1 T BULLETIN ©: LACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES S'-PETERSBOURG. TOME CINQUIEME. - (Avec 3 Planches et 1 Carte.) Sr.-PÉTERSBOURG, 1863. | Commissionnaires de l'Académie Impériale des sciences: MM. Eggers & Comp., M. Samuel Schmidt, M. Léopold Voss. Prix du volume: 2 Roub. 70 Kop. d'arg. pour la Russie, 3 Thl. de Prusse pour l'étranger. TABLES DES MATIERES. A. TABLE SYSTÉMATIQUE. Le (Les chiffres indiquent les pages du volume.) — SCIENCES MATHÉMATIQUES, PHYSIQUES ET BIOLOGIQUES. MATHÉMATIQUES. Bouniakofsi, Nouvelles considérations sur la théorie des paralléles. 393. E Note sur l’origine des weigh vires et de soustraction ts de Gauss ou de Ze ASTRONOMIE. F. A. Comparaison du Catalogue MA (Robinson) avec celui d'Abo (Argelander). 415 — Struve, O. Observations faites à fe oü le plan des anneaux de Saturne passait par le soleil. 349 — 357. egy > Observations et éléments de la cométe 1861. III. 60 —61. sidérations concernant les observations méridiennes à faire mere dc mee — de Mars, afin de déterminer sa parallaxe. 209 — 2 PHYSIQUE; PHYSIQUE DU GLOBE. Baer (rapporteur d’une Commission ong Steg de MM. Lenz, Hel- ersen, Vessélofski, Step , Kunik et Baer) Sur la prétendue diminution de Kë Zeie de la mer d'Azof. 72—105. — Weisse et Goebel, Nouvelles préalables sur les collections eg portées par le lieutenant Oulski de la mer Caspienne. 265 —: Goebel, Ad. Sur les changements survenus dans le degré de Fa de quelques lacs de la Crimée. — Sur l'existence — ier? niques au Chorasan. 3: et Tinine, zu sur = lie deM. Chandor. ; téorologiques faites en 1847 9 dans fC Së Fritzsche, J. Recherches sur de .. (septième continuation). 1 —21 Goebel, Ad. pss uin qp 08 de — 299. un foyer de phénoménes volca- | Mises dans 1e Grand eta par 1 D | Geebel, Ad. Sur la coutume qui existe e en Perse de manger cer- taines substances SC et rege avec l'analyse chi- mique is deux de c s. 398 — Analyse chimique de m os de ' Taft en Perse (province 5. d'Oesel. II. Sur le porphyre i de H porphyre rouge de Halle. IV. Marne de Zawadofka. V. Limo- nite de Staelenhof (Paixt) pres de Pernau. Zinine, N. Sur le Hydrobenzoine, produit de l'action wie hydrogène sur l'huile des amandes amères. 21 — — Sur le benzoin EN es; par l’action de l’hydrogène sur le benzoin. 529 — MINERALOGIE ET GEOLOGIE. SE foyer des phénoménes E Goebel, Sur l'existence Bun ige ae Far au Chorasan. 328 — ; Helmersen, G. de. La colonne james à St.-Pétersbourg. 273 — 289. MEERE Notice sur le Kotchoubeite, nouvelle espéce de Clino- chlore. 369 — 372. — Notice sur la forme E et les angles de d 5. ZOOLOGIE. ny Baer, K. E. de, Supplément au mémoire sur un projet etd pliss dans i : IV ANATOMIE ET PHYSIOLOGIE. K. E. de, Sur les nouvelles acquisitions du Cabinet craniolo- gique de TAcadémi e pendant les années 1860 et 1861. 67—72. emus Sur co ao cas rares d’anomalie dans 1 à posi- tion des ae adultes. 49 — Prix ARE: 106 — PHILOLOGIE, HISTOIRE ET SCIENCES POLITIQUES. Brosset, M. Sur les couvents arméniens d'Haghbat et de Sanahin. ctivité littéraire des Géorgiens et des Arméniens, en Russie, en Transcaucasie et en Crimée. 39 — et Kunik. Notice sur deux inscriptions s eunéiformes, découvertes par M. Kastner dans l'Arménie russe. — Notice sur l'historien l'arménien Thoma Ardzr , B. De arabica ouni. 538 Novi Testamenti Wegen in Imperiali Biblio- . theca publica Petropolitana asserv i — Rapport sur un ouvrage de M. Melgoun af. CH pour objet la & 5—498. — 5 — Mapa Notice sur le chrysobulle, octroyé par Léon V, oi d'Arménie, aux Siciliens, en 1331. 375 — 387. SZ P: e sur les inscriptions cunéiformes, trouvées par M. Kastner. Nauck, A. Sur un mémoire de M. J. Th. Struve, intitulé: «Novae ti Smyrnaei Posthomerica». 476:— 492. , Dr. W. Rapport sur un voyage fait dans l'Altat pendant l'été de l'année 1861. 584 — 537. Rosny, Léon de. Rapport sur le Dictionnaire japonais - russe de Gochkiévitch. 1— 7. Schiefner, A. Sur Kaleva et les Kalevingiens. 184 — 188. — Sur les grands ge de Buddhistes. 299 — 313 — Proverbes ossètes. 43 — 453. Geng t bes ossétes. 492—495. p ur une collection d'antiquités provenant du gouver- nement d'Olonets. 554 — 558. —Q r J. e? les annales de la Société du Musée IL anien rt sur un voyage fait dans le courant de Pété de 1862 en. vue d'études se 465 — 470. Abbacum, le P., est invité à examiner un travail de M. Makhof. 195. Abieh envoie un mémoire intitulé: est une ile qui s'est oe au at 1862 sur la mer Cas Académie de Sciences de eM sollicite l'envoi "à quelques publications de l'Académie. 5 — médico - chirurgicale, dite lorate d'un ouvrage de M. | midof. 42. E Stanislas pre une lettre relative au ——— sanscrit- i ar MM. Burnouf et Leupol. 4 Administration Sëtze prés du St.-Synode, envoie un ouvrage en langue e géorgienne. Ahlquist obtient un prix Dém ido f. Albrecht en parvenir des objets d'histoire naturelle du Japon. 43. 454. 524. Aleoometrie, v. Kupffer. Alexandrit, v. Kokcharof. Anabaseae, v. Ruprecht. . Aniline. Matiéres colorantes tirées de l'Aniline. 514. Antiquités orcusce v. Baer et Schiefner. — égyptiennes, v. E Stephani Ardzrouni, v. gree Argenti, v. Somof. Asa Gray élu — correspondant. 569. Astrampsyque, v. nik. Athanase, Msgr. Pacherique d'Astrakhan, envoie deux objets trou- vés ere? e aux environs de Piatigorsk. 207 Auerbach cive un deen en plätre d'un móléorolithé, ‘trouvé prés de Sarepta. 120. 201. Bache, Alexandre, élu membre correspondant. 44. fait hommage | d'un ouvrage me recommande un travail de M. Marcusen Sur les gen: .. 519. ré sss E) Naht, + eh. n . Lenz, Hel- ci, Stepbani, Kunik S wer Sur la : une Charriére et de deux ouvrages admis au XXXI* concours Dé- | B. TABLE ALPHABÉTIQUE. s (Les chiffres indiquent les pages du volume.) Baer lit un rapport destiné au Bulletin Sur Je congrès d'anthropolo- tenu à Göttingue. 117. — offre pour le Musée zoologique an sugoir d'une espéce d'un Calmar énorme, recu de M. Steenstrup. 196. pport sur la collection, regue par l'Académie, de divers pro- rs amassés par les officiers occupés à la levée de la mer Caspienne. — recommande une notice de M. Weisse. 200. — autorisé à ire, avec M. Radde, un voyage scientifique aux pays riverains de la mer d'Azof, 200. — propose de solliciter la coopération du Département médical du Ministére de l'Intérieur pour compléter le Cabinet cranio- logique. 202. — élu membre honoraire pd la Société de physique et d'économie de la Prusse orientale. — Proposition Mines à "ss FRE de la € sous le rap- port de l'histoire y ese des races humai . 522. | Bessel, v. Toise Bestoujef: — Weisse et Goebel. N s sur "n ouium faites par le lieutenant Oulski dans la mer Caspienne. 265. — élu membre honoraire de l'Académie des sciences de Harlem. 363. — Membre de la — €— la question des Musées. 454. — admis à la retraite du service de l'Académie. 519. nommé membre honoraire de l'Académie. 522. 568. n» — communique une lettre de M. le Dr Arthas Baron Sass, rela- tive à la physique de la mer Baltique. 566. d'huitres artificiels, v. (Mà Ke Barlow, associé honoraire étranger 7 Bataline obtient une mention honorable: -— ëng obtient le „m de man ap — v. Schiefner. Bergmann, v. Jacobi. un rie vid municipale de Riga. 206. — un e en- voi. 456. Bertheloz et Péan de St.-Gilles font hommage du u -Rioumine obtient accès aux Ar ps Rédacteur du recueil = "Redon. 36. VI Commissaire pour l'appréciation des ouvrages admis aux 71. h. L. W., fait hommage de quatre de ses ouvrages. 119. Blessig, v. Brandt. Bóhtfür remercie pour un envoi de publications de l'Académie, destiné à la Bibliothéque municipale de — — relative à la fondation d'un recuëil pério- estiné à faire connaitre, en langue russe, les résultats Fi travaux de PAcadém mie — recommande un travail de M. "Charles Bruce, sur le texte de Nala et Damaianti. — Membre de la Commission chargée d'examiner un projet de publication d'un manuel à l'usage de ceux, qui s'intéressent aux études ethnographiques. 116 — élu membre de la Société philosophique américaine à Phila- delphie. 196. — Commissaire pour un mémoire de M. Tietz. 199. 202. — Membre de la Commission chargée paon un projet relatif > rt de l'histoire pri- = chargé de faire dresser le devis des frais de publication d'une série d'articles en langue kalmouque. 361. 461. — Membre de la Commission chargée d'examiner un mémoire de M. Davy dof. ni 51 et tiques à exécuter par M. le Prof. Schleicher. 526. ` S. e Prince Lucien, est at à reproc ee ses dans le t. II des oeuvres de Sjögren, . II — XIX de l'Evangile selon St.- Matthieu d obtient un prix Démidof. 360. — y. Kunik. ofski. Proposition relative à ist fondation d'un recueil pério- mu destiné à faire connaitre, en langue russe, les résultats des travaux de l'Académie. 36. — _ de la Commission chargée de proposer un candidat la place vacante de Directeur de l'Observatoire Central Kicolas. 111. 114. — recommande une notice faisant suite au mémoire de M. Min- ding: Sur s équations différentielles de premier ordre avec deux Sala: 113. — Commissaire pour une proposition n de M. Danilefski, concer- . mant la ^ russe qu'il a faite de l'algébre d'Euler. 117. Bapport. — Membre de la Commission chargée de préparer une liste de candidats à une vacante d'académicien ordinai pour PAstronomie. 117. — nommé inspecteur général de l'enseignement des Mathéma- tiques dans les établissements militaires d'instruction. — pra iin sur les planim considérations sur Sirènes (Sirenia edid S ail de M. Strauch, intitulé: Essai d'une | . 96. | k, Proposition relative a des travaux Pagie E 205. | animètres inventés par M. Karnitzki. 364. la théorie des parallèles. Brandt, J. F. recommande un travail de M. Paulson Sur le diplo- toon paradoxum, 41. Membre de la m chargée de décerner lex prix au XXXI* Démidof. soumet un projet "n toy age dans la Russie méridionale, 200. — recommande une notice de M. Morawitz, dengt Vorläufige Diagnosen neuer Coleopteren aus Siid-Ost-Sibiri . 203. Membre de la Commission chargée d'examiner un projet rela- tif à l'exploration de la Russie sous le rapport de. l'histoire Leer ini des races humaines. 204. 522. onfirmé e u. d'Académicien de l'Académie médico-chi- waar a. un travail de M. Morawitz, intitulé: Zur Kennt- niss der Küferfauna Südost- Sibiriens, insbesondere des Amur- andes. 258. — recommande un travail de M. le D" Blessig: Sur les er tères du Sud-Est de la Sibérie, et particulièrement du pays de l'Amour. 363. d — recommande un travail de M. A. Strauch, intitulé: Chelonolo- gische Studien. 364. Membre de la Commission pour la question des Musées, 454. 22. — reçoit copie d'une série de données sur les grands mammifères du sol gelé d = Sibérie. 459. 524. chargé de l'e d'échantillons d'insectes, qui ont ravagé les plantations d betteraves au gouv. Tchernigof. 463. cf. 514. — recommande un travail de M. Morawitz, intitulé: prive zur Küferfauna der en Jesso. 524. . E l'un mémoire sur le genre "Be, 508. : — Bemerkungen über die Verbreitung dign Pry Se Së 558 — produit la liste des doubles du Musée zoologique, qu'il à ex- pédiés au Musée publique de Moscou. 566. — De Dinotheriorum genere Eiephoutinbivm familiae adjungendo. 67 Brasehmann fait hommage d'un mémoire. 204. Bremer obtient un congé. 272. Brockhaus sollicite Penvoi d'un corps de types Pehlevi. 463. Brosset propose l'admission au Bulletin du rapport de M. Léon de Rosny sur le Dictionnaire japonais-russe de M. Gochkié- vitch. 37. — Détermination d'une monnaie envoyée par M. le Prince. Ba- ratof. 40. EC. a présente a —€— du premier volume du Voyage du P. Sar- u Grande-Arménie. 44. — propose Pacquisition, pour le Musée asiatique, d'un manuscrit nien. — Proposition relative à à la place vacante dadjoint dans la Classe historico-philologique. 4€ — Membre de la Commission. See de l'examen des ouvrages arof. 108. oriques, spese au Vis concours des prix Ou Commission e de concernant | à dede: par l'Académie pour sa col- - lection E 366. é littéraire des Géorgiens et des Moms en Russie, en Transcancasie et en Crimée. 393. — et Kunik. Notice sur deux i par M. Kastner dans l'Arm 2 — pr pour les Mémoires de Fe une descripti digée en russe, par le P. Jean de Crimée, des consenta orm. niens d' Haghbat et de Sanahin. 456. ’ faire une e proposition Brosset présente une traduction qu'il a préparée de l Histoire de Siounie par Stéphanos Orbélian, 516. — propose l'acquisition d'un manuscrit arménien. 516. — Notice sur Vhistorien arménien Thoma Ardzrouni. 538. Bruce, v. Böhtlingk. Brun offre plusieurs ouvrages ke le Musée Ee 518. Brunn, Henry, élu membre ci o Bruns fait omaa d'un L 1 ‘accompagné d'un instrument de dant. 569. — ` Burg, chevalier de, adresse un ouvrage. 462. Burnouf et Leupol, v. Académie Stanisias. Bystrof envoie une ancienne cotte de mailles et un casque en fer. „524 Cabinet eraniologique. Nouvelles a 43. M. le Ministre de l'Intérieur ordonne des mesures pour doter ce cabinet de cranes - de Gm nationalités. pon S Elmar, v Captivos, Mieres dans l'Oural. 114. Chandor, v. Fritzsche et Zinine, et Jaco Charmoy adresse des lettres, relatives à sa m du Chéref- Nàmeh. 457. 570. Charriére, v. Académie Médico-Chirurgicale. Chasles, Michel, élu ed correspondant. 44. 359. Chélonologie, v. Bra Chems-eddin Dimechki, v. eod Cheref-nämeh, v. Charmoy. Chevalier, Michel, élu membre Geisen 44. 196. Chevreul fait hommage de deux ouvrages Chedzke. Résultats fournis par des NEE concernant l'effet des montagnes sur la direction du fil à plomb. 197. Chwolson obtient une mention honorable. 361. Claus, Charles, élu membre correspondant. 44. 118. offre des pré- parations chimiques. à ibid. Colonne Alexandre, v. Helmersen. Cométe, grande, de 1861, v. O. Struve. Cométe 1861 III, v. Winnecke. Comité royal d'histoire nationale de Turin. Ginslaics nine _ distribution des «Monumenta historiae patriae». — central de statistique, obtient communication des Bei de lieux habités de plusieurs gouvernements. 519. 570. — scientifique de la marine, adresse un ouvrage de M. Souteo- voi. 570. chargée de mettre à exécution le projet d'un recueil T périodiq russe de l'Académie: MM. Biliarski, Vessélofski, ; Pérévostehikof, Grot et Kunik. 37. gée de l'examen des ouvrages dramati admis, au VI* rs des prix Ouvarof: MM. Grot, Biliarski, Pletnef, iko, it ns Sreznefski, Véliaminof-Zer- la es historiques, admis au rosset, Véliaminof. 108. un candidat pour la ae vacante de Di- Central N igolas: MM. Bouniakofski, un manuel à l'u- | é ‘ethn ographiques: hieiner et Salami ncours Dé- ` mann, Kunik, Schiefner(116. ), Brandt, Lenz, Zinine, Kokcharof. 118. 194. | Commission chargée de décerner les prix au XXXI¢ c midof: MM. Wiedem m pour la réorganisation, proposée par M. Goussef, de l'obser- vatoire de Vilna: MM. Ku HR FER etStruve. 121. 201.272. — chargée de l'examen de Fa collection Firkovitch. Rapport. 194. cf. 357. des o ouvrages E carter, Kunik, Biliarski, Gros — chargée d'examiner un plan général d'observations sur le ma- gnétisme terrestre en Russie. MM. Lenz, Struve et Kupffer. GC 205. = chargée d'examiner un projet relatif à l'exploration de la Bus- siesous le rapport de l'histoire primitive des races hu : . Baer, Brandt, Béhtlingk, Wiedemann, Schiefner. 204. 522. — pour l'observation de l'intensité de la pesanteur: MM. Kupf- fer, Lenz, Jacobi et Struve. 204. et Savitch. 462. — chargée de faire une proposition relative au mode d'indemnité à proposer par l'Académie pour sa collection dp gri: MM. Brosset, Dorn, Kunik et Véliaminof- Zern — chargée d'examiner un mémoire de M. Dav ydof: Ge Bóht- lingk, Wiedemann et Schiefner. 516. 518. — chargée d'examiner la question de savoir, si l'on peut ren les Musée plus accessibles au public: MM. Baer, Brandt Helmersen, Ruprecht et Schrenck. 522. 566. — saree de deng de ouvrages dramatiques, admis au VII* x Ou : MM. Biliarski, “Grek Sreznef- Ei Nikitenko, Pletnef, Véliaminof- Zernof et Vosto- kof. 5 — chargée de l'examen des ouvrages historiques, admis au VII* concours des prix Ouvarof: MM. Oustrialof, Kunik, Grot, ET TEE et Nikitenko. Concours Démidof et Ouvarof, v. Commission ga oh RE des naturalistes et médecins de l'Allemagne. ulaire du Comité Zo von der Gabelentz obtient le prét de deux ouvrages mandjous. Conseil d'éducation de Bâle. Douze exemplaires des Opera postuma L. Euleri sont mis à sa angen Cureton élu membre correspondant. 5 Danilefski, v. Bouniakofski. Daubrée, oe? M membre correspondant, 44. Davydof, v. C uo Démidof, v. ade et Prix. S Derschau, N. de. Lettre sur Fadaptstion, à à l'anémométre d'un régi- strateur automatique. mmage don. ouvrage. 459. Destounis, v. Kuni k. Dikolenko, v. Somof et Savitch. Diplozoon paradoxum, v. Brandt. Se Dorn. Commissaire pone » iem d'un travail de M. Orchansk = sur le Talmud. 39 p t Y ‘élémentaires « en Ii tare et arabe. 516. 527. VIII 523 10. Doub roti Membre de la Commission chargée de l'examen des ou- es s dramatiques, admis au VI^ concours des prix Ouvarof. Dern. Commissaire pour un travail adressé par M. le Dr. Volck. 25. cf. 5 membre correspondant. 569. / Droit desen? des annonces particuliéres, accordé à tous les journaux de l'empire. 362. Duhamel, M. le Général, addresse le dessin d'un vase en cuivre, trouvé ers en steppe des Kirghises. 271. Emin, v. Bros Expéditions egen en Russie. 198. 199. 200. 204. Firkoviteh, v. Commission. Flor obtient une Soen honorable. 360. Flux et reflux de la mer Blanche, v. Lenz et Ku Fritzsehze, J. Recherches sur les semences du A pone (Sep- tiéme continuation) 12. — et Zinine, Commissaires pour un appareil, inventé par M. Chan- dor, pour la fabrication du gaz d'éclairage. 42. cf. 205. 313. — obtient un congé. 202. 455. — invité par M. le Ministre des Finances à prendre part aux tra- vaux d'une wort nommée pour l'examen du systéme des impóts sur le sel. t don de quelques minerais. 514. — lit la premiere partie d'un rapport sur son voyage d l'étranger. 514. — — dépose sur le Bureau une copie du rapport quil a adressé à M. le e des Finances sur la ae qui régit l'in wer en E 514. ` Fuss, N ercie P voie un Sege de météorolithe. 120. Focus aeu qiii d'un ouvrage. 515. Goehkiéviteh, v. Rosny. — Goebel, Ad. Analyses chimiques des os de la Rhytina. 188. — Sur les changements survenus dans le degré de salure de quelques lacs de la Crimée. 290. — Sur ee supposée d'un foyer des —— volcaniques au Chorasan. 328. — Sur la coutume qui existe en Perse de manger certaines substances argilleuses et calcaires, avec l'analyse chimique de deux de ces minerais. — L anale chaises de la zinconise de Taft en Perse ( province de j ` Jesd ), et remarques sur sa formation nn 407. — N tices chimiques et erum I. Epsomite de l'ile d'Oesel. 1I. Sur le porp! de Halle. ui Silex du porphyre rouge nee i Mni: de Me (Puit zt) "o e est mise à 1a disposition de Académie pour l'envoi de 25 exemplaires des ; ot AER? | Gruber, W. Sur quelques cas rares d'anomalie dans ia position des intestins = des adultes. 49. Guédéonof, v. Kunik Hamel fait Salades de son opuscule: Bishop Watson and the electric telegraph. 41. écédé. 514. Hansen fait hommage d'un ouvrage. 462. attala élu membre correspondant. 569. lielmersen, G. de. Notice sur la Colonne Alexandre. 36. met sous les yeux de la Classe la collection den météorolithes du Musée minéralogique, nouvellement mise en ordre et cata- loguée par M. Góbel. 43. lit deux notices Sur les résultats du forage d'un puits artésien à St.- Pétersbourg. 118. 565. autorisé à faire un voyage scientifique aux cótes du lac Peipus. 200. 365. récommande une notice de M. A. ee Sur la composition de l'eau des lacs salants de la Crimée. 204. La colonne Alexandre à St. Péteri 273. Membre de la Commission pour la question des Musées. 454, 522. Commissaire pour l'examen = deux cartes géologiques, dres- sées par M. Wagner. 459. pre maroc pour un air de M. Soukhtchinski. 463. | u cmm ndm de M. Goebel. mman ail de M. le D’ A. d SE Sur les Si Laien e un Gegen intitulé: Die Geologie in Russland. 524. un ouvrage de X le Général Hofmann sur lOu- T r recommande un travail dé M. Hegt Disave, intitulé: Die Eege und der Rapakivi. Ein Beitrag zur nüheren Kennt- niss des Finnlündischen Granits. 567. aer. Henzen remercie pour sa nomination à à une place de membre corres- Hermite fait focai de oe mémoires. 41. Hofmann, v. Helmersen t Holtermann envoie deux pean d'animaux et fait savoir, que M. West mann s’est chargé os faire des observations météorolo, à Blagovöstchensk. 4 Hübner obtient une mer honorable. 361- Hydrobenzoine, v. Zinine. Indelieato fait hommage d'une ure. 208. Inseriptions cunéiformes, v. Brosset, Kunik, Institution hydrographique de la cem es ouvrage. 566. en 4 Jacobi, M. H. et Lenz. Com: missaires pour une notice o de ma der. 109. 199. a SC i A* oc 9» ava xa e "NS Ta Commision change NE qe listo de A une place vacante vacante d'académicien ordinaire pour r e 117. SC de 1 em i de "Se ? Membre d'une Gage me au Ministère de la Marino, examiner une Ce de M. Chandor. 205. IX Jacobi et Lenz et Zë Ped un appareil aéronautique de Mac Donnelly. 5 — — Commissires eg l'examen d'un paratonnerre, inventé par M. Orlofski. 568. Jaenisch, Hommage d'un ouvrage sur le jeu d'échecs. 109. Jean de Crimée, v. Brosse cer di G. ppd relstita. À ses recherches sur la théorie du . 109. disent 2 de Liboucha, > Kunik. Kalevala, v. Schiefne Karataief obtient une Mia honorable. 261. — f Karnitski, v. B Bouniakofski. Kästner engagé à copier pour l'Académie une inscription cunéi- ge découverte par lui. 456. 528. 570. Kepler, v. 0. Struve. Khanykof o offre à l'Académie quelques antiquités M unes 45. , Une — lui est décernée. Kirehhof ow mbre correspondant. 569. Kirghise- islinsquo, langue, v. Véliaminof-Zernof. Kleist. Note relative à une méthode, employée en Prusse, pour dé- barasser les sangsues du sang qu'elles ont sucé. 515 Kóhneke, Otto, envoie des photographies, produites sans chlorure d'argent et fixées sans le secours du sulfate de natron. 119, Kokeharof. Commissaire pour un ouvrage de M. Zejszner. 42. . 110 ES — concernant deux Captivos, trouves dans l’Ou- ral. 1 annonce | qu on A trouvé dans la partie orange de l'Oural un cristal d’euclase de grosseur extraordinai bid. Membre de la Commission ne e de repre les prix au XXXI* concours Démidof. presento et lit une ee de l'Alezandrit. 199. mage d'un ouvrage. “DER sur le Kotchoubeite, nouenife espèce de Clinochlore. 369. Notice sur la forme cristalline et les angles de l’ Hydrargillite. 372. fait hommage d’un ouvrage. 458. ae son avis sur un ouvrage de M. Des Cloiseaux. 459. :. et Kupffer. Commissaires pour peus d'une notice, adressée pee Steinfeld. 524. ` ` SE tan , v. Jacobi. membre hanersiré = iir statistique du gouv. ds la Tauride. 118. : eie esplieasf de La carte St.- Pét = gs a e ethnographique du gouvernement de Ee Zimse. 357. voie différents | Ae kat ie baron M. de, obtient un prix Démidof. 360. — v. Kunik. : SY. Bouniakofski nt honorable. 36 f-Bezborodko, le de Nicolas, aga le prix, fondé aphie du Chancelier Prince Be à la sedge str d'Académicien | pour eeneg 205. membre correspondant. — offre quelques préparations du nouveau métal Thallium. "E. eg relative à la fondation d'un recueil périodique | destiné à faire connaître, en Don ruse, les résukats des | travaux de l'Académie. 36. — Membre de la Commission c hargée de. mettre à exécution le Académie. projet d'un recueil périodique russe de D 5.37: — litu un rapport sur des monnaies trouvées en Lithuanie dans de la Couronne. 45. zbo- | un Kunik. Membre de la Commission chargée de l'examen des ouvrages historiques, admis au VI® concours des prix Ouvarof. 108. — Membre de la Commission des prix Démidof. 116. -> recommande un travail de M. Guédéonof, intitulé: Ompowexu U35 UZCATHOOGAHIU o BAPAMNCCK 6onpocrm . 8. Sur la ehronographie russe-livonienne de M. Bonnell. 338. Communication relative aux inscriptions tumulaires de la col- lection Firkovitch. présente les deux prémiers chapitres d’un article intitulé: Cnops o nodaunnoemn Cyda Moyun u Kpasedsoperoü Pykonucu. 363. — présente une traduction, faite par M. Destounis, de diffé- rents actes des E de Constantinople. 365. — propose de charger M. Bonnell d'un travail sur la chrono graphie du gat duché de Lithuanie. 365. Membre a Commission chargée de faire une proposition con Ped Vi ndemnité à demander i l'Académie pour sa collection égyptienne. 366. — Proposition relative aux nouvelles v gres de la section russe de la Bibliothèque de l'Académi — propose des mesures pour rendre visos i au publie les ou- vrages, tant imprimés que manuscrits, de feu M. Boutkof. 455. Commissaire pour un manuscrit polonais, adressé par M. le Baron Korff et contenant un journal du siege de Pskof par Stephan Batori. 457 — fait parvenir au général Roudnef geck indications relatives à l'ancienne topographie de Novgorod. 4 — EUR gé d'un rapport sur des monnaies, Goeres à Vilna. 461. 516. — prie de pe obtenir le prêt d’un manuscrit, attribué à Astram- psyque Kol et Schiefner, Proposition relative à des travaux lin- guistiques à exécuter par M. le Prof. Schleicher. 526. E recommande un travail de e Zacharise v. Lingenthal. 569. ai vées dans le gouvernement Ann a e de Podolie. 570. — Commissaire pour 1* A X Wo. d ccr mis au had concours avaret. 571. EE | — v. Bross pase cue T M ' élu Se correspondánt 08 Kupffer. P Seas ces concernant Diener? | de ces propositions. 108. . — Membre de la Commission dde do proposer un candidat pour la place Se de Directeur. de ee — eer 111. 114. ssaire pour un projet, soumis par M. Goussef, concer- nant nes construction d'un nouvel feci pour COMME astronomique de Vilna. 121. 201. — soumet un plan ne heine sur le Ter, es MM. Lenz , Struve e Kapf- — ne en _ ‘Montes de ia Commission pour l'observation de l'intensité la pesanteur. 204. — chargé d'une mission scientifique en Aegis 455. i traduction russe de = ouvre i va o Lm Léon um = 4'Armánis, ona Stan e 1831- 35. se Lenz, E. Sur les observations météorologiques faites pendant les an- nées 1847 — 1849 sur l'Océan Atlantique et le'Grand Océan par le Dr Ed. Lenz. 85. 129 — Proposition relative à la fondation d'un recueil périodique destiné à faire connaitre, en langue russe, les résultats des travaux de l'Académie. 36. — E. et Jacobi. Commissaires pour une notice de M. fe — Das Ungeniigende der jetzigen Methode der Tiefenm Vervollkommnung derselben mit Hiilfe der Rieciriet- — Commissaire pour une note de M. Thibaut. 110. 198, — Membre d'une Commission chargée d'examiner différents sys- témes de chauffage. 111. 524 — Membre de la Commission chargée de proposer un candidat pour la pa vacante de Directeur de l'Observatoire Central Nicolas. 1 — Membre »" la Commission chargée de préparer une liste de candidats à une place vacante d'académicien ordinaire pour PAstronomie. 117. — nn un travail de M. Rob. Lenz sur la répartition ére du magnétisme terrestre dans la partie septentrio- tis du golfe de Finlande. 117. — Membre de la Commission un de decerner les prix au XXXI* concours fapiens — et Kupffer. Rapport sur un ae de M. Zaroubine, consta- Raeren d P période diurne dans le flux et reflux de = mer Blanche. 119. ommissaire pour un proj nant la eonstruction d'un nouvel édifice pour PObsery . astronomique d dm 3a. 201. 272. — Membre de la ! aissior d'examiner un plan gé mére CES (observations sur vu TE pa guit terr terrestre en Russie. E — Proposition relative à des observations à faire sur l'intensité . de la pesanteur. 204. . — recommande une notice de M. Goebel, intitulée: Ueber das a barar Molluskengattungen des Caspisees und An- über die B pte due Salzgehaltes im eme N Schalensubstanz. .— Steeg: et lit un mémoire, intitulé Betrachtungen über Ven- od in unsern Klimaten. — et Jacobi chargés d'examiner un appareil aéronautique de Mac Donnelly. 520. 565. — chargé de l'examen d'une invention de M. Ossofski. 566. — et Jatobi. Commissaires pour l'examen d'un paratonnerre, in- | venté par M. Orlofski. 568. Leonhard membre correspondant, décédé. 113. g P. Notice sur cunéife 481. j ] ormes. Leuckart, Rudolph, élu -e un 44. 359. Lichar ku verbr; e sur la croissance > du di em de ge Russie. 40. 113. 199. ut Mac Donnelly, vy. Lenz et isi zg obi. Bien et des travaux relatifs à la langue et au pays du Japon. FA Sinaï, v. Norof. writ de Königinhof, v. K unik. i Eee et empruntés. 40. 42. 45. 46. 110. 113. 115. 118. pond: re sur le — 515. 517. ies candidus. 5 et, soumis par M. Goussef, concer- atoire | m ommage d 200. 205. | — lit la seconde parte de ses études sur — vefte et lit un mémoire ayant pour titre: Ueber die feinere Structur a. 567. Ogorodnikof. zeen prétendue du probléme de la qua | — F. A. Comparaison du Catalogue d' Armagh ( Robinson) avee ce- d' Abo ( Argelander J. 415. rt go Struve. X Mémoires russes de l'Académie, seront continués en 1863 461. Mendeleief obtient un prix Démidof. 360. 362. Mer d'Asof. Prétendue mpa Pi sa profondeur, v. Baer. Mérian remercie pour un envoi. Météorolithe, v. Auerbach et oi Middendorff présente un travail Sur la végétation de la Sibérie. 564. — demande et obtient un congé. 202. 206. — fait une Ges amer verbale sur les essais d'amélioration e la race chevaline en Livonie. 565. Minding adress une lettre relative à l'impression de son ouvrage ntégration "e équations différentielles. 455. — v. B Ses frs Mironof, Basile, pi un travail. 454 Moratchefski. Traduction des St. -Evangiles dans le dialecte de la Petite-Russie. 362. Morawitz. Pe FRE préalables de Coléoptéres nouveaux du sud-est . 231. — Diagnoses gréstabtes de quelques Carabicides, envoyés de Hako- dade. 321. — Auteur d’une notice sur les insectes qui ont ravagé les planta- tions de betteraves au gouvernement de Tchernigof. 514. — v. Brandt. Mormyres, v. Baer. ` Murchison. gege d'un opuscule géologique. 109. Musées de l'Académie. Commission chargée d'examiner la question de savoir, si l'on peut rendre les Musées de l'Académie plus accessibles au public: MM. Bart Brandt, Helmersen et Ruprecht. 454. 460. Nala et esch v. Bóhtlingk. E c une édition, soie Qu hui, de ls. 2 agédie de Sophocle: Oedipe à Colone. 37. ue Euripide. e. 115. — fait hommage d'un volume de Sophocle qu'il a publié. 456. — Sur un mémoire de M. J. Th. Struve, intitulé: Novae curae in in Smyrna aei Posthomerica. 476. noire sur le mouvement perpétuel. 42. Nébuleuse de Hind, v. O. irure. Névostrouief, Capiton, élu membre correspondant. 44. 116. Nikitenko lit, aux seances annuelles publiques, des exposés des tra- vaux de la Classe de la langue et de la littérature russe pour les années 1861 et 1862. 43. 508. — Membre de la Commission chargée de eren des ouvrages dramatiques, admis au VI^ concours des pri Ouvarof. 108. Bienes mc pour eer des S admis au VII urs Ouvarof. 571. i Noblié, v E Jae fait don d'une tête de Pristis antiquorum. 515. — offre une boite avec de la manne du Sinai. 565. Norof, Sophie, soumet une solution prétendue de la quadrature du cercle. 198. Observations météorologiques envoyées. 117. 121. 201. eum Central Nicolas. Confirmation du nouveau règlement. [er élu adjoint pour la Physiologie. 111. 114. 194. 359. 362. des Roy bei den Krebsen, besonders beim Pa- linurus locus le. 521. Orchanski, v. Dorn. Orlofski, v. Lenz et Jacobi. MEE Vt PON ET eer OL CSS EMEN ee XI Ossofski, v. L — “décédé. 108. p Y. Qude, igi à v. Schiefner. Oulski, v. Baer et Helmersen. Oustrialof, Commissaire pour Hon des €— oo admis aux VIS et au VIIe concours Ouvarof. 108. 5 Ouvarof, v. Commission. Ouvrages achevés à a e 39. 41. 109. 113. 115. 117. 194. 198. 200. 202. 204. 271. 362. 363. 364. 365. 462. 567. ga 569. — offerts. 37. 40. 41. 42. 109. 110. 115. 119. 199. 200. . 859. 363. 456. 458. 462. 515. 516. 518. 566. 569. Ovérine envoie des plantes séchées, récueillies par lui au Caucase 205. 271. Paerisades, v. Stephan Pagès, Léon, fait oe de la première livraison de son Diction- naire japonais-frangais. 207. Palinurus locusta, v. Ofsiannikof. v. Steven. Parallaxe de Mars, v. Winnecke. Paratonnerre, v. Lenz et Jacobi. Paswary, v. Dorn, Goussef. Patcanian obtient, pour ses travaux sur l'Arménie, l'expression de la satisfaction de S. M. l'Empereur. 358. x ir * dae 5 am demande à être porté sur la liste des candidats à e place de membre AES Te Pan à de Saint- Gilles, v. si Peganum Harmala, v. Fri mus - ne dans a Chien de la langue et de la littérature Pérévostehiket, Membre de la Commission chargée de mettre à exé- cution le projet d'un recueil périodique russe de l'Académie. 87. Phénomènes volcaniques au Chorasan, v. Goebel. ie, v. Kühnke. Pletnef. coutume pour l'appréciation des ouvrages dramatiques, et VII? concours des prix Ag gri 108. 571. D membre correspondant. 44. 1 Popof se déclare = à envoyer à l'Académie les antiquités qui au- raient été trouvées par ses agents dans la steppe des Kirghises. ief. Nouvelles dispositions concernant les intéréts du capital de ce prix. 108, — Carpi. L'Académie pontificale des Nuovi Lincei le programme e question, mise au concours de ce concours. > . L'université de DO M Miis de | uvrages admis à ce concours. 42. —— i een endis ied pour reme concours. 1 artésien à ! : e . Helmersen. ` put Dione du v Jose À D vol. XXIII du | russischen Reichs. 36. Rapakivi, v. Helmersen. Rauch offre une belle édition de Pline le Naturaliste. 204. — offre cinq monnaies en argent. 570. Reinaud fait hommage d'un ouvrage. 115. Rhytina, v. E et Goebel. Rklitzki, v. Pri € obtient un prix Démidof. 360. Roma Sur un s foam MI HN, por fequi "rit v. Kokch m ciem Ce Ge sur le Dictionnaire japuatisitunbe de Goch- tch. 1. cf, Brosset. Roudnef, v v. prid Rouher, M. le Ministre, envoie neuf volumes de la collecti de la Statistique générale de la France. 118. Ruprecht, Fr. Rapport préalable sur son voyage au Caucase. 25. — zn verbal des résultats de son voyage au Daghestan. 36. — eek un travail + M. le Prof. Bunge, intitulé: Ana-. basearum revisio. 41. 35 — e - ET partie e^ la Relation de son voyage botanique = egen ged i PEA pour la question des Musées. 454. 522. = ge et lit un travail intitulé: Barometrische Hóhenbestim- en im Caucasus, ausgeführt in den Jahren 1860 und 1861. 567. Sabler. n sur le projet, soumis par - — d'une réor- ganisation de l'observatoire de Vilna. = Steg un rapport sur son voyage. € ve. come SE comte de, sollicite la coopération des savants russes à Encyclopédie du XIX® siécle, publiée à M. San Glersie, le Prince de, adresse un ouvrage. Saviteh, élu Académicien extraordinaire pour l'Astronomie. 205. 272. _ nie de la Commissission pour l'observation de PPM de là Hives . 204. — v. Som Schiefner. uio: de la Commission chargée d'examiner un projet du publication d'un manuel à l'usage de ceux, qui s'intéressent nen 116. a Commission des aux études Schiefner. Membre de prix Démidof. | 116. — propose prene à la Bibliothèque de Är sten ité de de Ae S ; * SC les N°5 I— XII des comptes- Sage Ze Démidof. 118. : — Sur Kaleva et les BR 175. — signale les services que lui a rendus M. A Adolphe Borgis, ie envoyant des matériaux sur la langue Avare. 195 — Commissaire pour un mémoire de M. Tietz. 199. 202. — Membre de la Commission chargée d'examiner un pro à l'exploration de la Russie ren le — ” Vhis — v. Schiefner. A Berger. D XII —Ó Bóhtlingk et Kunik Proposition relative à des travaux inguistiques à exécuter par M. le Prof. Schleicher. 526. E an pour un rapport de M. le Dr Radloff sur un voyage qu'il a fait dans ie 527. 567. — Bericht iiber eine a von Steinwerkzeugen aus dem Olo- netzschen Gouvernement, 5 — présente et lit un Essai sur la langue oude. 567. — id d'acquérir une collection d'antiquités antéhistoriques, appartenant à M. le Général Bouténief. 569. * Sehlagintweit, amy Pana adresse un opnscule. 570. Schleicher, v. Bóhtlingk. Kunik et Schiefner. Schmidt, RER eet notices sur la flore de l'ile de Sakhalin. 33. Schneider, Insuffisan $ méthodes actuellement employées pour me- surer Go ah dos rs em mer et perfectionnement de ces méthodes à l'aide de l'électricité. 156. Schneider, v. Jacobi et Lenz. Sehnitzler adresse une lettre relative au t. II de son «Empire des Tsars». 517. fait hommage d'un ouvrage. 566. "Schrenck élu adjoint pour la Zoologie. 111. 114. 194. 206 — Diagnoses préalables de quelques nouvelles espèces de Gastropodes de la mer de Japon. 510. 565. — Membre de la Commission pour la question des Musées. 522. Sehweitzer. recherches sur la déviation locale du fil à plomb. 363. — fait bopatenge d'un ouvrage. 568. Seetion biologique est invitée à se coustituer en commission, pour proposer un à la place d’Académicien devenue va- Sanie pi sce de-la retraite de M. Baer. 525. ‚une i )n Se 364. . A d'un bateau sous marin, inventé par lui. ac Musée 1 sylvanien, est comprise dans le nombre des ustitutions se PAcadémie envoie son Bulletin et ses oires. 202. ER les naturalistes de Bias, annonce qu "elle s’est constituée. 360. I | savantes diverses. Remerciments pour des et envois de publications de l'Académie. 37. 108. 272. 359. 362. | 456. rest 524. 571. Hemel fin aca walt tele shoes pour les mathématiques. 111. 114. -= Ee M. Argenti. 201. — ed sig Pm soumis Sa a rie Gamof. 365. zo ie Ce a pour un mémoire de M. Solofkine. 453. 462. — aer? teen, d d'un ouvrage. 462. He ous ds Sur dune e ed. Jr, d 7*1 Las plane. 519. — auteur d'un. éloge de feu M. Ostrogradski. 568. — Soukhtehinski, v. Helmers sen. Seuteovoi, v. Comité scientifique de S et Vie concours beris 108. 571. v. Comi lications de l'Académie. 456. uu. la collection d'antiquités tà RET à la collection analogue su mémoire de M. Dikolenko. | : nene: métri Talmud, v. Dorn. la Ma Teheb X Souvorof de Rymnik, comte, post 2 élu membre honoraire. | statistique. r la Bibbathiqus de Stuttgardt l'envoi d'une sé- Te, chargé d'une mission scientifique à l'étranger. 199. ropose d'acquérir une monnaie en or du roi Paerisades. 208. — et Nauck recommandent un travail de M. J. Th. Struve. 460. E: cf. 476. MT SC offre Ze a de Pallas. 42. 206. d aueh, v. dt. a ror M une solution du probléme de la trisection de l'angle. 271. troganof, le comte, fait hommage du Compte rendu de la Commis- sion Impériale archéologique. 202. 207. Struve, Henry, v. Helmersen. J. Th., v. Stephani et Nauck. , lit, à la séance annuelle ee un discours sur les systèmes stellaires et les nébuleuse — autorisé à contribuer aux frais Frage d'un monument pour Kepler. 43. : — recommande deux travaux de M. Winnecke. 109. 271. : proposé par la Classe physico-mathématique comme candidat pour la place vacante de Directeur de l'Observatoire Central Nicolas. 114 Membre de la Commission chargée de préparer une liste de candidats à une place vacante d'académicien ordinaire pour PAstronomie. 117. — pour un projet, soumis par M. Goussef, concer- ant la construction d'un nouvel édifice pour l'Observatoire Wea de Vilna. 121. 201. 272. Communication» verbales sur la nébuleuse de Hind et sur la grande cométe de 1 | las. 202. résilie ses fonesidan @Astronom phique. ibid. Membre de la Commission pour l'observation de l'intensité de la pesanteur. 2 ervations faites a Se où le plan des anneaux de Saturne passait par le soleil. 5 ag = iz M. Babies d’une mission de? à l'é- | sing dips un travail de M. a intitulé: Comparaison du Catalogue d' Armagh avec M. Argelander. 364. — obtient un congé. 455. Struve, W. La à la retraite. 108. rcie pour l'envoi de pee. Ber ations cs l'Académie e et tonne dei Mee de la langue Youka- guire. ay eer, Ben ouvrage Sur ve émi des serfs en Europe a quitté la presse. 39. : Lv. Teneychet que frangais. Vote y relatif de l’Assemblée générale. * Membre de la Commission chargée de préparer une liste de candidats à une place vacante d'académicien ordinaire pour l'Astronomie. 117. — Commissaire pour un mémoire de Basile. Fertek 204. Tekely. Un exemplaire de la médaille, frappée en son honem est adressé à l'Académie. 39. Télégraphie électrique, histoire de A y. Hamel. Thallium, nouveau métal, v. Kuhlm uc e Thibaut soumet une série d'études sur vum forces de la nature. 989. | ne médaille frappée en son honneur est CUN: par l’Académie des sciences de Munich. 113. Tietz, v. hk dst Schiefner, Wiedemann. obtient un prix Démidof. 360. P SAM e TU eti Er Ms ong RET Mee ne Ne i oe LN LARA I V appe, IN, SUP DR dE vom re eid SR LEN Ne E A XIII Toise piu. de Bessel: Son renvoi est demandé par le Segen ne e Prusse. 121 oa Trouvaille rhone faite dans la steppe des Kirghises. 271. Tutéhef, v. Zinine Dee le comte E., annonce la fondation - Es publique prés du Musée d'antiquités de Vilna. Université "i Christiania, envoie deux médailles. 3 — de Melbourne, recevra les publications de e 462. Varégues, v. Kunik. Véliaminof-Zernof élu deadiniicien extraordinaire. 37. 46. * — Commissaire pour l'appréciation des ouvrages admis aux VI* et VII* concours Ouvarof. 108. 571. — Membre de la Commission chargée d'examiner un projet de publication d'un manuel à u de ceux, qui s'intéressent aux études ethnographique — présente un recueil, compos og lui, de piéces en langue Kir- ghise-Kaissaque — Membre de la EEE chargée de faire une proposition concernant l'indemnité à demander par l'Académie pour sa collection égyptienne. Dorn. Commissaires pour une série d'ouvrages élémentaires en"langues tatare et arabe. 516. 527. Vessélago. Une médaille lui est décernée. 361. Vessélofski. Proposition relative à la fondation d'un recueil pério- dique destiné à faire connaitre, en langue russe, les résultats des travaux de l'Académie. 36. 37. — lit, à la séance annuelle publique, le Compte rendu des tra- vaux de la Classe physico-mathématique et de la Classe histo- rico-philologique de l'Académie pour 1861. 43. Vilna. Fondation d'une Bibliothèque publique. 194. Volborth CHEM Volek, v. Do Vostokof, Gebied E aprem e ouvrages drama- tiques, admis au VII* urs Ouv Vrolik sollicite quelques en de pe pour la Biblio- théque de l'Académie ne 272. — élu membre correspondant. 56: Wagner, eet eg E e A0. — v. Helm Weisse, v. on v. Holtermann. Wiedemann. rn de la Commission des prix Démidof. 116. — Membre de la Commission chargée d'examiner un projet de publication d'un manuel P ionge de ceux, qui s'intéressent aux études ethnographiques. 116. Wiedemann, Sur les annales de la Société du Musée transylvanien. ur un mémoire de M. Tietz. 199. 202. e la Commission chargée d'examiner un pon rela- tif à l'exploration de la Russie sous le rapport ire primitive des races humaines. 204. 207. 522. — annonce son prochain départ pour les fënd Baltiques. 208. — Commissaire pour un manuel de langue zyraine de M. Popof. 458. 463 — Rapport sur un voyage fait dans le courant de Veté de cette année, en vue d'études linguistiques, 465. — Membre de Ja Commission chargée d'examiner un mémoire de M. Davydof. 516. 518. de examen de la première partie d'un dictionnaire russe-zyraine de M. Popof. 527. Winnecke, A. Observations et éléments de la Cométe 1861 III. Par — Considérations concernant les observations pendant Vopposition , parallaxe. 209 — v. 0. Struve. Wullius fait parvenir un envoi d'objets d'histoire naturelle du Ja- pon. 524. Youkaguire, langue, v. Stubendorff. Zachariae von Lingenthal, v. Kunik. Zaroubine, v. Lenz et Kupffer. Lejszner, v. Kokcharof. Limse, v. Kóppen. Zinine, N. Sur le Hydrobenzoine, produit de Vaction du hydrogéne sur l’huile des amandes améres. 21. — et Fritzsche. Commissaires pour un appareil, inventé par M. Chandor, pour la fabrication du gaz d'éclairage. 22. cf. 205. 81 — Membre de la Commission zn de decerner les prix au XXXI* concours Démidof, 1 — Membre d'une MAT. See au Ministére de la Ma- rine, pour examiner une invention de M. Chandor. 205. — et Jacobi. Rapport sur la machine de M. Chandor. 313. — recommande une notice de M. Fr. Liebig: Ueber die der Salicylsüwre. 359. — et Jacobi. Rapport sur us du phosphore blanc dans la crar des allumettes. 459. — rec eg ic M. Tutchef. 462. — Sur le wesen desoxyde, produit par l'action de rien sur le benzoin. 529. XIV BULLETIN DES SÉANCES. ^E GENE | : ' age. Séance du 1 (13) décembre 1861....... 36. » annuelle publique du 29 décem- bre (10 janvier 1862).. ........ 43. du 12 (24) janvier ie RERO MR. s CT ci a A. sugar. » 20 avril (2 mai)............206. » 4(16) mai 272. publique de l’Académie du 25 mai (6 juin) (distribution des prix EEN se np no v a OO ORL HS MR... FOR » 3 (15) août 455 CLASSE PHY: SICO-MATHÉMATIQUE, Séance du 29 nov. (11 déc.) 1861.. CERE Zë 20 décembre (1 janvier 1862) 40. “17 (29) janvier 1862........109. 31 janvier (12 février) 118 14 (26) février e ri 28 février (12 mars). ...... pm 14 (26) mars 28 mars (9 k s 18 (30 avril) EEN 1e 2 (14) mai 271 23 mai (4 Piscine te 6 (18) juin v 20 juin (2 kid. M 13) us, 5 ee v vt e see Uu. vu 4 ES o ue xl ve PES mbi i... es DO, 19 (81) décembre 567 S ww CLASSE HISTORICO-PHILOLOGIQUE. P Séance du 13 (25) décembre 1861...... 37. » » 10 (22) janvier 1862........ 44. » 24 janvier (5 février) 113 s T9 femi... 18 » 21 février (5 mars).........118. Lee 119) Ee d R » 2] mars (2 avril). 198. » 4 (16) avril Be 3 D E » 16 (28) mai..... » 30 mai (2a)... 90 » 363 (25) ju ; » 27 juin (jai een 8 456 » 5 (17) abe e ioc HD, "ce »-19 (3 1) sep tem -eree ee 463. _» 10 (22 516 [ vembre) .. t... 518. vu vp SES SS Ss SS RS SS Ss v x & 7 (19 novembre........... » 28 novembre (10 e). 535. » 12 (24) décem bes... Y » nues a ccc E nm EROR RM PEL Königsberg, M. Schubert, membre correspondant. BULLETIN L'ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERS TOME V. ( Feuilles 1 — 3.) CONTENU: : Page E Léon de Rosny, Rapport sur le Dictionnaire japonais-russe de Gochkiévitch......... 1— 7. S | J, F. Brandt, Remarques sur le nombre des vertèbres cervicales des Sirènes (Sirenia i ioi e ers es a en S À Quelques mots sur les différents dure dei opens den os du nez chez les Durenes (Sirenia USERN) EE, a DE J. Fritzsche, Recherches sur les semences du Peganum Harmala. (Septième continuation.) N. Zinine, Sur le "regine eg de l'action du ira t sur Phuile des amandes EE “Nouvelles siens sak th tants de Pile e EE 33 — 35. 35 Séances erem] ee wee cent een rehenes hte 35 — 4 iE ed Se ee ks os ee nn. e EUNTES E GTP PAPEN RER PM ESAE, ih LA, SHORE te BULLETIN DE L'ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG. TE sur le Dictionnaire japonais-russe e M. Gochhiévitch, par M. Léon de | Si. (Lu le 23 août 1861.) NB. Le présent Rapport est précisément celui dont il a été question dans le Bulletin de l’Académie, t. IV, p. 325, et qui avait été donné seulement en abrégé dans le Compte- Rendu du concours Démidof, pour 1857, p. 8. Parvenu au Secrétariat de l'Académie au mois d'août de l’année 1861, par suite de circonstances tout-à-fait indépen- dantes de la volonté de l’auteur, il eût été fâcheux qu'il ne vit pas le jour dans le pays auquel il était destiné. Les justes réclamations de M. L. de Rosny nous ont done décidé à communiquer au public russe les intéres- | santes remarques du savant francais. a Vous m'avez fait l'honneur de soumettre à mon humble appréciation le volume que M. Gochkiévitch | vient de publier sous le titre de /Inoncko-Pyccktü Cao- sap», avec l’aide du Japonais Tatsibana - no Kö - sai. Bien que mon peu de connaissance de la langue russe mat rendu cette tâche difficile, J'espère cependant avoir répondu dans la mesure de mes forces à la con- fiance de votre illustre compagnie, sinon en lui pré- sentant un examen détaillé de l'ouvrage entier, du moins en mettant sous ses yeux quelques remarques suffisantes pour lui en faire apprécier la valeur et la portée. Depuis longtemps la publication d'un dictionnaire unen était vivement désirée. La littérature du pon, malgré son inappréciable richesse et les ten- Sa en de ses monuments maintefois réitérées par les orientalistes de la premiere moitié de notre siécle, était restée jusque dans ces derniers dus dans les textes. Or, "époque oü Klaproth et | Abel-Rémusat tentèrent sans succès de traduire quel- | ques fragments japonais, toutes ces ressources man- | quaient absolument. L'habileté de ces deux célèbres | orientalistes vint donc se briser devant des obstacles | matériels, que la science n'avait pas encore les moyens de surmonter. Les seuls secours que l'on possédat alors, pour l'étude de la langue japonaise, se réduisaient aux tra- vaux des PP. jésuites qui avaient séjourné plus ou moins longtemps dans l'ile de Nippon, pour en bap- tiser les habitants. Malheureusement ces zélés apótres | de l'évangile étaient loin d'égaler en mérite leurs con- frères de Chine, et les ouvrages qu'ils produisirent ne purent répondre à ce qu'on attendait d'eux. Le père Melchior Oyanguren de Santa Inez, auteur d'une grammaire japonaise en espagnol, ne crut pas devoir s'occuper de l'écriture japonaise, parce que cette écri- ture était, selon lui, un artifice du démon, ayant pour objet d'augmenter les peines des ministres du saint évangile (coneiliabulo de los demonios para dar major molestia a los ministros del santo evangelio). Les peres Rodriguez, Collado et autres auteurs de grammaires japonaises, publiées au siècle précédent, n'en avaient pas dit beaucoup plus. L'écriture japonaise, avec toute à résoudre. — Quant à la grammaire proprement dite, _ elle n'était guére mieux enseignée. Les révérends He pères, d'ailleurs assez souvent en désaccord. | u avec dae autres, nous montraient une | EN ngu temps absolument ur aed Cette lacune i sa complexité, demeurait done à l'état de probleme —— 3 Bulletin de l'Académie Impériale 4 t vant une méthode adaptée au vrai génie de la langue, et, pour couronner l'oeuvre, des radicaux ne signifiant rien (Y). En 1825, la Société asiatique de Paris, pour le louable but de faciliter l'étude de la langue japonaise, fit paraitre une traduction de l'abrégé de grammaire composé par le P. Rodriguez. Le nombre prodigieux de fautes que renferme cette traduction ne fut pas de nature à diminuer les imperfections de l'original. Aussi la science n'y gagna absolument rien, et les textes japonais demeurerent inintelligibles comme par le passé. La troisiéme condition pour comprendre les livres japonais n'était guére mieux remplie: il fallait un dictionnaire. On connaissait, il est vrai, sur les rayons d'un petit nombre d'amateurs privilégiés, quelques vocabulaires composés par les auteurs espagnols et portugais des grammaires mentionnées ci-dessus; mais ces vocabulaires ne répondaient pas davantage aux besoins des orientalistes. Ils avaient été composés surtout pour confesser, et manquaient des caractères, sans lesquels une foule de mots japonais ne sauraient étre reconnus. Les missionnaires qui s'en servaient y avaient joint sans doute les signes originaux, sur les = ou sur des feuillets intercalés, sans quoi ils "an ient pue en faire usage eux-mêmes. Or, comme S rdc a. | +1 e ,les vocabulaires en question n'étaient que d'un médiocre secours. La preuve en fut qu'ils ne permirent ni c Klaproth, ni à Rémusat, ni à taliste du méme temps, exp iquer convenablement une seule ea Japonaise. Aux prises avec de telles difficultés, l'étude de la langue japonaise fut abandonnée, et dix années s’é- Mann antra de noue: Ue 2 S 3. 42. € Europe au in yo pesi grand per sonne tentat de l'entreprendre avait cessé d’étre impossible. Cette étude fut donc laborieusement entreprise, et successivement plusieurs travaux, composés d'aprés une méthode nouvelle, vin- rent ouvrir une voie oü peuvent désormais s'engager sürement les orientalistes désireux d'entreprendre l'ex- ploration du vaste domaine de la littérature japonaise. L'ouvrage de M. Gochkiévitch est de ce nombre. Le principal mérite de l'auteur, — et celui-là seul suffirait pour lui obtenir les sympathies de la science et mériter les suffrages de votre illustre compagnie — est d'avoir compris le róle capital que joue l'élément chinois dans l'idiome japonais. La langue des insu- laires du Nippon ne présente quant aw fond aucune ressemblance avec la langue du Céleste-Empire; mais une foule de mots chinois s'y est introduite et y figure à-peu-près au méme titre que l'arabe dans l’hindou- stani ou dans le persan moderne. M. Gochkiévitch a donné, par le moyen de la lithographie, les signes idéographiques qui représentent ces mots chinois et empéchent qu'ils ne soient confondus avec des homo- phones. Il eût peut-être été à désirer que l'auteur donnat également les signes chinois correspondant aux mots purement japonais, car leur présence est, dans bien des cas, de nature à aplanir les difficultés que présente l'interprétation des textes. Toutefois faut- il avouer qu'un dictionnaire japonais, tel qu'on pour- rait le désirer, serait d'une étendue — et que les dépenses considérao, qu 'entr fréquent de caractères idéogr. publication excessivement onéreuse. L'index chinois- japonais qui termine le volume- poppe dans certains cas à cette lacune. M. Za 1-7 E a placé e an nd une H Prófaea Zi... 2.2 A 1. 1 * 4s H DI 2 H £111 al anag yurıau uve considérations sur le caractére de la langue j japonaise les ouvrages publiés avant lui pour en faciliter rte des différentes écritures ja- ponaises y est dit avec clarté. L'auteur n'a pas eu | dy réunir tout ce qu'il faut pour apprendre à lire l'écriture japonaise, dont les difficultés sont, | comme l'on sait, trés-considérables; il n'a pas voulu dit fira-kana, dans lequel on emploie, suivant | sion même de: M. Gochkiévitch, des signes chinois non pi ter un tableau complet du ‚syllabaire e 'expres- rn a Uu vogue SUUS Lä e, KE EES 5 des Sciences de Saint- Pétersbourg. E donner une idée générale du systéme, comme il con- venait de le faire en téte d'un travail lexicographique: il y a parfaitement réussi. Les remarques sur la prononciation japonaise de- manderaient peut-étre quelques légéres rectifications. Les syllabes ti et tow ne manquent pas précisément au Nippon, et dans certaines parties de l'archipel les caractères > tsi et X tsou n'ont pas d'autre pronon- ciation. A la fin des mots, cette derniére syllabe sonne souvent comme un t ordinaire. La lettre / existe dans l'ile de Kiou-Siou, ou du moins le son de l’r s'y rapproche de trés prés de la premiere de ces deux sé- mivoyelles. La syllabe sow se prononce souvent comme s, notamment à la fin des mots, ou dans des cas ana- logues à la contraction euphonique du J lam arabe, devant les consonnes dites solaires; mais la prononcia- tion de cette lettre comme cn m'est absolument in- connue. Le Dictionnaire japonais-russe de M. Gochkiévitch renferme approximativement 18,000 mots. Ce n'est assurément pas à beaucoup prés le matériel nécessaire pour l'intelligence de toutes les branches de la litté- rature japonaise; c'est cependant assez pour mériter l'attention de la science et pour distinguer ce volume des essais de lexicographie antérieurement publiés. Le vocabulaire de M. Medhurst, avec lequel plus d'un orientaliste a cherché en vain à expliquer de petites phrases, ne renfermait que 6500 mots. Les vocabu- laires des PP. de la Compagnie de Jésus étaient plus considérables, mais — ainsi qu'il a déjà été dit plus haut — tels qu'ils sont parvenus à nous, ils n'offrent qu'un trés-médiocre secours pour l'interprétation des textes. Aprés avoir pris une idée générale du Dictionnaire de M. Ee jai porté mon attention sur plu- branches de la lexicographie qui, lorsqu’il s’a- 1 , me paraissent d'une importance | q incontestable, — = notamment 1e = vocabulaire fe l'his- jf la botanique, le savant orientaliste n'ait guére eu re- cours qu'à la Flora japonica de M. von Siebold, ou- vrage remarquable à plus d'un titre, mais qui n'a pas été achevé, et dans lequel l'élément linguistique n'oc- cupe qu'une place fort étroite. A l'aide des herbiers japonais que nous possédons, avec les dénominations indigénes, on parvient à établir la plupart des syno- nymies de noins de plante mentionnés dans les livres, et cela surtout si l'on se sert du vocabulaire japonais intitulé Bouts-bin-syok-mei. Cet utile petit volume ren- ferme environ 2500 synonymies chinoises et japonaises de noms d'histoire naturelle, et m'a généralement été trés précieux pour mes études. Il existe d'autres livres du méme genre, peut-étre méme des catalogues plus étendus et plus explicites, mais je ne-crois pas qu'il en soit parvenu jusqu'à présent d'exemplaires dans les grandes bibliothèques de l’Europe. La langue bouddhique japonaise ne présente pas moins d'intérét pour les orientalistes; mais, avec le peu de ressources que nous possédons, il est bien dif- ficile d'en donner un vocabulaire, méme trés- incomplet. Il est à regretter toutefois que M. Gochkiévitch n'ait pas cru devoir mentionner dans son Dictionnaire les exemples de ce genre que renferme le Syo- gen - zi - kó, grand lexique japonais, dont il a fait un fréquent usage en maintes autres circonstances. L'insertion d'un vo- cabulaire bouddhique dans un dictionnaire japonais eu- ropéen est d'autant plus désirable, qu'il est aujourd'hui hors de doute que le Japon nous fournira de précieux matériaux pour l'explication des dogmes du grand ` — réformateur indien et pour gemeeten eg littéra- E ER S 3 ture qui s'y rattache. Le b tau Japon par la Corée, ss qui varient à diro perio Con: E lure que la litté atu E. pus Il ne faut cependant pas en conc bouddhique du Japon ne se e compose que d'un Gon ae ee uyr ala 7 Bulletin de l'Académie Impériale s profonds, et éminemment supérieur au bouddhisme vulgaire de la Chine et des autres parties de l'Asie orientale. Je n'entreprendrai point d'appeler votre attention sur des détails d'interprétation pour lesquels M. Goch- kiévitch et moi ne sommes pas absolument d'accord; de telles discussions m'entraineraient trop loin, et d'ailleurs il est certains cas pour lesquels il serait im- possible de rien arréter quant à présent, les textes dont nous aurions besoin nous faisant généralement défaut. Somme toute, M. Gochkiévitch a rendu un service incontestable aux lettres orientales en publiant lou- vrage que vous avez bien voulu soumettre à mon examen, et si cet ouvrage ne renferme pas autant de mots qu'on aurait pu le désirer, si les explications qu'il donne sont parfois insuffisantes, on ne peut nier qu'il ne soit trés supérieur aux publications qui l'ont précédé. C'est assez dire qu'il mérite vos suffrages D et vos bienveillant: € L. de Rosny. | über die Zahl der Halswir- r Sirenien. von J. F. Brandt. (Lu le 20 décembre 1861.) Wie bekannt werden der Gattung Manatus und von Steller auch der Rhytina ausnahmsweise nur sechs Halswirbel zugesprochen , nicht 7, in welcher Zahl sie bei den andern Sáugetl óhnlich auftreten. Blainville (Ostéogr. ; Manatus, p. 49) erklärt sich gegen eine solche Ansicht. Er meint, dass einer der Wirbel (der sechste) bei Manatus verloren o weil sein Körper verkümmere , sein Bogen zwar im Fleische bliebe, aber I wegprüparirt würde. Auch legt er im Bref einer Annahme von 7 Halswitbeln | nneigune t, n | Rhytina also auch Sege als eine, wenn vermissen wir bei ihm die Mittheilung, dass bereits Al. v. Humboldt, E. Home und Robin den Laman- tin's sieben Halswirbel zuerkennen. Da Steller bei der Rhytina ebenfalls nur sechs Halswirbel annimmt und meine darauf bezüglichen osteologischen Studien eine vergleichende Osteologie aller noch lebend gesehenen Gattungen bezwecken, so musste ich mich darin, wenn auch nur kurz, über die Zahl der Halswirbel bei der Gattung Manatus aus- sprechen (siehe Symbol. Sirenol. P. II, p. 45). Es stand mir allerdings nur ein, freilich sehr wohl erhaltenes, Skelet des Manatus latirostris zu Gebote, das ich aber als ausreichend ansehen zu kónnen glaube, um einen Beitrag zur Entscheidung der Halswirbel-Frage lie- fern zu kónnen. Was die Rhytina anlangt, so müssen ihr ganz ent- schieden, wie schon Giebel (Die Säugethiere, Leipzig 1855. 8. p. 116) vermuthete, sieben Halswirbel zuge- sprochen werden. Das Kópfchen der ersten Rippe ar- tikulirt zwar mit seiner vordern Hälfte mit einer Ge- lenkgrube des Kórpers des siebenten Halswirbels und der Hócker (twberculum costae) der genannten Rippe legt sich so ipnig an den starken Querfortsatz des fraglichen Wirbels, dass man ihn, freilich nur bei ober- flächlicher Betrachtung, mit Steller für einen Rücken- me Halten, ser nordischen Seekuh also nur sechs H l iben kónnte. Bedenkt man indessen, dass nieht blos bei Halicore, sondern auch bei den Pachydermen und den meisten Wiederkäuern sich die erste Rippe mit dem vordern Theil ihres Köpfchens in eine Gelenkvertiefung des siebenten Halswirbels legt, so bietet das ähnliche Verhalten derselben bei Rhytina nichts Auffallendes. Dagegen michte ich die innige Verbindung der vordern Fläche des Höckers der ersten Rippe mit dem — des siebenten auch, | nicht. vollkommene, Art Mittelstufe zwischen || sc. T. IV, 1861. p. 304. n. 305. Mélang. biol. T. IV, sie zur | p- SE und | Spicileg. Sirenol. P. II, p. 46 et 48) gner, Die weicht nä MARET quae ) rang der ern ee à RE >: ND he AIS > 9 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 10 achten der hinter dem Schädel befindlichen, den er- sten Rückenwirbel anderer Sáugethiere darstellenden, Wirbel, sondern seine vordere Hälfte artikulirt mit einer Gelenkhóhle des Kórpers des sechsten Hals- wirbels, der also in dieser Hinsicht die functionelle Bedeutung des siebenten Halswirbels der Halicore und Rhytina, so wie der Pachydermen und Wiederkàuer übernimmt. Die hintere Hälfte des Köpfchens der ersten Rippe artikulirt dagegen mit einer Gelenkgrube des Kórpers des siebenten der unmittelbar hinter dem Schädel liegenden Wirbel, während das Höcker- chen derselben mit einer Gelenkfläche des Querfort- satzes des fraglichen Wirbels eine bewegliche Verbin- dung eingeht. In functioneller Hinsicht entspricht also der frag- liche Wirbel einem, und zwar dem ersten, Rücken- wirbel. Seinem Baue nach erscheint er aber, nament- lich durch die Gestalt seines schmalen Körpers und Bogens, als einer der Halswirbel, denen er auch in Bezug auf sein numerisches Verhalten nach Maass- gabe der andern Säugethierskelete zugezählt werden kann. Legen wir also ein grösseres Gewicht auf seine functionnelle Seite, so lässt sich der siebente der unmittelbar auf den Schädel folgenden Wirbel der Ma- nats als erster Rückenwirbel ansehen und zwar um so mehr, da die sich mit ihm verbindende Rippe, die vorderste der beiden mit dem Brustbein verbundenen Rippen, also eine wahre Rippe ist. Die Manati’s be- sässen demnach nur sechs Halswirbel, bildeten daher allerdings unter den Säugethieren eine seit Dauben- ton’s Zeit statuirte, wohl begründete, neuerdings auch von Stannius angeführte Ausnahme. Eine solche Ausnahme contrastirt indessen mit dem Skeletbau = u Säugethiere, so wie mit RN oder uy man Blainville beistimmen nüs — wührend freilich die erstere Ansicht einer mehr physiologischen A uff: g entspricht und über- dies auch das nulla regula sine exceptione für sich in Anspruch nehmen kann. Einige Worte über die verschiedenen Ent- wickelungsstufen der Xasenbeine der Seekühe (Sirenia), von J. F. Brandt. (Lu le 20 décembre 1861.) bei Gelegenheit meiner ausführlichen Untersu- chungen über den Skeletbau der Rhytina und der beiden ihr verwandten noch lebenden Gattungen (Ha- licore und Manatus) fand sich Veranlassung, nähere Untersuchungen über die fraglichen Knochen anzu- stellen. Dabei spielte gerade die Form eine Haupt- rolle, deren Bau zwar zuerst bekannt wurde, deren letzte Reste jedoch bald nach ihrer Entdeckung, wie unser College Hr. v. Baer nachwies, durch Menschen- hand vertilgt wurden, so dass nur noch ihre Gaumen- platte nebst ihrem Knochengerüst von mir näher ver- gleichend untersucht werden konnten; ich meine die Rhytina. Ohne Dufersschung mehrerer ae Pa | del hätten sich aber, trotz der trefflichen von Stannius, keine so schlagenden Beweise gegen Blainville's Cüviér wiederlegende Ansicht bei- bringen lassen, wie ich sie in dem unter der Presse befindlichen zweiten Theile meiner Sirenolo- gicae schriftlich (p. 19) und bildlich (Tab. I Fig. 3—6) zu liefern vermochte, Die gegenwärtigen Zeilen haben nur zum Zweck, diejenigen. Naturforscher auf meine 5 : eingehenden Unt zu mach welche sich einerseits für die Entscheidung « - n Frage : interessiren, ob Cuvier die 32& bels kónnte also dick sii. s trachtet werden, so dass er sic] wirbel ansehen liesse. Eine solche Vortheil, eine gróssere (ja lige mung in die Zahl der Halswirbel d oe senbeine ni ya n Stirnbein verschmolzen : zu sein. LET Bulletin de l'Académie Imperiale 2) Die Nasenbeine der Sirenien bieten aber, wie meine an Halicore, der fossilen Gattung Halitherium, namentlich aber an der vertilgten Gattung Rhytina angestellten Untersuchungen nachweisen, sehr merk- würdige, so viel ich weiss, noch unbekannte, sogar individuelle Abweichungen, die sich bis zur Verküm- merung (in früher Zeit!) so wie umgekehrt später zur völligen Verschmelzung mit den Stirnbeinen steigern kónnen. 3) Sie erscheinen bald nur als fast kegelfórmige (zwei Schüdelfragmente der Rhytina) oder mandel- ühnliche (Manatus, manche Individuen von Halicore) in einer vom Stirn- und Siebbein gebildeten Hóhle ge- lagerte Knochen, deren vorderes (äusseres) Ende ganz und gar nicht oder nur wenig (in manchen Schädeln von Rhytina und Halicore) als schwücherer oder stär- kerer, kürzerer oder längerer, säumender Streifen am äussern Seitentheile des vordern Stirnbeinrandes her- vortritt. Re an einem i spier (ganzen) Schädel der Rhytina Halaors en genannten Saum sich gegen die Mitte oder fast bis zur Mitte des vordern Stirnbein- randes als schmalen Streifen hinziehen. . 5) Ein zweiter ganzer Schädel, der unserem Skelet angehórt, zeigt den genannten Saum auf einer so ansehnlichen Stufe der Entwickelung, dass er jeder- seits nicht nur die Mitte des vordern Randes der Stirnbeine erreicht und mit dem des Nasenbeines der —_— eine WUD „an den Schädelresten des foe: i vm erscheint. pum silen ee an den vordern.Stirnrand sich legenden plattenartigen Theile, welche man als eigentliche Nasenbeine zu be- trachten gewohnt ist, nicht zum Auftritt gelangten. Untersuchungen über die Samen von Pe anum Harmala. von J. Fritzsche. (Lu le 20 décembre 1861.) (Siebente Fortsetzung.) Nach der Beschreibung der Einwirkung der Salpe- tersäure auf das Harmalin habe ich mich längere Zeit mit der Einwirkung derselben Säure auf das Harmin beschäftigt; dabei bilden sich ebenfalls neue Alkaloide, und ausserdem noch ein säureartiger Körper; allein es ist mir noch nicht gelungen, über diese Produkte vollkommen ins Klare zu kommen, und ich ziehe es da- her vor, die ausführlichen Mittheilungen über diesen, noch viele Arbeit erfordernden, Gegenstand auf eine spätere Zeit zu verschieben. Jetzt will ich aber ein Alkaloid beschreiben, welches durch die Einwirkung von chlorsaurem Kali und Chlorwasserstoffsäure auf Harmin entsteht. Die Veränderung, welche das Har- min durch diese Agentien erleidet, beschrünkt sich, wenn man mit verdünnten Lósungen arbeitet und die Einwirkung nicht zu lange dauern lässt, auf eine Sub- stitution von 2 Àq. Wasserstoff durch 2 Àq. Chlor, und daraus ergiebt sich der Name für das neue Alka- loid von selbst. E. Bichloroharmin.') Zur Darstellung dieses Alkaloides erhitzt man eine sehr verdünnte, nur 1'/ , bis 2 Procent enthaltende Ló- sung von N Ee Harmin zum Kochen, und setzt ihr nun n zuerst s bis 2 Procent starker einem alten TI Thier dann aber unter fortwährendem E ze von Cuvier. bei Manatus schlechthin als pr c 1 1% Na- Kali in kiniten n Portionen hinzu, hoo din hei Ich +1 e, welche die Flüssig- keit selbst bei por von ganz reinem Harmin 3 | habe ich, den À produkten des H à ome nicht mehr für die richtigen halte Tk benutze daher diese zu ersetzen. nnd ändere um = US in Chloraitroharmin mmus Y» In meinen früheren Abhandlungen über = Harmalasamen nsichten von Berzelius eg den Substitutions- armalins und Iche ich Gelegenheit, jene Namen durch neue Nitroharmalidin in i iy Niiroharmin; des Sciences de Saint- Pétersbourg. 14 annimmt, wieder verschwunden und in eine rein gelbe übergegangen ist. Dies erfolgt ziemlich bald und dann ist alles Harmin in das neue Alkaloid umgewandelt; es ist aber gut, das Kochen noch einige Zeit fortzusetzen, weil dadurch ein in geringer Menge auftretendes gefürb- tes Nebenprodukt thetlweise zerstört und ein reineres Prüparat erzielt wird, namentlich wenn man die erhal- tene Flüssigkeit unmittelbar durch Alkali zu füllen beabsichtigt. Da man aber bei diesem Fällen immer ein durch jenes Nebenprodukt mehr oder weniger braun gefirbtes Alkaloid erhàlt, welches eine weitere Reinigung erfordert, so ist es besser, die rohe Flüs- sigkeit auf eine andere Weise zu behandeln. Diese besteht darin, sie der Ruhe zu überlassen, wobei sich beim Erkalten das in der sauren Mutterlauge sehr schwer lósliche chlorwasserstoffsaure Bichloroharmin krystallinisch ausscheidet. Zuweilen bildet es feine, haar- oder nadelfórmige, verfilzte Krystalle, welche eine zusammenhüngende Gallerte bilden, zuweilen aber erhält man es in gut ausgebildeten prismatischen Kry- stallen, welche ein schweres Pulver bilden; das chlor- wasserstoffsaure Salz hat in beiden Fällen eine gelbe Farbe, das gefárbte Nebenprodukt aber bleibt gróssten- theils in der gelben Mutterlauge gelóst, welche beim Fàllen mit Alkalien einen voluminósen, gallertartigen Niederschlag von brauner Farbe giebt. Wenn man das chlorwasserstoffsaure Salz auf einem Filter sammelt | und mit verdünnter Chlorwasserstoffsiure oder auch mit concentrirter Kochsalzlósung auswäscht, um es von der anhüngenden Mutterlauge zu trennen, so er- halt man es schon ziemlich rein; man kann es nun unmittelbar aus Alcohol umkrystallisiren und erhält es dann als eine aus gelblichen, feinen Krystallnadeln | bestehende wollige Masse. Sollte ein solches Prüparat beim Fällen mit Alkalien auf die weiter unten anzu- | gebende Weise noch kein ganz farbloses Alkaloid ge- | N wobei gewi li D h auf dem Filter € ein kleiner bräun- | Sie i sem Behufe die Lósung zum Kochen und setzt ihr dann unter fortwáhrendem Sieden allmáhlich tropfen- weise Atzammoniak hinzu, wodurch das Bichlorohar- min zuerst als eine halbdurchsichtige Gallerte gefällt wird, welche sich aber beim Kochen zu Flocken von geringerem Volumen zusammenzieht und eine undeutlich krystallinische Form annimmt. Dieser Niederschlag erscheint in der Flüssigkeit blendend weiss, beim Sammeln auf einem Filter aber sah ich ihn, wührend er dabei bedeutend zusammensank, oft eine geringe bräunliche Farbe annehmen, und da dies vielleicht von einer Einwirkung des Ammoniaks her- rühren könnte, so rathe ich sich lieber der Atznatron- flüssigkeit zu bedienen, welche zugleich noch den Vor- theil darbietet, das Alkaloid in einem deutlicher kry- stallinischen Zustande zu erhalten. Das durch Ammo- niak gefällte Präparat nämlich zeigt nach dem Trock- nen, wobei es zu einer festen, brüchigen, formlosen Masse zusammentrocknet, selbst unter dem Mikroskope . keine Spur mehr von einer krystallinischen Struktur, welche daran auch im frischgefüllten Zustande durch die stärksten Vergrüsserungen nur undeutlich zu er- kennen ist; fällt man dagegen sehr verdünnte Lösungen kochend mit einem grossen Überschusse von Atznatron und kocht den Nied hlag noch länger, mel den lang, unter Ersetzung des verdampfenden Was- sers, so kann man die ganze Masse desselben in deut- lich durch das Mikroskop erkennbare Krystalle um- wandeln. Diese sind entweder sehr feine Nadeln oder haarförmige, mannigfach gewundene und aufgerollte Bildungen, welche nach dem Trocknen eine lockere, _ zusammenhängende, blendend weisse Masse bilden ` si durch. das Mikroskop auch in diesem Zustande —— | licher Rückstand. ble |] t und ausser ihm auch etwas end 0, 25445 Grm. -o 15 Bulletin de l'Académie Impériale 16 oder 55,74 p. C. Kohlenstoff; und 0,1545 Grm. Was- , I. 1,167 Grm. lufttrocknen Salzes wurden so lange ser, entsprechend 0,017166 Grm. oder 3,76 p. C. | bei + 100°C. erhalten, als noch ein Gewichtsverlust Vol stattfand, wobei 1,049 Rückstand blieben; es waren II. 0,5125 Grm. Alkaloid von einer anderen Berei- | also 0,118 Grm. oder 10,11 p. C. Wasser weggegangen. tung gaben 1,044 Grm. Kohlensäure, entsprechend II. 0,809 Grm. desselben Salzes gaben auf dieselbe 0,2847 Grm. oder 55,55 p. C. Kohlenstoff; und 0,1655 | Weise behandelt 0,725 Grm. Rückstand; es waren also Grm. Wasser, entsprechend 0,01839 Grm. oder 3,59 | 0,084 Grm. oder 10,38 p. C. Wasser weggegangen. Als p. €. Wasserstoff. dieses getrocknete Salz mehrere Tage lang der Luft aus- III. 0,357 Grm. Alkaloid wurden mit einer hinrei- gesetzt geblieben war, hatte es 0,043 Grm. oder fast chenden Menge Atzkalk innig gemengt, das Gemenge | genau die Hälfte des obigen Verlustes an Gewicht zu- in ein an einem Ende zugeschmolzenes Glasrohr ein- | genommen, es scheint also auch eine Verbindung des getragen, vor dasselbe noch eine mehrere Zoll lange | Salzes mit 2 Atomen Krystallwasser zu existiren. Schicht Atzkalk gebracht, und nun zuerst der Atzkalk, III. 0,664 Grm.lufttrocknen,aus Alcohol krystallisir- dann aber das Gemenge zum Glühen erhitzt. Die ge- | tenSalzes wurden in vielem Wasser gelóst, und nachdem ‚glühte Masse wurde in Salpetersäure gelöst, und nach | der kochenden Lösung ein eet von Ammoniak dem Filtriren durch salpetersaures Silber gefüllt, wo- | zugesetzt worden war, das Ganze noch eine Weile im bei 0,3705 Grm. Chlorsilber erhalten wurden, ent-, Kochen erhalten, um das Alkaloid möglichst weniger sprechend 0,0916 Grm. oder 25,66 p. C. Chlor. Bei | voluminös zu machen; das nach dem Erkalten auf einem cmn ‚Versuche, die vV abrang des Gemenges im | gewogenen Filter gesammelte und getrocknete Alka- Pl ‚erhielt ich nur gegen 21p. C. | loid wog 0,523 Grm. oder 78,76 p. C. vom angewen- Chlor, weil sich ein chlorhaltiges Produkt verflüch- | deten Salze. tigte, ehe der Kalk die zur Zersetzung des Alkaloides IV. 0,500 Grm. desselben lufttrocknen Gases wur- nóthige Temperatur angenommen hatte. den in vielem Wasser heiss gelöst, der heissen Lösung IV. 0,2385 Grm. Alkaloid wurden behufs der di- | zuerst eine hinreichende Menge Salpetersäure, dann rekten Stickstoffbestimmung auf die bekannte Weise | aber salpetersaures Silber hinzugesetzt und noch heiss & behandelt, und gaben dabei 28,3 p. C. Stickstoffgas | filtrirt, um das Ausscheiden des schwerlöslichen sal- | bei 0° und 07760 B. St., entsprechend 0,3554 Grm. | petersauren Alkaloides zu vermeiden; dadurch wur- | = ‚oder 10, 5 p. C. Stickstoff. den 0,201 Grm. Chlorsilber erhalten, entsprechend iesen Resultaten ae ist die e empirische For- | 0,051096 Grm. oder 10,22 p. C. Chlorwasserstoff- | säure. Pec ET C ER In 100 Theilen berechnet gefunden X. . 1At.Bichloroharmin 3511,68. 79,49. — — 78,76. | 1 At. Chlorwasserstoff 455,78. 10,32. — — . 10,22. [At Waser 450,00. 10,19. 10,11. 10,38. d Das Bichloroharmin kann auch durch direkte Ein- kung vo 0 19 une : ist aber schädlich, Fuss wenn man 2 p kung g cenne td d! lässt, so er- halt EQUI ndlich p eine ade 9 Bi. SC S SM Hs Alka- ‚laalka- | lien gar keinen Niederschlag mehr ge und gar kein T | d in meinen , | 3 über die Harmalasamen gebrauchten Witte. er ee Kg Ge EE EE, E E E 17 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 18 Substanz wird durch die chlorige Säure zerstört, und die Flüssigkeit erscheint, sobald die Umwandlung des Harmins in Bichloroharmin vollendet ist, eben so wie bei der Anwendung von reinem Harmin, rein hellgelb, so dass man auch hier die Farbenveränderung als An- haltspunkt benutzen kann. Man kann dann der gelben Flüssigkeit neue Mengen von der braunen Harmin- lösung und mehr chlorsaures Kali zusetzen, und auf diese Weise grössere Mengen Bichloroharmin in kür- zerer Zeit erzeugen. Das auf die angegebene Weise erhaltene Bichloro- harmin besitzt folgende Eigenschaften. Es bildet, aus den Lösungen seiner Salze bei der gewöhnlichen Tem- peratur nied hl ‚eine farblose Gallerte, welche ganz das Ansehen frisch gefällter Tonne hat; eine nur ein Procent cl Salz It Lösung gesteht beim Zusatze einiger Tropfen Alkali fast gänzlich. Aus kochenden Lösungen fällt es als voluminöse Flocken nieder, welche auch bei einer 300maligen Linearvergrösserung nur eine sehr un- deutliche krystallinische Struktur zeigen, und beim Trocknen zu einer zusammenhängenden festen, brüchi- gen Masse von sehr viel geringerem Volumen ein- schrumpfen. Durch lange fortgesetztes Kochen mit einem Überschusse von Ätznatron verwandeln sich diese Flocken, namentlich wenn sie aus sehr verdünn- ten Lösungen allmählich gefällt worden sind, nach und nach in deutliche nadelförmige oder haarförmige kry- stallinische Bildungen, welche man aber nur durch star- ke Vergrösserungen als solche erkennt; dem blossen Auge erscheinen sie noch immer als Flocken, sie sind aber weniger voluminös und bilden nach dem Trock- nen eine lockere, zusammenhängende Masse von blen- dend weisser Farbe. Diese Tayag beruht wahr- EE fltrirte Flüssigkeit KE E feine Flocken ab, welche man. Se als aus hóchst feinen Nadeln bestehei Tome V. in der eben: Motterlage, denn beim Abküh- kaloides ist aber bedeutend geringer als bei Gegenwart von Atznatron. In Alcohol ist das Bichloroharmin in der Wärme viel leichter löslich, als bei der gewöhnlichen Tempe- ratur, und aus einer in der Siedhitze gesättigten Lö- sung erhält man es beim Erkalten als Nadeln, welche getrocknet ein wolliges Aggregat bilden. Gegen Ben- zin, Äther und Schwefelkohlenstoff verhält es sich auf ühnliche Weise. Aus Salmiaklósung treibt das Bichloroharmin beim Kochen damit nur höchst allmählich Spuren von Am- moniak aus, allein es lóst sich dabei ebenfalls etwas Alkaloid auf, welches beim Erkalten sich in Flocken wieder ausscheidet; die von diesen Flocken abfiltrirte Flüssigkeit giebt mit Ammoniak nur einen unbedeu- tenden Niederschlag. Salze des Bichloroharmins. Mit den Säuren bildet das Bichloroharmin Salze, welche in einem Überschusse der Süure nur sehr schwer lóslich sind. Die neutralen Salze, z. B. das chlorwasserstoffsaure und salpetersaure, geben mit grósseren Mengen von Wasser, selbst wenn dieses keine Spur von Ammoniak enthält, keine klaren Lö- sungen, und ich erhielt immer von etwas ausgeschie- denem Alkaloid getrübte Lósungen. Dieser Umstand ist von Einfluss auf die Darstellung der später zu er- wähnenden Silberverbindungen, welche mir, wahr- scheinlich in Folge dieses Verhaltens, bei der Analyse keine der wahrscheinlichen Zusammensetzung ent- sprechende Resultate gaben. | Chlorwasserstoffsaures Bichloroharmin. Man SCH erhält dieses Salz, wenn man das frischgefillte, in Wasser vertheilte ‘Alkaloid zuerst unter Erwärmen 2t durch einige Tropfen Ch Chlor 19 Bulletin de l'Académie Impériale 20 oder die andere Weise dargestellte Salz enthält, wie ich bereits angeführt habe, 4 Atome Krystallwasser, wel- ches bei + 100° C. ausgetrieben werden kann; das wasserfreie Salz zieht beim Liegen an der Luft 2 Atome Wasser an. Erhitzt man das chlorwasserstoffsaure Salz viel über 100° C., so nimmt es je nach der Höhe der Temperatur eine mehr oder weniger dunkle gelbe Farbe an, und seine Auflösung giebt nun beim Fällen mit Alkalien einen gelben Niederschlag; das Alkaloid hat dabei eine angehende Zersetzung erlitten, während zugleich etwas Chlorwasserstoffsiure weggegangen ist. Steigert man die Temperatur bis + 180— 200° C., so schmilzt das Salz zu einer braungelben, in Wasser löslichen Masse, welche kein Bichloroharmin mehr enthält, sondern ein neues gelbes Alkaloid, dem ich ein besonderes Capitel widmen werde. Salpetersaures Bichloroharmin erhält man auf die beim chlorwasserstoffsauren Salze angegebene Weise. Durch einen grossen Überschuss von Salpeter- säure wird die usmod dieses Salzes i im SORAS blieke als. caller artige i. welche zu- weilen schon nach lien Seege zuweilen aber erst nach längerer Zeit sich in Nadeln verwan- deln. Es ist wasserfrei und in Wasser schwerer lós- lich als das chlo toff: Salz. Es erträgt eine ziemlich hohe Temperatur ohne redzi zu werden, beim Schmelzpunkte aber verwandelt es sich unter Entwickelung saurer Dämpfe in eine braune Masse, welche in Wasser unlöslich ist und kein Alkaloid, ‚sondern einen in Alkalien mit orangegelber Farbe lös- lichen und daraus durch Säuren in braunen Flocken gefällt werdenden säureähnlichen Körper enthält. Schwefelsaures Bichloroharmin erhält man als saures Salz auf dieselbe Weise wie die vorher. ai Salze; bei ihm erkannte - das Ausscheiden | günzlich zu einer Gallerte, welche sich über Nacht vollständig in feine büschelfórmig vereinigte Nadeln umwandelte. Oxalsaures Bichloroharmin erhält man eben- falls als saures Salz, wenn man einen Theil Bichloro- harmin und 2 Theile krystallisirte Oxalsäure in 100 bis 120 Theilen Wasser kochend auflóst und diese Lösung langsam erkalten lässt, wobei sich der grösste Theil des Alkaloides als oxalsaures Salz in nadelfór- migen Krystallen ausscheidet. Bei + 175 —185* C. schmilzt dieses Salz unter Aufblühen zu einer braunen Masse, welche grósstentheils aus dem schon beim chlorwasserstoffsauren Salze erwähnten Alkaloide be- steht. í Anderweitige Verbindungen des Bichloro- harmins. Bichloroharmin und Silber. Das Bichloroharmin bildet, ebenso wie das Nitrohar- malin, Nitroh und Chlornitroharmin mit Silber- oxyd eine Verbindnig, welche sich beim Vermischen neutraler Lósungen von Silberoxydammoniak und sal- petersaurem Bichloroharmin als schwach grünlich ge- färbte Gallerte ausscheidet, und nach dem Trocknen amorphe Stücke von braungrüner Farbe bildet. Bei der Analyse dieser Verbindung erhielt ich stets, wahr- scheinlich aus oben angegebenen Gründen, einen ge- ringeren Silbergehalt, als die wahrscheinliche Zusam- mensetzung erforderte, ich habe aber dieses Verhalten bis jetzt nicht weiter verfolgt. Ausser dieser Verbin- dung aber existirt noch eine andere, Chlorsilber ent- man | haltende, welche man erhält, wenn.man eine neutrale Lósung von chlorwasserstoffsaurem Bichloroharmin mit einer neutralen Lösung von salpetersaurem Silber | versetzt. Es schlägt s sich dann kein ©hlorsilber: Ee sondern eine der ber See grün gefürbte Gallerte, welche nach dem Ab- Hriran bk: E Ee amorphe Stücke bildet. Durch Behandeln dieser Substanz mit eidung statt, — aber zeigten sich gal- n erkennt man die Gegenwart s von Chlor- | aber dure über ihre Z am g abe bin ich ` k durchschiittelte, gestand sie bald suchen, ob auch — alo ide ie xr gen liefern. ^ * 21 des Sciences de Saint- Pétersbourz. Bichloroharmin aid Jod. = WEI 42: Ld Das Bichloroharmin verhält sich gegen Jod ganz eben so wie das Nitroharmin und das Chlornitro- harmin. Wenn man heisse alcoholische Lósungen der beiden Kórper zusammenbringt, so scheidet sich beim Erkalten eine in feinen Nadeln krystallisirende Ver- bindung aus, welche eine schmutzig grünblaue Farbe besitzt, unter dem Mikroskope aber in hóchst dünnen Schichten mit indigoblauer oder auch violetter Farbe durchsichtig ist. Behufs der Analyse wurden 0,202 Grm. dieser Verbindung in einer Retorte mit Wasser übergossen, etwas Schwefelsüure zugesetzt und nun so lange erhitzt, als noch Joddümpfe weggingen, welche in einer gut gekühlten Vorlage aufgefangen wurden. Die Menge des erhaltenen Jodes wurde durch unterschwefligsaures Natron titrirt, und betrug 0,0939 Grm. oder 46,45 p. C. Dies stimmt aber hinreichend genau mit der Formel eines Bijodürs. In 100 Theilen berechnet gefunden. 1 At, Bichloroharmin 3511,68. 52,54. 2 Doppelatome Jod 3171,98. 47,46. 46,45. 6683,66. ^ 100,00. Über das Hydrobenzoin, ein Produkt der Einwirkung des Wasserstoffs auf das Bittermandelöl, von X. Zinin. (Lu le 20 décembre 1861.) In meiner Notiz über die Einführung von Wasser- Stoff in organische Verbindungen (Bulletin de l'Ac. Imp. de St.-Pétersb. T. HI. p. 529. 1861) habe ich bereits. ce = —— erwähnt, welche Zink — — welche : vor er mi gesüttigt worden sind, und trägt a nen Theil eege Usb. i hitzt sich stark, nimmt eine gelbe je Farbe an, allein es ist keine Entwicl krystallinisehen Masse € férmigem Wasserstoff bemerkbar, ausser dass über dem Zinke gleichsam eine weisse Wolke von hóchst kleinen Blasen sich bildet, von welchen jedoch kaum einige wenige die Oberfläche der Flüssigkeit erreichen. Wenn man die Operation mit betrüchtlichen Quanti- täten vornimmt, und auf einmal alles Zink hinein- schüttet, so kann sich die Erhitzung bis zum starken Sieden steigern und ein Scháumen statt finden; dies muss man jedoch vermeiden, weil sonst ausser dem Hauptprodukte sich noch ein Nebenprodukt in be- trüchtlicher Menge bildet. Nach beendigter Ein- wirkung erhitzt man zum Kochen und lässt erkalten, wobei sich gewóhnlich eine kleine Menge eines dicken Oles absetzt. Sollte der Geruch des Bittermandelöles noch nicht ganz verschwunden sein, was von dem Grade der Sättigung des Alkohols mit salzsaurem Gase, so wie auch von der Energie der ersten frei- willigen, durch die in Arbeit genommenen Quantitäten und durch die Abkühlung von aussen bedingten Er- hitzung abhängig ist, so setzt man der Flüssigkeit etwas Äther hinzu; dies hat zum Zwecke den in Äther leichtlöslichen, in Alkohol dagegen schwerlösli- chen ölartigen Körper aufzulösen, welcher das Zink überzieht und die Einwirkung der Salzsäure auf das- selbe verhindert. Ist dies erreicht, so setztman noch ungefähr einen Theil mit salzsaurem Gase gesättigten Alkohols, und wenn es nöthig ist auch noch etwas Zink hinzu, erwärmt hierauf und kocht endlich bis keine Reaction mehr stattfindet, worauf man die Flüssig- Bittermandelöl aa hat; dadurch scheidet sich ein ólartiger oder harzartiger Kórper aus, welcher beim Erkalten bald zu einer festen, ziemlich härten, arrt , die Flüssigkeit aber : keit mit 3 bis 4 mal soviel Wasser vermischt als man ` Bulletin de l'Académie Impériale 21 um so mehr, je mehr Alkohol angewendet worden war; diese kann man durch Abdampfen oder durch Abdestilliren des Weingeistes gewinnen, allein dieses Produkt ist nicht so rein als das durch Wasser ge- füllte. Auch in das Fliesspapier zieht sich ein Theil des festen Körpers mit ein, da er in dem ölartigen Produkte leicht löslich ist. Der feste Körper löst sich leicht in Äther, namentlich in heissem, noch leichter aber in kochendem Alkohol, und man kann sagen, dass der geschmolzene Kórper sich in allen Verhältnissen mit heissem Alkohol mischt und damit eine gleichfórmige Flüssigkeit bildet. Wenn die zwischen Fliesspapier gepresste Masse ziemlich fest und weiss ist, kann man sie sogleich aus Alkohol umkrystallisiren, enthilt sie aber viel von dem ólarti- gen Produkte, wodurch sie schmutzig grünlich ge- fürbt erscheint (was besonders der Fall ist, wenn man bhusäurehaltiges Bittermandelöl angewendet und die Reaktion nicht vorsichtig geleitet hat, oder wenn man zu grosse Mengen in Arbeit genommen und zu ‘Stark erhitzt oder zu lange gekocht hat), so ist es besser, anfangs den Körper in der möglichst kleinsten Menge Athers kochend aufzulósen; beim Erkalten setzt Sich dann der feste Kórper in kleinen Kórnern ab, welche man in einem mit Asbest zugestopften Trichter mit kaltem Äther abwüscht. Durch Umkrystallisiren dieser Körner aus Alkohol erhält man nun rhom- bische Tafeln, welche eine bedeutende Ausdehnung in die Jane und Breite annehmen, wenn sie aus schwachem Alkohol sich absetzen, in welchem der Körper in pus Siedhitze ziemlich leicht löslich ist, da er sich auch in Wasser etwas auflóst. Beim Erhitzen bis + 130° C. schmilzt er zu einer chjose oder nur schwach gelblich gefärbten Flüssigkeit; sein Siedepunkt liegt jenseits 300° C. Destillirt man ein unreines Präparat, so erhält man ein gieren, KEE Der Analyse zufolge entspricht die Zusammen- setzung des neuen Kórpers der Formel à di H. dÉ 0,4497 Grm. des bei + 100? getrockneten Körpers gaben 0,2675 Wasser und 1,2900 Kohlensáure, ent- sprechend 6,60, Wasserstoff und 78,23°/, Kohlen- stoff. 0,667 Grm. des trocknen Körpers gaben 0,395 Wasser und 1,923 Kohlensäure, entsprechend 6,57°/, Wasserstoff und 78,62°/, Kohlenstoff. berechnet gefunden Cia = 168 78,50 78,28 78,62 l Hi li 6,54 6,60 6,57 ? 0, = 32 14,96 100,00 Es haben sich folglich zwei Moleküle Bitterman- delöl mit zwei Molekülen Wasserstoff zu einem Mol- ekül des neuen Körpers verbunden, nach der Gleichung: 2C,H,0 + 2H = C, H, O,. B Die Zersetzung, welche der neue Körper bei der — Destillation erleidet, gestattete nicht das specifisehe ` — Gewicht seines Dampfes zu bestimmen, aber sowohl die Hóhe des Kochpunktes, als auch das sogleich gu beschreibende Verhalten gegen oxydirende Körper zeigen, dass bei seiner Bildung in der That eine Ver- doppelung des Moleküls des Bittermandelöls statt- gefunden hat, und man kann daher den neuen Korper Hydrobenzoin nennen. Durch oxydirende Körper verwandelt sich dasselbe ausserordentlich leicht in — Benzoin;die Reaktion ist vollkommen rein und es bilden ` — sich keinerlei Nebenprodukte. Ubergiesst man Hy- drobenzoin mit seinem doppelten Gewichte Salpeter- säure von ungefähr 1,36 sp. Gew., so findet bei der gewühnlichen Temperatur keine Einwirkung statt, bei gelinder Erwürmung aber beginnt die Entwickelung liches Destillat von en hwz ~ m mpfe, das re erhitzt sich von selbst rt, | be Kórper stark auf, und gesteht plötzlich >- | zu einer festen, weissen, krystallinischen Masse ies Been so schüumt der ge- dass eine Erniedrigung da Temperatur stutteete en | Wasser nicht schmilzt, si hat. Die gebildete feste Masse, wel QE LS 2 + 1. b = sieht leicht und in Ather noch schwerer löst, at nichts anders 25 des Sciences de Saint-Pétersbourg. als reines Benzoin; sein Gewicht betrügt fast soviel alsdasdes angewandten Hydrobenzoins. Es verstehtsich von selbst, dass, wenn man stärkere Salpetersäure anwendet und das Gemisch lange erhitzt, man Benzil und nicht Benzoin erhält, weil letzteres durch starke Salpetersäure leicht in ersteres übergeführt werden kann. i Das Hydrobenzoin erleidet keine Veränderung weder durch wässrige, noch durch alkoholische Kali- lösung; ein reines Präparat wurde mehrmals mit ei- ner alkoholischen Kalilösung so lange gekocht, bis die Flüssigkeit sich in zwei Schichten sonderte, und dennoch bestand die obere Schicht aus unverändertem Hydrobenzoin, mit einer kleinen Menge Weingeist und Kali gemengt, die untere aber aus wässriger Kalilósung mit einer kleinen Menge aufgelösten Hy- drobenzoins. Keine Spur dieses letzteren war ver- schwunden; diese Unangreifbarkeit des Hydrobenzoins durch Átzkali ist aber sehr bemerkenswerth. Vorläufiger Bericht über meine Reise nach dem Caucasus, von Fr. Ruprecht. (Lu le 6 (18) et le 20 décembre 1861 (1 janvier 1862).) Vor Kurzem aus dem Caucasus zuriickgekehrt von meiner offiziellen 1'/jáhrigen Sendung, erstatte ich der Academie einen gedrüngten Bericht über die wichtigsten Resultate dieser Reise. Der Hauptzweck dieser Sendung war eine bota- nische Untersuchung des óstlichen Caucasus, haupt- sächlich jener Theile Daghestans, welche bisher nur 1 hen Expeditionen offen standen. Zwei Som- mer brachte ich in verschiedenen, besonders gebir- gigen Gegenden des südlichen, nördlichen, mittleren und oberen Daghestan zu, in Gegenden, di zu 2 gr 6 ussgebiet n gehóren, dem Samur und Sulak |d f hte den Vivis ud 4 haies Zut trofsk und von dem oberen Flussgebiete des Samur, westlich bis zur Grünze von Digorien und bis zur oberen Radscha. Die übrige Zeit, vom October bis April, die zu Reisen im Hauptgebirge nicht mit Vor- theil verwendet werden konnte, diente zur Beobach- tung der Friihlingsflora in Grusien und zur Berei- sung der Niederungen und Küstengegenden im west- lichen Caucasus, zum Studium der Wilder und der Cultur-Versuche daselbst. Es ist nicht auffallend, dass bei dem Zwecke mei- ner Sendung, in Folge welcher zuweilen Gegenden betreten werden mussten, die entweder gar nicht oder nur von wenigen Eingeborenen, gelegentlich Ráu- bern, besucht werden,—ohne Absicht selbst einige geographische Entdeckungen gemacht wurden. Als solche müssen erwähnt werden: 1) Der höchste Punkt des Bogos-Gebirges, ein steiler schwer zu ersteigender Gipfel, der jetzt bei den Einwohnern des mittleren Da- ghestans unter dem Namen «Barjätinski» bekannt ist und als bleibendes Denkmal an einen Maecenas wissen- schaftlicher Unternehmungen erinnern wird; die Basis dieser Pyramide oder Kuppe ist nach meiner barome- trischen Messung von dem Director des Tifliser Obser- vatoriums Hrn. Moritz auf 2053 Toisen oder 13,127 Fuss engl berechnet. 2) Der Alpen-See Táne in Chewsurien, in dessen Mitte periodisch eine Wasser- säule mehr oder weniger hoch sich erheben soll; der See liegt 1160 Tois. —7417 engl. über dem Meeres- niveau und hat kei dischen Abfluss. Er nimmt einen Bach auf, während ein zweiter 380’ über dem Niweau des See’s plötzlich verschwindet. Nach den Mp von me —— € ue Bulletin de l'Académie Impériale 25 Lesghinern «Hakol-mejer» und ist das Ende einer schwer zugänglichen Schlucht, die die Gränze zwischen Unkratl und Tuschetien bildet. Der wahre Diklos- mtha, liegt eine Schlucht weiter, nach Westen und ist durch den Felsengrat Tscherolm-mtha davon ge- trennt, der sich zu einer sehr steilen malerischen Kuppe «Zumberech» erhebt. Die höchste Spitze des Diklo - Gletscher heisst Sulhum - tschulibak (Vogel Greif), westlich davon liegt der Gipfel Pizzaro (d. h. unzugängliche Stelle). Das von Diklo nach Westen folgende erste Thal mit dem Bache Zizchwal endigt sich mit 5 Hauptgipfeln, die der Ordnung nach sind: der schon erwähnte Pizzaro, Sadischis-tawi, Kawtaris, Kalowanais-zweri (der höchste), Modtschechis — aber keineswegs mit dem Danos-mtha. Dieser Berg Dano befindet sich in der Schlucht nördlich vom Dorfe Dano und hat 2 Gipfel. Über den westlichen Grat des Dano kam ich in das Thal von Tsch&scho, welches durch die Gipfel Kömmitos-zweri (der höchste), Tschéschos-mtha und die 4 Spitzen des Nogiro oder Abdulas-gsa geschlossen wird. Der Kátschu liegt viel weiter westlich. beim Dorfe Parsma und ausser ihm giebt es keinen zweiten Katschu, d. h. der grosse Katschu existirt nicht. 4) Unter de Namen Djultidagh bezeichnet man verschiedene Gipfel in der Nahe des oberen Laufes des Djulti- Tschai. Als der eigentliche Djultidagh kann jedoch kein anderer gelten, als j dene Gletscher, der das Thal des Djulti- Flusses , unter welchem der Djulti- Tschai plötzlich als ein ansehnheber Fluss heraustritt. Der Djulti-T welchen ich im | östlichen Caucasus antraf; er zeigt alle wesentli der A Xletscher, steht aber den meisten derselben. an Schónbeit nach. Das Thal des Djulti Tschai eet, die ausseror- DOC Der) i-d Set Grünze der Waldregion, in anderen Fällen aber viel denfalls einer der hóchsten Berge dieser Kette; ich sah ihn Mitte Juli aus einer schneefreien Hóhe von beinahe 12,000; durch eine Schlucht getrennt, als ei- nen imposanten Gipfel, dessen ganze müchtige Schnee- kuppe über der angegebenen Hóhe sich befand. Barometrische Hóhenbestimmungen sind in grosser Anzahl ausgeführt worden, um die Gesetze der Ab- hingigkeit verschiedener Gebirgspflanzen von der Höhe näher zu bestimmen und mit den Ergebnissen der einzigen, 30 Jahre früher ausgeführten zahl- reichen barometrischen Angaben unseres verstorbenen Collegen Meyer aus anderen Gegenden des grossen Caucasus zu vergleichen. Für die Gränze der Waldregion waren bisher An- gaben von 6250 — 8310 engl. F. Man kann im Allgemeinen annehmen, dass die Wälder auf den N.- und NO.-Abhàngen höher hinaufsteigen, als auf der Siidseite. Lüngs der Lesghinischen Cordon-Linie ist ausgezeichnet schéner Wald, der sich 7100 — 7400' erhebt und dann der alpinen Region Platz macht. In einigen geschützten Gegenden des Gebirges erreicht aber die Baumregion eine Hóhe von circa 9000’. Die frühere Angabe, dass im östlichen Caucasus keine Fichte (Pinus sylvestris) vorkomme, ist unrichtig ; man kann dies nur von der Tanne (Picea orientalis) behaupten. Aber in vielen Gegenden Daghestans ist überhaupt gar kein Wald und nicht selten ersetzt Rhododendron caucasicum nothdürftig das Brennholz. Einer der werthvollsten, nur dem Caucasus eigenthüm- lichen Büume ist die Dsélkwa(Planera Richardi oder Zelkowa crenata), die sich hochstimmig nur mehr an 2 Orten vorfindet. Non ders im Auslande so sehr ge- schätzten Tschichry ( jana), eine Art Edel- XE tanne,traf ich einen grossen Wald von 13 Werst Breite, an den Quellen des Rion. Ich muss noch einen neuen Baum für den Caucasus erwähnen, die italienische | gen om- Pine Pie Pinea), welche wenigstens seit 200 Jahren Die alpine Region beginnt oft mit der oberen ib ber | baber selten etwas niedriger; sie ist durch eigen- 1 pes ein vorherrschenden Thonschiefer i-dagh ode er Kurti- -dagh ist j je- | thümliche bestimmte Arten characterisirt. Aus d dieser | Region sind bisher nur gegen 600 Phaner bekannt, eine Zahl, die um ein sehr Bedeutende gert werden wird, os tig 29 des Sciences de Saint-Pétersbourg. einzig in seiner Art vorliegt, dessen genauere Unter- suchung allerdings viel Zeit in Anspruch nehmen wird. So viel lässt sich schon jetzt sagen, dass alle Seltenheiten, die vor 50 Jahren oder noch früher von Stevenund Marschall vonBieberstein ent- deckt und seitdem nicht wieder gesehen wurden, wieder aufgefunden sind, wie z. B. Taphrospermum, Sobolewskia, Cynoglossum Moloserictutit: Betonica nivea, Symphanisa ossetica, Viola minuta. Die wohlerhalten zurückgebrachten Sammlungen enthalten aus der alpinen Region Arten, und oft mehere Arten, aus den Gattungen Campanula,Primula, Pedicularis, Valeriana, Centaurea, Jurinea, Draba, Bulbocapnos, Galanthus, Silene, Tripleurospermum, Herniaria, Valerianella etc., die man noch nicht in der Hauptkette des Caucasus be- obachtete und meistens auch völlig neue, bisher noch unbeschriebene Arten sind. Neue Gattungen für den Caucasus sind: Woodsia, Allosurus, Pleuroplitis und Paederota, letztere ist eine neue Acquisition für die Flora Rossica. Die Caucasische Hauptkette (der grosse Caucasus) hat im Ganzen eine gleiche Vegetation, doch machen sich locale Färbungen geltend, die je- doch nicht hinreichen zur Aufstellung verschiedener Florengebiete. Eher kónnte man eine «regio rupestris» im Niveau der Waldregion unterscheiden, die durch viele eigenthümliche Pflanzen charakterisirt ist, unter welchen die interessantesten sind Gypsophila aretioides und eine neue Omphalodes. Ziemlich deutlich schei- det sich auch die Waldregion und die Niederungen im óstlichen und westlichen Caucasus , so dass der (iahiroca iud VEU SU oes — durch . ei Tois. — ES (13127 wachsen auf dem Bogt Weitem als grüne Streifen sich bemerkbar macht und vorherrschend aus Alopecurus Pallasii und Festuca varia gebildet wird. Über diese Region kommen aber noch sehr viele einzeln wachsende, obgleich gewóhnlich vielstänglige Pflanzen vor, die man hochalpine oder arctische oder nivale nennt. Im südlichen Daghe- stan endigt die Rasen-Vegetation bei 10 — 11,000' und am Sari-dagh noch etwas hóher, nàmlich bei 1737 Tois. Im westlichen Caucasus, namentlich auf dem Elbrus und Kasbek scheint diese Linie bis 1600 Tois. 2210, 201 engl herabzusinken; über dieser Hóhe be- obachtete Meyer nur 6 Phanerogamen. Bei einer solchen Höhe von 1600 Tois. wirdim östlichen Caucasus die Vegetation erst recht interessant. Erst in dieser Hóhe erscheint z. B. eine kleine Valerianella, eine neue Jurinea vom Aussehen der J. subacaulis, eine weissblü- hende Draba wie Kresse schmeckend, ein neues aromati- sches Tripleurospermum; letztere Pflanze trat am Djulti- dagh erst auf in einer Hóhe von 12,300’. Diese angege- benen Beispiele erlauben eine Entscheidung der Frage, bei welcher Hóhe noch neue vegetabilische Formen im Caucasus aufzutreten beginnen und bis zu welcher Hóhe Untersuchungen ausgedehnt werden müssen, um als abgeschlossen zu gelten. In einer Höhe von 12 — 13,000' traf ich auf verschiedenen Punkten im östlichen Caucasus, und sogar in Blüthe, eine Anzahl ` alpiner und nivaler Pflanzen, die eine gróssere Vertical- Verbreitung haben und daher für gemeiner gelten; so z. D. am i Djalti-dagh bis 1945 Tois. Ex 12435 work! 10 Species Pl M ten; fast ebenso viel am Fel ; | bei 1910 Tois. = 12213’. Auf einer Hohe x von — = 4 ste 1 Tan Sol m y ee à ko brachte im vorigen Jahre Cerastium ] Sc vom durch | Gipfel des Alachun = 12,65. | dem p etwa 250 Tois. ode oder 1500 höher is Bulletin de l'Académie Imperiale 32 Lage setzen kónnte. Nach den jetzt gewonnenen Er- fahrungen im óstlichen Caucasus darf man schliessen, dass wenigstens die gewóhnlicheren hochalpinen Pha- nerogamen, so wie auch Moose und Lichenen noch viel hóher als am Ararat wachsen kónnen, wenn nur keine mechanischen Hindernisse ihrem Gedeihen entgegen- stehen. Solche Hindernisse sind namentlich: bestän- diger Schnee oder Eis, bewegliches Trümmergestein (Steinlawinen) an steilen Abhängen und heftige Winde, die jede Bildung von Dammerde oder wenigstens die zufällige Aussaat in den Felsenspalten hindern, — aber niemals geringer Luftdruck und niemals Kälte. Die Lufttemperatur betrug auf den höchsten Stellen immer mehrere Grade über dem Gefrierpunkte, in ei- nem Falle bei 2053 Tois. sogar + 14? R. im Schatten; es ist aber bekannt, wie geringe Temperaturen hin- reichend sind zur vollständigen nus gewisser alpinen Formen, wie solche hen Frósten im Sommer erfolgreich zu widerstehen i im xc suh Ich bin daher der Meinung, dass es im ( Lee N_= gewisse g | gibt und dass diese Pflanzen nur = deshalb ka michi in einer Höhe von 14 — 18,000’ und darüber nach- gewiesen sind, weil solche Höhen entweder noch nicht überall auf diese Frage untersucht sind, oder weil bei den wenigen Besteigungen des Elbrus und Kasbek überhaupt keine geeigneten "ellen sür Pflanzen vor- kamen. Solche pfi kommen i im östlichen bci viel tiefer vor und gar nicht selten bis 10,000’ herab, sie wechseln aber mit bewachsenen Stellen ab. Die Bestimmung der Schnee- linie im östlichen Caucasus ist besonderen Schwierig- keiten unterworfen, wenn überhaupt móglich. Die Schneelinie auf dee Elbrus und Kasbek wurde früher auf 1700 und 1670 Tois. bestimmt, was noch keine 11,000' ausmacht. Das Bogos-Gebirge und der Danos- mtha sind über 12,000' hoch, der Thebulo hat bei- Qtrapolran e Se nahe 15,000’ und doch haben alle diese Giganten auf m der ‚Südseite im Spätsommer nur selten oder wenig Schnee, während auf der N.- und NO.-Seite Schnee- G le stschermassen sich tief herabsenken. Man sieht sche: 11— 12,000’ auf den östlichen | Nicht bloss das Gebirge bietet Neues und Interes- santes; von Wichtigkeit sind auch die Versuche , schöne und nützliche Gewüchse in gesegnete Gegenden ein- zuführen. Trans- Caucasien hat mehrere eigenthüm- liche Fruchtbäume, die in Russland unbekannt sind; so kommen z. B. Unabi (die Früchte von Zizyphus vul- garis) und die so geschützte Ali-Buchara (ein Mittel- ding zwischen Pflaume und Aprikose) nicht in den Handel zu uns, obgleich sie nicht schwer zu versen- den sind. In Cachetien, Bjelokani, Tiflis und Alagir gedeihen so vortreffliche in- und ausländische Obst- . sorten, dass ihre allgemeinere Verbreitung im Cau- casus nur zu wünschen wäre Die Natur in Trans- caucasien erscheint dem gewöhnlichen Beobachter auf grossen Strecken monoton, die meisten Walder sind von geringem Werthe als Bauholz; aber wie Grosses der Caucasus zu leisten im Stande ist, kann man erst aus den bisherigen gelungenen Acclimatisations- Ver- suchungen erkennen. Die Natur entwickelt in Gärten eine wahre Pracht, besonders im westlichen Caucasus. en | Immerblühende Rosenhecken, schattige Alleen aus Pawlownia, Catalpa, Sterculia, Liriodendron — immer- grüne Stráucher und Báume, z. D. Myrten, Lee japonica, Cypressen, Kamelien, Magnolia grandiflora— alles im Freien und ohne Schutz im Winter. Ausser- ordentlich üppig ist der kaum 20 Jahre alte Krons- Garten von Suchum-Kalé; Acacia Julibrissin erreicht dort eine Dicke von 3 Fuss im Diameter. In Tiflis wüchst die Ceder des Himalaya (Cedrus Deodara) und | Xanthoceras sorbifolia aus China blüht und trägt Früchte im Freien. Alte Ölbäume und ungeheure Lorbeerbäume sind bei und in Kutais. Die Korkeiche aus Portugal steht am besten in Kutais; dort wuchert Passiflora alata und Fragaria indica wie Unkraut. Hohe aber dünne Stämme von Lagerströmia indica blühen reich bis in den Herbst; Chimonanihus blüht im Winter, die Luft mit Wohlgeruch erfüllend. Dass der November kein Vorbote des Winters, sondern des Frühlings ist, kann man im westlichen Caucasus sehen. Doch treten i manchm al den-Garten in Poti war einzig in seiner Art im Cau- > | casus; er enthielt bittere Pomeranzen, süsse Limo- auch hier harte Winter ein. Der Hesperi- Trepi urged , auch Citronen und süsse Apfelsinen; leider sind alle 300 Stämme, mit Ausnahme eines = = m n | verflossenen Winter bis zum Erdboden e erfroren. D Osurgeti steht ein 25 Fuss hoher Baum von Cunnn 33 des Sciences de Saint- Pétersbourg. hamia lanceolata, einer Araucaria ähnlich, und eine 40 Fuss hohe schóne Sequoia oder Taxodium semper- virens mit Fruchtzapfen; diese Bäume sind in 15 Jahren zu dieser Hóhe aufgewachsen. Ohne einer praktischen Folgerung vorläufig Raum zu geben, muss ich noch aus Autopsie die Thatsache feststellen, dass der ächte chinesische Theestrauch (Thea sinensis Bohea) wirklich in Gurien acclimatisirt ist, blüht und reife Samen ausbildet. Eine andere vielleicht wichtigere Entdeckung ist, dass der Campherbaum im westlichen Caucasus an vielen Orten im Grossen zur Gewinnung von Campher angebaut werden kann; der Beweis ist ein in Kutais acclimatisirter 20 Fuss hoher junger Baum. Beide, der Campherbaum und Theestrauch, haben dem letzten ungewöhnlich strengen Winter sieg- reich widerstanden. Fast Me diese nicht gehörig be- kannten oder nicht gehórig gewürdigten Acclimatisa- tions- Versuche verdankt man der Gründung des Gar- tens von Nikita am Südufer der Krimm durch den Herzog von Richelieu, so wie den Bemühungen des früheren Statthalters Fürst Woronzow, Versuche, die schon jetzt so herrliche Früchte getragen haben und eine unermessliche Perspektive für Acclimatisa- tion so vieler nützlicher Gewächse eröffnen, die von grésster Bedeutung für die Zukunft und das Wohl des Landes, die volle Aufmerksamkeit des Staates ver- dienen. |. ve —-— 2 u u ul MS À 2*9 D -— 7 AUS. zug aus einem Schreiben des Hrn. Fr. Schmidt an Hrn. Akadem. Ruprecht. * (Lu le 17 janvier 1862.) Nicolajewsk 4 Marz 1861. So eben bin ich von Sachalin zurückgekehrt, um e dahin aufzubrechen, da noch be- deutende Lücken geblieben sind. Diesmal ist vor- zugsweise die Westküste untersucht worden, bis fast | zur Südspitze und en N. bis zur Meerenge bei Cap | Lazarew; ausser | das Innere vom. Golf der aufwärts bis zum Tvmy bis zum Golf der Geduld 49? Br. und ist durch Vor- herrschen von Larix dahurica ausgezeichnet, zu der sich oft Pinus (Cembra) pumila und ausgedehnte Tun- dren gesellen. Der übrige Theil der Insel ist vorherr- ` schend von immergrünem Nadelwald (Picea Ajanensis und einer Edeltanne, verschieden von Abies Pichta) eingenommen, zu dem sich an Abhängen und Fluss- thälern Laubholz gesellt, das nach Süden immer mannichfaltiger wird, doch nirgends vorherrscht; nur die Hóhen der westlichen Berge sind vorwiegend von Betula Ermanni eingenommen. An Bäumen und Sträu- chern kann ich einstweilen ausser den bereits er- wähnten Coniferen nennen: Taxus (sehr häufig) und 2 Arten Juniperus. Die hochstämmige Pinus Cembra kommt nirgends vor, die Zirbelkiefer ist selbst im Süden und in geschützten Lagen immer strauchartig. Myrica Gale, Betula Ermanni, alba, Middendorffii, nana, Alnus hirsuta, Alnobetula fruticosa, Ulmus sp., Salix 8 spec. , Popsi suaveolens und tremula, Quercus sp., Fraxinus mandshurica, Phellodendron mit sehr geringer Korkentwicklung und nur an alten Stämmen, sonst Ph. amurense gleich, Juglans sp. bisher nur erfragt, Dimor- phanthus mandshuricus und eine zweite species herbacea, Eleutherococcus senticosus; eine baumartige Araliacea mit Trugdolden, zweifächrigen Früchten und Ahornblät- tern, Xylosteum chrysanthum, Gmelini und noch 2 spec., Sambucus racemosa, Calyptrostigma Middendorffii sehr häu- fig an Bergen, Viburnum Opulus und dahuricum, Vitis sp. Trochostigma sp. mit gelblichen sehr wohlsehmeckenden Früchten bis 30 Fuss an Bäumen hinaufkletternd, am unteren Ende bis 1/7, Zoll dick, ein kletternder Celastrus, Acer Mono und Dedyle, Evonymus macro- | pterus und noch 2 Arten, Spiraa b beer Ato. Ri- : bes rubrum und eine niederliegende Johannisbeere mit traubigen behaarten Beeren, Rubus Idaeus, Che- 4 maemorus?, arcticus, Vaccinium Vitis Idaea, uli | ae und wie es scheint 3—4 ege ir Ich beeile mich, fhios M6 über die Flora Sot egende da etwa Choi en Werst nördlich von I Dui) v | js di , 1 Tome V. . ; 35 Bulletin de l’Académie Impériale 36 die andere kletternd; leider erhielt ich keine reiten Früchte, die hier überhaupt erst sehr spit zu haben sind und oft ganz fehlen möchten , wenigstens von manchen Pflanzen. Arundinaria, wahrscheinlich Kuri- lensis Rupr. bedeckt alle Berge und hindert das Er- steigen derselben sehr. Im Ganzen habe ich mit Hrn. Glehn etwa 500 Species zusammengebracht, die ganz interessante sta- tistische Verhältnisse zeigen, so z. B. Compositae 50 sp., Gramineae und Cyperaceae jede etwa 30, Ranun- culaceae 25, Rosaceae 18, Umbelliferae 18, Cruciferae und Orchideae 16, Polygoneae 13, Leguminosae 10, Liliaceae 10, Caprifoliaceae 10, Vaccinieae 9. Die Corolliflorae sind schwach vertreten, im Ganzen 30 Arten. Unter den Umbelliferen spielt die Hauptrolle Ihr Angelophyllum ursinum mit noch einer Art, charakte- risirt durch kleinere Friichte und dickere ungetheilte Vitae, während die Commissural-Vitiae von A. ursinum immer beiderseits in doppelter Zahl vorhanden sind; dann eine ächte Angelica affinis sylvestri, Gomphopetalum Mazimowiczii, Heracleum sp., Peucedanum terebinthaceum, Bupleurum breviradiatum und eine alpine Art, Tilingia Ajanensis?, Physolophium saxatile, Haloscias scoticum, Sphallerocarpus Cyminum , Chaerophyllum nemorosum, Osmorhiza amurensis, Pleurospermum Kamtschaticum, Aegopodium alpestre, Cicuta virosa, Sium cicutaefolium und eine mir unbekannte Gattung mit fleischigen Blättern. Die Wald-Orchideen sind sehr bird ausserdem erscheinen Vaccinieae (9) und Araliaceae (4) besonders reich, dagegen die Leguminosen (10) und sámmtliche Corolliflorae sehr arm. Die meisten Gattungen sind Arten-arm, nur Carex hat 25 Arten, dann folgen Polygonum mit 8 — 9, Saliz mit 8, Artemisia und Vac- cinvum mit 7, Spiraea, Viola, Galium, Ranunculus mit 6 Arten. Alle übrigen Gattungen haben einstweilen weniger Arten. BULLETIN DES SEANCES. CLASSE PHYSICO-MATHEMATIQUE. dies pe 29 NOVEMBRE (11 DECEMBRE) 1861. M. Lenz Io et lit un mémoire Sur les observa- tions s faites pendant les années 1847 — 1849 sur (Océan Atlantique et le Grand Océan par le Dr. Ed. Lenz. Ce travail sera inséré au Dulletin. M. Helmersen lit une notice sur la Colonne, érigée sur la place du Palais d'Hiver, à la mémoire de l'Empe- reur Alexandre I. Ce travail se compose de trois parties: 1? Apercu historique de l'exploration du füt de la Colonne et de son transport à St.-Pétersbourg. Défauts remarqués dans le füt de la Colonne avant ce transport. 2" Défauts remarqués dans la Colonne en 1838 et 1841. Opinions émises et publiées sur la cause de ces défauts par une commission nommée par ordre Impérial. 3? Etat actuel de la Colonne. Causes des défauts, cause de la-dégradation ultérieure du füt de la Colonne. 4? Mesures à prendre pour ralentir la marche de la dégradation, en tant que c'est possible. M. Brandt présente et recommande pour les Mémoires de l'Académie un travail de M. le Dr. Alexandre Strauch, sous le titre Essai d'une Erggiologie de l'Algérie. L'auteur, qui a fait un voyage en Algerie, donne dans cet ouvrage non seulement une description des espéces de reptiles et d’amphibies, que l'on trouve dans ce pays, mais encore une critique judicieuse des genres et des espéces, propres à l'Algérie; de sorte que son ouvrage doit être rangé eet ceux qui enrichissent l'erpétologie générale. M. Brandt fait observer de plus que la connaissance des reptiles de l'Algérie offre pour la faune de la Russie un intérét particulier, par la raison que plusieurs des espe- ces de la faune algérienne se trouvent également dans la Russie méridionale. M. Ruprecht fait un rapport verbal sur les B xs du voyage qu'il vient de faire au Caucase, et particuliè- rement au Daghestan. L'exposé qu'il a donné d'une par- tie des résultats ayant pris trop de temps, il se réserve de Vachever à la séance prochaine Le Secrétaire perpétuel annonce que le XXIII volume du recueil: Beiträge zur Kenntniss des Russischen Reiches est imprimé et mis en vente et en distribution. Ce volunte. contient une série de rapports adressés à la Société géo- graphique russe, par M. Radde sur les voyages qu'il a faits de 1855 jusqu’à 1859 dans les regions méridio- nales de l'Est de la Sibérie. Un atlas composé de deux cartes et de plusieurs dessins, est annexé à ce volume. ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L’ACADEMIE, Séance pu 1 (13) nécemsre 1861. Lecture est faite d’une proposition signée par MM. Lenz, Bouniakofski, Bóhtlingk, Grot, Vessélofski Kunik et Biliarski, concernant la fondation, à partir de l'année 1862, d'un recueil périodique destiné à faire connaitre, en langue russe, les résultats des travaux de l'Académie. Le projet est approuvé par la Conférence et une Commission de rédaction, composée du Rédacteur, T a De EN ERES TE NAE E IE eT nt Hé 37 . des Sciences de Saint- Pétersbourg. 38 M. Biliarski, du Secrétaire perpétuel, et de MM. Péré- vostchikof, Grot et Kunik, est chargé de l'exécution de ce projet. à Conformément à une décision prise dans la séance pré- cédente, on procède à l'élection de M. Véliaminof-Zer- nof, adjoint, au grade d'Académicien extraordinaire pour les langes musulmanes. D’après le résultat du scrutin, il est proclamé élu. e L Académie des sciences de Paris, l'Académie Stanislas de Nancy, l'Académie pontificale de Nuovi Lincei et l'Aca- démie de St.-Louis au Missuri remercient pour des envois regus par elles des différentes publications de l'Académie. CLASSE HISTORICO- PHILOLOGIQUE. Séance pu 13 (25) nÉceMBRE 1861. M. Nauck fait hommage d'une édition soignée par lui de la tragédie de Sophocle: Oedipe à Colone, formant le 3* volume des oeuvres du tragique grec, expliquées par Schneidewin et publiées par Weidmann, libraire à Berlin. M. Charles Bruce envoie un travail qu'il a fait pour rétablir le texte primitif de la légende de Nala et Da- maianti, épisode bien connu du Mahabharata. M. Bóht- lingk, qui l'a examiné avant la séance, déclare que dans ce travail, accompli à Tubingue sous les yeux de M. le professeur Roth, l'auteur a fait preuve de ses connais- sances solides dans le sanscrit et de son goüt exquis. Le poème, qui se composait jusqu'à présent d'environ 900 distiques, se trouve réduit à 522, apres les élagages de M. Bruce. L'auteur a profité d'un manuscrit du Ma- häbhärata, qui se trouve à Stuttgard, pour rectifier le texte dans beaucoup de passages. Les principes qui l'ont guidé dans ce cas sont exposés dans une préface, dans laquelle il a également indiqué les passages élagués, ainsi que les motifs dont il s'autorise pour les consi- dérer eomme des additions postérieures, contraires au bon goût, inutiles pour le fil naturel de la narration et renfermant des contradictions. M. Bóhtlingk termine en recommandant trés chaleureusement à l'Académie de prendre sous ses auspices la publication de ce travail. La Classe arréte que l'ouvrage sera publié sous forme de volume séparé, dont on fera tirer 500 exemplaires. M. Brosset, par suite d'une lettre qu'il a reque de M. Léon de Rosny, propose d'insérer au Bulletin le rap- port de celui-ci sur le Dictionnaire japonais-russe de M. Gochkévitch. Ce rapport, rédigé sur l'invitation de l'Académie, à propos d'un ouvrage admis à concourir, en 1857, aux prix Démidof, n'est parvenu à l'Académie qu'au mois d'aoüt 1561, lorsque le volume des rapports sur le concours de 1857 avait déjà paru. Par cette raison, et plus encore par le motif que M. de Rosny semblait désirer, à en juger d’après sa lettre du 2 août 1861, de pouvoir disposer de son rapport pour le publier dans un journal de Paris, la Classe, dans sa séance du 23 aoüt de cette année, avait pris la décision, qu'elle | croyait être conforme au désir de M. Rosny, savoir de ne pas imprimer son rapport dans le Bulletin, en réser- vant à l'auteur le droit de le faire paraítre dans la Revue orientale et américaine ou ailleurs. Maintenant M. de Rosny a fait part à M. Brosset des motifs pour lesquels il ne se trouve pas satisfait de cette décision à son égard. La Classe approuvant la proposition de M. Brosset, pro- nonce l'admission du rapport de M. de Rosny au Bulletin. Lecture est faite: 1" d'un office de M. le Ministre de la Cour Impériale, du 21 novembre, de la teneur sui- vante. Le Musée de l'Ermitage Impérial, tout en ren- fermant de riches collections de raretés et d'objets d'art de différentes époques, est pauvre en fait de monuments des plus anciens peuples du monde. Cette circonstance porte la direction de ce Musée à désirer que la col- lection d'antiquités égyptiennes appartenant à l'Acadé- mie soit réunie à la collection analogue de l'Ermitage, ce qui la rendrait, est-il-dit, plus accessible au public. Sur un rapport que M. le comte Adlerberg en a fait à l'Em- - pereur, Sa Majesté a daigné ordonner de demander préa- lablement le sentiment de M. le Président concernant la question de savoir si la mise à exécution dudit projet offre ou non quelque inconvénient pour l'Académie. 2° D'un rapport de M. Stephani, directeur du Musée égyptien de l'Académie, qui expose que, quoique parmi les membres actuels de l'Académie il n'y ait personne qui puisse revendiquer le titre d’égyptologue, néanmoins il est impossible de ne pas reconnaître, que la réunion projetée de la collection égyptienne de l’Académie à celle du Musée de l'Ermitage enléverait aux membres de l’Académie la facilité de tirer parti de cette collection, pour des investigations dans plusieurs branches des con- naissances humaines, telles que l'archéologie, l'histoire naturelle, etc. Le profit que pourrait offrir cette collection ne saurait, il est vrai, se résumer en une publication de beaux dessins, car les objets dont elle se compose sont d'une valeur secondaire et de modeste apparence. Mais il est à remarquer que la majeure partie de ces objets ap- partient aux temps des Ptolémées et des empereurs Ro- - mains, par conséquent aux époques auxquelles l'Egypte se ressentait déjà au plus haut degré de l'influ ce des idées grecques et romaines, et plusieurs des objets, tels que des inscriptions, quoique provenant de l'Egypte, sont entière- ment des productions grecques. Aussi les savants qui s'oc- cupaient à l'Académie de l'étude des antiquités grecques et romaines ont toujours eu recours à ladite collection et en ont tiré plus ou moins de profit pour leurs travaux. La translation de cette collection au Musée de l'Ermitage priverait les savants de la facilité de l'utiliser pour les besoins de la science. Audition faite de cet exposé la PB s à e ze Bulletin de l'Académie Impériale 40 Classe se range à l'avis du rapporteur, et croit de plus devoir faire remarquer, que la collection égyptienne de l'Académie, une fois placée à l'Ermitage, n'en deviendrait pas par le fait plus accessible au public. Des antiquités de ce genre ne sont pas seulement des objets de curio- sité, et le sacrifice de sommes d'argent, employées à leur acquisition, n'est pleinement justifié que dans le cas oü de semblables collections sont destinées à servir la science, et à étendre le domaine des connaissances utiles à l'hu- manité. Or la translation de la collection égyptienne de l'Académie au Musée de lErmitage, tout en la plaçant sous les regards des simples curieux, diminuerait en méme temps sa valeur comme moyen d’investigation pour les érudits, puisque les savants, s'ils n'appartiennent pas au personnel du Musée de l'Ermitage, n'ont pas la facilité de sy livrer à des études suivies. Tandis que les Musées de l'Académie, méme ceux où le public n'est pas admis à titre de curieux, sont toujours à la disposition des sa- vants qui font connaitre à la Coníérence leur désir d'y exécuter des recherches scientifiques. Ces conclusions se- ront placées sous les yeux de M. le Président. Le Secrétaire perpétuel porte à la connaissance de la Ge que. Pouvrage de M. Sugenheim Sur Phistoire de | 1 des serfs en , couronné par l'Acadé- iones 1860, ext imprimé et mis en vente et en distribu- tion. Il donne en méme temps lecture d'une lettre de l'auteur, du 10 décembre, annonçant que par suite d'un coup d'apoplexie, dont il a été atteint, ses jours sont me- nacés; voulant par conséquent régler ses affaires et avoir la satisfaction de pouvoir encore disposer des exemplaires de son ouvrage en faveur des amis auxquels il voudrait laisser un souvenir, il prie d'accélérer, autant que cela se peut, la publication de son ouvrage et de lui en en- be Se au plus tot les 50 exemplaires réservés à l'auteur. perpétuel lit enfin une lettre de condoléance qu'il a cru de son devoir d'adresser à M. Sugenheim, * et informe qu lui a déjà expli le exemplaires de son | pa Of haaski. habitant la ville de Iékatérinoslaf, dé- | sire connaitre le jugement de l'Académie sur un travail qu'il a entrepris sur le Talmud et les talmudistes see de M. Dorn. | SC Se Le Président de la the de la oe et de la littéra- e Cabinet numismatique de l'Académie une médaille anniversaire séculaire du jour de la nais- re “Fekely qui était de son vivant Prési- ét ipm — porte, d uen por- tion t autour: a d. Pob. LT ayı 1761 21 |la perte que vient de faire l'Académie dans la RENE Renvoi à p z ; ik son membre correspondant, M. André Wagner, décédé : Bulletin, scope edd titre: 1) 2. Worte über die ver- russes, par une lettre du 2 décembre, envoie pour | schiedenen Ralwicheluniastafen der Nasenbeine der Seekühe (Sirenia); et a Bemerkungen über die Zahl der Halswirbel at frappée par la Société dite Marisa serbe, à Foc- | cenm. 1842 2; et au revers: V cnomens 17 ayıycma 1861 2odune kao cmoroduunuue Case Texeaie Ö61arodapna Mamuya. M. Goussef, consul russe à Astrabad, par un office du 20 septembre, envoie le divan ou recueil de poésies, qu'il est parvenu à rassembler dans diverses parties du Mazan- déran, et qu'il considére comme unique au monde, de Pémir-poete Paswary. Ce recueil servira à compléter la série de différentes pieces de ce poète, que M. Gous- sef à fait parvenir antérieurement à M. Dorn. Le divan sera placé au Musée asiatique, et le donateur sera re- mercié au nom de l'Académie et recevra trois exem- plaires des Beiträge zur Kenniniss der iranischen Sprachen, publiés par M. Dorn en 1860. L'Administration économique prés du St. „Synode envoie un exemplaire de l'ouvrage en langue géorgienne: Sur les devoirs des curés de paroisses, publié à l'imprimerie Syno- dale de Moscou. La réception en sera accusée avec re- merciments, et l'ouvrage sera placé au Musée asiatique. Le Département des Confessions étrangeres du Ministere ex de l'Intérieur, transmet des listes de lieux habités par des a luthériens dans les gouvernements de St.-Pétersbourg et 4 de Livonie. — Elles seront placées à la Bibliotheque. M. Bóhtlingk propose de mettre à la disposition de M. le professeur Roth, à Tubingue, pour le terme d'usage, un manuscrit sanscrit des sentences de Achtávakra (N° 98, Indica), appartenant au Musée asiatique. — Approuve; le manuscrit sera envoyé par voie officielle. M. Brosset, en remettant une monnaie en cuivre, dont M. le prince Baratof avait désiré la détermination (v. la séance du 10 aoüt 1860), déclare que la monnaie est figurée Pl. XI N° CCCLXXVI (texte N° 400) des Moneme 30o20moù opôu, qu'elle porte une légende arabe, et qu 'elle est de date incertaine. La piéce est de 16 pouls, et porte la légende suivante: ceo Je J| cl. On en donnera communication à M. le prince Baratof. D. i Séance pu 20 péceusre 1861 (1 sanvıer 1862). A l'ouverture dela séance la nouvelle est annoncée de M. Brandt présente et lit deux notices destinées au bei den Sireni M. P ritzsehe présente et lit un icr aud avait annoncé dans la séance du 5 avril 1861, et qui est inti- - tulé: Untersuchu von Har- dans le e Bulletin. die mala. Siebente rene Ce travail pars ca 4i des Sciences de Saint - Pétersbourz. 42 M. Zinine présente et lit une notice, destinée au méme recueil, et ayant pour titre: Ueber das Hydrobenzoin, ein Produkt der Einwirkung des TTD auf das Bitterman- delöl. M. le professeur Bunge, de Dorpat membre corres- ‘pondant de l'Académie, adresse un mémoire, intitulé Anabasearum Revisio. Dans la lettre d'envoi, Panteur in- forme que ce mémoire auquel il a consacré plusieurs aunées de travail, a remporté à Genéve un prix fondé par De Candolle. Sur la proposition de M. Ruprecht, la Classe prononce l’admission de la savante monographie de M. Bunge dans le recueil des Mémoires de l'Aca- démie. ` M. Baer communique que suivant une lettre qu'il a recue de M. le Dr. Marcusen, ce savant, ayant achevé son travail, depuis longtemps annoncé, sur l'anatomie de la famille des Mormyres, désire le faire paraitre dans les Mémoires de l'Académie. Sur une recommandation de M. Baer, le travail de M. Marcusen est admis dans le recueil des Mémoires de l'Académie, mais on n'en com- mencera l'impression que quand tout le manuscrit sera livré à l'Imprimerie. M. Brandt présente et recommande pour les Mémoires de l'Académie un travail de M. Paulson sur l'anatomie du Diplozoon paradoxum M. Ruprecht reprend Vexposé verbal, commencé à la séance précédente, des résultats de son voyage au Daghestan. Le Secrétaire perpétuel annonce que depuis la dernière séance de la Classe, les ouvrages suivants ont été impri- més et mis en vente et en distribution: 1° B. A. Crpyse, Aya. Mepudiana es 28720 mexcoy Aynaems u Aedosu- mama Mopems. 2 roma in 4°, c» ATIacomb seprexei. 2° Bouniakofski, Recherches sur quelques fonctions numé- riques, formant le N° 2 du T. IV des Mémoires de l'Académie, VII série. 3° M. Kokcharof, Ueber den russischen Mo- nazit und Aeschynit, formant le N° 3 du méme tome des | 4 Mémoires. 4° Regel, Tentamen florae Ussuriensis, formant le si 4 Ze Re tome des Mémoires. 5 om biolo- de M. Grove, qui attribue : oen d'avoir eu le premier l'idée d'un 1 M. Bouniakofski | présent moires, publiés par l'auteur soit | des séances de l'Académie des Sciences. i Journal de M. Liouville. e M. Fritzsche présente, au nom de M. C „Oh Le oo tomes XVII et XIX des manuscrits de Kepler P vo E d peni a été donnée d'étudier d ect remis à = 9. rte. eee 0 membre correspondant de l'Académie, les ouvrages suivants: 1" Exposé d'un moyen de définir et nommer les couleurs d’apres une méthode précise et expérimentale avec application de ce moyen á la définition et à la dénomination d'un grand nombre de corps naturels et de produits artificiels, un fort volume in-4° avec un atlas in-fol. 2° Recueil des travaux scientifiques de M. Ebelmen, revu et corrigé par M. Salvetat, suivi d'une notice sur M. Ebelmen, par M. Chevreul. 3 vol. in-8. M. le Président, par un rescrit du 2 décembre odio, pour la bibliothéque de TAcadémie, un exemplaire de louvrage, publié par M. Zejszner a Varsovie, sous le titre Poczatki Mineralogii wedlug ukladu Gustawa Rose, et invite l'Académie à examiner ce livre et à luien faire un rapport. En suite de cela M. Kokcharof est chargé de l'examen de l'ouvrage. Le Département des Manufactures, par un office du 30 novembre, communique la description et les dessins d'un appareil inventé par M. Chandor pour la fabrication P gaz d'éclairage, et demande l'avis de l'Académie sur la question si l'emploi de cet appareil offre des garanties nécessaires contre des explosions. MM. Fritzsche et Zinine se chargent de l'examen. H M. le gouverneur général de la Sibérie orientale, par une lettre du 17 novembre, transmet, sur la demande de l’auteur, M. Nazarof, un mémoire sur le mouvement / perpétuel. L'auteur sera informé qu'en vertu d'une déci- sion déjà ancienne, l'Académie considère comme non avenue toute communication concernant le probleme qu'il a traité. : Le Secrétaire perpétuel donne communication de la lettre du 7 décembre, par laquelle M. Steven, membre honoraire de l'Académie, fait l'offre d'un portrait qu'il possede de l'illustre Pallas, peint d'aprés nature, lors du séjour du célèbre naturaliste en Crimée. La Classe accueille cette offre généreuse avec d'autant plus de reconnaissance, - que les portraits de Pallas SE extrémement rares et que l’Académie n’en possède pas x e ement des See a les remerciments de M. Frisch pour la ces précieux ` uu an 43 Bulletin de l'Académie Impériale 44 bien confier l'examen des deux ouvrages cités en dernier lieu, aux membres de la Faculté de Médecine. M. O. Struve produit une lettre, adressée à l'Observa- toire de Poulkova par M. le Dr. Stotz, au nom du comité chargé de préparer les voies à l'érection d'un monument que l'on a l'intention de faire élever à la mémoire de Kepler, à Weil (au Wurtemberg), ville natale de l'im- mortel fondateur de l'Astronomie moderne. M. O. Struve demande, pour l'Observatoire de Poulkova, l'autorisation de contribuer pour une somme de 200 florins aux frais de l'érection de ce monument. Approuvé. M. Baer lit un rapport sur les Steeg acquisitions du aee anthropologique. On en arréte l'insertion au M. Rouen communique à la Classe que le Musée minéralogique à reçu de M. le Dr. Albrecht, médecin attaché au consulat russe à Hakodade, au Japon, une collection des produits du Poe qui se trouve dans le voisinage de cette ville, tels que laves, pierre ponce, souffre sublimé, sulfate, alun etc. Comme les produits des volcans du Japon ne figuraient pas encore au Musée de l'Académie, l'envoi de M. Albrecht en est d'a pd plus et formera des termes de comparaison aux pro- duits analogues, provenant de eegen et dn les P Hetmötsen met sous les yeux de la Classe la col- minéralogique, nouvel- lement mise en ordre et cataloguée par les soins de M. gone, conservateur actuel de ce Musée. Sur une propo- sition de M. Helmersen, on renouvelle une décision déjà occum de ne jamais détacher de ces metus. des nts pour en doter d'autres Musées. cnrs ANNUELLE PUBLIQUE. bo 29 DÉCEMBRE 1861 — (10 sanvizr 1862). M. le Comte Bloudof, la — ig laquelle elle a coutume de > célébrer Fanni fondation. Son om par r l'Académie qui sont: ca | Bendu, rédigé versaire de sa zneur en Kell Keser de l'Académie pour 1861. (ski sur le Talmoud et les Talmoudi s| 18 décembre 1861), déclare que ce MEMBRES HONORAIRES. | M. le Prince d'Italie, Comte Souvorof de Rymnik, Gé- néral-Gouverneur de St.-Pétersbourg , Général -aide de-Camp, membre du Conseil de l'Empire. M. le Conseiller Intime Golovnine, Secrétaire d'Etat, Ministre de l'Instruction Publique. MEMBRES CORRESPONDANTS. Classe physico-mathématique. Section mathématique. Michel Chasles, membre de l'Académie des sciences, à Paris. Alexandre Bache, professeur à Washington, directeur en chef de la levée des cótes des Etats Unis. Section physique. M. Daubrée, membre de l'Institut Impérial de France. Charles Claus, professeur à Dorpat, conseiller d'état actuel. Section biologique. Rudolph Leuckart, professeur à Giessen. Johann ër et er à ee Dmitri Polénof, conseiller d'état ded. Capiton Névostrouief, professeur au Sénger D oscou. Classe historico-philologique. Section historico-politique. Michel Chevalier, membre de l'Institut Impérial de France. George Grote, à Londres. Section de Philologie classique et d'Archéologie. | Henry Brunn, à Rome. ÜT/Académie a tenu ce jour-là, sous la présidence dei La séance a été terminée par la lecture d'un Compte- par le Secrétaire perpétuel, des travaux de Classe physico-mathématique et de la Classe historico- : i ee a y stro la dernière main. M. Porn, ehargé d'examiner un travail de M. Orchan d'intérêt EN mais que wh pourrait. s rendre utile en donnan des extraits concernant Fhistoire 45 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 46 et la géographie des différents pays, p. ex. de l'ancienne Perse. M. Kunik lit son rapport sur des monnaies, pour la plupart polonaises, au nombre de 1284, provenant d'une trouvaille faite en Lithuanie dans un domaine de la Cou- ronne (v. la séance du 3 mai 1861). Un certain nombre de ces monnaies lui ayant paru dignes d'étre conservées pour le Musée de l'Académie, il propose d'acheter toute la masse: les bonnes pieces seront déposées au Musée, et le reste sera envoyé à la fonte. La Classe adopte ces con- clusions et fixe le prix de 50 roubles, supérieur, vu la rareté des exemplaires choisis, à la valeur intrinseque du métal Une copie du rapport et la somme sus-indiquée seront envoyées à M. le Ministre de l'Instruction publique, pour étre transmises au Ministere des Domaines. . M. Brosset annonce qu'il a acquis l'année dernière, pour le Musée asiatique, de l'assentiment de M. Dorn, un beau manuscrit arménien, contenant 1° la chronique de Mikhael Asori (Michel le Syrien), plus complète que dans l'exemplaire de la Grande Bibliothèque de Paris, sur le- quel elle a été collationnée par M. V. Langlois; 2^ les Tableaux chronologiques de Samouel d'Ani, avec conti- nuation jusqu'au regne de Constantin IV, avant-dernier roi de Cilicie; 3° la*lettre de paix, de Constantin, au roi Trdat-le-Grand. Ce manuscrit parait être du XVI* ou du XVIP siècle. Le méme académicien communique une lettre, datée de Paris, 21 octobre 1861, par laquelle M. Khanykof, membre correspondant, offre en don à l'Académie 1? une | d'un m statue en grés, d'une bonne époque de l'art égyptien; 2° un couvercle de caisse de momie, en bois de cédre, avec peintures, portant dans un cartouche le nom du Pharaon Aahpet, troisième souverain de la XVIP dynastie (Thébaine), e prière. La statue pèse environ 20 kilogr.,e et Je » couvercle de momie est fort léger. M. Khanykof demande à étre autorisé à expédier le tout à l'Académie par voie officielle. A ce propos M. Brosset lit également une lettre de M. V. š dn roi Aahpet sont trés rares, et que le Louvre kie eid du 3 décembre 1861, oü il est dit que les pour M. le professeur Wüstenfeld, de Góttingue, le prét pour 3 mois du tome 1° du Dictionnaire géographique de Iacout, la mission hanovrienne garantissant le renvoi du manuscrit au terme indiqué. La Classe décide que M. Dorn sera autorisé à communiquer le manuscrit demandé, et que le Secrétaire perpétuel le transmettra au Dépar- tement des relations intérieures du Ministére des Affaires étrangères. M. Henzen, nommé à une place de SE pour la Section d'Archéologie et de Philologie classique, adresse, par une lettre, datée de Rome, le 21 décembre 1861, ses remerciments à l'Académie. Lu un extrait de l'ordre du jour N° 46, du 23 décembre 1861, portant la confirmation Impériale de la nomination de M. Véliaminof-Zernof en qualité d'Académicien ex- traordinaire pour les langues et littératures musulmanes, à compter du 17 décembre de la même année. M.B e mambhrac se sont entendus, d au Règlement, pour pro- poser un candidat orientaliste à la place d'adjoint vacante dans la Classe, et que leur rapport à ce sujet est tout prét, mais qu'il est à sa connaissance, que d'autres membres ont été d'avis d'examiner d'abord la question, à quelle science doit être consacrée la place d'adjoint vacante. La Classe, aprés avoir décidé à la majorité des voix que la question préalable doit étre discutée d'abord, invite les Sections dont elle se compose à présenter leurs pro- positions relatives à la vacance d'adjoint, dans le délai mois. * * BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. L'Académie a recu dans ses dernières séances ks ouvrages dont voici les titres: Y 3Kusmb rpaea Cuepamckaro, Bayona M. Kopas. T. 10 Cn6. 1861. 8 ` RE B. H. Tarpnept m ero spens. Coa. Hua Da | 1861. 8. Lu une commynication de uk Ministre des Affaires étrangères, du informant l'Académie que le Comte Mü ter, hanovrien prés la Cour Impériale de Russi 47 Bulletin de l'Académie Impériale 4% Cumcku HacegeHBbIX bert, Pocciückoii lImnepiu, cocraB- jegHble u u31aBaembie IlegTpaububiw» Crarucrmue- ckam& Konnrteromp MuancrepcTBa BHYTPeBHNXE bas. IL Apxanrezeckas Crüocppig, Cmucok» BACC- jJeHHbiXb MÈCTE no CBBXBHIAME 1859 roma. O6pa- Gorangt, Crapımmp Pexakropour E. Oropoaun- KOBBIM'E. Cn6. 1861. 8. Tome, II. Acrpaxanckas ry6epnis. Cnucokb HaceJeHHblIXb bert no CBBXBHIAMBE 1859 roga. O6pa6orant Crap- mm Pegakropoms A. AprexubeBbin T. Cnó6. 1861. 8. CawoyunuTeJb pycckoii TpamoTsı Jia KuprusoBr. KaaaHb. 1861. 8. OnbrTb CHHOHHMHKH paHILy3CEATO A3bIKA LIA DyCCKHXT. Cou. Oxrasis Muapuesckaro. Kaaagb. 1861. 8. Kparkoe PyKOBOACTBO Kb IHHeÜHONy uepuenim. CocraBuJb A. PakoBuu'. Kasanp. 1861. 4. PykosogcrBa Kb npakTHWueckKOli 300107iH, H3JaBaeMbia aroiew» Borganonsbiw m. Brumert, BTopoü. Ta- 61unb: Bpayepa n ‚löse 114 ompeabaenia cemeñcTBE H poAoB» esponeickHuxb cbTuaTOKpbiibIXT. (Neurop- tera). Ch anrorpaeHnpoBaHHbiMH Tadannanu H 00- A1mTunaxawm. Mockpa. 1861. 8. PyKOBOACTBO Kb qacTHOH DATOIOTIN a repaniu ch 06pa- i eer veo6ennaro BHHMàBis Hà SAZİOJOrİÐ H Be prese Tonaxt. llepssii TOME nepBbiü OTI bir. . . MepeBors ch HÉMenxaro CTyJIeHTOBb KA3AHCKArO : ynunBepcurera Il. IleckoBa u À. Herposa. Kasanb. e 18 | ‚re Ouepkb COBPEMEHHATO COCTOAHIA UHHAHCOBH, TOPrOBAN u npowsuuieHHocrH BB Poccim. (Ilo noBoxy yapexreniii 3EMCKuUXB ÖaHKOBE). P.MOCKBHTHHOBA. Cnw6mpcks. 1861. 8. (Hss Bouser, Bbern.). Mesıcan 3emiessarbıpua o rpazymems. A. A. OnwÓgpckz. 1861. 8. (Asp eg Berni O pasBelenin MACIHAHBIXR pacreniü. A. AÀpxanHreib- + eKaro. reina linm 1861. 8. (Hs Bo.uxck. Bcra.) Bnasenie a menge pacreniii Bb XossücTBb i ooula Ja pa3BeAleHia HX BB UO0JIAXE. A. Ap- xamreibekaro. Caunpexs. 1861. 8. (Hab Boxxck. E Berni Haro o oBmaXb. CocraBurs A. bons- TOHKODYHHLIXT. depo Cano. 1861. 8. pas Boater. pert emm S © aBaTouirm. A-pa Peamxca Hnmeüepa. ga des Naturforschenden Vereins zu Riga. | ahrg. N? 7 Reusch, Fr. Ed. Über gewisse Strümungsgebilde im In- ` > n5 ch 1711 mo 1861 rog. Co- p! ER Gesetten Cn6. 1861. a breit rómn1eii H | Schmidt, Gustav. Theorie der Dans Frei- 260 roa. Cu6. 1861. 4. yea. 19 okrsóps 1861. roga. Cn6. 1861. 8. BREM TOPTOBIA Bh PASHBIXE ea | lI3B1euenie ma» oruera no mbuowcrBy [lpaBocaasuaro Mcnosbrania 3a 1859 rott, Cn6. 1861. 8 Oruer» o AXbücrsiaxe Komuuccin, Bsicoaafime yupex- AeHHoä 10 imus 1859 roza AJA YCTPOËHCTBA 3EMCKUXF GaHKOBB, npelCTaBieHABIË I’. Muuucrpy Punancoss 28 mos6ps 1861 roga D. IL Beso6pasosBpım®. Cn6. 1861. 8. Kparkie oraer no Yausepcurery CB. Baagumipa BE 1858 — 59 n 1859 — 60 yueOBBIXR rogaxt. KieBr. 1861. 8. T'oanyssıü Top:xxecrBeHBbiü akr Bb Juneb Kaasa Bes- Gopoxkxo u H'5xunckoit l'uwgaaiu, Grenn 4 CeHTa6pa 1861 roga. Kies. 1861. 8. PyKoBozcrBo kb ynorpeÓ1enim Auruziückaro MOPCKATO "mbcamocıoBa, n3BbCcTHaro "ott, HasBaniems: Nau- tical Almanac na 1862 roms. Cn6. 1859. iypnars Munucrepcrsa HapoaHaro Ipoensmenia. 1861r. ibHb — Aekaöpp. (N° 6 — 12). Mopckoü Cóopmukb, uszasaembiñü Mopckuwe Yuenbime Kownmrerows. 1861. N° 8 — 10. Sanuckn Vmnep. Pycckaro Deorpaemweckaro OOnrecrBa | 1862. Ku. 2 n 3-a. Cu6. 1861. i; B'5ermuke Maremarayeckuxt Hayxs. A 16 — 21. Baabno. l D Akkamwarn3auis. T. IL Ben 7 — 12. Mox 1861. 8. Loppun xypHait, u3zapaembiii Yuenbiw» Konnterons a Dlopmbeixs Hpzenenopz, 1861. N° 4— 11. Cn6 M saco des naturhistorischen Vereins zu Heidel- berg. Band II. N* IV. Abhandlungen aus dem Gebiete der Naturwissenschaften, | herausgegeben von dem naturwissenschaftlichen Ver. ein in Hamburg. IV. Bd. 2 Abth. Hamb. 1860. 4. | Vierteljahrsschrift der Naturforschenden Gesellschaft in | Zürich. Redigirt von Dr. Rud. Wolf. 3ter Jahrg. Heft 3, 4; 4ter Jahrg. Heft 1 — 4. Ster Jahrg. Heft 1—4. — | Zürich 1858 — 60. 8 = Jahresbericht der Naturforschenden Gesellschaft Grau- .. bündens. Neue Folge. VI. Jahrg. Chur 1861. 8... | Bulletin de la Société Impériale des Naturalistes de Mos- | cou. Année 1861. N^ 1 nd magazine of natural history. N° 34 — 44. Octob. 1860 — — August 1861. London. 8. nern von Flüssigkeiten und deren al nn Bedeutung. Tübingen 1860. 4. ep 1861. 8. Envoi de l'Acad. Imp. des sc. de St.-Pétersbourg. kó önigsberg, M. Schubert, membre correspondant. BULLETIN DE L’ACADENIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG. T. V. N° 2. TOME V. (Feuilles 4 — 8.) CONTENU. à Page Dr. Wenzel Gruber, Sur quelques cas rares d'anomalie dans la position des intestins chez des adultes. (Avec deux planches) 4o oc 24 a a al 49 — 60. | A. Winnecke, Observations et éléments de la comète 1861 IIL................... 60 — 61. | K. E, de Baer, Supplément au mémoire sur un projet d'établissement de bancs d'hui- | ires dans Ia Bal MA Lecce a nea e Ea re EIE RC EROR Ee lex 61 — 67. | ——————- Sur les nouvelles acquisitions du Cabinet craniologique de l'Académie pen- | dunt ind nues 1960 IB... ASIA ee uud i a 67 — 13. | Sur la prétendue diminution de profondeur de la mer d'Asof. Rapport de la Commis- | sion, composée de MM. Lenz, Helmersen, Vessélofski, Stephani, Kunik eb Baer. rapporteur. (Avec une COME i. i oe ec EE EE 72 — 105. B. Dorn, De arabica Novi Testamenti versione, in Imperiali Bibliotheca publica Petro- DUBIE MATE. iip uu iesus EE 105. y Foa REBA uA Lai Ao eile. ua sa EE 106 — 107 Bulletin des séances... 4. e ore es EE 107 — 121 dier bihbogtaphimne.. 05 -4i uo eorr cr nets EE ui, 121 — 128. On s'abonne: chez MM. See & Cie, libraires à St.- Pétersbourg, Perspective de Nefski; au Comité Administratif de l'Académie (Komurers Ilpanzeuis Hnueparopckoä Akaxexiu nd et chez M. pcc Voss, libraire à à Leipzig. Le prix dome | par volume composé de 36 feuilles, est de 3 2 a pour I Bassie, H ! 3 thalers de Bee Gees BULLETIN DE L'ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG. Über einige seltene durch Bildungsfehler bedingte Lagerungsanomalien des Dar- mes bei er von Pro- fessor Dr. Wenzel Gruber. (Lu le 31 jan- vier 1862). (Mit 2 Abbildungen.) L Fall. Linkseitige Lage des ganzen Dickdarmes. Mangel des Mesenterium im gewöhnlichen Sinne. Mesenterium commune für den Dünndarm und den Dickdarm vom Coecum bis zur Flexura lienalis. Beobachtet an der Leiche | eines 18jährigen Jünglings. (Fig.1., 2.) Die Leber, der ungewóhnlich kleine Magen und die Milz haben ihre gewöhnliche Lage, nur ist der | Magen weniger wagerecht gestellt. Das abnorm ge- staltete Duodenum liegt nicht versteckt, sondern un- ter dem Pylorustheile des Magens und rechts davon frei zu Tage (Fig. 1.a.). Der übrige Dünndarm nimmt allein die rechte und mittlere, theilweise die linke Seite der Bauchhöhle ein. Der ganze Dickdarm liegt links in der Bauchhóhle, hier und da noch von Dünn- darmschlingen von vorn bedeckt, und in der Becken- höhle, mit Ausnahme jener der Flexura coli hepatica normaler Fälle identischen Flexur, welche links vom | Duodenum im mittleren Theile der Bauchhöhle vor der Wirbelsäule kurz angeheftet erscheint (Fig. 1.B.). Das Omentum minus verhält sich normal; das Omen- tum majus aber ist nach links gezogen. Letzteres hef- tet sich an das Colon ascendens, vom Coecum angefan- gen, und an das Colon transversum zwischen dem Lig. coli omentale und intestinale; aber auch an die der Pars transversa inferior normaler Fälle entsprechende Por- tion des Duodenum, und an das Mesenterium commune längs einer bis 2", Zoll vom Dünndarme entfernt ver- laufenden Bogosian: (Fig. 1.*). Es bedeckt die Pars | descendens duodeni, das Colon ascendens und transversum, nicht aber das Jejunum und Ileum. Nach seinem Durch- | majoris durchbrochen, wodurch die Bursa omentalis major mit der B. o. minor communicirt. Das Foramen WWinslowit ist verschlossen. Durch diesen Verschluss ist die Communication der Bursa omentalis minor mit dem grossen Bauchfellsacke aufgehoben. Ein Mesenterium im gewóhnlichen Sinne, d. i. ein solches, welches von der hinteren Wand des grossen | Banchfellsackus längs einer schiefen Linie, die sich | von der linken Seite des 2. Lumbalwirbels zur rech- | | ten Symphysis sacro-iliaca erstreckt, ausgehen und die | | | | Bauchhoble unterhalb des Pancreas in zwei Hälften | theilen würde, existirt nicht; dafür aber hängen der Dünndarm mit dem Colon ascendens und transversum an einem Mesenterium commune. Das Mesocolon descen- dens fehlt; das Mesocolon der Flexura iliaca und das Mesorectum aber sind vorhanden. Das Mesenterium commune geht von der hinteren Wand des Bauchfellsackes im Bereiche der Wirbel- säule unterhalb des Pancreas zwischen beiden Nieren, von der rechten durch das Duodenum, von der linken | durch das Colon descendens geschieden, mit einer nur 1, — 2 Zoll breiten Wurzel aus, welche eine ähnli- che quere Richtung hat wie das Mesocolon transversum normaler Fälle (Fig. 2. C.). Dasselbe verbreitert sich schnell und hängt als eine 7 — 9 Zoll lange, bis 8 Zoll breite Bauchfellduplicatur herab, welche in ih- rem rechten und unteren Rande den Dünndarm, im oberen Theile des linken Randes das Colen transver- sum, im unteren Theile desselben das Colon ascendens E E enthält (Fig. 1. C.). Das vordere Blatt des Mesenterium commune entspricht dem linken des gewohnlichen Mesenterium’s normaler Fälle. Das Me- sims nach allen nern aus s der | Jauchhüh ausgeschlagen werden. Vollführt man dieses nach un- ten, so kommt nebst dem Coecum eit Theil ascendens unter dem Arcus cruralis schnitte findet man das Pancreas am. gehörigen. Orte | und zwischen diesem und dem Magen das Lig. ga pancreaticum, Dieses ist durch das Foramen. ECH ul Tome V. Mo. Bot, fr” Td halb des | Pancreas und der Wi r ze es von der ı rechten Niere + und ag breide e Wirbel- Bulletin de l'Académie Impériale 36 Ill. Fall, Lagerung des Endstückes des Ilewm auf der Fossa iliaca dextra, eingehüllt in dem diese deckenden Pe- ritoneum. Beobachtet an der Leiche eines 17jährigen ünglings. Das Mesenterium endiget mit seinem unteren Ende nicht im Bereiche der Symphysis sacro-iliaca, sondern ist damit bis gegen die Spina ilei anterior superior her- abgerückt. Es zieht nämlich sein unterster Theil als ein schmaler Streifen auf dem M. psoas major und vor dem M. iliacus internus, bevor dieser die Lacuna muscularis hinter dem Arcus cruralis passirt, zum äus- seren Theile des letzteren herab. Das äussere Blatt dieses Mesenteriumstreifens geht in das die Fossa iliaca dextra deckende Peritoneum, das innere in den Becken- theil des letzteren über. An diesem so lang gedehnten Mesenterium hängt aber dennoch nicht der ganze Dünn- darm. Sein 5 Zoll langes lleum-Endstück hat sich über der genannten Spina ilei unter das Peritoneum begeben, welches die Fossa er dextra austapeziret, und davon an */ seines Umfanges seinen serósen Überzug erhal- ten. ‘Es läuft auf dem M. piod! major, parallel jenem rialstreifen und daneben lateralwärts nach oben und hinten, um an gewöhnlicher Stelle in das Colon sich einzusenken. Das Coecum hatte es 1e- ben sich nach aussen, frei in der Fossa iliaca dextra liegen. Im Falle N° I. ist der Darmkanal, das Duodenum abgerechnet, welches eine abnorme Krümmung erhal- ten oder vielleicht seine embryonale Krümmung bei- behalten hat, völlig und fast ganz normal ausgebildet. Der Dünndarm hat sich durch ein vor der Wirbel- säule herabsteigendes Mesenterium nicht angeheftet und der Dickdarm hat sich über und vor dem Dünn- darme nicht aufgestellt und zur rechten Seite des letzteren nicht herabgesenkt. Es blieb das Duodenum ~ unbedeckt und der Dickdarm links. gelagert. Bei die- |o sem Falle haben, um mit den F che er nicht gemacht, der obere Schenkel konnte i seiner Escena zu den —— des nur mit jenem zunächst unter ihm liegenden Mesen- in das Duodenum und 1'/, Zoll unter dem Pylorus und erstreckte sich von da dis zum Rectum. Der Dickdarm nur mit der dem Colon descendens entsprechenden Por- tion sich aufstellte. Das vor der Wirbelsäule vertikal absteigende Darmgekróse des Embryo wurde, mit Aus- nahme seines obersten Theiles, als Mesocolon für das aufgestellte Colon descendens (sens. lat.) verwendet, aber von der Medianlinie nur bis zur linken Seite der Aorta gezogen, weshalb jener oberste Theil des Darmgekró- ses, obgleich derselbe mit den Windungen des noch übrigen Mitteldarmes in die Linge und Breite wuchs, mit seiner Wurzel nicht an der Wirbelsàule vertikal herab, sondern nur oben unter dem Pancreas befestigt sein konnte. Dadurch aber mussten der ausgebil- ` dete Dünndarm und das ausgebildete Colon, vom Coe- — — | cum bis zur Flexura lienalis, ein der oberen Partie des allgemeinen Gekröses des embryonalen Mitteldarmes entsprechendes Mesenterium commune, welches aber auf abnorme Weise frei vor der Wirbelsäule herabhing, erhalten. Auch konnte das Mesogastrium oder Omentum majus, da es zur Aufstellung eines ei- gentlichen Mesocolon transversum nicht gekommen war, terium commune, mit dem Duodenum und dem Colon bis ` zu dessen Flexura henalis eine Verwachsung eingehen. ; Es weist somit dieser Fall ein durch abnorme Ver- _ wendung des allgemeinen Gekróses des Mitteldarmes des Embryo zur Aufstellung des Colon descendens be- dingtes Mesenterium commune für den Dünndarm und das Colon bis zur Flexura lienalis und als Folge davon Linkslage des Dickdarmes beim Erwachsenen auf, wie letztere beim Embryo in der Periode vor der an- geblichen Drehung der Schenkel des Mitteldarmes um einander und nach bereits aufgestelltem Colon descen- dens angetroffen wird. J. Cruveilhier!) hat in der: Société anatomique zu Paris einen Fall von einem Er- wachsenen demonstrirt und a. à. O. in Kürze erwühnt, bei welchem die Gekróse des Peritoneum's auf ein ein- ziges Mesenterium reducirt waren. Dieses begann un- mittelbar unter der Einsenkung des Ductus choledochus bildete einen gewundenen Bogen, welcher die Gren- zen der Scheidung der Regio umbilicalis von der R. hy- pogastrica einnahm. W. Treitz e hat unter vier Far 1) Dict. de Med. et Chir. prat. ‘Tom. E Paris 1829. Art. she men» . 68: 2) Hernia retroperitonealis. Prag 1857, p. 127. 37 des Sciences de Saint- Petersbourg. 58 len mit Linkslage des Dickdarmes, welche einem 27, 32 und 58 Jahre altem Weibe und einem 3 Monate alten weiblichen Kinde angehórten, in dem Falle von dem 27jihrigen, an Lungentuberculose verstorbenen Weibe ein gemeinschaftliches Mesenterium für den Dünn- darm und das Colon ascendens gefunden. Das Duode- num, nachdem es die gewóhnliche hufeisenfórmige | Krümmung gemacht hatte, bildete noch ein kurzes absteigendes und noch ein queres nach rechts durch die Wurzel des Dünndarmgekróses gehendes Stück, bevor es vor der rechten Niere in das Jeyunum über- ging. Das Jejunum und Ileum füllten die rechte Hälfte der Bauchhóhle aus. Das Coecum lag im Becken. Das Colon ascendens, welches in sich auch das Colon transversum begriff, stieg längs der Wirbelsäule und links vom Dünndarme in das linke Hypochondrium hinauf, bildete dort die Milzflexur und ging in das Colon descendens über. Dieses und die Flexura iliaca setzten auf gewóhnliche Weise ihren Verlauf zum Rectum fort. Die hintere Wand der rechten Bauch- hülfte war von einem glatten, zarten Peritoneum be- kleidet, welches straff über die Niere gespannt war. Vom Omenteum majus wurde nichts gesagt, aber ange- geben, dass in dem Winkel zwischen dem auf- nnd absteigenden Dickdarme das Peritoneum straff gespannt von einem Darme auf den anderen strich, sehnig ver- dichtet war und die Schlinge fixirte. (Wohl ein Stück Omentum? Ref.) Diesen beiden Fällen kann unser Fall zur Seite gestellt werden, aber er unterscheidet sich von denselben. Während in unserem Falle nur für das Jejunum , Ileum und das Colon bis zur Flexura li- enalis ein Mesenterium commune vorhanden und es bei demselben zur Linkslage des Dickdarmes bedingenden Aufstellung des Colon descendens ete. gekommen ist, war in Cruveilhier's Faile für den ganzen Darm ein Mesenterium commune wie beim Embryo für den Mit- teldarm zugegen und die "osea des Colon nicht emmung); während in unserem eingeleitet (Bile dungshem Falle das Duodenum in Gestalt eines Achters sich krümmt, das Colon in Ze "gewöhnlich inci bdedaspon sich scheidet, das Colon noch medianwärts von der Niere liegt Su „war in Treit z's Falle das Duodenum fünfschenklig, das Colon nv theilungen geschieden, wovon das dure sein IR stelltsein Linkslage des ganzen Dickdarmes bedingen €. descendens auf gewöhnliche Weise abwärts. sie und für das Jejunum, Ileum und Colon ascendens ein Mesenterium commune zugegen, das, nach der Angabe darüber zu schliessen, kaum so beschaffen sein mochte, wie in unserem Falle. Unser Fall spricht auch gegen die Vermuthung des Prirogatives des weiblichen Ge- schlechtes zu vs völlige Linkslage des Colon bedin- genden Bildung gen oder Bildungsfehlern. Wie in Cruveilhier's Falle, nach Alfr. Velpeau's?) Be- merkung, der Dickdarm fast eben so leicht in allen Arten von Hernien hätte vorkommen können, wie der Dünndarm; eben so hätten auch in unserem Falle das Coecum und Colon ascendens den Inhalt der Mehrzahl nicht nur rechtseitiger, sondern auch linkseitiger Her- nien bilden kónnen. In den Fällen N’ II. und III. liegen wohl nur Zu- fälligkeiten zu Grunde, die sich nicht gut erklären lassen und auch nicht wichtig genug erscheinen, um sie zu erklären. Erklárung der Abbildungen. Fig. 1. Ansicht der Lage des Darmes, wie sie bei der Eröff- nung der Bauchhóhle angetroffen wurde, mit Aus- nahme der des Jejunum und Ileum, welche zur Seite gezogen werden mussten. 1. Leber mit der Gallenblase. A. dion Dünndarm. | B. Dickdarm. C. Mesenterium commune für den Dünndarm vom ro — a. b. Jejunum Pets Lleum. c. Coecum. d. Te BC e Absteigender: Schenkel dessel er — ou denum abwärts und das Colon bis zur Heng die- : io Bulletin de l'Académie Impériale 56 lil. Fall. Lagerung des Endstückes des lleum auf der Fossa iliaca dextra, eingehüllt in dem diese deckenden Pe- ritoneum. Beobachtet an der Leiche eines 17 jährigen Jünglings. Das Mesenterium endiget mit seinem unteren Ende nicht im Bereiche der Symphysis sacro-iliaca, sondern ist damit bis gegen die Spina der anterior superior her- abgerückt. Es zieht nämlich sein unterster Theil als ein schmaler Streifen auf dem M. psoas major und vor dem M. iliacus internus, bevor dieser die Lacuna muscularis hinter dem Arcus cruralis passirt, zum äus- seren Theile des letzteren herab. Das áussere Blatt dieses Mesenteriumstreifens geht in das die Fossa iliaca dextra deckende Peritoneum, das innere in den Becken- theil des letzteren über. An diesem so lang gedehnten Mesenterium hängt aber dennoch nicht der ganze Dünn- darm. Sein 5 Zoll langes Jleum-Endstück hat sich über der genannten Spina ilei unter das Peritoneum begeben, welches die Fossa iliaca dextra austapeziret, und davon an ”/, seines Umfanges seinen serösen Überzug erhal- ten. ‘Es läuft auf dem =. ze. T parallel jenem und daneben lateralwärts nach oben und hinten, um an gewöhnlicher Stelle in das Colon sich einzusenken. Das Coecum hatte es rfe- ben sich nach aussen, frei in der Fossa iliaca dextra liegen. Im Falle N° I. ist der Darmkanal, das Duodenum abgerechnet, welches eine abnorme Krümmung erhal- ten oder vielleicht seine embryonale Krümmung bei- behalten hat, völlig und fast ganz normal ausgebildet. Der Dünndarm hat sich durch ein vor der Wirbel- säule herabsteigendes Mesenterium nicht angeheftet und der Dickdarm hat sich über und vor dem Dünn- darme nicht aufgestellt und zur rechten Seite des . letzteren nicht herabgesenkt. Es blieb das Duodenum unbedeckt und der Dickdarm links gelagert. Bei die- sem Falle haben, um mit den TREE zu sprechen, = die Schenkel d der Schlinge des | Mitt tteldar- SCH SE Së mes die angenommene angebliche halbe D gie dnas der nicht gemacht, der obere Schenkel konnte bei seiner Entwickelung zu den Schlingen des s nicht unter und hinter dem unteren Schen- gen ommen, der sich allerdings zu den ge- btheil Bes des Colon ausbildete, aber oder Omentum majus, da es zur Aufstellung eines ei- gentlichen Mesocolon transversum nicht gekommen war, | des Embryo zur Aufstellung des Colon descendens be- ‚erstreckte sich von da dis zum Rectum. Der Dickdarm zen der Scheidung der Regio umbilicalis von der R. hy- | pogastrica einnahm. W. e ^ hat unter vier PE nur mit der dem Colon descendens entsprechenden Por- tion sich aufstellte. Das vor der Wirbelsäule vertikal absteigende Darmgekróse des Embryo wurde, mit Aus- nahme seines obersten Theiles, als Mesocolon für das aufgestellte Colon descendens (sens. lat.) verwendet, aber von der Medianlinie nur bis zur linken Seite der Aorta gezogen, weshalb jener oberste Theil des Darmgekró- ses, obgleich derselbe mit den Windungen des noch übrigen Mitteldarmes in die Linge und Breite wuchs, mit seiner Wurzel nicht an der Wirbelsäule vertikal herab, sondern nur oben unter dem Pancreas befestigt sein konnte. Dadurch aber mussten der ausgebil | dete Diinndarm und das ausgebildete Colon, vom Coe- cum bis zur Flexura lienalis, ein der oberen Partie des allgemeinen Gekróses des embryonalen Mitteldarmes entsprechendes Mesenterium commune, welches aber auf abnorme Weise frei vor der Wirbelsäule herabhing, erhalten. Auch konnte das Mesogastrium nur mit jenem zunächst unter ihm liegenden Mesen- terium commune, mit dem Duodenum und dem Colon bis zu dessen Flexura lienalis eine Verwachsung eingehen. Es weist somit dieser Fall ein durch abnorme Ver- | wendung des allgemeinen Gekröses des Mitteldarmes — — dingtes Mesenterium commune für den Dünndarm und das Colon bis zur Flexura lienalis und als Folge davon Linkslage.des Dickdarmes beim Erwachsenen auf, wie letztere beim Embryo in der Periode vor der an- geblichen Drehung der Schenkel des Mitteldarmes um einander und nach bereits aufgestelltem Colon descen- dens angetroffen wird. J. Cruveilhier') hat in der: Société anatomique zu Paris einen Fall von einem Er- ` wachsenen demonstrirt und a. a. O. in Kürze erwähnt, bei welchem die Gekröse des Peritoneum's auf ein ein- ziges Mesenterium reducirt waren. Dieses begann un- mittelbar unter der Einsenkung des Ductus choledochus in das Duodenum und 1'/, Zoll unter dem Pylorus und bildete einen gewundenen Bogen, welcher die Gren- 1) Dict. de Méd. et Chir. prat. Tom. I. Padi. 1899. ep STEM. men» p. 67. 2) Her retroperitonealis. Prag 1857, p- 127. 37 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 58 len mit Linkslage des Dickdarmes, welche einem 27, 32 und 58 Jahre altem Weibe und einem 3 Monate alten weiblichen Kinde angehórten, in dem Falle von dem 27jihrigen, an Lungentuberculose verstorbenen Weibe ein gemeinschaftliches Mesenterium für den Dünn- darm und das Colon ascendens gefunden. Das Dwode- num, nachdem es die gewóhnliche hufeisenfórmige Krümmung gemacht hatte, bildete noch ein kurzes absteigendes und noch ein queres nach rechts durch die Wurzel des Dünndarmgekróses gehendes Stück, bevor es vor der rechten Niere in das Jejunwm über- ging. Das Jejunum und Feum füllten die rechte Hälfte der Bauchhóhle aus. Das Coecum lag im Becken. Das Colon ascendens, welches in sich auch das Colon transversum. begriff, stieg längs der Wirbelsäule und links vom Dünndarme in das linke Hypochondrium hinauf, bildete dort die Milzflexur und ging in das Colon descendens über. Dieses und die Flexura iliaca setzten auf gewóhnliche Weise ihren Verlauf zum Rectum fort. Die hintere Wand der rechten Bauch- hilfte war von einem glatten, zarten Peritoneum be- kleidet, welches straff über die Niere gespannt war. Vom Omenteum majus wurde nichts gesagt, aber ange- geben, dass in dem Winkel zwischen dem auf- nnd absteigenden Dickdarme das Peritoneum straff gespannt von einem Darme auf den anderen strich, sehnig ver- dichtet war und die Schlinge fixirte. (Wohl ein Stück | Omentum? Ref.) Diesen beiden Fällen kann unser Fall zur Seite gestellt werden, aber er unterscheidet sich von denselben. Während in unserem Falle nur für das Jejunum, Ileum und das Colon bis zur Flexura li- enalis ein Mesenterium commune vorhanden und es bei demselben zur Linkslage des Dickdarmes bedingenden Aufstellung des Colon descendens etc. gekommen ist, war in Cruveilhier's Faile für den ganzen Darm ein Mesenterium commune wie beim Embryo für den Mit- teldarm zugegen und. die ims des Colon nicht eingeleitet (Bildungshe e ang ; Falle das Duodenum in Gestalt eines Achters sich krümmt, das Colon ën ah sich scheidet , das — 0 Dati fünfschenklig, dut ilo is theilungen geschieden, wovon das 'ch stelltsein Linkslage des ganzen Dickdarme: | em ‚Aufnteigender- (4. Oberer Schenkel = de nn | und für das Jejunum, Ileum und Colon ascendens ein Mesenterium commune zugegen, das, nach der Angabe darüber zu schliessen, kaum so beschaffen sein mochte, wie in unserem Falle. Unser Fall spricht auch gegen die Vermuthung des Prärogatives des weiblichen Ge- schlechtes zu den völlige Linkslage des Colon bedin- genden Bildungshemmungen oder Bildungsfehlern. Wie in Cruveilhier's Falle, nach Alfr. Velpeau's?) Be- merkung, der Dickdarm fast eben so leicht in allen Arten von Hernien hätte vorkommen können, wie der Dünndarm; eben so hätten auch in unserem Falle das Coecum und Colon ascendens den Inhalt der Mehrzahl nicht nur rechtseitiger, sondern auch linkseitiger Her- nien bilden kónnen. In den Fällen N° II. und III. liegen wohl nur Zu- fälligkeiten zu Grunde, die sich nicht gut erklären lassen,'und auch nicht wichtig genug erscheinen, um sie zu erklären. Erklärung der Abbildungen. Fig. 1. Ansicht der Lage des Darmes, wie sie bei der Eröft- nung der Bauchhöhle angetroffen wurde, mit Aus- nahme der des Jejunum und Ileum, welche zur Seite gezogen werden mussten. 1. Leber mit der Gallenblase. 2. Magen. 3. Milz. A. Ganzer Dünndarm. B. Dickdarm. C. Mesenterium commune für den Dii» vom de denum abwärts und das Colon bis zur Flexura lie- ne €. descendens auf gewöhnliche Weise abwärts stie SE 29 Bulletin de l'Académie Imperiale Y. Aufsteigender Schenkel des Duodenum. à. Processus vermicularis mit seinem Mesenteriolum. — | * Ursprungs- und Insertionsstellen des Omentum ma- us. | ** Jigamentum phrenico-colicum. Fig. 2 Ansicht bei nach aufwärts und links zurückgeschla- genem Darme. 1. Rechte Niere. 2. Harnblase. A. Jejunum und Tleum. B. Dickdarm. C. Mesenterium commune für den Dünndarm vom Duo- denum abwärts und das Colon bis zur Flesura lie- nalis . Coecum. . Colon ascendens. . Absteigender Schenkel desselben. . Aufsteigender » » d. Colon descendens. a b c. Colon transversum. , C H € e. Flexura ilaca. 1 f. Anfang des Rectum. : EN OR EEE Beobachtungen und Elemente des Cometen 1861 EEE, von A. Winnecke. (Lu le 17 jan- vier 1862.) Von dem teleskopischen Cometen, welchen ich am _ 8. Januar 1862 in der Nähe von e Bootis auffand, 3 habe ich bislang nachstehende Beobachtungen erhal- _ D. Mesocolon der Flecura iliaca. i; | ten: 1 ¢—* z i Mittl. Zt. Pulk. Ae AS af SL $ 1862Jan. 8 14^,27"43:] -0"28:18 +2 175 14^35"15:51 --25?24 —" 2 Verg. «a.$ M T = Jam. 8 14 53 10,3 — 1 29,36 —0 21,6 14 35 19,66 252910 4. » «à. EE jan. 8 15 30 33,6 — 1 46,00 --0 9,1 14 35 2488 95 35— 5 » we NSI Jan. 9.12.58 12,1. +2 2,37. +0 4,3 14 38 56,56 29 401564 » 4d: KE Jan. 9 13 22 47,4 —0 24,46 —021,7 14 39 1,53 99451915 > we. NE Jan 10 17 24 23,9 — 1 33,30 +0 15,4 14 44 29,14 35 2640 5 » ar. KE Scheinbare Orter der Vergleichsterne am Beobachtungstage: 4 Grósse a 8 P »3. RIO 14° 34" 47933 + 95°99! Pass. instr. 2 *b 9 14 36 49,02 + 25 29 32" Pass. instr., Meridkr. * € 9 14 37 10,83 + 25 35 Pass. instr. *d 8,9 14 36 54,19 + 29 40 11,3 Bessel. xe us 14 39 25,99 +29 45 40,8 Lalande 26919. SE 14 46 2,44 +35 26 25 Pass. instr., Meridkr. ; Dies: De ad an idm E EE sein, obgleich die sehr heftige Külte auch ge des Hd angestellt. Die eege geng er- HU nahme der Orte von ran +6) sind theils v von à Hm. Wagner am Pas | | 26° Réaum.), und die damit hed: Un "| hielt ich folgende genäherte Elemente für die Bahn : des Cometen: en ad m an ka | pun Meridiankreise ermittelt. Die sehr bedeutende | ei on Instrument und Gliedmaassen lässt sie | erlich genau erscheinen. Sicherer wer- en zwischen Comet und Stern ohne Zweifel ungünstig eingewirkt hat. Aus den Beobachtungen der ersten drei tages er- : Zeit des Perihels... . 1961 Dec. 8, 1837 M. Zt. B Länge des Perihels.. 171°45' 41” xi cap om Länge des aufst. Kn. 146 58 35 ) Scheib. A Neigung. csocsi E * | we des Perihelabst. ` A uen 55. RS Or a na nn 2 S 61 des Sciences de Saint - Pétersbourg. 62 Diese Bahn entfernt sich von der mittlern benutz- ten Beobachtung 27" in Länge und 14" in Breite. Eine rohe Ahnlichkeit damit zeigen die Elemente eines von Tycho im Jahre 1590 beobachteten Cometen. Mit- telst einer aus diesen Elementen berechneten Ephe- meride wurde der Comet am 19. Januar, am ersten heitern Abende ohne Mondschein von mir wieder auf- gefunden und am Refractor mit einem unbestimmten Sterne 9,10 Gr., wie folgt, verbunden: 1862 Mittl. Zt. Pulk. 0 Jan.19 7^26"12*7 om 16? 62 --1'34"4 8 u. 5 Vergl. Den genäherten Ort des Sternes erhielt ich noch an demselben Abende durch eine Beobachtung des- selben am Meridiankreise bei seiner untern Culmina- tion: ax = 17^9"23*4 x — + 76°38'41" Der Comet war schwicher geworden, aber noch gegen 3’ gross. Am 8. Januar fand ich seinen Durch- messer im Heliometer 3'// — 4’. Er zeigte keinen fix- sternartigen Kern, war aber bedeutend zur Mitte hin verdichtet und rings umgeben von einer schmalen äusserst zarten Nebelhülle. Verbunden mit dem Ab- stande von der Erde — 0,425, wie er für den 8. Ja- nuar aus obigen Elementen folgt, ergiebt sich der wahre Durchmesser des Cometen fast sechsmal grós- ser als der Durchmesser der Erde. Am 14. Januar war der Comet in einem Abstande von 0,378 der Erde am nächsten. Nachträge zu dem Aufsatze: „Über ein nenes Project Austern-Bänke an der russischen Ostsee - Küste anzulegen und über den m ehalt der Ostsee“, von K. E. v. Baer. (Lu le gt janvier vendi ‘ser Gesellschaft residirt auf der Insel Sylt, | Such gemacht hätten, Austern in den Flen |Stadt zu verpflanzen , dass diese aber nac und iibi Ich machte also von Kopenhagen einen Abstecher nach Flensburg, von da über Land nach Husum und von Husum nach der Insel Sylt. Auf der Fahrt nach Flensburg sammelte ich Wasserproben aus dem west- lichen Theile der Ostsee. Hoffentlich wird bald Herr H. Struve auch diese Proben analysiren und so un- sere Kenntniss von dem Salzgehalte des Ostsee-Beckens in seinen verschiedenen Abschnitten vervollständigen. Als ich über den grossen Belt fuhr, blies ein sehr scharfer Wind aus NW. und wälzte die Wogen aus dem Kattegat in die Ostsee. Ich konnte mich nicht entschliessen unter diesen Umständen Wasser zu schöpfen, da dessen Salzgehalt ohne Zweifel das mittlere Maass sehr überstiegen haben würde. Auf der weitern Fahrt zwischen den Inseln nahm ich ei- nige Proben, sowie zuletzt eine aus der Flensburger Bucht, doch nicht nahe bei der Stadt, sondern da wo die Bucht sich erweitert um in einen offenen Busen überzugehen. Diese Wasserproben sind auch durch gefällige Besorgung des Russischen Consuls, Herrn Christiansen, glücklich hier angekommen, vermehrt mit einer Flasche, die bei Sonderburg, in der Aus- '|mündung des kleinen Beltes geschöpft ist. Ich hatte auch im kleinen Belt nicht schöpfen wollen, da das Einströmen aus dem Kattegat, obgleich gemindert, doch noch fortbestand als unser Dampfschiff hier anlegte. In Flensburg machte ich die Bekanntschaft der Pächter der Schleswigschen Austern- Bänke. Diese Pächter bilden eine kleine Compagnie, welche in Flensburg ihr Comptoir hat, da von hier die Austern grösstentheils verschifft werden; nur ein Mitglied die- Nähe der Bänke. Diese Herren erzählten mir, dass sie im Jahre vorher, also im Jahre 1860, den Lond Busen, und zwar in. gehoriger En um die Frage tiber die Möglich e in der Ostsee noch näher zu erör und nannten Flensburger Austern in loco natali, in den Watten an der Westküste von Se nen zu lernen. o 39 Eulletin de l'Académie Kmpériale 60 Y. Aufsteigender Schenkel des Duodenum. 3. Processus ** Ligamentum phrenico-colieum. Fig. 2 Ansicht bei nach aufwürts und links zurückgeschla- genem Darme. 1. Rechte Niere. 2. Harnblase. A. Jejunum und Feum. B. Dickdarm. C. Mesenterium commune für den Dünndarm vom Duo- | denum abwürts und das Colon bis zur Fleeura lie- vermicularis mit seinem Mesenteriolum. | * Ursprungs- und Insertionsstellen des Omentum ma- | a. Coecum. b. Colon ascendens. c. Colon transversum. c. Absteigender Schenkel desselben. c". Aufsteigender — » » d. Colon descendens. e. Flexura iliaca. f. Anfang des Rectum. b nL Reh SP c a [auta EE Rag CC ai Et \ Beobachtungen und Elemente des Cometen ` 1561 THE. von A. Winnecke. (Lu le 17 jan- vier 1862.) ] Von dem teleskopischen Cometen, welchen ich am | 8. Januar 1862 in der Nähe von e Bootis auffand, | nalis. | habe ich bislang nachstehende Beobachtungen erhal- — . D. Mesocolon der Flexura iliaca. i | ten: P E —* ; T Mittl. Zt. Pulk. Aa AS ag SL : | 1862Jan. 8 14'27"743:] + 0"28:18 +2" 175 14^35"715:51 + 25°24’—” 2 Verg. «a.5 y > dan e 34 BS 108 —1-29,36. —0. 21,0. 14535-1966 25.9910 4 wb EE — Jan. 8 15 30 33,6 — 1 46,00 +0 9,1 14 35 2488 2535— 5 » rensa = Jam, 9.12.58 12,1. ——2 2,37. --0 4,3 14 38 56,56 29401564 » xd KE 4 Jan 9 13 22 47,4 —0 2446. —0 21,7 14 39 1,53 29451915 » we NS Jan.10 17.24 239 — 1 33,30. --0.15,4 14 44 29,14 352640 5 » »«f.N$ Scheinbare Örter der Vergleichsterne am Beobachtungstage: : Grösse a à : t4. 9,10 14^ 34"47:33 + 25^22' Pass. instr. xb 9 14 36 49,02 + 25 29 32" Pass. instr., Meridkr. *c 9 14 37 10,83 + 25 35 Pass. instr. xd 89 14 36 54,19 -+2940 113 Bessel. xe 9,10 14 39 25,99 +2945 40,8 Lalande 26919. So ufo 9 c Mab I + 25 Pass. instr., Meridkr. Diese Messungen sud n Eisen | sein, obgleich die sehr heftige Kälte auch hierbei des Heliometer — Die Mitos Siame er- ohne Zweifel ungünstig eingewirkt hat. Dese Ee Beobachtungen der ersten drei Tage i er- voriaung (nit Aus | ^ vonI ER nd on zwischen Comet und . nahme der Orte von *d und E sind Sheila von Hm. = am Meridiankreise Name Die see bedeutende js Gap sie ric genau ebe Sicherer wer- bed ich folgende genäherte Elemente für die Bahn . | des Cometen: Zeit des. Perihels . . . 1861 Dec.8, 1837 M. Zt. Berl Länge des Perihels. 4.171745 41 ie > Länge des aufst. Kn. En = 25 Scheinb. Aq. y Neigung....... 4. Log. des Perihelabst. ` p ne 3 Stern 61 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 62 Diese Bahn entfernt sich von der mittlern benutz- ten Beobachtung 27" in Lünge und 14" in Breite. Eine rohe Ahnlichkeit damit zeigen die Elemente eines von Tycho im Jahre 1590 beobachteten Cometen. Mit- telst einer aus diesen Elementen berechneten Ephe- meride wurde der Comet am 19. Januar, am ersten heitern Abende ohne Mondschein von mir wieder auf- gefunden und am Refractor mit einem unbestimmten Sterne 9,10 Gr., wie folgt, verbunden: uo MA EL. dn s. Jan.19 7°26"12°7 —0"16°62 --1'34'4 8 u. 5 Vergl. Den genäherten Ort des Sternes erhielt ich noch an demselben Abende durch eine Beobachtung des- selben am Meridiankreise bei seiner untern Culmina- tion: ax = 17^9"23*4 Bx — + 76°38’41” Der Comet war schwiicher geworden, aber noch gegen 3’ gross. Am 8. Januar fand ich seinen Durch- messer im Heliometer 3'/,’— 4’. Er zeigte keinen fix- sternartigen Kern, war aber bedeutend zur Mitte hin verdichtet und rings umgeben von einer schmalen, äusserst zarten Nebelhülle. Verbunden mit dem Ab- stande von der Erde — 0,425, wie er für den 8. Ja- nuar aus obigen Elementen folgt, ergiebt sich der wahre Durchmesser des Cometen fast sechsmal grös- ser als der Durchmesser der Erde. Am 14. Januar war der Comet in einem Abstande von 0,378 der Erde am nächsten. Nachträge zu dem Aufsatze: „Über ein neues Project Austern-Bänke an der russischen Ostsee -Küste anzulegen und über den T zgehalt der Ostsee“, von K. E. v. Baer. (Lu le 31 janvier 1862.) (S. Bulletin de l'Académie de $ St. Pétersbourg, Vol. IV, p. 17—47 et | SU 149). re 19-1 Die Beige, weiche im vorigen Jare (1861) ins Ausland unternommen habe, war vorzüglich anthro- | W poem Joere gere. en Ich machte also von Kopenhagen einen Abstecher nach Flensburg, von da über Land nach Husum und von Husum nach der Insel Sylt. Auf der Fahrt nach Flensburg sammelte ich Wasserproben aus dem west- lichen Theile der Ostsee. Hoffentlich wird bald Herr H. Struve auch diese Proben analysiren und so un- sere Kenntniss von dem Salzgehalte des Ostsee-Beckens in seinen verschiedenen Abschnitten vervollständigen. Als ich über den grossen Belt fuhr, blies ein sehr scharfer Wind aus NW. und wälzte die Wopen aus dem Kattegat in die Ostsee. Ich konnte mich nicht entschliessen unter diesen Umstünden Wasser zu schópfen, da dessen Salzgehalt ohne Zweifel das mittlere Maass sehr überstiegen haben würde. Auf der weitern Fahrt zwischen den Inseln nahm ich ei- nige Proben, sowie zuletzt eine aus der Flensburger Bucht, doch nicht nahe bei der Stadt, sondern da wo die Bucht sich erweitert um in einen offenen Busen überzugehen. Diese Wasserproben sind auch durch gefillige Besorgung des Russischen Consuls, Herrn Christiansen, gliicklich hier angekommen, vermehrt mit einer Flasche, die bei Sonderburg, in der Aus- mündung des kleinen Beltes geschópít ist. Ich hatte auch im kleinen Belt nicht schópfen wollen, da das Einströmen aus dem Kattegat, obgleich gemindert, doch noch fortbestand als unser Dampfschiff hier anlegte. | In Flensburg machte ich die Bekanntschaft der Pächter der Schleswigsehen Austern- Bänke. Diese Pachter bilden eine kleine Compagnie, welche in Flensburg ihr Comptoir hat, da von hier die Austern grósstentheils verschifft werden; nur ein Mitglied die- ser Gesellschaft residirt auf der Insel Sylt, in der Nähe der Bänke. Diese Herren erzählten mir, dass sie im Jahre vorher, also im Jahre 1860, den Ver- i ps da ich mit | Kiem in wr Gate noch ada zu erö ert nannten Flensl Austern in /oco natali, in den Watten an ider Westküste von nen zu lernen. hten ae wich- 'inem n Theile der Ost- | Bulletin de l'Académie Impériale p | 64 see, auch an den günstigsten Stellen nicht, Austern gedeihen können. Die Pächter waren gewiss am mei- sten befähigt einen günstigen Punkt aufzusuchen, und sie hatten das grösste Interesse an dem Gelingen des Versuches, da sie den Vortheil gehabt hätten, im Frühlinge und Herbste jeden Westwind sogleich zur Versendung von Austern nach Kopenhagen, St. Pe- tersburg und Riga benutzen zu können, ohne sie vor- her von der Westküste holen zu lassen, und da über- dies ein Engländer ihnen Concurrenz machte, der an der Westküste von Schleswig, in der Nähe von Hu- sum, einen Austern-Park für englische Austern an- gelegt hatte. Die Pächter hatten auch die Gefälligkeit mir eine Erlaubniss Austern fischen zu lassen auszufertigen. Ich war nämlich zur Zeit des Verbotes des Austern- Fanges angekommen — indessen für naturhistorische Zwecke macht man Ausnahmen. Auch hatten die Pächter selbst das Interesse, zu zeigen, dass eine Bank, der nördlichen Hälfte von Sylt gegenüber, die vor einigen Jahren für ganz ruinirt galt, jetzt reich besetzt war, nachdem man ihr einige Jahre Ruhe ge- ührt hatte. Überhaupt schien mir die Besorgniss, welche Kröyer vor 25 Jahren ausgesprochen hat, dass der Fang an der Küste von Schleswig in stetem Abnehmen begriffen, bald ganz aufhóren müsse, ganz unbegründet, wenn man einige Schonung einführt und auf einer geschwächten Bank nicht ohne Unter- lass fängt. Der Boden ist hier so eben, dass das ei- serne Schleppnetz fast jede gróssere Auster auffangen kann, wenn es anhaltend ausgeworfen wird. Man warf bei meiner Anwesenheit nur vier Mal zwei solche Netze. oder Sehraper ài aus, doch Worde das ganze Ver- deck d tes mit ihrer Ausbeute ganz überschüttet. Das in | Sylt lebende Mit- glied der Gesellschaft, das den Fang leitete. und das boot hergab, hatte \ von den Badegästen eifrige Austern-E: | Fange wie zu einem Feste eingeladen, allein unser v T gener Eifer konnte nur einen ‚kleinen ten noch eine grosse Anzahl geöffnet wurde, ehen, ob einige noch im Laichen begriffen ii ganze Bade-Gesellschaft auf pci und Fóhr äter Antheile am Fange. —— icht-Gesellschaft, an deren Si der jegästen ‚Splits einige | " seiner Bekanntschaft: zu dem | finden kann, und ich ohnehin bei meinem kurzen Auf- enthalte in Sylt nur einen kleinen Theil desselben || habe in Augenschein nehmen können. Indessen hat | diese Autopsie mir doch den Vortheil gewährt, zu erkennen, wie sehr die Ernährung der Austern in dieser Gage begünstigt ist, indem der immer wech- selnde Zu- und Abfluss des Wassers, bei geringer Senator Petersen in Flensburg steht, zahlt jährlich 30,000 Thaler (ob Dänische?) und hat die Bänke auf 20 Jahre gepachtet. Die Bewirthschaftung soll noch mehr kosten. Jetzt fängt die Gesellschaft an 3000 Tonnen jährlich, jede zu 800 Austern. Vor einigen Jahren hat man nur 1900 Tonnen jährlich gefangen. Die Pächter glauben zuversichtlich, noch mehr fan- gen zu können, wenn der Absatz grösser wäre. Sie versicherten auch, dass sie jährlich neue Bänke anle- gen. Nach Hamburg gehen jährlich 1200— 1500 Tonnen; nach St. Petersburg sollen unmittelbar von Flensburg nur 300 Tonnen gehen, doch kommen an- dere Schiffe mit dortigen Austern aus Lübeck nach — — St. Petersburg, weshalb die Gesellschaft die Quantität Austern, die jährlich zu uns von der Westküste Schles- wigs kommt, nicht genau angeben kann; doch meinte sie, dass 700—750 Tonnen die höchste Quantität sei, die man annehmen könne. Dass sie ihre Austern für die besten von allen erklärten, liess sich erwarten. In der That hat auch ein Engländer, welcher bei Hu- sum einen Austern-Park angelegt und ihn mit engli- schen Austern besetzt hatte, die versuchte Coneurrenz bald aufgegeben. Indessen versicherten Andere, dass _ 1 die englischen Austern im Jahre 1860 aus ganz un bekannten Gründen schlechter als gewöhnlich gewe- sen seien. Das Wohngebiet dieser sogenannten Flensburgi- schen oder Holsteinischen, eigentlich West - Schles- wigschen Austern, ist ganz eigenthümlich. Es ist ein von Inseln und der Küste umschlossenes, sehr flaches Binnen-Meer, von dessen Boden zur Zeit der Ebbe ein grosser Theil unbedeckt ist, so dass nur breite Kanäle übrig bleiben, das aber zur Zeit der Fluth wieder gefüllt wird ud eine ansehnliche Was- serfliche bildet, aus der nur einzelne Inseln vorragen. Man nennt dieses Gebiet die Watten. Auf eine nühere Beschreibung hier einzugehen wäre sehr überflüssig. da man sie in Special-Schriften, von Karten begleitet, Tiefe desselben, den in den Rinnen liegenden Austern 65 des Sciences de Saint- Pétersbourg. * immer neue Nahrung vorbeiführt. Keine Beschreibung | dem Namen des Agger-Canales sichtbar. Schon frü- hätte diese Verhältnisse mir so anschaulich machen können. Auch habe ich nur in dieser Beziehung meine in der frühern Abhandlung ausgesprochenen Überzeugun- gen modificirt. Ich sprach damals mit einiger Zuver- sicht aus, dass es mit ansehnlichen Geldopfern wohl gelingen könne, auf Ösel etwa, eine Austern-Zucht zu erzwingen, wenn auch wohl kaum eine lucrative. Jetzt habe ich die Überzeugung, dass man in Erman- gelung der Fluth doch nur sehr magere Austern er- zielen würde. In allem Übrigen haben sich meine Ansichten nur bestätigt und befestigt. Kein Theil der Ostsee ist für eine natürliche, also wenig kostspielige Austern-Zucht geeignet. Selbst meine Ansicht, dass auch in den äl- testen Zeiten des Menschengeschlechtes, in der soge- nannten Stein-Periode, die Austern nur bis an den Südrand des Kattegats gingen und nicht bis in die Ostsee, wurde von den Kopenhagenschen Naturfor- schern bestätigt, denn auf Möen hat man in den so- genannten Küchen-Resten zwar Muscheln verschie- dener Art, aber keine Austern gefunden. In Kopenhagen, wo ich zu meinem grossen Bedauern den Correspondenten unsrer Akademie, den berühm- ten Etatsrath Prof. Eschricht nicht vorfand, lernte ich eine Schrift desselben über die künstliche Aus- tern-Zucht in Frankreich und über die Anlage von Austern-Bänken im Liimfjord*) kennen. Die zweite Hälfte dieser Schrift, welche mein sprachkundiger Freund und College Schiefner die Gefälligkeit hatte, mir mündlich zu verdeutschen, enthält über den Liim- fjord und die dort erschienenen Austern, von denen ich schon in Sylt gehört hatte, vielfache Nachrichten, die für mich von dem grössten Interesse waren. . Der Liimfjord ist bekanntlich das lang gewundene, in seiner westlichen. Hälfte vielfach getheilte und in Buchten auslaufende Gewässer, das den nördlichen Theil von Jütland in seiner ganzen Breite durchzieht, und im Westen nur durch einen schmalen Uferwall von der Nordsee getrennt. ist, oder. vielmehr ge war. Im Jahre 1825 warde 2 nämlich der Tome V. her, z. B. in den Jahren 1720 und 1760, hatten sich Durchbriiche gebildet, aber bald wieder geschlossen. Vor dem neuen und bleibenden Durchbruche hat das Wasser im Liimfjord, wenigstens im westlichen Ab- schnitte desselben für süsses Wasser gegolten; über den óstlichsten Theil sagt der Etatsrath Eschricht nichts, doch lässt sich vermuthen, dass bei der offe- nen Verbindung mit dem Kattegat hier schon früher brakisches Wasser war. Durch die neue Communica- tion mit der Nordsee und den Wechsel von Fluth und Ebbe in derselben, die zwei Mal tüglich Seewasser eintreiben und eben so oft das im Fjord diluirte See- wasser wieder abfliessen lisst, ist der Liimfjord jetzt ein Salzwasser-Becken geworden. Es sind Seefische und Austern eingewandert. Austern hat man zuerst im Jahre 1851 bemerkt, und zwar im Saling-Sund (im westlichen Drittheil des Liimfjord) in grosser Menge und schon völlig ausgewachsen. Ihre Einwan- derung als schwimmende Brut muss also schon viel früher erfolgt sein. Prof. Eschricht vermuthet, dass sie zuerst im westlichsten Abschnitte, Nissum-Bred- ning, sich angesiedelt hatten, und dass von diesem aus, nachdem sie ausgewachsen waren, neue Brut sich weiter verbreitet hat. Jetzt finden sie sich in vielen Seitenbuchten und Canälen der westlichen Hälfte, fast überall wo der Boden für das Gedeihen der Aus- tern passend ist. Auch im óstlichen Abschnitte des Liimfjord, bei Aalborg, bat man Austern bemerkt, je- doch nur ganz junge. Man sieht also ganz deutlich, dass sie allmählich sich mehr nach Osten verbreiten. In der westlichen Hälfte des Liimfjord sind sie schon in solcher Menge, dass sie zu Hunderttausenden ge- fangen werden. Wann sie zuerst einwanderten, lüsst sich jetzt nicht bestimmt angeben, da man sie längere Zeit nicht bemerkt hatte. Indessen, ue. die i im Salin- ger-Sund zuerst bemerkten wenigstens : ren und diese nicht die ersten Einwanderer sein konn- * 67 Bulletin de l'Académie Imperiale 68 unfähig sein muss, da sie durch drei weite Meerengen mit dem Kattegat in Verbindung steht, und doch keine Colonien von Austern erhalten hat. Die Austern im Liimfjord sind von geringer Qua- lität. Etatsrath Eschricht schlägt vor, hier eine ge- regelte Bewirthsehaftung einzuführen, wodurch sie sich vielleicht verbessern. Wir können nicht näher darauf eingehen, bedauern aber, dass dieser berühmte Gelehrte nichts über den Salzgehalt in den verschie- denen Abschnitten des Liimfjord sagt, auch nicht wie weit in den Fjord hinein die Fluth sich kenntlich macht. Eine Erweiterung des Agger-Canals oder die künstliche Herstellung einer neuen Verbindung mit dem Meere, könnte vielleicht der Austern-Zucht sehr gedeihlich sein, indem sie den Salzgehalt des Was- sers und den Einfluss von Fluth und Ebbe mehren würde. a Vor dem Abdrucke erhalte ich drei néue Analysen des mitgebrachten Wassers durch die Güte des Herrn H. Struve. | side Aus di Last ab d = EE Bu sens, zwei Meilen von der Stadt ...... a Von der Mitte der Südküste von Schonen, der Nordspitze von Rügen gegenüber, doch viel näher nach Schonen........... T, 3) Östlich von der Südspitze von Gothland . 7,0 ‘Bericht über die Bereicherungen der cra- niologischen Sammlung der Akademie in den Jahren 1960 und 1861, von dem Ak: er v. Ba er. (Lu le 20 décembre 1861 ) Indem ich ein neues vollständiges, nach der Auf- stellung geordnetes, Verzeichniss unserer craniologi- schen Sammlung vorbereite, das mit einigen Bemer- kungen ausgestattet sein ‚soll, glaube ich. vorher noch Bericht über die A rend der beiden letzten. Jahre abstatten z zu müssen. | vu Vor allen Dingen ist dankbar anzuerkennen, dass a BU Foe der nachdrücklichen Anordnungen des ls der Infanterie Hasfort, noch ein P höchst ante Lieferungen erhalten haben, nämlich 3 r Kalmücken von den Tomskischen Alpen, gis in aus der Umgegend des Saisan- Nor, 1 münnlichen und 1 weiblichen Schidel, und von den Kirgisen des Karkalinskischen Kreises 4 Schüdel. Der Consul Katschkow in Tschugutschak hat ei- nen Schädel aus dortiger Gegend eingesendet, über dessen Nationalität eine ausführliche Erörterung bei- gegeben ist. Der Gouverneur von Jakutsk, der Wirkl. Staats- rath Stubendorff, hat ausser den im Bericht vom 25. November 1859 genannten noch 3 schöne Jaku- ten-Schädel einzusenden die Güte gehabt. Aus der Amur-Gegend war eine Sendung von Schä- deln als schon abgegangen von Hrn. Belzow ange- kündigt; sie ist aber leider hier nicht angelangt. Sie wire um so willkommner gewesen, als wir von Hrn. v. Schrenck aus dieser Gegend einige unica besitzen und einige der von Hrn. Maack acquirirten von ihm selbst als zweifelhaft bezeichnet sind. Aus beiden Rücksichten sind neue Acquisitionen aus dieser Ge- f gend für die Vergleichung sehr zu wünschen. Hr. Sewerzow hat von seiner Reise in die Aral- steppe 2 Schádel uns gebracht, deren Nationalitàt leider nicht sicher bestimmt werden kann. Hr. Bode jun. hat der Sammlung 1 Kalmücken- Schädel aus der Umgegend von Sarepta verehrt; ei- nen andern von den Ufern der Kwma hat der Obrist Zetowitsch aus Stawropol eingesendet, und die zur Untersuchung des Manytsch - Thales im Jahre 1860 abgesendete Expedition 3 in dortiger Gegend acqui- rirte Schädel, von denen wenigstens 2 auch von Kal- mücken stammen müssen. Von der Expedition unsers Collegen Brandt in | die Krym hat uns Hr. Harder aus der Hóhle Bim- basch- Koba im Tschatyr-dagh 4 Schädel mitgebracht, von denen wenigstens ein Paar den. Nogaischen Ty- pus sehr bestimmt auszudrücken scheinen. Früher hatten wir eben daher einen Schädel durch unsern Collegen von Kóppen erhalten. Drei andere aus der ‘Umgegeud von Odessa ausgegrabene hat Hr. Dr. Wagner zu Odessa dieser Expedition mitgegeben. _ Aus den Kaukasischen Provinzen haben wir auf Ver- | fügung des General Lieutenant Miljutin, damals Chef 4 | des dortigen Generalstabes, in der Zusendung von 12 Schädeln von Lesghiern durch den Obrist Aissenow (?) einen sehr werthvollen Beitrag erhalten. Aus der ` — Gegend von Akstafa, an einem nördlichen Zuflusse — hädel ein. den man 69 des Sciences de Saint- Pétersbourg. für den eines alten Persers erklürte. 2 Schüdel von Armeniern, die ersten, die unsre Sammlung von die- sem Volke erhalten hat, verdanken wir der Güte des General-Lieutenant von Roth in Tiflis. Von andern nach meiner letzten Reise angekommenen Acquisitio- nen aus den Kaukasischen Provinzen später. Aber auch für die Bestimmung der Unterschiede in der Kopfbildung der Haupstämme des Russischen Volkes ist jetzt ein reichlicheres Material eingegan- gen, indem wir der Güte des Dr. Kopernicki in Kiew 14 theils natürliche, theils in Gyps nachgebildete Schä- del aus verschiedenen benannten Gouvernements, und Hrn. Prof. Nikitin in Moskau 4 dergleichen ver- danken. Über den Gyps-Abguss eines Schädels aus der Dä- nischen Bronze-Zeit, den der Conferenzrath Thom- sen aus Kopenhagen uns zu schicken die Güte hatte, ist von mir am 24. Mai d. J. besonders berichtet worden. So weit waren die Zusendungen vor meiner letzten Reise gediehen. Auf der Reise, die ich im laufenden Jahre (1861) ins Ausland unternahm, habe ich folgende Acquisition für dieses Cabinet gemacht: Hr. Dr. Spring zu Lüttich hatte die Güte mir nach Góttingen den Gyps-Abguss eines sehr antiken Kopfes, der in Belgien gefunden war, zu senden. Es ist der Abguss des Kopfes, den Schmerling unter N* 2 aus der Höhle von Engis beschrieben hat. Von Hrn.Hofrath R. Wagner erhielt ich einen Gyps- Ausguss der Schädelhöhle des berühmten Gauss und als Gegensatz einen andern von einem Mikrocephalen. Diese Gyps-Ausgüsse drücken annühernd die Form des Hirns — indem sie die Raum-Verhältnisse des- ist dei erste dieser ARE auf dem Transporte hier- her beschädigt. Von Hrn. Professor Blasius erhielt ich den Schi- nicht immer, aber doch sehr häuf | Von Hrn. Professor Ernst H. feb erhielt ich aus einem alten anatomis Seidel aus der edere von: ^ + licher Bestrebungen sch schien mir sehr merkwürdig, weil diese Köpfe den Slavischen Typus, besonders den Süd-Slavischen eben- so bestimmt ausdrückten, als sie vom Sächsischen Ty- pus abweichen. Deshalb bat ich mir einige Repräsen- tanten aus, besonders da meine Versuche aus der Ge- gend der Lausitz, in welcher noch Wendisch (oder Sorabisch) gesprochen wird, Schädel zu erhalten ohne Erfolg geblieben waren. Die Gegend von Leipzig war bekanntlich lange Zeit auch Slavisch und der Name der Stadt selbst bedeutet: Lindenstadt. Nach der Rückkehr von dieser Reise fand ich hier eine Sendung des Gouverneurs von Jakutsk, Hrn. v. Stubendorff, vor, 2 Schädel enthaltend, die bei Burá am rechten Ufer der Lena, 1'/ Faden tief ausgegra- ben sind. Bei einem fand sich ein abgebrochener Pfeil mit eiserner Spitze. Sie stammen «wahrschein- lich von dem Tungusischen Stamme dortiger Gegend». Die Kaukasische Abtheilung der Kaiserlich Russi- schen Geographischen Gesellschaft hatte 1 Schädel von dem Volke der Uden aus dem Kreise Nucha ein- gesendet. Dieselbe Abtheilung der K. R. Geographischen Ge- sellschaft hatte noch eine zweite sehr werthvolle Sen- dung der Akademie zukommen lassen, in welcher sich 1) der Schüdel eines Armeniers; 2) eines Awaren; 3) eines Lesghiers und 4) eines Hebrüers befanden. Diese beiden Sendungen sind uns sehr wichtig, da die Ab- stammung des Volkes der Uden noch sehr zweifelhaft ist, auch von Hebräern bisher sich noch gar kein Schädel hatte acquiriren lassen. Von Awaren hatten wir vorher zwar schon einen Schüdel erhalten, aber da er am Hinterhaupte von ganz ungewöhnlicher Form ist, kam es darauf an, durch einen zweiten bestimmen zu können, ob diese ungewöhnliche Form eine nor- | ‘male war oder eine individuelle Abweichung. Der neue Schädel hat nicht das sehr e emi Hir ir haupt des frühern. — o Wir sind also den Vermittlern sehr zu a pflichtet. Unterzeichnet ist die Zuse General minor 7 dem die d ang —- iia? 71 Bulletin de l'Académie Imperiale 72 Vor einigen Tagen überbrachte ferner der General Hofmann 7 Schädel, die er in der Sammlung der mineralogischen Gesellschaft vorgefunden hatte, und die ihm nicht dahin zu gehören und auf jeden Fall aber mehr in die craniologische Sammlung zu passen schienen. Von diesen Schüdeln sind drei aus Kurganen (alten Grabhügeln) des Gouvernements Twer. Sie sind aus- gegraben von Uschakow und mit den Nummern 1, ‘2 und 3, wenn ich nicht irre von der Hand unsers Collegen v. Kóppen, bezeichnet. Jedenfalls gehóren sie zu derselben Reihe, von der wir die übrigen Num- mern bereits besitzen. Ein vierter Schädel soll, nach der Inschrift, aus einem alten Schwedischen Grabhü- gel vom rechten Ufer der Zuga stammen. Der fünfte kommt von der Insel Sicha und ist ohne Zweifel der eines Koloschen. Der sechste und siebente tragen die Inschrift: bei Bobruisk im Gouvernement Minsk aus- gegraben. Sie sind ziemlich defect. Offenbar sind sie dieselben, welche in einer der frühern Schriften dieser Gesellschaft durch Professor Kutorga beschrieben sind. Sie haben ein wissenschaftliches Interesse er- regt, indem man in den damals gegebenen Zeichnun- gen eine Ahnlichkeit mit dem hóchst auffallenden, lang gezogenen Schádel aus dem Neander- Thale bei Düs- seldorf, den Dr. Fuhlroth und Prof. Schaafhau- sen (Müller's Archiv für Ant. und Phys. 1858) aus- führlich beschrieben haben, zu erkennen glaubte. In- dessen zeigen diese Schädel aus dem Minskischen durchaus nicht die colossalen Dimensionen wie der aus dem Neander-Thale. Sie sind allerdings auch in die Linge gezogen, doch keinesweges in so auffallen- der Weise wie jener, und weder ist die Stirn ganz so flach, noch sind die Augenbrauenbogen besonders T entwickelt. Ihre ungewöhnliche Form scheint mir, zum Theil wenigstens, vom schnellen Trocknen abzuhängen, nachdem sie feucht | aus der Erde gekom- | men waren. Es wür r zu weit , darüber hier ausführlich zu ee? wozu 1 sich wohl eine an- ‘ Gelegenheit finden wird. . Zuletzt hat Hr. Prof. Wenzel Gruber der Bus ag ‚einen schönen Tataren- Kopf aus dem Rjäsan- ien Go >uvernement verehrt, der durch seine elegante , durch deren Bemühung sich allmählich das Material zur Beurtheilung der physi- schen Bildung und Verwandtschaft der Bewohner des Reiches sammelt, zum würmsten Danke verpflichtet. Es wird nun aber auch nothwendig ein systema- tisches Verzeichniss zu entwerfen, weil nur dadurch die Lücken sich kenntlich machen lassen. Über das behauptete Seichter-werden des Asowschen Meeres. Bericht einer Com- mission an die Akademie der Wissen- schaften. (Lu le 8 février 1861.) (Mit einer Karte.) Vorwort. Auf Veranlassung einer von dem Neurussischen General-Gouverneur, Grafen Stroganow, befürwor- teten administrativen Maassregel, welche auf das be- hauptete Seichterwerden des Asowschen Meeres sich gründete, hatte Se. Kaiserliche Hoheit der Grossfürst Konstantin Nikolajewitsch die Überzeugung aus- gesprochen, «dass jede administrative Maassregel, um dem fortschreitenden Seichterwerden des Asowschen Meeres vorzubeugen, voreilig und ungründlich sein müsse, so lange man nicht genau die Ursachen des Seich- terwerdens untersucht haben wird. Eine solche Unter- — suchung allein kann, wenn sie die wahren Ursachen auf- findet, die wirksamen Mittel gegen die Verflachung an- geben.» Se. Kaiserl. Hoh. verlangte darüber die Ansicht i | der Akademie der Wissenschaften, so wie der Russi- schen Geographischen Gesellschaft, und stellte eine ` wissenschaftliche Expedition unter Leitung der Aka- - demie und der Russischen Geographischen Gesell- schaft in Aussicht, um an Ort und Stelle die Gründe | der Veründerungen zu untersuchen. Die Akademie hat zur nähern Untersuchung dieser ` Aufgabe die unterzeichnete Commission ernannt. . Diese Commission, von dem Gedanken ausgehend, | dass alle physikalischen Gründe, welche jetzt auf das — Seichterwerden des Asowschen Meeres wirken mögen, ` | schon so lange bestanden haben müssen, als man his- — torische Nachrichten von diesem Meere hat, da eine | auffallende Veründerung in den physischen Verhält- 4 nissen dieser Gegenden aus neuern Zeiten nicht be- - |kannt ist, hat es passend gefunden, vor allen Din- iftstellern aufgezeich- ` neten Nachrichten über dieses Meer und seine Um — gen, die von den ältesten Sch dee oo ee uS 73 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 74 gebungen durchzugehen, um, mit Vergleichung der neuesten Angaben, den Grad der Veränderungen ab- zuschätzen. Nachdem sie in dieser Xorgitécimug nur geringe und mehr locale Veränderungen hat auffinden können, geht sie zur Erörterung der Gründe derselben über, und schliesst mit Propositionen für künftige Unter- suchungen, welche der Entscheidung Sr. Kaiserlichen Hoheit unterbreitet werden kónnten. Der in Russischer Sprache eingereichte Bericht ist auf Befehl Sr. Kaiserlichen Hoheit in Verbindung mit einem ähnlichen Berichte der R. Geographischen Ge- sellschaft unter dem Titel Oöm&aenie Asosckaro Mops als Beilage zu dem Moperoÿ C6opuukp von 1861 ge- druckt worden, und mit einer grossen Karte verse- hen, in welche die Tiefenmessungen verschiedener | Schriftsteller aus dem 4. Jahrhunderte, versichert so- Zeiten eingetragen sind. In der Überzeugung, dass auch dem auswärtigen | | den Bodensatz, welchen der Don mit sich führt, der Publicum eine nühere Kenntniss des Asowschen Meeres willkommen sein würde, hat die Akademie beschlossen, das an sie abgegebene Gutachten auch in Deutscher Sprache, in der es ursprünglich abgefasst war, zu veróffentlichen und mit einer Karte zu begleiten, welche nicht nur die Gestalt des Meeres nach der neuesten Aufnahme, sondern auch das Resultat der letzten Tie- fen-Messungen mit Hinzufügung einiger ältern enthält. Zum bessern Verstündniss ist noch zu bemerken, dass von einer Gesellschaft von Besitzern kleiner Ca- botage-Fahrzeuge ursprünglich der Vorschlag ausge- gangen war, das Asowsche Meer den gróssern See- fahrzeugen ganz zu verschliessen, und dass sie aus diesem Grunde besonders darauf bedacht war, die br ii Abnahme der Wassertiefe dem policei- rigen — des Ballastes zuzuschreiben. In hatte diese Gesellschaft immer von einer ee Versandung chen und. dadurch grade den Nachweis der localen 1i. des ganzen Beckens gespro- 3 n gi | ächt, und es in den v KE Tand tlich nur die Verhält- | nisse von Taganrog für den Handel s Së "ungünstig 1. Historische Nachrichten über das Asowsche Meer. Schon in den ältesten Zeiten, aus denen schriftliche Nachrichten über das Asowsche Meer sich erhalten haben, kannte man es als auffallend seicht. Die Grie- chen nannten es Aug (oder Myy), die Römer palus, welche Wörter Sumpf oder einen flachen See bedeu- ten. Es scheint sogar, dass in der Ferne das Gerücht von der Seichtigkeit dieses Wasserbeckens gar sehr übertrieben wurde. Darauf deuten eine Menge Sagen, welche besonders dann sich verbreiteten als die Grie- chen aufgehórt hatten, dieses Meer zu befahren. So erzählte man, die Hunnen wären in die Krym gekom- men, indem sie einer Hirschkuh folgten, welche in das Meer ging und, zuletzt etwas schwimmend, an der Küste der Krym ankam') Ja Zosimus, ein gar”), er habe aufgezeichnet gefunden, dass durch Kimmerische Bosphorus (die Meerenge von Kertsch) in Land verwandelt sei, und den Hunnen Gelegenheit gegeben habe, zu Lande nach Europa überzusetzen. Viel bestimmter und richtiger sind die Nachrichten, | welche die Griechen uns aus der Zeit hinterlassen haben, in welcher Griechische Colonien und Handels- plütze in der Krym und am Azowschen Meere bis an die Mündung des Dons blühten, und diese Nachrich- ten zusammen genommen lehren, dass das genannte Meer seit jener Zeit sich nicht wesentlich verändert hat. Wollte man allein auf Herodot, der ungefähr 430 Jahre vor Christi Geburt schrieb, sich eem, so kónnte freilich aus ihm die Folgerung gezogen werden, dass das Asowsche Meer sich in 2300 Jah- ren ungemein verkleinert habe, denn er sagt?), dass es nicht viel kleiner als der ste selbat. id Allein diese Angabe beruht offenbar auf mange de niss, indem die Griechen damals noch keiner offenen Rhede, 15 Werst vom Ufer ZS sie überdies bei heftigen Detwinden Jeicbe sind schon sehr alt. 75 Bulletin de l'Académie Impériale 76 Linie, wie auch Herodot selbst gefahren war, was er ausdrücklich in demselben Capitel sagt. Dass jene Angabe Herodot's eine irrige war, geht ganz un- zweifelhaft daraus hervor, dass alle spätern Nachrich- ten den Maeotischen Sumpf oder See sehr viel kleiner schützen als den Pontus. Polybius(150 Jahr v. Chr.), dessen sehr specielle Kenntniss des Asowschen Mee- res wir sogleich niher zu besprechen haben werden, schützt den Umfang des Pontus zu 22000 Stadien, den des Maeotischen See's zu 8000. Der genaue Strabo, der um Christi Geburt lebte, zu einer Zeit, als das Bosporanische Reich in voller Bliithe war, gibt die Entfernung vom Bosporus nach der Mün- dung des Don in grader Fahrt, wie er sich ausdrückt, zu 2200 Stadien, d. h. ungeführ zu 50 geographischen oder 200 Seemeilen an‘), was auch noch jetzt richtig ist, wenn man dem Haupt-Fahrwasser folgt, denn auch die Griechen konnten nicht ganz grade fahren, wie schon anderthalb Jahrhunderte früher Polybius bemerkte. Er gibt aber einen noch viel sicherern Be- weis, dass das Meer, in dieser Richtung wenigstens, sich nicht merklich in 2000 Jahren verändert haben kann. Die Griechen hatten am Don in der Nähe sei- ner Mündung eine Niederlassuug gegründet, welche, eben so wie der Fluss, Tanais hiess. Nach diesem Orte wurden schon vor Christi Geburt, wie man durch Strabo weiss, ein sehr lebhafter Handel getrieben. Die Reste dieses Ortes hat man kürzlich bei Nedwi- gowka, an dem jetzt schwach gewordenen rechten Arm des Dons, der todter (d. h. schwach oder gar nicht fliessender) Donez (Meprsbii /[omems) heisst, wieder gefunden und über die richtige Bestimmung ist gar kein Zweifel übrig geblieben, da man Denk- male gefunden hat, welche die Archonten von Tanais | namentlich nennen. Die Mitte dieser Ruinen ist jetzt wenig mehr als eine geograph. Meile von dem Mee- resufer enter Nach den N: _der Alten, namentlich nach Chr. Geburt), lag aber der Ort’) Tanais sehen. damals nicht | te X + Tic. am Meere, sondern um einige Minuten vom Meere . entfernt | Winde einzelne Abschnitte dieses buchtenreichen Bu- — maeus, T5 sich den Des Norden nach Süden 9 10' Breite an. geogr. Breite der Stadt Tanais zu 450 20; Dass dieses auch in andern Richtuugen nicht sehr viel ausgedehnter gewesen sein kann als jetzt, geht daraus hervor, dass Strabo bemerkt, die Fahrt an der Asiatischen Küste sei nicht viel lünger als die sogenannte grade nach Tanais, woraus man eben er- kennt, dass die letztere nicht eine wahrhaft grade war, ferner aber, dass die Fahrt längs der Europäi- schen Küste dreimal so lang sei’). Es lässt sich aus dieser letztern Angabe vermuthen, dass die langen, von der Nordküste nach SW. gerichteteu Landzungen (kocht) schon damals nicht fehlten, wenn sie auch wahrscheinlich nicht so lang waren als jetzt. Dass die Arabatsche Landzunge, welche das Faule Meer (ruu10e mope) von dem übrigen Asowschen Meere abscheidet, schon vor 2000 Jahren bestand, ist daraus ersichtlich, dass manche alte Geographen eines Sees oder einer Bucht erwähnen, die an die Landenge der Krym stiess und mit dem Aso Meere in einiger Verbindung stand. Strabo nennt diesen Sumpf Sapra, was genau dasselbe bedeutet, wie das russische run.1oe, ein übelriechendes flaches Gewässer. Derselbe Schrift- steller gibt eine etwas nähere Schilderung, die für die vorliegende Frage von der gróssten Wichtigkeit ist. Er sagt nämlich ^). «Hier nun folgt die 40 Stadien «breite Landenge (nämlich die von Perekop), die den «sogenannten Sumpf Sapra (d. h. den Faulen) vom «Pontus scheidet und die Taurische, oder wie sie «auch heisst, die Skythische Halbinsel bildet.... Der «Sumpf Sapra wird zu 4000 Stadien berechnet. Er «ist eigentlich der westliche Theil der Maiotis, denn «er ist durch eine weite Mündung mit diesen ver- «bunden. Er ist sehr morastig und kaum in genähten «Booten zu beschiffen, indem die Winde diese Moräste «leicht entblössen und dann wieder füllen, so dass ` «die Sümpfe für gréssere Fahrzeuge nicht fahrbar «sind. Der Busen hat drei Inselchen und làngs der «Küstenfahrt einige Untiefen und Klippen.» Diese sehr wichtige Stelle lehrt uns, dass das Faule Meer im Allgemeinen schon dieselbe Beschaffenheit hatte wie jetzt, denn auch jetzt legen die verschiedenen sens trocken, und auch jetzt kónnen nur kleine Bóte iu den nördlichen Theil desselben einfahren. Illuruks. (wörtlich: genähte Böte), d. h. Bote aus einem geng 2 7) Strabo. L. VIL p. 310. H ]- Ibid. p. 308. NWA Zero fus eS MISI USA te CS EE d cQ ri M 77 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 78 höhlten Baumstamme bestehend, dem man zur Seite Bretter vermittelst Riemen, Weidenruthen oder Nägel anheftet, um den Bord zu erhöhen, waren noch im 17. Jahrhunderte in diesen Gegenden im Gebrauch, wie sie in Beauplan’s Beschreibung der Ukraine abge- bildet sind?). Die Arabatsche Landzunge mag damals kürzer gewesen sein, da, wie Strabo sagt, das Faule Meer durch eine weite Mündung mit dem Asowschen zusammenhing. Jetzt ist die Communication nur 75 Faden breit") und das Wasser strömt mit ziemlicher Geschwindigkeit, je nach den Windes-Richtungen, und den darauf beruhenden Veränderungen im Niveau beider Wasserflüchen, bald in das Asowsche Meer, bald aus demselben zurück. Die Klippen und Untiefen, die nach Strabo bei der Küstenfahrt sich finden, haben sich wahrscheinlich mit dem Ende der Landzunge ver- bunden, denn die speciellen Karten geben in diesem nórdlichsten Theile der Landzunge einige scharf ab- gegrünzte Hóhen an, welche nicht aus ausgeworfenem Sande zn bestehen scheinen, sondern isolirte Massen des im benachbarten Festlande háufigen festen Thons oder muschelreichen Kalkfelses sein mógen. Dass Strabo dieser Wasserfläche 4000 Stadien giebt") kann auffallen, allein wennmanbedenkt, dass die Altenimmer nach dem Umfange urtheilten und in ihren Maassbe- stimmungen nie den Flächeninhalt anzugeben wissen, und dass die Wasserfläche des Faulen Meeres ausser- ordentlich viele verzweigte Buchten hat, so kann der Umfang vielleicht zu einigen hundert Seemeilen ge- schätzt werden und man muss glauben, dass Strabo ziemlich gute Nachrichten über das Faule Meer hatte. Dieses Wasserbecken nimmt die Sedimente des Salgir auf und hat jetzt einen sehr beengten Ausfluss; den- noch ist es noch nicht ganz ausgefüllt, sondern hat noch seine ganze Länge bis gegen das östliche Ende der ym, mag aber nach Gees, kleiner gewor- oe Coq ss Diese Nachrie iten "A uns vor allen Diga dass das Niveau des Asowsch Meeres seit 2000 Jah- ren sich nicht merklich ver ragt die Arabatsche Landz serspiegel des Asowschen pe 9) Beauplan’ s Description de Frans p. 10) Jomia Asosckaro Mops. ` j een 11) Strabo, p. 308. also, wenn Hebungen des Bodens vorgekommen sind, diese nur sehr beschrünkt gewesen sein kónnen. Solche Hebungen haben in der That auf der Insel Taman statt gefunden und sie gehen auch noch fort, denn es erscheinen von Zeit zu Zeit neue Erhebungen von Schlamm-Vulkanen, mit oder ohne Ausbruch von Feuer. Es haben sich sogar im Meere selbst, doch ganz nahe an der Küste, zwei kleine Inselchen erho- ben, im Jahre 1799 die eine, und 1814 die andere; beide sind aber wieder spurlos verschwunden. Über- haupt ist die vulkanische Thätigkeit hier jetzt sehr gering, obgleich die ganze Gegend einst aus der Tiefe aufgestiegen zu sein scheint. Das muss aber lange vor allen historischen Nachrichten geschehen sein, denn die ganze Beschreibung, welche Strabo von dieser Gegend gegeben hat, und die sehr genau ist, passt noch gut auf die heutigen Umrisse und auf die Breite der Meerenge in ihren verschiedenen Abthei- lungen. Im Innern der Insel Taman sind einige Ver- änderungen vorgegangen, die man speciell hat nach- weisen können, weil jene Beschreibung so genau ist. Ein starker Arm des Kuban ergoss sich damals in den untern Temrjukschen Liman (mukubrit Teupiokckiit JIu- manb) und aus diesem in die Bucht von Taman. Hier ging sogar ein Handelsweg durch, den Strabo be- schreibt. Jetzt bekommt der Liman sehr wenig Wasser aus dem Kuban und eine Verbindung mit dem Meer- busen am Taman hat ganz aufgehört. Der Kuban hat sich dagegen einen andern Ausíluss in das Schwarze Meer entweder neu gebildet oder verstärkt. An andern Stellen sind kleine Seen durch Schlammvulkane aus- gefüllt, kleine Arme des Meers sind fast trocken ge- worden. Aber, wie gesagt, die gesammte Form des Landes hat sich nicht geändert. Es ist sogar mit Zu- versicht anzunehmen, dass die nördliche (ciapa oca) i in der Mange: von Ki des cn der Stelle, MUN Lan geht. Nun hatten die Griechen die Sitte 3. schmale I 79 Bulletin de l'Académie Imperiale so gung eines solchen Sandwalles gehört eine lange Zeit. Ob auch die südliche Kossa (Landzunge) derselben Meerenge damals schon bestand, darüber fehlt jeder Wink. Auch ist diese südliche Kossa jetzt mehr im Wachsen begriffen als die nördliche. Etwas weiter nordöstlich von dem obern Liman Temrjuk ist eine ganz flache gleichmässig fortlaufende Küste. Hier zeichnen alte Italienische Karten eine Bucht, besonders die Karte vom Jahre 1497, die der GrafPotocki zu seiner Reisebeschreibung hat stechen lassen. Hier ist also wohl eine Veränderung vor sich gegangen, darin bestehend, dass der Kuban, der ehe- mals vorzüglich sich hierher ergoss, die flache Bucht mit Hinterlassung vieler flachen Wasser-Ansammlun- gen ausgefüllt hat. Um so auffallender ist es, dass das Delta des Don in 2000 Jahren nicht sehr gewachsen zu sein scheint. Zu dieser Überzeugung führt nicht nur die schon oben gemachte Bemerkung, dass die Ruinen des alten Tanais nur wenig mehr als eine Meile vom Meere entfernt liegen, und schon vor 2000 Jahren diese Stadt vom Meere entfernt war, sondern mehr noch der Umstand, dass Strabo sagt, 100 Stadien von! der Mündung des Don liege eine Insel Alopekia (Fuchs- | insel), auf welcher Leute von verschiedenen Völkern sich sammelten. Diese Insel kann kaum eine andere sein als die in der Nähe von Taganrog liegende, welche man jetzt Tscherepacha (Schildkróte) nennt, denn diese ist nicht etwa eine durch Sandbinke neu entstandene, da sie rund umher 9 bis 9'/, Fuss Wassertiefe hat, — die einzige dieser Art im Asowschen Meere. Sie steht jetzt, nach der neuen Karte, von der Mündung des nórdlichen Armes des Don, welchen die Griechen offenbar befuhren, da ihre Stadt an diesen Arm lag, 22 Werst ab, was jedenfalls nicht weniger ist als das von Strabo angegebene Maass, das freilich nur ein uugeführes sein konnte. Auch ist der nôrdlichste Arm lebenden ähnlich, andere sind verschieden. Es ist keine Frage, dass hier, wo jetzt die Stüdte auf dem Uferrande liegen, auch einst Meeresboden war. Diese Bemerkung, die leicht auch derjenige macht, dem die Naturwissenschaften ganz fremd sind, scheint in die- sen Gegenden die Meinung zu unterhalten, dass das Meer fortgehend im Abnehmen begriffen sei.. Allein grade das abgerissene Ufer lehrt, dass nicht eine all- mähliche, sondern eine plötzliche Veränderung hier vorgegangen sein muss. Die wissenschaftliche Geologie setztes gar nicht in Zweifel, dass das Meer hier einst viel mehr ausgebreitet war, und das Schwarze und Asow- sche Meer umfasste, denn auf den hóchsten Spitzen um Kertsch finden sich noch Polypen-Gehäuse im Kalk. Man kann auch nicht bezweifeln, dass dieses Meer rasch sich verkleinerte, wovon die Ursache sich nicht mit Sicherheit bestimmen lässt. Es lässt sich aber ebenfalls nicht bezweifeln, dass diese Katastrophe lange vor allen historischen Nachrichten stattfand. Ob seit jener Zeit diese Küste sich etwa langsam er- hebt, wie es allerdings an einigen andern Küsten beob- achtet wird, darüber fehlen wenigstens alle Beweise. Die Insel Tscherepacha z. B. müsste, wenn sie in einem Jahrhundert auch nur wenige Zoll gehoben würde, seit Strabo's Zeit doch merklich erhoben sein. Das ist aber nicht der Fall, denn noch jetzt wird sie, wenn das Wasser durch den Wind sehr stark aufgestaut wird, überfluthet. Aber es ist nicht sowohl die Abnahme vom Um- fange des Asowschen Meeres als vielmehr die Ab- nahme seiner Tiefe, über die man jetzt klagt. Es wird daher wichtig über diesen Punkt besonders die ilte- sten Zeugnisse zu befragen. Wir haben schon bemerkt, ` dass die Alten dieses Wasserbecken einen Sumpf oder seltener einen Landsee nannten; man kann hinzufügen, dass Strabo ihn gelegentlich als eine blosse Erwei- terung des Dons behandelt. Aber bei Polybius (150 — | südlichen Theile scheint dieses etwas mehr zu mde. sen, doch auch nur langsam. . Die ganze Nordküste des niches Fe int E meist abgerissen. Sie enthält einen nicht | n muschelreichen Kalk. Mehrere von den in die- ein sich findenden Muscheln sind denen jetzt Minden aber im Sehwarzen Meere | Jahre v Ore ke Chr.) finden wir sehr specielle Angaben über |seine Seichtigkeit. Ausführlich bemerkt dieser Histo- jriker, der Don und die andern Flüsse. e:brächtep vid ^ Sees sich erheben müsste, wenn das Viewer: nicht a immer durch den Kimmerischen Bosporus abflösse. Da nun ice aus den Flüsse mente in das Wasser gespat würden, so müsste das S | sgefüllt werden, denn schon ` Becken zuletzt ganz a ge ee eer EE E ENS E EE EE E E EE EE En SUO EAA VE a EE ee Beie Aa a OCUPA EE Gig LUC à Sy ea EEN, Mic m uit aT ET i E E E M eU riri. i cl sg do RE on La TPS VE TA EEE fee E iE MES I De ue Pek LUKE | Tn ET des Sciences de Saint -Pétershourg. s2 habe dieser See in seinen meisten Abschnitten nur 7 bis 5 Orgyien Tiefe. Die Zeit, fügt er hinzu, ist ohne Ende, es muss also eine Veränderung, wenn sie auch noch so wenig beträgt, wie hier die Ausfüllung des Seebodens, doch im endlosen Verlaufe der Zeit eine vollständige werden. Dieses letzte Raisonnement ist allerdings ganz richtig, auch hat er es unmittelbar dem grössten Philosophen des Alterthums, Aristo- teles, entnommen, der 200 Jahre früher vom Maioti- schen See dasselbe sagte "), hinzufügend, dass man da- mals schon nicht mehr mit so grossen Schiffen die- sen See befahren konnte, wie vor 60 Jahren. Indessen bemerkt er im Anfange desselben Capitels, wo er den etwas kühnen Satz aufstellt, alles Land und alles Was- ser müsse auch seine Veründerungen und gleichsam eine Jugend und ein Alter haben: Aber alle Verän- derungen, welche den Erdkórper betreffen, erfolgen so langsam im Verhältnisse zu unserem Lebensmaasse, dass wir diese Veründerungen gar nicht bemerken; und er fügt dann mit einer gewissen Feierlichkeit hinzu: «Und es werden alle Völker früher untergehen «und verschwinden, bevor eine solche Veründerung «von ihrem Anfange bis zum Ende erfahren werden «kaun ").» Diese prophetischen Worte bestütigen sich auf die glinzendste Weise am Asowschen Meere. Noch jetzt fliesst der Überschuss an Wasser, den dieses See- becken erhált, durch die Meerenge von Kertsch ab; noch jetzt bleiben die Sedimente, welche der Don und andere Flüsse in das Meer führen, grósstentheils in demselben liegen, und nur Weniges setzt sich all- mählich in den Sandbänken des Bosporus an. Dennoch ist das Seichterwerden des Meeres im Allgemeinen nicht bedeutend und nur für gewisse beschrünkte Re- gionen sehr merklich. Die = welche. Poly bins den meisten Theilen eeres gibt, 7 bis 5 Klafter, besteht ssten ` Theile desselben, denn da Or vg e nach sm re gi 13) In der lateinischen ms Atque p versae intereunt. pereunique, quam horum mutatio i queat. | 12) Aristoteles: Meteorol. memoria teneri Tome V. neuesten Lootsen - Buche vom Juli 1854 ist die grósste Tiefe, fast in der Mitte des Hauptbeckens, 44 Fuss. Die Linie von 40 Fuss umfasst einen Raum, der etwa '/ von der Ausdehnung des ganzen Meeres beträgt und eine Linie von 30 Fuss 7/, des Meeres. Das grosse Becken hat sich also wenigstens nicht sehr merklich geündert. Die in das Meer hineinragenden Landzungen sind ohne Zweifel linger geworden und ebenso die unter der Oberflüche liegenden Verlün- gerungen derselben in Form von Sandbänken. Dass die Sandbünke zur Zeit von Polybius, also vor mehr als 2000 Jahren, schon häufig und ansehnlich waren, sieht man daraus, dass dieser Schriftsteller aus. drücklich bemerkt"), der Asowsche See, dem er gradezu süsses Wasser zuschreibt, kónne mit grossen Schiffen ohne einen kundigen Führer nicht befahren werden"), Die Sandbänke so wie die Veränderlich- keit des Niveaus durch die Winde mógen denn auch die Griechen schon zu Aristoteles Zeit belehrt haben, dass es rüthlicher ist, dieses Meer mit kleinen Schiffen zu befahren als mit gróssern. Diese Nachrichten aus dem fni Sao Alterthume kónnen aber nur im Allgemeinen lehren, dass das Asowsche Meer schon in den frühesten Zeiten, aus denen wir schriftliche Nachrichten besitzen, als sehr seicht und mit vielen Untiefen versehen bekannt war. Specielle Messungen der Tiefe fehlen für dieses Meer bis zu der Russischen Eroberung von Asow uses günzlich. Es gibt aber Beweise genug, dass schon eked vor | dieser Eroberung die Mündungen des Don so seicht waren, dass gewóhnliche Handelsschiffe in hé Fluss nicht einfahren konnten, sondern an einem Orte Een anlegen mussten, der in verschiedenen Zeiten ver- schiedene Namen hat, um dort ihre für den bestimmten Waaren auf kleinere Fal euge zu Leite 0672.1 nennt diem. Ort F Bulletin de l'Académie Impériale KÉ Porto Pissano oder Pixano und die bessern unter ihnen | spätern lehrt "). Im Druck erschien das Resultat die- lassen keinen Zweifel, dass er auf der Hóhe von Ta- | ser Messungen nur in einem Blatte von Cruys Atlas ganrog lag. Schon zu Ptolemaeus Zeiten war hier | | sungen in einer handschriftlichen Karte im Jahre 1702 der Flecken Karoea. Dass die schmalen Landzungen (Kochi), Bester von breiten Untiefen, welche sowohl von der Nord- | küste als von der SO.-Küste ausgehend tief ins Asow- sche Meer hineinragen, schon vor sehr langer Zeit bestanden haben, ist zwar nicht durch bestimmte Zeugnisse zu erweisen, indessen doch sehr wahrschein- lich, wenn sie auch nicht so ausgedehnt gewesen sein mögen als jetzt. Auf der oben angeführten Italieni- schen Karte vom Jahre 1497 und einigen frünern, werden gefährliche Stellen durch Kreuze angedeutet, die in die Wasserfläche gezeichnet sind, und diese Kreuze stehen an solchen Stellen, an denen unsere neuern Karten die Landzungen (kocbi) zeigen. Auch | vom Don. Vollständiger und richtiger sind die Mes- | zusammengetragen. Das Russische Reich verlor bald wieder seine Erwerbungen am Asowschen Meere. Nachdem sie wieder gewonnen und bald auf die ganze Küste des Asowschen Meeres ausgedehnt waren, wur- den die Tiefenmessungen und nautischen Aufnahmen wieder vorgenommen. Nach ihnen erschien zuerst im Jahre 1773 eine Karte mit Lothungen in der Nühe der Küsten und nur einer Reihe derselben durch das grosse Becken, dann im Jahre 1803 eine Karte mit sehr vielen Lothungen durch das ganze Meer und 1841 im Manganarischen Atlas des Schwarzen Mee- res eine neue Karte mit Lothungen , wozu im Jahre 1850 noch die Resultate der zuletzt angestellten deutet die oben angeführte Angabe von Polybius, } Messungen im Taganrogschen und Jeiskischen Busen dass man mit grossen Schiffen nicht ohne kundigen Führer den Maeotischen See befahren könne, darauf hin, dass schon damals weit reichende Sandbánke da ege uci die one Fahrt nicht erlaubten. Da d ken kein Fels vorkommt, ep konnten es nur Untiefen mit sandigem Grunde sein, was die Fahrt gefährlich machte. Auf den Karten des 16. und 17. Jahrhunderts sind diese Kossy deut- lich verzeichnet, zuweilen gar sehr übertrieben, wie auf einer Karte, die van Keulen im Jahr 1689 dem damals noch jungen Zaren Peter Alexejewitsch widme ds dp t an tel ein ER Urtheil über das behauptete Seich- terwerden des Asowschen Meeres zu gewinnen, muss man idere die Sondirungen aus verschiedenen Die sae it und See Këssen e liess ciis REGE C gay aaa h ng der parmi Karten mit ru B esi Tiefe im Fahrwasser äusserst ge | ee wen E | Englisch gehabt (18 Fuss nach Cruys), jetzt en 16 Fuss mittlere “| haue] jene Fole 181}, Fuss Engl. betragen. | Bei dieser er Unsicherheit ist am Texte angenommen, dass der hinzugefügt wurden. Um die Tiefen- Angaben in diesen Karten von 1702, 1803 und 1841 —50 unter einander zu vergleichen und das Maass des Seichterwerdens zu bestimmen, wird es nothwendig, das grosse Becken, welches westlich von der Verengung zwischen der Belossa- raiskaja kossa und der Dolgaja kossa ") liegt, von dem sehr viel engern Theile zu unterscheiden, der nord- östlich von dieser Verengung in Form eines Meer- 17) Leider kann man nicht mit Sicherheit bestimmen, welches Fuss-Maass bei den Messungen zu Peters des Grossen braucht wurde. Di ‚Russland offieielle Geltung haben soll, ist sehr viel später. Da der Vice-Admiral Cruys die Messungen Teilete, so liegt die Vermu- thung nahe, dass ein in Holland gebrauchtes Fuss-Maass auch bei diesen Lothungen angewendet wurde. Nun brauchte man damals, wie Kenner beso gun, in Holland zweierlei Fuss-Maasse, das Am- sterdammer und l j von Lalande = 0,2837 mètres gefunden), so wäre die Abnahme ring, | nur an den PME So hätte z. B. die Stelle, wo die grösseren, für Ta- nrog bestimmten Schiffe gewöhnlich ankern. damals 1 ge der Rheinländische ‘uss gebraucht, so Englische F mittleres E zwischen j jenen Extremen, gebraucht ist. - 18) Kossa zunge bildet. heisst eine in die Länge gezogene Sandbank, auch | weun ein Theil aus der iesse oe und eine imet 85 des Sciences de Saint- Pétersbourg. busens nach ONO. sich erstreckt und auch der Ta- ganrogsche Busen im weitern Sinne genannt wird. Im grossen Becken ist aus den vorhandenen Do- cumenten eine messbare Abnahme der Tiefe gar nicht bestimmt zu erweisen. Bei oberflächlicher und nicht vollständiger Vergleichung der vorhandenen Mate- rialien kónnte man freilich an eine bedeutende und beunruhigende Verschlämmung glauben, denn die Karte in Manganaris Atlas gibt nur Tiefen bis 44 Fuss an, keine gróssere; in der Karte von Cruys findet man aber qutm von öt ja von 56' und zwar auf beiden C hen Hälfte des Beckens, welche bei allen spätern Messungen sich als weniger tief als die südliche Hälfte erwiesen hat. Glücklicher Weise befinden sich auf der Bibliothek der Akademie einige handschriftliche Karten aus jener Zeit, viel- leicht dieselben Blütter, welche dem Kaiser Peter überreicht wurden. Einige derselben sind mit dem Namen Pietr Bergmann bezeichnet, andere nicht. nur lings eines Fahrwassers, das mehr nach Osten gehalten ist, an, und scheint bei der Ausführung der Linien für die Tiefe von 40, 35 Fuss und so weiter, stark die Karte von 1803 benutzt zu haben. Ob der Ausarbeitung jener Karte ein vollstándigeres Mate- rial von Messungen zum Grunde liegt, oder ob man mehr auf die Lothungen vom Jahre 1803 sich ver- lassen hat, um die Linien gleicher Tiefe zu verzeichnen, ist uns unbekannt, und kónnte vielleicht im Hydro- graphischen Depot zu Nikolajew aufgefunden werden. Im hiesigen Hydrographischen Departement sind die Tiefen-Angaben der Karten von 1702 und von 1803 in die neue Manganarische eingetragen. Ver- gleicht man diese Zahlen mit den neuern, und nimmt man zuvörderst auf die Gegend, für welche 48 Fuss Tiefe in früherer Zeit angegeben war, keine Rücksicht, so kommt man zu der Ueberzeugung, dass im Allge- meinen eine Abnahme der Tiefe für das grosse Becken gar nicht nachgewiesen ist. Eine Abnahme der Tiefe e » e . | . . S Die Vergleichung lehrt bald, dass die erstern die zu- | wird nur constant, wo die erste Verengerung sich verlüssigern sind. Ja, zwei von diesen handschrift- lichen Karten geben den deutlichen Beweis, wie roh noch die Hände waren, deren man sich zum Zeichnen oder zum Copiren bediente. In diesen Blittern (ohne Jahreszahl) sind die Ziffern 6 und 9 wahrscheinlich verwechselt, denn wo sie 9 Faden angeben (im nórd- lichen Theile des Beckens), hat Bergmann in der von ihm zusammengetragenen Karte, und zwar auf denselben Coursen, nur 42 Fuss. Die letztere Karte ist dieselbe, die auch im Hydrographischen Depot sich findet ". Ohne Zweifel hat Cruys eine von je- nen namenlosen Karten zu Grunde gelegt, welche 9 Faden angeben und so ist er zu den Zahlen 54 und 56 Fuss gekommen. — Abgesehen von diesen bloss von den Copisten: verschuldeten Fehlern hat aber die Karte von Bergmann aus dem Jahre 1702 und eben so die von 1803 i in ‚einer beschränkten Gegend des | "len grade nördlich von Jeni- kale) 48' Tiefe und die Kart e dn Manganari’ s Atlas zeigt überhaupt keine. gr ss 1 nn si. Ka Aber zeichnet. Sie gibt im Beier Becken | 19) Aber auch diese Karte ist für unsere ein sie von Tiefen von 42 gleich zu 48 Fuss übergeht, weil man me olli. bar nur nach vollen Sasheu notirt nn ae a- von Zahlen, ~ sida unter es | findet, zwischen der Berdjanskaja Kossa und der Kossa Jelenina. Hier scheint eine Verminderung der Tiefe zuerst von 1; dann weiter nach Norden von 2! 3' und mehr Fuss unverkennbar. Allerdings findet man auch an andern Stellen und namentlich in der Nahe der Küsten häufige Differenzen in den Zahlen, aber diese beruhen wohl vorzüglich darauf, dass es sehr schwer ist, die Stelle eines lothenden Schiffes genau zu be- stimmen, wenn es der Küste an vorragenden Punkten fehlt, nach welchen man peilen kónnte. Es geben nämlich diese Zahlen bald eine grössere, bald eine ge- — ringere Tiefe für die frühere Zeit an. So soll in der ` Nähe der flachen Küste, nicht weit von Atschujew, — im Jahre 1803 28 Fuss gefunden sein, 1841 aber 35, was durchaus unwahrscheinlich ist. Dazu kommt aT dass die Karte von 1803 sehr viele augens h Stich-Fehler in den Zahlen enthält, z. B. 2: in einer Reihe von 32' Tiefe. In einem lesen wir — und zwar fast mitten in 43, 42, 34, 34, 3%, 44, find. 35, 4 Bulletin de l'Académie Impériale ss hin die Tiefe im Allgemeinen nicht nachweisbar ab- genommen, so ist es auch nicht wahrscheinlich, dass | die oben erwähnte Vertiefung von 48 Fuss jetzt völ- | lig verschwunden sein sollte. Sie besteht entweder | noch, oder sie hat vielleicht nie bestanden. Hat nun | auch die Tiefe des grossen Beckens nicht nachweis- | bar abgenommen, so scheinen doch die verschiedenen Landzungen sich um ein Geringes verlängert zu haben und ausser der Abnahme der Tiefe in der ersten nórd- lichen Verengerung, haben auch die Tiefen zur Seite des Meeres abgenommen, d. h. das Fahrwasser hat sich etwas verengt, doch nicht bedeutend. Man sollte daher aufhóren von einem Seichterwerden des Asow- schen Meeres überhaupt zu sprechen, da selbst das unlàugbare Seichterwerden des Fahrwassers in der ersten Verengung”) auf die Schifffahrt noch gar kei- nen Einfluss ausübt. Die Meerenge zwischen dein | Schwarzen und Asowschen Meere hat nur 14 Fuss Tiefe in ihrer nördlichen Hälfte und das Lootsen-Buch Schreibt daher vor, dass Schiffe, welche über 197 . Fuss Tiefe brauchen, bei Jenikale Sich zu erleichtern. Schiffe, welche bedeutend gg als 14 Fuss gehen, können ins — Meer gar nicht einfahren. - Anders ist es in dem engen Theile der Asowschen Meeres oder dem Taganrogschen Busen im weitern Sinne. Es ist ganz offenbar, dass sich in dieser Bucht alie Kossy (Landzungen mit den umgebenden Untiefen) seit Peter dem Grossen verlängert haben, und also dás brauchbare Fahrwasser mehr verengt und gewunden ist. Es ist auch offenbar, dass die Tiefen im Fahrwasser abgenommen haben, doch lange nicht in dem Maasse, als man Stegen glaubt, und auch nicht gleichmässig. Zuvörderst sind die Ufer mehr versandet als das mittlere Fahrwasser und über- haupt ist Er omnee weiter. im Osten, der Bs | ie fen-Abnahme i in den teli ibo natis nicht. EE T id zu nennen ist, da sie bis zum n Ankerplätz ess Karte steht hier 30'. pem in dieser Gage en Fehler des Stiches statt 36' vermuthen, denn die ist noch weiter Tec und die Karte zum Lootsen- 36 an. fortschreitet, dass auf dem Hafenplatz, der für die H Haee Fuss gebraucht wurde. Hätte man damals SP se | Schlusse des vorigen Jahrhunderts gar keine Ab- nahme an dieser Stelle durch die Messungen von. | dass eine solche auch. Wall in nächster Zukunft nicht von Taganrog, d. h. vor der letzten Verengerung nur 1 bis 2 Fuss beträgt. Vergleicht man die Messungen aus der Zeit Peters des Grossen, so scheint an einzelnen Stellen eine beunruhigende Abnahme von 7 oder 8 Fuss statt gefunden zu haben. So findet man im Meridian der Mündung des Gelantschik 31 Fuss notirt, wo nach der neuesten Messung 23 bis 23', sein würde. Dagegen sieht man weiter nach Osten in der Karte von 1803 23 Fuss notirt, wo man 100 Jahre früher nur 20 Fuss fand. Ohne diese Zahlen-Vergleiche häufen zu wollen, sprechen wir das allgemeine Resultat vieler Verglei- chungen dahin aus, dass die Tiefen in dieser Bucht veründerlich sind, dass zwischen zwei vorspringen- den Landzungen oder Untiefen das mittlere Fahr wasser in jeder einzelnen Zeit tiefer ist als mehr westlich oder óstlich, was namentlich in der neuesten Karte von 1850 sehr augenscheinlich wird. So war es aber auch früher, denn beide Verhältnisse, der Wech- sel der Tiefe dem Raume nach und der Zeit nach, lehren, dass diese Bucht etwas von der Natur eines Flusses angenommen hat. So lag auch jene Tiefe von 31 Fuss in Peter's Zeit in der Mitte zwischen der Kriwaja Kossa und den Sand-Inseln (necyannpia ocrpoBa), wo man jetzt 23 Fuss gefunden hat. Die beiden Untiefen haben sich nach Westen verlüngert, damit ist auch die grösste Tiefe (25°) mehr nach Westen gerückt. Westl. und óstl. geben auch die Karten zu Pe- ter's Zeit geringere Tiefen an. Mit diesem Wechsel der Tiefe nach dem Raum und nach der Zeit scheint aber doch eine allmählich fortschreitende geringe Ab- nahme der Tiefen verbunden, die aber so langsam grössern nach Taganrog gehenden Schiffen jetzt 16 Fuss tief ist, zu Peter's Zeit 18, also in 150 Jahren eine Abnahme von 2 Fuss eintrat, wenn damals der F OD ‚so wäre gar keine derung eingetreten. Gewiss ist; dass seit dem | 1803 nachgewiesen ist, und es lässt sich erwarten, | eintreten wird und vielleicht sogar der Boden sich : vertieft, denn es ist unverkennbar, dass vom Vor- sprunge, auf dem incen liegt, ausgehend, eine : s9 des Sciences de Saint- Pétersbourg. Untiefe in neuerer Zeit sich mehr verlüngert hat. Zwi- schen ihr und der Tschimburskaja Kossa wird das Fahrwasser durch das strémende Wasser offen erhal- ten, vielleicht sogar vertieft. Da die Tiefe von 16 Fuss für alle Schiffe, die durch die Meerenge von Kertsch passiren kónnen, vollkom- men hinreichend ist, so hat der Schiffer weniger Grund über Abnahme der Tiefe zu klagen, als über zunehmende Beengung und Krümmung des Fahrwas- sers, welchem Übelstande die Regierung dadurch ab- zuhelfen sucht, dass sie überall an den Spitzen der Untiefen, wo die Fahrt Hindernisse finden kann, Ba- ken unterhilt. Dieser Vortheil geht freilich beim Ne- bel und in der Dunkelheit verloren. - Das Lawiren muss für grössere Schiffe fast unmöglich, jedenfalls hóchst unsicher sein. Ein ganz anderer Umstand als die Abnahme der Tiefe macht aber die Fahrt auf dem nordöstlichen Busen des Asowschen Meeres beschwerlich und ge- fährlich, nämlich der Wechsel in der Höhe des Was- serstandes. Dieser Wechsel ist bemerklich an den Ufern des grossen Beckens und staut das Wasser auf oder drückt es nieder, nach den verschiedenen Rich- tungen des Windes und nach dem Drucke der Luft. So wurden am 13. November 1831 alle Fischerei-Sta- tionen und Magazine an der flachen Südostküste bei Atschujew weggeschwemmt?"). Er ist aber ganz beson- ders gross und geführlich in dem nordóstlichen Busen, denn es kann ein Schiff, das um Ladung einzuneh- men vor Anker liegt, und noch mehrere Fuss Wasser unter dem Kiele hat, nach wenigen Stunden auí dem Grunde sitzen. Alle Lootsen-Bücher (z. B. das von 1808 und das von 1854) sprechen umstündlich dar- über, und trüsten nur damit, dass der Boden überall weich ist und meist aus gutem Ankergrund besteht. Ja, das ge a: kaum glaubliche Sinken des Wasserspiegels um 10 Fue in wenigen Stunden, welches in dem Bericht K lick erwühnt wird, erzählt der ` "Verfasser des neuesten Lootsen, der ei Such omlin, als von ihm selbst am 22.' Se Andere Angaben, die man zerstreut i i R Hoheit haltenden Ostwinden, zuweilen das Wasser von der Taganrogschen Rhede so weggedrängt werde, dass man auf dem trocken gelegten Meeres-Boden nach der gegenüberliegenden Seite, 20 Werst weit, gehen könne ?), Umgekehrt staut sich aber auch das Wasser zuweilen ungemein hoch auf. Man will es im Novbr. 1849 bei anhaltendem SW. bei Taganrog um 18 Fuss sich erheben gesehen haben. Nach dem Gesagten ist nur noch wenig über die Rhede von Taganrog, wie man den ganzen östlichen Theil des Busens von Taganrog bis zu den Mündungen des Dons nennt, zu bemerken. Im Allgemeinen scheint auch die Tiefe dieser Bucht seit dem Ende des 17. Jahrhunderts abgenommen zu haben — aber weniger als man gewöhnlich glaubt, um 1 bis höchstens 2 Fuss etwa, so dass man in der Richtung von Tagan- rog nach der Otschakowschen Kossa nach den neuesten Messungen nirgends mehr als 10 Fuss fand, zu Pe- ter's Zeit aber in dem mittlern Drittheile dieser Distanz 12 Fuss als normal annahm, zuweilen aber nur 10'/, bis 11' fand, wie einige Blätter, die bei der Akademie liegen, erweisen”). Alle Linien für die Tiefen von 8; 6' u. s. w., stehen jetzt von der Mün- dung des Dons weiter ab als damals. Dagegen wird auch hier ein Wechsel wahrscheinlich, wenn man die Karte von 1803 vergleicht. Diese hat auf der ange- gebenen Linie nicht über 10 Fuss, also nicht gróssere Tiefen als die neueste Karte, dagegen weiter nach Osten, also der Don-Mündung näher, grössere Tiefen als selbst die Karten zu Peter's Zeit, 12 Fuss, ja 14 Fuss, wo diese nur 10 haben. Sollte man in die- sen Gegenden nur mit Westwind*gelothet haben oder nur zu Frühlings- Zeit? Leider fehlen darüber = SE | Nachrichten. bt Gewöhnlich schliesst man aus dem Umstande isebeschrei- | bungen und andern Schriften findet, sind noch wi | uA lender. 30 sagt Clarke, dass bei . gen E 21) St. Pendel Zeitung 1832, Nr. 26. 32) Joma AsoBckaro wops (1854), erp. 67. Bulletin de l’Académie Impériale chen aus einer Miindung des Dons auslaufen konnte. Die Miindungen des Dons konnten auch damals nicht tief sein, weil sie an Flüssen, die in ein Meer ohne Ebbe und Fluth ausmünden, nie tief sind. Auch ge- ben die Karten damaliger Zeit für das Fahrwasser vor den Mündungen durch die Anschwemmungen aus dem Flusse nur 6 Fuss an. Die Flussmündungen selbst | hinter dem Austritt ins Meer sind im Don immer noch etwas seichter gefunden als das Fahrwasser vor den Mündungen. Sie kónnen kaum 5 Fuss gehabt haben, doch fehlen bestimmte Angaben aus jener Zeit. Selbst zur Zeit des Hochwassers konnte Peter schwerlich mit Schiffen, die über 6 Fuss sassen, auslaufen und solche kónnen noch jetzt vor Taganrog manoeuvriren. Übrigens kennt man den Ort des Manoeuvres nicht mit Bestimmtheit. Das aber ist bekannt, dass die Ga- leeren, aus welchen die Flotte bestand, bei gewóhn- lichem Wasserstande aus dem Don gar nicht auslaufen konnten, sondern nur wenn Westwinde das Wasser aufstauten, und dass die sogenannten Schiffe ganz | nee — war yon: damals zweifel- e Handels sei. Er war RE für die Gegend, wo der Miuss mündet, wo man in der Nähe der Küste .17 und 18’ fand, und liess sich nur durch die Inge- nieure bestimmen, zuletzt Taganrog zu wählen. Man hat auch später und bis zum Jahre 1803 Kriegsschiffe bei Taganrog gebaut. Leider fehlen uns specielle Nachriehten darüber. Nur so viel ist bekannt, dass es viel Beschwerde machte, sie ins Wasser zu brin- geni. Immer musste man ungewöhnlich hohe Auf- : Busens abwarten. A EE, à USCH 2 a FA Eigenthümliehkeiten des Asow- schen Meeres und seiner V eränderungen. Die Ursachen der Eige | scheinlichkeit behaupten, dass der Vorgang ein ziem- - | diesem Steppenboden ist noch eine Schicht von einem lockern, mechanisch und chemisch leicht zerstórbaren muschelreichen Kalk enthalten, der bald nüher an die | Oberfläche tritt, bald tiefer liegt. An einzelnen Stel- ‚len sieht man einen ältern und festern muschelreichen | Kalk. | Esist allgemeine Regel, dass die Wasser-Ansamm- | lungen im Steppenboden flach sind, theils weil in alle solche Wasserbecken aus der Umgebung viele | Sinkstoffe jährlich eingespült werden, vorzüglich aber | wohl, weil schon bei dem ursprünglichen geologischen Geer durch welchen sie ihre jetzige Form er- hielten, eine grosse Masse Steppenboden in sie ein- geschwemmt wurde. So sind das Kaspische Meer und das Aralische ungemein flach, wo sie an den Steppen- boden stossen, sehr viel tiefer aber, wo feste Gebirgs- massen ihre Ufer bilden. Noch viel mehr gilt diese Seichtigkeit von allen kleinen Seen der Steppe. Die ursprüngliche Seichtigkeit des Asowschen Meeres ist also ganz in der Regel. Der muschelreiche Steppenkalk, der in der Süd- russischen Steppe weit ausgebreitet und auch an der Nordküste des Asowschen Meeres sehr allgemein ist, zeigt allerdings, dass da, wo jetzt trockne Steppe ist, einst ein Wssserbecken war. Allein diese Zeit liegt lange vor allen historischen Nachrichten, denn die Muscheln 1n diesem Boden sind zum Theil von denen, die jetzt im Asowschen Meere vorkommen, verschie- den. Sie gehóren einem salzreichern Wasser an und lassen ein viel grösseres Wasserbecken vermuthen. Ohne auf die Hypothesen zurückzugehen, welche seit Pallas über die Art und Weise wie die Steppe aus dem Boden eines grossen Meeres in trocknes Land sich verwandelt hat, lässt sich doch mit grosser Wahr- - lich rascher gewesen sein müsse. Auf diesen Umstand ` weist unter andern das hohe Nord Ufer des Asow- J menden eege . auffallenden Wechsel schen. Meeres hin. Ein Abfluss Ces es theils ; en ziemlich einfach aus 'hàltnisse zug hen, unter denen es steht. a. it, besteht vorherrschend aus lockerem ‚d.h. aus einem losen, sehr leicht durch n ! Gemisch von Sand und Thon. In en, in welchen das Asinio: Misi e ein- | Der Abfluss von } Norden mi musste : durch. den Abfluss LI 93 des Sciences de Saint - Pétersbourg. 94 von Osten eine Richtung von NO nach SW erhalten haben und indem gegen Ende des Abflusses, die ein- zelnen Hóhepunkte mit festerem Inhalte hervortra- ten, mussten zwischen ihnen in dieser Richtung noch einzelne Abflüsse einige Zeit bestehen und tiefer ein- reissen. Es scheint, dass dadurch der Grund zu der übereinstimmenden südwestlichen Richtung der von den Nordufern abgehenden Landzungen gelegt wurde. Sie gehen alle von Hóhepunkten ab und zwischen ih- nen ist der Meeres-Boden tiefer ausgefurcht. Eine jede separirte Strémung furcht in ihrer Mitte tiefer aus, setzt aber, wenn sie Sandmassen mit sich führt, einen Theil derselben an den Ründern ab, sobald die Strémung nachlisst. So sind die Busen zwischen den Landzungen gestaltet, und zwar erheben sich die un- ter der Oberflüche des Wassers befindlichen ge- krümmten Sandbünke, welche die über das Wasser vor- tretenden schmalen Landzungen umgeben, nach allen Lothungen auf der Ostseite auffallend steiler als auf der westlichen”). Das scheint zu erweisen, dass noch jetzt Strümungen aus NO in der Nordhilfte des Asow- schen Meeres die entgegengesetzten bei weitem über- wiegen. Diese noch fortbestehenden Strómungen aus NO werden zum Theil wohl durch die Flüsse unterhalten, welche zwischen den vorspringenden Hóhepunkten des Nord-Ufers, meist in der Richtung von NO sich ergiessen, im Sommer zwar sehr wenig Wasser führen, im Frühlinge aber, zur Zeit der Schneeschmelze, theils durch Nebenarme, theils aus den Owragen, von denen der Steppenrand durchrissen ist, nothwendig viel Was- ser erhalten, welches bei dem starken Falle viel Steppenboden mit sich reisst. Von diesem Steppen- boden müssen die Fandiheile bald liegen bleiben und zur Vei gd benden Untiefen ; à Lor 2 lich beitragen; der Thon wird Don ae dieselbe W aber o in Ba des Meeres geführt. Der ei Hochwassers eine ae Sinks ofi die zuvörderst am Taganr 25) Nur die Kossa Obitotshaaja echt ee Zweifel, weil sie den einstrómenden Fluss auf ut der SS der bei den andern auf der Ostseite liegt — es und der sie umge- | werden, und zuletzt, wenn der Fluss sinkt, dicht vor seinen Mündungen und in ihnen sich absetzeu werden. Die Commission der Akademie, die Gründe des all- mälichen Seichterwerdens von diesem Busen vor sich sehend, hat sich vielmehr íragen müssen, wie es zu erklüren ist, dass das Seichterwerden in ihm nur sehr langsam fortschreitet und das Delta des Dons seit der Zeit der Griechen weniger gewachsen zu sein scheint, als man erwarten kónnte. Den Grund davon glaubt die ënger in den het- tigen Ost-, Ostnordost- und Nordost-Winden, welche nach allen Nachrichten über diese Gegenden, án der Mündung des Dons herrschen, zu finden. Die östli- lichen Windrichtungen sind überhaupt die vorherr- schenden in der weiten Steppe von dem Südrande Si- biriens bis nach Bessarabien. Au der Mündung des Don und im Taganrogschen Busen scheint die östliche Richtung noch entschiedener zu sein als in anderen Gegenden, denn regelmässige meteorologische Beob- achtungen weisen nach, dass in Taganrog vom Sep- tember bis in den April der vorherrschende Wind nur um wenige Grade vom reinen Ost abweicht”). Nach den meteorologischen Beobachtungen der nautischen Expeditionen, welche das Asowsche Meer aufnahmen, bemerkt das neueste Lootsenbuch ausdrücklich, dass ein NO im Taganrogschen Busen in ONO oder rei- nen Ost übergeht”). — . Die Heftigkeit einzelner Stürme aus ONO oder ()., besonders im Herbst, ist gar sehr beriichtigt und gefiirchtet, weil der Wasserspiegel im engen Tagan- rogschen Busen bedeutend erniedrigt wird”). Obgleich in den Angaben über rasche Senkungen des Wasser- spiegels, wie die oben erwähnte, einige Uebertreibung liegen mag, so machen sie doch wahrscheinlich, dass eine solche Senkung des Wasserspiegels während eines Bulletin de l'Académie Impériale Sandbänken. Von dem in Bewegung gesetzten Boden, werden die Thon-Theile von dem strómenden Wasser weit weggetragen, die Sandtheile aber werden hinter | | kómmen, der nächsten Landzunge, wo weniger Strömung ist, liegen bleiben und ihre westliche Abdachung mehr ausdehnen. So scheinen die nórdlichen Landzungen | immer an ihrem westlichen Ende zu wachsen. Die | starken ungewóhnlichen Strómungen, obgleich sie in | jedem einzelnen Falle den Schiffen zwar sehr be- schwerlich und selbst gefährlich werden können, scheinen auf diese Weise doch das Fahrwasser von Zeit zu Zeit zu reinigen, da ohne dieselben die Aus- füllung der Wasserfläche zwischen Taganrog und dem Don, so wie die Zunahme des Deltas vom Don wahr- scheinlich rascher vor sich gehen würde. Allein, indem die Landzungen nach Westen sich verlängern, die nördlichen nach SW, die südlichen nach NW, wird das Fahrwasser zwischen ihnen mehr beengt und ge- wunden. Dass das Fahrwasser, wo es von den vor- Stine Sandbänken beengt- ist, sich, wie früher emerkt awards, doch tiefer erhält. als in den Aus- breitungen des F s, lässt die Wirkung dieser trömungen deutlich erkennen, da jedes strömende Sasser: teler eingräbt, wo es mehr beengt wird. Die Commission hat sich daher schon im ersten Abschnitte des Ausdruckes bedient, dass der Tagan- rogsche Busen immer mehr die Natur eines Flusses annimmt, und will hier nur noch einige Beweise für diese Ansicht aus dem Vergleiche der Messungen verschiedener Zeiten und aus den.-Enotsen-Büchern anführen. 1) Die grösste nachweisbare Veränderung at west- ick von der Enge zwischen 3 Lë 2227 Kriwaja Kossa und. östlich von der Berdjauskeja und Jelenina Kossa im Übergang der Taganroger Bucht, im weitesten Sinne dieses Namens, in das grosse Becken des Asowschen Meets Mier. sind Abnahmen von 1, 2, 3, tten im Fahr MK KAZEN Sege em a was durch Wellenschlag und die kleinen Flüsse vom angränzenden Steppenboden abgerissen wird, kann der Sand schwerlich bis in die Mitte des Fahrwassers nur der Thon wird weiter getragen. Der Thon allein würde aber wohl kaum eine so bedeutende Erhöhung des Bodens erzeugt haben, wenn sich nicht zu Zeiten Sand bis an diese Mündung des Busens her- vordrängte. 2) Dass sich aus dem äussersten Theile der Bucht, aus der Nähe der Don-Mündung, ziemlich viel Sand zu Zeiten weiter bewegt, geht daraus hervor, dass man auch auf dieser Rhede, wenn längere Zeit ruhiges Wetter bestanden hat, wie im ganzen Fahrwasser Schlamm oder vielmehr Thon”) findet. Zuweilen aber, sagt das Lootsen-Buch von 1854, stösst man auf jener Rhede auf eine obere dünne Sandschicht, unter welcher jedoch immer Thon liegt, später ist aber diese Sandschicht wieder fort. 3) Da der Ankerplatz, welcher den grössern Schif- fen bei Taganrog angewiesen ist, weit vom Ufer ab- liegt, das Wasser auf der Rhede aber ganz süss ist, so werden die Schiffe von dem Lootsenbuche ange- wiesen, ihren Wasser-Bedarf von der Rhede selbst aufzunehmen, ihn aber stehen zu lassen, damit der | Bodensatz niederfalle. Es muss also häufig, vielleicht in der Regel, noch viele Sinkstoffe enthalten, obgleich die Mündung des Flusses wohl 17 Seemeilen ent- fernt ist. 4) Nimmt man noch hinzu, dass die. Union. die bald von der nördlichen, bald von der südlichen Seite gegen das Fahrwasser vorragen, auf der Ostseite stei- ler abfallen als auf der Westseite, und dass sie nach Westen zunehmen, so scheinen auch sie eine Strömung : von Osten, die zeitweise sich vermehrt, zu beweisen. 5) Es werden also allmälich auch die Absätze aus ` dem Don weiter geführt. Ein Theil davon, und na- mentlich der Sand, wird zur Seite des Fahrwassers ` | wasser seit den. Messungen Peter’ s I. kenntlich, wenn man sich ganz auf diese verlassen kann, und sen cris sein, der We fast ganz der Annie: gebrauchte Fuss vom Englischen nicht | ommen haben muss, denn von Dem, fest geworden, sondern vom abgesetzt, da dieses offenbar enger und das Wasser ` in der Nahe der Ufer seichter geworden ist ‘und hier . der Boden aus reinem Sande besteht. Der Thon, bei ach aa aber. auch. wohl ein Theil de 3 E 29 ) Die na Worte nap nicht 1 nur den eigentli chen, aus o organischen | Resten gebildeten Schlamm, sondern Kee den feinen ns der n noch nicht asser Ecc A CE 97 des Sciences de Saint- Petersbourg. geführt und bildet hier eine merkliche Abdachung bis zu dem grossen Becken, das sehr gleichmissige Tiefe hat. 6) Bis in das grosse Becken kommt wohl nur ein geringer und der feinste Theil des Thons. Daher denn auch hier eine messbare Abnahme der Tiefe nicht bestimmt bezeugt wird. Die Commission zweifelt nicht, dass das grosse Becken des Asowschen Meeres sich mit Niederschlügen von Thon immer mehr aus- füllt. Sie hat aber keine zuverlüssigen Angaben über die Zunahme der Ausfüllung finden kónnen. Eine sehr verdünnte Beimischung von Thon im Wasser, wie sie z. B. im Kaspischen Meere bis 80 Werst weit kennt- ‚lieh ist, setzt doch nur eine äusserst dünne Schicht jährlich ab. — 7) Die sehr langsame Zunahme des eigentlichen Don-Deltas scheint ebenfalls daraus erklürlich, dass ein Theil von den Absützen des Flusses, wenigstens aus der Mitte des Fahrwassers von Zeit zu Zeit fort- geführt wird. Man hat in neuerer Zeit mit Recht in einem Fluss-Delta den Theil, der unter der Wasser- fläche sich fortsetzt, von dem Theil unterschieden, der über der Wasserflüche sichtbar ist. Der letztere, den man gewöhnlich allein das Delta nennt, kann nur dann rasch wachsen, wenn der vom Wasser bedeckte Theil eine ganz geringe Neigung gewonnen hat. Diese Neigung scheint hier nur selten und auf kurze Zeit erreicht zu werden, da von Zeit zu Zeit das starke Abstrómen des Wassers den Absatz wieder fortreisst. Der über dem Wasser befindliche Theil des Deltas wächst daher langsam, weil der unter Wasser befind- liche gewaltsam gestórt und vermindert wird. Dage- gen bildet sich an dem Ausgange des Busens in das grosse Becken eine zweite Vorlagerung, welche re- gelmässig zunimmt, und als der äusserste Theil des überein Deltas gelten kann. . Man kann also die sogenannte Tégnutoger: Bucht wegen ihrer vorherrschenden Strömung als eine Fort- setzung des Dons betrachten, dessen Sinkstoffe bis an die äusserste Grenze des Busens geführt werden. Wir haben des ausgeworfenen Ballastes als Grund für die Abnahme der Tiefe des Wassers bisher noch | gar nicht erwähnt, weil weder eine Lothung angibt, | bond sich bilde, welche i in à Ker | dass man irgendwo im Taganrogschen eme ı Stein oder auch nur groben Grus (xpsurb) getroffen hat, chen konnten, davon spricht. In der That werden Sand oder Erde, die man in das Fahrwasser wirft, sich ganz nach den Verhiltnissen der herrschenden Strömungen vertheilen, gerundete Steine von mässi- ger Grósse werden sich in den weichen Boden ein- senken, und statt ihrer wird eine eben so grosse Quantität Sand oder Thon weiter gespült werden. Nur wenn man flache Steine von ansehnlicher Aus- dehnung über einander wirft, kónnten, wie es uns scheint, mehr bleibende, aber sehr vereinzelte Erhó- hungen sich bilden. Allein es werden dergleichen nicht erwähnt und man wird auch schwerlich Bruch- steine von grossem Umfange zum Ballast verwenden. Üebrigens kónnte leicht schon in Kertsch darauf ge- sehen werden, dass es nicht geschieht. Wir können also nicht umhin, wie auch das Departement Seiner Kaiserlichen Hoheit gethan hat, die Behauptung, dass durch den ausgeworfenen Ballast die Taganrogsche Bucht unfahrbar gemacht werde, für einen Irrthum oder ein blosses Vorgeben zu halten. Wenn das Fahr- wasser in dem Taganrogschen Busen wirklich in dem Maasse schlechter wurde, als die dortigen Schiffer vorgeben, so ware das ja eine natürliche Begünstigung der Cabotage und es ist nicht abzusehen, warum Schiffe, die in das Meer einfahren kónnen, auch von andern Häfen, z. B. von Berdjansk und Mariupol ab- gehalten werden sollten, wo alle Schiffe, welche ins Asowsche Meer einlaufen, dem Ufer sich sehr nähern können. Die Mündungen des Dons sind seit ‘Jahrhunderten, Wahrscheinlich seit Jahrtausenden, auch von mittelmässigen Schiffen nicht zu erreichen. Der Transport der Waaren auf Böten hat sich hier ganz von selbst gebildet. So wie die Unbequemlich- keiten und die Gefahren der Schiffe für die Fahrt nach Taganrog zunehmen werden, so wird auch die Ca- botage von selbst sich ausbilden und um so mehr, wenn sie auch wohlfeiler und sicherer als die auf grössern Schiffen sein sollte, wie man vo Indessen scheint es wünschenswerth las noch eins von den Lootsen-Büchern, die w wir verge | Compa Tome V. 99 Bulletin de l’Académie Impériale Schiffe werden aber gern das Asowsche Meer vermei- den, wenn sie dieselben Waaren mit geringer Erhó- | ófter wiederholten Lothungen in dem Taganrogschen | Busen und auf der dortigen Rhede, hung des Preises in Kertsch einladen kónnten. 3. Aufgaben für eine wissenschaftliche Untersu- * chung am Asowschen Meere. nachweisbaren Veründerungen des Asowschen Meeres verständlich. Dennoch dürfte eine genaue Untersu- chung desselben für wissenschaftliche Aufgaben so- wohl als für practische Zwecke nicht überflüssig sein. Gar Manches hat in den beiden ersten Abschnitten aus Mangel an genügenden Nachrichten unentschie- den bleiben müssen und Anderes hat aus bestehenden, aber vielleicht nicht ganz zuverlissigen Nachrichten geschlossen und vorläufig nach diesen Nachrichten als erwiesen betrachtet werden müssen. Es kann die Akademische Commission, so sehr sie auch überzeugt | ist, dass bes plie er immer ein seichtes war, ende Veränderungen in historischer Zeit | e ien Ser md S so viel Gewicht sie auch auf de e se ren. auch in dieser Angelegenheit be- gangenen Fehler legt, dass man aus geringen, durch Su cH: Verhältnisse empfindlichen Veränderungen auf allgemeine schliesst; so fest sie also auch über- zeugt ist, dass eine Vanchlechtirung der Rhede von Taganrog ein Seichterwerden des ganzen Meeres nicht nachweist, und keinen Grund abgeben kann, Schiffe, welche die Meer-Enge von Kertsch’passiren können, vom Besuche der Häfen, welche sie erreichen können, abzuhalten; so fest sie überzeugt ist, dass eine Zeit, in welcher das Asowsche Meer für Schiffe mittlerer Grösse unfahrbar wird, so entfernt in der Zukunft liegt, dass keine Regi uf Rü kann, — so kann sie doch keit ‘in der Karte vom Jahre Im Allgemeinen scheinen nach dem vorigen Ab- hat die Commission für zuverlässig halten zu müssen schnitte die Gründe für die Beschaffenheit und die | : selbst i in: scheinbar mehr béstsubigten Angaben, einige | zurückführen, und selbst die viel sorgfältigern und lassen sich nicht | ganz verwerthen, da man keine Sicherheit über das | gebrauchte Fuss-Maass hat. Die Lothungen, welche 1803 mitgetheilt werden, geglaubt. In dieser Karte sind, wie oben angeführt ist, nórdlich von Jenikale Tiefen von 48 Fuss notirt. Fast in der Mitte des Beckens kommen 47 und 46 vor. Nach Manganari's Karte und nach dem neuesten Lootsenbuch ist nirgends eine Tiefe über 44 Fuss. Leider aber sind an jenen Stellen keine Lothungen in der neuern Karte angegeben und man weiss nicht, ob sie gemacht sind. Die ganze Oberfläche dés grossen Beckens steigt und senkt sich zwar, je nachdem das | Wasser durch den Druck der Luft entweder aus dem Asowschen Meere in das Schwarze oder umgekehrt aus diesem in jenes getrieben wird. Da aber die Ni- veau - Veränderungen in der Meerenge selbst nur mässig sein sollen, so können sie in der Mitte des Asowschen Meeres wohl nicht viel betragen. Es sind also neue Lothungen an jenen Stellen sehr wünschens- werth. Die Commission kann nur die Überzeugung mit Zuversicht aussprechen, dass bis in diese Ge genden kein Sand und wahrscheinlich nur sehr ver- dünnter Thon geführt werde. Wie viel die Thonschicht des Bodens im Verlaufe eines Jahrhunderts zunehmen kann, lässt sich aber nur durch Beobachtungen aus versédanoh Zeiten bestimmen. Es wären also neue Lothungen zum Vergleiche mit den alten sehr wün schenswerth. — So wenig zu bezweifeln ist, dass das Niveau des Meeres im Taganrogschen Busen sehr veründerlich ist, so kann die Commission doch nicht umhin, in den Gerüchten, die im Volke gehen und it, mach den Moines Lootsenbuch ?) das Wasser bei Im November 1849 soll g m SW. me, sich bis 18 rie etzen, es iche Oberflichlichkeit der Lothungen | ihrer No | isi sich nicht mehr «ud i wahre Maass das Taganrogsche Ufer anschlagen, so muss uss das Ufer = hóher dre werden, als die e allgemeine Ober 30) Jonia (1854) er. s 101 des Sciences de Saint-Pétersbourg. Se fläche des Wassers und auch der höchsten Wellen reicht. —- Es ist bekannt, dass die Fluth in einigen Buchten, die ihr entgegen stehen, das Wasser sehr hoch aufstauen kann, allein wie hoch eine lange und schmale Bucht einer mässigen Wasserfläche, die keine Ebbe und Fluth hat, durch den Druck der Luft und des Windes aufgestaut werden kann, darüber hat die Commission keine bestimmten Beobachtungen auffin- den kónnen. Sie hat also auch keinen Vergleichungs- punkt gehabt, um die Maasse, die man für die Ver- änderungen im Niveau der Taganrogschen Rhede an- gibt, zu beglaubigen oder zu widerlegen. Eine móg- lichst sichere Maassbestimmung für die gróssten Er- hóhungen und Senkungen der Wasserflüche bei Ta- ganrog wire aber sehr wünschenswerth, damit nicht übertriebene Angaben als Gründe für Vorschlüge an die Regierung benutzt werden. Aber auch abgesehen von den ganz ausserordent- lichen Schwankungen des Niveaus im Taganrogschen Busen würe es für die Wissenschaft wichtig und viel- leicht für die Navigation nützlich, den Einfluss des Luftdruckes auf das Niveau dieser Wasserflüche zu kennen. Man hat nàmlich seit einiger Zeit bemerkt, dass die, unabhängig von Ebbe und Fluth, vorkom- menden Anderungen im Niveau des Oceans stets von Anderungen im Luftdruck begleitet sind. Wenn das Quecksilber im Barometer steigt, so fällt die Wasser- hóhe und umgekehrt. Diese Erscheinung lässt sich am besten in solchen Meeren studiren, wo sie sich nicht complicirt mit den von der Attraction des Mondes abhingenden Ni- ee also namentlich in den sogenann- ten geschlossenen Meeren. "Ohne EECH wäre: es nicht nur interessant für die sondern auch ments fr. die Schifffahrt, wenn diese Erscheinung mit sol igkeit erforscht würde, dass sich daraus ein . lleemein: Gesetz für die Ab- | hängigkeit d des M liesse, so dass man aus ein stande mit E E een ee ci | zu gleicher Zeit das Niveau des N eeres h niedriger ist als der gewöhnliche rs dem Ende müsste man zunächst glei naue Beobachtungen über die Wass Barometerstand an verschiedenen. Ui 3 H b nes Meeres anstellen. Für das Baltische Meer | hat die! Finnländische Gesellschaft der Wissenschaften in Hel- singfors die Lösung dieser Aufgabe in diesem Jahre in Angriff genommen, und hat, um solche Beobachtungen an verschiedenen Theilen jenes Meeres ins Leben rufen zu kónnen, sich, was die Küsten Finnlands be- trifft, an ihre Correspondenten mit dem Gesuche um Mitwirkung gewandt, was die Küsten Schwedens be- trifft an die Akademie von Stockholm, und was die Küsten Esth-, Liv- und Kurlands betrifft, an das phy- sikalische Central-Observatorium in St. Petersburg. , Wenn nun aber solche Beobachtungen schon wichtig sind für ein tiefes Meer, so muss die Wichtigkeit der- selben für ein so seichtes wie das Asowsche, noch viel bedeutender sein. Hier wird eine von dem Wechsel des Luftdrucks herrührende, 5 oder 6 Fuss betra- gende Änderung des Wasserstandes in manchen Fäl- len maassgebend sein dafür, ob ein Mahrzeug von ei- nem bestimmten Tiefgange diese oder jene Stelle pas- siren kann oder nicht. — Man darf hoffen, dass schon zweijährige, an vier oder fünf Punkten des Asowschen Meeres (zum Beispiel in Taganrog, Ber- djansk, Jeisk, Arabat und Kertsch) angestellte Beob- achtungen genügen werden, um der Wissenschaft die für die Lösung der Frage nöthigen Anhaltspunkte zu liefern. Es versteht sich von selbst, dass gleichzeitig und an denselben Stellen auch die Richtung und Stürke des Windes und der Barometerstand verzeichnet wer- den müssen. Der Werth der Resultate, die man aus solehen Beobachtungen folgern kónnte, würde noch erhóht werden, wenn man zur Vergleichung auch ei- nen Punkt im Schwarzen Meere, wie etwa Tester benutzen könnte. _ e Eine Menge anderer Unt h niss des Asowschen Meeres können von einer : A Agnes hatch pee ée mech ve AU UIL fir ru Kennt besat geworden Ki Hier zei zte "Das Wasser von der 7 SERE PEU at eC Ed Bulletin de l'Académie Impériale 104 so sehr gesalzen, dass Prof. Góbel es gradezu für einen stark gesalzenen Salzsee erklärt. Das Wasser aus ihm strómt aber von Zeit zu Zeit in das Asowsche Meer. Wie verhält sich der Salzgehalt hier? und ist der Abschnitt, der westlich von der Strömung des Dons liegt, stärker gesalzen und nährt es vielleicht desshalb andere Thiere? Man weiss nichts davon. Dass der óstliche Theil des Asowschen Meeres so reich an Süsswasser-Fischen ist, wie kaum ein ande- . res Seewasser, ist bekannt. Wie sich der Fischreich- thum auf der andern Seite verhält — ist völlig unbe- kannt. Nicht einmal eine oberfl Schätzung der Wassermenge, welche die kleinen Flüsse der nördlichen Küste zur Zeit.der Schneeschmelze mit sich führen, hat die. Commission finden können. — Man kennt nicht die Quantität der Beimischungen, welche der Don im Frühling zur Zeit des Hochwassers mit sich führt, nicht das Maass der Strömung, welche zur Zeit heftiger Ost- Winde in den verengten Theilen des zwischen d dbánken eintreten muss. Wam man die erstere annähernd zu bestimmen sucht, was im Don vor seiner Theilung geschehen müsste, und wenn man die letztere beobachtet, was auf den schwimmenden Majaken geschehen könnte, so würde man eine bestimmtere Kenntniss von den Wirkungen der Versandungen gewinnen und einen Beitrag zu der Kenntniss von den Veränderungen durch Flüsse, die in ein Wasserbecken ohne Fluth und Ebbe sich ergiessen, erlangen. ie X (Unterzeichnet) Lenz. Helmersen. Wesselowski. Stephani. Kunik. Baer (Berichterstatter). Den 8. Februar 1861. Zur Erläuterung der Karte. Auf den Wunsch. der mit der 4 bfassung namentlich in dem Übergange des Taganroger Busens |dass zwischen zwei entgegenstehenden Untiefen die stehenden Berichts b hat der Herr Capitain Krieger, der zu u den zen als die von 1803 eine Tiefe von 48’ angibt. Da im Beck Zahlen überladen, dass die Übersicht sehr erschwert wird. In dem grossen Becken ist die Überladung ge- — ringer, allein die Unterschiede in den Angaben der ` frühern und den spätern Tiefen- Messungen erschei- nen so unregelmässig, dass man daraus erkennt, die Stellen, wo im Jahre 1803 gelothet wurde, haben nicht genau genug bestimmt werden kónnen. Dazu kommen die offenbaren Schreibe- oder Stichfehler in der Karte von 1803 und der Umstand, dass man zu den Zeiten Peters I. im Jahre 1702 im grossen Becken die Tie- fen nur nach ganzen Sashen notirte und also bei den Angaben nach Fussen von 42' gleich auf 48' über- ging, wodurch alle sichere Vergleichung unmöglich wird. | Man hat daher beim Drucke dieses Berichtes von dem Vergleiche aller Tiefen- Messungen ganz abge- standen und nur eine kleine Karte beigegeben, deren Maassstab auf ‘/, der grossen Karte reducirt und dem der Karte zu der Jonia AsoBckaro Mops von 1854 gleich ist. In diese sind die Linien gleicher Tiefe nach den letzten Lothungen mit cursiven kleinen Ziffern eingetragen. Ausserdem sind einige Tiefen nach den Lothungen zu Peters I. Zeit mit aufrechten und fettern Ziffern aufgenommen, welche die regelmässi- gen und unbestreitbaren Veránderungen nachweisen, in das grosse Becken. Die Verengerung des Fahrwas- sers ist nur stellenweise durch Angabe der Tiefen im Anfange des 18ten Jahrhunderts angedeutet, nament- lich zwischen der Dolgaja und Jeiskaja - Kossa am Südufer und gegenüber am Nordufer zwischen der Kriwaja und Belossaraiskaja-Kossa. Es ist aber die No- tirung dieser ältern Tiefen nicht überall durchgeführt, um die Bezeichnung der jetzigen Tiefen nicht zu un- deutlich zu machen, und es anschaulich zu lassen, Mitte stärker vertieft ist. Im grossen Becken ist nur die Gegend bezeichnet, wo sowohl die Karte von 1702 gen derselben hinzugezogen wurde, eine gross * tigen lassen, in welche neben den neuern Tiefen- sungen simmtliche ältere eingetragen wurden. e Karte, welche in der als Anhang zum Mopexoü * erschienenen Schrift Oômerbaie Asosekaro i gefunden ist und dieser durch Strémungen und star- ken Wellengang sehr gleichmässig vertheilt werden allmählich sein , und einzelne Sprünge, welche die , | Karte von 1803 angibt, muss man sehr bezweifeln. en überall nur Thon bei den Lothungen muss, so kónnen die Übergünge in der Tiefe nur seht Eine fortgehende Abnahme der Tiefe kann nicht ganz - 105 des Sciences de Saint - Pétersbourg. fehlen, wie viel sie aber seit 150 Jahren betragen habe, lásst sich, wie im Texte nachgewiesen ist, nicht bestimmen, da die frühern Lothungen dazu ein zu rohes Material liefern. Erst die neu angeordnete Un- tersuchung kann zur Beantwortung dieser Frage eine mehr gesicherte Grundlage geben. Baer. De arabica Novi Testamenti versione, in Imperiali Bibliotheca publica Petropo- litana asservata. disseruit B. Dorn. 8.8. Theol. D. (Lu le 7 février 1862.) Ich habe die Ehre der Classe eine aus mehreren Gründen noch nicht ganz vollendete Abhandlung über einen Theil einer merkwürdigen nestorianischen ara- bischen Übersetzung des Neuen Testaments, welchen Hr. Prof. Tischendorf von seinen Reisen im Mor- genlande in d. J. 1853 u. 1859 mitgebracht hat, und welcher jetzt der hiesigen Kaiserl. óffentlichen Biblio- thek angehórt, vorzulegen. Die Übersetzung hat nicht verfehlt die Aufmerksamkeit der Erklirer des N. T. | auf sich zu ziehen; s. F. Delitzsch, Commentar zum Briefe an die Hebräer. Leipzig 1857, S. 764. Die kostbare Handschrift ist i. J. 279 — 892 ge- schrieben; s. Fleischer, Zeitschr. d. D. m. Gesellsch. Bd. VIII, S. 584 u. Bd. XV, S. 385 u. 812. In ihrem jetzigen Umfange enthält die Handschrift 225 Blätter und folgende N. T.-Schriften: Römer, I — IX, v. 2. 1 Corinth, IX, 5 — 13. XL, 17 — 25. XII, 2 u. s. w. bis zu dem Briefe an die Hebräer einschl. welcher ganz da ist. Der Eintheilung nach zerfällt der Text in 55 CS schnitte (ing E bei dem zweiten: Róm. II, 7 (Erpen.) — III, 26, » dritten: Röm. III, 27 — V, 11, so wie bei dem, einu Dëseeeiesie, neunundzwanzigsten und dreiundfür rigsi esten lee] statt lee}. Als Probe der en gedenke ich die Briefe an die Philippo, QUNM und den ersten und zwei- nannten Gelehrten die vorliegende der j eiden ob | noch Manches enthalten wird, was den "Xegeten nich unwillkommen sein dürfte. — PRIX RKLITZKI pour le meilleur ouvrage consacré aux recherches anatomi- ques et mieroscopiques sur les parties centrales du systéme nerveux, avee des applieations physiologiques et pathologiques. M. le Conseiller de collége Rklitzki, ci-devant aide du médicin en chef à l'hópital militaire de Novo- guéorgiefsk, et mort le 18 novembre 1857, a légué, à perpétuité, à l'Académie Impériale des sciences de St.-Pétersbourg, wn capital de 3000 roubles argent, pour que, tous les quatre ans, les intéréts de ce capital fus- sent adjugés à titre de prix au meilleur travail ayant pour objet des recherches anatomiques et microscopiques sur les parties centrales du systéme nerveux, accompagnées d'applications physiologiques et pathologiques. Sur un rap- port à ce sujet, soumis par. M. le Ministre de l'In- struction publique, Sa Majesté l'Empereur, à la date du 10 novembre 1860, a daigné ordonner que l'Académie des sciences aurait à recevoir la somme en question, pour en disposer conformément à la vo- lonté du testateur. A la suite d'une communication émanant du département médicinal du ministére de la guerre, en date du 2 novembre 1860, la somme ci-dessus mentionnée a été remise à l'Académie et placée à intérét à la banque impériale. En portant ce fait à la connaissance générale, l'Académie croit de son devoir de faire connaitre en méme temps le reglement établi par elle, et d'aprés lequel le prix | Rklitzki sera décerné. Seront admis au concours pour le prix Rklitzki, les compositions originales écrites soit en russe, soit en latin, en francais, en allemand ou en anglais, - publiées tant en Russie qu'à l'étranger. Les manu- serits, écrits dans l'une ou l'autre de ces langues se- ront admis; à condition toutefois que leurs auteurs soient sujets russes, ou du moins fixés en Russie. Les manuscrits envoyés pour le concours doivent étre écrits pian enn dur nom n de r uter 107 Bulletin de l'ácadémie Impériale 108 de prendre part au concours, et à aucun titre la ré- compense en question ne saurait leur être accordée. | Le montant du prix Rklitzki ne sera délivré | | ld qu'aux auteurs eux-mémes ou à leurs héritiers légiti- | | mes; il ne peut l'étre à un éditeur. Un travail auquel aura été une fois déjà adjugé le prix Rklitzki, ne pourra étre admis à concourir une seconde fois dans une édition nouvelle, à moins toute- fois que sous sa nouvelle forme l'ouvrage ne soit considérablement enrichi de recherches nouvelles et importantes, qui modifient l'oeuvre originale à tel point qu'elle puisse étre regardée comme un travail entierement neuf. | Le prix sera décerné par la Classe physico-mathé- matique de l'Académie, sur le rapport d'une commis- sion spéciale, nommée par la Classe dans son sein, et chargée d'examiner les travaux envoyés au concours. Le rapport de la commission sera lu dans la séance publique de l'Académie qui a lieu chaque année le| 29. décembre; aprés quoi il sera morini, pour être rté à la connaissance du public. Le prix sera décerné tous les quatre ans, à com- mencer par l'année 1864; ce qui fixe les concours pour les années 1868, 1872, et ainsi de suite. Seront imis chaque fois les ouvrages publiés dans le cou- rant des 4 années qui précèdent l'époque du concours. Le capital étant placé à la banque impériale à 4'/°/, le prix à décerner en 1864 sera d'à peu pres 540 roubles. Si, pour une raison ou pour l'autre, le prix ne pouvait étre adjugé, le montant en GE reporté au concours suivant. | -~ Les travaux destinés au concours de 1864 devront etre enge ä l'Académie Jang au 1" juin de la méme gegen pr BU ur LL DES nee DU 12 24) a JANVIER m : " ette séance a été honorée de la prés de PInstruction publique SEN d'Etat | SE faite dun office du 29 décembre, par lequel | | nique À à triste Moules. de la mort de Mem ws 4 la M. Ostrogradski, décédé à Poltava, le 20 décembre. Les membres de l'Académie accueillent avec les plus vifs re- grets cette confirmation indubitable d'un bruit qui avait déjà circulé. Lecture est ensuite donnée de l'ordre du jour, du 23 décembre, portant que M. William Struve, Académicien ordinaire et Directeur de l'Observatoire Central - Nicolas (de Poulkova), est, sur sa demande, admis en retraite, à compter du 21 décembre 1861. La Conférence arréte que l'on portera le nom de M. Struve sur la liste des mem- bres honoraires, sur laquelle il se trouvait déjà depuis 1826 jusqu'à l'époque, où il fut élu en 1832 Académicien ordinaire Le Secrétaire perpétuel communique la liste des ou- vrages, recus par l'Académie jusqu'au 31 décembre 1861 pour le concours des prix Ouvarof: ce sont quatre pieces de théatre et quatre ouvrages historiques. Conformément aux règlements, on procède à l'élection, par billets pliés, de deux commissions, chargées de l'examen des pieces de concours. La commission dramatique se composera de MM. Grot, Biliarski, Pletnef, Nikitenko, Dou- brofski, Sreznefski et Véliaminof-Zernof; et les membres désignés pour former la commission historique — sont: MM. Oustrialof, Kunik, Biliarski, Grot, Sre- znefski, Brosset et Véliaminof- Zernof. : La ee passe ensuite à la discussion des conclu- sions, auxquelles est arrivée la commission, chargée d'exa- miner les genge de M. Kupffer concernant l'intro- duction du système métrique français. Partant du prin- cipe que les nombreuses et importantes questions pra- iques qui se rattachent à un changement radical du systeme de poids et mesures, peuvent être mieux jugées ` par le Gouvernement, la Conférence ne se reconnaît com- pétente que pour apprécier le probléme au point de vue général et pour ainsi dire théorique. Sous ce rapport elle reconnait que le système décimal de poids et mesures, ` basé sur : métre, répond mieux que tous les autres ystèmes, aux besoins de la science, du commerce et de Clesen et que par conséquent son introduction aura ` de l'utilité pour la Russie. Ce vote sera porté à la GES naissance de M. le Ministre des Finances. M. le Ministre de Instruction e par un office Société rende) Pe sciences à Soci été daa cienees à MAMAS 109 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 1861 et 10 janvier 1862), 5° la Société royale des sciences de Saxe (1 aoüt 1861), 6' la Bibliothéque de l'Observa- toire de Washington (29 novembre 1861), 7° la Société impériale et royale de géographie à Vienne (20 septembre 1861), 8' l'Académie des sciences à Palerme (2 décembre 1861), 9° la Société geologique de Londres (6 novembre 1861), 10* PAcadémie Stanislas de Nancy (21 décembre 1861), 11° l'Athenaeum (18 janvier 1861), 12° l'Observa- toire impérial et royal à Vienne (16 décembre 1861). CLASSE PHYSICO - MATEÉMATIQUE. Séance pu 17 (29) sanvier 1862. M. Ruprecht présente et recommande pour le Bulletin une notice de M. Schmidt, intitulée Botanische Nach- richten über Sachalin. M. Struve présente et recommande pour le même re- cueil une notice de M. Winnecke sur la comète III 1861. M. Lenz présente, au nom de M. Schneider, pour étre insérée au Bulletin, une notice intitulée: Das Unge- nügende der jetzigen Methode der Tiefenmessungen und Ver- vollkommnung derselben mit Hülfe der Electricität. Elle est renvoyée, pour étre examinée, à MM. Lenz et Jacobi. M. Helmersen présente, au nom de M. Murchison, une notice que celui-ci a publiée sous le titre: On the inap- plicability of the new term «Dyas» to the «Permian» group of rocks, as proposed by Dr. Geinitz. M. Jacobi présente, au nom de M. Jaenisch, l'ouvrage publié par celui-ci sous le titre: Traité des applications de l'analyse mathématique au jeu des échecs, St.-Pétersbourg 1862. 2 vol. in 8°. Le Secrétaire Perpétuel annonce que depuis la dernière séance de la Classe une livraison du Tome V des Melanges physiques et chimiques a été imprimée et mise en vente et en distribution. M. le Dr. Gustave Jenzsch, conseiller des mines à Dresde, adresse une lettre, pour annoncer le résultat de ses dernières recherches, qu'il a formulé ainsi: «1? La polarisation circulaire du Quarts ainsi que celle des autres corps polyploëdriques du système à base hexagonale, est seulement une suite de leur structure. 2° Par voie syn- en pega "ii Aue viens "il dire. En M. Kokcharof adresse un rapport sur l'ouvrage de M. Zejszner: Poczatki Mineralogii, sur lequel M. le Président a désiré connaître le jugement de l'Académie (v. la séance du 20 décembre 1861). Le rapporteur recon- nait que quoique ce ne soit pas un ouvrage original, mais plutót une compilation pour laquelle l'auteur a profité des travaux de Naumann et de Gustave Rose; il est néan- moins bien fait et expose les éléments de la science con- formément à l'état actuel de nos connaissances. Une copie du rapport de M. Kokcharof sera placée sous les yeux de M. le Président. M. Thibaut soumet au jugement de l'Académie une note intitulée: «Cymounoe nepioduuecroe eudousmmnenie o6pasa semna: wapa.» M. Lenz se charge de prendre connaissance de cetté note, pour en faire l'objet d'un rap- port, sil y a lieu. M. Baer fait hommage d'un exemplaire du Compte Rendu, rédigé par lui et par M. Rudolph Wagner, des séances du congres d'Anthropologues, tenu à Göttingue au mois de septembre 1861; ce Compte Rendu a été pu- blié à Leipzig, par M. Leopold Voss. M. le Directeur du Département hydrographique, par une lettre au Secrétaire perpétuel, du 21 décembre der- nier, mande que les officiers de la Marine, employés à la levée des cótes de la Mer Caspienne, ont recueilli une collection 1° d'échantillons de roches dont se com- posent les cótes de la mer, 2" de substances retirées du fond de la mer, et 3° de specimens de l'eau, prise dans diverses parties de la mer et à différentes profondeurs. En transmettant à l'Académie cette collection à laquelle se trouvent joints un catalogue de ces objets et une note explicative, M.le contre-amiral Zélionoi prie de sou- mettre cette collection à l'examen des membres de l'Aca- démie et de communiquer au Département hydrogra- phique les résultats de cet examen. M. Zélionoi y joint encore la prière de vouloir bien donner, à lusage des officiers occupés à la levée des cótes de cette mer, des — ` indications pour diriger de la manière la plus profitable ` ` pour la science la continuation de leurs études sur la ` physique de la mer Caspienne. D ajoute enfin que M. id S lieutenant Oulski, chargé spécialement de ces études, — se trouve présentement ici, et qu'il serait utile une note préliminaire sur sa théorie du Q Quartz intitulée: «Zur Theorte des Quarzes.» Bulletin de l'Académie Imperiale courant, par lequel M. le Ministre de la Guerre l'a in- vité à prendre part, pendant le cours de cet hiver, aux travaux d'une commission chargée de mettre à l'épreuve différents systemes de chauffage appliquables aux casernes. M. Nicolas Fuss qui a donné ses soins à la publica- tion des Opera postuma L. Euleri, ayant recn à sa dis- position 25 exemplaires de cet ouvrage, adresse une lettre de remerciments pour cet envoi. Le Secrétaire Perpétuel rappelle à cette occasion que le Conseil d'éducation de Bále a orné cette édition, à ses frais, d'une excellente gravure sur acier du portrait d'Euler, d'après le tableau original de Handmann, peint à l'huile et qui se conserve à la bibliothéque publique de Bále; et il y joint la pro- position de mettre à la disposition du Conseil d'éducation de Bále 12 exemplaires des oeuvres postumes d'Euler. Approuve. Lecture est faite d'un rescrit du 11 janvier courant, par lequel M. le Président, par suite de la retraite de M. Struve pére, invite la Classe Physico-Mathématique à nommer une commission, composée de trois membres et chargée de proposer un candidat pour la place va- cante de Directeur de l'Observatoire Central Nicolas. Apres que la Commission aura présenté un rapport à la Classe, et que celle-ci se sera prononcée par la voie du scrutin sur le candidat proposé la Commission, le ire sera tenu de placer les résultats du scrutin. sous les yeux de M. le Président. Audition faite de ce rescrit, la Classe passe au ballottage par billets pliés. MM. Bouniakofski, Lenz et Kupffer ayant réuni en leur faveur la majorité des votes, ils sont chargés de former la commission ci-dessus désignée. Lecture est faite d'une présentation, signée par MM. Lenz, Bouniakofski, Jacobi et Tchébychef, dans la- quelle les signataires proposent comme candidat pour la place académicien ordinaire, devenue vacante par le dé- ces de M. Ostrogradski, le professeur Somof, docteur- es-sciences mathématiques et astronomiques et membré correspondant de notre Académie. La présentation con- tient un exposé critique des travaux éminens et variés de M. Somof. Outre nombre de Mémoires importants qu'il a poi pour les publications de l'Académie, es de plusieurs ifi de l'étranger, " a deeem des travaux ‘séparés, qui ont dite: les suffrages unanimes des savants. On peut. citer Ee suivants: 1° Théorie des éi : | (des willen dénués de la double réfraction. 3° Theorie des | _ fonctions elliptiques. Chacun de ces ouvrages a obtenu un rix Démidof — En 1859 M. Somof a présenté un que à l'aide de laquelle on. détermine les —— tites Bee eege de pointi mai n Dans ce un fait analytique concernant cette équa- | | porteur. Elle y expose que s'étant réunie pour délibérer sur le choix du candidat à proposer pour la place deve- droits de la botanique à une plus forte représentation au contre. En attendant que cette question puisse être dé- A l'Académie, en le nommant adjoint pour la Zoologie, à | ist ooo. périeurs X Sur da propagation des ondes ee dans | Les inséré dans nos Mémoires sous le titre: Sur légua- | 'auteur démontre, par une die | tion, admis comme certain par Laplace, Lagrange, Sturm et d'autres géomètres, se trouve cependant en dé- faut. L'importance de cette remarque est bien propre à donner une haute opinion de l'habilité du candidat pro- posé. — Enfin, les signataires de la présentation, en pro- duisant les titres à la candidature, acquis par M. Somof par sa grande activité, ses talents et son érudition mathé- matique, font ressortir encore un avantage pour l'Acadé- mie en l'associant à elle comme membre effectif: elle au- rait en lui un digne représentant des sciences physico- mathématiques, branche dont aucun des membres actuels ne s'est occupé spécialement. C'est donc avec une entiére confiance dans la sympathie de la Classe qu'ils font leur présentation, ayant obtenu préalablement l'assentiment de . le Président. — Le ballottage du candidat aura lieu ans la séance prochaine. La Section biologique soumet une présentation, signée par MM. Baer, rapporteur, Brandt et Ruprecht; les signataires y insistent sur la nécessité d'avoir au sein de l'Académie un représentant pour la Physiologie. Ils passent ensuite en revue tous les physiologues et les histologues vivant actuellement en Russie, qui se sont fait un nom par leurs travaux. Enfin ils s'arrêtent à M. Ovsiannikof, professeur à l'Université de Kazan, et donnent l'énuméra- tion de ses travaux, qu'ils considerent comme autant de titres qui font désirer que l'auteur soit appelé à siéger à l'Académie. Ils le proposent donc comme candidat à la place vacante d'adjoint pour la Physiologie. — Le ballottage du candidat est renvoyé. la séance prochaine. La Section biélogique présente un rapport, signé par MM. Baer, Brandt, Ruprecht et Middendorff, rap- nue vacante par la démission de M. Jéleznof du service actif de l'Académie, elle a été d'accord de maintenir les sein de lAcadémie. Ensuite de cela elle a discuté la question de savoir quelle direction de la science doit de préférence représenter le second botanicien; mais elle at- tend, pour se prononcer là dessus, que M. Ruprecht ait ` fait un exposé circonstancié de tous les motifs pour et cidée, la Section propose d'admettre M. le D' Schrenck la place vacante par ladite démission de M. Jéleznof. du rapport donnent ensuite un exposé dé- laii? des Giro: dn ouididat: — Audition faite de ce rap- port, la Classe ui wed ic C séance prochaine. i des Sciences de Saint- Petersbourg. 111 CLASSE HISTORICO -PHILOLOGIQUE. SÉANCE DU 24 JANVIER (5 FÉVRIER) 1862. M. Schiefuer remet le manuscrit sanscrit du Vinaya- patra, appartenant à la Société asiatique de Paris, et prie de lui obtenir, par voie officielle, pour un terme de 6 mois, le prêt du manuscrit sanscrit Dharmakécavydkhyd, de la Bibliotheque Impériale de Paris, coté N* 114 de la Collec- tion Burnout Le Secrétaire perpétuel est chargé des démarches d'usage L'Académie des sciences de Munich envoie une mé- daille en bronze, frappée en l'honneur de M. Thiersch. La réception en sera accusée avec remerciments, et la médaille est remise à M. Stephani, pour le Cabinet nu- mismatique. Le Département des Confessions étrangères au Ministère de l'Intérieur, par un office du 14 janvier courant, trans- met des listes de lieux habités de quelques localités de la Sibérie orientale. Elles seront placées à la Bibliothèque. CLASSE PHYSICO-MATHEMATIQUE. Séance pu 31 sanvien (12 Février) 1862. La Classe apprend avec de sincères regrets la nouvelle, apportée par les journaux, de la mort de M. Biot, asso- cié honoraire étranger de l'Académie depuis 1819, décédé à Paris le 3 février (22 janvier), et de celle de M. Leon- hard, membre correspondant dans la Section physique depuis 1811. M. Baer présente et lit une notice servant de supplé- ment à son mémoire, présenté dans la séance du 19 avril 1861 et inséré au Bulletin, tom. IV, p. 17, sur un projet d'établissement de banes d'huîtres ans e Baltique. Cette notice éga t dans le Bulletin. M. Baer présente au nom de E le le D' Weisse, membre correspondant, un mémoire intitulé: Zur Oologie der Rä- derthiere et le recommande pour le recueil des Mémoires de l'Académie. M. Bouniakofski nter au nom de M. le professeur _ Minding, une notice sur les applications que peuvent t la SIME QURE Testeur dam sen mé we EUN DM de deter tene, durch b Büdengefelir bedingte plément à l'exposé la place de Directeur de l'Observatoir TOL Poulkova (v. la séance du 17 janvier 1862), présen lorgane de son tippen, M. Lenz, un | rappor e | lequel elle recommande M. P : article de M. le D’ W. Gruber, intitulé: à hr einige st: | à bétique des positions Msi prr a été i imprimé et mis en vente et en distribution M. Kokcharof fait la couaicalcltion verbale que M. Romanofski, lieutenant-colonel du Corps des Ingénieurs, lui a envoyé deux petits cristaux, trouvés dans l'Oural, qu'il supposait appartenir au Pyrrhite, minéral trés rare de l'Oural, et dont il désirait avoir une détermination exacte. M. Kokcharof a reconnu que ce sont des Captivos qui accompagnent d'ordinaire les diamants au Brésil. Jusqu'à présent les Captivos n'ont pas été trouvés dans l'Oural. M. Kokcharof annonce encore, que dans la partie mé- ridionale de l'Oural, dans les sables auriferes exploités par M. Bakakine, on a trouvé récemment un cristal d'euclase de grosseur extraordinaire; la longueur du cristal est de 66,6 millimètres, et sa largeur de 33,3 millim, — Conformément à la décision prise dans la séance pré- cédente, la Classe procéde 'à l'élection de M. Somof, proposé comme candidat à la place vacante d'académicien ordinaire pour les mathématiques pures. Le nombre des membres de la Classe, résidant à St.-Pétersbourg, est de 15; le nombre des votants est de 14; la majorité lé- gale est 10. Le dépouillement du scrutin donne 13 voix affirmatives et 1 négative. M. Somof est done proclamé élu, et son élection sera soumise à l'approbation du Plenum. La Classe procéde ensuite à l'élection de M. Ovsian- nikof, proposé dans la séance précédente comme candi- dat pour la place vacante d'adjoint pour la physiologie. Le Secrétaire perpétuel déclare que M. le Président à donné son consentement à cette élection. Le dépouille- ment du scrutin donne 13 voix affirmatives et 1 négative. M. Ovsiannikof est reconnu élu, et son élection sera, conformément aux reglements, soumise au Plenum. Enfin on procède au ballottage de M. Schrenck, de posé dans la séance précédente, comme candidat po place d'adjoint pour la zoologie. Le Secrétaire. eben déclare que M. le Président a donné son consentement à cette élection. Le dépouillement du scrutin donne 12 voix - affirmatives et 2 négatives. M. Schrenck est done reconnu élu et son élection sera soumise au Plenum. | La Commission, composée de MM. Kupffer, Lenz = Bouniakofski, et chargée de proposer un candid: pour | 1 la deeg de Directeur de em er E de M. Sehebort, Agen un TNI Tie | andidat ayant réuni en Tome V. n5 Bulletin de l'Académie Imperiale le résultat du serutin ainsi que le rapport de la Commis- sion seront placés sous les yeux de M. le Président. CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE. Séance pu 7 (19) Février 1862. M. Dorn, pour s’acquitter de son tour de lecture, pré- | sente une note, intitulée: De arabica Novi Testamenti ver- | stone, in Imperiali Bibliotheca publica Petropolitana asser- | vata; elle paraitra dans le Bulletin. M. Nauck lit la seconde partie de ses études sur Ei ripide. Ce travail est admis dans le recueil des bag de P Académie. Le Secrétaire perpétuel annonce que depuis la dernière | séance les ouvrages suivants ont été imprimés et mis en vente et en distribution: 1° Castrén's Nordische Reisen und Forschungen. Bd. V. Kleinere Schriften. Herausgegeben von A. Schiefner; 2° Mélanges asiatiques. Tom. IV, Livr. 4 M. Brosset présente au nom de M. Reinaud, menibre correspondant, un exemplaire de son Mémoire sur le com- mencement et la fin du royaume de la Méséne et de la Kha- racene, et sur D d dcum Du Rh de To mer | hrée. Paris 1861. — „La Commission centrale de statistique du royaume des | Pays-Bas adresse sous la date du 31 décembre 1861 une ainsi congue: «Il y a deux ans, nous avions l'a- vantage de Vous annoncer linstitution d'une Commission centrale de statistique pour le royaume des Pays: Bas. Nous étions heureux de Vous faire part que le Gouver- nement du Roi s'était rallié aux voeux réitérés des Con- grés de statistique, et de pouvoir Vous offrir la preuve que, dans notre patrie; l'on accorde à la statistique tout l'intérêt que cette belle science mérite. Aujourd'hui, nous sommes obligés de Vous donner une autre nouvelle. La seconde Chambre des Etats-Généraux, délibérant sur le budget pour l'année 1862, vient de rejeter la demande des fonds nécessaires à la continuation de notre oeuvre. Par ce vote le gouvernement a été contraint de supprimer la Commission centrale. Les sentiments de regret qui nous geste? en faisant une telle communication ne sau- raient, néanmoins, nous faire désespérer de Pavenir. Notre pays compte parmi ses nts trop esprits éminents, | dont les Mere efforts. tendent. à l'avancement de la statistique, pour qu'il n u- | |q projet de publier un manuel à l'usage de ceux qui pour- raient s'appliquer à recueillir des observations utiles pour des études ethnographiques, le Conseil de la Société a jugé à propos de prier l'Académie de vouloir bien pro- noncer son jugement sur ce projet. La Classe engage MM. Bóhtlingk, Wiedemann, Schiefner et Véliami- nof-Zernof, à former une commission pour examiner ledit projet. Le Comité royal d'histoire nationale, de Turin, par une circulaire du 24 janvier, fait connaitre le mode adopté par lui pour la distribution des volumes qui paraitront de la publication des Monumenta historiae patriae , | Regis Caroli Alberti. Reçu pour avis Le Secrétaire perpétuel annonce à la Classe que jus- ` u'au 31 décembre 1861, terme fixé pour la clóture du | concours pour le prix du comte Kouchelef - Bezbo- rodko, aucun mémoire n'est parvenu à l'Académie. On arréte que M. le comte Kouchelef-Bezborodko en sera informé, avec l'invitation à vouloir bien faire con- naitre son intention, s'il veut ou non renouveler ce concours. Conformément à l'art. XV de l'Acte de fondation des | prix Démidof, la Classe procède à l'élection, par billets — Dies, de trois membres pour la commission chargée de décerner les prix au XXXI concours Démidof. Sont élus MM. Wiedemann, Kunik et Schiefner. Cette élec- tion sera notifiée dans la séance du Plenum du 2 mars prochain. edita jussu ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L’ACADEMIE. Stance pu 9 (21) révrier 1862. M. le Ministre de PInstruetion publique, par un office du 12 janvier dernier, ner à cet écrivain un accès aux Archives de l’Académie. M. le Prince Souvorof et M. le Conseiller intime Go- lovnin, nommés membres honoraires, accusent réception des diplomes et adressent leurs remerciments. : MM. Polénof et Névostrouief, nommés membr correspondants dans la Section de la langue et de la lite térature russes, adressent des lettres de remerciments. - Communication est faite du procès-verbal de la séance du 31 janvier, dans laquelle la Classe physico-mathéma- de sa cause. . Nous croyons | ce triomphe assuré, d ditit être | ter .» | a une place d'adjoint pour la zoologie. On arrête pour la tique a élu 1° M. Somof, à une place d’académicien ordi- naire pour les mathématiques pures, en remplacement de feu M. Ostrogradski. 2° M. Ovsiannikof, à une place vacante d'adjoint pour la physiologie, et 3° M. Schrenck, séance prochaine (celle du 2 à man) le see, des can- p | lats. 317 CLASSE PHYSICO- MATHÉMATIQUE. Séance DU 14 (26) Février 1862. M. Jacobi présente et lit une notice intitulée: Die ba- rycentrische Kippe; elle sera insérée au Bulletin. M. Baer présente et lit un rapport, destiné au Bulle- tin, Sur le congrés d'anthropologues tenu d Göltingue. M. Abich envoie un mémoire Sur une île qui s'est for- mée au mois de mai 1861 sur la mer Caspienne. Ce tra- vail paraitra dans le recueil des Mémoires de l'Académie. M. Lenz présente et recommande pour le méme re- cueil un travail de M. Robert Lenz Sur la répartition ir- réguliére du magnétisme terrestre dans la partie septentrionale du golfe de Finlande. Le Secrétaire perpétuel annonce que depuis la derniere séance le mémoire de M. Paulson, Zur Anatomie von Diplozoon paradoxum (Mém. de l'Acad. VII* ser. Tom. IV, N? 5), a été imprimé et mis en vente et en distribution. M. Skatkine soumet un modéle du bateau sous-marin, dont il avait envoyé à l'Académie en 1859 une description et un dessin. Comme cette invention a déjà été à cette époque jugée par l'Académie sur un rapport qu'en a fait M. Tehébychef, la Classe ne voit aucun motif de sou- mettre l'appareil à un nouvel examen. M. Skatkine an- nonce encore qu'il a imaginé, pour mettre son bateau en mouvement, une machine à laquelle il a donné le nom de machine hydro-aérostatique; qu'elle est actuellement construite à la fonderie de M. Baird, et doit étre exa- minée par une commission nommée à cet effet par le Ministere des Finances. L'inventeur prie que l'Académie veuille bien déléguer quelques - uns de ses membres pour assister aux expériences qui doivent se faire avec le bateau le 15 de ce mois, à midi, à la dite fonderie de | Baird. MM. Jacobi et Tchébychef se chargent de cette mission. M. Danilefski, conseiller de cour en retraite, soumet une proposition re relativement à la publication d'une tra- duction qu'il a faite en langue russe de l'algebre d'Eu- ler. Renvoi à l'e examen de M. Bouniakofski. ` ` M. l'inspecteur l'école de Solvytchégodsk, par un office du 31 janvier dernier, adresse des observations mé- téorologiques faites en cette ville pendant l'année 1861. Elles seront remises à M. ie ini Le Secrétaire perpé | ra le à La Classe que par |" suite de la retraite de M. H . Struve, une place d'acadé- micien ordinaire | astronomi de ‚est devenue vacante; n inscrit sur la liste de ses membres hon : st constituée ainsi pres rp Bouniakofski, J ke Ge et 0. Struve. e | septe Conformément à l'art. XV de lacte de fondation des prix Démidof, la Classe procede à l'élection, par billets pliés, des membres pour la commission chargée de dé- cerner les prix au XXXI concours Démidof. Sont élus MM. Brandt, Lenz, Zinine et Kokcharof. Cette élec- tion sera notifiée dans la séance du Plenum du 2 mars prochain. M. Claus, nommé à une mm de correspondant, adresse ses remerciments à l'Académi M. Fritzsche annonce mie M. le professeur Claus à Dorpat, membre correspondant, lui a envoyé en don, pour le Laboratoire chimique de l'Académie, une collection de 25 préparations chimiques de Platine, d'Iridium, de Rhodium, de Ruthenium et d'Osmium. Ces préparations offrant, de l'avis de M. Fritzsche, un grand intérét comme piéces authentiques, importantes pour l'étude des métaux qui accompagnent le platine, la Classe charge M. Fritz- sche de remercier M. Claus au nom de l'Académie. ———— CLASSE HISTORICO- PHILOLOGIQUE. Stance pu 21 r£vnikn (5 mars) 1862. M. Rouher, Ministre de l'Agriculture, du Commerce et des Travaux publics, de France, par une lettre au Secré- taire perpétuel du 3 février, annonce qu'il a fait remettre à l'Ambassade de Russie neuf volumes de la collection de la Statistique générale de la France, destinés à l'Académie des sciences. Le Secrétaire perpétuel porte à la connais- sance de la Classe que les volumes sont déjà requs à l'Académie et sont placés à la Bibliotheque. On fera par- venir à M. Rouher les remerciments de l'Académie. — Lu un office du comptoir du St. Synode, daté de Moscou le 13 février courant, par lequel réception est accusée du Chronographe manuscrit N^ 86, appartenant à la Biblio- theque synodale et dont l'Académie avait obtenu le prêt. — M. Schiefner propose d'envoyer à la Bibliothèque de - l'Université de Dorpat les NN° I— XII des comptes ren- i dus de la distribution des prix Démidof. Accordé. ` SE M. Koppen annonce de Karabagh, le 25 janvier 1862, l que le Comité statistique du Be Les la Tauride té administratif en sera informé. EEN 28 voran Bulletin de l'Académie Impériale nantes d'argile et de sables mouvants du terrain diluvien, on découvrit à la profondeur de 88 pieds au dessous de la surface du sol une nappe d'eau douce trés pure, qui monta aussitót à une hauteur de 3 pieds et demi seulement audessous de la surface du sol et 18 pouces au dessus du niveau de l'eau souterraine ordinaire. Dans le moment | la sonde est parvenue à la profondeur de 100 pieds et a atteint l'argile silurienne, sur laquelle reposent toutes les alluvions et le diluvium de la vallée de la Neva. La no- tice de M. Helmersen paraitra dans la Gazette allemande de St.-Pétersbourg. M. Lenz, rapporteur, et M. Kupffer, présentent leur rapport sur un travail soumis à l'Académie par M. Za- roubine, officier du Corps des pilotes, et dans lequel l'auteur a démontré pour la premiére fois l'existence d'une période diurne dans le flux et le reflux de la mer Blanche (v. la séance du 8 février 1861). Le rapport des commis- saires ainsi qu'une partie des tableaux de M. Zaroubine seront insérés au recueil périodique russe des mémoires, que va publier l'Académie. M. le Docteur Th. L. W. Bischoff, professeur à Munich, fait hommage à l'Académie de quatre de ses ouvrages, publiés depuis l'époque oü l'auteur a été nommé (en 1846) membre e correspondant de l'Académie. Ce sont: 1° Ent- T hichte des Meerschweinchens. Giessen 1852. 2° Entricklungsgeschichte des Rehes. Giessen 1854. 3° Der Harn- stoff als Maass des Stoffwechsels. Giessen 1853, et 4° Die Gesetze der Ernährung des Fleischfressers durch neue Unter- suchungen. Leipzig u. Heidelberg 1860. Ce dernier ouvrage est rédigé en collaboration de M. le D' Voit. M. Otto Kóhnke, de Mehlbye, au Schleswig , envoie quelques photographies faites par un procédé particulier, et annonce dans la lettre d'envoi dont il les accompagne, qu'elles ont été produites sans chlorure d'argent et fixées sans le secours du sulfate de natron. Selon M. Kóhnke, Son procédé oftre les avantages suivants: 1° les photo- graphies ne sont pas sujettes à s'altérer par l'effet de la lumiere, de l'air et de l'humidité. 2° Elles coütent moins cher et se en plus simplement; leur prix se réduit d'un ou de deux tie t aux photographies pour lesquelles on se sert du chlorure d'argent. 3° Le tirage des empreintes se fait plus vite que par le procédé ordinaire, de sorte oe en moins sid heure. on obtient plusieurs ‚tout tes, | que prr soit favorable et quil y ait pas besoin de retouches S ee Tont papier A en ae | cédé; mais il se déclare prêt à les faire connaître, contre ww indemnité, à ceux des photographes de Russie air 2 e perpétuel est chargé. de publier la lettre de S .. et me saurait par conséquent garantir L/inventeur ne communique pas les détails de son pro- I à cet effet se mettre en rapport avee lui. Le | les assertions de l'inventeur quant aux avantages de son procédé photographique. Les spécimens de photographies envoyés par M. Kóhnke seront tenus au Secrétariat à la disposition des photographes russes qui voudront les voir. … M. Auerbach, secrétaire de la Société Impériale des naturalistes de Moscou, par une lettre datée du 3 février, | transmet au nom de M. Constantin Glitch, fabricant à Sarepta, un fragment de météorolithe trouvé en 1854 prés de Sarepta, et mentionné dans le Bulletin de la Société 1854, tom. IT, p. 504. M. Auerbach s'offre en méme temps de faire parvenir à l'Académie, si elle le désire, un moule en plátre de l'ensemble de cette masse météorique. Le Secrétaire perpétuel est chargé d'exprimer à M. Glitch les remerciments de l'Académie pour l'envoi du fragment, qui est remis à M. Helmersen pour le placer au Musée minéralogique; et l'on informera M. Auerbach que le moule dont il parle serait une acquisition désirable pour : le musée de l'Académie. M. Bouniakofski lit un rapport concernant le projet, soumis par M. Danilefski, de publier une traduction de l'algèbre d'Euler (v. la séance du 14 février 1862). Il serait certainement superflu de parler de l'excellence de cet ouvrage classique quant à la clarté exemplaire de | où l'algebre s'est | l'exposition; mais dans notre temps , enrichie de tant de nouvelles recherches et méme de théories entiéres, le manuel d’Euler, avec tous les mé- ` rites qu'il peut avoir, ne saurait servir de guide à Pé- tude de la science dans son état actuel. On peut donc dire d'une manière positive, que peu de personnes étudiant - les mathématiques seront dans le cas de recourir à l’algebre Euler; quant à ceux qui voudraïent la consulter par . curiosité ou dans des vues pédagogiques, ils peuvent tou- — jours l'étudier dans les traductions françaises, dont il ` existe quatre différentes: savoir: 1° celle de Bernoulli, — 1774; 2° la méme, corrigée, publiée à St.-Pétersbourg en ` 1788; 3° la traduction de Garnier, nouvelle édition 1807, - et 4° la traduction parue en 1839 à Bruxelles, dans les . Oeuvres complètes en français de L. Euler, publiées par M. — M. Dubois etc. Algèbre élémentaire, tom. 5. — Il y ena - eu de plus deux traductions en langue russe: l'une a paru — deux ans avant la publication du texte original, écrit en — allemand, sous le titre: Vausepcassuaa Apuexemuka V. — Jleonapaa Jüaepa, HepesegeHHas Cb Hbwenkaro goung: ` ue le|nmka Axagemin Hayxt axsmskrowr Ilerpowr lHmoxoA- — HOBBIMR m cryzenrowp lsasows Miznsuxr: en 2 vol, _|la première édition est de 1768 — 1769, et la seconde de _ 1788; une autre traduction russe, mais incomplète, en à. - été faite du francais, par M. Viskovatof: Ocuosanin Ar — qui | eöpsı 1. Eit1epa uacmu nepeoù mpu omón.tenia 1812. a Dur sans vouloir contester l'utilité d'une nouvelle `` édition de l'Algébre d’Euler dans une bonne traduction — | | | russe, le rapporteur est cependant d'avis. que, si PAcadé- ` eadémie n'a pas eu à examiner le pro- | mie était amenée, par un motif suffisant, à entreprendre ` la publication de traductions russes , bien d'autres tra- ` ld [xU D ar ERI A E | br DELL E EET Srl El, jd atra Museu i RS RE ER ER EM te oU RDS NOR, Te | RT Ee OUR D PIANI S A M C Y. PM RO TRI ASIE Sae Lo Es 121 des Sciences de Saint - Pétersbourg. 1322 vaux de l'illustre géomètre auraient dû avoir le pas sur son algebre. — Audition faite de cet exposé, la Classe ar- réte de faire Savoir à M. Danilefski, que l'Académie ne | saurait se charger de la publication de la traduction qu'il a faite. Le Département des Relations intérieures du Ministére des Affaires étrangères, par un office du 23 février, trans- met copie d'une dépêche par laquelle le Ministère des Affaires étrangères de Prusse demande les bons offices de M. le Baron de Budberg, envoyé extraordinaire et mi- nistre plénipotentiaire de Russie à Berlin, pour obtenir le renvoi de la copie appartenant à l'état major général de - Prusse, de la toise normale de Bessel N’ 10, copie, qui a été envoyée en Russie, en 1852, pour la comparaison des |: mesures, employées dans la mesure de l'arc du méridien, et que le gouvernement de Prusse voudrait communiquer à l'Angleterre, sur la demande qu'en a faite l'ambassadeur anglais à Berlin. — M. Struve sera invité à renvoyer ladite copie au Secrétariat, pour la faire expédier au Département des Relations intérieures. M. le D' Holtermann envoie les observations météo- rologiques faites par lui à Blagovestchensk (sur l'Amour), depuis le 15 mai jusqu'au 20 décembre 1861. — Elles seront mises à la disposition de M. Kupffer. Le directeur des écoles de la province de Kouban en- voie les observations météorologiques faites depuis le 1 janvier jusqu'au 23 juin 1861 à Iékaterinodar, et depuis le 10 octobre jusqu'au 31 décembre 1861 au port de Eisk, mer d'Azof. Elles seront remises à M. Kupffer. M. Goussef, adjoint du directeur de l'Observatoire astronomique de Vilna, soumet deux notes concernant la construction d'un nouvel édifice pour cet observatoire, et y joint un plan de la construction projetée. — La Classe nomme une commission, composée de MM. Kupffer, Lenz et Struve, pour examiner le projet de M. Goussef. “Qt —e E NN a reçu "d ses Rn séances les. ouvrages dont voici les titres: Journal of the Chemical Society N° 52. Lon- e Quarterly don 1861. 8. ` Nardi, Franc. Del clima di. H Gibb, George D. On Canadian. n London 1861. 8.| Perrey, Alexis. Observations météor Dijon pendant l'année: 1860. dos rs Jahrbücher der k. k. Central-Anstait - und 1860. Neues se fiir Mineralogie, Geo: Petrefactenkunde, herausgegeben von k. C. von Leon- | - en G. Bronn. ie 1861. 4tes Heft. Stutt Zeitschrift der d geologischen Gesellschaft. XII. Bd. 4tes Heft. Berlin 1860. 8. The Quarterly Journal of the Geological Society. Vol. XVII. p. 3. N° 67. London. 8. Murchison, Sir Rod. J. First sketch of a new geological map of Scotland. Edinburgh 1861. 8 Perrey, Alexis. Documents sur les irélnbienietté de fibi et les phénomènes volcaniques aux Moluques. 3° par- tie. 8. — — Note sur les tremblements de terre en 1857. 8. Regel, Dr. Ed. rhone 1861, Juli, August u. Sep- tember. Erlangen. — Übersicht arte der Gattung Thalictrum, welche im Russischen Reiche und den angrünzenden Lündern wachsen. Moskau 1861. 8 Grisebach, A. Plantae Wrightianae e Cuba orientali. Pars I. Cantabrigiae 1860. 4. Nisser, Pedro. On the elementary substances originating and promoting civilisation throughout the world. Mel- bourne 1860. 8. Langlois, Victor. Mémoire sur les relations de la ré- publique de Génes avec le royaume chrétien de la Petite- par: pendant les XIII et XIV siécles. Tu- rin 18 Lunzi, Ex Ge Della condizione politica delle isole Jo- nie sotto il dominio Veneto. Versione con note di Marino D" Typaldo-Foresti e Nicoló Barozzi. Venezia 1858. 8. Relazioni degli Stati Europei lette al Senato dagli Am- basciatori Veneti nel secolo decimosettimo. Raccolte ed annotate da Nicoló Barozzi e Guglielmo Berchet. Serie II. Francia. Vol. I, IL Venezia 1857 — 1859. 8. Société de Géographie. 1861. XLI année. Liste des membres | etc. Paris 1861. 8. Bulletin de la Société de Gieeriplite. — série. Tome I. Paris 1861. 8. Mittheilungen der k. k. Geographischen chaft. IV. Jahrg. 1860. Redig. von Frans Vonierit Wien 1 1860. 8. The Journal of the royal cassis que gue wo London 1860. 8. 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Lagerungsanomalien des Darmes Ales et Henpuer ad nat del. -e ` ` fe A Munter Bulletin de UAcad Imp d. sc. TE Bericht uber das Asowsche - Mer. 5° 4 6° 77 n DEE A GA zi ZE HARTE des ASOWSCHEN MEERES. e Städte x Festangen. Tiefen in Engl. Fuss. L 7° 5 x " 9° Lith. A. Abinater. | Ki =; : | onigsberg, MONS MUN | M. Schubert, EE membre correspondant. TO BULLETIN DE D'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG. = P | TOME Y. f Feuilles 9 — 15.) | | CONTENU:. | i | E. Lenz, Observations météorologiques faites en 1847 — 1849 dans l'Océan Atlan- I tique et dans le Grand-Océan par M. le D' Ed. Lenz...................... 129 — 155. à Schneider, Insuffisance des méthodes actuellement employées pour mesurer les pro- l fondeurs en mer, et perfectionnement de ces méthodes à l’aide de l'électricité. P (Avoc une Diane peer nr isa esse use ..... 156 — 175. À A. Schiefher, Sur Kaleva et les Kaloringieng....,....... ...:;..,..,....1.., 175 — 183. F. J, Wiedemann, Sur les annales de la Société du Musée Doha bornes. 184 — 188 | Ad. Goebel, Analyses chimiques des os de la Bhytina........................... 188 — 193. | TTT en 194 — 208 | Bulletin bibliographique EE EEN RA Ei eres et 208. | e EE | On s'abonne : cx Re sn l'Académie (Komurers HMM eene Ze et E Pe e en u D ln, est de yp ae, : 9 thalers de Prusse pour Pé tran, ; as tti oi aiii —— m aeee BULLETIN DE L’ACADEMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG. Meteorologische Beobachtungen auf dem | das untere Ende des Rohrs nicht sehr eingeengt wor- atlantischen und grossen Oceane in den Jahren 1847 — 49 angestellt von dem Dr. Ed. Lenz. berechnet von E. Lenz. (Lu le 29 novembre 1861.) Meinem Versprechen gemäss übergebe ich der Aka- demie hiermit die Beobachtungen des Dr. Ed. Lenz, welche derselbe in den Jahren 1847 — 49 auf dem atlantischen und grossen Ocean angestellt hat und deren Zuverlissigkeit ich bereits in meinen zwei frü- heren Abhandlungen über diesen Gegenstand hervor- gehoben habe. Das Schiff der russisch-amerikanischen Compagnie «Atcha», welches er als Arzt begleitete, hat jeden dieser Oceane zwei mal durchschnitten und die auf demselben ausgeführten Beobachtungen waren die folgenden: 1) Temperaturen der Luft. Sie wurden im Schatten | auf dem Hinterdeck ausgeführt, an Thermometern, | deren Richtigkeit bis auf 071 R. ich in meiner frühern Abhandlung (Bull. de l’Acad. T. IV, pag. 96 — 118) dargethan habe. — Bei den ersten beiden Durchschif- fungen der Tropen, sowohl des atlantischen als des grossen Oceans, wurde das Thermometer alle 2 Stunden beobachtet; diese Beobachtungen, so wie auch die auf den zwei spätern Durchschiffungen der Tropen ausge- führten, nicht ganz so zahlreichen, habe ich bereits in der oben eitirten Abhandlung mitgetheilt und zur Her- leitung der stündlichen Variationen benutzt. Ausser- halb der Tropen sind die Thermometerbeobachtungen grösstentheils 8—9 mal täglich, am Tage und gewöhn- lich bis Mitternacht angestellt worden, seltner 7 mal. 2) Temperaturen des Wassers an der Oberfläche. Das Wasser wurde mittelst einer Pumpe durch ein, 4 Fuss unter der Wasseroberfläche eintauchendes, Me- tallrohr in einen Eimer gepumpt und dann die Tem- peratur beobachtet. Ich habe bereits in der oben eitirten Abhandlung auf die Unsicherheit aufmerksam gemacht, die bei dieser Beol ethode für die Beobachtung entsteht. Diese Beobachtungen sind eben so oft, als die der Lufttemperaturer SCENE 3) Barometerbeobachtungen. Das Insti den war. Das Barometer hing in einer untern Cajüte und neben ihm ein nach Reaumur getheiltes Thermo- ter, an welchem die Temperatur des Quecksilbers ab- gelesen wurde. Auch diese Beobachtungen wurden eben so oft angestellt, als die am Thermometer. 4) Sympiesometer von Adie. Das Instrument hing in einer obern Cajüte, etwa 5 Fuss hóher als das Ba- rometer; es wurde immer EE mit dem Baro- meter abgelesen. 5) Hygrometer von Masson. Unter diesem Namen wurde dieses Instrument in England gekauft; es war ein Psychrometer, dessen beide Thermometer bis auf "4, Fahrenheit unmittelbar getheiltwaren. Die Beob- achtungen sind von mir sämmtlich auf Reaumur re- | ducirt, und aus ihnen die Elasticität des Wässerdampfs und die Feuchtigkeit, letztere in Procenten der bei | der Süttigung vorhandenen Dampfmenge, nach den Kupffer' schen Tafeln berechnet worden. In den Tro- pen sind die Hygrometerbeobachtungen gewöhnlich 8 mal angestellt worden, ausserhalb derselben aber meist 3 mal (22^, 2^ and 105. 6) Beobachtungen über die Temperatur des Was- sers in der Tiefe wurden mehrmals vermittelst eines Sixthermometers, meist in einer Tiefe von 60 Faden (6fussigen) angestellt. Da die Beobachtungen 1 — 5 nicht stiindlich ange- stellt wurden, also über den Gang der Temperatur im Laufe des Tages keine geniigende Aufschliisse geben konnten, so habe ich aus sämmtlichen Beobachtungen desselben Tages das Mittel genommen und mich da- mit begniigt, diese Mittel fiir jeden Tag in Tabelle I mitzutheilen; die Tabelle II giebt die Mittel für Brei- tenzonen von 5 zu 5; wie sie schon in Tabelle I durch Zwischenrüume gruppirt worden sind. Sie sind schon für die beiden Oceane nach den beiden Halbkugeln geordnet. Ausserdem habe ich in einer besondern Ab- theilung die Beobachtungen zwische xis den 45 — 55 nórdlichen äi cid Z sammen iges * eiu englisches Seebarometer, mit der seröhulichen on x dis ie oe Ts "Tons v 131 ` Bulletin de l'Académie Imperiale 132 Tabelle I. Temperatur | Therm| Sympiesomet.| Psychrometerbeobachtungen. \ ite. ange. Barom. i — rn ven der |d. Was e | u. Bar.| Luft- |Tempe- PERS PE | Diff Feucht tek | sint | druck | rater: > neM. a Dite. Spann. | Feucht. Novemb. 21 | 49°21’N.| 8°29’W.| 9,81 | 9,82 |29,0675| 12,0 |29,683| 13,2 | 9,9! 92| 07 | 372 | 90 1847. 22 | 48 2 8 40 |10,70 | 10,81 | 29,833; 12,8 | 29,842} 13,9 | 11,3 | 10,8 | 0,5 | 4,30 | 93 23 | 47 48 9 6 110,31 | 11,06 | 30,008! 12,5 | 30,017) 14,4 | 10,8 | 9,4 | 1,4 | 3,60 | 81 24 | 47 27 954 |11,06 | 11,38 | 30,000! 12,2 | 30,033! 14,5 | 9,6 | 10,4 25 | 4725 |1036 |11,12 | 11,06 | 29,842) 13,2 | 29,875) 15,6 | 11,0 | 10,1 | 09*| 3,97 96 | 4T 2 |11 18 8,50 | 10,06 | 29,550] 12,1 | 29,625) 153 | 89] 7,9! 1,0 | 3,26 | 85 27 | 45 48 | 11-37 29,650) 14,0 | 28 | 43 32 |12 45 |11,88 | 11,88 |29,817| 13,6 | 29,800! 15,3 | 12,1 | 104 | 17 | 3.86 | 78 29 | 4012 |1358 |12,35 | 13,00 |30,117| 13,8 | 30,092) 18,0 | 12,4 | 10,9 | 1,5 | 4,07 | 81 30 | 388 26 |15 7 |12,62 | 13,36 | 30,250! 14,2 | 30,242) 168 | 129 | 11,4 | 1,5 | 4,27 | 81 Decemb. 1 | 37 4 |16 6 12,88 | 14,00 | 30,265) 14,2 | 30,260! 16,3 | 12,7 | 11,1 | 1,6 | 4,13 | 80 2 | 35 35 |1720 ]|13,33 | 14,04 | 30,283) 13,9 | 30,258) 17,0 | 13,6 | 11,3 | 2,3 | 403 | 78 8|33 28 |1758 |14,69 | 15,12 | 30,267! 15,0 | 30,250! 17,0 | 14,9 | 12,1 | 28 | 4,20 | 69 413049 |1811 |15,25 |15,52 | 30,172) 15,9 |30,167| 17,5 | 15,2 | 12,9 | 23 | 4,65 | 74 5 | 2752 | 19 29 30,142) 16,4 | 30,117) 18,4 | 161 | 13,9 | ‘2,2 | 5,08 | 76 6| 2514 | 21 24 30,183} 17,2 | 30,133) 18,4 | 16,5 | 12,7 | 3,8 | 4,18 | 60 az isni 30,125) 18,2 | 30,092) 19,1 | 17,2 | 14,2 | 3,0 | 5,01! 69 811917 |25 5 30,019 17,8 | 148| 3,0 | 5, 70 911632 | 2612 Er 18,2 | 15,44 | 28 | 562| 72 10 | 14 1 |.95 29 19,6 | 17. 2,1 | 6,91 9 . : 1,144 |23947 ` 178 | | 78 usr | D. 206 | 18,8 | 18 | 7,74 | 82 48] 652 at 6a. 20,2 | 193 | 09 91 14| 6 9 |2248 20,9 | 19,5 | 14 | 827 | 86 ij 457 |2143 21,1 | 196 | 15 | 831| 85 16| 814 |2118 20,8 0| 08 | 874| 92 17| 211 |2294 20,6 | 19,4 | 1 ,25 | 88 18 | 0 57 N.| 23 44 203 | 198 | 1,0 | 8,24 | 90 19 | 1155. | 25 55 20,4 | 19,3 | 1,1 | 8,22 | 89 21 92 1 8 20,0 | 18,8 | 12 | 789| 88 Hi sr im 5 29,865 21,8 |29,817| 21,2 | 20,3 | 189 | 1,4 | 7,90 | 86 a 494 m 12 29,895, 21,6 | 29,836) 21,4 | 204 | 18,8 | L6 | 7,79 | 84 23 | 1043 |29 28. i 21,2 | 20,2 | 184 | 1,8 | 750| 82 34|1889 |83127 922! 1 21,6 | 20,2 | 183 | 19 | 741| 81 25 | 16 13 | 33 39 | | 29,911 21,5 | 29,868! 21,3 | 20,2 | 179 | 23 oe ri 26 | 1815 | 35 24 5 | 29,894/ 21,6 | 29,827) 21,2 | 199 | 17,9 | 20 | 7,15 | 80 27/2018 | 37 3 29,921) 22,2 | 29.876). 21,1 | 20,2 | 183| 19 | 7,41! 81 28 | 2215 | 33 49 363 215 | 29/994) 21 184! 16 | 735 | 84 29 | 23 30 |42 1 189 | 17,2! 1,7 83 Januar 14 | 3013 | 45 45 ` 20,8 | 191] 17 | 794| 84 15 | 3116 |4612 | 19,6 | 184 12 88 173247 |47 3 | 17,8 | 162 | 16 | 634| 81 18,8457 |4837 | 18,4 | 17,0 | 14 | 680 | 85 19.137 9 |4935 . 180 | 160 0 | 614| 80 20 8828 |4944 143 | 112 3) 381 | 66 21 | 39 22 |4921 188 | 108| 25 | 8,779 | 70 22 | 40 34 | 4834 | 140| 126 | 14 | 476 | 84 23 4216 | 50 55 14,4 129 L5 | 485 | 82 2414398 |5154 | 13,7 | 12,2 | 15 | 457 | 82 25 | 4451 | 52 19 99| 8&1| 18 | $12| 7%. " 26 | 45 48 | 5145 120 | 104 | L6 | 889| 79 n Ga |53 5 11,9 | 105 | 14 | 397 | 82 - 28 | 48 24 rs 94) 81, 1,3 | 3,25 | 82 133 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 134 PEREGRINUS eee ee | M (hop ES Ob ei ae aon E MOM TTT TT Temperatur ; ympiesomet.| Psychrometerbeobachtungen. Neuer Styl. | Breite. Länge. je I Barom. iioi GET er |d. Was- . bar. - i : left | wen. rud: bead trock. | feucht.| Differ. | Spann. Feucht. Le CSC N 50? LU S. | 57°55’ W. = 6,97 || 29,684} 11,4 | 29,817; 13,6 | 84| 75| 09 | 3,18 | 86 + : ? 16| 7,16|29,201| 10,9 129,401) 140] 85| 77| 0 3,25 | 88 Februar 1 m alklandsinseln. | om) 751|29/201| 11,2 | 29, 36| 84| 76| 08 | 322| 88 5812 ^| 58 12 6,90| 6,08|29,229| 10,7 |29,417| 18 TID 62 10| AIS H 3 | 53 2 59 6,26| 6,00/28,981| 10,3 | 29,1 771:65] 60| 06 | 2871 WM 415326 | 61 22 6,11] 5,98] 29,355) 10,1 || 29,505! 13,5 | 6,4 | 57| 0,7 | 275 | 88 5 Staatenland. 6,31| 5,84] 28,755| „8,8 128,952] 142 | 65] 62| 0,3 | 2,97 | 94 6/5519 | 63 26 5,53| 5,.22128,759 9, oni 110] 58| 54| 04 | 2,75 | 9 715519 | 62 10 E 28,730| 10,£]28,935| 13,8 | 6,6| 6,0 | 0,6 | 2,85 | 90 8 63 59 5,47| 5,09|28,624 9, ; 13,2 8| 58) 00 | 295 | 100 9 | 5650 | 64 23 5,94| 5,34 128,731) 10,4 | 28,938) 1 63| 54| 09 | 262 | 85 10 | 57 31 | 66 59 614| 5,51} 28,817) 9, , 16} 65) 57| 08 | 272| 87 11|5736 | 67 37 4,98} 5,021128,747| 8,0 128,720 12,8 | 5,4 F 81 12 | 58 23 4,81) 5,00|28,784| 8,4 | 29,0 26! 52| 243 | 0 84 13| 58 43 | 70 16 4,61) 4,90(28,9000 8,829,172 124] 49| 37| 1 217| 79 1 78 4,93! 4,96128,797 8,4 | 29,002| 122 | 58] 4,5 | 08 | 2,44 | 86 15 | 57 39 | 75 15 4, 5, ,833| 9,2 |29,026| 12,0 32| 11 | 210| 81 16 | 5659 | 78 55 5,03| 5,22] 28,901) 9,0 |29,120| 12,5 | 55] 4,3 | 12 | 2,29 | 80 17 15456 |81 2 459| 5,291929,111| 8,9 |29.289! 11,9 | 48] 3,8 | 1,0 | 2,24 | 82 18/52 5 | 80 27 5,62| 5,78129,169| 8,5 |29,370| 11,8 | 6,0! 5,0 | 1,0 | 2,50 | 83 19 | 4957 | 80 12 6,25| 6,4129,376| 8,6 |29,507| 11,8 | 6,5 | 5,3 | 1,2 | 2,52 | 80. 20 | 46 48 | 80 22 7,41| 7,72129,617! 9,4 |29,797| 12,1 | 7,8! 6,2 | 1,6 | 2,64 | 76 2114328 |80 a 8,39! 9,06/29,970| 10,8 130,124 13,6 | 89} 6,8 | 2,1 | 2,67 | 71 22 | 40 52 79 39 10,41 | 11,34 30,026) 12,3 | 30,129} 14,7 | 10,5 | 9,5 | 1,0 | 3,74 | 86 23 | 37 17 | 77 53 | 13,03! 13,661 29,984 14,8 |30,054| 15,9 | 13,3 | 12,7 | 0,6 | 5,01 | 92 24 | 35 35 |7556 | 13,67 | 14,28 129,931) 15,0 |29,992| 16,1 | 13,6 | 126 | 10 | 4,86 | 88 25 | 33 40 |7228 | 11,56| 12,34129,974 14,4 |30,032| 15,1 | 11,5 | 10,3 | 1,2 | 3,95) 84 26 11,50 | 11,17 || 29,920} 14,1 |29,992| 14,9 | 11,9 | 10,6 | 13 4,08 | 83 ! Valparaiso. i März 6 | 32 16 13,29 | 30,015) 12,0 | 1,3 | 4,55 | 84 7 | 29 50 13,7 | 10 | 5,31 | 88 i 8 | 27 32 143| 15 | 544| 83 9 | 25 40 13,8 | 2,1 | 5,07 | 77 10 | 24 19 | 13,8 | 2,3 | 5,02 | 75 11 | 22 45 16,85 | 30,019| 17,5 | 13,8 | 28 | 489 | 71 12 | 21 18 16,84 | 29,996, 180 | 144 | 23 75 13 | 20 14 16,81 | 30,021) 18,9 14,7 | 2,5 | 5,37 | 74 14 | 18 16 | 15,2 | 1,7 | 5,82 | 82 15 | 16 17,84 2,1 | 5,90 | 78 16 | 15 12 E ' 73 17 | 18 27 2 18 | 11 35 74 19 | 10 3 76 20 | 841 77 21| 718 (B6. 22 | 5 46 E 87 23| 51 T 89 — gi OWNS 294 mi £46 NS. 29| 212 » 30, 313 ` La April 1| 652 — = 4) 91 37 pw AER nn] w 5/1613 1 7,57 | 92 6118 4 18, | 89 à 9* 135 Bulletin de l'Académie Impériale 136 T | £ | Temperatur Therm.| Sympiesomet.| Psychrometerbeobachtungen. Neuer Styl. | Breite. Lange. |________|Barom.|, Bar. eF der |d. Was- ja. Bar.| Laft- Temp NOR If 2 "Peg a druck. | ratur. | Wock- | eucht.| Differ. ‘Spann. Feucht. April 7 | 20°30’ N.136?20 W.| 16,74| 17,17 | 30,064) 19,7 |30,068| 186 | 169 | 154 | 15 | 5,95 | 84 1848. 8| 23 8 1138 39 || 15,66| 16,05|30,056| 18,0 |30,097| 17,7 | 15,7 | 140 | 1,7 | 5926 | 81 9|26 5 14032 | 15,34! 15,28|30,061| 16,8 |30,078| 17,7 | 15,5 | 142 | 1,3 10 | 29 43 142 96 | 13,44! 14,28|30,151| 15,7 30,181) 169 | 13,3 | 117 | 1, 11 | 3318 1143 13 || 12,22| 13,05|30,236| 14,6 130,282 15,9 | 12,2 | 10,8 12 | 36 2 |144 6 | 11,12) 12,38/30,300| 14,1. | 30,328 13 | 3816 1145 34 | 10,34! 11,02/30,261| 13,7 || 30,321 | 14 | 39 30 |146 12 | 11,25 | 10,911 30,094, 14,1 |30,179| 15,2 | 115 | 9,5 | 20 | 3,49 | 74 30,187 30,201 30,217 - 15 |42 5 |145 43 7,41| 7,9130,039| 12,1 16 |45 1 1144 51 6,69| 6,88 30,046| 10,7 & A [s 9] B 5 pi b2 Ka E bo 9 Hae LE = © CO Wi i oo © e A e or oO Le] 19 152 7 |142 54 3,09| 3,00|30,008| 8,1 | 30,250 54 25 |142 96 3,00 | 3,00|30,2312| 8,3 | 30,334 St : BERE BES CH À = E 138 40 56 41 |136 52 | 5,69! Sitcha- Buch 6,3 E 89 EZZUZSEREZNZo sao nen DEER DER SEET SENNCEBBEZBEEESEUDEENER DIE do-EGB5DESEE 233 3338333 en CO" e! OMS Nu se Kalle e m n Fe — V O P v9 Bee) bh 23. : 24 | { 95 26 | € d = 28 94 29 94 30 | 98 uh t 100 3 A | 9 50 59. 97 137 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 138 | e Temperatur Sympiesomet| Psychrometerbeobachtungen. | Neuer Styl. | Breite. | Lange. Therm.| Therm. À ' bed d. Was- u. Bar.| Luft- Tempe- k. |feucht.| Diff Koücht “ere. drick: ratur, | TOCE- | euc | er. | Spann. | eucht. iE Juli 6 | 52°50’N.1147°35’W. ser 5,113/29,711| 11,3 |29,888| 11,4 | 56] 51| 05 | 265 | 9. : 1848. 7 | 54 6 144 95 4,81 | 5,06 | 29,705) 11,1 | 29,844} 13,0 5,4 Sa | SE 2,80 | 98 8 | 5528 143 3 5,87 | 5,33 | 29,722] 12,2 |29,860 135 | 71| 70| 01 | 324 9| 56 30 [139 25 | 10,12] 6,69 29,612] 12,6 | 29,631] 1377 | 115 | 101 | 14 | 884| 82 Ajan. August 8| 55 52 |139 10.) 8,75 8,31 |/29,450) 12,3 || 29,650] 124] 89] 86| 0,3 96 1848. 9| 5539 |141 37 9,00 | 7,88 |29,630| 12,5|29,825| 12,8 | 92| 85| 0,7 | 351 | 90 1015522 114 1 8,25 | 7,56 129,552) 12,8 129,758] 12,4 | 8,8 | 81) 0,7.| 3,40 | 90 11 | 53 40 1147 40 962 | 8,75 29,542 13,1 29,759 128| 95 | 88| 07 | 3.60 | 90 12 | 51 43 |151 27 || 10,00) 8,79 29,608 127 |29,798| 127 | 101 | 92| 09 | 3,67 | 88 13 Alaid. 9,37 | 8,75 |29,677| 13,2 129,878 132 | 9,6) 89 | 0,7 | 38,68 | 90 14 Schirinka. 6,87 | 6,06 || 29,662] 12,2 129,840) 11,7 | 6,9| 69 | 0,0 | 3,24 | 100 15 | 50 0 {155 4 6,31 | 6,31 | 29,532] 11,8 | 29,754! 10,8 | 6,6| 64 3,06 | 96 16 | 49 43 |156 22 8,50 | 8,00 |29,638| 12,8|29,882| 12,0 | 9,0| 84| 0,6 1| 91 | 1714937 |157 2 8,88 8,31 | 29,900] 13,3 |30,078| 127 | 91! 86 | 0,5 | 3,59 | 98 18 50 157 31 8,62 | 9,12 29,908 13,2 |30,084| 12,9 | 90! 81| 09 | 3,35 | 87 19 51 8 [159 53 8,44 | 8,81 | 29,618} 12,5 |29,817| 12,0 | 8,9 0,4 | 3,59 | 94 20 | 52 54 |162 28 9,81| 9,56 |29,452| 11,8 29,662] 12,3 | 10,1 | 9,2 | 0,9 | 3,67 | 88 21 1 164 25 9,69 | 9,06 || 29,350) 12,0 29,577) 182 | 9, 8,5 | 0,3 | 3,61 | 96 22 | 5455 |165 23 9.62 | 8,69 |29,318| 13,3 |99,527| 13,3 | 9,8 | 9,0 | 0,8 | 3,63 | 89 23 | 55 1 165 34 8,12 | 8,87 j 12,1 Ra) 12,4 8,8 81 | 0,7 | 840; 90 24 | Behringsinsel. 8,69 | 8,69 |29,558| 12,4 |29,777| 120 | 9, 8,1 | 0,9 | 3, 87 35 | 55 6 |164 38 9.06! 9,00 129,672) 14,4 129,864 12,8 | 9,6 | 8,9 | 0,7 | 3,63 | 90 26 | 54 6 |162 36 9.88 | 10,06 | 29,965) 13,9 | 30,137] 13,2 | 10,1 | 7,7 | 2,4 | 2,48 | 68 27 | 53 29 |161 50 | 10,50 | 10,00 129,900 13,8 | 30,100! 13,1 | 10,5 | 9,3 | 1,2 | 3,62 | 84 28 | 52 43 |161 28 || 10,15 | 10,06 | 29,622) 13,9 3,3 | 10,2 | 89| 13 | 348 | 82 . 29 | 52 27 160 4 8,31| 8,81 129,832] 11,9 130,044 124 | 85| 74| 1,1 | 3,10 | 84 30 |) Bucht von K 8,50 | 8,44|30,172| 12,9 |30,331| 120 | 88| 7,8| 10 | 3,23| 85 a," "am T 10,25 | 9,12 | 29,987) 12,8 | 30,162) 130 | 108 | 91] 1,7 | 343) 77 Septemb. 1 tochatka. 916 | 942 |29,660| 14229,875| 9,0| 90| 82) 08 | 340| 88 Kamtschatka. | 24 | Bucht v. Kamtsch. 105| 7,0| 63| 07 | 290 j 25102 & 159 2. 6. 1 26 | 51 27 241 51-28. 28 | 51 18 29 | 50 25 30 | 49 5 October 1 | 48 27 i 2 | 47 41 4 3 | 47 56 4 | 47 57 7,0 5 | 47 51 | 614751 : 7|47 51 6,4 8 | 48 39 64| 9| 43°: 6) 6,2 10 | 48 31 60 12 | 48 3: + 13 | 4859 L 76 #08 | 60 | mil ITI. 18/5313 | 61 .21|5624 LOWE ës E Novemb. T Bai von Siteha. | 44 vo 13 | a 43938 | 49 | 139 Bulletin de l'Académie Impériale 140 Temperatur Th |Sympiesomet.| Psychrometerbeobachtungen. Neuer Styl. | Breite. Lange arom Sec der |d. Was- "lat Tempe- trock. | feucht.| Differ. |S Feucht i Luft. | sers. druck. | ratur. à po amu corp aicut Novemb. 14 | 54°51’ N.|140? SW. 29,706| 1045 | 58| 52) 06 | 2,66 | 90 1848. 15 | 53 58 |142 12 9, 1,7] 55| 45| 10 | 239 | 83 16 | 53 23 |143 45 28912| 1603 | 56] 52| 04 | 271 | 93 17 | 52 9 {144 21 29,025 18 | 51 46 |144 47 29,831| 94] 49] 835| 14 | 208 | 75 19 | 50 26 |145 3 29456 11,6 | 43| 3,0] 1,3 | 201| 77 20 | 48 54 29,255| 10,2 | 63| 5,0 | 13 | 2,43 | 79 21 | 47 21 700! 10,1| 61| 46| 15 | 228 | 75 22 | 46 26 29,662| 12,7 | 90] 86] 04 | 3,62 | 94 23 | 46 23 29525| 14,2 | 86| 84| 02 | 3,61 | 97 24 | 46 17 29,569! 12,3 | 68] 6,2 |.0,6 | 2,90 | 90 25 | 44 57 30,055] 11,8 | 79| 6,0! 19 | 2,51 | 71 26 | 43 30219| 11,6 | 81| 63] 18 | 2,62 | 73 27 | 42 58 30,162! 15,0 | 11,9 | .10,3 | 1,6 | 3,85 | 79 28 | 42 8 30,162} 14,5 | 12,4 | 11,6 | 0,8 | 4,52 | 89 29 | 40 29 30,394) 15,3 | 13,1 | 12,1 | 10 | 4,66 | 88 30 | 39 26 30,507} 15,6 | 13,0 | 120 | 1,0 | 4,62 | 88 Decemb. 1 | 38 43 30,427, 15,6 | 13,3 | 10,8 | 2,5 | 3,79 | 70 2138 1 30,416] 16,0 | 13,2 | 10,3 | 2,9 | 3,51 | 65 3 |36 1 30,462| 15,9 | 13,6 | 11,8 | 18 | 4,35 | 78 4 | 33 41 ‚387| 16,8 | 15,2 | 13,9 | 18 | 5,32 | 85 5 | 30 54 180,375] 17,9 | 16,4 | 14,2 | 2,2 | 5,21 | 76 6 | 27 52 130,319} 18,5 | 16,9 | 15,1 | 1,8 | 5,75 | 81 ‘7 | 25 18 30,225 23 | 5,85 | 76 8|23 4 25 | 611| 75 9121 8 6,26 | 75 27120 0 |1372 23 | 611| 77 | 98|19 15 {156 26 | 623 | 74 29 | 17 55 |156 26 28 | 582| 72 80 | 1453 |155 10 2,5 | 606 | 75 31 13 1158 32 | 572| 68 Januar 1| 932 {152 16 21 | 701| 79 1849. 2| 659 [151 3 3) 539 {151 48 26 | 711| 75 4| 430 |151 28 7,03 | 78 S| 241 bes | 19 728 81 6 | 0 46 N.|]152 34 1,5 | 7,08 | 85 7 | 1 498. |153 16 7,41 | 81 8| 441 (152 58 : 15 757| 85 9| 711 [152 39 | 7356| 74 ninu [152 11 4 ET 3 12 | 1318 {151 19 25 812 77 13 |1429 254 | 25 | 786 | 77 14 | 16 24 |152 27 6|7 76 w| 17 10 115239 ` | 31 E. 7 16 | 1828 |152 54 — ER E 9 17/2016 His 9 | 6. 70 1812210 [158 4. 25 656 78 19|2452 |154 8 3,0 | 623| 71 20 | 26 49 |154 45 | 15 | 615| 8 a1 |2820 |155 32 X7 | en | a 22 | 29 56 1156 3 12 | 708| 87 23 | 31 55 [15411 laslesr! æ 24 | 33 13 |152 29 Po’ S13 89 25 | 34 51 15027 | 94 | 616| 96 . 36] 36 45 |147 54 o2] 621| 98 27 | 38.38 [145 26 | o3 | 5801| 96 248 des Sciences de Saint- Pétersbourg. | 142 | Temperatur || Sympiesomet. Psychrometerbeobachtungen. Neuer Styl. | Breite. | Länge. iy gwg TN 2 pier Luft. | pin Piet. Lees kee trock. | feucht.| Differ. | Spann. Feucht. Januar 28 | 40°26’N./143° 8'W.| 14,1 | 12,8 ||30,090| 15,5 |30,204| 168 | 146 | 141| 05 | 5,61 | 94 1849. 29 | 42 7 1140 46 12,6 | 11,9 |29,778| 14,0 |30,032| 153 | 12,7 | 124 | 0,3 | 4,96 | 96 30 | 44 86 |137 51 11,9 | 10,429,812; 14,2 |29,981| 158 | 12,6 | 11,6 | 1,0 | 4,47 | 87 31 | 45 56 — 134 16 9,7 | 9,4 |30,085| 13,0130259| 144 | 99| 81| 1,8 | 312| 76 Februar 1| 4728 |130 37 9,0 | 8,8 129,908] 13,1 130,121] 144 | 92| 80| 12] 3,24] 83 4916 125 5 66 | 7,5 |29,838| 11,3 |30048| 11,3 | 65| 52| 1,3 | 248| 79 3/5181 1120 13 6,1 | 6,3 |29,690! 11,7 129,931] 116 | 68| 58| 1,0] 269| 84 4 | 52 34 S. 114 11 4,7 | 5,7 |29,522| 11,0 129,788| 11,0 | 47| 85| 12| 213 | 79 5 | 54 20 108 31 5,2 | 55|29,05| 10,8 |29,781| 104 | 54| 481 06] 257| 90 | 6/55 10 105 21 5,7 | 5,5 |29,600! 11,7 |29,869| 113 | 61| 57| 04| 283| 93 | 7 | 56 100 3 5,3 | 5,0|29,350| 10,5 |29,637| 107 | 54| 50! 0,4 | 266 | 9 | 8|5647 |94 1 51] 4829112 98129137) 101} 52| 52| 00] 281 | 100 | 9/5925 | 91 44 44| 38 129,092] 9,8 29,425, 96] 45) 36] 09]| 223 i 10 | 60 16 89 56 4,8 | 3,9 129,442] 9,0 129,752) 94]| 4,7] 32] 1,5] 1,99] 74 11 | 59 39 | 82 40 4,8 | 4,829,568} 9,0 |29,900| 92] 50] 37| 1,3! 2,15 | 78 | 12 75 36 5,5 | 5,8 20,835) 9,0 |29,660| 10,0 | 59]| 54| 0,5 | 272| 91 13 5752 |68 6,1 | 5,8 |29,068| 9,4 | 29,410] 10,4 || 6, 53] 1, 84 1 63 41 ,2 | 5,7129, 9, ,500| 10, 5,0 | 0,0 | 2,76 | 100 15 5238 | 58 25 6,8! 6,7 |29,615| 10,7 |29891| 112 | 72] 60| 12 | 2,69 16 | 49 56 | 55 13 7,6 | 6,9 |29,685| 11,3 129,968| 117 | 78| 7,2 | 0,6 | 3,17 | 91 17 53 42 89 | 8, ,510| 11,1 | 29,728] 13, 9,3 | 0,1 | 3,90 | 98 18 | 46 19 |5156 | 11,1 | 11,8 |29,702| 12,7 |29,900| 14,4 | 11,8 | 102 | 1, ,82 | 79 19 | 45 50 | 49 50 124 | 11,6 |29,366| 13,6 | 29,599! 148 | 127 | 12 0,4 | 4,90 | 95 20 | 43 86 | 47 29 13,2 | 12,3 |29,455| 14,4 | 29,658] 15,8 | 13,5 | 13,0 | 0,5 | 5,14 | 94 21 | 42 44 | 45 58 14,4 | 13,5 |29,940| 14,7 |29,515| 15,9 | 144 | 13,6 | 0,8 | 5,32 | 90 22 | 40 32 | 44 36 15,1 | 14,8 |29,633| 15,2 | 29,809! 16,3 | 15,2 | 14,2 | 1,0 | 5,52 | 89 23 | 38 31 | 42 7 16,8 | 16,1 |29,768| 17,1 |29,896| 17,7 | 17,2 | 157 | 1,5 | 6,10 | 84 24 | 36 36 | 39 53 14,5 | 16,3 |29,755| 17,1 | 29,854] 17,8 | 16,3 | 15,2 | 1,1 | 5,98 | 88 25 | 3451 | 39 21 16,0 | 16,6 |29,902| 17,0 | 30,052] 17,6 | 16,1 | (18,5) | 26 | 33 8 | 89 3 164 | 168 |29918| 17,2 |30,044| 17,4 | 167 | 146 | 21] 543| 78 } 27181 1 20 178 | 179 |29,/22| 188 | 29,812] 19,1 | 18,1 | 176 | 0,5 | 7,37 | 95 28 | 29 50 |38 3 19,0 29,757) 192 | 189 | 180 | 0,9 | 7,49 | 91 März 1 | 2723 |37 58 18,6 29.840| 192 | 186 | 166 | 20 | 6,44 | 80 2151 | 39 8 19,5 29,891| 20,0 | 19,8 | 17,4 | 24 | 677 | 76 3 | 24 35 | 29 49 20.8 21,2 | 208 | 19,8 |- 1,0 | 8,56 | 90 4| 2326 }3835 | 212 21,7 | 21,2 | 20,3 | 0,9 | 8,93 | 91 . 5|28.37 | 3932 | 20. | 21,4} 204 | 19,2} 1,2] 8,13 | 88 6 | 23 35 20,4 6| 21,6 | 20,6 | 188 | 18) 7,74 | 82 7 |Baiv.Rio de Janeir 20,8 | 203! 18,71 L6, 7,73 | 84 April 2} 924 39 |4215 | 19,7 | 200 130078 21,0 | 80,103) 20,2 | 199 | 167 | 32| GIS | 69 (Wegen Krankheit fielen die Beobachtunge: zwischen dem 2. und 11. April ans) : 11/2535 | 31 | x a- 12 2857 |29 4 [Bo 14 | 1942 | 28 10 "n 15 | 1736 |2856 = 171328 |2814 hod 920] 9H 828 31| 7837 | 243 23| 421 | 84 aal 847 [Ba | .36| 112 |88 | | 343 Bulletin de l'Académie Impériale 144 Temperatur Th Sympiesomet.| Psychrometerbeobachtungen. K ^ erm. Neuer Styl. | Breite Lànge. Barom B der |d. Was- - Bar.| Luft- |Tempe- gét | feucht. | Dilfer. | Smara. lus | Luft. | sers. | druck. | ratur. dup] APP DRAN. DENS April 27 | 0°43 N.| 27 55/W} 22,0 | 22,2 |29,826| 22,8|29,798| 22,6 | 22,1 | 196 | 25 | 806 | 77 1849. 28 | 1 38 27 26 20,9 | 21,9 | 29,830} 22,0 | 29,809} 22,0 | 20,9 | 19,3 | 1,6 | 8,09 | 85 29 | 2 9 1274 21,0 | 22,0|29,889| 22,4 |29,813| 219 | 21,3 | 196 | 1,7 | 826 | 84 30 | & H 27 32 21,0 | 22,0 |29,854| 23,1 | 29,833; 223 | 21,2 | 196 | 1,66 | 829 | 85 Mai 1| 4 0 |27 36 21,2 | 21,6 |29,827| 22,1 ||29,807| 22,8 | 21,1 | 195 | 1,6 | 8,22 | 85 2| hb 8 28 27 21,2 | 21,4 |29,831| 22,0 |29,799| 22,0 | 21,5 | 189 | 2,6 | 7,59 | 75 8 686 . 19 4 20,8 | 21,029,857, 21,7 |29,853, 21,4 | 20,8 | 18,8 2,0 7,69 81 4| 822 | 29 46 20,6 ,9 || 29,902] 21,7 | 29,906] 21,4 | 20,8 | 185 | 2,3 | 7,43 | 78 5) 987 La 20,1 | 20,429,904, 21,5 129,909 20,8 | 20,2 | 17,8 | 2,4 | 6,98 | 76 6 | 11 48 33 17 19,4 | 19,7 |29,921| 21,5 |29,941| 20,1 | 19,5 | 171 | 2,4 | 6,60 | 76 7114 0 33 59 19,0 | 19,1 |29,989) 19,8 |30,017| 19,5 | 19,0 | 166 | 2,4 | 6,33 | 76 8 | 16 41 35 16 18,6 | 18,4 | 30,039) 19,7 | 30,086; 19,2 | 186 | 16,2 | 24 | 6,13 | 76 9 | 19 36 7 18,1 | 18,4 | 30,070; 19,2 | 30,127; 189 | 184 | 15,6 | 2,8 | 5,72 | 72 10 | 22 21 6 26 17,7 | 18,0 | 30,060; 18,9 | 30,125) 185 | 180 | 14,5 | 3,5 | 5,02 | 65 11 | 24 30 | 36 36 17,8 | 18,2 |30,057| 19,0 | 30,129} 18,7 | 18,1 | 14,6 | 3,5 | 5,07 | 66 12 | 25 35 37 15 17,7 | 18,0 14,8 3,2 | 5,19 | 68 13 | 26 16 | 36 58 17,5 | 17,8 17,7 27 | 5,47 | 72 14 | 27 28 36 31 17,4 | 17,7 17,8 28. 544 | 72 15|28 1 | 36 17,3 17,9 3,1 | 526 | 69 16 | 98 96 36 17,6 17.4 17 | 605| 82 17 | 29 46 | 36 47 17,1 17,3 26 | 5,34| 73 18 | 31 4 36 19 16,5 25:1 8361| 11 19 | 3148 | 3559 | 172 28 | 5,39 | 72 20|32 3 |3537 | 17,1 26 | 554| 78 . 291/3233 |3431 17,3 24 | 5,72 | 75 22 | 32 43 |3430 | 172 5,57 | 74 23 |33 8 |33 50 17,0 L8 | 5,93 | 81 24 | 33 85 |3220 | 16, 0,8 | 609| 91 95 | 3457 | 8828 | 151 4,44 | 72 26 | 35 36 | 34 10 15,5 3,1 | 4,39 | 67 27 | 85 37 3432 | 160 8,2 ,54 | 66 28 | 35 39 | 34 23 15,7 24 | 4911-71 29 | 35 50 | 33 59 16,0 3,2 | 454 | 66 30 | 36 10 |33 29 | 164 29 | 482 | 70 : 887 1 {5216 | 168 19 | 5,29 79 Juni 1}3814 | 29 o 15, it 55i 87 2/3818 | 26 33 1 10 | 5,35 | 88. oesi 0. 136 84 1,1 | 5,25 | 87 414041 | 27 22 1,7 | 496 | 79 5/4118 |2843 3,86 | 73 6|4245 |29 2 29 | 3,03 | 64 71410 | 80 24 2,7 | 800| 65 . 8|4544 |3010 ,1 | 846 | 73 10,4735 |27 37 1,0 | 404 | 87 1114918 nø 19 | 3,38 | 75 1214835 |2629 3,24 | 74 1814845 vum 13 | 3,90 | 83 14| 48 57 |1943 17 | 3,46 | 77 15/4867 |1520 17 | 360| 78 , 1614855 iuo. 1,7 | 346 | 77 SEE ae eS L6 | 3,82 | 79 1814940 | 5 4 L7 | 846 | 77 145 des Sciences de Saint- Petersbourg. Tabelle II. Nérdlicher Atlantischer Ocean. Vom 26. November bis 18. December 1847. Vom 27. Mai bis 18. Juni 1849 Breiten- - Sie Mittlere Temperatur barometer Dampfgehalt. Mittlere b aus e Dampfgehalt. Í Lange. des Was-| bei 0°. pan- | Feuch- | Lange. des Was-| bei 0°. | Span- | Feuch- "ye sers. |. nung. | tigkeit. Linge. der Luft. sers. dab seg tigkeit. 50 — 45 10W. 10,2 10,7 29,732 3,75 |88Proe.| 20 11,0 11,1 | 29,846 | 8,59 178 Proc. 45 —40 | 18 12,2 | 12,4 | 29,823 | 8,96 | 79 28 12,2 | 13,1 | 30,046 | 3,54 |70 40—85 | 16 129 | 13,8 | 30,168} 4,14 |78 15,3 | 15,8 | 30,131 | 4,91 |76 35— 30 | 18 150 | 158 | 30,113 | 442 |71 84 167 | 17,2 | 80185 | 5,48 |76 30 — 25 20 "I6. 16,8 | 80,046 | 4,63 |68 87 17,4 17,7 | 80,044 | 5,46 |78 25—20 | 93 169 | 17, f 5,01 |69 37 17,7 | 18,1 | 29,9 ‚04 | 65 30 —15 | 25 17,9 | 18,6 | 29,881 | 5,45 |71 183 | 184 | 99. 5,92 |74 15 — 10 24 19,6 20,2 8 6,97 | 78 34 19,2 19,4 | 29,813 | 7,42 |77 18 22 20,3 | 21,1 | 29,730 | 8,09 |86 29 7 | 9209 ,724 | 742 |77 5— 0 22 20,4 20,9 | 29,344 | 8,39 |89 28 21,2 21,9 | 29,679 | 8,18 |88 Südlicher Atlantischer Ocean. Vom 19. December 1847 bis 16. Februar 1848. Vom 6. Februar bis 26. April 1849. 0— 54-95 199 | 20,0 | 29,752. 8,08 29 | 21,8 | 225 | 29,709| 7,98 | 76 5—10 | 27 20,1 | 20,3 | 29,731 | 7,84 | 85 28 | 21,8 | 224 | 29,640 | 8.27 | 80 10—15 | 20 20,0 | 90,0 | 29,762 | 7,45 | 81 28 209 | 21,5 | 29,718 | 7,77 | 79 15— 20 | 34 200 | 20,1 | 29,754 | 7,11 | 78 28 | 20,3 | 20,9 | 29,7 6,80 | 79 20—25 | 39 19,6 | 19,5 | 29,772 | 7,27 | 83 35 20,2 | 20,4 | 29,742 | 7,58 | 86 25 — 38 19,0 | 19,2 | 29,619 | 6,90 | 82 30— 35 | 46 19,1 | 18,8 | 29,630 | 6,92 | 83 39 167 | 17,1 | 29,726 | 6,40 | 86 35—40 | 49 15,2 | 16.2 | 29,548 | 4,58 | 72 41 15,6 | 16,2 | 29, 604 | 86 40 —45 | 58 139 | 12,7 | 29,331 | 4,72 |, 83 46 142 | 13,6 | 29,376 | 5, 91 45 — 50 10, 9,7 | 29310 | 8,61 82 53 9, 9,1 | 29,491 | 8,70 89 — 55 4, 6,5 | 29,131 | 3,00 | 88 | 55— 60 | 68 53 | 5,1 | 28,730 | 2,51 | 86 | 111 5,3 | 5,0 | 29,240 | 2,66 | 88 Nördlicher Grosser Ocean. Vom 27. März bis 26. April 1848. 1849. 60 — 55 | 140 4,8 44 | 29,696 | 2,47 55 —50 | 142 32 | 30 | 29816 | 2,57 | 88 50—45 |1 4,8 5,0 | 29,995 | 2,22 | 87 45 — 40 | 146 TA 7, 056 | 2,86 80 40 — 35 | 145 109 | 11,4 | 80,123 | 2,58 (35 35 —30 | 145 122 | 130 | 30,134 | 3,31 80 30—25 | 141 144 | 148 | 29,994 4,07 5 25 —20 | 187 162 | 16,6 | 29,930 | 4,90 L 2 20— 15 | 131 18,3 | 18,4 | 29,840 | 5,60 BL 15 — 10 | 128 198 | 20, 29,733 | 7,9 | Zu 10— 5 | 128 | 209 | 20,6 | 29,667 | 7,58 mo |. 5— 0 | 118 20,2 | 20,3 | 29,672 | 8,52 8 117 Bulletin de l'Académie Impériale 148 Im nördlichen Stillen Ocean. Tempe- ratur Zeit der Beobachtung. | Barometer bei 0°, || gone de Mittlere Länge. 2 1350—55 152 W.| Juni. Juli. . Mai bis 5. Juni » 3. $ $ he Luft, ho (=) a LS CO ob A -1 29.560 E Els Nom 6. E to Ov bo to OY -1 at E [9 8] 29,810 3,16. 6,8! 29,521 2,72 2| 29,331 2.42, 78 29,234 2,33 29,220 ka mm -1 A I ra D Ei FELT mÓ Au £y BANG e 00 * 00 OO I Ot Fort oO & be Sep z ao Vom 20. Nov. » 24. Nov. um " 45—55|144 W. 7 | | | Ehe ich die Resultate aus diesen Beobachtungen in Betracht ziehe, muss ich zuerst. "angeben, warum ich in Tabelle II die Sympi t unbe- achtet gelassen habe. Wenn man die Beobachtungen des Sympiesometers mit denen des auf 0? reducirten Barometers vergleicht, so findet man, dass die beiden Instrumente unter ein- ander ziemlich bedeutend differiren und zwar zeigt sich bei dem ersten Blick auf die, in Gruppen zu fünf Breitengraden vereinigten, Beobachtungen des Baro- meters und Sympiesometers, dass die Unterschiede zwischen ihnen mit der Zeit wachsen, dagegen aber mit der Zunahme der Temperaturen des Sympieso- meters abnehmen. Um diese beiden Veründerungen von einander zu trennen, habe ich simmtliche Diffe- renzen (Sympiesometer — Barometer) zuvórderst so gruppirt, dass ich die Mittel nahm aus den Differen- zen, welche bei den Temperaturen 10, 11, 12? dann bei 13, 14, 15° dann bei 16, 17, 18° und endlich bei 19, 20, 21? angestellt. wurden. Da dieselben Tempe- | raturen zu verschiedenen Zeiten der Reise, im Anfang, | Lol in der Mitte und am Ende vorkamen, so mussten die | Mittel bis zu einem gewissen Grade von dem Einflusse, | welchen die Zeit auf sie ausübt, befreit werden. Ich . erhielt auf diese Weise Differenzen, die um so mehr hmen, als die Temperaturen "usnm und in- rint bi voraussetzte, dass diese Abnahmen, innerhalb | izu einer Gruppe vereinigten Temperaturen, rectionstabelle der Sympiesometerbeobachtung für die verschiedenen Temperaturen: Correction für 10°— 07302 für 16°— 05206 11 250,280 17.— 0,190 12 <= 6,270 18 20,174 19 — 0,254 19:= 0,158 I4 — 0,238 20 = 0,143 15 — 0,222 21 —-0,127 Verbesserte ich nun die Sympiesometerbeobach- tungen, nachdem sie in Gruppen zu 5 Breitengraden vereinigt worden waren, nach diesen Correctionsta- bellen, so erhielt ich Werthe, welche in der ersten Hälfte der Reise grósstentheils geringer waren als die entsprechenden Barometerbeobachtungen, in der zweiten Hälfte der Reise aber siimmtlich grösser aus- fielen. Dieses beweist ein allmähliches, von der Zeit abhüngiges, Wachsen der Sympiesometerhóhen. Wahr- scheinlich wird allmählich etwas von dem Gase (so viel ich weiss braucht A die Wasserstoffgas) durch das Öl absorbirt. Die Änderung kann im Laufe der Reise auf etwa 0,14 engl. Zoll angeschlagen werden. Ein ähnliches Resultat erhielt schon Hällström, als er die gleichzeitigen Beobachtungen am Seebaro- meter und an zwei Sympiesometern, welche Lütke auf seiner Erdumschiffung angestellt hatte, einer sorgfil- igen und strengen Rechnung unterwarf. Aus seinen Vergleichungen zieht Hállstróm den Schluss, dass das | Sympiesometer zwar für Beobachtung der stündlichen Anderung des Luftdrucks dem Seebarometer vorzu- ziehen ist, insofern es die Anderungen schneller an- zeigt, dass es aber einer allmählich fortschreitenden Anderung unterworfen ist, wie auch ich sie gefunden habe. Die Ursache der wenigeren Empfindlichkeit sucht Hällström gewiss mit Recht in der starken Contraction der Róhre des Barometar an ihrem un- tern Ende. Da nun die S t b gen in unserer Tabelle I für ‘die Bestimmung der stünd- lichen Veründerungen nicht zahlreich genug sind und da das Barometer durch seine bedeutenden Schwan- kungen des Quecksilbers zeigt, dass die Róhre unten nicht stark zusammengezogen sein kann, so habe ich |in Tabelle II nur die sicheren Beobachtungen des Barometers beibehalten, dagegen die Sympiesometer- sm a erhielt ich folgende Cor- | : beobachtungen ganz fortgelassen. _ des Sciences de Saint- Pétersbourz. 150 Resultate. ? Die Resultate, welche man in der Meteorologie aus einzelnen Beobachtungsreihen zieht, erhalten ihren wahren Werth erst, wenn sie mit einer grossen Masse ähnlicher Beobachtungsreihen verbunden wer- den; ihr Gewicht wird alsdann um so grósser wer- den, je genauer sie sind. Ich habe schon erwähnt, dass eben die Überzeugung von der grossen Ge- nauigkeit der von mir bearbeiteten Beobachtungsrei- hen der Hrn. Schrenck und Ed. Lenz, sowohl von Seiten der Beobachter als der gebrauchten Instru- mente, mich allein dazu veranlasst hat, dieselben einer strengen und mühsamen Reduktion zu unterwerfen und ausführlich mitzutheilen. Um nun den aus ihr sich ergebenden Resultaten wenigstens die grösstmög- lichste Allgemeinheit zu geben, erlaube ich mir hier zum Schlusse meiner drei Abhandlungen über diesen Gegenstand die Resultate beider Beobachter zusam- menzufassen, wie solche bei dreimaliger Durchschif- fung sowohl des atlantischen als auch des grossen Oceans sich ergaben, wenn ich auch mich dem Vor- wurf aussetze, Einiges vom früher Gesagten zu wie- derholen. Temperaturen der Luft. 1) Das erste, wie ich glaube neue, Resultat ist das in Bezug auf die täglichen Variationen der Tempera- tur erlangte, nàmlich dass in den tropischen Meeren das Maximum der Temperatur der Luft noch vor der | Culmination der Sonne eintritt, in der 11 — 12. Mit- tagsstunde. Ich hole hierbei nach, dass die in anie meiner Abhandlungen angegebenen Stunden die der wahren Zeit sind, da nach der Schiffsuhr beobachtet wurde, und an der (wenn das Wetter es erlaubt, was in den Tropen fast ohne Ausnahme ist) der Mittag in dem Augenblicke angegeben wird, wo die Sonne ihre | grösste Höhe über dem Horizont erreicht. 2) Um eine möglichst einfache Übersicht der Tem- nn als die höchste Breitenzo- Atlantischer Ocean. Grosser Ocean. nen von 10 | Ra à L Dri uL LE.1 4E 311: bis 10Grad Novemb. | 26. Nor Juni || 7 Juni. | 26. Apr. ZS Nov. 80—40N.| 7,7 | 112 | 116 7,0 6,1 | 99 0 — 30 123 | 189 | 160 | 13,9 | 115 | 143 30 — 20 162 | 165 | 175 156 | 153 | 17,2 20 — 10 18,8 18,7 18,7 194 | 190 | 186 0N.—108| 20,7 | 20,2 | 214 | 211 | 204 | 905 10 — 20 20,6 20,0 20, 17,0 18,3..1.-22,0 20 — 30 208 | 196 | 196 | 148 | 159 | 187 30 — 40 16,8 17,1 16,1 137 | 126 | 15,7 40 — 50 105 ] 332 1. 317 89 | 81 | 106 50 — 60 4,4 6,2 5,3 6,5 51 | A m März. 10. Febr. 6. Febr. 14. März 17. Febr. 6. Febr. Wenn. man aus diesen Beobachtungsreihen paip- derst den Einfluss der Jahreszeiten ermitteln wollte, so ist allerdings ein solcher nicht zu verkennen: Im nördlichen atlantischen Ocean sind die Reihen I und II im Winter, die Reihe III im Sommer ange- stellt worden, und allerdings sind von 20 — 50° die Temperaturen der Reihe III höher als in den Winter- Reihen; man findet in III die mittlere Temperatur zwischen den angegebenen Breiten im Mittel — 15,0, während wir für I und II nur 12,9 erhalten, also einen Unterschied von eirea 2°. Allein noch gróssere Unterschiede müssen anderen Ursachen zugeschrieben werden, denn zwischen 40 — 50^ Breite ist die Tem- peratur in der Reihe I = 7,7, in den andern beiden Reihen aber 12,2 und 11,6, wáhrend sowohl Jahres- zeit als auch Längengrade für I fast dieselben waren, als für II. Im südlichen atlantischen Ocean fallen alle drei Beobachtungsreihen in den Sommer der südlichen Halbkugel und nahezu auf dieselben Längengrade, es ist also ganz natürlich, dass die EE bei Zunahme der Breiten fast gleich sind. Im nördlichen grossen Ocean ist Reihe H im Früh- ling, I im Frühsommer und III im Herbst ange zwischen den Breiten 20 und 50 ist allerdi E Temperatur « der Reihe II geringer als fiir Let? Wok ‘ringer im Vergleich mit II, so dass hi h die Peraturverhältnisse der Luft auch ausser den Tropen | os erhalten, schien es mir am zweckmiässigs en di "eren für noch grössere Zonen, : Lei TEEN é also er erwarten, den die Bulletin de l’Académie Impériale 152 Temperaturen in erstgenannten beiden Reihen bedeu- | tend hóher sein würden als die der Reihe III, allein | die Beobachtungen zeigen gerade das Gegentheil. Zwischen den Breiten 10 — 50? sind die Tempera- turen von III bedeutend höher als die in I und II; der Unterschied steigt für dieselbe Breite bis auf 5. Es sind aber die Reihen I und II nahe an der West- küste Südamerikas, die Reihe III aber mitten im Ocean beobachtet worden, demgemiiss ist die Ursache der Depression der Temperatur in den Reihen I und H offenbar in der Humboldt-Strómung zu suchen, welche die kalten Wassermassen des südlichen Oceans längs der Peruanischen Küste bis in die Tropen hinein- drüngt. — Wenn auch auf dem offenen Ocean die für die Temperatur der Erdoberfiüche so wichtige Ver- theilung zwischen dem Festen und Flüssigen ihren Einfluss verliert, so ist der Ocean, trotz seiner gleich- förmigen Oberfläche, in seinen Temperaturverhält- nissen seinerseits wieder dem bedeutenden Einflusse r in ihm vorhandenen Strömungen unterworfen; nma d vielleicht die Unregelmässigkeiten zuzu- chreiben, welche wir früher bemerkten, namentlich im ben atlantischen Ocean, wo vielleicht der letzte Ausläufer des Golf- Stroms die Wasser an der Oberfläche, also auch die auf ihnen ruhende Luft, mehr erwärmt, als ihnen in dieser Jahreszeit und in diesen Breiten zukommt. | | | | 3) Die mittlere Temperatur der Aquatorialzone zwischen 10° nórdlicher und 10° südlicher Breite er- | giebt sich für den atlantischen Ocean — 20,77, für den grossen Ocean 20,67; sie ist für alle Jahreszeiten gleich, allein für die Zone nórdlich und südlich vom Äquator variirt die Temperatur bereits je nachdem die Sonne nördliche oder südliche Declination hat. Luftdruck. 1) Die stündlichen Barometerschwankungen auf dem Ocean ergeben sich zwischen dem 15° nórdlicher und 10? südlicher Breite sehr bestimmt der Art, dass eintritt: das erste Maxim. um 22*22’ mit 30/03 2)‘amplit. des! Tags das erste.Minim. um 4 26 mit29,934/ —0/098 das zweite Max. um 10 27 mit 30, o Amplit. d. Nacht das zweite Min. um 15 44 mit 29,960 = 05049 2) Für den mittleren Luftdruck Shen die 6 Beob- achtungsreihen so ziemlich übereinstimmende Resul- tate, daher habe ich die Anordnung der Mittel für Zonen von je 5° beibehalten und nochmals alle sechs Reihen in folgender Tabelle (B) zusammengestellt; süámmtliche Barometerhöhen sind in englischen Zollen gegeben und auf 0° reducirt. Atlantischer Ocean. | Grosser Ocean. 22 = u | © gm eSBs | sed | Bef [Tee Sous E u | In. | IV BR M Sea | 573 SSS-I ESSA ; Mittlere Barometerhöhen e 0? reducirt. Sa GA TESS SEER Nord 60 — 55 | 29,70 29°70 | 55 — 50 | 29,82 | 29,23 | 929.80 | 29,62 0,26 29,36 | 29,39 50 — 45 ^3 | 29,85 ),0€ 29,99 | 29,22 | 29,79 | 29,76 : 29,46 29.46 45 —40 | 29,82 | 20,05 | 29,76 | 29.90 | 29,91 | 29.68 | 29,91 0,33 ,58 29.46 40 — 35 | 80,17 | 30,18 30,12 | 30,20 | 29,84 || 30,06 0,39 29,67 | 29, 35—30 | 30,11 | 30,08 | 30,12 | 30,13 | 30,16 | 29,98 | 30,10 0,50 29,60 29,57 - 30— 25 | 30, 30,04 | 30,04 | 29,99 | 30,05 | 30,08 | 30,04 0,50 29.54 29.50 25—20 | 3000 | 2993 | 29,89 | 29,93 | 29,85 | 80,07 | 29,94 | 054 29, 29,85 20— 15 | 29,88 | 29,92 | 29,94 | 29,84 | 29,78 | 2997 | 29,88 0,57 29,31 29,25 i 15- 10 | am 29,81 | 29,89 | 29.73 | 29,75 | 2982 | 92980 | 0,9 | 9911 | 9904 pe UO] ANI As 82 | 29,67 29,70 29,81 29,74 O77 28, 28,90 Nord 5—10 | 20,74 | 29,68 | 29,80 | 29,67 D 25 Sn 0,78 28 94 28,86 0— 5| 29,75 | 2971 | 29,81 | 29,71 | 29,67 | 29,92 | 29,74 0,74 29.00 28,992 5 — 0| 29,73 | 2964 | 29,85 | 29,71 | 29,68 | 29,86 | 29,74 0,71 29,08 28,96 , 29, 29,76 0,68 29,02 29,86 0,67 29,10 0,64 29,15 0,64 29,13 ver | Bas na 0,89 2831: 0,31 | 9981 "| id 153 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 151 * Hiernach scheinen die Jahreszeiten wenig Einfluss | terbrechung abnimmt; am Äquator beträgt sie 0,76, auf die Barometerhéhen zu haben, die Reihen I und | zwischen 50 und 60? Breite nur 0,25. III sind im Winter, II ist im Sommer angestellt, ohne! Ich habe schon früher gezeigt, dass sich merkwür- dass ein constanter Unterschied zwischen I und III diger Weise die Dampfspannung am Nachmittage nicht einerseits und II andererseits zu bemerken ist. Ich höher zeigt als am Morgen; auch die Beobachtungen habe deshalb aus allen 6 Reihen das Mittel genommen, | von Lenz bestütigen dieses, weshalb ich in Tabelle und diese Mittel sind in der achten Spalte enthalten. | I und II auch nur die Tagesmittel angegeben habe. Dass das Maximum der Barometerhöhe an den Die Feuchtigkeit der Luft ist unabhängig von der Gränzen der Passatwinde zu suchen sei, das zeigt Breite, ist im Mittel nahezu 80°, und steigt zuweilen schon jede einzelne Beobachtungsreihe, SCH besser bis 100, d. h. bis zur völligen Sättigung, und sinkt aber die achte Spalte; man sieht aber zieh, ebenfalls | nur ausnahmsweise bis 65. — Eine merkwürdige schon in den einzelnen Reihen, dass das Maximum | Ausnahme hiervon finden wir aus den Beobachtungen auf der nördlichen Halbkugel etwas grösser ist als auf der südlichen, sowohl auf dem atlantischen als grossen Ocean. Auf dem Äquator ist die mittlere Ba- rometerhöhe 29,73, beim nördlichen Maximum 30,10, beim südlichen 29,84. Ich habe in der neunten Co- lumne neben der Barometerhóhe die mittlere Dampf- spannuug angegeben, wie sie sich ebenfalls im Mittel aus 6 Reihen, welche in der Tab. II enthalten sind, ergiebt, nur nicht in Linien, sondern in Zollen aus- gedrückt. Zieht man diese Dampfspannung von der Barometerhöhe ab, so erhält man die in der vorletz- ten Columne angegebenen Druckhóhen der trockenen Atmosphäre; er nimmt vom Aquator regelmássig zu bis zu 45° nördlicher und 55° südlicher Breite; auf dem Aquator ist er 28,95, beim nórdlichen Maxim. 29,67, beim südlichen 29,31; über die angegebene Breite | hinaus scheint der Dd der trockenen Atmosphiire wieder abzunehmen. Leider gehen unsere Beobach- tungen nicht über 60^, über welchen Grad hinaus Maury auf der südlichen Halbkugel einen so niedri- gen Barometerstand angegeben hat; angedeutet wird ein solcher bei uns allerdings in der Reihe I, welche auf den Sommer der südlichen Halbkugel füllt, End- lich habe ich in der letzten Columne die Correkturen e AS für die Variationen der Schwere nach Poggendorff 3 hinzugefügt, wodurch die oe _—n wenig Se geändert werden. Spannung dex Didier und ran | 2040! 27 a | von Schrenck an der Westküste von Südamerika, wo det von der trockenen Küste wehende SO-Passat eine ganz abnorme Trockenheit der Luft auf dem Meere hervorbringt, die sich bis auf 30 Lüngengrade nach West und bis zum Aquator hinauf erstreckt. Diese Erscheinung ist aber keine constate, denn die Beobachtungen von Lenz zeigen dieselben nicht. Temperatur in der Tiefe. Diese mit dem Sixthermometer angestellten Ver- suche erstrecken sich alle, ausser 2, auf 60 Faden Tiefe, den Faden zu 6 Fuss englisch gerechnet, und sind in der folgenden Tabelle, nach den Breiten geord- net, enthalten. Nórdiiche Halbkugel. Südliche Halbkugel. | Temperatur- L . Temperatur ` EIS | Sie d pite. Linge. 5 E Breite. Länge. SS= | 3 Breite. | Lange 330. E i Làng o Ei EE eJ ^ [ess e SIE: Sie | Bulletin de l'Académie Impériale 156 155 Nördliche Halbkugel. Südliche Halbkugel. | Temperatur | | Temperatur o foo WN - we | an der Ibei 60 Fa-| Breite Tan der ‘dei 60 Fa- | Oberfläche. den. | Oberfläche. | den. 4? 219 | 121 15° | 222 | 189 28 18,1 | E d 31 15,3 11.5 36 169 * | B I xU 41 13,6 echt 7 | | Die Zahl der "eege ist hier so gering, dass sich keine allgemeingiiltigen Schlüsse daraus her- leiten.lassen; ich erwáhne nur, dass diese Versuche das bei einer früheren Gelegenheit (Bull. phys.-math. V, 1847) von mir ausgesprochene Resultat bestátigen, dass nämlich auf dem Aquator, oder vielmehr in der Region der Calmen, man eine bedeutend schnellere Ab- nahme der Temperatur bei zunehmender Tiefe als sonst in der tropischen oder subtropischen Zone fin- det. Wir sehen auch hier, dass bei 4^ nórdlicher Breite die Temperatur bei 60 Faden Tiefe sich von 21° bis 12°1 erniedrigt, bei 28^ Breite aber nur bis gie und erst bei 36° Breite findet man in dieser efe nahezu dieselbe T als auf dem Aqua- Aer, nämlich 12 6. Im. südlichen atlantischen Ocean scheinen die Temperaturerscheinungen in der Tiefe mehr dem Äquator genähert zu sein, als im nördli- chen, vielleicht in Folge der nórdlichen Lage der Re- gion der Calmen. ICHTIGUNG. Ich muss hier eine wesentliche Correktur nachholen, welche in m Aufsatze über die Schrenck'schen Beobachtungen (Bull. T. Y p. 113) anzubringen n ist und veranlasst wurde durch des Um- sand, dass ich Correktur dieses Bogens erhielt, als ich eben im Begriff ess Fe Es ist statt der dort enthaltenen Tabelle Das Ungenügende der jetzigen Methode der Tiefenmessung und Vervollkomm- nung derselben mit Hülfe der Electri- eität. von Schneider. (Lule 17 janvier 1862). (Mit einer Tafel.) Ehe im Jahre 1840 Sir J. C. Ross auf seiner ant- arctischen Reise die friihere Methode der Tiefenmes- sung ünderte, konnte man mit an gewóhnlicher Leine befestigtem Lothe nur Tiefen erreichen, die einige hundert Faden nicht überschritten; da nach jeder Messung das Loth aus der Tiefe zurückgezogen wer- den musste, hatte man in Folge dieses Umstandes ziemlich starke Leinen anzuwenden, so dass der Auf- stoss des Gewichts auf den Boden sich den oberen Theilen derselben nicht mehr mittheilen konnte. In oben genanntem Jahre kam Ross auf den glücklichen Gedanken, die Zeiten zu beobachten, die jeder ein- _zelne zwischen je 2 Marken der Leine liegende Theil derselben beim Abwickeln der Haspel gebrauchte. Er bemerkte sehr bald, dass die Fallzeiten der Marken nach dem Aufstoss eine andere Reihe bildeten, als die vor demselben. Dadurch war die Méglichkeit ge- geben, ohne das Loth zu vergróssern, die Messungen bis zu bedeutendereu Tiefen fortzusetzen. Der stó- rende Umstand, dass beim Heraufziehen des Loths aus grossen Tiefen die Leine ófters riss, wurde durch den Amerikaner Brooke dadurch entfernt, dass er ein Loth construirte, dessen Gewicht sich beim Be- rühren des Meeresbodens ablóste. Diese so verbes- serte Methode von Ross hat sich mit der Zeit allge- meinen Eingang verschafft; doch auch sie bezeichnet wahrscheinlich nur eine Etappe in der Vervollkomm- nung unserer Tiefensonden; denn bis jetzt kónnen bei bedeutenderen Senkungen des Meeresbodens, vollstán- dig zuverlässige Messungen nur selten gelingen. Wer- fen wir zur Verdeutlichung dieses Missstandes einen — Blick auf die bei dem Falle des Senkbleis stattfinden- KS * über den D die folgende zu setzen: "Druck er trocknen Atmosphäre. Breite Atlantischer Ocean. Grosser Ocean. Nördliche Südliche ! Nördliche Südliche | Halbkugel | Halbkugel. - ELS . | Halbkugel. 60 — 55. | S et 29,35 à sors xw Së 1 ; *. 55 — 50 29,31 "m 29,66. 40— 35 |... 2940 | 2946 | 9946 35 — 30 29,12 29,60 | 2939 30 — 25 29,59 2898 29,67 29,47 0 — 29,41 2917 ` 2943 ` 29,33 29 29,17 "2098 29,12 29,14 29,27 29,02 | 29, 29,28 29,16 Vorgänge. ` Jeder in einem Medium fallende Kórper nimmt zuerst eine beschleunigte Bewegung an; letztere geht allmühlich in eine nahezu gleichformige über, und zwar um desto schneller, je dichter und züher das Medium, .b. je grósser der Widerstand. Das Meereswasser | wird nun zwar in der Tiefe etwas dichter sein, als an der Oberfläche, die Zunahme aber ist so gering, dass sie den gleichfórmigen Fall eines ide — merk- 157 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 158 lich beeinflussen kann. Daher muss jedes ohne Leine in das Meer hinabgelassene Loth mit beinahe gleich- förmiger Schnelligkeit bis zum Boden fallen; zeigen sich nun bei Sondirungen Änderungen in diesem gleichförmigen Falle, so können sie folglich einzig und allein nur von der Leine abhängen. Ausser dem Widerstande des Mediums gegen das Loth entsteht nämlich noch ein neuer verzögernder Einfluss, der Widerstand gegen die Leine. Schnitte man, nachdem das Loth z. B. eine Tiefe von 500 Faden erreicht hat, die Leine in der Nähe des Haspels durch, so müsste das Loth zusammen mit seinen 500 Faden Leine, als ein Körper, dessen Masse und Oberfläche sich gleichbleibt, mit der im Augenblicke des Ab- schneidens gehabten Schnelligkeit gleichförmig sich fortbewegen. Da aber im Gegentheil bei Sondirungen, ehe das Loth den Boden erreicht hat, die Leine im- mer länger und länger wird, so tritt in jedem Mo- mente des Falles immer wieder eine neue Ursache auf, die die Schnelligkeit des vorhergehenden Mo- mentes verringert, d. h. die Schnelligkeit bei Tiefen- messungen ist eine beständig verzögerte. Ferner ist klar, dass von 2 gleichen Theilen einer Leine der spä- ter vom Haspel sich abwickelnde weniger verzögern wird, als der frühere, denn ersterer hat seinen Ein- fluss auf eine grössere Masse auszuüben, als letzterer; wenn z. B. eine Leine in 15 Marken, jede zu 100 Faden, eingetheilt ist, so hat der Widerstand des Wassers gegen die 15° Marke die Bewegung des Lothes + 14 Marken zu verzögern, während der gleiche Widerstamd des Wassers gegen die dritte Marke nur das Loth + 2 Marken aufzuhalten strebt. Die Schnelligkeit des Loths wird also eine ungleich- förmig verzögerte sein. Wenn das Loth den Boden Mec hat, so wird die sich bewegende Masse plótzlich um das Gewicht des Lothes vermindert; durch die schon vorhandene Bewegung der Leine einerseits, und dadurch, dass das specifische Gewicht derselben grósser ist als das des Wassers andererseits, geschieht es, dass ihr Fal- len fortgesetzt werden muss. (Hat der die Leine aufgewickelt ist, k e Reil wäre die Länge kein Hin 8.8 wë Leite bis ins Unendliche abwickeln) edie Rolle, p MEL a : , und | stand des Wassers gegen die Marke, welche sich nach dem Aufstosse des Lothes von der Rolle abwickelt, wird nun auf eine geringere Masse verzögernd wir- ken, als der Widerstand der vorhergehenden, bei wel- cher noch das Loth einen Theil der sich bewegenden Masse bildete; die Verzógerung der Schnelligkeit der Leine wird daher durch jene grösser sein, als durch letztere, mit andern Worten, erstere wird mehr Zeit zum Abwickeln gebrauchen. Eben genannter Um- stand dient nun zur indirecten Bestimmung der Tiefe; so wie sich beim Abwickeln eine plótzliche Verzóge- rung in den Zeiten zeigt, schliesst man, dass das Loth den Boden berührt habe. Mit der Schnelligkeit, welche die Leine wührend des Hinabgehens der ersten nach dem, Aufstoss fol- genden Marke hatte, wird sie auch fortfahren sich abzuwickeln; denn wir haben hier den Fall eines Kór- pers, dan Umfang und Gewicht sich gleich bleibt; so viel Leine sich oben entwickelt, so viel legt sich unten auf den Boden. Auch diese Gleichheit der Fallräume der nach der Berührung des Bodens sich abwickelnden Marken, kann als Bestimmung für den Moment des Aufstosses dienen. Um obige Schlüsse mit der Praxis vergleichen zu können, ist leider nur sehr wenig Material yorhan- den; fast allein nur benutzbar sind 2 Broschüren) von Dayman, mit Reihen von Zahlenwerthen, genü- gend, um wenigstens annähernde Mittelwerthe aus ihnen zu entwickeln. Aus ersterer Broschüre sind diejenigen 18 Messungen?) genommen, die mit Loth und Leine von demselben Gewicht gemacht waren (100 Faden Leine — 23 Pfd., das Loth — 96 Pfd.). Die Entfernung je zweier Marken betrügt 100 Fa- den; die Fallzeit jeder Marke in'jeder einZelnen der — 18 Messungen ist von Dayman in Sekunden. be- — stimmt; vereinigt man je 18 Fallzeiten einer und der- : selben Marke zu ihrer mittleren Fallzeit, s Sg man ae Werthe bis 1500 Faden. TE Mu Line der a ein SCH ch Bëbee akire de eet a Bulletin de l'Académie Impériale Tabelle 1. | Marken | 1 | 2 | 8 4 | 5 | Gif Td Brel Me | AO) | Mh. | da. |. aR 14 | 15 i MERE | raté ERS 130 3139 147,9|154,1)159,1/164,2/167 m 1 176,1 ITLA 97 Differenzen 30,3) 17,5| 13 a| 22 | 88 89| 62 5 | 5,1 28 71 2 2.3 | | Aufgleiche Weise sind aus der Broschüre von 1860 | 4,37 Pfd.) sind, in eine zusammengezogen, und daraus funfzehn Messungen ), die mit demselben Loth (100 | folgende Werthe zusammengestellt worden: Pfd. und derselben Leine gemacht (100 Faden — | Tabelle 2. Me. uses | 4| 5| 6&4 0... 9.| 9]. 10 "e L | - D en, Mittlere í | I Fallzeiten 33 48 | 59 69 | 78 85 93 94 109 | 115 Differenzen 15 | 11 10 7 8 1 15 6 | | Man ersieht aus den Tabellen, dass die Fallzeiten mit der Tiefe zunehmen, und zwar nicht um dieselbe Grösse; die Differenzen zeigen, dass diese Grösse, im Allgemeinen genommen, abnimmt; es sind dabei noch Deeg deren die einzelnen Messungen | in noch viel grüsserem Maassstabe aufzuweisen ha- ben, wie folgende Tabelle verdeutlicht, die die Fall- zeiten dreier von Day man selbst für die besten er- kannten Messungen enthilt: Tabelle 3, Tue Eiern... 9 |10|11]12 | 13 | 14 | 15 |16 17 | 18 | 29 | 157117011801 1751821187190 | 63.166/168/168/164/189 184/201 Seite 28 |57 : Seite 23 45 |81 99112123 141/146/153, 50 D ACQITRAII 83 102 LOO 120 137/147 Fallzeiten | * 99/108/128/129/133!137 Seite 23 erreichte also das Loth den Boden zwi- schen der 19ten und 20sten Marke, Seite 24 zwi- schen der 18ten und 19ten, und Seite 28 zwischen der 16ten und 17ten Marke; die gefundenen Tiefen sind also 3950, 1850 — 1875, und 1600 — 1675 Faden. S. 24 kónnte man mit E Rechte 1650 Faden als Tiefe angeben, denn die 17te Marke zeigt gegen die vorhergehende eine Differenz von 25 Sec., | d. h. mehr als die Differenz der 19ten gegen die 18te. Noch bedeutend weniger mit einander überein- | -~ stimmend, als die eben genannten, sind alle übrigen c Ma ogen, besonders die zur Grundlage der 2ten Tabelle dienten. Aus Tabelle 1 ersieht man noch, lass bis zu Tiefen yon 1500 Faden die un 109 se | besten folgende Rechnung: wenn man die Fallzeit der 2ten Marke finden will, hat man nur die Fall- zeit der ersten Marke durch 2 zu dividiren, und den Quotienten zur Fallzeit der ersten Marke zu addiren; um die Fallzeit der dritten Marke zu finden, hat man die Fallzeit der ersten Marke durch 3 zu dividiren, und den Quotienten zu der Fallzeit der zweiten Marke zu addiren; um die Fallzeit der xten Marke zu finden, hat man die Fallzeit der ersten Marke durch x zu di- vidiren, und den Quotienten zu der Fallzeit der (x — 'l)sten Marke zu addiren. Beifolgend sind die auf solche Weise berechneten Werthe (Horizontalspalte II) zur Vergleichung neben die für die 18 Messungen beobachteten und im Mittelwerth vereinigten Zah- ' |len (Horizontalspalte D gestellt. Spalte 1 und 2 ent- | halten die e Differenzen je zweier Marken. 161 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 162 Tabelle 4, Marken| 1 JERENEXESE mE 10 | 11 12 | 18 | 14 | 15 | I [53,582 103 116,6.130,9 1415148 154,1/160,7|164,4|168,6/177 |179 18131831! II /53,5,80,3,98,1/111,5 122.2 131,1,138,8 145,4 151,3 156,7,161,6.166 . |170,1173,9 177,5, 1 Ce 136 14,3} 10,60 6,5! 6,1) Gë 3,7) 42| 84| 2 | 23 1o (Summe 9 ET on 107| 8,9| 7| 6,6] 5,9 5,4] 49 44| 411 38 3, 124,0 Man sieht, dass, obgleich Spalte 1 in sich noch | erhält, indem man die berechneten Werthe (Spalte II Unregelmässigkeiten zeigt, doch die Summe der in, Tab. 5) für die 15 anderen Messungen mit den beob- ihr enthaltenen Differenzen: 129,6, nahe kommt der | achteten und in Mittelwerthe vereinigten vergleicht Summe der Differenzen der berechneten Fallzeiten: | (Spalte I Tab. 5). Spalte 1 und 2 sind die Differenzen. . 124. Weniger gut stimmen die Differenzen, die man | Tabelle 5. i | | Wok | pg porq acie pr mol s. m I | 38 4g |59 |69 |78 |95 |93 |94 |109 | 115 II | 33 | 49,51 605 | 68,7 75,3| 808 | 85,5 | 89,6 | 93,3 | 96,6 | | Summa 1 | OMT aigles 1.7.1.8 | 1.|15 de. 2 | 165|11 | 82| 66| 55| 47| 41! 37| aal 63,6 Der Grund davon ist offenbar der, dass bei dem ge-| eine ziemlich dicke und schwere Leine angewandt ringeren Gewichte der Leine (100 Fad. = 41,37 Pfd.) | würde; in diesem Falle wird die Ablösung des Lothes die Reibung des Haspels die Fallzeiten verzógerte. fast keinen Einfluss auf das Bewegungsmoment der Jedenfalls sieht man wenigstens, dass im Allgemeinen | Leine ausüben können; d. h. die Fallzeiten werden, wie die einzelnen Marken ihren Einfluss umgekehrt pro- vor, so auch nach dem Aufstoss, sich fast gleich blei- portional dem schon abgelaufenen Stück geltend ma- ben; denn bei Tiefen von 2000 Faden zeigen sich ohne- chen, was nach obigen Schlüssen auch zu erwarten war. hin nur sehr unbedeutende Differenzen in den Fallzei- Aus dem Gesagten geht nun hervor, dass es nicht ten der einzelnen Marken. Man ersieht in der That ` möglich sein wird, den Moment des Aufstossens durch aus Dayman's Broschüre, dass bis zu Tiefen von einfache Beobachtung der Fallzeiten zu bestimmen, 2600 Fad. mit Leinen von 96 Pfd. per 100 Faden, wenn die Unregelmässigkeiten derselben zu grosssind, der Moment des Aufstosses nie, mit 23 Pfd. per 100 um die plötzliche Zunahme der Zeiten nach dem Auf- | Pad. nicht immer‘), — a. mit einer Leine von stosse erkennen zu lassen. Solche Unregelmässigkei- ten werden entstehen: 1) wenn das Schiff während der Messung treibt; 2) wenn das Loth plötzlich, wenn auch nur auf — Zeit, durch eine unterseeische | Strömung von der Verticalen xt wird; 3) durch | : ungleiche Reibung der Rolle an verschiedenen Stellen | ihrer Axe, Diese Reibung wird in verschiedenen Tie- fen verschieden wirken , je nachdem berer" oder | | das e u bestimmt werden konnte. Doch wird seit bei Tiefen, die 3000 Faden überse | Bestimmung ren Momentes auch mit di nen nur dann e mip bo E - ‘ete. ete. Notices of the meeting ol the ueniet dio Royal Institution of Great Britain iow XI; 1860 —61; pag. MC il Bulletin de l'Académie Impériale 164 tate liefern kónnen, so sprechen doch wieder andere Umstände zu Gunsten grósserer Dicke und Solidität derselben. Seit dem Legen des ersten Telegraphen- taues einerseits, und seit dem Jahre 1860 anderer- seits, d. h. seit der Entdeckung von thierischem Leben in Tiefen von mehr als 1000 Faden), — einer Ent- deckung, die durch die schwedische Expedition (1861) unter T orel bestátist worden sein soll, — hat man von einer Tiefenmessung dreierlei zu verlangen: 1) Be- stimmung der Tiefe. 2) Meeresgrund in grósstmógli- cher Menge zu erhalten. 3) Bestimmung der Tempe- ratur. Sehr wünschenswerth wire noch 4) Bestimmung t Manche Schlüsse über ihre Tiefe und Richtung kónnten gezogen werden, wenn man die Temperatur aller Punkte, die das Loth durchfällt, kennen würde. Von eben genannten For- derungen kann mit dünnen Leinen nur die erste erfüllt werden; unter 41 Messungen, die von Dayman im mittellàndischen Meere mit leichter Leine angestellt wurden, erhielt 1 man nur 6mal Grund, 27mal riss die | Leine beim Zurückziehen"), und wo man durchaus Grund Se wollte, war man genöthigt, eine zweite Messung mit dickerer Leine zu machen’). Da für jede Messung 3—4 Stunden gebraucht werden, so ist die zweite Messung nicht allein unnützer Zeitverlust, son- dern reprisentirt auch einen Verbrauch von wenig- stens 36 — 50 Ctn. Kohlen. Ausserdem kónnen dünne Leinen natürlicher Weise nur bei günstigem Wetter angewandt werden, und kónnen also nicht mit Vor- theil zur Ausmessung gegebener Linien gebraucht wer- den, wobei wenigstens alle 30 — 40 Meilen je eine Messung verlangt wird. Um die mit dem Gebrauch stärkerer Leinen ver- knüpften Missstünde zu vermeiden, liess man zugleich mit dem Lothe sogenannte Indicatoren in die Tiefe hinab, mit Hülfe deren die Resultate der Beobachtung der Fallzeiten verifizirt iesus in den häufigen Fäl- len, in welehen durch die Fallzeiten kein Resultat erzielt wurde, KC Ge man die Angabe des Indicators De als Tiefe. Instrumente dieser Art sind mit einem Flü- GE rad eigen dessen Achse mit der Falllinie zu- der id natürlich, j je grósser die Tiefen, ie iens: roe dabei 2000 Faden der einen Sorte Tike à 18 10 Ggs) 13000 Faden der anderen Sorte à à 56 Thlr.; b gae | | sammenfillt; die Flügelflàchen stehen etwas schief gegen die Fläche des Rades; die Zahl der Umdrehun- gen, die ein solches Rad macht, wird durch ein Uhr- werk einregistrirt. Man setzt hierbei voraus, dass aus der Zahl der Umdrehungen direct auf die Tiefe geschlossen werden kónne, mit andern Worten, dass die durchlaufenen Rüume der Zahl der Umdrehungen proportional seien. Letzteres wäre vollkommen rich- tig, wenn sowohl bei verschiedenen Messungen, als wührend des Verlaufs jeder einzelnen Messung die Fallgeschwindigkeit sich gleich bliebe. Dies ist aber nicht der Fall; je nach der Dicke der Leine fällt das Loth rascher oder langsamer; aus Tabelle 3 ersehen wir, dass bei 1500 Faden die Geschwindigkeit unge- fihr 3mal geringer ist, als sie bei 100 Faden war; der Widerstand des Wassers gegen das Flügelrad ist dann 9mal verkleinert. Dieser Widerstand presst aber die Achse des Rades gegen ihr oberes Lager; die Rei- bung ist proportional dem Druck, der auf die reiben- den Kórper ausgeübt wird; folglich wird auch die Reibung, die die Radachse gegen ihr oberes Lager ausübt, bei Tiefen von nur 1500 Faden, 9mal gerin- ger sein, als im Anfang der Messung; in demselben Verhältniss wird auch die Reibung die gezähnten Ra- der des Einregistrirungs- Apparates afficiren. Wäre ein solcher nicht nothwendig, und kónnte man folg- lich auch die Achse des Flügelrades selbst bedeutend schwächer machen, so würde die Reibung bei gege- bener Fallgeschwindigkeit die geringste Grüsse er- reichen, und also auch Veränderungen der Geschwin- digkeit Fehler erzeugen, die zwischen bedeutend engeren Grünzen sich bewegen würden, als dies bei den gewóhnlichen Massey'schen Indicatoren der Fall ist. Wie ein solches Resultat zu erreichen, werden wir weiter unten sehen. Da man in der Praxis sehr bald bemerkte, dass, wenn man einmal die Zahl der Umdrehungen für 100 Faden bestimmt hatte, dieselbe Zahl doch nicht für andere hundert Faden galt, so suchte man diesen Fehler dadurch zu entfernen, dass man bei einer mit Hülfe der Beobachtung der Fallzeiten gelungenen Messung die Zahlen, um welche die Angabe des In- dicators von der wirklich. gefundenen Tiefe abwich, | niederschrieb und sie für Fille, wo ihrerseits die Fall- zeiten kein Resultat geben, als Correctionen des pr dicators i in Rechnung | brachte. ER oben A gege, ` DEEN anderen auch aus der V 165 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 166 ek sieht man jedoch, dass solche Correctionen nur für Fälle, in welchen wieder nahe dieselbe Fallgeschwin- digkeit sich findet, brauchbar sein können. Man hätte also vor den eigentlichen Messungen Correctionsta- bellen des Indicators nicht allein für wenigstens je 300 Faden, sondern auch für jede besondere Art von Leine und Loth anzufertigen, was die Messungen sehr compliciren würde. Dass wirklich Reibung die Ur- sache der verschiedenen Correctionen ist, geht aus Dayman's Correctionstabellen (1858, S. 57) hervor; er liess zugleich 3 Indicatoren bis auf eine Tiefe von 1000 Faden hinab, und hatte sie einzeln mit + 60, —+ 243 und + 148 Faden zu corrigiren. Dass ver- schiedene Schnelligkeit Einfluss auf die Angabe des Indicators hat, beweist unter anderen der Fall, dass bei Tiefen von 1430 und 1700 Faden ein und der- selbe Indicator im ersten Falle eine Correction von -- 108, im zweiten von — 30 Faden bedurfte, und dass dasselbe Instrument mit einer stürkeren (Wall- fisch) Leine in einer Tiefe von 917 Faden mit + 170 corrigirt werden musste. Der Nutzen, den Indicatoren bringen, darf also nur als ein sehr begrünzter bezeichnet werden; Day- man selbst scheint später den Gebrauch dünner Leine dem dicker mit Indicatoren vorgezogen zu haben, wie seine Messungen in der Bai von Biscaya und im Mit- telmeer zeigen. In dem auf letztere bezüglichen Werke sagt er S. 1: gen mit Hülfe von Zeiten, Gewichten und markirten Leinen scheint unter allen bis jetzt erfundenen die | einzige zutrauenswerthe zu sein, und man wird wahr- scheinlich fortfahren, sie mit einigen‘) ihr ankleben- | den Unvollkommenheiten anzuwenden, bis ein mecha- t, frei | nisches Instrument von den Fehlern des Indicators des - verstorbenen Massey, erfunden worden sein wird». ui Thatsachen, die die Unvollkommenheit - Fa jetzi- | gen Methode ins Licht ‚stellen; sich unter des Amerikaners Betrag und dea von Dayman | im Atlantischen Ozean zwischen pg eg New- | s $ Dayman kannte, als er dies schrieb "pn 100, wahrschein- | thierische: Tie- noch nicht die Entd n. «Die einfache Methode der Sondirun- | | b paes und daher scheint bei ihm die Forderung, jedesmal | Grand i in i ubringen, in zweiter Linie ie zu | foundland. Ersterer erhielt mehrere Mal an derselben Stelle auf der Reise nach England und auf der Rück- reise verschiedene Resultate ^); Maury glaubt dies dadurch erklären zu konnen, dass Berrymam zu sei- nen Messungen keine Correctionen für den Mas- sey'schen Indicator anwandte, was von Dayman ge- schehen war. Diese Erklärung reicht aber nicht zur Ausgleichung der grossen Differenzen zwischen den Berryman'schen und Dayman’schen Messungen hin. Wenn wir zwei an derselben Stelle gemachte Son- ` dirungen des Einen und des Andern vergleichen, und die Berryman'schen Messungen mit den grösstmög- lichen Correctionswerthen Dayman's corrigiren, so nühern sich erstere doch noch bei Weitem nicht den letzteren. So z. B. fand in einem Falle Berryman 3000 Faden, während Dayman an derselben Stelle nur 2050 angiebt. Corrigirt man Berryman mit grösstmöglichem negativem Werthe ' (d. h. — 30 auf 1000 Faden), so erhält man doch erst 2910 Fa- - den; und somit noch eine Differenz beider Messungen von 860 Faden. An einer anderen Stelle giebt Ber- ryman 1627 und Day man 2385 Faden; corrigirt man ersteren mit dem grósstmóglichen positiven Werth, der sich bei Dayman findet (243 Faden per 1000), so erhält man doch erst 2022 Faden, d. h. eine Diffe- renz von 363 Faden. Wahrscheinlich erscheint es eben- falls, dass die grossen im südatlantischen Ozean an- gegebenen Tiefen wenig Zutrauen verdienen. Maury corrigirt eine Messung von Denham, zwischen Tri- stan da Cunha und Südamerika, von 7706 Faden zu 4000, und eine andere von Parker, von 8000 zu 6000 Faden”). Aus Obigem geht nun hervor, Pim zwei ii Methoden vorhanden sind, die nach Entfernung ihrer. Miss- stinde günstige Resultate zu liefern im Stande engl ren. Kónnte man einerseits den Moment des Au! selbst bei stärkeren Leinen immer sicher best so wäre allen Forderungen, die man an Ti sungen zu stellen hat, Genüge zelei stet; zu. würe nur noch der Einfluss des it echte: Fallens des Loths. Könnte. man andererseit i den Widerstand des Wassers gegen d bises Sondern eine am | 10) S. Petermann: Mitt] diit ungen. 1857. 11) S. Dayman 1858, ES ER 12) 8. Kloeden: dkunde. I, S. Bulletin de l'Académie Impériale 168 zum Einregistriren der Umdrehungen anwenden, so: wäre damit grósstentheils die Fehlerquelle des Flü- | gelrades vermieden, und da auf einen solchen Appa- | rat Seitendruck nicht wirkt, so wäre die Messung un- abhängig von etwaigem schiefen Falle des Loths. Es | nach Beendigung der Messungen, beide Leinen einer , Untersuchung unterworfen wurden, zeigten sich 100 ist nun keine Kraft im Stande, leichter, genauer und schneller uns von den Vorgängen an entfernten Punk- ten in Kenntniss zu setzen, als die Electricitit; ebenso bequem kann sie zum Einregistriren der Zahl der Umdrehungen des Flügelrades benutzt werden. Wel- cher von beiden Methoden der grósste praktische Werth beizulegen sein würde, kann erst später die Praxis zeigen; vorerst konnten nur Versuche im Sinne ersterer Methode angestellt werden, d. h. die Elec- trieität sollte unmittelbar den Moment des Aufstosses des Lothes auf den Boden anzeigen. Schon am Ende des Jahres 1858 wurde von mir ein Apparat mit 50 Faden Leine construirt, den ich : Gelegenheit hatte, im Februar des folgenden Jahres dem Ben: Akademiker v. Baer zu zeigen. Als je- Fr r Versuche in der Newa angestellt a; mae es sich, dass besonders die Construc- m Wer Fei den Forderungen der Praxis nicht sprach. Nachdem ich im Jahre 1860 durch Ver- ünstigung der Regierung auf einer nach dem Orient eet Fregatte den atlantischen es und das Mittelmeer kennen zu lernen thatt liess ich eine zweite electrische Sonde mit 300 Fa- den Leine herstellen, die denn auch im Juni des ver- gangenen Jahres auf dem Ladogasee vom Regierungs- Dampfer Ladoga aus versucht wurde. Es wurden 34 Messungen, von der Insel Walaam aus, zuerst in west- licher 7) Richtung und dann in südlicher bis mue dosel rel zeitig sos hl das electrisch ‚als auch das gewöh lich al a’erh, E ar A d Sech e E SES LE N : F. OUT sich hierbei, b bei ungeführ gleichen Entf zwi schen Son | AT — i p Termada E IE pe COMES TOME geln zu erkennen "). Anfangs stimmten die Angaben des electrischen Loths mit denen des gewóhnlichen überein; allmählich aber blieben letztere gegen erstere zurück, so dass sich zuletzt sogar Differenzen von 4 Faden zeigten. Als zur Erklärung dieses Umstandes, Faden der gewöhnlichen Tieflothleine um 4','”) Fa- den verkürzt, während ein gleiches Stück der elec- trischen Leine nur um 1 Fuss länger geworden war. Der Apparat, wie er im Ladoga als Versuch in An- wendung kam, bestand aus 3 Haupttheilen (Fig. 1): A Batterie mit Klingelapparat,— B Haspel mit der Leine, — € Loth, — Q Gewicht (Fig. 3), — pp ein letzteres durchsetzender hohler Stock aus Messing, — rr zwei Hebel mit Charnieren bei c; bei ss sind zwei Schnüre befestigt, die das Gewicht Q an den Hebeln aufhängen; bei wn zwei andere Schnüre, vermittelst deren die Hebel an die Leine befestigt sind. Hebt man an der Leine das Loth in die Hóhe, so heben sich die Hebel; lasst man die Leine nach bis*das Loth von unten un- terstützt wird, so senken sie sich, sowohl vermóge ihres eigenen Gewichts, als auch durch Kugeln, die an ihrem Ende befestigt sind. Die Leine (Fig. 4) enthält innen die leitenden Dräthe a’, isolirt durch Guttapercha € von 2 Millim. Dicke; aussen die Garndecke d und e. Die Leiter sind gebildet durch 3 Kupferdräthe (jeder von 7, Millim. Dicke), die spiralig um einen hanfenen Faden b gewickelt sind. Das obere Ende der Leiter ist an die metallene Achse y des Haspels B (Fig. 1) befestigt, das untere steht in Verbindung mit dem Lothe. Die Garnhülle besteht aus dünnen Schnüren d', die unter sich und zu gleicher Zeit der Achse der Leine parallel > | liegen, und durch über sie geflochtene Fäden e zu- n | sammen gehalten werden; das Ganze ist zuletzt noch | mit einem Gemisch aus Harz und Talg getränkt, und ` 33, 77, 108, 110, 101, 103, 60 i. * 5 ni ES Gewichts auf dem pu ausnahmelos | h lackirt. Die spiralige Anordnung der 60, 75, 78, 80, 77, | 70,85, 87, 85, 80, 84, 86 SCH 76, 78, TT, , 83, Kä Leiter schützt dieselben gegen die Einwirkung der — und anderer bei sara anses — ; 198 Deu deo. Chute des hntuiiu dee Laaogune }, Stabs- capitän’s Ben, Mopexoit Céopauxe 1861 No. 7. In deutscher. Sprache übergegangen in die eh See 1861, ` Sg 180 | franzüsisch im ong Aug.); t ic senkt sich de der Boden des Ladogasees nach seis | ` ch em ZE EVERE Gea SC In der erwähnten Nummer der Petersburger Zeitung findet ^ sich ein 169 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 170 licher Bewegungen. Ligen die Schnüre d' nicht pa- | vermittelst einer horizontalen Achse bei r eine Bewe- rallel der Achse der Leine, sondern wären sie auf den Guttaperchacylinder geflochten, so kónnte sich die Leine schon bei geringer Anspannung sehr stark ausrecken, für den Fall, dass zu gleicher Zeit der Durchmesser der Guttaperchamasse durch starken Druck verringert würde. Das untere Ende der Leine ragt frei in das obere Eude eines mit Ól gefüllten Kautschukröhrchens (Fig. 3), dessen untere Offnung ihrerseits wieder durch einen metallenen Zapfen ver- schlossen ist, der auf dem Stabe m'm sitzt. Das Kautschukróhrchen steckt in dem Messingcylinder a, der unten jederseits mit einem Ausschnitte versehen ist, in welchem der Stab frei sich auf und ab bewegen kann; durch eine in der Zeichnung sichtbare Spiral- feder | wird m' in seiner untersten Lage, d. h. ent- fernt von dem unteren Ende der leitenden Drähte ge- halten; die nach aussen gehenden Enden von mm liegen jederseits auf den beiden Hebeln r'r’ des Lothes auf. So lange das Loth noch nicht auf dem Grunde angekommen ist, haben ebengenannte Hebel rr ihre höchste Lage, drücken also den Stab mm nach oben, und folglich auch den das Kautschukröhrchen schlies- senden Metallzapfen an das untere Ende der Leiter, indem dadurch das Öl des Röhrchens nach aussen ge- drängt wird; die Leiter der Leine sind also bei dieser Lage der Hebel in metallischer Verbindung mit dem Lothe. Sobald das Loth den Boden erreicht, fallen die Hebel r’r’; m'm sinkt in Folge dessen in seine unterste Lage; der auf m'm’ sitzende Metallzapfen ent- fernt sich von dem unteren Ende der Leiter; das Ol ‘des Röhrchens tritt zwischen beide Metallstücke, und die Verbindung der Leiter mit dem Lothe ist aufge- Das Gewicht von je 100 Faden Leine in der Luft — 25 Pfd., im Wasser = 17, Pfd.; ihre absolute Festigkeit — — 240 Pfd.; Durchmesser — 4.5: Millim. Die Batterie befindet sich unter dem Klingelwerk und besteht aus 6 Danielschen E — — von 3,5" Höhe: Der arie » Fn uos | = AAA AS uam besteht Quo AU (Fig. 1 und 2): M = Electromagnet, hat viele Win- eines sehr feinen Drahtes, wa der Te e stand gegen den Strom, der dünnen Leitungs¢ der Leine willen, sehr gross ist. N= = Ce à Bar : Herchen. am Ende des Ankers qq sitzend; qq kann gung nach oben bis zur Schraube w, und nach unten bis M und N erhalten; die Abreissfeder v halt qq, wenn kein Strom vorhanden, in ihrer oberen Lage. Zwei unter einem rechten Winkel gebogene Me- tallstäbe ec) und zz, die einander nicht berühren, stelien vertical und einander gegenüber an den Seiten des Klingelapparates. Der Stab ce trägt an seinem oberen Ende die Spiralfeder d, welche an den Metall- ring s, der im Brette w eingelassen ist, angepresst wird; von s gehen Drähte ee bis zur Haspelachse y. Der Metallstab zx endigt oben mit einem Kuöpfchen i, das durch eine Offnung im Brette w hindurchgeht, wodurch der Klingelapparat mit der Batterie schwe- bend erhalten wird; à ist durch die Drähte hh mit den Eisenwünden des Schiffs oder mit der Kupferbedeckung desselben m in Verbindung. Auf diese Weise ist das Strömen der Electricität nach aussen und ihre Rück- kehr vermittelt, und zu gleicher Zeit der Klingelappa- rat und Batterie dem Einfluss des Schaukelns entzo- gen. Die übrigen metallischen Verbindungen zwischen den einzelnen Theilen des Klingelwerks sind folgende: Metallstab e ist an seinem unteren Ende mit der Handhabe g, und letztere durch den Ständer S mit der Schraube u, ausserdem durch 6 mit dem Kupfer der Batterie K erben: der Metallstab zx ist un- ten verbunden mit dem einen Ende k des um den Electromagneten gehenden Drahtes, und ausserdem durch o, P und v mit dem Anker qq, das andere Ende des Drahtes des Electromagneten steht durch a mit dem Zink z der Batterie in Verbindung. * Während des Falles des Lothes findet, wie oben gezeigt, eine metallische Verbindung der leitenden | Drähte der Leine mit dem Lothe Statt; der electri- sche Strom geht in diesem Falle aus dem — der Batterie durch b, ec, d, s und / in die Haspel: und von dort gelangt er, vermittelst der n mper die m — der Leine durchströ- 16) Fig. 2 int ce in Form id dia m = péri 171 Bulletin de l’Académie Impériale bis zu Z zurückkehrt. Dadurch wird M magnetisch, qq folglich von M angezogen; in dieser Lage bleibt nun der Anker des Electromagneten während der ganzen Fallzeit des Lothes. So wie aber das Loth den Boden erreicht, ist, wie früher beschrieben, die mefallische Verbindung zwischen den Leitern der Leine und dem Lothe gehoben; die eben beschriebene Kette ist geöfinet; M verliert seinen Magnetismus, qq hebt sich bis w. So wie qq die Schraube u erreicht hat, ist eine andere Kette geschlossen; K, b, c, g, S, u, qq, r, v, P, o, k, M, a, z; M zieht qq wieder an, und folglich schligt p auf die Glocke N. Durch das Nie- dergehen von gg hat sich die zuletzt entstandene Kette aber selbst wieder geöffnet, indem u nicht mehr mit 4 in Verbindung steht, M verliert wieder seinen Magnetismus, und qq hebt sich von Neuem bis w; in diesem Augenblicke ist die Kette K, b, e, g, u etc. wiederhergestellt, und folglich muss qq wieder nieder- gehen und einen neuen Schlag auf die Glocke thun; diese Glocken Dig we werden sich in ‚derselben Weise | der Hand- habe g auch die zweite Kette definitiv öffnet. Man erhält also vermittelst der Electrieität direct den Mo- ment des Aufstosses des Lothes auf den Boden. Da bei den Versuchen auf dem Ladoga in erster Linie die Absicht stand, die Möglichkeit der Anwen- dung der Electrieität auf Tiefenmessung überhaupt darzuthun, so waren die ersten 16 Messungen ohne Mitwirkung des Wassers als Rückleitung ausgeführt worden. Zu dem Ende war in dem äusseren Gewebe der Leine eine Drahtschnur, ähnlich der inneren Lei- tung, angebracht; an dem unteren Ende der Leine war diese äussere Leitung mit dem Metallstück m des Lothes, oben aber mit dem zweiten Ende der Haspel- achse y verbunden; die Haspelachse bestand nicht ganz aus Metall, sondern die beiden Enden derselben | waren in der Mitte durch Holz verbunden, und folg- lich von einander isolirt äussere Leitung oben endigte, war ses — mit i verbunden. Dadurch war ebe ngenal 'ahtsch in die Kette eingeschoben. Bei den wen 18 Mes- = oe wurde diese Schnur entfernt und anstatt der- 't. Das Ende, an welchem die | sie folglich von 7,5 bis 5,6 Millim. zu verringern. Dadurch werden 100 Faden in der Luft circa 13 — 15 Pfd., und im Wasser circa 1'/, Pfd. wiegen. Es ist leicht ersichtlich, dass anstatt eines Klin- gelwerks ein Morse'scher Telegraph in Anwendung kommen kann; man erhält dabei während des Falles einen fortlaufenden Strich auf dem Papier, der beim Ankommen des Loths auf dem Boden unterbrochen wird; läuft das Uhrwerk des Telegraphen gleichför- mig, so giebt die Länge des Strichs auch zu gleicher Zeit die ganze Fallzeit an. Wenn das Loth bei grösseren Tiefen nicht vertical fallen sollte, so muss sich dies dadurch andeuten, dass die Fallzeiten nicht dem oben besprochenen Gesetze folgen. Kennt man also für eine gegebene Messung die Fallzeiten genau, so werden sich für etwaigen nicht verticalen Fall Correetionen anbringen lassen. Eine grosse Genauigkeit in der Kenntniss der Fall- zeiten könnte aber erreicht werden, wenn man sie durch den Telegraphen selbst bestimmen liesse. Die Leine läuft nämlich von ihrem Haspel über eine Rolle H (Fig. 1), die sich an Bord des Schiffes, etwas über das Wasser geneigt, befindet. Macht man diese Rolle aus zwei metallenen Scheiben, die durch eine dazwi- schen liegende hölzerne von einander isolirt sind, nimmt man dazu eine Achse, deren Mittelstück durch einen Nichtleiter gebildet wird, und deren Enden, auf denen die metallenen Scheiben sitzen, auch metallen sind; verbindet man die beiden Enden der Achse mit den Electroden, und wickelt anstatt der Marken dünne Metalldrähte um die Leine, so hat man jedesmal, wenn eine Marke die Rolle berührt, eine geschlossene Kette: Kupfer, Draht, linke Seite der Rollenachse, linke Metallscheibe, metallene Marke der Leine, rechte Metallscheibe, rechtes Ende der Achse, Draht, Zink der Batterie. Durch diese geschlossene Kette wird die innere Leitung der Leine und der Telegraph ausgeschaltet; der Strich, den letzterer auf dem Pa- pier macht, wird auf einen Augenblick unterbrochen. Läuft das Uhrwerk des Telegraphen gleichfórmig, so entsprechen die Entfernungen der einzelnen Unter- brechungen des Striches den Fallzeiten der Marken. Die zweite Methode, d. h. die Bestimmung der so | Tiefe mit Hülfe gg scheint den Vorzug |vor der eben besprochenen | , denn sie und |schlosst den Finfnss deo schiefen Falls fast ans. Um amma des Sciences de Saint- Pétersbourz. 174 den Einregistrirungsapparat, und folglich einen gros- sen Theil der den Indicatoren anhaftenden Fehler zu vermeiden, hat man an der sehr dünnen Achse des Rades ein kleines Róllehen laufen zu lassen, dessen Durchmesser 10 mal so gross ist als der Durchmes- ser der Achse des Rades; an einer Stelle des Umfangs des Röllchens ist ein nicht metallenes Stück einge- setzt. Leitet man den galvanischen Strom aus der Leine in die Achse des Flügelrades, und durch die Achse des Róllehens weiter zum Loth, so ist jedes- mal bei 10 Umdrehungen des Flügelrades der Strom einmal unterbrochen, und man erhält einen Punkt oder Strich auf dem Papier des Telegraphen. Sollten nun selbst auch bei diesem Apparate die verschiede- nen Geschwindigkeiten in verschiedenen Tiefen eine kleine Correction nóthig machen, so ist solche nach einer ersten, mit Hülfe der anderen Methode in Tie- fen von circa 1000 Faden ausgeführten und gelungenen Messung, als gefunden zu betrachten; man kennt näm- lich die Zahl der Umdrehungen für jede Marke; die Differemzen der ersten und jeder einzelnen der fol- genden Marken, sind diese Correctionen, welche je- denfalls eine gewisse Reihe bilden müssen, analog der früher für die abnehmende Fallgeschwindigkeit des Loths gefundenen. Da eine solche Reihe bis zu be- liebigen Tiefen durch Rechnung fortgesetzt werden kann, so ist bei allen spüteren Messungen die Tiefe unmittelbar durch die Zahl der angegebenen Umdre- hungen bekannt. | Was die Temperaturbestimmungen im Ocean be- trifft, so ist, glaube ich, die Hoffnung. nicht zu ge- wagt, man werde mit Hülfe der Electricität bei jeder einzelnen Messung den Wärmegrad aller Punkte von der Oberfläche bis zum Grunde kennen lernen. Das Vni, ein solches Resultat zu erzielen, wire sehr ein- . Ersetzt man nämlich in einem Metallthermome- ter den im Kreise sich bewegenden Zeiger durch ein leichtes metallenes Rad, so kann man die Bewegung | lesselben zur Unterbrechung des Stromes benutzen, | indem man ein kleines Rôllchen an den Umfang des | _ Rande des Rades ersetzt. Pre dun Broidi- E a a nit den Won dessen Achse ETF g Heraufholen des Grundes leitet werden kann. Kommt nun bei der Kreisbewe- gung des Rades eine lackirte Stelle seines Umfanges an das Róllchen, so ist der Strom unterbrochen. Lässt man ein solches Instrument in die Tiefe, so wird bei jeder Anderung der Temperatur um 1°, durch Unter- brechung des Stromes, auf dem Papiere des Telegra- phen ein Zeichen erscheinen; damit dieses von den durch die Marken und deu Aufstoss (oder durch die Umdrehungen des Flügelrades) erhaltenen Zeichen abweiche, lässt man die Unterbrechung des Stromes nur momentan Statt finden, indem augenblicklich nach derselben durch eine einfache Vorrichtung das Röll- chen abgehoben, und auf eine nicht lackirte Stelle des Radumfanges geschoben wird. Wie sich von selbst versteht, befindet sich das Werk selbst, mit Aus- nahme des bewegenden thermometrischen Metallsta- bes, in einem von allen Seiten geschlossenen und mit Knochenöl gefüllten Gehäuse. Es ist kein Grund vor- handen, zu glauben, dass ein derartiges Instrument bei grossem Drucke nicht richtig arbeite. Zur Ver- meidung des Einflusses des letzteren kann man zum thermometrischen Metallstab dicke Zink- und Stahl- platten nehmen, die, zusammengeschraubt und dann noch sorgfältig verlöthet, fast als ein einziges Stück zu betrachten sird. Die Temperaturen bestimmt man vielleicht am sichersten beim Heraufziehen ") der Leine, oder verificirt dann wenigstens die bei Hinab- gehen des Loths erhaltenen Angaben. Ist einmal eine genügende Anzahl Messungen vor- handen, so wird es wohl auch durch genaue Kennt- niss unterseeischer Temperatur móglich sein, etwas Näheres über Tiefe und Richtung NEMO "e mungen sagen zu kónnen. CUM Was die Forderung anbetritft, Grund in gr Ss móg- licher Quantität i in die Hóhe zu bringen, 80 virs sie, da, Dank der Electri nicht zu dünne Leine! pee wein ee ws am à besten durch MW S wer: Januar. D 10 und D b * 17) Nach Ablósung des Li ths K ds trischen Leitung dienen, wozu I nen sie an vens se S 175 Bulletin de l'Académie Impériale 176 trägt an seinem unteren Ende zwei Halbkugeln an eine Art Scheere befestigt, die durch das über ihnen sich befindende Gewicht in den Grund eindringen, und beim Heraufziehen durch eine Feder wieder ge- schlossen werden; das Gewicht lóst sich ab und bleibt auf dem Meeresboden. Uber Kaleva nnd Kalevingen: von Anton Schiefner. (Lu le 4 avril 1862.) Bei einer eingehenden Betrachtung der unter dem Namen Kalevala zu einem Ganzen vereinigten epischen Lieder der Finnen stellt es sich heraus, dass densel- ben nieht nur eine grosse Anzahl altnordischer My- then zu Grunde liegt, sondern auch viefach neuere Entlehnungen sowohl von germanischen, als auch insbesondere von slavischen Nachbaren stattgefunden haben. Wie letztere hauptsächlich aus den Märchen in die Lieder gewandert sind, habe ich unlängst in meinem Aufsatze über das Wort «Sampo» im finni- schen Epos (Bulletin T. HI, p. 497 — 506 = Melanges russes T. IV, p. 195 — 209) nachzuweisen gesucht. Die Zahl der daselbst angeführten Züge der Kalevala, welche uns an bekannte russische Märchen erinnern, lässt sich mit Leichtigkeit vermehren. Dahin gehören z. B. die Aufgaben, welche des Nordlands Tochter in der achten Rune dem alten Wäinämöinen zumuthet: 1) ein Haar mit einem Messer ohne Schneide zu spal- ten; 2) um ein Ei einen Knoten zu schlagen, ohne dass man ihn merken könne; 3) eine Gerte aus Eis zu schneiden und 4) ein Boot aus den Splittern einer Spindel zu zimmern; dahin gehört der märchenhafte Wettstreit zwischen dem Wirth des Nordlands und Lemminkäinen in der 27sten Rune. Es singt der Wirth des Nordlands einen See auf dem Estrich hervor; die- | sen saugt ein von Lemminkäinen herbeigezauberter Stier auf, gem welchen der Gegner. einen Wolf schafft. d UCU : AL. ; A. x + einen von ihm her ten Hasen i; sucht; da entsendet der Wirth. des Nordland un um dem Hasen den Question tie . en e ben zu udin edi in dir. 16ten | nen nur in Gestalt einer Schlange durch die Netze, welche man im Todtenreiche gegen ihn ausgespannt hat, entschlüpfen. In der 43sten Rune lässt Wäinämöinen aus einem Stückchen Feuerstein einen Felsen entstehen, an welchem das Boot der ihn verfolgenden Nordlünder zerschellt. Doch es kann unsere Absicht nicht sein hier eine erschópfende Aufzählung der einzelnen Märchenzüge zu geben, de- ren sich namentlich mehrere in der Kullervo-Episode (Rune 31 — 36) finden. Wie es mit den Stoffen geht, ist es auch mit den sprachlichen Entlehnungen, welche ebenfalls theils in einer ülteren Zeit stattgefunden haben und dann meist dem Altnordischen entnommen sind, theils aber erst in neuerer Zeit durch Berührung mit dem slavi- schen Element entstanden sind. Einen Fall letzterer Art habe ich in dem oben angeführten Aufsatze über das Wort «Sampo» besprochen. Wie ich dort be- merkte, ist der hochverdiente Herausgeber der Ka- levala, Lónnrot, schon einmal auf dem Wege zu der richtigen Erklirung des Wortes Sampo aus dem Rus- sischen gewesen. In der vor wenigen Wochen er- schienenen dritten Ausgabe der Kalevala’), welche uns dieselbe in verkürzter Gestalt, in 50 Gesángen mit 9732 Versen darbietet, hat Lónnrot in dem hinten beigegebenen Wörterverzeichniss S. 396 eine Erklä- rung des Namens Kaleva aus dem russischen 204068 «Haupt» versucht. Es dürfte jedoch schwer halten irgend etwas zu Gunsten dieser Herleitung vorzubrin- gen. Schon deshalb ist dieselbe nicht zulässig, weil der Name Kaleva in ein hóheres Alterthum hinauf- reicht. Dieses höhere Alterthum lässt sich aber alle- mal bei den Namen, welche nicht bloss bei den Fin- nen, sondern auch bei den ihnen so nah verwandten Ehsten vorkommen, voraussetzen. Es tritt hier also derselbe Fall ein, wie bei den Mythen: das beiden Völkern Gemeinsame kann ein höheres Alter bean- spruchen und dann entweder ursprüngliche Schópfung auf | des finnischen Stammes sein, oder von einem Cultur- | |volke, das sowohl zu den Ehsten als auch zu den s einen Finnen in naher Beziehung stand, herrühren. In mei- nem Aufsatze über die ehstnische Sage vom Kalewi- Dona T H5. 273 ff. = Slinger nines T. IV, ores Te. L 2112 E Jutan u) Kalevala, — à laitos. To keä tarpeeksi issä 1862. ale, verkürzte Fassung. Mit Loun Erklärungen zum Bedarf der Schulen ver- sehen von E. Li 177 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 175 S. 151 ff.) habe ich darauf hingewiesen, dass die beiden Völker finnischen Stammes wohl weniger eigenthüm- liche Mythen aus ihren früheren Wohnsitzen mitge- bracht, sondern von dem germanischen Culturvolke, mit dem sie in innigen Verkehr geriethen, mit andern Gegenstünden der Cultur auch die schon fertigen Gót- ter- und Sagengebilde überkommen haben. Diesen Satz müssen wir insofern ein wenig beschrünken, als es sich nicht in Abredé stellen lüsst, dass es eine ziemliche Anzahl von Cultur- Wórtern giebt, welche offenbar schon in einer noch früheren Zeit durch Be- rührung mit dem litthauischen Stamme ihren Weg zu beiden Völkern finnischen Stammes gefunden und dort zum Theil noch ihre alterthümliche Gestalt bewahrt haben; z. B. Litth. katilas, Kessel, finn. kattila; litth. kirvis, Beil, finn. kirves; litth. jawas, Mehl, lapp. jafo, finn. jauho, ehstn. jahu; litth. pému, Hirt, finn. paimen; litth. darzas, Garten, Hof, finn. tarha, ehstn. tara und viele andere. Dass neben dem litthauischen Element sich auch das slavische in ziemlich früher Zeit geltend gemacht habe, brauche ich wohl nicht erst besonders zu betonen?) Spuren slavischer wie litthauischer Góttermythen sind wohl die noch im finnischen erhaltenen Götternamen Piru und Per- kele; vergl. Castrén, Vorlesungen über die finnische Mythologie S. 110. Beachtenswerth ist es, dass es gerade die Namen des Donnergottes sind, welche sich so erhalten haben, wie denn überhaupt auch im scan- | dinavischen Norden der Thórcultus dem Landmann der zunächstliegende, geläufigere war. - Doch kehren wir zu dem Namen Kaleva zurück. Zu der Zeit als willkürliches Etymologisiren an der Tagesordnung war, konnte es vorkommen, dass man die Kalevasóhne (Kalevan pojat) als kananitische Rie- sen betrachtete, welche vor dem Schwerte Josua's und Kaleb's (Jos. XV, 14) nach Norden geflohen wà- ren; vergl. Ganander, Mythologia Fennica S. 29. | mit minder schöpferischer Einbil konnten, ist nicht nur möglich, | " der: zugüng - Disser- | scheinlich. Damit ist jedoch der Name bothnia Ups. 1734), i Der Historiker Dalin nahm in seiner Geschichte Sehwedens (Svea Rikes historia, Stockh. 463) S. 405, auf Grundlage einer mir nicht z ! chen intu N SOT WR tug. n o a, das za den Zeiten Koi I if ein Riese Kalewas ht habe don er sei o em = : gite einen Aufsatz v von n Aug- RSS in der ia sch! EI Suomi 1857, 8. 89 — 99. Wo | Tome V von dem mythischen Könige Gylfi herleitet. Im Ge- gensatz zu dieser Auffassung steht die physische Erklä- rung, welcher man namentlich auf ehstnischem Boden sehr geneigt gewesen zu sein scheint. Fählmann nennt in den Verhandlungen der gelehrten ehstnischen Ge- sellschaft zu Dorpat D. II, Heft 2, S. 64 als Wohnsitz der Helden «Kallewe (sic, nach der alten Schreib- weise) oder Kaljowe oder Kaljowald (Felsgebiet)». Deutlicher spricht sich N eus in den ehstnischen Volks- liedern S. 5 aus: «Unter dem Riesen Kallewi stellte sich der altfinnische Glaube ursprünglich die vergótt- lichte Felsennatur vor» und demnach meint er, dass der Kalewsohn von den Ehsten als «Bergriese» auf- gefasst worden sei. Hauptsüchlich scheint Neus zu dieser Ansicht durch den Umstand geführt worden zu sein, dass eine grosse Anzahl von Sagen, die den Ka- lewipoeg betreffen, sich an die durch das ganze Land zerstreuten mächtigen Granitblócke und weithin ge- lagerten Kalkfelsen knüpfen; vergl. Neus, Revals sümmtliche Namen, Reval 1849, S. 72. So wenig sich nun auch läugnen lässt, dass die Kalewipoeg-Sagen mit solchen Felsblécken in Verbindung stehen, so we- nig wahrscheinlich ist die Annahme, dass die Felsen- natur selbst von den Finnen oder Ehsten vergöttlicht worden sei. Haben wir auch in der Kalevala Rune 40, Vers 48 eine mit den Steinen zusammenhüngende Gottheit, Kivi Kimmo Kammon poika, Kimmo Stein, du Sohn von Kammo, über welchen Namen meine Anmerkung zu Castrén’s finn. Mythol. S. 114 nach- zusehen ist, so hat diese späte, auf fremdem Einfluss beruhende Schöpfung nicht viel zu sagen. Dass die Bergriesen sich minder auf das starre Element als auf das bewegliche bergühnlich sich anfiharnesia der Wolken beziehen, lässt sich nach den Ergebnissen der neueren Mythenforschung auf indogermanis a Gebiet nicht gut zurückweisen. Dass — vs len Altscandinaviern gelüufige abite then a Bulletin de l'Académie Imperiale nische Mythologie S. 242 ff. dem Worte Kaleva die Bedeutung eines Epithets zuerkennen, und sieht in dem türkischen Worte dlep*), Held, welches in den Heldensagen der Minussinschen Tataren vorkommt, einen Anhaltspunkt für diese Annahme: Dies kónnen wir uns leicht daher erklären, dass Castrén zu sehr unter dem Einflusse des mächtigen Eindrucks stand, welchen die genannten Heldenlieder auf ihn hatten, und dann überhaupt auch zu sehr geneigt war einen innigeren Zusammenhang der westfinnischen Vólker mit den östlichen Ausläufern des uralaltaischen Stam- mes anzunehmen. Aber auch abgesehen von dem Be- denken eines so nahen Zusammenhangs, hat diese Er- klärung, so wie die von Lónnrot versuchte Herlei- tung, eine zu abstracte Natur, und es ist nicht gut denklich, dass solche Epithete wie Haupt und Held, welche freilich auf einem beschrünkteren Gebiete (z. B. dem der Philologie) Namen berühmter Perso- nep sein können, in der Sage und im Volksliede zu | erhoben worden sein sollten. Es verhält mgekehrt. Wie Castrén a. a. 0.S. 18 ^ d 1. sich vielm i x > + das Wort Daumen nach und nach die a Finger, das Wort Wasserbeere (Empetrum nigrum) die Beden- tung Beere erhalten hat, so sind Namen der Gótter und berühmter Helden vielfach als Appellative gebraucht worden. Ich erinnere nur an das Sanskrit Indra, das den Donnergott, den Götterkönig, dann den König überhaupt bezeichnet. Sehr reich ist an solchen Be- zeichnungen die altnordische Poesie, und gerade von dem Altnordischen muss ich ausgehen, um einen | neuen. ums zur Erklärung des Namens Kaleva Bei Gelegenheit der Sage der als Appell tiv brauchten Ki heisst es in EX E uM E 43 EU 131. Cap. 64 (S. 193 Rask): Jed vegum er | bekannten Kylfingar gedacht werden köpne. Schon im 62) Shelfir nominatus est rex quidam bellator, cujus familia ~ vocatur Skilvingorum , quae gens i LI Me iai orientali- a Mnt Wir haben ANA APA UILLT ‘Oni sgeschlechter z zu thun, w welche i in einem der EE Graes Bull. hist tist. phil T. XY, pe SM = Mel asiat. I koibal. und karagas. Sprachlehre | pening Kunik, Die Berufung der seh e S. 11) zusammen zu stellen. Unabhàn ig ältesten Edda- Lieder, dem Hyndluliós , dessen Ab- fassung ins achte Jahrhundert verlegt wird, aufge- zählt werden. Diese vier Königsgeschlechter: die Skiöldunge, Skilfinge, Odlinge und Ynglinge stammen alle von Halfdan dem Alten, der seinerseits von Skióldr, einem Sohne Odhins, hergeleitet wird; vergl. Die Edda, Herausg. v. Lüning, Zürich 1859, S. 253. Munch, Det Norske Folks Historie, Deel I, Bind 1, pag. 198 ff. Es ist uns dieses Kónigsgeschlecht aber auch aus der angelsüchsischen Dichtung Beovulf bekannt, in welcher Scilfingas (Seylfingas) eben so zur Bezeich- nung der von diesen Kónigen beherrschten Schwe- den, als Scildingas (Scyldingas) zur Bezeichnung der diesen Kónigen gehorchenden Dànen vorkommt, wie ja auch ähnlich’ die Bewohner des karolingischen Frankreichs Kárlinge, Karlinge, und im Nibelungen- liede 1918, 3 die Gothén Amelunge genannt werden. Mag es sich nun mit diesen mythischen Königsge- schlechtern verhalten wie es wolle, soviel bleibt si- cher, dass der Name Skilfingr oder Skilvingr einen mächtigen Klang hatte und zur Bezeichnung könig- lieher Würde gebraucht werden konnte, und, wie zahlreiche Belege darthun, iu der Poesie wirklich ge- braucht wurde. So heisst in einem alten Liede über das heilige Kreuz Christus skilfingr skirs drs rex laetae annonae; vergl. Sveinbjórn Egilsson, Lexicon poeti- cum antiquae linguae septentrionis. Hafniae 1860, S. 126. Ebenfalls in der poetischen Sprache, aber auch in den Sagen kommt dasselbe Wort zur Bezeichnung des Schwert's vor, wobei offenbar der “Regn des Wurzel- T hütt beben (skiälfva ‚zittern, von der älteren Form skalf) eine Rolle spielt. Dieselbe Bedeutung wird im Lex. poet. S. 488 in einer Stelle der Skäldhelga rímur (aus dem 14. Jahrh.) kylfings fjúk dem Worte kylfingr zuertheilt, zugleich aber auch be- merkt, dass hier an die aus der Egilssage Cap. 10 worta e£ Jahre 1849 machte Neus in seinem Biichlein: Re- - vals sämmtl. Namen, S. 74 den Versuch, die aus Werlauffs Symbolae ad geographiam inedii aevi ez mo- numentis islandicis (Hauniae 1821) S. 9 mitgetheilte Stelle: Kylfingaland, bat kollum ver Gardariki — Kyl- fingalandia, quam Gardarikiam vocamus . … mit den in der Prawda russkaja vorkomm ende ı Koasara (vergl. DPadcan EE . davon hat 181 i des Sciences de Saint- Pétershourg. 182 dann Munch in seiner Anmerkung zu den Antiquités Russes II, S. 249 dasselbe gethan, und namentlich noch die Stelle aus der Egilssage C. 10 mit hinzuge- zogen. Dieser zufolge hörte Thorolf Kveldulfssohn, welcher von Kónig Harald Schónhaar mit der sogen. Finnenfahrt belehnt war, als er (wahrscheinlich im J. 873) Finnmarken durchzog, und sich nament- lich ostwärts in die Berggegenden begeben hatte, dass die Kylfinger, von Osten her eingefallen würen, mit den Finnen Handel trieben und gelegentlich auch raubten. Er schickte finnische Späher aus, eilte die- sen nach, tödtete an 100 Kylfinger und machte eine unermessliche Beute. Vergl. Munch, Det Norske Folks Historie I, 1, 487. Im J. 1857 hat Munch in den An- naler for nordisk Oldkyndighed og Historie, S. 230—237 diese Frage noch einmal behandelt, und statt seiner früheren Herleitung von dem Worte kylfa, radebre- chen, eine andere von kólfr oder kólf — engl. club in Vorschlag gebracht und in den Kylfingern einen Kriegerverband gleich den Vaeringern vermuthet. Gegen eine solche Annahme scheint mir aber haupt- sichiich die Anwendung des Namens auf ein gan- zes Land (Kylfingaland) zu sprechen, das schwerlich nach einer solchen Genossenschaft, wohl aber, wie wir oben sahen, nach einem mächtigen Herrscherge- schlecht benannt werden konnte. Wie rechtfertigen wir aber nun die Umgestaltung des Worts, namentlich des Wurzelvocals? Der Abfall des anlautenden $, den wir schon im Altnordischen sahen, macht keine Schwierigkeit, da dem finnischen Munde ein anlautendes sk unaussprechbar ist‘), und der erstere der beiden Consonanten nothwendig weg- fallen muss. In Betreff des Vocals bemerke ich, dass Wörtern sich noch das ursprünglichere shyalfr (Er- schiitterer) erhalten hat. Aber auch abgesehen vom Umlaut- sehen. wir im Altnordischen orice wie muntor. wie der finnische Name der Kar i des den Formen Kirjalar, Kereliar, vorkommt. Aber selbst wenn aus dem Altnordischen dieser Lautwechsel nicht zu belegen wire, kónnte man dafür auf finnischem Gebiete eine gute Anzahl von Fällen anführen. Schon oben sahen wir die Formen Kimmo, Kammo; so kommt auch ikkuna, akkuna, Fenster (vom russ. okno), ahven, thven, Darsch; im Ehstnischen angrias, ingrias, Aal, vor. Das Liwische bietet sogar die Form mana für das finn. nenä, ehst. nina, Nase, dar. Im Finnischen kennen wir eine ziemliche Anzahl von Fällen, in de- nen ein volltónender Vocal an die Stelle des schwä- cheren des Fremdworts getreten ist; z. B. kart, Klippe, vom schwed. skár, kraatari, Schneider, vom schwed. skräddare, krapu, Krebs, vom schwed. kräfta u.s. w.?). Für den uns vorliegenden Zweck ist es von der grössten Wichtigkeit, dass der Name Shilfingr nach Grimnismál, Strophe 54 (oder Skilvingr, nach Snorra Edda, Gylfaginning 20, pag. 24 Rask.) auch zu den Namen Odhins, des gewaltigsten der Culturgótter, ge- hórt. Es hatte somit die Heldensage freie Hand mit demselben eine Reihe von Góttermythen zu verknüp- fen. Eine Anzahl derselben, welche sich an den Na- men Kaleva und der Kalevsóhne (Kalevan pojat), na- mentlich des Kalewipoeg der Ehsten heften, habe ich in dem oben angeführten Aufsatze über den Kalewi- poeg besprochen. Hier will ich nur noch auf einige Cultur-Bezüge, welche mit diesem Namen in Verbin- dung stehen, aufmerksam machen. Es sind der Acker- bau mit seiner wohlthütigen Wirkung, die Bándigung und Ausrottung feindlicher Thiere, das Anlegen von Brunnen, das Bierbrauen, welche mit Kaleva und den Kalevingen in Zusammenhang stehen, wozu im ehst- nischen Kalewipoeg noch der Städte- und Mae neben der Form skelfir, die wie skilfingr auf die Wur- | : zel skjalf (skalf) zurückgeht, in zusammengesetzten | ad E CG RP Fri ran das als - Heerdenland) in den altnordisch | Na achrichten à Re in der feni | x | # zittern, a n; vergl. P Lindahl EM Lexic. lap- Dent | pon. p. ind Sto ek a Norsk-Lappisk Or og p. 591. Le iod ‘nen möchte ich in dem 31sten Ges: Së ` Vers 175 ff. sehen, wo der ka Kaller CC ee? Greg und wohl zu beachten. ist es, | Nm relier (von Be pi iner Bulletin de l’Académie Impériale isd Bilder ritzt der Bub’ am Baume, Hat ein Stäbchen in den Händen, Voll von Bildern ist der Baum Poika puutta kirjoittavi, Pieni piikkonen käessä, Koko puu kuvia täynnä, schon Voller Schnitzwerk steht itis Eiche, Dort sind Männer, dort sind Schwerter, Dort sind an der Seite Speere. Täynnä tammi kirjoitusta, Siinä miehet, siinä miekat, Siinä keihä’ät sivulla. Wir glauben hierbei auf Hävamal Strophe 139 ff. ver- weisen zu können, s. Simrock, deutsche Mythologie S. 262. Hieran reiht sich die Erweckung der Todten durch den Runenzauber, der ebenfalls Odhin zukommt, und in der Kalevala seinen Nachhall hat in der 17ten Rune, in welcher Wäinämöinen sich zum alten Wipu-. nen dem liederreichen (vanha virsikäs Wipunen) be- giebt, aus dessen Munde und dessen Innern er hun- dert Worte und tausend Lieder erkunden wollte. Nun ist aber Sripall, d.h der Bewegliche, nach Grimnis- mál Str. 46, Snorra Edda S. 24 Rask. ebenfalls einer von Odhins Namen, den wir somit mit nothwendigem ae ved ersten: _Consonauten auf finnischem und viell au Boden in der Form Wilome 6- Fählmann a. a. O .) wiederfinden). Schliesslich darf ich wohl noch einmal auf das Wen shilfingr in der Bedeutung «Schwert» zuriick- kommen, um darauf aufmerksam zu machen, wie, falls meine Herleitung des Namens Kaleva sich als haltbar erweisen sollte, mit grosser Leichtigkeit die grosse Rolle, welche das Schwert in der Sage vom Kalevipoeg spielt, ihre Erklärung findet. = Durch Munch's Zusammenstellung der Namen ofaga und Veringjar fühle ich mich veranlasst bei dieser RANPE zu bemerken, dass mir der in Kreutzwald's Bearbeitung des eer XVI, 614 ff. Hoen aes Weise Warrak, wel- | cher das Schiff des Kalewsohnes leitet, falls deb freilich ‚entnommen ist, eine Erinne- | Name einer Volkssage 10 iw rung aus der LRL «uo bec dE n WEA SEs ‚Anderer Seits wird man aber auch a an den im Harbarðsljóð | d reutzwal@zu Werro dürfte vor der Hand das wirk- e Die Jahrbücher des siebenbürgischen Mu- seum- Vereins: von F. J. Wiedemann. (Lu le 4 avril 1862.) Der der Akademie zugesandte erste Band von den Jahrbüchern des siebenbürgischen Museum- Vereins (az erdélyi muzeum-egylet evkönyvei, I kötet, szerkesztette Brassai Sámuel, Kolosvártt 1861), über denge Inhalt ich der Classe zu berichten habe, enthált ausser dem Vorworte des Redacteurs Samuel Brassai zu An- fange und zu Ende die Protocolle von den Versamm- lungen des Vereins, und dazwischen zehn Abhand- lungen verschiedenen Inhalts. Aus den Protocollen erfahren wir, dass am 23. November 1859 unter dem Vorsitze des Grafen Emmerich Mikó zuerst die con- stituirende Versammlung, 443 Personen stark, in Klausenburg zusammentrat, denen sich noch eine An- zahl beglückwünschender Deputirter aus anderen Städten angeschlossen hatte. Von den Beschlüssen, welche nach den Eróffnungsreden des oben genannten Präsidenten und des mit anwesenden Viceprisidenten der magyarischen Akademie der Wissenschaften an diesem und den drei folgenden Tagen gefasst wur- den, mag hier nur einer als von allgemeinerem In- teresse erwähnt werden, der erste nämlich, durch welchen das Magyarische einstimmig zur officiellen Sprache des Vereins erhoben wurde. Wenn es die dortigen Verhältnisse natürlich erscheinen lassen, dass für mündliche Discussionen und Mittheilungen die magyarische Sprache die geeignetste ist, so muss man es doch im Interesse des Vereins selbst und der Verbreitung seiner Schriften bedauern, dass auch diese in derselben Sprache abgefasst sind, und nicht lieber in einer der Hauptcultursprachen Europas. Der | siebenbü ürgische Museum Verein ist hier, wie es scheint, in dem Irrthume befangen gewesen, dem man auch anderswo begegnet, dass die Ergebnisse wissenschaftlicher Forschung nicht Gemeingut aller uiter ten gie vendors: durch Publicirang i in der je- hi = ire beicdichen Mire | meines nien So F reun- | & Leck zwei ad den i innerbalb der Grenzen die- ser bleiben sollen. Sagt: doch schon Göthe dagegen es giebt keine patriotische Kunst und keine pitici sche Wissenschaft; beide gehören, w wie alles Hohe und Gute, der ganzen Welt an. y Gene den i in dem vorliegenden e ersten Bande dat Put ond Y s : BO o. Von pe ac. des Sciences de Saint-Pétersbourz. mischen Alterthümern. In der ersten, von Karl Torma, werden angeführt und grösstentheils auch vollständig — so weit sie erhalten sind — mitgetheilt und erklärt zwanzig rümische Inschriften, meist Vo- tivtafeln, ferner neun Basreliefs, zwei Statuen, eine Thonschale, ein aus Stein gehauener Adler, ein ge- schnittener Carneol von sehr schóner Arbeit, darstel- lend einen sitzenden Jupiter mit dem Adler zu sei- nen Füssen; endlich noch wird Nachricht gegeben von leicht bemerkbaren Überresten einer rómischen Strasse. Die zweite, von Heinr. Ludw. Finály, be- spricht die in Siebenbürgen ausgegrabenen Wachsta- feln mit rómischer Currentschrift. Sie bestehen voll- ständig aus je drei Holztäfelcher, welche an drei Stellen durchbohrt sind, um unter einander befestigt werden zu können; die äussersten zwei Seiten sind leer, die inneren vier mit Wachs bestrichen und mehr oder weniger beschrieben. Die von Massmann /Li- bellus aurarius s. tabulae ceratae et antiquissimae et uni- cae Romanae etc. Lipsiae 1840) herausgegebenen Ta- feln waren nicht die ersten in Siebenbürgen gefunde- nen, denn schon zwei Jahre früher wurden in Vórós- patak zwei ausgegraben, welche in der Batthyáni- schen Bibliothek aufbewahrt werden, aber nicht mit Sicherheit gelesen werden können. Später fanden sich eben daselbst ein Paar solcher Tafeln, welche durch den Grafen Joseph Kemény in das Nationalmuseum zu Pest kamen, und an derselben Stelle darauf noch sechs, welche aber spurlos verschwunden sind. Alle diese Tafeln hatten noch keinen Herausgeber gefun- den, als das Jahr 1855 einen sehr reichen Fund an eben solehen brachte. Ein Theil davon kam in die Hände des Canonikus und Gymnasialdirectors Cipa- | riu zu Balázsfalu, und dieser veróffentlichte zuerst wieder, nach Mutenasd in den Jahrbüchern sei- nes Gymnasiums (Annales Gymnasii gr. catholici. — | ursprü H is pro anno scholastico: 1855, 1857, 1858) | wee e sechsjährigen Mädchens aus dem Jahre 891, hat einen so mangelhaften Text, dass es kaum móglich war den Sinn zu fassen, die zweite, vom Jahre 914, hat der Herausgeber gar nieht einmal zu erklüren versucht. Im folgenden Jahre, 1857, gab Cipariu zu der frü- her von ihm herausgegebenen Tafel die Zeugenun- terschriften nebst einem Versuche die fehlerhaften Stellen des Textes zu verbessern, und in dem folgen- den Jahrgange der Annalen, 1858, ein Fragment von den 1855 gefundenen Tafeln, wo aber die Schrift so lückenhaft war, dass er selbst nichts davon verstehen konnte. Endlich, 1859, gab der schon erwähnte Dr. Erdy den Text und das lithographirte Facsimile eines vollständigen triptychum; die Schrift, aus dem Jahre 911, welche von einem Hausverkauf handelt, ist voll- kommen deutlich, der Verfasser ist aber nur sehr we- nig tiefer auf den Inhalt eingegangen. So waren also vor der vorliegenden Abhandlung des Hrn. Finály überhaupt fünf Wachsschriften veróffentlicht worden, je eine von Massmann und Cipariu und drei von Erdy, und Hr. Finály hat zuerst die Arbeiten der beiden Letzteren ergünzt und berichtigt, ausserdem aber noch drei solcher Urkunden aus den Jahren 883 und 916 edirt und ausführlich erläutert, welche sich in dem siebenbürgischen Museum aufbewahrt finden. In einer Sitzung des Vereins am 25. Februar des vorigen Jahres hatte Paul Gyulay unter dem Titel «Ein kleiner Beitrag zu unserer Volksdichtung» einige siebenbürgische, meist von Szeklern herstammende Volkslieder vorgelesen und mit ästhetischen Bemer- kungen begleitet, von welchem Vortrage ve ein bücher» hier einen Auszug bringen. Die vaterländische Geschichte ist der von see ribo der hier wegen Lb ae jedoch ohne alle Erlà lich fehlerhafter Lesart. Was zwischen Set rad I bi und Finály auf diesem Felde g lm Jahre 1855 gab Cipariu eimen Contract ci In den Kauf eines Sklaven berais dus dm Jahre’ Roms |r | 894. der Text ist an zwei Stellen. sehr | nan weier aus | des seg folete 1856 die Ve aus dem letzten grossen Funde durch Dr. Erdy; die Feri eine Tafel, eine Urkunde über den Verkauf eines |: hu ase dert türkischen ichste sein. sowohl 187 Bulletin de l’Académie Imperiale 188 durch den interessanten Inhalt der dafür gewählten Urkunden, als auch durch den Umfang des Werkes. — Ein Stephan Kovacs bespricht die sogen. Eichen- hügelschlacht, in weleher die Cumanen, die im Jahre 1070 einen verheerenden Einfall in Ungarn und Sie- benbürgen machten, von den Ungarn besiegt wurden. Der Verfasser sucht die Lage des Schlachtfeldes zu bestimmen und eine möglichst genaue Erzählung die- ser Begebenheit zu geben. — Von den beiden unmit- telbar folgenden Abhandlungen, «Der Streit des Cas- par Békes mit Stephan Bathory (1571 — 1575)» von Alexander Szilágyi und «Der Streit um die ungarische Krone im XVIten Jahrhundert» von Alexis Jakab, scheint die zweite nicht ohne Seitenblick auf die jetzi- gen Zeitverhültnisse und die dermalige Lage der un- garischen Krone geschrieben zu sein. Die noch übrigen Arbeiten haben die Naturwissen- schaft zum Gegenstande. Die erste ist eine von dem Redacteur der «Jahrbücher» über den Stand der Pflan- zenernährungsfrage in unseren Tagen; es wird darin namentlich die Wirkung der verschiedenen Dünger- arten auf den Ertrag des Getreides besprochen. — Eine zweite, von Coloman Lázár, bespricht die in Siebenbürgen einheimischen Vógel. Um diesen lange vernachlissigten Gegenstand hatte sich zuerst der In- genieur Stetter verdient gemacht. Die von ihm mit unermüdlichem Fleisse zusammengebrachte Sammlung setzte den Secretair des naturforschenden Vereins zu Hermannstadt, A. Bielz, in den Stand, in seinem die Wirbelthiere Siebenbürgens behandelnden Werke ein schon ziemlich vollständiges Verzeichniss der einhei- mischen Vógel zu geben, von welchen er, mit Aus- schluss von 9 Arten Hausgeflügel, 277 aufzählt, näm- lich Raubvögel 37, Kletterer 13, Sperlingsartige 109, Tauben 5, Hühner 12, Stelzfüssler 51, Schwimmfüss- ler 50. Zu diesen nun hat der Verfasser der vorlie- genden Ablandlung im Verein mit einem Herrn Csató noch 15 Arten aufgefunden (Pandion Haliaetes, Corvus Corone, Sylvia nisoria, Alauda alpestris und A. calan- dra, Emberiza ciclus, Charadrius morinellus und Ch. al- bifrons, Tringa Schintzü, Tr. Temminkii und Tr. minuta, Phalaropus cinereus, Larus flavipes, Anas cana, Sterna anglica). Seine Hoffnung, dass die Gesammtzahl von 292 Arten durch fleissig fortgesetzte Forschung wohl noch vermehrt werden dürfte, findet der Verfasser estätigt durch die Nachricht, dass in der That noch Loxia pityopsittacus, Fringilla erythrina so wie ein Paar Schwimmvögel sich hinzu gefunden haben, die er aber noch nicht in sein Verzeichniss aufgenommen hat, weil er noch kein in Siebenbürgen gefangenes Exem- plar selbst besitze. Zuletzt noch folgen einige Anga- ben über das Erscheinen der Zugvógel. — Sehr nahe verwandten Inhalts ist die letzte Abhandlung in der ganzen Sammlung, über Aquila pennata und A. minuta von demselben Verfasser. Die neueren Ornithologen werfen diese beiden Arten zusammen, nachdem aber der Verfasser Gelegenheit gehabt hatte, ein Paar in seinem Besitze befindliche ausgewachsene Exemplare von Aguila pennata mit einem von Aquila minuta zu vergleichen, das im Museum als «ein junges Mann- chen von A. pennata» aufgestellt war, so glaubte er gegen diese Ansicht der Neueren sich für die Mei- nung des ülteren Brehm entscheiden zu müssen, wel- cher sie als gute Arten unterschieden hatte. Chemisehe Untersuehung der Rippen der Rhytina; von Ad. Goebel. Sendschrei- ben an den Hrn. Akadem. F. Brandt!) (Lu le 18 avril 1862). Die Untersuchung des mir zur Analyse tibergebe- nen Bruchstiickes eines Rippenknochens der Rhytina Stelleri ergab nachstehendes: Es war die Frage zu beantworten, ob die beson- deren Eigenschaften dieses Knochens, seine bedeu- tende spec. Schwere und Härte, sein dichtes Gefüge, wie seine Politurfähigkeit, welche ihn dem Wallross- zahn gleichstellt, sich aus der chemischen Zusammen- setzung desselben erklären liessen, und ob namentlich eine dem Knochen infiltrirte Substanz die theilweis bedingende Ursache jener Eigenschaften sei. "Das mehrere Cubikzoll grosse aus der Mitte der Rippe vom oberen Rippenkörper abgeschnittene Kno- chenbruchstück war von gelblichweisser Farbe, und auf beiden senkrecht auf die Längsachse des Kno- chens geführten Schnittflächen anpolirt. Es zeigte auf letzteren schon dem blossen Auge die concentri- 1) Das merkwürdige, überaus bedeutende, specifische Gewicht der Knochen, namentlich der Rippen, der Rlıytina (siehe meine Symbolae Sirenologieae Pars II, Cap. IV, § 8), veranlasste mich dem Herrn Verfasser dieses Aufsatzes ein wohlerbaltenes Stück einer Rhytina-Rippe zur gefälligen Untersuchung zu übergeben. š randt. 189 des Sciences de Saint - Pétersbourg. 190 schen Grundlamellen der Knochensubstanz, nament- lich gegen die äussere Peripherie hin, wie auch um die Haversischen Räume, welche, da sie durch Schleif- pulver ausgefüllt waren, als hellere Punkte leicht kenntlich hervortraten. An der dem Periost zuge- kehrten Aussenfläche war es von einer glatten, aussen schmutziggelblichen dünnen Rinde bekleidet, welche aus den vom Periost abgesetzten feinen übereinander liegenden Knochenlamellen gebildet, eine Dicke bis zu 1,5 millim. hatte. Diese Rinde liess sich am obe- ren Theile des Rippenkörpers, wo sie am dicksten und bröcklichsten war, mit Leichtigkeit abschilfern, am unteren dagegen, wo sie unmittelbar in die com- pacte Substanz des Knochens überging, fand solches nur schwierig statt. Da sie so abweichendé Eigen- schaften zeigte, und solches den verändernden Ein- wirkungen atmosphärischer Agentien zugeschrieben werden konnte (der Knochen war in der Erde gefun- den worden), so wurde sie für sich allein analysirt. Die compacte, von zahllosen sie durchziehenden Haversischen Canälchen poröse Hauptmasse des Kno- chens zeigte sich nach Innen von dichterem Gefüge als nach der Aussenflüche hin, offenbar, weil, wie die Anwendung der Loupe auf den Bruchflüchen lehrte, nach Innen die meisten Poren mit dichter Knochen- substanz (im chemischen Sinne) ausgefüllt waren. In vielen Poren hatte sich dagegen eine rein weisse er- dige Masse abgelagert, und diese weisse Knochener- de füllte manche Poren nur theilweise aus. Die Zahl der theilweise ausgefüllten und ganz leeren Poren nahm nach der Peripherie hin zu, und war, was na- mentlich den Umfang und die Grösse der Poren anbe- trifft, dicht unter der vorhin erwähnten, vom Periost abgesetzten dünnen Aussenrinde, die in weit minderem Grade von feinen Ausmündungsgängen für Gefässe durchzogen war, am grössten. Endlich waren die In- nenwandungen sehr vieler dieser Haversischen Ca- näle, namentlich gegen das Periost hin, mit einer ocherfarbenen (rothen) Substanz ausgekleidet, welche uninittelbar a inlirirteg, durch Zersetzung von Ei- 8 l t i Eisenoxydhydrat ge- halten werden konnte, sich aber als Wandungen einge- trockneter, noch wohlerhaltener Blutgefüsse erwies, deren Farbe vom Eisengehalte der einst darin befind- lichen Blutzellen (des Haematin’s) herrühren mochte. Wird ein Stück des Knochens mit verdünnten Sàu- ren behandelt, so erhält man den fast farblosen bieg- samen Knorpel in der Gestalt des Knochens unverän- dert. Aus den Enden der offenen Haversischen Canäle ragen die rothen Gefässe frei flottirend hervor, lassen sich mit der Pincette leicht isoliren, und gewähren unter dem Mieroscope eine Menge Erscheinungen, die des ausführlicheren Studiums von Seiten eines Histologen würdig wären. Unter Anderem will ich nur hervorhe- ben, dass die meisten der zahlreichen, dem unbewaff- neten Augeröthlich erscheinenden, feinen Fasern unter dem Microskope den zierlichen Anblick eines Systems dunkel-gelblich gefärbter, sphärischer, birn- und pflau- menförmiger Körper (von einer scheinbar einfachen dünnen Membran umschlossener grosser Zellen) gewäh- ren, die traubenförmig an einander aggregirt, und von einer gemeinsamen, dünnen pellueiden Hülle umge- ben, von zahlreichen unter einander anastomosiren- den, doppelt contourirten Capillargefässen umschlun- gen und mit einander verbunden werden. Die Letz- teren endigen bisweilen blind in einer oder der andern nach aussen stehenden Zelle, und boten somit, wie überhaupt das Ganze, viel Analogie dar mit dem Ver- lauf der Nervenfäden in die Ganglienzellen. Das Ver- halten jener sphärischen Körper, deren Anzahl be- deutend ist, und deren Länge 0,035 bis 0,050 millim., die Breite aber 0,025 bis 0,037 mm. beträgt, gegen Äther, wie gegen das Licht, machen es nicht unwahr- scheinlich, dass man es mit Fettzellengewebe zu thun at. Die chemischen Analysen, welche ich in dem so vorzüglich ausgestatteten, unter der Direction meines hochgeehrten Freundes, des Herrn Leon Schisch- kow, stehenden Laboratorium der Michael-Artillerie- Akademie ausführte, gaben folgendes Ergebniss. Der frische Knochen löst sich in Säuren unter Koh- lensäureentwickelung und Abscheidung von Knorpel- substanz, die bei längerer Digestion in der Wärme völlig zerstört wird, vollständig auf. Bei Luftzutritt erhitzt, verbrennt -die organische Substanz desselben mit russender Flamme und Entwickelung ammoniaca- lisch riechender Dämpfe. Die Menge der durchs Glü- hen resultirenden, rein weissen Knochenasche varürt nach der Stärke und Dauer des Erhitzens. Bei schwa- chem Glühen wird bereits ein Theil der Kohlensäure ausgetrieben; ein starkes, stundenlang andauerndes Erhitzen über der Gasflamme mit doppeltem Luftzuge = 191 Bulletin de l’Académie Impériale 192 war aber nicht genügend, simmtliche Kohlensáure völlig zu verjagen. So wurde für den Knochen ge- tunden, bei schwachém Glühen 31,478 Glühverlust (Mittel zweier Versuche) 68,522 Knochenasche ~ 100,000 bei starkem Glühen 33,426 Glühverlust (Mittel dreier Versuche) _ 66,574 | Knochenasche 100,000 für die Rinde, bei starkem Glüheħ | 34,015 Glühverlust 65,985 Knochenasche 100,000 - Bemerkenswerth ist noch die Begierde, mit der die ihres Wassergehaltes durch Erhitzen beraubte Kno- chensubstanz dasselbe wieder anzog. So nahm die Rinde, welche durch Erhitzen bis 120° C. 6,9517, CES verloren hatte, wührend 36stündigen Stehens an der Luft i in dem spon eine Glasglocke bedeckten, | ; gi ees Bane: wiederum der Bestimm ge ie onn Bub- en bemerk uk dass nach Bestimmung d Kohl er säure der Knochenasche i im Geisslerschen Apparat, durch Lüsen der Letzteren in Salpetersäure, das Eisenoxyd in Verbindung mit Phosphorsäure, | nach Verjagung der SE freien Salpetersäure, aus Restes handlung der Knochenasche mit Schwefelsäure und Al- kohol in bekannter Weise, und schliesslicher Bestim- mung der abgeschiedenen Phosphorsäure als pyrophos- phorsaure Magnesia wiederholt. Die von mir benutz- ten Äquivalentzahlen sind die im Eingange zu Lie- big’s und Kopp's Jahresbericht für das Jahr 1859 aufgeführten. A. Vom Periost abgesetzte Rindenschicht. Spec. Gew. der gróblich zerkleinerten Substanz bei + 18? C. bezo- gen auf Wasser von 0? im luftleeren Raume, 2,1791. In 100 Theilen wurden gefunden: EE Ppa ener E er 35,584 MAR NRSIRS e Sad ceed ee Tee citée 0, Eisenoxyd .......... A ur MOOSDHUISRHIR E Ee? 27,478 Kohlensäure (direct bestimmt).......... ,284 Wasser bei 125° entweichend 951 Organische Substanz (Ossein und Fett) .. .26,086 sere ees ss Phosphorsaurer Kalk (3Ca0, PO,).... .58,487 Phosphorsaure ee ae PO;). : pis Kohlensaurer TET (Ca! Eisenoxyd (Fe,0, ^p pe Wasser be uranio: FREE RAR ans 33,037 flücht. Subst. | Fett ,086 (Knorpel) „nase run" 66,696 Knochenerde ss... : B. Kochen der Rhytina. Spec. Gew. der gróblich zerkleinerten Fragmente bei + 17? C. Lufttempera: ; Wasser von 0° im Vacuo 2,2118. " 100 Theilen wurden gegen Kalk 36,594 der mit B Lósung Magnesia, 0,718 gefällt wurde. Durch Ammoniacoxalat wurde sodann | Eisenoxyd. .. ... s et 0,224 fa] Fluor... À Spur IK. 1 Dh h 5 A ER = 27,831 Koahlansänra 3,512 ä G 0,053 — -- Ossein und Fett... s 24,472 .. Wasser bei 120° entweichend .. CIT xs 0408 de deseen ^ dete E M e | Phosphorsaure Magnesia............ 1,315], rua wer esch | 68,820 Knochenerde h Ab-| Schwefelsaurer Kalk. 0,097 vr«essqupsa VAS | gees | sex ciii MR 31,180 cece ee CS Wasser bei 10° entweichend..... 6,708 100,000 Aus vorstehenden Er ergiebt sich Nichts | ` | d i | | | | i | | | 193 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 194 Freiherrn v. Bibra?) ausgeführte Analyse der com- pacten Substanz des Femur eines 25jührigen Mannes her; so wie die des compactesten Theiles vom Femur eines Ochsen, nach Heintz’). Femur des Menschen Femur des Ochsen Phosphorsaurer Kalk...... in sa euet EE 58,30 Fluorcaleium...........: ONS AE 2,73 Kohlensaurer Kalk......... Toii suy 7,07 Phosphorsaure Magnesia.... 1,32.. 2,09 Lösliche Salzes. seice- cc Knorpel, Fett und Wasser.. .831 aal ge a 100,00 - 00 100,00 Die Ursache der besonderen Eigenschaften des Rhytinaknochens, seine Härte, Politurfähigkeit und specifische Schwere, darf somit nicht in der chemi- schen Zusammensetzung desselben gesucht, son- dern muss einzig und allein als in der durch den or- ganischen Bildungsprocess bedingten dichten Textur des Knochengewebes begründet angesehen werden. Eine Abhängigkeit oder Wechselbeziehung zwischen der chemischen Zusammensetzung des Kno- chens und seiner Textur wire nur denkbar, wenn die anorganischen Substanzen in die Molecularconstitu- tion des Knorpelgewebes übergingen, d. h. in chemi- scher Vereinigung mit demselben sich befünden, und nicht von demselben getrennt werden kónnten, ohne die Eigenschaften des Letzteren aufzuheben. Dass aber eine solche Verbindung der Erdphosphate und Fluorüre mit der organisirten Substanz des Knochens nicht Sfatt hat, und jene nur mechanisch demselben beigelagert sind, wird nicht nur durch die bekannte Scheidung der unveründerten knorpeligen Grundlage beim vorsichtigen Behandeln des Knochens mit ver- dünnten Säuren bewiesen, sondern auch durch die a der feineren Structur der Knochen (hiere, so wie verschiedener Kno- | chen ei eines — Thieres, bei gleichartig bleibender chemischer Zusammensetzung der Kno- | chenasche. 2) S. Lehmann, Lehrbuch der rU Chemie. 3) oo Annalen Bd. 77, | : jui BULLETIN DES SÉANCES. ASSEMBLÉE GENERALE DE L’ACADEMIE. Séance pv 2 (14) mars 1862. M. le Comte E. Tychkévitch, Président de la Com- mission archéologique de Vilna et Curateur du Musée d'antiquités de cette ville, adresse une lettre, annoncant la fondation d'une Bibliotheque publique prés dudit Mu- sée, et sollicitant la coopération de l'Académie au com- plétement de cette Bibliotheque. On enverra à la Biblio- théque publique de Vilna ceux des ouvrages publiés par l'Académie qui se trouvent encore dans le Magazin de Livres. Les Classes ayant nommé, conformément à l'art. XV de l'Acte de fondation des prix Démidof, chacune trois mem- bres, qui sous la présidence du Secrétaire perpétuel de- vront former la Commission chargée de décerner les prix, ces élections sont confirmées par le Plénum. Conséquem- ment cette Commission est proclamée constituée et auto- risée à agir au nom de l'Académie. L'Assemblée générale procede au ballottement de trois candidats proposés par la Classe physico - mathématique pour les places vacantes de membres effectifs. Ce sont: M. le Professeur Somof proposé pour la place d'Acadé- micien ordinaire pour les Mathématiques pures, M. le Professeur Ofsiannikof pour la place d'Adjoint pour la Physiologie et M. le DL Schrenck pour la Zoologie. Au dépouillement du scrutin les trois candidats se trou- vent élus; ces élections seront donc soumises à l'approba- tion de S. M. l'Empereur. CLASSE HISTORICO- PHILOLOGIQUE. Séance pu 7 (19) mans 1862. M. Brosset présente et lit une Analyse critique de la Bceo6wan uemopia» de Vardan, texte arménien et traduc- tion, par M. Emin. Ce travail paraitra dans les Mémoires de l'Académie. Le Secrétaire perpétuel annonce que depuis la dernière séance les ouvrages suivants ont été imprimés et mis en vente et en distribution: 1* O. Bóhtlingk et R. Roh Sanskrit- Wörterbuch, Bd. IV, feuilles pii ss i" . « Tome V. tü tb em S 5 e Bulletin de l'Académie Impériale 196 M. Dorn présente un rapport, dans lequel il fait con- naitre son désir de pouvoir publier le divan ou recueil de poésies mazandéraniennes de l'émir Paswary, recueil qui a été envoyé à l'Académie par M. Goussef, consul russe à Astrabad (v. la seance du 13 décembre 1861), et qui est plus complet que celui qui a déjà été publié par M. Dorn. Le texte mazandéranien y est accompagné d'une traduction persane. M. Dorn voudrait le faire pa- raitre comme deuxieme volume de ses Beiträge zur Kennt- niss der iranischen Sprachen.: Enfin, pour être en état de | faire cette édition, M. Dorn trouve nécessaire de se faire aider par Mirza Muhammed Schafi M. Makhof, conseiller titulaire, ci-devant attaché au consulat russe à Hakodade, au Japon, soumet au juge- ment de l'Académie: 1° un Abécédaire russe-japonais pu- blié par lui en 1861, à Hakodade, à l'usage des Japonais; 2° un petit Dictionnaire de poche russe-japonais-chinois, des- tiné à servir de continuation au dit Abécédaire (manuscrit); 3° une traduction russe de la Chronique du Japon, depuis le commencement de cet empire jusqu'à l'an 1860, avec des notes et des commentaires du traducteur; 4* un court phie et de la statistique du Japon. M. Makhof prie l'Académie de vouloir bien examiner ces divers travaux et de lui décerner un prix d'encouragement. Sur une proposition de M. Brosset, on arréte que le P. Abbacum sera prié de vouloir bien vérifier l'exactitude de la traduction de la préface de ladite Chronique, et de faire connaitre à l'Académie son avis sur le travail de M. Makhof relativement à cet ouvrage. M. Schiefner annonce à la Classe, qu'il a reçu de M. Adolphe Berger, conseiller de cour, attaché comme em- ployé pour missions particulières au chef de l'administra- tion générale du Caucase, divers matériaux pour une - grammaire et un glossaire de la langue avare, matériaux | que M. Berger a recueillis pendant un voyage qu'il a fait au Daghestan. Ces matériaux, suivant M. Schiefner, of- frent un intérét particulier, et surtout 1* un recueil de mots, formé par M. Berger avec l'assistance d'un lettré avare, Latchinilau, maitre de Chamil pour la philoso- phie, et 2° un recueil de spécimens de la langue, écrit par le méme lettré et composé de proverbes, de fabliaux, ainsi que de la traduction avare de quelques chapitres ex Koran. M. Schiefner reconnait que ces matériaux l'on mis en état de continuer ses études sur la langue eu. études qu'il avait d'abord entreprises à l'aide de quelques | manuscrits du Musée asiatique. Quoique - ces études de M. Schiefner ne soient pas encore arrivées au point de pur être mises sous presse, il eroit cependant devoir | signaler à la Classe le service dont il est redevable en m in à M. Berger. Dorn, se référant au procès-verbal de la séance du ibre 1861, où il a fait connaitre son intention de n rapport sur une description, rédigée par M. mm riverains de la cóte méridionale de attribuée à l'extraordinaire la mer Caspienne, annonce que M. Melgounof se propose de venir lui méme à St.-Pétersbourg dans le courant de lété et de joindre à son ouvrage plusieurs additions. Ensuite de cela M. Dorn juge utile de remettre à cette époque la présentation de son rapport sur le travail de M. Melgounof. M. Michel Chevalier, nommé à une place de membre correspondant dans la Section historico- politique, accuse réception du diplome et adresse ses remerciments à l'Aca- démie. M. Stubendorff, gouverneur civil à Iakoutsk, par un office du 18 janvier dernier, remercie pour les deux pre- mières livraisons, qu’il a reçues, de l'édition russe du voyage de M. Middendorff, et transmet plusieurs spe- cimens de la langue Youkaguire, qui sont remis, séance tenante, à M. Schiefner. M. Bóhtlingk annonce que la Société philosophique américaine, à Philadelphie, l'a élu, le 17 janvier de cette année, au nombre de ses membres. CLASSE PHYSICO-MATHEMATIQUE. Stance pu 14 (26) mars 1862. A l'occasion d'un récit, publié récemment par les jour- naux, de la poursuite d'un Calmar énorme (Loligo Lam.), M. Baer met sous les yeux de la Classe un sucoir d'une espece de Calmar de grandeur extraordinaire. M. Steens- trup, qui a eu occasion d'examiner un Calmar pris dans l'Océan Atlantique et qu'il a nommé Architeuthis Dux, lui a fait don de ce sugoir. M. Baer l'offre pour la Collection Zoologique de l'Académie et rappelle à cette occasion quelques anciennes relations sur des Céphalopodes énormes. M. O. Struve rappelle à la Classe, que, déjà “dans la séance annuelle il avait annoncé à l'Académie que la né- buleuse de Hind qui, suivant les observations de M. D'Arrest et de quelques autres astronomes, avait entiere- ment disparu, a pu étre reconnue encore le 29 (17) dé- cembre 1861 dans la grande lunette de Poulkova comme une lueur extrémement faible. Ayant de nouveau observé cette nébuleuse le 22 (10) mars, M. Struve a été frappé par la circonstance qu'elle se voit maintenant avec beau- t|coup plus de facilité; cette circonstance pourrait faire croire que bientót nous aurons la nouvelle que la nébuleuse à été reconnue de nouveau par des lunettes de plus petites dimensions. Cependant M. Struve ne regarde pas ce fait comme une preuve incontestable que la nébuleuse ait subi un changement de lumière dans l'intervalle écoulé depuis la premiére observation. H pense au — que l'augmentation de l'éclat doit étre en grand transparence de Fatibepkire, qui dans le dernier temps a diced les observations de nos astronomes. Cette transparence s'est particulierement fait connaitre par la facilité avec laquelle nos astronomes 197 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 198 ont pu observer encore, pendant plusieurs nuits de la der- niere semaine, la grande Cométe de l'année passée, qui, à époque actuelle, se trouve déjà à une distance de 4,2, la distance moyenne de la Terre au Soleil étant prise pour unité. M. Struve espere pouvoir encore observer la Cométe jusqu'à la fin du mois d'avril, de sorte que cet astre sera poursuivi pendant tout un an depuis la premiere observation faite dans l’hémisphère austral. Cette longue période de visibilité permettra de déduire les éléments de Yorbite avec un trés haut degré d'exactitude, et de ren- fermer la période de révolution dans des limites étroites. M. Struve reléve encore que les observations de cette Cométe, faites à l'époque de sa plus grande proximité de la Terre, promettent de fournir des données pour une nouvelle détermination trés-exacte de la parallaxe du Soleil. Le méme académicien communique à la Classe un ex- trait de la lettre qu'il vient de recevoir du général Chodzko, chef de la triangulation du Caucase. Ayant été invité par M. Struve à s'occuper de la question de l'attraction du fil à plomb par des masses de montagnes, M. Chodzko a choisi 6 stations de la triangulation Cau- casienne, situées à différentes distances: trois au Nord et trois au Sud de la chaine principale des montagnes, pour y faire déterminer la latitude avec la plus grande exactitude. M. Oblomiefski, directeur de l'Observa- toire astronomique de Tiflis, a été chargé de ce travail et nous pouvons attendre de lui un exposé detaillé des opérations, dès qu'il aura entièrement achevé les calculs qui s'y rapportent En attendant M. Chodzko annonce qu'en partant de la latitude de Tiflis et en employant les dimensions de la Terre d’après Bessel, il a trouvé pour Douchéte (50 verstes au Sud de la créte des montagnes) pour Vladieafease (50 verst. au Nord idem) pour Alexandrofskaia (80 verst. au Nord id.) pour Mozdok (100 verst. au Nord idem)... se epee ee ees re . 9 désigne ici la latitude astronomique déterminée sur le lieu et 9’ la latitude transportée de Tiflis par des opéra- | - tions géodésiques. Les latitudes de Douchéte et de Vladicafcase étant respectivement de 42°5’ et 43*Y, nous avons ici sur un arc de 56' une différence de 54" entre les arcs géodésique et astronomique, produite par l'effet des montagnes sur la direction du fil à plomb. Le tableau précédent montre | | # ade. cr manie dune eege ues lud at que cet effet est encore bien sensible à Alexandrof et peut-être méme à Mozdok. Cependant il y a lieu de supposer que la quantité e — 9, trouvée pour ! cette « exprime le voeu que le général Chodzko veuille faire continuer ces recherches qui promettent D russe de l'Académie, un travail de M. er doit plutöt étre attribuée a une attraction locale qui a ei | 1862, présente un rapport, communication, cer encore peut-étre pour la géologie, dés qu'on sera en état d'évaluer approximativement à quel point l'attraction des montagnes contribue-t-elle effectivement à pro- duire les différences, observées dans les directions du fil à plomb. Dans ce but il serait du plus haut intérét d'avoir un relief exact de la chaine du Caucase et parti- culiérement. des régions voisines des stations d'obser- vation. Le Secrétaire perpétuel annonce que depuis la dernière séance, le mémoire de M. Strauch, Essai d'une Erpetolo- gie de l'Algérie (formant le N° 7 du tom. IV des Mém. de lAcad. VII? ser.) a été imprimé et mis en vente et en distribution. ` M. Lenz dépose sur le Burean la notice de M. Thibaut, intitulée Cymounoe nepioduueckoe sudousmmnenie o6paaa 3emnaro wapa (v. la séance du 17 janvier 1862), et dé- clare qu'elle n'offre rien qui soit digne d'attirer l'attention de l'Académie. M"* Sophie Norof, en soumettant une solution qu'elle croit avoir imaginée de la quadrature du cercle, demande une récompense pour ce travail. On fera connaitre à la requérante que, d'aprés une décision déjà ancienne, l'Acadé- mie considére comme non avenue toute communication concernant le probléme en questi M. Merian, président du Conseil d'éducation de la ville de Bâle, par une lettre du 15 mars, adresse des remerci- ments pour l'envoi qu'il a requ de 12 exemplaires de l'ouvrage Opera postuma L. Euleri, publié par l'Acadé- mie (v. la séance du 17 janvier 1862). Le Secrétaire perpétuel annonce que M. le Président l'a chargé d'inviter la Classe à délibérer sur la question de l'opportunité d'entreprendre quelques expéditions scien- tifiques en Russie. La Classe accueille cette invitation comme une marque de la sollicitude de Son Excellence pour les intéréts de la science. et arréte que les membres qui ont 9 des propositions à faire à ce sujet, les d p écrit à la séance prochaine, avec tous les les développements nécessaires. Séance pu 21 mars (2 id 1862. me M. Kunik présente et recommande pour le Recueil u35 er 0 La Commission, nommée dam: Wiedemann, Schiefner et end mie mel ste de ET | Bulletin de l'Académie Impériale la Classe, “on en fera la communication à la Société géo- graphique. M. Tietz, maitre d'école à Goldingen, en Courlande, soumet au jugement de l'Académie un mémoire manuscrit, dont il envoie la première partie et qui est intitulé: Die phonetische Seite der Sprache. Renvoi à l'examen de MM.| Bóhtlingk, Wiedemann et Schiefner. Le Comité de la Société du Musée Transylvanien envoie le premier volume de ses annales, qu'il prie d'accepter comme un commencement d'une série de publications, par lesquelles le Comité espere pouvoir contribuer aux pro- gres de la science. Enfin le Comité exprime le désir d'étre compris au nombre des institutions auxquelles l'Aca- démie envoie ses publications. — M. Wiedemann est in- vité à prendre connaissance du volume envoyé des annales dudit Comité, et à faire là-dessus un rapport à la Classe. Le Département des Confessions étrangeres du Ministére de l'Intérieur, par un office du 8 mars 1862, transmet des listes de lieux habités par des ?norots? dans les districts de Petropavlofsk, de Guijiga et Oudskoi (Sibérie orien- tale). Elles seront placées à la Bibliothèque. Le Secrétaire perpétuel annonce que M. le Président Ya chargé d’inviter la Classe à délibérer sur la question de l'opportunité d'entreprendre quelques expéditions scien- tiques en Russie. La Classe accueille cette invitation comme une marque de la sollicitude de Son Excellence pour les intéréts de la science, et arréte que les membres qui cut eat des propositions à faire à ce sujet, les présente- ront par écrit à la séance prochaine, avec tous les consi- dérants et les développements nécessaires M. Schiefner porte à la connaissance de la Classe que M. le D' Rauch, membre honoraire, a offert en don à la Bibliothèque de l'Académie une belle édition in fol. de Pline le naturaliste (C. Plinii Secundi hist. mundi libri XXXVII. Ex editione Jacobi Dalecampii. Lugduni 1587). — On fera parvenir au 1 donateur les remerciments de l'Aca- démie. Lecture est faite de l'ordre de jour du 6 mars, NIA par lequel Sa Majesté Impériale a daigné autoriser la mission scientifique de - Stephani à l'étranger pour trois mois (v. la séance du 10 janvier 1862). CLASSE PHTSICO- ; Séance po 28 mans n See? 1862. M. Somof, dont la nomination à une place d'Acad Impériale, est introduit dans la séance et en prendre | | place parmi ses collègues. : ak Kokcharof présente et lit une description. de hint; s ce travail paraitra dans les Mémoires. de | et Jacobi, chargés de l'examen du mémoire der = l'insuffisance des méthodes ‘employées actuellement pour mesurer les profondeurs de la mer et sur leur perfectionnement à Taide de l'électricité (v. la séance du 17 janvier 1862), font un rapport verbal et recom- mandent ce travail pour le Bulletin de l'Académie. M. Baer présente un rapport sur une collection, recue par l'Académie (v. la séance du 17 janvier 1862), de di- vers produits amassés par les officiers occupés à la levée de la mer Caspienne, et y joint une notice rédigée par M. le D' Weisse qui a examiné au microscope les sub- stances retirées du fond de cette mer. — Le rapport de M. Baer, ainsi que la notice de M. Weisse seront insé- rés au Bulletin. Le Secrétaire perpétuel annonce que depuis la dernière séance le mémoire de M. Weisse Zur Oologie der Rüder- thiere, formant le N° 8 du tom. IV des Mémoires de l'Aca- démie (VII° série), a été imprimé et mis en vente et en distribution. M. Kokcharof fait hommage de son ouvrage (la fin du tom. 3°), en langue russe, intitulé: Matériaux pour servir à l'étude de la Minéralogie de la Russie. Conformément à l'invitation qui a été faite aux mem- bres de la Classe dans la séance précédente, concernant des expéditions scientifiques à entreprendre, les proposi- tions suivantes sont faites: a) Par M. Kupffer, un plan général d'observations sur le magnétisme terreste en Russie. La Classe juge cet objet digne d'étre pris en considération, et nomme une commission, composée de MM. Lenz, Struve et Kupf- fer, pour discuter en détail le projet de ce dernier. b) Par M. Brandt, un projet de voyage dans les gou- vernements de la Tauride, de Kherson et de Bessarabie, en vue de l'exploration zoologique et paléontologique de cette partie de la Russie méridionale. M. Brandt y signale quelques questions d'une utilité pratique, telles que l'étude des insectes nuisibles, et surtout de la sauterelle, l'intro- duction de la sériciculture, basée sur l'éleve de l'espece Cynthia qui se nourrit de feuilles d'Ailanthe, etc. Ren- voi à l'examen de la Section biologique. c) Par M. Helmersen, le projet d'un voyage qu'il vou- drait pouvoir faire aux cótes du lac Peipus, pour achever les études, commencées par lui l'année derniere, des con- ditions géologiques et physiques auxquelles se rattache la question de la possibilité et de l'utilité d'un abaissement _ | du niveau de ce lac. M. Helmersen désirerait employer |à ce voyage quatre mois de l'été prochain. Cette proposi- émi- | tion est approuvée. cien ordinaire vient d’être confirmée par Sa Majesté | M. Baer lit un rapport, dans lequel il marque que la Société Impériale géographique a décidé d'envoyer à la mer d'Azof une expédition scientifique sous la direction de M. Danilefski, qui cependant ne peut se rendre m les lieux que dans le courant de l'année prochaine; et alors M. Baer s'est offert pour exécuter pendant cette | année une inspection préalable des pays riverains de cette mer. Il se propose surtout de faire des recherches E — des Sciences de Saint-Pétersbourg. pour savoir s'il existe, comme pour la mer Caspienne, des traces tout aussi reconnaissables de l'ancienne plus grande extention de la mer Noire et de celle d'Azof; et quelles sont les causes, pour lesquelles les pays riverains de ces deux mers contiennent moins de steppes salées, que ceux de la mer Caspienne; M. Baer a encore en vue d'étudier la mer d'Azof sous le rapport de ses produits organiques, et particulièrement des espèces de poissons, et de faire des recherches pour savoir si le Sivache contient aussi des étres organiques. — M. Baer voudrait étre accompagné dans ce voyage par M. Radde, et compte se mettre en route des la fin du mois d'avril. — La Classe accueille cette communication avec plaisir et autorise MM. Baer et Radde à faire ce voyage. La Commission, nommée dans la séance du 28 février dernier, et composée de MM. Kupffer, Lenz et Struve, pour examiner un projet, soumis par M. Goussef, de la construction d'un nouvel édifice pour l'Observatoire de Vilna, présente un rapport, dans lequel elle expose la nécessité d'envoyer préalablement ce projet à l'apprécia- tion de M. Sabler, Directeur de l'Observatoire de Vilna. Approuvé. M. Argenti adresse une lettre, par laquelle il annonce quil possede des démonstrations de plusieurs propositions de géometrie. M. Somof ayant pris connaissance, séance tenante, de la lettre et de ses annexes, déclare qu'il n’y trouve rien qui puisse engager à donner suite à cette correspondance. M. Baer propose de renouveler à M. le Directeur de Département Médical du Ministére de l'Intérieur la priére, de vouloir bien accorder sa coopération pour enrichir le cabinet craniologique de l'Académie de cranes de diverses nationalités habitant en Russie; il énumére plus parti- culiérement celles d'entre elles qui manquent audit ca- binet et indique les gouvernements oü se trouvent les principales habitations de chacune d'elles. Enfin M. Baer ajoute qu'avant de faire cette proposition, il a eu de M. le D" Pelikan l'assurance qu'il est prêt à crédit, pour seconder les vues de l'Académie quant à l'en- richissement de son cabinet craniologique. La er | Bceo6wan Hemppin de Vardan (N° 9 du tome IV des de M. Baer est approuvée par la Classe. ‚ L'Inspecteur des écoles du district d'Aksaisk, par un of fice du 9 mars courant, envoie eg duin météoro- Sera placé au Musée mi: Lecture est faite d'un office du 21 ma far gt M. | nstruction Publique fait connaître, que |r le Ministre de l'Instr sur son rapport Sa Majesté Impériale a daigné con- user de son j Jens, Président de la Commission | Gr BRIO om v. la séance du 28 février Deeg dg Plátre d'un météorolithe, trouvé en coque beso Le et dont le poids était de 32 livres 58 zolotniks. La ré- ception en sera accusée avec mention et le moule : firmer M. Somof en qualité d'Académicien ordinaire pour les mathématiques pures, à dater du jour de son élection, c.-a-d. du 2 mars courant, et avec conservation de sa plàce de professeur à l'Université de St. Pétersbourg. Par un second office, de la méme date, M. le Ministre informe M. le Président, que Sa Majesté Impériale a daigné confirmer le 17 mars courant M. Otto Struve en qualité de Directeur de l'Observatoire Central Nicolas (de Poulkova). Le Secrétaire perpétuel donne en méme temps communication d'une lettre, par laquelle M. Struve an- nonce qu’il a résilié ses fonctions d'Astronome consultant à l'Etat Major Général et au Département hydrographique. M. Baer porte à la connaissance de la Classe, que la Société de physique et d'économie de la Prusse orientale l'a porté sur la liste de ses membres honoraires. M. Middendorff envoie une demande d'un congé de trois mois pour aller à l'étranger. Le Secrétaire perpétuel est chargé de soumettre cette demande à l'agrément de M. le Président. Lecture est faite de l'ordre de jour du 10 mars, N° 19, par lequel le congé de M. Fritzsche de 28 jours pour aller à l'étranger, est autorisé par Sa Majesté Impériale. CLASSE EISTORICO - PHILOLOGIQUE. Séance pu 4 (16) avam 1862. M. Schiefner présente et lit*une notice Sur Kaleva et les Kalevingiens; elle paraitra dans le Bulletin. M. Wiedemann, invité par la Classe, dans la séance précédente, à prendre connaissance du premier volume, recu par l'Académie, des annales de la Société du Musée Transylvanien (Az Erdelyi muzeum -egylet évkinyvet. losvártt, 1861), lit un rapport dans lequel il donne un aperçu des matières contenues dans ce volume. Audition faite de cet exposé, la Classe arrête que le nom de ladite Société sera porté sur la liste des institutions auxquelles l'Académie envoie son Bulletin et ses Mémoires, et que le rapport de M. Wiedemann sera inséré au Bulletin. Le Secrétaire perpétuel annonce que depuis la dernière | séance le travail de M. Brosset: Analyse critique de la Lj Mémeires de l'Académie, VII* sid a été ep et mis en vente et en distribution. nou M. Stephani transmet, au nom de M. AA Se Stro- de l'Académie mie. Jp dion t Bulletin de l'Académie Impériale 204 Lecture est faite d'une lettre du 27 mars dernier, da- tée de Nice, par laquelle M. le Comte Nicolas Kouche- lef- Bezborodko exprime son désir que le, concours pour le prix, fondé par lui, concernant la Biographie "du Chancelier Prince Bezborodko, soit renouvelé, et que l'Académie veuille bien fixer un terme pour l'admission des pieces de concours. Sur une proposition de M. Kunik, la discussion de cette question est renvoyée à la séance prochaine. M. Stephani propose d'acquérir pour le Cabinet nu- mismatique une monnaie en or, trouvée nouvellement, de Paerisades, roi du Bospore. Jusqu'ici l'on ne connaissait que deux monnaies de ce roi (l'une en deux exemplai- res); les trois pieces sont en or, l’une d'elles se trouve à Paris, l'autre dans la collection Hunter à Glasgow, et la troisieme appartient à M. le Prince Sibirski. La valeur reconnue de chacune de ces piéces est de 500 roubles, et la nouvelle piece, dont l'authenticité n'admet aucun doute pour le numismate, obtiendrait facilement le méme prix à Paris ou à Londres. Cependant le proprié- taire, pour ne pas faire sortir de la Russie cette rare mon- naie, veut bien la céder à l'Académie pour le prix de 300 roubles. M. Stephani de son côté déclare que la mon- naie dont il s'agit est trop importante, pour ne pas en faire l'acquisition méme à un prix qui n'est pas tout à fait bosco aux moyens du Cabinet numismatique. | La Classe, se A cet avis, autorise M. Stephani à faire l'achat de ladite monnaie au prix sus-indiqué, en la dépense sur la somme d'état du Cabinet nu- * mismatique. Séance pv 18 (30) avriz 1862. A l'ouverture de la séance, la Classe apprend avec re- gret la nouvelle de la mort de M. Barlow, à Londres, Associé honoraire étranger de l'Académie depuis 1829. M. Brandt apprend que ses recherches sur le squelette de la Rhytina Stelleri l'ont amené à se demander, si la pesanteur spécifique extraordinaire des, os de cet animal ne doit pas en partie être attribuée aux matières étran- gères qui ont pu s’y introduire par l'effet d'un long sé- jour de ces os sous terre. Pour éclaircir cette question, | ila : M. Adolph. Góbel, Conservateur du Musée Sea de l'Académie, à faire une analyse chimique d'un fragment d'os de la Rhytina, quil lui a transmis à cet effet. M. Góbel, ayant eu l'obligeance de faire ce travail, a exposé les résultats de l'analyse dans une lettre = . quila adressée à à M. Brandt, et que celui-ci communique a Classe, en proposant de la faire insérer au Bulletin. deerat de eng — geng idt présente encore et recommande pour le | } laquelle l'auteur, occupé au Musée zoologique de l'Aca- démie, de l'étude des collections entomologiques rappor- tées de la Sibérie par M. Radde et les autres voyageurs récents, donne l'énumération et les caractéres généraux de 25 nouvelles espèces de coléoptères des divisions Ci- cindelidae et Carabicidae M. Helmersen saat une notice de M. Adolph Gó- bel sur la composition de l'eau des laes salants de la Crimée (Ueber die in dem Bestande einiger Salzseen der -Krym vor sich gehenden Veränderungen etc.); elle paraitra dans le Bulletin. Abich envoie la fin du mémoire que la Classe a recu dans la séance du 14 février, sur une ile qui s'est formée sur la mer Caspienne au mois de mai 1861. Le Secrétaire perpétuel annonce que depuis la der- niere séance le mémoire de M. Abich Sur /a structure et la géologie du Dayhestan (N° 10 du tom. IV des Mém. de PAcad. VIF sér), a été imprimé et. mis en vente et en distribution. M. Tchébychef présente au nom de M. Braschmann, membre correspondant, un mémoire que celui-ci a publié: Sur l'application du principe de moindre action à la déter- mination du volume de fluide qui s'écoule d'un déversoir. La Chancellerie du Ministere des Domaines, par un office du 29 mars dernier, soumet à l'Académie un mé- moire de Basile Syrtchikof, Zyraine du gouvernement de Vologda, sur un moteur produit par le mouvement des solides dans les corps gazéiformes. Renvoi à l'examen de M. Tchébychef. M. Baer soumet une proposition concernant des expé- ditions scientifiques qu'il serait utile d'envoyer dans diffé- rentes parties de la Russie, pour l'étude des antiquités re- montant aux époques les plus reculées de l'histoire des races humaines. La Classe jugeant cet objet digne d'étre pris en considération, renvoie le projet à l'examen d'une commission, composée de MM. Baer et Brandt, et à la- quelle MM. Bóhtlingk, Wiedemann et Schiefner se- ront invités à s'adjoindre. M. Lenz soumet une proposition conçue dans le but de fournir à la Physique du Globe des données impor- tantes au moyen d'observations sur l'intensité de la pe- santeur, faites aux 13 poipts, dont les positions géogra- phiques et les hauteurs audessus du niveau de l'Océan, sont déterminés avec une grande exactitude par la me- sure de l'arc du méridien en Russié et en Scandinavie. La détermination de la longueur du pendule à se- condes dans ces différentes localités, pourrait non seule- ment étre utilisée pour les spéculations sur l'aplatisse- ment de la Terre, mais servirait encore à constater des anomalies locales dans l'effet de la pesanteur et donne- raient par là une idée de la a i io voyée à I^ posée de MM. Kupffer, Lenz, Jacobi et Struve. 205 des Sciences de Saint, Pétersbourg. La commission composée de M. Kupffer, v einer. Lenz et Struve, et chargée d'examiner un plan général, soumis par M. Kupffer, de l'établissement d'observations sur le magnetisme terrestre en Russie (v. la séance du 28 mars 1862), présente son rapport. — On arréte que le rap- port, ainsi que la proposition de M. Knpffer, seront pla- cés sous les yeux de M. le Président. Lecture est faite d'un office du 28 mars dernier, par lequel M. le général aide-de-camp Krabbe fait con- naitre le désir de Son Altesse Impériale Monseigneur le Grand-Duc Constantin, que deux membres de l'Aca- démie pour la Physique et la Chimie soient invités à se joindre à une commission, nommée au Ministère de la Marine, pour examiner une invention de M. Chan- dor, consistant dans l'applieation d'un appareil qu'il a imaginé à la machine de Lenoir. — MM. Jacobi et Zinine sont désignés pour faire partie de la susdite Commission. M. Ovérine, capitaine en second, par une lettre datée de Tiflis du 30 mars dernier, annonce l'envoi de deux colis, quil à expédiés sous l'adresse de l'Académie le 20 et le 27 mars, contenant des plantes séchées, recueillies par lui en 1861, dans une traversée de Tiflis à Kizlar, par Goum- bet et la Salatavie, avec indication des altitudes, mesu- rées barométriquement, auxquelles chaque plante a été cueillie. — Ces colis ne sont pas encore parvenus à l'Aca- démie. Son Altesse Impériale Monseignenr le Grand-Duc Mi- chel, en sa qualité de Chef des établissements d'instruc- tion militaires, par un office du 22 mars dernier, in- forme M. ie Président, que Sa Majesté Impériale a daigné nommer M. Bouniakofski inspecteur général de l'enseignement des Mathématiques dans les établissements militaires d'instruction. La Conférence de l'Académie Médico- Chirurgicale, par un office du 6 avril, annonce que Sa Majesté Impé- riale a daigné confirmer M. Brandt en qualité d'Acadé- micien de ladite Académie. La Commission composée de cinq membres et chargée de préparer une liste de candidats à la place vacante de membre de l'Académie pour l'Astronomie (v. la séance du 14 février 1862) s’acquitte de sa mission. Sont pro- posés deux candidats pour la place d'Académicien extra- ordinaire. Une proposition, signée par quatre des membres de la Commission, savoir MM. Struve et Bouniakof- Ski, rapporteurs, Lenz et Jacobi donne un des titres de M. Savitch, professeur à l'Université de St.-Pé- tersbourg. Une seconde proposition, signée par trois membres de la Classe, savoir MM. Tehébychef, rappor- teur, Bouniakofski et Struve, expose les titres de M. Kovalski, professeur à l'Université de Kazan. — On ar- ASSEMBLÉE GENERALE DE L’ACADEMIE. Séance pu 20 Aen (2 mar) 1862. Lecture est donnée de l’ordre du jour du 14 avril, par lequel S. M. l'Empereur a daigné 1° confirmer M. Schrenck en qualité d’Académicien-adjoint pour la Zoo- logie et 2° accorder un congé de trois mois à M. l'Acadé- micien Middendorff, pour faire un voyage à l'étranger. M.*Steven, membre honoraire de l'Académie, ayant envoyé comme don un portrait du célébre Pallas, l'As- semblée générale arréte de faire parvenir des remerciments au donateur. M. G. Berkholz, Bibliothécaire de la Bibliothèque mu- nicipale de Riga, adresse un office, accompagné de ca- talogues des ouvrages publiés par l'Académie, parmi les- quels il a annoté ceux qui manquent à l'établissement dont la direction lui est confiée. M. Berkholz, en rappe- lant à l'Académie les bons procédés qu'elle a eu au XVIII siécle envers la Bibliothéque de Riga, en lui envoyant toutes ses publications, prie de vouloir bien, si c'est pos- sible, combler, par l'envoi des livres marqués dans les catalogues, les lacunes de ladite Bibliothèque. Il ajoute qu'une telle mesure aurait dans ce moment une impor- tance toute particuliere, parce que Riga va devenir un centre d'activité scientifique et littéraire par la prochaine ouverture de l’école polytechnique nouvellement fondée. L'Assemblée générale arréte que les livres indiqués par M. Berkholz seront envoyés à la Bibliothèque munici- pale de Riga, et que cet établissement sera compris au nombre de ceux, qui regoivent cavere. toutes les publications de l'Académie. CLASSE HISTORICO - Stance pu 25 avri (6 Mar) 1862. M. Brosset présente et lit un mémoire, destiné au Bulletin, Sur les couvents arméniens d' Haghbat et de Sanahin. M. Véliaminof-Zernof met sous les yeux de la Classe un travail quil vient de terminer, et qui contient un re- cueil de pièces en vers, de récits, de contes et de pro- - verbes en langue kirghise-kaissaque. Pour apprécier l'im- portance de ce recueil au point de vue de la scienee, il ‘suffit de rappeler que la langue kirghise est jusqu'à — présent complètement i inconnue au monde savant, et qu'il n'existe ni grammaire, ni dictionnaire, ni méme de pieces d'une étendue un peu considérable, : | été p bliés en cette langue. Le Musée asiat j une partie du recueil; Geh y a joint tout ce que lui éme a rassemblé pendant son long cle ausge aura IEE EREET PETE puis a Bulletin de l’Académie Impériale digénes dignes de confiance, celles des piéces qui offraient des difficultés. Il a non-seulement réuni dans son recueil un grand nombre de piéces, mais il s'y est encore attaché à indiquer, dans une transcription tatare, la véritable pro- nonciation kirghise, qui présente sous plus d'un rapport des traits d'originalité remarquables. Pour ce qui est du choix des pieces, M. Véliaminof-Zernof a taché de le rendre aussi intéressant que possible sous le rapport méme du contenu. On y trouvera, entre autres, le poëme connu de Kosou Kourpetch, dans une rédaction qui est la plus complete actuellement. M. Véliaminof-Zernof a eu ce poéme en deux rédactions, et a tiré des variantes d'un nombre considérable de copies différentes. Il a travaillé sur le Kosou Kourpetch pendant bien des années, pour arriver à pouvoir se rendre compte de chaque mot; il lui est arrivé bien souvent de devoir envoyer, et cela à plusieurs reprises, ses variantes et des copies de ses exemplaires du poéme, dans différents endroits du pays d'Orenbourg et de la Sibérie, pour arriver à lever toutes les difficultés que présentait le texte. Après avoir préparé de cette manière le texte du re- cueil, M. Véliaminof-Zernof s'occupe maintenant à le traduire en russe et à préparer un glossaire, et ce n'est qu "aprés Vachevement de ces parties du travail, qu'il dé- sire procéder à l'impression. M. Stephani présente au nom de M. le Comte Stro- ganof, Président de la Commission Impériale archéolo- gique, le Compte-Rendu de cette Commission pour l'an- née 1860, publié en russe et en frangais et composé du texte et d'un Atlas de planches gravées. M. Brosset présente au nom de M. Léon Pagés la premiere livraison parue du Dictionnaire japonais-francais, qu'il publie à Paris. Le Secrétaire perpétuel donne communication d'un pa- ragraphe du procès-verbal de la séance de la Classe physico- mathématique du 18 avril, par lequel une commission à été nommée pour l'examen d'une proposition de M. Baer concernant des expéditions scientifiques qu'il serait utile d'envoyer dans différentes parties de la Russie, pour l'étude des antiquités remontant aux époques les plus reculées de l'histoire des races humaines. MM. Bohtlingk, Wie- demann et Schiefner veulent bien s'adjoindre à cette | commission. Monseigneur Athanase, archevêque d'Astrakhan, ayant appris par un artiele inséré dans la Gazette russe de St.- Pétersbourg (Cn6. Bbaomoctn 1862, N° 43), que l'Aca- .. démie des sciences a destiné son Musée ethn ographique à _ servir de dépôt aux antiquités antéhistoriques trouvées .. dans le sol de la Russie, envoie deux objets, qu'il a achetés en 1859 à Piatigorsk, et qu'il considère comme ayant ap- enu à nos ancétres des temps antéchrétiens: c'est ite hache en pierre et un pot en grès, trouvés dans e aux environs de Piatigorsk. — Le do- nateur sera remercié, et les objets sont remis à M. Schief- ner, pour le Musée ethnographique. M. Ignazio Romeo Indelicato fait hommage d'une brochure intitulée: Due parole sul nostro bilancio nazionale dell’ anno 1862. Aci-Reale 1861. M. Wiedemann fait part à la Classe, que S. A. I. le Prince Lucien Bonaparte, à Londres, désirerait com- pléter la collection, publiée par lui, de traductions des Saints Evangiles par une semblable en langue live. Or il se trouve dans le tome II des oeuvres de Sjógren, pu- blié par l'Académie en 1861, une traduction live des cha- pitres II — XIX de l'Evangile selon St.-Matthieu, et sur une demande de M. Wiedemann les auteurs de cette traduction se sont déclarés préts à fournir aussi à Son Al- tesse celle des dix chapitres restants du dit Evangile. Cepen- dant le Prince Bonaparte voudrait d'abord savoir, si l'Académie ne verrait pas, dans une reproduction des cha- pitres susmentionnés, imprimés par elle, une lésion de ses droits. M. Wiedemann est autorisé à informer le Prince, que l'Académie donne avec plaisir son consente- ment à cette reproduction. M. Wiedemann annonce encore qu'il se propose de partir, vers le milieu du mois prochain, pour les provinces Baltiques, afin d'y continuer ses études sur la langue esthe, conformément à une décision de la Classe du 7 dé- cembre 1860. — áo ai ——— — BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. L'Académie a reçu dans ses dernières séances les ouvrages dont voici les titres: Sulla notizia di un viaggio del Sig. Mailly fatto in Sicilia, e nel mezzogiorno dell’ Italia. 8. Jahresbericht des Frankfurter Vereins für Geographie und Statistik. 25ster Jahrgang. 1860 — 1861. 8. Beiträge zur Statistik der freien Stadt Frankfurt. 1ster Band, 3tes Heft. Frankfurt a. M. 1861. 4. Statistische Mittheilungen über den Civilstand der freien Stadt Frankfurt und ihrer Landgemeinden im Jahre 1860. 4. Abhandlungen der Schlesischen Gesellschaft für vaterlän- dische Cultur. Philosophisch - historische Abtheilung :1861, Heft 1. Abtheilung für Naturwissenschaften und Medicin 1861, Heft 1. 2. Breslau 1861. 8. 38ster Jahres- Bericht der Schlesischen Gesellschaft für vaterländische Cultur. Breslau. 4 Ledebur, L. Fr. v. Über die XD mieten Ber- lin 1861. 8. Paru le 16 mai 1862. Bulletin de l'Acad. Imp. d. sc. T V. Schneider, Tiefenmessungen. — be = à LE EH Ce j Ee ee E Eesen? EE " a RENE E "SEET Le de * EUN M ET T. V, N°4. Königsberg, 2 | M. Schubert, NEIGE membre correspondant. = BULLETIN DE L'ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG. | | TOME V. f Feuilles 14 — 17.) CONTENU. Page A, Winnecke, Considérations concernant les observations méridiennes à faire pendant l'opposition prochaine de Mars, afin de déterminer sa parallaxe......... .... 209 — 215. M. Brosset, Sur les couvents arméniens d'Haghbat et de Sanahin................. 215 — 231. A. Morawitz, Diagnoses préalables de Col&opteres nouveaux du sud-est de la Sibérie 231 — 265. MM. de Baer, Weisse et Goebel, Nouvelles préalables sur les collections faites par le heatenant Oulskı dans la mer Gaspienne i... sutor. en 265 — 270. Mullen CR UT ee PS a a a D OS à A aL T faa ye: dire 272. WEE On s'abonne: chez MM. Eggers & Ce, libraires à St.- Pétersbourg, Perspective de Nefski; au Comité dminist: l'Académie (Komuters Ipassenin Hunep: ato opcxoi Akaaewin Hayes) et chez M. rm Voss, 3 ire à Leipzig. Le prix d' abonnement, par volume composé de 36 fimiles, à est de 3 -— E s pour la R Bussie, 3 thalers de Prusse rer Werer d .. BULLETIN DE L'ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG. Considérations concernant les observa- tions méridiennes à faire pendant l'op- position prochaine de Mars. dans le but de déterminer sa parallaxe. par A. Win- necke. (Lu le 2 mai 1862.) La distance de la Terre au Soleil nous est-elle connue à sa trentième partie près? Il y a peu d'an- nées on n'aurait presque pas osé soulever cette ques- tion sans avoir l'air d'étre incrédule par rapport aux faits le mieux établis de la science. A peu d'excep- tions prés, tous les astronomes auraient donné, sans doute, une réponse affirmative. L'excellent travail de M. Encke sur les passages de Vénus en 1761 et 1769, aurait-on dit, rend la supposition d'une si grande erreur fort peu probable. Aujourd'hui, en pré- | sence de plusieurs nouvelles recherches importantes dans l’astronomie physique, la réponse sera autre. Il faut convenir au moins que, dans le résultat de ces recherches, il y a des motifs pour douter de l'exacti- tude de la parallaxe du Soleil, adoptée jusqu'à présent. Voici les résultats qui semblent exiger une augmen- tation considérable de la parallaxe du Soleil: 1) Le coefficient de l'équation parallactique de la Lune, donné par M. Hansen (1854) et déduit de nombreuses observations faites à Greenwich t à Dorpat. M. Airy trouve, en 1859, à peu pres la méme valeur par une discussion soignée ah de l'ensemble des observations faites à Green- wich pendant tout un siècle. 2) Le coefficient de l'équation lunaire dans la théo- rie de la Terre, trouvé par M. Leverrier et in- troduit dans ses nouvelles tables du Soleil, dés qu'on le combine avec la masse de la Lune, dé- -duite par M. Peters à Tomni de ses s recher- ches sur la nutation. ` : | Mars et l'excès du mouvement du noeud de Do 3) et 4) L’excès du mouvement | di périhélie de | surface, combinée avec sa distance au Soleil d'aprés M. Encke. Toutes ces recherches s’accordent à indiquer une augmentation d'un trentiéme à un quarantiéme de lag valeur adoptée jusqu'à présent pour la parallaxe du So- leil. En admettant l'augmentation d'un trentiéme, l'an- gle compris entre les directions de Mars en culmination, observées de deux stations, dont les latitudes sont à peu prés égales à celles du Cap et de Poulkova, sera, pendant l'opposition prochaine, de 31" au lieu de 30”. Or, sur une différence de toute une seconde on peut décider certainement par des observations méridiennes, pourvu qu'on évite toutes les erreurs constantes pos- sibles. On sait, que plusieurs fois on a déjà tenté de déterminer la parallaxe du Soleil par cette voie, mais sans avoir réussi suffisamment. Ce manque de succés doit étre attribué, à ce qu'il parait, aux trois circon- stances suivantes: 1) qu'on a fait les observations dans des oppositions oü la distance de la planéte res- tait trés grande, 2) que la coopération attendue de différents observatoires n'a pas été aussi active qu'on avait espéré, 3) que les observations exécutées sur les différentes stations n'avaient pas cette conformité rigoureuse qui seule peut conduire, dans ce cas, à des résultats satisfaisants. | Pour l'opposition prochaine les conditions d'obser- vation sont plus favorables. En Oct. 1862 la dis — 5 : tance de Mars à la Terre atteindra de trés près son — — č minimum absolu. Pendant toute la période depuis le — — - 20 Aoüt jusqu'au 2 Nov. la planéte nous Sera plus nos proche que 0,5 et au mois d'Octobre sa distance s'élévera guére à 0,4, la distance moyenne de la Terre bite de Vénus, sur les valeurs caleulées par ? M. bs Ka Leverrier, en adoptant la masse de la Terre telle | avol is signalé | un on Së déduit de la chute des corps one à sa i e ntes, n'existe donc 211 Bulletin de l'Académie Impériale 212 pas pour l'opposition de cette année, et c'est pour rendre les deux autres moins nuisibles que j'ai l'hon- neur de communiquer aux astronomes le plan d'ob- servation que j'ai l'intention de poursuivre ici à Poul- kova à l'aide du cercle méridien de Repsold. J'ose espérer que les astronomes qui, par des motifs sérieux, désirent des changements dans la disposition des ob- ` servations, voudront bien me communiquer leurs idées le plus tót possible. Cet échange des idées me parait .. de la plus haute importance dans ce cas; par ce moyen nous parviendrons, je l'espére, autant que possible, à la conformité requise des observations, en adoptant tous le méme plan d'opération, qui le mieux convien- dra à la majorité des astronomes engagés. 1) Les observations commenceront le 20 Aoüt et seront continuées sans interruption par chaque nuit favorable jusqu'au 3 Nov. 1862. On notera toujours l'état de l’atmosphöre et la qualité des images. 2) On déterminera les différences de déclinaison entre Mars et plusieurs étoiles choisies, dont la dé- elinaison est en moyenne de très prés égale à celle de la planète. Même s'il y avait une différence de tout un degré entre la déclinaison moyenne des étoiles de comparaison et celle de la planéte, l'effet qu'elle aurait sur la parallaxe à déduire serait tout-à-fait . insignifiant, vu que la hauteur méridienne de la planéte est assez grande dans les observatoires des deux hémisphéres, pour admettre un calcul rigoureux de la différence des réfractions. La méme remarque s'applique également à l'effet de la flexion et des er- reurs de division. ` 3) On n'observera que les déclinaisons, en meint tout-à-fait l'observation de l'ascension droite. On no- tera précisément le temps du pointage de la planète et on ne touchera plus l’oculaire après avoir bien placé la planète entre les fils horizontaux. On procé- égal pport aux étoiles de comparaison. dera 404 ch 4) Il est connu que différents astronomes ont ob- tenu, à l’aide d’observations méridiennes, des valeurs +5 : in erreurs qui en résultent pour la position ar la combinaison d'observations, dans pointé les jours consécutits alternati- | vement sur les bords supérieur et inférieur du disque. Il s'en suit que chaque jour il faut déterminer directe- ment la position du centre. D'aprés les mesures de Bessel le diamétre de la planéte variera entre les li- mites de 19" et de 23", pendant toute la période des observations de cette année. J'óterai donc les deux fils horizontaux de la lunette du cercle méridien, leur distance mutuelle étant seulemeut de 7", et je les rem- placerai par deux nouveaux fils, dont la distance sera environ de 16". Avec cela on pointera directement sur le centre de la planéte en observant le moment oü les deux petits segments du disque, qui débordent les fils, sont égaux. Observation de grande exactitude. Il s'entend, qu'aucun changement sera nécessaire dans les instruments munis d'un seul fil fixe et d'un fil mobile. Les astronomes pourvus d'instruments qui ont cet arrangement, mettront chaque jour, avant de commencer l'observation du premier groupe d'étoiles, le fil mobile dans une certaine distance convenable par rapport au fil fixe et ne toucheront plus la vis qui sert à mouvoir le fil mobile, jusqu'aprés l'obser- vation de la dernière étoile de comparaison. 5) Les étoiles à observer avec la planéte seront mises alternativement sur l'un et l'autre des deux fils. Je donnerai plus en bas une liste des étoiles de com- paraison, que j'ai choisies de sorte que l'observation soit la plus exacte, c.-à-d. entre les limites de gran- deur 5" et 7^. D'aprés cettg liste on observera par exemple le 20 Aoüt 5 Piscium sur le fil supérieur, 20 Ceti sur le fil inférieur, 26 Ceti sur le fil inférieur, 80 Piscium sur le fil supérieur, et on suivra le méme ordre pour les quatre étoiles qui passent le méridien ` aprés la planéte. Je erois que le nombre de huit étoiles de comparaison est suffisant. Un nombre plus restreint n'est guére admissible parce qu'alors l'observation manquée d'une seule étoile pourrait rendre incertain le résultat de toute une nuit. La distribution des étoiles en deux groupes qui passent le méridien avant et aprés la planéte permet d'éliminer les changements: dans l'état de l'instrument, qui sont proportionels : au | | temps. 6) On déterminera à différentes reprises l'inclinai- |son de chacun des deux fils et publiera les valeurs trouvées. Il serait à recommander de pon deux fils sensiblement du méme diametre 7) Le geg méridien de Poulkova ne sb pas er b Boo "EE NA ET IP e, EN eR. co ia fei du it o le ir E E e din EE 213 des Sciences de Saint- Petersbourg. 214 étre sujet à un petit déplacement dans le sens du dernier mouvement de la vis de rappel. Néanmoins on fera le dernier mouvement de cette vis toujours ‚dans le méme sens pour toutes les observations de la méme nuit. Dans la nuit suivante on donnera ce mou- vement dans le sens opposé. 8) On fera pour chaque microscope la lecture du trait de division précédent et suivant, soit pour éli- miner efficacement les erreurs dans l'ajustement des microscopes, soit pour diminuer l'influence des er- reurs accidentelles des traits de division. 9) La recherche des.erreurs périodiques des mi- crométres dans les microscopes sera répétée. Voici les formules qui donnent les corrections pour les mi- croscopes du cercle méridien de Poulkova. Elles montrent qu'on doit bien avoir égard à ces erreurs, dés qu'il s'agit de fractions de seconde: Mier. I. € = —0{098 cosu —07295 sin —0/057 cos2u —07049 sin 2% » IL C= 4-0,109 cosu +0,152 sin u +-0,070 cos 2«-+0,070 sin2% » HI. € = —0,153 cosu +-0,193 sin u —0,038 cos 2u —0,060 sin2 u » IV. € — —0,075 cosu —0,104 sin x -+-0,031 cos2 u —0,013 sin2u u signifie l'arc compris entre le zéro du micromètre et Vindication de l'index du tambour. On voit que le mier. I. peut donner l'angle entre les étoiles et la planète fautif de presque deux tiers de seconde. Hi ne parait pas inutile d'ajouter que ces vis sont choi- | sies d’après un examen préalable d'un nombre plus grand. e 10) Pour diminuer autant que possible les difficul- tés qui pourraient résulter d'un éclat supérieur des régions polaires de la planéte, il faut employer un grossissement trés fort. Mais en considérant que la coopération d'instruments de moindre force optique serait fort utile, je propose de n'employer qu'un gros- sissement de 170 fois, afin de rendre plus conformes entre elles les observations faites sur les différentes stations. ll va sans dire que les p )ropositi écédent ne | doivent pas paraître rendre Grp les mesures | micrométriques à faire dans un seul observatoire, à grandes 3 distances au méridien, comme l'a proposé) 4, | M. Airy. Mais à Poulkova la jatitude de 60° oppo- ab EL 67 serait, à l'exécution de ces mesures miero a décidé qu'à Poulkova les observations hors du mé- ridien ne seraient pas exécutées. Aussi les observa- tions méridiennes ne se feront chez nous que dans le cas où de la part d'un observatoire de l'hémisphère austral la coopération sera assurée. Liste des étoiles de comparaison. Les grandeurs sont données d’après le nouveau Catalogue de ^ Bonn. Aoüt 20 — Sept. 24 incl. Grand. a 1863,0 & 1863,0 9 Pie 4,5 0^ 41"35* + 6° 5054 20 Ceti 52 046 1 —1 53,3 26 Ceti 6,0 0 56 46 +0 37,9!) 80 Pic. 6,9 ^L |! 19 4 555 Août20 1 14 6 + 250,4 d Iso 1:17 22 ^3 44 Sept. 24 1 456 +2 14,3 v. Pisce. 5,0 123 90 5 26,1 y Pisc. 5:0 1 34 18 + 4 47,6 Lal3298 6,5 141 20 +3 09 t Pise. 5,0 1 46 28 -+ 2 30,7 Décl. moy. des étoiles + 3°17 Sept. 25 — Oct. 6 incl. Lal.670 7,0 COITU P 61 18 Cet 8 0 31.4. 1.184 60 Pise. 6,8 04018 +5 59, 20 Ceti 5,2... 046 1. —1 53,3 Sept. 25. 1.350 +2 10,2. S od 6 05037 +1.264 89 Pise. 5,50. L1044 + 2.535... 43 Od 7,2 115,94. 11090... Lal2614 7,2 ] 19 SE sh E EE "RE 3:0 orh Ec pee 70 Lal. 261 des inconvénients trés graves. C'est pourquoi Je Di DR ret E . recteur de l'observatoire, M. 0. Struve, en approu- L SE S non ae L , Bi | Bean a S inan Bulletin de l'Académie Impériale 216 215 f Oct. 7 0:49 240. + 122,9 (Oct. 19 0.36 21: +0 54,9 26 Ceti 6,0 0.56 46 . + 0 37,9*) 80 Pisc. 6,0 1,419 455,5 89 Pise. 5,5 1:10 44 +2 53,5 43 Ceti 7,2 115 34 —1 10,0 Déci. moy. des étoiles + 1?32' Oct. 20 — Nov. 3 incl. wi Lal.47314 7" d" "54^ ^ — d" (93 fal 261 70 01045 + 0 55,7 44 Pise, 6,2 q 18 23. 21109 Lal670 6,8 Dos 0 sipa fOct. 20 035 27 + 0 54,1 é (Net 3 O oe TTI x Lai.1299 6,0 047.72. u4 345 | 20 Ceti 5,2 048 1 «4 1588 26 Ceti 6,0 056 46 -+ 0 37,9') 29 Ceti 7,0 1056 +1 16,6 Sur les couvents EE d'Haghbat E . de Sanahin., par M. Besse (Lu le 25 avril ; 1862) | mee Les deux grands monastères N d'Ha ba è et de Sanahin sont situés, le 1°” dans le Steeg à de Tiflis, canton de Bortchala, entre la Bortchala ou Débéda, au N., et un petit ruisseau, au S., qui s'y | jette par la rive droite; l'autre entre la méme Débéda, | au N., et au N. E. un ruisseau dit Astovadzadzna- Tzor, s'y jetant du méme cóté: une trés faible dis- tance sépare ces deux établissements religieux, dont | les abbés avaient le titre d'évéques et méme d’arche- Se véques. Quant à l'étymologie des noms, Haghbat} | pour Haghbapat (Şwqpunn p. Sugpuque) pourrait signifier, si ce sont des mots d'origine arménienne, Décl. moy. des étoiles + 0? 55^ B : | = SE «enceinte de piéges ou dict do pi piéges,» et Sanahin See s. santas | chamtière; » mais rien. de: ce que yn, suppose, avec encore moins SC vraisem- | aghbat peut. pent gett de Dime pha Vrai»); € ou plutót d'un attribut de Dieu, suivant les idées mu- sulmanes, avec un mot arménien, me parait inadmis- sible. Ils étaient autrefois remarquables, soit par leur ri» chesse et par l'étendue de leur juridiction, soit comme fondations royales et renfermant les tombeaux de plu- sieurs rois Bagratides d'Arménie, des rois de Loré ou Corikians, Aghovans postérieurs, des premiers Mkhargrdzel, princes étrangers entrés au service de la Géorgie sous David-le-Réparateur, des Vatchou- tants, leurs vassaux, et de beaucoup de grands per- sonnages, Pahlavides, Sadounides, Hamazaspians-Ma- miconians et autres. Les dates des inscriptions dont y sont couvertes de nombreuses églises, les croix, les tombes, les vases sacrés et ustensiles du culte, for- ment un trésor inépuisable pour l'histoire d' Arménie, depuis le X^ jusqu'au XIV* s., trésor dont j'ai fait connaitre une partie, dans une précédente Notice, ré- digée pour un but spécial ), et dans les notes de l’ Hist. de Géorgie. On peut bien recueillir des renseignements épars, sur Haghbat et Sanahin, dans divers ouvrages, tels que l'Arménie ancienne, les Antiquités de l'Arménie et la géographie de l'Arménie moderne du P. Indjidj, ainsi que dans la Grande- Arménie du P. Alichan, et | encore dans le cahier d'inscriptions arméniennes exis- tant au Musée asiatique de l'Académie, ainsi que dans celui que m'a donné le baron Schilling, qui différe peu du précédént: mais il n'existe, à ma connaissance, que deux descriptions ex-professo: l'une par le varta- bied, aujourd'hui évéque, Sargis Dehalaliants, dans le 1” vol. de son Voyage dans la Grande- Arménie, Ti- flis, 1842; l'autre manuscrite, communiquée à l'Aca- | démie en novembre 1841, par M. Th. Kharganof, pro- cureur du S.-Synode arméno-grégorien, celle méme que j'offre maintenant au public studieux, ayant man- qué de loisirs pour la faire imprimer alors, ainsi que jy étais autorisé. Celle-ci a été rédigée en langue russe, elle porte le nom de l'archimandrite Hovhan- nés ou Jean de Crimée, membre du Synode arménien, GL. est accompagnée du texte méme des inscriptions, | non critiqué il est vrai, mais du moins intelligible et travaillé avec soin: Haghbat, 141 N.; Sanahin, 60 N. | Le livre du P. Sargis wen dome que 64 e 86; mon jme 1) Bull. Scientit. 2 N 19,20, at; Additions et sx Add. XVII, XIX. ~, SN 217 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 218 cahier d'inscriptions, 54 et 60, dont quelques - uns manquent réciproquement dans ces divers recueils. Le travail du P. Jean de Crimée se compose de deux notices, non d’égal mérite, consacrées aux deux couvents. Celle relative à Haghbat est aussi complète que possible: description exacte de chaque localité; citation textuelle des inscriptions, avec indication de la place où elles se trouvent; explication, par voie de parenthése ou de commentaire, dans le texte méme, de plusieurs passages historiques et autres; traduc- tion fidéle des textes arméniens, tout concourt à en rendre la lecture instructive, intéressante. L'autre, celle de Sanahin, contient principalement la liste chro- nologique des évéques-abbés de ce couvent: elle n’est pas moins bonne, au point de vue des inscrip- tions et des éclaircissements, mais la localité n’y est pas décrite avec la méme étendue. Au point de vue littéraire la rédaction du P. Jean de Crimée n'est peut- être pas entièrement sans re- proches, elle sent fortement J’archaïsme, à ce qu'il semble, et n'aurait pas été admissible dans un sujet moins sérieux. Cependant il a fallu la respecter et n'y introduire que les modifications indispensables. Par bonheur les descriptions du P. Sargis, quoique moins détaillées, moins précises, contrólent, dévelop- pent et appuient, en sens inverse, celles du savant archimandrite: la notice du P. Sargis, sur Haghbat, | est assez maigre et n'offre que trés peu de renseigne- rs ments qui lui soient propres; celle sur Sanahin, au bee contraire, est fort développée et trés curieuse. iid, €ritiquant la première du P. Jean de Crimée, au moyen du texte imprimé du P. Sargis, et donnant en en- tier la seconde de celui-ci à cóté du travail semblable du savant archimandrite, on est en état de fournir au lecteur deux expositions à-peu-prés complètes. : Quant aux inscriptions, nos copies sont loin d'étre Mentiques, et toutes, mais surtout celle du P. Jean portent les traces de vigoureux remaniments, sans sonnes, ayant chacune leur point de vue. | ~ Üiseussion à l'appui; je regrette de dire qu'il est sou- ~ vent impossible de faire usage de celles du P. Sargis, : confronté et trouvé Kur + telles qu’elles sont imprimées , sauf les dates. Les | ci e loi Dir * comparées à à l'ouvrage du P. Sargis et a la see a infiniment plus correcte, adoptée par le P. Jean de| dit Fa 5 .. Crimée, sont de deux sortes: les unes Weg = | pure ment lologiques, peuvent dans une certaine mesure étre passées sous silence, bien qu'elles soient la preuve irrécusable d'un défaut d'exactitude, de l'un ou de l'autre cóté; il n'en est pas de méme des autres, qui sont des additions ou des omissions, et qui influent fortement, soit sur la forme des noms propres, soit principalement sur le sens. Quant aux dates, les écarts entre nos quatre copies sont excessivement rares. Voici, à cette égard, la marche que j'ai cru devoir suivre. Afin de ne pas avoir à remanier en entier le travail de Jean de Crimée, je me suis contenté d'in- diquer sous chaque N. les différences les plus essen- tielles de rédaction, i. e. celles qui modifient grave- ment le sens et altérent les noms propres. Les autres, qui ne sont que plus ou moins correctes, ont été omi- ses, car je n'ai aucun moyen de remonter à la source ou aux originaux. A ce propos il n'est pas inutile de dire que les textes épigraphiques tracés sur les monuments armé- niens sont ordinairement en lettres capitales, avec plus ou moins de ligatures. Ces dernières n'offrent pas de grandes diffieultés au lecteur, quand il s'agit des mots ordinaires, et que les pierres sont bien con- servées: pour déchiffrer les noms propres, au con- traire, il ne suffit pas d'étre arménien ou arméniste, outre une connaissance raisonnable des choses du pays, il faut encore des notions étendues d'histoire, afin de pouvoir comparer les noms avec les dates, s'il s'agit de personnages connus, un coup-d'oeil sir et du bonheur dans les autres cas. En effet les mono- grammes arméniens, surtout si la pierre est endom- magée, peuvent souvent se prêter à des lectures diffé- rentes, comme Siméon, Léon; Margar, Makar; Angé- kias, Papaks.... Ensuite la définition des places oc- cupées par les inscriptions n'est pas toujours facile a faire, ni concordante sous la plume de rer per- le P. Chakhathounof Re 219 Bulletin de l'Académie Impériale 220 Je n’ai donc relevé les indications des manuscrits qu’en cas de silence de la part de notre auteur principal. ?) Ayant en outre éprouvé de graves difficultés rela- tivement à la détermination et à la chronologie de deux personnages notables, mentionnés dans nos in- scriptions, j'ai dû me livrer à un travail particulier, dont j'offre ici les résultats. — Recherches spéciales sur l'émir Kourd, de Sasoun, et sur l'atabek Sadoun, personnages arméniens des XIF et AU s La présente Notice est consacrée à des recherches sur deux personnages considérables, que les inscrip- tions arméniennes nous font connaitre d'une maniére imparfaite, et sur lesquels l'histoire de Géorgie et d'Arménie n'est pas suffisamment explicite pour qu'on ait pu éviter des erreurs graves à leur sujet: l'émir Kourd, de Sasoun, et l'atabek Sadoun. Kourd per. Se nom propre d'homme, Kourth ige. On le trouve d'abord au IX* s., à la fin de la première époque de la dynastie siounienne?). | Plus tard il se montre, surtout au XII’ et au XIII s., dans les inscriptions d'Haghbat et de Sanahin, porté par des personnages sans grande notoriété; il revient depuis lors à chaque génération, dans la famille des Hamazaspians et surtout dans celle des Vatchoutants, dont le P. Chahkhathounof a reproduit de nombreuses inscriptions dans le 2° volume de sa Description d’Edchmiadzin: on sait que ces derniers étaient les lieutenants de la famille Mkhargrdzélidzé, dans ses fiefs, situés entre Loré et Ani. Dien que plusieurs des personnages que l'on a ici en vue soient voisins de l'époque dont nous nous oceupons, aucun d'eux n'est | qualifié dans les textes du titre d'émir opp. 3 inscriptions, dont une de ce couvent, une de Sana- hin, une de Khoutha-Vank, dans la Siounie; de lau- tre, à un texte fort explicite, mais malheureusement tout-à-fait isolé, de Vhistorien Kiracos, vivant au XIII. s., et à quelques maigres renseignements, four- nis par Vardan et par Malakia-le-Moine, de la méme époque. A Sanahin, inscr. J. 6; 8.43, p. 31; Sch. 29.*) «En 630 — 1181, au temps du roi victorieux Géorgé?), sous l'amir-spasalar Sargis et ses fils Za- karé et Ivané, sous l'émir Kourd, moi Hovhannés, supérieur de ce saint couvent, j'ai construit [avec l'as- sistance de l'émir- Kourd, du grand vartabied Grigor et du Christ divin?], cette église et le porche, depuis le fondement . . . .» Je ne citerai la fin de ce texte, que pour montrer quelles altérations les copistes y sont introduites. S. opikgh..... gier Ale däer. Aer ae, cke, mhg k Bapepye'") [gone Seike ppd a wif c po PE Le Aëusd SU, qh genome pua ongu ph —— i akpe y eM Sert. sbekste t oben? «fl coopyAuyb....Ta&me npmrbgb, npu coxbüctsin O3aenHoit namaru orna IOaneca, BO BpeMA KOHX? Ma- CTJHBO OCBOÓO;RIeHBI NAKH HepkBH CİM OT'b BCE NO0- AaTeii; ynomaante Bo Xpucr#.» La traduction compléte de ce passage serait donc: «J'ai bâti.... aussi le portique; souvenez-vous des fréres mes collaborateurs et du P. Hohennés, digne de toute bénédiction; car de leur temps nos églises ont été de nouveau affranchies de tout impót;» ou, suivant la copie Sch. «nous avons confirmé et affran- chi les églises . . . .» Certainement la valeur histori- que de l'inscription reste la méme, avec et malgré les - 4) L’abréviation J. désigne la copie de Jean de Crimée, S. celle du P. Sargis Dchalaliants, Sch. celle du baron Schilling, m'apparte- Pour approcher de la solution que nous cherchons, | nant. la détermination de l'émir Kourd, mentionné dans la | REN d'Haghbat, il faut. recourir, une 3x à! cS E Y. Bull. de l'Acad. t. IV, p. 504 et Z ert es-t ns peuvent ^ devenir par des publications giras arréterai — dés-a-présent, qu'à ceux wc = min celle d'Arménie. passim | reste, tous les en personnages mentionnés dans j lesi inseriptions | 5) Copie Sch. Kiouriké. 6) Tout ce qui est entre [] est omis dans les copies J. et S. DE quohunnwkhg geqpuypu ee u Je temps nos églises ont été délivrées de fout impôt.» Sch. 8) Tout ce qui est entre [] est omis dans la copie S., et thèse est ajoutée par la copie J., tellement que la copie Sch. est la | plus compléte, sans que l'on puisse assurer qu'elle est exacte. RN Sommeko p L | gue C udi Pte à. Ad eo nn 221 des Sciences de Saint - Petersbourg. variantes de rédaction, mais le sens en est fortement modifié à la fin. A Haghbat, J.94; S. 60; Sch. 44. Tombe portant ces mots: «Kourd émir.» A Khoutha - Vank N.2, S. t. II, p. 199; v. Addit. et écl. p. 341. i . Moi Arzou- Khathoun, fille du grand prince des princes Kourd et épouse de Vakhthanc, de race royale, maitre de Hatherk et de tout le Khatchen-Su- périeur, j'ai construit avec grande confiance cette sainte cathédrale, dans le lieu du repos de mon mari et de mes enfants, de mon fils ainé Hasan et de Gri- gor, morts par la volonté de Dieu, à la moitié de leurs jours.... En 663— 1214.» Voici maintenant les témoignages historiques. Kiracos, p. 121; Add. et écl. p. 421. Parlant du vartabied Mkhithar-Goch, célébre au XIT? s. par sa piété et par sa science, et qui T en 1213, Kiracos dit que ce personnage se rendit (vers la fin du XII’ s.), à Carin ou Erzroum, auprès d'un prince chrétien, nommé Kourd, qui s'était retiré là, mécontent du roi de Géorgie, mais qui revint plus tard, dans son patrimoine de Caian et de Mahcana- berd. La reine Thamar, non satisfaite de le combler d'honneurs, lui rendit ses domaines et y en ajouta beaucoup d'autres"). Notre historien continue: Yu Cheers) 5 Suyp Merge hh L pes Dh, au Thr- ` pups. pl Sop Ian SS, les mots depuis & pue, PF manquent au manuscrit du Mus. as. p. 97, mais | la nécessité en est justifiée par deux autres passages, p. 125 et 232. «Il (Kourd) est pére de Sadoun et de David, et grand- père de Cherbariok ou Cherbarok, pére de Sadoun.» Plus bas l'auteur ajoute, que Mkhi- thar construisit le couvent de Nor-Gétic avec l'assis- tance de... . David et de Sadoun, fils de Kourd "), dont la fille, Arzou-Khathoun, celle mentionnée dans l'inscription de Khoutha- Vank, était mariée à Vakh- tanc, prince de Khatchen. C'est là tout ce que nous | E 'ai rectifié l'orthographe d'après u un autre passage, p. 232; seu- a lement il me reste du doute au sujet de Cherbarok ou "Überbariok, . Personnage parfaitement inconnu. Le nom de Cherbarok est telle- | . Ment rare en Arménie, que j'en zegin la vraie orthographe. On le | sla 26° inscr. de Sanahin, écrit par le P. n SE T Crewe’ au gén. € rper elt par » ti, p- 19, en 671 - = - "o La mauvaise orthographe de ce nom, au ant Brit, eet) ` 13) Babiran ce passage, Addit. M rencontrera pourtant dan et écl. p. 422. one connaissons relativement à l'émir Kourd, d'oü résulte pour le moment la généalogie suivante: Kourd, vivant en 1181; sa soeur avait épousé le généralissime géorgien Sargis 1°" Mkhargrdzel. # David. Sadoun. Arzou-Khathoun, mariée à Vakhtanc, | seigneur du Khatchen-Supérieur. Cherbarok. Sadoun. Vu la proximité des temps et des lieux, je regarde comme constatée l'identité de l'émir, grand prince des . princes Kourd, constructeur de la cathédrale de Sa- nahin, avec le prince chrétien Kourd, mentionné par Kiracos, possessionné à Caian et à Mahcanaberd, beau- frére de Sargis I Mkhargrdzel, pére de David, de Sa- doun et d'Arzou-Khathoun, et avec l'émir Kourd en- terré à Haghbat. J'ai eu quelquefois la pensée que les mots h PL ugk «de race courde,» que j'ai signalés dans ma traduction du passage de Vardan relatif aux ancétres des princes Zakaré et Ivané"), peuvent se traduire «de la famille de Kourd;» car il me semblait bien extraor- dinaire de voir un Kourde indigéne entrer au service de la Géorgie, au commencement du XII s., et y fonder une famille puissante par son influence du- rant presque deux cents ans. Mais outre que le P. Tchamitch, Hist. d'Arm. t. HI, p. 149, admet une telle interprétation; que M. Emin, dans sa Bceo6mas ner. Bapaana, p. 169, traduit «kypackie nepeceaempr ,» j'ai vu chez Kiracos, p. 94: opp qumacudkuy, ph Prp” T Puppet bbkk%...." et chez Vardan: que. mug fis ? “Bphumnu u «qui s’etant séparés des S Kourdes, à Babiracan - Khélé .. ... crurent dans le Christ;» ces passages significatifs font voir clairement que les Mkhargrdzélidzé, soi-disant descendants d’Ar- taxerxe Longue-Main, suivant les Annales géorgien- A nes, étaient ou paiens ou musulmans avant de p: au service des rois Bagratides d'Arménie, et qu'ainsi - : S ils ne pouvaient étre de la race de l'émir Kourd, dont a TR | a. ET r tan. patrie de l'ancêtre des 223 Bulletin de l'Académie Impériale 224 l'origine du titre de Mancaberdel, dont les Annales géorgiennes accompagnent, ainsi qu'on le verra plus bas, le nom de Sadoun atabek. Seulement je pense que cette place devait étre quelque part, dans la pro- vince de Gougark ou d'Artsakh, puisqu'avec celle de Caian, sise entre Haghbat et Sanahin, elle faisait partie du domaine de Kourd. Le P. Indjidj, Arménie anc., p. 526, exprime le méme doute que moi à ce sujet, faute de renseignements. En ce qui regarde Sadoun, ce nom est bien moins fréquent dans l’histoire d'Arménie que celui de Kourd. Je le trouve pour la premiére fois chez Vardan, Beeoom. ner. p. 155. Là il est dit qu’aprés avoir pris la ville d'An, en 610 — 1161, le roi Giorgi, III du nom en Géorgie, la confia à un certain Sathoun Yu. B», lis. Sadoun [J»7»:%, personnage dont l’histo- rien n'a pas parlé jusque-là et ne dit rien par la suite. Bientót le roi, par méfiance, le priva de son comman- dement et mit en sa place Ivané Orbélian, seul, sui- vant Kt. de Siounie, ch. 66, t. II, p. 127 de l'édition | Paris, assisté. d'aprés l'Hist. de Géorgie, p- 387, vag-$ ul s de Khosrov, Vancötre connu de la fa- | mille. ln passa chez fidivous, se fit musulman et périt misérablement, peu aprés. Je ne suis pas éloigné de croire que ce Sadoun soit le pére de l'émir Kourd, et que la cause inexpliquée du mécontentement de ce dernier contre le roi de Géorgie ait été le mau- vais traitement fait 4 Sadoun par Giorgi III. La re- marque, que Kourd, vivant à Carin lorsque Mkhithar Goch vint l’y trouver, était un prince chrétien, me parait en connexion avec l'abjuration de Sadoun, et d'ailleurs le retour du méme nom, aprés une généra- tion, est chose fort ordinaire dans les familles géor- giennes et arméniennes. ` Aprés le Sadoun d'Ani, qui doi être mort en 1162, viennent chronologiquement les princes de méme nom, fils et arriére- petit-fils: de lémir Kourd, | | . suivant le dire de Kiracos. ` a Si je ne me suis pas trompé ne nous T © allo: retrouver dans nos inscriptions ces personnages, sous le titre d’atabek Sadoun. Une inscription , à Haghbat, J. N. 52, mentionne, ses fis,» comme vivant alors. dernier de | 1273, «le prince Sadoun,» ou, suivant les | N. 18, et S. p. 70, «l'atabek amir-spasa- | En outre, suivant l'historien Kiracos, p. 149, Tcha- ghatha-Noin s’étant présenté en 1237 sous les murs de Loré, Chahanchah, fils du généralissime Zakaré, qui en était le maitre, s'enfuit avec sa femme et ses enfants, laissant la ville et ses trésors à la garde de son beau-pére, qui fut tué lors de l'entrée des Mon- gols dans la place. L'historien, non plus que Tcha- mitch, t. III, p. 211, ne nomme pas le beau-pere de Chahanchah; c'est moi qui, dans mes extraits, Hist. de Gé. p. 514, n. 4, et Addit. et écl. p. 425, ai cru devoir suppléer ici le nom de Sadoun et de sa préten- due fille Nazovd, mariée à Chahanchah, on va voir d'aprés quelles autorités, mais j'ai été induit en er- reur. C'est ici une des plus: graves difficultés de mon tra- vail, et je dois entrer dans de grands détails, pour hive voir combien nos inscriptions sont ie avant la critique. A Haghbat, J. N. 69; S. 2; Sch. 8, se trouve cette | omm sans date. i br Ga E b (po 5 Lm. m ee , ku o Veneri, " Testees 1?) apb ZLagerkeh hk od, [Ajuda *) qecmnp epu. e&r Iaäsc Aë: k dr pun Scchäkg 7) dh pag degen. bb gap Koap '*) .. az ouf |Jg bgwipe dëcke Eege Fem k pre Dan pip. Sup hp "m doch mpl zeen HE E Soph nqpop wg Eege kd tu rage ue & teen k $ dpepekbjr op dep. = ppt $g kb See fk) dits Eer pecepep mM ALS t 2 deër qual; Po VE: Sans les variantes, rien ne serait plus facile que la traduction de ce texte; je souligne les mots à variante importante. * e ses se 14) Copie Sch. T. uS o wy 27 npp g DA rte "PH CONS OM ATE : 16) S. Une * PH 2202272 bebo FT - 173. wurg ds 18) = ? pud m qu h. B deiga See ne qwquy 9 pedes « 600 blan cs.» 19) s. "er I la la: de rees manque. 20) Sch. E, 21) Beh. vj bh [n D? Lg ER eg i ee et abhorret meme go e MEUS M s | 225 des Sciences de Saint - Pétershourg. «Par la volonté du Dieu tout-puissant, Pére, Fils et S.-Esprit, moi Mkhargrdzel Chahnchah ?), fils de Za- karia ^), et mon épouse Nazovd, fille de l'atabek Sa- doun ^^), à l'exemple dc Sos ancétres, nous nous som- mes affiliés et avons donné . ...) 1300 blancs pour la cire annuelle de Sourb- Nchan, une chape pour l'église, des flambeaux d'argent, pour la longé- vité de mon oncle paternel Ivané™), de nos fils, de nos parents et de nous; nous demandons à l’évêque et aux fréres de célébrer la messe dans toutes les églises, pour eux le samedi de la Transfiguration, pour nous le dimanche. Ceux qui l'accomplissent sont bénis de Dieu, ceux ie s’y opposent, le Christ divin les ju- gera.» Voici ce qui — du texte J. du texte S. Zakaria. Ivané, encore Zakaria-le-Grand. vivant. ahanchah, marié Sch. Ivané, Chahanchah. Co à Nazovd, fille de frére de Cha- hanchah. l'atabek Sadoun. Mkhargrdzel, marié à Anna, fille de l'atabek Grigor. L'absence de date est facheuse, car Ivané, frére du généralissime Zakaria, mourut en 1227 ou 1229. En tout cas, il devient facile maintenant de s'expliquer comment j'ai pu attribuer à Chahanchah I une femme nommée Nazovd, fille de l'atabek Sadoun. Mainte- nant j'entrevois que Nazovd ou Nazod pourrait- étre la méme personne qu'Anna, et que le pére de celle-ci était peut-étre cet atabec Grigor, enterré à Haghbat, mais dont le nom, parfaitement inconnu, ne se trouve que dans l'inscription rapportée plus haut, et ce dans la seule copie imprimée par le P. Sargis, qui ne peut | s ub La premiére variante Sch. ne peut étre traduite grammatica- 2); S. «Moi Mkhargrdzel, fils de Chahanchah, du grand Zakaria;» sc) a pas de sens, à moins de suppléer le mot fils après Chahan- 24) 8. «Mon épouse Anna, fille de danses Grigor;» un émir Gri- | h. N.45), est mentionné mourut en 1222. Cette variante. décisive, si toutefois | ‚qui elle doit ätre admise, ne pouvait m'étre connue en 1842, lors de la _— |, 92) 8. wda si: pt cA Le: e SE avoir imaginé sans cause les noms d’Anna et de Gri- gor, tandis qu'une correction a pu étre suggérée au P. Jean de Crimée par d'autres matériaux, que l'on va VOIT. A Sanahin — manque à J. de Crimée; S. 17; Sch. 7. Lozcgostep U'baporékr aah Ce Pham Sb guys dedi. gh wm bp Mrt ze l yephppu wkp buy), bh pune qnbqu see, quoad *9) ap A mung No ee es SUM NIE Ep» CLS LE LE | dd quete ne à quyu wi wpu enbun.p » daga HE MON, vp Mg qui sz? hotes peop) T] epopbujy Uh ayy” Zum See vip: Le epg ko mnl pprepp: WP fonpgpihye "1. L (psg p deal MN"? gë b Z-äës: le scke E tup LI 5 (Sediu), be majwp dep oos? qubwi Lach qtq h dr qb L'féphqup ph Stro I gk Aabakës wquunkgup Set op uyim Skuk sy ec See bk sg Sapeurs") Debe SS gmwäh. kat 17) pales ke spiäechkgng qui Ee x eee oe eee cp jap dest drq dod baprpgs od ugg Dt € gend pe: pete M De eM. fetes: Dg go niet, PE spect UN e Gen = Pe WE p. Ge: zk L phe fouguSurougis> pg Sk pdmfugn qug Le gr ug qni buy be ab, kaby. np gb gen, piep eb epe k aanp inne GE SS cpu zap Upon k dept p [sumbp swprimy qulop Mere e queues pm Li wink: E Mir: Phau pip: 76% — 1315. 7) Avec et sans variantes, ce texte est à-peu- prés i in- 27) S. Aus du qbplbp um bphwi bp qudlpoupup: : ce nom de Ghamirchahr ou Ghamircharar ne rappelle rien de connu. SHE epe prp Cee UD 29) S. b. CL LA h ; Lë unb puð VE - pam qiu qu O 30) S. Seat: wpb. uus e 31) S. aj. k mj "m d S. k Ze TES Ve h. E cu gm SEH de ma Notice sur Haghbat et Sanahin, mM Pouvrage | "H ` S.«Nous avons donné à la sacristie, lis. Moughada, 600 Qe sens à peine intelligible grammatkalement. p: mon frère Ivané.» vidi was 2 set femme Vanané ^), fille de l'atabek ‘Sadoun, ad ré- | 227 Bulletin de l'Académie Imperiale 228 traduisible et inintelligible, au point de vue gramma- tical, à celui des noms propres et de la date. D’aprés le texte Sch. d’aprés S. © donateur du village d'Otzoun. Avag, marié à Aspha, remplace ici Daten) ano- ı Chahnchah. nyme de la copie Sch. * | Mkhargrdze!. Chahnchah. amir-spasalar, marié | à Nazovd. spe om Si amir-spasala à [peres Je dois encore ajouter ce commencement d’inscrip- tion, au couvent d'Hoghartzin; Sargis, t. I, p. 135. «Par la volonté de Dieu tout-puissant, Pére, Fils et Saint- Esprit, moi Mkhargrdzel, fils de Chahanchah, fils du grand Zakaré . . . .,» rien de plus. ` . Aprés ces matériaux douteux, en voici d'absolu- ment concluants et irréfragables. Au couvent de Kober (V. mon 6° Rapp. p. 137, 138), on lit des inscriptions, dont voici la substance: «En 6896 — 1292, N., fils du chef des adjudants royaux Chahanchah, moine sous le nom de Giorgi, restaura le couvent. - «En 6899 — 1295, ie ug fils du chef des adjudants royaux Chahanchah, et son épouse Vanané, fille de l'atabek amir-spasalar Sadoun, a bati le ES cher.» Ici les noms proprés et les Prae ne laissent aucun doute. On sait d'ailleurs que Chahanchah 1°, fils de Zakaria II, étant mort en 1261, fut enterré au cou- vent de Kober; Kiracos p. 237; Tcham. III, 260; Hist. de Gé. p. 568. Voilà Ark yee: notre Mkhargrdzel a | restauré ce couvent. Maintenant. donnons le sens, sinon la traduction de l'inscription 7 de Sanahin, de la copie Sch. «L'amir-spasalar Mkhargrdzel, fils de Chahanchah, étant venu à Sanahin, en 1300 ou 1315, avec son PROMIS Vanané™), = ayant mens ie paji ravagé m Vanané“') était mariée non à un Chahanchah, mais à | Mkhargrdzel, fils de Chahanchah, de Chahanchah Il, fils d'Ivané II, suivant les Aala géorgiennes, et et | dU "elle était réellement fille de l'atabek Sadoun, car il n’y a pas de variantes des inscriptions géorgiennes, — Ghamir- Chahr(?), les fermées, .. couvent la donation du villige d’Otzoun, faite par son _ grand-père”), et affranchit les églises de tout = Tl résulte clairement delà, qu'un Mkhargrd paré le couvent de Kober en 1292 et 1295 et affran- chi Sanahin de tout impót, en 1300 ou 1315. Maintenant, qui est ce argrdzel, ou Chahan- chah Mkhargrdzel; Vanané et Nazovd sont-elles la méme personne; Anna et son pére Grigor ont-ils réel- lement existé autrement que dans l'idée du P. Sargis, ou bien Anna est-elle identique avec Vanané, et Chahanchah Mkhargrdzel différe-t-il de Mkhargrdzel tout court? Je doute fort qu'avec nos matériaux il soit possible de résoudre absolument ces questions, mais je vais proposer mes conjectures. La généalogie des Mkhargrdzélidzé (V. Add. et écl. p.362), appuyée sur des passages des Annales, que jai vérifiés de nouveau, montre la série suivante: Zakaria II, + 1212. Chanché ou Chahanchah 1er, + 1261. Zakaria III, + en 1261. Ivané II. Chahanchah II. Mkhargrdzel, vivant en 1292 et 1300 ou 1315. Le beaü-pére inconnu de Chahanchah 1% meurt en 1237, à la prise de Loré; Ivané, pére de Chahan- chah II, vivait encore en 1284, lors de l'avénement d'Arghoun, Hist. de Gé: p. 600; son fils Chahanchah II est mentionné dans l'Hist. de Gé. p. 623 et p. 642, sous le régne d'Oldjaitou, vers l'an 1312: il n'est rien dit là de Mkhargrdzel tout court. 1° Les dates prouvent donc que Chahanchah 1” n'a rien de commun avec Vanané, mais rien n'empé- che qu'Anna, fille de Grigor, n 'ait été son épouse, si la variante du P. Sargis est bonne; étant fils de Zaka- ria II, il pouvait nommer Ivané 1” «mon oncle pa- ternel.» 2° Les inscriptions de Kober nous montrent que qui sont parfaitement dignes de confiance. 3° Les tableaux généalogiques nous font. ‘voir que parfois les dan et ni nment les quatre een AVAL IRO Zu ar ` i : ib : t l BE g Doo uai a ss Q xt "STEE umm m 229 des Sciences de Saint-Pétersbourg. filles de Sargis 1" portaient deux noms: l'un, le vrai, l'autre, sobriquet mignon, % zqrımwlung, usité en fa- mille, n'ayant souvent entre eux aucune espéce d'ana- logie. On pourrait citer, d'aprés les auteurs arméniens, des dixaines d'exemples de ce fait. Dans un pareil cas, s'il n'existe pas de témoignage précis, l'identifi- cation est excessivement difficile; pour le présent, nous devons chercher si Nazovd est l'équivalant d'Anna ou de Vanané, ou vice-versà: je me regarde comme formellement hors d'état de décider cette question, en connaissance de cause, et m'en tiens aux trois faits acquis. Chahanchah 1°, + en 1261; enterré à Kober; marié à "Anna, fille de Grigor? Ivané II, vivant en 1284. | Chahanchah II, vivant en 1312. Mkhargrdzel, e en 1292—1315 marié à Vanané, fille de l'atabek Selen: Une conséquence de ceci, trés fächeuse pour moi, est que je dois m'étre fortement trompé, faute de renseignements précis: 1* En confondant Chahanchah I avec son petit-fils. 2° En suppléant de moi-même le nom de Sadoun, soi-disant père de la femme de Chahanchah 1*'. 3° En confondant Anna, peut-être femme de Cha hanchah 1°, si la variante du P. Sargis est bonne, avec Nazovd ou Vanané, femme de Mkhargrdzel. Quant à Sadoun, si le beau-pére de Chahanchah 1” n'était pas le fils de l'émir Kourd; si Sadoun,. père de Vanané ou Nazovd (?), n'est pas celui mentionné à tort dans l'inscription 69 d'Haghbat, n'est-il pas du moins celui nommé en 1273, dans l'inscription 52 d'Haghbat; celui mentionné par Malakia - le - Moine comme petit-fils de Kourd, qui devint, en 1282, l'a-| tabek géorgien Sathoun Mancaberdel, et qui était le père de la femme de Mkhargrdzel, fils de Chahan-| chah II? la réponse affirmative ne me parait plus dou- teuse. Les Annales géorgiennes ne désignent pas l’atabek Sathoun, notre Sadoun, autrement que par l'épitéthe . de Mancaberdel, sans dire quels étaient ses père et | mére, sa familie et la position du fort d’où dérive son | - faisant et par la miséricorde de dee: fut nommé atabek par le roi Dimitri II, en 1282“), et mourut peu aprés, laissant un fils, Khouthlou- Bougha, qui hérita de son influence et de son titre d'atabek, sous le roi Wakhtang II. Suivant Malakia-le - Moine, Add. et écl. p. 454, il était de la famille ar- dzrounienne et, p. 456, petit-fils de l'émir Kourd «de Sasoun;» descendant de Vigen Mamiconian, suivant le dire de Tchamitch, t. IIL, p. 257. J'ignore comment Tchamitch peut concilier cette double descendance, mais en tout cas voici à ce sujet le texte méme de Kiracos, p. 232: Qu e Ae Evil, Date PAIRS en me pup mons pe Pepper oque prp J2 less Hues (lis. amy: em T Erer phos Bech Uatec Ab: pppunnibay Sem h pup} zer. jug; e WEE h gp thay h pu Puulspn bl Ze: Mhe qb pre px m loghi: pupku bp qim Zorpmench, dio bon TF poy Ce passage complète celui, cité précédemment, p. 122 de Kiracos; on y voit que l'émir-atabek Sadoun était fils de Cherbarok, fils de Sadoun, fils de l'émir Kourd, et que le titre «Kourd. de Sasoun,» vient de | ce que les Mamiconians, ses ancétres, avaient occmpé ce pays au XII s «Le pays is fort de Sasoun fit sa soumission aux Thathars par l'entremise du prince Sadoun, fils de Cherbarok et petit-fils (arrière petit-fils) de Sa- doun, chrétien de religion, vertueux dans sa conduite et trés considéré d'Houlagou, parce qu'il était de belle mine et brave dans la guerre. Il avait été rangé par Houlagou parmi les premiers akhoians (seigneurs, dignitaires), et avait recu de lui la contrée de Sasoun.» Il y a encore une inscription chez le P. Sargis, t. I, p. 156, sur l'église des Apótres, à Counen, du cóté sujet. S «En 693 — 1244, avec l'assistance du Di titre, fans doute ce Mahcanaberd mentionné plus = haut, dans cette Notice, comme appartenant a l'émir- une | Kourd; v. Hist. de Gé. p. 554 et notes. C'est ce Cg penes : doun qui se battit contre le lutteur d ee qui de la plaise de Gag, Hee an du Sai à notre. x B : Bulletin de l'Académie Impériale tants du S. asyle m'ont accordé deux messes, à la féte de l'invention des reliques de S. Grégoire; ceux qui l'accomplissent sont bénis de Dieu; ceux qui s'y op- posent sont jugés par le Seigneur.» Je citerai encore une inscription sur une croix, au couvent de Saghou-Dzor, qui se trouve chez le P. Sargis, t. I, p. 80. «Par la volonté de Dieu, Père, fils et S.- Esprit, moi le P. Hohannés, supérieur du saint couvent de Sanahin, j'ai acheté, en 690 — 1241, la vigne des Sadounents 5). . . . pour la longévité de nos maitres. Que celui qui s'y oppose participe au sort de Cain et de Judas.» | La date 1241 et le mot «de nos maitres,» me porte à croire qu'il s'agit ici peut-étre de la famille de Sa- doun.». | Voici donc, comme résultat probable de ces re- cherches, l'expression des faits: eum commandant "kv en 1161, + musulman en 1162. - I x Libin Rout; vivant en 1181. E Mou S vivant GC dela. i BEE - rédaction de SEN € akhtanc, de Kirak roi de Khatchen 1 Cherbarok. -spasalar, atabek de Ps + 1983. Vanané (N vowel ?) Spouse Pamir-spas dzel, fils de Chahanehah iL. | Khouthlou-Boueh où Khouthl oma atabek era in père. «t Vorläufige Diagnosen neuer Coleopteren | us Südost-Sibiren. von Cand. Morawi tz. m le 18 avril 1862) i Gime, au N° 28 28 y gs Uds écrit be. iu EA woe | dorffiü* Mén. und C. ochoticus* Mannerh. mit C. Hummeli nicht nur an und für sich lohnend, sondern auch un- umgänglich nóthig war. Hierzu kamen noch die im Amur-Gebiete von Ar- thur Nordmann gesammelten Coleopteren. Diese — ein Eigenthum der Universitit zu Helsingfors — sind mir von dem Herrn Prof. Alexander v. Nordmann zur Ansicht eingesandt worden, für welchen Beweis des Interesses an meiner Arbeit ich hier meinen Dank öffentlich auszusprechen mich verpflichtet fühle. Zu den folgenden kurzen Mittheilungen bin ich hauptsächlich dadurch veranlasst worden, dass der Druck der Arbeit und die nóthigen Abbildungen noch längere Zeit in Anspruch nehmen dürften, und es nur von Nutzen sein kann, auf die bereits abgeschlos- sene Bearbeitung eines Theils der Coleopteren des Amur-Landes aufmerksam zu machen. Diese vollen- dete Arbeit erstreckt sich einstweilen erst über die Familien der Cicindelidae und Carabicidae , und zwar sind diese in folgender Weise vertreten. Von den zehn aufgeführten Cincindelen ergaben sich die drei nachstehend charakterisirten als neu. Unter den zahlreich vertretenen Carabiciden sind die Elaphriden durch 2 Notiophilus, 3 Elaphrus und 1 Blethisa vertreten, von welchen 1 Notiophilus und 1 Elaphrus als neue Arten beschrieben werden mussten. Von den Loriceriden ist nur die gewóhnliche Lori- cera pilicornis zu nennen. — Was die Carabiden anbetrifft , so sind unter diesen die Gattung Eupachys durch E. glyptopterus und die Gattung Carabus durch 21° Arten vertreten, unter welchen sich 6 noch nicht beschriebene befanden. Von den bereits bekannten Arten habe ich €. Falder- gentis C. vinculatus Gebl., €. kamschaticus* Motsch., 7, viridilimbatus Motsch. und €. dahuricus Gebl. mit D. conciliator Fisch. Dej. vereinigt und eben so €. Bil- bergii Mannerh. mit C. cumanus Fisch. und €. Midden- Fisch. C. aereus Dej. habe ich gegen Mannerheim, || Gebler und Motschulsky als selbstständige Art auf- recht erhalten, dagegen den €. aeruginosus Fisch. Dej. als wahrscheinlich zu €. regalis Fisch. gehórig bezeich- net. Und zwar unterscheidet sich €. aereus von den zuletzt genannten Caraben im männlichen GeSthlecht durch die Fühler, deren sechstes, siebentes, achtes und neuntes Glied an der unteren Seite stark ausge- buchtet und gegen die Spitze plótzlich angeschwollen 1 M ; d 4 " T J 233 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 234 sind. Zu €. aereus gehóren ferner €. gryphus* Motsch. und C. putus* Motsch. Ausserdem ist eine rauhe, auf den Flügeldecken überall mit gleichmässigen Höckern bedeckte Varietät des C. Kruberi Fisch. mit dem Na- men tuberatus belegt worden. — Von den aufgefiihr- ten Calosomen sind beide weit verbreitet und bei C. investigator Illig. C. sibiricum* Motsch. und C. dauri- cum* Motsch. als weitere Synonyme aufgeführt wor- den. Von den sieben Nebrien sind die drei nachste- hend charakterisirten neu; von der Gattung Leistus ist eine grosse, neue Art für das Amur-Gebiet zu nennen. Unter den Brachiniden ist Br. longicornis schon von Motschulsky bekannt gemacht worden. Unter den Lebiaden ist die Gattung Dromius durch zwei, worunter eine neue, Metabletus und Apristus durch je eine und Lebia durch drei Arten vertreten, von welchen zwei als neue Arten beschrieben worden sind. Bei der neuen Lebia cribricollis, welche in der Bildung des ersten Fühlergliedes und in der groben Punkti- rung mit den Arten der Gattung Rhopalostyla Chaud. übereinstimmt, an den Tastern aber keine bemer- kenswerthe Verschiedenheit von den übrigen Lebien zeigt, ist der Zweifel gegen die Berechtigung der Gattung Rhopalostyla, wie sie Chaudoir charakteri- sirt, ausgesprochen worden; bei L. bifenestrata musste bemerkt werden, dass bei dieser, wie auch bei eini- gen europäischen Arten, z. B. L. turcica, haemorrhoi- dalis,-das vierte Fussglied deutlich zweilappig ist, wie bei der Gattung Lia Eschsch., weshalb denn die Gat- tung Lebia einstweilen in der Umgrenzung, wie sie Schmidt-Goebel (Coleopt. Birm. 43) angenommen, beibehalten worden ist. Die Gattung Corsyra ist durch eine Art vertreten, Cymindis durch sieben. Unter die- sen ergab sich keine als neu, dagegen sind €. intricata* Motsch. gegen Chaudoir mit C. vaporariorum, C. mo- nochroa Chaud., C. vittata Fisch. u. Motsch., so wie C. figurata Motsch. mit C. binotata Fisch. vereinigt worden und noch einige, bisher unbekannte Varietä- ten der letzteren näher rn Die €. semivittata S ige Art aufrecht er- | halten und für diese als wesentliches Merkmal das gr Lippentaster bezeichnet. ess ist auch beim | aui E | der €. rivularis beilförmig. -Die Panagaeiden sind durch den weit t verbreiteten | convexiuse Sea? Gehier, aeneomicans Chaud. (latus Mo aps Panagaeus crux major, die Chlaeniiden durch sieben Arten der Gattung Chlaenius repräsentirt, von welchen die beiden nachstehend angeführten beschrieben wer- den mussten. Unter diesen ist Ch. hospes von beson- derem Interesse, da diese Art wohl mit Recht als eine der sibi Fauna racer Carabiciden- Form bezeichnet werden darf. Unter den Brosciden ist nur die Miscodera arctica Payk. zu nennen, von welcher M. erythropus* Motsch. nicht hinreichend verschieden ist. Dagegen sind die Pterostichiden zahlreich vertreten: Pogonws und Ca- lathus mit je drei, Patrobus, Sphodrus und Taphria mit je zwei, Dolichus mit einer, Anchomenus mit neun, Pte- rostichus mit drei und dreissig und Amara mit neun- zehn Arten, unter welchen eine beträchtliche Anzahl neuer, bisher noch unbeschriebener Species. Auch mussten einzelne unter diesen unter neuen Namen beschrieben werden, da die ihnen früher beigelegten bereits für andere Arten Eingang gefunden hatten. Was die schon früher bekannten Arten der Ptero- stichiden- Gattungen betrifft, so ist Sphodrus Tilesu Fisch. mit Sph. dauricus Fisch. vereinigt und bei den hier characterisirten Taphria- Arten die Bemerkung | gemacht worden, dass die An- oder Abwesenheit der Furche an der Aussenseite der Hinterfüsse als Gat- tungsmerkmal keine Geltung haben kónne, da die letzteren bei den nachstehend angeführten Arten und insbesondere bei Taphria congrua, welche der T. wi- valis überaus nahe steht, aussen mit einer deutlichen Furche versehen sind. Unter den Pierostichus- Arten ist zu erwühnen, dass Feronia Gebleri Dej., Poecilus instabilis* Motsch. und fulgidus* Motsch. nicht speci- fisch von Pt. lepidus Fabr. verschieden sind; desglei- chen sind Pt. rapax Motsch. nicht von Pt. niger L. und Pt. picipennis* Motsch. nicht von Pt. Eschscholtzii Dej. zu trennen. Unter den Arten der Gattung Amara sind Bradytus majusculus Chaud., SE Motsch. und. / collis* Nha | 235 Bulletin de l'Académie Impériale 236 grüne, Amara (!) bipartita* Motsch. auf kupferglàn- zende Stücke der A. (Celia) interstitialis Dej. und Celia laevigata Motsch. endlich auf die mit glatter Hals- schildbasis versehenen Stücke der A. rwfocincta Man- nerh. von Motschulsky aufgestellt worden. Die Gruppe der Harpaliden ist durch einen Dichi- rotrichus, zwei Anisodactylus, ein und zwanzig Harpa- lus, einen Stenolophus, einen Bradycellus und einen Tachycellus vertreten, welche letztere Gattung für Ste- nolophus curtulus* Motsch. eingeführt werden musste, da sich diese von Bradycellus durch die an der Unter- seite mit federfórmigen Schüppchen besetzten Mittel- füsse des Männchens, von Stenolophus durch die An- wesenheit eines scharfen Kinnzahns wesentlich unter- scheidet. Die neuen Arten unter diesen Gattungen sind nachstehend verzeichnet. Unter den bereits be- kannten ist anzuführen, dass H. foveicollis* Motsch. — H. latus L. und H. torridus* Motsch. auf schwarz- beinige Stücke derselben Art basirt worden ist. Auch sind H. De Motsch., subsulcatus* Motsch. und H. Motsch. gewiss nicht von H. obtusus Geb- | jen, und H. pusillus* Motsch. ist zu H. hm. gestellt worden, da bei ersterem die pL von einem oder zwei kleinen Grüb- chen auf dem dritten Zwischenraume bei gänzlichem : Mangel anderweitiger Unterscheidungsmerkmale un- móglieh von specifischer Bedeutung sein kann. Die Gruppe der Trechidae ist durch zwei Arten der "Gattung Trechus, die der Bembidiadae durch zwei Ta- chypus, einen Tachys und neunzehn Bembidium reprá- sentirt- Unter der letzterwähnten xe sind, aus- Arten, auch einige namhaft Ree worden, welche | an bereits bekannte äusserst nahe herantreten, ohne dass übrigens, aus Mangel an hinreichend gut erhal- | tenen Exemplar: file vorhandenen Vereine | j VES . Ans} werde! i etät des B. lunatem Duftschm. E Jese sich über die bisher ver- | zeichneten Familien kurz Folgendes mittheilen: Un- ter den zehn angeführten Cicindelen gehören drei der europäischen Fauna an, und nur die C. tricolor Adams ist bisher auch noch westlich vom Baikal-See beob- achtet worden. Die hundert und neunzig verzeichne- ten Carabiciden vertheilen sich auf neun und dreissig Gattungen, von welchen nur Eupachys Chaud. und die nachstehend characterisirte Gattung Tachycellus in Eu- ropa keine Repräsentanten haben. Corsyra fusula Fisch., welche bisher als eine Sibirien eigenthümliche Gattung und Art galt, ist kürzlich auch um Sarepta aufgefun- den worden. Sechs und sechzig von diesen Carabici- den-Arten kommen auch in Europa vor; die Zahl der in Europa fehlenden Arten ist also eine verhält- nissmässig weit grössere als für West-Sibirien, wo die europäischen Formen nach Gebler die Sibirien ei- genthümlichen an Menge ungleich übertreffen. Ein genauer Vergleich der einzelnen Gebiete Sibiriens unter einander ist leider zur Zeit kaum möglich, da sich die früheren Autoren bei Beschreibung neuer Arten fast immer mit der Angabe: «Patria Sibiria» | zufriedengestellt hatten, und namentlich ist Falder- mann als grelles Beet einer solchen Oberfläch- lichkeit zu nennen, da er selbst in zusammenhingen- den, grüsseren Arbeiten, wie z. B. in der Fauna Trans- caucasica, sich nie die Mühe gegeben, den Fundort auch nur annähernd genauer anzugeben. Da Motschulsky in Schrencks Amur-Reise; II. Band, 2te Lieferung, bei den daselbst verzeichneten Arten entweder gleichfalls nur die Angabe: «Commun dans toute la Sibérie», oder auch gar nichts über den Fundort anführen zu müssen für nóthig hielt, was doch cam den Ergebnissen einer speciellen Boise vor Allem zu verlangen ist, so darf es nicht befremden, dass in die Bearbeitung der Küfer Südost-Sibiriens alle von Dr. L. v. Schrenck im Amur-Lande ange- troffeuen Coleopteren mit aufgenommen worden sind, "| wobei noch erwähnt werden kann, dass durch die | nochmalige Aufführung dieser der Über blick über die Küfer-Fauna Südost-Sibiriens ein vollständigerer wird, 3| und Berichtigungen, welche bei allen von Motschul- >| sky bisher gelieferten Aufsätzen leider nur zu oft zu -| geben sind, sich eher in einer MM NR Arbeit als ander Die neuen Arten sind in I Folge fol- gende: En des Sciences de Saint-Pétersbourg. Cicindelidae. 1. Cicindela sachalinensis: Supra subcuprea, labro albido, prothorace subtransverso, postice paullo angustiore; elytris punctatis granulatisque, lunula hu- _merali interrupta, fascia media sinuata abbreviata punctoque marginali ante apicem flavis (albidis). 4 17 millim. Diese Art stimmt in hohem Grade mit C. chloris Dej. überein und weicht wesentlich nur durch die bronzefarbene Oberfläche ab, durch die längere Ober- lippe, den stürker gestrichelten abschüssigen Theil der Stirn, das etwas weniger kurze, gewólbtere Hals- schild, die deutlich vertieft punktirten, mit spárliche- ren, dazwischen gestreuten Körnern versehenen Flü- geldecken, deren Zeichnungen gleichfalls Unterschiede darbieten. Die Anlage dieser ist im Allgemeinen über- einstimmend mit der von C. chloris, nur fehlt der Fleck an der Spitze vollständig und die Mittelbinde ist mehr quer gerichtet; der äussere breitere Theil ist gebogen, mit der Concavität nach vorn, der innere schmälere, unter einem deutlichen Winkel sich an den äusseren Theil anschliessende Haken zieht etwas schräg nach innen und hinten, ist mit seiner ange- schwollenen Spitze zur Naht gerichtet und reicht kaum etwas über den äusseren Theil der Querbinde nach hinten hinaus. Diese Zeichnungen sind, viel- leicht in Folge des langen Liegens in Spiritus, gelb. Von €. sylvicola Dej. ist C. sachalinensis sehr leicht an dem kleineren Kopf, der längeren Oberlippe, dem etwas kürzeren, nach hinten weit weniger verengten Halsschilde, dein über den Fühlern weit flacheren Theil der Stirn, so wie endlich an den bronzegriinen Lip- pentastern und den Zeichnungen der Flügeldecken zu unterscheiden. .. Insel Sachalin (Arthur Nordmann!). 2. Cicindela Raddei: Supra aeneo-nigra, labro medio valde protracto, albido, prothorace transverso, BEER angustato, rugoso; elytris tenuissime 'granula- eg puncto humerali et posthumerali , fascin media PA t subrecta A ibis. 946/ milim — —- Wes = vertieften Kopf, die beträchtlich ine oe | d + Bpe, das unregelmässig gerunzelte Sehildehen, so nta anirom H I wie die überaus regelmässig und viel feiner gekörn- ten, làngeren Flügeldecken, welche auch anders ge- zeichnet sind. Die Episternen der Vorderbrust sind nicht punktirt. Von €. sylvicola ist diese Art ausser- dem noch sehr leicht an den bläulich bronzegrünen Lippentastern und dem kürzeren, am Hinterrande je- derseits nur äusserst schwach gebuchteten Halsschilde - zu unterscheiden. Amur, an der Mündung des Sungari (Radde!). 3. Cicindela amurensis: Viridi-aenea, subtus lateribus albo-villosa, capite inter antennas profun- dius striolato, prothorace longiusculo, teretiusculo, lateribus hirsuto; elytris punctatis, lunula humerali apiealique dentatis fasciaque ante medium bilunata tenuibus, albis. 8',—9', millim. 3 elytris ST wes truncatis : angulo suturali pro- minulo. 2 elytris oblique truncatis apiceque rotundatis. Eine zierliche, fein gezeichnete Art aus der Gruppe der €. literata Sulz. Schaum, C. trisignata Dej. u. s. w. Von C. literata unterscheidet sich diese Art durch die entschieden metallische Oberfläche, die tieferen Längsstriche am Innenrande der weit stärker vorge- quollenen, grösseren Augen, die kürzere Oberlippe, das längere, mehr walzenförmige und nur an den Sei- ten behaarté Halsschild und die beim ¢ schräg abge- stutzten, beim 2 ausserdem einzeln abgerundeten Flü- geldecken. Die Stirn ist im Vergleich zu den Augen beträchtlich schmäler als bei €. literata. Durch die Form der Flügeldecken und die verhält- nissmässig geringere Breite der Stirn ist die €. amu- rensis auch von C. trisignata leicht zu unterscheiden, von welcher sie gleichfalls durch die grósseren Au- gen, die kürzere Oberlippe, das lüngere Halsschild und überhaupt den schlankeren Dau abweicht. Die en der Flügeldecken g stets viel = linienférmig. — Ussuri (Maack!) Amur, an der Minime ds en e | E N otiophilus im Bulletin de l'Académie Impériale 210 basi testaceis; striis elytrorum punctatis, postice ob- soletis, interstitiis planis. 5—5'/, millim. Kaum etwas grösser als N. palustris und von die- sem, ausser der vorn ausgerandeten Oberlippe und der in der Mitte der Länge nach vertieften Stirn, so- wie der Färbung der Beine, auch noch an der Form des Halsschildes mit Kaka skeit zu unterscheiden. Das Letztere ist nàmlich an den Seiten weniger ge- rundet und hinten weniger zusammengezogen, indes- sen doch noch merklich stärker als bei N. aquaticus. Der Hinterkopf ist jederseits deutlich und etwas runz- lig punktirt, die fünf Stirnfurchen convergiren nach hinten; die drei mittleren sind kürzer als die beiden äusseren und enden in der Längsvertiefung der Stirn. Bureja-Gebirge (Radde!). 5. Elaphrus dauricus: Obscuro-aeneus, protho- race capite latiore, elytris crebre punctulatis, ocellis violaceis quadruplici serie, palpis tibiisque testaceis, his apice, tarsis -aueribusque viridi-aeneis. 9 8—8'/, millim. Elaphrus dauricus Mannerh. in litt. | Diese Art steht dem E. u us sehr nahe und weicht von diesem, ausser der Färbung der Taster, res und Tinen; durch längeren Bau ab, das breire Halsschild , dessen Ausbucht vor den Hititer- ecken weit tiefer ist und dessen Mittellinie vorn in einen gabeligen, gegen die Seiten allmählich ver- schwindenden Eindruck übergeht. Die ‚Flügeldecken erscheinen im Vergleich zum Halsschilde, besonders an den Schultern, weniger breit und sind am Seiten- rande hinter den Schultern mit einer deutlichen Aus- bucht versehen, hinter w eine zweite, kaum an- gedeutet LEE nm Nord-Baikal Kane oe : : Carabidae. 6. €: arabus Mecht: Niger, heise trans- S * +: | ^ eru ^| 3 16%, nillim. Ber ist. breiter, herzformig , hinten schmäler als A vorn und hier stärk a betrüchtlich verengt, sanft gerundet, hinter der Mitte sehr stark einwärts geschwungen. Die abgerundeten Hinterecken, welche kleiner als rechte Winkel sind und nach aussen etwas vortreten, gehen in einem fla- chen Bogen in den zum Schildchen in flacher Run- dung vortretenden Hinterrand über. Der Basalein- druck ist tief. Kenka-See (Maack!). 7. Carabus Wulffiusi: Niger, prothorace qua- drato, coeruleo-nitente, rugoso-punctato, lateribus pa- rum rotundato, angulis posticis productis; coleopteris oblongo-óvatis, subcupreis, ruguloso-granulatis, opacis, margine antice subcoeruleis, singulo costis tribus in- tegris costisque tribus alternis foveolis cupreis inter- terruptis. ¢ 20 y^ millim. Mir liegt leider nur ein einzelnes weibliches Exem- plar vor, das in der Sculptur der Flügeldecken sich an die Arten der Gruppe des €. granulatus anschliesst, indessen sind die Körnerreihen durch sehr schmale und lange Erhabenheiten ersetzt, welche in der Breite mit den Lingsrippen übereinkommen und deshalb als aus unterbrochenen Rippen entstanden betrachtet werden kónnen. Das Halsschild ist ziemlich gestreckt, etwa 17, mal breiter als lang, vorn fast gerade, an den Seiten sehr wenig gerundet, mit grósster Breite kurz vor der Mitte, nach hinten etwas mehr als nach vorn verengt; die Hinterecken treten nach hinten be- trächtlich vor und gehen in einem stumpfen, etwas gerundeten Winkel in den fast geraden Hinterrand über. Der Basaleindruck vor den Hinterecken ist fast vóllig verwischt. Bai Possiet (Dr. P. Wulffius!). 8. Carabus venustus: Niger, ERBE sub- cordato, fortiter rugoso-punctato, lateribus coerule- scente; coleopteris ellipticis, convexis, laete cupreis, margine violaceo-coerulescente, singulo ante apicem | vix p costis as prima (ut suturalis) ansversis ege eg 7 SULCI. E + NEN iioi septimo , octavo et nono is [subtus leviter emarginatis. Kleiner und schlanker als €. ee Das Hals- A AE a MAN VI^ Rite) ee a cine TTT ET a nes e Messi opt ele E DEE 241 des Sciences de Saint- Pétersbourg. der Fliigeldecken, mit Ausnahme der Nathrippe und der ihr zunächststehenden, sind durch eigenthümliche, * quere, nicht scharf begrenzte, wie eingerissene Ver- tiefungen unterbrochen. Die Spitze der Flügeldecken ist etwas schirfer, einzeln kaum abgerundet, die Aus- bucht vor der Spitze kaum angedeutet. Beim 4 des C. Hummeli sind die vier vorletzten Glieder der Füh- ler unten mit einer grubenartigen Vertiefung verse- hen, das sechste Glied zeigt kaum eine Spur davon. Von der Seite betrachtet, sind die vier vorletzten Glieder vor der unten dickeren Spitze deutlich aus- gebuchtet. Bei der Seng Art ist das achte Fühlerglied etwas stärker, das siebente und neunte an der unteren Seite schwächer vertieft und daselbst glatt; von der Seite betrachtet, sind diese Glieder nur schwach ausge- buchtet. Das zehnte Fühlerglied ist vollkommen cylin- drisch, kaum merklich dicker und etwas kürzer als das Endglied. Ausserdem ist auch noch das Endglied der Taster breiter beilfórmig und ps Beine schlanker als bei C. Hummeli Fisch. Bureja-Gebirge (Radde!). 9. Carabus Schaumi: Elongatus, niger, protho- race subquadrato, parce foveolato-punctato, disco sub- viridi, lateribus aurato, ante angulos posticos deflexos subsinuato; coleopteris ellipticis, smaragdinis, margine aureo, costis 13 vel 14, saepe et PENNE inter- ruptis, nigris. d 28 — 29 millim. Eine farbenprächtige, im Habitus noch am meisten mit C. violaceus übereinstimmende Art. Sie besitzt ein verhältnissmässig grösseres, an den Seiten entweder nur vor den Hinterecken oder doch nur sehr schwach aufgebogenes Halsschild, dessen Hinterecken an der Spitze abgerundet und schräg nach unten umgebogen sind. Der Basaleindruck ist flach. Der Körper ist schwarz, das Halsschild oben leb- haft kupferglänzend, in der Mitte trüber und mit grün- lichem Schimmer, die groben grübchenartigen Punkte *hier erz- oder smaragdgrün, gegen die Seiten zu kupirig. Die Flügeldecken sind lang elliptisch, sma- ragdgrün, mit goldgrünem Seitenrande und 13 — 14 starken, gleichmässig SE oft und regelmässig unterbrochenen , die Gru De 2 Männchen aus Port May und Port Bruce (Dr. P. Wulffius !). E 10. Carabus lineolatus: Aeneo-niger, protho- race transversim-quadrato, ruguloso-punctato, lateri- bus vix sinuato, angulis posticis parum prominulis; elytris cupreo nitentibus, tenuiter multilineatis, mar- gine foveolisque triplici serie impressis laete cupreis. 9 20%, millim. Aus der Gruppe des C. hortensis, sylvestris, u. s. w. Das Halsschild ist beinahe 1'/, sal so breit wie lang, an den Seiten wenig gerundet, nach hinten étwas mehr als nach vorn verengt. Die Seiten sind der gan- zen Linge nach gerandet, doch nur hinten etwas auf- gebogen; die Hinterecken sind stumpf und abgerun- det, ragen nach hinten sehr wenig vor und gehen in einem flachen Bogen in den beinahe ganz geraden Hinterrand über; hinten befindet sich jederseits ein rundliches Grübchen. Die Flügeldecken sind fast eiförmig, mit deutlichem Kupferschein, jede mit 20 — 2] feinen, nicht ganz regelmüssigen Streifen und drei Reihen lebhaft kupferglänzender Grübchen. Nord-Baikal (Radde !). 11. Carabus Raddei: Elongatus, subdepressus, obscuro-aeneus, elytris cupreis margine laete viridi, prothorace rugoso-punctato, plano, subquadrato, la- teribus subrectis, angulis posticis vix prominulis, ely- tris tenuiter striatis, interstitiis elevatis, foveolis tri- plici serie impressis. ¢ 17 — 17 PA ile : Var. b. Totus niger. d antennarum articulis quinto, sexto, septimo oc- tavoque subtus distincte, nono vix emarginatis. Eine ganz eigenthümliche, flache Art, welche mit keiner der mir bekannten Arten zu gebiet ist. Das Halsschild ist nur wenig breiter als der Kopf, 17, mal breiter als lang, vorn fast gerade und ohne - wulstigen Rand, an den Seiten sehr wenig gerundet, _ nach hinten ganz allmählich verengt und vor den Hin- e terecken mit kaum angedeuteter Ausbucht. Die | e p | ten sind der ganzen Linge nach gauni aber nur -o hinten etwas aufgebogen. Die Hinter rundet, nach unten ziemlich uas Se ge genden Längsrippen. Die Seiten sind ne fer Oben ist decken mehr oder weniger schmutzig gr Tome V, Bulletin de l’Académie Impériale 244 Oberer Amur (Maack!). Sohondoh (Radde !). 12. Nebria ussuriensis: Alata, nigra, prothorace cordato, postice non coarctato, lateribus late reflexis, linea media vix impressa; coleopteris subovalibus, striatis, interstitio tertio punctis quinque impressis. 10'/, millim. Eine ziemlich schlank gebaute Art. Das Halsschild ist verhältnissmässig länger als bei N. Gyllenhali, nach hinten stärker verengt, vor den Hinterecken aber nur sanft geschwungén, mit breit abgesetzten, aufge- bogenen Seiten. Der Vorderrand ist durch eine sehr seicht eingegrabene quere Linie ziemlich breit, doch sehr schwach wulstartig abgesetzt. Die Flügeldecken sind an den Seiten leicht gerundet, mit stumpfen, ab- gerundeten Schultern. Die undeutlich punktirten Strei- ien nach aussen und zur Spitze hin seichter, der achte Zwischenraum viel breiter als der vorhergehende. | Ussuri (Maack !). 18. Nebria anthracina: Nigra, supra nitida, vertice die foreol rotunda „impresso; genthorsee | geldecken, bei Mangel entwickelter Flügel, sehr leicht | kenntlich. 15. Leistus laticollis: Piceus, ore, antennis pe- dibusque rufis, prothorace lato, transversim subellip- tico, lateribus latius marginato; coleopteris ellipticis, striatis, striis obsolete punctatis; prosterno ubique punctato. 9'/, — 10'/, millim. Die grósste mir bekannte Art. In der Gestalt am meisten mit L. piceus Fröhl. übereinstimmend, durch das verhältnissmässig breitere, an den Seiten stärker vortretende, nach hinten weniger verengte Halsschild, dessen Seiten viel breiter abgesetzt und stärker auf- bogen sind, und durch elliptische Contour der breit gerandeten Flügeldecken und die überall grob punk- tirte Vorderbrust unterschieden. Oben dunkelbraun, unten etwas lichter, Mund, Füh- ler, mit Ausnahme des pechbraunen Wurzelgliedes, Schienen und Füsse etwas röthlich, die Schenkel nur | gene dunkler als die: Schienen. ENT Ka Diese Art unterscheidet sich von N. ussuriensis durch nds es des Scheitels, das beträchtlich ^ stürke 14: die schürferen , nach vorn weit mehr vortretenden Vorderecken, den tiefen vorderen Gabeleindruck, so wie die tiefe deutlich eingedrückte Mittellinie des Halsschildes. Auch stimmt die Contour der Flügel- decken mehr mit N. Gyllenhali überein, die Zwischen- räume sind gewölbter als bei N. ussuriensis, die einge- drückten Punkte auf dem dritten Zwischenraume grós- ser, die Streifen endlich zur Spitze und gegen den Seitenrand zu nicht verwischt. Bai De Castries (Arthur — Le jan WI ahria h - à | A MA Së E prothorace Pansa cordato, pos i rato ovatis, planiusculs subtiliter pun- - vel etiam quinto punctis nullis impressis. 10'/ „— 12 millim. ` far. Paullo minor, es was gestrecktem Bau, und durch die ^i | den Seiten ziemlich gleichbreiten Flü- tis, str ypunctatis , interstitiis conv convexis, tertio fo- | rod us siete uique impressis. 9',— 10", millim. subtus nigropicea, ore, antennis pedibusque piceis; | ostie Ussuri Maa Lo 16. Demetrias sibiricus: Alatus, capite nigro, prothorace rufo, coleopteris sutura infuscatis, obsolete striatis, interstitiis tertio, quarto, quinto et septimo plerumque punctis nonnullis impressis. 4—4'/, millim. Durch die Anwesenheit der völlig entwickelten Flü- gel mit D. atricapillus, in der Bildung der Klauen aber mit D. unipunctatus übereinstimmend. An den letzteren bemerkt man nämlich nur einen grossen Zahn, wel- weiterungen folgen. Der Kopf ist schlanker als bei D. wnipunctatus, mit weniger gewölbten Augen, das Halsschild schlanker, an den Seiten weniger gerundet und hinten schwächer einwärts geschwungen; die Oberfläche ist mit dicht , | gedrängten Querrissen bedeckt. Bureja-Gebirge (Radde !). D 17. Dromius quadraticollis: Fuscus, prothora- cis fere quadrati margine laterali, antennarum basi pedibusque ferrugineis, elytris striatis, antrorsum an- gustioribus. 57, millim. — Durch das nach hinten gar nicht verengte Hals- schild, dessen Seitenrand vor den rechtwinkli ‚Hin- terecken kaum g ift und dessen Hint A hai u DUE Nord-Baikal (Radde !). " chem zur Basis hin noch zwei stumpfe zahnartige Er- ` RENE Ad EEN 245 des Sciences de Saint - Petersbourg. nahe gerade ist, . - leicht kenntlich. In der Färbung | sten verwandt, und durch das breitere, an den Seiten sonst dem Dr. agilis am nächsten stehend, von diesem | kaum aufgebogene, stirker gerundete Halsschild, und aber durch die bereits angeführten Merkmale und die dunklere Farbe des Kopfes und Halsschildes, die tie- fer gestreiften Flügeldecken, welche vorn, namentlich im Vergleich zum Halsschilde, schmiiler sind, mit Leichtigkeit zu unterscheiden. Auch ist die Ausran- dung an der Spitze der Fliigeldecken weit tiefer. Ussurimündung (Maack !). 18. Lebia cribricollis: Rufa, fortiter punctata, eapite elytrisque cyaneis; elytris punctato-striatis, in- terstitiis serie subregulari punetorum majorum. 6 — 7 millim. Von den verwandten Arten leicht durch Fürbung und grobe Punktirung zu unterschefflen. An den Füh- lern erreicht das Basalglied reichlich die Linge des dritten Gliedes, ist an der Basis nicht so plótzlich ein- geschnürt und wird gegen die Spitze ganz allmählich dicker. Das Endglied der Taster ist lang eifórmig, zugespitzt und an der Spitze kaum etwas abgestutzt. (Vergl. die Gattung Rhopalostyla Chaud.) Bureja-Gebirge (Radde !). 19. Lebia bifenestrata: Nigro-picea, subtus testacea, ore, antennis, prothoracis margine laterali, macula media margineque laterali elytrorum pedibus- aue testaceis; elytris sulcatis, Mers convexis. 4'/ — 5 millim. In der Färbung durch die runden Makeln sehr leicht kenntlich und dadurch an Dromius fenestratus etwas erinnernd. Das Halsschild ist fast doppelt so breit wie lang. Bureja-Gebirge (Radde IL Ussuri (Maack!) Chiaeniidae. 20. Chlaenius hospes: Capite prothoraceque ae- neis, nitidis; prothorace elongato, lateribus rotundato, inaequaliterque punctato; elytris nigro-pi- ceis, striatis, interstitiis KC punctatis, te- nuiter pubescentibus, macula postica, antennarum ar- ticulis tribus primis, palpis pedibusque testaceis. 13 — 14 millim. überhaupt durch die breitere Gestalt verschieden. Das Halsschild ist oben viel gróber punktirt und zwischen dieser groben Punktirung mit feinen Pünktchen ver- sehen. Auch ist die Unterseite grob punktirt und na- mentlich ist in dieser Hinsicht auf die grob punktir- ten Episternen der Vorderbrust zu achten. Bureja-Gebirge (Radde!). 21. Chlaenius circumductus: Laete viridis, prothorace subquadrato, pubescenti, margine laterali late flavo, elevato; elytris pubescentibus, subtilissime granulatis, striatis, latius flavo marginatis. 12 millim. In der Gestalt von den am Halsschilde und den Flügeldecken gelb gerandeten Arten zunüchst noch dem Ch. agrorum Oliv. stehend, aber grösser und viel ` breiter, das Halsschild an den Seiten stärker gerun- det und mit einem breiten, besonders hinten aufgebo- genen Seitenrande; die Hinterecken sind stumpfer ‘und an der Spitze abgerundet. Der gelbe Seitenrand des Halsschildes und der Flügeldecken sehr breit, der Hinterleib dagegen ohne gelben Saum. Ussuri (Maack! Arthur Nordmann !). 22. Pogonus fasciato-punctatus: Obscure-ae- neus, pedibus rufo-aeneis, prothorace lato, lateribus ante angulos posticos sinuato, elytrorum striis exter- nis distinctis interstitiisque tertio, quinto et septimo punctis nonullis impressis. 4 67, millim. In der Form zunächst mit P. orientalis Dej. über- einstimmend, nur etwas breiter, das Halsschild’kür- zer, vor den Hinterecken stärker einwärts geschwun- gen, die Flügeldecken an den Seiten weniger parallel, der sechste uud siebente Streifen derselben nur we- fünfte und siebente Z i mit stochenen Punkten versehen. In der § nig schwächer als die andern und es sind der ane 4 get don schlanke, né dam Busse Theil iur Fü- | | Arten geldecken mit einer gelben Makel ve der hiesigen Sammlung dem Ch. lynx (Dohrn) Chaud. (B. de Mose. 1856.), von dem mir ein von Dohrn stam- rs ` 3. S Sp mendes neuer zum Vergleich vorliegt, am. näch- rul i * 247 | Bulletin de l’Académie Impériale 248 bus valde reflexis, coleopteris oblongis, prothoracis basi multo latioribus, profunde punctato-striatis. 2 18”, millim. In der Gestalt den grósseren blauen Pristonychen sich nähernd, viel schwächlicher und schlanker als Sph. Tilesii Germ. gebaut, von den mir bekannten, mit glatten Klauen versehenen Sphodrus- Arten dem letz- teren indessen noch am nächsten stehend. Der Kopf ist hinter den Augen fast ohne Spur einer Einschnü- rung, die Augen merklich flacher als bei Sph. Tilesi, das flache Halsschild linger, an den Seiten mehr gleichbreit und der ganzen Linge nach stark aufge- bogen. Die Flügeldecken sind lànger, flacher, an den Schultern im Vergleich zum Halsschilde viel breiter, und tiefer gestreift. Die Beine sind viel schlanker als bei Sph. Tilesti, das Basalglied der Mittel- und Hin- terfüsse und an letzteren auch das zweite Fussglied aussen mit einer deutlichen Furche. Selenga (Radde !). 24. Calathus nitiduban: Niger, nitidus, Sien | postice irap eng bei media emarginata, elytris profunde striatis, striis sub- tiliter erenulatis, interstitio tertio punctis nonullis im- pressis. 12 Von den mir wegder Arten dem C. cisteloides Dem Vorigen überaus nahe stehend. Die Fühler, Taster, Schienen und Füsse sind lichter. Das Halsschild ähnlich gebildet, die Hinterecken aber stumpfer und abgerundet und die Basis jederseits entweder völlig glatt oder nur mit einzelnen flachen Punkten verse- hen; die schwächere Mittellinie ist vor dem Hinter- rande mehr als vorn abgekürzt. Der Basalsaum der Fliigeldecken ohne vortretendes Zähnchen an den Schultern, die Streifen flacher und viel undeutlicher gekerbt, und die Zwischenrüume, besonders an der Spitze, weit weniger gewölbt. Port May (Dr. P. Wulffius !). 26. C. orbicollis: Nigro-piceus, antennis, palpis pedibusque rufo-piceis, prothorace lateribus rotun- dato, angulis posficis obtusis, rotundatis, elytris pro- funde striatis, interstitio tertio punctis duobus impres- sis. 10— 11 millim. In der Form an Taphria nivalis erinnernd, durch das Endglied der Taster und die aussen gefurchten Hinterfüsse mit den Calathus- Arten übereinstimmend und wahrscheinlich dem mir unbekannten C. piceus | Marsh. nahe verwandt. Das Halsschild ist 17, mal breiter als lang, vorn leicht ausgerandet, nach hinten sehr wenig, nach vorn von der Mitte ab betrüchtlich verengt, der Hinterrand in der Mitte sehr leicht aus- gerandet. Die Oberfläche ist ziemlich stark gewölbt, Panz. zunächststehend und von diesem durch das län- | die Seiten hinten etwas abgeflacht, der hintere Längs- gere, an den Seiten nur sehr wenig gerundete, nach hinten etwas verengte Halsschild, dessen abgeflachte Seiten etwas aufgebogen sind, leicht zu unterscheiden. Die glinzenden Flügeldecken sind tief gestreift, die Streifen breit, fast furchenartig und im Grunde fein gekerbt, auf dem dritten Zwischenraume einzelne ein- gestochene Punkte. Die gien ist glatt. Calathus , dessen Halsschild an den ' Seiten gleichfalls. etwas — ist, unterscheidet sich von der hier characterisirten Art ausser Anderem durch AltA game do Decor des H Bureja - Gebirge (Radde! Arthnr Nordmann N), : Ussuri (Maack !). 25. C. proxim us: Niger, nitidus, antennis, ne: tibiis t arsisque rufo-brunneis, prothorace subquadrato, E late teribus s subreflexo, basi media emarginata, angulis Eat S nine, elytris striatis, striis obsolete 3, interstitio tertio punctis duobus vel tribus Rem 12 millim. eindruck tief und scharf. Die eifórmigen Flügeldecken sind an den Schultern kaum breiter als die Basis des Halsschildes und vor der Spitze nicht gebuchtet. Ussuri (Maack !). 27. Taphria Nordmanni: Nigra, palpis, antennis pedibusque rufo-piceis, prothorace postice angustato, angulis posticis rotundatis, basi depressa, opaca; ely- tris profunde striatis, interstitio tertio punctis duobus impressis. 9 millim. 17, mal breiter als lang, die niedergedrückte Basis dureh überaus feine Chagrinirung matt und mit zer- streuten, flachen und groben Punkten hin und wieder besetzt; der Eindruck vor den Hinterecken nicht sehr tief. Das Schildchen, wie die Basis des Halsschildes, matt. Die Flügeldecken sind länglich-eiförmig, an der Basis breiter als der Hinterrand des Halsschildes, mit frei vorstehenden Schultern,.vor der Spitze ohne Aus- bucht. Die Hinterfüsse aussen fein gefurcht. Grösser und breiter als T. nivalis, das Halsschild ` ^. o EEN GENEE 249 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 250 Bureja-Gebirge (Arthur Nordmann !). 28. T. congrua: Nigro-picea, subtus, ore, anten- nis pedibusque rufis, prothorace quadrato, elytris stria- tis, humeris acutiusculis. 7, — 8 millim. Der T. nivalis täuschend ähnlich, nur wenig grösser, das Halsschild etwas linger, an den Seiten weniger ge- rundet, vorn etwas tiefer ausgerandet; an den Flügel- decken sind die Schultern weit schirfer und nach vorn vorgezogen, der hintere Rand des Basalsaums ist stär- ker gekrümmt. Die Hinterfüsse sind aussen deutlich gefurcht. Bureja-Gebirge (Radde! Arthur Nordmann !). 29. Anchomenus (Agonum) fallax: Capite pro- thoraceque viridi-aeneis, ore, antennis, pedibus lim- boque laterali prothoracis pallidis; prothorace lateri- bus rotundato, postice vix angustato, angulis posticis rotundatis; elytris fuscis, aeneo- micantibus, apice paullo productis, tenuiter striatis, interstitio tertio punctis quinque impressis. 9 8'/, millim. Unter den von Motschulsky inSchrenck's Amur- Reise II. 97. 81. als Tanystola bicolor aufgeführten Exemplaren befand sich auch diese Art, welche dem Anchomenus bicolor Dej. zwar sehr ähnlich gefärbt ist, aber doch sehr wesentlich abweicht. Sie unterschei- det sich von der genannten Art durch etwas bedeu- tendere Grósse. Das Halsschild ist etwas grósser, an den Seiten gerundet, mit völlig abgerundeten Hinter- ecken, vor welchen auch nicht die geringste Spur ei- ner Ausbuchtung wahrzunehmen ist; der Seitenrand ist breiter abgesetzt. Der hintere Rand des Basal- saums der Flügeldecken ist stärker gerundet, die Schultern nach vorn vorgezogen, die Flügeldecken an denselben mehr abgerundet und kaum etwas breiter als die Basis des Halsschildes. Am Amur zwischen Dawunda und Chads-Mare (Dr. L. v. Schrenck). 30. Pterostichus Piscine sumptuosus: Ap-| terus, nigro-piceus, subtus, elytris plerumque, anten- nis, palpis pedibusque dilutioribus, prothorace cor- dato, postice coaretato, utrinque unistriato punctato- que, elytris subparallelis, subtiliter punctato striatis, striis externis evanescentibus. 10 — 11 millim. Argutor politys* Motsch. Ins. de la Sibér. 170.306. Von den mir bekannten Arten dem Pt. crenatus Dej. und namentlich dem Pt. lugubris Dej. am nächsten ste- | hend, stärker gewölbt, das Halsschild an den Seiten | | mehr gerundet, vor den Hinterecken weit tiefer ein- wärts geschwungen, die Hinterecken wenig kleiner als rechte Winkel und etwas nach aussen vortretend. Die Flügeldecken sind weit feiner gestreift, die äusseren Streifen beträchtlich feiner als die inneren, etwas ver- wischt. Die Punktirung der Unterseite ist nicht so ausgebreitet und der Hinterleib ist beträchtlich feiner punktirt. An den Fühlern sind die Basalglieder cylin- drisch. Der Vorderrand der Vorderbrust ohne Kante. Zagan-olui und Kulussutai (Radde !). 31. Pt. (Lagarus) suleitarsis: Niger, antennarum basi, palpis pedibusque rufo-piceis, prothorace basi utrinque unistriato, lateribus rotundato, angulis posti- cis obtusis, dubtotulidati): elytris prüfunde striatis, stria septima antrorsum abbreviata, interstitiis con- vexis, tertio punctis tribus impressis. ¢ 8 millim. Diese Art, von welcher mir nur ein einziges Stück zur Beschreibung vorliegt, gehórt ohne Zweifel zur Gruppe Lagarus Chaud. Der Vorderrand des Proster- num ist fein und etwas undeutlich gekantet und die Flügeldecken sind vor der Spitze mit einer deutlichen Ausbucht versehen. Das Halsschild ist etwas breiter als lang, nach hin- ten etwas mehr als nach vorn verengt, ziemlich stark gewölbt. Die Flügeldecken sind an der Basis deutlich breiter als der Hinterrand des Halsschildes, mit ab- gerundeten Schulterecken und beinahe parallelen Sei- ten, und an Stelle des abgekürzten Scutellarstreifens mit einem kleinen, länglichen Grübchen. Die Flügel sind entwickelt. Die Fussglieder sind wie bei Pt. ver- nalis in der Mitte längsgerinnt. Hafen Possiet (Dr. P. Wulffius!). 32. Pt. (?Lagarus) crassicollis: Niger, anten- narum basi, palpis pedibusque rufo-piceis protiutsóe : subquadrato, convexo, postice subdepresso, lateribus. rotundato, basi utrinque punctato bistriatoque, elytris striatis, striis punctatis, interstitiis planis, tertio S apicem puncto unico impresso. 7 —7'/, millim. - Argutor orientalis * Motsch. Kat Russ. d "— BER Art mit einem : cutellarstre den weocuicthubis Merk smal 1 | mit letzterei stimmt. Sie ist etwas Gries auch breiter als Pt. vernalis und unterscheidet sich dur tzte, weit stärker Kei Bulletin de l'Académie Impériale 252 gewölbte, breitere, an den Seiten mehr gerundete und nach hinten stürker verengte Halsschild. Die Seiten sind der ganzen Linge nach scharf und vorn nicht schwücher als hinten aufgebogen. Auf den Tarsen fehlt die mittlere Längsfurche. Kulussutai (Radde !). 33. Pt. aberrans: Niger, supra subaeneus, anten- nis, palpis lateribusque prothoracis rufo-ferrugineis; prothorace subquadrato, lateribus subrotundato, an- tice angustato, basi utrinque punctato bistriatoque; elytris striatis, striis punctatis, interstitiis planis, ter- tio punctis duobus ad striam tertiam impressis. 9 — 10 millim. Diese Art, welche ich in keine der angenommenen Gruppen unterbringen kann, dürfte noch am ehesten in die Nàhe von Zagarus gestellt werden, da die hin- ten spitz gerundeten Flügeldecken nach aussen von dem achten Streifen nur noch einen Streifen führen und am Seitenrande vor der Spitze eine sehr undeut- liche Ausbucht aa Die £ Banalglieder der Fühler punctatis, interstitiis planis, tertio punctis tribus ob- soletis impressis. 14— 15 millim. Am nächsten noch dem Pt. (Lyperus) elongatus Duftschm. stehend, grösser, und das Halsschild an den Seiten weit stärker bogig gerundet und nach hin- ten weniger verengt. Die Hinterecken sind völlig ab- gerundet, die Basis jederseits nur sehr schwach ver- tieft, fein punktirt und fein gerunzelt. Auch sind die Flügeldecken gewölbter, die Zwischenräume flach, der dritte mit drei sehr undeutlichen Punkten be- setzt. Die Fühler sind etwas länger als Kopf und Halsschild zusammen, namentlich ist das zweite und dritte Fühlerglied weit länger und gestreckter als bei Pt. elongatus. Das Männchen ist durch die Anwesen- heit eines grossen unregelmässigen Höckers in der Mitte der Basis des letzten Bauchsegments ausge- zeichnet. Bureja-Gebirge (Radde !); Amur, von der Bureja- bis zur Ussuri-Mündung (Maack!). 25. Pt -(Omasens) rotundangulus: Ater, pro- amer e Ow a re Lames oe s ee EH de | A +. Der Seu- | if ist vorhanden. Das Prosternum ist nur bei ; didenn Stücken vorn deutlich gekantet und besitzt bei andern dicht am Vorderrande eine flache und etwas undeutliche, tiefere Linie, wodurch eine Umrandung -zwar angedeutet, aber scharf genug ausgeprägt erscheint. Der Prosternalfortsatz ist nicht umkantet. Einem Pt. cupreus in der Gestalt nicht ganz unähn- | lich. An den Fühlern das 3te bis 5te Glied gewöhn- lich gebräunt. Das Halsschild breiter als lang, von der Mitte ab nach vorn stark, nach hinten sehr un- bedeutend verengt, die Hinterecken als kleines Zähn- chen nach aussen vorspringend. Oben ist es leicht gewölbt, die Seiten: hinten etwas en der Bei- sind. an der Basis SE breiter. als der Hinterrand P | das 3te — Ste Glied etwas as gehriunt. : - Bureja-Gebirge (Radde! Arthur Un nn er, von der Bureja- We zur Ussuri- Mündung Sue (Maack!). 34. . Pt. (Lyperus) Erlen Ater, protho- lateribus rotundato, postice angustato, angulis otur latis, basi utrinque vix foveato; elytris parallelis, striatis, striis obsoletissime irato, lateribus rotundato, postice sub- angustato, angulis posticis: rotundatis, deb basalibus punetatis bistriatisque, elytris striatis, interstitiis pla- nis, tertio punctis tribus impressis. © 11”, millim. An Pt. anthracinus erinnernd, das Halsschild aber an den Seiten gerundet, die Hinterecken vóllig abge- rundet. Die Flügeldecken sind an der Spitze einzeln abgerundet. Ussuri (Maack !). 36. Pt. (Omaseus) fortis: Alatus, piceo-niger, nitidus, prothorace lateribus rotundato, ante angulos posticos acutos coarctato, postice utrinque bistriato; elytris subelongatis, parallelis, ante apicem non emar- ginatis, profunde striatis, interstitiis convexis, tertio punctis tribus impressis. ¢ 17 millim. | Diese Art steht dem Pt. Eschscholtzii Dej. sehr nahe und das Männchen stimmt mit dem letzteren in dem flach gewülbten, sonst nicht ausgezeichneten, letzten Abdominalsegmente überein, ist aber an dem kräftige- ren, hinter den grósseren Augen mit einer deutlichen, flachen ringfórmigen Einschnürung versehenen Kopfe, dem etwas gestreckteren, vor den Hinterecken stär- ker und plótzlich zusammengezogepen Ss den an den Seiten parallelen ch "ien weiche vor der Spitze fast ohne Spur einer Ausbuchtung | sind und deren stärker gewölbte e isc 253 des Sciences de Saint- Pétersbourg. feiner sculpirt und deshalb glinzender erscheinen, von ersterem zu unterscheiden. Hafen Possiet (Dr. P. Wulffius !). 97. Pt. discrepans: Niger, nitidus, prothorace subquadrato, lateribus paullo rotundato, ee pos- ticis rotundatis, basi utrinque foveato obsoleteque punctulato; elytris elongato-ovatis, striatis, interstitio tertio punctis tribus vel quatuor impressis. 2 10'/, mm. Die Aufstellung einer besonderen Gruppe liesse sich bei dieser Art rechtfertigen. Im Habitus ist sie einem kleinen Steropus nicht unähnlich, kann aber in die Steropu* Gruppe, da die Episternen der Hinterbrust lünger als breit sind, nicht gestellt werden. Da das Endglied der Taster ausserdem an der Spitze nicht abgestutzt, sondern etwas gerundet und mitten brei- ter ist, als an der Basis und Spitze, so kann sie auch nicht in der Lyperus-Gruppe untergebracht werden, welcher sie sich im Übrigen durch die ungestrichelte Grube vor den abgerundeten Hinterecken noch am meisten anschliesst. Der Scutellarstreif ist vorhanden, die Flügel vóllig entwickelt. Am Amur bei Gorin (Arthur N caia. 38. Pt. (Argutor) neglectus: Nigro-piceus, an- tennarum basi, palpis pedibusque rufescentibus, pro- thorace antice emarginato, lateribus rotundato, angulis posticis obtusiusculis, basi utrinque bistriato puncta- toque, elytris striatis, striis punctatis; prothorace subtus laevi. 5—6 millim. In der Grósse und Gestalt mit Pt. strenuus Panz. Schaum. übereinstimmend, der Kopf kleiner, das Hals- schild vor der Mitte am breitesten, nach hinten etwas mehr als nach vorn verengt und vor den nicht nach aussen vorspringenden Hinterecken ohne Einbucht; die Flügeldecken sind ziemlich gleichmässig punktirt- | angustato, anguli gestreift, die Vorder-, Mittel- und Hinterbrust glatt. Weit mehr stimmt diese Art übrigons Jut CR dili- 39. Pt. (Argutor) subfuscus: Nigro-piceus, ore, antennis totis vel earum basi pedibusque rufescenti- bus; capite majore, prothorace antice non emarginato, angulis deflexis, lateribus postice sinuato, basi utrin- que ruguloso-punctato striatoque; elytris striatis, striis punctatis, externis subtilioribus, prothorace sub- tus laevi. 6 — 7 millim Grösser als Pt. strenuus und mit Pi. diligens sehr nahe verwandt. Er unterscheidet sich von letzterem ausser der bedeutenderen Grósse, durch lüngeren und grösseren Kopf, die schwächer gewólbten Augen, das am Vorderrande eher etwas gerundete, als gerade Halsschild, welches ausserdem lünger'ist und dessen Vorderecken nach unten hérabgezogen sind. Die Un- terseite ist glatt und nur die Episternen der Mittel- brust vorn ziemlich grob punktirt. Agdiki am Ussuri; Amurmündung (Dr. L. v. Schrenck!). 40. Pt. (Platysma) fugax: Obscure-aeneus, pro- thorace postice angustato, ante angulos posticos ob- tusiusculos non sinuato, basi laevi et utrinque pro- funde striato; elytris striatis, quinque foveolatis. g 11 millim. Dem Pt. oblongopunctatus recht nahe stehend, der Kopf sehr zerstreut und àusserst fein, kaum wahr- nehmbar punktirt, das Halsschild ziemlich gestreckt, nur etwas breiter als lang, vor der Mitte sehr schwach gerundet, die Hinterecken beinahe ua und nicht nach aussen vorspringend. Port May (Dr. P. Wulffius!). 41. Pt. (Steropus) alacer: Minor, niger, sub- aeneo-micans, antennarum articulis ad apicem incras- satis, prothorace lateribus paullo rotundato, postice s postieis rotundatis, basi utrinque foveato; coleopteris oblongo-ovatis, convexis, profunde striatis, — tertio enge tribus a T gens überein und ist von diesem urch | die bedeutendere Grósse Sieg das gréssere, an den Seiten einfach gerundete, vorn deutlich ausgerandete Halsschild verschieden. Der abgekürzte Scutellan- | streif fehlt bei einem Exemplare, und ist bei den an- dern nur als kurzes, schräges Strichelchen dicht am | zweiten Streifen vorhanden. _ Bureja- Gebirge (Radde !); Amurmindute (Dr £s | did ei v. Schrenck!), welche Exemplare von Motschulsky | igeschwo pu odiki ai . gulis posticis rotundatis, basi utrinque profun MAE veato obsoleteque late Varie: coleopteris ellipticis, a convexis, striatis, interstitio tertio punctis quinque 255 Bulletin de l’Académie Impériale 256 42. Pt. (Steropus) eximius: Niger, prothorace subquadrato, lateribus vix rotundato, angulis posticis obtusis, rotundatis, basi utrinque oblique impresso; coleopteris subovatis, profunde striatis, striis punctu- latis, interstitiis tertio punctis quatuor vel septem impressis. 11 — 13 millim. Von gedrungenem Bau und durch die Form des Halsschildes sehr ausgezeichnet. Dieses ist nämlich nicht voll 1”, mal breiter als lang, an den Seiten sehr wenig gerundet, nach vorn und nach hinten ziemlich gleichmässig, doch nur sehr schwach verengt; vor den Hinterecken befindet sich ein ziemlich scharf be- grenzter, schriger, von hinten und innen nach vorn und aussen gehender Eindruck, dessen Grund nur sehr schwach runzlig punktirt ist; der schnale Raum zwischen diesem Eindrucke und dem Seitenrande ist stärker gewölbt. Die Episternen der Vorderbrust mit schrägen, unregelmässigen, vertieften Strichen. Die Fühler sind kurz und dick, vom fünften Gliede ab seitlich zusammengedrückt, und diese Glieder, von a Ae Aachen, Seite, eech kaum länger als breit. . Das Männchen ist schlanker als das Weibchen, das | hild an den Seiten noch weniger gerundet, die bdon ente ohne Auszeichnung. Zagan-olui und Tschindansk am Onon (Radde!) . 43. Pt. (Steropus) nigellus: Niger, nitidus, pro- thorace lateribus ense rotundato, posticis rotundatis, basi utrinque profunde const lateque bi- striato; elytris dene, striis punctatis, interstitio ter- tio punctis quatuor vel quinque impressis. 9 12° millim. ` Dem Pt. insignis Sahlb. sehr nahe stehend, etwas breiter, das kürzere Halsschild an den Seiten weni- ger gerundet und ausserdem an den nicht metalli- schen Flügeldecken mit Leichtigkeit zu unterscheiden. Bai De Castries (Arthur Nordmann!). 44. Pt. (Steropus) crassiceps: zu vix eat E bes paullo rotundato, postice subangustat 9 117, millim. len | st. . Der Kopf i , ale mir bann Serge Arten in der Fora | ed , Vergleich nicht t gross und dick, | die Augen verhältnissmässig klein, die Fühler dick und etwas kürzer als Kopf- und Halsschild zusammen. Die Mandibeln kurz und kráftig. Das Halsschild quer- viereckig, mit grösster Breite kurz vor der Mitte. Die Flügeldecken ziemlich stark gewólbt und durch äus- serst feine Chagrinirung mattglinzend. Der Scutel- larstreif lang. Bai De Castries (Dr. L. v. Schrenck!). 45. Pt. (Steropus) procax: Niger, nitidus, pro- thorace lateribus rotundato, postice paullo angustato, angulis posticis rotundatis, basi utrinque profunde impresso bistriatoque; elytris striatis, intektitiis con- vexiusculis, tertio punctis tribus impressis. 13 — 14 millim. d abdominis segmento ultimo inermi. Steroderus convexicollis * Motsch. Etud. entom. IX, A0. verisimile. Das Halsschild ist etwas breiter als lang, vorn tief ausgerandet, der àussere der Lüngsstriche vor den Hinterecken durch ein breites Längsfältchen nach aussen begrenzt. Die Flügeldecken sind etwas ge- streckt, an der Spitze deutlich gebuchtet, in den Strei- fen undeutlich punktirt. Die Seiten der Brust ziem- lich fein, doch deutlich punktirt. Bureja-Gebirge (Radde! Arthur Nordmann!); Amur, an der Mündung des Sungari (Radde!); Ussuri (Dr. L. v. Schrenck!). 46. Pt. (Steropus)") Schrenckii: Niger, niti- dus, prothorace transverso, lateribus rotundato, po- 4 | stice angustato, margine reflexo postice latiore, an- gulis posticis obtusis, subrotundatis, basi utrinque foveato bistriàtoque; elytris striis profundis, undula- tis, interstitiis alternis latioribus interruptis et fovea- tis. 9 12% millim. Lyperopherus cancellatus* Motsch. Schrenck's Amur- Reise II, 93. 39. Var.: 2 Lyperopherus rufipes* Motsch. Bull. de St. Pétersb. XVII. 1859. 539. 15. verisimile. Durch die Sculptur der Flügeldecken muss diese |Art dem mir unbekannten Pt. punctatissimus Randall nahe stehen, von welchem sie sich, der Beschreibung zufolge, durch die etwas vicer Hinterecken 1) Diese Art schärt u. Gruppe l. Ee A of the Pterostich. etc. e 247, sed Seer basi — . foveatus bi- striatusque dom ost o o ET ber ul ui Lure roo coo Va LETT VUE rel E 257 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 258 und die beiden Längsstriche vor denselben unter- scheidet. Amur bei Dshai (Dr. L. v. Schrenck!). 47. Amara (Bradytus) pallidula?): Ferruginea, | aeneo-micans, prothorace antice emarginato, in me- dio latiore, lateribus parum rotundato et ante angu- los postieos vix sinuato, basi utrinque biimpresso punctatoque, coleopteris breviter ovatis, punctato- striatis, jnterstitiis planiusculis. 7/4 — 8'/, millim. Der A. fulva überaus nahe stehend, bei gleicher Breite deutlich kürzer, das Halsschild in der Mitte am breitesten, an den Seiten weniger gerundet und vor den Hinterecken weit weniger einwärts geschwun- gen. Vorn ist es tiefer ausgerandet, die Vorderecken sind spitzer und treten nach vorn weit stärker vor. Die Flügeldecken sind verhältnissmässig kürzer, 1%, mal so lang als zusammen breit, die Zwischenräume der Streifen etwas gewölbt. Die Vorderschienen sind gegen die Spitze stärker erweitert, ihr äusserer Winkel ist spitzer und ragt nach unten ziemlich be- trächtlich vor. 48. A. (Bradytus) sinuaticollis: Lata, depres- siuscula, nigro-picea, nitida, antennis pedibusque ru- fis, prothorace transverso, antice angustiore, basi punctato et utrinque biimpresso, margine postico juxta angulos sinuato; coleopteris breviter ovatis, punctato- Striatis. 7 — 8 millim. Der A. consularis etwas ähnlich, bei gleicher Länge aber breiter, etwa so breit wie A. fulva und fast eben so flach. Das breite Halsschild ist vorn gerade abge- stutzt, nach hinten beinahe gar nicht verengt, der Hin- terrand beiderseits stark gebuchtet. Unten sind die Episternen der Vorderbrust und die Seiten des Pro- sternum, so wie die Seiten der Mittel- und Hinter- brust und des Abdomens grob punktirt. Die Flügel- decken an den Schultern so breit als der Hinterrand des Halsschildes, die Zwischenrüume flach, der Basi- larsaum hinten, correspondirend dem Hinterrande des Halsschildes, etwas grec am 2) äerer Ins. dl. Sibér. 182. : 327. Bradytus pallidu- lus, mihi. Tab. VIII, fig. 9. — Di vus; antennis pe- essemble Dilatatus, dibusque dilutioribus. Long 3//, lign., larg. 15, lien Nr me die =; ee Get Z> mais il SS d'une sae an peu | Das Analsegment des Männchens hat jederseits einen, das des Weibchens zwei d Punkte. Tomai (Maack!). 49. A. (Bradytus) distinguenda: we nitida, antennis pedibusque rufis, prothorace subqua- drato, lateribus parum rotundato, ante angulos posti- cos parum sinuato, basi depresso, punctato et utrin- que biimpresso; coleopteris subovatis, punctato-stria- tis; prosterno ubique punctato. 9 9 millim. Etwas grösser und gewölbter als A. consularis, das Halsschild deutlich linger, an den Seiten etwas stär- ker gerundet und vor den Hinterecken schwach ein- warts geschwungen. Oben ist es viel stärker gewölbt, hinten niedergedrückt und am Hinterrande überall punktirt. Unten ist das Halsschild auf den Epister- nen glatt, auf dem Prosternum hingegen grob und dicht punktirt. Die Flügeldecken sind gleichfalls län- ger, stärker gewölbt und an den Seiten etwas mehr gerundet. Die Streifen sind viel gróber punktirt, die Zwischenräume etwas gewölbt. Vielleicht gehört hierher Bradytus consularis Motsch. Ins. d. 1. Siber. 181. 325., da Acrodon uralensis Motsch. ibid. 191. 354. nach einer brieflichen Mittheilung des Grafen Mannerheim an Herrn Ménétriés mit Bra- dytus consularis Duftschm. identisch ist. Kurtuss (Radde!). . 50. A. (Leirus) tumida: Picea, prothorace late- ribus valde rotundato, postice coarctato, angulis po- sticis acutis, basi utrinque bistriata apiceque fortiter punctato; coleopteris ovatis, subgibbis, punctato-stria- tis. 9—11 millim. Kleiner und viel gewölbter als A. aulica. Der Kopf ist bedeutend kleiner, das Halsschild vorn beinahe abgestutzt, an° den Seiten weit stärker gerundet und hinten in grósserer Ausdehnung einwürts geschwun- gen, die ziemlich spitzen Hinterecken treten nach 5 Con d Radde); | : EE gut 51. A. e )p = 259 Bulletin de l'Académie Impériale 260 profunde bistriato; coleopteris subovatis, profunde punetato-striatis. 117/74 — 12 millim Durch das an den Seiten gerundete, vor den stum- pfen Hinterecken gar nicht einwärts geschwungene Halsschild leicht kenntlich. Dieses ist 1'/ mal so breit wie lang, nach vorn etwas mehr als nach hinten verengt und am Vorderrande beinahe abgestutzt. Der äussere Lüngseindruck ist vom Aussenrande nur durch ein sehr flaches, aber breites Fältchen geschieden. Die Episternen der Vorderbrust sind mit sehr zer- streuten, flachen und grossen Punkten versehen, die Seiten der Mittel- und Hinterbrust und des Abdo- mens dichter punktirt. Kulussutai und Zagan-olui (Radde!). 52. A. (Triaena) tridens: Aenea, antennarum artieulis tribus primis tibiisque rufo-testaceis, pro- thorace antice truncato, basi utrinque punctulato bi- striatoque, elytris subtiliter striatis, striis obsolete punctatis. 9 7 millim. In der Form mit A. curta noch a am meisten über- Gage eias. stärker | zewü mit nach tell PES ı ne s efe: die äusseren Streifen sind viel feiner als die inneren. UMS (Celia) marginicollis: Lata, depressa, picea, aeneo-micans, antennis pedibusque ferrugineis, prothorace antice emarginato, antrorsum valde an- gustato, lateribus ferrugineis deplanato, basi utrinque punctato et d coleopteris breviter ovatis, | pena sas Y — 8'/, millim Der A. silvicola oe nahe RARE und durch kleineren Kopf, vorn etwas weniger ausgerandetes, nach vorn schwächer verengtes Halsschild, dessen Punktirung an der Basis Geer ist, wohl ver- schieden. Das ist bei beiden Geschlech- tern nicht punkte; und zeigt beim Männchen keine Spur eines mittleren Eindrucks. Die Mittelschienen Sind bei diesem etwas gekrümmt, die Hinterschienen . . innen mit einzelnen feinen Härchen gefranzt. | — IN eed. Kurtuss, Kulussutài und Tareinor Harpalidae, CSS ingenti prothoracis latitudine, » : palus eapito: Bu die antennis pe- | ferrugineis, capite magno, prothorac Me, | bus rotundato, basi emarginato, angulis posticis ob- prothorace brevi, subcordato, rugoso-punctulato, ely- tris punctatissimis, fulvo pubescentibus. 17 millim. Durch den überaus grossen Kopf von allen bis jetzt bekannten Harpalen verschieden, und dadurch an Aci- nopus, überhaupt an die dickköpfigen Gattungen er- innernd. In der Grösse, der Punktirung und Behaa- rung der Flügeldecken zunächst mit H. ruficornis über- einstimmend, von letzterem aber, ausser dem bereits erwähnten dicken Kopfe, noch durch das an den Sei- ten stirker gerundete, hinten mehr einwärts geschwun- gene Halsschild, die an den Seiten paralleleren, vor der Spitze nur schwach gebuchteten Flügeldecken, deren abwechselnde Zwischenrüume mit einzelnen grósseren Punkten besetzt sind, u. a. m. verschieden. Ussuri (Maack!). 55. H. pallidipennis: Pallidus, capite protho- raceque piceis, hoc lateribus poten basi confer- tissime punctato, angulis posticis uabrotiis: apice ro- tundatis; coleopteris prothoracis latitudine, tenuiter striatis, interstitio tertio punctis tribus vel quatuor impressis. 8—10 millim. Das Halsschild ist 1'/, mal so breit als lang, in der Mitte am breitesten, nach vorn nur etwas mehr als nach hinten verengt, an den Seiten etwas abgeflacht, und mit nur schwach angedeutetem hinterem Längs- eindruck. Die Flügeldecken sind an den Schultern etwas breiter als die Basis des Halsschildes, vor der zugeschärften Spitze mit einem ziemlich starken Aus- schnitte versehen, die Zwischenräume flach. An der Selenga (Radde!). 56. H. nigrans: Niger, antennis, palpis tarsisque ferrugineis, prothorace basi confertissime punctato, angulis rectis, elytris profunde striatis, interstitio ter- tio puncto unico impresso. ¢ 8 millim. Etwas grösser als H. anxius, und durch das an der Basis überall dicht punktirte Halsschild feicht kennt- lich. Dieses nach vorn deutlich, nach hinten etwas und allmáhlich verengt, und vor den rechtwinkligen, an der Spitze kaum abgerundeten Hinterecken sehr leicht einwürts geschwungen. Die Flügeldecken vor der Spitze schrüg ausgerandet, die Zwischenrüume gewólbt. Hafen Possiet (Dr. E. W ulffius!). 57. H. obesus: Niger, inte, pipi tarsisque yrothorace valido, lateri- fs ME eT a N p Ree ean TEE esten — ———nT € EE cordi e eeu des Sciences de Saint-Pétersbourg. tusis apice rotundatis, coleopterorum basi latitudine irriger Weise als Acupalpus beschriebenen Bradycellus prothoracis basis. 12 millim. Im Allgemeinen an die schwarzen Harpalen aus der Gruppe des H. tardus erinnernd, der Kopf ist sehr gross, das krüftige Halsschild an den Seiten stark ge- rundet und nach vorn kaum mehr als nach hinten verengt, in der Mitte deutlich breiter als die Flügel- decken, vorn beinahe gerade abgeschnitten, mit ziem- lich grossem und tiefem Eindrucke zu jeder Seite der Dasis. Die Flügeldecken vor der Spitze nur schwach ausgerandet, der dritte Zwischenraum mit einem ein- gestochenen Punkt. Zagan-olui (Radde!). 58. Stenolophus propinquus: Ater, antenna- rum basi pedibusque testaceis, prothorace elytrisque rufo-testaceis, illo subquadrato, apice subtruncato, lateribus paullo rotundato, basi utrinque foveolato, angulis posticis rotundatis; elytris postice indetermi- nate cyanescenti-fuscis, sutura rufo-testacea, apice levissime sinuatis, striola scutellari brevissima. 5 — 5'/, millim. Kleiner’ als Stenolophus teutonus und den kleineren Stücken des St. skrimshiranus an Grösse gleich, von ersterem, ausser Anderem, durch die Färbung, von letzterem durch das vorn beinahe gerade abgeschnit- tene Halsschild, die etwas weniger gerundeten Seiten desselben, die hinten viel schwächer ausgeschweiften, an den Schultern kaum etwas breiteren Flügeldecken mit Leichtigkeit zu unterscheiden. Der rudimentäre Scutellarstreif sehr kurz, viel kürzer noch als bei St. teutonus. Die Vorderbrust ist roth, mit Ausnahme des geschwürzten Prosternum. Bureja-Gebirge (Radde!). Æachyeellus. nov, gen. Mentum dente medio acuto. Ligula apice subrotundata, paraglossis membra- naceis, apice rotundatis, ligulam superantibus. Palpi articulo ultimo fusiformi, apice acuminato. Labrum emarginatum. Tarsi antici maris articulis quatuor valde, inter- medii vix dilatatis, subtus squamaloso-lamel- | latis, supra hirsutis. Im Habitus steht die hierher gehörige Art zwi- | schen den Stenolophus-Arten und den B Schliesst sich unter letzteren dem von Mannerheim | stri. i axillaris von der Insel Kadjak recht nahe an, welcher unter Anderem durch die Abwesenheit des abgekiirz- ten Scutellarstreifens von der nachfolgenden Art we- sentlich abweicht. Zur Gattung Tachycellus gehört: 59. T. curtulus: Nigro-piceus, antennarum scapo, pedibus prothoracisque margine laterali angustissime ferrugineis; hoc subtransverso, lateribus paullo ro- tundato, postice angustato, angulis posticis rotunda- tis, basi utrinque foveolato; elytris brunneis, tenuiter striatis, apice leviter sinuatis, striola scutellari brevi. /,— 5 millim. Etwas gestreckter als der erwihnte Bradycellus axillaris, der Kopf kleiner, das Halsschild etwas län- ger und nach hinten mehr verengt, die Fliigeldecken sind braun, gegen den Seitenrand zu unbestimmt lich- ter, auf dem dritten Zwischenraume am zweiten Strei- fen ein eingestochener Punkt hinter der Mitte. Amur, an der Miindung des Sungari (Radde!). Trechidae, 60. Trechus dorsistriatus: Rufo-testaceus, pro- thorace transverso, lateribus rotundato, angulis posti- cis minutis, obtusiusculis, coleopteris breviter ovatis, dorso profunde striatis, striis fortiter punctatis. 3 millim. Eine kleine, ausgezeichnete, in der Sculptur der Flüge ejecken zunächst mit Tr. rivularis Gyll. überein- stimmende Art. Sie ist weit kleiner, verhältnissmäs- sig etwas kürzer, das Halsschild an den Seiten gerun- det, nach vorn etwas stärker, nach hinten verhält- nissmässig etwas weniger verengt, die Hinterecken springen nicht nach aussen vor, und sind etwas grös- ser als rechte Winkel. Die Flügeldecken sind be- trächtlich kürzer, und ausser den vier regelmässigen, grob punktirten, tiefen Streifen auf dem Rücken der- selben, bemerkt man auf der toriet Hälfte nur noch * Bulletin de l'Académie Impériale Dem B. prasinum Duftschm. überaus nahe stehend, etwas grösser, das Halsschild nur wenig gestreckter, an den Seiten vorn stärker gerundet, vor den spitzen Hinterecken tiefer einwärts geschwungen, so dass letztere etwas nach aussen vorspringen; der quere Eindruck vor den Hinterecken ist sehr tief und scharf, und verbindet die ziemlich grossen und tiefen Ein- drücke der Basis unter einander; von einem Längs- fältchen an den Hinterecken ist nicht die Spur vor- . handen. Die Streifen der Flügeldecken sind tiefer und deutlich punktirt. Bureja-Gebirge (Radde!). 62. B. (Bembidium) persimile: Dilute-aeneum, nitidum, antennarum articulis basalibus subtus, palpis pedibusque dilute testaceis, femoribus supra, tibiis apice tarsisque viridi-aeneis; prothorace subtransver- so, basi eadem latitudine ut in medio, coleopteris bre- viter ovatis, striato-punctatis, interstitiis tertio punctis duobus impressis. 6 millim. Bei gleicher Linge deutlich breiter als B. striatum tretenden H ere a ipt: einwärts geschwun- gen, an der Basis beträchtlich breiter, eben so breit als in der Mitte, so dass das Halsschild im Ganzen genommen von hinten nach vorn verengt erscheint. Die Streifen der Flügeldecken sind etwas Bee und deutlich gröber punktirt. Die Beine sind b . Ussuri (Maack!). Dr. L. v. Schrenck haf Him Art am mittleren Amur gesammelt und die von ihm mitgebrachten Exemplare sind von Motschulsky ir- riger Weise als B. striatum aufgeführt worden. 63. Tachypus angulicollis: Obscure-aeneum, oculis valde prominulis, prothorace subcordato, ante medium non rotundato, sed angulato; coleopteris ob- longo-ovalibus, subtilissime transversim strigulosis, subviridi-nebulosis, singulo foveis duabus profundis impressis; palpis pedibusque viridi -aeneis, tibiis an- tennarumque articulis securo, tertio quartoque basi esce. 5 millim. Eine ganz BEE in der Form ES durch v = die stark vorgequollenen Augen noch am meisten mit lavipes übereinstimmende Art. Das Halsschild ist an den Seiten nicht gerundet, sondern tritt vor ne als ziemlich scharfer Winkel seitlich vor, ken sind fein wellig-quergestrichelt und fe durch die Anwesenheit zweier tiefer und scharf mar- kirter Grübchen ausgezeichnet. Die Beine und Füh- ler sind schwärzlich, mit schwachem bronzegrünem Schimmer, die Basis des 2ten, 3ten und 4ten Gliedes der letzteren, so wie die Schienen róthlich gelb. Die Taster sind bräunlich gelb, das vorletzte Glied der Kiefertaster schwärzlich und gleichfalls mit grünli- chem Metallschimmer. Bureja-Gebirge (Radde!). Nachtrüglich ist noch anzuführen, dass der unter N* 54 beschriebene Harpalus capito ohne Zweifel mit Pseudoophonus cephalotes Motsch. Etud. entom. X. 5. iden- tisch ist. Der Name Cephalotes ist aber von Fairmaire und Laboulbéne für eine angeblich von H ruficornis verschiedene Art in Anspruch genommen. Bei der unter N° 47 beschriebenen Amara pallidula ist hinzuzufügen: Bureja-Gebirge (Radde); Ussuri und Amur bei Gorin (Arthur Nordmann); Amur bei Chun- gare und Turme (Dr. L. v. Schrenck). Was die Bemerkungen über die Gattungen Lebia -| und Lia anbetrifft, so geht schon daraus deutlich her- vor, wie wenig die Gattung Lia Eschsch. ( Lacord. Gen. I. 150.) als Gattung berechtigt ist, dass das vierte Fussglied, wie oben erwähnt, bei L. turcica zweilappig ` ist, einfach ausgerandet dagegen, namentlich an den Hinterfüssen, bei der allgemein, indessen mit Unrecht als Varietät der letzteren betrachteten Z. quadrima- culata Dej. In ähnlicher Weise sind auch L. trimacu- lata Gebl. und L. trisignata Men. von der sehr ähnli- chen L. cyathigera Rossi leicht zu unterscheiden, bei welcher letzteren das vierte Fussglied deutlich zwei- lappig ist (vergl. Jacq. du Val. Genera I. pl. 24. fig. 116.). Für die Gruppirung der überaus zahlreichen Fero- nien ist der bei vielen Arten deutlich gekantete Vor- derrand der Vorderbrust wichtig, besonders zur Schei- dung der Platysma-Arten von den eigentlichen Ptero- stichen, wobei übrigens bemerkt werden muss, dass die Episternen der Hinterbrust bei den ersteren in der Lünge keineswegs constant sind und namentlich bei Pt. angustatus Dufischm. kaum weniger gestreckt erscheinen als bei den Omaseen. Ausserdem ist der Vorderrand der Vorderbrust gekantet bei den meisten Poecilus (bei Sogines ee bei pee — vielen Haptoderus-Arten. ‘Se aad en : des Sciences de Saint- Pétersbourg. Die Umkantung des Prosternalfortsatzes ist keines- wegs zur sicheren Umgrenzung der Gruppen genü- gend, da diese Kante bei manchen Arten oft ganz verwischt ist, z. B. bei Pt. picimanus Duftschm. und dem hier beschriebenen Pt. sumptuosus, bei anderen Arten aber hin und wieder erscheint, welchen ein nicht umkanteter Prosternalfortsatz zugeschrieben wird, so z. B. bei einzelnen Stücken des Pt. Eschschol- iza Dej. und Pt. globosus Fabr. Ich glaubte daher auf die An- oder Abwesenheit der Kante des Vorderran- des der Vorderbrust grósseres Gewicht legen zu müs- sen, habe mich aber nachträglich überzeugt, dass auch dieses Merkmal, ausser bei dem hier beschriebenen Pt. aberrans, auch noch bei anderen Arten oft nicht deutlich ausgeprägt erscheint, so dass also auch diese Kante eben so wenig oder noch weniger zur Umgren- zung der Gruppen geeignet ist, wie die des Proster- nalfortsatzes. Eine ausführlichere Auseinandersetzung würde hier zu weit führen und wird zugleich mit ei- ner synoptischen Übersicht der sibirischen Arten in der Arbeit über die Coleopteren Südost-Sibiriens ge- geben werden. Vorläufige Nachricht von den Samminägen, die der Lieutenant Ulski im Kaspischen Meere gemacht hat; von dem Akademi- ker v. Baer. Dr. Weisse und Mag. Goe- bel. (Lu le 28 mars 1862.) Àm 17. Januar dieses Jahres wurden der Confe- renz auf Veranlassung des Directors des Hydrogra- phischen Departements naturwissenschaftliche Samm- lungen aus dem Kaspischen Meere und von dessen Ufern mitgetheilt, um dadurch zu veranlassen, dass dem Lieutenant Ulski, der diese Sammlungen ge- macht hatte, Anleitungen gegeben würden, diese Art von Sammlungen móglichst erfolgreich für die Wis- senschaft einzurichten. Die Conferenz übergab diese Sendung Herrn v. Helmersen und mir. Wir haben nach Durchsicht, derselben sie so vertheilt, dass Hr. Mag. Goebel die aus verschiedenen Gegenden gesam- gar nieht zu den Thieren von begrünzter Verbre Ulski, der eben so viel Interesse als Willfährigkeit bezeugt, unmittelbar unsere Rathschläge mitzuthei- ‚len, können wir nicht umhin der Akademie schon jetzt einige Mittheilungen über die angestellten Untersu- chungen zu machen. Sie sollen zeigen, wie erfreulich es ist, dass die hydrographische Expedition zur Auf- nahme des Kaspischen Meeres unter dem Obrist Iwaschinzow, zu welcher Hr. Lieutenant Ulski gehört, auch die naturhistorischen Interessen nicht vernachlässigt, und dass, wenn sie darin fortfährt, höchst wichtige Resultate gewonnen werden können, da die Expedition Gelegenheit hat alle er zu besuchen. Unter den grössern Conchylien fand ich’ zwar keine Art, welche mir nicht vorgekommen wäre, allein da sich darunter auch Schaalen von Pholadomyen oder vielmehr Adaenen finden, von denen die eine Art nur durch Stürme ausgeworfen wird und das Thier schnell verdirbt, so wird der Lieutenant Ulski, darauf auf- merksam gemacht, hoffentlich Gelegenheit haben un- versehrte Thiere zu verschaffen. Von den kleinen aus den Grundproben gesammelten werden einige neu sein. Unter den Krebsen ist aber eine Art, die mir nicht vor- gekommmen ist, und an welche sich ein allgemeineres naturhistorisches Interesse knüpft. Es ist Idotea Ento- mon, der grósste unter den are des Kaspischen Meeres nach dem g hmalenSchee ren (Astacus fhwiatià leptodactylus). Idotea Entomon war lange nur aus der Ostsee und dem Weissen Meere bekannt, und da man diesen Isopoden kürzlich auch im Wener See gefunden hat, so hatten skandinavische Naturforscher aus dieser Verbreitung den Schluss ge- zogen, dass einst die Ostsee mit dem Weissen Meere in Verbindung gestanden haben müsse. Da dasselbe Thier jetzt auch im Kaspischen Meere gefunden ist, und, wie ich von den Herren Brandt und Schrenck erfahre, auch bei Kamtschatka, im Ochotskischen ` und im Eismeere, so ist daraus erkenntlich, dass es gehört, sondern, wenn es wirklich weiter ege? Westen nicht vorkommen solite, zu d igen, welche aus melten Wasserproben und geognostischen Stücke, | i irg re Hr. Dr. Weisse die gesammelten Frasäpsoben, und | der Unterzeichnete die Krebse und Conehylien zur 1 ERDE näheren Untersuchung erhielten. eh Indem wir es uns vorbehalten, Hrn. Lieutenant | b den Wassı * La 267 Bulletin de l’Académie Impériale 268 von denen ein Paar von den hochnordischen kaum | füllung. Obgleich ich von den ersten 12 Proben zu Hr. Dr. Weisse hat die Resultate seiner Unter. ` verschieden scheinen. Ausbeute. Diese Erwartung ging jedoch nicht in Er- je zehn und im Ganzen mehr als 200 Analysen ge- suchungen schon vollständig niedergeschrieben, und | macht, traf ich immer nur wieder diesen Coscinodiscus ich trage darauf an, den ersten Abschnitt durch Auf- | vorherrschend an, hier in Trümmern, dort in voll- nahme in das Bulletin jetzt zu publiciren. Zu einem | andern werden noch die Abbildungen angefertigt. Er kann also erst später gedruckt werden. Baer. HM Vor einem Monate wurden mir durch den Herrn Akademiker v. Baer 35 solcher Schlammproben zur mikroskopischen Untersuchung auf Diatomaceen und andere kieselschalige Organismen übergeben, und ich habe jetzt die Ehre mit Nachstehendem der Kaiser- lichen Akademie der Wissenschaften das Resultat einer sorgfältigen Analyse derselben vorzulegen. Von diesen Proben, welche aus verschiedenen Tie- fen — von 70 bis nahe an 2500 Fuss — hervorge- holt worden, befanden sich ihrer 25 in 120 Federspuh- len und 6 in kleinen Flaschen wohl verwahrt, drei stellten. grosse einzelne harte Stücke dar und eine bil- | dete gr ae kleinere Körner. Mit Ausnahme | der le on, welehe auf der Rhede von Baku aus einer Tiefe v ma nur 30 Fuss dem Meeresboden ent- nommen worden, stammen alle übrigen aus der süd- lichen Hälfte des Kaspischen Meeres, in der Strecke zwischen Derbent und Lenkoran'). Die meisten Pro- ben sind grau gefärbt, nur drei von ihnen fast ganz weiss und zwei mit etwas gelblicher Beimischung. Sie enthalten sämmtlich mehr oder weniger grobe Quarz- körner und brausen stark mit Salzsäure auf, am stärk- sten die von weisser Farbe. Letztere zerfallen auch sofort, wenn sie mit Wasser benetzt werden, während die andern zerdrückt werden müssen und oft eine | sehmierige Consistenz zeigen. Die in Flaschen auf- ` bewahrten Proben endlich sind so sehr mit kleinen Schnecken und Muscheln DE ee dass. sie der mi- kroskopischen Unter wenn man diese durch Abschlimmen entfernt hat. Als ich beim Beginne meiner Untersuchungen so- | pieh in der ersten Probe auf eine grosse Menge 'ohlerhaltener Exemplare von Coscinodiseus radiatus stiess, une ich eine bedeutende mikrokopische r The il des , wo man die Proben GENE RARE sich von 38 ‘bis 42° nördlicher Breite und d 49 bis 52° öst- 1 Greenwich. kommen erhaltenen Exemplaren, am meisten in den Proben aus grósseren Tiefen, am wenigsten in den drei massiven Stücken, welche am weitesten gen Sü- den aus Tiefen von 84, 132 und 360 Fuss herstam- men. Nur in einigen wenigen Proben kamen auch an- dere Coscinodiscus- Arten, wie C. minor, radiolatus und subtilis, Gallionella varians, Spongolithis amphioxys, api- culata und acicularis zur Beobachtung. Die so überaus grosse Menge wohlerhaltener Exemplare von Coscino- discus lisst vermuthen, dass diese kieselschaligen Or- ganismen im Kaspischen Meere lebend vorkommen. Der Schlamm von der Rhede bei Baku gewührt aber ein besonderes Interesse. In dreissig Analysen stiess ich neben grósseren und kleineren Coscinodiscus- Trümmern auf deutlich zu erkennende Exemplare von Navicula bifrons und N. amphisbaena, Campylodiscus Cly- peus, Cocconéis striata und C. lineata, Pyxidicula oper- culata, Achnanthes ventricosa und Sog acicularis. Auch wurden nur in dieser Probe Polythalamien (Ro- talien) sehr oft wahrgenommen. Besonders jedoch ist - das überaus häufige Vorkommen der kleinen zierli- chen Grammatophora oceanica hervorzuheben. Ehren- berg hat von diesem Kiesel-Gebilde zuerst im Jahre 1839 in den Abhandlungen der Kóniglichen Akade- mie der Wissenschaften zu Berlin gesprochen. Seine dort (pag. 153) aufgestellte Diagnose passt genau auf die im Schlamme von Baku vorkommenden, und lau- tet: «Bacillis a dorso quadrangulis, a latere naviculari- bus aut linearibus apicibus paullatim decrescentibus obtusis, plicis internis in quovis dimidio latere mediis rectis prope apicem demum uncinatis». Er beobachtete diese netten Kieselorganismen lebend im Categat, bei Wismar in der Ostsee und im Mittelmeere, und ich bin über- zeugt, dass man sie auch bei Bake in lebendem Zu- stande antreffen wird. Eine Abbildung von ihnen hier anzuschliessen hielt ich für überflüssig, da man solche mehrfach in Ehrenberg's Mikrogeologie findet, na- mentlich: Tab. XVIII. Le 87a. Ganis: Polierschiefer von F |, Virginien). ja: RE Us a UE H 269 des Sciences de Saint- Petersbourg. Tab. XIX. fig. 36 a. b. (plastischer Thon von Aegina). Tab. XXXIII. XIV. fig. 15. (schwarzer brakischer Moorgrund bei Norwich, Connecticut, Nord- Amerika). Tab. XXXV A. XVI. fig. 5. (Guano von Arica, Peru, | Süd-Amerika). Tab. XXXIX. III. fig. 72. (organische Atmosphirilien- Tintenregen in Irland 1849). Somit werden die Grundproben aus dem Kaspi- schen Meere überhaupt, abgesehen von den vielen in ihnen enthaltenen kalkschaligen Organismen, durch Coscinodiscus radiatus, der Grundschlamm der Rhede von Baku aber dureh Grammatophora oceanica charac- terisirt. : Weisse. Die von Herrn Ulski mitgebrachten Wasserproben eignen sich theils wegen der Geringfiigigkeit der Quantitäten, wie auch der (magelhaften) Art ihrer Auf- bewahrung, nicht dazu, einer ausführlicheren chemi- schen Analyse unterzogen zu werden. Es sind aber fir die bevorstehende Expedition Herrn Ulski An- weisungen gegeben worden, in Bezug auf das Sam- meln von Wasserproben u. dergl. mehr, nach welchen, bei dem regen Interesse, das er fiir die Sache zeigt, es zu hoffen steht, dass wir bald über das Gesetzmäs- sige in der so wechselvollen und noch so ungewissen Beschaffenheit des Salzgehaltes im Kaspischen Meere werden aufgeklärt werden. Herr Ulski hat aber in dem grossen Becken einige spec. Gewichtsbestimmun- gen gemacht, aus denen sich ergiebt, dass der Salz- gehalt der Hauptmasse des Kaspischen Seewassers ein geringerer ist als der des Schwarzen Meeres. Seine Angaben schwanken zwischen 1,0085 und 1,0114 (bezogen auf Wasser von 0°), was einem Salzgehalte von 1,2 bis 1,5 °/, entspricht. Solches ist überein- Stimmend mit einer Reihe von Dichtigkeitsmessungen, welche ich im J. 1858 auf der Überfahrt von Baku nàch Aschur-Ade mittelst eines feinen Areometers von constantem Gewicht von Greiner jun. in Berlin auf dem Schiffe anstellte, die aber bisher nicht publi- cirt worden sind, da sie durch die Analyse der von oi | langt, und wahrscheinlich verloren. Ich werde daher |jene 1858 gemachten Aufzeichnungen, wie über die des Herrn Ulski bald ausführlicher berichten. Für eine von Herrn Ulski mitgebrachte Wasser- probe des Karabogasbusens, leider ohne genauere | Angabe der Ortlichkeit und des Datums, an welchen sie genommen war, fand ich ein spec. Gewicht von 1,01095 (bei 15? C. im Vacuo, bezogen auf Wasser von 0°), also nicht sehr wesentlich von der des Was- sers im Hauptbecken abweichend. Da nach den frü- heren Auseinandersetzungen des Hrn. Akad. v. Baer (s. dessen Kasp. Studien) im Karabogas durch die im Sommer vor sich gehende Verdunstung ein starkes Einströmen von Wasser aus dem Hauptbecken und damit eine Steigerung des Salzgehaltes bedingt wird, so dürfte jene von Hrn. Ulski gebrachte Probe im Frühlinge und in der Nähe des engen Ausganges des Karabogasbusens geschópft worden sein. Interessant ist schliesslich die Beobachtung des Hrn. Ulski, dass sämmtliches, aus grösserer Tiefe geholtes Meerwasser, an der Luft alsbald seine Klar- heit verliert, sich trübt, und einen Absatz fallen lässt, dessen Menge um so bedeutender ist, je grösser die Tiefe war, aus der das Wasser stammte. Die Erklä- rung hierfür ist in dem Vermögen des Wassers zu suchen, bei zunehmendem Drucke der grösser wer- denden Wassersäule auch ein grösseres Gewicht von Kohlensäuregas zu absorbiren, durch welches wie- derum eine entsprechende Quantität von Erdcarbona- ten in Auflösung gebracht und erhalten wird. Da mit Abnahme der Temperatur des Wassers auch der Ab- sorbtionscoeffieient für die Kohlensäure grösser wird, so trägt auch die mit zunehmender Tiefe niedriger "werdende Temperatur das Ihrige dazu bei, die, sei es durch Zersetzung und Verwesung von Meeresor- ganismen, sei es, wie im Golf von Baku, vulcanischen Emanationen ihren Ursprung verdankende Kohlen- - säure, in reichlicherer Menge zu binden. Hort nun ; dieser Druck nach dem Heraufbringen des ' beraad | zu wirken auf, so entweicht ein Theil de E. ren Gases, und die von ihm in À Auflôst wesenen kohlensauren Erd- und M mir bei jener Gel controllirt werden sollten; Die letzteren, nebst dem dess bis zur Stunde noch nicht in meine Hände ge- dem | sich, die Flüssigkeit trübend, ihnen beigepackten Areometerbesteck, welche von : lu Oe Aschur-Ade aus nach Tiflis gesendet wurden, sind in- 271 Bulletin de l’Académie Impériale 272 BULLETIN DES SEANCES, CLASSE PHYSICO-MATHEMATIQUE. Séance pu 2 (14) mar 1862. M. Ruprecht présente et lit une premiére partie de la relation de son voyage botanique, dans les régions orien- tales du Caucase / Botanische Reisen im östlichen Caucasus ); cette partie contient une introduction historique. — L’ou- vrage sera publié dans les Mémoires de l'Académie. M. Struve présente et recommande pour le Bulletin une notice de M. Winnecke, intitulée: Considérations con- cernant les observations méridiennes à faire pendant lopposi- tion prochaine de Mars, afin de déterminer sa parallaze. M. Brandt présente une notice de M. Morawitz, for- mant la continuation d'un travail présenté à la séance écédente, sur quelques nouvelles especes de coléoptères du sud-est de la Sibérie. Elle paraîtra dans le Bulletin, à la suite de la première partie (v. la séance du 18 avril 1862). Le Secrétaire perpétuel porte à la connaissance de la Classe, que depuis la dernière séance ont été imprimés et mis en vente et en distribution: 1° le mémoire de M. Bunge Anabasearum revisio (formant le N° 11 et dernier du tome IV des Mémoires de l'Académie, VII? série), et 2^ le mémoire de M. Minding, Beiträge zur Integration der Differential - Gl gen erster Ordnung zwischen zwei veer le N° 1 du tome V des Mé- mr de l'Académie). M. le Général- Gouverneur de la Sibérie occidentale, _ par un office du 30 mars dernier, envoie un dessin d'un vase en cuivre qui a été trouvé dans la steppe des Kir- ghises, au district insk, dans une mine appar- tenant à M. Popof, non loin du lac Alkassar - Mergen- Sor. A l'endroit oü ce vase a été découvert, à une pro- fondeur d'environ 5 sagenes sous terre, se trouvaient en- core 8 squelettes d'hommes, des creusets qui contenaient encore du cuivre, un poignard et plusieurs pointes de flèches en cuivre. — La dépêche contient en outre une description de la localité op la trouvaille a été faite. La Classe, jugeant cet objet digne d'étre examiné de plus prés, arréte que M. Duhamel sera remercié pour sa communication et prié de vouloir bien envoyer à l'Aca- démie, si cela se peut, les huit cránes, ainsi que quelques- uns des objets en cuivre, cités dans sa dépéche. M. Ruprecht annonce qu'il a recu au Musée botanique deux colis, expédiés de Tiflis par M. Ovérine, et conte- nant des plantes, recueillies à Salatau et Goumbet (v. la _ séance du 18 avril 1862). On exprimera à M. Ovérine : les remercimehts de l'Académie. = M.Strenholtz, employé au Département des Apanages, adresse une solution du probléme de la trisection de l'angle. x SEH On d fera connaitre à l'auteur que l'Académie considère le non avenue toute communication concernant des | de ce genre. | Savitch a été élu M. Sabler, Directeur de l'Observatoire de Vilna, par un office du 30 avril 1862, adresse son Rapport concer- nant: 1? les observations que M. Goussef a soumises à l'Académie (v. la séance du 28 mars 1862) au sujet du nouveau programme adopté pour les travaux de cet ob- servatoire, et 2? un plan, dressé par M. Goussef, de la construction d'un nouvel édifice pour lObservatoire de Vilna. Audition faite de ce Rapport, la Classe, approuvant les conclusions de M. Sabler, arréte: 1? que les observa- tions de M. Goussef ne contiennent rien qui puisse en- gager l'Académie à modifier en quoi que ce soit le pro- gramme approuvé dans la séance du 21 juin 1861, pour les travaux de cet Observatoire; 2? le plan susmentionné de la construction d'un nouvel édifice, et les conclusions de M. Sabler qui s'y rapportent, seront renvoyés à lexa- men d'une commission, composée de MM. Kupffer, Lenz et Struve. Conformément à une décision prise dans la séance pré- cédente, on procède à l'élection d'un candidat à la place vacante de membre de l'Académie pour l'Astronomie. Au dépouillement du scrutin M. Savitch est déclaré élu au grade d'Académicien extraordinaire pour l'Astronomie, et son élection sera soumise au Plénum. ASSEMBLÉE UTE DE L'ACADÉMIE. Stance pu 4 (16) mar 1862. M. Schiefner transmet la priere de M. Vrolik, Secré- taire général de l'Académie Royale d'Amsterdam, de com- pléter la me des publications de l'Académie de St.-Pé- tersbourg, que possede la Bibliotheque de l'Académie fink zë enverra à M. Vrolik celles des publi- cations qui se trouvent encore au Magasin de livres. La Société entomologique russe communique son inten- tion de charger l'un de ses membres, M. Bremer, d'une mission dans quelques gouvernements russes, pour y faire des recherches sur un insecte nuisible aux blés. Comme M. Bremer est en méme temps attaché au Musée zoolo- gique de l'Académie, la Société entomologique prie de vouloir bien coopérer à l'entreprise projetée, en accordant à M. Bremer le congé nécessaire et en lui réservant ses appointements pendant la durée du voyage. L'assemblée générale y donne son consentement. Le Secrétaire perpétuel annonce que, dans la séance de la Classe physico-mathématique du 2 mai courant, M. l'Astro- nomie. Conformément aux réglements, on procédera au ballottage de M. Savitch dans la séance prochaine (le 1 juin). L'Université de Moseou, celle de St.- Pétersbourg et l'Aeadémie des sciences de Madrid remercient pour des envois recus de publications de l'Académie. Paru le 9 juin mw g T. V, N° 5. M. Seh beem a teg. Aas: Kö RER membre e correspondant. BULLETIN DE L'ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG. TOME V. {Feuilles 18 — 23.) CONTENT: Page G. v. Helmersen, La colonne Alexandre à St-Pétersbourg. ..................,... 273 — 289 Ad. Goebel, Sur les changements survenus dans le degré de salure de quelques lacs de la Bibi inne) 290 — 299. A. Schiefner, Sur les grands nombres des Buddhistes............. RO EN 299 — 313. MM. Jacobi et Zinine, Rapport sur la machine de M. bandes. M lis ur ed erm 313 — 321. A. Morawitz, Diagnoses préalables de quelques Carabicides, envoyées de Hakodade.. 321 — 328. A. Goebel, Sur l'existence supposée d'un foyer des phénomènes volcaniques au Chorasan 328 — 338. Recherches'sur la chronographie russe. 1. E. Kunik, Sur la chronographie russe-livo- nenne de M. Bonnell, |. |... SEN 338 — 348. 0. Struve, Observations faites à Pipoque oü le plan des anneaux de Saturne passait par ke SUE ee EE EE Ee 349 — 357. Balletin des SEENEN x 357 — 366. 366 — 368. | BULLETIN DE L’ACADENIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG. Die Alexandersáule zu St. Petersburg. von G. v. Helmersen. (Lu le 2 mai 1862.) Das südliche Finnland hatte bereits grosse Mengen seines grobkórnigen Granits zu Ufereinfassungen, Fun- damenten, Festungsmauern nach St. Petersburg und Kronstadt geliefert, als man sich entschloss, den schó- nen Steinbrüchen, welche dieses Material hergegeben, grosse Monolithen zu entnehmen, welche zum innern Ausbau der St. Petersburger Kathedrale zur Heiligen Mutter Gottes von Kasan verwendet wurden. — Viele unserer Zeitgenossen erinnern sich noch des imposan- ten Anblicks dieser gewaltigen Kolonnen, die auf ei- gens dazu erbauten Schiffen den Weg von Finnlands Schirenufer nach St. Petersburg gemacht hatten. Schon damals hórte man sagen, dass der Granit von Pyterlaks das Ablósen noch bei weitem grösserer Monolithen gestatte. Der Podrädschik (Lieferant) Schichin hatte es übernommen, die Granitsäulen der Isaakskathedrale zu beschaffen, nachdem einer seiner Gehülfen bereits im Jahre 1819 die nachmals so be- rühmt gewordene Localität bei Pyterlaks aufgefunden hatte. Eilf Jahre waren erforderlich (1819 — 1830), um die 102 Granitmonolithen zu brechen und vorläufig zu behauen, welche an der Kuppel, den Thürmchen und an den vier Portiken der Isaakskirche angebracht sind. — Eine gewisse Anzahl von ihnen wurde etwa 4 Werst von Pyterlaks, bei dem Dorfe Wilkülla, un- weit der Kirche Wederlaks gebrochen, wo der Kauf- mann Suchanow schon früher die Säulen zum Bau der K kathedrale al gt hatte: : Pyterlaks ist der N ame einer Poststation und eines Gutes, das auf dem Wege von Wiborg nach Helsing- fors, im Gebleté iie Rappakiwigranits liegt. Etwa 2 Werst von der Station befinden sich, noch auf dem Festlande, aber nahe am Ufer des Finnischen Meer- | si busens, die Brüche, welche sowohl die erwühnten | Säulen, als auch die beiden Alexandersäulen osse fe haben. | ihr bemerkten Mängel brakirt, und liegt noch jetzt, zylindrisch behauen, im Steinbruche. — Die zweite, ebenfalls, aber weniger beschädigt, ward zu ihrer Be- stimmung verwendet. Der Steinbruch wird gegenwürtig nicht benutzt; die Stelle, auf welcher man die beiden Sáulen behauen hatte, fand ich 1859 mit jungen Birken und Fichten bestanden, und die steile Wand, von der man den Alexandermonolith genommen hatte, von spüter ab- gesprengten kleineren Blócken so dicht versetzt, dass sie unzuginglich war. Sie wieder frei zu machen, würde eine grosse, kostspielige Arbeit erfordern. In jenem Jahre 1859 waren die bedeutendsten Steinbrucharbeiten dieser Gegend auf zwei benach- barten Schären im Gange: auf der Insel Sittusaari und Korpsaari. — Zu ersterer führt eine Holzbrücke vom Festlande; zu der zweiten gelangt man zu Boote. Das Meer hat an den Ufern aller drei Localitäten eine Tiefe, welche den zum Transport der Monolithen und kleineren Blöcke bestimmten Schiffen gestattet, nahe ans Ufer anzulegen; ein Umstand, der ausserordent- lich günstig ist. Da die hier übliche Steinbrucharbeit, so wie die Art des Transports, vielleicht nicht ohne Einfluss auf deng t Zustand und dieZ ft dersáule geblieben ist, so mag ihrer hier erwühnt werden, nachdem wir den Rappakiwi mineralogisch beschrieben haben. Er besteht vorwaltend aus fleischrothem Feldspath; ` grauer Quarz ist ihm in viel geringerer Menge beige- sellt, und noch weniger schwarzer Glimmer. Diese - drei Bestandtheile bilden eine Masse mittlern Kornes, - 5 in welcher Feldspathkrystalle liegen, die sengt scm drei Zoll Lünge erreichen, Quarz und G | ner enthalten, und ‚nie an ihrer 0 ert ich 7 Die erste dieser Säulen ward wegen mancher mi Tome V. Bulletin de l’Académie Impériale 280 verschmierten Risse schon 1838 bei der ersten Be- sichtigung vorfand. An dem unteren Ende eines der bedeutenderen Risse ward überdies noch ein viereckiges Stück des- selben Granits eingesetzt, das 1 Fuss lang, 9 Zoll hoch und 5 Zoll tief, und mit zwei Metallstiften be- festigt ist. Jakowlew hatte auch den Transport des Mono- lithen nach St. Petersburg übernommen. Es ward dazu ein Schiff von 150 Fuss Lünge, und zum Ver- laden am Ufer des Steinbruchs ein hólzerner Damm ins Meer hinaus gebaut. Das Schiff legte am 5. Juni 1832 in einem nach Art der Schleusen eingerichte- ten Kanale vor Anker, der diesen Damm in zwei Hälften trennte; vorher aber hatte man den Meeres- boden durch Baggern um 2 Fuss vertiefen müssen, um 10 Fuss Tiefgang zu erhalten. Die 300 Fuss lange Strecke, welche der Monolith von seiner Lagerstütte bis zum Ufer zurückzulegen hatte, ward durch Be eee nn und dann mit d Balken g W KE ES As 3 * 1 r war, so nahm er, beim Rollen sich um seine eigene Axe drehend, eine schräge Lage an, die mehrere Mal ausgeglichen ward, weil der Monolith beim Verladen der Längenaxe des. Schiffes genau parallel sein musste. Zum Transport von der Lagerstütte bis an den Molo waren 14 Tage angestrengter Arbeit erforder- lich. Von dem Rande des Molo waren 28 Balken, jeder von 35 Fuss Länge und 2 Fuss im Querschnitte, auf das Schiff gelegt Woden à als letzte Brücke, welche E A und auf das I PI YXOCcIPem St. Petersl Ro 1 Pe ee Molo pense un bei der An ina me .. des Schiffes erreicht, als dieses sich engan den i nach i - helasteten Seite neigte, mit seinem m. den ` sch ammigen Boden berührend. dm i TR war die arbeitende Mannschaft rachen der zersplitternden Bäume geflohen, hie nes, allein Jakowlew behielt auch hier den Muth, und nach achtundvierzigstündi- ger unerhörter Anstrengung und bei bedeutend ver- mehrten Arbeitskräften gelang es, die Säule zu heben und auf das Schiff zu bringen, das sofort seine nor- male Lage wieder einnahm und flott wurde. Sodann bugsirten zwei Dampfschiffe das Fahrzeug nach dem 140 Werst entfernten St. Petersburg, wo es am 1. Juli 1832 ankam. Das Ausladen geschah am 12. Juli bei dem Winterpalast und ward ohne Unfall in 10 Minuten ausgeführt. Die Säule ward hier von 150 Arbeitern weiter be- hauen, während 600 Zimmerleute aus Balken den 840 Fuss langen, ansteigenden Weg bauten, den sie noch vom Ufer bis zum Orte ihrer Bestimmung, näm- lich dem Mittelpunkte des Schlossplatzes zurückzu- legen hatte, und auf welchem sie in 9 Tagen glück- lich bis zum oberen Rande ihres Piedestals anstieg, welches sich 35 Fuss über das Niveau des Platzes erhebt. Die denkwürdige Aufrichtung der Säule geschah endlich am 30. August 1832 unter Montferrand's ‚persönlicher Leitung, nach dessen Plan und Berech- nung das riesenhafte Gerüst erbaut und die Zugkraft vertheilt worden war. In einer Stunde und 40 Mi- nuten ward die Säule mit Hülfe von 3000 Menschen, geräuschlos und gleichmässig ansteigend, aufgerichtet Piedestal gestellt. Sie hat 84 Fuss Länge und 12 Fuss Durchmesser Das Piedestal ist 35 Fuss hoch; die Stufen unter demselben haben 5 Fuss Höhe. Das Capitäl sammt der Bildsäule des Engels und des een auf welchem letztere ruht, betragen 36 St Bie GesaiathGhe des Monuments betrügt demnach | |160 Fuss englisch. Das Schiff 4 mit Stricken an vielen Stellen des | ` So stand nun der Alexandermonolith da, an Grósse -|Alles weit übertreffend, was die Kulturvölker alter, || mittler und neuer Zeit an ähnlichen Denkmälern er- | à | richtet hatten, und es blieb nur zu wünschen, er móge nach Tausenden von Jahren spiten Nachkommen noch die Kunde von der Liebe und Verehrung bringen, welche die Unterthanen Alexanders I für ihren Kai- ser hegten. Der Glaube an die Unvergänglichkeit des Monu- ments ward aber schon sehr bald nach seiner Errich- tung erschüttert, denn bereits im Jahre 1838 be- merkte man an deb Baule gewisse dunkle, senkrecht E ee ee ah, "TTT Tits ur rra a AE I E, CC dx des Sciences de Saint- Pétersbourg. verlaufende Streifen, die wie Risse aussahen, und seit 1834 allmählich sichtbar geworden waren. Um Gewissheit über ihre Natur zu erlangen, beauf- tragte man die Baucommission der St. Isaakskathe- drale, die Säule zu besichtigen und über deren Zu- stand zu referiren. In einem Berichte vom 24. Juli 1838 erklürte sie die vermeinten Risse für eine, durch die eigenthümliche Beschaffenheit des Granits her- vorgerufene optische Täuschung. Es seien, meinte sie, locale, ganz ungefährliche Anhäufungen eines der Bestandtheile des Gesteins (wahrscheinlich war der Glimmer gemeint). Auch sei die Säule vor ihrem Transporte officiell besichtigt und damals für fehlerfrei erklärt worden. Aber schon drei Jahre später, 1841, erneuerten sich die Befürchtungen, weil die Streifen abermals stärker und sichtbarer geworden waren. | Montferrand und drei anderen Architekten ward der Auftrag, über den Zustand der Alexandersäule zu berichten und Vorschläge zu deren fernerer Er- haltung zu machen. In einem vom 4. Mai 1841 datirten Rapport sagt Montferrand, es seien in der Sáule ungefihrliche Risse (Fissures), und schlägt vor, dieselben mit Mastix zu verschmieren, was, beiläufig gesagt, schon vor der Enthüllung des Denkmals auch geschehen war. Auch schlugen die Herren vor, die ganze Sáule durch einen dünnen, wasserdichten Überzug vor dem schädlichen Einflusse der Feuchtigkeit zu schützen. Ein Podräd- schik übernahm es, den alten Kitt aus den Rissen zu entfernen, sie mit neuem zu verschmieren, einen | tung durchsichtigen, wasserdichten Firniss über die Säule zu ziehen und das in eine Stelle der Sáule eingesetzte Granitstück heraus zu nehmen und ee ` ein neues | zu ersetzen. T Hieraus kónnte man schliessen, deg dieser Ein- Im October 1841 ward in der Akademie der Wis- senschaften ein Artikel verlesen, welcher in No. 241 der russischen St. Petersburger Zeitung (C. Ilerep- 6yprckia B'xowoerg) im Jahrgange 1841 abgedruckt ist, und in welchem es heisst: «Die dunkeln, an der Säule sichtbar gewordenen Streifen scheinen nur Risse zu sein; es sei eine op- tische Täuschung. Aller finnländische Granit (es ist der Rappakiwi gemeint) sei bekanntlich von Adern durchzogen, die Sáule aber habe deren nur wenige. Der Rappakiwi enthalte Glimmer, und wo dessen Blät- ter eiue zur Peripherie der Säule schräge Stellung haben, mussten bei der Bearbeitung die Meissel noth- wendig kleine Vertiefungen machen, indem sie die krystallinischén Kórnchen herausschlugen, welche den weichen Glimmer bedecken. Daher konnte nun beim Poliren der Säule keine kontinuirliche Spiegelfläche erhalten werden; es blieben Vertiefungen nach, be- sonders an den Rändern der Adern, aber sie waren nur bis 1'/, Linien tief. Man füllte sie mit Kitt von der Farbe des Granits aus; dieser Kitt aber ward mit der Zeit dunkler, stellweise auch von den Atmosphä- rilien angegriffen, zerstórt und vom Wasser wegge- spült. Die dadurch entstandenen Vertiefungen er- scheinen nun wie Spalten, ohne es jedoch zu sein. Die Illusion sei v« dig. Die Adern, welche in dem Blocke ursprünglich eine horizontale Lage hatten, erscheinen natürlich nach der Aufstellung in he oer N verticaler Stellung. Schliesslich meinte man, die Säule sei reme intact wie am ime ihrer — », £ E» 4*4. z A X Einen mit diei: pan that eine auf Befehl Sr. Majestät des Kaisers Nico- lai ernannte Commission von Ingenieuren und Ar- chitekten. Man sicherte sogar Ze ies eine Dauer : von 2000 Jahren zu. : satz schon damals locker geworden e ein Em E der sich gegenwärtig wiederholt hat. . Da man 1841 rund um die Säule Gerüste gebaut | i und das Publikum ae g nis c dA owe dla fü fL ungefähr wr lich erachteten Beschädigungen zu untersuchen, so geschah dies von wee, zum Theil sachverstündigen, | zum Theil nicht competenten Personen; aber auch| Bei dieses Mal wurden einige der ersteren officiell, an- | i dere halbofficiell aufgefordert, ihre Meinung über eg | tikel | Zustand der Säule abzugeben. strei hatte aus einem der brei- ER os 283 Bulletin de "Académie Imperiale 284 teren Streifen, welche sich von dem eingesetzten Gra- nitstiicke nach oben verbreiten, an einer Stelle den Kitt herausgenommen, und dabei deutlich gesehen, dass vom Boden der Vertiefung ein Riss ins Innere der Säule gehe. Es war demnach höchst wahrschein- lich, dass der Kitt überall, wo er angewendet wor- den, die kleinen Vertiefungen erfülle, welche an den Rändern der Risse durch vorschreitende Verwitterung derselben, oder auch durch das Behauen des Granits entstanden waren. Die Risse wurden auf den Beschluss der Baucom- mission wieder sorgfältig verschmiert, die Säule so- dann gefirnisst, und man tröstete sich mit der voll- kommenen Bedeutungslosigkeit der geringen Beschä- | digungen. Zwanzig Jahre sind seitdem vergangen, und schon lehrt die Erfahrung, dass nicht die Erscheinungen an der Alexandersäule, sondern leider die Aussprüche jener Herren illusorisch waren. Die Streifen an dem Monolithe wurden mit jedem Jahre sichtbarer, und nicht etwa durch ein Nachdun- keln des braunen Mastix, sondern durch Vertiefun- gen, deren scharfe Ränder Schlagschatten in diesel- ben warfen. Auch hatte sich die Anzahl und Länge der Streifen sehr vermehrt. Endlich bemerkte man sogar, dass das — Stück aus der Oberflüche der Sàule etwa war. Ganze gege von vertieften Streifen waren alk mählich erschienen, und ohne sie genauer untersucht zu haben, konnte wohl kein Sachkundiger verkennen, dass es Risse seien. . Im Frühling des Jahres 1861 wurde wiederum ein Gerüste um die Sáule errichtet, und sie ist seitdem von vielen Personen in Augenschein genommen wor- den. Im September und October 1861 habe ich die Alexandersäule mehrere h gatersneba, und ihre a Feine fran sind an pue ganzen Ober- : Siehe, vom Sockel bis zum Capital, in zahlloser Menge | den, und laufen allermeist in senkrechter Rich- Drittheile ihrer Hóhe, vom Sockel gerechnet, ist ein viereckiges Stück Rappakiwigranit in die Sàule ein- gesetzt und mit zwei eisernen Stiften an sie befestigt. Es hat 1 Fuss Linge, 9 Zoll Hóhe und 5 Zoll Dicke, und trat jetzt um 2 Linien über die Oberfliche der der Säule hervor, was doch früher nicht der Fall ge- wesen war. Es hatte also eine Auflockerung des Ce- ments stattgefunden, mit welchem man den Einsatz an die Wünde der für ihn gemachten Vertiefung ge- bunden, oder aber die Risse, die diese Vertiefung durchsetzen, hatten sich erweitert und die Wände schlossen in Folge dessen das Stück nicht mehr fest ein. 4) Von der linken oberen Ecke des Einsatzes geht ein 6 Fuss langer Riss etwas schräge nach links hin- auf, so dass sein oberes Ende ein wenig nach Westen von der Lothlinie abweicht. In geringer Entfernung, links von dem oberen Ende dieses Risses, verläuft ein zweiter, etwas kürzerer, dessen Ränder zerbröckelt sind, so dass eine 4 Linien breite und fast ebenso tiefe Vertiefung entstanden ist. Der Riss selbst aber ist ganz fein, etwa eine halbe Linie breit, und seine Aussenseite gerade nach Süd gerichtet. geg Fuss weiter nach W von dem zweiten Risse und in der halben Hóhe desselben, beginnt ein dritter, nahezu 7 Fuss lang, fast senkrecht, am oberen Theile ge- krümmt. Seine zerbróckelten Rander bilden eine flache, 3 Linien breite Vertiefung. Von der linken unteren Ecke des Einsatzes verlüuft ebenfalls ein Riss von 2°, Fuss Länge fast senkrecht nach unten. 5) Als der Einsatz heraus genommen wurde, konnte man sehen, dass die beiden ihn berührenden Spalten ‘nicht nach der Axe der Säule, sondern nach NO ver- laufen, d. h. ihre Ebene steht nicht senkrecht auf der Peripherie r Säule, sondern bildet mit ihr einen Winkel von ungefähr 50°. Wahrscheinlich haben die beiden oberen Spalten dieses nach Süd gerichteten Systems dieselbe Richtung; mit Gewissheit lässt sich das aber nicht behaupten. Die erwähnten Spalten durchschneiden in has Richtung die hintere, obere und untere Wand der für den Einsatz ausgehauenen Vertiefung, ohne kleiner zu werden, und dringen sehr wahrscheinlich einige -| Fuss tief in das Innere der Säule ein. Es ist [also an dieser Stelle der Säule ibr ionet Fan i menhang auf einem nicht unbeder à Flächen- d EE ug ee : 285 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 2*6 raume aufgehoben, und eine fernere Zerstórung durch eindringendes und gefrierendes Wasser vorbereitet. Bei nassem Wetter sah man an den Wünden der Vertiefung Wasser aus den Spalten heraussickern. 6) An der NNO-Seite der Säule, folglich dem so- eben beschriebenen Spaltensysteme gerade gegenüber, verläuft ebenfalls ein System von Rissen, aber weni- ger ausgebildet und mit weniger beschädigten Rän- dern. Die Streichungslinie ihrer nahezu verticalen Ebene konnte nicht ermittelt werden, und ebenso wenig ihre Tiefe. 7) Ein drittes System von Spälten liegt zwischen beiden vorhergehenden auf der Ostseite der Säule, in derselben Höhe, wie die zuerst erwähnten drei Spalten, welche von der linken oberen Ecke des Ein- satzes nach oben gehen. Auch diese östlichen Spalten sind weniger ausge- bildet als die nach Süd gerichteten; die Richtung ihrer Ebene, so wie ihre Tiefe können leider auch nicht ermittelt werden. Es ergiebt sich also, dass die nach WSW, W, NW und N gerichtete Seite der Säule die wenigsten Be- schädigungen und keine grossen Spalten hat, sondern diese sind nach S, O und NNO gerichtet. Die stärk- sten Beschädigungen befinden sich auf der Südseite, nach welcher der Einsatz gerichtet ist. Versuchen wir nun auf die Fragen zu antworten: 1) Wann und wie sind die Risse und Spalten ent- . standen? | 2) Vergrössern sich dieselben und nimmt ihre Anzahl zu, und welches sind die Ursachen der fortschrei- tenden Zerstörung, wenn letztere erwiesen ist? 3) Endlich, wie wäre der Monolith y vor fernerer Be- schádigung Zu schützen? | Weun wir in Bezug auf die erste dies bedenken, dass eine 8 Fuss dicke Schicht des zu de Alexandermonolith eigen Blockes beschädigt, und deshalb hinweg genommen dass schon vor der Eni vertiefte Streifen mit Kitt ausge ten, und dass diese Vertiefungen bereits 1841 von | Eigin für das zerbröckelte Ausgehende feiner, lan- tum Pla ger Spalten, und nicht für eine optische Täu-|len der S Isa schung erkannt — so ist es meines Erachtens | von einander b ursachten. War nun in a Blocke ein dem un- sich _ areor dass soe üfte unbezweifelt, dass die Alexandersäule schon auf ihrer Lagerstütte zu Pyterlaks von diesen, damals viel- leicht kaum bemerkbaren, Rissen durchsetzt war, welche die sich auskeilenden Enden derjenigen mó- gen gewesen sein, welche die beschädigte, hinwegge- sprengte Schicht durchzogen. Es können aber auch selbstständige, von jenen un- abhüngige Klüfte gewesen sein, die jedenfalls zu den oben erwühnten, dem Rappakiwi eigenen, Klüften gehörten. Schon bei dem Rollen des Säulenschafts vom Steinbruche bis zum Ufer, dann bei der durch das Zusammenbrechen der Balkenbrücke verursach- ten Erschütterung, und auch bei dem Behauen der Säule, konnten die Klüfte sich etwas erweitern und verlüngern. Ich will hier einer sonderbaren Thatsache wieder erwühnen, welche ich.schon an einem andern Orte angeführt habe. Zum Bau des vor der E E aufgestell- ten Denkmals des Kaisers Nicolai I, wurden Blöcke des rothen Onegasandsteins oder Quarzits verwendet; es ist ein sehr hartes, etwas sprödes Gestein. Von etwa 48 nach St. eersten gebrachten Blócken zer- sprangen einige zwanzig bei ihrer Bearbeitung. "und doch waren sie im Steinbruche von Schokscha sorg- fältig geprüft und fehlerfrei befunden worden. Woher nun dieses Zerspringen eines sehr harten, festen Gesteins, das in geheizten Räumen behauen wurde, und mithin der ever ee Frostes ent- gangen war? Man kann kaun eine andere Erklärung geben, als dass es durch die O bewirkt wurde, welche zwei oder drei zu gleicher Zeit auf einen Block vie derfallende Hämmer oder Meissel in demselben ver- x wem ei CMM ën? $6 + oon Li en Hälften Eer Bulletin de l'Académie Imperiale 238 lange Zeit neben der Kirche, und Manche von uns er- innern sich sie gesehen zu haben. Der Transport von Pyterlaks nach St. Petersburg, das Ausladen und die Aufrichtung geschahen unter Umständen, die eine Vergrösserung der Risse nicht veranlassen konnten. Allein das Rollen vom linken Newaufer bis in die Mitte des Schlossplatzes mag in der Säule sehr be- deutende Vibrationen, und dadurch wieder eine Ver- mehrung der Beschädigung hervorgebracht haben. Was die Capillarrisse anbelangt, so sind diese ge- wiss auch schon auf der Lagerstätte im Granite der Säule dagewesen. Es giebt keinen Rappakiwifels in Finnland, in welchem sie nicht zu Tausenden vorhan- den wären; hat der Fels eine rauhe Oberfläche, so bemerkt man sie weniger, aber an den von Diluvial- kräften geschliffenen und polirten Stellen treten sie deutlich hervor. Wir wären geneigt, ihre Entstehung der bereits oben erwühnten, ungleichen Ausdehnung und Zusammenziehung der Arikeklankeyainlie bei u zuzuschreiben. Alle Felsarten, ohne Ausnahme, sind schlechte Wärmeleiter. Es wird mithin die Temperatur des Innern der 12 Fuss dicken Säule sich im Laufe eines Jahres nur langsam ändern, und der Temperaturun- terschied auch nicht so gross sein, als an der Ober- fläche. Wenn im Herbst, bei eintretendem Frost, Wasser in die Risse dringt, wird dasselbe in ihnen nur bis in geringe Tiefe gefrieren, und also nur auf die der Oberfläche zunächst liegenden Wendungen wirken. Das Innere der Säule besitzt dann noch jedenfalls eine über dem Nullpunkte liegende Temperatur, bei welcher das eingedrungene Wasser nicht gefrieren kann. Wenn aber die Säule im Laufe des Winters allmälig erkaltet, wenn dann nach anhaltenden Frö- sten, wie das bei uns so oft geschieht, Thauwetter eintritt, so bedeckt sich die Oberfläche der Säule mit dickem Reif; wenn dieser dann endlich zu schmelzen beginnt, weil die Oberfläche der Säule wieder bis über den Gefrierpunkt erwärmt wurde, so sickert das i- Wasser i in die Risse, trifft aber in einiger Tiefe noch + 131 3 à genau anzugeben. Jetzt, 1861, ist dieses unter der Anleitung des Oberst geschehen; hätte man eine Vermessung von 1841, so wir es leicht darüber zu urtheilen, wo und wie die Risse sich vergróssert, und ob sich neue | gebildet haben. Mit Bestimmtheit glaube ich jedoch annehmen zu kónnen, dass der von der unteren, lin- ken Ecke des Einsatzes ausgehende Riss seit 1841 p ias Vielleicht erklärt sich das Hervortreten des Einsatzes. um dE eck: Soses ees der Bisse ver- Auf iler Süd- und Bédwestseite- ist t die naires | pete nig uias seit 1841, Se : Ge oer enl, als die von dem geng | Sich an der Süd- und Südwestseite d atur unter Null, und wird also im [nnern nd der Säule gefrieren. Dasselbe wird auch im Frühling ‚geschehen, wenn die Luft und die äussere Rinde der Säule bereits über den Nullpunkt erwärmt sind, dass Innere aber noch einen Theil seiner Wintertemperatur behalten hat, welche unter dem Nullpunkt liegt. Zur Vermehrung und Erweiterung der Haarspal- ten wirken wohl zwei Ursachen: Die ungleiche Aus- dehnung und Zusammenziehung der Orthoklaskry- stalle bei Temperaturwechsel und das in ihnen ge- frierende, capillarisch eingedrungene Wasser. Wenn man mit Agassiz annimmt, dass das Glet- schereis sich durch das Gefrieren des in die Spalten gedrungenen Tagewassers bedeutend genug ausdehnt, um ein Vorschreiten des Gletschers zu bewirken, so muss man auch zugeben, dass das in den Spalten, na- | mentlich in den Haarspalten, der Alexandersäule ge- frierende Wasser die äussere Kruste derselben stär- ker ausdehnen. wird, als ihr Inneres. Die ungleiche Spannung wird aber unvermeidlich wieder neue Risse hervorbringen. Ich möchte es nieht für einen | blossen Zufall d ten, dass die meisten und zech 290 des Sciences de Saint- Pétersbourg. den, sondern wäre geneigt, dieses dadurch zu erklä- ren, dass an dieser Seite die Temperaturunterschiede nicht nur im Laufe eines Jahres, sondern auch im Laufe eines sonnenhellen Tages und einer kalten Nacht grósser sein werden, als an den von der Sonne abgewandten Seiten. Auch bringen bei uns die Süd- und Westwinde, vorzugsweise vor anderen, Regen. In Finnland ist es genugsam bekannt, dass die Süd- seite der Rappakiwifelsen weit schneller zerstórt wird, als die Nordseite. Eine dritte Ursache der Vermehrung und Erwei- terung der Risse kann endlich in der Erschütterung der Sáule durch vorüberfahrende Fuhrwerke gesucht werden. Bei mehrmaligen Besuchen des Monuments habe ich auf den Gerüsten diese Erschütterung sehr stark gefühlt, und ihre Wirkung auf den geborstenen Säulenschaft kann nicht ganz ohne Bedeutung sein. Die Antwort auf die dritte Frage: Wie wire die Alexandersäule vor weiterer Beschädigung zu schüt- zen? lásst sich sehr leicht geben. Gegen die Einflüsse des Temperaturwechsels giebt | es keinen anderen Schutz, als eine Umhüllung durch schlechte Wärmeleiter. Sie ist unstatthaft, weil sie die Oberfläche der Säule dem Gesichte entziehen würde. Gegen das eindringende Wasser kann zweierlei Schutz in Anwendung kommen: Die grösseren Klüfte fülle man mit gutem hydraulischem Cement aus. Die- ses Mittel schlagen unsere erfahrensten Bauingenieure vor, namentlich der General Jewreinow, Erbauer des Nicolaidenkmals und des Denkmals des tau- | sendjährigen Bestehens des Russischen Reiches. Das Eindringen des Wassers in die Haarspalten könnte durch einen auf der ganzen Oberfläche der | Säule angebrachten impermeablen Überzug verhin- | dert werden. Solcher Überzug wäre von Zeit zu Zeit zu erneuern. Das Fuchs'sche Wasserglas thut die- sen, Dienst gut auf polirten Kalksteinen, zersetzt sich aber, wie die Erfahrung mich gelehrt, auf im. Dorphyé, Jaspis und dergleichen Gestei Um aber die durch Fuhrwerke veranlasste Erschüt- | terung abzuschwüchen, müsste rund um das Monument herum, bis auf eine Entfernung von mindestens 15 - Faden, Holzpflaster statt des steinernen gelegt werden. Tome V. Über die in dem Bestande einiger Salzseen der Krym vor sich gehenden Verän- derungen, nebst Bemerkungen über die Nothwendigkeit einer Wiederaufnahme ti Untersuchun- gen der südrussischen Gewässer. von Ad. Goebel. (Lu le 18 avril 1862.) Im Jahre 1852 erschien zu Odessa die Schrift des Herrn Chr. Hasshagen, Professors am Richelieuschen Lyceum, «Peayabrarbi XHMHYECKHXE m3cabiosanis MOP- CKHXB, O3epHBIXb H JIHUMaHHBIXP BOAB M rpsaeit Hoso- poeciäckaro kpaa. Oxecca, Bb Tunorpaæin PpauuoBa u Hurue»'). Dieselbe enthält schützbare Bemerkun- gen über die Limane dieser Gegenden, gleichwie eine Anzahl ausführlicher Analysen, von denen nur zu bedauern ist, dass die analytischen Data, auf welche jene sich gründen und durch welche allein sie einen bleibenden Werth erhalten haben würden, nicht mit- getheilt sind. Da mehrere der untersuchten Wasser von Örtlich- B. keiten stammten, welche bereits eine Reihe von Jah- | ren vorher von meinem Vater gesehen und untersucht waren, so erschien es von Interesse, solche mit den von Hasshagen untersuchten zu vergleichen. Es schien auf diese Weise die Möglichkeit gegeben, ei- nige Einsicht in die Veránderungen zu erhalten, welche im Laufe von 16 Jahren im Wasser dieser geschlos- senen Salzbecken, aus denen jáhrlich bedeutende Quan- tititen Kochsalz, theils durch natürlichen Absatz, theils durch menschliche Industrie entfernt werden, vor sich gegangen waren. Dieser, sowohl von meinem Vater als vom à Prof. Hasshagen untersuchten Salzseen sind 4, nämlich : 1) Der Salzsee Saki, 19 Werst von Eupatoria. Mein Vater analysirte eine «ungefähr zwei Unzen be- Ende Juni 1833 aus dem See m Dorpat mitgebracht worden war’). - : . Prof. Hasshagen schöpfte das Wasse Sees den 9. Juli 1849 (I. c. p. AT 2) See Tschokrak (dospasci 1) D. h. Resultate chemischer T — M 7 ^en uni 19 tragende» Wasserprobe, die vom Prof. Rathke | S a Bulletin de l'ácadémie Impériale von Kertsch. Mein Vater sammelte eine Probe vom Wasser dieses Sees am 4. August 1834. Der See war damals durch einen 6 —10 Sashen brei- ten Landstrich vom Asowschen Meere getrennt. Im Jahre 1833 hatte man aus ihm 5 Millionen Pud Kochsalz gefördert. (Steppenreise, Bd. I, S. 83.) Hasshagen schópfte von demselben See am 9. Juli 1851, wie auch am 6. Juni 1850 bei 17225 Luft- und 15205 Wassertemperatur. Der in der Mitte nur 2 Arschin tiefe See war damals durch eine 30—50 Faden breite sandige Landzunge vom Asowschen Meere geschieden (l. c. p. 33 und p. 41). 3) Rother See bei Perecop. Am 21. August 1834 bei einer Lufttemperatur von 21225 R., zwei Werst von Perecop entfernt, von meinem Vater, am 18. Juni 1851, a. a. O. Bd. II, S. 81, von Hassha- gen (l. c. p. 45) geschöpft. 4) Siwasch od. faules Meer (zum Asowschen Meere gehörig). Von Hasshager (l. e. p. 43) im Juni . 1851 bei der Tschongarischen Brücke, von mei- : nem Vater am 8. August 1834 bei Arabat ge- : E und der schlammige, bloss- a gelegte Grand mit kleinen Muscheln bedeckt. (A. de Os Bd. I, p. 254 und Bd. IL, p. 85.) Cm Nach EE j Rubrik A und B die von beiden Autoren für jeden dieser Seen gefundenen Angaben nebeneinanderge- stellt, wobei H. — Hasshagen, G. sen. — Goebel sen. Zur nüheren Vergleichung des relativen Verhältnisses der Salze sind unter der Rubrik € die von G. sen. an- | gegebenen Mengen der einzelnen Salze auf die von = ntitiiten berech- | net worden. | 100 Theile Wasser enthielten: a = H. d. 9. Juli 1849. x 1833. Spec. Gew. 1,191204 bei “un sr Eau eie MP. c Chlornatrium E wee Tee Ten 14,960 Chlorkalium ........ . 0,560 0,62 0,512 hlormagnium ............ 4,361 5,73 4,731 CUT on xn wins concn 0,055 X = magnium ...... Keen r = ps elsaurer Kalk ....... 0,310 0,38 0,272 M 1,875 2,30 1,898 Wo 0,045 Ge > 2237 2740 22,378 ; der Siwasch | war zu der Zeit fast eine | hendem habe ich zunächst unter der | 292 ll. See Tschokrak, In 100 Theilen Wasser: H. d. 9. Juli 1851. Sp. G. 1 1.17800 b +-14°R. H. d. 6. Juni 1850. G. sen. d. 4. Aug. 1 Sp. G. 1,13807 bei 4-14? R. Sp. G. 1 30450 bei E SR?) : A B C Chlornatrium ..........- 6,650 18,1039 9,360 Uhleornplióm © es vec. 0,12 E — Pes Polls 4 as di 4,546 4,9277 2,547 Jo areas eee, ee 0,050 — — Brommagnium .......... 0,008 — — Ne ee Kalk ui 0,269 — — Schwefelsaure Magnesia.. 2,358 4,2011 2,172 e? sar Subst. u. Schwefel 0,078 c -— Summe - Salze 14,079 27,2327 14,079 (dir. best. 27,5 p.C. DL Rother See bei Perecop, 100 Theile Wasser enthielten : H. d. uni 1851. G. sen. d. 21. Aug. 1834 Sp. G. 1,2211106 bei 4-14? R. Sp. G. p 33122 bei SUR. 4) A Cc Chiornatrinm.....:.<<..- 14,732 17 jn 14,120 Chlorkalium ............ 0,340 -— Chiorcalciam ............ 1,678 1,71 ‚7661 1,420 Chlormagnium .......... 13,210 17,9 9537 14,470 Jodnatrium ..... ERR pmi Brommagnium........... 0,011 — — Organ. Sabet. 2... Eessen Spur — — 30,010 37,22435) 30,010 an . Siwaseh. sen. d. 8. Aug. im Juni 1884. Sp. Be 1 ‚13796 bei en Sp. 6. es bei 4-14? R. B E Chiemsee ren 11570 14,2011 12,422 Chlormagnium ....... SR 1,9265 1,685 Schwefelsaure ite s em 1,2105 1,058 chwefelcaleium......... 0,090 0,0862 0,032 Organ. Subst. u. Sie efel 0,071 u des 15,197 17,3743 15,197 3) Es hatte sich auf dem Boden des das Wasser enthaltenden Glases ein Gemenge von Bittersalz- und Kochsalzkrystallen abge- setzt, welches nicht mit untersucht wurde, PE nur die darüber- ‚ste ; 5. 83). an Kochudakrystaile abgesondert, die : nicht mit untersucht wurden (cf. ie | Bd. IL, S. 81). Wort- lich dasselbe sagt auch Hasshagen, E 5) Gustav Bischof macht in seinem deus der chemischen Geologie, Th. II, S. 1740, in Bezug auf dieses Resultat folgende Bemerkung: «Soviel Vertrauen auch die Analysen von Goebel ver- «dienen, so muss doch bei dieser ein Irrthum vorgefallen e, eg «eine Menge von 35,45 p. C. Chlornatrium und Chlormagnesium «kann in keinem Wasser aufgelóst sein. Das Maximum beider Salze «welches man in Mutterlaugen von Salzsoolen gefunden bat, ist «28,8 p. C. Wenn aber durch Kochen eiue Soole nicht hóher con- «centrirt werden kann, so ist dies noch weniger durch blosse Ver- «dunstung zu erreichen.» Hierzu bemerke ich Seiren dass mein Vater seine Zahlen hoch gefunden hat. Er giebt für den rothen See von Perecop 37, 24 p.C. Salzgehalt an. Berechnet man die von ihm — ana- 293 des Sciences de Saint-Pétersbourg. Die bedeutenden, in A und B ausgesprochenen Dif- ferenzen in der Gesammtsumme der Salze finden ihre Erklärung in der verschiedenen Jahreszeit, in welcher das Wasser zur Untersuchung geschópft wurde und geben zugleich einen Massstab für die Veründerun- gen, welche im Bestande des Wassers vom Juni bis zum Hochsommer durch die Verdunstung vor sich gehen. Es lässt sich nach diesen Daten die von einer gegebenen Wasserfläche während des Sommers in die Atmosphire übergegangene Menge Wassers leicht be- stimmen, welche Bestimmung in den vorliegenden Fallen indess nur einen ungefáhren Werth haben kann, da die auseinanderliegenden Jahreszeiten sich auf ver- schiedene Jahre beziehen. Derartige Bestimmungen (schon die blosse spec. Gewichtsbestimmung ist hierzu ausreichend), welche fiir denselben See im Laufe eines Jahres mindestens zweimal angestellt und eine Reihe von Jahren hindurch, oder nach Verlauf gewisser Zeit- abschnitte fortgesetzt werden, diirften bei den ihrer ginzlichen Austrocknung entgegengehenden Krym- lytischen Data mit Zugrundelegung der heutigen vu rohan gd wichte von Neuem, so ergiebt sich Folgendes: Er erhielt 25 gr. Wasser 25,25 gr. Chlorsilber. 200 gr. Wasser gaben 3,375 gr. CaO,CO, (Kalkbestimmung) 15,25 gr. MgO (durch KO,CO, gefallt) 0,3 375 gr.2MgO, PO; (aus d FiltratdesLetzt) Hieraus ergiebt sich in 100 Theilen Wasser: 24,986 p.C. cao | | Chlornatrium 15,585 0,94 5 » Cad Chl ium 18,270 7,6926 » MgO Chlorcaleium 1,873 Summe d. Salze 35,528 statt 37,224 Auch Hasshagen giebt für drei von ihm untersuchte Salzseen ein grösseres Quantum Salze an, als sieh in den Salinenmutterlau- gen findet. So fand er in: dem grossen Sosik....... 29,51 p.C. Salze » rothen See von Perecop 30,01 » » alten See von Perecop 33,06 » » Und schliesslich muss ich noch erwähnen, dass Usiglio, der mit Meerw. asstabe o be durch See am 21. August ' fand. Dam. es somit. pue stung resultirende, concentrirtere Sal: laugen giebt, als Bischof annimmt, ist Thatsache. Nur kennen wir die — e noch zu wenig, von denen das Maximum a d es Gemenges in Wasser löslicher Salze bedingt wird. Nächst re Temperatur sind Druck und Feuchtigkeitsgehalt der Luft hierbei jedenfalls von Einfluss. Auch scheint die Gegenwart des Chlorcalciums eine e mehrung der Lóslichkeit anderer Salze, namentlieh des Clor siums und Chlornatriums, zif bedingen. In jedem eun ist aber eine des mmer | ausfübrlichere Wiederholung einer Analyse der Seen von Perecop, velle die concen- | geschöpften Wassers trirtesten aller bis jet bekannten natürlichen Gewässer reprá- sentiren, rothen | Ser mein Vater im August fast den doppelten. Sa Stecker Verdun- schen Salzseen nicht ohne Interesse sein. Ausser den Quantitäten der von einer gegebenen Seefläche nach Ausgleichung erfolgter Niederschläge als jährlicher Verdunstungsüberschuss in die Atmosphäre überge- gangenen Wassermenge würden wir erfahren, ob diese Concentration eine im Laufe der Zeit PEN EPE erfolgende oder periodischen Schwankungen unter- worfene ist, und damit unter Andern richtige Vor- stellungen und Hülfsmittel zur Bestimmung der ab- soluten ` Zeitdauer mancher geologischen Verände- rungen erhalten. Die in den Colonnen A und € dargestellten Zahlen zeigen eine ziemliche Übereinstimmung in dem von beiden Autoren gefundenen relativen Verhältnisse der Salze, und beweisen, wenn dabei noch einige Um- stände in Betracht gezogen werden, dass in dem Zeit- raume von 17 Jahren (1834—1851) keine wesentli- chen Veränderungen in dem chemischen Bestande der erwähnten Gewässer vor sich gegangen sind. Diese Umstände, welche zugleich eine Bestätigung und Ver- knüpfung der von beiden Analytikern gewonnenen Resultate abgeben, sind : j Für die Seen Saki und Perecop: eine Lauge, die Kochsalz, Chlormagnium, Gyps und schwefelsaure Ma- gnesia in einem dem concentrirten Meerwasser nahen Verhältnisse enthält, pflegt bei einem Salzgehalte von 25 p. C. bereits Kochsalz nebst Gyps auszuscheiden?). Durch den Austritt dieser beiden Salze nimmt die ré- lative Menge des Chlormagniums und der schwefel- sauren Magnesia zu. Solches spiegelt sich auch, ob- wohl in unbedeutendem Maasstabe, in der in Rubrik C mit Hasshagens Angaben verglicheuen Analyse meines Vaters wieder. Dasselbe wiederholt sich für Kochsalz und Chlormagnium im rothen See bei Pe- recop. : Für den See Tschokrak dagegen, in dessen Was- | halt antraf, als Hasshagen im Juni, d lü wenig geänderte Verhältniss in der Menge magnesiums unerklärlich scheinen, wenn nicht mit untersucht v Gegen | 6) Usiglio in dn t XXVII, p. 172 E S 295 Bulletin de l’Académie Impériale 296 fall in dem Gehalt an Magnesiumsalz gesucht werden müsste. Bei einer weiteren Betrachtung dieses Gegenstan- des macht sich zunächst das Bedürfniss einer Wieder- aufnahme, gründlicheren Wiederholung und weiteren Ausführung jener Untersuchungen geltend. Unter vie- len Gründen, für welche ich, abgesehen von dem rein praetischen Interesse, welches diese Seen für In- dustrie und Technik darbieten, in erster Reihe die Gewinnung fester, auf experimentalem Wege gewon- nener Data, als brauchbare und sichere Halte- und Vergleichspuncte für die Geologen und Sta- tistiker kommender Zeiten obenanstelle, will ich nur noch einige im Folgenden wesentlich berühren. Alles was wir in geologisch- chemischer Beziehung von den Salinen der Südküste Russlands, der Krym, vom schwarzen und asowschen Meere wissen, beruht fast nur auf den in Hasshagens Schrift und meines Vaters «Reise in die Steppen» niedergelegten Arbei- ten. So dankenswerth dieselben auch sein mógen, so wenig genügend sind sie den eegen Mein Vate istisna Gel , die von ihm in der Krym untersuchten Gewässer end zu sehen. Er musste nach seiner Rückkehr von der Kirgisen- steppe, auf die er seine Kraft und Aufmerksamkeit: hauptsächlich verwendet, die Krym mit grosser Eile durchziehen, da der ihm gestattete kurze Urlaub seinem Ende nahete. Auch konnte deshalb die Quan- titàt der von ihm in der Krym gesammelten Wasser- proben nur eine kleine sein, und von der Quantitit des Untersuchungsobjectes hängt zunächst die grös- sere oder geringere Ausführlichkeit der Analyse ab. Indess hat er die dabei befolgten Methoden, wie die analytischen Data genau angegeben, und dieser Um- stand, eine beständige offene Controlle ermüglichend, sichert ihnen einen bleibenden Werth B In der Schrift des Prof. Hasshagen fehlen die Schw efels. analytischen Data gänzlich, und es wäre sehr wün- schenswerth, dass solche von ihm, falls er noch im Be- sitz derselben ist, veröffentlicht würden. In seinen aus- 2 Misticheren Analysen spielt namentlich der Jod- und ehalt dieser Wasser eine grosse Rolle. Bei cpm Gelegenheit") habe ich schon zu be- merken gehabt, dass der von Hasshagen im Wasser von neun von ihm untersuchter Limane angegebene Jodnatriumgehalt 0,124 bis 0,562 p. C. des Salzge- haltes dieser Wiisser ausmacht, ja in dem Wasser- auszuge des Schlammes von Saki auf 2,345 p.C. steigt. Die Menge des Brommagniums beträgt bei Hasshagen zwischen 0,036 und 0,934 auf 100 Theile der Salze, und für den Schlammauszug des Sees Saki sogar 4,20 p. C. des lóslichen Salzgehal- tes! Wenn sich dies in der That so verhalten sollte, dann dürften unsere südrussischen Limane und Salz- seen eine lóhnenswerthe und ergiebige Quelle für die Gewinnung des Jodes und Broms abgeben, denen keine der bekannten Salinenmutterlaugen, selbst nicht die an Jod reichen Fucus-Arten gleich kämen. Eine experimentelle Revision dieser Angaben Prof. Hass- hagens erscheint daher begründet genug. Mein Va- ter konnte wohl Brom, aber nirgends mit Deutlich- keit Jod in diesen Wassern nachweisen; indess ver- fügte er über zu geringe Mengen. Aber auch noch andere Umstände zeigen die Unsicherheit unserer hydrologisch-chemischen Kennt- nisse jener Gegenden und rechtfertigen meine oben aufgestellte Meinung. So werden z. B. durch die von Hrn. Hasshagen mitgetheilten Resultate seiner Ana- lysen vom Wasser des schwarzen Meeres, welches gleichfalls früher von meinem Vater untersucht wurde, gewichtige Zweifel über die wahre Zusammensetzung desselben erweckt. Folgendes sind die von beiden Au- toren gegebenen Resultate: 1000 Theile Meerwasser enthielten : . sen. Hassh. assh. Südufer Südufer d. Seen Schagan d. Krym. Krym. u. Alibei. . hlorsatrium.... +... 14,0195 13,0210 13,0190 Chlorkalium ............ 0,1892 0,1793 0,1791 Chlormagnium ..... $us 13085 0,2917 0,2918 TT 5.2... 22.55 T 0,0037 0,0039 ommagnium.......-... 0,0052 0,0085 0,0052 dk i se 0,1047 0,1039 0,1040 Schwefels. Mate raw 1,4700 1,4810 1,4700 Doppelt kohlens. Kalk . . 0,3586 0,2371 0.1925 Doppelt yemas Magnesia 0,2086 0,1685 0.1590 umme d. Salze 17,6668 15,4947 15,4320 _ Specif. s bei 14? R. 1,01365 1,01372 Hr. Hasshagen erklärt das Wasser der Seen Scha- gan und Alibei, die durch einen natürlichen Canal mit dem Meere zi (Li . für Meer- same Meeresschlamm der Insel Oesel, p. 111. | wasser; auch differirt in der That s seine e Analyse die- TE hee TTT o TR Msc ee LLL uec EE pc eco manica BG o (QNNM a 297 des Sciences de Saint- Petershourg. ser bessarabischen Meeresbecken so werig von der des Wassers vom Südufer der Krym, wie man es kaum für zwei von derselben Flüssigkeit ausge- führte Analysen erwarten durfte. Zugleich stimmen sie bis auf zwei bemerkenswerthe Unterschiede — im Chlormagnium- und Jodnatriumgehalt — gut über- ein mit dem von meinem Vater gegebenen analyti- schen Bilde. Jod hat indess bis jetzt überhaupt nur in sehr seltenen Fállen im Meerwasser direct nach- gewiesen werden kónnen, wozu man sehr bedeutender Quantitáten des Wassers bedurfte; man bediente sich hierzu stets der Meeresorganismen, in deren Kórpern jenes Element durch den Lebensprocess sich anháufte. Auffallender ist aber die Differenz im Chlorma- gniumgehalt, welche bei Hasshagen kaum den 4ten Theil der Quantität beträgt, die mein Vater dafür angiebt. Wenn Prof. Hasshagens Angabe (die der fehlenden analytischen Data wegen, nicht erwiesen werden kann) richtig ist, so stünde das schwarze . Meer in ähnlicher Weise wie das caspische, in Be- zug auf das relative Verhiltniss der Salze, als Ab- normität da, nur mit dem Unterschiede, dass das caspische Meer durch ein Überwiegen der Magne- siasalze sich von der Norm entfernte, das schwarze aber durch einen auffallenden Mangel an demselben. Es ist aber wahrscheinlich, dass bei Herrn Hassha- gen im Chlormagniumgehalte durch einen Schreib- oder Druckfehler, der sich übrigens bei den Seen Schagan und Alibei wiederholt, in der ersten Stelle eine 0 statt einer 1 gesetzt worden ist. In diesem Falle wäre sowohl das relative Verhältniss der Salze der für das Meerwasser geltenden Norm nahe kom- mend, wie auch mit den Angaben meines Vaters ülerpinstimmend. Übrigens erwähnt Hr. Hasshagen in seiner Schrift der früheren Arbeiten meines Vaters über diese Ge- | genstinde mit keiner Sylbe. Dass ihm aber der Inhalt des 2ten Bandes der «Reise in die Steppen des südl. Russlands», wo jene ausführlich niedergelegt sind, nicht unbekannt. gewesen, wird nicht | nur aus der Art seiner Darstellung der analytischen Resultate ersicht- lich, sondern ergiebt sich unter Anderem auch aus der N ebeneinanderstellung des Textes beider Autoren über den Siwasch, die ich zur richtigeren - eu lung von Seiten anderer Forscher schliesslich. a KS \ hersetze. Kr schwärzte sich derselbe, wurde 838. 1852. Goebel, e in die Ce Hasshagen, Pezyasmamoi, etc. 3 Das Wasser war farblos iod ex Ee , BsaTad Bb durchsichtig, schmeckte stark'1851 roxy mexazero or» Yon- und ekelhaft salzig, hinterher; sapckaro Mocra, umbla xel- bitterlich und roch nach Schwe- 'ToBarsrä felwasserstoffgas. Auf Zusatz!ropko-CoIekklä s OTBPATHTEID- von Salzsäure entwickelte sich vun, a samaxs chpancraro Bo- dieser Geruch noch stärker:xopoxa. Ilo mpu6asaeniu x» nei und kündigte dadurch die Ge ganaxb cp- genwart eines Schwefelmetalls;mucraro Boropoaa xbuaercs eme an, was auch dadurch bestátigt;kpbmue m, mocab mbkoroparo wird, dass beim blossen Er-ispeweuu ona mpmumwaerb ola- hitzen des Wassers sich kaum;1oBHit HBTS, gro 3aBHCuTb OTT einige Luftbläschen entwickeln,;ocaqka camaro He3HauHTeJbHàro während sie in viel grösserer komsecrBa ctpu. Jame m Torga, Anzahl beim Zusatz einer Säure’ korga ocTaBuTr ee HBCKOZIBKO und nachherigem Erhitzen auf-ispewemu Bb mpukocHOBeHiH C'h treten, wobei sich das Wasser BOIBHHMR BO3IyXOMP, OHA My- vom abgeschiedenen Schwefel'rurca u mpummwaer» omaaoBHi etwas trübt, was auch beim usbrb orp roit me mpHuHnb. Stehenlassen an der Luit der: HEMHOTO KHCJOTBH, Eine essigsaure Bleisolution: Io npu6asıenin mbekoar- brachte augenblicklich dunkle xuxs ramets pacrBopa zur Schwärzung des Wassers her-;uokucioí OkHCH CBEHNA, vor, doch besass ich des Was-)MrHoBeHHO okpaunmaercs Tem- sers zu wenig, als dass ich den: gut, usbrow». Schwefel hätte fällen können. In den Gläsern, in welchen : Ha erbnukaxb OYIBUKH, bb das Wasser bis zur Untersu-'koropoü Boga mpmseaena 65ua flockigte Substanz abgese Ihre Menge war zu gering, um: a ee OpraHBHWecEkHX' D BEMECTED. sie wägen zu können, doch ent- Xora ko3nuecrBO 9TOTO OCAJKa wickelte sie beim Erhitzen mm Gun Takb MaIO, ¥TO HeAb35 einer an einem Ende zuge- 6H10 ero B3BbcHTb, 8 Haller schmolzenen Glasrühre empy-:oxHakox», uro, upu Harpbsa- ammo i che uim ero Bb enee CTeEXSH- ) 60. na ap Ufern des ‘Sees verwesten animalischen Sub- stanzen. Auch beim Abdampfen des Wassers bis zur Trockne und Glühen des aber durch — Hlp Hi hen wieder farblos. EL Das "ect Gewicht des Was- i Or sers » betrug 1 bei 14°R. h 13988. 2 ; die S Bulletin de l'Académie Impériale 300 fast gleicher Weise von der caspischen See. Von letzterer besitzen wir bis jetzt bloss eine kleine Reihe ungleichwerthiger Analysen, die sich nur auf das Wasser der Kiistengegenden oder theilweise abge- schnürter Meerbusen beziehen, in denen stets ex- treme Verhältnisse sich zeigen, aber keine Untersu- chung, die sich auf das eigentliche grosse Becken, den Hauptstamm der Wassermasse desselben, bezieht. Obwohl Gay-Lussac?) schon vor vielen Jahren (1817) das Interesse hervorhob, welches die genaue Bestimmung des Salzgehaltes von Dinnenmeeren für sich hat, und nach ihm Mareet (1819)?) den Wunsch aussprach, den Salzgehalt des caspischen Meeres zu kennen, von dem er sich, aller Mühe ungeachtet, keine Proben verschaffen konnte, so ist dieser Wunsch bis jetzt unerfüllt geblieben. Bei der jetzigen Ent- wickelung unserer Erkenntniss haben aber verglei- chende hydrognostische Arbeiten eine grössere Trag- weite, als ihnen damals zustehen konnte. A Schiefner. gm le 30 mai 1862.) Der von Albrecht Weber im September 1860 in der Orientalisten- Versanimlung zu Braunschweig ge- haltene und dann in der Zeitschrift der D. Morgenl. Im mm eu Gesellschaft Bd. XV S. 132 — 140 abgedruckte Vor- | trag «Vedische Angaben über Zeittheilung und hohe |? Zahlen» veranlasst mich eine kurze Nachricht über die hohen Zahlen, welche namentlich bei den nórdli- chen Buddhisten vorkommen, zu geben. Hiebei halte ich mich zunächst an das im 123sten Bande der Sü- tra’s im bStan-gjur abgedruckte sanskrit - tibetische Wörterbuch Mahdvjutpati, über welches namentlich Wassiljew im Bullet. histor.- philol. T. XI S. 362 = Mel. asiat. T. II pag. 382 f. zu vergleichen ist. Aus der im Asiat. Museum der Akademie befindlichen Ab- schrift dieses Wörterbuchs habe ich manche beson- ders auf den Buddhismus bezügliche Wórter zu dem . Bôhtlingk-Roth’schen Sanskrit-Wörterbuch beige- | tragen, so auch verschiedene Zahlennamen, ohne je- Uu 5 b doch etwas Bestimmtes über den Werth der einzelnen | - na Zahlen hinzufügen zu können, da die blosse tibetische ıng um keinen Schritt weiter führte und auch dei et de physique, tom. VII. Tr ions 1819. die von Wassiljew a. a. O. besprochene viersprachige Handschrift des buddhistischen Wörterbuchs, welche sich jetzt in der Universitäts-Bibliothek befindet, statt einer chinesischen und mongolischen Übersetzung eine blosse Transcription der Sanskritnamen giebt. Es enthält dieses Wörterbuch fünf verschiedene Zahlenverzeichnisse, welche auf Blatt 350 des bStan- gjur-Bandes (= Blatt 179 der akademischen Abschrift) mit dem Zahlenkapitel aus dem Buddhdvatamsaka be- ginnen; hieran schliesst sich auf Blatt 351 (— 181 der ak. Abschrift) ein in einigen Punkten abweichen- des Zahlenverzeichniss aus dem Skandhavjüha er iR EA z), über welches Werk ich vor der Hand bine genauere Auskunft zu geben vermag; drittens folgt die grosse Zahlentafel aus dem 12ten Capitel des Lalitavistara; viertens ein Zahlenverzeichniss aus der Abhidharma - Litteratur und fünftens endlich die im Verkehr üblichen Zahlen (SES BN ZA d. i. welt- liche Zahlen). Fangen wir mit den letztgenannten an, so ist die Liste der hohen Zahlen so ziemlich übereinstimmend mit der von Hemak'andra cloka 873 f. gegebenen Reihenfolge. Hemak’andra hat folgende 18 Zahlen: 1. TH, 2. TH, 3. TA, 4. AZA, 5. SIA, 6. STA, 7. TAT, 8. ATP, 9. SR, 10. sre, 11. Ei, 12. fed, 13. mer. E 15. aT "egen HE 18. om Diesem Verzeichniss entsprechend scheint die Uni- versitäts- Handschrift des Mahdjutpatti ursprünglich folgende Reihenfolge gehabt zu haben: 1. f; 2. ZM, 3. TA, 4. ACA, 5. HIA, 6. e, 7. FIA, 8. TR, 9. A, 10. GA, 11. EH, 12, Pree, 18. ATI, 14 TE, 15. FAR, 15. TA. 17. Ha (sic), 18. RT. In der bStan-gjur- Ausgabe aber findet sich nach gay noch = "Ue *), welcher Name auch jedoch mit Weglassung der tibetischen Über- setzung von einer nachbesserndern Hand in die Uni- versitäts-Handschrift aufgenommen worden ist. Aus- ser der Verschiedenheit in den synonymen Ausdrücken *) Zu beachten sind hiebei die Namen der 8 kalten Höllen (s. Burnouf Introduetion p. 201 folg. ): Arbuda, Nirarbuda, Atata, hava, Huhava, Utpala, Padma, Mahdpadma; in dem von Burnouf, Lotus de la bonne loi 8. 845 gegebenen Zahlen aus der Dharmapradipikd kommen Ababa, Atata und. Ahaha vor; verat. Hardy, a Manuat of Budhism S. 6 folg. ] 1 | | | ] 1 301 des Sciences de Saint-Pétersbourg. ~ Wea — TAA, e — KIK kale E — AQUA, ai- eum ist noch die verschiedene Reihenfolge von 474 am) und Mer zu bemerken. Wir hätten also hier, da jede Zahl um das Zehn- fache grösser ist als die nächstvorhergehende, an der 18ten Stelle 100,000 Billion, an der 19ten 1 Trillion, Dasselbe Verhältniss zwischen den auf einander folgenden Zahlennamen findet sich auch in der aus der Abhidharma-Litteratur entnommenen Liste, welche in tibetischer Übersetzung aber vielfach corrumpirt in Georgi Alphabetum Tibetanum S. 640 ff. abge- druckt ist. 1. GH, 2. ZT, 3. We, 4. geg, 5 WAZ, 6. sta, 7. ARTA, 8 W- f£, 9. EZ, 10. gt, 11. emt, 12. "WIR, 13. ASA, 14. WE, 15. gem, 16. ABT, 17. ARENT, 18. PAPA, 19. TÊTE, 20. APU, 21. TTD, 22. SETS, 25. ACTA, 24. TUE, 25. AHR: 26. WW, 27. genre, 25. AA , 29. HAT, 30. irj, 31. emt, 32. "pl, 33. ACNE, 34. FFR, 35. MER, 36. FATA, 37. AZIANA, 38. NIA, 39. ASV, 40. AATA, 41. AZT- ins 42. FIAT, 43. AQUA, 44. Set, 45. "Et, 46. HAT, 47. ZI, 48. A, 49. AZAA, 50. FATA, 51. gestalt, 52. SATI, 53. HANA, 54. FATA, 55. SATAN, 56. get, 57. F- QT], 58. AFU. An der 58sten Stelle hátten wir demnach eine Zahl zum Werth von 10,000 Millionen. In der Zahlentafel aus dem 12ten Capitel des La- htavistara ist der Werth jeder nachfolgenden Zahl hundertfach hóher. Da diese Zahlentafel nicht al- | lein aus Foucaux’s französischer Übersetzung des Rgya tch’er rol pa S. 140 f., sondern nun auch aus der Calcuttaer Ausgabe des Sanskritoriginals bekannt | ist, ist es unnóthig dieselbe hier zu wiederholen. Nur darf ich nicht unerwähnt lassen, dass im Wörterbuch | | betische Übersetzung im 36sten ‘Bands des bAah-gjur _ | zu Rathe gezogen habe, möglich etwas Genaueres “m o- | sagen. Als Kanes findet sich kon 10 Millionen, — Mahávjutpatti folgende e vorkommen: Calc. et Fouc. Mahávjutp. LR faa rem 4. FAI = 5. ARIST = er G Şev 6. Area Fee emeng HED A €. | 100 Billionen u. Zahlen, wie sie im 36sten ` |theïlt werden, hersetzen. à | von den in Mahdvjutpatt | wahrscheinlich e: einer ülte Calc. et Fouc. Mahávjutp. 8. ETAT rem gras SSES PM Aaa iaa S SRV AT JT? 10. 351 Bl Gaar 1. FUN FA "EN Em Statt des von Foucaux aus dem tibetischen dës S3 nicht ganz richtig erschlossenen queas wird aus der Lesart EIER die richtige Fat zu verbes- sern Sein. Endlich findet sich noch statt Fata — gitt, Die im Asiat. Museum befindliche Lenz'- sche Abschrift des Lalitavisiara weicht von der Cal- cuttaer Ausgabe nur in der Form fret statt HFT ab. Bei den südlichen Buddhisten finden wir demnächst eine von Burnouf Lotus de la bonne loi S. 859 aus dem Werk Dharmapradipiká angeführte Liste, in wel- cher alle Zahlen, welche koti übersteigen, so auf ein- ander folgen, dass die nächste immer hundert tau- send mal höher ist als die nächst vorhergehende, so dass die letzte Asamkhyeya 98 Stellen (d. h. 1 mit 97 Nullen) zählt. Bei Hardy, Manual of Budhism S. 6 wird dagegen mit 10 Millionen "kon oder kela) fort- multiplicirt, wodurch die einzelnen Zahlen einen weit hóhern Werth erhalten, so dass die letzte asankya 134 Stellen (d. h. 1 mit 133 Nullen) einnimmt. Über die dem Buddhdvatamsaka Cap. 36 entnommene Zahlenliste ist es mir erst jetzt, nachdem ich die ti- die zunächst folgende Zahl ist 10 Millionen x 10 : lionen — 100 Billionen, dann folgt 100. i s. f., so dass die näch ole immer das Ga dor vorhergel derst will ich die tibetischen nsion angehen wel- 303 Bulletin de l'Académie Impériale 304 che bereits im 9ten Jahrhundert den Übersetzeru vor-| 75 a 74. 505% 75. 20a heu haben muss. oe M. à as ANM 7. SUCH . GE Anl 1.53 2. RAR 3. 357 roi 11. SRS bci "ap A^ i-i EX 3x . Rar | TARUN 4. ATR SQENUNN Get A l0 m "Us| LATE Az! Az 7. FA 8. 1345 EE Deeg 83. SU 84. gara > >- sug 5. WA AYA 7. IAA 10. ATA 11. 3835 12, 3| Ge 96:82 D 97. 33A ure = AHS's Er Zauc 13. ZVA 14. N^ ER 88. ANASA 89. SX 90. NIE bad S ~ zu Eas PET Wa TERA 16. SS 17. ts 18. Za IET) 92. RETU 93. ARM = SAJEN ya Ale 19. SAR 20. ST 47 21. sep RTS 95. 344 96. AUX OS, OI adc an 22. 3jN'UIN 23. TS UN 24. ITUZ 9r Aa 98. GE 99. gags 25. RUN — 26.885WSA 27. ANJA Mn 101. RJANUN ` 102. SIR ES E et ae, SECH 2 SEH ara 35. 1 36. ad 109. ga 110. an. ay qa 111. S557 WS pe as. NJIANI 37. 33 38. URS 39. ST gis DN SIM Bl) 113. SEN 114. SE : GE E d i -— rai zc 40. un AL FYT 42. wang qv 115. JUA 116. gint 117. 27° UN Se a SES Grott 3 5 43. araa : 44. Gergen - A5, ru 118. age dar EN 119. AREA 120. HaEarar BEE d i s sz Y : TV mop ui ete d 46. IRUN 47. JUA 48. FR AH 121.9885 122. 9 8 BA PEN 123. N° : ` ii e V az EW men x "HD Be ~~ 49. TU] ` 20. BR EE E TTISTUS 126 585 52. me 3 53. FENUA 54. sët RANA 127. acer t IN 128. RES ANTAA n ~ Dez re PAESE > S. à 56. peris E : |o S he m à at oC ; | eo ngama | Gegen die ungeheuere Zahl, welche das Resultat 58. TATASY —— 59. ar. ; 60. Tir "au x: — T * ei Sn. aller dieser 127 Multiplieationen ist und deren Nul- à 62. aeg x 63. 9858 lenzahl schon ein hübsches Rechenexempel ausmachen Ä x ee dürfte, verschwindet die von Abel Remusat in den 65. Sr gu 66. pt -~ | Mélanges posthumes p. 69 besprochene, deren 4,456,448 i . | Nullen in gewóhnlichem Druck etwa eine 5000 Fuss 68. 44 4 SER u” | lange Linie einnehmen würden. — ES : Was nun die einzelnen Namen anb S t, ‚so bieten ALERN 72. g 3" dieselben in ihrer tibetischen Übersetzung : wie schon ETUR TT CA SL E o mmm des Sciences de Saint- Pétersbourg. bemerkt, manche Abweichungen von der im Wörter- buche Mahávjutpatti mitgetheilten Liste dar, so dass sich nicht bestimmen lüsst, ob die abweichenden tibe- tischen Benennungen denselben Sanskritnamen ent- sprochen haben. Indem wir nun die Liste aus dem bStan - gjur - Bande Blatt 350 mittheilen, werden wir zugleich die übereinstimmenden Namen mit einem Sternchen bezeichnen, in der Anmerkung aber die Abweichungen der Skandhavjüha-Liste (S.), welche wie die obige Liste 128 Zahlen mittheilt, angeben. LE Soe 16. E ATA 2.07 Rama 17. fa Kiew 3. A7 RTA 18.88: RUN 4. rat SIT 19. et AUN 5.mgt TAN 20. REET aaen emm rum 21.fnm ATS "get ASTUN 22. är RSNUIS* 8, met 7345 23. mm 8333 9. Faq ga 24. as ITUN* 10.07 335 25. ra VUN lla AGXNUN ` 26. zm FAVI 12.77 gn 27. am AVAL] 13.97 gaya 28. eg ` um 14. gem SEN 29. fmi GUN 15. gem =xax* 20. mm GRU 31. Pat 32. Bay 33. far 34. Fara 35. res 36. TRE 37. get 38. aha 39. a 40. sn 41. ana 42. Sam 43.7978 44. rm 45. gen 46. az 47. geg SS: Saus E UN ag UN RUN yum gavus ETUIS RET UIN*. AUN* SEU IS aga ums 35% et OS Us JA'N 18.00 RUN 49. 474 RON 50. SE AUN 51. Som SFN 52.774 — yaqagat 53. gem sque 54. gem ENJA (6) 55. T4 — "Jara S655) 56.777 — "ara (55 57. Sam Ram 58. md JU 59. mam "pr 60. emm "o äm: 61.74 Dax 62.41 AVAIN 63.8 79" 64. ÑA 3737 Tome V. darauf noch zwei in obiger Liste fehlende Namen IIT 3. 8. Fra 6. S. SW SUI. 12.8, än, ÑT, die im Asiat. Museum der Akademie befindliche Abschrift (A.). = 18.8. Fa und AA SUN. 38. S. Ta. 34. S. EDEN Fun. 86. S SUN. 97 s. FAST. 38. 8. ef pt. 39. e A eae e S. ft, dann folgt AT AVA ERE 4. e | | 5. ep DIES, dann folgen GA AA, AT UVU (u — Be : TRE. er 307 Bulletin de l'Académie Impériale 63. ent am 84. ay AGU (7) | 108. 30m GNU 66.7 teuer on went IAUN 104. geän "ser? 67. zt Saal) ` og eg + ASNUIN* |105. met AI A aix zal aga A 68.4 URS 87.7 ASTRA |106. finm aayat) , 69.783 — Zum 88. RTZ was 107. Strange Kal AC h tuali | 70. E 89.um rum 108. gin gc Tl.ma | AES UR 90. Eau 109. SAIS ONE DE "mer SS 1. map RAIA |110. gema gar "3. gen 22524 92. rm ` tom 111. TE ETAT VIANE TAN aan 93.3744 age | 112, seg 2S UN "3. mt ARTE 4. fet Farag 113. atest RÉ UNT SS m NR Aun — |ia sen än ; 96. en Aag 115. maA getest 97.07 A3 116. fra awards s ; 98.7 mu daat Sat ZO Sr age a | Eb 99. sm JATUN [118.99 aS Ga 017) 81. zem Raum 100.00 asus 119. ua IR WA ASHE (18) | 82. Fam SEM rol.dem NAN |120.5:«PF0 1 925 + RA zj* (126) 83. a Rum 102.1 AT * | 121. serrer ue SER Reis AA TNT (127) zi. ma. By. St, a GAGS. p Ba, Fy, Bq. 71. aga, | 122. Pen SER JA AR UR RES d'u E gas, ra WEE, 7 — SETAA, 79. SET. yay gA ag my (128) | | (00 XR, S1. fehlt, SR, nach 69 falst TEET BABI OW, | u, nach 105 —M——P Pn | p R : man Sero Ps qi RE NET anges, 118. FAT EE Gees 119. iicet | : | fren, mp SERUM, sa fom, * [ovt ec nach 121. alle tibetische Übersetzung dieser Zahl = oben 7. 101. Et ap RT, Sra ZÀ aes aq EE, des Scienees de Saint- Pétersbourg. /— 810 Wenn wir gern zugeben, dass diese Zahlenlisten weder für das altindische Alterthum noch für die bud- dhistischen Studien von besonderer Wichtigkeit sind, so sind dieselben doch von nicht geringem Interesse, wenn man die tibetischen Übersetzungen einer einge- henden Prüfung unterwirft. Wir finden nimlich, dass die Übersetzer sich vielfach abgemüht haben die fremden Wórter tibetisch wiederzugeben. Dies konnte entweder durch buchstäbliche Übersetzung, durch Um- | schreibung oder durch Klangwórter geschehen. Fan- gen wir von der letzten Art an, so ist diese wohl die allerungenaueste, da wir uns nach derselben kein Bild von dem entsprechenden Sanskritwort machen kón- nen. Solche Klangwórter kónnen entweder durch blosse Wiederholung gebildet werden, wobei die ur- sprüngliche Bedeutung des wiederholten Worts ver- stárkt zu werden scheint, z. B. SIERT, JAV JAN, ST El, WU, Ou, EEG. RUNS, stan, ATAT, Go, GS. ENS EHEN, SES, oder es wech- seln dabei die Vocale, so dass wir a—i, a—u, a—e, 4 — o in Parallelwurzeln auftreten sehen: SIS (Ax jen. Kal a A a e SEN AR, KURS, Aa, gaga, INA, JAYA, 375) gez, EA E, Sa Set, ARE; AYA, Tm an 58, He AC, H5 3% ST Hà 28, S3 E "el ei: GEBR, GR, zg, BY Sy 3252; 338%, 3739, WAU, OD, qx ran. Von diesen Klang- wörtern, über welche meine tibetischen Studien (Bul- letin histor.-philol. T. VIII p. 295 f. = Mélanges asiat. T. I p. 380 f.) zu vergleichen sind, kommt, obwohl sie kaum,ein Drittel der ganzen Buddhävatamsaka-Liste ausmachen, in der späteren Recension ur etwa die tere hier aber in fs verändert worden ist. Ande- rerseits finden wir aber in der spätern Recension einige Klangwörter, die in der ältern vermisst wer- den, z. B. zx is, gg, (sis, In der spätern Re- cension finden wir denn auch eine gróssere Anzahl von umschreibenden oder buchstüblichen Übersetzun- gen der Zahlennamen. Besonders gross ist die Zahl der Composita, welche als zweites Glied WN haben, welches háufig dazu bestimmt ist die negirende Pri- position fa auszudrücken; vergl. Foucaux, Gram- maire de la langue tibétaine p. 36; z. B. 11. Hama UN, 19. fray FUN, 22. Pom 255 UN, welche Über- setzung auf ursprüngliches AAT führt; vergl. ferner 24. 25. 29. 33. 34. 36. 37. 39. 50. 84.; allein auch andere Negationen werden durch dieses UIN ausge- drückt, z. B. 79. Fay RE TUS, 78. 97 (S.), 106. SUNT SERTUN, 112. DT p ASW, 85. FAT AUN; aber auch a oder q finden wir durch WN wiederge- geben: 18. gen JEUN, 30. qui GAINUN, 49. Mae RUN (S.), 71. Aa AES UN. Im Ganzen kommen in den Zahlenlisten etwas mehr als funfzig solcher Composita mit UN vor, deren einige aber mehreren Sanskritwórtern entsprochen zu haben scheinen; so bietet die erste Liste sowohl 46. als 83. AUS, wel- ches in der neuern Recension gar nicht vorkommt, 83. aber durch SIKU, sowie 53. SUN durch TATUI ersetzt wird; in der neuern Recension aber cu haben wir sowohl 7. Fay als 100. ma mit der Über- Hälfte vor. Die späteren Überarbeit ne das mcm deser Wore eingesehen | SC BAT dasselbe Wort ist set auch in à der La i vista d | anale as das in | 311 Bulletin de l'Académie Impériale 312 24. hat die ältere Recension 27117 statt qp us Fern). WA, das wir auch allein 61. (S.) neben us finden, sehen wir als erstes Glied des Compositums in 113. ways, der schon oben erwähnten Doppel- formen Ua und WW nicht zu gedenken. Mit Ul] zusammengesetzt sind: 73. eg und 117. oer Way. Ausser dem so eben genannten KEE finden wir andere Composita mit demselben zweiten Gliede: 50. KEE und in der ültern Recension 51. und 121. ASK ZA, das die jüngere nicht kennt, aber 31. Si ER dafür hat; ferner bietet sie 72. Eas Am) und 73. ER a Get), welche wohl an Stelle der ältern Form CS und Ey stehen, und so ist auch 44. statt «ur Bs mit S. SEN zu Tesen, da Verwechslung des gidcilinteidon Zo mit & nur zu häufig vorkommt. Hieran reihen sich die mit c, schweben, fliegen, zu- | sammengesetzten Namen, 37. 25, 42. Ùz% und | TW. 84. Bara; voran steht es 62. agg und auch 109. age as und 117. sara würden sich hier anreihen hon Das Wort 293, sich ausbreiten, ngen: 76.558] asa. ) 91. AXE GR. 101. SNR Am. 123. der ält. Rec. AJRA. Dem Sanskrit ATX oder dem SEN daraus corrumpirten | ma entspricht meist SECH in den : D. 52. — 60. aufgeführten — | wozu in der ältern - Recension noch 61. ar à, in der neuern 26. AT treffen wir in folgenden À a (ent em kommen ; ee) 119. A’aga. Die in-der ältern Liste vorkommenden Namen 7. "E und ET U schliessen sich an SU an, wie in der Abhidharma-Liste 7. SATA und im Amara- koça TTA übersetzt werden; das umgestellte U "ES (17.) würde vielleicht das 61. gebotene UJ'4 (El) ins Schlepptau nehmen. Ohne das indische Original zu haben wird es schwer sein manche tibetische Benen- nungen zu begreifen; z. B. ST, dessen zweites Glied die Zahl neun, dann aber auch eine Gesammtheit ausdrückt, ferner 51. a buchstäblich «Schlum- mer des Stolzes», 90. RFE wofür das tibetisch-sans- kritische Wörterbuch der hiesigen Universität qu darbietet. Manche der uns vorliegenden Übersetzun- gen sind leicht zu erklären; das Wort 3 (62.) oder XX hat man durch AVAAN Zeit- Welle wiedergegeben, welche beide Bedeutungen das Wort Jam hat; ferner 88. 4%£ durch (ie da der Berg Meru durch wad ausgedriickt wird. Mein Freund Dr. Reinhold Rost in Canterbury, an den ich mich wegen des Wortes kela gewandt hatte, hat mir in Betreff solcher Zahlennamen folgende Antwort zukommen lassen: In Bezug auf den Ausdruck kela móchte ich be- merken, dass derselbe nie so geläufig gewesen zu sein scheint als ko, welches letztere aus dem Sanskrit oder Pàli auch ins Birmanische und Siamesische über- gegangen ist. Dagegen ist kela im Singhalesischen gebräuchlich, aber mit schwankender Bedeutung; denn nach einem Wörterbuch soll es 10 Millionen bedeuten (also = koti), nach einem andern 100,000 lakh, (also = | 1000 koti); daneben hat es die Bedeutungen Speichel und Ende. Ausserdem finde ich das Wort noch in folgenden Sprachen, in deren keiner es jedoch als Zahlwort figurirt: Canares: kéla, ein Krug; kélw, ein grosser Krug. Mahrattisch kela, das Gabelende eines Stockes oder Zweiges. Hindi: keld, eine Banane. Im Javanischen, das sich die Namen die grossen Zahlen durch das Kawi aus dem Sanskrit geholt hat. ges sich in Bezug. auf die Zahlenwerthe dieselbe des Sciences de Saint-Pétersbourg. 314 Vagheit wie in den andern neuern Sprachen; wir haben in sjajuta 1 Million, sa|véndra (i. e. vrnda) 10 Mill., sajbára (vára) 100 Mill., sa\gulma (Haarbüschel?) 1000 Mill., sajchamü 10,000 Mill., salwurda (vrddha?) 100,000 Mill. salkirna (voll?) 1 Billion. Im Javani- schen heisst leksa (makassarisch lássa) 10,000, un këti (mak. káti) 100,000, auch hier von /aksha und koti abweichend. Es ergiebt sich daraus, dass obige Zah- lennamen im Javanischen nicht buddhistischen Ur- sprungs sind; aber merkwürdig ist es auch wieder, dass anstatt der gewóhnlichen Sanskritbezeichnungen andere Sanskritwórter gewühlt wurden. Rapport sur la machine de M.Chandor, par MM. Jacobi et Zinine. (Lu le 6 juin 1862.) Nous pouvons nous dispenser de faire la descrip- tion de la machine de M. Chandor qui en toutes ses parties est identique à celle de M. Lenoir, dont plusieurs exemplaires sont déjà en fonction et qui du reste est connue par les nombreuses descriptions et dessins qui en ont été publiés. On sait que cette der- niére machine est activée par l'explosion d'un mélange de gaz d'éclairage et d'air atmosphérique enflammé par l'étincelle électrique. Dans la machine Chandor, ce mélange est remplacé par de l'air atmosphérique mélangé avec des vapeurs de quelque hydrocarbure li- quide, comme il s'en trouve dans la nature ou comme | on l'obtient par la distillation du goudroh de houille ou d'autres substances analogues. Le liquide employé | par M. Chandor est un hydrocarbure dont le poids spécifique est 0,810 à 17^ C. et qui est un mélange | d'huile de goudron de houille et de pétrole. Son point d'ébullition n'est pas constant et très - élevé. Presque le tiers en est composé d'un hydrocarbure | dont le point d'ébullition est à peu prés à 140° C.; dont les vapeurs ont une densité de 3,96 et qui est représenté par la formule C,H,. Le second tiers du mélange a son point d'ébullition entre 145°C. € C. et est composé lui même de deux hydrocarbt différents provenant du pétrole; le poids. Feten | des vapeurs de ce second tiers est entre 4 et 5 et| | " ak est C, H io + Deler Le troisième weise con-| un l'ébul- mirer cm est à 169° ©., mais le piis spéci- | _ fique de ses vapeurs n'a pas encore pu être déterminé | à cause de sa composition qui est trés - compliquée. Une analyse chimique compléte du liquide de M. Chandor aurait été d'autant plus inutile que toutes ces espéces d'hydrocarbures liquides n'ont pas de constitution fixe et sont de nature trés variable. Les indications ci-dessus données suffisent pour se rendre compte de plusieurs circonstances qu'il conviendra de prendre en considération, dés qu'il s'agira sérieu- sement d'employer les hydrocarbures liquides au mou- vement des machines. Le générateur destiné à fournir le gaz explosif pour la machine de M. Chandor est un vase clos en cuivre avec des compartiments à l'intérieur, disposés de ma- niére que l'air atmosphérique qu'on y fait entrer en partie par aspiration, en partie par un ventilateur activé par la machine méme, que cet air passe au dessus de la surface du liquide par une voie contour- née et se mélange le plus intimement possible avec les vapeurs développées dans ce générateur. Le li- quide employé par M. Chandor n'étant pas assez volatil à la température ordinaire, une évaporisation suffisante ne se produit qu'en élevant la température de ce liquide. A cet effet l'inventeur se sert d'une petite grille mobile, remplie de charbons incandescents qu'il renouvelle de temps en temps; ou bien il em- ploie à cet effet l'eau qui, comme dans l'appareil Lenoir, cireule continuellement autour du cylindre à vapeur et dont on peut facilement élever la tempé- rature jusqu'au point d'ébullition et méme au —_ Les gaz brulés qui s'échappent dans l’atmosphere par le tiroir de décharge, ayant une température Gud élevée, M. Chandor se propose de les employer au méme effet. Il convient d'observer que le point d'é- bullition du liquide en question, étant variable, la Prodúction des: vapeurs hydrocarbures se fera par — , qui ne pm pas être sans exercer une influence sur l'effet méc : que de i e eg vapeurs — eben? de, len i e à 315 Bulletin de l'Académie Impériale 316 cubes. Les tiroirs étant disposés de manière à inter- cepter la communication de la chambre du cylindre avec le générateur au moment où le piston a achevé la première moitié de sa course, on n’a à tenir compte que de la moitié de cette capacité ou d'une dépense de 368,15 pouces cubes de gaz pour chaque tour du volant. Dans le tableau suivant nous n'avons inscrit que les résultats relatifs à la dépense de combustible tirés des expériences faites avec l'appareil Chandor. Nous sentons parfaitement l'insuffisance de ces expériences, mais différentes circonstances ne permettaient ni de i les multiplier, ni de les faire avec la rigueur voulue, ni de les prolonger suffisamment. Ier Tableau. DORÉ e o» esi: és té $ | Se és sii 22 [ES |3i|ES $e +} es (SS So See SENS TS sere. 35 | SS |32°2| 33 2,2 3.8 355 353/538 Ex e^, 23$5|25- Le 2.2 252 oc S We 2" | 5g |533| 58 |852| 5a" B. |S5|SE SU je E es") e RP pU H ueterem MO CLOSE ei ie. Avril19| 9084 | 1935 | 11,15 |409 1:0,0211 1,23 | 66 Mai 7| 1734 869,3 | 2,16 | 7,92 1:0,0214| 1,24 | 100 | 7,44 Mai 660 | 353,6 | 2,344 8,71 1:0,0246 1,41 | 83 | 7,032 me ee | : 1,594) 5,84 i: nn 1,26 | 63 | 4,782 : e | mae le poids spécifique des vapeurs hydrocar- | 9084 __ burées soit à peu prés 4, celui de l'air pris pour uni- té, il a fallu prendre en considération la température | rege des parois. du cylindre. La 5"* colonne a donc été calculée dans la supposition que 3 livres du li- quide produisent 11 pieds cubes de vapeurs à la tem- pérature du cylindre. En divisant les chiffres de 5™ colonne par ceux de la 3"*, on a obtenu les chifires de la 6"* colonne. I f ABI) GU Vises vatoire des arts et métiers sur la machine de M. Sc? “explosif noir ont démontré que son m contient en moyenne 0,079 pr gaz d'éclairage en volume ou à peu pres 4 fois autant que = Chandor ne contient des vapeurs. ` . Dans toutes les expériences on a trouvé que la vi- se de la machine n'était pas assez réguliére. Méme | ` isant marcher sans frein, comme dans les ex- | nces du 7"* mai, on a observé souvent des di- i es de la vitesse, lesquelles, bien que | de courte durée, font présumer néanmoins qu'il exi- ste ou des mauvaises conditions dans le développe- ment des vapeurs, ou des irrégularités dans l'inflam- mation du gaz explosif. La mesure du travail utile de cette machine, au moyen du frein de Prony, a été rendue assez difficile par ces circonstances. On a cependant pu saisir des moments favorables, pendant lesquels le levier du frein ne fit que des oscillations insignifiantes autour de la horizontale et dont on profita en méme temps, pour mesurer le nombre des tours par un compteur à secondes. Le nombre total des tours a pu étre lu sur un compteur mécanique, fixé à la machine et activé par l'arbre du volant. Expériences du 19"^ avril. La longueur du levier du frein étant 26° = 2/17, la circonférence du cercle parcouru à chaque tour mesure 13,63. Le frein n'ayant pas été équilibré d'a- vance et tout moyen d'expérimentation manquant à la localité op les expériences se sont faites, il y avait beaucoup de trouble pour déterminer lation exercée par le bras du levier même. Cette action équivalant à 5,357 livres agissant sur l'extrémité du levier et sa charge étant 11 livres, nous avons 16,357 « 13,63 — 222,9 livres pieds pour le travail utile fourni par chaque tour de l'arbre, qui par cette charge fit en moyenne pendant 2^26' qu'avait duré l'expérience 62,9 tours par minute. Cependant, la vitesse ayant été dans la derniére période, pendant 20 mi- nutes environ, sensiblement uniforme et n'ayant va- rié qu'entre 66,6 et 65,9, on peut bien se permettre d'adopter 66 tours par minute comme vitesse nor- male et evaluer le travail utile de la machine à e la | 999.9 x 66 — 14711 livres pieds par minute ou à > 0,409 chevaux. Dans le tableau donné ci-dessus, nous trouvons dans la 9"* colonne 4,86 comme consommation de li- ans, par heure, la vitesse étant 66 tours par minute, 4,86 enz 11, 9 livres comme — combustible par heure et cheval. | ` Expériences du 7"* mai. . Ce jour, faute de moyens d'ex a im. nta: n'avons pu que constater le maximi es viel dbi ee en os ^H "T ta qua e mor pe ap ee Sema et Sa a Al EE REENEN 317 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 318 travail extérieur et que toute sa puissance est absor- bée par le travail stérile des frottements et d’autres résistances intérieures, parmi lesquelles nous comptons aussi celles du ventilateur activé par la machine méme. L'expérience n'avait duré que 19 minutes et la vi- tesse de la machine était en moyenne A en — 91 tours par minute. Cependant la plupart du temps la ma- chine faisait 98 à 100 tours, de maniére que sa vi- tesse était assez uniforme. On peut compter ainsi, que la machine marchant librement et ne faisant aucun travail productif, fera 6000 tours et consommera 7,44 livres d'hydrocarbure liquide par heure. Expériences du 10"* mai. 1? Le frein employé dans ces expériences a été équilibré d'avance. Son bras de levier avait une lon- gueur de 3'3" et correspondait ainsi à un chemin de 20,42 parcouru à chaque tour de l'arbre, par le poids attaché au bout de ce bras. En chargeant le frein de 5 livres, l'arbre du volant fit en 20 minutes 1660 tours ou assez réguliérement 83 tours par minute. L'effet utile de la machine à cette vitesse se calcule ainsi à T AS omm — — 0,235 force de cheval. D'aprés le Tableau I la consommation d'hydrocar- bure liquide est 7,032 livres par heure, la machine faisant 83 tours par minute, ce qui fait > SO livres par cheval et heure. 2° En chargeant le frein de 15 livres la machine fit 63 tours par minute et le travail utile se calcule a NER = ee di 0,536 force de cheval. La consommation de combustible étant 4,782 par heure à la vitesse de 63 tours, nous avons e 8,9 livres par cheval et heure. ake Men de travail utile ue l'exemplaire de marhı pu minution de l'or mde E membre de la Commission, avait établi sur l'appareil un indicateur de Watt, qui cependant n'a commu- niqué qu'avec une des chambres du cylindre. Les dia- grammes pris par cet instrument sont trés-instructifs, en ce qu'ils fournissent les seuls moyens de porter un jugement quelconque sur ce qui se passe dans l’intérieur du cylindre. On a bien pu prévoir que la courbe des pressions accusera des changements brusques; mais ce qui a bien étonné, c'est l'extréme irrégularité dans le tracé des courbes et les grandes différences de leurs aires, qui se manifestent, méme en prenant 15 ou 20 diagrammes de suite et dans des circonstances oü les vitesses n'ont pas changé sensiblement. Au lieu que dans les machines à va- peur le crayon revient continuellement, à des tres petites différences prés, sur le méme tracé, dans la machine de Chandor ces tracés changent continuel- lement de place, de maniére qu'à la vue de ces dia- grammes on croirait que les bandes de papier sur lesquelles ces tracés se font, n'ont pas seulement un mouvement de rotation, mais de méme un mouvement de translation, comme dans les indicateurs totalisa- teurs. On remarque en outre que le point op le dé- veloppement de la pression commence, ne cóincide dans aucun des diagrammes avec le point oü l'inflam- mation devait avoir lieu d’aprés les conditions géo- métriques de construction, c.-à-d. à la moitié de la course du piston. Ce développement ne commence jamais avant les 0,6 mais il est rétardé souvent jus- qu'au 0,8 ou méme 0,9 de la course. En méme temps ces retards sont és d'une € C pagnes u ube ui onnée maximum et d’un rétrécisse- ment Sanita ds Paire de la courbe ou en un mot d'une diminution de la pression moyenne. Les srammes en — nous m voir 2 ed con- O VVU] SA por il voudra présenter lr = n à acie, 319 Bulletin de l'Académie Impériale 320 sance totale de la machine Chandor; évaluation à|encore par F un poids représentant tous les frotte- laquelle on pourrait objecter d'abord, qu'elle n'est ba- sée que sur ce qui s'est passé dans une chambre du cylindre, l'autre chambre n'ayant pas été mise en communication avec l'indicateur; ensuite, que les dia- grammes présentent trop d'irrégularités pour qu'on puisse s'en servir comme éléments du calcul; enfin qu'il n'est pas permis de choisir parmi un grand nombre de tracés seulement les deux tracés extrémes, dont la proportion des aires va méme jusqu'au dé- cuple, et de ne tenir aucun compte des intermédiaires. Ce qui sous le point de vue pratique parle en faveur de ces évaluations, c'est qu'elles n’exagerent pas la puissance de l'appareil. En discutant les expériences dont nous avons rendu compte, on est frappé par la circonstance, que d'un cóté la quantité de liquide dépensée à chaque coup de piston, reste sensiblement la méme quelle que soit la vitesse de sa course (voir 7"* colonne du tableau), et que de l'autre cóté z presa moyenne sur le piston parait Gë étre à peu prés de la vitesse. Nous qu'un phé analogue se produit dans les machines à vapeur dans tous les cas oü les t la consommation P u restent les mémes. Mais il est connu en méme temps, que dans chaque machine à vapeur bien construite, le travail est sensiblement propor- tionnel à la consommation de combustible, des limites de vitesse assez étendues. Si notre apercu n'est pas invalidé par des expériences ultérieures, la | machine Chandor présenterait une force motrice dont l'effet économique c.-à-d. la quantité de travail divisée par la dépense, ne serait pas dans un rapport sensiblement constant comme dans les machines à va- peur, mais directement comme la pression sur le piston ou réciproque du chemin parcouru dans un temps. donné. Aa nan nous avons tenté de calculer le travail total T de notre machine, dans la sup} que la -pression sur le piston est iproque de sa vi vitesse ou que P: P, =v,:v en dé- signant par P, P, ces pressions ou plutòt la somme ments existants dans la machine et qu'il est permis de rapporter au levier du frein, et par q la charge effective du frein qui correspond au travail utile de la machine. Nous avons ainsi P = F--q et T= Pv = (F+q)v, ou 66 (F+ (NS — 66 (F — 10,905) = 100 F — §3(F-+ 5) — 63(F+ 15) d’où nous deduisons F — 23,15 c.-à-d. que l'ensemble de tous les frottemens est équivalent à un poids e 23,15 livres attaché au frein, à une distance de 3'3" de son centre. Pour ce qui concerne le travail total de la machine, nos 4 expériences nous donnent: livres force de consommation par pieds cheval eure et cheval 66 (23,15 + 10,905) 20,42 = 45700 = 1,270....... 3,85 livres. 100 (23,15) 20,42 a ee E NID... R a 83 (23,15 + 5) 20,42 47710 1,925..... .5,9 » 63 (23,15 + 15) 2042. — 49078 = 1,363.... . 3,51 » Nous ne pouvons passer sous silence, que dans le travail des frottements est aussi compris celui du ventilateur. En séparant ce travail des autres ré- sistances, il aurait fallu introduire encore une incon- nue affectée du carré ou de quelqu'autre puissance de la vitesse, ce dont nous nous sommes dispensés en considération de l'insuffisance du nombre de nos ex- périences et de leur peu de durée. us Spake obtenus pour le travail total de la ma- 0 entre eux pour donner quel- que validité à l'é énoncé: que dans cette machine, le tra- vail restant le méme, la consommation du combustible augmente avec la vitesse et qu'il sera le plus écono- mique, de restreindre ces vitesses autant que possible. La puissance moyenne de cette machine s'évalue à 1,318 chevaux, mais en suite de ce que nous venons d'avancer, il ne serait pas permis de prendre aussi la moyenne des chiffres représentant les Etagen en combustible. Nous le croyons de notre devoir d'attirer Fee tion de l'inventeur sur une circonstance, en apparence secondaire. Nous pemon w une étude — E. Kg celle vL gem arbre ES volant. na, LL Ee. M æ e 321 des Sciences de Saint-Pétershourg. 322 En ce qui concerne l'avenir de l'appareil Chan- dor, il est impossible de se prononcer catégorique- ment à cet égard. Bien que la possibilité d'obtenir une force motrice par les moyens indiqués soit par- faitement établie par nos expériences, nous ne pou- vons guére désigner les points de vue sous lesquels cette force motrice puisse l'emporter, dans son état actuel, sur la force motrice de la vapeur. Vorläufige Diagnosen neuer Carabiciden aus Hakodade, von Cand. August Mora- witz. (Lu le 20 juin 1862.) Eine Anzahl Coleopteren, welche die Herren Dr. N. Albrecht und Dr. P. Wulffius um Hakodade ge- sammelt und dem zoologischen Museum der Kaiserl. Akademie der Wissenschaften zum Geschenk gemacht, ist wegen vielfacher Übereinstimmung mit den aus Süd- ost-Sibirien erhaltenen Käfern von besonderem Inter- esse. Bei der Durchsicht der letzteren konnte ich diese aus Hakodade stammenden Coleopteren nicht unberücksichtigt lassen und die angestellten Verglei- che und Untersuchungen gaben zu einem kleinen Auf- satz Veranlassung, welcher in dem zweiten Bande der Horae soc. entom. Rossicae vielleicht noch in diesem Jahre erscheinen wird. Nachfolgend theile ich die Diagnosen der neuen Arten mit, und bemerke nur noch, dass ich den Omaseus magnus Moisch. als Pte- rostichus (Omaseus) ingens beschrieben habe, da der dieser Art zuerst ertheilte Name, weil bereits ver- geben, abgeündert werden musste. | Die neuen Arten sind folgende: ` 1. Carabus Albrechti: Supra subcupreus, Säll thorace lateribus rebua rA ante poguos. posticos si- regulariter striatis , = ne in, convexis, | quarto, octavo et duodecimo. eatenatis. 4 22 millim. - Im Habitus stimmt diese Art mit C. De Haanii Chaud. ( Ki regelmüssig wie bei diesem sculpirt, das Hi ist schmäler, an den Seiten weniger re Ed d " crip , der E DH sempferi De Haan i. L), von welchem €. Tien- Tei | . Thomson der Beschreibung zufolge nicht verschieden | — ist, recht gut überein. Die Flügeldecken sind eben so| Pal ji arti Hinterrand der ganzen Breite nach ziemlich tief bo- gig ausgerandet, ohne dass die Hinterecken, wie beim C. De Haanii, vom mittleren Theil des Hinterrandes unter einem Winkel abgesetzt würen. Die Flügel- decken sind gewólbter, an der Spitze einzeln stumpfer und mehr abgerundet. Der Kopf ist nicht punktirt, die Fühler sind dicker, ihre einzelnen Glieder, so wie die der Taster, betrüchtlich kürzer, die Füsse weni- ger schlank und kürzer, die der Hinterbeine nur so lang als die Schienen. 2. Pheropsophus jessoensis: Testaceus, abdo- mine nigro, macula cordata apice postice tionis verticis, prothoracis vitta media marginibusque postico et antico elytrisque nigris, his macula humerali, mar- gine laterali, fascia lata submedia abbreviata subsi- nuata apiceque testaceis. 17 millim. . Der Hinterrand der Hinterbrust, die Seiten der Mittelbrust, der ganze Hinterrand und der Vorderrand der Vorderbrust bis zum umgeschlagenen Rande an der sonst gelben Brust sind schwarz. Der Kopf ist hinter den Augen grob und flach runzlig, die Stirn am Innenrande der Augen mit unregelmissigen, deut- lichen Längsstrichen. Das Halsschild ist kaum etwas breiter als lang, am Vorderrande grob längsrunzlig, mit dazwischen gestreuten grübchenartigen Punkten; ühnliche befinden sich auf der Scheibe und auch am Hinterrande, wo sie jederseits feiner sind und ge- drängter stehen. Die Schenkel sind am Kniegelenk etwas dunkler. Die Episternen der Vorderbrust vorn, wie die etwas dichter punktirten Episternen der Mit- telbrust, grob punktirt; die Seiten der Hinterbrust und des Hinterleibes sehr fein und gedrängt imd: Fam. Carabicidae. Tribus Lebiadae. | pic Mentum profunde Gegen dente medio äi- _Stineto nullo. ES pe mg apice singulatim 1 rotund dat ze mine n ala interna ante | nic culo pilorum t e Ben FRE den Hinterecken indessen stärker. Tome +. Bulletin de l'Académie Imperiale 324 3. L. octoguttata: Rufo-testacea, elytris guttis quatuor albis. 10 millim. Der Kórper ist breit und ziemlich flach. Der Kopf hinten halsfórmig verengt, äusserst fein und zerstreut punktirt. Das Halsschild ist etwa 1'/ mal so breit als lang, vorn leicht ausgerandet, mit abgerundeten Vorderecken, an den Seiten gerundet, in der Mitte am breitesten, nach vorn mehr als nach hinten ver- engt, an den Seiten schrüg aufgebogen, vor den etwas mehr als rechte Winkel betragenden, an der Spitze etwas gerundeten Hinterecken mit kaum angedeuteter Einbucht; der Hinterrand ist fast gerade, zu bei- ben Seiten des Schildchens sehr flach ausgerandet. Die Oberfläche ist in der Mitte leicht gewólbt, über- all fein, gegen die Seiten erloschen punktirt, mit fei- ner Mittellinie. Die Flügeldecken sind 3'/ mal so lang als das Halsschild, ziemlich breit, an der Spitze zusammen stumpf gerundet und nur mit der Andeu- tung einer flachen Ausbucht. Sie sind sehr fein und verworren punktirt, hinter der Mitte, in der Nähe der Naht, mit einem grósseren eingestochenen Punkt. A Panagaeus robustus: Ater, prothorace sub- i -ecchsto-puiebio: an- tice posticeque angustato, lateribus subangulato, ante angulos posticos undulato, margine postico utrinque supra emarginatura parva instructo; elytris striato-puncta- tis, fascia antica suturam non attingente maculaque subtransversa postica rubris. 2 12 millim. Weit grösser als P. erux major, das Halsschild we- niger quer, 1'/, mal breiter als lang, nach vorn stär- ker verengt, gleich hinter der Mitte winklig gerundet, u. s. w. Die schwarzen — sind im Allge- meinen breiter. | 5. P. rubripes: Ater, prothorace transverso, la- teribus rotundato, ante angulos posticos undulato, supra inaequaliter punctato, elytris profunde striatis, striis erenulatis, d interstitiis transversim rugulosis, | anti Oberfläche weit weniger dicht mit grübchenartigen Punkten bedeckt, die sie scheidenden Zwischenräume grósstentheils eben so breit wie die Durchmesser der- selben und sind mit sehr schwach vertieften, viel fei- neren Punkten versehen. 6. Chlaenius naeviger: Niger, capite prothora- ceque viridi- aeneis, prothorace elongato, lateribus subreflexis rotundato, flavo pubescenti et ubique den- sissime punctato, elytris viridi nitentibus, striatis, in- terstitiis tenuissime sparsim punctatis, flavo-pubescen- tibus, macula postica subrotunda, antennarum articu- lis tribus primis, ore pedibusque rufo-testaceis. 16 millim. Dem Ch. hospes (Bull. de l Acad. d. sc. de St.-Pétersb. 1862) sehr nahe verwandt, nur wenig grósser und ge- streckter und durch das etwas lingere, oben mit gleich- mässigen, sehr dicht gedrängten Punkten bedeckte, fein behaarte Halsschild specifisch verschieden. Die Streifen der Flügeldecken sind tiefer, die Zwischen- räume eben so fein, doch weniger dicht punktirt. 7. Dyscolus splendens *): Rufo-ferrugineus, ge- niculis capiteque supra infuscatis, prothorace obscure viridi-aeneo, lateribus rufo-ferrugineo, rotundato, ante angulos posticos sinuato; elytris laete viridi-aeneis, tenuissime rufo-marginatis, ante apicem productum et truncatum oblique sinuatis, supra tenuiter striatis, in- terstitiis planis, tertio punctis tribus impressis. ¢ 12 millim. Der Kopf ist ziemlich gestreckt, die Augen verhält- nissmässig gross und vortretend. Das Halsschild etwa 17, mal breiter als lang, die Hinterecken stumpfwink- lig, indessen deutlich, die Seiten der ganzen Länge nach breit aufgebogen. Die Spitze der Flügeldecken mit abgerundeter Aussenecke und zahnfórmig nach hinten vorspringendem Nahtwinkel, die Streifen fast glatt. 8. Dyscolus japonicus: Rufo-ferrugineus, capite nte | prothoraceque supra piceis, hoc lateribus rufo-ferru- apicem, antennarum scapo, , palporum basi — rubris. 3213 — 13'4 millim. | _ Noch etwas grösser als der vorige. Der Kopf ist c 3 att T, die Augen kleiner, weit weniger kuglig, die tirn zwi en n denselben zwar auch grob, doch nicht punktirt, die Lingseindriicke zwischen den efer ee beinahe glatt. Das Halsschild ist ite me lang, an gineo, rotundato, postice subangustato, ante angu- los posticos obtusos subrotundatosque vix vel non si- nuato; elytris convexiusculis, obscure viridi - aeneis, rufo — tenuiter striatis, ante apicem subro- = *) Die hier beschriebenen Arten EE. in die elfte der von Chaudoir / Ann. de la Soc. de France, 1859. pag. / angenom- menen Gruppen. Das letzte Fussglied ist unten nackt und die vier ersten Glieder Ze en Füsse sn einer em Fur- an den Seiten gerundet, die | che am 325 des Sciences de Saint- Petersbourg. tundatum obsolete sinuatis, interstitio tertio punctis tribus impressis. 4 9 9 — 10"/, millim. Beträchtlich kleiner als der vorige, der Kopf klei- ner, die Augen weniger vorstehend. Das Halsschild mit stumpferen, an der Spitze etwas abgerundeten Hinterecken und vor denselben nicht oder nur sehr seicht einwärts geschwungen. Die Flügeldecken sind an der Spitze kaum vorgezogen, etwas gerundet, mit undeutlich zahnartig vorspringender Nahtecke, in den Streifen sehr fein punktirt, die Zwischenräume etwas gewölbt. 9. Pterostichus (Lagarus) nimbatus: Ater, prothorace angulis anticis acutis, lateribus rotundato, angulis posticis obtusis, foveis basalibus parum pro- fundis, ruguloso-punctatis bistriatisque; elytris pun- ctato-striatis, interstitiis planis, tertio punctis duobus impressis, stria scutellari abbreviata nulla. 9 107, millim. In den Gruppencharacteren stimmt diese Art mit Lagarus überein (vgl. Schaum Ins. Deutschl. I. 441.), die Flügeldecken haben aber vor der Spitze eine deut- liche Ausbucht. Der Kopf ist im Verhältniss zum Halsschilde klein, die Augen flach und von geringer Grósse. An den Fühlern ist das dritte Glied verhilt- nissmässig gestreckt und deutlich länger als das erste. Das Halsschild ist breiter als lang, vorn, in der ge- meinschaftlichen tiefen Ausrandung, jederseits leicht gebuchtet. Der Vorderrand der Vorderbrust ist nicht gekantet, die drei ersten Fussglieder der Mittel- und Hinterbeine aussen mit feiner und deutlicher Furche. 10. Pt. (Lyperus) fuligineus: Ater, prothorace lateribus rotundato, postice angustato, angulis posti- | cis rotundatis, basi utrinque vix impresso, ruguloso- punctulato, coleopteris apice obtusiusculis, profunde | striatis, interstitiis convexis, tertio punctis tribus im- pressis. © 157, millim. Diese Art steht dem südost- sibirischen Pt. debe S rus) prolongatus (Bull. de l'Acad. d. se. de. St.-Petersb. gustato, angulis posticis subobtusis, basi utrinque profunde unistriato, elytris striatis, interstitiis con- vexiusculis, tertio punctis duobus vel quatuor impres- sis. 137, — 15 millim. Von der Gestalt des nordamerikanischen Pt. la- chrymosus Newman (Le Conte Synopsis of Pterostichus etc. pag. 240.) und verschieden durch die glünzende Oberflüche, den vóllig verwischten vorderen Gabel- eindruck des Halsschildes und die schwücher gewólb- ten Zwischenriume und weniger tiefen Streifen der Flügeldecken. Am Aussenrande der letzteren, vor der Ausbucht, ist nicht die Spur eines kurzen Strei- fens zu erkennen, welcher bei Pt. lachrymosus vorhan- den ist und eine kurze Längswulst zu Stande bringt. Die Furche an der Aussenseite der hinteren Füsse ist fast ganz verwischt. 12. Amara (Amara) congrua: Obscure yel vi- ridi- aenea, antennarum articulis tribus primis tibiis- que rufis, prothorace postice obsolete impresso, ely- trorum striis postice profundioribus. & tibiis intermediis intus pubescentibus, ano utrin- que puncto unico setigero. Amara japonica De Haan in Mus. Petrop. Der A. ovata äusserst nahe stehend, durch Färbung der Beine und Fühler und das beim Männchen jeder- seits nur mit einem borstentragenden Punkt verse- hene Abdominalsegment vorherrschend verschieden. 13. Anisodactylus punctatipennis: Niger, an- tennarum basi ferruginea, prothorace lateribus rotun- dato, postice angustato, elytris ante apicem sinuatis, profunde striatis, interstitiis panctulatis. 9/, —12 mill. In der Gestalt dem A. binotatus am nächsten ste- hend, etwas breiter, mit nach hinten weit stärker ver- engtem Halsschild, und an den deutlich punktirten Zwischenriumen der Flügeldecken mit Locke | zu unterscheiden. 14. Harpalus tridens: Nigro- piceus, antennis pedibusque rufis, peethorass subcordato, » po tice ru- 1862.) sehr nahe und ist von diesem ı tlich nur durch die tieferen. Streifen der Flügeldecken vyer- schieden, B. SE Fol, sourhiht sind Auch sind die Fligeldecken nach hinten stürker er- Weitert und an der Spitze zusammen stumpfer gerun- | i unbekannt. | det. Das Münnchen ist. mir leider 11. Pt. (P : Niger, ni- | Ä tidus, ce latitudine subbreviore, postice an- |. funde striatis, en lateribus spiceque p sa Es 10—13 millim. | 21 327 Bulletin de l'Académie Impériale 328 15. H. japonicus: Niger vel nigro-piceus, nitidus, palpis, antennis pedibusque rufis, prothorace postice punctato, angulis rectis, elytris profunde striatis, in- terstitiis convexis 11/7, — 12 millim. Harpalus japonicus De Haan in Mus. Petrop. In der Gestalt stimmt diese Art am meisten mit H. rubripes Dufischm. überein, von welchem er unter Anderem durch die etwas gestreckteren, tiefer gestreif- ten Flügeldecken, deren gewölbte Zwischenräume keine eingestochenen Punkte fübren, abweicht. Das Halsschild ist 17, mal so breit wie lang, an den Sei- ten vorn flach gerundet, nach hinten kaum etwas ver- engt, die Hinterecken rechtwinklig und an der Spitze etwas abgerundet. Der Enddorn der Vorderschienen jederseits mit einem zahnartigen Vorsprung, die Füsse oben behaart. 16. H. discrepans: Niger, nitidus, antennis fuscis, earum basi palpisque ferrugineis, prothorace trans- versim quadrato postice rugoso-punctato, ad margines punctulato , angulis posticis rectis, apice subrotunda- , elytris prole: gratin, interstitiis punctu hé e? Etwas kürzer xw H. caspius Stev., garde die über- all presi : 17. Tachypus nubifer: Fer Sat? cor- dato, fortiter punctato, coleopteris subellipticis, for- titer gunctatis, viridi-nebulosis, palpis labialibus palporumque maxillarium basi, femoribus tibiisque testaceis, tarsis antennisque nigris, harum articulis secundo tertio et quarto plus minus fuscis. 4 millim. Dem T. flavipes zunächst verwandt, durch weni- ger vorgequollene Augen, verhältnissmässig breiteres, hinten weniger stark eingezogenes, etwas stürker punktirtes Halsschild und vorn breitere, an den Schul- tern weniger abgerundete gröber punktirte Flügel- decken, deren eingestochene Griibchen beträchtlich kleiner sind, und endlich auch durch die Fürbung der Taster, Fühler und Beine verschieden. .18. Bembidium (Peryphus) cognatum: Viridi- m aeneum, antennarum basi pedibusque rufo- testaceis, -~ femoribus infuscatis, prothorace angulis anticis de- flexi _lateribus paullo rotundato, basi punctulato, tris fortiter punctato-striatis, Sé postice obso- rebigrRhne der Flügeldecken leicht | Auf den ersten Blick dem B. bruxellense Wesm. sehr ähnlich, von fast gleicher Grösse und Wölbung und auf den Flügeldecken fast in gleicher Weise ge- zeichnet. Das Halsschild ist viel linger, mit herab- gezogenen Vorderecken, an den Seiten viel weniger gerundet und vor den Hinterecken nur schwach ein- wärts geschwungen. Die Flügeldecken sind nur wenig lünger, fast in derselben Weise punktirt-gestreift, der siebente Punktstreifen beinahe eben so deutlich als der sechste. Über einen vermeintlichen Heerd vulcani- scher Thätigkeit in Chorassan. nebst ver- gleichend-chemischer Untersuchung ei- ner persischen Rohschlacke, von Adolph Goebel. (Lu le 20 juin 1862.) Wenn das gesetzmässige Auftreten der Vulcane an den Rändern der Continente und auf Inseln, wie über- haupt in der Náhe der Meeresküsten, auf eine ursüch- liche Beziehung zwischen dem Seewasser und dem . | Hervordringen feurigfliissiger Massen durch die nach der Erhebung eines Theils der Erdkruste offengeblie- benen Spalten oder Canäle hlich hinweist, $0 ist es von grossem Interesse, diejenigen Fälle kön: nen zu lernen, welche eine Ausnahme von dieser Regel zu machen scheinen. Das Dasein von Wales; die entfernt vom Meere im Binnenlande liegen, ist für America durch Augen- zeugen mit Sicherheit nachgewiesen. Diese Berge (meist im Osten der Rocky mountains befindlich) sind jedoch sämmtlich erloschen. Für den asiatischen Con- tinent haben wir gleichfalls eine Anzahl Angaben von dem Vorhandensein, zum Theil noch in Action begriffe- ner Heerde vulkanischer Thätigkeit, die sich indess nicht auf den Bericht sachverständiger Augenzeugen, sondern auf Quellen und Urkunden stützen, welche der japanischen und chinesischen Literatur entlehnt sind. Nur die neuesten von Wassiljew nach chinesischen officiellen Papieren gegebenen Berichte über den im Jahre 1721 erfolgten Durchbruch der beiden Feuer- berge Ujun-Holdongi bei der Stadt Mergen, 175 Werst von unserer Amurgrenze (von Sachalin-ula choton) schei- ‘nen nach der vortrefflichen Darstellung Semenow's ') zweifellos zu sein. cg anderer dieser oem Be- ulatis, macula posteriore obliqua. EYA | e yaoi ican. Depos o6, Bà. XVII. 1857. des Sciences de Saint- Pétersbourg. richte, die vermeintliche Existenz eines activen Vul- cans auf der Insel Aral-tübe im See Alakul, welche in Folge der Verwendung Al. v. Humboldt's?) die ex- presse Sendung eines Naturkundigen dorthin zur Folge hatte, erwies sich schon früher als nichtig. Es ist daher nicht unwichtig, die wenigen Angaben, welche die Existenz von Binnenvulcanen in Asien wahrschein- lich machen, durch Feststellung von Thatsachen zu prüfen. Zu der Zahl der ersteren gehórt nun das Zeugniss Fraser’s welcher das Vorkommen obsidianartiger Massen in den Strassen und Ruinen einer alten Stadt bei Mesinun schildert, die, falls sie wirklich aus Ob- sidian, einem rein vulkanischen Educt,bestehen, das Vorhandensein eines vulkanischen Heerdes in der Nähe nothwendig voraussetzen. Fraser”) sagt hierüber Folgendes: * «We remarked among the ruins a large quan- tity of a black vitrified substance, resembling obsidian, occasionnally veined with red, yellow, and other colours; it was scattered about the streets, and pervaded the walls very plentifully, every where appearing in strata of considerable extent in the earth itself: whether it was natural or artificial we could not tell; but if the latter, the manufacture which gave it rise must have been very extensive indeed; and if the former, it is a singular substance to be found in a low soil of sand and clay, far from mountains or rocks.» Gestiitzt auf diese Beobachtungen Fraser’s hat auch Abich das Dasein eines Centralpunctes vulca- nischer Thätigkeit in der Nähe von Mesinun als wahr- scheinlich angenommen. Er sagt hierüber‘): «Es liegt nahe die Angaben Fraser's von be- deutenden Obsidianlagern, die er in der Nähe der uralten Ruinenstadt bei Mesinun unter dem Sand- und Thonboden entdeckte, mit einem west- lichen Gipfel des nahen Gebirges in Beziehung | Zu bringen und die Lage eines erloschenen trachy- A caer E “rup ystei daselbst v tici aside a d =) Humboldt, Asie centrale t. II, p.871 u. .498. bras ` 8) Narrative SH Journey into Khorasan: pers 1825. p- 375. 4) Vergleichende geologische Grundzüge d Nordpersischen Gebirge in den qr asm de VAcad. Ge menischen un Impér. de — Sc. math. et phys. t. VII p. 394. vou dem bedeutende Obsidianstróme ähnlicher Art und Bedeutung ausgegangen sein mógen, wie sie dem schónen Eruptionskegel des Kiotan- Dagh an der Peripherie- des vuleanischen Agman- ganplateaus nórdlich von Erivan in reicher Fülle entstrómt sind. » Durch die auf unserer Reise durch Chorassan im J. 1858 mir nachgesendete, vom Akademiker Abich verfasste Instruction auf jene Angaben Fraser's auf- merksam gemacht, war ich um so mehr auf die Kennt- nissnahme jenes Obsidians und seines órtlichen Ur- sprungs gespannt, als unser Weg uns auch auf der schon von Fraser betretenen und — Route über Mesinun führte. Schon zwei Tagereisen vor Mesinun, bei Miandascht, einem in der lüngs.des Südfusses der Albursketten sich auschliessenden Hochebene gelegenen, einsamen und unbewohnten Caravanserai, bei welchem wir den 5. (17.) Juni 1858 unsere Zelte aufschlugen, fan- den wir den Boden auf einer nicht unbedeutenden Strecke mit schwarzen glasigen Trümmern und Schlak- ken dicht übersäet. Dieselben dominirten über die andern den sandig-lehmigen Boden bedeckenden Tra- chyt-, Quarz-, mergeligen Kalkstein- und Sandsteinge- rölle, und waren stellenweise zu 1'/ bis 2'/ Fuss hohen kleinen Hügeln gehäuft. Nach dem im Norden befindlichen Gebirgszuge hin nahmen diese glasartigen schwarzen Schlacken auf der allmählich ansteigenden Ebene keinesweges an Menge zu; im Gegentheil, sie hörten nach und nach auf, und ihr Vorkommen schien sich nur auf einen insularen Raum von c. ande Werst Länge und einer halben Werst Breite zu er- strecken. Diese Art des Vorkommens, mehr aber noch | die Beschaffenheit der glasigen Massen, deren deeg Iun ET ucu Umfang eines K ten mich bald, dass man es hier nicht mit vulcanischer n ere sondern nur mit einem coe + Hek ` gesehene! : mischen Aera an, wie solches toen? Tafeln 331 Bulletin de l'Académie Impériale 332 Obsidianen bedingten, so sprach doch schon das Auf- treten von Kupfergrün in einzelnen Blasenräumen und an der Oberfliche von Stücken, die von sehr alter Herkunft zu sein schienen, entschieden gegen eine solche Identität. Beim Zerschlagen sehr vieler Stücke fand ich schliesslich in mehreren noch Stückchen von Holzkohle und in einzelnen wenigen Fällen Kórnchen metallischen Kupfers in Blasenräumen eingeschlossen. Ahnliche compacte glasige Schlacken fanden sich vereinzelt stellenweise auf dem weiteren Wege von Miandascht über Abassabad nach Mesinun, und an letz- terem Orte lagen dieselben wiederum in grósserer Menge in den Strassen und Ruinen einer anderthalb Werst westlich vom Caravanserai befindlichen gánz- lich zerstórten Ortschaft, in deren Mauern, die theils ei gebrannten Banini theils aus Lehm mit ein- ( ücksel errichtet waren, sie als Ausfüllungs- und Baumaterial gedient hatten. Übrigens erschien mir hier ihre Menge durchaus nicht sehr auffällig; wenigstens bemerkte ich keine Lager ere Massen in der Erde, wie sie Fraser schildert’). Es ist aber sehr möglich, dass der Letztere an ar andern Stelle oder Örtlichkeit derselben Ge- gend gewesen ist als ich; denn vom Dache des zwei- etagigen Caravanserais aus schweifte der Blick nach Norden und Westen über die Ruinenhaufen mehrerer getrennt liegender Ortschaften von nicht unbedeuten- der Ausdehnung, deren halbverfallene Mauern, Mo- scheen, Imamsadeh’s und Hauser bei der ginzlichen Abwesenheit jeglichen Grünes als verlassen und un- bewohnt sich kundgaben, im Gegensatz zu den wenigen mit Früchten und Feldern versehenen, noch bewohn- ten Flecken, die vereinzelt aus den c. 10 Werst ent- fernten Vorbergen des hier ste gewordenen E bursgebirges hervorlugten. Auch auf dem weitern Wege bis ana wie auf einer Trenrceinn durch À. 41: traf £ ich glasige Schlacken derselben Natur häufig an be- 5) Das Alter der verschiedenen Ruinen von Mesinun ist mir unbekannt. Einige der von mir nen gehóren der mahomeda- mit persischen und n Inschriften — die ich in den Mauern zerfallener . Gotteshäuser eingelassen sah. Mee giebt Zeen einen Finger- zei, für ein noch höheres Alter der Ruinen der ten, eine y m] dlichen „zerstörten Stadt, futons der wohnten Orten an, so namentlich in Sebsewar, in den Ruinen von Saffrani, in Nischabur, Turbet Haidari, Turschis, Asgänt u. a. m., bisweilen iba auch an ein- samen Stellen in Gebirgsgegenden, wo Natur und Zeit bereits jede Spur menschlicher Wohnungen ver- nichtet hatten und solche die dortigen Werke der Menschenhände überdauernden glasigen Schlacken noch Zeugniss einstiger Regsamkeit und Thätigkeit in nun völlig veródeten Landstrichen kund gaben. Seit undenklichen Zeiten scheint die Kupfergewin- nung in Chorassan stattzufinden. Das heutige Cho- rassan gehört zu den Provinzen, welche im Anfange des Vendidad, eines der wichtigsten der nach Alexan- der dem Gr. übriggebliebenen Gesetz- und Glaubens- bücher der Arier (des Avesta),.in der Ordnung, wie das Zendvolk eines nach dem andern dieser Länder in Besitz nahm, aufgezählt werden. Im Vendidad wird aber neben mehreren andern Metallen, welche beim Zendvolke zur Verarbeitung kamen, auch des Kupfers gedacht, wie der Arbeiter, welche Kupfer auf dem Amboss verarbeiteten.°) Wenngleich keine Spur von Angaben in den Zendschriften sich vorfindet, woher diese Metalle kamen, so dürfen wir doch mit Sicher- heit annehmen, dass das Kupfer meist im Lande selbst gewonnen wurde. Einestheils spricht hierfür der hohe Grad der Entwickelung des Zendvolkes, welcher durch das Zeugniss der Zendschriften uns aufbewahrt ist und der eine Menge Bedürfnisse erzeugen musste, deren Befriedigung eine ' gewisse Stufe der Vollkom- undGewerben nothwen- dig voraussetzt, andrerseits aber die so leicht ausführ- bare Bearbeitung und die allgemeine Verbreitung der Kupfererze in Chorassan. Bei der Grisse des Lan- des, der Menge seiner Gebirgszüge und dem Wenigen, was ich näher zu sehen Gelegenheit gehabt, darf ich kaum wagen, ein allgemeines Urtheil über das Vorkommen des Kupfererzes abzugeben. Als Augen- zeuge muss ich berichten, dass ein weit verbreite- ter, der Tertiürformation angehóriger, brauner und schwärzlicher porphyrartiger Trachyt mit mehrfa- chen Abänderungen, welcher i in Jongitudinalen Durch- bruchsspalten emporg sentlich zur orogra- phischen Minden. des Landes beiträgt, das haupt- 6) Rhode, Die ie. um und das MM tans tem der alten Bactrer, Meder = Perser, T3 des ER Frankf. a M 1820. S. 70 und a. 333 des Sciences de Saint-Pétersbourg. sächlichste Kupferführende Gestein ist, welches je- nes Metall in Form von gediegenem Kupfer, Roth- kupfererz, Kupferkies und Buntkupfererz mit sich führt. Ausserdem sind es noch metamorphische Schie- fer, in denen dort Kupfererze gefunden werden, und in seltenen Füllen Sandstein mit Kupfergrün und Roth- kupfererz imprägnirt. Ausser wenigem Blei ist das Kupfer das einzige Metall, welches noch heutzutage in Chorassan bergmánnisch gewonnen und verarbeitet wird. Ein geordneter Bergbau existirt dort übrigens nicht; er wird nach althergebrachtem Usus, wie jedes Handwerk, zunftmássig und nur im Kleinen betrieben. Der Mangel an Brennmaterial wird seiner Entwicke- lung auch in Zukunft hemmend entgegentreten. Fast allenthalben werden in den gróssern Ortschaften und in vielen Dórfern die Kupfererze in kleinen Schacht- öfen mit Hülfe doppelter Blasebälge, nach vorherigem Rósten, wo solches nach der Natur der Erze erfor- derlich ist, und der nóthigen Beschickung, verarbei- tet. Die hiervon resultirenden Schlacken werden in der Nähe aufgeháuft, dienen zum Theil als Zuschlag bei weiteren Schmelzungen, zum Theil bleiben sie un- beachtet und zerstreuen sich, oder dienen als Bauma- terial. Wenngleich nach dem Vorhergehenden die wahre Natur der von Fraser beobachteten glasigen Massen schon zur Genüge ihre Erklärung gefunden, so dürf- ten die letzten Zweifel hieran durch die chemische Untersuchung schwinden, welche ich im Jahre 1860 im chemischen Laboratorium der Universitàt Dorpat an Echantillons die ich von Mesinun mitgebracht, ausge- führt habe. Stücke des amorphen schwarzen, nur in dünnen Seheihensplitiern ae Glases , in welchem he opake Str eifen vor- handen waren, wurden im Stahlmörser zertrümmert. Das grünlichgraue Pulver eines Stückes ergab ein spec. Gew. von 2,779 bei 18° C. bezogen auf Wasser von derselben Temperatur. Das spec. Gew. eines andern zu e —MÀ Bruchstückes fand ich unter denselben B | zungen gleich 2,762. - «iue Schein Quels Plitntiegdt ther der Hers | liuslampe geglüht, schmolzen an der Oberfläche, den | 1 auch durch Zunahme des Gewichts nach stattgehab- tem Glühprocess angezeigt wurde. So nahmen 1,7585 gr. um 0,002 gr. — 0,1137 p. C. an Gewicht zu. In der Devilleschen Geblüselampe schmolzen die Stücke sogleich zu einem den Bodes des Tiegels ein- nehmenden, glänzend schwarzen Glase mit stellen- weis feiner kupferrother Marmorirung. Nach dem Entfernen desselben fand sich der Boden des Platin- tiegels mit einer sehr feinen Lage metallischen Kup- fers überzogen. Von Chlorwasserstofisiure wurde die frische Substanz in der Wärme vollständig aufge- schlossen, wobei sich die Kieselsäure theils gallert- artig, theils feinpulverig ausschied. Die Lösung war von hellgrünlicher durch Eisenchlorür bedingter Farbe. Die an der Luft lange geglühte und geschmol- zene Masse löste sich schwieriger und gab eine vom gebildeten Eisenoxyd gelbe Lösung. Bei der qualita- tiven Prüfung erwies $ich die Substanz frei von Schwefel und enthielt das Eisen nur als Oxydul. ` Hinsichtlich des Ganges der quantitativen Bestim- mung bemerke ich Folgendes. Nach Entfernung der Kie- selerde durch Eindampfen der chlorwasserstoffsauren Lósung zur ow u. = w. wurde die Fliissigkeit mit A i ium gefällt. Deraus- gewaschene Niederschlag auf dem Filter mit verdünn- ter Salzsäure behandelt, liess das Schwefelkupfer un- gelóst*zurück, welches seinerseits durch chlorsaures Kali und Salzsäure oxydirt, nach dem Abdampfen mit Ammoniak, durch Rhodankalium gefällt und im Porcel- lantiegel mit cows: Seege gegtüht wurde. wurde Im gelósten Scl der Schwefelwasserstoff durch Erhitzen und Hinzu- fügung von etwas chlorsaurem Kali beseitigt, und die Gesammtmenge der Thonerde, ee Mangana und Eisens durch Ausfällen mit A Hin- zufügung von etwas Schwefelammonium und völliges | Auswaschen abgeschieden. Thonerde wurde auf be — kannte Weise durch Weinsiure und Schwefelammo- nium vom Eisen und puces ee das G w^ - Kanten und Ecken zusammen, und erhielten durch | sa Oxydation des Eisenoxydulsilicats eine bräunliche | felammoni emailartige Aussenflüche, w welche Sauerstoffaufnahme | M; ngano: vy übeı Bulletin de l’Académie Impériale 336 Im Filtrate vom Niederschlage der Sesquioxyde wurde der Kalk durch oxalsaures Ammoniak entfernt, und über der Devilleschen Lampe vollständig cau- stificirt. Die Trennung der Magnesia von den Alcalien geschah mittelst Quecksilberoxyd. In solcher Weise gaben 0,9087 gr. des Glases mit Chlorwasserstoffsüure in der Wärme digerirt, eine hellgriine Lósung, woraus: 0,4199 gr. Kieselerde Kupfersulfür (Cu,S) Thonerde £f S — En x Eisenoxyd und Manganoxyduloxyd, : oxyduloxyd Eisenoxyd Kalk E © 2 ©: S y RS SS 0,0243 » Magnesia 0,1325 Chlornatrium und Chlorkalium woraus 0,2260 » Kaliumplatinchlori Chlorkalium Chlornatrium Aus dieser directen Bestimmung aller einzelnen Bestandtheile resultirt folgende Leeder Zusam- pese (0 Kieselerde.,.... 46 210 24645 Natron... Kali. .. IL a eter e © .. 4,803 — "100481 Das Bénérstoffverbáltulsé sümmtlicher Basen zu dem der Kieselerde ist gleich 1: 1,37, durch welches ein Gemenge oder eine Verbindung basischer Sili- cate, wie sie der Constitution der Rohschlacken vom Hütt thümlich ist, bewiesen wird. Wegen ihrer Menge ist die Thonerde als electropositiver Be- standtheil anzusehen. Das Sauerstoffverhältniss der Basengruppen MO und MO. zur Kieselerde ist dann | nahe gleich 1:1:3, woraus a die Formel 6(MO, Si0,) + 2M,0,, 3si0, om, d. x also ein Gemenge von Bisilicaten mit einem | Bei e Betrachtung de sich noch einige emerkenswerthe Thatsachen vor die Augen. Hin- | der Schlacken kommt es beim rationellen des Kupferhüttenprocesses einerseits darauf ige Rohschlacke von nicht zu gros- | vill GK sem specifischem Gewicht zu erhalten, damit aus dieser der gebildete Kupferstein leicht sich absetzen und ge- trennt werden kann; andrerseits ist die Beschickung so zu wählen, dass beim Schmelzprocess möglichst wenig Kupfer verschlackt werde. Der Übergang von Kupfer in die Schlacke giebt sich durch eine rothe Färbung der Letzteren zu erkennen’). Aus obenstehender Analyse ist aber ein sehr geringer Kupfergehalt ersichtlich, und damit übereinstimmend ist die durchweg schwarze und braune Farbe der Schlacken, in denen ich nur selten eine röthliche oder gelbliche Streifung wahrnahm. Der bedeutende Kalkgehalt (fast 19 p. C.) der Schlacke, wel- che der Hauptmasse der Bisilicate zum Grunde liegt, rührt jedenfalls zum grössten Theile von der Gattirung her. Nun ist aber unter den Kalksilicaten das Bisilicat (CaO, SiO,) am leichtesten schmelzbar, ebenso geben auch Mangan- und Eisenoxydul als Bi- und Singulosili- cate sehr leicht schmelzbare Verbindungen’), dasselbe gilt von den Alcalien. Das an sich unschmelzbare Thon- erdesilicat (33 p. C. der Schlacke betragend) wird durch Zusammentreten zu einer Doppelverbindung mit den Bisilicaten flüssig, indem es dabei den Schmelz- punkt der Letzteren erhóht. Der Schmelzbarkeit die- ser glasigen Schlacke aehan über der Birresliaplempe, wie : ci ucu über ber der De- e mir > Dino wars bean d T ek Dptua Vi Waly worden, und entspricht der Zusammensetzung voll- kommen. Wir haben daher in vorliegender glasigen Substanz von Mesinun eine saigere Rohschlacke vom Kupferhüttenprocess, welche offen Zeugniss ablegt für eine durch Empirie gefundene rationelle Beschik- kung beim Ausbringen der Kupfererze. Es ist dies immerhin bemerkenswerth für ein band, dn welchem auch nicht eine Spur eines auf wi I rund- sütze basirten Bergbaues und Hüttenbetriebes existirt. Obwohl die Rohschlacken sümmtlich einen gemein- samen Typus basischer Silicate repräsentiren, so zeigt sich doch, wenn wir Schlackenanalysen aus verschie- denen Geiler und verschiedenen Hüttenbetrieben aufmerksam betrachten, dass die Schlacken aus einer und derselben Gegend, oder zweier Bergreviere, in de- nen gleichartige Erze nach denselben Methoden bear- beitet werden (wie $. B. Riechelsdorf und ma ke di 1. db o prese Kerl, Handbuch der ducali eben 1855 Bd. II. S. Y 8) Rammelsberg, Lehrb. d. chen. Sitte, 1850 SKS ee ger nal yarn de dE "` 337 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 338 eine specifische Gleicharti, igen, wodurch sie sich von den Schlacken anderer Hüttenbetriebe scharf unter- scheiden ?). So bilden z. B. die Kupfererzschlacken von Fahlun in Schweden, die Rohschlacken vom Oberharz, die vom Unterharz, die von Riechelsdorf in Hessen und von Mansfeld, die von Chessy in Frankreich jede für sich eine besondere Gruppe, deren specifische Eigen- thümlichkeit und Zusammensetzung von der Natur der Erze, der Gattirung und der Art des Hüttenbetriebes abhángig ist, so dass wir in den Schlacken ein treues Abbild dieser Verhältnisse haben, und somit der Schluss aus der Zusammensetzung einer Rohschlacke auf die Natur der angewendeten Erze und die Art ihrer Beschickung durch Vergleichung mit bereits in dieser Hinsicht bekannten Schlacken mir nicht wnge- rechtfertigt erscheint. Obige Rohschlacke von Mesinun schliesst sich nun nach ihrer Zusammensetzung vollständig denen an, welche beim Mansfelder und Riechelsdorfer Kupferhüt- tenbetrieb fallen, und weist damit auch auf eine Herkunft aus gleichartigen Erzen hin, die im Mans- feldischen wie in Hessen aus Kupferschiefer (Kupfer- erz und andere Erze enthaltende bituminöse Mergel- Schiefer! und Sanderzen bestehen. Zum Vergleiche setze ich eine der von Genth '^) analysirten Rohschlacken von Riechelsdorf in Hessen hierher, welche in ihrer Zusammensetzung der unsrigen am nächsten kommt und die ein Sauerstoffverhältnis von 1: 1,25 zeigt: EI Kieselsàure......... 45,41 Thonerde...........I8,H Eisenoxydul..... ss SC 18,49 Talkerde 7,15 Manganoxydul....... 0,84 Büplooryd......... 0,30 Molybdänoxydul... . 0,25 Naion 0,70 100,65. Aus allem Vorhergehenden erhellt Ce dass eine Vervielfältigung von Untersuchungen der an sich so unscheinbar en asiatischen Rohsc chlacken und Hütten- | See Weise behandeln, odes endlich durch eine - 37. p. 193. Tome Y. für den vergleichenden Anthropologen von Interesse sein muss. Denn dieselben werden, — in Anbetracht, dass im Orient viele Gebräuche, Verfahrungsweisen und Gewohnheiten Jahrtausende hindurch, unange- fochten von politischen Umwálzuugen und der suc- cessiven Herrschaft verschiedener Culte, sich un- geündert erhalten haben, so wie ferner; dass die historische Entwickelung jener Gegenden weit älter ist, als die unsrige, — berechtigt sein, Anknüpfungs- punkte und Grundlagen abzugeben für die Beantwor- tung der Frage nach der ursprünglichen Herkunft und Verbreitung, resp. Einwanderung unserer berg- und hüttenmännischen Kenntnisse. Hieran aber knü- pfen sich andere Fragen von nicht geringerer Bedeu- tung. Beiträge zur russischen Chronographie. 1. Über die «Russiseh-liwländisehe Chronographie» des Herrn Bonnell. Von E. Kunik ‘). (Lu le 30 mai 1862.) In unserer schreibseligen Zeit wächst der Vorrath an historischen Schriften und Aufsätzen so gewaltig an, dass gewissenhafte Forscher fast nicht mehr im Stande sind, alles das ihrer Aufmerksamkeit zu wür- digen, was in den Bereich ihrer Specialstudien schlägt. Mitunter verlieren sie auch selbst die Lust, von rein historischen, über ein bestimmtes Gebiet sich ver- breitenden Arbeiten Kenntniss zu nehmen, weil die Erfahrung nur zu sattsam lehrt, dass nicht wenige jener Scribenten, welche auf den Namen von Histo- rikern Anspruch machen, in ihren Gegenstand nicht tief genug eindringen, oder denselben gar nur in com- Masse der jetzt v von RS zu Jahr d ine en le rischen Schriften und Aufsätze, so Se d m: 10) Genth i in Erdmann’s Journal fir praktische Ch mie E t purs Bulletin de PAcadémie Impériale 340 kürlich auf den Gedanken gebracht, dass nicht leicht in einem anderen Fache verhältnissmässig so viele unnütze und mittelmässige Productionen ans Tageslicht treten, als auf dem Gebiete der Geschichtswissen- schaft. Dem Kenner brauchen wir gar nicht näher auseinander zu setzen, dass wir dabei nicht blos die historische Forsehung, sondern auch die geschicht- liche Darstellung selbst im Auge haben. An der Zeit dürfte es wohl sein, dieser historischen Sindfluth ent- schiedener, als es bis jetzt geschieht, entgegen zu tre- ten. Dies kann theils auf dem Wege der literarischen Kritik geschehen, theils, und unter Umstünden mit noch besserem Erfolge, vermittelst gediegener histo- rischer Forschungen, welche das Capital sicherer ge- schichtlicher Erkenntniss bedeutend vermehren, da- durch zugleich den historischen Künstlern ihre Auf- gabe erleichtern, jüngere leichtfertige Arbeiter aber anregen, ihre eigenen Kráfte zu prüfen. Zu Forschun- gen der Art dürften die chronologischen gehören, be- sonders weil nur vermittelst derselben der natürliche Zusammenhang der Begebenheiten sicher aufgedeckt und | nachgewiesen werden kann. Ganz insbesondere er- spl ee hronol gen da, wo es sich um die Kritik und Würdigung der Chroniken des Mittelalters und der letzten Jahrhun- derte handelt. Chronologische Untersuchungen der Art in Betreff der russischen und liwländischen Jahr- bücher anzustellen und die Resultate derselben in chronographischer dazu boten sich im Laufe der letzten Zeit verschie- dene Veranlassungen dar. Das Bedürfnis , die Nachrichten der. russischen | D and Tr 1: 3: 1. i$. T. unter einander zu ver- gleichen, hat schon. seit. längerer Zeit in zwei ver- schiedenen Kreisen der Geschichtsforschung sich gel- tend gemacht, nimlich bei denjenigen, welche sich mit der Geschichte Liwlands bris adus nach latei- ; Bei aller Anerkennung, die man dem regen Eifer der liwlàndischen Geschichtsforscher für die Aufhellung orzeit der baltisch-russischen Provinzen zollen | £^* same in russischer Sprache er- Form übersichtlich darzustellen, | ner h geri, daher rmannlan | debate Kettlingen, altruss. Korannt o | brand i fig und die Mündung d zum Kpo: Ku 51) ) abgebildet. schienene Specialuntersuchungen allzusehr ignorir- ten. Auf der andern Seite muss aber auch eingestan- den werden, dass seit Karamsin ebenfalls fast alle russischen Historiker bei ihren Arbeiten liwländi- sche Quellen zu wenig benutzten und die Vorarbeiten liwländischer Forscher ungebührlich vernachlässigten, besonders da, wo von der Geschichte des litauischen oder westlichen Russlands (JIurosckaa Pycp) und der von Nowgorod und Pskow die Rede war. Kein Zwei- fel, dass es hoch an der Zeit war, dieser einseitigen Behandlung mehrerer hóchst wichtigen Gebiete der Vorzeit Russlands entgegen zu arbeiten. Mir schien dies am zweckmissigsten durch Abfassung einer rws- sisch-Lwländischen Chronographie geschehen zu können, in der russische und liwländische Quellen mit einan- der verglichen und somit ein sicherer Grund zu einer streng wissenschaftlichen Untersuchung des geschicht- lichen Verhiltnisses Liwlands?) zu dem eigentlichen Russland gelegt würde. Mit der Abfassung einer solchen Specialchronographie wurde auf meinen Vor- schlag von der Kaiserlichen Academie der Wissen- Schatten Hr. Bonnell beauftragt, welcher sich früher mit Vorliebe mit der eigentlich liwländischen Ge- schichte beschäftigt hatte und zur Fortsetzung dieser Studien durch den Nestor der liwländischen Histori- ker, K. E. Napiersky aufgemuntert worden war. Durch Letzteren war mir auch Hr. Bonnell als ein 2) Liwland ist natürlich hier vorzugsweise im Sinne vergange- Epochen genommen, wo unter diesem Namen öfters die drei eutigen Ostseeprovinzen Kurland, Liwland und Estland verstanden wurden. Bisweilen wurde sogar das von der Narowa von Estland Finsse Ishora (Hxopa, altrussisch H:xepa aus dem finnischen In- un — und erst später auch auf Wat- das Land der Woten ausgedehnt wurde. Seit 1323 bis 1611 (oder 1617) iden der nn (Syster bäck, Ceerpa pbra) die Gränze zwischen Schweden und dem finnis chel Gebiete von Nowgorod (und Moscau), weshalb auch mitunter der zwischen j | dem Schwesterbach und der Newa liegende Theil von Karelien zu d gerechnet wurde. Die Insel «Kronstadt» mei Crpopt, Zenger saari) gehörte in der historischen Zeit nicht zum Watlande, sonde zu Karelien. Auf der im J. + 1595 bei ei Gelegenheit des Friedens- karte ist die Insel in à zwei Hälften, in eine russische re getheilt. Eine genaue Copie dieser Karte verdanke ich der a ng Gefälligkeit des ‚Hrn. Reichsantiquar B. E Hilde- St die Insel Kron- ve Be HITACHI Biens Ges Tore. 1861 — 1862, | schlusses von Tesso T Ph 1. PES 4,115 e 341 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 342 zu chronographischen Arbeiten, die ich im Sinne hatte, besonders geeigneter Forscher warm empfoh- len worden. Der mir bei dieser Gelegenheit von Hrn. Napiersky zugeschickte kleine handschriftliche Auf- satz des Hrn. Bonnell über das Jahr 1222, als das der Schlacht an der Kalka nach Heinrich v. Lett- land, gab Veranlassung zu mehreren Abhandlungen und zur genaueren Bestimmung der Aufgabe einer russisch-liwlündischen Chronographie, wie sie mir zur Erreichung des oben angedeuteten Zweckes nothwen- dig schien °) Der Natur der Sache nach mussten von vorn her- ein für die Arbeit bestimmte Gränzen gezogen wer- den, da eine allzuweite Auffassung der Aufgabe, wenn sie in kurzer Zeit zu Ende geführt werden sollte, die Kräfte eines Einzelnen überstiegen haben würde. Zu- nächst hielt ich es für nothwendig, den Umfang der Chronographie zeitlich abzugränzen, d. h. als Schluss- jahr derselben wurde das Jahr 1410 angenommen, wo der deutsche Orden durch das vereinigte polni- sche und litauisch-russische Heer jene Niederlage er- litt, von der er sich nie wieder erholen konnte. Zu- gleich fiel dieser Termin mit der Periode zusammen, bis zu welcher es Georg v. Bunge gelungen ist, das von ihm angelegte und herausgegebene Urkunden- buch der drei Ostseeprovinzen zu führen. Auch die Begebenheiten und Thatsachen, welche in der « Russisch-liwlündischen Chronographie» angeführt werden sollten, wurden von mir gleich anfangs näher bestimmt. Wie schon der gewählte Titel aussagt, sollte die Chronographie weder eine rein liwlündische, noch eine rein russische sein, sondern in ihr sollte nur das ei Die Chronologie d. Letten, (asks mit is Zeit- en einiger rus ;hroniken. keen: Bonnell. (Gedruckt im Bulletin historico- ‘philologique de l'Acad ; No. 4 — 6, 8 ; 9 und daraus i in den Mélanges Russes, Tome II pag. ‘283 — Akazexin Hayen. 1 Tos H d pag. 397 1-818), nebst einer kur- PUR ST PIQUE Ss ARS : ere Ze à und der seltenen Freigebigkeit des o von mir. Die andern im J. : i é verôffentlic Renseign mière invasion Russie. er logique, Tome XII, No. 13 oder Mélanges R ZK E ch SE ant diesen WLIUS = P A. e da ements sur les sources See de Tatares en geschichtliche Verhiltniss der drei Ostseeprovinzen zu den eigentlich russischen Landestheilen in gedräng- ter Weise aufgeklärt und damit zugleich eine sichere Grundlage für die Kritik gewisser Abschnitte der rus- sischen und liwländischen Jahrbücher gewonnen wer- den. Unter den Quellen, welche zu diesem Zwecke auszubeuten waren, sind in erster Reihe die liwlän- dischen Chronisten und Urkunden zu nennen. Weni- ger zahlreich, als die liwlindischen, sind die auf uns gekommenen Urkunden in russischer Sprache, welche für die Chronographie bis 1410 zu berücksichtigen waren. Dagegen liefern die russischen Chroniken, na- mentlich die von Nowgorod, manche wichtige Nach- richten, deren in den liwlündischen entweder gar nicht gedacht ist oder die zur Bestätigung, Erweite- rung oder Berichtigung der Aussagen der Chronisten von Liwland dienen. Ausserdem wurde Hr. Bonnell von mir aufgefordert, auch den hansischen Quellen seine Aufmerksamkeit zuzuwenden, da der Verkehr der «Gesellschaft der gemeinen deutschen Kaufleute», — der Vorläuferin der Hansa — mit Nowgorod, Po- lozk, Witebsk und Smolensk zum Theil unter Mitwir- kung und Vermittlung der liwländischen Städte fort- gesetzt wurde‘). In den àltesten litauischen Chroni- ken, welche sümmtlich in russischer Sprache — der officiellen Sprache des Grossfürstenthums Litauen vor seiner definitiven Vereinigung desselben mit der Krone Polen im J. 1569 und zum Theil noch nach derselben — abgefasst wurden, sind nur wenige zu dem E Zwecke brauchbare Notizen enthalten. Preussische Chronisten und Urkunden sind zwar für die Geschichte Litauens und der Ostseeprovinzen von grosser Bedeu- tung, doch haben sie sich aus einleuchtenden Grün- den weniger ergiebig für eine russisch - pec Chronographie erwiesen. Auch was aus emi A der Stadt foie Dank = Thátigkeit des 4) Dank dem hoch im Bowel (s. seinen Gemeen zur ramen ag. Ss auf das ge . 343 Bulletin de l’Académie Impériale 344 Hirsch, zum Vorschein kommt, bezieht sich im Gan- zen mehr auf die Geschichte des Verkehrs von Danzig mit dem Grossfürstenthum Litauen, als auf die Bezie- hungen Liwlands zu dem eigentlichen Russland. Al- lerdings gestaltete sich das Gf. Litauen schon seit der ersten Hilfte des 13. Jahrhunderts zu einem russi- schen Staatswesen, in das nach und nach mehrere altrussische Fürstenthümer theils freiwillig, theils ge- zwungen aufgingen, allein Hr. Bonnell wurde aus triftigen Gründen von mir autorisirt, in seiner Chro- nographie die Beziehungen Liwlands zu Litauen auf keine erschópfende Weise zu behandeln. Unsere Kennt- niss der litauischen Geschichte ist zwar durch die Ar- beiten von Narbutt (Dzieje) und Daniłowicz (Skar- biec), so wie durch einzelne Monographien vielfach erweitert worden, doch geht ihr noch eine sichere Grundlage ab, welche nur durch kritische Detailfor- schungen, zunächst namentlich genealogischer und chronologischer Art, gewonnen werden kann). Es würe unbillig gewesen zu verlangen, dass Hr. Boneh alle oben genannten Quellen auf eine gleich | eise für seine Zwecke ausbeutete. Ge- wiss wird jeder mit solchen Arbeiten vertraute For- scher zugeben, dass absolute Vollständigkeit bei dem ersten Versuche der Art nicht zu erreichen war. Dazu kommt — und ich halte mich verpflichtet dies beson- ders hervorzuheben — dass Hr. Bonnell leider sich nicht in der Lage befand, seine ganze Zeit und Kraft dem Gegenstande zu widmen, sondern dass er seine Arbeit unter drückenden Verhältnissen aller Art zu Stande gebracht hat. Desto mehr aber werden alle billig Denkenden dem Fleisse und der Ausdauer, die er bewiesen, volle Gerechtigkeit widerfahren lassen. Was die Art der Bearbeitung der einzelnen Nach- richten anbetrifft, so konnte dieselbe natürlich sich nicht auf alle Momente der Segen Forschung Es gereicht mir zur Dass enugthuung hi achträg- lich mitzutheilen, dass die historisch- plologische Classe i der Aca- demie in der Sitzung vom 27. (m E jen dem der Realunion des Gf. Litauem mit der Krone Polen, E on der Bedeutung, dem Umfange und den enor- dieser — kann nur derjenige einen Be- Quelle, sondern | unter SES -g i4 = erstrecken, sondern es musste dabei vorzugsweise das chronologische ins Auge gefasst werden. Es handelte sich also zunächst hauptsächlich darum, die Aussagen über diejenigen Liwland und Russland zugleich be- treffenden Thatsachen, welche in russischen, liwlän- dischen, hansischen, päpstlichen oder andern Quellen und Documenten vorkommen, mit einander zu ver- gleichen, unter einander in Harmonie zu bringen und dann dieselben in prägnanter Kürze zusammenzustel- len. Bei dieser Zusammenstellung aber kam es vor- zugsweise darauf an, gerade das aus den Berich- ten und Angaben der Quellen hervorzuheben, was zur sicheren chronologischen Bestimmung der Ereignisse dient. Da, wo Ereignisse von russischen und liwlän- dischen Quellen zugleich und unter richtiger Angabe des Jahres, des Monats, des Tages oder wenigstens der Jahreszeit erwähnt werden, war die Aufgabe leicht. Solche richtige Angaben kommen aber nicht in allen Quellen gleich viele vor, sondern gerade die Menge von ungenauen oder halb richtigen Daten, so wie der Mangel an bestimmten chronologischen Angaben in Betreff ei isse, machten die Aufgabe sehr schwierig. In solchen Fällen galt es, die unrichtigen Angaben der einzelnen Quellen auf dem Wege kriti- scher Prüfung zu vergleichen, um so den natürlichen Zusammenhang der Begebenheiten vermittelst der historischen Combination wiederherzustellen. Was in dieser Hinsicht von Hrn. Bonnell geleistet ist, ersieht man am besten, wenn man die bisherigen Behandlun- gen der von ihm benutzten Quellen und gewisse mo- derne Compilationen mit seiner Arbeit vergleicht. Das Mühsame seiner Untersuchungen braucht nicht noch besonders hervorgehoben zu werden. Es sei hier nur darauf aufmerksam gemacht, dass allein die richtige Auffassung der Jahresanfünge bei den Chronisten und den Ausstellern von Urkunden, welche ihrer Geburt, Erziehung oder óffentlichen Stellung nach so verschie- denen Lündern angehórten, mit grossen Schwierigkei- ten verknüpft war. Man hat bis jetzt in den verschie- denen historischen Literaturen Europas den Jahres- anfängen und den Rechnungen nach Regierungsjahren der Fürsten oder Amtsjahren der Päpste, Bischöfe u. S. w. eine allzu geringe Aufmerksamkeit geschenkt. Für die russischen Chroniken und Urkunden gilt bis gegen Ende des 14ten Jahrhunderts, in Nowgorod |sogar bis zum J. 1477 fast ohne Ausnahme als An- PRE EL ee EEN TET dE i Y 1 + 345 des Sciences de Saint - Petersbourg. fang des bürgerlichen Jahres der 1ste März und in Liwland war seit Bischof Albert des I. Zeit das Ma- rienjahr mit dem 25sten März als Jahresanfang lange vorherrschend °). Welche mühsame chronologische Untersuchungen Hr. Bonnell öfters anzustellen hatte, um zu einer klaren Einsicht in den Gang der Ereignisse zu gelan- gen, ersieht man am besten aus dem Commentar, wel- cher der eigentlich chronologischen Tabelle beigege- ben ist. Zur Erleichterung derer, welche das Werk zu benutzen haben, wurde der Commentar zuerst ge- druckt und dann bei dem Druck der Tabelle auf die Seitenzahlen desselben verwiesen. Als Probe geben wir hier in abgekürzter Form eine Übersicht der Nach- richten aus der ersten Hälfte des J. 1402, also aus einer Zeit, wo die Quellen schon zahlreicher und man- nigfaltiger sind als in den früheren Jahrhunderten, worüber aber Hr. Bonnell in seinem Commentar sich weniger ausführlich, als über andere Zeiträume, zu verbreiten hatte. Jahre | Jahreszeit. n fbr. Monat. Tag. 1402/12. Febr. |Àm 12. Febr., 1402 beantworteten die deut- schen Kaufleute in Nowgorod die ihnen von Reval am 20. Januar übersandte Zu- edit den nowgorodschen Schoss be- Comment. S. 223, 224. Vom Als ein preussisches Ordensheer.... in Li- tauen eingedrungen war, epus Ses der 12. — 19. Febr. liwl. Ordensmeister in zweiten Fa- : stenwoche.. 1402 einen Einfall in dieses Land. are s. 147, i Voigt Gesch. Preuss. NL s. 19. Febr. Der am 19. Se 1402 zu Dorpat géhalterie lievländische Städtetag verhandelte viel über die Verhältnisse der deutschen Kauf- leute und der Russen zu inander, na- mentlich Folgendes: ................ Der Inhalt der Urkunde | ist bei Bonnell Be angegeben). | Livl. Urk. IV, X on Spalte 391 — 410. ausländischen Historiker, welche die gewöhnlich uge ländische Chronik e Gate oh nrich von Lettland z rschen benutzen benutzen, sen, dass die von Graber ee und Textes ‚gesetzten Zablen fast durchgängig unrichtig. p a der s rer. Liv. I. ind D Jahre | Jahreszeit. n.Chr.Monat. Tag. or — mmm 1402| 2. März. Am 2. März 1402 schloss der nach Preus- sen geflohene litauische Fürst Swytri- gailo.. mit dem Hochmeister einen Ver- trag, in den alle Bestimmungen des zwi schen Witold und dem Orden geschlos- senen ewigen Friedens aufgenommen wa- ren, und zu dem der in der Haupturkunde vergessene Artikel über Pskow in einer besonderen Urkunde hinzugefügt wurde. Lindenbi. S.147, 148. Voigt Gesch. Preuss. V1, S. 216, 218, 219. 7. März. |Am 7. März 1402 begab sich ss Ba orte aus Preussen nach Liwland, um sic mit dem Ordensmeister über den send Litauen zu beginnenden Kampf zu be- sprechen. Voigt Gesch. Preuss. VI, S. 220. 14. März. Am 14. März 1402 schrieben die Lübecker den deutschen Kaufleuten in Liwland d Nowgorod im laufenden Sommer ein oder zwei "Bevollmächtigte an den Propst und die Domherren zu Wisby abgeordnet wer- Bn. Pere Livl. Urk. N° 1605, Sp. 416, 417. In demselben Monat März 1402 fielen die Deutschen in einen polozkischen District ein und beraubten und tödteten pskow- sche Kaufleute auf dem See Neschtscher- da. — Am 2. April 1402 starb der Fürst Iwan Wssewolodowitsch in goes Hex. 1.4. (1ste Chron. v. Pskow) 69 14. Mai. Auf dem zu Pfingsten (14. Mai) e in | Lübeck ecbtitegeg Hansatage brac die deutschen Kaufleute aus Nowgorod ieder zur Sprache, dass man dahin Tü- cher verführe, velie dureh die Skra verloren seien, dass das (von den bred verkaufte) Pelzwerk als verfälscht k ue Käufer finde....., auch dass die ees: uich Ober das e e Gewicht des Salzes beklagten.. 7 gogo Reg. 1913, 5.71, 725 ve Beg- EE Marz. 24. Mai. Obgleich der Hochmei ae SA | 1402 mit dem Könige Ja 4b lat. * S n > i M IM E | : - 5s à ei | terstützten E = kritisch berichtigter Text der ersten livi. Chronik | Ro E ist von Ed. Pabst zu erwarten. "pou 347 Bulletin de l'Académie Impériale 348 Jahre| Jahreszeit. n Chr.| Monat. Tag. — | mn — a 1402) 24. Juni. Am 24. Juni 1402 traf der Bevollmächtigte | der deutschen Kaufleute Hinze Stolte mit dem Propst zu Wisby und den Ab- geordneten der Insel Gotland eine Über- einkunft über den Gotenhof zu Nowgorod. Um den Zusammenhang zwischen einzelnen dunk- len oder den durch spätere Compilatoren älterer Chro- niken willkürlich entstellten Begebenheiten wieder- herzustellen, sah sich Hr. Bonnell veranlasst, hin und wieder Ereignisse und Daten zu verzeichnen, die streng genommen nicht in den Bereich einer russisch- liwländischen Chronographie gehören. Absichtlich wurde er aber aufgefordert, die kargen Nachrichten, welche bei Chronisten und in den Urkunden über die finnischen (Liwen, Esten) und lettischen Ureinwohner der Ostseeprovinzen vorkommen, nicht unbeachtet zu lassen. Hin und wieder musste auch der finnischen In- grier und Woten in Ingermannland gedacht werden, doch sind in Betreff der Ureinwohner vom finnischen Meerbusen bis zum Dünagebiet noch einige Nachrich- = ten nachzutragen. Überhaupt ist hinsichtlich einiger Puncte natürlich die Discussion noch nicht abgeschlos- sen. Wünschenswerth würe auch eine kritische Über- sicht der benutzten russischen, liwlündischen und preussischen Chroniken gewesen, allein, ungünstige Umstinde haben Hrn. Bonnell abgehalten, sowohl eine solche Übersicht auszuarbeiten als auch eine historisch-geographische Karte seinem Werke beizu- geben"). Noch sei hier auf einen andern kleinen Man- gel aufmerksam gemacht. Hr. Bonnell wurde zwar gleich beim Beginn der Arbeit, doch nicht bestimmt genug von mir aufgefordert, in den (mit Petitschrift gedruckten) Anmerkungen zur Tabelle die directen oder sog. absoluten Data der Quellen so viel als móg- lich wörtlich mitzutheilen und zwar zu dem Zwecke, damit die Forscher sogleich darüber aufgeklärt wür- den, ob die in den ersten zwei Rubriken angeführten Zahlen und Daten geradezu den Quellen entnommen oder ob sie ganz oder zum Theil nur das Resultat der Berechnungen und Combinationen des Verfassers der Chronographie seien. Hr. Bonnell hat bisweilen sol- 7) Bei der Ausarbeitung einer solchen Karte hátte auch auf die Zeit nach dem J. 1410 Rücksicht genommen werden müssen, welche bis jetzt noch nicht genügend untersucht ist. che Quellenbelege beigebracht, doch ist er in dieser Hinsicht nicht consequent genug verfahren. Ohne Zweifel wird noch dieser und jener Wunsch besonders bei Solchen aufsteigen, welche die Vor- trefflichkeit von Arbeiten der Art einräumend noch nicht durch eigene Erfahrung belehrt worden sind, wie schwer es ist, eine brauchbare Chronographie zu Stande zu bringen. Diejenigen aber, welche mit vor- nehmen Hochmuth auf die annalistische Behandlung der Geschichte herabsehen, sollen durch die «Rus- sisch -liwländische Chronographie» nicht eines Bes- seren belehrt werden. Wir unsrerseits sehen die An- nalistik nur als ein Mittel zum Zweck an, sind aber zugleich fest überzeugt, dass nicht nur manche ge- schichtliche Darstellung, sondern auch gewisse kri- tisch-historische Arbeiten einen grösseren Werth er- langen würden, wenn ihre Verfasser sich bestrebten, die richtige Aufeinanderfolge und den innern Zusam- menhang der Begebenheiten streng und umständlich nach den Quellen zu erforschen. Kritische Forschungen und historische Schilderungen mancher Autoren er- langen öfters bei den Zeitgenossen grossen Beifall, treten aber nach wenigen Jahren entweder in den Hin- tergrund oder werden durch neuere Werke über den- selben Gegenstand so schnell beseitigt, dass für sie nur ein Platz in der bibliographischen Rumpelkammer übrig bleibt. Eine von vorn herein zweckmissig an- gelegte und gewissenhaft ausgeführte Chronographie kann zwar in Folge der Entdeckung von neuen Quel- len und vermittelst schärferer Forschungen allmählich mancher Zusätze und Verbesserungen bedürftig wer- den, allein sie kann nie ganz veralten und unbrauch- bar werden; sie wird, besonders wenn sie nach kürze- rer oder längerer Zeit neue Entdeckungen und die neu gewonnenen.Resultate der F orschung in sich aufnimmt, ein unentbehrliches Noth- und Hülfsbuch für alle die- jenigen bleiben, welche sich mit dem Gegenstande der- selben gründlich vertraut machen wollen. Von diesem Gesichtspuncte aus darf man wohl die russisch-liwlün- dische Chronographie des Hrn. Bonnell betrachten, der sich durch Abfassung derselben ein bleibendes Ver- dienst um die Geschichte Russlands erworben und An- dern ein lautsprechendes Beispiel davon gegeben hat, was Gewissenhaftigkeit, Fleiss und Ausdauer selbst unter ungünstigen Umständen zu leisten vermögen. Mai 1862. E TY 349 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 350 Observations faites à l'époque où le plan des anneaux de Saturne passait par le Soleil, par ©. Struve. (Lu le 20 juin 1862.) Il parait que les phénomènes qui accompagnent les passages du plan des anneaux de diee So- leil ou la Terre, ne sont pas encore süffisamment étudiés. Quelque précieuses que soient sous ce rap- port les observations soignées et nombreuses, faites en 1848 par les deux Bond et publiées dans le second Volume des «Annals of the Astronomical Ob- servatory of Harvard College», il faut convenir qu'elles n'ont pas encore épuisé tout ce que, dans ces occa- sions, l'observation directe peut fournir en données, pour nous éclaircir sur la constitution physique des anneaux. C'est pourquoi nous espérons que les as- tronomes établis dans des stations favorables et pourvus de moyens d'observation suffisants, n'auront pas laissé échapper l'occasion actuelle sans compléter nos connaissances dans cette direction. Particuliére- ment il y a lieu d'attendre que M. G. Bond aura ob- tenu à Cambridge en Amérique une nouvelle ré- colte d'observations importantes, qui auront en- core l'avantage de l'expérience gagnée en 1848, et que M. Lassell qui de nouveau vient de s'établir à Malte avec ses puissants réflecteurs, fournira un con- tingent en observations avec lequel il sera difficile de rivaliser pour tout autre instrument. Mais en admet- tant que dans ce cas les deux astronomes nommés ont des avantages prononcés sur presque tous les autres compétiteurs et surtout sur nous autres habi- tants des pays presque arctiques, il ne reste pas moins à désirer que leurs observations trouvent un appui dans les résultats obtenus indépendamment par d'autres astronomes. Il s'agit ici par préférence de faibles impressions de lumiére, et des observations de ce genre ne péuvent manquer d'avoir un poids in- comparablement plus haut dés qu'elles sont contrólées et confirmées par d'autres observateurs indépendants. C'est dans ces vues que j'ai entrepris les observations sur lesquelles j'ai l'honneur de rapporter ici. Jusque vers la fin de l'année passée le Soleil et la Terre se trouvaient du cóté Sud du plan des anneaux. Ce fut le 23 novembre que la Terre passa au cóté Nord, le Soleil ayant encore à cette époque une élé- vation australe de prés de 3? sur le plan des anneaux. La Terre retourna au cóté Sud le 31 janvier et dans l'intervalle l'élévation du Soleil avait diminué jusqu'à un degré et demi. Cette premiere période de dispa- rition, ou plutôt période pendant laquelle la Terre et le Soleil se trouvaient de différents cótés du plan des anneaux, s'étendait donc au delà de deux mois. Malheureusement pendant toute cette période les circonstances atmosphériques étaient chez nous trés peu favorables. I] n'y avait pas une seule nuit oü les images étaient assez tranquilles pour promettre des observations satisfaisantes. Quant aux observations, faites pendant cette premiere période en d'autres con- trées, nous n'en avons pas encore aucune nouvelle, à l'exception d'une courte mais trés importante notice de M. Lassell, insérée dans les Monthly Notices de la Société Astronomique de Londres, oü il dit que vers le 28 janvier, ou peu de jours avant le second pas- sage de la Terre par le plan des anneaux, toute trace de ces anneaux avait disparu dans son grand réflec- teur, à l'exception de l'ombre projetée sur le corps de la planéte. . Au mois de mai nous devions attendre de nou- veau la disparition des anneaux. Les éphémérides indiquaient le matin du 18 mai comme époque oü le plan des anneaux devait passer par le centre du Soleil. J'avais fixé le commencement de mes observations pour les premiers jours de mai. Ordinairement cette période de l'année se distingue chez nous par une clarté presque continuelle du ciel et par des images trés favorables. Cependant cette fois la période favo- rable commencait un peu plus tard. Ce n'était que le 15 mai que j'ai pu faire la premiére observation de Saturne. Áprés cette date nous avons eu une suite de jours assez favorables en général aux observations intentionnées. Mais il faut encore remarquer que, pen- dant toutes ces observations, le crépuscule était tou- jours si fort, que nous pouvions voir les fils du micro- métre sans illumination artificielle. Cette circonstance servira d'explication si nous n'avons pas remarqué de faibles phénomènes lumineux qui peut-étre auront été observés dans des stations plus australes, mais évi- demment elle ne nuit aucunement à la süreté des ob- servations qu'il nous a réussi à faire. A la fin du mois de mai les observations de Sg- turne ne pouvaient commencer qu'environ une heure avant minuit, et à cette heure avancée la planete se trouvait déjà si prés de l'horizon, qu'il n'aurait été 351 Bulletin de l'Académie Impériale 352 qu'un cas tout à fait exceptionnel si nous avions eu des images tranquilles. C’est pourquoi nos observations proprement dites ne s'étendent que sur la courte pé- | riode de huit jours. Dans cette période la Terre était élevée en moyenne de 2? 47' sur le plan des anneaux, du cóté Sud. Je donnerai maintenant un extrait verbal de mon journal d'observation, en omettant seulement les re- marques concernant la visibilité des satellites inté- rieurs. Plusieurs fois, malgré le crépuscule, Mimas et Enceladus ont été apercus distinctement, mais, pour ne pas perdre du temps précieux pour les ob- servations des anneaux, je n'ai pas exécuté des mesu- res micrométriques de leurs positions. Il nous a suffi de nous convaincre de leur mouvement par des esti- mations, et de constater ainsi que c'étaient bien les deux satellites nommés, que nous voyions. A cette occasion je n'ai pu que regretter que les éphémérides ne nous indiquent pas les positions approchées des satellites de Saturne. Au moins pour les importantes périodes de disparition ces indications ne devaient manquer aux astronomes. Relativement aux observations suivantes je n'ai qu'à ajouter encore la remarque générale, qu'elles ont été faites presque toutes par un grossissement de 309 fois et que les mesures micrométriques ont été exé- cutées toujours dans le champ illuminé, afin d'amoin- drir l'effet de l'irradiation. Les moments sont indi- qués en temps sidéral de Poulkova. 1862 mai 15. 13^50" — 15^10", La ligne des anses est encore parfaitement bien vi- sible. Du cóté Nord elle est plus luisante et limitée par une droite tranchée. Du cóté Sud au contraire, il y a des apparences comme si des nuages d'une lueur moins intense étaient couchées sur les anses. Sur le corps de la planéte on voit bien l'anneau obs- cur, mais je n'y puis pas discerner de traces des nu- ages mentionnés. Mesures micrométriques: Direction des anses = 264°59/ „ Etendue de l’anse précédente........ — 11507 » »- 3». BUER se. = 10,35 Diamètre équatorial de la planète = 19,89 n polaire » pees 16,47 Mai 16. 140". Images trés ondulantes qui ne permettent pas de faire des mesures micrométriques. La ligne des anses est encore bien visible. L’anse précédente est sans doute plus longue que l'anse suivante. Le rapport des deux longueurs estimé de 5 à 4. Un trait gris (anneau obscur) facilement visible dans la direction des anses. Mai 17. 14^10" — 15*0". Observation faite pendant mon absence par M. Winnecke. L'anse précédente peut étre tracée jus- qu'à 0,6, tout au plus jusqu'à 0,7 de la distance d'un satellite (a) à la planéte. On mesure la distance de cette satellite (a) au centre de la planète — 2858; images trés ondulantes. La lumiére de l'anse précé- dente est de couleur de cuivre rougeátre et considé- rablement plus forte du cóté qui touche la planéte. L'anse suivante ne se voit que par moments. Son étendue fut estimée à 0,4 du diamétre équatorial de la planéte ou, en adoptant pour la valeur du diametre équatorial la moyenne des quatre mesures suivantes, à 7,6. De méme il s'ensuit pour l'anse précédente l'étendue — 1154, au plus 1353. - M. Winnecke croit avoir apercu une faible incli- naison de la ligne des anses par rapport au trait noir visible sur la planéte. Ses mesures donnent: Direction du trait noir........ = 264°54' » » del'anse préc. = 264 5. La différence des deux directions n’étant que de 49; nous n'avons pas le droit de la regarder comme une confirmation du jugement des yeux. Étant retourné à Poulkova à 16^, j'ai pu me con- vaincre encore la méme nuit que les anses n'avaient pas cessé d'étre visibles. Mais la planéte était déjà trés basse et les ondulations des images ne permet- taient plus aucun jugement sûr. Mai 18. Le ciel ne s’éclaircit que vers 16^. Malgré des ondulations trés fortes des images dans la posi- tion.peu élevée de la planéte et augmentées encore par la circonstance, que les trappes de la tour ne pou- vaient étre ouvertes que peu de minutes avant l'ob- servation, je vois distinctement les anses. Elles offrent de trés prés les mémes apparences qu'hier. 353 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 354 Mai 19. 14°0" — 15430", Bonne image. Je vois encore très distinctement des traces des anneaux, surtout du côté précédent. Les anses ou plutôt les appendices lumineux touchent les bords de la planète dans des endroits situés d’un sixième du rayon polaire de la planète (de 174) au Sud du trait gris qui passe par son corps. La largeur de ce trait gris fut estimée de la moitié plus forte que l'épaisseur du fil micrométrique ou d'environ 0,45. L'étendue des appendices lumineux fut esti- mée du cóté précédent à 0,6, du cóté suivant à 0,3 du diamétre équatorial de la planéte. La couleur de ces appendices différe beaucoup de celle que nous offrent ordinairement les anneaux. Ce n'est plus un jaune, mais plutót une couleur livide, brun et bleu. Mesures micrométriques: Direction du trait gris = 264°1’ Distance du trait gris au bord Nord de la planète = 7,98 Sud 9,38 Diamètre polaire......=16,76 Diamètre équatorial = 18/62. Mai 20. 14^15" — 1510” ae ondulantes. L’aspect des appendices lumi- neux n'a pas varié depuis hier, avec cette différence seulement que j'estime leur étendue du cóté précé- dent à 0,65, du cóté suivant à 0,5 du diamétre équa- torial de la planéte. Mai 21. 14°15" — 1515". Images bonnes. L'étendue des appendices lumineux estimée du cóté précédent à 0,6, du cóté suivant à 0,4 du diamétre équatorial de la planéte. Aussi l'in- tensité de la lumière me paraît beaucoup plus faible du cóté suivant. La largeur des appendices augmente dans le voisinage de la planéte, ce qui leur donne la forme de coins aigus. Mesures micrométriques: Direction du trait gris = 265°1’ Distance du trait gris au bord Nord de la planéte= 7,80 » » » gud » » = 9,09 Diamètre polaire......=16,89 » » » » » » Bc» » » » »-^ Diamètre équatorial — 18,63. Mai 22. 14^20" — 15*0". Images moins favorables qu'hier. Étendue des ap- Tome V. pendices lumineux estimée du cóté précédent — 0,6, du cóté suivant — 0,5 du diamétre équatorial. Il pa- rait que dans les derniers jours la distance entre le trait gris et les points, où les appendices lumineux touchent les bords de la planéte, a un peu diminué. Mesures micrométriques: Direction du trait gris — 263? 34' Distance du trait gris au bord Nord dela cuum 7,96 » » » » » » Su d » » = 9, 28 Diamétre polaire......=17,24 Diamétre équatorial = 18,58. Juin 3. 155”. Images trés mauvaises, cependant les appendices lumineux se voient encore trés distinctement. Il pa- rait que l'étendue de l'anse suivante a un peu aug- menté, mais le jugement n'est pas assez sür. Aprés la derniére date j'ai regardé Saturne encore plusieurs fois et j'ai vu constamment les mémes appa- rences, mais les images étaient toujours trés peu fa- vorables. La derniére observation, considérablement troublée par le crépuscule trés intense de nos minuits solstitiaux, date du 9 juin. En réduisant les mesures précédentes à la distance moyenne de Saturne au Soleil, nous avons en moyenne: le diamétre équatorial de la planéte = 18/03 polaire » » — 16,04 » » d’où nous déduisons le rapport de ces deux diamètres 20.899 Les observations du 15 mai, réduites à la distance moyenne de Saturne, donnent la distance entre les extrémités visibles des deux anses — 39714. En 1851 j'avais trouvé le diamètre de l'anneau extérieur (A) — 39/74. La différence de 076 entre ces deux chiffres ne surpasse pas l'erreur admissible de l'observation et nous avons donc plein droit de conclure, que le 15 mai aucune partie des anneaux n'avait encore dis- paru dans notre réfracteur. Quant aux appendices lumineux observés pius tard, nous avons en moyenne de mes quatre estimations: du cóté précédent, l'étendue — 0,612 du diamétre équat. de la planéte du cóté suivant l'étendue — — 0,425 du diamétre équat. de la planète 23 355 Bulletin de l'Académie Imperiale 356 ou respectivement 11,0 et 7,7 à la distance moyenne de la planéte. j En comparant ces chiffres avec les dimensions des anneaux établies par mes mesures de 1851, nous trouvons: du côté précédent, un accord surprenant entre l'étendue estimée de l'appendice lumineux et la valeur.ag = 11/06, qui exprime la distance entre le point extréme de l'anneau extérieur et le bord de la planéte; du cóté suivant un aecord également trés frappant avec la distance du bord extérieur de l'an- neau intérieur (2), ae = 873. L'accord gagne encore si nous admettons que les estimations de M. Winnecke se rapportent également aux appendices lumineux et pas aux anses propre- ment dites. Cette supposition est confirmée par le rap- port entre les étendues estimées par M. Winnecke pour les objets qu'il avait pris pour les anses et éga- lement par la remarque ajoutée par lui concernant la couleur de ces objets. Mais pour moi la confirma- tion la plus conclusive consiste dans le fait que M. Winnecke, lorsque, aprés les observations du 19 mai, je lui parlais de la distance remarquée sur les bords de la planéte entre le trait gris et les appen- dices lumineux, me déclara que la méme remarque l'avait déjà frappé le 17 mai. En effet, on la trouve indiquée sur un croquis de la planéte dessinée la méme nuit. Evidemment cette distance ne s'accorde nullement avec la supposition que les appendices lu- mineux soient des parties restantes ou faiblement il- luminées des anneaux, dont l'aréte tournée vers la terre devait se trouver au nord du trait gris, de méme que je l'avais encore observé le 15 mai. Nous devons donc conclure que déjà le 17 mai à 14 heures les anneaux proprement dits avaient dis- paru dans notre réfracteur et que les appendices lu- mineux observés aprés cette date soient d'origine différente ou bien des phénoménes liés intimement avec la nature des anneaux, mais ni le plan illuminé ni des reflets de l'aréte extérieure. ` Il serait presque téméraire de vouloir baser des conclusions positives concernant la nature de ces ap- pendices lumineux sur le petit nombre d'observations qu'il nous a réussi à faire, mais des conclusions de nature négative me paraissent suffisamment fondées. Je veux dire que l'explication donnée par les Bond rencontre dans nos observations des contradictions assez manifestes. Au moins il faut convenir que les explications de MM. Bond demandent encore des ad- ditions importantes pour satisfaire aux observations actuelles. Le phénoméne le plus frappant observé par nous et qui ne trouve aucune explication dans la théorie de Bond, est sans doute la diversité prononcée dans l'étendue des deux appendices lumineux. Mes observa- tions du 15 mai et les estimations du jour suivant in- diquent bien qu'à cette époque la planéte était située un peu hors du centre du systéme des anneaux, du cóté suivant; mais cette petite excentricité ne suffit aucunement pour expliquer à elle seule les grandes différences dans les dimensions estimées des appen- dices lumineux, dont l'un s'étendait jusqu'aux limites du bord extérieur de l'anneau A, tandis que l'autre n'atteignit pas méme l'extrémité de l'anneau B. En outre nous devons diriger l'attention sur les points suivants. 1? que nos observations n'indiquent point de trace de lumière réfléchie par l’arête extérieure de l'an- neau A. Evidemment, par rapport au centre de la planéte, cette lumiére aurait dü paraitre du méme côté boréal, sur lequel nous avons vu le trait gris. 2° que dans les appendices lumineux nous n'avons pas remarqué ces interruptions soudaines qui for- ment, pour ainsi dire, l'appui le plus fort de la théorie de Bond. | 3° qu'également les points de lumiére plus intenses observés par Bond en 1848 aux endroits corres- pondants aux intervalles entre les trois anneaux, n'ont pas été vus distinctement à l'époque ac- tuelle. 4" que les deux appendices différaient considérable- ment en éclat. 5° que le 15 mai avant le passage du Soleil j'ai vu distinctement des apparences ressemblant à des nuages du méme cóté austral oü nous avons vu plus tard les appendices lumineux, tandis que le bord boréal était parfaitement tranché. . Ajoutons à celà, que déjà les observations de MM. Bond eux mémes contiennent une contradiction avec aux phénoménes analogues observés par eux en 1848, | leur théorie dans la circonstance qu'au mois de juillet 357 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 358 1848 ils n'ont pas vu aux bords de la planéte des dif- férences entre les points de contact des appendices et le trait gris, à une époque oü le Soleil et la Terre occupaient, par rapport au plan des anneaux, des po- sitions presque parfaitement identiques, mais en sens contraire, avec celles qu'elles avaient plus tard au mois de novembre de la méme année, oü ce phéno- mène s'est présenté trés distinctement. Remarquons enfin que les phénoménes de disparition totale des an- neaux, observés par MM. Dawes et Lassell le 13 et 14 septembre 1848, par M. Lassell seul à Malte vers le 28 janvier de l'année courante et par Sir J. Herschel le 29 avril 1833, ne trouvent aucune ex- plication dans Ja théorie de Bond. Toutes ces circonstances réunies doivent nous con- duire à la conclusion, qu'en admettant que les expli- cations données par M. Bond soient en partie exac- tes, il y a encore dans la nature des anneaux d'autres facteurs, qu'ils n'ont pas pris en considération. aD COS Ge - BULLETIN DES SEANCES. CLASSE HISTORICO- PHILOLOGIQUE. Séance pu 16 (28) mar 1862. M. Kunik met sous les yeux de la Classe le texte ex- plicatif de la carte ethnographique du gouvernement de St.- Pétersbourg de M. Kóppen. Les éléments de ce travail ont été amassés par M. Kóppen, et leur mise en ordre pour l'impression a été faite, sur l'invitation de M. Ku- nik (v. la séance de la Classe du 23 septembre 1859), par M. Zimse. M. Kunik propose de mettre ce travail sous presse. Le méme académicien communique à la Classe que M. Gabriel Firkovitch, après avoir pris connaissance du rapport de la Commission qui a été chargée de l'examen de la collection Firkovitch (v. la séance du 7 mars 1862), est venu le voir pour tächer de lever les doutes que les membres de la Commission ont cru devoir émettre sur la valeur, attribuóe par MM. Fir- kovitch à leurs inscriptions tumulaires. Mais les expli- cations, données par M. Gabriel Firkovitch, n'ont pu en rien modifier l'opinion de M. Kunik qui s'est au contraire convaincu, que les membres de ladite Commission ont eu bien raison de ne pas partager les idées des MM. Fir- kovitch quant à la valeur de leurs inscriptions tumu- laires. Une de ces inscriptions, renfermant une date d'a- près deux ères et qui, selon les Firkovitch, remonterait à l'année 625 de l'ére chrétienne, a été examinée par M. Kunik d'aprés une empreinte et en présence de M. Ga- briel Firkovitch. Le résultat de cet examen a été que cette inscription a été gravée par deux tailleurs de pierres différents et dont chacun a employé une ére différente. M. Gabriel Firkovitch a dü convenir, en présence de deux témoins, que la remarque de M. Kunik était juste. Lecture est faite d'un office du 4 mai, par lequel M. le Ministre de la Cour Impériale fait savoir à M. le Prési- dent que Sa Majesté l'Empereur a daigné ordonner de mettre à la disposition de l'Académie une machine chro- nologique offerte par M. Golovatski.— Elle sera remise à M. Kunik, pour la placer à la 1* Section de la Biblio- théque de l'Académie. La discussion est reprise sur la question, renvoyée de la séance du 4 avril, concernant le renouvellement du concours pour le prix Kouchelef-Bezborodko. — On arréte que le programme, publié en 1857, sera maintenu et que le terme d'admission des piéces de concours sera fixé au 31 décembre 1867. M. le Ministre de l'Instruction publique, par un office du 10 mai, annonce qu'il a eu l'honneur de placer sous les yeux de Sa Majesté l'Empereur l'avis favorable porté par l'Académie sur les travaux de M. Patcanian dans le domaine de l'histoire arménienne, et que Sa Ma- jesté a daigné ordonner de temoigner à M. Patcanian la satisfaction de Sa Majesté pour ces travaux. Cet ordre est déjà publié dans l'ordre de jour, au ressort du Minis- tere de l'Instruction publique, du 5 mai. CLASSE PHYSICO - MATHÉMATIQUE. Séance pu 23 mat (4 sui) 1862 M. Struve fait une communication verbale des ré- sultats de ses observations sur Saturne, — observations qui ont été faites dans le courant de ces dernières se- maines, à l’époque où le plan des anneaux de la planète passait par le soleil. M. Struve attire surtout l'attention de la Classe sur ce fait remarquable, que la nuit méme pour laquelle les éphémérides fixaient ce passage, on a pu reconnaitre à Poulkova distinctement l'anneau, et que plus tard, quand le Soleil et la Terre se trouvaient de différents cotés du plan de l'anneau, on a toujours vu dans sa direction des appendices lumineux. M. Struve publiera dans le Bulletin une notice plus détaillée sur ces observations. , M. Brandt présénte et recommande pour les Mémoires de l'Académie, un travail de M. Morawitz, intitulé: Zur Kenntniss der Kaferfauna Südost- Sibiriens, insbesondere des Amur-Landes. Erste Abtheilung: Cicindelidae et Carabicidae. — Qe travail sera accompagné de trois planches. * M.Zinine présente et recommande pour le Bulletin une notice de M. Fr. Liebig, attaché au Laboratoire 98* Bulletin de l’Académie Impériale 360 chimique de l’Académie médico-chirurgicale de St.-Péters- bourg: Ueber die Synthese der Salicylsüure. M. Fritzsche demande, au nom de M. Abich, l'auto- risation de mettre sous presse le mémoire présenté par celui-ci dans la séance du 14 février 1862 Sur une île qui s’est formée au mois de mai 1861 sur la mer Caspienne. Ap- prouvé. Lecture est faite d'un office du Conseil de l'Université de Kazan, du 7 mai 1862, par lequel l'Université sollicite que M. Ovsiannikof, nommé par l'Académie à une place d'Adjoint pour la Physiologie, soit autorisé à rester à Kazan pendant un an, pour continuer son cours de Phy- siologie jusqu'au moment où il pourra y être remplacé par le candidat que l'on a en vue pour sa place à l'Uni- versité. — La Classe y donne son consentement. Le Comité scientifique du Ministère de la Marine, par un office du 1 mai, transmet cinq mémoires de M. Thi- baut, maitre au Corps de Cadets de Toula, formant une série de ses Etudes sur les forces de la nature; ces mé- moires sont intitulés: 1° Théorie sur la force motrice uni- verselle, 2° Cosmographie, 3° Physiologie, 4° Essai d'une nouvelle théorie de la lumière et du calorique, et 5° Cymou- Hoe nepioduueckoe 6udoua.Mrouenie o6paaa aeMnuai wapa. — Les membres de la Classe ayant pris connaissance, séance tenante, du contenu de ces mémoires, déclarent qu'ils ne sont pas de nature à devenir l'objet d'un rapport. M. Leuckart, nommé à une place de membre corres- pondant de l'Académie dans la Section pen adresse de Giessen, du 13 mai, ses remerciment: M. Chasles, nommé à une place de SECH correspon- dant dans la Section mathématique, par une lettre datée de Paris, le 14 mai, adresse ses remerciments et fait hom- mage à l'Académie d'une série de mémoires qu'il a publiés dans les Comptes rendus des séances de l'Académie de Paris, ainsi que de son cours de Géométrie supérieure fait à la Faculté des Sciences à Paris. S M. le Professeur Alexandre Bunge, de Dorpat, membre correspondant, par une lettre du 15 mai, remercie pour l'admission de son travail Anabasearum revisio, dans le re- cueil des Mémoires de l'Académie, ainsi que pour la prompte publication du travail et pour les exemplaires d'auteur qu'il a recus; il exprime enfin son entiere satis- faction de la bonne exécution des planches qui y sont annexées, et ajoute qu'à son regret il a omis de donner une explication de la première planche. — Cette explica- tion, que M. Bunge envoie, sera imprimée et annexée au mémoire en guise de carton. ` M. Struve, se référant au programme approuvé par l'Académie pour les travaux de l'Observatoire de Vilna, propose d'envoyer M. Sabler, dans le courant de cet été, en Angleterre, pour y étudier la pratique des levées pho- tographiques du Soleil, et pour y conférer avec MM. De. la Rue et Carrington sur tout ce qui se rapporte à Por- ganisation et au développement des observations photohé- cone ee ainsi qu'à la mise en oeuvre et à la publica- tion de ces observations. M. Sabler devrait encore pro- fiter de ce voyage pour mener à fin les négociations en- tamées déjà avec MM. Schwerd et Argelander concer- nant l'acquisition pour Vilna d'un photométre de Schwerd, et pour visiter quelques astronomes et mécaniciens de l'Allemagne. La proposition de M. Struve est mise aux voix et adoptée. La Société des naturalistes de Brunn (Der naturfor- schende Verein in Brünn), par une circulaire, du 12 mars, annonce qu'elle s'est constituée. La Société a pour but de contribuer à l'étude de la Moravie et de la Silésie au point de vue des sciences naturelles; elle tiendra des séances générales une fois par mois, et publiera à la fin de l'année un compte rendu de ses séances et les mémoires qui lui seront présentés. SÉANCE PUBLIQUE DE LÄCADEMIE Du 25 Mai (6 svan) 1862. Distribution des prix Bémidof, Le 25 mai, à une heure de l'aprés- midi, M. le Prince Davydof, Vice- Président, a ouvert la séance publique, tenue à l'occasion de la distribution des prix Démidof. Le Secrétaire perpétuel a lu, au nom de la Commission des prix Démidof, un rapport sur le XXXI concours de ces prix. La Commission se composait de MM. Brandt, Lenz, Oustrialof, Sreznefski, &rot, Wiedemann, Somof, Kunik, Schiefner, Doubrofski, Zinine, Kok- charof et Biliarski. Deux grands prix (de 1428 roubles chacun) ont été dé- cernés, l'un à l'ouvrage de M. le Baron Korff, intitulé: Zuang papa Cnepanckaro (Biographie du comte Spe- ranski) et l'autre à l'ouvrage de M. Mendeleief, paru sous le titre: Opranuuecran Aua a (Chimie organique). Des accessits (de 714 roubles chacun) ont été décernés: 1) à M. Bonnell, pour un ouvrage manuscrit, intitulé? Russisch-livlündische Chronographie, 1ster Thei 2) à M. Tikhmenief, pour l'ouvrage qu'il a publié sous le titre: Hemopuuecxoe o6oa3pmuie o6pasocanta Poccitero- Amepuxankott Komnaniu (Coup d'oeil sur l'histoire de la formation de la Compagnie Russe-Américaine); 3) à M. Gornostaief, pour son Histoire de l'art et du costume des peuples de l'antiquité (en langue russe); 4) à M. Rogovitch, pour son travail: Sur Les poissons fos- ` siles du distreit universitaire de Kief (en langue russe); 5) à M. Radde, pour son livre: Untersuchungen über die Stiugethierfauna Ost-Sibiriens; et M. Ahlquist, pour son Essai d'une grammaire Mok- ‚cha-Mordvine (en allemand). Des mentions honorables ont été votées: 1) à M. Flor, pour son livre: Die Rhynchoten Livlands. 2 vol.; * 6) à 361 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 362 2) à M. Kostomarof, pour son ouvrage, publié en langue russe, Sur la vie domestique et les moeurs du peuple de la Grande-Russie pendant le 16° et le 17° siécles; 3) à M. Hübner, pour son IE intitulé: Biostatik der Stadt Dorpat; 4) à M. Karataief, pour son Indez chronologique des livres slavons parus depuis 4491 jusqu'à 1750 (en langue russe); 5) à M. Chwolson, pour son étude, publiée en langue russe, Sur quelques tmputations dirigées contre les nis au moyen áge; 6) à M. Bataline pour son livre, intitulé: Hamwoperiù kpa u Kaerasckia muneparibnora 600p (( Piatigorsk et les eaux minérales du Caucase); 7) à M. Kouznétsof, pour son manuel de la levée des côtes et du mesurage des profondeurs / Pyxoeodcmeo xo Cauke, Oepeross u npommpy); et 8) à M. Séléznef, pour son Esquisse historique du Lycée Alexandre, ci-devant de Zarskoe-Selo (en russe). Des médailles destinées à étre distribuées aux savants qui ont partagé avec l'Académie le travail de l'apprécia- tion des pieces de concours, ont été décernées a) de 1° classe à MM. Vessélago et Kiprianof et 6) de 2° classe à M. Grimm. CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE. Stance vu 30 mar 12 surn 1862. M. Kunik présente et lit une notice Sur la Chronogra- phie russe-livonienne de M. Bonnell. Cette notice qui ouvre une série d'articles que l'auteur se propose de publier sur la Chronographie russe, sera insérée au Dul- etin. ! M. Schiefner présente et lit un article destiné au Bulletin et intitulé: Ueber die hohen Zahlen der Buddhisten. Le Comité administratif de l'Académie, par un extrait du procés-verbal de la séance du 18 mai courant, trans- met un office du Premier Département des Domaines, du 11 mai, accompagnant l'envoi de 13 articles, traduits du russe en langue kalmouque, et destinés a donner aux Kal- mouks une lecture instructive et intéressante. Le Dépar- tement désire que l'Académie se prononce sur l'exacti- tude de la traduction, et fasse savoir si ces articles peu- vent étre imprimés à son imprimerie, et à quoi se mon- teraient les frais d'un tirage de 600 exemplaires de cha- cun de ces articles separément, papier et brochage compris. M. Bóhtlingk se charge de faire dresser le devis des frais de publication, et M. Schiefner de vérifier la tra- duction. ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L’ACADEMIE. Stance Du 1 (13) suin 1862. Lecture est faite d'un office du Ministére de l'Instruc- tion publique, communiquant que Sa Majesté l'Empe- reur à daigné accorder à tous les journaux de l'empire le droit d'imprimer des annonces particulieres, droit qui à été reservé jusqu'à ae à quelques gazettes de St.- Paaie et de Mos Lecture est faite dad en de procès - verbal de la Section de langue et littérature russes, accompagnant un cahier de notes, destinées à rectifier la traduction, faite par M. Moratchefski, des Saints Evangiles dans le dia- lecte de la Petite-Russie. On fera parvenir ce cahier à M. le Procureur-Général du Synode. M. Mendeleief, dont l'ouvrage sur la chimie organique avait obtenu un grand prix au XXXI concours Démidof, adresse ses remerciments. . Grimm remercie de méme pour la médaille en or, que l'Académie lui avait décernée pour son analyse d'un ouvrage manuscrit, présente par M. Gornostaief au méme concours sous le titre: Histoire de l'art et du costume chez les peuples de l'antiquité. M. le marquis Wielopolski, par un office du 27 mai (8 juin), adresse Ja priére de faire don à la Bibliothéque publique, qui par suite d'un ordre du gouvernement va étre ouverte à Varsovie, un exemplaire des publications de l'Académie, et aussi ceux des doubles de sa Diblio- théque dont elle croit pouvoir se passer. MM. Kunik et Schiefner sont chargés de faire droit à cette demande. L'Assemblée générale procède au ballottement de M. Savitch, élu par la Classe physico-mathématique pour le fauteuil d'astronomie, devenu vacant par la démission de M. W. Struve. Au dépouillement du scrutin M. Savitch se trouve étre élu par une majorité de 23 voix contre 4. Cette ne sera soumise à la sanction de Sa Majesté l'Emper Les e Ge de Kazan et de Kharkof remercient pour aid envois de publications de l'Académie (30 avril et CLASSE PHYSICO- MATHÉMATIQUE. Séance pu 6 (18) sun 1862. Lecture est faite de l'ordre Impérial, du 26 mai N° 37, portant la confirmation de M. Ofsiannikof, en qualité d'Adjoint de l'Académie pour la physiologie, à compter du jour de son élection, c.-à-d. depuis le 2 mars 1862. M. Jacobi présente et lit un rapport, signé par lui et par M. Zinine, sur la machine de. M. Chandor. Le rap- port sera inséré dans le Bulletin. M. Brandt présente et recommande pour les Mémoires de l'Académie un travail de M. le Dr. Blessig Sur les Bulletin de l'Académie Impériale 364 Coleopteres du Sud- Est de la Sibérie, et particulièrement du pays de l'Amour. M. Lenz présente et recommande pour le Bulletin une notice de M. Göbel intitulée: Ueber das Degeneriren einiger Molluskengattungen des Caspisees und Bemerkungen über die Beziehungen des Salzgehaltes im Seewasser zur Schalensub- anz, Le Secrétaire perpétuel annonce que depuis la derniere séance de la Classe, la 2° livraison du tome V des Mélanges physiques et chimiques a été imprimée et mise en vente et distribution. 'M. le Ministre de l'Instruction Publique, par un office du 26 mai, fait connaitre les mesures qu'il a jugé utile de prendre, sur la proposition de l'Académie. pour mettre M. Schweitzer à méme d'achever. dans les environs de Moscou, ses recherches sur la déviation locale du fil à plomb. M. le D' Bruns, professeur de Chirurgie à Tubingue, adresse de cette ville, sous la date du 16 mai, une lettre accompagnant l'envoi d'un ouvrage qu'il vient de publier sous le titre: Die erste Ausrottung eines Polypen in der Kehlkopfshöhle durch Zerschneiden ohne blutige Eröffnung der Luftwege. Tübingen, 1862. in-4°, avec plusieurs planches. L'auteur joint encore à sa lettre un instrument qu'il a in- venté ou modifié pour cette opération. M. Baer offre au nom de l'auteur, M. Licharzik, de Vienne, un prospectus d'un ouvrage qu'il se propose de publier et dans lequel il s'appliquera à prouver que la croissance du corps humain se fait d’après des rapports numériques bien,définis, et que des déviations de ces loix dépendent des maladies. M. Baer annonce qu'il a été élu membre honoraire de l'Académie des sciences de Harlem. CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE. Séance pv 13 (25) Juin 1862. M. Kunik présente pour le recueil russe de l'Acadé- | mie (Sanuckm Aranemin Hayxk®), les deux premiers cha- | pitres d'un article intitulé: Cnops o nodaunnocmu Cyda | Joöywu u Kparedsoperoù Pyronucu. Dans l'Introduction | M. Kunik s'exprime ainsi au sujet de ce travail: «Le Ju- gement de Liboucha, dont l'authenticité n'a jamais été douteuse pour moi, a spécialement attiré mon attention | dans le cours de mes recherches sur l'ancienne histoire de | la Pologne. Comme ce monument m'a servi de base pour établir quelques conclusions importantes, je ne pouvais. rester indifférent au débat dont le Jugement de Liboucha | et le Manuscrit de Kóniginhof ont été l'objet depuis | 1857; bien plus. je devais me rendre un compte rigoureux | été en état, en 1817, de composer correctement en langue tchekhe ancienne des poésies semblables, quant à l'éten- due et au sujet, au Jugement de Liboucha et aux Chan- sons de Kóniginhof.» Le Secrétaire perpétuel porte à la connaissance de la Classe que depuis la dernière séance les ouvrages sui- vants ont été imprimés et mis en vente et en distribution: 1° Bóhtlingk et Roth, Sanskrit- Wörterbuch, livr. 23, con- tenant les feuilles 11 — 20, du t. IV; 2° Veliaminof- Zernof, Scheref-Nameh ou Histoire des Kourdes etc. T. II: M. Brosset propose l'acquisition, pour le Musée asiatique de plusieurs objets japonais, savoir: 1° 10 monnaies X, AR, Æ, constituant la série com- pléte de la circulation monétaire actuelle, au Japon. 2° 4 mesures officiellement estampillées, pour les grains; 3^ deux balances dans le genre de la romaine ou bezmen, avec leurs poids: l'une ordinaire pour les objets pe- sants, l'autre pour les corps légers et plus précieux; 4" un pied courant et une machine à compter. Tous ces objets, en parfait état, appartiennent à M. Makhof, qui offre de les céder pour le prix de 41 roubles. La Classe approuve la proposition. M. Schiefner met sous les yeux de la Classe deux médailles, frappées à l'occasion du jubilé séculaire de l'Université de Christiania et envoyées par celle-ci pour le médaillier de l'Académie. CLASSE PHYSICO-MATEÉMATIQUE. Stance pu 20 suin (2 surttet) 1862. M. Struve présente et lit une note destinée au Bul- letin et intitulée: Observations faites à l'époque où le plan des anneaux de Saturne passait par le Soleil. Le méme Académicien présente et recommande pour le | Bulletin un travail de M. Oom, intitulé: Comparaison du Catalogue d'Armagh avec celui de M. Argelander. M. Fritzsche présente, pour le méme recueil, une no- tice de M. Góbel, portant ie titre: Ueber einen vermeintli- dew Herd" vallanncho Thätigkeit in Chorassan, nebst che- mischer Untersuchung einer persischen Rohschlacke. M. Brandt recommände un travail de M. le D' Alexandre Strauch, intitulé: Chelonologische Studien. On en arréte | l'impression dans les Mémoires de l'Académie. | Le méme Académicien fait parvenir un mémoire de M. Morawitz, intitulé: Vorläufige Diagnosen neuer Cara- | biciden aus Hakodade , et en recommande l'insertion au Bulletin. | M. Bouniakofski lit un rapport sur les planimétres des circonstances de la question. Tels sont les motifs par- | | inventés par M. Karnitski et pour lesquels celui-ci a de- ticuliers qui m'ont déterminé à rédiger l'analyse critique | mandé un brevet d'invention. Les conclusions du rapport que jai l'honneur de présenter à l'Académie, et dans la- | quiis je soutiens qu'aucun des lettrés tchèkhes n'aurait | étant approuvées par la Classe, communication en sera faite au Département des Manufactures. 365 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 366 M. Gamof, conseiller de collége, par une lettre datée | de Novotcherkask, le 20 mai dernier, soumet à l'Académie deux mémoires en langue russe, intitulés: 1) Bueode diop- Agi layca, mpedsvorennot dan naxoocdenta weg" MIbCAUA, 65 Komopoe nadaems dent llacxu, 65 KAHCOOMS | 100y, et 2) Boisods Gopmyrvl, suıpaon amuyeü seauuuny npo- 0o.1noü cfpepuueckoit abeppauiu 65 onmuueckuxs cmek.Aaaso. | Renvoi à l’examen de M. Somof. | Le Secrétaire perpétuel annonce que depuis la derniere séance les ouvrages suivants ont été imprimés et mis en vente et en distribution: 1) M. Kokcharof, Beschreibung des Alexandrits; 2) M. Rob. Lenz, Untersuchung einer un- regelmässigen Vertheilung des Erdmagnetismus im nördlichen Theile des finnischen Meerbusens; et 3) O. Struve, Obser- vations de la grande nébuleuse d'Orion, faites à Kazan et à Poulkova. Ces ouvrages forment les NN? 2, 3 et 4 du tome V des Mémoires de l'Académie. Lecture est faite de l'ordre de jour du Ministre de l'In- struction publique, du 8 juin, portant l'autorisation de la mission scientifique de M. Helmersen aux gouvernements de St.-Pétersbourg, de Pskof et de Livonie pour 4 mois. CLASSE HISTORICO-PHILOLOGIQUE. Séance pu 27 JuiN (9 suıLLert) 1862. M. Kunik présente une traduction, faite par M. Des- tounis, de différents actes des patriarches de Constanti- nople, se rapportant à la Russie et aux pays slaves, et en recommande l'admission dans le Recueil historique russe de l'Académie (Pycckiü Apxupt). M. Dorn présente, pour le deuxieme volume de ses Beiträge zur Kenntniss der iranischen Sprachen, le manuscrit dun commentaire persan sur une partie des poésies ma- zandéraniennes de l'émir Paswary et prie d'en faire com- mencer dés à-présent la composition à l'imprimerie, pour pouvoir lire, à son retour de l'étranger, les épreuves. M. Kunik propose de charger M. Bonnell, auteur de la Chronographie livono-russe, d'un travail sur la chrono- graphie du grand-duché de Lithuanie jusqu'à sa réunion au royaume de Pologne en 1569. M. Kunik expose qu'un tel travail comblerait une lacune sensible dans le domaine de l'histoire russe, et pour en faire ressortir toute l'impor- tance, il fait observer que l'ensemble des sources, nom- breuses et variées, de l’histoire de la Lithuanie n'a pas été jusqu'à présent soumis à un examen critique, et que par conséquent les quelques ouvrages qui existent sur les principautés lithuaniennes et russes-lithuaniennes, sont loin de suffire aux besoins de l'historiographie. M. Kunik | annonce avec satisfaction que M. Bonnell, qui a déjà donné des preuves incontestables de sa capacité, veut bien consacrer ses loisirs à la confection d'une chronographie | lithuanienne, en profitant d'une instruction détaillée que | M. Kunik se déclare prêt à lui fournir. La Classe ayant | donné sa pleine adhésion à la proposition de M. Kunik, l'affaire sera soumise à l'agrément de M. le Président. Lecture est faite d'un office de M. le Ministre de la Cour Impériale, du 14 juin courant, informant M. le Vice - Président, que Sa Majesté l'Empereur a daigné ordonner, que la collection égyptienne de l'Académie soit réunie, à l'exception des momies, à la collection semblable de l'Ermitage Impérial. En méme temps M. le Comte Adlerberg fait part que Sa Majesté l'Empe- reur a bien voulu autoriser l'Académie à demander un équivalent pour sa collection, soit en monnaies et mé- dailles, dont les doubles se trouvent à l'Ermitage, soit autrement, En conséquence de l'ordre Impérial, M. le Vice- Président a ordonné au Conservateur M. Grimm de re- mettre les objets de ladite collection à l'Ermitage Impé- rial d'aprés les catalogues qui en existent, et de faire en- suite parvenir ceux-ci à la Conférence. La Classe nomme une Commission, composée de MM. Brosset, Dorn, Ku- nik et Véliaminof-Zernof, et chargée de formuler une proposition concernant l'indemnité à demander pour l'Aca- démie. p ; BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. L'Académie a recu dans ses dernières séances les ouvrages dont voici les titres: T Clarke, Hyde. The Warings or Waringhians in Germa- nia, Britain, Russia, Byzantium and the East. London 861. 8 Die Chroniken der Stadt Mekka, gesammelt und heraus- gegeben von Ferd. Wüstenfeld. 4ter Bd. Leipz. 1861. 8. Coolidge, Rich. Statistical report on the sickness and mortality in the army of the United States, from Ja- nuary 1855, to January 1860. Washington 1860. 4. Report on the history and progress of the American Coast Survey up to the year 1858. 8. Report of the commissioner of patents for the year 1859. Arts and manufactures. Vol. I. II. Washington 1860. 8. Reports of explorations and surveys to ascertain the most practicable and economical route for a railroad from the Mississippi river to the Pacific ocean. Vol. XII. book I. II. Washington 1860. 4. ` Ca Graham, J. D. Annual report on the improvement of the harbours of lakes Michigan, St. Clair, Erie, Ontario and Champlain, for the year 1860. Washingt. 1860. 8. First report of Philip T. Tyson, State agricultural Chemist, to the house of delegates of Maryland. Annapolis 1860. 8. Ges 367 Bulletin de l’Académie Impériale 368 Vierzehnter Jahresbericht der Ohio - Staats - Ackerbaube- hörde. Für das Jahr 1859. Columbus, Ohio 1860. 8. Report upon the military and hydrographical chart of the extremity of Cape Cod. Fol. Odernheimer, Fr. Das Festland Australien. Geographi- sche, naturwissenschaftliche und kulturgeschichtliche Skizzen. Wiesbaden 1861. 8 Rougé, Vic^ de. Note sur les principaux résultats des fouilles exécutées en Egypte par les ordres de S. A. le Vice-Roi. Paris 1861. 8. Konitzer, Clemens. Beschreibung der Schaubert'schen Vase «Herakles und die Hydra» im k. Museum für Kunst und Alterthum an der Universitat Breslau. . Breslau. 8. Overbeck, J. Beiträge zur Erkenntniss und Kritik der Zeusreligion. Leipzig 1861. (Des IV. Bdes der Abh. der Dp -histor. Classe der k. sáchs. Ges. der Wiss. Copia Ahn dal primo dei dodeci volumi della Politica del Comm. Pres. Salvatore Fenicia. Napoli 1861. 8 Holt, J. Extension of the Goodyear patent. 8. Gazette médicale d'Orient, publiée par la Société Impé- riale de Médecine de Constantinople. I° année 1857 — 58 N° 1. 5. IIT" année 1859 — 60 N° 1. 7. 2m année 1861 N° 1. 2. 4. 7 —12. VI année N° 1 Würzburger Medicinische Zeitschrift, ihn von der physikalisch-medicinischen Gesellschaft. Redigirt von H. Bamberger, A. Foerster, von Scanzoni. 2ter Band IV. Heft. Würzburg 1861. 8. Jahresbericht über die Verwaltung des Medicinalwesens, die Krankenanstalten und die óffentlichen Gesund- heitsverhältnisse der freien Stadt Frankfurt. II. Jahr- gang 1858. Frankfurt 1860. 8. Niobey, P. Al. Histoire médicale du Choléra-Morbus épi- démique, qui à regné en 1854, dans la ville de Gy (Haute-Sadne). Paris 1858. 8. Collan, K. Om bibliografiska systemer och bibliotheks- methoder. Helsingfors 1861. Les Elzevir de la Bibliothèque Impériale ARSA de St.-Pétersbourg. St. Pétersbourg 1862 Lunds Em Biblioteks Accessions- PE 1860. Lund 1861. 8. Boletin bibliografico español. Ano II. N° 21—24, año III. N° a es Gabr. Ofversigt af Finlands litteratur ifrán ár 1542 till 1770. Helsingfors 1861. 8. Ingelius, Gust. Edv. Om medeltidens skádespel och deras fortgäng till sednare tider. Helsingfors 1861 8. Notice sur les travaux scientifiques de M. N. Joly. Tou- louse 1862. 4. Muffat, Karl Aug. YO auf Georg Thomas v. Rud- hart. München 1861. Wagner, Andr. ee Gotthilf Heinrich v. Schu- bert, Miinchen 1861. 4. | Rancken, I. Oskar I. Nágot om Sveriges skollagstiftning och skolor närmast fore deras reform 1856. Helsing- fors 1861. g. Cleve, Dr. Z. I. Skolan. Pedagogiskt utkast. Helsingfors 1861. 8. 25 academische Schriften der Universitit Marburg aus dem Jahre 1861 Fórteckning ófver föreläsningar och ófningar, hvilka vid k. Alexanders-Universitetet i Finland af Professorer och öfrige Lärare under läseäret ifrån d. 1 Sept. 1861 till d. 31 Maj 1862 komma att anstállas. Hel- singfors 1861. 4. Ede dell’ I. R. Istituto Veneto di Scienze, Lettere ed i. Vol. IX. p. III. Fol. Atti deli Imp. Reg. Istituto: Veneto di Scienze, Lettere ed Arti. Tomo NL serie terza, dispensa 4—6. 9. Ve- nezia 1860 — 61. 8. Memorie della reale Accademia delle Scienze di Torino Serie seconda. Tomo XIX. Torino 1861. 4 Liebig, Just. Freiherr v. Rede zur Vorfeier des einhun- dert und zweiten Stiftungstages der k. Akademie d. Wissenschaften. München 1861. 4. Abhandlungen der mathem.-physikalischen Classe der k. bayerischen Akademie der Wissenschaften. IX. Dan- des 1te Abtheilung. München 1861. 4. Sitzungsberichte der k. bayer. Akademie d. Wissenschaf- ten zu München 1861., I. Heft. IV. München 1861. 8. Sitzungsberichte der k. bóhmischen Gesellschaft der Wis- senschaften in Prag. Jahrgang 1860, Juli— December, Jahrgang 1861, Januar—Juni. Prag 1860—61. 8. Fechner, G. Th. Über einige Verhältnisse des binocu- laren Sehens (A. d. Abhandl. d. math.-phys. Classe d. k. Sachs. Ges. d. Wiss.) Leipzig 1860. 8. Mettenius, G. Zwei Abhandlungen. 1) Beitrüge zur Ana- tomie der Cycadeen. 2) Über Seitenknospen bei Far- nen. (A. d. Abhandl. d. math.-phys. Classe d. k. Sáchs. Ges. d. Wiss.) Leipzig 1860. 8. lügel, G. Die Classen der Hanefinitischen Rechtsgelehr- ten. Leipzig 1860. 8. (A. d. 8te Bde. der Abhand- lungen der k. Sáchs. Ges. d. W.) Wiskemann, H. Darstellung der in Deutschland zur Zeit der Reformation herrschenden nationalökonomischen Ansichten. (V. d. fürstl. Jablonowskischen Ges. ge- krönte Preisschrift.) Leipzig 1861. 8. Werner, Karl. Urkundliche Geschichte der Iglauer Tuch- macher-Zunft. (Von der fürstlich -Jablonowskischen Gesellschaft zu Leipzig gekrönte Preisschrift.) Leip- zig 1861. Jahrbücher der k. Akademie gemeinnütziger Wissenschaf- ten zu Erfurt. Neue Folge. Heft II. Erfurt 1861. 8. 2 Ex. Paru le 7 aoüt 1862. SE x B T. V. N° 6. Konigsberg, M. Seh et. EN, membre correspondant. M a BULLETIN © DE ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOLRG. TOME Y. | (Feuilles 24 = 29, ) CONTEND: | Page | N. Kokcharof, Notice snr le Kotchoubeite, nouvelle espéce de Clinochlore........ 369 — 372. —— Notice sur la forme cristalline et les angles de l'Hydrargillite........... 372 — 375. Vietor Langlois, Notice sur le chrysobulle, octroyé par Léon V, roi d'Arménie, aux EE MA s elec iro a ipu MUS Joa pp qa 375 — 387. | V. Bouniakowsky, Nouvelles considérations sur la théorie des paralléles............ 387 — 393. | M. Brosset, Activité littéraire des Géorgiens et des Arméniens, en Russie, en Trans- caucasie et en Crimée.......... 00... EA iaa E d e tei a RUNE RE CER MU RAO E 393 — 398 Ad. Goebel, Sur la coutume qui existe en Perse de manger certaines substances ar- gilleuses et calcaires, avec l'analyse chimique de deux de ces minerais........ 398 — 407. —— — —— Analyse chimique de la Zinconise de Taft en Perse (province de Iesd) et remarques suf ss formation géologique... 41. 1.4.2 She LET) | vare dure 407 — 415. F, A, 0om, Comparaison du Catalogue g Argh (Robinson) avec celui d'Abo (Ar- po Va ici. arcas sais as ne Esc MERE Aqu b xp ipic, ET EL d 415 — 428. MM. Brosse et Kunik, Notice sur deux inscriptions cunéiformes, découvertes par üstner Gans Ange eR eo t Cox Eo eee 428 — 435. A. Schiefner, ne EI en N ER KEE id 435 — 453. Bulletin des seduda eee Ex crater conte rins eU EE 453 — 463 | Bulletin El EE ONE ee 464. | On s’abontie: chez MM. Eggers & Cie "libraires à St-Pétersbourg, Perspective de Nefski; au Comité Administratif de l'Académie (Komutert IIpagzenis AmoepatopeKoi Akazemin Hayk) et chez M. Léopold Voss, libraire à Leipzig. Le prix d'abonnement, par volume composé de 36 feuilles, est de 3 rbl. arg. spour la Russie, 3 thalers de Prusse pour l'étranger fs LIA xs Er oe GER | BULLETIN DE L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG. Über den Kotschubeit. eine neue Klino- ehlorart. von N. v. Kokscharow. (Lu le ] aoüt 1861.) Schon vor langer Zeit erhielt ich vom Capitün der Berg-Ingenieure Barbot de Marny einige Stücke eines rothen glimmerartigen Minerals, das er bei sei- ner Reise im Ural gefunden hatte, und das er als Kümmererit betrachtete. Einige Untersuchungen aber, welche ich schon damals an dem Minerale anstellte zeigten mir, dass dasselbe, ungeachtet seiner täuschen- den Afnlichkeit mit dem Kämmererit, sich doch von demselben unterscheidet. Das erwähnte rothe Mi- neral verhält sich zum rothen Kämmererit wie der grüneKlinochlor zum grünen Pennin und da- her erfordert es einen neuen Namen. Ich schlage vor es «Kotschubeit» zu benennen, zu Ehren meines hoch- verehrten Freundes P. A. v. Kotschubey, der durch seine mineralogischen Kenntnisse und seine Liebe für die Mineralien so viel zur Entwickelung der Mi- neralogie Russlands beigetragen hat, und schmeichle mir mit der Hoffnung, dass dieser Name in der Wis- senschaft von den Mineralogen willkommen aufge- nommen werden wird. Der Kotschubeit kommt, nach Barbot de Marny's Angaben, im südlichen Ural vor, im District Ufaleisk, in der Nähe der Goldseife Karkadinsk. Er findet sich dort in eben so grossen Krystallen, als der Kli- nochlor in der Grube Achmatowsk. Die Krystalle sind zu Drusen vereint. Die Farbe des Minerals ist ganz wie die des Kümmererits, d. h. kermesinroth. Härte — 2. Specifisches Gewicht, nach meiner Be- stimmung, — 2,65. Mild. In dünnen Lamellen bieg- sam. Im Polarisationsapparat erscheint der Kotschu- beit entschieden optisch zweiaxig. Auf dem sehr schónen pfirsichblüthrothen Felde sieht man zwei dunkle, ziemlich breite hyperbolische Büschel, welche ziemlich weit von einander entfernt sind und welche mehrere elliptische Ringe schneiden. Was die Krystalle des Kotschubeits anbelangt, so eignen sich dieselben nicht zu guten Messungen, denn . Tome V. ihre Flächen sind gewöhnlich gestreift und oft gebo- gen. Sie spalten sich leicht nach einer Richtung und die abgespalteten Theile haben das Ansehen der sechs- seitigen oder auch nicht selten dreiseitigen Tafeln. Die dreiseitige Figur der Tafeln hängt davon ab, dass die Flächen des einen Klinodomas, von einer Seite des Krystalls, sehr ausgedehnt sind, woher die übrigen Flüchen verkürzt erscheinen und der Krystall selbst ein rhomboédrisches Aussehen erhält, Die Ebene der optischen Axen geht parallel mit einer Seite des Dreiecks der Spaltungsflüche, diese Ebene füllt also mit dem Klinopinakoid (-P+) zusammen. In vier Krystallen konnte ich annüherungsweise mit dem gewóhnlichen Wollaston'schen Reflexions- goniometer die Neiguhg einer Fläche zur Spaltungs- flàche oP messen und ich erhielt den Winkel — 113? 40’ bis 113?56'. Dies ist aber der gewöhnlichste Winkel des Klinochlors (~P: oP = 113757"). In ei- nem andern Krystalle habe ich, auch vermittelst des Reflexionsgoniometers, die Neigung einer Flüche zur Spaltungsfliche gemessen, und für dieselbe ungefähr = 111?50' bis 112°3’ gefunden. Dieser Winkel kommt nicht im Klinochlor vor und für seine Fläche erhält man keinen einfachen Ausdruck. Aus diesem Grunde bedürfen die Kotschubeit - Krystalle noch einer nühe- ren Untersuchung, obgleich man vermuthen kann, dass dieselben die Krystallisation des Klinochlors besitzen. Anmerkung. ‘Um den Unterschied, der zwischen dem Kotschu- beit und Kämmererit obwaltet, besser zu zeigen, halte ich es nicht für überflüssig hier einige Worte über diesen letzteren zu sagen. Ich habe mehrere Spal- ` tungsplatten des Kämmererits im Polarisationsapparate untersucht und alle diese Platten zeigten auf schó- nem blauem Felde ein schwarzes, etwas ausgeflossenes Kreuz. Die Figur veründerte sich nicht bei dem Dre- 24 LI 371 Bulletin de l'Académie Impériale "372 hen der Platte nach rechts oder links. Descloizeaux*) betrachtet den Kämmererit, nach seinen neuesten Be- obachtungen, als optisch einaxiges Mineral (mit posi- tiver Axe) und als eine Art von Pennin. Ich habe mehrere Kämmereritkrystalle vom Ural gemessen, und, ungeachtet aller angewandten Mühe, konnte ich nicht die Form des Kämmererits aus der Grundform des Klinochlors ableiten. Im Vergleich mit dieser Grundform geben die Flächen des Käm- mererits zu complicirte krystallographische Zeichen. Wenn man dagegen den Kämmererit als zum hexago- nalen Krystallsystem gehörig betrachten will, so er- hält man weniger complicirte Ausdrücke. In der That für die Neigung einer Fläche mR zur Spaltungsfläche oR habe ich, durch annähernde Messung mit dem Reflexionsgoniometer, gefunden: 1) In vier Krystallen im Mittel = 95°24’. Man kann diese Fläche als die Rhomboéderfliche = 3R = '/, (3a:b:b:b) annehmen, und aus ihrem Winkel alle anderen Winkel berechnen. 2) In zwei Krystallen — 93?3' bis 93?13' Krystallographisches Zeichen 5R. Berechneter Winkel = 93°15’. 3) In vier Krystallen — 94°0 bis 94^7'. Krystallographisches Zeichen = 4R. Berechneter Winkel = 94?3'. 4) In zwei Krystallen = 10170. Krystallographisches Zeichen — 3R. Berechneter Winkel — 100°42’. 5) In drei Krystallen = 101?46*. Krystallographisches Zeichen = 4R. Berechneter Winkel = 10270. 6) In drei Krystallen = 102°47’. Krystallographisches Zeichen — 3R. Berechneter Winkel — 102?47. 7) In zwei Krystallen = 110?42' bis 111°10. Krystallographisches Zeichen = 3R. Berechneter Winkel = 110°43’. 8) Endlich in zwei Krystallen waren die zwei be- nachbarten Flächen zu einander unter einem Winkel — 120^0' und jede von diesen Flüchen zur Spaltungsfläche unter einem Winkel — 9070, geneigt, also: * A. Descloizeaux. Manuel de minéralogie. Tome premier | Paris 1862. pag. 439 et 441. Krystallographisches Zeichen = œR. Berechnete Winkel = 120?0' und 90?0'. Wenn wir jetzt die Flüchen des auslündischen Pen- nins mit denen des russischen Kämmererits verglei- chen wollen, so erhalten wir: 1) Für die Fläche, welche nach Kenngott's Mes- sung zur Spaltungsfliiche unter einem Winkel — 102° 26' geneigt ist, das krystallographische Zeichen — ŠR und den berechneten Winkel = 102?47'. 2) Für die Fläche, welche nach Marignac's und Descloizeaux's Messungen zur Spaltungsfläche un- ter einem Winkel — 100?31' geneigt ist, das kry- stallographische Zeichen = $ R und den berechneten Winkel —100°42. '* 3) Für die Fliche, welche nach Descloizeaux's Messung zur Spaltungsfläche unter einem Winkel = 103?45' geneigt ist, das krystallographische Zeichen = 7R und den berechneten Winkel = 103°40’. Obgleich die Krystallisation des Kümmererits noch nicht so hinreichend gut erklürt ist, als man es wün- schen kónnte, so scheint es mir doch, dass nach allem Gesagten wir Descloizeaux's Meinung beipflichten müssen, nämlich: den Kämmererit als eine Abänderung des Pennin’s, und also den Kotschubeit als eine Ab- änderung des Klinochlors zu betrachten. Notiz über die Krystallform und Winkel des Hydrargillits aus den Schischimsker Bergen, von N. v. Kokscharow. (Lu le 1 aoüt 1861.) Die Krystalle des Hydrargillits aus den Schi- schimsker Bergen sind grósstentheils so unvollkom- men ausgebildet, dass man bis jetzt noch nicht im Stande war die Krystallform und die Winkel dersel- ben mit Sicherheit zu bestimmen. Nach den sechs- seitigen Umrissen der Flächen der vollkommenen | Spaltbarkeit des Hydrargillits, nahm man gewöhnlich an, dass er zum hexagonalen Krystallsysteme gehóren muss. W. Haidinger's') dichroskopische Beobach- tungen an Hydrargillitkrystallen aus den Schischims- ker Bergen bestütigten diese Voraussetzung: nach denselben erschien das Mineral dichroitisch und nicht trichroitisch. Das ist Alles was bis jetzt über 1) Wien. Akad. Sitzungsberichte XII. S. 184. xci oen de E ISS 373 des Sciences de Saint- Pétersbourg. die Krystallisation des Hydrargillits bekannt war. Ich schmeichle mir daher mit der Hoffnung, dass diese Notiz nicht ganz ohne Nutzen für die Wissenschaft sein wird. Ich habe mehrere Hydrargillitkrystalle aus den Schischimsker Bergen mit Hilfe des gewöhnlichen Wollaston'schen Reflexionsgoniometers gemessen. Die Krystalle besassen alle Eigenschaften der wirk- lichen Hydrargillitkrystalle, so dass hier kein Miss- Verständniss möglich war”). Einige derselben waren vollkommen durchsichtig und farblos, andere dage- gen erschienen von blass blüulichweisser Farbe, und - waren bloss durchscheinend. Auf der Fläche des ba- sischen Pinakoids c = oP waren die Krystalle stark glänzend von Perlmutterglanz, auf den übrigen Flä- chen glünzend von,Glasglanz. Ihre Spaltbarkeit war sehr vollkommen nach der Richtung des basischen Pinakoids. An sieben solcher Krystalle (No. 1, No. 2 u. s. w.) konnte ich ziemlich gut die Neigung einer Seitenfläche r zur Spaltungsflüche c messen, und ich erhielt: CES An No. 1 = 92°37 » No. 2 = 92 52 »N6.9. ess 92-99 No. 4 4:92 37 No. 5 == 92 27 » No, 6 == 92 13 s No. T — 92 21 An einem Krystalle, No. 8, war eine Seitenfliche s zur Spaltungsfläche c unter folgendem Winkel ge- Son FREE, PU rt Die beiden folgenden Krystalle, No. 9 und No. 10, waren ziemlich genügend um die Symmetrie der Flä- chen und im Allgemeinen das Krystallsystem des Mi- nerals zu entwickeln. Der Krystall No. 9 bot die Form eines sehr spitzen Rhomboéders r dar, dessen Polecken durch die Spal- tungsflächen abgestumpft erscheinen, wie dies aus bei- gefügter Figur am Besten zu ersehen ist. Ich konnte drei Winkel in diesem Krystalle messen, nämlich dic Neigung der zwei benachbarten Rhomboéderflichen 2) In einigen Sammlungen habe ich oft die Exemplare des weissen Chlorits mit dem Namen «Hydrargillit» bezeichnet gesehen. zur Spaltungsflüche und die gegenseitige Neigung dieser Flächen (d. h. die Nei- gung in einer Mittelkante des Rhomboé- ders), und ich habe erhalten: 92° 37' | t 87 30 pas 119 43 d D Ld r:r = Im Krystall No. 10 (oder um richtiger zu sagen im Fragment eines Krystalles) bemerkte man an einer Seite drei neben einander liegende Flächen r, s und x, die andere Seite, mit welcher der Krystall auf dem Gebirgsgestein aufgewachsen war, war unregelmässig ausgebildet. Durch Messung habe ich in diesem Krystalle folgende Winkel erhalten: r: c = ungefähr 92° 30’ $:€— » » 94 40 io erg 97 15, rte nn 120 45 S:r— » » 12010 Wenn man nun den letzten Krystall No. 10 näher betrachtet, so erkennt man gleich, dass in demselben folgende Flächen vereinigt sind: eine Flüche des Grundrhomboéders r = = R; eine Fläche des Rhom- boéders, dessen Flüchen die Polkanten des Grund- rhomboéders abstumpfen, d. h. s = — 4R; und end- lich eine Fläche des Rhomboéders x = +-4R. Wenn wir jetzt den Rhomboéder r als Grundform annehmen wollen, und durch a die Verticalaxe und durch b die Horizontalaxe bezeichnen, so bekommen ` wir folgende krystallographische Zeichen: Nach Weiss. Nach Naumann. ce (a: bt webs eb Fos e eK ree ee (a WD ed 020 +R gz-—lüdib:bi:ob).... 7. —IR x— +l(la:b:b:ob)....... -+IR Ferner wenn wir als Grundwinkel zu unseren Be- rechnungen r : c = 92° 28’ nehmen, und in jedem Rhomboéder durch X die Polkanten und durch Z die Mittelkanten bezeichnen, so erhalten wir durch Rech- nung: | 24* 375 Bulletin de l'Académie Imperiale 376 FES EED 30,1029: T 71771 Für r = +R. X= 60?11' 4. == 119 49 Für s — —1R. Y= 60°44’ £4: 119..16 Für x = +1R X'== 61°37" Ac 118 23 und endlich : durch Rechnung. durch Messung Jd Pas WEE Ed ga~ RK — OS AN 0... 94 54 EEE 97 10 E ER ies 119 Te 119 43 SEX m 190-90. ue oasis 120 45 B. bx 120. D eer ascen 120 10 Einige Hydrargillitkrystalle aus den Schischimsker Bergen habe ich im Polarisationsapparate untersucht und als optisch einaxig gefunden. Vermittelst eines dünnen Glimmerblättchens geprüft, erscheinen diesel- ben als optisch negative Krystalle. Notice sur le chrysobulle, octroyé par Léon V, roi d'Arménie, aux Siciliens, en 1331: par Victor Langlois. (Lu le 8 août 1862.) A Monsieur Brosset, académicien, ete. «Puisque vous vous intéressez 4 la publication de mon. Cartulaire de l’ Arménie sous les Roupeniens, et que plusieurs de vos savants confréres veulent bien aussi m'écrire que ce livre sera lu avec indul- gence par eux, je prends la liberté d'en détacher un chapitre qui, outre l'intérét qu'il offre comme spécimen du dialecte arménien de la Cilicie au moyen áge, a encore celui de la nouveauté. La piéce en question est un chrysobulle, — le seul qui existe, — ayant trait aux rapports politiques et commerciaux de l'Arménie avec la Sicile, au chancelier de la cour de Sis; il vous suffira, pour vous en convaincre, de comparer ma version avec les documents latins et francais accordés par Léon V aux Vénitiens, et qui sont déjà publiés, tant dans _ PArchivio storico italiano de Florence, que dans les documents de l'histoire de Chypre de M. Maslatrie. Je vous envoie donc mon travail, persuadé que vous voudrez bien le lire avec votre bienveillance ha- bituelle. Paris 5 avril 1862. P. S. Le Cartulaire est sous presse; mais le rou- lement des épreuves, de Venise à Paris et vice- ` versa, exigera un long temps; aussi mon livre sera bien un an avant de voir le jour. On ne connait jusqu'à-présent que quatre diplómes accordés par les monarques Roupéniens aux mar- chands de l’occident, qui aient été écrits dans l'idiome national; le plus ancien est un privilége oc- troyé, en 1288, par Léon III, aux Génois, et dont St.- Martin a publié le texte avec la traduction dans les Notices et extraits des manuscrits (t. XI, p. 97 et suiv.); viennent ensuite les deux permis de commercer dé- livrés aux marchands de Montpellier par les rois Ochin et Léon V, son fils, en 1314 et 1321, et dont on conserve les originaux aux archives municipales du chef-lieu du département de l'Hérault*). Ces deux actes ont été publiés récemment dans les Recherches sur la chronologie arménienne (p. 189), ouvrage qui a surtout le mérite d'avoir servi à vulgariser le savant travail imprimé à Venise par le P. Khatcha- dour Surmélian ^, dont il est la reproduction, aug- mentée de quelques développements. Enfin le qua- triéme document est le chrysobulle que le roi Léon V accorda aux Siciliens, à la priére du roi Frédéric, son beau-frére, et qui fait l'objet de ce mémoire. L'acte en question, dont l'original est perdu, existe en copie aux archives du monastére de St.-Lazare de Venise, et a été publié par le savant P. Léon Alischan, dans le journal mensuel de l'Académie des Mékhita- ristes, intitulé le Pazmaveb (année 1847, p. 92 et *) Des calques fidéles de ces deux actes, offerts par M. Langlois ! à PErmitage Impérial, en 1856, ont été transférés à la Bibl. Imp. XIV* siécle. J'en ai fait une traduction, que je publique, lors du démembrement de celle de ’Ermitage, en la pré- se crois fidéle, et qui rend exactement la pensée du e année. Br. 1) Calendrier universel, civil et ecclésiastique (Venise, 1818). 377 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 378 suiv.) Ce docte religieux a fait précéder le texte de ce diplóme de quelques renseignements historiques intéressants, et a expliqué dans des notes les mots difficiles qui se rencontrent dans le document. Comme ce diplóme n'a jamais été traduit, et qu'il mérite d'étre connu, nous en donnerons le texte avec la traduction, que nous avons faite pour l'ouvrage en cours de pu- blication, intitulé: le Trésor des chartes d'Arménie ou Cartulaire du royaume arménien de la Cilicie, dont les RR. PP. Mékhitaristes de Venise m'ont chargé de préparer l'édition. Les Génois, les Vénitiens et d'autres peuples na- vigateurs de l'Italie avaient obtenu des rois Roupé- niens des priviléges plusieurs fois renouvelés, et jouis- saient depuis un siècle déjà des immenses avantages que la cour de Sis avait faits à leurs nationaux éta- blis dans les villes de la Cilicie, quand les Siciliens songérent à solliciter la méme faveur et à demander l’octroi d'un diplóme royal, qui leur permit de tra- fiquer librement dans les ports et les villes de la Pe- tite-Arménie, aux mémes conditions que les nations les plus favorisées. Il ne parait pas qu'avant l'année 1331,.les Sici- liens aient obtenu aucun privilége spécial pour leur commerce, et l'on doit croire quejusqu'à cette époque, ils ne venaient trafiquer en Cilicie qu'aux mémes con- ditions que les peuples qui n'avaient point sollicité de faveurs de la bienveillance des rois de Sis. La si- tuation qui leur était faite, avant cette époque, était celle des autres peuples qui avaient la permission de venir apporter leurs marchandises en Cilicie, au prix de conditions onéreuses, tels que les Espagnols ou Catalans, les gens de la Flandre, de l'Angleterre, de la France et de la Turquie, dont Balducci Pégolotti a . donné les noms, dans son traité de la Pratica della mercatura, conservé en manuscrit à la Dibliothéque Riccardienne de Florence.?) Les conditions faites à ces marchands étaient on ne peut plus désavantageuses; outre le droit fixe que la douane royale de Lajazzo exigeait d'eux, et qui était de 4 pour cent, tant à l'entrée qu'à la sortie des marchandises, ils devaient encore acquitter des droits proportionnels, pour chaque catégorie de produits, 2) Voir aussi Pagnini, Della decima, t. UL sans compter les péages et les droits féodaux que la législation arménienne stipulait dans une série d'ar- ticles, dont on trouve des traces dans les documents diplomatiques émanés de la chancellerie Roupénienne. Les marchands étrangers qui n'avaient pas recu, comme les Génois et les Vénitiens, des priviléges étendus qui les exemptaient de droits fixes, ou comme les Pisans, les compagnies financiéres de Florence et les Catalans, une diminution de 2 pour cent sur les droits d'entrée et de sortie de la douane, ne pou- vaient trafiquer dans de bonnes conditions en Cilicie, et se contentaient d'y faire un commerce trés restreint, qui ne leur laissait que de trés médiocres bénéfices. Pour remédier à cet état de choses, les peuples moins favorisés se livraient alors avec un acharne- ment outré à une industrie que les lois internatio- nales réprouvaient hautement, mais qui leur permettait toutefois de réaliser des bénéfices considérables: c'é- tait la contrebande. Aussi verrons-nous dans le pri- vilége de Léon V, concédé aux Siciliens, un article special pour défendre aux sujets du roi Frédéric ce genre d'industrie, et les peines sévéres que les con- trebandiers devaient encourir au cas oü ils auraient tenté de frustrer la douane des droits établis dans le royaume. Jusqu'au régne de Léon V, les Génois et les Vé- nitiens étaient seuls exempts des droits fixes qui pe- saient d'une maniére à-peu-prés uniforme sur toutes les marchandises importées de ce pays en occident. Pégolotti, dans son traité déjà cité, nous apprend que le méme prince, qui voyait les étrangers abandonner peu-à-peu leurs comptoirs, voulut se les attacher da- vantage, en leur faisant de notables concessions. A cet effet, Léon V aecorda, d'abord aux Siciliens, puis à la compagnie des Bardi de Florence, l’entière fran- chise des droits, comme il l'avait fait auparavant, à l'exemple de ses prédécesseurs, en faveur des Véni- tiens et des Génois. En méme temps, le roi d'Ar- ménie réduisait de 4 à 2 pour cent les droits que les Pisans, les Catalans, les Provencaux et la compagnie florentine des Péruzzi acquittaient dans ses états. Pour les autres marchands de l'Espagne, de la France, de la Flandre, de l'Angleterre et des pays musulmans, ils devaient acquitter l'ancien droit de 4 pour cent, comme par le passé. A quoi tenait cette faveur insigne que le roi Léon V 379 Bulletin de l'Académie Impériale 380 faisait aux Siciliens, qui jusqu’alors avaient acquitté le droit de 4 pour cent comme «tutte altre maniere di gente,» si l'on nous permet de nous servir des ex- pressions employées par Pégolotti? Le continuateur anonyme de l'historien Sempad va nous le dire, ou du moins nous montrer à quelle circonstance heureuse les Siciliens dürent d'étre assimilés pour leur com- merce aux nations les plus favorisées. Le continua- teur de la Chronique du connétable d'Arménie, nous apprend en effet qu'en l'année de l'ére arménienne 780 — 1331 de l'ére chrétienne, «Léon, veuf en premiéres noces de la fille d'Ochin, comte de Górigos, choisit pour épouse la fille du roi de Sicile, Frédéric II (folis) ; c'était, ajoute le Chroniqueur, une femme prudente et vertueuse?)» Ce mariage, con- tracté avec une princesse sicilienne, n'avait sans doute été consenti par le roi Frédéric II, qu'à certaines conditions, notamment l'octroi d'un privilége spécial en faveur de ses sujets. Et en effet, l'année méme oü le mariage fut consenti par les parties, en 1331, le roi Léon, à la priere de Frédéric, octroyait le chry- sobulle qui fait le sujet de ce mémoire. Les circonstances qui amenérent une étroite al- Dance entre les Arméniens et les Siciliens furent, comme on vient de le voir, le mariage coutracté par le roi Léon V avec la fille de Frédéric II, roi de Si- cile. Selon le continuateur de la Chronique de Sem- pad, en l'année 770 de l'ére arménienne — 1321, Ochin venait de mourir, laissant à son fils Léon V le tröne de Sis. Le jeune prince, qui n'avait pas encore atteint sa majorité, fut placé sous la tutelle de deux barons du royaume, dont l'un était Ochin, comte de Górigos. Celui-ci fit épouser au roi, la méme année, sa fille, dont le nom ne nous a pas été transmis par les historiens. Selon le dire de plusieurs chroniqueurs, Léon V aurait fait mourir sa femme, et la rumeur publique raconte méme qu'il aurait fait aussi périr son beau pere Ochin; cependant le continuateur de Sempad cherche à laver Léon V de ce crime. Ceci se passait en 1329. Deux ans aprés, le roi fit deman- der la main de la veuve d'Henry II, roi de Chypre, fille de Frédéric II, roi de Sicile, et nièce de Robert, prince de Tarente, et il l'obtint. Cette union ne pro- 3) Chronique de Sempad (Edit. Osgan) p. 124. — Id. (Ed. Chahna- zarian) p. 132. — Mon Extrait de la Chr. de Sempad (Mém. de PA- cadémie des sc. de St.-Pétersbourg, VII* sér. t. IV, No. 6), p. 37. duisit pas de bons résultats, car Léon V n'eut pas d'enfants et fut assassiné par ses sujets, en 1342. Sa femme Constance, que d'autres appellent aussi Eléo- nore, resta en Arménie aprés la mort de son mari; car nous la trouvons citée dans une lettre du pape Clément VI 5, adressée à Guy de Lusignan, deuxième successeur de Léon V, dans laquelle le souverain pon- tife notifie la mort de Benoit XII au roi Guy et à Constance, veuve de Léon, reine d'Arménie. Pégolotti, dans son traité, nous apprend que les Siciliens étaient exemptés des droits fixes, et le privi- lége de Léon V dit seulement qu'ils n'avaient à ac- quitter que 2 pour cent, plus un droit de courtage de 1 pour cent. Ce tarif de 2 pour cent, mentionné dans l'acte, s'entend probablement des droits propor- tionnels, qui furent toujours en vigueur, méme pour les marchands les plus favorisés. Quant au droit de courtage de 1 pour cent, dont parle l'acte, Pégolotti en fait aussi mention en ces termes: «Ciciliani (sic) pagano uno per cento di pesaggio.» Léon V, en accordant aux Siciliens sa protection, leur imposait quelques conditions, comme; par exem- ple d'étre jugés par sa haute cour, d'étre responsables des dommages causés par l'un d'eux aux sujets de son royaume, au cas oü le Sicilien, cause du dom- mage, n'aurait pas payé la contrevaleur dans l'année. Nous verrons les différentes clauses du traité, dé- veloppées trés au long dans le chrysobulle de Léon V, et nous essayerons de rendre, par une traduction trés fidéle, les points essentiels de cet acte diplomatique, qui est une des pieces les plus curieuses du cartu- laire des Roupéniens, puisqu'elle est la seule qui ait trait aux relations politiques et commerciales de l’ Ar- ménie avec la Sicile, durant tout le moyen-áge. II. Texte du ehrysobulle octroyé par Léon V, aux Sici- ` liens, d'aprés le Pazmaveb, 1847, p. 93. OU wt, AUR LE ALTHANS LE sr HUT PPS WV MI H UVARCE zu T 05 Ul It b: pris queis e caes Edel A Léi Ze L stëcht Sen (urgunny viet Age: meth b Rrbunnu Schäz Abt. wppejt Zeg Up. 4) Lettres de Clément VI, aun. I, liv. I, Lettr. 67, 90. 251 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 382 ehh om ft > keete? k papip » uyudum be pwph | ne te Toun à Le : ob guido Abt wlbükymh opp udt kp h "pp qb dr {wg bp. put npybu uphi b eroe PES pd ge, mee E li. sunt oi T nh u Uonmad Sucunnuigkuy pal E uujokuiigt "e k dep > quot) quilbikwht um maw dip appels p. e ET n unnadbn os Pkwh apupgliayb up wnchwp E da $ pru TRUM ETE jb s ug" pisi. eui ac phili FAKE cnp pr Lene e cos Kee d eni dew See, sagi ti eee A cn Ure a opere ET RE qeenpsc DES, wwpudwbb; . jpepbwüpb "um Sum, E Fir gen n TRI RET ot age ai mes 2 Pam U 2x Sara Bye. DER PORN RTE PIE utrq p apr. pug [og pne wdu pi . fren [^ ui du, Sunhupbgu,p umb, fepbubg tapu pem jaugi fephutg qrp Bstpkspo FR seen pe Elbe» u, gue bi Ypdpjbuiagt > opp FS Ypdpjbubp & Yt. but apghp > opp bb k app quing Eh» op Gi uppady > Suphlenpwön> wind m Turbsufrbuntivd cat Hebe, cell CR EE T wp [equi pne Die kp dép wll Sek Shuquiogbpagh. E schaft 1) wqu Sheds np Abr "b Set À Jep. Ae diangkus k qig np der epis À Safe Su LLL mo mwöbb s bay di: gëtt meo Sub h dn Faber p wunnwdungugu > uy quyt np fiobn.p d bb‘ ut Sapp phi Epic. ayy anb] fpurnctp peek. Poqup ppbigh , L quje brg op lobap t dintk » qub ni. ufuk. umunn Io h Jud e uji RRE Suphwg b Ppunwbg. gepak wlowpzhph np ode. php dE mut?) Ch aquest?) ep uenup tan qui cuin A dÉ Kup Ru pupqet penta’ Sia fepbwtgh npatle QESbubuns Äerz TEP: pup nf wth ayuybu > bay Inpgpib qfep amunnm- bii g”þokutu: (je PE giga *) GE dep JErhbre TET 2): Cipt Lll jules p beta pech ppwembpp fr E Mk with pija ch: 3! 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Enrique pe] fbasqecepaeb push Abe Baie eb me à vo cat ae wp ageet. len. d Let Loi à à punu urba hu (NIE ^ gg $ Trip $ Pahoin HE" Sepp hg bites pre weep JO WEE Hee wey ou po, a DI. A grébpribe Lunndag dE. L qunfükuii Sec bdetek ba. b Pwhpbpac Peut t) Qwibubpfguty E € ac) jc cnet tege, Eed die i git. ammi Bi Set E EE ere + LRO (Urn UL Zä © SENS + Traduction du ehrysobulle précédent, «Au nom du Pére, du Fils et du Saint-Esprit, Amen. Nous Léon, croyant en Jésus-Christ, par la gráce et la miséricorde de Dieu, roi de tous les Arméniens, fils d'Ochin premier, roi des Arméniens, mort en Jésus- Christ, puissant et fort, de la race noble et illustre des Roupéniens, faisons savoir à tous ceux présents et à venir, que puisqu'il était d'usage chez les bons rois nos ancétres, croyant en Jésus-Christ, et chez nous, d'honorer les étrangers et les particuliers, par des présents, des dons, et des libéralités divines qui nous sont concédés par le ciel, et de respecter ceux qui viennent solliciter nos priviléges, les chers et no- tables habitants de la Sicile, étant venus devant notre majesté, ont demandé que nous leur accordions des priviléges, et que nous étendions aussi à eux nos fa- veurs. C'est pourquoi nous avons accueilli leur de- mande, par amour pour l'illustre prince et roi, par la gráce de Dieu, notre excellent pére Frédéric, et ayant égard à leur requéte, nous avons accordé ce qu'ils ont sollicité de notre majesté, et nous avons octroyé à tous les Siciliens, qui sont de la Sicile, et à leurs descendants présents et à venir, qui sont aussi de la Sicile, secours et protection pour leurs per- sonnes et leurs biens; la liberté d'exporter hors de notre royaume les marchandises de poids, moyennant un droit de 2 pour cent, sans rien payer de plus. Quant aux choses qui ne se pésent pas, nous leur 12) prota pi. privilegium. . 13) ljbb.p. bulla. 14) Lab äagtn Deo . chancellerie. avons permis de les acheter et de les vendre, libres de tout droit et de toute taxe. Cependant ils paieront un (pour cent) aux courtiers, d'aprés le.tarif actuel, à la condition de ne pas prendre avec eux les per- sonnes et les marchandises d'un navire étranger, comme les Siciliens ont coutume de le faire. Si l'un d'eux allait à l'encontre de cette clause, il perdrait pour toujours la faveur que nous venons d'accorder. S'il survient dans notre royaume une contestation entre deux Siciliens, ou bien entre un Sicilien et un Arménien ou un étranger, l'affaire sera portée devant notre haute cour’). Si un Sicilien commet quelque préjudice dans nos états, soit contre un de nos su- jets, soit contre notre majesté?), il faut que I’ Armé- nien, soit bourgeois, soit tout autre de nos sujets, en référe à notre haute cour, pour y déclarer le préjudice qu'il a subi. Alors notre cour mande ceux des Sici- liens qui se trouyent dans notre royaume, et constate le préjudice par leur témoignage; les Siciliens pré- sents doivent ensuite adresser un rapport dans leur pays, constatant que tel a fait subir, dans tel endroit, un préjudice à un Arménien, et déclarer la valeur du dommage occasionné. Ensuite, on attendra une an- née pour que l'indemnité réclamée soit envoyée, ou que l'auteur du préjudice vienne lui méme en acquit- ter la valeur. Si la personne qui a occasionné le pré- judice vient à mourir dans l'intervalle, on prendra sur ses biens pour désintéresser le plaignant. Si, aprés que les Siciliens auraient eu connaissance de l'affaire, un an se passe sans que l'indemnité ou l’auteur du préjudice lui-méme arrive, tous les Siciliens qui se trouveront dans nos états seront obligés de payer le dommage, et l'indemnité une fois prise sera mise en dépót à notre cour. Pour que les chers habitants de la Sicile, leurs enfants et leurs descendants nous res- tent toujours attachés ainsi qu'à nos successeurs, au- jourd'hui et dans l'avenir, et nous gardent ami- tié intacte et fidélité, de tout leur pouvoir, nous avons ordonné que désormais, tant sur terre que sur mer et dans tout notre pays, sans exception, partout oü ils se trouveront, et sans qu'on préléve aucun droit, aucun des sujets de notre royaume, soit grand, soit petit, ne puisse mettre obstacle à notre ordon- 5) Le texte dit: notre palais, gaupupuns, 6) Le texte dit: notre cour, Pufsnub, 395 des Sciences de Saint- Pétersbourg. nance, ne vienne à l'encontre, ne se permette de faire aucun mal aux notables et chers habitants de la Si- cile, n'exige d'eux des taxes supérieures à celles qui ont été établies, enfin que tout reste désormais dans Tétat que nous venons de spécifier, sans qu'il y ait sujet à contestation. C'est pourquoi nous leur avons octroyé notre glorieux et sublime privilége et l'avons confirmé en le signant de notre haute signature royale, et scellé de notre bulle d'or, pour la gloire de Dieu. «Ecrit, en l'an de Jésus-Christ 1330 (sic), de l'ére des Arménieus 780, indiction romaine 15’), le 24° jour de novembre, Jean étant chancelier*) et ministre dirigeant”), par Basile, serviteur de Dieu, qui a déli- vré le présent privilége. + Léon, roi de tous les Arméniens.» Ill. Il me reste maintenant à entrer dans quelques dé- tails sur plusieurs passages du chapitre que Pégolotti a intitulé Armenia ou Ermenia, dans son traité de la Pratica della mercatura, et qui se rapportent au com- merce de l'Arménie avec la Sicile. D'aprés ce que Pégolotti nous apprend, on peut supposer que les articles de commerce que les Sici- liens importaient en Cilicie se bornaient à fort peu de chose. Les Siciliens, qui ne pouvaient rivaliser avec les Vénitiens, dont ie commerce était trés flo- rissant en Cilicie à l'époque de Léon.V, se conten- taient d'introduire dans ce pays des épices; car selon Pégolotti, c'était la branche principale de leur indu- strie, puisqu'il place en premiere ligne ce produit, à l'article où il traite spécialement des objets que chaque peuple introduisait en arménie. Voici le pas- sage de cet auteur: «Erminia con Messana (Messine) di Cieilia (sic). «Ruotoli 1 di spezierie, al peso d'Erminia, faé in 7) Par indiction romaine, il faut entendre l'indiction grecque. 8) Ici le texte est incorrect, et il faut supposer une altération dans la copie. Ce qui nous fait penser que le mot D wikupppguing cache le nom de Jean, c’est que c’est un MP Se du méme nom qui a signé les autres priviléges accordés à la méme époque par eres V aux Vénitiens, et qui est qualifié de Vater vir Johan- nes. 9) "Le texte porte au cas oblique wp PUIS ps iia: espres- sion qui veut dire «paternité du roi;» j'ai traduit par un à-peu-pr et je laisse à de plus habiles le soin de restituer le texte, en e endroit. Tome V. Messina e in Palermo, e per tutta Cicilia ruotoli 7 e libbre 1 e.once 1, d'once 12 per una libbra, e di lib- bre 2 e mezzo per 1 ruotulo generale di Cicilia. «Mars 1 d'argento, al peso di Messina, faé in La- jazzo d'Erminia mars 1, starlini 7. «Salme cento alla misura generale di Cicilia, fanno in Lajazzo d'Erminia moggia 198.» Le rotle était en Arménie l'unité de poids et avait pour multiple le quintal (catars), et pour subdivisions, l'oeque (occhia), la livre (libbra), l'once (uncia), le pois (peso) et le grain (grano). Pégolotti nous dit que le rotle servait à peser les épices, les soies, les laines et les métaux. Un rotle d'Arménie faisait par toute la Sicile en général 7 rotles, plus une livre et une once. . Le mare d'argent de Messine faisait, à Lajazzo, un marc et 7 sterlins. Le marc servait à peser les mé- taux précieux et les fourrures. Le boisseau (moggio), dont le marzapan était une des subdivisions, correspondait à-peu-prés à la moi- tié de la salma ou charge, puisque 198 boisseaux faisaient cent charges, au poids de Sicile. J'ai donné dans mon mémoire historique sur la constitution sociale de l'Arménie, dans les Mémoires de l’Académie des sciences (p. 82), quelques renseigne- ments sur les poids et mesures de l'Arménie"); j'y renvoie le lecteur, qui pourra aussi trouver d'autres détails dans l'ouvrage du père P. Aucher, imprimé à Venise, sous le titre: (wugunnpnc HA gunfmg b. ho HÓA CN , plus connu sous le nom de traité des poids et mesures etc., ouvrage qui renferme de précieux et utiles renseignements, et qui aurait suffi à lui seul pour assurer la réputation du savant mékhitariste. Les Siciliens autorisés à se livrer, avec de grandes facilités, au commerce d'importation et d'exportation en Arménie, depuis l'année 1331 seulement, ne dü- rent pas jouir longtemps des prérogatives que le chry- sobulle de Léon V leur avait accordées. En effet, à la mort de ce prince, le royaume arménien de la Ci- licie fut livré à la plus compléte anarchie; une nou- velle dynastie, celle des Lusignan, qui succéda à celle des Roupéniens, n'eut qu'une existence fort courte, et sa puissance fut trés éphémére. Le siége et la prise de Lajazzo par les Egyptiens, à la fin du régne de i 10) VII* s., t. III, N* 8. * _ici publié est réellement daté 1330 J. C. — arm.: la rectifi Bulletin de l'Académie Impériale 388 Léon V, avaient porté le dernier coup au commerce que les peuples navigateurs de l’occident faisaient avec l'Arménie. Quand le premier Lusignan monta sur le tróne de Sis, le commerce était déjà anéanti; les Génois, les Vénitiens, les Pisans, avaient aban- donné leurs comptoirs, et les navigateurs de l'Europe, au lieu de se diriger, comme par le passé, sur les ports de la Cilicie, se rendaient de préférence en Sy- rie et surtout dans les ports de la mer Noire, oü ils trouvaient plus de sürete, et op de nouveaux débouchés étaient offerts à l'esprit aventureux des occidentaux. La preuve de l'abandon des colonies de l'Europe en Arménie, à partir de l'avénement des Lusignan, se manifeste surtout par l'absence de priviléges, et l'on sait d'une maniére positive que les Lusignan, mal- gré leur désir de s'attacher les occidentaux par l'oc- troi de nouvelles prérogatives, ne purent les décider à rester dans leurs:comptoirs. Les Siciliens imitérent forcément le mouvement de retraite des Vénitiens; car ceux-là, ne trouvant plus assez de garanties en Cilicie , par suite du terrain que les musulmans gagnaient dans le pays chaque jour, abandonnérent leurs établissements, et c 'est ce qui fait que le privi- lége de 1331 ne fut pas renouvelé. Le chrysobulle octroyé aux Siciliens, par Léon V, est donc un document diplomatique d’une grande importance, et nous avons eu raison d'avancer que, sous plusieurs rapports, c’est une des pièces les plus curieuses du cartulaire d'Arménie, puisqu'il est unique, et qu'il offre en outre un des rares spécimen du dia- lecte arménien usité dans la chancellerie des rois de Sis, au moyen-âge. ') Nouvelles considérations sur la théorie _ des parallèles: par V. Bouniakowsk y. . (Extrait. (Lu le 22 août 1862.) ; Dans un article publié dans les Zangcrn Amnepa- Topckoit Akageuiu Hayxs (Toms II, 1862) sous le titre: Hoon 8 coo6paokenin o meopiv napaaaeaubizo auntit, j'ai établi, d'une maniére qui me parait simple et rigou- uem e des 247 Hi pv--ves d a) Je crois devoir faire observer que le eed arménien cà- tion 1331, nécessaire du reste, est une eg de l'auteur de la presente Notice. Br. de la théorie des paralléles — celle de l'existence du quarré, c'est-à-dire d'un quadrilatére équilatéral, de dimension arbitraire, et qui a ses quatre angles droits. De là j'ai déduit trés simplement les propriétés prin- cipales des paralléles ainsi que la théorie des lignes proportionnelles. La présente Note contient un ex- trait de l'article cité:j’y démontre seulement la pro- priété caractéristique du quarré sans m'arréter aux conséquences qui en découlent. Voici la traduction de ce qui se rapporte à cette proposition. Dans plusieurs de mes Mémoires, et plus tard dans un traité d'une certaine étendue sur les lignes paral- léles ), publié en 1853 sous le titre: Mapasseaonoia Juniu, j'ai donné une analyse détaillée du développe- ment progressif et de l'état actuel de cette théorie fondamentale de la Géométrie. Ces mémes écrits con- tiennent aussi mes propres essais sur cette question aussi importante que curieuse. Dans l'article actuel je présente de nouvelles recherches qui, par la sim- plicité du procédé fondamental, ne seront peut-étre pas dépourvues de quelque intérét. Le principe qui sert de base à notre démonstration revient, quant au fond, à /a loi des homogénes, qui pa- rait mériter la préférence sur les autres principes dont on a fait usage dans la théorie des parallèles °). Mais, présentée sous une forme modifiée, cette loi donne lieu à des considérations qui, je crois, parai- tront plus simples et plus évidentes en ce qu’elles ne nécessitent que l'emploi d'un seul élément — d'une longueur ou d'une. ligne, — sans faire intervenir la no- - tion de angle. De cette manière j'écarte les raisonne- ments qui s'appuient sur l'hétérogénéité de la ligne et de l'angle. Le nombre des propositions caractéristiques qui peuvent servir à établir d'une maniére complete la théorie des paralléles est, comme on le sait, trés con- sidérable. Une de ces vérités consiste dans la possibi- 1) 1° Considérations sur les démonstrations principales de la théo- rie des paralléles, 1843. (Mémoires de l'Académie des sciences de St. - Pétersbourg. VI série. sc. Math. et Phys. T. IV.) ° Nouvelle théorie des parallèles. (Ibidem.) 9^ Note sur la théorie des paralléles et sur d'autres points fonda- mentaur de la Géométrie élémentaire. (Bulletin phys.-mathém. T. IX, N? 4). 4° Hapaaaxeasnoua «uni. (II tows Yaentxs gees Anageuin Har, no nepBoMy u Tperbemy Orxbreniame). 2) Voyez à ce sujet les n^n? 14 et 21 de mon ouvrage: Iapa.11ea- Hoia auniu qui vient d'être cité. des Sciences de Saint- - Pétersbourg. lité de construire un triangle rectangle isoscéle, de dimen- sion arbitraire, et dont la somme des trois angles est égale à deux angles droits. De là découle, comme consé- quence immédiate, l'existence du quarré tel qu'on dé- finit cette figure en géométrie. Nous allons démontrer ces deux propositions. Fig. 1. Soit AB — a (Fig. 1) une ——ı# droite de longueur arbi- traire; de son extrémité A élevons la perpendiculaire AC — AB — a à cette droite, et joignons les points B et C par la ligne BC = La | longueur de cette droite BC, Ao" m ” évidemment entièrement dé- finie, dépendra uniquement de la longueur qu’on aura attribuée à AB — a; en effet, la connaissance de cette longueur 4, avec la condition de la perpendicularité respective des deux lignes AB et AC, suffisent com- plétement à la détermination de BC, sans qu'on ait besoin d'aucune autre donnée. Quant à la mesure exacte de la ligne BC = x, comparée à AB == a, elle reste en attendant inconnue: ce que nous en savons pour le moment, c'est que, comme oblique, elle est plus grande que AB — a, et comme étant le plus court chemin entre les points B et C, elle est plus petite que AB + AC = 2a. Ainsi, en désignant par k un nombre abstrait compris entre 1 et 2, on pourra poser BC=2=hk.a. C Il est important d'observer que ce coefficient k, qui représente un nombre abstrait, aura en méme temps une valeur constante. En effet, si l'on admet que k dé- pend de a, a, à son tour, dépendra de k; par consé- quent la quantité a, comme «ankliteniept déterminée au moyen du nombre abstrait k, ou bien, parlant ana- lytiquement, comme fonction de k, se réduira elle méme à un nombre abstrait. Or, cette conclusion est inadmissible, car « représente non un nombre ab- strait, mais une quantité concrète, nommément une étendue en longueur. Donc k ne peut pas dépendre de a, du moins de cette quantité seule. Prévenons ‘encore une objection: on dira, peut-étre, qu'il peut entrer dans la composition du nombre k, outre la lon- gueur a, une autre longueur constante, supposons /, et qu ‘alors le coefficient k étant déterminé en fonction du rapport $, et restant par conséquent abstrait, dé- pendra de a. Cette hypothèse est également inad- missible: en effet, la question ne fournit aucune autre donnée que celle qui est relative à la longueur a avec la condition de la perpendicularité respective des lignes AB et AC; de là il faut conclure que toute autre longueur auxiliaire, telle que /, comme subordonnée à celle de a, en dépendra nécessairement, et par cela méme ne pourra pas étre constante. Donc, défini- tivement, le coefficient k sera constant; toutes les con- clusions subséquentes, comme nous, le, verrons plus ` bas, découlent de cette propriété du nombre k. Portons actuellement à partir des points B et €, sur les droites AB et AC prolongées, les longueurs BR = AB — a et CC — AC = a; la ligne BC = x! qui joint les extrémités B’ et € se déterminera au moyen de AB’ = AC’ = 2a précisément de la méme manière que la longueur BC — x a été déduite de AB = AC =a. Donc BC = x =k . 2a = 2x, c.-à-d. que la longueur BC est double de BC. Cela posé, abaissons du point A la perpendiculaire AD’ sur la ligne B'C'; cette perpendiculaire divisera side DC en diii parties égales BD = CD B — AC, la ligne AD' sera | Flies. visinddintinine à BC, et divisera cette der- niére, au point D, en deux parties égales, de sorte qu'on aura BD = CD — = 4a. Le raisonnement qui nous a servi à prouver que B'C' — 2 . BC s'applique, mot-à-mot, à la démonstra- tion de l'égalité AD’ — 2. AD. En effet, il est visible que, la ligne AB — AC — a étant donnée, et sachant en outre que ces deux droites AB et AC doivent étre perpendiculaires l'une à l'autre, la longueur de la perpendiculaire AD = y, abaissée du point A sur BC, sera complètement définie; donc cette longueur AD se réduira à une certaine portion de la e a; de sorte qu'on aura ` AD — yK: se k représentant un nombre abstrait, ipstntiellemont constant, et inférieur à l'unité, car 4D, comme per- pendiculaire à BC, sera inférieure à l'oblique AB = a. Pour une longueur double de a, c.-à- d. — Von Bulletin de l'Académie Impériale prend pour côtés de l'angle droit les lignes AB’ = AC — 2a, la perpendiculaire en question devient AD', et l'on a AD = k'. 2a = 2y, ce qu'il s'agissait de faire voir. En partant de ces considérations, la proposition que nous avons en vue se démontre trés simplement. Pour dela, commençons par joindre les points B et € avec D'; les triangles rectangles DAC et DD'C ayant leurs cótés AD, DC et DD', DC respectivement égaux, seront eux mêmes égaux. Done CD’ — AC — a, et de plus l'angle CD D. comme égal à l'angle CAD = 45°, sera lui méme égal à la moitié d'un angle droit. En- fin, puisque le triangle CD'C' est isoscéle, l'angle CC'D' | sera égal à l'angle CD'C = DD'C — CDD. c.-à-d. à la moitié d'un angle droit. Il en sera évidemment de méme de l'angle BR D. De cette manière nous par- venons à la conclusion que dans tout triangle rectangle isoscèle AB C , la somme des trois angles est égale à deux angles droits. En se basant sur cette proposition ca- ractéristique, on peut établir d'une maniére rigou- reuse, comme on le sait d'ailleurs, toute la théorie des paralléles. Remarquons en passant que chacun des Gees ai- gus ACD, ABD etc. est égal à la moitié d'un angle droit; donc, tous les triangles rectangles ADC, ADB etc. seront isoscéles, et l'on aura par suite y — AD = DB. — DC = 42. En faisant tourner le triangle rectangle isoscéle ABC (Fig. 1) autour de son hypothénuse B'C', on obtient le quarré AB'EC', parce que chacun des quatre angles de ce quadrilatére équilatéral sera droit. Cette proposition peut servir, comme la précédente, de point ' de départ pour établir d'une maniére compléte et ri- goureuse la théorie des lignes parallèles. — * La démonstration que nous venons de donner de Pexistence d'un triangle rectangle isoscele, ayant la somme de ses angles égale à deux angles droits, sem- blerait peut-étre, au premier abord, donner lieu à une objection, ou plutót à un doute que nous allons lever. Le doute pourrait porter sur ce que, en joig- nant les points B avec € et B avec € (Fig. 1) par les lignes BC et B'C', on ne caractérise pas explicitement la nature rectiligne de ces derniéres, et qu'elles pour- | raient, in abstracto, affecter la forme des courbes CDB, | C'D'B'(Fig.2). Rien ne s’op- Fig. 2. pose en effet que ces lignes g 0 CDB, C'D'B' ne soient, par Ve LÀ emmer des ares de cercles, a\ décrits avec des rayons re- spectivement proportionnels aux longueurs AC — a et AC’ — 24°), ou d'autres courbes a qui ne différent entre elles 4 = Pp que par la grandeur de leurs paramétres supposés d'ailleurs proportionnels aux mêmes longueurs AC — a et AC’ = 2a. Dans cette hypothése, les égalités ee a æ = ka ou bien arc CDB =k. AC i 9 et x —k.2a ou bien arc C DR — k. 24Cf.' (Fig. 2) subsisteront aussi bien que celles que nous avons dé- duites plus haut droite CB — k . A et droite CB =k. ue iech la seule différence dans les deux cas ne portera que sur la valeur numérique du coefficient k. Ainsi, il est vrai de dire que, dans la première par- tie de notre démonstration, les lignes qui joignent B avec € et B avec € ne sont pas définies compléte- ment: elles peuvent en effet, in abstracto, affecter la forme droite ou courbe, à condition toutefois d'avoir, dans le dernier cas, leurs paramétres respectivement proportionnels aux longueurs AC et A Pour lever le doute que nous venons d'indiquer, il suffit de se reporter à la seconde partie de notre démonstration. Et, avant tout, observons que les lignes AD et AD' ne peuvent pas affecter une forme courbe comme BC et BC’, parce que, dans cette hypothése, l'identité de position de la ligne AD relativement à AB et AC, ou de AD’ par rapport à AB’ et AC’, iden- tité exigée par la nature de la question, serait altérée; en effet, si la ligne AD était courbe, elle tournerait sa concavité vers l'une des deux droites AB ou AC, et sa convexité vers l’autre, ce qui est inadmissible, vu qu’il n’y a aucune raison pour que la position re- 9.4 Dana la Fig. 2 on a pris pr rayons les longueurs memes et AC — 2a; le point O est le centre de l'arc CDB et celui: de Pare € D'B Sei des Sciences de Saint- Pétersbourg. lative de AB et AC par rapport à AD ne soit parfaite- ment semblable. Actuellement il est facile de faire voir que la marche, suivie dans la seconde partie de la démonstration, ex- clut entièrement la forme courbe des lignes BC et BC, Reportons nous au passage où nous affirmons que les triangles rectangles DAC et DD'C (Vig. 1) sont égaux à raison de l'égalité de leurs cótés. respectifs; cette . conséquence exclut toute possibilité dela forme courbe ‚du côté CD ou de la ligne CB; en effet, si CD était courbe, les triangles DAC et DD'€ (Fig. 2) ne pour- raient pas étre égaux, parce que dans l'un d'eux le cóté CD tournerait sa concavité vers l'angle opposé, et dans l'autre, au contraire, sa convexité. Si l'on objecte encore, que la ligne CD peut elle méme, in abstracto, affecter la forme courbe, nous observerions que, dans cette hypothése, l'égalité démontrée des triangles DAC et DD'C n'aurait plus lieu, car le pre- mier d'entre eux aurait deux cótés rectilignes AC et AD, tandis que le second n'eu aurait qu'un seul DD’. Donc, en définitive, la forme courbe des lignes est écartée, et notre démonstration peut étre considérée comme satisfaisant à la rigueur géométrique. Activité littéraire des Géorgiens et des Ar- méniens, en Russie, en Transcaucasie et en Crimée: par M. Brosset. (Lu le 5 sep- tembre 1862.) : Les livres suivants, en langues géorgienue et ar- ménienne, ont été envoyés derniérement au Musée asiatique, par la censure: ils pourront servir à faire connaitre l'état actuel des deux littératures qui y ont représentées. L Langue géorgienne. Ze Les 12 N. pour l'année 1861, du journal men- suel $ol-3456o «l'Aurore,» dont le rédacteur en chef est M. I. Kérésélidzé. Ce journal est main- tenant dans sa 6° année; il contient des poésies, des légendes géorgiennes, trop peu d'histoire et d'antiquités, quelques traductions de romans et de nouvelles et des articles d'utilité générale. Il tend annuellement à s'améliorer et se trouvera l’année prochaine en concurrence avec une nou- velle édition périodique, en la méme langue. 2. oo Qt 8. 10. Un poème en 36 quatrains, dont tous les vers commencent successivement par une des lettres de l'alphabet, par le prêtre Mékanarof; Tiflis, 1860. . Calendrier des fêtes, de 1861 à 1901, avec ta- bleaux, Tiflis, 1860; à la p. 6, on voit que l'au- teur suppute les cycles pascaux ou grandes-in- dictions, à la maniére grecque, et non comme les Géorgiens, de sorte qu'il établit que l'année 1860 est la 452° du 14° cycle, au lieu de la 16° du 15° cycle, qu'il a pourtant donnée comme exacte à la p. précédente: «1861, 17* année du koroniconi.» Le 1° N° d'un journal intitulé 53»boU.eaes «la charrue,» consacré à l'économie rurale, avec illu- strations: la premiere représente une vache fla- mande. Rédacteur en chef M. Kérésélidzé. ` Il. Langue arménienne. . Texte arménien de l'Epitomé historique de Var- dan-le-Grand; éd. Emin, Moscou, 1861, 8*. . Histoire de là maison Sisacane, par Stéphanos, évéque de Siounie; éd. Emin, Moscou 1861, 8*. Guerre des Vardanians, par Eghiché, d'aprés l'exemplaire d'Antzévatsik; éd. le vartabied Kho- ren Galpha; Théodosie, 1861, in-12°, imprimerie Khalibof. . Le méme, aux frais de Hovhannés Kathaniants; Moscou, 1861, in- 18". . Apercu de l'activité du Séminaire arménien de Nersés, pendant les 10 années 1851 — 1861; Tiflis 1861, 8^, typographie donnée audit Sémi- naire par le noble Géorg Ardzrounien. . Légende nationale de Sos et Vardither, par Perdj Stéphannovitch Prhochiants, d’Achtarac; Tiflis, 1860, chez Gabriel Melkouniants et Hambar- tzoum Enfiadjiants. 8". — En arm. vulgaire. . Chouchanic, fille de Vardan-le-Grand, tragédie en 3 actes, par Hacob Caréniants; Tiflis 1860, 8°. — En prose et en arménien vulgaire. Archac II, tragédie, par le vartabied Khoren Galpha; Théodosie, 1861, 8°. — En vers, et en arménien vulgaire, avec deux jolis titres gravés. . Alafranca, comédie en cinq actes, par le var- tabied Khoren Galpha; Théodosie, 1862, 8°. En prose, en arménien vulgaire. Lettres au petit Henry, par ses tantes maternelles, Bulletin de l'Académie Impériale trad. de l'anglais, par Hovhannés Akhverdof; Ti- flis, 1861, in-12°. |. ABCD arménien, par les élèves du Gymnase de Tiflis; Tiflis, 1861, in-8°, fig. . Livres classiques d bininin a) Partie IL, histoire du moyen âge; Théodosie, 1861. b) Géographie; Théodosie, 1860. c) Histoire sainte, Théodosie, 1860, in-12°. . Calendriers arméniens pour 1862; Tiflis, typogr. du Séminaire de Nersés; do. do. typ. Melkouniants et Enfiadjiants; do. do., Théodosie, typogr. Khalibof, in-24°. . L'art de faire des confitures, 1" Partie, par Hov- hannés Mamiconian; Tiflis, 1861. — En arm. vulgaire. . 20 NN? du «Nouvelliste de Russie,» pour 1861, 2, journal arménien paraissant à Moscou, les 10 et 20 de chaque mois, 1™° année. -— bo Williamson analogen Doppelsulfide der Alkoholra- dicale nachgewiesen, aber, so viel ich weiss, ist noch keine den zusammengesetzten Atherarten entspre- chende Mercaptan- Verbindung bekannt. Eine solche habe ich kürzlich durch Einwirkung von Chlorben- zoyl auf Natriummercaptid und auch auf Bleimercap- tid dargestellt. Das Mercaptan, namentlich das daten welches ich zu meinen Untersuchungen benutzt habe, wurde nach einer Vorschrift von J. Liebig”) berei- tet, gereinigt und dann, theils durch Einwirkung von Natrium in die oben genannte Natrium - Verbindung, theils durch Wechselzersetzung mit einer alkoholischen Lósung von essigsaurem Bleioxyd in die correspon- dirende Bleiverbindung übergeführt. Die so- erhalte- nen Mercaptide wurden nun in Kolben gebracht und mit Chlorbenzoyl im äquivalenten Verhältnisse über- | usse Nach kurzer Zeit fand ohne jegliche Wärme- 7 NN? de «l'Aurore boréale,» 1861, 1862; pé- unterstützung eine sehr lebhafte Reaction statt, und tidie. mensuel, paraissant à Visite par li- | wurde dieselbe auf Natriummercaptid sogar so stür- vraisons de 3 à 4 feuilles, sous la direction de | misch, dass ich sie durch einen Zusatz von wasser- M. Nazariants. — En langue arm. vulgaire. medi; 5* année, 2 NN? pour 1862. tie, histoire sainte; Théodosie, 1861, 16 NN*. . «Recueil littéraire,» 1862; Moscou 1862, 4 NN*. Périodique mensuel; rédacteur Mser Msériants. . «La Colombe du Masis et l'Arc-en-ciel de l’Ar- ménie;» Théodosie, 1862, 2 NN^; périodique bi- mensuel, qui a déjà atteint sa 7^ année. . Tous les périodiques arméniens sont en langue . vulgaire. Über benzoösaures Aethylmercaptan: von J.T üttscheff. Prof. imlandwirthschaft- | lichen Institut zu Gorky. (Lu le 12 septem- bre 1862.) Schon lange ist es bekannt, dass die Mercaptane mit den Metallen Verbindungen eingehen, welche den Aethylaten, in denen der Wasserstoff des Alkohols durch Metall vertreten ist, in gewisser Beziehung cor- respondiren. Im vergangenen Jahre hat nun Hr. Ca- rius') auch die Existenz der den Doppelüthern von 1) Ann. der Chem. u. Pharm. B. CXIX p. 312. und alkoholfreiem Äther mässigen musste. In beiden «L’abeille d'Arménie,» journal paraissant le sa- | Füllen erhielt ich ein ólartiges Produkt, welches durch Waschen mit einer verdünnten Lósung von kohlen- . «Lectures sur les connaissances utiles,» 1° Par- saurem oder freiem Alkali, endlich mit destillirtem Wasser, von anhängendem Chlorbenzoyl befreit und über Chlorcaleium getrocknet, der Destillation unter- worfen wurde. Der bei 242° C. übergehende Theil wurde besonders gesammelt und analysirt. Bei Ana- lysen stellten sich folgende Zahlen heraus: I. 0,301 Gramme Flüssigkeit gaben 0,719 Gram. Kohlensáure und 0,162 Gr. Wasser. . 0,289 Gr. gaben 0,690 Kohlensäure und 0,155 Gr. Wasser. 0,238 Gr. mit kohlensaurem Natron und chlor- saurem Kali geglüht gaben 0,337 Gr. Schwefel- sauren Baryt. Nach der Formel C,, H,, S, 0, ergiebt sich hiernach: Ill. Theorie Versuch ^ IL F Het ens us 108: 1 65,06 65,24 65,11 — Ha aca 105.1. se 6,02 598 595 -- Ben Se ER 32.. 19,97 m eur SAO Oe ovi 16:7... ‚6 = — — Cis Dan Ba 0,5... 22 106 5. 100 2) Liebig, Traité de Chim. org., trad. Gerhard, t. I, p. 326. des Sciences de Saint- Pétersbourg. Die Eigenschaften der der Analyse unterworfenen Verbindung sind folgende. Sie ist eine gelbliche Flüs- sigkeit, von óliger Consistenz und durchsichtig; der Geruch derselben gleicht dem des Mercaptans, nur ist er bedeutend milder und angenehmer, sie ist schwe- rer als Wasser, lóst sich leicht in Alkohol und Ather, aus der alkoholischen Lósung scheidet sie sich durch Zusatz von Wasser aus; mit Salpetersäure oder Kö- nigswasser erwürmt, giebt sie einen krystallinischen Körper, dasselbe geschieht beim Erwärmen mit Salz- süure und chlorsaurem Kali, nur ist dann die Einwir- kung bedeutend langsamer; wässerige Ätzkali-Lösung wirkt fast gar nicht auf sie ein; eine alkoholische Atz- kali-Lósung zersetzt sie beim Erwärmen indess leicht in Mercaptan und benzoésaures Kali, wovon ersteres sich leicht im Destillat durch den eigenthümlichen Geruch, dann durch Schütteln mit Quecksilberoxyd, so wie einer alkoholischen Bleiessig-Lósung — als die auf Mercaptan sehr charakterischen Reagentien — von mir erkannt wurde, während der Rückstand von benzoésaurem Kali, behufs der Bestimmung der Ben- zoésüure, in das entsprechende Barytsalz von mir übergeführt wurde, wobei 0,481 Gr. dieses bei 110°C. getrockneten Salzes 0,296 Gr. schwefelsauren Baryt gaben, welcher 40,40°/, Atzbaryt entspricht. Der ben- zoésaure Baryt enthält nach Berechnung 40,37", Atzbaryt. Gemiss der Zusammensetzung und den oben er- wühnten Eigenschaften betrachte ich diese Verbin- dung unter den Mercaptanen als ganz analog dem benzoésauren Athyloxyd, und in Folge dessen drücke ich sie durch folgende typische Formel ox "Wë aus. ! Über das Erde-Essen in Persien, und mi- neralogisch - chemische Untersuchung zweier dergleichen zum Genuss ver- wendeter Substanzen: von Ad. Goebel. (Lu le 22 août 1862.) Die Gewohnheit, mineralische Stoffe zu geniessen, dürfte kaum in einem andern Lande so verbreitet sein, wie in dem gróssten Theile von Persien. Auf den Ba- saren wohl der meisten Stüdte werden erdartige Stoffe feilgeboten, die der Befriedigung einer, wie es scheint, tief eingewurzelten Gewohnheit dienen sollen. Sie bil- den einen nieht unbedeutenden Handelsartikel, und nach den Quantitäten zu urtheilen, die der Consumtion ‚auf vielen Märkten dargeboten werden, scheint es auf den ersten Blick, als ob man es mit einer jener Erschei- nungen zu thun habe, in welchen der Volksinstinkt von sich aus die Befriedigung eines physiologisch be- gründeten Bediirfnisses gefunden, und der Mensch, ohne des Zusammenhanges zwischen Ursache und Wir- kung jeuer Genussmittel klar bewusst zu sein, sich einfach mit der Thatsache der blossen Wirkungsweise begnügt. Übrigens scheint dieser Erd-Genuss nur auf das Volk beschränkt; dass Vornehme und Begüterte dergleichen zu sieh nehmen, ist ungewóhnlich. Uns wurde nie davon vorgesetzt, wenn wir bei Persern zu Gaste waren oder seitens der Behórden und Macht- haber officielle Bewirthung erhielten. Es sind nach. meinen Erkundigungen Individuen beider Geschlech- ter, namentlich aber die Frauen, welche diesem Ge- nusse huldigen , und einen andern Grund dafür, als «um satt zu werden» und «weil es gut schmeckt» habe ich nicht erfahren kónnen. Einige auf diesen Gegenstand bezügliche Angaben finden wir bei älteren morgenländischen Autoren. So sagt der arabische Schriftsteller Edrisi ') (starb 1154 p. C.) in seiner Geographie: «Zwei Tagereisen von « Canein oder Cain auf dem Wege von Nischapur (wel- ches nach demselben Verfasser 10 Tagereisen von Cain entfernt ist), findet man eine Art Thon, genannt «Tin el Mehadji , , | vb: die weit verführt wird, um «gegessen zu werden; sie ist von blendender Weisse». Wohl in Bezug auf dieselbe Substanz sagt Ouseley’) in seiner Übersetzung des vermeintlichen Ibn-Haukal (der persischen Bearbeitung des Isztachri, eines ara- bischen Reisenden des 10ten Jahrhunderts): «In the «district of Kaien, on the road leading to Nischapour, «is found such excellent chalk, that it is sent into all «parts.» Obwohl der Zweck, weshalb dieser « Kalk» al- lerwürts verführt wird, nicht angegeben ist, dürfte doch kein Zweifel darüber herrschen, dass er ledig- lich zum Genossenwerden bestimmt gewesen sei; denn an Kalk zum Bauen fehlt es wohl nirgends bei der ganz Chorassan vorzugsweise einnehmenden Nummu- litenformation, nebst den eur auftretenden . 1) Géogr —— Amedée Je t. I, p. 452 d pag. 4 2) The Oriental Geography x -g Haukal translated by Sir .Will. Ouseley. London 1800. p Bulletin de l'Académie Imperiale 400 Jura- und Kreidebildungen, wenigstens nicht im gan- zen District von Nischapur. Obendrein wird vom Kalkstein, ausser zu den monumentalen Grabsteinen, bei den im Lande herrschenden Pisé- und Lehmbau- ten nur eine sehr beschränkte Anwendung gemacht. Ebenso erwähnen schliesslich die türkischen Geogra- phen Hadji Chalfas und Bakui, dass Mschapur durch eine Art essbarer Erde berühmt sei, Tín Mekul (d. h. essbarer Thon oder essbarer Kórper) genannt, die sonst nirgends gefunden werden soll?). Neuere europäische Reisende in Persien erwähnen, meines Wissens, jener Gewohnheit nicht; doch darf sol- ches kaum auffallend erscheinen, da in einem fremden Lande viele augenfällige Dinge nicht bemerkt werden, . wenn die Aufmerksamkeit des Beobachters nicht spe- ciell auf sie gerichtet ist. Die Art und Weise, wie Eu- ropáer in Persien zu reisen pflegen, verbunden mit ihrer ausschliesslichen Stellung als Christen und Fremde, ist durchaus nicht geeignet, mit allen Sitten und Gebräu- chen der verschiedenen Nationalitäten des Landes im Detail bekannt zu werden. Bei der unglaublichen Übertreibungssucht und Lügenhaftigkeit vieler Ein- geborenen sind obendrein die Angaben derselben mit Vorsicht aufzunehmen, und es bedurfte eines länge- ren Aufenthalts und der eigenen Anschauung, um meine anfänglichen Zweifel zu heben, die vollends beseitigt wurden, als ich auf der Rückreise in Ispahan den Dr. Polack, Leibarzt des Schah, kennen lernte, welcher, von lebhaftem Interesse für alles Wissens- würdige erfüllt, durch seine Stellung, die ihn in viel- seitige Berührung mit allen Schichten und Ständen des Volkes brachte, eine ausgebreitete Erfahrung und tiefe. Kenntniss derselben nach langjährigem Aufent- halte sich erworben hatte. Er theilte mir mit, dass er im westlichen Persien vielfache Beobachtungen über Erde-Esser zu machen Gelegenheit gehabt habe, und bezeichnete das Erde-Essen als eine bei vielen Individuen, namentlich in Kaschan und Kum grassi- rende Leidenschaft, deren Grund er nicht kannte. Er hatte selbst gesehen, dass bedeutende Quantitäten erd- und thonartiger Stoffe von jenen Leuten, die sich daran gewöhnt hatten, verschlungen werden, und dass die Letzteren sich durch Magerkeit wie durch erdfahles bleiches Aussehen charakterisiren. 3) C. Ritter's Erdkunde von Asien. Bd. VIII, S. 321. Die persischen Basare, in welchen dergleichen Sub- stanzen feilgeboten werden, hat der gebildete Euro- Däer nur selten Gelegenheit, anders als sehr flüchtig, im Vorbeireiten oder Durchwandern zu inspiciren. Auch mir wurde solches durch die Art unserer Reise wie durch unsern Chef sehr selten gestattet. In den persischen Materialwaarenhandlungen (bei den Attar's, Droguisten) sind die mannichfaltigsten Gegenstände ihrer innern Natur nach in äusserst disharmonischem Durcheinander gruppirt, meist in Fachwerken ausge- stellt, die nach oben offen sind. Hier fesseln das Auge des Geognosten vor allem die Gegenstände des Mine- ralreichs, und. unter diesen auch die Erd- und Thon- arten. Manche der erdig-mineralischen Stoffe dienten zu technischen Zwecken; so namentlich rother und gelber Ocher, rother und weisser armenischer Bolus als Farbematerial, ferner Walkererde, die zum Wa- schen der Kleider, der Wollen- und Filzwaaren (bei der Teppichfabrikation) sehr gebräuchlich ist, u. s. w. Hier rede ich nur von denjenigen, die mir zu keinem andern Zwecke, als zum Genossenwerden bezeichnet wurden. Ich selbst bemerkte dergleichen auf den Ba- saren von Schahrüd, Sebsewär, Turschis, Mesched, Kir- man, Jesd, Ispahan, Kum, Teheran und Kaswin. In Ka- buschan bemerkte ich sie nicht, und in Birdjand, wo. ich mich darnach und namentlich nach dem von Hadji Chalfas angeführten «Tin Mekul» genannten Thon, vergeblich erkundigte, gab es keine. Namentlich sind es sogen. essbare Erden von zwei Localitüten, die sich eines Rufes im Lande erfreuen, und die man fast allent- halben, oft aber unter andern Bezeichnungen wiedertin- det. Die eine derselben, Ghel-i-Giveh, wird von Kirman aus in den Handel gebracht, die andere, Ghel-Mahallat kommt aus Kum. Ich hatte Gelegenheit, während mei- nes Aufenthalts an beiden Orten mir eine Quantität dieser Substanzen zu verschaffen, und der Wunsch, zu wissen, in wiefern durch ihre Zusammensetzung jener Gebrauch als Quasi-Nahrungs- oder Genussmittel be- gründet sein könnte, veranlasste mich, sie im J. 1860 im chemischen Universitätslaboratorium von Dorpat zu untersuchen. l. Ghel Mahallat. D. h. Thon von Mahallat; es ist ein blendendweisser, fettig auzufühlender, stark an der Zunge klebender 401 des Sciences de Saint- Petersbourg. feiner Thon, welcher aus dem Kuh-Mahallat (Kuh, d. i. Gebirge), einem 10 Farsach (c. 60 Werst) westlich von Kum befindlichen Gebirge gebracht, woselbst er in be- deutender Menge sich finden soll, und der mit beson- derer Vorliebe von den Erde-Essern geschätzt wird. Er ist rein weiss, nur selten mit feinen, bläulich-schwärz- lichen dendritischen Flecken von Spuren Schwefelkie- ses durchdrungen, die bisweilen durch Verwitterung des letztern in's Ocherfarbene übergegangen sind. Er nimmt leicht vom Fingernagel Eindrücke an, und wird vom Gypsspath geritzt. In destillirtes Wasser gelegt, absorbirt er solches mit Begierde und zwar die Hälfte seines eigenen Ge- wichtes (im Mittel zweier Versuche, 51 pC.), ohne indess dabei, wie andere Thonarten, im Wasser zu zergehen; mit Wasser getrünkt, sind die Stücke mit dem Finger leicht zerdrückbar, etwa, um mich eines trivialen Vergleiches zu bedienen, wie frischer fester Knappkäse, der einige Zeit gelegen hat. Bei 250maliger Vergrósserung konnte ich nichts Organisirtes in den von frischen Bruchflichen entnom- menen microscopischen Proben entdecken; nur eckige, farblose, amorphe, durchscheinende Thonpartikel wa- ren sichtbar, die, wenn die Probe von den schwärz- lichen Stellen entnommen war, bisweilen von einer schwarzen, völlig opaken Substanz theilweise bedeckt und durchdrungen sich zeigten. Er giebt im Kolben erhitzt, alcalisch reagirendes d Wasser (von einer Spur absorbirten kohlensauren Ammoniacs), ist vor. dem Lóthrohre unschmelzbar, mit Cobaltsolution sich schön blau färbend, und wird von concentrirter Schwefelsiiure beim. Erhitzen theil- weise zerlegt. Ebenso wird er von Chlorwasserstoff- süure bei làngerem Sieden zum grossen Theile zersetzt; in der filtrirten Lósung bringt kohlensaures Ammoniac eine reichliche Füllung farbloser Thonerde nebst et- was gelöster Kieselerde hervor. In den ungefleckten Stücken konnte weder Kalk, Magnesia noch Schwefel- säure und kaum eine schwache Spur Eisen nachge- | wiesen werden; er enthielt eine sehr geringe Menge Kali, wodurch aufseine Entstehung durch Kaolinisi- rung eines kalihaltigen Feldspathes hingewiesen wird. Zwei Analysen, die ich mittelst Fluorwasserstoffsiure ausführte, ergaben im Mittel folgende Zusammen- setzung: Tome V. 402 . Gefunden Sauerstoff Atome Berechnet Kieselerde....... 43,118 23,00 2 48,85 Thonerde........ 87,432 17,47 1 37,13 Kai six gestes 0,052 WASKCE. ooo ca 19,398 17,24 3 19,52 100,000 i 100,00 Dieser Thon ist mithin ein wasserhaltiges Zwei- drittelsilicat und hat die Formel A], O,, 2Si0, + 3aq. Hinsichtlich seiner näheren Zusammensetzung steht er dem Steinmark (Tuesit) und Halloysit am nächsten, unterscheidet sich aber von beiden durch seinen Was- sergehalt. In 4 Portionen gab das geschabte Pulver einen zwischen 19,255 und 19,748 pC. schwanken- den Gehalt an Wasser (als Glühverlust über der De- villeschen Terpentin-Gebläselampe). Der Tuésit (A1,0,, 2810, + 2aq) (Richardson) enthält 14 pC., d. h. ein Aq. Wasser weniger; der Halloysit(Al,O,, 28i0,-4aq) (Berthier) hat einen Mehrgehalt von einem Aq. Was- ser, d. h. 24,17 pC. Das Thonsilicat von Mahallat, zwischen beiden eben- genannten stehend, kónnte daher nach seinem Fund- orte als Mahallatin bezeichnet werden. Es reiht sich unser Mineral unmittelbar dem Por- cellanthon an, von dem es eine der reinsten und fein- sten Varietäten reprüsentirt, und er würde weit besser als werthvolle Grundlage zur Porcellanfabrikation im Lande dienen, statt daselbst verspeist zu werden. Zu jenem, bei grósserem Betriebe viel Brennmaterial er- fordernden Zwecke müsste er indess aus dem waldlo- sen Irak Adjemi in's holzreiche Littoral des südlichen Caspisee's gebracht werden. Bei dem Werthe, den feine weisse, sand- und fast eisenfreie feuerfeste Thone haben, dürfte er auch mit der Zeit einen schätzens- werthen Ausfuhrartikel abgeben R Ghel i Giveh. D h. Thon oder Erde von Giveh, einer oc disi keit, die sich vier Farsach südöstlich von Kirman i im 4) Man sieht zwar in Persien hàufig feines Porcellan- und Stein- gutgeschirr (Tassen, Schalen u. dergl mit einge Koran- sprüchen und persischem Reichswappen (der hinter einem ruhenden Lówen aufgehenden Sonne) verziert: dieses wird 7. nicht im Lande selbst fabricirt, wo keinerlei Pi im Gange ist, sondern aus England und Indien gebracht, enc es eigens nach Geschmack und Ansichten der Perser wie der mohammedani- schen Bevölkerungen Hindostans bereitet wird, ähnlich wie bei uns im Gouv. Moskau grosse Massen Tuch und anderer Zeuge speciell 26 LI 403 Bulletin de l'Académie Impériale 404 Gebirge Hüsar (Kuh Haesar) befinden soll, woselbst sie gegraben und nach Kirman in den Handel gebracht wird, wo ich sie auf dem Basar in Menge sah. Es sind unregelmässig gestaltete, rein weisse, feste, harte er- dige Knollen und Klumpen von Wallnuss- bis Faust- grüsse, meist abgeflacht, auf Kluftflächen mit grau- schwirzlichen Flecken organischer Materie (Humin- substanz) bedeckt. Sie fühlen sich feinerdig, nicht fettig an; der Bruch ist erdig. Sie haften schwach an der Zunge und haben einen salzigen Geschmack, na- mentlich an der Oberfläche, der von einem geringen sie durchtränkenden Salzgemenge herrührt, das an der Aussenfläche der Knollen in feiner Lage efflore- seirt. Im Kolben geben sie etwas Wasser. Sie bestehen aus einem Gemenge von vorwiegendem Magnesiacar- bonat mit etwas Magnesiahydrat (Hydromagnesit) und kohlensaurem Kalk, wie nachstehende zwei Analy- sen darthun. Mit Hülfe des Mikroscops liess sich in Proben aus dem Innern der Knollen weder etwas Organisirtes noch Krystallinisches entdecken; die harte erdige Substanz bestand aus völlig amorphen Moleculen. In Säuren lösen sich die reinen Stücke ruhig und ohne Rückstand auf, und zwar bewirkt ver- . dünnte Säure im Anfange keine Kohlensäureentwicke- lung aus der gepulverten Substanz, indem sich zu- nächst die geringe Menge des Magnesiahydrats zu lösen scheint. Die quantitative Untersuchung zweier Knollen er- gab mir für jede von beiden folgende Zusammen- setzung: E rg Kohlensaurer Kalk... 14,680 23,500 Kohlensaure Manesia 78,162 68,757 nn Ori iv 1 in 2,985 Chlornatrium . ....... d 946 Schwefelsaure Natron Sr 3 Hc. 3,308 2,812 Nach dieser Zusammensetzung reiht sich dies erdige Mineral jenen Verbindungen wasserhaltigen Magne- sia- und Kalkcarbonats an, welche Rammelsberg’) als Hydromagnocaleit bezeichnet. Da die direct be- stimmte Menge der Kohlensäure nicht hinreicht, simmt- lichen Kalk und Magnesia als einfache Carbonate zu sittigen, und somit ein Theil der Magnesia als Hy- für die Chinesen, oder bunte mit Metall beschlagene Kisten für die Volker Mittelasiens fabricirt werden 5) Handbuch der Mineralchemie. Leipzig 1860. S. 238, D drat vorhanden ist, so beweist dieses, wie die verün- derlichen Verhältnisse beider Carbonate, dass wir se- cundüre, durch Einwirkung. von Wasser hervorge- brachte Umwandlungsproducte dolomitischer Gestei- ne, oder aber auf chemischem Wege erfolgte Nieder- schläge vor uns haben. Würde die direct gefundene Menge der Kohlen- siure unberücksichtigt gelassen, und simmtliche Ma- gnesia als einfaches Carbonat angesehen, so hätten wir : n I. In II. Kohlensauren Kalk...... 14,680 23,500 Kohlensaure Magnesia... 80,167 78,080 Andere Salze und Wasser 5,153 3,420 100,000 100,000 d. h. in I auf ein Aeq. Kalkcarbonat 6 Aeq. koh- lensaure Magnesia und in II auf desgleichen fast 4 (genauer 3,7) Aequivalent Magnesiacarbonat. Um eine nähere Einsicht in die Zusammensetzung des diesen Hydromagnocalcit durchdringenden c. 2 pC. betragenden Salzgemenges, wie überhaupt des in Wasser löslichen Antheiles dieser Erdknollen zu erhal- ten, wurde das von der weit salzreicheren Aussenflüche bis auf einige Linien Tiefe abgeschabte Pulver (7,198 Gramme) mehrerer der Stücke mit heissem destillirtem Wasser successive erschöpft, und zwar noch lange, nach- dem bereits keine Reaction auf Chlor und Schwefel- siure im Filtrate mehr nachweisbar war. Der wüsse- rige Auszug (750 Cub. cent.) war. neutral, nach dem Concentriren in der Platinschale stark alcalisch rea- girend. Bei weiterem Eindampfen im Wasserbade bil- dete sich eine schillernde Haut auf der Oberfläche der Flüssigkeit, die zuletzt zu einem weissen, neutral rea- girenden Salzgemenge eintrocknete, das sich spáter beim schwachen Glühen, durch Verkohlen der ge- lóst gewesenen organischen Substanz, vorübergehend schwärzte. Es wurden 0,531 Gr. — 7,377 pC. der an- gewendeten Substanz an in Wasser lóslichen bei 100? C. trockenen Salzen gewonnen, deren mit Sorgfalt be- stimmte Zusammensetzung folgende war: Chlomastpmm. oua xe 83,190 Ohlorkáliut,. 6 sae ess sex 0,108 Schwefelsaures Natron 3,829 Schwefelsaure Magnesia 0,472 Kohlensaurer Kalk ....... 427 Kohlensaure Magn 180 7 Huminsubstanz und Wertuat 3,794 100,000. ` Aus Mangel an eigner Kenntniss der Localität, von 405 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 406 welcher jener Hydromagnocalcit herstammt, muss ich mich einfach mit Darlegung der chemischen That- sachen begnügen, ohne auf die Genesis desselben ein- gehen zu kónnen, mag aber dabei die Bemerkung nieht unterdrücken, dass er das Geprige eines auf chemischem Wege gebildeten Absatzes trägt, wie er durch Einwirkung sodahaltiger Wasser (Natronsáuer- linge) auf das Wasser eines Salzsees oder von Sool- quellen, welche ausser Kochsalz noch Sulfate oder Chlorüre der Erden enthalten, entstanden sein müsste. Durch Umsetzung des Alcalicarbonats mit dem Gyps, der schwefelsauren Magnesia und dem Chlormagne- sium haben sich sodann einerseits pulverig ausschei- dendes Magnesia - und Kalkcarbonat, andererseits Kochsalz und schwefelsaures Natron gebildet, die, nebst anderen Salzen des Wassers den gebildeten Absatz noch in geringer Menge durchtrünken. Die in allen natürlichen Soolwässern den Kalk bedeutend überwiegende Menge der Magnesiaverbindungen fände ihren entsprechenden Abdruck im obigen Hydromag- nocalcit. In dem wässerigen Auszuge ist von beiden Erdcar- bonaten der kohlensaure Kalk in weit grésserem Ver- hältnisse zur kohlensauren Magnesia aufgenommen worden, als er in der ursprünglichen Substanz enthal- ten ist. Wenn man von der Voraussetzung ausgehen darf, dass die Gegenwart der anderen Salze (der Chlor- und schwefelsauren Verbindungen, die bereits mit den ersten Portionen des Wassers beim Ausziehen ent- fernt wurden) ohne Einfluss auf das Löslichkeitsver- hältniss des Kalk- und Magnesiacarbonats sei, so würde folgern, dass in dem Mineral beide Erdcarbo- nate kein mechanisches Gemenge darstellen, sondern in chemischer Verbindung sich befinden, da aus einem Ge- menge beider Carbonate weit mehr (nach Bischof das 28fache) kohlensaure Magnesia, aus einer chemi- schen Verbindung derselben dagegen hauptsächlich Kalkcarbonat durch Wasser ausgezogen wird"). Auch dieser Umstand spricht also für die oben ausgespro- . ehene Deutung. Wie aus dem Vorhergehenden ersichtlich, enthal- ten beide Substanzen weder etwas, was zu den eigent- lichen Náhrstoffen des menschlichen Kórpers zu rech- nen ist, noch solche Dinge, welche, ohne gerade Nah- 6) S. ded Lehrb. der chemischen Geologie Bd. II, S. 1122 und 117 rungsmittel zu sein, durch ihre directe Wirkung auf's Nervensystem einen beschleunigenden oder verlang- samenden Einfluss auf den Stoffwechsel ausüben, wie solches bei den sogenannten eigentlichen Genussmit- teln und narcotisirenden Substanzen (Kaffee, Tabak, Opium u. s. w.) stattfindet. Der feine, von Säuren schwer angreifbare Mahallatin wird sich vóllig indiffe- rent gegen den Organismus verhalten, und die Erde von Giveh kann, abgesehen von der sehr geringen Beimischung von Salzen, welche fáhig sind, direct in's Blut überzugehen, nur insofern einen Einfluss aus- | üben, als durch die Erdcarbonate die freie Säure des Magensaftes neutralisirt wird, was in manchen Füllen, in denen eine abnorme Säurebildung im Magen statt- findet, von wohlthütigen Folgen sein mag. Fälle, in denen wie bei uns, in der Periode rascher kórper- licher Entwickelung befindliche jugendliche Individuen beider Geschlechter, wie auch sehwangere Frauen, in Folge gestórten Assimilationsganges, so wie wegen Mangels an genügender Kalk- und Salzzufuhr in der gewöhnlichen Nahrung, instinctmüssig zum Genuss von Mórtel, Kreide u. dergl. getrieben werden, sind jedenfalls zu vereinzelt, als dass sie das Auftreten soleher zum Genuss verwendeter Erden als Handels- und Basarartikel bedingen konnten. Auch wird das Letztere durch eine etwaige medicinische Anwen- dung allein nicht erklärt. Um so auffallender muss es erscheinen, wie ein solcher Gebrauch in Persien, und zwar von Alters her hat aufkommen kónnen. Suchen wir nach Erklürungsgründen hierfür, so scheinen mir die einfachsten und physiologisch naturgemässesten Folgende zu sein: Die in den meisten persischen Ebenen den gróss- ten Theil des Jahres hindurch herrschende trockene Hitze und das unthätige Leben vieler Orientalen (und namentlich der auf Putz und Nichtsthun angewiese- nen Frauen in den Städten) haben zunächst ein äus- serst vermindertes Nahrungsbedürfniss zur Folge. Der Körper bedarf sehr wenig zum Wiederersatz der ver- brauchten Stoffe. Der eigentliche Genuss des Essens, welcher in dem Maasse höher empfunden wird, als der Mensch unter dem Einflusse anstrengender Thä- tigkeit und niederer Temperatur sich befindet, fällt somit grösstentheils weg. Wollte er sich solchen ver- schaffen durch Einführung wirklicher (plastischer und respiratorischer) Nahrungsmittel, die sehr leicht über á 26* 407 Bulletin de l’Académie Impériale 408 das erforderliche geringe Maass geht, so wiirden die Folgen davon, in Form von heftigen Indigestionen, die in jenem Klima besonders ernster Natur sind, nicht ausbleiben. Der Genuss süsser und wüssriger Früchte, der hier am Platze würe, behagt nicht Allen, auch sind solche nicht überall zu haben. Jene dem Organismus völlig indifferenten und dabei wohlfeilen Erd- und Thonsubstanzen genügen aber zu diesem Zwecke. Sie verschaffen zunächst die Thätigkeit des Beissens und Schlingens, füllen den Magen, bringen dadurch das Gefühl einer vermeintlichen Sättigung her- vor, und verlassen schliesslich den Organismus, ohne, wenigstens bei nicht übermüssigem Genuss, auf die Blutmischung einen stórenden Einfluss ausgeübt zu haben. Sie wirken eben nur mechanisch, nicht che- misch. Hierzu kommt noch Seitens der Phantasie das reinliche, einladende Aussehen dieser blendend- weissen Knollen, so wie das sanfte, zwischen den Zih- nen abstumpfende Gefühl des sandfreien, durch Rei- ben und Drücken leicht mehlfein zu erhaltenden Pul- vers derselben. In jedem Falle tragen Unwissenheit, Faulheit und Aberglaube noch das Ihrige dazu bei, eine Gewohnheit aufrecht zu erhalten, die, wie viele andere Irrthümer und manche guten Gebräuche aus alter Zeit, in einem Lande ungeschwicht fortbesteht, welches, auf mittelal- terlicher Entwickelungsstufe stehen geblieben, in sei- ner durch die Naturverhältnisse bedingten, nach allen Seiten hin abgeschlossenen und isolirten Lage, noch lange dem Einflusse moderner Civilisation und auf wissenschaftlicher Einsicht beruhenden gelüuterten Ideen keinen Zugang gewähren wird. ké Chemische Untersuchung der Zinkblüthe von Taft (Prov. Jesd) in Persien, nebst Bemerkungen über das Vorkommen und die Bildung derselben: von Ad. Goebel. (Lu le 22 aoüt 1862.) Auf der Rückreise von Jesd nach Teheran berühr- ten wir im Mai des Jahres 1858 das Dorf Taft, das eine Tagereise südwestlich von der ersteren Stadt, zwischen den in die Ebene vorspringenden Dolomitvorbergen des Schirkuh-Gebirges gelegen ist. Man tritt aus der sanft ansteigenden Ebene in ein enges Querthal, das sich zwischen hohen und steilen Dolomitrücken von dunkler Farbe óffnet, und in dessen Sohle ein vom Hochge- birge kommender, granitische und dunkle Dolomit-Ge- schiebe führender, wasserreicher Bach nach SO der Ebene zustürzt. Längs seinen Ufern dehnt sich das blü- hende und stark bevölkerte, von Guebern und schiiti- schen Mohammedanern bewohnte, durch seinen Obst- ` und Baumwollenbau wie durch Filz- und Teppichindu- strie berühmte Gartendorf Taft weithin aus, mit seinen Obstgärten im üppigsten Grün die ganze Thalsohle zwischen den Felsen bis zu den braunen Steilgehän- gen einnehmend. Umschreitet man den südlichen Fels- rücken, so gelangt man in eine der eben beschriebe- nen analoge und fast parallele Thalbildung, die, sich mehr verengend und stärker ansteigend, bald auf en- gem Pfade zwischen abschüssigen Dolomitfelsen nach dem noch mit Schnee bedeckten Hochgebirge zu führt. Nach etwa dreiviertelstündigem Ritte über den mit .Felsschollen bedeckten Boden gelangt man an einen Punkt, über welchen in c. 100 — 120 Fuss Hóhe und nur wenige Fuss unter der Firste des zur linken Hand befindlichen Dolomitkammes der Ausgang einer bedeutenden Hóhle oder richtiger eines Hóhlencom- plexes sich óffnet, welcher tief ins Innere des Ber- ses führt und durch einen gewissen Reichthum an Mangan-, Eisen- und Bleierzen bemerkenswerth ist. Erklimmt man das steile Gehinge bis zu jener Off- nung, so gewahrt man namentlich im oberen Theile desselben an den glatten ausgefressenen Felswánden deutliche Beweise einer stattgefundenen Erosion, de- ren Spuren weiter unten durch die den Felsen be- deckenden Schutt- und Trümmermassen verdeckt wer- den. Zugleich geht in der Nähe der Höhle die dun- kelbraune Farbe des Gesteins durch Aufnahme von Eisen- und Manganoxydulcarbonat in eine róthliche und zum Theil fleischrothe über. Zinkspath, Kupfer- grün und Bleispath treten in dem Gesteine theils in Drusenräumen, theils in der compacten Masse fein eingesprengt auf, und verleihen demselben auf Bruch- flächen ein mitunter blau und weiss gesprenkeltes Ansehen. Der über den Hóhlen befindliche Kamm des Berges war ein flachgerundet undulirender, zu den Seiten steil abfallender Rücken mit vielen kleinen Kessel- oder Schalenartigen Vertiefungen von 1 — 2 Fuss Durchmesser, die zum Theil mit Regenwasser erfüllt waren. Er befand sich hóher als jener, welcher ihn von dem Thale schied, in dem der Ort Taft lag, Rd 409 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 410 da ein Theil des letzteren nebst den Anpflanzungen vom Gipfel des ersteren aus übersehen werden konnte. Die röthlichen Felsen in der Nähe des Eingangs der Hóhle fand ich mit reichlichen, den Achatbildun- gen ähnlichen Sintererusten von Zinkblüthe überzo- gen, die in concentrisch schaligen Lagen von wenigen Linien bis zu einigen Zollen Dicke auftreten. Die schwankenden Angaben in der genaueren Zu- sammensetzung der Zinkblüthe, welche nur in sehr seltenen Fällen zu der einfachen für dieselbe ange- nommenen Formel ZnO, CO, + 2 (ZnO, HO) führt, veranlassten mich zunächst im J. 1860 eine Analyse dieser Sinterbildungen im chemischen Laboratorium der Universität Dorpat vorzunehmen. Die warzenförmigen und schalenartigen Krusten waren von weisser Farbe, mit einem Stich ins Grün- liche, opak, im Bruche von concentrisch strahliger Structur, vor dem Löthrohr sich gelb färbend, nach dem Erkalten wieder bleichend, unschmelzbar und im Kolben Wasser und sämmtliche Kohlensäure ausge- bend. Sie lösten sich vollständig in Salzsäure wie in Essigsäure. Die qualitative Prüfung ergab einen sehr geringen Gehalt an Bleioxyd und Kupferoxyd, wie Spuren von Manganoxydul zu erkennen. Bemerkens- werth war, dass, obwohl das Mineral in Pulverform wie in Stücken sich ruhig und mit rascher Kohlen- säureentwickelung auflöste, doch die letzten kleinen Antheile dem Angriffe der Säure hartnäckig wider- standen und erst beim Erhitzen sich endlich auch lösten. Die Untersuchung zeigte, dass diese letzten Partien aus kohlensaurem Bleioxyd, mit einem An- theile von kohlensaurem Zinkoxyd und Spuren von kieselsaurem Zinkoxyd bestanden. Da auch überdies in dem Mineral selbst Weissbleierz mit der Loupe, wie mit blossen Augen, als Einsprengling erkannt wer- den konnte, was noch leichter in dem durchscheinenden Zinkspath der Fall war, und obendrein das Blei nicht zu der dem Zink isomorphen Gruppe gehört, so er- scheint es mir ungerechtfertigt, das Bleioxydcarbonat als isomorphen Bestandtheil in der Constitution der Ziokblüthe anzusehen. . I. 0,9383 Gr. Zinkblüthe gaben bei 110? getrock- net (in pulverfórmigem Zustande) 0,0013 Gr. hy- groskopische Feuchtigkeit. 0,7717 Gr. gaben geglüht 0,2027 Gr. Kohlen- säure und Wasser. II. ferner 1,2385 Gr. gaben 0,3295 Gr. Glühverlust. Der geglühte Rückstand von grauer Farbe. 1,0345 Gr. mit Chlorwasserstoffsiure im Geiss- lerschen Apparate zersetzt 0,1560 Gr. Kohlen- säure. II. 1,452 Gr. gaben mit Chlorwasserstoffsiure zer- setzt 0,2225 Gr. Kohlensäure. Die Fällung der ge- ringen Menge des Kupfers und Bleis durch Schwe- felwasserstoff, geschah nach dem Wiederauflósen der Schwefelmetalle in Salpetersäure u. s. w. zum zweiten mal, um das mit niedergerissene Schwe- felzink vollständig zu trennen. Das Schwefel- kupfer und Schwefelblei wurden sodann in schwe- felsaure Salze übergeführt, und die vom Bleisul- phat filtrirte Kupferlösung mit dithionigsaurem * Natron gefällt, das gebildete Kupfersulfür in we- nig Königswasser gelöst, und nach dem Sättigen der eingedampften Lösung mit kohlensaurem Na- tron wurde das Kupferoxyd aus der siedenden ammoniakalischen Lösung durch Kali abgeschie- den. Es wurden erhalten 0,0070 Gr. Kupferoxyd 0,0086 Gr. schwefelsaures Bleioxyd. Das vom Schwefelwasserstoff befreite Filtrat von den Schwefelmetallen gab mit kohlensaurem Na- tron gefällt 1,0607 Gr. rein weisses Zinkoxyd. 1,710 Gr. Zinkblüthe gaben nach dem meer der salzsauren Lósung: 0,0038 Gr. Kieselerde, 0,0098 Gr. schwefelsaures Bleioxyd 1,2482 Gr. Zinkoxyd. Das Kupfer wurde hierbei nicht bestimmt. Das bei 110? C. trockene Mineral enthielt mithin: E II. . Mittel Sauerst. Zinkoxyd ..... — 73,0016 72,9933 73,0225 14,38 Kupferoxyd .. - 0,4821 0,4 0,10 7 14,51 Bleioxyd...... E 0,4359 0, 4217 0,4288 . 0,08 Manganoxydul. — — — pur — i: Kohlensäure... 15,080 15,3236 — 15,2018 11,05 1117 Kieselerde .... — - 0, A 0,2222 042f " Wasser........ 11,9545 11,1109 11,0952 9,86 1004516 Aus vorstehenden Daten bares sich: Kohlensaures Zinkoxyd.... . 42,256 Kohlensaures Bleioxyd .... 0,513 Kohlensaures Kopfitoxyds: 0,749 Kohlensaures Manganoxydul Spur Kieselsaures Zinkoxyd..... 0,523 dee 55,361 eus 99,402 411 Bulletin de l'Académie Impériale ` 412 Wenn wir die geringfügigen Beimengungen von kieselsaurem Zinkoxyd und kohlensaurem Bleioxyd eliminiren und das Aequivalent des Kupferoxydcar- bonats wegen der Isomorphie des Kupfers mit dem Zink dem kohlensauren Zinkoxyd hinzufügen, so zeigt sich doch in obiger Zusammensetzung eine zu grosse Differenz von der für die Formel der Zinkblüthe gel- tenden, als dass solche lediglich analytischen Fehlern. zugeschrieben werden könnte. Zunächst erhellt das auch aus den Sauerstoffverhältnissen, welche nach Abzug des Bleicarbonats und kieselsauren Zinkoxyds für unser Mineral gleich 10:11:14 sind, während sie für die Zinkblüthe 10:10:15 betragen. Die für letztere nach der Formel ZnO, CO, + 2 (ZnO, HO) berechnete eg ist: ee 18, am fKohlensaures Zinkoxyd 38, 690 * 61,34 = \Zinkoxydhydrat ae 100,900 - Für die Zinkblüthe von Taft dagegen haben wir nach oben erwähnter Reduction des Kupferoxydcarbonats folgende Zusammensetzung: Gefunden A eq. Berechnet ZE 79,1039 73,609 18 73,428 Mo am 1170 15,221 5 15,303 view Fai. 1,0949 11,170 9 11,269 mem 100,000 100,000 Das Mineral entspricht somit der Formel: 5 (ZnO, CO,) + 8 (ZnO, HO) + aq und schliesst sich hiernach denjenigen Zinkverbindun- gen an, welche auf kiinstlichem Wege als Niederschlige von Zinksalzen aus wässriger Lösung durch kohlen- saure Alcalien erhalten werden. Die Art des Auftretens der Zinkblüthe in traubi- gen Massen oder concentrisch schaligen Krusten lässt über ihre secundäre Entstehung keinen Zweifel zu. Sie kann als Umwandlungsproduct des im Gestein enthaltenen Zinkspathes angesehen werden, das, vom Wasser fortgeführt, wiederum abgesetzt wurde, oder auch analog jenen wässrigen Niederschlägen auf che- mischem Wege gebildet worden sein. In beiden Fäl- len ist die Wärme und die Massenwirkung des Was- sers auf ihre Zusammensetzung vom grössten Einfluss, da das kohlensaure Zinkoxyd zu denjenigen Carbona- ten gehört, die durch Einwirkung von Wasser einen Theil ihrer Kohlensäure verlieren, welche Wirkung durch die Wärme noch unterstützt wird. Diese Ein- wirkung des Wassers ist vor mehreren Jahren von H. Rose ausführlich studirt worden '), und die vor- trefflichen Untersuchungen Rose’s sind geeignet, eine Anwendung der im Laboratorium durch Synthese ge- fundenen Thatsachen zur Aufhellung minerogenischer Fragen zuzulassen. Obgleich nach ihnen die künstlich darstellbaren Verbindungen des Zinkoxyds mit der Kohlensäure und dem Wasser eine sehr grosse Man- nichfaltigkeit in ihrer Zusammensetzung darlegen, so zeigen sie doch darin eine bestimmte Gesetzmissig- keit, dass die auf analoge Art und unter bestimmten Bedingungen dargestellten Salze sich stets zu Verbin- dungen gruppiren, in denen das Verhältniss der ein- zelnen Bestandtheile zu einander innerhalb gewisser sehr enger Grenzen oscillirt. Dieser Umstand wird uns erlauben, aus der chemischen Zusammensetzung unseres Minerals auf die näheren Umstände, unter de- nen seine Bildung stattfand, zurück zu schliessen, wenn wir hierbei von der Ansicht ausgehen, dass es sich, analog jenen Niederschlägen, auf chemischem Wege aus sehr verdünnten Lösungen gebildet habe, wozu alle Elemente vorhanden sind. Denn bei mei- nem Besuche der Höhle hatte ich Gelegenheit, in den oberen Abtheilungen derselben das Vorkommen von Bleiglanz, Galmei, Zinkblende und Schwefelkies nebst den aus der Zersetzung derselben resultirenden schwe- felsauren Salzen, welche neben reichlichen Mengen von Gyps und Arragonit, Manganocher und Braun- eisenstein, stellenweise die Wände, Gewölbe und na- türlichen Nischen auskleideten, zu constatiren. Es reiht sich die Zinkblüthe von Taft ihrer Zusam- mensetzung nach genau denjenigen Verbindungen an, die bei gewöhnlicher Temperatur oder gelinder Wärme =- 30° C.) aus einer Zinkvitriollósung vermittelst eines Überschusses von kohlensaurem Natron erhal- ten werden. m Rose zeigte”), dass der unter den oben erwähn- ten Umständen erhaltene, nicht ausgewaschene, bei 100° getrocknete Niederschlag die Zusammensetzung ZnO, CO, + 2HO habe, dass er aber während des Trocknens bei der gewóhnlichen Lufttemperatur be- reits einen Theil der Kohlensáure verliere. Dieser 1) H. Rose, über die Verbindungen der Kohlensäure und des Wassers mit dem Zinkoxyd, in Pogg. Annalen Bd. 85, S. 107 ff. 2) Le SAT IE | i | 413 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 414 selbe Niederschlag ergab, ausgewaschen und: über Schwefelsäure getrocknet, die- Zusammensetzung 5ZnO, CO, + 9ZnO, HO + 4 aq, und bildete eine harte opalähnliche Masse. Dieser Versuch ist belehrend, er beweist, dass das ursprünglich neutrale Zinkoxydcarbonat bei Abschluss der Luft sich bildet und besteht, aus ihm aber die Zinkblüthe (durch Einwirkung der Ersteren und des Wassers) hervorgeht. Damit im Zusammenhange steht das Vorkommen der Letzteren, die nur in offenen Drusenráumen, wie an freien Felsflüchen auftritt. Durch Fallen von Zinkvitriollósung mit überschüs- sigem kohlensaurem Natron bei + 30? C. und Aus- waschen des Niederschlags mit kochendem Wasser erhielt Rose in der bei 100° C. getrockneten Ver- bindung, welcher er die Formel e 3(Zn0, CO.) + 5(Zn0, HO) giebt, - Gefunden Atome Berechnet OYA 7. us 78,12 ^ = 8 74,54 Kohlensàure...... 15,12 3 15,14 SE Uu. a ERR 11,16 5 10,32 100,00 100,00 für welche Zusammensetzung aber, wie der directe Vergleich zeigt, die obige für die Zinkblüthe von Taft von mir aufgestellte Formel besser passt. Bei Anwendung eines etwas grösseren Überschus- ses von kohlensaurem Natron, Vermischung der Ló- sungen in der Kälte, und Auswaschung des Nieder- schlags mit kaltem Wasser erhielt er die der vorigen ähnliche Verbindung 5(ZnO, CO,) + 9(ZnO, HO) Gefunden Atome Berechnet Zinkoxyd.... . .. 74,37 14 74,81 -Kohlensäure ... . 14,47 e 14,50 ET Es 11,16 9 10,69 100,00 100,00 Aus beiden Niederschligen war also durch das Auswaschen mit kochendem wie mit kaltem Wasser ein Theil der Kohlensäure entfernt worden. Wird dagegen die Verbindung unter denselben, eben besprochenen Verhältnissen, nur unter Anwen- dung bedeutender Quantitäten des Materials (Rose wandte 12 Pfd. schwefelsaures Zinkoxyd auf 15 Pfd. kohlensauren Natrons an) auf einmal dargestellt, so zeigt die bei 100? C. getrocknete Substanz die Zusam- mensetzung ZnO, CO, + ZnO, HO mit c. 20 p. C. Koh- lensiure und 8 p. C. Wasser. Das Entweichen der Kohlensäure wird hier durch die Menge der Substanz, die eine geringere Berührung mit der Luft gestattet, gehindert. Schliesslich ist zu bemerken, dass bei An- wendung einer Aóheren Temperatur als 30? C., bei der Siedhitze des Wassers, unter sonst gleichen Be- dingungen andere Producte erzielt wurden. Sämmt- Deche von H. Rose aus concentrirten, verdünnten und sehr verdünnten Auflósungen in der Kochhitze erhal- tene Verbindungen von Zinkoxyd mit Kohlensáure und Wasser enthalten weit weniger Kohlensäure (9 bis 13 p. C.) und mehr Wasser (13 bis 15 p. C.) als die Zinkblüthe von Taft darbietet ?). Die Letztere zeigt eine den beiden oben bespro- chenen Niederschlügen Rose's sehr ühnliche Zusam- mensetzung, ja sie ist dem procentischen Gehalt der Bestandtheile nach mit der von Rose als 3(Zn0, CO,) + 5(Zn0, HO) bezeichneten Verbindung identisch. Es dürfte daher auch der Schluss gerechtfertigt sein: 1) dass sie bei einer die gewóhnliche Temperatur wenig überschrei- tenden Wärme (+ 30? C.) sich gebildet hat; 2) dass die ursprüngliche kohlensäurereichere Verbindung durch Einwirkung des Wassers und der Luft allmählich einen Theil ihres Kohlensäuregehalts eingebüsst hat; | und 3) dass sie in kleinen Quantitüten in successiver Folge zur Entstehung kam, und nicht in grossen Men- en in kurzer Zeit sich bildete, was auch der meist schichtenweise, sinterartige Absatz des Minerals be- weist. Da jetzt keinerlei Quellen am Fundorte sichtbar sind, so muss die scheinbar noch jetzt fortdauernde Bildung dieser Zinkblüthe der sücularen Wirkung des das Felsgestein durchdringenden Wassers zugeschrie- ben werden. Da aber die Berghóhlen, an deren Ein- gange ich jenes Zinkerz fand, das frühere Vorhan- densein aus der Tiefe dringender, nun versiegter Quel- lenstréme voraussetzen, durch deren Erosion jene verzweigten Höhlen gebildet wurden, so kann doch, wenn wir jene vormaligen Quellen als die Ursache jener Zinkerze ansehen, die Temperatur derselben keine sehr hohe gewesen sein, und keineswegs die Siedhitze erreicht haben. — Ao In gleicher Weise, wie die Zinkblüthe von Taft, i NT 3) Rose a. a. O. S. 111 — 114. 415 Bulletin de l'Académie Impériale 416 werden auch die übrigen, von andern Fundorten be- kannten, durch eine complieirtere Formel auszudrük- ken sein. Von den in Rammelsberg's Handbuch der Mineralchemie aufgeführten 5 Analysen entspricht nur eine dem für die Zinkblüthe angenommenen ein- fachen Ausdrucke. Es nehmen Viele an, dass die Natur beim Zusammentreten der Elemente zur Bildung von Mineralkórpern stets die méglichst wenigen und ein- fachsten Combinationen auswähle und in deren Zusam- mensetzung den einfachsten Ausdruck erstrebe. Dies scheint mir, so allgemein gehalten, nicht ganz richtig. In allen Fällen bildet sich ein Mineral aus gewissen Elementen zunächst nur da, wo die zu seiner Bildung nothwendigen Bedingungen zusammentreten. Eine An- derung der letzteren hat bei denselben Elementen eine Ánderung der Zusammensetzung zur Folge, die eine um so complicirtere werden kann, je mehr dabei die Massenwirkung chemisch schwacher Körper ins Spiel kommt. Diese Wechselbeziehungen zwischen den äus- seren Bedingungen beim Zusammentreten von Stoffen zur Bildung eines Minerals und seiner Zusammen- setzung, werden wir durch’s Experiment (Analyse und Synthese), wie durch Naturbeobachtung in allen Pha- sen zu bestimmen: im Stande sein. Auf solche Weise wird die chemische Formel des Minerals nicht bloss die bildliche Darstellung seiner Constitution, sondern zugleich der Ausdruck für die Bildungsgeschichte desselben. Vergleichung des Armagh-Catalogs von Robinson mit dem Abccr von Argelan- der. durch F. A. O01n. (Lu le 20 juin 1862.) Die Erkenntniss der Genauigkeit, welche die Posi- tionen eines Sterncatalogs besitzen, ist von dem grós- sten Gewichte für eine erfolgreiche Benutzung des- selben. Eine solche Erkenntniss erlangt man am einfachsten und directesten, sobald die Wissenschaft durch ein neues Sternverzeichniss bereichert ist, durch eine Vergleichung desselben mit einem andern Ca- taloge, über dessen Positionen hinlingliche Daten vorliegen. Als beim Eintreffen des neuen Sternver- zeichnisses, welches Robinson aus den zu Armagh!) stigestellten Beobachtungen abgeleitet hat, Dr. Win- gen Vergleichung desselben, etwa mit dem von Ar- gelander aus seinen Aboer Beobachtungen berech- neten, aufmerksam machte, beschloss ich dieselben auszuführen. Der Catalog von Argelander?) em- pfiehlt sich in der That zu dem vorliegenden Zwecke, abgesehen von seiner anerkannten Vortrefflichkeit, insbesondere dadurch, dass mit ihm schon mehrere andere Cataloge direct verglichen sind, so dass durch seine Vergleichung auch die Beziehung des Armagh- Catalogs zu andern Sternverzeichnissen erhalten wird. Im Nachstehenden erlaube ich mir, den Gang und die Resultate meiner Rechnungen. darzulegen. Die Anzahl der Sterne, welche beiden Catalogen gemeinsam sind, betrigt 493. Davon sind einzelne in Armagh nur in Rectascension bestimmt, andere nur in Polardistanz. Von der obigen Zahl sind aber aus nachstehenden Gründen noch auszuschliessen: 1) Doppelsterne, in dem Falle, wo ein Zweifel dar- über bleiben kann, ob auf beiden Sternwarten der- selbe Component beobachtet ist. Dieserhalb sind fol- gende Sterne ausgeschlossen: N? ^e i: Name. Arg. Name. 5 | 38 Piscium | 391 | 17 Draconis . 222 | 41 Leonis y 1 433 |4Lyraes . ` 248 | 58 Ursae majoris E | 434 | 5 Lyrae -284 |29 Virginis y 508 | 29 Aquarii 344 | 44 Bootis 527 | P. XXII^ 219 385 | 17 Coronae 6 2) Die Coordinaten solcher Sterne, für welche Ar- gelander die Eigenbewegung nur genihert ermittelt und daher in weniger Decimalen mitgetheilt hat. 3) Zufolge der Noten des Argelander'schen Ca- talogs sind ausgeschlossen die Rectascension von 63 Arg. (5 Persei) und die Polardistanzen von Arg. 213 (26 Leon.) und Arg. 427. Es bleiben nach Ausschluss dieser Sterne 455 Po- sitionen zum Vergleichen übrig, welche 425 Diffe- renzen in Rectascension und 411 Differenzen in Po- lardistanz darbieten. Da unter dieser Zahl sich nur 12 Sterne finden deren /R und.6 Sterne deren PD zum Theil auf Beobachtungen unter dem Pole beru- necke mich auf das Wünschenswerthe einer derarti- | hen, so ist bei den nachstehenden Rechnungen vor- e H Us of 5345 stars observed from 1828—1854 at the Ze Observatory, by Rev. T.H. Robinson. Dublin 1859. 2) DLX sifa Fixarum Positiones Mediae etc. auctore F. G. | A. Argelandro. Helsingforsiae MDCCCXXXV. 417 des Sciences de Saint- Pétersbourg. | 418 ausgesetzt, dass alle Positionen bei der obern Culmi- | nation der Sterne bestimmt sind. Ich werde jetzt kurz beschreiben, in welcher Weise | Robinson aus den Bdsbdtiitunpen seinen Catalog abgeleitet hat, da sie von der gewöhnlich gebräuch- | lichen abwöicht und die Kenntniss davon für die deut- liche Einsicht des von mir befolgten Ganges von Be- lang ist. Für 3 Eridani findet man z. B. Seite 96 des Catalogs folgende Angaben: 23 Eridani, 5. | Assumed places ASC. 1830 Jan. 11 | —0523 | 1835 Dec. 22 | —8,17 1838 Feb. 3| —0,01 || » » 28| —8,18 1839 Jan. 9| —0,33 | 1836 Feb. 17 | 4-0,60 » » 16 | —0,24 | 1839 Jan. 9 | —2,92 | ws » 140,251 » 5» 5.15 | »x 22 | —0,2 » » 27 | —4,28 | E 1839 Feb. 1| —3,55 | 1840 Dee: 29 0,39 1841 Jan. 5 | —0,20 | A. 3h35Mm25899 PD. 100°18'32/32 | Date, 1838, 373 Date, 1837, 760 | | Die Erklirung dieser Tafel giebt die Beschreibung. der befolgten Methode. Unter assumed. places hat man zu verstehen die Positionen eines Sterncatalogs, im vorliegenden Falle des Cataloges der astronomischen | Gesellschaft zu London, mit Praecession, Aberration | und Nutation auf den jedesmaligen Beobachtungstag gebracht. Die neben dem Beobachtungstage angege- bene Zahl ist die Correction, welche aus der Beobach- tung des Tages für den zugrundegelegten Ort des Sternes nach dem Astr. Soc. Cataloge in /R oder PD folgt. Das Mittel der auf diese Weise gefundenen Correctionen, angebracht an die Position des Sternes, welche nur mit Praecession aus dem benutzten Cataloge auf 1840,0 reducirt ist, giebt die Armagh- Position des Sternes, wie sie in vorstehender Tabelle in der vorletzten Reihe sich findet. Die letzte Reihe dersel- ben enthält das Mittel der Beobachtungszeiten. Für diese Zeit gilt, nach dem was eben gesagt, die Posi- tion in Bezug auf eine etwaige Eigenbewegung des Sternes. Es wurden daher die Positionen des Arge- lander'schen Catalogs mit Praecession allein auf 1840 gebracht und für jede Coordinate jedes Sternes das ihr entsprechende mittlere Beobachtungsjahr T aus dem ersten Theile des Armagh-Cataloges aufgesucht Tome V. und an die berechneten Coordinaten der Betrag des | jedesmaligen motus propr. ann. x (T — 1830) ange- bracht, um die beiderseitigen Daten streng rs ar zu machen. Das Mittel aus den auf diese Weise erhaltenen 425 Differenzen in Rectascension, nachdem eine jede mit dem Sinus der zugehórigen Nordpolardistanz multi- plicirt ist, wird: (Arg.-Rob.) = + 0:012, w. F. 2:0:003. Der wahrscheinliche Fehler eines AXR. sin PD | wird + 0:063. Für das Mittel der 411 Differenzen in Nordpolardi- stanz findet sich Arg.-Rob. = + 0717, w. F. + 0704 und der w. F. einer APD = = 0/88. Der stirkste positive Werth von AM. sin PD fin- | det sich bei Arg. 58 (112 Pisc.); er beträgt + 0,36; den stärksten negativen Werth — 0530 zeigt AM. | sin PD für Arg. 152 (18 Lyncis). Die andern Werthe ‚gruppiren sich ziemlich regelmässig innerhalb dieser Grünzen. Es ist also kein Grund vorhanden, irgend | einen der benutzten Sterne wegen eines vorauszusez- zenden Reductionsfehlers für /R auszuschliessen. Für die Nordpolardistanzen bin ich zu einem an- | dern Resultate gelangt. Es finden sich folgende be- | trüchtliche Abweichungen : Arg. 65 (66 Ceti seq.) Arg.-Rob. = + 674 » 100 (39 Tauri) » — 5,0 » 305 (70 Virginis) » + 5,2 » 486 (65 t Cygni) » — 5,0 » 506 (24 ı Pegasi) » + 6,3 Die beiden ersten sind nur je einmal in Armagh beobachtet, und da sich unter den einzelnen Resulta- ten fiir denselben Stern (man vergleiche nur das oben gegebene Beispiel, die Beob. von 3 Eridani) bisweilen Fehler von ähnlicher Grösse finden, so habe ich es nieht für gerechtfertigt gehalten, sie auszuschliessen. Für: Pegasi stimmen die fünf Beobachtungen in Ar- magh hinreichend unter einander. Aber da der Six Years Catalogue von Airy (1850) vollkommen die Ar- gelander’sche Declination bestätigt, so darf man einen Reductionsfehler vermuthen. Dieser Stern ist daher ausgeschlossen. Für 70 Virginis und 65 + Cygni glaube ich einen möglichen Grund der starken Abweichung von Arge- lander in folgendem Umstande zu erkennen. Schon 27 419 Bulletin de l'Académie Impériale 420 oben habe ich angeführt, in welcher Weise die Po- | halb ausgeschlossenen Sterne zugleich mit den Diffe- sitionen des Armagh-Catalogs abgeleitet sind. Nun findet sich für eine Anzahl Sterne mit stürkerer Ei- genbewegung im Cataloge der Astr. Society die Eigen- bewegung mit der Praecession vereinigt unter der Columne Praecession. Zur Unterscheidung hat man diese jährlichen Veränderungen dort mit einem Stern- chen bezeichnet. Es ist nun wohl denkbar, dass in | einzelnen Fällen dieser Umstand übersehen ist, d. h. dass man die Zahlen des Astr. Soc. Cat., welche sich in der Columne «Praecession» finden, direct als Prae- cession benutzt hat, wihrend sie doch die Eigenbewe- gung der Sterne enthalten. Es müssen dann die auf solche Art reduzirten Sterne fehlerhaft erscheinen um den Betrag Mot. propr. (T — 1830), da im supponir- ten Falle die Armaghposition, was Eigenbewegung anbetrifft, für die Epoche des Astr. Soc. Cat., also 1830, gilt, natürlich, falls ferner angenommen wird, dass die schliessliche Reduction auf 1840,0 ausge- führt ist mit alleiniger Hülfe der Praecession. Für 70 Virginis ist (T — 1830) = + 8,0 und Mot. pr. des A. S. Cat. + 0,53, der Fehler wäre also + 4,2; ebenso ist für 65 + Cygni (T — 1830) = + 9,1, Mot. pr. = — 0,50, Fehler — 475. Die Über- einstimmung der unter obiger Annahme berechneten Fehler mit den Abweichungen des Armagh- Catalogs von dem Aboer ist so gross, dass die Voraussetzung, jenes Versehen habe stattgefunden, mir hinreichend begründet erscheint. Das Auffinden dieser méglichen Fehlerquelle hat mich veranlasst, von den weitern Rechnungen alle die Sterne auszuschliessen, bei wel- chen der A. S. Cat. zu Grunde gelegt wurde und de- ren jährliche Veränderungen anstatt der reinen Prae- cession in jenem Cataloge gegeben sind. Denn, ob- gleich ich mich überzeugt habe, dass in vielen dieser Fälle das eben erwähnte Versehen nicht begangen ist, so ist es doch für die Mehrzahl nicht mit Sicher- heit nachzuweisen. Ich habe daher geglaubt, durch Ausschluss aller dieser Sterne von der weitern Ver- gleichung, die Sicherheit des Endresultats, trotz der geringer werdenden Anzahl der Sterne, nur zu er- hóhen. | renzen gegen den Argelander'schen Catalog. 1E A. | app T sh pe b z | ame. | sin PD, | = Rt LT À rites 141 Cassiopeae 8/—05 08 298/43 Comae Ber. +0581 04 1 — 1|—0, 09 —053/301/61 Virginis —0, 02, —2,9 22/37 Andromedae y. Ka 08 30570 — -+5,2 86|37 Cassiopeae 6 m 10 312/85 Ursae maj. ni0, 00 46/107 Piscium 4,5|323|19 Bootis à|—0, 08 47152 Ceti 1|2-0, 07#0,011326|23 6\—9, 04 ON 7213 Persei 0'0, 978/41 Serpentis Y —0,4 95/23 Eridani à +-4,11375/49 Librae +0,14 96197, = 1,0,384/18 Scorpii 4-2,8 10840 — d|--0, 08|—0,91392/40 Herculis £|4-0, 07 112/1 Orionis +0, 416/86 — u x 118/104 Tauri m --0, 03 421/70 Ophiuchi pr. p 0,5 15840 Canis min. « 8,8| 424/58 Serpenti 72-0, 11|—1,8 83/9 Ursae maj. t| —0, 07 428/44 Draconis x +0, 08 190,81 Cancri x|—0,21 441/31 Aquilae b0, 11|+-0,1 197,25 Ursae maj. 6$|— 0,05 —2,0) 443,3 Cygni --1,5 208/99 — u|+-0, 03 44864 Draconis ^ 9|—0,08/2-0,0 2397 Hydrae et Cr. «|—0, 10 457/15 Sagittae z| —0, 07 242/63 Leonis X1+-0, 08 478/3 Cephei T +0,1 26515 Mal ee 8|4-0, 22 486/65 Cygni x —5,0 ae 16 c —0, 08 542/6 Piscium 710, 06 28118 Canum ven. £$|—0,05 552417 — t +0,3 288/43 Virginis 6|-+0, 08 558/85 Pegasi 4-0, 04|2-1,7 Nach Ausschluss der angeführten Sterne bleibt als Material für die weitere Untersuchung die Anzahl von 443 Sternen, welche 392 Differenzen der Rectascen- sion und 386 Differenzen der Polardistanz darbieten. Wir haben oben gesehen, dass für Rectascension die Differenz Arg.- Rob. + 0501 im Mittel beträgt. Ein ähnliches Resultat war a priori zu erwarten; denn beide Cataloge basiren auf dem Bessel’schen Cata- loge der Fundamentalsterne für 1825 (vergl. Arge- lander, Praef. Catalogi, p. III; Robinson, Introduction, p. XXIX) Robinson hat aber die Sterne « Gemin., 8 Virg., al Librae und «' Capricorni nicht benutzt, wodurch sich, da der Bessel'sche Catalog absolut genaue Rectascensionsdifferenzen nicht geben kann, der gefundene kleine Unterschied hinreichend erklärt. Sehen wir jetzt wie die Beziehung der beiden Ca- taloge sich zu einander gestaltet, wenn man die Un- terschiede in Rectascension nach der Nordpolardi- stanz ordnet. Nachstehende Tabelle enthült die Mittel von AAR. Nachstehende Liste enthält die Namen der dieser- | sin. PD für Zonen von 5°. 421 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 422 | nehme man der Kürze wegen die Zahlen N und » sehr T LA ReRe A gross an, so dass (N — 1) mit N, (n — 1) mit n ohne auus [Anzahl | A. jx qu merkliches Fehler vertauscht werden kann. Jede der P der | sinPD. | sin PD. | ei Beobachtung der ersten Gruppe habe den constanten '| Sterne.| beob. | berechn. : : = , e Fehler ò, jede Beobachtung der zweiten den const. 1°45 3 | 05006 | —05075 | 05081 , à : . 8 56 2 | _0’065 | —0.062 | —-0° 008 Fehler à u. S. W., während der mittlere zufällige Feh- 12 a7 5 = AA = oe 20 023 ‘| ler einer jeden Beobachtung z betrage. Nimmt man i d —0, — 7 | +0, $ . i 22 57 8 |— 0,001 | —0, 038 | --0, 037 aus allen Beobachtungen das arithmetische Mittel und 27 88 11 |—0,069| —0,030 | —0,089 : | 38 0|. 10 |—0,090 | —0/022 | 0: 068 bestimmt (ohne dass man von den vorhandenen con- » is i Me mo. un o stanten Fehlern weiss) den mittleren Fehler M einer 2 + —0, + : . 47 19 | 18 |—0,034| —0,002 | —0,082 Beobachtung aus den Abweichungen der einzelnen 52 39 | 30 | +0, 003 | +0, 005 | — 0,002 vom Mittel, so erhält man: 67 38 | 326 | +0,022| +0,019 | --0, 003 M Ver Ce Pod) ON 82 26 | 21 | +0,053 | 0,098 | 4-0, 025 ey cora der: 30 | -+0,040 | 4-0,029 | +0, 011 Nimmt man aber die Mittel jeder Gruppe und de- 92 92 | 18 | +0,011 | 4-0,030 | —0,019 ; : i ; 97 49 | 17 20.010 | 301029 | 07019 ren Abweichung von ihrem arithmetischen Mittel, so 102 54 | 22 |--0,004 | +0, 028 | —0, 024 findet sich der mittlere Fehler einer Gruppe: 106 51 27 +0, 043 | +-0, 027 | -+-0, 016 112 22 11 2-0, 016 | +0, 024 | —0, 008 VES Fa.) Indem ich voraussetze, dass diese Abweichungen unter der Form: Arg.-Rob. = C+acos PD + b sin PD und daraus der mittlere Fehler einer Beobachtung: Ma HV PMP IZ.) © enthalten sind, finde ich nach der Methode der klein- x sten Quadrate, indem jeder Gleichung ein Gewicht Nun ist n < N, der auf die zweite Weise gefun- proportional der Anzahl der Sterne, welche die be- | dene mittlere Fehler einer Beobachtung ist also grösser treffende Zone enthält, beigelegt wir d: | als der auf die erste Weise erhaltene. Arg.-Rob. = — 0:072 + 0:101sin(PD— 3°26’ () | Diese Betrachtung, angewandt auf unsern Fall, w. F. (#0:028)(+0:028) (2: 8?25/) führt zu der Annahme, dass nach Einführung der DEEN | Interpolationsformel (©), die Rectascensionsdifferen- Die vierte Columne der vorstehenden Tafel enthält >.) benachbarter Sterne noch mit andern als zufäl- = ee we? ée gier ele ds I1 ligen Fehlern behaftet sind. Ihr Betrag kann jedoch le Unterschiede zwischen Beobachtung und ec) | nur sehr gering sein. Jedenfalls aber ist der nach (1) zeA A tee enger lee Se geg ermittelte Werth für den mittleren zufälligen Fehler 8s E Asp: SCH re ` bachtung der Wahrheit näher, als der nach + 0:068. Dieser wahrscheinliche Fehler ist grósser, ay ese pa werde denselbes spkter angeben, als der früher gefundene, während er nothwendig | e er aus den einzelnen nach (©) eorrigirten AR. kleiner sein müsste, da durch obige Formel ein Theil sin PD folgt. constanter Unterschiede fortgeschafft wird. In ähnlicher Weise, wie die Rettastandonsdifaren nlicher 3 Die Erklärung dieses Umstandes, weicher mich zu ae auch du Differenzen der Polardistanzen einer sorgfältigen Revision meiner Rechnungen ver- nach den Polarabständen geofdnet und die Mittel von anlasste, muss man in folgender Betrachtung suchen. | auf zu fünf Grad genommen. Nachstehende Tabelle Es seien gegeben N Beobachtungen von n Grup- | enthält in der dritten Columne die Zusammenstellung pen. Jede Gruppe enthalte m Beobachtungen; ferner | der gefundenen Werthe : x 423 Bulletin de l'Académie Imperiale 424 esis ll. davon in Ermangelung eines bessern Gebrauch ma- mer chen müssen und angenommen, dass dasselbe Ge- H Anz D . gw H Lag : Mittel | Ae | APD- | APD. | Beob.- nauigkeitsverhültniss auch für die Sterne des Arge- der PD. Sine beob. |berechn.| Rechn. : 1 : : : ; | lander'schen Catalogs bei verschiedenen Zenithdi- id : wi = | fe 5 ap E stanzen gilt. Für die anzuwendende Zenithdistanz habe —0,23 | —0,30 | +0, ich das Mittel aus der zu Abo und Arma att ha- 12 53 6 3 0,3 0,07 h das Mittel d Ab dA h Statt ha 17 36 By =O S —952] —0 02 23 20 8 |--0,89 | —0,14 | +0,53 benden gesetzt. 27 36 | 11 | —0,38 | +0,09 | --0, à 32 32 | 15 | +0,35 | +0,36 | —0,01 Die Rechnung ergab: 38 23 15 --0,81 | +0,58 | —0,27 j j h ; Ed 42 30 | 15 | +0,69 | +0,60 | +0,09 Arg.-Rob. = + 0714 — 0/47 sin (7PD— 19°45’) (c) 22 0,85 | +0,50 | +0,35 ome eae quac 52 32 | 32 | +0,18 | +0,24 | —0,06 w. F. (#0,05)(#0,07) (2- 7754) 57 17 | 17 | +0,10 | —0,03 | +0,13 x SF. See | CM ee Damit sind die Werthe der vierten Columne be- 7220| 31 | —0,80 | —0,24 | —0,06 rechnet. Die Differenz der beobachteten und berech- TI 85 |. 18 | —0,08 | 3-0,01:|. —0, ld x : 82 93 | 99 045 | 0.28 | +0.17 neten Werthe findet sich in der fünften Columne. Den Ji 2 3 E S | bes E Së wahrscheinlichen Fehler des APD für einen Stern er- +1, 4-0, +0, " : ` 97 40 | 14 | +0,38 | +0,53 | —0,91 | hält man — = 0/82. Der bei den Rectascensionen 103 1| 19 | +0,21 | +0,29 | —0,08 | 7 i 106 49 | 34 | —0 58 | 0:07 | —0,65 gefundene Umstand, dass. benachbarte Sterne noch 113 38 2. | +2,05 | —0,25 | +2,30 nachbleibende gemeinschaftliche constante Fehler ha- EU : 2. _ , | ben, tritt also hier nicht hervor. Es tritt eine gewisse Gesetzmässigkeit der übrig- Nachdem so das Verhalten des Armagh- Catalogs . bleibenden Fehler unzweifelhaft hervor. Eine graphi- gegen den Aboer bekannt geworden, indem man die sche Ausgleichung gab eine Curve, welche andeutete, Sterne nach den Nordpolardistanzen ordnet, verlohnt dass die Form es sich der Mühe eine ähnliche Untersuchung anzu- APD = C--asin7 PD + b cos 7 PD | stellen, indem man die Sterne der Rectascension ihr genug thun würde. Ich habe daher diese Form ge- | | nach ordnet. wählt. Jeder Zone ist bei der Rechnung ein Gewicht _ Für Æ ist man berechtigt eine vollständige Über- proportional der Anzahl der Sterne der Zone und pro- einstimmung zu erwarten; denn, existiren in dem zu portional der Reciproken des nachstehenden Ausdrucks Grunde gelegten F undamentalsternverzeichnisse Ab- für das Quadrat des wahrscheinlichen Fehlers einer standsfehler, so sind sie den beiden Catalogen gemein- Armagh-Polardistanz als Function der Zenithdistanz sam, kónnen also durch ihre Vergleichung nicht erkannt z, gegeben: werden. Die ausgeführte Rechnung ergiebt: = (0/807 + 07082 tang z + 05011 tang ST, a SEA Dieser Ausdruck ergiebt sich aus nachstehendem Anzahl Anzahl V Kran Hora.| der "NS Hora.| der PH p. XXIV des Armagh- Catalogs entnommenen Täfel- Sterne. | Sir PD. Sterne. | sin PD. chen nach der Methode der kleinsten Quadrate: 0 18 |+o%001] xu. | 16 | —ofo16 aom ; 24 |+0,006| XIII. | 17 |+0,016 Rc: visionis IL | 18 |4-0,028| XIV. | 19 |—0,018 i 8°88 + 0.837 n 16 |4-0,021 2. 23 | -+0,017 Um |+0,003] XVI. | 13 0,007 +11 36 = 0,807 i 13 | +0065] XVIL| 19 |--0.009 + i 7 |—0,029|XVIIL| 11 0,037 #15 Se =: 0,832 VIL | 6 |—0,06| XIX. | 18 |—0,018 +55 27 20,9501 y 13 |—0,042| XX. 20 | —0,039 : | X. |. 18. |--0,0H| XXI. |- 10 140 021 481 25 , + 1,853 = 28 |—0,043|| XXII.| 20 |=0, Die übrigen Angaben, welche sich am angeführten | i mc i i cd Orte finden, beziehen sich auf specielle Fälle. So dürf- | Für Polardistanz enthält folgende Tabelle die Ver- tig das vorstehende Material ist, so habe ich doch | gleichung: ee des Sciences de Saint- Pétersbourg. 426 425 Tabelle IV, Anzahl | | Anza Hora.| der | APD. | Hora.| der APD bet erne. | Sterne 0 20 | —o’os | XIL | 19 | +0738 I. 24 0/08. ]- XIIL |- 18% | —0,16 II. 19 | +0,91 | XIV. | 21 | —0,02 II. 1 —0,48 | XV. | 29 —0, 53 IV. € 0,06: L XVL 111, 10,06 v. 11 | +0,66 | XVI 15 0, 39 VI. 6 +0,28 | XVIII] 11 —0, 67 VII. 6 0,82 |. XIX. | 12 | —0,53 vH.) 4 TR XX "14. | 0,0 IX. 19 0,06 | XXL. | 14 —0, 49 X. 26 | +0,20 | XXII.| 14 | —0,52 X^ x dq pm Baus 17.20.04 Bei Tabelle III und IV ist die nach den Formeln (©) und («) nöthige Correction berücksichtigt. Die Abweichungen in Tab. III erklären sich fast vollständig durch die Unsicherheit der einzelnen Mit- tel; nur wenige Male betragen sie mehr als das Dop- | pelte des w. F. Etwas auffallend bleibt jedoch die Folge der Zeichen in den Stunden XXIII — XI. Zur Erklärung des Ganges in Tabelle IV, der, ob- gleich klein, doch ziemlich deutlieh sich ausspricht, mag Nachstehendes angeführt werden. 3. Alle Resultate, welche bislang erhalten sind, be- ruhen auf der zu Anfange auseinandergesetzten Art der Vergleichung der Cataloge. Nun bedürfen aber sowohl die Positionen, als auch die Eigenbewegun- gen, welche Argelander giebt, einer systematischen Correction wegen der bei Berechnung, sowohl des Argelander'schen als Bradley'schen Verzeichnisses zu Grunde gelegten Nutation, um sie mit Catalogen, welche mit dem jetzt angenommenen Werthe der Nu- tation berechnet sind, vergleichen zu kónnen. Robin- son sagt allerdings in der Einleitung nicht, welche Nutation er angewandt hat. Es leidet aber kaum einen Zweifel, dass er einen dem Peters'schen Werthe 97223 sehr nahe kommenden benutzt hat. Die Correctionen, welche aus diesem Grunde an Argelander’s Daten anzubringen sind, betragen:°) Corr. Decl. — + 0/244 sin (JR — 0°36”) | Corr. mot. pr. in Decl. = + 0,0081 sin (JR. + 0^55") 3) Auwers, Monthly Notices, Vol. XXII, p. 151. Ich stelle nun in Tafel V zusammen: In Columne (3) die vorstehend schon gegebenen Mittel der Dif- | ferenzen (Arg.-Rob.) nach den Stunden der Rectas- cension geordnet. In Columne (4) und (5) die an Argelander's Nordpolardistanzen wegen der Nuta- tionsverbesserung anzubringenden, Werthe nach den eben gegebenen Formeln. Der dazu erforderliche mitt- lere Abstand der beiderseitigen Beobachtungszeiten, soweit er sich ermitteln lässt, findet sich in Columne (6). Die letzte Columne enthält endlich die Abwei- | chungen des Armagh- Catalogs von dem corrigirten | Aboer. Während die Summen der 12 ersten und 12 | letzten Stunden bei Columne (3) + 2/29 und — 2793 sind, beträgt jetzt diese Summe in der letzten Columne — 0,55 und + 0/00. Die kleine Abhängigkeit der | Dil oazon der Nordpolardistanzen von der Rect- | ascension ist also verschwunden. Tabelle V. Anzahl Hora er APD Corr. Corr. | Zeit. APD. terne mr 0 | 20 | —0%6 | +0%1 | —0'05 | 18,7 | —040 I. 24 0,6 06 | —0,09 | 18,9 | +0,53 IL | 19 | +0,91 | —0,2 | —0,10 | 15,9 | +0,69 Hi; | vll 985 OF Ha 167 10,8 IV. | 12 | —005 | —021 | —0,13 | 15,7 | —0,39 V. 11 | +0,66 | —0,23 | —0,11 | 13,4 ‚32 VI. 6 | +0,28 | —0,24 | —0,14 | 182 | —0,10 VIL | 6 | +0,32 | —0,24 | —0,11 | 17,7 | —0,08 VIL | 14 0,09 | —0,21 | —0,07 | 149 | —0,87 IX. | 19 ,| —0,06 | —0,18 | —0,06 | 17,3 | —0,30 X. | 26 ‘| 4-020 | —0,13 | —0,02 | 14,9 ‚05 XL 149,41 40 0,07 | +0,01 | 17,2 | —0,13 XIL | 19 | +0,38 | —0,01 | +0,05 | 16,3 | +0,42 XIHL.|.-38: 4016 , A 0 | 0,00 XIV.| 21 | —002 | +0,12 | +0,11 | 17,4 | +0,21 XV. | 29 | —058 | +0,17 | +0,15 | 203 | —0,21 nr 0,06 | +0,21 | +0,13 | 16,5 | +0,40 XVIL| 15 | —0,39 | 0,23 | +0,14 | 17,1 | —0,02 XVII} 11 | —0,67 | +0,24 | +0,18 | 17,3 | —0,90 XIX. | 12 | —0,53 | +0,24 | +0,13 | 19,7 | —0,16 XX. 14 +001 | +0,21 0,08 | 15,4 | +0,30 XXL | 14 | —049 | +0,18 ,06 | 19,1 | —0,25 XX) n | 06) 113 | +0,02 | 19,0 | —0,37 XXHL| 19 | —0,07 | +0,07 | —0,02 | 19,0 | —0, Da die Correctionen der Argelander’schen Daten bei Ableitung der Formel ( « ) nicht berücksichtigt sind, so kónnte es scheinen, als müsste die Rechnung wie- derholt werden. Aber in jeder der dort gebildeten | Zonen sind die Sterne ziemlich gleichmássig über alle | 24 Stunden der Rectascension vertheilt; der Einfluss | ist also für das Mittel der Zone ganz verschwindend. | Indem ich nun an die einzelnen Differenzen der AR. | die nach (o) nóthigen Correctionen anbrachte, erhielt 427 Bulletin de l'Académie Impériale 428 ich aus den übrigbleibenden Fehlern den w. F. einer | Differenz (Arg.-Rob.) für AR sin PD = + 0:061. | In ähnlicher Weise fand sich für eine Differenz Are Rob. in PD der w. F. = + 0/82, eine Zahl, welche für das Mittel aller Zenithdistanzen gilt. Diese w. F. müssen noch weiter verkleinert werden, um aus ihnen. einen legitimen Rückschluss auf den w. F. einer Ar- magh-Position machen zu können. Sie sind nämlich noch zu gross wegen der nicht völlig genauen Über- | tragung des einen Catalogs auf die Epoche des andern. | | | Nimmt man im Mittel an, dass Bradley's Positio- | nen auf drei Beobachtungen beruhen, so wird (Funda- | menta astr., p. 134) der w. F. einer Bradley’ schen | Position i R = + 0:083 in PD = © 0557. Aus der Vergleichung der Sternórter des Aboer | Catalogs mit den in den Positiones mediae^) enthalte- nen, findet sich unter Voraussetzung gleicher Ge- nauigkeit der beiderseitigen Positionen der wahr- scheinliche Fehler eines Argelander'schen Ortes in z-:2::0:020 in PD = + 0,28. Daraus folgt der w. F. einer von Argelander ge- gebenen jährlichen Eigenbewegung in R. + 0500114, | in PD + 020084, und da die mittlere Differenz zwi- | schen den Epochen der Beobachtungen zu Abo und Armagh für /R 71 Jahre, für PD 174 Jahre beträgt, so wird der w. F. der Reduction aus diesem Grunde in JR = + 05009, in PD 23-0715. Schätzt man ferner den w. F. der hundertjährigen Bessel’schen Praeces- sion in AR. auf + 170, in PD auf + 075, so wird damit der w. F. der Übertragung des einen Catalogs auf die Epoche des andern in A = 0:007 in PD + 0,05. Aus der Verbindung diéser beiden w. F. und des oben für die Argelander'sche Position gegebenen w. F. mit den w. F. der Differenzen der beiden Ca- taloge ergiebt sich schliesslich: Wahrsch. Fehler einer Position des Armagh- Ca- talogs in R + 05056 in PD + 0776. Auf die zu einer Position vereinigte Zahl der Beob- achtungen ist in der vorstehenden Untersuchung keine Rücksicht genommen; es würde die Rechnungen un- gemein weitläufig gemacht haben. Die vorstehenden Fehler gelten daher für eine Position, welche auf etwa 5 Beobachtungen in beiden Coordinaten beruht. | | | | | | | | | 4) Stellarum Fixarum inpr.Dupl. et Multipl. Positiones mediae etc. auctore F. G. W. Struve. Petropoli 1852, p. 375—380 Zum Schluss gebe ich die Quantitäten Aa und AP, welche man zu den aus dem Armagh-Cataloge ent- nommenen Rectascensionen und Polardistanzen zu | e a - | legen hat, um sie auf den, in Decl. wegen Nutation corrigirten, Argelander'schen Catalog zu beziehen, ‘in Tafelform. Die Tafel für Aa habe ich nur bis PD = 10° ausgedehnt, weil für dem Pole nähere Sterne die aus der Formel (6) berechneten Werthe zu wenig sicher sind. Arg. = Rob.-+ Aa. NPD.) Aa | Dif. |NPD.| Ae | Dif 10° | —0535 20° | —0:13 ı | —0,31 | *4 | 30 | —0,05 Set 12 | —0,27 | 3, | 40 | —0,02 | 15 18 | —0,24 | t5 | 50 | +0,00 | 11 14 | —0,22 | $5 | 60 | +0,01| 31 15 | —0,20 | 15 | 70 | +0,02 | 31 16 | —0,18 | t5 | 80 | +0,08 | a 17 | —0,16 | t1 | 90 | +0,08 | on 18 | —0,15 | +, | 100 : gi 19 0,14 | t3 (110 | +0,08 | =) 90 | —0,13 190 | +0,02 Arg. = Rob.+ AP. NPD. AP. | Diff |NPD.| AP. | Dif. 0? | +0;30 60° | —0716 5 | +0,02 | 2, | 65 | —0,81 | I? 10 | —0,22 | 277 | 70 | —0,30 | Fr 15 | —0,8 Eege 75 | -0,18 | 157 20 0,27 | t1 | 80 | +0,14 | 157 25 | —0,06 el 85 | +0,41 | 137 80 | +0,22 |. oe +0,58 | 1 35 : 13] 95 | +0,59 Cu 40 | +0,60 | +°} | 100 | +0,44 | Zog 45 | +0,56 | 7,5 | 105 | +0,18 | oe --0,87 | 757 | 110 0,10. 55 | +0,10 | 755 | 115 | —0,29 $ 60 | —0,16 120 | —0, 32 Notice sur deux inscriptions cunéiformes. découvertes par M. Kästner dans PAr- ménie russe. (Lu le 8 aoüt 1862.) Rapport de MM. Brosset et Kunik. Ceux qui s'intéressent aux antiquités de l'Arménie savent, que la plus grande partie des dessins et des inscriptions faisant partie du recueil: Les Ruines d’ Ani (St. Pet. 1860 — 1861), provient de M. Jules Käst- ner. Le méme infatigable dessinateur a donné, il y a un mois, dans une lettre adressée à M. Gille, direc- teur de la I” Section de l'Ermitage Impérial, des nouvelles d'une trouvaille qui ne manquera pas d'ex- citer un vif intérét chez les amateurs des antiquités 429 des Sciences de Saint - Pétersbourg. orientales. Nous nous empressons de communiquer ladite lettre, tout en y ajoutant qu'une partie consi- dérable des dessins et des inscriptions, dont il y est fait mention, est déjà rendue accessible au monde sa- vant dans /es Rwines d’Ant et dans d'autres. publica- tions de notre Académie. «Voici» dit M. Kästner, «une inscription cunéi- forme que j'ai trouvée à huit verstes d'Alexandra- pol. En allant le long de la rivière d'Arpa-Tchai, on arrive au village de Kalincha'). A droite de ce village j'ai trouvé l'inseription ci-jointe, aussi bien conservée que si elle avait été gravée hier. J'ai trouvé une seconde inscription cunéiforme là oü était située autrefois la ville d'Armavir?). Sur cette pierre (Stein, dans l'original allemand), formée de lave noire, haute environ de deux sajénes et large presque de deux sajénes, il y a tant de caractères gravés qu'on aurait besoin au moins de deux jour- nées pour les copier. La pierre est couverte de beaucoup de mousse. Mon désir le plus vif se- rait de faire un voyage à la montagne d'Alaguez, ainsi que de visiter les environs d'Okcha?). C'est là que je pourrais recueillir, dans l'espace de deux étés, une série d'inscriptions et de monuments, pour les mettre à la disposition de l'Académie Imp. des sciences. Mais comme officier en retraite, les res- sources me manquent pour exécuter mon désir; je prie Votre Excellence de faire parvenir à l'Acadé- mie la prière de me fournir les moyens nécessaires pour y parvenir. L'Académie n'y perdrait rien. «A présent, ayant reçu mon congé aprés 32 ans de service militaire, je m’occupe de finir mon Al- bum, qui se compose de trois volumes. Le premier renferme les églises, monastéres, bourgs, ponts et villes les plus remarquables,sur l’ Arpa-Tchai,de Lori à Kara-Kala. Le second volume renferme les villes, monastéres et documents recueillis sur les bords de l'Araxe, de Koulp jusqu'à Ordoubat. C'est aussi dans ce volume qu'on trouvera dessinée la mon- 1) Probablement Khanlidja (Xanauyxa), où est le eouvent de Mar- machen; v. . es d'Ani, p. 68, et Pl. XXXIII, XLIII, XLIV. 2) Cette ville, 'Armauria de Ptolémée, était située vers l'embou- chure de la riviére Kasagh, qui coule à Edchmiadzin, dans l'Araxe. 3) Peut-être Ochacan, à 2 heures au N. d'Edchmiadzin, op il y a de belles antiquités, et notamment des inscriptions du XIII* s., tra- cées au temps d’Arghoun et de Keikathou-Khan. | tagne d'Ararat avec ses ruines, jusqu'à la ligne des neiges. Le troisiéme volume renferme les mo- numents, inscriptions et monastéres sur les hau- teurs du Karabagh, d'Ordoubat au monastére de Tathef, faiblement coloriés. Tous ces dessins ont été recueillis par moi dans l'espace de 17 ans et en partie dans des contrées, oü les voyageurs péné- trent difficilement. Mon Album renferme plus de 100 inscriptions. Espérant que Votre Excellence ne refusera pas de remplir ma demande, j'ai l'hon- neur etc.» M. Gille ayant eu la complaisance de nous com- muniquer cette lettre et l'inscription y incluse, au com- mencement des vacances d'été, nous avons pensé à l'instant que les caractéres de l'inscription se rat- tachent à ceux qu'on trouve dans les copies du mal- heureux Schulz, faites aux environs du lac de Van et publiées par la Société asiatique de Paris. Pour nous mieux renseigner à ce sujet, nous nous sommes adres- sés à M. Lerch qui, par suite de ses recherches sur les Kourdes, s'est bien familiarisé avec les ouvrages traitant des contrées de la Transcaucasie et de l’Asie- Mineure. M. Lerch n'a pas tardé à comparer l'in- scription de M. Kästner avec celles de Schulz, et s'est assuré, autant qu'il a été possible, qu'aucun des savants qui se sont occupés des inscriptions cunéi- formes ne fait mention de celle copiée par M. Kastner. La notice que M. Lerch nous a transmise n'était point destinée par son auteur à étre imprimée; mais comme elle constate l'analogie qui existe entre l'inscription de l’Arpa-Tchai et quelques-unes de Van, nous croyons à propos d'insérer ici les renseignements lit- téraires recueillis par M. Lerch. Enfin, il est de notre devoir de mentionner que M. Róder, comme amateur de photographie, a bien voulu faire plusieurs copies photographiées, réduites, de l'inseription en question, que nous avons fait graver, afin qu'elle puisse étre communiquée aux différents savants de l'Europe. Inscription cunéiforme de Kalincha. RESORT RUN Eden est US Mi D PREND | Cas CHENE Pe, Ive Läif rem ‘m; apoya > ES vg rE We t LES "T 431 Bulletin de l'Académie Impériale 432 Postseripium. On nous apprend durant limpres- sion, que M. Rawlinson a eu connaissance des inscrip- tions cunéiformes de l'Arménie russe, et qu'il en pos- séde des copies. Autant que nous le sachions, le savant Anglais n'a encore rien publié sur ce sujet. Notice de M. Lerch. Parmi les inscriptions en caractéres cunéiformes publiées jusqu'à présent, aucune n'a été trouvée dans une position aussi septentrionale que celle qui fait l'objet de la présente Notice"). La première question qui s'est présentée à nous était donc de savoir, si l'in- scription découverte par M. Kästner appartient à l’un | des systèmes déjà connus d'écriture cunéiforme. Un bref examen vient de me convaincre que les carac- téres employés dans cette inscription se retrouvent, à l'exception de deux, dans celles copiées par feu linfortuné Schulz’), au château de Van et dans ses environs. Une inscription trouvée prés de Ma- latiyah?) et une autre, prés de Palou‘), nous offrent aussi la plupart des mémes signes. Au méme systéme parait appartenir l'inscription sur le monument Kella- chine, décrite en premier lieu par M. Rawlinson °), et qu'en 1855 M. Khanykov a fait mouler en 1) L'inscription dite «de Tarkou » doit, comme il a été démontré par M. Holtzmann, étre comptée parmi celles de la Perse; voyez là- | dessus Particle publié dans la Zeitschrift der deutschen morgenitisi- dischen Gesellschaft, vol. VI, p. 379 — 388. 2) Voyez dans le Joe nal asiatique, III* série. vol. 9 (avril, ech juin 1840), p. 257 — 323, le Mémoire sur le lac de Van et ses en virons, par M. Fr. Ed. Schulz (avec 8 Planches). 3) L'inscription de Malatiyah a été reproduite par M. de Mühl- bach, officier du génie prussien, et publiée par Charles Ritter dans les Monatsberichte über die Verhandlungen der Gesellschaft für Erd- kunde in Berlin (1"° année, mai 1839 — 40), Berlin, 1840, 8° p. 70— 75. En 1845 l'ingénieux G. F. Grotefend fit à la Syro-Egyptian So- ciety communication de l'inscription Mühlbach, en l'accompagnant de quel Schulz et poser les bases de sa future interprétation; voyez Ori la copie publiée par ladite Société, des fautes desquelles la planche publiée par la Société géographique de Ber- lin devient indispeisuhle à tous ceux qui voudraient juger de Pin- | scription de Malatiyah. 4) Voyez sur cette inscription l'ouvrage de A. Layard: Niniveh | and its remains, t. II, p. 137. Ell cueil d'inscriptions en caractères cunéiformes, qui parut à Londres | en 1851, sous le titre: en in the cuneiform character from | ian monuments, discovered by A. Layard; Fol., p. 74 (Inscrip- tion at Palou, on the Pie 5) Voyez le Journal of the Royal Geographical Society of London, | vol X, p. 8 et C. Ritter. Die Erdkunde von Asien, vol. IX, pages | 1025 1019 — s remarques pour en démontrer l’affinité avec celles de | | historico-philologique , t. XIV, N? 16 (p. 243 — 76 — 79). e a aussi été publiée dans le re- | | tion comme étant presque conforme à une C platre. A en juger par des photographies prises sur ce moule°), le document du Kellachine contient entre autres des caractéres qui apparaissent souvent | sur les inscriptions de Van, de Malatiyah et de Palou. Je regrette que l'état de ces photographies, presque effacées par l'influence de la lumiére (depuis 1856), rende impossible une comparaison quelque peu dé- taillée avec les autres inscriptions que je viens de citer. ") La trouvaille de M. Kistner représente donc un systeme d'écriture cunéiforme, dont on s'est servi sur des points assez éloignés l'un de l'autre, dans les pays montagneux situés au nord de l'Assyrie. Les inscrip- tions de Van et de Malatiyah, publiées depuis plus de vingt ans, continuent encore à étre une énigme pour l'historien, autant que pour le linguiste. Cepen- dant nous devons citer quelques travaux concernant le déchiffrement de ces documents. Aprés les remar- ques préalables de M. Grotefend, déjà mentionnées") par nous, parurent en 1848, à Paris et à Londres, deux traités, dont les auteurs essayaient de tracer des tables généalogiques des personnages royaux dont les noms se trouvent, d'aprés eux, consignés dans les in- scriptions de Van. M. de Saulcy, à qui nous sommes aussi redevables d'un Mémoire sur le second systéme des inscriptions des rois Achéménides, publia en la- | dite année ses lettres sur les inscriptions de Van, sous le titre: Recherches sur l'écriture cunéiforme assyrienne. Inscriptions de Van, Paris 1848, 44 pages in-4° (avec 1 Planche). Dans ces recherches l'auteur nous offre une traduction de la VIII inscription de Schulz. D'a- prés lui la langue des inscriptions de Van est sémi- tique. M. de Saulcy nous donne aussi une liste de noms géographiques qu'il croit y avoir lus. M. E. Hincks à publié dans la méme année un tra- 6) Ces photographies ont été envoyées par M. Khanykov à l'Aca- — Impériale, qui les a déposées dans son Musée asiatique. Quant à la relation de la visite faite par le donateur au Kellachine, nous nous permettons de renvoyer le lecteur au rar de la ‘Classe — Mélanges asia- | tiques t. III, p. 7) M. Rawlinson, dans son Memoir on cuneiform inscriptions (voyez Journal of the Royal ni Society of Great- Britain and Ireland, vol. X, Part. I, page 25, note 2), parle encore d'une autre inscrip- des tablettes de Van. 'est à Dach- Tepeh qu'il a pris une copie de ce document. Voyez | aussi Journal of the Royal Geographical Society, vol. X, p. 10 — 12, | et C. Ritter, Erdkunde, vol. IX, p. 1014 — 1015. 8. 8) Voyez note "Së 433 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 431 vail sur les inscriptions de Van (voyez Journal of the Royal Asiatic Society of Great- Britain and Ireland, vol. IX (N° XVIII) p. 387 — 449). Il y suppose que la langue des inscriptions qu'il avait devaut lui (celles de Van et de Malatiyah) était de racine indo-européenne. En 1850 parut à Padoue un livre intitulé: Études sur les inscriptions assyriennes de Persépolis, Hamadan, Van et Khorsabad, par Philoxéne Luzzato, 214 pages in-8°. Comme l'indique le titre, il y est entre autres aussi question des inscriptions copiées par Schulz (voyez 8 6 de l'ouvrage cité, pages 158 — 182). L’au- teur résume les résultats de ses recherches, qui se bornent à un déchiffrement de quelques noms propres, comme il suit: «Les inscriptions de Van contiennent les faits et gestes d'une dynastie de rois qui s'intitu- laient rois des rois de Qana (forme ancienne du nom de Van?), de la Matiane et de l'Arménie. Les noms de ces rois et leur époque sont inconnus à l'histoire». Que les inscriptions de Van proviennent d'une série de rois qui appartenaient pour la plupart à la méme dynastie, ce fait a été aussi reconnu par M. Hincks . et, comme nous verrons, par M. Mordtmann. riens et Babyloniens, qui sont les auteurs de l'im- mense majorité des inscriptions cunéiformes; car on n'ignore pas qu'à Van on a trouvé des inscriptions cunéiformes composées des mémes signes: les mémes caracteres idéographiques, les mémes expressions si- gnifiant «roi, fils, pére, pays, Dieu» etc. s'y lisent à cóté des mémes lettres, pour rendre les sons sylla- biques, et comme pour ne laisser aucun doute à cet égard, il nous est resté une suite de synchronismes entre les rois arméniens de Van et de Ninive. A Khorsabad, par exemple, on trouve cité le nom d'un roi d'Ararat, Argistes, et le nom de ce roi s'y rencontre écrit comme à Van, où le même monarque a laissé des monumens. Mais quand il s'agit d'expliquer ces inscriptions, on éprouve un trés réel embarras: car, en appliquant la valeur des caractères, qui nous est parfaitement connue, on trouve des mots appartenant à une langue qui ne l'est pas du tout.» Qu'il nous soit permis de faire observer ici qu'il faut, avant entreprendre le déchiffrement d'inscriptions si difficiles, étre persuadé de l'exactitude des copies de ces inscriptions. Celles de M. Schulz, comparées | à celle de M. Mühlbach, laissent à distet, quant à Nous venons de citer M. Mordtmann. Il y a 3 ans, | leur exactitude. Des empreintes ou des copies pho- il communiqua à la Société orientale allemande?) ses | tographiques seraient certes à préférer. Il faudrait recherches concernant le déchiffrement des inscrip- au moins écarter du déchiffreur tout motif de doute tions de Van. A en juger d'aprés ses paroles, il semble | quant à l'infaillibilité du texte, — et éloigner par-là que ses essais reposent sur la méme base que ceux | toute tentation d'y introduire des corrections conjec- de M. Hincks. Sa facon de lire les divers noms de rois concorde assez avec celle que propose ce der- nier savant; seulement il ne pense pas que la langue des inscriptions soit arienne, comme le suppose M. Hincks. I] veut y avoir reconnu, à cóté d'éléments touraniens, d'autres qu’il croit ariens (spécialement arméniens), mais pour la plus grande part, des élé- mens d'une origine inconnue; de sémitique— rien. De cette maniere i] lui a été impossible de préciser la famille à laquelle appartenait la langue des inscrip- tions, du déchiffrement desquelles il s'était occupé. M. Oppert, dans l'ouvrage qu'il a consacré à Pin- terprétation des inscriptions assyriennes, en parlant de l'emploi de l'écriture anarienne chez plusionrs na- tions, dit entre autres: «Nous n’avons pas seulement en vue les Assy- 9) Kaze sa lettre du mois de mai 1859, inserée dans ix Zeitschrift der deutschen morgeniündischen Gesellschaft vol. XIII, pages 704— 705. Tome V turales. Il me reste encore à démontrer la concordance de l'inscription de M. Kastner avec celles de Van, Malatiyah et Palou. | La premiére ligne commence par le signe idéogra- phique indiquant, d'aprés l'opinion des Assyriologues, quil suit un nom de Dieu. Les six caractéres sui- vants se répétent trés souvent dans les inscriptions de Schulz; ils se trouvent aussi, avec les 7°, 8° et 9*, dans l'inscription de Palou (ligne 17). 3 La seconde ligne, avec l'idéographique pour eu sonnes au commencement, se retrouve dans une des inscriptions du Khorkhor du chateau de Van (Schulz VD; elle contient deux groupes, se? le premier est supposé être lé nom du roi Argistes (Hincks) ou Argisti (Mordtmann, qui lui assigne les eeng II— VID. Dans notre inscription le 'soit-disant patronymique, ie se trouve par exemple à la 19* gn de la VI 435 Bulletin de l'Académie Impériale 436 Planche de Schulz, manque complétement. Un autre groupe, composé de trois signes trés fréquents chez Schulz et se trouvant aussi dans l'inscription Mühl- bach, apparait deux fois chez Küstner, au commen- cement des 3° et 4^ lignes. Ossetische Sprüchwórter: von A. Schief- ner. (Lu le 19. septembre 1862.) Nachdem Sjögren durch seine im Jahre 1844 er- schienene Ossetische Sprachlehre zuerst eine genauere Einsicht in den Bau dieser Sprache ermóglicht und auch Georg Rosen’s kürzere Abhandlung manchen dankenswerthen Beitrag zur Erkenntniss derselben ge- bracht hatte, ist noch eine im Jahre 1847 der Aka- demie vorgelegte Arbeit Sjógren's, «Ossetische Stu- dien» (in den Memoiren der Akad. 6te Serie. T. VII. p. 571—652) der Aufhellung dieses Sprachgébiets ge- widmet worden. Obwohl letztere Arbeit auf ihrem Titel nur die Selbstlauter als ihren Gegenstand bezeichnet, hat sie dennoch eine Masse anderer für die Verglei- chung wichtiger Punkte berührt. Im Jahre 1848 gab A. Schleicher in seinem Werke «Zur vergleichenden Sprachengeschichte» auf S. 65—71 eine sehr lehr- tlich der lautliehen Eigenthüm- lichkeiten des Ossetischen und neuerdings hat Fr. M ül- ler in Kuhn una Schleich er’s Beiträgen zur verglei- chenden S forschung B. II. S. 488 ff. einen kurzen Aufsatz «zür Charakteristik des Ossetischen» geliefert sowie in den Sitzungsberichten der Wiener Akademie der Wissenchaften, philos.-histor. Classe Bd. XXXVI, S. 3 ff. eine Abhandlung über die Stellung des Os- setischen im éranischen Sprachkreise veröffentlicht. Die seit Veróffentlichung der Sjógren'schen Arbeit erschienenen ossetischen Texte beschrünken sich auf Uebersetzungen. Von diesen sind mir namentlich der hier unter Aufsicht Sjógren's im Jahre 1848 ge- druckte ossetische Psalter: CTV/IVI TIHET seus IICAJITIP. Kasara xsaaeniit usa ucaArblpb, Ha Ocerun- CKOMPR 43BIKB (131 Seiten in 8°), welches Werk P. Boetticher in seinen Arica (Halae 1851) hin und wieder zu hathe gezogen hat, und die im Jahre 1861 zu Tiflis erschienene Evangelientibersetzung (Cviær Esagrezie. Caatoe Exanresie Ha OCeTHHCKOMD aart, HepeBeseshoe KOJJexckuMwb ACCECOPOMB Ip. Miásbxao- BBIMB. 239 + XXXVII Seiten in 4°) näher bekannt geworden. .Wie lehrreich nun auch solche Werke zum Studium der Sprache sein mógen, so sind sie doch in ethnographischer Hinsicht lange nicht so interessant, als die Erzeugnisse des Volks selbst. Mit dem gróss- ten Danke müssen wir demnach Lieder und Sprüche aufnehmen. Eine solche Sammlung verdanke ich nun den Bemühungen des Herrn Hofraths Adolph Ber- ger in Tiflis. Auf seine Bitte ist dieselbe von dem nunmehr verstorbenen Lehrer des Ossetischen an dem geistlichen Seminar zu Tiflis Daniel Tschon- kadse veranstaltet worden. Obwohl dieselbe in dem von Sjógren für das Ossetische erfundenen Alphabet niedergeschrieben worden ist, sei es mir erlaubt hier die von mir in meinem Versuch über die Thusch- sprache in Anwendung gebrachte Schrift zur Tran- scription der ossetischen Laute zu brauchen. Aus- serdem habe ich statt des ungewóhnlich oft von Tschonkadse gebrauchten «c, über dessen Natur Sjógren in der Sprachlehre S. 10 und in den Osse- tischen Studien S. 576 gehandelt hat, à. Wie in ei- nem und demselben Worte a und à mit einander wech- seln, so hat Tschonkadse auch statt des langen 1, welches Sjögren durch ý (Sprachlehre § 10) bezeich- - net, häufig à (7), lässt es aber auch statt des kurzen t eintreten, z. B.: äxsür Milch, das bei Sjógren axsir lautet, Kärzün, Brot, wofür Rosen S. 35 Kargin bietet: 112 schreibt er arzül statt arzil, gehe um, mach einen Umweg; 19 sehen wir zöorün, laufen, statt des bei Sjögrenim Wörterbuch S. 433 befindlichen sgorün, wo- durch freilich das Wort als Compositum kenntlicher wird. Eine Anzahl der Abweichungen von der gewöhn- lichen Schreibweise mögen ihren Grund in einer mund- artlichen Verschiedenheit haben. Nach der Ansicht eines der hieselbst im Convoi Sr. kaiser]. Majestät be- tindlichen Osseten, des Junkers Saurbeg Kosyrew, aus der Gegend von Wladikawkas, muss die Aufzeich- nung in der Mundart der im Gebirge in der Nühe von Georgiern wohnenden Osseten stattgehabt haben. Dass diese manche ihnen eigenthümliche Wörter besitzen, werden wir aus den unten beigefügten Bemerkungen ersehen. | 1. T'agd don furdüi nä säfüi. Schnelles Wasser ergiesst sich nicht in's Meer. 2. Don ju ranül nä fädKänüi. nicht an einer Stelle Spuren. 3. Donüi casdürittàr nämai uodtär don ügenüi Wie viel Das Wasser hinterlüsst 437 des Sciences de Saint - Pétersbourg. du auch immer das Wasser schlagen magst, wird es dennoch Wasser sein. 4. Änädon bästä xusk wii. Eine wasserleere Gegend pflegt trocken zu sein. 5. Oalgig Ku ärcäwüi, bälasüi don uod baeüwüi. Wenn der Frühling kommt, dann tritt das Wasser in den Baum. 6. Oalgüg dür& didinäg äwtawüi. Im Frühling treibt die Frucht Blüten. 7. Oalsüg Ku ärbalawüi, bäläs kubürkänün uod baidai. Wenn der Frühling angeht, dann fängt der Baum an Augen zu machen. 8. Bilas fücag uidäg sKänüi, stei tä olamá cäun baidai. Der Baum schlägt zuerst Wurzeln, dann aber fängt er an nach oben zu gehen. 9. Bälasüi cup tagd xuskKänüi, verdorrt schnell. 10. Änguzüi bälas je uidägei xuskkänüi. Der Nussbaum verdorrt von seiner Wurzel aus. 11. Dürg je afonül rägätkänüi. Die Frucht reift zu ih- rer Zeit. 12. Xumüi oalzig Kud baitawai, fäzzägdär dün aulä arzai- zenü. Wie du den Ackerim Frühjahr besäest, so wird er dir auch im Herbst tragen. Des Baumes Wipfel 13. Fäzzäg äppätei äxäst u. Der Herbst ist an Allem. vollkommen. 14. Zümäg Ku äreäwüi, arima badün uod Garzüne. Wenn der Winter kommt, dann liebt man am Feuer zu sitzen. 15. Zümäg Ku äreäwüi, ars je xuntüi uod bacäwüi. Wenn der Winter kommt, dann geht der Bär auf sein Lager. 16. Sürdiä juldär arsei tärsüne. Die Thiere fürchten sich alle vor dem Bären. 17. Ruwas äwdisänän je dümädüi arkodta. Der Fuchs stellte seinen Schwanz als Zeugen auf. 18. Äzäräg qiui ruwas äldar. Im öden Dorfe ist der Fuchs Herr. 19. T'ärqusüi tās Ku bacäwüi, z&orün uod baidai. Wenn die Furcht in den Hasen kommt, dann fángt er an zu laufen. 20. Xäcäg galin je ska sáttüi. Dem stössigen Ochsen bricht sein Horn. 21. Galüi xärditümä Ku nüppätai, uod je xärägKänüi je zäwätei cawün bazonüi. Wenn du einen Ochsen mit den Eseln lässest, so wird er entweder zum Esel oder lernt hinten ausschlagen. 22. Gailag roodei bäräg u. Ein (guter) Ochse ist schon vom Kalbe her kenntlich. 23. Fälmän rood du? qudüi dài, inna judär nä., Ein ruhi- ges Kalb saugt an zwei Kühen, ein anderes auch an einer nicht. 24. Bäxän j je znagtä je käxtä stüi. Dem Pferde sind seine Füsse seine Feinde. 25. T'idär rägawüi äxsän jexüi büxüi nadta. Es schlug jemand mitten in der Heerde sein Pferd. 26. K’ämändär je baxmä je bon nä üdüi ämä je sargüi nadta. Es konnte jemand mit seinem Pferde nicht fer- tig werden und schlug seinen Sattel. 27. Bairadüi je madei äwzarüne Das Füllen wählt man nach seiner Mutter. 28. Cüpparkaxdinlei tewa seppätei tiixdindir u. den Vierfüsslern ist das Kameel stürker als alle. 29. T'ewai Oarg autä ma fesafa ämä xärädüi Garg ma ra- ciwa. Die Kameelslast wird nicht so abnehmen, dass nicht eine Esellast herauskommt. 30. Sömei sômei xäräg änädümäg baizadüi Von dem «morgen, morgen» blieb der Esel ohne Schwanz. 31. Xärädüi fosüi äxsän je qustei bazonüne. Den Esel er- kennt man in der Heerde an seinen Ohren. 32. K'ud xirigul sarġ nä füdäwüi, aulä sau lägul Ozdanäd. Wie der Sattel zum Esel nicht passt, so der Adel zum Bauern. 33. Xärägul sarg sawär, uodtir xäräg u ämä odtär. Lege dem Esel einen Sattel auf, dennoch ist er ein Esel und wird es bleiben. 34. Xärädüi bärka füwüi tügd. Eselsdreck in Fett ge- wickelt. 35. Xärgäws easdirittir eäwä, uodtär fästag xatt xärgädüi säpsäp aKänüi. Wie viel auch das Maulthier im Pass- gang geht, so endigt es doch auf dieLetzt mit dem Maul- thiertrab. 36. ku zärdä zönüi. Der Hund kennt das Herz. 37. K'ug Kuzüi Öarzüi, xäräg xärädüi zärdä zonüi. Der Hund kennt den Hund, der Esel kennt das Herz des Esels. 38. Kusdär jexüi eh tüxdin u. Der Hund so gar ist stark an seiner Thür. 39. K’uzän füwei kalatä Kodtoi. Man machte dem Hund Halsbänder aus Fett. 40. Sag zaxta: az eü bälasmä nä REN ui parent uod. Die Ziege sagte: an welchen ‘Hager id nicht reiche, der möge verdorren. ` 41. Bilas autä zágüi- “pre di má erte na dà, Ku ba- xusk uon, xuzdär u. Der Baum spricht also zur Ziege: 9g* Von 439 Bulletin de l'Académie Imperiale 440 du bist nicht dankbar gegen mich; wenn ich verdorre, ist es besser. 42. Lädüi Ku finda, uod eäwei äxsür arcaugenüi. Wenn der Mensch es wollen wird, so wird aus dem Ziegen- bock Milch hervorgehen. 43. K'usariüi Ku oiKününe, uod je farsei ärdu ratonüne. Wenn man das Opferthier verkauft, so rupft man aus seiner Seite ein Haar aus. 44. Xni Kurümä Ku buagai, uod je särmä xIzü. Wenn du das Schwein in die Tenne lässest, so steigt es auf deren obern Theil. 45. Kark don Ku banaziii, uod xärdmä sKäsü. Wenn das Huhn Wasser trinkt, dann blickt es nach oben. 46. Zärwatäk Jäppüntä sqomülKünüi, imi iin füläxüne. Die Schwalbe füttert ihre Jungen auf und sie fliegen ihr davon. 47. Zärwatäk xäzarüi adämümä ear Die Schwalbe lebt im Hause mit den Menschen. 48. Xalon' zärwatäkül xudüi. Die Krähe spottet der Schwalbe. 49. Ou Ku baqarm wii, uod je bazürtä batülüi. Wenn es warm zu werden anfängt, fängt der Sperling an seine Flügel zu schütteln. 50. K'alm lägän znag u. Die Schlange ist des Menschen Feind. 51. K'ud Kalm ämä Käsag jumä nä füeargüstüi, aulä dui znàdüi. Wie die Schlange und der Fisch nicht zusam- menleben werden, so auch zwei Feinde. 52. K'äsag surül nä eärüi. Der Fisch lebt nicht im Trocknen. 53. Nazar eädinzül aräst u. Das Haus ist auf Pfosten gestützt. 54. Xiigar ti nä sarästa, ui aulä ängalüi eädinztä bünei sü- düstei. Wer das Haus nicht gebaut hat, der glaubt, dass die Pfosten so von unten geworden ind. 55. Ànüiürg xägar Oazal wäi. Ein Haus ohne Vorhaus pflegt kalt zu sein. _ 56. Xäzar jexüi züngei süzüi. Das Haus verbrennt durch sein eigenes Feuer. 57. Müsüg jexüi durei xalüi. Der Thurm stürzt durch seine eigenen Steine ein. 98. Zärondei lappüläg xuzdär u. Ein Jüngling ist besser als ein Greis. 59: K üstárül juldär xistär stüi. Gegen den jüngern sind e älter. ` 60. Mükkadüi ju lig segasüi arg u. Im Geschlecht ist ein Mann theurer als alle. 61. Äwzär mükkadüi xudünaggänäg u. Ein Schlechter im Geschlecht beschimpft es. 62. Usüi xorzei lädüiäwzär xuzdär u. Ein Schlechter unter ` den Minnern ist besser als eine gute unter den Weibern. 63. Usän jezükkü darë u, je zond D eübür. Dem Weibe ist die Flechte lang, der Verstand aber kurz. 64. Usän je wüdon jexüi bar Ku niiwagai, uod särmä xIzüi. Wenn du dem Weibe die Zügel zu Willen lässest, so steigt sie dir zu Kopf. 65. Mad tüzdüi füldär oarzüi, füd tä lappui. Die Mutter liebt die Tochter mehr, der Vater den Sohn. 66. Äppün änäzünägei ju tiizg xuzdär u. Eine Tochter ist besser als ganz kinderlos. 67, Tüzg mükkagei äwzarüne. Das Mädchen wählt man nach dem Geschlecht. 68. Fainustä xülgänäg wäjine. gen zänkisch zu sein. 69. Noog tünz Öisadäg wäi fücag. Die junge Schwie- gertochter pflegt anfangs schweigsam zu sein, 70. Ârwadäliüi äxsän addin card xorz u. Ein süsses Le- ben unter Verwandten ist gut. 71. Ärwad iugül mäläg u. Der Verwandte stirbt für das Blut. 72. K’ärzün lümängänäg u. Brot macht Freunde. 73. Kudtir düx zul nä banüxäszän, autädär dua zna- düi jumä nä fäcarzüstü. Wie gebrochenes Brot nicht . zusammengefügt werden kann, so werden zwei Feinde nicht zusammen leben. 74. Lümänüi Kud darai, autä u. Wie du den Freund hältst, so ist er. 75. Dard lümänei äwwäxsznäg xuzdär u. Ein naher Feind ist besser als ein ferner Freund. 76. Jumä Íi nä füdäwüi, udonän baiwärün xuzdär u. Welche nicht zusammen passen, für diese ist Theilung besser. 77. Dua znad'üi zugdär jumänä xizüne. Sogar die Heer- den zweier Feinde weiden nicht zusammen. 78. Nardton. adäm juldär öarzäg stüi. Die nartischen Menschen lieben alle. 79. Ti üxgänäg qäbär zärdaje caui. Der Sieger geht mit starkem Herzen einher. 80. Xorz lägän je razüi müsägei ämbälüi. Dem guten Manne tritt der Thurm entgegen. 81. Zülün juldär jexüi rastkänüi äppätei. Der Ungerechte rechtfertigt sich in allem. Schwägerinnen pfle- NN anas 441 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 442 82. Rast eau ämä zülün rabäräg ua. Schlag den Gerech- ten und der Ungerechte wird erkannt werden. 83. Kärnüx eämä bälüi? Maidär äxsäwmä. Was sucht der Dieb? Eine dunkle Nacht. 84. Bagäc: kärnüx alibon nä susägKänüi. Warte: der Dieb bleibt nicht stets verborgen. 85. Kärnüxüi füstag älgüst u. Das Letzte des Diebes ist der Fluch. 86. Segasei tä älgünei äwzärdär nücü is. Von allem aber ist nichts schlechter, als der Geizige. 87. K’ämändär junäg abazüi udüi ämä uidär goládüi Komüi cäpparsta. Es hatte jemand einen einzigen Abaz und die- sen warf er in die Ecke des Beutels. 88. Wirag smagur I ama zarond xästä ista. Der Jude verarmte und trieb seine alten Schulden ein. 89. Päzüi päzüil xudüi. Der Zauberer lacht über den Zauberer. 90. Färsäg jexicin nücüi zonüi. Der Wahrsager weiss - für sich selbst nichts. 91. Züwäggänäg juldir täxüdiagkänüi. Der Faule hat stets nur Glückwünsche. 92. Äwzär juldär jexüul xudüi. Der Schlechte lacht stets über sich selbst. 93. Läppümä dä dündágià züqürkudarai, uod cüxst ängä- lüi Wenn du dem Kinde die Zähne zeigst, dann meint es, es wire Kise. 94. Xorz daräs äwzärüi xorz nà Känüi. Gute Kleidung macht den Schlechten nicht gut. 95. Ädalüi xorzül Ku ardawai, uodtür äwzärürdäm xäcüi. Wie du auch den Narren an's Gute gewóhnst, den- noch neigt er sich zum Schlechten. 96. K'urm cäul qastKodta? je dua eästül. Worüber be- klagte sich der Blinde? Über seine beiden Augen. 97. K'urmän je Kurm eästrdgei zian areawüi. Dem Einäu- gigen kommt Ungemach von Seiten seines blinden Auges. 98. K'urm lig jurdám Käsüi. Der einäugige Mensch sieht nach einer Seite. 99. Dui lidüi jumä laudüstüi ama ün ju aulä zagüi: «dä eästüi ärdu is», ämä innä tä ün auld: «dima däwän tä od kala bilas Ku I» zigge. Zwei Menschen standen bei einander und der eine sagte zum andern: «in deinem Auge ist ein Haar», und der andere aber sagt ihm also: «wenn aber in deinem ein zinnerner Baum ist.» 100. Lägän istü je kuxei Ku aiwgui, fismonKänünül uod baidai. Wenn dem Menschen irgend etwas aus den Hän- den geht, dann erst fängt es an ihm leid zu thun. 101. Ordon Ku afäldaxüi, findag uod razünüi. Wenn der Wagen umgestürzt ist, dann zeigt sich der Weg. 102. Bakusün rästädüi kux sarazün xuzdär u. In der Zeit .| der Arbeit die Hand zu lenken ist besser. 103. Xorzgänäg xorz nüku ärüi. Der Wohlthäter findet nie Gutes. 104. K'üst ämärmei qau. Es muss mit vereinten Kräf- ten gearbeitet werden. 105. Bire kuxtä, fälä ju ämzüx. Viele Hände, aber ein hath. 106. Qiamät Käul nä fäKodtai, umei dä xai qau. Worauf du keine Mühe gewandt hast, davon soll dir ein Theil werden! 107. Det quttagul, Käcüje lägän nücü baxäcä ua, uul qia- mät ni qau. Auf eine Sache, von welcher dem Menschen kein Vortheil wird, muss er keine Mühe wenden. 108. Süs urdgei kim nücü eäwärdtai. Nimm nun dort, wohin du nichts gelegt hast. 109. Duämä Käsädüi judär nä Känüi. Wer auf zwei Dinge schaut, macht keins. 110. Lägän jexüi bazürtä Ku nä ua, uod iskai bazürtei ba- zürdin nä sügenüi. Wenn der Mensch nicht eigene Flü- gel haben wird, so wird er mit fremden Flügeln nicht beflügelt werden. 111. Dardül arzül ämä gas xäzar sar. Mache einen wei- ten Umweg und finde das Haus lebend. 112. T'agd ti Kodta umän fästädär fücüi. Wer schnell arbeitet, dem wird es später fertig. 113. Xuzdärei xuzdär bire is. Von den Bessern ist mancher besser. 114. Radüi badág äwäsmon u. Wer früh aufsitzt, ist vorwurfsfrei. 115. Zondin läg füldär qusgeKänüi Känä zurge. Ein sia ger Mensch hört mehr als er spricht. 116. Cü zürdei dä nä färsoi uul bire ma zur. Uber welche Sache man dich nicht fragt, über diese deier nicht viel. 117. Äldarüi Koi fäsfäldüi gurüne. Über den Herrn spricht man hinter dem Rücken. ` 118. Ànüxicau bästä äldar u. Tur Ort ohne Altesten ist herrngleich. 119. Cárün Kud u, je fixalündär auti. Wie das Leben ist, so ist sein Ende. 120. Xox xoxiil na Ge fälä läg lägul sämbäl- 443 Bulletin de PAcadémie Impériale 444 sen. Der Berg wird mit dem Berg nicht zusammen- kommen, aber der Mensch wird mit dem Menschen zusammenkommen. 121. Ämbisondtä füdältei baizad stüi. Die Sprüchwör- ter sind von den Vorfahren geblieben. 122. Ämbisond ämbisondül Kününe. Die Sprüchwörter behandeln Wunderbares. 123. Ämbisondtei bäxfäldüsädüi zürdiä xuzdär stüi. Bes- ser als die Sprüchwörter sind die Worte des Ross- segners. 1. säfüi buchsäblich: verliert sich, kommt um; einer der hiesigen Osseten wollte jedoch statt dessen jafüj, erreicht, gesetzt wissen; s. Sjögren’s Sprachlehre S. 368 unter dem Worte bajafiin. 2. Die russische Uebersetzung, welche dieser Samm- lung in der Handschrift beigegeben ist, erklärt «Was- ser» hier durch «Fluss.» 4. Nach der Ansicht Kosyrew’s ibüssté es statt wai richtiger wäiji lauten (s. Sjögren S. 128); es wäre jedoch möglich, dass mundartlich eine Verkürzung stattfindet. 15. Das Wort xunK, Loch, Schlupfwinkel kommt in der Evangelienübersetzung Marcus 2, 21, Matth. 9, 16 statt des georgischen asbljo,Jog4ds ege = oytopo. vor. 18. Statt äzäräg dürfte wohl richtiger äzäräg zu schrei- ben sein. Ä 19. Über die Schreibart zgoriin statt s&orün vergleiche man das oben in der Einleitung Bemerkte. 22. Das Wort gailag erklärten die hiesigen Osseten als «künftigen Ochsen,» d. h. wasein guter Ochse wer- den kann; offenbar hängt es mit dem kurdischen gölik, gölek, Kalb (s. Lerch, Forschungen IL, 108 und 198) zusammen. 26. Das von Sjógren S. 373 besprochene Wort bon finden wir hier in einer auch den hiesigen Osseten nicht unbekannten Verbindung. 32. Sau lig, ursprünglich der schwarze Mensch, mit Bezug auf die Knechtschaft; so heisst bei den Awaren die Sclavin qarabas d. h. tatarisch: schwarzes Haupt, und Matth. 10, 9 finden wir sau axca, «schwarzes Geld» für yaAxóz, wie auch das georg. 4539 eso, sawi juli, Kupfergeld bezeichnet. . 35. Ausser diesem Worte «säpsäp «Trab» ist mir von von Reduplicationen noch karzkarz Geknirsch und gigi- |saudár, daräg säugend (Math. 24, 19) in der Evangelien- übersetzung aufgestossen, dem von Sjögren S.382 und 416 aufgeführten didinäg, Biume, und mürmürag, Glóck- chen, schliesst sich eireiräg, Hundsfliege (Psalm 104, 31)an. Ahnlich wie der Superlativ dureh Verdoppelung der Comparativendung gebildet wird, z. B. sau schwarz, schwärzer, saudärdär (Sjógren $. 38) wird von magur, arm, durch Verdoppelung der zweiten Silbe magurgur, elend, gebildet. Das Digorische xalamula- Kanun, vermengen, hat Sjógren S. 462 wohl richtig auf eine türkische Redensart zurückgeführt. Dagegen sind Formen, wie ralübalükänün, sich hin- und herbe- wegen (Ps. 103, 20), raxaubaxauKünün, hin- und hertau- meln (Ps. 106. 27), rabürbabürkänün, sich wälzen (Marc. 9, 21), wohl mit Hülfe der den Präpositionen ra und ba inhirirenden Bedeutung «aus und ein» zu erklären, wie auch die Wörter raciid und baciid, Aus- und Ein- gang, neben einander gebraucht werden. 40. Wenn wir hier baxusk uod, unten (49) bagarm wäi finden, könnte der Gedanke nahe liegen, in den beiden Adjectiven Composita zu sehen, welche etwa gewissen Sanskritcompositis mit 34 an die Seite ge- stellt werden kónnten. Es ist aber wohl zu achten, dass auch andere [ripositionen zur Bildung solcher Deno- minative gebraucht werden; man vergleiche nur 82 |rabürüg ua, er wird offenbar werden, 88 smagur I, er wurde arm. 43. Kusart, auch Kusartag, bezeichnet das Opferthier, wie auch die hiesigen Osseten aussagten; ardu oder in der Mundart vorliegender Sammlung eigentlich ärdu bedeutet das einzelne Härchen. In der mit Nr. 99 zu- sammenpassenden Stelle Matth. 7, 4 finden wir äz rai- son ardui dà eästei übersetzt, d. h. ich werde das Här- chen aus deinem Auge nehmen. 44. K'ori bezeichnet in der Mundart derhier anwe- senden Osseten den Theil der Tenne, wo das ausge- droschene Getreide aufgeschichtet wird. 45. Die Schreibart Kark glaubte ieh beibehalten zu müssen statt des bei SjógrenS. 404 befindlichen Kark, weil nicht allein Rosen S. 34 dieselbe hat, sondern auch ich in der Aussprache der hiesigen Osseten im Auslaut eine Aspiration wahrnahm; banäzüi scheint statt des grammatisch richtigen bandaziii im Munde des Volks vorzukommen. 52. Sowohl in der — als im Psalter kommt sur zur Bezeichnung des Ufers, des 445 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 446 trockenen Landes, im Gegensatz zum Meere oder dem Wasser, vor. 55. In dem Worte fürg, Vorhaus, sowie auch in mäsüg (57) nahm ich bei Kosyrew statt des à ein sehr deutliches au wahr, das übrigens nach dem von Sjö- gren S. 20 Bemerkten wohl in noch vielen andern Fallen hórbar sein dürfte. 60. Das Wort segäs kennen die hiesigen Osseten nicht, obwohl die Bedeutung offen da liegt, sowohl hier als unten 86, vergl. unten 111. 69. Bei Gelegenheit des Wortes tüng, Schwieger- tochter, muss ich bemerken, dass das ältere Wort für diesen Begriff wohl nws gewesen ist, das sich in fainus, Schwägerin (68) erhalten und auch den Weg zu an- dern kaukasischen Vélkern gefunden hat; z. B. im Thusch(S.141 meines Versuchs), im Lazischen bei Ro- sen S. 31 nusa, Braut. Die Schwiegermutter heisst äfsin, welches Wort Sjögren S. 388 nur in der späteren Be- deutung «Wirthin» kennt; es kommt nicht allein Lucas 12, 53 so vor, sondern auch die hiesigen Osseten ha- ben diese Bedeutung bestätigt. Mit dieser bisher nicht beachteten Femininendung in finden sich ausserdem noch axsin, Fürstin, Königin, und (Marc. 14, 69) fäs- eäwin, Magd (eig. die Nachfolgende, von fästä, hinten, vergl. Sjógren S. 469 unter dem Worte caskom). Vielleicht darf man auch süzin, Nadel, hierherziehen. 70. Schon Sjögren hat 8 28 Anmerk. HI den Plu- ral der Verwandtschaftsnamen, namentlichin den Wör- tern füdältä und arwadältä besprochen und darin eine blosse Erweiterung gesehen. Neuerdings scheint Fr. Müller in den Sitzungsberichten der Wien. Akad. a. a. O. S. 8 und 11 geneigt zu sein, füdällä neben TATA zu stellen. Nun ist aber zu beachten, dass ausser dem aus grauer Vorzeit stammenden Gute des Ossetischen auch so manches demselben mit andern caucasischen Sprachen Gemeinsame in Betracht zu ziehen ist. Da- hin gehört die zweifache Pluralbezeichnung, als deren Beispiel ich aus dem Georg. die Endung 3»5o (ebni) und 6300 (nebi), welche offenbar auch aus do (bi) und bo(ni) zu- sammengesetzt sind (s. Hvonnopt, Hparkas Dpyain- crag rpawwarmka, C.-Iló. 1855. 8. 7, 3), aus dem Thusch die aus aréi entstandene Pluralendung airé und ailé (§ 95 f.) anführe. Ähnlicher Weise hat das Udische neben den Pluralendungen ur und ux (mux) auch mit Collectivbedeutung Plurale mit den Endungen urux und urmux; z. B. ait, Wort —aiturmux, us, Ochse —usurux. Auch im Ossetischen beschränkt sich dieser Doppel- plural nicht auf Verwandtschaftsnamen, sondern es kommt auch (Matth. 21, 19) süftärtä von süf, Blatt, vor, wonach die von Rosen S. 34 aufgeführte Form siftar zweifelhaft wird. Freilich wäre aber noch zu untersu- chen, ob nicht auch die beim Comparativ und auch sonst verstirkend auftretende Partikel dir hier infigirt wird. ‘73. Für den Gebrauch des Verbums banüxasün fin- den sich folgende Belege: Ps. 61. 11 qäzdügad arax Ku Kina, uod ül ua zärdä ma banüxasut, wenn der Reichthum sich mehrt, so heftet euer Herz nicht an ihn. Ps. 62, 9. däumä banáxasti mi tid, an dir haftet meine Seele. Ps. 21, 16. ma äwzäg banäxastI mä 5üxüi, meine Zunge haftete in meinem Munde. 78. Nach den Bemerkungen Tschonkadse's sind die Narten ein Zwischending zwischen Menschen und Engeln, also wohl Heroen, über deren Heldenthaten es bei den Osseten Lieder giebt, welche sie unter Be- gleitung eines geigenartigen Instruments vortragen. Tschonkadse besass mehrere solcher Lieder, in wel- chen die Thaten der Helden Batrad, Urüsmanak, Tsopan und Sawloch gefeiert wurden. Ungefähr 12 Werst unterhalb der Festung Nazran an der Sundsha befindet sich ein Steinhäuschen, das Gebeine der in der Sage fortlebenden Narten bedeckt. Diese Gebeine sollen sich 2000 Jahre erhalten haben und sind von den verschiedenen tschetschenzischen Völkerschaften bis zur Ankunft der Russen verehrt worden und noch jetzt sollen die Inguschen dieselben ófters mit Lein- wand bedecken. Die Sage von den Narten besteht bei verschiedenen Vólkern des Caucasus. Sowohl die Ku- mücken als die Awaren wissen von ihnen und letz- tere bezeichnen mit diesem Namen jetzt einen Riesen. Ohne Zweifel ist auch der in der Kabarda befindliche Kislowod'sche Brunnen, der den Namen Nartsana trägt, damit im Zusammenhange, s. die von H. Ber- ger herausgegebene Geschichte des Adyge-Volkes, welche Schora-Bekmursin-Nogmow nach kabar- dinischen Sagen aufgezeichnet hat (Heropis Aupixeii- CKATO HàpoJa COCTABAOHHAR no npezaniamp Kabapınn- negt IILopa-bekwyp mb. Tueauc 1861.) p. 26 folg. 79. T'üxgünág bezeichnet eigentlich einen Gewalt- thütigen, einen Dränger, besonders häufig findet sich das Verbum arbatüxsün in der Bedeutung des Bedran- 447 Bulletin de l'Académie Impériale 448 gens, z. B. Ps. 87 18: alübon arbaiüxsüne mänül, alle Tage dringen sie auf mich ein. 83. Dieses Zeitwort ist uns in Zusammensetzungen längst bekannt, z. B. Ps. 87, 14: dül mà Kuwd ambalüi mein Gebet erreicht dich; Ps. 92, 5: dà xagarül amba- lui cügdägad, deinem Hause kommt Heiligkeit zu; Ps. 9, 27: mül nä sambalzeni äwzärzinad, Schlechtigkeit wird nicht auf mich kommen. Das Wort maidar, dunkel, war auch den hiesigen Osseten bekannt. 86. Obwohl das Wort älsün den hiesigen Osseten in der Bedeutung «geizig» nicht bekannt war, scheint es doch auch bei den Tagauren vorzukommen, da ich es in den handschriftlichen Aufzeichnungen Sjógren's gefunden habe. 87. Mit dem Namen abaz bezeichnet man jetzt ein Zwanzigkopekenstück. Die Schreibart Kom, «Winkel, Ecke» habe ich gegen Sjógren S. 402 beibehalten, da ich dieselbe auch in der Evangelienübersetzung häu- fig gefunden habe und es dem Ohre des Europäers nicht so leicht ist die leise Aspiration, wie sie bei |. ] K, ep und o t vorkommt, herauszuhóren. Wie Sjö- eren am angeführten Ort bemerkt, bedeutet das Wort auch Kinn, was insofern interessant ist, als dadurch das Compositum für Gesicht, caskom (s. oben 69) seine Erklärung findet; es fassen die Osseten also Augen und Kinn als Theile des Gesichts zusammen, so wie die Awaren im Worte berkal Auge (ber) und Mund (kal); im Thusch dagegen bilden die Nase (mar]) und der Mund (bak) zusammen das Gesicht mar|baki. — Das Wort go- läg, Beutel, kommt vor Luc. 10, 4. 88. Wirag ist nicht der gewóhnlich vorkommende Name der Juden, sondern das bei Sjógren verzeich- nete 3ut; ich finde den ersten Namen aber auch in Sjógren's handschriftlichen Aufzeichnungen. 89. Sowohl hier bei dem Worte päzüi als auch 87 und 109 in den Wörtern abazüi und Käsädüi habe ich die Schreibart —üi beibehalten, weil sie sehr leicht mundartlich richtig sein kann statt des von Sjögren S. 50 gebotenen ài oder et. 91. Nach der russischen Uebersetzung zu urtheilen, bezieht sich dieser Spruch auf den Unthätigen oder denjenigen, der Mangel an Thatkraft besitzt, weshalb er die seiner Hülfe Bedürftigen nur mit den besten Wünschen abspeist. 93. Zügür hängt wohl mit dem von Rosen S. 40 Ge- botenen ziqirkünin zusammen, das bei ihm die Bedeu- tung «aufbrechen» (jedoch in welchem Sinne?) hat. 95. Adul scheint mir ein Fremdwort zu sein, das in der Gestalt 'abdal bei den Awaren crééNehils worin man leicht das Arabische J's) wiedererkennt; soweit ich wahrgenommen habe, ist die Consonantenverbin- dung bd dem Ossetischen fremd; nach Aussage Ko- syrew's hat ardaun ursprünglich die Bedeutung «auf etwas hetzen.» 96. Nach Aussage derselben Quelle bezeichnet Kurm jetzt nur wie in 97, 98 den Einäugigen, der Blinde aber wird mit dem tatarischen Worte soqur genannt welches bei den Jakuten (s. Bóhtlingk S. 159 coxxop) den Einäugigen bezeichnet. 99. Die russische Uebersetzung sieht in dem odkala bälas einen zweigreichen Baum; es soll aber gemeint sein ein zinnerner Baum, so dass od kala bälas zu lesen ist. Wenigstens behaupten die hiesigen Osseten, dass ein solches Sprüchwort auch bei ihnen üblich sei. 102. Die Handschrift hat baqudüi statt bakusün, das ich auf den Rath Kosyrew's gesetzt habe. 104. Im Worte ämärmei macht der erste Bestand- theil keine Schwierigkeit, da er aus der Prüposition am (= 44) besteht; arm aber kommt in den biblischen Texten vor: Luk. 1, 60 ama xucawui arm udi uimä, und es Herrn Hand war mit ihm. Ps. 128, 7 ama Kämei ui ti Kürdüi, ui gi je kux nä baizägKänüi, nüdär enaibattäg je arm, und von wo derjenige, welcher erntet, seine Hand nicht füllt noch der Garbenbinder seinen Schooss. In der georgischen Uebersetzung steht das erste Mal b3e»o (xeli) und das zweite Mal \os@o (ciagi) Schooss. Man sieht also, dass den Osseten das Wort jetzt nicht mehr ganz geläufig ist. Kosyrew sagte mir, es komme vor zur Bezeichnung der Baarzahlungen, wahrscheinlich also wohl in der Bedeutung «Hand», wofür jetzt kux gewohnlich ist. Verlockend ist es andereftifits an das germanische barm zu denken. Maus 6, 28 kommt armarün für «Elle» vor. : 105. ämzüx oder in der Mundart der hiesigen Osseten amzüx zerlegt sich in das so eben (104) er- wähnte am und 5üx, Mund, und kommt Luc. 23, 50 vor amzüxüi xistar, Rathsältester. 110. Die Futurform süzenüi statt süzeni steht dem Digorischen sözenei (s. Sjögren S. 175) nahe. 111. Die Schreibart gas statt des bei Sjögren Seite 449 gebotenen agàz wird nicht allein durch heri geen * 449 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 450 Rosen S. 38 gerechtfertigt, sondern es scheint mir auch desmittelst die etymologische Erklärung von dem oben besprochenen segas möglich, indem dies ähnlich wie ganz und heil (namentlich im Niederdeu- tschen) aufzufassen würe. 117. Diesen Spruch wollen die hiesigen Osseten nicht ganz verstündlich finden. 122. Das Wort ambisond oder ambüsond scheint mir aus ambis, Hälfte, und zond, Verstand, zusammenge- setzt und solche Dinge zu bezeichnen, in denen die Hälfte dem Scharfsinne des Hórers überlassen bleibt. Damit werden auch die Gleichnisse im Neuen Te- stamente bezeichnet. Die russische Übersetzung hat die im Text gegebene Deutuug. 123. Bäxfäldüsäg heisst die Person, welche bei der Bestattung die Ceremonie der Rosssegnung vornimmt. Die Rede eines solchen Rosssegners '), welche er am Grabe des Verstorbenen hilt, nachdem dem letz- tern die Zügel des Rosses in die Hand gelegt worden sind, ist in einem von Sjögren der Zeitschrift Maak» Jahrgang 1843 Band VII, Marepiaaupi S. 1—94 mit- getheilten Aufsatz über die religiösen Gebräuche der Osseten, Inguschen und anderer kaukasischer Vólker ihrem Inhalte nach wiedergegeben worden. Bei der Seltenheit jener Zeitschrift halte ich es für angemes- sen diese Rede hier deutsch folgen zu lassen: «Herr und Gott, es ist heute ein guter Mann ge- storben. Er war ein sehr guter Mann, ein solcher, wie es deren nur einen im Himmel giebt. Jetzt weinen alle Anwesende um ihn. Er war ein sehr guter Mann, gast- freundlich, es liebten ihn alle, und er versóhnte alle mit einander. Der heilige Georg schwor ihm brüder- liche Freundschaft. Jetzt ist der heilige Georg im Him- mel. Wer wird ihm nun Nachricht geben, dass sein Freund gestorben sei? Niemand kann so rasch den Himmel erreichen, um dem heiligen Georg Nachricht zu geben, als der Narte Zirwatik’) aus dem Ge- 1) Der Rosssegner ist gewöhnlich ein Greis und zwar aus der Zahl der ärmeren Leute, welchem dann die Angehörigen des Verstorbe- nen Geschenke zukommen lassen. Besass der Verstorbene kein Ross, so geben die Busenfreunde des Verstorbenen.eins zu der Ce- remonie her. Dies Pferd gilt fortan als Eigenthum des Verstorbenen, kann auch nicht mehr zu einer solchen Ceremonie gebraucht wer- en, damit im jenseitigen Leben nicht zwei auf dasselbe ihre An- sprüche erheben. 2) Zürwalük ist, wie wir oben 47, 48 geschen haben, der Name der Schwalbe; auch der Name, welchen die Schwalbe bei den Thuscheten trügt, Kaigbera (s. meinen Versuch S. 119), scheint nicht ohne mytho- Tome V. schlecht Aqsartaq. Sobald man ihm Meldung gethan hatte, eilte er sofort davon, um den heiligen Georg zu benachrichtigen. Zu der Zeit waren alle Heiligen und Engel bei dem heiligen Khurdal Agon?) zu Gast, da dieser einen grossen Kessel Dier gebraut hatte; es bediente sie aber und reichte ihnen das Bier der hei- lige Georg. Plötzlich kommt Zärwaläk herbeigeflo- gen und nachdem er sich auf die rechte Schulter des heiligen Georg gesetzt hatte, sprach er: «Dein Freund ist gestorben, er braucht jetzt ein Ross, eine Flinte, einen Säbel und eine Pistole.» Der heil. Georg besann sich und sprach zu den Heiligen: «Es ist auf der Erde einer meiner Freunde gestorben, ich muss ihm ein Ross, einen Säbel und eine Pistole schaffen, deshalb kann ich nicht lànger bei Euch bleiben.» Die Heiligen liessen ihn aber nicht fort und versprachen ihm alles, was sein Freund bedürfe, zu schaffen. Der heilige Elias gab ihmsofort eine Flinte, welche nie fehlschiesst, Khurdal Agon schenkte einen Sübel, den man wie einen Reif zusammenbiegen konnte, der Sonnensohn Mahomed einen Sattel nebst Zubehör, der Mondsohn Chamatkan Schweisstücher und eine silberne Trense. Der heilige Georg sammelte alles ein und schickte Zürwalàk in die Türkei, um dort das beste Ross des Landes aufzutreiben. Zirwatik flog dorthin, allein für einen so berühmten Mann gab es dort kein Ross. Zirwatik flog deshalb zu den Narten, wo ein Mann, | Namens Tschesana, das erste Gestüt der Welt hatte. Tschesana gab dem heiligen Georg das vornehmste der Rosse, Namens A wsurch. Zärwatäk brachte die- ses Ross zum heiligen Georg und da die Heiligen den Letzteren nicht fortliessen, schickte er dem Verstor- benen alle Geschenke durch Zärwatäk. Als Zärwa- tik mit den Geschenken anlangte, segneten alle Um- stehende den Verstorbenen und wünschten ihm eine glückliche Reise in's Land der Narten, wohin die Ur- ahnen aller Vólker gegangen sind. Der Verstorbene nahm von Allen Abschied, nahm sein Ross und sprengte zu den Narten. Allein bevor er noch zum Fluss ge- kommen, traten ihm Wächter entgegen, welche ihn as Pura: zu sein. Dass die Schwalbe Botschafterin ist, scheint auch noch der persische Name ir. der offenbar mit dem Zeitworte NET . 9 zusammenhängt, Zu bestätigen. 8) es russische Erklärung, weiche irap Namen beigegeben ist, dem Worte Kurd «Schmied» zu sehen. 29 451 Bulletin de l'Académie Impériale 452 nicht früher weiterziehen liessen, als bis er ihnen Hirse- kuchen‘) gegeben hatte. Darauf kam er zum Flusse, über welchen statt einer Brücke nur ein Balken führte, vor demselben stand aber Aminon (der Anweiser)’), welcher ihn nicht hinüberliess und ihn auszufragen begann. A minon kannte ihn recht gut, nur wollte er wissen, ob der Verstorbene ihm die Wahrheit sagen oder lügen würde. Sagt er ihm die Wahrheit, so em- pfiehlt er er ihn den Narten und lüsst ihn weiter, lügt er, so schlägt er ihn mit einem blutbefleckten Besen auf die Lippen. Es fragt ihn Aminon, was er Gutes in der Welt gesehen und gethan habe, und der Todte erzählt ihm Alles der Wahrheit getreu, ohne etwas zuzusetzen. Da Aminon sah, dass er die Wahrheit gesagt, liess er ihn hinüber, gab ihm ein Zettelchen und einen Fiihrer, um ihn in's Land der Narten zu geleiten. Die Lügner aber sendet er zur Hölle. Sobald der Verstorbene die Erlaubniss erhalten hatte, ritt er sofort auf den Steg, der unter ihm zu schwanken anfing und umzustürzen drohte; da der Verstorbene aber ein guter Mann war und kühn darauf losritt, so wurde der Steg breiter und fester und gestaltete sich zu einer ordentlichen grossen Brücke. An's jenseitige Ufer gelangt sieht er einige Weiber in tiefer Trauer stehen, vor ihnen Hunde und hinter ihnen Maulthiere, welche sie zerfleischen. Da fragt er seinen Führer, was dies bedeute? Dieser aber antwortete: «Diese Wei- ber werden für Ehebruch gestraft. Als ihre Männer gestorben waren, zogen sie Trauerkleider an, im Stil- len liessen sie aber Liebhaber kommen; jetzt besteht ihre Strafe darin, dass sie Hunde und Maulthiere zu Liebhabern haben. Und sie stehen am Wege, damit jedermann sie sieht. Der Verstorbene fluchte den Wei- bern und eilt weiter. Ferner sieht er auf einer Rin- derhaut ein Ehepaar liegen, welches mit einer Rinder- haut bedeckt ist, welche Mann und Frau hin- und her- ziehen, weil sie sagen, dass sie nichts zur Bedeckung hätten. Da frägt er den Führer, was dies bedeute? Der Führer antwortet: «Sie haben einander im Leben nie geliebt und zanken sich auch hier und nie kónnen 4) Es werden dem Verstorbenen zu diesem Zwecke drei Hirseku- chen in's Grab mitgegeben, ausserdem noch eine Flasche Branntwein. 5) Diese Erklärung des Namens rührt aus der russische Quelle her, offenbar ist er also auf amönün «anweisen» zurückgeführt wor- | den, mit welchem Recht. wage ich nicht zu entscheiden. Nahe liegt es | an einen Einfluss griechischer Mythologie zu denken — Minos? — Auch ist im Axiochus p. 371 C vom xzótov ainSeias die Rede. sie genug bekommen)». Darauf sieht er einen Mann mit seiner Frau auf einem Hasenfell liegen, wührend ein anderes Hasenfell nicht allein ausreicht, um sie zu bedecken, sondern sie wickeln auch einander damit ein. Auf die Frage, wie es komme, dass sie auf einem Hasenfell Platz haben, antwortet der Führer: «Sie ha- ben einander im Leben lieb gehabt und lieben sich auch hier, deshalb sind sie mit Allem zufrieden.» Als er darauf weiter reitet, sieht er einen Mann an einem Eistisch auf einem Eistuhl sitzen und Eis essen. Und er fragt, was dies zu bedeuten habe? DerFührer ant- wortet: «Dieser Mann war auf Erden Richter und der Wahrheit nicht getreu, half den Reichen und Mächti- gen und bedrängte die Armen und Schutzbedürftigen. Deshalb muss er in Ewigkeit nur Eis essen.» Als er weiter kommt, sieht er einen Mann auf silbernem Stuhl an einem silberne Tisch sitzen, in einem Gemach, das ganz sonnig ist und dessen Decke ganz aus Sternen besteht, in dem Gemach aber ráuchert màn mit Thy- mian, und der Mann hat Alles in Hülle und Fülle. Auf die Frage, weshalb dieser Mann seine Zeit in sol- cher Wonne zubringe, antwortet der Führer: «Deshalb ist er jetzt so glücklich, weil er auf Erden ein guter Richter war, stets gerecht verfuhr und den Armen half; deshalb ist ihm im Lande der Narten dieser Lohn zu Theil geworden.» Endlich sieht der Verstorbene einen Mann, dessen Schnurbart von einem Ochsen be- 'nagt wird. Der Führer erklärt ihm, dass dieser Mann im Leben nur seinen eigenen Ochsen gefüttert, dem frem- den aber nie etwas gegeben habe"); deshalb frisst die- ser jetzt seinen Schnurb Darauf kommen sie an eine Stelle, wo drei Wege sich trennen, der eine führt hinauf zu den Heiligen in den Himmel, der zweite in die Unterwelt zu den bósen Geistern, der dritte gerade- aus zu den Narten. Auf Aminon's Geheiss muss der Verstorbene zu den Narten und dahin gelangen sie auf dem mittleren Wege. Alle Narten sitzen im Kreise und d L 6) Dieses unglückliche Ehepaar sowie das gleich darauf folgende glückliche kommen in ähnlicher Schilderung vor in einer der minus- sinschen Heldensagen, s. meine Heldensagen der minuss. Tataren 8. 421 (XV, 7) Zur tikes: dieser Stelle wird bemerkt, dass die Bergbewoh- ner wegen Mangels an Weideplätzen nicht viel Vieh halten muc ! Da die meisten nur einen oder zwei Ochsen besitzen, so spann | mehrere Nachbaren ihre Ochsen zusammen an einen Pflug und bei. | ten dann der Reihe nach hinter einander mit diesem omen. Es ist | hier die Rede von dem Manne, der an dem Arbeitstage nur seinen ' eigenen Ochsen, nicht aber auch den fremden gefüttert hat. 453 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 454 sowie sie den Verstorbenen erblicken, stehen sie vor ihm auf, und Barastwär (der Herr des Paradieses) ladet ihn ein die erste Stelle unter ihnen einzuneh- men: «Du bist ein kluger und guter Mensch gewesen, wir haben dich gekannt und geachtet, setze dich auf den ersten Platz und schalte und walte nach Belieben.» Der Verstorbene aber nahm den ersten Platz nicht an. Da sprach Barastwär: «Willst du den ersten Platz nicht einnehmen und über Alles gebieten, so setze dich auf den letzten Platz und bediene uns.» Der Verstor- bene nahm auch diesen Platz nicht an und sprach zu den Narten: «Ich habe auf Erden lange Allen gedient und die letzte Stelle eingenommen.» Dasetzte man ihn in die Mitte des Kreises und so blieb er in der Mitte des Paradieses. Während dieser Rede, die sowohl bei Guten als Schlechten, bei Reichen als Armen gehalten wird, führt der Redner das Ross dreimal um das Grab. Er thut dem Verstorbenen kund, dass er Kleider, Waffen und Ross erhalte, um an nichts Mangel zu leiden, und bleibt dann zu seinen Füssen stehen. Man bringt ihm auf einem Schaffell Gerste und in einer Holzschale Bier. Mit der Gerste füttert er das Ross, zerschlägt darauf die Schale an dem Kopfe desselben und wirft die Trümmer in's Grab. Endlich schneidet er dem Rosse das rechte Ohr ab und wirft es gleichfalls dem Verstorbenen zu. Alles dies geschieht deshalb, damit der Besitzer in jener Welt ein Merkzeichen habe, nach welchem er sein Eigenthum wiederfinden kónne. BULLETIN DES SEANCES. CLASSE PEYSICO- MATHÉMATIQUE. Séance pu 1 (13) aoùr 1862.- M. Bouniakofski présente et lit un mémoire en lan- | gue russe, intitulé: Nouvelles considérations sur la théorie | des lignes parallèles (Hosiana cooÖpaswenin o meopiu napaa- AeAbnbiao Auniit), Ce travail sera publié dans le recueil périodique russe de l'Académie (3annckn). M. Kokcharof présente et lit deux notices destinées au Bulletin: 1° Notiz über die Krystallform und Winkel des Hydrargillits aus den Schischimsker Bergen; 2° Ueber den Kotschubeit, eine neue Klinochlor-Art. ` M. Solofkine soumet à l'Académie un mémoire en langue russe sur les effets de la lumiére. M. Somof est chargé de prendre connaissance de ce travail et d'en faire l'objet d'un rapport, s'il y a lieu. Un auteur, qui a voulu cacher son nom sous la devise ius fortuna juvat, adresse une lettre contenant quel- es aphorismes sur Télectricité. Audition faite de cette eut la Classe ne juge pas utile de s'y arréter. asile Mironof, marchand de la ville de Taroussa, adresse la demande que l'Académie veuille bien charger quelqu'un de marquer, dans un tableau, annexé à sa lettre et qu'il prie de lui renvoyer, les données sur le coucher et le lever du soleil dans les 18 siècles de notre ére et dans 20 endroits différents du Globe; ainsi que divers phénoménes de la nature et des événements historiques. On fera savoir au solliciteur de E demande n'est pas de nature à étre prise en considérat Le Secrétaire perpétuel doné E d'une lettre privée, par laquelle M. le Ministre de l'Instruction publique exprime le désir que les Musées de l'Académie soient ouverts au public pendant toute l'année et sans billets, et demande quelles sont les ressources qui seraient nécessaires à cet effet. MM. Brandt et Ruprecht sont chargés de coucher sur papier leurs idées à ce sujet. — MM. Baer et Helmersen seront également invités à le faire, quand ils seront de retour. obi donne communication du rapport qu'il a adressé à la Douma de la ville de St.-Pétersbourg sur les résultats des expériences qu'il a faites, par décision de la Classe du 6 juin 1862, avec des substances d'éclairage, proposées par MM. Chandor et Bergm La Douma de la ville de St. Kr par un office du 10 juillet, sollicite qu'un des membres de l'Académie soit chargé de faire, conjointement avec une commission, nom- mée par la Douma, des expériences sur le systeme d'é- clairage des rues, proposé par le fondé en pouvoir de la maison de commerce Noblié & C° de Hambourg. — M. Jacobi se charge de faire les expériences demandées. Lecture est faite d'une lettre de M. Albrecht, médecin attaché au Consulat russe à Hakodade, du 26 septembre 1861, parvenue à l'Académie en juillet 1862; cette lettre était destinée à à accompagner l'envoi de 6 caisses de Lies séchées et d’insectes, recueillis par M. Albrecht à Ha- kodade et ses environs, et offerts par lui à l'Académie. randt et Ruprecht attestent que les objets mentionnés dans cette lettre sont déjà depuis longtemps recus aux Musées. — M. iii en sera donc informé et remercié au nom de l'Académi Le Département médical du Ministère de l'Intérieur, | par un office du 14 juillet, fait connaître les mesures, | ordonnées par M. le Ministre de l'Intérieur, pour doter le Cabinet craniologique de l'Académie de cránes de di- verses nationalités qui y manquent. Regu pour ur avis. M. le D' Holtermann envoie de Bea (sur l'Amour) une caisse renfermant deux peaux inaux, tués dans les monts Hingans sur l'Amour. V sait après les avoir examinés, déclare que l'une est du Canis alpinus, et l'antre de la Mustela ge i et que le Mu- sée possède déjà des exemplaires de = oues néanmoins les peaux envoyées peu rvir de te de comparaison. Le Secrétaire. perpétue ging E wir à M. Holtermann des reme ts de l'Académie. M, Holtermann, par une Brice du 1 mai 1862, in- | forme l'Académie, qu'appelé à d'autres — qui fixent 453 Bulletin de l'Académie Impériale 456 sa résidence a Irkoutsk , il quitte Blagovestchensk ; et qu'il a transmis à M. Westmann, médecin vétérinaire en cette ville, le thermométre fourni par l'Académie, M. Westmann s'étant chargé de continuer les observations pour les communiquer à l'Académie. . Minding. par une lettre du 25 juin, prie que l'Aca- démie veuille bien faire imprimer la traduction russe de son ouvrage couronné d'un prix Démidof, sur l'intégration des équations différentielles, en prélevant les frais de cette publication sur le montant du prix décerné. Il fixe le tirage de cette édition à 200 Wim ee — Là Classe arrête que l'on fera droit à cette dema Lecture est faite de l'ordre Co pm du 21 juin, N° 41, par lequel un congé de 28 jours en sus des vacances, pour aller à l'étranger, est accordé à M. Struve Un congé de 28 jours pour aller à l'étranger est éga- lement accordé à M. Fritzsche, par l'ordre de jour du 28 juin, N? Lecture est faite d'un ordre de M. le Ministre de l'In- struction publique du 18 juin, N? 23, par lequel M. Of- siannikof, adjoint de l'Académie, est attaché pour un an à l'Université de Kazan, afin d'y remplir les fonctions de professeur aS pour la uds M. le Ministre de l'Instruction pu cu par un office du 9 juillet, Dose M. le Vice-Président, que, sur un rapport de M. le Ministre, des Finances, Sa Majesté Impériale a bien voulu ordonner ‚ge M. Kupffer soit envoyé pour trois mois à Londres, pour y prendre art unions de l'Association er pour l'introduction d'un systeme uniforme de mesures, de poids et de monnaies. M. Fritzsche donne communication d'un office du 9 juillet, de. lequel M. le Ministre des Finances l'a invité à prendre part aux travaux d'une Commission, nommée po l'examen du système des impôts sur le sel. Les séances de la Commission s'ouvriront au 1 septembre. Jusque là M. le Secrétaire d'état Reutern a chargé M. Fritzsche de recueillir, lors de son voyage à l'étranger, des renseigne- ments sur la législation en cette matiére, qui peuvent étre utiles à la Commission. ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L'ACADÉMIE. Séance pv 3 (15) aoûr 1862. M. Kunik soumet la proposition de publier à l'avenir réguliérement des listes d'ouvrages, formant les nouvelles acquisitions de la Section russe de la Bibliothèque de l'Académie. La proposition étant approuvée, ces listes se- ront annexées, en M ‘de rs patent oe aux Mémoires russes de l'Aca dëm Le méme acidétdi ciet présente encore un projet con- cernant les mesures qu'il juge utiles afin de rendre acces: sibles au public les ouvrages tant imprimés que manu- scrits de feu M. l'académicien Boutkof, offerts à l'Aca- démie par sa veuve et se rapportant à l’histoire russe. Les mesures proposées par M. Kunik sont approuvées. M. le Président, par une lettre au Secrétaire perpétuel, | datée de Canstadt le 18 (30) juin, fait parvenir et re- | commande à l'attention de l'Académie une lettre de M. | que sur son rapport Sa Majesté Impériale à daigné Stalin, directeur de la Bibliothéque à Stuttgardt, solli- citant pour cet institut l'envoi de plusieurs publications de l'Académie énumérées dans une liste annexée à la lettre. Résolu d'obtempérer à cette demande. M. G. Berkholz, bibliothécaire de la Bibliothèque municipale de Riga, par une lettre du 1 juin 1862, ME M. Bóhtfür, sénateur de cette ville, remercient, le cond au nom de la direction de la dite Bibliotheque, hour envoi de publications de l’Académie. La Société américaine pour la Géographie et us Statis- b et la Commission archéologique à Vilna, remercient ur des envois is elles ont recus de différentes ‘publics. tune de l'Académ M. Kiprianof CH? réception de la médaille en or, que l'Académie lui a décernée pour l'analyse de l'ouvrage présenté par M. Rogovitch au dernier concours Démi- dof et intitulé: Sur les poissons fossiles des gouvernements formant l'arrondissement universitaire de Kief (en langue russe). CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE. Séance pu 8 (20) aoûr 1862. M. Brosset, qui a été autorisé, par une décision de la Conférence du 5 novembre 1841,à publier une description rédigée en russe, par le P. Jean de Crimée, des couvents arméniens — d'Haghbat et de Sanahin, présente le manu- scrit, contenant cette description, annotée par lui et mise en état d'étre livrée à l'impression; — elle sera suivie d'une p d'inscriptions arméniennes trouvées sur les murs et ur les anciens monuments, dans différents couvents armé- RE Enfin M. Brosset y joint un appendice, contenant le fruit de ses propres études sur cet objet. — Sur la pro- position de M. Brosset, ce travail paraitra dans les Mé- moires de l'Académie. MM. Brosset et Kunik présentent une inscription cu- néiforme, copiée à Khalindcha, sur l'Arpa-Tchai, avec une 'otice préliminaire, rédigée par erch, sur deux in- scriptions cunéiformes trouvées par M. Kästner dans lAr- mente russe. Ils proposent en méme temps d'engager M. Kastner à vouloir bien copier pour l'Académie la grande inscription cunéiforme quil a découverte à l'endroit où était située autrefois la ville d'Armavir, vers l'embouchure e serait obligé de faire un voyage d'Alexandrapol jusqu'à l'endroit où se trouve l'inscription, la Classe alloue à : M. Kastner une somme nécessaire pour frais de ce voyage, et charge le Secrétaire perpétuel de l'engager à faire parvenir à l'Académie la copie de ladite inscription, E que de toutes celles qu'il pourra trouver sur son chem M. Brosset présente et recommande pour le Bulletin | une notice de M. Victor Langlois sur le chrysobulle octroyé par Léon V, roi d' Arménie, aux Siciliens, en 1554. M. Nauck fait hommage à l'Académie d'un volume de Sophocle, qu'il a publié; ce volume, contenant l'Electra, fait partie de la collection des auteurs grecs et latins éditée par Haupt et Sauppe. . le Baron Korff, par un office du 25 juin, annonce si ze 457 des Sciences de Saint- Petershourg. 458 ordonner de mettre à la disposition de l'Académie un manuscrit, texte polonais et traduction russe, contenant un journal (diarium) du Siége de Pskof par Stephan Ba- tori, afin que ce document important puisse étre publié par l'Académie dans un de ses recueils. — Le manuscrit joint à l'office de M. le Baron Korff, sera remis à M. Kunik, qui l'examinera et fera un rapport à à la Classe sur le mode de publication. M. Kóppen transmet quelques spécimens de la langue néosyriaque qu'il s'est procurés par l'entremise de M. l'étranger. moy, membre correspondant, adresse d'Aouste, TN fee de la Dróme, une lettre datée du 7 juillet, pour annoncer qu'il continue sans eg la copie de sa traduction de Cheref- Nameh, et qu'il espère terminer, dans l'espace de deux mois, celle du premier volume du texte imprimé par l’Académie de St.- Pétersbourg sous la direction de M. Véliaminof-Zernof. Voulant s'éviter un travail inutile, et désirant en méme temps réduire autant que possible les frais d'impression de sa traduction, sans nuire cependant à l'ouvrage méme, M. Charmoy soumet à la Classe une question, sur laquelle il prie de vouloir bien statuer avant qu’il commence la copie de sa traduc- tion du second volume de texte. Ce second tome sera, en grande partie, consacré à (Epilogue ou Khátimeh du Che- ref- Nameh, qui traite de l'histoire des monarques asia- tiques et de ceux de l'empire othoman, qui ont été con- temporains des princes kourdes dont Cheref-Eddin de Bedlis nous a transmis lhistoire. Comme celle de l'em- pire othoman, qu'a publiée feu M. le Baron de Hammer- Purgstall, jouit depuis longtemps d'une réputation juste- ment acquise, moy trouve inutile de répéter dans sa traduction ce qu'a déjà raconté avec un véritable talent l'érudit Président de l'Académie Impériale des sciences de Vienne; il pense done qu'il serait à propos d'en élaguer tous les passages qui ont trait aux monarques othomans, sans se rattacher directement aux princes du Kourdistan, et de n'y conserver que ceux qu traitent des autres souverains de l'Asie La Classe, prol en appréciant les motifs qui ont m géré à M. Charmoy le désir de réduire les frais d pression de sa rate tion du Ce volume du C Cu? Nameh, croit cependant devoir prendre en considération que les passages du second volume du Cheref-Nameh ne sont ni assez nombreux ni assez étendus pour que leur omission produise une économie notable dans les frais de publication; que d'un autre cóté une édition complete d'un pareil ouvrage aura toujours plus de prix aux yeux des savants qu'une édition tronquée et mutilée, et qu'enfin les passages mémes de l'auteur sur des événements que l'on connait par d'autres écrits, ne sont pas absolument inu- tiles, puisqu'ils peuvent aider le lecteur à se faire une idée sur la personne méme de l’auteur, sur sa manière de voir les personnes et les choses et sur les sources auxquelles il a puisé ses renseignements. Se fondant donc sur ces considérations, la Classe charge le Secrétaire per- pétuel d'informer M. Charmoy qu'elle désirerait pouvoir publier une traduction compléte du Cheref- Nameh; il n otzebue; ils seront remis à M. Dorn, à son retour de n lui fera parvenir en méme temps le LM volume, paru récemment, du texte persan de l'ouvr Le Secrétaire perpétuel de L'Académie de Stanislas, à Nancy, par une lettre du 15 juillet, informe que cette compagnie prépare en ce moment la composition d’un Dic- tionnaire sanscrit-français, rédigé par MM. Burnouf et Leupol. L'Académie de Stanislas a pensé, en cette con- joncture, qu'elle devait réclamer le concours de l'Acadé- mie Impériale de St.- Pétersbourg. M. le Secrétaire an- vants de AU que cette publication pourrait le plus intéresse Le being Département des Domaines, par un office du 28 juillet, soumet au jugement de l'Académie un manuel de langue zyraine, de M. Popof; ce manuel a déjà été examiné par M. Wiedemann (v. la séance du 22 no- vembre 1861, et celle du 10 janvier 1962), et les obser- vations qu'il a faites ont été communiquées à l'auteur, qui s’y est conformé, en remaniant son travail. — Renvoi a l'examen de : Le prétre Grégoire Bystrof (gouvernement d'Iénisséisk), par une lettre du 24 juin, offre à l'Académie une ancienne cotte de mailles et un casque trouvés dans la terre d'un village de sa paroisse. — On remerciera le donateur et on le priera de faire parvenir les objets. e Secrétaire perpétuel donne communication d'un of- fice de M. le général Roudnef, chef de la levée trigono- métrique du gouvernement de Novgorod, du 28 juin 1862, ui s’est adressé à lur pour demander le concours de l'Aca- démie dans les recherches qu'il a Era concernant l'ancienne Topographie de Novgoro réponse à cet office M. Kunik a communiqué au | général les indi- cations demandées. mé à une place de correspondant dans la section historico-politique, accuse réception du diplôme et adresse ses remerciments à l'Académie. CLASSE PEYSICO-MATHÉMATIQUE. Séance pu 22 aoùr (3 SEPTEMBRE) 1862. M. Bouniakofski présente un extrait de son mémoire, lu à la séance précédente et intitulé: Nouvelles considérations SCH la théorie des parallèles; il sera inséré au Bulletin. M. Helmersen adresse deux notices de M. Ad. Goebel: 1) “Weber das Erdessen in Persien und chemische. TAN chung zweier dergleichen zum Genuss verwendeter 2) Chemische Untersuchung der Zinkblüthe von Tef ( d'en Jesd) in Persien, nebst Bemerkungen über Vorkommen und die Bildung derselben. Elles paraitront Fee t Bulletin. M. Kokcharof fait hommage à l'Académie de la pre- miere partie du tome 4 de son ouvrage: Materialien zur Mineralogie Russlands. Somof, ayant examiné deux mémoires soumis par M. Gamof: 1) Boisods opinan Tayca, Beeren DAA naxoncdenin UUCAG M nadaems denb llacxw 6% kascdoma 00y, et 2) 661600% E, ebipa- srcamuei seruuuny npodoAnnoh chepuueckoù abeppanın 6% D 459 Bulletin de l'Académie Impériale 460 onmwueckuzo cmekraxe (v. la séance du 20 juin 1862), | présente son rapport. On en donnera avis à l'auteur, qui | recevra communication du rapport de M. Somof. M. Kokcharof présente, au nom de M. Des Cloizeaux, le premier volume de l'ouvrage que celui-ci a publié sous le titre de Manuel de Minéralogie (Paris, 1862, avec un atlas). M. Kokcharof signale cet ouvrage comme un des plus importants dont la littérature minéralogique francaise se füt enrichie depuis Haüy; la partie cristallographique ip optique y est traitée avec un soin particulier et contient n grand nombre de données nouvelles, dues à l'auteur ue MM. Jacobi et Zinine, chargés, dans la séance du Plenum du 1 août, d'examiner la question, soumise à l'Aca- démie par décision du Conseil de l'Empire, sur l'utilité de défendre l'emploi du phosphore blanc dans la prépara- tion des allumettes, présentent un rapport, dans lequel ils concluent à l'adoption de cette mesure. Les conclusions du rapport étant approuvées par la Classe, communication en sera faite à M. le baron Nicolai, adjoint du Ministre de Seien Publique, en réponse à son office du 29 juillet L'Académie pontificale des Nuovi Lincei adresse le pro- gramme d'une question qu'elle à mise au concours pour le prix Carpi. La question proposée est la suivante: «Re- sumé de la methode d'Euler pour la recherche des racines imaginaires dans pe équation quelconque, et son appli- cation aux équations, supérieures au 2° dégré. Examen de la nature des Sag A auxquels conduit l'analyse pro- posée; discussion complete et approfondie de ces résul- tats; lois générales qui en dérivent; conclusion finale sur la nature et la valeur de la methode eulérienne dans l'état actuel de la science» / introductio in analysin infinitorum, auctore L. Eulero T. I, cap. IX. p. 107, Lugduni 1797). Le prix consistera en une médaille d'or de la valeur de 500 Ven d Aca: des pieces de concours est fixé au 30 juin 1 Le Comité du XXXVII congres des Naturalistes et Médecins de l'Allemagne adresse une circulaire, faisant savoir que les réunions de ce congres sont fixées cette année du 18 au 24 septembre à Carlsbad. M. Bache, nommé à une place de membre correspon- dant dans la section mathématique, accuse réception du diplóme et exprime ses remerciments à l'Académie; il lui fait en méme temps hommage de son mémoire sur le magnétisme. M. ie Baron Nicolai, Adjoint du Ministre de l'Instruc- tion Publique, par un office du 8 aoüt, transmet deux cartes géologiques dressées par M. Wagner, professeur à l'université de Kazan, comprenant la géologie du gou- vernement de Kazan et de celui de Simbirsk, avec texte explicatif, —et demande l'avis de l'Académie sur la valeur de ces cartes. M. Helmersen, à son retour, sera chargé de l'examen. ` ` M. Stubendorff, gouverneur de Iakoutsk, par un! office du 31 mai 1862, fait parvenir une série de réponses, qui lui a = envoyées de Verkhoiansk, aux questions proposé l'Académie: concernant les grands mam- miferes > m gélé de la Sibérie (v. la séance du 11 janvier 1861). Une copie en sera remise à M. Bran M. Brandt lit un memorandum relativement à la ques- ‚tion soulevée à la séance précédente sur l'admission quo- | tidienne du public dans le Musée zoologique (v. la séance du 1 aoüt 1862). Il y rappelle la destination spéciale de ce musée, donne un apercu de l'état actuel de la collec- tion et de l'organisation du personnel, et fait voir que le . Musée remplit exactement sa destination en offrant les moyens nécessaires pour les progrés de la science. Enfin il indique les arrangements qu'il eüt fallu y introduire pour en faire un Musée pour le peuple et donne une spécification es fonds que ces arrangements nécessite- M. Ruprecht lit ensuite un mémorandum sur la méme gäere relativement au Musée botanique. La Classe, approuvant les conclusions de MM. Brandt et Ruprecht, arréte que les exposés, donnés par eux, seront soumis à M. le Ministre de l'Instruction Publique, et seront imprimés dans les pubs Russes de l'Académie, ainsi que dans les Gazett Lecture est faite de l'ordre de jour du 11 aoüt, N° 47, par lequel Sa Majesté Impériale a daigné confirmer la nomination de M. Savitch, professeur ordinaire à l'uni- versité de St.-Pétersbourg, à la place d'Académicien extra- ordinaire pour l'Astronomie, à compter du 1 juin 1862. Le Secrétaire perpétuel expédiera à M. Savitch le diplóme d'usage. CLASSE HISTORICO -PHILOLOGIQUE. 5 (17) serremsee 1862. š M. Schiefner présente et lit un essai sur la la angue avare; ce travail sera imprimé dans le recueil des Mémoires de l'Acadé M. Wiedemann lit un rapport sur le voyage qu'il a fait cette année dans les provinces Baltiques pour l'étude de e us ehste. Ce rapport sera inséré au Bulletin.— M. Stephani et Nauck présentent et recommandent ad: les Mémoires de l'Académie un travail J. Th. Struve, professeur à Kazan, intitulé Novae curae in Quinti Smyrnaei Posthomerica. La premiere moitié en a déjà été publiée dans les Mémoires de l'Université de Kazan; mais l'auteur croit utile de la remanier dans plus d'un endroit et désirerait pouvoir faire paraître son tra- vail en entier dans les Mémoires de l'Académie, afin de le mettre, par cette voie, plus à la portée des savants de tous les pays. — Se fondant sur la recommandation de M. Stephani et Nauck, la Classe n'hésite pas à pro- noncer A de ce travail dans les Mémoires de l'Académi M. Seege présente une liste d'ouvrages en langues SÉANCE DU géorgienne et arménienne, envoyés récemment au Musée Asiatique par les Comités de censure. Comme cette liste peut servir à faire connaitre l'état actuel des deux litté- ratures en Russie, elle sera imprimée dans le Bulletin. . Schiefner, qui a pris sur lui le soin de faire vé- rifier la traduction Kalmouque d'une série d'articles, en- | voyée par le 1° Département des Domaines (v. la séance du 30 mai 1862), porte à la connaissance de la Classe que, sur sa prière, le Lama Gomboief, lecteur de la langue mongole à l'Université de St.-Pétersbourg, a revu ladite traduction, qu'il la trouve en général bonne, le sens IR po CX" T peg mmn e TT KERN ce ica ee ST Hi pU EE lee T UT Dave Ja MIR Ac. Palast dc demi. E e E E E SE et DS MU CPU nl. er — fe 461 des Sciences de Saint - Pétershbonrg. A62 de l'original y étant bien rendu, dans une langue adaptée | au dégré de développement des lecteurs peu lettrés, mais qu'avant l'impression elle demanderait a étre corrigée tant sous le rapport de la terminologie, que sous celui du style et de l'orthographe. M. Gomboief offre ses services pour le faire, si on le juge ab gets pour une rétri- bution. — M. Bóhtlingk présente en méme temps un devis des frais de publication desdits articles. — On en donnera communication au Comité administratif. i. Kóppen, trouvant utile d'avoir aux Musées de l'Académie une collection de papiers-monnaies de diffé- rentes époques, envoie trois assignats russes, exclus de la circulation: un de l'année 1818 (25 r) et deux de 1812 (de 5 et de 10 r.); et trois papiers étrangers: deux pro- messes de mandat territorial créé par la loi du 28 ventose, an IV de la République francaise , et un Wü ührung de Vienne, de l'année 1811. — Ces papiers seront remis à M. Kunik, pour les déposer au cabinet numismatique. M. Gottlund, de disais de Ge adresse la priére de lui envoyer, pour 8 ou 15 jours, un ancien calendrier - baton (Run - Stab), que KE l'Acad mie. On enverra à M. Gottlund l'objet demandé par l'entremise de l'Université de Helsingfors. M. le Prince Ouroussof, Adjoint du Procureur du S. Synode, par un office du 10 aoüt, mande que lors de la reconstruction, à Vilna, d'une maison appartenant à une pension de demoiselles, on y a trouvé dans un mur une bourse avec d'anciennes monnaies, au nombre de 1760 pieces. En transmettant ces monnaies, M. le Prince Ou- roussof prie que l'Académie veuille bien les examiner, et lui faire parvenir son avis sur la valeur archéologique de cette trouvaille, ae? en faire an d'un rapport à Sa Majesté l'Impératrice. Renvoi à l'examen de M. Kunik. M. le Ministre de l'Instruetion Publique, par un office du 20 aóut, fait connaitre à M. le Vice-Président, que sur le désir de M. le Comte Kissélef, ambassadeur de Russie à Paris, il a eu l'honneur de placer sous les yeux . de sa Majesté l'Empereur la sollicitation de Comte de Saint-Priest, un des rédacteurs de l’Encyclo- pédie du XIX siécle, que les Académiciens et les Profes- seurs russes fussent invités à faire la révision des articles touchant la Russie, destinés à entrer dans la troisieme édition de la dite Encyclopédie. Sa Majesté a daigné per mettre que les personnes ci-dessus mentionnées fussent in- vitées à se charger, si elles le désirent, dudit travail. M. Golovnine ajoute qu'il a dejà écrit à notre Ambassa- deur à Paris, pour demander lenvoi de plusieurs exem- plaires de ladite Encyclopédie. ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L'ACADÉMIE. Stance pv 7 (19) skePrTEMERE 1862. E Secrétaire perpétuel souléve la question, si la Con- férence juge convenable de continuer en 1863 la ée $ tion commencée cette année, des Mémoires russes de l'Académie. Résolu. de faire paraître ces Mémoires l'année prochaine sur la méme base Le Secrétaire perpétuel donne lecture d’une lettre de Sir Redmond Barry, chancelier de l'Université de Mel- bourne en Australie, priant l'Académie de vouloir bien comprendre la Bibliothèque de cette Université au nombre ` des institutions, auxquelles l'Académie adresse ses publi- cations. On arréte de faire parvenir à l'Université de Mel- bourne les Mémoires et le Bulletin, et de lui envoyer en outre une série de publications antérieures de l'Académie. L'Académie américaine des arts et sciences à Boston, remercie ae un envoi qu’elle a recu des publications de l'Académ CLASSE PHYSICO-MATEÉEMATIQUE. Séance pu 12 (24) serremere 1862. M. Lenz présente et lit un mémoire- intitulé: Betrach- tungen über. Ventilation in unseren Klimaten. — Ce travai paraitra dans les Mémoires de l'Académie, et une tra- duction en langue russe en sera imprimée dans les Januern. . Zinine présente et recommande pour le Bulletin une notice de M. Tütschef: Ueber Benzoesaures Aethylmer- captan. M. Somof fait hommage à l'Académie de l'ouvrage p il vient de publier en langue russe: Géométrie descrip- tive, à l'usage des écoles militaires. truve présente au nom de Hansen, membre correspondant, l'ouvrage que celui-ci a publié sous le titre: Darlegung der theoretischen here der in den Mond- tafeln angewandten Störungen. Fe L’Etat-Major du corps des Mines adresse un exemplaire de l'ouvrage publié par P adisistratióit des Mines: Onam- noia uacAmoocania ynpyrocmu emaaao67, À. T. Ryngepa. Toy, Lm 4°. M. le chevalier de Burg, professeur à l'école poly- technique et membre de reegen des sciences à Vienne, adresse un exemplaire de n mémoire, le dans les Annales de ladite A cadéntie. gp intitulé: Ueber die Wirk- samkeit der Sicherheitsventile bei Papert En rendant compte de l'état oà se trouve la publication des différents recueils de l'Académie, le Secrétaire per- pétuel annonce que depuis la dernière séance les ouvrages suivants ont été imprimés et mis en vente et en distribu- tion: 1? M. Knoch, Die Geschichte des breiten Bandwurms dommaat le N° 5 du tome V des Mémoires de l'Académie): 2° la 3° livraison du tome V des Melanges physiques et chi- miques, et 3^ la 2° livraison du tome IV des Mélanges bio- logiques. M. Somof dépose sur ju bureau le mémoire de M. Solovkine: Sur les effets de la lumière, renvoyé à son exa- men dans la séance du 4 août et annonce que ce tra- vail west pas de nature à devenir l'objet d'un rapport. Lenz, au nom de la commission nommée dans la séance du 18 avril 1862 pour examiner une ropes concernant la détermination à faire de la longueur du pendule à secondes dans différentes localités, propose d’engager M. Savitch à s'adjoindre à ladite commission. Approuvé. Le Département de l'Instruetion Publique, par un of- copie d'une dépéche du 463 Bulletin de l'Académie Impériale loir bien les examiner, pour les déterminer et pour in- diquer les moyens de préserver ree champs de ce fléau. — M. Brandt se charge de l'exam Par un second office, du 21 ES le méme Départe- ment transmet, par ordre de M. le Ministre de usce: tion Publique, un mémoire adressé par M. Sou tchinski au Ministre de l'Intérieur et contenant des consi- dérations sur les mesures à prendre pour l'amélioration de l'état des habitants dau les gouvernements de l'ouest de la Russie. — M. le Ministre de l'Interieur ayant jugé utile d'avoir, au sujet de ce mémoire, le jugement de l'Académie, M. Helmersen sera invité , à son retour, à en prendre connaissance et à présenter un rapport. Jacob Dikolenko, centurion des cosaques du Kouban, adresse de leisk, du 16 août, une lettre, par laquelle il soumet à l'Académie un mémoire manuscrit sur la Cosmo- graphie.— MM. Somof et Savitch l'ayant examiné séance tenante, déclarent qu'ils n'y trouvent rien qui soit digne d'attirer l'attention des savants. CLASSE BISTORICO - PHILOLOGIQUE. Séance nv 19 (31) sertemere 1862. M. Schiefner présente et lit une notice, destinée à paraitre dans le Bulletin: Sur les proverbes ossétiens. Dorn soumet par écrit la proposition de faire pa- raitre sous les auspices et aux frais de l'Académie le texte arabe, préparé par M. le professeur Mehren, de la cos- mographie e de Chems-eddin Dimechki. La proposition est mise aux voix et adoptée. M. Wiedemann, chargé dans la séance du 8 aoüt 1862, d'examiner un 'manuel de la langue zyraine, de M. Popof, lit un rapport dans nn il expose que déjà à la premiere révision de ce travail il l'a reconnu digne d'étre approuvé, et s'il y a pem des remarques concer- nant différents points, sur lesquels il n'est pas d'accord avec l'auteur, c'était seulement pour offrir à l'auteur le moyen de perfectionner son- oeuvre. M. Wiedemann atteste que M. Popof a mis à profit quelques-unes de ses remarques, mais n’a pas tenu compte des autres; toute- fois ce travail mérite d'étre approuvé. — La Classe s'étant rangée à cet avis, on en donnera communication au pre- mier Département des domaines. M. H. Brockhaus, membre du bureau dela Société des orientalistes d' Allemagne et rédacteur du journal publié par cette société, adresse de Leipsic, sous la date du 14 juin 1862, une lettre, par laquelle il prie l'Académie de vouloir bien mettre à la disposition de ladite société un corps de types Pehlevi que possède l'Imprimerie de l'Académie. M. Brockhaus ajoute encore qu'il s'engage à employer ces types exclusivement à l'usage de ladite Société. Résolu d'offrir à cette Société un es de types Pehlevi sans y wre une condition quelconque. Gouverneur-général de Bakou, par un office du 16 août 1862, adresse des remerciments pour l'envoi, regu à la Bibliotheque publique de Bakou, d'une série de publi- cations de l'Académie, ayant trait au Caucase et aux pays | —— adjacents. - BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. Verhandelingen der Koninklijke Akademie van Weten- schappen. Negende deel. Amsterdam 1861. 4. Verslagen en mededeelingen der koninklijke Akademie Wetenschappen. CC Natuurkunde. Deel . 12. Amsterdam. 1861. SE van de koninklijke une van Wetenschap- pen gevestigd te Amsterdam voor 1860. Amsterdam 8. Proceedings of the roya! Society. Vol. XI. N° 44. 8 Notice ` the proceedings at the meetings of the members of the r. Institution of Great Britain. Part XI. 1860 SC 1. London 1861. 8. Ofversigt af k. Vetenskaps- Akademiens Förhandlingar. Sjuttonde Ärgängen. 1860. Stockholm 1861. KEE Svenska Vetenskaps - Akademiens Eun Följd. Tredje Bandet. Första Häftet.. 1859. 4. Urievechea E. Contribuciones de Colombio a la ciencias as artes. Año primero, f. 10—13. Bogotá, Lon- as 1860. 8 L'investigateur. Journal de l'Institut historique. Tome II. IV* serie. 29* année. Livr. 326, 327. AUR 1862. 8. Das Inland 1861 N° 49—52. 1862 N° 1—4 eee Monatsschrift. a IV, Heft 2—6, Ba. V, Heft 1. iga 1861— S cob cies erklärt von Y. W. Schneidewin. 3. Bündchen: Oedipus auf Kolonos. 4te Audage besorgt v. Aug. Nauck. Berlin 1861. 8. C. Plinii Secundi historiae T libri XXXVII, ed. Jac. gs ee de p 15 Bopp, Franz. Vergleichende eege des Sanskrit, Send, Armenischen, Griechischen, Lateinischen, Li- tauischen, Altslavischen, Gothischen und Deutschen. 3ter Band 2te Hälfte. Berlin 1861. 8. else catalogue des ouvrages destinés à faciliter ee des langues européennes, édités par k Prince Louis-Lucien Bonaparte.Londres 1862. 24. La storia di Giuseppe Ebreo, o i capi XXXVII? XXXIX V della Genesi, volgarizzati in dialetto Sardo Logudorese dal Can. Ġiovanni Spano. Londra 1861. 8 La storia di Seen Ebreo, o i capi XXXVII* XXXIX —XLV d Oe end volgarizzati in dialetto Sardo Käre Soe “dal? A red. Abis. Londra 1861. 8. Il libro di Rut ben EA in dialetto Rods centrale dal Rett. G. L. Spano. Londra 1861. Il libro di Rut Veri in dialetto Sardo settentrio- nale Tempiese dal Chier. S. Spano. Londra 1861. La profezia di Giona volgarizzata in dialetto Sardo Lo- gudorese dal Can. G. Spano. Londra 1861. 24. La profezia di Giona volgarizzata in dialetto Sardo Ca- gliaritano dall’ Avv. Federigo Abis. Londra 1861. 24. ible edo Testament Zahar eta Berria. Duvoisin Kapitai- nak latinezko bulgatatik lehembiziko aldiko Laphur- diko Eskarara Itzulia. Luis-Luziano peram Prin- bessere emana. Il. 8. Paru le 31 octobre 1862. AE ED. HS ez Ce KE B p. die D Y «t SE E EE ge y Us E Vee ne : ` e s i " A e 3 Bd | 3 Et | 5i ! 3 : s : R 3 ^ : ; 3 e - B ; 1 V | T ; í t E m : : EI X - + t 3 p eh E HESS S d pr * 1 x ; dë d Ce d 1 ; - S WË, Mi A 3 ke x F i © i ! D í 1 = K à ä e \ i E : um : = i d bs Ben qun uv ^ ge REN elt E e EE ee, SERERE T. V, N° 7. PR ES . Schubert, | . membre correspondant. Ls I he E Ra f ee el BULLETIN DE L'ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG. | TOME V. ( Feuilles 50 — 55.) CONTENU. Page | | F. J. Wiedemann, Rapport sur un Voyage fait dans le courant de l'été de cette année, | | KE CONI DUDEN SNS ruta rh hohes mre no) dp cron 465 — 470. V. Bouniakowsky, Note sur l'origine des logarithmes d'addition et de soustraction dits | 1 TE TT mr Ee 471 — 475. | ; C. Romanofski, Sur un éboulement de terre, arrivé dans les monts Ilmen, dans l'Oural 475 — 476. | ; | A. Nauck, Sur un mémoire de M. J. Th. Struve, intitulé: «Novae curae in Quinti | d | eegener DONNERA. on bec eee anu kee sdb en ne 476 — 492. 1 A. Schiefner, Remarques supplémentaires sur les proverbes ossétiens, publiés par lui 492 — 495. | B. Dorn, Rapport sur un ouvrage de M. Melgounof, ayant pour objet la Géographie d du littoral du Sud de la Mer Caspienne............:..................... 495 — 498. | f Ad, Goebel, Notices chimiques et minéralogiques. I. Epsomite de l'ile d'Oesel. I. Sur | | le porphyre rouge de Halle. IJI. Silex du porphyre rouge de Halle. IV. Marne | | de Zawadofka. V. Limonite de Staelenhof (Paixt) pres de Pernau......... .. 498 — 508. | | J. F. Brandt, Extrait d'un mémoire sur le genre Hyraxæ......................... 508 — 510. | | L. de Schrenck, Diagnoses préalables de quelques nouvelles espèces de ‚Gastropodes | di mor de Jap... oo vero ey x uon hr denn hte nor 510 — 514. | Hab EE a 514 — 528. | Bulletin bibliographique. ................ NT ur ee ee es ES 528. | | MEN "(7 4. o 9 eeder | reper eR Hh 528. | | 5 | | | | = | | | | | On s’abonne: chez MM. Eggers & Ce, libraires à St.- Pétersbourg, Perspective de Nefski; au Comité Administratif de l'Académie (Komuters IIpagzegia Huneparopekoñ Akaxemin Hayxs) et chez M. Léopold Voss, libraire à Leipzig. Le prix d'abonnement, par volume composé de 36 feuilles, est de 3 rbl. arg. pour la Russie, 3 thalers de Prusse pour l'étranger. ^ P * LI H 7 i : d i $ i ii E! TAM : I E. A CA À 1 ^ * & * i ? 2 í ; Pom Feu He. i Ht en Gë d GUT itn * * D A — AE $ = " dë ‘hia! 4 WE: š t M Vivien SE ^ : d s + Ze x 4 LES á 2 à IK Eat dea 5 i Fast . y S E $ Re = : | JORE 406 ul Pa SF «d z ^ Ce e à = e : - i ve K A am e 9 wy SE he, N ; pit uM | i : | See ‚walls? Dean Pi PORTES a. S ph tas E ti +4: * à i * ZS 23 i> ko 5 y Ae] es À li * à BULLETIN DE L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG. Bericht über eine im Sommer dieses Jah- res zu linguistischen Zwecken unter- nommene Reise, von F. Jj. VV iedemann. (Lu le 5 septembre 1862.) Die in diesem Sommer von der Akademie dazu be- stimmte Zeit habe ich benutzt, den Westen des ehst- nischen Sprachgebiets zu bereisen in einer Ausdehnung von etwa 1200 Werst und von sieben und zwanzig verschiedenen Punkten Sprachnotizen zu sammeln. Meine Landreise begann auf Dagó, wo ich das Dampfschiff verliess; von dort begab ich mich über die Meerenge, welche beide grosse Inseln trennt, nach Oesel und von da über Mohn und die beiden diese kleinere Insel von Oesel und dem Festlande trennenden Sunde auf das Festland, dessen Westseite ich von dem siidlichsten, in diesem Jahre neu gestif- teten Kirchspiele Gutmannsbach, an der Lettengränze, bis nach Reval hinauf durchzog. Von den oben ge- nannten sieben und zwanzig Punkten fallen vier auf Dagó, acht auf Oesel und Mohn, die übrigen auf das Festland. Bedauern musste ich, dass ich auf die viel- fach interessante Insel Oesel nur eine Woche ver- wenden konnte, wegen der nach Ablauf dieser Zeit bevorstehenden Predigersynode in Arensburg; wäh- rend dieser hätte ich nämlich die Herren Prediger nicht mehr zu Hause gefunden, e, en auch nicht diese selbst unmittelbar als Hauptquelle für meine Forschungen dienten, sondern die in ihren Kirchspie- leneingeborenen Ehsten, so konnte ich doch nur durch sie und ihre Vermittelung ohne unverhältnissmässig langen. Aufenthalt die dazu geeigneten Subjecte er- langen. Unter den in Oesel bemerkten Spracheigen- thümlichkeiten waren auch solche, die auf eine frü- here scandinavische Bevólkerung hinzudeuten schie- nen. Auf dem Festlande und auf einigen kleineren Inseln Ehstlands existirt noch eine ziemlich ansehn- liche solche, und auch auf Dagó haben wenigstens einige Familien noch ihre schwedische Sprache, behal- ten, andere nur noch ihre schwedischen Namen, über- zurück, und ich hatte Gelegenheit, auf Dagó sowohl als auf dem Festlande, in der Sprache der Ehsten, wo seit Menschengedenken oder wenigstens historisch nachweislich früher ele. war gesprocisn wor- den, dieselben Eigenthü ich in der Eeer? 7 zu hören wie stellenweise auf Oesel, wo ausserdem für eine scandinavische Abkunft der Be vülkerung jetzt nur noch Körperbau, Tracht und einige Ortsnamen sprechen, die schwedische Sprache selbst aber nirgends im Gebrauch ist. Auf diese Orts- namen fussend hat schon C. Russwurm ‘in seinem «Eibofolke» für einige Punkte Oesels eine frühere schwedische Bevölkerung vermuthet, und es kommt mir jetzt nicht unwahrscheinlich vor, dass auf der ganzen südlichen Halbinsel Sworbe und einem Theil der Westseite von Oesel früher schwedisch gespro- chen ist. Der Zweck meiner Reise war auch in diesem Jahre, wie im vorigen, der doppelte, erstens, die Dialekt- verschiedenheiten in Aussprache und Wortformen kennen zu lernen und zweitens, mein lexikographi- sches Material zu bereichern. Was das Erste be- trifit, so zeigte sich auf dieser westlichen Seite des Sprachgebiets ein grosser Reichthum an den mannich- fachsten Schattirungen, viel grósser als auf der ent- gegengesetzten, wenn man von der hier vorkommen- den Mischung mit dem Dórptehstnischen absieht. Das Ausführliche über diese Dialektverschiedenheit eignet sich besser für eine specielle Behandlung dieses Ge- genstandes als für einen Reisebericht, nur so viel mag hier vorlàufig erwihnt werden, dass durch alle diese Verschiedenheiten ein Gemeinsames durchgeht von dem äussersten Süden bis in die Nähe von Reval, nümlich das Vorherrschen der starken Form bei gewissen Flexionsendungen im Vergleich mit den ent- sprechenden im Osten und Norden, worauf ich schon in meinem vorigjährigen Bericht hingewiesen habe, 1) Es ist diess besonders die Aussprache des 6, eines dem Ehst- nischen eigenthümlichen Mittel- oder Mischlautes zwischen o und all aber weicht das Schwedische vor dem Ehstnischen | 5, und der damit gebildeten Diphthonge ĝi und õu . Tome V. 30 Bulletin de l'Académie Impériale 467 468 wovon ich aber damals nur die Anfänge gefunden | Person — und darnach die übrigen — in beiden hatte — in der Gegend von Fellin —, ohne beur- | Dialekten räägin, pühin, usun, hoian, tahan; — theilen zu kónnen, wie weit sich das Gebiet dieser starken Wortformen erstreckte. Zu jener eben er- wähnten Stelle habe ich nun in diesem Jahre noch zwei andere gefunden, wo deutlich eine Grenze der starken Sprachtorm gegen die schwache zu bemerken war, nàmlich etwas südlich von Reval und bei Pillist- fer, zwischen dem livländischen Flecken Oberpahlen und dem ehstlindischen Kreise Jerwen. Obgleich es mir leider noch nicht möglich ist, zwischen diesen beiden ziemlich weit von einander abstehenden Punk- ten den Verlauf der Grenze zwischen den beiden Hauptformen des Revalehstnischen genau anzugeben, . so ist doch so viel sicher, dass man die starke Form geographisch als die südwestliche, die schwache als die nordóstliche bezeichnen kann; zu der ersten ge- hórt ungeachtet vieler Eigenthümlichkeiten und loca- ler Nüancirungen auch die Sprache auf den der West- seite gegenüber liegenden Inseln. Die starke Form des südwestlichen Dialekts besteht darin, dass, wenn manche Wortstiimme in der Flexion nicht unverün- dert bleiben, sondern zum Theil vor den Flexions- endungen auch selbst noch eine Schwächung erlei- den (Tenuation bei Ahrens), dieser Dialekt in gewissen Theilen der Flexion die Schwüchung nicht eintreten lässt, während der nordóstliche Dialekt sie hat, und während er selbst sie in anderen Theilen eben so hat. Die Hauptfälle der Art sind folgende: 1) das active Particip der Vergangenheit, z. B. wis- kand, puhkand, leikand, kargand gegen wisand, pu- hand, leigand, karand (von wiskama, puhkama, lei- kama, kargama); —. 2) der Infinitiv, wiskada, puh- kada, leikada, kargada gegen wisata, puhata, leigata, karata; — 3) der Imperativ, mit Ausnahme der zwei- ten Singularperson, welche auch im nordöstlichen Dialekt die starke Form hat, z. B. die Plurale wis- kage, puhkage, leikage, kargage gegen wisake, pu- hake, leigake, karake oder wisage, puhage, leigage, karage (von den Singularen wiska, puhka, leika, karga in beiden Dialekten); — 4) die dritte Pluralperson des Präsens, wie auch im Finnischen, ungeachtet alle anderen Personen geschwächt werden, z. B. rääki- wad, pühkiwad, uskuwad, hoidwad, tahtwad gegen räägiwad, pühiwad, usuwad, hoiawad, tahawad (von rääkima, pühkima, uskuma, hoidma, tahtma), die erste 5) der Inessivcasus einsylbiger Nomina, welcher im Südwesten, der Analogie des Illativs und Essivs fol- gend, die starke Form hat, während er im Nordosten, nach Analogie der übrigen Casus, die schwache Form des Genitivs hat, z..B. lautas, kóókis, jalgas, haudas, köhtus, paikus gegen laudas, köögis, jalas, hauas, köhus, paigus von laut, köök, jalg, haud, kóht, paik, im Genit. lauda, kóógi, jala, haua, kóhu, paiga; — 6) zweisylbige Wórter schwächen nicht das b zu w, z. B. die Plurale töbed, sabad gegen téwed, sawad (von tóbi, saba). — Diese starken Wortformen — geringfügigere und weniger durchgreifende Unter- schiede mógen hier übergangen werden — sind nicht alle in gleichem Maasse im südwestlichen Dialekte herrschend, man hórt hier mehrere dort wenigere; die drei letzten aber sind so constant, so fast ohne Ausnahme überall hórbar, dass man sie als das cha- rakteristische Merkmal dieses Dialekts ansehen kann. Ausserdem ist in beiden Dialekten der südliche Theil noch charakterisirt durch manches Zusammenstimmen ` mit dem Dórptehstnischen sowohl in Wörtern wie in Wortformen, was sich für den südwestlichen auffal- lender Weise in Oesel ganz besondersbemerkbar macht, obgleich diese Insel doch von dem eigentlichen Ge- biet des Dórptehstnischen, wie es jetzt ist, weit ab- liegt; weniger kann es auffallen, dass in Oesel auch Einiges an die Sprache der nicht sehr weit entfern- ten Liven erinnert, mit welchen die Oeseler seit den ültesten Zeiten in Verkehr gestanden haben. Auch von diesen Vejltnissen bleibt das Detail besser einer besonderen Abhandlung vorbehalten. Was die Bereicherung meiner Sammlungen für ein ehstnisch - deutsches Wörterbuch betrifft, nüchst auszuarbeiten mir vorgesetzt habe, so kónnte es scheinen, als wire diese an einer Stelle eben so gut móglich gewesen, und als bedürfe es dazu gerade nicht ausgegehnter Reisen; aliein der Lexikograph befindet sich beim Ehstnischen in einer anderen Lage als bei einer der conventionellen Schriftsprachen, wie etwa unser Neuhochdeutsch es ist. Hier ist der ganze in das Lexikon aufzunehmende Wortschatz in der Li- teratur enthalten, und die Arbeit ist an keinen Ort gebunden; sie kann eine riesengrosse sein, aber sie ist dennoch eine von vornherein bestimmte, und die das ich zu- D | 469 des Sciences de Saint- Pétersbourg. “= 470 Grenzen lassen sich, wenn sie auch in noch so weiter Ferne liegen, von Anfang an übersehen. Wollte man aber beim Ehstnischen sich eben so ausschliesslich an die Literatur halten, so würde dem Lexikon ein sehr grosser Theil des Wortvorraths der Sprache feh- len, und man muss nothwendig sich an die gespro-. chene Sprache machen. Diese aber ist lexikalisch noch viel mannichfaltiger als grammatikalisch; für die gewöhnlichsten Dinge sind an der einen Stelle an- dere Würter gebräuchlich als an der anderen. Ein Theil dieser Verschiedenheit lásst sich nun zwar auf einen bestimmten Lautwechsel zurückführen oder auf ge- wisse Wortbildungsgesetze, bei einem grossen Theile der abweichenden Wórter ist aber die Verschieden- heit eine wurzelhafte, und sie kaun nicht im Voraus nach Analogien vermuthet, sondern muss durch das Hóren an Ort und Stelle constatirt werden. Hierzu kommt noch, dass Einer, welcher von der deutschen Schriftsprache ausgeht, von der Existenz einer gros- sen Anzahl Wórter im Ehstnischen gar keine Ahnung hat, also auch gar keineV eranlassung darnach zu fragen. Dahin gehóren besonders Ausdrücke für die Theile von allerlei Geráthe und Werkzeug, für Gestalt, Farbe oder sonstige Eigenschaften der Dinge der Aussenwelt, mit welchen der Ehste zu thun hat, und die zahllosen Onomatopoetica, in welchen drei Stücken die natür- | liche Volkssprache immer reicher ist als die künst- liche Büchersprache. Dergleichen Wörter bekommt man also zum Theil nur durch einen glücklichen Zu- fall zu Gehör, und ein solcher Zufall ereignet sich in der gleich langen Zeit leichter, wenn man an ver- schiedenen Orten unter verschiedenen Umständen mit verschiedenen Personen spricht, als wenn man an derselben Stelle und in derselben Umgebung bleibt. Bei dieser Abhängigkeit vom Zufall ist es unmöglich, ein absolut vollständiges Wörterbuch der lebenden Volkssprache zu geben, denn wenn die Grenzen einer Arbeit sich nicht bestimmen lassen,-so kann man auch nie gewiss sein, diese Grenzen erreicht zu haben; aber relativ desto vollständiger kann es unter sonst gleichen Umständen hergestellt werden, an je meh: verschiedenen Stellen das Material dazu ist gesam- melt worden. Sehr erleichtert wird natürlich die Ar- beit des Sammelns, wenn sich Mehrere dabei bethei- ' ligen, ich bin indessen nur an drei Stellen?) so glück- 2) In Pühhalep, Karusen und Kegel. lich gewesen, mehr oder weniger reiche von Anderen gemachte Wörtersammlungen vorzufinden, darunter freilich eine recht grosse und reichhaltige, welche der Besitzer, der Herr Propst Fick in Kegel bei Re- val, mir zur Benutzung mitzugeben die Güte gehabt hat, weil es ihres Umfanges wegen nicht möglich war, sie gleich zur Stelle mit meinem schon vorhandenen Material zu vergleichen und zu excerpiren. Vielleicht hat noch mancher andere der Herren Prediger der ehstnischen Kirchspiele sich Verzeichnisse von Wör- tern gemacht, die ihm bemerkenswerth schienen, oder vielleicht würde noch mancher, wenn er dazu ange- regt würde, sich bewogen fühlen es zu thun. Bis zur Ausarbeitung meines Wörterbuchs möchte, da ich vorher noch einen grossen Theil der ehstnischen Literatur zu diesem Behufe durchzunehmen habe, wohl noch ein Jahr oder mehr hingehen, und wenn mir bis dahin noch einige solcher an verschiedenen Stellen aufgenommenen Wörterverzeichnisse zugingen, so könnte sich daraus wohl noch mancher Beitrag für meine Arbeit ergeben. Es scheint mir daher erspriess- lich für dieselbe, wenn die erforderliche Anzahl von Circularen mit der Bitte um Mittheilung von ehstni- schen Wörterverzeichnissen gedruckt und, von mir ausgefüllt,- an diejenigen Prediger Ehstlands und des ehstnischen Theiles von Livland versendet würde, mit denen ich noch nicht Gelegenheit gehabt habe mich mündlich darüber auszusprechen. Noch habe ich der Akademie zu berichten, dass ich auf meiner diessjährigen Reise Gelegenheit gehabt habe, in Pernau das sehr reichhältige für eine ehst- nische Grammatik und ein deutsch-ehstnisches Lexi- kon gesammelte Material zu sehen, das der dort ver- storbene Pastor Rosenplänter hinterlassen hat, und das zum Kauf angeboten wird. Ich habe einen klei- nen Theil davon, so viel mein kurzer Aufenthalt in Pernau erlaubte, genauer durchgesehen und mit meinen eigenen Sammlungen verglichen, wobei es sich ergab, dass das auf die Grammatik Bezügliche zwar nach dem jetzigen Stande der Sprachwissenschaft von keinem Belange ist, dass aber an Wörtern und Redensarten sich manche Ergänzung und Bereiche- rung für meine lexikalische Arbeit daraus gewinnen liesse. Ich erlaube mir daher, der Akademie den Ankauf dieser Sammlung für ihre Bibliothek vorzuschlagen. 30* 471 Bulletin de l'Académie Impériale 472 Note sur l'origine des logarithmes d'addi- tion et de soustraction dits de Gauss ou de Zech; par V. Bouniak ow s my. (Lu le 31 octobre 1862.) L'utilité pratique des tables de logarithmes d'addi- tion et de soustraction pour la résolution numérique de diverses questions d'analyse, de trigonométrie et principalement d'astronomie, est bien reconnue par les calculateurs de nos jours. Aussi, l'emploi de ces tables commence-t-il à se répandre de plus en plus, surtout en Allemagne et en Angleterre, et il est à présumer que bientót leur étendue recevra une ex- tension proportionnée à celle des tables des logarith- mes ordinaires. Plusieurs indications sur cette ey logarith- mique ont été successivement publiées. On peut con- sulter & ce sujet la Correspondance mensuelle de Zach (Tome XXVI, an. 1812), les Éléments d’Algebre de M. Finck (2"* éd. 1846), la Theorie des fonctions elliptiques de M. J. Somoff (en russe, 1850), les Nowvelles an- nales de Mathématiques (T. 10, 1851 et T. 12, 1853), l'avertissement en téte des Tables de logarithmes à cinq décimales de J. Hoüel (1858) et plusieurs autres écrits. Tous les auteurs s'aecordent à attribuer l'idée de ces logarithmes à Zechini Leonelli, Italien; né à Cré- .mone en 1776 et mort à Corfou en 1847. En 1802 il publia à Bordeaux, où il professait alors.les Mathé- . matiques, un ouvrage dans la seconde partie duquel il exposa la théorie des logarithmes ‘additionnels et dé- ductifs. Voici le titre complet de ce livre, tel qu'il est cité dans les Nouvelles annales de Mathématiques (T. 12, 1853, page 171): Supplément logarithmique contenant la décomposition des grandeurs numériques quelconques en facteurs finis; reconnue trés-propre et incomparablement plus courte que toute autre méthode pour calculer directement les lo- garithmes et leurs valeurs naturelles à l'aide des loga- ruhmes de ces facteurs: les deux premières pour les lo- garithmes vulgaires et hyperboliques à vingt décimales, et la troisiéme pour les logarithmes vulgaires à quinze décimales, dont l'application est encore plus simple et plus utile; et La théorie des logarithmes additionnels et déductifs ou de certains logarithmes qui donnent directement les logarithmes des sommes et des différences des valeurs naturelles, dont on ne connait que les logarithmes; par | le texte. Enfin, Leonelli. Prix: 3 francs; à Bordeaux, de l'impri- merie de A. Brossier, marchand de papier, rue de la Liberté, n° 10; an XI; in-8° de 60 pages. Cet opuscule, quoiqu'assez récent, est néanmoins extrémement rare; il manque à notre bibliothéque ainsi qu'à celle de Poulkowa, si riche d'ailleurs. Il n'existe pas méme dans les bibliothéques publiques de Paris; celle de Bordeaux, où le livre a été im- primé, en possède un exemplaire (Nouvelles annales de Mathématiques, T. 12, p. 176). Une traduction alle- mande de cet ouvrage a été publiée à Drésde en 1806. On suppose que c'est dans cette traduction que Gauss a pris connaissance. de la méthode de Leonelli (Nouv. an. de Math. T. 12, p. 174), et voici ce que cet illustre Géométre dit par rapport à ces tables logarithmiques dans le tome XXVI du Jour- nal de Zach: Monatliche Correspondenz (1812, p. 499): «L'idée de ces tables, autant que je sache, est due à. «Leonelli; mais il avait en vue d'en exécuter le «calcul avec 14 décimales, ce qui ne me parait pas «commode. Des tables de cette étendue rempliraient «un grand in-folio, et leur calcul exigerait un temps «trés considérable et uu travail immense. Avec cela «elles ne présenteraient presque pas, ou du moins. «fort peu d'utilité, car des caleuls de grande rigueur «sont généralement rares, et ne se présentent méme «jamais dans l'astronomie pratique proprement dite». Plus loin Gauss rapporte que, depuis plusieurs an- nées, il a construit, pour son propre usage, des tables de cette espéce à 5 décimales, et il les reproduit dans il exprime le désir, que quelqu'un voulüt se donner la peine de calculer des tables ana- logues, mais à 7 décimales, et d'une étendue 10 fois ou 100 fois plus grande; «ce serait, ajoute-t-il, un supplément précieux pour les tables ordinaires de lo- garithmes». Voilà, en substance, ce que l'on a dit sur I'histo- rique dns logarithmes Paddition et de soustraction. Or, dans la question relative à la priorité de leur dé- couverte, il y a, ce me semble, deux points à consi- dérer: 1? à qui appartient l'idée de chercher une mé- thode propre à déterminer le logarithme de la somme ou de la différence de deux nombres, donnés par leurs loga- rithmes et 2° à qui l'on doit l'idée première de con- struire, pour cette espéce de logarithmes, des tables basées: sur un principe établi à cet effet. H me semble que, s'il H AN EEEE ee Ro pr a 473 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 474 y a lieu de comparer l'importance relative de ces deux points, c'est le premier qui est l'essentiel, car la recherche méme du principe ou de /a formule ana- lytique qui résout le probléme, présuppose éminem- ment l'idée de simplification ou d'abréviation de cal- cul, et par suite aussi celle de la construction des tables. Sous ce point de vue la question de priorité devient douteuse à l’égard de Leonelli: son ouvrage Supplément logarithmique à paru, comme nous l'avons vu plus haut, en 1802, et bien avant cette époque, nommément en 1766, Ped nix du Séjour, astronome francais bien connu et Membre de l'Académie de Pa- ris, publiait un Mémoire sous le titre: Nouvelles mé- thodes analytiques pour calculer les éclipses de soleil etc. (quatrième Mémoire) ‘), dans lequel il donnait une so- lution ingénieuse du probléme des logarithmes d'ad- dition,et de soustraction au moyen des tables de lo- garithmes des sinus, en ajoutant que l'on connaissait déjà plusieurs autres méthodes pour parvenir au méme but. Nous croyons que les personnes qui n'ont pas | sous la main les Mémoires de l'Académie Royale des sciences pour l'année 1766, nous sauront gré de re- produire, textuellement, le passage qui se rapporte à cet objet. Voici ce passage (p. 220 et 221): «Méthode pour avoir rigoureusement et d’une fa- con simple le logarithme de la somme ou de la diffé- rence de lant de quantités que l'on voudra, par le moyen des tables des sinus. Il est quelquefois indispensable d'avoir avec la derniére précision le logarithme d'une quantité com- posée de plusieurs termes; autrement l'on serait tenté d'attribuer à à la formule l’inexactitude de l’opé- ration numérique. Je crois donc qu'il ne sera pas inutile de donner ici une méthode, pour avoir rigou- reusement et d'une facon simple le logarithme de la somme ou de la différence de tant de quantités que l'on voudra. L'on connoit déjà plusieurs méthodes | pour parvenir au méme but; eu voici une que je crois simple et nouvelle. Soit cherché le —— de a+b. 1) Histoire desl’ Académie Royale des Sciences; année M.DCCLXVI, avec les Mémoires de Mathématique et de Physique pour la méme année. A l'article sinus de l'Encyclopédie Méthodique (Mathéma- téques), Ja méthode de du Séjour se trouve citée, par erreur, comme exposée dans un Mémoire de l'année 1762 au lieu de 1766. Je suppose a + b= y. Je multiplie cette dernière 45d équation par ® , et j'observe cos 45" = sin 45°; l'équation a + b = y devient donc y X sin 454 T . a X sin 457 ip X cos 454 OF. T See Soit z un angle tel que tang z — Ti l'on aura a X Sinz — b X cosz. Par le moyen de cette derniére équation, j élimine la quantité a dans l'équation a X sin 454 + b X cos 454 HX sin 45d T Oe r " elle devient (sin 454 X cos z + cos 454 X sin z) A. sin 459 X sin 5. r do r 4 bx y X mais (Trigonométrie rectiligne) sin 454 x cos z + cos 454 i 4 $ A = X sin* — sin (454 +- 2), OA X sin (454 + z) Y — "ein 454 X sinz Cette derniére proposition conduit tout de suite à la suivante. Soit tangz = =; donc er iis br X sin (454 + z) 1” cas. ST dg sin 45% x sinz " tang Z2 ze 2 Soit : d c X sin 45 X sins " tang z = b X sin 45d 4- i) ? 2° cas. ^ er X sin 454 + si G-t-Urt-6——-————4 ir sin 454 X sinz’ " br tangz — zi E 45d x sinz, . Soit tan d = 2 8 b X sin (454 +2) ” 3° H dX sin 454 sinz, tang d — 1X x enr. c X sin xa d PAS v SRA sin (45 +5), sin 45 at sing et ainsi de suite». A la suite de cet E pour donner un exemple de sa méthode, Dionis du Séjour cherche le loga- rithme de a+ b — c, les "eg de ces trois nombres étant _ Log. a= 10, 2873560 Log.b— 8, 4129016 Log. c= 9,1779707 475 Bulletin de l'Académie Impériale 476 et il trouve , | Long. (a+ b -— c) = 10,2584166. Plus loin, dans le méme Mémoire (pages 252 et 253), l'auteur applique son procédé à la détermina- tion du nombre de secondes hfaires que l’ombre du centre de la lune a employé à parcourir notre globe lors de l'éclipse du 1° avril 1764. Dans des Mé- moires postérieurs à celui que nous citons, et qui se rapportent également à des questions astronomiques, il se sert, en certains cas, de cette méme méthode. .Si l'on prend en considération les indications que nous venons de faire, il faudra convenir que l'idée premiére des logarithmes d'addition et de soustrac- tion date, non du commencement de ce siécle (1802), comme on parait l'admettre, mais qu'elle remonte au moins à cent ans, puisqu'en 1766 Dionis du Séjour disait que l’on connaissait déjà plusieurs méthodes pour parvenir au méme but. Peut-être, qu'avec plus d'éru- dition sur cette matiére, reculerait-on encore cette époque. Quoiqu'il en soit, il est néanmoins juste d'ob- server que Leonelli est trés probablement le pre- mier qui ait explicitement exprimé l'idée de con- struire des tables de cette espéce de logarithmes, et qui ait publié leur théorie sous une forme simple et facile, sans faire intervenir dans le calcul les lignes trigonométriques, comme l'exige la méthode de du "Séjour. Dans les dernières années de sa vie, Leo- nelli s'est encore occupé de la méme question, comme le prouve un Mémoire sous le titre: Invention et tables de logarithmes additionnels et déductifs, qu'il a adressé, en 1841, de Corfou à l'Académie de Paris (Comptes rendus, T. 13, p. 807). Ueber einen Erdschlipf im Ilmengebirge. . am Ural. Brief des Oberstlieutenant Con- stantin Homano wsk y an den Akademi- ker Helmersen, (Lu le 17 octobre 1862). ` Miaskoi Sawod, 6. Sept. 1862. Es wird Sie vielleicht interessiren, von einem geo- logischen Ereignisse zu erfahren, das sich am 3. Juli 1862 auf dem Westabhange des Ilmengebirges, im Ural, zugetragen hat. Dieser Abhang ist von einer 2 bis 7 Fuss dicken Schieht gewóhnlicher Dammerde bedeckt, auf welcher dichter Birkenwald steht. Unter der Dammerde folgt eiue dünne Schicht San- des, unter diesem gelber Thon und endlich der an- stehende, die Hauptmasse des Gebirges bildende Gneiss. Das Ilmengebirge ist bekanntlich reich an Quellen. Durch die copiósen, anhaltenden Regengiisse des dies- jährigen Frühjahrs hatte die Wassermenge sich bedeu- tend vermehrt und veranlasste an einem, 7 Werst nórd- lich von der Andrejew'schen Goldwüsche gelegenen Punkte einen bedeutenden Erdschlipf, nicht weit vom rechten Ufer des Flusses Mias, dicht an dem nach Jekaterinburg führenden Wege. i Es lóste sich eine 400 Sashen (2800 Fuss) lange und etwa 75 Sashen (525 Fuss) breite, mit Birken- wald bestandene Fläche vom thonigen Untergrunde los und rutschte etwa 100 Sashen auf dem sanften Abhange thalabwürts, in so guter Ordnung, dass die auf ihr stehenden. 1500 Bäume fast alle vertikal auf ihren Wurzeln stehen blieben, als wären sie von einem Gärtner mit grósster Vorsicht zur Anlage eines Parks transportirt worden. Die herabgeglittene Masse bedeckte hier befind- liche alte Kornfelder und an ihrer früheren Stelle zeigte sich entblósster Thonboden. Über eine Abhandlung des Herrn J. Th. Struve, ..WVovae curae in Quinti Smyr- naei Posthomerica.* Von A. Nauck. (Lu le 24 octobre 1862.) Der gelehrte Epiker Quintus, der nach dem gan- zen Charakter seiner metrischen Technik als ein Vor- làufer des weit schwungvolleren, aber auch in viel hóherem Grade manierirten und durch seine Eintó- nigkeit ermüdenden Nonnus zu betrachten ist, machte vermuthlich zu Ende des vierten Jahrhunderts. nach Christus den Versuch die mitten im Strome der Erzäh- lung abbrechende Ilias fortzusetzen. Indem er nichts geringeres unternahm als mit Homer in die Schranken zu treten, suchte er sowohl den Inhalt als die Form seiner Darstellung dem ihm vorliegenden Muster anzu- passen, nicht in der Weise eines Cento, der die ferti- gen Formeln mechanisch ausschreibt, sondern mit dem sichtbaren Bestreben eine gewisse Selbständigkeit ne- ben Homer zu behaupten. Er hob seine Erzáhlung da an wo die Ilias sie fallen lässt, beim Tode des Hector, ETE IT À 477 | | des Sciences de Saint- Pétersbourg. . . 478 und führte sie unter sorgfáltiger Benutzung aller in den beiden Homerischen Epopoeen verstreuten Winke und Andeutungen über spätere Ereignisse bis zu dem Falle der Stadt Troja und der Rückkehr des Griechi- schen Heeres, wobei er zur Ergänzung des mythischen Stoffes auf anderweitige Studien angewiesen war. In der ganzen Form der Darstellung, im Gebrauche der Gleichnisse, in dem Sprachschatze und der Phraseo- logie, in zahllosen und zum Theil durch ihren minu- tiósen Charakter überraschenden Einzelheiten trágt Quintus seine Homerischen Studien zur Schau, und . wie unendlich gross ist doch trotz dieser Abhängig- keit der Unterschied zwischen dem wirklichen Homer und seinem gelehrten Rivalen, «diesem ewig homeri- 'sirenden Nichthomer», wie Lehrs ihn treffend nennt. Der Verfasser der Posthomerica war nicht sowohl ein Dichter als ein Gelehrter: das Zusammenbringen des realen Stoffes und das Schaffen einer aus Homerstu- dien erwachsenen künstlichen Sprachform machten ihm ohne Zweifel viel Arbeit und verkümmerten ihm die Fähigkeit wie die Neigung das gewählte Thema poetisch zu gestalten. Die darzustellenden Ereignisse werden mit grösster Gleichgiltigkeit abgethan, ohne Würme und Pathos, ohne Vertiefung in die Situation und ohne psychologische Zeichnung. Die handelnden Personen, Gótter und Menschen, sind im Wesentlichen todte Marionetten, nothdürftig umkleidet mit einigen Homerischen Reminiscenzen, aber ohne Mark und ohne Individualität. Kein dichterisches oder sittliches Motiv nimmt unser Interesse in Anspruch; die künst- liche Staffage der bis zum Ueberdruss sich häufenden Gleichnisse und die vielfach eingelegten Gemeinplätze sind nicht ausreichend um die poetischen Blössen des Autors zu decken, und trotz des interessanten In- haltes, trotz des fliessenden Versbaues und der un- leugbaren formalen Gewandtheit ist das Epos des Quin- tus trocken; es beurkundet einen tiefen Verfall der Poesie. Selbst in der Form ist seine Ähnlichkeit mit dem Vater der Poesie mehrentheils äusserlicher Art; die Homerische Sprache ist für ihn ein exotisches Ge- wächs, er eignet sich mehr den Wortlaut an als das Wesen und den Begriff; aus Mangel an Sprachgefühl und richtigem Takt verflacht er die ihrer Proprie- . tät entkleideten Homerischen Wendungen, und das. Haschen nach Originalität verleitet ihn nicht selten zu unnatürlichen und misslungenen Neuerungen. So- mit gehören die Posthomerica des Quintus zu der grossen Sippschaft derjenigen Griechischen Schrift- werke, die nicht sowohl zum Genusse als zur Arbeit einladen. Die Wichtigkeit des Autors beruht einerseits auf den von ihm dargestellten Mythen, andrerseits und noch viel mehr darauf dass er gleich Apollonius Rhodius und anderen gelehrten Epikern uns indirecte Aufschlüsse gibt über die ihm vorliegenden Lesarten des Homerischen Textes, dass er also in gewisser Be- ziehung die Stelle einer Homerhandschrift aus dem vierten Jahrhundert vertritt". Der Text des Quintus ist in einer überaus trostlosen Verfassung auf uns ge- kommen, lückenhaft und voll von Fehlern jeder Art, deren Beseitigung dem Scharfsinn der Kritiker ein weites und ergiebiges Feld bot: auch dieser Umstand trug wohl dazu bei die Aufmerksamkeit der Philolo- gen dem Quintus: zuzuwenden. Bereits im J. 1604 erschien die bewunderungswürdige Ausgabe von L. Rhodomann, die eine Fülle der schlagendsten, zum grossen Theile hinterher urkundlich bestätigten Emen- dationen enthielt. Nach ihm und seinem weniger ge- schickten Nachfolger Pauw hat Tychsen zu Anfang dieses Jahrhunderts einen correcteren Text geliefert; leider blieb seine Ausgabe unvollendet, und so haben wir erst im J. 1850 durch H. Kóchly eine Bearbei- tung der Posthomerica bekommen, die auf den einge- hendsten Studien des Griechischen Epos beruht, die als epochemachend für Quintus und als eine Fund- grube für die Kenntniss sämmtlicher Epiker bezeich- net zu werden verdient. Der Werth dieser ausge- zeichneten Arbeit würde noch hóher anzuschlagen sein, wenn es dem Herausgeber beliebt hütte ein den gesammten Wörter- und Formenvorrath erschópfen- des Register hinzuzufügen, und wenn es ihm vergónnt gewesen wire den kritischen Apparat zu vervollstan- digen. Von den beiden wichtigsten Codices, dem Mo- : 1) Ein Beispiel mag zur fir pia, dienen. Das Wort tros ist bei Homer so selten, dass wir kaum umhin kónnen dasselbe ihm E 398: tógp 0 y’ èv xoi ayanmvopog Eipurskero Hore te sl. 109 crepe Aoyorg, ext 8° Eixei hvyo papuax” axé voy dðvydwy, und Od. a, 56: alet 8& paranoia: xai aiguhlouot Adyor- ot Sénger, o ITUS ‘ISaxns Zen Agesca, Zur ersten Stelle bemerken die Scholien: fe ačtepre Aouwv», wonach es gerathen sein dürfte Hore Te xal tov čteone Adwy herzustellen. Od. a, 56 konnte der Dichter aipudtorst Enesa schreiben; dass jedoch die Vulgate ziemlich alt ist lehrt Quintus, bei welchem SE hoyes ebenfalls nur einmal tin- det und zwar in einer Ve e über seine Quelle keinen | Zweifel: gestattet, IH, 499: xai gù y camem beudéoot Aoyotot Sé yeu. 479 Bulletin de l'Académie Impériale 480 nacensis und dem Neapolitanus, hat Kóchly den er- steren nochmals aufs genauste verglichen ; leider aber enthält diese Handschrift nur buch I — III. IV, 1—10 und XII. Die Lesarten des Neapolitanus hat theilweise (I, 1 —III, 426) G. Wolff bekannt gemacht in Kóch- lys kleinerer Ausgabe (Lips. 1853) p. XVIII—XXV. Allerdings ist ein erheblicher Gewinn weder aus dem Neapolitanus noch aus geringeren Handschriften zu erwarten; aber eine vollständige Ausbeutung der be- kannten Hilfsmittel bleibt nichtsdestoweniger wün- schenswerth. Ein genauer Index verborum aber würde nicht nur für die Kritik des Quintus, sondern auch für allgemeinere Zwecke nützlich sein. Obgleich hier- nach die Köchlyschen Leistungen für Quintus noch einigen Wünschen Raum geben, so müssen wir doch eingestehen dass überaus wenigen Griechischen Dich- tern eine so grühdliche und fruchtbare Bearbeitung zu Theil geworden ist als dem Verfasser der Postho- merica. Unter der nicht See Zahl von Gelehrten, welche der Kéchlyschen Ausgabe durch kritische Vorarbeiten wesentlich genützt und vielfach den Weg geebnet haben, nimmt C. L. Struve eine hervorra- gende Stellung ein. Die Eigenschaften dieses genialen Mannes, vollendete Durchbildung des Geschmackes und umfassende Gelehrsamkeit, eine auch für die kleinsten Details geschürfte Beobachtungsgabe und ein ungewóhnlicher Scharfsinn, sind hinreichend be- kannt; er hat als Kritiker geleistet was die glück- lichste natürliche Begabung in Verbindung mit dem unermüdlichsten Fleisse hervorzubringen im Stande war, und bei jedem Griechischen Schriftsteller, mit dessen Verbesserung er sich beschäftigte, hat er sich für alle Zeiten ein ehrenvolles Andenken gesichert. Sein Neffe J. Th. Struve, der sich durch eine Reihe von gediegenen Arbeiten dem philologischen Publikum auf das beste empfohlen hat, ‚ging frühzeitig mit dem Plane um, den zerstreuten litterarischen Nachlass von C. L. Struve zusammenzustellen?), und wurde dadurch veranlasst dem Quintus ein eindring- ‘liches, viele Jahre hindurch mit Liebe gepflegtes 2) Die beiden bis jetzt erschienenen Bànde (Caroli Ludovici Struve fehlt, als hóchst wünschenswerth erscheinen, und wie wir hóren, ist ein dritter Band in nicht allzu ferner Frist zu erwarten. benutzt haben soll, Studium zuzuwenden. Bereits im J. 1843 veróffent- lichte er seine Emendationes et observationes in Quinti Smyrnaei Posthomerica, an welche sich später zwei Abhandlungen anschlossen De argumento carminum epicorum, quae res ab Homero in Ihade narratas longius prosecuta sunt, Part. I Petropoli 1846, Part. II Casani 1850. Nachdem mittlerweile Kóchly seine beiden Ausgaben des Quintus vollendet hatte, unternahm J. Th. Struve im J. 1860 eine Epikrisis derselben in den | Novae curae in Quinti Smyrnaei Posthomerica, über die ich der Classe einen Bericht zu erstatten die Ehre habe. Zum gróssten Theile handelt diese Arbeit Ke die Texteskritik des Quintus. Voraufgeschickt sind kurze Bemerkungen über seine Quellen, über die Fassung des von ihm benutzten Homerischen Textes, über das Interesse welches die Rómer dem Sagenstoffe des so- genannten epischen Cyklus zugewendet haben, wie über mehrere den Mythus betreffende Einzelheiten der Kóchlyschen Prolegomena. Für die Ansicht dass Quintus den Theokrit, Arat und Virgil studirt und für sein Epos ausgebeut habe, hätten wir schlagen- dere und überzeugendere Belege gewünscht. Aus Theokrit wird nur eine Stelle ausgehoben, Id. 25, 115 f.: où yao xcv &pacxé ctc ovd8 Zeimet avdeds Am" évog tooony Zueu odds Béx' akhoy, die Quintus I, 93 wo es heisst: n à ao’ Undoyero o0», 0 ouncte Svntôs dier, während es mir .wahr- scheinlicher ist dass Quintus seinem gewöhnlichen Muster folgte, Od. y, 275: éxtehons péya oov, ô oUmote éAreto Supe. Eben so wenig dürften die Worte des Quintus IV, 554 f.: Surrprov ut adeyewvev dy- zën wëlt pégov moAudaxpuv uv, und XIII, 483: 8wAóv de aotepdevta Suripiov avtédAnow, auf eine Nachahmung des Arat Phaen. 408 ff. schliessen las- sen: ou aoa xal nepl xeivo Sutýptoy doyarn WE av- Sporov xAaíouca Tovey eme: EInxev elvaniou péya cûua xt., oder Quintus VII, 300: tipos- ór aiyo- “cote GuvÉoyecat yeodevee KR neröniche Baroy $u- Tipa Beképvov certen, ote yeipa. E xAovécucty ashàar, nothwendig aus Arat 292 ff. entlehnt sein: TIROS La voror, omer’ aiyoxepit cuj péoec médtos: TÓte dE. xQUcg ix Atos Zort vaut parxicavte xaxotatov. Man könnte die Parallelisirung dieser Stellen gelten lassen, wenn sie nur zur Unterstiitzung ` 481 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 482 einer anderweitig gesicherten Thatsache dienen sollte; |sen Punkt eine besondere Aufmerksamkeit richtete, an sich hat sie nicht hinlängliche Beweiskraft, weil | begegnete es ihm, was in solchen Fällen nur zu leicht die Form deren sich Quintus bedient, von dem be- | geschieht, dass er in dem Ansetzen der Lücken das haupteten Muster wesentlich differirt?) Was endlich | richtige Maass überschritt oder, wie er selbst zu I, den Virgil betrifft, so glaube ich kaum dass Quintus, | 487 sagt, dass die Sterne, die als Zeichen von Lücken um nur eins hervorzuheben, die List des Sinon XII, | dienen, von ihm mit fürstlicher Munificenz angewen- 360 ff. so ungeschickt behandelt hätte, wenn ihm | det wurden. Struve hat an nicht wenigen Stellen die ‘das zweite Buch der Aeneis bekannt gewesen wäre. | Voraussetzung fehlender Verse als ungegründet dar- Die vom Verfasser angeführten Uebereinstimmungen | gethan. So gleich im Anfange der Posthomerica I, zwischen Virgil und Quintus sind zu allgemein, um 8— 14: als vollgiltige Beweisstücke dienen zu kónnen. Dage- gen scheint es mir unzweifelhaft richtig zu sein, wenn der Verfasser behauptet dass Quintus seine Postho- merica gedichtet habe, um die durch den Verlust der cyklischen Dichter entstandene Lücke zwischen der Ilias und Odyssee auszufüllen. Die kritischen Bemerkungen werden im Allgemei- nen nach der Reihenfolge der Bücher und Verse mit- getheilt. Bei der zerrütteten Gestalt in welcher der | V. 9 bieten die besten Handschriften (M und N) óró- Text des Quintus uns vorliegt, wird es keinem Kriti- | cov ane Supov labev, die geringeren 6rocov anétapve ker gelingen überall sichere und überzeugende Ver- xdgnvæ, und eine ähnliche auffallende Variante finden besserungsvorschlige zu machen. Sollten daher die wir V. 12, wo statt appetouoce mcm (so M und N) Vermuthungen von J. Th. Struve auch nicht durch- | ehemals ypoe Zougge (oder use) moov gelesen gingig das Richtige treffen, so sind doch seine Novae | wurde. Kóchly meinte, diese Verschiedenheiten wären curae unbedenklich als ein höchst schätzbarer und | zu auffallend, um ea sola librariorum oscitantia abge- dankenswerther Beitrag zur Texteskritik des Quintus | leitet werden zu dürfen; er setzte daher OT.0G QV dré zu bezeichnen. Da überhaupt das spätere Epos für Supov labey und &xócov drétapve xag. an verschie- mich niemals ein Gegenstand speciellerer Studien ge- | denen Stellen in den Text. Obgleich er pag Epuoce wesen ist, so wäre es anmaassend, wenn ich über alle | (oder ¿uce nonoy nicht aufnahm, so vermuthete er hier in Betracht kommende Einzelheiten mir ein Ur- doch dass hierin ein ursprüngliches xgr9sp»o (oder theil zutrauen wollte; inzwischen werde ich eine An- | x&ovva) A8 Ace zeigen zu suchen sei. Mit Recht hat zahl von Stellen kurz berühren, um einerseits auf den | Struve sich gegen diese überaus kühnen Hypothesen wesentlichen Inhalt der vorliegenden Schrift hinzu- | erklärt. Wie grundlos es war der Lesart npag épuoce weisen, andrerseits gewisse Zweifel zu äussern, die | xoXqov irgend welchen Werth beizulegen, geht am hoffentlich den Verfasser zu weiteren Studien anregen | deutlichsten daraus hervor dass Rhodomann aus die- und darum ihm vielleicht nicht unwillkommen sind. | ser Verderbniss nach blosser Vermuthung das erst Dass der Text des Quintus eine grosse Menge de- später in besseren Handschriften gefundene apœet- fecter Stellen enthält, unterliegt nicht dem geringsten | guooe cA». mit glänzendem Scharfsinn. herstellte ). Zweifel; eine Anzahl von Lücken hat man mit Hilfe des | Ob wir hinreichenden Grund haben ózócov are Supev Monacensis jetzt ausgefüllt, andere werden vielleicht | tatpev mit Struve für die aus Il. A, 3 gezogene Cor- noch künftig ergänzt werden. Indem Köchly auf die- | rectur eines librarius zu halten, scheint mir fraglich; ee LEE 3 3 : ein librarius würde wohl eher émocovg "Atàt rpotabev ad, Mere iat nint zu vertounen, dase Quintas, vie sehon | geschrichen haben in genauem Anschluss an die ihm Hesiod =: B. sagt in einem bekannten Verse Op. 825: &kore ph- vorschwebende Homerische Stelle: i in dem auf Homer reng TÉNE! nueon, AAdoTE unte. Quintus. SCH daraus VIII, 473: À &AAote yap Te Qm méhet due, akote O° &ySon. Die Nachahmung 4) Freilich schwankte f Rhodomann zwischen apgelpuoce zéit und scheint mir unverkennbar trotz des mit Absicht variirten Ausdrucks. | quavowce a Tome V. 31 oe of ava nrokeSpov Unéteecay Ößpın.ov dvpn, pvycdpevet Teotépay, 6x000y ATÒ Supóv (oben, Suey 'I3aíoto meal mooxoyjor Sxapavdeon, nd Zeooue vevyovtas Uno péya telyos Skeacey, "Extopé S' ag dëgnaoge xol apoelpuece té, ados 3’ oe ddauEe de’ dxapatoro Saracens, önrore Sy ta rota o¢ee Toosocty egen, 183 Bulletin de l'Académie Imperiale zurückweisenden und doch ganz unhomerischen óró- co» and Supov laxe» glaube ich die Manier des ori- ginell sein wollenden Quintus wahrzunehmen. Mag übrigens anétapve xapnva oder ard Supóv (ode das - ursprüngliche sein, auf keinen Fall sind wir befugt beides für richtig zu halten und beides dem Autor zuzuschreiben. I, 383 wurde Köchly durch den metrischen Fehler der Worte 9% cow Eralooousa xaxa wndsro bewogen mit G. Hermann einen Ausfall anzunehmen und dem Quintus etwa folgende Ausdrucksweise beizulegen: N cpw énatocovoa [xaxàz ènt Kijoag larev’ daia Ab Toha ropeiv] xaxa prdeto. Struve zeigt dass diese Annahme unberechtigt ist, indem er den scharfsinni- gen und ansprechenden Vote macht: n cot» érnacoutépors xaxa pydeto. — Schwieriger dürfte es sein über II, 337 zu einer festen Entscheidung zu gelangen, wo Nestor sagt: ge epot ouxdte xaptos Evi acrjseootv uge? olov TEQ TÒ EM duos 8 Zei EE etu "EA dySoorov, Tauparoı D yüpas Oste, Köchlys Ergänzung, raupoıcı A8 Yipas oretxet [ünd- tepov, Tols xdptos Oé: éier FOE xal Tom], scheint mir verfehlt, deshalb weil es nichts auffallendes hat dass Kraft und Jugend sich beisammen finden. Aller- dings aber lüsst sich aus den überlieferten Worten der Sinn «paucis mea cedit senectus» nicht entnehmen; ich vermuthe daher dass in ürsixe: ein Fehler liegt. Dem Sinne wäre gedient, wenn es hiesse najgore: òè Yijeag Opcicv. Vorher würde ich moXAóv vjoóov vor- ziehen. — II, 372 hat Struve durch die gefiillige Conjectur &vcpouos statt Ev Gosoot die grammatische Construction hergestellt, wodurch wir der Nothwen- digkeit entgehen mit Kóchly einen unvollständigen Text vorauszusetzen. — II, 415 ist die Vulgate, raycov EüyÓpsvog TOAD péprepos Epevar dy oov pntécs T aSavarns Nmpnldos, einem Missverstündniss ausgesetzt; statt mit Köchly eine Lücke nach avöpöv zu vermuthen, würde ich lieber nach dem Vorgange von Spitzner rod géoca- vos corrigiren. ! Zwischen II, 613 und 14 scheint nichts zu fehlen; | wohl aber dürfte eine Umstellung vorzunehmen sein, an die schon Struve dachte: à xataySov{oy Eodvaop.aı alyd BepeIpn, Puyt ron ade goot dixogStpévoto TOTTA, 615 Copa xt xal Koovidao reol ovas ahyos Lente, 614 Tayt értxtÔvamévoU "gege xat dad: CODVNS. In den letzten Worten ist vielleicht adeuxéos Gpovns angemessener: über die Verwechslung von aexys und adsuxng vgl. Köchly zu XIV, 292. III, 150—-53 ist überliefert: rev A "OpuSdcva, diov " Extopog dozen Eraipov dva xootamoto tuyicac ' eu ydp of xdoug Eoys paxocv déov xal pepadrtoc, adda. de” avdris alpa xal Gergen Evdov Ixavev. Kóchly sieht in V. 151 den Anfang und das ndr zweier Verse, “Exropos oShov évaipoy * ** | *** &xécoto Sia xooxdipoto tuynoas, und will nach Range einen Vers ergänzen wie dpyæhéou Savarcıo téhos xai xas adugat. Diese Ergänzung ist für den Sinn nicht ganz angemessen; denn dass der Helm den Speer nicht abhält, ist weit weniger bedingt durch die Bemühung des Getroffenen dem Tode zu entgehen, als durch die Kraft des Wurfes. Struves Vermuthung paxoov cou xal péya ports verdient in jedem Falle das Lob des Scharfsinns. Vorher hat derselbe Ge- lehrte apap xpotaoto tuynous vorgeschlagen: der Ueberlieferung würde vo xgoraporo tuyyoas noch näher kommen. ; | Zweifelhaft scheint es mir ob wir III, 246 — 49 der Annahme einer Lücke uns entziehen kónnen: Ata», ref vo oe Quoi péy’ EEoyov dppevat Zi ` Apyetov, gol A aièv ère opovécuot paota aonetov, Oc Auf datooom, xà ce Savevet olo cuySavécoSat ET Ttt Tode xal ay. Ist hier t6 im Sinne von ideo zu nehmen, wie Struve will, so trifft den Quintus der Vorwurf einer sehr undeutlichen Ausdrucksweise. Noch weniger kann ich V, 67 mich von der Richtigkeit unseres Textes über- zeugen, wo Folgendes in den Handschriften steht: 3 3 , » A ev à avdol Saga TE Tap eto. TEAOVTO : dy ài see totavto véov Mapa tocol yuvatxdy. oa, ai 3 ao’ éoav Lofer ddtyxa Tormvoouoat. | Während Köchly zwischen veov und naga rocot yv- vatxov einen Ausfall mehrerer Verse angenommen hat, glaubt Struve mit der Erklärung «chori iuvenum | stabant ante pedes virginum, i. e. ante virgines, quae pa- | | | | | | 485 des Sciences de Saint - Petersbourg. 456 rüer saltabant» die Schwierigkeit lösen zu können. Aber sind wir nicht nach dem jetzigen Texte gezwun- gen véov YuvatxO» zu verbinden? und lässt sich bei der angeführten Erklärung das maga nosol yuvarxdy statt tapa yuvarE/ rechtfertigen? Würde Quintus nicht besser maga rapSevixfjorv geschrieben haben? Frei- lich wäre auch dies noch dunkel gewesen, wenn be- zeichnet werden sollte dass hier Jünglinge und dort Jungfrauen tanzten. Unter diesen Umständen halte ich den angeführten Vers für unrichtig, wage aber nicht zu entscheiden ob ein Ausfall oder eine Corrup- tel vorliegt. V, 157 hat Struve den elliptischen Ausdruck tyvd_ Arsdooat (statt tryvde Bierg dixacoat) durch Verwei- sung auf Il. *P, 579 f. hinlänglich sicher gestellt und damit den Hauptgrund beseitigt, durch welchen Köchly zum Ansetzen einer Lücke bewogen wurde. VI, 53 heisst es, man solle die Leute antreiben ihre Waffen in Beteitachnft zu setzen xal Seinvov épomtocacSa: ATAVTES avépag NÒ Imroug, clc. de méAspov pepaacry. Da den Rossen ein 3stzvov àgoreeoSo« nicht füglich beigelegt werden kann, so vermuthet Köchly: xa Selnvov égorMocacSa. Aravras [aitois më Irrogn" däm Ab ndcaaza Edwönv] avégas nd ixrouc. Diese Ergünzung gibt einen etwas überladenen Ausdruck, und die trochäische Caesur im vierten Fusse ist bei Quintus so selten dass ich nicht wagen möchte ohne Noth sie ihm anzudichten ^. Vielleicht können wir | B) Köchly sagt über diesen Punkt Proleg. p- XXX: « de caesura quarti pedis trochaica post Hermannum Orph. p. 695 nihil opus est addatur». Hermanns Worte lauten: «Diligentius ab hoc vitio sibi cavit Q. Smyrnaeus, apud quem haec exempla inveni, I, 12. III, 67. V. 209. 272. 575. XI, 96, Alii in eodem scriptore bene multi sunt loci, | in quibus levi mututione tolli caesura ista potest, ut augmenti omis- sione in his III, 28. 469. 746. IV, 46. XIII, 562, 368. 405. XIV, 602. Porro IV, 377 pro dé ^ Éctoiéto scribendum 8£ te tepmero; 326 èy- yù< pro Eveyyus; WI, 474 ð x£iyo pro 8^ éxeivo; IX, 467 dut £ ypi- cuv pro dupis Eypıoav; X, 244 oùx Ext pipye pro eu pue, quod. in odxét” éueuve mutabat Rhodomannus; XI, 161 8^ iatveto pro 8’ à iatvevo». Von diesen Ausnahmefällen sind bei Kóchly die meisteu entweder nach den Handschriften oder durch sichere Emeudationen beseitigt; es verbleiben nur folgende Beispiele: oUx àv épeto pevot- va; V, 209. ovx ap ` Ernruna Pakes V, 272. a yévuoot Beßpuyws V, 375. gégovot ð’ aneipova xaprov XI, 96. "Epıs & ap’ së TO zg uo XI, 161. Dazu kommen einige andere, Cd Eege icht e wähnte Stellen: enel ba vépairepos jev IV, 287. enel ba aer eue V, 152. mpoc “Ohvprov loson V, 397. déev dv Gocdot Merci Dën ZE 182, sien & öy Ge" Duo Lee (wo é auf Vermuthung beruh:) VI, 551. rap "ist: &ovrı neocvra VII, 40. reide 8" au’ aréntaro LR GE Supos XI, 59. ydos 8^ Zei iatver” “Ayatdy (wo ap" erst von Spitzner mit Struve die Ueberlieferung so erklären dass bei avéoas nd. {nrovs nicht mehr an das Herrichten des Mahles sondern an das Essen gedacht wird; vielleicht ist durch eine Verbesserung zu helfen. Pauw und Bonitz haben «occi; nd’ (mmo vorgeschlagen; wäre nicht auch dvégas toSiuous möglich ? VII, 544 hat Struve auf dem Wege der Interpre- tation die von Köchly gesetzten Sterne als unnöthig nachgewiesen. Mit Recht erklärt sich derselbe IX, 142 gegen die Voraussetzung eines unvollständigen Textes, indem er Rhodomanns Verbesserung, &{ovr’ eiaopemvreg, Edov À Um xnôect Supóv, durch eine sehr passende Homerische Stelle so schützt, dass kaum noch für einen Zweifel Raum bleibt. Auch XI, 432 scheint in den Worten Atvetas uev "Toocl prhontohéporor xeAeuov . paevacs” appl Tonos £O» texdav Te xal auty nichts .zu fehlen; namentlich hat Struve wohl darin Recht dass er das Pronomen Zou gegen Köchly in Schutz nimmt, vgl. XIV, 64: oz à Be aJocpévotot à axaparcıo Sahioons Tatels En peta (vielleicht para) Snoey amoryopevorae paveim. IX, 360—63 heisst es von Philoctet, der in Lem- nus mit seinem Bogen sich das Leben fristet: Bn yap pv ern» She Ate ateonys, Beien George icv, ony vos (SUvEoxE * xal ta piv ap xarédante, ta à ÉAxeog ovropevoto geriet xa Sursozs pedatvys adxao gute Nach cvdcpévoto hat Köchly eine Lücke angesetzt; Struve hält den Text für völlständig. Wenn ich nicht irre, ist vor V. 362 etwas ausgefallen: wenigstens scheint mir die Beziehung der Worte ta p.v und ta dé sehr undeutlich. Hier und da wird es sich schwer entscheiden las- sen, ob ein corrumpirter oder verstümmelter Text vorliegt. Weder das eine noch das andere scheint der Fall zu sein in den von Struve nicht berührten Worten XI, 236 f.: pevyépev cox elaoe, , nes A ava sien aivay SaocaAéoz. MA ist) XIII, 63. Hier dürften VI, 551. XI, 161. XIII. 63 e weiteres in JU zu bringen sein; eben so V, 375, wo Kóchly eiue Lücke annimmt, andere durch die Aenderung aper ie Be- Beuxes zu helfen. cher TV, 287 und V, 152 könnte man ère! rpc- yevéatepos (vgl. IV, 296) vermuthen. * 487 Bulletin de l'Académie {Impériale AES Köchly meinte vor Sapoahéos fehlte ein Vers, und beispielsweise machte er den Vorschlag? gevyépev oux elage, pévery ò ava quAOmt» atyyy [papvapevous | Syforaty Evavrtov Stpuvsoxe] Saocaddos. Aber ovx ela- gev ist soviel als areirev, und daraus lässt sich unbe- | denklich der von Köchly vermisste Begriff éxéhevsev | entnehmen. Vgl. Il. E, 819: en cing yaxaoscot Sect; avtxevd paysodar xoig adders, dag et xe Age Suyarıp Appodten EANO de Tchepov, THY ap ouTdEy. Eur. Or. 900: ovtog xtaveiv pay oùte o` oute auyyovov sia, puyi 95 Enpeoßvrag edosBeiv. Or. 513: eic oupatov piv &bıy oUx clov mepäv [oud” eis anavıma’], cots aip yo» xupet, auyalcı 3 Zoe [avtamoxtetvery 98 wn] wo mit Tilgung der eingeklammerten Worte zu schreiben ist: eis éppotav piv Cit» oUx cov nep, œuyaior à 6oto0v, dott aip £yov xupet. Herodot 7, 104: 1 vépLos) oux du qeUvsty ovuddy mA f| Soc ay: eov de payns, ad pévovtac ev ti takt Erıngardaiv 7 améhruotat. 7, 143: of ovx čov vaupaytyy dotéesdat, to Ai dee stat ovds ir: dytas (osa Ja, aX Zeit: rövVras "org THY ATTXNY ëm teva. oletkeı. An mehreren Stellen hat Struve die handschrift- liche Lesart gegen Küchlys Vermuthungen in Schutz genommen. So namentlich asec xa oyocacant ITI, 735, wo die Aenderung a$oca nayyv yéíaco. mit trifüigen Gründen bestritten wird. Ferner IV, 444: ov avépe soci duo poygovtes Gesang, wo Köchly seine frü- here Vermuthung ôv avdgs dua poyéovté xe ysociv aston» selbst zurückgenommen hat, Struves Erklärung jedoch der Kóchlyschen vorzuziehen ist. IV, 209 bieten die Handschriften? èx A «cav peta vins &yetw Boas, wofür Köchly xatd vijas ayod Bdas ge- setzt hat. Die Praeposition pete schützt Struve durch Il. E, 165: trmoug è ois étdootot Slov pera vas éhauvety, freilich nicht ganz ausreichend, da Kóchly bemerkt: peta accusativo iunctum apud Quintum non nisi post significat, plerumque. de tempore, semel de loco. Entschiedeu stimme ich bei, wenn die Vermu- thung a@yod als unzulässig bezeichnet wird; ob aber der Vorschlag ix à Zhacev peta vias ayov Boag das Richtige trifft, darüber mógen andere urtheilen. Über eine Kóchlysche Conjectur, die mir durchaus unstatthaft zu sein scheint, hat der Verfasser sich | Neder wie bei Homer so auch bei Quintus die Bedeutung habe «obscurus, tenebricosus», und unter Verweisung auf VIT, 562: Zeen nvapnoevros, XIV, | 414: Aéofec 8 LES aveoatveto, XIV, 422: | | Evfoëns ayedov NAuSov yvepogcons. Diese drei Stel- len lehren dass Quintus das Adjectivum mnvemoets kennt, nicht aber dass er es als Beiwort des Olymp gebrauchen konnte. Nach dem was wir sonst von der Wohnung der Gótter erfahren, müssen wir die hier geforderte Anwendung von nvepceıs für unmöglich er- achten. Die seligen Gótter geniessen vor dem von man- nichfacher Trübsal umringten Menschengeschlechte auch den Vorzug, dass sie Wind, Regen und Schnee nicht kennen. Sie wohnen im lichten, von keinem Windstoss getroffenen Aether (vnvepos atSyo Hom., Toos ajSéoog vnvenous Eöpag Lycophr. 255), und von ihrem Sitze heisst es Od. &, 43 ff.: our avéporat Tt- vëoegergt OUTS TOT Goo SeveTaL, CUTE YAY Erinik- varar, GALA par’ also nenraraı dvveperos, Aeueng ò ertdeöpopev av^». Die einzige mir bekannte Stelle, welche Kóchly für seine Vermuthung geltend machen konnte, Hymn. Hom. 4, 291: ge eümoüo m&e mods oupavoy nveoevta, ist vider unrichtig überliefert; es muss wohl heissen med¢ cugavov aotegdevta. Eben so hat Pauw an der obigen Stelle des Quintus statt Nepoevros mit Recht actegcsvtos (oder ie verlangt. Die eigenen Verbesserungsvorschläge welche der Verfasser hier mittheilt, basiren sich auf eine genaue Kenntniss der Epiker und speciell des Quintus, sie zeugen von Besonnenheit und Umsicht des Urtheils, und nicht wenige von ihnen beurkunden eine über- aus glückliche Divinationsgabe. Es wird genügen die wichtigsten Emendationen kurz hervorzuheben. IV, 428: apyous xevecy te xal ügmooow att) dvémouotv (statt aiSonevoraıv) péAkovS Epamevros op elapog aà- Satveosar. IV, 488: En’ EugudAo péveyagun tAypove - (statt iSpov), ruypayins ev etõótt. V, 16: boat rota- p.dv xehadetvav xuxdédev O39; Gv, £«cocgeva: (statt ugoen zua) do yalns. V, 190: adra ool apourdpnare GE (statt Sapoos) xal araosara Zero, VII, 251: | rade anecoupévero (statt ÉTEGGUpLÉVOLC) moti TTOhE- | poro. xudomov. X, 163: rag tépevos xal ëng xoa- | nieht geäussert; ich meine die Worte ar’ yvepcevtog match BeXhegomévrou, có Zu putadty (statt viet ge ) Md VI, 422. So hat Köchly geschrieben statt | Trrnvidos axo rérons. XII, 436: péya à nrucv ar” kaggden 'Oxupmou, mit der Bemerkung dass avdof (statt Anus dade). XII, 465: oùdé oe aigna, $ CAE WV REPE. 489 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 490 oud et magos (statt pévog) acoopog ev, petvar ETAN. XIII, 192: atdeoar appirecovros ence (statt apol yé- povros teas) yéas. XIII, 498: Gnaños peydroo dr’ Koreog Nvrero púto Aiden (statt xaimeo) éeXSopévm. Statt téot Önpov X, 28, was dem handschriftlichen noth Agora allerdings sich möglichst anschliesst, dürfte nach dem Sprachgebrauch des Quintus vielleicht pæra önpcv vorzuziehen sein; ausser den von Struve selbst angeführten Stellen XI, 500 und XIV, 576 vgl. XIV, 64, wo peta dSyedv aus pada Önpcv gemacht zu sein scheint. I, 127 befremdet der Ausdruck moti mtodé- - poto oadayyac. Der Verfasser schwankt ob roro yepupas oder mtodépoto xuSoucv zu verbessern sei: beide Vorschläge sind in gleicher Weise sinngemäss, der letztere wird jedoch durch ühnliche Wendungen des Quintus empfohlen, und vermuthlich ist oarayyac nichts weiter als eine ungeschickte Ausfüllung eines zu Ende verstümmelten Verses. — Der Vermuthung xopmpvoy statt ATyvov IX, 353 ist das Lob des Scharf- sinns nicht zu versagen: gleichwohl zweifle ich an ihrer Richtigkeit. Vorher heisst es: «die Atriden sandten (um den Philoctet zu holen) den. Diomedes und den Odysseus nach Lemnus; diese kamen zur Stadt des Hephaestus nach dem traubenreichen Lem- nus, wo ehemals die Frauen ihre Männer tódteten in einer einzigen Nacht». Dann folgen die Worte: of 3 Ste dy Atipvoy xfov 85 xal avteov xotcy Aalveov, cé xetto Tats [lolavros dyavoð xc. Kóchly edirt: of à See jj Aaen — — — — — — xothov x(ov 1,98 xal Be. Struve dagegen vermuthet: 3 of 3 Ge On xg v6» xolAov xov Gët xal avtoov Aai- veov. Aber von einem xemuvés ist vorher noch nicht die Rede gewesen. Den Versausgang nd: xal &vctpov xoïhov müssen wir allerdings dem Quintus abspre- chen?); die Umstellung des Wortes xciAov scheint mir 6) Homer gebraucht, wie M. Haupt erkannt hat, lediglich die von den alten Grammatikern bezeugte Moe Form xothoc. Das sich dies so verhält, wird ein jeder zugeben der die get Belege des Wortes bei Homer era: Un GE, yEpov, xotivotv O maga EE Sege A, 26. cot xothns mapa vmuot Baneios yeipas &xoícer A, 89 u. s. w. Nur einmal fordert das Metrum die zweisilbige Messung, Od. a 385: xothov fe alyıaldv none Extoode Sarncons, wo schon der Sinn lehren konnte dass die Stelle verdorben ist.. Auch Hesiod kennt nur xóuoc, und als ältester Gewährsmann für xoiloc ist Stasinus zu betrachten {Welcker ep. Cyklus II p. 515), wenn nicht die Worte Zou 8puóc «pow xoling ebenfalls einen Feh- ler enthalten. Die in den Schol. Soph. Oed. Col. 378 überlieferten Hexameter jedoch problematisch. Vielleicht sind die Worte of à te On Afuvov xtov dëi xal avteov der Emendation zu Grunde zu legen; eine sichere Ergänzung halte ich für unmöglich. — Auch in Betreff der Stelle I, 95 kann ich dem Verfasser nicht ganz beistimmen. Früher las man: N 9 ge Umdoysro Epyov, ô eier Svnrôc eddret, dnoetv Ayia xal svoga Anov goen Apyetov, vijag òè mupds xaSUneoSe Bakéo Su, vimm: odd ct Nom Eupmerinv Ayo ja. Gegen Köchlys rupoov ài vedv xadumepde BardoTa: macht Struve die zu grosse Kühnheit geltend; mehr noch scheint xaSurepSe gegen diese Aenderung zu sprechen. Um die Flotte zu verbrennen, muss Pen- thesilea nicht über, sondern in die Schiffe den Tvg- cóc werfen, wie Il. N, 320: épBothor aiscuevoy Bei tegt Gotorg, oder Rhes. 990: vauclv aldov Eußadeiv. Struves Vorschlag vias òè ruoñs nasumepte ga e H wird durch die Leichtigkeit der Aenderung wie durch ähnliche Ausdrücke bei Quintus (ravra vois zaSyrep- Se Badovto u. dgl.) auf das beste empfohlen. Aber dass die Schiffe auf einen Scheiterhaufen geworfen werden sollen, klingt doch gar wunderlich. Will jemand die Worte so verstehen dass der Scheiterhauten aus den Schiffsbalken errichtet werden soll, so lässt sich die Be- rechtigung zu einer derartigen Interpretation schwer- lich erweisen; und es wire, auch wenn man diese In- terpretation zuliesse, eigentlich doch nichts gewonnen. Denn niemand wird, wenn er eine Flotte verbrennen ix uëy " Epty äoweu Serbien ojele xovpoy Adtokuxov, "rof XTELVEY GÉVLY Aerei xolo, habe ich ehemals (Trag. Graec. fragm. p. 145) mit Kirchhoff dem cyklischen Gedichte ' Extyovot zugewiesen, und W. Dindorf hat diese Vermuthung gebilligt (Soph. vol. 8 p. 52 ed. tert. Oxon.): jetzt macht d i uintus hat bei diesem 374. 382. XIV, 476. Dass aber der spondeische Ausgang avrpov xothov ihm fremd ist, lehren die von Kóchly Proleg. p. XLVI— XLVIII gesammelten Stellen. — Homer lässt bei dem Worte Ap- yeiog die erste Silbe durchweg in die Arsis fallen; d. h. er kennt nur die Form ‘Apyétog, die selbst in der Tragoedie noch. vereinzelt vorkommt. (Aesch. Sept. 112 Herm. Eur. Hec. 479, vgl. Ahrens de dial. Aeol. p. 105). Der Gebrauch des Quintus stimmt im Ganzen damit überein, doch hat er an neunzehn Stellen (Köchly p. XLVII, wo II, 390 und XIII, 191 hinzuzufügen sind) Aoyste» als Schluss des Verses und somit dreisilbig angewendet. — Mit Recht hat I. Bekker jetzt im Homer durchgängig” de Umeiöng, Unie s u. à. her- gestellt (noch bei den Diehtern finden wir Atpztdac, See Hai. Kg Indeldas). Quintus ist in diesen Patronymika dem en Muster treu geblieben; auch bei ihm dürfte überall Geier «low u. s. w. zu schreiben sein. 491 Bulletin de l'Académie Impériale 402 will, zu einer so umstündlichen Procedur schreiten, erst die Schiffe zu zertriimmern, dann aus den Balken einen Scheiterhaufen zu bauen und endlich diesen Scheiterhaufen in Brand zu stecken. Heyne hat be- reits das Richtige gesehen: V. 95 ist als unecht aus- zuscheiden. Ein zu sugéa adv beigeschriebenes Ap- velo wurde zu einem Hexameter erweitert‘). Dies geht klar und bestimmt hervor aus der Lesart des Mona- censis, wo die Interpretation Apystov nur ein Fort- lassen des vnrin zur Folge gehabt hat, die Worte vas Sk mugds xasunsose Baléodat dagegen günzlich fehlen. Endlich mag noch darauf hingewiesen werden dass in der vorliegenden Abhandlung nicht wenige all- gemeinere Beobachtungen niedergelegt sind, die für die Kenntniss des Quintus und anderer Epiker sich als fruchtbar erweisen; dahin gehóren die Bemerkun- gen über Ausdrücke des Quintus die auf einem Miss- verständniss des Homer beruhen (zu VI, 55), über rorwüros (zu I, 670), .cpouw (zu II, 372), Tepl tayyo (zu IV, 184), über die Epanaphora (zu I. 370), u. à. Zwei frühere Schriften des Verfassers nennt Kóch- ly, der unter den jetzt lebenden Philologen unbedingt als der gründlichste Kenner des Griechischen Epos bezeichnet werden muss, Proleg. p. CXIV «libellos patrui (C. L. Struvii) inis el ingenio dignissimos». In diesem Praedicate liegt eine volle und unbedingte Anerkennung; ich zweifle nicht dass Kóchly die vor- liegenden Novae curae, die jenen Erstlingsschriften in keiner Hinsicht pachstehen , derselben Anerkennung würdig finden wird, und stehe nicht an dieselben zur Aufnahme in die Memoiren der K. Akademie zu empfehlen. Die erste Hälfte derselben ist bereits in den Abhandlungen der Casaner Universitüt vom J. 1860 veröffentlicht worden; der Verfasser hält eine Wiederholung für wünschenswerth, um das früher gesagte theilweise umzugestalten und um seine ganze Abhandlung weiteren Kreisen zugänglich zu machen. Als ich im Begriff war diesen Bericht abzuschlies- sen, bekam ich die Nachricht dass Herrn J. Th. Struve eine ehrenvolle Entlassung aus seiner Stel- lung als Professor der Rómischen Litteratur an der Universitit Casan bewilligt worden ist. Die Studien 7) Vgl. Köchly zu III, 351, wo die Erläuterung Afavto¢ den An- lass gegeben hat zu dem abscheulichen Hexameter, welchen der Codex Vindobonensis einschaltet, Alavrog Telauawadao xai £yyet paxo. Über ähnliche Interpolationen in den geringeren Hand- schriften s. Struve zu IV, 85. der alten Sprachen haben hier zu Lande bis jetzt sich keineswegs eines Überflusses an wissenschaftlich durchgebildeten Vertretern zu erfreuen gehabt: um so mehr müssen wir wünschen dass ein Gelehrter wie Struve auch fernerhin Gelegenheit finde durch seine wissenschaftlichen und paedagogischen Erfahrungen . für die Pflege der classischen Studien und die Heran- bildung tüchtiger Philologen segensreich zu wirken. Nachträgliche Bemerkungen zu den osseti- schen Sprüchwörtern; von A. Schiefner. (Lu le 7 novembre 1862.) Als mein Artikel über die ossetischen Sprüchwór- ter (Bull. T. V, S. 435 — 452) bereits erschienen war, erhielt ich durch die gütige Vermittelung des Herrn Adolph Berger in Tiflis noch eine Reihe von ` Bemerkungen über einige mir zweifelhaft erschienene Worter, welche der jetzt am geistlichen Seminar zu Tiflis als Lehrer der ossetischen Sprache ange- stelle eingeborene Ossete Tsorajew aufzuzeichnen die Güte gehabt hat. Diesen Bemerkungen will ich in den nachstehenden Zeilen dasjenige entnehmen, was für eine genauere Kenntniss des Ossetischen von Interesse sein dürfte, wobei ich die Reihenfolge der von mir mitgetheilten Sprüchwörter beibehalte. 7. kubür bezeichnet einen Erdhügel, und zwar einen nicht durch Menschenhand entstandenen, für welchen letzteren das Wort uäbau im Gebrauch sein soll. Tso- rajew nimmt Anstand an dem Worte kubürkänün, da man gewöhnlich nur uäbaukänün sagen höre. Doch rechtfertigt sich das Wort leicht aus der übertrage- nen Bedeutung, in welcher es in dem auch den hie- sigen Osseten bekannten Sprüchworte vorkommt. 15. Tsorajew führt ein anderes Sprüchwort an, in welchem das Wort xunk oder wie er es schreibt xunk vorkommt. Dua arsüi ju xuntüi nä bafidauzüstüi. Zwei Bären werden sich in einem Lager nicht vertragen. Neben xunK kommt bei den Tagauren axston, Nest, vor, bei den Digoren aber casi und orma. Aus einem Liede, in welchem eine gewisse Guthaz besungen wird, führt Tsorajew folgende Stelle an: Uälä T’üsanüi birägüi axston, Az Gutazüi birä oarston. Dort in Ksan ist ein Wolfsnest, Ich liebte Guthaz sehr. Ld + 493 des Sciences de Saint - Pétersbourg. 22. Das Wort gailag führt Tsorajew auf gal Stier zurück und nimmt für die Endung ag die Bedeutung: würdig, ähnlich in Anspruch. Als Belege dafür nennt er usag von us Frau, xujag von xui Schwein; z. B. ueii tüzg usag u, dieses Mädchen ist eine die zur Frau taugt; Afügo xujag u, Afügo ist ein zukünftiges Schwein. Ob aber ag, wie Tsorajew meint, eine Verkürzung von akkag, welches er akgag geschrieben haben will, werth, würdig, sei; ist eine andere Frage. 39. Das Halsband heisst nach Tsorajew kälät, in der Mehrzahl aber kälätä. Nach seinen Bemerkungen kommt ein solcher Plural bei vielen Wortern vor, und namentlich führt er auch von dem Worte bairag, Fül- len, einen Plural bairägtä an, wobei die Schwächung des Vocals in der vorletzten Silbe beachtungswerth scheint; ebenso lautet auch Kusari im Plural Kusärtä. | 43. Kusart bezeichnet nicht ein Opferthier, sondern einen Hammel oder anderes gehörntes Hausthier, wel- ches einem Gaste zu Ehren oder wegen irgend eines freudigen Begebnisses geschlachtet wird. Tsorajew führt folgenden Spruch an: Uasdürdüi bonma du? Ku- sürtadüi toquikinim, Zum Georgstage mästen wir zwei zukünftige Gelagthiere. Für ärdu in der Bedeutung «Haar, Härchen» führt Tsorajew ein Sprüchwort an: ärdumä där dà nä darün, Sogar auf ein Haar achte ich dich nicht. 44. In der Bedeutung «Tenne» soll bei den Tagau- ren mus, bei den Digoren mos üblich sein. Tsorajew führt wohl aus einem Liede an: hii läppulä (sic)! comut, comut musmä naikänünmä, He Kinder lasst uns auf die Tenne dreschen gehen. 60. Es gewinnt allen Anschein il sei segas, das ieh aus dem russischen cerae transcribirt habe, nicht vorhanden und eerae nur verschrieben statt ærac. Tso- rajew schreibt ägasäi und führt einen Spruch an, in welchem auch die verkürzte, von Hosp, S. 38 anfge- zeichnete Form vorkommt: Kora kordäi, Cümüti ’gasäi Uädtär Kora füxdündär, Kora ein Häuflein, Tsümüth piam Dennoch ist Kora stärker. Der Spruch verspottet die Tsümüthiner, welche eine besondere Genossenschaft in der Kurtaschinschen Schlucht bilden. 73. Der Anfang des Spruches lautet vollständiger: Kudtär dix zul Kärägiil nä banüxäszän — Käräzi ist das Re- ciprok-Pronomen s. Sjögren S. 482. Als Variante führt Tsorajew an: sast Kürgün Käräziil nal nüxäsüi, ge- brochenes Brot passt nicht mehr aneinander. 83. maidar will Tsorajew auf mai Mond und dar oder dard fern zurückführen, mit welchem Fug, wage ich nicht zu entscheiden. i 99. Tsorajew bemerkt, dass ädkala bilas die rich- tige Lesart, und zwar kala aus kaliu Zweig entstan- den sei, ád aber. eine Präposition sei, welche die Be- deutung mit habe. Aus einem Märchen euanon «der Jäger» führt er an: Nä xorz cuanon ärxasta jä ju oxsgul ädkala bälas, jä innä oxsgul ta sadüi mard. Unser guter Jüger brachte auf der einen Schulter einen zweigrei- chen Baum, auf der andern Schulter aber einen Hirsch- Leichnam. Diese Präposition äd, welche bei Sjogren meines Wissens fehlt, kommt in der Evangelienüber- setzung vor: Marc. 14, 43 ämä jemä bire adam adeür- öaglä ämä adqilli, und mit ihm viele Menschen mit Schwertern und Stecken; Joh. 18, 3 ämä areüdüstüi urdäm adfanarlä adeürgagli ämä adgarstä, und sie kamen dorthin mit Laternen, mit Schwertern und mit Waffen. 104. Tsorajew bestätigt arm in der Bedeutung | «Hand»: hu margätä ämärmäi fewnalüm nä Kustmä, Wohlan, | Kameraden, lasset uns vereint an die Arbeit gehen. 105. Für den Gebrauch von ämzüx führt Tsorajew folgende Beispiele an: mä fesafünül ämzüx süstüi, sie ver- abredeten sich (kamen überein) mich zu verderben; häit, -häit, ämzüxäi szaräm, wohlan, wohlan lasset uns vereint singen! 107. Tsorajew verwirft die Orthographie baxied und will baxädzä schreiben, vom Verbum xädzäkänün, gelangen; er führt als Beispiel an: Qazi ju bon Kalakma bäxädzä, Qasi gelangte in einem Tage nach Tiflis. In | der Evangelienübersetzung dagegen finde ich ¢ in die- sem Worte, z. B. Luc. 18, 35 ämä ui Jerixonma Ku ba- xace, und als er nach Jericho gelangte. So finden wir auch in der ossetischen Übersetzung der Liturgie des heil. Johannes Chrysostomus (Cvsazr CvagapinAixi vn Ioamnmei Jirypsia. Jurypria Ceararo Ioanna 31aroy- craro, Ha Ocermekows sabmcb. Tuoaques 1861) haufig statt ç die Schreibart Au z. B. evaaar, malıax, ja SO- gar apxwaı statt fügag, pagax, ärxäçä. Es erklärt sich dies wohl daher, dass diese von Tsora- jew revidirt worden ist. Auch Gate ich bei den hie- sigen Osseten in den genannten Wortern den schar- 495 Bulletin de i'Académie Impériale 496 fen Laut e nicht wahrnehmen kónnen. Ausser der oben (Nr. 22) erwähnten Schreibart akgag statt akkag, fin- det Tsorajew auch die Schreibart dükkag der Zweite, ärlükkag der Dritte, mükkag Geschlecht nicht genau ge- nug, und schlägt vor: dükgag, ärtükgag, mükgag; für das letzte Wort finde ich in der Übersetzung der Litur- gie sogar die Schreibweise wvrrar. 114. äwäsmon heisst buchstäblich «reuelos». Mit Er- weichung des f zu w (s. Sjógren, § 19 S. 39) ist das Wort von fäsmon Reue herzuleiten. 117. Tsorajew möchte fäsfädül in Vorschlag brin- gen in der Bedeutung «hinter den Spuren». Wir hät- ten also eine Composition von Di Spur und fis statt fästä, worüber das zu Nr. 69 Gesagte zu vergleichen ist. Bericht über Hrn. Welgunov's Werk: 3ant- vanis 0 10:KHom» Öepert Racuiliekaro mopa (Bemerkun- gen über die südlichen Küstenländer des kaspische? Meeres); von B. Dorn. (Lu le 7 novembre 1862.) Die südlichen Küstenlünder des kaspischen Meeres, Asterabad, Masanderan und Gilan gehören zu den merkwürdigsten Provinzen des persischen Reiches. Sie verdienen im hohen Grade die Aufmerksamkeit des Geo- und Ethnographen, des Alterthumsforschers, Geschichtschreibers und Philologen. Schon in den älte- sten Zeiten spielten sie, der Überlieferung nach, eine bedeutende Rolle in der Geschichte Iran's. Sie waren der Schauplatz der Grossthaten mehrerer alten. per- sischen Könige aus der Dynastie der Pischdadier und Kejaniden, des Helden Rustem, der Wohnort der Dive.. Da wohnten die Gilen Tida, d ), Kadusier (Ka88ctot, uhoti), Tapurier (Tarver (jb sek: Ta- Toupta, Tarngia = = Taberistan), Hyrkanier ("Yoxavıc; ‘Yoxavia — IS Gurgan, Gurkan) u. s. w. In späterer Zeit tauchten da Dynastien auf, welche bis vor Kur- zem nicht einmal dem Namen nach bekannt waren. Und als der Islam schon das Flachland erobert hatte, hielt sich der Parsismus noch eine Zeitlang in den Gebirgen. Dann waren sie die Zufluchtstütte des Schiismus. Schah Ismail, der Gründer der Sefiden- Dynastie fand in seiner Jugend sicheren Schutz in Gi- lan, und Asterabad ist das Stammland der heute re- | |k fälle in Masanderan und Gilan *). Stenka Rasin dehnte seine Raubzüge bis dahin aus, und noch jetzt werden die Spuren seiner Verheerungen gezeigt. Unter Peter dem Grossen waren Asterabad, Masanderan und Gilan an Russland abgetreten worden. Die russische Regierung besitzt eine Seestation auf der im asterabadischen Meerbusen gelegenen Insel Aschurade zum Schutze der persischen Küstenbewoh- ner und des Handels auf dem kaspischen Meere ge- gen die räuberischen Turkmenen. Russische Consu- late bestehen in Asterabad und Rescht. Es sind wie- derholte Versuche gemacht worden, mit diesen an mannichfaltigen Erzeugnissen, Reis, Baumwolle, Seide u. s. w. reichen Ländern dauernde Handelsverbin- dungen zu unterhalten und über und durch sie den Handel tiefer nach Asien hinein zu vermitteln. Es bestehen zu diesem Zwecke Factoreien in Schahrud, Barfurusch und Rescht. Über ihre hohe politische Bedeutung für Russland ist kein Wort zu verlieren. n den Sprachen dieser Länder hat man Überreste des alten Parthischen u. s. w. finden wollen; die Ein- 3 3 ; EM *) Ich stëtze diese Annahme, — von Masudy und Sehir- eddin, auf folgende Stelle in Muhammed’s ibn Hasan ibn Is- fendiar (schrieb gegen 1216?) ier, von Tabaristan. «In diesem Jahre (297 — 909) erschienen sechszehn Schiffe von Seiten der Russen auf dem (kaspischen) Meere und gingen nach Abesgun. Auch zur Zeit Hasan’s ibn Said Jj (250— 270 — 864 — 883) wa- ren sie nach Abesgun gekommen und hatten da Feindseligkeiten ausgeübt. Hasan ibn Said aber hatte ein Heer ausgesandt und sie alle getédtet. Zu dieser Zeit nun hatten sie in Abesgun und an den dortigen Uferstaaten Verheerung und Plünderung Ee, sie tédieten viele Musulmanen und ver hängten Verheerung über Abu-l-Szirgham (père) Ahmed ibn el-Kasim war Yt ser von Sari. Er berichtete den Umstand an Abu-l-Abbas, wel- cher Hülfe sandte. Die Russen kamen nach Endschileh (al. Abchileh) welches man in unserer Zeit Kaleh nennt (al. welches man Makaleh nennt) Er führte einen nächtlichen Überfall gegen sie aus, tödtete ussen fi mit einer Brewer Mam ieee Sari und die Gegenden vo ute gefangen und ent- fernten sich imei auf. dem ome = sie zu der Gränzscheide des Schimrud (al. Tscheschmehrud) in Daileman kamen, Da ging ein Theil heraus, ein anderer Theil blieb auf dem Meere. Auf Befehl des Gilan-Schah's begab man sich in der Nacht an das Meeres- ufer und verbrannte die Schiffe. Die Gelandeten wurden getödtet, die auf dem Meere Befindlicheu flohen. Aber der Schirwan- Schah (der Herrscher der Chasaren) liess auf erhaltene Nachricht auf dem Meere Hinterhalt legeh, so dass sie zuletzt flohen und man einen Einzigen lebend davon kommen liess. Die — gierenden Herrscherfamilie der Kadscharen. Schon i In) pe SE von dieser Seite aus war so zu Nichte gemacht. der zweiten Hälfte des neunten und im Anfange des | zehnten Jahrhunderts unternahmen die Russen Ein- | ersetzung ist nach zwei Handschriften gemacht; posl Handschriften bieten vielleicht und wahrscheinlich noch andere Lesarteı 497 des Sciences de Saint - Petersbourg. 498 geborenen bezeichnen sie häufig als Pehlewy. Auf | sche Beschreibung der in Rede stehenden persischen jeden Fall werden sie, wenn gehórig ausgebeutet, | Provinzen nach ihrem heutigen Bestande enthált, und manche lehrreiche Erscheint auf dem Gebiete der | auf jeden Fall die Kenntniss derselben bedeutend fór- iranischen Sprachkunde darbieten. | Alle diese Umstinde zusammen genommen haben mich seit Jahren zu einer anhaltenden Beschäftigung mit der Geschichte, Geographie, Sprache u. s. w. der in Rede stehenden Länder hingezogen. Ich fand da- bei oft Veranlassung, mich über die Mangelhaftigkeit namentlich unserer geographischen Kenntniss dersel- ben beklagen zu müssen. Ich hatte daher auf meiner Reise in den Kaukasus und das nördliche Persien un- ter Anderem auch der Geographie des letzteren beson- dere Aufmerksamkeit zuzuwenden beschlossen. Aber bei meiner Ankunft in Masanderan fand ich bald, dass allen Ansprüchen, welche man an mich zu machen sich für gerechtfertigt halten dürfte, ich allein nicht genügen könnte. Der Magister der oriental. Sprachen der hiesigen Universität, Melgunov, damals Beam- ter in der diplomatischen Canzellei des Statthalters des Kaukasus, war mir auf Anordnung S. E. des | Herrn v. Krusenstern von Tiflis aus zur Begleitung | nach Masanderan und Gilan mitgegeben worden. Er | hatte schon mehrere Jahre lang von seinem früheren | Wohnorte Aschurade aus die Provinzen Asterabad, Masanderan und Gilan bereist und kennen Baan | Auf meinen Antrag übernahm er die geographische Partie. Unter meinen Augen zog er unverdrossen von den Bewohnern die nöthigen Erkundigungen ein, und stellte nach seiner Rückkehr nach Tiflis diesel- ben in der in der Überschrift erwähnten Schrift: 3a- umuania o kono 6epeers Racnrürkazo mopa zusammen. Ich habe schon in meinem vorläufigen Reiseberichte | Gelegenheit gehabt dieser Arbeit des Herrn Melgu- nov Erwähnung zu thun. Seitdem ist er wiederum mit Erlaubniss des eben genannten hohen Gönners der Wissenschaft hierher nach St. Petersburg gekom- men um seinem Werke die letzte Vollendung zu ge- ben. Er hat sich nicht darauf beschränkt, das von ihm an Ort und Stelle Gesammelte in seine Schrift aufzunehmen; er hat auch die dahin einschlagenden Druckschriften Anderer, so wie viele in dem Besitze des asiatischen Museums befindliche, bisher noch nicht veröffentlichte Hülfsmittel benutzt. Ich richte nun an die Classe die Bitte, das Werk des | Hrn. Melgunov, welches eine ausführliche geographi- Tome V | dern wird, drucken und die beigegebene Reise-Karte lithographiren zu lassen. Ich überreiche zu gleicher Zeit die Einleitung, welche besonders wegen der ge- schichtlichen Übersicht belehrend sein wird, so wie die Beschreibung der Provinz Asterabad zum Druck fertig. Der Verfasser, welcher dem Werke seine ganze Thatigkeit zuwendet, wird die Fortsetzung, die Beschreibung Masanderan's und Gilan's enthaltend, je nach Erforderniss einliefern; sie muss noch ins heine geschrieben werden. Das Ganze ist auf etwa fünfundzwanzig Bogen berechnet und der Druck des- selben, wenn nicht besondere unvorhergesehene Hin- dernisse eintreten, wird in den ersten Monaten des Jahres 1863 beendigt werden können. mm e Ba Ba 2 Ba Beiträge. von Ad. Goebel. (Lu le 31 octobre 1862). Nachstehende Untersuchungen sind schon vor làn- gerer Zeit im Dörptschen Univ.-Laboratorio von mir ausgeführt worden. I. Natürliches Bittersalz (Epsomit) von der Insel Oesel, Die senkrechten Felswände des Mustel- Pank") wie auch des Ohhesaare-Pank am buchtenreichen Nord- gestade der Insel Oesel, fand ich im Sommer 1855 an Stellen, die durch überhängende Felsplatten vor | dem Regen geschützt waren, mit einer fingerdicken Lage weisser Efflorescenzen von bitter kühlem Ge- schmack bekleidet, die wesentlich aus krystallisirter schwefelsaurer Magnesia mit einer Beimischung von etwas Gyps und verwittertem dolomitischen Felsge- stein bestanden. Beim Abstreifen dieser leicht abfal- lenden Eftlorescenzen, die bei stillem Wetter nach einer Reihe trockener warmer Tage leicht pfund- weise gesammelt werden kónnen, ist es nicht zu ver- meiden, eine Partie jener zu Pulver zerfallenen üussersten Oberfläche des dolomitischen Felsens mit zu sammeln, von der das Bittersalz indessen leicht 1) «Pank» ist die estnische Localbezeichnung für steile abschüs- sige Felsenufer. 92 499 Bulletin de l'Académie Impériale 500 durch einfaches Ausziehen mit Wasser und Krystal- | lisation nach dem theilweisen Verdunsten der Lösung ` zu trennen ist, und sehr rein in wasserklaren gros- | sen Krystallen ‚erhalten wird, indem es bei gewöhnli- | cher Temperatur mit 7 Äquiv. Wasser in den bekann- ten Formen des rhombischen Systems anschiesst. Dei solcher Behandlung hinterbleiben 30 bis 34 pC. un- | lóslichen Rückstandes. Die bittersalzig schmeckende Lósung reagirt neutral, enthült nur etwas Gyps und. unbestimmbare Spuren einer Chlorverbindung. Die Analyse des unmittelbar gesammelten, in gut verschliessbare Gläser gepackten, rohen Salzes lieferte | Folgendes: 0,987 gr. der Substanz ergaben 0,640 gr. geglühten Rückstand 0,314 gr. in siedendem Wasser unlöslichen Rückstandes 0,072 gr. in Chlorwasserstoffsäure unlösl. Rückst. Aus der Wasserlösung: 0,02786 gr. CaO, SO, (Kalkbestimmung) 0,2782 gr. 2 MgO, PO Aus der salzsauren Lósung: 0,0396 gr. T pipi (Eisenoxyd und Thonerde) 0,018 gr. BaO, SO, Wir ibn hierdurch nachstehende Zusammen- setzung: Glahverinät. vicies 35,157 en AD 30,471 Schwefelsaurer Kalk... 2,822 7,294 in Salzsáure unlósl. Silicate In Wasser unlösliches verwittertes Gestei ein f 31,613 ^. 100,26 268 e ge eut egen Kalk B 813 Die in der salzsauren Lósung des in Wasser un- lóslichen Riickstandes gefundene Menge von Schwe- felsäure hat jedenfalls als basisch schwefelsaures Eisen- oxyd práexistirt, da solches gleichfalls für sich in ocher- rothen Partieen an verschiedenen Stellen der genann- ten Felsenufer, wo Tagewasser durch die Ritzen und Felsspalten sickerten, von mir beobachtet worden ist ; dieses musste aber beim Behandeln mit heissem Was- ser in Gegenwart von Kalkcarbonat sich zu Gyps und Eisenoxydhydrat umsetzen, daher jene Schwefelsäure | von mir auch als schwefelsaurer Kalk berechnet wor- | den ist. Ein Theil des Gypses in der wissrigen Ló- | sung mag eine gleiche Herkunft haben. Mit Berechnung des erforderlichen Krystallwassers , aus dem Glühverluste) und mit Zuziehung des in dem unlóslichen Rückstande verbliebenen schwefelsau- ren Kalks zum Übrigen haben wir sodann: Bittersalz (MgO, SO, + 7 aq) Gyps (CaO, SO, + 2 aq) 4, Dites Wasser u. ausgetriebene Kohlensäure 2,136 Beigemengtes Felsgestein (Dolomit) 30,749 e WEEK SN SES CVE ER CEH WS be be 9.5 Qe ee s €» | es up a es deg 100,263 Die geringe Menge überschüssigen Wassers er- klürt sich leicht; sie ist ein Rest des Vehikels, durch i welches die Salze aus dem Innern des Felsens längs den Klüften an die Aussenfläche gelangten, und wel- ches dort durch Capillaritätswirkung auf der durch |, Verwitterung porösen Oberflächenschicht sich aus- | breitend und verdunstend, das Bittersalz und den Gyps zur efflorescirenden Krystallisation gelangen liess. Die Entstehung dieses Bittersalzes haben wir in dem Schwefelkiese zu suchen, welcher nicht nur in einzelnen knolligen und krystallinischen Ausscheidun- gen im Gesteine sich findet, sondern demselben auch in hóchst fein vertheilter Form, bis zu 0,5 pC. des xesteinsgewichts, beigemengt ist, und dadurch die dunkle rauchgraue bis in das Blauschwarze überge- hende Fürbung vieler, namentlich der inneren Schich- ten bedingt?) In Folge der Wechselzersetzung des durch Einwirkung der Atmosphärilien auf den Schwe- felkies entstandenen schwefelsauren Eisenoxyduls mit den Dolomitbestandtheilen resultiren Gyps und schwe- felsaure Magnesia. Der grósste Theil des ersteren setzt sich beim Weitertransport wiederum mit einer aequi- valenten Menge Magnesiacarbonat des Dolomits in kohlensauren Kalk und Bittersalz um. Dieses Auftreten des Bittersalzes an "geschützten Stellen der Felswinde Oesels darf somit als eine neue Stütze für die früher von mir entwickelte Ansicht über die durch feinvertheiltes Doppelt- Schwefeleisen be- dingte dunkle Färbung der devonischen und siluri- schen Gesteine unserer Ostseeprovinzen betrachtet werden. II. Chemisehe Untersuchung des rothen Porphyrs von Halle. Bruchstiicke des sogenannten rothen Todtliegenden, eines quarzführenden, mehr oder weniger zersetzten rothen Porphyrs, nebst seinen Einschlüssen, den so- 2) Über das Bedingende der Fárbung in den grauen und gelben olomiten der oberen silurischen Gesteinsgruppe Liv- und Estland's, im Archiv der Dorpater Naturforscher-Gesellsch. Bd. I, p. 239 COME ea a eT 501 des Sciences de Saint- Petersbourg. 302 genannten Knollensteinen, welche sämmtlich vom Prof. L. F. Kämtz bei der Stadt Halle an der Saale, wo- selbst jenes Gestein anstehend auftritt, gesammelt worden waren, wurden mir von ihm im J. 1855 zur Analyse übergeben, mit dem Wunsche, ein besonde- res Augenmerk auf die Bestimmung der Alcalien zu verwenden. Die das Ansehen eines metamorphischen Gesteines darbietenden Stücke waren meist von braunrother Farbe, deutlich schieferig geschichtet und derart fein- kórnig krystallinisch, dass auch mit Hülfe der Loupe die die Masse constituirenden Mineralien nicht mit Deutlichkeit erkannt werden konnten. Das Gestein ritzte Glas und gab am Stahle Funken. Mehr zei- setzte Stücke waren vom Braunrothen durch verschie- dene Nüancen bis in's Weisse ausgebleicht und zeig- ten auf Kluftflächen sich von grünlichem Flussspath und von Quarz, so wie von einem weissen an der Zunge haftenden Thonsilicat (Kaolin) erfüllt. Zur Analyse wurde eins der am wenigsten verin- dert scheinenden braunróthlichen Stücke ausgesucht, | und im Stahlmórser und der Achatreibschale fein | pulverisirt. | Von siedender Chlorwasserstoffsiure wurde das | Gestein kaum angegriffen; nur Spuren von Eisenoxyd und Thonerde gingen in Lósung über. Im Kolben er- hitzi giebt es etwas Wasser aus. Nach völliger Auf- schliessung des Gesteins durch wiederholte Behand- lung mit Fluorwasserstoffsiure und Schwefelsáure, Abdampfen u.s. w. wurde die klare salzsaure Lósung der schwefelsauren Salze mit Ammoniac gefällt, der getrennte Niederschlag durch abermaliges Lósen und Fällen von dem Rest der mit niedergerissenen andern Basen befreit, und Eisenoxyd und Thonerde durch dampfen mit etwas Quecksilberoxyd der letzte Rest der Magnesia von den Alcalien getrennt, mit der übrigen, durch verdünnte Schwefelsäure aus dem Ba- rytniederschlage ausgezogenen Menge vereinigt, und durch Ammoniacphosphat gefällt. Spuren von Mangan- oxyd, welche das Gestein enthielt, wurden unberück- sichtigt gelassen. In einer andern Portion wurde die Kieselerde durch Aufschliessen mit kohlensaurem Na- tron-Kali besonders bestimmt, und desgleichen auch der Glühverlust. In solcher Weise ergaben: L 1,8478 gr. Gestein der Rothglühhitze ausgesetzt, 0,0885 gr. en (Wasser). H. 1,846 gr. gaben mehrere Stunden geglüht 0,0405 gr. Gewichts- ust. III. 0,3885 gr. mit kohlensaurem Natron: Kali aufgeschlossen 0,2998 gr. Kieselerde. IV. 1,1235 gr. in Fluorwasserstoffsäure gelöst, lieferten 0,0534 gr. ek 0,1253 » Thon 0,0094 » CaO, in (Kalkbestimmung) 0,0118 » 2MgO, PO, 0,078 » Chlornatriuim und Chlorkalium, woraus 0,1315 » Kaliumplatinchlorid 100 Theile des rothen Porphyrs enthalten also: Sauerstoff Sauerstoffquotient Kieselerde (vA) c PT ; Thonerde ILIOR. os Én 5,2 = 6,632 0.234 Eisenoxyd.... 4,158..... 00. 1,425 j Manganoxyd Spuren Ch, Repo DD Ls 0,098 Magnesia EURE E E ,151 f Bu. "p C TE 383( 1092 Betten. 2 Zoe $ à (£1 AN 0,460 Wasser 25%. 6: _2,138........... 1,900 99,976 Aus dem Sauerstoffquotienten, welcher weit gerin- ger als der des kieselerdereichsten Feldspathes ist, ergiebt sich, dass das Gestein viel freie Kieselerde beigemengt enthält. Die Sauerstoffmenge der Sesqui- Weinsäure und Schwefelammonium getrennt. Das oxyde beträgt in Bezug auf die Monoxyde mehr als Schweteleisen wurde in Eisenoxyd übergeführt; in dein die Thonerde enthaltenden Filtrat aber wurde nach dem Eindampfen, Glühen, Schmelzen mit zwei- fach schwefelsaurem Kali, Lösen, und Fällen mit Schwefelammonium die Thonerde direct bestimmt. Nach der Füllung des Kalkes im Filtrat vom Am moniacniederschlage und Überführung des Kalkoxa- lats in schwefelsauren Kalk, wurde die Flüssigkeit | mit essigsaurem Baryt gefällt, das Filtrat eingedampft, und der geglühte Rückstand mit Wasser aufgenom- | men; aus der wässerigen Lösung wurde durch Ein- | das Doppelte derjenigen, die in den Feldspäthen, mit Aüsnahme des Kaliglimmers, vorzukommen pflegt. Die Annahme der Existenz des letzteren ist hier aber, da er in dem mir vorgelegenen Echantillon mineralo- gisch nicht erkannt werden konnte, schwerlich statt- haft. Aus jenem Sauerstoffverhältniss ist daher er- sichtlich, dass ein Theil der Alcalien bereits wegge- führt worden ist, und die Kaolinisirung schon begon- nen hat. Das Gestein darf somit aus einem Gemenge von Quarz, Feldspathsubstanz und Kavlin bestehend angesehen werden. * 503 Bulletin de l'Académie Empériale 304 Nehmen wir, um eine der Wahrheit einigermassen genüherte klare Vorstellung von den relativen Men- genverhältnissen dieser drei Gemengtheile zu haben, die Basen MO als Grundlage des kieselsáurereich- sten Feldspathes, des Orthoclases, an, so haben wir Orthoclas. Bieselerde. Sov. 24,570 Seege d AN ce iue 3,964 Binsimossd £r 4,753 PA CAPRA a Ne TUN DUREE 0,344 Magia sce rdi 0,878 BE E 2,260 E, Ehe inis 1,782 Summa 38,051 und es bleibt ein Rest von Thonerde übrig, der, als Kaolin (Al, O,, 28i0, + 2 aq) berechnet, eine Quanti- tit Wasser erfordert, die mit der durch die Analyse gefundenen nahezu stimmt; nämlich: Ka Kieselerde....... 8,389 honerde. «eve. ,187 MEER Cor at 2,188 (berechnet 2,516) Summa 17,714 Dass der gesammte Eisenoxydgehalt dem Ortho- clas zuertheilt worden, thut unserer Betrachtung kei- nen Eintrag, da solches geschehen, um auf diese Weise eine Schützung des móglichen Maximums an Feldspathsubstanz zu erlalten. In Wirklichkeit ist die Letztere geringer, da ein Theil des Eisenoxyds an Stelle einer aequivalenten Menge von Thonerde im Kaolin, oder auch im freien Zustande gedacht werden muss. Obwohl übrigens in frischen Feldspäthen ein grosser Eisenoxydgehalt ungewóhnlich ist, so pflegt in zersetzten oder metamorphosirten Feldspäthen eine Anhäufung des Eisenoxyds gegenüber der Thonerde keineswegs selten zusein, wofür Rammelsberg meh- rere Beispiele aufführt'). Das Gestein bestünde somit aus einem Gemenge von Orthoclas und Kaolin, die durch Quarzsubstanz mit einander cementirt sind, und zwar in folgenden Mengenverhältnissen: Orthociss. i aaa s 38,05 eg a cw toh AA 17,71 QUEMA el hee er 44,24 100,00 Da, wie ich erst in der Folge erfuhr, schon früher | | | | Emil Wolff erschienen ist”), so würde ich Anstand | genommen haben, meine Resultate hier mitzutheilen, | wenn ich nicht die Überzeugung hätte, dass eine Ver- mehrung der Untersuchungen jenes in geologischen | Schriften so oft besprochenen und citirten Gesteines | von Interesse sein müsse, und wenn obige Analyse nicht einige wesentliche Verschiedenheiten, an sich ‚sowohl, wie in der Auffassung des Ganzen ?), von de- nen meines Vorgängers darbóte. | ' Zunächst führt Wolff keine Magnesia in seinen Analysen auf; dann aber unterscheidet sich die von mir untersuchte Porphyrvarietüt durch den weit ge- ringeren Alcaligehalt, der nur die Hälfte desjenigen hetrügt, welchen Wolff für die vier von ihm unter- suchten Gesteinsvarietäten fand; sonst stimmt sie im Wesentlichen mit der von ihm als «rother Porphyr vom Tanzberge bei Diemitz» aufgeführten Varietät überein, deren Zusammensetzung hierhergestellt wer- den mag: Kicselerde „iu... 75,62 FETT „se 10,01 E LUV ‚65 Kern 65s es - rats 0,47 I, PROMUS es SEEN oe 4,16 | PR ener CS 8,84 Glühverlust............ 1,10 98,85 Obwohl Wolff zur Alcalienbestimmung die Auf- schliessung des Gesteins mittelst kohlensauren Baryt’s anwandte, ich dagegen mich der Flusssäure bediente, so dürfte jene Differenz doch kaum in der Verschie- denheit der Methode gesucht werden, sondern der von mir gefundene geringere Alcaligehalt wohl nur der Ausdruck einer weiter fortgeschrittenen Meta- morphose (Kaolinisirung) sein, mit welcher der grós- sere Wasser- und Eisenoxydgehalt meiner Analyse auch im besten Einklange steht. Wolff fand für den grauen Porphyr vom Sandfelsen und für den rothen Porphyr vom Tanzberge 2,72 und 3,65 pC. Eisen- oxyd, sowie 0,65 und 1,10 pC. Glühverlust. IH. | Knolienstein aus dem rothen Porphyr von Halle. | Er bildet knollen- und kugelfórmige Quarzmassen (im J. 1845) eine ausführliche Arbeit über den ro- | vn rauchgrauer und milchweisser Farbe, die sich then Porphyr der Umgebungen von Halle von Dr. 1) Handbuch der Mineralchemie p. 629 und 630. | | | 2) Erdmann's Journal für practische Chemie Bd. XXXIV 1845 | S. 1 3) Hierüber a. a. O. S. 200. Da sich in neuerer Zeit festgestellt, | COMI 305 des Sciences de Saint -Pétersbourg. 506 nach der Mittheilung des Prof. Kimtz, von dem sie gesammelt waren, in Menge als Einschlüsse in den Spalten und Klüften des rothen Todtliegenden bei Halle vorfinden, und die offenbar als Resultate end- lichen Zersetzungsprocesses des Letzteren anzusehen sind. Es war von meinem hochverehrten Lehrer und | Freunde mir die Frage gestellt worden, ob noch AI- calien in diesem Quarz vorhanden seien oder nicht, was durch nachstehende Analyse sich bejahend beant- wortete. Der von mir zur Untersuchung genommene faustgrosse Knollenstein war stellenweise höhlig und porös, auf dem Bruche splittrig und am Stahle Fun- ken gebend. Er enthielt in der weisslichen amorphen, durchscheinenden Masse theils viele glänzende graue Quarzkörner eingeschlossen, theils war er von hexa- gonalen Sáulen krystallisirten milchweissen Quarzes in seiner ganzen Masse fórmlich durchwachsen. Zur Analyse wurde ein amorphes Stück ohne solche Kry- stalle genommen. | I. 0,893 gr. Quarz gaben mehrstündig geglüht 0,0037 gr. Glühverlust. 3,961 gr. Quarz in Fluorwasserstoffsäure gelöst u. s. w., lieferten in der salzsauren Lösung: — phyrs ansehen diirfen, so zeigt sich, dass mit Fort- führung der Kieselerde auch ein Theil der andern Ba- sen, und namentlich der Alcalien, mitgefiihrt wurde, und zwar das Kali in Bezug auf die Grundmasse in | weit stärkerem Verhältnisse als das Natron. Dr. E. Wolff, welcher sechs Knollensteine unter- suchte'), und für dieselben, gleichwie für den Por- phyr, die feurigflüssige Entstehung annimmt, giebt für keinen einzigen derselben einen Alcaligehalt an. Nur in einem Falle prüfte er durch Aufschliessen mit- telst kohlensauren Baryt auf Alcalien, gelangte aber, wohl wegen dieses, zur Nachweisung kleiner Alca- lienmengen nicht geeigneten Weges, so wie wegen zu geringer Menge der angewendeten Knollensteinsub- stanz, zu einem negativen Resultate. IV. Mergel von Sawadowka. Auf dem in der Nühe des Marktfleckens Petrowka, im Ananian'schen Kreise des Gouvernements Cher- son belegenen Gute Sawadowka, befinden sich La- ger eines weissen plastischen, aber etwas eisenhalti- gen und nicht feuerfesten Thones, welcher an Ort und 0,059 gr. geglühten Ammoniacniederschlag (Eisenoxyd und Thonerde), ferner deutliche Spu- ren von Kalk, kaum nachweisbare Spuren von Magnesia und 0,0190 gr. Chlornatrium und Chlorkalium, woraus 0,0432 gr. Kaliumplatin- chlorid aeq. 0,0132 gr. Chlorkalium, also 0,0058 gr. Chlornatrium. In 100 Theilen daher: Kicpelerde. ce esed Rr 98,183 Eisenoxyd| ge gtt ) EE 1,499 ak. E ee maire Spuren Magnesiñ....,...,.......+. pur ali... = ARE ee 0,210 Nabrom is das JOUA RO 0,077 Wasser svt ECC 0,041 100,000 Wenn wir den Knollenstein als ein auf hydroche- mischem Wege abgesetztes Auslaugungseduct der ursprünglichen quarzreichen Grundmasse des Por- dass Feldspäthe in bei weitem den meisten Fällen beide Alkalien enthalten, so erschien mir eine gesonderte Berechnung von Kali- und Natronfeldspath in dem rothen Porphyr nicht annehmbar. | Stelle eine vielfache Verwendung zur Herstellung von ‚Schalen, Theeservicen und Gefässen findet. Diesem | Thone sind Schichten einer weissen, zerreiblichen, theils in Stücken, theils in Pulverform auftretenden Substanz eingelagert, von der im J. 1855 eine Probe von Seiner Excellenz Herrn Dr. v. Rauch, dem Be- sitzer obengenannten Gutes, mit der Bitte, sie einer Analyse zu unterwerfen, mir eingehändigt wurde. Die Substanz erwies sich als ein thoniger Mergel, der beim Glühen Kohlensäure und etwas Wasser aus- gab. In Chlorwasserstoffsäure löste er sich mit Hin- terlassung einer geringen Menge Thones, der feine Quarzkörner nebst Spuren organischer Substanz bei- gement enthielt, und der beim Trocknen weiss, nach dem Glühen aber röthlichbraun wurde. Im Kohlensäureapparate zersetzt ergaben 1,3043 gr. Substanz: | 0,5068 gr. Kohlensáure 0,1024 » unlóslichen Rückstand (Thon und Quarz) 0,0064 » Eisenoxyd und Thonerde (Ammoniacniederschlag) 1,1285 » kohlensauren Kalk (aus dem oxalsauren) 0,0279 » 2MgO, PO; ? » | | 1) loc. cit. p. 213 und 214. 507 Bulletin de l’Académie Impériale 308 In 100 Theilen also: Unlóslicher Thon und Quarz......... 7,852 Kohlensaurer Kalk...,.....:.,...... 86,502 Kohlensaure Magnesia .............. 1,619 Eisenoxyd und Thonerde ............ E Wasser und Spur organischer Substanz aee 100,000 Es ist augenscheinlich, dass die Beimengung die- ses Mergels zum Thone wesentlich zu dessen Schmelz- barkeit beiträgt, ja sie wohl ganz allein bedingt. Eine Untersuchung des Thones selbst würde ergeben, ob nicht durch einfache Behandlung desselben mit roher verdünnter Salzsäure, welche die beigemengten Carbonate auszieht, und darauf folgendem Auswaschen und Schlämmen, der Thon in feuerfesten Zustand gebracht werden könnte. Ein solches Verfahren im Grossen auszuführen, würde im Falle des Gelingens, sich nur lohnen, wenn die rohe Salzsäure selbst zu entsprechend geringen Preisen erhalten werden könnte, wie solches in Gegenden, wo Sodafabriken sich be- finden, der Fall ist. Y. Untersuchung des Raseneisensteins von Staelenho (Paixt) ; hei Pe Dieses Erz findet sich nach den mir gemachten Angaben auf den Moristen des genannten Gutes in der Ausdehnung einiger Werste, und zwar lagerweise in einer Michtigkeit von ein bis vier Zoll. Das zur Untersuchung im Jahre 1856 mir vorge- legene handgrosse Stück war eine derbe, amorphe, aussen stalaetistisch und traubig poróse Masse, von glinzend dunkelbrauner Farbe, deren Hóhlungen zum Theil von braunrothem Ocher ausgefüllt waren. Der Bruch muschlig, glatt, fettglinzend. Es ritzte Kalk- spath, gab einen gelbbraunen Strich, und zerrieben ein dunkelbraunes Pulver. Von kalter Salzsäure wurde das Mineral nur lang- sam angegriffen, wobei ein wenig Kohlensüure aus- getrieben wurde. Mit Chlorwasserstoffsäure zum Sie- den erhitzt, quoll das gepulverte Erz durch die sich ausscheidende Kieselerde zu einer gallertartigen durch- scheinenden Masse auf. Bei 125? C. verliert es nur 10,053 pC. Wasser; erst beim Rothglühen entweicht, neben der Zerstó- | rung einer sehr geringen Menge Huminsubstanz, der | gesammte Wassergehalt im Betrage von 19,366 pC. (im Mittel zweier Versuche). | Nach Abscheidung der Kieselerde wurde die mit | Salpetersäure wieder aufgenommene Lösung mit Am- moniac gefállt, und im Filtrat Kalk und Magnesia be- stimmt. Im wiedergelösten Ammoniacniederschlage | wurde die Phosphorsäure mit ammoniacalischer Mo- | lybdänsäure und hieraus auf bekannte Weise als phos- phorsaure Magnesia abgeschieden. Das wiederum ge- fillte Eisenoxyd und Manganoxyd wurden mittelst bernsteinsauren Ammoniacs von einander getrennt; da aber das erhaltene Eisenoxyd durch mitgefällte Oxyde des Moiybdäns stark verunreinigt war, wurde die Menge desselben, was nach der Bestimmung aller übrigen Körper mit Sicherheit geschehen durite, als aus der Differenz sich ergebend angesehen. In sol- cher Weise erhielt ich bei Anwendung einer Quanti- tät von 3,107 gr. Erz folgende Zusammensetzung: emer v Kä E De I AS à 69,940 LIT BEEN 2,164 Kiesolerde *lóslich) a d E voto 6,150 PhoephordMite. ap vn Le re 1,187 Kohlensaurer Kalk....... .... 1,121 Kohlensaure Magnesia ......... 072 Wasser und rue AR Substauz 19,966 100 000 Bericht über eine Abhandlung: Untersu- chung der Gattung Hyrax in anatomi- scher und verwandtschaftlicher Bezie- hung: von J. F. Brandt. (Lu le 14 novembre 1862.) Bei Abfassung meiner vergleichenden Osteologie der Seekühe (Sirenia), wozu die ausgezeichneten, der von Steller beobachteten Gattung (Rhytina) angehó- rigen, Materialien unserer Sammlung Anlass gaben, konnte die genaue Erórterung der Frage nicht uner- läutert gelassen werden: in welchen osteologischen Beziehungen die Seekühe zu den fleischfressenden Ce- taceen einerseits, zu den andern Pflanzenfressern, na- mentlich den Pachydermen, andererseits ständen, eine Frage, wovon die Fra der Stelle abhängt, welche ‘sie unter den verschiedenen Entwickelungsstufen der | Süugethiere einzunehmen haben. Bei Gelegenheit meiner eingehenden, vergleichenden Untersuchungen über den Skeletbau der Tapire, Nashörner, Nilpferde, | Elephanten, Mastodonten, Dinotherien u. s. w. konnte ‚also auch der so merkwürdige Hyrax nicht weg- bleiben. 509 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 510 Da unser Museum von letzterem noch kein Skelet, sondern nur ein Exemplar in Weingeist, nebst meh- | den kann, reren Schideln besass, so musste dasselbe für meine Zwecke eigens prüparirt werden. Bei dieser Gele- genheit verglich ich die früheren Arbeiten mit den bei der von mir unternommenen Zergliederung ge- wonnenen Resultaten und fand, dass sich theils noch so Manches vervollstindigen und erweitern, theils mehreres Neue hinzufügen lasse. So entstand eine Ar- beit, welche sich auf alle anatomischen Systeme, nicht blos auf den Knochenbau bezieht, ja auch einen Ab- schnitt enthält, der mehrere äussere Organe umständ- licher als bisher erörtert. Die Erläuterung der vege- tativen und äusseren Organe ist so weit vollendet, dass ich mir die Freiheit nehmen kann, dieselbe der | Classe heute als ersten Theil meiner Arbeit vorlegen zu kónnen. Jedoch sind dazu noch einige darauf be- zügliche Zeichnungen zu vollenden und die Figuren, welche sie darstellen, im Texte zu bemerken. | bekannteren , keineswegs als Nashorn im Kleinen angesehen wer- sondern offenbar sich zu einer andern Ordnung, der der Nager, in Bezug auf den äusseren Eindruck, die Lebensweise und mehrere Structur- verhältnisse hinneigt, wenn auch streng genommen noch keine vollstindige Übergangsstufe darstellt, muss Hyrax die Aufmersamkeit der Naturforscher lebhaft in Anspruch nehmen. Den Schluss meiner Arbeit wird daher ein besonderer Abschnitt bilden, worin seine Verwandtschaft mit den noch lebenden, oder ausgestorbenen Säugethierformen be- sprochen wird. Vorlaufige Diagnosen einiger neuer Ga- stropoden-Arten aus dem Nordjapani- schen Meere: von Dr. L. v. Schrenck. (Lu le 5 décembre 1862.) Im vergangenen Jahre machte ich eine Anzahl Als neu enthalten sie den Nachweis von Mandeln, | neuer Mollusken-Arten aus der Meerenge der Tarta- dann der Jacobsonschen Organe, ferner die genaue | rei und dem Nordjapanischen Meere bekannt. Seit- Beschreibung des merkwürdig gebauten Zungenbeins | dem sind uns noch wiederholte Sendungen aus jenen und Kehlkopfes und der weiblichen Geschlechts- Meeren zugegangen. Namentlich verdanke ich einen theile. — Übrigens habe ich mich bemüht auch den ansehnlichen Zuwachs von Materialien zu einer Über- Nahrungskanal mit seinen drüsigen Anhängen (die | sicht der malakozoologischen Fauna des Nordjapani- Leber und Bauchspeicheldrüse), die Gefässsysteme (worüber nur zerstreute Bemerkungen vorhanden wa- ren) mit ihren Anhängen (namentlich die Schilddrüse und Milz) nebst den Harnorganen genauer zu charak- terisiren. Den zweiten Theil meiner Arbeit, dem noch die Beschreibung einiger Theile fehlt, hoffe ich für die nüchste Sitzung liefern zu kónnen. Er wird eine vollständige Osteologie, eine fast vollständige Be- schreibung der Muskeln, nebst Bemerkungen über die Bander, das Nervensystem und die Sinnesorgane ent- halten. In Bezug auf das Gehórorgan war ich so | glücklich, eine der der Pferde ähnliche häutige, sack- | artige Erweiterung der tuba Eustachii zu entdecken. | Die eingehenden Untersuchungen über Hyrax ha- | ben allerdings den Druck meiner vergleichenden Osteo- | logie der Sirenien etwas verzögert. Die Verzögerung | erfolgte aber zum Nutzen der grösseren Vollständig- keit. Als getrenntes Glied der durch Aussterben und | Vertilgung mannichfach verkiimmerten Säugethier- | schópfung unseres Planeten, das wie Cuvier meinte | | schen Meeres, wie sie mich gegenwärtig beschäftigt, den Herren Dr. Albrecht in Hakodate und Prof. Nordmann in Helsingfors. Ersterer schickte unserem Museum die von ihm selbst in der Bai von Hakodate, an der Südküste der Insel Jesso, gesammelten Ge- genstände zu. Letzterer hatte die Freundlichkeit, mir die theils von seinem, für die Wissenschaft leider zu früh verstorbenen Sohne, Arthur v. Nordmann, und theils von dem Capitän Lindholm sowohl in der Bai von Hakodate, als auch in der Meerenge der Tarta- rei gesammelten Conchylien zur Mitberücksichtigung‘ bei meiner Arbeit über die Molluskenfauna jenes Mee- res zuzusenden. Indem ich nun diese Sammlungen ge- nauer durchmustere, stosse ich wiederum auf eine Anzahl bisher habeus Arten. Die bereits ent- worfenen ausführlichen Beschreibungen und Abbil- dungen derselben werden in dem schon erwähnten malakozoologischen Theile meiner Reisen und For- | schungen im Amur-Lande zu finden sein. Hier nur die vorläufigen Diagnosen der unter ihnen befindlichen neuen Gastropoden-Arten. 511 Bulletin de l'Académie Impériale 512 1. Chiton ——Ó m. Testa externa, ovalis, P ə subelevata, circ. 120°: Ee tegmentum scabrum, fuscescente-rufum, albido et | fusco-nigro variegatam : areae laterales &calpthià di- stinctae, tumidae, ut valvae terminales radiatim gra- | nuloso-costulatae; areae centrales longitudinaliter mi- nutissime granuloso-liratae; valvae V** ratio BE Eh angulus linearum lateralium 130°; valvarum interme- diarum incisurae laterales et articuli postici utrinque 2t apnpliyues iMernles 3, terminales (exclusis utrin- que tribus) ZS I5 - gra- nosus, albido et fusco-rufo tesselatus. Long. (totius anim.) speciminis maximi 44, minimi 25 millim. Patria: Sinus Hakodate insulae Jesso. limbus angustus 2. Chiton Lindholmii m. Testa externa, ovalis CN depressa, cire. 130°; 2 long tegmentum scabrum, Std see! mucronibus ro- saceo-albidis; areae laterales sculptura distinctae, tu- midae, ut valvae terminales radiatim costulatae, sul- cis incrementi concentricis decussatae, costulis squa- moso-granosis; areae centrales secundum lineas late- rales excavatae, longitudinaliter rugosae; lineae late- rales valde prominentes; valvae V* ratio AO BHL angulus linearum lateralium 115°; valvarum interme- diarum incisurae laterales et te postici utrinque 4; apophyses laterales 5, terminales (exclusis utrin- | clivi lat.1 7» sac que 5) $; limbus mediocris, ipi iat? minutissime granulosus, nigro-viridescens, albo maculatus. Long. totius animalis 44 millim. Patria: Sinus Hakodate insulae Jesso. 3. Trochus Nordmannii m. Testa conica, umbilicat ca, laevi; anfrac- | tibus 6, suns medio late sed non n cana- liculatis, ultimo acutangulo; basi plano-concava, ni- gro fusca, regione umbilicali alba; umbilico mediocri, | obsolete intus carinato; apertura perobliqua, rhombea, | albo-margaritacea, labro nigrolimbato, margine colu- mellari denticulo et infra denticulum foveola marga- | ritacea terminato, superne in lobum umbilici partem | cingentem Briet, Long. 33, lat. 38, aperturae long. 35, apert. lat. 21 millim., angulus apicalis 75°. Patria: Sinus Hakodate insule Jesso. | 4. Trochus subfuscescens 1. | Testa parva, depresso-conoidea, anguste umbili- | cata, fusco-nigra, unicolore vel BEN albido - mar- | morata, longitudinaliter lineis elevatiusculis cincta, transversim incrementi striis obliquis confertis de- |cussata; anfractibus 4, planulatis, supremis prope suturam subangulatis, ditime ad peripheriant bicari- nato, superne transversim costulato-plicato; basi pla- niuscula, minutissime confertim striata; apertura rhom- bea; columella arcuata, inferne dentibus duobus par- vulis, foveola sejunctis terminata, superne in lobum umbiliei partem cingentem producta; labro acuto, fusco-marginato; faucibus albis, margaritaceis. Long. specim. max. 7, lat. 10, aperturae long. 5'/, apert. lat. 5 millim., ang. apic. 105? Patria: Sinus Hakodate insulae Jesso. 3 Trochus jessoensis m. Testa parva, solidula, conica, rimata, nitida, ru- fescente-fusco et albido radiatim variegata, lineis spi- ralibus, lutescentibus vel fusco et albido articulatis, interdum leviter impressis cincta; anfractibus 5 — 6, lanulatis vel subconvexiusculis, sutura mediocri di- stinctis, ultimo obtusangulo; basi convexiuscula, liris rufo-fusco et albido articulatis cincta; apertura ro- tundato-quadrata, labro simplici, columella rectius- cula, vix truncata, faucibus albis, margaritaceis; oper- culo tenui, corneo, multispiro. Long. specim. max. 10, lat. 9, aperturae long. 6, apert. lat. 5 millim., | paus apicalis 75°. | Patria: Sinus Hakodate insulae Jesso. 6. Trochus iridescens m | Testa parva, globoso-conica, obtecte perforata vel rimata, fusco lirata, interstitiis iridescentibus; apice | acuto; anfractibus 5, convexiusculis, sutura profunda | distinctis, superioribus bicarinatis, ultimo tricarinato, | liris minoribus interjectis; basi convexiuscula, 7 — 8 irata; apertura suborbiculari, labro intus late albo- | marginato, faucibus vivide margaritaceis; opereple | tenui, corneo, SE Long. specim. max. 7//,, lat. ‚7, aperturae long. 4'/,, apert. lat. 3%, millim., angu- ins apicalis 85°. Patria: Sinus Hakodate iusulae Jesso. | | | 7. Trochus globularius m. | Testa depresso-conica, imperforata vel obsolete ri- es 313 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 914 mata, olivaceo-fusca, fulvo spiraliter lirata, albido bus. Long. specim. max. 104, lat. 47, aperturae radiatim hinc inde undata; anfractibus 5, planulatis, | long. 46, apert. lat. 28 millim., angulus apicalis 40°. sutura profunda distinctis, ultimo convexiusculo, sub- | angulato; basi plano-convexa, fusca, spiraliter fulvo | striata, regione umbilicali callosa, rosacea; apertura rotundato-quadrangula, margine columellari minutis- sime bidenticulato, foveola parvula denticulis inter- jecta, labro intus nigro- marginato, faucibus albis, margaritaceis. Long. 7, lat. 9, aperturae long. 6, apert. lat. 4'/, millim., angulus apicalis 100°. Patria: Sinus Hakodate insulae Jesso. S. Natica bicincta m. Testa subglobosa, parva, solida, imperforata, lae- vigata, albida, maculis fuscis linearibus, vermiculatis, subquadratis vel lituratis in anfractu ultimo bi-, in su- perioribus uniserialibus cincta; anfractibus 4, sutura mediocri distinctis, ultimo ventricoso; umbilico callo semiorbiculari complanato obtecto; apertura paene se- micirculari, spadicea, margine nec non zona basali albis. Long. specim. max. 10'/,, lat. 9°/,, aperturae long. 8, apert. lat. 4'/, millim., angulus apicalis 105°. Patria: Sinus Hakodate insulae Jesso. 9. Tritonium (Fusus) jessoense m. Testa fusiformi-turrita, sordide fusco-viridescente; anfractibus 6 — 7, convexis, transversim (13 — 14) plicatis, longitudinaliter liratis, liris plerumque alter- nis majoribus; apertura ovato-elongata, cum partibus adjacentibus violaceo-fusca, columella leviter sinuata, labro tenui, intus minute crenulato, faucibus liratis, liris ad circ. 2 millim. ante labrum evanescentibus; canali brevi, leviter recurvo. Long. spec. max. 21, lat. 9'/,, aperturae long. 9'/,, apert. lat. 4/, millim., angulus apicalis 40°. Patria: Sinus Hakodate insulae Jesso. 10. Tritonium (Buccinum) pericochlion m. Testa elongata, turrita, alba sub epidermide lute- scente-seu rufescente-castanea; anfractibus 8 — 9, plano-convexis, ad suturam late et profunde canali- culátis, longitudinaliter lineis parcis elevatiusculis ob- solete cinctis; basi spiraliter striata; apertura ovali, superne angulata, labro simplici, obtuso, labio inter- dum obsolete striato, superne callo munito, columella leviter arcuata, canali perbrevi, faucibus lutescenti- Tome V Patria: Sinus Hakodate insulae Jesso. 11. Voluta pusilla m. Testa parva, fusiformi, lutescente-castanea, prope suturam linea albo et rufo articulata cincta, caeterum rufo minute maculata, maculis in series radiales in- terruptas dispositis; spira exserta, apice obtusiusculo; anfractibus 6, planulatis, longitudinaliter sulcatis; apertura elongata, lutescente-castanea, labro simplici, recto, columella recta, biplicata, plicis albis, superiore parva, subobsoleta. Long. 9'/, lat. 4'/, aperturae long. 5'/,, apert. lat. 2 millim., angulus apicalis 40°. Patria: Sinus Hakodate insulae Jesso. ` up ci em — — — BULLETIN DES SEANCES. CLASSE PHYSICO - MATHÉMATIQUE. SÉANCE DU 3 (15) ocropre 1862. Le Secrétaire perpétuel produit le télegramme qu'il a reçu de Londres, du ! */,; septembre, et par lequel M. Wil- helm Hamel annonce la douloureuse nouvelle de la mort de son oncle, l'Académicien Hamel, décédé à Londres le 10 septembre, aprés une courte maladie, a läge de 74 ns. M. Fritzsche lit la premiere partie d'un rapport sur le voyage qu'il a fait cette année à l'étranger, et présente des échantillons de nouvelles matiéres colorantes tirées de l'aniline dont cette partie de son rapport s'occupe. M. Fritzsche dépose sur le bureau une copie du rap- port, qu'à son retour de l'étranger il a adressé à M. le Ministre des Finances, sur la législation qui régit l'indus- trie saline dans différents états de l'Europe. En méme temps il présente pour le Musée minéralogique les mine- rais suivants, qu'il a apportés de Stassfurt: 1° sel gemme; 9° Carnallite; 3° Tachydrite et 4° Stassfurtite. Ces mine- rais seront déposés au Musée minéralogique. M. Brandt, qui a été empéché par une indisposition de venir assister 4 la séance, envoie une notice, rédigée par M. Morawitz, sur les insectes qui ont ravagé les plantations de betteraves au gouvernement de Tchernigof (v. la séance du 12 septembre 1862). La Classe ayant pris connaissance des conclusions de M. Morawitz, en arréte la communication au Département de l'Instruction Pu- blique, en réponse à son office du 5 septembre; ladite notice sera également insérée dans les Janueru de l'Aca- démie. ; 93 315 Bulletin de l'Académie Imperiale 516 M. Norof, par une lettre du 26 septembre au Secré- taire perpétuel, mande que lors de son voyage au Mont Sinaï il a eu occasion de faire l'acquisition d'une tête du Pristis antiquorum et qu'il l'offre au Musée zoologique de l'Académie. M. Brandt l'a déjà placé au Musée, et porte à la connaissance de la Classe que c'est une téte longue de 4,9” pieds de Paris, bel exemplaire bien conservé, qui sera pour le Musée une acquisition d'autant plus intéres- sante, que le Musée, bien qu'il possede deux exemplaires empaillés de ce fameux poisson, n'avait pas dans sa collec- tion ostéologique de crane du Pristis. Sur la proposition de M. Brandt, le Secrétaire perpétuel est chargé de remercier le donateur M. Fritzsche met sous les yeux de la Classe des échan- tillons de quelques préparations du nouveau métal Thallium, obtenues par M. Lamy, professeur à Lille, des boues des chambres oü l'on fabrique l'acide sulfurique par la com- bustion de pyrites belges. Ces intéressants échantillons, savoir: 1° une lame de Thallium métallique; 2° le carbo- nate de Thallium cristallisé; 3° le sulfate de Thallium cristallisé, et 4° le chlorure de Thallium en poudre blanche, — sont offerts au cabinet chimique de l'Académie par M. Kuhlmann, Président de la Chambre de commerce et fabricant de produits chimiques à Lille. Sur la pro- position de M. Fritzsche, le Secrétaire perpétuel est chargé de faire parvenir au donateur les remerciments de l'Académie. M. Jacobi présente, au nom de M. Gloesener, profes- seur à l'Université de Liege, l'ouvrage qu'il a publié sous le titre Traité Général des applications de l'électricité. Paris et Liége. 1861. M. Zinine fait hommage, au nom des auteurs, MM, Berthelot et Péan de Saint-Gilles, de l'ouvrage in- titulé: Recherches sur les affinités de la formation et de la décomposition des éthers. Paris. 1862. Le Département Médical du Ministére de l'Intérieur, par un office du 13 septembre 1862, renvoie une note de M. Kleist, apothicaire à Berlin, sur les procédés em- ployés dans les hópitaux militaires de Prusse pour dé- barasser les sangsues du sang qu'elles ont sucé et pour les rendre propres à étre appliquées de nouveau. Cette note a été communiquée au Conseil Médical, par décision de la Classe Physico-Mathématique du 28 mai 1858 (v. Bulletin phys. - math. 'Tom. XVII, pag. 254). Le Département Mé- dical, en renvoyant cette note, fait savoir que le Con- seil Médical l'a trouvée digne d'étre portée à la con- naissance du public. Le Secrétaire perpétuel dépose sur le bureau une liste | de membres correspondants de l'Académie avec indication du nombre des places vacantes dans chacuue des trois | Sections de la Classe. — Les Sections sont invitées à se | constituer en commissions pour proposer des candidats à ces places. CLASSE HISTORICO- PHILOLOGIQUE. Séance pu 10 (22) ocrosre 1862. M. Brosset présente une traduction qu'il a préparée de 7 Histoire de Siounie, par Stéphannos Orbélian. Ce travail sera publié sous forme de volume séparé. M. Pletnef, président de la Classe de la langue et de la littérature russe, par une lettre du 27 septembre, informe le Secrétaire perpétuel que cette Classe, ayant recu de M. Davydof un mémoire sur quelques ques- tions controversées de la grammaire, a statué de sou- mettre ce mémoire à la Classe historico-philologique, qui aura à prononcer sil est de nature à être admis dans les recueils de l'Académie. — Renvoi à l'examen d'une com- mission, composée de MM. Bóhtlingk, Wiedemann et Schiefner Le comité scientifique du Ministere des Domaines, par . un office du 29 septembre, prie l'Académie de vouloir bien examiner 19 ouvrages, qu'il envoie, en langues tatare et arabe, proposés pour servir à l'enseignement dans une école tatare du gouvernement de Tambof. MM. Dorn et Véliaminof-Zernof sont chargés de l'examen. Le consulat général de Russie à Naples, par un office du 30 novembre 1861, transmet deux lettres, du 3 dé- cembre 1861 et du 4 janvier 1862, par lesquelles M. le prince de San Giorgio, surintendant et directeur du Musée national de Naples, offre à l'Académie les trois premières livraisons de l'ouvrage: Herculanensium volumi- num quae supersunt collectio altera. Le Secrétaire perpétuel fera parvenir à M. le prince de San Giorgio les remerci- ments de l'Académie. . M. Berger, par une lettre de Tiflis, du 31 aoüt, offre à l'Académie, pour son Musée asiatique, une série d'ou- vrages, imprimés et manuscrits, en langue arabe, persane et turque, ainsi que des matériaux qu'il a amassés; pen- dant un voyage en Perse, pour un dictionnaire persan- russe. Le donateur sera remercié au nom de l'Académie. M. Kunik, chargé dans la séance du 5 septembre d'examiner une suite de monnaies, trouvées à Vilna, pré- sente un rapport, dans lequel il expose que toutes ces monnaies sont des copeks d'argent, frappés pour la plu- part sous Pierre-le-Grand, pendant les premiéres 20 années | de son régne; de toute la masse de monnaies, envoyées | par le prince Ouroussof, il n'y a pas une seule qui | mérite une attention particulière, et la valeur n’en est guère au- -dessus du prix du métal. La teneur du rap- | port de M. Kunik sera communiquée à M. le prince | qum ussot. M. Brosset propose l'acquisition, pour le Musée asia- tique, d’un manuscrit arménien, renfermant une série de | dates et de notices, qui s'étendent jusqu'à l’année armé- | nienne 807 — 1358. Ce manuscrit, copié par le P. Chahna- zarian, sur un original présumé unique, ayant appartenu à l'évéque Carapiet, de Tiflis, contient, à ce que l'on croit, 517 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 518 l'ouvrage d'Abraham d'Ainthab, ville au nord d'Alep, qui fut en 1751 élevé à la dignité de catholicos de Sis, sui- vant l'autorité du Quadro della Storia Lett. di Armenia, p.167. Le manuscrit à été acquis, à la demande de M. Brosset, par M. Victor Langlois, au prix de 25 fr., soit 7 r. a. La proposition de M. Brosset est approuvée; le manu- scrit est remis entre les mains de M. Dorn, pour étre placé au Musée asiatique. M. Schnitzler, par une lettre de Strasbourg, du 8 oc- tobre, annonce qu'il a terminé le tome II de son Empire des Tsars et que des exemplaires en sont expédiés à St.-Pé- tersbourg, par l'entremise de l'Ambassade-Impériale russe de Paris. Le Secrétaire perpétuel dépose sur le bureau une liste des membres correspondants de l'Académie, avec indication du nombre des places vacantes. Les Sections de la Classe sont invitées, à se constituer en commissions pour proposer, sil y a lieu, des candidats à ces places. M. Schiefner annonce que l'université de Iéna l'a nom- mé honoris causa docteur en philosophie, et lui a fait par- venir le diplome d'usage, portant la date du 24 septembre. — Le Comité administratif en sera düment informé. M. Bertrand Payne, auteur de plusieurs ouvrages, et entre autres de la Pairie universelle et des Armoiries de l'Europe, adresse une lettre pour faire connaître son désir | d'étre porté sur la liste des candidats pour une place de membre correspondant de l'Académie. CLASSE PHYSICO-MATHEMATIQUE. Séance pu 17 (29) ocropre 1862. M. Helmersen donne communication d'une lettre qu'il a recue de M. le colonel-lieutenant Romanofski sur un éboulement de terre, arrivé le 3 juillet 1862, dans les monts Ilmen, dans l'Oural. Un extrait de cette lettre sera inséré au Bulletin. Le méme Académicien, chargé dans la séance du 12 sep- tembre d'examiner un "mémoire de M. Soukhtchinski, lit un rapport dans lequel il donne un résumé des consi- dérations de l'auteur et conclut, que le mémoire ne con- tient que des assertions vagues et des pra desideria. Toute- fois, de l'avis du rapporteur, on ne saurait contester qu'une exploration du gouvernement de Minsk, au point de vue de l'assainissement des terrains, formerait une entreprise utile. — Les conclusions du rapport étant approuvées, on en donnera communication au Département de l'Instruc- tion publique. M. Helmersen lit un rapport sur les cartes géolo- giques, dressées par M. Wagner, et sur la valeur des- quelles le Ministére de l'Instruction publique avait demandé Davis de l'Académie. La Classe adopte les conclusions du rapport et en arréte la communication à M. le Ministre. Lecture est faite d'un extrait du procés-verbal de la séance de la Classe russe de l'Académie, accompagnant l'envoi d'une notice, que son auteur, M. Koropatchinski désire publier dans un des recueils de l'Académie; cette notice a pour objet la résolution des équations du 3° degré dans le cas irréductible. M. Bouniakofski l'ayant exa- miné séance tenante, déclare que l'auteur, dés les pre- mieres lignes de sa notice, a commis une erreur, par suite de laquelle il a été conduit à une déduction diamétrale- ment opposée à celle qu'il avait en vue. On en donnera avis à l'auteur. " i M. Konstantinof, général-major d'artillerie, auteur d'un ouvrage sur les fusées de guerre, publié à Paris en 1858, adresse une lettre dans laquelle il sollicite l'Aca- démie à porter un jugement sur la valeur de cet ou- vrage. M. Jacobi veut bien se charger de l'examiner et de présenter à la Classe un rapport. M. le Ministre de l'Instruction publique, par un office du 4 octobre, fait savoir à M. le Vice-Président, que sur un avis émis par le Conseil de l'Empire, Sa Majesté Im- périale a daigné sanctionner le nouveau réglement et l'état de l'Observatoire Central-Nicolas. CLASSE HISTORICO -PHILOLOGIQUE. Stance DU 24 OCTOBRE (5 NOVEMBRE) 1862. M. Nauck présente et lit un rapport sur un Mémoire de M. J. Th. Struve: Novae curae in Quinti Smyrnaei Post- homerica. Ce rapport paraitra dans le Bulletin. M. Kunik présente et recommande pour les Mémoires russes de l'Académie, la suite des recherches de M. Gué- déonof sur l'ancienne histoire de Russie (Ompweku was u3cAam0o6anil o 6apaocckoms 6onpocr. Tree, XIII). Sur le désir de l'auteur, M. Kunik y joindra ses remarques. Lecture est faite d'un rapport de la commission, nom- mée dans la séance précédente pour examiner un mémoire de M. Davydof sur quelques questions de grammaire. La Classe adoptant complétement les conclusions des Commissaires, arréte que la Classe de la langue et de la littérature russes en sera informée par extrait. M. Dorn porte à la connaissance de la Classe, que M. le D' Frommann a offert au Musée asiatique, au nom de son beau-frere, M. Brun, attaché à l'Ambassade russe à Téhéran, trois ouvrages manuscrits et quatre ouvrages imprimés ou lithographiés. On remerciera le donateur. — | M. Schiefner annonce que les divers matériaux qui lui ont été communiqués par M. Czermak, directeur des écoles à Tiflis (notes de M. Béjanof; v. la séance du 9 mars 1860), ainsi que par la Société géographique et par M. Kovalenski, l'ont mis en état de préparer un essal sur la langue oude, qu'il ne tardera pas à présenter a la Classe. S'il ne l'a pas fait plutót, la raison en était qu'il a | jugé utile d'avoir des éclaircissements sur différents points, | principalement au point de vue phonétique, éclaircisse- | ments qui ne pouvaient étre fournis que par gen Oudiens de 33 519 Bulletin de l'Académie Impériale 520 naissance. M. Adolph Berger a bien voulu se charger de ce soin, et ayant fait dans cette intention un voyage de Tiflisà Noukha et à Vartachen, il a communiqué à M. Schiefner les renseignements qu'il a desire. — M. Schiefner propose done de remercier M. Berger au nom de l'Académie. Approuvé. M. Stackelberg, membre du Conseil du Ministère de l'Intérieur, par un office du 19 octobre, adresse la priere de mettre à la disposition du Comité central de statis- tique, pour un court délai, les listes de lieux habités des gouvernements de Livonie, de Courlande et d'Esthonie. de Secrétaire. perpétuel est chargé de faire droit à cette demande. M. Schiefner soumet, au nom de M. Conon von der Gabelentz, la priere de mettre à sa disposition, pour un terme de 6 mois, deux ouvrages mandjous appartenant au Musée asiatique, savoir: 1° Dai liyoo gurun i bitkhe et 2° la traduction mandjou du Chi king. Accordé. CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE. SÉANCE DU 31 ocrosre (12 novemsre) 1862. La séance est ouverte par la lecture d’un office du 27 octobre, par lequel M. le Ministre de l'Instruction pu- blique fait savoir à M. le Vice-Président, que sur un Rap- port qu'il a eu l'honneur de placer sous les yeux de l'Em- pereur, concernant le désir de M. Baer de quitter, pour raison de santé, le service de l'Académie, Sa Majesté Im- périale a daigné y donner son assentiment et, considé- rant les services rendus par M. Baer à l'état et à la science, a trés gracieusement ordonné: 1° de le nommer Conseiller privé, 2° de l’agreger au Ministère de l'In- struction publique, avec autorisation de séjourner où bon lui semblera, et avec un traitement de 3000 r. par an, sur le Trésor de l'Etat; il recevra de plus 1000 r. pour frais de déplacement, — La Classe accueille avec la plus profonde gratitude cette marque d'insigne faveur dont Sa Majesté s'est plu à gratifier les modestes travaux d'un sa- vant; néanmoins, c'est avec un vif regret qu'elle voit dispa- raitre de la liste de ses membres effectifs un nom qui en était l'ornement; elle se console par l'espoir que le séjour de M. Baer dans un climat plus doux aura une favorable influence sur sa santé, et partant sur la prolongation de son activité littéraire, et elle désire que M. Baer n'in- terrompe point, autant qu'il lui sera possible, ses rapports avec l'Académie. M. Somof présente et lit un mémoire Sur un cas parti- culer de lhomographie plane. Ce travail paraîtra dans le recueil des Mémoires de l'Académie. M. Bouniakofski présente et lit une note, destinée an Bulletin, sur l’origine des loyarithmes d'addition et de sous- traction, dits de Gauss ou de Zech. M. Baer présente la dernière partie du manuscrit de | l'ouvrage de M. le D' Marcusen, intitulé: Die Familie | der Mormyren. Eine anatomisch-zoologische Abhandlung. La premiére partie en a été présentée dans la séance du 20 décembre 1861 et la Classe avait déjà à cette époque pro- noncé l'admission de ce travail dans les Mémoires de lAcadémie; mais elle y a mis la condition que l'on n'en commencera l'impression, que quand tout le manuscrit aura été livré à l'imprimerie. En déposant donc sur le Bureau le reste du manuscrit, M. Daer propose de mettre sous presse l'ouvrage de M. Marcusen. Approuvé. M. Helmersen présente et recommande pour les Mé- moires de l'Académie un travail de M. le D' A. de Vol- | borth, intitulé: Ueber die mit glatten Rumpfgliedern versehe- nen russischen. Trilobiten, nebst einem Anhange über die Bewe- gungsorgane und über das Herz derselben. elmersen présente encore et recommande pour le Bulletin cinq notices de M. Goebel, intitulées: 1° Na- türliches Bittersalz von der Insel Oesel; 2° Chemische Unter- suchung des rothen Porphyrs von Halle; 3° Knollenstein aus dem rothen Porphyr von Halle; 4° Mergel von Sawadowka; et 5° Untersuchung des Raseneisensteins von Staelenhof ( Paixt ) bei Pernau. M. le Ministre de la Guerre, par un office du 22 octobre, mande à l'Académie qu'un Irlandais, nommé Mac Don- nelly, habitant la ville de New-York, s'est adressé au gouvernement russe pour lui proposer un appareil aéro- nautique de son invention, applicable à l'art militaire; il en a envoyé une description, des dessins, et des mo- deles de certaines parties de l'appareil. M. le général-aide- de-camp Milioutine, jugeant utile de connaitre le juge- ment de l'Académie sur cette invention, transmet la de- scription, les dessins et les modéles de l'appareil de M. Donnelly et prie de vouloir bien lui faire connaitre l'avis de l'Académie, pour savoir si cette invention promet des résultats utiles pour l'application pratique, et s'il y a lieu de donner suite aux négociations avec l'inventeur. — Ren- voi à l'examen de MM. Lenz et Jacobi. Le Secrétaire perpétuel donne communication de la lettre suivante que lui a adressée M. Nicolas de Derschau, ingénieur attaché au Ministére de la guerre: «L'importance de la question du chauffage et de la ven- tilation des bátiments publics et particuliers est reconnue partout en Europe et surtout dans les climats du nord. Pour étudier les différents problémes que souléve cette question, on emploie généralement l’Anémomètre de M. Combes, qui donne les vitesses de l'air pour une expé- rience qui ne peut durer dans tous les cas que pendant quelques minutes. Les roues dentées, dont est muni cet Anémomètre très sensible, donnent un nombre de 5000 tours. Si l'on veut wo une nouvelle roue dentée, ce qui a été fait par M. le général Morin, l'instrument perd de sa sensibilité et les formules deviennent moins exactes. illeurs, pour mettre en expérience l'anémomeétre, il faut tirer des cordonnets en soie et établir avec une montre 521 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 522 à seconde la concordance des instants précis du commen- cement et de la fin du mouvement. Il y a dans ce mode une incertitude qui nuit aux éva- luations. D'un autre côté, on comprend combien il est utile d'avoir le résultat aussi positif que possible du mouvement de l'air pendant 24 heures et méme pendant plusieurs jours, sans forcer un observateur à suivre continuellement les indications de l'instrument pour déterminer les variations de vitesse. J'ai pensé qu'il y aurait un grand intérét à réaliser dans la pratique ce désir des expérimentateurs, et je me suis décidé & joindre à l'Anémométre de M. Combes un sys- teme d'enrégistrateur automatique, qui laisse à l'instrument ses qualités précieuses de sensibilité et d'exactitude. Cet enrégistrateur automatique est obtenu par l'emploi de l'électro-magnétisme. Les instruments que j'ai fait construire sont assez sim- ples, et les expériences qui ont suivi sont assez précises pour étre portées à la connaissance des physiciens et des ingénieurs qui s'occupent de chauffage et de ventilation. J'ose espérer que l'Académie voudra bien me permettre de donner quelques détails succincts sur ce nouvel ané- mometre automato-electro- magnétique. Une horloge à ressort fait mouvoir un plateau horizon- tal sur lequel est collée une feuille circulaire, ou bien, cette horloge fait dérouler une bande de papier tendue. Un style qui s'abaisse à intervalles, s'impregne d'encre et vient mar- quer sur le papier l'instant précis, où l'anémométre marque 5000 tours. — Le mouvement de la pointe est déterminé, pour les 5000 tours de ’anémométre, par l'aimantation du fer doux d'un électro-aimant, qu'un bouton en platine, placé sur l'anémo- metre de Combes, met en communication par un ressort, également en platine, avec les fils d'une pile de deux petits éléments de Daniel. On voit par cette description, combien l'instrument est simple et pratique. Le prix d'ailleurs est trés peu élevé. On peut lire, comme sur une bande de papier du télé- graphe de Morse, le procés-verbal de la variation des vitesses ainsi que des intermittences, pour une période de 24 heures et plus. Ce complément à linstrument de Combes peut étre aussi appliqué au moulinet de Voltmann, qui donne les vi- tesses des courants des riviéres à différentes profondeurs.» M. Ogorodnikof, par une lettre, datée de Novoguéor- guiefsk (Pologne),le 13 octobre, marque qu'il est en posses- sion de la solution rigoureuse du probléme de la quadra- ture du cercle. Cette communication sera considérée comme non-avenue. M. le gouverneur de la Sibérie occidentale, par un office du 5 octobre, porte à la connaissance de l'Académie que M. Popof, ayant regu communication du désir qu'avait lAcadémie d'examiner diverses antiquités trouvées dans une mine au district Karkaralinsk (Steppe des Kirghises), a donné des ordres à ses agents, s'ils trouvent de pareilles antiquités, de les lui envoyer, afin qu'il puisse les faire parvenir à l'Académie. M. Baer, conformément à une décision de la Classe du 1 aoüt 1862, présente par écrit ses considérations sur la question de l'ouverture des Musées au public. La Classe, considérant que les diverses opinions, émises sur cette question par MM. Baer, Brandt, Helmersen et Rup- recht, demandent,à étre discutées au sein d'une com- mission, afin que les mesures proposées isolément par chacun des directeurs des Musées puissent étre concertées dans un système d'ensemble, nomme à cet effet une com- mission, composée de MM. Baer, Brandt, Helmersen et Ruprecht. M. Schrenck est en outre engagé à s'ad- joindre à cette commission, pour en étre le rapporteur. Le Secrétaire perpétuel remettra à cette commission les rapports qui ont été présentés à la Classe sur cette ques- tion. ASSEMBLÉE GENERALE DE L'ACADÉMIE. Séance pu 2 (14) novemBre 1862. Le Secrétaire perpétuel donne communication de la correspondance officielle concernant la retraite de M. Baer (v. plus haut la séance de la Classe physico - mathéma- tique du 31 octobre 1862). La Conférence, désirant que la nouvelle position de M. Baer ne puisse altérer en rien ses rapports avec l'Académie, le nomme, par la voie du scrutin, membre honoraire de l'Académie, avec droit de siéger et de voter dans les séances. Apres celà MM. Hel- mersen et Vessélofski furent chargés de se rendre au domicile de M. Baer, pour l'inviter à prendre place parmi ses collègues. M. Baer étant arrivé et ayant reçu les félicitations de ses collégues exprime ses remerciments. Le Secrétaire perpétuel annonce que le terme d'ad- mission des pieces de concours pour les prix Démidof étant fixé par les réglements au 1° novembre, l'Académie a reçu cette année, jusqu'à l'expiration de ce terme 33 ouvrages envoyés par les auteurs; un ouvrage a été remis du concours précédent. Le total des pièces du XXXI concours des prix Démidof se monte donc à 34. Lecture est faite de la liste de ces ouvrages; pour trois de ceux- ci l'Assemblée elle- méme désigne les commissaires, les autres ouvrages sont répartis entre les Classes qui nom- meront des commissaires pour leur examen. Le Secrétaire perpétuel informe l'Assemblée que, dans la séance de la Classe physico-mathématique du 18 avril 1862, M. Baer avait exposé combien il serait utile d'en- voyer des expéditions scientifiques dans différentes parties de la Russie, pour l'étude des antiquités remontant aux époques les plus reculées de l'histoire des races humaines. Une commission nommée par la Classe et composée de MM. Baer et Brandt, auxquels la Classe historico - phi- lologique avait adjoint plus tard MM. Böhtlingk, Wie- 523 Bulletin de l'Académie Imperiale 524 adisam et Schiefner, ayant examiné la proposition de M. Baer, présente son rapport. Les conclusions du rap- port étant approuvées, l'affaire sera soumise à M. le Pré- sident. Le Secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences de Lisbonne, par une lettre du 13 (15) octobre 1862, prie de vouloir bien combler quelques lacunes dans la série que possede ladite Académie des publications de l'Acadé- mie Impériale des sciences de St.-Pétersbourg. Accordé. CLASSE HISTORICO - PEILOLOGIQUE. Séance pu 7 (19) NovEmBRE 1862. M. Schiefner présente et lit une notice, contenant des remarques supplémentaires sur des proverbes ossétiens ( Nachträgliche Bemerkungen zu den ossetischen Sprichwör- tern); elle sera imprimée dans le Bulletin. M. Dorn présente un travail de M. Melgounof, sous le titre 3amnuania o wacHoMm» Gene haeniiicnarco mopa, en l’accompagnant d'un rapport, dans lequel il relève le mé- rite de ce travail et le juge digne d'étre publié sous les auspices de l'Académie. La Classe arrête l'admission de ce travail dans les 3anucxu de l'Académie, et l'insertion du rapport de M. Dorn dans le Bulletin. M. le D' Volek, par une lettre datée de Dorpat, le 20 octobre, adresse à l'Académie une traduction qu'il a faite de Lámiyat al af'ál de Ibn Malik, d'aprés un manuscrit de feu le professeur Kellgren, ainsi qu'une copie de l'ori- ginal faite par celui-ci d'aprés le manuserit de Wallin. Renvoi à l'examen de M. Dorn. M. Kunik ayant besoin, pour ses recherches, d'un ma- nuserit de la Bibliothèque Impériale de Paris / Manuscrit Colbert N° 2202 attribué d Astrampsyque et cité par Du Cange dans le glossaire grec, Index auctorum, p. 24), prie de faire des démarches nécessaires pour en avoir le prét pour un délai déterminé. Approuvé. M. Délianof, par un office du 25 octobre, transmet la dépéche de M. le baron de Koenneritz, ministre- résident du Roi de Saxe à St.-Pétersbourg, annoncant que M. le D' Behrnauer, secrétaire de la bibliotheque royale de Dresde, étant occupé à rédiger un ouvrage sur la dynastie des Seldjoukides, voudrait consulter les manuscrits suivants, appartenant au Musée asiatique de l'Académie Impériale de St.-Pétersbourg: 1° le tome 3° de Aini, histoire générale (Asiatisches Museum N° 524); 2* Dehendbis Tuhfat-aladib (Asiatisches Museum N° 528); 3° Attarikh Assálih (Asiatisches Museum Ki 520). Le pétition- naire demanderait ces ouvrages pour un temps de six mois. — M. le Baron de Koenneritz, étant chargé par son gouvernement d'interposer ses offices à ce sujet, a recours à M. Délianof afin que les ouvrages susmentionnés lui oe remis pour les expédier à Dresde. On mettra à la disposition de M. le D' Behrnauer les | ouvrages demandés l’un après l’autre pour un terme de deux mois chacun. Le P. Bystrof envoie un casque en fer et une cotte de mailles, trouvés dans la terre d'un village de sa paroisse, gouvernement de Iénisseisk, district Minoussinsk. — On remerciera le donateur et les objets seront placés au Musée éthnographique. CLASSE PHYSICO-MATHÉMATIQUE. Séance pu 14 (26) NOVEMBRE 1862. M. Brandt présente et lit la première partie de son travail sur le genre Hyrax (Untersuchungen der Gattung Hyrax in anatomischer und verwandtschaftlicher Beziehung ). — Ce travail paraitra dans les Mémoires de l'Académie, et un extrait en sera imprimé dans le Bulletin. M. Helmersen présente et lit un article intitulé: Die Geologie in Russland; cet écrit sera publié dans le recueil: Beiträge zur -Kenntniss des Russischen Reichs, et une tra- duction en langue russe sera insérée. dans le recueil russe — Janucku Axademiu. M. Brandt relate que MM. Albrecht et Wulfius, ayant fait parvenir à l'Académie des envois précieux de divers objets d'histoire naturelle, collectionnés au Japon, M. Morawitz, conservateur du Musée zoologique, a fait sur la partie entomologique de ces envois un travail dont il lui a livré la premiere partie, intitulée: Beitrag zur Kä- ferfauna der Insel Jesso. Erste Lieferung: Cicindelidae et Carabici. Sur la recommandation de M. Brandt, ce tra- vail est admis dans les Mémoires de l'Académie. M. Steinfeld, enseigne au Corps des mines, soumet à l'Académie une notice Sur les systémes cristallographiques (Pascyxcdenie o xpuemarrorpaduuecruas cucmemaxr.). Ren- voi à l'examen de MM. Kupffer et Kokcharof. ` La Section sibérienne de la Société géographique, transmet une série de réponses aux questions, posées par l'Académie, concernant les grands mammiferes du sol gelé de la Sibérie. Une copie en sera remise à M. Brandt. Le Secrétaire de la Société Linnéene, par une lettre datée de Londres, du 31 juillet 1862, remercie pour des envois, regus par la Société, de différentes publications de l'Académie, et signale quelques lacunes dans la série de ces publications à la bibliothéque de la Société, — Le Se- crétaire perpétuel est chargé d'envoyer à cette Société les volumes des Mémoires qui lui manquent. M. Lenz porte à la connaissance de la Classe, que M. le Ministre de la guerre l’a invité à prendre part aux tra- vaux @une nouvelle commission, chargée de répéter encore une fois des expériences sur les systèmes de chauffage de MM. Amossof et Derschau. Les sections de la Classe, constituées en commissions pour proposer des candidats aux places vacantes de mem- bres correspondants, présentent leurs rapports. Le ballottage des candidats se fera à la séance prochaine. ` 525 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 526 Le Secrétaire perpétuel rappelle à la Classe que, par suite de la retraite de M. Baer, une place d'Académicien ordinaire est devenue vacante au sein de la Section bio- logique. Conformément au § 1 des règlements confirmés le 11 aoüt 1849, concernant l'élection des membres effec- tifs de l'Académie, la Classe invite la Section biologique à se constituer en commission pour préparer une liste des candidats à proposer, s'il y a lieu. ` CLASSE HISTORICO - PHILOLOGIQUE. Stance pu 28 nOVENMBRE (10 DÉCEMBRE) 1862. M. Dorn lit un rapport sur le travail, reçu par la Classe dans la séance précédente: Ibn Malik Lämiyat ul af'ál. Texte et commentaires arabes, traduits et annotés par M.le Dr. Volck. Ibn Malik (mort en 672) est un des plus célèbres grammairiens arabes. Sa grammaire Alfiya a été publiée en 1834 par de Sacy. Un autre ouvrage du méme auteur porte le titre Ldmiyat-ul-afal, c. à d. Lam ou EL poème sur les verbes; il traite des formes du verbe et des substantifs dérivés du verbe, dans la langue arabe. Bedr-eddin, fils d'Ibn Malik, a écrit sur ce poeme didactique des commentaires en prose. En 1851 feu M. Wallin a publié le texte arabe du poème et les commen- taires dans une édition autographiée. M. Kellgren en a donné en 1854 une traduction suédoise, avec des re- marques, dans lesquelles il a rectifié le texte d'aprés un manuscrit de scheich Tantawy. Cette traduction sué- doise a été faite par M. Kellgren avec la coopération de M. Fleischer. Quand on l'a annoncée dans le Jour- nal de la Société des orientalistes de l'Allemagne (vol. VIII, p. 613), on a fait connaître en méme temps linten- tion de M. Kellgren de publier une nouvelle édition du texte, ainsi qu'une traduction allemande, et des notes dans la méme langue. La mort qui a surpris M. Kellgren en 1856, ne lui ayant pas laissé le temps de mener à fin cette entreprise, M. Volck, sur l'invitation de M. Fleischer, s'est chargé de l'achever; et c'est ce travail qu'il soumet à l'Académie, en la priant de le faire paraitre sous ses auspices. M. Dorn, l'ayant examiné, atteste que c’est un travail utile et bien fait, et qu'il serait le premier travail de ce genre, publié en Russie dans une des langues plus acces- sibles au public. Sur la recommandation de M. Dorn, ce travail est admis dans les Mémoires de l'Académie. Dans la séance publique de l'Académie du 29 décembre 1858, deux prix d'histoire ont été proposés, savoir 1° Ort- gines ibériennes et 2° La Géorgie aux XIII? — AV? siècles. Le programme fixait le mois d'aoüt 1862, comme terme d'admission des pièces de concours. — Le Secrétaire per- pétuel fait connaître à la Classe, qu'aucun mémoire n'a été envoyé à l'Académie pour ce concours. MM. Böhtlingk, Kunik et Schiefner soumettent une proposition, concernant certains travaux linguistiques à exécuter au profit de l'archéologie slave. Les signataires de la proposition font voir d'abord, que là op les docu- ments historiques font défaut, la philologie comparée seule fournit la clef pour pénétrer plus avant dans la vie primordiale et dans le génie originaire des peuples. Sous ce rapport les langues slaves demandent à étre mieux ex- ploitées que par le passé, mais une attention non moins scrupuleuse est réclamée par les idiomes lithuaniens. Car il est bien constaté que les tribus lithuaniennes et slaves ne formaient autrefois qu'une seule famille, et que les dialectes lithuaniens ont conservé jusqu'à nos jours les traces d'un caractère plus primitif, qui nous fait entrevoir la langue jadis commune aux Lithuano-Slaves. Done pour ` faire avancer la science de l'archéologie slave, il est in- dispensable de soumettre aussi les idiomes lithuaniens à l'examen le plus scrupuleux, au point de vue de la gram- maire et de la lexicologie comparées. | S'appuyant sur ces considérations, les signataires de la | proposition signalent les travaux suivants, comme de- vant absolument précéder la construction scientifique d'une archéologie slave. 1° Comparer entre eux, suivant les principes de la linguistique moderne, les principaux dialectes slaves. 2° Faire le méme travail par rapport aux idiomes lithuaniens (le lithuanien propre, le letton et le vieux prusse). 3° Essayer de reconstruire, au moyen des- dites recherches et d'autres études comparées, la langue primitive de la famille lithuano-slave avant la période de la naissance des divers dialectes. I] est à-peine nécessaire de faire observer, que qui- conque voudra entreprendre les travaux sus-indiqués doit non-seulement s'étre bien familiarisé avec les langues de ° la branche lithuano-slave, mais aussi être suffisamment versé dans les études générales de philologie indo-euro- péenne, pour y pouvoir récourir au besoin. Les signataires de la proposition n'hésitent pas à déclarer, que parmi les lin- guistes de notre temps, il n'en est aucun qui soit plus capable d'exécuter des travaux de ce genre, que M. le professeur Schleicher, à Jéna, dont l'Académie a déjà reconnu les mérites, en se l'associant comme membre cor- respondant. Tous les ouvrages publiés par M. Schleicher font preuve qu'il est à la hauteur de la linguistique mo- derne, et qu'il possede une connaissance solide des lan- gues indo-européennes. Pour ce qui est des études lithua- niennes et slaves, M. Schleicher en a fait sa spécialité depuis 14 ans; un séjour prolongé en Bohéme et dans la Lithuanie prussienne a puissamment contribué à Pinitier aux particularités desdites langues et surtout à celles de leur systeme phonétique, à la fois si important et si diffi- cile. C'est donc avec un vrai plaisir que les signataires annoncent à la Classe, que M. Schleicher s’est déclaré prêt à consacrer, pendant une série d'années, presque tout | son temps aux travaux linguistiques dont il était question | plus haut. En conséquence les signataires proposent que 327 Bulletin de l'Académie Impériale 528 M. Schleicher soit chargé d'élaborer successivement, sous les auspices de l'Académie, les ouvrages suivants: 1° Une grammaire comparée des principaux dialectes slaves, dans laquelle entrerait un exposé purement scientifique de tout ce qui leur est commun et qui, par conséquent, donnerait les éléments de la langue primitive de la race slave 2° Une grammaire comparée du lithuanten, du prusse et du letton, pour rétablir également, par les indications de la science, la langue primitive de la race lithuanienne. Enfin * 3° Une grammaire lithuano-slave, c'est-à-dire un essai ayant pour objet de reconstruire, au moyen des résultats obtenus dans les deux grammaires précédentes, et à l'aide d'autres études comparées, la langue primitive de la famille lithuano-slave, avant l'époque de la séparation des dialectes. Les signataires de la proposition demandent pour M. Schleicher une rémunération pour les trois ouvrages indiqués, en abandonnant à la discrétion de la Conférence et de M. le Président de fixer le mode du payement de cette rétribution. La Classe, ayant donné sa pleine adhésion à la propo- sition dont on vient de lire l'analyse, charge le Secré- taire perpétuel de soumettre cette affaire à l'agrément de M. le Président. MM. Dorn et Véliaminof-Zernof, Gage dans la séance du 10 octobre dernier, d'examiner quelques ou- vrages en langues tatare et arabe, proposés pour servir à l'enseignement dans une école tatare du gouvernement de Tambof, présentent leur rapport, dans lequel ils dé- clarent que ces ouvrages, à défaut de meilleurs, sont depuis longtemps adoptés pour l'enseignement dans toutes les écoles tatares de la Russie; comme ils ne contiennent rien de contraire aux loix ni à la morale, et que de plus on ne saurait indiquer d'autres ouvrages qui auraient pu les remplacer avantageusement, il ne reste rien de plus que de les admettre dans l'école tatare du gouvernement de Tambof. — Les conclusions des commissaires seront communiquées au Comité scientifique du Ministère des Domaines. M. le capitaine en second Nicolas Popof adresse d'Oust- Syssolsk, gouvernement de Vologda, une lettre du 23 oc- tobre, accompagnant l'envoi de la première partie d'un Dictionnaire complet russe-zyraine, qu'il soumet à l'Aca- démie, en la priant d'en vouloir bien prendre la publica- tion sous ses auspices. — Renvoi à l'examen de M. Wie- demann M. Baer transmet au nom de M. le baron de Meyen- dorff, un rapport de M. le D' Radloff sur un voyage qu'il a fait, par ordre du Cabinet Impérial, dans l'Altai, dans le courant de l'été 1861. — M. Schiefner est engagé à prendre connaissance de cet écrit et à en faire l'objet d'un rapport à la Classe. M. Kistner, par une lettre datée d'Alexandrapol, le 21 octobre dernier, accuse réception de la somme qui ui a été envoyée par suite d'une décision de la Classe, du 8 aoüt 1862, et déclare que dés qu'il aura achevé de dessiner les antiquités des couvents d'Haghbat et de Sa- nahin, il se rendra, conformément au désir de l'Académie, à Erivan, pour y copier la grande inscription cunéiforme d'Armavir; il se dirigera ensuite, en remontant le cours de l'Araxe, vefs Karakol, oü se trouvent prés de l'embou- chure de l'Arpa-Tcehai, à Ervando-Chat, deux inscriptions qu'il a l'intention de copier. Enfin, il promet de faire des dessins de tous les objets remarquables, qu'il trouvera sur son chemin pendant ce voyage. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. Il Vangelo di S. Matteo volgarizzato in dialetto Sardo Cagliaritano dall’ Avv. Federigo Abis. Londra 1860. 24. I] Vangelo di S. Matteo volgarizzato in dialetto Sardo Gallurese di Tempio dal Rev. P. G. M. Mundula. Londra 1861. 24. Il Vangelo di S. Matteo, volgarizzato in dialetto Corso. Londra 1861. 24. Il Vangelo di S. Matteo, volgarizzato in dialetto Piemon- tese. Seconda edizione. Londra 1861. 24. Il Vangelo pi S. Matteo, volgarizzato in dialetto Siciliano. Londra 1861. 24. El Evangelio segun San Mateo, traducido al dialecto Gal- lego por Don José Sánchez de Santa María. Lon- dres 1861. 16. El Evangelio segun San Mateo, traducido al dialecto As- turiano. Londres 1861. 16. N Cantico de Cantici di Salomone volgarizzato in dia- letto Sardo Centrale. Dal G. S. Londra 1861. 24. I] Cantico de’ Cantici di Salomone volgarizzato in dialetto Sardo Settentrionale Tempiese dal P. G. M. Londra 1861. 24. Parabola del Figliuol Prodigo tradotta in Greco di Cargese dall' Abate Stefano Stefanopoli. Londra 1860. 8. Baynes, T. Spencer. The Somersetshire dialect: its pro- nunciation. London 1861. 16. Grunert, Joh. Aug. Archiv der Mathematik und Physik. 37ster Theil, Heft 3. 4. 38ster Theil 1stes Heft. Greifs- wald 1861—62. 8. RECTIFICATION. Pag. 450 ligne 4 d'en bas au lieu de NET lisez UU (feristäden). Paru le 29 décembre 1862. m n dc e d E SCH Sie EA ran ^ RC I ES OUS s gend x H e as SC d a s önigsberg, T. V, Y" S et dernier. membre correspondant... x x EL a ot BM | | | | | | { | | ^ BULLETIN DE L'ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG. ge TOME V. ( Feuilles 34 — 56.) CONTENU. Page N, Zinine, Sur le benzoin désoxydé, produit par l'action de l'hydrogène sur le benzoin 529 — 534. Dr. W. Radloff, Rapport sur un voyage fait dans l'Altai pendant l'été de l'année 1861 534 — 537. M. Brosset, Notice sur l'historien arménien Thoma Ardzrouni, X° s................ 538 — 554 A. Schiefner, Rapport sur une collection d'antiquités provenant du gouv. d'Olonets... 554 — 558 J. F. Brandt, Remarques sur la propogation 4 l'extinction de la Rhytina........... 558 — 564. NEE e EE 564 — 571. E EC Be EAS ERO Zeg ... 571 — 576. Ui - joint les titres et la table des matiéres du Tome V. On s’abonne: chez MM. Eggers & Ce, libraires à St.-Pétersbourg, Perspective de Nefski; au Comité Administratif de l'Académie (Komurers IIpaszegis Umneparopcroü Axkaxewiu Hayxs) et chez M. Leg Voss, libraire à Leipzig. Le prix d'abonnement, par volume composé de 36 feuilles, est de 8 rbl. arg. pour la Russie, 3 thalers de Prusse pour l'étrauger. EE SCR a H SE À Si M T jn pads d NA x D BULLETIN: DE L'ACADÈMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG. Uber desoxydirtes Benzoin. ein Product | der Einwirknng des Wasserstofis auf Benzoin: von N. Zinin. (Lu le 5 décembre | 1862.) . | | | In meiner Notiz über die Einführung von Wasser- 'stoff in organische Verbindungen (Bull. T. III, p. 529) | habe ich erwähnt, dass bei der Einwirkung von Zink | und Salzsiiure auf Benzoin ein besonderer Kórper entsteht. Zu dem dort über die Darstellungsweise | und die Eigenschaften dieses Kórpers bereits Ange- führten habe ich noch Folgendes hinzuzufügen.. . Nimmt man zur Darstellung des Kórpers ein durch Umkrystallisiren, oder besser durch Destillation und nachherige Krystallisation aus Alkohol vollkommen gereinigtes Benzoin, so ist dem Hauptproducte der Reaction nur eine geringe Menge von einem ölarti- gen, beissend aber nicht stark riechenden Kórper bei- gemengt. Diese Beimengung lisst sich wohl durch Umkrystallisiren aus Ather und Alkohol von dem Hauptproducte absondern, es gelingt dies jedoch nicht leicht. Das Hauptproduct destillirt zwar leichter als Benzoin über, es wird aber dennoch eine kleine Quan- titit desselben bei jeder Destillation zersetzt. Hat man das durch Umkrystallisiren ganz gereinigte Pro- duct in kleinen Portionen der Destillation unterwor- fen, só enthált doch das Überdestillirte eine Beimen- gung von einem ólartigen Körper, welcher durch Um- krystallisiren aus Ather und Alkohol sich leichter ab- sondern lässt als der früher erwähnte, bei der Ein- wirkung von Wasserstoff auf Benzoin mit dem Haupt- producte sich bildende ölartige Körper. Das gut gereinigte, umdestillirte Product ist weiss von Farbe; in Haarröhrchen schmilzt es bei 45° C., in grossen Massen aber bei einer bedeutend höheren Temperatur. Wenn man in den geschmolzenen Kör- per ein Thermometer einsenkt, so zeigen sich schon bei + 55? C. Krystalle an den Wänden des Gefässes, welche die geschmolzene Masse durchziehen, und bei + 53? C. ist die ganze Masse erstarrt. Geschmolzen | stellt der Körper eine durchsichtige, farblose Flüs- | Tome V. ` sigkeit dar, welche beim Erkalten zu einer krystalli- nischen vollkommen weissen Masse erstarrt; aus einer ziemlich grossen Quantität durch langsames Erkalten gebildet zeigt diese eine breitblätterige Structur. Der Körper löst sich leicht in Äther und in kaltem Alko- hol; beim Kochen löst ihn sogar Weingeist von 127, fast in jeder Quantität auf. Auch kochendes Wasser löst ihn ein wenig; wenn man eine Auflösung des Körpers in schwachem Weingeiste bis zum vollstän- digen Entweichen des Alkohols kocht, so wird der grösste Theil des aufgelösten Körpers in Form eines Öles ausgeschieden, und in der kochenden wässerigen Flüssigkeit bleibt der Rest aufgelöst, scheidet sich aber beim Erkalten vollständig in dünnen, flachen, der Benzoesäure ähnlichen Nadeln, oder in dünnen, ziemlich breiten Blättern aus. Nach einigen Analysen, welche mit einem unüber- destillirten und, wie ich mich später überzeugte, nicht hinreichend durch Umkrystallisiren gereinigten Kör- per unternommen worden waren, schien es mir, als ob der neue Körper in seiner Zusammensetzung sich von Benzoin durch einen grösseren Gehalt an Wasser- stoff unterscheide, in der That aber erwies es sich anders. Neue Analysen, ausgeführt mit destillirtem, ganz weissem, nach dem Schmelzen zu einer vollkom- men weissen Masse erstarrenden Körper, aus dessen alcoholischer Auflösung sich ganz einförmige, weder bei gewöhnlicher Temperatur noch beim Schmelzen einen Geruch verbreitende Krystalle bildeten, führten zu folgenden Resultaten. 0,414 des geschmolzenen und unter der Glocke der Luftpumpe über Schwefelsäure erkalteten Kör- pers gaben 1,300 Kohlensäure und 0,230 Wasser; dies entspricht 85,63%, Kohlenstoff und 6,17%, Was- serstoff. ' 0,417 des Kórpers von einer neu dargestellten Portion gaben 1,493 Kohlensäure und 0,270 Wasser, was 85,54% Kohlenstoff und 6,30%, Wasserstoff ent- spricht. 0,362 des undestillirten aber durch Umkrystalli- 34 531 Bulletin de l'Académie Impériale | 532 siren: aus Äther und Alkohol möglichst gereinigten | kommen weissem Zustande, und aus der gelb gefärb- Körpers gaben 1,136 Kohlensäure und 0,209 Was- ten ätherisch - weingeistigen Waschflüssigkeit setzen ser, was 85 ,587, Kolilacatof und 6,41 2 Wasserstoff entspricht. Aus allen diesen Analysen lässt sich die Formel C,, Ha O berechnen: berechnet gefunden Gj:: -1168 85,71 85,63 85,54 85,58 His 12 6,12 6,17 6,30 6,41 16 8,17 8,20 8,16 8,01 196 100,00 100,00 100,00 100,00 Dieser Zusammensetzung nach kann man also den Körper desoxydirtes Benzoin nennen. Wässrige und weingeistige Lösungen von Atzkali verändern das- selbe nicht; beim Kochen mit Kalitinctur bis die Lö- sung sich in zwei Schichten theilt und nachherigem Vermischen derselben mit Wasser findet man, dass der angewendete Körper sowohl in der Qualität als auch in der Quantität unverändert geblieben ist. Eine Auflösung des Körpers in Chlorbenzoyl(4 Th. des ersteren auf 3 Th. des letzteren) gab auch in der Kälte keine Krystalle. Beim Behandeln des flüssigen Productes mit weingeistiger Kalilösung erhält man das unveränderte desoxydirte Benzoin in der zum Versuche genommenen Quantität. Brom wirkt leicht auf das desoxydirte Benzoin. Beim almählichen Zusatze von Brom zu dem geschmol- zenen Körper entsteht durch jeden Tropfen Brom ein.starkes Aufkochen in Folge des Entweichens der sich bildenden Bromwasserstoffsäure; eine besonders starke Erhöhung der Temperatur wurde hierbei nicht beobachtet. Eine Zeit lang bleibt der Körper flüssig, plötzlich aber, bei einem neuen Zusatze von Brom, sehäumt das Gemisch stark auf und erstarrt zu einer krystallinischen Masse, ohne dass die Temperatur da- bei fällt. Diese Masse befreit man von dem im Über- schusse hinzugesetzten Brom und von dem in der Reac- tion sich gebildet habenden Bromwasserstoffe durch ein gelindes Erwärmen, wobei jedoch die Erhöhung der Temperatur bis zum Schmelzen der Masse zu ver- meiden ist. Aus zwei Theilen desoxydirten Benzoins bekommt man etwas mehr als 3°, Th. von dem festen, bromhaltigen Producte; dieses ist von schwach gelb: | sich weisse rhombische Prismen ab. Ein Theil des | bromhaltigen Körpers löst sich in 8 Th. kochenden Alkohols von 85% auf, und die Lösung ist gelb, selbst wenn der angewendete Körper ganz farblos war; beim Erkalten der heissen Lösung werden über 7/, des aufgelósten in Form von weissen rhombischen Prismen ausgeschieden. In kaltem Ather lóst sich der Kórper bedeutend leichter als in kaltem Alkohoi in Wasser ist er aber unlóslich. In Haarróhrchen schmilzt er bei 87° C. zu einer farblosen Flüssigkeit,’ bei unbedeutender Überhitzung aber wird er leicht braun und riecht nach Brom; bei der Destillation ent- weicht viel Bromdampf und der Kórper wird gróssten- theils zersetzt. Vermischt man eine alkoholische Auflósung des bromhaltigen Kórpers mit einer ebenfalls alkoholi- schen Auflösung von salpetersaurem Silber, so schei- det sich Bromsilber aus, und aus der gelb geworde- nen Flüssigkeit krystallisirt reines Benzyl. Die Kalitinctur zersetzt den bromhaltigen Kórper leicht bei schwachem Erwärmen und noch leichter beim Kochen, wobei die Auflósung vom Anfang bis zum Ende der Reaction gelblich gefärbt bleibt; wird der bromhaltige Körper in hinreichender Menge ge- nommen, so nimmt die Lósung eine saure Reaction an. Beim Vermischen derselben mit Wasser schlügt sich ein ölartiger Körper nieder, welcher den Geruch und alle übrigen Eigenschaften des Bittermandelöls be- sitzt, in der wässrigen Flüssigkeit bleibt das Kalisalz der Benccarknfs gelóst. Beim Erwärmen mit ziemlich starker Salpetersáure (1,40) schmilzt der bromhaltige Kórper zu einer braunen Flüssigkeit, schiumt unter Entwickelung brau- ner Dämpfe stark auf und wandelt sich endlich bei anhaltendem Kochen in reines, gelbes Benzyl um. 0,787 des bromhaltigen Körpers gaben 0,821 Bromsilber, entsprechend 44,38°/, Brom; die Formel C,,H,,0 Br, verlangt 45,19%, Brom. Dieser brom- haltige Kórper entspricht seiner Zusammensetzung | und seinen Reactionen zufolge dem durch die Ein- | wirkung des Fünffachchlorphosphors auf Benzyl er- licher Farbe, behandelt man es aber zuerst mit einer | haltenen Chlorbenzyl; durch die Einwirkung von Brom kleinen Quantität Äther und dann mit kaltem Alko- | auf eine Auflösung von Benzyl und Phosphor in Schwe- hol, so erhält man ungefähr 3 Theile davon in voll- felkohlenstoff wurde aber ein gleicher athe nicht f 333 des Sciences de Saint-Pétershourg. 534 erhalten, sondern es blieb die ganze Quantität des | Benzyls unverändert. Chlor scheint auf desoxydirtes Benzoin nicht so stark einzuwirken wie Brom. Das erhaltene Product, welches sich nicht leicht von dem unverändert ge- bliebenen desoxydirten Benzoin befreien lässt, ist schon dem äusseren Ansehen nach dem Chlorbenzyl nicht ähnlich, es unterscheidet sich von demselben aber auch durch seine Reaction mit Kalitinctur, in welcher es sich ähnlich wie das Benzoin mit veilchen- blauer Farbe löst. Eine solche Auflösung entfärbt sich beim Kochen und Schütteln in Berührung mit. der Luft und enthält dann eine Säure, welche mit Schwefelsäure die Reaction der Benzylsäure zeigt, dem äusseren Ansehen nach aber der Benzoesäure ähnelt. * - Der gechlorte Körper scheidet beim Erhitzen mit einer weingeistigen Auflösung von salpetersaurem Silber Chlorsilber aus, diese Zersetzung geht aber nicht leicht vor sich. Das Product der Einwirkung von Fiinffachchlor- phosphor auf desoxydirtes Benzoin ist ein ölartiger | in Wasser unlöslicher, in Weingeist und Äther aber | leicht lóslicher Kórper. Bei der Einwirkung der Salpetersäure auf desoxy- dirtes Benzoth bilden sich zwei Körper, ein farbloser, in kochendem Wasser lóslicher, und ein gelber, da- rin unlóslicher. Der erstere ist, was seine Reactio- nen, die Eigenschaften seines Ammoniaksalzes, sowie die Eigenschaften und die Analyse seines Silbersalzes anbetrifft, Mononitrobenzoesäure; 0,316 des gutkry- stallisirten Silbersalzes hinterliessen nach dem Ver- brennen 0,1250 Silber, die Formel C,H, NO, Ag O, verlangt aber 0,1248 Silber. In Bezug auf ihre Lós- lichkeit in Wasser differiren jedoch die beiden Säu- ren sehr wesentlich; die aus 0,750 Gr. des reinen Ammoniaksalzes meiner Sáure durch Salpetersáure ausgeschiedenen Säuren erforderten 96,000 Gr. ko- chendes Wasser zu ihrer Auflósung, und beim Erkal- ten bis + 17? C. schieden sich 0,600 Gr. Säure aus. Demzufolge enthielt die Lósung beim Kochpunkte einen Theil Säure auf beinahe 140 Th. Wasser, bei 17°C. aber einen Theil auf 1200 Th., während z. B. bei Gerhardt angegeben ist, dass die Mononitrobenzoe- süure in 10 Theilen kochenden ünd in 400 Theilen Wasser von + 10? C. löslich sei; auch sehmilzt letz- tere in kochendem Wasser, wührend meine Sáure darin nicht schmilzt. Der gelbe in Wasser unlósliche Kórper erwies sich als nitrirtes Benzoin, und es gelang mir denselben auch aus reinem Benzoin durch directe Einwirkung von Salpetersüure darzustellen. Diesen Kórper werde ich bald genauer beschreiben. Kurzer Bericht über eine auf Kosten des Kabinets Sr. Kaiserl. Majestät unter- nommene Reise in den Altai im Sommer des Jahres 1861: von Dr. Wilhelm Rad- loff. (Lu le 12. décembre 1862.) Auf einer Reise, die ich im Sommer 1860 unter- nommen, besuchte ich den westlichen Altai, d. h. das Gebiet der Katunja und Tschuja. Die Eingeborenen dieser Gegenden, die Altajer (gewöhnlich Altaische Kalmücken genannt) und die Dwojedanzen (Doppel- zinspflichtige), erkannte ich bald als rein ost-türkische ‚Stämme, und fand, dass ihre Sprache wenig dem Ein- flusse fremder Elemente erlegen, sich rein erhalten | habe von der Herrschaft des Islam, der alle fremden | Sprenger unter das Joch arabischer und persischer | Gelehrsamkeit und Grammatik schmiedet. Diesen Altaischen Dialect wählte ich daher als Aus- | gangspunct für meine Untersuchungen der süd-sibiri- schen Tatar-Dialecte, und beschäftigte mich während meiner Reise und nach meiner Rückkunft nach Barn- aul ausschliesslich mit dieser Mundart, und es gelang mir, ein ziemlich vollständiges Lexicon, Materialien zur Grammatik und besonders reiche Sprachproben zu sammeln. Die Mittel, die mir vom Kabinet Sr. Kais. Maj. zu Gebote gestellt waren,erlaubten mir, im folgenden Jahre eine neue Reise zu unternehmen, Da ich nun reiche Ma- terialien für den Altai-Teleutischen Dialect gesammelt hatte, so beschloss ich jetzt mich weiter östlich zu wenden, um die Tatar-Dialecte zwischen der Katunja und dem Jenissei näher kennen zu lernen. Im Anfang Mai 1861 begab ich mich von hier nach Norden in den Salairschen Kreis, wo ich im Bezirk des Batschat eine grosse Anzahl Teleuten-Dörfer vor- fand. Hier verweilte ich nur eine Woche, da die Mund- art dieser Teleuten fast nicht von der Altaischen ab- weicht, und ich begnügte mich bei ihnen nur einige ' Bg4* TOT 535 Bulletin de l'Académie Impériale 536 Sprachproben zu sammeln und mehrere histor ische | Gesänge zu vervollständigen. Aus Salair reiste ich über Kusnetsk zum oberen Tom, und besuchte den grössten Theil der Tataren- Dörfer von Tom, Mrass und Kondoma. Die Teleuten | nennen diese Tataren Schor, sie selbst aber haben kei- | nen allgemeinen Namen, sondern nennen sich nach | den Flüssen, an denen sie wohnen: Tom Kishi (Tom- | Leute), Prass Kishi (Mrass-Leute) etc. Der Dialect dieser Tataren zeigt bedeutende Abweichungen von. der Altai-Teleutischen Sprache, besonders in lautli- | cher Beziehung, und steht der Mundart der Minu- sinskischen Tataren bedeutend näher. Es ist hier deut- | lich zu erkennen, wie ein fremdes Element auf Laut- system und auf den Wortschatz einwirkte. Die Phy- siognomien und Geschlechtsnamen dieser Tataren stim- | men nicht mit den Altaischen überein. Ich wáre ver- | sucht sie für tatarisirte Jenissei-Ostjaken zu halten. | Dass früher hier wahrscheinlich Jenissei-Ostjaken ge- wohnt, scheint die Benennung der Flüsse zu bewei- sen, die bis in die Tomskische Taiga alle auf sas, säs etc. endigen. (Säs Jenissei-Ostj. = Tat. su, Wasser.) Von hier aus wandte ich mich zum Lebed und folgte diesem Flusse vom Andaba aus bis zu seinem Einflusse in die Bija, und ging von dort am rechten Ufer der Bija aufwärts bis zum Teletskischen See. Die Tataren, welche am Lebed, an der Bija und zwi- schen der Bija and Katunja wohnen, sprechen verschie- dene Mundarten, die in der Mitte zwischen der Schori- schen und Altaischen liegen. Die Mundart der Lebed- Tataren und der Kumandinzen an der untern Bija stimmt mehr mit der Schorischen überein, aber die Mundart der übrigen neigt sich mehr zum Altaischen. Über die Abkunft der am Lebed wohnenden Tschal- gandy und der Kumandinzen kann ich nichts Näheres sagen, es werden uns aber die Tatar-Stämme am obern Abakan über sie am besten Aufklürung geben kónnen. Die Tataren an der obern Bija, am Teletskischen See und westlich von der Bija nennen sich Jisch Kishi (Schwarzwald-Leute), die Altajer jedoch nennen sie Tuba Kishi, was wahrscheinlich vom Flusse Tuba ab- geleitet werden muss und also auch auf eine Einwan- derung von Westen her deutet. Die Geschlechtsna- | men dieser Tataren sind ganz anders als die der Al- | tajer. zum Tscholyschman. Hier hielt ich mich nicht lange : | auf, weil die Mundart der hiesigen Tólós (Dwojedan- e nur sehr geringfügige Abweichungen von der Al- taischen zeigt. Vom Tscholyschman aus beabsichtigte ich: mich nach Osten zu den Sojonen zu begeben, und von dort nach Norden zum Abakanschen Karaul. Nach sieben- tàgigem Ritt erreichte ich einige Jurten am Kara Kól und erhielt vom Sojonischen Beamten die Erlaubniss eines viertägigen Aufenthaltes, so dass ich mich ein wenig mit der Sojonischen Mundart bekannt machen | konnte und selbst einige Sprachproben aufzeichnete. Schon Castrén hat behauptet, dass die Sojonen tatarisirte Samojeden und Jenissei-Ostjaken seien. Ihre Sprache, obgleich ein tatarischer Dialect, weicht noch | viel mehr vom Altaischen ab als die Schorische und zeigt deutlich den Einfluss, den fremde Sprachen auf sie gehabt, besonders in letzter Zeit wirkte stark das südlicher befindliche M lische Element. Die Sojonen (wenigstens die hier wohnenden) sind zum grossen Theil Buddhisten und viele schreiben und sprechen schon mongolisch. Bemerkenswerth ist, dass die So- jonen hier sich ebenfalls Tuba Kidji nennen. Auch die Koibalen geben sich diesen Namen. Die Angabe, dass die Koibalen sich Tufa nennen (Castrén, Einlei- tung zur Koibalischen Sprachlehre), beruht wohl auf einem Irrthum, denn wie dieselbe Sprachlehre besagt, hat das Koibalische nicht den Laut f. Am fünften Tage reiste ich von hier und wandte mich nach Norden. Das grauenhafteste Wetter aber, ununterbrochener Regen und Nebel versperrten uns die Fernsicht und mein Führer verlor den Weg. So irrten wir in jener riesigen Einöde, auf nie betretenen Oasen, auf den Hóhen des Grenzgebirges zwischen Jenissei und Abakan umher, bis endlich die vollstän- dige Ermattung unserer Pferde und der Manes an Nahrungsmitteln uns zur Rückkehr zang. Zum zweiten Male blieb ich bei den Sojonen zwei ` Tage und gelang es mir dieses Mal, ein kleines Wort- verzeichniss zusammenzustellen. Da wir bei den So- jonen einigen Proviant kaufen konnten, so blieben wir bei unserer Rückkehr zum Teholyschman nur zwei Tage ohne Nahrung. Als ich wieder beim Tscholyschman angekommen, waren meine Geldmittel vollständig erschöpft, und da Auf dem Teletskischen See fuhr ich zu Boot bis | mir nur noch 2'/, Woche Zeit übrig blieb, so beschloss 3 338 des Sciences de Saint- Petersbourg. ich ungesäumt nach Barnaul zurückzukehren. Nach achttügigem Ritte erreichten wir die Katunja und am 1 1. August langte ich glücklich in Barnaul an. pon Was meine linguistischen Arbeiten betrifft, so hatte | Jusqu'en 1852 l'historien arménien Thoma Ardz- ich die Ehre, sie Herrn General Osersky und Herrn | rouni n'était guére connu des savants européens. Son Obrist Fawkes vorzulegen, und werde, sobald ich die nom seul «Thoma vartabied,» a été inséré par Mkhi- Kirgisen und die Tataren des Minusinskischen Kreises | thar d'Airivank dans sa liste des historiens, bien évi- untersucht, diese ziemlich vollstindige Untersuchung | demment à une place qui ne lui convient pas, avant 337 Notice sur Vhistorien arménien Thoma Ardzrouni. X^s.. par M. Brosset. (Lu ` der südsibirischen Tatar-Dialecte dann dem Kabinet Sr. Kais. Maj. zur Verfügung stellen. Was an linguistischen Arbeiten bis jetzt vollendet, ist Folgendes: 1) Lexicon. | Altai-Teleutischer, Schorischer, Kumandinscher Dialect; kleines Sojonisches Wortverzeichniss. 2) Grammatik. Lautlehre und Wortbildung vollendét, für Syntax reiches Material gesammelt. 3) Sprachproben. A. Teleut-Altaischer Dialect. à) 90 Sprüchwórter (5 Seiten). b) 8 Märchen (130 Seiten). c) Lebensbeschreibung des Teleuten Tschival- koff (102 Seiten). d) Sagen und Gesänge (140 Seiten). B. Tölös (Tscholyschman.) 20 Räthsel. C. Schwarzwald-Tataren (zwischen Katunja und Bija). Geschlecht Tirgesch (Telets. See), (8 Seiten). Geschlecht Kömnösch (an der Bija), 2 Märchen (8 Seiten). Geschlecht Küsón (an der Bija), 4 Märchen (16 Seiten). D. Tschalgandy und Kumandinzen. 4 Märchen (12 Seiten). E. Schorzen. 3 Mürchen (44 Seiten). F. Sojonen. ' 9 Märchen (14 Seiten). Diese Texte sind zum gróssten Theil in's Deutsche übersetzt. 2 Märchen | Moise de Khoren; v. Ruines d'Ani, p. 163, et l'édi- tion de Moscou, p. 23. Kiracos, plus exact, le nomme, p. 3, «Le vartabied Thoma, historien de la maison des Ardzrouni,» et le place entre Ghévond, VIII’ s., et Chapouh, Bagratide, IX° s., malheureusement perdu pour nous. La connaissance méme de ces deux té- moignages ne remonte, pour l'auteur de la présente Notice, qu'à une époque peu ancienne, puisque les deux sources d'oü ils sont tirés ne sont en notre pos- session que depuis douze ou quinze ans. Cependant en 1784 le laborieux compilateur de- la grande Histoire d'Arménie, en 3 v. 4°, parlant dans son Introduction des historiens arméniens, con- sacre ce peu de mots à celui qui nous occupe: «Le vartabied Thoma Ardzrouni, l'un des disciples de S. Eghiché, à la fin du V^ s. ou au commencement du VI^; on a de lui un petit nombre d'écrits, relatifs aux saints Vardan et Vahan Ardzrouni, et aux ac- tions de Bardzouma le nestorien, jusqu'environ l'an | 500;» notice qui fait voir que le P. Tchamitch n'avait pas eu en mains l'ouvrage dont je veux parler, et que méme il n'avait pas trouvé d'indications à son sujet dans les nombreuses sources consultées par lui. Aussi Thoma Ardzrouni n’est-il jamais cité parmi les autorités sur lesquelles il s'appuie dans ses récits; toutefois les PP. Zohrab et Avger, dans leurs éditions de la Chronique d'Eusébe, Milan et Venise, 1818, se réfèrent fort souvent à l'autorité de cet historien. En 1829 le P. Soma], dans son Quadro della st. letter. di Armenia, p. 57 suiv., cf. p. 25, place notre historien au IX° s., avec Jean catholicos, et donne une analyse trés détaillée des cinq livres que conte- nait son M“. Sur quoi je fais remarquer qu'il n'est pas tout-à-fait exact de ranger parmi les écrivains du IX° s. deux auteurs dont l'un atteint dans ses ré- cits l'année 925 et l'autre au moins l'année 936. Enfin en 1852 l'Histoire de Thoma Ardzrouni a été imprimée à Constantinople, faubourg d'Ortha- 539 Bulletin de l'Académie Impériale 510 giough, le même que Midchagiough ou plutôt Orta- | objecter que, comme témoin, il se füt exprimé avec keui, «le bourg du milieu,» aux frais du cabinet de plus de précision; mais ici méme les manuscrits of- lecture Puhgupwhp dré, [Db i, établi en cet en- | frent une regrettable lacune. droit. On m’assure que l'institution partieuliére dont | Quant aux historiens qui peuvent compléter ces mai- je parle n'a encore point fait d'autre publication. Un | gres renseignements biographiques et aider à critiquer M". de l'année 752 arm. — 1303, comparé à deux les récits de Thoma Ardzrouni, je dois observer que autres, d'origine non indiquée, à servi de base à l'im- pression. L'éditeur ne se fait pas connaitre. I] faut, du reste, que les copies de cet ouvrage soient assez rares, car je n'en ai pas trouvé une seule dans les | catalogues d'Edchmiadzin. Dans l’imprimé il n'est mentionné que trois divisions ou lectures, et les chapitres ne sont pas numérotés, ni méme bien nette- ment séparés, en sorte que le nombre des titres énu- mérés par le P. Somal ne répond pas à ceux de l'im- primé, ni aux chiffres fournis par les citations, trés fréquentes, du P. Indjidj, dans ses savants ouvrages sur l'Arménie. En outre, une infinité de lacunes sont signalées par l'éditeur, au moyen de points; enfin, comme.il sera dit en son lieu, l'ouvrage est chargé de suppléments, de beaucoup postérieurs à l'époque | jignore complétement op le P. Tchamitch a puisé le peu qu'il a dit, que le P. Somal se tait sur le pre- mier point, et que l'on ne sait oü l'éditeur a trouvé, p. 3 de la Préface, que Thomas mourut en 927; sur le second, l'Histoire de J. Catholicos, contemporain, année pour année, fournit de riches détails sur les princes Ardzrouni, mélés aux affaires du temps, et jen ferai souvent usage dans une intention de con- tróle. Stéphannos, l'historien de la Siounie, connaissait aussi l'ouvrage de Thoma, et il y a souvent puisé; il l'avait méme fait compléter jusqu'au commencement du XIV* s., ainsi qu'il sera dit plus bas, en son lieu. Disons maintenant ce qu'étaient les princes Ardz- rouni et faisons connaitre le pays occupé par cette de Thoma, ce qui fait craindre que le texte ne ren- | puissante famille. ferme aussi des interpolations. De l'auteur je ne sais que ce qu'il dit lui- méme, . Les Ardzrounis ont Geen en Arménie l'immi- gration des Bagratides, des Indiens Gisané et Dé- à savoir, p. 4 de son. Introduction, qu'il a composé | métré, des Mamiconians ou Mamgouns. On sait, par son livre à la priére de Grigor «seigneur d'Ardzrou- nik et prince de Vaspouracan WApápm bbw; br h fuom pol hou,» ou, p. 47, de Gagic «général d'Arménie, prince de Vaspouracan, gopunfup 2 uyng k fuuynpwhwt bolus ;» ila p. 82, il nomme ce méme Gagic «Quae M juge pulp LES qopunfuph Zuyng;» Or ces deux princes vivaient à la fin du IX* et au commencement du X° s L'auteur nous apprend encore, p. 133, qu'il a vu de ses yeux l'homme qui a donné la mort à l'ostican Housouf, fils et successeur d'Abouseth, en 852; cf. p. 274, en l'année 898, il parle des maux qu'il eut à souffrir au temps du sina) Grigor et de son fils Achot. Comme, à la p. 343, il mentionne la mère de Ga- gic, fils de Déranie, roi Ardzrounien du Vaspoura- can, bien que la date du fait ne soit pas donnée n il faut bien que Thoma en ait été contemporain, conséquemment qu'il ait vécu lui-méme jusqu'en eg Seulement il resterait à savoir si c'est Thoma lui- | | — méme qui a inséré le fait dans son livre, car on peut | le livre IV des Rois, ch. XIX, v. 37, qu’environ l'an 600 av. J.-C. Sennachérib, roi d'Assyrie, fut tué par ses deux fils Adramélech et Sarasar, qui. s’enfuirent dans la terre d'Arménie ou d'Ararat, comme le dit Isaïe, ch. XXXVII, v. 38, non sans amener avec eux un certain nombre de sujets assyriens. Moise de Khoren, qui a admis cette tradition, l. II, ch. XXIII, nomme les deux princes Adraméla') et Sanasar; il ajoute que le roi Arménien Scaiordi établit Sanasar au S. O. de l'Arménie, aux confins de l'Assyrie, et que ses descendants ont peuplé le mont Sim; Argamo- zan, l'un de ces derniers, duquel dérivent les Ardz- rouni et les Gnouni, se fixa au S. E. de la méme contrée. Ces indications géographiques nous mon- trent l'E. le S. et l'O. du lae de Van, i. e. les pro- vinces arméniennes de Vaspouracan et de Tourou- béran devenues l'apanage des Ardzrouni et de leurs diverses ramifications. C'est là tout ce que nous savons sur leurs origi- 1) Forme du nom d'Adramélek, chez Eusébe, Chr. bip. I, 53. CONS 541 des Sciences de Saint-Pétershourg. 512 nes. Depuis lors, grace à leur position sociale et à leur valeur personnelle, ils formérent une des gran- des familles seigneuriales de l'Arménie, et leur nom reparait à chaque instant dans l'histoire. Comme le P. Indjidj a exposé en détail, avec son érudition et exactitude ordinaires, Antiq. de l'Arm. t. II, p. 109 —121, tout ce que l'on peut connaitre de leur his- tofre primitive, de l'étymologie de leur nom, de leurs domaines, résidence et sépulture, il serait inutile de le répéter ici. Je me contenterai de dire que Moise de Khoren, l. II, ch. VII, leur assigne, à la cour du roi Arsacide Vagharchac, 150 ans avant J.-C., la fonc- tion de «porte-aigle, sans doute quelque chose comme grand-veneur, d'oü leur nom Ardziv-ounik, Ardzrou- nik. L'historien de la famille n'est pas content de cette’ étymologie et en propose deux ou trois autres, p. 46, qui me paraissent non moins arbitraires que celle-là: il dérive leur nom, soit d'une plaine dite Ardzovik , soit de la courbure aquiline de leur nez, soit de leur résidence dans un lieu dit Arznarzoun; Arzen, soit enfin de leur bravoure: c'est toujours une allusion au mot arménien ardziv, aigle. Quant à leurs domaines, voisins au N. de l'Aderbidjan, au S. de la Siounie, ils embrassaient tout le pays autour du lac de Van, la partie occidentale exceptée, et for- maient la plus grande des 15 provinces de l'Armé- nie; v. la Grande-Arménie, par le P. Léon Alichan, 8 87— 100, l'Arménie ancienne du P. Indjidj, l'Ar- ménie moderne du méme, pachalik de Van, les mé- moires de S.-Martin, t. I, p. 125. A la Cour de By- zance, ils étaient titrés apxov tod Acmoupaxäv Tyouv rei Bacrapaxäy, et, au temps de Constantin Por- phyrogénète, au X° s., doyov cà» doyóvcov, parce qu'alors ils avaient la dignité royale, en arménien arkaiouthioun; on leur adressait des lettres impériales avec un sceau de trois sous d'or ou zolotniks; De admin. imp. ch. XLII, XLIV. Ii n’est done pas étonnant qu'une famille ainsi posée au sein de la nation atménienne ait eu son historien particulier. Le P. Somal, dans sa notice, citée plus haut, dit que l'ouvrage de Thoma Ardzrouni se divise en cinq livres, renfermant: le premier, dix-sept chapitres, qui atteignent la fin de la dynastie Arsacide, en 428 de notre ére; le second, 7 chapitres, jusqu'au IX* s.; le 3°, 17 chapitres, et racontant les malheurs de I’ Ar- ménie jusqu'en 876; le 4*, en 11 chapitres, traite de la généalogie des trois fils de Grégoire Dérénic et finit à sa mort en 887; le 5°, également en 11 ch., traite du régne de Gagic et va jusqu'à sa mort en 936. Il y a été fait des additions postérieures. Or dans Pimprimé, je ne parle que de la forme extérieure donnée au texte, le premier livre ne con- tient que 11 chapitres, non numérotés, dont un sans sommaire ; le 3° en a 29, et pour le reste, qui forme seulement 12 titres, la division en livres n'est pas indiquée. Il résulte de là que l'ouvrage de notre his- torien nous est parvenu dans un état peu rassurant de conservation, puisque, outre les lacunes déjà si- gnalées, les manuscrits offrent de telles différences. Les premiers chapitres, jusqu'à la p. 52, ne ren- ferment et ne peuvent renfermer rien de nouveau sur les premiers temps de la monarchie arménienne, l'au- teur n'ayant eu entre les mains que les sources con- sultées par Moise de Khoren. Toutefois, à l'égard de cet écrivain, Thoma insiste particulièrement, p. 82, sur un quatriéme livre de son Histoire d'Arménie, atteignant le régne de l'empereur Zénon, c'est-à-dire l'année 474, et qui, connu de Corioun contemporain de Moise, est aujourd'hui perdu, bien que l’historien lui-méme fasse souvent allusion à cette continuation de son travail. Depuis la p. 52 jusqu'à 61, Thoma fournit des renseignement particuliers sur des princes ardzrounis, peu connus d'ailleurs, et sur leurs actes au temps des rois, Erovand et Artachés, dans un espace de plus de soixante ans. Ignorant complétement à quelle source ces indications ont été puisées, je ne crois pas devoir m'y apésantir. De la p. 61 à 71, Vhistorien passe en revite les destinées des Ardzrouni sous le roi Trdat-le-Grand et sous ses premiers successeurs. Notamment, sous le roi Tiran, le «pére Mardpet,» l'eunuque qui exer- cait les fonctions de maire du palais, poussa le roi, par d'artificieux mensonges, à exterminer les Ardz- rouni et les Rechtouni. Deux rejetons de ces grandes familles furent seuls épargnés et, par des alliances avec les Mamiconians, leurs sauveurs, devinrent les se- conds fondateurs de leur race. Le Mardpet périt, au temps du roi Archac III, sous les coups de Chavasp Ardzrouni. Mehroujan ou Méhoujan, autre prince de la méme famille; eut la faiblesse de renoncer au christianisme et de trahir sa patrie, pour se mettre EI 543 Bulletin de l’Académie Empériale 2544 au service du roi de Perse Chapouh ou Sapor II. | A la téte de troupes perses, il entra en Arménie, s'empara des principales places du Vaspouracan, pré- tendit méme au tróne d'Arménie, mais il fut tué dans une bataille par le général Sembat Bagratide. Je me contente d'indiquer ces faits caractéristiques, puisés par notre auteur soit chez Fauste de Byzance, soit chez un écrivain inconnu, le prétre Abraham, dit le Confesseur, du village d'Aradz, vivant au milieu du V° s. Thomas cite deux fois cet historien, p. 70 et 88; du reste, il ne se contente pas de copier ses devanciers, il alonge et embellit ses récits, de facon à leur donner plus d'importance et ure couleur plus littéraire. Sous les successeurs d'Archac III (Th. p.71—82), les Ardzrouni s'attachérent surtout au parti des Per- ses, qui dominait en Arménie et manifestait sa puis- sance en conférant le titre royal, à chaque mutation de régne, à des princes à sa dévotion, méme de la famille Sassanide, décidés à s'opposer à l'influence grecque. C'est au milieu.de ces divisions que la dy- nastie arsacide arménienne s'éteignit, en 428. Avant de poursuivre cette analyse, arrétons-nous un moment sur la chronologie de notre historien et sur sa manière de noter les dates. .«En la seconde année d'Hazkert (lezdédjerd IT), dit-il, p. 81, la royauté fut enlevée à la maison d'Ar- ménie; elle prit fin, aprés avoir duré quatre cent quinze ans (en toutes lettres).» Sur ce fait, si simple: en apparence, et qui devrait étre si facile à constater, il régne une merveilleuse différence de chiffres chez les auteurs arméniens. Moise de Khoren, témoïn des faits, se contente de raconter le détrónement du roi Artachir par ordre de Vrham, roi de Perse, et la destitution du catholicos S. Sahac, sans aucune allusion au passé, |. III, ch. LXV, et Lazare de Pharbe, autre contemporain, p. 45 «depuis lors (également sous le roi de Perse Vrham) la royauté fut enlevée à la race des Arsa- cides, en la 6° année d'Artachés, suivant la parole du vénérable homme de Dieu, le pontife Nersés.» Chez Sébéos, p. 37, nous lisons: «En la seconde année d'Hazkert, fils de Vrham, comme aussi de l'em- pereur Honorius, la royauté d'Arménie fut supprimée. Elle avait duré 405 ans (EI, aprés quoi elle s’étei- gnit et disparut.» On ne peut guére tenir compte de Jean catholicos qui, à la p. 35, ne parle qu'incidemment de l'extinc- tion des Arsacides; aprés avoir raconté la mort de Vrham et l'avénement du roi Iezdédjerd, sans date, puis l'élection du catholicos Hovseph d'Hoghotsimk, qui eut lieu certainement en 441, il dit: [yo iraq mywn fuqun A Yep? Sumbu! quiguphp [usgunnpm. Ppt Upowlhatkug, «Ici donc arriva à son dernier terme et cessa la royauté des Arsacides;» pas un mot sur la durée de la dynastie. Asolic, p. 78, aussitót aprés la mort des SS. put et Mésrob, en 440 et 441: «Ici se termine la royauté arménienne de la race Arsacide, qui avait commencé en la 12° année de Ptolémée II Evergéte?), roi d’E- gypte, et qui s'éteignit en la 24° année de I’ empereur Théodose, ayant duré en tout 559 ans.» . Samouel d'Ani, sous l'année 451, s'exprime en ces termes: «Ici fut détruite la royauté arménienne des Arsacides et le patriarcat de la famille de S. Gré- goire. Il est vrai que S. Sahac survécut 16 ans...., mais l’administration était dans la main des impies gouverneurs perses. » . Mkhithar d'Airivank: «En l'année 452 cessa la royauté des Arsacides et le patriarcat de la famille de S. Grégoire.» Enfin Kiracos, p. 19: comme le roi Artachir te- nait une conduite peu honorable, et que le catholicos Sahac refusait de contribuer à le renverser «Les grands d'Arménie se rendirent auprés de Vrham, roi de Perse, et détrónérent Artachir. Quant à S. Sahac, qui avait refusé de se rendre à leurs désirs, ils le chassérent de son siége. Ainsi aprés Artachir, qui avait régné 6 ans, cessa la royauté des Arsacides, ayant duré en Arménie 568 ans.... S. Sahac vécut encore 16 ans, mais l'administration. était entre les mains d'un indigne marzpan perse, tel que Mihr-Cha- pouh, remplacant le roi Artachir, et du querelleur Sourmac, remplacant S. Sahac....» Pour mettre d'accord ou du moins pour apprécier convenablement tous ces témoignages, il faut avant tout les critiquer philologiquement et en déterminer l'authenticité, puis fixer d'une manière certaine les ' époques des empereurs de Gréce, des rois Sassanides de Perse et Arsacides d'Arménie, enfin celles des 2) Egaté, d'aprés mon manuscrit. 545 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 546 catholicos arméniens. Or comme les questions à trai- ter sont fort complexes et exigent non moins d’éru- dition que de critique, je crois devoir abriter ma fai- blesse sous l’égide de deux grands noms. Dans ses Mémoires sur l'Arm. t. I, p. 320, M. S.-Martin s'ex- prime ainsi: «Cet événement (la chute des Arsacides) arriva, à ce qu'il parait, en l'an 428 de notre ére,» et dans une note il fait connaitre en gros les difficultés de la question. Dans son édition de l'Histoire du Bas-Emp. t. VI, p. 29, le méme savant n'hésite plus, il attribue à Bahram V le détrónement et l'emprisonnement du dernier roi Arsacide arménien, en 429. «C'est ainsi que la dynastie des Arsacides cessa de régner en Ar- ménie, aprés une durée de cinq cent quatre-vingts ans.» En outre, d'aprés les recherches de M. Sylv. de Sacy, Bahram IV régna en 397 — 408; son fils ou frère et successeur Izdédjerd 1°, + en 430; Bah- ram V, son fils et successeur, T en 442; Iezdédjerd II, son fils et successeur, + en 460. D'autre part les meilleures autorités arméniennes fixent la déposition de S. Sahac au méme temps que le détrónement du roi Artachir, sa réinstallation en 439 et sa mort en 440. Quant aux empereurs grecs, ayant régné à cette époque, Honorius occupa le tróne en 395— 424, et Théodose-le-Jeune, son neveu, en 408—450. En définitive, les deux historiens contemporains, Moise et Lazar, et avec eux Kiracos, s’accordent pour attribuer au roi Vrham, qui ne peut étre que Bahram V, la destruction de la dynastie Arsacide. Si Moise de Khoren le qualifie Vrham II, comme on va le voir; c'est une locution qui a sa raison d'étre, facile à apprécier. Eu effet, la liste des rois Sassa- nides offre ici le retour de deux princes du nom de Bahram, suivis successivement de deux lezdedjerd. Au contraire, Sébéos, Jean catholicos et Thoma Ardzrouni, placent le fait sous Iezdédjerd, et méme en la 2* année de son régne, mais la contradiction n'est qu'apparente, et dépend soit d'une mauvaise disposition du récit, soit plutót de ce que ces histo- riens ne parlent pas de la méme chose que leurs deux prédécesseurs. En effet Moise de Khoren lui-méme, au l. III, ch. LXVII, s'exprime ainsi; «Apres avoir règné 21 ans en Perse, Vrham II mourut, laissant l'autorité à son fils Hazkert..... alors survint la ma- ladie mortelle de Sahac-le-Grand,... aprés cinquante T Tome V et un ans de pontificat,... au commencement de la 2* année du régne d'Hazkert en Perse.» C'est de ce fait et de cette seconde année que parlent nos histo- riens. Samouel d'Ani et Kiracos, en disant que la mort de S. Sahac eut lieu «16 ans aprés» le détró- nement d'Artachir, fixent seulement un terme trop long de quelques années, puisque ce catholicos fut rappelé en Arménie 9 ou 10 ans aprés la chute du trône et mourut l’année suivante, en 440, d’après les meilleures autorités. Il faut donc que la catastrophe d'Artachir soit arrivée en 428 ou 29, comme le dit M. Saint-Martin. Il faut aussi que la chronologie des rois Sassanides, telle que l'a fixée M. de Sacy, — je ne.parle ni de M. Longpérier, dans son explication des monnaies Sassanides, ni des Tables du ‚P. Tcha- mitch — ne soit pas parfaitement certaine et exacte. Pour Sébéos, la seconde partie du livre imprimé sous son nom n'est évidemment pas de Tui, ou plutót c'est l'oeuvre d'un écrivain trés postérieur au VII s.: ainsi nous n'avons pas à discuter son a Wide où se trouve d'ailleurs une erreur manifeste, la 2° année d'Honorius, qui serait l'an 397 de J. Cu fixe comme date de l'extinction des Arsacides. : Quant à Samouel d'Ani et à Mkhithar @ Airivank, je ne vois aucun moyen d’ expliquer la date de 451 ou 452, qu'ils assignent à l'extinction des Arsacides d'Arménie, en même temps qu'au patriarcat de S. Sahac. g’ à Reste maintenant à examiner le chiffre de la du- rée de la dynastie détruite.” M. ."Martin, dans le passage cité de l'Histoire du Bas- -Emp., fixe avec rai- son ce chiffre à 580 ans, dont 151 avant J.-C. D’a- prés quel calcul Sébéos assigne- -t-il 405 ans — le M*. du Musée asiat. donne ce nombre en toutes let- tres; — Thoma Ardzrouni, 415 ans; Asolic, 559 ans, et Kiracos, 568 ans? C’est ce que je ne me charge pas d'expliquer. Les deux autres synchronis- mes assignés par Asolic ne sont pas plus satisfai- sants, puisque la 12° a. de Ptolémée Evergéte, I° du nom, tombe en 1884 de la vocation d'Abraham, ou 131 avant J.-C., suivant la chronologie d’Eusebe, et la 24° a. de Théodose en 432. A Vinexactitude qui vient d’être signalée, Thoma Ardzrouni, ou peut-étre seulement son éditeur in- connu en ajoute une autre, qu'il est facile de cor- riger. Suivant lui, p. 85, Chavasp Ardzrouni voulut 35 347 Bulletin de l’Académie Impériale 548 mettre sur sa téte la couronne d’Arménie, désormais vacante, et se rendit «auprès de Péroz,» roi de Perse, pour faire sa soumission. I] fut simplement nommé marzpan. Revenu en Arménie avec pleins pouvoirs, il construisit un pyrée & Artachat; mais Vardan Ma- miconian, qui s’était mis 4 la téte de la nation, lui livra bataille sur la rive du Mor-Medz, le Medzamor des modernes, et le tua en 450; cf. Tcham. II, 53. Ici, au lieu de Péroz, lisez Iezdédjerd II. Plus bas, p. 87, au contraire, notre historien dit que le roi de Perse alla faire la guerre dans le pays des Kouchank, où il fut tué et eut Hazkert pour successeur: il faut de nouveau renverser les noms, car c'est Péroz qui suc- céda à Iezdédjerd IL, vers l'an 462, encore faut-il placer entre eux le trés court régne d Ormizdas III, dont Thoma ne parle pas. ; Je ne- puis passer Sous silence un fait curieux, de la méme époque; raconté par notre historien, p. 88. Aprés la mort de Charäsp, quelques seigneurs armé- niens avaient songé à. déférer . la couronne à un de ses parents, "nommé Vahan, resté fidèle à la cause nationale. à e projet, qui n'eut pas de suite, montre cependant de ‘quelle considération jouissait la famille Ardzrouni. Vahan,combattit dans les rangs des chré- tiens contre les. Perses. qui voulaient, par la force des armes, le$ inner «à la religion di Mazdésants,» comme s'expriment les historiens, i. e. au magisme. Il suecomba avec un millier de nobles personnages, dans une bataille livrée aux Perses en l'an 451, dans la plaine d'Avérair, canton d'Artaz, province de Vas- pouracan; mais son nom ne se trouve point men- tionné chez les historiens contemporains du fait. Eghiché, éd. de 1888, p. 102, ne le nomme pas, bien qu'il mentionne sa famille parmi celles qui pri- rent part à la lutte; Lazar de Pharbe, non plus, p. 134; l'Histoire abr des d'Abraham d'Aradz, dit le Gates citée RGI et p. 70, mais qui n y pas connue d'ailleurs, se tait également à ce sujet. Je ne trouve le nom de Vahan que chez Tchamitch, t. II, p. 75, dans le récit.de la bataille, sans avoir pu dé- couvrir la source d’oü il Pa tiré. Thoma Ardzrouni explique ainsi l'omission dont il s'agit. Il y avait au temps de Péroz et du catholicos d'Arménie Kristaphor, 475—480 de J.-C., un évêque nestorien, nommé Bardzouma ou Barsouma, qui dé- nonca au roi de Perse, comme séditieuses, des lettres x doctrinales, adressées par le catholicos à ses ouailles, précisément pour les garantir des erreurs du nesto- rianisme. Ce personnage, étant venu voir Eghiché l'historien, évéque de la province de Mock, se fit préter le manuscrit de l'histoire rédigée par lui à la priére du général Vardan. Comme il eut à se plaindre du prince Ardzrouni Mihr-Chapouh, qui lui avait enjoint de quitter le pays, il s'en vengea en effacant le nom de Vahan de la liste des illustres victimes de la bataille d'Avérair. Il serait étonnant que ce fit là l'unique et vraie cause du silence trop réel de l’his- toire concernant le prince Vahan. Notre auteur est plus exact et infiniment intéres- sant, quand il raconte, p. 93 — 96, les détails de la mort d'Ormizdas IV — en 590, — le partage de l'Arménie, en la 8° année de l'empereur Maurice, entre les Grecs et les Perses, sous Khosro - Parwiz; cf. Jean cath. p. 39, et Vardan, p. 83, — 75 de la traduction russe. Pour mettre les lecteurs en mesure de l'apprécier et de le critiquer, je eiterai iei en entier un passage où il expose la série des khalifes jusqu'à Moutéwek- kel-al’-Allah, qui fournira pour l’histoire de l'Asie musulmane des matériaux que je laisse aux spécia- listes le soin de critiquer. Aprés avoir raconté à sa maniére, p. 110, les com- mencements de Mahomet, avec d'importantes lacunes, qui se retrouvent, pour des raisons aisément appré- ciables, dans le texte de Jean catholicos imprimé à Jérusalem, voilà ce qu'il dit, p. 115 et suivantes: «Après avoir occupé 20 ans le pouvoir, Mahomet mourut, laissant à Aboubekr le commandement sur les musulmans ; celui-ci mourut 2 ans aprés, et l'au- torité passa à Amr, fils d'Hatab?), qui l'exerca 20 ans et six mois‘)..... Hazkert s’enfuit devant lui, sans pouvoir se sauver; car il fut atteint par les Thétals, venus pour le secourir, qui le tuérent, par l'ordre d'Ismael, aprés un régne de 20 ans. «Depuis lors cessa la royauté de la famille de Sas- san en Perse, ayant duré 542 ans. Or la durée du royaume de Perse, de Cyrus à Darius, qui fut tué par Alexandre le Macédonien, est de.... (sic). L'anarchie se prolongea 60 ou 70 ans, d'aprés les historiens; vin- rent ensuite les rois Pahlavides ou Parthes, jusqu'à 3) Lisez: Omar fils d’Al-Khétab. 4) On voit qu'il manque ici Osman et Ali. STE ^ 349 des Sciences de Saint- Pétersbourg. : 550 Artévan, fils de Vagharch, tué par Artachir d’Ista- khar, fils de Sasan, usurpateur du royaume des Par- thes; ceux-ci ont subsisté, jusqu'à: Hazkert, le der- nier roi, tué par les musulmans. La somme totale des années depuis Cyrus jusqu'à la monarchie musul- mane est de 1160 ans.» Sans entrer iei dans des détails qui nous entraine- raient trop loin, je veux seulement constater la diffé- rence des opiniens émises par les historiens armé- niens sur la durée de la dynastie Sassanide. Sébéos, p. 151, dans la partie qui n'est pas son ouvrage, assigne aux Sassanides 542 ans, comme Thoma Ardzrouni. Asoghic, p. 119, 386 ans; — cette dynastie avait commencé suivant lui en la 3* année de l'empereur romain Philippe et se termina en la 17° d'Héraclius, l'aunée 77 de l'ére arménienne, ayant duré 386 ans. Samouel d'Ani, 410 ans, sans autres détails. Mikhael Asori et Mkhitar d'Airivank, 418 ans; — ce dernier dit «en 637, avant fourni 24 rois.» Ghévond, p. 23 du texte, et n. 16 de la traduc- tion russe, et Vardan, p. 95, 481 ans. Au sujet de Vardan, je me fais un plaisir d'annoncer que son Epi- tomé historique a paru pour,la seconde fois à Venise, en 1862, sans nom d'éditeur. Cette édition renferme d'utiles et parfois trés graves variantes et un riche Iudex alphabétique. Kiracos, p. 33, signale la mort d'Hazkert et la fin des Sassanides, sans aucune date ni détail. Or ici l'embarras n'est pas grand; le nombre de tous les rois et reines Sassanides, y compris quelques usurpations, s'éléve à 33, et les années de la dyna- stie, de l'an 226 à 645, date des premières défaites d'Iezdédjerd III, ou à 651, date de sa mort, se mon- tent à 419 ou 425. Lebeau et S.- Martin, Hist. du Bas- Emp. t. XI, p. 317, indiquent la fin des Sassa- nides en 651, aprés une durée de 426 années. Comme Tezdédjerd avait eu deux fils, qui conservérent une petite principauté dans le Tokharistan, il est possible que certains écrivains aient tenu compte de ce fait. « Mavi, continue Thoma, régna 20 ans, 3 mois et quelques jours; la guerre se prolongea 5 ans et 3 mois entre lui et Ali, fils d'Abou-Talib. «Iézid, fils de Mavi, 3 ans et 3 mois. «Abdelmélik, fils de Mrovan, 21 ans; il soutint durant 2 ans et 3 mois une guerre terrible contre Abdallah, fils de Zoubair. L'Arménie eut beaucoup à souffrir, en ce temps là, de son mauvais vouloir. « Vlid, fils d'Abdelmélik, 10 ans; celui-ci fut en- core plus mal disposé. Ayant pourchassé les sei- gneurs arméniens, il les attira par ruse et tromperie, et les brüla tous à Nakhdchavan et au bourg de Khram, au-dessus du couvent d’Astapat, au bord de l'Araxe; il dévasta aussi le pays par l'enlévement des captifs. « Souliman, fils d'Abdelmélik, 3 ans. «Oumar, fils d'Abdelaziz, 3 ans. Il se comporta avec plus de générosité que les autres, et écrivit une lettre sur la foi à l'empereur de Gréce, Léon, de qui il recut des réponses. Il rejeta de leur Coran ce qu'il y avait de plus fabuleux, car il s'était convaincu de la solidité des arguments mis en avant, Bien qu'il n'ait pas osé faire disparaitre le tout, cependant les er- reurs dévoilées par la lettre impériale lui inspirérent une confusion respectueuse, qui l’engagea à montrer une grande bienveillance aux chrétiens, et à prouver eil toute rencontre ses bonnes dispositions. Il rendit la liberté aux captifs, amnistia les coupables et leur pardonna sans conditions; enfin il se montra envers notre nation plus indulgent qu'aucun de ses prédé- cesseurs. Il ouvrit également ses trésors et les distri- bua généreusement à ses troupes. «lezid, 6 ans. C'était un homme rapace, qui, poussé par un esprit insensé, fit une guerre acharnée aux chrétiens. Il ordonna de briser et de pulvériser le signe de la croix du Seigneur partout où il était dressé. Sous la pression de l'esprit de folie, il ordonna le massacre des porcs, et fit disparaître de la terre une quantité de troupeaux de ces animaux. Quand il eut mis à fin tous ses mauvais projets, il périt lui- méme, Gent par ce démon. . Héchm, 19 ans. ga 2 ans; Mervan, 6 ans; Abdallah (Es- -Sa- fah), 3 ans; un satis Abdallah (El-Mansour), 22 ans; Mahdi, 10 ans; Mahmet, fils de Mahdi, 8 ans: — celui- ci est ajouté; — Mousé, 1 an; Ahron (Er-Rachid), 5 ans; Mahmet (El-Amin), fils d'Ahron et de sa femme Zoubéda, 4 ans; Maimon, son frère, 21 ans; Sahac (Mohtazem), fils de Mahmed, 9 ans; Ahron (El-Oua- theq), fils de Mahmet, 5 ans et 6 mois; Dchafr (Mo- téwekkel), fils de Mahmet, 17 ans. «Comme l'histoire de leur temps a été écrite pré- 35* 551 Bulletin de l'Académie Imperiale 532 cédemment par d’autres, nous avons jugé inutile de la répéter; d’ailleurs leurs noms et la durée de leur régne sont rapportés différemment. Et encore les troubles et l'insubordination des gens habitant du cóté de Damas ont été cause que plusieurs se sont déclarés rois, comme aussi d'autres, résidant en Sy- rie, se sont proclamés monarques, jusqu'à l'époque d'Abdallah, qui concentra en lui seul le pouvoir et fit de Bagdad une ville et un palais royal, pour la défense de la monarchie. Et comme Abdallah, dans la langue des Agariens, signifie serviteur de Dieu, c’est cet Abdallah (El-Mansour) que son peuple nom- mait Abdeldangé, i. e. serviteur de l'argent et non de Dieu, à cause de son effroyable convoitise et insa- tiable cupidité. » Comme !’avénement de Motéwekkel-al’ Allah marque le commencement d'une époque fatale pour l'Armé- nie, notre auteur à la p. 118, intitule en ces termes solennels le chapitre qu'il va consacrer au regne de ce prince: : « Règne de Dchafr, ses projets à l'égard de l'Ar- ménie, succés de sa méchanceté, événements de son époque, avant l'achévement du 6* jubilé; en la 70* olympiade, aprés la 19* indiction; lorsque s'accom- plit, sous la conquéte des musulmans, l'an 222 du comput arménien, un certain Thokhl, dit Dchafar, règna sur les musulmans.» ?) Mais avant de critiquer ces dates, voyons bien de qui il s’agit. Le khalife Ouatseq-Billah étant mort le 23 dzowlhidjé 232 de l'hégyre — 10 août 847, les émirs musulmans appelérent au tróne son frére Aboul- Fadhl Djafar, qui prit le nom de Motéwekkel-al’ Allah «celui qui se fie en Dieu,» et régna jusqu'en 248 H. — juim 862. Telles sont les dates fournies par les sources arabes et admises par les meilleures autori- tés, ainsi que le nom complet du khalife. Parmi les auteurs arméniens, Samouel d'Ani fixe à l'an 848 l'avénement de Dchafar, et lui attribue 17 ans de régne. Jean catholicos, Asolic et les autres ne con- naissent aussi ce prince que sous le nom de Dchafar; mais un vieux manuscrit géorgien, de l'an 964, ap- 5) Il se pourrait bien que ce sommaire fût l'oeuvre de P éditeur, Se : maires des chapitres manquent dans le manuscrit de l'Académie: quelque utiles et intéressants qu'ils soient, on peut aussi les regar- der comme une addition. partenant à la Bibliothéque Imp. publique, Mél. asiat. III, 272, le nomme Djafar Moutwakil. Le P. Tcha- mitch, dans sa liste trés défectueuse, je dois le dire, p. 124, a inscrit « Méthoukial ou Mothwakel Ahmat» auquel il n'attribue que 3 mois de régne. Quant aux formules chronologiques données par notre historien, 6 jubilés complets, à partir de l'in- stitution du comput arménien, feraient 300 ans, équi- valant à 851 de l'ére chrétienne; 70 olympiades ne donnent que 280 ans, et 19 indictions achevées 285 ans, chiffres tous inférieurs à ceux des six jubilés. Enfin l'année arménienne 222 répond à 773 de J.-C. Concluons donc, que dans ce sommaire notre histo- rien, ses copistes ou son éditeur ne sont pas dans le vrai. Cependant cette méme chronologie devient trés exacte à la p. 128, quand l'auteur assigne à l'envoi de l'émir Housouf en Arménie cette date positive: «L'an- née suivante, qui était le 6* jubilé, l'olympiade 72, l'indiction 20, l'année 300 de l'ére arménienne;» — hors l'olympiade, qui devrait étre 75, toutes ces ca- ractéristiques répondent absolument à l'an 851 de l'ére chrétienne. ; Sous le régne de Motéwekkel commence la grande époque des Ardzrouni. Voici les faits principaux dont parle notre historien, p. 118—135. Des le torrent de son règne Motéwekkel envoya en Arménie l'émir Abouseth, qui chargea de la levée des impóts un certain Ala ou Ova; celui-ci s'y prit avec tant de violence, que les princes Ardz- rouni durent lui livrer bataille et le mirent en fuite: toutefois ils restérent soumis à l'autorité du khalife, et acquitterent leur redevance. Aprés avoir achevé sa tournée, Abouseth revint à Samarha (Serramen- rai) faire connaitre au khalife l'état du pays. Il avait trouvé le Vaspouracan gouverné par un prince Ardz- rouni, nommé Achot, avec ses fréres Gourgen et Grigor, et le Taron fortement occupé par Bagrat Ba- gratide. Ces deux personnages étaient en bonne intel- ligence, et firent de nouveau essuyer une défaite sérieuse à Mousé, lieutenant d'Abouseth, dans les con- trées à l'O. du lac de Van: dix-neuf princes Ardz- rouni, sans compter les Bagratides et autres nobles distingués, avaient pris part à l'affaire. L'année suivante, i. e. en 851, d'aprés ce qui a été dit plus haut, le khalife résolut de se défaire des princes arméniens possessionnés, et surtout d'Achot 553 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 554 et de Bagrat. Comme Abouseth était mort en route, son fils Housouph fut chargé de l'exécution, et ‘étant entré dans le Vaspouracan par le canton d'Aghbag, limitrophe de l'Aderbidjan, alla à Adamakert, princi- pale résidence des Ardzrouni, au S. E. du lac de Van. Achot essaya de le gagner par une lettre conciliante et lui envoya sa mére, soeur du prince Bagrat, avec des présents, qu'il accueillit favorablement, en appa- rence, aprés quoi Housouph passa dans les pays à l'O. du lac et se rendit à Akhlath. Bagrat, qui n'avait ni méfiance ni aucun projet de révolte, vint auprés de lui, fut mis aux fers et expédié avec tous ses no-: bles à Samarha, ville à 3 jours de Bagdad, vers le nord. C'était en hiver; dés l'ouverture du printemps, les habitants du Taron, furieux du traitement fait à leur prince, fondirent sur Housouph, délivrérent les dtages restés entre ses mains, assiégérent l'émir, ré- fugié dans une église du Sauveur, et là un d'entre eux le tua d'un coup de lance. L'historien dit méme, p. 133, avoir connu l'homme qui l'avait frappé. Il ajoute des détails trés intéressants sur les monta- gnards habitant la contrée entre les cantons d'Agh- tznik et de Taron, aux environs de Mouch, qu'il dit étre des descendants des Babyloniens venus en Ar- ménie à la suite des deux fils de Sénéchérim: à cause de leur langage barbare et de leurs moeurs farouches, «on les nomme, dit-il, Khouth (mot arménien qui signifie obstacle), et leurs montagnes Khoith.» Notre devoir maintenant est de discuter le nom des émirs figurant dans ce récit, la date de leur en- voi, leurs actes et l'époque de leur mort. La plupart des auteurs arméniens à ma disposition nomment Abouseth l'émir envoyé par Motéwekkel; un seul, Stéphannos Orbélian, ch. XXXVII, le nomme Abousedj, et le P. Tchamitch, dans sa Table des ma- tieres, écrit méme Abousedjth. Par la concordance des époques on voit que c'est l'Aposatas de Constan- tin Porphyrogénéte, De admin. imp. ch. XLIV, oü il est nommé plusieurs fois; l'Abou-Saad mentionné par M. 8.- Martin, Mém. I, 345, et G. Weil, Gesch. d. Khal. t. II, p. 359. Seulement Constantin Porph. lui attribue, comme plusieurs autres, la mort de Sembat- le Confesseur, ce qui n'est pas conforme à la vérité historique. Or l'orthographe du nom de cet émir n'est pas indifférente, à un certain point de vue technique; car le hazard a voulu qu'un émir Afchin ait paru en Arménie peu de temps avant Abouseth; que Housouf, fils de ce dernier, lui ait succédé, et que précisément à la fin du IX° siècle l'Arménie ait encore été dé- vastée par un autre Afchin, puis par un autre Hou- souf, tous deux, cette fois, fils d'Abou-Sadj. Il me semble donc démontré que le vrai nom, Abou- Saad, a été altéré par certains auteurs arméniens. Quant à l'envoi d'Abouseth en Arménie, je n'en ài trouvé nulle part la date.précise, et méme ni Aboul- faradj dans sa Chronique, ni M. Weil dans son His- toire des khalifes, ne le mentionnent expressément. Je m'en suis toujours tenu à cet égard à l'autorité de M. S.- Martin, dans son Précis de l'histoire d'Ar- ménie, et à celle du P. Tchamitch, qui fixent ce fait en 848, c'est-à-dire, selon l'indication de Thoma Ardzr. p. 119, dés le commencement du régne de Motéwekkel. On remarquera que cet historien ne parle qu'incidemment de sa mort, et qu'Aboulfaradj attribue l’enlevement du prince Bagrat non à lui, mais à son fils Housouf, à la suite de quoi celui-ci fut tué à Mouch, en 237 de l'hégyre, 851 de J.-C., du- rant l'hiver; Chron. arab. p. 169. Ici commence le III? 1. de notre historien, qui sera le sujet d'un second et dernier article. Bericht über eine Sammlung von Stein- werkzeugen aus dem Olonetzischen Gou- vernement, von A. Schiefner. (Lu le 9 jan- vier 1863.) m Als in der ersten Hälfte des Jahres 1861 eine Ausgabe des Worsaae'schen Werks «Nordiske Old- sager» mit russischem Text von der Akademie besorgt wurde, geschah dies hauptsächlich in der Absicht das Interesse der Bewohner des russischen Reichs für die im russischen Boden verborgenen Reste eines frühen Alterthums zu wecken und dadurch eine grós- sere Sammlung solcher Reste wo méglich aus den verschiedenen Theilen unseres Vaterlandes anzubah- en. | Bald nach dem Erscheinen des Werks verlautete es, dass sich eine sehr ansehnliche Sammlung von Steinwerkzeugen im Besitze des Generallieutenants N. v. Butenjew befinde, welche von verschiedenen Gelehrten, die sich mit dem Studium der ältesten Cul- 2 555 Bulletin de l'Académie Impériale 356 turperioden beschäftigen, mit dem grössten Interesse in Augenschein genommen worden ist. Obwohl auch ich sowohl durch das von Hrn. P. Lerch in seinem Aufsatze über die Werkzeuge des Stein- und Bronze- Alters in Europa (im B. IV der Mssbcria Muuep. ap- xeoJor. oómecrBa) Bemerkte als auch durch die münd- lichen Berichte desselben Forschers und des Hrn. Leopold Radloff von der Wichtigkeit dieser Samm- lung unterrichtet worden war, bin ich erst vor Kur- zem dazu gekommen mich selbst durch eigene An- schauung mit dem Inhalt derselben bekannt zu machen. Es besteht die ganze Sammlung der Steinwerk- zeuge aus 240 Gegenstünden, von denen nur zwei anderswo als im Norden Russlands gefunden worden sind. Sie stammen aus den Kreisen: Petrosawodsk, Powenetz, Pudosh und Olonetz des Olonetzischen Gouvernements, ein Gegenstand aus dem Onega-Kreis des Archangelschen Gouvernements, einer aus Ser- dobol; aus dem Lepelschen Kreise des Witepskischen Gouvernements und von den Marquesas-Inseln rüh- ren die beiden Stücke her, welche einen nicht nordi- schen Fundort haben Der Besitzer derselben, welcher Gelegenheit hatte, sich eine Reihe von etwa 30 Jahren als Berginge- nieur in Petrosawodsk aufzuhalten, hatte seine Auf- merksamkeit vorzugsweise auf Sammlung von Alter- thümern gerichtet, allein erst in den vierziger Jahren | kam ihm das erste Steinwerkzeug in Petrosawodsk zu Gesicht, welches der Schuldirector Troitzky damals an den Hrn. Minister des öffentl. Unterrichts sandte; erst einige Jahre später sah er ein zweites Stück, wel- ches er der geographischen Gesellschaft darbrachte. Seit der Zeit aber beschloss er alles aufzubieten um eine grössere Sammlung zu Stande zu bringen und seinen vielfachen, mit bedeutenden Geldopfern verbun- denen Bemühungen ist es denn gelungen die obenge- nannte Zahl von Gegenständen bis zum Jahre 1858 zusammenzubringen; wobei bemerkt werden muss, dass er bei Weitem die Mehrzahl aus der nüchsten Umgebung seines Aufenthaltsorts d. h. aus dem Pe- trosawodskischen Kreise erhalten hat. Gefunden sind die Gegenstände theils auf dem Felde, namentlich beim Aufpflügen des Bodens, aber auch wenn der Erdboden durch Regengüsse aufge- lockert worden war oder im Frübjahr beim Schwin- den der Sehneedecke; ein Theil der Gegenstünde ist aus Seen beim Fischfang oder beim Auffischen von Erzen zum Vorschein gekommen; die Gegenstiinde aber, welche man beim Aufgraben der Erde gefunden hat, lagen nicht tiefer als etwa einen Klafter. Besonders zu beachten ist es, dass sämmtliche Ge- genstände aus solchen Steinarten verfertigt sind, wel- che an Ort und Stelle gefunden werden, namentlich aus Quarz, Kieselschiefer, Talkschiefer, Probierstein, schieferartigem Sandstein und Diorit. Was die einzelnen Werkzeuge anbetrifft, so wird die Bestimmung mancher derselben einige Schwierig- keit machen, da dieselben einen eigenthümlichen von den bisher bekannten Arten abweichenden Charakter haben. Besonders reichlich sind die verschiedensten Keile, deren Zahl an 90 ist, dann die verschiedenen Arten von Meisseln, sowohl Schmal- als Hohlmeis- seln, denen sich verschiedene Schabinstrumente an- reihen; Keulen sind etwa nur sieben, 4 Pfeilspitzen (2 aus Quarz) und 2 Lanzenspitzen aus Kieselschiefer vorhanden. Was den Quarz anbetrifft, so ist Hr. v. Butenjew der Ansicht, dass derselbe vor dem Gebrauch um ihm seine Spródigkeit zu nehmen geglüht worden ist und dass dies nicht unmittelbar vor sich gegangen, son- dern vermittelst einer Umhüllung mit einer andern Masse. Eine der beiden Pfeilspitzen, welche im Jahre 1831 aus dem Megri-See an der Grünze des Gouver- nements Olonetz und des Kuopio-Län aufgefischt wor- den ist, trägt noch deutliche Spuren des Niederschlags von Eisenerz und eine andere beim Putscheserschen See des Kreises Pudosh gefundene ist leicht ange- ‘brannt. Die beiden Lanzenspitzen sind beim Aufgra- ben des Bodens, die eine beim Graben eines Kanals, die andere beim Aufgraben des Fundaments einer nie- dergebrannten Dorfkirche im Onega- Kreise des Ar- changelschen Gouvernements gefunden worden. Hier- bei muss auch noch bemerkt werden, dass auch einige andere aus den Seen aufgefischte Gegenstinde Eisen- oxyd-Spuren darbieten. Zu den Gegenständen, über deren Bestimmung nur Vermuthungen stattfinden können, gehören einige, welche die Gestalt von Weberschiffchen oder Seilwin- den haben und nicht allein mit einem Längs- sondern auch mit einem Querstreifen versehen sind. Ganz eigenthümlicher Art ist ein beim Dorfe Pa- . dosero gefundener Gegenstand, der vielleicht als Keule st Deg 557 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 558 gedient hat, aber an dem einen Ende einen Thierkopf, wahrscheinlich einen Elenkopf mit abgebrochenem Ge- weih, darstellt. -Es ist derselbe von einer Bäuerin ge- funden worden und zwar nach ihrem Bericht als sie wührend eines Gewitters an die Stelle eines Feldes herantrat, auf welche sie den Blitz hatte niederfahren sehen. Sie fand den Hafer niedergeworfen und den Donnerkeil noch ganz heiss. Es war in ihren Augen eine Bestätigung des auch in Finnland verbreiteten Glaubens, dass diese Steinwerkzeuge mit dem Blitze herabfahren, weshalb sie auch dort ukon kivi, ukon pii, ukkosen vaaja, ukkosen nalkki, ukon tallta d. h. des Donnerers Stein, Kiesel, Keil, Pfeil, Meissel ja auch ukkosen kynsi d. h. des Donnerers Klauen heissen *). Ahnlicher Weise sollte auch eine Axt dieser Samm- lung, welche in einem Baumstamm gefunden wurde, nur so in denselben gelangt sein, dass der Dlitz in den Baum gefahren sei und ein dritter Gegenstand, der auf dem Boden eines Hauses, in welches das Wetter eingeschlagen war, aufgefunden wurde, konnte natürlich auch nur auf diese Weise dahin gelangt sein. Diese Notizen, welche mir der Besitzer der Samm- lung mündlich mitgetheilt hat, befinden sich auch in einem von ihm niedergeschriebenen Aufsatz über Stein- werkzeuge überhaupt und über die seiner Sammlung insbesondere, aus welcher ich dieselben mit seiner Erlaubniss hier mittheile. Das bisher Gesagte wird hinreichen um einen Be- griff von der Wichtigkeit dieser Sammlung zu geben, die wenn sie sich auch nur auf eine bestimmte Ge- gend beschränkt. den grossen Vorzug hat, dass bei den in ihr befindlichen Gegenständen nach Möglich- keit genau der Fundort angegeben worden ist. Be- rücksichtigt man die Schwierigkeiten, welche es hat diese unter dem Namen rpomossia erphapi (Donner- Pfeile) zur magischen Medizin gebrauchten und des- halb theils geheim gehaltenen theils theuer erachte- ten Gegenstáude ausfindig zu machen und zu erwer- ben, so kann man dem Besitzer der Sammlung nicht genug Dank wissen für die Ausdauer, mit welcher er *) Auf seiner Reise von Uhtuwa nach Kuusamo hórte Castrén (Reiseerinnerungen S. 91) eine Sage, derzufolge die Lappen vor- mals in Feindschaft gelebt mit einem Volke, das man Kivekkäät nannte. Diesen Namen hielt er mit Recht für eine Verdrehung von Kiviküet (im Singular Kiviküsi) «Steinhinde» d. h. Leute, welche Steinwaffen führten. Zur Entstehung dieser Sage trug wohl der Umstand bei, dass man in den Gegenden Steinwaffen gefunden hatte. | dieselbe angelegt hat. Da er bei seinem vorgerückten Alter befürchtet, dass diese Sammlung, wenn sie nach seinem Tode in Privathünde küme, leicht zer- splittert und wissenschaftlicher Forschung unzugäng- lich werden könnte, so hatte er den Wunsch dieselbe einer öffentlichen Anstalt gegen Entschädigung der von ihm dafür verausgabten Summe abzutreten. Ich habe keinen Anstand genommen diese Samm- lung für die Akademie der Wissenschaften in An- spruch zu nehmen und bitte deshalb die Classe den Ankauf zu genehmigen. Bemerkungen über die Verbreitung und Vertilgung der Rhytina, von J. F. Brandt. (Lu le 19 décembre 1862.) Obgleich mein hochverehrter College v. Baer die schliesslich durch Menschenhand erfolgte Vertilgung der Steller'schen Seekuh umfassend /Mém. de P Acad. de St.- Pétersb. VI ser. Sc. nat. T. III p. 58) nachgewie- sen hat und es mir gelang, im ersten Fascikel meiner Symbolae Sirenologicae p. 112 einige neue Deweisgründe für seine Behauptung beizubringen, so hat dieselbe doch keine ganz allgemeine Annahme gefunden. Na- mentlich sind von Englands grósstem Paläontologen (Palaentology p. 400) andere Ansichten vorgetragen worden. Hr. v. Baer sah sich deshalb (Bullet. sc. T. Ill. 1861. p. 369, Mél. biol. III. p. 519) veranlasst gegen die Auffassung desselben, Rhytina sei schliess- lich nicht von Menschenhand vertilgt, in seinem schó- nen Aufsatze: «Über das Aussterben der Thierarten» Einsprache zu erheben, der auch ich als Vertheidiger des Nachweises meines hochverehrten Collegen (s. Symb. Sirenol. S. 112) mich anzuschliessen veranlasst sehe, so sehr ich auch andererseits die ebenso bedeu- tenden als zahlreichen Verdienste meines Londoner Freundes Owen zu würdigen weiss. Es ist jedoch gegenwürtig keineswegs meine Absicht, die durch Men- schenhand erfolgte Vertilgung der letzten Reste der Steller’schen Seekuh nochmals umfassender zu er- órtern, da dies bereits Hr. v. Baer zu wiederholten Malen gethan hat. Ich will vielmehr nur in gedrüng- ter Kürze, die vielleicht ihre Vortheile hat, nachste-+ hende Gründe hervorheben, welche die ohne Frage mindestens schliesslich durch Menschenhand bewerk- stelligte Vertilgung der letzten Überreste der von kei- Dor E mg 559 Bulletin. de l'Acdéamie Impériale 560 nem andern Naturforscher als Steller, und zwar nur an den Küsten der Behrings-Insel (1741 — 42), be- obachteten nordischen Seekuh ausser allen Zweifel setzen. Dagegen soll auf die physischen Verhältnisse, welche auf die Beschränkung ihrer Verbreitung ein- wirken konnten, so wie auf ihr früheres muthmaass- liches Wohngebiet etwas nüher eingegangen werden. Die fraglichen Gründe für den Nachweis, dass die Reste der Seekuh von Menschen-Hand vertilgt seien, sind folgende: 1) Die nordische Seekuh war nachweislich ein über- aus plumpes, schwerfälliges und dummes Thier, welches sich den Nachstellungen nicht mit Ge- wandtheit entzog und daher leicht, und um so öfter, erlegt wurde als sein Fleisch, weil es von einem Pflanzenfresser stammte, im Vergleich mit dem anderer Seethiere eine sehr angenehme Speise lieferte. 2) Die Behrings - Insel wurde bald nach ihrer Ent- deckung das Ziel zahlreicher Expeditionen von Pelzjägern, die dort selbst nicht selten überwin- terten, die schmackhaften Seekühe also als vor- züglichen, noch dazu ohne grosse Schwierigkeit zu erlangenden, Proviant andern weniger mun- denden Seethieren vorzogen. 3) Sauer, der Secretür des Capitiins Billing, wies nach, dass im Jahre 1768, also nur 27 Jahre nach ihrer Entdeckung durch Steller, das letzte Exemplar der nordischen Seekuh erlegt worden sei. 4) Die nach 1768 erschienenen Verzeichnisse von Thieren des nórdlichen stillen Oceans mit Ein- schluss derer, welche die Amerikanische Com- pagnie von den Jagd- und Pelzthieren ihres Ge- bietes besitzt, führen die Seekuh nicht auf. 5) Keiner der Seefahrer, welche nach Steller bis in die neusten Zeiten den nórdlichen stillen Ocean, ebenso wie das Ochotskische Meer besuchten, sah die Rhytina. 6) Keiner der gebildeten Gouverneure der Russisch- Amerikanischen Colonien (v. Wrangell, Etholin u. s. w.) oder der vielen Beamten der Russisch- Amerikanischen Compagnie, die wiederholt dar- um schriftlich oder mündlich befragt wurden, wusste etwas von ihrem Vorhandensein; ja ein- zelne unterrichtete Beamte, welche die als Pelz- werk oder Nahrungsstoff wichtigen Produkte der Colonien aus vieljihriger Beobachtung sehr ge- nau kannten, waren sogar geneigt ihr früheres Vorhandensein zu leugnen. Lebte die Rhytina übrigens noch jetzt im nórdlichen stillen Ocean, so hätten sie die alle Winkel durchstóbernden Walfisch- und Pelzjiger sicher aufgefunden. Lebte sie südlicher an den Amerikanischen Küsten, so würde ohne Frage einer der zahllosen Califor- nienfahrer darüber berichtet haben. 7) Der in der Zoologie bewanderte jetzige Conser- vator am zoologischen Museum unserer Akade- mie, Hr. Wosnessenski, welcher acht Jahre hindurch theils am Ochotskischen Meere, theils in Kamtschatka, so wie auf den Kurilen und Aleu- ten verweilte und die Küsten Amerika's von Ca- lifornien bis zum Kotzebue- Sund besuchte, sah weder die Rhytina, noch erfuhr er überhaupt et- was über ihre noch gegenwärtige Existenz, ob- gleich die Aufsuchung !ebender Individuen oder ihrer Reste, wovon er zwei Schädel und einige andere Skelettheile einsandte, eines der Haupt- ziele seiner Reise war. Auch seit seiner bereits vor mehrern Jahren erfolgten Rückkehr hat kei- ner vom Vorkommen der Rhytina in den Russisch- Amerikanischen Colonien gesprochen. 8) Die von unserer Akademie der Wissenschaften zu verschiedenen Zeiten ausgesetzten Preise ver- schafften ihrem Museum nur ein auf der Behrings- Insel aus der Erde gegrabenes Skelet, zwei Schi- del, einzelne Wirbel, ein Schulterblatt und zahl- reiche Rippen. Später sind, ebenfalls von dort, noch zwei Skelete nach Europa gelangt, wovon eins Nordmann, das andere das Moskauer Museum erhielt. Alle diese Theile wurden mehr oder we- niger mit Erde bedeckt gefunden. 9) Auch andere Arten von Seekühen, die ebenfalls zu den plumpen und dummen Thieren gehóren, sind bereits wegen häufiger Nachstellungen an ihren frühern Fundorten verschwunden oder sel- ten geworden. | 10) Thiere anderer Abtheilungen wurden ebenfalls von Menschenhand vertilgt (die drontenartigen Vögel, die Wólfe, Biren, Luchse, Elene, Auerochsen, Biber in vielen Culturlindern, und neuerdings auch Alca impennis). - 3 561 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 526 Wiewohl gegen die eben zu Gunsten der Annahme der durch Menschenhand erfolgten Vertilgung der nur an der Behrings-Insel, und zwar nur von Steller, be- obachteten (wahrscheinlich letzten Reste) der Seekühe angeführten schlagenden Gründe keine stichhaltigen Einwände erhoben werden können, so liessen sich al- lerdings doch auch andere Ursachen denken, welche ihre Vertilgung theilweis herbeiführten, auf dieselbe hinwirkten oder sie vorbereiteten. Dahin gehören die schon früher von mir (Symbol. p. 118)lange vor Owen angedeuteten physischen Einflüsse, namentlich die in jenen Gegenden früher stattgefundenen vulkanischen Erscheinungen, welche die zur Ernührung der Seekiihe erforderliche Meeresvegetation auf grossen Strecken vernichteten. Die Vertilgung der von Steller an der Behrings-Insel entdeckten nordischen Seekühe, wel- che offenbar die letzten, vielleicht dahin gefliichteten, Reste ihrer Gattung waren, da später Niemand sie anderswo auffand, lässt sich indessen keineswegs von tief eingreifenden, die Meeresvegetation zerstórenden, Einflüssen ableiten, da wührend der 27 Jahre, in de- ren Verlaufe sie untergingen, an ihrem Wohnorte, wie Hr. v. Baer (Mél. S. 537) mit vollem Rechte bemerkt, durchaus keine solche Verwüstungen statt- fanden. Auch sieht man noch gegenwärtig in der Nähe der Behrings-Insel, wie mir Hr. Wosnessenski sagt, grosse Tange in Menge, so dass noch jetzt Seekühe dort ihre Nahrung reichlich finden könnten. Die frü- her die Ufer der Behrings-Insel zur Zeit Steller’s belebenden, zahlreichen Exemplare derselben wurden also sicher nicht durch physische Einflüsse oder Nah- rungsmangel vertilgt, wie dies Owen anzunehmen ge- neigt ist. Der Einfluss des Menschen einzig und allein erklärt ihr schnelles dortiges Verschwinden. Dass in den Zeitepochen, welche der Gegenwart, aber mehr oder weniger lange, vorausgingen, gewaltige physi- sche (vulkanische) Einflüsse manche, vielleicht meh- rere oder selbst viele der frühern muthmaasslichen Wohnorte der Seekühe möglicherweise so veränder- ten, dass sie für ihre Existenz sich nicht mehr eigne- ten, wobei eine Menge von Individuen, jedoch sicher nicht alle, da viele, ja wohl die meisten, sich durch Schwimmen retten konnten, ihren Untergang fanden, lässt sich allerdings nicht leugnen, bis jetzt aber auch nicht durch wirkliche Thatsachen historisch nachwei- sen. Es können ja, wie an der Behrings-Insel, auch Tome V. anderwärts die plumpen, dummen, schmackhaften See- kühe zum grossen Theil ebenfalls den Nachstellungen der Menschen oder Raubthiere erlegen sein. Jeden- falls möchten sicherlich die Umgebungen der Behrings- und Kupfer-Insel, obgleich sie die einzigen Orte sind, wo man die nordischen Seekühe mit Sicherheit be- obachtete, in den frühsten Zeiten nicht ihre einzigen Wohnplätze gewesen sein, wie dies Hr. v. Baer, wie auch ich, bereits ausdrücklich sagten. Wie weit sich indessen in vergangenen Zeiten ihre Verbreitungs- grenzen ausdehnten, lässt sich für jetzt wenigstens nicht mit irgend einer Bestimmtheit angeben, sondern allenfalls nur aus der Verbreitung ihrer Nährpflanzen leise vermuthen. Vielleicht werden künftige Knochen- funde darüber Auskunft ertheilen. Mit einiger Wahr- scheinlichkeit dürfen wir vielleicht ihr früheres Wohn- gebiet auch schon jetzt auf die westlichen Aleuten ausdehnen. Wosnessenskifand wenigstens auf der In- sel Attu eine Rhytina-Rippe. Höher nach Norden als bis zum 56° kónnen indessen die Seekühe seit der Epoche, die dem nórdlichen Theil des stillen Oceans seine jetzige Beschaffenheit verlieh, nicht wohl gegangen sein, da nördlich vom 56° wie mir Wosnessenski sagt, nur noch kleinere Algen vorkommen, während sie sich, wie Steller ausdrücklich bemerkt, nur von sehr grossen nührten, die er sogar namhaft macht und deren neuere, exactere, botanische Bestimmung ich bereits (Symbol. Sir. I p. 107) lieferte. Aus glei- chem Grunde (Mangel einer üppigen Algenvegetation), der sie in der Jetztzeit vom hohen Norden fern hielt, wurden sie auch wohl vom Ochotskischen Meere aus- geschlossen, da nach Middendorff und Wosnessen- ski gleichfalls dort nur kleinere Algen, keine riesen- haften, vorkommen. Geeignete Wohnorte vermochten ihnen dee ausser der Behrings-Insel und Kupfer- Insel, die nach Wosnessenski ebenfalls an riesigen Algen reichen Meeresgründe der Küsten von Kam- tschatka bis Nischnaja - Kamtschatka, ferner die Um- gebungen der Aleuten und der Kurilen zu bieten, An den Küsten von Kamtschatka lebten sie übrigens zu Steller’s Zeit nicht mehr, wohl aber strandeten dort einzelne todte Exemplare, die ‚offenbar von der Behrings-Insel stammten. Ob sie früher auch südli- cher, so an den Küsten Japan’s und China’s, sich hiel- ten (was nicht unwahrscheinlich sein möchte) ist noch nicht nachgewiesen, wie ich bereits früher (Symb. I p. 36 563 Bulletin de l'Académie Imperiale 364 118) bemerkte. Die bis jetzt bekannten Japanischen Werke schweigen darüber. Künftige Knochenfunde werden indessen doch vielleicht ihr dortiges früheres Vorkommen nachweisen. Dass die Rhytina nach Owen an den Küsten und den Mündungen der grossen Flüsse Sibiriens noch in der gegenwärtigen Erdepoche sich aufhielt, darf nach Maassgabe der obigen Mittheilun- nicht wohl angenommen werden. Auch hat sie kein Reisender an den genannten eisreichen, so unwirth- baren und von Wenigen besuchten Orten beobachtet oder Reste derselben von dort zuriickgebracht. Eben- so wenig darf man sie zu Bewohnern des Eismeers stempeln, wohin der mit ihrer geographischen Ver- breitung und nühern Geschichte wenig bekannte Blain- ville (Ostéogr. Manatus p. 128) irrthümlich ihr Vater- terland versetzt. In der Gegend der Behrings-Strasse, wohin Strauss- Dürkheim (Cosmos 1861. Vol. XIX p. 514) Steller's Entdeckung der Rhytina verlegt (er verwechselte als guter franzósischer Geograph offen- bar die Behrings-Insel mit der Behrings-Strasse), sah sie ebenfalls nachweislich Niemand. Strauss hatte daher auch durchaus kein Recht das in der Hudsons- bai erlegte, im Cosmos besprochene, sehr problemati- sche, Seethier für eine RAytina zu erklären. Bemer- kenswerth ist übrigens, dass die von Wosnessenski befragten, mit ihrer Thierfauna vertrauten, Tschuk- tschen und Koräken keine Idee von einem pflanzen- fressenden, grossen Seethier haben, wiewohl sie sich mit Walfischjagd beschiftigen und die schmackhafte Rhytina sicher kennen und ihr nachstellen würden, wenn sie im Bereiche ihres Jagdgebietes lebte. In einer frühern Erdepoche, als Sibirien wirmer war und der Norden noch Mamonte und Nashórner ernühr- te, mógen vielleicht die Rhytinen die Küsten des vom Eise freieren oder freien Eismeeres und die Nachbar- schaft der Mündungen der sich in dasselbe ergiessen- den, weit eisfreiern, Stróme bewohnt haben, wenn ihnen dasselbe eine bessere und reichlichere Nahrung als jetzt bieten konnte. So lange aber (wie es bis jetzt der Fall ist) an den Küsten des Eismeeres und an den Ufern der in dasselbe mündenden grossen Stróme keine Überreste der Rhytina gefunden werden, bleibt diese Ansicht nur eine ganz hypothetische. Im hóhern Norden jenseits des 56. Grades ist gegenwärtig kaum eine Rhytina zu erwarten, weil sie dort keine hinreichende Nahrung fände und die Tschuktschen sie kennen würden. Sehr wahrscheinlich beobachtete sogar, wie bereits bemerkt, Steller die Seekühe an ihrem für unsere Erdepoche nördlichsten Wohnorte und zugleich Zufluchtsorte, wo ihre sehr zusammengeschmolzene, und vielleicht theilweis verkümmerte Gattung den völligen (vermuth- lich allerdings theilweis durch frühere anderwärts an allen von Menschen bewohnten Küsten ihres Wohn- gebiets erfolgte Vernichtungen vorbereiteten) Unter- gang fand. Die Verbreitungsgrenzen der grossen Al- gen im nördlichen stillen Ocean, so wie die von mir im zweiten Theile meiner Symbolae Sir. p. 117 u. 118 aufgestellte Vermuthung, dass Steller die Seekuh in ihrer vollendeten Grósse gar nicht mehr gesehen zu. haben scheint, wenigstens nicht angiebt, dass er nur die Maasse eines Individuums mitgetheilt habe, das höchstens von mittlerer Grösse war, während mir Ex- tremitätenknochen eines Thiers vorliegen, welches das seinige weit an Grösse übertraf, möchten für diese Ansicht zwei vielleicht nicht zu verachtende Stütz- punkte liefern. Zum Schluss unserer Mittheilung müssen wir noch- mals betonen, dass Rhytina (mindestens in Bezug auf ihre letzten Reste) sicher zu den von den Men- schen völlig vertilgten Thieren gehört und dass die ganz neuerdings von Van Beneden (Institut 1862 p. 188) gethane Äusserung: «On croyait la Rhytine égale- ment perdue, mais nous venons de voir que le Musée de Pétersbourg en a recu un squelette complet (Nordm. Palaeont. Süd- Russl. p. 328)» keineswegs so gedeutet werden darf, als habe man lebende Exemplare ent- deckt, von denen das im Museum der Akademie auf- gestellte, in der Erde gefundene! , Skelet herrührt, des- sen nähere vergleichende Beschreibung hauptsächlich Veranlassung zur Abfassung einer zweiten Abtheilung meiner Symbolae Sirenologicae, ebenso wie der vorste- henden Mittheilungen gab. BULLETIN DES SEANCES. CLASSE PHYSICO-MATEÉMATIQUE. Stance pv 5 (17) D£Ecemere 1862. M. Middendorff présente un travail sur la végétation de la Sibérie, destiné à former la 4° livraison du dernier volume de son «Voyage en Sibérie». Cette partie traite des foréts, des différentes essences forestiéres, des limites 365 des Sciences de Saint -Pétersbourg. de la végétation forestiere dans le nord et sur les mon- tagnes, ainsi que de la succession des especes les unes aux autres. M. Helmersen présente et lit une notice sur un puits _artésien, dont le forage a commencé au mois de septembre 1861 a St.-Pétersbourg. Cette notice sera insérée dans les deux Gazettes de l'Académie, ainsi que dans le recueil russe Janucku Axddemiu. M. Zinine présente et lit une notice, destinée au Bul- letin et intitulée: Ueber desoxydirtes Benzoin, ein Produkt der ny des Wasserstoffs auf Benzoin. M. Schrenck lit une note, dans laquelle il donne les diagnoses préalables de quelques nouvelles especes de gas- tropodes de la partie septentrionale de la mer du Japon (Vorläufige Diagnosen einiger neuer Gastropodenarten aus dem Nordjapanischen Meere. M. Helmersen présente un ouvrage étendu sur l'Oural, de M. le général Hofmann, professeur à l'université de St.-Pétersbourg. L'auteur y a déposé le fruit de ses études géologiques, faites dans les districts miniers de la cou- ronne dans l'Oural, pendant les sept voyages qu'il y a en- trepris à différentes époques. Il y a joint, sous forme d'appendice, un article intitulé: Matériaux pour servir à une carte géologique de l'Oural. M. Helmersen fait ob- server à cette occasion, que l'auteur n'aurait pas manqué lui-méme de dresser dés à-présent cette carte, s'il n'était arrêté par le défaut d’une carte géographique exacte des Monts Ourals. Sur la proposition de M. Helmersen, le travail de M. Hofmann sera publié dans le recueil: Bei- . träge zur Kenntniss des Russischen Reiches, dont il formera le 24° volume M. Kupffer présente un ouvrage qu'il vient d'achever sur l'alcoométrie, et demande l'autorisation de l'Académie pour le faire imprimer à ses propres frais. Approuvé. M. Middendorff fait une communication verbale sur les essais que l'on entreprend actuellement en Livonie, pour l'amélioration de la race chevaline du pays, par l'in- troduction de la race des Ardennes, au moyen de laquelle on espere pouvoir former une race adaptée aux besoins actuels de l'agriculture. M. Ruprecht présente une boite avec de la manne du Sinai, offert par M. Norof au Musée botanique de l'Aca- démie. Cette manne est une exsudation mielleuse, produite par suite de piqûres qu'un insecte nommé Coccus manni- parus fait dans l'écorce de Tamarix mannifera. Berthelot a trouvé dans la manne du Sinai 55°/, de sucre de canne, 25°/, de cellulose et de glucose, et 209/, de dextrine et autres substances semblables La Commission, composée de MM. Lenz et Jacobi, rapporteur, et chargée d'examiner un appareil aéronantique de Mac Donnelly (v. là séance du 31 octobre 1862) pré- sente son rapport. — Les conclusions de ce rapport étant approuvées, on en donnera communication à M. le Mi- nistre de la guerre. M. Brandt met sous les yeux de la Classe une liste des doubles du Musée zoologique, qu'il a expédiés au Musée publique de Moscou comme don de la part de l'Académie. Cette liste comprend 275 espéces d'oiseaux, de mammi- feres et d'amphibies, représentées par 306 objets.— Cette liste sera communiquée à M. le Général Issakof. M. le Général Konstantinof adresse une lettre, du 3 décembre, accompagnant l'envoi de deux numéros de la Ga- zette militaire de Darmstadt (Literaturblatt zur Allgemeinen Militair- Zeitung 4862, N° 35 et 36), qui contiennent une analyse de son ouvrage Sur les fusées de guerre. Ces pieces seront communiquées à M. Jacobi qui s'est chargé de l'examen de l'ouvrage de M. Konstantinof. M. Ossofski, conseiller titulaire, soumet à l'Académie une description et un dessin d'une machine qu'il a inven- tée, et dans laquelle le mouvement est produit par les variations de la Beh atmosphérique. Renvoi à l'exa- men de M. Len M. Baer nd communication d'une bier dans la- quelle M. le D' Arthur Baron Sass expose les résultats des observations qu'il a faites pendant les mois d'été des trois derniéres années, 1859, 1860 et 1861, sur la hauteur de la mer, la direction du veut et la pression de l'atmos- phére, dans la partie septentrionale du Golfe de Riga, à lile d'Oesel, à Sandel (sous le 58? 17' 30" lat. nord. et 22? 51' long. à l'est de Greenwich). M. le Baron Sass se déclare prét à faire parvenir à l'Académie, si elle le dé- sire, son mémoire sur cet objet. — La Classe charge le Secrétaire perpétuel d'inviter M. le Daron Sass à com- muniquer à l'Académie son mémoire. — De plus, comme M. Sass s'est servi dans ses observations d'un barometre anéroide, M. Kupffer déclare qu'il est prét à le munir d'un barométre à mercure, afin de le mettre en état de faire des observations plus exactes. M. Struve présente au nom de M. le D. Schénfeld, directeur de l'observatoire de Mannheim, un volume des observations de cet observatoire (Astronomische Beobachtun- gen auf der Grossherzoglichen Sternwarte zu Mannheim. Erste Abth. Beobachtungen von Nebelflecken und Sternhaufen. Mannheim 1862). M. l'Adjoint du Ministre des Affaires étrangéres, par un office du 26 novembre dernier, transmet la premiere li- vraison de la partie nautique et physique du Voyage. de cireummavigation de la fregatte Novara dans les années 1857, 1858 et 1859. Cette publication est offerte à l'Acadé- mie par PInstitution hydrographique de là marine de l'Autriche. L'ouvrage passera à la Bibliothèque et l'Insti- tution hydrographique sera remerciée. La Commission, nommée dans la séance du 31 octobre dernier et chargée de discuter dans leur ensemble les propositions des Directeurs des Musées concernant les me- sures à prendre, pour rendre ces Musées plus accessibles au public, présente un rapport détaillé et circonstancié sur cet objet. Les conclusions du rapport étant nee ées, il 566 * Bulletin de l'Académie Impériale 368 sera adressé à M. le Ministre de l’Instruction publique et | | publié dans le recueil russe de l'Académie | | CLASSE HISTORICO-PHILOLOGIQUE. Séance pu 12 (24) p&cemBre 1862. Le Secrétaire perpétuel présente au nom de M. Bros- set sa notice, destinée au Bulletin, sur l'historien armé- nien Thomas Ardzrouni. M. Schiefner présente et lit un essat sur la langue oude. Ce travail paraitra dans le recueil des Mémoires de l'Aca- démie. Le Secrétaire perpétuel annonce que depuis la dernière séance l'ouvrage suivant a été imprimé et mis en vente et en distribution: M. Nauck, Euripideische Studien. Zwei- ter Theil, formant le N’ 6 du Tome V des Mémoires de l'Académie, VII, série. M. Schiefner dépose sur le Bureau le rapport de M Radloff sur son voyage dans l'Altai (v. la séance du 28 novembre 1862) et le recommande pour le Dulletin. CLASSE PHYSICO-MATHEMATIQ Séance pu 19 (31) v£cemere 1862. A l'ouverture de la séance, M. Ofsiannikof, arrivé pour quelques jours de Kazan, est introduit dans la salle des conférences et vient prendre place parmi ses collégues. M. Ruprecht présente et lit un travail intitulé: Baro- metrische Höhenbestimmungen im Caucasus, ausgeführt in den J. 1860 und 1861; il paraitra dans les Mémoires. M. Brandt présente et lit 1° la seconde partie de son mémoire: Untersuchungen über die Gattung Hyrax, besonders in anatomischer Bezichung; 2° un mémoire intitulé: De Di- notheriorum genere Elephantinorum familiae adjungendo; et trois notes suivantes: 1? Beobachtungen über die verschie- denen Kleider der Meerotter (Enhydris marina); 2° Einige nachträgliche Worte über die Nasenbeine der Sirenien; 3° Bemerkungen über die Verbreitung und Vertilgung der Rhy- tina. Les deux premiers travaux paraitront dans les Mé- moires de l'Académie, et les trois notes seront insérées au Bulletin. M. Saviteh présente et lit une notice intitulée: Re- Le Secrétaire perpétuel annonce que depuis la derniere séance l'ouvrage suivant a été imprimé et mis en vente et | en circulation: A. Mnddendopdiog Ilymewecmsie na creeps u socmoro Cubupu. Yacme 1, omowa Lil. M. Struve fait bonimage au nom de M. Schweitzer, de l'ouvrage qu'il a publié en langue russe, sur (attraction locale aux environs de Moscou (Hacandocante mmemnoü ammpakuiu, cywecmaeyioweh oko.10 Mockeu. Coobwenia nep- eoe u emopoe, M. 1862.) M. Lenz soumet au nom de M. Orlofski, mécanicien. attaché au service des télégraphes, une description d'un paratonnerre de son invention, destiné à protéger les télé- graphes non seulement contre les effets de la foudre, mais encore contre l'influence de l'électricité atmosphérique. — Renvoi à l'examen d'une commission, composée de MM. Lenz et Jacobi. Lecture est faite d'un rapport adressé à la Classe par M. Sabler, directeur de l'Observatoire de Vilna, sur le voyage que dans le courant de l'été il a fait à l'étranger. Un extràit de ce rapport sera publié dans le recueil russe de l'Académie (/Janucxu J. M. Kupffer annonce, que le 30 juillet de cette année il a été élu membre honoraire de l'Institut agronomique de Gorygoretzk. SÉANCE ANNUELLE PUBLIQUE DO 29 DÉCEMBRE 1862 (10 Janvier 1863). L’Académie a tenu ce jour-là sous la présidence de M. le Comte Bloudof, la séance publique annuelle, par : laquelle elle a coutume de célébrer l'anniversaire de sa fondation. La séance fut ouverte par la lecture d'un compte rendu, rédigé par le Secrétaire perpétuel, des tra- vaux de la Classe physico-mathématique et de la Classe historico-philologique de l'Académie pour 1862. Ensuite M. l'Académicien Nikitenko a lu un exposé des travaux de la Classe de la langue et de la littérature russe. Un éloge de feu M. P'Académicien Ostrogradski, rédigé par M. l'Académicien Somof, n’a pu être lu, le temps étant déjà trop avancé; il paraitra dans les mémoires russes de l'Académie. A la fin le Secrétaire perpétuel a proclamé les noms du membre honoraire et des membres correspondants nou- vellement élus par l'Académie, qui sont: cherches sur lorbite de la grande Cométe de 1861 (II). Elle sera publiée dans le Bulletin. M. Ofsiannikof présente et lit un mémoire ayant pour titre: Ueber die feinere Structur des Kopfganglions bei den Krebsen, besonders beim Palinurus locusta. Ce travail parai- tra dans les Mémoires de l'Académie. M. Helmersen présente et recommande pour le recueil des Mémoires un travail de M. Henry Struve, intitulé: Die Alexandersäule und der Rapakivi. Ein Beitrag zur näheren Kenntniss des aidsin Granits. MEMBRE HONORAIRE. M. le Conseiller privé C. E. de Baer. MEMBRES CORRESPONDANTS. Classe physico-mathématique, | Section mathématique. Koval ski, professeur à Kazan. ummer, membre de l'Académie des sciences de Berlin. —€2€ 569 des Sciences de Saint - Pétersbourg. 570 Section physique. Kirchhof, professeur à Heidelberg. Bunsen, professeur à Heidelberg. Section biologique. Vrolik, Secrétaire perpétuel de l'Académie des Sciences Asa Cake à Boston. Classe de la langue et de la littérature russe. Doubrofski, ci-devant académicien extraordinaire dans cette classe Hattala, professeur à Prague. Classe historico - philologique. Section des lettres orientales. William Cureton à Londres. CLASSE HISTORICO -PHILOLOGIQUE. Séance Du 9 (21) sanvıer 1863. M. Kunik présente et recommande pour les Mémoires de l'Académie un travail de M. Zachariae von Lingen- thal, intitulé: Zur Kenntniss des römischen Steuerwesens in der Kaiserzeit. Le Secrétaire perpétuel rend compte de l'état où se trouve l'impression des différents ouvrages que publie l'Académie; depuis la derniere séance de la Classe les ou- vrages suivants ont été imprimés et mis en vente et en distribution: 1° M. Bonnell, Russisch-Liwländische Chro- nographie von der Mitte des IX. Jahrh. bis zum J. 1410. — 2° Hemopia Hmnepamopa Hpanıa. Counneme Enucxona Cebeoca, nucamera VII emra. — 3° MM. Böhtlingk et Roth, Sanskrit- Wörterbuch. IV. Th. Bogen 21 — 30; et 4) M. Schiefner, Versuch über das Awarische, formant le N° 8 du tome V des Mémoires de l’Académie, VII" série. M. Schiefner attire l'attention de la Classe sur une collection d’antiquités, remontant aux temps les plus re- culés des races humaines, et formant la propriété de M. le Général Bouténief; elle se compose de 239 objets qui sont des outils en pierre, trouvés pour la plupart dans le nord de la Russie d'Europe. Aprés avoir donné un apercu de la valeur de cette collection, M. Schiefner propose d'en faire l'acquisition pour le Musée ethnographique, le prix qu'en demande le propriétaire étant tout à fait mo- deste. La question est mise aux voix et approuvée una- nimement. Le Comité scientifique de la Marine, par un office du 28 décembre 1862, adresse, pour la bibliothèque de l'Aca- démie, un exemplaire d'un Vocabulaire frangais-japonais, publié en 1862, à Paris, par M. Grégoire Soutcovoi, lieutenant de la Marine Impériale russe. M. Schiefner présente au nom de M. Hermann Schlag- intweit un exemplaire de l'article, intitulé Glossary of tibetan geographical terms, tiré du Journal de la Société Royale Asiatique. Lecture est faite d'une lettre du 27 décembre, par la- quelle M. Charmoy, membre correspondant, marque au Secrétaire perpétuel qu'il est sur le point de terminer la traduction annotée du second volume de texte du Chéref- námeh, et qu'il ne lui restera plus, pour mener son tra- am à bonne fin, qu'à transerire la traduction du second beni quil espère achever dans le courant de l'été pro- ain. M. Kástner, par une lettre datée d'Alexandrapol le 23 décembre, donne des nouvelles du voyage qu'il a fait aux eouvents d'Haghbat et de Sanahin et de la marche de ses travaux pour la copie des inscriptions qui s'y trou- vent. Ces occupations ayant pris trop de temps, la saison, quand il les a achevées, était déjà trop avancée pour pou- voir entreprendre un voyage à Erivan afin d'y copier la grande inscription cunéiforme d'Armavir. M. Küstner pro- met de le faire à une autre époque; pour le moment il est occupé à mettre en ordre les dessins au nombre de 80, qu'il a fait des couvents d'Haghbat et de Sanahin, et les enverra prochainement à M. Brosset. (v. la séance du 8 aoüt 1862). Le Département des mines et salines, Ministére des Finances, par un office du 18 décembre 1862, envoie un paquet d'anciennes monnaies d'argent, trouvées dans le gouvernement de Podolie, et prie l'Académie de les exa- miner et de dire si elles offrent quelque intérét au point de vue numismatique pour étre conservées; sinon, elles seront fondues à la monnaie. Les monnaies sont remises à M. Kunik qui se charge de les examiner. M. Bóhtlingk présente au nom de M. Rauch, membre honoraire, deux monnaies turcques, une monnaie sama- nide et deux médailles polonaises, toutes en argent. Les monnaies seront placées au Musée asiatique, les médailles — au cabinet numismatique, et le donateur sera remercié. M. Volck, par une lettre du 18 décembre, de Dorpat, remercie pour l’admission de son travail: Jh» Malik Lämiyat ul af'ál dans le recueil des Mémoires, et envoie une préface destinée à étre placée en téte de l'ouvrage. Le Comité central de Statistique, Ministere de l'Inté- rieur, par un office du 10 décembre 1862, demande la communication, pour un ies délai, des listes de lieux habités des gouvernements de Iékaterinoslaf, d'Olonets, de Tchernigof et de Novgorod. — Le Secrétaire perpétuel est chargé de faire droit à cette demande. ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L'ACADÉMIE. Stance pu 11 (23) sanvien 1863. Le Secrétaire perpétuel annonce que pour le prochain concours Ouvarof (le VII*) ont été présentés neuf ouvrages, dont cinq dramatiques et quatre historiques. L'admis- 571 Bulletin de l’Académie Impériale 57? sion de ces ouvrages est arrêtée et, conformément au règlement des prix Ouvarof, deux commissions sont nom- mées; l'une, chargée de l'examen des ouvrages drama- tiques, se compose de MM. Biliarski, Grot, Srez- nefski, Nikitenko, Pletnef, Véliaminof-Zernof et Vostokof; l'autre chargée de l'examen des ouvrages his- toriques, est composée de MM. Oustrialof, Kunik, Grot, Biliarski, Sreznefski, Véliaminof-Zernof et Niki- tenko. Le bibliothécaire en chef de la Bibliothéque royale à Stuttgart, le premier secrétaire de l'Académie des scieuces de Vienne et le bibliothécaire de l'Observatoire de Wa- shington, adressent des remerciments pour l'envoi de publications de l'Académie Conformément à une décision , prise dans la séance précédente, l'Assemblée procède à l'élection, par la voie du scrutin, de M. P. Biliarski au grade d'académicien extraordinaire et de M. le Conseiller de cour P. Pekarski à une place vacante d'adjoint dans la Classe de la langue et de la littérature russe. Au dépouillement du scrutin les deux candidats se trouvent étre élus; leur élection Sera soumise à la sanction de Sa Majesté l'Empereur. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. — L'Académie a recu dans ses derniéres séances les ouvrages dont voici les titres: Memoirs ot the royal astronomical Society. Vol. XXIX. London 1861. 4. Hill, Car. Joh. Daniels. Deo favente, Matheseos fundamenta nova analytica. P. I. Londini Gothorum 1860. 4. Jaenisch, C. F. de. Traité des applications de l'analyse mathématique. E jeu des échecs. St. Pétersbourg 1862. 2 Vol. Hermite, M. wer Ja théorie des équations modulaires et la decani de l'équation du cinquième degré. Paris 1 Smitt, J. D. Bidrag till kännedomen om eig ee perna hos andra gradens ytor. Lund 1 Hansen, P. A. Auseinandersetzung einer singer aie B Methode zur Berechnung der absoluten Stórungen der kleinen Planeten. 2te Abhandlung. Leipzig 1857. (A. d. Abh. d. math. phys. Cl. d. k. Sächs. Ges. d. W.) Johnson, ManuelJ. Astronomical and meteorological ob- servations made at the Radcliffe Observatory in the years 1853 and 1854. Oxford. 1855—56. 2 Voll. 8. Amtlicher Bericht über die fünfunddreissigste Versamm- -. lung deutscher Naturforscher und Aerzte in Königs- berg im September 1860. Kónigsberg 1861. 4. Verhandlungen des naturhistorischen Vereins der preu- ssischen Rheinlande und Westphalens. Herausgegeben von Prof. Dr. C. O. Mohar: l7ter Jahrgang, Ite und 2te Hälfte. Bonn 1860. Zweiter Bericht des T tasto Vereins für Naturkunde über seine Thätigkeit v. IL Mai 1860 bis zum 12ten Mai 1861. Offenbach 1861. SNAM des an Vereins zu ee m Main für das Rechnungsjahr 1860—1861. a über die Thätigkeit der St. Gallischen ER senschaftlichen Gesellschaft während des Vereins- jahres 1860 —61. St. Gallen 1861. 8. Neue Denkschriften der allgem. Schweizerischen Gesell- schaft für die gesammten Naturwissenschaften. Band XVII. XVIIL Zürich 1860—61. 4. Atti della Società Elvetica delle scienze naturali riunita in ce: nei giorni 11 — 13 Settembre 1860. Ses- ne 44, Lugano 1861. 8. Mittheilungen der naturforschenden Gesellschaft in Bern aus den Jahren 1858 — 1861, Bern 1859, 1860. 8. Verhandlungen der Schweizerischen naturforschenden Ge- sellschaft bei ihrer 43sten Versammlung in Bern den 2—4 August 1858. Bern 1859. 8. Bulletin de la Société Vaudoise des sciences naturelles. Tome VII. Bulletin N° 48. Lausanne 1861. Mémoires de la Société de physique et d'histoire Murale de Genève. T. XVI. 1° partie. Genève 1861. 4. Verhandlungen der Naturforschenden Gesellschaft in Basel. 3ter Theil. Heft 1. 2. Basel 1841 Schriften der k. Physikalisch - ókonomischen Gesellschaft : zu Königsberg. > Jahrgang, 1861. Abth. 1. 2. Kö- nigsberg 1862. Correspondenzblatt re o aturforschenden Vereins zu Riga. XIL Jahrgang. N? Bulletin de la Société Bake? des Naturalistes de Mos- cou. Tome XXXIV. Année 1861, N° III. Moscou Möller, Astolf Mozart. Undersökningar angäende ljudande rörs tonhöjd, intensitet och klangfärg. Lund 1861. 4. Zantedeschi, Franc. Nota al rapporto del chimico Du- mas intorno alle scoperte spettroscopiche dei sigg. Bunsen e Kirchhoff. (Estr. dal Vol. VII, ser. HI. degli Atti dell’ Istituto stesso.) Zuchold, Ernst Amandus. Bibliotheca photographica. Leipzig 1860. 8. Holmgren, K. A. Rón angáende magnetismens inverkan på würmeledningen hos fasta kroppar. Stockholm 1861. 8. Hamel, Dr. UE Watson and the electric telegraph. London 1861. Chydenius, Joh. es Kemisk WC af Thorjord och Thorsalter. Helsingfors 1861 Neues Jahrbuch für Mineralogie, Gengnsie Geologie und . C. v. Leonhard Se H. G. Bronn. Jahrg. 1861, p Heft. 1862. 1. 2. Heft. Stuttgart 1861. 8. 573 574 Zeitschrift der deutschen MEA Gesellschaft. Band Heft 2. 3. Berlin 1 The quarterly Journal of the lace ae — "m XVII. 4. Vol. XVIII. 1. N° 68. 69. London 186 Murchison, Sir Rod. Impey, On the See of the new term «Dyas» to the «Permian» group of rocks. 8. Payot, Ven. Observations méteorologiques faites à Cha- mounix en 1855 —57 et observations thermométriques au sujet des sources et de divers cours d'eau de la vallée de l'Arve. 8 Results of meteorological observations for twenty years, for Hobart Town, from January 1841 to December 1854. Hobart Town. 1861. 4 Payot, Ven. Catalogue de la série des roches de la chaine du Mont-Blanc. Genéve 1855. 4. Geologische Kaart van Nederland, vervaardigd door Dr. W. C. H. Staring. Op de schaal van 1: 200000, in 28 bladen, blad 19. 20. Flora oder allgemeine botanische Zeitung, herausgegeb. v. d. k. bayer. botanischen Gesellschaft in Regensburg. Neue Reihe. XVIII. Jahrg. Redigirt von Dr. A. E. Fürnrohr. ‘Regensburg 1860. 8. Gartenflora, herausgegeben u. redigirt von Dr. Ed. Regel. 1861 November und December. 1862 Januar — Mai. Erlangen 1861 — 62. 8 Flora Batava, of Afbeelding en Beschrijving van Neder- landsche Gewassen, door Wijlen Jan Kops, vervolgd door P. M. E. Gevers Deijnoot. 185 Aflevering. Am- sterdam. 4. Westerlund, Carl Agardh. Bidrag till kànnedomen af Sveriges Atriplices. Lund 1861. 8 Payot, V. Guide du Botaniste au jardin de la mer de glace. Genéve 1854. Payot, V. Catalogue des fougères, préles et lycopodiacées des environs du Mont-Blanc. Paris et Genève 1860. 8. Payot, V. Catalogue phytostatique de ‘plantes crypto- games cellulaires ou Guide du Lichenologue au Mont- Blanc. Lausanne 1860. 8. Note chronologique sur les travaux de l'école vulgarisa- The proceedings of the Zoological Society of London . 1860. Part II, 1861. Part I. II. London 8 Transactions of the Zoological un of London. Vol. IV. p. 7. Section 1. London 1 Andersen, er er Om see plats i Systemet. I. Lund 1 Karsten, es ^c Synopsis Pezizarum et Ascobolorum Fenniae. Helsingfors 1861. Odenius, M. V. Salivkórtlarnes Anatomi hos menniskan. Lund 1860. 8. Bischoff, Th. L. W. Der Harnstoff als Maass des Stoff- wechsels. Giessen 1853. 8. — und Carl Voigt. Die Gesetze der Ernährung des des Sciences de Saint- Pétersbourg. Fleischfressers durch neue Untersuchungen festge- stellt. Leipzig u. Heidelberg 1860. 8. Bischoff, Th. L. W. Entwickelungsgeschichte des Meer- schweinchens, Giessen 1852. 4. — Entwickelungsgeschichte des Rehes, Giessen 1854. 4. Société de Géographie de Genéve. pice et Bulletin. T. 1°, livr. 1. 2. Genève 1860. Dulletin de la Société de reset à V* série. Tome II. Année 1861. Paris 1861. 8. . Kongliga Svenska Fregatten Eugenies Resa omkring Jor- den under befál af C. A. Virgin. Zoologi V; Bota- nik II; Fysik II. Stockholm 1861. 4. Voyage autour du Monde sur la frégate Suédoise L'Eugé- nie exécuté pendant les années 1851—53, sous le commandement de C. A. Virgin. Physique II. Stock- holm 1861. 4. Statistique de la France. Deuxième série. T. III. p. 1. Mouvement de la population en 1851— 53, p. 2. Sta- tistique des établissements d'aliénés de 1842 à 1853. T. IV. p. I. Mouvement de la population pendant l'année 1854. T. VI. Statistique de l'assistance publique de 1842 à 53. T. VII, VIII. Statistique agricole. T y eme du dénombrement de la population en T X Vos de la population ees les années 1855—1857. Strasbourg 1856— T. XII. Industrie. Paris 1850. 4. Mittheilungen der k. k. Mährisch-Schlesischen Gesellschaft zur Beförderung des Ackerbaues, der Natur- und Landeskunde in Brünn. Interim. Hauptredakteur Hein- rich C. Weeber. 1861. Brünn. 4. Archiv für wissenschaftliche Kunde von Russland. Heraus- gegeben von A. Erman. Band XX. Heft 3. 4. Band XXI. Heft 1. Berlin 1861—62. 8. Mittheilungen aus dem Gebiete der Geschichte Liv-, Ehst- und Kurlands, herausgegeben von der Gesellschaft für Geschichte und Alterthumskunde der Ostsee-Pro- vinzen Russlands. 10ten Bandes Istes Heft. Riga 1861. 8. Reisen in den Süden von Ost-Sibirien im Auftrage der k. russischen geographischen Gesellschaft. Ausgeführt in den Jahren 1855—59, durch G. Radde. Botani- sche Abtheilung, bearbeitet von E. Regel. Band I. Moskau 1861. 8. Journal of the Asiatic Society of Bengal N° CCLXXXIL N. III. Calcutta 1861. Revue orientale et américaine. 4° année. E 31. Paris 1861. 8. Langlois, Victor. Supplément à l'essai de classification des suites monétaires de la Géorgie depuis l'antiquité jusqu'à nos jours. (Extr. de la Revue de la numism. belg. t. V.) Reinaud. Mémoire sur le commencement et la fin du * 575 Bulletin de l’Académie Impériale 576 royaume de la Mésène et de la Kharacène. Paris. 1861. 8 Lassen, Christian. Indische Alterthumskunde. 4ten Ban- des 2te Hälfte. Leipzig 1861. 8. Légende d'Ilvala et Vatapi, épisode du Mahabharata, trad. du Sanscrit par Ph. Ed. Foucaux. Paris 1861. 8. Rougé, Vicomte E. de. Étude sur divers monuments du règne de Toutmes III. découverts a Thebes par M. Mariette. Paris 1861. 8. Rockinger, Ludw. Über Briefsteller und Formelbücher in Deutschland während des Mittelalters. München1861. 4. Hanns Sachsens sehr herrliche schóne und wahrhafte Ge- dicht Fabeln und gute Schwenck. In einem Auszuge aus dem ersten Buch, mit beygefügten Worterklä- en von J. H. H. Nürnberg 1781. 8. (Donum D". Weissii.) Meyer, D Joachim. Neue Beitrüge zur Feststellung, Verbesserung und Vermehrung des Schillerschen Textes. Nürnberg 1860. 8. Rancken, J. Oskar I. Cid 1 de spanska romanserna, hos Corneille och Herder. Helsingfors 1861. 8. Il sogno componimento estratto dai manoscritti del com- mendatore Salvatore Fenicia. Napoli 1862. 16. KaAXMovococ, IL “Irroxpärng, TeQtobtxov ody yoann xà» larpızav erop, Top. d, tedyog & 9. 1862. 4 Linsén, A. L. Om Rakitis. Helsingfors 1861. 8. Roschier, Joh. Wilh. Om Retinitis pigmentosa. Helsing- fors 1861. 8. Gadd, Karl Oskar. Nagra ord om vissa inflammationer i hógra hóftbensgropen. (Perityphlitis). Helsingfors 1861. 8. Konstantinoff, Général- Major. Lectures sur les fusées de guerre faites en 1860 par ordre de S. A. I. Mgr. le Grand-Duc Michel. Paris 1861. 1 Vol. 8. et Atlas. 4. Systematisch-alphabetischer Hauptkatalog der kóniglichen langen aaa zu Tübingen. G. Theologie. Tü- bingen 1 Catalogue daier de la Bibliothèque du Ministère de la Marine. Section des livres en langues étrangéres. St.-Pétersbourg 1861. 8. — of the library of the supreme Court of Victoria. 1861. Melbourne. 8 -— of the Melbourne public EEN for 1861. Melbourne 1861. 8. Boletin bibliográfico espanol. Ano III. N* 7 — 16. 8. Kraft, Jens E. Norsk Forfatter-Lexikon. 1814 — 1856. Efter Forfatterens Dód ordnet, foroget, fortsat og udgivet af Chr. C. A. Lange. Hefte 1 — 5. Christia- nia 1857 — 60. 8. Martius, Carl Fr. Phil. v. Zum Gedächtniss an Jean Baptiste Biot. München 1862. 4 Hoffmaun, Dr. Franz. Akademische Festrede zur Feier des hundertjährigen Geburtstages Johann Gottlieb Fichte's. Würzburg 1862. 4. Mendez, Fr. Franc. Noticias sobre la vida, escritos y viajes del RMO. P. MTRO. x Enrique Florez. Se- gunda edicion. Madrid 1860. Philippi Melanthonis epistulae tres ed. Rud. Bax- mann. Vitebergae 1860. Ram, P. F. X. de. Discours erc le 5 nov. 1861 apres le service funébre pour le repos de l'ame de M. J. A. J. Quirini. Louvain 1861. 8. Quatrefages, M. de. Eloge "Riad de M. Is. Geoffroy Saint-Hilaire. Paris 1862. Bischoff, Theod. Ludw. Wilh. PUES auf Fried- rich Tiedemann. München 1861. 4. Hettinger, Dr. Franz. Der Organismus der Universitäts- wissenschaften und die Stellung der Theologie in demselben. Würzburg 1862. 4 Nachrichten von der Georg-Augusts-Universitüt und der k. Gesellschaft der Wissenschaften zu Góttingen. Vom Jahre 1861. Góttingen. 8. Des publications des Universités de Jena (5), Halle (35), Tübingen (10) et Kónigsberg (34) pour l'année 1861, de Breslau (32), Rostock (9) et Würzbourg (85) pour les années 1861 et 1862, de Helsingfors (18) pour l'année 1862 Tübinger Universitätsschriften aus dem Jahre 1861. Tü- ` bingen 1861. 4 Thaulow. Die Feierlichkeiten bei der Einweihung der Kieler Universität in den Octobertagen des Jahres 1665. Kiel 1862. 8. Annuaire Pu Were catholique de Louvain. 1861. Louv Det —€— SE Frederiks Universitets Stiftelse, fremstillet i anledning af dets Halvhundredaarsfest af M. J. Monrad. Christiania 1861. 8. Upsala Universitets ársskrift. 1861. 8 Index scholarum in Academia regia Upsaliensi per sem. autumnale a. MDCCCLXI et vernale a. mpcccıxu ha- bendarum. Upsaliae 1861 — 1862, Fol. Föreläsningar och öfningar vid. k. Universitetet i Upsala. Höstterminen 1861 och Várterminen 1862. Upsala. 8. Melbourne University Calendar. 1858 — 59. 1859 — 60. .1860 — 61. Melbourne. 12. Memorias de Ja real Academia de ciencias de Madrid. Tomo III. 2° ser. Ciencias fisicas. T. I. p. 2. Tomo IV. 3* serie. Ciencias naturales. T. II. p. 3. Tomo V. Madrid 1859 — 61. 4. Discursos leidos en las sesiones publicas que para dar posesion de plazas de numero ha celebrado desde 1852 la real Academia de la historia. Madrid 1858. 8. Discurso leido á la real Academia de la historia en 1852, 1858 y 1860. Madrid 1859 — 60. 8. Noticia de las actas de la real Academia de la historia, leida en 1860 per Don Pedro Saban. Madrid 1860. 8. Paru le 15 février 1863.