissem Wasser ausgewaschen, dem etwas Átzammonium zugesetzt wurde. Die auf solche Art abgeschiedene Talkerde wurde geglüht und ihr Gewicht bestimmt. " €. Der in B. durch Ätz-Ammonium bewirkte Nie- derschlag wurde auf dem Filtrum so weit getrocknet, dass er ohne Verletzung des letzteren noch im feuch- ten Zustande leicht und möglichst vollständig abge- löst und unmittelbar in eine Silberschale mit verdünn- ter Ätzkalilauge getragen werden konnte. Der noch am unversehrten Filtrum haftende Rest des Nieder- schlages wurde auf dem Glastrichter selbst durch ver- | dünnte Chlorwasserstoffsäure vorsichtig entfernt und. das Filtrum gut ausgewaschen. Die durch kohlensaures Kali neutralisirte Lösung dieses Restes, durch Ab- dampfen auf ein geringes Volum gebracht, wurde dem Inhalt der Silberschale zugefügt und mit demselben so lange digerirt, bis der coagulirte Niederschlag zur feinen und gleichkörnigen Vertheilung gebracht war. Die Prüfung der abgeschiedenen Lauge durch Über- sättigung mit Salzsäure und Neutralisirung durch koh- lensaures Ammoniak gab auf Thonerde ein negatives Resultat. Das von der Kalilauge getrennte Eisenoxyd, mit heissem Wasser ausgewaschen, getrocknet, ge- glüht und gewogen und hierauf zur Lösung in Salz- säure gebracht, hinterliess einen geringen Rückstand, der sich aus Kiesel- und Talkerde zusammengesetzt erwies. Die Flüssigkeit, so lange unter starker Er- wärmung mit Ätzammonium neutralisirt, bis sie dun- kelbraun wurde und sehr geringe Spuren des begin- nenden Niederschlages nicht mehr wieder verschwan- den, wurde nach dem Erkalten mit frischbereitetem Schwefelammonium versetzt. Der erhaltene Nieder- schlag möglichst rasch filtrirt und mit Schwefelammo- nium enthaltendem Wasser ausgewaschen, wurde durch Betröpfeln mit Chlorwasserstoffsäure vom Filtrum ent- fernt. Átzammonium schlug aus der mit wenig Sal- petersäure versetzten Lösung das Eisenoxyd nieder, welches geglüht und gewogen wurde. Die vom Eisen- oxyd geschiedene Flüssigkeit besass eine schwach bláu- lich-violette Färbung; mit Schwefelammonium versetzt wurde sie dunkelbraun. Nach 24 Stunden hatte die indess wasserhell gewordene Lósung einen sehr schwa- chen Niederschlag von braunem Schwefelmetall abge- setzt. Die vom Schwefelmetall getrennte Flüssigkeit wurde abgedampft. Die ammoniakalischen Salze, durch gesteigerte Erhitzung in der Porcellanschale vertrie- ben, hinterliessen einen zum Theil erdigen Rückstand von Talkerde, der sich in verdünnter Schwefelsäure vollständig löste und. durch gesteigertes Erhitzen in den Zustand eines neutralen schwefelsauren Salzes übergeführt wurde. | D. Die von der Talkerde in B. abgeschiedene Flüs- sigkeit, mit verdünnter Schwefelsäure versetzt, wurde abgedampft und der feste Rückstand, bis zur Vertrei- bung der überschüssigen Schwefelsäure erhitzt, im ta- rirten Platingefäss als neutrales schwefelsaures Salz geglüht und gewogen. Nach bewirkter Umwandlung des schwefelsauren Salzgemenges in kohlensaure Ver- bindungen durch Vermittelung von essigsaurem Baryt, wurde die bei dem geglühten kohlensauren Baryt Zu- rückgebliebene Talkerde als schwefelsaures Salz von dem letzteren getrennt, geglüht und gewogen. Die ge- ringe Quantität eines kohlensauren Salz; ges, we ches nach dem Abdampfen der von den kohlensauren 421 422 Erden getrennten Flüssigkeit zurückblieb, enthielt die in dem löslichen Antheile des Meteorsteins vorhande- nen alkalischen Bestandtheile. Sie wurden in Chlor- verbindungen verwandelt und als solche geglüht und gewogen. E. Die verschiedenen in B., C. und D. theils in erdigem, theils in schwefelsaurem Zustande erhaltenen Talkerde-Quantitäten wurden vereinigt noch einmal als schwefelsaures neutrales Salz zusammen geglüht, gewogen und daraus der Gesammtgehalt der überhaupt vorhandenen Magnesia berechnet. F. Zur Bestimmung des in dem löslichen Antheil des Meteorsteins enthaltenen Schwefels wurde eine besonders abgewogene Quantität des Steinpulvers mit. reiner, sehr concentrirter Salpetersáure in einer Glas- flasche mit eingeriebenem Stópsel bei mässiger Wärme 24 Stunden lang digerirt. Chlorbarium fixirte die in der Lösung gebildete Schwefelsäure und in derselben den grösseren Theil des vorhandenen Schwefels. Ein kleinerer Schwefelantheil, welcher derOxydation durch Salpetersäure entgangen war, wurde im fein vertheil- ten Zustande mit der freigewordenen Kieselerde und dem unzersetzten Steinpulver abgeschieden. 8. 9. Die in der angegebenen Weise ausgeführte Analyse der oben angeführten 3,676 Grm. Meteorsteinpulver gab folgende Resultate: 1) In Chlorwasserstoffsäure lösliche Bestandtheile 1,989 Grm. — 54,10%, 2) In Chlorwasserstoffsäure unlösliche Bestandtheile 1,687 Grm. = 45,89*/. Zusammensetzung der löslichen Bestandtheile: Sauerstoffgehalt. Kieselerde... — 0,023 = 31,32 16,25 Talkerde .... — 0,685 — 34,44 a5 0 98 Eisenoxydul.. — 0,668 = 33,58 7,45f ? Schwefel .... = 0,032 Kali u. Natron — 0,010 Nickeloxyd — 0,007 2,025 Grm. Das in der Analyse erhaltene Eisenoxyd von 0,748 Grm. konnte den in $ 1 bis $ 5 angegebenen Vorun- tersuchungen gemäss nur als Eisenoxydul in Anspruch genommen werden. Gleiche Gründe geboten einen des Sciences de Saint - Pétersbourg. Theil dieses Oxyduls mit Rücksicht auf 0,032 Grm. Schwefel auf das im Meteorstein vorhandene Schwe- feleisen zu beziehen. Unter dieser letzteren Voraus- setzung und der Annahme von einfach Schwefeleisen ündern sich die Resultate, wie folgt, ab. Grm. V/A Sauerstoffgehalt. Kieselerde .......... — 0,623. 31,32. 16,25. Talkerde 0,685. 34,43. 13,52. Eisenoxydul, nickelh. 0,556. 27,95. 6,18. Eisen 0,087. 4,37. mH Nickeloxyd, kupferh. 0,007. 0,35. 0,07. Kali und Natron ...... 0,010. 0,50. Schwefel ................. 0,032 1,64. Spur. v. Zinnoxyd. 2,000. 100,56. Da bei dem Versuche, den Schwefelgehalt des lüs- lichen Bestandtheiles des Meteorsteins vermittelst Sal- petersáure und Baryt zu bestimmen, ein der Oxyda- tion entgangener Schwefelantheil nicht mit der ge- hofften genügenden Schärfe durch Anwendung von Schwefelkohlenstoff ermittelt wurde und die Wieder- holung dieser Versuche aus Mangel an Zeit unterblieb, so darf angenommen werden, dass der wahre Schwe- felgehalt im Meteorstein grösser ist, als die obige An- lyse angiebt. Mit dieser Voraussetzung wüchst die Wahrscheinlichkeit, dass in dem auflöslichen analysir- ten Bestandtheile des Aerolith der Sauerstoff der Kie- selerde mit dem der Basen übereinstimmen wird. Den Überschuss von 0,011 Gr. — 0,56 e den die Analyse angiebt, muss ich als einen Mangel für jetzt auf sich beruhen lassen. — "7 (Schluss folgt.) ET BULLETIN DES SÉANCES. — CLASSE PETSICO- MATEÉMATIQUE. Séance pv 15 (27) avis 1860. M. Ostrogradski présente et lit une note Sur une in- tégrale définie, qui paraitra dans le Bulletin. M. Baer présente et lit la derniére partie de son tra- vail sur une loi générale de la formation de lits des ri- vieres; elle sera insérée dans le Bulletin, 423 Bulletin de l'Académie Impériale 421 M. Lenz présente et recommande pour le Dulletin une note de M. Korsakof: Sur l'aspect des nuages observés à ljef en hiver 1859. M. Murchison adresse un exemplaire de sa note, in- sérée aux Comptes-Rendus des séances de l'Académie de Paris, tome L, séance du 9 avril 1860, et contenant wne nouvelle classification des anciennes roches du nord de l Ecosse. Le Secrétaire Perpétuel porte à la connaissance de la Classe que les livraisons 2 et 3 du tome IV des Melanges physiques et chimiques ont parues. M. Granville, membre correspondant de l'Académie, adresse un exemplaire de ses trois derniers écrits, publiés à Londres, savoir: 1° Sudden death, 1854; 2° The Sumbul: a new asiatic remedy. 2" ed. 1859; 3° The mineral Springs of Vichy. 1859. La Commission, nommée dans la séance générale de l'Académie du 3 juin, et composée de MM. Kupffer, rap- porteur, Ostrogradski et Dóllen, présente dans un rap- port ses conclusions relativement à l'estimation d'une pen- dule construite par M. Florian, horloger, pour le Palais Imperial d'Hiver. Ce rapport sera communiqué à M. le Ministre de l’Instruction Publique, en réponse à son office du 31 mai 1860. M. Levandofski, médecin vétérinaire, auteur d'un ou- vrage manuscrit sur la vaccine, présenté à la Classe dans sa séance du 20 avril 1860, fait connaitre, en réponse aux questions qui lui ont été faites, qu'en soumettant son tra- vail à l'Académie il avait en vue de rendre un service à la société et à la science, et qu'il s’en rapporte à l'Aca- démie sur la récompense dont elle le jugera digne, que ce soit un des prix Démidof, ou un autre. Comme le manu- scrit de l'auteur n'est pas muni d'un permis de la censure, conformément au $ X, art. 12 de l'Acte de fondation des prix Démidof, on le renverra à M. Levandofskı avec in- vitation à vouloir bien faire remplir cette formalité, exigée par le réglement, s'il veut faire entrer son travail au con- cours Démidof. M. le D' Holtermann envoie des observations météo- rologiques faites par lui depuis le 20 janvier jusqu'au 16 | février 1860, à Blagovestchensk, sur l'Amour. Elles seront remises à M. Kupffer. M. Tolstoi, Adjoint du Ministre des Affaires Étrangères, par un office du 8 juin c., communique la traduction d'une circulaire, recue par le Chargé d'Affaires du Gouvernement Espagnol, sur les mesures prises par ce Gouvernement en | vue de faciliter aux astronomes étrangers l'étude en Es- pagne de l'éclipse totale du soleil, qui aura lieu le 6 (18) juillet prochain. CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE. Séance pu 22 Jurn (4 suiLLer) 1860. M. Brosset annonce que la commission nommée dans la séance du 11 mai 1860 pour aviser à une transcription rationnelle des noms russes en frangais et en allemand dans les publications de l'Académie, et composée de lui et de MM.Bóhtlingk, Wiedemann et Kunik, s'est réunie le samedi 11 de ce mois. Avant de pousser plus loin ses délibérations, elle a résolu de consulter la Classe sur cette question: est-il reconnu désirable d'établir une règle uni- forme pour la transcription de noms russes? et en tout cas elle croit devoir prévenir que l'adoption d'un systeme queleonque n'est possible qu'au moyen d'une transaction entre les diverses orthographies européennes. Aprés un court débat la question est mise aux voix, et à la majo- rité de 6 voix contre 4 la Classe émet le voeu d'avoir un systeme uniforme de transcription pour les noms russes. M. Köppen comptant profiter des le mois de juillet de la permission qui lui est accordée de résider hors de St.- Pétersbourg et d'aller vivre en Crimée, prend congé de ses collegues et exprime ses espérances de pouvoir achever dans la retraite divers travaux, pour lesquels il a réuni un grand nombre de matériaux. Le méme Académicien dépose sur le bureau l'exemplaire de la carte spéciale de l'ouest de la Russie, dite carte du général Schubert; cet exemplaire ayant servi de base principale aux caleuls de M. Schweitzer, M. Köppen propose de le conserver dans un portefeuille à part. Cette proposition est approuvée; la carte sera envoyée à la Bibliothèque où l'on aura soin de la conserver dans un portefeuille particulier, muni d'une étiquette qui indi- quera que la carte a servi aux susdits calculs de la su- perficie de la Russie. M. Dorn apprend que M. Spaski- Aftonomof, candi- dat des langues orientales, lui est adjoint par le Comité Caucasien pour la durée de son voyage projeté dans la Transcaucasie. Conformément à une décision du 27 avril 1860, les doubles des listes de lieux habités de 33 gouvernements ont été mis à la disposition du Comité Central de Sta- tistique du Ministöre de l'Intérieur. Ce Comité, par un office du 20 juin 1860. accuse réception de ces listes et exprime ses remerciments à l'Académie. -M. le Prince Troubetskoi, président du Comptoir du Palais de Moscou, par un office du 16 juin 1860, transmet, par ordre de Sa Majesté Impériale, la charte du pa- triarche de Constantinople à Jean IV de 1561, et deux traductions de ce document du XVI et XVII siècles, que lAcadémie avait jugé nécessaire d'examiner pour pouvoir décider la question qui lui a été posée relativement à la couronne de Vladimir Monomaque (v. la séance du 25 mal 425 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 426 1860). Ces documents sont remis à M. Brosset, pour la commission nommée dans la séance du 25 mai dernier. M. Hildebrand, Secrétaire Perpétuel de l'Académie de Stockholm, nommé à une place de correspondant, ac- cuse reception du diplóme et exprime ses remerciments. M. Merian, recteur de l'Université de Bäle, par une circulaire imprimée du 4 avril, fait savoir que le 6 et le 7 septembre prochain cette université, fondée en 1460, cé- lébrera par une réunion solennelle sa féte jubiliaire, et in- vite à envoyer des délégués à cette occasion. M. Dulaurier, rédacteur en chef de la Revue de DO. rient, de l'Algérie et des Colonies, publiée par la Société | N» Orientale de France, par une lettre du 7 juin 1860, in- forme que la dite société, dans sa séance du 29 mai der- nier, a décidé d'offrir à l'Académie Impériale des Sciences de St.-Pétersbourg un exemplaire de la revue qu'elle publie sous le titre de Revue de l'Orient etc. En joignant à sa lettre les cinq premiers cahiers de la Revue pour 1860, M. Dulaurier ajoute que l'envoi de ce recueil sera continué au fur et à mesure de l'apparition des li- vraisons, et demande en retour pour la société Orientale de France l'envoi des publications de l'Académie. On ar- réte de faire parvenir à la dite société le Bulletin de l'Académie depuis le premier volume (1859). Kóppen ayant fait une proposition verbale. de former, soit dans la salle des réunions de l'Académie, soit aux archives, une collection compléte d'ouvrages publiés par les membres de l'Académie et rangés par ordre alpha- bétique des noms des auteurs, on nomme une commission, composée de MM. Kóppen, Stephani, Bóhtlingk et Kunik, et chargée d'examiner la question. CLASSE PEYSICO-MATHÉMATIQUE. Séance pu 3 (15) aoùr 1860. M. Pérévostchikof dépose sur le bureau le manuscrit, prét à étre mis sous presse, de son travail, présenté dans la séance du 16 septembre 1859, sur les perturbations sé- culaires des sept grandes planétes. Ce travail paraitra dans les Mémoires de l'Académie. Le Secrétaire Perpétuel porte à la connaissance de la Classe, que M. Kovalski, professeur à Kazan, ayant en- voyé à l'Académie un mémoire intitulé : Développement de la fonction perturbatrice en série, ce travail a été pré- senté dans la séance du 1 juin et admis dans le recueil des Mémoires de l'Académie; mais pendant qu'on était occupé à le composer à l'Imprimerie, parut le 2° cahier du Bulletin Scientifique de l'Université de Kazan pour Pannée 1860 (Vwenwa Sanucku, usdas. Hwnep. Kasanck. Yuusepe. 1860, Ku. II), qui contient ce méme mémoire de M. Kovalski, en français. Comme les travaux, impri- més ailleurs, ne sont jamais admis dans les recueils de l'Académie, le Secrétaire Perpétuel a cru de son devoir de suspendre l'impression du mémoire de M. Kovalski. La Classe approuve cette mesure et arréte l'insertion au procès - verbal d'un avertissement que les auteurs qui ont déjà disposé de leurs mémoires pour les publier au- trement que par la voie des recueils de l'Académie, doi- vent se dispenser de les présenter en manuscrit encore à l'Académie pour les faire publier par celle-ci. Le Secrétaire Perpétuel annonce que depuis la derniere séance de la Classe l'impression des ouvrages suivants a été d 1) Mémoires de l'Acad., VII* Sér., Tome III, : M. Borszezow, Die Aralo- Chspischen Calligoneen; 2) à N° 2: M. le p. W. Gruber, Die supernumerüren Brustmuskeln des Menschen; 3) M. Schrenck, Reisen und Forschungen im Amur-Lande, Bd. I, Lief. 2; et 4) Melanges physiques et chimiques, liv. 4 du Tome IV. M. Brandt adresse de Nikolaief, du 11 juin, un pre- mier rapport sur les travaux de l'expédition zoologique et paléontologique dirigée par lui. Il y joint la nouvelle que le mastodon trouvé près de Nikolaïef a été retiré de la terre et expédié à St.-Péters- bourg par voie de mer. Enfin, devant achever vers la fin du mois d'aoüt les travaux de l'expédition, il demande à étre autorisé à effectuer son retour par Vienne et Berlin, afin de pouvoir profiter de la navigation à la vapeur (le long du Danube) et des chemins de fer, et faire ainsi le voyage à moins de frais et plus commodément pour le transport des différentes collections qu'il a faites. On ar- réte que des démarches seront faites pour obtenir à M. Brandt et M. Radde la permission de revenir par Vienne et Berlin. Lecture est faite 1) d'une lettre du 9 (21) juillet, par laquelle M. W. Struve communique au Secrétaire Perpé- tuel le télégramme daté de Vittoria le 19 juillet et conçu ainsi: «Eclipse observée à Pobes avec succès signalé par les astronomes de Poulkova et de Greenwich. Otto Struve»; et 2) du rapport préalable de M. Otto Struve, daté de Ri- vabellosa et Bilbao, tin de juillet, sur les observations faites par lui et par M. Winnecke de l'éclipse du soleil du 6 (18) juillet. Ce rapport paraitra dans le Bulletin. M. le gouverneur-général de Koutaïs (par un office du 16 juin 1860) et l'Etat-Major des troupes de la ligne Les- guienne (par un office du 3 juin 1860), envoient divers cránes pour le Cabinet Anatomique de l'Académie; ils se- ront remis à M. Daer. M. le D' Walter, professeur à l'Université de Kief, in- forme que M. le D' Denkofski et lui ont fondé une ga- zette médicale, paraissant depuis le 1 janvier 1860, et qui, à partir de la seconde moitié de cette année, tiendra ses lecteurs au courant de l'activité des sociétés savantes qui s'occupent de sciences naturelles. M. Walter voudrait 427 Bulletin de l’Académie Impériale 428 être mis en demeure de pouvoir également tenir compte, dans son journal, de l'activité de l'Académie des Sciences et sollicite l'envoi à cet effet du Bulletin et des Mémoires de l'Académie au fur et à mesure de leur apparition. On arréte que la rédaction dudit journal sera portée sur la liste des institutions auxquelles le Bulletin et les Mémoires sont envoyés. (Bs Peoakwüo lasemu Cospemennan Medu- yuna, 65 Rieemw). La Société Impériale des Naturalistes de Moscou, ayant reçu de M. le prince Nicolas Galitsine une copie d'une lettre du prince Dmitri Galitsine, Ambassadeur russe à la Haye, à Euler, du 18 avril 1780, la met à la disposi- tion de l'Académie. La réception en sera accusée avec des remerciments. M. le Ministre de l'Instruction Publique, par un office du 30 juin, informe que sur un rapport de M. le Ministre des Finances, Sa Majesté Impériale à bien voulu auto- riser le voyage de M. Kupffer à l'étranger pour quatre mois, avec conservation de ses appointements. ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L'ACADÉMIE. Séance pu 5 (17) aoür 1860. M. Kóppen informe qu'ayant été, en 1826 et 1827, oc- cupé à préparer une statistique de l'enseignement en Russie, il avait réuni une masse de documents de toutes sortes qui pouvaient étre utiles pour ce travail; dans leur nombre se trouvaient des notes autographes des professeurs de différentes Universités et des membres de PA- cadémie sur les ouvrages qu'ils avaient publiés jusque là, ainsi que sur divers détails biographiques. Différentes cir- constances empécherent M. Kóppen d'achever le travail qu'il avait entrepris. Ayant fait maintenant, avant son départ pour la Crimée, une revue de ses papiers et y ayant trouvé des notes biographiques et bibliographiques de plusieurs des membres de l'Académie, il les met à la disposition de celle-ci. L'Assemblée vote des remerciments à M. Kóppen; les notes, offertes par lui, seront dépo- sées ad acta. M. Lamanski, attaché aux Archives d'Etat, adresse une lettre par laquelle il annonce qu'il est occupé de re- cherches sur diverses questions de l'histoire de l'enseigne- ment en Russie au XVII’ siècle et demande à obtenir un accès aux Archives de l'Académie pour y étudier les do- cuments relatifs à l'Université et au Gymnase qui au siécle passé étaient placés sous la direction de l'Académie. Le Secrétaire Perpétuel est autorisé à faire droit à cette demande. M. Kreutzwald qui, au dernier concours des prix Démidof, a reçu un accessit pour son travail sur le Kale- . wipoeg, et M. Annenkof, dont le Dictionnaire botanique à obtenu une mention honorable, adressent des lettres de remerciments. : MM. Kalatchof et le D" Nordström remercient éga- lement l'Académie pour des médailles qu'elle leur a dé- cernés à ce méme concours. Le Chef de l'Etat Major de l'Armée du Caucase, le Conseil de la Société Géographique Russe, la Section Si- bérienne de cette méme Société, l'Académie des Sciences d'Amsterdam, la Société Philosophique Amérieaine de Philadelphie, la Société de Physique et d'histoire natu- relle de Genéve, l'Académie des sciences de Vienne, là Société des Naturalistes de Bonn, la direction de la Bi- bliothéque Royale de Munich, l'Académie des Sciences de Paris et l'Observatoire Astronomique d'Altona remercient pour divers envois regus par eux des publications de l'A- cadémie. CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE. Séance pu 10 (22) aoùr 1860. M. Stephani dépose sur le bureau un exemplaire de son mémoire publié sous le titre: Apollon Boëdromios, Bronze- Statue im Besitz Seiner Erlaucht des Grafen Sergei Stro- gonoff. (Mit vier Kupfeitafeln. St. Petersb. 1860, in-4°.) Le volume sera placé à la Bibliothèque. M. Nauck fait hommage d'un volume de Sophocle dont il a soigné la publication, et qui fait partie de la collection des classiques grecs et latins de Haupt et Sauppe. Ce volume contient Aias et Philoctète, ainsi qu'une introduc- tion générale aux oeuvres du tragique grec. M. Kóppen rappelle qu'il y a quelques années il a été occupé à préparer des matériaux pour un index général des travaux, insérés dans les publications de l'Académie. Il a fait écrire à cet effet, sous sa surveillance, sur des cartes detachées les titres des divers mémoires. N'espé- rant plus pouvoir mener à fin ce trávail et pensant que ces cartes, au nombre de 1850, pourraient un jour étre utilisées par l'Académie, il les met à la disposition de celle-ci. La Classe vote des remerciments à M. Kóppen et les cartes seront conservées au Secrétariat. Le méme Académicien offre un beau portrait, gravé au burin, du célèbre slaviste Dobrowsky. Le donateur en est remercié et le portrait est remis à M. Kunik pour être placé à la I° Section de la Bibliothèque. ` M. le Prince Baratof, adjoint du chef de la Cabarda, par un office du 6 juillet 1860, envoie une monnaie en cuivre trouvée dans la Petite Cabarda et apparemment géorgienne, avec prière de la soumettre à l'examen de M. Brosset. En conséquence la monnaie est remise à celui-ci. 429 . des Sciences de Saint-Pétersbourg. 430 M. Kunik rappelle qu'il a découvert un traité commer- cial russe du treizième siècle (entre 1230 et 1250) et qu'il a réussi à determiner d'une manière plus précise le rap- port qui existe entre les différentes rédactions du traité de 1229 de Mstislaf Davydovitch, Prince de Smolensk, avec la ville de Riga et la Compagnie commerciale de l'ile de Gothland (v. la séance du 19 août 1859) Dans le cours de ses recherches à ce sujet M. Kunik à trouvé néces- saire d'examiner l'original méme de ce dernier traité qui se trouve en possession de la Société d'histoire et des antiquités russes de Moscou. Il prie donc de faire des dé- marches nécessaires pour lui en procurer l'inspection. La Classe charge le Secrétaire Perpétuel de s'adresser a cet effet à ladite Société. - Le Secrétaire Perpétuel informe, que depuis la dernière séance les ouvrages suivants ont parus: 1) Sanskrit-Wör- terbuch von O. Böhtlingk und Rudolph Roth, Th. 3, Lief. 18. 2) Onsıre rpawwarmku llepwaknkaro AsbIKa, cocr H PoroBbiw'5, et 3) Beiträge zur Kenntniss der iranischen Sprachen. I. Th. Masanderanische Sprache. Von B. Dorn und Mirza Muhammed Schafy. M. le Prince Obolenski, Directeur des Archives cen- trales du Ministère des Affaires Étrangères, à Moscou, par un office du 24 juin 1860, envoie pour étre remis à M. Brosset, conformément à sa demande, les originaux: de deux lettres latines, écrites en 1721 par le roi de Géorgie, Wakhtang, à Pierre-le-Grand. M. Dorn annonce que pendant la durée de son voyage au Caucase, M. Brosset veut bien se charger de la direc- tion du Musée Asiatique. CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE. Séance pu 17 (29) aoûr 1860. M. Jacobi chargé par M. le Ministre des Finances, de faire à Paris, conjointement avec MM. Deville et De- bray, des expériences sur le travail du platine, pour sa- voir si les perfectionnements faits par ces savants dans la métallurgie de ce métal présentent des avantages réels sur l'ancien procédé par voie humide, lit des extraits des rapports détaillés en résulte: 1" Que les deux méthodes de traiter le minérai brut de platine, soit par la coupellation, soit par la fonte di- recte donnent des produits d'égale beauté et qui ne pré- Sentent aucune différence quant à leurs qualités physiques. 2° Que la préférence à donner à l'une ou l'autre de ces | méthodes, au point de vue de l'économie, dépend du prix des matériaux et des circonstances secondaires qui sont du domaine non de la science, mais de l'industrie. — adressés à ce sujet à M. le Ministre. II | 3° Que le traitement par voie séche donne un alliage naturel de platine, d'iridium et d'un peu de rhodium, su- périeur au platine pur par sa densité, son élasticité et sa résistence aux agents chimiques. Quant à sa malléabilité et sa ductilité, cet alliage ne le cède en rien au platine obtenu jusque là par agglomération. Les alliages artifi- ciels de 80%, de platine et de 20%, d'iridium ont été trouvés de méme parfaitement ductiles et malléables et presqu'insolubles dans l'eau régale. 4° Que par les nouveaux procédés on obtient 14°/,°/, de metal utilisable plus qu’auparavant, et qu'en méme temps les frais de traitement sont de beaucoup inférieurs à ceux du traitement par la voie humide, surtout quand il s’agit d'utiliser le vieux platine et ses coupures et ro- gnures; la refonte de ces matières n’occasionne que des frais trés insignifiants, tandis qu'auparavant les matiéres en question n'ont pu étre utilisées qu'en les soumettant presqu'au méme traitement que le minérai brut. 5° Que la fusion du platine peut étre exécutée sur une échelle queleonque, que dans une seule opération 28 ki- logr. (68%) de platine ont été fondus en 1^ 20 avec une dépense de 1900 litres d’oxygöne, dont la majeure par- tie avait encore été consommée au commencement pour chauffer le four convenablement. 6° Que l'alliage naturel de platine et d'iridium fondus se préte admirablement au monnayage, par la presse mo- nétaire, et qu'on peut méme y employer des alliages plus riches en iridium. M. Jacobi fait voir en méme temps des échantillons d'alliages en question, consistant en lingots (dont un de 13 kilogr., en grosses lames et en lames et fils trés min- ces, en médailles etc.; il produisit deux magnifiques lingots d'iridium fondu parfaitement pur, pesant l'un 270 gr. et l'autre 1800 gr. et encore comme preuve que le platine fondu est aussi liquide que tous les autres métaux, une roue conique dentée coulée dans un moule de sable comme on les prépare pour la fonte du fer ou du cuivre. Les autres objets avaient été coulés dans des lingotiéres de fer forgé et dans des lingotieres de chaux vive. -— M. Jacobi, chargé dans la séance du 3 aoüt d'examiner les propositions de M. Jagdmann relativement à la con- struction d'un paratonnére sur le Théâtre Marie, à St. Pétersbourg, lit un rapport dont les conclusions sont ap- prouvées et seront communiquées au Comptoir des Con- structions du Ministère de la Cour Impériale, en réponse à son office du 16 juin 1860. M. Borszezow envoie son travail intitulé Die pharma- ceutisch - wichtigen Ferulaceen der Aralo - Caspischen Wüste, nebst allgemeinen Untersuchungen über die Abstammung der im Handel vorkommenden Gummiharze: Asa foetida, Ammo- ` 431 Bulletin de Y Académie Impériale 432 niacum et Galbanum; on le fera entrer dans le recueil des Mémoires de l'Académie. ` Lecture est faite d’une lettre de M. Adelung, datée de Stuttgart, le 1 (13) aoüt courant, accompagnant l'envoi d'une lettre de M. Plieninger au Président de l'Acadé- mie, du 30 juillet, et d'une copie de la lettre du méme à M. Adelung, de la méme date, concernant la publica- tion de la correspondance de J. G. Gmelin avec Linné Haller et Steller (v. la séance du 30 mars 1860). — On arréte la publication de cette correspondance aux frais de l'Académie sous forme d'un volume séparé in 8°, que l'on fera tirer au nombre de 500 exemplaires, dont 100 seront mis à la disposition de M. Plieninger. Pour faciliter à M. Plieninger la lecture des épreuves et pour faire l'édition à moins de frais, on fera imprimer ce volume à Stuttgart d'apres le plan et le devis proposés par M. Plieninger. M. Baer rend compte des nouvelles acquisitions du Cabinet Craniologique. Il y signale entre autres les envois dus à MM. Pruner-Bey, Seb. Fischer et Stuben- dorff. M. Jacobi présente au nom de M. Schulz, imprimeur ét lithographe à Dorpat, une pierre lithographique sur la- quelle M. Schulz avait réussi à transporter une photo- graphie d'un grouppe de plusieurs personnes. L'inventeur n'indique pas les procédés qu'il emploie à cet effet, mais il prie l'Académie de confier la pierre à un habile litho- graphe, afin de la faire traiter de la méme manière qu'on emploie pour les dessins au crayon lithographique et d'en tirer des épreuves. La Classe considérant limportance du procédé de M. Schulz dans le cas oü les résultats seraient satisfaisants, arrête que l'on chargera le litho- graphe de l'Académie, M. Münster, de tirer quelques épreuves; il devra pour cela se mettre en rapport avec M. Jacobi qui lui transmettra la pierre et lui donnera quelques indications sur la maniere de la traiter. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. L'Académie a recu dans les séances de l’Assemblée Générale du 3 (15) juin et du 5 (17) août 1860 les ouvrages dont voici les titres: Senoner (Adolfo). Il Museo di Storia naturale dei Signori Antonio e Giovanni Battista Villa di Milano. (Estratto dal giornale la Cronaca di I. Cantü, anno IV, dis- pensa 2. Milano. 8. | . Verhandlungen der Kaiserlich-Königlichen zoologisch-bo- tanischen Gesellschaft in Wien. Jahrg. 1859. Wien. 8. Gartenflora. Mai 1860. Index seminum quae hortus botanicus Imperialis Petro- politanus pro mutua commutatione offert. Accedunt animadversiones botanicae nonnullae. Petropoli 1859. Lettre adressée par M. le général J. de Bartholomaei à . F. Soret, sur des monnaies koufiques inédites rap- portées de Perse. (Extrait de la Revue de la numis- matique belge. T. III. 3° série.) Bruxelles 1859. 8. Soret (F.). Lettre à M. le Capitaine aux gardes Impériales de Kossikofski sur un essai de classification des mon- naies Djoudjides. (Extrait de la Revue de la numis- matique belge. T. IV. 3° série.) Bruxelles 1860. 8. — Lettre à S. E. M. le conseiller d'état actuel de Gilles sur quelques monnaies inédites de l'Adherbaidjan. (Ex- trait de la Revue numismatique. Nouvelle série. T. V. 1860.) 8. Mittheilungen der Kaiserlich-Königlichen geographischen Gesellschaft. Jahrg. I. Heft 1. 2. II. 1 — 3. III. 1 — 3. Wien 1857 — 59. 8. Informazione di Russia nel 1557 del Veneziano Francesco Tiepolo. (Estratto dal Vol. VI della storia documen- tata di Venezia, del Prof. S. Romanin.) Venezia 1858. Baltische Monatsschrift. Zweiten Bandes erstes Heft. Mai Da$ Inland. 1860. N* 17 — 21., Mahjas weesis. 1860. N* 18. L'arc-en-ciel. Journal en langue arménienne. 1860. Mars, vril. 4. Journal d'Odessa. 1860. N* 49 — 58. Catalogue of publications of Societies and of other perio- dical books in the library of the Smithsonian Institu- tion. Foreign works. Washington 1859. VI. Zuwachsverzeichniss der K. Universitütsbibliothek zu Tübingen. 1858 — 59. 4. Index librorum quibus bibliotheca Academica Gissensis aucta est anno MDCCCLIX. Gissae. 4. Deurer (E. F. Fr. W). Über Ludwig Julius Friedrich Höpfner. Akademische Festrede, gehalten am 9. Juni 1859 auf der Universität Giessen. Giessen 1859. 4. Baur, Gust., Festrede zur Säcularfeier des Geburtsfestes Schillers am 10. Nov. 1859 im Namen der Ludwigs- Universität gehalten. Giessen 1859. 4. Dóderlein, Ludw., Festrede an Fr. Schillers hundertjäh- rigem Geburtstag gehalten am 10. Nov. 1859 im Auftrage des K. Akademischen Senats. Erlangen. 4. Schriften der Universität zu Kiel aus dem Jahre 1858. Band V. Keil 1859. 4. rei af Paru le 14 septembre 1860. BULLETIN DE L'ACADEMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSPOUR(. Über einen bei Stawropol gefallenen Me- teorstein, von H. Abich. (Lu le 18 mai 1860.) (Schluss.) $ 10. Zusammensetzung der unlóslichen Bestandtheile. Die Bestimmung des specifischen Gewichts hatte für den $ 9 bezeichneten Rückstand von 1,687 Grm. 3,047 ergeben. Die Betrachtung dieses Rückstandes von grünlich-weisser Farbe zeigte, dass er aus einem Gemenge von mehreren Mineralsubstanzen bestand. Eine 400malige Vergrósserung liess scharfkantige Bruchstücke eines krystallinischen weisslichen Mine- rals mit deutlichen Zeichen von Blätterdurchgang ne- ben fettglänzenden grünlich-gelben Theilen eines po- rodinen Kórpers von muschlichem Bruch wohl unter- scheiden. Diesen hellen Bruchstücken waren § 5 er- wähnte schwarze splittrige von Demant-Glanz spar- sam beigemengt. 0,446 Grm. dieses Pulvers wur- den mit Anwendung der Methode durch kohlen- sauren Baryt analysirt, in Bezug auf welche ich der Angabe der erhaltenen Resultate noch einige Be- merkungen voranzuschicken habe. Das noch einmal durch trockenes Reiben im Achat- mórser zu erhóhterem Grade der Feinheit gebrachte Steinpulver wurde mit dem Vierfachen seines Gewichts frisch bereiteten kohlensauren Baryts im Platintiegel 20 Minuten lang der stürksten Hitze ausgesetzt, die sich mit Anwendung des Gebläses über der Berze- lius'schen Lampe erreichen liess. Die stark zusam- mengesinterte Masse zeigte grünlich-braune Färbung. Nach erfolgter langsamer Lösung in Chlorwasserstoft- Süure gab die ausgeschiedene Kieselerde kein deutli- ches Anzeichen von unvollständiger Zerlegung des Mi- nerals durch den Baryt. Nichtsdestoweniger wurde aus dem Rückstand der ganz wie in A8 8 behandel- ten Lösung 0,035 Grm. ungelüstes Steinpulver abge- | schieden, wodurch sich die zur Analyse verwendete Quantität des Meteorsteinantheils auf 0,411 Grm. re- ducirte, Aus der von der Kieselerde getrennten, stark Tome II. ` erhitzten Flüssigkeit wurde der Baryt durch schwe- felsaures Ammoniak unter sorgfültiger Vermeidung eines Überschusses des Fällungsmittels entfernt. Der fernere Gang der Analyse blieb dem in 8 8 angege- benen Verfahren conform. Für die Trennung des Kali vom Natron kam Chlor- platin auf die bekannte Weise in Anwendung. Resultate der Analyse von 0,411 Grm. : Sauerstoffgehalt. Kieselerde........ — 0,195 — 47,44 24,63 Thonerde ......... = 0,041 = 9,97 4,65 Eisenoxydul..... — 0,044 = 10,72 259] 10 m Magnesia.......— 0,088 — 21,83 8,38f ^^ Kalkerde = 0,021 = 5,10 1,44 Natzen ss —0,009 =. 2,18 0,59 Kali == 0,004 =; 0,97:+..0,16 Nickeloxyd.....— 0,005 — 1,21 . 0,35 UX reel —=0,004")—= 1,08 0,411 100,00 Unter der sehr wahrscheinlichen Voraussetzung, dass der untersuchte Meteoritbestandtheil aus einem Gemenge von Olivin mit einem feldspathartigen Mineral bestand, werden Talkerde und Eisenoxydul mit dem ihnen entsprechenden Kieselerdeantheil aus der Ver- bindung zu eliminiren sein. 10,74 Sauerstoff von 24,63 abgezogen bleiben 13,89 Sauerstoff, welche 0,109 Kie- selerde entsprechen. Noch rationeller scheint es, das Nickeloxyd mit dem Eisenoxydul und der Magnesia zugleich zu eliminiren. In diesem Falle bleiben für die auf eine Feldspathverbindung zu berechnende Kie- selerdequantität 0,107 Grm. Diesen Annahmen zu Folge würde die ganze als unlóslich in Sáure betrach- tete Quanfität von 0,411 Grm. bestanden haben aus: 1) Nickeloxydhaltigem Olivin 0,229 — 55,7 0% . 2) Labradorbestandtheil....... 0,182 — 44,30% .. Wird das specifische Gewicht des Olivin zu 3,330 ‚und das des Labrador zu 2,69 angenommen, so giebt CS Fee EY 28 435 Bulletin de l'Académie Impériale 436 die Berechnung für das Gemenge beider Mineralien in den gefundenen relativen Mengenverhältnissen das specifische Gewicht von 3,0464, welches mit dem durch direkte Wägung ermittelten befriedigend über- einstimmt. Die Zusammensetzung des Meteoritbestandtheiles (aus der Quantität 0,411 Grm.), für 0,182 Grm. be- rechnet, zeigt sich dem Vorstehenden gemäss wie folgt: Sauerstoffgehalt. Kieselerde ........ —0,107— 58,79 30,52 Thonerde.......... — 0,041 = 22,52 10,52 Kalkerde ..........—0,021= 11,53 3,231 15.98 Natron —0,009— 4,94 1,26 ' Kali 220.004 — 2,19 Ge 0,182 29.97 Die Analyse zeigt, dass in dem für Labrador ge- haltenen Minerale der Sauerstoff der Basen sich zu dem der Kieselerde wie 1: 2 verhält, und dass D K, Si sich in dem Sauerstoffverhültniss von 1; 2; 6 befinden. Demzufolge kann das Mineral auch als eine Verbindung von zwei drittel Silicaten nach der san asss S 11. Untersuehung des Meteorsteins als Ganzes genom- men. Zu dieser für die Prüfung der Richtigkeit der vor- angegangenen Analysen nothwendigen Untersuchung wurden Bestandtheile desselben Bruchstückes genom- men, welches auch das Material für jene Arbei- ten gegeben hatte. Die Zerlegung wurde in gleicher Weise wie zuvor durch kohlensauren Baryt bewirkt und die Analyse mit der Abänderung ausgeführt, dass die salzsaure Lósung nach Entfernung der Kieselerde und des Baryt einem anhaltenden Durchstrómen von Schwefelwasserstoffeas ausgesetzt wurde. Nachdem ein so erhaltener fein suspendirter, anfänglich zim- metbrauner Niederschlag nach 24stündiger Ruhe mit dunkelbrauner Farbe sieh gesetzt hatte, vôn der klar gewordenen Flüssigkeit getrennt und hierauf geglüht und gewogen war, wurde die letztere stark abgedun- stet und mit wenig Salpetersäure vermischt in der $ 8 angegebenen Weise: weiter behandelt. Zur möglichst | vollstindigen Abscheidung des überhaupt vorhande- nen Nickels und Kupferoxyds, wurde die mit ätzen- dem Ammoniak gefällte Flüssigkeit mit Schwefelwas- serstoff- Ammonium versetzt und 24stündiger Ruhe in verschlossenem Gefässe überlassen. Der gebildete Niederschlag wurde mit denjenigen vereinigt, die nach der Zersetzung des Schwefeleisens und nach Wieder- lósung der beim Glühen schwarzbraun gewordenen Thonerde gleichfalls durch Schwefelwasserstoff- Am- moniak erhalten wurden. Das kupferhaltige Schwe- fel-Nickel wurde nach dem Abrösten in Salzsäure gelöst und durch kaustisches Kali niedergeschlagen, abgeschieden, geglüht und gewogen. Meine Vermu- thung, dass der Meteorstein Chlor enthalte, fand ihre Bestätigung durch die mit Salpetersäure bewirkte Lösung einer Gesteinsmenge von 0,81 Grm. Einer bei Zusatz von salpetersaurem Silber sogleich ein- tretenden starken Opalisirung der Lösung folgte nach längerer Ruhe ein Niederschlag; mit Rücksicht auf die zum Versuch verwendete Menge indessen nicht bedeutend genug, um der Wägung ein brauchbares Resultat,zu verheissen. Der Schwefelantheil in dem Gestein wurde nach dem $ 8 in F. angegebenen Ver- suche auf die Quantität des Materials für die in Rede stehende Analyse durch Rechnung übertragen, und zwar mit Rücksicht auf das $ 9 angegebene Verhält- niss zwischen den löslichen und unlöslichen Gesteins- Bestandtheilen. Der bei früheren analytischen Arbei- ten gemachten Erfahrung gemäss, dass eine vollstän- dige Zerlegung Feldspath und Labrador einschlies- sender Gesteine durch kohlensauren Baryt nur bei anhaltender Weissglühhitze gelingt, zeigte sich bei der abgeschiedenen Kieselerde auch dieser Analyse wieder ein Antheil unzerlegten Steinpulvers. Durch die mikroskopische Untersuchung des von der koh- lensauren Kalilauge nicht aufgenommenen Rückstan- des auf eine dem krystallinischen Pulver beigemengte erdige Beimengung aufmerksam gemacht, erkannte ich zu meiner Überraschung die Gegenwart eines nicht ‘unbedeutenden Antheils von schwefelsaurem Baryt. Da der angewendete kohlensaure Baryt chemisch rem war, so konnte das schwefelsaure Salz sich nur wäh- rend des Glühprocesses auf Kosten des Schwefels der in dem Steinpulver enthaltenen Schwefelmetalle ge- bildet haben. He HEN peser em Es reducirte sich diesen Umstünden zu Folge die zur Analyse angewendete Quantität des Meteorstein- pulvers von 1,015 Grm. nach Abzug von 0,02 Grm. 437 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 438 schwefelsauren Baryts auf 0,995 Grm. von folgender Zusammensetzung: % Sauerstoffgehalt. Kieselerde......... 0 330 = 33, 16.-=.17.15 Thonerde........... = 0,042 = 4,22— 1,96 Magnesia — 0,291 = 29 24 — 11,48 Kalkerde ........... —0,012— 1,20— 0,34 Eisenoxydul ...... — 0,185 — 18,59 —. 4,12] And Een GE en —0,038— 3,81— 0,81}19,30 Zinnoxyd .......... 0,011 410-095 Eisen. —=0,043= 4,32 Schwefel ........... = 0,016 150 Natron —0,014 — 1,40— 0,236 Kali = 0,006 = 0,60= 0,10 Verl. u. Spur. . von Chlor......... = 0,007 = .0,76 0,995 100,00 Verschiedene im Laufe der Analyse vorgekommene Reaktions-Erscheinungen, mehr aber noch die später mit den zurückgestellten Niederschlägen vorgenom- menen Prüfungen vermittelst des Lôtrohrs machen die Anwesenheit von etwas Manganoxyd in der Masse des Meteorsteins, sowie diejenige von Chromoxyd sehr wahrscheinlich. Die Manganbestandtheile sind theils bei dem Eisen, der Magnesia und auch wohl bei den vereinigten Nickel und Kupferoxyden unbe- rücksichtigt zurückgeblieben. $ 12. Die in den $88 9 bis 11 dargestellten bodys Resultate enthalten die Elemente für ein genaueres Bild von der mineralogischen Zusammensetzung des Meteorsteins von Stawropol. Die Ähnlichkeit, welche dieser Aerolith sowohl von Seiten seines Keeser Gewichts wie seiner Elementarzusammensetzung mit dem Meteoriten Blansko besitzt, den Berzelius (Pog- | gend. Anni Bd: sus p. 1) beschrieben und analysirt hat, lässt v dass de tische Theil des Stei- nes, der in EROR nach ui 6 10,23% beträgt, von gleicher oder ühnlicher Zusammensetzung sein werde, wie das p. 23 in Poggend. Annal. l. c. — Nickeleisen, wovon CHINE 17 15 % einschliesst. Um bn NES s erschöpfend zu deuten, ‚wird: zunächst der Rückblick auf die Analyse des in $ Sünre-lóshehen les von 1,989 Grm. in $ 9 nöthig. Die chemische Nothwendigkeit, einen Theil des aus der Verbindung abgeschiedenen Eisens mit dem vorhandenen Schwefel in Verbindung zu bringen, stimmt sehr wohl mit der 8 9 angegebenen mineralogischen Wahrnehmung ei- nes schwefelkiesartigen Gemengtheils des Gesteins. Nach dieser Auffassung bestehen 1,989 Grm. des in Süure lósbaren Meteorsteinsbestandtheils aus: a) 0,119 Grm. Schwefeleisen; wahrscheinlich von der Zusammensetzung FS mit Beimengung von CuS und NiS; oder nickelhaltiger Magnetkies; und b) 1,870 Grm. Olivinverbindung. Die Zusammensetzung dieses Olivinbestandtheils, in 100 Theilen, nähert sich am Meisten derjenigen dés Hyalosiderit, der zuerst im Kaiserstuhl erkannten Oli- vinvarietät, welche Walchner analysirt und Sch wei g- ger Journ. XXXIX 65 beschrieben hat. Olivin von 5. Hyalosiderit. Kieselerde....... 33,32 31,63 Talkerde.... ....36,63 32,40 Eisenoxydul....29,18 28,49 Dem Inhalte des $ 10 zu Folge sind 1,687 Grm. des in Säure unlöslichen Bestandtheils des Meteor- steins zusammengesetzt aus: c) 0,743 Grm. eines Thonerde enthaltenden Doppel- Silicats von der Zusammensetzung des Labrador; und d) 0,944 Grm. eines einfachen Silicats von Talkerde und Eisenoxydul. Ganz abgesehen von der Frage, ob nicht eine län- gere Einwirkung der Chlorwasserstoffsäure auf das Meteorsteinpulver auch diesen Theil d des als unlös- lich betrachteten Rückstandes der 3,676 Grm. 8 9 zerlegt haben würde, unterliegt es wohl kaum einem Zweifel, dass es sich in dieser Verbindung wirklich um eine eigene, chemisch und mineralogisch von dem Gemengtheile b verschiedene Olivinvarietät handelt, welche in ihrer Zusammensetzung sich am Meisten dem von Stromeyer (Poggend. Ann. IV 193) zer- Soe orientalischen nn annähert. Olivin von d. Chrysolith. Kieselerde......... — 38,26 39.73 Pos Talkerde ....... 2298.26 50,13 —' Eisenoxydul...... — 19,13 9,19 ie sNiehbloxyd./. 25 2 2,17 0,832 - * 439 Bulletin de l’Académie Impériale 440 Dem Vorstehenden zu Folge scheint es somit mi- neralogisch und chemisch begründet, die Zusammen- setzung des Aerolith Stawropol, in 100 Theilen auf 4,096 Grm. berechnet, wie folgt zu betrachten: Hyalosiderit ....... 1,870 Grm. = 45,657, Chrysolith .......... 0,944 » — 23,04» LADrador eve UTI. IIO» Schwefeleisen....0,119 » = 2,95» Nickeleisen ........ (0420 ^» -—. 10,29 » 4,096 Grm. ` 100,027/, Zu erinnern ist hier indessen an das bereits im $ 6 Erwühnte, dass die relativen Mengen dieser Gesteins- gemehgtheile je nach der lokalen Verschiedenheit der Gesteinsbruchstücke selbst, Verschiedenheiten unter- worfen sein werden, wie dies aus dem Schwanken des specifischen Gewichtes solcher lokal Kä ner Bruchstücke schon deutlich erhellt. 8 13. Schon $ 10 ist gezeigt worden, dass das specifische Gewicht der vereinigten Gemengtheile c und d 8 12, die den unlóslichen Bestandtheil des Meteorsteins bilden, durch direkte Wägung ermittelt, mit dem durch Rechnung gefundenen übereinstimmt, wenn die bekannten, den beiden vorausgesetzten Mineralspecien zukommenden specifischen Gewichte mit 3,33 für Oli- vin und mit 2,69 für den Labrador zu Grunde ge- legt werden. In Bezug anf eine solche Übereinstimmung zwischen den gefundenen und den berechneten Gewichten er- geben sich gleiche Resultate, wenn sámmtliche mi- neralogische Bestandtheile des Aerolith mit den ihnen zugehórigen Gewichten in Betracht gezogen werden. Spec. Gew. a) Hyalosiderit......— 45,657, | 3,300 b) Chrysolith ........ = 23,04». 3,330 c) Labrador .......... zEIB 1A»... 2,690 d) Schwefeleisen...— 2,95» ` 4,83 e) Nickeleisen....... = 15 35»...5.206 Für den Hyalosiderit giebt Walchner das aller- dings auffallend leichte Gewicht 2,875 an; ich halte mich für berechtigt für den Bestandtheil a das Ge- wicht 3,3 anzunehmen. Das speeif. Gewicht für d ist das dem Schwefelkies zukommende. Für e ist das von mir direkt beobachtete Gewicht nach 8 6 in Anwen- dung gebracht. Die direkte specif. Gewichtsbestim- mung hatte $ 6 B für das a, b, c und d enthaltende Steinpulver als Ganzes 3,2294 gegeben. Die Berech- nung nach obigen Elementen giebt für die Summe a+ b + c + d ein specifisches Gewicht von 3,2351. Werden die fünf Werthe von a bis e der Berechnung des specifischen Gewichts des gesammten Meteor- steins zu Grunde gelegt, so ist das Resultat 3,4374, welehes von dem Werthe 3,5746, der (S 6) als das mittlere specif. Gewicht des Aerolith Stawropol ange- nommen worden, zwar abweicht, jedoch dem einen der an verschiedenen Fragmenten des Meteorsteins beobachteten Gewichte 3,479 8 6 A bedeutend näher itt. Ohne einen entscheidenden Werth auf diese Derech- nungen und deren Resultate zu legen, der ihnen wohl niemals zugeschrieben werden kann, halte ich die nachgewiesenen, durchaus zwanglos sich-ergebenden Übereinstimmungen zwischen den gefundenen und den gesuchten specifischen Gewichten als Bestütigung der chemisch -mineralogischen Schlussfolgen dennoch der Beachtung keineswegs für unwerth. Die treffliche Abhandlung N° X. v. Reichenbach's über die chemische Beschaffenheit der Meteoriten (N° 7 des Bandes CVII. der Poggendorff. Ann.) erhielt ich am Schlusse dieser Mittheilungen. Sie gewährte mir die Befriedigung, in der Analysentafel der Meteoriten nach der Ähnlichkeit ihrer elementaren Zusammen- setzung geordnet, die Stelle sogleich zu erkennen, welche Stawropol in der Reihe seiner kosmischen Heimathsgenossen einzunehmen hat. Wie zu erwar- ten schliesst sich dieser Meteorit auch in seiner che- mischen Beschaffenheit mit dem Rechte nächster Ver- wandtschaft ganz besonders an Wenden, Erxleben, Seres und Blansko an. Tiflis im April 1860. ken | Bericht über die magnetische Expedition in der Umgegend der Insel Jussary. von E. Lenz. (Lu le 21 septembre 1860.) Ich erlaube mir in dem Folgenden eine kurze Übersicht zu geben über die Leistungen meines Soh- nes. auf der Expedition nach Jussary , welche . Akademie zur E n malie in den etduiititiotitalion Erscheinungen im vo- 441 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 442 rigen Sommer veranstaltet hat, und es freut mich anzeigen zu können, dass die Beobachtungen um Jus- sary vollstándig in dem Umfange gelungen sind, wie sie von der Akademie projectirt wurden. Da die Be- rechnungen noch einige Monate Zeit nehmen werden, so scheint es mir Pflicht zu sein, die Akademie schon jetzt wenigstens davon in Kenntniss zu setzen, was geschehen ist und welche Genauigkeit der Resul- tate durch die angewendete Beobachtungsmethode verbürgt wird. Da es bei Ermittelung des eigentlichen Sitzes einer localen Störung der erdmagnetischen Verhältnisse weniger auf absolute Genauigkeit der einzelnen Be- obachtungen, als auf möglichste Vervielfältigung und Vertheilung: der Beobachtungspuncte ankómmt, so war in der Instruction, welche Hr. v. Kupffer und ich dem Beobachter vor seiner Abreise ertheilten, demselben gerathen worden, die Beobachtungsme- thoden möglichst zu vereinfachen und dazu die vor- trefflichen Karten zu benutzen, welche von der Ad- miralität in Folge der Küstenaufnahme von Reineke und anderen edirt worden sind. Dadurch konnten die Declinationsbeobachtungen in mancher Hinsicht vereinfacht werden, indem zur Bestimmung des Azi- muths nicht bloss Sonnenbeobachtungen am Morgen und am Abend benutzt wurden, sondern bei hohem Stand der Sonne das Einstellen auf terrestrische Ob- jecte (Leuchtthürme, Lootsensignale etc.) angewendet wurde, wo deren Lage auf den Karten genau ange- geben ge? Bei den Inclinationsbestimmungen wurde dadurch an Zeit gewonnen, dass auf das Inclinatorium ein Compass aufgesetzt wurde zur Einstellung der Ebene des Kreises in den Meridian; dabei hatten vorläufige und auch später öfters wiederholte Vergleichungen mit der gewöhnlichen Methode der Einstellung, durch das Inclinatorium selbst, die Gewissheit ‚gewährt, dass geg den Compass die Lage des Meridians bis auf ^^ genau. erlangt wurde, was für Inclinationsbestim- mung hinlänglich genau ist. Für die Intensität begnügte der Beobacliteë sich mit Bestimmungen der relativen Intensität , wie sie | aus der Schwingungsdauer derselben Nadel an den verschiedenen Punkten erlangt wurde, und. M» an ein Paar. Orten. wurden absolute Basti ur ; die E: des magnetischen Moments der schwingenden Nadel eine genügende war, beweist ausserdem die Überein- stimmung, welehe 3 Nadeln bei Bestimmung der re- lativen Intensitüt zeigten. Aus dem Obigen kann die Klasse ersehen, dass die gemachten Beobachtungen, von Seiten ihrer Genauig- keit, mit. Bestimmtheit ein befriedigendes Resultat SSC E lassen. Es bleibt mir noch übrig, der Klasse eine Übersicht über die Zahl und Vectheiling der Beobachtungspunkte zu geben, wobei ich noch erwüh- ne, dass an jedem dieser Punkte alle 3 Coordinaten: die Declination, Inclination und Intensität bestimmt worden sind. Die ersten Beobachtungen wurden auf Jussary selbst und in der nüchsten Umgebung der Insel ge- macht. Auf der Insel selbst sind 32 Beobachtungs- punkte vorhanden, zum grössten Theil an der Küste derselben; nur auf wenigen Punkten ist es móglich in das joie der Insel vorzudringen, da sie aus wil- den Felsmassen besteht, die mit so dichtem Walde bedeckt sind, dass dem EE weder eine Aus- sicht auf hà Meer, noch auf den Himmel gewührt wird. Auf den ee umgebenden Skären ist auf ' 140 Punkten beobachtet worden; in der nächsten Nähe der Insel sind die Beobachtungspunkte dicht an einander gedrängt, nur wo kleine Inseln nahe an ein- ander liegen und wo die magnetische Anomalie nicht sehr hervortritt, sind einige Inseln übergangen wor- den. Weiter von Jussary nach NW. nehmen die Ano- malien ab, dort sind die Beobachtungen seltener und in immer grösseren Zwischenräumen gemacht, sie werden nach Eknäs zu noch seltener und schliessen mit Beobachtungen in dieser Stadt. — Aus dieser kur- zen Übersicht der Vertheilung der Beobachtungspunkte wird die Klasse die Überzeugung erlangen, dass alle Daten einer definitiven Erforschung der Anomalien vorhanden sind, indem die Resultate aus 172 Punkten hergeleitet werden können. Das für die Beobachtungen ungemein günstige Wetter im Juni und Juli des verflossenen Sommers machte es meinem Sohne möglich, die Beobachtungen um Jussary früher zu beendigen, als wir gehofft hat- ten, und ich glaubte daher die Aufgabe schon in die- sem Jahre erweitern zu können, besonders da die für diti ti ittel noch einen Über- Controlle, angestellt. Dass. „übrigens die er schuss. zeigten ‚und mit einem ganz unbedeutenden 443 Bulletin de l'Académie Imperiale 444 Zuschuss ähnliche Bestimmungen wie in Jussary, auch noch auf der Insel Worms erhalten werden konnten, auf welcher, wie die Klasse aus meinem frühern Auf- satze weiss, die Anomalien in Vertheilung der mag- netischen Kraft ebenfalls sehr bedeutend sind. Ich schrieb meinem Sohn daher, sich aus Finnland dort- hin zu begeben und wo móglich schon in diesem Som- mer auch diesen Theil der magnetischen Anomalie zu erforschen. Er reiste daher am Ende Juli aus Hel- singfors über Reval und Hapsal nach Worms und hatte dort bereits an 2 Punkten die Beobachtungen absolvirt, als der Umsturz des Karrens, auf welchem seine Instrumente von einem Ort zum andern trans- portirt wurden, seine Haupt - Instrumente in der Art beschädigte, dass sie an Ort und Stelle nicht reparirt werden konnten. Dieses machte allen weiteren Beob- achtungen ein Ende, und so kehrte der Beobachter denn im August nach Petersburg zurück und musste sich über das Misslingen dieser letzten Beobachtungs- reihe dadurch trósten, dass die Vollendung der ur- sprünglich für diesen Sommer ihm gestellten Aufgabe vollkommen gelungen war. Den 21. September. Extrait d'une lettre de M. Abich à M.Fritz- sche sur son voyage au Daghestan. (Lu le 21 septembre 1860.) Der zweite Abschnitt meiner Wanderungen wird mit meiner Rückkehr nach Daghestan am 10. August von hier aus beginnen und meine Aufgaben für die südöstliche Hälfte des Kaukasus zum völligen Ab- schluss bringen. Die geologische Aufnahme jenes merkwürdigen Gebirgslandes, welche noch im vergan- genen Jahre ein Ding der Unmöglichkeit gewesen wäre, wird dann planmässig durchgeführt sein. In den aussergewöhnlichen und grossartigen Bildungen, die das Innere Daghestan’s auf eine gewiss die Er- wartung eines Jeden übertreffende Weise gestalten, treten Thatsachen der wichtigsten Bedeutung für die heutige Wissenschaft mit einer Klarheit und Bestimmt- heit in die Erscheinung, welche in diesem Grade wohl nur selten und ausnahmsweise der geologischen Be- trachtung sich darbieten. Alle jene grossen That- | sachen sind die mannichfach modificirten aber stets mit gleicher Schärfe ausgeprägten Ausdrücke von Bildungsgesetzen, deren einheitliches und durchgrei- fendes Wirken für den gesammten Kaukasus ich vor- auszusetzen längst berechtigt war. Ein durch sorgfäl- tige correspondirende Beobachtungen in Schura sicher- gestelltes barometrisches Nivellement und sehr zahl- reiche mit einem verbesserten Instrumente angestellte geotektonische Messungen werden im Stande sein, der Beweisführung dieser Sätze geometrische Schärfe zu verleihen. Über Erhebung und Entstehung von Gebirgsketten und deren Gliederung überhaupt, vor- züglich aber über Thalbildung, hat mir das Innere von Daghestan Aufschlüsse gegeben, wie ich dergleichen früher noch nicht gefunden habe. Wahrhaft classisch zu nennen-sind die nicht etwa vereinzelt und unver- ständlich dastehenden, vielmehr über weiteste Räume an die Entstehung der Parallelketten geknüpften Er- scheinungen, welche das innerste Wesen der pseudo- und metamorphischen Aktionen angehen. Auf untrüg- liche Weise erläutern sie den naturhistorischen Zu- sammenhang, der zwischen ganze Gebirgstheile zusam- mensetzenden Dolomit- und Gyps-Zonen, und umfang- reichen Schwefel-Ausscheidungen und Chlornatrium- Anhäufungen stattfindet, welche ihren Sitz in jenen Zonen haben. Der Schwefel erscheint gediegen, con- glomeratartig und derb dem Gyps und Alabaster ein- gesprengt; das Kochsalz theils als Quellenbestand- theil, theils in fester Form Spalten ausfüllend und dolomitische wie Gypstrümmer breccienartig verket- tend. Auf das genaueste den einfachen Grundzügen der orographischen Plastik sich anschliessend, durchzie- hen diese merkwürdigen Zonen endogener Gebirgs- metamorphosen Daghestan von SSO — NNW. Das nahe Aneinanderrücken und gegenseitige sich Schaa- ren der parallelen Gewölbketten, welchen jene Zo- nen angehören, bedingt die hohe Wasserscheide, die bisher unter dem Namen des «andischen Gebir- ges» auf nüseren Kartet wie in der allgemeinen Vor- stellung, Į ] y hti gt den Werth und die Bedeutung eines selbstständigen Gebirgszuges in An- spruch genommen hat, welcher vom kaukasischen Hauptkamme in der Dhina von SW nach NO ab- zweigt. Als die Träger und Begränzer constanter geognostischer Horizonte rücken jene Gewölbketten noch jenseits der andischen Wasserscheide in westli- cher Richtung auf weite Entfernungen fort, in typi- 445 des Sciences de Saint - Pétersbourg. 416 scher Wiederholung eines gewissen Ensemble orogra- phischer Formen die Grundzüge eines grossen Theils der nórdlichen kaukasischen Vorberge bedingend. Die Hauptschlüssel für Probleme ersten Ranges der kau- kasischen Geologie liegen im Daghestan. Ihre Ergän- zung finden sie im Gebiete der krystallinischen Ge- steinszonen der Centralkette des nordwestlichen Kau- kasus, insbesondere im Innern jenes mächtigen hemi- sphärischen Berglandes, dessen Mittelpunkt der El- buruz einnimmt. Das Fehlen körnig - krystallinischer Gesteine im Daghestan bildet den stärksten geognosti- schen Gegensatz zwischen jenen beiden Bergländern, welche in so mancher wichtigen physikalisch-geologi- schen Beziehung mit einander zu parallelisiren sind. Das, vollkommene Gletscher tragende, Bogos-Gebirge, welches auf der Gränze des oberen und unteren Da- ghestan die absoluten Höhen des kaukasischen Haupt- kammes in seinem Süden überbietend emporsteigt, wird einzig und allein von Schiefer und Sandstein ge- bildet. Diese Flötzgebilde ordnen sich mit concordan- ter Lagerung und in petrographisch ganz allmähli- chem Übergange jüngeren, gleichfalls psammitischen und pelitischen Gliedern desselben Formations-Gan- zen unter, welche Steinkohlen, mitunter von treffli- cher Beschaffenheit, aber leider geringer Mächtigkeit, in grosser Verbreitung einschliessen. Als sichere Do- cumente ihrer geologischen Stellung beherbergen diese Sandstein - und. Schieferbildungen, neben schönen Pflanzenresten, in sphärosideritreichen Septarien oder abgeplatteten Geoden eingeschlossene Ammoniten, Be- lemniten, Posidonien ete., sämmtlich solche Arten re- präsentirend, welche im braunen Jura L. v. Buch’s und im schwarzen Jura bis an die Grünze des eigent- lichen Lias oder terrain toarcien d’Orbigny’s vor- kommen. Daghestan, die Tschetschna mit ihrem schönen Molassenterrain inbegriffen, besitzt einen Reichthum von Naturverhültnissen, welche durchaus nicht unter ihrem Werth angeschlagen werden dürfen. Es resulti- ren dieselben aus dem eigenthümlichen Bau und der geognostischen Beschaffenheit des Landes und ha- ben ihren Schwerpunkt entschieden in der bedeuten- den klimatischen Differenzirung der verschiedenen Landestheile, die in sehr weitem Umfange insbeson- dere der Viehzucht, dem Garten-, dem Wein- und Seidenbau günstig ist. Daghestan, ausgesogen durch die Lasten eines vieljührigen Krieges, ist jetzt ver- armt; aber es scheint mir die Bedingungen zu einer Entwicklung in sich zu tragen, welche in den Händen europüischer Cultur nicht ermangeln würde, rasch mit Erfolgen emporzublühen, durch welche jenes Land in die Reihe analog begabter, sich dureh Wohlstand auszeichnender europäischer Gebirgslünder eintreten kónnte. Ob ein solches Resultat indess jemals mit einer muhammedanischen Bevölkerung zu erreichen ist, deren fanatischer Glaube sie meines Erachtens durchaus unfähig macht, sich höherer Civilisation zu fügen, die auf christliche Gesittung allein lebensfähig zu basiren ist, betrifft eine Frage, deren Beantwortung ich für sehr schwierig halte. Bei dem Mangel an Erfolgen, den die Nachforschun- gen und Schürfe nach bauwürdigen Steinkohlen für das dringende Bedürfniss der Truppen bis jetzt in Daghestan gehabt haben, war es mir erfreulich, meine Voraussetzungen von dem Dasein bedeutender Torf- massen in Awarien rasch bestätigt zu sehen. Während meiner Anwesenheit auf Gunib vor 8 Tagen erhielt der General Lasarew daselbst die Proben eines sehr guten Wurzel- und Fasertorfs. Sie bezogen sich auf Torflager, deren eins mindestens 30,000 Cubik- Ar- schin Müchtigkeit besitzt; es waren dieselben von dem Capitain Kamenew in Awarien aufgefunden, der 10 Tage. mich auf meinen Touren daselbst und in Bogu- lal begleitet hatte. Die beruhigende Gewissheit scheint jetzt gewonnen, dass Torflager, wenn auch nicht von besonderer Dicke, aber doch sehr brauchbarer Natur des Brennmaterials, in hinreichender Verbreitung in den Haupttheilen Daghestans vorhanden sind, um dem dringenden Bedürfniss auch für den kaum vorauszu- setzenden Fall zu genügen, dass es fortgesetzten Be- mühungen nicht gelingen sollte, im Daghestan bau- würdige Steinkohlenpflötze aufzufinden. Nachricht von Quell Geschichte Russ- Jands.vornehmlich aus schwedischen Ar- ehiven und Bibliotheken. von C. Schip- ren. (Lu le 28 septembre 1860.) Der Kaiserlichen Akademie der Wissenschaften bin ich durch das Wohlwollen, mit welchem sie mir im Interesse Schwedischer Archivforschungen die Em- pfehlung der Kaiserlich Russischen Gesandtschaft zu 447 Bulletin de l'Académie Empériale 1248 Stockholm vermittelt hat, zu einem Berichte über die freilich dürftige Ausbeute an eigentlich Russischen Geschichts-Quellen verpflichtet, welche während eines achtwöchentlichen Aufenthalts in Schweden in dorti- gen Archiven und Bibliotheken nachzuweisen mir hat glücken wollen. Dabei glaube ich die Veranlassung meiner Reise und die Umstände, welche mir eine grössere Ausbeute nicht gegönnt haben, in Kürze be- rühren zu müssen. Als mich im April dieses Jahres der Herr Obrist, Baron v. Toll auf Kuckers, bekannt durch die Mit- herausgabe der liv - esthlündischen Brieflade, auffor- derte, ihn nach Stockholm zu begleiten, galt uns bei- den als Zweck unserer Reise die möglichst umfas- sende Erschöpfung der in Schweden vorhandenen liv- lündischen Geschichts-Quellen. Ein kurzer Aufenthalt an Ort und Stelle genügte zur Einsicht, dass bei ih- rem unerwartet grossen Reichthum selbst eine flüch- tige Übersicht des ganzen Vorraths in der zugemes- senen Zeit nicht zu gewinnen würe und es handelte sich dann nur noch um Ausbeutung eines móglichst beschrünkten Zeitraums und um Vorarbeiten für eine künftige genauere Erforschung. Selbst im Sinne die- ser enger formulirten Aufgabe bedurfte es der Anspan- nung aller Arbeitskrüfte, um den gróssten Theil der vorhandenen Quellen auch nur bis zum: Jahre 1562 einmal flüchtig zu durchmustern, einzelne Nummern nüher zu prüfen und eine nahezu erschópfende An- eignung der Quellen für die fünf Jahre 1558 — 1562, den Zeitraum des Untergangs livlàndischer Selbstän- digkeit, zu erzwingen. Wenn ich nun auch hoffen darf, innerhalb der so gezogenen Grenzen des Bedeu- tenden viel gefunden und der Benutzung gesichert zu haben, — über Alles aber, was die livländische Ge- schichtsforschung angeht, wird ein möglichst bald in den Druck zu gebendes Erstes Heft eines «Verzeich- nisses livländischer Geschichts - Quellen in Schwedi- schen Archiven und Bibliotheken» Ausweis geben, — so vermag ich mir andererseits nicht zu verhehlen, wie wenig ich den auf specifisch Russische Geschichts- forschung gerichteten Ansprüchen habe genügen kön- nen, da ich mich fast einseitig habe beschränken müs- sen, Notiz zu nehmen nur von solchen Documenten, welche mir bei der Verfolgung meines Hauptzweckes gelegentlich unter die Hände kamen. Allein selbst bei der Berücksichtigung solcher Documente musste ich, $ um nicht nach allen Seiten ohne Befriedigung zu scheiden, enggezogene Normen einhalten und zwar aus mannigfachen Gründen. Die von der Kaiserlichen Akademie erwirkte Für- sprache des Herrn Grafen Daschkow, Exc., — wel- cher leider noch vor meiner Ankunft in ein deutsches Bad verreist war, — sicherte mir zwar zuvorkom- menden Empfang und Benutzung aller Documente, welche statutenmässig der Einsicht Niemandes entzo- gen werden dürfen; allein weder hat es mir gelingen wollen, freie Bewegung innerhalb der Archivräume, noch Ablassung einzelner Archivstücke in meine Woh- nung zu erwirken, und, — so gross die Bereitwillig- keit der Beamten des Archivs war, mir die Erfüllung meiner Aufgabe möglichst zu erleichtern, so freundlich sie selbst eine Verlängerung der Archiv- Arbeitszeit von den herkömmlichen vier auf fünf Stunden täglich übernahmen, — bei den fast durchweg unregistrirten, ungeórdneten, zudem äusserst reichhaltigen Archiv- Abtheilungen, welchen meine Forschungen vorzugs- weise zugewendet waren, verengten sich 8 Wochen oder, aufs Hóchste gerechnet, 240 Arbeitsstunden, auch bei gewissenhafter Verwendung, zu einer beäng- stigend kleinen Spanne Zeit, welche jede Abschwei- fung von der Richtung auf das Hauptziel fast gebie- terisch untersagte. Dazu fiel mein Aufenthalt in eine Periode der Reichstagssitzungen, welche alle taugli- chen Copisten so sehr in Anspruch nahmen, dass ich ausschliesslich auf die eigene Leistungsfähigkeit an- gewiesen war. In Betreff Russischer Documente waren mir vor- züglich zwei Aufträge ertheilt: von den wichtigeren Russischen Pergamenten photographische Abdrücke, von Ingermanland betreffenden Archiv-Nummern Co- pie zu besorgen. Beide Auftrüge habe ich unerledigt lassen müssen. . a Einen zuverlüssigen Photographen vermochte man mir nicht nachzuweisen; eben sollten die ersten der- artigen Versuche im königlichen Antiquitäten-Cabinet vorgenommen werden. Hätte ich deren Ergebnisse selbst abwarten können, so konnte doch nur eine sorg- fältige Prüfung der russischen Pergamente mich die richtige Auswahl treffen lassen. Unter den Desidera- ten war mir vor Allem eine schwedisch - russische Grenzscheide vom J. 1323 bezeichnet. Ihr Original war im Reichs-Archiv seit Altem nicht mehr angetrof- 449 des Sciences de Saint - Petersbourg. 450 fen worden. Der Abschriften gab es mehrere und keine älter, als vom Ende des XV. Jahrhunderts. Eine kritische Auswahl zu treffen, fand ich keinerlei Musse. Um wenigstens einen kleinen Ersatz zu bie- ten, habe ich von den beiden ältesten im Reichs- Archiv vorhandenen und bisher unbekannt gebliebe- nen russischen Pergament-Originalen diplomatisch ge- naue Copie genommen und dem Anhange dieses Be- richtes einverleibt. Ähnliche Erwägungen bestimmten mich, von einer Copienahme ingermanländischer Schriftstücke für die- ses Mal abzusehen. Von der Ingermanländischen Ca- pitulation vom 16. October 1622 sind mir beispiels- weise fünf Copien unter die Hünde gekommen; drei im Reichs-Archive in unnumerirten Convoluten, zwei in der Universitäts- Bibliothek zu Upsala (Coll. Nordin. Fol. Juridica- Esthonica N° 3 und Coll. Palmskjöld. . Quarto N° XIV. Topogr. Tom. LXVII). Zur Correc- tur des mir an Ort und Stelle nicht zugünglichtn (bis Jetzt einzigen) Abdrucks konnte die Copie einer dieser Copien nicht genügen; es hätte einer genauen Colla- tionirung bedurft; zu dieser aber gebrach es mir an Zeit. Noch misslicher stand es mit der ganzen übri- gen Ingermanländischen Sammlung. Zwar war mir gleichsam zum Voraus eine Indemnitätserklärung zu- gesichert, sofern unter den zu kopirenden Stücken einzelne untergeordneten Werthes oder selbst bereits gedruckte sich befünden; allein dabei hatte jedenfalls die Meinung obgewaltet, es liessen sich heute im Reichs - Archiv nur noch zerstreute Nummern oder höchstens vereinzelte Convolute auffinden. Sowol eine Auswahl wäre dann eher möglich, als eine Berück- sichtigung wenig bedeutender Stücke allenfalls ge- rechtfertigt gewesen. Nun aber sah ich mich sofort einer überraschenden Fülle von Documenten gegen- über, ohne Möglichkeit, den weit zerstreuten Vorrath auch nur flüchtig zu übersehen. Täglich kamen mir neue Nummern, nicht selten grössere Convolute oder Folianten, unter die Hände. Überall den livländischen Sammlungen ein- oder angereiht, konnten sie nur gleichzeitig mit diesen geordnet und zur Übersicht gebracht werden und ich konnte es nicht über mich gewinnen, ohne Richtschnur und Prinzip Einzelnes herauszugreifen, wo der Gesammtschatz noch zum grossen Theil versteckt blieb. Es ist mir daher nur gegönnt Bericht zu erstatten Tome II. von dem, was mir bisher unter die Hand hat fallen wollen. Um aber einen ungeführen Maassstab des viel bedeutenderen Restes zu geben, bringe ich aus eini- gen älteren, meist unsystematischen Verzeichnissen, zum Theil im Texte meines Berichtes, zum fheil im Anhange, Auszüge und Copien. Eines zu dem Andern hat mir jedenfalls vorlàufige Einsicht in die Mittel und Wege einer künftigen, genaueren Erforschung geöffnet, zu der ich in nicht gar zu ferner Zeit wün- sche zurückkehren zu dürfen. Allein auch Andern hoffe ich für ihre N achforschungen wenigstens einige Fingerzeige geben zu können, wie ich sie für dieses Mal schmerzlich hatte entbehren müssen. Ehe ich an die Aufführung des Gefundenen gehe, glaube ich der Herren erwähnen zu müssen, welche mir bei meinen Nachforschungen freundlich entgegen- kamen, und mit aufrichtiger Erkenntlichkeit gedenke ich dabei vom Reichs-Archiv der Beamten, HH. Dahl- gren, Baron Posse, Grannlund; vor Allen des Gra- fen Oxenstjerna, dessen aufopfernder Gefälligkeit ich den gróssten Theil meines Erfolges danke; vom Königlichen Antiquitäten - Cabinet des Herrn Reichs- Antiquars Hildebrand; von der Kóniglichen Biblio- thek des Herrn Klemming; von der Universitäts- Dibliothek zu Upsala der Herren Fant und C. G. Styffe. Nicht minder aufrichtig fühle ich mich dem gefälligen Archivar des Kammer - Collegium, Herrn Sandberg, verpflichtet. Da meine Reise mich über Reval führte und ich Gelegenheit fand, einige vor Kurzem im Revaler Schlosse aufgefundene Convolute in Musse zu unter- suchen, so glaube ich meinen Bericht, der nach den Fundorten in drei Hauptabschnitte zerfallen mag, mit einer Übersicht der in Reval geprüften Documente eröffnen zu müssen. Wie geringfügig sie den schwedi- schen Schätzen gegenüber erscheinen: da mir einmal die Musse zu ihrer erschöpfenden Benutzung gegönnt war, mögen sie eine Lücke füllen (so gern ich an ih- rer Stelle wenigstens einen Theil der vielen in Stock- holm unberücksichtigt gebliebenen Archiv - Nummern sähe). l. Reval. Wie viel an ülteren russischen Pergamenten und Papieren die Archive der Stadt und der Ritterschaft heute noch verborgen halten, vermag ich nicht abzu- 9 < 451 Bulletin de l'Académie Imperiale 452 schätzen. Meine persönliche Einsicht betrifft nur ei- nige hundert Blätter aus dem XVI. und XVII, Jahr- hunderte und in dieser Sammlung fanden sich folgende russische Documente: 1) Deutsche Translate von 32 Pässen und Zollscheinen für Handelsleute aus Nowgorod, Pleskow, Petschur, Dorpat und Iwangorod zur Handelsfahrt nach Re- val oder Narva; mit Angabe der Namen des Aus- stellers und der Handeltreibenden, der Zahl ihrer Begleiter und Wagen, der Art und des Betrages ihrer Waaren, aus den Jahren: 7167 (14. NN.); 7168 (11.); 7169 (6.); 7186 (1.). Aussteller: Der Erbstatthalter Woywod zur Pless- kov, Stollnick, Knes Iwan Andreewitz Gawan- | sskoy. 7167. 7168. Der Namestnik zu Pleskow, Knes Gregory Se- menowitz Kuräkin. 7168. 7169. Das Kloster zu Petzur. 7167. Der Woywode zu Dörpte Bogdan Iwanowitz Ordin Naschokin. 7167. 7168. Der Namestnik zu Colmogrod, Knes Wolodimer Demitrewitz Dolgorukow. 7186. Waaren: Zipollen, Knoblauch, Haselnüsse, Pfeffer- kuchen, Fisch. — Jufften, gebarkte Pferdehaar, Elennshäute, Bockfell. — Geschmolzen Talg, Seife. —Rein Flax, Hennepf, Hedenflax, Hopfen. | — Matten. — Sackleinwand, Leinwand, Zwilch Watman. — Z. B. «A* 1659. 19. Febr. Ist Auff Befehl des grossen Herren Zaaren Vnd Grossfürsten Alexe Michae- lowitz Aller grossen, kleinen vnd weissen reus- sen selbst Erhaltern, Nacher lieflandt abgelassen Vnter dem Kloster von Petzur gesessenen Ein- woner: Namens Osiff Semenofsin Jamlenin "Nebst seinen Cammeraten Mit Ihren Wahren, ` Nemlich Mit flax: henpf: tallig; gebarckt leder, Zipollen, Buckleder: Auff 9 Schlitten von dieselbe Ihren Wahren haben sie auff der pitzurschen Zoll- hause, Vermueg des Grossfürsten Order Ihre Zol- len nemlich 2'/ pr. Cento richtig bezalt: Dieses Ist Ihnen Auff der petzurschen Zollhause Zur ge- gezeugniss Mittgeteilet worden.» 2) Eine Reihe russischer Pässe und Anträge zur Ver- folgung entlaufener Bauern, Strelitzen u. a. dgl. auf schwedisch-estländischem Gebiete, aus den Jah- ren 7168, 7176, 7180, 7184, 7187, 7191. Eine Specification der wichtigeren Stücke s. Anhang, p. 464. 465. 3) Russische Pässe zum Behuf der Verfolgung geraub- ter oder vorenthaltener Güter, zur Beitreibung ausstehender Schulden u. dgl. m. aus den Jahren 7168 und 7197. S. Anhang, p. 465. 466. 4) Documente über Schuldforderungen und private Beschwerden von russischer Seite aus den Jahren 7164, 7168, 7180, 7207; ferner eine officielle Klageschrift über Handelsbehinderung vom 25. Juli 7200 und eine Reihe undatirter Correspon- denzen in Handelsangelegenheiten. S. Anhang, p. 466 — 469. 5) Russische Erwiederungen auf schwedische Antráge und Klagebriefe aus den Jahren 7167, 7168. S. Anhang, p. 469 — 471. 6) Russische Correspondenzen im Interesse der russi- schen Kirche, aus den Jahren 7190, 7196. S. Anhang p. 471. 7) Schwedische Pässe zur Reise nach Russland und eine Klageschrift des schwedischen Residenten Ad. Eberschildt über Handelsbeschränkungen von russischer Seite, dat. Moscau den 24. Juli 1667. S. Anhang, p. 471 — 473. 8) Eine Reihe verschiedenartiger Register, Verzeich- nisse russischer Kriegsgefangener u. a. dgl. Darunter: a) Poemmee Beamoro T'oeyzapa Ero: Hapexoro peAuueerBa Cepe6psnbiwb H wbiubr CYAAMP, KOTO- phie BB kapa64b mmosewna Meana aHcBe3mHa koropo’ kapa6ub Bocrpose Esee (Ösel). Vollständig mitgetheilt im Anhang, p. 473. 474. b) Pocunch "TO Bb KOJuBàH" — — H WTO y KOBO HOCTABIEHO. Unterzeichnet: l'acrb neTp# Mukeoop?. II. Stockholm. In Stockholm betrafen meine Nachforschungen ‚das Schwedische Reichs-Archiv, das Archiv des Kammer- Collegium und die Königliche Bibliothek. Von d drei Fundorten werde ich einzeln handeln. 453 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 454 DR. a. Das Schwedische Reichs-Archiv, Im Schwedischen Reichs- Archive lassen sich für den Zweck dieses übersichtlichen Berichts zur Zeit fünf Gruppen von Sammlungen unterscheiden: 1) Die eigentlich Schwedische Abtheilung, fast vollständig geordnet und in vielen hundert Folianten nach den Hauptrubriken: Registraturen, Diarien ff. ff. aufge- stellt. Dass sich hier der werthvollste Aufschluss über alle Beziehungen zwischen Schweden und Russland von der Zeit Gustavs I. Wasa an finden lässt, ist ohne Weiteres verständlich, auch habe ich mir durch gelegentliche Einsicht die vollste Überzeugung davon verschafft. 2) Die Collectio Oxenstjerniana, zur Zeit Gustav Adolphs von Axel Oxenstjerna begründet, und erst in neuerer Zeit für das Reichs- Archiv ange- kauft, wohlgeordnet und registrirt, reich an Cor- respondenzen, welche en. betreffen; zum ` Theil gebildet aus verschi t lungen, welche während een Kriegsläufte aus Russland und den Ostseeprovinzen nach Schwe- den entführt wurden. Aus dieser Abtheilung des Reichs- Archivs‘ rühren unter Anderm die beiden russischen Originale auf Perg. vom Jahre 1421 und 1448, welche in getreuer Copie im Anhange vorliegen. 3) Zwei kleinere, übersichtlich geordnete Sammlun- gen unter den Titeln: Polonica und Moscovitica ; sie bestehen aus solchen Documenten, welche bei der Aufstellung der schwedischen Abtheilung (sub 1.) und sonst gelegentlich den Schwedischen Ar- chivaren unter die Hand kamen und zusammenge- legt wurden. An sie schliesst sich ein oft schon benutzter Folioband «Moscovitica» 1340 — 1661, mit Copien schwedisch-russischer Friedensschlüsse. 4) Eine erst zum kleinsten Theile selbst nur flüchtig durchmusterte Sammlung der verschiedenartigsten Documente aus Vorrüthen im Archive des Kammer- Collegium; in neuerer Zeit an das Reichs - Archiv übergegangen und mindestens für die Geschichte Ingermanlands nicht ohne Aussicht auf Ausbeute. 5) Die engere liv-estländische Sammlung, theils zu ver- schiedenen Zeiten aus Reval, theils im J. 1621 | Indessen darf jetzt das ehemalige wendensche Or- dens-Archiv als in Stockholm wiedergefunden an- gesehen werden. Auch ist diese ganze Sammlung reichhaltig an Quellen zur russischen Geschichte und namentlich für Ingermanland die allerergiebig- ste Fundgrube. Von diesen Gruppen habe ich vorzüglich die letzte, und auch diese nur zum kleineren Theil, durchfor- schen können. Gänzlich bei Seite habe ich die dritte «Moscovitica» gelassen, schon weil ich annehmen musste, dass die russischen Gelehrten, welche vormals im Reichs-Archiv gearbeitet, vorzüglich den bereits ausgesonderten und geordneten Collectionen ihre Auf- merksamkeit zugewandt hätten. Von der Collectio Oxenstjerniana habe ich nur einige Fascikel in Au- genschein genommen und gerade in ihr die beiden ältesten russischen Originale auf Perg. aufgefunden , welche, nebst den in der fünften Gruppe aufbewahr- ten, folgende Reihe russisch - livländischer Friedens- instrumente darstellen. 1) O. J. (1421) d. Gross-Nowgorod. Vereinbarung zwischen den Boten des Ordens- meisters und Gross- Nowgorod bis zu einer acht Tage vor Fastelabend nach Narva ausgeschriebe- nen weiteren Beredung. — Russ. und Deutsch. Mit 6 russ. Wachssiegeln an seidenen Schnüren. Im Anhang mitgeth., p. 475 — 478, unter N. I. 2) 1448. Febr. 27. d. Gross-Nowgorod. Vertrag zwischen den Boten des Ordensmeisters, des Bischofs von Dorpat, der Stadt Dorpat einer- seits, andererseits Gross- Nowgorod. — Russisch und MT" Mit 3 russ. Bleisiegeln an seidenen D M Im Anh. mitgeth., p. 478 — 484 unter N. II. 3) 1509 (7017). d. Gross-Nowgorod. : Stillstandsbrief auf vierzehn Jahre zwischen dem Zar Wassil einerseits, andererseits dem Ordens- meister, dem Erzbischof von Riga und dem Bi- schof von Dorpat. — Russ. und Deutsch. Mit noch erhaltenen 8 Siegeln (darunter eines in Blei); und zwar 6 russischen, einem des Ordensmeisters und finem des Erzbischofs. . aus dem nach Mitau geflüchteten D. Ordens-Archiv | 4) 1509. März 25. (7017. ev mäpra. ke) d. mach Schweden entführt; fast ganz ungeordnet Gross-Nowgorod. x 455 Bulletin de l'Académie Impériale 456 Stillstandsbrief auf vierzehn Jahre zwischen dem Zar Wassil und dem Ordensmeister Wolter v. Plettenberg. Russ. und Deutsch. Mit noch erhaltenen 3 russ. Wachssiegeln. 5) 1521 (7030). d. Gross-Nowgorod. Zehnjähriger Waffenstillstand zwischen dem Zar Wassil und dem Ordensmeister W olter v. Plet- tenberg. Russ. und Deutsch. Mit noch 1 russ. Siegel. 6) 1550. Aug. 23. (7058). d. Gross-Nowgorod. Stillstand zwischen dem Zar Iwan Wassilje- witsch einerseits, andererseits dem Ordensmeister Hermann v. Brüggeney, dem Erzbischof, den Bischófen in Livland. Russ. und Deutsch. Mit 4 Siegeln, und zwar 2 russischen, einem des Ordensmeisters und einem des Erzbischofs. 7) 1554. Juni 18. (7062). d. Gross-Nowgorod. Fünfzehnjähriger Stillstand zwischen dem Zar Iwan Wassiljewitsch und dem Ordensmeister Heinrich v. Galen. Russ. und Deutsch. Mit noch erhaltenen 3 Siegeln, und zwar einem russischen, einem des Ordensmeisters und ei- nem des Erzbischofs. Einige dieser Urkunden zeichnen sich durch ihr riesiges Format aus. Die beiden ältesten enthalten den russischen und den deutschen Text auf demsel- ben Pergamentstücke nach einander geschrieben; die anderen fünf bestehen je aus zwei durch die Siegel- schnüre verbundenen Pergamentblättern, deren erstes den russischen, das zweite den deutschen Text enthält. Den ganzen Vorrath der im Jahre 1621 aus Mitau nach Stockholm entführten russischen oder auf Russ- land bezüglichen Urkunden verzeichnet ein altes, wol schon im XVII. Jahrhundert aufgenommenes Register, dessen betreffende Nummern, chronologisch geordnet, weiter unten, im ER 484 — S», mitgetheilt werden. Ein zweites Varzalthniss und zwar für die russisch- schwedischen Beziehungen von Bedeutung, bringt ein in den neunziger Jahren des XVII. Jahrhunderts von dem Reichs- Archivar Palmskiöld aufgenommenes | Register, welches in einem starken Folioband unter dem Titel: «Alm. Tit. Reg. frán. Áldste Tider till omkring 1690 talet» im Reichs- Archiv aufbewahrt wird. Einen Auszug habe ich gleichfalls geglaubt, im Anhange p. 487 fgg., liefern zu müssen. Mit Ausnahme des oben angeführten Verzeichnisses, erfreuen sich die auf livländisch-russische Verhältnisse bezüglichen Beweisstücke keiner Registrirung. Eine gróssere Sammlung, meist deutsch geschriebener, habe ich, zunächst im Interesse livländischer Geschichts- forschung, copirt; es sind zum Theil Briefe an russi- sche Wojewoden und Befehlshaber, Briefe der russi- schen Feldherren an Comthure und Hauptleute; Rath- schläge; Zeugenverhóre; Instructionen und Gesandt- schafts- Berichte, fast alle aus der Zeit von 1558 bis 1562. Doch greifen einige, welche ich gelegentlich herausfand, in das XV. Jahrhundert zurück und von diesen gebe ich als Beispiel im Anhange, p. 482—484, eine Nummer, welche zugleich eine Lücke in der Na- piersky'schen Sammlung Russisch-Livländischer Ur- kunden ausfüllt. Zerstreut finden sich mehr oder weniger erhebliche Urkundencopien in verschiedenen Miscellancodices, unter welchen ein, für die livländische Geschichte hóchst wichtiger Codex des XVI. Jahrhunderts in der Coll. Oxenstjern. meine Aufmerksamkeit besonders in Anspruch nahm. Auf Russland beziehen sich folgende Nummern dieses Codex: | Copie des Lantfredes tho Lifflant gemaket mit den Russen bi Mester Wolter van Plettenbergs tidenn. d. Gross Nowg. 5017 (l. 7017) März 25. (vergl. oben N° 4.) (Copirt). Krutzkussung des Kopmans Fredes Durch her o 0- han Buck vnd her Arnt von Lon, von Dorbte her Johan Viant vnd her Johan Rotgers van Reuel In namen der Ixxiij Stete vorsigelt. 7022. Im Mai. (Copirt). Dusse nachfolgende Artickul mogen à: Russen vnnd nicht anders verkopenn so idt von oldinge ock geholden. In einer zu Dorpat aufgestellten abge mit folgendem Titel: Anno MV° vnd acht vnd twintich Donnerstags nach Reminisscere Ist nachfolgende ordenung vp de Russen vnnd ander Artickel vonn den verorden- ten des Ersamen Rades vnnd der gemeinheit be- ramet vnnd van allenn semptlich darna M beslatenn tho holdende. (Copirt). l 457 des Sciences de Saiut -Pétersbourg. 458 Nowgoroder Schragen aus der Zeit Wassil Iwano- witsch's. (Die Einleitung copirt.) Besonders reich endlich ist die livländische Abthei- lung des Schwedischen Reichs-Archivs an Quellen zur Geschichte Ingermanland’s; nur sind sie weder geord- net, noch auch nur zusammengestellt. Erst eine gründ- liche Durchforschung der ganzen Collection wird ge- statten, ein kritisches Verzeichniss der ingerman- ländischen Documente aufzustellen. Aus einem älte- ren hóchst summarischen Register hebe ich, um einen Maassstab des Vorraths zu geben, folgende Nummern hervor: . Handlingar om Lif-, Esth-, och Kexholms Lin. 1580 — 1590. Est-, Lif-, och Ingermanl. Acta. A — D. Fünf starke Convolute. Privilegien und andere Urkunden, die Stüdte in Lif-, Est- und Ingermanland betreffend. Vol. I. A — 0. Vol. II. P — W. Urkunden, die kirchlichen Angelegenheiten Inger- manlands betreffend. 1685 — 90. - Königliche Resolutionen. 1682 — 83. Livono-Ingrica frän Anders Erikson. 1635. Des Feldmarsch. und Gen.-Gouv. von Ingermanland Graf Fersens Briefe an den König. 1692 — 97. Briefe des ingermanl. Gouvernements. 1693— 98; 1703 — 1704. | Ingermanl. Canzlei-Copiebuch. 1634 — 53. Kexholmske Concepter och Missiver. 1635 — 36. 2 Bände. Kexholmske Commandanters bref. 1656 — 57. Liv-, Est- und Ingermanl. Register, Suppliken etc. Mehrere Bände. Ingriska Reductions Handlingar. 1679. Ingermanländske Reductions Acta. 1680. Acta angáende Allmogens beswür och klagomäl ifrän Kopori och Nóteborgs län i Ingermanland. 1689. Secreterarne Eric Gyllenst jernas och Carl Mór- ners bref om Revision och jordrefningen i Kex- holms Län och Ingermanland. 1643 — 52. Ingermanländske Adelens gravamina vid Riksdagen. 1663. ` | ES Ingermanländske Adelens bref. 1671. El Ingermanlündske och Kexholmske Ridderskapets och Adelens postulata. 1660 — 71. Briefe aus Liv-, Est- und Ingermanland. Von 1638 an. Eine grosse Reihe von Convoluten. Briefe aus Ingermanland. 1663 — 88. Briefe der Stüdte in Est-, Liv- und Ingermanland an die Kónige. 1593 — 1612; 1612 — 1632; 1651— 52; 1660—73; 1674 — 80; 1672 — 82, ff. ff. ff. u. s. W. Von sämmtlichen ingermanländischen und russi- schen Beweisstücken gilt Folgendes: alles oben Ange- führte ist nicht das Ergebniss systematischer Nach- į forschung, sondern nur gelegentlicher Auffindung; kaum eine der verzeichneten Nummern lüsst sich aus dem ungeordneten Vorrath des Reichs - Archivs mit Leichtigkeit herausfinden. Eine planvolle und er- schöpfende Durchforschung der ganzen liv-, est-, in- germanländischen Abtheilung ist um so dringender Bedürfniss. DR, b. Das Archiv des Kammer-Collegium. Die letzte Bemerkung trifft in gewissem Sinne auch das Archiv des schwedischen Kammer-Collegium. Die im Anhange verzeichneten Bände lassen sich nicht an- ders herausfinden, als durch jedesmal erneute Durch- suchung des ganzen Vorraths liv- est- und ingerman- ländischer Beweisstücke. Allein es ist mir wenigstens gelungen, ein vollständiges Verzeichniss des jetzt noch vorhandenen Bestandes einer ehemals unverhält- nissmässig reicheren Sammlung aufzunehmen. Über Aufgabe und Geschäftsordnung des Kammer - Colle- gium giebt den zweckmässigsten Aufschluss die Samling af Instructioner rórande den Civila Fór- - valtningen i Sverige och Finnland. — Fóranstal- tad af Kongl. Samfundet fór utgifvande af Hand- skrifter rörande Skandinaviens Historia. (ed. ©. G. Styffe). Vol. I. Stockh. 1856. Darin: In- Structioner för Kammar- Collegium p. 1 — 123. Der noch heute an der ursprünglichen’ Stelle auf- bewahrte Rest von Beweisstücken belüuft sich —, mit Ausschluss der die Reductionen betreffenden Acten, — für Liv-, Est- und Ingermanland auf c. 950 Fo- lianten, speciell für Ingermanland, mit Einschluss des Län von Kexholm, auf 110 (114) Bände, auf starkem 459 Bulletin de l'Académie Imperiale 460 Papier, in beschriebene Pergamentbogen geheftet , mit alten Archiv - Nummern bezeichnet. Dazu kom- men 11 Volumina, welche den schwedisch-russischen Krieg aus den beiden ersten Jahrzehnten des XVII. Jahrhunderts betreffen, so dass die ganze Collection 121 (125) Foliobände umfasst, theils Jahres-Rechen- schaften der schwedischen Verwalter und Proviant- | meister u. a. dgl., theils Wackenbücher, Zoll- und Muster - Rollen u. a. m. Es lassen sich füglich zwei Abtheilungen scheiden: die eine für Kriegs-, die an- dere für Schloss- und Acker-Verwaltung. A. Die erste Abtheilung würde in folgende Gruppen zerfallen: QAI A Ed | M Lë wein a) DCHWE gsve waltung in Russ- land, namentlich in Nowgorod; aus der Zeit 1610 bis 1613 b) Festungsbauten und Kriegsverwaltung in Ingermanland ; 1582 —1587; 1610 1627; 16995. E uos qud (8) 1 » Von À. b) ist nur ein Band aufgeführt, weil die übrigen zu sehr in den Bestand der folgenden Gruppe gehóren, um áusserlich abgeschieden wer- den zu kónnen. B. Die zweite Abtheilung enthielte, mit Einschluss von A. b), sämmtliche Documente der ingerman- ländischen Schloss- und Ackerverwaltung, nach folgenden localen Gruppen: _ a) Ingermanland im Ganzen oder im Com- - plexe mehrerer Districte; 1621—1627 3 Bände. 2" b) Gdow; 1583 —(1618).......:. bs342(6)» c) Iwangorod; 1581— 1618 ........ 20 » d) Jamagorod; 1582 — 1618........ Bir: e) Koporie; 1582 — 1589 .......... 35 >» f) Nöteborg; 1582— 1686 ......... 8 » g) Kexholm; 1585—1612.......... 14.2 Eine Specification des Bestandes beider Abtheilun- gen enthält der Anhang, p. 497 — 501. II. e, Die königliche Bibliothek zu Stockholm. Aus der Manuscripten - Sammlung der königlichen Bibliothek hat fast nur A. 41, der Codex des Liber Census Daniae, meine Aufmerksamkeit in Anspruch genommen. Die Ergebnisse meiner Prüfung mitzu- theilen, behalte ich mir für eine andere Gelegenheit ben Codex enthaltenen Verzeichnisse der kathol. Pro- vinzen und Diöcesen, welches dem von Miraeus ver- öffentlichten am nächsten kommt, mit. Nachdem näm- lich fol. 84* mit der Zeile: «Archiepat? colocensis q' dr’ rodo» geschlossen hat, folgt auf fol. 84? folgende Liste weltlicher Herrscher: bs d die EN (G)aliz. Imperator romanoru. Katholicus. Imperator constino (sic) Comachie. politanus. Mimanie. in Vi. (R)eges. Vltonie. Jerosolimitanoru. Coalie. Francorum. Mathineclathlín'. Anglorum. a In ruscia. Danorum. Galiz. Norwegie. Kyo. Suethie. Periaslaf. Vngarie. (C)iprie. Vissogaroth. Sardinie. Pinnyssks. Turogh. Aragonie. Meniaskæ. Zernegou. Portugalie. Smolenzkæ. Paltaskæ. Galicie. Driueskæ. Holmgarth. Castelle. Rostov. Nauarrie. Susdal. Boemie. Mumrom. Raesan. Sonst finde ich zu erwähnen eines Bandes aus der Privatbibliothek des Kónigs Sigismund II. August mit folgendem Titel auf dem reichgepressten Leder- deckel: | STRZELBA Y MVNI- || TIA WLASNYM | NAKLDEM || (sie) 1. K. M. SPRA || WIONA W- ROXESLANA. (114 Bl. 4°). Das Verzeichniss umfasst sümmtliche russische Grenzfestungen, und die Festungen Livlands und Li- tauens; betrifft die Jahre 1552 — 1565 und ist für die Kriegsgeschichte jener Zeit nicht ohne Interesse. Endlich gehört allenfalls hierher eine Denkschrift von Philipp von Krusenstern unter dem Titel: Gründtliche Nachricht | vnd Anweisungh | worin- nen die Ruszische Handlung | Fürnemblich be- vor, und theile nur den Schluss aus einem in demsel- stehe, wie es mit der Archangel | schen Farth WILNIE || YNAZAMKIPO- || GRANCNE (sic) ` des Sciences de Saint- Pétersbourg. 462 eigentlich beschaffen, Was für | Zuefälle den Handell auss dem Finnischen Meerbusen | Vor Jahren dohin verjagt, | Vnd auff wasz Arth vnd weise, der | Handel von dannen wieder an- | hero nach REVAL könne | gezogen werden. | Ausz ei- gener Anmerckung dess | Grosz Fürstenthumbs Russlandt vnnd | angräntzender Kónigreiche vnnd| Lünderbeschaffenheit | Zue bezeugung Vnterthe- nigster | devotion | Auffzesetzett | Durch Philip- pum Crusium. J. U. L. VII u. 154 S. fol. Die Widmung an die Königin Christine trägt das Datum: Reuall, den 16 Januarii Anno 1647. Ill. Die Universitäts-Bibliothek zu Upsala. Ein sechstägiger Aufenthalt in Upsala reichte eben nur hin, von einigen der werthvollsten Documente Copie, von einer Reihe minder wichtiger kurze Notiz zu nehmen. Um meinen Hauptzweck nicht ganz zu verfehlen, musste ich es mir versagen, auch nur die bekannte Handschrift von Kotosch ychin in Augen- schein zu nehmen, oder einige, anscheinend wenig belangreiche, rasach geschriebene Hefte näher zu prüfen, wie beispielsweise die beiden folgenden im Catalogo der Coll. Cels. verzeichneten: Octavo. N° 15. Ett Ryskt Msc. innehállande Hym- | ner. Ex. Nitid. (Bónbok. Sec. XVI). Octavo. N°16. Ett Ryskt Msc, uti Geometrien. Ex. Nitidiss. Ebensowenig vermochte ich näher Einsicht zu nehmen in folgende Bände der grossen Collectaneensammlung der Coll. Palmskjöld.: Quarto. N^ XIV. Topographica. Tom. LXVII. In- .germanland. 819 S. - Quarto. N° IV. Acta Publica cum Extraneis. Tom. VIII. Sveco-Polonica. Pars. I. 667 S. Tom.IX. a » Pars. II. 653 S. Tom. X. Sveco-Russica. 732 8. Mehr Interesse hatte für mich ein in er Coll. Nordin. unter verschiedenen Papieren verstecktes Con- cept einer Grenzscheidung zwischen den russischen und schwedischen Eroberungen in Estland aus dem XVI. Jahrhundert u und ‚unstreitig besondere Beachtung nimmt. die Coll. . Manuscriptorum. Gustavi III. Regis | in Anspruch, aus ‚welcher ich eine Reihe von Berich- | ten geheimer Agenten des Königs aus den Jahren 1787 und 1788 copirt habe und gelegentlicher Verwendung vorbehalte. Nachdrückliche Erwähnung verdienen an dieser Stelle nur drei bis vier Nummern und zwar: 1) Eine niederdeutsch geschriebene Erzählung von den Händeln und Kämpfen Plettenbergs mit den Russen, verfasst von einem Zeitgenossen (und Au- genzeugen?) zu Ablasszwecken. Der durch eine Zeichnung illustrirte Titel lautet: Eynne schonne hysthorie van vunderlyken ge- schefithen der heren tho lyfflanth meth den Rüs- sen vnde tartaren. Wahrscheinlich bereits gedruckt; dennoch von mir -copirt, da kaum noch ein Exemplar aufgefunden werden dürfte. Eine näher eingehende Beschrei- bung werde ich an anderm Orte liefern. Inventarium omnium singulorum Privilegiorum lit- terarum Diplomatum et Monumentum (sic) quae- cunque in Archivo Regni in Arce Cracoviensi con- tinentur. Per Commissarios à Sacra Regia Maie- state et Republica ad revidendum et connotandum omnes Scripturas in eodem Archivo existentes de- putatos confectum. Anno Domini M. DC.LXXXIT. 238 (240) Bl. fol. Orig. Im Jahre 1843 vom Brukspatron J. Strokirk auf Ölsboda der Universitätsbibliothek geschenkt. (Kurz angezeigt bereits von Dudik. Forschungen ` in Schweden für Mährens Geschichte. 1852. bes 326 und Beil. F.). Eine genaue Beschreibung gebe ich an Malen Orte. Am zahlreichsten finden sich Regesten auf Polen bezüglicher Pergamente; demnächst folgen der Zahl nach die preussischen, sodann die liv- ländischen: meist werthvolle Notizen von heute weder im Original noch in Copie vorhandenen Ur- kunden. Eine besondere Abtheilung «Moscovitica» verzeichnet die speciell auf Russland ich en Pergamente. 3) u. 4) Zwei Haingii von der en sdischen Gesandtschaft nach Moskau aus den Jahren 1655 ff. Da der Zufall mir die minder bedeutende un- ter das Auge brachte, ehe ich von der Existenz . der unverhältnissmässig wichtigeren erfuhr, beide _ aber mir erst in den letzten Stunden. meines Auf- 2) 463 Bulletin de l'Académie Impériale 464 enthalts bekannt wurden, so erklärt sich die sehr flüchtige Einsicht in die zweite,. gegenüber den genaueren Angaben in Betreff der ersteren. 5) Coll. Cronstedt. N^ 37. Quarto. 40 Bl. (Schwed. Reisetagebuch von Stockholm nach Moskau 1655 ff. von Anders Swenszonn Traana.) Abfahrt aus Stockholm am 20. Juli 1655; Tour über Riga, Wolmar, Marienburg, Neuenhausen; Ankunft in Pleskau am 20. September; in Now- gorod am 1. October; in Moskau am 28. October. Die letzte Aufzeichnung datirt aus Moskau vom l. October 1656. Das Msc. schliesst mit der Schilderung von Hochzeitsfeierlichkeiten. In einer jüngeren Einzeichnung gibt der Ver- fasser Mittheilungen über seinen Lebenslauf. Er wurde geboren im J. 1621 in «Torssegärdh, Hil- lare Sochn, Kinds Häradt, Wäster göthalandh», kam im J. 1635 nach Stockholm, trat als «vale de pey» im J. 1638 bei dem Reichsrath Axell Äkeson in Dienst und im J. 1646 als «Lijf- knicht» bei dem nachmaligen Reichsfeldherrn Gustav Horn; von 1652 an stand er als «Dra- bant» im Solde der verwittweten Königin und wurde nach deren Tode vom Ambassadeur Gu- stav Bielcke als «Drabant vocirt»; in dieser Eigenschaft machte er die Reise nach Moskau mit. Endlich im J. 1659 wurde er als Fähnrich in des Edlen Herrn Casper von Gröningen Compagnie in den Dienst des Königs «vocirt». Damit schliessen die Aufzeichnungen. Coll. Nordin. Quarto. N° 189. Vorn und hinten defect. S. 53 — 764. In der Mitte sind unbe- schrieben S. 417 zur Hälfte, und ganz S. 418, 419, 420. (Dagbok Hollen vid den Ambassade som ifrän Sverige til Muscou af gick 1655.) S. 53 beginnt mit den Worten: «Philip von Krusenstjerna ibland annat ff.» I-r] — Die vorhandenen Aufzeichnungen gehen vom 5. October 1655 bis zum 26. März 1658. Für den nun folgenden Anhang bemerke ich nur, dass die Nummerziffern, so wie die Citate, den Ar- chiv-Registern angehören, aus welchen die Regesten ausgeschrieben sind, und dass sie heute fast durch- gàüngig keine Geltung mehr haben. Dennoch erschien es mir unzweckmässig, sie ganz fortzulassen. Die chro- nologische Anordnung der im «Mitauer Verzeichniss» unsystematisch durcheinandergeschriebenen Nummern ist vom Baron R. von Toll durchgeführt worden. Dorpat, 10. September 1860. — d. ANHANG. A. I. Revaler Urkunden. Zu 2. Specification einiger Nummern. 7168. Juni 8. Die grossen gevollmächtigten Gesandten Dum- noy Dworenin und Namestnik Schatzkoy und der livl. Grenzfestung Wojewod Affonassie Lawrentewitz Ardin Naschokin und deren Collegen stellen einen Pass aus für den Zarischen Reiter Gawrila Wassiljewsin Ananin, um im Revalschen Kreise nach seinem verlaufenen Diener Jakubka Jystakow zu suchen März 11. Der Exbstatthalter zu Pleskow, Okolnitzi und Woywod Knes Danila Stepanowitz Welicko gagin an den Gen. Statthalter zu Reval Bengt Horn: m 10. März c. habe ein Edelmann des pleskowischen Kreises, Wassili Iwanowsin Selnenikow, .berichtet, wie ihm.in der Nacht des 11. Februar von seinen eige- nen Hofsleuten entlaufen seien: Mirosska und Timofe Micheow mit Weib und Kind, nebst zwei Pferden, das eine im Werth von 20, das andere von 10'/, R., mit einem gefütterten, taftenen Frauenrock mit 20 silbernen Knópfen, im Werthe von 10 R., mit einem zweiten Frauen- rock aus Persischem Taft im Werthe von KA R., mit zwei Kesseln, zusammen zu 4'/, R., mit zwei Weiber- rücken aus Zwilch, an Werth 1'/, R. 10 Denningen. — Ferner sind demselben Edelmanne bereits im J. 7170 entlaufen: Dorosska Kosminow mit Weib und Kindern; das Weib Marfa Affonassewna. — Alle diese halten sich zur Zeit im Revalschen Kreise, in den Dórfern zu torbila und polzeka, auf. — Leute und Sachen werden nach den Bestimmungen des Cardis'schen Friedensschlusses zu- rückgefordert. Drinliegend ein Zettel: «Diese sint zwei Bauern, welche diesen Brief mitgebracht und dem russischen Edelmann Wassili Iwanowsin Selnenikow gehóren. — Ich habe sie examinirt und erfahren, ihre Herrschaft sei zur Narve geblieben, sie selbst aber mit diesem Briefe nach Reval gekommen.» — Ferner gefragt: Wo liegen die Dörfer? — Antwort: Im Jew'schen Kirchspiele, Adam Johan von Tysenhausen gehörig. — Frage: Ob, kost- bare Pferde? Antw.: Nein und ziemlich alt; das eine etwa 8 R., das andere höchstens 5 R. werth. — Frage: Ob sie noch andere Sachen mitgenommen? Antw.: Sie wüssten nicht, dass jene das allergeringste mit sich p 7176. 465 des Sciences de Saint: Pétersbourg. 466 nommen. — Endlich baten sie, bald Bu zu wer- Drinliegend ein Zettel. «In Gothart Wellings guth den. — Im Jewschen Im Dorffe Somwer: seint die Kerls so den 7180. Juni 2. (In dorso: a°1672, 17. Juni. Übersetzt, Reval reussen beraubet: wohnhafft, Nahmens Jakusska vnd Ro- 7184. 7187. von Hans Arpenbeck). Pleskowischer Pass nach Reval für den Passkar oder Constapel Timofe Schestakow «selbzehente, postweise », zur Einbringung der entlaufenen Strelitzen Iwassko Iwanofsin und Fetka Jakowlew. Beru- fung auf den Frieden von Cardis. Jan. 15. Der Erbstatthalter von Pleskow, Stolnik, Woy- wod und Namestnik Galizkoi Peter Wassiljewitz Schere- metow an den Gen. Statthalter Bengt Horn In diesem Jahre 7184 sind aus dem Pleskowischen Distriet in den Revaler Kreis entlaufen die Bauern Steppasco Iwano und Maxim Jacoleff mit Weib und Kind und Hab und Gut. Sie zu fahnden, sendet er den E er den Pleskowischen Constapel Jude Jeff- ereoff. Gë? 23. Der Erbstatthalter von Gross-Nowgorod Knes Juri Michaelow Odoiewski an den Gen. Gouv. über Narva und Ingermanland und die Carelischen Gebiete Gustaff Adam Baner: Am 25. Febr. c. berichtete der Edelmann Myron -Gregorivsin Boyschow, dass ihm in diesem Jahre ent- "laufen wären seine Leute: Iwassko Dementiew nebst 7187. Gefährten und gestohlenen Kleidern, Silbergeräth u. a. m. im Werthe von 500 R., sie hielten sich an verschie- denen Orten der Kreise Reval und Narva auf. — An- suchen, dem Myron, sobald er seine Leute heraus- gefunden, zu ihrer Fahndung einen schwedischen Pri- staff beigeben zu wollen. Dec. 15. Der Namestnik von Soutien Knes Wolo- dimer Demetrovitz Dolgorukow stellt einen Pass von Pleskow nach Dorpat und Reval aus für den Pleskowi- schen Edelmann Andrae Fedorowsin Schablin, mit sei- nen Leuten selbvierte, um auf seine entlaufenen Bauern zu fahnden: Jakincka Federow, Martusska Wassilow, Ostrotka Garassemo, nebst Weib und Kind und Habe. Zu 3. Specification einiger Nummern. 7168. Juli 25. Der Zarische Hofrath und Namestnik Schatz- koy und der livl. Grenzfestung Oberwoywod Affonassi Lawrentewitz Ardin Naschokin sammt deren Collegen stellen einen Pass nach Reval und der Umgegend aus für Frola Gawrilow, nach seinen geraubten Gütern zu forschen, welche ihm 7168 in den Fasten auf der . Reise nach Reval genommen wurden und zwar im Jew'schen von den Bauern des Sommerschen Dorfes: Jacob oder Jakusska und Ronimus und deren Cum- panen. Bei dem Überfall wurde Frola selbst so miss- handelt, dass er für todt liegen blieb und bis zum 1. Juli krank lag. Geraubt wurden ihm 32 Ducaten, 15 Rthlr. Species, 20 R. russ. Silbergeld, ein silbernes Kreuz im Werthe von 2 R., —ue von 2 Rth. und eine Mütze, 1 Rub. werth. Tome II. 7164. Nov. 30. nimus vnd Callaus. Im Dorff zu Lüchti seint die Bauern zu finden Nahmens Nikolaus vnd noch ein Bauer dessen Nahme vergessen wie denn auch im Dorf Käyptow ein Baur Namens steffen: welche den Russen, weil Er ge- schlagen gewesen, wieder auffgenommen: vnd bis nach pelmesskul gefurt zu Lande: von dannen haben Ihm Andere Bauern zu Wasser bis Nach Newschloss ge- bracht.» Zu 4. Specification einiger Nummern. XX SL an den Graf Heinrich von Tuhrn. Semen Iwanowsin aus Jaroslaw berichtete: Am 7. Juli 7163 wurden ihm auf Antrag des Moskauer Kauf- manns Fedor Silin vom Revaler Rath Gelder und Waa- ren mit Beschlag belegt. Der Briefsteller ist darüber äusserst verwundert: Simon sei in den zarischen Schatz zu zahlen verpflichtet und sehe sich nun darin behin- dert. Zwar behaupte der Rath, die ergriffenen Waaren gehörten dem Feja Danilowiez, allein selbst dann hätte der Schuldige nur in Russland zur Verantwortung ge- zogen werden dürfen. Auch habe der Rath dem Simon einige Schriften abnehmen lassen und ihn um dieser Schriften willen arretirt, auch von diesen Schriftstücken Copie übersandt, was Alles in Russland nicht gebräuch- lich sei. Um so thörichter aber müsse diese Einmi- schung genannt werden, da sowohl Fedor Silin als Si- mon Gudearow zarische Unterhanen wären und nicht schwedische, und man daheim doch genugsam mit schwe- dischen Rechtshändeln überladen sei. Was aber die er- griffenen Waaren betreffe, so habe der Rath zwar die Sache so dargestellt: als habe er auf Ansuchen Fedor Silins und dem von Daniel Singknecht in Reval über- setzten Schreiben des Priesters wil d, dem Simen Geld und Waaren abzunehmen und aufs Rathhaus zu bringen befohlen; Simon aber würe von demselben Fe- dor Silin, seinem Schwager, in seinem Auftrage nach Reval gesandt worden; auch habe der Rath sich be- schwert, dass Simon viel Rhabarber verkaufe, in wel- chem sich allerlei «gemischet Gut» erweise. Allein der Rath habe auch gewusst, dass Simon von Fedor 15000 Rthir. zu fordern gehabt und dennoch den Fedor nicht gehindert, seine Waaren frei zu verkaufen. Die Waaren . Simons dagegen wurden bei Ewert Galen ergriffen und man versuchte ihm selbst seine Kellerschlüssel, seine Briefe und Bücher zu nehmen. — Den erlittenen Scha- den, welchen Simon zu 550 R. schätze, möge nunmehr der Graf Thurn denjenigen, welche diese Güter und Gelder rechtswidrig in Beschlag genommen, aus ihren Schienen und Beinen klopfen lassen. In diesem Schriftstücke werden noch folgende Per- sonen genannt: Fedor Osornin, der Bürgermeister von 30 Bulletin de l’Académie Impériale 468 Drenteln; Iwan Alexandrow, ein russischer Einwohner von Narwa; der Nowgoroder Kaufmann Iwan Teterin; die Bürger von Reval: Dierich Dahl und Jochim Schultz, welche für Simon Caution zu leisten bereit sind; Hein- rich Schlüter und Bendix von Schaten, welche Russisch verstehen; Melchert Lohman; dazu eine Revaler Raths- person: Conrad Müesler. 7168. Jan. 14. Der Woywod von Dorpat an den Gouverneur von Reval: Simon Gudearoff habe in diesem Jahre dem Woywo- den eine an den Zaren gerichtete Supplik übergeben: er hätte im Jahre 7167 mit dem Revaler Bürger Gódert Kock über die Grenze einen Handel geschlossen, dass letzterer ihm mit der letzten Herbstschifffahrt 200 Stück Hamburger Laaken liefere, wogegen er sich auf den Winter zu einer Partie Hanf und Flachs anheischig ge- macht; wer aber contraetbrüchig würde, sollte 500 Rthlr. büssen. Er, Simon, habe seine Lieferung parat; der Gou- verneur móge daher den Gódert Kock anhalten, entwe- der die Laaken oder die Busse zu entrichten. Drinliegend: Copie des russ. Briefes von Simon Gu- | dearoff. 7180. Jan. 29. Der Erbstatthalter zu Pleskau, Okolnitza, Woy- wod und Namestnik zu Wowota, Knes Constantin Ossi- powitz Scherbatow an den General-Gouverneur zu Re- val, Bengt Horn. Am 26. Jan. c. berichtete der Gost Jacob Wasiliewsin Filatow, er habe nach Narwa gesandt, um durch seinen Zalowanik oder Gevollmächtigten Gawrila Wladikin aus dem Zarischen Schatz eine Partie Flachs zu verkau- fen; Gawrila verkaufte davon theils gegen Waaren, theils gegen Baarzahlung an den Engländer Thomas Lofftus; den Rest der Zahlung wollte der Käufer unfehlbar um Weihnachten 7180 übermitteln. Allein ohne seiner Ver- pfliehtung nachgekommen zu sein, machte er sich zur Rückkehr nach England reisefertig. Darauf reiste der Kläger Jacob selbst nach Reval und erwartete dort den Beklagten und beschwerte sich, als dieser nichts zahlte, bei dem Rathe, der endlich auch für 360 Rthlr. Be- schlag legen liess. Immer jedoch blieb ein Rest von 40 Rthlrn. und der Rathsdiener, welcher nach dem Schuld- ner gesandt wurde, vermochte ihn nicht aufzufinden. Nunmehr habe Jacob den Iwan Mischurin als Bevoll- mächtigten in Reval zurückgelassen und erhebe Anspruch auf Schadenersatz, nach einer dem Rath überreichten | Specification; namentlich sei er durch den Fall an Han- delsreisen nach Pleskau und Riga verhindert worden und der zarische Schatz habe einen Ausfall von 1000 Rthirn. erlitten. Es möge daher das Erforderliche an- geordnet werden. S 7186. März 11. Der Knes Juri Michailowiez Odoyewski, Statt- halter von Nowgorod, an Be rn: Am 6. März c. berichtete der Nowgoroder Kaufmann Trofim Sergewsin Sohatow: er habe im J. 7181 seinen o > -^ - schreiben. EI rds ET P a O. D. In dorso: «Ess wird gebeten diesen Brief Ab. gg ge Diener Grüsska Pawlowa mit Waaren nach Reval ge- sandt; dieser aber gegen Versetzung der Waaren (und zwar 3 Zimmer Zobeln, 1 Zobel-Pelzfutter, 75 Tafeln Seife) von Christian Tunders Wittwe 160 Rthlr. Courant aufgenommen. Von dieser Summe stellte er 60 Rthlr. bald wieder zurück und nachmals, in Beisein der König- lichen Unterthanen Christoffer Hermenson und Johann des Toleken, den Rest mit 100 Rthlrn.; und, da sie we- der das Geld annehmen, noch dem Grüsska jene Waa- ren ausliefern wollen, so verurtheilte der Rath, bei dem Klage geführt wurde, sie zur Aushändigung. Von den Waaren nun, welche auf dem Rathshause waren geschätzt worden, und zwar das Zimmer Zobel zu 90 Rthlr., das Zobel-Pelzfutter zu 100 Rthlrn., die Tafel Seife zu 2'/, Rthlr., verkaufte sie eigenmächtig 5 Paar Zobeln und 50 Tafeln Seife; überdies 50 Stück Matten und 2 Schlit- ten. Es móge Execution gegen sie verhüngt werden. . Juli 25. (prod. 4. Sept. 1695.) Der Woywode von Pleskau, Iwan Stepanowitz Sulti- coff, an den Gen. Gouv. von Estland, Feld - Marschall- Lieutenant: Der Pleskausche Kaufmann Justrat Dawidoff sammt seinen Geführten berichtet, wie sie mit Waaren nach altem Brauch zu Reval erschienen; wie man sie zwin- gen wollen, nur en gros zu verkaufen und dabei schlechte Preise geboten; wie endlich die Kürschner klagend aufs Schloss gegangen und man ihnen, den Russen, 42 rothe Manns- Mützen, im Werth von je 1 Rthlr., genommen, nachdem sie doch noch im verflossenen Jahre sowol en gros als im Kleinen ungehindert Handel getrieben hátten. In dorso: «Diesen Brief soll man abgeben in Dórpte an den Obersten über die Streltzen: Pankrate Semeno- ` witz Putilow »: Iwan Murawiew, Kusma Jeltziev und Drusina Patru- schew bitten ihren Herrn Versorger Pankrate, sie aus dem Gefängniss zu lösen. Er möge den Bojar und Knes Iwan Andrewitz Gylkow und den Stolnick Lew Timo- feewitz Ismaylow anhalten, sie zu rantioniren; dann wolle der Gouverneur sie frei nach Dorpat entlassen. Bereits habe derselbe von ihnen 600 Rubel; noch hätten sie ihm selbdritte 300 R. und 1 Zimmer Zobeln verspro- sprochen. Obzwar sie sich des Gouverneurs Gnade und Essens und Trinkens zur Genüge erfreuten, so verlangte es sie doch nach Befreiung. Endlich möge er einen Bayen kaufen und mit allem Zubehör nach Reval sen- den; der Knes Sokolinsko allhier habe sie darum gebeten. .In dorso: «Diesen Brieff soll man in Dórpte An Filip Michaelowitz Kretzkoy abgeben.» REN Dieselben in derselben Angelegenheit. Es wird aus- serdem die Vermittlung von Pymin Jaffeeklistow und sie Murawiew in Anspruch genommen, ‚auch Los beten, dass dieselben an Mynia Michaelowitz Boborikin yaoi = 2M 469 des Sciences de Saint- Petersbourg. 470 ben an den Goost Peter Mikeferow Miklaow in Reuall.» dat. Riga. 29. Mai. Sebastian Andreow von Lübeck grüsst (aus Riga) und meldet, dass er das von Fedor Penteleow übersandte Schreiben seinem Bruder Alexei übergeben. Am 6. Mai verlangte Nikolay von ihm schriftlich Aufgabe, wie viel Waaren Peter Mikeferowitz sonst noch bereit hätte; auch verlangte er die Katten mit der ersten Schiffahrt. Der Schreiber bittet daher um Auskunft, wie viel hun- derte SW Flachs und Hanf und wie viel tausende Stück Katten parat seien. Ferner erwarte Nikolay der Herbst- abmachung zu Folge stündlich «die schwartze Katten» und 600 SW Flachs nebs 400 SÉ reinem Hanf und «gute bücke» (Bockshäute). Fedor Penteleow melde, man wolle das Kupfer ohne Zoll nicht durchgestatten; daher sei der Gouverneur anzugehen, dass er den Trac- taten gemäss das gezogene Kupfer zollfrei durchlasse; und Peter möge aufgeben, in welchen Hafen das Kupfer gesandt werden solle. Nikolay werde ein Schiff senden, um den Flachs und Hanf und die Katten abzuholen. Wo möglich solle Peter selbst anheroreisen. Endlich erinnert der Briefsteller daran, dass Peter für ihn den Zoll zu entrichten versprochen und bittet für seinen Bruder gegen contante ie us um 4 Paar guter Zo- beln. d. Riga. 29. Mai Zu 5. Specification einiger Nummern. ‘7167. April 20. Der Woywod zu Dorpat Bogdan Iwanowitz Ordin un, an den Gouverneur von Reval Bengt Horn, Freiherrn Der Bier habe unter dem 19. April geschrie- ben: wie der Obrist über die Neugeworbenen Völker und Reiter Frantz Knorr einen seiner Reiter Jacob Michelson auf Besuch bei einem Verwandten im Dörpt- schen beurlaubt; der Beurlaubte aber ebensowenig, wie die beiden ihm mitgegebenen «Kerls» sich wieder ein- | gefunden. Letztere seien überdies von den Dörptschen undeutschen Bauern ihrer Pferde, Pferdezeugs und Ge- wehrs beraubt worden. Der Mann und das geraubte Gut seien zurückzustellen. . Darauf erwiedert der Woywod: Ein Reiter jenes Na- mens sei zu Dorpat nicht aufzufinden und, da der Gou- verneur die schuldigen Bauern nicht namhaft mache, so kónne eine weitere Nachforschung nicht stattfinden, ehe nicht ausführlichere Aufgaben eingingen. Was eine früher einmal gestellte Anfrage betrifft, ob der Major Helmig Wrangell bei Owdow (Gdow) erschla- gen oder gefangen genommen, so weiss der Wojewode nur, dass in jenem Treffen der Obrist Vietinghoff nebst drei Officieren, welche durch Wunden im Gesicht und | am Köpfe: ganz. unkenatlich à waren, ‚erschlagen ae, 7168. ^ eoi ni "Feb 38, Dor Knes Kardin an den Fiber Bengt Horn: ` ^ ut "à à Ve Za 7168. 7170. 7168. Unter dem 16. Febr. c. habe der Freiherr ihm mit- getheilt, wie des Zaren Grosse Gesandte und Bojaren, Namestnik von Twer, Knes Iwan Semenowitz Prosoroff- sko und dessen Collegen mit dem schwedischen Bevoll- mächtigten Gustav Bielcke und dessen Collegen Abrede genommen, dass des schwedischen Commissarien Johan de Rodes Frau Wittwe Matrene mit ihren Kindern und Völkern nach Dorpat abgelassen würden, um sich mit ihren Debitoren auseinanderzusetzen. «Und auch wegen Zahlung der verobligierte BOL. welche Rthl. In Unsers grossen Herren Ihr Zaar. Mayt. Schatz: Von den Bürgen und reuelschen Einwohner und von den debitoren sollen genommen werden. Vndt wen sie in die negeste Gren- tzestatt Dörpte In lieflant, mit Ihren Schwager Isack de rodis gelangen werde, alss dan richtigkeit zu machen.» — Dazu ertheilt der Briefsteller. der genannten Wittwe, deren Kindern und Schwager, sammt dem sie begleiten- den Dworenin Fecktiste Murawiew, einen Pass. Der Gou- verneur aber möge den debitoren des Verstorbenen, und den Bürgen anbefehlen, alsbald von Reval nach Dorpat abzureisen, damit der Dworenin nicht länger, als nöthig, aufgehalten werde. Dec. 19. ? an ? dat. Gr. Nowgorod. Der Adressat habe tnter dem 8. September geschrie- ben, (durch den Major iefrem nelidoff), wie er « Se 1 Richtigkeit mit die commissarische» und wegen Ein- zahlung in die zarische Casse die Revalischen Einwoh- ner Berendt Niclaiefson menlera, Christoffor iohanson cana, und jacop iacopson Höppner, Johann Ibanson Durgart und Johan Schultze und Thomas. Thomasson, Ewert Hermansson nach Nowgorod abzufertigen gedenke. Bisher sei das nicht geschehen. Bitte um endliche Beschleu- nigung und um Übersendung schriftlicher Antwort durch den Überbringer, den zarischen Diener Boris Sinojeff. Dec. 26. Der Statthalter von PER an diea Gouver- neur von Reval: Der Gouverneur habe ihm wegen der verlaufenen Reiter geschrieben, auch einen Lieutenant Fridrich Til- man und Hans Erich (?) geschickt, welche jedoch, ohne die Gesuchten zu finden, am 26 December wieder heim- gekehrt seien. Sollten sie nachmals angetroffen werden, so wolle er sie nach Reval zurückschicken. Unter den Reitern sei zwar ein Polacke, Martin Doredskoi, aufge- funden, allein dieser sei unter Dorpat gefangen worden und da in der Waliesarschen Abhandlung vereinbart worden, dass beiderseits die Gefangenen ihren Willen hätten; jener Pole aber dem Zar zu dienen gesonnen sei, so möge der Gonka ihm den «Urlaub» dazu nicht verweigern. ` ` Mai 15. Der Erbstatthalter : zu nome, zugleich Namestnik zu Rostow, Knes Iwan Borissowitsch Repnin, Obolenssko an den schwedischen Bevollmächtigten Ge- Nachdem Horn ibm am 2. Mai der Kön. Maj. Mar- aciem Hen A71 Bulletin de l'Académie Impériale 472 schall mit dem Verlangen zugesandt, dass die in Gross- Nowgorod angehaltenen Waaren so wie die in diesem Kriege Gefangenen frei gegeben würden, sei am 15. Mai, dem ewigen Frieden gemäss, die betreffende Zarische Ordre eingegangen. Horn móge nunmehr Jemanden zur Entgegennahme nach Nowgorod senden. — Diesen Brief überbringt der Canzleischreiber Protopopow. Zu 6. Specification einiger Nummern. 7190. 7196. Jan. 11. Pass für einen Major und den ihn begleiten- den Schreiber und «Gótzenmahler» zu ungehindertem Zutritt in die russische Kirche St. Nicolai. Febr. 26. Pass des Wojewoden in Pleskow Peter Ale- xeiew Golowinn für folgende Abgeordnete aus Pleskow nach Reval: den Schreiber aus dem zarischen posolskoi Prikas Alexei Wassilieff, den Schreiber aus dem befehl pricas Fedor Lobkoff, und die heiligen Bilder, welche sie mitnehmen, und alle sonst Beigeordneten und alles Kirchengeräth und auch «ieromanocy -jona und was son- sten mehr daczu vonnóhten ». Zu 7. Specification einiger Nummern. 1648. Jan. 11. Reval. An «Knees Mikifer Lenghowitz Woy- wode i Pleschow o, ' Der Gouverneur von Estland, Generalstatthalter zu Reval, Erich Oxenstjerna Axelsson stellt dem Revalischen Kaufmann und Bürger Claus Wilbrandt einen Pass 2u Íreiem Handel im Pleskauschen, laut dem zwischen Schweden und Russland vereinbarten Ewigen Frieden, aus. Orig. Schwed. 1653. Febr. 18. Reval. An 1659. 1667. oni Thomson bezeugt, dass, als er im vorigen Herbste mit 1000 Paar Pistolen-Schlössern, 500 Car- biner-Schlössern, 100 Paar Pistolen und 90 Paar Car- binern, für den Zaren bestimmt, in Reval anlangte, zwar der Gouverneur Erich Oxenstjerna Axellson diese Waffen nicht habe passiren lassen wollen, ohne beson- dere kónigliche Resolution, die Kónigin jedoch sodann, durch keine Verpflichtung gebunden, einzig aus guter Freundschaft, die Ausfuhr freigegeben habe. Or. Deutsch. Juni 2. In dorso: Til Woywoden på Dorpt för H. Landrádet Carl Hastfer: Der Gouverneur ff. Bengt Horn, Freiherr zu Àminne fL, an den Zarischen Woiewoden von Dorpat Bogdan Iwanowitz Naschokin: = Dem estnischen Landrath Carl Hastfer, welcher im Dórptschen nach abgelockten Bauern und gestohlenen Pferden zu suchen komme, móge der Wojewode in Al- lem behilflich sein. Juli. 24. (Vollständig:) , ? © Praemissis Titulis. «Des Grossen Herrn Ihr Zar. Maj. Bojorin und Na- mestnik Schatzkoi, Herr Offanassi Lawrentiwitz Ardin Naschoken kann ich als Ihre Kön. Maj. zu Schweden wol- * betrauter Resident Adolph Eberschildt hiermit freund- lichst nicht vorenthalten, dass von Pleskau und Nowgo- rod von Ihr. kön. Maj. meines gnädigen Königs und Herrn Unterthanen, nämlich von den Kaufleuten, so da Ihren Handel führen, an mich geschrieben wird, dass die Zollners allda in Nowgorod und Pleskau die sümmt- liche Kaufleute auf den Zollhàusern haben lassen for- dern und Ihnen angedeutet, dass von Ihr. Zar. Maj. ein neuer Zoll und Handelsordnung wäre an Ihn gekommen, auch Ihnen dasselbe vorlesen lassen, weilen aller Aus- länder darin benemet und der Schwedischen Untertha- nen nicht gedacht, dass Sie davon frei sollten sein, also sagte er, würen Sie der Neuen Ordnung mit unterwor- fen und sollten Sie laut Ihrer Zar. Maj. neuen Ordnung alsobald mit specie Rthl oder Ducatén, die Rthlr. zu 50 und die Ducaten zu 100 Kopeken vor die Zollen so Sie schon von vergangenem Winter schuldig wären, entrich- ten und bezahlen und künftig, was Sie verhandelten oder an sich handeln würden, sich auch darnach zu richten wissen, desswegen Er Ihnen ganz keine delation konnte geben, sondern Sie gedreuet, dafern Sie keine specie Daler oder Ducaten Schaffen würden, auf die Prave zu stellen und ihnen Schimpf zu erweisen, auch Ihnen dabei angedeutet, dass Sie ausserhalb der Stadts Einwohner, da sie ihren Handel führten, mit keinen an- dern ankommenden oder prigesie Russen sollten handeln, auch nicht weiter, als Plescou und Nowgorod mit ihren Waaren sollten gelassen werden; auch vor die Weinen und gedistelirte Wassers die Accisen und Zollen erle- gen, worüber die sämmtliche schwedische Unterthanen als Kaufleute an I. Zar. Maj. Bojaren und Woywoden, allda gesupplieiret, dass sie möchten laut den Ewigen Friedensschluss Ihre ewige Freiheit zu geniessen haben, die Bojaren und Woywoden allda haben Sie von sich an die Zollners gewiesen und dabei gesaget, so lange als von I. Zar. Maj. keine expresse Ordre wegen der schwe- dischen Freiheit kehme, so müssten Sie Alles laut der neuen Ordnung mit über sich ergehen lassen; Sie möch- ten solches bei Ihr. Zar. Maj. suchen. Weilen nun von Ihr. Kön. Maj. mir gar ernst und streng anbefohlen, da dero Unterthanen etwa in ihren freien Handel gegen die vorigen und letzten geschlossenen Pacta, so denen Kaufleuten zugeeignet worden, prüjudiciret oder beschwe- ret wurden, so sollte Ich alsobald Ihr. Zar. Maj. solches zu erkennen geben, damit die Unterthanen ihren freien Handel, wie im ewigen Frieden und letzten Pliischen Schluss steht, ungehindert und unveränderlich in Ihr. Zar. Maj. Reich gebrauchen und verrichten können, also habe Ich auf Ihr. Kön. Maj. Unterthanen Bericht an mir, dem Herrn Bojaren hiemit ganz freundlich ersuchen und bitten wollen, dass der H. Bojarin beliebe I. 2. M zu unterlegen, dass I. Z. M. schreiben an die Bojaren und Wojwoden nach Nowgorod und Pleskow mögen ab- gelassen werden, dass L K. M. Unterthanen, sowol laut 473 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 474 denen vorigen als letzten Friedensschlusses Einhalt un- gehindert auch unveränderlich und ohne Aufenthalt in Ihr. Zar. Maj. Reich und unterliegenden Ländern und Städten, mit allen I. Z. M. Unterthanen ohne Unter- schied aus welchem Lande oder Stadt sie möchten sein, wann sie nur I. Z. M. Unterthanen sind, wie vor Alters gebräuchlich gewesen, mögen Ihren Handel frei haben und treiben, auch dass sie nach dem Alten mit keinen höheren Zollen mögen beschweret werden und die Zollen laut den Pliischen Schluss, wenn sie keine Specie Rthlr. haben, mit 17 alten Russche Copeken bezahlen mögen, auch dass sie ihre Weine und gedistillirte Wasser ohne aufgesetzte hohe Accisen nach dem Alten ET mógen, welches auf I. K. M. Seiten in dero Städten und Län- dern Ihr. Z. M. Unterthanen ebenfalls widerführt, dass Ihr. Zar. Maj. Unterthanen in Revall, Narva und Nyen nicht allein mit den Bürgern, E auch mit allen ankommenden Fremden ganz frei, ohne dass sie einig Zoll solten bezahlen, handeln, es sei denn dass sie ihre Waaren von dannen über ER nach Schweden oder an- deren Orten verführen, so müssen sie 2 von 100 be- zahlen und dass wenn sie keine specie Rthlr. haben, so zahlen sie die Zollen mit kleine laufende Münze und dieses geschieht Alles, um eine Gleichheit zu halten, da- mit sowol Ihr. K. M. Unterfhanen und Ihr. Zar. Maj. Unterthanen und Kaufleute sich von der einen oder der anderen Seite nicht mógen zu beschweren haben: weil nun Ihr. Kón. Maj. Unterthanen von dieser Beschwer gern wolten laut den ewigen Friedensschluss befreit sein, also ist abermal mein freundlich Ersuchen, der Herr Bojarin wolle belieben mit dem ersten (weilen man Ihr. Kón. Maj. Unterthanen deswegen zu Nowgorod und Pleskow hart anstrenget) gute Antwort hierauf zu schaf- fen, auf dass den Kaufleuten alda ihre Weine und ge- distelirte Wasser ohne die hohen Accisen und Zollen zu verkaufen oder durchzuführen frei stehen móge, son- sten Sie wol die Hälfte auf die Weinen und Wasser, so sie itzt zu Nowgorod haben, verlieren müssen; auch ohnbeschwert verschaffen, dass den schwedischen Unter- thanen laut Pliischen Schluss wegen Ihr beschwer an- zubringen In Nowgorod und Plescau selbst möge frei- Stehen vor die Herren Bojaren und Woywoden in den Städten und'Prikasen zu gehen, wie auch ebendesglei- chen Ihr. Z. M. Unterthanen bei uns die Freiheit ge- niessen , damit ein jeder desto. ehe laut den ewigen Frieden gut Recht. erhalten möge. — Datum Muscou d. 24 Julij. Anno 1667 übergeben von I. K. M. zu Schwe- den wolbeträuten Residenten A. E. 8. » (Adolph Eber- schildt). Zu 8. Specification einiger Nummern. (Vollständig.) In Man ER der sachen So. in den zwo ; die unter Oesell uud Dagden geblie- - Maj. gehóren. Pocunes Beankoro l'ocyjapa Ero IIapckoro Bean- JecTBa CepeOpsHbIWwB m van cyJaM. KOTODbie B kapa6ıb mmuoaewra Ipana cPancseuuma KoTopo’ kapa6.ıs B ocrpoBe Eaeae. BB OouKb B' (— 3) MOWNHDI KOBIE cepe6pshnbIX 3010 Te HbIX'b M. yapok% wejenpr. Ma. Crakagoks 3040uenpie. Ja Bbko whbjnoe. Bb Âpyroï 6oyke pro Gomoe "menm. B. AIOKHHBI KOBIE CepeODsHbIX'b 30.10YEHBIXP. E. momunbr uapoKb MeABeHBIXB 30J0UCHbIX' Ke. A. mont CTAKAHOB'b 30J0UCHbIX' b. B'b 2» 6ouke BBKO 60umoe vkmoe, a B. XO%HHBI KOBIE 30JOUeHbIX'b. BB /= 2/JJO:KHHBI YAPOKB MeJBeHBIX'b 3010YEHBIXb. Bb JL 6ouke BEKO Gomoe wbamoe. UN TE T (?) era- KaHOB'b 30JOUCHbIX'b. BB E» Gouke BEKO 6oanoe. HIUIKB à BHCMS .B. IUaHlaHa cepeópenHbix'b 604- WAXD. B. MaAHJAHA NOMEHMH "Eet, Sepka1o Jà KO? gekT b-cya? (?) PT Bb B auch MA oópasuoBP cepe6psHbIX' H 30- JOWeHBIX'b oape’ (= o6onpei ) p A CTKAAHUBI. norpeÖenb a BHeMB .S. CTKJHHHXP MYPYNBI Ce- pe6paupie babie m 30J0uemnbie. napa mmcToJe mapa B. KaCsa (?) CepeOpAHBIe 30J09eHbl, Hapa 3apyKaBbA. B. Wa Kle'wo TAKOBO H A. B. a nmn . Si. KICTE KPACHBIXB KPACKOBE. Bb APYTOMB kapa6ub KOTOPO. BOCTPOBE JAXTE. 604Ka a BHeii BEKO Goamoe 30104eH0e. Bb .B’. Gogpe BÉKO 301014eH0€ Ke Cam? ^ Pare — BE . I". Gouke H. 4apokb nocepe6pows ja e cra- KAHOB'B. AILHKR à BHeM'b BEKO 30104eH0€ BAPyTOMB Anke BbkO 10% (= 2) 301070". Hr no cepe6pows. Bb .I". amure BEKO 3010uenoe. | Bb W. Spe BEKO 30J0uenoe m no" cepe6pows. Bb. e. anre BEKO Kpyrugoe 3030uenoe. Bb.S See Ke 30.10JeH0e H ro" Reen AER A 475 Bulletin de l'Académie Imperiale 476 ANHANG. B. lla. Stockholmer Urkunden u.a.m.im Reichs- Archiv. Aelteste russ, Perg. im R.- à. S A. (1421. Ende Januar.) E Narva. X ce muss a. nocaosk BEAHKUN NORLCOP A. ) MECTE- Ai CCAHRECTDA FOCTRAA. KYMENAE||ph. REACBMAbYETIH. H cvm. pvrogücckt H Wiesn CKOHMH Apy.rH. gen: uogs.rollpo‘. säin. KOCTANTHNY. AMHTOHIEEH . H KO apxsienny. wenden D EC K nocaanu - H K THICAYKO HKO BCE". pen HOEVrODO. cpko . Cpo. MACHOIC md: RIE YOCTATH MECTEPIO. NA TOH. CHO. Ha HA. NA f AOYYRNH IEMY. HCNpARA. ZEMAN |n BOXE A GEHJNMI EA. BCAKH COEK CTOPO H KIZE BEAHKHN. BACKAHH. Ausnam H KÜZE KOCTANTH . Au ren H pince IV. MOBFOPOYKEI. EATER. ceucaim. I „OCAANE NORFOPOYKEIN BACKAHH. MHKHTHH K. H CAE, nogropoyksin. kvzua. || 'Tepentmegn. H Bech. dräi, ECAHKHH. HORTTOPO. NOCA A. HA CHA. CMECTEPE HA, REAHKO . HAMECHT. kHza. DEAOPA. NATPAKRIER H. nocax- W'H. WOETOpOYKO . EACH|IACR.. ECHDOE H. MKOKA. AMKTPH- IEK n NOCAAU n. mogropvko . Ghonoca. expos H || mz- KAHAN. HOPRER N. HAOYMA- HEANOR H. K MECTEDIO. HACHEZAR. MAMADO. maps. Core, C MECTEPE SA, REMO. HAMTCHi. EACHACHL. ZURTPHIER H. küze dengt, || narpa- KEEK H. noca n NOBTOpO YRTIN BACHANH . IECRNOR N. IKOE: JMERTPHIER H. nollcazn'n. NORTOpO drun. Giponocs, foung H. MEXAHAA. MME H. MAOÇUE HEANOB'H || nana— pO'- ap. H NOKONYARY. CMECTEPE, CPACKEME. CCCMI— BECTPO.. unt, ZEMAN H 80 | crapzın TS nop'o. pus. rk, D viovioro. dizepa. CTEPLANE . H Sr no cralpu' mmm . nomeuun, A QUO LE t. ARM H genau M + GCYYTA. MECTEPERA I CEAQEDbEA. YTO | A EM. CVYETB. CHOBTODOYE. A TO- HENPARA. OVYHH H- cort cropo - no || xp Tuomy. vcAORANCIO. à FOCTIO. ro- CTHTH HOBrODO YKO . NOMECTEPEES ZEMAN. N nolluecre— PERMI. TODOXA DV. Y TB H TOPOI. H BOJ. Agen. HMS H NpOJA. TORADE. ECAl&tH. gezu $, H BEZR PYBE . TAKO WE. H NEMEYKO . FOCTIO. TOCTHTH. HO NOKTOPO YKOH A ut. weg, Y TB. H TOpOIO. H EOXOIO. A TODFOEATH. eum, HCAKH . TORAPO . ECZE'ME à || HGEZPVR €. AYTORYA € MOR— A EVA €. zaluccrepe nan oy iero. kymengepe . nam org dl ze- A E ropo YKOTO TOBAPA. nOHMANS. TPXTt5b. NEED. T MAH. YTORVX €. A TO Aog uervelluecreob. HAH KTO KY- A r MEI ACDH. nogropo YKO . TORADA, BCBOIGH. ZEMAH. A TO 7 G T IEMY. öl AA. NO Xp THOMY. YEAOBANLIO. A YTO BYA €. HE: r A MEYKO . TOBAPA. ENOBTOPO YKON. Bono || cr. AYTOA0— ERAAICTYC. NOCAJNH. H THICAYKEH. A TO HUB DNA. A pour Age o. Gp vie. || wevv x. An wogrobo va. a nosro- pO YIO. XO MEMY E. A TO-. CV. COE: NOAOR H. NO XP THOMY vclaog am. A COEK noAOE H. nOCVAOER HEHM A. A HÀ BCEMB. NATO. Xp TR. YENOEANS. MecTellph CEAHEECTPS. puckkH. EAACDARCHC. AAMTMACKAAKA. REACHZLYKEH. KY- uellunepn. FOCTHAA. KONKIBANECKEN. KYMEHZEpL. THMOQHH Freen, cV'm. nmane. pyllrogngecksn. € up. IEpEMEH. ZA CERA. H ZAGCECEONH. mpHrOpO 0O. A GREMIKO. NOBA. rollpo‘. Xp Th. YCAORANR. KÄZA BEANKO Nausch%. BA- craen. Auurpmies n. Kize deal, narpawsieg n. noca- AN H. NOBFOPO eu. BACKAH. IECKỌOK H. MKOER. AMH- puer H. NOCAJH H. MORFOPO vin. dote. EJO- por m. MHXAHAN. We H. NAOYM'D, || ua n. ZAREAN H. Hogor opo H ZAECECEOH. npurop o. ANOCEMY. YCAOR MO komy” || zuara. cgon. nonor” H. ACen. MHPB. HMS. At" mATH stan, NAGER none n no || xp "zwou, venosa- - HE€IO, BECXRTPOCTH, Hir synt Boden komen to groten Nogharden, van meister Syfride her Goswyn de Cumpther van vellyn vnd de voge van der Narwe herman, mit syner selschopp to groten Noghar- den to konig Constantyn dymittersson, to dem Ertzbischopp van Nogharden, Byschopp Semene, to dem Burgemeister vnd to dem hertogen, vnd to groten gem@fnen Nogharden vnd 477 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 478 wurden eyne tiid eyns, viij dage vor fastellauende, dat de Mei- ster soll komen, to dem Dage tor Narwe vpp de beke, vnd sall recht geuen to lande und to water, vnd to allen clegeliken clagen van beiden parten, vnd'de grote koning wassyle dy- mittersson, vnd koning Constantyn dymittersson, vnd de Ertz- bisschop van Nogharden, Bischopp Semene vnd de Burgemei- ster van Nogharden, Wassyle mickitenson, vnd de hertoge van Nogharden Cuseman Terentenson, vnd vnsse herschopp grote gemeynen Nogharden, vnd sandten vpp den Dach, mit dem meister, des groten konings synen Ameesnicken koning few- der Paterkeynuss, den Burgermeister van Nogharden, Was- syle yezyffenson, Jacobe dymittersson, den Burgermeister van Nogharden Offanoisse fewderson, Mychael Jorgensson , Nachwme Ywaneson, to der Narwe vpp de beke vnd endigeden mit dem Meister van der Rige Syfride, eynen frede land vnd water, de Alde scheidinge de Narwebeke, de strom van der Estenschen zee an, de Narwebeke midweges des Stromes wint in de soltenzee na Alden koningsbreuen, vnd kopplude sake vnd clegelike sake, van meister schaffers van syme tall an, als de tall was mit den Noghardes dar sall man recht oüergheuen van beden parten na der Cruceküssinge, vnd de Noghardesche gast de sall wanken in des Meisters in syme lande, vnd in des Meisters in synen steden, eynen veligen fryen wech beide to lande vnd to water, vnd scholt kopen vnd vorkopen aller- leye kapenschopp sunder vdbescheit vnd sunder pandinge, der geliken de dutsche gast, vnd sall wanken in der Nogharder vader erue, schall eynen veligen fryen wech hebben, beide to lande vnd to water, vnd sall koppschlagen mit allerleye waren sunder Jenigerleye vdscheidinge vnd sunder pandinge effte der nogharder er gud dat genomen were, dat were war id were, vnd ist dat id de Meister hebbe, oder syn Cumpthur, edir in synen landen ist dat id dar ist, vnd dat id de Meister to we- ten kricht, edir sin Cumpther, der Nogharder er gud in eren lande, vnd dat schall he van sich geuen na der Crützekussinge, ist dat dar were der dutschen gud in der Nogharder in eren lande, vnd wirt dat dem Burgemeister to weten, vnd dem Her- togen, vnd dat scholt se weder geuen, vnd we wot mit demi andern to doende hefft, de dutsche mit eyme Nogharder, vnd de Nogharder mit eyme dutschen, vnd de hebbet ein richte to beiden zijden, na der Crützekussinge to beiden parten, solen neyne gyfite nemen, vpp dat altomale dat Cruce geküsset hefft de ae meister Syfrid van der Rige, walraben lantmar- schalk d npther van vellyn, her Goswyn, vnd de Cumpthur van [een Dyderich, vnd de voget van wenden Johan vnd de voged van der Narwe Herman vor sick vnd vor alle er stede, vnd van groten Nogharden dat Cruce gekusset des groten ko- nings syn Ameesnick, Wassyle Dymitersson, koning fewder pa- terkeyenson, de Bürgemeister von Nogharden Wassyle yezüt- fenson Jacob Dymittersson, de Burgemeister van Nogharden, Offanoisse fewderson, mychaell Jorgen syn son, Nachwme ywa- nen son, vor groten Nogharden, vnd vor all er stede, vnd na der Cruczeküssunge eynen Jeweliken to bekennende syn helfite, vnd dessen frede to. holdende faste, to beiden RAR: na der Crucekussinge sunder Jenigerleye behendicheit. Findet sich im Schwed. Reichs-Archiv, in der Coll. Oxenstjerniana; mit der alten Archivnummer 519; gehörte ursprünglich zu der Sammlung liv- ländischer Documente, welche die Schweden im Jahre 1621 aus Mitau fortführten. In dorso liest man zwei kurze Regesten; die erste, niederdeutsch aus dem XV, Jahrhundert: «Desse breff Is von dem Dage de tor Narwe by Meister Siffrides tyden za- ligen wart geholden dar de halue Stroom wart ouergegeuen»; die zweite, schwedisch aus dem XVII, und wahrscheinlich von Utter's Hand oder aus Axel Oxenstjerna's Cancelei: «Storfurst i Nou- gorod Wasilej Dimitrewitz och knaes Constentin Dimitrievitz sendher sin Namistnik knaes Fedor Patrachieviz och nágre andre som skulle góra stillestánd emellan Lijflandh och Nougorodh ». An dem wohlerhaltenen Pergamente hüngen an seidenen Schnüren sechs Wachssiegel: 1) Bild: unkenntlich; Umschrift: NEYATh EA. pz Ed... 2) Bild: unkenntlich; Umschrift unkenntlich, bis auf die beiden Buchstaben gegen das Ende..no.. 3) Bild: ein im quadratischen Felde schräg rechts- hin nach unten gestelltes Schwert; Umschrift: AKOR | a Au || woe legen || 4) Bild: in der Mitte eine männliche Gestalt, mit einem erhobenen Schwert in der Rechten; die Linke gestützt auf einen Schlangen- oder Band- umwundenen Stab; Umschrift: gen PM ; exoporya: ) Ganz e Ver? 6) Bild: unkenntlich und zerbrochen; Umschrift nur zum Theil erkennbar: NeYTkHAY......- Die Zeitbestimmung dieser undatirten Urkunde ergibt sich aus dem Umstande, dass Walraben erst nach dem 10. Juni-1420 zum Landmarschall er- nannt wurde (und vor dem 18. October desselben Jahres) und dass Goswyn von Poelem, der Com- thur von Vellin, am 20. December 1420 aus Now- gorod heimkehrte: es fällt somit der Tag zu Nar- wa, auf welchem die Urkunde aufgenommen und besiegelt wurde, in die Fasten des Jahres 1421. II. 1448. 27. Februar. ` Nowgorod. ` . Ce HpPEXAUNA NOCAOBH NEMEYKLIH H5 BEAHKHH no — ropo’. & sHzA © Mecrpa HN guns HG nnckvna TopsémbckOro. Gadponutia d à NOCAJUNKORE IR: Topsém.- ckM n à ATMAHOBR. KOCH noy npyinohioy apkhënsnëy ECAHKÜ NO TODO EA KW Eoybumniö. n KHZIR nogropo Y- KOMOY GACKCANAPOV ac ëm. ñ EHOCAXHHKOY HOETO— regen ı écnoy rpHropbëKH d H ER CTAPBIME nocaqn- KOMB. Ñ ETHCAYKOMY HORFODO YKOLY KAPNE akin "n gen TucAYKW. H ko gceny Benikomy HOROYFOPO . 479 Bulletin de l'Académie Imperiale 480 mu, XAHTHATE PATMANHNG. HNAPHKB TOAKB RUE MECTE- pers Ñ moms NHCKYNAb || sonpaus. d Ram e Al à KMZaà 6G MECTEPA C BEAHKHME HORBITODOXÓ. @ CETO csopo ZA mih nop Ten cin niji. a à oro Aj nopo! pa TES CT RH EU, NANA TONA. ASEMAÏ. Ñ EOYM POV Fest, BEAHKOMOY HO FOPO Ch KÜZEMB MECTEPEMR pHCKH . ume gunk @yioykaro ellzepa. cTepacueMb NOPORK D^kt. IpAMO RCOAOMOÉ MOPE. NOCTAPEINE rpAMOTÁ A mokpfwinrs. d no KPTNOMY YCAOKANBIÓ. A ECAHKÓ NO- koyrollpogoy un MOErOpO ze! M01 YEPECR PYBEmh. VEPECR CTEPMENL NOPORK phkt. HE BETYNATHCA KB Halo MECTEPEROY nonognnoy &» || pg cropouoy NOPOKK PREK. TAKOME äm MECTEPI. NH CrO MOXCHb. YEPECR wee, YEpech CTEPMENK HODOER ap NE ECTYNATHICA { 2 & HOBrOpO YKOVIO IOAOEHHY BNPARYIO CTOPONOY HOPORK PREE. HHBOYTOME. A HA CEMB MHPOY COPKOWIA Chr, GITE ERRSAOY HANOPOBR NA || pre. na nounours MECTE. CErO ABTA. SAJBE WEIER, DOHEAHHANH. A NA TOMA CEK3ĄR NA HODORE NAPEKE. BEITH KHZIO MECTEpIÖ CA— momy. Ñ ero || KOyMEngepemt YTNLIME MO JEME. KABOY- a : ie COTE YARKR. X @ BEAHKOTO HO TODO KEITH HA THÉ Cp. HA TOME CHAINE NAPOR NA PRIE KH3O | HOBTOPO YKOMOY. d s "Ad Ñ. BOMPO NOBFOPO "et YTNHHM'A - AOJE. BAROYCOTE YARKB. A HA TOME Ch&3AR KH310 MCTEPIO. H ero KOYMEN— Aepeus JATH | Henpaga BEAHKO WO TOO. Samu GER A584. Ñ KOYNEYKTI TOEAQO. Ñ HATYOMT HA GER noen. MORT ouv YéAOEAMbIÓ. A nau nollsropo — YKOMOY. H GOmpÓ HOBFOPO VENU YTNLIML MOJE. HA TO CRE3X5 kH310 MECTEPIO XATH HENPABA BCHMB @BHANEI X&AAMT. H Fovnédlonuut, TOEADÓ: H HATUÓ. HÀ opt NO- AOEHNE HO KPTHOMY YEAORANLIO. A HDHEXATH NMA NA TON CHENE. H DOSREXATHCA XOEDOEOMIO BEIZO Ecakoï na- KOCTH. MOCEMV KPTNOMY YEAORANLIO. A IOCAAME HOETO— pO ví H FOCTEMS Hi KOYTIYOM'S HOETODOYKTÁ. tZXHTH KB kii mellerepiô. Hi no ero ropoxows. H no ero Xepa;aks. movHur YTB HTOPOM HEOXOIO. A TORADE HMS ECAKHH. KyHHTH. H DpOXATH EC EHERITA H re DOYECXA. NO HHt H NOCEMOY KPTHOMOY YCAOEANHbIO. TAKOME KRRHMT. MECTEPEREIME, MOCAOME H rocreu fi soymrolun. *3XHTH ER ECMIKHH HO TODO . H NONORFOPO YKOH OTYHNE OAM YT% Ñ TOPOI H EOXOIO. à TOEAD Out, ECAKHH. H KOYNHTH Ni HpOXATH. REZE REIERTA Ñ BES pOVECAA. HOCTADHME. HNOCEMOY KPTNOMOY YCAORANLIO. A Ee KAKORO ARAO ER BEAHKOML HOEZrO|pOXk. HEMHNOY XO MOErOD JA. HAH WOETODO IIO JO WEMIJHHA. E MCTEDCER ZEMAH. Ñ Eb erg TFODOXEXA. H NO rout Cor, NA GER HOAO|RHHE. A NOCOVAORE NE HMATH. CORR NOAORHNK Bec- XHTDOCTH NO KPT HOMOY YEAORANLIO. à BEAHKOMY NO rOpO- EMOCTH HEMIJHHA. Bh CEOCH. | zeman. KA. H CROETO NOR- ropo ya. a KHàio MECTEPIO Hi ETO KOYMEHACDEMT. ER CROEH 3EMAH EMOCTH NORFOPOYA. KA H CROETO HEMIJHHA. ua || ert none KECXHTPOCTH nokpTnomy Yero- KANBIO. A CH unt, KITSIO MECTEPIO. HiIJHi EHNKH. CREAN- K NORBITOPOAOME A BEANKOMY HO TODO . ce un 5o) MECTEPEMB. XepaaATH Hu, KPENKO BECXHTPOCTH. NA OER HMOAOEHHE. HOKpTHOMY YEAORANKIÖ à NA Cen rpauol| Th YEAOEAIUA KQT'5 KH3I0 MECTEPIO. NOCAANHKL BEAHKO HO rOpO ECHÈŸE rpHrOpbeEH . THICAYKTIH ECAHKOTO HOBA- ropoya KAPTA callsın H- ZA ECCb KEAHKHI HO TODO . H NE- YATH CROË MPHBECHWA KCEH FPAMO. TAKOWE H NOCNKI NEMEYKEIH YCAORAUIA KQT' kgeankollmy HO ropo na reg rpamo . & KH3a (0 MECTEPA. HHIJA. AA HTNATR pATMANHNS. H KAWAH TOAKB MECTEPERS HNXDHKE. H HORE HlChVmAb bont, d NEYATH CRON UPHRECHUNA K Cen PAMOTS. A KA HOIJAC ECAHKHH HOTODO CEOCTO MOCAA CEH 3HMS Kir wecrepio. d || kiio mecrepiô Din. mum, NA CCH » TPAMOTE. CAMOMOY KpTh YECAOEATH. NEPE HORTOPO YE NOCAO. ZA BCH CKOH rOpOJH. Ñ ZA ECIO cgo || ACpaAEOY. € NEYATh CROIO npHgscHTH kil310 MECTEPIO K celi FPAMOTR. Dat sint gekomen de dussche boden, to grote Nowgarden, van dem vorsten meyster, Heidenrik vinke, vnn van dem Bis- scop van derpte Bartolomes, vnn van den Borgermeysters van derpt vnn van den ratmannen, tom hern dem varhilgesten Erscbisscop van grote Nowgarden, Bisscop Eufymye, vnn to dem vorsten van Nowgarden Alexander facilewitze, vnn ton borgemestern van grote Nowgarden Jesofe gregorifitze, vnn to den olden borgermesters, vnn tom hertigen van grote Nowgar- en, Carpy safenitze, vnn ton olden hertigen vnn fo allen grote Nowreden, hinrik vnn hilbrand eyn ratman, vnn hinrik tol des vorsten meysters, vnn Jacob eyn borgere des bisscopes van Derpte, vnn hebben genomen enen bivrede, myt grote Nowgarden van dem vorsten meister, van dessem ersten sun- dage in der vasten, ouer ene manthe na der gebord unser leuen vrowen, vnde van dem manthe der gebord unser leuen vrowen ouer vyff Jar, land water vnn schedinge grote nowgar- den myt dem vorsten mester van rige heidenrik vinke van der estenschen see, de ström der Narwe beke recht in dat solten mer, na den olden eruce breuen, vnd na der Krusskussingh, vnn grote Nowgarden noch den nowgrader eren luden, ouer de lantschedinge, ouer den strom der Narwe beke, schole nicht in treden in des vorsten mesters sine helfte in de luchten süden der narwe beke, der gelike de vorste meister noch syne lude ouer de schedinge, vnn ouer den strom der narwebeke, scolen nicht intreden in de nowgarder helfte, in der rechten siiden der narwe beke nergen in, In dessen vrede, von et Is vorra- 481 des Seiences de Saint - Pétersbourg. 482 met, ene tiid schal werden ein dach, vp der narwe beke, vp der wotiliken stede in dussen somer, twee weke na sunthe Jo- hanes dag, vnn vp den Dach schal komen, vp de Narwe beke, de vorste meister suluen, vnd sine Cumptur, Erwerdige lude myt twenn hundert mannen, vnn van grote nowgarden, scal ko- men vp de tiid, vp den dach, vp de narwe beke, de vorste van Nowgarden, vnn de boiaren van Nowgarden, Erwerdige lude myt twen hundert mannen, vnn vp den dag, de vorste meister vnd sine kumpter, scolen recht geuen grote nowgarden allen klegeliken saken, vnn der koplude guder vnn den geuan- gen, van beiden haluen na der krusskussinge vnn de vorsth van nowgarden, vnn de boiaren van Nowgarden de Erwerdi- gen lude vp dem dage, dem vorsten mester scolen se recht geuen allen klegeliken saken vnn der koplüde guder, vnn den geuangen, vp beident haluen na der krusskussunge, vnn se scolen komen vp den dach, vnn wedder van den andern teen, nach gudt willen, sunder alle boschedelicheit na der krusskus- sing, von de baden van nowgarden vnn de koplude der Now- garder geste, scolen teen to dem vorsten meister, langest sine stede vnn sinen landen de wech schal en reyne wesen, to lande vnn to water, vnn scolen allerleye war kopen vnn vor- kopen, sunder vnderschet vnn sunder pandinge, na older ge- wonheit vnn na der krusskussingh vnn des vorsten mesters syne boden kopluden vnd gesten scholen varen to grote Now- garden, vnn vp der Nowgrader vederlike erue scolen hebben enen reynen wech to lande vnd to water vnn allerleye war to kopende vnn to vorkopende, sunder vt boschet vnn pandinge na older gewonheit vnn na dusser krusskussinge, vnn schut dar welke sake to grote Nowgarden enen dussche myt enen Nowgarder, ofte enen nowgarder myt enen duschen in des meisters lande vnn in synen steden, vnn de schal men richten van beident haluen, vnn schal nene gifte nemen van beident haluen, sunder bohendicheit na der krusskussinge, vnn grote nowgarden schal vorhegen den dusschen in eren lande gelik eren Nowgarder, vnd de vorste meister vnn syne Cumpter in eren landen vnn in eren steden scholen vorhegen den nowgar- der gelik eren dusschen, vp beident haluen zu der bohendi- cheit na der kruskussinge vnd dessen vrede de vorste mester heidenrik vinke myt grote Nowgarden, vnn grote Nowgarden myt dem vorsten mester scholen holden den vrede vaste vp beident haluen sunder bohendicheit na der kruskussinge, vnn vp dusse breff also hest gekusset dat krus, de vorste mester heidenrik vinke vnd de borgemester van grote nowgarten Je- ‘Syp gregorifitze, vnn de hertig van grote Nowgarden karpy ‚safenitze vor alle grote Nowgarden, vnn er Ingesegel scholen se hangen to dussen breue, der geliken de dusschen boden, also se hebben gekusset dat cruce vp dussen breff grote Now- garden, hinrik vnd her hillebrand, vnn des vorsten meisters tolk hinrich, von Jacob eyn boyar van Derpte, vnd er Ingese- gel scholen se hangen an dessen bref, vun wan sendet, grote nowgarden eren baden in dussen winter tom vorsten mester, vnn de vorste mester heidenrik vinke, schal suluen dat cruce | kussen vp dussen bref vor alle sine slote vnn var al lande vor det nowgardesschen boden Tome II. syne ‚ vnn schal sin Ingesegel hangen vor dussen breff gegeuen to Nowgarden In den Jaren vnses hern veerteynhundert vn In dem (lij Jaer des dinxda- ges var letare. Findet sich im Schwed. Reichs- Archive, in der Coll. Oxenstjerniana, mit der alten Archivnummer 548; gehörte ursprünglich zu der Sammlung liv- ländischer Documente, welche die Schweden im Jahre 1621 aus Mitau fortführten. In dorso liest man eine kurze deutsche Regeste aus dem XVI. (?) Jahrhundert. Àn dem wohlerhaltenen Pergamente hüngen an seidenen Schnüren drei Bleisiegel, sämmtlich an der linken Hälfte des unteren Randes, während an der rechten selbst von Siegelschnüren keine Spur bemerkt wird; offenbar hatten die livländischen Ge- sandten ein eigenes von ihnen ausgefertigtes Exem- plar des Stillstandsbriefes untersiegelt. Die drei Sie- gel sind diese: 1) das erzbischöfliche; Bild: die Jungfrau Maria mit segnenden oder betenden Händen; zu den Seiten Schrift: HP ic 9X Ic XC ^ ud c Verso: 2) Bild: ein Greif; | Verso: Schrift: ..YAT ||.. AHKO ||.. NORA OPOJA 3) Bild: ein Greif; Verso: Schrift: MEYA.. | | REMIK... NORA- FOIPONA. | | 1468. 92. Juli. Riga. Withlyck szy allenn gudenn ludenn, denn Jegennwerdigenn vnnd thokamenndenn, allenn erwerdigenn herrn de dissenn Breff szegenn horenn, ader leszenn, szodanenn tuschenn vnns Borgermeister vnnd Radmannen, vnnd vnnszer gantzenn Ge- meinheidth, vnnszer Stadth Rige vnnd dergelickenn thusschenn denn Erbarnn hernn Baiarenn, kopludenn, Borgernn vnnd der ganntzenn stedhe tho Ploskow, itz welcke twisth, vnwillenn, vnnd hadth vnthstann was Inn denn Jarenn nha der gebordth vnnszes hernn duszennth vheer hunderth Inn dem szesz vnnde szestugestenn Jare, Innth voriar vmbtrennth vnnszes hernn hemeluardtz dach dath hir affquwemenn der pleskouwer Stru- szen gefrachteth vnnd vnngefrachteth mid erhenn gudernn vnnd na erem gude dath sze hir ersth gekoffth haddenn, vnnd wie Burgermeister vnnd Radmanne ` der Stad Rige, hebbenn dath ploskousche gueth nicht vthgegeuenn, vnnd erbe Struszenn | ‚szinnth vann hir ledich nha ploskow vpgetagenn, vmme der d X 31 483 Bulletin de l'Académie Imperiale 484 vnnerlickenn worde vnnd vormetinge de sze her Hermann vann Sundernn, vnd Rude vann der molenn, beuhalenn haddenn, dath sze vnns szeggen szoldenn, vnnd dar nha vnns ock geschreuenn hebbenn, vnnd dath ock dar ennthbauenn geschein is vann bei- denn delenn vnnd der Ploskouwer guid wordth vann vnns Ri- gesschenn hir getoueth vann vnnszes hernn hemeluardtz dach ahn, bisz tho szunte eliasz dage dat is des manndags na szunte marienn magdalenenn, Inn der middell tid szin gekamenn her Seneke gregorwitz Bodesschop, her mirke truchnowitz, vnnd her iuelassche ffiderwitz, mid vhelenn anndernn Burgernn, tho kokennhuszenn tho dem allererwerdigistenn Inn god vadér vnnd hernn Siluester der Hilligenn kerkenn tho Riga, ertzbisschopp, vnszerm genedigenn hernn, dar ock thoqwemenn der Rigeschenn szennde Bodenn, hernn Johann Soltrumpp vnnd her Johann vann der Borch Burgermeister vnnd her Hermann vann Sun- dernn Radmann, dar do kein ende wordth gemacketh, szus vann dar thogenn sze do tho Rige vnnd wernn vp desz hernn Meisters Schlotthe vnnd vp deme Radhusze dar do wie Rige- schen dath ploskouwesche guid frig vththogeuenn (?) belauedenn vnnsz do die pleskouweschenn Senndebodeen, vnnd sterkedenn erhe hende dar vp dath die kopmann szinenn frigenn veligenn wech szolde hebbenn nha demhe Oldenn vnnd nha der Oldenn vorszegelunge vann beidenn parthenn, dar vp hebbe wie Ri- gissche geszannth vp erhe loffthe vnnszenn kopmann mid szi- nem guide dar sze do vnnsze guid beszatigedenn vnnd vann szodaner erher beszathe is vormiddeltz vnns vpgestaenn tho einen schadenn vnnd vnwillenn dar vmme wie vnnsze Sennde- badenn geszanndth hebbenn ann denn allerdurchluchtigistenn hernn konigk vnszernn gnedigenn hernn tho smalennske, vnnd dar nha thor wille vnnd ock tho Trackenn vp grothe kosth do szuluesth hebbenn wie vnnsze guidth gefryeth vnnd hebbenn ‚ vnnszenn Breff dar vp vorszegelth denn Ploskouwernn wereth dath twisschenn vnns nene vordracht schege szo belauede wie Rigeschenn szodane guidth wedder Inn thobringennde tho Ploskouw szo Inn deme Breue geschreuen steidth, vnnd dar nha szin wi geweszenn vp der wedderreisze dar wie do ock nein ennde makedenn, szusz denn szinth nhu tho vnnsz geka- menn de erlickenn pleskouweschenn szenndebodenn mid einem kredenntze Breue, vann denn Boiarnn genompth her szenekenn ffederowitz her euelassche ffodrowitz, vnnd her Senow Butzke, vp vnnsze Radhusz tho vnnszer ganntzenn Gemeinheid, Susz hebben wie vthgeleszen vth vnnszerm Raide dre, vnnd vann denn kopludenn dre, genompth her Corth Visch, her Lammerth er, Burgermeister, her Johann Schompinck Radmann, vnnd vann denn kopludenn wennemar meig, peter henricks vnnd hanns N. vnnd die hebbenn mid der hulpe godes vnnd | medewerckinge des hilligenn geistes vordragenn vnnd ennthli- ckenn hengelacht Inn dath ersthe dath die olde vorszegelunge, twischenn vnns Rigesschenn vnnd ploskouwernn des grodfur- stenn hernn vitholth vnnd hernn Conradth vann vitinckhaue Meister tho Lifflandth Dutzsches Ordenns, vnnd oc bouestigeth de vorszegelinge de Grodfurste bar Segemunth vond ock nhu de allerdurchluchtigste her koningk beuestigeth heffth, vnnd wie bólouenn die vorszegelunge vasth tho holdennde vann bedenn delenn Inn nhenem parthe de tho reckennde vnnd dar nieht affthotredennde kreffthlicken vnnd vasth woll tho hol- dennde szunder Jenige behenndicheid offthe vertogeringe, vnnd alsze denne twiszchenn vnnsz is bitthericheid vpgestaenn vnnd schadenn vann Bedenn delenn dath wie Rigesschenn vnnd ples- kouwer belauenn dath nummer tho dennckenn, vnnd wie Rigi- sschenn bolauenn sze tho Riga to beschermenn alsze vnnsze broder, vnnd rechtuerdicheidth enn thodoennde, Inn allenn din- genn, vnnd vp nenerleie hadth thodennckennde noch hemelick, noch apennbar szunder alle behenndicheidth szall vnnszer enhe dem anndernn beschutthenn vnnd boschermenn mid aller guide vnnd wie Burgermeister Radmanne vnnd ganntze Gemeinheid hebbenn angeszeenn denn schadenn der sturluide vnnd noui- mittenn vnnd hebbenn denn ploskouwernn gegeuenn hunderth stucke, vnnd unnszenn grothenn schadenn hebbenn wie affge- stelth torne, vnnd had, vth ganntzen herthenn vnnd die Plos- . kuwer hebbenn vnns vnnszernn Breff wedder gedaenn die ge- dodeth is, dath vann beidenn parthenn numanndes mer vpsza- kenn szall, vnnd dath menn nene beszathe mer doenn szall vann scheldhafftigen szakenn szo hir vorbeschreuenn steidth, vnnd we tho weme wath thoszeggenn heffth szo szall he szick bewetenn szo bewolde mid szakewolde asz Inn der oldenn vor- schriuunge geschreuenn steidth, Desz tho merer bouestunge vnnd szekkerheidth, hebbenn wie Burgermeister und Radmanne vann vnnszer Stad Rige wegenn, vnnd vann vnnszer koplude wegen o s vnnd vnnszere nachkommelinge, dath wie ilr bauenn geschreuenn Breff Inn allenn puncktenn hol- denn willenn vasth, eiuich vnnd vnnthobrackenn, vann bedenn Delenn, szunder Jenige bohenndicheid, vnnd hebbenn apennbare vnnsze Inngeszegell vor dussenn breff gehanngenn de gegeuenn is vnnd geschreuenn Inn deme Jare nha godes gebordth du- szennth verhunderth Im achte vnnd szestigistenn Jare, vngeuer- lickenn wennthe dar is gebrock ann dem Breue gewesth Inn deme monthe Julio Inn deme twevndtwintigistenn Dage, Marie Magdalene. Reinschrift auf Papier aus der zweiten Hälfte des XV. Jahrhunderts; im Schwed. Reichs - Archiv zu Stockholm. Ist entweder Übersetzung aus dem Russi- . schen oder, noc ahrscheinlicher, ein auf Üb er- setzung ins Russische berechnetes Concept. Auszug aus einem alten Wiere à Se im 3.1621 aus Mitau fortgeführten Urku 322. 1228. Een lagh eller Commercie Stadga emillan Ryssarne, dhe Rigiske och Gothlandh, hwaruthi och finnes beskrifwat huru allehanda Criminalsaker affstraf- fade blifwa emillan samme lands inbyggiare. dat. Wisby. 1228. Auch diese kürze Regeste a. t, mamentich durch ihr Datum, interessant für die hichte des be- rühmten rig.-goth-Smolensk. denis 331. 1239. - Deeg Pleskow är deehlat emillan or h stifftet Dorpt och huru man skall cin som winnes es andra er Duna. dat. Dorpt. 19889: :% T 485 | des Sciences de Saint- - Pétersbourg. 486 260. 1248. Ett deelnings breef emillan Erchiebiscopen i Riga Muschowiten föraffskedat är d. 14. Oct. 1412 och Orden ófwer Pleskowiske Gebietet som dhe ' / (11492?). hade intaget att deehla sigh helfiter emillan. 1248. 85. 1493. Fórdragh emillan Nongärdh och Lijflandt Anno 242. 1299. Fóreeningh emillan Biskopen i Dorpt och Orden 7004 eller 1493. emoot Ryssen — och huru deelningh skulle skee Gedr. in Axmat san. Pocc. I aff dhet landet i Pleskow soom Jarislaw dhem gif- 87. 7011. Fürdragh medh bügge Ry ske Czarerne Johan och wet hafwer. 1299. hans son Wasili Iwanowitz sampt Lijflländske stän- Gedr. im Livl. UB. DLXXXa und CCa, . derne. 7011. 84. 0. D. Landsfredh emillan Nougárdh och Lijfflandske stän- | 90. 7011. Än ett Ryskt breef från Czaren Johan. 7011. derne pà 17 áhr (?). 94. 1503. Samptl. herrars och ständernes i Lijfland declara- 808. 1417. Fördragh på 10 åhrs tydh emillan herremästeren tion och Entskyllan, hwarföre dhet stilleståndet Sigfrid landera von Spanheim och Pleskau. 1417. medh Muschowiten eij längre kunde hällas, begä- Cf. Ind. 8 randes dher hoos att alla andra uthom lands eij 919. 0. D —— E emillan herremästaren i Lijfland wille wara dhem förhinderlige uthi dhen Contribu- Sigfrid och Constantin uthi Nowgärd uprittet; tion och hielp, som Páfwen dhem tillsagt hafwer. uthan dato. Dat. Riga Sondagen effter Michaelis. 1503. (Oct. 1) ahr 1422; es t die erste der beiden in Co- | 00. 7017. Affhandlingh emillan Czaren Wasiliwitz och Er- pie hier beigelegten U unden chiebiscopen, och Herremästaren angäende hande- 948. 1439. Fürbundh emillan FER "hore i Litto- len och annat; dat. effter Ryska ärsrechningen wen och Russen och Erchiebiskop Henrich (Hen- 7017 d. 25. Martii. Ett Ryskt och ett Tyskt exem- ning) i Riga. dat. 1439. plar hoopbundna. 353. 6952. Stilleständh pà 10 ähr emillan Pleskow och Er- Im R.-A. vorhanden; im Text des Berichtes oben chiebiskopen i Riga. 6952. angef., unter Russ. Perg. N° 3 163. 1447. Förbund emillan Herremästaren Winke von Ower- | 67. 7017. Fördragh emillan Go Wasilovitsch och Lijfland. : bergh och Kongh. Christopher i Swerige och dan- 7017. mark emoot Ryssen och Nowgården. dat. Walke. Maei Beier enge des Berichtes oben ve bd ipee in Grönblad. Nya källor till 389. 1514. Een ewigh alliance emillan Keiser Maximilian och Finlands Medeltids hist. I. N° 26. dhes barnebarnsbarn á een syda, och Iwan Wasi- 106. 6956. Stilleständh emillan Pleskow och Nougärdhs her- puc > € gemeng: e vio tiger reskaper. 6956. " emoo en och andra dheras fiender ewen- 948. 1448. Ett stilleständh emillan Henrik Unken (l Vinken) dend. 4. Aug. 1514; een Copie. och dhe Nongärdske, 1448 66. 1521. Än ett fürdragh emillan Czaren Wasiliwitz och Es ist dies die zweite de: beiden in Copie hier Lijfüündske herremästaren Plettenberg. 1521. Medius Urkunden f Im R-A. vorhanden; im cs des Berichtes oben 918. 1448. Stilleständ uppå 25 ER uprättat emillan herre- angef. unter Russ, Perg. N mästaren Vinken, Nougärd och Pleskow. 1448. : 86. 1522. Nougärdske freeden medh Ban, 7030. 1522. Cf. Index. 3489. 299. ? Fördragh emillan Nougärdske furstarne och her- remästaren i Riga Sylvester (?) 1431 (?) pä Ryska. 83. 1531. us Wis medh Nowglrdh på 20 Ae, dat. 7040 109. 6959. Stadfästelse på 10 åhrs stilleständh emillan Rys- sen och herremästaren. 6959. 88. ? Än ett breeff från Czar Iwan. 7962 (t 69829). 89. 6982. Iwan Wasilovitz och hans son Ivan Ivanovitz Ryske i Tee breeff. 6982 in Januario. Wol der Vertrag zwischen Pleskow mia Dorpat l gedruckt.in in Arma Jan. Pocc. I, 69. . 122. 6990. Stilleständh emillan Ryssen och Lijflandh 4-11 Sept. 6990. Gedr. in Arma 3an, Pocc. 1, 75. 81. 6990. Ett stilleständh pà 10 ähr emillan herremästaren Cf. Index. 3012. 63. 7058. Nougärdske freeden emillan Czaren Iwan och Lijff- dske Ständerne Anno 7058 Im R.-A. y bu vay im Text des Berichtes oben angef unter Russ. Perg. N? 6. 82. 7060. Affhandlingh om stilständ emillan Iwan Wasilo- | vitz och Lijf. Ständerne ifrån —' tijdh 7060 till samma tijdh 7061. 65. 1554. Fördragh emillan Ivan Wasiliwitz och Lijffl. herre- mástaren Galen och Erchiebiskopen. 1554. Im R.-A. Fuge im Text des Berichtes oben angef. unter Russ. P N*1, 1021. — Nägre skrifiter och Battes som angä Ryska Histo- — ^ rien huru Lijflandske Legaterne hafwa handlat - medh Muschowiten om dhen tribut han aff Lijflandh . pretenderade dher iblandh och ett paper som be- * silivitz och hans son Iwanowitz Anno 6990. 124. ? Sten Sture och Erzbiskop Jacob medh dee och werldzlige stünder i Swerige förplichta sigh| att hålla alt hwadt uthi uprättade artikler emoot| - 487 Bulletin de l'Académie Émpériale 488 961. — 982. tygar, huru Romerske Rijkets ständer uthi Rijks- dagen i Augsburg d. 12. Febr. 1551 fórwijste Lijf- flandh till Swerige att sókia hjelp emoot Russen. Nägre Pohlniske och Ryske concepter och breeff. Acta publica in re Muschovitica. E Auszug aus dem Alim. Tit. Reg. im K.-A. Muschovitica. Fredzfórdragh och andre Ryske Acter. 1. 1340. v. infr. Rà- gång. 2. 1463. Dhe Nougårdskes Sendebudens Fredzförnyelse och Rågångs bref medt K. Magnus Erichssons Vthski- ckade, där vthi Ryssarna afstå till Swerige tre Gislalag, Sawolax, Jeskis och Egrepe eller Carel- ske Gislalag och införa sedan om fry handel, Be- festningars byggiande, öfwerlöpare och annat. Dat. feria Secunda post nat. Virg. wed den 8. Sept: twenne lyka lydande Exemplar begge på Ryska och Latin. Orig. S. a. et l., ähre lagde till åhr 1340. F. Orig. K. Cop. lat. och Sw. II. p. 142. Gustavi I. Reg. 1547. tit. 2. p. 1. 6. Gehórt in das Jahr 1323. Das Orig. ist verloren. Über die Copien, welche im Reichs- Archiv aufbe- wahrg werden, cf. Hildebrand in Kongl Vitterh. éch o? Antiq. Acad. Handlingar. XX. 1852. S. s pig erit den emillan H. Erich eebe pà Wiborg Fougdes Sendebudt och dhe Nougorad- ` ske, om ett Móthe Nyährs dagh wedt woen, där 3. 1468. 4. 1482. vid. Rág. 5. 1487. 6. 1490. . mordt och grufwelige tyranny i fredelige tijder | hemma och i Lapmarken och det förfäng Torne- boerne dem tillfoga. Dat. Kimi, om medfaste tijdt. 7. 1497. vid. Räg. alle käre och klagemähl att optagas och "— Dat. Vincentii dag. 22. Jan. Orig. F. K. Fem ährs Fredzfördrag emillan Swerige, och Store Nougärd som Dhe Ryske medt H. Erich Axelsons Fougde pä Wiborg Peder degen oprettade. Dat. Wiborg. Palm Söndag. Orig. på Ryska och Swen- ska. F. K. Nougorodske Commiss. Föreening medh H. Erich Axelsons Fougde på Wiborg om wederlag för det öfwerwäld Ryssarna hafwa bedrifwit i Sawolax; pä Tyska och Ryska. Orig. F. K. Fyra Ährs Fredzfördrag emillan D Laurents Axels- sons på Wiborg Sändebud och: dhe Nougorodske ifrån Jul och till Juul och om ett Móthe på Grän- tzen där alle skilachtige saaker och Gräntze trä- tor afhielpas skole, och skall Råån gå effter H. | Jórans Breff. Dat. Store Nougord. 17. Jan. Orig. F. K. Fem Ährs Stilleständs Breff emillan Finland och Nougards lähn ifrán Nicolas dag till Nicolas. Orig. pä Ryska och Swenska. F. K. Bóndernes aff Kimi och Liminge Sochnar Suppli- cation och Klagemáhl ófwer Ryssernes ófwerwáld Orig. FR Sex Ähre Fredzfördrag vthi H. EEE Stures tydh emillan dhe Nougorodske och Wiborgiske ifrän och 8. 1504. 9. 1510. 10. 1513. 11. 1527. 12. 1532. ‚13. 1535. vid. infra Rág. 14. 1536. 15. 1536. till 25 Martij, dar effter wedh Iuletijdh skulle kom- ma fullmechtige Män, som skulle ransacka om Grentzen effter ducis Georgii och ducis Magni Rä- gängs breff och om Gräntze trätor. Dat. Store Nou- gerod den 3. Martij Ryska och Latin. Orig. F. K. Dhe Nougorodskes tiugu Ährs Stilleständ medh H. 8wante Nilssons och Rikzens Rádh i Swerige Sendebudh ifrän och till Korsserssan och om Rá- gängen, Klagemähls afhielpande, ófwerlópare, fry- handel, hielp till dhe Lifländske och om Korss- kyssningen. Dat. Nougerod den 14. Sept. Cop. la- tinsk. F. K. Sextyo Ährs Fredzfördrag emillan dhe Nougordiske och H. Swante Nilsson frán Marie bebodelse. 7018. till Mariae bebodelse 7078 om fryhandel, Rägän- gande, dhe klagande skole fórhielpas till retta, Landzflychtige, frij Segelation, Poln och Mestaren aff Lifland som feigda sig emellan skall intet assi- stenÿz göras, och om Krosskyssande. Dat. Store Nougärd vthj Martij Månad. Anno 1510, Orig. F. K. Dhe Nougárdskes och H. Sten Stures Sendebudz stadfestelse ófwer Freden som emillan samma Nou- gardskes och framledne H. Swante Nilssons Sende- bud på 60 ähr ifrån 25 Martij. 1519 till 25 Martij. 1570 oprettat blef, Stadigt och fast hällit blifwa, oansedt H. Swante Nilsson ühr genom döden af- gängen. Dat. Nougorod. 9 Maij 1212. Orig. pä Ryska och ingen translation hoos. F K. May. breff medh Erich Fleming till Storfursten i Ryssland medh nágra acter där hoos, hwadh pä den tijden passeradhe. Reg. lit. B. p. 4 till 11 Sextio Ährs Fredzfördragh som Swenske Legaterne medh dhe Ryske i Nougorden oprettade. Dat. Nou- gärden. 3 April. 1532. Reg. lit. B. p. 183. 184. 185. Nougorodske Herskapetz afhandling medh Swenske Commiss: Gudmund Larsson Matthias Larsson och Albrecht Ragwaldson pä 60 Ähr ifrän 25 Mart. 1535 till 25 Mart. 1595. om Fredh och godh wänskap, Rägängen, handelen, Klagemähls afhiel- ni" Ofverlópare; hielp intet gióras K. i Poln Lifland och om Korsskyssningen. Dat. Nogord. Ge, det ähr 1535. ora. Copia pà Ryske och latin. F. K K. Gustaffs Ratification öfwer dhe 60 ährs Ryske Fredzfördrag 1535. oprettades och Fullmacht. för H. Cnut Andersson och Biörn Claesson widare sluta och afhandla hwad Fredzfördragh förmå. Dat. Ub- sala. 28 Oct. 1536. Orig. F. K. Storfurstens i Russland -Hüfwitstmánd: -— Stathäl- lares i Nogord ratification och vthi Swenske Le- gaternes H. Cnut Anderssons och Biórn Classons nürwaro Krosskyssning at fredzfördraget 1535 op- rettades effter Storfurstens befalning i alla sine 16. des Sciences de Saint- Pétersbourg. 490 1540. vid. infra 17. 18. 1557. 1561. . 1563. . 1564. . 1565. . 1567. 1567. -tituitun re medh scio, Lübeske, "H. Nils Gyllenstjerna och hans Colleger oprettade Orig: cop: lat: och Swensk. F. K. III. p. 145. K. Gustaffs Vthskickades till Ryssland medh- breff | relation öfwer förrettande om Balspalier Kongl. May. | begarte kópa. F. K. | Fredzfórdrag emillan Swerige och Ryssland vthi | fyratjo Ähr till 25 Martii 1597. Orig. Tyska och | Ryska pä Pergament. F. Tiugu Ährs stillestånd och Eredifordrag emillan Punchter hällas skall. Dat. Nougorod in Junio 1537. | Swerige och Ryssland af Swenske Sendebuden vthi |. + 24. 1568. Muskow oprettat och med Korsskyssning i Nou- gård Confirmerat. Dat. in Aug: orig.. Ryska och Tyska och Copia Swensk. F. K. Protocoll,öfwer Legationen och där hoos fredz fördraget Transfererat pà Swenska. 1 Book ibland ankomne bre Protocoll fes Swenske "Sept till Ryssland om Lifland och bekommo ändtligen det Swar, att K. Erich skulle behálla Refle Pernow och Witten- sten och effter Vnfängne Leigde sända andra Le- gater Laurentij tijdh till Ryssland att wijdare trac- tera om Lifland; ibland ankomne breff. Ryske titlen. Instruction för S: Legaterne H. Bengt Gulte, H. Olof Finke, Herman Anrup, H. Johan Winter, Hans Bösman och Sec: Jericho till Ryssland, om Lifland. Dat. Stockholm. 13 Jan. vid: Reg. 1563. pars 3. p.19. Siu Ährs Stillestánd emillan Swerige och Ryssland som Isach Nilsson till Kungarn, Hans Larsson och | Secret: Frantz Jericho med Storförsten oprettade | om Estland Lifland och Ingermanland. Dat. Sept. | 1564. Orig: på Ryska och Tyska. F. K. Förskickade K: Erich till Ryssland Hans Larsson att kundgiöra Ryske Legatens dödh i Swerige aff Pestilentien och där hoos tillkenna gifwa Mt^ me- ning om fredz förbundet. i Fórbund emillan K. Erich och Storfursten som H. Nils Gyllenstierna och hans Colleger i Ryssland vthi Lifztijden oprettade om Broderskap, Förbund, Hert: Johans Furstinna, Lifland och annat mere |. oprettade (sie). Dat. Ryssland, 16 Febr. 1567. Co- pia aff Swenske Legaternes Recess. potocollet och andre acter finnes ibland Ryske ankomne breff. F. K. Fullbordans Breff och afhandling emillan Konung Erich och Storfursten i Ryssland i Lifztijden som i Ryssland om Broder- och wänskap, fórbund emoth sielf; Men Státhállare och Befalningsmän syg emil- p lan, Perte dhe som forbryta lijf, skada Vn- 25. 1569. 26. 1573. och danske kööpmän, Fredens befordrande medh Danmark och Lübeck, handel och wandel, pas- sagien, Skeps brátt, Sendebudh, Biefärsgare; Öf- werlöpare, Grentzernes ge K. Erichs och Storfurstens Slott i Lifland, Hertig Christophers aff Mechelnburg Slott, Korsskyssande, och dette full- bordas Brefwet fullbordan, där Hert. Johans Fur- stinna intet kommer i Storfurstens wáld. Dat. i Ryssland. 16 Febr. Ähr. 1567. eg aff Swenske legaternes Instrument. . F. K. Samtal emillan nágre aff Rijkzens Rädh och Ryske Sendeboden om Hert. Johans Furstinna. Dat. Stock- holm. 11 Julii 1568. Copia . Diskopens i Àbo Pauli Justens zai om sin och Matthias Schubertz olycksamme legation till Ryss- land, hwileken legation angek in Julio 1569 och weradhe till 7 Febr. 1572. II ligger till K. Johans ankomne bref vnder titelen Ryske acter, och dher hoos Matthiae Schubertz relation pä Tyska Säng- wijs stelt. 1572. begynte Ryssen Kriget i Lif- och Finland emoth Swerige. Fullmacht för H. Claes Äkesson handla medh dhe Ryske och Tarterske Stathällarne som Ryssens Be- festningar i Lifland innehaffwe att de medh Befest- ~ ningarna begifwa sig vnder Sweriges Crono. Dat. 27. 1575. 28. 1583. 29. 1585. 30. 1590. Stockh. 2 Jan. Orig. F. — Ryske Commissariernes twenne áhrs Stillestánd, en. och wapnhwijla. Dat. 13 Juli. 1575. Orig. Ryska. me Commissariernes Wapnhwijla och Stilleständ pà trenne Ähr ifrän 29 Junii 1583 till 28 Junii 1586. Orig. pà Ryska och en Copia af dhe Swen- skes Instrument. F. Johans Fullmachter och leiden och Storfur- stens. Orig. 1583. F. Fyra Ährs Stillestand emillan Swerige och Ryss- land ifrán 6 Jan. 1586. till 6 Jan. 1590. Dat. wid Narfva Ää och Plusa Äminne den .. Decemb. 1585. Ryske Commiss. Instrument. orig. E Copia aff Swenske Commissariernes. F. K. Ett Ährs Stilleständ emillan Swerige och Ryssland ifrån fasttagen 1590 till helga 3 konunga an 1591. Dat. 23 Febr. 1590. Translation. F. K. Ryske Commissariernes oprettade Stilleständ medh Swenske Commissarierne pä 2 Ähr ifrän 6 Jan. Jan. 1593 till 6 Jan. 1595. dat. nedan Iwanegerodt ss sr 1 Jan. 1593. Orig. med Transla- ; rer ëdëg ff. ff. ff. dat. Teusine. 18 May. 1595. Orig. Transl. n rid Deus fredzfördrag wart in- tet Ratificerat. ` Keyserlige Legaternes protestation om Lifland att wara Rommerske Rijket ae ` gi dran ad rod. 18 Maij. Orig. Copia. F. K. 491 Bulletin de l'Académie Impériale 492 34. 1596. 35. 1600. 36. 1606. 91. 1609. 40. 1610. 41. 1611. 42. 1613. 43. 1616. K. Sigismundi breff till Ryssen om Fredzslutetz Execution. Dat. Varsow. 19 Dec. 1596. Copia. F. Rikzdagz Besluth om ibland annat vthi 3 puncten Legation till Ryssland, Dat. Linkóping. 19 Martii. 1600. Orig. F. A. Fullmacht och Instruction fór Swenske Commissa- rierne att tractera pä Grentzen medh dhe Ryskes Fullmechtige om wedergelning fór den skada Swe- rige emoth fredzfórdraget lidit hafwer hielp och förbund emoth Poln och andre Fyender, Lifland, Grentzen i Lapmarken och Lapparne. Dat. Stockh. 2 Aug. 1606. 13 Juli. 1606. Orig. F Ryske Commissariernes Contract medh Swenske Commissarierne Om 1. Sweriges hjelp till Ryssen es krigsfolck effter Nougorodske afhandelen. . Corfirmation pä 1595 Ährs fredzfórdrag och PAR 3. Förbund emoth Poln. 4. den hjelp Rys- sen skall göra Swerige när omtränger. Dat. Wiborg 28 Febr. Orig. på Ryska och Tyska. F. K. Nou- gorodske Contractet finnes intet. i Storfurstens Ratification öfwer Wiborgske Contrac- tet om Krigzfolcket och Kexholm. Dat. Muskow in Nov. 1609. Orig. F. K. Knes Michailo Wasiliwitz Schuskis försäkringar, någre om Kexholms lefwerering och Krigzfolcket. Dat. 1609. Orig. som Booken öfwer förnemblige Orig. Handlingar vthwisar. F. Storfurstens Confirmationer och andre försäkringar Krigsfoleket betalning och Kexholm angående. Dat. 1610. Orig. F. vide Booken F öfwer Orig. acterne. K. May". Bref till Ständerne i Ryssland att hålla sigh medh H. K. M'. Dat. Orebro. 18 Dec. 1610. Reg. 437. — 1611. Reg. A. A. p. 117. 119. H. Jacobs de la Gardies Contract medh Nougord- ske Ständerne när Nougárden wart intagen om för- bund emoth dhe Polnske och andern af H. K. M' Sönners wahl till Storförste. Ryssland. Dat. Store Nougården. 25 Julii. Copia och Nougordiske Stän- dernes däremoth revers. Dat. Nougården. 25 Julii. 1611. F. Instruction för Swenske Commissarierne att trac- tera medh de Ryske om Hertig Carl Philipp att blifwa Storfursta och om Sweriges Satisfaction för anwänd omkostnad. Dat. Stockh. 31 Maij och 17 Junij. Orig. F. Patent om tillståndet medh Ryssen, hans owilie till Fredztractat, Fiendtlige förehafwande emot K. M" folck som hafwe Nougorden inne och Weder- gälning för krigz bekostnadhen. Dat. Wiborg. 4 Juni 1614. Reg. p. 805. K. M", Fullmacht. för H. Jacob de la Gardie, Hin- drich Horn, Arfwed Tönnesson och Secr. Mäns Mar- 44. 1617. 45. 1618. vide infra* item Räg. 1622. 46. 1631. 47. 1634. 49. 1646. vide Rág. tensson till Ryske tractaten. Dat. Äbo. 15 Maij 1616. Orig. pä Perg. F. Denne Tractat wärdt vpskuthen. Ryske Commissariernes fredzfórdrag medh Swen- ske Commissarierne oprettat. ff. ff. ff. Dat. Stolbo- wa. 27 Febr. 1617. Orig. tr. F. K. Ryssens Confirmation öfwer Fredzfördraget. Dat, Muskow in Majo 1617. Orig. F. K.-K. M* Confirm. öfwer Fredzfórdraget och Grentze legningen. Dat. Stockholm. 1 Maij. 1617. Storfurstens Michael — korsskyssningz breff att hälla fredzfördraget och Rägängen aff Gren- tze Commiss. oprettas sem Swenske Legaterne till- steltes. Dat. Muskow. 18 Junii. Orig. F. K. Storfurstens privilegier för Swenske köpmän pä frij handel i Muskow, Nougärd, och Pleskow och Tompter att byggia huus oppä. Dat. Muskow. d. 21 Junii 1618. Org. pä Papper. F. K. Rikzens Rädz afskedh för Ryske Posten pä hans Muntlige hoos H. K. M'. Drottn. andragne: wärt om Gifftermáhl emillen Zaren och Drottningens Syster Fróken Catharina och om dhe Hinder som samme Giftermähl wilje förhindra. Dat. Stockh. 93 Oct. 1622. Reg. p. 336. — Item 27 Martij. 1623. Reg. p. 92. Lagos Patent om Spanmáhls Vpkópande i Ryss- till K. M" behof. Item till moniers Ch Dat. Mao. 27 Feb. 1631. Cop. F Möthets afskedt om 1. Fórbund De Ryssen emoth K. i Poln ff. Act. Stockh. 5 Merti 1634. Orig. Copia. F. A. Drott. Christinae ratification öfwer 1617 ührs fredsfördrag. Dat. 3 Martij. 1634. Orig. ett lijka lijdande Met lefwererade legaterne i Ryssland. Reg. p. M och ereditif fór Petter Krusebjórn att residera i Muskow. dat. d. 12 Martii. 1634. Ibland Ryske handlingar. 1634. Drot. Christines Fullmachter trenne fór Lega- terne till Ryssland. Orig. pä Perg. F. ‚Rädslag om förbund medh Ryssen emoth K. i Poln. Rádeammaren. 15 Jan. 1634. Orig. F. D. 48. 1635. Storfurstens i Ryssland ratification öfwer 1617 ährs fredzfördrag. Dat. Muskow 7 Oct. 1635. Orig. F. K. Storfurstens i Ryssland Ratification ófwer Freden 1617 oprettades. Dat. 23 Sept. 1646. Orig. F. K. Drot. Christinae ratif. dat. 11 Junii 1646. Reg. p. 1219. . 90. 1649. Ryske gemeng Contraet- om | 190000 Rublar fór Öfwerlöpare i Skadeständ till Sweriges Crono att erleggia. Dat. Stockh. 19 Oct. 1649. Orig. tr. F. K. . Ryske Commiss. försäkring att medh Zarens nya ` titlet intet präiudiceras skall Swerige och om den . 493 des Sciences de Saint- - Pétersbourg. 494 mindre Titlen. Dat. Muskow. 11 Mai. 1658. Orig. Ryske Commiss. Fredzfórdràg medh Swenske och transl. F. K. Commiss. oprettat. ff. f. ff. Dat. Kardis. 21 Junij. 91. 1658. Ryske Commiss. afhandel ogi Swenske Legaterne 1661. Orig. och tr. F. K. vide Råg. om praeliminariis: 1. Hwilcke Ryske Commissarier Zarens Confirmation öfwer Fredzfördraget. Dat. blifwa skole. 2. Rummet och Orten till samman- Muskow. 31 Aug. K. M" Ratification öfwer Ryske komsten. 3. tijden. 4. Commiss. svite. 5. Commiss. Fredzfördraget. dat. 30 Sept. 1661. Reg. pars. 2. och deres folckz förhållande sig emellan. 5. Cre- p. 352. 375. Concept Ratificationen och Fredzför- ditverne. 7. 8. Om ett armistitio och 9. Victualie draget der hoos. Pertzelers fördzel till Handels platzen; denne Re- 1661. Orig. och Copia. Denne vip gafz K. Mr Gesan- cess ühr intet daterat vthan wárt Swenske Legat: ` _ ter på Grentzen. F. K den 25 Maij 1658 öfwerlefwererat. F. K. 91. 1662. Tzarens Edzform gifwen vthi dhe Ryske Gesanter- Copia aff Swenske Legaternes affskedt om prae- nes Qwarter. den 22 Feb. 1662, Copia. F. liminariis Mes bee doni e Ryske Com- Tzarens Korsskyssnings Skrift eller Fullbordans "ET Gre C NETTES: RG : bref. Dat. Muskov. 6 Martij 1662. Orig. som Swen- Ryske Sublegaternes fullmechtiges recess att haf- ske legaterne üfwerlefwererades. F. wa aflagt försäkrings Eeden, dett. alt oryggeligen Vthi Muskow Ähr 1662. när K. M" Ratification ‚belle: skall hwad in praeliminariis vthi Muskow öfwer Cardiske Freden öfwerlefwererades och Tza- beslutit wardt, och denne Recess wijdare inneháller. rens fullbordans bref disputerade Swenske Le ga- Dat. Waliesar. 10 Nov. 1658. Orig. Transl. F. K. . terne :Her Bengt Horn och Hans Collegier ibland Swenske sublegaternes recess om thet samma. annat widlyfiteligen om fängarnes Vthlefwererande Dat. 10. Noy. 1658. Copia, F. K. ; ; men besynnerligen om handelens frye lop effter Zarens i Ryssland Fullmacht för sine Commiss. fördraget som protocollet och där öfwer wexlade „till Waliesarske „tractaten. ‚Dat. Warsow (sic!) d. Skriffter vthwijsa: som liggia ankomne bref vnder 7 Maij 1658. Orig. transl. ühr vthwexlat d. 20 Ryske titelen Dee. 1609. Fr. K. Diseurs om Edhen. 1662. 19 Apr. 125. . Ryske Commiss, Fullmacht för Sublegaterne. S. d. Den 22 hadhe Rysserne audience och när Edhen ähr vthgifwen in Nov. 1658. Orig. ingen transl. i Kyrken aflades p. 128. a. b. serdeles protocoll. Wapnhwila. Ryske Commiss. Instrument ff. ff. ff. Ryske Tolcken. p. 134 er Waliesar. 20 Dec. 1658. Orig. och transl. Ryskes afrese medh process. p. 137. 29 Apr. 139. a. b. 148. 2 Maij. Rysserne afresa. 52. 1659. K. M" Confirmation öfwer Stilleständet. Dat. Cro- af Arfwids diam feos om Ryske le- neborg. 6 Junij. 1659. Orig. som inthet ühr blifwit | gaterne öfwerlefwererat. F. Reg. p. 1525. Guck SC gi op jq 53. 1660. Vthskátetz Sentiment om ‘Kriget medh Ryssen att : Te It togh 19 Mart. 1662 103. och freden medh alfwar sókes, men där han intet wore od Pres ADORN. 3 o h $ L ; 5 att nädä en alliance medh Poln emoth Ryssen, och j ^x Spe p 1206 on et Ze 1 3 1. AT Th att Krigsmachten setties vthi det Ständ att kunna nnes PURE ner: pap; pe Fyenden emothstä. Dat. Stockh. 10 Nov. 1660. Wee," 1 e a els Ryske ui oi Orig. tr. F. D. Maij Gesan 94. 1660. K. M" Ratification öfwer dhe tre ährlige Walie- Se: bet SS es Be De rt sarske Stillestándet och Wapnhwila medh Ryssen. Dat. Stockholm. 25 Aug. 1660. Orig. wart intet »—— vthwexlat. Reg. p. 629. F. 99. Nota: Tzarens Legaters försäkring att willia áther till- 1660. 1661 ea när dhë medh nya fullmachter fórsedde blifwa. Zeen a - wedh dyn. cepa Sept. 1660. Orig. F. till Ahr - Tzarens Legaters Naskokin medh sin Collegiers försäkring att stilleständet skall ren tractats orten Cardis emillan begges ommissa arier ig 15 Martij. mmiss 1661. Orig. 35 t sammankomma och trachtera medh K. M", legater n conser-| ` verat blifwa. Dat. wedh düne. 23 Nov. 1660. Orig. F. i 36. 1661. Ryske Legaternes praeliminar Slut medh Swenske | p. 195. Aff. Sahl. Francz protocol. 1662. H. Bengt Horns Conferentz med Ryske legaterne D 13. den 23 Jan. vthi R, Swenske Legaterne komm til Moda d. 1 . Febr. p. 31. p Ryske Gesanternes recept. p. 37 om processen som skall hallas. 2 Martij 13 Martij vpsatte. om receptionen och intoget p. 56. a. b. p. 61. 62. Relation om hwadh passerat mer medh Ryssernes reception. 20 Mart. p. 67. 1 bladh och nágra mera. Processen medh Edhens görande P. Kei - ran- eneen 74. 84. 88 b. 93 b Swar till Ryssernes édité jrépédiibu. p. 96. a. b. 495 Bulletin de l'Académie Imperiale 496 58. 1664. 59. 1666. vide Rág. Gräntze dl. 60. 1666. 61. 1668. Rädhslagh. 62. 1668. 63. 1674. Fürsäkring om ee bufwud 100 a. 101 a. K. M" Eedh och ändtlige fullbordans skrifft som | Vnderskrefz i Store kyrkan och wär medh dubbele | Pergament och Gyllenduuk sampt Tafit beklädd. | | dat. 22 Apr. 1662. Reg. pars. 1. p. 353. | K. M^ Bref öfwer dhen 20% puncten vthi Kar- | diske Fredzfördraget om dhe fångne som Grekiske | religionen antagit hafwa. d. 22 Apr. 1662. E pars. 1. p. 357. K. M* Assecuration om dhe af Rikzens Rádh | | som vnderskrifwa i stellet för Marsken och Ammi- | ralen. dat. 29 Apr. 1662. Reg. pars. 1. p. 358. Vthskätets Betenkiande och Besluth om 1. Ryssen | och huru sakerne emoth honom fórtagas sköle. | Dat. Stockh. 23 Aug. 1664. F. Ryske Commiss. afhandel medh Swenske Commiss. öfwer Vpwüxne stridigheeter som förklarar nägre Punckter i Kardiske Fredzfördraget ff. ff. ff. Dat widh Plijse Stróm. 12 Oct. 1666. Orig. F. Transl. K. Swenske Commiss. afhandel medh Ryske Com- miss. aff inneháll lijka med dhe Ryske Commissa- riernes. Dat. widh Plijse áminne Stróm. 12 Oct. 1666. Copia. Swensk. K. Fullmacht för Commiss. Reg. 1666. Dat. 2 Aug. pars. 3. p. 48. 59. Item Reg. 1666. pars. 1. 8 Febr. p. 114. 121. 140. Instruction Byinstruction och Memorial. 1666. Instruction för Residenten, Wälb. Adolph Ewer- skiold wedh Muskowitiske hofwet att taga i acht. dat. 22 Nov. 1666. Reg. pars. 4. p. 235. K. M* Relation om dhett Ryske Wäsendet, whadh dher vthi sedhen Freden 1661 vprettadhes föreläp- pit ähr och dhe puncter hwar öfwer K. Mt. befin- ner sigh emoot Muskowiten beswärät, Riksens Stün- der fórstalt att taga i betänckiande och det K. M'. meddela effter K. M'. medh skrifwelser och tracta- ter intet widare hoos honom kan vthretta. dat. in Julio. 1668. Reg. pars. 2. pag. 847. Rikzens Rådz Radhslagh oppå Vthskatz Ständer- nes betänckiande, huru sakerne skole blifwa före- tagne emoot Muskowiten om han intet corrigerar hwadh i commercie wüsendet, Grentzmürkningen, Fängernes restitution och Cadukers olaglige dispo- nerande emoot Fredzfördragen kan passerat wara. Act. Stockh. 19 Aug. 1668. Reg. pars. 2. p. 146. F. Orig Ceremonier wid Ryske audiencen. 98. a. b. 99 b. | S | | Hen. :May'. Enckiedrot. Riksens Rädz och Vthskátz Ständernes beslut Om $. 4. Muschowiten och huru medh honom förhällas skall. Dat. Stockh. .. Sept. 1668. Orig. F. Zarens i Ryssland försäkring att Ryske legater in- tet skole komma in fór konungarne i Swerige medh MM hufwudhen och att Swenske Mt pà 68. P" ue re 13. 16. 32. 44. . 1618. 1675. 1340. — 1482. — . 1497. 1535. 1545. 1595: = 1596. 1617. samma sätt i Ryssland sigh förhälla och stella mátte der öfwer H. K. M' ett lijka lijdhande instrument medh Rikzens Sigill confirmerat till Ryssland fór- skicka wille. dat. 4 Jan. A? Chr. 1674. men A? Mundi 7182. Orig. medh transl. der hoos. F. Copia K. K. M". Försäkrings skrifft om Legaternes hufwudhz bläâttande wedh audiencer dat. Stockh. 23 Febr. 1674. copia vthi protocollet hällit wedh Legatio- nen i Swenske Legaternes afhandlingsskrifft om Legaters hufwudzblättande. dat. 24 Mart. 1674. Copia vthi protoc. wedh legationen hállit. p. 158. Ryske Commissariernes afhandlingz skrifft om huf- wudzblättande. dat. Muskow. 1674. 24 Mart. Orig. F. copia i legations protoe. p. 160. Legaternes bref till H. K. M'. om deres förrettande pà legationen i Rysalaud ed ioo afskeedh som ähre dat. dhen 16 Juni 22 och 16 Julii 1674 och finnes vthi legations protocollet. pag. a. 186. B. 515. C. 540 Fullmacht och instruction fór Legaterne till Ryske grentzen att tractera medh dhe Ryske Commissa- rierne. dat. 16 Oct. 1675. Reg. p. 580. 603. 624. Ryske Rágángs Akter. — N°. 1. oben. = N°. 4. oben Sex Ährs Bis fördrag om ibland annat Grän- tzens rättande efter Ducis Georgii och Ducis Magni Rágángz Bref och Gräntzeträtor. Dat. Nougárd. 14 Sept. Copia lat. F. K. — N? 13. oben. ` Ransakning om Rágángen emillan Finland och Ryss- land hállin vthi K. Gustafz tijdh. III. p. 143. Ráer emillan Carelen Norbotn Tawasteland och Nougárdzland aff älder. R. p. 323. , N* 32. oben. -Ryske Grentze Commiss. Rägängs breff emillan Wiborgs Lähn och Nóteborgs sampt Kexholms Lähn. Dat. Käselaxby. 14 Oct. 1595. Grüntzebreff emillan Nyslotz - Kexhölril lähn. Dat. pä Grentzen Warpawertz. 19 Oct. 1595. F. K. Gräntzebref emillan Österbottn som kallas det Ca- ianiske landet och Nougordske och Carelske Lüner i Ryssland genom Lapland in i Norre hafwet. Dat. pà Grentzen. Raa Jasoo. 25 Mart. 1596. Orig. F. K. — N" 44. oben Ryske Grentze Comnissétiitaté Rágángs Bref om Rágángen emillan Mn — — Iwa- orod och N och Aug- douske Lähnet medh det ganii Gebiet. Dat. Grentzen Osinoua Gorka. 29 Mart. 1618. Orig. F. K- Ryska Grentze Commiss. Fullmachter orig. F. 498 497 des Sciences de Saint - Pétersbourg. Storfurstens Ratification ibland annat öfwer Rá- gängen. Dat. Muskow. 18 Juni. 1618. Orig. F. K. 45. 1621. Ryske Commiss. Rägängs Breff emillan Kexholms och Nougorods Lähn. Dat. pä Grentzen wed Lad- ga Sion (Ladoga-See). Dat. Waratsefkainen. 3 Aug. 1621. Orig. transl. F. K. 90. 1652.1653. Swenske Commiss. pä Ryske Grentzerne i In- | germanland Kexholms lähn och i Lifland wedh Ne- wenheusen förelupne dä ibland annat medh Ryske Commissarierne om Grentzen och Grentze twister handlades. Vide Gen. Reg. Book in Folio öfwer acternes disposition. : AL 1658. — N° 51 oben. (Stillstand von Waliesar. 20 Dec. 1658.) 56. 1661. — N° 56 oben. (Friede zu Cardis. 21 Juni. 1661.) 39. 1666. — N° 59 oben (dat. Plijse Ström. 12 Oct. 1666.) | Hier sghliessen sich u. a. an, nach einer Aufgabe des Herrn G. Styffe: 1.) Gränsen mellan Kexholms làn och Ryssland. Góran Bojes bref till Stäth. på Nowgorod, dat. d. 16 Apr. 1588. Reg. fol. 105. 2.) Hert. Carls Instruction för Stäthällaren på Wiborg att handla |, med Sändebud fr. Ryssland. d. 31 Sept. 1599. Om Swerige bekomer Pintzinke, Neuggama och Basieiki (?), skall Ryss- land få igen tre byar Menselki, Kittki och Kolejerfwi. — En Stor del af gränserne ännu sta tillbake uti Lapmarken obe- : gängne. (Beskickn. blef ej af.) Reg. II. 145. II. b. Stockholm. Das Archiv des Kammer- Collegium. Specification der Ingermanland betreffenden Bände. A. a. Schwedische Kriegsverwaltung in Russland: | 1) Her vthi finnes Inbundne Reuersaler etc. fór Prowianthet som Lefwereret ühr vthi Ryslandh. Âbr:1610 ^at ae eid CN 2) Rolla Hauptman Daniels Vbergeben den 2 Apri- lis AP 1611. Ihn Russland; — d^. 11 Aug. 1611; — 18 Sept. 1611; — 27 März. 1612; — 18 Au- DEE Te RL s 7$ 99» et eV y € s. e 9 1 Bd. OR Verc. gs RR mél 4) Muster-Rolle über Hauptmann Jost Klots- BAT ln ee... 1 a 5) Ruller pä Twä Faner Ryttare och Nyo Faner Sol- dater vnder Cobrons Regemente. Ähr. 1611.... 1 » 6) Fallentin Jórenssons Räkenskap för Pen- ninger och Commiss i Nougard, Ifrån thenn .21 Febr. 1613 Denn tijdt han annammadt Vp- ... bórdenn af Jören Tommesson och in till Isack Måns- sonn widtogh Denn 4 Dec. 1613. (mit zahlrei- | Quittungen jj.) . . (Xr LA AMETE. tiu... Dese? * "9 9 i = + chen SEE Kar A Tome II. E 11 Bde. | A. b. Festungsbauten in Ingermanland. Vergl unter B. folgende Nummern: III. 1. E C4 4: VL À, 3; VII. A. Ana p. Dazu kommt: Nyens Fortifications Cassa Räkning. A®, TA EE PS EE ie iM L Ingermanland im Ganzen oder im Complex mehre- rer Districte. ; Iwangorodz Lähn. 1627).....,.............. l Bd. 2) Reckning med Kon. M' och Cronan opä hwad som vthaf Arrende H. K. M. til godz föröffrat och hwadh .... (förlänt?) är An 1621 och 1622. (Iwana- och Jamagorodz ar E AN 1 » 3) Quittancier ff. fór Iwana- och Jamagorodz Gar- nisoner ff. A? 1620. 1621. 1622............. 11» : Ingerm. 3 Bde. IL. Gdow. 1) Daniel Olssons Reckenskap agdowe Sláts Làün, po a? 1583 2) Daniel Oluffsons Rekenskap fór 6 Sochnar som till förene haffue legat vnder Agdowe slotz län som man kallar Solomschi pithin vdi Rijdzland Och nw liggie Somblige byiar aff same Sochner vnder Iffuane Gárotz Jäng, E Se E à 40.0 0060 0 e 1 — Gdow: 2 Bde. Wahrscheinlich gehören zu Gdow noch folgende Nummern. 3) Christian Kockoes Räkenskap ff. vpä Audou. 12 Oct. 1616; — 12 Oct. 1717; — 1 Febr. 1618. (3 Bde). 4) Mánadzkoster ff. Audou. 1616 — 1618 » A Gdow: (6 Bde). LL III. Iwangorod. 1) Verwaltungs-Rechenschaften. a. von Måns Stränge. 1582........ .2 Bde b. von Biórn Wesgöte. 1583........1 » c. von Daniel Oluffson. 1854........ d d. von Bertil Matzsonn. 1585. 1586..9 » ~ (z. B. Bertil Matzsons Reckenskap för Opbord och Vtgifft på Iwanego- rät sampt Besatte och obesattende landh pro a? 1586.). e. von Thónnis Smit. — 14 Nov. 1616 - Pe BA 1731. sell. a es Ao» PROS DANS T Lili kn eph 1 g- von Beneht Hassle. 1618—19....1 …. (Bencht hassles Räkenskap för Op- ` ` bórdh och Wtgifit fór Iwanagorodz Befüstningh och däss vnnderligiande Lähn ifrån Joh. 618 till Joh. a? 619.). ^. von Oluf Biórnson. 1624—25.....1 » — — 10 Bde. 2) Inventarium. 1581........... NE d» pice ARLES 11 Bde. 499 Bulletin de l'Académie Impériale 500 Transport: 11 Bde. | V. Koporie. 3) Mantals, Förtäringz, Löningz, A. Das nom Vthspisninghs-Register. 1) Verwaltungs ft BE: rar DS a. von Oluff Erichson. 1582......... 1 Bd. 1584... Soe OM ebe os ZE 1» b. von Matz Anderson; 1583; — 1584; LB nn he qi vt e£ ME eee 8 1585; — 1586; — 1587; — 1588; — 1080. ER AA AE EZ 7 » ROSE ENTE 7» 4) Erik - Anderssons Räckonskhb för 2) es in A. 1. a. b. und A. 3 prouianthet som blef utdelth för If- assim wangärodt. AN 1610 Sa RS uL 1» 1 » 3) Fe ff. een und Quittun- 5) Tull-Ordningh för Iffwannegárodtz In- gen. wännare. 1618 (till den 2 Maij MI. T582 SE LIVES 2 » EN RER rs Mantes se 5 » E Ee ur AE E EEN e aix Ic» BUND 20 Bde. BEE TEE 2» IV. Jamagorod. À IRB ee LS PRE TC TT 3 » A. Das Hehloss. 1586. 32v wCE VE ERA jd A ie RUND CR 1) Verwaltungs-Rech RES ÈS RE iA aa er : e i Wu Gedt Mumdus und Werner OE — AF kee O ESL NE qa C ee Mu 1582... o Ve V PERS CUN 1 a Li diee cis b. von Erick Oluffson (od. Olson) 1583 4) Hindrich Erichsons KEES fór 2.84: — 1585; — 1586; — 1587: archelytt opä Coporie Befästningh vdi — inda. o dE Ger " Rysselandt; pro a? 82. och in till then c. von Jochim Gramboos. 2 A 1616 20 Aug. 83; 84; Bos B6; u : EM C NTC RO E d 1 » 7 Bde. o d ce oe: : 2) Inventarium. 1587. enthalten in A. 1. Tee Reinholtz Reckenskap för Capo- " b. 1587. u rie Slott och Làhn; 1613. 1614..... 1» 1 » 3) Mantals ff. Register und Quittungen. 3 C. MERC ops 1-Coporie. Slätz 1588 Bee EENG" E 1) Verwaltungsberichte FUA eni ti ser HEN Ne hop Ne EN RE r à von Jacob Bertilson. 1587; — 1589...2 » 1687 Peer rd MEN à 1 iv (Jacob Bertilsons Rükehskap for 12 Sok- LE ` s. ner i Coporie Slätz Lähn i Ipgermanland dide ie dec b ter ee ees och wotzsche Petyns Fögder.). — B. Jamagorods Län. 2) Àrliga Rentan; 1587; — 1589....2 » 4 » g 1) Verwaltungs-Rechenschaft. _ D. 8 Sochner i Coporie Slotz Län. von Albrecht Westermann. 1586.....1 » 1» Verwaltungsberichte : 2) Årliga Rentan. 1586. ...... s. RIO l von Greger Claesson; 1583; — 1585.2 Bde. C. Sex Sochnar vdi Jamgärädtz (Greger Claessons Rekenskap för 8 Län. Sochner vdi Wotzskij Föugderij ij Cop- 1) Verwaltungs-Rech haft poria Slottz Lähn)................ — 2» a. Yon Per Jönson. 1583... .. E. 4 Sochner vti Coporie Län. b. von Albrecht Westermann; 1585; — 1) Verwaltungsbericht 1588: Se ue, 3 5» von Jacob Bertilson. 1585..........1 >» 2) Ârliga Rentan. 1585; — 1589....2 » L 2) Årliga Rentan. 1583............ 1» 3) Lengdenpä Hakelanden och 3) Lengden pä Skattarna och Man- _Manntalett. 1587, — 1588. —....2 » B s talet; 1585........ e D.3Sochnar vdiJamgärädtzLän. | . Koporie: 35 Bde. Verwaltungs-Rechenschaft VI. Nöteborg. von Albrecht Westermann 1587 ..... 1» ix A. Das Schloss: E. 3 Sochnar vdiJamgärädtz Län. 1) Verwaltungsrechenschaften Verwaltungs-Rechenschaft von Knut Erichson; 1615; — 1616. : .2 Bde. vun Pa Jönsson. 1584; HT RN SE i 2) Mattz Martensons och Suen Bertilsons e Jamagorod 27 Dde. Prouiantz mesters Item Clemet persons prouiantzschriffuare Räkenskap för 501 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 502 the prouiant the wed, Nóteborch op- 1 burit och vtgiffuit haffue. A" 1582....1 Bd. 3) Nóteborgs Material-Räkning pro 1686 nnd inventar. 1521.21) 2 2 »——— 5 Bde. B. Nöteborgs Län. 1) Ransakning i Nöteborgh och dess län ifrån den tijden befästningen kom vnder H. K. M. och in till Dec. Ähr 1615 1 Bd. 2) Mantals Register. 1617.......... 1» 3).Äh lige Slattebook pro 635. Vt- offuer Nöteborgs Lähns Behälldne Po- goster vnder Cronan............... ic» 3 » Nöteborg: 8 Bde. VIL Kexholm. A. Das Schloss. 1) Verwaltungs Rechenschaften a. von Jacob Dijrchson............. 1 » WA Ro a ve cer. » c. von Jóren Jónsson. 1593; — 1594; DM VIVE. dia Cu vL 2) Inuentarium. 1587.............. 1» 3) Mantals ff. Register. 1587. ...... 1» 4) Till Nils Germundsons Rytteres Borg- leger som begijntes den 15 April. 1600 (Quittungen [[)........... reine 1 B. Kexholms Län. . 1) Bengt Arffuidsons Rekenskap fór ár- lige Rentan aff Kexholms lànn pro a? »— 9 » 1088, en seed » 2) Hindrick Mel Recl pför 7 Sochnar vti Kexhälms Ihänn pro 19877 BE TNT EE E 1» 3) Hendrick Melchersons Rdckiaskap för Ärlige Renttan ESSEN re Lähn. 1589.. i 4) Anders Perssons Tolckz ae für Ärsens opbördh aff Kexholms Norre Länn. pro 1595; 96; 97...... 1» 5) Mantall. Kexholm Norre Lim. l1» 5» > ; e Kexholm: 14 Bde. Erster Bericht der südrussischen zoolo- eh - - paläontologischen Expedition, von J. F. Brandt. (Lu le 3 août 1860.) Der Unterzeichnete beehrt sich der Mathematisch- Physikalischen Classe über die bisherige Thätigkeit der seiner Leitung Anvertragiten Expedition Folgendes zu berichten: Die Expedition, Sad Padus: am 14. Mai ver- | lassen hatte, verweilte zwei Tage in Moskau. Dort wurden, ausser den Sammlungen der Universität: ‘und Kaiser), Geograph. Gesellschaft und in de en Bei der Naturforschenden Gesellschaft, ganz besonders auch die Privatsammlungen der Herren Farnkohl und namentlich die des Hrn. Auerbach besichtigt und manche Belehrungen gewonnen. Im Anatomi- schen Cabinet zog der Leichnam der bekannten Julia Pastrana die Aufmerksamkeit auf sich. Er zeigte ganz deutlich, dass dieselbe nur ein am Oberkörper unge- wöhnlich lang und sehr reichlich behaartes, weibliches Wesen war, das keineswegs theilweis einem Affen seinen Ursprung verdankte, wie dies, wohl nach Maass- gabe der Behaarung, der aufgeworfenen Lippen und des zurückgetret Kinnes, von Manchen irrthümlich geglaubt worden war. Die krankhaften Auswüchse der Innenfläche der Lippen, des Zahnfleisches und der Zunge rührten übrigens, eben so wie der Verlust der Vorderzähne, wie man in Moskau ermittelte, von ` einem früheren, heftigen, skorbutischen Leiden her. In Moskau schloss sich der Expedition als Geognost Hr. v. Harder an, dessen Studien vorzüglich auf die Jura-Formationen détithitet sind. Statt über Orel und Kursk direct nach Charkow zu reisen, nahmen die Mitglieder der Expedition ihren. | Weg über Woronesch. In Moskau wurde uns nümlich der Abdruck der Oberflüche eines Steines gezeigt, worauf man die Spuren der Rippen eines Thieres vermuthete.- Der Stein sollte sich vor dem Hause des Geistlichen der Station Jendowische (der ersten hinter Woronesch auf der Strasse nach Charkow) vorfinden. Der Stein selbst wurde dort ohne Schwierigkeit wirk- lich constatirt, bei welcher Gelegenheit der Sohn des abwesenden Geistlichen die Meinung aussprach, man habe ihn für einen versteinerten Walfisch ausgege- ben. Von Rippen oder andern Skelettheilen oder nach- weislichen Abdrücken derselben bot der fragliche Stein indessen keine Spur. Auch sahen wir ganz in seiner Nàhe ühnliche Blócke anstehen. Der gemachte Um- weg wurde indessen dadurch belohnt, dass wir unweit der Wohnung des Geistlichen, am Ufer der Weduga, eines Zuflusses des Don, auf Fischreste stiessen, die dem devonischen System angehören ') und ausser ei- nem Wirbel und einigen Zühnen davon mehrere Schil- derfragmente von Coccosteus und Pterichthys, sam- meln konnten. 1) Helmersen hat bereits diese Schichten in den Schriften der iträgen zur Kennt- niss des Russischen Reiches beschrieb * Bulletin de l'Académie Impériale 304 Wir setzten hierauf unsern Weg nach Charkow weiter fort und verweilten’dort fast zwei Tage, da die dort von den Professoren Czernay und Boriss- jak uns mit grösster Zuvorkommenheit gezeigten pa- läontologischen und zoologischen Sammlungen manche südrussische interessante Gegenstünde, so einen Zahn des Elasmotherium , Reste des Cetotherium u. s. w. boten. Hr. Prof. Borissjak ist übrigens gegenwärtig damit beschäftigt, die ziemlich bedeutende Zahl der paläontologischen Gegenstände der Charkower Uni- versität zu einer besondern Sammlung zu vereinigen. — Von Charkow führen wir über Jekaterinoslaw un- unterbrochen bis Nikopol. Von dort aus wurde aber zu Folge einer Aufforderung des Hrn v. Harder ein zweitägiger Ausflug nach dem dem Hrn. Baron von Stieglitz gehörigen Gute Gruschewka gemacht, um dort die Lebensweise einzelner Steppenthiere zu be- obachten und Exemplare derselben zu sammeln. Es gelang uns dies namentlich dort in Bezug auf den als Spermophilus punctatus mit vollem Rechte als be- sondere Art unterschiedenen Ziesel, dessen Höhlen ‚aufgegraben, beschrieben und gezeichnet wurden. Überdies wurden mehrere bei dieser Gelegenheit er- beutete Exemplare des fraglichen Thieres für unsere Sammlungen zubereitet. Am 31. Mai (Morgens) langten wir ler Cherson in Nikolajew an. Bald nach unserer Ankunft stellten wir uns dem Hrn. Oberbefehlshaber des Hafens von Nikolajew, Admiral Glasenap, vor. Wir wurden von ihm und seiner trefflichen Frau Gemahlin nicht als abcommandirte Beamte, sondern als, obwohl noch un- bekannte, Gäste mit der grössten Zuvorkommenheit und Liebenswürdigkeit empfangen und in ihr Haus aufgenommen. Am Nachmittage brachte uns der Hr. Admiral selbst zum Fundort des Mastodon. Diesen und seine Umgebung schildert Hr. v. Harder auf meine Bitte in folgenden Worten: «Die Schlucht (Baxxa), in deren Grunde das Masto- don-Skelett sich befand, verdankt ihre Entstehung der Gewalt der Frühlingsgewsser, die das Erdreich der Oberflüche bis zu einer festen oder wasserdichten Schicht allmählich abzutragen, zu unterwaschen und die abgespülten Theile bei ihrer Mündung in die Ebene ‚zu zerstreuen, oder aufzuthürmen pflegen. Diese Schlucht befindet sich etwa eine Werst von dem Dorfe Woskressensk (oder Gorochowo) entfernt und senkt | sich zum Ingul, an der Stelle, wo dieser Fluss (Zufluss des Bug) eine Krümmung macht. Ihre Richtung im Ursprunge ist von S. nach N., dann nimmt sie eine nordwestliche Richtung. In dem oberen Theile sind die Gebirgsschichten entblösst, während dieselben spä- terhin mit.der veränderten Richtung verschwinden und nur aufgeschwemmtes Land, aus den oberen Thei- len ausgeschiedenes Material, die lockere Einfassung des Schluchteinganges bildet. Schon im Jahre 1854, nach einem sehr wasserreichen Frühlinge, sollen an diesem Ende der Schlucht einige uns eingelieferte Knochenstücke von Extremitüten aufgesammelt wor- den sein. Sie sind unzweifelhaft zur Zeit der Schnee- schmelze einst von ihrer ursprünglichen Lagerstatt wegbewegt worden. Im oberen Theile der Schlucht, in einer Tiefe von 3 Sajen und 2 Arschin befanden sich die Reste des Mastodon. Der Schichtencomplex an diesem Orte in absteigender Linie ist wie folgt: 1) Schwarze Humuserde, 9" engl. 2) Eine dünne, 6" Shadlitizo Kalkschicht sehr dichten Gefüges, aus Muschelbruchstücken zusammenge- setzt, übergehend in: 3) lockeren, grau und weiss gefürbten Kalk von oolithischer Structur mit Muschelabdrücken, 5". mächtig. 4) Lockerer, gelblich-grauer, stellweise bräunlich-roth werdender, von Eisenoxyd imprägnirter Sand, nach der Tiefe an Festigkeit zunehmend, versteinerungs- leer, 8” engl. 5) Darfintéj abwechselnd mit ganz von Eisenoxyd ge- - fárbten Lagen, von Thonlagen verschiedener Dicke durchzogener, fester Sandstein, der in der Tiefe zu einer von Kieselconcretionen erfüllten, versteine- e rungslosen, sandigen Thonschicht wird, 7' engl. In dieser Schicht befand sich das Mastodon; nicht weit von demselben entdeckten wir in derselben Schicht . eine zolldicke Schicht braunkohlenartigen Holzes. Unter diesen Lagen bemerkt man eine nur wenige Fuss mächtige Kalksteinschicht, die zum Bau und Brande ausgebeutet wird und aus den Trümmern ei- nes Cardium besteht. Von allen diesen Schichten finden sich nur der un- terste Thon und der unter ihm lagernde Kalk con- stant überall wieder.» Die Reste selbst waren, um sie vor Beschädigung 505 des Sciences de Saint- Pétersbourg. ; 506 rt enk, Aeren aus Odessa hieher berufene Oberlehrer Papkow, un- ter Mitwirkung des Feldscheer Wassil jew, dessel- ben, der auf das Skelet des Mastodoh zuerst aufmerksam machte, das Möglichste geleistet um, so gut es nur gehen wollte, die ungemein zerbrechlichen, theilweis schon bei der blossen Berührung zerfallenden, kostba- ren Reste möglichst in ihrer Integrität beim mühsamen Herausnehmen aus der festen oder weichen und leh- migen Erde zu conserviren. Alle, selbst die schein- bar ganzen, Skelettheile zerfielen nämlich, selbst wenn man sie mit grösster Vorsicht behandelte, meist in mehrere Stücke und alle mussten, da der thierische Leim fehlte, mit Leimwasser getrünkt oder geleimt werden. Da indessen die einzelnen Stücke gehörig numerirt und die Nummern auf einer die Reste des Thiers in ihrer Lage darstellenden Zeichnung einge- tragen sind, so werden sie sich bei gehöriger Sorgfalt in St. Petersburg meist zusammensetzen lassen und hoffentlich ein brauchbares Präparat bilden können, das sowohl in Bezug auf Vollständigkeit unter den Resten der in Europa ehedem lebenden Mastodonten einen der ersten Plätze einnehmen, als auch in Bezug seines Werthes als weniger bekannte Form, als Uni- cum, das Akademische Museum zieren wird. Der Zustañd der Conservation der Knochen liess es indessen als höchst räthlich erscheinen, sie (in 6 Kisten) wohl verpackt über Odessa zu Wasser zu ex- pediren. Der sie erschütternde Landtransport hätte üble Folgen haben können). | Da sich Spuren fossiler Knochen auch an zwei an- deren, dem Fundorte des Mastodon benachbarten, Stellen gezeigt hatten, so wurden auch an ihnen mehr- tägige Ausgrabungen vorgenommen, die jedoch keine befriedigenden Resultate lieferten. Dessenungeachtet müssen ausser den Resten vom Mastodon, auch noch andere fossile Überbleibsel bei Nikolajew zu finden sein, da mir ein fremdartiger Zahn nebst mehreren Rippen-Fragmenten eines walfischartigen Thieres als von dorther stammend mitgetheilt wurden. Damit nun dieselben ihre gehórige Berücksichtigung in Zukunft finden, habe ich den Binfluss des Hrn. Obercomman- ” P | 3) Die Knochen sind von Odessa über London bereits wohlbe- ` ` halten hier angelangt und der von den Mitgliedern der Expedition aus der Erde gehobene Theil derselben vom- Hrn. Conservator Radde nach einer Zeichnung (siehe die Tafel des Anhanges) so zusammengelegt worden, wie wir ihn am Fundorte antrafen. zu schützen, von einem verschlossenen Bretterhause umgeben und mit Wachsleinwand bedeckt. Nach Ent- fernung dieser Hülle boten. die blosgelegten Theile, da sie einem den Elephanten der Jetztwelt an Masse . gleichkommenden Thiere angehören, einen in der That grossartigen Anblick, wie ihn die Zeichnungen nicht zu liefern vermögen. Die Lagerung der einzelnen Knochen während ihres Fundes ist in der exacten Zeichnung, welche ich beizufügen die Ehre habe, mit Hülfe eines Maassstabes genau angegeben. Es geht aus derselben hervor, dass sich die Knochen des Ma- stodon keineswegs in ihrer ganz normalen Lage fanden, sondern vielfach verschoben erschienen. Auch ist das Mastodon-Skelet keineswegs ein vollständiges, da der eigentliche Schädel, mit Ausnahme weniger Bruch- stücke, ferner die Oberkiefer, ein Theil der Wirbel, namentlich alle Schwanzwirbel, das Becken, das eine Schulterblatt und die hinteren Extremitäten fehlen und auch bei den in der Nähe der vorhandenen Reste veranstalteten Ausgrabungen theils gar nicht, theils nur als einzelne, muthmaassliche Fragmente . aufzufinden waren. Nach Mittheilungen des trefflichen Nikolajewer Astronomen Herrn Staatsrath Knorre sollen übrigens schon vor einigen Jahren grössere, vermuthlich einen Theil der fehlenden ausmachende, Knochen aus jener Schlucht von den Dorfbewohnern weggeschleppt worden sein. Umsonst wurde von uns bisher denselben nachgespürt. Trotz der gerügten Mün- gel bieten aber die noch geretteten Knochenreste ei- nen. hohen Werth. Sie bestehen namentlich aus den Stoss- und Backenzühnen des Ober- und Unterkiefers, dem Unterkiefer, einem fast vollständigen Schulter- blatt, fast allen Rippen, einer grossen Zahl von Hals- und Rückenwirbeln, nebst den ziemlich vollständigen Knochen eines Vorderfusses Y " : Die Bergung derselben, woran am folgenden Tage gegangen yurde, hat freilich sehr grosse und ange- Strengte, mehrtügige Arbeit gekostet. Namentlich ha- ben Hr. Radde, Hr. v. Harder und der etwas später * 2) Wir erwühnen hier nur der Fragmente im Allgemeinen. In Be- zug auf ihre gegenseitige Lagerung, Gestalt und spezielle Conser- vation verweisen wir auf den Anhang dieses Berichtes und die ihm beigegebene Tafel. — Die genauere wissenschaftliche Beschreibung der Skeletreste kann, nach Maassgabe der reichen Literatur über Mastodonten und der nicht selten schwierigen Deutung unserer Fragmente, nur das Resultat spáterer, mühsamer Forschungen sein, die einen lángern Zeitraum erheischen. 507 Bulltin de l'Académie Imperiale 508 deurs nachgesucht und Hrn. Staatsrath v. Knorre gebeten sich dafür zu interessiren, gleichzeitig aber den Feldscheer Wassiljew zu fortgesetzten Nachsu- chungen aufgefordert. Ausser den fossilen Resten nahmen aber auch die Fische des Bug meine Aufmerksamkeit in Anspruch, da wir bisher aus diesem Flusse noch keine besassen. Wir haben eine Menge Arten derselben in Weingeist gelegt. Schliesslich halte ich es für meine Pflicht die Classe zu bitten, Hrn.- Admiral v. Glasenap für die vielfa- chen, unserér Expedition gewührten, namhaften Un- kerstätzungen einen schriftlichen Dank votiren zu wollen. Morgen früh verlassen wir Nicolajew um "Rae Odessa abzugehen. Nicolajew d. 11. Juni 1860. ANHANG. (Lu le 2 novembre 1860.) Einige Worte über die nähere Beschaffenheit der im vorstehenden Berichte erwähnten Skelettheile des Mastodon und die in ihrer Nähe gefundenen braun- kohlenartigen Holzreste., (Mit einer Tafel.) Es wurde bereits oben erwähnt, aus welchen Thei- len die 12 Werst von Nicolajew in der Nähe des Dorfes Wosskressensk entdeckten Reste des Masto- don-Skeletes bestehen und gleichzeitig die geogno- | stische Beschaffenheit ihrer Lagerstätte besprochen. Zur nähern Verständigung erlaube ich mir indessen zwei verkleinerte Abbildungen beizufügen, welche an ihrem Fundorte vom Flotten-Ingenieur- Conducteur N. Kisselew entworfen wurden. Sie stellen die frag- lichen Skelettheile in ihrer Lage in '/, ihrer natür- lichen Grósse dar. Da die Reste nicht in einer Ebene gefunden wur- den, sondern ausser einer obern, bei weitem die mei- sten Knochen enthaltenden, Schicht noch eine zweite, wenig tiefere, vorhanden war, so erschienen zwei Abbildungen (Figur I. und IL) erforderlich um die Knochen jeder einzelnen Schicht darzustellen und so einen Gesammtblick über ihre Lagerung zu gewinnen. . I Figur I. ist die obere Schicht der Knochen des Mastodon dargestellt, Es sind darin bezeichnet mit 1,1 die beiden obern Stosszühne, mit 2,2,2 drei der obern Backenzähne, mit 3,3 Bruchstücke des Schädels, mit 4 der Unter- kiefer mit den Backenzähnen und seinen in einem kurzen Kinnfortsatz sitzenden Stosszähnen (aa), mit 5,5 Bruchstücke des Schulterblattes, mit 6 ein Hals- wirbel, mit 7—7 die Dornenfortsätze der vordern Rückenwirbel, unter denen mehrere Fragmente ihrer Wirbel sich fanden, während andere bereits vermo- dert waren, ferner mit 7’ die meist zwischen Rippen gelagerten Ueberbleibsel der mittlern und hintern Rückenwirbel, mit 8,8,8,8,8 die Rippen, mit 9, 9 die obern Vorderschenkelbeine (humeri), so wie endlich mit 10 das linke Ellbogenbein (ulna). Die Figur II. stellt die zweite, tiefere Knochenlage der Reste des Mastodon dar. Die Knochen dieser Lage sind schattirt, während, um gleichzeitig das Ver- hältniss ihrer Lagerung mit der der Knochen der ersten Schicht kenntlich zu machen, letztere in Um- rissen dargestellt wurden. Wir sehen in dieser Figur mehrere in der ersten Figur nicht zu bemerkende Fragmente des Schulterblattes (5,5), den Theil eines Halswirbels (6), einige Rippen (8,8,8), die von den in Figur I. dargestellten Knochen mehr oder weniger bedeckt waren, so wie 10 und 11 zwei bisher ngch nicht gedeutete Knochenfragmente. Wirft man einen speciellern Blick auf unsere Figu- ren, so ergeben sich folgende, oben nur theilweis an- Saar, Resultate. ` Alle Knochen erscheinen mehr oder weniger, man- che freilich nur unmerklich, verschoben. Der Schädel war eingedrückt und seine Knochen bis auf wenige, kaum zu deutende, Ueberbleibsel theils zerbrochen, theils verwittert. Die Backenzähne des Oberkiefers lagen von einander entfernt. Die ziemlich geraden, am Grunde breiteren * Fuss 8 Zoll langen Stosszühne hatten nur eine geringe Verschiebung erlitten, obgleich ihre Alveolen zerstórt sind und sie selbst in mehrere Stücke sich trennten. Die Stosszühne des gut erhalte- nen Unterkiefers sassen noch an ihrer natürlichen Stelle in den Hóhlen eines kurzen, für unsere Form, im Gegensatz zu Kaups Mastodon SALUS charakte- ristischen Kinnfortsatzes. Die unvollständigen Halswir- bel waren theilweis verschoben und, wie die meisten der vordern Rückenwirbel, mehr ege weniger zer- brochen oder zerfallen. Nur einige der mittlern und 509 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 310 mittlern hintern Rückemwirbel waren ziemlich er- halten, ja fanden sich theilweis fast noch in ihrer natürlichen Lage. Die der Zahl nach fast vollstündig vorhandenen Rippen, zeigten, abgesehen davon dass alle mehr oder weniger der Quere nach zerfielen, meist eine ziemlich gute Conservation. Die Mehrzahl der- selben erschien, mit Ausnahme der nur wenig ver- rückten hintern der linken Seite, mehr oder weniger stark verschoben. Das linke Schulterblatt war zum grossen Theil erhalten. Der rechte 3’, '/" lange sehr Stark aus seiner natürlichen Stellung gekommene, der Wirbelsäule genäherte, Oberarm war intacter als der linke (Big. I. ^) mit dem Ellbogenknochen (ebend. 10) nach aüssen gedrängte. Unsere Figuren liefern indessen nur einen Theil, freilich den Haupttheil, der ursprünglichen Lagerung der Knochen des Wosskressensker Mastodon-Skeletes, namentlich den, welchen wir selbst noch in seiner Lage beobachten konnten. Vor unserer Ankunft wur: den nämlich bei der Aufdeckung der Hauptreste in der Umgebung derselben einzelne, zerstreut liegende, namentlich den Extremitäten angehörige, Knochen oder ihre Fragmente gefunden, die man getrennt auf- bewahrte und uns bei unserer Ankunft übergab. Man hatte sogar davon das untere Ende des rechten Schul- terblattes nach Odessa an den Hrn. General-Gouver- neur, Grafen Strogonow, geschickt, wo wir dasselbe später in Empfang nahmen. Die fraglichen Knochen sind offenbar theilweis die un- vollständigen Reste der, wie im vorstehenden Berichte bemerkt wurde, schon einige Jahre früher zum Vor- schein gekommenen Extremitäten. Sie lagen in einer oberflächlichern Erdschicht, so dass die bildlich dar-. gestellten Reste, namentlich der untere Kopftheil und der grösste Theil des Rumpfes, namentlich der vor- dere und mittlere, mehr nach unten gesenkt und von einer etwas höheren Erdschicht bedeckt waren. Mit einer solchen Lage lassen sich auch die bereits er- wähnten Verschiebungen der Knochen und die Zer- trümmerung des Schädels in Zusammenhang bringen. . Bie nähere Betrachtung unserer Knochenreste stellt. übrigens unzweifelhaft heraus, dass sie Theile eines elephantenartigen Thieres, und zwar nach Maassgabe der hóckerkronigen Backenzühne, so wie der Stoss- zühne des Unterkiefers, die eines Mastodon darstellen. selben zu bezeichnen wären, so stósst man bei ei- nem genauerem Studium auf Schwierigkeiten. Nach Maassgabe der früher hieher gesandten Zeichnungen war ich geneigt sie dem Mastodon angustidens Cuv. e. P. Mast. argustidens Owen (Brit. foss. Mamm. p. 271, Blainville (Osteogr. Gravigrades) — Mastodon avernensis Üroizet et Jobert (Ossem. foss. d. Puy d. Dome) = Mas- todon longirostris Kaup (Ossem. foss. d. Darmstadt p. 65) = Mastodon Cuvieri Pomel (Bullet. geolog. 1848 p. 257) zuzuschreiben. Ein genaueres , aber. noch keines- wegs abgeschlossenes, Studium der verwirrten Syno- nymie der Mastodonten veranlasst mich jedoch, we- gen der abweichenden Gestalt der Kronen der Backen- zähne, so wie des ungemein kurzen, geraden Kinn- | fortsatzes des Unterkiefers die frühere, nur auf zuge- sandte Abbildungen fussende, Ansicht aufzugeben. — Mastodon angustidens Cuv. (magna e. p.), Owen (== Masto- don longirostris Kaup) besitzt nämlich, wie bekannt, einen sehr langen, über die Hälfte der Länge des Un- terkiefers erreichenden, mit seinen Stosszähnen ziem- lich stark nach unten gebogenen Kinnfortsatz, während die Kroner seiner Backenzähne sich dadurch charak- terisiren, dass zwischen je zwei in nicht abgeriebenem Zustande auf ihren breitern Flächen stark gefalteten Höckerpaaren, gewöhnlich in der Mitte, ein kleiner accessorischer Höcker auftritt. m Gegensatz zu den eben angegebenen Charakte- ren des Mastodon angustidens, das passender M. longi- rostris heissen würde, beträgt bei den Nicolajewer Resten der die geraden Stosszühne enthaltende, ge- rade Kinnfortsatz noch nicht 1 der Länge ‘des Un- terkiefers. Die breiten Flächen der Kronenhöcker der Backenzähne sind nur schwach gefaltet und haben keine accessorischen Höcker zwischen sich. Die obern langen Stosszähne sind gerade. In Bezug auf ihre Gestalt kommen die denen der Tapire sich nähernden Backenzähne unserer Skelet- reste am meisten mit denen überein, die Blainville (Os- teogr. Gravigrades Pl. XVII) dem Mastodon tapiroides Cuv. zuschreibt. Die Mastodonten-Art, der die Nico- lajewer Reste angehören, dürfte daher wohl, wenig- stens vorläufig, mit grösserem Rechte als Mastodon tapiroides bezeichnet werden können. So bestimmt müchten die fraglichen Reste, die sich nicht wohl zu Mastodon longirostris ziehen lassen, einen entschiede- Fragt man nun aber mit welchem Artnamen die-|nen wissenschaftlichen Werth erhalten und geeignet 511 Bulletin de l'Académie Impériale 2912 erscheiuen eine bisher nur nach Maassgabe der eigen- thümlichen Gestalt der Backenzähne angenommene Art näher zu begründen. Gleichzeitig dürften sie dar- auf hinweisen, dass (ausser M. longirostris) in Europa und Russland mindestens noch eine zweite Art der Gattung Mastodon lebte. Bemerkenswerth erscheint noch der im vorste- henden Berichte angedeutete Umstand, dass wenige Schritte vom Fundorte der Reste des idi in ein und derselben (gleichalten) Erdschicht eine, etwa 1" mächtige, Lage eines braunkohlenartigen, rostfarbe- nen, lockeren Holzes von uns aufgefunden wurde. — Es waren also, da sich der Ursprung desselben nur so erklärem lässt, zu den Lebzeiten der Mastodonten am Fundorte unserer Reste Wälder vorhanden, wäh- rend seine jetzige Oberfläche ein kahles, steppenarti- ges Terrain darstellt. Das fragliche Holz darf also wohl für einen Theil der Überbleibsel jener baumar-' tigen Gewächse erklärt werden, deren jüngere Zwei- |: ge und Blätter, nach Maassgabe der Elephanten der Jetztzeit, den Mastodonten, wenigstens theilweis,ihren Unterhalt lieferten. Auch.sprechen, wie schon Owen bemerkt, die Hóckerzühne der Mastodonten fast noch entschiedener als die flachkronigen Backenzühne der Elephanten für Zweig-Nahrung. Wir dürfen übrigens auf diese Ansicht wohl um so mehr Gewicht legen, da die in einem ziemlichen Zusammenhange stehenden Skeletreste unseres Mastodon einem, wenigstens nicht weit fortgeführten, vermuthlich aber früher in der Nähe des Fundortes, oder an ihm selbst, our nen Individuum angehôr ten. ——— BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. . L'Académie a recu dans les séances de l'Assemblée Générale dus2 (14) septembre et du 7 (19) octobre | 1860 les ouvrages dont voici les titres: Proceedings of the American mn Society. N? 59 — 61. Wee ae 1858 — List of works published by the Zeen Ce corrected to May 1859. Washington 18 Revue e l'Orient de l'Algérie et des colonies, B année. N° The RS Jouruai of Science and Arts. Vol. XX VII. N° 81. Vol. XXVIII. N° 82, 84. New Haven. 1859. 8. Hippocratis et aliorum medicerum veterum reliquiae. Man- datu Academiae regiae disciplinarum quae Amstelo- dami est ed. Fr. Ks Ermerins. Vol. I. Trajecti ad Rhenum. 1859. d’Hendecourt, ie Dissertatio inauguralis de vita, gestis et scriptis Asinii Pollionis. Lovanii 1858. 8. Volckmann, Edwinus. De Herodiani vita, scriptis fide- que diss. inaug. Regimonti Pr. 1859. 8. Friedländer, Ludovicus. Analecta Homerica. Regimonti Herquet, Carl. Über die Idee des Oedipus auf Colonos. Marburg 1859. 8. Preime, Aug. De Lucani Pharsalia. Marburgi 1859. 8. Kellner, Wilh. De fragmentis Manethonianis quae apud Josephum contra Apionem I. 14 et I. 26 sunt. Mar- burgi 1859. 8. Lange, Lud. Brevis disputatio de Sophoclis Antigonae initio. Gissae 1859. 4 — De Sophoclis Electrae stasimo secundo commentatio. Gissae 1859. 4. Nicolai, Rud. De Sophoclis Oedipi Colonei consilio et aetate. Halis Saxonum. 8. Assmus, Adolphus. Seerne bucolicarum specimen I. Berolini 1856. Schwabe, Lud. De deminativis graecis et latinis liber. Gissae 1859. 8. Schwarz, Alb. De praepositionibus graecis et latinis. An- nexa = commentatio de verbis in -p«. Regimonti Pr. 1859. 8. EEN CH Guil. Gust. Miscellanea etymologica, gram- matica, critica. Halis Saxonum 1858. 8. Gerland, Georg. Der altgriechische Dativ, zunächst des Singularis. ‚Marburg 1859. 8. Zeitschrift der deutschen morgenlündischen Gesellschaft. 13ter Band, Heft 4; Lier Band, Heft 1, 2, 3. Leip- - zig 1859 — 60: 8. Journal of the Asiatic GC of Bengal. 1860, N° 1 (N° 276). Calcutta 1860. | Bibliotheca indica N° Nob 148. Calcutta 1858 — 59. : Journal of the American oriental Society. „Vol. IV, N° 2; V, N° 1, 2; VI, N° 1. New York 1853 — 59. ee Proceedings at the meetings of the American Oriental So- ciety, held in New Haven, Octobre 1852, in Boston, May 1853, in Boston and Cambridge, May 1858, New York, November 1858, Boston and Cambridge, May 1859. 8. Grunert, Joh. Aug. Archiv der Mathematik und Physik. 34ster Theil, 3tes und 4tes Heft; Greifswald 1860. 8. Monthly notices of the royal astronomical Society, contai- ning papers, abstracts of papers and reports of the proceedings of the Society; from November 1857 to July 1858. Vol. XVIII. London 1858. 8. Paru le 30 novembre 1860. Bulletin del ead. Ing al Ae TT. Lettres nisch BULLETIN DE L'ACADEMIE DIPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOFR. Coléoptères rapportés en 1859 par M. Sé- vertsef des Steppes méridionales des Kirghises, et énumerés par V. de Mo- tsehulsk y. (Lu le 2 novembre 1860). — Les steppes des Kirghises situées sur la limite mé- ridionale de la Sibérie depuis le lac Aral jusqu'aux frontieres occidentales de l'empire chinois, forment un plateau élevé trés uniforme par ses productions, qui, dans la saison des chaleurs, est aussi aride que la Saharà en Afrique. Cette ressemblance dans l’in- fluence climatérique, produit naturellement aussi une coincidence dans la forme et la distribuation de leurs produits comme je l'ai déjà fait remarquer dans un de mes ouvrages précédents ' ) Ce sont à peu prés les mémes genres qui prédominent tant ici qu'en Sy- rie, en Egypte, en Algérie, mais pas les mémes es- pèces. — Sous ce rapport la petite récolte de M. Sé- vertsef, exécutée principalement sur les rives du ‘lac Aral et de sou affluent le Syr-Daria et déposée maintenant au Musée de l'Académie, est d'un intérét d'autant plus important, que ce voyageur s'est avancé vers l'orient jusqu'au Fort Perofski (l'ancienne Ak- Metchet) oü aucun entomologiste n'avait encore col- lecté. — Les espéces qui y ont été rapportées, pré- sentent cependant d'un cóté les plus grandes analo- gies avec celles de la Turcménie et du littoral de la mer Caspienne, exploitées précédemment par MM. Eversman, Karelin, Lehman etc. et de l'autre avec le centre des steppes des Kirghises, que j'avais visitées en 1839. Tout cela prouve de nouveau la grande uniformité des productions naturelles dans les steppes et la grande étendue géographique qu'affec- tent ici les mémes espéces, comme je l'ai exposé dans mes «Insectes de Sibérie», ced en 1842 dans les Mémoires de l'Académie. St. Pétersbourg, ce 12 mai 1860, — 1) Bulletin de la Soc. Imp. de Moscou. 1845. p. 106. Tome II. A. Entomophages. Carabiques, 1. Cicindela atrata Pall. Itin. Icon. Tab. 9. fig, 16. C. distans Fisch. Entom. III. 45 et 46. I. 192 et 194. Tab. XVII. 7 et 10. — Sur les bords des lacs salants du Djan - Daria. . Scarites interruptus Fisch. Lett. à Pander. 10. Aux environs du Fort Perofski. . Parallelomorphus Fischeri Zubk. Bull. d. Nat. de Moscou. 1837. Scarites crenulatus Chaud. Bull. d. Nat. de Moscou. 1842. Fort Perofski. Broscus semistriatus F. Krynick. Bull. de Mosc. 1832. 64. Sur les bords de l'Emba. . Harpalus caelatus Duft. Dej. Sp. IV. tab. 81. a. Fort Perofski. 6. Harpalus salinus Fisch. Dei Sp. IV. 341. tab. IX. fig. 3. Oust- Temira. 7. Harpalus calathoides Motsch. Ins. de Sib. 200. N. 370. tab. IX. f. 5. Fort Perofski. . Harpalus (Platus) rivularis Motsch. Subdilatatus, subdepressus, nitidus, niger; thorace trans- verso, lateribus postice rectis; elytris thorace latioribus, sub- convexis, profundo-striatis, interstitiis planiusculis; palpis antennisque testaceis, pedibus piceis. Long. 3'/, 1.—lat. PAL Par sa forme voisin de nôtre H. anxius, mais un peu plus grand et surtout plus large. Des environs du Fort Perofski sur le Syr-Daria, mais aussi plus au nord sur les bords de l’Irtysch. '9. Harpalus (Platus) sericeus Motsch. Ins. de Sib. 204. N. 376. — var. immatura. Sur les bords, du Syr-Daria aux environs du Fort Perofski. . Pseudoophonus terrestris Motsch. Ins. de Sib. 223. N. 418. tab. X. f. 1. Oust- Temira. . Pseudoophonus ruficornis F. Dej. Sp. IV. 249. Oust - Temira. Polystichus vittatus Brullé. Hist. Nat. 178. Oust- Temira. j Metabletus fusco-maculatus "SC Ins. de Sib. 59. Sur les rivages du Djan- Daria. h2 O9 e C oo Bulletin de l'Académie Impériale 516 . Agatus cingulatus Gebl. Bull. de l'Acad. de St. Pétersb. 1842 Oust- Temira. . Tarus lateralis Fisch. Ent. I. 120. Oust- Ourt. . Cymindis picta Pall. Itin. I. 624. Fort Perofski. . Lebia trisignata Ménétr. Col. Lehm. 1848. 7. Oust- Temira. . Taphoxenus gigas Fisch. Ent. IT. 105. Emba. Angoleus nitidus Dej. Sp. III. 227. Oust-Temira. . Celia inderiensis Motsch. Die Käfer Russl. 59. . Bradytus apricarius F. P z. Fn. 40. 3. Sur les bords de l'Emba inférieure et aux environs du Fort Pe- rofski, commun. Chlaenites spoliatus Rossi. Dej. Icon. II. 168. 4. tab. 90. 4. Oust- Temira. M. de Chaudoir croit, Bull. de Mosc. 1856. II. 231, que mon Ch. inderiensis n'est qu'une varieté trés- remarquable, qui parait propre aux terrains salants de la Russie orientale. Possible, mais alors je voudrais savoir ce qui est espèce, si les formes différentes et constantes dans une localité, ne le sont plus? J'ai formé le genre Chlaenites aux dépens des an- ciens Chlaenius lisses, luisants, qui ont le dernier ar- ticle des palpes tronqué, les tarses glabres dessus et le menton à dent médiane bifide. — Ce genre con- stitue un passage naturel des véritables Chlaenius aux 23. Limodromus Krynickii Sperk. Bull. de Mosc. 1835. 152. Sur les bords de l'Emba. 24. Carabus clathratus L. var. Eversmanni Fald. Aux environs du fl. Emba. 25. Carabus granulatus L. var. parallelus Fald. Des environs du fl. Emba. Hydrocanthares. 26. Hydrocoptus mixtus Fisch. Motsch. Hydr. de la Russie p. 5. Elongato -ovatus, depressus, nitidus, punctatus, supra [usco-testaceus, subtus niger, fronte, thorace antice, elytro- rum basi pedibusque plus minusve testaceis; thorace valde transverso, postice dilatato; elytris ovatis, utrinque punc- tato-bistriatis, interstitiis fortiter punctatis, corpore subtus fere glabro. Long. 1 7, l. — lat. yt hs. Plus large que notre Hydroc. 6 pustulatus et avec les couleurs du dessus plus confondues entre elles, de sorte que souvent toute la surface des élytres de- vient claire. — Cette espèce est très commune dans toutes les eaux douces des steppes des Kirghises. 97. Hydroporus steppensis Motsch. Hydr. de la Rus- sie, p. 6. Elongato-ovatus, subparallelus, depressus, subtiliter den- sissime punctulatus, sericeo brevissime puberulus, testaceus, oculis , thoracis marginis antice et postice , seutello, elytro- rum lineis longitudinalibus plus minusve abbreviatis cor- poreque subtus nigris; thorace transverso, postice impresso, lateribus fere rectis, antice vix angustatis; elytris subpa- rallelis, marginis omnis lato testaceis; corpore subtus sub- tilissimo coriaceo. Long. 17, l. — lat. Bids Trés voisin du Hydr. griseostriatus De Geer, mais plus allongé, plus étroit et plus parallele sur les cótés latéraux; la téte est testacea, le corselet n'a pas de tache médiane foncée, les stries noires sur les élytres n'atteignent ni la base, ni l'extrémité et aulieu de six on y compte seulement cinq, dont la latérale n'est que rudimentaire et se confond postérieurement avec les autres, formant ainsi une espéce de bande noire trans- versale. Il se trouve dans les eaux du Syr-Daria, mais aussi dans tous les ruisseaux qui sillonnent les steppes des Kirghises. 28. Cybister Chaudoirii Hochh. Enum 213. Dans les eaux douces des steppes des Kirghises. 29. Dytiseus conformis Kunz. N. Schr. d. Hall. Na- turf. Gesellsch. II. 4. 58. Erichson cite cette espèce comme varieté du D. marginalis, ce qu'elle n'est pas; d'aprés un erand nombre que jen possède de différentes localités, Je conformis est toujours plus étroit et plus allongé que le marginalis, ses élytres sont plus attenuées et moins obtuses postérieurement, le corselet plus fortement rétréci vers la téte, ce qui le fait paraitre plus étroit; le dessous du corps d'un testacé unicolore, sans mar- gination noire autour du mésothorax. — Dans les en- virons de la ville d'Orenbourg. SH 30. Dytiscus circum[lexus F. Sturm. Fn. VIII. 19. 9. t. 188.a. b. Dans les ruisseaux près de Kara-Tau. 31. Hydrophilus ruficornis De Geer. Sturm Fn. IX. 104. 1. T Siternoxes. 3 > Sphaenoptera cuprina Motsch. Elongato - attenuata, depressa , ad suturam longitudina- liter excavata, punctata, subnitida, supra nigro-aenea plus 917 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 518 minusve cuprescens, subtus nigro-cyanea vel violacea, ni- tidissima ; fronte convexo, punclato; thorace transverso, quadrangulato, antice rotundato-angustato, postice bisi- nuato, medio concavo, sparsim punctato, lateribus longi- tudinaliter subimpressis, crebre punctatis, angulis anticis aculis, viz prominulis, posticis rectis, apice acutis; scutello transverso, rotundato, cupreo; elytris thoracis latitudine, valde attenuatis, foveolato - striatis, interstitiis inaequalibus vel transversim subrugatis, 3°, 5° et 7^ paulo elevatis. — Long. 5%, l. — lat. 17, 1. Plus étroite, plus deprimée et plus fortement atte- nuée en arrière que la Sph. rauca et facilement à distinguer par l'excavation longitudinale le long de la suture et sur le milieu du corselet. Sur les rivages du fl. Emba, ainsi qu'à Djergain- Agatsch dans les steppes des Kirghises. Une espéce voisine, mais plus courte est ma Sphae. obscuriventris, qui est de couleur bronzée dessus et des- sous, oü les cótés latéraux sont blanchátres ; corselet plus attenué vers la téte, plus fortement ponctué; l’excavation des élytres plus profonde vers l'écusson. Des steppes des Kirghises orientales. Sphaenoptera impressicollis Fisch., la méme que Sphaen. fossulata Zubkof non Gebl., présente la forme raccourcie et atténuée de l’obscuriventris, mais le dessous du corps est cuivré. Elle se trouve avec les précédentes. 38. Sphaenoptera substriata Krynicki Bull. de Mosc. 1833. 166. Sp. parvula Gory. Monogr. Cet insecte présente, durant la vie, une surface couverte d'une poudre blanche, qui forme sur le cor- selet deux bandes longitudinales latérales. Dans les Steppes sur les fleurs. Une autre espéce très P est ma Sphaen. ca- nescens, qui est plus grande (3 Sech) et chez laquelle les scit ponctuées sur les kleines sont moins visibles à cause de la rugosit& des intervalles, qui est plus forte. Sur le corselet la poudre blanche forme trois. bandes longitudinales; dessous du corps entièrement recouvert par cette poudre blanche. Elle se trouve aux environs du Fort Gorskaia sur l'Oural méridional. 34. Aeolus sarmaticus Motsch. Elongatus , attenuatus, depressus, subtiliter menait velutino-griseo puberulus, rufo-testaceus, elytris apice di- lutioribus, bimaculatis; capite, elytrorum sutura, fascia transversa postice corporeque subtus nigris; thorace antice arcualim attenuato, subconvexo, subtilissime punctulato, angulis posticis acutiusculis, valde productis; elytris atte- nuatis, profundo -striatis , striis lateraliter distincto- punc- talis, interstitiis subconvezis; corpore subtus subtiliter dense punctulato, brevissime griseo-puberulo. Long. 2—3 1. — lat. ,—1 1 Plus grand et surtout plus large que P Aeol. crucifer Rossi, avec un corselet atténué depuis les angles postérieurs jusqu'à la téte; la suture des élytres plus étroitement noire et la bande postérieure plus droite. Prés du fl. Emba ainsi qu'aux environs du fleuve Ou- ral méridional. Cette espèce ressemble beaucoup à lAeolus ma- lignus Buquet du Sénégal, qui a la méme taille et la | méme forme, mais d'une couleur testacé-roussátre sur tout le corps à l'exception: des yeux et d'une tache prés de l'extrémité des élytres, prolongée oblique- ment vers la suture, qui sont noires; tache apicale pas plus pále que le reste des élytres. Les autres especes de ce genre que je posséde sont toutes de l'ancien continent, savoir: Aeolus aegyptiacus Motsch. des environs du Caire, a les couleurs de-/ Al. cruciger, mais sa taille est le double plus grande et les élytres plus allongées. Aeolus persicus Motsch. des environs d'Astrabad est plus grand et plus allongé que notre cruciger, dont il a les couleurs, mais avec l'extrémité de l'abdomen rousse, le corselet moins rétréci en arrière et les angles postérieurs moins saillants. Aeolus tessellatus Motsch. a la forme attenuée de l' Aeol. sarmaticus, mais sa taille est un peu plus petite que les grands exemplaires du dernier. Taches bru- nätres des élytres disposées sur la suture et sur les intervalles alternes des stries des élytres, bande trans- versale postérieure dilatée vers la suture. Téte et cor- selet d'un testacé roussátre unicolor. De la cóte de Tranquebar aux Indes orientales. Aeolus flavidulus Motsch. plus allongé que les pré- cédents, d'un testacé roussátre clair, avec une ligne longitudinale noire seulement sur le milieu du cor- selet. Dirma. | Aeolus nigrofasciatus Motsch. a la forme et les cou- leurs de T Aeol. flavidulus, mais sa taille est plus pe- tite, la téte et une bande transversale sinuée sur la partie postérieure des élvtres trés noires. Du Birma. * Bulletin de l'Académie Imperiale 320 Aeolus infuscatus Motsch. forme de notre Aeol. Ros- sii, qu'il parait remplacer aux Indes; de couleur brune plus ou moins noirátre, avec la partie postérieure du eorselet, deux taches apicales sur les élytres et les pattes d'un testacé päle. B. Rhypophages. Brevicornes. . Dermestes Frischii Kugel. Sturm. Fn. XIX. 44. 2. tab. CCCL. f. d. D. E. Fort Perofski. €&lobicornes. . Sphaeridium scarabaeoides F. Sturm. Fn. II. tab. XXI. fig. a. Oust- Temira. Cercyon haemorrhoum Gyll. Ins. Sv. I. 107. 9. Fort Perofski. . Saprinus semipunctatus F. Payk. Monogr.54.tab. 4. f. 8. Oust-Urt sous les cadavres. Lamellicornes. 3 o 3 = 1 = © . Scarabaeus Typhon Fisch. Entomogr. de la Rus- sie. Fort Perofski. . Scarabaeus clypeatus Motsch. Bull. de Moscou. 1849. III. 106. Dans les steppes prés du fl. Djangan. . Onitis Menalcas Pall. Je. 4. tab. A. f. 4. a. b. Dans les bouses aux environs du fl. Djan-Daria. . Aphodius punctipennis Steven. Erichs. Naturg. der Insecten Deutschl. III. 821. Note. . Aphodius sordidus F. Steph. Illustr. Brit. Ent. Mand. III. 191. 12. Fort Perofski. . Aphodius exclamationis Motsch. Bull. de Moscou. 1849. III. 108. 115. Djan-Daria. . Trog cadaverinus Illig. Mag. I. 44. 1. Fort Pe- rofski. Ceratophyus Ammon Pall. Ic. tab. A. f. 8. A. B. Oust -Urt. Ya © n - Ha wo 4 e Le Ceratophyus Zvickii Fisch. Entomogr. est une | variété de petite taille du Cer. Ammon, mais il y a une espece distincte dans la Sibérie orientale et dans la Mongolie, plus petite, plus étroite et à élytres plus profondement striées, les stries assez fortement ponc- tuées. Je l'ai nommée Cer. dauricus. 47. Oryctis punctipennis Motsch. | Parallelus , semicylindrieus, nitidus, punctatus, casta- neus; clypeo antice fere parallelo, apice subbilobato (2); elytris seriatim punetatis. Long. 11 1. — lat. 61. Je crois que c'est a cet insecte qu'il faut rapporter la variété ponctuée du nasicornis, dont parle Erich- son sur p. 571 de sa «Naturg. der Insecten Deutsch- lands» et que je considére comme différente de notre espéce d'Europe. Elle est d'abord plus petite et sur- tout plus étroite, les élytres plus parallèles, nullement dilatées postérieurement, leur ponctuation plus forte, surtout vers les côtés latéraux; corselet moins allongé antérieurement à angles moins saillants, l'élevation du milieu avec trois bosses égales, celle du milieu moins large; tête plus transversale, chaperon carré, parallele, sinué ou méme bilobé (2) en avant; dernier segment abdominal du dessus avec une petite bosse au milieu, ponctué et couvert de cils roux, comme le dessous du corps. Les élytres du mäle sont plus al- longées que chez le nasicornis, celles de la femelle au contraire plus courtes. Il se trouve aux environs d'Orenbourg et dans la Bachkirie. ' Dans le Bull. de Moscou. 1845. 57. 159. j'ai fait mention d'une autre espèce, l’Oryct. latipennis m., plus large que notre nasicornis et qui habite la Géorgie. C'est la méme qui se rencontre dans toute l'Asie mi- neure et doit Erichson parle sur p. 574 de sa «Na- turg. der Insecten Deutschlands» comme d'une forme intermédiaire entre le nasicornis et le grypus. 48. Pentodon subdilatatus Motsch. Bull. de Moscou. 1849. III. 109. Djan- Daria. M. Reiche pense que c'est la méme espece yi mon Pent. curtus Bull. de Moscou 1849. IIT. 111., qui est bien possible si ce dernier n'est p^. d qu'une monstruosité du premier avec une téte trés large. C. Pseudorhypophages. Anthophages. 49. Psammoscapheus dilutus Motsch. Etud. ent. 1855. 30. | Oblongus, convexus, nitidus, punctatus, lestaceus, ely- trorum margine postice angustissime tarsisque infuscalis, oculis nigris; capite dense punctulato, subrugoso ; thorace | subtiliter punctulato, angulis posticis. paulo obtusis; scu- tello triangulari, punctato; elytris thorace viz latioribus, punetato- striatis , interstitiis plamiuseulis, punctatis; cor- pore subtus punctato, segmentis abdominis lateraliter punc- — des Sciences de Saint- Pétersbourg. 52? Long. 57, 1. — tis majoribus serie in medio notatis. lat. 2% ]. Toujours d'un tiers plus grand que le Psam prati- | cola F., plus ovalaire, plus allongé aux élytres, avec le corselet plus attenué vers la téte, moins arrondi sur les cótés, ponctuation beaucoup plus faible; cha- peron de la téte plus avancé, plus grand, plus paral- lele sur les cótés; élytres à peine élargies et plus arrogdies postérieurement, à intervalles des stries planes; pygidium moins fortement ponctué et couleur d'un testacé pâle. virons du Fort Perofski. Cet insecte est crépuscu- laire et vole avec une grande vitesse le soir aprés le coucher du soleil et e’est alors qu'on peut le prendre sur différentes graminées sur lesquelles il se répose. Daus mes Etudes ent. 1853. 30. j'ai décrit une va- riété de cette espéce, chez laquelle la téte, le cor- selet et les angles huméraux des élytres p quelques faibles taches noirátres. J'ai séparé ce nouveau genre des Rhombonyx à cause des crochets des tarses trés grands et presque droits, simples aux quatre pattes postérieures, elar- gies et anguleuses aux antérieures. Les autres espéces qui appartiennent à ce genre et que je possede dans ma collection, sont: Psam. errans Ill. de la Russie méridionale d'Europe, qui est trés différent de la Melol. errans F. et qui n'est pas non plus la Melol. praticola F., comme le présume M. Schaum. dans son catalogue, car lin- secte de Fabricius a un corselet poilu. Dans la coll. de Banks, oü devrait se trouver le type de l'insecte de Fabricius, il y a comme praticola, une Anisoplia arcuata Gebler à élytres unicolorement testacées; chez cet insecte le corselet est effectivement couvert de quelques poils. Psam. thoracicus Zubk. Bull. de Mosc. 1833. 323. 26. (Gematis id.). Un peu plus grand et surtout plus large que le Psam. errans; couleurs des élytres, si elles sont foncées, un peu verdátres. Des environs du lac Inderskoie. Psam. profugus Er. Nature der Ins. Deutschlands. III. 617. note, de la taille du thoracicus, mais plus court, corselet plus arrondi sur les côtés. Andalusie. Psam. desertorum Motsch. Etud. ent. 1853. 31. Dans les terrains sablonneux des | steppes des Kirghises depuis le Volga jusqu'aux en- | Des Steppes entre le Volga et l'Oural. Plus grande et plus carrée que les espéces citées. Phyliophages, 50. Gemmatis pallidula Motsch. Elongato- ovata, subparallela, punctata, cinereo- pube- rula, pallido -testacea, capite pedibusque rufescentibus, fronte supra plus minusve infuscato, oculis nigris; capite dense punctato, clypeo rotundato, marginato, reflexo, pos- tice transversim subcarinato; thorace valde transverso, punctato, angulis posticis rotundatis, lateribus regulariter ` arcuatis, non angulatis; elytris thoracis fere latitudine, scrobiculato- erosis, viz convexis, postice rotundatis, non attenuatis, nervis tribus obsoletis; pygidio densissime punc- tulato ei puberulo. Long. 4'/, 1. — lat. 27/, 1. Trés ressemblante a la Gemm. nigrifrons, mais un peu plus petite, plus parallele, de couleur plus päle, avec le front roussätre; les angles postérieurs du cor- selet trés arrondis. Elle habite les parties méridio- nales des steppes des Kirghises, depuis la Turcoman- nie jusqu'au Fort Perofski, mais elle est rare partout. Les autres espéces grises de ce genre, que je pos- söde dans ma collection, sont: 1) Gemmatis nigrifrons Sch. la plus grande et la moins épaissement velue. 2) Gemm. discolor Faldm. Fn. Transe. du littoral de la mer Caspienne. 3) Gemm. puberula Motsch. Etud. ent. 1853. 46. 13. (Trigonostoma) de la Chine boréale. 4) Gemm. densepunctata Motsch. des Indes orientales, forme et couleur du nigrifrons, mais le double plus petite. 5) Gemm. nigriceps Motsch. à peine 3”, 1. de long, forme et couleurs de la Gemm. nigrifrons, mais ponctuation plus forte, tête noire avec le chaperon roux, dents des jambes antérieures obliterées; du Cap. 6) Gemm. tessellata Motsch. (murina Burm.) de Java, avec une pubescence grise varioletée de clair sur le dessus du corps. 7) Gemm. costulata Motsch., voisine ` de la tessellata mais un peu plus courte à nervures des élytres sensiblement élevées. Pubescence unicolore. De Batavia où elle a été prise par M. le Dr. Teng- stróm. 51. Serica euphorbiae Motsch. Elongata, subcylindrica, vix nitida, punctata, rufo-tes- tacea, supra cano-pruinosa, oculis nigris, nitidissimis; fronte punetato; thorace transverso, tenue punctato, pos- tice quadriimpresso, angulis anticis subacutis, posticis rec- tis, lateribus arcautim attenuatis, non sinuatis; elytris tho- 323 Bulletin de l'Académie Imperiale 924 race vix latioribus, costulatis, interstitiis en corpore subtus punctato. Long. 27,—3 1. — lat. 1 GL Très voisin de nôtre Serica brunnea, mais moitié plus petite, avec le corselet moins transversal et plus atténué vers la téte. Cet insecte est aussi crépuscu- laire et ne vole qu'au soir aprés le coucher du soleil et au matin à l'aube du jour en Juin. Durant le jour il se fouille dans le sable auprès des racines de l’ Eu- phorbia Gerardiana où on le trouve à une profondeur d'un quart ou d'un demi pied, mais en méme temps il faut étre bien sur ses gardes, car en remuant les | plantes en fleurs, on peut recevoir facilement leur poussiére (pollen) dans les yeux, ce qui occasionne, aprés quelques minutes, des douleurs extrémement vives et il m'est méme arrivé de perdre complete- ment la vue pour plus d'une demi-heure. J'ai décou- vert cet insecte dans les Steppes prés du Volga au delà de Tsaref, M. Sévertsef l'a rapporté des steppes d'Orenbourg. Au genre Serica proprement dit, appartiennent main- tenant: S. brunnea L. du Nord de l'Europe, S. elata Küster de Montenegro; S. polita Gebl. de la Sibérie orientale et quelques espèces américaines de couleur noirätre. 52. Rhizotrogus ochraceus Fisch. Elongato - ovatus, postice subdilatatus, convexus, punc- tatus , nitidus, ru[o-testaceus, capite thoraceque Parce bus, corpore subtus basisque thoracis longissime subalbo EU. ; capite transverso, vertice bicarinato, clypeo ar- cualo, reflexo, antice bilobo; thorace transverso, convexo, fortiter. punectato, medio longitudinaliter impresso, antice oblique attenuato, postice subangusiato, lateribus arcuatis, medio subangulatim dilatatis; scutello triangulari, postice punctato; elytris sparsim sub-eroso-punctatis, utrinque ner- vis quatuor suturaque leviter elevatis; tibiis anticis valido- tridentatis, mediis et posticis longissimo-pilosis. Long. 5°, 1. — lat. 3 1. C'est une espéce depuis longtemps connue, mais qui n'a pas encore été décrite. Elle ressemble au pre- mier abord à !’Amphimallus rufescens Latr., mais ses antennes ont distinctement dix articles, son corps est plus large, plus fortement ponctué, son corselet plus large, dilaté au milieu comme chez le R. pulvereus, dont il se distingue, par ses élytres luisantes, non couvertes par une poudre blanche, son chaperon trans- versalement bicaréné en arrière etc. Trouvé sur les sables prés du fl. Djan-Daria, mais aussi aux environs du lac Inderskoie. R. porosus Fisch., thoracicus Zubk. est trés voisin du R. pulvereus, ayant aussi une matiere blanche qui le recouvre, mais sa taille est toujours plus grande et son chaperon bilobé. 53. Ancylonycha holosericea Ménétr. Cat. des Ins. re- cueil. par Lehman. 64. tab. II. f. 14. Des en- virons de Djan- Daria. 54. Anoxia cinerea Motsch. Elongato - attenuata, subparallela, convexa, punctata, nigra, einereo-puberula, corpore subtus scutelloque subalbo villosis; capite subquadrato, rugoso-punctato, clypeo trans- verso, antice vix angustato, reflexo, truncato, subbisinuato, angulis subrotundatis, lateraliter non prominulis, anten- narum clava ovata, funiculi fere breviora; thorace vix transverso, fere quadrato, antice valde attenuato, angulis anticis acutis, productis; scutello longitudine non longiori, postice rotundato; elytris thorace paulo latioribus, coria- ceis, utrinque nervo laterali distincto; antennarum basi, palpis, tibiarum margine exteriori tarsisque rufo-testaceis vel piceis. Long. 8—9°/, 1. — lat. 34, —4 1. Toujours plus étroit et plus gout que lA. pilosa d'Europe; avec laquelle on l'a confondue jusqu'apré- sent, de couleur toujours plus noirätre, pubescence plus blanchätre; chaperon plus étroit à angles anté- rieurs moins saillants, formant sur la troncature de devant trois angles assez distincts; corselet plus étroit, plus atténué vers la téte, avec les angles antérieurs plus saillants, plus avancés et plus aigus; massue des antennes plus courte, plus ovalaire. Elle se trouve dans le midi des steppes des Kir- ghises, mais aussi en Turcménie et aux environs de Kislar. Les autres adii de ce genre, que je possède dans ma collection, sont: 1) Anoxia sicula Motsch., moitié plus petite que celle que je viens de dini et lui ressemblant beau- coup par sa forme attenuée et sa couleur noire, mais différente par sa pubescence plus longue, plus serrée et plus jaunátre; son chapéron est plus parallele sur les cótés, sans saillie anguleuse au milieu de la tron- cature antérieure; son corselet encore plus fortement atténué vers la téte, sans dilatation anguleuse sur le milieu des cótés latéraux; ses élytres moins paral- 325 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 526 léles et un peu arquées sur les cótés, plus atténuées en arriére. De Sicile. Il est possible que c'est la véri- table pilosa F., mais ce n'est aucunement celle qui est représentée par Panzer sur la pl. 31. 30 et que tous les auteurs citent avec Fabricius lui-même comme étant l'espéce mentionnée. La figure de Pan- zer est beaucoup plus large, avec les antennes claires et le chaperon fortement bilobé. 2) Anoxia cretica Frivaldsky ce que lA. sicula est comparativement à IA. cinerea, la cretica est pour PA. pilosa, le double | plus petite et de la méme couleur claire. De Grèce. | 3) Anoæia pilosa F. 4) Anoxia villosa F. 5) Anoxia | sardoa Motsch., intermédiaire entre la pilosa et lau- stralis, ayant la forme ovalaire atténuée de la derniére et la pubescence unie de la premiere, présentant ce- pendant des bandes longitudinales ou nervures moins velues que les intervalles; son chaperon est plus for- tement dilaté en avant que chez l’australis, avec une proéminence distincte au milieu de sa troncature; son corselet est plus étroit, plus fortement sinué aux cótés latéraux postérieurement, son écusson plus grand; ses élytres plus courtes, plus dilatées sur les cótés, avec une pubescence plus courte et plus ser- rée, angles huméraux moins saillants; massue anten- naire plus ovale; jambes antérieures terminées par une dent plus longue, spiniforme. De Corse. 6) Ano- aia australis Sch. d'Espagne et 7) Anoxia orientalis Casteln. de Grèce. Le Cyphonotus testaceus Pall. n’appartient pas au genre Anoxia, ayant les jambes postérieures fortes et dentées presque comme chez les Dynastides; le cha- peron très arrondi, bilohé. 55. Polyphylla hololeuca Pall. Icon. 19. tab. B. f. 21. A. Fort Perofski. Les exemplaires de la Turcomannie et du midi des steppes des Kirghises sont généralement beaucoup plus grands que ceux du Noor-Saisan et de la Sibérie. | Melitophiles. 56. Cetonia aurata L. Pz. Fn. 41. 15. Assez rare dans les steppes de Kirghises. 57. Cetonia aenea Gyll. Hrbst. Käf. III. 218. 13. tab. 29. f. 4 (floricola). Orenbourg. Dans les steppes des Kirghises apparait une forme un peu plus large, avec les taches blanches sur les élytres plus nombreuses, plus larges, une ponctuation plus forte, le corselet moins brusquement atténué vers la téte et un peu anguleux vers le milieu des cótés latéraux. Je lui ai appliqué le nom de Cet. steppensis; peut-étre est ce la méme que la Cet. volhynensis De). 58. Tropinota hirtella L. Pz. Fn. 1. 3. Steppes des Kirghises sur les chardons dont elle mange les semences non müres. Latigènes. 59. Zophosis nitidula Motsch. Oblongo-ovata, subacuminata, subconveæa, sparsim sub- tilissime punctulata, nitida, nigra, supra subaeneo-micans ; capite rotundato, subconvexo, subtiliter punctulato, fronte subimpresso; thorace transverso, subtilissime punctulato, antice valde angustato, lateribus oblique rectis, antice viz arcuatis, angulis posticis acutis, productis; elytris capite thoraceque conjunctis paulo longioribus, postice attenuatis, sparsim punctulatis fere glabris; corpore subtus indistincte punctulato, abdomine glabro; tibiis posticis rectis. Long. 2,1. — lat. 17/ 1. Plus courte, plus ovalaire et plus large au milieu que le Z. punctata, et avec une teinte bronzée dessus, corselet plus atténué vers la téte, élytres plus brus- quement vers l'extrémité; ponctuation plus fine et moins distincte surtout sur les élytres qui paraissent presque lisses; dessous du corps sans ponctuation vi- sible, ruguleux sur la partie antérieure du dessous du corselet. — Sur les sables du Djan-Daria et dans d'autres parties méridionales des steppes des Kirghises. Les autres espéces allongé-ovalaires de ce genre sont: 1) Z. acuminata Fisch. Ent. (Pedinus) qui est la méme que la Z. ovata Faldm. Fn. Transc., mais qui n'est pas celle de Brullé du méme nom; elle est plus courte, plus large et plus acuminée postérieurement que les espéces de l'occident; dessous du corps forte- ment ponctuée. De la Perse et de la Turquie d'Europe. 2) Z. sicula Motsch., forme et couleurs et ponctua- tion faible de l’acuminata, mais quatre fois plus petite. Corselet et dessous du corps presque lisses, élytres avec des points épars distincts. De Sicile. 3) Z. bar- bara Solier d'Algérie, de Corse et d'Espagne; un peu plus allongée que l'acuminata et assez acuminée posté- rieurement; jambes postérieures arquées en dehors. 4) Z. subinflata Brullé, tout à fait comme la barbara, mais avec les jambes postérieures droites. De l'Asie 59-7 Bulletin de l'Académie Imperiale 328 mineure. 5) Z. cretica Motsch., plùs petite et plus étroite que l’acuminata, mais pas aussi allongée que la Z. punctata; corselet et abdomen presque lisses, téte finement, élytres éparsement ponetuées, jambes postérieures droites. De Pile Créta. 6) Z. oblonga Motsch. de Syrie, entièrement comme la Z. punctata Dej.-Brullé, mais moitié plus petite; jambes posté- rieures à peine arquées, abdomen fortement ponctué. 7) Z. punctata D ej.-Brullé de Grèce et de l'Anatolie, plus grande et plus allongée que les espèces précé- dentes, fortement ponctuée sur le dessus et le dessous du corps, jambes postérieures presque droites. 8) Z. polita Lucas d'Algérie, plus petite et plus luisante que la punctata, mais à ponctuation encore plus forte dessus, presque nulle sur l'abdomen. 9) Z. suturalis Motsch., plus petite et plus atténuée vers la téte que la punctata, présentant un corselet beaucoup plus étroit et la suture des élytres élevée en carène anté- rieurement; ponctuation du dessus et du dessous forte, à l'exception de l'abdomen oü elle est trés faible. De l'Anatolie. 10) Z. nitida Gebl. de la Songarie, de la forme, luisance et ponctuation comme ma Z. nitidula, mais d'une taille moitié plus petite et avec les élytres plus inégales. 11) Z. punctatissima Motsch. du Cap, la plus petite des espéces connues de ce genre, UA lignes de longueur, et recouverte dessus d'une ponc- tuation fine trés serrée, ce qui la rend un peu opaque; abdomen luisant, avec de points épars, forme allon- gée comme chez la punctata, couleur noire. 60. Oodescelis gigas Fisch. Ent. Il. 194. tab. 20. fig. 1. Fort Perofski. Outre cette espèce et l’Ood. melas Fisch., il y a encore dans les contrées voisines une espéce plus courte, plus obtuse et deux fois plus petite (3 lign.) dans la Sibérie occidentale aux environs d'Omsk et une grande de 4'/, lignes, plus allongée et fortement atténuée en arrière dans les steppes des Kirghises orientales. — J'ai nommé la premiere Ood. minimus et la seconde Ood. attenuatus; cette dernière ressemble un peu par sa forme à la Capnisa elliptica Ménétr. . Blaps polita Mgl. Sturm. Fn. II. tab. 60. fig. c. C. est aussi un Oodescelis, mais plus court et plus arron- | di, que les autres espéces; elle habite la Crimée et la Hongrie. |. . … 61. Platyscelis intermedius Motsch. Bull. de l'Acad. Imp. des sciences de St.-Pétersbourg. 1859. I. 300. 45. Des environs du Fort Perofski. 62. Agroblaps putrida Motsch. Bull. de Mosc. 1845. 68. N. 198. | Subdilatata , convexiuscula, punctata , nitidula, nigra; capite subelongato, antice fortiter, postice crebre punctato ; thorace quadrato, lateribus subreflexis, rectis, postice non angustatis; elytris thorace valde latioribus, elongato-sub- ovatis, postice gibbosis, dense striatulis, interstitiis sparsim subrugoso-tuberculatis, tuberculis subseriatim | dispositis, mucrone apicali in 2 acuminato, in 9 breviter subobtuso. Long. 7'/.—8/,1. — lat. elytr. 3/,—4 1. — thor. long. 2'/,1. — lat. 2/,1. Dans toutes les steppes des Kirghises depuis le Volga jusqu'en Songarie. Des espéces à élytres striées, avec un corselet étroit, carré ou presque allongé, c’est une des plus courtes et facile à reconnaître des Bl. pulvinata Mé- nétr. (qui est très fortement ponctuée dans les stries), angulicollis Motsch., tenuepunctata Motsch. (vicina Mannh.), nitidula Motsch., striato -punctata Motsch. et striola Motsch., par sa forme plus large aux élytres, plus ovalaire et plus bombée en arrière et par les stries moins régulièrement ponctuées; de la Bl. atte- nuaticollis Motsch., qui à une forme élargie analo- gue, notre espèce se distingue par son corselet carré, nullement atténué vers la tête. ; Les espèces striées du genre Agroblaps sont: Agroblaps tenuepunctata Motsch. (vicina Mannh.) de Turcomannie, forme et taille de la putrida, mais un peu plus rétrécie vers les angles huméraux des ély- tres et plus atténuée vers l'extrémité, avec un pro- longement'caudale plus petit et plus étroit chez le mäle; corselet trés faiblement rétréci en arriére, ce qui lui donne une forme plus allongée que chez la striatula. ' Agroblaps angulicollis Motsch., d'un tiers plus al- longée, mais pas plus large que la putrida, assez dé- primée sur le disque, un peu parallele sur les cótés, avec un prolongement caudale plus petit; corselet sensiblement rétréci en arriére, un peu en coeur avec les angles postérieurs presque saillants. Des steppes méridionales des Kirghises vers le fl. Syr-Daria. . Agroblaps striola Motsch., deux fois plus grande et plus allongée que la putrida, moins convexe, atté- nuée en arrière et assez parallèle sur les côtés; pro- longement caudale assez long, conique; corselet un I 529 des Sciences de Saint- Pétersbourg. peu sinué vers les angles postérieurs, qui sont droits. — Tureménie et parties méridionales des steppes des Kirghises entre l'Aral et le Syr-Daria. Agroblaps striatopunctata Motsch., plus convexe que la putrida et presque moitié plus étroite sur toutes les parties du corps; corselet plus long que large, assez convexe, paralléle; élytres ovalaires, atténuées en arrière, avec le prolongement caudale petit et court, ponctuation assez régulière, intervalles alter- nes souvent relevées. De Turcménie. Cette espèce constitue par sa forme convexe, obtuse et ovalaire un passage naturel aux acuminata Fisch., ovipennis Mannh., rorulenta Motsch., ominosa Ménétr., ar- meniaca F aldm. et titanus Mannh.; — dont les trois premieres se distinguent de suite par la petitesse et les detti par la longueur de leur prolongement caudale. Agroblaps attenuatocollis Motsch., aussi des parties méridionales des steppes des Kirghises et facile à re- connaitre par sa forme courte, bombée et un peu élargie en arrière et par son corselet étroit, forte- ment atténué vers la tête; ponctuation des élytres moins prononcée que chez la putrida, prolongement caudale un peu plus obtus; taille un peu plus large, mais pas plus courte. — Comme l'espéce précédente fait le passage aux espèces ovalaires et convexes, l'attenuatocollis le constitue aux espèces élargies dé- primées antérieurement, telles que les mucronata | Fisch., deplanata Ménétr., stenothorax Fisch. et| chalconata Fisch. : Les Blaps seriatimpunctata Fisch. Sp. 86. 91. t Bl. seriata Fisch. Ent. I. 185. XVI. fig. 2, appar- tiennent à une autre division, du genre PRET ayant le corselet transversal”). 2) Les Blaps en général peuvent-être divisés en plusieurs genres suivants I. Les inii ayant. comme les femelles le dessous de l'abdo- men lisse, sans faisceau. de poils au milieu du 1%" segment. | a) Corps ovalaire et convexe dans les deux — sexes, avec Sa partie la plus large vers l’extré- mité des elytres, qui est brusquement atténuée, e et sans appendice caudale; p selet convexe, distinctement marginé sur cótés; jambes antérieures plus ou moins dilaiées ; au milieu et crénelées ou denticulées extérieu- ——— forme ipseque des bs unge ….......Gebleria Motsch. type: Dila philacoides Fisch. 1) Corps de la famèlle, abs un peu klaka et très différent de celui du mâle, qui est étroit Tome II. pattes postérieures médiocrement allongées chez le 2 63. Agroblaps tarda Motsch. Subdilatata, convexa, punctata, subopaca, nigra; ca- pite subquadrato, antice sparsim punctato, postice crebre et atténué en arrière; appendices caudales nuls dans les deux sexes, élytres voñtées dessus ou plus ou moins applaties vers l'écusson; corselet peu convexe, assez large et distinctement mar- giné sur les cotés; pattes postérieures trés al- longées chez lé d....... cce ee ederet on Prosodes Eschh type: Bl cylindrópastica 4DilaKarelini Fisch.etc. c) Corps trés allongé et atténué postérieure- nt, presque semblable dans les deux sexes; extrémité des élytres obtuse, sans appendice caudale, corselet un peu plus large que les ély- Deng mi età aee marginé sur les cótés, as- sez conv la Fisch. e: Dila laevicollis Gebl. d) Corps allongé, élargi liens at et puis atténué vers l'extrémité qui est sans ap- pendice caudale; corselet allongé presque cy- indrique, aussi large que les élytres à leurs base, mais deux fois gr^ étroit dos: leur partie postérieure.... eee eene nn . .Leptomorpha Faldm. : Lept. chinensis Faldın. e) Corps différent dans les deux sexes: celui de la femelle ovalaire, un peu gibbeux en ar- rière, celui du mâle plus étroit, sensiblement atténué en arrière, médiocrement convexe; ap- |pendice caudale courtset obtus dans les deux sexes; corselet un peu voûté, carré ou allongé; "^ n Dineria Motsch. e: Bl. c ns Fisch., Bl. convericollis oia Bl. confusa Ménétr. e 17 Corps convexe, - forme analogue dans les eux yat voüté , mais faiblement en appen la bacis, bien développé et robuste ch mále; forme des vrais Blaps à € huméraux des ölytres un peu saillants ee .. Blapisa Motéch. type: BI. | Jaegeri Humm., BI. australis D" : Bl. cuspida- T ta Bru l. magica Er., Bl. e Solier etc. Corps ovalaire dans les deux sexes, mais sensiblement plus large et plus bombé chez la femelle que chez le måle; appendice. caudale très long et ent dans les deux sexes; cor- ‘selet voüté, transversal; angles lumipgés des _élytres dee saillants Uroblaps Motsch. type: Bl. producta Castel., ganteaMotsch., Bl.armeniaca Faldm., Bl.ominosa Ménétr., z BI. Mépénica Solier etc. . h) Corps de fenis idi. dans les deux sexes, large, applati sur le dos, surtout vers les bords latéraux du eorselet, € sont forte- ment marginés et réfléchis; appendice le n long chez le mâle, large et court chez la . Bulletin de l'Académie Impériale 532 tuberculato; thorace transverso, vix convexo, marginalo, dense punclato, lateribus. subezplanatis, arcuatis, antice femelle; élytres ordinairement rugueuses . . . . . Blapimorpha Motsch. type: Bl. reflexa Gebl., Bl. variolosa Fisch., Bl. mikid: ria Fisch., Bl. hindustana Motsch. TI. Les mâles présentant un faisceau de poils sur le milieu du bord postérieur au 1"" segment abdominal. 4. Écusson peu ou pas distinct. #) Corps de forme analogue dans les deux s, trés large, déprimé et atténué en ar- rière, surtout chez la femelle qui présente un appendice caudale court, obtus et conique , tan- dis qu'il est deux fois plus long chez le mäle; corselet trés déprimé, marginé et geng sur les cótés; élytres arquées et dilatées sur les cótés, avec les Nm huméraux rimes nt arrondis Platyblaps Motsch. . type: Bi. chalconota Fisch., Bl. stenothorax Fisch., Bl. 4 costata Fisch., BI. dota nata Ménétr., BI. muricata Fisch. ete, k) Corps de forme PR dans les deux sexes, zg ou moins élargi, plus ou moins ap- plati sur le dos, celui de e ier plus large que celui du mäle, obtus, gibbeux en arrière, avec un appendice caudale trés court, tandis que chez le mâle l'extrémité est atténuée et munie d'un appendice caudale robuste et co- nique, toujours plus long que chez la femelle; élytres plus ou moins paralléles sur les cótés, avec leurs angles huméraux distincts et plus ou moins saillants; corselet déprimé, pas voûté, presque pas r rétréci en arrière, avec les côtés latéraux et les angles pum Mice . ere Agroblaps e Motsch. type: a icollis Ziegl, Bi. schte ; ta Crist., BL Brullé, Bl. putrida Motsch, € geck Bl. Dahliü | So D Corps de forme analogue dans les 2 sexes, déprimé, allonge, atténué en arriére, avec un appendice caudale conique, souvent trés long et presque semblable dans les deux Sexes; corselet c arré, trés faiblement rétréci en arrière et presqu' aussi LI que les élytres, étroitement «irit et applati aps le type: Bi. mortisaga GC canaliculata Fisch., Bl. pex Bi. ensifer nicollis tsch. e o m) boe «e forme semblable dans les deux à e; allongé, atténué vers les deux dua. x avec un caudale étroit, parallèle, assez long dans les deux sexes, sou- | ment oblitérés valde postice paulo angustatis, angulis rectis; elytris tho- race paulo latioribus, elongato- ovatis, tenuissime striola- tis, interstitiis sparsim punclatis, transversim subrugulosis, mucrone apicali in s breviter-conico, valido, in 9 brevis- simo, obtuso. Long. 8 — 8%, 1. — lat. elytr. 4—4 AL thor. long. 21. — lat. 3 l. Voisine du Bl. fatidica, mais plus étroite et plus allongée, surface des élytres plus ruguleuse. Elle habite toutes les steppes de la Russie méri- dionale, de la Hongrie et de la Turquie, jusqu'au Fort Perofski sur le Syr-Daria et y est trés commune. 64. Dineria convexicollis Motsch. Bull. de Moscou 1845. 68. N. 202. Dans toutes les steppes des Kirghises jusqu'au Fort Perofski. 65. Pisterotarsa gigantea Fisch. Ent. I. 147. (Pimelia) Tab. XIV. fig. 1. En Tureménie et aux environs du Lac Aral jus- qu'aux bords du fl. Syr-Daria. Ce nouveau genre se distingue principalement par ses tarses postérieurs trés fortement déprimés et élargis. — Les autres es- pèces de ce genre sont: Pist, oblongiuscula Motsch., plus petite et plus allongée que la précedente, pro- venant des déserts méridionaux des pps. et Pist. angulata F. d'Egypte. vant fourchu chez la femelle; corselet voüté, rétréci En arrière, avec les côtés latéraux arqués, aussi large que la base des élytres; celles-ci ar- uées sur les côtés, man huméraux oblique- ja de seere- eee e ec Lithoblaps Motsch. à type: Bl. gigas L., BI. taeni- Sol., Bl. polychrestus Forst., Bl. prodigiosa Er., Bl. orien- talis Sol. etc. n) SS de forme semblable dans To deux i | sexes, plus ou moins convexe, ovalaire, atténué deux sexes; corselet voüté, rétréci en arrière, ` arqué s sur les côtés qui sont faiblement margi- nés, ordinairement plus étroit que les élytres qui sont ovalaires, avec leur partie la plus large ‚au milien, surtont chez les femelles et Pextré- | mité plus ou moins gibbeuse, angles huméraux oblitérés; pattes assez allongées 533 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 534 66. Chaetotoma Kirgisica Motsch. Bull. de Moscou. 1859. 472. (Pimelia). Rotundata, convexa, dorso subdeplanata, nigra, capite triangulari, antennis basi [usco-pilosis; thorace transverso, sparsim punctulato , ad latera tuberculato, postice sub- cordato, angustato; elytris thorace latioribus, ovato - globo- sis, nitidis, dense tuberculatis, utrinque. unicarinulatis, apice tuberculis majoribus triplici serie, dorso obliteratis; corpore subtus rugoso-tuberculato, interstitiis dense punc- tatis. Long. 9 l. — lat. elytr. 5 1. Voisine de la Chaet. cephalotes Pall., plus grande et plus élargie aux élytres. On distingue les Chaetotoma m. des vrais Pimelia par leurs antennes barbues extérieurement, comme chez les Ocnera. — Les autres espéces de ce genre, que je connais sont: 1) Chaet. cephalotes Pall. Ic. 49. 15. Tab. C. f. 15 (Tenebris) de la Russie méridionale d'Europe; 2) Chaet. globulosa Motsch. des steppes des Kirghises; 3) Chaet. cursor Ménétr. Cat. rais. du littoral de la mer Caspienne; 4) Chaet. stellifera Motsch. des déserts méridionaux des Kirghises, un peu plus ovalaire que la cephalotes, ponctuée et inégale par des rugosites stelliformes dans les intervalles des points | qui sont épars et peu profonds. 66. Ocnera abbreviata Motsch. Ovata, subdilatata , deplanata , tuberculata, nitida, ni-| gra; capite (inue subopaco, antice ER SC densiore tuberculato , tuberculis minutissimis , antennis te- nuibus, ad basin pilosis, articulo 3° estin, sequentibus sensim brevioribus, conicis, ultimo libero, conico-acumi- nato, castaneo, palpis articulo ultimo apice paulo dilatato, truncato; thorace transverso- quadrato, convexo, crebre tuberculato , tuberculis applanatis , basi medio sinuato, an- gulis posticis rectis, anticis productis, acutiusculis; scutello distincto, triangulari, antice angustato, postice late-trun- cato ; didi ue latioribus, ovato- subquadratis, apice attenuätis, densissime acute tuberculatis, interstitiis inae- qualibus, utrinque nervis tribus subelevatis, laterali carini- formi; corpore subtus convexo, tuberculifero, tibiis tarsis- que quatuor posticis longe fusco-pilosis, tibiis anticis dila- tatis, extus Tatius dius cn, Long. 7—7% 1. huiles: Des espèces chtis: c "est la plus courte, qui du reste ressemble beaucoup à l'Oen. affinis Zubk. (Pi- melia) Bull. de Mose. 1833. 327. 31; mais son cor- mais un tiers. selet parait plus transversal, plus fortement sinué au milieu de la base, les élytres plus déprimées, la tu- berculation plus saillante, surtout vers les côtés laté- raux, les trois nervures élevées sur chaque élytre plus distinctes. — * Les espèces qui appartiennent au genre Ocnera, ont toutes une forme plus allongée et plus applanie que les Pimelia et les Trigonoscelis et se rapprochent beaucoup de celle des Diesia; j'en connais maintenant les suivantes: 1) Oen. Perevostchikovii Zubk. Bull. de Mosc. 1833. 326. 30 (Pimelia), la plus petite, qui habite les environs d'Astrakhan; 2) Oen. lepidocantha Fisch. Bull. de Moscou. 1830. 187. et 1844, 55. ; 9) Oen. obliterata Motsch.; 4) Oen. deplanata Zubk. Bull. de Mosc. 1831. 66; 5) Ocn.'affinis Zubk. Bull. de Mosc. 1833. 327. 31. (Pimelia); les quatre dernières de Turcménie; 6) Oen. tarda Motsch. d'As- trakhan, presque le double plus grande que N.1.; | 7) Oen. granulata Fisch. Bull. de Mosc. 1844. 56. 54.5 8) Oen. scabriuscula Dej. Cat. 1837. 198 (Tri- gonoscelis); 9) Ocn. rotundicollis Motsch. de Songarie; 10) Oen. abbreviata. Motsch. et 11) Oen. planiuscula Motsch. d'Armenie, trés fortement tuberculée et granulée. 67. Trigonoscelis callosa Motsch. Robusta, convexa, tuberculato - subspinosa, vix » nitida, nigra, tarsis longissime fusco pilosis; capite magno, trian- gulari, antice laevi, postice subtiliter sparsim. tuberculato et granuloso, lateraliter setoso, antennarum basi non se- tosa; thorace transverso, convexo, acute tuberculato, medio longitudinaliter inflexo, basi marginato, sinuato, lateribus vix arcuatis, antice dilatatis, angulis posticis rectis, anti- cis productis, acutis; sculello transverso, antice angustato, trapeziformi; elytris thorace latioribus, subovatis, antice attenuatis, seriatim acute tuberculatis, dorso tuberculis valde sparsim, lateraliter densius dipiin, ad apicem obliteratis. Long. Si 1. — lat. 4", 1. Elle est plus allongée et moins convexe que la Tr. nodosa Fisch. et se distingue principalement par son corselet plus fortement tuberculé et ses élytres plus atténuées en arrière et avec la suture distinctement élevée. : Les espéces de Tééjonoscdlis dans le sens de Fischer, que je connais, sont: 1) Tr. gigas Motsch., de Turc- ménie; 2) Tr. planata Motsch. de Songarie; 3) Tr. grandis Karelin de Tureménie; 4) Tr. callosa Motsch.; * 535 Bulletin de l'Académie Impériale 336 5) Tr. nodosa Fisch. Ent. I. 149. Tab. XIV. f. 3.; 6) Tr. obtuso-tuberculata Motsch. des steppes des Kir- ghises; 7) Tr. spinigera Motsch. (echinata Karel.) Fisch. Bull. de Mosc. 1844. 57. 55.; 8) Tr. gemel- lata Motsch. du desert de Boukhara; 9) Tr. echinata Pall. Itin. II. 377. $ 52. (Tenebrio) des deserts d’Oren- bourg; 10) Tr. mirabilis F ald, Bull. de Moscou. 1836. 380. Tab. VII. f. 5. des déserts orientaux des Kir- ghises; 11) Tr. occidentalis Motsch. des environs de Beiruth en Syrie, aplanie, un peu plus grande et plus allongée que la Tr. mirabilis Faldm., avec les tubercules plus serrés et moins réguliers sur les élytres, unicolorement noire sans pubescence blanchátre; 12) Tr. laterituberculata Motsch. des déserts méridionaux des Kirghises; 13) Tr. seriata Motsch. des Steppes au midi du lac Aral, et 14) Tr. caucasica Motsch. de la steppe de Moukhan sur la frontiére de la Perse. Les deux dernières espèces de 7 lignes de longueur et de forme voisine de celle des Ocnera, mais plus courte et avec la base des antennes pas longuement barbue. 68. Podhamala bicarinata Gebl. Bull. de l’Acad. de St.-Pétersb. 1841. VIII. N. 24. Dans les parties . méridionales de toutes les steppes des Kirghises. 69. Pterocoma subarmata Motsch. Rotundata, convexa, sparsim punctata, carinata, nigra, [usco-villosa; capite subtiliter tuberculato , interstitiis ru- gulosis, antennarum articulis 5—7 subelongatis; thorace valde transverso, convexo, tuberculato, lateribus arcuatis; elytris thorace latioribus , medio dilatatis , rotundatis, utrin- que tricarinatis, carinis acute crenulato - tuberculatis , in- terstitiis sparsim minutissime punctato-tuberculatis , valde fusco-villosis; corpore subtus sparsim tuberculato, inter- stitiis subtilissime rugulosis. Long. 5 — 57,1. — lat. 3 — 3'/, 1. Cette egpéce ressemble beaucoup à la Pt. sarpae Fisch., mais elle est plus large et plus ronde aux élytres qui sont moins atténuées en arriere; la tuber- | culation est plus éparse dans les intervalles des cótes élevés, tandis que le dessous du corps est moins lisse et plus ruguleux, le corselet plus court. Elle vient de la Turcomannie et M. Sévertsef l'à trouvée sur les rives du fl. Emba. Du genre Pterocoma, on connait maintenant les es- peces suivantes: 1) Pt. sarpae Fisch. Ent. I. la plus allongée; 2) Pt. costata Pall. Ic. 52. Tab. C. f. 18. (Tenebrio) des environs du lac Inderskoie; 3) Pt. sub- armata Motsch. des environs du lac Aral; 4) Pt. pi- ligera Gebl. Ledeb. Reise II, 143. des environs du lac Nor-Saisan; 5) Pt. subrugosa Motsch. des déserts ES [uv] FT orientaux des Kirghises, forme arrondie comme celle des piligera et subarmata, mais cótes sur les élytres moins élevées et tubereulation dans les intervalles plus serrée surtout antérieurement, parfois rugu- leuse, corselet plus long; 6) Pt. denticulata Gebl. Ledeb. Reise II. 114. des environs d'Aiagous dans les steppes des Kirghises orientaux; elle est plus grande et plus allongée que la subarmata, avec les cótes sur les élytres encore moins élevées, les inter- valles également tuberculés sur toute leur longueur. 7) PL. brevicollis Ménétr. du voyage de Lehman, est la plus petite espèce et facile à distinguer par les deux carènes sur chaque élytre au lieu de trois qu'on y voit chez les autres. — Quand à la Pt. tuberculata que j'ai décrite dans le Bull. de Moscou 1845. 62. N. 175, elle. n'appartient plus à ce genre, formant avec les Lasio- stola variolaris Gebl., Fischeri, minuta et minima mon nouveau genre Pseudopimeha. 70. Platyope leucogramma Pall. It. IL. 719. Gebl. Bull. de Moscou 1848. 179. 1. Elle habite tout le midi de la Sibérie occidentale. .. Adesmia strophium? Fisch. Motsch. Bull. de Mos- cou. 1839. 1. Tab. V. fig. a. Trouvée à Khan- Ousiouk. . Adesmia Dejeanii Gebl. Bull. de Moscou. 1841. 589. 4. Dans les steppes du Syr-Daria et plus à l'orient. | . Heliodromus sibiricus Gebl. Ledeb. Reise IT. 120. (Tentyria) Dans toutes les steppes des Kirghises, ou elle parait remplacer la T. nomas Pall., propre aux steppes du Volga et de l'Oural et qui est toujours plus grande et avec un corselet plus transversal. 2 . Anatolica subquadrata Tausch. Mémoires de Mos- cou III. 30. 2. Tab. II. fig. 2. Sur les rives du fl. Emba dans les steppes d'Orenbourg. . Anatolica conica Motsch. Bull. de Moscou. 1845. 73. N. 211. et Bull. de l'Acad. de St.-Pétersb. 1859. 303. 52. Avec la précédente. Anatolica macrocephala Tausch. Mémoir. de Mos- cou. III. 33. 3. Tab. IL. fig. 3. Dans les steppes d'Orenbourg, rare. ` | peo . Microdera longicollis Zubk. Bull. de Moscou. 1833. 328. 33. (Tentyria). Dans les parties méridionales des steppes d'Orenbourg, du Volga et surtout en Turcménie. | SN -1 ke -1 do A 76. -1 N D. Anthophiles. - i à Vésicants. . Epicauta latelineolata Motsch. Mulsant Opuscules VIII. 99. 4. Fort Perofski. .— Ve 337 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 535 em 79. Mylabris melanura Pall. Ic. 86. 12. Tab. E. fig. 14. et Tab. H. fig. 12. Trés commun dans toutes les steppes des Kirghises. Mylabris sibirica Gebl. N. Mémoir. de Moscou I. 160. Assez rare dans toutes les steppes des Kirghises. . Mylabris metatarsalis Esch. Fisch. Ent. Trés commun dans les steppes d'Orenbourg et du Volga. Mylabris maculata Billb. Monogr. 59. N.11. Dans les Steppes méridionales à Khan- Ousiouk. . Meloe variegatus Donovan. Brit. Ins. Tab. 67. à Khan-Ousiouk. T 8 8 pá 8 > 8 e E. Xylophages. Longicornes. 34. Psilotarsus hemipterus Motsch., Bull. de Moscou. 1845. 90. N. 261. (Prionus). „Elongato-ovatus, sub-depressus , rugoso-punclalus , niti- dus, nigro-piceus, antennis tarsisque rufescentibus, in 4 tho- racis marginibus corporeque subtus cinereo-villosis , elytris corporis longitudine, postice attenuatis; antennis valde compresso-serratis. « long. 117, l. — lat. 57, 1. — lat. thor. 41. — 9 long. cum abd. 18 1. — lat. 6 I. Cette espéce ressemble beaucoup au Psil. brachyp- terus Karel. Bull. de Moscou. 1836. 394. Tab. VIII. ' fig. 4 et 5., mais elle est du double plus grande et surtout plus large aux angles huméraux, ce qui la fait paraitre plus courte et plus atténuée vers l'extrémité des élytres dont les nervures sont plus faibles, sou- vent antièrement effacées. M. Sévertsef a rapporté des rives du fl. Djan- Daria un exemplaire mále trés détérioré, trouvé pro- bablement déjà mort; j'en ai pris une paire dans les steppes des Kirghises méridionales où la larve parait vivre dans les bois de divers buissons solanocés. J'ai séparé ce genre des Prionus à cause de ses tarses sans brosses en dessous et on en connait main- tenant les espöces suivantes: 1) Psil. hemipterus Motsch. la plus grande; 2) Psil. hirticollis Motsch., de forme plus allongée et plus étroite que le brachypterus, avec le corselet plus fortement ponctué et plus velu chez le mâle. Des déserts méridionaux des Kirghises; 3) Pe, | brachypterus Karel. Fald. Bull. de Moscou. 1836. 394. Tab. VIIL fig. 4 et 5.; 4) Psil. longipennis Motsch. taille plus petite que le brachypterus, avec les élytres un peu plus allongées que chez les autres espèces, presque parallèles chez la e, très fortement atténuées chez le +, corselet plus étroit, rugueusement ponctué, avec une villosité seulement sur les bords postérieur et antérieur; 5) Psil. latidens Motsch. des steppes de la Mongolie, forme et taille du Psi?. brachypterus; mais plus rugueuse sur les élytres et avec la dent du milieu sur les bords latéraux du corselet, plus large, plus prononcée et plus saillante, tandis que la postérieure ne forme plus qu'un angle presque droit; 6) Psi. ob- tusicollis Motsch., des steppes orientales des Kir- ghises, 7'/, lignes de long et 27, 1. de large, très fine- ment pubescent sur tout le corps, corselet convexe, inégal, sans dents latéraux, mais avec une proémi- nance tuberculeuse de chaque cóté comme chez les Toæotus, antennes presqu'aussi longues que le corps, comprimées et assez faiblement en scie; abdomen d'un quart plus long que les élytres. J'aurais pris cette espèce pour la Pachyta spinicornis G eb]. Bull. de Mosc. 1859. IV. 349. 34, si mon insecte avait les antennes épineuses et le dessous des tarses en brosse. — 85. Dorcadion obtusipenne Motsch. Elongato-subovatum, corpulentum , densissime puberu- lum, fuscum vel nigro-[uscum, fronte, lateribus, sutura, lineola. elytrorum corporeque subtus albis, palpis, antennis ` pedibusque nigris, tibiis plus minusve rufescentibus; tho- race viz transverso, valido, dentibus lateralis modice acu- tis; elytris utrinque. bicarinatis, postice vix attenuatis, apice obtuso rotundatis. « Long. 7 —8//,l. — lat. 25/ — 31. — + long. 7/,—97 1. — lat. 3—4 I. C'est une espèce très voisine du Dore. Glycyrrhizae, de la méme taille et avec les mémes couleurs, mais sa forme plus courte et moins atténuée en arriere, avec l'extrémité des élytres arrondie et comme dila- tée, son corselet plus grand, à épines latérales moins aigues, le font aisement reconnaitre. Il habite les steppes orientales des Kirghises (Fort Perofski) et la Songarie ou il parait remplacer le Glycyrrhizae du Volga. | F. Ernophages. Rhyncocephales. 86. Phytonomus Steppensis Motsch. Bull. de l'Acad. de St.-Pétersb. 1859. 308. 70. Dans toutes les steppes des Kirghises et sur l'Oust-Ourt. 87. Phytonomus juvencus F aldm. Elongato-ovatus, convexus, punctatissimus, brevissime puberulus, niger, cinereo-undulatus ; antennis. rufescenti- bus; thorace subtransverso, gibboso, lateraliter valde ar- cuato, postice angustato; elytris thorace latioribus, elon- gato-ovatis, punctato-striatis, apice obtuso-rotundatis ; cor- pore subtus pedibusque pilosis. Long. 3%/,—4 1. — lat. 14 — 17,1. tid .. Plus allongé et plus régulièrement ovalaire que les autres espèces du genre et remarquable par la sur- 339 Bulletin de l'Académie Impériale 540 face plus unie, les stries des élytres moins imprimées et la pubescence extrémement courte, comme uhe simple teinte d'un gris bleuátre. Il serait possible que cette espéce appartienne au genre Macrotarsus Sch., que je ne connais pas, mais les tarses de notre insecte ne sont nullement plus grands qu'à l'ordinaire. Sur l'Oust-Ourt et en Turcménie. 88. Molytes coronatus L. Syst. Nat. Gml. I. IV. 1778. :326 (Curculio). Sur l’Oust-Ourt et les autres _élévations dans les steppes occidentales des Kir- ghises. 89. Cleonus sulcirostris L. Sch. Cure. II. 180. 16. Assez rare dans les steppes des Kirghises occiden- tales et manquant entièrement à l'orient où il parait étre remplacé par une espéce trés voisine, mais du double plus grande, le Cl. impexus m., qui est géné- ralement plus robuste, avec le corselet plus large en avant, les élytres plus atténuées, la granulation plus prononcée. Cleon. scutellatus Bohem. est plus court, plus ramassé, plus ruguleux. | |90. Cleonus?) adumbratus Sch. Curc. IL. 1. 220. Tl n'est pas rare dans les steppes des Kirghises. 3) Le genre Cleonus Sch. étant déjà devenu trop nombreux et contenant des formes trés disparates, j'ai cru devoir le démembrer de la maniére suivante: ON COUETTE Leucochrom an oils( sans carène e longitudinale type: L. impiriatis Karelin. d En trés longs sur élevée au milieu ......... moderus ven 29 troisfois|leur face in- avec une carène ‚ou une type: Ch. albidus F. — 289 plus long|terne; corse-fli g ( Conorhynchus - TB $9 [quelel/erzlet:......... lau milieu; bec:...... are type: C. Bartelsii Sch. 9298 5 jambesan- lon Bothynod, 25 © NS z[térieures: | tréslongue-( très court et large; Uer article de Tantenne an- type: B. et Grm. 35.3 eB ment poilues;[guleusement dilatée vers le bas de l'extrémité Entymeto 228 et: Si 0 e type: E. lineolatus Motsch. ES 4.8 , faplati sur de-dos.; sus. ve "C DET onotus 2 8[de5ar-[2.S n long; corps: type Chr. irap Zubk. ticles; | 38 convexe mir le 008. LLL LE ec: type: Chenier Sch. pas plus que deux Zeg convexe... Leucosomus aussi i long duh le l';fro type: L. ophthalmicus Rossi. concave ou imprimé ..... Leucomigus type: L. candidatus Pall. cylindrique = aussi long que le 24, somerus parallèle; Uer type: I. granosus Zubk. ticle du funic FA imprimé; corps couvert de longs cils épars Trichocl des antennes type: Tr. leucophyllus Fisch. i plus long que ‚eonvexe;f longuement E sans dents aigues.…............: ; Cyphocleonus 3 e 24; front: bes an-|lues; leur face type: Cyph. — Pall. sl térieures: Jterne:.......... avec 4 fortes dents..... ere ev Por £a à type: P. scrobicollis Motek. sans longsf me bec peu cour- E torpe: IDE, COR 5, I nr pe: Oo. Acn E trapu, atténué en( sensible- i arrière; bec gros,a-[ment plus c une carènule deflong que — ; p chaque cóté, en ou-| ]e 25:5. TS Rhabdorrhynchus tre celle du t milieu) a type: Rh. Menetriesi Sch. qui es régu-| à peine lière; Lier wett du|plus long funiculeantennaire: que le ol, Bere .. Pachyceru (P: P. soabrosus Dej.. aplati etfsimplement unicariné au milieu.............. marginé, sur- “type: Con. carinirostris Sch. tout au dessus) unicariné au milieu et obliquement (des yeux; bec:learinulé de chaque côté; aptére............. ene Pall x e avec un sillonfconique............... GEI erp Ix. Sire o dus N Er Vt eui es ROMA RA es kannte pe: ar fan eeng) Jenfoncé au milieu type: PI. 4 ; vittatus tus Eech, ou bien longitu- S lindri ovalaire, pubescent et recou- dinalement bica- y que: vert, de poussiere colorée T E riné; de forme: VT: i | e ci. gewon d L. parallèle, squameux, lisse .......,.. dar sc ise b cdi ee nn tn pere verres type: D. plicatus GR D 541 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 54? Quelques auteurs considèrent cette espèce comme identique avec le CI. trisulcatus F. d'Europe, ce qu'elle n'est pas, ayant un sillon enfoncé trés court au mi- lieu du bec en avant et des élytres plus parallèles; mais elle pourrait n'étre qu'une variété petite du CL altaicus Gebl. 91. Cyphocleonus marmoratus F. Gyll. Ins. Sv. IV. — Dans les steppes des Kirghises occidentales à Oust- Temira. 92. Cyphocleonus cenchrus Pall. Ic. 29. 9. Tab. B. fig. 9. Commun dans les steppes des Kirghises | prés des lacs salans. 93. Scaphomorphus? lepidii Motsch. Elongatus , ovato-attenuatus , punctatissimus, densissime squamuloso-puberulus , supra cinereo-testaceus , subtus sub- albus, rostro anguslalo, curvato, medio longitudinaliter ca- rinato, oculis nigris; thorace sparsim scrobiculato, lateri- bus vittisque duabus mediis subalbis; elytris fere thoracis .— latitudine, punctato-striatis, subalbo-limbatis , apice leviter bimueronatis; corpore subtus nigro-punctato. Long. 4— 5 ]. — lat. 17,—17, 1. La forme de cette espéce ressemble beaucoup à celle des Lixus, constituant un passage trés naturel du Scaph. vibex Dall, an Lixus ascanii F., qui diffère lui méme des vrais Lixws par son bec conique et ca- réné au milieu; ce qui m'a engagé de le placer pro- visoirement dans les Scaphomorphus. Cette espéce se trouve dans les steppes des Kir- ghises sur le Lepidium latifolium. Une autre espéce d'un tiers plus grande et avec un limbe autour du corps plus blanc, est le Scaph. limbatus Zubk., qui se rencontre aux environs du Lac Inderskoie non loin du fl. Oural et une troisième analogue paraît être le Livus myagri Ol. 94. Isomerus quadrimaculatus Motsch. Subdilatatus, robustus, postice obtuso-attenuatus , punc- tatus, cinereo-pubescens, | thoracis medio maculisque quatuor magnis elytrorum nigris, his apice infuscato, punctis dua- bus albis; rostro longissimo, medio lateribusque carinatis; thorace subquadrato, antice utrinque impresso, lineis ar- cualis, medio transversis, cinereis, postice rugoso-scrobicu- : lato; elytris thorace paulo latioribus, et fere triplo longio- puncto medio maculisque transversis | 7 HCH corpore subtus dense cinereo-pu- | quadruplici serie nigris; thorace subtus quadrimaculato. Long. 5%, 1. — lat. 2'/ 1. Espéce trés caractéristique par les grandes taches noires, qui se voient sur le dessus et sur le dessous du corps, surtout sur le dessous du corselet et qui se lie trés naturellement à plusieurs autres de l'Afrique, telles que 1’Is. longirostris m. du Cap et lIs. maculipes des iles des Canaries. Notre nouvelle espéce vient des environs du Fort Perofski. | 95. Chromosomus Fischeri Sch. Cure. VI. I. 211. N.118. Sur l'Oust- Ourt et surtout en Turc- ménie sur le littoral de la mer Caspienne. 96. Chromonotus variegatus Motsch. Dilatatus, supra subdeplanatus, punctatissimus, densis- sime cinereo-pubescens, oculis, antennarum clava , rostro lateraliter, thoracis vittis quatuor. elytrorumque maculis numerosis nigris; thorace subtransverso, scrobiculato; ely- tris thorace paulo latioribus, serobiculato-striatis, éntersti- tiis alternis subelevatis, quarto postice in nodo obtuso sub- producto ; pedibus cinereis, nigro-annulatis. Long. 4— l. — lat. 17, — 17, 1. Trés ressemblant au Chromos. interruptus Zubk. Bull. de Moscou, mais sans bandes longitudinales blanches et avec plus de taches'obscures sur les élytres. Dans les steppes des Kirghises et notemment sur | les bords du fl. Emba. 97. Bothynoderus communis Motsch. Subovalus, punctatissimus , densissime albo-subtestaceo- pubescens, oculis nigris, rostro, thoracis medio, elytrorum humeris, fascia obliqua media maculaque subapicali denu- dato-nigris; rostro elongato, recto, subconico, medio acute carinato, fronte ruguloso; thorace subquadrato, scrobicula- to, postice subdilatato, foveolato, antice utrinque subexciso, Set cinereo-quadrilineolato, lateribus paulo sinuatis; scu- tello albo; elytris scrobiculato-striatis, interstitio 4° postice in nodo albissimo elevato; abdomine cinereo, maculis de- nudatis nigris, via: distinctis, triplici serie. Long. 3//, —4 l. — lat. 1,—17, 1. Extrémement proche du B. carinicollis Sch., mais différent par la caréne médiane sur le corselet, qui n'y est que rudimentaire et nulle sur la partie posté- rieure. Sur les sables du Djan- Daria, ainsi que sur les bords du fl. Irtysch et de la mer Caspienne. 543 Bulletin de l’Académie Impériale EE) 98. Bothynoderus humeralis? Zubk. Bull. de Moscou. 1829. fig. 6. — Sur les rives du fl. Emba et en Turcménie. | On prend généralement pour le humeralis Zubk., une espèce deux fois plus petite, qui se trouve également sur le littoral oriental de la mer Caspienne et feu Schónherr l'a méme décrite sous le premier nom, mais ce n'est pas l'insecte que M. Zubkof a décrit et figuré dans le Bulletin de Moscou 1829. La véri- table humeralis Zubk. présente le corselet et les stries des élytres plus fortement scrobiculées. Je propose done pour l'espèce de Schönherr le nom de Bothyn. Schónherri. 99. Bothynoderus tenebrosus Sch. Cure. VI. I. 24. N.126. A Oust-Temira et en Turcménie. 100. Conorhynchus elongatus Gebl. Bullet. de l'Acad. de St.-Pétersb. 1844. III. 7. — Un mauvais exem- plaire trempé de sel, probablement trouvé sur les bords de quelque lac salant dans les steppes des Kirghises. 101. Conorhynchus argillaceus Motsch. Oblongo-ovatus, attenuatus, punctatissimus, densissime argillaceo-squamulosus , nitidus, pilis brevissimis albis ad- spersus; capite triangulari, rostro brevi, conico, medio acute- carinato, pallido pollinoso, hoc apice, mandibulis oculisque nigris; thorace capite paulo latiore, subconico, subtilissime punctulato, medio ad basin [oveolato, antice arcuatim producto, angulis posticis subrectis; elytris tho- race paulo latioribus, subovatis, apice attenuatis, punctato- striatis, abdomine subtus in medio longitudinaliter quadri- maculato. Long. 5/,—6 1. — lat. 27—275,1 ` Forme atténuée des C. Bartelsi, Faldermanni etc., mais facile à distinguer de toutes les autres espéces par la squamulation trés serrée qui recouvre tóut le corps et qui lui donne un aspect, comme si elle était vernissée par une couche d'argile. Il se trouve dans les parties méridionales des steppes des Kirghises à Oust-Temira et aux environs du Fort Perofski. 102. Conorhynchus Bartelsii Sch. Cure. VI. I. 211. N. 169. On'le trouve dans toutes les steppes qui avoisinent la mer Caspienne et le lac Aral. 103. Tanymecus urbanus Sch. Curc. VI. 163. N. 19. Fort Perofski. —. | 104. Tanymecus sibiricus? Gebl. Sch. Curc. VI. 163. N.6. A Khan Ousiouk. L'exemplaire est trés pe- tit, appartenant peut étre au T. murinus Bartels. 105. Tanymecus palliatus F. Sch. Curc. VI. 163. N. 2. A Oust-Temira dans les steppes des Kirghises. 106. Deracanthus grandis Motsch. - Ovatus, attenuatus, tuberculatus, nigro-subaeneus, albo- irroratus, pedibus coeruleo-variegatis; antennarum clava oculisque. nigris; rostro subelongato, labro in medio ar- cuato; thorace albo-squammoso, sparsim tuberculato, lateri- bus postice acutissime products, subcurvatis; elytris elon- gato-ovatis, postice allenuatis, albo-squammosis, nigro-ma- culatis; tibiis posticis elongatis, subarcuatis. Long. 4//,— 57, 1. — lat. 27.—3 1. Plus allongé que le D. inderiensis Pall. et plus va- rié de noir, corselet plus étroit en arrière avec les épines latérales plus longues et plus obliques, les élytres plus sensiblement atténuées en arriere. Trouvé à Oust-Ousiouk dans les steppes méridio- nales des Kirghises. | : Brachyeephales. 107. Chrysochus asiaticus Pall. It. T. Ic. T. G. fig. 1. Fort Perofski. 108. Adimonia silphoides Dalm. Sahlb. Sp. 1823. 63. 42. Commune dans les steppes des Kirghises arides. 109. Entomoscelis adonidis F. El. I. 431. 52. Assez rare dans les steppes des Kirghises occidentales à Khan-Ousiouk. | 110. Crosita Maximovitschi Zubk. Bull. de Moscou 1833.337. 51. Commune dans toutes les steppes des Kirghises. 111. Chrysomela arthemisiae Motsch. Voyage de M. Schrenck. — Dans les steppes occidentales près des bords des fleuves. 112. Chalcoidea marginata L. S. N. II. 591. 39. (Chry- somela). Aux environs du Fort Perofski. $ Platycéphales, d 113. Adonia mutabilis Scriba. Journ. 183. 141. Com- mune dans toutes les steppes. ; | 114. Coccinella 11 punctata L. Fn. Sv. 394. Dans les steppes des Kirghises septentrionales. 415. Coccinella 7 punctata L. Fn. Sv. 391. Dans toutes ` les steppes et la Sibérie. 345 des Sciences de Saint - Pétersbourg. 346 Nachrichten vom Ussuri - Flusse: aus einer briefiichen Mittheilung des Hrn. Maxi- mo wicz an Hrn. Leop. v. Schrenck. (Lu le 19 octobre 1860.) ') Die Reise mit Hunden von Nikolajefsk nach Chaba- rofka an der Ussuri-Mündung beendigte ich am 8. (20.) Februar. In Chabarofka zog ich Nachrichten ein, die mich veranlassten, meine Abreise móglichst zu beschleu- nigen, um, wie ich hoffte, noch auf Winterwegen vom Ussuri aus den Übergang nach dem Hafen St. Olga zu bewerkstelligen. So verliess ich denn bereits am 16. (28.) Febr. Chabarofka und reiste, anfangs mit 6, spä- ter mit-8 Pferden und von,3, später 4 Menschen be- gleitet, in kleinen Tagereisen, um die schwachen Thiere. ‚möglichst zu schonen und vielleicht unterwegs noch zu kräftigen, den Ussuri aufwärts. Die zahlreichen, seit 1857 und später angelegten Dörfer des Ussuri- Kosakenbataillons zu Fuss gewährten mir Obdach und Heu für die Pferde. Am 6. (18.) März langte ich in Bussewa, dem letzten derselben, von der Ussuri-Mün- dung an gerechnet dem 22sten, etwa 10 Werst un- terhalb der Einmündung des CP PA (Kengka) gelegenen an. Hier stand mir ein Aufenthalt bevor, um mich zur Weiterreise mit Packpferden vollkom- men auszurüsten, allein wenn ich anfangs nicht mehr als hóchstens 3 Wochen hier zuzubringen gedachte, so zwangen mich doch die hier eingezogenen Nach- richten bald, meinen Aufenthalt sehr zu verlüngern. Denn Alles, was ich über die Möglichkeit erfahren hatte, Pferde im Winter auf der Strecke bis zum Olga- Hafen neben dem Futter, das sie sich unter dem Schnee herv harren hatten, noch mit von den Chinesen gekauften Kornfrüchten erhalten zu kónnen, erwies sich als falsch; die Chinesen verkauften nur hier und 1) Hr. Maximowicz, vom Kais. Botan. Garten mit einer 2ten Reise nach dem Amur- Lande und Japan beautfragt, verliess im Mürz 1859 St. Petersburg und bereiste im Sommer desselben Jah- res den oberen Amur und unteren Ssungari bis in die Nähe der Stadt Ilan-hala, wo ihn das feindselige Begegnen der Mandshuren zur Umkehr nöthigte. Er begab sich nun den Amur abwärts nach Nikolajevsk, in der Hoffnung, sich noch im selben Herbst nach Ja- pan einschiffen zu können. Allein die in dem Jahre vom 20. Oct. (1. Nov.) an stark angehäuften Eismassen ur-Limane ver- F in Am eitelten diese Hoffnung und bewogen den Keiers. um das Früh- jahr in südlicheren Breiten zu nutzen und zugleich einen seinem Bestimmungsorte näher gelegenen Haten zu erreichen, im Winter Am ts nach dem ungefähr im eine Reise den 44sten Breitengrade befindlichen Hafen Er Olga zu un eine Reise, die er am 9. (21.) Jan. 1860 von Nikolajevsk antrat. Schr. Tome II. unternehmen, | da, in kleinen Quantititen und zu enormen Preisen Hirse und etwas Gerste, ohne diese aber war für meine noch immer schwachen Thiere eine so beschwer- liche und für sie ungewohnte Reise nicht wohl móglich. So bin ich denn gezwungen gewesen, in Bussewa das Erscheinen frischen Grases abzuwarten, und erst jetzt, in den ersten Tagen des Mai, ist es so hoch, dass ich aufbrechen kann. Meine Beschäftigungen während dieser langen Zeit in Bussewa waren Meteorologie und zoologische Samm- lungen; für Botanik giebt es selbst jetzt, seit dem Erwachen der Vegetation, wegen der ungünstigen Lage des Dorfes auf einer einförmigen, nur stellen- weise licht bewaldeten Ebene, mit der stereotypen Vegetation solcher Stellen, sehr wenig zu thun. In das einförmige Leben in dem kleinen Dorfe, ohne Bü- cher und ohne jede Gesellschaft, brachte nur ein kur- zer Besuch einiger Officiere am 29. u. 30. April (11. u. 12. Mai) eine kurze Abwechselung. Ich erwähne desselben, weil sie mit dem ersten Dampfschiff anka- men, das den Ussuri befährt. Es hatte, mit 2”, Fuss Tiefgang, bei dem gegenwärtigen ausnehmend niedri- gen Wasserstande überall nicht nur genügendes Fahr- wasser gefunden, sondern hielt sich selbst in den mei- sten Füllen, seiner in schlechtem Zustande befindli- chen Maschine und des feuchten, nicht genug Hitze entwickelnden Holzes wegen, ausserhalb des Fahrwas- sers am Ufer, um einer weniger starken Strömung zu begegnen. Von Bussewa ging es am 30. April noch weiter in den Ssungatsche, den es bis zum Kengka-See befahren will, und da bisher (bis zum 4. [16.] Mai) keine Nachrichten von demselben hier angelangt sind, und der Ssungatsche (Kengka) als ein zwar schmaler, aber tiefer Fluss geschildert wird, so ist anzunehmen, dass es auch diesen erfolgreich hinaufdampft. Jeden- falls ist nun der Beweis geliefert, dass der Ussuri bis zur Ssungatsche-Mündung wenigstens bei jedem Was- serstande für Dampfschiffe von dem Tiefgange des «Mechanik» (27/7, Fuss) und wahrscheinlich selbst für noch tiefer sitzende befahrbar ist. Ich gehe nun daran, einige Notizen aus meinem meteorologischen J odtial zu geben, die einiges Licht auf das Klima am Ussuri werfen, von dem man bis- her noch keine veröffentlichten Data besitzt. Was zu- nächst die Temperatur anbetrifft, so fand ich starke Fröste noch bis in den März hinein] Mein ee 35 ge 347 Bulletin de l’Académie Impériale 348 Thermometer zeigte in der zweiten Hälfte Februars (a. St.) zwischen Noor- und Biki- Mündung noch bis — 24°%/° R., und hier in Bussewa gab es am 11. (23.) März noch — 17? R. Vom Beginn des März thaute es zwar in der Sonne mit Macht, und der Schnee war noch vor dem 6. (18.) März an vielen Stellen der Prai- rie verschwunden, allein im Schatten zeigte das Ther- mometer in Bussewa erst am 8. (20.) März um 2 Uhr Nachmittags 0,2, und constant über Null stand es um diese Stunde erst am 12. (24.) März. Nachts je- doch fanden noch bis zum 31. März (12. April) zu- weilen recht bedeutende Fröste statt; erst am 1. (13.) April zeigte auch das Minimum über Null; am 3. (15.) April ging der Fluss auf, und wenn das Thermometer jetzt auch seltener unter dem Gefrierpunkt stand, so zeigte es doch den letzten Nachtfrost noch am 27. April (9. Mai), und wahrscheinlich wird dies nicht der aller- letzte sein. Weit rascher stieg die Würme um Mittags- zeit: am 18. (30.) März hatten wir um 2 Uhr Nachm. im Schatten 10,62 am 5. (17.) April 18,7° und vom 1. (13.) Mai an über 21°R. Dazwischen fanden aber wie- der Kälteperioden statt, die, nebst dem Mangel an Re- gen, das Erwachen der organischen Natur sehr zurück- hielten. In dem Quantum des Niederschlages fand ich, so lange sich derselbe an der Schneetiefe bemessen liess, eine constante Abnahme, in dem Maasse, wie ich von Nikolajefsk anfangs Amur-aufwärts-und sodann Ussuri- aufwärts reiste. In Nikolajefsk war der Schnee über 1 Faden tief, selbst an offenen Stellen, z. B. auf dem ‘ grossen Platze vor der Kirche; bei Uch’ssumi war er am 6.(18.) Februar im Walde nur 1°, Fuss tief. Ein neuer starker Schneefall, in der 2. Woche des Febr., der sich von Dondon am Amur bis Bussewa am Ussuri (und vielleicht noch weiter hinauf) erstreckte, fügte in Uch’- ssumi zum alten Quantum etwa 2 Fuss neuen hinzu, allein schon in Chabarofka, wenig südlicher, war die Schneetiefe nur gering, und in der Gegend der Ema- Mündung am Ussuri fand ich selbst an den geschützte- sten Stellen nieht mehr als 1 Spanne tiefen Schnee; vor diesem neuen Schneefalle jedoch soll nach den Aussagen reisender Chinesen schon bei Noor fast gar kein Schnee gewesen sein, Aus Wald und Feld verschwunden war er in Bussewa am 6. — 13. (18. — 25.) März, allein am 20. März(1. April) kam neuer, und wenngleich der erste Regen 2 Tag ere | 2 Tage früher stattfand, so fiel der letzte. Schnee erst am 22. April (4. Mai). Im Ganzen wa- ren jedoch in 2 Monaten in Bussewa nur 11 Tage, an denen es schneite oder regnete, und meist nur in sehr geringer Quantität. Das erste Gewitter fand am 7. (19.) April statt. Nehme ich die 17 Tage meiner Reise am Ussuri hinzu, so finde ich nur 2 Schneetage mehr, d. h. in Allem 13 Tage mit Niederschlägen unter 79.— Die häufigen Rückfälle zur Kälte und der Mangel an Niederschlägen wirkten sehr verzögernd auf das Erwachen der Vegetation. Die ersten blühenden Pflan- zen waren am 6. (18.) April Weiden und Haseln; zu ihnen gesellte sich 2 Tage später die Espe, am 13. (25.) ein Veilchen, am 14. (26.) die Ulme, allein das ` Gras beginnt erst am 20. April (2. Mai) an südlichen Abhängen ein wenig zu spriessen und ist am 24. April (6. Mai) überall 2 Zoll hoch; am 27. April (9. Mai) sind die Weiden grün, und am 29. April (11. Mai), mit dem Blühen der Weissbirke, sehen auch sümmtliche Felder grün von spannenhohem Grase aus. Nicht viel weniger liess sich der Einfluss des kalten langen Früh- jabrs in der Thierwelt verspüren. Die ersten Gänse erschienen schon am 16. (28.) Márz; mit ihnen ziem- lich zu gleicher Zeit auch die übrigen Wasservögel, so wie Störche, aber alle nur noch in sehr geringer Zahl und mit langen Intervallen sich einstellend; erst am 27. März (8. April), dem ersten warmen Tage nach einem kalten Intervall, beginnt eigentlicher starker Vö- gelzug; zwei Tage später lässt sich der erste Schmet- terling ( Vanessa urticae) sehen; nach zwei weiteren Ta- gen zahlreiche Phryganeen und Mücken; Rothkehlchen singen am 6. (18.) April; zwei Tage später sah ich die ersten Schnepfen ; am 18. (30.) April summen die ersten Bienen, aber die kalte Zeit, die nun wieder ein- tritt, Jässt z. B. die Mücken, die mich schon bei ihrem 'ersten E inen starki nodirten , nicht recht auf- kommen, und selbst jetzt regt es sich in der Insecten- "welt noch sehr wenig. Es hängt dies wesentlich mit dem "Umstande zusammen, dass das Frühjahr sich weniger bei den Büumen und Strüuchern, die unabhängiger vom Regen dastehen, als bei den Kräutern verzögert; man findet nur noch äusserst wenige blühende darun- ter, und auf diese sind doch die meisten Insecten an- | gewiesen. Erinnere ich mich der ersten Maitage (a. St.) von 1855, die ich unter dem 51. und 50.° zu- "brachte; zu einer weit regenreicheren Zeit, so fällt der Contrast ganz zu Gunsten des feuchteren Nordens aus; wo sich, dem tiefer gefrorenen "Boden entsprechend, RE MN 549 des Sciences de Sainut-Pétersbourg. 350 in der Blüthezeit der Holzgewächse ein Verspäten be- merklich macht, wo aber Sonne und Feuchtigkeit ver- hältnissmässig weit früher einen üppigen Gras- und Blu- menteppich hervorrufen. Es ist übrigens das jetzige Frühjahr am Ussuri durchaus ein sehr spätes, und auch der Winter war, wenn auch vielleicht nicht ein besonders kalter, so doch sicher ein sehr schneearmer. Denn wührend jetzt am oberen Ussuri, um Ssituchu z. B., nach den Chinesen noch weniger Schnee lag als hier in Bussewa, erreichte er dort im Winter von 1858 auf 59 über 4 Fuss Tiefe. Am unteren Ussuri fiel am 8. (20.) November 1858 ,. nachdem sich der Fluss am 3. (15.) November in Newelskaja (Dshoada) gestellt hatte, Schnee in solcher Masse, dass er, durch frische Mengen am 3. (15.) December verstürkt, das Eis niederdrückte und Aufwasser bildete, und sich unter ihm das Eis den Winter hindurch nicht genü- gend verdicken konnte, so dass der erste starke Re- gen, der am 3. (15.) März 1859 fiel, Ursache war, dass der Schlittenverkehr auf dem Eise bald aufhören musste, wührend im letzten Winter, nachdem sich der Fluss am 9. (21.) November mit Eis bedeckt hatte, dieses Zeit hatte, einen Fuss Dicke zu erreichen, ehe im Beginne Decembers der erste, etwas bedeutende Schnee fiel, und daher, selbst hier in Bussewa, bis spät in den März hinein eine zuverlässige Schlitten- bahn darbot. Das Frühjahr anlangend, ging der Ussuri an der Mündung i. J. 1859 am 8. (20.) April, i. J. 1860 am 12. (24.) April auf”); spannenhohes Gras dagegen war im vorigen Jahre gegen zwei Wochen früher zu sehen, als in diesem, weil sich zeitig häufige Regen einstellten, die auch noch tief in den Sommer hinein fortdauerten. An meine geognostischen Helegstücke anknüpfend, Fran nun eine Skizze des Reliefs der Ussuri-Ufer | von Noor an, d. h. von da, wo wir i. J. 1855 umkehr- ten. Von dem ‚Rücken von Noor aus nach Süden sa- pigen, sanft abfallenden Höhen- zug, der bisher das ne Ussuri-Ufer duke sich | M one S EARUM .2)d.h. einige Tage scit der Amur in der Nähe der Ussuri- FE bei Chabar aniging,. Bedeutend früher als. Bee Ssemenofskoje, 25 Sé r Ussuri muss der Ssungar r cc und oberhalb n lange, See, am u Ende des ar res bis zum : 17. gen beeist blieb. M Chabarofka, wo er 1859 am 11. (23.), 1860 am 15. idi an hatte er bereits Le Amur-Eis bei Michailo- I | von mir am Ussuri gesehenen Rücken, dem Ssumur- B. in | Gebirge auf, welches mit seinem höchsten Gipfel etwa von demselben auf eine ziemlich lange Strecke entfer- nen. Da, wo er wieder zum Flusse mit einem etwa 50 hohen, in thurmförmige oder schmalpyramidale Massen zerklüfteten, aus grobkörnigem Granit be- stehenden Abhange abfällt, bei der Staniza Widnaja (neben dem Dorfe Ssupki), schlug ich meine erste Stufe am Ussuri. Hier weichen die Höhen abermals vom Ufer ab, treten zwar bald wieder an dasselbe in flachen, steinigen Rücken, zeigen aber felsige Ent- blössungen (und zwar genau von demselben Gestein) erst ein paar Werst oberhalb Koslofskaja (in der Nähe von Sserguza). Diese folgen nun dem Flusse eine bedeutende Strecke, fallen sehr steil, fast senk- recht zu ihm ab und sind in ähnlicher Art zerklüftet wie die früheren, nämlich so, dass die Hauptspalten senkrecht verlaufen, die anderen schräg (flussabwärts geneigt) gestellt sind; meist ist jedoch nur das untere Viertel der Abhänge felsig, nach oben zu bieten sie gewöhnlich steinige, mit spürlichem Humus bedeckte Bóschungen dar, die ähnlich wie auch das Flachland der Gegend, nur lichter, mit Schwarzbirken und Ei- chen bestanden sind. Allmählich erhöhen sich die Ab- hünge bis zu einem Berge von etwa 500' Hóhe, dem hóchsten seit Noor oder vielleicht seit der Ussuri-Mün- dung, nehmen dann wieder an Höhe ab, sind beim klei- nen Dorfe Ssain-ziang durch ein breites Thal unter- brochen und ziehen sich dann in der früheren Form und Höhe bis zum Biki-Flusse, dessen rechtes Ufer sie bilden. Wo sie auf dieser bedeutenden Strecke nicht hart am Ufer hinziehen, liegt ihnen eine schmale Ebene vor, die eben so licht bewaldet ist wie auch die Hóhen, oder eine hochbegraste Prairie darstellt. — Das linke Ufer ist weit ebener; seit dem Bergrücken an der Mün- dung des Noor-Flusses lässt sich nur noch landeinwärts von Sserguza ein bedeutender Höhenzug von denselben Umrissen wie auch diejenigen des rechten Ufers wahr- nehmen. — An letzterem treten bald oberhalb der Biki-Mündung in der Ufernühe bewaldete Höhen auf, weichen nur bei Dala zurück, werden aber dann schon weit höher und sind bereits a Zirbelfichten bestanden, welche sich bisher am Ussuri nur sehr einzeln einge- streut in der Masse des Laubwaldes bemerklich mach- ten. Diese Höhen thürmen sich rasch zu dem höchsten |10—15 Werst vom Ufer entfernt sein. mi. Niedrige 551 Bulletin de l'Académie Imperiale 352 Ausläufer desselben ziehen sich noch weit flussauf- wärts, nähern sich aber dem Ufer, mit alleiniger Aus- nahme eines Felsens bei Wambosa, weder mit felsigen Entblössungen, noch auch nur mit ihren Abhängen so, dass sie unmittelbar zu demselben abfielen. Der dem Flusse genäherte Abhang des Ssumur - Stockes kann, wenn ich nach den Zirbelbäumen auf demsel- ben rechne und diese zu 40 — DO Höhe annehme, wenig unter 800° Höhe messen; ebenso geschätzt, muss der Hauptgipfel weit über 1000' über dem Flussniveau erreichen. Alle höheren Gipfel dessel- ben sind dicht mit Nadelwald bestanden. Landein- wärts fällt der Ssumur ziemlich steil zu niedrigen Bergrücken ab. Oberhalb Wambosa werden die Hö- hen niedriger, nehmen aber spitzere, gezacktere Con- touren an und lassen, wo sie nahe genug kommen, thurm- oder mauerähnliche Aufsätze erkennen, wie ich solche mehrfach am Amur in der Komar-Gegend beobachtet habe. Das linke Ufer wird hier ebenfalls gebirgiger; ansehnliche Höhen thürmen sich in der Nähe auf, treten aber nur bei Doma, das linke Ufer des gleichnamigen Flüsschens bildend, zum Ussuri. Gehen wir weiter flussaufwärts, so nehmen die Berg- rücken an Höhe immer mehr und mehr ab, werden am rechten Ufer zu schmalen, 50° oder noch weni- ger hohen, zum Flusse hin meist étwas (bis 80) erhöhten, sattelfórmigen Rücken, schwinden abwech- selnd bald am linken, bald am rechten Ufer, zu- letzt an beiden aus dem Gesichtsfelde, und treten sodann am rechten erst 8 — 10 Werst unterhalb sowie eben so viel oberhalb der Ema- Mündung , am linken ihr gegenüber zum letzten Male als niedrige, durch Schluchten und Thälchen in mehrere Sättel ge- schiedene, oft felsige Massen auf. An den beiden letz- teren Orten scheint es wieder Quarzfels zu sein, der am linken Ufer sehr verwittert erscheint, am rechten aber eine bedeutende Strecke weisser Felsen krystal- linischen Gefüges zeigt (die man am Ussuri wohl für Marmor ausgegeben hat). Mit der Ema-Mündung hat man die gebirgige Par- tie der Flussufer hinter sich ; oberhalb erweitert sich das Flussufer dermaassen, dass man nur hie und da am rechten Ufer die Gebirge am Horizonte streichen sieht. Statt der bisherigen recht dicht bewaldeten Ufer- strecken mit einem zwar oft steinigen, oft aber auch mit tiefer Humusschicht bedeckten Boden, sieht man hier ausgedehnte, meist licht bewaldete Prairien mit einem thonigen, bloss spannenhoch humusführenden Erdreich, die, an sich voll von Seen und kleinen, meist senkrecht auf den Fluss hinauslaufenden Rin- nen, nach lünger andauerndem Regenwetter stellen- weise in eine unübersehbare Wasserflüche sich ver- wandeln sollen. Ich kann nicht umhin, in dem Ssumur-Gebirge und der ganzen Bergpartie ober- und unterhalb einen Ab- schnitt in der Entwickelung des Ussuri- Flusses zu erblicken, etwa so, dass unterhalb desselben der Un- terlauf beginne. Denn oberhalb, und besonders auf- wärts von der Ema-Mündung, ändert der Fluss seinen Charakter sehr, verschmälert sich bedeutend (bis auf 150 Faden), beschreibt häufige und steile Serpentinen, hat nur sehr wenige, unbedeutende Inseln und fliesst meist in einem einzigen, ziemlich gleichmässig tiefen Bette. Ist diese Ansicht begründet, so kenne ich jetzt nur noch ein sehr geringes Stück vom Mittellaufe des Ussuri und werde daher an ein Vergleichen desselben mit dem Unterlaufe erst dann schreiten können, wenn ich den Fluss auf meiner Weiterreise bis zu seinem Oberlaufe verfolgt haben werde. Für jetzt begnüge ich mich zu bemerken, dass die Physiognomie der Ussuri- Ufer, je weiter "man von der Mündung des Flusses zu dem Gebirgslande hinauf rückt, eine immer nordischere wird, dass aber, wenn man aus dem rau- hen Gebirge heraus ist und den Ema passirt hat, sich die Natur und selbst das Klima allmählich günstiger zu gestalten scheinen.* Mit der Ema - Mündung treten z. B., so viel ich jetzt im Winter sehen konnte, be-. reits zwei neue auffallendere Pflanzenformen auf: Ne- lumbium und eine.neue Dioscorea. Auch bemerkten die Officiere des Dampfers «Mechanik» einen plötz- lichen Fortschritt in der Vegetation, nämlich gleich spannenhohes Gras, welches sie bisher nur an günsti- gen Lagen und wenig vorgerüekt beobachtet, so wie sie am 27. April (9. Mai) die Ema-Mündung hinter sich hatten. Besser lässt sich jetzt schon eine kurze Ver- gleichung des Landes östlich und westlich am Ussuri- Flusse durchführen, d. h. eine vergleichende Betrach- tung des Gebietes seiner rechten und linken Zuflüsse. Von der Ussuri-Mündung aufwürts gehend, passirt man, so weit ich den Fluss kenne, an bedeutenden Nebenflüssen am linken Ufer: am Noor, Muren und Ssüngatsche (Kengka), am rechten: am Poor (Foor), 553 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 554 Biki und Ema. Alle die ersteren sind langsam flies- sende, trübe, zum Theil tiefe Gewässer, von einer Tem- peratur, die, beim Noor wenigstens, der des Ussuri- wassers im Sommer und Herbst gleichkommt oder sie übertrifft, und fliessen durch eine wenig gebirgige Gegend, die am Ssungatsche zu einer weiten Ebene werden soll. Alle die letzteren dagegen, selbst die Amur-Zuflüsse, Chungar etc., die aus demselben Lande ihren Ursprung nehmen, mitbegriffen, sind reissende, klare, meistentheils seichte Bergströme, deren Wasser im Mittel mehrerer von mir im Herbst 1859 ange- stellter Messungen um mehr als 2° R. kälter ist, als das fast gleichzeitig etwas oberhalb der Einmündung jener Nebenflüsse gemessene Ussuri- oder Amurwas- ser. Wenn schon dieses kalte und klare Wasser dafür spricht, dass die rechten Ussuri-Zuflüsse nicht nur aus einem bedeutend kühleren Gebirgslande entspringen, sondern auch in einem grossen Theile ihres Lau- fes ein solches durchfliessen, so kommen die Aussagen der Eingeborenen einer solchen Annahme bestätigend zu Hülfe. Nicht nur geben sie ihnen, namentlich dem Biki und Ema, stark gebirgige Ufer, sondern sie schil- dern auch die Flora und Fauna derselben als eine, dem rauheren Klima entsprechend, mit der Ussuri- Natur verglichen weit nordischere. Selbst noch am südlicheren Ema sind nach ihnen die Lärche, Eibe und . Tanne ‘Abies ajanensis) sehr häufige Bäume, während sie'am Ussuri nicht mehr erblickt werden, und mit diesem nordischen Vegetationscharakter zieht sich auch in die Fauna so weit nach Süden noch ein stark nordischer Zug hinab. Das Poor-, Biki- und Ema- Land nähren noch das Moschusthier und Canis alpinus, die den Ussuri selbst nicht mehr berühren, noch viel - weniger ihn überschreiten sollen, und der Zobel ist nicht nur ein sehr häufiges Thier, sondern hat auch noch einen so trefflichen Pelz, dass er dem Amur-Zobel nicht viel nachsteht. Alle diese nordischen Züge feh- len dem Lande der linken Ussuri-Nebenflüsse zugleich mit den höheren Gebirgen: Klima und Natur sind mil- der. Gehen wir nun weiter nach Westen, vergleichen wir gleiche Breiten am Ssungari und Ussuri, so springt wiederum ein bedeutender klimatischer Unterschied zum Nachtheile des Ussuri-Thales in die Augen. In diesem begegnet man, selbst so weit nach Süden wie mein jetziger u manchen nordischen Holz- 4 Z2 1 + , ja in der Nühe der | gewüchsen, z. B * * Ema - Mündung der Erle, Strauchbirke, Zirbelfichte, Pinus Pichta, Rhododendron dauricum noch recht häu- fig, während man sie am Ssungari vergebens sucht. Dagegen erreicht der den Eingeborenen seiner süssen Frucht wegen wolbekannte wilde Aprikosenbaum den Ussuri, selbst so weit wie die Ssituchu-Mündung nach Süd gegangen, nicht mehr, sondern sinkt von Wale- hoton, seinem nördlichsten Punkte am Ssungari, rasch zu dem weit südlicheren Muren hinab, bleibt aber am Mittellaufe desselben stehen, ohne seiner Mündung nahe zu kommen. Die Hauptschuld an dieser Rauhigkeit des Ussuri- Klimas ist ohne Zweifel der grösseren Nähe. höherer Gebirge beizumessen, die sich vom Ssungari - Unter- laufe sehr entfernt halten. Allein einen grossen Ein- fluss muss man auch der Nachbarschaft des Meeres zuschreiben, welches hier im Süden ebenso abkühlend eiuzuwirken scheint, wie oben im Norden des Amur- Landes. Unverkennbar scheint mir derselbe in dem Quantum des Niederschlages ausgesprochen, der, je weiter man landeinwürts geht, ein desto geringerer wird. So wie man im Sommer 1859 immer häufigeren Regen hatte, je mehr man den Amur abwärts ging, und in Nikolajefsk, wo man ganz vom Einflusse der See beherrscht ist, einen ausserordentlich rauhen, trü- ben und nassen Sommer fand, so fielen auch am gan- zen Ussuri ungleich bedeutendere Regenmengen als am Ssungari. In Folge derselben gedieh die Hauptkorn- frucht der Mandshurei, Setaria italica, am Ussuri zu wahrhaft kolossalen Dimensionen, am Ssungari bei Ssan-ssing gab sie nur eine mittelmässige Ernte, und in Girin, das viel weiter Sssungari-aufwärts und doch auch bereits in der Nähe grösserer Gebirge gelegen ist, brachte die Dürre eine totale Missernte hervor. In ähnlicher Weise soll im Anfange des Winters der Schnee am Ussuri zwar sehr wenig tief, in Girin aber die Erde ganz nackt gewesen sein. Diese rasch entworfene Skizze des Ussuri - Landes zu beschliessen, müssen noch einige Worte über die Bewohner desselben gesagt werden. Wie an seinem unteren Laufe, so auch weiter nach Süden, bis zur Ssituchu-Mündung, ist die Bevölkerung aus Golden und Chinesen gemischt und überall sehr spärlich; zu die- sen zwei Volksstämmen gesellen sich nun seit 1857 (oder eigentlich seit 1858, da i. J. vorher nur die un- tersten Dörfer angelegt wurden) Russen in grösserer 555 Bulletin de l'Académie Empériale 556 Zahl als jene beiden zusammengenommen. Was von Chinesen am Mittellaufe wohnt, hat sich mehr dem Ackerbau und dem Suchen der Shen-schen- Wurzel er- geben, die am unteren Laufe wohnenden sind meist Handelsleute, die die Golde und Orotschen der rechten Nebenflüsse ausbeuten. Die spürliche Golde-Bevölke- rung lebt, wie am Amur, hauptsächlich vom Fischfange und von der Jagd, und es scheint sich, ähnlich wie ich am Ssungari beobachtet habe, in dem Maasse, wie man sich ihrer Südgränze nähert und wie hiebei der Jagder- werb und Fischfang, durch welche sie hauptsächlich bestimmt werden mag, precärer werden, eine grössere und grössere Armuth bei denselben einzustellen. Sie beginnen zwar auch hier im Süden etwas Ackerbau zu treiben, allein da es im Interesse der chinesischen Kaufleute liegt, sie an ihrem Jägerleben festhalten zu lassen, so erschweren sie ihnen denselben nach Mög- lichkeit, und die eigene Neigung der Golde zu einem halbnomadischen Leben kommt ihnen dabei noch zu Hülfe. Die Nebenflüsse anbetreffend, sind die linken, bis auf den Ssungatsche, unbewohnt, und auch dieser scheint seine wenigen Anwohner mehr dem Umstande zu verdanken, dass er theils, als Abfluss eines sehr fischreichen, ausgedehnten Landsees, selbst constant reich an Fischen ist, und theils auch eine Strasse zum See und dem dahinter liegenden, gegenwärtig durch chinesiche Immigration schon recht dicht bevölkerten | Lande darbietet. Im Sommer fischen die Golde zu gewissen Zeiten am Muren, im Winter bilden die Berge am Noor und dessen Zuflusse Kirkin für die benach- barten Golde ein Jagdrevier, das aber, wie überhaupt das Land westlich vom Ussuri, nur hellere Zobel und in geringerer Quantität liefert. Dagegen nähren die rechten Ussuri-Zuflüsse durch den grossen Wild-, und namentlich Zobelreichthum ihrer Ufer nicht nur eine recht dichte Bevölkerung, sondern verursachen auch eine Art jährlicher Völkerwanderung, welche die be- | nachbarten Theile des Ussuri im Winter zu gewissen Zeiten ausnehmend belebt macht. Ihre constanten Be- wohner sind Orotschen und Chinesen. Zwar haben sich die ersteren in diesem Winter, aus Furcht vor den Russen, von denen sie noch keinen einzigen zu Ge- sicht bekommen haben, vom Poor weg und an dessen südlichen Nebenfluss Tschorfai, so wie an den in’s Meer mündenden Ssämälge begeben, am Biki und Ema dagegen sollen sie, noch zum Theil durch Zuzüge vom Poor verstürkt, in sehr grosser Anzahl herumnomadi- siren. Mit ihnen einen sehr vortheilhaften Handel zu treiben, haben sich auch Chinesen am Biki in drei, am Ema in fünf zum Theil recht bedeutenden Dörfern an- gesiedelt. Dazu kommen noch Amur-Golde, von denen manche jührlich kommen, um ihre Winterjagdsaison hier zu durchleben; wenn aber, wie nun schon seit bald vier Jahren, die Coniferenzapfen am Amur nicht gerathen und in Folge dessen Eichhörnchen und kleine Nagethiere, des Zobels Nahrung, davon und den Zo- bel nach sich ziehen, kommen mehrere Hunderte von Golden, selbst vom Chungar und weiter her, um am Ema und Biki, zum Theil auch am Poor der Zobel- jagd, manchmal am Ssungatsche auch der Jagd auf den dort sehr häufigen Canis procyonoides obzuliegen. Auf die Zeit, wann sie mit wohlgefüllten Narten aus dem Gebirge heimkehren, lauern zahlreiche chinesische und russische Kaufleute, und manche Dörfer, wie Bikinda am Ussuri, Ssündaka am Amur (als Strasse nach dem ` Poor und über diesen an den Ussuri) sehen dann eine Art Jahrmarkt in ihren sonst so ruhigen und men- . schenleeren Räumen. Zum Schlusse mögen hier einige Beiträge zur Kennt- niss der Verbreitung mancher Säugethiere und Vögel, soweit dieselben hauptsächlich auf den Ussuri Bezug haben, ihren Platz finden, und zwar sollen dabei nicht nur solche Thiere erwähnt werden, deren Bälge ich übersende, sondern auch einige andere, über welche mir Nachrichten zu Gebote standen. ` Ich beginne mit dem Tiger und Irbis. Auf meiner Winterreise von Nikolajefsk nach Chabarofka hörte ich bis Dshare nur wenig über dieselben, allein dort, so wie überhaupt in der Dondon-Gegend, wusste man mir viel über dieselben zu erzählen. Beide Thiere wa- ren am Dondon-Flusse in mehreren Tagereisen von seiner Mündung so häufig, dass sie manche Golde von ihren Jagdgründen vertrieben hatten; allein das häufi- sere Thier unter ihnen war der Irbis, von dem ein In- dividuum von einem Golde erlegt worden war. Das Fell desselben zu holen, war ein chinesischer Kaufmann aus Naiche dahin abgereist. Der Irbis soll, nach den Aussagen der Golde, in der Färbung bedeutend va- riiren, indem seine Grundfarbe bald recht dunkelgrau, bald weisslich sei. An den Amur selbst hatte sich in diesem Winter nur erst ein Tiger in Naiche ge- wagt und dort einen Hund gewürgt. Ärger soll es im * + 337 des Sciences de Saint -Petersbourg. 33% vorigen Winter gewesen sein, wo ein Tiger sich auf der Insel von Tolho eingenistet und es so arg getrieben, dass er zuletzt die Golde zu einem Treibjagen zwang, in welchem sie ihn erlegten; auch weiter oberhalb bis Chabarofka hatten Tiger in jedemDorfe Schrecken ver- breitet. Jetzt dagegen war bis Ssündaka nichts über diese Raubthiere zu hören; nur auf dem See von Ssün- daka waren sehr häufige Tigerspuren gesehen worden. Erst in Mulida, einem Dörfchen halbwegs zwischen Chabarofka und Turme gelegen, war der Tiger wieder an den Strom gekommen, nachdem er zuvor simmt- liche Golde aus dem benachbarten Gebirge, wo sie jagten, vertrieben, und hatte sich ein paar Hunde geholt. Ich selbst war kaum von Mulida ausgefahren, als ich einen Irbis auf dem Wege auf mich zutraben sah; meine Schlittencaravane machte ihn jedoch stutzig, er umbog uns in Büchsenschussweite und zog dann, sich hàufig umsehend und stehen bleibend, fürbass, wie es scheint, die Golde mit einem Besuch zu bedenken. Meine Büchse war dieses einzige Mal, seitdem ich sie herausgenommen, ungeladen geblieben! Der Revolver ruhte im Kasten. Es fing eben an zu dunkeln, so dass ich gegen die helle Abendröthe die Farben des Thie- res nicht gut sehen konnte. Es schien mir dunkelgrau zu sein, Zeichnungen konnte ich der Entfernung und Dunkelheit wegen keine wahrnehmen. Seine Länge betrug etwa 3/,— A ohne Schwanz. Der Körper war ziemlich gleichmässig dick, die Beine verhältnissmäs- sig länger als beim Tiger, die Ohren sehr kurz, der Schwanz recht lang behaart, von '/, — A der Körper- länge. Er trug ihn gewöhnlich angedrückt, liess ihn aber zuweilen auch leicht bogig gekrümmt niederhän- gen; die Beine wurden beim Gehen nur wenig gebo- gen, so dass sein Gang sogleich als ein ungewöhnli- cher auffiel. Die Spur verlief wie eine Fuchsspur in SE Zeile; war1 rund, 8° im Durchmesser und zeigte sehr weich war, eingedrückt hütten. Am Ussuri war in der Prairies D seines Unter- und Mittellaufes , weder über den Tiger, noch über den Irbis was zu hóren; desto grösseren: Schaden hatte aber der erstere in der ( Gel hen Noor- und Ema-Mün- | : Pferde, Kühe und Hunde in den | russischen und Goldé-Dórfern ‚gefressen oder getödtet, | eor Lage" TRES À einen reisenden Golde am Tage überfallen, alle seine | der Katzenspur, | iid dass: Krallen sich dem Schnee, selbst da: wo er e Hunde gewürgt und ihn selbst bis auf den Kopf auf- gefressen. Der Allarm war allgemein, die Kosaken hatten mehrmals welche verfolgt, sie auch verwundet, allein meist zog sich das Thier langsam vor denselben ins Innere zurück und kam bald wieder. Meine Schild- | wachen schlugen zwei Mal Lärm und beide Male nicht ohne triftigen Grund. Allein obgleich russische und | chinesische Kaufleute mehrmals am hellen Tage dem Tiger begegnet waren, der sich immer den Fahrweg als den bequemeren wühlte, so sah ich doch nirgends etwas von ihm, bis mir in Tschóborko, unweit der Muren-Mündung, ein Golde ein Fell zeigte, das er sich in den benachbarten Bergen des rechten Ussuri-Ufers geholt hatte. Es war etwa 5' lang, recht hell, so dass sich die schwarzen Streifen noch mehr abhoben, und ziemlich dünnhaarig. Eben so háufig als am Ussuri soll der Tiger auch an den Flüssen Biki und Ema herum- streifen. Dagegen scheint der Irbis nach Süden an Häufigkeit abzunehmen, denn am Ema und in den Ge- birgen südlich von der Mündung des letzteren längs dem Ussuri zum Ssituchu hin hat man nun schon seit vielen Jahren nicht nur das Thier selbst nicht, sondern kaum eine Fährte desselben gesehen. — Übrigens nimmt mit der grösseren Häufigkeit des Tigers die Furcht der Golde vor demselben bedeutend ab, denn während sie sich am Amur noch scheuen, das getödtete Thier als Handelsartikel zu behandeln, ziehen sie ihm am mitt- leren Ussuri bereits ungescheut nicht nur das Fell über die Ohren, sondern verkaufen dasselbe, so wie auch die Knochen an Chinesen oder Mandshu, die Knochen zu hohen Preisen nach dem Gewichte, als eine. die Körperstärke vermehrende Arzenei. Ein Thier, das ich nach der Beschreibung für eine wilde Katzenart halten muss, ist den Golden am mittle- ren Ussuri (zwischen Ema- und Ssituchu - Mündung) unter dem Namen ódshalchi wohlbekannt?) Der 6d- 3) Höchst ee u es Felis minuta Temm. (Monogr. de ammal. p. 130. F. javanensis und sumatrana Horsf., Zool. | Research.; eine Abbildung s 8. xo Geoffr. St. Hilaire et Fr. Cuvier, Hist. nat. des Mammif), von welcher unserm Museum neuerdings .Dr.Holtermann ein Exemplar aus der Umgegend von | Blagoweschtschensk (von der Staniza Konstantinofskaja) ee men ist. Laut brieflicher Mittheilung Hrn. Holtermann's, hatte sich das Thier dort in einen Schafstall geschlichen, um seinen Hun- oer an einem Lamm zu stillen, war aber dabei bemerkt und beim | Entspringen mit Hülfe von Hetzhunden erjagt worden. Mit der oben erwähnten Abbildung von Cuvier stimmt unser Exemplar vortreff- lich überein, indem es sich bloss durch etwas hellere und ver- "waschenere rothbraune Flecken an den Seiten, einen röthlicheren Bulletin de l'Académie Impériale 560 shalchi soll 1'/, mal grösser als die Hauskatze, sonst | aber von derselben Gestalt sein, ein gelbes, schwarz gestreiftes Fell besitzen und die Bergwälder des In- nern bewohnen, aber so vereinzelt und selten vorkom- men, dass Jahre vergehen, ehe einer erlegt wird "5 Der Zobel kommt noch ziemlich häufig, nämlich so, dass regelmässige Jagdzüge auf denselben alljährlich stattfinden, nach Süden bis zu den Flüssen Ssituchu und Döbechu vor. Er wird aber dort allmählich heller, und dunklere Felle als diejenigen, welche ich der Akademie vom Kirkin -Flüsschen überschicke, sollen am Ssituchu niemals erbeutet werden. Ferner kann ich noch einen Baummarder (ussuri- goldisch: charssä) als einen nicht seltnen Bewohner der Berge óstlich vom mittleren Ussuri und so weit nach Süden hin, als meine jetzigen Nachrichten reichen, nàmlich bis zum Dobechu, nennen. Obgleich er von den Golden seines Felles wegen gejagt wird, so steht dieses doch in keinem hohen Preise und wird nur selten bei denselben angetroffen, weil, wie sie sagen, das ausschliesslich auf den Bäumen herumkletternde Thier ihnen meist entgehe. Der charssä wird in sei- ner Gestalt mit der Otter verglichen: er sei, heisst es, niedrig, eine grosse Spanne hoch auf den Beinen, aber ohne den Schwanz gegen eine Arschin lang, u id der Schwanz erreiche fast die Länge des Körpers; das Fell sei gelb oder schmutziggelb, das Haar habe schwärzliche Spitzen, eben so gefärbt wie der Körper seien Gesicht und Ohren, nur der an Umfang einem männlichen Handknóchel gleichkommende Schwanz sei dunkler durch das Überhandnehmen der schwarzen Haarspitzen ?). Farbenton an den braunen Querbinden des Unterhalses und etwas | Schwarz an der Schwanzspitze auszeichnet. Bekanntlich aber va- riirt diese Art sehr stark. Bisher war uns F. minuta nur von den Sunda-Inseln, Malacca, Siam und Bengalen bekannt. Schr. 4) Ich En. dass ich am Ussuri bei den Eingeborenen zahme Katz die eine ähnliche Färbung zeigten, Se gelbe Katzen mit weisslichen ddr. graulichen Streifen sind hàu 5) Es ist Mustelá flavigula Bodd. (Elench. p. 88, M. Hardwickii | Horsf., Zool. Journ. IV. p. 239. Tab. VIII. und Suppl. Tab. XLIV.), bisher nur aus den waldigen Gebirgen von Nepal, aus den Vorber- gen des Himalaya und aus Java und Sumatra bekannt, durch Hrn. Radde aus dem Bureja-Gebirge am Amur gebracht. Nach einer brieflichen Mittheilung, die ich dem jetzigen Amur- Reisenden der Geogr. Mee Hrn. Fr. Schmidt, verdanke, soll der charssa Amur zu $ ehe hauptsächlich dem Zobel nachgehen. Gewiss giebt du Vorkommen der M. flavigula und der Felis minuta nur neben so visé nordischen Thierarten einen sprechenden Beleg mehr für das von mir als Charakter des Amur-Landes her- vorgehobene vielfache Zusammentreffen nordischer und südlicher Aus der Zahl der übrigen Mustela-Arten nenne ich Mustela sibirica als ein überall am Ussuri sehr gemeines Thierchen, das sich in der Gegend der Muren-Mündung den Kosaken bereits dadurch sehr lästig gemacht hat, dass es ihnen die Hasen, welche sie in Schlingen fan- gen, anfrisst und verdirbt. Auch das Hermelin erreicht am Ussuri seine Südgrenze vielleicht erst mit der Ssun- gatsche- Mündung; bis dahin soll es zwar selten und einzeln, allein doch immer, selbst in der Flussnühe, angetroffen werden, in der gebirgigen Gegend aber um die Biki-Mündung nicht zu den Seltenheiten gehóren. Sehr gemeine Raubthiere sind am mittleren Ussuri, in der Begrenzung, wie ich ihn oben annehme, der Dachs, dessen Felle in jedem Golde-Dorfe in Menge zu haben und zu Flintenfutteralen sehr beliebt sind ; der Fuchs, welcher übrigens nur in der blassgelben Varietät häu- fig ist, während schon der rothe und graue selten und der schwarze fast nie vorkommen sollen, und Canis procyonoides. Alle diese Thiere kommen in der unmit- telbaren Flussnühe häufig vor und gehen auch ins Gebirge hinein, jedoch so, dass der letztere dort. an Häufigkeit abnehmen soll. Der Wolf ist ziemlich häu- fig, streift jedoch meist nur einzeln herum, fürchtet den Menschen sehr und thut seinen Hausthieren we- nig Schaden. Canis alpinus endlich fehlt zwar in der - Ebene, so wie selbst in den Gebirgen der linken Us- suri-Zuflüsse, kommt aber, obwohl vereinzelt, in den Bergen des rechten Ussuri-Ufers vor und geht längs denselben nach Süden bis gar ine zum Dobechu hinauf. Wende ich mich nun zu den Nagern, so sind Eich- | hórnchen und Tamias striatus bis in den fernsten mir bekannten Süden noch recht häufige Thiere. Felle beider Arten, die vom Doma- Flüsschen stammen, schicke ich an die Akademie. Tamias striatus habe ich in Bussewa in der charakteristischen Farbe und Zeich- nung häufig auf den Eichen und Schwarzbirken her- umklettern sehen. Ausführlicher muss ich beim Hasen sein. Zuerst | auf einem Gange durch den Wald bei Krutobereshnaja (in der Nähe von Ssipgeli), am 29. Februar a. St., sah ith ein Thier von brüunlicher Farbe mit einem ka- ninchenartig geduckten Laufe durch das Gebüscli schlüpfen, das nach meiner Beschreibung von den dor- Formen in seiner Fauna ab (s. meine Reisen u. Forsch. im Amur- Lande. Bd. I. p. 194). Schr. * 561 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 56? tigen Kosaken für einen Hasen erklärt wurde, den sie bereits um Weihnachten mehrmals in Schlingen ge- fangen hätten, der aber von dem gemeinen Schnee- hasen darin abweiche, dass er constant kleiner sei und den ganzen Winter über grau bleibe. Ich interessirte mich für das Thier und erlangte allmählich ein Fell und zwei vollständige Exemplare desselben, so dass ich der Akademie drei ganze Felle, drei Schädel und ein Ske- let desselben, so wie zur Vergleichung ein Fell vom gemeinen Schneehasen aus derselben Gegend (Muren- Mündung) zuzuschicken im Stande bin. Alle von mir später bei Kosaken und Golden über diesen Hasen ein- gezogenen Nachrichten lauten ebenso wie die obigen. Die Färbung, welche nach meinen Fellen und zwei lebendig von mir gesehenen Thieren (das zweite sah ich in Bussewa) eine sehr constante zu sein scheint, sei, hiess es, den ganzen Winter über unverändert die- selbe, das Thier immer kleiner als der Schneehase, mit welchem es jedoch sonst in Gestalt, Gewohnheiten, Nahrung und in dem Geschmacke seines Fleisches vollkommen übereinstimme; in Transbaikalien komme es, meinten die Kosaken, nicht vor. Die Golde unter- scheiden diesen Hasen nach seiner Färbung als borto gormacho von dem gemeinen Schneehasen und behaup- ten, er sei ein verschiedenes Thier, das immer kleiner sei als der weisse Hase. Auf meine Frage, ob nicht in besonders kalten Wintern die Zahl der weissen Hasen zunehme, meinten die Golde, dass zwar allerdings in manchen Jahren der- weisse Hase häufiger werde, in anderen der graue besonders überhand nehme, dass dies aber nicht in der Winterkälte seinen rand habe und die Thiere sich doch immer durch ihre Grösse von einander unterschieden. Zu diesen Nach- richten füge ich hinzu, dass die Spur des borto gor- macho in der Form und Stellung der Füsse, bis auf ihre gróssere Kleinheit, ganz der Fährte des Schnee- - hasen gleichkommt, so wie, dass das in Bussewa von mir gesehene Thier bei der Annäherung von Hunde- gebell ein leises schnatterndes Knurren vernehmen liess, das ich mit der Stimme des gemeinen Schnee- hasen leider nicht vergleichen kann, weil ich von letz- terem nur den Todesschrei kennen gelernt habe, dass endlich seine Losung, welche ich häufig im Walde liegen sah, zwar bedeutend kleiner als die des, ge- meinen Hasen (frisch kaum ga engl. im Durchmesser), sonst aber in Fous und Bestandtheilen vollkommen Tome Il. übereinstimmend ist. Ich gebe hier die Maasse, welche ich an den in derselben Lage, nämlich wie im gestreck- ten Laufe, gefrorenen Exemplaren vor dem Abbalgen nahm: Ezxpl.{f), Expl.2. Lànge von der Schnauzenspitze längs dem Rücken 6: bis zur Spitze der Schwanzdeckhaare.......... 110 111” Länge von der en ya làngs dem MEM bis zur Schw r1 MA A D Lànge des rri ohne Deckhaare m" 95/" Lànge des Kopfes, von der Schnauzenspitze über die Stirn weg gemessen bis zum Hinterhaupts- beinhócker QUO." Umfang des Halses gleich hinter dem ^ Kopfe.. Ad. 4" 4v" Umfang des Brustkastens gleich hin- e 2 2 Sr o " " CPI BE. 8 TV U Cr de Leibes vor den Hinter- e En EE E roc PITE T qU' "en" LA] t... 4 $ Über die Verbreitung des borto gormacho kann ich nur anführen, dass er weiter nach Süden hin nirgends feh- len soll; unbekannt ist mir geblieben, wie weit er den Ussuri hinabgehe, wo ich ihn unterhalb der Ema-Mün- dung (Ssipgeli) noch selbst gesehen, und ob er den Amur erreiche‘). Der gemeine Schneehase ist am mittleren Ussuri viel seltener als der vorige und ein ziemlich seltenes Thier. Ich sah in Ssadownikowa (Muren-Mündung) zwei Felle desselben, von denen das eine (von mir ac- quirirte) schneeweiss, das andere mit einem leichten grauen Anfluge auf dem Rücken versehen war. Beide Thiere waren in der zweiten Woche des Februar (a. St.) erlegt. Interessant war es mir, einen Igel zu erhalten, der im Dorfe Doma, in dessen Nachbarschaft er gefangen worden, lange lebendig gehalten, allein kurz vor meiner Ankunft abgebalgt worden war und bei dieser Operation leider seine Ohren eingebüsst hatte. Fell und Skelet schicke ich an die Akademie. Ein zweites Exemplar vom Igel sah ich aus dem Dorfe Waimpan, wenig un- terhalb der Ssungatsche-Mündung; dieses war bedeu- tend grösser und etwas heller gefärbt als däs meinige. Nach den Golden ist der Igel (goldisch am Ussuri: ssinga) am mittleren Ussuri überall, namentlich aber in Zirbelwäldern, d. h. im Gebirge, ein häufiges Thier, 6).Hat zum Skelet gedient. M. 7) Gegenwärtig, da uns die vom Reisenden abgeschickten Leg lungen noch nicht zugekommen sind, lässt sie ich bloss ve n, dass dieser kleinere und dunklere Hase wahrscheinlich der FN | Siebold aus Japan bekannte Lepus brachyurus Temm. dinge Jap. Mammal. Tab. 11.) sei. Schr. 36 563 Bulletin de l’Académie Impériale 564 das auch, wie das Exemplar von Doma zeigt (beiläufig das dritte, welches dort seit dem Herbste gefangen worden), an den unteren Ussuri geht. Auch am unteren Amur scheint der Igel zum wenigsten noch bis Daisso vorzukommen. Wenigstens erregte an die- sem letzteren Orte, wo ich den Eingeborenen deine Säugethier-Abbildungen vorzeigte, das Bild des Igels in dem dichtgedrüngten Golde-Publico ein allgemei- mes Gellen der Bewunderung, weil es das Thierchen wie lebendig wiedergäbe. Dagegen musste ich den Ol- tscha in Bolao, denen ich dieselbe Abbildung zeigte, erst das Thier beschreiben, bis sie es erkannten, wo- nach zu urtheilen es hier vielleicht nur mehr dem Hó- rensagen nach bekannt sein dürfte. Ich versäumte leider beide Male, mich nach Namen und Vorkommen desselben zu, erkundigen. So viel mir bekannt neu für die Fauna des Amur- Landes ist der Maulwurf (ussuri- goldisch: mungtu). In Tschoborko am Ussuri acquirirte ich nur ein Exem- plar desselben, das leider stark beschädigt ist, indem es geräuchert und zum Theil schon zu Arzenei (gegen geschwollene Glieder) verbraucht war. Der Golde, der es mir abtrat, sagte, dass der Maulwurf am mittleren Ussuri überall recht häufig sei, besonders häufig aber zum Ssituchu hin werde; ferner behauptete er das Vorkommen desselben auch am unteren Ussuri, den er bis zur Mündung bereist hatte; ich konnte aber nicht herausbringen, ob dies eine blosse Annahme oder eine wirkliche Beobachtung von ihm war. Die Lebensweise des Thierchens beschrieb er ganz so, wie wir sie am europäischen kennen, neu war mir nur, was er von einem nächtlichen, leisen Geheul desselben erzählte. SpätereErkundigungen bestätigten das Vorl des Maulwurfs am mittleren Ussuri, so wie jener Tscho- borko-Golde sie mir angegeben. Ich selbst sah in Bus- sewa, nachdem der Schnee kaum von den Wiesen weg- gethaut und die Erde in 2" Tiefe noch gefroren war, die frische schwarze Erde, wie sie der Maulwurf auf- zuwerfen pflegt, und seitdem habe ich seine Erdhäuf- chen ziemlich häufig beobachtet. Über die Ruminantien kann ich mich kurz fassen. Das Reh ist am Ussuri- Mittellaufe ausserordentlich gemein. Seitdem der Schnee auf den Gebirgen sich stark zu sacken, Nachts mit einer Eiskruste zu be- decken begann, die dem Reh beim Durchbrechen durch denselben die Beine wund scheuert, d. h. einige Tage vor der Ankunft der ersten Gánse, begann das Reh seine Wanderung in die Prairie, wo es denn anfangs übers Eis, jetzt durchs Wasser zum linken Flussufer hinübergeht. Seitdem geht kein Kosake in den Wald, ohne welche in Rudeln bis 15 Stück beisammen zu erblicken oder wenigstens ihr Allarmgeschrei in der Nähe und ihr Davonlaufen zu vernehmen. Nicht we- niger häufig, ja noch gemeiner soll es weiter nach Süden werden. — Auch der Hirsch ist sehr häufig und beginnt seine Wanderung in die Ebene zu glei- cher Zeit mit dem Reh. — Dagegen kommt das Elenn | zwar in den Gebirgen ostwärts vom Ussuri noch bis zum Ssituchu vor, aber so selten, dass zuweilen nur ein Individuum in mehreren Jahren gesehen worden ist. — Das Moschusthier soll sich noch sehr vereinzelt in denselben Gebirgen, in der Parallele der Muren-Mün- dung, sehen lassen. — Das Rennthier aber ist durchaus nur dem Namen nach bekannt, und fragt man nach demselben, so wird sein Wohnort weit nórdlich in die Küstengebirge gesetzt. — Eben so wenig wie das Renn- thier, ja meist nicht einmal dem Namen nach, ist den Golden des mittleren Ussuri, welche nebenbei gesagt an den Ema-Fluss niemals gehen, die Antilope (Ant. crispa Temm.) bekannt. Nur einer derselben, aus dem Dorfe Waimpan in der Nähe der Ssungatsche-Mündung, der den Ussuri bis zum Dobechu, wo jener den Namen Ula- cha annimmt, durchstreift hatte, beschrieb mir die An- tilope nach ihrem Wuchse, dem grauen, schwürzlichen, 17/—2" langen Haar, den kurzen, fast geraden schwar- zenHórnchen recht kenntlich, nannte sie aber mit einem anderen Namen: émacho , chinesisch ssa-jang °). Nach ihm kommt sie auf felsigen Bergen am Dobechu und Ulacha vor, ist aber sehr scheu und wird deshalb, so wie, weil die Jäger an solchen Stellen sonst nichts zu suchen haben, selten erlegt. Ferner soll sie in den Ge- birgen weit westlich vom Ussuri und Kengka-See, um Ninguta, Girin und andere Mandshu-Stüdte vorkom- men. | Zu den Vógeln übergehend, will ich nur bei zweien derselben, ie Fasan und dem Birkhuhn, ausführli- cher sein. Der Fasan °) soll bei Blagowegianhensk ein ziemlich 8) Die Amur- Golde nennen sie dshiira und djára e meine Rei- sen u. Forsch. im Amur-Lande. Bd. I. p.158). Sch 9) Phasianus torquatus n Ge meine Reisen u. Von. im Ann: Lande. Bd. I. p. 402). Sch = 365 des Sciences de Saint - Pétersbourg. 366 häufiger Vogel und im Winter auf der schneebedeck- ten Prairie nach der Spur, auch ohne Hühnerhund, leicht zu erjagen sein; auch weiter unterhalb wurde mir sein Vorkommen im Bureja-Gebirge so wie auf der Prai- rie von Jekaterino-Nikolsk und weiter angeführt. Am Ssungari soll er häufig sein. In Chabarofka dagegen hatte man ihn noch nie gesehen, sondern nur drei Exemplare zu verschiedenen Zeiten von den Kosaken am Ussuri erhalten. Indessen erfuhr ich von den Amur- Golden, die den Vogel unter dem Namen olgom oder olgoma kennen und behaupten, dass er bei Chinesen und Mandshu hoch im Preise stehe, dass er sich sel- ten und einzeln noch bis auf die Amur- Inseln bei Zjanka am Geong-Gebirge verfliege, immer aber, selbst bei Chula, Uch'ssumi und sonst, so selten sei, dass manche Eingeborene noch in ihrem Leben keinen gese- hen hätten. Auch am unteren Ussuri kann der Fasan nicht häufig sein; denn auch dort kannten ihn manche Golde nur dem Namen nach. Erst oberhalb der Ema- Mündung hatte man den Fasan im Anfange dieses Winters häufiger gesehen, seitdem soll er sich jedoch wegbegeben und an den Ssungatsche und weiter west- lich gewandert sein, Übrigens mag an der angeblichen Seltenheit dieses Vogels viel die Lel eise desselben Schuld sein: im hohen Grase der Prairie verborgen, weiss er sich durch Laufen der Verfolgung zu entzie- hen und entschliesst sich nur schwer zum Auffliegen, so dass der Jäger, der hier nie einen Hühnerhund mit sich führt, Jahre lang herumstreifen kann, ehe es ihm glückt den Vogel auf einem Baume sitzend oder auf einer grasentblóssten Stelle zu überraschen. Das Vorkommen des Birkhuhns im Amur - Lande hórte ich zuerst im Herbst v. J. behaupten. Ein Ma- trose, der auf meinem Boote eine Zeit lang als Rude- rer arbeitete und viel in der Gegend von Chabarofka gejagt hatte, wollte ihn auf den der Ussuri-Mündung vorliegenden Inseln gesehen haben; mein Tunguse sah und schoss nach einigen Birkhühnern, die in der Ge- gend der Gorin-Mündung ans sandige Ufer gekommen waren; endlich behauptete ein leidenschaftlicher Jä- ger, der Major Busse in Kidsi, dass er Birkhühner am oberen Amur beobachtet habe. Beschäftigt die Ver- - breitung des Fasans am Amur zu ermitteln, allein mit seinem Golde- Namen noch unbekannt, hórte ich von den Golden im Herbst und jetzt wieder im Winter mehrfach den charrake als einen gelb und schwarz gezeichneten Vogel von ansehnlicher Grósse nennen und glaubte anfangs, diesen Namen auf den Fasan be- ziehen zu müssen. Gegenwürtig habe ich mich bei aufmerksamem Überlesen meiner Nachrichten über den charrake und der Beschreibung, die mir die Golde von demselben entwarfen, überzeugt, dass dies die am Amur gebräuchliche Bezeichnung für das Birkhuhn sei und die Beschreibung auf die Henne, als das häu- figere Thier, sehr gut passe. Es gelang mir, Hahn und Henne am Ussuri zu erlegen, die ich der Akade- mie überschieke. Fasse ich meine Nachrichten über diesen Vogel zusammen, so ergiebt sich, dass das Birk- huhn am ganzen Ussuri, so wie an seinen Nebenflüs- sen ein ausnehmend háufiger Vogel und den hiesigen Golden unter dem Namen poro allgemein bekannt ist. Ich selbst habe es auf meiner Reise Ussuri- aufwärts zuerst um die Poor-Mündung beobachtet und geschos- sen und von da an auf den Inseln und im Weidenge- büsch sehr oft und in Völkern von 10 — 30 Stück gesehen. Es hat alle Gewohnheiten unseres Birkhuhns, ist ebenso vorsichtig wie dieses, so dass man sich nur im dichtesten Gebüsch auf dasselbe anschleichen und auf nahe Schussweite nur beim Fahren oder durch Zufall ankommen kann. Es beschleichend, habe ich es meistentheils auf hohen Weidenstrüuchen sitzend und an den Knospen derselben knuspernd, seltener am Boden gesehen; beim Fressen lassen die Hennen zu- weilen ein leises Gackern vernehmen. Die Balze hat hier in Bussewa seit dem 15. (27.) März begonnen und tónt seitdem fast allabendlich vom linken Ussuri- Ufer herüber. Am Amur scheint in dem Standort des Birkhuhns eine bedeutende Änderung einzutreten. Es soll nämlich nur sehr selten ans Ufer des Stromes selbst kommen, sondern sich im Winter auf den schneeent- blóssten, den Fluss begleitenden Gebirgen aufhalten, im Frühjahr an die Seen und Sümpfe des Innern ge- hen, übrigens aber nach Norden wenigstens bis Yrri vorkommen. — Das Auerhuhn muss, obgleich die Ko- saken der Gebirgsgegend des Ussuri behaupten wel- che gesehen zu haben, am Ussuri ein sehr seltener Vo- gel sein, denn die Golde kennen es nicht und bezeich- nen mit seinem Namen das Birkhuhn. — Auch das Schneehuhn ist weder den Golden noch den Kosaken, wenigstens am mittleren Ussuri, bekannt. - Auf meinen Streifereien in Bussewa habe ich ne- ben manchen Vögeln, die ich erbeutete, auch mehrere ; * 567 Bulletin de l'Académie Imperiale 368 gesehen, welche mir bisher entgingen. Recht häufig ist hier eine Elster, viel kleiner als die gemeine, weiss- lich mit grauer Oberseite, die ich sehr oft vergebens, hier sowohl als noch im Herbst bei Noor, gejagt habe und die ich für Pica cyana Pall. halte. Es ist zwar hier ein ziemlich häufiger Vogel, der, oft zu 3 — 5 Stück und mehr beisammen, an den Bäumen unstät von Ast zu Ast flattert, aber er ist so ausserordentlich | scheu, dass ich nicht nahe genug kommen konnte, um selbst seine Farben mit Deutlichkeit unterscheiden zu können. — Ebenso vergebens jagte ich einen Adler von der Grösse von Haliaetos albicilla, allein dunkel- grau, mit weissem Schwanze, weisslichem Schnabel, einer hellen grauen Binde um die Schultern und, beim Männchen, einer weissen Brust. Es nisten ihrer bis 7 Stück beisammen auf den Eichen der Umgegend, und die weissen Eier, deren 2 (von einer Grösse, die derjenigen kleiner Gänseeier wehig nachgiebt, aber von einer viel runderen Form) ich aus einem der Nester nahm, waren am 2. (14.) April schon bebrütet. — Ein kleiner, taubengrosser, grau und weiss gezeichneter Falke, den ich ebenfalls noch nicht habe schiessen können, hatte am 2. (14.) April bereits Junge. — End- lich sah ich bald nach der Ankunft der Wasservögel eine Platalea über mir kreisen, so hoch, dass ich nur ihre Grósse auf diejenige einer Gans schützen, die weisse Farbe derselben, eine schwachgraue Zeichnung und den langen, schwarzen, an der Spitze stark ver- breiterten Schnabel constatiren kann. Die Amphibien und Fische endlich übergehe ich diesmal ganz und bemerke nur, dass ich dem Hrn. Akad. Brandt zu den von dir und Maack gesammel- ten Materialien einen nicht unbedeutenden Zuschuss zu liefern hoffe. Bussewa am Ussuri, den 5. Mai 1860, Vorabend der Weiterreise! Sur les Planimétres libres, par V. Bounia- kofski. (Lu le 2 novembre 1860.) (Avec une planche.) Le nombre des Planimétres, imaginés jusqu'ici, est assez considérable; parmi ceux qui ont fixé l'attention, et dont la description a été insérée dans différentes publications, nous pouvons citer les appareils de MM. Ernst, Beuviére, celui de Caspar Wetli, perfec- tionné par M. Hansen, ceux de Sang, Amsler, Bara- nofski, Zaroubine. En 1855 j'ai aussi donné, dans le Bull. phys.-mathém. de notre Académie, la descrip- tion d'un nouveau planimetre-pantographe, reproduite l'année suivante dans le «Polytechnisches Journal» de. E. M. Dingler (Tome 40, page 27). Or, autant que je le sache, dans tous les instruments actuellement exi- stants, quand il s'agit de les faire fonctionner, on est obligé de fixer un de leurs points, ou bien de rendre stable une quelconque de leurs pieces, ou encore, comme dans l'un des deux planimètres de M. Zarou- bine, celui à lignes paralléles, d'employer un moyen mécanique pour s’opposer au mouvement de l'appareil dans un certain sens. Tous ces planimétres sont donc non-libres, et par conséquent ne peuvent servir à dé- terminer qu'une portion limitée de l'aire que l'on a en vue de mesurer. Une question intéressante qui se présente naturel- lement, est de chercher la construction d'un plänimötre entièrement libre, c.-à-d. tel qu'aucune de ses parties n'ait besoin d'étre assujetie à la planche sur laquelle se trouve la figure dont on cherche la surface. Pour se servir d'un tel instrument, il suffirait de faire par- courir à l'index, dont il doit étre muni, le contour de la figure, sans s'embarasser des positions variées et en partie arbitraires qu'il pourrait prendre, et, arrivé au point de départ, on lirait sur un cadran l'indication de l'aire que l'on a eu en vue de déterminer. L'avan- tage majeur d'un planimétre de cette nature consiste- rait en ce que, n'ayant aucune partie fixe, il embras- serait un champ illimité, et permettrait par conséquent de déterminer directement une aire quelconque, sans qu'on soit obligé de la partager préalablement en por- tions non seulement plus ou moins petites, mais encore affectées de formes qui devraient étre appropriées à l'espéce d'instrument dont on ferait usage. A la vé- rité, il existe une limitation d'un autre genre, inhé- rente à tout instrument qu'on pourrait imaginer, et qui provient d'abord de ce que les dimensions des organes de transmission de mouvement sont néces- sairement bornées, et qu'ensuite les indications du cadran sont également limitées. On pourrait encore, jusqu'à un certain point, obvier à ces inconveniens; . ainsi, pour ce qui concerne le cadran, on augmenterait la portée de l'appareil, soit en faisant intervenir de nouvelles roues qui s'engrénent entr'elles au moyen de 569 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 570 pignons, soit encore en notant, pendant qu'il fonc- tionne, le nombre des révolutions completes effectuées par le cadran. Telle est la question que je me suis proposée; la solution que j'en ai trouvée, quoiqu'assez simple, con- duit néanmoins à quelques détails de mécanisme qui ont encore besoin d'étre éprouvés; aussi, je ne m'ar- rète pas définitivement à la construction que j'ai ima- ginée. Je ne donnerai donc point ici la description du planimétre libre tel que je le conçois maintenant; mais je crois qu'il ne sera pas superflu, pour les personnes qui prennent intérét à ces sortes de considérations, d'établir la possibilité théorique d'un planimètre libre. Cette démonstration sera l’objet de la Note que je présente. Et d'abord, pour la clarté, rappelons deux propo- sitions, trés simples, concernant le mouvement d'une roue telle qu'on les emploie dans les planimétres. Sup- posons en premier lieu que la roue roule sur un plan suivant une direction non perpendiculaire à la projec- tion de l'axe de rotation sur ce méme plan. Soit ab (fig. 1) la roue considérée dans une position verticale, Im son axe de rotation et bc la projection de celui-ci sur le plan horizontal. Si la roue roule en parcourant la droite horizontale dd, perpendiculaire à be, sa cir- conférence décrira évidemment un arc qui, rectifié, sera égal à la longueur bd. Mais si la roue est trans- portée de b en e suivant la droite be, l'axe Im restant constamment paralléle à sa direction primitive, la cir- | conférence de la roue décrira un arc dont la longueur sera inférieure à l'espace parcouru, et nommément égale à la projection de be sur bd, c. à d. à la longueur bd. Ainsi, en faisant be — l, angle dóe— 9, et désignant para l'indication de la roue, on aura «=1cosg. La seconde proposition concerne le mouvement de translation de la roue combiné avec celui de sa rotation autour d'un point pris sur la direction de son axe. Soit ab (fig. 2) cette roue, et cO l'axe horizontal au- tour duquel s'effectue sa rotation. Supposons qu'on ait fait décrire au point O la droite OO. et que la roue, | avec son axe, ait pris la nouvelle position O'a'b. Cela posé, si l'on mène O d — Oe parallélement à Oc, lin- dication de la roue dans sa position finale a'b', c. à d. l’are deerit par sa circonférence durant tout le mou- | vement, sera représenté par la somme algébrique de la | distance perpendiculaire entre les deux parallèles Oe | * et Oe et de l'arc de, décrit du point O' pris pour centre avec le rayon Oe —- Oc. Ensorte que si l'on fait Oc—R, Q0 —cc" =l, «bec! — o, «c O0 c —0,lindica- tion de la roue planimétrique sera exprimée par la somme algébrique {cos + RO. Ce résultat revient à remplacer le mouvement composé de la roue par les deux mouvements simples: 1°. celui de translation de l'axe Oc en Oe parallélement à lui même, et 2°. celui de rotation autour du point O'. Si l'on faisait décrire au point O le contour d'une courbe, la ligne droite / serait infiniment petite, et devrait étre remplacée par l'élément de l'are de cette courbe. Dans cette hypo- thèse, et si le point O a parcouru une portion finie du contour, l'expression [cos or RO devra être rem- placée par une somme ou une íntégrale d'élémens de cette méme espèce. Ces considerations trés simples ont servi de point de départ à M. Amsler dans son pla- nimétre à deux branches. Venons maintenant à la démonstration de la possi- bilité théorique d'un planimétre libre. Pour se convaincre de cette possibilité il suffira de faire voir qu'on peut concevoir un systeme de roues planimétriques tel que leurs indications, dans le passage de l'index d'un point du contour à un autre, infiniment voisin, fixent com- plétement la premiére position par rapport à la se- conde. En effet, si les indications des roues, pour la position m’ de l'index, fixent sa position précédente m, les indications relatives à m détermineront de méme le lieu du point n, infiniment proche de m, et ainsi de suite, jusqu'à ce que l'on soit revenu à l'origine du mouvement. Si de plus, la direction d'une droite, pas- sant par cette origine, est fixée par l'ensemble des in- dications, il en faudra conclure que le systeme des roues planimétriques accusera implicitement, et à cha- que instant, les coordonnées du contour que l'on par- court. Or, ces données seront visiblement suffisantes pour avoir la surface limitée par ce contour, car elle s'exprime, par exemple, par l'une des deux intégrales Lie, Jude si les coordonnées sont polaires ou rectilignes à axes rectangulaires, et, en tout cas, par une fonction inté- grale connue des coordonnées dont on fait usage. ` Nous pourrions indiquer un nombre illimité de com- binaisons de trois roues planimétriques qui serviraient à déterminer, à chaque instant, les coordonnées du point 571 Bulletin de l’Académie Impériale 372 du contour indiqué par l'index, et qui, par conséquent, ‘résoudraient la question au point de vue théorique. L'une des combinaisons les plus simples, pour la dé- monstration que nous avons en vue, est le systeme de trois roues égales ac, df, gk (fig. 3). Leurs axes mb, me, mh, que nous supposons égaux, viennent aboutir en un point commun m, extrémité supérieure d'un in- dex vertical d'une hauteur égale au rayon commun des trois roues; les angles bme et emh sont supposés invariables; pour.plus de simplicité on peut prendre chacun d'eux égal à 45°, ce qui ab que l'angle total bmh est droit. Supposons donc qu'aprés avoir fait décrire à Pin- dex la portion de courbe Om (fig. 4), rapportée, sil'on veut, aux axes rectangulaires XX; YY, on lui fasse parcourir la droite mm', que nous pouvons supposer infiniment petite, et prendre pour l'élément. de la courbe. Soient a, b, c les indications respectives des trois roues dans la premiére position, nommément quand l'index est en m, et a,b, c dans la seconde, lorsqu'il se trouve en m’. Les différences à'—a =i, b —b=i', ed —c=:i” exprimeront les variations des roues pendant le parcours de l'élément mm'. Cela posé, si, au moyen des indications 1, ù, €, on peut fi- xer la premiere position de l'appareil par rapport à la seconde, le but sera atteint; en effet, puisqu’on admet que du point m' on peut revenir au point m, on passera dela méme manière de m en n, de n en n et ainsi | de proche en proche, jusqu'au point O, origine du mou- | vement que nous prenons en méme temps pour ori- gine des coordonnées. Quant à la détermination de la direction de l'un des axes XX; FF, ce qu'il y aura de plus simple à supposer, c'est qu'à l'origine du mou- vement on ait fait coincider la projection de l'axe de la 1° roue avec l'axe des y, et par conséquent celle de la 3°”° avec l'axe des abscisses. De cette manière la courbe On'nmm; ainsi que sa position par rapport aux axes des coordonnées, seront complétement détermi- nées. Pour faire voir que les indications 7, 7; +” fixent en effet la premiere position de l'appareil, supposons qu'il se soit transporté de m en m (fig. 5) d'abord par un mouvement de translation, et qu'il soit ainsi parvenu à la position m'afy, les axes de trois roues ayant con- servé réciproquement leur parallélisme. Soit 4 l'angle formé par la droite m'y avec l'axe de la 3°"° roue prise dans la seconde position. Dans cette position fictive fois m a de l'appareil, faisons le tourner autour du point m. d'un angle d dans le sens indiqué par la flèche; il reprendra alors sa véritable position. Or, en vertu de ce qui a été dit plus haut, chacune des indications des roues planimétriques se composera de la somme algé- brique de deux mouvements: celui de translation et celui de rotation. En représentant par s la distance mm' et par o l'angle formé par la direction de cette droite avec l'axe de la 8*"* roue, on aura pour les indications relatives au mouvement de translation de la 1° roue. ...scoso de la 2% roue... ..scos (o + 45?) de la 3"* roue... .s cos (ọ =+ 90°), et pour celles qui se rapportent au mouvemt de rota- tion de chacune des trois roues le produit rÓ, r désig- nant la distance connue des centres des roues au point m. D’après cela il viendra S COS Q + rÜ — 1 seme) =r | dais s cos (o + 90°) + rà =!" | Ces trois équations, résolues par rapport aux trois inconnues s, o et 9, donnent "dei: euh CR IV Kg Y (i—1i)* E et er tango = i—i") — (i—i) Y2 | i--i—i'y2 E Fe Dn Käl ` La forme Eis expressions pour s et Ô fait voir im- médiatement qu'elles ne peuvent donner lieu à aucune indétermination. Quant à la valeur de tang o, elle ne pourrait devenir indéterminée que si l'on avait à là (i—1)—( —1)v2 a (i—7) (i= Hro 0. | Or, quand il y a mouvement de translation, e. à d. quand s n'est pas nul, ces deux équations ne peuvent avoir lieu simultanément; en effet, on en tirerait d'a- bord Moe et D Ca C4 m] 1$—1 =1 — t, ou bien ee (ei, et en substituant cette valeur de i" dans l'une des é équa- tions hypothétiques, la seconde par exemple, on aurait mara. )(2—Y2)— = 0; 373 des Sciences de Saint -Petersbourg. 574 de là on conelurait que i=? =i} et par suite s—0, ce qui est contraire à l'hypothése. S'il n'y a eu que rotation, sans translation, les points m et m' se confondant en un seul, les trois indications i, t, i sont égales, et les formules (2) donnent s = 0 , 2 0= — comme cela doit être; dans ce cas, le mouvement de translation n’existant pas, il ne peut y avoir aucune direction pour lui, et par conséquent l'angle o dot nécessairement se présenter sous une forme indéter- minée. | Ainsi, en difinitive, les valeurs de s, o, 4, expri- mées par les formules (2), déterminent complétement, pour une position donnée de l'appareil, la position qu'il à occupée un instant auparavant. Donc aussi, en vertu de ce qui a été dit plus haut, les indications d'un sy- steme de trois roues- planimétriques, roulant sur le plan qui contient la figure, et munies d'un index, suf- fisent pour en évaluer la surface. De cette manière la possibilité théorique d'un pla- nimétre libre se trouve établie. Pour ce qui concerne sa conception mécanique, le systéme des trois roues que nous venons de considérer ne parait pas avanta- geux. La transmission de leurs trois indications et la combinaison de ces derniéres par un moyen mécanique à l'effet d'en conclure la surface cherchée, donnerait probablement lieu à des difficultés qu'on aurait de la peine à surmonter. Aussi, ai-je concu un tout autre systeme de roues planimétriques, systeme au moyen duquel on évite les embarras de cette nature. Mais, comme je l'ai déjà dit au commencement de cet ar- ticle, la construction dont je suis en possession, pré- sente encore quelques détails de mécanisme qu'il serait. bon de soumettre à des essais préalables pour apprécier au juste le jeu de l'appareil. Octobre, 1800. en; Ke 1967 BULLETE BIBLIOGRAPHIQUE. L'Académie a reçu dati] les séances de l'Assemblée Générale du 2 (14) septembre et du 7 (19) octobre 1860 les. ouvrages dont voici les titres: Ilpoxoxxeuie Cmoja Baronor» Pocciiickoi IInepin, 13- Aannoe BB 1857 rozy. Ilpoxouxxenie IV. l-ro anBaps no 31 mapra 1860 r. Con, 1860. 8. tang ọ = 9? 1. OST Ilpnaoxeniag Kb Tpyaanı Pejgaknionmpixs Kommucciü aas cocranJenis ILIoaoxeniit o KPeCTbAHAXB, BbIXOJLSIIHX'b Hat, Kpbuocruoii aasmemwocTH. OT3biBbl YICHOBE, BbI- 3BaHHbBIXB not DyGepuckuxs Konurerorr. T. I, Il, II. (xx. 1 m 2), IV. (kn. 1 u 2). Cn6. 1860. 8. IIoxoxenie Tepckaro l'y6epuckaro Kowmrera 06% yayu- meng 6brra now bnumpmxm KpecTbanp co gebwur npu- Joxeniswu, NPEACTABICHHELIMU Kb Munucrpy Bayrpex- HHX Lk, Teepp. 1859. in-f. IIoxoxenie 06% yayameniu óprra nombulmybuXB KPECTLANP H ABOpOBbIXP Ac Camapckoü ly6epuiu. Cocras- ıennoe Haenaan Kowirrera: Or» Byayaykekaro ybaıa, * Asekcanıpom& IMlumkossıng. Ort, Byryabmuackaro ybsza, Anutpienp Priykossıng. Orb Ipaswrezr- crBa, IOpiews Cauapugbiw p. Camapa. 1859. in-f. IIoa0:xenie o6 yxyunieniu 6prra nom bIuNYbHXE KPecTbähr H ABOpoBbIX' arneü Tyıpckoü l'yoepniu. Cocrapaen- noe Haenawu Kowmrera: baponow» Me. Hepkaco- BbIM'b, Huko1aews Exarmmpru m, Muxaniome Tuxme- HEBBIMT, Herpous CamapunHsıms, xnisews B. Yep- KACCKHME, 6apogown Baaıunipomp «ooms- Menr- aene, Muxauaown bu6nkoBbiwb, JpBonp Kap- Gontepout u Me. IlymKknHBIMB. in-f. IIpoekt» no10xenis 06% ycrpoiicrE Osıra nowbmmubgmo KPecTbAHB eigo eh Dy6epuiu. (Cs 4-MA npir- Jo:keHiamn). in-f. Ilpoekts uouoxenis 06% ycrpoiicrE b 6prra nowbugribuxb xpecrbsmp Cr-Ilerepóyprckoit I'y6epnuim. CocraBıen- HbIÄ Dl'yóepuckmnw» Le az Konrreraws, (Cv 3-MA npnoxeniann). in-f. IIpoekr» mooxenis Boaxiuckató Ty6epuckaro JLgopsn- cxaro Kowmrera, 06% yayyııenin bITa nombinuybuXT Fpecrtapt, (CE 7-10 npnioxeniamn). in-f. Iosoxenie 06% yyumenin 6BITA nowbuirubpmx b KpecTbAHb Caparoscroü l'yGepniu. (C5 8-0 npuaoxesiamn). in-f. [pamba 6azku weraismgeckuxb MocroBP. CocraBurs T. Ilapponz-ae-Monnesnptr. IlepeBoxz CH epan- uysckaro mrra6cm- kaumraga Kopuyca lIuxeneposr IIyreii Cooómenia M. Pep6epra. Cn6. 1860. 4. Ilcropmueckas: 3ammcka o CrpannonpinnHoNb Job rpaea Illepene erepa. CocramieHa mo nopyuenim r. Doten: tesa rpaoa Aunurpis Huxozaepusa ILlepeweresa, Kr natuzecarurbruemy 106m1e10 TATO 3ABEJEHİA rJaB- HbBIMb JIOKTOpOMP. A. TApaeenEp Re, Mocka. 1860. 8. HawarHas KHH£KKA Zi Pasanckoit T'y6epain na 1860 rot, : Pasan». 1860. 8 aBaeuemie 136 Oruera no Bhaonersy Ayxopusıxr Akab IlpasoeaaBHaro uenogbranis, 3a 1858 ro. Cné. ; 1860. 8. ‚Jrenia Bb Unneparoperou OGmecrsb Meropiu n aper, pocreft poccilickux npu Mockonckows YHHBepcHTe- Tb. Ilospexenuoe m3ganie. 1860. Aunpbib — Ion». Kumxka ropas. Mocxga. 1860. 8. 575 Bulletin de l'Académie Impériale 576 Yyeprzia JamuckH, H3XABACMPIA VIureparopekuws Kazan- cm, Yungepcarerowh. 1860. bunn II. Kasanp. 1860. 8. Bberun«s Hnmeparopckaro Procsaro l'eorpaeuseckaro Oëntecrpa, 1860. P 7, 8 n 9. 'The astronomical Journal N° ve (Vol. VI, N° Memoirs of the royal astronomical Society. Yn XXVIL London 1859. 4. Herzberg, Rud. De integralium multiplieium reductione. Halis 1858. 4. Melde, Franz. Über einige krumme Flächen, welche von Ebenen, parallel einer bestimmten Ebene, durch- schnitten, als Durchschnittsfigur einen Kegelschnitt liefern. Marburg 1859. 4. Auth, Eduard. Über die Scheiteltransversalen des sphä- rischen Dreiecks. Marburg 1859. 8. Bjerknes, C. A. Über die geometrische Repräsentation der Gleichungen zwischen zwei veränderlichen reel- len oder complexen Grössen. Christiania 1859. 4. Plantamour; E. Observations astronomiques faites à l'Ob- servatoire de Genéve dans les années 1853 et 1854. XIII? et XIV* séries. Genève 1859. 4. Astronomical observations made during the years 1849 and 1850 at the U. S. Naval Observatory. Washing- ton. 1859. 4. Mémoires de la Société de physique et d'histoire naturelle de Genève. Tome XV. 1 partie. Genève 1859. 4. Abhandlungen der naturforschenden Gesellschaft zu Halle. Originalaufsätze aus dem Gebiete der gesammten Na- turwissenschaften. Band V. Heft 2. Halle 1860. Achter Bericht der Oberhessischen Gesellschaft für Natur- und Heilkunde. Giessen 1860. 8. Réglements de la Société Vaudoise des Sciences naturelles. Lausanne 1859. 8. —Ó de la Société Vaudoise des Sciences naturelles. I. N? 44, 45, 46. Lausanne 1859, 60. 8. Novorum actorum Academiae Caesareae Leopoldino-Caro- linae Naturae Curiosorum Vol. XIX pars MR Vratislaviae et Bonnae. 1842. 4. Novorum actorum Academiae Caesareae Leopolditio-Caro- linae Germanicae naturae curiosorum tomus XXVII. Jenae 1860. 4. Abhandlungen, herausgegeben von der Senckenbergischen Naturforschenden Gesellschaft. 3ter Bd. 1ste Liefer. Frankfurt 1859. 4 Verhandlungen des naturhistorischen Vereines der preus- sischen Rheinlande. Jahrgang 16. (Neue Folge 6ter Band.) Bonn 1859. 8. l4ter. 15ter, l6ter und Liter Jahresbericht der Pollichia, eines naturwissenschaftlichen u der Rheinpfalz. Neustadt a. d. Hardt 1856 — 59. Abhandlungen der naturforschenden ek zu Gör- litz. 9ter Band. Görlitz 1859. 8 Verhandlungen der physicalisch-medicinischen Gesellschaft in Würzburg. 10ter Band. Würzburg 1860. 8. Würzburger Naturwissenschaftliche Zeitschrift. Herausg. von der physik.-medicinischen Ges. Redigirt von H. Müller, A. eg R. Wagner. Bd. I. Heft 1. Würz- burg 1860. Würzburger ce Zeitschr. Herausg. von der physikal.- medic. Ges. Redigirt von H. Bamberger, J. Förster, V. Seanzoni. Bd. I. Heft 1. Würzburg 1860. Nyt Magazin for Naturvidenskaberne. Udgives af den physiographiske Forening i Christiania. 10de Binds 4de Hefte, 11te Binds 1ste Hefte. Christiania 1859. 8. Journal of the Academy of Natural Sciences of Philadel- phia. New Ser. Vol. IV. p. II. Philadelphia 1859. Fol. Proceedings of the Academy of Natural Sciences of Phi- ladelphia. 1859. January — September. Proceedings of the Boston Society of Natural History. Vol. VI. f. 23 — 27. VIL. £.1— 9. Die Fortschritte der Physik im Jahre 1857. Dargestellt von der physik. Ges. zu Berlin. XIII. Jahrg. Red. v. A. Krönig u. O. Hagen. 2. Abth. Berlin 1859. 8. Granville, A. B. The Mineral Springs of Vichy. A sketch of their chemical and physical characters. London 1859. 8 Lamont, Dr. J. Monatliche und jáhrliche Resultate der an der K. Sternwarte bei München in dem 32jährigen Zeitraume 1825 — 1856 angestellten meteorologischen Beobachtungen. IH. Supplementbd. zu den Annalen der Münchener Sternwarte. München 1859. 8. Kreil, K. Jahrbücher der K. K. Central- Anstalt für Me- teorologie und Erdmagnetismus. VI. Band. Jahrg. 1854. Wien 1859. 4. Plantamour, E. Résumé météorologique de l'année 1858 pour Geneve et le Grand St.-Bernard. Genève 1859.8. Magnet. und meteorol Beobachtungen zu Prag. 20. Jahr- gang. 1859. Prag 1860. 4. Lamont, J. Untersuchungen über die Richtung und Stärke des Erdmagnetismus an verschiedenen Puncten des südwestlichen Europa. München 1858. 4 — Untersuchungen über die Richtung und Stärke des Erdmagnetismus in Nord- Deeg? Belgien, Hol- ` land, Dànemark. München 1 Jahrbuch der K. = Geol. MS saut 1860. 11. Jahre. N° 1. Wien Zeitschr. der ee geol. Ges. XI. Bd. 2. und 3. Heft. Berlin 1859. 8. Journal of the Geol. Society of Dublin. Vol. I. p. 3. 4, H, p. 1 — 3, III, IV, V, VI, VII p. 1. 2. 4. 5, VIII p. 1. 2 Dublin 1837 — 59. 8. Memoirs of the geological survey of India. ee I. p. 5, Vol. I. p. 1. Calcutta 1859. 8. ilit D ce NE Tes PL EITEL Te OT Paru le 20 décembre 1850. \ - Bulletin de l'Acad.Jmp. des Sc. T il. V.Bouniakowsky , Sur les Planimetres libres. Fig. 2 Fig. 1 | w a’ >. ` ues a "A4 N Td pt 8 b iR E , 2 Fig.5. a é € Fig.+. k Luth. v A. Munster.