ÉDOLRLNDSD DE LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE BORDEAUX. AGIMES DE LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE BORDEAUÉS. * TOME XX.(6) Deuxième Série : TOME X. A PARK, À BORDEAUX, OREZ 3.-B. BAILLIÈRE, CHEZ TH. LAFARGUF, LIBRAIRE, k e . LIBRAIRE, » 19; MÈME Amprimeur de la Société Linnéenne , À LOmDnEs, MADATD ee mme ronx. : Rue Paits de Bagne-Cap , $. esounr EOTAMIGAL | GARDEN LIERLEY 11 f/ Hi CATALOGUE RAISONNÉ PHANÉROGAMES DE LA DORDOGNE ( Suite du ); SUPPLÉMENT FINAL (1858); Par M, CHarLes Des MOULINS, mu pui mà Qi rte: €: La D 4 J Æn ES shit ét 4 np PTT UN de France, de l'Académie Impérisle des Sciences, Belles: Lettres et Arts de Bordeaux , etc. C'est en 1835 que j'ai concu le projet et commencé à réunir les matériaux d’un Catalogue des phanérogames de la Dor- dogne. Je l'ai rédigé en 1839 et publié en 1840 (t. x1 des Actes de la Société Linnéenne de Bordéaux).. En 1846, je fis paraître un premier fascicule de Supplé- ment, qui s’étendit des Renonculacées aux Caryopbyllées (t. XIV des Actes id. ). En 1849, je donnai à la fois des Additions à ce premier fascicule, et un Deuxième fascicule de Supplément s ‘éten- dant jusqu'aux Dipsacées {t. XV des Actes id. ). A dater de celte époque êt ayant établi définitivément ma résidence à Bordeaux, je n’ai plus étudié que momentoné- ment par moi-même, et à de longs intervalles, la végéta- Lion du Périgord ; mais mes correspondants ont continué à me faire part des Du de leurs mare Jé n M. l'abbé Rever, maintenai de mois { 4921) M. Oscar De LavERNELLE, M. l'abbé Dion-FLamanD, mainte- nant l'un des directeurs du Grand-Séminaire de Périgueux, M. A. Ramonp., maintenant. directeur. des Douanes et des Contributions indirectes au Hâvre, et M. l'abbé Meirnez, Ces Messieurs voulurent bien me fournir des listes complètes de leurs récoltes, et, le plus souvent ; des échantillons à l'appui. Voilà donc une dizaine d'années que mes fonctions de floriste se sont à peu près réduites à celle de secrétaire de mes honorables et honorés correspondants. Ce ne fut qu'en 1855 que je pus transporter mon her- bier de Lanquais à Bordeaux et m'occuper de le faire passer . au sublimé-corrosif, afin d'assurer sa conservation déjà compromise. En 1856, je me mis à l’œuvre , et je fis marcher de front l’intercalation des récoltes des dernières années, l'arrange- ment de l’herbier selon l'ordre des publications récentes, et la rédaction du Supplément final (comprenant toute la série des familles) de mon Catalogue (1). Ce n’est qu’au moment où l’année 1858 approche de sa fin que je termine ce triple travail. Aujourd’hui méme commence l'impression du Supplément final, auquel j'a- joute un Catalogue sec , qui servira de Table de matières et de rappel aux quatre publications successives dont se com- pose mon travail sur la Flore de la Dordogne. Il m'aura oc- . cupé (non sans interruptions ) pendant vingt-trois ans, et je n'ai pas la folle outrecuidance d'espérer qu'il soit com- plet; mais si la déplorable mode des Flores départementa- les (au lieu de régionales) continue à régner en France, le botaniste qui voudrait entreprendre celle du département de (1) Iest presque superflu de faire remarquer que Le plates pour lesquelles je n'indique pas de localités noûvelles, sont répand à peu près partout (453). la Dordogne trouverait dans mes quatre fascicules, dans mon herbier et dans celui de M. de Dives , une masse de documents qui faciliterait et avancerait beaucoup son la- beur. Pour moi, ma tâche est achevée : je dégage aujourd'hui, bien tardivement sans doute , la parole que j'ai donnée à mes honorables collaborateurs , et je suis heureux de m'ef- forcer ainsi de payer ma dette de reconnaissance à cette province aimée, où j'ai passé les plus belles, les plus studieu- ses et les plus douces des soixante années que Dieu m'a permis jusqu'ici de passer sur la terre. Bordeaux, le 18 Novembre 1858. Cuares Des Mouins. IL. RANUNCULACEÆ. THALICTRUM ANGUSTIFOLIUM (Suppl. 1° fasc., et.add. au 4° fasc.). — Ajoutez : Prairies à Jeansille, commune de Manzac (D D). M. de Die m'a donné, en 1849, un bel échantillon re- cueilli au lieu indiqué dans le 1°" fascicule du Supplément (Périgueux, près le pont de la Cité, entre le Port-Vieux et le château du Petit-Change). La plante ressemble beaucoup au T. flavum , comme M. Schultz le fait remarquer (Archi. de la Fi. de Fr. et d’Allem. I. p. 51), mais elle.n’est pas stipellée , et les oreillettes de ses feuilles supérieures sont ovales-acuminées , comme les décrit le Synopsis de Koch. Genre BATRACHIUM, Wimmer. Les Renoncules à fruits ridés transversalement , LR forment le genre proposé par Wimmer , ontété _. si (454 ) ment étudiées depuis quelque temps par les botanistes. Il devient indispensable : d'adopter, avec Fries et M. Schultz, cet excellent genre, et quoique je n'aie pas d'observations personnelles à ajouter , pour la Dordogne, à celles que j'ai insérées en 1849 dans mes Additions au 1: fascicule du Supplément ; je crois devoir donner ici, sous la nonvelle nomenclature, le détail des espèces reconnues jusqu'ici, par mes collaborateurs ou par moi, dans le département. Mais je ne puis adopter la manière de voir des botanistes qui croient pouvoir inscrire sous leur propre nom , les Ra- NUNCULUS antérieurement décrits , dont ils ont'occasion de parler les premiers sous le nom de Batrachium considéré comme générique. Une fois qu'on adopte le genre de Wim- mer , il n'y a plus de discussion possible sur les espèces qui doivent y entrer ; elles appartiennent donc inaliénablement à Fauteur qui les a établies le premier. Je vais donner ici un exemple de l'application de cette règle. On pourrait m'objecter que le Batrachium tripartitum ACTUEL n'est pas précisément celui de Candolle, puisqu'on considère ses deux variétés coinme espèces distinctes. Je réponds qu'alors même que cette séparation constituerait un droit , il serait an profit du botaniste qui à érigé | en es- pèce la variété B; mais je pense’, en définitive, qu'il n’en est pas ainsi , et que le nom primitif doit rester attribué qu type ou var. x, sous le ‘nom de l’auteur primitif del espèce, car c'est toujours la même, considérée sensu strictiori. Je suivrai, daus l'exposition des Batrachium ; la Flure de France de MM. Grenier ét Godron, la plus récente de toutes { f8AT), et la Nofice sur les Renoncules Batracien- nes de la Dordogne, publiée par M: l'abbé Revel dans le t. XIX des Actes de la Soc. Linn. de Bord. (1853). ; (-455 ) | BatRAGHUM HEDERACEUM, Linn. (sul Ranunculo),:et omn. auet.. (Catal..et Add. au,1°t fasc. du Suppl) —:Ajou- tez : Pont-Roux et Toutifaut près Bergerac;.Virolles près Ménestérol (.Rey..loc. cit. ), Larège , commune de Cours-de-Piles,:{ Eug:.de Brran — TRIPARTITUM. DC. { sub-Ranunculo ): — K. Schultz, exsicc, n° 603. — Gren. et Godr. FI. Fr. L p. 20 .— Revel, Batr. de la Dordogne , in Act Soc.Linn. Bord. t. XIX. p. 117 (1853). ” Ranunculus tripartilus, « micranthus D C. Prodr. L. p. . — Godron, Renonc. HatIenn Re AE . 10. . Ext var: de ciforim pas et Godr. % cé; rs est R. ololeucos Eloyd }: : Fossés à Maïzat-près. Ménestéré) } { Rev, 1850: Gros-Jean entre Perbouyer et Beaupoyet près “li “ M. Aug. Chastanet); dans la forêt de Saint-Félix ‘près. Lavernelle { OLV (1) Dans. uve flaque d'eau à Montaudier ,; commune de Bourrou ( DD. 1852). Les trois premières localités: sont. signalées par M; l'abbé Revel, loc. cit. Je n'ai vu aucun Édhaatilion de la Dordogne; :ceux : de: M. de Dites ont été vérifiés par M: Boreau, — rapians. Revel(sub À 1.) loc: eit..cum icone bon | (1 Dans les fossés au paibérox ses Ménéstérol. 7 GCétté charmante espèce, ‘que ses carpelles semblent distinguer dé toutes ses congénères et que : son récep- > tacle globuleux: éloigne du B. confusum Gr: ev Godr. » dont: elle: est d’ dose: sas par Do 5 4 2 0m ape west co: ue Gas aucune à utr i 586 L'al cmpatbdluenoitent radlo.25b 3 sas aldeit ee ICE Te 33 CAGE DE serment : (- 456.) Elle devra perdre le nom qui lui a été donné par M. l'abbé Revel, si, comme le pense M. Du Rieu et comme paraît le prouver un échantillon publié par M. Schultz , elle est identique au B. Godroni Gren. in Schultz, Exsicc. FL. Gall. et {Germ. n° 1202; Archiv. id. 1. p. 172 | Janvier 1851 ). BarracHium AQuaTILE. Linn. (sub Ranunculo), var. « flui- tans (forma truncatus Boreau, FL du Centr. : Gren, et Godr. FI. Fr. I, p. 24 (1847). ss CC Dans l'Isle près le Pont-Vieux { Périgueux), où M. le Cie d'Abzac me l'avait déjà signalé en 1851, et d’où il m’er a envoyé un bel échantillon en 1853. Var. B. submersus (forma homoïophyllus Boreau , FI. du Centre) ; Gren. et Godr. loc cit. C C dans l'Isle à Périgueux ( D'A. , 1851), près le Pont-Vieux. — TRICHOPHYLLUM. Chaix ( sub Ranunculo), var. « flui- tans Gren. et Godr. FI. fr. 1, p. 24. Lembras près Bergerac ; Ménestérol près Monpont (Rev. loc. cit.) , etc. CC. Var 8 terreStris Gren. et Godr. loc. cit. Ranunculus cœspitosus Thuill. — Godr. Ess. s. les Re- noncul. à fruits ridés transversal.t, p. 23, fig. 6 (1840). R. aquatilis succulentus Koch.; R. cæspitosus D C- :Prodr.; R. pantothrix cœæspitosus DC syst. ( Nob. Catal. 1840, et add. au 1° fascicul, du Suppl.) Cette plante ést, en général, la plus commune des formes terrestres de Batrachium. 11 paraît certain que chacune des espèces de ce geure a la sienne , et il est pro- bable que des observations ultérieures le feront reconnaître dans la Dordogne, où je n’en connais encore avec certitude que deux, celle des B. trichophyllum et fluitans. ( 457 | Barsacuium Drourrn. F. Schultz (sub Ranunculo); Ar- chiv. de la FI: de Fr. et d’Allem. I, p. 85: — Ejusd. exsicc. n° 404, étiquette réimprimée { 1846}; Gren. et Godr. {sub. Ranunculo) F1. Fr. 1, p.24 (1847). Ranunculus paucistamineus F. Schultz, exsice: n° 404, ancienne étiquette (1842).—J.-B. Drouet in Schultz, Archiv. 1, p. 51, (1842). — Koch, Syn. pro parte tantüm.— Non Tausch. Batrachium paucistamineum F. Schultz, Archiv. I, p. 71, (4844 : Ranunculus Drouetii F. Schultz, olim {nomen specifi- cum primitüs impositum et idèo asservandum ) ! Dans un ruisseau près Trélissac (D’A: 1854). Dans un petit vivier, à Manzac {D D. 1852). Ces derniers échantillons ont été vus par M. Boreau. — DivaRicATUM. Schranck (sub Ranuncuto). — Gren. et Godr. FI. Fr: E, p: 25. — K. ed. Avet 2,3 ds 504 rean, FI. du Centr. Rarunculus circinnatus Sibihorÿ: Environs de Goudaud (D’A., 1851 ). Je n'ai pas vu les échantillons. | — FLuITaNs. Lam. { sub, Ranunculo); var « fluviatilis ‘ Gren. et Godr. FI. Fr. p. 26. — Nob. Catal. 1840, 1°" fascic. du Suppl. 1846, et 2° fascic. id. 1849. Ajoutez : dans l'Isle à Ménestérol (Rev. loc. cit ): Var 8 terrestris Gren. et Godr. loc. cit.. raids au te --fascicul. du Suppl. ) pi bords de la Dordogne , au es de cit et bords de l'Isle près l’écluse de Béonétele La sa é Bnnitcnanrons (Ras loc. ren nic'a els ap avreg trame À 4 ne de ni a es EN PDA Cher Rs ds ai AREIT Mar hein Di & MAIN ILRCIEE s . { 458 ) BanuncurLus oPmiocLossirozius. Vill. — K:ed 1.::et 2,2 17. Découvert en 1849, et revu en 1850 , dans un fossé entre les Grilhauds et les Juches, commune de Ménes- térol, par: M. l'abbé Revel, alors curé de cette er rurale du canton de Monpont. 2 Laneua. Lino. — K. ed. 4.: et 2x, 48.-— Pans le ruis- ‘eau dit la Beuïne, affluent de la Vézère et qui tra- verse les marais voisins de la forge des Eyzies. .C. (O LV). C’est la seule localité connue dans le départe- ment, et nous la devons aux actives recherches de M. Oscar de Lavernelle | :1851 s — Ficapts {Gatal.) - Le genre Ficaria Dillen., adopté à juste titre par tous les botanistes actuels, donne lièu à une remarque que je n'avais point faite lorsque j'ai publié mon Catalogue. .et ses deux premiers suppléments : les carpelles dans ce genre, avortent le plus souvent {comme ceux. du Batrachium flui- ans), et c’est une sorte de rareté que de rencontrer la plante en bon état de fructification. J'aurais donc dù , dans ma publication de 1840 ; appeler l'attention sur ce que je faisais mention des carpe) non d’après les livres, maïs en présence d'échantillons bien fractifiés , recueillis le 417 Mai 1836 dans les terres fortes: et allüvionnelles du val- lon où coule le sr ave de pri commune de Varennes: Si ma mémoiré ne. me éme) pas, j'ai va bien Sas fois encore, en Périgord, des échantillons pareillement fructifiés ; se a _ ré pas re avoir recuëilli la plante pours selles de ses feuilles, pro-” 5 bablement parce qu’elle n’aura pas attiré mon attention pos- térieurement à la disparition complète de ses fleurs. ( 459) RanuncuLus ACRIS { Catal. }— Je crois devoir mentionner sci les noms nouveaux qui agit été donnés aux traïs Yarié- tés du Prodrome de Candolle. Le type (x du Catalogue) demeure. tel qu'il est :pour MM. Grenier et Godron,;: FL; Fr. 1;p.32 (4847 ). Pour M. Boreau , FL. du Centr..2e.éd: (4849), p.13, n° 45, ce type constitue à lui.seul,le Ranuncuius acts: 2 : è La var. £ sylvaticus (que nous ne eonnaissons pas en Périgord), devient pour M Boréau:(loc. cit: JE. p: 14, n°44), le. R..Frsanus Jordan, fragm. 6, p. 17. -Cette même var. 8reste dans le R. dcris comme var r Steveni.Andrz, pour MM. Grenier et Godron (loc: cit} qui transportent le nom spécifique de Ranunculus syloaticus Thuill. au R..nemorosus DG.— M. Boreau, au contraire , donne le nom spécifique 3 Stevens, Andrz. pour synonyme simple de son vrai R, acri La var: ? multifidus é du Catalogue) demeuré telle qu’elle est pour MM. Grenier et Godron (loc. cit.) :Pour R M. Boreau {loc. cit. p- 14. n° 45), cette variété prend le rang d'espèce comme la précédente , Sous) le nom dé Ra- NUNCULUS Boræanus Jordan, fragm. 6. p, 19. M. Boreau a reconnu deux variétés de cette dernière es- pèce, dans les échantillons de: Manzac, que M. de Dives lui a adressés en 1852. et que je n'ai point vus. Suivant une remarque verbale et bien juste de. M. Du Rieu, c'est cette plante {multifidus Boræanus ) qui. devrait con- server le nom d'acris, puisque c'est, la forme la, plus répan- due et la plus commune. de l’ancien R..acris linnéen... 4: RaNUNGULUS NÉMOROSCS. DC: 2 K. ed 42 et 26 50. Fe 21! Boréau', FE - du Céntre, ‘2° éd, n° AT: t. QU. 6: _R. sylvaticus Gren. ét Godr! FI Fi fr. 14} La 33. 18260) 2 104 : Selon MM. Grenier et.G 2 C 3 » que le R. — Dprenie Vonsiq- er 28 0 153 re) { 460 | Linnéet de M. Boréau )}, est aussi le vrai R. sylvalicus Thuill. et doit en conserver le nom par droit d’antériorité. Ce serait donc à tort que l'illustre A.-P: de Candolle aurait rapporté, comme variété , au R. acris qui n’a pas les pé- doncules striés, le R. syloaticus Thuill. J’ajoute que Koch, dans les deux éditions de son Synopsis, s’abstient —— ment de citer , ici ou là, le synonyme de Thuillier. Dans les bois, aux Feauroux, commune de Vergt {D D); découvert en 1849 et soumis à la vérification de M. Boreaû : je n'ai pas vu d'échantillons de cette localité, — Assez come mun dans les bois de la commune de Champcevinel, et très- commun dans ceux de la Boissière (Camp de César ) près Périgueux (D'A, 1851). — C dans les bois de Lavernélle, commune de St.-Félix-de-Villadeix (0 L V, 1850). RanuNcuLus REPENS , flore pleno (Catal.)-— M. de Dives l’a retrouvé, véritablement spontané, en 1855, sur la lisière d’un grand taillis, à Lagrange, commune de Grum. —: SCELERATUS ( Catal. et Suppl. add. au 1°. fâsc. } Assez commun à a et à Cours-de-Piles. ( Eug. de Bmman ). Isopskum rHaLictromnes. Linn. — K. ed. 1.2 et 2. 24. Bois de Corbiac ( près Bergerac }, au-dessous d’un kios- que dépendant du château, sur le bord du chémin, non loin du ruisseau. La découverte de cette charmante plante , dans le dé- partement de la Dordogne, est due aux recherches de Mr Insinger, sœur de M. Durand de Corbiag. Mes échan- tillons, en fruits non complètement mürs, ont élé recueillis par M: Oscar de Lavernelle ; le 40 Avril 1852. AQuiLecia vuccaris (Catal. et Suppl. 1°" fasc. _— — Sr varialio flore roseo ; Issac (D | {461 ) UT. NYMPHÆACEÆ. Nxmpnæa azpa ( Catal. et Suppl. 1° fasc. et add. id.) — Ajoutez : Étang de Latour, près Jumilhac-le-Grand. {Eug. de Biran ). Un savant botaniste anglais, M. John.Ralfs, qui a passé tout un été dans les environs de Ribérac, et qui a trouvé cette plante en abondance dans tous les étangs de la contrée, m'écrivait le 48 Juillet 1850, que ses fleurs y sont toujours beaucoup plus petites que dans le comté de Cornouailles { Angleterre). M. Oscar de Lavernelle a remarqué , en 1851, dans les marais de la Beuïne au-dessus de la belle forge des Eyzies, que le Nymphæa alba et le Nuphar luteum y sont tantôt associés, tantôt complètement séparés. IV. PAPAVERACEÆ. Papaver Ruœas (Catal.) — Ajoutez : variatio floribus subrubicundo colore gaudentibus | couleur vineuse } ; Manzac (DD ). — puBiuM (Catal. et Suppl. {+ fasc. et add. id. — Ajoutez: _ RR à Cazelle, commune de Naussanes. ( Eug. de Brran |. Fuvaria Borær Jordan. F. muralis (add. au 1° fase. du suppl. du Catal. ) Koch. — Revel. — Boreau. — Gren. et Godr. F1. fr. I. p. 67. — Non Sonder ! Maintenant qu’il est constaté, d’une manière qui paraît authentique , que le F. muralis de Koch et des auteurs qui l'ont suivi, n’est point la plante que Sonder < a Lui en xu6; - lorsqu'il a institué l'espèce hamt se , Al fe : rement trouver 1 un nom pour la plante fr fra: ace et je. dois. {( A62:) changer celui que MM. Boreau 4 Revel m ‘avaient fait ins- crire dans ma publication de 1849. Mais deux vas se pers saiee tsnnals il faut choïsir : . 4° MM. Grenier et Cale: dans le 1® vol. de leur Flore à France (1847), n ’admettent en. France: qu'une, espèce de ce groupe. { sous ke nom .de muralis). M. Kralik jeune: botaniste qui s'est beaucoup occupé des Fumaria, partage cette opinion { communication manuscrite de M. J. Gay en date du 22 Janvier 1851 }; mais il nomme cette espèce uni- _ que F. Bastardi Boreau; c’est-à-dire qu'il maintient réunies spécifiquement les deux formes.A et B major Boreau, Re- vue des Fumaria de France: (1847). 2 M. PBoreau, dans la 2° éd. de, sa Flore du Cenire (1849),a considéré comme espèces distinctes, ses deux formes A et B de 1847, et a réservé pour la première le nom de F. Bastardi (dont le F. confusa Jord. est un sim- ple synonyme d’après pres de M. Kralik citée plus haut). Quant à la forme B major, M. Boréés lui a applidué le nom de F. muralis Sonder , lequel doit maintenant être changé, -comme je viens de le dire, Si l'on n'adopte pas l'opinion de M. Kralik qui réunit celle plante au F. Bastardi, il ne reste plus pour elle de nom distinct, si ce n'est celui de F. Boræi Jordan, car M. Jordan dit positivement (Notes sur diverses espèces , in Schultz, Aréhiv: de la FI. de Fr: et d’Allem. I, p. 305 [1854]) gs son FE te sans du | muralis de M. Boreäu. |: Bién'qué pale % pales cherché, Sete de. ‘des Carac- tères solides’ et d’une valeur réelle roue la distinction des F. Bastardi et Bret, je tie détermine pourtant, proviso- | réinent. dù moins, à lés considérer comme ‘deux espèces (1463 ) différentes, parce que le coup-d'œil exercé et'sagace de M. Boreau m'inspire une grande confiance, et parce que son opinion se trouve corroborée par l'établissement des deux espèces de M. Jordan {confusa et Boræi), et par quelques caractères empiriques si l'on veut, mais qui me portent à croire qu'il y a là deux-espèces , mal distinguées , incout- plètement débrouillées peut-être ; mais réelles. Je-place dans le F. Boræi la plante, en général plus ro- buste , dont la capsule ‘éstmanifestement rugueuse, même avant la maturité et: dont l’épicarpe me semble plus épais, à maturité égale. La dépression: .én :godet qui occupe la partie de sa graine qui régarde le ciel,me semble auss; plus étroite, plus régulière, et les deux fossettes qui accom- pagnent la base du style moins grandes, Les divisions supé- rieures, de ses feuilles ont presque constamment un Mmucron très-fort et le plus souvent infléchi à leur sommet , ce qui n'existe que bien plus rarement dans le F. Bastardi. Enfin, le pédoncule du F. Boræi est très-fréquemment recourbé dès que la ffeur vieillit, pourvu que la plante n'ait pas crû dans un lieu très-humide et ombragé. Le F. Bastardi aurait dès-lors la capsule sensiblement lisse, même à la maturité, l’épicarpe moins épais, le godet de la graine plus large, les fosseltes juxta-stylaires plus grandes, les PRE spas droits ou hi non ré- fléchis. 188 Je né possède point encore , du djencmant de la Dor- dogne , le F. Bastardi ainsi caractérisé ; mais, depuis ma publication de 1849, M. l'abbé Revel m'a adressé des échantillons magnifiques du F: Boræi, recueillis: dans la commune dé Ménestérol en Mai 1849 et en 1852, savoir : 2. . Aux Jüches (éouÿ 1e nom de F. muralis); ke F au FANS, Le une Le (sous le nom de m JOSÉ 1 à soute. Ar Que (464 ) « forme intermédiaire aux F. muralis et Bastardi, » au Patena, dans un potager et à Marragout, au pied d’une haie , (sous le nom de F. Bastardi). Les échantillons des Juches ont seuls été vus par M. Kra- lik qui les fait rentrer dans le Bastardi. Les autres, qui ont la capsule plus ou moins rugueuse, ne me paraissent pas susceptibles d’être séparés spécifiquement des premiers. Toute cette question me semble de nature à appeler une étude approfondie. ( Notes écrites le 23 Octobre 1854 ). M. l’abbé Revel m'a envoyé un très-bel échantillon de F. Boræi (pour lui comme pour moi) de Montignac-de- Vauclaire, dans une haie, et deux autres de Marragout et des Juches, commune de Ménestérol, au pied d’une haie. Fumaria PARVIFLORA (add. au 1° fasc. du suppl. du Catal.) — Ajoutez : Jardin potager du Terrier-Tombat , com- mune de Ménestérol ( Rev.) — Aux Granges, commune de Manz:e, et à Villeverney, commune de Neuvic (DD |. VI. CRUCIFERÆ. Cnemanraus Creui (Catal. et Suppl. 1° fasc. et add. id.)— Ajoutez : Sarlat, sur les murs de la cathédrale et sur la porte de la Rue (M. l'abbé Dion-Flamand , l’un des . directeurs du Grand-Séminaire de Périgueux). Koch est le premier, à ma connaissance, qui ait dit, en 1837 (Synops. ed 1.° p. 34), que le Cheiranthus fruti- culosus Lin. Mant. p. 94, n° 16, représente les individus spontanés de l’espèce dont les pieds cultivés répondent au Ch. Cheiri du législateur de la Botanique. M. de Brébisson (F1. de Normandie, additions, p. 340) a répété en 1849 cette observation qui a conduit quelques botanistes à penser que les deux espèces linnéennes devraient être maintenues. J'incline beaucoup, je l'avoue , à parta- : 465 ) ger cetle opinion, et si je ne prends pas sur moi de rem- placer ici par le Ch. fruticulosus L. le nom que tous mes devanciers appliquent, sans discussion, à la plante de nos vieilles murailles, c’est que les plantes cultivées cheirioïides (si j'ose m'exprimer ainsi} m'ont déjà beaucoup fait travail. ler, et que je ne suis plus en position de poursuivre, sur le vivant, une étude qui donnerait certainement, jen suis convaincu, quelques résultats intéressants. NasTURTIUM AMPHIBIUM | Catal. } — Ajoutez : Abondant dans les fossés des prairies de l'Isle près du pont de Péri- gueux (1858 ). — PALUSTRE | Suppl. add. au 1° fasc.) — Ajoutez : RR sur les sables déposés dans une sinuosité de la rive gauche de la Dordogne, sous le Château de Piles - ( Eug. de Biran, 1849). — PYRENAICUM | Catal. et Suppl. 1° fasc. et add. id.) — Ajoutez : au Patena et aux Soignies, près Montignac- sur-Vauclaire , commune de Ménestérol (Rev.) — En- virons de Périgueux, sur la route de Paris { Eug. de Biran }). | CARDAMINE SYLVATICA. Link. — K, ed, 1: et 2.2 6. Ainsi que je l'ai dit dans mon 1° supplément, M. Dubou- ché pensait que cette espèce pouvait se trouver dans notre département. Je n’ai pas ‘réussi à l'y rencontrer, mais M. l'abbé Revel m'écrivit, le 2 Mars 1857, qu’elle croit à Bergerac sur les bords de la Dordogne, et M. Eugène de Biran , qui la récolta à la même époque et dans la même position à S.t-Germain- de-Pontroumieux, m'en a envoyé de très-beaux échantillons. En même temps, M. Revel m’adressa la description d une plante de ce genre , qui lui paraît constituer une es- pèce nouvelle et que je n'ai spoiate vue. Je “Lranseris ci-des-_ FE 466 | sous là description que notre Sani correspondant à rédigée. € J'ai trouvé dans mon herbier une plante qui m'a paru remarquable. Il me semble qu'elle pourrait appartenir à une “espèce nouvelle, et je lai soigneusement ‘étudiée. Lorsqu'il s’agit d'espèces nouvelles , je le sais, on ne saurait être trop circonspect. On ne doit pas se contenter d'examiner lés su- jets sur le sec, il faut les observer de près, et constater, autant que possible, l’état de la plante pendant plusieurs générations. Malheureusement , ayant changé de résidence, : suis saut dan Cnpere ces moyens d’observa- € En. 1846, dans une excursion fe Je fesais avec M. Eu. gène de Biran , je rencontrai aux environs des Guischards (près-Mouleydier ) une crucifère dont l'aspect me parut ex- traordinaire. Après un examen superficiel, je crus qu'elle appartenait au Cardamine hirsuta (L. ) Lorsque je fis l’éti- quette, j'ajoutai : forma specialis , an CL. umbrosa Andr. ? La description que de Candolle donne É C..umbrosa, dans le systema nat. (AE. p. 260), ne convient pas du tout à la plante que j'ai en vue. D' ailleurs, ilest impossible de la rap- porter ou C. hirsuta L. “et encore moins au C. syloatica Link. Ce qui m'a donné surtout l'éveil, c’est la souche robuste de cette a a plante. En voici une courte description : CARDAMINE DURANIENSIS Revel. | F4 Me judice, species nova, quæ distinguitur : caudice perennante, caule erecto, anguloso flexuoso , hirsuto ; foliis omnibus pinnatis, radicalibus patulis ; inferiorum foliolis subrotundo ovatis , irregulariter sinuato dentalis, petiolulatis , terminali majore, foliorum superiorum sessi- libus oblongis Uinearibusve dentatis ; petalis calice cireiter ( 467) duplo longioribus, in unguem sursüm angustatis ; stamini- bus sex; siliquis in pedicello patulo erectiusculis ; stylo attenuato, latitudinem siliquæ paula superante ; siliquis florum corymbum vix superantibus ; pilis caulinis nume- rosis patulis vel subreflexis. « Cette espèce se rapproche du GC. sylvatica Link. par son port; mais elle s'en éloigne par ses feuilles caulinaires peu nombreuses, à folioles linéaires ; par sa souche robuste, évi- demment , au moins, bisannuelle. Elle se rapproche du C. hirsuta L. par ses feuilles caulinaires peu nombreuses, à folioles linéaires; mais elle s’en éloigne singulièrement par son port, par sa lige, par ses styles atténués et plus longs, par sa souche robuste, sur laquelle on voit une tige dessé- chée de l’année précédente. Les graines sont trop jeunes, dans les échantillons que je possède, pour être bien carac- térisées . Il semble cependant qu’elles sont un peu bordées, à bords latéraux parallèles. — Avril. — Bord d’un fossé, aux Guischards, commune de St-Germain-de-Pontrou- mieux, canton de Bergerac. St-Geniez-d’Olt (Aveyron), 2 Mars 1857. J.: Revez, chan. hon.» Hespenis MarRoNaLIS {Catal. et Suppl. 4° fasc. et add. id. — Ajoutez : C à Goudaud, sur les bords de l'Isle. Les fleurs sont rouges et odorantes ! { D’A. 1851). SisymBriuM Irio ( Catal.) — Ajoutez : CC sur les vieux murs, parmi les décombres et jusques dans les fenêtres du clocher de St-Front , à Périgueux (1858). Ervsimum caërranraoines. Linn. — K. ed. 1* et 2°, 1. Omis dans les fascicules précédents du Supplément. Route de Monpont à Libourne, mais encore sur le ter- ritoire de la Dordogne (DD). Tome XX (2° Partie }. 33 ( 468 ) ErysiMuM ORIENTALE (Catal.) — Ajoutez : CC dans les blés, à Cazelle, commune de Naussanes | Eug. de Biran ). ALYssuM caMPESTRE, «& hirtum (Suppl. 4* fase. et add. id.) — Ajoutez : Au pied du côteau de St-Cirq. sur le bord du chemin du Bugue aux Eyzies. M. Oscar de Lavernelle, à-qui la Flore du Périgord doit cette nouvelle localité , ajoute la note suivante. à l'étiquette des échantillons qu'il m'a adressés : « On le trouve tout le long de la route, et il doit proba- « blement remonter jusqu'à la limite de la Creuse, dans le « N.-E du département de la Dordogne. » CLypeoLA JonruLaspi. Linn. — K. ed 1* et 2°, 1. Roches calcaires de Rocoulon près St-Cyprien,. sur la rive droite. et au bord de la Dordogne (M). La découverte , dans le département, de cette jolie petite plante, habituellement maritime. et presque exelusivement méridionale et.orientale., est une des plus remarquables qui soient dues aux actives recherches.de M. J’abbé. Meilhez. M. Duby avait ajouté l'Auvergne aux localités déjà con- nues , et MM. Grenier et Godron, en s’abstenant de répéter cette citation, semblent révoquer en doute son exactitude, bien justifiée par l'existence de la plante dans le Périgord. C'est en Mai. 1851 que M, l'abbé Meilhez a découvert et reconnu ce petit trésor; dont il m'a envoyé quelques échantillons parfaits. ARMORACIA RUSTICANA (Catal.} — Ajoutez :: CC dans les prairies humides de _—. commune de Naussanes (Eug, de Brran ). : : THLASPI ARVENSE. Lainn. = K. (ei {et à. ru Allas-de-Berbiguières (M). M. l'abbé Kia m'écri- vait, il y a deux ans au moins, qu'il n'y avait rencontré En ( 469 ) qu’un seul individu de cette espèce, impossible à confondre avec ses congénères. TEESDALIA NUDICAULIS ‘Catal. et Suppl. 1°r fasc., et add: id.) == Ajoutez : À la Bittarelle, commune de Saint- Sauveur, près Mouleydier, dans ‘un bois de châtai- gniers, sur un sol aridè ét recouvert par les sables | grossiers de la molasse; la plante y est très-rare (Eug. de BIraN). JBERIS AMARA (Catal.)— M. de Dives a trouvé sur les rochers calcaires à Saint-Astier, une forme très-grêle et à feuilles très-dentées de cette plante qui ne quitte pas, : d'ordinaire, les terrains cultivés, ou les térrains meu- bles tels que les cavaliers des carrières calcaires où elle atteint une vigueur et un développement très- remarquables. J PINNATA: Linn. — K:ed: Let 2, 5. — St-Vincent-de- Cosse , près Saint-Cyprien (M}: Je n'ai pas vu la plante. BISCOTÉLLA LÆVIGATA (Suppl. ir Bee et! 404 1.) — Ajoutez : Berge sablonneuse dé la Dordogne, près le château de’ Piles (Eug. de Biran). LEPIDIUM Draga. Linn. — K. ed. f° et 2°, 1. — Allas-de- Berbiguières, dans les champs (M). Je n'ai point vu les échantillons récoltés. = HÉTÉROPHYLÉUN. Bent: — Var. B Canescens Gren. et Gode. FT: Fr. I p. 150. — Lépidium : Smithii Hook. = Dans un pré à Virolé, et sur une pelousé à Marzat, commune de Ménestérol { Rev. 4851 ). HUTCHINSIA PETRÆA (Gatal. ] — Ajoutez : Lagarde, com- mune de Cussac, canton dé Cadouin, dans une vign dont le terrain est presque entièrement formé de ag : ments dé pierre calcaire {Eug. de BrRaN). ee ( 470 ) MyAGRUM PERFOLIATUM (Suppl. 1° fasc.)} — Ajoutez : C C à Monsac, dans les blés (Eug. de Biran). Bunias ErucAGo (| Catal. et Suppl. 1° fase. et add. id.) — Ajoutez : Assez commun dans un champ sablonneux à sous-sol d'argile, près Goudaud { D’A). * RaPISTRUM RUGOSUM (Suppl. 4er fasc.) — Ajoutez : RR dans | les dépôts de sable qui se forment au pied de la ter- rasse du château de Piles, dans une sinuosité de la … rive gauche de la Dordogne (Eug. de Biran ). RapHanuS RAPHANISTRUM (Catal. et Suppl. 4° fasc. et add. id.) — Ajoutez : Monstruosité fasciolée, dont la tige a 4 centimètres de largeur ; trouvée sur un vieux mur de la Cité, à Périgueux ( DD. 1849). VIIL. CISTINEÆ, Cisrus sALVIFOLIUS (Suppl. 1° fase.) — Ajoutez : Dans la partie de la forêt de Biron qui appartient au départe- ment de la Dordogne (D'A. 1850). — A la Bachel- lerie près Azerat, où il est très-rare (M. l’abbé Neyra). HELIANTHEMUM FUMANA ( Catal. et Suppl. add. au 1°r fasc. ) — Ajoutez : St-Florent, commune de Clermont-de- Beauregard ; Labruyère, commune de St-Félix-de-Villa- deix (OLV). — POLIFOLIUM (Suppl. 1° fasc.). — M. le C'* d’Abzac (1853) m'indique la forme H. pulverulentum DC. aux environs de Nadaillac-le-Sec, près des frontières du Quercy, mais sur le territoire périgourdin. 11 n’en rencontra là qu’un seul échantillon, que je n’ai pas vu. M. l'abbé Meilhez (1852) m indique la même forme sur les côteaux pierreux entre la Dordogne et Sarlat, à Bézenac, St-Vincent, St-André, Beynac, etc. ( 47F) M. Eug. de Biran a retrouvé cette espèce, en abon- dance, sur les côteaux arides et crayeux qui avoisinent, au levant, le bourg de Monsac (1853). IX. VIOLARIEÆ. VioLa HiIRTA (Catal.). — Ajoutez : Var à fleurs rosées, à Coursac (DD. 1855 ALBA (Suppl. 1® fasc.). — Cette jolie et très-bonne espèce ( Koch le reconnaît, p 90 de sa 2.° édit. ) a été retrouvée dans l'avenue du domaine de Lavernelle, commune de St-Félix-de-Villadeix, par M. Oscar de Lavernelle , qui fait remarquer que les pétales latéraux sont souvent échancrés (entiers ou simplement subé- marginés , d'après MM. Grenier et Godron, F1. Fr.I p.177 : Il en est de même pour les pétales latéraux de l'hy. bride qui provient de cette espèce et du V. hirta, hy- bride que M. Godron avait précédemment décrite sous le nom de V. adulterina et qu'il compte encore comme espèce, dans la Flore Française, sous le nom (com- posé suivant la mode actuelle) de V. hirto-alba Gren. et Godr. (loc. cit. I., p. 176). Cette hybride a été récoltée par M. Oscar de Laver- nelle, le 26 Mars 1854 , sur les bords du chemin de St-Félix-de-Villadeix à Couze, près de La Farguette, en société des V. hirta et alba. Ses fleurs blanches à éperon violet, et inodores, fixent sa place dans la forme que MM. Gren, et Godr. nomment hirto-ulba, malgré quelques différences que M. de Lavernelle a re- marquées entre sa A et la des pur _ res : botanistes. Cod Li ( 472 ) Mais, qui pourrait s'étonner justement de ces diffé- rences ? N'est-ce pas au contraire le bon sens qui doit nous enseigner à priori. que: diverses nuances, divers degrés de ressemblance ou de dissemblance doivent INÉVITABLEMENT Se rencontrer, sous l'influence de cir- constances probablement inappréciables pour nous, dans ces divers individus d’un produit anormal, adul- _ térin, comme l'avait si bien nommé primitivement M. Godron? Et c'est parce qu'un tel produit ne peut jouir d'une fixité absolue de caractères essentiels, qu'il n’est pi ne peut être une véritable espèce botanique , ni même une véritable variété. Son retour au type pourra être plus ou moins éloigné, plus ou moins insensible, à la bonne heure ; mais ce sera toujours une race croisée et par conséquent variable, que je croirai devoir ins- crire sous la rubrique de l'espèce dont elle se rappro- che le plus étroitement. Or, dans le cas dont il s’agit, et d’après la descrip- tion même de MM. Grenier et Godron, c'est au V. alba que l’hybride emprunte ses caractères les plus saillants ; _ c'est avec lui qu ‘elle doit être classée : : _ Sirps. hybrida (ex Tv “aba et és hirtd) à * HIRTO- ALBA (V. hirto-alba Gren. et Godr. FI. Fr. 1. p. 176. — V. adulterina Godr. thèse de Fhybrid. p. 18.) VioLa suavis. Marsb. Bieberst. — K. ed. 2.: p. 91. n° 10. — Bords d’ une fontaine à Lafaytal, commune de Manzac (DD.. 1855). Je n'ai pas vu cette plante, à laquelle M. de Dives attribue un synonyme (Y. italica) dont je ne connais pas l'auteur. — RIVINIANA Suppl. add. au 4e — Ajoutez: var. nana. — Pelouses exposées au soleil à Ladouwze (DD. 1849). Je n'ai pas eu communication des échantillons ; (473) maïis'ils ont été vas par M. Boreat, à ce que m'écrit M: de Dives. Je dois faire remarquer cepéndänt qu'il cite, dans ses notes, là var. naine meñtiénnée par M: Boreau au bas de la page 65 de là séconde édition; et cette variété, d'après des échäntillons du Berry, que j'ai reéus de M. Boreaw lui-même, et qui sont étique- tés de sa main, appartient au V. caminä L. et non au V. Riviniana Rchb. — Je ne sais done pas au juste, pour le présént , à laquelle des deux espèces il faut rapporter les échantillons signalés par M. de Dives. Vioia Ruppii | Allioni}. — Chaubard. = Tel est le nom que feu notre vénérable correspondant L. Chaubard a appliqué à des échantillons , recueillis dans les bois , Puyloupat près Grignols ; ét envoyés par M. de Dires soûs le nom de V. fancifolia | à fleurs bleues). N'ayant point reçu ram de ces échantillons , je ne puis que dire, ici, à quel nom du DRRDoE* de Koch se né atiur se choisi M. Chaubard. Si c’est V. Ruppü d'Arcronr, Koch le rapporte, dans sa 2° éd., p. 93, d’après F'avis dé Bertoloni, à une des modifications du V. canina L: Src'est V.: Ruppiü de Presc et de Koc, syn. 1r° éd, Koch le ramène dans sa % éd. p. 93, au . stricta Hornemann , sous le n° 16. — LANCIFOLIA (Catal. et Suppl. 1 fase. ét add. id. — Ajoutez : À la Combe-de-V'Écu, commune de Bourrou, et à Coupe-gorge , communé de Coursac (DD). — TRICOLOR, 8 arvensis (Catal.) — C'est dans cette espèce et même dans cette variélé (au jugement de Koch, Synops. ) que doivent trouver placé les deux riôms spécifiques démeibrés, ainsi qué beaucoup d’au- tres, du V. tricolor L. par M: Jordan, adoptés pat (474 ) M. Boreau dans la 2° éd. de sa FI. du Centre, et que j'ai mentionnés, d’après l'indication de M. de Dives, dans le 2° fase. du Supplément. Ces formes, en ad- mettant qu’il soit possible de les reconnaître avec certi- tude, ont été retrouvées plus récemment, dans la Dor- dogne , par deux de mes correspondants. Bien qu’elles soient susceptibles de se montrer partout, je vais citer les localités d’où proviennent les échantillons récoltés, et les rapporter aux variétés (du Prodromus de Can- dolle } auxquelles elles me paraissent se rattacher. 4° Viola segetalis Jord. — Boreau, loc. cit. 2° éd. n° 244. | V. arvensis auct. | monente cl. Boreau, loc. cit.) V. tricolor + arvensis DC. Prodr. n° 81. Chalagnac (DD. échant. vus par M. Boreau), loca- lité citée dans le 2° fascicule de Supplément. — Ter- rains sablonneux du plateau de Cablans (D'A.). — Champs de Lavernelle, cemmune de St-Félix-de-Villa- deix (OLV. ). 2° Viola agrestis Jord. — Boreau, F1. Centr. 2° éd. n° 242. | Se C'est encore, si je ne me trompe, dans la var. x arvensis du Prodromus que Candolle aurait placé cette forme. Manzac (DD. échantillons vus par M. Boreau), localité citée dans le 2° fascicule du Supplément. — Champs sablonneux de diverses localités du département de la Dordogne (D’A.) ? 3 Viola arvalis Jord. En Périgord, sans indication précise de localité (D’A. 1851). J'ignore si M. Jordan a fait un V. arvalis; mais je soupçonne, vu l'absence de localité et d’échan- ( 475 ) tillons communiqués par M. le Cie d’Abzac, qu'il pour- rait avoir écrit, par distraction, ce nom sur une de sés listes , au lieu d’agrestis dont il m'a fait parvenir deux bons exemplaires. XI. DROSERACEÆ. DROSERA ROTUNDIFOLIA (Suppl. 1° fasc. ) — Ajoutez : CC dans les marais spongieux des environs de Jumilhac- le-Grand et de Lanouaille ({ Eug. de BrraN). — INTERMEDIA (Suppl. 19 fasc. } — Ajoutez : Mèmes in- dications que pour l'espèce précédente. PaRNASSIA PALUSTRIS ( Catal. et Suppl. 1°" fasc. et add. id.) — Ajoutez : G GC et très-grand dans tous les prés de la commune de Payzac (M. l'abbé Védrenne, 1849). — Bords du Codeau et de ses affluents; Lavernelle, commune de St-Félix-de-Villadeix ; Moulin-des-Trompes près Clermont-de-Beauregard, etc. (OLV. ). XII POLYGALEÆ. PoLYGALA CALCAREA (Suppl. 1° fasc. et add. id.) — Ajoutez : Champcevinel, C sur la craie où ses fleurs sont d’un blanc verdâtre | D’A.). M. le C'° d’Abzac m'indique en même temps (1851) et dans ia même commune, mais sur les sables de la molasse tertiaire, le P, amara. N'ayant vu aucun échantillon de cette dernière localité, je penche à croire qu’il s’agit peut-être de quelque variété de couleur du P. calcarea, lequel se retrouve dans des stations assez variées. M. de Dives m'indique, dans les prés, et mêlée avec les trois variations bleu- foncé, rose, blanc, une quatrième variation de cette dernière espèce, dont les fleurs sont d’un bleu très- clair. ne Fe, cs ( 476 } XHI. SILENEÆ. DHANTHUS CARTHUSIANORUM: | Catal:.et Suppl. 4e fasc. ). — Ajoutez : Parmi les rochers au bord des bois voisins du château de Montfort (M. l’abbé Dion-Flamand.) N'ayant pas vu d'échantillons de cette localité, je ne puis dire à laquelle des très-minces variétés qui ont été établies dans cette espèce, ils appartiennent ; mais l'examen de mon herbier me fait voir que nous avons , à Lanquais : Ja var. « genuinus Godr. F1. Fr. E. P- 202% la var. B congestus Godr. ibid. , et la var. y herbaceus Personnat, Ball. Soe: Bot. de Fr. EL. p. 160 (1854), qui réntre dans la forme « de M: Godron, et que M. Personnat a trouvée en * Auvergne, d'où elle serait descendue, le long de la Dordogne, sur les falaises qui bordent cette rivière (si tant est qu’on puisse voir, dans cette forme; autre chose qu’une très-légère variation individuelle ). SAPONARIA VaccariIA (Catal. et Suppl. 1° fasc. et add. id.) 1 Ajoutez : Cadouin, dans les blés; vallée de. la : Gouze;au bord de Ja route de Saint-Avit-Sénieur (Eug..de Ban). SILÊNE PorTensis (Suppl. 1er faié.) — ‘Ajoutez : CCC *‘däns la présqu'ile sablünneuse formée; à l'est de Bergerac, par la Dordogne et le rüissean de là Conne. On retrouve cette plante , mais plus rarement, dans a vallée de la: Dordogne {allüvion ancienne, sablon- neuse}, à l’est du château de Piles, entre Varennes où je l'ai indiquée et Bérgéräc: mais, chose assez remarquable, elle manque dans’ la eornmüné de Saint- ” Gérmaïn-de-Pontroumieux , qui est située entre Piles et Varennes (Eug. de Biran). ( 477 ) Lycams FLos-Cucuzr, variation à fleurs blanches (Suppl. add: au 1°: fasc.) — Ajoutez : Dans des prés aux Nauves, commune de Manzac (DD. 1852). —" CoroNarta (Suppl. 1e fase.) — Ajontez + St-Cyprien ; très-rare (M. l'abbé Neyra, 1856). — VESPERTINA (Catal.).— Ajoutez : Variation à fleurs roses: Laborde , commune du ;Grand=Change (DD. 1850). — ,DIURNA (Catal. et Suppl. Ler fasc. etadd. id.) — Ajoutez : Pareou. { DD..1849). XIV. ALSINEÆ. SAGINA_ CILIATA (Suppl. add..au 1° fasc.). — Excellente espèce, longtemps litigieuse, établie par Fries, et dont MM. Godron et Grenier { FI. Fr. I. p. 245) ont cons- taté, en 1847, l'identité avec le S.. patula. Jordan (1846). — Elle parait moins . commune en Périgord que l'apetalu. — Ajoutez : Sur un mur à Manzac (DD. 1854). — Au pont de Léparra, commune de Boulazac DA 1851). — APETALA (Catal.) — M. le Comte d’Abzac a recueilli, au château de Boripetit, commune de Champcevinel, la plante que M. Bischoff ne regarde à juste titre que comme une variation du type (et c’est bien assurément la plus misérable qu’on puisse imaginer). Feu le véné- rable Guépin lui a donné l'hospitalité, sous le nom de VARIÉTÉ filicaulis, dans son 2% Suppl. à la FI. de Maine-et-Loire, p. 35 (1854): M. Jordan:en avait fait une ESPÈCE (S. filicaulis), laquelle devait se distin- guer de l’apetala par ses tiges fines , capillacées ; à ra- ineaux ciliés-glanduleux, et à sépales droits, appliqués. Li _ ( 478 ) Les deux derniers caractères se trouvent parfois ensem- ble, parfois séparément , unis au premier , et celui-ci est en réalité le seul auquel on puisse reconnaître les échantillons peu nombreux en général qui se trouvent mêlés au type. ARENARIA MONTANA (Catal. et Suppl. , add. au 4° fase.) — Ajoutez : La Gravette, commune de Ménestérol, dans les taillis (REv.). — CoNTROVERSA (Suppl. add. au 1°r fasc.) — Ajoutez : Assez commun dans une vigne sèche et calcaire , à Cazelle, commune de Naussanes ( Eug. de BrrAN). Nota. M. l'abbé Meilhez (lettre du 25 Avril 1853) m'indique l’Arenaria ciliata comme rencontré par lui, en assez grande abondance , dans le pays boisé et peu habité qu’on nomme La Bessède (Sarladais). Cette trou- vaille serait si extraordinaire dans une région de côteaux si rapprochés des plaines, que je n'ose l’ins- crire définitivement avant d’avoir vu des échantillons qui me semblent, à priori, d'une détermination très- douteuse. S’agirait-il ici d’une forme de l’A. contro- versa? HOLOSTEUM UMBELLATUM. Linn. — K,. ed. 1° et 2:, 1. — Allas-de-Berbiguières, dans les vignes (M). M. l’abbé Meilhez ne m'a pas adressé, en nature , cette jolie al- sinée que je n'ai jamais bone dans notre Sud- Ouest. STELLARIA HOLOSTEA (Catal.). — Ajoutez : Var B minor Delastre in Boreau, FI. du res 2e éd: n° 321 (1849) Ladauge , commune de.Grum ( DD. 1849 (479 ) STELLARIA ULIGINOSA (Gatal. et add, au 1° fasc. du Suppl.) — Ajoutez : Bords ombragés d'un fossé bourbeux, ali- menté par une fontaine, aux Guischards, commune de Saint-Germaia-de-Pontroumieux. RR (Eug. de Biran). ” XVI. LINEÆ. LiINUM TENUIFOLIUM (Suppl. 2° fasc.) — Ajoutez : Champs caillouteux de la propriété de M. Borrain, à Bonnefond au N.-0. de Sarlat, d'où M. l'abbé Dion-Flamand m'en a adressé, en 1849, des échantillons bien carac- térisés. Cette plante a été retrouvée en 1851, par le même botaniste qui me l'a également communiquée de eette nouvelle localité, sur le chemin de Condat à Champa- gnac-de-Belair. — Champcevinel près Périgueux (D'A, 1853). — SALSOLOIDES (Suppi. 2° fasc.) — Ajoutez : Côteaux de Beaupuy près Périgueux (D’A.) XVII. MALVACEZÆ. MaLva MOScHATA (Suppl. 2 fasc.). — Les échantillons recueillis jadis à Neuvic par M. le Cie Ch. de Mellet, doivent appartenir réellement à cette espèce et non au M. laciniota, parce que M. de Dives en a récolté dans la même localité en 1849, et les a soumis à M. Boreau qui lui a répondu : M. moschata ! — SYLVESTRIS, var. à fleurs à peine rosées (Suppl. 2° fasc.). — Ajoutez : Manzac ({ DD. 1850). ; ALTHÆA CANNABINA (Catal. et Suppl. 2° fase. } — Ajoutez : St-Cyprien (OLV., 1851). — Même localité et quel- ques autres aux environs (M. l'abbé Neyra ): ( 480) ALTRÆA HIRSUTA (Catal. et Suppl. 2° fasc.)— Ajoutez : Dans les vignes, à Monplaisir, près Périgueux (DD. 1849. — CC dans la commune de pr OI près Septfons (D'A. 1851 ). XIX. HYPERICINEÆ. - HyperiCUM PERFORATUM ({Catal. ét Suppl. 2 fase.) — Ceité espèce, telle que je la connais dans la Dordogne, en représenterait trois pour M. Jordan (Not. sur plus. pl: nouv., x Schultz, Archiv. de la FI. de Fr. et d’Al- lem. 1. p. 341 [1855 ]), savoir : 4° H. perforatum L. — {typus) Koch: 20 H. lineolatum Jord. — Forme des lieux ombragés ; feuilles plus larges, plus minces, et plus planes que de la perforatum type ; face inférieure des pétales et des sépales marquée de linéoles noires. Cette forme rentre dans le type de Koch. 3° H. microphyllum Jord., répondant aux var. à punc- tatum ete microphyllum DC. Prodr. et par consé- quent à la var. £ angustifolium Koch. Pour moi, ces formes sont panfesiemens insépara- bles comme espèces. . — HIRSUTUM(Calal. et Suppl. 2° fasc.) — Ajoutez : Entre Champcevinel et les: landes de Cäblans (D’A. 1851). — ELODES (Suppl. de fasc. L—- Ajoutez : GCC à Ribérac, où il m'a été signalé en 1850 par un savant botanisle anglais, M. John Ralfs, qui a séjourné pendant plu- sieurs mois dans cette partie dû département, ge dont j'aurai plusieurs fois encore à citer lesir — CCG; aussi, dans les pâturages marécageux de La- nouaille et de Jumilhat-le-Grand (Eug. de Ban.) ( 481 ) XXII. GERANIACEÆ. GERANIUM SANGUINEUM (Suppl: 2° fasc.) — Roches d'un étroit vallon qui sépare Bannes de Monsac. Je n’ai pas récolté la plante de cette localité, mais j'en ai vu, le 22 Mai 1849 , un pied en fleurs, que M. L. Deschamps en avait rapporté et planté dans son jardin à Monsac. Cette belle espèce ne croit. presque nulle part en abondance : ses habitudes sont sporadiques. La forme périgourdine est en général fort velue , mais ferme, ce qui la rend pour ainsi dire intermédiaire aux deux varié- tés. a genuinum et B.prostratum. de la Flore Francaise de MM. Grenier et Godron. Je présume que la localité ci-dessus désignée est celle que. M. Eug. de Biran m'indique sous le nom de vallon. de la croix de Laprade, commune de. Bayac , où, dit-il, la plante « abonde dans les haies, les brous- _ «,sailles et les _interstices des roches à exposition brü- | « lante. Plongeant ses racines dans Jes' fentes de la « pierre à peine recouverte d'un ou deux centimètres « de terreau noir, elle végète vigoureusement et étale « ses belles corolles d’un rouge éclatant, si délicates « et si caduques qu'il est presque impossible de les « conserver adhérentes à l'échantillon jusqu ‘au mo « ment de mettre celui-ci sous-presse ».. Pyrenarcum. Linn.— K..ed. 1* et 2*,,11. — pos char- mante plante. est extrèmement.cemmune dans la cour du château d'Hautefort, appartenant à M. le baron de. Damas. M. le C'° d’Abzac. s’est assuré, autant qu'il.est possible. de, le faire, qu'elle,y est spontanée, de; même que dans la cour du château de Boriebru où M. Charles Godard avait supposé d'abord qu'elle provenait de quel- ques graines pyrénéennes de son herbier. (482 ) GERANIUM pissEcTUM (Catal.) — Ajoutez : Variation à fleurs blanches , Manzac ( DD. 1856). —— ROTUNDIFOLIUM (Catal.) — Ajoutez : Variation à fleurs blanches , Manzac (DD. 1852". —. MOLLE (Catal. et Suppl. 2° fasc.) — Ajoutez : Varia- tion à fleurs blanches , Bergerac { DD. 1852). ROBERTIANUM ( Catal.) — Ajoutez : Variation (du type) à fleurs blanches. Elle est fort rare, et je n’en ai vu qu’une seule fois plusieurs petits individus, à Lan- quais, àu pied d’une pente composée de débris pier- reux et à demi-ombragée , exposée au couchant, le 11 Mai 1849. Les fleurs sont fort grandes , d’un blanc de lait ; sous la presse, elles reprennent bientôt une teinte à peine rosée qui ne tarde pas à s’effacer et passe au blanc jaunâtre quand la dessiccation est complète. La var. b purpureum DC. (Catal.), qui est la var. 8 parvifiorum Viv.-Gren. et Godr., FI. Er. 1. p. 306 (1847), avait été depuis longtemps élevée au rang d'espèce , qu’elle mérite réellement d'occuper, sous le nom de Geranium purpureum Vill. Cela n’a pas suffi à M. Jordan, qui l’a dédoublée, ou mieux, découpée en trois espèces (pur- pureum, modestum, TH MRT et M. Boreau a encore renchéri sur ce travail de dilacération, en introduisant dans le même cadre un G. Lebeli. Parmi ces formes, il en est probablement qui se rattache- raient mieux au G. Robertianum qu'au purpureum , mais je : n’ai pas à m'occuper ici de cette question de détail. Je veux dire seulement que M. Godron a pensé avec raison { Notes sur Ja FI. de Montpellier, p. 37 [1854]) que les honneurs spécifiques doivent être rendus, — et cela sous le nom le plus ancien et le seul légitime, G. purpureum, — à la * ( 485 | plante de Viliars. Il s'est appuyé pour cela sur quelques caractères fort minces qui se rencontrent dans la corolle et. dans le carpelle. | A ces caractères , je suis assez heureux pour en pouvoir ajouter un autre, mais qui appartient à un organe où les plus légères variations ont habituellement leur importance. Au moyen de cette observation, on peut distinguer sûrement, et quelle que soit la force des échantillons, le G, Rober- tianum du. G. purpureum. Le caractère dont il s’agit consiste en ce que, dans le premier , les anthères sont d’un rouge vif avant la fécondation , et deviennent ensuite d’un rouge brun; tandis que dans le second, elles sont jaunes _ avant la fécondation , et ne changent nullement de couleur après l’accomplissement de cette fonction (Notes manus- crites d'Avril 1826, conservées dans mon herbicr). J'ai constaté, à la même époque, qu’il serait inutile de chercher des différences spécifiques originaires dans le développe- ment des cotylédons, puisque ceux des G. Robertianum, colombinum, rotundifolium et molle, examinés ensemble et comparativement, ne m'ont pas offert la plus légère différence de forme ou de grandeur. Je n'ignore pas que quelques savants partagent l’ opinion de l’auteur du G. Lebelii et regardent cette plante comme suffisamment distincte du Robertianum et du purpureum. Mais je ne connais ni la couleur de ses anthères, ni le détail des caractères qui lui ont été assignés. Je crois donc plus prudent de m’en tenir à l'opinion commune, qui le rapporte au G. purpureum. Je reviens à ce dernier. I présente une forme ou variation due à leffet de l’insolation violente à laquelle sa station l'expose, Les fleurs y soni très-petites et d'un blanc à peine rosé, parce que la planté est mal nourrie, Son feuillage est en général très-rouge et elle n’a pour ainsi dire pas de racines. Elle croit parmi les. Towe XX (2° Partie). + ” { 484 } pierrailles et sur les murs de soutènement chaudement exposés, et sur les tas de pierres rassemblés au bord des routes pour la réparation des chaussées. Je l’ai vue en deux endroits dans le vallon de Lanquais, entre le château et les carrières du Roc-de=Rabier (1849) , et M. de Dives “J'a recueillie sur la route de St-Astier à Vergt (au lien de Lachassagne, commune de St-Paul). C'est là le G. minuti- florum Jordan, et il ne me parait pas inutile d'ajouter que _le G. Robertianum à GRANDES fleurs présente, lui aussi, une forme pareille, très-vigoureuse mais basse, buisson- neuse et à feuillage tout rouge, sur les tas de pierres, dans des lieux moins secs. C'est ainsi que je l'ai trouvé en 1839 à Saint-Mard près Étampes (Seine-et-Oise ), mêlé au G. lucidum dans l'emplacement d’une futaie coupée l'année précédente. On rencontre fréquemment l’occasion de faire des obser- valions comparatives de ce genre, et j'avoue qu'elles me semblent bien peu propres à encourager la création inées- sante de tant de nouveaux noms spécifiques. ERODIUM MOScHATUM | Catal.). Ajoutez : Neuvic (DD. 1852). — La même espèce a offert à M. de Dives , à Saint- Jean-d'Estissac, une forme frapue qui lui a semblé digne d’être signalée , mais que je n'ai pas vue; elle doit être analogue à celles que j'ai observées dans plu- sieurs espèces des genres Erodium et Geranium, et notamment dans le gap Robertianum de ce der- nier XXIV. BALSAMINEÆ. IMPATIENS NOLI-TANGERE : (Suppl. 2° fasc.). — Ajoutez : : Au bord d'un petit ruisseau qui longe la prairie du château de Payzac , et dans un petit ilot de ce ruisseau, (485 ) que cette plante à envahi tont entier et où elle ne reste pas au-dessous de Ja taille d'un mètre : elle dépasse souvent 1" 30° (4 pieds). Les échantillons que j'ai reçus de cette localité ont été recueillis en 1849, vers - le milieu d'Août, par M. l'abbé Védrenne , alors élève du Grand-Séminaire de Périgueux. M. Eug. de BrRaN m'a donné, sur cette plante, les intéressants détails qu’on va lire : « En Juin 1843, j'en rencontrai sur les sables de la « Dordogne, sous le château de Piles, deux pieds provenant « de graines apportées par les eaux : ils n'avaient ni fleurs « ni fruits, et l’un d’eux avait été décapité par les moutons. « J'enlevai l'autre avec sa motte et le cultivai dans un pot a Où il grandit, fleurit et fructifia ; mais ses fleurs furent « à peine de la grosseur d'une forte tête d’épingle, et ne « s’ouvrirent pas, du moins pendant le jour. Cependant les « fruits, bien formés, mûrirent parfaitement, et alors, au « plus léger contact, ils éclataient et lançaient au loin leurs u graines ». M. de Biran ajoute qu'il en a reçu de Lanouaille , où elle est assez commune, des échantillons de près d’un mètre de haut. XXV. OXALIDEÆ. OxarisS AcETOSELLA { Suppl. 2° fasc.). — Ajoutez : Lieux humides et couverts, aux Eyzies (O LV. 1854 ). — R dans le pare du château de Jumilhae-le-Grand .. (Eug. de.Biran ). a RUTACEÆ. RüUTA GRAVEOLENS sel: Lai Supil De fase. h — ue: Montaud-de-Berbiguières ; sas M. 1853). 486 ) XXVILbis CORIARIEÆ, 3 CoriaRtA MYRTIFOLIA {Catal. et Suppl. 2° fasc.) — Ajoutez : Côteaux calcaires de Rouquette, en face, d'Eymet, C. (M. Az. Ramon, 1845). Côteaux crayeux où s'ouvre la grotte de Miremont (OLV. 1852). XXIX. RHAMNEÆ. RAAMNUS ALATERNUS | Catal. et Suppl. 2° fasc.) — Ajoutez : Rochers au-dessous du château de Beynac, où il croit mêlé au Pistacia Terebinthus (Eug. de BIRAN . xXX - TEREBINTHACEÆ, Pisracia TerREBINTAUS. Linn.— K. ed. 4° et 22, 4.— La dé- couverte de celte espèce si intéressante pour le dépar- tement, est due à M. Ph. LAREYNIE qui, le premier, Ja rencontra en abondance sur les rochers à Bézenac. Des échantillons en fleurs recueillis par lui le 10 Mai 1851, me furent apportés, vivants encore, par M. Oscar de Lavernelle , et ces deux jeunes botanistes, réunis à M. Jos. Delbos ont constaté, en Septembre de la même année , l'existence de cette précieuse es- pèce dans quatre autres communes des bords de la Dordogne (Saint-Vincent-de-Gosse, same Castel- nau et Laroque). Raus coRIARIA | Suppl. 2° fasc.) — Je n'avais pu, faute de documents précis, indiquer les localités du départe- ment où M. l'abbé Meilhez a rencontré cet arbre. Il vit, comme le Pistacia Terebinthus, sur les rochers des cô- teaux de Bézenac, Saint-Vincent-de-Cosse, Beynac, etc. (487) XXXI. PAPILIONACEÆ. GENISTA PILOSA (Cat, et Suppl. 2° fasc.). — Ajoutez : CC dans les forêts de Saint-Félix et de Montelard {OLV. 1851). — Pronchiéras, commune de Manzac (DD. 1854). ; — ANGLICA | Suppl. 2° fasc.) — Ajoutez : Bruyères au bord de la route de Lanouaille à Excideuil { Eug. de Brran). Cyrisus cApiraATUS. Jacq. — K. ed. 1* 2, 8. — Rare à Saint-Cyprien, et aux Farges près Montignac (M. l'abbé NEyRA); je n'ai pas vu les échantillons. —" SUPINUS (Catal. et Suppl 2° fasc.). — Ajoutez : RR dans les-bruyères de la Double près Échourgniac {OLY.) — PROSTRATUS. Scop. — K. ed. {:, 8 : ed. 2, 10. — Très-rare à Castet près Saint-Cyprien (M. l'abbé Neyra). C’est par M. de Dives que je suis informé de la découverte, due à M. l’abbé Neyra , de cette espèce et du C. capitatus dans le département. H est proba- ble que M. de Dives a vu les échantillons, qui ne m'ont pas été communiqués. — ARGENTEUS. Linn. — K. ed. 42, 15; ed. 22, 47. — Ar- gyrolobium Linnæanum Walpers. — Gren. et Godr. FL. Fr. L p. 363 … Castelnau , sur les côteaux secs qui bordent la vallée de la Dordogne {(M.1853). R à Saint-Cyprien (M. l'abbé NeyrA). Cette jolie légumineuse n’est indiquée nulle part à l'ouest de Toulouse par MM. Grenier et Godron; cependant, feu M. de Saint-Amans l’a signalée en 1821 dans l’Agenais, et, par conséquent , très-près du département de la Dordogne. Lupinus Livirouius | Suppl. 2° fase.) — Ajoutez : dans les jachères près de Sarlat, le long de la route de Bergerac e 488 ) (M. l'abbé Dion, 1845. ) — Assez rare sur la limite des communes de Cours-de-Piles et de Bergerac, dans les champs sablonneux qui séparent la Dordogne du ruisseau de la Conne (Eug. de BrrAN). Oxonis CoLumxÆ (Catal.) — Ajoutez : Var. grandiflora Cosson in litt. — Montancey, entre Périgueux et Mus- sidan { DD. 1852). — srriATa (Suppl. 2.° fasc.) — Ajoutez : Condat, près Terrasson , et collines élevées qui dominent le vallon. du Coly (DD. 1852). . La plante de M. Écréh est bien certainement iden- tique à celle de MM. Grenier,et Godron, FI. Fr. I. p. 376. Les échantillons du Cher, que j'ai reçus de M. Alfred Déséglise, se rapprochent un peu plus de ceux des Pyrénées que ceux de VAveyron ; cependant, il reste toujours une différence notable dans la largeur des stipules, dans leur forme par conséquent, et dans la consistance de la plante. — Narnix (Catal. et Suppl. 2° fasc.) — Ajoutez : Chemin de Condat à Champagnac-de-Belair (M. l'abbé Dion- Flamand, alors curé de Condat, 1851). — C aux environs de Terrasson (D’A. 1852). MEDICAGO MARGINATA Willd. — K. ed. 42, 40 ; ed. 2: 9. Cette espèce, reconnue effectivement distincte par tous les botanistes, est bien moins commune, dans nos provinces, que l'orbicularis. Elle existe réellement dans la Dordogne ; car elle a été recueillie par M. Du Rieu de Maisonneuve, le 4 septembre 1850, à Cadelech, non loin de la limite méri- dicnale du département. TRIGONELLA FÆNUM-GRÆcUuM. Linn. — K. ed. 4: ét 2, 1 — Sur un côteau voisin de la Lidoire , à une lieue de ( 489 ) Montcarret, où M le pasteur Hugues , président du Consistoire de Bergerac , l’a découvert le 21 mai 1851, en fruits encore verts. TRIFOLIUM MARITIMUM ( Gatal.) — Ajoutez : Prairies humi- des de la basse plaine au-dessous de Larège (commune de Cours-de-Piles }, où il constitue presque à lui seul ce fonds du tapis végétal ( Eug. de Biran). —:PRATENSE, flore albo (Suppl. 2° fasc.) — Ajoutez : Le Mayne, près Ménesplet (DD. 1854). — MEDIUM (Catal. et Suppl. 2° fasc: ) — Ajoutez : Com- mune de Champcevinel, près Sept-Fons { D'A. 1851). — RUBENS { Suppl. 2 fase.) — Ajoutez : Condat, près Brantôme, dans le vallon du Trincou (M. l'abbé Dion). — RR au pied d’une haïe , aux Grèzes près Monsac (Eug. de Bma|. : Il est bon de noter que dans la plaine de cette loca- lité, 1° les feuilles inférieures sont longuement ciliées, non-séulement sur le dos de la nervure médiane , mais encore au dos du bord supérieur ; et 2° la partie libre des stipules est parfaitement entière. — FRAGIFERUM { Catal.) — Malgré sa prédilection pour les terrains gras, cette jolie espèce se rencontre par- fois dans des stations très-sèches, et alors elle est. réduite à une forme naine et ramassée, que M. de Dives a récoltée à Manzac. M. le comte d’Abzac m'a indiqué , en janvier 1851, comme ayant été rencontrés par lui dans la commune de Champce- -_ vinel, pendant l’année précédente, deux Trèfles que je n’ai pas vus, et dont l'existence dans le département me semble trop peu probable pour que je me permette de les admettre daus le Catalogue de la Dordogne ayant qu'ils aient étéau- (:490 ) thentiqués par comparaison avec des échantillons d’une détermination certaine, savoir : Trifolium pallescens Schreb. — K. ed. et 2%, 52. Trifolium Lagopus Pourr. (T. syloaticum Gérard in Lois. not.); Gren. et Godr. FI. Fr. I. p. 410. LorTus ANGUSTISSIMUS (Suppl. 2° fasc.) Il faut ajouter aux caractères que j'ai signalés d’après M Lloyd, dans le 2° fascicule de mon Supplément, comme propres à faire distinguer le L. angustissimus du L. his- - pidus, un autre caractère d'une appréciation facile, que MM. Grenier et Godron (FI. Fr. L. p. 430 et 431) font remarquer, je crois, les premiers , et qui paraît avoir une importance réelle et une constance invariable dans le genre Lotus. Je veux parler de la propriété qu'a l’étendard de devenir VERT par la dessiccation dans le Lotus hispidus {comme dans le L. corniculatus), tandis qu’il reste tou- jours jaune ou rougeâtre dans l’angustissimus. Nous avons, dans la Dordogne, frois formes distinctes. du L. angustissimus. M. le comte d’Abzac les a recueillies toutes trois sur une pelouse sablonneuse , aux environs du château de Boripetit, commune de Champcevinel, et me les a signalées en 1853, en joignant des observations très- précises à l'envoi d'échantillons charmants. Ces formes sont : 1° Var. « vulgaris Gr. et Godr. loc. cit., forme très- élevée, à tiges presque volubiles. 2° Var, Berectus Gr. et Goûr. ‘ibid, forme naine, à tiges dressées, velues. 3° Même variété et même térine naine et tiges dressées , mais frès-glabres , et qui, par conséquent, constitue, d’a- près l'opinion de M. le colonel Serres { F1. abr. de Tou- \ - ( 491 } louse, 1836), adoptée en 1848 par MM. Grenier et Godron . (loc. cit.), et suivie depuis lors par presque tous les bota- nistes , le L. diffusus Sol., que plusieurs auteurs français et étrangers avaient accepté comme spécifiquement distinct. J'ajoute, en passant, que M. d'Abzac a recueilli le Lotus hispidus à Gamanson, commune de St-Laurent-de-Double. TETRAGONOLOBUS siLIQuOSUS | Suppl. 2° fasc.) —— Sa localité , dans la Dordogne, est : Mareuil, sur les côteaux arides, et 1l y est rare (M). COLUTEA ARBORESCENS (Suppl. 2° fasc.) — Ajoutez : Au Bois-Lébraud, commune de Manzac (D D. 1854). — - Bien que très-probablement échappé des jardins (et il n'existe pas de jardins à moins d'un kilomètre de dis- tance), je dois le mentionner ici, parce que c’est la se- conde localité qui l’a offert, dans le département, à M. de Dives, et que sa naturalisation est fort possible pour l'avenir. ASTRAGALUS GLYCYPHYLLOS (Catal. et Suppl. 2° fasc.) — Ajoutez : Vignes de Rouby, commune de Clermont- de-Beauregard { OLV. 1850 ). CoroniLLA minima (Catal. et Suppl. 2° fasc.) — Ajoutez : GC sur un côteau crayeux et aride, près Monsac, où ses tiges nombreuses et couchées atteignent jusqu'à 60 centimètres de longueur ( Eug. de BIRAN ). ORNITHOPUS PERPUSILLUS (Catal.) — Ajoutez : Var. y nodosus Mill. — DC. Prodr. — Manzac (D.D. 1855). Je ne sais pourquoi le Prodromus de Candolle fait mention de cette particularité insignifiante , puisque le rédacteur avoue qu'il a vu des tubercules semblables . adhérents aux racines in à aliis Leguminosi ONopavegis..,) .ff 10808 admis. DCR : sam « Fleurs d’un blanc rosé, ensuite d’un blanc jau- « nâtre. — M. Boreau n’est pas positivement sûr que « ce soit l'O. alba Desvaux. — Gren. et Godr. FI. Fr. [. « p. 510 (Papilionacées exclues de la FI. Fr.) » Manzac (DD: 1852. _Je me borne à copier la note que j'ai reçue de M. de Dives ; je ne connais point la plante qui, d’après MM. Grenier et Godron (loc. cit.), ne paraît pas dif- férer spécifiquement de l’O. sativa , avec lequel on le trouve: | es Vicra CassuBica. Linn. — K. ed. 12, 8; ed. 2, 3. — Au bord d’un chemin, près Latour, commune de Monpont (Rev., 22 Juin 1849). Il est à craindre que le V. Orobus du 2° fasc. de mon Supplément ne soit que cette espèce; car le V. Orobus ne croît guère que dans les pays de mon- tagnes ; et pourtant M. l'abbé Revel n’a pas reconnu la plante de Latour pour être celle de Mareuil (que j'ai citée sans l'avoir vue, mais d’après ses indications) ! car il me l’a envoyée, avec doute, sous un nom qui “n'est ni Orobus ni Cassubica. 1] serait donc encore possible, à la rigueur, que nous eussions les deux espèces, qui sont éminemment distinctes quand on a leurs fruits, même assez jeunes, sous les yeux. — Cracca (Suppl. 2° fase.) — Voici l'indication des formes de cette espèce, que nous PRREOUS décidément dans la Dordogne : 1° Forme-type : à Méteuil (M): à + Rougnette, près Sainte-Foy-la-Grande | Suppl. 2° fasc., 1849 ); Forêt de Villamblard { DD. in lit. Decembri 4849). (493) Les échantillons de ces deux dernières localités ont été déterminés par M. Boreau. 2° Forme soyeuse, blanchâtre [V. incana Thuïill }, dont je vais donner la synonymie à l'article suivant, et qui remplace le V. Gerardi du Suppl. 2° fasc. — Dans un pré, à Dives, commune de Manzac (D D). 3° Forme à folioles linéaires-aiquès, très-étroites (V. Kitaibeliana Reichenb. herb. norm. exsicc. n° 768, excl. syn. Kitaib.) Koch, syn. ed. 1: n° 11 ; ed. 2: n° 6. — Boreau, Notes, etc. loc. supr. cit., et F1. du Centr. 2° ed., loc. supr. cit. — Gren. et Godr F1. Fr. I (Décembre 1848), p. 468.— A Sourzac, (D D. 1849); échantillons vus par M. Boreau. Vicia Gerarni ( Suppl. 2° fase.) — Cette espèce doit être rayée de la Flore de la Dordogne ; c’est par suite d’une erreur de plume échappée à M. de Dives, que je l'ai citée comme déterminée par M. Boreau. Voici com- ment M. Boreau m'explique cette erreur, dans une lettre du 16 Septembre 1849 : « M. de Dives né m'a jamais envoyé le V. Gerardi « de la Dordogne. Sa plante , que je conserve, a été « nommée dans les notes que je lui ai transmises : a V: cracca var. villosa, V. Gerardi Buast. Suppl. «non Vill. — M. de Dives n’a pas fait attention à « l’exclusion , et n’a cité que le synonyme en vous l'in- « diquant. » Il résulte de 14, que la plante en question n’est autre chose qu’une forme soyeuse (et tout-à-fait étrangère an V. villosu Roth) du vrai V. cracca, forme à la- quelle M. Boreau , dans ses Notes sur quelques espè- ces de plantes Françaises (1844) I. nf, p. 6, et dans la 2° pre de sa one: Centre (1849), ( 494 ) p. 145, donne les synonymes suivants: V. incana Thuill. FI. paris., p. 367, et V. Gerardi St-Hil. notic. n° 66; Bast. Suppl. FL M. et L., p, 8, Non Vill.; — forme, enfin, que je viens de mentionner de nouveau à son rang (vide suprà ), VicIA TENUIFOLIA (Suppl. 2° fasc.) — C'est dans les haies et dans les moissons des environs de Mareüil, que M. l'abbé Meilhez a recueilli la grande forme de cette espèce, dont j'ai décrit un échantillon en 1849. — vaRIA (Suppl. 2° fase } V. Villosa B glabrescens Catal. — Ajoutez : La variation à fleurs blanches, plus gran- des et plus espacées que le type, a. été retrouvée, mais très-rare, dans les blés au-dessous de la Chaumière, près Périgueux, en 1849, par M. le comte d’Abzac qui m'en a envoyé, en 1853, un excellent spécimen, Je profite de cette occasion pour restituer à M. Bo- reau une priorité que je lui avais dérobée sans le vou- loir, par le chiffre 1845, imprimé, au lieu de 1844 { Suppl. 2° fasc., p. 109 du tirage à part) ; au sujet de l'adoption du V. varia. Ce célèbre botaniste m'écrivait, le 21 Juillet 1849 : « La priorité m’appartient » [et non à M. Lloyd ) * « pour l'adoption du nom de V. varia {Notes, etc. 1r° duodécade, IL. n° 5, p. 7; 1844; ; « mais je n’y tiens que pour ce qu'elle vaut, car Koch _ «ayant mis ce nom dans les synonymes de son V. « villosa glabrescens , il n’y avait pas grand mérite à « la prendre pour nom spécifique. » — SEPIUM (Catal. et Suppl. 2° fasc. }.— sbjontes s Var. 7 ochroleuca K.-ed. 2, n° 15. Cette variété de couleur, très-rare d' ss Koch , et dont le feuillage la ramène à la forme « vulgaris, a été . ( 495 recueillie à St-Astier, ainsi que sur le côteau de Ja Boissière (Camp de César), près Périgueux, le 20 Juin 1848, par M. de Dives, et par M. le Ce d’Abzac en 1851. Les ailes de la carène sont d’un blanc jau- nâtre sale; l’étendart est strié et un peu maculé de rouille ( D’A. in litt.) Vicra LUTEA | Catal.) — MM. Grenier et Godron {FL Fr. I. P- 462) disent que les fleurs de cette espèce sont d'un jaune-soufre ou légèrement purpurines. Je ne les ai Jamais vues de cette dernière teinte, mais je les ai _recueillies quelquefois presque blanches , et alors elles reviennent au jaune-soufre , souvent assez foncé, dès qu'elles sont desséchées (Lanquais, moissons; 1849). Dans le département du Cher, où la plante est rare, elles passent parfois, en se desséchant , à un jaune un peu verdâtre. _ sréerauis. Thuill. Flor. Paris. — Boréau, FL. du Centr. 2° éd. (1849), p. 145. V. angustifolia « segetalis K. ed. 4,25; ed. 2, 21. — Gren. et Godr. F}. Fr. I. p. 459. V. sativa B segetalis Ser. in DC. Prodr. — Je la ne pos- sède pas du département de la Dordogne; mais son type y existe nécessairement, puisque M. Boreau en a reconnu , dans le envois de M. de Dives, deux varia- tions de couleur , savoir : 1° à fleurs roses : Peyreteau près Grignols , et le Châ- tenet, commune de Grum (DD. 1850) 2° A fleurs blanches : Au Châtenet, commune de Grum (DD. 1850). Je maintiens la séparation rie sc que j j'ai pro- { 496 ) posée en 1849, dans le 2° fascicule de mon Supplé- ment , entre deux des formes confondues par M. Seringe sous le nom de V. sativa B segetalis. L'une d'elles est mon V. sativa B linearifolia ; l'autre (ou plutôt l’une des autres } est le V. segetalis Thuïllier , bonne espèce qui se distingue du sativa par ses légumes non bos- selés et par ses graines globuleuses, non comprimées { Gren. et Godr. FL Fr.) J'ai signalé, en Avril 1849 et avant d’avoir reçu ce dernier ouvrage, une partie de ces caractères. M. Boreau { 1849 ) en a ajouté d’autres, et j'ajoute, enfin, que la gousse du segetalis est toujours comprimée , même à la maturité, ce qui le distingue surabondamment de l'uncinata. Vicra ancusrirouia. Roth. — DC. FI. Fr. Suppl. p. 579, n° 4019.b — Boreau , FI. du Centr. 2 éd. (1849), p. 145. V. angustifolia (PRO PARTE tantüm!) K. ed. 1°, 25; ed. 2° (1843), 21. — Nob. Catal. (1840) et Suppl. 2° fasc. (1849). Gren. et Godr. FI. Fr. LE p. 459 . (Décembre 1848 ). V. angustifolia 6 Bobartü! Koch ; Gren. et Godr., locis citatis. V. Bobarti Forst. Transact. lin. soc. 16, p. 439. Lanquais, dans les blés. C. Au type de cette espèce que je reconnais comme bien distincte des V. sativa, segetalis et uncinata , il faut ajouter une variation fort rare, que Koch décrit en ces termes : « Raro occurrit floribus 3-4 in axillà « foliorum, uno sessili, cæteris nn longo « insidentibus. » Cette très-curieuse fee m'a élé auféséée ; au COM- ( 497 | mencement de 1853, par M. le comte d’Abzac qui l'avait recueillie, en 1850, dans les moissons de Gou- daud , commune de Bassillac , et qui l’a parfaitement jugée. Cette plante, m'écrivait M. d’Abzac en 1851, est « très-robuste, à plusieurs paires de folioles linéaires « ou lancéolées-linéaires un peu obtuses dans les grands « échantillons, très-aigües dans les petits. Ses fleurs « sont très-grandes, d’un gps sombre passant au « violet-bleu. » ; Vicia uncinara ( Suppl. 2e fase.) — Les graines que j'avais examinées dans une gousse de l'échantillon reçu de M. Desvaux, n'étaient pas parfaitement mûres, et la gousse avait été comprimée. J'ai reconnu sur des échantillons bordelais (Eysines, 1850), qu'elles sont globuleuses à leur parfaite maturité , seule époque à laquelle on puisse les juger sainement. Alors, la gousse est réellement cylindracée comme le dit fort justement M. Boreau (FE. Centr. 2 éd., p. 14%); mais aupara- vant, elle est manifestement comprimée, et jamais elle n'est foruleuse comme dans le V. sativa. ERVOM TETRASPERNUM (Supp'. 2 fase.) — Ajoutez : Man- zac, Périgueux (DD. 1849). Les échantillons ont été vus par M. Chaubard. — GRACILE (Catal., sub Vicid, et Suppl. 2° fase.) — Ajoutez : Champs cultivés, à Pr - canton de. Monpont (Rev. 1851 |. ORORUS NIGER {Catal. et Suppl. 2° fase.) — _ = sjouins RR dans les bois du château de Sireygeol, commune de Saint-Gérmain-de-Pontroumieux (Eug. de BtRaN). (498 ). XXXIT. CÆSALPINIEÆ. Cercis SiLiQuasTRuM. | Suppl. 2° fascic.} — Ajoutez : Dans les bois de Voulon, commune de Manzac ( DD }. XXXIII. AMYGDALEÆ. - ÉRYIRE rruricans. Weihe in Rchb. Fi. Germ. exc. p. 644. — Boreau, FI. du Centr. 2° éd. (1849), n° 587. P. spinosa macrocarpa Auect. P. spinosa B cœtanea K. ed. {* et 2: n° 2. Manzac (DD. 1842). M. de Dives ajoute qu'il a ré— colté aussi à Manzac un autre Prunier de cette section, qui n’est ni celui-ci ni le type du spinosa. Il a commu- piqué l’un et l’autre à M. Boreau, en 1852, sous les n° 507 et 308. — INSITITIA Linn. — K. ed. 4: et 2, 3. — Manzac. Je n'ai pas vu les ‘échantillons ; mais « la description de « M. Boreau leur convient en tout et. pour tout », m écrivait M. de Dives, qui a découvert cet arbre dans notre département en 1849. — AVIUM (Suppl. 2° fasc.) — Ajoutez : Var. B juliana K. ed. 4* et 2, 6. (Cerasus Juliana DC. Prodr. IL. p. 526. — Boreau, FI. du Gentr. 2° ed. (1849), n° 592). Manzac, rare à l'état sauvage; étudié à l'aide de ses fruits mûrs par M. de Dives (1852). C’est avec regret que je vois. plusieurs auteurs mo- dernes se refuser à la distinction de ces trois genres si naturels . Armeniaca Tourn. ; Prunus Tourn. , et Ce- rasus Juss. Puisque le genre est une coupe de conven- tion ,-destinée à soulager la mémoire , pourquoi ne pas ( 499 ) profiter de celles que nous trouvons si neltément dis- tinguées dans la nature, surtout quand un usage uni- versel en consacre l'emploi ? Prünus papus. Linn. — K. ed. 4* et 2,9. — Sur les ro- chers à Crognac près Saint-Astier ( DD. 1857). XXXIV. ROSACEÆ, SPIRÆA ULMARIA ( Catal.) — Les deux variétés, « denuduta Koch (8 denudata Camb., DC.) et B discolor Koch (æ« toméntosa Camb., pc. existent à Manzac (DD. 1852). Genre RUBUS. Fixé depuis plusieurs années à Bordeaux , je ne puis me livrer à une nouvelle étude, sur le vif, des Ronces de la Dordogne, étude qui me serait pourtant utile pour les disposer contenus à la délimitation qeoclement, ad- mise pour leurs. espèces. . Je me suis donc borné à revoir avec soin, sur “gr sec, toutes celles que je possède en nature, et je vais donner , pour elles comme pour celles qui m'ont été indiquées par mes correspondants les noms adoptés par M. Godron (Gre- nier et Godron , Flore Francaise, T. 1, pages 536 à 551 ; Décembre 1848), et par M. Boreau, { Flore du Centre, 2 édition, pages 158 à 464; 1849), en ayant soin de préci- ser, pour chacune d’ellés, la synonymie de mon Catalogue de 1840 et du 2 fascicule np du Supplément de ce Catalogue. Une de ces espèces ou formes doit-être signalée ici sans nom; voici tout ce que j'en sais : elle croit à Manzac, d'où M. de Dives l’adressa en 1852, sous le n° 310. àM. Boreau, de qui il reçut cette réponse : « Je ne connais pas cette Tome XX (2° Partie). + ! 500 ) « forme ; il faudrait avoir la tige stérile pour pouvoir la « déterminer, » M. de Dives ne m'a rién fait connaître de nouveau touchant cette plante. Pour les Rubus, plus peut-être que pour lous les autres genres, j'ai besoin de solliciter l'indulgence des botanistes. Je n’ai pas tout vu en nature, même sur le sec, et quand j'aurais tout vu, qui oSerait se flatter de connaître le der- nier mot de la spécification vraie de ce beau genre ? Dans l'exposition des espèces , je suivrai, non l'ordre de non Catalogue , mais celui de la Flore Française de MM. Godron et Grenier, en intercalant, d’après leurs affinités , quelques formes auxquelles cet ouvrage n’accorde pas de mention spéciale. Je ne puis rien dire de plus relativement au R. plicatus ? que j'ai mentionné en 4840 sous le n° 5 : je n’ai reçu de- puis lors aucune nouvelle indication à son sujet. Rugus cœsius (Linn. — Nob. Catal. 1840, et Suppl. 2° fase. 1849). — Godr. loc. cit p. 531. —: BOren, loë. cit. P. 158; n° 603. _—. Nous avons én Périgord : Var. « umbrosus Wallr. — Godr. loc. cit. — 7 6 crise Weihe et Nees in Boreau, loc. cit. — Var. æ (typus) Nob. Catal. 4840, , exel. var. 6 arvensem . Var. 6 agrestis Weïhe el Nees. — Godr. loc. cit. — (Var. x agrestis W. et N. — Boreau, loc. cit. R. dumeto- rum, B glandulosus : Nob. Suppl. 2: fase. 1849 pro parte tantüm (échantillons de Blanchardie). | — NEMOROSUS: Hayné.: — Godr, loc: cit: p: 530. R. dumetorum, var... Boréau, doc. cit. D: 158, de 604. R. dumetorum B, PN STER a biridis. Nob. En 2 fase. (1849). (504. R: cœsius , B arvensis Nob. Catal. (1849 )-pro parte. Je substitue le nom adopté par M. Godron à celui qu'émploie M. Boreau , parce que, dans l'espèce déce dernier auteur , M. Godron distingue deux espèces tranchées , dont une seule offre une description à peu près exacte pour notre plante. Par ces mots, « notre plante, » je n’entends du reste aujourd'hui parler que des échantillons de Ban- cherel (Suppl. 2° fasc.) que M. Boreau lui-même nomma À. dumetorum. Quant à ceux plus soyeux et blanchâtres de Blanchardie, je les reporte aujourd’hui, avec l’aveu de M. Du Rieu et conformément à la nou- velle délimitation que M. Godron donne au cæsius, dans ce À. cœsius L., comme var. B agrestis. de cite, avec doute, à propos du R. nemorosus, une plante que jé n’ai pas vue, « plante magnifique, » m'écrivait M. de Dives en Décembre 4849, « et la « plus belle, en fait de Rubus, que j'aié vue én Péri- « gord. » Elle se trouve près la grotte de Boudant, commurie de Chalagnac. M: de Dives l’adressa en 1849 à M. Boreau, qui répondit que là plante ressemble assez au R. corylifolius Sm. Ni M. Godron, ni M. Boreau (IL. cc.) ne conservent ce nom spécifique dans leurs derniers ouvrages, où on ne lé voit figurer qu'en synonyme. Peut-être la Flore française doit- elle s'enrichir de l’espèce du hotaniste anglais ; mais son type me reste inconnu. Runus ÉLANDELOS ES Bell God. lo. éit: p- 543 — ” Bôteau , loc. cit. p. 159, ne 608. | 11 m'a été indiqué en 1851, par M. nt de dans les environs de Champcevinel , p près Pér: ( 502 ) Rueus Serencezu. Weihe et Nees, rub germ. p. 32, tab. 10. — Godr: loc. cit. p. 542 R. villosus, B vulpinus Ser. — Nob. Catal. Suppl. 2° fascic.. (1849 ). Saint-Martin-de-Mussidan ( DD.) : jé ne connais pas d'autre localité que celle qui me fut indiquée par M. de Dives. : — mrtus. Weiïhe et Nees, rub. germ. p. 95, tab. 43. — Godr. loc. cit. p. 545. — Boreau, loc. cit. p. 160, ne 609. R. villosus B intermedius Ser. — Nob. Catal. (1840). Nous avons en Périgord : : Var. « genuinus Godr. et Gren. loc, cit. C'est la plante de la forêt de Lauquais (terrain de meulières) que j'ai eue principalement en vue dans mon Catalogue de 1840, sous la désignation de. forma PERSICIFLORA , comprenant également la . Var. 6 thyrsiflorus Godr., Monogr. 22; Godr: et. Gren. 02 2 loc» eit., laquellesne diffère. de la var. æ., de l'aveu même de M. Godron, que. par sa grappe de fleurs allongée et plus dense, par :sès fleurs plus grandes, par le plus de vigueur du végétal entier. Ce ne.sont pas là des caractères proprement dits; ils ne dépen- dent que de l’état particulier de l'individe. — roMENrTOSuS {Catal. et Suppl. 2° fasc.) — Rien de nouveau à en dire, si ce n’est que M: Godron, loc. cit., n'y distingue pas de variétés, mais seulement des variations (glabratus et obtusifolius #3 qui se relrou- vent toutes deux dans ma var. 6 prostratus, mais dont je ne vois pas figurer la seconde parmi mes nombreux échantillons dé la var. « erectus. (503 ) D GOLLINUS. DC. Cat: monsp. et FlFr; Suppl: Godr. loc. cit. p. 545. — Boreau, loc: cit. p. 164 : n° 615. R. fruticosus , forma € Nob Catal. 1840, et forma e — (R. collinus?) Nob. Catal. 1840 et Suppl. 2° fasc. 1849 , nec non etièm specimina ex Thenon et suis faraiss a Nob: Suppl. 2° fasc. 1849. La forme c du Catalogue est plus molle que la forme e, et aussi moins tomenteuse que l’échantillon-type de M. :Godron; mais il faut remarquer qu'elle a crû à l'ombre, dans un lieu frais, et je ne trouve rien qui lui convienne parmi les descriptions des autres ronces à bractées trifides que mentionne M. Boreau. ARDUENNENSIS | Catal.) Je n'ai rien de nouveau à dire, si ce n’est que M. Godron, loc. cit;, regarde l’es- - pèce de Lejeune comme une var. glabratus du R. col- linus DC. — Cette espèce est évidemment aussi le R. collinus , b gläbratus Boreau , loc. cit: — 1} me paraît évident que ma plante est bien réellement l’arduen- nensis de Lejeune ; et elle rentre ainsi, posilivément , dans le collinus Godr. et Boreau (!.): Cependant, l'échantillon-type de collinus , récolté par M. Godron - et qui figure pour le n° 847 dans les exsice. de M. le docteur Schultz, diffère tellement de ma plante par le tomentum de ses fenilles et par la forme des folioles et des aiguillons, que je crois, dans la manière actuelle dont on étudie les Rubus , pouvoir maintenir, provi- soirement du moins, la distinction des noms. La différence des deux plantes me paraît.même si bien accusée que, si l'on vient à la reconnaître géné- | ralement , je serais “plutét disposé à rayer le collinus de la flore duranienne pour n’y voir. que l'arduennen- ( 204 ) sis et quelques variations , que d'admettre l'existence, chez nous, du vRaï collinus. Au demeurant, si espèces il y.a, ces deux espèces sont. fort voisines ! Rugus piscozor. Weihe et Nees , rub. germ. p. 46, tab. 20. — Godr. loc. cit. p. 540. — Boreau, loc. cit. pe 160, n° 611. R. fruticosus Smith. — DC. — Duby. — Koch. — Nob. Catal. 1840, et Suppl. 2 fase. 1849 {excl. formas Pie eR, lc! non Linné. Je réduis aujourd’hui cette espèce, pour la Dordogne, aux formés suivantes de mon Catalogue : A. De celle-ci, je-retire encore les échantillons re- cueillis par M. de Dives entre Thenon et Azerat, et dont j'ai parlé dans le 2° fascicule du Supplément. Leurs bractées sont frifides! Je 3es réporte dans le R; collinus DC. Le R. discolor (type) se trouve partout en Périgord. M. Boreau en a authentiqué, sous le n° 316, des “échantillons de Manzac, recueillis par M. de Dives. — F. — Var. b pomponius Boreau , loc. cit. (Catal. ) — MACROPHYLLUS. Weihe et Nees, rub, germ. p. 55, t. 12. — Boreau, loc. cit. n° 619, p. 163. Dans une haie près du château de Boripetit | D'A. 1851.) Je dois dire que, comparé à la description de de M. Boreau, l'échantillon qui m'est adressé par M. le comte _ me laisse des doutes. — M. Go- dron , loc. cit. , ne fait pas mention de celte espèce. — carpnirouius. Weihe et Nees, rub. germ. p. 36, tab. 413. — Godr., loc, cit. p. 547. — Boreau, loc. cit. p. 163, n° 620. ( 005 ) Manzac; adressé par M. de Dives,: en 4852, à . M. Boreau,, qui l'a déterminé sous le n°543. Rugus rayrsomeus. Wimm. — Godr., loc. cit. D. SAT Boreau, loc. cit. p. 160, n° 612. Celui-ci m’est indiqué, à Manzac, par M. de Dives, qui l’a soumis, en 1852, à la détermination de M. Bo- reau, sous le n° 309. — Taux. Poiret, Diet. suppl. 4, p. 694 (nomen antiquius et ideù PR + Boreau, loc: cit. p: 164,, n°613... R.rhamnifolins Weïhe et -Neës , rub. gérm. P: 2?. tb 5. — Godr., loc. cit. p. 548. R. fruticosus , forma b. Nob. Catal. 1840. Lanquais, Couze, Manzac, Les échantillons de cette der- nière localité, adressés par M. de Dives à M. Boreau, en 1852, sous les n° 312, JE et 315, ont été, déterminés par ce savant botaniste, ” 4 ÿ FRAGARTA GRANDIFLORA. Ebrb. — K. ed. 4° et 2e, 4. _ « On le trouve souvent près des jardins et dans les vignes « où il a été cultivé autrefois. » { De Dives, in lift. 1852). PorentiLLa ARGENTEA (Catal. et Suppl. 2° fasc. ). Cette plante demeure toujours rare pour le Périgord comme pour le Bordelais; néanmoins, M. le comte d’Abzac l'a retrouvée en 1849 dans deux localités de la commune de Champcevinel, et c'est grâce à ce qu'elle se propage le long de la vallée de l'sle, que la Flore Bordelaise a pu s'en Œns past eus : sur les limites du Périgord. - rasouit fo fs ( 506 ) POTENTILLA PROCUMBENS | Suppl. 2 fasc.) Cette curieuse et litigieuse plante figure sous ce nom dans Ja Flore Française de MM. Grenier et Godron ( Décem- bre 1848, 1. I, p. 531); mais il paraît bien évident qu'elle diffère du P. procumbens Koch, Synops. Or, dans les deux ouvrages, ce même nom spécifique est attribué à Sibthorp ; lequel des deux a rencontré l attribution légitime ? Je l'ignore. Peu de mois après l'apparition du premier volume de MM. Grenier et Godron, la deuxième édition de la Flore . du Centre de M. Boreau, volume dont l'impression devait être déjà fort avancée quand s’achevait celle du tome pre- mier de la. Flore Française, fut livrée au public. M. Bo- reau, frappé des dissemblances notables qui séparent la plante allemande, de la sienne, jugea plus prudent de s’en tenir au jugement de Koch, et adopta pour l'espèce du Centre et de la partie méridionale de la France ( qui est aussi notre plante périgourdine), le nom de P, mixta Nolte , attaché par M. Godron à une plante plus septentrionale que méri- dionale, et qui parait identique au P. procumbens des au- teurs allemands. La question que j'ai posée au sujet du vrai procumbens de Sibthorp doit donc se placer de nouveau sous ma plume au sujet du vrai P. mixta de Nolte. Laquelle des deux par- ties prétendantes le connaît sûrement ? Est-ce M. Boreau qui applique son nom au P. procumbens Gren. et Godr. ?— Sont-ce MM. Grenier et Godron qui l'appliquent à une es- pèce distincte ? Je l'ignore encore. Ce qui paraît certain de l’aveu de tous, c’est que le P. ne- moralis de Nestier est synonyme du P. procumbens Gren. et Godr.{mixta Boreau) , et non du P. procumbens Koch. J'ai dû faire connaître ces détails , afin que mes lecteurs sachent où trouver la description exacte de la plante péri- ( 507 ) gourdine. Il me reste à dire que celle-ci est plus commune, dans la Dordogne , que je ne l'avais cru d’abord: Les feuilles, pétiolées ou sessiles , fournissaient alors le seul caractère accrédité pour la distinction de cette espèce et du P. Tormentilla Nestl. { Tormentilla erecta L.),et j'avais délimité mes citations en conséquence. Koch , puis MM. Grenier et Godron , ont appelé l'atten- tion sur les carpelles { caractère bien plus important), lisses dans P. Tormentilla, rugueuxet tuberculeux dans P. pro- cumbens. J'ai vérifié tous mes échantillons fructifères , et j'ai cons- taté que parmi ceux des gazons et des bois secs et ro- cailleux ; attribués jadis par moi au Potentilla Tormentilla Nestl. , échantillons maigres et petits, dont la taille est souvent inférieure à 15 centimètres ; il s’en trouve dont les carpelles mûrs sont rugueux et tuberculeux vers la pointe du dos , tout comme dans les échantillons susceptibles d’ac- quérir les fortes dimensions qu'on leur voit en Normandie , et qui, à Lalinde, dépassent 2 mètres 10 centimètres ! :: Ce sont donc des P. procumbens Gren. et Godr. (Lan- quais, etc. )! Mais voici où gît la difficulté : les végétaux qu'on ren- contre , qu'on recueille même dans les herborisations, ne sont pas toujours pourvus de fruits parfaitement mürs; et il se trouve justement que les carpelles des Potentilles de ce groupe ne prennent que frès-tard (quand ils doivent en être ornés ) les rides et tubercules qui constituent le carac- tère carpique essentiel du P. procumbens. D'un autre côté, il est positif que le caractère tiré des feuilles caulinaires, sessiles ou pétiolées, n'a aucune va- leur {!) ; car on trouve fréquemment des individus dont le pétiole n’est réellement pas appréciable ou qui en manquent ( 508 ) totalement , et dont pourtant les carpelles mûrs sont ru- gueux et tuberculeux:! Supposons qu'à l'instant de la récolté; automne n'a pas commencé , où que le terrain ne favorise pas l'allongement des tiges : leur propriété rädicante ne se montre pas; — ou bien il arrivera que les carpelles n'auront pas atteint la ma- turité parfaite et seront encore lisses commedansle P. Tor- mentilla. Comment alors reconnaitre l'espèce ? . En voici, si-je ne me trompe, le moyen : il consiste à se procurer des échantillons complets , quant à leurs racines , des échantillons bien arrachés. En elfet , on accorde géné- ralement et avecraison, au P. Tormentilla, des racines très- grosses, ligneuses , comme fubériformes. Ge caractère: est réel; mais le P, procumbens à aussi des racines très- fortes_et ligneuses. Le moyen que je crois infaillible pour distinguer les deux espèces est celui-ci : Dans le P. procumbens ; la racine a la forme habituelle ; elle diminue de grosséur à partir du collet pas à son extrémité ; Dans le P. Tormentilla , au contraire, elle est obconique à partir du même point, c'est-à-dire qu'elle est moins épaisse aw collet qu'elle ne desk: un pes phes à bas, et.c'est ce qui la rend tubériforme. l'est bon de rappeler que la Le de racines fournit le meilleur et peut-être le seul caractère essentiel: pour la spé- cification des OEnanthe ; et; de plus , que-ce caractère n’est pas totälement étranger an genre Potentilla ; car, dès le mois d'Avril 1835, M: Du-Rieu a eonstaté-en ma présence (à Arlac , près Bordeaux.) que, lorsqu'on recueille-avee soin le P. splendens Ram. dans les:sables-presque:mouvants des landes, on trouve que ses longues racines ligneuses s’épais- sissent souvent très-loin du collet.et en approchant. de leur ( 509 ) extrémité, comme les fibres radicales de l'OEnanthe Lache- nalii. Le même phénomène s'observe, maïs en sens inverse, sur les fibres radicales qui partent de la racine principale de ce même Potentilla splendens et du P. alba L.; ces fibres sont fusiformes comme celles de l'OEnanthe peuceda- nifolia. AGRIMONIA ODORATA. Ail. Kew. - K. ed. 421et.2*, 2; Je ne l'ai point vu; mais il m'est indiqué, par M. Oscar de Lavernelle , aux environs de Nontron. Rosa RuBIGINOSA (Catal. et Suppl. 2° fase.) — Ajoutez : Var. £ umbellata Lindi.; Ser. in DC. Prodr. NH. p. 616, n° 85. Rosæ rubiginosæ variatio. Koch ed. 2, n°42. Rosæ rubiginosæ né affinis. Poteau, =. du Centr. 2e ed. p. 181, n. 687 Rosa tenuiglandulosa Mérat, FI. paris. (Ce synonyme est donné par les trois auteurs ci-dessus.) j . Cette forme a été recueillie à Manzac, et soumise en 1852 à M. Borcau, sous le n° 319 (DD — SySTYyLA | Bast.).K; ed. 42, n° 14 ; ed. 2°, n° 16. R. stylosa (Desv.) Sering. in DC. Prodr. IL. p. 599: n° 8. — Gren. et Godr. FL Fr. Ep: 555. Plusieurs variétés ou formes de ce type ekfétènt en Périgord , et je n’en ai vu aucune. Je m'étais proposé de respecter (en indiquant leurs sources et leurs jus- tifications } les noms qui me sont envoyés par mes correspondants; mais comment rester fidèle à un sem- : blable projet, en présence de l'inextricable chaos que moffrent les matériaux authentiques que je possède … # ( 510 ) én herbier, et la notéseletige qui me parvient de divers côtés ? Il ne m'appartiendrait de juger en conscience ces espèces, que si j'en avais entrepris à fond et à neuf la très-minutieuse étude, et cela ne se peut que sur le vif. Je ne les juge donc pas; mais il me sera bien permis, après toutes les peines que je me suis données pour étudier les autres espèces du genre qui croissent à Lanquais, — il me sera bien permis, dis-je, d’énoncer ici ma conviction instinclive , mes préventions si l'on “veut : je crois qu'en cètte affaire il y a beaucoup plus de mots que de choses, et je m'en tiens prudemment . à l’opinion qui ne voit qu'une ESPÈCE (Stylosa) Ser. in DC. Prodr. [1825]; Gren. et Godr. FI. Fr. | Décem- bre 1848]; — systyla K. ed. 1: et 2: [1827 et 1843]), là où d’autres botanistes en ont vu deux, trois, quatre ou cinq différentes. Cela dit, je me borne à énumérer ce que j'ai recu d'indications, en les enrichissant de leurs synonymies : Chacun en pensera ce qu’il voudra. 10 « R. sysryLa. Bast. — Haies rire aux environs « de Boripetit. Très-belle espèce. » (D’A. 1851.) Syxon. ex Koch : R: systyla, à Devauxiana { Ser. ) Koch, syn. — R. stylosa Desv. — R. collina Sm. nou Jacq. SyNon. ex Seringe, et Gren. Godr. — R. stylosa, B leucochroa Ser. in DC. Prodr. IL p. 599, n° 8 ; Gren. et Godr. FL: Fr. 1. p.555. —R. deucochroa : Des. — R. brevistyla “DC. FI. Fr. Suppl. R. brevistyla leucochroa. Redout. {styli non un. — R. systyla Baa.; DC. FL Fr. Suppl. ( 514) Synon. ex Boreau. — R. systyla Bast. ; me FI. du Centr. 2° ed. p. 172, n° 654. 2 « R. LEUCOCHROA. Desv. — Près de Sept-Fons. « Fleurs « très=grandes. » {D'A. 1851.) Synon. ex Koch : R. systyla, B leucochroa Koch, syn. — R. leucochroa Desv. — R. brevistyla DC., si styli breves vel non emersi sunt. SYNON. ex Seringe, et Gren. Godr. — R. os, £ ©? leucochroa Ser:'in DC. Prodr. IL. p. 599, n° 8 ; Gren. -et Godr. FE Fr. EL p. 555. — R. leucochroa Desv. — R. brévistyla, « DC. FI. Fr. Suppl. — R. brevistyla —leucochroä Redout. {styli non exserti). — R. systyla Bast. ; DC. FI. Fr. Suppl. (Cette synonymie est abso- : lument la même a pour l'espèce précédente. ) SyNON. ex Boreau. — R. leucochroa Desv.; Boreau, Notes sur quelques espèces de plantes françaises , IE. p. 9 (1844), et FI. du Centr. 2 ed. p. 172, n° 655. — R, brevistyla, « DC. F1. Fr. Suppl. — R. systyla Ser. in Duby, Bot. gall. à M. d'Abzac, on vient de le. voir, dit les fleurs très- grandes : : les échantillons authentiques que j'ai reçus de M. Boreau les ont fort médiocres , — ce que je dis .: certes pas dans l'intention d'attribuer quelque impor- tance à ce pauvre caractère. " 9° Rosa Fasrigiata. Bast. -— Dans une haie à Manzac. RRR: Vu par M; Boreau (DD.1851,). " Synon. ex Koch. — Le R. fastigiata Bast. est donné avec cinq autres espèces nominales de divers auteurs comme rentrant dans les variétés 3, 4 et 5 ( psilophylla Rau, trachyphylla Rau et fleauosa Rau) du Rosa canina Je, par Koch , Syn. éd. 2x, p. 25211 ! Or, ces trois 512 ) de Rau ont maïnténant FRonpeus d'être comptées comme espèces. Synon. ex Seringe (MM. Gren. êt Godron ne citent nulle part le nom dont il s’agit). —.R. camina, fasti- giata: Desv.; Ser.-in DC. Prodr. IL p: 613, n° 75. — R. fastigiata Bast.; DC, FE Fr. Suppl:; Redout. Synon. ex Boreau. — R. systyla Bast: — Boreau., Not. s..qq. esp. de pl. franç. HI. p. 9 (1844), et Fl. du Centr. 2 éd. (1849), p. 172, n. 654. — R. systyla Bast. etR. fastigiata Bast. — R. brevistyla, y DC. F1. Fr. Suppl. — R. rustica Léman. — Dans ses Notes de 1844, M. Boreau joint à la synonymie ci-dessus la très-intéressante observation que.je transeris ici. pour l'édification des amateurs d'espèces .: «Les auteurs « rapportent le R. systyla Bast. au R. stylosa Desv. « et le R. fastigiata au R. canina. Cependant il n’est « pas douteux pour moi que les deux espèces de M. « Bastard sont une seule et méme chose : l'étude que « j'ai faite des échantillons de l'herbier de l’auteur « m'a démontré que le R. systyla n’est qu” un rameau « üniflore du fastigiata. Uné note placéé par M. Bas- à tard dans Son herbier , en 1813, prouve que c'était « aussi son opinion à cette époque. Enfin, sur un « MÊME INDIVIDU, j'ai recueilli LES DEUX FORMES bien « caractérisées. » Après de telles paroles ; puis-je m'étonner d'avoir reçu, sous la même étiquette, une fois deux et une fois trois échantillons; et d’avoir retrouvé un repré- sentant de chacune des deux re espèces, dans chacun de ces lots si restreints ? .: 1 2. Pardon, cher lecteur, de vous: avoir entretenu si longtemps de ces misères; mais j'ai cru le devoir faire. ((H4Y) Les’ vieux botanistes s'en vont, et une nouvelle géné- ration s'élève, ardente à la division. Il 'est-bon qu'elle écoute la voix grave et expérimentée d'un homme tel que M. Boreau. Ce botaniste, justement célèbre , per- mettra-t-il à une affection déjà ancienne d'exprimer timidement le vœu qu’il écoute lui-même , à l’avenir, quelques fois dé plus cétte sage et bonne voix qu'il faisait jadis entendre avéc une auütorité non contestée ? Je veux lé répéter encore : je ne mie point absolu- ment l'autonomie spécifique des trois formes s{ylosa, systyla et leucochroa; je désire même qu'elle soit ‘réclle; mais si elle l'est, -on finira par trouver des caractères, autres el plus sériéux que ceux qu'on à décrits jusqu'ici, soit dans l'ordre oPparique, soit dans l'ordre physiologique. Rosa ARVENSIS (Catal. et Suppl. 2° fase. . Nous avons dans. le département: :: :, :. = "Var. « genwina Gren. et Godr. Fi. Fr. p: 554 — R. arvensis (Gatal.)-==R, repens Scop:; Reynier. — R arvensis (typus), et b uniflora Boreau, Not. s. qq. pl. franc. IL. p. 9 (1844), etb pubescens Desv.; Boreau , FL du Centr. 2° éd. p. 172, n° 653, Cette dernière forme est à Manzac, et a été soumise, en 1852, à M. Boreau, sous le numéro 318 (DD.) Var. 8 bracteata Gren. et Godr. ibid. — € multiflora Boreau, Not. s. qq. esp. franc. NL. p. 9 (1844). — D bibracteata Guépin ; Nob. Suppl. À fasc. — À. dibrac- teata vel bibracteata Bast. ns À bibracteata Boréau ; FI. du Centr, ibid, — Cette seconde variélé, qué j j'ai indiquée séulément ë Märéuil ‘a été: retrouvée ; -en 1851, au Rudelou, commune dé Manzac (DD.) ( 514) Rosa sEMPERVIRENS ( Gatal.-et Suppl: 2+ fasc.) — Ajoutez : Sur les côteaux arides qui dominent le goufire du Toulon , près Périgueux ( D’A: 1851:) XXXNV.. SANGUISORBEÆ. Porerium poLyeauum W. et Kit. — K. ed. 4* et 2 2. P. muricatum Spach , rev. Pot. — Gren. et Godr, FI. : Franç. I. p.565. — Boreau, FI. Centr. 2 éd, p. 170, n° 648... Boripetit et autres Inealités de la commune de Champce- viuel, près Périgueux, Les échantillons récoltés appartien- nent à la var. ou forme «@ platylophum Spach; Boreau (D’A. 1851). Lanquais, d’où j'en ai retrouvé dans mon herbier , des échantillons confondus avec l’autre espèce. Il est incontestable que, convenable ou non quant à la valeur du caractère qu'il énonce ( cfr. Koch, Syn.) le nom de Waldst. et Kit. est le seul essentiellement légitime , puis- qu'il a été établi en vue de la distinction des formes com- prises pas Lips dans son P. MENT E XXXVL POMACEÆ.. CRATÆGUS ptRicaw A | Bab Mespilo). Linn. et auct. omn. — Vulgd Buisson ardent. Ce bel arbrisseau m'est indiqué « sur he frontière de la « Corrèze { Bas-Limousin) » par M. le comte d’Abzac, qui l’y a recueilli en 1851, mais qui ne me dit pas si c'est pré- cisément en-decà du poteau départemental. ARONIA ROTUNDIFOLIA. Pers, — K. ed, 1° et 2, Amelanchier vulgaris Moench. +=. Re Prodr. — Du. Bot. gall. — Gren. et Godr. FI. Fr. (545 ) Dans les parties les plus escarpées des réelles: qui domi- nent la tréfilerie des Eyzies { OLV. 1852 ). Fleurit dans les premiers jours de Mai. XXXVIIL ONAGRARIÆ. EpPiLoniUM LANCEOLATUM | Suppl. 2° fasc.) — Ajoutez : La- tour, commune de Saint-Paul-de-Serre, (DD. 1854). Les échantillons de cette localité sont remarquables par leur petite taillé (20-25 cent.) et par leur couleur rouge qui indique qu'ils ont crü dans une exposition très-chaude ; mais ils sont parfaitement caractérisés par la forme de leurs feuilles et par leurs longues graines oblongues-obovées , finement, mais frès-visi- blement tuberculeuses et d’un vert pâle quoique bril- lant, ce qui leur donne de la ressemblance avec les élytres de certains charançcons dont la couleur et le grain rappellent l'imperialis. Ces graines offrent une particularité rare, si je ne me trompe, dans le genre Épilobe. Examinées à l'aide d’une très-forte loupe double et à la lumière directe d’un soleil ardent, je ne vois aucun caractère distinctif entre elles et les graines de l'E. montunum le mieux caractérisé et le plus authentique. Je ne doute pour- tant pas de la légitimité de l'espèce, dont il faut déci- dément chercher les caractères ailleurs, de même que dans les Orchidées, les Orobanches, le genre Ery- thræa et d’autres encore. M. de Dives m'écrivit, en 1852, qu'il avait envoyé à M. Boreau, l’année d’auparavant, sous le n° 325, ‘un Épilobe de Manzac, que ce savant avait jugé « in- € termédiaire aux £. Duriæi Gay et collinum Gml. » On ne peut assurément aligner une citation à l'aide 3% - ( 516 ) d'une indication aussi vague ; mais d'après les formes qui me sont familières dans la Dordogne, je crois pou- voir présumer qu'il s’agit ici d'une des modifications de taille de Y E. montanum , lequel, lorsqu'il est petit et que les feuilles sont un peu larges, a effectivement des rapports de facies avec les deux espèces nommées dans la réponse de M. Boreau. Erizopium TETRAGONUM | Catal. et Suppl. 2° fascice.) Jlest bon de noter que la plante &e la Dordogne est l'espèce LINNÉENNE, et-non VE. {etragonuim de Koch, " qui-confondait sous ce nom (M le-Dr F. Schultz ena. fourni la preuve dans ses Archiv. de la Fi. de Fr. et d’Allem, EL p: 218-220 [1852]) les E: virgatum Fr. et Lamyi Schulz. —- Ajoutez-: M, le comte d'Abzac a recueilli, en 1849, dans une vigne voisine du château de Boripetit, la forme ou modification à lignes sail- lantes réunies au-dessous de chaque paire de feuilles, que M. Boreau décrit en note à la p. 194 de-la 2e éd. de sa FI, du Centre, et qu'il avait signalée dans,sa 1°° édition , p. 115, sous le nom d'£. : tetragorum var. b. obscurum Reichenb. ‘ — Lan (Suppl. 2 fase.) — Gren. et Godr. ri Fr !. p. 579. — Ajoutez : C dans un jardin mal cultivé, à Manzac, où se trouve aussi une forme naine et toute rouge dé la même espèce (DD. 1851 et 1852). M. Boreau a revu les ue FcviLes __… M. de Dives, sous le n° 321. ISNARDIA PALUSTRIS (Suppl. 2 de.) _— S Lisies : EGC à Ribérac, où il m'a été signalé en 1850, par le savant botaniste anglais John Ralfs, qui fit. alors un séjour de plusieurs mois dans les environs, de cette ville; Ma- FORT } rais de Lanouaille et alluvions humides de Piles (Eug. de Brran, 1849). — CCC au pont de Léparra, com mune de Boulazac (p’ A. 1850). Ce n’est pas seulement à l’histoire de la Botanique, mais à la vérité et à la justice que M. le professeur Joseph Mo- retti, de Pavie, a rendu un service réel en publiant, en 1853, sa très-curieuse et très-intéressante notice sur cette humble plante, et en faisant connaître deux erreurs échap- pées à deux grands hommes, Linné et'Aug. Pyr. de Can- dollé. Le premier, par un motif quelconque et que n'explique nullement l'explication fautive qu'en donne M: Moretti, changea en Isnardia le nom générique Dan- . ia qu'un botaniste nommé Petit avait donné , en 4710, à cette plante qu'il dédiait « à M: Danti d'Isnard , docteur «en. médecine. » Encore une fois, je ne sais: pourquoi Linné le fit, mais il fit: ainsi sciemment, car, dans son Genera (2° ed. 1742, p. 51}, il donne le « Dantia Petit, gen. 49 » pour synonyme à son genre Isnardia , n° 118. Le second, Aug. Pyr. de Candolle , attribua par madver- tance à Du Petit-Thouars le nom créé par Petit 96 ans avant la publication du Genera nova Madagascariensia, et cette erreur a été répétée par tous les botanistes qui ont écrit depuis l'impression du T. IL du Prodromus (1828), et le pauvre botaniste Petit a été complètement oublié de tout le monde. Il est donc constant que le nom légitime de notre plante devrait être Dantia palustris Petit, puisqu'il a été créé pour un genre établi; non dans la forme ancienne, mais dans la forme et l’acception dinnéennes. Les publications botaniques italienries sont'si peu répan- … dues en France, que nous devons à M. Boreau presqu' Dre | tant de reconnaissance qu'à M. Moretti: car M. Bora a ; ( 518 ) publié en 1853, dans ses js et Observations sur quel- ques plantes de France, n° V. p. T (Extrait du Bulletin de la Soc. industrielle d'Angers et de Maine-et-Loire , n°6. XXIV- année}, une excellente traduction du Mémoire du célèbre professeur italien. XXXIX. HALORAGEZÆ. MYRIOPHYLLUM VERTICILLATUM | Catal. et Suppl. 2° fascie.\ — Ajoutez : La var. 6 intermedium à été retrouvée à Manzac, dans le Vergt (DD. 1848), et dans le ma- rais du Toulon , près Périgueux ( D’A. 1851 ). ‘ALTERNIFLORUM | Suppl. 2° fasc.) — Ajoutez : Trouvé par M. l'abbé Meilhez dans une localité de la Dordogne, dont le nom me reste inconnu, mais où il a recueilli les échantillons que M. le comte d’Abzac à vus en 851. — Manzac, dans le Vergt (DD. 1849). L’échan- tilon que.j'ai sous les yeux était mêlé au M. verti- cillatum B intermedium de cette localité. | XLI. CALLITRICHINEÆ. CALLITRICHE STAGNABIS. Scop. — Kuizing. — K. ed. 1: AR PE “Au Toulon , près Périgueux ( D’A. 1851.) — VERNALIS, Kutzing. — K. ed. 4: et 2x, 8. Au Toulon, près Périgueux { D'A. 1851 |. — HAMULATA. Kutzing in litt. — K. ed 1° et 2.3: C. autumnalis Kutz. (olim) et auctorum ferè omnium, exceptis recentissimis: Non Fontaine du Buguet, près Grignali: Lesséchantillons ont été soumis à la détermination de M. Boreau , sous le n°.230 (DD. 1852). ( 519 CALLITRICHE OBTUSANGULA?? Le Gall, FI. du Morbihan, p. 202 et 822 (1852). — Lloyd, Notes pour servir à la Flore de l'Ouest , p. 13 (1851, citant la Flore encore manuscrite de M. Le Gall, à qui la plante appartient !) — Lloyd, FI. de l'Ouest, p. 166 (1854). Je ne cite qu'avec les plus dubitatives réserves ,. et seule- ment pour engager à rechercher, dans la Dordogne, cette plante intéressante, les deux misérables échantillons que M. de Dives m'a adressés, sans nom, et qu'il a recueillis le 51 août 1854 (par conséquent sans fleurs ni fruits et ne présentant plus que quelques restes informes des feuilles rosulaires), dans un fossé à Chabiras, commune de Jaure. , XLIT. CERATOPHYLLEZÆ. CERATOPHYLLUM SUBMERSUM. Linu. — K. ed. 1° et 2, 1. Eaux stagnantes au nord de Bergerac ( Rev.) ‘Aucun de nous n'a été assez heureux pour trouver.en fruits l’une ou l'autre de nos deux espèces; mais tout le monde en fait assez bien la distinction empirique. XLIIL. LYTHRARIEÆ. LyTrHRUM FLExUOSuM. Lagasca (1816). — DC. Prodr. HT. p. 82, n° 12. — Boissier, Voyag. Bot. en Espagne (1829). Lylhrum Græfferi Tenore , Prodr. FL ee (4849 ). = — DC. Prodr. HE. p. 82, n° 41. — Gren. et Godr. FL Fr. I, p. 594 (1848). L. acutangulum Lagase — L. Preslii Gusson. is ‘Gus sont Presl. 7 | (520 . Grignols (DD. isa — Si l’on en juge par l'aspect de la plante et par ses tiges souvent couchées, sous - ligneuses et radicantés à leur base, ce serait à cette espèce que devraient se rapporter les échantillons de Lanquais, de 75 à 80 centimètres, que j'ai cités sous le nom de L. hyssopifolia, dans la 2° fasc. du Supplé- ment; mais comme leurs calices me semblent présenter les caractères de l’hyssopifolia, je n'admets comme flexœuosum , provisoirement du moins , dans le dépar- “témment de la Dordogne , que les échantillons de Gri- + gnols ; reçus de M. de Dives, depuis de ns du 2° fase. de mon SOPPLÉMENE. À ru HYSSOPIFOLIA | Catal. el Suppl. 9e fase he — - Ajou- : Manzac, sur les bords de la Bertonne, petit tit du Vergt (DD. 1848). : Peruis Boræï. Jordan, obs. fragm. 3. p. 84. tab. 5. fig. B. — Gren. et Godr. F1. Fr. EL. p. 598. — Boreau ; FI. du Centr. ed. 2: p. 197, no 751. Ammannia Boræi Guépin, F1. de Maine-et-Loire, 3° éd. p. 346 (1845). ‘ Allas-de-Berbiguières | (M). Je n'ai pas vu les échantil- lons ; mais M. le comte d’ Abzac ( qui les a vus, m'a transmis, en 1851, la nouvelle de cette jolie découverte, alors toute - récente, de M. l'abbé Meilhez. “XLVIL. CUCURBITACEÆ. BryonIA DIOICA (Catal. }: - L'individu mâle que j'ai signalé; en 1840, pour i&- -gran- deur extraordinaire de ses feuilles , n'est pas sans pareils dans le département, car M. de Dives en a observé. à Man- zac, en 1854, un pied dont les feuilles très-peu dentées ( 524 ) presque: entières, mesurent 21 centimètres sure 48, Les pieds femelles, au contrairé; dont:les feuilles sont‘toujours profondément incisées, atteignent au plas 9 centimètres sur 6. À . XLNVIH. PORTULACEZÆ. MONTIA- RIVULARIS (Suppl. % fasc.) — Ajoutez : Ruisseau voisin, au Sud, de Jumilhac-le-Grand,(Eug. de Biraw). AL. PARONYCHIEÆ. HR gsRuN VERT.CILLATUM (Catab et Suppl: 2. fasc:) — “Ajoutez : Bords de l'étang de Ja Vernide,, commune de Grum (DD.) — RR sur un côteau inculte et peu humide, près Jumilhac-le-Grand ( Eug. de Brraw. } POLYCARPON TETRAPHYLLUM { Catal. et Suppl. 2° fasc. ) — Ajoutez : Au Torondel ; commune de Saint-Sauveur, dans une vigne froide et srl où il est fort rare (Eug. de. BIRAN).. LI. CRASSULACEÆ. SEDUM PURPURASCENS (Catal. et Suppl. 2° fase.) — Ajou- Zz : Dans les vignes des Guischards, commune de Saint-Germain-de-Pontroumieux, où la bêche du vi- gneron ne lui permet que rarement de fleurir { Eug. de’ Biran ). “ere 3 — ANOPETALUM |Calal. et Suppl. 2° fasc.) — Ajoutez : Montaud-de-Berbiguières , sur le sommet du mamielon (M. 1853). SEDUM REFLEXUM { Catal. et Suppl. 2° fase.) 5 cristaun.. DC. Prodr, n° 58 (S. cristatum Sebrad.) — Ajoutez + La monstruosité à rameaux. stériles mie en di ne (522) ceau, que les jardiniers ont décorée du nom de S. crassicaule, et que Mutel a signalée dans sa F1. Fr. I. p. 394, a été trouvée par M. de Dives, en 1852, à Périgueux et à Manzac. — ALTISSIMUM. Poir. x Lam. dict. 4, p. 634. — DC. F1. Fr. IV. p. 395. n° 3527; pl. grass. pl. 40; Prodr. Hif. p. 408 , n° 61. — Duby, Bot. p. 204, n° 25. — Gren. et Godr. FI. I. p. 627. — Saint-Amans, Flore _ agenaise. Sur le bord d'un chemin, AA Zu , près Saint-Marcel _ (OEV. août 1851 }. — Au sommet du mamélon dit Mon- taud-de-Berbiguières , en face et au nord de Perpenères (M. 1853), . LIT. GROSSULARIE Æ. RiBES GROSSULARIA (Suppl. 2° fasc. } — Ajoutez : Que cette espèce se répand naturellement assez loin des habita- tions aux euvirons de Boriebru, commune de Champce- vinel, pour pouvoir être inscrite comme subspontanée dans la Flore du pers (D'A. + Li SAXIFRAGEÆ. ! à SAxIFRAGA AZ00N.. Jacq. — K ed. 1* et 22, 2. Ce n’est assurémeut ni comme plante duranienne, ni même comme plante susceptible de se naturaliser et de se répandre dans le département, que je cite ctte espèce ; mais Mademoiselle de Dives en a recueilli, à Bergerac, une petite rosette sans fleurs et bien caractérisée, provenant sans doute d’une graine d'Auvergne , apportée par la Dordogne. On pourrait donc retrouver là plante dans des cas très-rares et dans des conditions semblables {1854 ). (523) LV. UMBELLIFERÆ. HYDROCOTYLE VULGARIS ( Catal. et Suppl. 2° fasc, ) — Ajou- 2 : Étangs de la Double, notamment celui d'Échour- gniac (OLV.); marais du gouffre du Toulon, près Périgueux { D'A.); CC sur les bords de l'étang de la forge de Miremont, près Lanouaille { Eug. de BrRAN). ERYNGIUM CAMPESTRE à capitules allongés ( Catal. | Cette curieuse forme est bien constante dans la seule localité observée jusqu'ici en Périgord, car M. Du Rieu, après un voyage à Blanchardie, m'écrivait de Paris, le 29 octobre 1850, qu'il venait d’en recueillir une provision (sic). Elle y est encore très-abondante, et M. de Pouzolz vient de la décrire {en 1857) dans sa Flore du Gard, T.1*, p. 447, pl. IV. figure coloriée) comme ayant été trouvée une seule fois avant Jui, par M. Palun, à Villeneuve-lez-Avignon. M. de Pouzolz est le premier qui lui ait donné un nom sys- tématique ; en conséquence, la PR doit désormais être étiquetée : Var. B. megacephalum De Pouzolz. Pernosezinum secerum (Suppl. 2° fasc.) — Ajoutez : Retrouvé, après la moisson, sur le côtean calcaire de Lamartinie, commune de Lamonzie-Montastruc , par M. Eug. de Biran à qui nous devions déjà la seule localité connue dans le département, et qui à trouvé la plante de Lamonzie plus grêle et moins élevée que celle de Saint-Germain. M. de Biran ajoute : « Can- “« dolle et Boreau n’attribuent à l’ombelle que deux € ou trois rayons inégaux. Ceci n’est exact que lors- « que la plante croît étouffée dans les moissons ou sur * un sol sec et maigre. Je l'ai vue pour la premiere ( 524 ) « fois sur les déblais d’un fossé creusé l'hiver précé- « dent et conservant l’eaù en été, et là, sa hauteur « dépassait un mètre; ses feuilles radicales étaient « longues de 29 à 32 centimètres , et ses ombelles « étaient pourvues de six à sept rayons , et même T4 davantage. » HeLoscnium NODIFLORUM (Catal. ) Le 8 octobre 1838, je recueillis dans un fossé à Ber gerac ï avec une précipitation inattentive et que je regrelte fort aujourd’ hui, ‘une sommité que j'ai ar laissée, Sans examen , sous le nom ci-dessus. Je m'aperçois aujourd’hui 18 juillet 1856, que l'ombelle inférieure de cette sommité est normale, € dire très- courtement pédonculée (elle est en fruit); tandis que la supérieure {qui est en fleurs) est longuement pédonculée {pédoncule plus que double des rayons }. — Malgré cette circonstance dont je ne connais pas d'autre exemple, et malgré la forme arrondie des feuilles de léchantillon, je n'ose le placer dans l'H. repens, non-seulement! parce que son ombelle inférieure est normalement nodiflorum , _ mais encore parce que l’ombelle fleurie n’a pas conservé une seule des folioles,de son involucre {l’inférieure ,. fruc- tifère, en a conservé une }, comme c’est l'ordinaire dans le nodiflorum ; et enfin, parce que je retrouve la forme inso- lite des feuilles de, mon. échantillon, dans un :spécimen d'H. nodiflorum en ) EÉSQUÉ par M. Raulin dans l'ile de Crète, Cette forme est, à à et. L De de nouveau dans des conditions meilleures. Les amateurs, d’hybrides pourront bien en voir une dans ce fragment méconnu ;.mais l'H. repens n’a pas encore été signalé dans le département de la Dordogne , et Bergerac a été si minutieusement exploré L ( 925 ) par M. de Dives, par M. l'abbé Revel et ses nombreux élè- ves (sans parler des autres collecteurs, duraniens qui y..ont . herborisé plus ou moins fréquemment), que l'existence simultanée des deux espèces parait peu probable. Je crois plus sage de m'en tenir à une parole que j'ai recueillie de la bouche de monillustre maître, M3, Gay : « Iln'y a pas, dans les espèces, de caractères absolus » sous le rapport de la constance. SISON AMOMUM (Catal. et Suppl. 2° fasc.) — Ajoutez : Environs du château de Boripetit, commune de Champ- cevinel près Périgueux (D'A). ( Ammr MaJus ( Suppl. 2 fasc.) — Ajoutez : Environs d’Aube- terre (D'A). CARUM VERTICILLATUM | Catal. et Suppl. 2: fasc.) — Ajou- tez : CCC dans les terrains froids et argileux , les bruyè- res et les pâtis, à Sarlande entre Jumilhac et Lanouaille, et aux Griffouillades , commune de Saint-Germain-de- Pontroumieux | Eug. de Biran). - Burzeuru“ suNCEUx ? Linn. * Cette plante m'a été indiquée avec quelque doute, en 1853, par M. l'abbé Meilhez, comme abondante sur le côleau qui domine Berbiguières (le Montaud-de-Berbi- guières) ; mais je n’en ai vu aucun échantillon , et il existe des espèces trop faciles à confondre avec celle-là, pour que j'ose la citer avec certitude. ŒNANTHE FisruLosA (Catal. et Suppl. 2 fasc.). — Ajou- tez : RRR dans un fossé constamment inondé, des _prairies de Larége, commune e de Cours-de-Piles (Eug. de Biran). : —. Lacaevazn | Suppl. ge fasc. 14 | Un nouvel examen m'amène à penser que j'ai commis ( 52% ) une complète erreur en rapportant à cette espèce les échan- tillons recueillis par M. de Dives à Manzac dans un pré argi- leux. La tige est fistuleuse ; les rayons de l'ombelle s’épais- sissent en se rapprochant de la maturité ; le fruit se termine inférieurement par un anneau calleux ; les dents du calice sont fortes , etc. d’où je conclus maintenant que la plante n’est qu'un OŒ. pimpinellifolia. L. gigantesque , privé de ses feuilles radicales et des épaississements terminaux de ses fibres radicales. M. le’ comte d'Abzac m'a annoncé, en 1851, qu'il a recueilli l'OEnanthe Lachenalii près de Périgueux, dans les prairies qui bordent l'Isle. Les feuilles de ces échantil- lons. ajoute-t-il, se rapprochent beauconp de celles de. V'OE. silaifolia. Ærausa Cynaprum | Catal. et Suppl. 2° fase.) — Ajoutez Champcevinel près Périgueux { D'A). SESELI MONTANUM | Catal. et Suppl. 2° fase. } C'est une des plantes qui m'oat le plus fait travailler, car il en est peu dont les échantillons présentent plus de variété - dans leur port. M. Boreau (FI. du Centre, 2 éd. p. 279 [1849 |), tout en décrivant séparément les formes glau- Cum et montanum, ne leur donne par deux numéros spécifiques distincts, et dit qu’elles sont peut-être des modi- lications d'une même plante : MM. Grenier et Goron les réunissent sans hésitation , sous le nom de S. montanum « genuinum. M. Oscar de Lavernelle a recueilli en 1850 une suite d'échantillons tous pris sur les côteaux calcaires des environs de Lavernelle {commune de Saint-Félix-de-Villa- deix) , et qui offrent les nuances intermédiaires aux deux formes extrêmes. Enfin , il ne me faudrait que peu d’instants pour récolter des séries pareilles sur les côteaux calcaires de Lanquais, et c'est précisément cc qui m'a toujours « ( 527) cinpêché de voir deux espèces et même deux variétés, dans des échantillons si différents d'aspect. Lorsque la terre végé- tale est peu profonde, le gazon court , l'ombrage nul, on a la var. b. Soyer-Willemet { S. glaucum Bor.) À mesure que quelques-unes de ces conditions changent, et lorsqu'elles se trouvent réunies, on se rapproche peu à peu de la var. a Soy. Will. (S. montanum Bor }, puis on y arrive tout-à- fait. Ces mêmes observations faites à Lanquais, je les ai répétées sur les basses montagnes des environs de Bagnè- res-de-Bigorre , et je suis arrivé aux mêmes résultats. Je ne crois pas trop forcer la conséquence en concluant que nous sommes tous d'accord au fond pour ne ss scin- der le S. montanum Koch , Syn. SELINUM CARVIFOLIA | Catal. et Suppl. 2° fasc.) — Ajoutez : C dans les bois sombres et humides de Lajuliane , com- mune de Grum ( DD. octobre 1854). — Sur la lisière de la Double ( D” A. 1853). PEUCEDANUM PARISIENSE (Catal. ) — Ajoutez : Au Trou de la Forêt de Jaure près Villamblard (DD. 1854. |. — CErvaria (| Catal:\ — Ajoutez : Abondant dans cer- laines parties de la Bessède, à l'exposition du Nord (M. 1853) ; Gravette, commune de Saint-Germain- de-Pontroumieux , dans les bruyères et sur les bords du chemin de Saint-Aubin (Eug. de Biran, 1853). TuRGENIA LATIFOLIA ( Catal. et Suppl. 2° fase.) — Ajoutez : Bergerac (M. l'abbé Duchassaing). — Très-abondant à Lafarguette, commune de Saint-Félix (OLV). — Champcevinel , près le lieu dit Septfons (D'A\. ANTHRISCUS SYLVESTRIS 8 ALPESTRIS (Suppl. 2° fasc.)—.Ajou- tez : Commune de Champcevinel, près Périgueux. :« Cette belle espèce » m'écrivait M. le comte d'Abzac (.528') en août 1852, € S'y montrait dans tout le luxe de sa végétation, et portait d'innombrables ombelles de « fruits mûrs, d’un beaü noir brillant. » La découverté de M. d'Abzac est fort éloignée de la mienne, dans le temps comme dans l’espace ; et me con- firme dans le désir que je ressens dé voir rendre le ‘rang spécifique à cette belle plante qui se nommerait dès-lors Anthriscus torquata (sub Chærophyllo) DC. FI. Fr. Suppl. T5, p.505 ; n° 3426. — VÜLGARIS ‘LCatal.) — Ajoutez : Sur les vieux. murs à —!StJulien-de-Crempse, et au Mayne près Ménesplet (DD). LVIN. LORANTHACEÆ. Viscum aALBuM (Catal. et Suppl. 2e fasc.). — Ajoutez : Sur le Tilia grandifolia Ehrh., dans le cimetière de Breuil, canton de Vergt. Le tilleul qui le porte est d'une taille-colossale et placé, comme l’église, sur une butte réputée gauloise. Les églises des deux commu nes contiguës à celle de Breuil ( Château-Missier et Église-Neuve-de-Serre) sont placées : sur. des buttes semblables {DD. ‘in litt., septembre 1849}. — Sur FAeer campestredL. à Pissot, près Bérdqe LIX. CAPRIFOLIACEÆ. SAMBUCUS EBuLUS ( Catal. ) M. de Dives me signale, à Manzac, une var. laci- niata Bauhin , de cette espèce ;'je ne la vois citée nulle part, sous ce nom , dans les. ouvrages que je puis con- sulter. Je présumé qu'il s’agit dé la var. & humilis DC. Prodr. IV. p: 322? laquelle est: dite « Seymen- tis lineari-lanceolatis » ; mais je n'ai pas vu la plante. (° 529) SAMBUCUS: NIGRA | Catal. ) M. de Dives me sitalé sur un vieux mur à Périgueux, une forme singulière de ce Suréau : € Le même pied porte « des folioles larges et entières, et des folioles étroites et « Jaciniées ». LX. STELLATÆ. ASPERULA ARVENSIS, variation à fleurs blanches ( Catal.) - Ajoutez. ; Deux pieds de cette variation wnt été vus par moi, en.1849 , dans les blés, à Faux. : RuBIA PEREGRINA (Catal. ) Gette espèce a offert à M. de Dives, dans la commune de Manzac , une forme naine et rabougrie que je cite parce qu’elle a été trouvée par lui dans les bois, tandis qu’ordi- nairement ce sont les déformations par allongement qui s’y rencontrent, et que les déformations contraires semblent le produit des stations. très-sèches et FROpAGES < à un. soleil ardent... GALIUM dr pote pére et Sail ge. PRE — Due: Forma caule tenero prostrato, foliis: lateribus 0bo- vato-lanceolatis Koch, syn., éd. 2, p. 362, no 7 CGalium.tenerum. Sechleich. Cat. 4824, — Galium spurium y lenerum Schultz, exsicc, n° 131; Gren. et Godr. FI. Fr. IT, p. 44). Cette plante x été déter- minée par M. Boreau en 1852 ( DD |. Je ne suis pas disposé à croire à une pareille dimi- nution du type spécifique, d'autant que les feuilles n'ont plus la même forme. Enoutre, les auteurs ne - sont pas d'accord sur le type spécifique lui-même, puisque les uns rapportent la plante au G. Aparine, les autres au G. spurium; je présume Mn À GER ‘a eu-raison de Ja considérer comme pra 1 “ + ( 530 }) M. de Dives me signale, de plus, à Manzac, une déformation (piqûre d'insecte sans doute) qui rend presque toute les feuilles recroquevillées dans le G. Aparine ; type. La plante de Manzac, que j'ai signalée dans le 2° fascicule du Suppl. sous le nom de var. 8 minus DC. Prodr., doit conserver ce nom, et appartient aux peti- tes formes du type de Koch, et nullement à ses variétés B Vaillantii et y spurium, puisque les poils de son fruit partent d’une base fuberculeuse ; dans les deux variétés de Koch, au contraire, lesquelles constituent pour MM. Godron et Grenier , le Galium spurium L. , espèce réellement distincte de l'Aparine , la base des poils n’est point formée par un tubercule. GALIUM ULIGINOSUM B hercynoides | Suppl. 2° fasc.} Une nouvelle étude du genre Galium me montre qu'un Galium dont la tige est dépourvue d’aiguillons réfléchis, ne peut être rapporté au G. uliginosum. Cette conviction et un nouvel examen comparatif me déterminent à restituer tout simplement au G. saxa- tile Ya plante pour laquelle j'avais proposé le nom ci- dessus, Elle reste néanmoins assez remarquable par la longueur de l’acumen blanchâtre qui termine ses feuilles. Quant aux échantillons sans fleurs ni fruits, du village de La Peyre, que j'avais pris pour le type du G. saxatile , je reconnais maintenant que ce ne sont que des souches broutées et d’arrière-saison du G. Mollugo L. (G. elatum Thuill.) dont les petites feuil- les et les tiges faibles et couchées m’avaient fait mécon- naître l'espèce. Il ne faut donc pas tenir compte de ce que j'ai dit de la grosseur de la racine du G. saxatile. - ( 531 ) Si je n'ai pas trouvé ce dernier plus abondamment pendant mon excursion dans le Nontronais, il faut l'attribuer à ce que l’éspèce est très:printanièré et à ce €. 202: 1: A Æ EH ". La touffe qui en conservait encore quelques restes et que j'ai recueillie à l'ombre des. supports du roc bran- lant de la Francherie, se trouvait retardée dans sa végé- tation par cette station exceptionnelle et semblable à celle qu’offrirait l'entrée d'une petite caverne. GALIOM PALUSTRE (Catal. ‘et Suppl. 2 fasc. ) Rien n’est plus facile à distinguer qué le G. palus- tre L. et le G. elongatum Prési. , j'en conviens avec M. Boreau, F1. Cent. 2°, éd., p. 255, MM. Grenier et Godron {FL Fr. Il. p. 39)....:: mais seulement quand on choisit deux échantillons bbiréties si j'ose ainsi dire. Dans le c4S, au contraire, où l’on à sous les yeux de nombreux échantillons, inondés ou exon- dés, de localités diverses'et à divers dégrés de dévelop- pemént , je crois qu’il devient réellement impossible de poser uné limite entré ces deux prétendues espè- . ces. Dans ma profondé conviction, le G. elongatum n’est composé que des échantillons de G. palustre, © qui par une cause ou par une autre, sont plus deve- :loppés dans toutes leurs parties également. Les ‘rameaux déjetés ou non déjetés dépendent dé la posi- tion de la tige par rapport aux végétaux environ- ‘ nants : je ne puis y voir un caractère. Les deux rangs d’aiguillons , en sens contraire, qui garnissent le bord les feuilles de l’elongatüm , ‘existent! souvent aussi, Su LEA mp pan péhustré normal! tan Amen la LAHUC CS Le LE à Le -à » 4x moins grande des toulfes ; Ja nervure plus sail- Tome XX (2 Partie). 37 - ( 532 ) -dante., sont les 6 logiques. du De grand déve- ..: loppement de la plante entière: Je ne-puis donc pas voir là deux espèces , ni même … deux variétés, à cause ac nuances inombrables qui les lient. ke nr d A. P: de Candollé à don le G: Non :matum Presl. pour:synonyme du ‘G. :constrictum ‘Chaub. C'est là une ‘assertion diamétralement opposée à l'appréciation de MM. Boreau , Grenier «et Godron ; car c’est en faire un diminutif du G. palustre, tandis .….».que.ces, trois derniers savants en font un augmentatif. Cette divergence d AREA AE Esp, de carac- tères, solides. M. Boreau , loc. “it. a he au: rs st ma : var. Brupicola; c'est. son Galium. rupicola, p.253, n° 949. MM. Grenier et Godron l'ont laissée comme moi au rang de simple variété (8 rupicola Fi. Fr. EE. p. 39) et:Je crois qu'ils ont bien fait, J'accepte maintenant très-volontiers, après un nouvel examen, la réunion des Galium constrictum. Ghaub. -ret.debile, Desv.. opérée en: 1849 par M. Boreau, et - confirmée en 1850 par MM. Grenier et. Godron ; mais je ne l’accepte que. sous la forme présentée par ces der- : biers savan(s ,.€’est-à-dire: sous, le nom de G.. debile Desv., parce qu'il est de 4818, tandisique celui de la Flore. Agenaise n'a vu lejour qu'en 1824. —. Les échantillons que je séparais du debile. sous. le. nom de constrictum., vont, les. uns,au debile dont. ik ne se distinguaient. que par. quelques, nuances: trop. légères dans le: port, les.autres! au palusire. debile. pC.. Prodr: dont ils ne se, distinguaient. que par lun peu plus de grandeur et de fermeté, J'y trouve parfois cinq ((533 ) feuilles aux verticilles inférieurs, et ils servent.de pas- ‘\sage presque insensible entre cette var: y et le type. GALIUM SYLVESTRE, à ÿlubrüim (Catal. ) Et 2) Forma SCabriuscula Nob. (Suppl. 24 fase.) doivent être répartis dans deux types spécifiques qui ‘ me paraissent maintenant ‘bien distincts. Dans’ l’un ; comme dans l’autre , tel que je conçois leurs délimita- tion, on comprendrait des individus plus où moins . “poürvus de poils äccrochanits , et dés individus plüs ou *! moins approchants de l’état gläbre : ce Sont là des mi- ‘'Sères auquellès la spécification he doit pas descendre. - Ces deux types spécifiques sont : et plante grêle; faible , allongée à tiges séparées où facilement séparables ; qui a l'aspect très-glabre et frès-lisse, et dont les poils accrochants des feuilles , Jorsqu' ils existent, ne se manifestent qu ’à la loupe, ou au toucher. C'est là le véritable G. lwve Thuill. F1. “paris. p. 11, ne 8, an VIT (1798-1709) (Multicaule, … procurmbens ; caulibus glaberrimis ; Fo suboctonis, … oblunceolatis, integris, lævibus ; fasciculis terminali- “bus confertiusculè paucifloris; corollis mulicis; Thuill. loc. cit. — C’est là par conséquent le G. sylvestre a glabrum Koch. Synops. — Lorsque les échantillons sont | ainsi rapprochés autant que possible de la glabriété par- “faite, on à la plante du Nord de la France , Ja plante É de Thuillier ; 4 mais elle « est malâisée à trouver quand on _s’avance vers les régions ‘plus chäudes, et déjà M. Boreau, dans sa Flore du Centre 2 éd. » P- 251, . ne 937 introduit dans sa description Ja mention de quelques cils” rares que porieit parfois les” feuilles. ‘Si lé climat devient mins frôid éncoré, 16 système pileux se développe , le spinotés du bord dés feuilles ( 534) se montrent-plus constaniment, plus abondamment, et naissent même plus on moins abondantes sur la-face supérieure de la feuille, sans que celle-ci perde son aspect glabre et luisant. On a alors une forme parfai- tement décrite par M. Jordan ( Galium scabridum Jord, obs. ; 3° fragm., 1846, p.136. — Gren. et Godr. F1. :Fr.:[18501 )..— Je crois que l’état typique normal de … l'espèce, est celui décrit par M. Jordan , d’abord parce que le-plus emporte le moins et que l’état le plus riche ie doit être attribué au type ; et en second, lieu parce que Ja glabriété , que je sache, n’est jamais. absolue dans la plante du Nord , au moins dans ses échantillons bien développés. — Cela étant , je crois que le nom de M. Jordan est meilleur que celui de Thuillier : il n’est pourtant pas parfait, puisque ia plante est sujette à perdre ses poils. Celui de Thuillier ne l’est pas non plus puisqu'elle est sujette à en porter, mais il n’est pas tout-à-fait impropre , puisque la plante conserve toujours l'aspect glabre et luisant , et que sa tige rare- ment pubescente vers le bas, le conserve toujours de la manière la plus marquée. — Le moyen de trancher celte difficulté est simple : il faut recourir à la loi de priorité. Puisque tout le monde est d'accord mainte- nant pour conserver spécifiquement distinct, le G. syl- vestre Poll. (176) (G. Bocconi DC, FI. Fr. et Prodr., Dub. Bot.; Lois. FI. Gall., non AI. —G. sylvestre y hir- tum , Koch, Syn. — G. ER Thuill.), .ilest clair que le G. scabridum Jord. doit perdre. son nom pour prendre celui de. G. læve Thuill. … CeG:; leve, forme typique à feuilles FRERES lons au bord et sur la face supérieure des, feuilles, se trouve. fréquemment dans la Dordogne et dans la ( 35 ) Girondé ; mais ce n’est pas une planté Sociale et dont on puisse en peu d’instants faire uné récolte considéra- ble ; elle est toujours clairsemée. Ses feuillles sont plus ou moins élargies vers le bout , et ses tiges sont radi- cantes à la base, excellent caractère que nous devons à M. Jordan. 2 Je passe au second type spécifique, aussi admi- rablement décrit et aussi bien nommé que lé premier par M. Jordan ; évidemment, il a été confondu par les floristes comme par moi, dans le G. l&ve; mais comme je ne sache pas qu'il en ait été distingué avant M. Jordan, je crois que le nom imposé par cet habile observateur doit lui rester sans conteste. C’est le G. IMPLEXUM Jord. obs. 3° fragm. (1846), p. 141. — Gren. et Godr. F1. Fr. IL. p. 31 (1850). Il est glabre ou plus souvent pubescent et a plus raremént des spinules sur la face supérieure des feuilles , au moins vers le haut des tiges; mais le bord des feuilles en est le plus sou- vent chargé. La forme de sa panicule et des lobes de sa corolle , ses tiges bien plus nombreusés , non radi- cantes et enchevêtrées au point d'être comme le dit si bien M. Jordan , INEXTRICABLES, le font distinguer, au premier coup-d'œil, du G. læve. Je ne pense pas qu’on puisse accorder une voleur absolue aux tiges radicantes ou non radicantes de celte espèce et du G. lœve. Celles da G. implexzum partent, excessivement nombreuses, d’une souche plus forte que dans l’autre espèce; mais quand elles croissent dans un milieu léger (peu cohérent), par exemple dans; des tas de pierres dont les interstices conservent nécessairement : de l'humidité et ne renferment que peu ou point de terre, les nœuds inférieurs offrent des radicelles (336) (comme des boutures qu'on planterait, dans l'eau ). Je possède une toufle énorme recueillie à Lanquais dans dans ces circonstances , et.dont je ne pus. enlever la Ja ,souche, -La:.propreté des. radicelles prouve bien - qu’elles ont.crù dans Je vide ou à peu près. Dans ce cas, c’est l’inextricabilité seule des tiges qui distingue, au premier abord, cette plante du G. lœve. Le G. implezun parfois. presque. quel accrochant VÉNT | ds 60 jteaux _calgaires_ de la “Dordogne. -È est. lui que » jayais principalement e en vue lorsque j je décrivais la forme . scabriuscula du fascicule de. mon Supplé- ment. M. J ordan ne Fr l'indique que dans le Sud- Est et le Midi. Les trois espèces de Pollich , re Thuillier et de M. Jordan étant ainsi délimitées, le G. sylvestre Poll. indiqué seulement dans l'Est, à Lyon et dans Je Nord par MM. Grenier et Godron, manquerait totalement à la Dordogne et à la Gironde. Le G. sylvestre « glabrum et 2) forma. scabriuscula de. (mon Catalogue et du 2° fasc. du Supplément, serait remplacé par les deux autres espèces savoir : N° 1. GALIUM LÆVE. Thuill. (G. scabridum L ) C sur les côteaux secs , che. à demi-om- bragés. Ne 2, GaLIoM IMPLEXUM. Jord. CC sur les côteaux crayeux secs, non ombragés, aux expositions les plus chaudes , dans les mn courts ou parmi les, pierres. Au Galium sylvestre. de Koch, dont pous + n'avions dans la Dordogne que la var. æ glabrum,, à il faut ajou- ter maintenant la var. à supinum, laquelle, plus grande ( 931 ) que les échantillons décrits par Koch, forme une espèce distincte pour MM. Jordan, Grenier et Godron et en forme deux pour M. Boreau. C’est le : No 3. GALIUM coMMUTATUM! Jord. obs.cme:3e fragm., (1846), pe APotr Gren. et Grosir. Æs ad Hp, 33 (1850) synonyme certain G. supinum Boreau, Fl:du. Gentte; 2e.éd.(1849) -p-251, n° 939, et pour synonyme douteux G.-supinum Lam. Dict: 2, p.579 (?).: M: Boréau ; lui (loc: cit. nos 938 et 939), sépare ces deux espèces ; sous les noms de G. contttatum _ loc. cit, jet de G. supinum Lam. loc. cit. Je distingue assez bien, ce me semble, les deux formes décrites par M. Boreau , dans deux plantés qui né me sem- blent pas différer spécifiquement l'une de l’autre et qui ont été recueillies par M: dé Dives, Savoir : fées AT sains G. commutatum, Jord. — - Gren. | et Godr.— “Boreau. | A Latour , commune de. Saint-Paul- de-Serre, ; jf G..supinum Boreau. (-G.:commutatum Jord. Gren, et Godr. ) # Dans-un petit boïs à Limouzi, commune de Manzac: Cette note:était complètement rédigée ; lorsque je me suis aperçu que ‘MM. Grenier et Godronattribuent le G: ldve Thuill. comme synonyme à une autre espèce { G. montanum Vill) FE: Fr: Hp. 33: — Maïs bien qu'on y lise ces: mots qui semblent s’appliquer à la forme que j'ai nommée G. m- ere Dhs « tiges formant dans les débris mouvants’, touffes très-compactes et de 2-3 centimètres de as ‘» je trouve le réste de la dont si ipod ee Cäble à la -plante dont j'ai de nombr les yeux, que je mehasardè à laisser mon tratait-torqu'ilese. (538 ) LXI. VALERIANEÆ. VALERIANA TRIPTERIS. Linn. — K. ed. 44, n° 6, ed. 2, n° 7. — Gren. ét Godr. EL Fr. HE. p. 56. Rochers des Eyzies, dans la vallée de la Vézère (OLV). Cette précieuse acquisition pour notre Flore, nous est certainement fournie par l'Auvergne, d’où elle descend dans la partie là plus montagneuse de notre département. Elle y trouve des rochers frais et abruptes où elle se multi- plie dans des conditions analogues à celles du sol natal. .M..0.. de Lavernelle la découvrit en août 1854. L'année suivante , à une époque plus favorable.( mai) , ilen recueil- lit de nombreux échantillons, parmi lesquels il distingue trois formes, savoir : 1° Le type de l'espèce ( V. tripteris L. — DC. Prodr. IV p. 636, n° 41), à feuilles caulinaires divisées en trois lobes dont l'intermédiaire est de beaucoup le plus grand ; 20 La var. 6 intermedia K., ed. 12 et 2, laquelle, d’après cet auteur et d’après MM. Grenier et Godron qui Jui refusent le rang de variété (F1. Fr. I p. 56 ), constitue le V. intermedia Vahl. Ses feuilles caulinaires sont entières { quoique dentées), c'est-à-dire non trilobées. Ce n’est point ainsi que l'espèce de Vahl a été comprise par de Candolle (Prodr. 1V. p.636, n° 40) qui n’admet comme telle , que la plante qu'on trouve dans les Pyrénées et dont les feuilles caulinaires tripartiles ont leurs lobes frès-entiers. C'est cette dernière forme que de Candolle admet comme et sous le. nom de V. intermedia Nahl. %. Enfin, une forme inséparable ; a sat dé précédentes, et pour laquelle. M. de Lavernelle propose l'institution d'une var. sieges altendu que ses feuilles linai tréell tites, c’est-à-dire à cinq Li z ( 539 ) boles, Assurément, comme le fait remarquer notre studieux observateur , cette modification mérite aussi bien le rang de variété que celle que Koch admet comme telle, et si on conserve celle-ci , celle-là doit également être admise. Les feuilles caulinaires sont pourtant , en général, si variables dans leur forme, qu’il est plus prudent de ne. voir en tout ceci , comme MM. Grenier et Godron , que des variations et non des variétés. J'ajouterai seulement, que si l’on voulait (et ce n’est certes pas mon avis) admettre comme bonne espèce le V. intermedia Vahl tel que l’entendait M. de Can- dolle, c’est-à-dire à lubes entiers et non dentés pour ses feuilles caulinaires trilobées, ce serait à cette espèce [ V. intermedia DC. Prodr. n° 40), qu'il faudrait adjoindre uné var. 6 pinnata OLV; car les lobes sont parfaitement entiers dans la forme distinguée par M. de Lavyernelle. CENTRANTHUS RUBER ( Catal. et Suppl. 2° fasc,) — Ajoutez : Varie aussi à fleurs d’ un rouge beaucoup plus foncé que d’ ordinaire : sur les murs, à Grignols et à la Tour- Blanche (DD.) — Caccrrrapa (Catal. et Suppl. 2° fase.) — Ajoutez : Sur les murs à Saint-Marcel, canton de Lalinde {OLW ); sur un mur à Beauregard , canton de Villarablard (Rey.). VALERIANELLA AURICULA (Suppl. 2° fasc.) — Ajoutez : var. a (typus) K. , ed. >, p. 373, n° 6 (V. auricula DC. FL Fr. Suppl. p. 492. — Gren. et Godr. FE Fr. I]. p. 59). J'ai trouvé pour la première fois ce type de l'espèce de Koch, à Lanquais, dans un champ argilo-calcaire et humide où l’on cultive des betteraves fourragères. La plante y était très-vigoureuse , mais rare et sous une forme basse ; buissonneuse , touffué ; (1540 ) automnale (c'était le 4 betobre es Fleurs exeessi- vement petites, fruits: gros. M. de Divés en a trouvé, aux Granges, commune de Man- dat ; une ‘déformation à feuilles recroquevillées (piqûres d'insectes). La plupart des ‘espèces du genre sont ee à des déformations semblables. EXT mr. a — OS SENBIHDS. : 2ETS 93190 F09 & 99 39 ah iv) LV ere" 7 Te crois u utile de faire connaître, ici quelques synonymes plus récents que mon Catalogue pour cette.charmante plante à fleurs purpurines des falaises herbeuses. dela Dordogne. Elle constitue Le type décrit par Duby et, par Koch, Syn. ed. >, p. 376, n° 3 (1843). En 4844, M. le D: F. Schultz (Archiv. de la FI. de Fr. et d’Allem. F, p. 67), la décrivit sous le nom de Knautia variabilis F. Schultz in Mutel, F1. Fr. 1835, et in Holan- dre, F1. Moselle, Suppl. 1836. € RE forme A1. fohiswerenatis integris elliptico-lanceolatis." a) - Éd 4852;1é même M; Schultz; dans le mêmé volüme, p. 293 de ses archives, se rend à l'opinion qui admet trois espèces dans son K. variabilis de 1844 , et nomme notre plante K, sylvatica, x PÉTER nom. qu’elle, doit, à mon avis , CONseryer; Eu 1843, dans sa Flore de ren M, er J'avait comprise, avec le K. arvensis ,.dans son K::communis. En 1850 ; MM. Grenien êt be FL ae. HE, à 7 nomment K.4 a raison de dés qu 'elle se disinghe © comme parité de la plante de Host, qui est beaucoup plus vigoureusé, plus mon- (SA ) tagnarde et qui constitue pour M. Schultz, 1 var. 6 dipsa- cifolia du K. sylvatica de Duby: Dans les lieux herbeux plus secs et-moins voisins de la Dordogne, j'ai trouvé une variation de cette jolie plante, qu'on peut rapprocher de la forme 4 } foliis basi incisis de M. Schultz ; loc. cit. p.67: Elle est assez fortement velue, d'une teinte plus pâle; ses feuilles sont béaucoup plus étroi- tes {moins elliptiques , plus Jlancéolées), plus ou. moins ondulées.sur leurs bords, et ces ondulations s’approfondis- sent, sur quelques-unes des feuilles inférieures, jusqu’à leur mériter le nom de feuilles sub-incisées. SUCCISA-PRATENSIS. ( Catal. et Suppl. 2° fasc.). J'ai retrouvé un pied de la rare variation à uit blan- ches dans une, clairière, de la forêt de Lanquais, toujours sur le terrain argilo-sableux et infertile de la Molasse , et M. de Dives l’a recueillie également dans les prés de la Cha- sagne, commune de Saint -Paul- de-Serre. Le même obser- sateur à trouvé une forme naine (à fleurs bleues) et la varia- tion à fleurs roses dans un bois très-sec, à la Maléthie, commune de Manzac. Règle générale : la forme glabre appartient aux localités les plus humides , et la plante y acquiert les dimensions les plus fortes dont elle est susceptible (par exemple au Pont- d'Espagne , sur la route de Cauteretz au lac de Gaube). Plus au contraire , les échantillons sont grèles ou petits, plus aussi ils sont vélus et croissent dans des stations plus sèches. SCABIOSA PERMIXTA. Jordan. LU CC à Saint-Cyprien (M. l'abbé Neyra). Cette plante pe m'est connue que par l'indication que m'en transmet M. de Dives (septembre 6 UT SP 'sbuate € ( 542 ) LXIIL COMPOSITÆ: XL Corymbiferzæ. NarDOsMrA FRAGRANS. Reichenb. — DC. Prodr. V. p. 205, ulene4:.—Tussilago suaveolens Desf. Catal. hort. par. : Vulgù Vanille d'hiver ou Héliotrope d'hiver. : On peut le ‘considérer éomme désormais naturalisé aux environs dés jardins où il à été planté, et particulièrement au Petit-Salvette près Berger ac sur les 108 pe la Dordo- gne ( DD.) Linosyris VULGARIS. Cassini in DC. Prodr. V. p. 352, n° 1 — K:ed. 2*1. — Gren. et Godr. FL Fr:1E p: 94. Chrysocoma ar L. — K. ed. 1. — Duby, Bot. gall. Cette jolie plante, que personne encore ne m'avait indi- quée dans le département lorsque je publiai le Catalogue de 1840, y existe pourtant dans un bon nombre des cantons du Sud-Ouest. M. Du Rieu remarqua son absence dans le a érrenvs el m "écrivit de la Calle (Algérie } dès le 4er avril 1841, pour me ‘signaler s son existence el mêmé son abondance sur les côteaux crayeux et arides des communes de Bouniague et de Saint-Perdoux. Su à En octobre 1844 , elle fut. recueillie au Grand Bois près Saint-Capraize-d'Eymet , par M François FOURNIER , et près du village d'Eyssaboin, commune d’ Eyrenville près Issigeac par MM. MourçGuer et Gustave Bou aoG — trois s élèves du Petit-Séminaire de Bergerac. - En 1845 et 46, M. l'abbé Revel la retrouva au bas de la grande route, au Colombier près Bergerac... (: 543 ) Eu 1847 enfin, M, Al: Ramond me lenvoya: du. eôteau dit des Brandaous, dans le canton d'Eymet. - Elle manque totalement , je crois, dans le cânton de Lalinde. SOLIDAGO VIRGA AUREA (Catal. ). Var: 8 anqustifolia Gaud., Koch: B ericetorum , Duby; DC., Prodr. — Monpont, au bord de l'Isle (DD.) | Var. y latifolia Koch. — RARE La Roché-Cha- lais (DD.). — GLABRA. Desf. — DC. Prodr. V. p. 331, n° 9. — Gren, et Godr. F1. Fr: H, p. 93. — S. serotina Ait. Kew. — Duby, Bot. gall. , p. 1030. Originaire de l’Amérique septentrionale, mais PT ment naturalisé sur les bords du. Rhône, de l'Isère et du Gardon (Gren. et Godr.). M. de: Dives l'a-trouvé en 1848 dans un ilot totalement inculte {et qui l'a toujours été) de l'Isle, à Chamiers , près Périgueux. Il à soumis ses échan- tillons à M. Boreau , qui en a approuvé la détermination. Micropus ERECTUS. Linn: —'K. ed. 1+ et 22, 4. N'est pas rare autour de Blanchardie, commune de Cel- les près Ribérac ( DR. ). — Dans une friche près de Laribé- rie (Rev. ). — Cette plante est peu répandue en France, ‘ou du moins péu remarquée :.soti adjonction à la Flore de la rdogne à par conséquent un certain degré d'intérêt. PALLENIS SPINOSA (Catal. } — _ Ajoutez : Beauséjour , près _ Neuvic RDA uns Have je dr tt IxuLA HELENIUM ( Catal. je Ajoutez : Environs de Lafeuil- … Jade, canton de Terrasson , où elle. pour spontanée (DD. Port TAB E ( 544 ) Inuza saLiciNa | Catal.) —:Ajoutez : CCC. dans une friche : pierreuse , à la Gabarrie:, commune de:Saint-Gérmain- de-Pontroumieux (Eug de:BrRAN ):"— Saint-Priest- de-Mareuil, au bord d’un chemin , R. (M.) — GRAVEOLENS. Desf. — K.ed. 2:16: =— Solidago gru: eut Lam. — K.,ed.4°,4.:-— .Nob. Catal, 1840. l'exemple du Proisaielt de Cadolle . Koch a trans- cs cette espèce dans le — Inula ; elle doit done . le nom ci-dessus. NS BIpENs cERNUA ( Catal.) — ou : St Asie bords du ruisseau de Piquecaillow près Bergerac ; au Bost, dans la Double (DD.) — Mareuil. (M)..—:Fossés de la grande route, entre Nontrenet. Pluviers (4848). FiILAGO, GERMANICA (Catal ). Tia Pré : Gette désignation répond à deux espèces ue iaintenant comme distinctes , et qui se trouvent tou tes deux communément en Périgord. En: citant quel- ques localités, je ne veux point dire que:ce:soiént-les : seules :où elles aient été observées ; mais $i.j'en jugé par ce que je vois à Lanquais où l’une et l'autre abon-: dent, je crois pouvoir dire que l'espèce linnéenne est la . moins commune. Elle constitue Se Fe .Fraco Geraanica L Liuo.—Gren. et. Rod: FL Er: IL: pe 194 (4850). Ho iE ie. Prodr. VL: P-: 247, 9) Lo — K. ed; 221, — Çette espèce , souvent, mélée. à la suivante, est plus précoce qu’ ‘elle. Elle s’ en distingue par ses feuilles caulimaires non ‘atténuées à la base, pointues au sommet, et par ses périclines plus enfon- cés dans la bourre cotonheuse du ‘capitülé: ; qui est en général plus petit et à fleurs plüs serréés. Cés périclines présentent cinq angles peu prononcés et séparés par (945 ) dés sinus superficiels. Les, feuilles «qui: entourent , comme une collerette , la base du capitule, sont tbien * plus courtes { Coss, et Germ. — Gren..et.Godr: ). Elle se divise en deux variétés, sayoir 2 Var. à lutescens, plante couverte d’un tomentumd'un blanc jaunâtre ou verdâtre:: Gren, et Godr., loc. cit. Filago lüitescens Jordan ; obs. , pl: France, Reg 3,:p. 201 ; tab:7, fig. B Aux Guillonnets, communé & Vérensen! ent les ::1€haumes dés térres légères et sablonneuses de l’alluvion «ancienne (-2° lit de la Dordogne): Elle y aëéquiert une : «forte taille. — Lanquais, et probablement les divers lieux.où mes correspondants m'’indiquent, sans me l'avoir communiqué, le Filago germanica des auteurs actuels, distingué du spathulata. Var.6 canescens , plante couverte d’un tomentum : blanc, Gren. et Godr. love. cit: :: Je ne comprends pas pourquei MM. Grenier ét Godron ont fait leur type de kivar: Hutéscens ne ee Moins commune que leur var. 6. > Celle-ci qui, d'après un échantillon dé Saint-Maur près Paris ;: déterminé par MM. Adrien de Jussieu , :: Cosson et Germain ; et envoyé en 1846 par M. Alix + Ramond, constitue le vrai type du Filago germanica +" L.; 'abonde dans tout notré Sud-Ouest depuis’ la mer ‘jusqu'en Limousin. C’est à elle qu'appärtient la forme *-tout-à-fait naine (pusèlla , le plus souvent à un seul glomérule de périclines) que j'ai signalée à Sdint- Front-de-Coulory , ‘dans mom. Catalogue de’ 1840. : + Varennes. —. Fier — drones: _ rer die (DD), elgisszstast 9! rol Et Sel jl ii La seconde espèce est: constituée par Jai (.54b) FiLAGO SPATHULATA: — Presl. — Gren. et Godr, FI. Fr. Hi p.194 (1850) F. Jussiæi Coss. et Germ. Ann. $c nat. 2e sér. T. 20, p. 284, pl. 13, fig. C, 1-3 (1843) et eorumd. Flor. paris. ; p. 406 (1845): FE. pyramidata Nil. non L;- °F. germanica, B pyramidata DC. Prodr: VI. , p. 247.—K. ed. 4* et 2: 1, et verisimiliter F, germanica ! à spathulata DC. ibid. +011Çest la plante dont j'avais désigné, dans mon Cata- 1 logue de 1840 ; une des formes comme se rapprochant de la var. 8 pyramidata Koch: Quant à la forme la : plus commune, je la confondais encore, comine iLout le monde, avec le F. gérmanica: Le F. spathulata est plus tardif que . germanica dont il se distingue par ses feuilles caulinaires atténuées à la base et obtuses au sommet, d’où le nom spécifique que Presl lui a donné et qui prime le Jussiæi par sa date. Ses périclines sont moins enfoncés-dans la bourre cotonneuse du capitule qui est en général. plus-gros. «Les. périclines sont. écartés l’un de Fantreà à DT som- met, dre ARS PA | que sphéciané. Chacun, d'eux pédale be angles aigus et séparés par des sinus profonds: —. Les feuilles qui entourent comme une collerette, la base du capitule , sont au nombre, de trois, ou, quatre, et. en, général bien plus longues que lui. Jia et Germ..— Gren. et Godr. }:1,:::: Je ne sache: pas que. ceëtte » CS. présente de variété lulescens, ce qui n'aurait rien d'étonnant si, comme le pense M. Jordan, le lutescens conbtituait réellement une espèce distincte. ( 547 } -Manzac, Jaure (DD.); les échantillons de la première de:ces localités sont diffus ,et:couchés ; ceux-.de la 2e sont droits ; tous ont été soumis par M. de, Dives à Ja vérification de MM. Boreau et Chaubard, — Lanquais. — Varennes. — Le Sigoulès et Eymet, où M. Alix Ramond en a récolté de nombreux échantillons qu'il a fait'authéntiquer par MM. Cosson, Germain et Decaisne. Cet observateur me fait remarquer qu'à Pariscomme dans la Dordogne , l'espèce dont il s’agit est plus com- Mune que le germanica. :yro J'ajoute que, dès le 1° aiPsEes 1845, Koch écri- w vaità MF. Schultz qu'il regardait le F. spathulata «Comme une espèce assez bien. distincte surtout par ;«rdes. caractères. suivants : Differt à à G. germanico « foliolis interioribus involucri apice enerviis, scili- « cet, nervo longè antè apicem evanescente, foliis cau- « linis: remotioribus obovato-lanécolatis ; capitulis «paucioribus » (Archiv. de la FI, de Fr. et d’Allem L. (1848) ,,p.1217).. “a - Fizaco :GaLLiCA | Gatal:;). M. de Dives pense qu'il est bon ire mentionner. que. par- tout, dans les stations très-sèches, on en rencontre une forme nainé qui doit:être spécialement signalée dans le Catalogue. On latrouve effectivement partout..et ce n’est qu’un appau- vrissement de l’état habituel de l'espèce. GNAPHALIUM LUTEO-ALBUM {Catal,) — Ajoutez : Outre ge sieurs localités inutiles à citer, vu. la vulgarité de la plante, que, tandis.qu’à certains endroits elle estexces- ‘! sivement maigre et petite | berges argileuses de la Dor- dogne à Bergerac, DD. | elle prend au contraire.ailleurs un développement NES Lune du château de Boriebru , commune de Champcevinel DA). Towe XX (2° Partie ). si # ( 548 ) ARTEMISIA ABSINTHIUM ( Catal.) 2 Ajoutez : Carlax (M — CCC à Saint=Aubin-de-Nabirat et à KP flans le Sarladais (DD. ) — CAMPESTRIS, Lino. et auct. omb.— « (typus ) K. ed. 1° 12.,,ed., 2 43 : | Bords de la Lizonne , dans la paroisse de Champa- : gnac;‘et.sur Le plateau de la Rochebeaucourt (M.) _. vucGanis | Catal.) — Ajoutez : Ambelle et Sainte- . Croix-de-Mareuil , dans les terres et dans les vignes. Dans ces sortes de terrains, la tige est presque toujours simple, très-droité et élevée [ M.) — Brüc !{ DD.) — Bords de l'Isle à Périgueux (D'À. ) — Bergés du canal de Lalinde et jusqu'à son barrage supérieur à Mauzac ; où la plante ést très-abondante. TANAGETUM VULGARE. Liun. — K. ed. 1: et 22, 1. Sur un tas de piérres à Divés, commune de Manzac ; dans une haie à Bordas ; dans une haie au Bel, com- mune de Manzae, etc. (DD. ) M. de Dives exprime des . doutes sur la spontanéité de cette plante et de la sui- vante. M. Eugène de Biran, qui rencontre de loin en “loin le T. vulgare sur la lisière des champs qui domi- nent un ancien chemin creux entre Saint-Germain-de- Pontroumieux et Saint-Aigne, regarde eette station comme trop voisine dés habitations pour : qu'on puisse régarder la plante comme indigène; mais, dit-il, elle doit s'y être naturalisée depuis longtemps, car on ne se souviènt oylamenrs de ee ns dans: les jar- dins du voisinage. {UC .0fivmett & sue: _ Bazsamira. Linn. — K. ed. {* él # pe pi : Gen. et Godr. FI. Fr. LE, p. 138. ( 549) Sur lés vieux murs aux Lèches près Mussiquel. à Ménaud près Saint-Julien-de-Crempse, etc. { DD.) Bords du Codeau près d’une haie au nord de Bergerac ( Rey.) ACHILLEA LANATA, Spreng. — K. ed. 4* 13, ed. 2* 14. (A. compacta Lam. Dict. — DC. F1. Fr. — Gren. et Godr. FL. Fr. IT, p. 163 (non Wild. nec DC. | — A. magna DC. Prodr. VE p. 25,n° 5 (non L.) — A. stricta Schleich.) gs Lanquais. Je ne puis dire plus précisément dans quelle station j'ai trouvé cette espèce, recueillie depuis longues années, et que j'avais toujours confondue jusqu’à présent avec le müllefolium. L'échantillon que je possède est très- beau et d’une taille élevée (47 centimètres). Proviendrait- il d'un jardin ?? ANTHENIS ARVENSIS (Catal. ) M. l'abbé Revel m'a és en 1845, un nel éélantillons fragment d’un individu de cette espèce , monstrueux par arrêt partiel de développement, et qu'on pourrait catalo- guer sous la - désignation. forma. abortiva.: Get individu recueilli aux environs de Bergerac, à la maison de campa- gne du Petit-Séminaire , est extrêmement rameux, touffu, buissonneux quoique grêle dans toutes ses parties, et ses rameaux, comme sés tiges principales, sont indurés et d’un jaune brunâtre très-clair. Les calathides, au nombre d’envi- ron quatre-vingt sur le fragment que je possède ; sont: por- tées sur des pédoncules si courts, qu’elles paraissent presque sessiles parmi les feuilles. Les unes sont encore en bouton, les autres sont développées, mais si petites, qu’elles ne mesu- rent guère que six millimètres en comptant les languettes de fleurs de la circonférence. Cés dernières fleurs sont les seules qui se soient développées , et toutes les autres appa- (: 580) raissent à la loupe ,.en boutons et à J'état:absolument rudi- mentaire ; au fond de la calathide. qu'elles semblent revêtir d'un petit pavé de mosaïque. M. l'abbé Revel ne m'a pas fait connaitre : 8 “il a rencontré, au même endroit. d' autres pieds affectés de, celte élégante monstruosité. Be MATRICARIA Cie Lion. — K. 4: fe et a ke Nous cherchions depuis longtemps et sans succès, dans le, MERS EEMNERLs cette plante pourtant. bien commune en France , lorsqu'enfin, le 18-Juin, 1843, à l'entrée du bourg de Lanquais , je la, vis en abondance , parmi les herbes. d une cour au bord d’une pièce de, Luzerne et au. pied, des. murs autour d’un tas de fumier; je crois que ses .graines y sont venues avec celles de la Luzerne, car je le répète, mon atten- tion était éveillée sur la singulière absence de cette espèce. Peu de jours après, le 22 jum, je la retrouvai, abon- dante aussi et fort belle’, dans le jardin, .du Petit- Séminaire de Bergerac.où M. l'abbé Revel ne l'avait pas. PR les. années précédentes. Cet observateur est si attentif , que je crois. PQ à une-importation récente ; d'autant plus qu'à Lanquais, dans la cour même du château; là où, bien certainement ce me semble , la plante n'avait jamais paru , j'en trouvai tout-à- coup , le 5 juin 1846 , un bon nombre de pieds: or, c'est dans l'écurie qui s'ouvre sur cette -cour sep pe la Luzerne dont: je viens de parler, 2 1 42:04 4 Je crois donc que‘ la plante n’est pas, naturel t répandue partout.en: Francs mais qu’ ‘elle s'y propage et S'y multiplie très-facilement. :- ;:,, Bagotsvèb ft6e za Lu Dans Ja Gironde aussi, he prets rare et.n rail, indiquée que dans une couple de localités éloignées de. Bor- deaux. Je l'ai trouvée en abondance dans les rues de deux ( 55 ) bourgs voisins , Créon et la Sauve. Mais là c'était: la forme très=odorante ét à capitules plus ‘petits; "qui constitue, d’après Koch, le M. suaveolens Lihin.-Fli$stiet! #6# Smith nec DC. On peut la désignér sous le nom de forma suaveo- lens oude forma microcephala, et le fait'est que, recueil lie depuis ‘plusde’'six ans, elle est ‘encore beaucoup plus odorante , dans monherbier ,lquer le type: C’est probablement cette forme que. M.W'abbé Meilhez à observée au pied d’une.-haie près Mareuil.en. 4844 ou:1845, et qu'il désigne dans, ses notes. sous le noin de M..swaveo- lens, Elle.y était abondante; mais M. Meilhez n'ose affirmer qu'elle soit. tout-à-fait. spontanée : elle -sent.-si bon: qu’elle mériterait une place parmi. les plantes: eric curés dans bien des jardins de petits propriétaires. 1 ‘10 sert me reste) à-parler du pointe plus nibet que: nôus ayons à constater.en ce qui concerne l'espèce dont il s'agit. Mon vénéré maître; M: 4. à 27088 pre rl vers 184608 4843, sur les Antl able travail qui, malheureusement, n’a jamais he jour: Le savant auteur m'a donné des’ échantillons destrois variétés qu'il établissait sur la considération des akènes :- calva (akènes non couronnés d'une: membrane) ; 8 intermediu (akènes couronnés d'une membrane courte et incomplète) ; y coro= nata (akènes couronnés d'une membrane dentée, grande et complète ). Il serait même possible que M.':Gay :eùt concu depuis lors le projet d'élever cette dernière au rang d’es- pèce , car Koch { Syn. ed. 2 p. 416) dit : « M, coronata Gay, db ipso düciore accepta, etc. » Quoi qu il en. soit de celte question de spécification, tout ce que j'ai vu, dela Dordogne et de la Gironde, appartient au type du M. Chamomilla L., c'est-à- LE là . var, ÈS de M. Gay. id ( 552 ) CHRYSANTHEMUM LEUGANTHEMUM (Catal.} — Ajoutez : var. B discoideum (fleurs non radiées (aux Veauvetos, com- mune de Manzac | DD. 1852), Le type de l'espèce abonde dans les terrains graniti- ques du Nontronais, et ses fleurs y sont énormes ; de manière à rappeler celles des individus moyens du Leu- canthemum maximum des Pyrénées. — ParTHENIUM (Catal. ) (1 ). À cette plante se rattache l’une des observations les plus curieuses et les plus embarrassantes qu’il m’ait été donné de faire. Je dois en retracer ici l'historique , pour me faire pardonner la proposition que j'ose soumettre aujourd’hui aux botanistes, d’ériger en ts une des sections du a. thrum DC. Prodr, Je ne me dissimule pas que, s’il est adopté, ce genre sera.artificiel, pauvre, pour ainsi dire empirique, comme presque tous ceux qui composent la tribu des Chrysanthé- mées du Prodromus de Candolle. I n’y a qu’à jeter les yeux sur les synonymies de ces plantes, pour voir qu'on n’ajamais pu se mettre d'accord sur leur compte et qu’on trouve fré- quemment transportés comme indifféremment de l'uné à l’autre, selon les auteurs qu'on :compulsé , des noms qui semblent, de prime abord, présenter des idées si distinctes : Chrysanthemum, Leucanthemum, Pyrethrum, Fanacetum, Mairicaria ; Anthemis , Achillea ; ete. : (1) J'ai lu à l'Académie des Sciences de Bordeaux, en avril 1857, le petit travail ci-dessous , en lui donnant ce titre : Sur les Chry- santhèmes d'automne de nos jardins , et sur quelques plantes qui leur sont congénères ; et la Compagnie m'a fait l'honneur dé lé faire imprimer daps sés Actes , 20e année ; 4*° cahier( Août 4858 ;. Li ai fait faire un tirage à part. ( 543 ) Le nouveau genre aurait pourtant, sur tous les autres de la tribu des Chrysanthémées, un. grand avantage : celui d'offrir en puissance, si ce n'est toujours en réalité pré- sente, -un organe distinct par sa nature, et placé dans un lieu où les autres genres ne le montrent pas, tandis. que la plupart des autres genres de la tribu ne diffèrent guère entr’eux que par les modifications qu'offrent les formes des mêmes organes. Les Chrysanthémées ne, se ‘distinguent essentiellement des, Enanthémidées que par.ce.seul caractère : Receplacu- lum epaleaceum, au lieu de receptaculum paleaceum. Or le nouveau genre se distinguera de toutes les autres Chrysan - thémées par ce dernier caractère qui. le rapprochera. des Euanthémidées, receptaculum paleaceum:; sans cependant le faire entrer dans leur tribu, d’où l’éloignent son, port ct presque toutes ses. affinités les plus évidentes. Il pourrait servir de chainon intermédiaire aux caractères tranchés, et constants des deux groupes. Sans doute il devrait appartenir aux. Euanthémidées_ si, comme chez elles , la présence des.paillettes sur. de récepla- cle était universelle , constante, sans exception, Mais, de l’aveu des auteurs quiles ont vues avant moi, la présence des paillettes est irrégulière et inégale dans deux des espèces du genre proposé , et il est certain pour moi que dans les deux autres , elles ne se développent que pendant l'anthèse eLà mesure que le capitule vieillit, Il paraît même { mais ce fait a besoin d’une vérification. que je n'ai pas le moyen. d'opérer sur une assez large échelle) , il parait, dis-je, que les paillettes manqueraient souvent, à tous jes âges, dans le Matricaria Parthenium Linn., car les auteurs ne les y mentionnent pas. a | Cette dernière espèce appartient à La, 47° section des Pyre. thrum du Prodromus de Candolle. ( 554 ) A côté d'elle, et pourtant bien distincte par son feuillage, prendrait placé l Eee er Bernh. — DC. Prodr. Les deux autres seraient les Pyrethrum indicum Cass. et sinense Sabin. du Prodromus, ét la section dernière de ce genre , DENDRANTHEMA ; qu’elles range à elles seules, donnerait son nom aù nouveau genre. Afin que les quatre espèces que je viens de désigner pus- sent entrer ‘rigoureusement dans ce genré, la caractéristique de la section n’aurait à subir, en devenant générique, que cette unique et très-lépèré modification : au lieu de « ef » tuñc bracteolas scariosas in receptaculo inter. ligulas € admittentit, » on dirait « et bracteolas stariosasin recep- « taculo inter flostulos a: de ur € leñtia. » On lé voit, la modification se borne à ceci : 4° La suppression du mot func, pour montrer que la pré- sence des paillettes ou bractéoles n’est pas PHP à l'état double du capitule; 2 L'addition du mot flosculos (fait constaté déjà dans le Prodromus à la fin des descriptions des Pyrethrum td” cum et Sinense et de l Anthemis parthenioides); 30 L” addition du mot frequenter , que des observations ultérieures permettront peut-être de généraliser en le rem- plaçant par ces mots : in capitulis senescentibus. La partie essentielle de cette diagnose générique serait complétée en ces termes : Cætera Pyrethri DC. Prodr. Je reprends , et voici l'historique et l’enchaînement des observations qui m'ont conduit à la proposition que je fai aujourd’ hui : Il y a trente et quelques années que mon regrettable ami le Mis Hercule de Rabar me donpa, sous le nom. de Mutri- ( 555 ) carit Parthenium L. à fleurs doubles, un échantillon cultivé dans les jardins de son château de Bomale près Libourne. Les feuillés dé cet échantillon présentaient un aspect fort différent de celui qu'offre te M: Parthenium simple où dou: ble, soit sauvage , soit cultivé (tel que je l'avais rééveilli moi-même en 1817 dans un jardin de Bordeaux }. Je con- sérvai néanmoins l'échantillon de M. de Rabar sans ÿ donner beaucoup d'attention. Mais vers 4839, lorsque j'étais oc- cupé à mettre mes Anthémidées dans l’ordre du T. VE du Prodromus publié'en 1837; je reconnus dans cet échan- tillon dont le réceptacle était pailleté, l'Anthemis parthe- nioides Bernh:; DC. loc. cit-p. 7, n°44: Évidemment, Can- dôlle ne place la plante dans ce genre qu'àtcause de ce caractère, car il fait suivre linitiale générique A d’un point de doute, et termine-sa déscription ainsi qu'il suit : « Simil- lima Matricariæ Parthenio , sed paleis inter flores instructa. Ferè semper plena in hortis occurrit, et fortè ide: paleæ receptaculi ex luxuriante ‘statu 'ortæ, üt in Chrysanthemis indico et sinensi, sed in speciminibus capitulo :semipleno donatis, jam anno 4809 in horto Monspeliensi cuhis, video paleas etiam in disco inter flores tubulosos adstantes ( v. vec. )» (4). I! né dit rien de semblable à l’article du ns Par- thenium Sm: (ibid. p. 50 , n° 28), espèce évidemment dis- tincte par la forme de ses feuilles et dont la véritable patrie n'est pas plus certainement connue que celle de l'Anthemis parthenioides . (4): IFest bon de noter qu’éntre 1809 et 1837 ; la connaissance de ces faits avait commencé à se répandre dans le monde botanique . et je trouve dans un ouvrage peu connu , mais fait avec soin (Flore d'Indre-et-Loire | 1833 | p. 136 en note ces mots : « On cultive. “le Chrysanthemum indicum.…... ses fleurs... ont presque tous ({ 586 } En 1840, à Paris, je parlaï à M: Gay de cette dernière espèce cultivée par M. de Rabar ; et comme elle n'existait dans aucun berbier parisien, je fus heureux de, lui envoyer mon échantillon et. de le prier d'en agréer l'hommage. Mon vénérable maître me rpanaits en mars 1842 par la note sui- vante : « Anthemis ets “ere donné par .M..de « Rabar. [1 faut bien que oui, puisque toutes:.les fleurettes «du capitule ont.leur paillette ! Ainsi vous m'envoyezun fait «. très-instructif et.que j'ai vainement cherché ailleurs! » -M..de Rabar était déjà mort à cette époque, et je ne pou- vais ni avoir recours à son herbier pour savoir.s’il avait ob- servé le réceptacle paléacé, ni sayoir sila plante s'était per- pétuée dans son jardin. Je continuai à. la croire très-rare , mais mon erreur ne dura pas longtemps. En juin dela même année 1842, je vins du Périgord à Bordeaux, et j’eus la joie d'y retrouver ma plante. L'aima- ble et savant bibliothécaire de la ville, mon honoré collègue feu Jouannet, avait l'habitude — presque la manie — d'avoir toujours quelque fleur où un bout. de rameau à la main; à la bouche ou’à la boutonnière, et j'obtins un jour de lui l'aban- don de ce trésor, qui provenait tout simplement d’un pot acheté au marché aux fleurs. Je m'en. procurai bientôt un. semblable ; je. ‘cultivai ‘la plante à Bordeaux et à Lan « les fleurons développés en ligules où en tuyaux : dans ce cas, le « réceptable est garni de paillettes, ce qui avait d’abord fait nommer » cette plante Anthemis grandiflora.….. » Les auteurs de cette Flore mentionnent ensuite le Chrysanthemun parthenioides, plante «qu'il faut aussi rapporter à ce genre. …. assez voisine du €. Par- « thenium et appelée aussi, Matricaire ; ses. fleurs très-doubles, « formées de ligules , sont d'in. blanc pur. »-Hs PARAISSARt n'avoir pas observé les paillettes de son réceptacle ( 597 ) quais; j'en desséchai bon nombre d'échantillons , et: c’est alors que je vis que les paillettes ne se ‘montrent pas au début de la floraison, mais seulément à mesure que le capitule vieillit. Cette observation ne portait que sur des fleurs parfaitement doubles; je ne les connaissais encoré ni semi-doubles , ni simples; mais je ne sus pas douter alors que la plante ne dût rester dans le genre Anthemis. I n'y a rien de bien extraordinaire , en effet {quoique ce soit fort insolite }, dans l'apparition tardive des paillettes ; surtout de celles-ci qui ne sont que des dhninutifs des écailles du péricline. Que-sont en-effet des paillettes, des écailles ? Rien autre chose que des feuilles florales, des. bractées bien moins déformées, bien moins détournées de leur nature appendiculaire que ne le sont les feuilles dites carpellaires. Or, dans un même genre, la naissance de la feuille ne pré- cède pas toujours et suit quelquefois de plus ou moins loin le développement de la fleur (Magnolia, Daphne, Calycan- thus., la plupart des drupacées, en un mot les s FERA antè patrem de nos anciens). L'Anthemis parthenioides était devenue dns une des plantes d'ornement vulgaire les plus à la mode dans notre sud-ouest, et elle a conservé sa vogue pendant plusieurs an- nées, jusqu'à ce que l'impulsion vigoureuse donnée par les Sociétés d’horticulture, eussent remplacé les vieilles conqué- tes du jardinage traditionnel par des-nouveautés rapportées de la Californie et des climats tempérés de l'Amérique et de la Chine. A Saintes par exemple , en Juin 1844, je me sou- viens d’avoir vu un délicieux reposoir de la Fête-Dieu, abon- damment et exclusivement. orné de pots d’Anthemis parthe: nioides mélés à des draperies blanches : j'ai rarement vu; en ce Lise , quelque chose de ° ph cie et. de danses goû EE (: 558 ) Dès le mois de Juillet 4842, de zélé collaborateur de notre Flore, M: de Dives ; avait remarqué dans son jardin de Manzac , que cette plante , qui s'y reproduisait naturelle: ment depuis quelques années à l'état double, commencait à donner des pieds à capitales semi-doubles et à capitules simples. C'était une dégénérescence de la plante en tant que cultivéé , un rétour vers son état primitif et normal. M. de Dives m’envoya de bons échantillons des trois états, et il se trouva ee les ms des” capitales très-doubles n'ont ps toutes des paill $ iettes, très-caduques, s’y rencontrent en grand sonibéet ï y'en a moins dans les capitules semi-doubles:! a sé en: Es -dans les ee simples. no HO 20h nrE0 Eu juin 4843, la pee double était abondante et garnie de pailléttes ; dans le jardin du Petit-Séminaire dé Bergerac où M. l'abbé Revel et M. l'abbé Dion Flamand en récollèrent pour moi. Depuis cette époque, aucun document nouveau ne ar parvenu sur l'Anthemis parthenioides dont le règne “horti: cole, dans le Sud-Ouest, paraît à peu près fini. «et 0 Mais en revanche, la lumière comménça, cinq ans après, à se faire sur ne autre plante, et c'est de là que date Ja preuve de l'opportunité qu'il y à à considérer la: 7 Dendrunthema DC. comme un genre distinét. Lé 28 septembre 1848, deux archéologues justement aimés et appréciés en Périgord, servaient de guides à quel- ques amis au milieu des curiosités de tout genre qui abou- dent autour du château de Puyraseau , propriété de leur res- pectable père. MM. Félix et Julés de Verneilh nous firent visi- ter le donjon roman de Piégut , l'une des merveilles les plus pittoresques du Nontronais. Tout en faisant le métier d'an- tiquaire, je n'avais garde d'oublier celui de botaniste,'et ( 959 ) je fis une razzia aussi complète que possible des chétifs échantillons encore fleuris de Pyrethrum Parthenium. Sm. " DG, Prodr. (Chrysanthemum Pers. Koch. Nob. .; Catal. ) qui avaient pullulé, dans une saison moins avancée, parmi les décombres , dans les fentes et au pied des murs de cette belle ruine. J'avais d'autant plus d'intérêt à m'emparer.du peu qui en restait encore dans de bonnes conditions d'étude, que le premier. capitule (avancé) que j'avais ouvert d'un coup d’ongle et soumis sur place à la loupe , m'avait montré des paillettes sur le réceptacle ! Et dans cette localité, tous les capitules sont simples! Ces paillettes, que je n'ai pu relrouver dans les j jeunes capitules encore existants en très- petit nombre, sont ciliées au bout. comme les écailles du péricline , et irrégulièrement entremélées aux fleurettes des vieilles calathides. Je crus alors, ou que j' avais retrouvé ; revenu à un état Presque sauvage, V'Anthémis parthenioides chez lequel seul J'avais jusqu’ ‘alors vu. des ; paillettes , et dont les feuilles, auraient présenté une forme insolite, “HSE ou. que cette plante et le. Pyrethrum Parthenium devraient. désormais être considérés comme des formes d’une même espèce. Mon étiquette provisoire fut ainsi libellée : Pyrethrum Parthenium | par ses feuilles,). Anthemis parthenioides (par ses paillettes ). Mais l'étude. et la comparaison sont; venues plus tarde et m'ont, prouvé indubitablement. que les deux. espèces. Can- dolliennes sont distinctes et légitimes. H n'y a pas de ;pas- sage d’une forme. de feuilles à l'autre, et le Pyrethrum Parthenium est. le seul des ue SÉGÉHER: qui, à à ma connais: sance, ait été} i ge.q el'Eri- geron, canadensis 0 où tout. autre. autel d "origine. historique ment étrangère... ') Éndé mon nbwron Hob salle -{at-corté ! 560 ) Les descriptions du Prodromus sont rigoureusement exactes : pré | Pour le Pyrethrum Parthenium : folis pétiolatis pinna- tisectis , os ii Ages dentatis, ultimis confluen- tibus Pour V'Anthemis pürthénioides : foliis YA pinna- tisectis, segmentis BASI CUNEATIS pinnalifidis, LOBIS OVATIS MUCRONATIS SÆPÉ ? TRIFIDIS. On dirait un feuillage d OEnan- the Lachenalit. En présence de ces faits successivement et si lentement venus én lumière, étudiés ét remaniés par conséquent à tant de Teprises , il n’y à plus, ce me semble, à hésiter sur les conclusions auxquelles ils doivent aboutir : 4° Le Pyrethrum Parthentum Sm. | Matricaria Parthe- nium L.) est véritablement congénère de lAnthémis par- thenioides Bernh: ! Matricaria parthenioides Desf. ) 2 Ilne reste plus un’ seul caractère de quelque valeur , pour éloigner ces deux plantes de la section Derdranthema DC., dont les deux espèces (les Chrysanthèmes d'automne de nos jardins) sent de la part de l’auteur du Prodromus le sujet des notes suivantes ( VI. p. 62) : : PYRETHR. INDICUM : Receptaculam inter flosculos tubulo- sos nudum, joe inter jt in ss plenis aui semi-plenis. - PYRETHR. SINENSE. Paleæ receptaculo adsunt nées desunt aut paucissimæ adsunt inter tubulos , im capitulis simplicibus aut semi plenis. 3 Cette section du Pyrethrum DC. est la seule , dans le groupe des Chrysanthémées , dont le réceptacle ne Soit pas constamment ét entièrement nu : elle mérité donc, autant ét mieux que tant d’autres, d'êtré élevée au rang du génre, et, comme tel, elle doit conserver son nom Candollien. + ( 66! ) 4° Enfin , le nouveau genre Dendranthema me peut pas, sous peine de rompre toutes ses affinités, être porté parmi les Euanthémidées. I doit être placé après le Lasiospermum Lag. { Receptaculum latum srAcrEoLATuM DC. Prodr. VI, p. 37 ) qui termine les Euanthémidées, mais à la tête des Chrysanthémées, et comme pour montrer une fois de plus combien est faible et artificielle la distinction des deux tri bus. Je termine en présentant Ia Synonymie des espèces con- nues jusqu’ ici dans le genre que je propose. TABLEAU DES ESPÈCES. DENDRANTHEMA DC (sectio Pyrethri DC Prodr. VI. 62) Nos. 4. D. ParrREeNIUN Linn. {süb Matricarid,. } — Nob. Chrysanthemum Pers. — Koch, Syn. — Tanacetum C. H. Schultz. — Pyrethrum Sm. — DC. — Leucan- themum Gren. et Godr. — Matricaria odorata Lam. F1. Fr. Sur. la terre et dans les fentes des murs du château roman de Piégut, commune de Pluviers, près Nontron. Son indigénat reste douteux. 2.1 PARTHENIOIDES Bernh. (sub Anthemide |. — Nob. Matricaria parthenioides Desf, —. Parthenium flore pleno Hort. Gall. Anthemis parthenioides DC. Prodr. — apüfolia Brown, bot. reg. . Chrysanthemum parthenioides FI. d' Loir. -et-Loire. : Pyrethrum on Hort, angl ea inconnue. Cultivé en France, … #61 ("562 ) 3. D. Innicum Cass. {sub Pyrethro , non, Roxb.) — Nob. HÉNS Ghrysathemun Indicum L. —.Sabin. 234. daponiceum Fhunb.: 2 12, fripartitum Sweel. , dvertiries lon DC. Prodr. -Arclotis elegans Thunb. . - Cultivé en France. Ci est celui de nos TES hu d'automne qui offre une taille moins élevée, ij des. fleurs moins grandes mais plus régulièrement doubles pk: souvent .des fleurs multicolores très- petites et très-jolies, dans la variété dite Chr ysan- thème-Pompon | des jardiniers. À. D. SneNsis Sabin. {sub Chryunthene — Nob. Pyrethrum sinense DC. Prodr 4 2 Tina a Chrysanthemum Indicum Thunb. — Lour.. — Pers. Anthemis grandifiora Ramat. —. artemisiæfolia Willd. -— . Stipulacea Mœnch. Cultivé en France. Celui-ci, plus grand , plus 1 TT . fort, très-variable dans ses couleurs, . mais non mabieduee dans le même capitule , ‘a souvent # ses languettes en tuyaux et très-longues : c'est le lus a svrtmmiméd cultivé dans nos jardins. ( 10 février 1857. sé si CHRYSANTHEMUM CORYMBOSUM. Linn. — K. ed. Si et 22, 7. Sur les rochers de la formation crayeuse , à Crognac près Saint-Astier (DD. 1843 |; à Périgueux sur la route de Trélissac (pp. 1848): # Baynac M. 1044 on 1845); à Montaud-dé Sur les rochers de la forhbitio dértisire: | mr Rou- quette , au-dessus du port de Ste-Foy-la-Grande (DD. } ( 563 ) # Sur les rochers de la formation jurassiqué à nr son (DD. C’est doné à M. de Divés que nous devons la pre- mière découverte dé cêtte belle plante dans le dépar- tement. ; CHRYSANTHEMUM SEGETUM { Catal.) — Ajoutez : Campse- gret, dans les moissons, loin de toute habitation (DD.) Chalagnac ( DD. . En m’envoyant des échantillons de ces deux localités ; mon honorablé ami insiste sur ce point, qu'il d'a jamais vu cette plante cultivée dans les jardins du Périgord. 2!Boriebru et Ladouze, mais jamais à une grande distance des habitations (D’A.) DoRONIGUM PARDALIANCHES (Uatal. } Je ne reparle de cette belle plante que pour dire que feu Dubouché, qui avail beaucoup herborisé dans le Limousin , pensait que nous devions retrouver aux environs de Nontron je Doronicum austriacum qu ‘il avait recueilli dans celle province limitrophe du nord de notre département ; mais nous n'avons pas été assez heureux pour voir réaliser cette prévision qu regrettable CHSCT: SewEc10 VULGARIS, (Catal. | J'ai rencontré plusieurs fois, dans l'arrière-saison …Loctobre et novembre 1844 et.1846) et. dans. les ter- rains argileux et humides, une: monstruosité de cette | “espèce, offrant de: très-gros capitules; des fleurettes excessivement allongées et dépassant de beaucoup le péricline. Elles, tendent plus ou moins à la virescence , et Ja plante, parfois chargée d'Uredo Senecionis. prend un développement inaccoutumé. — - Lanquais, JR. l cultivés. -cmban 23 a MIS Tour. XX (2 Pare. —. | — ( 564 ) Senecio viscosus (Catal.)— Ajoutez: Villéfranche-de-Belvès, sur la frontière du département du Lot (DD. 1844). — CC dans les sables granitiques de l'arrondissement de Nontron (1848). — Assez commun à Mareuil(M.). — Dans les bois près de Lanouaille et sur les sables allu- vionnels de Piles. RR. (Eu. be Biran, 1849). = 'Anremsiærouus. Pers. — DC. Prodr. VI, p. 348, n° 39. . CS: adonidifolius Lois. — Gren. et Godr: Fl., U, p. 114, — S. tenuifolius DC. FI. Fr., non A © $. abrotanifolius Gouan. non L.) Lieux rocailleux et bruyères sèches où ik:croît au milieu des fougères qu'il dépasse en hauteur, sur le bord de la route de Lanouaille à Payzac, entre le pont “de Ségalaz et la forge de Miremont. M. l'abbé Védrenne, du Grand-Séminaire de Péri- gueux, ne l'a rencontré que dans cette seule localité; mais il y croissait en grande abondance et s'y trou- vait en pleine floraison au milieu d'août 1849. C'est probablement au même lieu que M. Eugène de Biran l'a trouvé en abondance , mêlé à la Digitale pour- pre et an Gallopsis telrahit, le 4 juillét de la même année 1849. : == EROGFOLIUS (Catal.) — Ajoutez : Assez commun à Périgueux et à Grignols (DD.) Saint-Nexant près Bergerac (REv.).— Bords de l'Isle au-dessous de Gou- daud, commune de Bassillac { D’A.) — Mareuil {M.) — Parc du châtean de Rastignac entre Theron et Ter- rasson. — Bardou et Vuidepot (canton d'Issigeac ). Nous avons les deux variétés qu ’admettent en France MM. Grenier et Godron, « genuinus qui est le type ( 965 ) du Prodromus de Candolle, et 8 tenuifolius: DG.-FI. Fr. Suppl. et Prodr. SENECIO AQUATICUS. Huds. — K. ed. 4: et 2, 10. Trouvé pour la première fois dans le département , en mai 1846 , par M. l'abbé Revel, au bord d’un pré, au-dessus d’un ruisseau , près Sainte-Foy-des-Vignes , commune située au nord-ouest de Bergerac. La plante y est un pêu pubescente et acquiert jusqu'à 65 centi- : mètres de hauteur. = ERRATICUS ? Bertol. — K. ed. 44 et 2, 11 La Roche-Chalais. M. de Dives n’en trouva qu'un seul échantillon , qu’il donna à M. Boreau et qui était en si mau- vais état, que M. Boreau ne crut pas pouvoir affirmer la justesse de la détermination. - +. Cynarocephalæ. Cauenpta ARVENSIS | Catal.) — Ajoutez : Champs autour de Lille-sur-Dronne ( DD.) — CC. dans les vignes sur plusieurs points du canton de Vélines, et notamment dans les communes de Eamothe-Montravel ; Saint- Michel-de-Montaigne, Moncarret et Montpeyroux (M. A. Paquerée ). 11 est à remarquer que ces parties du Périgord sont: les plus voisines des limites de la Gironde , et que la fréquence de la plante en ces lieux n'infirme nullement l'observation précédemment signa- lée de sa rareté, de son absence pomplète peut-être , dans le vrai Périgord. Ecamoprs SPHÆROCEPHALUS. Linn. — K. ed. 1° et 2, 1 C. dans les ruines du château de Grignols (DD.) | CrRstUM LANGEOLATUM (Catal.) — Ajoutez : Variation à fleurs. blanches, assez abondante dans un Pts pee Sainte-Aspre ( DD.) : ( 266 ) CinsIUM ERIOPHORUM ({ypus) (Catal.) — Ajoutez : entré Ber- L tric-Burée et Verteillac (M. )—Goudaud (D'A:)— Alen- tours du château de Panisseau, commune de Thénac (AL. RamowD }: ; PALUSTRE (Catal.) + Ajoutez : Routé de Mareuil à Nontron(M:) — Prés tourbeux à Villamblard et à Plazac (DD: } TL ANGLICUM (Catal.)— Ajoutez : Bergérac (Rev.)=-Manzac (DD.); et nous sommes bien sûrs de la détermination de notre pre a la sine car M. de Dives eb moi TR un PPS ANT à PSS PR du Éarac- tère essentiel décrit par MM. Greniér et Godron: pour distinguer cette espèce du C: bulbosum ; je, veux dire des sToLons ! — La forme à plusieurs'calathides-sur la même hampe est commune à Manzac (DD.) — J'ajoute une autre localité : Marais de Mareuil par la route de Nontron , où il est rare, et où il m'est indiqué sous le: nom de C. bulbosum par! M. l'abbé. Meilhez ; : mais comme le C. anglicum a souvent les fibres radicales plus ou moins renflées, et comme le C: bulbosum est chez nous du moins , une plante propre ; non aux marais, mais:aux stalions sèches et crayeusés, je crois pouvoir prendre la responsabilité du changement que je fais subir à l saliatipus de M. l'abbé Meilhez. BULBOSUM | Catal. ) rrosde Etre M. de Dives m'a sudigéé , en 4852, uné grande forme rameuse de cette espèce, sur fe cliemin de Bros- sac à Chalais. Je n'ai point va cette plante ,; mais: je présume qu'elle pourrait ètre rapportée au Cirsium spurium Delastre ; Notic. s. 2esp..de pl. nouv, p. la F1. Fr., in Anmal, sc. nat. Sans 1842 ,-2:.sér., Fe; P- 149. ( 567 ) J'ai réçu de M. Le son espèce, que MM. Gre- nier et Godron ( F1. Fr. IF, p. 218) semblent rappor- ter au C. bulbosum, car ils citent pour lui, deux des localités de M, Delastre (Châtellerault et Loudun). M Delastre dit précisément ne l'avoir jamais rencontrée dans le voisinage du bulbosum. Je crois que la plante de M. Delastre; a été repro- duite en 1843. (cf. Schultz.,: archiv. FI. de Fr. et d'Allem. [, p. 55 [ 1844 ] ) par M. F:Schultz ; sous le nom de Carduus Kochianus (Girsium Kochianum .Loebr. Taschenb. 295 [1842] ), dans ses Exsiccala, n° 678. — Reste à savoir quel est l'aîné parmi ces deux noms quasi-jumeaux de 1842. Il yen a.un autre, dont j'ignore la date : C. laciniatum Doll. Rheinich Flor. 508. — M. Nœgeli, dans sa Disposilio Cirsio- rum du Synopsis de Koch {2° éd. p. 997), dit que cette plante provient des C. palustre et bulbosum, et Candolle (Prodr. VF, p. 646, n° 69) » nomme, en effet, palustri- -bulbosum. Nous serons un jour, je l'espère, déivrés de l'effroya- ble nomenclature hybridique ! Et c'est en prévision de cet heureux temps, que j'ai rappelé à question de prio- rité entre M. Delästre , Loëhr et Doll. Selon MM: Grenier et Godron { FI. Fr, pe 219 x, ‘le C. palustri-bulbosum alias Kochianum, ne serait que le C. pratense DC: FI. Fr IV;:p:.413 (1815). En ce cas, la question ne subsisterait plus. Selon les mêmes auteurs , le C. spurium et la var. 6 uliginosum de M. Delastre, forment une autre espèce hybride; qu'ils nomment (p. 213), Cirsium anglico- palustre. Je concevrais beaucoup mieux un rapprüche- ment entre le C. palustre et le bulbosum; pour ( 568 ) expliquer cette forme, qu'entre le palustre et l'an- glicum. CiRsIUM ACAULE (Catal.) — Ajoutez : Variation à fleurs blanches ; commune de Saint-Paul-de-Serre ( DD.) Inutile‘de faire remarquer que le département nous offre la forme typique de l'espèce , dcaule , et sa forme caulescente (Cnicus dubius Willd. — Carduus Roseni Vi), selon que la plante croit dans un lieu plus sec ou plus humide. = ARVENSE (Catal. Je n'avais signalé dans le département en 1840, que la var. à vestitum Koch. M: de Dives a recueilli en abondance la var. « horridum à Manzac et ailléurs. è SILYBUM MARIANUM (Catal.) — Ajoutez : Auberoche , com- mune du Grand-Change (DD. ) CARDUUS NUTANS ( Calal.) La belle variation à fleurs blanches a été retrouvée par M..le comte d’'Abzac à Bassillac, à Trélissac et à Champce- vinel, et par M. de Dives à Bordas , commune de Grum. Lappa MAJOR. Gœrtn. — K. ed 1° et 2°, 1. Au Mayne, près Monpont, assez commun (DD.) — M. l'abbé Meilhez me l’a aussi donné , du Périgord (probable- ment des environs de Saint-Cyprien), mais sans préciser la localité, — Enfin je l'ai vu moi-même , en 4848, à Lalinde. CARDUNCELLUS MITISSIMUS | Catal.) — Ajoutez : Dans un pré sec au nord de Ribière, commune de Saint-Astier; environs d’Issigeac (arrondissement de Bergerac); Chà- teau-l'Evêque et Puy-de-Fourche (arrondissement de Périgueux }, sur les côteaux incultes (DB.) M, de Dives a trouvé, à Manzac, la forme caulescente avec le type. . (569 ) CARLINA-CORYMBOSA. Linn. -— K,ed.4° et 2,15: M: l'abbé Meilhez l'indiqué comme abondant sur le Cin- gle dé Baynac; mais il ne m'en a pas fourni d'échantillon. M. l'abbé NEyra l'a retrouvé sur le Pech de Baynac en 1857, et en a envoyé des échantillons à M. dé Dives ; mais je ne les aï pas vus. STÆHELINA DUBIA. Linn.— K. ed. 4: et 2°, 1. Cette belle plante méridionale , déjà connüe dans d'Age- nais, mais qui n’est pas: moins une des plus ‘précieuses acquisitions de notre Flore départementale , fut découverte le 15 septembre 1847, par le jeune CARRIER , élève du Petit-Séminaire de Bergerac, dans un lieu complètement inculte et exposé au midi, sur le tertre de la Garde, près Montpeyroux, commune de Villefranche-de-Longchapt. Elle y était très-2bondante, mais téllement avancée, que M. l'abbé Revel, ne. put, celle fois, m'envoyer que, trois calathides vides et desséchées, plus-que suffisantes, pour- tant, pour la détermination. L'année d' ere ; je l'ai reçue en parfait état, Je ne puis citer aucune autre jpgilité bien. que M, l'abbé Meiïlhez ait fait mention de cette plante dans ses cahiers d'herborisation; mais il n'a pu .se souvenir, malgré mes questions de 1848 , s’il avait recueilli ses échantillons dans les limites du département, SERRATULA TINGTORIA ( Catal: }. M. de Dives à observé dans la forêt de Jaure toutes les formes décrites par Mutel dans sa Flore Française ; mais il n’y à pas rencontré la variation à fleurs blanches. - CENTAUREA PRATENSIS. Thuill. : —_— - Boreau, FT. du Centre, 2. éd. (4849), P- 293, ni ( 510 }) C. Jacea Gr. et Godr. FL. Fr: Il. p 241 (pro parte). C. Jacea L., 8 pratensis. Koch, -syn. ‘ed..12 n°12. — DC. Prodr. VI. p. 570, n°:24..—,Nob: Catal. 1840. & pratensis K. ed. 2, 5. C. nigrescens auct. pli. Azerat, dans les prés (Catal.) — Lieux herbeux _à Limeuil, où je l'ai trouvé trèsgrand, mais peu commun, en juin 1845. — Très-grand aussi à Con- . dat près Terrasson, et sur les hautes collines qui + dominent le vallon du Coly | D'A.) CENTAUREA MICROPTILON. Goûr. et Gr. Fl fr. Hi, p. 242, (1850). C: nigra (pro parte | Nob. Catal. 1840. C. nigra , B decipiens (pro parte) DC. Prodr. CCC à Lanquais au bord des chemins, dans les bois’, sur les coteaux secs et crayeux, et dans les * vignes des terrains sablonneux où argileux. — Maänzac dans un taillis touffu , mais sec { DD.) Je ne crois pas l’aigrette complètement nulle dans cette espèce; mais elle est très-courte, rudimentaire , * très-caduque , et net par ne très -fré- }; 14 ‘quemment. Variations à fleurs blanches , et d'un blanc à peine rosé : Monbrün, comiiunes de Verdon et de Lanquais, RR. — Jarjavay, commune de Grum (DD. } C'est au C. microptilon qu'appartiennent les échan- tillons piqués par des insectes , et déformés , dont j'ai parlé dans le Catalogue de 1840, C'est certainement la plus commune de nos Centaurées. du groupe Jacea , el par conséquent on ne doit pas s ‘étonner qu ‘elle oftre des variations fréquentes, nou-seulement dans Sa taille, dans la forme et la’ consistance de ses feuilles ! objets Li ( 97 ) sans aucule importance dans ce groupe); mais encore dans la grosseur de ses capitules, leur forme allongée ou sub-globuleuse et dans les détails de formeet LE cement des écailles de l'involucre. Je crois l'espèce très-bonne ; mais ses caractères sont tracés d’une manière trop rigoureuse ; trop étroite, par MM. Grenier et Godron. On trouve sou- vent, dans une même localité , — sur un même pied |! — des calathides qui répondent exactement à la des- cription de ces auteurs, et d’autres {plus sub-globu- leuses en général) dont les écailles sont presque entiè- rement cachées {si ce n’est à la base du nn } par ‘la longueur des cils de leur appendice. e4 Le C. microptilon foisonne également dans la Gironde, excepté dans les terrains très-sablonneux où ilest en général remplacé parle C. Debeauxii rare dans la Dor- dogne. Ces deux espèces, je le répète , me paraissent : réellement bonnes quoique très-voisines ,; et me sem- blent avoir été confondues , jusqu’à la découverte de M. Debeaux, dans le C. decipiens de Thuillier, que les auteurs ont porté à leur gré soit dans le Jacea, soit dans.le nigra auquel il touche de bien plus près. Reste à savoir (si ma présomption est exacte) quel est le nom légitime que l'espèce doit conserver. J'em- ploie celui de M. Godron, parce que cet auteur à carac- térisé la plante d’une manière précise et en, barmonie avec le mode actuel de descriptions. Mais si le C. Debeauxii, comme il est probable, ne croit pas au-delà dela Loire, je présume que le C. microptilon devrait prendre le nom de C. decipiens Thuill., ce qui rédui- rait à néant le nom de C. nemor alis. Jord, Pugill, pl nov. p. 104, qui est évidemment, qu, moi, synonyme de microptilon . ( 972 }) Quant au vrai C. -nigra L:. (nouvellement nommé par M. Jôrdan! C: obscura ; not: s2qq: esp. (1854), in Schulz Archiv:. FE de Fr.et d'Allém. 1. p. 320), c’est une plante montagnarde à gros capitules sphéri- .: ques:très-larges à la base éf n’y laissant pas voir à nu : la lame des écailles périclinales inférieures ; plante que nous ne possédons ni dans là Dordogne ni dans la : Gironde : elle doit donc être effacée de mon Catalogue -.. de 4840 et remplacée par celle-ei et la suivante. -141..d'ajoute: enfin qué j'ai trouvé à Lanquais dans l’ar- .rière=saison (19 novembre. 4838 ) un pied brouté de : GC. microptilon , dont les repousses fleuries offraieng l'apparence la plus lirvée et la plus embarrassante au premier coup-d’œil. Les appeñdicès dupéricline, dans ces fleurs tardives, sont d’un brun-noïr si intense, : d’une longuéur si extraordinaire ; ét leurs cïls sont si longs, que les capitules ressemblent à la fois à ceux du CG. nigrescens DC. Prodr. et à ceux du C: nigra L. ; mais il suffit d'examiner la base de ces capitales, pour se convaincre qu'on ne péut én réalité les sl du CG; microptilon. CENTAUREA DevEauxi > et Gren. FL Fr. IH. p. 243 (1850). | 1€. nigra {pro sites Nob. Catal. (4840). C. nigra 6 decipiens (pro parte) DC. Prodf. Latiquais, dans les pâturages maigres et froids , ar- gio-sablonneux , de la molasse (aux Päailloles |. Variation à calathides frès-pâles et à fleurs blanches : bois de Ladauge , commune de Grum (DD. 1845). — seroTiINa. Boreau, FI. du Centr. % éd. (1849), r.= p. 293, no 1091, et ejusd. Not. et obs." s. qd. pl. k Fr. ee p. 42,09 VIE (573 ) C: nigrescens Gren.et Godr., FE: Fr ,1p1 24 (4850), non Willd , nec al. auct. 3€ Dans ses notes de 1853 , M. Boreau relève l’érreur que M. Godron a commise en donnant son C. serotina pour synonyme au C. amara L., et ajoute les détails lés plus précis sur la comparaison dé son espèce avec les espèces plus ou: moins voisines qui ont donné lieu à des confusions de synonyme. Le GC. serotina Boreau, a été recueilli par M. de Dives dans les lieux secs et incultes, aux Eyssarts;. cette localité est une commune du département de la Cha- rente ; mais elle n’est séparée de celui de la Dordogne que par la largeur de la Drorine : les échantillons de M. de Dives ont été déterminés par M. Boréau lüi- même M. le comte d'Abza a retrouvé cette espèce dans le département de la Dordogne à Cüblat près Terrasson , tout près de la frontière de la Corrèze. Les éalathidés y sont un peu plus petites ; et les feuilles des rameaux encore plus étroites et ‘plus grisâtres que dans les échantillons authentiques du département. du Cher qui m'ont été envoyés par M. Alfr, Déséglise. Mais ce qui distingue encore plus cette forme duraniénne | malgré l'identité spécifique. incontestable (!))}, e’est qu'au lieu d’avoir les écailles de l’involucre presque toutes pectinées-ciliées ; ikn'y a guère.que la moitié inférieure du nombre total de ces écailles qui le soient. Enfin , la même espèce a été recueillie par M: de Dives aux environs de Sainte-Aulaye-sur-Dronne. CENTAUREA SGABIOSA , 8 coriacea | Catal:}) + à . La forme que nous offre notre département et que, dans mon Catalogue deA840, j'avais rapportée à la | (514) var. 6 coriacea Koch ;syn. s ne paraît pas à M. Gay s'éloigner du type de l'espèce. Il faut donc supprimer cette indication de variété (J. Gay:, èn litt. mars 1842. Cette belle plante:présente d'innombrables variations dans la dimension de ses calathides et dans la forme des découpures de ses feuilles; mais toutes ces formes se rapportent à la var. « vulgaris Koch. CENTAUREA SOLSTITIALIS Linn. —K. ed! 4%, 17, ed. 2:, 20. Découvert en septembre 1847, à Clérac en amon! “du pont de Bergerac, sur les berges de Ja Dor dogne : par M. Eugène de Biran. RR. — CaLcrrRapa (Catal.) La variation à fleurs blanches se maintient'toujotrs au même endroit depuis plus de 30 ans (jonction des commu- nes de Lanquais et de Couze) à ma connaissance. Je l'ai retrouvée ; en septembre 1844, au bord du canal latéral de la Dordogne , entre.Lalinde et Drayaut. LeuzeA conIfERA. DC. FI. Fr: IV; p. 409: —"Duby , bot. , gall. p. 289. Fe et Godr. FL Fr: IH, "P 271. Centauren' ne E : lante inééidionat le dada connue dans F ‘AgebitS et le. Geré, arété découverte, pour la Dordogne, en 1846, par M. l'abbé Meilhez , qui l'a retrouvée en 1849 et 1853 sur les côteaux rocailléeux de Carlax, de Saint- Germain-de-Belvès et de Montaud-de-Berbiguières. Rare dans les deux den er _— st abondante dans la troisième. XERANTHEMUM CYLINDRACEUM (at à out Côteaux du Camp-de-César à Périgueux , C RR. (DD. — Eymet et le Sigoulès. CC..et per à faire des balais (M. Al. Ramond., (915) ‘#. Cichorncer. se SCOLYMUS HiSpanICUs. Linn. —"K. éd. 1» et 2, 1. Saint-Vincent-de-Cosse près Saint. Cyprien (M. 1852.) RHAGADIOLUS STELLATUS. Gœrtn. — K. ed, 12 2, ed, .22 ( spec. unic. } C'est la forme à fruits hispides (Lapsana stellata L.) qui a été découverte en 1855 dans le Sarladais par M, l'abbé NEyRA , de Saint-Cyprien, professeur à Guéret, et adressée par lui, en 1856, à M. de Dives qui me l'a communiquée. Les achènes intérieurs sont positivement hispides par le dos : donc, ce n'est pas le À. edulis Gœrtn, — SRShr ed, 1° no 1. LEONTODON. AUTUMNALIS ( Catal. ) Je n’en reparle que pour dire que jé l'ai trouvé très-abon- dant , mais distingué par un port plus raide et des calathi- des fort petites, dans les parties hautes des prés de’ Fon- roudal , et dans les blés voisiris de ces présy dont le terrain est sablonneux et humecté par une sourcé voisiné ‘com- mune de Saint-Aigne. } Pickis nréracromdEs (Catal.) J'ai retrouvé , sur la côte des Mérilles, commune de St- Capraise-de-Lalinde , la jolie forme collina que je décrivis en 1840, et que M. Gay a jugée, comme moi, ne pou- voir sous aucun rapport être distinguée du P. hieracioides. HELMINTHIA ECHJoIDEs. Gœrtn. — K. ad, A4,et 22, Cette plante dont je ne connaissdis pas, en 4840, l'exis- tence dans notre département , bien qu'elle foisonne dans la Gironde , m'a été envoyée en 1845, de Sainte- ixde- Mareuil (seule localité reconnue; dans ces environs Lu ( 510 } M. l'abbé Meilhez ; en 1847, de Ponbonne et de Monbazil- lac, près Bergerac, par M. l'abbé Revel ; en 1848, de Bori- petit, communes de Champcevinel.et de Goudaud, com- mune de. Bassillac (localité où on ne la trouve que dans des champs de trèfle }, par M. le Comte d’Abzac; enfin, en 1849, de la Rouquette, vis-à-vis Sainte-Foy-la- Grande, et des champs entre Gardonne et Saussignac , par M. de Dives. Le bec de l’akène, dans cette plante, est tellement mince, fragile et fugace , qu'on l’aperçoit peu facilement à Ja maturité ; et il en résulte que l'aigrette est excessi- vement caduque , à tel point que je n'ai pu réussir à en avoir, pour mon sachet de graines. un akène ur et couronné de ses appendices. Ce caractère physiologique mérite d’être remarqué, parce qu’il explique pourquoi la plante, qui est susceptible de croître partout, n'est pour- tant pas partout répandue : ses graines ne sont réellement pas voyageuses. TRAGOPOGON PORRIFOLIUS. Linn. — K. ed, 1: et 2, 40 J'ai complètement oublié d'inscrire au Catalogue de 1840 cette belle plante d’origine étrangère et qui, cul- tivée dans tous les jardins potagers, grands ou petits du département {Salsifis ), s’en échappe facilement et s’y trouve, sans s’y multiplier , dans les prés et les ga- zons qui bordent les sentiers non ombragés. M. de Dives, qui m'a fait apercevoir de mon oubli ; a trouvé la plante jusque sur les vieux murs à Péri- gueux. M. l'abbé Meilhez l’a vue à Allas de Berbiguières, et moi à Lan elle est __—. enfin, dans ces con- ditions. — puBius. Vill. Dauphoil Crée: mieu FL. Fr. ip. 313. T. livescens Bess. — DC. Prodr. VIE, p. 112, n° 2. T. pratensis, 6 tortilis Nob. Catal. 1840, non Koch. ( 577 } Cette espèce , que j'avais confondue spécifigüement avec le T, pratensis, s'en distingue principalement par une crois- sance bien plus robuste ,-par son pédoncule renflé au som- met, par ses feuilles bien plus larges'à la base , par sa tige rameuse , par Ja forte collerette laineusé du sonimet de son bec et par ce même sommet renflé en massue. Lanquais , dans les lieux cultivés. PoDOSPERMUM LACINIATUM (Catal.} = Ajoutez : Lembras { DD.) — Bords du chemin de Mareuil à la Roche- beaucourt { M. ) Nous n'avons , à ma connaissance , en Périgord, que le type de l'espèce , var. « genuina Gren. et Godr., qui cons- titue seul cette espèce aux yeux des botanistes qui adoptent la spécification de CGandolle, Nota. 40.11 faut, en dépit de la résistance opiniâtre de Koch, restituer le rang d'espèces aux : formes, nes 2 et:3 du Taraxzacum officinale du Catalogue de 4840, savoir : au T. ERYTHROSPERMUM Andrz, typus DC. Prodr. VIF p 147, no 43; s et au T,.pALUSTRE DC. F1. Fr. , typus et 8 intermedium DC. Prodr., ibid. no 21. 29, II faut rayer du Catalogue de 4840 le Lacluca virosa? L., dont j’ai pu, dès 18M , vérifier les aghènes , et qui n’est autre que le L. Scariola! Lacruca vimnea Link. —:K. = C. H. Schuhz bip. — K. ed. 2,5. — Boreau, FI. du Centre, 2° éd., p. H2. — Gren. et Gogr, FL Fr. Il; p.348. | Phœnixopus vimineus Reichenb.— K. ed, 4 p. 430. … Phænopus vpnneus DC. Prodr. VI, P- 476, n° L ( 518 ) Phænixopus decurrens Cassini. Prenanthes viminea L. $ Chondrilla :sessiliflora Lam. FE Fr. n C'est à M. l'abbé Meilhez que nous devons la décou- verte de cette jolie plante, dont lés échantillons ont été vas par M. le Comte d'Abzac, mais dont on ne m'a pas fait connaître la localité précise. Lacruca murauis. Fresenius (1832), — DC: Prodr. VI. p. 12439, n° 47 ( 4838). = K.ed. à, 6. — Gren- ét Godr. FI. Fr. IL, p. 321. …. Phœnixopus muralis K. ed. lp. ou ss. mb. Catal. 1840. Cette plante a été énfi. entonirée par w de Dives sur les murs, à l'église de Mérlandes, ét par M. Y'abbé Meilhez à l'église de Mareuil. M. de Divés l’a retrouvée an bord: d'une vigne ; à Chalagnac, ainsi que sa variété coloratus Coss. et Germ. à la Tour-Blanche. Les échantillons de cette dernière forme-ontsété vus par M. Cosson lui-même. Le L. muralis est commun dans le Nontronais où je l'aïvu en 4848 dans les bois de la Morinie, com- mune de Saint-Barthélemy, et parmi les ruines du château de Piégut , commune de Pluviers. Enfin, M. Oscar de Lavernelle l'a vu dans les fentes des rochers de la Vézère, aux Eyzies, et M. le Sa d'Abzac à Boriebru . commune de Champcevinel." Ainsi, j'ai eu tort de dire, en 1840, que Eat plante était peu comniuné dans la Dordogne. = pÉRENNIS (Catal.) — Ajoutez : PSainte-Groit-de-Mareut (MT — Entre Faux et Issigeac (M. le Vicomte Alexis (579 ) de Gourgues}. CC dans la commune de Champcevinel (D'A.). Bonnefond surles hauteurs à l'Ouest de Sarlat (M. l'abbé Dion-Flamand ). Au Bout des Vergnes, près Bergerac (Rev.) Fentes des rochers de calcaire jurassique , le long de la grande route qui monte d’Azerat à Thenon. SONCHUS OLERACEUS (Catal. ) — Ajoutez : 1° à la variation jaune pâle au centre, blanche au pourtour, violacée à l'extérieur des capitules : Manzac (DD. ) J'avais considéré cette coloration singulière comme une sorte de dégénérescence purement aulomnale; mais je l'ai retrouvée (moins la coloration violacée de l’extérieur des ligules ) à Talence, près Bordeaux, au commencement de juin 1850, sur un jeune pied très-vigoureux, qui avait crû dans une exposition sèche et chaude, au pied d’un mur qui borde la route. 20 À la variation hérissée, vers le hant, de poils glanduleux : CC à Condat près Terrasson et à Champ- cevinel près Périgueux (D’A. } — CC, à la fin de juil- let, et dans des terres argilo-crayeuses de la commune des Graulges, et dans les champs qui bordent la vieille route à Sainte-Groix-de-Mareuil (M. Dans ces dernières localités, les feuilles sont bien différentes de celles de la plante trouvée à Blanchardie par M. Du Rieu { Catal. de 1840) , et M. l'abbé Meilhez a conservé dans ses cahiers des notes si précises et si curieuses à ce sujet, que je crois devoir en donner ici un extrait : « La tige s'élève à plus d'un mètre; ses rameaux “ sont extrêmement peu garnis de feuilles. Les « feuilles, réunies vers le bas de la tige, sont âpres « au toucher , lancéolées dans leur ensemble et peu Tome XX (2° Partie ). 40 ( 580 ) « sinuées; celles de la tige et des rameaux sont peti- « tes et presque entières. La tige est droite ét d'un « port élégant. Les calathides, grosses mais se renflant « peu après l’anthèse, atteignent jusqu'à cinq centi- « mètres de diamêtre, et ressemblent à celles du Pic- « ris hieracioides. Le haut de la tige, les pédicelles et les involucres sont garnis de poils nombreux, glanduleux et glutineux (M. not. mss. ) & = Æ 3° Enfin , une variation {variatio foliis angustissimis DR.) plus curieuse assurément que toutes les autres, et dont un seul pied a été recueilli en septembre 1851 par M. Auguste Chastanet (de Mucidan |} dans la vigne de Gros Bos à \Puyremale près La Valette, ‘arrondis- sement de Ribérae. C’est à M. Du Rieu que je dois la communication généreuse d’un petit rameau de cet échantillon, et voici ce qu'il m'écrivait de. Paris en me l'envoyant, le 3 juin 1852 : « J'ai fait des recherches dans les grands herbiers ; « J'ai vu des variations extrêmement nombreuses du « S. oleraceus, mais nulle part il n'en existe d'aussi « extrême pour la ténuité des feuilles. Feu Picard, « qui a fait des recherches sur ces formes, n’a figuré « rien d’approchant , et M. Gay qui s’en est aussi oc- « cupé, ne se souvient pas d’avoir jamais rien vu de « semblable ; les formes les plus étroites ‘de son ‘her- « bier sont encore bien loin de celle de La Valette. C’est « le pied entier qu’il faut voir ; le fragment ci-joint ne « saurait vous en donner une idée ! Il est fâcheux que « M. Chastanet se sait borné à la cueillette d’un seul « échantillon , ou au moins qu'il ne se soit pas assuré que la même forme était répandue dans ce mème « lieu, ce qu'il ne peut affirmer, vu qu'il était alors à = ( 581 ) : «a ses débuts et récoltait au hasard, J'ajoute enfin que « j'ai semé cette forme ici, pour voir ce qu'il devien- « dra par la culture, et quoiqu'il soit en retard par « suite du printemps sec et froid, je puis pourtant « vous dire, dès à présent, que l'aspect des premières feuilles semble présager la reproduction de cette forme singulière. ». A Bien singulière en effet, car ses feuilles, roncinées ou entières , et toutes bordées de petites dents épineuses, sont exactement linéaires, excessivement aiguës, et atteignent à peine , au point le plus élargi de leur base, la largeur de TROIS MILLIMÈTRES (abstraction faite des roncinures ) sur une longueur de 5 à 7 centimètres dans le rameau que je possède. SONCHUS ARVENSIS (Catal.) — Ajoutez : Environs de Mareuil La var. que j'ai signalée dans le Catalogue de 1840 et que Koch, dans la 1'° édition de son Synopsis n'avait pas enregistrée sous une lettre grecque (S. intermedius Bruckn.) est actuellement admis sous le nom de Var. y lævipes Koch , ed. 2 p. 498, n° 5. Var. 6 lævipes Gren: et Gode. FL. Fr. IL, p. 326. Ajoutez pour cette variété : Bords d’un marais au Pizou, dernière commune du département de la Dordogne sur la rive droite de l'Isle, à ‘la limite du département de la Gironde (DD., 1843). Linné , dans ses Ameæn. acad., donne le nom de S. maritimus à cette plante; mais ce n’est es le vrai Mmarilimus de Linné, SPEC. Il faut énfia ajouter une seconde variété du £. arvensis. C'est la var. Belatior Boreau , F1. du Centr. 2° éd. p. 318, n. 1190 (1849), laquelle a été recueillie en 1843 (et les échantillons vus et déterminés par M. Boreau lwi:même), ( 582 ) dans cette même localité du Pizou ; puis , entre Grignols et Neuvic, toujours dans les lieux humides et toujours par M. de Dives ; — puis enfin, en 1845 , par M. Alix Ramond sur les bords du Dropt , à Eymet. BARKHAUSIA RECOGNITA. Hall. fil. (sub Crepide).—DC. Proûr. VIE, p. 154, 0. 12. — Gren. et Godr. F1. Fr. Il, p. 331. Crepis Leontodon Mutel, FI. Fr. (pro parte tantüm, monentibus cell. Gren. et Godr. loc. cit.) Il faut avouer que cette plante très-voisine , — trop-voi- sine peut-être du B. taraxacifolia, — ressemble extrêmement par son aspect, mais non par ses caractères, au B. leon- todontoides All. de Provence et de Corse , qui est le Crepis Leontodon Mut. pour la localité de Besançon. En réalité, ses aflinités sont toutes avec le B. taraxæacifo- lia dont je l'avais toujours prise pour une repousse tardive et appauvrie. Aussi, en suis-je fort mal pourvu, et ce n'est que la Flore de MM. Grenier et Godron qui me l’a fait reconnaître dans un échantillon en fleurs et fruits , recueilli le 2 juillet 4835, au bord d’un des chemins qui mènent de Varennes à Couze par le fond de la vallée de la Dordogne. J'en ai aussi un échantillon de Libourne , envoyé par feu le marquis de Rabar sous le nom de taraxacifolia. 1 est probable que dans la Gironde comme dans la Dordogne , il n’y aura qu'à la chercher pour la trouver abondamment et l'étudier dans tous ses états, et particulièrement au point de vue de sa floraison plus tardive de deux mois. CREPIS PULCHRA (Catal.) — Ajoutez : Sainte-Croix-de- Mareuil, Fontgrand {M.) — Commune de Champce- vinel au bord de la route d’Agonac; commune d’An- tonne au-dessons du château de Trigonan { D'A.) — Beaumont, | ( 283) ToLpis BARBATA. Gœrtn., non Duby, Bot., nec DG: Prodr. — Gren. et Godr., FI. Fr., I, p. 287 (pro parte tantüm ). M. Gay, en 1836, écrivait à M. Du Rieu que cette és- pèce n'avait point encore été trouvée, à sà connaissance , en France ; il ne la possédait que de Tanger et des Asturies d'où M. Du Rieu venait de la rapporter. MM. Grenier et Godron vont plus loin (en 1850), car ils paraissent admettre que le vrai T. barbata ne diffère pas spécifiquement du T. wmbellata Bertol. — DC. Prodr. — — Nob. Catal. 1840. Ce n’est point, à mon sens du moins, dans la longueur un peu moins grande des bractéoles extérieures de l'involu- cre que git la différence réelle de ces deux espèces très-voi- sines , mais bien dans la nature même de ces bractéoles. Elles sont molles, planes ,-herbacées , parfois roulées en dessus par les bords, indurées; blanchâtres et calleuses seu- lement à leur base dans le T. barbata; indurées, blan- châtres , calleuses et RENFLÉES DANS PRESQUE TOUTE LEUR LONGUEUR dans le T; umbellata : ce qui donne à celles de cette dernière espèce quelque analogie avec les folioles de l'involucre d’un Rhagadiolus. En outre de ce caractère, et comme notes accessoires. on peut remarquer, avec les auteurs, que le T. barbata à ses bractéoles presque toujours plus longues, la tige presque toujours plus abondamment feuillée , et les fleurettes tou- jours plus longues que ces bractéoles , c’est-à-dire la fleur plus grande que celle de l’umbellata. Le capitule de la première est aussi plus gros. Mais il es vrai de dire que, chez l'umbellata il y a Presque toujours quelques bractévles qui dépassent les fleu- rettes du capitule et qu'avant la maturation des akènes , les deux espèces sont malaisées à distinguer. ( 584 ) Prenant pour base de la distinction les caractères que je viens d'exposer , je crois que le T. barbala, moins com- mun que l’autre, existe pourtant en France, et même dans la Dordogne. | Il a été recueilli, le 20 mai 1842, par M. de Dives, à Sainte-Madeleine, près Montpont ; les échantillons qui m'ont été communiqués sont d'une vigueur remarquable et que n’atteint jamais le T. umbellata. Je dois avouer que, sur les dix échantillons de T. bar- bata que j'’aien ce moment sous les yeux, il n’en est pas un qui offre des akènes aussi parfaitement mûrs que ceux de l’umbellata que je possède, et c'est ce qui me prive de parler de quelques différences de détail dont je soupçonne l'existence. Si, en acquérant le dernier degré de maturité, les capitules de la première espèce devaient offrir l'accres- cence gibbeuse des bractéoles, telle qu’elle existe dans la seconde, il ne resterait plus, pour les distinguer, que les caractères donnés par les auteurs , et ce serait bien peu de chose. HiERACIUM VULGATUM | Catal. ). — K. ed, 22, 28. H. sylvaticum Lam. — Gren. et Godr., FI. Fr. IT, P. se 5. Ja mt devient H. Lathehfit TNT forme très- belle et très-grande que Koch n’a pas séparée du vul- gatum , et que M. le comte d’Abzac a trouvée dans les lieux sylvatiques et humides de la commune de sense à cevinel. M. Boreau (F1. du Cent. 2 éd., p. 321), regarde le H. Lachenalii comme une bonne espèce : je ne con- nais pas sa plante, mais je crois que la nôtre est bien celle de Koch , et je ne vois pas de différences caracté- ristiques entre elle et le vulgatum type. ( 585) HigraeIUM MURORUM | Catal.) Abondante dans notre département, cette belle plante ne nous y offre qu'un petit nombre de formes bien tranchées. Dans la 2° édition de son Synopsis , Koch a décrit la var. y rotundatum de sa 1°° édition, sous le nom de H. lasiophyllum Koch , Deutsch. FI. inéd., et lui a assigné des caractères précis qui me font voir que notre plante périgourdine en est différente et rentre tout simple- ment, à titre de forme petite et peu dentée, dans le type de l'A. murorum. MM. Grenier et Godron (F1. Fr. H, p. 372) ont enre- gistré comme variétés, plusieurs espècés de M. Jordan, ainsi qu’ils l'ont fait pour les . boreale et syloaticum. D'après leur nomenclature , je ne vois en Périgord que que deux variétés de l'A. murorum, savoir : « (typus). Lanquais, etc. , etc. y ovalifolium ; dans les Mons très-secs , à bre ras, commune de Manzac { DD. ), ete. Dukat aux taches rouges, violettes ou noirâtres, qui se trouvent sur les feuilles de cette espèce et de l'H. vulgatum, et qui parfois les envahissent tout entières , elles ne constituent ni des espèces , ni des variétés , ni même des formes. Ce sont de simples variations de couleur, dont on doit se borner à faire mention dans la description des espèces. — BOREALE. Fries, nov, ed. 2%, p. 161, — K. ed. 2* 91. — Gren. et Godr., FL Fr. IE, p. 385. H. sabaudum | Catal. 1840 ). | Tout le monde convient que te H. sabaudum de nos an- ciennes Flores est bien celui de Linné, FL. suec.; p. 274; mais Fries lui a donné le nom de H. boreale, adopté par ( 586 } Koch et par MM. Grenier et Godron, afin de réserver le nom sabaudum à la plante que Linné a décrite sous ce nom dans le SPECIES , p. 1131. Nous avons en Périgord , à ma connaissance , les variétés suivantes du H. boreale Fr. et qui toutes, pour M. Jordan ( Catal, du jard. de Grenoble, 1849), sont autant d'espèces distinctes auxquelles les auteurs de la Flore de France ont conservé leurs noms en les réduisant au rôle de variétés. Elles croissent toutes dans les bois, ou plutôt sur la li- sière et dans les éclaircies on les défrichements récents des bois. B rigens , Champcevinel ! D’A. ) Lanquais , etc. o vagum , Lanquais, etc. E ner ve de Lapouleille dans la forêt de Saint- Félix (OLV.), n ne” nie c'est la plus rare de nos varié- tés périgonrdines, mais elle abonde aux Pyrénées. M. le comte d’Abzac m'a indiqué, dans une lettre déjà ancienne , le HreRAGIUM Ricipum Hartm., Koch., syn. ed. 2 p. 550, n° 52 { H. lœvigatum Koch. Syn. ed. 4°, p. 461. — H. tridentatum Gren.et Godr. F1. Fr. IL, p. 383), comme croissant sur les frontières du département de la Corrèze | Bas-Limousin }; mais comme il ne me dit pas si c'est dans les limites administratives de notre circonserip- tion duranienne qu’il l’a recueilli, je n’ose lui faire pren- dre régulièrement son rang dans ce Supplément. LXVI. CAMPANULACEZÆ. JASIONE MONTANA (Catal. ). J'ai recueilli le 4 juillet 1848 , sur le diluvium, dans une friche caillouteuse battue par tous les vents au sommet de la Peyrugue, commune de Lanquais, un pied nnique de ( 587) cette plante. Il rentre dans la var. 8 hirsuta Duby. Bot., et ses feuilles sont planes. Il forme un buisson excessivement touffu , haut de 11 à 12 centimètres, large de 10, et se compose d’une cinquantaine au moins de tiges filiformes, dressées , très-feuillées , et terminées chacune par un capi- tule pauciflore. Les plus grands de ces capitules atteignent à peine 4 millimètres de diamètre. Je crois que cette élégante déformation est due à la piqûre d’un insecte , dans la jeu- esse de la plante. PHYTEUMA ORBICULARE (Catal.) — Ajoutez : C à Mareuil (M. — SPICATUM |Catal.) Mes doutes sur l'existence réelle de cette plante dans le département sont dissipés. En 1855, M. de Dives l’a recueillie dans la forêt de Leyssandie, commune de Montren; M. Oscar de Lavernelle l’avait déjà observée aux environs de Nontron ; M. d’Abzac à Champcevinel ; M. l'abbé Revel dans les bois de la Marzaie, commune de Ménestérol ; M. l’abbé Meilhez sur le chemin de Mareuil, aux Graulges, et dans les bois sombres du château de la Roque près Saint-Cyprien ; M. E. de Biran aux environs de Jumilhac-le-Grand , sur la route de Lanouaïlle {1849 ); enfin M. Du Rieu sur un côteau inculte et maigre à Leyssonie , commune de Bertric-Burée , près Ribérac. C'est dès le mois d'avril 1841 que M. Du Rieu me signalait cette omission du Catalogue de 1840 , par une lettre datée de la Calle ( Algérie ). CaMPANULA ROTUNDIFOLIA | Catal.) — Ajoutez : var.) velu- tina Koch, syn. ed. 1* et 2° (var. £ velutina DC.— Godr. et Gren. F1. Fr.) aux Vauvelas et aux Granges, commune de Manzac, dans les lieux secs et découverts, R. (DD) — RAPUNGULOIDES. Linn. — K..ed. 4, 18 ; ed. 2*, 11. Des individus cultivés dans un jardin à Périgueux, { D88 } avaient été pris, sauvages, aux environs de cette ville; du moins c’est ce que M. de Dives a lieu de croire ; mais on n’a pu lui faire connaître le nom de la localité qui leur avait donné naissance. CampanuLa RapuncuLus. Linn. — K. ed 13 44; ed. 2%, 21. Naturalisé sans doute à la maison de campagne du Grand-Séminaire de Sarlat, où il croît sous les arbres de la terrasse et au pied des murs (Eug. de BrraN, 1850). — PERSICIFOLIA. Linn. — K. ed. 12, 15; ed. 2%, 22. Au pied des rochers des Eyzies (OLV.). Dans les bois sablonneux près Mareuil (M. — GLOMERATA (Catal.) Je l’ai trouvée, dans la forêt de Lanquais, à fleurs presque blanches , revenant faiblement et en partie seule- ment au bleu par la dessiccation. Le type, à feuilles assez molles et simulant parfois celles du Betonica officinalis , abonde dans les bois. | Nous avons, dans les lieux sylvatiques mais découverts, la belle variété < sparsiflora et la variété plus belle encore € cervicarioides du Prodromus de Candolle. * Quant à la var. 5 pusilla, qu'il ne faut pas confondre avec les individus nains du type (qui se rencontrent par- tout), M. de Lavernelle l’a trouvée sur les côteaux secs de Saint-Félix-de-Villadeix. Nous n'avons pas la var. à elliptica, très-velue et qui appartient aux pays de montagnes rt Pyrénées ). SPECULARIA SPECULUM. Alph. DC. — K. ed. 2: l°. a, — (Pris- matocarpus Speculum Catal.) Ron Dans sa monographie des Campanulacéés, M. Al- phonse de Candolle n'a laissé le nom de Prismato- ( 989 ) carpus qu'aux espèces de ce genre qui habitent le cap de Bonne-Espérance , et qui diffèrent profondément de celles dont le C. speculum L. est le type générique. Il a adopté pour ces dernières le genre Specularia créé par Heister , et tous les botanistes ont accepté cette manière de voir. SPECULARIA HYBRIDA. Alph. DC. — K. ed. 2, 1. -— Pris- matocarpus hybridus (Catal.) — Ajoutez : Issigeac (DD; ) —Rossignol (M.) CC. — Bergerac { REV.) WAHRLENBERGIA HEDERACEA. Reichenb. — K. ed. #, 2 ; ed. 2, 1. — Dans les pacages, parmi les touffes de joncs au bois de Peyre et aux bords du Bandiat près Non- tron ; trouvé en 1847 par MM. Sagette, Jollivet, Agard et Château , du Petit-Séminaire de Bergerac (Rev.) — C dans les taillis de châtaigniers aux envi- rons de Lanouaille, au bord de l'étang de la forge de Miremont (Eug. de Bmman). — € dans les taillis hu- mides et sur les bords du Haut-Vézère {ou Auvézère) . et au moulin de Payzac, où M. l’abbé Védrenne, du Grand-Séminaire de Périgueux, l’a trouvé et me l'a adressé en 1849. : Enfin, M. l'abbé Meilhez l’a rencontré en 1852 daos le marais de Veyrines près Domme. Il est fort singulier que cette plante si commune dans les Landes de Bordeaux , manque totalement dans l’arrondis- sement de Bergerac, pour se retrouver dans ceux de Péri- gueux et de Sarlat. LXVII. ERICINEÆ. CALLUNA vuzgamis (Catal.) — Variation à fleurs blanches. — Ajoutez : Environs de Périgueux (D'A.) — Forêt de Lanquais. : Ro Cu ( 590 } Erica TETRauix. Liun. — K. ed. 4* et 2, 1. C’est à M. Eugène de Biran que nous devons la con- naissance de cette belle espèce. dans le département. Elle occupe presque exclusivement certains terrains découverts , entre Lanouaille et Angoisse (1849). CILIARIS (Catal.) — Ajoutez : CC dans la forêt de Jaure, où elle a été rencontrée une ou deux fois à fleurs roses et une fois à fleurs blanches ; à fleurs blanches aussi , à Gonaguet, canton de Saint-Astier (DD.) — Forêt de Saint-Félix-de-Villadeix , mais rare et disséminée (OLV.) — C dans deux ou trois localités aux environs de Mareuil {M.) — Entre Monpont et Villefranche de Longchapt, ainsi qu'entre Villamblard et Saint-Jean- d'Estissac, dans les bois et les bruyères (M, l'abbé Dion-Flamand.) — CCC dans certaines parties de la Double, et dans plusieurs coupes humides et presque marécageuses de la commune de Champcevinel ( D’A.) — CC dans les bruyères des sables granitiques du Nontronais entre les rocs branlants de Saint-Estèphe et de la Francherie. — CCC sur la lande du vaste plateau de sables de la moiasse {avec fragments de meulière et de silex de la craie supérieure), qui sépare le vallon de la Massoulie de celui de Grignols. — Assez abondant dans les bois montueux de la molasse, entre les Lèches et le Pas-de-l'Eyraud sur la route de Mus- sidan à Bergerac. — Assez rare , au contraire , sur le chemin de Jumilhac-le-Grand à Lanouaille { Eug: de Biman.) vAGANS (Catal.) — Ajoutez : Forêt de Saint-Félix-de- Villadeix, « où elle se trouve sur différents points, » mais sans jamais couvrir de grands espaces » ( OLV. } — Plusieurs localités aux environs de Mareuil (M.) — ( 591 ) — Plateau boisé qui domine le bourg et le château d'Escoire (DD.) — Bruyères du plateau de Puy-de- Fourches qui domine la vallée de la Dronne et la ville de Bourdeilles. LXX. MONOTROPEÆ. Monorropa Hypoprrys (Catal.) — Ajoutez : Montaud-de- Berbiguières et la Rochebeaucourt [M.) LXXII. AQUIFOLIACEÆ. ILEx AqQuiroziuM (Catal.) La forme sans épines est beaucoup moins commune dans le département que la forme ordinaire ; elle n’a été rencon- trée , à ma connaissance , que par M. de Dives, et dans un petit nombre de localités, savoir : les bois du Mortier et du Rudelou (commune de Manzac), Taboury près Millac- d'Auberoche, et Monmège près Chalagnac. M. de Dives a trouvé quelquefois, comme je l’ai vu éga- lement aux environs de Bordeaux , les deux formes sur le même pied, et toutes deux fleurissent également. À La Tresne, près Bordeaux, j'ai vu un vieux pied inerme, dont les jeunes repousses étaient épineuses. LXXIIT. OLEACEÆ. Licusrrum vuzcare (Catal.) — Ajoutez : Var. fructu LUTEO Dumont de Courset. Manzac, dans un lieu très-éloigné des bosquets et des cultures d'agrément ( DD.) M. de Dives {in lit. mars 4850), remarque qu'il n'avait jamais vu, ni cultivé, ni sauvage, un Troëne à fruits murs de couleur jaune. Il avait seulement lu, dans le catalogue de MM. Jacquemet et Bonnefont , pépiniérisles à Annonay ( 592 ) (Ardèche), l'indication d'un Ligustrum vulgare , fructu ALBO. Îl soumit alors la plante périgourdine à M. Moquin- Tandon qui lui fit connaître la publication de cette rare variété par Dumont de Courset, en ajoutant qu'il en existe, au Jardin des Plantes de Toulouse, un assez beau pied qu'il présume dater du temps de Philippe de Lapeyrouse. SYRINGA VULGARIS. Linn. — K. ed. 12 et 2, 1. Le Lilas commun est naturalisé en si grande abondance sur les rochers de Bourdeilles { DD). qu’on ne peut se dis- penser de le mentionner dans le catalogue de nos végétaux spontanés. LXXIV. JASMINEÆ. JASMINUM FRUTICANS (Catal.) — Ajoutez : Sarlat, près du Séminaire (M.). J'ajoute à la note du catalogue de 1840, relative au J. officinale, que M. de Dives l’a retrouvé comme natura- lisé sur les ruines du château de Grignols , et aussi sur un rocher à Puyguilhem. LXXV. ASCLEPIADEÆ. Cynancaum Vinceroxicux | Catal.) Autant qu'il m'est possible de me former, sur l'étude des plantes sèches , une opinion relativement aux deux espèces maintenant distraites de l'Asclepias Vincetoxicum L. et attribuées à la France par MM. Grenier et Godron (FL. Fr. H, p. 430), je crois que les échantillons de la Dordogne, conservés actuellement dans mon herbier, appartiennent au CyNANCHUM LAxUM Bartling; Koch, Syn. ed. 2: p. 555, n° 3 ( Vincetoxicum laxum Gr. et Godr. loc. cit. — Cynan- chum medium Koch, Syn. ed. 4° p. 483, n° 2 (excel. synon.) nec DC. Prodr.) — Si je puis m’assurer , sur le vif, de la (593 ) vérité de ma supposition, cette espèce devra être ajoutée à la Flore duranienne, mais non substituée à l'indication du Catalogue de 1840 ; car je me souviens d’avoir, vu fré- quemment et dans bien des localités du. département, la plante ordinaire et beaucoup moins belle, dont j'ai, pour celte raison, malheureusement , négligé de conserver, des échantillons. (23 mai 4857 ). LXXVI APOCYNEÆ. ViNca Mayor | Catal.) Plusieurs localités aux environs de Mareuil (M. — Monclar ; Conne (OLV.) — Bord d’un chemin près le château de Montfort en Sarladais (M. l'abbé Dion). On a élevé des doutes sur son indigénat dans nos provinces ; mais tous les botanistes du Sud-Ouest, dont j'ai été à même de recueillir les opinions , sont convaincus que cette jolie plante nous appartient réel- lement. M. Alph. de Gandolle"{ Prodr. VIE, 1844 }, paraît ne l’exclure que de la Flore espagnole. | MiNor (Catal.) — Ajoutez : Bois de Boriebru , com- mune de PR (D'A) — CC dans le bois taillis qui a crû sur l’emplacement de l’ancienne église de Bayac. LXXVIÉ GENTIANEÆ. MENYANTHES TRIFOLIATA. Linn. — K. ed. 4° et 2% , 1. Bords de la Nisonne, près la Rochebeaucourt ; bords du ruisseau entre Beaussac et les Graulges (M. 1845 ). Dans un petit étang à Gouts près Ribérac (DD., 1846). — Marais des Eyzies (OLV., 1851.) — R dans les marais ( 594 ) tourbeux de l'étang de Miremont près Lanouaille (E. de Biran, 1849 ). | Dans toutes ces localités, la plante est abondante ; et il = est dSsez remarquable qu’elle manque entièrement dans l'arrondissement de Bergerac, de même que quelques autres grandes plantes aquatiques si communes générale- ment en France. CHLORA PERFOLIATA ( Catal.) J'en ai recueilli, à Clérans, un échantillon portant des fleurs à 5, 6, 7 et 8 lobes corollins. GENTIANA PNEUMONANTHE. Linn. — K. ed. 42, 7; ed. 23, 10. J'ai assez assidüment fouillé les bruyères des environs de Lanquais, pour pouvoir dire que cette jolie plante n'y existe pas ; elle a été reconnue, depuis la publication du Catalogue, dans plusieurs localités, mais on peut dire qu'elle est peu répandue dans le département. Elle y pré- sente d’ailleurs les différentes variétés de forme qu'elle a coutume d'offrir en France. Ainsi, allongée, maigre et pourvue de feuilles étroites et espacées à Saint-Sicaire (DD.), elle se retrouve fort petite , souvent uniflore , et portant des feuilles courtes et larges, à Saint-Martin-du-Bost ( DD.) et parmi les gazons tourbeux de la tuilerie de Payzac (M. l'abhé VÉDRENNE , du Grand-Séminaire de Périgueux), M. de Dives la signale encore à Saint-Barthélemy ( dans la Double), et à la Roche-Chalais, et remarque qu'elle n'est pas très-commune dans les localités qu'il a explorées. M. Oscar de Lavernelle en à rencontré un seul pied sur le bord d'un étang de la Double, entre les Tables et le Passot. Seul, M. l'abbé Meilhez l'a trouvée en abondance dans deux localités (Font-Grand et Malignat) des marais de ( 595.) Mareuil, et là elle est très-grande et très-développée : elle y atteint jusqu'à six décimètres de hauteur. CICENDIA FILIFORMIS. Reichenb. — K. ed. 2, Microcala filiformis Link.— Grisebach, èn D. Pol. IX, p.62,n°1. Gentiana filiformis L.— K. ed. 1°, 1.— Nob. Catal. 1840. Je transcris ici un passage d’une lettre de M. le comte d'Abzac , en date du 5 juillet 1849. II ne m'a pas commu- niqué la plante , en sorte qué je n’en puis rien dire par moi- même : « J'ai trouvé près de Boriebru, commune de Champce- » vinel , une forme de cette plante , pourvue d’un caractère » que je n'ai vu consigné dans aucune Flore. Ses feuilles » radicales sont presque rondes , et ce n’est point une ano- » malie individuelle , car tous les échantillons en possèdent » de semblables. » Il faut bien que la san, éloészcis offre , en effet, sous ce rapport, des caractères peu uniformes, car M. Grise- bach dit : Foliis imis linearibus ; Koch, Synôps. : foliis linearibus vel lineari-oblongis, et MM. Grenier et Godron : feuilles radicales oblongues. Elles sont linéaires ou presque linéaires dans tous les échantillons de mon -herbier, qui proviennent d’une douzaine de localités différentes , et je n’ai rien qui rappelle la forme indiquée par M. d’Abzac. ERYTHRÆA CENTAURIUM (Catal.) — Ajoutez : Variation à fleurs blanches, R. — Manzac et Cadouin (DD. ) Var. B capitata Koch. — Lanquais , etc., et sa varia- tion à fleurs blanches, RR. — Sur un côteau crayeux très-sec et. en friche à Bourzac, commune de Bayac près Lanquais. Il faut remarquer que cette variété de & Koch appartient au type de Grisebach in DC. Prodr.. + / et nullement à la var. 7 de ce dernier , srl fleurs ramassées en tête. | Tome XX (2° Partie). 41 ( 996 }) ÉRYTHRÆA PULCHELLA (CGatal.) — Ajoutez : Variation à fleurs blanches où à peine teintées de rose à l'état vivant, et qui repassent au rose clair, mais décidé, peu d'heu- res après avoir été récoltées et même avant d’être mises. sous presse. — Je lai recueillie dans une 2 friche crétacée, exposée à toute l’ardeur du soleil , Cause-de-Clérans , le 24 août 1841. Une forme semblable, mais à fleurs roses sur le vivant, abonde dans les terrains peu profonds, dits de _caussonnal , presque à nu sur la craie , à Lanquais et _ partout où ce terrain se présente. Variation naine , uniflore, à fleur à rose ou 1 blanche : Queyssac ( DD.) Cause-de-Clérans. se | Willdenow a appelé cette espèce Chironia inaperta, parce qu'il y.a plus de chances de reucontrer ses fleurs fermées qu'ouvertes. Elles le sont parfaitement jus- qu'à midi, quand le soleil luit, mais pas plus tard, ni quaud le temps est couvert. Je renvoie, pour de plus amples arr: sur “les formes. duraniennes. de .ce joli. genre, .au travail spécial que j'ai publié en 1851 , dans les Actes de la Société Linnéenne de Bordeaux, T. XNIE, p.,281- 260, et dont le tirage à: part porie pour des Aer thræa et Cyclamen de la Gironde, On m'a beaucoup reproché ce travail, comme € étant un des plus mauvais que j'aie produits ; et ces repro- ches portent sur ce que je n'ai pas donné de caractères tranchés et positifs pour la séparation dés espèces que tout le monde admet pourtant comme distinctes. Je conviens que, si j'ai réussi à montrer que quel- ques caractères admis jusqu'alors sont sans valeur réelle, je n’ai pas réussi du tout à en découvrir de À (397. } meilleurs. Aussi, n'ai-je point rédigé de phrases diàg- nostiques. Mon travail n’a point été fait pour une satis- faction d'amour-propre , mais pour faire voir que dans certains géhres, des espèces peuvent être admises comme excellentes malgré qu'il soit pour le moins très-difficile de leur assigner des caractères nets et tranchés. J'ai indiqué de degré de grossissement que j'ai employé dans mes analyses. S'il y a des caractères visibles dans ces conditions, et que je ne les aie pas aperçus , je suis tout prêt à passer condamnation sur un travail que j'ai pourtant fait avec toute l'attention dont je suis capable , car alors je me trouverai en état de culpabilité réelle. S'il y a des caractères visibles seulement à un degré de grossissement supérieur à celui que j'ai employé, je suis tout prêt à accepter ces caractères avec reconnaissance, et à m'avouer coupable ou: malheureux de n ‘avoir: pas su ou pu amploger des ‘moyens plus énergiques d'investigation. Pour les points qui touchent à ces deux hypothèses, j'attends donc les découvertes des botanistes plus habiles ou plus heureux que moi ; mais j'ai eu un tort . évident, et je m’empresse de l'avouer : c’est d’avoir catalogué comme simples variétés 6 et + de l'E, linari- folia, les E..chloodes et tenuifolia, qui méritaient assurément le rang d'espèces, Envrmmga Canboiin (Catal.) — Cicendia pusilla Gren. et Godr., FE Fr. If, p. 487. — Cicendia pusilla et Cicendia Candollei Grisebach , in DC. Prodr. IX, P. 61, ne { et 2. - Ajoutez : Pronchiéras , commune dé Mise pp. = Bords de Fétang de Petitonne , nee np dans la Double { OLV ) | 598 La synonymie que je viens de donner est celle de MM. Grenier et Godron; mais il ne serait pas impossible que ces auteurs eassent eu tort de réunir sous un même nom les deux espèces de M. Grisebach. Bastard, Desvaux et Can- dolle les tenaient pour distinctes, el pourtant, dans la pratique , les botanistes angevins , Desvaux lai-même, se trompaient souvent dans l'application des deux noms, si toutefois Pen < que j'émets aujourd'hui a quelque réalité. Je crois qu'il faudrait laisser de côté toute considération tirée de la couleur des fleurs (M. Grisebach l’a déjà dit) et attribuer le nom de C. pusilla à la plante rameuse dès le _collet, à rameaux filiformes et excessivement divariqués. Dans ce cas, le nom de C. Candollei resterait à la plante très-rameuse tout le long de la tige , mais à rameaux dres- sés ou ouverts et non divariqués, bien plus robuste, bien plus glauque, bien plus grande dans toutes ses parties, dont le Périgord nous offre des échantillons plus beaux que tout ce que j’ai vu du Bordelais et de Anjou. _Gette question a besoin d être étudiée à nouveau. (27 mai 4857.) LXXIX (bis). CUSCUTACEÆ. Bartling, Oÿd. 192. — Pfeiffer, Bot. Zeit. (1845). — Coss. et Germ. FI. Paris. (4845). — Kirschleg, FI. d'Alsace (1852 }. — Ch. Des Moul., Etud. organ. s. les Cuscutes , in Compte-rendu de la XIX: ses- sion (Toulouse) du Congrès scientifique de France, T. 2 (1853). (CoNvoLvuLAcEARUM fribus. Link. — cas in DC. Prodr. — Koch, Syn. ed 2 — ConyoLYULACEIS genus affine. Endlicher.) “ ( 599 ) Dans mon Catalogue de 1840, je n'indiquai pour le dé- partement, qu’une espèce, Cuscula Epithymum, L., com- raune sur les bruyères et autres plantes basses. Mes études sur ces curieux parasites m'ont donné lieu de reconnaitre que j'avais confondu-deux espèces sous un même nom, et que la plante trouvée sur la luzerne, à Verdon, n'est pas l'Epithymum. Je vais donc exposer à nouveau ce que la Dordogne renferme , à ma connaissance , en Cuscutacées. Mais je dois dire que nous n'avons jusqu'ici trouvé dans le département que le genre Cuscuta proprement dit, e pourtant il est moralement impossible que nos luzernières ne nous offrent pas , un jour ou l’autre , le parasite qui dé- vore celles de l’Agenais et qui a été recueilli plusieurs fois dans la Gironde. Je veux parler du Grammica suaveolens (sub Cuscutà ) Seringe , que j'avais nommé-Cassutha sua- veolens dans mes Études organiques sur les Cuscutes, et qui a dû reprendre le nom générique Grammica, créé par Je P. de Loureiro en 1790, dans sa Flore de Cochinchine. Trib. 1 — CUSCUTEZÆ. Ch. Des M. loc. cit. Cuscura Eprrayuum. Linn. — K. ed. 4° et 2, 2, — Ch. des M. loc. cit. n° 2. GC dans les bruyères découvertes , et particulière- ment sur l'Erica cinerea (Nob. Catal. de 4840 ). Ajoutez : Sur le Lierre à Lacassagne , près Terras- son (DD. Je n'ai pas vu ces échantillons , qui ont été déterminés par M. Boreau), — Sur Ulex nanus, Saro- thamnus scoparius , et enveloppant les basses herbes voisines; aux environs de Lanquais. — Sur Sarotham- nus scoparius, Mentha rotundifolia, Genisla pilosa , Erica scoparia et ciliaris, Calluna erica et Ulex ( 600 ) nanus, dans les communes de Manzac et Grum (DD). — Sur les Ajoncs, aux-environs de Périgueux | D’A.) CuscuTa Trirozrr. Babington et Gibs.— Gren. et Godr. FI. Fr. T. 2., p. 505 (1852). — Ch. Des M, loc. cit. n° 3. C. minor B Trifolii Choisy in DC. brute IX , p. 453 , n° 5 (1845), C. Epithymum (échantillons de Verdon, sur la Lu- zerne ( Nob. Catal. 1840 ). - Trouvé une seule fois, le 25 septembre 1834, en abon- dance, dans une pièce de Luzerne, près du château de Monbrun , commune de Verdon, Je ne Yaicj Fapaie vu dans les luzernières de Lanquais. --Retrouvé par M. de Dives sur js heetèteur: aux Granges, commune de Manzac , le 21 octobre 1855, et à Lassudrie, commune de Bourrou , le 410 septembre 1854. LXXX. BORAGINEÆ. EcninosPeRMuM LappuLa (Gatal.) — Ajoutez : Dans les vignes, à Manzac et à Terrasson (DD.) ; à Saint-Félix- de-Villadeix et à Clermont-de-Beauregard {OLV.); à = Mareuil et à Cimeyrolles { M. ) CYNOGLOSSUM OFFICINALE {Catal. 1e Ajoutez : Sainte-Croix- de-Mareuil, R: (M. 1: ANCHUSA ITALICA | Catal. — Ajoutez : Assez commun à Champcevinel; moins abondant dans les vallées de l'Isle et de la Vézère { D’A.) — C. dans les champs cré- tacés à Fossemagne, à Campsegret et à Cause-de- - Clérans. — Entre Faux et Issigeac sur le terrain de = caleaire d’eau douce (Me Alexis DE GOURGUES ). — SEMPERVIRENS. Linn. = DC, F1. Fr. — Duby, Bot. gall. — Gren. et Gode. FE Fr. IE, p. 514. ( 607 }) Caryolopha sempervirens Kisch..et Trautv. =. DC. Prodr, X, p.41 (spec. unie.) tt Aux environs du château de :Boripetit,; commune de Champcevinel , où il n'a certes pas été semé, et où M. le Comte d’'Abzac l’a découvert en 1848 (ou peut-être même plus tôt). Feu le docteur Moyne l'avait déjà trouvé aux errvi- rons de Libourne et il est probable que, quoique rare, il appartient réellement comme le Prodromus de Candolle le dit d'après Mutel, à nos régions occidentales (je lai reçu de Cherbourg, récolté par M. Auguste Le Jolis). M. d’Abzac {in litt, 52 nov. 1848 ) me faisait remarquer que , bien que Mutel attribue:à cette magnifique Boraginée des écailles corollines presque glabres ; ces organes sont. velus à leur partie inférieure et papilleux au sommet, Ce dernier carac- tère est décrit dans le Prodromus, pour le genre Caryolo- pha comme pour l'Anchusa.. Mais il en est un autre dont les auteurs ne font pas mention, et M. d’Abzac s'en étonne avec raison : je veux parler de énorme racine {ubéreuse qui suf- fait à attirer l'attention sur ue gr végétal ed nourrit. sell chu fils, pépiniériste à Here a annoncé a 858) à à M. Du Rieu que le Nonnea alba DC. est assez abon- dant dans les moissons , aux environs de Bergerac. Il ne nous à point mis à même de vérifier l exactitude de sa dé- termination , et , en la supposant exacte, M. Du Rieu fait observer que cetté espèce ; essentiellement méridionale et méditerränéenne , a certainement, été introduite avec des semences deblés du midi. Elle.est done purement acciden- telle et.ne saurait prendre rang: dans Ja Flore: duranienne, aussi longtemps, du moins x ‘elle ne se sera pas propagée hors des moissons. SYMPHYTUM OFFIGINALE Lie: a LE sd va 2, rs 341 Dans les. prés nn peu. humides , près Ribk ’ mt DR, Allase-Herhig nières, près, Saint- rio (M: :. ( 602 ) SYMPHYTUM TUBEROSUM (Gatäl,) — Ajoutez : C sur les bords de l'Isle, près du château des Bories (D’A.) — Blanchar- die près Ribérac, le long des fossés des prairies dans les vallons frais { DR. } — C’est la plante de cette loca- lité qui a fourni l'échantillon n° 40 de la 2 centurie des Exsiccata de MF Schultz — Bords du ruisseau : de Manzac ( DD.) — C. à Mareuil ( M.). Nota. Le S. butbosum Schimp. (S. m#acrolepis, Gay; T. Puel, caatl.. du Lot) paraît ne pas exister dans la Dordogne. Ecyrum vULGARE | Catal. } ® est - . za j* ai DE comme ne fleurissant pas, sa curieus üres d'insectes. Sans doute elle ne fleurit pas aussi ibündénitioià que la plante à l’état normal, mais M. l'abbé Prosper Fabre-Tonnerre, alors vicaire de Lalinde, m'en a donné en 1848 un pied récolté à Couze et qui portait un bon nombre de fleurs ; j'en ai moi- même vu de semblables, sur la grande route de Bergerac à Périgueux, dans un terrain montueux et crétacé, près de la première de ces localités. J'ai retrouvé la variation à fleurs blanches, sur la berge sablonneuse du canal latéral , au port de Lanquais. M. l'abbé Labouygue l’a recueillie également aux environs d'Eymet (AL. Ramond, in lit , 1847), et M. de Dives à Bergerac. PULMONARIA SACCHARATA Mill., ex Koch syn.; non Mill., ex Jordan. — Koch, syn. ed, 1* et 2: n. 2. — DC. Prod. X,p.92,n.2. — Gren. et Godr. F1. Fr., p. 227. P. affinis Jordan, Cat. Dijon, 1848, p. 13 (sans des- cript. ) et Not. sur div. esp., ën Schulz, Archiv. FI. de Fr. et d’Allem. I, p. 321 , 322 (1854). : Fr Nob. Catal. 1840; _ a. arle que pour rectifier tion d 1840. te vrai P, officinais paraît peu répandu et est peu connu. ( 603 ) LITHOSPERMUM OFFICINALE (Catal.) — Ajoutez : Bords de + a Gardonnette et du Vergt; Manzac (DD.). — Assez commun dans l'arrondissement de Périgueux (D’A.). — Sainte-Croix-de-Mareuil (M. ). — PURPUREO-CÆRULEUM (Catal.) — Ajoutez : Diverses localités aux environs de Mareuil (M.). Myosoris STRIGULOSA. Reichenb. — M. palustris With. , « forma pilis caulis adpressis — K. ed. 1° ét 2:, 1 Je n'ai pas inscrit cette plante au Catal. de 1840, el je m'étonnais de ce que, commune comme elle l'est à Bordeaux, elle n’eût pas été rencontrée en Périgord. M. Dubouché partagea mon-étonnement ; car en rece- vant mon Catalogue il m’écrivit le 48 novembre 1840 : « Puisque vous avez le M. cæspitosa, vous devez € trouver aussi le palustris With., qui est si commun « partout , au bord des rivières et des fontaines. » Et en effet, M. de Dives me communiqua à la fin de la même année, un échantillon de M. strigulosa Rchb. (que la plupart des botanistes actuels réunissent, pro- bablement avec raison, au palustris), qu'il avait omis de me communiquer plutôt, et qu'il avait re- cueili le 22 mai 4839 à Nontron, sur les bords du Bandiat. Depuis lors, M. de Dives m'a signalé la même plante dans les prés de la Fon-Vive, commune de Manzac , au bord du Vergt el dans ceux des bords de Visle. Le M. sirigulosa m'est iéqué depuis 1840, dans les prés humides de Goudaud, commune de Bassillac : elsur la lisière d'un bois à Boripetit, commune de Chasipcovidet {D'A.); dans un pré humide au château ( 604 ) de la Beaume (M. l'abbé Dion-Flamand ); dans le bois tailiis de Toutifau ,-et à la Junière dans un pré humide (Rev.) Je ne l'ai point vu aux environs de Lanquais. Myosotis cÆsPITOsA (Catal.) — Ajoutez : Dans le Vergt, à Manzac (DD); à Font-Grand près Mareuil où il est rare et où il présente quelquefois des corolles quadri- lobées (M. ) nr SYLVATICA (Catal.) — Ajoutez : R. à Manzac et à _ Grum (DD. : “EXXXT SOLANE LYCIUM BARBARUM {Catal. }— Aion dés (D. };e probablement dans le Sarladais, à cause du voisinage du Querey où il abonde { Dubouché , in litt. 4840.) — Jardin public de Périgneux , où il ne.semble pas avoir été cultivé depuis longtemps ; au voisinage du château des. Bories:{ D'A.) — Dans les haies à Eymet; mais “peut-être.y a-t-il.été PeMANE Ramon». ) — Minzac, Hire d'une.église (DD. ) Sousse aueron. Bernh. UK a Aset 2, 2 — Dunal + in DC. Prodr. XH, p. 56 , n° 83 (typus.) S. mr éands y Miniatum Gren. et Godr. FI, Fr. LE sr la seule des espèces ie Di) du groupe nigrum que je trouve à ajouter avec certitude at NIGRUM authentique que j'ai signalé dans le cata- logue de 1840. — De plusieurs côtés, on.m'a signalé le S. villosum ; mais. heureusement. il mn "est venu beau- coup d'échantillons , et dans oi j'ai retrouvé ke MINIA- : TUM,, Savoir, : ( 605 ) À Bézenac, côteaux pierreux (OLV.) Aux environs de Mareuil (M. ) A Condat près Terrasson ; à Trélissac et à Badefol , où ilest très-abondant { D’A:) Dans une vigne à Manzac; baies rouges; plante couchée ; odeur du musc ( DD.) Dans les chenevières à Manzac; baies orangées ; plante dressée ; forte odeur de muse ( DD.) A Bergerac, € parmi les graviers et sur les berges du lit de la Dordogne. Les fruits mûrs étaient rouges , mais la plante ne répandait aucune odeur musquée : il est vrai que la saison était fort avancée { 9 octobre 1848 ), el j'ai toujours remarqué (forêt d'Arcachon et ailleurs) que la clraleur développe beaucoup cette odeur. Je n'ai vu , dans la localité dont je parle, aucun fruit noir. Les deux espèces qu'il me reste à mentionner sont encore douteuses pour moi, car je ne les ai pas vues, et il suffit d’avoir suivi la variation de couleurs qu'of- frent les collections de piments et de tomates qui figu- rent parfois dans les expositions des Sociétés d’horti- culture , pour savoir combien ce genre de caractère est variable. Je viens même d’en mentionner un exemple, en citant les baies rouges et.les baies orangées que M. de Dives a observées dans la même commune (Manzac) sur le -Solanum miniatum. J'interprète de la même manière une note écrite par le même obser- .vateur (in litt. 18:avril 4846) ; et dans laquelle il dit - avoir vu, sur le méme pied de Morelle, des baies rouges, jaunes et. brunes. A rapporte cette, plante au, Sola- _numovillosum , et comme je n’ai celui-ci, incontestab . que de Ja Provence où ilest bien différent de ce qu ‘on lui rapporte dans notre: sud-ouest... sp: do F ( 606 }) de M. de Dives au mintATuM, dont les baies me sem- blent pouvoir être, tout naturellement , jaunes quand elles approchent de la maturité, rouges quand elles l'atteignent, brunes quand elles l'ont dépassée et approchent de la décomposition. Cette supposition n’a rien, je crois, de déraisonnable, car je ne puis plus retrouver, en herbier, de baies jaunes ou jaunâtres : par la dessication, elles passent toutes au rougeûtre et au brunâtre plus ou moins intense. SOLANUM OCHROLEUCUM. Bastard. — Boreau, FI. du Centr. 2° éd. p. 368 , no 1361. — Dunal, in DC. Prodr. XHU, sect. 1. p. 56, n° 84. Cette espèce m'est indiquée : 1° Aux environs de Mareuil; tige presque entièrement glabre ; baies d’un jaune pâle à la maturité (M. notes mss.) 2° A Dives, commune de Manzac, dans les jardins. « Depuis plusieurs années, dit M. de Dives dans une note » manuscrite, J'étudie la plante vivante, et j'ai toujours » trouvé que la description de M. Boreau lui est parfaite- » ment applicable : rameaux très-anguleux-tuberculeux , » parsemés ainsi que les feuilles, de poils rudes ; feuilles » ovales-sinuées , anguleuses ; baies jaunes tachées de vert » d’abord, puis d’an jaune citron uni à la maturité. » 3° À Champcevinel; baies mûres d’un jaune verdâtre. C’est sous le nom de SOLANUM HUMILE Bernb. que M. de Dives et M. le comte d'Abzac m'indiquent cette plante de la part de M. Charles Godard qui l'a observée dans le domaine de Boriebru. Si je la cite sous la rubrique de l’ochroleucum, c'est que je n'ai jamais reçu Fhumile des provinces qui nous avoisinent, mais plutôt du nord et de l’est. ms plus, Koch qui distingue lhumile du nigrum , réunit à ce dernier le . chlorocurpum Spenner, dont Dunal ne parle pas, et que ( 607 ) MM. Godron et Grenier réunissent à l'humile comme syno- nyme de l’ochroleucum et variété du nigrum. Gette dernière manière de voir a été adoptée par M. Alex. Braun, (en 1854, dans son appendix specierum novarum , etc. du Jardin des plantes de Berlin, Annal. des sciences natur., 4° sér.,t. 1°", p. 354), qui réunit au S. nigrum le chlorocarpum (baccis maturis viridibus) comme var. 8, et l’humile (baccis subluteis ) comme var. y luteo-virens. M. Braun ne fait aucuné mention de l’ochroleucum (espèce d’un botaniste françäis, et dont il n’a pas probablement une connaissance directe ). PaysaLis ALKEKENGt ( Catal.) — Ajoutez : Gouts, Maison- neuve, Sainte-Croix-de-Mareuil , etc. (M.) — Naussanne (M. l’abbé Fabre-Tonnerre, curé de Gouze. ) — CCC. dans les vignes des domaines de Boripetit et de la Roussie, commune de Champcevinel {D'A. Darura SrramonIun {Catal.) — Ajoutez : Var. 8 chalybæa K.(Datura TatulaL.) qui, primitivement semé, selon toute apparence , à Manzac, s’y reproduit depuis qua- rante ans dans les jardins et dans les champs. M. de Dives, à qui je dois cette indication, a retrouvé la même plante à Verneuil , commune de Creyssensac, et à Malaval, commune de Coursac. Je dois ajouter que d’après M. Alphonse de Candolle (Biblioth. univers. de Genève, novembre 1854), le Datura Stramonium L. semble être originaire des environs de la mer Caspienne; tandis que le D. Tatula paraîtrait être ori- ginaire d'Amérique, «ce qui conduirait à penser que ce » sont deux espèces distinctes , » malgré RE la . commune des botanistes modernes. ; ( 008 ) LXXXII. VERBASCEÆ. VERBASCUM SCHRADERI (Catal.) —. Ajoutez : Environs de Mareuil (M.) — Gardonne, Larouquette vis-à-vis Sainte-Foy-la-Grande ; les Rouyoux, près Grignols; chemin de Marsac à Périgueux (DD.) — Lanquais, où il joue souvent le rôle de plante rudérale, — Environs de Bergerae (REY. }) C’est cette plante qui, bn Fries, Bentham ix DC. .Prodr. et MM. Grenier et Godron , est le vrai V. Thap- sus Linn. FI. suec. 69. Ces auteurs ont donc bien fait de lui conserver le nom linnéen, et j'en ferais autant si je faisais autre chose qu'un catalogue. Quant au V. Thapsus de ia 1° éd. de Koch, Syn., il devient dans la 2° V. thapsiforme Schrad. , et doit conserver ce nom. * — THAPSIFORME. Schrad. — K. ed. 2% p. 587, n° 2 -. (V. Thapsus Koch, ed. 4, 2.) =: Bentham an DC. Prodr. X, p. 226, n° 4: — Gren. et Godr. EL Fr. NM, p. 549 : Pt + M. le.comte d’Abzac me signale cette espèce | mais sans m’en faire parvenir d'échantillons), aux environs de Périgueux. IL m'y indique également le V. cuspi- datum Schrad., que Koch et M. Bentham (in DC. Prodr.) ne distinguent pas spécifiquement du st forme. Le V. thapsiforme est, de. reste , une espèce com- mune dans certaines parties. du département , bien qu'aucun de nous ne l’eût distinguée lors dé la rédac- tion du Catalogue de 1840. Je l'ai trouvée en abon- dance dans les expositions chaudes des bords de la Dordogne et du canal latéral, ainsi que le long de la grande route , depuis Lalinde jusqu’à Trémolat ; mais ( 609 ) elle est rare au-dessous de Lalinde , car j'ai noté, dans une excursion du 19 juillet 1846, que j'en rencon- trais seulement quatre pieds depuis le pont de Lan- * quais jusqu'à Mouleydier (44 kilomètres environ.) Je ne la connais pas, dans ces passages, par la rive gauche. A 15 kilomètres plus bas encore, à l'embouchure du Codeau dans la Dordogne !{ Bergerac}, l'espèce à été retrouvée par M. l'abbé Revel, et là, sa taille est gigantesque. VERBASCUM oIDES (Catal.)— Ajoutez: Au Bel, commune de Manzac (DD.) — C sur le chemin de Périgueux à Champcevinel "et dans la plaine de Trigonan (D’A.) ; M. d’Abzac me signale aussi dans les environs de Péri- gueux, mais-saus me les avoir communiqués, les Ver- bascum nemorosum Schrad. (rapporté au phlomoides par Koch et Benth. in DC. Prodr.), et #hapsoides Ioffm. et Link (rapporté par Bentham, loc: cit. et par MM. Grenier et Godron au même ghlomoides ). Je dois donc me borner à en faire simplement mention. ——. MONTANUM. Schrad. — K. ed. 1: et.22, 4 Lanquais, sur un côteau sec et découvert, en fri- che ; à peine gazonné sur un fond de déblais, nommé le roc de l'Auzel, etdans les cultures voisines du chà- _teau. La plante y est très-abondante et haute, au plus, de 30 à 40 centimètres ; elle y joue le rôle de plante rudérale , et les échantillons rameux y sont très- rares. Elle répondrait parfaitement à: la: description de Koch, si celle-ci ne renfermait une faute {ypogra- - phique bien évidente ; « Filamentis 2 longioribus… » antherâ suâ.… has de ne »;au. Lu de” LONGIORIBUS ( 610 ) C’est là, du reste, une bien triste espèce , et Koch semble insinuer, par ses observations sur elle, sur le V. phlomoides son plus proche voisin, et même sur - le V.thapsiforme, qu'il ne fait pas grand état des carac- tères de décurrence et des caractères staminaux qui servent plus ou moins sûrement à les distinguer. (17 septembre 1858.) Vergascum Lycaniris | Catal.) Var. « flor. flavis. — Ajoutez: R sur les côteaux calcaires au-dessus de Trélissac (D’A.) k Var. 6 album. — Cette belle plante, si commune et si manifestement calcicole dans le département, croit assez abondamment sur la butte granitique du donjon ruiné de Piégut ; mais le mortier dont il a fallu employer une grande quantité dans la construction de ce château, a dû nécessairement modifier le terrain. Je n'ai vu la plante que dans cette localité du Nontronais. — NIGRUM. Linn. — K. ed. 4°, 17 ; ed. 2x, 9. M. Du Rieu seul avait observé cette belle espèce, à Burée près Ribérac, avant l’impression du Catalogue ; mais il avait omis de me la signaler; en sorte que, ne l'ayant point rencontrée aux environs de Lanquais, je ne l'inscrivis point dans mon travail, Je l'y fais entrer aujourd'hui, sans savoir à quelle forme ou variété se rapporte l'indication de M. Du Rieu qui n’a point, à Bordeaux où nous sommes tous deux, son herbier périgourdin. — M. le comte d’Abzac m'a signalé aussi le V. nigrum à Ladouze , mais sans indication de forme. Le type de l'espèce (à feuilles glabrescentes, au moins en dessus), ne m'est connu qu’à Eymet. où M. Al: Ramoxp l’a découvert en 1847, sur la route d’Agnac (terrain sablonneux de la vallée du Dropt.} (641) Var. 8 thyrsoideum Koch. loc. cit. — Forme à feuilles plus iomenteuses, DC. Prodr. X , p.238, ne 62. -— Gren. et Godr. FL Fr. M, p. 552. t Aucun de nous n'avait observé celte belle pistitée lors de la publication de mon Catalogue de 1840; Elle se trouve à Bordas, où ses feuilles inférieures , très- tomenteuses sur les deux faces, sontlégèrement sinuées- lyrées à ‘la base {caractère qu'on attribue au. V. Chaixi Vill. ; et aussi sur le chemin de Sainte-Aulaye- ::sur-Dronne à Bonnes | DD.);— A Monclard et à Saint- Martin (OLN.); — Dans la commune de Saint-Vivien, tant auprès des bords de la Lidoire que dans les champs restés en friche { Rev. et M. CarRiER , élève du Petit-Séminaire de Bergerac; — R au bord de la Dordogne , en face du bourg de Creysse { Rev.) ; — Environs de Mareuil (M.); — Enfin, je lai vu moi-même en abondance (1848), dans le Noütronais denpune . de Pluviers, etc.) . Hé Cette var. 8 y présente une on Pi er Lo: be. à fleurs du double plus petites ( Verbascum parisiense : Thuill.), que MM, Grenier et Godron, loc. cit., signa- lent comme forme rameuse, à rameaux dressés, el que M. G. Bentham (in DC. Prodr. loc. cit.) caractérise par ces mots : racemo subramoso.. Elle est représen- …téex dans mon: herbier .par de. beaux. échantillons | à fleurs passablement grandes) recueillis par M. Paviz.- - LON, élève du. Petit-Séminaire de erfras et com- muniqués par, M, l'abbé Revel... ‘orient vearux, With. | Bent: in DC: Proûr. X,p. © 229, no 47: — Gren.et Godr. Fl: Fr. Il, p.554. — Bo- veau FL. du Centr: 2° éd. nm ae et blatta- ri PA | vtEucs J? / Ton XX (3-Panie) : P * 4 (:6127) S : Telesl le nom que-doit éonserver;"selom noi, cette très- bee plante , découverte) far-M:-de- Dives: à Saini-Michel- de-Double , où elle ést foêt âbondante; le:43) juin 4849. Je neillaipas'vde-d'ailleursedo hévs st end eh aunz En même témps que les caractères essentiels attribués à cette espèce ; da planle:très-vigoureuse de M. dé Dives en présente d’autres ; boire Fapéreohans mé semblé , et qui la feraiènt rentrer plus particul t° dans’ là forme décrite sossileinénssbitantsir: iaaue dx 7 IE rm). Viramosissimum DC EI. Fi. suppl:p: 4460 m0 2679. - Duby, Bots ne 15% ,°#0n Poir : | ans BA. MAG Your V. -Bastardii Rœm: et Schült:! #4 Boreatt} Not. 8. qq. espêtes dépli/fr. (4 844 mo vw )'p. 15.2 Güépi} FI. de Maine-et-Loire 3° éd. p2 154, n° 520: 500m8# 140 nb V. Blattaricides, 8 ramosissimitin Bastdra; dis ‘46 "ain: et-Loire, Suppl" aa Vpilosm Dot (ex. Gr Tét Gode. FL Fr) 6 thapsiformi — Blaltaria Godr. et'Grén. F1 ns H; P: 554 (18524 sp. hybrid. y!" >'PoUs Tes autéurs que jé viens dé eiter! à l'exception peut- ètre "de Don ete Réœïner ‘el Séhültes ! dottije n'ai pas les oùvräges sous les Yeux , ‘éméttent des doutes plis od'moins explicites s 5 L légitimité de détirs pate Cirgatlimi, bat a ip ñ taf ioidé > Duo É EI 1 à 16% 9718.) LEE ri); | dates sible si pt n'est même tott2hLfait délaes que Blättaria fat le seul nom! véritablement légitime de‘toutés ées formes. Dans le doute qui subsiste encore, et n "ayant pu étudiér eur le vif les quatre sontea nominalés que je viens d'énimérer, de: je m ’arrête né, thaï: dr Cu Elie el Qi añéien (wirga- 2 Cut Mither. )de eue prie consigne ici Mai suivant : PA D ET 13 € - ( G13 ) et.sa pubescence plus rare), se rapprochait sensiblement de ceux. de M.de Dives,, et,reeueilli, par -moi.à Caudéran près Bordeaux, passa.sons es, yeux, de feu, C. 4.6. SGHIRDE ;, lorsqu'il vint me.voir à Bordeayx vers, 1898, partant-pour, l'Amérique méridionale en compagnie. de. M. de Deutz.,,de, l'université. de Dorpat,, Feu, L: Reynier de Lausanne, à qui j'avais. envoyé. ma . plante ,« Jui, avait attribué de mom de, Verbascum blaltarioides. Schiede, me, le fit changer ,et remplacer par, Blaltaria,,. Lou, simplement. Or, .Schiede fut , sinon le premier, du moins le principal promoteur, de l'étude des.hybrides spontanées, ,..— mais promoteur encore, contenu et modéré, auquel, Lane de élèves, ardents ; FF puis des imitateurs fanatiques, tout comme les, r'omanti- ques ont, succédé à Châteaubriand. Je. n'avais. alors. qu'une douzaine d'années, d'études botaniques... — et d'études assurément fort terre-à-terre;;et, je, ny'élais peu mis en, peine de recueillir ces embarrassants Verbascum qui , selon PUR IUOENG 1e la remarque de M. Boreau, figurent généralement L'an nombre dans les herbiers comme. dans les envois. J'en avais donc un fort mince assortiment, et je crois pouvoir néan- moins faire remarquer, que Schiede n'écrivit ou ne . dicta chez. moi que des noms d’ espèces légitimes. Depuis, lors, l'influence. allemande a fait chez ! nous. F ef- froyables dégâts dans la nomenclature spécifique. C'est à la seconde édition du, Synopsis de Koch, que,nons en,devons. je. crois , la fatale introduction dans les livres de nos com- patriotes.. Trois ans, plus, tard, le magistral Prodroms., abrité sous. les, eu: noms.et la sagesse bie | gonpue, des 883 Candolle: et, de Bentham, eut, beau, Be og L'innovation. ne que Schiee ayait. epfantée M ,Borean, que .ses observations, ; er ; fonde érudition et ses descriptions 2 nettes et AI ont 4 * ( GES ) rendu Si populaire partni les botanistes français, éut beau se refuser à cette taxonomie barbare , elle ne céda pas un pouce de terrain , parce que Je vice en était dans le fond des choses ,: plus encore que dans la férme. M: Boreau n'avait résisté qu'au point de vue de la‘forme , mais il com- inençait à céder pour le fond, puisqu'il reconnaissait chez son V. Bastardii, des capsules souvent avortées. On en est venu enfin à adopter en France , — dans cette patrie de la clarté, de la précision et de la propriété des termes , = deux divisions dans le genre qui nous occupe : l'une pour les espèces légitimes , à capsules FERTILES (sic), l'autre pour les hybrides. Maïs la loyauté de M. Godron ne lui a pas permis de rester sous le coup d’une adoption si comprométtante ; il a inscrit là condamnation générale ét solennelle de la spécification des hybrides en tête dé sa sèc- tion B: cAPsuLEs AVORTÉES (sie) !!! Tout soldat , pour si obscur qu'il soit, doit son sermént au chef de j’armée ; tout botaniste doit sa profession de foi À tous Les hommes qui se livrent aux sect travaux. ou la mienne : EÙ L'hybridité offre une étude du plus haut intérêt au botaniste-physiologiste ; mais le M (l'homme de la méthode , le spécificateur, le floriste), n . à s'en occuper que pour signaler, sous la rubrique de ue dés parents dont les caractères sont dominants dans l'échai- tillon examiné les cas d’hybridismé consatés ou supposés jusqu'à plus ample informé. Tel est le’ modèle que M. G: Bentham nous a donné à suivre dans le Prodromus , el je n'en connais pas de meilleur. Rien n'empêche , d'ailleurs, de faire suivre d’une description , dans les ouvrages locaux ou monographiques , _ détermination ré nm de ona sons bo yeux. FRE \ ( 645 ) 2° L'hybridité spontanée est possible, puisque nous pra- tiquons l'hybridation artificielle ; mais cette hybridité spon- tanée doit être rare, sinon dans un certain nombre de, gen- res déterminés , du moins eu égard à l’ensemble du règne végétal. . Cette rareté proportionnelle est démontrée par. la fixité bien constatée d’un nombre immense d'espèces. Or, si cette fixité n’était par la règle générale , sujette à un petit nombre seulement d'exceptions, — la loi en un mot, — tout, depuisles temps historiques, serait confusion dans le règne végétal. Or encore, la confusion n'est pas, ne doit pas, ne peut pas être la loi dans les œuvres de la suprême Sagesse. Tout est réglé dans l'univers ; tout doit être réglé dans chacune de ses parties. Confusion et loi sont deux idées qui s’excluent d'une manière absolue ; et l'hy- bridisme , c’est la confusion, la rupture de la loi, partant l'exception ; l’anormalité.. La méthode {ou le système). et la nomenclature qui en est l'expression, doivent s Bpphque exclusivement à ce qui est normal. Ce que je viens de dire ne s ’applique point à la Mile. logie, car la monstruosilé n'est point une confusion de rapports ; c'est une anomalie de développement, et cette anomalie élant soumise à des lois particulières , forme une science distincte et a, de droit , .sa nomenclature propre. Je reviens à l’hybridisme végétal. IL n'est pas et ne sau- rait être la loi ; donc il doit être nécessairement rare , et } ‘applaudis à la réserve -brudente et sensée de Koch : Hybridæ sunl vel sallem pro hybridis habentur. (Syn. ed. 22 P.. 989. | he - Siles caractères de ces dunes. sont constants! si elles se aa eq normalement et indéfiniment; ce sont ‘des espèces qu'on. n’a pas. jusqu'ici distinguées, set qu'il faut. distingner à l'avenir. Si non; ce sont des accidents: passa- (6146 ) gers “evil né faut pas, en présence de l'admirablé har- momie de fa création, —'én présence de 14'paix : ou Comme dit saint Augustin, en présence de là tranquillité de Pordre qi brille dé toutes parts dans les Œuvres de Diéu, — ilne faut pas croire , dise , que “certains êtres non modifiés’ par artifice S'écartent de’ là règle } — ‘assèz fréquemment pour que cette aberration prenné üne apparence de normalité, in jusqu'à remplir à l'égard d'adtres êtres spétifiquémént différents , la double fonction de féconitäteir et de fécondé , que la-môdédw jour autibiré altérnativement , “ndifférein- menit ; et'si je l'ôsais dire, prontiséulment ; à “une mème espèce. Qu'on: mé péfmietté = el'céla suffira pour ‘me faire comprendre; 2 dé citér ici qüélques Combinaisons de néths dé des prétendues spèces hybrides : Vérbaséum nigro- thapsus et! V. hp g run 3 V2 migro- -lychhitis” et nigro-puloerüleñtum :2 V. lb phase cbhttaria et hapso- hjchnitis, ete. "etc. Je mets fin à cette digréssion fondée, je crois, sur les principes lés plus sains de la philosophie, dé la raison et ‘de l'observation. Je sais qu'on peut ‘sè irômpèr : sur les prin- cipes de second ordre, comme ou peut se tromipet sur les faits. Mais dès qu'on ne se trompe pas Sur les principes , “T- ime fais hénrieur dé proclamer avec M. Alexis Jordan que LE _ PRINCIPE EST PLUS FORT QUE LE FAIT, ét que, Si ces déux choses 'sont en contradieuion , il faut nécéssairément que le fait ait été mal observé où mal interprété, car lé fait n'est dans l'ordre dés choses possibles , que parce qu'il esta” réa- lisation d° un principe ; autrement il ne pourrait avoir lieu. La philosophie la plus élémentaire enseigne que deux véri- tés ne peuvent pas être opposées l'une à l'autre ; or, qui’ dit principe, el qui dit fait, les proclame également vérité." La conelusion que je tire de tont ceci , e"est que l'HYBRI- (#47 )) DOLATRIE passera, /Conune passera l'eidjum, comme ont À gs la maladie de Ja pomme de terre et le choléra. Je ai pas ofgueil de dônher cette" confiäice pot une pré- diction ? ce n'ést qu'üné”"#mple déduétion, mais aussi l’ex- ‘Pression’ d'un vit désir ét à {né ferinè épéränce. Î 3} 41] K: août LA857, fige) — € 1€ s} > : j 1iNotu. Dctivetin le Vefbuscum Hpaiés fytnals à ie sont signalés-däps le département parlM. Ostar-de laVernelle; je ne les ai point; yus. Voici les, noms qui deur,sont. donnés st : 1140 VÉ tychnétidi-floccosuñ Zinvin Koch,,svn: led: 2, — Godr. ei Gren.RleFr. Hs D+3604— alto Thuills) C LAS la allée du eg à _près, Be HD z$t ttepromenpite Merl. et Koch, on 1. Godr. D À de yÎ HF) 4} Edo | E 2 n'E sr et …. Cit, p. 359. ( V.s spurium Koch, he ed lle. comt 55) ST “Do E \294in see L à Vernelle, commune de Douvill 3. V- thapso-nigrum Schriédé: *—"Gddf d Gren. loc. ‘et. Pas colinum Sehrad.} ho, Le du on WA Enfin ént forrhe désignée pitié FEES du V. Blattaria. serie fih sf ue sous La localité des deux derniers ne m'est pas gi es 1£ :SGRORHYLARIA. NODOSA.( Catal.) — Ajoutez : Lee uY51 :commune de; Saint- Paul-de- Serre, aux, bords du Vergt ; sur umiplateau. élevé, sec et.crayeux. près Bordas, où les échantillons de cette plante sont Lrès- petits (pp. )— CC dan s quelques bois à Boriebru ; commune de _—. shpeht DA: F or Là üle/ la Vézère à Limeuit, etai Eéuk dd Batdiar à Nontton: jen 9e eur :oueslo® persaripne nine Lin EANNA (Eaal.) _; Ajoutez: Bout de Sarla LA jyouilac, .14 ndaus la paroisse d'Eyvignes | id 60; aux ‘environs 2 dés Montignag-le-Conte (DD. — ANOE" entre Lahaie Pie 2942) re of or sé (618) LXXXUI. ANTIRRHINEÆ. DiciTALis PURPUREA (Catal.) — Ajoutez :. Assez commun | dans toute la région granitique du Nontronais, où j'ai encore vu deux ou trois fleurs, sur des repousses de plantes broutées, au 25 septembre. PURPURASCENS. Roth. — K. ed. 1: et 22, 2. — Gren. et Godr. F1. Fr. H, p: 602, — Benth. in DG. Prodr. X,p. 452, n° 17. — Le Jolis, pl: rar. de Cherbourg, in Ann. sc. nat. 1847, 3 sér. 1. 7, p. 219%: Je ne l'ai point vu, mais il m'est indiqué par M. Oscar de Lavernelle aux environs de Nontron (1853.) LUTEA | Catal.) — Côteaux crayeux de Marenil (M.) — _ Côteaux crayeux entre Lalinde et Pezul , et blocs gra- nitiques! à la minoterie de Nontron. ANTIRRHINUM ORONTIUM { Catal. J'en ai trouvé un seul pied à fleurs rosées, à Lanquais , dans le champ pierreux qui couronne de côteau dit la y rugue, sur le diluvium. LinaRIA SPURIA ( Catal.) Elle a été retronvée, à l'état plus on moins pelorié, à | Mareuil par M. l'abbé Meilhez , et à Lanquaïs. J'ai revu aussi ; “mais à Couze , la var. st ot © MINOR (Catal, ) Var. 8 glabrata Delastre , "suppl. inéd, à la Flor. de la Vienne (ipso monente in schedul. 1846.) | Linaria pretermissa Delastre ! in Annal. sc. nat. septembre 1842, 2e sér. T. 18, p. 152. — Boreau, FI. du Centr. 2° édit., p. 371, n. 1398. — Gren. et. Godr. F1. Fr. IE, p. 582. — Benth. in DC. Prodr. X p. 288, n° 121 (spec. non satis not.) (‘649 ) On ne peut qu'applaudir à la sage détermination “qu'a prise le savant auteur .dé da Flore de la Vienne, lorsqu'il a renoncé à considérer comme distincte une “espèce fondée sur un seul caractère. { dont, la valeur est plus que douteuse et qui ne peut plus être constaté sur le sec), la gorge de la corolle presque fermée an lien d'être ouverte. La pubescence de toutes les parties de la plante est totalement insignifiante au point de vue spécifique, ainsi que je m'en suis assuré sur de nombreux échan- . tillons, et ainsi. que le prouve un échantillon très- vigoureux, fortement velu-glanduleux, haut de trente centimètres et que M. Alfred Déséglise m'a envoyé de Marmagne {Cher }, sous le nom de « L. _præltermissa « Delastre ! corolle complètement fermée! 1 » Je crois. devoir ajouter cette forme à notre Catalogue, parce que M. de Dives l'a recueillie en. août 1846 à Saint-Aygulin , localité.de la Charente-Inférieure , qui n'est séparée du département de la Rares que par la minime largeur de la Dronne. Aa : Linaria PELISSERIANA (Catal.) — Ajoutez : Ladauge, com- mune de Gram ; Issac ; Bourrou (DD.) — Ladouze (D'A.) — Mareuil (M.) — Lalinde, etc. J'ai remarqué, . dans fèk chaumes des environs dé Lanquais, que cette jolie espèce conserve encore quelques fleurs fraîches et des fruits bons à récolter, jusqu'aux premières gelées légères , mais à glace , qui se font sentir pas l'année. Fe STRIATA ( Catal. ) J'ai retrouvé, sur la levée du moulin du port de Lanquais-(commune de Varennes) la var. b. brevifolia : du Catalogue de 1840, laquelle me | paraîl rep exactement la var. « galioides ao te M in FL. { 4520 ) de Maine-etHsone ; 2°éd: (A840) } jou peut-être 1839 cär elle est sdris daté , et: l'auteur-eut la bonté,de me l'envoyer à la fin d'adüt 4840 ).. J'ai rencontré à Lanquais! au Commeénccmient d'août 1846; dans une vighésèché ét caïlouténsé {lune jolie variation du type de cétté espèce: La fléut ‘était blan- che et il fallait, pour apercevoir Sans loupé 168! stries me ee la shipise mé as pu me reg — ce. ss " Üne autre forme, pa {rès-éléganté, à fleurs *d un jaune pâlé et ‘qui’ sémblé étfé "annaëllé (be qui ‘pourrait bièn ete elle broviént , Comine je 1 'crois, d’une sécondé génération dé l'année)" abonde dans les 7 vignes tiaigres de Blanchardie, ‘te. 2 "près" Ribérac (DR. jet a èlé retrouvée par M: dè Dies” DEL ossons des vignes de Leysarnie, communé dé Mahzac. Elle paraît répondre assez bièn à la var. 8 othroléuca de … M. Boreau | FI. du Cent. 2: éd., p. 319 [18497 ), sauf que ses fleurs ne Sont pas striées de violet, mais d'une temte jaunâtre presque üniforme. Lana VuLéars (Cat. — — Ajoutez : Br dans la ouble e (M: à Fr seantes. Hoffimansegg et Le pen in n UC. Prodr. Etc Le LUE à 54,— Gren et Godr., FI. Fr.. 1, p 078: » l'oterret cl 6 ions: dass en SPébio à si Linaria juncea Dest. — Duby. — Nob. Cala Bio. Ajoutez : Prigonrieux (REY. ) — Moissons des sé “ æ” la route de, Périgueux à Libourne. ( D'A,)1— :.Roche-Chalais , Ménesplet.. Bergerac; : D er : dans cette dernière Jocalité , où les terres sont. sablon- ( 624 } neuses (DD.), ainsi que däns tous 168 "champs de ‘inêmenature qui bordent la Dordogne das ‘la com- imunerde Cours-de-Piles et dé Saint: aan Pont: o'roumieux (Eng: de Biran ). LS eBiNA I (Catal. | Je l'ai retrouvé dans les champs crayeux et très-arides du vallon de. Grignols. Ly est fort abondant , mais toujours de fort petite. taille et à feuilles très-étroites. La fleur , pe- tite aussi, a l'éperon) jaune « dans certains échantillons , violet dans d’ autres, Nota. M. de. Dives pense que Pants. bellidifolium ‘ Desf., Koc h, etes; devrait se rencontrer sur.,les schistes des environs de Prerissen et de Brardville (jadis Le Lardin parce qu’il la trouvé sur fes schistes de Brives {Cotrèze). Je dis avec mon hongrahle: SR que cette: DORCPDER est on Ar parfois des anomalies singulières, - — positives 0 ou négatives. VERONICA SCUTELLATA. Linn: — Ed dr et CNT JS - Étang de la Vérnide, commune de Gtum ; 1840 ; bords du petit ruisseau le Galant, près. Montpont, 1842 { DD. ). — Ribérac, 1850 (M. J. Raurs, botaniste anglais, in litt.'. — Assez rare dans les étangs de la … Bessède ( M. | — Dans un fossé à Larége, commune © de Cours-de-Piles | Eug. de BrRan).. Var. £ pubescens Koch , 1. e. (V. ibn Poit. ATorp4— Protichiéras , commune de Manzaë, dans une grande mare, 1843 (DD.), ce qui fait bien voir . que , comme pour le V. Anagallis et son mauvais dérivé …{Y.samagalloides Guss.), le développement variable des ie tadépandant de. la station sé pi Fétai pass “es abs exphébe. En ob #64 ( 622 ) VERONICA ANAGALLIS ( Catal.), Nous avons principalement , et si je ne me trompe, presque uniquement dans le département , méme dans l'eau , la forme réputée méridionale, à feuilles et lobes du calice bien plus étroits. et à pédicelles poilus-glan- duleux, que M. Gussone a érigée, en _une espèce adoptée aveuglément par plusieurs auteurs , et dubi- _tativemént par M. G. Bentham (V. anagalloides Guss. ic rar. p. 5, t. 3,et Syn. FI. Sie. 1. p. 16.) M. l'abbé Revel m'a envoyé un charmant échantillon d'une sous-forme excessivement grêle et délicate, de cette très-mauvaise espèce. Il l'avait recueilli sur les bords du Codeau, près de Ja Monzie- Montastruc. — MONTANA. Linn. — K. ed, 44 et 2, 6. Découvert , au bord d’un fossé ombragé, près le domaine des Guischards , commune de Saint-Germain- de-Pontroumieux , par MM. Eugène de Biran ét l'abbé Revel. — Retrouvé ‘par M. Charles Godard “aûl un bois à Boriebrn ; commune rec = LATIFOLIA 2e “Cest | par erreur q que J'ai indiqué < comme localité unique de cette plante dans l'arrondissement de: Périgueux , le chemin de Douville à Saint-Mametz : il faut lire : Chemin de Bourdeille à Brantôme. . Nota. Le. NERONICA PRÆCOX Allion. — Koch, Syn. ed. is n° 24; ed. 2 no 25, m’est indiqué à Mareuil par M. l'abbé Meilhez. Je n’ai pas vu ses échantillons, et je ne crois pas devoir inscrire Pespèce dans notre Catalogue départemental ; fo parce que je né Vai jamais recueillie en decà de la Loire ; 2 parce qu'elle est facile à confondre avec le V. #riphyllos L. que nous avons ici et qui m'a été envoyé de Poitiers sous le nom de præecot. frere té à : ( 693 ) LimosezLA AQUATICA. Linn. = K. ed. 1* et 2, Dan£ une flaque d’eau au bois de La Pause près Ribérac (DD. 1841). — M. du Rieu de Maïsonneuve, qui habitait alors Blanchardié , tout près de là , l'y aurait-il ensemencée ? ne m'a jamais, du moins, signalé son existence en Péri- gord ; mais Son indigéuat reste démontré, car M. de Dives l'a retrouvée en 1854 ans üne faque d’éau à à Chiatmont ee ira LXXXIV. OROBANCHEZ. OROBANCHE GRUENTA. Bértoloni. 2 K.-6d! 19e 2, ‘a typus Reuter in DC. Prodr. XI, p. 15, n. s é typus (pro parte) Gren. et Godr. FI. Fr'Ef, p. 629. Dans les prés, entré Neuvic et Sourzac; les échan - ‘tillons ont ‘été vus par M: Boreau (DD: ) — Sainte- © Croix-de-Mareuil (M.) — Dans un pré sec et imontueux entre Bourrou’et Saint-Joséph , sur le Lotus cornicu- | lalus ; sa fleur a une"odeur assez prononcée d’œîllet ou : de giroflée (Rev.) D’après les échantillons très-beaux ‘que j'ai reçus de M. l'abbé Revel, cette espèce parai- + Araftr aussi, dans cette localité, adhérer aù ane sucCisu. Var: 6 citrina Coss. et Germ. FI: paris. — Reuter ‘in DC: loc. cit. = Gren et Godr: lc. cit" 0. concolor Boreau , FL du Céntr.! non tre — Bézenaé ; peur cominun (M:1852.) ©: © Nar: y Ulitis Better in DG: locs it! "07 0 0: Ulicis Ch. deron in Annal. se. nat. 1835, et — Catal. Dordogné, 1840: Bôreau , FE du Centr. 2° éd. | : Ps 189 fine: 4479 He. sinonebe Less tbe MM. Godrôn et Grenier (FE Fr.) et M: Lloyd (Gta. et F1. de l'Ouest}; ne at À ( 624 ) comme variélé de 10. cruenta.: En, 1847, au moment où, le x1° volume du Prodromus, venait, de paraître , M. le DE, Scbultz (Archiv. El. de Fr. etd ‘Allem. Lp. 99 =— 105, 11848)) écrivit une Notice sur. quelques espèces d! Orobanc hacées (Phelipæa, Orobanche eLson nouveau genre Boulardia). et déclara , de mème, ne pas trouver dans ma plante des. caractères, suffisants pour en faire même une variété (phobies Je suis assurément bien loin de chercher à défendre mon 0. Ulicis attaqué par dés savants si compétents et si’spéciaux. Je ne pourrais même l'essayer, privé comme je le suis maintenant, de. la possibilité d'en faire une nouvelle:étude comparative avec. l'O. cruentatype. de me. bornerai salements x faire, remarquer à ma us …décharge;ssi l'espèce Ldé ise ; 4o;qu'en 1834.et 1835, ais très -mal re. d'0. cruenta Bertol., dont je ne connaissais. pas même: l'existence en Périgord; 2° que j'étais alors sous, l'empire des. idées, en vogue, lesquelles tendaient, fortement, et à ..Part.un.très-petit, nombre, d'exceplions,((. minor el. me @ærulea), à ,camtonner chaque espèce d'Orobanche sur * une espèce déterminée de plante nourricière;,3°-enfin (et c'est R,la;seule,.objection vraiment grave à mon sens , queje croirais maintenant pouvoir soulever gontre l'opinign unanime, de, ces savants) ,.onaitribue géné- _ralement une odeur agréable et.suave. à l'O..cruenta , tandis que ma plante esttrès-puante,. Sun ce point , el Sur; ce, point seulement ; jescrois depoir.consigner ici quelques réserves. Je ;crois qu'une. espèce pemt ètre indifféremment odorante ou inodore ; majis:quant à ..Ghanger dodeur, <’est làa,une,propriéiéidont Pexistence me parait, bien loin d'être prouvée. sh PA 14 Li (:625:) Voici, pour, terminer cet article, deux. nouvelles : localités. pour la, plante, qui.eroit.sur les raçines de LE Ulexinanus : toutes,deux me,sont Roi par. M. le 4 Lomme, dAbzac ;: 1} "Landes de, Cablans ; PET he Re entre Meutefort et Excideuil..Dans.cette: dernière localité | la couleur des Îleurs.:n'est pas. la même.qu'à.Cablans ; etil est pr obable dès-lors qu'il s’agit de la var. 8 cirina. OROBANCRE GAL. pm raie her —\kied, 1° et Bxn) : . Sürde Galiumi Mollugo .à-lai Rochel hftusoù il -vesticommun.dans les terrains $ecs éd montéeux: (M.) — minor (Catal.) — Ajoutez : Maretil'\ ‘dans! uñpré, “éroissant au miliewd/individus nombreux dû Frifolium .-gratense et:du Medicago maculata (M) .— Bourron , “où, cette plante devient, trier grande et vit sur le: Tri- foliun ninibmeps.r. À embras:, PAM € (DD ) bai Derrière. de wvillage-de: |Gdlax pad Bergerac, der la oLeptile cultivée (Rev) — CC sur le Trèfle: de Hol- lande dans les domaines de Boripetit et de Boriebru , commune de Champcevinel (D’ À.) Var. € flavescens Reut. En {847 VML° Réüter lin DC. Prodr. XI, p. 29, ‘m6 52) a ‘rapporté à à cette espèce , Commé var. 8 fla- Sup V0: Carotæ Nob. dé mon Catalogue de’ 0" "En 1852 ; MM! Grenier ét Godron (FL. Fr. WU, p 640), ont suivi l'exemple dé M. Reutér. — Cetté plante à été trouvée par M: dé Dives!, dve-soil verger: à Manzac, 5}; ‘sur-la carotte si; une fois seulement, cet “bérrteur a ré à enentraire tn pied qui adhihsse 214 tas à PAPER PR. DR Ps 1 me A «à 55 plantes. Legt Ar 10. Pris sat juin ( 6260) J'ajoute que si mon ©. Carolæ n'à trouvé créance, comme espèce distincte, auprès de personne, elle n’a pas-été jugée de la même manière par tout le monde, car c'est à l’Orobanche du Eierre (O0. Hederæ Vauch. = Duby. — ete.) ; que Mutel la rapporte { FL Fr. Il, p. 342), sous le nom d’O. barbata Poir., 6 Curotæ (0. barbata est pour lui le synonyme plus ancien d’0. Hederæ.) -Iime rmis de fai quer, à ma désirent que j'ai nié. en décrivant mon ©. Carotæ , la res- :semblance qu'elle offre avec l'O. Hederæ (1835), et en l'inscrivant au Catal, de 4840 , celle wi ‘elle offre aussi avec l'O. minor OROBANCHE HEDERÆ (Gatal. pri — shoes Géteau d'Écor- smebæœuf près Périgueux ; aux Planes près le Sigoulès ; sur un vieux mur: couvert de lierre ;: à la cité de Périgueux (DD.)-— Blanzac, commune du Grand:Ghange (D'A.)— Châteaux de Bayac et de Lanquais!, au pied des murs et dans 1e RSS ne de pe paun iéent;i-35 19:40 io" ARTE 22 © — ameraysrea. Thuill. 2 K! ed. 4°, 16 ; ed, 2, 18. Sur les 1 racines ( del’ Eryngium. campestre : « Manzac, dans les moissons, et à l'exposition du Nord; CCC sur le, côteau crayeux , très-découvert eL.presque inculle, .de.;Peycherel , même, commune. Coursac, ., Notre-Dame-de- Sanilhiac (DD. 1841.) Environs de Bergerac (Rev. 1843. des 0% Sur les rochers d’un côteau aride ,:en nantes de + Mareuil à Montignat (MB) ocmmtuseviet Dans un champ de blé à Rouby eme d de: né moul-de-Beauregard {OLV. 1851). 1e ( 627 ) OROBANCHE RAMOSA (Catal.) (Phelipœæa ramosa G. À. Meyer.—Reuter in DC: Prodr. XE, p. 8, n°14.— Gren. et Godr. FI. Fr. If, p.627.) Ajoutez : Mareuil (M.) — Manzac, sur le Matricaria par- thenioides Desf., cultivé, une seule et éléganie touffe , de petite taille, trouvée et donnée à M. Boreau par M. de Dives ; el aussi à Manzac dans une chenevière près la Fon- taine-de-Salles (DD.) — Enfin, je l'ai retrouvé en abon- dance prodigieuse, dans une chenevière où je l'avais vaine- ment cherchée pendant de longues années , à Lanquais, le 18 août 1848. LATHRÆA CLANDESTINA (Catal.). M. l'abbé Meilhez, qui l'a trouvé à Sarlat ; me fait remar- quer qu'il n’a jamais pu, Rimgré ses recherches , l'aperce- voir à Mareuil. Ajoutez : Variation à fleurs presque blanches, avec les lobes de la corolle teints de violet cldir. J'ai vu ce curieux échantillon, que M. Charles GoparD a recueilli au château de Boriebru près Périgueux, parasite sur la racine d’un Châtaignier (1858)! LXXXV. RHINANTHACEÆ. MeLAMPyRUM ARVENSE. Linn, — K. ed 4° et 2, 2. Découvert en 1844, par M. l'abbé Revel, dans un lieu inculte près du moulin du Bout-des-Vergnes (banlieue. de Bergerac). Il y a été recueilli de nouveau en 1846. — M. de Dives l'a retrouvé à Manzac, dans un champ d'avoine , en 1855. Il a annoncé la rencontre de cette belle plante dans la partie du département qu'il habite, à la Soc. Bot. de Fr. (Bulletin, 1855 , 1. 2, p. 767.) | PEDIGULARIS SYLVATICA (Gatal.) — - Ajoutez : Perhouyer près Mucidan (DD.), ete. Cette espèce est en réalité Tome XX (2 Partie ). en ( 628 ) très-répandue dans tous les’ lieux: tourbeux ; ou sylvds tiques et humides. : PebicuLaris PALUSTRIS. Linn. — K: ed. 1* et 2, 41. Peu de mois après la publication de mon Catalogue, M. de Dives m’envoya sous ce nom, en septembre 1840, un fragment de tige recueilli par lui le 21 mai 1839, et me fit remarquer que l'espèce avait été omise dans mon travail. Les fleurs dé cet échantillon n'étaient pas favorablement disposées pour examen ; il n’y avait point de fruits ; j "étais prévenu contre l' existence dé celte espèce dans le Sud-Ouest; bref, je la méconnus, malgré la présence des dents blan- ches et calleuses qui bordent les feuilles. Mais depuis lors , de nombreux et bons échantillons sont venus lévér tous mes dontes. Nous avons donc certainement le P. palustris, mais seulement dans le nord du département, savoir : ; Saint-Martin-le-Peint près Nontron (DD. 1839.) Saint-Sernin-de-Béaupouyet , dans une lande médioëre- ment humide (DD, 1844.) Ponteyraud près Ribérac (DD. 4846 }, das uf dt tour- béni: Prés sie. entre Mareuil et nd vis-à-vis d’Am- belle ; — aux Graulges , dans les prés de Rudeau , le long, de la Lisonne (M., avant 4845, mais j'ignore l époque précise.) ‘Environs de Brantôme (M. l'abbé Dron, 1853.) . Prés penis du vallon de Lanovaille ( Eug. de Biran, Be 4849.) Bañrsia viscosa { Catal.) À Eufragqia viscosa Benth. in y DC: Psodr x, p- 545, n° 2. — Gren. et Godr: Eh Fr. SL, pe 64442000 Ajoutez : Ponthonne près Bergerac, Grum, dns sons (Dp. = Mareuil (M «) — Mescoulet As Jun etc. £a ( 629 ) C'est une plante assez répandue partout où les, terres sont profondes , froides , argileuses et surtout sablonneuses ({ bouvées où boulbènes.) , Genre EUPHRASIA |Benth. ir DC. pire) Depuis ma publication de 1840 , j'ai beaucoup étudié les formes pyrénéennes du groupe oficinalis, et je reconnais volontiers que je ne suis arrivé à rien de neuf, ni de bien satisfaisant, Il faudrait qu'un botaniste actif, pourvu d’yeux infatigables et d’un coup d'œil scientifique intelligent autant que raisonnable , consacrât dix ans de sa jeunesse à parcou- rir les Alpes , les Pyrénées et l’Auvergne, pour débrouiller ce difficile et minutieux sujet d'étude. Je ne dis pas trop: car en ouvrant seulement trois des ouvrages les plus feuil- letés par nos contemporains , on voit que Koch (Synops.), M. G. Bentham (in DC. Prodr.}, et MM. Grenier et Godron (FL. Fr.) sont à peu près aussi peu d'accord qu'il soit possi- ble de l'être sur la spécification de ces plantes charmantes. .- Dès 1835, dans le Mémoire {excellent , comme tout ce qui sort de ses mains } que M. Soyer-Willemet consacra à ce genre sous le titre d'Euphrasia officinalis et espèces voisi- “es, mémoire dont les études furent faites sur le sec, -le savant et consciencieux auteur, tout en admettant {rois espè- ces, se demandait s'il.y en a réellement plus d'une ou si Candolle n'avait pas raison , du haut de son génie {F1..Fr. 1815 ) de ne voir dans-toutes ces. formes que des races. des variétés et des sous-yariétés, L'état présent des travaux balnniqes : ne me e semble pas permettre qu'on se renferme dans cette manière de voir : il :_ aurait trop de réformes à opérer ailleurs, et il n'existe pas ps 25 de preuves 1asopesahles, vech-intenes ces ré- ormes, Et Foses la hit ( 630 ) En 1846, M. G. Bentham, travaillant au nom de Can- dolle dans le Prodromus, s’en tint aux conclusions dé la Flore Française. En 1852, MM, Grenier et Godron empruntèrent tous les détails du travail de M. Soyer-Willemet ; mais selon moi, ils en détériorèrent la substance, en refusant d'admettre VE, alpina Lam. Dans l'intervalle qui sépare M. Soyer-Willemet de: la nouvelle Flore de France , les Allemands , selon leur habi- tude ; s'étaient jetés plus où moins à corps perdu dans la spécification ; et maintenant , en forçant l'application de ses excellents principes (c'est là, selon moi , le seul reproche juste qu’on puisse adresser à ce savant) , M. Jordan vient encore enchérir sur les botanistes d'Outre-Rhin. Parmi les ouvrages que je viens de citer, celui dont les principes de spécification me semblent les meilleurs, est dont le Mémoire de M. Soyer-Willemet. - Je crois cependant qu'en présence de la variété innombra- ble de formes que présentent les Euphraises des montagnes, ce profond botaniste n’a pas fait assez, et que s’il n’y a rien à retoucher à son Euphrasia officinalis caractérisé (dans tou- tes ses formes) par la présence des poils glanduleux rares ou abondants ; il ne faut pas admettre que son nemorosa et son alpina répondent , en englobant toutes les autres for- mes , aux besoins réels de la spécification. J'emprunte donc à Koch l'Euphrasia minima de Jacquin et Schleicher, en y joignant, à l'exemple de M. Soyer-Wille- met qui les à aussi fort _— l'un de l'autre, l'E. micrantha Rchb. - J'emprunte eputatutie à octi son E. tite: mais pour le faire rentrer comine variété ; à exemple de M. Soyer-Willemet , dans l'alpina Lam., dont on n'aurait L ( 631 ) jamais dù se permettre d'abandonner le nom; car il-est à la fois le plus ancien et le meilleur. Cette forme, au premier coup-d'œil, est extrêmement différente de l'alpina ; mais Koch lui-même avoue que ces différences ne lui semblent pas spécifiques ; elles ne consistent en réalité que dans le nombre moins grand des dents latérales de la feuille; et celte modification est exclusivement alpine dans les Pyré- nées (Pic d'Éreslids, au-dessus de 2,000), Quant au type, je ne l'ai jamais retrouvé au-dessous de la région décidé- ment montagneuse où la végétation est celle de la zone sous-alpine. La modification extrême de l'E. alpina parait être l'E. tricuspidata L. que M. Bentham admet avec doute comme espèce distincte , et que M. Soyer-Willemet, suivi par MM. Grenier et Godron, joint au précédent comme var. 7. — de possède cette dernière plante , mais elle n’est pas en ce moment sous mes yeux, et je ne puis mieux faire, à en juger par la description , que de suivre aussi l” gene du respectable bibliothécaire de Nancy. - : Je m'écarte cependant un peu de son opinion pour 0 ter celle de MM. Grenier et Godron qui rapportent l'E, al- pina DC. F1. Fr. à l'E. nemorosa Pers. B intermedia Soy.- Will. , au lieu de la rapporter à l'E, alpina Lam. Ayant ainsi retiré de l'E. nemorosa de MM. Grenier et Godron les var. yetà,il me reste une espèce homogène, qui conserve le nom de Persoon et les var: x et 8 de M. Soyer-Willemet. Elle est excessivement répandue en France, depuis les pays de plaines jusqu'aux régions alpines où elle devient plus rare. J'avoue qu’elle se lie bien étroitement à VE. minima surtout, et aussi à l'alpina ; mais toutes les espèces d’un groupe si naturel ne doivent-elles pas né- cessairement être très-voisines l’une de l’autre ? Ealin, je crois, avec MM. Grenier et Godron > que le nemorosa reste ( 632 ) bien plus voisin des deux dernières er ee de nie nalis. Voici, à vue de pays et au moyen de caractères pour ainsi dire empiriques, comment, et en atténidant qu'on nous donne’ une bonne pe An je voudrais gas nos Euplirai- ses Françaises ; 1:2E. officinalis. Linn. = Soy.-Will. lo: tit. — Gren. et Goûr. FL. Fr. I}, p. 604. = Var. FREE (pro parte) Benth. in DC. Prodr. X, p. 552, n° 2. — ie & PE sis Koch , Syn. éd. 14 ét°24, 47 ( © Fleurs ‘où le blanc domine. Poïls din, à abondants ; où di moins en petit nombre sur les _. “Feuilles à à à | près 5-dentées de clique côté Il. E. nemorosa. Pers. — Var. « ant &æ 8 inter- media Soy- Will as cit. 2 Gren. et Gôdr. loë.'cit. , É E, officinatis, y vulgaris ! (pro parte) Benth. loc. cit. — B neglectu, y nemorosa, à De. se ze bn pee Koch, loc. cit. ‘Fleurs nas niopeñhes, plos soédé à où le (totet: et le bleu orient souvent. Patate de poils gländüleuts" pubescence érépue. Dents d forter cuspidées. Fenilles à des ere di rés côté; pr inférieures à divisions aiguës: "MIE E. minima: Schleich. — og pc. Fi: Fes + — Koch, loc. cit. n°2. pouf (Esoficinalem this Koch) bc; pre pari tend E. micrantham Rehb. spectat} complectens). © E: officinalis, 8 minima et >; vulgaris (irous pro paité pe micranthan _— tnsanvaae Benth. loc: it:27542° nemorosa } parviflor a Soy. Wik: loc. cit cree et; da loc. eit. He Lt FD) der 1 15) nr SALE ( 633 ) Fleurs.très-petites, fortement, colorées. dont.ila: lèvre inférieure est toujours, toute jaune:,. la supérieure. jaune, bleue ou violet-rouge. Jamais de poils glanduleux.;; pubes- cence crépue; poils des bractées et des calices courts.et rai- des, mais courbes et dirigés vers l'extrémité de la. feuille. Dents des feuilles supérieures courtement mucronées, les extrêmes rarement SHARE Feuilles à peu-près 5-dentées de,chaque côté. IV. E. alpina ue. —Soyer:Willemet, loc.icit,.(#0n DC. FL. Fr.) E, salisburgensis Funke. — Koch, loc. cit. (eu varie- tate Lamarckianâ ; mon autem Candollianà}?* Æ. officinalis, - salisburgensis, et y vulgaris {hæc pro parte, quoadÆ. alpinam Lam. spectat) Benth. loc: cit. E. nemorosa à alpina Gren. et Godr. loc. cit. Fleurs élégamment colorées, grandes; où le bleu clair et le rose-lilas dominent. Jamais de poils glanduleux; pubes- cence crépue. Dents des feuilles supérieures fortement cus- pidées. Feuilles 1-2-3-dentées de chaque côté. furoies., à dents aiguës. Si maintenant j jérlices cette dntsibatin spécifique au département de la ne j'y trouve deux espèces ; Ofji- cinalis et nemorosa. Euphrasia offieinalis (Catal.} É ...æ.prülensis Koch, ed. 1: 61,2%, L :«7 vulgaris (pro parle tant) Benth. in n DC. sg è Formæ grandiflora, intermedia et parviflora Soy. .Wil., loc. git, — Gren. et Godr.. JL PE A . Gazons et. bruyères, bords. des buis. — dr Hg à avoir les trois fr se mt Ét rer F : + nheet à #0 Godron. àJ'e excellent travail | de | M. Soser-Mill res pe MRC se Fs ( 634 ) mais J'avone que j'ai négligé, comme il arrive trop souvent pour les plantes communes , de les récolter. On peut considérer aussi cette -espèce sous un autre point de vue et y reconnaitre deux formes dans cha- cune des trois de M. Soyer-Willemet : 1) laxa, simple où rameuse , mais lâche et souple. 2) stricta (non Euphr. stricta Schleich. ) simple ou rameuse, mais raide, à Îleurs et bractées très-rap- prochées , comme en épi. C’est l'Euphr. ericetorum Jordan. Euphrasie memorosa. Pers. CE: officinalis, c. nemorosa Ke —Nob. Catal., 1840). E. officinalis, vulgaris (pro parte) Benth. ix DC. Prodr. E.nemorosa Pers. —Gren. et Godr. FE. Fr., IE. p.605. Je connais, dans le département , les var. : a grandiflora Soy.- Will. — Gren. et Godr. — Lanquais. B intermedia Soy. -Will — Gren. et Godr: — Lan- quais. — Saut-de-la-Gratusse. — Landes de Colembat près Mucidan (DD:} Id. — Id. — forme parviflora Nob. — Dauis les bois à Mänzac { DD. ) — Friche maigre près le dolmen dit le Roc-de-Cause, à Cugnac. | EuparasiA OponriTEs (Catal.)— Ajoutez : CC dans les terres qui bordent le Vergt dans la commune de Manzac (DD. }- Lanquais, dans les blés. — C sur la terrasse que forme l’escarpement de la montagne au niveau du deuxième étage du clocher de Brantôme. Pour cette dernière localité, je dois faire observer que n'ayant pu atteindre Ja plante, ses caractères de détail n’ont pas été + ( 635 ) vérifiés , et comme c'est le 24 septembre que je l'ai vue, elle pourrait bien plutôt appartenir au sérotina. SEROTINA ( Catal.) — Ajoutez : Variatio flore albo , RR dans le ferrefort de Varennes (20 septembre 1845.) — M. A. Ramond m'écrivit le 21 décembre de la même année, qu'il avait vu, mais sans pouvoir la recueillir ni l’examiner, au Sigoulès, une plante à fleurs blanches qu'il a prise pour l’Odontites {dont la var. blanche ne lui était connue que par la citation de la Flore de M. Boreau |; et, ajoutai-il , si ce n’est pas l'Odontites , serait-ce une transition de l'Odontites (se- rotina) au Jaubertiana qui croît aussi dans ce lieu ? — Sur ce document incomplet, je ne puis rien dire de po- sitif, mais j'incline beaucoup à croire que c'est ma plante qui a été vue au Sigoulès par M. Ramond. Ajoutez aussi, comme localité nouvelle de l'E. se- rotina : côte des Mérilles, commune de Saïnt-Capraise- de-Lalinde (24 août 1841). Il faut remarquer qu'à cette date, quelques pieds commençaient à peine à montrer un petit nombre de fleurs ouvertes. Or, cette Station , bien qu’assez élevée au-dessus du fond de la vallée de la Dordogne, est l’une des plus chaudes que je connaisse dans le département. C’est un côteau très-abrupte, de calcaire crayeux à peine recouvert de quelques pou- ces de terre argilo-calcaire , et exposé à toute l’ardeur du midi (le Convoloubus cantabrica L. y devient énorme }. Ceci soit dit pour répondre à une supposi- tion de M. J. Gay à qui j'envoyai la plante, et quime dit dans une note de mars 1842 qu’il n’y a pas, sui- _vant lui, deux espèces dans l’Odontites de Linné ; que la plante fleurit de bonne heure (E, verra Bell.). dans les champs et autres terrains meubles , et. tard! (E. » ( 636 ) serolina Lam.) dans les terres. dures et compactes. — Mais quoique fortes et compactes, les terres à blé de Lanquais, de Périgueux, etc. , sont bjen des terrains meubles puisqu'ils sont travaillés tous les ans , et l'E. verna y croit comme VE. serotinas et d'autre part, une exposition aussi chaude que celle que je. viens de décrire pour la plante des Mérilles devrait, bien com- penser pour PE. serotina l'ameublissement annuel du _ terrain, qui n'existe pas dans, À PAPER où jai ki: recueilli mes échantillons. … a. Ceux-ci constituent, pour MM. Fer el Godron 22 $ FL Fr. il, p. 607, l'Odontites serotina Rchb.. .£ diver- : gens (1) (Euphrasia divergens. Jordan in Billot, Archiv. de Ja FI. de Fr. et d'AIL., 1, p. 191 [1851]) , et cette forme étalée me portait à. écrire à M. Gay, le 24 octo- bre 4841, en lui adressant mes échantillons , que : Euphrasia odontites (verna) : }:E. serotina :: Gu- pressus fastigiata : .C. horizontalis. .Ce caractère , que j'étais le premier à faire valoir en . lant ,que spécifique, a été adopté comme tel par F : MM. Grenier et. Godron, qui disent de leur Odontites ss serotina type): « Tiges À rameaux éfalés, » par0ppo* …sition à. Lige à rameaux ascendants » qu'ils attribuent .. à.leur 0. rubra (E. verna Bell. ), Ils n’admettent que « comme variété l'E. divergens Jord. , en la garactéri- Sant par ses «rameaux plus allongés et plus élalés » , Parce, que les £aractères spécifiques que M. Jordan “ assigne à.son espèce « ne leur-ont-pas paru se soutenir “Sur les exemplaires mêmes de l'auteur... Re oil AR 38 ———— (1) J'ai recueilli la mème var. 6 divergens , commençant à “peine fleurir, le 19 août 1854, à Biéetot dans uiè Station Sri gs des Mérilles les Je “ist ( 637) Que n'ayant pas vu “ échantillons authentiques de M: Jordan, je suis disposé à partager l'opinion de MM. Grenier et Godron. Je vais même plus loin qu'eux, et ce n’est plus dans les ramearix aScendunts ou élalés, -hi même dans la longueur proportionnelle. des. brac- tées florales, ni même encore dans les dentelures plus ou, moins. rapprochées dés feuilles, ni surtout dans la grosseur relative des fruits, que, je:cherche le wrai Caractère spécifique | qui distingue les deux plantes de -. Bellardi et.de Lamarck.. C'est : 10 dans: les Huiles irait sessiles el . arrondies (élargies } à la base du verna , HARuérs à la base,et-sub-pétiolées du serotina ;: :. . ; -2° Dans l’époque.de la floraison (jui et juillet pour. le verna ; août.et septembre poux le serotina). Ce carac- tère ne semble avoir une gravité réelle , car , EN PRO- . MENCE,, à Lisle près Vaucluse , j'ai recueilli, le 7.sep- tembre 1816 , un échantillon de serotinu ,. Aopk. pas un fruit n'approche de la maturité. :! zur: En distinguant ainsi les deux espèces à à l'exemple de is Bellardi, de Lamarck, de Reicheabach , de Koch, . «MM. Grenier et Godron et de M. Jordan , j'ai le Fin de m'éloigner, de Ja manière de voir de M. Gay et de :: MG; Bentham , lequel n’admet qu’une espèce sous le mom: .d’ Odontites rubra Epres: Ban in DC, Prodr, Xp. 501,.n°.10. J'avoue. bien, os. que. ce ne sont pas. Gi ce + qu'on appelle de fortes espèces, et leur -bistoire. prouve qu’elles, ‘sont. .loin d’être, inattaquables ;. LS cine D les, Rhinanthacées sont parasites, lap arition de. mener 0 it “2 qu | r d'espèce, dans les con: - LS ( 638 ) ditions essentielles de la germination et de la nutrition des jeunes plantes ? Cela vaudrait peut-être la peine d'être recherché. _— JAUBERTIANA ( Catal. ) Odontites Jaubertiana Dietr. — Bénth: in DC. Prodr. X,p. 5514, n° 12. — Gren. et Godr. FL Fr. IE, p. 607. Ajoutez : CC dans plusieurs terres à blé de Mareuil et de Sainte-Croix-de-Mareuil (M.) — CC dans cinq localités des cantons d'Eymet et du Sigoulès {terr. argilo-calcaires) (Alix Ramonn.) — CC dans quelques terres à blé au- -des- sous de Goudaud près Bassillac ( D’A.) M. Decaisne ayant témoigné à M. Alix Ramond le désir de savoir quelle est la plante dont les racines servent de sol à V'Euphr. Jaubertiana , nécessairement parasité comme les autres Rhinanthacées, j'ai profité de son abondance à Varennes pour essayer de m'en assurer, mais je n’y ai pas réussi d’une manière certaine. Le 14 octobre 1848 , un fort pied , arraché après la pluie, amena avéc lui un chaume de froment dont les racines semblaient adhérer solidement à celles de l'Eupbraise. L’ayant immédiatement lavé dans le ruisseau , puis éxaminé le lendemain à la loupe, au grand jour, et avec le plus grand soin, je n'ai pu constater ni adhérence ni pénétration, mais seulement l'entrecroise- ment intime des racines. M. l'abbé Dupuy , auteur de la Flo- rule du Gers, avéc qui j'avais le plaisir de faire cette excur- sion, obtint un pied semblablement pourvu d’un chaume , et l’emporta à Auch sans l'avoir lavé ni examiné. Je crois, avec M. Alix Ramond qui m'a écrit une lettre très-intéressante à ce sujet, que l'E. Jaubertiana est para- site des graminées , car on ne le trouve que dans les terres à blé {soit qu'il ait la fleur jaunûtre, soit qu'il l'ait décidé- ment jaune, et le lerrefort de Varennes m'a offert ces deux ( 639 ) couleurs), tandis que l'Euphrasia chrysantha Bor. et l'Euphr. lutea L. (cette dernière parasite des labiées, d'après ce que M. Decaisne a dit à M. Ramond) , ne se trou- vent JAMAIS dans les moissons. M. Ramoud fait observer, il est vrai, que le Galeopsis Ladanum abonde dans les champs de blé où croît l'Euphr. Jaubertiana ; mais j'insiste en faveur des graminées | sans spécifier le blé), et voici pour- quoi : Le 23 septembre de la même année 1848, je visitais le magnifique manoir de Bourdeilles. Au premier étage du Château neuf, sur la corniche d'appui des fenêtres qui font face au nord, je fus fort étonné d’apercevoir, en. grande abondance , l'Euphrasia Jaubertiana, à fleurs d’un blanc à peine jaunâtre (elles ont bruni par la dessiccation), crois- sant, parfaitement isolé entre deux pieds de Cheironthus Cheiri, et plus souvent encore engagé en nombre considé- rable dans les touffes inextricables {et si difficiles à arracher des fentes de la maçonnerie), du Poa pralensis. J'en con- serve deux échantillons en apparence adhérents à ce feutrage des racines de la graminée; mais je n'ai pu réussir à en dégager des tiges, de manière à constater cette adhérence. Cependant, je crois qu’on peut raisonnablement poser ce syllogisme : Les Rhinanthacées sont parasites ; or, des deux seules plantes avoisinantes , l’une (Cheiranthus.) était évi- demment sans communication possible avec l’Euphraise ; donc, celle-ci était parasite de l’autre plante (Poa) ; donc encore , il est probable que diverses graminées peuvent servir à la germination de ses graînes. J'ajoute une dernière réflexion. Grands partisans de l’as- solement biennal, les cultivateurs périgourdins mettent du blé , de deux en deux ans , dans leurs terres bonnes où mau- vaises, Quand le terrefort de Varennes n’est pas emblavé, (:640 |) on y Chercherait vainement l'Euphrasia Jaubertiana ; et cependant le Galeopsis Ladanum'y pullule:tont autant que pendant les années réservées aux steps :LXXXNI, LABIATÆ. LavanpuLa Spica {Gatal } — Ajoutez: Grives près Bel- vès, rive gauche de la Dordogne, et Saint-Pompon, (DD.) — Côteaux secs à Cimeyrolles {M.) — Dans les champs en friche, chaudement situés sur les hau- | teurs de Sarlat, en plusieurs localités auxquelles l’ abon- _ dance de cette plante communique une teinte grisâtre (M. l'abbé Dion-Flamand), où feu M. le docteur Sieu- ‘zard, de Limeuil, l’a observée aussi , et, en faisant la même remarque , sur trois ou quatre côteaux entré Savignac et Roffignac. Il est probable que cette indi- cation rentre dans la précédente , et il en est de même de celle-ci : Entre Manaurie et Fleurac (environs de Limeuil) , où elle « bleuit les côteaux arides » (OLV.) J'ai cité a avec RE ces indications , “bien. que ‘elles, se se rap de la manière la is ini rréfragable l'existence à l'état sauvage du Zi a Spica hors de la région des oliviers, et c'est là un fait important de. géographie botanique , que mon Cata- logüé de 1840 n° avait pas réussi à faire remarquer par. les auteurs des ouvrages plus récents. MeNrHA ROTUNDIFOLIA {Catal. ). — ob à due ex. de Dives en a rencontré, en 1852, plusieurs. pieds. dontles feuilles , petites , étaient presque toutes nas de jaune. Fr 7: SYLVESTRIS , data (Catai, L — fie Moulis aaud , commune de Razac-sur-F'Iste (DD:):1 ( 64 ) MenTaA viripis (Catal. ) Koch persiste, dans sa 2° éd., à faire de cette belle plante une variété 9 glabra du M. syloestris.. Je suis heureux de voir M. Bentham {x DC. Prodr. XIT, p. 168, ns 8), et MM. Grenier et Godron (F1. Fr. Il, p. 649), s’anir sans hésitation pour la déclarer distincte d’ane espèce à laquelle elle ressemble en effet si peu. La forme que nous avons dans la Dordogne est le type de M. Bentham et la var. « genuina de MM. Gre- nier et Godron. . Ajoutez : Parmi des tas de pierres à Blanzac, com- mune du Grand-Change; aux Granges, commune de Manzac (où ses feuilles inférieures sont un peu tomen- teuses) , et dans un vieux chemin. auprès de Ribérac (DD.) ie _— GRATISSIMA (Gatal.) — Ajoutez : Aux Granges, com- . mune de Manzac (mais, dans cette localité, M. de Dives croit qu’elle a été plantée à dessein); — ‘Ley- . paron et Saint-Jean-d’Ateau , dans la Double: = Saint- Front-de-Mussidan (DD. } — Je l'ai trouvée en abon- dance dans des terres arables à Naujals entre Faux et Beaumont. Les auteurs en rénom don à ne-poinit vouloir dù M. gratissima Wigg., et on n’a pas tenu compte de ce qué j'ai dit, dans mon Catalogue de 4840 , d’après M: Du Rieu, « qu'il serait probablement impossible » de faire végéter le M. RTS dans un terrain tel .» qué celui où eroît le gratissima. » | MM. Grenier et Godron ne nomment que le M. ge tissima: citer FL. Be Au ET et er appo vestris. | ë ( 64 ) M. Bentham (in DC Prodr.) rapporte le M: gra- tissima Willd. à la var. à vulgaris du sylvestris, et le M. gratissima Wigg. et Rchb. (qui est le mien) à la var. « nemorosa de la même espèce. Quant à moi, je persiste plus que jamais à défendre l’antonomie de l'espèce que j'ai signalée dans la Dor- dogne en 1840. On m'a demandé des caractères de forme, des caractères matériels que j'aurais pu dis- cerner peut-être, si j'étais resté dans une localité où Je pouvais analyser à la fois, sur le vif, les M. sylvestris, rotundifolia et gralissima, et comparer leurs graines mères. — Je ne suis plus en position de le faire, et je m'appuie uniquement , mais confidemment, pour sou- tenir mon espèce , sur deux caractères physiologiques : ‘4° Le ierrain où elle croît, partout où nous l'avons rencontrée. I ne s’agit pas ici de composition chimique, mais d'humidité. Voici la phrase écrite par M. Du Rieu, par cet homme que son habileté en fait de culture a rendu célèbre parmi les botanistes : « Il n’est pas pos- » sible que le M. gratissima , tel que nous le connais- :» sons, appartienne au M. sylvestris. D'ailleurs, les | Ce plus babiles jardiniers du monde ne parviendraient » pas à faire croître le sylvestris là où prospère ici le » gralissima (in litt. 16 mars 1838.) » Je n'avais pas osé transerire cette phrase dans sa fière crudité ; j'ai eu tort, et puisqu'on m'y force , Je l'invoque comme une autorité qu’un grand one ne récusera certainement pas. 2 L’odeur de menthe poivrée qu’elle exhale, lors- qu'on froisse ses feuilles, Assurément je puis me trom- per mille fois pour une; mais je déclare que c'esl sans hésitation et avec la conviction la plus profonde que je ( 643 ) sépare spécifiquement deux plantes lorsque leurs odeurs sont de nature différente. Je concois qu'une, variété soit inodore dans une espèce odorante ; la méme plante est bien odorante ou sans odeur selon l'heure du jour, par ses feuilles ou par ses fleurs ; mais chan- ger d’odeur, c'est-à-dire d'HUILE ESSENTIELLE, je ne le crois pas possible (1). Est-il un caractère qui soit plus intime à la plante, plus ins et in cute, que celui-là ? Il gène pourtant les auteurs qui, toujours, EXCEPTÉ POUR LES MENTHES, signalent les odeurs, et ce sileuce leur est commode pour donner comme syno- nymes à la plus puante es herbes (M. sylvestris), des synonymes comme sapida, dulcissima, gratissima. Je dis avec empressement, à la louange de Fintelli- gent et consciencieux auteur de la remarquable Flore (1) Je ne change pas un mot à ce que j'avais écrit en regrettant que le défaut de connaissances chimiques me privât d'aller deman- der à cette science des attestations que j'étais instinctivement bien assuré de trouver chez elle. On comprendra ma joie lorsque j'ai ren- contré., daus les écrits tout récents d’un savant chimiste qui, par lui-même, n'est pas botaniste , mais qui exprime nécessairement l'opinion commune des chimistes-botanistes, ou du moins bien ren- seignés , lorsque j'y ai rencontré, dis-je , le passage suivant : « Dans le règne dirt une espèce déterminée produit toujours » la même huile , le m s gras. L'huile d'olive est toujours la » même. et l'on sait Are elle diffère des huiles de colza , de lin ».et de pavot. » Quoique les animaux mangent des produits renfermant des » matières grasses fort différentes, chaque espèce en contient cepen- » dant aussi une espèce déterminée , sans vouloir dire par cela qu'il » ÿ ait autant . de graisses que d’eéspèces animales. »(A. Baudrimont res vivants, in Act. de V'Acad. Imp. des Sciences, etc. de Bordeaux ; 4856. p: 396.) Évidemment , ce der- nier alinéa peut s'appliquer aussi parfaitement à Roanteson des Végétaux qu'à celle des animaux. | Tome XX (2e Partie). M ( 644 ) d'Alsace , M. Kirschleger, qu'il fait exception à la règle commune en ce qu’il parle des odeurs de presque tou- tes ses Menthes, tandis que les autres auteurs n’en parlent qu'exceptionnellement et d'une manière non comparable. Dans deux occasions seulement, M. Kirsch- leger a cédé au torrent, et a réuni sous un même nom spécifique des espèces différant entre elles par un ca- ractère dont on voit bien pourtant qu’il apprécie la gravité. Et en effet, ce sont bien des organes matériels et visibles que les glandes qui contiennent l'huile essen- vielle! La pubescence a beau la dissimuler, on les retrouve toujours, et quand je dis foujours , je veux dire que cés organes sont plus tenaces que tous les caractères de forme. Brisez la plante en mille et‘mille fragments ; quand elle n'aura plus ni formes , ni carac- tères appréciables, elle aura encore son odeur et les glandes qui l’exhalent. Et si tout cela résiste au brisement , à la déformation de l'individu, tout cela résiste aussi au temps et même au poison. Je pourrais citer en exemple tou- tes les Menthes des herbiers ; j'en citerai deux seule- ment. J'ai sous les yeux deux échantillons , l’un de Mentha viridis, recueilli par moi dans un jardin, à Corbeil- sur-Seine , en juin 4821 ou 4822 ; l’autre de M. undu- lata Wild. recueilli par moi dans le Jardin des Plantes - de Genève en octobre 1820 (sous la fausse étiquette M. crispa L.) Après trente-cinq et 1rente-sept années de séjour en herbier, et après avoir été , il y a peu de mois , plongés dans la dissolution alcoolique de sublimé corrosif, leurs feuilles froissées entre les doigts, les ( 0645 ) embaument encore , la première d’une odeur de men- the poivrée, la seconde d’une odeur de citronnelle ! J'ai maintenant une variété remarquable à ajouter à notre espèce périgourdine. Ge sera pour moi M. Gra- TissIMA Wigg., 8 Nob., el on va voir pourquoi je m'abs- tiens de lui assigner en ce moment un nom spécial. Cette belle plante, découverte en 1852, dans une baie près de Champcevinel, par M. le comte d'Abzac, ne peut, selon moi, rester dans le M. sylvestris, puisqu'elle offre le délicieux parfum du M. gratissima (ses glandes infra-foliales sont excessivement petites et d’un jaune clair’et brillant }. Elle me paraît répondre très-exactement à la description du M. sylvestris, var. & (sans nom particulier }, « caule divaricato-ramoso , » spicis gracilibus inferruptis verticillastris paucifloris » distinctis » Benth. in DC: Prodr. XII, p. 167 ; va à laquelle M. Bentham donne pour synonymes deux plantes que je ne connais point et dont j'ignore quelle est l'odeur; ce sont les M. urticæfolia Tenore ? et M. origanoides Tenore. Si ces plantes napolitaines appartiennent au M. gra- lissima , ma variété 6 devra prendre l'un de leurs deux noms. Si elles appartiennent au M. sylvestris, je n’ai plus rien à faire avec elles; mais alors il resterait prouvé que le M, gratissima a une forme parfaitement analo- gue à celle que M. Bentham décrit pour le sylvestris. Dans ce cas, et dans le cas aussi où la variété que M. Bentham décrit, devrait rentrer dans le gratissima sans être spécifiquement identique aux plantes napoli- laines, je proposerais de donner à ma var. f le! nom Particulier Benthamiana. De * ( 646 }) MenTHa ARVENSIS. Linn. — K. éd. 4 et 2, 8. M. sativa L. — K. ed. 4 et 2, 7. — Nob. Catal. 1840. C'est avec joie que j'ai vu l'illustre monographe des La- biées dans le Prodromus, réunir sous le nom d’arvensis les deux espèces linnéennes arvensis et sativa , si difficiles et minutieuses, si impossibles même à distinguer solide- ment, et que la plupart des auteurs allemands et français continuent à séparer. Je suivrai l'exemple donné par M. Ben- tham en comprenant celles de leurs diverses formes qui ne diffèrent que par le calice plus ou moins cylindracé, sous le nom ARVENSIS. | Mais ce n'est pas à dire que les auteurs. allemands et français eussent Lout-à-fait tort de voir plus d'une espèce dans le M. arvensis Bentham. Il en faut distinguer spécifi- quement, à mon sens, celles de ses variétés qui exhalent une autre odeur, savoir y (Mentha gentilis , « et 8 Smith.) — Boreau, — Gren. et Godr., — et à rubra (M. rubra Smith}, — Boreau , — Gren. et Godr. Je ne connais, dans la Dordogne , que des formes qui restent dans l’ARVENSIS ainsi limité, et qui Mn aux variétés suivantes : Var. « sativa Benth. (M. satioa 7 Hu Koch, Syn. ed. 1°, 7, 22, 6). Forme des lieux humides et ombragés. Var. « vulgaris Benth. (M. arvensis , « vulgaris Koch , Syn. ed. 1* et 2, 8). Forme des terres arables sèches et exposées au soleil; bien plus trapue et ramassée. Var. & (M. qracilis Sole) Benth. (M. arvensis, B gla- briuscula Koch, Syn. ed. 4° et 2, 8). Forme à feuilles minces et à pédicelles glabres, des lieux très-humides tels que les ilots de l'Isle à Sourzac (DD.) ( 647.) PuzeGiun oulgare. Mill. — K. ed. 2, 4. — Mentha Pule- gium. ( Catal.)} M. Bentham , dans le XIIe vol. du Prodromus de Can- dolle, et MM. Grenier et Godron, dans lé 2 vol. de leur Flore Française, n’ont point adopté le genre Pule- gium. Ajoutez aux localités de la variation à fleurs blanches : Entre Minzac et Saint-Mer, dans un chemin qui sépare les départements de la Gironde et de la Dordogne (DD.). J'ai revu plusieurs fois cette variation , dans diverses localités du Périgord. ROSMARINUS OFFICINALIS. Linn, — K. ed. 1#et 2,4. - Sur les ruines du château de Vitrac dans le Sarladais (localité signalée à M. de Dives par M. Alexandre RER licencié en droit.) Sacvia orricinaLis. Linn. — K, ed. de Sarlat (indiqué par M. JamiN in Puel, Catal. du Lot.) M. Puel ne regarde son indigénat que comme probable; mais M. l’abbé Neyra affirme que la plante est réelle- ment spontanée dans le Sarladais. — ScLarea (Catal.) — Ajoutez : Grignols, sur le côteau que surmonte l'antique château des comtes de Périgord, mais seulement à l'exposition du Midi (M. de Dives et moi-même.) — Saint-Crépin-de:Salignac ; Cimeyrolles et Saint-Pardoux-de-Mareuil (M.) — Rive droite de la Dordogne , près Bergerac {REv.) | Ainsi , voilà Ja plante connue dans les quatre arron- dissements de Mers nr caen et Méreuil; Lo diubioust.: le elle ne m'est point indiquée -de Noniron q! est sensiblement plus froid. : bert.76 fe Aires ( 648 }) SALVIA PRATENSIS (Catal.) — Ajoutez : 1° Variation à fleurs blanches : Saint-Vincent-de-Jalmoutier, arrondissement de Ribérac (DD.) — Emplacement de l'oppidum gau- lois de Layrac près Limeuil. 2 Variation à fleurs roses : Campsegret ; Lembras ; Cbampillion, commune de Grum ; Bossignols, com- mune de Chalagnac (DD. ) 3 Variation à fleurs d'un bleu très-cluir : Manzac (DD. — VerBenAcA (Catal.) — Ajoutez : Bords de la Lidoire, près du pont qui sépare le département de la Dordogne de celui de la Gironde ; La Mothe-Montravel { DD.) — Vignobles et bords de l’avenue du Château de Tiregand, commune de Creysse (Rev.) — CCC sur les bords de _la route départementale de Bergerac à Lalinde, dans le voisinage de l'embouchure du canal latéral { à Tuil- lière, commune de Mouleydier. ) ORIGANUM VULGARE | Catal. ) _ offre plusieurs variations et variétés : 4) Typus auct. omn. — Bractées d'un rouge foncé ; fleurs roses ; € est la forme la plus commune. 2) Var. 5 virens Benth. in DC. Prodr n° 9. — 8 vires- cens Boreau , FI. du Centr. 2 éd. — Manzac (DD. ); . chemin de hallage de la Dordogne , à Lalinde. — Brac- tées pâles , fleurs légèrement rosées. 3) Variatio flore albo ; bractées vertes. Saint-Front-de- Coulory , commune de Couze. Tayuus SERPYLLUM ( Catal.) La var. y angustifolius Koch ( Th. angustifolius Des: pe Benth. in DC. Prodr. no 18), est aussi bien caractérisée { 649 ) sur les côteaux arides de Bourzac , entre Lanquais et Bayac , que dans les meilleurs échantillons des Pyrénées et de FAI- lemagne ; mais lorsqu'on a sous les yeux beaucoup d’échan- tillons provenant de localités et de stations diverses, on trouve tant de nuances et de transitions graduées (et cela parfois sur le même pied \, qu'il est impossible de les dis- tinguer toutes et d'admettre le Th. angustifolius à un autre titre que celui de variété du Serpyllum. . La variation à fleurs blanches présente tantôt des feuilles larges, tantôt des feuilles demi-larges [Manzac | DD. ); vignes caillouteuses à Lanquais). Je ne l'ai jamais vue à feuilles réellement étroites, mais on la trouvera sans doute, un jour où l’autre. SATUREIA HORTENSIS. Linn. — K. ed. 12 et 2, 1. On est très-porté à se défier de la spontanéité de cette plante, parce qu’elle est cultivée dans un grand nombre de jardins potagers. Cependant elle est reconnue-pour sponta— née dans le Rouergue , le Toulousain et l’Agenais, et elle est. si abondante et si répandue dans le Sarladais que nous ne pouvons plus douter de son indigénat dans cette partie du département de la Dordogne, où elle a été suivie pendant plusieurs années par différents observateurs. Si elle s'échap- pait volontiers des potagers, on la trouverait partout , el il n'en est pas ainsi; mais , dès qu’on s'engage dans le pays montueux au-delà de Lalinde , sur la route départementale * qui conduit à Sarlat, sur les deux flancs du vallon de Pezul, on. trouve la plante en abondance sur les bords de la route et presque dans les ornières de ses bas-côtés (Be l'abbé ReveL, M. l'abbé Dion et moi-même). De plus, CC à Saint-Cyprien (M. l'abbé Meilhez et M. l'abbé Neyra). — Cimeyrolles (M. CHADOURNE , élève Ja Petit- Séminaire de Bergerac.) ( 650 }) Nota. — A propos de cette espèce, je dois relever une erreur typographique de mon Catalogue de 1840 , à l'article de Satureia montana, au lieu de « aux environs de Bourg » , il faut lire : « aux environs du bourg » (le bourg de Saint-Aulaye-sur-Dronne. ) CALAMINTHA OFFICINALIS (Catal.) Selon M. Bentham {in DC. Prodr. XII, p. 228), notre plante n’est pas le GC. ofiicinalis Moench , mais le C. syloatica Bromfeld ; et c'est ce dernier nom qu'il adopte. M. Boreau (F1. du Centre, 2° édit, p- #10), suit l'opinion de M. Bentham. Selon MM. Grenier et Godron (FI. Fr. H, p. 663), notre plante est bien le C. officinalis Moench, et ces auteurs lui conservent ce nom , auquel ils donnent pour synonyme Melissa Calamintha L., que MM. Bentham et Boreau reportent à l'espèce suivante, Ce qu'il ya de positif, c’est 4° : que l'espèce sui- vante étant plus commune que celle-ci, il semble que le nom officinalis lui va mieux ; | 2° Que l'espèce dont je parle ici appartient bien plus particulièrement aux lieux couverts, aux bois; tandis que la suivante affectionne les expositions chaudes el fortement éclairées. Le nom sylvatica va donc mieux ‘à l'espèce dont je m'occupe en ce moment : : 3 Que Koch, dans la première et dans la seconde édi- tion de son Synopsis, a confondu sous le nom officinalis _ deux espèces bien distinctes, dont l’une est celle dont je m'occupe ici, et l’autre est le C. Nepela de mon Catalogue dé 1840, mais non celui de Link et Hoff- mansegg ; je parlerai tout-à-l’heure de cette seconde espèce qui est, pour MM. PRO et Boreau , Le vrai officinalis. Dans l'impossibilité où je me | trouve de recourir à toutes les sources pour me former une opinion person- ( 691 ) : nelle sur l'application du nom officinalis Moench , il me semble que le parti le plus sage à prendre pour moi, consiste à compter les voix, sans faire men- on de M. Jordan, pour qui la question n'est pas l'attribution du nom à l'une ou à l’autre espèce. D'un côté, je trouve l'illustre monographe des La- biées et M. Boreau , qui font deux auteurs ; de l'autre, je trouve MM. Grenier et Godron, qui n’en font qu’un : _je vais suivre la marche tracée par MM. Bentham et Boreau, en faisant remarquer que ce dernier y est arrivé après de longs tàâtonnements, après plusieurs variations, ce qui présuppose une sérieuse et profonde étude. (1'° Espèce) CALAMINTHA SYLVATICA. Bromfield ! — Benth. in DC. Prodr. XIT , p. 298 , n° 10 (1848). — Boreau , FI, du Gentr., 2° éd. p. 410 (1849 ). C. officinalis (Moench ?} — Koch, Syn. ed. :12et 2, n° 4 (pro parte), — Boreau , Not: s.qq-esp. franc., n° XXII, p. 24 (1846). — Gren. et Godr. Ft, Fr. H, p. 663 (1852). — Jordan , obs. fragm. IV, p. 4, pl. 4; À. — Nob. Catal. 1840! CCC Dans les haies et surtout dans les lieux cou- verts ; ce sont mes propres paroles de 1840. Cette espèce présente parfois dés fleurs d’une gran- deur remarquable. C’est ainsi que M. Al. Ramond l'a trouvée une fois, en septembre 1845, à Eymet. En m'en envoyant une fleur dans sa lettre, cet observateur ne manqua pas de me faire observer qu'il ne pouvait évi- demment être question » la tappoRee au G. Sets floru Moench, qui app se * du plateau central de la Fräñce et ‘de l'Est ES Er : ( 652 ) (2e Espèce) CALAMINTHA OFFICINALIS (Moench ! } — Benth. in DC. Prodr. XIF, p. 228, n° 9 (1848). Boreau , FI. du Centr. , 2° édit. p. 410 (1849. — Koch, Syn. ed. 1° et 2, 4 (pro parte). C. menthæfolia Host. FI. Austr. 2, p. 129. — Boreau, Not. s. qq. esp. franc. n° XXII, p. 25 (1846). — Gren. et Godr. FI. Fr. IT. p. 664 (1852.) C. Nepeta Nob. Catal. 1840, on Link et Hoffmansegg, nec Benih., Koch, Gr. et Godr., DC. FL. Fr., etc. C. umbrosa Rehb. FI. g. exc: p. 329. C. ascendens Jordan, obs. fragm. IV, p. 8, pl. 1, B. CC dans les haies et au bord des chemins, aux | expositions chaudes et découvertes ; ce sont mes pro- pres paroles de 1840: Aujourd’hui, je pense qu'il faut ajouter hardiment un troisième GC, car mes courses subséquentes dans le département, et les indications que j'ai reçues, me font regarder maintenant cette espèce comme plus abondante , dans le terrain graniti- que (Nontronais), comme dans le terrain calcaire , dans la Gironde comme dans la ue que ne l’est le GC. sylvatica. — nepera. Link et Hoffmsgg. — Benth. in DC. Pr. x, * p2227, ne 8: — Boreau FL. du Cent. 2: éd. p. 410, n° 1918. — Gren. et Godr. Fk Fr. Il, p. 664. — Jordan, obs. fragm. 4, p. 42, pl. 2, A, — Koch, Syn. ed. A+ et 22, 5, Now Nob. Catal. 4840 ! Découvert par M. le comte d FE sur le chemin de Périgueux à Champcevinel (1852). _ CUINOPODIUM VULGARE ( Catal.) Calumintha Clinopodium Benth. in DC. Prodr. MI, P- * 233, n° 32 (1848). — Gren. et Godr. FL°Er, IL, p. 667. ( 653 ) Ajoutez : Variation à fleurs blanches, trouvée une seule fois au Mortier, commune de Manzac, par M. de Dives, et à Champcevinel par M. d’Abzac. À propos de cette insignifiante mais très-rare variation , on me permettra, j'espère, de consigner ici le souvenir d’une anecdote peu connue en France , et qui môntre com- bien les dispositions de la haute société à l'égard de la science , sont différentes en Suisse de ce qu’elles sont dans notre patrie. À Ja fin de septembre 1820, je passai quelques jours à Lausanne , où j’eus l'honneur d’être présenté (par le bon Louis Reynier, l’un des premiers guides de mes études bota- niques), à Me de Constant de Rebecque, cousine du député-publiciste si connu sous le nom de Benjamin Cons- tant. Celte demoiselle, âgée et très-infirme , charmait ses longues douleurs par l'exercice d’un talent très-distingué pour la peinture des fleurs. Sa collection d’aquarelles était immense, et bien souvent l’illustre Augustin-Pyrame de Candolle avait confié à son habileté non moins qu'à son zèle ardent pour la Botanique, le soin de conserver la fidèle image de plantes rares ou nouvelles. Elle avait été l’une des femmes de la Société Genévoise, qui prêtèrent à ce grand maitre un secours si généreux et si utile, dans une circons- lance où un trésor botanique allait forcément s'échapper de ses mains. Une collection très-considérable de dessins colo- riés de plantes exotiques lui avait été confée, et il espérait la conserver plus longtemps pour l'étude et la description ; mais elle lui fut redemandée d’une façon tellement exigeante qu'il en dut promettre le renvoi pour une époque assez rap- prochée (un mois ou deux, je crois). Les dames de instruites de son afflietion, lui promirent qu'il ne perdra Pas une parcelle du trésor regretté. Elles se partagèrent la — : ( 654 ) besogne, et en firent une part aux habnantes des villes voi- sines. Toutes se mirent à l'œuvre, et avant le délai fatal , le Prince de la botanique avait entre les mains la reproduction fidèle du dépôt dont il allait se dessaisir. Oh ! que ne m'est- il possible de dire. que.ce fait s’est accompli à quelques kilo- mètres plus.près de Paris ! : Pour en revenir au Clinopode à fleurs blanches , j'en avais trouvé un pied unique Sur la montagne de Vevey, le 24 sep- tembre 4820. J'en parlai à M'e de Constant qui regretta beaucoup de ne l'avoir pas eu vivant, car on ne l'avait jamais, à sa connaissance , rencontré en Suisse, et elle eût voulu le peindre. Je ne quitterai pas le Clinopode sans avouer que ce serait avec regret que je verrais adopter la suppression de ce genre linnéen. Je sais bien qu'il est de peu de valeur, puisqu'ilne repose que sur un seul caractère de végétation ; mais ce caractère est facilement appréciable, malgré la grande res- semblance de port qu'offre la plante avec les Calamintha. Dans une famille aussi éminemment naturelle que les Labiées, la mise en genres, indispensable pour soulager l'esprit du travailleur, est chose nécessairement fort difficile, et dépend beaucoup du point de vue où chaque observateur se place. C’est pour cette raison, sans doute, qu’en dépit des désirs exprimés par le législateur d'Upsal , on voit parmi les Labiées tant de genres faits avec des caractères , au lieu de n'y trouver que des genres dont l’ensemble fasse sauter aux yeux les caractères dont ils sont pourvus. Le genre Cli- nopodium avait cet avantage , et réduit à l’état de section , di: il le perdra pour ainsi dire complètement. NePETA CATARIA. Lino. — K. ed..12et 2, se Saint Pare déMareoi (ML) ; trouvé une seulé fois. Bord d’un chemin près la forge de Monclard , commune de Saint- ( 655 }) Georges (OLV.) — Au pied des murs eu ruines du château de Grignols , à l’exposition du Midi (DD: 1846, et moi- même en 1848, R:) Meurris MELISsOPHyLLUM (Catal. ; — Ajoutez : Saratél (Foy. les-Vignes près Bergerac (M l'abbé Revel et quelques élèves du Petit-Séminaire). — Saint-Félix-de-Mareuil et Pissot ( DD.) — Bois-de-la-Vache-Morte près Borie- bru, commune de Champcevinel , et côteau de la Bois- sière vis-à-vis Périgueux (D'A.) Nota. Dans le Catalogue de 4840, pour la localité attribuée - à cette espèce, il faut lire « commune de Grum » au lieu de commune de Grienc, et de même pour toutes les indications que jai enregistrées avec la même faute. : LaAMIUM PURPUREUN (Gatal.) — Ajoutez : Variation à fleurs blanches ; Bergerac (DD.) LAMIUM. MAGULATUM. (Catal.) — Ajoutez : Près le château des Mirandes, dans la vallée de la Dordogne (M. ). NOTA. — M. GAGNAIRE fils, pépiniériste à Bergerac, fait connaître (1858) qu’il a trouvé-un seul pied. de de LAMIUM GARGANICUM L. sur la berge herbeuse de la Dordogne, rive gauche, entre le ruisseau de la Mérille et le faubourg de la Madeleine (Bergerac). M. Du Rieu, qui me transmet cette indication, fait observer que l’es- pèce en question n’appartient pas à la circonscription actuelle de la France, mais qu’elle se propage facilement autour des villes. Cet échantillon, que nous n'avons vu hi Pun ni l’autre, aurait donc crû dans le département + par une circonstance tout-à-fait accidentelle, et je ne puis lui donner place dans le Catalogue de la cote duranienne. — ALBUM (Catal.) — Ajoutez: Rive gauche de la Dor- _ dogne, au pied des terrasses” du château de Piles, à l'exposition du nord, commune de, Cours-de- iles { 696 ) (Œug. de BiRAN). — Environs du château des Mirandes , près Castelnau (M.) GALEOBDOLON LUTEUM (Catal.) — Ajoutez : Mareuil (M.) — Près d’une fontaine au Bel, commune de Manzac (DD) — En grande abondance au pied du côteau de La Boissière , vis-à-vis Périguenx, et ne s’y mêlant point avec le Lamium album très-abondant aussi dans le même lieu (D’A.) — Au bord de la Dordogne au-des- sous du pont de Mouleydier (REv.) GALEOPSIS OCHROLEUCA. Lam. — K. ed, 4 et 22, 2 M. Eugène de Biran, qui a trouvé cette plante à Bergerac, en 1847, sur un terrain qui portait du blé l’année d’auparavant , et qui a été ajouté à la pépinière du sieur Perdoux, se demande si elle y était réellement , spontanée : ce qui pourrait le faire croire, c'est que M. l'abbé Revel l’a retrouvée auprès du Petit-Séminaire, pendant cette même année 1847. — Terrair (Catal.) — Ajoutez : C sur des tas de pierres à Dives, commune de Manzac; dans un chemin, au bourg de Grum (DD.) — Peu commun à Goudaud el sur quelques autres points de l'arrondissement de Périgueux (D’A.) — Sur la butte du château de Gri- gnols, où je l'ai vu en septembre 1848. — Ruines et déblais, aux environs de Mareuil (M.) — Peu abon- dant sur la berge humide et ombragée de la Dordogne , à Saint-Germain-de-Pontroumieux ; grand et très-ra- meux au bord du ruisseau qui passe au pied # château de Piles (Eug. de Brran. } — vERsICOLOR. Curtis. — K. ed. {a et 22 n° 5. G. Tetrahit, y yrandiflora Benth. in DC. Prodr, XII. p. 498.3. * ( 657 }) Ruines du château de Mareuil , et village de la Neulhie (M. — C'est d'après un échantillon accompagné d’une des- criplion très-soignée et très-exacte, dûs l’un et l'autre à - M. l'abbé Meilhez , que je me décide à admettre cette belle plante comme espèce distincte, dans le Catalogue dépar- temental. | Koch à exprimé une grande défiance à l'endroit de l’au- tonomie du G. bifida Bonningh., et il a eu bien raison. M. F. Schultz a renoncé, en 14844, à le considérer comme distinct , el l’a réuni au G. Tetrahit comme var. £ bifida. M. Bentham, dans le Prodromus, en 1848, a été plus loin encore et en a fait le type même (sauf une légère varia- tion dans le galbe de la lèvre inférieure) du Tetrahit, sous le nom de var. « parviflora, et je crois que cette manière de voir est conforme à l’exacte vérité. Mais Koch exprime aussi, d’une manière très-précise , son opinion en faveur de l'autonomie des Galeopsis pubes- cens Besser et versicolor Curtis (qui sont pour M. Bentham les var. B pubescens et y grandiflora du G. Terakit), et Je crois qu'ici l'opinion fondée est celle de Koch.— M, Schultz a annoncé, en 1844, une différence entre les nucules du pubescens, qui offre aussi d’autres taractères distinctifs, et le Tetrahit : je n'ai pas èté à même de la vérifier, faute de fraits mûrs de la première espèce. Je ne trouve pas, sous ce rapport, de différence sensible entre le versicolor et le Teirahit (ce qui n'est pas surprenant dans un genre aussi homogène) ; ; mais les feuilles, leur couleur et l’ensemble des Caractères de végétation, me semblent justifier leur “2 ration. - STACHYS GERMANICA (Catal. ) | Répandu partout où il trouve les stations calcaires et sèches qui lui conviennent, il s’ y montre plus où : 658 } moins soyeur, Selon qu'il ést plus ou moins exposé au soleil. On me l'a envoyé des deux extrémités oppo— sées du département, sous le nom de St. lanata : c'est une erreur, Le St. lanata, plante authentiquement originaire du Caucase, ne.s'est encore naturalisé (ou à peu près) en France, qu'à Malesherbes (Loiret) et à Gourt-Cheverny (Loir-et-Cher). Sracays AzpiNa. Linn, — K. ed. 14 et 22, 3 Abondent aux environs d'Allas-de-Berbiguières , près Saint-Cyprien, où il a été récolté par M. l'abbé Meilhez, curé de cette paroisse. Je n'ai pas vu les échantillons, mais fie ont été étu- diés par M. Laceynie et M. Oscar de Lavernelle. Ce dernier m'écrivait , le 23 janvier 1854 : « Le S{. alpina » d’Allas est parfaitement identique à celui des mon- » tagnes ». Il faut remarquer d'ailleurs que MM. Gre- nier et Godron {FL Fr. II, p. 687) disent qu'il sé trouve sur les côteaux calcaires, dans presque toute la France. — PALUSTRIS (Catal.) — Ajoutez : Bords de la Dronne à Saint-Aulaye (DD. }. — Assez commun dans les haies “humides aux environs de Périgueux (D’A). BETONICA OFFICINALIS (Catal. ) La variation à fleurs blanches a été retrouvée par M. de Dives dans la forêt de Jaure, et une variation à fleurs roses a été observée également par lui à Loup- magne près Vallereuil. Siperris ByssOPiFoLtA. Linu. — DC F1. Fr.— Duby. Bot. — Gren. et Godr. FI. Fr. IE, p. 699. S. Scordioides (L.) Koch, syn. ed. 4* et 2, 1. (pro parte).— Var. € angustifolia Benth. Lab , et in DC Prodr. XII, p. 442, n. 27, ( 659 ) - Koch a suivi l'exemple de M, Bentham, en réunissant les deux espèces linnéennés sous le nom de S. Scordioides. Je ne puis me déterminer à reproduire cette adjonction, malgré les nombreuses formes que présente le S. hyssopi- folia , parce qu’il n’y aurait pas de raison bien concluante, à mon sens, pour ne pas réunir, dé proche en proche, le S. hirsuta, et probablement quelques autres, au Scor= dioides. Le S. hyssopifolia a été découvert, en 1846, sur les _ rochers exposés au soleil, dans la commune de Monsac, canton de Beaumont, par M. Deschamps, ancien maire de cette commune. La plante y acquiert. les dimensions les plus fortes que je lai aie jamais vues (60 centimètres et plus). Elle a été retrouvée par M. l'abbé Meilhez, qui me l'a adressée , sur les plateaux crayeux et extrêmement arides d'Argentine près La Rochebeaucourt; elle y est assez rare et bien moins développée qu’à Monsac. BaLLoTA NIGRA (Catal.) — Ajoutez : 1° var. & ruderalis Koch, syn. (B. ruderalis Fries. — B. vulgaris Link et Hoffmsgg.) Répandue dans le département comme les var. à fœtida. 2 Variation à fleurs blanches. Dives, commune de Man- zac et Saint-Martin-l'Astier près Mussidan (DD.) Les deux échantillons que M. de Dives m'en a communiqués appar- tiennent à la ar, 8 ruderalis, et selon feu M. Chaubard qui les avait vus, ils appartiendraient positivement au Ballota alba Linn. , espèce que les modernes ne séparent pis du nigra. LEONURUS CGarpiaca (Catal.) — Ajoutez : Saint-Martial- d’Artenséc (DD.) — Vigneras, commune de Champce- vinel et vallon de Notre-Dame hé (D'A.). ToME XX (2° Partie). 45 { 660 ) SCUTELLARIA MINOR (Catal); — Ajoutez : Mareuil (M.) — Bords des étangs de la Double (OLV.) — Ribérac (M, John Ralfs).— Dans un pré très-humide des landes de St-Severin-d'Eslissac; dans un taillis très-humide à Bordas (DD.) — Dans un bois humide à Boriebru, commune de Champcevinel (D’A.). PRuNELLA VULGARIS et PRUNELLA ALBA (Catal.} M. Bentham (in DC. Prodr. XII, 1848) a pris un grand parti, et je crois qu’en dépit du prestige qui s'attache , avec justice, aux noms de Pallas et de Marschall-Bieberstein , il ; a lieu de l'en féliciter. Les deux: espèces sont réunies par ui sous le nom vul- ‘yaris k;; Ces deux espèces nominales sont disliaguées par des caractères qui font de l'effet sur le papier, mais qui , je le eroïs, manquent de constance. Celui dela direction de l’appendice hypostaminal parait graves mais il est en réalité excessivement, misérable en luiz, même, et,.de plus, impossible à observer-sur le sec, __où toutes des directions et _inflexions imaginables se _ retrouvent sur le même échantillon. Le caractère pris autrefois dans les dents supérieures “du calice sérait bien plus facilement appréciable ; nrais ilest si peu constant que tout le monde ; à eu près l'a abandonné. Les deux espèces nominales croissent à à peu près partout , et les feuilles, la grandeur et la couleur des fleurs n'offrent pas même de bons caractères E? va riétés. Je pussède une masse Lis cdosidémble d'échantil- lons de Prunella, recueillis dans: des localités très- diverses ; je crois donc (pouvoir suivre avec confiance : ra ; À. pitt ( 661 ) la ronte tracée, par l'illustre botaniste anglais, et dire que nous avons dans le département : 1° PRuNELLA vuLGARIS L.,: 8 vulgaris Benth, L ©. — (typus) Koch, syn. n°1, — « genuina Gren. et Godr. FI. Fr. (pro parte). 2° à parviflora Benth. 1. c. — B parviflora Koch, 1. C.— « genuina |Gren..et Godr..]. c..(pro parte). 3 < pinnalifida Benth. |. 6: — y pinnatifida Koch , | c. — Bpennatifida Gr. et Godr. 1. c. po & laciniata Benth , 1. c. Prunella alba Pallas in Marschall-Bieberst. (Lypus) Koch , I. €. — x integrifolia Gr. et Godr. 1. c. Et 8 pinnatifida Koch ; Gren. et Godr. Il. cc. Quant aux variations de conleurs, nous avons les fleurs bleu-violacé, dant-ulace, rose, blanc-rosé, blanc-jaunâtre. S'il ÿ a quelque bon caractèré à découvrir pour dis- _tinguer ‘solidement les deux espèces de Linné et de © Pallas , il n'y a de chance de la rencontrer que dans les nucules ; mais je manque des matériaux nécessaires pour en faire à présent la comparaison. PRUNELLA GRANDIFLORA (Catal.)—Ajcutez : Chemin de Con- dat à Champagnac-de-Belair (M. l'abbé Dion). — Forêt de la Bessède (PDD.) où cette jolie plante acquiert des dimensions très-fortes èt présente parfois les oreillettes horizontales qui sont censées distinguer la var.» pyre- * naica de MM. Grenier et Godron , etmême des feuilles (inférieures) parfaitement cordiformes à la base, ainsi que je l'ai récoltée. en 1846: —. Côteaux.arides à La Bruyère, commune de Saint-Félix- -de-Villadeix (OLV.) aride entre La Re ol Grignols ; côteaux crayeux. entre Pé x et Bran- ; ( 662 ) tôme; cingle du Bugne. — Côteaux les plus arides aux environs de Mareuit (M) -—: Villamblard (var. 6 pinnatifida Koch) (DD.) I résulte des observations ci-dessus que M. Bentham a parfaitement bien fait de n’admettre, dans cette es- pèce , aucune variété, puisqu'elles manquent de cons- tance, ainsi que je l'avais déjà fait pressentir dans mon Catalogue de 1840. AJUGA REPTANS (Catal.) — Ajoutez : variation à fleurs blanches, trouvée par M. de Dives à Valadeix, sur les bords du Bétarosse , commune de Manzac. — GENEVENSIS. Linn. — K. ed. 1* et 22, 2. Cette jolie plante paraît manquer totalement dans le nord et dans l’ouest du département, bien qu’elle se trouve , dans celui de la Gironde, sur les bords de la Garonne. J'ai eu la bonne fortune de la rencontrer, le 8 juin 1845, en petite quantité, dans une friche gazonnée , couvrant la pente d’un côteau entre Saint-Geniès et le château de Pel- levési. M. l'abbé Meilhez me l'a signalée, en 1851, sur un autre point du Sarladais , à Allas-de-Berbiguières. Teucriôs Bornys (Caial.) — Ajoutez : Mareuil (M.) Côteaux autour de Sarlat : Pezul, au bord de la grand'route (M. l'abbé Dion-Flamand). — ScorDIuM (Catal.) — Ajoutez : Mareuil (M.) — Bords de l'étang du parc de Fayolle (D'A.) — Chemin de Condat à Champagnac-de-Befair (M. l'abbé Dion-Fla- mand.) L] — CHAMŒDRYS (Catal.) J'en ai trouvé, dans les roches calcaires de Saint-Front- de-Coulory, un petit échantillon à nt ere RE chées de jaune. ( 663 ) - Nora. — Je ne crois pas devoir inscrire au Catalogue le Teucrium Polium L., bien que M. l’abbé Meilhez me l’ait en- voyé avec des plantes de la Dordogne. Mais, questionné par moi sur les localités précises de ces plantes, il n’a pu se sou- venir distinctement de celle du Teucrium, et son envoi con- tenait des échantillons recueillis dans d’autres départements. LXXXVIL VERBENACEÆ. . VERBENA OFFICINALIS (Catal.) — Ajoutez : Variation à fleurs blanches. — Lestignac, près le Sigoulès (AL. Ramonp, 1847.) EXXXIX. LENTIBULARIEÆ, PinGuicuza Pre Lion. — DG. — Duby — Gren. et Godr. FL Fr. 11, p. 443. Bruyères as et marais tourbeux , à Perbouy er _. Mussidan; à Échourgniac et à Saint-André-de-Double ; Beaupouyet et dans les landes qui séparent Monpont Mussidan (DD:, 1842). — La Marzaie, commune de Ménes- térol (Rev.) — Environs de. Mareuil (M.) — Environs de Ribérac (M. John Ralfs, botaniste anglais , 1850). Urnicunania vuzçanis (Catal.) — Ajoutez : Dans la plupart des étangs de la Double, particulièrement aux environs | d'Échourgniac (OLV.) — Dans les mares à la Bertinie près Ribérac (DR.) — Assez commun dans une flaque d’eau près lé pont de Lépara, commune de Boulazac et dans le marais qui avoisine le gouffre du Toulon près Périgueux (D'A.) NEGLECTA ? Lehmam. - K. ed. 41et 2+, 2. Entre Saint-Vincent-de-Connézac et Beauronne (DD.) Je n'ai pas vu les échantillons ; M. de Dives m'écrit qu'ils ont été déterminés À 4 Boreau, mais avec un point de doute. RATE PU NET LUE (664) UrricuLArtA MINOR. Linn.— K. ed. 4°, 4; ed. 2, 5. Dans la tourbe du marais de M. Létang près Mareuil (M.) XC. PRIMULACEÆ. Lysimacura EpñemeruM. Linn. — DC. FI. Fr. et Prodr. —. - Duby, Bot. , 2. — Gren. et Godr. EL Fr. Il, p. 463. La citation ; au nombre des plantes duraniennes spen- tanées , d’une espèce jusqu'ici regardée comme exclu- sivement espagnole et pyrénéenne, engagerait à tel point ma responsabilité, que je dois, pour la mettre à couvert, dire avec détail tout ce que j'ai pu recueillir de renseignements sur‘un habitat si extraordinaire. M. Henri Loret, bien connu dès botamistés français pour la rectitude de ses déterminations et le soin intel- | ligent qu'il porte daus ses récoltes et dans ses 'obsérva- tions, m’envoya d'Orthez, dans une lettre datée ‘dû 14 novembre 14853, un fragment de tige , des feuilles et des fleurs de cette belle plante recueillie à la Roche- Chalais ({ Dordogne , tout près des limites dé la Gironde), par une dame amateur de botanique , Me Reclus , dont tes parents habitent cette localité ; elle est, elle-même ; : habitante d'Orthez. La plante est connue des parents de cette dame ; sous le nom de 4 fleur blanche. A la vue de ces fragments , il n’y avait pas moyen de mettre en question la justesse de Ja détermination , et je ne pus que prier M. Loret de demander à Mr° Reclus depuis quand et comment la plante paraissait avoir été introduite et en apparence naturalisée à la Roche- Chalais. M. Loret voylut es me répondre , le 4 février 1854 par les lignes qu’on va lire : & J'ai fait observer à Mn Reclus que, probablement, » ON avait semé à la Roche-Chalais le Lysimachia ( 665 ) » Ephemeruin , lorsque, à ma grandé surprise , cette » plante, dont élle ignorait le nom, se montra à moi, * dans son herbier, avec le nôm de la Roche-Chalais au » bas de l’étiquette. Cette dame a ri de mon idée, car » elle à trouvé sa plante en assez grande quantité, » dans un taillis éloigné des habitations, et où elle a » herborisé souvent. Outre que personne, à sa con- » naissance et de mémoire d'homme, n'a été de ce » pays-là à Luchon, personne non plus, affirme-t-elle , » n'aurait eu l'idée de semer cette plante au lieu où » elle l’a trouvée. » Le. fait est donc certain ; mais il ne l’est pas moins, à mes:yeux , que la plante: a êté rapportée et S'estmatu- ‘raliséé à. La Roche-Chalais : quand et par qui? C'est la question qui demeure à résoudre et qui ; peut-être , ne sera jamais résolue. LYSIMACHIA NEMORUM. Linn. — K. ed. 4% et 2x, LS Je ne l'ai point vu; mais il m'est indiqué par ! M. 0. de Lavernelle aux environs de Nontron, ANAGALLIS ARVENSIS (Catal.) — Ajoutez que e M. de Dives a retrouvé la jolie et rare. variation à fleurs roses, dans une rue à Vergt. PrimuLa AGaULIS ( Catal. La plante typique (fleurs d'an jaune pâle) abonde dans les bois rocailleux du département, et M de Dives a observé que, dans cette nature de localités, sà fleur est plus petite qu'aux bords dès ruisseaux. Une variation dont la couleur sale (jaune rogeâtre où couléur de brique pâle , variable sur le même pied) . me ‘paraît provenir de l'hybridation du type avec la variété rose signalée par” Candolle et d’autres auteurs. cr M ( 666 ) Je l'ai trouvée à Lanquais dans un petit. bois t:ès-sombre, qui borde le parterre où la var: rose est cultivée. Sa fleur est très-grande et, par la dessiccation, passe au Jaune brunâtre où un peu violacé. La variation à fleur blanche (blanc très-pur sur le vif, jaunissant par la dessiccation} se trouve dans plu- sieurs localités des environs de Manzac ( DD.). Elle croit abondamment dans le petit vallon de Fouleix, près Saint-Félix-(OLV.). Je ne la vois jamais passer au vert comme le type, quand les échantillons sont depuis longtemps en herbier. PRIMULA VARIABILIS. Goupil, annal. soc. Linn. Paris, 1825, p- 294. — Gren, et Godr. F1. Fr. Il, p. 448 C'est la plante que je n'avais pas vue en 1840 et que j'avais mentionnée dans le Catalogue d'après l'indica- tion de M. de Dives , sous le nom de P ELATIOR. M. de Dives lui-même, qui avait soumis ses échantillons à M. Boreau , m'a fait connaître, en 1856, que ce chan- gement de nom devait être opéré dans le Supplément. Du reste, le P variabilis Goup. avait déjà été reconnu dans le département. M. Oscar de Lavernelle m'en à envoyé une magnifique suite d'échantillons, de la chaussée du moulin des Trompes , commune de Clermont-de-Beauregard, où celte plante croît en société avec les P. grandiflora et officinalis. M. de Lavernelle l'a recueillie également au moulin de V'Étang. com- mune de Fouleix. M. l'abbé Meilhez m'en a envoyé un très-bel échan- tillon trouvé avec trois ou quatre autres pieds ; une fois seulement, parrai les pierres et les ronces d’une haie , près Mareuil, sous le nom de Primula elatior ? (bien vrai par rapport à mon Catal, de 1840) ou de P. gran- ( 667 }) diflora 8 caulescens ? Koch, qui ne lui est point appli- cable. L'échantillon de M. Meilhez a la hampe et les pédicelles remarquablement velus. Malgré mon extrème aversion pour les hybrides , j'avoue qu'il y a bien des probabilités de position en faveur de l’hybridité de cette forme, très-variable elle- même. PRIMULA OFFICINALIS ( Catal.) — Ajoutez : Une variation à. fleurs pourpres a été trouvée en abondance et certai- nement sans y avoir été plantée, dans les bosquets de Vigneras , par le jardinier Guérin du château de Bo- riebru, commune de Champcevinel. Une autre variation, à fleurs blanches, représentée par un seul individu , a été vue en même temps dans cette loca - lité (D'A. én litt. 20 juin 1851.) Horronia PaLusTRIs. Linn, = K. ed. 4° et 2: , 1. Dans les fossés et dans le ruisseau le Galant près Mon- pont; dans une grande mare au milieu de la forêt de Vergt; dans un petit ruisseau à Saint-Barthélemy-de-Double D M. de Dives, à qui nous devons la connaissance de celte belle plante dans le département . croit qu'elle y est rare, et ‘Je n'ai reçu, en effet, qu'une seule indication nouvelle - depuis les siennes : fossés des prés de la métairie de M. de Garraube , près Bergerac (M. GaGnaiReE fils. ) XCIIL. PLANTAGINEÆ. LITRORELLA LACUSTRIS. Lion, — K. ed. 4° et 2, 1: Notre Catalogue départemental doit intéressante acqui- Silion de ce genre à M. Jobn Ralf , boisnisie anglais, qui. l'a découvert en 1850 aux environs de Ribérac où ila passé ( 668) quelques mois. Il n'a pas été trouvé ailleurs, à ma connais- sance du moins. PLANTAGO MAJOR (Catal.) — Ajoutez : Var. y SE irons Decaisne in DC Prodr. X[IT, sect 1 ,p. 994, n° — Plantago intermedia Gilibert. — Duby. Bot. Le n° 20. — Boreau, FI. du Centr. % éd. P. 498. — Gr. et Godr. F1. Fr. IL, p. 120 (non Lapeyr.) Manzaë (DD. 1852.) — C’est à cette forme , nétté- “ment caractérisée par M. Decaisne, que je rapporte *e maintenant cellé que j'avais signalée en 1840 € comme étant le PI. minima DC. MEDIA (Catal.) — Ajoutez : La monstruosité à épi bifurqué a été retrouvée par M. de Dives, à Béllet près Grignols. LANCEOLATA (Catal.) — M. de Dives en a trouvé deux monstruôsités remarquables : | 15: Spicd apice st. à Queysac cs . 1850. 4 24 sn digitatis ternis seu quinis, à Moneec ce. 1852. J'ajoute que j'ai trouvé à Lanquais un scape uiés- grand , prolifère au sommet qui est noueux , laineux et donne naissance à six feuilles et à trois SE ter- : minés par leurs épis. ARENARIA: Waldst. ‘ét Kit. —K. ed. 42, 13 ; ed. 2%, 46. Bergerac, dans tous les champs sablonneux des deux rives de la Dordogne jusqu'à Prigonrieux et Sainte-Foy- . Ja-Grande en aval, jusqu'à Couze en amont: c’est dans ‘les chaumes qu’on le trouve en abondancé, de juillet en octobre (REv., l'abbé Dion, DD. OLV: Eug. de Biran , et moi.) corn vus OS us rervuc6h 5 E . ( 669 } P£anTAGO Cynors. Linn. — K.: ed. 1*, 145 ed. 2,47. C dans une friche rocailleuse à Orliaguet, canton de Carlux (M.) — CCG à Ladernac et sur les côteaux voisins de Villefranche-de-Belvès (DD.) — C aux environs de Nadail- lac-le-Sec (D'A.) — C sur les rochers de Bézenac près Saint-Cyprien (OLV.) — R parmi les graviers, au con- fluent de la Vézère et de la Dordogne, sous les murs de Limeuil. — R sur les parties sèches de la berge de la Dor- dogne à Saint-Germain-de-Pontroumieux , et sur les sables alluvionnels de Piles { Eug. de Biran.) XCIV. AMARANTHACEZÆ. AMARANTHUS Bzrrum !{ { Catal. ) Euxohis viridis Moq. in DC. Prodr. XHI , sect. 2, p. 213, n° 5 Amarantus ascendens Lois: — Boreau, a sur da synonym. de deux esp. d'Amaranth. (1855). Ajoutez : C dans les champs de la plaine de la Dor: dogne à Lamothe-Montravel (DD } — C dans la Cité, à Périgueux (D’A.) — ALBUS. Linn. — DC. FE. Fr. — Duby, bot. — Gr. et God, FI. Fr. Dee en 1851, par M. Oscar de Lavernelle , à Li- meuil , parmi les graviers de la Dordogne , cette singulière plante est probablement fort rare dans le département. XCVE CHENOPODEÆ. POLYCNEMUM ARVENSE CS ). Eù à 335), oùs n: avons en France qu'o une espèce CP. à L.), qu'il divise en cinq variétés. ( 670 ) M. Al. Braun, Koch dans la seconde édition de son Synopsis, et MM. Gren. et Godr. dans leur Flore Française, ainsi que la plupart des botanistes actuels, admettent deux espèces (arvense L. et majus AI. Br.) Nous les avons toutes deux en Périgord et particulière- ment abondantes aux environs de Lanquais. Croyant le genre absolument monotype pour la France, je n’ai point noté, sur les lieux , la différence des terrains sur lesquels crois- sent les deux plantes , et je ne puis maintenant reconnaître si, comme M. Jullien-Crosnier m'écrivait (en 1852), l'avoir observé à Orléans , le P. majus est propre aux terrains cal- caires, et l'arvense aux terrains siliceux. À vrai dire, je crois me rappeler que j'ai trouvé l’un et l’autre dans les chaumes de nos côteaux argilo-culcaires , où la terre est très-forte , mais presque toujours un peu mélangée de sable siliceux, à cause du manteau de molusse ou de diluvium qui couvre, ou a couvert toutes nos sommités. Quoi qu'il en soit , le P. arvense est la seule espèce récol- tée , à ma connaissance, dans l'arrondissement de Péri- gueux (par M. de Dives , à Castan-Michel, commune de Bourrou.) Nous devons donc inscrire désormais : L. PoLyoNEMUM ARvENSE. L. — Koch, syn. ed. X, IL. PozyeNEmum mAyuS. Al. Br. — Koch, syn. ed. 2°, pe Koch haintient le genre Polycnemum dans les Chéno- podées. MM. Grenier et Godron, après l'avoir décrit parmi les Paronychiées dans le 17 volume de leur Flore Française , le reportent, dans le 3°, dans les Amarantacées, à l'exemple de MM. Moquin-Tandon et Boreau. | CHENOPODIUM HYBRIDUM (Gatal). — Ajoutez : “Ébdouse: el cc dans diverses parties de la commune de Champcevinel ( 671 (D'A.) — GC dans les champs de maïs à la fontaine du Maine, commune de Clermont-de-Beauregard (OLV.), et sur le côteau de Lamartinie, commune de Lamonzie: Montastruc (Eug. de BirAN). CHENOPODIUM uRBICUM B intermedium (Catal.) — - Ajoutez : C à Ladouze (D'A.) — AMBROSIOIDES (Catal.) — Ajoutez : Bords de la Dordogne à Bergerac, à Saint-Germain et à Manzac, où je l'ai vu beaucoup plus développé qu’à Lanquais. — Il en est de même sur les sables alluvionnels de Piles, où il atteint parfois un mètre de haut et où il est très-abondant (Eug. de BrraN). —, POLYSPERMUM (Catal.) Var. « spicatum Moq: in DC. Prod. n. 4: — Gren. et Godr. FI. Fr. — 8 spicato-racemosum Koch , syn. ed. 4#6t:2; 5: Chenopodium acutifolium Smith. — Kit. — Boreau , FI. du Centr:, 2eéd. C’est la plante que j'ai signalée dans le Catalogue de 1840, et qui est très-rare à Lanquais. Elle à été retrouvée par M. de Dives aux Nauves, commune de Manzac. M. Boreau lui conserve la dignité spécifique ; mais il ne s’étonnera pas, sans doute, de voir d’autres botanistes la lui refuser. “J'ignore si nous avons, dans le département, la var. B cymosum Chevall. FI. Paris. — Mogq. loc. cit. — Gr. et Godr. loc. cit: — « cymoso-racemosum Koch, loc. cit. J'ai ‘ noté dans mes excursions, mais sans le recueillir et sans préciser la variété , le Ch. polyspermum dans tous les envi- rons de Nontron et dans le dolmen dit la Case du Loup à Cugnac, canton d'Hssigec.: # " comté: d'Abzac pe Pie que, mais aussi san de variété, co xtraor- ( 672 ) dinairemeut. abondant à, Ladouze.et dans ja commune de Champcevinel, Bcirou rüsruM. Reïchenb.— K. ed. 4%, 4: — Var, ; pau- cidentatum K. ed. 2, #4. { Var, » kumile? Moq. in DC. Prod. XHIT, sect. 2, p. 84, n. 9). Découvert en septembre 1844, par M. de Dives , au Bel, commune de Manzac. — GLAUCUM. Koch, Deutschl. Flor. suppl. — K. ed. 1° : et, 2a, 5. Chenopodium glaucum L. — DC. — Duby.— bee et Godr. FI. Fr. — Moq. in DC. Prodr. Cette plante, assez répandue géographiquement, mais partout peu abondante , a été découverte dans notre dépar- tement, en septembre 1847, par M. Eugène de Biran , dans les sables du lit de Ja Dordogne, rive gauche, commune de Saint-Germain-de-Pontroumieux. Je l'inscris, d'après Koch, sous le nom générique Blitum : mais , tout en convenant que ses graines parfois verticales quand le calice offre des avortements ou des déformations , réduisent à bien peu de chose la valeur générique. des Blitum àfruit now charnu-bacciforme, je pense, avec la majorité des botanistes, que cette espèce n'aurait pas dû être éloignée du genre Chenopodium. ATRIPLEX LATIFOLIA (Catal.) — Ajoutez : rise com- mune de Champcevinel (D'A. ) XCVIL_ POLYGONEX. we RuuEx OBTUSIFOLIUS.. Linn. —.K: ed: 12 et. 2%; flo Re : Briesii Gren.'et Godr. Ft, Fr.HE, p. 36,407 00 eue -GCG partout. — Je: suis d'autant moins. pérctate & avoir omis de l'inscrire dans. le Catalogue de, 1840. ( 673 ) qu'il croit précisément en abondance sous la fenêtre de l’appartement où j'écrivais ce Catalogue; mais c’est une plante si commune, que je n'avais jamais songé à en récolter des échantillons périgourdins. Faute d'attention peut-être, je n'ai point observé, dans le département, la var. 8 discolor de Koch ; mais j'y trouve les deux autres, savoir : æ (typus) Koch. — Les trois divisions intérieures du périgone sont granifères : mais le grain de l’anté- rieure est le Se gros for ri prés, gazons, dé- combres). y Sylvestris Koch. (var. 6 microcarpus Mutel, FL. «Er. n. 18). Les trois valves sont également granifères à (Manzac. DD. ) Rumex HypRoLapaTauUM. Huds. — K. ed: 43, 11 ; ed. 2, Dans la Dronne à Parcou set Ea Roche Chalai (DD.) — scurarus. Linn. — K. ed. 1°, 15; ed. 2, CCC sur quelques vieux murs à re de (DD.) et notamment dans les ruines du château de Barrière et des: Arènes. M. de Dives. et M. l'abbé Meïbez l'ont retrouvé. dans des. stations analogues à Lisle-sur- Dronne et sur plusieurs autres points dela partie sep- sapin département , tandis qu'il. n’a jamais été ; que je sache, dans ke Sarladais ni dans le Berge- raquois.. Les échantillons duraniensc: que j'ai-vus jusqu'ici appartiennent, par leurs. feuilles; à.la; variété la plus commune , æ hastifolius Koch ; mais. ils-sont glauques Comme. la. var:, y. frianqui is..que Koch. dit. être si rare, Cela prouve que. les; va riétés.. de. celle. espèce se ( 674 ) fondent l'une dans l'autre, et que MM. Grenier et Godron ont bien fait de ne pas leur attribuer d’im- portance. dise BUCEPHALOPHORUS ; e hispanicus (Gatal.) — Ajou- : CCG dans les blés de la vallée de la Dordogne, en à remontant du Bugue à Limeuil, et en la descen- dant de Lanquais à Bergerac. On retrouve cette plante en fleurs et en fruits, non-seu- lement jusqu'aux gelées, mais je l’ai récoltée encore parfai- tement fraîche le 15 décembre 1841, lendemain de la pre- mière gelée à glace (légère à la vérité) de l'hiver. PoLyGonNuM AMPHIBIUM (Gatal.) — Ajoutez : « natans Moench. — Périgueux (DD.); canal latéral de la Dor- dogne à Lalinde. terresire Moench. — Koch, syn. — Périgueux, dans les prés des bords de l'Isle (DD.; D’A.; M. Ch. Godard). — Prairies de Saint-Aigne près Lanqgnais. Je crois que pour suivre exactement le Synopsis de Koch, il faudrait inscrire comme var. 8 cœnosum les beaux échantillons recueillis par M. de Dives au Pizou - et au Mayne près Monpont, sur les bords de FIsle, mais non dans l’eau. Leurs tiges sont très-longues et radicantes au-dessous des feuilles ; mais comme ils n’ont conservé aucune feuille de la forme natans, je n'ose affirmer leur identité avec la variété 8. Du reste, je suis convaincu que c'est une mauvaise variété, qui doit se retrouver partout comme passage de æ à 7. M. d’Abzac fait observer que les auteurs ne décrivent pas, en général, la var. terrestre avec le soin qu’elle _ mériterait à cause des caractères de forme et de con- sistance des feuilles qui sont en outre très-scabres en ( 67 ) dessus et ên dessous : les épis de fleurs, eux-mêmes, n'offrent pas le même aspect dans les deux formes. — Je conviens volontiers de la justesse de celte observa- tion ; mais je fais remarquer, à mon tour, qu'il en est presque toujours ainsi lorsqu'une espèce est très-dis- tincte de ses congénères. On signale alors ses carac- tères saillants et on néglige les autres. Si l'on vient à _ découvrir une espèce extrêmement voisine , il faut établir son diagnostic, et dans ce cas la science s'enri- chit des descriptions sévèrement détaillées de l'ancienne espèce, en même temps que de celle de la nouvelle. Cela arrive tous les jours pour les espèces linnéennes et pour les genres monotypes. POLYGONUM LAPATHIFOLIUM (Catal.) = Ajoutez : Var. Binca- num Koch. (3 incanum Gr. et Godr. FI. Fr.) Formetrès- petite, abondante sur la plage sableuse du port de Périgueux , près le pont de la Cité (DD.) Si nous considérons l'espèce telle que l'ont décrite MM. Godron et Grenier, nous trouverons dans le dé- partement ses quatre variétés , savoir : a genuinum Gr. et Godr. FI. Fr. IL, p. 47. — Ladouze (D'A.) — Bords de la Dordogne au port de Lanquais et au bord d'une mare à la Maison-Blanche, commune de Lanquais. B virescens Gr. et Godr. loc. cit. — Bords de la Dordogne au-dessous du barrage de Mauzac. y nodosum Gr. et Godr. loc. cit. — C à Ladouze (D'A.) — Fourny près Mussidan (DD:) , à incanum Gr. et Godr. loc. cit. — C'est la var. mentionnée ci-dessus , ou pr € fication qui, comme MM. 6 Tous XX (2° Partie). _ ( 676 ) de le dire eux-mèmes, peut se reproduire dans les variétés Bet y comme dans le type. Cette belle espèce , aussi variable que le P. Persi- caria, s'en distingue émineminent par la forme de ses akènes, qui sont tous semblables, tandis qu'ils pré- sentent deux formes différentes dans le méme épi de P. Persicaria. Porvconum PERSICARIA (Gatal.) — Ajoutez que Koch n'ayant pas distingué de variétés, je n’en ai signalé aucune ; mais MM. Grenier et Godron l'ont fait, et nous avons , outre le type de l'espèce (a genuinum Gr. et Godr. FI Fr. IH, p. 48), LS GERS LE £ elatum Gr. et Godr.-ibid. — Bords du Vergt , vis-_ à-vis le Bost, commune de Manzac (DD.); Lanquais.. 7 ineanum. Gr: et, Godr. ibid. — Je ne ai. pas recueilli, mais je me rappelle assez l'avoir vu, pour le signaler à peu près partout | il.est_très-commun dans les lieux très-humides à Bordeaux). — MITE, Schranck. —- K. ed. 42 er 2, 6. I m'est indiqué, mais sans localité précise (proba- blement.aux environs de. Mareuil), par.M. l'abbé Mei- hez; mais je n'ai pas vu les échantillons. — AVICULARE (Gatal.) Outre le type, que j'ai signalé en 1840, nous. 4VOns : r. B erectum Roth; Koch, Syn.; Gren. et Godr. El. Fe. ll, p.53. — Manzac, elc. (DD.) Var y.arenarium. Gr. et Godr. loc. cit. — Lanquais. Var. à polycnemiforme Lecoq et Lamoth. — Gren. et Godr. loc. cit. — Manzac, etc. (DD.) - — - Lanquais. — DUMETORUM Linn. — K. ed. 4° et 2, 1 Saint-Cyprien (M. l'abbé Néyna ); Manzac (D. - — de ne J'ai jamais vu dans l'arrondissement de e Bergerac. (671) C. SANTALACEÆ. FHESIUM PRATENSE (Catal.) Maintenant que les travaux des botanistes allemands ont fait connaître à fond la spécification du genre Thesium représenté chez eux par des espèces plus nombreuses qu'en France, il est bien reconnu que la plante des landes de Bordeaux et de Dax, et des gazons secs et ras du Périgord, n'appartient point au Th. pra- tense Ehrh. Ce nom doit donc être À co dans notre Catalogue par celui-ci : Thesium Hhummifussunm : DC. F1. Fr. Suppl., p. 366. —K. ed. 2°, 4 À la localité indiquée par moi en 1840 (Lanquais), il faut ajouter : Champs voisins du dolmern de Blanc, canton de Beaumont, où je l'ai récolté en 1846. — Gazons des laillis à Manzac (DD. 1842). — Peu commun à Goudaud et près de Saint-Privat D A. ) — CCC à Mareuil (M.) Mais ce n'est pas tout, et là ne se bornent pas les dif- ficultés qu'offre l'étude de cette plante si longtemps liti- gieuse. “Les Allemands , et après eux MM. Grenier et Godron , et M. Boreau , admettent une autre espèce, le Th. divarica- tum Ehrh., Koch, syn. ed. 2, n° 3, à côté de 1 ‘espèce dont je viens de parler. M. Boreau rapporte à cette autre espèce des échantillons recueillis par M. de Dives à Saint-Félix-de-Mareuil , et que je n'ai pas vus. Mais j'avoue qu'après avoir attribué sans scrupule , soit à l'humifusum, soit au, divaricatum, - “une bonne partie des nombreux échantillons que. LE sous Jes L2 {( 678 ) veux el qui appartiennent à cinq ou six départements du centre et de l’ouest de la France {y compris le Périgord ; j'ai encore des échantillons, recueillis avec les autres, que je ne saurais, en conscience, rapporter de préférence à l'une plutôt qu'à l'autre de ces deux espèces, tant les brac- tées varient dans leur longueur proportionnelle, tant la longueur du pédicelle varie aussi, tant enfin (sur le mème échantillon}, la forme (allongée ou raccourcie) du fruit offre elle-même de variations. La gracilescence et ia couleur (noi- râtre ou blonde) des échantillons n’est pas non plus cons- tante et exclusive. | Je crois donc devoir me conformer à l'opinion dés ancien- nement adoptée par M. Gay, êt ne pas distinguer spécifi- quement le Th. divaricatum du Th. humifusum. J'ajoute enfin (à ma décharge si je me trompe en ceci) que MM. Grenier et Godron semblent attribuer presque exclasivement le Th. divaricatum à la région des oliviers’, aux vallées du Rhône et. de la Durance ét aux Pyrénées- Orientales , c'est-à-dire, à des contrées qui appartiennent at midi de la France : or, je ne ee aucun échantillon de ces provenances. - Ce n'est que dans best terrains sablonneux et très-meubles de la lande d’Arlac près Bordeaux, qu'il m'a été donné de voir de mes yeux l'adhérence qui range les Thesium au nombre des plantes parasites. Là , c'est sur le Serpolet que les suçoirs du Th. humifusum s'attachent , mais si légère ment, qu'il m'a été impossible de préparer pour l’herbier un seul échantillon qui montrât le fait de cette mére CIF. ARISTOLOCHIEÆ. ARISTOLOCHIA CLEMATITIS. Linn. — K. ed. 1° et >, 3 Jardin public de Périgueux; “Lamothe-Montravel prés %e ae de Talbot; Brantôe : Gonts — Ribérac ; Gar- ra { 679 ) donne, près des limites du département de la Gironde (DD.) — Dans une seule localité auprès de Mareuil, et dans une commune du canton de Verteillac (M.). — A L’Alba près Bergerac , et dans deux localités seulement de la commune de Grand-Castang (OLV.) Je n'ai jamais aperçu cette ss à Lanquais ni dans les communes voisines. CV. EUPHORBIACE Æ. Buxus SEMPERVIRENS (Catal.) — Ajoutez : Côteau du Sud, commune de Monbos, et côteaux qui dominent le ruis- seau de l'Escourroux à Sainte-Eulalie, et généralement partout (sur les rochers calcaires) dans les cautons d'Eymet et du Sigoulès (M. Alix Ramonp). A l'entrée du bourg de Pluviers (Nontronnais), du côté de Piégut , à l'angle d'un jardin (terrain de sables graniti- ques), il existe un Buis à tronc monocylindrique parfaite- ment droit, qui a 4" 10° de tour à un mètre des racines, et dont les branches (formant tête) s'élèvent régulièrement comme celle d’un chène pyramidal. — Ce bel arbre à envi- ron 40®.de baut. On ne peut lui contester le rang de var. « arborescens Koch. Syn., et je crois que tous les buis du département doivent être rapportés à la même variété, attendu que Koch n'indique que dans le Tyrol méridional Sa var. 8 humilis. Le Buis a donné lieu dans le sein de la Société Botanique de France , en 1856 (Bulletin, 1. HIT) à des communications très-intéressantes de MM. Lenormant, Bailon, de Mé- licoq, etc. Il s'agissait de savoir si l'on peut, partout, le considérer comme appartenant au fond de la végétation , ou S'il ne faut pas plutôt croire qu'en certains “endroits, en Normandie. p par exemple vilne se Arouve que dans le. Noisi- ( 680 ) nage d'anciennes constructions, particulièrement romaines, autour desquelles , originairement importé , il se serait pro- pagé et perpétué. Partout, en France, il y a eu, ou il peut y avoir eu des constructions romaines, non loin des lieux où l’on trouve aujourd'hui le buis ; il est donc impossible , à mon sens, de tirer au clair la question posée devant la Société Botanique ; et encore , faudrait-il en excepter les pays de montagnes, tels que le Jura , les Cévennes et les Pyrénées, où l’abon- dance de cette plante, dans les parties calcaires de basse altitude est telle, que l'importation originaire serait bien plus surprenante que la spontanéité de cette robuste espèce. Assurément , le Buxus sempervirens est plus commun dans ces montagnes que l'Erigeron canadensis dans nos champs. Les indications que j'ai données dans mon Catalogue de 1840 , et celles que j'y ajoute aujourd’hui d’après M. Ra- mond, me font croire que la plante est spontanée dans certaines parties du département ; mais je me hâte d' ajouter qu’elle ne l’est pas partont, car les rochers calcaires du canton de Lalinde n’en montrent pas un seul pied, si ce n’est sur le côteau de la Boissière (commune de mire où elle a été plantée de mémoire d'homme. EupnorBia HELi0scoprA (Catal.) — Ajoutez : Manzac (DD.) — Sarlat (M.) — C à Saint-Avit-Sénieur, à Couze, à _ La Mothe- Mobtrasd et à Azcrat. C’est donc ma faute si je la croyais, en 1840, peu répandue dans le dépar- tement. — PLATYPHYLLOS | Catal.) — Ajoutez : Assez commune à Manzac (DD.) — Bords du canal latéral à Lalinde; bords de la Dordogne et de la Vézère à Limeuil. La forme pourvue de rameaux florifères au-dessous de l'ombelle principale , et que je regarde depuis l0ng- ( 681 } temps comme l'E. Coderiana DE. FL Fr. suppl., a été trouvée pour la première fois dans le département par M. de Dives à Manzac , sur les bords de la Bertonne, petit.affluent du Vergt, le 16 août 1840. Je l'ai retrou- vée à Couze où elle est peu commune, en juin et novembre 1841. EuPHORBIA sTRiCTA. Linn. — K. ed. 4*et 2, 5. — Gren. et Godr; F1. Er. IT, p. 18. — Boreau, F1. du Centr. 2e éd. p.453, n° 1680. Æ. serrulata Thunll. E. micrantha Marsch. Bieberst. Æ. Coderiana DC. F1. Fr. suppl. p. he MM, Gren. et Godr.; mais je crois que ce nom doit être rapporté. de préférence à l'E. platyphyllos; ou pour mieux dire , les Æ. platyphyllos et stricla ont chacun leur forme Coderiana . e’està-dire , dés échantillons pourvus de rameaux florifères au-dessous de l'ombelle principale . x. Environs de Bergerac, au Bout-des- Vergnes, et sur la route de Prigonrieux (REv.) — Manzac (DD.)— Parc du château de la Vitrollé appartenant à M. le comte - d'Arlot, dans une haie sur les bords ombragés de la Vézère, près Limeuil, où je l'ai trouvé abondamment et en fruits presque mûrs , à la fin de juillet 1846. — DULCIS 8 purpurala (Catal.) — Ajoutez : Forêt de Leyssandie, commune de Montren (DD. 1855.) — ANGULATA. Jacquin. — K. ed. 1: et 2,7, — Gren. et Godr. El. Fr. HE, p. 81. — Boreau , FL du Centr. 2° éd, p. 454. : EE dulcis, var: a | Fpendne Chabat in Saint Amans, F1. Agen. ni ( 682 ) Cette jolie espèces, bien distincte du vrai dulcis L. (purpurata Thuill.) par la forme et les tubercules de son rhizôme, par la forme des feuilles de son verti- cille ombellaire et par la couleur de ses glandes péta- loïdes , est peut-être moins rare dans le département que l'E. dulcis. Elle a été découverte par M. de Dives , en 184, aux trois Frères, commune de Gruin , puis retrouvée par lui dans les bois de Ladauge, même commune , et à Loupmagne, commune de Vallerewil. - Je n'ai vu d'échantillons que de la première des trois localités ; mais MM. Boreau et Chaubard ont reçu communication des autres, et feu Chaubard a donné lui-même son synonyine à M. de Dives. EUPHORBIA VERRUCOSA | Catal.) — Ajoutez : Bords de la Couze, à Bannes , où je l’ai recueilli sur la petite levée qui encaisse le ruisseau. — CC dans les prés entre Neuvic et Sourzac, etc. ( DD.) — Bergerac (REv.) Nota. Je crois que nous aurons à ajouter au Catalogue dépar- temental PEuPRORBIA-BYB8ERNA L. DC. F1. Fr. — Duby, bot.— Gren. et Godr. F1. Fr. IL, p. 80. Je nai pas vu l'échantillon, récolté à la fin de juin 4845 dans un endroit pierreux de lPen- clos du Grand-Séminaire de Sarlat; mais M. _PIÉPASSÉ, élève du Séminaire, qui l’a trouvé, m’en a donné une description * qui me fait penser que la plante appartient à cette espèce. M. Piépassé a cru la reconnaitre dans VE. hyberna de mon herbier; mais je ne suis pas assez sûr de l’existence des carac- tères essentiels à Puépiee pouf lui donner une place définitive dans mon travail, — GERARDIANA (Catal.)— Mosipi: Sur les chheës crayeux qui dominent le château de Pellevési et sur tons ceux qu'on rencontre entre Montignac et Sarlat ; da plante : ( 683 ) y est très-commune, — Hautes collines qui domi- nent le vallon du Coly près Terrasson { D’A:) Bien que cette espèce soit extrèmement variable sous le rapport de la taille , de la forme et de la dimension des feuilles, je n’ose pourtant pas la diviser en varié- tés. MM. Grenier et Godron en distinguenttrois, qu’ils signalent dans des contrées très-éloignées l’une de l’au- tre. Il faudrait en avoir sous les yeux des échantillons authentiques, pour rapporter à chacune de ces variétés * les formes disparates qui vivent pêle-mêle chez nous, . par exemple sur les bords sablonneux de la Dordogne. Feu M. Chaubard ne voulait point admettre la no- menclature des Euphorbes telle qu’on l’admet généra- lement aujourd'hui. Selon lui {in lit. ad el. A: G, de Dives) notre Euphorbia Gerardiana de la Dordogne était l'E. Esula L., et l'Euphorbia Esula DC FL Fr. était l'E. amygdaloides L, Eupxorgia Cyparissras { Catal.) Koch ne signale, pour celte espèce, aucune variété ou forme assez tranchée pour mériter une désignation particulière ; mais je crois que MM. Grenier et Godron ont bien fait d'attirer l'attention (celle des élèves sur- tout, qui pourraient confondre celte plante avec l'E. Gerardiana) sur une forme robuste ‘Gren et Godr. FI. Fr. II, p 94) dont la couleur est plus glauque, les rameaux moins minces , et les feuilles beaucoup plus larges. A. P. de Candolle, qui n'avait pas eu occasion d'observer sans doute les passages insensibles qui exis- tent entre le type et cette forme. avait fait d'elle son E: Esuloïdes (FI. Fr. suppl. p. 362.) Elle est fort abondante à Lanquais, souvent mêlée avec le type. mais on ne la rencontre pas partout. ie ( 684 ) Eupxorgia Pepzus (Catal.) — Ajoutez : C dans la rue du faubourg Saint-Martin, à Périgueux ( D’A.) — EXIGUA. + (Catal.) Cette espèce varie non-seulement sous le rapport de la taille et de la forme générale, mais aussi sous le ‘rapport de la coloration. Elle est habituellement d’un vert pâle et glauque ; mais M. de Dives l’a recueillie, entiérement rougeûtre, à Bourrou, en 1854. 1 — Larayris Lion. — K, ed. 1*, 32; ed. 22,33, . Dans les baies à Payrance, commune de Grum; sur un bloc de grès à Liorae (DD.) — Champcevinel, Boulazac , le Grand-Change (D’A.) — M. l'abbé Meilhez me l'a aussi envoyé , maïs sans indication de localité précise. MM. de Dives et d'Abzac font observer que cette plante , très-souvent cultivée dans les jardins des paysans, se répand facilement dans les environs ,-aw point de devenir vérita- blement sauvage. I faut donc la mentionner dans les Cata- logues locaux , sans pour cela lui attribuer la qualité d’es- pèce autochtone. | Aux environs de Manzac, TE. Lathi yris » en français Épurge,. en patois FE Catapuce, est employé par les gens de la campagne comme purgatif économique, et NN de Dives m'écrivait en 1852 qu'un de ses voisins est. mort pour en avoir mangé trente graines. Il faut entendre par là trente fruits, car la graine proprement dite des Euphorbes (albumen et embryon) donne une huile abon- dante, douce, et qui parut pour ainsi dire comestible à la Société Linnéenne de Bordeaux , lorsque cette Compagnie fit sous ce rapport, vers 4824 ou 1825, quelques, études sur r Euphorbia paralias L. L'âcrelé réside dans la capsule comme dans toutes les autres parties de la PP l'amande “huileuse exceptée. ( 685 ) CYI. URTICEÆ. URTICA URENS (Catal.) — Cette plante vulgaire ne manque plus complètement aux environs de Saint-Astier ; M. de Dives l’a enfin trouvée à Grignols , mais seu- lement à partir de 1854. Nota. Feu M. Dubouché n’écrivait, en 4840, que l’Urtica pilu- lifera L.; K., # , lui paraissait devoir se trouver à Sarlat, ville - Yoisine du Quercy où cette plante est commune. Dix-sept ans se sont écoulés depuis lors , et il n’est jamais venu à ma con- naissance qu’elle ait été vue dans notre circonscription dépar- tementale. Ficus CaRicA. Linn. — K. ed et 2, 1. Je n'avais pas osé comprendre le Figuier dans mon Catalogue de 1840, bien que je l’eusse vu en abon- dance dans les fentes des rochers inaccessibles et chau- dement exposés qui forment les falaises de la vallée de la Couze , à Bayac et à Bannes ; mais il a été retrouvé en telle quantité par M. de Dives, dans des stations absolument analogues , à Bourdeilles, à Brantôme, à Ramefort et à Saïnt-Astier, ainsi que par M. E. de Biran à la forge de Lamouline près Sainte-Croix , que je ne puis plus me dispenser de l’admettre comme plante profondément naturalisée , si ce n’est autochtone. Ceuris ausrRALIS. Linn. — K. ed. 42 et 2, 1 Environs de Saint-Aulaye-sur-Dronne , R. (DD.) Uiuus CAMPESTRIS ( Catal.} — Parmi les végétaux qui ornent les abords de la demeure de l'homme , il n'en est pas qui inspirent un intérêt plus légitime et plus général que les arbres , quand leur âge ou les souvenirs bister riques qu'ils rappellent , les. ont rendus. | “ment précieux, j'oserai même dire dire vénérahles. Le ( 686 ) chéne, le châtaignier, l'if et l'ormeau sont les essences qui fournissent , en France, le plus d'arbres remarqua- bles à quelqu'un de ces titres, et c'est la dernière qui m'offre, en Périgord, des sujets dignes d’être signa- lés d’une façon toute spéciale. Je ne nommerai certai- nement pas tous les Ormeaux qui, dans notre circons- cription, mériteraient l'honneur d'une citation; mais je veux faire connaître ceux qui m'ont offert un intérêt particulier, et, dans le bnt de grouper ensemble des végétaux qui se recommandént au même titre, je ferai précéder l'indication de nos Ormeaux remarquables par celle d'un chène auquel la même distinction me semble due. 1° Le Chène de Monsagou. — Un Chéne blanc (Quercus nue ne qui est crpnemens le doyen des végétaux à la ronde, couronne la berge d'un pi sde à qui va L Varennes à Saint-Aigne , au pied du talus qui sépare le premier lit de la Dordogne du deuxième lit (vallée à plusieurs étages). Il appartient à la métairie de Monsagou , dépendante de la terre de Lanquais , et il termine le plateau où se rencontrent des silex taillés en forme de couteaux, et dont le nombre est tel qu'il n’y a pas lieu de douter que ce ne fût une sorte d'atelier de fabrication de ces instruments celtiques. Ce chêne porte encore des glands assez nombreux; ses feuilles Sont petites, comme celles de tous les vieux arbres, et les loupes dont il est chargé four- nissent encore de nombrenses ramilles pour bourrées ou menus fagots ; mais sa flèche (au nord-est) est complètement vermoulue, et il n’a plus que deux branches ; l’une plus petite au sud-est, l’autre très-forle et rameuse au sud. Sa bille, totalement creuse de la base aù sommet , mais conservant une croûte fort épaisse , équivalente à la moitié + ( 687 ) du périmètre, a six mètres de hauteur, entre l'énorme empaltement des racines et l'origine des branches. Mesurée à un mètre du sol, c'est-à-dire à mi-distance du collec et des plus basses loupes du trone , et par conséquent dans sa partie la plus mince, sa circonférence n'a pas dû être moindre de six mètres. La concavité de la croûte, toute per- cillée, par les. larves et les frèlons, regarde le nord et par conséquent le chemin creux. Les fissures de l'écorce vivante nourrissent. deux touffes peu développées du champignon connu sous le nom de langue de bœuf !Fistulina hepatica Fries). 2° Quinze Ormeui qui, en moyenne, dépassent cerlai- nement trente mètres de haut, et qui sont pourtant âgés de mois de deux cents ans, forment dans la riche plaine de Limeuil , près des bords de la Vézère , la majestueuse avenue du château de la Vitrolle, appartenant à M. le comte d’Arlot. Leurs branches s'élèvent, en général, presque verticale- ment au lieu de s’étaler comme il arrive souvent dans cette espèce. Le plus gros de ces arbres, mesuré à un mètre e : terre, a 5" 40° de tour. 30 Le grand Ormeau, tout carié, du vieux château ‘maintenant métairie) de la Morinie, près du Château manqué | butte avec restes de constructions en pierres sè- ches), commune de Saint-Barthélemy , arrondissement de Nontron, près des limit l t de là Haute-Vienne, aurait énvirèhé tbatte: mètres de bille s’il eût conservé autre chose que son écorce. Cette bille ; passée à l’état de fantôme , est formée de trois corps d'arbre entièrement creux, ét donne naissance à des branches toutes verticales: Loeb à 1* 50° de terre, elle a 6" 20° de tour , 4° Le grand Ormean de Montpazier est pas sur la route où boulevard dure re la Je en pre sd murs: du ( 688 ) côté du midi. Lorsqu'on a régularisé la pente de la rue qui aboutit à ce boulevard, on à enterré la base du tronc dans une espèce de tour en maçonnerie , d'un mètre de haut. La base de cette tour est à peu près au niveau de l'ancien sol et du collet de la racine; car les robustes divisions de cette racine s’échappent horizontalement de dessous la tour pour s'étendre autour de l'arbre. Le tronc, mesuré à 4° 50° au-dessus du sommet de la tour de maçonnerie, à 4" 20° de circonférence , et sa bille avait environ cinq mètres de haut avant d’y être enterrée par sa base. — La ville de Montpa- zier fut fondée, au commencement de 1284, par Jean de Graïlly, sénéchal du Périgord pour Edouard I: d’Angle- terre. Rien n'empêche de croire que l'ormeau dont il s’agit ne soit contemporain de la ville , et l’écorchement du terrain qui le supporte tendrait même, ce me semble, à le. faire regarder comme plus vieux que la ville elle-même; çar.cet écorchement a été rendu nécessaire par l’éboulement des terres descendues du plateau sur lequel { exclusivement!) ont été tracées les fondations de la ville. I n’a donc jamaisété planté dans son enceinte, puisqu'il est sur la pente du vôleau, el il pouvait appartenir à quelque habitation située sur Ja. lisière de Ja forêt. que Jean de Grailly fit défricher avant de faire marquer, d’un trait de charrue, le périmètre de la nouvelle Bastide. 5°_L'Ormeau qu’on voit dans l'ancien cimetière. de Saint- Martin-de-Limeuil ;: près de la. porte de l'église. mesure 9®,75e à 1" 50° de terre. L'église a-été consacrée en 1194 et, si ce n'était la croissance extraordinaire des arbres de l'avenue de h Vitrolle, qu’explique Ja fertilité merveilleuse de la vallée où ils sont plantés, ainsi que celui de Saint- Martin, je serais bien tenté de voir en celui-ci un contem- porain de l’église. Sur la pente. pe du côteau de Mont- pazier, il n'y aurait pas à hésiter : ici, le doute est permis. # ( 689 ) Go Enfin, j'ai gardé pour ma dernière citation deux mer- veilles végétales qui, sous le rapport historique comme sous le rapport de l'histoire naturelle , doivent être comptées au nombre des titres de gloire du Périgord. Je veux parler des deux Ormeaux de la place publique de Pellevési, com- . mune de Saint-Geniés, entre Montignac et Sarlat. Les bran- ches supérieures de ces deux arbres (ils étaient autrefois au nombre de quatre) s'élèvent verticalement à plus de cent pieds. Leurs branches inférieures, plus grosses que des -barriques, s'étendent horizontalement à plus de 20 mètres du tronc, et l'une d'elles est soutenue de vigoureux étancons qui l'empêchent de se rompre sous son propre poids. Un énorme bourrelet de loupes et de cicatrices entoure la base des troncs, et s'élève notablement au-dessus du sol; les troncs mesurent de 13 à 14 mètres de circonférence (d’après M. Audierne, Périgord illustré, p. 38 ); je suis obligé de recourir à cet ouvrage, ayant malheureusement. égaré la note des mesures que j'avais prises moi-même en 1845. — J'ai dit que ces deux ormeaux sont l’une des illustrations historiques du Périgord ; et, en effet, une grave tradition, recueillie dans l'ouvrage que je viens de citer, rapporte qu'en allant vénérer le Saint-Suaire à l’abbaye de Cadouin, avant d'entreprendre sa seconde croisade , saint Louis s’ar- rêta au château de Pellevési, et donna, sous ces mêmes Ormes, audience aux députés du monastère de Sarlat. Etsi l'on n’en vent. croire ni la tradition, ni le grand âge, pour- tant bien évident , de ces admirables végétaux, on trouvera leur certificat, non de naissance , mais de vieillesse, dans un acte de 1363 que possède encore M. le comte de Mont- mège , propriétaire du château de Pellevési. Ils sont qe. E- lifiés ainsi dans cet acte : Sub ulmis. VETER IBUS. dE de ii Uiuus MONTANA. Smith: — es du Later 2e, éd. , p. 462. — Gren. et Godr. FI, FI. IH, p. 106: — ( 690 ) Planchon, mém. s. les Ulmacées, in Ann. sc. nat. 1848, 3°-sér. t. 10, p. 274. U. nitens Mœnch. U. cärpinifolia Ehrh. U. campestris, var. Duby bot. sk: — Koch, Syn. — Spach, revis. Ulnorum, in ann. sc. nat. 1844, 2e sér. t. 15, p. 359. La Roche-Chalais , etc. { DD.) CVUT. CUPULIFERÆ. FAGUS. SyLvATICA | Catal.) — Ajoutez : Forèt de Leyÿssandie ; CC dans la forêt de Vergt { DD.) — Orliagues., canton de Carlux ; y estil réellement spontané? {M.) — CC dans les bois et les bruyères de Lanouaille et de Sar- lande { Eug. de BrrAN). Nota. Je crois devoir consigner ici un renseignement qui peut avoir son utilité et que je trouve dans l'Echa du monde savant n° 35, du 10 novembre 1842, p. 844, où son ads est due à un botaniste du ri es de Aube , M. S. Etangs. En décembre 1841, M. Lefort , vétérinaire à ea (Côte-d’Or) aurait, le premier, signalé plusieurs cas d’empoi- sonnement de chevaux à qui on avait fait manger du marc où tourteau dé faînes (fruits du Hêtre), résidu qu’on obtient après avoir extrait des faineé Phuile abondante qu’elles rm et qui est comestible. : Quercus pusescens. Wild. = K.'ed. ta et 2, 3. Plagnes près Périgueux (DD. 1848). M. de Dives in'à écrit, en décembre 1852, que ses échantillons ont été vus et approuvés par M. Boreau. Celui qu'il m'a envoyé ne res- . sémble guère à la plante que M. Joh. Lange de Copen- hague, à recueillie à Bordeaux en juin 1854 sans fleurs ni fruits et dans laquelle il a cru reconnaitre le Q. pubescens des Den L'échantillon de M. de Dives me’ semble iden- | OT tique à un sessiliflora dont les écailles et les feuilles seraient velues. CIX. SALICINEÆ. SALIX FRAGILIS. Linn. =- K. ed 4* et 22, 3. — Sering. Saul. (1806 ) et revis. ined. (1824. S. pendula Sering. Ess. (1815.) S. vitellina Linn., secund. citat. hort. Upsal. Fries, nov. ed 2, p. 43 (ex Koch, loc. cit.), non Linn. sp., nec auctor. gall. et german. Vulg'. Osier, — à Bordeaux, Vime-Brüûle ou Vime à vignes, — à Périgueux, Saule rouge ou Osier rouge. Cultivé partout en Périgord comme Osier, et ne pouvant fleurir en cet état; mais je l'ajoute au Cata- logue , parce que M. de Dives m'’affirme « qu'il existe » à l'état véritablement sauvage dans un grand nom- » bre de localités du Périgord ». Si, dans ce cas, il prend la forme arborescente qu'il revêt dans les grands marais de la Gironde où M. Du Rieu l’a découvert en septembre 1854, on peut espérer de le trouver en fleurs et en fruits. IL faut se garder de confondre cette belle espèce , ainsi que je l'ai fait trop longlemps par suite d’une double application du nom linnéen , avec la var. vitel- lina du S. alba. Le S. fragilis offre un grand nombre de variétés , particulièrement sous le rapport de la couleur de l’é- corce et des bourgeons des jeunes rameaux. Je ne suis pas en mesure de donner la liste de celles qu'on ren- contre dans la Dordogne ; mais dans les échantillons de diverses localités, je vois celte couleur varier du jaune-blanchâtre le plus pâle au pourpre- -noirâtre. Tome XX (2° Partie). - … 47. ie, ( 692 ) Eu outre de l'indication générale et:vague donnée par M. de Dives, je puis signaler une localité plus précise, qui m'est fournie .par M. Du Rien : les bords de la Dronne, dans l'arrondissement de Ribérac. Sazix AMvGDALINA. Lion. sp, 1443. — B concolor K. ed. 1° et 2,5, S. triandra Linn. sp. 1442, — et auct. plur. Bergerac (sur les bords de la Crempse) [1841] ; Périgueux (au bord de l'Isle, près le pont de la cité [1843]: ; Sourzac, au bord de l'Isle [1844] où les feuilles sont beaucoup plus larges { DD.) — Bords du ruisseau de Lembras [1845] (REev.)— Bords da Dropt, près Eymet [1847] {M. Al Ramown |. —— CC sur les sables alluvionnels de Piles (M. Eug. de BinAN ; 1849). — PURPUREA (Catal.) — Ajoutez : Eymet (M. AI. Ramon», 1847). j. Le .VIMINALIS. Linn. — K. ed. 1: et,2*, 14. M. de Dives, le trouve partout, mais sans. oser dire qu'il soit spontané, Je pense , comme Jui, qu ‘il ne se trouve chez nous qu'échappé des cullures ; mais qu il a À . conquis le d droit de cité par la facilité de sa reproduction. : . Le Sars Capnæa de mon Catalogue de 1840 doit être rayé. de la liste des plantes de la Dordogne , parce. qu'il esi reconnu depuis plusieurs années que celle-ci ne s’avance pas, en France, au sud de la Loire, Tout ce que les florisies indiquent sous ce nom, dans nos départements ET doit être réparti dans les éspèces voisines. Voici celles qui ont été, Le me ce moment, reconnues dans le département de Ja Dordogne ne à! SAUX GINEREA. “Lin. —K. æ Aset œæ 2,1? Forêt dé Lanquais. — — Toutifaut et Campsegret près pe (BD) — Ever Lg AI RasoND. ee. FO TE ( 693 ) C'est cette espèce que j'ai particulièrement eue en vue , lorsque j'ai mentionné le S. Capræa | Saule Mar- ceau) comme C dans les bois et les buissons humi- des. . Nous avons les deux formes principales distinguées par Koch au milieu des innombrables variations de l'espèce : 1° le type. Feuilles allongées et rétrécies aux deux bouts (S. acuminata Hoffm. non Sm. nec Koch. — S. cinerea Smith }. — Environs d'Eymet (Al. Ramonp.| 2 La var. 8. Feuilles obovées { S. aguatica Smith). — Sur la route d'Eymet an moulin d’Agnac | AI. Ra- MOND. ) SALIX AURITA. Linn. — K. ed. 4° et 2, 27. Mescoulès (M. AI. Ramon ). — Falaises de la Dordo- gne, près le moulin du port de Lanquais. M. Ramond a fait suivre sa détermination d'un double point de doute, parce qu'il n’a trouvé que des rameaux feuillés, sans fleurs ni fruits, en septembre 1847, à Mes- coulès. Sj ; je me permets d'être plus affirmatif que le savant le plas au courant , à Paris, de la nomenclature des Saules, c'est que les châtons mâles que j'ai recueillis au port de Lanquais le 12 février 1833, presque tous encore accompa- gnés des écailles rougeâtres, luisantes et parfaitement Jlabres (!) de leur: bourgeon, ne me permettent plus de sr sur 'indigénat de cette espèce dans le - OX. BETULINEÆ. Ron aLsa. Linn. — K: ed. 4° et 25, 1. : * Clair-semé dans les bois et les bruyères de Lanouaille et dé: Sarland ; il en existe même, dit-on, quelques Le vidus dis la forêt de Vergt (DD. et Eug. de: _. ( 694 } CXIT. CONIFERÆ. JUNIPERUS COMMUNIS , B fastigiata | Catal.) M. de Dives en a vu un seul individu dans la commune de Merlande, et un seul aussi dans celle de Manzac. Feu M. Loudon, auteur d'un grand nombre d'ouvrages anglais sur la botanique et l'horticulture, m'a dit à Paris en … 4840, peu de mois après l'impression de mon Catalogue , que celte variété est, à l'état sauvage , plus commune en Angleterre que la forme à rameaux pleureurs qui abonde chez nous. M. Gay ajouta que cette dernière forme abonde dans la forêt de Fontainebleau, où elle se montre-, soit en individus magnifiques , âgés d'une cinquantaine d'années, hauts de 8 à 10 mètres, et placés dans des parties abritées de la forêt, — soit en individus bien plus que séculaires , hauts de 5 mètres tout au plus, mais découronnés, ayant des troncs énormes, et placés sur les hauteurs battues des vents. M. Spach , un an après la publication de imon Catalogue (dans sa Révision des Juniperus, in Anual. Sc. nal. 1841. 2° série, t. 16, p. 290) a donné à ma var. fastigiata le nom de 8 arborescens ; il dit qu’à l’état spontané elie est rarissime. : CXII. HYDROCHARIDEÆ. HyprocHaris Morsus-RANx (Catal.) — Ajoutez : Bergerac * dans le petit ruissean de Piquecaillou ; la Force, dans un fossé ; le Pizou. près Monpont, dans uné, M : _(DD.) H est à remarquer que toutes ces : - appartiennent à l'Ouest du département, © raide au voisinage de celui de la Gironde. ( 695 ) CXIV. ALISMACEÆ. ALISMA, NATANS ( Catal.) — Ajoutez : Babiol, commune de Vergt ; Taboury, près Millac-d'Auberoche ; CCC dans les étangs de la Double (DD.) — C dans un fossé entre les villages de Marzat et de Marragout, commune de Ménestérol, canton de Monpont { REv.). — Ruisseau de la Haute-Lone près Lanouaille (Eug. de Bin.) — RANUNCULOIDES. Lion. — K. ed, 42 et 22, 4. Sur les bords du Vergt, au gué des Nauves, commune de Manzac; fossés pleins d'eau aux environs de Monpont (DD.). — Environs de Ribérac (M. J. RaLrs). Cette espèce me paraît toujours manquer au Sarladais et au Bergeraquois. SAGITTARIA SAGITTÆFOLIA. (Catal.) — Ajoutez : Daus Ja Lidoire près Lamothe-Montravel {DD.). — Dans la Nisonne entre Beaussac et La Rochebeaucourt{M.).— C dans les bas-fonds de la vallée du Dropt (Alix Ramon»). — M. Eugène de Biran en a trouvé trois pieds, dont un en fleurs, le 4° août 1849, dans une lagune située au nord du château de Piles, dans le lit, par conséquent, de la Dordogne qui Vinonde en hiver et ne lui permet de se dessécher ps en partie ae les grandes cha- ‘leurs. ” CXV. BUTOMEÆ. Buromus uupgLLarus. — Linn. — K. ed. 4* et 2°, 1. Cette inagnifique plante a été recueillie pour la première fois dans le département, au commencement d'août 1847. Parle; Jeune ParapoL, élève du Petit-Séminaire de Bergerac. tout près de cette ville , au lieu dit le Grand, saine dans ; le lit de la Dordogne. Let ( 696 ) Depuis lors, M. l'abbé Meilhez a reçu une indication vague, de laquelle il résulte que la plante aurait été retrou- vée dans nos limites; mais la localité me reste inconnuë , et peut-être , est-ce la même. M. de Biran l'a recueillie en 1849, mêlée, mais en très- petite quantité , à l'espèce précédente, et il l'a revue, mais . Sans fleurs, un peu plus loin du château de Piles, dans une mare vaseuse qu’alimente une petite source. - CXVII POTAMEÆ. POTAMOGETON NATANS (Catal.) D'après la 2% édition du Synopsis de Koch, + avons reconnu jusqu'ici en Périgord : Var. « vulgaris. — Eaux stagnantes. — M. de Dives l'a recueilli en 1843, dans la forme typique la un parfaite, à Péohétiéies: commune de Manzac. = Var. 8 prolitus. Dans l'Isle, au! Pizou (DD:, 1843.). Celte forme y acquiert des proportions gigantesques , et je suis presque tenté de croire que le nom de P fluilans 8 stagnatilis Koch, ed 2,3; 3 ambiguus -Gren. et Godr., lui conviendrait mieux encore, car il me semble positif que notre plante est bien le P. nü- or tans 8 explanatus Kunth, Enum. ,t. 3, p. 128, que Kochet MM: Grenier et Godron donnent pour sÿn0- nyme à leur P. fluitans B. — Il faudrait voir les fruits mûrs el vivants, pour. se: déterminer avec certitude en faveur du natans dont le fruit frais offre un: oBTUS , et le fluitans dont le Rose est une ae ré : tiuscule (Koch.) La varie minor: du Deutsch: iPhbre que à jar nets | ‘‘tionnée au Lac Sal 840, est mainterant réconnué Les ee légitime * re a la suivante. : HU Catalogu U de » (: 697: ) PoramocEroN: oBLONGUS. Viviani , Fragm. flor. ital:sp. 2, tab. 13. — Koch, Syn. ed. 2, p. T1oy n°12 (1844). — Coss. et Germ. FI. Paris. P. natans : minor Deutschl, Flor. Pnatañtis 2 vulgaris forma mitiôt K:Syn: ed. 1°, {mentionné soùs cette dénomination bp mon Cata- logué dé 1840). P. parnassifolius Séhrad. in litt. ad cel. Koch. RE “polygonifolius Pourr. — ‘Grén. et Godr. FL Fr. IN, D. 312. 2 Du Rien, Not. détach. s. q®. pl. Girond. in Act. soc. Linn. Bordx. t. 20 (1854) | Lanqüais, au lac Salissou , petit Marécage tourbeux rémpli ” Sphagntin et A srgues rage si l'été. © Manzac ! dans” la partie du ruisseau le Vergt qui émettre on sans Hs Fa r Qu Fa : LP. colar abus. Émre — 'érr +e Bu, L 3 pe 130, no 4. | … 1. plantagineus Ducros. — Rchb, uns Mentionné, avec doute, par moi, dans le ee de 41840 , sous le nom de P. lucens , et déterminé défini- tivement par M. Boreau. — Querse, dans un pré vis-à-vis Lafourtonie (DB. - de dais faire remarquer que les échantillons du 26 L'inar4843que M. de Dives:m'a envoyés; appartien— ementautype AP. pluntagineus Ducros;1Rehb:1lc. 1. 7, pl. 45, fig. 82, 83, 84), tanilis que le petit échantillon 00 du 48: juin 1837, que j'avais :séul-sous : les: yeux en FER ne se: sets ‘Pheuces:hpensp eenaun © Ë she ilocd cit. pl A iguRB arms il ne #4 rapporte pas ( 698 ) par ses épis floraux, qui ne sont pas plus 2ros que ceux du type. POTAMOGETON LUCENS (Catal.) Les doutes que j’exprimais dans mon Catalogue. et alors que je ne connaissais pas le beau P. Hornemanni Mey., se sont bientôt changés en certitude, et M, Bo- reau a rapporté avec toute justice à cette dernière espèce les échantillons recueillis à Queyssac par.M. de Dives, et que j'avais mentionnés sous le nom de P. lucens. Je n'ai point cependant à retrancher de notre flore duranienne, la magnifique espèce de Linné, la plus belle, à inon avis, du genre entier, J'ai retrouvé, dans la Couze, le vrai P. lucens Lin., dont certains individus y passent plus ou moins à la singulière forme cornulu que Presl avait considérée comme espèce distincte, et dont Schumacher a fait son P. acuminatus. Reichen- bach l'a pra 22 dans la pl. 40, fig. 69 du t. 7 de ses Icones. _ Le P. lucens m'est encore signalé, mais avec quel- que doute, par M. le comte d’Abzac, à Goudaud , com- mune de Bassillac. — PERFOLIATUS. Linn. — K. ed. 42, 10; ed. 2*, 12. Ruisseau du Codeau à Saint-Martin près Bergerac (Eug. de Biman). — CC dans l'Isle, à Périgueux (D'A.). . — Dans Fsle, à Saint-Astier ; dans la Dronne, à Saint- ends dés Pal rs FPE tous nos cours d'e eau hs peu considérables, Je ne l'ai néan- is; mais ‘ $ : 14 du haccin de les bétenué plats l'ont cert ed ( 699 ) la Gironde dans le canal latéral de Lalinde , depuis que je n'habite plus le Périgord, car M. de Biran l’a trouvé, en 1847, dans la Dordogne même , au port de Mou- leydier. . POTAMOGETON crispus (Catal.) _ Cette espèce, que je n’ai indiquée que dans les eaux stagnantes , croit également dans les eaux vives; elle abonde dans l'Isle, à Périgueux, près le pont des Barris. à Souvent , il arrive que sès feuilles sont planes ou presque planes, au lieu d’être fortement ondulées ; elles varient aussi sous le rapport de leur largeur : M. de Dives a recueilli ces diverses formes à Manzac dans une petite mare. — PusiLLus. Linn. — K. ed. 4°, 15; ed..2:, 17. € dans le Codeau, du côté de Montclar (OLV.). — Dans une fontaine près Sainte-Foy-la-Grande (D’A.). — Dans le Vergt, aux Nauves , commune de Manzac, et dans une fontaine à Lavergne près Vallereuil (DD.). -— Gidansles fossés d’eau courante à Saint-Germain- de-Pontroumieux, et à Lamonzie-Montastruc (Eug. de Biran). . C'est à la même espèce que doit être rapportée la plante que, dans mon Catalogue de 1840, j'avais à tort rapportée au P. compressus Lin., Koch.— M. Bo- reau m'écrivit, il y.a déjà plusieurs années, qu'elle constituait pour lui le P. pusillus :« major. Fries ; K:15, et ed. 2, 17. = J'adopte complètement cette Correction dont je reconnais l'entière justesse, et j'a- © joute que Rchb. (Icon., t: 7, pl. 24, fig. 42) applique . le synonyme P. paie major FRIEs, à une plante . ( 100 ) fort différente , qu'il prétend être le vrai P. compressus Lin., Œder (P. mucronatus Schrad., Rœm. et Schul- tes), et quiest différente aussi: de espèce que Koch regarde comme le vrai P. compressus Linné (P: z0s- teræfolius Schum. — Rechb.). Le nom du P. compressus Lin., Koch, doit donc, quant à présent , être effacé du Catalogue des plantes de la Dordogne. : | POTAMOGETON TRICHOIDES. Chaise. el ele s 4 ed. 4°,.16 ;.ed. 2,18. -— Gren. et Godr. FI. Fr. UL, p. 318. RP. monogynus AY ap. Coss. et Germ, suppl. Cat., 89. F- P.tuberculutus Guépin, FI. Maine-et-Loire, suppl. P. pusillus à trichoides Kunth, Enum | Je n’ai pas été assez heureux pour voir les échantil- lons duraniens de cette très-curieusé espèce, dont les fraits, ornés d’une carène dentéléé ét: de quelques ‘ tubereules saillants; né permettent: de la confondre ‘avec aucune autre. Elle m'est indiquée dans-une mare près. dé Chämpcevinel par: M. le éomte d'Abzac , dans eux léttres de 1851 et de 1853. Je dois dire cepen- ” dant, que cét obsérvateur paraît n'avoir pas vu'les fruits mûrs, puisqu'il se contente , dans ses notes ; de com “parer les deux plantes distinctes par leurs feuilles , et de conclure ; par l'inspection: des fruits parfaitement | .mürs du pusillus ; que Kantre ne esb nécessaire Hs pen épis ex pe: ñ at- Qchlerft } *” in- + dis x MM: Grenier et tGodrbn. dans: tout d'ouest de À de la-Frange: e à Paris. M du one dé nvenseil à La FT dans la , Feste: Ï ‘usPordegie. 1? voiont enilinse q: osfynourre 9! (: T01 ) POTAMOGETON DENSUS ; & et 8 (Catal.} — Ajoutez : y ANUS - tifolius Koch , syn..ed. 1* et. 2%. — Dans de: mx à Manzac , avec la var. « (DD). LANNICHELLIA PALUSTRIS (Catal.) — Ajoutez : Dans lé Viet à Manzac, et dans une fontaine aux Combes, près le château de Rossignol aux environs de Périgueux (DD.). Les échantillons de ces deux localités n’ont pas passé sous mes yeux ; mais ils ont été soumis à M. Boreau qu'il les a déterminés ainsi qu'il.suit : Z. repens Bonningh. — Boreau, FI. du Centr. —.dentata Lloyd F1. de l'Ouest. ; —: palustris 8 repens Koch, syn. ed. 4, P- 619. ls appartiennent donc au Z. dentata Wild. — ais et Godr, Fi; Fr. HE, p: 320; — au Z. palustris Kunth, Enum.,t 3,:p.124(cèt auteur ne distingue point de va- riétés, mais signale seulement quelques formes) ; — au Z. dentata Steinheil, in Annal. sc: nat. 1838, 2°. sér., 1.9, p- 87. Mais , il faut l'avouer, tous ces synonymes-là ne disent pas grand’éhose, — ne disent même rien — depuis que l'illustre et vénérable auteur de tant d’études analytiques sur les plantes de la France, M; J. Gay, a réformé ce genre en démontrant qu'il ne renferme que deux espèces, aux- quelles il a cru pouvoir se permettre de donner des nôms nouveaux, à cause de la confusion absolument inextricable qui règne à leur sujet dans tous les livres. L'une d'elles, Z. brachystemon (à étamine courte) se ivouve partout , et ilest ana Den mm mc 2 dr à tient: bien due 1 he : CA LEURS , NIUE ( 702 ) En considérant ainsi, d'une manière générale les deux espèces admises par Sleinheil et M. Gay, on pourrait être assez près de la vérité en disant que : Z. dentata Steinh. (qui croît. dans l'intérieur des terres) répond au Z. brachystemon Gay ; Et que : Z. palustris Steinh. (qui croît au voisinage de la mer) répond au Z. macrostemon Gay. CXVIN. NAIADEZÆ. Naïas masor. Roth. — K. ed 1*et 2, 1. Dans l'Isle, à Saint-Martial-d’Artensec , et à Neuvic (DD.). — Dans le carial latéral de la Dordogne, à Lalinde, où la plante est excessivement abondante et parfaitement fructi- fiée en septembre; la plupart des échantillons appartiennent à la var. 8 spinulosa DC. FL Fr. (N. spinulosa Thuill.). — Dans le lit même de la Dordogne, où il existe une petite lagune entre son cours et le château de: Files (Eug. de Biman.). -Ceue plante nous a certainement été apportée de Bor- deaux Less Len basanex ag Li l'ouverture du canal latéral. “ex. LEMNACEÆ. ae TRISULCA. ue. — k. ed..1:.et 2, 1. Dans la rigole qui conduit au ruisseau, l'eau d’une fontaine entre Pombonne et Lembras près Bergerac (Rev). — Aux Fontrouyes, commune de Jaure, et dans une mare à Jeanbuvant, commune de Manzac (bD.). —Gouze. dans les dérivations de la rivière de ce nom. — CC dans les deux fossés qui portent à la Dordogne les eaux des fontaines des Guischards, com- ( 703 ) mune de Saint-Germain-de-Pontroumieux , et de La- rége, commune de Cours-de-Piles (Eug. de Brran). LEMNA POLYRRHIZA. Linn. — K. ed. 4: ét 2,2: Je ne l'ai point vu. mais il m'est indiqué par] M. O. de Lavernelle dans la Bessède (1853). — GIBBA. (Catal.) Telmatophace gibba. Schleid. — Ajoutez : Jaure; fon- taine de Lordioule, commune de Grum (DD.).— Dans une mare au Torondel, commune de Saint-Sauveur près Mouleydier (Eug. de BiRAN). CXX. TYPHACEZÆ. TyPHA ANGUSTIFOLIA (Catal.) — Ajoutez : Étang de Puyra- seau, commune de Pluviers, près Nontron, où j'ai observé , en septembre 1848, que cette espèce est can- _tonnée sur l’un des côtés de l'étang, tandis que la rive opposée est occupée par le T. latifolia , en avant duquel, favorisé par la plus grande profondeur de l'eau, pullule le Nymphæa alba. — Tous les étangs de la Double (OLV.). — Ribérac (M. John Ralfs). — Dans le Vergt, aux Nauves, commune de Manzac ; dans une mare à Lapourcal près Bergerac; à Campa- gnac près Campsegret , etc., etc. (DD.). — Larirora. Linn. — K. ed. 4:, 4 : ed:,2s,.2. Étangs d’Echourgniac, de la Rode, et quelques autres élangs de la Double, où cette plante semble devenir de plus -n plus abondante à mesure qu'on D de la plaine de Monpont, et à mesure qu le gustifolia se montre en moins grande abo Ro rh 4851). — Campagnac près. Campsgret où _ est mêlé au T. enguatifolis mouin.de Marre, (704 | dans la Crempsé , commune d’Issaë ; Millac-d’Aubero- che; Jeansille, commune de Manzac: Jauré, et au Périer près Bergerac (DD.; 1840 à 4857). Étangs du Nontronnais, et, particulièrement à Saint-Estèphe (Lettre de feu M. Dubouché, du 18 novembre 1840, et moi-même en 1848). — Fossés, à Saint-Germain- de-Pontroumieux; viviers, à moitié comblés, du chà- teau de Bellegarde, commune de Lamonzie-Montastruc. Les fabricants de chaises communes préfèrent cette plante au jonc et à la paille (Eug. de BrrAN). TypHa SauTTLEWORTHN. Koch et Sond. — K. ed. 2, 3. — Gren. et Godr. FI. Fr. TH, p. 334. Dans un petit étang à Flaugat, commune de Villamblard (DD.; 184). Les caractères essentiels de cette espèce, surtout celui du pistil — le plus important de tous, — la rapprochent du T. latifolia , tandis que son port et l'aspect général de son inflorescence donnent toute facilité pour la confondre avec le T. angustifolia. C'est ce que nous ayons tous fait jusqu'à ces derniers temps dans la Gironde, où l'angustifolia ha- bite spécialement les bords de la mer, tandis que le Shutt- leworthii se trouve à Saint-Denis-de-Pilles près Libourne ; et probablement « quand on y fera quelqu’attention , on le trouvera dans toutes les mares d'écorchement qui sont ré- sultées de l'établissement de la voie de fer de Bordeaux à Libourne. C'est avec le T. dur Bonningh., signalé en France par M. Boreau (Archiv. de Botan. & 2., 1833) et mainte- nant reconnu pour une simple forme du T. angustifolia , qu'il est le plus facile de confondre notre plante. : aussi , suis-je porté à penser que c’est elle qui existe dans plu- sieurs des localités périgourdines que je viens dé citer pour (105 ) langustifoliu, car je n'ai recueilli et examiné les échantil- lons'que d'une seule d'entr’elles (aux Roques ; commune de Lanquais, Catal. de 1840), et là, c'est le vrai angustifolia ! SPARGANIUM SIMPLExX (Catal.) — Ajoutez : Périgueux, au- dessus du Pont-Vieux, dans l'Isle (DD.). — Pont de Léparra près Boulazac, dans un fossé , où il est abon- dant (d'A... — Dans un des étangs d’Échourgniac (OLY.). CXIL., ORCHIDE Æ. Oncnis rüsca (Catal.). O. purpurea Huds: — Greñ. et Godr. FE. Fr. HE, p. 289. “Ajontez : Rochers de Beaussac près Mareuil (M.).— C à Manzac, sur les hauteurs qui dominent un petit ruisseau dut M: de Dives a retrouvé le nom aujour- d’hui oublié (le Bétarosse) dans de vieux titres. On en rencontre une variation encore plus foncée en couleur, dans une terre argileuse et rougeâtre à Razac-de- Saussignac (DD.). Dans toutes ces localités, la s{ation de la plante est ‘la même que j'ai signalée dans le Catalogue dé 4840. J'ajoute seulement une remarque que j'ai faite en avril 1845, sur un échantillon que jé récoltai à Bayac. . Ses feuilles , en se desséchant sous presse , acquirent une re très- agréable de Mélilot desséché. = MILTARIS, Linn. FL. suec. — Gren,. et Gode, F1. Fr,— K. ed. 1 e1 2,2, — Non DC. FI. Er. nec Paye Bot, . nec Boreau, FL. du Centr.. :, 0. galeata Law: 1 MC. FL. Fr. — Dis. Ba Bren. - Flu Centr, 2: éd on ( 706 ) Mareuil , où il fleurit au 15 mai (M.). — Assez com- mun dans les prés entre Neuvic et Sourzac {en fleurs au 4° mai ; DD.). — Dans ces mêmes prairies, M. de Dives a vu, une fois, la variation à fleurs blanches. U croit aussi avoir vu, en 1851 , la même espèce à Man- zac; mais l'échantillon s’est égaré, et mon conscien- cieux ami n'ose plus rien affirmer. — M, Boreau a vu, comme moi, les échantillons de Neuvic , recueillis par M. de Dives, et j'ai vu, outre celui de Mareuil , récolté par M. l'abbé Meilhez, les bonnes notes descriptives que ce dernier observaleur a prises sur le vivant. ORCHIS cImiciNA (Cätal.) — Cette curieuse plante, que je n'ai pas eu l’heureuse chance de retrouver depuis 1837, et qui, peut-être, à l'heure qu'il est, se cache sous quelqu'un des noms grotesques dont l’hybridomanie a ‘empoisonné la science, doit peut-êtré changer de nom. M. de Brébisson , qui a reconnu l’identité de ma plante et de la sienne, mais qui à reconnu aussi que l'O. cimicina Crantz appartient à une autre espèce, M. de Brébisson , dis-je, a donné un nouveau nom à l'espèce normande et périgourdine. ; … Orchis olidu Brébiss. FL Normand. 2° éd. (1 Pa p 2517, n° 43, Get habile ce se demande si nous n'aurions pas là une hybride des Q. coriophora et Morio, au milieu des- quels croît effectivement cette jolie forme. Son opinion n'est pas rejetée par le savant monographe des Orchidées euro- péennes, M Lud. Reichenbach fils (Icones Reichenb. t. 13. p. 22, n° 7 (1851), pl. 452, DIV.). Cependant, cet auteur lui conserve le rang d'espèce et préfère pour elle le nom d'O. cimicina BRÉB., parce que la plante décrite sous ce nom par Crantz est synonyme du vrai 0. coriophora L. ( 707 ) C'est dans le texte que M. L. Reichenbach formule son choix, car, dans la planche citée , il adepte le nouveau nom olida. Je me permettrai de faire observer à ce sujet que, si cette méme plante avait été décrite primitivement par un-auteur antérieur à M. de Brébisson sous le nom de cimicina , cette dénomination lui appartiendrait à tout jamais, en vertu de la loi de l’autériorité. Mais ici, le cas est différent. C’est M. de Brébisson LUI-MÊME qui croit devoir changer le nom qu'il avait primitivement donné à cette plante; et l'on ne peut pas plus lui disputer ce droit, qu'on ne dispute au testateur celui d'écrire un codicille qui anéantit le testament primitif. D'après ce principe, ce sérait oLIDA qui serait le nom légitime de la plante. Il serait à désirer que le savant botaniste de Falaise, qui, seul, a le droit de décider souve- rainement entre les deux noms, voulût bien faire connaître s’il souscrit à la proposition de M. L. Reichenbach, ou s’il préfère laisser à l'espèce le nom qu’il lui a donné dans sa 2 édition. Sa volonté doit faire loi. M. Reïichenbach a honoré notre jolie plante duranienne d'une mention toute particulière. Il est vrai que, d’une * part; M. J. Gay lui avait donné un brevet d'illustration en écrivant au savant allemand , au sujet des deux seuls échan- Ullons recueillisà Lanquais « Alterum herbarii mei decus »; — et d'autre part, que M. de Brébisson lui avait écrit aussi : « Orchis olida mea reperta est dans là Dordogne <à cl. Ch. Des Moulins. » En terminant cet article, je crois devoir faire connaître une particularité curieuse et relative à notre plante nor- mande et périgourdine. Peu de semaines après l'impression de mon Catalogue de 1840 (le 28 juillet de la même année), j'eus l’occasion d'étudier, dans l'herbier de Sibthorp dont Tome XX (2° Partie). 48 ( 108 ) feu M. Webb s'était rendu acquéreur, un échantillon rap- porté de Grèce par Sibthorp lui-même (probablement de l'ile de Zacinthe , localité indiquée par le Prodromus Floræ Grœcæ), et éliqueté Orchis coriophora L. — Cet. échan- tillon , entièrement collé sur la feuille de papier, me laissa pourtant voir distinctement les trois divisions externes du périgone NON SOUDÉES JUSQU'AU SOMMET, mais, au contraire, très-étalées et très-séparées au moins jusqu à la moitié de leur longueur. De pius, l'éperon, de la fleur était court, conique, légèrement courbé, la convexité en avant. J'ins- crivis dans mes notes prises sur place, l'expression. de la conviction qui résultait de là pour moi, qu’il y avait identité parfaite entre la plante grecque et celle de Lanqnais, et que celte dernière était, par conséquent, l'O. coriophara Sibth. FL Græc., non Lion. — M. Webb voulut bien m'’autoriser à annoter en conséquence l'échantillon grec; mais, comme je n'avais plus sous les yeux l'échantillon périgourdin , et que je ne pouvais le comparer rigoureusement à l’autre, je me bornai à écrire, au crayon, sur l'étiquette, que la plante grecque paraît différer du coriophora. par ses sépales exter- nes non soudés jusqu'au sommet. OrHIS MASGULA (Catal.) — Ajoutez : Manzac, RR (DD.). _ — Dans un taillis à la Combe-des-Calpres, près la Ribérie, sur le chemin de Bergerac à Monclard (OLV.). — LAXIFLORA (Catal.) C'est la var. x Tabernæmontani, Koch, syn. ed. 2, n°.13. Ajoutez : 8 palustris (0. palustris Jacq. et auct. plur.) Koch, syn. ed. 1*, 12; ed. 2, 143. — Dans le pré fermé à Manzac: échantillons vus par M. Boreau (DD:). ( 709 ) OrcHIS INCARNATA. Linn. — K. ed. 2%, 18. — Grén. et Godr. FL Fr. HE, p. 296. — Boreaw, FI. du Centr. , 2°-éd.,/p. 522. 0: angustifolia Wimm. et Grab. — K. ed. 1+, 16. O. divaricata Rich. — Chaub. in St=Am. FI. Agen. Dans les prés humides entre Campsegret et Queysac (DD.), et probablement dans tout le département, où, comme dans la Gironde , je l'aurai sans doute confondu d'abord avec l'O. latifolia. GYMNADENIA CONOPSEA (Catal.) — Ajoütez : Mareuil (M.).— CC à Manzac , dans les prés gras ; plus petit, sur un côteau crayeux et inculte près de Bordas (DD.). — CCC, à fleurs violettes ou roses , mais R à fleurs blan- ches , dans les prés entre Saint-Florent et Lavernelle, commune de Saint-Félix (OLV.). — Assez commun dans les prés humides de Lamonzie-Montastruc (Eug. de BrmaAN). = oporarissImA (Catal.}) — Ajoutez : Côteaux au-dessus du moulin des Trompes , Commune de Clermont-de- Beauregard (OLV.). — Assez commun dans les prés ‘humides de Lamonzie-Montrastruc (Eug. de Biran). PLATANTHERA BIFOLIA (Catal.) — Ajoutez : Assez rare dans les prés du château des Bories (D'A.) — GC dans le petit bois de Lavernelle, commune de. Saint-Félix (OLY.).— Servanche, et C dans toute la Double ; dans une petite lande à Colombiers près Bergerac; Fonlac près Montignac-le-Comte (DD.) | —— CHLORANTHA (Catal.) — Ajoutez : Environs de Berge- rac sur un côteau voisin du hameau appelé Manelou , au sud de Monteil (Rev.). M. l'abbé Revel a observé que , récoltée vers six-heures du soir, le 4: juin 4846, ( 40 ) la plante répandait une odeur de sureau assez pronon- cée. — Lisière qui sépare un bois d’une prairie, à Boripetit, commune de Champcevinel (D’A.).—R sur le versant oriental des côteaux de La Bruyère près Saint-Félix-de-Villadeix (OLV.). — Environs de Ma- reuil (M.). — Environs de Villefranche-de-Longchapt, où il est presque inodore (DD.).— Bois du château de Cussac, commune de Saint-Germain-de-Pontroumieux (Eug. de BiraN). OPHRYS MUSCIFERA (Catal.) — Ajoutez : R sur le plateau d'Argentine et dans un bois, vis-à-vis Maroc , aux envi- rons de La Rochebeaucourt { M.) — ARANIFERA | Catal.) — Ajoutez : 4° (pour le type de l'espèce) : GC sur les côteaux incultes et crayeux à Manzac et à Grignols ( DD.) — RR dans un pré très- élevé et très-sec, à Lavernelle (OLV.) — G dans plu- sieurs localités aux environs de Mareuil et à Beynac (M.) — C sur les côteaux crayeux de la Roussie et sur d’autres points de la commune de Ghampcevinel (D'A.) 20 Var. à araneola Reichenb. fil. Icon. t. 13, p. 89, n° 142 : « planta tenuis, hebetata_videtur » ; pl. 98, CCCCL , fig. IE, 4, 5. O. araneola Reïchenb. pl. cri. IX , p. 22. — Men- tionné sous ce nom , comme croissant dans le dépar- tement de la Dordoyne, et comme plante à floraison très-précoce (vers lé 20 avril) par M. Boisduval ir Bulletin Soc. Bot de Fr. 1. 4, p. 373; mentionné aussi {ibid.) par M. de Schœnefeld sous le nom d' aranifera , var. pseudo-speculum Cosson. Trouvé en fleurs déjà vieillies et.en jeunes fruits, le 6 mai 1855, dans un lieu sec et découvert à La Malé- thie commune de Manzac, par M: de Dives. (771) J'ajoute que nous n'avons jamais trouvé , dans le département, l'Ophrys arachnites Reichard et auct. plur. (0. fuciflora Reich. et al. auct.), plante qui semble habiter de préférence les départements plus septentrionaux. M. Oscar de Lavernelle a cependant trouvé le 21 mai à Lavernelle, commune de Saint-Félix- _ de-Villadeix, un seul pied, que je n’ai pas vu, d'une plante qui lui parut alors se rapporter à lO. arachni- tes. Il me semble probable qu’elle appartient à cette var. araneola de l'O. aranifera, car si elle eût dû être rapportée tout simplement à l'aranifera type, M. de Lavernelle ne l'aurait assurément pas méconnue. Je crois pouvoir hasarder la même attribution à Végard de l'O. aranifera, forme naine et uniflore , que M. de Dives m’a indiqué, en 1852, comme trouvé avec le type à Manzac, et que je n’ai pu comparer en nature avec les échantillans récoltés par lui à La Malé- thie en 1855, échantillons qui sont sous mes yeux. 3° Var 6 fucifera, ax pseudo-speculum Reïchenb. fil. Jcon. t. 13, p. 89, n° 12, pl. 165, DXVIT, fig. et pl. 413, CCCCEXV, fig. IT et IT (aranifera apicu- lata.) O. pseudo speculum DC. FI. Fr. supp]. p. 332. — Koch, Syn. ed 4° p. 692 (exclu de la flore d’Alle- magne dans la 2° édition). — Duby, bot. gall. p. 447. -— Boreau, FI. du Centr. 2° éd. p. 529, n° 1947. Il faut remarquer que MM. Gren. et Godr. FI. Fr. II, P- 302, réunissent cette espèce à l’aranifera sans même la distinguer comme variété, et d'un autre côté, que M. Boreau lui donne pour synonyme l'O. araneola Rehb., dont il vient d'être question. — 11 me semble ressortir de ces diverses remarques (et c’est aussi l'opinion de M. Du Rien), que ( 742 ) M. Reichenbach fils a très-bien fait de réunir en une seule espèce les 0. aranifera et pseudo-speculum ainsi que l’ara- neola de son père, et que les variétés qu'il a distinguées et figurées sont si voisines et si peu tranchées qu'il .est à peu près impossible , surtout sur le sec , d'éviter quelque erreur dans Jes attributions. J'ai donc cru devoir consigner ici tous les documents, écrits ou en nature, qui me sont parvenus, et je me résume en disant, pour ne pas m'éloigner de la vérité, que nous avons en Périgord l'O. aranifera Huds. et plusieurs de ses formes ou variétés, Celle qui m'est signalée comme pseudo-speculum a été trouvée : 4° abondamment à Mensignac par M: de Dives, et M. Boreau a vu les échantillons de cette localité ; 2° CCC à la Ribérie, à la Martinie, à Monsac, à l’Eseaut, en un mot sur Loutes les pelouses des côteaux calcaires qui bordent la vallée du Codeau, par M. Oscar de Lavernelle. La plante y est habituellement très-petite ; — sa taille moyenne ne rh. pas quinze centimètres, et elle est la première or- chidée qui fleurit (18 ayril 1851) dans le pays (nouveau motif de la rapprocher de l'araneola). M. de Lavernelle m'en apporta une douzaine de pieds vivants et fleuris ; nous l’étudiâmes ensemble, et nous y reconnûmes la var. c. limbata Mutel de l'O. aranifera. C’est celle qui est exactement représentée dans la pl. 165, fig. L de Rei- chenbach | var. pseudo-speculum) , et le limbe glabre de la fleur y est très-bien marqué. En obéissant à l'opinion qui semble Lo Din anjour- d'hui, et qui range sous un même nom spécifique les Ophrys araniferaet pseudo-speculum, je sacrifie, peut-être, un prin: cipe que je crois pourtant bien vrai , et qui consiste à con sidérer comme spécifiquement et essentiellement distinctes, deux orchidées qui, dans la même contrée, à la même expo- (743) sition et dans la même année, fleurissent à deux époques différentes (à quinze jours de distance par exemple) ; mais je suis obligé d’en agir ainsi ; provisoirement da moins, parce que je ne suis plus en position de faire cette compa- raison sur les lieux , et d'étudier sur le vivant les minimes différences de l'extrémité pendante du labelle, si profondé- ment caractéristiques des bonnes espèces, dans le genre Ophrys. Oparys Fusca ( Catal.)— Ajoutez : Var. Biricolor Mutel, F1. Fr. — Magnifiques échantillons dans un pré , à Bori- petit, et sur une pelouse sablonneuse au bord du che- min qui conduit de ce château à Périgueux ( D’A.) — M. de Dives a trouvé une variation de couleurs , où le jaune dominé dans la fleur ; il ne m'en a pas rar Ja localité particulière. APIFERA ( Catal.) — Ajoutez : CCG en 1851 (on sait que les Orchidées sont très-capricieuses sous le rapport de leur développement dans un lieu donné) aux environs de Boripetit, commune de Champcevinel, dans les prés (D’A.) — Campsegret ({ DD.). — Parc du château dé Rastignac près Azerat, canton de Thénon. Nous avons les deux variétés, & et B, si curieuse- ment distinctes, que Mutel a établies en 1835 dans les Annal. des Scienc. natur. 2° sér. t. 3, pl. 8, B, et figu- rées de nouveau dans l’atlas de sa Flore française, pl. 66, fig. 512 et 513. Ges deux variétés croïssent et fleurissent en même temps; mais 8 est bien plus abon- dant qu’e. Le 29 mai 1841, je recueillis et j'étudiai sur le ” vivant, treize pieds de cette espèce (2 de la var. «, 11 de la var. 8 Muteliæ Mut ). Ils croissaient parmi les gazons courts et secs ; à démi-ombragés , du terrain dit ( 714) de caussonnal , sur un côleau exposé à l'Ouest, appelé la Garenne verte, parce qu'il est peuplé principalement de chênes verts, à Lanquais. Les couleurs et la forme des taches du labelle n’ont aucune valeur pour la distinction des deux variétés ! Le seul bon caractère réside dans la longueur des deux divisions périgonales intérieures très-longues et exces- sivement étroites dans la var. «, plus larges et bien plus courtes dans la var. £. La var. « (fig. 512) a le bec de son gynostème droit pendant que la fleur est jeune { j'ai fait la même obser- vation sur les échantillons de la citadelle de Blaye ); il ne se courbe en $ que plus tard. Les divisions périgo- nales externes sont tantôt blanches, tantôt roses, dans la même localité. Une seule fleur de cette variété m'a montré une teinte à peine rosée sur les divisions péri- gonales intérieures. La var. 8 Mutelic (fig. 513 , a , b.), qui abonde aussi dans le parc du château de Rastignac, présente, dès les premiers moments de l'épanouissement de la fleur , la courbure en S du bec de son gynostème. On voit bien mieux que dans la var, «, parce qu’elles sont moins étroites, que les divisions périgonales intérieures sont roulées en dessus. L'O. apifera, comparé à l'O. scolopax , présente les différences suivantes : Floraison bien plus tardive ! L'apifera , à Lanquais, fleurit seulement au 20 mai; — taille (à Lanquais du moins) bien moins élevée. Dent terminale du labelle recroquevillée en dessous ! Habituellement, le bouton est complètement blanc, parcouru par une nervure verte ; et parfois la fleur con- serve une couleur blanc-jaunâtre après son épanouis- LL ( 715 ) sement complet, ainsi que M. de Dives l'a observé à Manzac , en 1856 OPxrys ScoLopax (Catal.). La plante de mon Catalogue de 1840 est, d’après un échantillon authentique de Venteuil près La Ferté-sous- Jouarre, déterminé par M. Adrien de Jussieu et donné par lui le 27 avril 1828 à M. Gay qui me l’a donné à son tour le 27 juillet 4840, l'Ophrys apiculata Richard, Orchid. d'Europ. (1817), p. 33! M. Mutel donne ce dernier nom comme synonyme d'O. Scolopax ; mais MM. Grenier et Go- dron ne le citent pas. Ce n'est que le 13 mai 1843 que je suis parvenu à re- trouver cette belle plante en Périgord. Elle croissait dans celle Garenne verte de Lanquais, dont je viens de parler au sujet de l'O. apifera, et dans une station moins élevée que cetle dernière espèce. Je l'ai revue presque chaque année depuis lors, et toujours avec une avance d’une dizaine de jours, au moins, sur l’apifera, quant à son entrée en floraison. Cette remarque avait déjà été faite à Venteuil par M. Adrien de Jussieu, qui évaluait à une quinzaine de jours la différence entre les deux floraisons {note prise dans l’her- bier de M. Gay). Depuis lors, l'O. Scolopax a été retrouvé en plusieurs localités du Périgord , savoir : Dans un lieu inculte près le village du Manelou au-dessus du Monteil près Bergerac (Rev. 1846). Vélines, en 4845; Saussignac ; Dives (ommnass, de Man- zac, en 1852) (DD.). Mareuil @. en 184... Je — Je n'ai Lis vu les — tillons. de dvd, et Sireygeol, commune ‘de hotels » ( 716 Pontroumieux ; Lamonzie-Montastruc ; Monsac. Plus ou moins rare dans ces trois communes (Eug. de BrraN). AÂCERAS ANTHROPOPHORA. R. Br. ——K. ed. 44 et 2,14. — Gren. et Godr. FI. Fr. Ophrys anthropophora L. — DC. — Duby.— Mutel.— Boreau Découvert, le 29 mai 1845, par M. l’abbé Meilhez, qui m'en a adressé deux bons échantillons, sur les rochers en face de Mareuil, du côté du Nord, et dans un pré à droite de la route des Graulges. La plante ne paraît pas très-rare dans cette contrée; et, en effet, M. de Dives l'a retrouvée à Brossac (Charente), non loin des limites de la Dordogne.— M, d’Abzac, qui ne l’a pas vue dans notre dé- partement, m'a fourni une note curieuse à son sujet : il m'’écrivait, en 1852, que les échantillons qu'il en a récoltés à Ayen (département de la Corrèze) répandaient une odeur fort désagréable de bœuf cuit et avarié, tandis que ceux des montagnes du Guipuscoa avaient un parfum des plus Sua- ves. Existerait-il deux espèces voisines, confondues sous un même nom ? CEPHALANTHERA F PALLENS. Rich: — K. ed. {zet , 1. É. grandiflora Babingt. — Gren. et Godr. F1. Fr. HF, p. 269. Razac-de-Saussignac (DD.). — Je ne l'ai pas vu: — ENSIFOLIA. Rich. — K. ed. 4° et 2, 2. Montaud-de-Berbiguières (M.). — Je ne l'ai pas vn: — RUBRA. (Catal.). — Ajoutez : Saint-Julien près Bour- deilles, avec une variation à fleurs d'un blanc rosé (DD.). — Plusieurs localités aux environs de Mareuil, avec variation à fleurs blanches dans le parc de M: le comte de Béarn (M.). — G dans les charmilles da châ- (TT) teau des Bories, dans divers lieux de la commune de Champcevinel et sur les côteaux entre Sept-Fonds et la vallée de l'Isle (D'A.). — Divers côteaux à Lavernelle, entre Saint-Marcel et rahansteadn pue du Mayne, commune de CI de V:) — Bord d’un bois à Labélie, commune de fint- Marti des-Combes (REv,). — Bois sombres et rocailleux du calcaire jurassique à Rastignae, canton de Thenon; bois rocailleux de la commune de Couze, entre le Saut- de-la-Gratusse et Saint-Front-de-Coulory; côtcaux crayeux ; secs et découverts du vallon des Oliviers, à Lanquais (localité où j'ai herborisédix ans sans le ren- contrer). Dans ces deux dernières stations , la fleur est d'un rose clair. EpipAcTiS LATiIFOLIA (Catal.) — Ajoutez : Bois sombres et rocailleux à Rastignac, canton de Thenon, où je l'ai trouvé en mai 1841. — Même genre de station aux environs de Mareuil (M.). — Bois d'Ecorne-Bœuf près Périgueux, et bois de Blanzac, commune du Grand- Change (DD.). Var. £ viridiflora Boreau, es sur qq. pl. de la Nièvre, in Archiv. de Botan. t: 2, p. 403 (1833), et Flor. du Cent. 4re et 2e édit. — Bois du Bel, commune de Manzac (DD.). — RUBIGINOSA. Gaud. — K. ed. 2, 2. E. lutifolia, B rubiginosa. — K, ed. 4+, 1. — Coss. et Germ. FI, Paris. E. atrorubens Hoffm. — Gren, et Godr, FI. Fr. IL, p. 270, Celte espèce m'a été he en 1851, comme très-rare. % _ ans un bois sec, sur le côtean du Mayne, commune de ( 748 ) Saint-Félix-de-Villadeix, par M. Oscar de Lavernelle ; je n'ai pas vu les échantillons. Je rapporte à la même espèce, si tant est qu'elle ait quelque valeur, des échantillons très-vigoureux et multiflo- res, recueillis en 1845 dans les bois du Bel, commune de Manzac , et que M. de Dives m'a envoyés mélangés avec la var. 8 viridiflora Bor. de l'E. latifolia. Ces échantillons, étudiés sur le sec, me paraissent bien offrir les caractères assignés à l'espèce de Gaudin et d'Hoffmann ; mais, encore une fois , quelle est la valeur réelle de ceux de ces carac- tères , dont MM. Grenier et Godron ont la loyauté de signa- ler la parfaite inconstance? Metlons-les donc de côté, et n'admettons la légitimité de l'espèce que dans le cas où le seul caractère important (celui qui réside. dans les deux gibbosités du labelle } serait reconnu sonstant. S'il l'est , je le crois suffisant pour constituer l'autonomie de l'espèce ; mais n'ayant pu ni la comparer, ni même la voir à l'état vivant, je dois me borner à exprimer des doutes qui me font pencher vers l’opinion de MM. Cosson et Germain. Les échantillons de la Dordogne sont bien plus grands que tous ceux que j'ai reçus des environs de Paris. Epipacris MICROPHYLLA. Ehrh. — K. ed. +, 2; ed. 2*, 3. E. _. : microphylla DC. FL. Fr. suppl. — Duby, Bot. pps espèce assurément, et reconnue telle par tous les botanistes de notre époque; mais toujours très-rare, à ce qu'il paraît , là où elle se montre. Je l'ai découverte en juillet 1844 dans un petit bois s0M- bre et rocailleux qui borde le parterre du château de Lan- quais, et huit années de recherches ne m'en ont pas fait rencontrer plus de quatre à cinq pieds dans cette localité : aussi aije eu soin d’épargner toujours les racines , afin de (Fr) pouvoir fournir cette jolie et très-rare plante à quelques-uns de mes correspondants. Elle est si grêle et si peu brillante, que sa délicieuse odeur de giroflée donne seule , le plus sou- vent. le moyen de la trouver. Vue de près, sa fleur est char- mante, et M. Oscar de Lavernelle en a fait, à l’aquarelle, un très-joli dessin qu’il a bien voulu me donner, et que je conserve avec reconnaissance dans mon herbier, pour com- pléter les échantillons. Je n'ai rencontré nulle part l'E. microphylla, si ce n’est dans le petit bois dont je viens de parler; mais il a été re- cueilli : 4° én 4845, par M. Oscar de Lavernelle dans un bois sec sur le côteau du Mayne près le château de Laver- nelle, commune de Saint-Félix-de-Villadeix ; 2° En 1845 et 1852, par M. l'abbé Meilhez dans des bois secs et rocailleux à Maroc près Mareuil et à Bézenac ; 3 En 1846, par M. Eug. de Biran, dans le bois de Bel- legarde , commune de Lamonzie-Montastruc, où il est assez abondant , et dans le bois des Grèzes, commune de Monsac, où il est très-rare. Dès 1834 ou 1835, j'en avais vu un échantillon non fieuri dans la localité citée à Lanquais, mais ne pouvant le déterminer, je, l'avais laissé sur pied, dans l'espoir qu'il fleurirait l’année d’après ; et ce n’est qu'en 1841 que je l'ai obtenu, non encore en bon état, mais avec une seule fleur Piquée par un insecte et métamorphosée en une sorte de Capsule monstrueuse et renflée, ressemblant au fruit de Lilium Martagon Enfin, je le trouvai plus tard en bon “état ; les échantillons que je conserve sont de 1845, 1846 et 1847 ErrpaGris PALUSTRIS. Crantz — K. ed. 4°, 3; ed. 2* 4. Cette jolie espèce, qui manque complètement aux environs de Lanquais et de Bergerac (bien qu'elle ( 720 ) abonde dans la Gironde), a été trouvée dans plusieurs localités du département de la Dordogne , savoir : Dans un pré marécageux à deux kilomètres de Mareuil, sur la route de Nontron (M.), en 1845. A Ribérae, par M: John Ralfs, botaniste anglais, en 1850. Dans les marais des Eyzies (OLV.), én 1854. LiSTERA OvVatA (Catal.) — Ajoutez : Dans un pré froid et humide à Maroc près Mareuil (M.). — Dans un lieu “très-humide près de Bordas, commune de Grum (DD.). SPIRANTHES ÆSTIVALIS (Gatal.) — Ajoutez : Sarlat, et tous les marais des environs de Mareuil (M.). — Prés et landes très-humides de Saint-Séverin-d'Estissac (DD:). CXXIII. IRIDEÆ. Crocbs NupirLorus. Smith. — Gren. et Godr. FI. Fr. HE, p. 237 C. multifidus Ramond. — Duby, Bot. n° 2. « Cette jolie plante pyrénéenne a été découverte par « M. Char! les Gonarp dans les prés qui avoisinent le château « des Bories, commune d'Antonne. Je l'ai vue vivante ; elle € est identique avec les échantillons pyrénéens » (D’A., it litt. 5 octobre 1848). J' ajoute que le fait ne présente rien de très- “surprenant, puisque la plante s’avance dans les Landes jusqu'aux environs de Bazas, et par le Lot jusques dans l'Aveyron. GLADIOLUS ILLyRICUS. Koch. — K. ed. 4*et Qs, 3. . Cette espèce m'est: indiquée par ! M. le comte d'Abzac à Boripetit, commu 1, dans un champ maigre où le froment vient mal (1852). (120 ) Je ne nie pas, parce que je n’ai pas vu la plante ; mais je doute , et je doute beaucoup, parce que M. d’Abzac ne parle sols des graines qui doivent être aïlées, bien qu'étroitement. Ce genre, si peu nombreux en espèces françaises, est bien difficile ! M. Eugène de Biran a trouvé en abondance à Cazelle, commune de Naussanes, et très-rarement à Monsac, un Glayeul messicole qu'il regarde corñme très-voisin de l’i//y- ricus, et que M. de Lavernellé a pensé pouvoir être le Guepini Koch. Je me borne à le mentionner, ne pouvant me prononcer sur une plante que je n'ai pas vue. GLADIOLUS SEGETUM. Gawler. — K. ed. 4: et 2, 5. Malgré l'affirmation que j'ai émise dans mon Cata- logue de 1840, il faut bien que j'avoue que je me suis trompé. On ne connaissait alors que les faibles carac- tères que fournit la fleur, et, malgré les travaux de M: Bouché et ceux de M. Schlechtendal dans le 7° vo- lume de la Linnœæa, Koch n'avait pas encore introduit dans la première édition de son Synopsis , le caractère ESSENTIEL tiré de la graine (largement ailée dans le communis), et duquel il résulte que notre plante (graine sphérique, 3-4 angulaire, non ailéel) est indubitablement le Gladiolus segetumt C’est à M. Na- poléon Nicklès, pharmacien à Strasbourg, qui a publié dans les Mémoires de la Société d'Histoire naturelle de cette ville (avant 1843, mais j'ignore la date précise), une note sur les Gladiolus de France et d'Allemagne , que nous devons la connaissance de ce caractère (exclusif en France jusqu’à tony de as de : Gawler. nm faut donc retrancher le nom G. commumis de mon Ca- (logos et le remplacer par celui-ci. Comme localités, il (722 ) faut ajouter à celle de Manzac, primitivement signalée par M. de Dives : CCC sur un plateau crayeux et très-aride à Luzignac près Ribérac; C dans les blés, aux environs d'Issigeac; dans les blés, au-dessous des ruines du château de Gurçon (DD:). M. l'abbé Meilhez me l’a également envoyé de la Durdo- gne , mais sans localité précise. Dans le G. communis, les capsules sont obovées-allon- gées , presque cylindriques ou plutôt prismatiques, — Dans le G. segetum, elles sont si courtement obovées, que MM. Godron et Grenier ont pu justement les nommer glo- buleuses. , IRIS GERMANICA (Catal.) — Ajoutez : Rochers auprès de la ville de Montignac-le-Comte ; ruines du château de Grignols ( DD.). — Je l’ai vu, comme M. de Dives, “croissant par milliers sur les rochers de Brantôme , et il aboude sur ceux qui soutiennent le château de Bour- deilles. Assurément, si cette belle espèce n’est pas au- tochtone , il est.impossible d’en voir une plus complè- tement naturalisée. or FÆTIDISSIMA |Catal.) — . Ajoutez : Saint-Louis près : Mussidan ; Saint-Séverin d ’Estissac ; environs du bourg de Coursac et de la ville de Terrasson, ete. (DD). — Chemin des Graulges à Mareuil (M. ). CXXIV. AMARYLLIDEÆ. STERNBERGIA LUTEA Gawl. — K. ed. 44 et 2, 4. — Ama- ryllis luteu Linn. — DC. — Duby. Cette belle plante a été découverte en Périgord ; vers le 20 septembre 1849, par M. le comte d'Abzae , dans un pré attenant au château des Bories , commune d'Antonne , où elle croît en grosses touffes, ( 723 ) Depuis lors {vers 1851) M. de Dives l’a retrouvée dans un pré voisin d'un jardin à Eymet; et ce qui lui a fait pen- ser qu'elle est bien réellement spontanée en cet endroit (voisin de l’Agenais où la plante est connue depuis long- temps), c’est que ses feuilles y sont bien plus courtes et plus étroites que sur les individus cultivés. M. Oscar de Lavernelle me l’a envoyée aussi , cette mème année 1851, des vignes de Montclard où elle est abondante et où elle pourrait avoir été jadis introdaite, car on ne la voit pas ordinairement dans cette partie centrale du département. Narcissus PSEUDO-NARCISSUS. Linn. — K. ed. 4° 4 ; ed. 2,5 Trouvé en petite quantité, dans les derniers jours de février 4843, par M. Alexis de Gourgues, dans les terrains voisins de la ligne de Dolmens qui s'étend de Faux à Beau- mont, au sud de Faux, sur les terres appartenant à M. du Repaire, maire de cette commune. GaLanraus NIvALIS. Linn. — K. ed. 4: et 2, 1. Abondamment, au nord, sur les Cingles de Saint-Cyprien, au bord de la Dordogne, où il fleurit à partir du 8 au 10 mars (M. 1854). — Il descend même bien plus bas , le long de la Dordogne et toujours sur la rive gauche et à l’ex- . Position du Nord ; car MM. Eugène de Biran et Oscar de Lavernelle en ont recueilli des ognons au pied des côtéaux qui s'élèvent ‘au sud du château de Paty, commune de Pontours, vis-à-vis Lalinde. Ces ognons plantés chez M. de Biran, aux Guischards, commune de Saint-Germain-et- Mons (Saint-Germain-de-Pontroumieux, ainsi nommé jadis du parcours d’une voie romaine), ont fleuri, en 4857, dès le 25 février, parce que le pays rs moins froid et mon- lagneux qu'à Saint-Cyprien. | BHNYSS Tour XX (2: Partie). : 10 (124 ) CXXV. ASPARAGEÆ. ASPARAGUS OFFICINALIS. Liun. — K. ed. 4: et 24, 4 M. d’Abzac trouve, à Champcevinel, cette espèce assez loin des habitations , et passant assez facilement à l'état sauvage, pour qu'il devienne nécessaire de lui donner place dans l'énumération de nos plantes spontanées. ConvALLARIA POLYGONATUM. Linn. K. ed, 4: et 22, 2. En dépit de son nom spécifique ( Polygonatum vul- gare Desf. ) cette plante, qui est le vrai Sceau de Sa- _lomon des jardiniers, est moins répandue, dans le Midi du moins, que l'espèce suivante. Elle a été trouvée à Terrasson, dans les bois roçail- leux, par M. de Dives ; — abondamment aux environs de Mareuil par M. l’abbé Meilhez, dans cinq ou Six endroits différents , toujours dans les bois ombragés : — enfin, dans une haie des prés de Cazelle, commune de Naussanes , par M. de Biran. — MULTIFLORA. Linn. — K. ed. 1* et 2, 4 Bois du château de Corbiac vis-à-vis Lembras, près Ber- gerac (M. l'abbé Revel, 1846 ; M. le pasteur A. Hugues, 1854). — Bords du ruisseau à La Mouline près Bergerac ({OLV.) — Serve-d’Ambelle près Sainte-Croix- de-Marenil B ambigqua Nob. — M. de Dives a découvert, en très- petite quantité, dans les landes de Saint-Barthélemy-de- Double, le 30 avril 4844 , cette plante qui est certainement, eu égard à ses caractères , lune des plus curieuses et des plus litigieuses du département. Le plus grand des deux échantillons qui j'ai reçus de lui. a 45 centimètres de haut. Les feuilles seraient erdétement celles du C. verticillata L., si, au lieu d'être verticillées par ( 725 ) trois où par quatre , elles n'étaient éparses. Les fleurs, qui ne sont encore qu'en boutons, n’ont que cing millimètres de long, au lieu de dix ou quinze qu’elles acquièrent dans le multiflora, et leurs pédoneules (1-3 flores) sont dressés au lieu d'être penchés comme ceux du œultiflora. La petitesse des fleurs et la forme lancéolée-acuminée des feuilles rapproche donc extrêmement notre plante du C, ver- ticillata ; mais l'absence de villosité sur leurs nervures et leur disposition non verticillée, l'en éloignent. J'espère qu'on ne songera pas à invoquer ici le bénéfice de l'hybridité, puis. que le €. verticillata ne eroit point dans nos contrées. Il existe une plante du Caucase , que je ne connais mal- heureusement pas en nature, et dont la description semble- rait répondre fort bien à notre plante , sauf pour ses feuilles un peu hérissées en-dessous et ses fleurs d’un tiers seule- ment plus petites que celles du multiflora (au lieu d'être trois fois plus petites). C’est le Polygonatum polyanthe- mum Dietr. in Otto, Gartenz. 1835, n° 28, p. 223 — Kunth, Enum. 1. 5, p. 137, n° 9, — Kunth le dit extré- mement voisin du multiflorum, d’après la description de Marshall-Bieberstein. — Ne possédant ni fruits, ni fleurs adultes de la plante duranienne , je n’ose hasarder une assi- milation qui ne serait justifiable qu'après comparaison avec des échantillons caucasiens ; mais je dois faire remarquer que, comme dans la plante du Caucase, le périgone de la nôtre est resserré au-dessus de l'ovaire , ce qui l'éloigne du verticillatum pour le rapprocher du multiflorum. Au résumé, il est plus prudent de supposer, dans la plante de Saint-Barthélemy, un :APPSN TE IARERANS étrange de tont le végétal , qu’une t Connu, des frontières de l'Asie boréale à l'extrémité ausiro- occidentale de l'Europe. ( 726 ) CONVALLARIA Marais. Linn: — K. ed. 12 et 22, 5 Le Muquet a été recueilli à Fétat sauvage, par M. de Dives , à Terrasson en 1845; CC dans une petite gorge très-boisée (nommée dans le pays forêt de Leyssandie) de la commune de Montren, entre celles de Manzac et de Saint- Astier, en 1855. M. Alexandre Lafage, avocat, l’a trouvé aussi sur l'Arzène , petite colline des environs de Montignac- le-Comte ,«dans un bois rocailleux. Enfin, il se- trouve, mais en très-petite quantité, sur un côteau erayeux el aride à l’est du bourg de Monsac ( Eug. de Biraw). Ruscus AGULEATUS (Catal.) — Ajoutez : var. 8 major. — Laterrade, FL. Bord. 3° éd., p. 457 (1829). R. aculeatus, 8 (R. laxus Smith, Act. Soc. Linn. Lond. t..3, p. 334) Kunth, Enum. 1. 5, p. 213,.n%4 (1850)? ob vente 4 Pinquat, commune de Manzac (DD.; 1852).— de n'ai pas vu celte variété. | CXXVIF. LILIACE Æ. ToLIPA SYLVESTRIS. Linn. — K. ed 1? et 2, 1. C dans un champ de blé à Counord, commune de Pomport près Bergerac, où elle a été découverte en 4851, par M. le pasteur À. Huçus, président du Con- sistoire. BTS Fririccarra MELEAGRIS (Catal.)— Ajoutez : CCC dans tous les prés entre Mareuil et La Rochebeaucourt (M-). — Prairies de Château-l'Évèque , arrondissement de Pé- rigueux (D'A.). — CG dans les prés qui bordent le Dropt, aux environs d’ _. sr sert ASPHODELUS ALBUS ( Catal.). | Les précieuses observations que M. J. Gaya pi en 4857 ( Bulletin de la Société Botanique de France , t. 4, p. 608, et Annales des Sciences naturelles, #° sé- (7217)) rie, t. 1, p. 118) sur les Asphodèles de Ja: section Gamon ; ont donné lieu à un remaniement total des espèces de cette section, et à la radiation de la dénomi- nation spécifique ramosus, qui répond simplement à une forme de végétation. M. Gay fait espérer: un travail synonymique complet sur ces espèces. Jusque-là, il est impossible de donner, avec sûreté, la synonymie des plantes dont ce savant observateur s’est occupé. Je me borne donc à dire que notre espèce périgourdine , qui.est celle de la Gironde, doit porter le nom de : Asphodelus albus. Mill. — Gay, il, cc, n°1. Cette belle plante, que j'ai signalée à Lanquais (dans le Catalogue de 1840) , a été retrouvée, avec $a forme rameuse, autour de Manzac par M. de Dives; à Champ- cevinel par M. d’Abzac ; à Allas=des-Bois et à Castels près Saint-Cyprien par M. l'abbé Neyra , qui me l'a désignée sous le nom d'A. sphœrocarpus Gren. et Godr. FL.Fr. I, p. 223; mais M; Gay déclare positi- vement, dans les Mémoires cités plus haut, que ce nom est synonyme du vrai À. albus Mill, Il en est de même de l'A. subalpinus Gren, et Godr., et, quant à l'A. albus de ces auteurs, c’est un mélange de l'albus et du cerasiferus, espèce nouvelle établie par M. Gay. ANTHERICUM Liziaco ( Catal.). — Ajoutez : Daus un petit bois de pins maritimes, au-dessus du_bourg d'Issac (DD.).—:Sainte-Nathalène dans le Sarladais ; mais celte indication ne m'est donnée qu'avec doute par M. l'abbé Meilhez, qui n'a pas conservé la Fr — RAMOSUM: Lion. — K. ed. iaet 2, 2. rit C'est par inadvertance que MM. éonies taie “bn da en 1855 (F1. Fr. HI, p. 222), que le Phalan- ( 728 ) gium ramosum Lam. manque dans le Sud-Ouest. Dès 1847, M. Lagrèze-Fossat le signalait daus sa Flore de Tarn-et-Garonne. C'est en 1838 que M. de Biran l'a découvert dans le dé- partement de la Dordogne, au tertre de Castillon près Lamonzie-Montastruc. M. de Dives le retrouva, en 18H, au Pont-du-Cerf, commune de Notre-Dame-de-Sanilhiac près Périgueux ; puis, en 1847, aux environs de Neuvic, et entre Queyssac et Campsegret. Cette plante croît toujours - dans des stations sèches et pierreuses, exposées au grand soleil, et où il n’y a presque pas de terre végétale. Ces localités, déjà nombreuses , ne sont pourtant pas les seules où l'on trouve, en Périgord , cette charmante espèce. J'en sigñalerai plusieurs autres, savoir : Sur des coteaux secs près de Mareuil (M.). — Léyssonie, commune de Bertrie-Burée (DR.).— CC dans un bois sec, à La Baureille, commune de Saint-Georges. — CC sur le cin- gle du Bugue, aux approches du château de Campagne, sur une longueur de près d'un kilomètre (OLV.). — Sur une croupe calcaire et couverte d'un gazon maigre au-dessus de l’escarpement de rochers qui domine la route à Goudaud, commune de Bassillac (D'A.). Non-seulement nous possédons le 1ype de l'espèce, mais encore sa variété non où frès-peu rameuse ( Phalangium ramosum Lam:, 8 simplex Kunth, Enum. t. 4, p. 594, n° 1). — Celle-ci, que je retrouve aussi parmi les échantil- lons de M. de Dives , à été recueillie, en 1851, par M. Oscar de Lavarnelle sur un côteau aride de la commune de Saint- Martin. Il est réellement difficile de concevoir comment 08 à Pil proposer de ne faire dé cette plante qu’une simple variété de l'A. Liliago. M. ke De F. Schuliz (Archives de la FI. de ( 729 ) France et d'Allem, p. 140, n° 1160 et 4161 [1848]) en a pris sujet d'examiner comparativement, sur lé vif, les deux espèces , et il signale avec soin leurs excellents caractères distinctifs, qui ont été exposés, d’après lui, dans la Flore Française de MM. Grenier et Godron, en 1855. SIMETHIS BICOLOR. Kunth, Enum. t. 4, 18. Simethis planifolia Gren. et Godr. F1. Fr. ÏIf, p. 222. Anthericum planifolium Linn. Phalangium bicolor DC. F1. Fr. — Duby, Bot. Landes de la Bessède , vis-à-vis Belvès (M. 1846). Landes de la Double, à La Jamaye (DD. 1846). ORNITHOGALUM PYRENAICUM (Catal.) Kunth et M. Boreau distinguent deux espèces, sa- voir : 4° sulphureum Rœw. et Schult., dont la fleur est jaune et dont les feuilles disparaissent dès le commencement de la floraison, — et 2 pyrenaicum L., dont la fleur est d'un blanc-verdâtre et dont les feuilles ne se dessèchent qu'après que la floraison est terminée. — Koch , dans une note de la 2e édit. p. 820 de son Synopsis, réduit à zéro cette diffé- rence , en vertu d’une observation de Bertoloni qui constate que : « dans dés individus cultivés de bulbes apportées des » champs , lés feuilles ont précédé le scape , et se sont des- » séchées aussitôt après la floraison. » Cette observation , jointe à la couleur réelteméit jaunâtre des fleurs de notre plante, et à la détérmination de M. Bo- reau qui y a reconñu l'O. sulphureum, me détermine à substituer cé nom à celui d'O. pyrehaicum, tout en avouant avec MM. Grenier et Godron qu'il n'y a probablement lieu à adinettre qu’une seule espèce à laquelle il serait juste, si ce point était hors dé doute, de laisser le nom d’O. pyre- naicum L. ( 730 ) Admettons donc, provisoirement du moins, le nom qui réunit actuellement le plus de suffrages : O0. sulphureum. Rœm. et Schult.— Kunth, Enum..t. 4, p. 356, n° 22. — Boreau , Not. s, qq. esp. de pl. Fr. (1844) IX, p. 19. — K. ed. {:, 2; ed. 22, 1 O. pyrenaicum L. (pro parte) — Gren. et Godr. FI Fr. IE, p, 189. Aux localités signalées dans le Catalogue de 1840 , il faut ajouter : Dans un pré sec à Dives, commune de Manzac; Valle- reuil; Jaure. Les feuilles de la plante de ces localités sont complètement desséchées avant l’entier épanouissement des fleurs (DD. 1849). — Dans un pré sec à Saint-Crépin près Sarlat, et CC dans les bois rocailleux aux environs de Ma- reuil (M:) — CC dans les prés humides dés communes d’Antonne et de Champeevinel (D’A.). — CC dans les prés argileux et un peu secs à Lavérnelle, commune de Saint- Félix-de-Villadeix (OLV.). ORNITHOGALUM UMBELLATUM (Catal.) Cette espèce qui n'est scindée ni par Koch , ni par : Kunth, ni par MM. Grenier et Godron, est représentée dans les ouvrages de M. Boreau, par deux espèces qu'il - regarde.comme fort distinctes, et qui me paraissent . en effet, avoir quelques différences faciles à saisir dans leur port. . L'une d'elles est l'O. umbellatum Boreau , Not. s- qq. esp. de pl. Franc. (1847) XXXVI, p- 13, 09,1: = (typus) Kenth,. Enum. t. 4, p. 362, n°45. — Gren. et Godr. FL Fr. I, p. 494. Je l'ai recueillie à gs mais je ne l'ai F3 ( 134 ) distinguée en Périgord où elle a été trouvée (à Péri- gueux même) par M. de Dives. La seconde est l'O. ANcusTIFoLIUM Boreau, loc. cit. p. 14,.n° 2. — O0. umbellatum (typus) Kunth. loi cit, — Var. B angustifolium Gren..et Godr. loc. cit. C'est elle que j'ai signalée sous le nom d’umbella- tum. dans: le Catalogue de 1840 , et qui a été recueillie à Ghalagnac (entre Manzac et Périgueux), par M. de Dives, qui a fait reconnaitre ses échantillons des deux espèces par M. Boreau lui-même. M. le comte d'Abzac a retrouvé cette dernière dans la commune de Seb cevinel. Je la possède aussi de Bordeaux. Je ne saurais dire à lagnelle de ces deux formes doit être rapportée la plante que M. l'abbé Meiïlhez me signale sous le nom d’umbellatum , comme trouvée en abondance dans un bois au sud-est de Mareuil. ORNITHOGALUM REFRACTUM. Walldst et Kit.— K. ed. 2°, 8. — Kunth, Enum. t. 4, p. 364, n° 49. 0. divergens Boreau, Not. s. qq. esp. de pl. franc. (1847). XXXVE. p. 15, n° 3. — Gren. et Godr. F1. Fr. IT, p. 190. -Manzac( DD.). — Je ne connais pas cette. plante ; les échantillons recueillis par M. de Dives ont été déter- minés par M. Boreau. SciLLA BiroLiA (Catal.). — Ajoutez : Côteau de Sanxet , qui domine la plaine de Bergerac, dans-un bois. sombre , au nord ; assez commun (Eug. de BIRAN). +7. VERNA ( Catal.). uk Notre espèce est la vraie, celle. d'Hudson, Loise- leur, Lapeyrouse, Grenier et Godron. Kunth, Enum. 1.4, p. 319, n° 13; mais non celle de Koch, Syn..ed. 19, p.744, n° 3, qui devient Sc. ifalica L. dans sa - ( 132 }) 2° édition, p. 826, n° 3. Là, il a soin d'avertir que c'est l’italica et non le verna qui éroît dans la localité mdiquée. Notre plante périgéurdine a toujours pour synonyme certain : Scilla umbelläta Ramond. — DC. FI. Fr. — Duby, Bot. Aux déux localités que j'ai signalées dans le Catalo- gué de 1840 , il faut maintenant ajouter : Environs de Mareuil (M.). — Landes huinides à Ribes près Mussi- dan (DD.) SCILLA AUTUMNALIS, Linn. — K. ed. 44 et 2, 4. Pelouses caleaires, sèches et arides des environs de Mareuil (M:}). — Chemin de Brantôme à Condat-sur- Côle (M: l'abbé Diox, alors curé de Condat).— Sur les cingles de Limeuil {OLV.). — Pelouse sèche entre Quensae et Champagnac-de-Belair (M. l'abbé SAGETTE, professeur au Petit-Séminaire de Bergerac). — Prai- ries aux environs du Pizou, à la limite des départe- ments de la Dordogne et dela Gironde { DD.).— Aux Guilhands , commune de Menestérol (REY. }: ALLIOM AMPELOPRASUM. Linn. —K. ed. 1», 16: ed. 2°, 17. Lembras, dans une haie; Toutlifaut et Ponthonne près Bergerac , et, en général, dans toutes les vignes des environs de cette ville, où la plante porté le nom vulgaire de Boraganes {DD.). Les habitants des campagnes voisines de Bordeaux em- ploient parfois cette espèce en reinplacement dû Porreau des cultures potagères, et là côohnaissent sous le nom de Büraguade. M. dé Dives ayant envoyé dés ognons de la plante de Lembras à M. Boreau , ce savant des a plantés dans le Jar- (738) din Botanique d'Angers, et il dit expressément , à la page 510 de la 2e édition de sa Flore du Centre, que c’est d’a- près les fleurs obtenues de ces ognons qu'il a décrit son Allium polyanthum (A. multiflorum de sa 1r° édition). Je suis donc assuré de l’authenticité de ce synonyme, et si je ne le substitue pas au nom d'Allium ina L,, c'est : 1° Parce que M. Gay ( Allii spec. octo, in Ann. Sc. Nat. 1847, 3 sér., 1. 8, n° 6) regarde l'A. multiflorum Desf., DG: FI, Fr., comme synonyme pur et simple de l'Ampelo- prasum L. 2° Parce que Kunth {Enum. t: 4, p. 887, n° 18) régarde l'A, polyanthum Rœm. et Schult. comme synonyme pur et simple du multiflorum DC., et (p. 384) l'A. multiflorum Desf. comme synonyme pur et simple de l'Ampeloprasum L. 3° Parce que la planté de Lembras est identique (!) à celle des vignobles de Floirac près Bordeaux, que M. Gay a reçue de moi à l'état vivant et qu'il regarde comme étant indubitablement l'A. Ampeloprasum L., qui est aussi celui de Saint-Amans, FI. Agen. (ex specim, authentic. ! ). 4° Parce que M. Boreau regarde son À. polyanthum (A. multiflorum DC.) eomme une plante rare et « très-peu con- “nue (m'écrivait-il en 1846) avant que M. Saul l'eùt « relrouvée aux environs de Bourges », tandis que l'identi- que (!) de cette même plante, étant EXCESSIVEMENT ABON- DANTE dans les pays de vignobles (Gironde! Dordogne ! Lot-et-Garonne! d'après mon herbier; « per totain fere «“ Europam ad Siciliam usque et Græciam , et in Africa bo: « reäli » d'après Kunth) , est, selon toutes les probabilités les plus raisonnables , l'espèce linnéenne. L'ÀA, iultiflorum DC. parait, au contraire, d'après Kunth, ètre une se méridionale et presque exclusivement méditerranéenne. ( 734 ) 9° Parce que je ne me rends pas compte ,: au point de vue de l'importance spécifique , des caractères différentiels que M. Boreau établit entre ses À. Ampeloprasum et po- lyanthum considérés sous le rapport de leurs fleurs. 6° Enfin, parce que les caractères différentiels que le bulbe de ces espèces a offerts à M. Boreau ne sont pas com- paratifs, ce qui vient de ce que tous les auteurs ont donné des descriptions INEXACTES O INCOMPLÈTES du bilbe de l'Ampeloprasum. Ceci est le point capital de la discussion, puisque premiè- rement , M. Boreau ne distingue point son Ampeloprasum de l'Ampeloprasum de tout le monde ; — puisque, séconde- ment, 1 regarde son polyanthum comme une espèce rare» plus nouvellement connue que l'Ampeloprasum ; — puisque, roisièmement enfin , les échantillons authentiques démon- trent que son polyanthum est identique à Y Ampeloprasum de tout le monde. Je vais done m'attacher à montrer que les bulbes de l'es- pèce la plus ancienne, la plus commune, sont inexactement ou incomplètement décrits; d'où il suit, que les différences qu'ona cru remarquer dans les espèces nouvellement décri- tes, sont absolument sans gravité, puisque ces caractères ne sopl pas exposés comparalivement. | Candolle,, FI. Fr. HI, p. 219, n° 1951, dit de l'A. Am- peloprasum : « Sa bulbe n’est pas simple, mais pousse tout « à l’entour de petites bulbes à peu près comme dans l'ail « cultivé. » Ceci ne dit rien, si ce n’est que rs est pourvue de cayeux. Le même auteur, FL Fr. Suppl: p.316, n° 1959: dit de l'A. multifloruni : « Bulbe ovoïde , de:la. grosseur d'une « noix, munie de nombreuses tuniques , entre lesquelles Se « trouvent des cayeux ovales-oblongs. » Geci me: porterait ( 135 ) à présumer que l'A. mulliflorum (maintenant polyanthum) de M. Boreau n'est point celui de Candolle , car les cAyEUx ovales-oblongs de la plante de Bourges, d'Agen, de Lembras et de Bordeaux ne sont qu’au nombre de Deux (!!), tandis que les BULBILLES qui se trouvent entre les NOMBREUSES tuniques de l'ognon sont GLOBULEUSES (!!) et non ovales- oblongues. Cette remarque m’induirait encore à penser que l'Ampeloprasum de Candolle est bien le vrai, puisqu'il parle des petites bulbes qui entourent sa bulbe principale à peu près comme dans l'ail cultivé; or, c'est précisément la vérité pour notre plante. sauf pour la forme de ces bulbilles qui ne sont pas ovales comme dans l'ail cultivé. En 1843, Kunth {Enum. t. 4, p. 383, n° 8) dit de l'A. Ampeloprasum : Bulbo laterali, solido, sobolifero. Ceci est complètement faux , si ce n’est pour le mot sobolifero : car le bulbe n’est ni latéral, ni solide, en ce sens qu’à l'époque où il est solide il n’est pas latéral, et qu'à l'épo- que où il paraît latéral, 11 N’EXISTE PLUS DU Tour; mais qu'on a pris pour lui un des deux gros cayenx entre les ru- diments desquels il était placé quand il existait encore : ceci sera expliqué plus bas. Künth, ibid. p. 387, n° 18, décrit brièvement l'A. mul- hflorum DG., sans dire un SEUL MoT de ses bulbes ! Laissons de côté sa description: Koch (Synops. ed. 1% et 2) dit n'avoir pas vu le bulbe de l'A. Ampeloprasun ; il le décrit d’après Schleicher, dans le$ mêmes termes qe Kunth, (et il est à remarquer que sa description du bulbe de l'A. rotundum semble faite tout exprès pour l'Alium SEE re de nn” sum auel. ferè omn:). “M. Boreau { FI. du Gentresi2séui" p- 509! me 1875) dite de VA. Asmpeloprasum : « Bulbe arrondi, produisant “des ” ( 736 } « Cayeux nombreux » , ce-qui esi aussi vague el. encore moins significatif que la phrase de Candolle. Le même auteur (ibid. n° 1876) dit de l'A. polyanthvun : “ Bulbe multiple, entouré de petites bulbilles GLOBULEUSES « enveloppées par ses luniques. » Ceci est. vrai, mais extrèmement incomplet et, par conséquent, ne fournit pas de base certaine pour les comparaisons. MM. Grenier et Godron, F1. Fr. HE, p. 498 (4855), se bornent, pour les deux espèces , à copier presque textuel- lement M. Boreau, Ce qu’il y a incontestablement de mieux, c'est la descrip- tion de M. Gay ( Ali species octo, etc.); mais c’est en- core très-incomplet ; et si cette description est parfaitement exacte dans, ce qwelle. dit, elle devient inexacte par. ce quele.ne dit pas. La voici dans tous ses détails :: 4° Dans la diagnostique : Bulbi tunicis membranaceis, bulbillis extra tunicas hornas plurimis, sessilibus, vel breviter. slipitatis, hemisphærieis. 2° Dans la description détaillée : Bulbus globasus , 1-3 uncias crassus, tunicis papyraceis vestitus , sapore Ali sativi acerrimo , bulbillis inter lunicas exteriores plurimis (denis circiter) parvis (diametro 6-40 millim.), brun- neis, lucidis, globosis vel ovoideis, abrupiè mucronalis ; latere interiore lruncalis |margine prominulo. aculo, quasi scutum sibi adplicatum, et bulbillo paulo latius, gererent), sessilibus. vel filo brevi eodemque fragili shipi= talis, sero, à matrici qui bulbo usque ad anthesis tempus adhær Encore une Re voilà une. rédaction. admirable et Sur laquelle il n’y a que des retouches minimes à faire ; mais.elle ne dit rien de la constitution intime du bulbe , de son évo- lution végétative , ni des moyens immédiats de-reproduction ( 437 ) qui assurent à la plante la qualité d'espèce vivace, quoi- bu'elle soit composée d’individualités invariablement mono- carpiques. Le grand nombre de bulbes de la Gironde, de la Dordo- dogne et du Lot-et-Garonne que j'ai été à même d'étudier à divers âges , me fournit la possibilité de décrire {et si je ne me trompe, avec bien peu de lacunes) cette évolution compliquée et infiniment curieuse de l'A. Ampeloprasum. J'ai été amené à la connaître, par l'habitude que j'ai prise, en mettant la plante sous presse, de fendre l'ognon de bas en haut dans le sens de sa plus grande largeur (ses deux diamètres horizontaux sont toujours inégaux ; on va voir pourquoi), de manière à ce que ses deux. moitiés restent adhérentes aux deux moitiés du scape que je fends aussi sur une Jongueur de quatre centimètres, en deux portions égales que j’écarte l’une de l'autre, afin que l'échantillon puisse être plus également comprimé. De cette façon, en les retournant , je vois à au l'intérieur de chaque pt du bulbe total. Pour mieux me faire comprendre, je vais décrire l'état des lieux à l'époque du développement le plus complet de l'année , lorsque les fleurs sont fanées, les feuilles ençore vertes , les capsules commençant à mürir. Le collet de la racine, ou pour mieux dire la tige de. la plante, base de tout ce système, est un plateau analogue à celui de la Jacinthe, mais plus robuste, de consistance grenue.et comme amylacée, presque amorphe , atteignant jusqu’à 5-6 millimètres d'épaisseur. De. tous les points de son bord et de sa face inférieure sortent d'innombrables racines filiformes , simples, molles, qui se brisent habituel- lement à la longueur de 8-10 centimètres, La partie supé- rieure, de ce, plateau en. forme de rhizôme très-raccourci . ( 138 ) donne naissance aux nombreuses tuniques blanches papyra- cées , qui représentent des bases de feuilles qui se sont ou non développées , et à l’aisselle desquelles naissent les nom: breuses bulbilles (parfois une cinquantaine et plus), dont M. Gay a si parfaitement décrit la forme, mais qui, selon oi, sont foujours pédicellées, et qui se gênant et se re= foulant mutuellement ; pendent en tous sens, lors de la rupture des tuniques , à des fils (applatis pendant leur jeu= nesse) et dont la longueur dépasse souvent trois. centimè- trés: Je dois m'interrompre ici pour compléter la description que M. Gay a donnée de ces bulbilles. Leur point de communication avec la plante-mère est l'extrémité basale du bouclier ovale (Scutum de M. Gay), qui est originairement tourné vers le scape de la plante- mère. Ce bouclier, qui est dur, jaune et luisant comme du bois de buis bien poli, est donc toujours latéral-interne par rapport à l'axe végétatif de la bulbille. De ce point d’adhé- rence médiate, part le fil ss ou moins long me cette bulbille est attachée. À côté ét en dehors du point d’adhérence , il se forme Sur la bulbille un petit gonflement à travers lequel percent (lorsque la bulbille entre en germination pendant qu'elle est encore fraiche), les nombreuses fibrilles radicales qui nourriront la future plante. C'est ainsi que se forme le pre- mier rudiment du plateau (ou collet en forme de rhizôme } de ce jeune végétal. Je n’ai pas d'exemple certain du déve- loppement de plus d'une de ces fibrillés radicales avant que la bulbille soit détachée de la plante-mère ; mais il arrive, parfois , que le système ascendant de cette bulbille se déve- loppe , sous la forme d’une pointe foliacée ; pendant que la bülbille pend à ce que j'oserais appeler son cordon ombil- ( 139 ) cal ; et pour cela , il fant qu’elle soit hors de terre : ce qui lui arrive fréquemment quand on donne la façon de bêche aux vignobles où croît la plante, Dans sa jeunesse, et lorsqu'elle n’a pas encore été en contact avec l'air extérieur, la bulbille est d’un blanc de lait ainsi que son bouclier. Sa consistance est charnue et très= ferme. Elle se compose, à l'intérieur, d’une masse globu- leuse, homogène, qui prend à-peine une légère teinte ver- dâtre au centre. La coque de la bulbille est alors moins dure que cette sorte d'amande, et ce n'est qu’à mesure que la bulbille se dégage des gaînes où elle est née, qu’elle prend, en vieillissant, la teinte Jéghrement fauve ou hrunâtre qui caractérise son âge adulte. C'est sur un point plus ou moins éloigné du point d'adhé- rence de la bulbille que sa coque s’étoile irrégulièrement Pour laisser passer la jeune feuille quasi-cotylédonaire dont ie viens de parler. Cette rupture a lieu, à peu près, à l'oppo- site du point où se forme le gonflement par où les fibres radicales de la jeune plante effectuent leur émersion de la coque de la bulbille; mais il n’y a, en ceci, aucune régula- rité parfaite, parce que les bulbilles se gênent, se repoussent, se retournent mutuellement en prenant de l'accroissement , el il arrive parfois que le point d’émersion des radicules est repoussé fort loin du point d'adhérence de la bulbille. La coque de la bulbille adulte est très-résistante, dure et Cassante , formée de deux tuniques dont l’extérieure, assez mince, pergamentacée, mate et très-finement ponctuée, ne s'étend pas sur le bouclier. L'intérieure, beaucoup plus épaisse, fauve, brillante et très-fortement ponctuée, est manifestement crustacée. Elle est tapissée, à l’intérieur, par une troisième tunique excessivement fine, transparente, ponctuée, luisante. Ne semble-t-il pas que ce soit là une Tome XX ( 2° Partie ). 50 : 140 ) reproduction, sur le yseudo-embryon que forme la bulbille, des trois enveloppes normales d’un embryon ordinaire ? Quand la maturité de la balbille à en le temps de se:com- pléter avant sa germination, on y retrouve, en la brisant, celte même sorte d'amande homogène en apparence (comme ane noiselle dans sa coque), mais qui, plus tard (et même ayant Ja germination de la bulbille), se décompose en lames qui seront les tuniques de la future plante , et en une masse centrale qui sera son scape. Dans ce cas de maturité complète ! pour laquelle je ne saurais préciser le délai ni les circonstances nécessaires ), la base de la bulbille ne se ramollit plas pour laisser passer les fibres radicales du futur bulbe, Gelui-ei se détache com- plètement des parois de la coque où il reste libre comme un ognon de jacinthe conservé pendant l'hiver dans une boîte , et dont le plateau radicellaire , déjà bien distinot ; est prêt à pousser directement ses racines dans la terre. Dans ce cas, dis-je , la coque de la bulbille se rompra ou se pour- rira dans la terre- pour laisser végéter le bulbe ‘qui a mûri dans son sein. - Ge petit bulbe ne fleurira point pendant la première ati- née de son développement et ne produira que quelques feuilles courtes et très-étroites. Il ne fleurira pas même l'année suivante , et ce ne sera qu'à la quatrième année ‘de sa vie qu'il donnera des fleurs (1). Maïs , dès la seconde année de son existence ! ré PP CE (1) Dans ma rédaction primitive, j'avais conservé une forme rement dubitative quani au nombre d'années nécessaires . à Ja bulbille : pour donner des fleurs; mais, ayant communiqué mon évaluation à mon savant ami M. Durieu , il l'a confirmée de tous ar æ fast des expériences directes et qui loi sont a ( TAT ) année de sa vie individuelle et distincte }, il commencera lui-même à produire , entre ses petites tuniques , dé petites bulbilles semblables à celle dans laquelle il est né. Je reprends la description de la plante-mère , et, cessant de m'occujier de ces nombreux étages d'insertion de gaînes et des bulbilles qui sont nées à leurs aisselles, j'arrive au cen- tre de l'ognon, au scape de la plante-mère fleurie. C’est une colonne sèche qui s’épate en pied de chandelier, de manière à reposer sur toute la face supérieure du plateau ou collet de la racine. Je dis une colonne sèche, car on y chercherait en vain une trace de bulbe propre. Celui-ci s'est entière- ment laminé en gaînes tunicales ou foliaires. IL NE RESTE PLUS RIEN DE LUI à l’état vivant! Bien plus, cette colonne est comprimée latéralement des deux côtés, refoulée qu'a été sa substance par le développement des deux gros cayeux qui la flanquent et qui sont destinés à remplacer immédia- tement Va plante-mère après la dispersion des éléments de son ognon, c’est-à-dire, qu'ils sont destinés (du moins le plus gros des deux) à fleurir l'année suivante. La coupe verticale de cet ognon présente alors l'aspect le plus caractéristique. À droite et à gauche de la colonne centrale ( scape } s'ouvrent deux cavités à parois crusfacées, en forme de niches (ce sont les sections verticales des deux cavités qui contiennent les deux gros cayeux ). En exami- nant leurs parois , on voit que la structure en est semblable à celle de la coque des bulbilles; mais elle est plus robuste, _ Plus développée, et leur forme est différente , car ces deux gros cayeux sont ovoides. Leur position est différente aussi de celle des bulbilles , car ils sont invariablement sessiles et laissent une forte cicatrice à la partie supérieure du plateau. C'est cette circonstance qui a “fi dire à M. Gay, à Lg Connaissance de ce ces deux ordre: si distincts de ( 742 ) ducteurs parait avoir manqué : sessilibus vel filo brevi sti- pitalis. Ces cayeux sont formés d’une grosse amande en apparence homogène ; qui fournira plus tard les éléments d'un nouveau bulbe. On peut affirmer théoriquement {car la vérification directe du fait est pen facile) que ces deux cayeux sont inégaux, parce que les feuilles des Aljum ne sont pas opposées, et que l'un d'eux doit par conséquent naître plus haut que l'autre et être moins âgé que lui. C’est ce qui m'a fait pen= ser (et M. Du Rieu me l’a confirmé d’une manière positive) qu'ils ne fleurissent pas tous deux dès la première année (2° année de la floraison de la plante-mère ); le cayeu in- férieur fleurit seul alors. La floraison du cayeu supérieur (8° année de la plante-mère | est suivie iminédiatement (4° année) par la floraison des bulbilles les plus avancées, alors transformées en plantes adultes. Le cycle d'évolution est ainsi complet ! ! ) et l'expérience directe n’en est plus à faire, puisque M. Du Rieu a changé mes prévisions en cer- titude acquise par lui depuis longtemps. Chaque individualité fleurissante est si bien annuelle el monocarpique , ainsi que je l'ai dit plus haut, que, lors- qu’on ouvre en février un ognon de 3° année (provenant de bulbille } et qui par conséquent ne devra fleurir que l'année suivante, il est impossible de trouver les deux gros cayeux. Le centre du bulbe ne se compose que de jeunes feuilles. On trouve, entre ses tuniques, de jeunes bulbilles qui sont alors ovales, comprimées , attachées à un filet plat et très- court. LÉNROG is ul Je ne puis affirmer que les deux gros cayeux soient, dans ieur jeunesse, pourvus d’un scutum comme les bulbilles. Un certain pli anguleux semble pourtant en signaler la trace presque effacée, et si son témoignage est véridique, le (143 ) scutum serait devenu très-grand pendant l'accroissement du cayeu. Ce qui me paraît certain , c’est que la paroi qui devait être le scutum est plus solide et plus luisante que la paroï extérieure; et, en second lieu, que les deux gros cayeux manquent de la tunique externe { mate) qui revêt les bulbilles à l'exception de leur scutum. Une seule fois, j'ai arraché un pied fleuri d'A. Ampelo- prasum organisé comme je viens de le dire quant à ses deux gros cayeux , inais dont l'arrachement ne fit venir au jour aucune bulbille. Get échantillon, à fleurs très-colorées et à très-grosse ombelle, n'avait plus une seule feuille verte; mais comme il croissait dans une situation exceptionnelle , dans les fentes d’un rocher où est creusée une cave {à Ste- Croix-du-Mont, Gironde), dans une masse d’huitres fossi- les, et que je ne pus l'obtenir qu'en m'élançant pour le Uürer à moi sans là. moindre précaution , je ne crois devoir lirer aucune conclusion de ce fait isolé. L'Allium sphærocephalum. présente une :organisation assez analogue à celle de l'Ampeloprasum, mais assurément bien différente spécifiquement, Il n’a pas de bulbilles |!) iWais seulement des cayeux absolument semblables entre eux par leur structure, plus ou moins longuement pédicel- lés et qui, ne pouvant vaincre de bonne heure la ténacité des tuniques qui les enserrent, remontent vers la surface du sol en allongeant leur fil suspenseur. Leur coque est analo- gue à celle des deux gros cayeux de l'A. Ampeloprasum ; Mais ils sont triquètres, et leur face interne est bordée de manière à faire croire aussi à l'existence primitive d'un scutum. Je crois être assuré qu'ils ne sont jamais complè- lement sessiles, el jamais il n°y,en a deux à peu près “eau scape, par conséquent , m'est. pas canpriné et ; autant que celui de l'Ampeloprasum. ( 144 ) M. Gay a rapporté le Porreau, comme var. £, à l'A. Aimpeloprasum L., et s’est fondé, pour combattre la répu- gnance que je lui exprimais dans mes lettres au sujet de celie réunion, sur ce que, érès-rarement, on à VU un ou deux cayeux chez le Porreau; mais ces cayeux, dit-il (loc. cit.) manquent de disque scutiforme. Je erois être maintenant à même d'expliquer cette ano- malie excessivement rare et dont des jardiniers qui ont trente ans et plus d'expérience , n’ont jamais vu d'exemple. Je l'ai dit : M. Gay ne distingue pas les deux sortes de pro- pagules. On en a trouvé, je le veux bien, un ou deux sur un Porreau ; mais c'étaient des cayeux analogues aux deux privilégiés de l'A. Ampeloprasum ; leur description le fait assez voir. Quant aux bulbilles proprement dites, M. Gay l'avoue , le Porreau n’en à jamais, et certes, ce n’est pas la force végétative qui doit manquer dans une plante si gourmande du meilleur terrain de nos potagers ! En second lieu, il existe un caractère de première valeur, observé pour la première fois par M. Du Rieu, et que cha- cun est à même de vérifier tous les jours, pour la distinction spécifique , essentielle et profonde des A. Ampeloprasum et Porrum. Dans la première de ces espèces, la spathe est scarieuse , blanche’ ou rose et globuleuse pendant toute la durée de son existence; elle est terminée par une pointe cylindrique, dure, droite, raide et presque piquante, plus courte ou à peine plus longue que la spathe elle-même. Dans FA. Porrum, au contraire, la spathe est charnut- herbacée, de même consistance que les feuilles, verte comme elles, subglobuleuse et s’effilant en une pointe comprimée, molle, de même nalure, quatre à cing fois plus longue que la spathe! Sa longueur est comparable à celle qui a valu à PA. pallens le nom de longispathum : ( 745 ) seulement , elle est charnue et non membraneuse el n'est pas parcourue par des nervures longitudinales. Le Porreau est donc une plante SPÉCIFIQUEMENT él ESSEN- TELLEMENT différente, par son mode de reproduction et par-un caractère matériel de forme dans la spathe , de VA. Ampeloprasum ! L'Exposition de la Société d'Horticulture de la Gironde, en septembre 1857 et en juin 1858, a mis en lumière (sous le nom d'Ail d'Orient) une forme véritablement gigantesque del’ A. Ampeloprasum. La base de sa tige vivante et feuillée égale la grosseur du bras d’un enfant nouveau-né. Son bulbe, garni de bulbilles moins nombreuses qu’à l’état sau- vage, égale Fa grosseur de la tête d'un enfant de cet âge. Les bulbilles, qui deviennent promptement, à l'air, d’un beau jaune de Maïs (lorsqu'on les retire des tuniques avan- la floraison de la plante), ont un diamètre transversal de 15 :willimètres , et la longueur de. leur seutum. atteint 20 millimètres. Leur forme est la forme qui appartient exelu- sivement à l'A. Ampeloprasum, et, comme lui, la plante a une saveur bien moins alliacée que celle des véritables Aulx ; elle doit être, à en juger par l'odeur, analogue à celle du Porreau que l'A. Ampeloprasum remplace , ainsi que je l'ai dit, dans nos campagnes. Nous ignorons tous d’où provient cette remarquable va- riation, inconnue aux jurés qui nous sont arrivés de Paris pour ces deux Expositions. J'arrive aux conclusions de cette notice ; les voici : 1° L'Allium Ampeloprasum, plante vivace, est carac- térisé par deux cayeux sessiles qui doivent reproduire immédiatement la plante. et par de nombreuses bulbilles d’une autre nature, qui la reproduiront _. des ue les denx cayeux aurom rempli leur rôle. ( 146 ) 2° L'Allium Porrum n'a jamais de bulbilles. Par excep- on, il peut porter un ou deux cayeux, qui le rendront ainsi bisannuel, jamais vivace. 3° L'Allium sphærocephalum n'a jamais de bulbilles, mais seulement des cayeux plus ou moins stipités, et Sus- ceptibles de le reproduire immédiatement. Il peut donc être appelé vivace par transmission directe, sans l’intermé- diaire de la sorte d’incubation nécessaire aux bulbilles de l'Ampeloprasum pour leur faire atteindre l’âge adulte. . 4&L’Aflium polyanthum (ancien multiflorum) de M. Bo- reau est identique à V'Ampeloprasum de M. Gay et par conséquent de la grande majorité des botanistes ! 9° Je suspecte, mais sans pouvoir la nier, l'autonomie de l'A. Ampeloprasum de M. Boreau, dont je ne connais pas d’échantiilon authentique. 6° Je suppose, mais sans pouvoir l’affirmer, que l'A. multiflorum DC. (peut-être —polyanthum Ræœm. et Schult.), est une plante méridionale et particulièrement méditerra- néenne. Je ne la connais pas non plus. 7° Il me paraît frès-possible que ces trois derniers noms doivent rentrer comme synonymes dans le vrai À. Ampe prasum LINNÉEN de M. Gay, parce que les caractères qu'on assigne aux espèces qu'ils désignent , reposent sur des dé- tails parement s{aminaux et sur des descriptions #nC0m- plètes et non comparatives du bulbe. 8 H est probable que, bien étudiée, chaque espèce d'Allium offrira, dans son bulbe , le meilleur de ses carac- tères spécifiques. (6 évité sy ALLAUM SPILEROCEPHALUM ( Catal.) M. de Dives en à trouvé, à Saint-Aulaye-sur-Dronne. (‘747 ) une variété (que je n'ai pas vue) à fleurs pdles et à feuilles glauques. Nous avons aussi (à Manzac) une forme petite et très-grêle , que j'ai reçue aussi de Fontainebleau, et dont les feuilles (desséchées) sont tout-à-fait filifor- mes. Il faudrait les voir fraîches pour savoir si elles montrent le caractère (sillonnées seulement près du sommet) que MM. Grenier et Godron (F1. Fr. II, p. 200) attribuent à leur Allium approximatum (A. sphærocephalum Boreau , non L., ex Gren. et Godr.). Mais le bulbe étant organisé, dans cette petite forme, absolument comme dans le vrai sphærocephalum, je m'abstiens de toute distinction spécifique. ALLIUM OLERACEUM ( Catal.). Cette espèce, telle que je l'entendais alors par er- reur, doit être scindée. Il ne doit rester sous ce nom que les individus à ombelle mélée de bulbilles. Ceux dont l’ombelle est exclusivement capsulifère restent dans l’Allium pallens que j'ai également mentionné dans le Catalogue de 1840. Mais ‘le genre Allium a été, depuis lors, l'objet de beaucoup d’études détaillées, entr'autres de la part de . M. Gay, dans le Mémoire (Ali species octo, etc.) que j'ai cité plus haut, à l’article de l'A. Ampeloprasum. Je vais donc donner, pour les deux espèces dont il s’agit, les noms que jé crois devoir adopter comme définitifs, et leurs principaux synonymes : 1° Allium oleraceum. Linn., etc. — K. ed. 1* et 2, 22. — Nob. Gatal. 1840 (pro parte, scilicet quoad specimina bulbi- fera) ranen crois scentitunt E ( 748 ) Je n'ai rien de nouveau à dire sur cette éspècé , aussi commune que l'A. pallens et vivant dans le même genre de localités argilo-calcaires. *° Allium pallens. Linn. — Gay, Allii spec. octo, in Ann. sc. nat., octo- bre 1847, 3° sér. t. 8, p. 195, n° 1. À. paniculatum (L.). — Koch, syn. ed. 22 n° 26, NON ed. 4°, n° 26! ipso monente sub À. pallente. ed. 2, n° 25. — Bureau, FI. du Centr. 2° éd, (1849). p. 512, n° 1888. — Gren. et Godr. F1, Fr. III SA p- 209 (typus) J'ai envoyé à M. Gay toutes les formes que fe connais dans la Dordogne , et il n’y a vu aucun échantillon appar- tenant, selon lui, au type de l'Alum pallens L., maïs seulement sa variété 8 dentiferum (Gay, loc. cit.), dont voici les principaux synonymes | particuhiers à cette variété) : Allium monspessulanum. Wild. (1843). -— Kunth, Enum. t. 4, p. 404, n° 55 (1843). — Gay, in lit: 5° aug. 1847 ( je conserve cet important document dans mon ber- bier, avec les échantillons Fa ônt donné lieu à M: Gay de Mécnishe)i A. oleraceum nent spécimina “éapsiifers tantüm!) Nob Catal. 1840! : A. pallens Chaub. in St-Am. FI. Agen. + adsl FL. Bord. — Nob. Catal. 4840. — Koch, syn. ed. 2*, n° 25 {me judice , silente autem de hac re cel. Gay). A. paniculatum, 6 pallens (me judice) Gren. et Godr. F1. Fr. loc. cit À. lon gispaihie Delaroche. — “Desv. Obs. wi: Angers (ex specim. Desvauxiano! ). À. intermedium DC: FL Fr. ae + Dé. on A. dentiferum Webb, Phytogr. canar. (1847).: (749 ) Cette plante est donc à la fois l'A. pallens et, en parue, VA. oleraceum (échantillons à ombelles non mêlées de bul- billes) de mon Catalogue de 14840. Elle a été trouvée dans les localités suivantes : Blanchardie près Ribérac, dans les champs { DR). CCC dans les champs et les vignes des côleaux calcaires à Lan- quais, à Saint-Front-de-Coulory, etc. (Catalogue de 1840). — Manzac, sur les côleaux argilo-calcaires {DD., juillet 1840). — Environs de Périgueux, à Champcevinel, etc (D'A., 1848). Très-certainement, on la retrouvera dans bien d’autres localités du département , où le terrain est de même nature minéralogique, car elle abonde, à Bordeaux, dans les vignes argilo-calcaires , soit des palus, soit des côteaux qui bor- dent la rive droite de la Garonne, Le type de l'espèce, au contraire, n’a élé reconnu par M. Gay, aux environs de Bordeaux, que dans les terrains siliceux, sablonneux ou caillouteux (landes d’Arlac, Pessac). HemerocaLLis FULvA. Linn. —K. ed. 1* et 22, 2. — Envi- rons de Nontron (OLV., 1853). Expymion.nurans. Dumort. — K, ed. A*et 2, 1. — Gren. et Godr. FL Fr. HE, p. 214. Agraphis nutans Link. Scilla nutans Smith. — DC. Fi. Fr. — Duby, Bot. — -Kunth, Evum. t. 4, p. 327 ,.n° 28. Bords d’un petit ruisseau au Mayne, commune de Minzac, près Monpont; Breuil près Vergt; environs de La Roche- Châlais ; environs de Périgueux où on signale une variation à fleurs presque blanches {DD., 1845). — Environs de Mareuil, où il est commun parmi ho paitsens-o hante bois rocailleux et sombres ( M.) | ( 750 BELLEVALIA ROMANA. Reïchenb. FI 8. exe. , p. 405. — Kunth, Enum. IV, p. 307, n° 2. — Gren. et Godr. FE Fr. HE, p. 247. Hyacinthus romanus L. Prairies montueuses , voisines du château dn Sireygeol, commune de Saint-Germain-et-Mons, arrondissement de Bergerac {M. Eugène DE Biran ; 1855). RRR. — Je n'ai pas vu les fruits mûrs ; mais, l'échantillon que je dois à la générosité de M. de Biran montre les capsules parfaitement arrondies au sommet. — En 1821, lors de la publication de la Flore de Saint-Amans, cette espèce n'était pas connue dans l’Agenais (dont le Bergeraquois est limitrophe); mais, peu d'années après, elle y fut découverte par M. J.-B. Du- molin l’ainé, qui m’en adressa plusieurs échantillons. Muscari cOMOSuM (Catal.). — Ajoutez : Variation à fleurs blanches, trouvée une seule fois, en 1840, par M. de Dives, à Beaufort près Mussidan. — RACEMOSUM ((Catal.). — Ajoutez : Eymet (DD. ke = Monsac. — Borryomes. DC. FI. Fr. n° 4927.— Duby, Bot. n° 3. — Boreau, Not. s. qq. esp. dé pl. Fr. (4846). XXIV. p. 29, no 5. — Koch, syn. ed. 4* et 24, no 3.— Gren. et Godr. FI. Fr. IL, p. 217. xon Miller, ex Boreau, loc. eit.! ds Botryanthus lors Kunth, Enum. t. 4, p. 311, ne 4... Dans un pré au N. E. de Bergerac, entre la ville et le Bout-des-Vergnes , et dans un pré humide à Saintongeais près Bergerac (Rev.). -— Dans les prés à Berbiguières (M.)- La plante de la première de ces trois localités m'a été envoyée par M. l'abbé Revel sous le nom de Muscari Lelie- (754 ) brii Boreau; mais comme je tiens de M. l'abbé Lelièvre lui-même un exemplaire authentique de la plante angevine qui lui à été dédiée, je ne crois pas devoir attribuer le même nom à la plante de Bergerac. NARTHECIUM OSsIFRAGUM. Huds. — K. ed. 4* et 2: {spec. unic.). Abama ossifraga DC. FI. Fr. — Duby. Tofieldia ossifraga Nem. ap. Chaubard, in act. soc. Linn. Bord. 1854, t. 19, p. 298. CC dans deux ou trois marais montueux aux envi- rons de Mareuil (M... CXXVIIT. COLCHICACEÆ. CoLcHICUM AUTUMNALE | Catal.). Cette plante , ainsi que je l'ai donné à entendre dans le Catalogue de 1840, manque totalement aux environs de Lanquais; mais lorsqu'on suit, dans le dernier tiers de septembre , la route départementale de Lalinde à Périgueux, on trouve le Colchique commençant à fleurir dans les prés du vallon dont l'entrée est au Bugue, et on le retrouve en immense abondance dans tous les environs de Périgueux, sur les routes de Razac, de la Massoulie, de Brantôme, de Mussidan. Il croît par familles, à la manière du Crocus nudiflorus des Pyrénées, et n’est pas également répanda Sur toute la surface d'une prairie. | Je n'ai point vu le Colchique dans la partie granitique du Nontronais, bien que j'aie parcouru cette partie du dépar- tement dans la saison la plus favorable. M. de Dives m'indique, comme localités à ajouter à celles que j'ai signalées en 1840, Villamblard, Chalagnac et un plateau très-élevé, nommé : sn es assé la commune de Coursac. | : ( 752 ) CXXIX. JUNCACEÆ. JUNCUS OBTUSIFLORUS | Catal.) Dans le marais voisin du gouffre du Toulon près Périgueux ( D'A.). M. d'Abzac me signale au même endroit, mais avec doute. le J. anceps Laharp. Je n'ose l'admettre définitivement.au nombre de nos espèces, parce que rien ne m'autorise à penser qu’il ait été retrouvé ailleurs dans nos contrées, Lüuzuza Forstert (Catal.) Maintenant que j'ai examiné à fond et à plusieurs reprises celte espèce et la suivante, je puis les distin- guer sûrement et reconnaître que je les avais con- fondues. Le Luzula Forsteri est extraordinairement abondant dans toutes les localités sylvaliques, et particulière- ment dans les bois secs C'est bien celui de mon Cata- logue de 1840; seulement , il faut y ajouter tous les échantillons des bois secs et à feuilles étroites, que j'avais faussement RUE au L. pilosa | L. vernalis "2 FL Pr. — PILOSA {Catal.) Au lieu de mon indication de 4840 : cec dans les bois , ïl faut lire : R, ef seulement dans les bois som- bres el TRÈS-HUMIDES. Je ne l'ai trouvé, en réalité. qu'au lieu dit le Cul-de-Sac, dans la forêt de Lanquais.” Il est infiniment probable que cette localité n’est pas unique dans le département ; mais je n’ai pas récolté la plante ailleurs , et elle ne m'a été signalée nulle part par mes collaborateurs périgourdins, qui me m'ont adressé que des indications fort peu nombreuses de (753) localités en ce qui touche les Joncées, Gypéracées et Graminées. LuzuLA maxiMA. DC. FI. Fr. n° 1896. — K. ed. 1° et 2, 4. L. syloatica Gaud.. Agrostol. — Gren. et Godr. FL Fr. I, p.353. Cette belle plante n’a été rencontrée que fort tard dans le département, savoir : R dans le vallon du Sarrazi près Sainte Foy-des- Vignes, canton de Bergerac (Rev., 1846). CC au pied des rochers dans le vallon de la forge des Eyzies (OLV., 1852). CC dans une gorge très-boisée, nommée Forét de Leyssandie, commune de Montren, entre Manzac et Saint-Astier (DD., 1855). — MULTIF LORA ( Catal.) Nous n'avons peut-être dans le département que ia var. « pallescens Koch, syn. ed. 1° et 24, no 41 ; triste variété du reste, qui mériterait à peine le nom de va- riation de couleur, et à laquelle Kunth a fait justice en la plaçant, comme synonyme pur et simple du type de Lejeune, dans la var. 8 spicis umbellatis, pedunculis strictis de son Luzula campestris, car il n'admet pas plus que Meyer et M. Gay , l'autonomie de l'espèce de Jeune, Je crois avec Koch et MM. Grenier et Godron qu'elle se distingue assez facilement pour être conservée; el : comme je l’ai trouvée parfois avec des épillets un peu plus foncés en couleur que d'habitude {même dans leur jeunesse), je dirai, si l'on veut, que nous avons aussi le type. 1 4h shot sit RUE RUMEUR ( 154 ) CXXX. CYPERACEÆ. CYPERUS FLAVESCENS ( Catal.) — Ajoutez : Prairies humi- des près de la route de Limoges, non loin de Nontron (MM. les abbés SAGETTE et CHATEAU). — Dans la Double auprès du château de Pontéreau ; prairies ma- récageuses de Bories et de Goudaud près Périgueux (D'A.). — Bords du Codeau à Saint-Maurice, canton de Saint-Alvère; au Pré-Marchand, commune de Manzac [DD.) — C aux bords de la Dordogne à Bergerac et au port de Lanquais. FUsCUs (Catal.). — Ajoutez : Ruisseau de la fontaine de Rouby, commune de Clermont-de-Beauregard , où il devient presque aussi grand | quarante centimètres ) que dans certaines parties des landes bordelaises (OLV., 1852; — C aux bords de la Dordogne à Ber- gerac et au port de Lanquais. BADIUS. Desf. — K. ed. 1: et 22, 4. Selon Kunth (Enum.t. 2, p. 60), cette espèce n’est qu'une forme du C. longus. M. Gay, dans les Exsicc. des Asturies, de M. Du Rieu, en faisait une var. 6; mais Koch, Reichenbach . MM. Boissier, Grenier et Godron, etc., le considèrent, avec raison ce me semble , comme une espèce suffisamment distincte par ses_ feuilles et les caractères de son inflorescence. M. Nees d'Esenbeck le réunit au C. tenuiflorus Rottb. Cette plante litigieuse a été trouvée sur les rochers humi- des du bord de la Dordogne, au pieds des murs de Lalinde, par M. de Dives, en juillet 4844, et par moi, en juillet 1845. Je l'avais recueillie, dès 4836, dans les sables humides du port de Lanquais ; puis, à Bergerac ét jusqu’à Blaye (Gi- ronde}, toujours sur la rive droite de la Dordogne; mais je ( 155 ) la confondais avec le C. longus, et c'est M. de Dives qui a appelé mon attention sur les différences qui Ja res de ce dernier. I fant donc attribuer au C. badius la localité des bords de la Dordogne, que mon Catalogue de 1840 assigne au C: longus qui est répandu dans les vallons humides, les prés et les bords des fontaines du département (Manzac, Lanquais, etc.; ete.). En octobre 858, j'ai retrouvé la même plante sur les rochers gazonnés du port de Mouleydier, et toujours sur la rive droite (la plus chaudement exposée) de la Dordogne. SCHŒNUS NIGRICANS (Catal.). — Ajoutez : Au Basty près Thenon ; landes de Saint-Jean-d'Ateau dans la Dou- ble; route de Bertric-Burée à Celles, près Ribérac (DD.) — Marais des Eyzies (OLV.) — Marais des environs de Mareuil (M.) — Très-abondant et de forte taille sur les pentes raides et scaturigineuses de la fa- laise crayeuse qui forme le cingle du Bugue, aux expo- sitions les plus chaudes. ‘ CLanium Mariscus. R. Br. — K. ed. 1* et 2+. Marais de Mareuil {M.) — Environs de Ribérac (M. John RaLrs). RayNcospora ALBa. Vabl. — K. ed. 1* et 2, 1. Landes humides à Saint-Jean-d’Ateau dans le pays de Double; La Roche-Chalais: Minzac près Mon- pont, sur les bords du Gorre, petit ruisseau qui sépare le département de la Dordogne de celui de la Gironde (DD.). — Marais de Mareuil (M.) — RRR dans un marais tourbeux au sud de Jumilhac-le-Grand (Eug. de BIRAN). 7 FUsCA. Rœm. et Schult.— K. ed: Le, 2. 0 ( 156 ) Bien plus rare que le précédent; ne m'est indiqué que par M. l'abbé Meilhez, dans les marais de Mareuil. Je n'ai jamais rencontré ni l’une ni l’autre espèce dans le département, quoiqu’elles abondent dans la Gi- ronde, ieLEOCHARIS ACICULARIS. R. Br.— K. ed. 42, 5: ed. 2, 7. Partie desséchée mais toujours humide de la lagune qui se trouve dans le lit de la Dordogne, au nord du château de Piles. La plante y forme des gazons courts et serrés. (Eug. de Brran, 1849). Scirpus SETACEUS (Catal.). — Ajoutez : Saint-Barthélemy- de-Double, dans un petit étang; et Saint-Severin- d’'Estissac, dans un marais (DD.). — LACUSTRIS (Catal.). — Ajoutez : 1° Quant aux loca- lités : Dans le Bélingou , vallée de Cadouin ; à Bannes dans la Couze. 2 Forma rociosA Nob. (1858). — J'ai publié en 1849, dans les Actes ‘de l’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Bordeaux, une Note sur les feuilles du SCIRPUS LACUSTRIS L. Dans cette Note, j'ai fait connaître que j'étais arrivé à constater directement, en 1848, dans la rivière de Couze , que les feuilles rubanaires qui encombrent le fond d'un si grand nombre de rivières et de ruisseaux en France, sont dues au touffes stériles des feuilles de cette plante, restées inconnues à tous les anciens auteurs. J'ai joint à cette pu- blication l'énoncé de tous les documents et de toutes les indications que j'avais pu recueillir jusqu ‘alors sur cette _ matière. Je ne répéterai, dans ce Supplément final , déjà si étendu , de mon Catalogue de 1840, rien de ce que j'ai dit dans ma Note de 1849, dont j'ai fait faire un tirage à vart ( 757 assez considérable , et je me bornerai à donner ici l'indica- tion des documents qui me sont parvenus depuis lors. Mais auparavant, je veux dire pourquoi je propose aujour- d'hui, pour notre plante, la désignation forma roLrosa. MM. Cosson et Germain, en 4845, l'avaient désignée comme SOUS-variélé FLUITANS , et celte dénomination, selon moi, ne peut lui convenir : 1° Parce que cet état ne constitue nullement une variété, ni une sous-vuriélé de l'espèce, mais seulement ce que les botanistes nomment une forme à Loco, forme qui serait immédiatement changée si on transplantait un pied de ce végétal vivace dans un milieu dont l'action mécanique serait différente {dans des eaux sans courant ou sans profondeur, par exemple); 2° Parce que le mot [luitans n'embrasse pas la généra- lité des cas du phénomène. En effet, MM. Du Rieu et Michalet ont constaté, l’un et l’autre, que les touffes sté- riles de feuilles du Scirpus lacustris sont quelquefois droites et raides, au point de s’élever et de soutenir les pointes de leurs feuilles au-dessus de l’eau, au lieu de les laisser flot- ter, comme d’habitude , avec mollesse entre deux eaux. Le nom que je choisis aujourd'hui aura donc l'avantage d'exprimer simplement le fait de la présence des feuilles, Sans les modifications possibles de ce fait. Voici, maintenant, les localités nouvelles où la présence des feuilles du Seirpus lacustris a été reconnue, à ma con- naissance , depuis. 4849; elles sont toutes étrangères au département de la Dordogne; car. j'ignore si c’est à l'état foliifère ou à l’état normal que cette espèce a été observée par M. l'abbé Meilhez à Mareuil, dans la mare d'Ambelleet dans les petites rivières nommées la Belle et la Lisonne. 4849. — Le 20 septembre. de celte année, M. Mau- ( 758 ) duyt, conservateur du Cabinet d'Histoire naturelle de Poi- tiers, m'écrivait : « [l y a longtemps que, dans le Clain, “ Ja Clouère et autres petites rivières du département de « Vienne, j'avais observé, dans certaines circonstances, le « développement des feuilles du Scirpus lacustris, surtout « dans les endroïts peu profonds et rapides de ces rivières , « que l’on désigne ici sous le nom de grèves, où ces feuil- « les, sous forme de longs rubans , souvent de deux mètres, « y forment comme des tapis du plus charmant aspect. Je « me rappelle même l'avoir dit à l'auteur de notre Flore, a M. Delastre , qui, apparemment , ne crut pas à mon ob- « servation , car il n’en parle pas dans son savant ouvrage. » Il faut croire qu'eux aussi, MM. Grenier et Godron, sont restés un peu incrédules par rapport à l'attribution de ces feuilles rubanaires à notre Scirpe; car ils ne disent’ pas un mot de sa forme feuillée dans le 3° volume , publié en 1855, de leur Flore de France. J'ai revu, en 1856, dans le Clain et aussi dans la Boivre, aux portes de Poitiers, les feuilles rubanées dont M. Mau- duyt parle dans sa lettre ; elles sont en aussi grandes masses dans le Clain que dans la Charente. 1850. — Le 43 février de cette année, M. Vallot, ancien secrétaire de l’Académie des Sciences, Arts et Belles-Let- tres de Dijon . accusait réception à l’Académie de Bordeaux du cahier de ses Artes où se trouve ma Note de 1849. Ce savant, justement renommé pour sa vaste érudition, avait pris la peine de relever, dans les anciens auteurs, plusieurs indications relatives aux feuilles rubanées de diverses plan- tes, et je crois devoir les consigner ici Li une _— très- abrégée. SCIRPUS LACUSTRIS , figuré sous le nom de Gramen bul- bosum aquaticum , par C. Bauhin, Prodr. p. 4, n° 8. Cette (‘759 ) figure excellente est citée par Bruckmann (Epistol. LXIT, P. 3) sous le nom de Sparganii vel Sagittæ radix? La même plante est indiquée sous le nom de Vallisneria bulbosa dans l'Encyclop. méthod. Diet. de Botan. t.8, p: 321 , n° 2 C'est elle encore, suivant les Mémoires de l’Académie des Sciences ; t. XXVI, p. 299, que représente l'indication de Tournefort (Instit. r. h. p. 569) Alga fluviatilis, grami- nea, longissimo folio ; tandis que cette phrase de Tourne- fort est rapportée au Vallisneria spiralis par Micheli, et au Polumogeton fluviatile par Plukenet. Haller (appendix in Scheuchzeri agrostograph.) cite un Alga juncoïdes in fundo aquarum nascens , sive lacustris, p: 10, no 23, laquelle, suivant M. Vallot, « doit être rap- « portée au Sctrpus. lacustris gont les racines bulbeuses « peuvent être mangées, comme le dit Poiret dans l'Ency- « clop. méthod. citée plus haut. » M. Poiteau a inséré dans la Maison rustique du XIX: siè- cle (1837) 1.2, p.37, une Note sur les feuilles du Scérpus lacustris. : M. Vallot rappelle ici la fausse attribution à la Vallisné- rie, que J'ai signalée en 1849 dans l’Herbier de France au Muséum de Paris. Je disais que cet échantillon y avait été déposé par je ne sais qui, et M. Vallot vient éclairer mon ignorance par ce renseignement intéressant : « Ce je ne sais qui, dit-il,:est tout simplement Rae dont on peut lire. l’article dans Haller, Biblioth. Bot. t. 2, p. 383, $ MCCCCXCI, et dont le nom se retrouve _ la Flore Française de Candolle , t. 3, p. 268. SagirrariA sacitrirouiA. Willdenow a reconnu que la Vallisnérie ipdiiuée en Norwége pes pare el citée par Linné dans son Flora | uela Sagittaire. LE _( 760 ) Le 14 septembre de cette mème année 1850, M. Gay me fit connaître que son herbier renferme deux échantillons à feuilles rubanées , mais sans fleurs, du Scirpus lucustris, recueillis un, quelques années auparavant, par M. Vuirez, étudiant en médecine, dans la Marne au-dessus de Cha- renton ; — l’autre, en septembre 1845, par M. Des Etangs, dans les eaux de la Voulzie près Provins (Seine-et-Marne). 4851. M. le docteur Pascal Monard , secrétaire de la Société d'Histoire naturelle de la Moselle { Comptes-rendus, 6° cahier, 1849-1850) indique le Scirpus lacustris et la Sagittaire à feuilles rubanées dans le Rupt-de-Mad (Mo- selle), et donne à ce sujet {p. 27-29) des détails fort inté- ressants. 1852. — Le savant auteur de la Flore de la Loire-Infé- rieure et de la Flore de l'Ouest, M. Lloyd, m'écrivit le 14 juillet, qu’il venait d'observer le Scirpus lacustris à feuil- les flottantes, dans toutes les petites rivières de la Charente- Inférieure et nommément dans la Boutonne où il est très- abondant. « Nous n’avons dans la Loire-lnférieure, » ajoute-t-il, « aucun cours d'eau sur fond calcaire, et je « n'y ai pas remarqué cette forme. » 4856. — M. Kirschleger, à qui nous devons la Flore d'Alsace, ouvrage excellent et infiniment remarquable par l'intérêt qu'il a su répandre sur sa rédaction, a observé cette forme du Scirpus lacustris et Ya décrite dans le Bul- letin de la Société Botanique de France, séance du 14 n0- vembre 1856 , t. 3, 9° livraison, p. 542-545. — Dans Ja discussion qui suivit cette lecture, M. Decaisne fit connaitre que la plante est cultivée au Muséum, et qu’elle donne ou ne donne pas de feuilles rubanées , selon la profondeur de l'eau. | Je dois à cette communication de M. Kirschleger la lec- (‘761 ) - ture d’un document bien précieux : c’est l'admirable des cription que publia Scheuchzer des feuilles rubanées de notre plante, dans son Agrostographia, éditions de 1719 et de 1775, p. 354, 355. Il n’est pas possible de décrire avec plus de perfection, d’exactitude et même d'élégance un phénomène naturel. M. Boreau, dans un document dont je ne sais malheureusement pas retrouver la date , m'avait déjà donné connaissance de cette observation de Schen- chzer. Enfin, le, 2 septembre 1856, M. Eugène Michalet, le jeune et savant botaniste du Jura, m’annonça qu'il avait trouvé le Scirpus lacustris, pourvu non-seulement. | à Dôle dans le canal) de feuilles rubanées, mais aussi (dans le Doubs, à Chassin) de feuilles AÉRIENNES, dressées, fermes, canaliculées, er formées de tissu spongieux comme les liges florifères. Je ne veux pas priver cet intelligent obser- vateur de publier lui-même, dans ses Études sur la Flore du Jura, l'appréciation organographique qu'il m'a commu- niquée au sujet de ces feuilles et je me borne à rappeler que, dès le mois d'août 4855, M. Du Rieu avait observé de pareilles feuilles dressées et s’élevant au-dessus de l'eau, dans la Leyre, aux approches de son embouchure dans le bassin d'Arcachon. (9 mars 1858.) Scikpus manrronus. Linn. =K. ed. 4°, 15: ed. 9%, 46. C’est là un des noms spécifiques les moins heureu- sement institués par Linné , car la plante se rencontre presqu’aussi abondamment dans l'intérieur que sur les côtes. Je ne l'ai cependant j jamais recueillie dans Ja … Dordogne ; mais M. l'abbé Meillez l'a trouvée , en abon- dance et d’une belle taille, à Bézenac , et je ne Le pas qu'elle ait été signalée ailleurs ( 762 ) . SCIRPUS sYLvATICUS. Linn. = K. ed. 4ë, 16 : ed, 22, 17. Cette superbe plante a été vue peut-être avant 1842 dans le département de la Dordogne; mais les souve- nirs qui m'ont été transmis à ce sujet, Sont un peu vagues. Ce n’est qu’en mars 1843 que M. de Dives m'a adressé le premier échantillon duranien que j'aie vu; il l’avait recueilli sur les bords de l'Isle, entre Neuvic et Sourzac , le 14 juin 1842. En 1843 aussi, M. l'abbé Revel observa la plante au bord d'un ruisseau près le château de la Baume, à V'ouest de Bergerac ; elle y est abondante. MM. Oscar de Lavernelle et Auguste Chastanet l'ont également recueillie à Bergerac et à Mussidan ; MM. de Dives et d’Abzac, à Périgueux (bords de l'Isle); M. l'abbé Meilhez, à Allas-de-Berbiguières et dans deux autres localités des environs de Saint-Cyprien; enfin , M. Eugène de Biran, en 1848, dans une rigole des prés des Guischards , et au pied de la berge de la Dor- dogne, en aval du point où les eaux qui arrosent ces prés viennent rejoindre la rivière (commune de Saint- Germain ). — Micaezranus. Linn. — K. ed. 1*, 18: ed. 2, 19. Cette jolie espèce m'est signalée à Allas-de-Berbi- guières et à Bézenac par M. l'abbé Meilhez, et je regrette beaucoup que cet observateur zélé ne m'en ait pas envoyé un échantillon avec étiquette datée, parce que la plante n’a été trouvée, à ma connaissance, dans aucun des départements limitrophes du nôtre, et je crains quelqu'erreur, si ce n’est de détermina- tion, au moins de localité. ERIOPHORUM LATIFOLIUM Hoppe. = K ed. ex 2,4. ( 763 ) Bords d'un petit ruisseau entre Servanches et Saint- Aulaye-sur-Dronne; près humides à Jaure et à Manzac : environs du gouffre du Toulon près Périgueux (DD.; 1841 , 1851, 1852). — Environs de Nontron (OLV.; 1853). ERIOPHORUM ANGUSTIFOLIUM ( Catal.). — Ajoutez : Marais de Mareuil, et prairies de Sainte-Nathalène en Sarla- dais (M.). — C dans les marais de Jumilhac-le-Grand et de Sarlande (Eug. de Brran). M. de Dives m'a fait parvenir des échantillons de la grande formé qu'il avait recueillie en 1835 au Lacquin (imprimé par erreur « au Sakem » dans le Catalogue . de 1840), commune d'Issac ; c’est bien effectivement la var. y elatius de Koch. C’est aussi la var. 8 conges- tum de MM. Grenier etGodron , F1. Fr. Ill, p. 367 , et l'Eriophorum intermedium Bast.—DC. FL Fr. Suppl. — GRAGILE. Koch ap. Roth, coll. — K. ed. 4° et 2 6. Bords du petit ruisseau le Queyrey près Beauronne- de-Doubie {DD.). — Je n'ai pas vu la plante, mais les échantillons ont été déterminés par M. Boreau. Genre CAREX. Généralités sur les ARÈNES (graines proprement dites ) de ce genre. Avant d'offrir au lecteur les résultats d’une étude assez minutieuse et qui m'a été conseillée par un éminent bota- niste , dans le but de combler une lacune laissée dans leurs 9üvrages par la presque totalité des auteurs, je dois réunir ici un petit nombre d'observations générales : sur l'objet de cette étude; elles me permeMeent 4 déviter. ssiques mer titions, ( 164 ) Je viens de parler d’une lacune, et celle-ci est en effet fort singulière. En 1842, M. le docteur F. Schultz consi- gnait, dans ses Archives de la Flore de France et d Alle- magne, 1, p. 30, une réflexion bien juste et dont on ne s'est guère appliqué jusqu'ici à suivre la salutaire inspira- tion. Cet observateur consciencieux s’exprimait ainsi : « Ilest remarquable que les écrivains , dans les diagnoses « des Carex, n'aient fait aucunement mention de la graine ; « tandis que, cependant, on lui accorde une si grande atten- « tion dans les autres Cypéracées, par exemple, dans le « genre Scirpus. Si on l'avait observée, on aurait vraisem- « blablement réuni plutôt les Carex fulva et Hornschu- « chiana. Un examen plus attentif des fruits sera cause que « par Ja suite on réunira, probablement encore d’autres « espèces. » Ce juste reproche tombait d'à-plomb sur Ja presque tota- lité des botanistes, mais non sur tous. Sans parler d'un très-petit nombre d'observations isolées et non comparatives que, dès 4815, le grand Candolle avait laissé tomber, bien clairsemées et totalement insuffisantes, dans les descrip- tions de sa Flore Française (Carex filiformis, capillaris , pallescens et hordeistichos), l'illustre auteur de l'Enumc- ratio, Kunth, introduisit dans son 2° volume (1837) une courte description de l’akène de presque toutes les espèces. C'était là, sans doute, faire un bon pas; mais il ne fut pas complet, parce que les descriptions trop sommaires et Lr0P vagues, faites souvent sur des akènes non mûrs , ne pou- vaient qu’aider faiblement à la diagnose dans ! un genre si nombreux (439 espèces). C'est à M. J. Gay que nous devons fa première élude approfondie et comparative sur ce sujet important: Mais, dans son beau Mémoire intitulé : De Caricibus quibusdam , ( 765 } etc. (Annal. Sc. nat. 4838 et 4839, 2° sér. 1. X et XI), mon célèbre et vénéré maître n’a décrit que trente espèces , pour la plupart américaines, du beau genre dont il s’agit ; et depuis lors, tous les floristes français, à l'exception de MM. Grenier et Godron, semblent avoir oublié la sérieuse et savante étude publiée par M. Gay, et surtout le bon exemple qu’il avait donné. M. Jordan, dans ses Observa- lions , a figuré et décrit les akènes des deux espèces nou- velles pour la France (olbiensis et basilaris). Il n’en a pas été tout-à-fait de même en Allemagne , car Reïchenbach, dans le 8° volume de ses Icones (1846), a figuré un bon nombre d’akènes (nuculæ) entiers ou coupés transversalement , mais sans les décrire dans ses diagnoses. Tous les autres auteurs dont j'ai les travaux sous les YEUX, sont restés muets sur ce point, et nous devons remercier M. Godron, qui s’est chargé seul de l’agrostogra- phie de la Flore de France, d’avoir rompu avec la vieille et très-commode habitude à laquelle ses devanciers étaient : demeurés si obstinément fidèles. M. Godron, donc, a suivi d'assez près l'exemple de Kunth , mais de bien loin celui de M. Gay. I à parlé des akènes de la plupart de ses espèces, mais il l’a fait d'une Manière bien plus sommaire encore, bien plus uniforme, en moins comparative, bien plus insuffisante en un mot, que ne l'avait fait l'illustre botaniste prussien. En général, l coloration indiquée par M. Godron n’est pas exacte, Parce qu'il a, bien souvent, observé les akènes formés, Pleins, durs, mais non pas murs, et ce n’est qu'à leur ma- lurité réelle qu’ils quittent la couleur blanchâtre , pâle ou jaunûtre pour prendre leur livrée définitive. Il est quelques espèces où la couleur jaune, plus ou moins foncée, est définitive, mais c’est, et de beaucoup, le plus petit nombre. ( 766 ) Quant à la forme, il est parfaitement exact de dire pour la plupart des Carex bistigmatiques, que leur akène est ovale et comprimé, — pour les Garex tristigmatiques, qu'il est obové et triquètre , — pour tous, qu'il est ponc- lué ; mais ces caractères, communs à dix, vingt, cinquante espèces , ne sont plus d'aucune utilité pour les distinguer entr'elles. Il faut entrer dans la description des caractères de détail , et ceux-là, quand on y regarde de très-près , ne manquent heureusement pas. | . J’essaierai de les exposer pour toutes nos espèces de la Dordogne , soit au moyen de graines périgourdines lorsque j'en ai eu de bonnes à ma disposition, soit au moyen d'é- chantillons étrangers au département, mais que je puis regarder comme authentiques. Deux espèces seulement {Carex Schreberi et acuta), qui me sont indiquées par mes correspondants, et dont je n'ai pas réussi à voir les fruits mûrs, même d’ailleurs que du Périgord, me forcent à laisser inachevée cette partie de mes notes critiques. Pour éviter les redites inutiles, je ne m'astreindrai pas à parler de. la position de l'akène dans son utricule où il est généralement sessile, rarement pédicellé; Kunth a eu soin de signaler ces derniers cas, ainsi que la disproportion, très-grande parfois, qui peut exister entre les dimensions de l’akène et celles de l utricule. En revanche, je tiendrai note d'un caractère pratique ; qui m'a paru présenter une indication utile pour la dia- _gnose : je veux parler du plus ou moins de facilité qu'on trouve à extraire l’akène de son utricule. Ces difiérences , en eflet , tiennent soit à la nature du tissu de l'utricule et à l'énergie du point d’adhérence de l’akène , soit au plus ou moins de jeu qu'a celui-ci dans l'intérieur de » Eusrieulé , ( 167 ) soit enfin aux formes comparatives du contenu ét du conte- tenant. — Pour plus de commodité pratique, je joindrai à celle indication celle de la longueur approximative de l’a- kène mûr. Dans tous les Carex que je connais, l’akène est très- finement et très-élégamment ponctué, suivant une dispo- Sition sériale, et les points sont souvent si pelits, si difficiles à apercevoir, qu'on a décrit comme lisses les grai- nes de plusieurs espèces. Je ne chercherai donc point à tirer parti de cette disposition trop générale , sauf pour quelques espèces qui la présentent d'une manière remarquable. Ces Points, d’ailleurs, ne sont pas des points creusés à la sur- face du tégument de la graine; leur apparence résulte tout Simplement, si je ne me trompe, de la délimitation des cellules de la couche externe de ce tégument. Ne m’étant point livré à l'observation des faits embryo- géniques , je n'ose rien affirmer relativement à la nature d'une couche de cellules fort grandes (plus grandes que les points auquels les akènes doivent leur qualité de graines _Poncluées) et qui s'étend non-seulement sur leurs faces, Mais encore et surtout sur leurs angles! Gette couche de cellules, que je n'ai rencontrée que dans certaines espèces Là la maturité seulement, n’est pas également répartie Sur loute la surface. Est-elle due à un commencement d’al- tération de cette surface , ou bien à la présence de la couche la plus interne de l’utricule, laquelle resterait partiellement adhérente à la graine? C’est ce que la direction habituelle de mes études ne m'a pas conduit à déterminer. J'indique seulement l'existence de cetle sorte de membrane cellu- m'a paru quelquefois réellement séparable de la graine. On sait que, dans le genre Carex, le style n’est point ge leuse , inégale , blanchâtre , et je me borne à dire qu’elle ( 768 }) articulé sur l'akène; il est donc continu , et lorsqu'après la fécondation il se dessèche et noircit en commencant par le sommet , il se brise au moindre contact et se détache en:un point quelconque de sa longueur. Dans quelques espèces, la nécrose s'étend successivement jusqu’à la base même de la colonne stylaire; mais, dans presque toutes, cette base persiste plus ou moins longue, blanche ou jaunâtre , solide, nullement nécrosée, et alors l’akène est ordinairement dit apiculé. Cette expression est impropre, en ce que ce ne sont pas les faces de l’akène qui se rétrécissent au-delà du périmètre correspondant à la cavité du tégument (la termi- naison supérieure de celui-ci est toujours obtuse, souvent même 'étuse); ce sont uniquement les angles de. l'akène (lorsqu'il en existe de visibles) qui se relèvent et se sou- dent pour former la base persistante de la colonne stylaire. Cette interprétation des faits résulte pour moi de la nature du tissu qui forme les angles et cette base persistante , tou- jours différente de la nature du tissu qui compose les faces de l’akène ; elle résulte aussi de la manière dont se com- portent les angles lorsqu'ils se réunissent aux extrémités de l’akène pour former soit la base organique de celui-ci, soit la base de la colonne stylaire. | La conséquence de tout ceci est que les caractères dia- gnostiques des akènes ne doivent pas être cherchés unique- ment dans leur forme, leurs dimensions et leur couleur, mais encore ET SURTOUT dans leurs ANGLES. et dans les DEUX TERMINAISONS, SUPÉRIEURE ET INFÉRIEURE, DE CEUX-CI- Ces angles peuvent être saillants ou non , fins ou épais et parfois presque en forme de boudins, plus ou moins éner- giques, plus ou moins effacés, d’une grosseur égale ou inégale dans toute leur longueur, Ils peuvent s’épaissir, s'épater en quelque sorte, soit à ( 169 } l'extrémité inférieure pour y former un bourrelet ou un épaississement blanchâtre qui relie ces extrémités, soit à l'extrémité supérieure où le mème effet est produit avec ou sans relèvement visible de ces extrémités pour former une base solide à la colonne stylaire. Les angles sont au nombre de deux dans tous les akènes de Carex bistigmatiques , et lorsqu'ils sont très-effacés ou excessivement fins, on ne les distingue pour ainsi dire plus ; alors l’akène parait ovoide ou obové, ou cylindrique, plus ou moins comprimé. Le point d'adhérence de l’akène , au fond de lutricule, est transversalement allongé. Parfois il arrive, dans une espèce bistigmatique, qu’un style devient tristigmatique par monstruosité ; alors son akène devient trigone, Dans les espèces tristigmatiques , l’akène est trigone ou triquètre (la face interne ou supérieure plus large que les deux externes ou inférieures) et le point d’adhérence est arrondi ou subtriangulaire. Si, par monstruosité, un des styles manque , l’akène revient à la forme comprimée des espèces bistigmatiques. Je ne voudrais pourtant pas affirmer que les choses se Passent toujours aussi régulièrement, car je possède un échantillon de Carex binervis Smith (espèce tristigmati- que), dont les akènes sont téfraèdres, et je n’ai pu réussir à constater, parmi les restes desséchés de ses styles, qu'il Y en eùt réellement de tétrastigmatiques; mais enfin, la règle commune est celle-ci : égalité numérique des stigma- les el des angles. (30 avril 4858). CaREx PuLicaris. Linn. — K. ed. 4: et 2, 3. Marais montueux de Veyrines près Domme (M). — Burée , dans les bois secs! (DR.). - ( 516 ) AKÈNE DU C. pulicaris L. (2 stigmates). Longueur : 2 millim. 4/2. Extraction facile, quoique Fakène remplisse presque exactement son utricule. | Couleur : brun-grisâtre peu luisant, avec les angles un peu plus pâles. Forme ovale-linéaire allongée et courtement rétrécie à la base , tronquée au sommet où elle a une légère tendance à s’élargir. Cet akène paraît sub-cylindrique ; mais il est, en réalité , légèrement comprimé, à faces également bombées. Angles filiformes , excessivement fins et ne s’épaississant un peu qu'à l'approche de la base. La compression de l'akène étant très-peu forte , ses bords sont fort épais , et il faut une bonne loupe pour y discerner le fil pâle, mais très- net, qui constitue l'angle. Colonne stylaire blanchâtre , cylindrique, bien détachée et mucroniforme, mais très-courte. Oss. Ponctuation d’une finesse excessive. — Cet akène, le plus allongé proportionnellement que noüs offrent les Garex de la Dordogne, appartient à une forme rare dans le genre, et on peut dire qu’il.est de très-forte taille, comparativement à la plante qui le porte. CAREX DisricHa. Huds. — K. ed. 42, 18 ; ed. 2. 17, Mareuil (M.). — Environs de Bergerac, dans tn pré humide entre le faubourg de la Magdeleine et Saint-Laurent (REv.). AKÈNE DU C. dislicha Huds. (2 stigmates). Parmi les vingt-neuf espèces dont je décris les graines , c'est la seule pour laquelle je n'ai pu me les procurer dans un étal de maturité parfait. Ma description sera donc sus- septible d’être modifiée ou complétée. (“1 ) Longueur : 4 et demi à 2 millim. Extraction assez facile ; elle le deviendrait probablement plus encore à la maturité. Couleur : brun-pâle , luisant et d'aspect hote: Forme très-comprimée, presque applatie à la face in- terne, un peu plus bombée à l'externe, elliptique, un peu élargie à la base et rétrécie au sommet qui demeure pour- tant obtus. Le point d’adhérence fait à peine saillie à la base et n'en ferait peut-être plus si l’akène était bien mûr. Angles filiformes et très-fins , sans aucun épaississement, et qui doivent probablement s’effacer à la maturité parfaite. Colonne stylaire \rès-blanche et très-courte, mucroni- forme, bien détachée de l’akène, et paraissant complète- ment cylindrique. + OBs. Ponctuation forte, — L’akène bien mûr doit probable- ment être d’une couleur irès-foncée. CAREx vuLpina ( Catal.). AKÈNE pu C. vulpina L. (à stigmatés ). . . Longueur : 1 et demi à 2 millim. Extraction difficile, même à la maturité, à cause de la consistance subspongieuse et coriace de la base de lutricule. Couleur : brun-jaunâtre foncé, très-luisant et d'aspect huileux. Forme ovale-orbiculaire, sublenticulaire (surtout dans les échantillons de La Rochelle , où cet akène est presque exactement rond), très-comprimée , faiblement et presque également bombée sur les deux faces, à peine élargie vers la base qui est étroite ; les deux extrémités paraissent subi- lement, courtement et presque également acuminées. Fe filiformes , non épaissis V vèrs la base, peu dis- . XX (as parbie de 52 ( 172 Colonne stylaire comprimée , presque entièrement cadu- que, ne laissant sur l’akène qu'une cicatrice blanchâtre, courtement et transversalement elliptique , supportée par le très-court: moignon qui rend mucroné le sommet de l'akène. O8s. Ponctuation proportionnellement très-forte. CAREX MURICATA | Catal.). AKÈNE DU C. muricala L. (2 stigmates ). Longueur : 2 millim. 1/2. Extraction difficile comme dans le vulpina, et par la même cause. Couleur : brun-marron plus foncé que AA le vulpina , mais peu luisant et d’un aspect moins huileux quoique gras. Forme comprimée, presque également bombée sur les “deux faces, presque exactement orbiculaire ; mais peu élar- gie au-dessous du milieu et se rétrécissant. assez brusque- ment de là jusqu’à la base qui demeure plus large que dans la plupart des espèces. Les côtés sont curvilignes dans la partie supérieure, rectilignes où même un peu rentrants dans l'inférieure. Sommet très-obtus , presque rétus. Angles filiformes, peu distincts à la maturité, sice n Les à la base où ils s “’épaississent sensiblement. Colonne stylaire comprimée, complètement caduque et ne laissant sur l’akène, même avant la maturité, qu'une cicatrice blanchâtre, transversalement elliptique, moins linéaire que dans le divulsa , parte. que la er nee de . l'akène est moins forte. Ons. Ponctuation forte. — Cet sh est plus gros que celui du €. vuipina dont il est très-voisin : ;ilest un peu moins sem blable à celui du C. divuisa qui est plus petit. (713) CAREX DivuLsA | Catal.\. AKÈNE DU C. divulsa Good. (2 stigmates ). Longueur : 2 millim. au plus. Extraction très-facile à la maturité, à cause de la min- ceur de la membrane utriculaire. Couleur : brun-marron, luisante, et d’un aspect hui- eux. Forme ovale comprimée , un peu élargie à la base , à peu près également convexe sur les deux faces, mais un peu plus à la face externe. On pourrait dire que cet akène est Sublenticulaire-subcarré, à cause de son périmètre en forme d’ovale très-court, très-élargi et dont les quatre Coins sont arrondis. Angles fins et filiformes dans la jeunesse de l’akène; plus épais et obtus, mais très-obscurément distincts, à: la ma- turité. Colonne stylaire comprimée, complètement caduque et ne laissant sur l’akène, même avant la maturité, qu'une section de même forme et blanchâtre. 1 O8s. Ponctuation fine: Cet akène est très-semblable à celui du €, Muricala, mais plus petit et moins large. CAREX PANICULATA Linn. —— K. ed. 4, 24: ed. 2, 26. . Dans un pré tourbeux du vallon de Cavigne près Saint-Félix-de-Villadeix (OLY.). Je crois avoir vu cette espèce, en abondance, à Puyra- Seau, commune de Pluviers, près Nontron, dans les sources et les fossés des prés qui bordent les bois, sur le terrain Sranilique; mais il était sans fleurs ni fruits (septembre 1848), et comme M. Schultz n'avait pas encore appelé l'attention sur le caractère distinctif qu’il a signalé en 1852 Pour distinguer les racines du paniculata de celles dupara- (TU ) dosa , je n'oserais affirmer que la plante que j'ai vue; sans Ja récolter, appartient réellement à la première de ces deux belles espèces. M. Oscar de Lavernelle a trouvé dans un lieu tourbeux près du moulin de Calimont, au-dessus de la forge des Eyzies, de magnifiques échantillons qu'il à cru devoir rap- porter au CG. paradoza Willd., « parce que leurs capsules, « parfaitement müres, présentent des stries très-visi- « bles , même à l’aide d’une loupe faible ; cependant, lors- « qu'elles sont encore vertes, elles paraissent à peu 2 « lisses, » Cette dernièré considération, bien que reposant sur un caractère peu tranché (comme le sont du reste tous ceux qui servent à distinguer le C. paniculata du paradora), se joint à quelques autres caractères que je remarque sur les échantillons en question, pour me confirmer dans l'opinion où je suis . nous n'avons ge 5 . ’au ss paniculala : 4o Lab asie) l4rre et ces écailles paraissent un peu plus courtes, DRE nellement, que celles du G. paradoxa. - 20 Le bec de lutricule me semble manifestement ailé.. J'aurais voulu pouvoir comparer l’akène des échantillons périgourdins à celui des échantillons de M. Schul!z; mais M. de Lavernelle ne m'a pas envoyé de fruits mûrs. 3 Le chaume est triquètre à faces extrèmement planes, à angles , par conséquent , très-aigus. | 4° Les gaines squamiformes, bien qu'un peu mâles el tendant visiblement à se décomposer en fibrilles, conservent bien mieux l aspect squamiforme que celles des C. par adoxa authentiques. AKÈNE 1 pu €. paniculata L (2 stigmates ).:: 112 Longueur : 4 millim. 4/2, au plus. (475 ) Extraction très-difficile, ce qui tient à ce que l'utricule (comme dans le GC: paradoxa dont l'akène ‘offre pourtant des caractères de détail fort différents) a une base très- épaisse et très-élargie , relevée de fortes nervures, durcit beaucoup et devient comme crustacé en mürissant. Couleur : jaune-fauve foncé et tirant sur le brun; l’akène peut même devenir brun-noirâtre à la maturité extrème. II est entièrement mat. Forme : Elle peut être citée parmi les plus singulières ‘Qu'on rencontre dans le genre Carex, et n’est nullement en rapport avec celle de l'utricule. En effet, l'utricule est plus large à la base qu’au sommet de la cavité qui contient l'akène , tandis que celui-ci est plus large au-dessus qu'au Due de la moitié de sa longueur. Cet akène, considéré en plan, est rhomboïdal presque régulier, c'est-à-dire , obcunéiforme depuis sa base jusques "In peu au-delà de sa moitié ; là, il s'élargit et présente comme deux angles saillants ou gibbosités en delà desquelles il se rétrécit brusquement jusqu'au sommet qui est.obtus. A la Malurilé, les courbes de ses côtés, parfois un peu flexueuses, Sont plutôt rentrantes que saillantes , surtout entre le milieu et le sommet. Si maintenant on considère L ss ven plus comme plan, inais comme solide, on peut dire qu'il est à peu près et irréguliérement trigone , parce que sa face externe est sub- Carénée et sa face interne presque applatie. Cependant, ‘et applatissement n’existe que dans la moitié supérieure de celle face; sa moitié inférieure est, au contraire , sensible- ment bonibéé (en biseau curviligne |. Angles très-fins mais bien détachés et HR NS dans loute leur longueur; d'autant ge per LE la graine St plus mûre. Folies > > HAaunHos 2e. 4 ( 716 } Colonne stylaire tellement caduque qu’on la peut dire nulle et représentée , sur la graine mûre, par un moignon rudimentaire. Oss. Ponctuation excessivement fine et difficile à voir. — L’utricule et l’akène sont d’une petitesse bien remarquables, comparativement à la taille élevée de ce robuste végétal. CAREx SCHREBERI. Schrank. — K. ed. 4:, 27; ed. 22, 28. — Boreau , F1. du Centr., 2° éd. C. bromoïdes Dubois, FI. d'Orléans (ex Boreau). Il m'est indiqué, mais sans localité précise, par M. le comte d’Abzac, comme ayant été récolté dans le département par M. l'abbé Meilhez. Je n’en ai point reçu d'échantillon. Je n’ai même pas pu me procurer d’akènes mûrs de celte espèce qui, ce me semble, n’en donne que rare- ment, et je dois me borner à transcrire les descriptions des auteurs : Achenium utriculo dimidio brevius, ellipticum, planiusculo-convexum , subtilissimè et obsoletè punc- lulatum, pallidè ferrugineum , nitidulum (Kunth, Enum. IL, p. 395 ). | « Akène brun, elliptique, comprimé, ponctué » (Godron, FI. Fr. IIE, p. 392 ). — REMOTA. Linn. — K. ed. 45, 33: ed. 2°, 32. Environs de Bergerac , près le château des Termes (REv., 1843). — Bords du ruisseau le Vachon , com” - . mune de Saint-Paul-de-Serre (DD., 1854). — Bords des fossés , aux Guischards , commune de Saint-Ger- main-de-Pontroumieux ( Eug. de Brran , 1847). ARÈNE DU C. remota L. (2 stigmates ). Longueur : 1 millim. 1/2. (WT) Extraction très-facile , à cause de l'extrême minceur du tissu de l'utricule, qu’il ne remplit pas. Couleur : jaune-brunâtre peu foncé et très-mat. Forme subrhomboïdale (presque ovale avant la maturité), à côtés courbes, comprimée sur les deux faces, faiblement et obscurément carénée à la face externe ; un peu plus:subi- tement rétrécie vers la base que vers le sommet qui est très- peu effilé, ordinairement obtus, souvent même très-oblus. Angles indistincts, ou faiblement filiformes et très-fins à la maturité. Colonne stylaire faible et caduque. OBs. Renciaiens élégante et forte pour la taillé minime de Vakène. CAREX STELLULATA. Goodenongh. — K. ed. 12, 30; ed. 2°, 34 ( « typus }, et auct. ferè omn. C. echinata Murray. — Godr. et Gren. FI. Fr. III, p. 398. Même indication que pour le C. Schreberi, et, par conséquent, localité non précisée pour le département M.). AKÈNE DU C..stellulala Good. ( 2 stigmates ). Longueur : près de 2 millim. Extraction facile, parce que la base de l’utricule est mince et un peu spongieuse* au lieu d’être indurée comme dans le C. paniculata. Couleur : brun-jaunâtre peu luisant. Forme : absolument celle d’un fer de pique peu allongé, c'est-à-dire, que lakène, pointu sans être aigu, est triangu- laire , très-comprimé , à côtés rectilignes, à base très-élar- gie et presque tronquée (angles de la troncature arrondis). ÎLest à peine plus bombé en dehors qu'en dedans ; son plus fort renflement estau Hess inférieur (comme sa plus grande CT largeur) et, à partir de ce point ; il s’amincit en biseau pour se réduire au point d'adhérence, MM. Godron et Gre- nier disent très-bien qu'il est « brusquement contracté à la base; » mais ces mots ne suffisent pas pour exprimer la complication de la forme que j'ai essayé de décrire. D | Angles absolument indistinets. Colonne siylaire cylindrique, épaisse et courte, très- caduque. O8s. Ponctuation très-diflicilement visible, et à l’aide des rayons directs du soleil, — L’utricule a de la ressemblance avec celui du €. paniculala; mais, contrairement à ce qu’on observe dans cette espèce, lakène du C. stellulata est en rapport de forme avec son utricule, c’est-à-dire, bien plus large à la base qu’au sommet. CAREX LEPORINA ( Catal. | AKRÈNE pu C. leporinu L. {2 stigmates ). Longueur : 4 millim. 1/2, y compris la colonne stylaire et l’amincissement subit que forme sa base. Extraction facile. Couleur : jaune-brunâtre, uniforme. Forme comprimée , exactement ovale, un peu, plus convexe du côté externe que de l’interne; très-courtement et subitement mucroné aux deux bouts par la base du style et le point d’ adhérence. Angles non tranchants , absolument indistincts. Colonne stylaire, épaisse, cylindrique. Oss. L’Akène est lisse en t excessi nt luisant, sans avoir Paspect gras. II si dites qinent petit par rapport à son utricule. - — sTRICTA | Calal.) — Ajoutez : Dans les prés maréca- geux à Mareuil (M. ). — Environs de Bergerac (Rev. ): ( 719 } — Marais voisin du gouffre de Toulon et bords de l'fsle, près Périgueux ( D’A. ). Si l'on veut tenir un compte rigoureux des proportions et même des détails de forme des utricules et des écailles femelles de cette espèce, on tombera infailliblement dans des embarras inextricables. L’utricule devient souvent très- grand {par une sorte d'hypertrophie et d’une façon très- inégale dans le même épi) quand la plante croît dans des terrains très-gras. Il faut s’en tenir, pour distinguer cette espèce du C. acuta, aux caractères suivants : Racine fibreuse, cespiteuse, non rampante (souches très- robustes }; oreillettes de la bractée inférieure oblongues, allongées , brunes ou pâles; bractée inférieure ne dépassant Pas et même n'atteignant pas, en général , la sommité des épis mâles (j'ai vu, mais très-rarement, que cette règle souffre exception) ; akène pâle, lisse (Godron et Grenier) Quand on ne le regarde pas à l’aide d’une forte loupe. — Lorsque l’utricule est comme hypertrophié, le bec de l’akène (base du style ou colonne stylaire) devient extrêmement long, afin d'atteindre l’orifice de l’atricule ; il est alors pour ainsi dire proboscidiforme, mince et comprimé. La paroi interne de l’utricule est toujours plus ou moins teinte de violet! (Gay). | Il existe à Bordeaux une forme de cette espèce , exacte- Ment correspondante par ses caractères (on pourrait. dire équivalente) à celle du C. acuta que M. Boreau a nommée Carex Touranginiana ; mais ses caractères essentiels sont Ceux du C. stricta! Afin de rappeler ce parallélisme de dé- formation , je propose pour la forme dont il s’agit (et que je ne connais pas dans la Dordogne ), le nom de C. res forme Touranginiana. ( 780) Le C: Goodenowii Gay (cæspilosa DC.; vulgaris Fries) a, comme le stricta, l’atricule violacé en dedans. W se dis- tingue bien de cette espèce par ses feuilles bien plus courtes que le chaume, et par les oreillettes de la bractée inférieure très-courtes, arrondies ,.et d'un brun noir très-foncé ; je ne le connais pas dans nos contrées. AKèNE Du C. siicla Good. (2 stigmates). Longueur : 2 millim. à 2 millim. 1/2, sans compter la colonne stylaire. Exiraction difficile, à moins que la maturité ne soit par- faite. Couleur : jaune- au très-pâle ; angles légèrement ver- dâtres. Forme obovée-rétuse, presque parfaitement lenticulaire , très-comprimée, faiblement et presque également bombée sur les deux faces. Angles filiformes, non tranchants, mais représentant le pli d’une feuille de papier à lettre quand on ne l'a pas rendu aigu en l'écrasant avec l'ongle. Arrivés au sommet, ces angles S “épaississent et se redressent pour accompagner 13 base du style, à laquelle ils donnent la forme d'une lame à deux tranchants, bombée sur ses deux faces (anceps). Colonne stylaire très-courte dans l'état normal de lutri- cule, mais susceptible, lorsque celui-ci s ‘’hypertrophie comme je l'ai dit plus haut, de s’allonger jusqu'à devenir égale au quart de l'akène Ini-même, en conservant toujours sa forme comprimée. Reichenbach n’a point ApUre cette curieuse modification. Oss. L’akène parait lisse et mat; mais, au moyen d’une forte loupe, on ‘aperçoit Sa fine et. faible ponctuation. Reichen décore'ses faces de nervures longitudinales que je n'ai jamais pu y voir, — je dis plus, — qui n’y peuvent pasexister: ON my (181 ) voit jamais qu’une sorte de pli médian caréniforme et très-peu net, qui s’efface entièrement à la maturité, CAREx AcuTA. Linn. — K. ed. 42, 45: ed. 2, 48. Même indication {quant à la localité précise) que pour les €. Schreberi et stellulata ; mais je la donne sous toules réserves , parce que le GC. acuta est une espèce tellement obscure , et dont les caractères sont si peu unanimement reconnus par les divers auteurs , qu'il est peut-être impossible, en l'absence d’échantil- lons authentiques, d'affirmer que celui qu’on a sous les yeux est l’acuta de tel ou tel autre botaniste. On s’accorde cependant à peu près sur ceci : Racine ram- Panie ; oreillettes de la bractée inférieure petites , courtes, arrondies, pâles; bractée inférieure égalant ou dépassant la sommité des épis mâles; — à quoi il faut ajouter {ce que les auteurs ne disent pas tous) : akène fortement ponctué, Jaune-paille ; intérieur de l’utricule non teint de violet. Une forme de cette espèce , pourvue d’épis femelles longs, très-lâches et dont les inférieurs sont longuement pédon- culés, a été considérée par M. Boreau comme une espèce distincte, qu’il a nommée C. Touranginiana. MM. Godron et Grenier la nomment C. acuta y personata Fries. Je ne sais si elle a été rencontrée dans le département de Ja Dor- dogne. Je n'ai pas pu me procurer l'akène mür du C. acuta. Il est ainsi décrit par Kunth {Énum. MH, p. 413) : Achenium immaturum obovatum, compressum, basi styli termina- lum, & et par M. Godron (F1. Fr. I, p. 404) : Akène fauve, ponctué, lenticulaire. » GaREex romenrosa | Catal.)—Ajoutez : dieu taillis de Dives, commune de Manzac. Il ÿ est rare ; les échantillons ont (82) élé vus par M. Boreau , mais non par moi, — C dans la forêt de Saint-Félix-de-Villadeix ; vallon du Ruchel. daus les prairies du château de Lavernelle, même com- mune (OLV.). AKÈNE Du C. {omentosa L. (3 stigmates ). Longueur : 4 millim. 1/2, au plus. Extraction difficile comme dans le C. præcox et par la même raison. Couleur : brun-jaunâtre, puis brun-rougeâtre , avec les angles blancs. orme : obovée-triquètre, à faces convexes, rétrécie à la base, tronquée au sommet. Angles très-énergiques, arrondis en boudin, saillants, se réunissant au sommet sans s’y étaler en disque. Colonne stylaire blanche , épaisse , dure et raide. OBs, Cet akène ressemble beaucoup à celui du C. p7æcor, mais s’en distingue essentiellement par l’absence de disque au sommet. — Faute de fruits mürs de la Dordogne, ma descrip- tion est faite sur léchantillon des Cypéracées Suisses de M. Serïnge et sur un échantillon récolté à Aix en Provence par M. Du Rieu, qui affirme son identité avec ceux de Ribérac. CAREx PRÆCOX | Catal.). Kunth est tombé dans l'erreur commune à laquelle je me suis associé en suivant le Botanicon Gallicum. Cette erreur, reconnue maintenant par tous les botanistes , consistait à ne pas distinguer le Carex umbrosa de Host de celui de Hoppe. La plante de Host n’est qu’une forme plus élevée du C. præcox, ainsi qu’il conste de ses souches à stolons ram- pants , et nous l'avons à Lanquais , ainsi que je l'ai dit dans le Catalogue. La plante de Hoppe , au contraire (que, d'a- près M. Duby, j'appelais alors C. umbrosa Host.), est le ( 783 ) C. longifolia Host., Koch, Syn. ed, 4, n° 60, et porte maintenant le nom de C. polyrhiza Wablenb., Koeh , Syn. ed: 2, n°64, Sa souche est cespiteuse et ne fournit jamais de stolons rampants. C’est celle que j'ai recueillie à Lor- mont près Bordeaux, seule localité française citée par le Botanicon. Je trouve dans mes notes que M. l'abbé Revel m'a mon- tré, en 1843, dans l'herbier du Petit-Séminaire de Ber- gerac, une plante recueillie aux environs de cette ville et que j'inscrivis dans ces notes sous le nom de « forme wm- brosa du C. præcox. » Ma mémoire ne me rappelle pas assez clairement cet échantillon pour que je puisse affirmer qu'il n'appartient pas à l’umbrosa Hoppe , c'est-à-dire, au C. polyrhiza Wahlenb ; Koch, Syn. ed. 2, n° 64. (C. longifolia Host. — Koch, Syn. ed. 4°, n° 60). Cependant, comme cette dernière espèce n'a. point été trouvée ailleurs dans le département, je crois plus probable que la plante de M. Revel appartient réellement à la forme du C. præcox que j'ai recueillie à Lanquais. AKÈNE DU C. prœæcox Jacq. (3 stigmates). Longueur : 2? millim. au plus. Extraction difficile, même à la maturité et malgré la minceur du tissu de l'utricule, parce que celui-ci est rempli complètement par l’akène. Couleur : d’un brun assez clair et tirant un peu sur le jaunâtre, avec les angles très-blancs. Forme obovée-triquètre courte, à faces très convexes , tronquée au sommet, très-retrécie à la base, ce qui rend lakène pour ainsi dire obpyriforme. Angles très-énergiques , arrondis en boudin , se réunis- sant autour du sommet pour y former une bordure à la troncature discoïde de Fakène. Cette troncature devient ( 184 ) ainsi une sorte de soucoupe blanche, du centre de laquelle surgit le style. Colonne stylaire blanche , raide, courte , mucroniforme. Os. Ponctuation très-fine. OBSERVATIONS SUR LES Carex DU GROUPE præecox. Les Carex ericetorum Poll., prœæcox Jacq., polyrhiza Wahlenb., pilulifera L., et tomentosa L., forment un petit groupe dont il est difficile , au premier coup-d’œil , de dis- tinguer les épis fructifères , même à la maturité. On n’arrive jusqu'ici à déterminer ces espèces qu'en examinant les utri- cules à l’aide de la loupe , et en s’aidant dés caractères de végétation { souches rampantes ou cespiteuses ; feuilles plus longues ou plus courtes que la tige, etc.). L'étude que j'ai dû faire de ces cinq types si voisins, m'a conduit à un résultat que je n’osais espérer à priori : leurs akènes , de même taille à peu près (1 1/2 à 2 millim.), de même forme (obovés-triquètres, rétus ou même tronqués au sommet , plus ou moins subitement rétrécis à la base}, différent entre eux par des caractères précis et constants, qui ne permettent pas de les confondre quand on les exa- mine de très-près ; et ce n’est pas bien facile, vu la peine extrème qu’on a, même à la maturité, pour les extraire de l'utricule. Je ne crois pas devoir me borner à la description, dans la forme que j'ai adoptée pour tous les Carex duraniens, de l'akène des deux seules espèces que le département nous offre dans ce groupe. Je crois, en effet, qu’il ne sera pas inutile de soumettre aux botanistes une petite étude spéciale des cinq espèces qui le composent, et je vais exposer, com- parativement, les caractères qu’elles présentent sous le rap- port de leur akène. ( 785 ) Cette étude paraîtra, je pense, assez neuve, car MM. Go- dron et Grenier ne disent rien de l’akène du C. polyrhiza ; ils décrivent d’une manière vague celui du {omentosa : « Akène obové-triquètre, ponctué; » — celui de l’ericeto- run : « akène blanchâtre, obové-triquètre, »—et celui du Pilulifera : « akène brun, globuleux:triquêtre, ponctué. » Cela ne suffit assurément pas pour les distinguer, et le C. præcox est le seul pour lequel ces botanistes le décrivent d’une manière à peu près complète, sauf pourtant son ca- ractère principal, dont ils ne font pas mention. Kunth lui-même, qui le premier, je crois, a porté son attention sur ces graines, n’est pas complet à leur sujet ; il ne dit rien de l’akène de l’ericetorum (son C. ciliata, n° 191); ni de celui du polyrhiza qu'il confond, à tort, avec Son umbrosa, n° 195 {variété du præcox), ni enfin — cir- Constance fort singulière — de celui du præcox lui-même, n°2099 0 Cependant, il est explicite et presque exact à l'égard du Pilulifera, n° 196 : « Achenium utriculum re- « plens eique conforme; trigonum, apicatum , viridulum » — etdu {omentosa, n° 198: « Achenium subrotundum , B. pratensis Ehrh. — DC. FL. Fr. ( 828 ) B. racemosus omn. auct. gall. — Ch. Des Moul, Catal. Dor- dogne , 4840. — Non Linn.! nec Schultz, Herb. normal. n.0 177! Serrafalcus commutatus Godr. et Gren. FI. Fr, (1856). Prairies de la vallée de la Dronne (DR. 1838). — Manzac (DD. 4839). — Aux Nauves et aux Nauvettés dans les prés; à Bancherel dans les vignes; ces trois localités appartiennent à la commune de Manzac, et M. de Dives y a récolté la plante de 1840 à 1843. — M. le comte d’Abzac a également trouvé cette espèce aux environs de Périgueux (1851), et M. de Biran la possède dans ses prés humides des Guischards, à Saint-Ger- main-de-Pontroumieux. M. d’Abzac l’a aussi rencontrée, mais dans un état plus rare, c’est-à-dire à épillets pubescents; les échantillons qu’il m’a adressés sont probablement des environs de Périgueux (1852). Bromus squarrosus (Catal.). Il a été retrouvé par M. Eugène de Biran sur une friche pierreuse de la commune de Cussac, canton de Cadouin , en compagnie des mêmes plantes qui l'ac- compagnent à Saint-Front-de-Coulory. — ASPER. Linn. — K. ed 1: et 22, 11. Dans un bois près d'Eymet (Rev., 1845). — Péri- gueux , au Jardin-Chambon {D'A., 1849). — RUBENS. Linn. non Host. — DC. F1. Fr., n° 1641. — Duby, Bot. n° 47.— Kunth, Enum. I, p. 420, n° 53. — Godr. et Gren. FI. Fr. III, p. 585. Cette plante méridionale n'a été trouvée dans le département que dans une contrée exceptionnelle et déjà bien remarquable par les espèces des pays plus chauds qu’elle nourrit. C’est sur les rochers de la rive droite de la Dordogne, à Bézenac près Saint-Cyprien, que M. l'abbé Meilhez en a récolté, en mai 1852, un ( 829 ) excellent échantillon qu'il m'a adressé et qui ne peut laisser aucun doute sur sa détermination, Bromus riGtbus (Catal.). — Ajoutez : Champs sablonneux des bords de la Dordogne , à Saint-Germain et Cours- de-Piles (Eug. de Brran), Nous avons à distinguer, dans cette espèce, deux variétés, savoir : a (Bromus muximus Desfont., « minor Godr. et Gren. FI, Fr. UT, p. 584 Rochers de schiste et de granite, sur la route de Limoges, en sortant de Nontron. Les trois localités que j'ai citées dans le Catalogue de 1840, m'ont fourni des échantillons que je rapporte également à cette va- riété. B {Bromus maximus DC. FI. Fr. suppl. — B. Gussonü Parlat. — B. maximus Desf., B Gussoni Godr. et Gren. F1. Fr. III, p. 434). Route de traverse de Périgueux à Champcevinel (D'A.). — Maprirensis. Linn. — K. ed. 4, 16. — Kunth, - Eoum. — Godr. et Gren. FI. Fr. I, p. 584 — Bo- reau, FL du Gentr. 2° éd. — Non DC. FI. Fr. nec Duby, Bot. B. polystachyus DC. FI. Fr. suppl., p. 276. — Duby, Bot. n° 15, B. diandrus Curt. FI. lond.— Koch , Syn. ed. 2*, n°17, Périgueux , sur un vieux mur près la fontaine Saint-Geor- ges (DD.).— Champcevinel près Périgueux (D'A.).— Je ne l'ai jamais vu aux environs de Lanquais, ni même dans le reste du Sarladais ; cependant, il abonde dans la Gironde. Bien que pour empêcher, dit-il, toute > confusion Koch 830 ) ait employé, dans sa seconde édition, le nom de B. dian- drus Curt., je remarque que cette substitution n’est pas accueillie par la très-majeure partie des botanistes actuels, et je m'en tiens avec eux au nom linnéen B. madritensis. AGROPYRUM REPENS. Pal. Beauv. — Godr. et Gren. F1. Fr. INT, p. 608. C'est le Triticum repens (Chiendent) du Catalogue de 1840. Koch n’a pas accepté le genre de Palissot de Beauvois que tous les botanistes actuels ont pourtant adopté. J'en ai rencontré, dans le parc du château de la Vitrolle près Limeuil , une forme très-vigoureuse, qu’il est impossi- ble de ne pas prendre au premier coup-d’æil pour l’Agro- pyrum pungens , sauf ses feuilles planes et non glauques, mais qui présente en réalité tous les caractères du repens. Koch se demande si les deux espèces ne devraient pas être réunies, et M. Gay les réunissait , en effet, avant 1830 (d'a- près les notes manuscrites de mon herbier, écrites sous sa dictée) ; mais je crois qu’elles sont suffisamment distinctes, surtout par leurs caractères de végétation, et que le pun- gens démeure exclusivement MARITIME. Je pense qu’à celte même variété devra se rapporter une planté que M. le comte d’Abzac a récoltée dans une haie entre Champcevinel et Sept-Fonds, et qu'il m'a indiquée en 1851, sans me l’adresser en nature, sous le nom d'A. pungens. « Les épillets, me dit-il, sont nombreux, et les « fleurs le sont aussi dans chaque épillet. La tige est très- « élevée et les feuilles sont raides et piquantes. » Ce der- uier caractère ne convient guère, je l'avoue , à l'A. repens ; on conçoit cependant qu’il ait pu exister à un certain point dans une station et dans une saison chaudes et sèches. L’A. campestre n'aurait pas attiré l'attention de M. d’Abzac sous ( 831 | le rapport du nombre considérable de ses épillets et de ses fleurs. Horpeum secaziNum. Schreb. — K. ed. 2, 8. H. nodosum (Catal.) Koch est revenu, dans sa 2 édition, au nom employé par Candolle dans la Flore Française (H. secalinum Schreb.), tandis que Kunth, Enum. I, p. 456, adopte H. pratense Huds Je connais maintenant avec précision plusieurs localités duraniennes pour cette graminée : CCC dans plusieurs vallons du Vergt, du Bétarosse et de la Bertonne , notam- ment à Jeansille, commune de Manzac, et à Saint-Apre- sur-Dronne (DD.). — Prairies de Foncrose, commune de Champcevinel (D'A.). — Assez abondant dans les prairies humides des Guischards, commune de Saint- Gerinain-de- Pontroumieux (Eug. de BrRAN |. LOLIUM PERENNE (Catal.). Les variétés reconnues dans le département sont : . ævulgare Kunth, Enum. L p. 436. — « genuinum Godr. et Gren, FI. Fr. I, p. 612. B tenue Schrad. — Kanth, 1. c. — Godr. et Gren. 1. c. — L. tenue Lion. 7 Crisiatum Mutel, F1. Fr. no 1. — Godr. et Gren. I. c. :— L. cristatum Pers. — C'est la forme des terrains gras on ombragés , que j'ai signalée dans le Catalogue de 1840. —— M. d’Abzac l'a retrouvée à Périgueux, au pied d'un mur. Je n’ai jamais rencontré la var. y compositum de Kunth, qui pourrait bien ne différer que peu ou point de la var, à furcatum de MM. Billot, Godron et Gre- nier. 839 | Locium 1rALICUM. Al. Braun. — K. ed. 2, 2. — Godr. et Gren. FL Fr. HE, p. 612, L. Boucheanum Kunth. — Koch, Syn. ed. &, 2. L. multiflorum Lam., non Gaudin (ex Koch, Syn. ed. 2). Bergerac, où peut-être il a été apporté avec des semences de blés étrangers au département, selon M. de Dives à qui nous devons la découverte de cette espèce en 1843. Faudrait-il conserver le même doute à l'égard des échantillons que M. le comte d’Abzac m'annonce avoir recueillis dans les champs et les jardins de la commune de Champcevinel et dans les marais du Toulon près Périgueux ? 11 ne s'explique nullement à cet égard; mais M. l'abbé Revel a recueilli la même plante en 1845, près du Séminaire de Bergerac , dans un lieu inculte, comme je l'ai retrouvée moi-même, la même année , en abondance et très-vigoureuse, à Lalinde sur les bords sablonneux de la Dordogne. Je crois donc l'espèce bien spontanée chez nous. M. Oscar de Lavernelle l’a recueillie à La Bruyère, commune de Saint-Félix-de-Villadeix. Dans cette loca- lité, on la prendrait au premier coup-d'œil pour le L. rigidum Gaud., mais la nervation de ses glumes et la présence d’une très-courte arête raide dans pres- que toutes les fleurs , s'oppose à ce rapprochement. Enfin , je l'ai trouvée très-abondante , très-belle et complètement mutique où pourvue d’arêtes e.2cessive- ment rares (ce que Koch signale comme un cas rare ) à Limeuil, dans les jardins et les champs que renferme l'enceinte du château ruiné de cette ville (1845). — RIGIDUM. Gaudin, FI, Helv. (1828). — K. ed. jet 2,4 ( 833 ) L. strictum Presi. Cyp. et gram. sic. (1820). — Godr. et Gren. FL Fr. HE, p. 613. — Ce dernier nom, plus ancien de huit années , est le seul légitime. C dans les vignes argileuses et humides au Bel, com- mune de Manzac (DD; mai 1840), M. de Dives fait remarquer que ses feuilles, ses tiges et même ses ra- cines sont complètement desséchées et mortes dès le 10 septembre, ce qui prouve la nature parfaitement annuelle de Yespèce. LOLIUM TEMULENTUM , 8 robustum (Catal. ). Dans la seconde édition de son Synopsis, Koch réu- nit spécifiquement et avec toute raison les L. specio- sum et temulentum ; mais il divise son espèce en trois variétés, savoir : le type et les var. £ speciosum et 7 robustum; cette dernière ne différant de la précé- dente que par ses chaumes et ses gaines rudes. La var. 6 speciosum m'est indiquée par M. le comte d’Ab- zac dans les landes de Cablans près Périgueux. La var. + robustum croît à Manzac dans les blés (DD.). Mais comme le caractère différentiel qui déjà, par lui- même, manque absolument de valeur, offre aussi de nom- breuses nuances intermédiaires , il vaudrait bien mieux , je pense , diviser l’espèce, comme l'ont fait M. Alex. Braun, et, après lui, M. Godron (FI. Fr. III, p. 614) en deux variétés macrochæton et leptochæton, selon que l'arête est forte et droite, ou faible et flexueuse. Je dois signaler spécialement une forme qui rentre évi- demment dans la var. 8 leptochæton de MM. Godron et Grenier, mais qui ne laisse pas que d'être shpbr aan Guand on l’examine de très-près. C’est la var. D. lævi Mutel, F1. Fr. IV, » 142, pl. 91, fig. 643. Elle est | allon- ( 834 ) gée, faible , grêle, et il ne faut pas prendre au pied de la lettre ce que dit Mutel de son chaume frès-lisse. M. de Dives a découvert cetie curieuse forme , le 42 juin 1843, aux Bitarelles, commune de Notre-Dame-de-Sanilhiac. Dans le Sarladais, et particulièrement à Limeuil, la grande Ivraie des blés ( Lolium temulentum ) et nécessaire- ment ses variétés, portent le nom vulgaire de Viro. Les L. perenne et rigidum, plantes beaucoup moins robustes, sont distinguées sous celui de Petit-Virogou. ÆGiLoPs TRIUNCIALIS | Catal.). — Ajoutez : L’Alba près Bergerac (DD.). — C sur la rive sablonneuse de la Dordogne , à Saint-Pierre-d'Eyraud { Eug. de BIRAN).— Monsac, dans les terrains argilo-calcaires, où je ne l'ai rencontré qu'en très-petite quantité. M. de Dives à recueilli en abondance l'Ægilops ovata L. _sur le chemin de Marmignac à Salviac, communes du dépar- tement du Lot, mais limitrophes de la Dordogne, et à quelques kilomètres seulement de la frontière de ce dernier département. Mon honorable ami pense que je devrais ad- mettre celte espèce dans notre Catalogue, et je pense comme lui qu'on finira par la trouver chez nous. Cependant, et malgré son caractère de plante sociale, lÆ. ovala est tellement capricieux dans ses élections de domicile, que je n’ose lui donner une place définitive dans la Flore dura- nienne. La communication de M. de Dives date de 1844; et depuis lors, la plante ne m'a jamais été signalée dans nos limites. Elle existe en grande abondance sur les deux rives de la Garonne en amont de Bordeaux, à partir de de Haux, Rions et Preignac; elle existe aussi à Bourg sur la rive droite de la Dordogne, par conséquent à 20 et 25 kilomètres au nord et au sud de Bordeaux, et pourtant elle n'a jamais été recueillie près de cette ville. ( 835 | M. l'abbé Meilhez m'a annoncé en 1854 qu'il avait trouvé en abondance , fleuri et haut d'un pied ( 33 centimètres), le Lepturus filiformis Trin. ( Rottboellia erecta Savi), sur les rochers exposés à l'Ouest et très-secs de Veyrines. Mal- heureusement, il ne m'a point envoyé d'échantillons à l’ap- pui d'une découverte si extraordinaire, et comme il n’est Jamais venu à ma connaissance que cette plante ait été ren- contrée à quelques kilomètres des bords de la mer, je n’ose l'inscrire dans la Flore d’un département qui ne touche par aucun point au littoral de la France. Narpus srricra ( Catal. ). Ce n’est:pas seulement autour du Roc Densiani de Saint-Estèphe qu'on trouve cette graminée ; elle foi- sonne dans tous les sables granitiques de l'arrondisse- ment de Nontron, ainsi que je m'en suis assuré en 1848. M. Eugène de Biran l’a recueillie sur une pelouse sèche près Jumithac-le-Grand. CXXXII EQUISETACEZÆ. Koch ayant admis l'énumération des Equisétacées, Mar- siléacées, Lycopodiacées et Fougères dans la 2e édition de son Synopsis, je suis obligé de reproduire ici, inême quand je n’ai rien de nouveau à ajouter, l’énumération que j'ai donnée en 1840, d ape Du de nos espèces _dura- niennes. Equiserum ARvense Linn. — K. ed. 2*, 1. — (Catal.). Nous n'avons que le type de Koch; mais on peut y _ faire remarquer, outre la forme ordinaire des champs cultivés , les formes qu'il décrit sous les numéros : 1) forma serotina ? extraordinairement rameuse , et Tome XX (2 Partie ). 56 “ ( 836 ) que M. de Dives à trouvée (stérile) au-dessous de Leyfourcerie, commune de Vallereuil, à Ja fin d'oc- tobre. IL) forma decumbens, sterilis, que j'ai mentionnée en 4840, pour l'avoir trouvée, munie de ses tubercu- les, au pied des falaises de la Dordogne. EqQuiseTum TELMATEYA. Ehrh. — K. ed. 2+, 2 E. fluviatile | Catal.). — PALUSTRE. Linn. — K. ed. 2*, 5. — (Catal.). J'ai retrouvé la var. 8 polystachyon dans les pe ries qui bordent la Couze. — Lmosum. Linn. —K. ed. x, (Catal.). — Ajou- tez : Entre Saint-Vincent- re et Beauronne, où l'on trouve anssi sa var. D polystachyon (DD: 1852). Nous avons bien, je pense, les deux formes que MM. Grenier et Godron désignent sous les noms de var. a genuinum et B ramosum , lequel. suivant quel- ques auteurs, serait VE. fluviatile de Linné ; mais je n'ai sous les yeux que la première, dont la tige est complètement nue, sans aucun ramuscule. Peu im- porte, du reste , car ces deux états de la même plante ne valent TURN pas plus la peine d’être distingués dans cette espèce. que dans FE. palustre et autres, où on n’a pas pris la peine de signaler ces variations. — RAmosuM. Schleich. — K. ed. 2, 7. E. multiforme, c campanulatum Vauch.—(Catal. J'ai retrouvé cette belle Prêle dans les herbages qui avoisinent le confluent de la Dordogne et de la Vézère, à Limeuil, Dans nos deux localités périgourdines , elle est extrémement remarquable par ses gaînes dépour” vues de tout anneau noirâtre, eL par jus dents qui ( 831 ) ne présentent qu'à la loupe de très-petites taches de couleur foncée. Ces petites taches existent toujours, mais elles sont dissimulées par une sorte de voile membraneux , blanc, très-mince , sorte d'épiderme qui enveloppe toute la dent, et qui se détruit à mesure que celle-ci vieillit. Il suit de là que la plante entière , déjà très-glauque et blanchâtre par ses tiges, présente un aspect extré- mement pâle et qui n'est pas habituel dans le genre. Je me demande si ce ne serait pas là l'E. pallidum Bory, Expéd. de Morée, p. 282, cité sous le n° (9) entre parenthèses par le Sylloge de Nyman , avec ces seules indications de localités françaises : Gall. ( Ga- ronne , Montpell.), puis en Espagne et en Grèce. Équiserun uyemaLe. Linn. — K. ed. 2, 8. — (Catal.). CXXXIV. LYCOPODIACEÆ. Lycoponrun iNunparu. Linn. — K. ed. 2, 2. Découvert, en 1853, à Lagudal, par M. Oscar de Laver- nelle. CXXXV. FILICES. OPHIOGLOSSUM vULGATUX | Catal.). Je n'en reparle que pour dire que M. l'abbé Meilhez en a irouvé, le 4er juin 4850, dans une prairie humide de sa Paroisse (Allas-de-Berbiguières), une quinzaine de pieds ; Broupés et passant , par leur fronde étroite et allongée , à la Singulière. petite forme qu'on a rencontrée il y a peu d'an- nées à Lardy, près Paris, et que M. Du Rieu a retrouvée en abondance au cap Ferret, dans les lètes des dunes de la Gironde , en 1857, Là, la fronde est encore plus petite et Plus étroite, au point de ressembler à celle de l'O. lusi- { 838 ) tanicum L. (voir, à ce sujet, le t. 4, p. 597 du Bulle- tin de la Société Botanique de France |. Osmunpa REGALIS. Linn. — K. ed. 2, 1. Cette magnifique fougère a été vue pour la première fois dans le département , en juin 1846, dans la forêt de la Bes- sède, vis-à-vis de Belvès, par M. Meilhez. -- En 1847, MM. les abbés Sagelte, Château, Jollivet et Agard, du Séminaire de Bergerac , herborisant ensemble sur les bords huinides du Bandiat , la retrouvérent près du Pont-Neuf de Nontron, et dans une espèce de viaduc qui passe ‘sous la - roate de Nontron à Limoges. En 1848, je la revis, et cette fois en abondance, un peu plus loin de Nontron, dans le torrent de décharge de l'étang de Saint-Estèphe (près du Roc-Branlant). M. Eug. de Biran l’a trouvée, en 1849, sur les bords ombragés de la Haute-Lone , en aval de la forge de Miremont , près Lanouaille. GRAMMITIS CETERACH. Swartz. — K. ed. 2, 1 C’est le Ceterach officinarum de C. Bauhin et de presque tous les auteurs, par conséquent de mon Catalogue de 1840. Poryponium Rosertianum. Hoffn. (1791). — K. ed. 2°, n° À. P. calcareum Smith (1804). — DC. FL Fr. Supph -P. Dryopteris, £ valcareum Gren. et Godr, F1. Fr. Cette charmante fougère qni, en somme, me paraît bien plus répandue en France que le P. Dryopteris , a été décou- verte par M. Oscar de Lavernelle, le 44 août 1851, au pied des rochers de la forge des Eyzies , où elle forme de lon- gues trainées ser les pelouses qui descendent jusqu ‘au bord de la Vézère. pipes dard kg = ne suivant, en parfait état de maturité de ses fi , par M. A rthur -de Bracquemont. | ( 839 } ASPIDIUM ANGULARE { Catal.). - Je n’en parle que pour mentionner la curieuse et jolie monstruosité que m'a offerte , en 1848 , dans les bois du Saut de la Gratusse , une petite fronde de cette espèce, haute seulement de 8 centimètres 1/2. Son rachis s'était atrophié à l'extrémité, après avoir essayé de dérouler en spirale irrégulière la crosse que forme la préfoliation de la fronde. Huit pinnæ seulement sor- taient de ce rachis dans l’étroit espace d’un centimètre et demi, et formaient un charmant bouquet étoilé vers le sommet du stipe. Koch, dans sa 2° édition, n° 2, refuse d'admettre VA. angulare Kit. comme espèce distincte; il le réunit comme en différant à peine, à son À. aculeatum, B Swarlzianum ; mais on est d'accord maintenant pour admettre , dans ce groupe, {rois espèces : aculea- lum, angqulare et Braun. #5 Tuecvprents | { Catal.). Sc Thelypteris Roth. — K. ed. 2, 1. — Ajou- : Bords du Ruchel, à la Bleynie, commune de x RE La gro (OLV.) — Marais voisin du gouffre du Toulon, près Périgueux { D'A }. — Fossés. et prises d'eau de moulins dans le Bélingou à Gadouin et à Ailhas, commune de Molières. — G sur les bords du Codeau et de son-affluent la Luire , arrondissement de Bergerac (Eug. de BIrAN). Koch, dans sa 2° édition , adopte le genre Polysti- chum auquel on avait, je crois , très-bien fait de renon- cer : les travaux les plus récents sur la belle famille des Fougères me semblent en fournir de plus en plus la preuve. ( 840 ) Aspipium Fizix-mas (Catal.). Polystichum Filix-mas Roth. — K. ed. 24, 3. — Ajou- z : Assez commun dans l'arrondissement de Péri- gueux : Paladre, commune de Manzac (DD.). — Champcevinel, dans les vallons humides et boisés, où la forme de ses pinnules est très-variable {D'A.). — Fiix-FEMINA. Swartz. Asplenium Filix-femina Beruh.— K. ed. 2, 1.— Gren. et Godr. F1. Fr. LE, p. 635. Découvert (pour le département) en 1847, par MM. les abbés Sagette, Jollivet, Agard et Château, du Séminaire de Bergerac, dans un ravin voisin du village de Bord, près Nontron. Retrouvé en 1848 à Saint-Estèphe, près Nontron, par moi, et en 1849 dans les bois ombragés de la Haute-Lone, en aval de la forge de Miremont, près Lanouaille (Eug. de Biran), en 1853 dans les bois de Corbiac, près Bergerac (Rev.), en 4853 dans la Bessède (OLV.), et en 4854 à l'en- trée de la grotte de Boudant , commune de Chalagnac (DD... Il m’est impossible de partager la manière de voir qui porte la plupart des botanistes actuels à rapporter celle plante au genre Asplenium, et le mieux , à mon sens, est de reconstituer avec Nyman |1855) le grand genre os dium de Swartz. ASPLENIUM TRICHOMANES , var. lobato-crenatum (Ga J'ai retrouvé, en mars 4842, une touffe de celle curieuse et jolie forme sur la même rive de la Dordo- gne, mais à quelques kilomètres plus bas, dans la commune de Varennes , sur les rochers herbeux qui couronnent la falaise au-dessous du port de Lanquais. Cet escarpement est l'unique localité de nos environs {8 ) où se conservent quelques pieds d’Arabis …. des- cendus de l'Auvergne avec notre fleuve. ASPLENIUM RUuTA-MuRARIA | Catal ). — Ajoutez : Fentes des rochers au Gué de la Roque, commune de la Monzie- Montastruc, dans les fentes des rochers calcaires expo- sés au Midi (OLV.). = ADIANTHUM-NIGRUM ( Catal.). — Ajoutez : var. 8 Ser- pentini Koch, Syn. ed. 2, p. 983, n° 8. — Gren. et Godr. El. Fr. HI, p. 638. Aspl. Virgilii Bory, Expéd. de Morée. Monpont ( DD ; 4845). — J'ai trouvé plusieurs fois l'espèce passant à cette variété, mais jamais aussi bien caractérisée comme telle, par l'allongement, la finesse et Ja denticuiation de ses pinnules , que dans les échan- tillons récoltés par M. de Dives. Il y a pourtant quel- ques botanistes qui l’admeltent comme espèce dis- üncte ; mais Nyman ne l’adruet pas dans son Sylloge. — SEPTENTRIONALE. Swartz. — K. ed. 2, 9. Dans un puits à Vic, près-Grand-Castang, où M. Oscar de Lavernelle en a trouvé une seule touffe, le 9 octobre 1854. — M. le comte d’Abzac avait bien vu la même plante en abondance sur les rochers du Saut du Saumon, près le château du -Saïflant ; mais cette localité, quoique fort voi- sine dé la frontière du département de la Dordogne ; appir- ent à celui de la Corrèze. SCOLOPENDRIUM OFFICINALE (Calal.). Sofficinarum Sw. — K. ed. 2, 1. Je n'en reparle que pour dire que dans le même bois où je l'avais trouvé bifurqué , j'en ai rencontré, en 1855 ; une fronde deux fois bifurquée, ce qui doune trois pointes à la ( 842 ) fronde, parce que l’une des divisions de la bifureation pri- mitive est restée simple. Bien que cette double bifurcation soit fort rare, elle n'offre pourtant pas le dernier degré que puisse atteindre, dans cette espèce , le dédoublement des frondes, car j'en possède une, très-petite et toute rabougrie (14 centimètres), trouvée dans le même bois en juin 1851, et qui est affectée hon-seulement de la bifurcation primitive , mais d’une rami- fication palmée de chacune des fourches ; en sorte que, sur l’une d'elles , elle n’est indiquée que par des nervures, tan- dis motos se divise en une douzaine de laciniures qui sont elles-mêmes incisées ou lobulées. Cette dernièré monstruosité qui n'a pas encore , que je sache, été décrite comme spontanée, a élé mentionnée en 1845, dans la 2° éd. da Synopsis de Koch, comme cultivée dans les jardins botaniques, sous le nom de forma 2 dæda- lea. BLEGHNOM SpicanT. Roth. — K. ed. 2, 1. — Parc de Jumilhac-le-Grand, et forge de Beausoleil, près La- nouaille (Eug. de Biran). Je l'ai urouvé en abondance sur la lisière d’un bois et d’un pré humide , dans les sables granitiques , à Puyraseau, commune de Pluviers, près Nontron, en 1848. M. Oscar de Lavernelle me l'a signalé, en 4851, comme. se trouvant fréquemment dans les trous creusés pour l'extraction de la mine de fer, sur divers points du bois de Lavernelle et de la forêt de Saint-Félix-de-Villadeix. Or, comme on ne reucon- tre la mine de fer que dans la molasse argilo-sableuse qui recouvre d'un épais manteau l'ossature crayeuse du Sarla- dais, il résulte des deux Jocalités euées qu'ici comme ailleurs, cette plante répugne Robes aux sols cal- caires, ( 848 ) CXXXV (bis) CHARACEÆ. Dans le Catalogue de 1840, j'ai exposé les espèces duraniennes de cette famille d'après la nomenclature de M. Alexandre Braun , qui avait eu la bonté de les déterminer à l'exception d'une seule , qui fut nommée par M. Gay. Depuis lors, je n'ai eu à ajouter qu'une seule espèce (Ch. aspera) aux cinq que nous connaissions alors , el je l'ai déterminée moi-même, mais avec le secours d’échan- tilons authentiques. La place des Characées est maintenant fixée dans la cryp- logamie el dans le voisinage immédiat des Algues , parmi lesquelles Endlicher les a colloquées dès 1841 ; cependant, en 1855, Nyman les a encore exposées, comme appendice de ses Nudiflores, dans le voisinage des Callitriche et des Ceratophyllum , entre les Conilères et les Orchidées. Ce n’est pas la place de la famille dans une série linéaire; mais bien la détermination des espèces de cette famille , qui importe le plus au botaniste pratique , au floriste par con- séquent, et je crois de mon devoir d'exposer nos six Cha- racées d’après la nomenclature qui devra désormais faire oi. : C’est celle de feu Wallman, dans sa Monographie ( Essai d'une Exposition systématique de la famille des Characées), imprimée en 1854 dans les Actes de l'Académie royale des Sciences de Stockholm pour l'année 1852, traduite en français par M. Nylander, et ainsi reproduite , sous la direc- tion de M. Du Rieu de Maisonneuve, dans les Actes de la Société Linnéenne de Bordeaux. t. XXI, p. 1-90 (1856). NITELLA. TRANSLUCENS. Pers. (sub Charâ). —, Coss. et Germ. Fi, Paris, t. 2, p. 682, n° 4, 1 40. fig. B. (1845). — (iypus) Brébiss. FI. Normand. 2e éd. ( 844 ) p. 937, n° 1 (1849). — Nyman, Syllog. 1855, p. 351, n° 10. — Wallm. Monogr., p. 27, n° 30. Ch. translucens Al. Braun. Esquiss. n° 7.— Nob. Catal. Ch. flexilis DC. F1. Fr. et suppl..— Duby, Bot, gall. — Non Linn.! (Planta linneana, quæ est Ch. Brongniar- tiana Weddell, specimen distinctam sislit, agro Petro- corensi alienam ). Je ne connais aucune autre localité que celle que j'ai citée dans le Catalogue de 1840. Cette espèce est monoïique. Nous avons aussi la var. 6 intermedia Brébissou., FL Normand., ibid. — J'en possède deux échantillons en fruits, recueillis par M. de Dives, mais dont ilna pas marqué la localité précise. NiTELLA POLYSPERMA. AL. Braun (sub Churd ), FI. Bad. Crypt. et Esquiss. n° 40 (1834).— Kutzing, Phycol. Germ., p. 255. — Wallman, Monogr., p. 34, n° #1. — Nyman, Syllog. 1855, p. 351, n° 19. Chara fasciculata Amici. — Al. Braun, Uebersicht, 4847. — Brébiss. FL. Normand. 2° éd , p. 338, n° 7 (1849). Chara syncarpa Nob. Catal. 1840! (non Thuill. ñéc Braun, nec Duby). La détermination de la plante indiquée au bois de la Pause me fut envoyée de Paris. Elle a nécessairement élé faite sur nn échantillon qui n'appartenail pas à l'espèce dont il s’agit, car celte détermination est COM” plètement erronnée La plante du Bois de ln Ji Pause ne peut être rapportée au syncarpa, car ele est MONOÏQUE et présente le caractère estentiel du fasciculata , celui ( 845 ) d'avoir les ramuscules latéraux beaucoup is grèles que les médians. C'est de concert avec mon ami Du Rieu , et à la vue des échantillons recueillis par Imi-même au Bois de la Pause, que je rectifie le faux nom porté au Catalogue de 1840 CHara FœTIpA ( Catal.).—Wallman, Monogr. p. 63, n° 32. — Nyman, Syllog, 1855, p. 352, n° 34. Voici les formes reconnues jusqu'ici dans le dépar- tement : Le type de l’espèce (var. « si l'on veut) Al. Braun, Esquiss., comprenant : 1° Forma GLOMERATA el ELONGATA Al. Braun. — F. Schultz, exsice. n° 393 bis. Dans une petite fontaine très-calearifère des berges rocailleuses de la Dordogne, près du Saut de la Gra- tusse. 2 Forma conpensaTA Al. Braun. — F, Schultz, exsicc. n° 393. Mares des bois à Segonzac (Du Rieu, Catal.). — Petits ruisseaux et fossés d’eau non courante, dans les prés à Lanquais. é Cette espèce est monoïque. — Hispipa, Smith (Non Linn., ex Wallman!). — Al. Braun , Esquiss. — Waïlman , Monogr. p. 67 , n° 41. — Nyman, Syllog. 1855, p. 352, n° 42, et auct. ferè omnium. — Nob. Catal. 1840. Ajoutez : Font-Grand près Mareuil (M.). J'ignore à quelles formes ou variétés appartiennent les échantillons, que je n'ai pas vus, récoltés par M. de Dives à Jaure (Catal.), et par M. l'abbé Meilhez { 846 à Font-Grand. Mais M. de Dives m'envoya , en 1840, peu après l'impression de mon Catalogue, des échan- tillons recueillis par lui dans une fontaine à Lafarge, commune de Manzac. Ces échantillons, déterminés d’après ceux que j'ai reçus en 4835 de M. AI. Braun, appartiennent certainement à la Var. B gymnoteles Al. Braun, Esquiss. monogr. du g. Chara , in Ann. Sc. nat. 1834, 2 sér., t. 4, p. 355, n° 19. — Wallman, Monogr. p. 68. Gette espèce est monoïque. Cnara ASPERA. Willd. — Coss. et Germ. FI. Paris, 1.2, p. 680, n° 4, pl. 38, fig. D (1845). — Wallman, Monogr., p. 78, n° 58. — Nyman, Syllog. 1859, p. 352, n° 56. — {typus) AI. Braun, Esquiss. mo- nogr. Char. in Ann. Sc. nat. 1834, 2 sér. 1.1, p. 396, n° 22, Var: 6 subinermis (Chara intertexla Desv. ap. Lois. Not. F1. Fr. p. 138 ) Brébisson , FI. Ro 2e éd. p. 336 (1849). J'ai rencontré celte jolie forme d’une espèce peu commune , le 12 octobre 4848, tout près du Saut de la Gratusse , dans une très-petite fontaine éminemment calcarifère, dont la décharge forme de minces filets d’eau et des marécages en miniature, dans les éboule- ments des berges dela Dordogne. Elle ne portait, : comme de juste ; presque plus de sporanges, et n'é- - ant pas retourné dans celte localité depuis lors, je n'ai pu la recueillir de nouveau: Cette espèce se dis- tingue du Ch. fælida en ce qu’elle est dioïque. J'ai essayé ès de décaper un échan- üllon, pour l'étudier de de près, à. Eds de l'acide acétique très-étendu d’eau. La couleur verte de la ( 841) - plante perd un peu de son intensité; mais je crois qu'en variant les doses et prolongeant le bain, on ob- liendrait d'excellents résultats de ce procédé. CHARA FRAGILIS (Catal }— Wallman, Monogr. p. 84, n° 64. — Nyman, Syllog. 1855, p. 352, n° 60. Wallman divise les nombreuses formes de cette espèce en deux groupes ou sous-espèces : Ch. FrAGiLiS Desv. et Ch. capillacea Thuill. M; AÏ. Braun, au contraire, éliqueta la plante trouvée par moi dans les fontaines et flaqués d'eau du lit de la Dor- dogne : « Chara fragilis Desv. pulchella Wallroth ; forma « Lenera ( Chara capillacea Thuill.} » Je l’ai retrouvée en 1848 dans le lit de la pétiiiée non seulement au port de Länquais où je l'avais vue précédem- ment, mais encore et plus vigoureuse au Saut de la Gra- lusse, et, en 1858 ; dans le lit vaseux du Gouzeau, ruis- seau qui arrose. le vallon de Lanquais. C'est de là, sans doute, qu'il était parti pour s'établir dans le bassin artifi- ciel dont je parlais en 1840. Si je veux la déterminer d’après l’ouvrage de Wallman (1852), je trouve qu’elle n'appartient plus à sa 2° sous- espèce (Gh. capillacea). mais bien à sa première (CA. fragilis Desv. proprement dit): Elle doit alors être étique- tée ainsi : Chara fre Desv., 7 pulchella Wallman, ss cit. | Quant à la forme capillacea, qui doit représenter la ‘var. 7 Capillacea Coss. et Germ. FI. Paris, t. 2, p. 680 , n°.3 (1845 ); — var. à leptophylla AI. Braun (1847 ); Brébiss. FI, Normand. 2: éd, p. 336, u° 1 (1849), je ne. la con- nais que du sépare tapat de la Manche cr pres et nul- lement du Périgord. RE EEE PR St Cette espèce est monoÏque. FIN. 22 Décembre 1858. ( 848 ) ERRATA POUR LES QUATRE FASCICULES PU CATALOGUE. 1. Partout où on a imprimé « Etang de la Fernèdé », il faut lire : Étang de la VERNIDE. 2. gr où on a imprimé « Commune de Grienc ou de Grien », il faut : Commune de M 3. Le ae de Chalagnac et le bourg de La Chapelle-Gonaguet ont été attribués à tort à l'arrondissement de Nontron ; ils appartien- nent à l’arrondissement de Périgueux 4. À la page 111 du tirage à part du Cétaiogue de 1840, au lieu de « Notre-Dame-de-Souilhiac » , il faut lire : Notre-Dame-de- SANILHIAC. ADDITION Au quatrième Fascicule du Catalogue. Scrmpus Hozoscnænus. Linn.— K. ed 4*, 14; ed. 2°, 15: Découvert , le 30 juin 4859 (jour de la Fête Linnéenne , après l'impression du genre Scirpus dans le Supplément final) , à l'extrême limite des départements de la Dordogne et de la Gironde, mais sur le territoire du premier, dans les prés qui bordent la Dronne, entre cette rivière ét le ruisseau le Chalaure. au N. E. des Églisottes (Gironde), et par conséquent dans le delta qui sépare le département de la Gironde de celui de la Charente-Inférieure. Au bord même de la Dronne, c’est la var. 8 australis Koch, I. c., à capitnles assez nombreux, mais petits, dont un ou deux sont sessiles et dont l’anthèle est simple. Dans les parties plus étanchées des prairies , c'est la var. + romanus Koch. 1. e., plus petite et plus grêle , mais dont te capitule, proportionnellement plus gros, est unique ou accompagné d'un seul capitule pédicellé et bien plus petit. TABLE DE MATIÈRES CATALOGUE MÉTHODIQUE ( pur et simple) SERVANT DE RAPPEL AUX QUATRE FASCICUÉES SUCCESSIFS DONT SE COMPOSE LE Catalogue Taisonne. AVIS ESSENTIEL. Les quatre Fascieules sont ainsi désignés dans là Table : I. (Catalogue primitif; 1840 ). IL. (4er Fascicule du Supplément ; 1846). IL. (Additions au 4°" Fascicule, et 2 Fascicule du Sup- plément; 4849). IV. (Supplément final ; 1859). Îleût sans doute été plus commode, pour la recherche des divers articles consacrés à chaque espèce , que ceux-ci fussent indiqués par la pagination ; mais je n’ai pu employer ce moyen, Parce que la pagination n’est pas la même dans les Actes de la Société Linnéenne et dans le tirage à part de mes quatre Fasci- Cules, En indiquant seulement le fascicule, je mets le lecteur à même de retrouver sürément l’article cherché, puisque cha- tune de mes quatre publications successives est disposée sui- Vant l’ordre du Synopsis de Koch, et j’évite ainsi de rendre mes indications compliquées et mème confuses à force de les hérisser de chiffres. Les espèces qui habithis le département sont numérotées de 10 en 10, afin de faciliter leur totalisation générale ou Partielle. Je n'ai pas pris ce soin pour les genres ni pour {850 ) les familles, parce que ce sont des divisions conventionnelles et variables au gré de chaque auteur ; tandis que l'espèce est (ou devrait être, si ses limites étaient bien fixées) une entilé absolue. | Le caractère romain est consacré aux noms spécifiques que j'adopte définitivement pour le Catalogue départemen- tal, et qui seuls compteront dans la série numérotée de 10 en 10 Le caractère italique désignera : 4° Les noms spécifiques employés dans les premiers fas- cicules, abandonnés dans le dernier ; 2° Les noms des espèces éfrangères au département, mais que j'ai eu occasion de décrire dans les diverses Notices spéciales que contiennent les quatre Fascicules. Les variétés et variations où formes seront, de même, cataloguées en romain ou en italique , selon qu’elles appar- tiennent au département ou qu'elles lui sont jusqu'ici de- meurées étrangères. Voici l'indication et le lieu de renvoi des NoTicEs SPÉCIALES, descriplives ou critiques, que mes études m'ont conduit à insérer dans les quatre Fascicules , et dont le développement ge celui see observations COUPARTES * L. Genre BATRACHIUM. — NN. 2, Feuilles hétéromorphes du Nupsan LUTEUM. — ll. 3. FumaniA BorÆt Jord. (F. #uralis K. non Sond.).— Il. IV. %. Observations sur le genre BARBAREA. — Ill. 5. Observations sur le VioLA syLvestris. — HI. 6. ARENARIA CONTROVERSA {olim Conimbricensis). — 1. M. TL. 7. Genre Cerastium (espèces micropétales). — 1. I. 8. Observations sur les Vicra du eronee CRaoGa. — HE IV. 9. Genre RuBus. — EL: IH: IV. : 40. POTENTILLA PROCUMBENS Sibth. — di. à IV 11, EPILOBLUM Law Schuliz. : — NL Le ( 851 | 12. GALIUM PALUSTRE , B RUPICOLA Nob. — I: HI. IV; 13. GAHIUM ELONGATUM, CONSTRICTUM @t DEBILE, — JT. IV. 14. GALIUM SYLVESTRE Poll., et espèces voisines. — I. HI. IV. 15. Sur les CHRYSANTRÈMES d’aulomne de nos jardins. — IN (sous la rubriq. Chrysanth. Parthenium). 46. Sur Phybridomanie, à Varticle du VERBASCUM virgaltum. — IV. 17. Genre EuparAsiA. — IV. 18. Sur le parasilisme de l’EUPHRASIA JAUBERTIANA, — IV. 19. MENTHA GRATISSIMA Wigg. (Odeurs caractéristiques). — “os D AE 20. CLINOPODIUM VULGARE (Anecdote y relative). — IV. 21. ARBRES remarquables du Périgord — IV 22. ORCHIS CIMIGINA Brébiss. — I. IV. 23. Bulbes des ALLIUM À tS PH L.— Autonomie _ PALLIUM PorRUM L. — IV. 24. Notes sur! L., forma FoLI0SA Nob.—IV. 25. Généralités sur les akènes des Caux. — IV. . Observations sur les CAREX du groupe PRÆcox. — IV. 19 D KRanuneulaceæ. CLEMATIS Vitalba L. — I. ThaucrRum minus L. y glandulosum K. — Hi. roridum K. I. HI. — fœtidum L. — 1. I. HE. re Jacquinianum? K. — — angustifolium Jacq., £ heterophyllum K. — H. II. IV: flavam L. — IT I, tes pnemorosa L. — I. HILL ADonis autumnalis. L. — 1 — æstivalis L. — L II. flammea Jacq. — I. I. (40) tite hederaceum L. La red EME IV. — tripartitum DC. (id. . — radians Rev. (id.) (B. ant. Tome XX (2: Partie). #1 . RANUNGULUS Flammula L. — I. (30) : 852 ) BATRACHIUM aquatile L: (id); « fluitans GG: JE IV. £ submersus GG. — IV. — trichophyllum Chaix /id.), & fluitans GG. — FV. B terrestris GG; — IV. + cæspitosum Sch. — I. II. LV. — Drouetii Sch. — IV. _ divaricatum Schranck { Ranuncul.). — AV: — fluitans Lam. {id.), « fluviatilis GG. —.1. H. II. IV B terrestris Godr.— HI. IV. IL. ( Breptans K. — 1. IL. — ophioglossifolius Vill. — IV. — Lingua L. — — acris L., & (typus) DC. —1 IV. y multifidus DC. — IL. IV. — nemorosus DC. — IV, se rene (form. procera, gracilis, flore pleno). — AÉTRns L. — —. philonotis Retz (= et B subglaber K. dE — _:: sceleratus L. LIL IN. — arvensis L. pu +. _ parviflorus Le Chærophyllos te St il, Cac palustris L LR HELLEBORUS ss L., — EH, — fœtidus L. — I. lsonTaUR ati L, — IV. NIGELLA damascena L. rl. IH. ‘ AQUILEGIA Vulgaris L, — 1. HI. — - (FI. rose0) — — IN. k. 7 DéLPHINIUM Consolida 5 sb AL Ajacis L. (colore a pe x à es — orientale Gay. _ Le ( 853 ) Nymphæncetzæ. NymPHÆA alba L. (œ et B minor DC.). — f, IH. IE. IV. (40 ) Nupgar luteum Sm. — I. IN. Papareracetz. PAPAvER Argemone L: — I. — bybridum L. — 1. Rhœas L. {(typus; FI. albo; monstrum, & et b) — 1 (FI. subrubicundo}, IV. dubium L. — 1. H. HI. IV. somniferum LE. — 11. 1 CHELBONIdM majus L. —L Fumariacez. FumanrA officinalis L. — HI. un (a, B,yK). — MW. muralis Sond. — HL IN. Boræi Jord. —:1V. : Vaillantii Lois. — I. 1H. parviflora Lam. — IH. Pre Cruceiferzæ. CHErRANTHUuS Cheiri-L. — I, IL JE, IV. : Nasrurriuu officinale Br. — 1. awmphibium Br. —1. I. IV. sylvestre Pe. te K.— 1. IL. vulare K. — - JU. Ms —1HL IV pyrenaicum Br, — 4. I. HI. IV. lu, vulgaris Br. (non vera). — 1. HI. stricta Andrzj.:— Hi. vulgaris Br. (1) — I. %'sprt intermedia Bor. — 4H... arcuala Reichenb: — I, ( 854 ) BARBAREA Riœi Nob. — HI. — prostrala Gay et DR. — III. ARABIS Alpina L. — I. III. (60) — hirsuta Scop. (typus, K.). — I. CARDAMINE impatiens L. — I. HE HE — sylvatica L. II. IV. — duraniensis Rev. — IV. — hirsuta L.; et forma pusilla DR. — I. pratensis L. (typus et 8 dentata K.). — I. Hespenis matronalis L. (8 sylvestris DC. ).— LI, HL IV. MaLcoLMiA maritima Br. — II. SisymBrium polyceratium L. — 1, II. IL. — officinale Scop. {typus et monstrum ).— 1. HI. (70 ) — rio L. — IE I — Sophia L. — FE. HI. — Thalianum Gaud. — I. ALLIARIA officinalis Andrzj. — I, Erysimum cheiranthoides L. — IV. — orientale Br. — I: IV. BrassicA Rapa L. — LH — campestris L. — HE — nigra Koch. — I. HirSCHFELDIA adpressa Moench. — I. Il. (80) Sinapis arvensis L. (typus , et 8 K.)—1. IL. — alba L. — : — Cheiranthus Koch. — HE. II. IL DipLoraxis ténuifolia DC. — 1. HE. D viminea DC. — L. I. JL Eruca sativa Lam. — IT. ALyssum Calycinum L. — 1. — campestre L., & hirium K. — IE HI. IV. CLYPEOLA Jonthlaspi L. — IV. DraBA muralis L. — 17. 7 (90) — vernaL. — 1H. ARMORACIA rusticana FI. Wetter. — HE IV. TaLaspi arvense L. = IV. ; C#) THLaAspi perfoliatum L. — TEESDALIA nudicaulis Br. — . IL. HI, IV. IseRIS amara L. (« et 8 K.).— I. IV. .. — Durandii? Lor. et Dur. — IN. — pinnata L. — IV BISCUTELLA lævigata L. — 1. JL IV. Lepipium Draba L. — IV. (100) — sativum L. — HI. — campestre L. — I. L.— heterophyllum Benth. =— 1V. — graminifolium L. — I. HurcuinsiA petræa Br. — I. IV. CaPsELLA Bursa-pastoris Moench. — I. SENEBIERA Coronopus Poir. — I. MyaGrum perfoliatum L. — II. IV. NESLIA paniculata Desv. — I. BuniAs Erucago L. — I. JI. HI. IV. (110) Rapisrrum rugosum Al. — IH. IV. RapHanus Raphanistrum L. (colore varians et monstr. calyce inflato et caule fasciolato). — HI. IL. 3 Cistineæ., Cisrus salvifolius L. — IL. IV. HeLIANTHEMUM guttatum Mill. — 1. fumana Mill. — I. JL IV. canum Duby. — IL. HE. vulgare Gærtn. — I. II. appeninum DC. — I. polifolium Koch (typus K.). —H. forma pulverulentum DC. — I. IV. Violarieæ. + VioLa hirta L. (typus et fl. roseo). — I. IV. — odorata L. Mg: b. Nob. - — pus ee DC. à _ LI ©. alba K. — Nob. I. HI. ( 856 ) (120) VioLa alba Bess. — II. IV (cum: formä hybridäret var. nonnull.) | suavis MB. — 1V. — sylvestris Lam. (tyÿpus K.}. — 4. 1H. Riviniana —#E: HI. IV: — Riviniana Reichenb:— II. 4W. — canina L. — JH. — Ruppii Chaub. — IV. — lancifolia Thor. — 1.-II. Hf, IN. — _tricolor L., 8 arvensis K. — LV. segelalis Jord. — 1H. IV. agrestis Jord. — HI. TV. ? rois Jord: — IV. Resedneere. RESEDA lutea L. — JL — Juteola L — Ï (130) AsrRocarpus Clusij Gay. — Droseracez. DrosERA rotundifolia L. — II. IV. — longifolia L. — III. te è PARNAsSIA palusiris L.=— LH. II. IV. . Polygaleæ. POLYGALA pme. (colore varians). — 1. HE. ee depressa Wend. — 1. _— amara x genuina K. — SL : + Calcarea Sch, ACRIORR varians ). — HE. HI. IV. GYPSOPHILA muralis Eh 7e: # DianTus prolifer L. “ (440) 51 mm: sArmeria Ce — a L le et 8 rs - _ L IL. IV. :yherbaceus Personn. — IV. piuist LOIS (857 } DIANTHNS atrorubens Al]. — HE. — Caryophyllus L. — I. H. I. SAPONARIA Vacearia L. — 1,11. III. IN. — officinalis L, (Lypus et. fl. subrubicund, ). — CucuBALus bacciferus L. — I, SILENE gallica L, — I. — Ahufans L. — I, — inflata Sm. (typus et fl. roseo). — I. (450) — Portensis L. — - IL. IV. Lycanis Flos-Cuculi L., (typus et fl. -albo). — I. HE. IV. - — Coronaria Lam. A AX, — vespertina. Sibth., (typus et fL roseo). — 1, 14. — diurna Sibth. — LI. Ih HI, IV, Alsines. SAGINA ciliata Fr. — III. IV. SPERGULA subulata Sw. (SAGina K. ed. 2,7). — 1. — arvensis, L. 4 et 8 vwlgaris K.), — I. II. II. (160) — vulgaris Bor. — IL, _ Morisonii Bor. —.IIL — pentandra L; — 1, IL LEPIGONUM rubrum Wahlenb, — (ALSINE Catal. ). — I. IL. HIL ALSINE tenuifolia Helen) (typus, B et + DC. sie — 1. H, E Viscosa K. — I. 7 carnosula-Nob. — L'1E MOEHRINGLA trinervia se — J; ARENARIA serpyllifolia L. sis y Kkh — 1 —:: montana L. rar — Conimbricensis ( Non Brotf) L HE. HE. — ne Boiss. — 1:41; HE IV. —. Cüiala L. (9? }; — IVs : Boicazxu umbellatum L. —1IV. (470) Srencamss mediæVills 8 ME ( 858 } STELLARIA Holostea L. { iypus et 8 minor Delast.).— 1. IV. — graminea L. — I. -— uliginosa Murr. — I. HE IV. MoEncHIA erecta F1. Wetter. — I. MALACHIUM aquaticum Fr. — 1. CEraAsTiom (*) glomeraium Thuill. — I. 1. — brachypetalum Desport. — I. I. —_ semidecandrum L. — I. If. — pumilum Curt. — I. IH. — triviale Link. — I. IL. _— vulgatum L. — I. II. (480) — viscosum L. — I. IL. — aggregatüm DR. — I. ee alsinoides Lois, — LE. II. — Riœi Nob. — II. Linezæ. Linum gallicum L. — I. — sirictum L. — LE HI. — tenuifolium L. — LE HE IV. — salsoloides Lam. — HI. IV. — angustifolium Huds. — FE. — usitatissimum EL. — I. — catharticum L. — I. RADIOLS nos Gmel. — I. Mnivacss. (190) Mazva Alcea L. — II. moschata L. — [. II. IV. — laciniata Desrouss. — I. HI. — Sean ke “{ typus et fi. Le minus ro60) — 1. FE. J — Fütstidifélie L. — EL HE — nicæensis AM —_ L Le a CE () Les formes et variétés décrites dans ma monographie sont trop nombreuses pour les détailler ici. ( 859 } Kite ÆA officinalis L: — I. HE. — cannabina L. = FE: IH. IV. — hirsuta L — HE HI IV. Tiliancesæ. TizrA grandifolia Ehrh. — 1. HE. (200) — parvifolia Ehrh. — I. I. Hyperieineæ. ANDROSÆMUM officinale AÏL — I. HI. HypericuM perforatum L. (typus et 8 K.). — I. IL. IV. — humifusum E = I, — tetrapterum Fr. — I. — pulchrum L. — I. — montanum É., 8 séäbrum K. — I. I. — hirsutui L. —H IIL IV. — elodes L. — III. IV. Acerineæ,. ACER campesire L. — 1. (210) — monspessulanum. L. — I. Ampelidesæ, AMPELOPSisS quinquefolia Kern. — il. Viris vinifera L. — [, Geraniaceæ. GERANIUM sanguineum L. +. IV. os or a L. — IV. — pusillüm L. —f — dissectum L. {typus-et fl. albo }. — E IV. — columbinum L. (typus et fl. albo } — +4. HI. — rotundifolium L. {typus et f. albo }. £ IV. - _ — moléE- Cres et fl. ns — 1. I, IV. (220) — Jucidum L. £ LE - — Robertianum L. (typus et fl. albo). + IV. — purpureum Vill. {cum formà minutiflor ). — L (sub G. Robertiano B). IV. TomE XX (2 Partie). 58 ( 860 ) Eropiun cicutarium L’Hér. — I. — moschatum L’'Hér. — HE. IV. — malacoides Willd. — IH. Balsaminezæ. IMPATIENS noli-tangere L. — III. IV. Oxalidesz. OxaALIs Acetosella L. — IIL. IV. — corniculata L. — [. HI. Rutacezæ RuTA graveolens L. — I. TIL IV. Coriarieæ. (230) CoriaARIA myrtifolia L. — I. IN. IV. Celastrineszæ. Evonyuus europæus L. — I. Rhamnezæ. RHAMNUS cathartica L. — I. — Alaternus L. — I. III. IV. — Frangula L. (typus et fol. latior.). — I. H. Terebinthacesæ. PisraciA Terebinthus L. — IV. Raus Coriaria L. — III. 1V. Papilionacezæ. . ULEX europæus L, — I. — _nanus Sm. (formæ thyrsoidea et laxior Nob.). — l- SPARTIUM junceum L. — III. (240) SAROTHAMNUS scoparius Wimm. — 1. GENISTA pilosa L. — LITE IV. — | -Uactoria L. —:E# -— . anglica L. — III. 1V. Cyrisus capitatus Jacq.. — IV. ( 864 ) Cyrisus supinus L. — I. II. IV. — prostratus Scop. — IV. — hirsutus L. — I. JII. — sagittalis Deutschl. FI, — IH. argenteus L. — IV. (250) Lurus linifolius Roth. — IL. IV. ONonIs repens L. (formæ spinosa et mutica). — I. HE. — Columnæ All. (typus et var. grandiflora Coss.) —1I. IV — Striata Bor. — II. IV. — Natrix L. — I. HI. IV. ANTHYLLIS vulneraria L. — 1. JL. MEpicAGo falcata L. — I. HI — JupulinaL. — I. — orbicularis AI. — F. HI. — Marginata Willd. — IV. (260) — Gerardi W. et Kit. — |. — snnrenr Willd. — 1. — minima Lam. — I. — pars Willd. — I. TRIGONELLA Fænum-græcum L. — IV. MeiLorus officinalis ( Willd. non Desf.). — I. HI. macrorhiza Pers. — I. HI . rs vulgaris Wild. — I. IE. Le Petitpierreana Koch. — 1. HE. —_ officinalis Desrouss., non Willd, — 1. Hi. TRIFOLIUM maritimum Huds;: — IL. IV. . pratense L. (typus et fl. albo). — I. IH. IV. (270) — medium L. — L HE IV. — rubens L. — III. IV. — ochroleucum L. — I. HI. — incarnatum L. (fl. rubro et albo). — I. 5x angustifolium L. — I. —_ lappaceum L. — I. HI. — arvense L. (itypus et 8 sirictius k.). — I. TA s ( 862 ) TRiFroLium striatum L. — {. HI. — scabrum L. — I. — subterraneum L. — I, (280) fragiferum L. — 1. IV. — glomeratum L. — I. HI. e repens L. (cum ejusd, virescentià Mogq.) — 1. HI. — paliescens? Schreb. — IV. — Lagopus Pourr. — IV. — procumbens Catal. non L. — 1. WI. — procumbens L. — I. II. — agrarium L. — I, HI] — filiforme Catal. non L. — 1. I. — patens Schreb. («et £ Soy. Will. et Godr.) — 1. II. Dorycenium suffruticosum Vill, — JE Lorus corniculatus 4. (excel. var. 8 tenuifolium K.) — L — tenuifolius Poll. — HI. — major SCOp. — IL. IH. — uliginosus Schkuhr. — LH JL. (290) — angustissimus L. — HI. LA — hispidus Desf, — I, HE. TETRAGONOLOBUS siliquosus Sc — HE IV. RALEA bituminosa L: — I. III RoginiA pseudacaeia L. — IH. CoLuTEA arborescens. L. — III IV. ASTRAGALUS glycyphyllos L. — I. IH IV. — monspessulanus L. — 1. CoRoONILLA Emerus L. — I. _— minima DC. —- 4. III. IV. (300) — scorpioides Koch. — J. varia L. (typus et fl. albo. ). L. IH. ASTROLOBIUM ebracteatum DC. — I. HI. ORNITHOPUS perpusillus L. (typus &yl nodosus 2} L. IV: — compressus E. — E: — sativus Brot. +, (810) ( 863 ) HippocrEpis comosa L. — I. __—_— sativa Lam. — I. — alba?? Desv. — IV. Vicra cassubica L. — HE, IV. ue | orobus? DC. — IL. IV. hirsuta Koch. — I. II. -gracilis Lois. — IL. HI. Ervilia Wild. — 1. HI. villosa Roth., 8 glabrescens K. — I. III. Cracca L. (typus et formæ incana et Kitaibeliana). II. IV. Gerardi DC. — I, IV. tenuifolia Roth. — IH. IV. varia Host. — I. (sub V, vilosä, £.) 1. IN. (A albo). Bithynica L. — I. HI. Sepium L., æ vulgaris et 8 montana K. (typus et fl. albo). — 7 ochroleuca K. — IV. lutea L. — I. IV. sativa L. — 8 linearifolia Nob. Catal. (Exclude var. a segetalem). 1. IH. segetalis Thuill. (fl. roseo et albo). HI. EV. era Roth {eum formà 3-4 flor.) I. JIL IV. ncinata Desv. (cum var. flore lacteo). HE. IV. (820) drue hirsutum L. — I (sub Viciâ). HI a Las tetraspermum L. — HI, JV. gracile L. — HF. (sub Vicià). HI. IV. Ervilia L. — 1. HI. Pisum arvense L. — 1. HI. Larayrus Aphaca L. — I. (330) Nissolia L. — 1. IH. sphæricus Retz. — I. II. cicera L — À. sg: | sativus LL angulatus L. — 1. ( 864 ) LATHYRUS hirsutus L. — I. — pratensis L. — I. — sylvestris L. — I (quoad var. paucifloram; -_ excel. var. grandifioram). IN. — latifolius L. — 1 (sub L. sylvestri grandi- floro). HE. Orogus tuberosus L. (typus et 8 tenuifolius K.). I. — niger L. — I. HE, IV. Cæsalpinieæ. Cercis Silisquastrum L. — HIT. IV. Amygdalezæ. PRruNUS spinosa L. — I. — fruticans Weihe., — IV. — Cerasus L. — I. IH — Padus L. — IV. — . Mahaleb L. — HI. HI. SPiRÆA Ulmaria L., & et 8 K. — 1. IV: — Filipendula L. — E IH. — hypericifolia DC. — I. GEus urbanum L. — 1I.. (350) Rusus (1) plicatus ? Weïhe et Nees. — I. — cæsius L., à umbrosus Wallr. (x mé 111). IV. B ägrestis W.N. (R. dumetorum, B: M1). IV. — nemorosus Hayn. - dumetorum, G. I] pro- parte). IV. glandulosus Bell. — IV. — Sprengelii W. N. (R. villosus, B. WI). IV. J'expose ici les Rubus dans l’ordre que j'ai suivi pour le Suppl lément final de ajoutant à chacun son renvoi au Catalogue (4) et au 2 pers du Sapplé- ment (HN). Tout autre mode d'exposition allongerait trop cette Table Rugus hirilus W. N. (R. villosus ({ 865 ) , d L HI) &« genuinus Godr. — IV, B thyrsiflorus Godr. — IV. tomentosus Willd., « erectus Nob. — I. IV. B prostratus Bast. — I. III. IV. collinus DC. (R. fruticosus, formæ a pro parte, ce et e Nob. — I. II.) — arduennensis Lib. — I. HI. IV. discolor W. N. (R. rte a pro parte, d et f Nob. — I. II.). — macrophyllus W. N. — IV. carpinifolius W. N. — IV. thyrsoideus Wimm. (R. fruticosus, pro parte, I V. Thuillieri Poir. (R. fruticosus , forma b. 1.) —IV. FRAGARIA vesca L. — I. II. — elatior Ehrh. — HI. collina Ehrh. — I. grandiflora Ehrh. — IV. PotTENTILLA anserina L. — I. HI, (370) argentea L. — I. HE. IV. reptans L. — I. procumbens Sibth. — If. IV. Tormentilla Sibth. — I. (sub Tormentillà erect&). — WI verna L. — splendens Ram. — I. HI. fragariastrum Ehrh. — L AGRIMONIA Eupatoria L: — 1. odorata Ait. — IV. Rosa canina L. (a et B; exclude y. ). — I. — andegavensis Bast. (R. canina, 7. I.). — WI. (380) — rubiginosa L., à sepium K. — I. HI. £ umbellata Lindi. — IV. tomentosa Sm. — HE. ( 866 ) Rosa systyla Bast. — IV. leucochroa Desv. — IV. fastigiata Bast. — IV. — arvensis Huds.; æ genuinàa GG: == E EV. B bracteata GG. — HE, IV. — sempervirens L. = HE IE IV, — gallica L. = JIL Sanguisorbeæ. ALCHEMILLA arvensis L. — I. SANGUISORBA Officinalis L. — II. PorTErRiuM Sanguisorba L. — 1. SE dictyopteram æ et 8 Spach. — I. II. — polygamum W. et Kit. — IV. PFomacetzæ. (390) CrarkGus oxyacanthoides Thuil], (sub C. oryacanthà, |.) — Il. — Oxyacantha L. (sub C. monogynà, 1.). — HI. — Pyracantha L, — IV. MespiLus germanica L. — 1. IL. CYponiA vulgaris L. — I. Pyaus communis L., a et b DC. non K. — I. I. —. Malus L. — I. ARONIA rotundifolia Pers, — IV Sorsus domestica L., & et 8 Mut. — I. HE. — ARiA Crantz. — III . (400) — terminalis Crantz. — I. Granaterz. PunicA Granatum L. — li. nés EpiLogrum hirsütum L. — ]. ff. parviflorum Schreb. — I. HI. : : — montanam L. ( pus K. excl. y K. (pro nn + (:867 EPiLoBruM lanceolatum Seb. et Maur. (E. montanum 7 K. (pro parte) — TV. TI. IV. — collinum Gm; — TH. — tetragonum L. non K. — I. II, IV. — roseum Schreb. — II. — Lamyi Sch. — IL IV. ÆNOTHERA biennis L. — I. IN]. (410) IsNARDIA palustris L. == HI. AV. CiRGÆA lutetiana L. — I. HI. TRAPA natans L. — I. Haloragez. MynioPnyszum verticillatum L. (8 ét y K.) — 1. II. IV. spic L. — |. L 1 — alterniflorum DC. — HI. IV. Callitrichinetz. CALLITRICHE stagnalis Scop. — IV. nn platycarpa Kutz. — I. vernalis Kutz. — IV. hamulata Kutz. — IV. (420) — obtusangula? Le Gall. —1V. Ceratophyllez. : CERATOPAYLLUM submersum L. — IV. ss demersum L. — I. Lythrariesæ. LyTaRum Salicaria Li — 1... — flexuosum Lagasc, —.IV. — hyssopifolia L. — L. JIL IV: Pepuis Portula L. = 1] — _ Boræï Jord. | Cueurbitacese. Rime ren tontife se OS - BrxonrA dioica L. a IV. ECBALLION Elaterium Rich. — à pris «mn _ ToME XX (92° Partie). . 59 FOOT SU on ( 868 ) Portulacez. (430) PorTuLACA oleracea L. — E. MonrtiA fontana L. — 1. — rivularis Gm. — I. IV. — minor Gm. — HF, Paronyehieæ, CorRiGIoLA littoralis L. — 1. — telephiifolia Pourr. — I. HERNIARIA glabra L. — J. HT —_— birsuta L. — I. ILLECEBRUM verticillatum L. — 1. II. IV. * PozycARreoN tetraphyllum L.— L JII. Seleranthezæ. SCLERANTHUS annuus L. — I. Crassulacesz. (440) CrassuLA rubens L. — J, SEOUM Telephium L. K. — I. — purpurascens Koch (typus et 8 albiflorum K.) — LAIT. — Fabaria Koch, —- IL. — Cepæa L. — HI — album L. — 1. Hi. — micranthum Bast. — IN. — dasyphyllum L. = HE — acre Lit i- — anopetalum DC. — LE. IH, IV. — reflexum L., & et 8 K. — 4. I o) cristaturm DC. — IV. (450) — altissimum Poir, — IV, SEMPERVIVUM tectorum L. — }. IH. UuBiicus pendülinus L. — 1. Me” { 869 ) Cactez. OPUNTIA vulgaris Mill. — 1. Grossulariezæ. RIBES Grossularia L: — IH IV. Saxifragezæ. SAXIFRAGA Aizoon Jacq.-— AV. Da tridaet ylites L. — I, granulata L. — I. HI. CHRYSOSPLENIUM oppositifolium L. — LE, IH. Umbelliferæ. HyprocOoTryYLE vulgaris L. — I. HI. IV. (460) SANIcuLA europæa ERYNGIUM campestre L. — ] B megacephalum de Pouz. (forma capitulis elongatis Nob.). — I. IV APium graveolens L. — IT. PETROSELINUM sativum L. — HI. segetum Koch. — III. IV. MeLoscHADLU nodiflorum Koch. — f. monstruam. — IV. inundatum Koch. — IIT. SISON Amomum L. —= I. I. IV. AMMI majus L. — Hi. CARUM verticillatum Koënh. _ HE IV. (470) Buniu denudatum DC: — PIMPINELLA magna L. — I. I. Saxifraga L., «&, B, y et formæ De — LUE boue angustifolia Koch. — I. BUPLEURUM tenuissimum L. = 1. me : — junceum? BE: — EF : falcatam L. — 1. HE — ( 870 ) BupLEURUM protractum Link. — I. _— rotundifolium L. — HE. HE. OENANTRE fistulosa L. — I. HI. IV. (480) — Lachenalii Gm. — HI. (V. — peucedanifolia Poll. — III. _ pimpinelloides L. — 1. IH. (sub Lachenalii). _ Phellandrium Lam. — Iff. ÆrausA Cynapium L. — I. TI. IV. Fænicuzum officinale AH. — [. SESELI montanum L., formæ plur, =— I. HI IV. LiBANoTIS montana All — III. * SiLAUS pratensis Bess. — I. FIL SELINUM Carvifolia L.:— J, III IV. (490) AnGeLica sylvestris L. — I. montana Schleïch. — F. I. PEUCEDANUM parisiense DC. — I. IV. _ Cervaria Lap. — IH, IV. AÂNETHUM graäveolens L. — IH. PasriNACA saliva L. (sylvestris K.). — 1. IL. — opaca Bernh. — I. (Sub sativä). HI. HERAGLEUM Sphondylium L. — HI. TonpyLIUum maximum L. — mr latifolium L., B asperum K. — Hi. LAYA grandiflora Hoffm. — I. (500) es Carota L. {sylvestris K.). — I. CaucaLIS daucoides L. — 1. TURGENA latifolia Hoffm. — 1, II, IV. Torizis Anthriscus Gærtn. — I. — helvetica: Gm.— 1. = . —. nodosa Gærin. — [.. Scanix Pecten-Veneris L. — 1. ANTHRISCUS sylvestris Hoffm. {ivpus, K.). — L. Balpestris K. — IL. IV. _ Cerefolium L. — 1... _— vulgaris Pers. — [. IV. ! 871 ) (510) CHÆroPHYLLUM temulum L. — 1. Conium maculatum L. — HE. II. SMYRNIUM Olusatrum L. — J. II, Araliacezæ. HEDERA Helix L. — I, Cornet. CorNus sanguinea L. — I. Loranthaceæ. Viscum album L. — I. HI. IV. Caprifoliacetæ. SamBucus Ebulus L. — I. forma laciniata Bauh. — [V, — nigra L. (typus et forma heterophylla). — 1. IV. Visurnum Lantana L. — I. — Opulus L. — IH, (520) LonicerA Periclymenum L: —1. — Xylosteum L. — I. Stellat:v. SHERARDIA arvensis L. — I. ASPERULA arvensis L. (typus et fl. albo). — LI. IV. — cynanchica L. — I. — galioides MB. — HI. CRUCIANELLA angustifolia L. (typus DC.). — IN. _B monostachya DC. — I. RüBIA tinctorum L. — 1 — peregrina L. —1H. IV. GALIUM cruciata L. — I. (530) — tricorne L-— L+ — Aparine L. (typus K.). — 1. £ minus DC. — HI. IV. : forma tenerum Schleich. — IV. ( 872 ) Gazium uliginosum L. — HE 8 hercynoides Nob. — IF. IV. — anglicum Koch, non Huds. — I. IN. — Parisiense L., 8 lejocarpum Tausch. — Hi. — palustre L. — I. IV. B rupicola Nob. — I. HI. FEV. — elongatum Presl. — 1V: — constrictum Chaub. — HI. IV. — debilz Desv. — IL. IV. — verum L.—# — Mollugo L., et $ elatum DC. — I. IV. — saxatile L. — IH. IV. — sylvestre. Poll. ;. &-glabrum et à supinum K. — L NI. IV — læve Thuill. — I. HE. IV: —. implexum Jord. — I. IH. IV. (540) — commutatum Jord. — IV. — Supinum Bor. an Lam. ? — IV. Valerianecwæ. VALERIANA officinalis L., æ major K. S 2, — I. HN. a <issima K. ed. Aa, — TJ, HIT. Phu L. — Ill: a dioica L — 1, HI. _ tripteris L. (typus et 8 intermedia K.). — IV. 4 pinnata OLV, —.FY; CENTRANFuUS rüber DC. (typus, et fl. albo et rebetiiio). — JL NL IV. S — Calcitrapa Dufr. = I. HI. {V. VALERIANELLA olitoria Poll. — | _— Carinata Lois. — 1], —— eriocarpa Desy. — E JL. (850) — . Morisonii DC., 8 os. K. — 41 ll … Auricula DC., (typus K.}. — IV. (873) VALERIANELLA denlala Cuial. non DC. — I. + hamata Bast. — I. HI. _— coronata DC, —1. IH. Dipsaceæ. Dapsacus sylvestris L. — I. KNAuTIA sylvatica Dub. — I. IV. arvensis Coult. (fl. cæruleo, roseo et albo).—I. SuccisA pratensis Moench. {fl. cæruleo, roseo et albo. — I. I, IV ScABIOSA Columbaria L. (1ypus, fl. albo et capitulis pro- liferis). — 1, Il = permixta Jord. — IV, Compositæ. EUPATORIUM cannabinum L. — L. (660) TussiLAGo Farfara L. — 1. NarDosMiA fragrans Reich, — IV. Linosyris vulgaris Cass. — IV. : BELLIs perennis L. — I. ERIGERON canadensis L. —:1. —— acris L. — I. SOLIDAGO Virga-aurea L:, &æ, 8, 7 K ). — I. IV. à ++ glabra Desf. — IV. * graveolens Lam. — I. IV. (sub Inulà ). ‘hicaortg erectus L — IV. PALLENIS spinosa Cass. — I. IV. (870) InuLA Helenium L. — L IV. — Salicina L..— I. IV. — Conyza DC. (sub ouytk: squarrosà L. ). — 1. — Montana L. — I. — graveolens Desf. — 1. (sub Solidagine). IV. PusicariA vulgaris Gærtn. — I. dysenterica prie: _ à bin tripartita L. — £: — cernua L—I. Av. (580) (590) (600) ( 874 ) FILAGO germanica L., & lutescens GG. — I. IV. B canescens GG. — I. IV. — _ spathulata Pres]. — IV. — arvensis L, — I. — gallica L. (typus et forma nana). — I. IV. GNAPHALIUM uliginosum L. — 1]. luteo-album L. — I. IV. dioicum L. — I. HeLicHRysum Stæchas DC. — I. ARTEMISIA Absinthium L. — 1. IV. — campestris L. (typus K.). — IV. — vulgaris L. — I. IV TANAGETUM vulgare L. — IV. — Balsamita L. — 1V. ACHILLEA Millefolium L. — I. lanata Spreng. — IV. ANTHEMIS arvensis L. {typus et monstrum). — I. IV. — Cotula L. — I. — nobilis L. — F. — parthenioides Bernh. — IV. ORMENIS mixta DC. — I. MarricarIA Chamomilla L., æ calva Gay. — IV. Forma drain CARYSANTHEMUM Leucanthemum L. (typus et B discoi- deum K.) — I. IV. — Parthenium L. — F IV. — corymbosum L. — IV: - — inodorum L. — _ segetum L. — DENDRANTHEMA Parthenium L. : vob Chrysanth.). — IV. parthenioides Bernh. (sub ee _ Feu Cass. (sub Pyrethro). — IV. inensis Sabin. (sub pre — IV. Doronicum Ph L. — }. IV. _ austriacum Jacq. — IV. (85 ) SENEGIO vulgaris L.-{typus et monstrum }). — J. IV. — viscosus Li — 1. IV — artemisiæfolius Pers. — IV. — erucifolius L. ( typus etBtenuifolius DC.). — I. IV. — Jacobæa L —1I. (610) — aquaticus Huds:. — IV. — erraticus ? Bertol. — IV: CALENDULA arvensis L. — I. IV. — officinalis L. — I. Ecninors sphærocephalus L. — IV. Cinsium lanceolatum Scop. (typus et fl. albo). —T. IV. — eriophorum Scop: (typus et 8 spurium DC.). — 1 IV. — palustre Scop. — H IV. — anglicum Lam. L 4 — bulbôsum DC: — I. IV. — spurium Delastr. — IV. (620) — acaule AI. (acaulis, caulescens et fl: albo.) — Se Le — arvense Scop. ( « horridum et à vestitum K.) — LIN. | SiLYBUM Marianum Gærtn. = 1. IV. CARDuUS tenuiflorus Curt. — 1. — nutans L. (typus et fl. db — I IV. ONoPporDon Acanthium L. — I. Lappa major Gært. — IV. —: minor DC, — 1H. CARDUNGELLUS mitissimus DC; (acaulis et caulescens ). CARLINA vulgaris L. — I. — corymbosa L. —-E. s STÆHELINA dubia L. — IV. SERRATULA tinctoria L. —]. IV. : KENTROPAYLLUM lanatum DC:.— CENTAUREA Jacea L., à au: es 1 Ve dus pratensis Thil. LE HVMOHS Tour XX (2° Partie ). . 60 ( 876 ) C&NTAUREA äigra L. (:{vpus et B decipiens DC.) — 1. (640) 7 — £ microptilon Godr. et Gren. (typus, mons- trum et fl vix roseo et albo). — I. IV. Debeauxii Godr. et Gren. (typus et fl albido et albo ). — L'IV serotina Bor. — }V, Cyanus L. — I, scabiosa (typus) L. —4 (sub, 8 coriaced K.). solstitialis L. — IV. Calcitrapa L. ds et fl. albo). — HE: IV. DE conifera DC — XERANTHEMUM LAN Sm, —}; IN. ScoLxMus hispanicus L::— IV, LAPpsANA communis L. — L ARNOSERIS pusilla Gærtn. {sub mimimd.). — 1. RHAGADIOLUS stellatus Gærtn. — IV. CichoRIUM Hatybus L. — I. THRINCIA hbirta Roth. — I. (650) LEONFOPON autumpalis EL — I. EV. Picris h bastilis L. — 1. + €. eolkKna Noh:} el, IV: } HELMiINTHIA echioides Gærtn. — IV. TrAGOPoGox porrifolius L. —.1V. : major Jacq. — L pratensis L. (typus ; excel ot S Ouah) } —L >: dubius Vill.—T. (sub pratensi 8: he me SCOBZONERA humilis L. —#% PobosPERMUM laciniatum DC. =— [. IV. (660) HyPochÆnis glabra L. — I. radicata LH TarAxAGUM Officinale Wigg. (typus et forma exigua, Col lina DR. — Exclud. var. 2 et m4 — |. erythrospermum Andrez. — k EV. lustre DC. — E IV. CHONDRILLA juncea L. — EL (871) LACTUCA Scariola L. — I. LACTUCA virosa? L. — I. IV. — saligna L. — I, — Viminea Link. — IV, — Muralis Fresen.— I. (sub Phœænixopo murali). men. LÉ (670) — perennis L! 1: IN. SONCHUS oleraceus L, (planta typica, cum variationibus pallidà, glandulosà et angustifolià }.—I. 1V. — _ asper Lam. — — arvensis L. {typus et var. ylævipes K.).—T. IV. var. elatior Bor. — 1V BARKBAUSIA fœtida DC. (Crepis K. ed. 2). — I. — taraxacifolia Thüill. (Crépis K. ed. 22). —1, — recognita Hall. fil. — TV. Creprs virens L. — 1. Si pa L. —1L IV. dosa Moench. — I. (680) Tous Re Gærtn. — IV. — uüumbeéllata Bert. —T. ANDRYALA integrifolià L. — I. Hi£raciüm Pilosella L. — I. _— AuriculaÆE: 2 4 — vulgatum Fr. — I. IV. — murorum L. (typus et 8 sylvaticum K.; exclude y rotundaltum Catal.). — I. IV. var. ovalifolium GG. \'A me sabaudum L. — 1. IV. — + boreale Fr. (6, 8, e, n GG.). — I. IV. ue rigidum Hartm. — FV. — umbeHatum £, — 4, XANTHIUM strumarium Le —1. Fra (690) —_ macrocarpum — -spinosui L. — pire ( 878 ) Lobelinacersæ. LOBELIA urens ( typus et fl. roseo). — I. Campanulacezæ. JASIONE montana L. {typus, hirsuta et monstr.).— I. IV. PayreuMmaA orbiculare L. — I. IV. — spicatum L. — I. IV. - CAMPANULA rotundifolia L. — I. 7 velutina K. — IV. — rapunculoides L. — JV. _ Trachelium L. (typus et 8 dasycarpa K.).— |. = patula L. —1H. (700) — Rapunculus L. — IV. — persicifolia L. — IV. —_ glomerata L. (typus et fl. albo). — 1. IV. e sparsiflora , & cervicarioides et 9 pusilla DC. Prodr. — IV. SPEcULARIA Speculum DC.— I. (sub Prismatocarpo).- IV. hybrida DC.— 1. (sub Prismalocarpo).— IV. WAHLENBERGIA Erinus Link. (Campanula K. ed. 2:).- 1. — hederacea Reichenb. — IV. Ericineæ. CALLUNA vulgaris Salisb. (1ypus et fl. albo). — I. IV. Erica Tetralix L. — IV. — cinerea L. (typus et fl. albo). — IL. IV. (710) — ciliaris L. { typus et fl. roseo et albo ). — I. IV. vagans L. = I. IV, — scoparia L. | cypus et fl. rubescente) — I. Monstre MoxorroPpa. Hypopitys L.-=-411V. Aquifolincesæ. ILEx Aquifolium L. (spigut et mutca ). Li Li { 8179 } Olencesæ, LiGusrTRuM vulgare L. — I. var. fructu luteo Dum. de Cours. — IV. SYRINGA vulgaris L. — IV. FRAxINUS excelsior L. — I. Jasmine. JASMINUM fruticans L. — J. IV. — officinale L. — I. IV. Aselepiadets. CrNaNcHuM Vincetoxicum Br, — I. IV. (720) — laxum? Bart. — IV. Apocynetzæ. ViNcA major L. — 1. IV +. minor. b: = 1 IV Gentianesæ. MENYANTRES trifoliata L. — IV. CHLoRA perfoliata. L. — I. IV. GENTIANA Pneumonanthe L. — IV. CIGENDIA filiformis Reichenb. — I. (sub Gentiand).— IV. EnyrurÆa Centaurium Pers. (typus, B capilata K. et f. albo )}. — I. IV. — pulchella Fr. (typus et fl. subroseo, et forma nana). — I. 1V. — Candollii Desv. — LV. Convolvulaceæ. (730) ConvoLvuLus sepium-L: { typus et 1. roseo-radiat.).— 1. — arvepsis L. (typus et forma nana Nob.).— I. re Cantabrica L. — I. C = » ts eme. Cuscura Epithymum L. — . Mssuslons: — Trifolii Babingt. — 1. (sub Epithymo; pro nee IV. { 880 }) Boéraginete. HELIOTROPIUM europæum EL: — HE EcHiNosPERMUM Lappüula Léhm. = f. IV. CYNoGLossum officinale L. — 1. IV. — pictum L. — FE BorAGo officinalis L. — I. (740) Ancausa italica Retz. — I. IV. — sempervirens DC. — IV. NONNEA alba DC. — Lycopsis arvensis L. = 1. SYMPHYTUM officinale L, — IV. tuberosum L. — I. IV, Ecxiuu ct vulgare L. (typus et fl. albo). — 1. Mmonstrum. — I. IV. PULMONARIA officinalis L. — 1. — saccharata Mill. — 4, IV. — angustifolia L. — I. — azurea Bess. — I, LiTHOSPERMUM officinale L. — TI. TV. _ purpureo-cæruleum L. — I. 1V. (750) — arvense Mrosoris Strigulosa Reichénb. — IV. palustris With. — I. IV. — cespitosa Sch. — I. IV. — sylvatica Hoffm. — I. 1V. — _intermedia Link. — I. — hispida Schlect. — 1. — Versicolor Pers. —1. LYcrum barbarum L. = 1. IV. SOLANUM nigrum L. —-].. (760) : — ochroleucuñi Bast. — IV: ge — Dulcamara L — I. (884. ) PuysaLis Alkekengi L. — I. IV. Hyosciamus niger L. — I. Darura. Stramonium L. (typus K.): — H B chalybea.K. — 1V. Verbascezæ. VERBASCUM Schraderi Mey. — I. 1V. thapsiforme Schrad. — IV. — phlomoides L, — I, IV, —— montanum Schrad. — IV. — floccosum W. et Kit. — I. (770) —. Lychnitis L., à fl. flavis et B albis. — I, IV. — nigrum L. — IV, B thyrsoideum K. — IV. forma micrantha K. — [V. — Blattaria L. — I. _— virgatum With. — IV. — lychnilidi-floccosum Ziz. — Thapso-lychnitis MK. — Thapso-nigrum Schiede. —. -alia forma hybrida Blattariæ Sant nodosa L. —. 1. IV. (Aybridæ).—IV. — Balbisii Hornem. — I, IV. — canina L. — J. IV. Antirrhinete. GRATIOLA officinalis L. — EL DiGrraris Purpurea L. — I. IV. _ Purpurascens Roth. — EV. (780). :—.. media REP D me lutea, L. — J, IV. ANTIRRHINUM majus L, — 1. _ Orontium L. sun et N. _. — I. IV. LinariA Cymbalaria L— E- — Elatine Mill 1 ( 882 ) LixariA spuria Mill (typus et peloriæ }. — I. IV. B grandifolia Lef. Mél. — [. IV. — minor Desf. {typus et 8 glabrata Delastr.— I. IV. — Pelisseriana Mill — I. FIV. — Striata DC., + typus et 8 brevifolia Nob. (a ga- lioides Guép.) ; fl. albo et luteolo ( B ochro- leuca Bor.) — I. IV. (790) — vulgaris Mill. — I. IV. — spartea Hoffm. et Link.— I. (sub junceû).— IV. — supina Desf. — I. IV. : ANARRHINUM béllidifolium ? Desf. — IV. VERONICA scutellata L. (typus et 8 pubescens k). — IV. — Anagallis L. (typus et forma anagalloides Guss.). LIN à — Beccabunga L. — I. — Chamædrys L. — I. —. montana L — IV. — officinalis L. — I. IV. — latifolia L. — I. IV. (800) — serpyllifolià L. — I. — acinifolia L. — I. — arvensis L. — I. — triphyHos L. — I. — præcox All. — IV. _ hederifolia L. — I. LiMOSELLA aquatica L. — IV. M nisinose. OROBANCHE cruenta Bertol. (iypus et P CHA Jar et KS Uticis Nob. ei LM unie FRET —. Rapum Thu LL 1 si ( 883 ) (810) ORoBaNcHR Epithymum DC. — I. — Galii Duby. — IV. — minor Sutt. (lypus et B flavescens Reut.). LE IV — Carotæ Nob. — I. IV. — Hederæ Vauch. — I, IV. — amethystea Thuilles, — IV. ramosa L. — I. IV LATHRÆA clandestina L. (typus et fl. ferè albo). — [. IV. KRhinanthacerz, MELAuPyRuM arvense L, — IV. ee pratense L. — I. PepicuLanis sylvatica L. — I. IV. (820) — alustris L. — IV à EuPHRAsiA officinalis L. dés form: plur.). — I. IV. — nemorosa Pers. (x, B Soy. Will. et forma par- viflora). — I. IV. Carpe minima Schleich. — IV. alpina Lam. — IV. — Odontites L. — I. IV. as serotina Lam. (typus et fl. albo). — I. IV. — Jaubertiana Bor. (typ. et fl. albescent.)— I. IV. — lutea L. — I. _ LAVANDUL4 Spica DC: — I. FV. (830) MeNrna rotundifolia L. (typus et fol. variegat.) — I. IV. * — sylvestris L., « vulgaris DC: = 1 IV te “VERNIS. & genuina GG. — I. IV. — gratissima Wigg. ae et KE Do ne Nob. — LIN. : — aquaticaL —L + — sativa L., à vulgaris K. = 1. IV. TOME XX (2° Partie). 61 ( 884 ) MENTHA arvensis L. — [. (sub sativé ); x sativa Benth. — € vulgaris Benth. — & gracilis Benth. — IV. PureGiuM vulgare Mill. — I. { sub WMenthä Pulegio). [ ty- pus et fl. albo |. — IV. Lycopus europœæus L. — I. ROsMARINUS officinalis L. — IV. SALVIA officinalis L. — IV. (840). — Sclarea L. — I, IV. — pratensis L. ( typus et fl. albo, roseo et cærules- cente). — I. IV. — Verbenaca L. — I. IV. ORIGANUM vulgare L. (typus, à virens Benth. et f. albo). — 1. IV. Taymus Serpyllum L. (typus, y angustifolius K. et fi. } — . SATUREIA hortensis L. — IV, _— montana L. — J. IV. CALAMINTHA Acinos Clairv. — I. — officinalis Moench. — I. IV. — sylvatica Bromf. — I. IV. — Nepeta Catal., non Link et Hoffm. — I. IV. — officinalis Benth.! — I. IV. (850) _ Nepeta Link et Hoffm. non Catal. — IV. CLINOPODIUM vulgare L. { typus et fl. albo ). — I. IV. MËussA officinalis L. — I. NEPETA Cataria L. — IV. GLECHOMA hederacea L. { typus et fl. subroseo ). — I. Meuirris Melissophyllum L. — I IV. LauiuM amplexicaule L. — I. — incisum Willd, — I. — Purpureum L. {typus et fl. albo). — I. IV. — maculatum L. — I. IV. — garganicum L. — IV. (860) — album E. — LE IV... GALEOBDOLON luteum Huds. — I. IV. ( 885 ) GALEOPSIS Ladanum L., 4 macrophylla Nob. et 8 angus- tifolia K. — TI. — ochroleuca Lam. — IV. — Tetrahit L. — I. IV. — versicolor Curt. — IV. STACHYS germanica L. — I. IV. — alpina L. — IV. — sylvatica L. — I. — palustris L. — 1]. IV. (870) — arvensis L. L — annua L. — I. recta L. — I. BETONICA officinalis L. ( typus et fl. albo, et roseo ).—I. IV. SIDERITIS hyssopifolia L. — IV. — scordioides K. — IV. MaARRUBIUM vulgare L. — I. BALLOTA nigra L. (« fœtida, 8 ruderalis K. et fl. albo). — I. IV. LEONURUS Cardiaca L. — 1. IV. SCUTELLARIA galericulata L. — I. minor L. — I. IV. garis L. (typus, 8 parviflora, y pinnatifida K.; colore varians).—I. IV & laciniata Benth.(typus et b) — I. IV. — alba Pall. (typus et BK.) — I. IV. — grandiflora Jacq. (typus et B K., colore varians). — I. IV. . AJuGA reptans L. (typus K. colore varians). — 1. IV. — genevensis L. — IV. — Chamæpitys Schreb. — I. TEucriuM Scorodonia L. — 1. Botrys L. — I. IV. — Scordium L. — I. IV. Chamædrys L.(typus et fol. variegatis).—1. IV. ee Polium L. — IV. _ montanum L. — I. (880) PRUNELLA vul ( 886 ) Verbenacers. (890) VERBENA officinalis E. (typus et fl. albo) — I. IV. Lentibularieæ, PiNGuicuLaA lusitanica L. — IV. UrRICULARIA vulgaris L. — LI. IV. — neglecta? Lehm., — IV. — minor L. — I. — IV. Primulaceæ. . LysimAcHiA Ephemerum L. — IV. vulgaris L. — I. — Nummularia L. — J, … nemorum L. — IV. ANAGALLIS arvensis L. (typus et fl. roseo).— L IV. (900) — cærulea Schreb. — I. — tenellaL —1I PRIMULA acaulis Jacq. (typus; fl, albo et rubescente ). — L. IV. ; — elalior Jacq. — I, IV. — _ variabilis Goup. — I. IV. se à Reis L. {typus; fl. purpureo et albo). — LT: HoTToNIA Tue L. — IV. SAmoLuS Valerandi L, — + Globularieæ. GLOBULARIA vulgaris L. — I. Plantaginesz. LITTORELLA lacustris L. — IV. PLanrAGO major L. (typus). — 1. 7 intermedia Decaisn.—1. (sub minima). IV- (940) — media L. (typus et spicà bifurcatä }. — I. IV. ( 887 ) PLANTAGO lanceolata L. (typus; spicà foliosà ; spicis digi- tatis ; scapo prolifero ). — 4. IV — Coronopus L. — I. — arenaria W, et Kit, — IV, = Cynops L. — IV. Amaranthacerz. AMARANTHUS sylvestris Desf, — T. — Blitum L. — TJ. IV. —_ prostratus Balb. — T. —— retroflexus L. — I. — albus L. — IV. Chenopoderzæ. (920) Porxexemum arvense L. — 1. IV. majus Al. Br, — IV. RTE hybridum L. — I. IV. urbicum L., 8 intermedium K. — I. IV. per” album L. — f re opulifolium Schrad. + — ambrosioides L. — I. IV. vs polyspermum L., £ rares K. — 1, IV. Vulvaria L. — I. (930) roi rubrum Reichenb. ! £ paucidentatum K.). — IV. glaucum Koch. — ATRIPLEX patula L, _. — Jatifolia Wahlenb. — I. IV. Polygonez. RUMEX conglomeratus Murr. — J. pulcher L. — 1. — obtusifolius L , « et Lt — IV. — Hydrolapathum Huds. — à 2 ( 888 ) (940) Rumex scutatus L. — IV. — Acetosa L. — I. — Acetosella L. «et 5 K. — I. — Bucephalophorus L., « hispanicus Steinh. — I. IV. PoLyGconNuM amphibium L., 4 natans, - terrestre K.— I. IV. — lapathifolium L. (typus et B incanum K. } — IL IV. — Persicaria L., &, 8, y GG. — I. IV. — mite Schranck. — IV. — Hydropiper L. — I. aviculare L. (typus K. ). — B erectum Rôt. — 7 arenarium GG. — à polycnemiforme Lec. et Lam. — IV. (950) _— Bellardi AI. — I. er Convolvulus L. — }, — dumetorum L. — IV. Thymeleszæ. PASSERINA annua Wickstr, — I. Santalineceszæ. THEsivM pratense Ehrh. — I. IV. — humifusum DC. — I. IV Aristolochieæ. ARISTOLOCHIA Clematitis L. — IV. Euphorbiaceæ. Buxus sempervirens L. — 1. IV. EupnorgiA Helioscopia L. — LT er use à L. (typus et forma Coderiana DC.). —_ stricta iv. (960) — dulcis L., 8 purpuratn K. sr IV. ( 889 ) EupnorBiA angulata Jacq. — IV. _— verrucosa Lam. — }, IV. — hyberna L. — IV. — procera MB. — I. — pilosa L. — I. — Gerardiana Jacq. — I. IV. — amygdaloides L. — I. — Cyparissias L. — I. IV. forma robusta GG. — 1V. — Peplus L. — 1. IV. — falcata L. — I. se exigua L. — I. IV. (970) — Lathyris L. — IV. MEerCURIALIS perennis L. — I. annua L. — I. Urticeræ. | UrricA urens L. — I. IV — dioica L. — I. Dpilulifera L. — IV. PARIETARIA diffusa MK. — I. HumuLus Lupulus L. — I. Ficus Carica L. — IV. CELTIS australis L. — IV. Uruus campestris L., « nuda et B suberosa K. — I. IV. (980) — montana Sm. — IV. Cupulifersæ. FAGus sylvatica L. — I. IV. CASTANEA vulgaris L. — I. Quercus sessiliflora Sm. — I. — _ pedunculata Ebhrh. — I. — pubescens Willd. — IV. mu WE ( 890 ) Coryzus Avellana L. — I. (990) Carpinus Betulus L. —I. Salicinesæ. Saux fragilis L. — IV. — alba L. —1. — amygdalina L.; 8 concolor K. — Ex. — purpurea L. — LE IV — viminalis L. — IV. — Capræa L. — 1 IN. — cinerea L. I.— (sub Capræa), « et BK: — IV. — aurita L. — I. (sub Capræû). — IV. PoruLus Tremula L. — HF _ nigra LH Betulinesæ. (4000) Beruca alba L. — IV. ALNUS glutinosa L. — LI. Coniferæ. JuniPERUS Communis L., et B fastigiata Nob. — 1. IV. B arborescens Spach. sbi.s Pinus maritima L. — I. Hydrochariderz. . HyprocHARIS Morsus-ranæ L. LS M à Alismaeere. ALISMA ee L. — 1, né L. +} (V. _ Mere L. — IV. SATA sagittæfolia Ts À IV. Butomesb, Burouus umbellatus L. —1V. (894:) Potamezk. (1010) PoramoGeron natans L., x vulgaris et B prolixus K FL 1% (excel. e minorem Cat.). — oblongus Vivian. — I. (sub natante e minori). — IV. Hornemanni Mey., æ&! et 8? K. I. (sub lucente). — IV. lucens L. (cum formà cornutà Presl.). v — IV. perfoliatus L. — IV. crispus L. — 1}, IV. compressus L. — TI; IV. pusillus L. — I. (sub bières). — IV. trichoides Cham. et Schlect. — IV. densus L., « (tyÿpus) et B lancifolius K.). re ZANNIGHELLIA palustris L. — J, IV. Naiadetz., (1020) Na1As major Roth. — IV. Lemnacer. . LEMNA trisulca L. — IV. polyrrhiza L. — IV. minor Re : gibba L. — I. IV. Typhateæ. . TypHA angustifolia se + 1Y. a —— latifolia L. — F- Shuttleworthii Koch et SE à — IV. SPARGANIUM ramosum L. — simplex Huds. — I. IV. | Aroideæ. (1030) ARUM italicum Mill. (typus et B immaculatum DC.). Met à Tome XX (2 Partie). 62 (1040) ( 892 ) Orehidezæ, OncHis fusca Jacq. — 1. IV. — __Militaris L. Es et fl. albo ). — IV. — ustulata L. — coriophora. L. —1]. — __cimicina Brébiss. — J. IV. — Morio L. (colore Farine — L —.. Mascula L. — I. — laxiflora Lam., « ne noniini ei B palus- tris K. — L IV. : maculata, L. (colore varians). — I. — latifolia L. { typus et fl. albo). — I. incarnata L. — - ANACAMPTIS pyramidalis. Rich. (sub Orchide, K. ed. 4e).—I. V, (1050 GYMNADENIA conopsea Br. (colore varians). — I. 1 forma intermedia DR, — I. odoratissima Rich. — I. IV. HiMANTHOGLOSSUM hircinum Rich. — I. CÆLOGLossuM viride Hart. (Sub Habenarià K. ed. 1°).—I. PLATANTHERA bifolia Rich. 4, 1Y — chlorantha Cust. — I. IV. OPHrys muscifera Huds. — I. IV. ) — aranifera Huds. ( typus ). — I. IV. $ araneola Reichenb. — IV. fucifera pseudospeculuim Rchb. fil. — IV. — fusca Willd. (typus et 8 iricolor Mut.). — I. IV. — apifera Huds. {typus-et-8 Muteliæ Mut.). — 1. IV. — Scolopax Cavan. (0. apiculata! Rich). — I. FV: ACERAS anthropophorà Br. — I SERAPIAS cordigera L., 8 sanküïñotbtiià S& Am. — I. — Lingua L. (coloré Vrar is LiMODORUM abortivum Sw. — CEPHALANTHERA pallens Rich. pi ensifolia Riche — IV. (1060) — rubra Rich. (typus, ke f. plus minus Ÿ. roseo , et nm. — I. ( 893 ) EpipAcris latifolia AIL (typus et 8 viridiflora Bor.)—T. IV. —— rubiginosa Gaud. — IV — microphylla Ehrh. — IV. _— palustris Crantz. — IV. LiSTERA ovata Br. —1], JV SPIRANTHES æstivalis Rich. — I, IV. — autumpnalis-Rich. — I. Iridezs. Crocus nudiflorus Sm. — L GLADIOLUS communis L: — 1 I. — illyricus Koch. — 1V. (1070) — segetum Gawl.. —1.-(sub communi}). — IV. — Guepini Koch. — IV. Iris germanica L. — L AV : — Pseudacorus L. — 1 :: - fœtidissima L. — [1 IV. Amaryilides. STERNBERGIA lutea Ker. — IV Narcissus Pseudo-Narcissus L. — IV: GaLanraus nivalis L. — — IV. Asparagesæ. AsPARAGUS officinalis L. — IV. CONvALLARIA Polygonatum L. — IV. — multiflora L.: Gxpuses Bambigua Nob.).— IV. (1080) — maialis L. — IV. Ruscus aculeatus: L: pus et 8 major Later }= I. IV. _ Dioscoreæ. Tamus communis L. — LE Liliseeæ. Tüzipa sylvestris L.== IV. . FRITILLARIA Meleagris L. cé pt et f. albo). — E IV. ( 894 ) ASPHODELUS albus Mill. — J. IV. ANTHERICUM Liliago L. — L. IV. — ramosum L. (typus et 8 simplex Kunth.). SimeTHIs bicolor Kunth. — IV. ORNITHOGALUM Sulphureum R. et S. — I. (sub pyre- (1090) — umbellatum L. — IV. non I. — rte Bor. — 1. (sub wmbellalo). renmetits W. et Kit. — IV. SciLLA bifolia L. — I. IV. —. verna Huds. — I. IV. — autumnalis L. — IV. ALLIUM Porrum L. — IV. — Ampeloprasum L. Le et var. gigantea [Ai d'Orient Hort.]). — — sphærocephalum L. TS fol. glaucis et fl. pallido; fol. filiformibus). — 1. IV. — vineale L. — — oleraceum L. — I. ({ pro parte tantèm ): — IV. 1100) — pallens L. 8 dentiferum Gay. — I. (et, pro parte, sub oleracéo). — IV. HEmerocaALLIS fulva L. — ]V. ENpyM10N nutans Dumort. ( typus ét fl. albescerte) — IV. BELLEVALIA romana Rchb. — } Muscari comosum Mill. { typus et fl. albo). — 1. IV. — racemosum Mill. — I. IV. — _ botryoides DC. — IV... NARTHECIUM ossifragum Huds. jte Là Colchicaceæ. Cochicum autumnalé L: — Ï. IV. : Juneus conglomeraius L. — 1. ‘ 895 ) (1410) Juncus effusus L. — 1. — glaucus Ehrh. — 1]. — Capitatus Weig. — f. — obtusiflorus Ehrh. — J. JV. — anceps Laharp. — IV. — _sylvaticus Ehrh, —"1. — lamprocarpus Ehrh. — 1. — Supinus Moench.. 7 fluitans K. — 1. — Compressus Jacq. — — Tenageia Ehrh. — 1. bufonius L,. He. et B fasciculatus K.)—1. (4120) En Forsteri DC. — I. IV. s — pilosa Wild. = f. FY. — maxima DC. — IV, — Campestris DC = #? — Mulliflora Lej., Bet K. — 1. IV. Cyperacerz. CYPERUS flavescens L. — I. IV. —. fuscus L, — L 1V: — badius Desf. — ].{sub /6ngo, pro parte). — IV. longus L. — 1] SCHOENUS nigricans L. — I, IV. (1130) CLanrum Mariscus Br. — IV. RHYNCHOSPORA alba Vahl. — 1. : fusca R. et üs — 1: HuriotsA jé palustris Br. — — multicaulis a À — acicularis R. Br. — SciRPUS fluitans L. — I. — setaceus L. — I. IV. es lacustris L. ( typus et forma foliosa Nob. ). — Se à — Holoschænus L, var. £et y R.- ee IV (ion. M440) — maritimus LE "IV." — sylvatieus Le "TN (1480) (1460) { 896 ) Scirpus Michelianus L. —.IV. ERIOPHORUM latifolium Hopp. —.1Y, —— angustifolium E. B laxzum K. ed, 13; & vul- gare K. ed. 22. — J, IV. 7 elatius K, — IV. — gracile Koch. — IV, CAREx pulicaris L. — IV, disticha Huds. — 1Y, — vulpina L. — FE 1V. , — muricata L. — I. IV. — .divulsa L. — I. IV. — Paniculata L. — IV. 1 — Schreberi Schranck. mul 2 …. L — remota L. —IV. “at — stellulata Good. _ IV: — leporina L. — 1 JV. — Stricta Good. — [. IV. forma Touranginiana Nob. — = IV. X- — acuta L. — Dilulifera L. —.; - tomentosa L. +1. M, — _ ericelorum Poll. — IV. . — Præcox Jacq. (typus ; excl. an umbrosam Hopp.). — I. IV. forma umbrosa Host. non Hopp. ox IV. ge -polyrhiza Wallr. — IV. — Synobasis Vill. (£. HALLERIANA Ass.). ml. IV. — digitata L. — JY. — panicea L. ns ; A — glauca Scop. bre à IV. — maxifha Scop. — 1. IV. —. pallescens L. — IV — flava L. { pus et 8 tr ST K. 6 —.. OEderi Ehrh. — ; — Mairii Coss. et en — fulva Good., x. fertilis Sch. sas à iv, (89) 1170) GarEx distans L. — I. IV. — sylvatica Huds. — IV. — Pseudo-Cyperus L. — I. IV. — vesicaria L. — T. TV — paludosa Good. — 1. IV. (eum desér. huj. spec. * monstri cujusd. burdigal.). — riparia ss — Ï. IV. — hirta L — par Graminetzæ, ANDROPOGON Ischæmum EL. — 1. TRAGUS racemosus Desf. — I. PANICUM sanguinale L. — 1. (1480) — ciliare Retz. — I. — glabrum Gaud. — I. IV. — vaginatum SW. — IV. mi SETARIA verticillata Beauv. — 1. — viridis Beauv. — 1 — glauca Beauv. — I. PHALARIS truncatä Guss. — IV. — arundinäcea L.2= I. (1490) AnrmoxaNTHUM odoratum L. —14. — Puelii Lec. et Lamott. — IV. ALOPECURUS pratensis L. = I. IV. — bulbosus L. = {V. =: agrestis-L.:2# k: geniculatus L. — IV. PaLeum Boehmeri Wibel. — L pratense L. — 1. CHamaAGrosrTis minima Barkh. — 1. (1200) Crnonon Dactylon Pers. — 1. LEERSIA oryzoides SW. + IV... AGrosris stolonifera L. (typus'et vivipara ) — I. IV. (898) AGROSTIS alba, e pumila et £ sylvatica Kunth.— IV. — vulgaris With. ( typus et 8 stolonifera Koch). — — canina L. (typus et À. hybrida Gaud.). — I. —. setacea Curt. (typus et 8 flava DR.). — I. IV. APERA Spica-venti Beauv. — I. CALAMAGROSTIS littorea DC. — I. — epigeios Roth. — IV. — lanceolata Roth. — IV. GASTRIDIUM lendigerum Gaud. — I. (4240) Miivm effusum L. — IV. à STIPA pennata L. — I. PHRAGMITES communis Trin. — J. IV. ARUNDO Donax L. — IV. ECHINARIA capitata Desf, — I. IV. SESLERIA Cærulea Ard. — IV. KÆLERIA valesiaca, £ setacea Koch (K. setacea DC.). — FEV — phleoides Pers. — IL. AIRA cæspitosa L. (typus et 8 pallida Koch.). — I. : flexuosa L. — I. (1220) — Caryophyllea L. — I. (sub Avend ). — IV. — Multiculmis Dumort. — IV. — præcox L. — IV, CoRYNEPHORUS canescens Beauv. — IV. HoLcus lanatus L, (typus et monstr.). — I. IV. — mollis L. (typus et form. hermaphrod.).—l. IV- ARRHENATERUM elatius Mert. et Koch (typus et B bulbo- sum Koch). — I. — Thorei DR. — I. IV. AVENA fatua L. — J. — Ludoviciana DR. — IV. (1230) — pubescens L. —J. IV. — pratensis L. —F — sulcata Gay. — IV. ag Pts ÉtERAE — flavescensL.—L : ::1 ( 899 ) AVENA Caryophyllea Wigg. — 1. IV. — præcox Beauv. — IV. TriopiA decumbens Beauv. — I. Merica Nebrodensis Parlat. — IV. — Ciliala L. — IV. —. uniflora Retz. — HI. IV. BrizA media L. (iypus et variat. pallens Bor.). — I. IV. =: DnOT Li. = E ErAGRosTIS megastachya Link. — I. IV. (1240) — pilosa Beauv. — 1. IV. Poa annua L. — 1, — bulbosa L. (typus et B vivipara Koch). — I. IV. — nemoralis L., & vulgaris Koch. — I. IV. B firmula Koeh. — I. IV. — trivialis L. — HE. — Pratensis L. {typus, yangustifolia Koch, et à anceps Koch). — I. IV — Compressa L. — J. GLYCERIA spectabilis Mert. et Koch. — IV. — plicata Fries, — IV. are fluitans R. Br. — I. (1250) — aquatica Presi. — IV. MoriNiA cærulea Moench (typus). — I. variat. pallida et vivipara Dives. — IV. Dacryzis glomerata L. (typus). — 1. _ B hispanica Koch. — IV. CyNosurus cristatus L. — 1. — echinatus L. — H. IV. FESTUCA tenuiflora Schrad., y aristata Koch. — 1. — Lachenalii Spenn. (typus) Koch. — [V. — rigida Kunth. — IV. — myuros L. Soy. Will. (F. ciiata DC.). — 1. — myuros Koch non Soy. Will — 1. — pseudo-myuros Soy. Will, — I. (1260) — sciuroides Roth. — I. — bromoides DC. Koch, NON L. — I. Tome XX (2° Partie). 63 (1270) (1280) (:900 ;) FEsTUCA ovipa L,, « duriuscula Koch. — I, £ glauea Koch. — IV. — duriuscula L. — IN. — _ stricla Gaud, —1. — curvula Gaud. = L *— rubraB villosa (F. dumelorum L.)Koch.—IV. — rubra L. — I, IV — heterophylla Lam, — IV. — -arundinacea Schreb. — I. — elatior L. — I. — loliacea Huds. — IV. BRACHYPODIUM sylyaticum. R. et Sch. a En pinnatum Beauv:, &, B, y Koch. — I. _— distachyon R. et Sch. — I. Brouus secalinus L.. vulgaris Koch. —.1. IV. — commutatus Schrad. (typ. et spicul. pubes- — racemosus auct. gall. et Ch. Des M. Catal. 707% Û — pralensis Pa —. IN. — mollis L. — I. — arvensisL. — I. mul Ra L. Lspes) Koch. + IV. —. tectorum ! È pr <. : TT. .Migidus Roth, _æ minor Godr.., et 8: Gussoni : . Godr. ( B. madritensis Duby non L. nec é Koch). 1 — IN. HT à madritensis L. non Duby; | Godr. FI. Fr. — IV. 1- | diandr us Curt, Koch. (B. madritensis Koch Leg PE Du — 1. GauDINIA fragilis Beauv, — L. a Trilicum repens L. Koch, re 2. (901 ) AGROPYRUM repens. Beaux. — 1. IV. HorDEUM murinum L. — 1. secalinum Schreb. — I. IV. pratense Huds. — 1V. nodosum L. — 1. Lotium perenne L., « genuinum Godr. — 1. IV. B tenue Schrad. — I. 1V. * y cristatum Mut. — 1. IV. italicum Al. Br. (L. Boucheanum Koch, ed. 1+). “8 4 rigidum Gaud. — IV. temulentum L. (typus) Koch. — 1. 6 speciosum Koch. — 1.-IV. 7 robustum Koch. — 1. FV. à lævigatum Mut. — [. IV. (1290) Æçirors triuncialis L. == 1. IV. ovala L. — IV. Lepturus fiiformis Trin. — IV. NARDUS stricta L. — [. IV. Equisetaceæ. ÉQUISETUM arvense L. (typus, form. serotina? et de- | cumbens) Koch. — I. IV. Telmateja Ebrh., Koch. — I. IV. fluviatile L. — Koch , ed. 4: (Catal.). — I. nimes ès D ei et À polystachyon Ray }. limosum L° C2 To Goûr. = L IV. B ramosum ? Godr. — FE; b polystachyon. — PS ramosum POMSICE, = 1V.- — campanulatum Vauch. (Ca C hyemale L: — #5 EV: ( 902 ) Lycopodineeie. LycoPobiuM inundatum L. — JV. Filices. OPHIOGLOSSUM vulgatum L. — FL. IV. 1300) OsmunDa regalis L. — [V. GrAMmrris Ceterach Swartz. — I. IV. Celerach officinarum C. Bauh. — 1. PoryPonium vulgare L. — I. — Robertianum Hoffm. — IV. ASPiDiuM angulare Kit. — I. IV. — ACulealum, B Swartzianum Koch. — IV. — Thelypteris Swartz. — I]. IV. — Filix-mas Swartz. — I. IV. Filix-femina Swartz. — IV. Polystichum Thelygteris Roth. — I. IV. Filiz-mas Roth. — I. IV. ris Filix-femina Bernh. — IV. ASPLENIUM filix-femina Bernh. — Koch. — IV. — Trichomanes L. (typus Duby}). — I. + lobato-erenatum DC. — I. IV. — Ruta-muraria L. — I, IV. (1310) — Adianthum-nigrum L. (typus Gren.).— I. IV. B Serpentini (A. Virgilii Bory) Koch.—IV. k septentrionale Swartz. — IV. ScoLOPENDRIUM officinale Sm. (typus, et formæ bifur- cata, bis-bifurcata et dædalea).— I. IV. officin narum Swartz. — Koch. — IV: cts Spicant Roth. — IV. Preis aquilina L. — I. mes bn. L Characezæ. NITELLA translucens Pers. — I. IV. - B intermedia Brébiss. — IV. — polysperma AI. Br. =4HIV: ( 903 ) CHaARA {ranslucens Pers. — (Catal.). — 1. — fleæilis DC. — — syncarpa Ch. Des M. Caial., non Thuill. — I. — fasciculata Amic. — IV. — fætida, forma glomerata et elongata Al. Br.—I. IV. forma condensata AI. Br. — I. IV — hispida Sm. (typus Al. Br.). — I. IV. B gymnoteles AI. Br. — IV. (1320) — aspera Wild. (typus Al. Br.), var. b subinermis Brébiss. ( Ch. intertexta Desv.). — IV. (1321) — fragilis Desv., y pulchella Wallm. — I. IV. 7 capillacea Coss. et Germ.— IV. — Capillacea Thuill. — I. IV. Nola. Un court Errata, pour les quatre fascicules dont se compose le Catalogue , a été donné à la fin du 4° fascicule , p. 848 des Actes, D: 398 du tirage à part. FIN. . Le Bon à tirer de cette dernière page est donne le * 28 juillet 1859, ce qui, en tenant compte du temps nécessaire Pour le brochage du tirage à part, permet de fixer le jour de Sa PUBLICATION RÉELLE au 8 août 1859, jour de l'ouverture de la session extraordinaire de la SOCIÈTÉ BOTANIQUE DE FRANCE, à Bordeaux. Cu. pes M. ( 904 ) ERRATUDN POUR LA. PREMIÈRE LIVRAISON DU TOME XX. ns la Description de deux. cryplogames nouvelles. par.M. B. de Emma (note infrapaginale de la p.121) : igne 5°, au lieu de Uredo squama glumarum , lisez : URevo GLUMARUM. Ligne 4°, au lieu de 1847, lisez : 1846. TABLE MÉTHODIQUE DES MATIÈRES contenues. dans les.tomes. Î XX DES BULLETINS Er ACTES DE LA SOCIÈTÉE ne iote DE BORDEAUX, Par V. RAULINX. AVIS: La Société a commencé en 1856 la troisième série de son Recueil dans un format plus grand que celui des deux pré- cédentes. 20 Volumes formés de, travaux des membres , faits pen- dant. les 38: premières années de son existence, oh été publiés de 1826 à 1855. La Société a désiré qu'une table générale terminât les deux premières séries imprimées dans le: format in-8° ordinaire. J'ai demandé. et.obtenu de faire celle-ci d’après le plan que je eroirais-le plus faverable pour mettre.en lumière le tribut apporté par la Société à chacune des branches de la science et surtout à la connaissance. de la grande région dont. elle peut à bon droit se croire le cen- tre scientifique pour l'histoire naturelle, tant par ses 40 années d'existence, que. comme Société qui lui soit exclu- siemenl vouée dans le Sud-Ouest de la France. À ce propos ; je crois utile de reproduire quelques alinéas d’une note que j'ai publiée il y a cinq ans.sur la délimita- tion du champ d’études d'une OR ane Séant à Bordeaux. € Dans une contrée adési vaste quel fe Fm, les ds + sions ailministratives ; entièrement a et sujettes à { J06 ) varier, ne sont d’aucure valeur au point de vue de l'histoire vaturelle ; aussi les naturalistes ont-ils senti depuis long- temps la nécessité de recourir à d’autres divisions pour faci- liter l'étude du sol et celle de ses productions végétales et animales. » Si l'on s’en tenait à la seule étude du sol, la division de la France en régions naturelles serait certainement la meilleure à adopter, puisque chacune de celles-ci possède des structures extérieure (ou géographique) et intérieure (ou géologique) analogues dans ses diverses parties. » Mais cette division , très-importante aussi pour le bota- niste et le zoologiste ne leur suffit pas entièrement. La divi- sion de la surface du sol en bassins orographiques ct même hydrographiques, le plus souvent de peu d'importance pour le géologue, en acquiert une très-grande pour eux en rai- son de la facilité avec laquelle les espèces animales et végé- takes peuvent se déplacer et se transporter plus ou moins rapidement dans les différentes parties d’un bassin orogra- phique , quelle que soit souvent sa nature minéralogique et sa division en bassins hydrographiques de second ordre. » Le Sud-Ouest de la France comprend plusieurs grandes régions naturelles. » Sa partie centrale est formée par la vaste plaine de l'Aquitaine, de forme triangulaire, qui confine à l'Océan, de La Rochelle à Bayonne, et qui est limitée, au N.-E. et au S., à peu près par des lignes tirées de ces deux villes à Carcassonne ; elle est constituée par les terrains secondai- res et tertiaires en couches horizontales ou à peu près, et renferme deux grands centres de population, Bordeaux et Toulouse. » Au S. se trouve la chaîne des Pyrénées, formée par les terrains primitifs , de transition et secondaires, en couches ( 988% redressées el contournées; à son pied il y a deux villes, Pau et Tarbes. » Au N.-E. se trouve le Plateau du centre de la France, formé par les terrains primiufs et de transition , et portant les villes de Limoges, Clermont, Lyon, etc. » Au N., enfin, existe le bas Plateau de la Bretagne, constitué comme le Plateau central, et qui renferme Nantes et Rennes, » Pour une Société qui siège à Bordeaux, qui s'occupe de géologie, de botanique et de zoologie , et qui a pour but de contribuer à l'avancement des connaissances et au pro- grès des sciences’naturelles dans le Sud-Ouest de la France, son champ d’études doit nécessairement comprendre la totalité du bassin orographique du Sud-Ouest de la France, et même l'extrémité occidentale du bassin orographique du Sud de la France ; c’est-à-dire le petit bassin hydrographi- que de l'Aude, » En effet, la plaine de Pa dus est bornée au N., et à l'E. par des plateaux montagneux plus élevés : celui de la Vendée et celui du Limousin, de l'Auvergne , du Rouergue et du Gévaudan ; et au S., par l’une des hautes chaines de Montagnes de l’Europe, les Pyrénées. Il était fort impor- tant d'adjoindre au champ d'études de la Société les pentes de ces régions qui regardent la plaine , pour pouvoir ÿ étu- dier, dans le règne minéral, sur place, les roches qui, par leur désagrégation et leur décomposition, ont fourni une grande partie des matériaux des terrains qui constituent la plaine, pour y poursuivre dans les règnes végétal et animal, la répartition des espèces, qui a des rapports si intimes avec la hauteur du sol au-dessus de l'Océan. » Les limites du bassin orographique du Sud-Ouest de la France, coïucident à peu près avec les limites extrêmes des ‘908 ) divers bassins hydrographiques qui y sont renfermés, à l'éx- ception toutefois de la partie supérieure du bassin hydrogra- phique de la Vienne (un des afflaerits de la Loire), qui s'y trouve comprise. Elles sont fixées. par une première ligne qui part de l'île de Noirmoutier-et va aboutir à lembou- chure de l'Aude dans la Méditerranée , et par une/seconde ligne. qui suit le faîte des Pyrénées, de Hendaye à la pointe Cerbera. » Le champ d'études de la Société ; ainsi limité, forme plus du quart:de la surface du sol de la France, ou., environ 150,000 kilomètres carrés. Ik se compose de Ja totalité ou de parties de plusieurs des grandes régions naturelles sui-. vantes de la France : le bord méridional de la Presqu'ile de Bretagne, le bord sud-ouest du Plateau central, de Poi- tiers à Narbonne, l'extrémité occidentale, du , Languedoc méditerranéen, la plaine de l’Aquitaine et le versant seplen: trional de la chaîne des Pyrénées. » Dans les recueils scientifiques.les plus estimés, comme dans la plupart des bibliothèques publiques , les tables el. catalogues.sont le plus souvent de simples répertoires alpha- bétiques , ordinairement. par noms d' auteurs , utiles à ceux qui savent d'avance. le sujet et, l’auteur qu'ils. veulent con- sulter , mais. d’un bien faible secours pour ceux qui n'ont que des indications incomplètes sur ce qu'ils ont besoin d'é- tudier. Ce qu'on ne, trouve, hélas ! presque nulle part, et ce qui. est cependant de première nécessité, ce sont des tables, des catalogues méthodiques , dans lesquels les mé- moires, les ouyrages seraient groupés , exactement d’après la nature de leur contenu , jusques dans les dernières divi- sions de celui-ci. L'ordre alphabétique , p d'est véritablement pas l'ordre, mais seulement le désordre avec un semblant d'ordre. En, cilet, st avec lui on peut arriver souvent à trouver un sujet ( 909 ) quelconque on ne voit pas sa corrélation avec ses analo- gues. On ne voit pas, par exemple, que la Champagne comprend les départements des Ardennes, de là Marne et de l'Aube; que les Cythérées ne sont: pas séparées des Vénus par tous les autres acéphales:des lettres D. à U, On : ne voit pas davantage les rapports de süceéssion) dés tér- rains silurien, carbonifère, permien , triasique,, jurässique crétacé, tertiaire et d’alluvion. Dans un ouvrage méthodique comme le Manuel géologique de Labèche, les Animaux sans vertèbres de. Lamarck , la première table doit être sans con- tredit celle par ordre alphabétique; mais dans les journaux el annales, dans ces ouvrages d’un autre sISCle, appelés. dic- tionnaires d'histoire paturelle:, la PERRIER à mon avis est une table méthodique. Ce n'est.pas certainement qu ‘il soit indifférent de connai- tre quels sont dans un recueil, dans une bibliothèque, | lravanx qui émanent de tel ou tel.auteur; mais il n'y a per- Sonne qui. ne reconnaisse que c'est là un point secondaire, qui, ne devient de première. importance que lorsqu'il s’agit des produits de l'imagination ou. de biographie. Dans tous les autres cas et surtout par rapport.à l'histoire naturelle le sujet, le lieu-doivent.incontestablement avoir. le pas sur le narrateur: Cette manière de voir sur les tables et catalogues, que je crois très-juste, ne m'appartient pas en propre; je l'ai Puisée en partie: dans le commerce d’un homme auquel M. Boué va dédier sa bibliographie générale: des sciences géologiques, M. Lemercier ; bibliothécaire-adjoint. au Muséum de: Paris, et dans l'examen sérieux de l'épréuve ue table qu ‘il avait dressée. pour la première. era pas vu le jour par suite de la RE dr Recueil." : M0) C'est done une table méthodique que j'ai dressée; les différentes branches de l'histoire. naturelle s’y suceèdent dans l'ordre suivant : 1° Voyages d'Histoire naturelle, 2° Minéralogie et géologie, 3 Paléontologie, 4° Botanique, o° Zoologie, 6° Histoire naturelle appliquée. Je donne à la fin dans l’ordre chronologique tout ce » qui est relatif à l'Histoire de la Société Linnéenne. Dans chacun des trois règnes, trois subdivisions sont établies : les généralités , les descriptions de groupes nalu- rels, et les descriptions locales. J'ai choisi l'ordre ascen- dant, du simple au composé , et j'ai cru préférable de pren- dre pour la classification des êtres, celles des auteurs le plus en usage en France pendant le laps de temps correspondant à la publication des mémoires, lors même qu'elles ne seraient plus entièrement au niveau des connaissances actuelles. J'ai donc suivi pour le règne minéral le Traité élémentaire de minéralogie de Beudant; pour le règne végétal le Botanicon gallicum de Duby renversé,; pour les animaux inférieurs l'Histoire naturelle des animaux sans vertèbres de Lamarck, et pour les pre le Règne ani- mal de Cuvier renversé. Pour les descriptions locales, l'Europe est divisée en septentrionale, moyenne et méridionale ; viennent ensuite l'Asie, l'Afrique, Y Amérique et l'Océanie. Afin que l’on puisse distinguer plus facilement dans la table les travaux qui se rapportent au champ d’études, tel que je l'ai délimité, ils sont imprimés en t{alique, les autres restant en caractères romains. CS } Enfin , pour répondre aux besoins actuels des naturalis- tes , il y avait encore une énumération indispensable, celle de toutes les espèces dont la description, soit nouvelle, sit reproduite ou amendée, se trouve, tant dans les mémoires _ spéciaux que dans des mémoires généraux où l'on ne penserait guère à les rechercher. Celle-ci a été divisée en deux listes, l'une pour les êtres actuellement vivants, et l'autre pour ceux qui entrent dans la composition du sol. Dans chacune d'elles, les espèces sont ordonnées d’après les classifications précitées , et je n’ai adopté l’ordre alpha- bétique que pour la disposition des espèces de chaque genre, ce qui permet au naturaliste de se faire une idée des êtres appartenant à chaque famille et à chaque classe. Le nom qui suit est celui de l’auteur qui a fait la description. Lorsqu'une espèce à été rapportée successivement dans le recueil à plusieurs genres , elle se trouve nécessairement dans chacun d’eux, parce que ce n’était pas le lien de faire des travaux synonymiques. Pour les espèces qui ont été instituées dans le recueil, j'ai mis leur nom en #{alique ; celui des genres nouveaux est en CAPITALE 4° VOYAGES D'HISTOIRE NATURELLE. LATERRADE (Cn.). — Excursion agricole et scientifique dans PAnjou, XVI. Mél. 409-120. Perir-Larrrre. — L'Entre-deux-Mers (Gironde), XVI. Mél. 92-108. — Les rives du Ciron (Gironde), XVII. Mél. 27-42. La foire de Lubon (Landes), XVI Mél. 57-64. Durour (LÉON). — Lettre sur des excursions au pic d’Anie et au pic Amoulat dans les Pyrénées, VHI. 53-402. {Coléoptères. Bouquet botanique }). (42) Durour (L.) — Souvenirs el impressions de voyages sur des excursions pyrénéennes, XN. 69-154 (Bouquet bryologique). LATERRADE (Cu.). — Fragment d’un journal de voyage à. travers la Suisse et l’Allemagne, XVIII. mél. 47-56. 2% MINÉRALOGIE :£t GÉOLOGIE. Généralités, MARCEL DE SERRES. — Du soufre ét de son origine (soufre, “minéraux contenant du soufre), XI. 47-95. —. Du chlore, de ses composés naturels et de leur impor- tance dans Ja formation des couches terrestres, XIV. 5-64. — Lettre sur la coloration en rouge des sels gemmes, XI. 4 . PARAVEY (DE). — Mémoire sur l’origine du succin ou ie jaune, XVII. 40-57. MARCEL DE SERRES.— Si l’observation dans les mines de houille du Canada et de la baie de Baffin de plantes analo- gues à celles des régions équatoriales, annoncent un changement dans l’inclinaison de Pécliptique, VIN 238-247. BLATEYROU et DE LANGALERIE. — Études relatives à l’influence de la lune sur l’état météorologique de l'atmosphère, VII; à part. 1-24. LABROUSSE. — Essai sur les vallées dites d’érosion, X. 65-77. ROULLAND. — Observations sur la cause d’une Mortier récente en Saxe, H. 208-240. MARCEL DE SERRES. — De l'origine des silex de la craie, xvI. 129-242. RAULIN (V) - — Essai d’une division de la France en Sd . botaniques et naturelles, à 41-80. Descriptions locales, Runtiasro. — Notice sur les sources de la Fousre ( ares. : IL 204-208. ( 943 } JOUANNET.— Considéralions générales sur les lerrains tertiai- ;res du département de la Gironde, IN. 171-226 Addition, IV. 334-343 PÉDRONI — Catalogue minéralogique de la Gironde, XI. 173-190. — ais sur une excursion à Villagrain (Gironde), XIV, 65— — Notice sur les calcaires nilrifères de la-Gironde et sur leur emploi utile. XII. 167-469. DEL80s. — Rapport sur une excursion géologique aux environs te de Blaye, XUL 162-167. Le Rapport de la Commission sur les lerrains mis à nu à Lormont par les travaux du chemin de fer de Paris, XV. 192-197. - PELLIS. — Note sur la Calcédoine-Cachotong des environs de Sainte-Foy (Gironde), XI. 96-97 GrareLoup (DE). — Considérations générales sur la géologie ei la zoologie fossile de Léognan, pe Bordeaux, XI. 335-346 - GUILLAND, — Notice géologique sur le br de Saucals (Gironde), I. 133-436. 44 BILLAUDEL. — Essai sur le. gisement, la nature, l'origine el l'emploi des cailloux roules des routes dela Gironde, note AN. 227-255 Lamorne (L.). — Examen de la question relative à la reprise ue pe de ‘recherche des.eaux artésiennes de : XL. 456-480... Taies (De) — Tableau des contes Pose des faluns de Baudignan ( Landes } XVI. 94... GRATELOUP | (De). — Introduction à la Conchyliologie fossile des terrains tertiaires du bassin de l'Adour, VIH, 247-255. —. Notice tee gi sur les roches de Tercis s ( Landes), VI. | Rouzranp. = Notice géologique sur le dép du Ger s, HE 39-42. Bouge. — Mémoire dopioue sur le bassin de Toulouse, NV. 472-176. À. pl: (M4) MARCEL DE SERRES. — Notice géologique sur l'Aude, X. 3-64. — Observations sur les gypses tertiaires et secondaires du Midi de la France (Narbonne et Béziers) et sur les relations de ces derniers avec les terrains pyrogènes, les porphyres argileux et les dolomites jurassiques, VIHL 207-238. 2 pl. FARINES. — Note sur les lignites des Pyrénées-Orientales, VI. MARCEL DE SERRES. — Observations sur les puits artésiens dans les Pyrénées-Orientales , VII 81-89. FARINES. — Rapport sur une notice de M. de Serres, relative aux puits artésiens des Pyrénées -Orientales, VII. 115-128. MARCEL DE SERRES. — Réponse aux observations de M. Fari- nes, VII. 192-201. FARINES. — Confirmation des observations déjà publiées, IX. MARCEL DE SERRES. — De l’état des masses minérales au moment de leur soulèvement, (dans les environs de Cette). XI. 347-382, 1 pl. — Des cavernes chaudes des environs de Montpellier, X: — Note sur les eaux jaillissantes du puits foré près Mont pellier, V. 244-9220. — Note sur de nouvelles cavernes à ossements découvertes à Mialet, près Anduze (Gard), V. 344-362. D’Homeres-Firmas. ‘— Extrait de l'itinéraire du naturaliste- voyageur dans les Cévennes , XX. 122-130. — Addition à mon Mémoire sur la fraidronite, XX. #1 0-413. MARCEL DE SERRES. — Notes géologiques sur la Provence (Bas Languedoc, Provence), XIII. 4-83. — Note additionnelle, 83-90. — % Note additionnelle» 170-472. 1 p — Note sur Vaucluse, II. 440-447. (95) 3° PALÉONTOLOGIE. Généralités. MARCEL DE SERRES. — Ÿ a-1-il identité entre les espèces secon- daires et tertiaires et celles des créations actuelles ? XV. 41-55 à — Du perfectionnement graduel des êtres organisés ( végé- taux et animaux). XVIL 5-32, 85-447, 181-243, 389- 421. XVI. 5-37, 97-129, 193-257, 427-450. XIX. 5-37, 77-113. PÉDRONI. — Essai sur la distribution géographique des espèces = fossiles dans les terrains (Mammifères, Oiseaux, Rep- tiles). XIV. 493-227. — Note sur un procédé facile de prendre les empreintes des fossiles. XIV. 72-74 Familles paturelles. Des Mouins (Ch.).— Monographie dé la Clavagelle couronnée. 4 pl. — Essai sur les Sphérulites des collections de MM. Jouannet et Des Moulins. L 148-303. 40 pi. Mn — Observations sur les Ilchthyosarcolites et sur les Hippurites. I. 197-210. V. 464-166. 3 pl. Des Moins — Révision de quelques espèces de Pleurotomes. XI. 185. Descriptions locales. Micnaur. — Description de quelques espèces nouvelles de co- quilles fossiles de la Champagrie. X. 153-459. 4 pl. Des Mouzixs. — Description de deux nouveaux genres de sara ter tiaires de Bordeaux (Gratelupia et Jouan- nelia). I 1. RANG. — Re d'un genre nouveau de coquilles tertiai- res de Bordeaux (Spiricella). H. 226-235. 4 pl. Brocnon (H.) — Note sur une Pyrule nouvelle { P. Moulinsü) de Léognan (Gironde). XVI. 115-128. Tome XX (2 Partie). 64 ( 946 ) PÉDRONI. — Mémoires sur les poissons fossiles de la Gironde. XIIL 277-299. 2 pl — Description de quelques ossements fossiles trouvés à Léognan (Gironde). XHE 449-454 BILLAUDEL.— Découverte d'ossements fossiles à Saint-Macaire. I. 60 — Essai Sur la déleïmination de quelques ossements fos- siles de Saint-Macaire et coup-d'œil sur la géologie de la Girende. 1. 95-101, 413-129, 319-3H. —. Notice sur les ossements fossiles recueillis à Aillas (Gi- ronde ). VII. 89-404. PEDRONI, — Mémoire sur les ossements fossiles de la ca (Hyène, Lamantin, Dauphin). XIV. 74-41. GRATELOUP. — Mémoire de géo-zoologie sur les oursins fos- siles des terrains calcaires de Dax (Landes). VHI. 103-194. 2 pl Description de coquilles fossiles des environs de Dax (Landes). IL 3-26. Nouvelles observations sur ta Férussine. N. 256. mer re coquilles fossiles des pp de Dax. EL 72-1 123-158, 192-204. é Re 262-282, 314-344. VI. 31-48, 90-100, 150-164, 188-212, 270-320. VIF 401-114 — Tableau Statistique des cupiliez univalues Dailes ler- tiaires du bassin de l'Adour. X.. 291-302. Mém. conchyl. sur quelques genres fossiles de mollus- … 4468 Pléropodes et Gastéropodes. VII. 256-299. — Notice sur la famille des Butléens. IX. 365-432. 1 pl. Mémoire sur les coquilles re de Trachélipodes X. 152. À pl. | ] de “— Description des genres et A espèces fossiles de Méla- ... #iens. X. 180-214. 4 pl. Le Arrien ne el des teues fossiles de Plicacés. à X. 251-2 _ Mémoiré sur. ss Los fossiles ‘des Néritacés des ter- r'ains tertiaires de Dax. { Landes). XL. 109-1 16. 4 pl FE (ME) PHILIPPE. — Mémoire sur les brèches osseuses des environs de Bagnères-de-Bigorre. XNH, 417-122. XVII. 429-444. MARCEL DE SERRES, — Notice sur les végétaux fossiles des schistes de Lodève (Hérault). V. 24-42. Addition. V. 220-226. — Notice sur le genre Cloisonnaire — V. 75-83. D’Homeres-Finmas. Descriptions des Nerinea trochiformis, 7 Spheruliles Requienii et Hippurites Moulinsii. XI. 447-452. 4 pl MARCEL DE SERRES. — De quelques mollusques nouveaux du midi de la France (Tisoa, Nisea). XII. 83-108. 4 pl. — Description du Cycloconus Catulli de Padoue. XII. 253-4. 4o BOTANIQUE. Généralités, Des Mouzins (Ch.). — Note sur deux ovules de chêne dans le même péricarpe VI. 179-183 — Notice sur des graines trouvées dans des tombeaux ro- mains et qui ont conservé leur faculié robe VIL 65-80. LATERGADE (Ch.). — Observations relatives à a gt um en diamètre des arbres dicotylés. XIX. 386-390 ParAvEY (DE).— Recherches A pe à une plante inconnue de la Chine XV. 255-258. Sur divers nr vi à Phistoire des végétaux en Chine. XVI. 33-40 Des Movrixs et ide — Notice _ ne monstruosités végétales. V. 61-64. 3 pl Des Mouzixs. — Note sur une monstruosité du coquelicot sau- vage. VII 139-441. Familles naturelles. LESPINASSE. — Rapport sur les recherches et sur le 21046 de. reproduction des rs par M. pe jee XF. 273-978. t M8 ) CuiGNEAuU. — Considérations sur le développement et Patilité des Crypiogames parasites. XVI 459-470. DuRIEU DE MAISONNEUVE. — Notice gur le Pilobolus cristallinus. GacHeT. — Note sur le Pilobolus cristallinus. IL 458-159. CuiGnEau.— Note sur le Pilobolus cristallinus. XVII 257-262. Addition. 305-306. SERRES (H.). — Note sur le Cronartium Vincetoxici. VIH 300. GAGHET. — Note sur la Puccinia graminis. 1. 214-243. : DuRIEU DE MAISONNEUVE. — Observations demandées sur la fructification des Mousses. I. 87-89 CHAUBARD. — Fragments de botanique critique XIX. 37-51. 225-241. ScauLrz. — Observations botaniques diverses. XX. 401-405. Des MouLixs. — Feuilles du Nymphæa et du Scirpus lacustris. XVI. 63-64. LATERRADE (J.-F.). — Observations sur la végétation du Col- chique d’automne. VI. 66-68 LATERRADE (Ch.). — Observations sur l’Agave geminiflora qui a fleuri à Bordeaux. XVI. 105-444. Des MouLixs.— Description d’une nouvelle espèce d’Euphorbe (Euphorbia Milii). 1. 25-30. 4 pl Maupuyr.—Note sur une gigantesque racine de Bryone. XIX. 76. RocHEBRUNE (DE) Fils. — Note sur la fructification du Lysi- machia nummularia. XX. 405-410. LAFARGUE 1 eiaues PR msions RERO et phy- XV. 35-40. LATERRADE (J. y} Note sur ed Cereus triangularis. XV. 254. REveL. — Note sur le Fumaria muralis. XV. 198-200. Des MouLins. — Notice sur les caractères distinctifs des Bar- barea præcox et vulgaris. VI. 440-1 ps | Er: VO UU Y Flores locales. Des MouLis.—De la flore du centre de M. Boreau. XVE 53-62. —. Calalogue des plantes phanérogames de la Dordogne. XE 477-335. (919 ) Des Mouuins. — Supplément au calalogue des phanérogames de la Dordogne. ler fase. Renonculacées-Caryophyl- dées. (Cerastium). XIV. 125-494 — Addilions au Aer fascicule du Supplément, (Barbarea). V. 281-347. — Supplément au calalogur, 2% fasc. (Linées-Dipsacees Vicia, XV. 347-456 — Supplément final. Addilions aux deux premiers Sup- pléments. XX, 451-541 — Supplément au troisième fasc. (Composilæ-Characeæ hybridile, p. 613; grands chênes el ormes, 685; akènes des carex). XX. 542-848. — Table de matières du Catalogue et des Suppléments. XX. 849-903. REVEL. — Notice sur les pre 34 balraciennes de la Dor- dogne. XIX. 114-1 BILLAUDEL. — Sur les proportions relatives des espèces de Plantes de la flore bordelaise. 1. 12-95 Des Mouuins. — Observations sur une annonce de plantes de la Gironde. 1. 51-54. LATERRADE (J.-F,), etc. — Additions à la flore bordelaise, V. 3-20, 287-294. — (J-F.) — Note sur trois espèces de graminées nouvelles Dour la flore bordelaise. VI. 183-185. — Addilions à la flore bordelaise, VI. 129-138. — Synopsis du supplément à la flore bordelaise. Are partie : Phanérogames. X. 159-179. 2e partie : Cryptogamies. X. 242-250. — Synopsis du supplément à.la flore bordeluise, suile : (Acotylédones). XI. 153-160. Des Mouuins. — Discours sur les modifications qu proue la flore d'une localité. XNI1, Mél. 26-37. — Discours sur les negoioilione de la flore bordelaise. XVI. Mél. 77-84. — Note provisoire sur quelques additions cryptogamiques à la flore bordelaise. XIX. 428. (1920 }) BorY DE St-ViNCENT. — Lelire sur quelques plantes de la Gironde. XIX. 319-320 DURIEU DE MAISONNEUVE. — Notes détachées sur quelques plantes de lu flore de la Gironde, (acotylédones et monocotylédones). XX. 1-83 CHANTELAT. — Calalogue des plantes pDhanérogames et cryp- logames spontanées de la Teste de Büch. XU. 194-272. — Supplément et corrections. AE 437-458. PETit-LAFITTE. — Notes sur quelq les nouvelles (Algues) pour la Gironde. XVII. 188. : Gacnur, — Note sur quelques espèces et une variélé inédite de champignons. V. 227-233 LATERRADE (J.-F.) — Note sur le Geastrum coiiforme. V. M7- . 420. T9 LEGRAND. — Descriplion d'une nouvelle espèce du genre Phat lus, V. 177-183. 1 BRONDEAU (DE). — Note sur l'Agaricus cepcæstipes de Sowerby. XVII. 459-464 — Note sur la Clavaire crépue des anciens auteurs. XVHI. : 4155. : GACHET. — Note sur une espèce de champignon, (Rhizina læ- vigala) nouvelle pour la flore francuise. N.283-287. (4 pi}. — Description d'une espèce inédite de Pezize. (P. Darge- lasii). WE, 247-255. (4 pl.) Des MouLiNS. — Noles sur quelques plantes ( Lichens) nouvé les pour la Gironde. XVII. 489-492. — Notice sur une Graminée de l'Amer. Sept., naturalisee depuis 1820 dans les environs de Bordeaux, (PasPa- lum digilaria). X. 45-50. — Documents relalifs à la natüralisation en pret du st Panicum digitaria. XN. A53-A7? — Variélé gigantesque de la Sapbloie délémbihi 1. 54-56. © Perir-LAriTrEe. = Note sur la Digitale pourprée près De < XIX 123-794. ( 924 ) Des Mouuins. — Noies sur quelques plantes nouvelles (Echium, Erythræa et Cyclamen ), pour. la Gironde. XVII. -283. — (Cuscula). XNWHI. 476-485. LATERRADE (J.-KF.) — Sur le Taraxacum palustre dans la Gi- ronde. XII. 2545. (4 pl). — Le Hieracium prostratum DG., n'est qu'une variélé du H; Eriophorum.:S.. Am. IX. 30-33. LESPINASSE. Notes sur quelques plantes nouvelles (Compo- sées).pour da Gironde. XVIL 150-162, — (Légumineuses et Composées.) XNII. 213-222. rt ResherGhes sur l'Helosciadium intermedium. XIV. 264- 272: LATERRADE (Ch.). -— Observalions sur le genre Circæa. XI. 383-389, MoNxeAUD. — Note surle Geranium pusillum. trouvé près de Bordeaux. VI. 185-187. DEs Mouixs..— Noles sur quelques. plantes ( Malvacées) nou- velles pour da Gironde. XVM..74-83. Notice sur le Lychnis Corsica de La Gironde. 1. 31-34. LATERRADE (J-F.) — Notés sur ‘quelques plantes nouvelles (Crucifères) pour la Gironde. XVN. 83-85 DES Mouuins. — Notes sur quelques plantes nouvelles (Cruci- 101 fères) pour la Gironde. XVII. 423-150, Docréva.— Notice sur les Fumaria de la Gironde. XX. 413-426. GRATELOUP, — Cryplogamie larbellienne (Dax, Landes). VII. 247-353 4. — Florula sg aquitanioa: {Landes )..L. A4-45, 73-87, AQS-112, 437-4142, 304-314. — H..28-38. SERRES ( H.). — deive sur une espèce de: Pete: de Dax. VIII. 51-32. 4 pl: -Gramëzoup. (DE). — Description pre MAO esnèce de 1 71 Daphne (Multifora).M. TA-72::,.,: DE BRoxDAG. de divers champignons. xu. 273-275. 1 p y 0e sur le re te xIY. 121 : 2. ( 922 ) BRONDEAU (DE).—Examen microscopique de deux cryptogames de la France. XNII. 293-296. Addition. 382. Description de cinq nouvelles espèces de cryplogames. XVII. 296-304. — Description du genre Laterradæa. XVI. 262-266. — Descriplion de deux cryptogames nouvelles de la vigne malade. XX. 117-119. — Note sur le genre Conoplea de Persoon. XX. 120-121. Note sur une variélé du chêne rouvre XHI. 276. ARRONDEAU. — Etudes sur la flore de Toulouse. — Monogra- DPhie du genre Rosa. XVI. 286-303. — Monographie des espèces du genre Cerastium qui font partie de la fiore de Toulouse. XVII. 444-453. GRENIER. — Souvenirs botaniques des environs des Euux- Bonnes (Basses-Pyrénées ). IX. 11-30. Painipre, — Le Panicum digitaria sur les bords du Gave de Pau. XVII. 486. RAFINESQUE. — Remarques botaniques sur quelques plantes de VAmérique septentrionale. VI. 261-269. ZOOLOGIE. Généralités. TEULÈRE. — Quelques réflexions sur l’animalité. VI. 101-106. — L'instinct individuel peut-il tromper l'animal? VHI. 204 206. BAZIX (A.). — Sur la valeur des mots espèce et variété en zoologie. XIII. 430-143. Des Mourixs. — Note sur les moyens d'empêcher la corruption dans les bocaux où l’on conserve des animaux aquati- ques vivants. IV. 257-272. Miuer et Des MouLins. — Note sur lés moyens d'extraire de leurs — les animaux qui les habitent. IV. 156 158. MoQuiN-TANDON. — Quelques mots sur Panatomie des Mollus- ques terrestres et fluviatiles. XV. 259-260. 2 pl (93 ) Fischer. — Note sur l'érosion du têt chez les coquilles flu- viatiles univalves. XVIIL. 155-162. Addition XX. 431-132. — Des phénomènes qui accompagnent Fimmersion des Mollusques terrestres XIX. 51-64 Durour (Léon). — Sur la circulation dans les insectes. XVI. — De la circulation du sang et de la nutrition chez les insectes. XVI. 373-381. PERRiS. — Mémoire sur le siége de l’odorat dans les articu- lés. XVI. 225-260. Durour (Léon). — Quelques mots sur l’organe de Podorat et sur celui de louïe dans les insectes. XVI. 260-266. ROGER. — Instructions pour recueillir des insectes. I. 67-70, 101-104,.130-133 FARINES. — Notes sur quelques précautions à prendre dans la chasse des Coléoptères. IV. 255-257 ESPAIGNET. — Mémoire sur la reproduction des Abeilles. IH. 6-38, 63-83. 1 pl. — IV. 59-90 TREVIRANUS. — De la génération des individus neutres chez les Hyménoptères et particulièrement chez les abeilles. 3-20 ESPAIGNET. — Observations sur le mémoire de Treviranus. VI. 60-65 PiénarD. — Note sur quelques habitudes des abeilles. IX. 43-44 ROCHEBRUNE (DE). ns sur la fécondation des guë- pes communes. 0. GACHET. — Note sur la nature su aliments de certaines espè- ces de Sauriens. V. 206-210. — Mémoire sur la reproduction de la queue des Sauriens. VI 243-259. — Note sur des concrétions calcaires trouvées dans us men d’une poule. HI. 83-86. — Observations sur quelques anomalies qu’a présentées la ponte d’une poule. I. 213-295. 1. pl ( 924 ) ” Anonyme. — Note sur la collection d’œufs.de- M. Mayrand. XVI. 266- Maupuyr., — Observations sur les changements. qui s’opèrent dans le plumage des oiseaux, par l’âge, etc. XVI. 304- 306 ROCHEBRUNE (DE). — Observations sur la péricardite d’une fe- melle de pigeon Biset. XVI. 282-286. PÉDRONI. — Essai d’une carte de géographie mammälogique. XIV. 229-250 — Observations sur le développement anormal des canines du Chat. XII. 148-149, LATERRADE (J.-F.). — Notice en réfutation de la non-existence de la _— I. en 145-116. Familles naturelles. RAnG.— Description d’un genre nouveau d’Acalèphes Ocyroe. |. Des MouziNs. — fer Mémoire sur les Echinides. — Prodrome d’une nouvelle classification de ces animaux. Vil. 167-243. 3 pl. 2e Mémoire. — Étudé analytique des parties solides. VIL 315-432. 3e Mémoire. — Synonymie générale. IX. 45-364. GRATELOUP. — Note sur un Mémoire relatif à des Moliusques exotiques nouveaux où peu connus, XI, 161-170. — “Mémoiré descriptif sur plusieurs espèces de coquilles “nouvelles ou peu cannues de Mollusques exotiques vivants, XI 389-455. 4 pl. _ FisCHER, — Études sur le Taret. noir, XIX. 391-404. — Id. et mélanges de Cosobyliolegtes 54 387- 460. Des Mourass. Notice sur la répartition des espèces dans les genres Solen,. “aéré et Solételline de M. de Blainville, V. 924 3 — Description d’un nouveau. enrs dé. cansille vivante bivalve (Malletia }, N..:83-92. 4 pl, ( 995 ) DEs MouLins. — Description d’un genre nouveau de coquille bivalve (Rangia}, V. 48-58. 1 pl. Desmanris {L.-P.), — Description d’une nouvelle espèce de Cyrène , XIX , 425-127. Addition, 405-406. Des MouLins. — Considérations générales sur la délimitation des espèces des genres Unio et Anodonta, XI. 3-16 BoucHARD. — Ponte de l’Ancylus fluviatilis, V. 310234 4. 4 pl. GASSIES. — Quelques faits d’embryogénie des Ancyles, et en particulier sur l’A. capuloides, XVII. 365-372. : — Quelqués mots de réponse à M. Bourguignat, à propos e son Ancylus Janii, XIX, 84-88. Des Mouuins. — Notice sur un limacon de Malabar (Helix lævi- es), observé vivant à Bordeaux, HE. 227-238. 4. pl. MicuAUD. — Description de l’Helix Buviniéri ét de l’animal de de PAmpullaria Guyanensis, XII, 64-66. GAssigs, — Essai sur le Bulime tronqué (B. decollatus), XV. 5-22. Fiscaer, — Note sur les animaux de deux espèces d’Ambret- , XX. 444-450. Des RcUbks — Le genre rene est-il dextre ou sénestre ?.… IV. 273-334. 1 pl. — Note sur l’épiphragme du Planorbis leucostoma, V. 123- 195. CAZENAVETTE. — Histoire d’une Ampullaire, XVII, 293-305. — Descriptions de deux nouvelles espèces de coquilles (Paludina, Cyprea), XEV: 145-418. GRarezoue. Description d’un nouveau genre de coquille appelé Néritopside, V. 425-134. 4 pl CAZENAVETTE, — Sur la coquille des jeunes Dolium Perdix , XIX. 62-64 Micnaup, — Sur Popercule du Terebra cærulescens, V. 59-60. BLaNcAnD.—Adhérence de l’argonaute et de l'animal, WI. 495. Des Mouzms. — Notice sur la ponte de la planaire lactée, IV. 109-137. ROCHEBRUNE (De). — Observations sur raecouplement des Lombrics terrestres, XVL : ( 926 ) RoGEr. — Description de six espèces nouvelles de Papilio, I. LAPORTE ainé (J.-L ). — Observations pour servir à Phistoire de quelques insectes, et description d’une nouvelle espèce de Coliade, IV. 441-156. 4 pl. Durour (Léon). — Description de la Mygale de Barthélemy, de Campèche, IX..34-43. LiENARD, — Description du Julis Laportei de l'ile Maurice, XIV. 112-414. SAINT-PiERRE et CAVENNE. — Rapport sur une notice pour servir à l’histoire naturelle du Goramy (Osphronemus olfax), par Artaud, I 488-191. GACRET, — Note sur l’Orthagoriscus spinosus, V. 253-262. — Notice sur la tortue à Marquéterie, VI. 49-59 LESSON (R.-P.). — Description des oiseaux du genre Momot, et révision du genre Megalonvx, XII, 487-197. PARAVEY (DE ). — Note sur le nom chinois de l’'Hippopotame , XVI. 487-189. * Bazin (A.). — Quels sont les animaux connus des anciens SOUS les noms de Aidouros, Gale et Galeotes? XIHIL 91-130. Faunes locales. COLLARD DES CHERRES. — Catalogue des testacés marins du département du Finistère, IV. 3-58. — Catalogue des testacés terrestres et fluviatiles des envi- rons de Brest et Quimper, IV. 91-108. Miset. — Tableau méthodique des Mollusques terrestres et fluviatiles vivants de Maine-et-Loire, VI. 113-139 GASsiES. — Description des Pisidies observées à l'état vivant dans la région aquilanique du S.-0. de la France, XX. 330-353. Des MouLiNs. — Description de quelques Mollusques terrestres el fluviatiles de la France (S.-0.) nouveaux où Peu connus, VI. 142-165. 2 pl. ROCHEBRUNE (DE). — Observations sur le cri du Sphinx AITO- pos, V. 420-122 Ft pl. ( 927 ) ROCHEBRUNE (DE) — Catalogue d'une partie des animaux vivants dans la Charente, (Mammifères, Oiseaux, Reptiles), XII, 214-252. — Suite du Catalogue d'une partie des animanx vivants de la Charente (Poissons), XIV. 409-424. — Additions au Catalogue (Mammifères, Oiseaux }, XIX. 242-252. —. Observations sur l’'accenteur, XNHI. 280-282. — Observations sur la grande Outarde, IV. 467-169. LESSON (R.-P.). — Catalogue d’une faune de la Charente- Inférieure (Mammifères, Oiseaux et Reptiles), XI. 3-64. 4 pl. Des MouLiNs. — Catalogue descriptif des Stellérides vivantes el fossiles de la Gironde, V. 183-206. 2 pl. Rectification, VE 260. — Calalogue des Mollusques testacés terrestres el fluvia- tiles de la Gironde, W. 39-69 Supplément, HI. 211-226. — Mollusques terrestres et fluviatiles à ajouter, XVI. 421-437 Fischer et GassrEs. — id. XVIIL 492-499. BurGver (H.). — Notes sur l'Hetix cornea de la Gironde, XW. 6. 1 pl LAPORTE (aîné). — Histoire naturelle des insecles qui se {rou- vent dans la Gironde, XIV. 279-408 XVI. 65-104, 269-286. XVIL. 58-74, 183-180. 287-292, 383-388. XVIII. 91-96, 162-187. ROGER. — Lépidoptères des environs de Bordeaux, X. 220-239. SOUVERBIE, — Coup-d'œil sur les Coléoptères des environs de de la Teste. XX. 89-4116. GACHET. — Observations pour servir à l'histoire de quelques espèces du genre Acarus. V. 305-410. LALANNE. — Lépidoptère exotique pris à Bordeaux. 1. 70-72. BLANCHARD, — Asealaphe italique dans la Gironde. 1. 40. ( 9281) BurGuet (H.). — aires SAGME sil à la faune de la Gi- ronde. | )XV.: 270-280. DEs Mourins. — Sur pose rentises de me Gironde. I. 60-67. GACHET, — Notice sur la Salamandra terrestris. H. 461-187. — Notice sur le Triton marbré. NV. 292-305 — - Recherches sur l'espèce de Crapaud que Linneé à décrite sous le nom de Rubela. V. 243-253. — Nolice sur le Crapaud épineux. NE 169-479. — Description d'une espèce inédite ( Coluber rubens ) des environs de Bordeaux. — WI. 255-259. — Observations sur l'accouplement du Lézard des mu- railles. VI. 106-113 GACHET. — Variété noire du Lézard vert. V1 168-9. — Notice sur le Lézard de Schreibers. N. 233-242. BurGuEr (H.). — Mélanges d'histoire naturelle pour servir à la faune de la Gironde, (Mammifères, Oiseaux, Reptiles). XIE. 300-318. — Mélanges d'histoire natureile pour servir à La faune de la Gironde. { Mammifères, Oiseaux, Poissons, Arlicu— lés). XIV. 250-264. LAPORTE (E). — Juune ichthyologique de la Gironde. (Poissons, Cétacés ). XIX. 158-224. * KeRGADO (DE). — Observations sur le pic vert. NI. 165-168. ELOUP. — Tableau méthodique des Mollusques derresires et flnviatiles de tie de Dax ( Landes ). NL 43-62. 87-194. 1 pl. Durour (Léon). — Excursion entomologique | aux dunes de Biscarosse et d'Arcachon. XIX. 283-318. Penns (E d.). — Quelques mots sur la larve et le nid des Bu- prestis manca. X. 303-307. Des MOULINS. — Description d'une nouvelle espèce d'Unio (U. Michaudiana) vivante du Périgord. VI. 20-31. 4 pl. — Description d'une nouvelle espèce vivante de Pupa (P. Pagodula) du Périgord. IV. 158-463. 1 pl. — Description d'une nouvelle espèce de fois der ire es HI, 26-27. 4 pl. 1 (92%) BRécy. — Extrait d'un mémoire sur ERNE Mollusques. Ancyle épineux X. 86-91. 14 pk MienAUD. — Note sur le és de V'Ancylus Spina- Rosæ dans la classe des Mollusques. X. 215-219 Duroër (Léon). — Des zones entomologiques dans nos Pyré- nées occidentales el désignation des insectés qui les habilent. XVIL 304-364. LOGHE, — Observations or nithologiques failes en 1851 dans à les Pyrénées. XNIII. 80-90 BAZIN (A). — Note sur la variété albine de lOurs brun d'Eu- rope, rencontrée dans les Pyrénées. XHI. 143-147. DanrAGQ (UL.). — Catalogue des oiseaux du département des _ Landes el des Pyrénées-Orientales NII. 3-51 — Description du Canard trapu el du Pipil du litloral. Espèces nouvelles de Bayonne. X. 239-242 TOUPIOLLE, — Sur un Aigle botté ( Falco pennatus ) lué à Ba- gnères-de- Bigorre. NW. 202-204. 4 pl MiCHAuD. — Description de plusieurs espèces nouvelles de coquilles vivantes. III. 260-276. 1 pl. — Description de plusieurs espèces de coquilles vivantes de la Méditerranée. I. 449-122. 4 pl. FARINES. — Notice sur le Bombyx Thalictri, X. 53- 48. —. Mémoire sur le Ripiphore bimaculé. HI. 3-5, Notice sur le Cebrio xanthomerus. IV. 137-141. SAINT-CYR Horessier. — Notice historique sur Pexistence du Guacharo à la Trinidad. XI. 98-404. LESSoN (R.-P, et, A …) — Catalogue des Mollusques rares ou nouveaux recueillis par la mer. du Sud. XI. 198-210. 60 HISTOIRE NATURELLE APPLIQUÉE. DES Mourixs. — 2% mémoire, relatif aux causes qui influent sur la croissance de. certains végétaux. XV. 173-491. 3 mémoire. XV. 201-242. RAULIX, — Station minéralogique des D PO (prairies de la Gironde). à 284-286. ( 930 ) PACHE. — Slalion minéralogique du chälaignier dans le Lot et l'Aveyron. XNVHI. 287-292 Docreur. — Considérations sur les plantes officinales. XX. Mél. 68-72. Lozivy. — L'agriculture du Midi est-elle inférieure à celle du Nord ? IX. A part. 1-53 PETIT-LAFITTE. — Explication de la nécessité d'amender les terres en général, et en particulier celles de la Gironde. XVI. LAFARGUE (E.) — De la vigne dans la Gironde. XV. Mél. 11-50. PETIT-LAFITIE. — Rapport de la Commission de la synony- mie de la vigne. VIII. A part. 1-20. Lopez Fa — Description Le 16 espèces de raisins de Malaga. A part. 4-7. 1. Anonyme. — ee a gt s la vigne. (Hal et Smyrne). XI. À par Durour wo. _ PAR relative aux raisins, (insectes). XVII. 7-41 Lil (Cx.). — Rapport présenté le 5 janvier 1853, au nom de la Commission chargée d'étudier la maladie de la vigne- XVIII. 307-354. GASCHET. — Rapport sur quelques vignobles né de l'Oi- dium à Podensac, (Gironde), XVIII. 355- DEsmanris (T.). — Observations diverses sur la me de la vigne. XVIIL 371-382 CUIGNEAU. — Rapport sur deux mémoires du Dr Bertola. XVIII. 383-H0. | DES MOULINS. — Documents relatifs à la maladie de la vigne en Toscane. XVI. 411-426. — Documents pour servir à lPétude de la maladie de la vigne. XIX. 65-76 — Lettre à M. le Dr Montagne sur la maladie de la vigne- IX. 253-9282. — Discours sur la maladie de la vigne. XIX. Mél. 39-50. CUIGNEAU. — Compie-Rendu, présenté le 6 septembre 1854, au nom de la Commission chargée d’étudier la maladie de la vigne dans la Gironde. XX. 133-315. ( 931 }) LAFARGUE (E.). — Considérations sur la violette et la pensée. XV. Mél. 66-70. à HALLIÉ, — Excursion agricole dans Les domaines de la Com- pagnie d'Arcachon. XI. Mél. 43-920. Des Mouzins. — Discours sur l'École forestière du Pian (Gi- ronde). XX. Mél. 50-64. DURIEU DE MAISONNEUVE. — Le nouveau Jardin des Plantes de Bordeaux: XIX; à part, 1-20. PETIT-LAFITTE. — Compte-rendu d’une mission (Tours, Or- léans). XIV. Mél. 17-37. Des MouLins. — Le congrès de Tours à Mettray (la colonie agricole). XV. 81-104. BOFFINET. — Nolice sur les Termites de la FRE A rieure. XIX. 145-1 LEGRAND (Ed.). — Note sur les moyens de détruire les Termi- tes. XX. 354-356. GASsies, — De l'introduction des Termites dans la ville de Bordeaux. XX. 427-428. Dubai: (T.).— Rapport présenté au nom de la commission entomologique chargée de l'étude des WE nuisibles à l'agriculture dans la Gironde. XX. 3 Dusroca (Eloi). — De l'utilité de l’Hirondelle au point de vue agricole. XIV. 119-120. HISTOIRE DE LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE. LATERRADE (Ch.). — Discours sur la direction à donner à l’é- tude des sciences naturelles. XIV. Mél. 39-45. MÉRAN. — Se considérations sur les sciences. —- AX. Mél. 73- FISCHER, — La HR du naturaliste. XIX. Mél. 27-28. BAzIN, — Des circonstances et de l'esprit qui ont présidé à la formation des Sociétés savantes. XII. Mél. 45-54. Tome XX (2: Partie). | 65 ( 932 ) Travaux de la Société. Arrêté relatif aux travaux de zoologie. L. 3-12. Avis sur les publications de la Société. 11. 261. [IL 247. Introduction (sur les publications de la Société). XI, p. HI-VH; manque, 1-8. MourE. — Résumé analytique et méthodique des dix premiers Vague Bulletins et Actes, 1826 à 1839, supplément t. X; à part, 4—4144. Table ils par ordre de matières des dix premiers volu- mes; X, à part. 1-20. GRATELOUP. — Précis des travaux géologiques de la Société depuis sa fondation jusqu’à ce jour (1835), spéciale- ment dans la Gironde. VII. 3-65. 4 pl. LATERRADE (J.-F.). — Précis des travaux botaniques de la Société, de 1818 à 1837. (Histoire de la botanique à Bordeaux.) — XII. 67-82. — Précis des travaux botaniques de Ja Société. — Flore bordelaise et de la Gironde. — XIII. 455-162. — Flore des sépéruene limitrophes. 319-322. — id.” (Flores du S. O.). XV. 30-34. ” — Précis des travaux botaniques de la Société. (Plantes exotiques, etc.) XV. 23-29. CAZENAVETTE. — Résumé des travaux de la Societé en 4829. M-à’part; 4-22; GACHET. — Analyse des travaux de Ja Société en 4830. IV; à part, 1-19. LEGRAND. — Résumé des travaux de la Société en 4834. V; à part, 1-12. LAPORTE (J.-L.). — Analyse des travaux de la Société « en 1832 et 1833. VI; à part, 1-24. — Analyse des travaux de la Société en 1834. Yi; à À md 4-40. — Analyse des travaux de la Société 4 en 14838. ET à part, 1-30. ( 933 ) BurGugT (H.).— Rapport sur les travaux de la Société en 1838, précédé, d'un aperçu historique sur la Société. X; à part, 1-23 — Analyse des travaux de la Société en 4839. XF; à part, — Rapport sur les travaux de la Société en 4840. XI; "à part, 1-20. LAMOTRE-(L.). Rapport sur les travaux accomplis en 4841. XII. Mél. 44-37 BurGuer (H.). = Rapport sur les travaux accomplis en 1842. XIL Mél. 25-44. — Notice des travaux de la Société, (Musée de la ville). XHI. Mél. 23-46 PÉDRONI. — Compte-rendu des travaux de la Société en 4845. XIV. Mél. 71-84. — Compte-rendu des travaux en 1846. XIV. Mél. 85-94. Id. en 1847. XV. 55-68. Canrnavers — Aperçu des travaux de la Société en 1849. XVI Mék 37-54. —_ compte-rendu des travaux de la Société en 1850. XVI. 307-316. £, Précis des travaux de la Société en 1851. XV£. 470-480. Id. 1852. XVII. 267-279. side Œ). Id. 1853. XIX. 129-145. — Id. 1854. XX. 316-330. Fêtes Linnéennes en Juin. 16e Fête Linnéenne à Gradignan en 4833 = eee et fossi- les). VI; à part, 1-20 19% Fête Frs à Quinsac en 4836, par J. Laporte (Discours de M. Laterrade). VII; à part, 1-16. 20e Fête Linnéenne à Rions en 4837, par J.-F. Laterrade (Dis- cours de LS Jaierrade}. 1 à Fpari) Let 0 21e Fét rer ; de M. L terr ie). X; à part, 1-7. ( 934 ) 22e Fête Linnéenne à Bassens en 1839 (Discours du Directeur : plantes). XI. Mél. 3-12. Notice sur la 23e Fête Linnéenne à Léognan en 1840 (Séance d’hiver). XI; à part, 1-9. 24e Fête Linnéenne de Saint-Médard-en-Jalle en 4841, XI Mél. 46-48, 4 pl. d’Arlac. 25e Fête Linnéenne à Cenon en 1842 (Discours du Directeur). XII. Mél. 3-12. (Discours de M. Bazin, 21-24. — Dis- cours du Directeur, 57-60 ). 26e Fête Linnéenne à Castillon en 4843. XIII. Mél. 1-8. 27e Fête Linnéenne à Langoiran en 1844 (Discours du Direc- teur : plantes). XIII. Mél. 9-15. 28e Fête Linnéenne à Saucats en 1845. XIV. Mél. 2-7. 29e Fête Linnéenne à Saint-Médard-en-Jalle en 4846 (Discours u Directeur, du Vice-Président : insectes). XIV. Mél. 47-58. 30e Fête Linnéenne à Cestas (Discours du Directeur). XV. 34° Fête Linnéenne à Arlac en 1848 (Compte-rendu par M. Les- pinasse : botanique locale). XV, 243-253. 32e Fête Linnéenne à La Sauve en 1849 (Discours du Directeur). XVI. Mél. 1-7. ; LATERRADE. — Tableau de cette fête hors de Bordeaux. XVI. 1-57. 33e Fête ns à Eysines en 4850 (Discours du Directeur). XVI. Mél. 65-74 LATERRADE. — Tableau de cette fête hors de Bordeaux. XVI Mél. 84-91. 34e Fête Linnéenne à Latresne en 4851 (Discours du Directeur. Laporte : entomologie}). XVII. Mél. 3-16. LATERRADE. — Tableau de cette fête hors de Bordeaux. XVII. Mél. 19-26 35e Fête Linnéenne au mai en 4852 (Discours du Directeur). XVIII. Mél. 13- LATERRADE. — Tableau Fr cette fête hors de Bordeaux, XVI: : Mél, 39-47. ( 935 ) 36e Fête Linnéenne à Saint-Émilion en 1853 ( Discours du Directeur. Des Moulins : botanique. Laporte : entomo- logie. Paquerée : géologie. 12-26). XIX. Mél. 3-12. LATERRADE. — Tableau de cette fête hors de Bordeaux. XIX. Mél. 51-60. 37e Fête Linnéenne à Coutras en 4834 (Discours du Directeur. Des Moulins : botanique. Fischer: conchyliolog. 12-24 XX. Mél. 3-12 LATERRADE. — Tableau de cette fête hors de Bordeaux. XX. Mél. 35-40 38e Fête Linnéenne au Teich en: 4855 (Discours du Directeur : botanique). XX. Mél. 41-48. LATERRADE. — Tableau de cette fête hors de Bordeaux. XX. Mél. 61-68 a . . Li Séances publiques de Novembre. Séance publique d'hiver en 1838. X3 à part, 4-6. Séance d'hiver de 1840 (Discours du Directeu D). XI; à part, 4-8. Séance publique d'hiver de 1841 (Discours du Président). XIL 44-45. Mél. 7-9. Séance publique d’hiver de 1842. XII. Mél. 55-56. Séance d’hiver de 1844 (Discours du Directeur ). XII. Mél. 47-24. Séance d’hiver de 1847 (Discours du Président). XV. Mél.:64-65. Séance publique de la Saint-Charles, 1849. XVI. Mél. 25. Séance SRE d'hiver, 1850. XVI. Mél. 75-76. À ee 1852. XVHL 21-22. _ 1 XIX. Mél. 29-30. ra 1854. XX. Mél. 25-26. er, 1855. XX. Mél. 49. Programmes de Prix. … Programme des prix pour 1835. VII. à mme des prix pour 4839. X; à part, 1-8. _ Programme des prix pour 4841 à 1845. XI; à part, 1-8. Programme des prix en 4843, XII; à part, 3£ ( 936 ) | Programme des prix proposés pour 1842 à 4845, XII. Mél. 38-43. Programme des questions mises au concours pour 1846. XIV. Mél. 9-16. Programme des questions pour 1847. XIV. Mél. 59-70. Programme des questions pour 1848. XV. Mél. 51-59. Programme. pour 4850. XVI. Mél. 9-24. — 1851, XVI Mél. 121-136. Programme des récompenses proposées, 1852, XVII. Mél. 43-56. — . 4853. XVIII. Mél. 3-12. — 1854. XIX. Mél. 31-38. — 3 1855. XX. Mél. 27-34. — , 1856. XX. Mél. 78-84- Liste des Membres et Notices sur eux. Liste des membres en 1833. VI; à part, 1-8. Tableau des membres en 4852. XVII. 485-490. en ie XVII. eZ 502. e la Société, 1854. XIX. 407-408, moi — Notice hécolégique sur Brard. XI; à part, 16-17; CAZENAVETTE.—Éloge du docteur Teulère, 1847. XV. Mél. 71-80. Des Mouuixs (Ch.). — Une visite au Berger des Eaux-Bonnes (Gaston Sacaze). XVIII. Mél. 23-38. CAZENAVETTE. — Discours prononcé aux obsèques de J. Du= moulin. XX. Mél. 85. Des Mouzins (Ch.) — Discours prononcé aux obsèques de J.-F. LR. XX. Mél. 87 TABLE ALPHABÉTIQUE DES AUTEURS: Anonyme. — Zoologie. XVI; hist. nat. appl. XI. ARRONDEAU. — Botanique. XVI, XVI. BAZIN (A.). — Zoologie. XI; hist. Soc. Linn. XI, BILLAUDEL. — Géologie. IV ; “paléontol. 1, VII; botanique. I. BLANCHARD. — Zoologie. I, HI. j BLATEYROU et DE LANGALERIE. — Géologie. VII. BOFFINET. — Hist. nat. appl XIX. Bory DE SAINT-ViNCENT. — Boiapique. XIX. ( 937 ) BoucHARD. — Zoologie. V. BouBÉE. — Géologie. V. BRÉCY. — Zoologie. X. BROCHON. — Paléontologie. XVI. BRONDEAU (de). — Botanique. XIE, XIV, XVII, XVII, XX. BurGUET (H.). -— Zoologie. XII, XIII, XIV, XV; hist. Soc: Linn. X, XI, XII, XHI. CAVENNE et SAINT-PIERRE. — Zoologie. ul. CAZENAVETTE. —- Zoologie. XIV, XVHI, XIX; hist. Soc. Linn. II, XVI, XVII. CHANTELAT. — Botanique. XI, XVI. CHAUBARD. — Botanique. XIX. COLLARD DES CHERRES. — Zoologie. IV. CUIGNEAU.—Botanique. XVII, XVIH; hist. nat. appl. XVIII, XX. DaRRACO. — Zoologie. VIIL X. Y. DEsmarris (L.-P.). — Zoologie. XIX. DEswarTis (T.). — Hist. nat. appl. XVII, XIX. Des Mouuixs (Ch.).— Paléontologie: I, HI, IN; botanique. I, VI, VII, XI, XIE, XIV, XV, XV: XVIE, XVIII, XIX, XX ; zoologie. 1, 11, I, IV, V, VI VI, IX, XI, XVII; hist. hat. appl. XV, XVIII, XIX, XX. Des Mouuns et GAcner. — Botanique. V. DocrEur. — Botanique. XX ; hist. nat, appl. XX. DuBrocA. — Hist, nat. appl. XIV. : Durour (Léon). — Voyages. VIII, XV; zoologie. IX, XVI, XVII, XIX; hist. nat. appl. XVII. Durteu DE MAIsoNNEUVE. — Botanique. I, XX; hist. nat. appl. ESPAIGNET. — = néieie, HI, IV. FARINES. — Géologie, VI, VII, IX; 20ologie: HI, IV, V. Fiscner. — Zoologie. XVIII, XIX, XX ; hist. Soc. Linn. XIX. GAGHET, — Botanique. I, HI, V; zoologie. 11, HI, V, VI; hist. Soc. Linn. IV. Gacner et Des Mourins. — Botanique. V. GascHer — Hist. nat. appl. XVIIL ( 938 ) GAssiEs. — Zoologie. XV, XVII, XVIII, XIX, XX; hist. nat. appl. XX. GRATELOUP. — Géologie. VI, VII, XI; paléontologie. I, V, VI, VII, VIN, IX, X, XI; botanique. 1, IH, Vil; zoologie. HE, V, XI; hist. Soc. Linn. VII. GRENIER. — Botanique, IX. GuILLAND. — Géologie. [. HALLIÉ. — Hist. nat. appl. XH. HouBres-FirMAs (d’). — Géologie. XX; paléontologie. XI. JouANNET. — Géologie. IV. KERCADO (DE). — Zoologie. VI. LABROUSSE. — Géologie. X. LAFARGUE (E.). — Botanique. XV; hist. nat. appl. XV; hist. Soc. Linn. XIX, XX LALANNE. — Zoologie. I. LAMOTHE (DE). — Géologie. XI; hist. Soc. Linn. XII. LANGALERIE (DE) et BLATEYROU. — Géologie. VIII. LAPORTE ainé (J.-L.). — Zoologie, IV, XIV, XVI, XVII, XVHI; hist. Soc. Linn. VI, VII, VHI. LAPORTE (E.). — Zoologie. XIX. LATERRADE (J.-F.). — Botanique. V, VI, VII, IX, X, XI, XII, XV, XVII; zoologie. 1; hist. Soc. Linn. XIT, XL, A! sodibeaté discours aux fêtes linnéennes et aux séances publiques. LATERRADE (Ch.). — Voyages. XVI, XVIII; botanique. X, xx, XVI; hist. nat. appl. XVIII; hist. Soc. Linn. XIV. LEGRAND.—Botanique. V; hist. nat. appl. XX; hist. Soc. Linn.V. LESPINASSE. — Botanique. XIV, XVII. LESsON (R.-P.). — Zoologie. XII. LiENARD. — Zoologie. XIV. LocHE. — Zoologie. XVIII. Lopez (S.). — Hist. nat. appl. X. Lozivy. — Hist. nat. appl. IX. MARCEL DE SERRES. — Minéral. XI. XIX; géologie. H, V VI; VIu, X, XI, XHE, XVI; paléontologie. Y, XII, XV, XVII, XVI, XIX.. ( 939 ) MaupuyT. — Botanique. XIX ; zoologie. XVI. MÉRAN. — Hist. Soc. Linn. XX MicHAUD. — Paléontologie, X; zoologie. I, IH, V,X, XH. MiLLEr. — Zoologie. VI. Mer et Des Mouzins. — Zoologie. IV. MOoNTEAUD. — Botanique. VI. MOQuIN-TANDON. — Zoologie. XV. # Moure. — Hist. Soc. Linn. X. PACHE, — Hist. nat. appl. XVIIL PARAVEY (DE). — Minéral. XVII; botanique. XV, XVII; zoolo- gie. XVIII. PEDRONI. — Minéral. XIII; géol. XII, XIV; paléontol. XHI, IV; zoologie. XIII, XIV; hist. Soc. Linn. XIV. PeLLis. — Minéralogie. XI. Pernis (Ed.). — Zoologie. X, XVI. PETIT-LAFITTE. — Voyages. XVI, XVII; botanique. XVHI, XIX ; hist. nat. appl. VIH, XIV, XVI PHILIPPE. — Paléontol. XVII, XVIII; Losbitne. XVI. PIÉRARD. — Zoologie. IX. RAFINESQUE. — Botanique. VI. RANG. — Paléontol. 11; zoologie. I. RAuLIN (V.)— Géologie et botanique. XVHH; hist. nat. appl. XVIL REVEL. — Botanique. XV, XIX. ROCHEBRUNE (DE). — Zoologie. IV, V, XH, XIV, XVI, XVIII, XIX. ROULLAND, — Géologie. I, 111; paléontologie. HT, EV. SAINT-CYR-HOTESSIER. — Zoologie. XI SAINT-PIERRE et CAVENNE. — Zoologie. HI. ogie. TEULÈRE. — A VI, VIN. TOUPIOLLE. — Zoologie. VIH. TRENQUELLÉON (de). — Géologie. XVI. TRÉvIRANUS, — Zoologie. VI. ( 940 ) RÉPERTOIRE MÉTHODIQUE DES ESPÈCES DÉCRITES. Âo ESPÈCES ACTUELLEMENT VIVANTES. A. Végétaux. Protococcus roseus. — Petit-Laf. XVIII. 455. Champignons, etc. Oïdium Tuckeri. — Laterr. XVIIEL 317. ja. Cuign. XX. 449. Trichothecium roseum. — De Brond. XVII. 294, 382. Stilbum Zeporinum. — De Brond. XVH. 293 Pilobolus cristallinus — Du Rieu. I. 57. Gach. II 4159. — — Cuign. XVII. 257, 305. Cronartium vincetoxici.—Serr, VHI. 300 Uredo Carpini. — Gach. V. 228. Convolvuli. — Gach. V. 234. | | > æ S & + | > | S © UE | S & : Le) [— d 19 4 à Lo] [LE] 19 — lumida. — Gach. V. 229. Puecinia graminis. — Gach.'Il. 214. Erysiphe Roboris. — Gach. V. 227. Licea Laterradii. — de Brond. XVIII. 266. LATERRADEA populnea. — De Brond. XVHI. 264. Strobilina. — De Brond. XVIH. 264. à once truncatum. — De Brond. XVII. 298. Geastrum coliforme.— Laterr. V. 477. Phallus vulpinus. — Legr. V. 447. Agaricus cepæstipes. — De Brond. XVII 459. — morchelloides. — De Brond. XVH. 299. — Moulinsii. — De Brond. XVH. 304. < Merulius cucullatus. — De Brond. XIV. 421. Clavaria crispa. — De Brond. XVIIL 454. | (%W) Rhizina lævigata. — Gach. V. 283-287. Peziza Dargelasii. — Gach. V. HI. 247. — lulameniorum — De Brond. XVII. 296. — pannorum.— De Brond. XVII 297. Dothidea Vitis. — De Brond. XX. 447. — Uvarum. — De Brond. XX. 448. Ramalina pollinaria. — Des Moul. XVIII. 489. ; Mousses, eic. Phascum alternifolium. — Lat. X. 243. — axillare, — Lat. X, 243. — bryoides. — Lat. X. 244. — muticum. — Lat. X. 244. — serratum. — Lat. X. 243. Gymnostomum microstomum., — Lat. X. 244. minutulum. — Lat. X. 244. ovatum. — Lat. X. 244. nue aphylla. — Lat. X. 248. Weissia verticillata. — Lat. X. 245. Tortula chloronotos. — Lat. X. 247. — fallax. — Lat. X. 247. Hypnum commutatum. — Lat. X. 248. — holustre. 2 Ent X 240 Neckera pennata. — Lat. X. 250. Funaria Fontanesii. — Lat. X. 247. Polytrichum hercynicum. — Lat. X. 247. Asplenium trichomanes. — Des Moul. XI. 334. Aspidium angulare. — Des Moul. XI. 334. Chara flexilis. — Serr. VIE 514. Graminées. Rotbœælla loliacea, — Chaub. XIX. 225. Poa mediterranea. — Chaub. XIX. 45. — trivialis. — Des Moul. XI. 325. Kæleria valesiaca. — Des Moul. XX. 844. Arundo capillata. — Chaub. XIX. 44 ( 942 ) Festuca ovina. — Des Moul. XI. 326. — rubra, — Des Moul. XI 327. Avena pratensis. — Des Moul. XI. 323. — Ludoviciana. — Du Rieu. XX. 41. — Scheuchzeri. — Chaub. XIX. 48. Arrhenaterum Thorei. — Du Rieu. XI. 323. Aira corymbosa. — Chaub, XIX. 225. — uliginosa. — Chant. XVII. 448. Paspalum digitaria. — Des Moul. I. 45. Panicum digitaria. — Laterr. XV. 453. — vaginatum. — Des Moul. XX. 806. Phalaris truncata. — D. Moul. XX. 809. ‘ Milium vernale. — Laterr. VIL 132. Agrostis alba. — Chaub. XIX. 41. — australis, — Chaub. XIX. 40. — panicea. — Chaub. XIX. 43. — stolonifera. — Chaub. XIX. 43. — — Des Moul. XX. 812. — verticillata. — Chaub. XIX. 42. — vulgaris. — Chaub. XIX. 43. Calamagrostis littorea. — Des Moul. XI. 320. Cypéracées, etc. Carex acuta. — Des Moul. XX. 784. — disticha. — Des Moul. XX. 770. — divulsa. — Des Moul. XX. 773. — ericetorum. — Des Moul. XX. 788. .— flava. — Des Moul. XX. 794. — fulva. — Des Moul. XX. 797. — Blauca. — Des Moul. XX. 792. — Synobasis. — Des Moul. XX. 789. — hirta. — Des Moul. XX. 805. ( 943 ) Carex leporina. — Des Moul. XX. 778. a —— | | — —— —_ — a Mairii. — Des Moul. XX. 796. maxima, — Des Moul. XX. 792. muricata. — Des Moul. XX. 772. OEderi. — Des Moul. XX. 795. pallescens. — Des Moul. XX. 793. paludosa. — Des Moul. XX. 803. panicea. — Des Moul. XX. 794. paniculata. — Des Moul. XX. 773. Pilulifera. — Des Moul. XX. 786. polyrhiza. — Des Moul. XX. 786. præcox. — Des Moul. XX. 782, 86 pseudo-cyperus. — Des Moul: XX. 804. Pulicaris. — Des Moul. XX. 769. remota. — Des Moul. XX. 776. : riparia. — Des Moul. XX. 804. rupestris. — Dufour. VIIL 404. Schreberi. — Des Moul. XX. 776. Stellulata. — Des Moul. XX. 777. Stricta. — Des Moul. XX. 778. Sylvatica. — Des Moul. XX. 800. tomentosa. — Des Moul. XX. 177. — Des Moul. XX. 784. — Des Moul. XX. 787. vesicaria. — Des Moul. XX. 802. . Vulpina. — Des Moul. MX. 774. Scirpus lacustris. — Des Moul. XX. 756. Zula græca. — Chaub. XIX. 39. Liliacees, etc. Allium ampeloprasum. — Des Moul. XX. 732. — oleraceum. — Des Moul. XI.' 312. pallens. — Des Moul. XX. 748. -( 944 ) Allium sphærocephalum. — Des Moul, XI. 342. — versicolor. — Chaub. XIX,. 50. — vineale. — Des Moul. XE 312, Ornithogalum pyrenaicum. — Des Moul. XX. 729. Convallaria multiflora. — Des Moul. XX. 724, Agave geminiflora. — Lat. XVI 405. Crocus levigatus. — Chaub. XIX. 227. — nivalis. — Chaub. XIX. 227. Gladiolus segetum. — Des Moul. XX. 721. Orchis coriophora. — Des Moul. XI. 303. — cimicina. — Des Moul, XI. 364. — — _— Des MouL XX. 706. Gymnadenia conopsea. — Des Moul. XI. 308. Ophrys aranifera. — Des Moul. XX. 740. — apifera. — Des Moul. XX. 713. Zostera nana. — Du Rieu. XX. 72. Potamogeton gramineum. — Chaub. XIX. 238. trichoides. — Des Mout. XX. 700. Zanichellia palustris. — Des Moul. XX. 704. Sagittaria sagittifolia. — Des Moul. I. 55. ie Conifères, etc. Juniperus communis. — Des Moul. XE 300. Salix elæagnos. — Chaub. XIX. 234. __— propendens. — Chaub. XIX. 234. Euphorbia Mili. — Des Moul. L 26. — pilosa. — Des Moul, XF 296. Rumex conglomeratus. — Des Moul. XI. 292. Re hybridum. — Chaub. XIX: 239. recticaule. — Chaub, XIX. 240. for albus. — Laterr. X. 447, pps ‘etc. Androsace hirlella. — Dufour. VHE +00. Lysimachia nummularia. — De Roch. XX. 405. Cyclamen æstivum, — Des Moul. XVH. 278. ( 945 ) Green europæum. — Des Moul. XVII. 276, ficariifolium. — Des Moul. XVII. 279. — Neapolitanum. — Des Moul. — XVIL 260, 281. — persicum, — Des Moul. XVII. 276. — vernum. — Des Moul. XVII. 282 Labiées, etc. Ajuga genevensis, — Schultz. XX. 402. Thymus serpyllum. — Des Moul. XX. 648. Calamintha officinalis. — Des Moul. XX. 650. k Mentha gratissima. — Des Moul. XI. 285. Des Moul. XX. 641. él: Ne — Des Moul. XI. 283. Veronica Chamædryoides. — Chaub. XIX. 231. — filiformis. — Chaub. XIX. 233 — Friesii. — Chaub, XIX. 232. Sape latifolia. — Chaub. XIX. 231. _ Prostrata. — Chaub. XIX. 229. — Sibthorpiæfolia. — Chaub. XIX..233. = nie — Chaub. XIX. 228. rm eucrium. — Chaub. XIX. 229. alpina. — Des Moul. XX. 633. arr Jaubertiana. — Des Moul. XI 281. — Des Moul. XX. 638 — minima. — Des Moul. XX. 632. Fo nemorosa, — Des Moul. XX. 632. — ARTE — Des Moul. XX. 632. ser. XX. Ontanche Die. — Des Moul. XL. .278. _— Des Moul. XX. 623. arotæ. — Des Moul. XI. 279. 7 Minor. = Des Moul, XX. 648. : — Pelisseriana. — Des Moul. XL 275: — Striata. — Des Moul. — XI: 276. Hyosciamus niger. — Des Moul XL 271. Solanum miniatum. —-Des Moul, XX. 604. ( 946 ) Solanum ochroleucum. — Des Moul. XX. 606. Myosotis cœspitosa. — Laterr. X. 164. — lutea. — Gach. V. 6. Anchusa sempervirens. — Des Moul. XX. 600. Pulmonaria angustifolia. — Des Moul. XI 269. Echium plantagineum. — Des Moul. XVII. 222. Cuscuta epithymum. — Des Moul. XVII. 477. Cassutha suaveolens. — Des Moul. XVIII. 479. Gernñtlianeées, etc. she Centaurium. — Des Moul. XVI. 251. latifolia: — Des Moul. XVII. 252. — linarifolia. — Des Moul. XVII. 254. — maritima. — Des Moul. XVH. 259. — ramosissima. — Des Moui. XVII. 248. spicata. — Des Moul: XVII 259. Cicendia filiformis. — Des Moul. XX. 598. Erica decipiens. — Chaub, XIX. 239. — lusitanica. — Laterr. X. 467. — vagans. — Chaub. XIX. 239. Composées, etc. Tolpis barbata. — Des Moul. XX. 583. Hieracium prostratum. — Laterr. IX 30. — sexatile. — Dufour. VIII. 97. vulgatum. — Des Moul. XI, 261. Helmintia echioides. — Des Moul. XX. 575. Taraxacum palustre. — Laterr. XII. 254. Barkhausia recognita. — Des Moul. XX. 582. Sonchus oleraceus. — Des Moul. XX. 579. Centaurea calcitrapo-aspera. — Lespin. XVII. 450. — microptilon. — Des Moul. XX. 570. — nigra. — Des Moul. XI. 256. re _— Des Moul. XX. 572. — paniculata. — Lespin. XVII. 247. Cirsium bulbosum. — Des Moul. XX. 567. ( 947 ) Anthemis arvensis. — Des Moul. XX. 549. parthenioides. — Des Moul, XX. 554. Matricaria Chamomilla. — Des Moul. XX. 550. PAR ru — Des Moul. XX. 662. — ense. — Des Moul. XX. 562. SE Parthenium. — Des Moul. 552, Filago germanica. — Des Moul. XX. 544. — spathulata. — Des Moul. XX. 546. Senecio erucæfolius. — Laterr. X. 475. — lividus. — Laterr. X. 176. Knautia sylvatica. — Des Moul. XX. 540. Valeriana tripteris. — Des Moul. XX. 538. Valerianella incrassata. — Chaub. XIX. 226. Gallium constrictum. — Chaub. XV. 446. Chaub. XIX. 234. — debie, — Chaub. XV. 448. — palustre. — Des Moul. XI. 247. — _— Chaub. XV. 441. — — Des Moul. XX. 531. — pyrenaicum. — Chaub. XIX. 235. — sylvestre. — es XV. 453. —_ _ Des Moul. XX. 533. uliginosum. — Chaub. XV. 440. pis eh — Chaub. XIX. 236. Ombellifères, etc. OEnanthe peucedanifolia. — Des Moul. XVII. 444. Helosciadium intermedium. = Lespin. XIV.. + nodiflorum., — Des Moul. XX. 524. Angelica montana, — Des Moul. XV. 433. Pastinaca opaca. — Des Moul. XV. 435. Antbriseus sylvestris. — Des Moul. XV. 437. Cereus trianguwlaris. — Laterr. XV. 254. Sedum turgidum. — Gren. IX. 26. Epilobium collinum. — Des Moul. XV. 420. — Lamyi. — Des Moul. XV. 421. Tome XX (2° Partie). ko CA 8 66 ( 948 ) sed lanceolatum. — Des Moul. XV. 419. Des Moul. XX. 545. — montanum. — Des Moul. XV. 418. Circæa alpina. — Laterr. XI. 383. Rosucées. Cratægus monogyna. — Des Moul. XI. 234. — oxyacanthoides. — Des Moul. XV. 416 Rosa andegavensis. — Arr. XVI. 298, — arvensis. — Arr. XVI. 289. — arvina. — Arr. XVI. 292. — bibracteata. — Arr. XVI. 289. — Canina. — Arr, XVI. 296. — collina. — Arr. XVI 297. _ gallica. -- Arr. XVI. 294. — hybrida. — Arr. XVI. 293. — nemorosa. — Arr. XVI 304. — platyphyila. — Arr, XVI. 296. — prostrata. — Arr. XVI 290. — rubiginosa. — Arr, XVI 300. — sempervirens. — Arr, XVI 296. — sepium. — Arr. XVI. 299... — siylosa. — Arr. XVI 294. . — suavis. — Arr, XVI, 298. — systyla. — Des Moul. XX. 509. — terebinthacea. — Arr. XVI. 302. — tomentosa. — Arr. XVE 303. — trachyphylla. — Arr. XVI 304. — umbellata. — Arr. XWI. 300... : : : Potentilla procumbens. — Des Moul. XV. 407. XX. 506-. Fragaria vesca. — Des Moul. XX. 406. je soc Rubus arduennensis. — Dès Moul.-XI. 227. : — dumetorum. — Des Moul. XV. 406. … — fruticosus. — Des Moul. XV. 226. — tomentosus. —— Des Moul. XI. _— villosus. — Des Moul. XL 234. è Éscteett 30) | 60 : æ ge + L'4 3 "x “133 : 27 WE LR * SEL eee ( 949 } Légumineuses, etc. Ulex nanus. — Des Moul. XI 215. Medicago orbicularis. — Des Moul. XV. 363. Melilotus macrorhiza. — Des Moul. XV. 363. — officinalis. — Des Moul. XV. 364. — parviflora. — Lespin, XVII. 243. Trifolium procumbens. — Des Moul. XV. 367. Lotus en: — Des Moul, XV. 369. ustissimus. — Des Moul. XX. 490. FR vulneraria. — Des Moul XV. 362. Vicia angustifolia. — Des Moul. XX. 496 — cCracca. — Des Moul. XV, 380. dasycarpa. — Des Moul. XV. 372. sativa. — Des Moul. XI. 223. Des Moul. XV. 391. segetalis. — Des Moul. XX. 496. tenuifolia. — Des Moul. XV, 383. uncinata. — Des Moul. XV. 392. pe Fe Des Moul. XX. 497 — Varia. — Des Moul. XV. 387. Ervum tetraspermum. — Des Moul. XV. 394- . Pisum arvense. — Des Moul. XV. 396. Lathyrus latifolius. — Des Moul. XV. 397. — sphæricus, — Des Moul. XV. 397. — Sylvestris. — Des Moul. XI. 224. Orobus niger. — Des Moul. XI. Geranium jucidum. — Des Moul. XV. 356. a ac Purpureum. — Des Moul. XX. 482, nee à — Mont. VI. 485. Des Moul. XI. 212. opéra montanum. — Des Moul. XV. 354. Malva moschata: — Des Moul. XVII 74. — Salsoloides. .— Des Moul. XV. 368. ( 950 } Caryophyllées, etc. Sagina apetala. — Des Moul. XX. 477. Cerastium aggregatum. — Des Moul. XIV. 462. alsinoides. — Des Moul. XIV. 459, 182, aquaticum. — Arr. XVII. 453. — me | Er a — Lat. X. 169. — Des Moul. XI. 206. ce — Des Moul. XIV. 150. — Arr. XVIII 468. — erectum. — Arr. XVIII 453. — __—. — Des Moul. XI. 205. _— Arr. XVIII. 446. — pr — Arr. XVII 454. —_ pumilum. — Laterr. X. 168, uns — Des Moul. XI. 207. — —_ Des Moul. XIV. 161, 473. | Riœi. — Des Moul. XIV. re semidecandrum. — Lat. X. _ — Des da: ÿ 207; XIV. 156. — — Arr. XVIH. 449. — triviale. — Des Moul. XI. 209. — Arr. XVIII 446. — viscosum. — Des Moul. XIV. 152. — vulgatum. — Des Moul. XIV. 448. Arenaria controversa. — Des Moul. XV. 344. conimbricensis. — Des Moul. XI. 201. Stellaria media. — Des Moul. XV. 346. — cœspilosa. — Dufour. VII. 91. DurouREA. — purpurascens. — Gren. IX. 24. — — cerastiifolia. — Gren. IX. 24. Spergula Morisonii. — Des Moul. XV. 34. Alsine tenuifolia. — Des Moul. XI. 199... Lychnis corsica. — Des Moul. I. 31. Polygala calcarea. — Des Moul. XIV. 138. — depressa. — Des Moul. XL 496. ( 951 ) Polygola serpyllacea. — Lat. X. 474. Viola alba. — Des Moul. XI. 494. — — Des Moul. XIV. 136. — Des Moul. XX. 474. Viola h hirta. — Des Moul. XI. 493. — Riviniana. — Des Moul. XV. 337. — sylvestris. — Des Moul. XV. 336. Crucifères, etc. Raphanus maritimus. — Des Moul. XVII. 433, 448. — raphanistrum. — Des Moul. XVII 449. sativus. — Des Moul. XVII. 4 47. _ muralis. — Des Moul. XVIL. 424. Sinapis arvensis. — Des Moul. XIV. 130. Hirschfeldia adpressa. — Des Moul. XI. 427. Lepidium draba. — Lat. X. 472. — perfoliatum. — Lat. XVII 83. Thlaspi montanum. — Lat. X. 472. — alpestre. — Des Moul. V: 484. — — Lat. X. 472. Fe turrita. — Des Moul.. XVH. 493. Cardamine duraniensis. — Rev. XX. 466. Barbarea arcuata. — Des Moul. XV: 340. — intermedia. — Des Moul. XV. 304. — _ præcox. — D2s Moul. VI 440. — (Erysimum). — Lat. X. 173. _—_ — — Des Moul. XV. 304. — prostrata. — Des Moul. XV. 310. stricta. — Des Moul. XV. 300. vulgaris. — Des Moul. VI. 440. _—_ — Des Moul. XV. 302. D oartien sylvestre. — Des Moul. XV. 297. es Bastardi. — Doct. XX. 4419. | — capreolata. — Doct. XX. #4. ( 952 ) Fumaria densiflora. — Doct. XX. 421. muralis. — Revel. XV. 198. — — Des Moul. XV. 292. — officinalis. — Des Moul. XV. 295. — ee — Doct. XX. 416. — parviflora, — Doct. XX. 424. — Vaillanti. — Doct. XX. 424. Nuphar luteum. — Des Moul. XV. 287. Renonculaceées. Ranunculus aquatilis. — Revel. XIX. 447. fluitans.— Revel. XIX. 449. — hederaceus. — Revel. XIX. 116. — nemorosus. — Lat. X. 170. — Petiveri. — Chant. XVII. 437. radians. — Revel. XIX. 420. — trichophyllus. — Revel. XIX. 418. tripartitus. — Revel. XIX. 447. Adonis autumnalis. — Des Moul. XI. 478. Delphinium Ajacis. — Des Moul. XI. 481. B. Animaux. Zoophyles. OcyxRoE crislallina. — Rang. I. 317. — fusca. — Rang. I. 318. — mMmaculala. — Rang, I. 348. Ophiura texturata. — Des Moul. V. 189. — filiformis. — Des Moul. V. 190. Asterias aranciaca. — Des Moul. V. 193, — minutissima. — Des Moul. V. 494. — rubens. — Des Moul. V. 194. Clypeaster Rangianus. — Des Moul. VII. 228. Scutella quadrifora. — Des Moul. VII. 236. Mollusques acéphales. Teredo nigra. — Fisch. XIX. 394. —— — Fisch. XX. 357. ( 953 ) Solen curtus — Des Moul, V. 143. — nahantensis. — Des Moul. V. 109. — radiatus. — Des Moul. V. 108. — squama. — Des Moul. V. 108. — vagina — Des Moul. V. 443. Solecurtus antiquatus. — Des Moul. V. 104. MALLETIA chilensis — Des Moul. V. 90. RANGIA cyrenoides — Des Moul. V. 57. Cyrena roslrata. — Desmart. XIX. 125, 405. Cyclas calyculata, — Grat, HI. 493 — cornea — Grat. IF. 490: — fontinalis — Grat. HI. 493. — _palustris. — Grat. IL 492. rivalis. — Grat. II. 494. cs amnicum, — Gass. XX. 336. — casertanum — Gass. XX. 340. — cinereum — Gass. XVIIL 499. XX. 344: — Dupuyanum. — Gass. XX. 344. — Gassiesianum — Gass. XVHI. 497. XX. 349: — globulosum. — Gass. XX. 348 — Henslowianum. — Gass. en 498. XX: és — intermedium. — Gass. XX. 338. —_ Auinianu en Gass. XX. dl — obtusale. — Gass. XX. 347. — pulchellum. — Gass. XX. 342. — pusillum. — Gass. XX. 351. Pullastra senegalensis. — Fisch. XX. 364. Unio littoralis. — Grat. III. 487. | — margaritifera. — Grat. II. 486. — Michaudiana. — Des Moul. VL 20. — pictorum., — Grat. IL. 488. Anodonta anatina. — Grat. HI. 184. — cygnea.— Grat. III 183, ( 954 }) Mollusques gastéropodes. Emarginula pileolus. — Mich. IL 274. Crepidula Moulinsü. — Mich. HI. 265. Ancylus capuloides. — Gass. XVIL 365. fluviatilis. — Bouch. V. 310. — Grat. III. 467. — lacustris. — Grat. III. 468. — — Des Moul. VIL 449. — spina-rosa. — Brécy. X. 86. Mich. X. 245. Bullæa aperta. — Grat. IX. 374. — hirundo. — Grat, IX. 373. — luteola. — Grat. IX. 373. — plumula. — Grat. IX. 374. Bulla abbreviata. — Grat. IX. 386. ega — ferruginosa. — Grat. IX. 384. — Fournieri. — Grat. IX. 394. — rubra. — Grat. IX. 389. ( 955 ) Bulla solida. — Grat. IX. 388. Bullina aplustra. — Grat. IX. 403. cylindracea. — Grat IX. 496. — fragilis. — Grat. IX. 404. — lineata. — Grat. IX. 406, — lineolata. — Grat. IX. 405. undata. — Grat. IX. 405. Deshayesii. — Moq. XX. 384. Limax fuscus, — Des Moul. HI. 212. Vitrina elongata. — Des Moul. II. 25. Helix alauda. — Grat. XI. M2. aspersa. — Grat. III. 89. — Lo de — Grat, XI 406. — Grat. XX. 399. — Buvinieri. — Mich. XIL 64 — candidula. — Grat. HI. 407. — Carthusiana, — Grat. HILL. 100. mue carthusianella. — Grat. IH, 404. — ericetorum, — Grat. II. 444. — Fontenillii. — Mich. II. 267. — hispida. — Grat. ÏI. 447. ( 956 ) Helix hortensis. — Grat. III. 94. incarnata. — Grat. II. 404. intersecta. — Grat. II. 407. lapicida. — Grat, HI. 449. — Jimbata. — Grat. II. 402. — nitida. — Grat. IL 4140. — hnitidula. — Grat. III. 444. — olivetorum. — Grat. HI. 443. — Oviformis. — Grat. XI. 396. — platycheila. — Grat. XI. 398. — rotundata. — Grat. HE 404. — rufescens. — Grat. XI. 408. — sericea. — Grat. II. 118. — squamosa. — Grat. XI 400. — striata. — Grat. IL. 105. :— strigella. — Grat. III. 104. de Lac.) 5 a cs Le a La [pl rs œ em = = © œ vittata. — Grat. XI 401. Carocolla smaragdina. — Grat. XI. 405. — Terveriana. — Grat. XI.. Helicina citrina. — Grat. XI. 413. Pupa cylindrica. — Mich. II. 268. + En ( 957 ) Pupa Farinesii. — Des Moul. VIH. 456. — mMarginata. — Grat. HI. 134. — megacheilos. — Des Moul. VIE 4158. Megaspira Ruschenbergiana. — Grat. XI. 427. Moulinsia Nunezii. — Grat. XI. 429. Vertigo edentula. — Grat. HI 436. — muscorum. — Grat. IN. 436. — pygmæa. — Grat. HI. 437. Clausilia Laterradii. — Grat. XI. 430. — Rolphii. — Gass. XVII. 436. — rugosa. — Grat. III. 430. ventricosus. — Grat. HI. 128. Fee australis. — Grat. XI. 424. Î re acicula. — Grat. JIL 428. — flammigera. — Grat. XI. 415. — Kercadonis. — Grat. XI. M4. — Leaiana. — Grat. XI. M6. ( 958 ) Achatina Mauritiana. — Grat. XI. 415. Succinea amphibia. «one IL. 424: depre 4 2 Auricula Firminii. — Mich. HI. 273. Carychium minimum. — Grat. (II. 438. Cyclostoma Abeillei. — Grat. XI. 437. — Arthurii. — Grat. XI. 438. — Duisabonis. — Grat. XI. 5 — elegans. — Grat. II. 439, — obsoleta. — Grat. XI. 443. Planorbis carinatus, — Grat. HI. 445. ee clausulatus. — Grat. HI. 453, _ leucostoma. — Des Moul. Il. 58. Grat. II. 452. — marginatus. — Grat. IL 446. — spirorbis. — Grat. II. 449. ( 959 ) Pianorbis vortex. — Grat. III. 148. Des Moul. IV. 322. Physa acuta. — Des Moul. I, 60. — contorla. — Mich. IF, 268. — fontinalis. — Grat. IN. 154. — hypnorum. — Grat. IE. 1458. Limnea auricularia, — Grat. II. 464. elongata. — Grat. HI. 464. — glutinosa. — Grat. II. 465. Des Moul. VI 442. — minuta. — Grat. JL 462. — OVata., — Grat. II. 163, — palustris. — Grat. III. 459. — peregra. — Grat. II. 460. — Stagnalis. — Grat. If. 457. Melania pre age — Grat. XI. 432. — Gervillii, — Coll. IV. 42. — Madagascariensis. — Grat. XI 434 Riquetii. — Grat. dt Sevillensis. Série XI. 433. Valvata piscinalis. — Grat. IL. 476. spirorb Riot achatina. — Grat. HI. 474. — acuta. — Grat. IL 475. — bicarinala. — Des Moul. H. 26. — Ferussina. — Des Moul. 65. — similis. — Grat. IN. 174. — Spinosa. — Cazenav. XIV. 445. — Loan — Grat. HE 174. vipara. — Grat. HE 470. nid guyanensis. — Micb. XIL 65. Neritina fluviatilis. — Grat. HI. 479. ( 960 }) Sigaretus Aindelaninus. — Mich. H. 419. Tornatella fasciata. — Mich. HI. 273. — laclea. — Mich. II. 274. Scalaria Clementina. -— Grat. XI. 447. — lenuicosta. — Mich. HE 260. Trochus rarilineatus. — Mich. IN. 266. Monodonta Belliæi. — Mich. II. 265. Turbo minutus. — Mich, II. 422. Phasianella fragilis. — Mich. II. 270. Cerithium Lafondii. — Mich. HI. 264. Pleurotoma angulata. — Des Moul. XII. 454. — Comarmondi. — Mich, HI. 263. — Leufroyi. — Mich. Il. 491. — Michaudii. — Des Moul. XI. 471. — Philberti. — Mich. HI. 264. — Quoyi: — Des Moul. XII. 467. ee striala. —-- Des Moul. XII. 474. —— Villiersii. -— Mich. HI. 262. —— _.-—— Des Moul. XIL 460. Turbinella pacifica. -— Less. XII 205. = Purpuroides. --— Less. XII. 206. _—— lailensis. -- Less. XII. 206. Cancellaria RER AS —— Less. XII. 204. bilicata. —— Less. XII. 203. us M Less. XII. 209. —— venlricosus. —— Less. XI. 210. Pyrula Bengalina. — Grat. XI. 447. Ranella scabra. —— Grat. Li se Serresiana. —-- Mich. LL. 420. Doliu rdix. —-- Cazenav. XIX. 62. .. orizoides. -— Less. XII, 203. -— perlata. — Less. XII. 203. ( 964 ) Columbella ampla. -- Less. XII. 499. Cités Teuleri. -— Cazenav. XIV. 147. Animaux articulés. (1) Planaria lactea. —-- Des Moul. IV: 435. — nigra. -— Des Moul, IV. 126. subtentaculata. —-- Des Moul. IV. 132. Dasypogon hirtellus. —— Duf. XIX. 302. Leucopis lusoria. -— Duf. XIX. 310. —— marilima. -- Duf. XIX. 310. Rhaphium oceanum. -- Duf. XIX. 311. —— odontocerum. -- Duf. XIX. 310. - squamipalpum. —— Duf. XIX. 341. Octiphila maritima. -- Duf. XIX. 311. Aphrozeta cinerea. — Duf. XIX. 311. Meromyza smaragdina. — Duf. XIX. 312. Terellia eryngii. — Duf. XIX. 312. Aricia mnarilima. — Duf. XIX. 312. Papilio Bias. — Rog. I. 37. — Eunydamas. — Rog. I. 36. — Floridor. — Rog. I. 35. — Laïus. — Rog. I. 38. — Peon. — Rog.I. 39. — Pirithous. — Rog. I. 37. Colias Ernestius. — Lap. IV. 147. Polyommatus Marsyas. — Lap. IV. 148. Hesperia proteus. — Lap. IV. 150. (4) Ne sont pas RE ici in: espèces de Coléoptèr du du département de la Gironde , dont le none pa été reproduites par M. Laporte, dans le T. xx, p. ( 962 } Sphynx lineata. — Lap. IV. 451. Bombyx Atlas. — Lap. IV. 453. Bombyx Thalictri. — Far, V. 43. Satyrus OEdipus. — Lal I. 70. Halictus semipubescens. — Duf. XIX. 313. Acanthaclysis occitanica. — Daf. XIX. 296. Ripiphorus bimaculatus. — Far. IH. 3. Cebrio xanthomerus. — Far. IV. 437. Feronia Bualei. — Duf. XVIL 315. — Audouini. — Duf. XVIL 345. Bembidium pusillum. — Duf. XVII. 317. Hydroporus bimaculatus. — Duf. XVII. 319. es fulvipennis. — Duf, XVII. 320. fulvipes. — Duf. XVII. 320. Stenus eumerus. — Duf, XVII 322. Xylobius Aumneralis. — Duf. XVII. 324. Elator festaceipennis. — Duf. XVII. 326. | 2 ea E. an (w] = 2 4 m: Lan co ro + — Panzeri. — Duf. XVII. 326. Trechus angusticollis. — Duf. XVII. 362. — distigma. — Duf. XVII. 362. Elophorus inalpinus. — Duf. XVII. 363. Hydrobius præcox. — Duf. XVII. 333. Aphodius rufifrons. — Duf. XVIL 334 Anisotoma rufo-marginalum. — Duf. XVII. 336. Mycetochares bifoveolata. — Duf. XVII. 337. Cistela denticornis. — Duf. XVII. 338. OEdemera aurulenta. — Duf. XVII. 339. Barynoius wmbilicatus. — Duf. XVII. 342. — unipunclalus. — Duf. XVII. 342. De À ay costipennis. — Duf. XVII. 342. parvulus. — Duf. XVII. 342. ( 963 ) Otiorynchus nffidicollis. — Duf. XVII. 343. — granuligerus. — XVII. 343. obsimulatus. — Duf. XVII. 343. Plinthus costaius. — Duf. XVII. 343. — imbricatus. — Duf. XVII. 343. — carinatus. — Duf. XVII 344. Lixus cylindricus. — Duf. XVII. 3484. re cruciger. — Duf. XVII. 346. rufulus. — Duf. XVIL 346. Gracilia rufipennis. — Duf. XVIL 351. Pogonocherus Sch/umbergeri. — Duf. XVIL 3541. Galleruga Salicariæ. — Duf. XVII. 352. Timarcha Pyrenaica. — Duf. XVII. 352. — monticola. — Duf. XVII. 353. Fe stenomera. — Duf. XVII. 353. fuigens. — Duf. XVII. 353. Lu, Lpeicoliie — Duf. XVII. 354. Pachnephorus Schlumbergeri. — Duf. XVII. 354. Agathidium magnum. — Duf. XVII. 355. Xyletinus rufithorax. — Lareyn. XIX. 304. holosericeus. — Duf. XIX. 304. Cicindela trisignata. — Souv. XX. 108. Omophrons limbatum. — Souv. XX. 409. Nebria complanata. — Souv. XX. 109. Acarus telarius, — Gach. V. 306. Epeira {homisoides. — Duf. XIX. 306. Mygale Bartholomæi. — Duf. IX. 34. Apus productus. — Pédr. XIV. 66. Animaux verlébrés. Julis Laportei. — Liénard. XIV. 443. Osphronemus olfax: — Artaud. II. 188. Orthragoriseus spinosus. — Gach. V. 253, Salamandra e/egans. — Lesson. XII. 62. un terrestris. — Gach. II. 464. Triton marmoratus. — Gach. V Tome XX (2° Partie), 67 ( 964 ) Bufo rubeta. — Gach. V. 243. — spinosus. — Gach.: VI. 469. — vinearum. — Lesson. XIE 64. Coluber personatus. — Less. XIL 59. — Trubens. — Gach. HE: 255. Lacerta muralis. — Gach. VI. 106. — Schreibersiana. — Guch. V. 233. — viridis. — Gach. VE 168. Testudo orbicularis. — Des Moul. 1,160. — cCoriacea, — Des Moul. I. 65. — tubulata. — Gach. VI. 49 Anas obesa. — Darracq. X. 239. Momotus brasiliensis. — Less. XIL. 488. — cæruliceps. — Less. XII 490. — Lessonii. — Less. XII, 491. — Levaillantii. — Less. XI. 489, — mexicanus. — Less. XII. 489, — subhutu. — Less. XII. 490. utu. — Less. XII, 188, Crypleus aq _—- Less. XII 493. tii. —- Lèss. XII. 192. —— nn —— Less. XIL Megalonyx Tarnii. —-- Less. XII. 496. —— nanus. -— Less. XII, 197. rufo-capillus. — Less. XII. 497. Vanellus cristatus. — Less. XII 41. - Cucullus canorus. —-— De Roch. XII. 223. Anthus lilloralis. -— Darracq. X. 21. Falco pennatus. — Toup. VIIE 202. Delphinus santonicus. — Less. XIL 45. Balænoptera acutorostrala. -— se XH.:46.. Canis carentonensis. -— Dé Roch. XIX. 245. 20 ESPÈCES ENTRANT- DANS / A TTOMÉOSEION 1 DU SOE: Minéraux, _ Le au M. Marcel de Serres à prod dans XI. les déscrip- Line des vert 24 d'énumérer ici. w : LL COL ALI UERIAL SE ( 965 ) B. Végétaux. Cyclopteris obliqua. -— M. Serres. V. 221. Nevropteris quercini. —— M. Serres. V. 222. Sphenopteris cyclophyllum. -- M. Serres. V. 32. Lycopodites abietiformis. -- M. Serres. V. 35. —— brevifrons. —-— M. Serres. V. 36. “fontinaloides. -— M. Serres. V. 36. hypnoides. —— M. Serres. V. 36. Selaginiformis. —-— M. Serres. V. 35. Stigmaria polyphylla. -- M. Serres. V. 39. _— _— C. Animaux, Zoophytes. Cycloconus Catulli d'Hombr.: -- XII. 253. Asterias adriatica. —- Des Moul. V. 198. — cChilipora. —-- Des Moul. V. 204. lœævis. -— Des Moul. V. 197. poriloides. -- Des Moul. V. 496. punctulata. —-- Des Mouk V. 202. atifera. —-- Des Moul. V. 200. Scutella Faujasii. -— Grat. VII. 139. —— oo —— Grat. VII 438. ubleltragona. —- Grat. VHI. 139. né altus. —— Grat. VII. 443. — Cuvierii. -— Grat, VIL 444. excentricus. =- Grat. VIH: 449. oviformis. —— Grat. NIIL 148. Richardi. == Grat. VIIL 446. semi-globus. --/Grat. VII. 445. stelliferus. —-— Grat, VIII. 447. tarbellianus. —— Grat. NII. 442. * ( 966 } Echinoneus ovatus. -- Grat VII. 451. placenta. -- Grat. VIH. 454. Galorites albo-galesus. — Grat. VIH. 459. — Bordæ. — Grat. VHI 454. — conoideus. — Grat. VIH. 153. — depressus. — Grat. VIH. 458. — excentricus. — Grat. VII 455. —. hemisphæricus. — Grat. VIII 457. — ovatus. — Grat. VII. 456. — ovum. — Grat. VII 457. — _semi-globus. — Grat. VIT. 455. vulgaris. — Grat. VII. 457. avants conoidea. — Grat. VIH. 165. cor-avium. — Grat. VII. 167. — corculum. — Grat. VIII. 467. — cordaia. — Grat: VIE. 166, — elliptica. — Grat. VIN, 463. _ gibba. — Grat. VII 463. — hemisphærica. — Grat: VIIE 464. UV — punctaius. — Grat. VII. va. . — PUPADER RES Grat. VIH. 475. . _— retusus. = GA NH: A78 Trou — testudinarius. = Grat. VIE 176. ( 967 ) Spatangus suborbicularis. — Grat. VII. 475. Nucleolites heptagona. — Grat. NII: 484. _— orbicularis. — Grat. VII. 480. Echinus alutaceus. = Grat. VII. 185. — granulosus. — Grat. VIIL 4184. — Millerii. — Grat. VIII. 484. — pusillus.— Grat. VII 485. Cidarites crenularis. — Grat. VHI. 487. — variolaris, — Grat. VIII. 4188. Mollusques conchifères. Clavagella coronata. — Des Moul. III. 239. Septaria arenaria. — M. Serres. V. 78. Solen ventrosus. — Des Moul. V. 414. — sculplus. — Des Moul. V. 442. Solecurtus Baslerotii. — Des Moul. V:405. — pseudotagai. — Des Moul. V. 407, GRATELUPIA donaciformis. — Des Moul. H. 243. Hippurites Amplexus. — Des Moul. 1. 295. à bioculata. — Des Moul. I. 292. — cornucopia. — - Des Moul. I. 294. fistulæ. — Des Moul. 1.293. — Moulinsii. — d’Hombr. XI. 450. — . organisans. — Des Moul. I, 293. — Raphanistes. — Des Moul. I. 294. Te resecta. — Des Moul. I. 294. ( 968 ) Hippurites rugosa. — Des Moul. E 290. — striata. — Des Moul. I. 291. suluta. — Des Moul. I. 292. Sphærulites bioculata. — Des Moul. 1. 262. — Bournonii. — Des Moul. I. 271. — calceoloides. — Des Moul. EL 277. — craleriformis. — Des Moul. E 241. — cristata. — Des Moul. I. 262. un cylindracea. — Des Moul. E 254. — dilatata. — Dés Moûl. L 275. —_ foliacea. — Des Moul. E 250. — Hœninghausii. — Des Moul. I. 265. ss imbricata. — Des Moul. I. 263. — ingens. — Des Moul. I. 269. — Jodamia. — Des Moul. I. 247. —— Jouannelii, — Des Moul. I. 246. — Requienii: — Des Moul. XI. 448. — rotularis. — Des Moul. I. 258. — turbinata. — Dés Moul. E 259. ventricosa. — Des Moul. I. 259. Calceola heteroclita. — Des Moul. I 283. — sandalina. — Des Moul, E:983- Mollusques Pléroyodes. ge per Grat. IL 4.75. Grat. VII. 265... Cleodora srangulta — Grat. I, 75. Grat. VIIL. 266. Mollusques gastéropodes. Patella acuminata. — Grat. IL 78. _ Grat. vni: ue _— costaria. — Grat. ‘. 77.- PS Par sin ù Grat. VIIL 269. — vulgata. = Grat. I.-7% par _ Grat. VIH. 268 # A unguiculus. — Rang. H. at. ve ( 969 } Emarginula clathrata. — Grat. Il. 78: — — Grat. VIT, 27. squammatai — Grat: VII. 272: Piaureïts ge — Grat, H. 79. Grat. NII: 276. _— costaria. — Grat. II. 79; — — Grat. VII 275. — depressa. — Grat. IH. 79: — — Grat. VIH. 276. — græca. — Grat. II. 78. — — Grat., VIE 273: — intermedia. — Grat. I 80. _ Grat. VHE 277: — minuta. — Grat. VII. 275. Pileopsis ancyliformis. — Grat: I. 84. - — _ Grat. ‘VIIL: 282. — aquensis. — Grat. VE 281: — bi-striata. Grat. VII. 983: — elegans. — Grat. 11:81. — _— Grat. VII: 280. — granulosa. — Grat. IH, 80;: — — Grat. VII 270. biorbrt: — retortella. — Grat AL 84. :: ms = _ sulcosa. — Grat. II. 80 10 ivslat se Grat. VIIL 281: = ungarica. — Grat. VIII. 278.: i 5 Caypites costaria. — Grat. IH. 82% 7 F - — — Grat. VIIL 986, 3 — — crassiuscula. — Grat. II. 83. : — Grat. VHI. 287. ms. deformis. — Grat. 11. 84. _— _— Grat. VIIL 294... — nn — Grat. IL 83 : Ci — Grat. VIIL 288. : D Re — muricata. — Grat. VIIL gi 2 HÉSfl a — ornata. — Grat. H. 82. IS FA — ( 970 ) Calyptræa punctala. — Grat. IL. 83. — sinensis. — Grat. VIII. 289. — srOchOEERS: — Grat. II. 81. — — Grat. VIII. 284. rt unguiformis. — Grat. IL 84. — Grat. VIII 293. Bulla acuminata. — Grat. IX. 427. — acula. — Grat. 1]. 87. — TT — Grat. Il. 86, — Grat. IX. M6. — cCancellala. — Grat. IX. 419. — clathrata. — Grat. IL 90, — conulus, — Grat. IL. 86. _— . Grat. IX. M5: — convoluta. — Grat. IX. 424. — coronata. — Grat. IX. 398. — coslellaria. — Grat. IH. 89, — crassalina. — Grat. IE 88. _— Grat. IX. 420. — aie, — Grat. I. 90. — — Grat. IX. 425. — Fe — Grat. IL 91. _ Grat. IX. 399. _ Ds — Grat, IX. 399. — fallax. — Grat. IX. 419. — Fortisii. — Grat. II. 85. == Grat. IX. M5. _ obus. — Grat. I. 90. re Grat. IX. 400. — labrella. — Grat. II. 87. Fe SES Grat. IX. 417. — devis. — Grat. II. M. = Grat. IX, 400. e ignaria. Greta". mS0 Tu ie Grat. IX. 489 Li ie10 — à (971 ) Bulla marginata. — Grat. 11. 88. — — Grat. IX. 494. — miliaris. — Grat. IX. 418. | = [=] [=] S | Q 3 7 De 1© [-1] — plicalula. — Grat. I. 88. — Grat. IX. 420. — Sancti-Hillairii. — Grat. IX. 398. — semi-striata. — Grat. II 94. … Grat. IX. 423. — Striatella. — Grat. IX. 401. — _ larbelliana. — Grat. IX. 422. — truncatula. — Grat. II. 87. Grat. cr M6. — utriculus. —- Grat. IL. —— Grat. “ie Bullina ] Lohat -— Grat. I. 94. “. _— Grat. IX. 408, 428. -—— secalina. —— Grat. IX. 407. —— Wetherillii. —— Grat. IX. 408. Helix aspera. — Grat. II. 96. — — Grat. X. 107. — — dress — Grat. II. 96, sys — Grat. X. 407. — ii — Grat. IL. 94. — horlensis antiqua. — Grat. X. 404. — inlermedia. — Grat. I. 96: : es _— — Grat. X. 409. — nemoralis. — Grat. 11 94. _ — — Grat. X. 103. — sSplendida. — Grat. IL 95. — splendida antiqua. — Grat. X. 104. ue ee. — Grat. IL 95: — — Grat: X..405..1! 010 — — lrochiformis. — Grat. = 95. \ — trochoides. — Grat. X. 105: - :#t08D%x ( 972 }, Helix variabilis. — Grat. X. 108: Ferullina anostomæformis. — Grat; 11::6, 96, 259, re — — Gra L2X. 442) ff né — striata, — Grat. IL. 260:: HURIGE Helicina Dubia. — Grat. X. 140. Pupa bulimoidea. — Mich. X. 153 - — columellaris. — Mich. X°455 : — gibbosa. — Mich. X. 154. = — inverse. — Grat. IL. 97 | e — oviformis. — Mich. X: 457. —— . — quadridens. — Grat. IL 97. … ,GSSS IE “ee — quadridens antiqua. — Grat. X. 146. nenéilladent = — Sinuala. — Mich. X. 1456: - mn. ABOUT — Striata. — Grat, X. 116::. 3 |, Gé Clausilia maxima. — Grat. IL 97. !: pu fr OEEE — — — — Grat. X. 147. 19 —— Bulimus costellatus. — Grat.'I1.: 99: (oui s — globulus. =— Grat. IE 99. — — — Grat. X. 420.7! ae: — lubricus, — GratSil 98 3e10 -— dfimena#. — — —Grat. X. 44996 II 1010 — atoten ail — terebellaius. — Grat. ILT98. 7 ie — — “Te -— turrilus. — Grat. II. 9926 ! D) es PAROISSE. — Grat. X. is ISTD — . ee Achatina acicula, — Grat. II. 400. si — éianofiol . aps — —Grèt X 22 — sptien Li2NSMIOÉ — buccinula. — Grat. HDA4Q0% 220 -—— come — es — Grat.M2B.isr0 — ct sn Stecinen amphibia. — Grat. X.M98: jrs — eilgiomioi 7 Auricula acicula. — Grat. IL. 205. > HE — es — biplicala. — Grat. II. 404! ne . ps: — Grat. X:1857- -HMORS pa — costellata. — Grat. IE 407.51: M dubia. — Grat. IH. 408. * 12 — — _— — gracilio. —— Gratfilé 408.167) — 200 TT — hordeola. — Grat. IBH40% e1D — zoHtona0t ( 973 ) Auricula intermedia. — Grat. I. 107. — Judæ. — Grat. IL 6, 403. — — — Grat: X.°9254, — Mmarginalis. — Grat. H. 104. —_ — — Grat. X. 255. — Miliola. — Grat. II. 102. — ventricosa. — Grat. IL. 402. Auriculina en — Grat. X. 259: — enlricosa. — Grat. X. 264. Gelstoma cancellata. — Grai. 11: 408. — — Grat. X. 114. me. granulosa. — Grat. IE 7. rer — Grat. 11-409. mas Lt — Grat. II. 409. — Grat. X. 414. PlanôBts cornu. — Grat. II. 126. — — Grat. X. 125. Lymnæa auricularia. — Grat. X. 198: — fragilis. — Grat. X.-430.- — inflata. — Grat. IL 496. - — — Grat. X. 497... — OVata. — Grat. IL 128 — — Grat. x. 198, 1 > — palustris. — Grat. Hi: 427. — — Grat. X. 129. ( 974 ) nie striatella. — Grat. I. 126, Grat. X. 127. Melania auricula. — Grat. X. 486. clathrata. — Grat. 1I. 128. costellata. — Grat. IL 128. Grat. X. 184. distorta. — Grat. Il. 130. Grat. X. 490. incerta. — Grat. X. 188. lactea. — Grat. I. 430. nt Grat. X. 489. nitida. — Grat. 11. 429. Grat. X. 187. ornala. — Grat, 11,129. — Grat. X. 485. spina. — Grat. X. 489. tarbeiliana. — Grat. X. 186. Rissoa abbreviata. — Grat. IL. 434. — F1 buccinalis. — Grat. Il. 432. bulimoides. — Grat. II, 432. Grat: X. 204. cancellata. — Grat. X. 205. cimex. — Grat. II. 433. XX, 206. clathrala. — a I. 433. cochlearella. — Grat. Il 434. Grat. X. 197. costlellata. — Grat. X. 499. crenulata. — Grat. X. 207. decussata. — Grat. X. 204. elegans. — Grat. X. 203. see — Grat. I. 431. Grat. X. 198. intermedia. — Grat. H. 134. (95) Rissoa intermedia. — Grat. II. X. 208. — Montagui. — Grat. X. 206. — nana. — Grat. X. 200. — nilida — Grat. H. 134. — — Grat.-X. 208. — perpusilla. — Grat. IL 433. Grat. 11. 202. — planaxoides. — Grat. X. 204. — pusilla. — Grat. II. 432. — — Grat. X. 200. — lerebralis. — Grat. X. 209. Janella terebellata. — Grat. X. 192. Melanopsis aquensis. — Grat. X. 139. — baccinoidea. — Grat. IL. 435. — Grat. X. 144. — costata. — Grat. IL 435. — Dufourii, — Grat. IL 435. Grat. X. 142, — gibbosula. — Grat. X. 141. olivula. — Grat. X. 443. Dies abbreviata. — Grat. X. 136. achatina. — Grat. II. 137. ss — Grat Xi" #37. — denticula. — Des Moul. VIT. 154. — globulus. — Grat. X.1 — Mminulissima. — Grat. X. 137. — nana. — Grat. X. 134. — amer — Grat. Il. 138. : Grat. X. 433. — striala. — Grat. IL. 439. striatella. — Grat. X. 136. Anpalir anguslata. — Grat. I. 142. _… crassatina. — Grat. IN. 440. — lerruginea. — Grat. H. 151. res maxzima. — Grat. IL 8. ( 976 ) Ampullaria Maxima. — Grat.1l.:139. — parvula. — Grat. H. 142. — ponderosa. — Grat. H, 440. —— subdepressa. — Grat. IH. 443. Neritina aquensis. — Grat. II. 144. — concava. — Grat. IL 4146. — _— Grat. XI. 129 — Duchastellii. — Grat. H 446. — Grat. XI. 130. — fluviatilis. —-Grat. IL. 144. — — Grat. XI 122. — Gratelupeana. — Grat. XI. 425. — picta. — Grat. IL. 4145. — — Grat. XI..127. — pisiformis. — Grat. I. 445. — —_ Grat..XI..4928. — planospira. — Grat. XI..124, — polizonalis. — XI. 126. virginea. — Grat. Il. 446. Grat.. XI 131. Nerita Caronis. — Grat. XI. 138. — cornea. — Grat. I. 449. _— — Grat. XI..437. — funata. — Grat. XI. 136. — _intermedia. — Grat. IL. 148. — —_— Grat. XL 4135. — plicata. — Grat. II. 147. — ee Grat. XI. 133. — Plutonis. — Grat. II. 148. — Grat. XI. A%4. — té: — Grat. II. 448. _— — Grat. XI. 137. ges an — Grat. V. 429. Grat. XI. 142, Natica auriculata. — Grat. IL. 152. — _——— — Grai. IL. 150. Natica ( 9 } deformis. — Grat. 154. epiglottina. — Grat. Il. 154. gibberosa. — Grat. 11. 454. glaucinoides. — Grat. IH. 153. globosa. — Grat. II. 449. Jabellata. — Grat. IL 156. neriloides. — Grat. IH. 8. — Grat. IE 452. patula. — Grat. II. 154. Siriatella. — Grat. IT, 158. Sigaretus canaliculatus. — Grat. I. 458. Tornatella auricula. — Grat. H. 195. es ue —— cancellala. — Grat. I. 197. Graf X:974.- Des — Grat. I] 497. Grat. X. 273. _— — Grat. I. 496. Grét X° 25% fasciata, — Grat. X. 264. hordeola. — Grat. X. 273. intermedia. — Grat. 1E 496. dævigata. — Grat. I. 195. — Grat:°X: 269. maculosa. — Grat. I. 493. miliola. — Grat. X: 268. ovalis. — Grat. X. 270. papyracea. — Grat. 11. 196. ri Grat. X: 271. punctulata. — Grat. X. 263. semi-striala. — Grat. 1. 494. GX 267. ( 978.) Tornatella s/riatella. — Grat. X. 270. — sulcata. — Grat. II. 495. — Grat. X. 266. Acteon acicula. — Grat. X. 275. bulimoides. — Grat. X 275. — costellata. — Grat. X. 280. — dubia. — Grat: X. 276. — gracilis. — Grat. X. 281. — incerla. — Grat, X. 278. — intermedia. — Grat. X. 280. — nilidula. — Grat. X. 277. — pseudo-auçicula. — Grat. X. 281. — pygmæa. — Grat. X. 282. — spina. — Grat. X. 278. — subumbilicala. — Grat. X. 276. — lerebralis. — Grat. X. 279. — tornalella. — Grat. X. 277. en exarala, — Mich. X. 458. mitrula. — Grat. X. 284. — strialella. — Grat. X. 284. _ terebellata. — Grat. II. 497. Re — Grat. X. 283: Vermetus rugosus. — Grat. II. 198. NisEA pyriformis. — M. de Serres. XIL 404. — simplezæ. — M. de Serres. XIL 403. — tlubulifera. — M. de Serres. XI. 102. Scalaria cancellata. — Grat. IL 201. clandestina. — Grat. 1. 499. — communis. — Grat. II, 198. — cCrispa. — Grat, IL 199. — multilamella. — Grat: II. 200. — siriala. — Grat. II 200. sub-spinosa. — Grat. H. 200. RE granulosa. — Grat. H. 203. ( 979 ) Due marginata. — Grat. II. 203. Pyramidata. — Grat. I. 202. — rolellæformis. — Grat. II. 204. — scobina. — Grat. II. 9. — — Grat. II. 201. — sulcata. — Grat. II. 202. — trigonostoma. — Grat. II. 204. Solarium bicarinatum. Grat. V. 437. — delphinulum. — Grat. V. 136. — depressum. — Grat. V. 137. — nanum. — Grat. V. 138. — patulum. — Grat. V. 135. — planulatum. — Grat. V. 137. — plicatum. — Grat. V. 436. cn quadrifasciatum. — Grat. V. 137. sulcatum. — Grat. V. 135. Éoitis Defrancii. — Grat. V. 138. Trochus agglutinans. — Grat. V. 139. Asmodei. — Grat. V. 148. — Boscianus. — Grat. V. 441. — Bucklandi. — Grat. V. 144. — cCingulatus. — Grat. V. 445. — Cumulans, — Grat. V. 439. — Dargelasii. — Grat. V. 143. — Jlabarum. — Grat. V. 142. — labiosus. — Grat. IL 43. Grat. V. 440. eme re — Grat. V. 143. — Magus. — Grat. V. 145, Tome XX (2° Partie). ‘68 ( 980 } Trochus major. — Grat. V. 140. — monilifer. — Grat. V. 146. — patulus. — Grat. V. 447. — rugosus. — Grat. V. 144. — striatus. — Grat. V. 446. — sulcatus. — Grat. V. 446. — Thorinus. — Grat. V. #46. — _ trigonostomus. — Grat. V. 447. turgidulus. — Grat. V. 144. Monodonita Araonis. — Grat. V. 150. Cerberi. — Grat. V. 1452. — elegans. — Grat. V. 150. _ modulus. — Grat. V. 151. — Moulinsii. — Grat., IH. 12 —_ Grat. V. 451. solaris. — Grat. V. 149, Turbo Asmodei. — Grat. V. 154. — lævigalus, — Grat. V, 155. — Meleagris. — Grat. IL 10. — — Grat. V. 153. — mullicarinatus. — Grat. V. 454. — Parkinsoni, — Grat. V. 152. — setosus. — Grat. V, 152. — variabilis. — Grat. Il. 11. Grat. V. 153. Planaxis NE Grat. V. 156. rissoides. — Grat. V. 455. — striala. — Grat. V. 155. Phasianella angulifera. — Grat. V. 156. ee Prevostina. — Grat. V. 157. —— spirata. — Grat. V. 157. _ turbinoides. — Grat. V. 156. Turritella acutangula. — Grat. V. 160. — Archimedis. — Grat. V. 464. — asperula, — Grät. V. 163. — bistriala. — Grat. V, 467. ( 984 ) Turritella cancellata. — Grat. V. 469. cathedralis. — Grat. V. 160. — cingulata. — Grat. V. 466. — Desmarestina. — Grat. V. 470. ee imbricata. — Grat. V. 170. — imbricataria. — Grat. V. 162. — incisa. — Grat. V. 168. — Marginalis. — Grat. V. 465. — multisulcata. — Grat. V. 467. — punctulata. — Grat. V. 166. — quadriplicatæ. — Grat. V. 461. — replicata. — Grat. V. 162. — Simplex. — Grat. V. 1741. — ne — Grat. IL 44. — Grat. V. 169. — Sublamellosa. — Grat. V. 467. — Suluralis. — Grat. V. 459. — terebra. — Grat. V. 158. rex terebralis. — Grat. Y. 158. . triplicata. — Grat. V. 161. à turris. — Grat. V. 164. — varicosa, — Grat. V. 471. ermicularis. — Grat. V. 465. de. alucaster. — Grat. V. 266. —. alucoides. — Grat. V, 264. —_ ampullosum. — Grat. V. 274. . angulosum. — Grat. V. 267. — Basterotinum. — Grat. V 270. — cinctum. — Grat. é À am. $ is clavatulatum. — Grat. V. 267. ( 982) Cerithium corrugatum. — Grat. V. 272. — Diaboli. — Grat. V. 280. — fallax. — Grat. V. 265. — geminalum. — Grat. V. 264. — gibberosum. — Grat. V. 272. — lamellosum. — Grat. V. 268. — lemniscatum. — Grat. V. 281. _ margaritaceum. — Grat. V. 279. — muricoides, — Grat. V. 264. _— mutabile. — Grat. V. 282. — nassoides. — Grat. V. 269. — papaveraceum. — Grat. V. 280. _— parvulum. — Grat. V. 271. a perversum. — Grat. V. 276. — pictum. — Grat. V. 274 — plicatum. — Grat. V. 273. — pseudo-obeliscus. — Grat, V. 282. — pupæforme. — Grat. V. 274. — resectum. — Grat. V. 263. — .salmo. — Grat. V. 268. — scaber. — Grat. V. 277. — semi-granosum. — Grat. V. 278. — spinosum. + Grat. V. 266. — sub-granosum. — Grat. V. 278. _— terebellum. — Grat. V. 281. — thiarella. — Grat. V. 275. — thiara. — Grat. V. 275. mas trochleare. — Grat. V. 265. turrellum. — Grat. V. 277. turrilella. — Grat. V. 275. hetiies trochiformis. — d’Hombr. XI. 14° ( 983 ) Pleurotoma aciculina. — Grat. V 334. — uquensis. — Grat. V. 327. — asperulata. —— Grat. V. 321. _—_. Des Moul. XIE 429. E Basteroti. — Des Moul. XI. 156. ee Bellardii. — Des Moul. XIE. 477. — bicatena, — . Grat, V. 319. _- Borsoni. — Grat. V. 316. = buccinoides. — Grat. V. 316. en calcarala. — Grai. V. 323. es — Des Moul. XII. 447. a carinifera. — Grat. V. 317. — Des Moul. XII. 441, — HE — Grat, V. 324. Fe — Des Moul. XII. 127. + cerithioides. — Des Moul. XII. 165. _ cheilotoma. — Grat. V. 334. — clavicularis. — Grat. V. 324. — clavulina. — Des Moul. XII. 4173. — concatenata. — Grat. V. 318. — — Des Moul. XII. 450. — Cordieri, — Grat. V. 334. — costellata. — Grat. V. 332. ae crassinoda. — Des Moul. XII. 166. = crenulata. — Grat. V. 327. —_ decussala. — Grat. V. 332. — Des Moul. XII. 465. —_ Fix — Grat. V. 322, — denticula. — Grat. V. 320. si Deshayesii. — Des Moul. XII. 423. — detecta. — Des Moul. XII. 4138. — dimidiata. — Grat. V. 326. — Dufourii. — Des Moul. XII. 180. — Dujardinii. — Des Moul. XII. 463. /allax. . - filosa. — Grat. V. 325. | ( 984 ) Pleurotoma filosa. — Des Moul. XIE 123. fusus. — Grat. V. 315. Geslini. — Des Moul. XIL 478. glabella. — Des Moul. XI. 460. glaberrima. — Grat. V. 318. granulata. — Grat. V. 330. Gratelupii. — Des Moul. XII 124. intorta. — Grat. V. 323 Javana. — Des Moul. XII. 1430. Jouannetii. — Des Moul. XI. 143. longirostris. — Grat. V. 345. — — Des Moul. XII. 4137. marginata. — Grat. V. 325. Milletii. — Des Moul. XII. 472. monile. — Grat. V. 319. — — Des Moul. XIL 153. multinoda. — Grat. V. 328. — — Des Moul. XIE 167. Obeliscus. — Des Moul. XIL 476. oblonga. — Grat. V. 329. — — Des Moul. XIL 475 obtusangula. — Grat. V. 333. ornata. — Grat. V. 330. pseudofusus. — Des Mout. XII. 440. pustulata. — Grat. V. 328. ramosa. — Grat. V. 326. reticulata. es Moul. XII. 469. semi-marginata. — Grat. V. 317. — — Des Moul. XIH. spinosa, — Grat. V. 323. — — Des Moul. XH. 150. striatulata. — Des Moul. XIL 435. 444. ( 985 ) Pleurotoma subulata. — Grat. V. 330. — terebra. — Grat, V. 329. — — — Des Moul, XIL 4179. — transversaria. — Grat. V. 314. “eue turris. — Grat. V. 320. re — — Des Moul. XII. 1514. undata. — Grat. V. . — variabilis. — Des Moul. XII. 166. — vermicularis. — Grat. V. 326. vulgatissima. — Grat. V. 318. _— vulpecula, — Grat. V. 333. Turbinella capitellum. — Grat. V. 335. — intermedia. — Grat. V. 336. pleurotoma. — Grat. V. 336. es pugillaris. — Grat. V. 335. Cancellaria acutangula. — Grat. -V. 337. _. buccinula. — Grat.-_V. 341. _—. cancellata. — Grat. V. 339. — contorta. — Grat. V. 338. “rs Deshayesana. — Grat. V. 338. _ Dufourii. — Grat, V. 342. _ Geslini. — Grat. V. 340. _ Laurensii. — Grat. V. 341. re papyracea. — Grat. V. 344. —_ piscatoria. — Grat, V. 339. or spinifera. Grat. V. 342. me trochlearis. — Grat. V. 337. — turricula. — Grat. V. 341. . umbilicaris. — Grat. V. 343. — varicosa. — Grat. V. 3M4. — volutella. — Grat. V. 340. ( 986 ) Fasciolaria afer. — Grat. VI. 35. — Burdigalensis. Grat. VI. 35. — clandestina. — Grat. VI. 36. ee craticulata. — Grat. VI. 32. — fusoides. — Grat. VI. 32. — Lynchii. — Grat. VI. 32. — nassæformis. — Grat. VI. 32. — bolygonata. — Grat. VI 34. — punclifera. — Grat. VI. 32. — Dyrulina. — Grat, VI. 35. — sub-carinata. — Grat. VI. 34. uniplicata. — Grat. VI. 33. Fusus nait — Grat. VI. 42. — buccinoides. = Grat. VI. 40. — clavatus. — Grat. VI. 37. — clavellatus. — Grat. VI. 36. excisus. — Grat. VI. M. — fenestralis. — Grat. VI. 43. — intortus. — Grat. VI. 37. — Jlavatus. — Grat. VI. 40. — Jlongævus. — Grat. VI. 38. — mitræformis. — Grat. VI. 40. — nassoides. — Grat. IL. 45. — — = Grat VE: 39. — pleurolomæ-formis. mn VE 38. — polygonus. — Grat. VI. 42. — dentatus. quinque. us. — Grat. VI. 43. _— variabilis. — Grât. VL 43. — virgineus. — Grat. VI 38. Pyrula clathrata. — Grat. VI. 47. — clava. — Grat. VI 47. — condita. — Grat. VE 46.- — ficoides. — Grat. VI. 47. ‘ (987) Pyrula melongena. — Grat. VI. 44. inax. — Grat. VI. 44. Moulinsii. — Broch. XVI 445. tarbelliana. — Grat. VI. 46. Ranella leucostoma. — Grat. VI. 94. marginata. — Grat. VI. 90. ranina, — Grat. VI. 92. tuberosa. — Grat. VI. 92. Murex abbreviatus. — Grat. VI. 100. aquilanicus. — Grat. VI. 94. asperrimus. — Grat. VI. 93. calcitrapoides. — Grat. VI. 96. cancellarioides. — Grat. VI. 99. complicatus., — Grat. VI. 96. decussatus. — Grat. VI. 99. frondosus. — Grat. VI. 99. granuliferus. — Grat. VI. 96. lingua-bovis. — Grat. VI. 94. pseudo-brandaris. — - Grat. VI. 93. pulchellus. — Grat. VI. 99. suberinaceus. — Grat. VI. 94. sublavatus. — Grat. VI. 96. terne — Grat VE 06: tripteroides. — Grat. VI. 97. Ty rs — Grat. VI 159. orridus. — Grat. VI. 459 ( 988 ) Typhis {riplerus. — Grat. VI. 460. — tubifer. — Grat. VI. 460. Triton corrugatum. — Grat. VI. 461. doliare. — Grat. VI. 464. — gyrinoides. — Grat. VI. 463. | 5 © & = cu La & 5 [ep S + er — en a 5e — subspinosum. — Grat. VE 163. — larbellianum. — Grat. VE 162. — venlricosum. — Grat. VI 162. Rostellaria dentata. — Grat. EE 47. — pes-pelecani. — Grat. VE 489. Strombus auricularius. — Grat. VE 194. — Bonelli. — Grat. VI. 192. — conoideus. — Grat. VI. 192. — decussatus. — Grat. VE 195. — . fasciolarioides. — Grat. VI. 493. - — fusoides. — Grat. VI 194. — gibbosulus. — Grat VE 194. — inlermedius. — Grat. VI 194 — Jatissimus. — Grat. VE 190. — lucifer. — Grat. VI. 193. — trigonus. — Grat. VE 194. _ — . varicosus. — Grat. VI. 495. — volulæformis. — Grat: VE 494. Cassidaria crumena. — Grat. VI 197. cythara. — Grat. VL 496. — Sn — Grat. II. 418. ee Grai. VL 496. œvigala. — Grat. VI. 497. Cassis Fes — Grat VE 28 : — diadema. — Grat. VI 499. L] ( 989 ) Cassis se — Grat. II. 49. — Grat. VI. 199, — incrassala. — Grat. VI. 202. intermedia. — Grat. VI. 200. major. — Grat. VI. 198. — mamillaris. — Grat. I. 20. rx — Grat. VI. 198. — Rondeleti. — Grat. VI. 200. — saburon. — Grat. VI. 204. — Strialella. — Grat. II. 20. _— — Grat. VI. 201. _ Ricinula aspera. — Grat. VI. 204. — calcarata. — Grat. VI. 204. — morus. — Grat. VI. 204: Purpura costata. — Grat. VI. 205. — pleurolomoides. — Grat. VI. 206, — scabriuscula. — Grat. VI. 207. torulosa. — Grat. VE 206’ butintt ancillariæformis. — Grat. VI. 212. Loos baccatum. — Grat. VI. 208. ee eburnoides. — Grat. VI. 240. __— mitreola. — Grat. VI. 214, —. mutabile. — Grat. VI. 210. _ papyraceum. — Grat. VI. 2H. =. phasianelloides. — Grat. VI. 214. — politum.— Grat. VI 209. , _ semi-striatum. — Grat. VI. 209. pme substramineum. — Grat. VE 210. pepe Veneris. — Grat. VI. 208. —, ventricosum. — Grat. H. 44. Grat. VI. 207. Run à Andræi. — Grat. VI. 272. ( 990 ) Nassa angulata. — Grat. VI. 275. — asperula. — Grat. VI. 278. cancellaroides. — Grat. VI. 272. : columbelloides. — Grat. VI. 270. — clathrata. — Grat. VI. 274. costellata. — Grat. VI. 275. Desnoyersi. — Grat. VI. 272. — flexuosa. -— Grat. VI. 277. — Rraione — Grat. VI. 277. — prismatica. — Grat. V{. 273. — pulchella. — Grat. VI. 279. — reticulata. — Grat. VI. 276. — fTissoides. — Grat. VI. 271. . serrata. — Grat.. VI. 273. tarbellica. — Grat. VI. 276. terebralis. — Grat. VI. 271. Eburna mirabilis. — Grat. VI. 280. — spirata. —— Grat. VI 279. Terebra aciculina. — Grat. VI. 285. — acuminala. — Grat. VI 283. — bi-sitriala. — Grat. VI. 284. — duplicata. — Grat. VI. 282. — murina. — Grat. VI. 283. — pertusa. — Grat. VI. 282. — plicaria. — Grat. VI. 281. plicatula. — Grat. VI. 285. Mitra clavatularis. — Grat. VI. 287. elongata. — Grat. VI 286. . fusiformis. — Grat. VI 292. incognita, — Grat. VI. 287. lœvissima. — Grat. VI. 294. — multica. — Grat. VI 294. Ci SAM 0] ( 99 ) Mitra obsoleta. — Grat. VI. 290. — plicatula. — Grat. VI. 290. — pyramidella, — Grat. VIE 287. — fTissoides. — Grat. VI. 292. elegans. — Grat. I 45. Um = Grat, VÉCSSZ ficulina. — Grat, VI. 298. harpula. — Grat. VI. 295. Lamberti. — Grat. VI. 293. Mmitræformis. — Grat. I. 46. — — Grat. VI. 294. Picturata. — Grat. VI. 293. rarispina. — Grat. VI. 297. spirata. — Grat. VI. 300 sub-spinosa. — Grat. VI. 299. variolosa. — Grat. VI. 296. es cypræola. — Grat. VI. 300. a — ee eburnea. — Grat. VE 304, ovulata. — Grat. VE 301. splendens. — Grat. VI. 304. Ovula cancellata. — Grat. VI. 302. se ambigua. — Grat. VI. 340, amygdalum. — Grat. VI. 305. annularia. — Grat. VI. 305. annulus. — Grat. VI. 307. coccinella. — Grat. VI. 313. columbaria, — Grat. VI. 308. ( 992 ) Cypræa Duclosiana. — Grat. VI. 314. — leporina. — Grat. VI. 302. — lyncoides. — Grat. VE 3904. — lynx. — Grat. VI. 303. — rugosa. — Grat. VI. 308. — splendens. — Grat. HI. 22. — — Grat. VL 309 — NET — Grat. VI. 312. — lumida. — Grat. VI 304. — ursellus. — Grat. VI. 340. Terebellum convolutum. — Grat. VI. 314. fusiforme. — Grat. VL 345. Ancillaria canalifera. — Grat. VI. 346. cinnamomea. — Grat. VI. 347. — glandiformis. — Grat. VI. 315. — olivula. — Grat. VI, 316. Dapyracea. — Grat. ‘VI. 317. on Basterotina. — Grat. VI. 318. — Laumontiana. — Grat. VI. 320. = Conus Aldrovandi. — Grat. VIL 402. ( 993 ) Conus alsiosus. — Grat. VII 412. — ante-diluvianus. — Grat. VII 444. — antiquus. — Grat. VII. 102. — avellana. — Grat. VIL 108. — betulinoides. — Grat. VII. 444. — clavaius. — Grat. VIL 410. — Coslellalus. — Grat. VH. 109. — deperditus. — Grat. VII 406. figulinus. — Grat. VII. 4107. granuliferus. — Grat. VIL 143. — _intermedius. — Grat. VII. 105. — Maculosus. — Grat. VIL 110. — Mercati. — Grat. VII. 402. — pelagicus. — Grat. VIL. 407. — _ponderosus. — Grat. VII. 405. — Pseudo-textlile. — Grat. VIL 105. — Puncticulatus. —"Grat. VII. 109. — pyrula. — Grat. VIH, 408. — Sstriatulus. — Grat. VH. 413. — sSlrombellus. — Grat. VII. 409. | a 8 5 & à ë | Q S Fuel as & Li + Æ 8 $ Es à a .: (ep) 5 © T © Le me = ue = æ — Zonurius, — Grat. VIL 104. Mollusques Céphalopodes. Nautilus Borde. — Grat. IL. 24. SyP. es Syphonalis. — "M. de Serres. XI. 85. ( 994 ) Articulés. Cancer Boscii. — Burg. XV. 279. Vertébrés mammifères. Delphinus delphis. — Pédr, XIV. 105. Delphinoides Gratelupi. — Pédr. XIV. 405. Manatus. Brocchii. — Pédr. XIV. 95. — Fossilis. — Pédr. XIV. 96, 402. — Guettardi. — Pédr. XIV. 97. Cervus Lartetii. — Phil. XVII. 439. — pyrenœus. — Phil. XVIII 438. — rupi forlensis. — Less. XII. 14, 63. — tarandus. — Phil. XVII. 448. Ibex pyrenœus. — Phil. XVIII. 440. Bos pyrenœus. — Phil, XVII. 441. — Urus. — Phil. XVII 449. Lepus pyrenœus. — Phil. XVHI. 136, Felis Laurillardi. — Phil. XVIH. 434. ses avernensis. — Pédr. XIV. 76. dubia. — Pédr. XIV. 78. — intermedia. — Pédr. XIV. 76. — Perrieri. — Pédr. XIV. 76. — prisca. — Pédr. XIV. 75. — spelæa. — Phil. I. 60 ou 245. _ — — Pédr. XIV. 77, 79. — spelæa major. — Pédr. XIV. 77. S Février 1560. ( 995 ) TABLE DES MATIÈRES CONTENUES DANS LE XXv VOLUME. MALADIE DE LA VIGNE, Compte-rendu des travaux de la Commission chargée d’étudier la maladie de la vigne, en 1853 ; par M. le Dr Th. CUIGNEAU, OL D 2 ii. 135 Procès-verbaux des séances de cette Commission a rs 208 Documérits ét pièces # Fappul. . >. + ; + 5. . . . . . - » 270 GÉOLOGIE ET MINÉRALOGIE, 1 Pari Extrait de l'itinéraire d list ; par M. le Bon d'Houpres-Frrmas, peser Migi, ge 20422 Addition au Mémoire sur la Fraidronite; par le même. . + . . 410 Quelques mots de réponse à M. Bourguignat, à propos de son Ancylus Janii : par M. GASSIES. . . + - « + + + + + + + » 84 Coup-d’œil sur les Goléoptères des environs de la Teste, ou Guide du chasseur entomologiste dans cette contrée; par 89 USM ni ce die CP Addition à la Note sur l'érosion du tét chez les coquilles fluvia- tiles univalyves ; par M. Paul FISCHER. : + + + +» + » + « + : 13 Description des Pisidies observées à l'état vivant dans la région aquitanique du S.-0. de la France, par M. GASSIES . . - - . Mélanges de Conchyliologie; par M. Paul FISCHER. . - . + - : Tome XX (2° Partie). 69 ( 996 ) De l'introduction des Termites dans la ville de Bordeaux; par Dis vs vie np Rs et a led de sn FISCHER. . ;: Fit is FQUIS ÉNMLE sr" BOTANIQUE. Notes détachées sur quelques plantes de la flore de la Gironde, et description d’une espèce nouvelle d’Avena; par M. Du E Description de deux cryptogames nouvelles, découvertes sur la vigne malade; par M. L. de BRONDEAU, correspondant. . . + 117 Note sur le genre Conoplea de Persoon; par le même. . . . - . Observations botaniques diverses ; par M. le Dr F. SCHULTZ, COr- I D eu à + Sr 0 4 Note sur le This Sdliris : par M. Alpb. TREMEAU DE ROCHEBRUNE fils, correspondant. . . . . . . . . . « + + * 405 Notice sur les Fumaria de la Gironde ; par M. À. Docteur. . . 413 Supplément final au Catalogue des phanérogames de la Dordo- gne; par M. CHARLES DES MOULINS. ., . . . . . . . . . . . Table générale des espèces mentionnées dans les quatre fasci- cules (1840, 1846, 1849, 1839) de ce Catalogue. !.. :: + - + 849 Erratum relatif au Mémoire cryptogamique de M: de Brondeau, imprimé à la p. 117 du présent volume. . . . . . . 904 Compte-rendu des travaux de la Société pendant l'aanés … mique 1833-54; _ M. le Dr Euc. LAFARGUE , secrétaire” néral.… rs Re ER SU elle @i el pe + een se. e gé Compté-rendu des travaux de la Société pendant l'année cage” and 1854-55 ; par le même. TR pr eo + Li “. “ .. 429 TABLE MÉTHODIQUE des matières contenues dans les T: 1 à XX. (fre et 2 série) des BuLLETIN et ACTES DE LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE nage. Lot M. 0 na ee dent: . 905 DRE Ne MIN Ni TR ne Le SUR — Bordeaux. — Enprime rie de F. DecRÉTEAU et Cie. : MÉLANGES. — 8 —0—— TRENTE-SEPTIÈME FÈTE LINNÉENNE. PROCÈS - VERBAL DE LA FÊTE. Ainsi qu’il avait été décidé dans plusieurs des séances générales précédentes , la Société Linnéenne a célébré sa Fête annuelle d’été, le Jeudi, 29 Juin 1854, à Coutras. Avaient été convoqués pour s’y rendre tous les membres de la Société (titulaires, honoraires, auditeurs) : M. Paque- rée, membre correspondant , à Castillon, et MM. les abbés Fellonneau et Cuvelier, à Saint-Émilion. En outre, avaient été invités M. Fleury, lauréat du cours de Botanique; et, sur la proposition de divers membres, MM. Bro, Simonetty, Bernadet, Bureau, Dert, et le jeune Elly Du Rieu , fils d’un de nos collègues les plus chers. Malgré les promesses de concours que nous avions de toutes les personnes qui devaient prendre part à cette réu- nion de famille, le temps avait été et était encore Jeudi, à 4 heures du matin, si affreux, que l’on ne dut pas s'étonner de ne voir réuni à la gare du chemin de fer de la Bastide , (4) qu'un noyau compacte mais peu nombreux de membres zélés, décidés à tenter la fortune malgré l’inclémence et les rigueurs d'une pluie battante. Étaient présents MM. Ch. Des Moulins, président; Caze- navette , Desmartis père, Dumoulin, Cuigneau , Du Rieu de Maisonneuve , Laporte aîné, G. Lespinasse, Trimoulet, P. Fischer, membres de la Société ; Bernadet, Bro, M. et Elly Du Rieu, invités. Le vénérable directeur de la Société, M. J.-F. Laos père, avait déjà dans la précédente séance générale exprimé ses regrets de ne pouvoir nous accompagner que de ses vœux, et avait remis à M. le Président la lecture ordinaire ou résumé des travaux de la Société qu’il présente chaque année dans la même solennité. D'ailleurs, en vertu des dernières décisions prises par la Société, la fête devait consister non dans une séance régulière, mais dans une longue excursion. Partie de Bordeaux à 4 h. 5/,, par lavoie ferrée , la So- ciété est arrivée à Coutras, vers 7 heures environ. Elle s'est immédiatement rendue à l'hôtel da Lion-d’Or, centre de réunion choisi par MM. les Commissaires. Là, M. le Président ayant rassemblé autour de lui les membres présents , lit debout, dans le salon de l'hôtel, devant la Société également debout, le discours remis par M. le Directeur. Ainsi a été ouverte la fête. M. le Président ajoute quelques mots pour expliquer l'ordre qu'il propose à la Société de suivre dans ses explo= rations du jour. Espérant que la Société serait réunie au grand complet, M. le Président avait songé à former trois divisions chargées chacune de parcourir le Nord, le Sud et l'Ouest de la ville ; il avait à cet effet préparé à l'avance un petit croquis des environs de Coutras relevé sur la carte, destiné à faire comprendre la direction des trois divisions (5) proposées, et le sommaire de leurs opérations. Ce croquis, et les notes explicatives de M. Ch. Des Moulins restent d'ail- leurs annexés à la présente relation dans le pre des procès-verbaux de la Société (1). La Société remercie M. le Président de sa sollicitude et de son zèle; mais, vu le petit nombre de membres présents, et l'espèce de répugnance que ce même petit nombre avait à se diviser en groupes réduits , la Société a demandé à ne faire qu’une seule compagnie et à,suivre la voie que M. Ch. Des Moulins avait assignée à la division spéciale qu'il avait choisie. L’excursion commencée à 9 heures s’est donc dirigée de Coutras vers Abzac, à l'entrée du fameux champ de bataille (1) Voici le plan proposé par M. Ch. Des Moulins : 1re Division : M. V. RAULIN. — Remonter la rive droite de la Dronne , jusqu’à l'embouchure d’un des deux affluents, en côtoyant la rive sous les coteaux, et cherchant à voir si la craie se montre avant les limites du département qui sont à 13 kilomètres de Coutras. — Si on voyait de la craie, observer les changements de culture, et noter avec soin les plantes qui forment le fond de la végétation dans les deux terrains. — Revenir à Coutras par les coteaux, s’il se peut. 2.me Division : M. Du Rieu.— Descendre la rive droite de la Dron- ne et de l'Isle jusqu'aux marais où le Larry a son embouchure, mais sans monter sur le coteau de Guiîtres ( Chara slelligera, Sphagnum a en fruits, Melica nebrodensis ). — Attendre la 3.me divisi à Division : M Cx. Des Mouuins. — Aller à Abzac en traver- sant lIsle. Descendre la rive gauche, jusqu'aux moulins de Laubar- demont. Descendre la rive gauche de l'Isle, jusqu’au pont de Gut- tres et rejoindre la 3.e division sur la rive droite du Larry. — Revenir ensemble à Coutras par le chemin de l’intérieur. Les trois divisions seront rentrées à Coutras à 3 h. ‘à. Les Commissaires feront les observations météorologiques à midi, à Coutras. { d:} \ de 1587; la Société a traversé l'Isle sur le beau pont d’Ab- ac, d’où l'œil découvre un des plus beaux panoramas du . département. Elle a suivi et exploré minutieusement la rive gauche de cette rivière depuis Abzac jusqu’à Laubardemont, dont deux membres ont visité les riches et beaux moulins. De là, mais pressés par l'heure déjà avancée , nous n'avons pu que suivre la rive gauche de la Dronne et revenir à Cou- iras, où nous sommes arrivés à 5 heures. Je n’entre dans aucun détail sur les résultats produits tant pour la Botanique que pour l'Entomologie ou la Con- chyliologie ; je me borne à signaler que si les botanistes ont cueilli une riche moisson de plantes fluviales surtout, les entomologistes ayant à lutter contre un vent trop fort n'ont presque rien trouvé de rare. D'ailleurs, les rapports seront présentés à la Société par MM. Ch. Des Môulins, pour la Botanique ; Laporte aîné, pour l’Entomologie ; P. Fischer, pour la Conchyliologie. Le temps a été, à Coutras, admirable toute la journée pour la marche et l'étude. M. Dumoulin qui vait été chargé de faire les observations météorologiques , a noté 20° ‘/, au thermomètre de la Société, consulté à midi, le long d'une haie au Nord, au bord de l'Isle, entre Abzac et Laubarde- mont. | À 3 h. ©}, un repas réunissait tous ceux qui avaient pris part à la fête. Un seul toast a été porté à notre vénérable Directeur. Immédiatement après, la même voie nous ramenait à Bordeaux, où nous retrouvions le temps affreux que nous avions eu le bonheur d'oublier gen une journée char- mante , mais trop courte. Le Secrétaire du Conseil, f. f. de Snéabe:ptrél D.r Tu. CuiGNEAU. mn, (+ Dans la matinée du même jour , M. Laterrade qui n'avait pu se rendre à Coutras, est parti du Jardin des Plantes, accompagné d'un certain nombre d'élèves, d'amateurs et de bolanophiles. — On a commencé par visiter chez M. le comte de Kercado , membre de la Société Linnéenne et vice- président de la Société d'Horticulture , une jolie collection de capucines variées. On a ensuite parcouru la partie Sud- Est de la commune de Caudéran , puis le beau temps suc- cédant à une petite pluie qui n’a pas été de durée, l’excur- sion à été prolongée par le Tondu jusqu’à Arlac d’où l'on a rapporté l’Anagallis tenella et autres plantes intéressantes. DISCOURS DU DIRECTEUR. Messieurs , Nous voici réuuis, vous en réalité et moi par la pensée car je n'ai pu vous y suivre autrement aujourd'hui, sur cette plaine de Cout#as , illustrée par la valeur de ce roi que l’histoire a surnommé le Grand ,, mais que le peuple aime toujours à appeler le Bon : sur cette plaine jadis si souvent visitée par des collègues qui ne sont plus : le docteur Moyne, président de notre ancienne section de labourne et le mar- quis de Rabar, qui l’un et l’autre ont enrichi de tant d’es- pèces la Flore de la Gironde; sur cette plaine qui n’a pas moins de onze myriamètres de circonférence et où je cueillis avec tant de plaisir, le 45 Mai 1826 , pour la première fois, le Poœuentilla argentea; sur cette plaine où vous feriez, Messieurs et chers Coliègues , une riche excursion, si le temps vous le permettait. Car le temps ! il est court et tou- jours trop court pour une excursion quand on n’a que quel- ques heures à y mettre. Ce qui faisait dire à Théophraste, le plus ancien des botanistes dont les ouvrages soient (8) | venus jusqu'à nous : « La plus grande dépense que l'homme » puisse faire est celle du temps ». Aussi, Messieurs, et pour réserver une moins courte du- rée aux excursions de ce jour, le Conseil d'administration a décidé qu’il n’y aurait à celte séance qu’un discours écrit, celui où j'ai l'honneur de vous rappeler sommairement et exclusivement pour la botanique , le résultat de nos excur- sions depuis la précédente fête Linnéenne. Pour répondre à ce vœu, je me hâte d'entrer en matière et de vous ra- conter rapidement les faits. Le 7 Août 1853, notré honorable président trouva le premier, à Carbonnieux, le Lythrum flexuosum | Lagasc. ), à racine rampante ; le même que le Græfferi de Tenore, dis- trait de l'Hyssopifolia, et dont il a eu la bonté de m'appor- ter des échantillons pour l’herbier du supplément de la Flore. — Le même jour et dans la même localité, M. le docteur Eugène Lafargue , secrétaire-général de la Société, a trouvé sur le Spiræa ulmaria . au bord d’un fossé couvert, l'Erysiphe pannosa de Léveillé { Monogfaphie ), que l'on ob- serve aussi sur quelques espèces de roses. Dans la 2.w- livraison de vos Actes (30 Octobre 1855, tome XIX) M. l'abbé Revel, correspondant à Saint-Genès d'Olt (Aveyron), a publié la nouvelle espèce de renoncule qu’il a découverte dans le département de la Dordogne et à laquelle il donne le nom de rayonnante, Ranunculus ra- dians. L'auteur ajoute que M. Oscar de Lavernelle l’a trou- vée aux environs de Bordeaux près de Mérignac. Nous n'a- vons pu encore l'y rencontrer ; mais nous espérons ètre plus heureux dans nos recherches auxquelles nous devons d'au- tant plus nous livrer, que nos batraciennes de la Gironde ont besoin d’être étudiées et comparées, depuis qu'on en à fait tant d'espèces qui étaient autrefois réunies dans l’agua- We 5 ” : (9) Le 2 Décembre dernier , nos zélés collègues de la divi- sion Linnéenne de Bazas firent malgré un épais brouillard , une excursion à Sauternes, sous la direction de leur prési- dent, M. le docteur Ardussset. Les membres et les amateurs, et ils étaient nombreux, se rendirent à la séance qui eut lieu à Château-Guiraud , après l’excursion. Les plantes hyémales n'étant pas encore développées et les autres n’offrant pour la plupart qu’un reste de végéta- tion attardée , cette excursion ne pouvait être que pauvre en produits. Cependant et grâce au sol siliceux de la com- mune , ces Messieurs purent cueillir entre autres phanéro- games et même dans toute leur fraicheur : le Calendula * arvensis, le Lychnis vespertina, le Bellis perennis, le Se- dum reflexzum, V'Arenaria serpyllifolia, V Anthémis cotula et le Silene gallica. Les froids intenses de 12, 15 et 18 degrés que nous eû- mes à la fin de Décembre arrêtèrent toute végétation. Mais quoique la température fût encore bien froide en Janvier, le petit nombre de plantes sauvages qui fleurissent à à cette époque ne firent pas défaut # l'appel, car dans une excur- sion que je faisais le 26, je vis en fleur , à la vérité sur une terre sablonneuse , le Lamium purpureum , ce qui ne pou- vait assurément m "étonné, puisque dans le dur hiver de 1830 , le 14 Janvier, par un froid de 6 degrés au-dessous de zéro, j'avais trouvé la même plante en bof état à Ta- lence. Notre honorable archiviste, M. Dumoulin , ici pré- sent, assistait à cette froide excursion. Le 4 Mai, je rapportai de Lescure , domaine de M. Johns- ton an Tondu, une belle variation à tige translucide et à gros capitules du Senecio vulgaris. I y avait longtemps que je n'avais vu cette forme si remarquable que j'avais trouvé le 25 Avril 1852, au Pain-de-Sucre , dans le Bourgeais. - - ( 10 ) Notre honorable collègue, M. Du Rieu de Maisonneuve ne l'a non plus que rarement rencontrée. Le 18, au début d'une petite excursion que je dirigeais sur la pépinière départementale et les marais voisins et où j'étais accompagné d’un grand nombre d'élèves et d'ama- teurs, nous trouvâmes bientôt dans les terrains sablonneux et en assez grande quanlité, la variété monstrueuse, à fleurs difformes et à dents du calice foliacées , de la Valé- rianelle à oreillettes, Valeriana auriculata de De Candolle. Cette monstruosité me fit d'autant plus de plaisir qu’elle me parait être plus rare dans le département où je ne l'avais pas retrouvée depuis 1839, et où je l'observai pour la pre- mière fois dans les vignes de Sauternes. — Enfin, le 15 Juin courant , j'ai trouvé sur les confins de Bordeaux et de Cau- déran, et en grande et abondante quantité , l Hordeum ma- ritimum , dont la présence provient probablement de quel- ques transports de terre, mais qui ne s'en muitipliera pas moins dans les environs. M. Du Rieu de Maisonneuve a trouvé dans ses excursions plusieurs espèces nouvelles pour la Gironde, en ce sens qu’elles ne figurent dans notre Flore que comme variétés et quelquefois variations des espèces dont elles ont été sépa- rées par les auteurs les plus moflernes. Ces plantes devant être l'objet spécial d’un mémoire que doit vous présenter notre savanÿ collègue, je n’en parlerai pas pour le moment. Toutefois, je ne puis m'empêcher de vous dire, Messieurs et chers collègues, que grande fut la joie de notre ami. Jeudi dernier 22 du courant, quand il trouva près de Cenon le Carduns pycnocephalus que j'ai indiqué dans les deux pre- mières éditions de ma Flore, mais que j'ai supprimé dans les suivantes, parce que je ne le retrouvai pas, du moins assez bien caractérisé , car cette espèce offre des variations dont quelques-unes se rapprochent du Carduus tenuiflorus. (47) à tel point que M. Duby avait anciennement fait du pycno- cephalus, une variété elongatus du précédent. Si le temps me le permettait, je donnerais quelques lignes à ces belles étrangères auxquelles uous donnons avec tant de plaisir une place dans nos jardins. Je vous dirais avec quel éclat se montrait le délicieux Diclytra spectabilis, en Avril dernier au Jardin de Bordeaux, lorsqu'il y fut admiré par le savant professeur M. Dumas; je vous dirai que le beau Cycas circinalis, connu sous le nom de sagoutier , et pour lequel M. le Maire fit si heureusement exhausser la serre N.c 5, commence à fleurir pour la 4.ve fois (1). D'après l’état de notre correspondance au 22 Juin, nous pouvons espérer que la fête qui nous réunit aujourd'hui à Coutras , se célèbre aussi à Bazas , à la Teste, dans le dé- partement de la Dordogne, à Saintes où votre nouveau cor- respondant, M. Marc-Arnauld a fait déjà de si fructueuses recherches , aux environs de Rochefort, par un autre cor- respondant, M. Laporte fils ; dans les Basses-Pyrénées , en Algérie et jusqu’à San-Yago de Cuba. Je n’ajoute pas comme les années précédentes, dans l'Aude , car nous venons d’y perdre notre respectable cor- respondant, M. Viramond, qui avait présidé notre ancienne section de Narbonne et qüi malgré son grand âge se faisait un devoir de célébrer régulièrement la fête et de nous en adresser le procès-verbal. Il n'y a que trois ou quatre ans que nous le félicitions de la médaille d’or de 600 fr. qu'il Par. d'obtenir de l'Académie centrale de médecine de aris. (1) Cet arbre a fleuri au Jardin , en 1850, 51 et 53. Cette dernière fluraison a été la plus belle. Il ne donna pas de fleurs en 1852, éd dns itribaohé dé nuits presque froides de Juillet sales passa dehors lorsqu'on exhaussa la serre en 1851. . Li (42 ) Excusez-moi, Messieurs et chers collègues , si je viens donner pour un moment celte teinte de tristesse à notre fête, excusez-moi , puisque c’est pour exprimer nos regrels et faire retentir dans les champs le nom de celui qui les parcourait avec nous et pour partager si souvent nos tra- vaux le jour de notre grande solennité. J.—F. Larkhtabé RÉSULTATS BOTANIQUES DE L'EXCURSION DE LA 37° FÊTE LINNÉENNE , A COUTRAS, le 29 Juin 1854. n . Nous n'’aurons à citer, dans cet aperçu, qu'une seule cryptogame , car la saison et le lieu étaient bien peu favo- rables à la recherche de ces productions végétales, et bien peu de phanérogames des localités sèches, car nous n'avons fait que traverser celles-ci pour gagner les bords de l'Isle , où l'appareil ingénieux et portatif inventé et exécuté par notre jeune compagnon Elly Du Rieu nous promettait et nous procura en effet de riches coups de drague. Cependant , tous nos collègues présents ayant préféré ne former qu’un corps compacte d'exploration, notre honoré collègue M. le capitaine Du Rieu se trouva naturellement chargé de porter la bannière de la Société, et de servir de guide et de modèle aux travaux et aux recherches de ses membres. Ouvriers empressés, alertes, dévoués, nous égons bien sûrs dès-lors Fe « De trouver du nouveau, n’en fût-il plus au monde »;, si ce n’est en fait d'espèces non encore aperçues dans le dé- partement, du moins sous le rapport des observations æ faits, plus importantes souvent pour l'avancement de la (43) science, que le grossissement d’un catalogue. En effet, nos espérances ne furent pas déçues. La cryptogame trouvée par M. Du Rieu est un Endocar- pon presque microscopique qui vit sur la terre un peu sa- bleuse et fortement battue du chemin de hallage de l'Isle, et qui paraît devoir être le pallidum Ach., compris par Fries au nombre des variétés du pusillum. Les phanérogames des localités sèches, qui méritent le mieux une mention , sont : Arabis gerardiana DC., abondante dans les joints des vieilles maçonneries de Coutras, mais bien moins forte de taille qu’à Floirac» Triticum caninum Schreb. { Elymus L.) dans une station pareille, mais seulement au bord de la Dronne sous la ville de Coutras. Cette graminée que l’on nous ferait facilement passer pour vulgaire et qui est si loin de l'être, bien que tous les floristes lui donnent une place dans leurs inventai- res, ne se montre en effet que très-sporadiquement. Elle Partage avec ses congénères les Agropyrum le privilège d’adhérer au sol qui la porte avec une force extraordinaire, et certainement elle servirait d’ancre de sauvetage, en cas d'inondation ou de descente involontaire, sur la pente d’un précipice, bien mieux que ne le feraient un grand nombre d'arbrisseaux. Poa nemoralis L., dans les broussailes voisines de l'Isle, où il est venu probablement des régions montuenses du Périgord te ophioglossifolius L., rare dans tout le dépar- tement, cette jolie espèce s’est montrée dans un petit fossé à demi-desséché au bord de la route d’Abzac. C’est le type de l’espèce, ferme et droit, et non la variété plus rare en- core, faible et couchée , dont les auteurs ne font pas men- tion , et que je découvris jadis sans avoir pu la retrouver (14) depuis lors, dans les ornières herbeuses des chemins sylva- tiques, à Carbonnieux. Raphanistrum maritimum Sm., commun au bord des chemins et des champs sablonneux, où il se montre bien moins soucieux de justifier son nom que de poursuivre à outrance, jusqu'à plus de quatre-vingt kilomètres de la mer, un intrus ambitieux qui cherchait à partager son empire. À Coutras en effet comme à Bordeaux, nous avons constaté sur le même pied de R. maritimum, des siliques à un, deux, trois, quatre et six articles... et le témoignage d'un seul échantillon ainsi pourvu suffit pour tuer à jamais le R. Landra des Italiens. .Corrigiola telephüfolia Pourr., dans mêmes localités que le précédent. Echantillons admirables , dont les pareils furent récoltés il y a longues années dans les champs Li- bournais par nos regrettables collègues Moyne et Hercule de Rabar , et qui lèvent tous les doutes sur la légitimité de l'espèce si souvent confondue avec le vulgaire lttoralis. Juncus compressus Jacq. { J. bulbosus L.) bien plus rare que le Gerardi dans le département où pourtant il fut re- cueilli par les deux collègues, que je viens de nommer: Les gazons et petits fossés sans eau des bords des chemins sont sa station habituelle. Echium vulgare L., à fleurs blanches. Un seul pied de cette variation très-rare et qui semble exclusivement can tonnée dans les terrains les plus maigres et les plus chauds, fut trouvé sur le chemin de hallage, près du pont du che- min de fer. Herniaria hireuta L. et Ammi majus L. Ces deux plantes ne se trouvent guère que dans les terres rendues très-meu bles par une culture constante. La première, rare ici, descend du Périgord où elle est très-commune ; la seconde au con- traire part de la Gironde et remonte à grand peine jusqu Le (15) environs de Bergerac, sans aller au-delà. Notre aimable et bon collègue de Castillon, M. Paquerée, dont la science et le marteau géologiques se trouvaient mis à la demi-solde par la direction que nous suivions à travers des terres à blé, et qui n’abandonnait pourtant pas sa gracieuse habitude de se faire tout à tous, nous mit à même de partager les plus beaux échantillons d’Ammi majus qui se puissent voir, sous le rapport des Ombelles fructifères et des feuilles radicales caractéristiques. Nous lui dûmes aussi l'observation de la couleur jaune safranée, presque véritablement rouge, que prennent les chaumes du blé quand il est attaqué par une rouille assez intense. Malheureusement , la récolte qu'il en fit fut égarée et oubliée quand les plantes fluviales s’empa- rèrent de l'attention de tous, et ne put être soumise à l'examen microscopique auquel il avait raison de vouloir qu'on se livrât à ce sujet. Sinapis Cheiranthos Koch {Brassiea L.), au bord des talus sablonneux de la route, et montrant la déformation lépreuse que lui cause l’Uredo candida Pers., et le gonflement mons- trueux des calices, qu’occasionne la piqüre d’un insecte. M. Prillieux, dans l'important ouvrage qu'il a publié dans les Annales des sciences naturelles, sur cette dernière sorte de déformations si fréquente chez divers végétaux, nous fera connaître sans doute le nom de l'insecte en question Notre département lui a déjà présenté, en meilleur état et en meilleur nombre qu'ailleurs , la jolie galle écarlate qui cou- vre les feuilles du Salix monandra L., tant au bord de la Dordogne en Périgord qu'au bord de l'Isle à Coutras, où le Salix viminea L. qui lui est associé mais en quantité bien moindre, n’est nullement attaqué par le même pa- rasite. Bromus secalinus L., forme basse des gazons secs : celte plante se trouve sur les berges de l'Isle. (16) Careæ hirta L. Celui-ci s’y montre aussi, mais dans les parties humides, sous la forme courte et trapue qui lui est, je crois, la plus naturelle et qu’il conserve toujours lors- qu'il est exposé au soleil, mais non sous la forme dévelop- pée et luxuriante que je l'ai vu prendre à Caudéran dans les haies humides et fortement ombragées. M. Du Rieu a constaté à Coutras, comme à Bordeaux, comme à Carbonnieux, comme à Arlac, que les Avena fa- tua L. et hirsuta Roth, semblent ne pouvoir vivre en bonne intelligence. Elles se partagent le terrain , et si l’une d'elles se trouve au Nord d'un point donné, on ne rencontrera guère l'autre qu’au Sud de cette localité. Suivant les obser- vations attentives et multipliées du même botaniste, il en est à peu près de même des Glyceria fluitans R. Br. et pli- cata Fr. À Carbounieux, nous n’avions vu que la seconde , à Coutras, nous ne rencontrâmes que la première; de même , à Paris, une seule des mares du bois de Meudon est exclusivement occupée par la seconde. A l'allée Boutaut cependant, nous disait M. Du Rieu, parmi cent touffes de fluitans, 1] en a reconnu une de plicata. Les Glyceria m'ont servi de transition naturelle pour pas ser des plantes des champs dont les rigoles d’assèchement suffisent à leur végétation , aux plantes qui veulent un bain large et constant , au moins pour leurs racines. Citons en premier lieu le Scirpus maritimus L., dont les sables toujours mouillés et presque pas vaseux des rives de l'Isle nous permirent la rare facilité de recueillir les raci- nes noueuses et tubériformes. C’est là un fait assez peu connu {car les auteurs ne le mentionnent guère) et assez peu représenté dans les herbiers pour que Desfontaines en ait fait un Sc. tuberosus que Koch discrédite complètement en faisant observer que les racines adultes de tous les na spl prennent les mêmes nodosités (radix adulta TN ( ET | OMNI SPECIE Semper tuberoso-nodosa, Synops., ed. 4.2 p. 745; ed. 2.2 p. 858). Kunth, dans son Enumeratio, chose surprenante dans un si magnifique ouvrage , n’en dit rien. M. Gay les à retrouvées en Bretagne, jusques dans les échantillons bien arrachés et bien lavés du Se. parvulus Roem. et Schult., la plus petite ou l’une des plus petites espèces du genre, pour laquelle Koch les décrit ainsi dans la 2,we édition ; p. 854 du Synopsis : « Radix stolones capil- . » lares, apice gemmam lanceolatam tuberiformem geren- » tes , agit ». C'est précisément ce que j'ai observé à Cou- tras, où le slolon a dû se terminer primitivement à une gemme d’où une tige s’est élancée en se renflant et s'in- durant à sa base qui a donné naissance à un nouveau stolon et ainsi de suite. Je dois ajouter que ces nodosi- tés tubéreuses, quoique très-dures quand elles sont vieil- les, s’effacent souvent et se résorbent probablement quel- quefois, car on ne les retrouve pas toujours bien sen- sibles dans l’herbier, où la simple dessiccation suffit à faire réduire Rp 5 le volume des plus âgées et des plus fortes. Et à ce sujet, puisque j'ai déjà signalé une omission dans l'immortel ouvrage de Kunth, j'y signalerai encore une inad- vertance singulière dans la caractéristique d’une famille dont les espèces devaient nécessairement ramener sans cesse l'emploi du mot repens. L'auteur se borne à dire en parlant des Cypéracées en général {t. 2, p. 2) : radices fi- brosæ , et l'on sait que cette épithète, bien qu'intrinsèque- ment exacte quand même il s’agirait d'une plante bulbeuse, est ordinairement prise dans un sens exclusif du dre souterrain et ranypant. Les petites mares du thalweg de l'Isle, séparées du cou- rant de la rivière lorsqu'elle n’est pas débordée, nous offri- rent, soit sur leurs bords à demi-desséchés, soit dans leur Towe XX. / Mélanges ). ? (18) eau claire ou croupissante, abondante ou tarissante, une riche moisson. Eleocharis acicularis R. Br., découverte jadis par M. le docteur Moyne et le marquis de Rabar dans le seul arron- dissement de Libourne , est toujours l’une dés plantæ ra- riores de la Gironde. Elle eroît en abondance dans la vase délaissée des bords de quelques-unes de ces mares , et Je ne passerai pas outre sans faire remarquer que Kunth en parlant de cette délicieuse plantule { loc. cit. t. 2, p. 11}, dit: Repens | testibus Mertens e1 Koch). J'avoue que celte vase gluante rend peu facile la constatation du fait ; mais j'ai été assez heureux — et je l'avoue, c'est sans intention— pour dégager quelques échantillons probants , je veux dire à rbizôme évidemment rampant. Dans les mêmes mares et dans les rivières d’Isle et de Dronne , vivent deux des trois plantes dont l'étude a donné le plus d'intérêt à notre herborisation, car je ne dirai rien, tant ils sont abondants dans notre pays, des magnifiques échantillons qu’on a pu se procurer des Potamogeton lucens et perfoliatus, ni du frapa natans L., que nous-avons ré. cueilli, encore sans fruits et mêwe sans fleurs, dans la seule localité jusqu'ici fournie par le département — une petite anse de, l'Isle, abritée des grands courants par un promontoire assez saillant, et situce non loin du pont du chemin de fer, entre le pont d’Abzac et les célèbres mou- lins de Laubardemont. J'ai hâte de finir, en appelant l'at- tention et les études des botanistes sur les trois espèces auxquelles je viens de faire allusion : 1° Batrachium divaricatum Schrank ( B. circinatum” Sibth.) qui ne figure point jusqu'ici dans la Flore Borde- laise, mais qui, à ce que j'ai appris de notre collègue M -G. Lespinasse , lui avait été antérieurement apporté , de je ne sais où dans la Gironde, par le jeune et intelligent Eu- (49) gène Ramey. Cette charmante espèce, si évidemment et si essentiellement distincte de toutes ses congénères , foisonne dans les mares dont j'ai parlé, et dans les deux rivières. Son type , au 29 Juin, n'avait naturellement plus ni fleurs, ni fruits, IL est d'un vert assez foncé dans les eaux couran- tes, d'un vert plus noirâtre dans les mares plus ou moins limpides , presqu’absolument noir , quand il est vieux , dans les: mares bourbeuses. Mais. ce qui est admirablement beau à voir — et ce qui est bien peu connu, car parmi les Flores que j'ai feuille- tées à cette intention, celle de MM. Grenier et Godron en parle seule, sous le nom de var. £ terrestris («tige » Courte, dressée; feuilles très-rapprochées, plus longues » que les entre-nœuds » } — ce sont les petites prairies du vert clair le plus brillant, que forme cette espèce quand elle croît hors de l’eau , dans le limon délaissé par les mares. Là ; nous trouvâmes encore un très-petit nombre de fleurs aliardées , mais point de carpélles. Tous, nous voyions cela pour la première fois. et tous ,:on le devine, nous nous précipitèmes à l’envi pour prendre notre part dans cette at- trayante mais sale besogne. Accroupis sur la vase gazonnée, en posture de grenouilles prêtes à plonger dans la mare au plus léger bruit, nous disputions à l’avare limon les plus grosses touffes que nos mains pouvaient saisir , et nous ren- dions autant que possible à la fertilité de la vallée tout ce qui. était lui, en lavant à grande eau nos précieuses se: quêtes. Ceci : nous prouve que: chaque Renoncule utrscicaise a bien sa forme cæspitosus, Elles ne sont pas encore toutes connues : cherchons-les à l'avenir ! 2.0 Batrachium...….. J'hésite à écrire son nom. Au pre- mier aspect, et vu l'absence d'espèces voisines qui soient décrites par les auteurs, nous crûmes tous reconnaître le (20) B. fluitans Lam. dans les rivières, et sa forme cæspitosus (8 terrestris Gren. et Godr., R. pumilus Poir.), mêlée à la forme correspondante de l'espèce qui précède , dans la vase des mares et dans le sable humide des rives. Nous trouvâmes encore un bon nombre de fleurs, et même un très-petit nombre de carpelles, chose fort rare dans le fluitans. Or, il existe une espèce, une forme peut-être , car per- sonne de nous ne la connait en nature , — et la description qu'en publie M. Billot est tout-à-fait insuffisante à la faire juger sainement , — il existe, dis-je , une plante très-voi- sine du B. fluitans, qui vit dans les contrées rhénanes , et que M. Wirigen a nommée B. Bachi. J'ai eu l'idée que ce pouvait être la nôtre, qui se distingue du fluirans par une foule de menus caractères étudiés subséquemment soit par M. Du Rieu, soit par moi. En effet et malgré la profondeur et le courant de la ri- vière , la couleur de notre plante est plus pâle ; ses feuilles et ses entre-nœuds sont plus courts; il en est de même de ses pédoncules qui sont aussi plus minces et moins renflés à leur base , d’où il résulte que la fleur doit s'épanouir très- peu au-dessus du niveau de l’eau; les pétales sont plus étroits , rétrécis en un onglet proportionnellement plus long, et leur fossette nectarifère , observée sur le vif au micros- cope, est bordée tout autour , tandis que celle du fluitans (que je n’ai observée que sur le sec), n’est bordée que par en bas, ainsi que le disent MM. Grenier et Godron. Enfin, nous n'avons pas vu que Ja fleur eût jamais plus de cinq pétales, et M. Du Rieu qui a les meilleurs capitules fructi- fères, a observé que le réceptacle est pourvu de poils courts que les auteurs refusent au fluitans. A l'occasion, j'étudierai comparativement la forme #5" pitosus des deux plantes, et notre collègue M. Du Rieu 21 ) s’est chargé de demander à M. Billot une sommité bien caractérisée , feuilles , fleurs et fruits , de la plante de Wirt- gen, qu'il a publiée dans ses exsiccata sous le n.° 1103, il y a peu de mois. 5. Un Ceratophyllum foisonne dans l'Isle, mais nous n'avons pas trouvé un seul de ses fruits, moyen unique de déterminer sürement et de caractériser solidement une es- pèce de ce genre. La publication du très-remarquable €. platyacanthum Chamisso , nous montre qu’il y a peut-être quelque chose à faire encore , pour la spécification de ce genre difficile et si uniforme d'aspect. La plante de l'Isle a tout le port ; toute l'apparence et les feuilles à peine spi- nuleuses du submersum, beaucoup plus commun à Bor- deaux , par exception, que le demersum; mais ses fleurs mâles sont beaucoup plus rapprochées que dans le submer- sum, et ne forment que des demi-verticilles (tous placés du même côté de la tige), au lieu de former des verticilles complets. L'œil exercé de M. Du Rieu entrevoit encore quelques autres différences, malaisées à préciser par des descriptions : il épiera la fructification de cette plante (dont j'ai aussi un échantillon en fleurs’, de Bomale). — Attendons et espérons ! Bordeaux, 18 Juillet 1854. Cnares Des Mourins. RÉSULTATS ENTOMOLOGIQUES. L'excursion entomologique du 29 Juin 1854, jour de la Fête Linnéenne , n’a produit aucun résultat avantageux. La pluie et de fortes raffales de N.-0. presque continuelles ont empêché d’explorer avec succès les beaux sites variés de la plaine et des coteaux de Coutras, ainsi que les nombreux Cours d'eaux qui arrosent cette belle et riche contrée de notre département. (2) Les trois divisions qui devaient séparément explorer les diverses localités indiquées à l'avance , comptaient naturélle- ment un des trois entomologistes qui se trouvaient faire partie de la réunion; mais les conditions. météorologiques aidant un peu au vif désir d’être tous réunis pendant toute la durée de cette journée , firent décider que les trois divi- sions n’en formeraient qu'une seule, qui toutefois devait se fraetionner par sections. Ainsi, la section entomologique comptait MM. Trimoulet, Bernadet et voire rapporteur; rien ne lui manquait, J’alli- rail.de chasse était complet, le zèle ne pouvait être douteux, la 1 e en était une sûre garantie, mais les résultats ont forcément été nuls. n effet, Messieurs, qu'aurions-nous. à. vous signaler } quelques espèces des plus communes de la famille des cara- biques , que le mauvais temps n’empêchait pas de faire leur guerre habituelle aux insectes qui servent: de pâture à ces entomophages. Des Bombus terrestris, hortorum. et lapi- daria,, qui semblaient également avoir pris, da résolution d'affronter les bourasques qui réduisaient.à néant le service de nos filets ; quelques rares chenilles et enfin , nos-boiles, flacons , etc., restés vides, voilà le résultat de nos, invesli- gations. Cependant, Messieurs , et ce qui nous à décidés à men- tionner l’excursion entomologique , c’est le contraste que nous vous avons fait observer de l'absence à peu près totale de toutes les espèces des différents ordres des insectes , avec la prodigieuse quantité d’uue seule espèce de lépidoptère, le Zerene grossularia , grande et belle géomètre dont nous -eussions pu prendre plusieurs milliers d'é échantillons, tandis que, dans les années antérieures , _nous l'avons souvent E3 cherchée sans pouvoir en rencontrer un seul sujet. et c'est le seul fait intéressant que nous ayons à vous signaler. J.-L. Laporte aiNé. (9) RÉSULTATS CONCHYLIOLOGIQUES. Le canton de Coutras , arrosé par de grands cours d'eaux, et situé presqu'à la limite de notre département, semblait promettre une excursion fructueuse. Déjà, M. le D : Sou- verbie avait signalé, à Abzac, une espèce toute méridionale : le Bulimus ventricosus Dr. (1). Malheureusement , nous n’a- vons pu visiter cette dernière localité, et nous nous sommes bornés à suivre avec les botanistes les bords ‘de l'Isle et de la Dronne. Les mollusques terrestres manquaient dans ces localités basses et à sol pauvre en calcaire ; quelques espèces cepen- dant se montraient près des flaqués d'eaux : Helix hispida Dr.; rotundata Dr.; nitidula Dr.; Zua lubrica Leach, etc. s' AH. variabilis Dr., pisana M., le Bul. acutus Dr., brillaient par leur absence, chose d’autant plus remarqua- ble, qu'ils pullulent dans tonte la Gironde. Au milieu des flaques d'eau formées par l'Isle, vivait le Limnea auricularia Dr., à labre renversé, et offrant tous les caractères du type de Draparnaud. Jusqu’à présent, nous n'avions vu dans notre département qu'une belle variété de cette espèce , désignée par Villa, sous le nom de Canalis. Les Limnea ovata Dr., truncatula M., palustris Dr., la Cyclas cornea L., se montraient soit au bord des étangs , soit dans les racines et les feuilles de renoncules âquati- ques, où M. Ch. Des Moulins a encore trouvé le PL albus M, et la Cyclas calyculata Dr. | M. Desmartis père a rapporté des eaux du SR + Laubardemont. une variété de la Paludina impura Lk., sature profonde. Les grands acéphalés abondaient dans l'Isle, et leurs for- mes variaient à l'infini, quoique le nombre des me bien distinctes. fût réduit. à quatre : 4) TES terrestres et fluviatiles à ajouter au catalogue de la Gironde. (2.e article } Actes de la Soc. Linn., Mai 1855. (24 ) 1.0 Anodonta nt ds Dupuy, Moll. de France, pl. 18, fig. 14. . Cette espèce remarquable, également voisine des À. pis- cinalis Nils , et anatina Dr. , n’avait pas encore été signalée dans la Gironde. Elle vit dans plusieurs affluents de la rive gauche de la Garonne : le Gers , la Bayse , etc. 2.0 Unio sinuatus Lamarck. Les échantillons de l'Isle sont plus sinneux que ceux de la Garonne. L'angle postérieur est plus aigu. Taille médiocre. .° Unio littoralis Drap. Nous n'avons pas rencontré le type de cette espèce, mais, en revanche, les variétés les plus différentes. Les unes étaient orbiculaires ou tétragones ( U. subtetra- gonus Mich.); les autres cunéiformes et trigones. Enfin, une grande variété sinueuse formait un passage. insensible entre les U. littoralis et sinuatus. Gette dernière forme à été déjà signalée dans l’Aveyron, et décrite par M. Bon- homme. { Unio Burrandi Bonh., Dupuy, pl. 25, fig. 1.) Outre ces variétés, en trouve une foule d'individus qui les unissent insensiblement. Ce. polymorphisme des Mulettes et des Anodontes est, sans nul doute, la cause de la confu- sion des espèces françaises 4.° Unio Requienii Michaud. - Espèce encore très-variable. Les formes les plus remar- quables que nous avons recueillies sont : a typus Gassies, Moll. de l’Agenais, pl. 1, fig. 5 et 6. B variété voisine du vrai Ü. pictorum de Lamarck. 7 variété cunéiforme , à côté antérieur très-large; le pos” térieur aigu, légèrement sinueux. | à variété allongée, presque RARE forme de l’Unio Deshayesii Michaud. Enfin, on voyait communément sur les bords de l Isle et de la Dronne, la Neritina fluviatilis Lk., attachée aux pier- res et aux plantes aquatiques. Pau Fiscaer. SÉANCE PUBLIQUE D'HIVER DE LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE. Elle à eu lieu le samedi 4 Novembre, jour de Saint- Charles, en mémoire de Charles Liwné, dans la salle des séances de la Société, hôtel du Musée. Le Président, M. Ch. Des Moulins, occupe le fauteuil. Les Membres qui sont nombreux et parmi lesquels se trouve M. Paquerée, correspondant , à Castillon , forment un grand arc, en face du bureau. Le Président ouvre la séance en faisant part de Ja déli- bération de la Société qui, son Conseil d'administration entendu , a décidé que pour cette année , la Séance publique d'hiver serait supprimée, mais remplacée par une séance générale. En conséquence, on entend successivement : 1.° La Notice des travaux annuels, par le Secrétaire- Général , M. le Dr E. Lafargue. ToueMX. ( Mélanges ). 3 (2%) 2.0 Le Programme des prix (que nous publions ci-après) : 3.0 Le Tableau de la trente-septième fête Linnéenne, par le Directeur M. Laterrade { voir pate 35). M. Dumoulin fait part de deux observations qu'il a faites chez lui, sur des raisins de treille; on lit un mémoire de M. Hippolyte Coudert, Simples Notes sur la Faune conchy- liologique du plateau des Epics, commune du Bouscat, et une lettre de M. de Gères, membre de l’Académie. On dépose sur le bureau, un envoi de fougères et d'un Nepenthes, de la Nouvelle-Calédonie , adressé à la Société par le R. P. Montrouzier. La séance est levée vers dix heures. PROGRAMME DES PRIX POUR LES ANNÉES 1855 ET SUIVANTES. Société Linnéenne de Bordeaux. PROGRAMME DES RÉCOMPENSES ACADÉMIQUES Proposées par la Société. POUR LES ANNÉES 1855 ET SUIVANTES. k L'histoire naturelle et ses applications aux arts utiles, principalement à l’agriculture , tel est le cadre des travaux de la Société Linnéenne , tel est le cadre également des communications auxquelles elle réserve des récompenses, consistant, selon le cas, en médailles d’or, d'argent ou &e bronze , de modules divers. Toujours disposée à à recevoir toutes les communications qui peuvent lui être faites, sur ces différents objets et à les récompenser selon leur mérite, la Société a cru néanmoins devoir préciser davantage les questions sur lesquelles elle appelle plus particulièrement l'attention des naturalistes et autres. ( 50 ) PREMIÈRE PARTIE. DISTOIRE NATURELLE PROPREMENT DITE. ê. Conchyliologie. Le catalogue raisonné des coquilles fossiles de la Gironde + n’a pas encore été fait avec assez d’étendue. Des découver- tes nouvelles le rendent nécessaire. Les détails et les des- criptions données par divers auteurs laissent à désirer sous le rapport du nombre des espèces qui existent dans n0$ terrains tertiaires. La Société Linnéenne désire un ouvrage qui rappelle ce qui a été déjà signalé et qui y ajoute ce qui a été découvert depuis. Prix : Une Médaille d'argent, grand module. La Société encouragera les collections de Mollusques et coquilles de notre littoral, particulièrement celles du bassin d'Arcachon. Elle récompensera également les catalogues et observations faits sur cette branche de l'Histoire naturelle. IL. Æ.— Les chênes de l'Europe occidentale ont été peu étu- diés et sont généralement mal connus. On suppose que la France, le Sud-Ouest en particulier, en récèle plus d'es- pèces qu'on n'en à reconnu jusques à ce jour. En consé- L (3t) quence , la Société propose pour sujet du prix de Botanique qu'elle décernera en 1855 : « Un travail complet sur les chènes de la région du Sud- Ouest de la France, les Basses-Pyrénées comprises ». Déterminer et fixer rigoureusement les espèces d’après des caractères positifs et invariables, déduits principalement de l'analyse des organes floraux , en général trop négligés , de ceux surtout de la fleur femelle. Caractériser chaque es- pèce par une diagnose latine, comparative , basée sur les caractères purement botaniques, mais suivie d’une descrip- tion étendue où figureront, avec tous les développements nécessaires , l'ensemble des caractères, tant botaniques que forestiers. A la suite de chaque espèce typique, seront classées et décrites les variétés constantes et mentionnées des formes locales. On fera connaître pour chacune d’elles les époques de floraison et de foliation , et on notera le degré de tem- pérature moyenne sous lequel ces évolutions se produisent. On se livrera à des observations critiques , à des travaux rigoureux de synonymie, qui auront principalement pour objet les espèces ou variétés indiquées dans les Flores géné- rales ou locales de la France , ainsi que dans les ouvrages de MM. Tenore , Grisebach , Loddiges, Webb, etc. On re- cherchera si certaines formes du Sud-Ouest ne se rappor- tent pas à des chènes déjà décrits ou mentionnés par ces auteurs. Les faits historiques qui méritent d’être recueillis, trouveront également place dans ces observations. On terminera par des études sur les fibres ligneuses de toutes les formes observées et on donnera le tableau com- paratif de la densité de leur bois. Enfin, on entrera dans quelques détails sur la qualité et la valeur de ces bois, leur emploi dans l’industrie, leurs usages dans les localités. ( 32 ) On tiendra compte aux auteurs des recherches organo- géniques auxquelles ils se seront livrés sur les causes qui. dans l'ovaire des chênes, déterminent le développement d’un seul ovule et l’avortement constant de tous les autres. Des figures analytiques, nécessaires à l’intelligence du texte, accompagneront les mémoires déposés. Prix : Une Médaille d'or. B. — La Société Linnéerine, considérant qu'il est d’une utilité incontestable pour le département de la Gironde et pour la science botanique en général, que le recensement de toutes les productions végétales de notre région soit aussi complet que possible, décide qu’il sera accordé dans la séance publiqué de 1855, à l’auteur du Catalogue des plantes spontanées de l’un des arrondissements suivants : Libourne, Lesparre, Blaye, Une Médaille d'argent. DEUXIÈME PARTIE, HISTOIRE NATURELLE APPLIQUÉE. Agriculture. À.— Drainage. Dans le but d’épargner à nos agriculteurs des essais et des tâtonnements souvent décourageants et toujours très-coûteux, pour arriver, selon la nature des terrains, à une application sûre des meilleurs procédés de drainage, la Société Linnéenne récompensera la publication du meilleur travail sous forme de traité pratique , ayant pour but de faire connaître les moyens les plus sûrs pour arriver à un bon résultat. Le traité, fait spécialement pour le département de la Gironde, indiquera les procédés qui doivent être employés pour chaque mode de culture { vignes, prairies , terres ara- bles, etc.) et pour chaque nature de terrain { marais, palus, graves etc., et surtout pour les terrains aliotiques }, qui y forment la presque totalité du sol cultivé. - L'auteur devra aussi exposer les moyens qui lui paraissent les plus propres à fertiliser, par le drainage, certaines par- ties basses ou marécageuses des landes qui ont été jusqu'ici - abandonnées, faute de pentes suffisantes pour l'écoulement des eaux pluviales. Prix à décerner en 1855 : Une Médaille d'argent, grand module. B.—En étudiant la végétation spontanée de nos champs , il serait utile de pouvoir déterminer la nature et les qualités du sol et du sous-sol , aussi, la Société propose à résoudre la question suivante, relativement au département de la Gironde : | (54 ) « Examiner les plantes qui croissent spontanément et en abondance sur un terrain quelconque, et tâcher d'en déduire les espèces utiles dont la culture y réussirait le mieux ». Tel serait l’objet d’un mémoire que la Société récompen- serait en 1855, en accordant une Médaille d'argent. TT e—— TROISIÈME PARTIE. POUR OBTENIR LES RÉCOMPENSES ACADÉMIQUES Te. PAR LA SOCIÉTÉ LINNÉENN Tout mémoire, se rapportant à l'une des questions posées dans ce programme, devra être adressé au Secrétaire-Géné- ral, au plus tard le 31 Août, avec une épigraphe reproduite sur un billet cacheté renfermant le nom de l’auteur. Pour les simples communications de découvertes en fos- siles, plantes, animaux, ete...…, il devra être adressé à la Société au moins un échantillon de l'objet découvert, avec tous les renseignements capables de la bien fixer sur la réalité et sur le mérite de la découverte. Enfin, la Société invite les personnes qui ont fait quel- ques travaux en histoire naturelle, quelques applications nouvelles et utiles de cette science à l'agriculture ou aux _ arts, de vouloir bien lui en donner connaissance, afin qu’elle puisse les récompenser et les répandre le plus possible dans l'intérêt général. Délibéré et arrêté, en séance du Conseil, à Bordeaux, hôtel du Musée de la ville, le 28 Octobre 1854. J.-F. LATERRADE, Directeur. Crarses DES MOULINS , Président. Euc. LAFARGUE, D.-M , Secrélaire-général. (.35 ) ; TABLEAU DE LA 27.° NÊTE LINNÉENNE, Présenté à la Société dans so séance annuelle du À Novembre ASSA , pur M. LaTerranB, Directeur. Une solemnité académique , et surtout celle que nous censacrons à la mémoire de Charles LINNÉ, est une vérita= ble fête, une fête de famille à laquelle on invite un public d'élite. Pouvait-il en être ainsi cette année ?.. Non... assu- rément non, en présence de l’état sanitaire, heureusement amélioré, de la ville et du département. Aussi, Messieurs et honorables Collègues , avez-vous décidé , dès la rentrée, que pour cette fois la séance publique d'hiver serait suppri- mée, mais remplacée cependant par la séance générale qui nous réunit aujourd'hui, quatre Novembre, jour de Saint- Charles , et dans laquelle nous devons entendre principale- ment la notice des Travaux annuels, la lecture du Pro- gramme des prix et le Tableau succinct que nous vous pré- sentons de la trente-septième fête Linnéenne, célébrée le 29 Juin dernier. | De Borpeaux , la Société et les personnes invitées , for- mant à cause du mauvais temps nn groupe moindre qu’on ne l'avait pensé, se sont rendues à la gare du chemin de fer de la Bastide, pour se diriger sur Courras où l’on est arrivé vers sept heures du matin. — Aussitôt le Président , M. Charles Des Moulins, a ouvert les travaux par le dis- cours du directeur M. Laterrade , qui n'avait pu se rendre dans Ja localité, L’exeursion qui avait pour objet la Bota- nique , l’Entomologie et la Conchyliologie, a eu lieu entre Coutras et Abzac. Les détails vous en ont été commu- ( 56 ) niqués. — Dans la matinée du même jour, le Directeur qui n'avait pu partir pour Coutras, et qui voulait néan- moins prendre part aux travaux de la fête a visité, accom- pagné de quelques auditeurs de son cours de Botanique, la partie Sud-Est de la commune de Caudéran d’où , la pluie cessant, une division s’est portée jusqu’à Arlac. À Rocuerort, l’un de vos correspondants, M. Ernest Laporte, fils de notre honorable collègue M. Laporte ainé, est parvenu à réunir autour de lui par son zèle trois chi- rurgiens de la marine, et quatre autres amateurs (1), qui l'ont accompagné dans l’excursion qu'il dirigeait le jour de la fête et qui embrassait plusieurs branches de l’histoire naturelle : la botanique, l’entomologie, l’erpétologie et l'icthtyologie. A six heures du matin, deux divisions ont été formées. La première, sous la direction de M. Laporte, a d’abord fait une visite au marché, (pouvait-on en agir autrement ?) pour la partie ichthyologique , et a parcouru ensuite les commu- nes de Martrou et de Saint-Agnan, qu’elle a explorées sous le rapport de l’entomologie et de l’erpétologie. La seconde qui avait à sa tête M. Pelletier, chirurgien de la marine , à visité sous le rapport de la botanique et de l’entomologie ; les communes de Loubise et de Saint-Agnan. A midi, les deux sections réunies sous la présidence de M. Ernest Laporte, correspondant délégué de la Société. la séance est ouverte et remplie par le compte-rendu des excursions de la matinée. — L’entomologie a fourni 102 espèces dont 36 de la famille des lépidoptères ; l erpétologie 4 seulement; l’ichthyologie 16 et la botanique 44; toutes, OL RE A tee" (4) MM. Pelletier, Hoquès , Foiré, chirurgiens de la marine , La- haye , élève de la marine de 4.re classe ; Proust, Trouval , écrivain de la marine ; Courbin , élève en médedine, (37) hors une , le Galium spurium , boite à la Flore de la Gironde. Après la séance, qui s’est tenue dans un bois touffu , site fort rare dans le pays plat des environs de Rochefort, l’excur- sion a été continuée jusqu’au village de Martrou où un mo- deste banquet a terminé la fête. Cette fête, Messieurs, grâce au zèle et à l'activité de M. E. Laporte, nous rappelle les beaux jours de là section Linnéenne que nous avions il y a déjà plus de vingt ans à Rochefort. L'un de vos plus zélés correspondants, du petit nombre de ceux .qui vous adressent fréquemment le résultat de leurs recherches et de leurs observations, M. Marc-Arnauld , a voulu aussi partager nôs travaux le jour de la fête, en se livrant à une intéressante excursion qu'il a faite aux envi- rons de Saintes. De cette ville au port Ublé , la Charente forme presque un demi-cerele dont le chemin est la corde de l'arc. Ce chemin, qui borne à sa gauche des terres, et à sa droite des prairies, est entre deux fossés toujours pleins _ d’éau et souvent inondé lui-même. Aussi at-il offert , dès le début de l’excursion, le Limosella aquatica, que nous ne trouvons qu’à Libourne, dans les vases de la Dordogne. De là, notre collègue se hâte d'arriver à la chaîne de co- teaux, composée de roches de craie glauconieuse. Nous re- grettons de ne pouvoir, à cause du temps qui nous est donné, le suivre dans ses observations géologiques et dans les consé- quences qu'il en tire. En général, ajoute-t-il, ces coteaux sont uniformes dans leur végétation. Il y a cueillile Draba verna et le præcox, souvent confondu avec le premier, le Campanula rapunculus, le Lathyrus sphæricus , etc.; et en bas, dans les terres d’alluvion, la Gratiole, le Colchique en fruit, etc.; dans la rivière, le Menyanthes trifoliata. Quand on est au milieu de sa course, on a besoin d’un (58) peu de repos; voyons comment notre observateur décrit le site où il l’a pris ; laissons-le parler : « J'aperçois en face de l'horizon le Tumulus si remarqua- ble de Courrenny, à mes pieds la Charente , à ma droite le petit château de Port-Ublé caché dans les plis de deux co- teaux. — Je contemplais ce magnifique panorama défendu par un noyer séculaire du vent humide du Sud-Ouest, lors- que la cloche de la chapelle voisine se fait entendre... Il est midi. le thermomètre indique 20 degrés , le baro- mètre 75 centimètres. » « Debout sur mon rocher, à 43 mètres au-dessus du ni- veau de la mer, je laisse aller mes pensées à l'impression de la pieuse prière. Saintongeais, j'étais heureux en me rappelant que ce fut vers 1318 que le S. P. Jean XXIT, éta- blit pour tout le monde catholique cette oraison dont l'usage avait pris naissance dans l'église de Saintes. (1) » La suite de l’excursion offrit entre autres plantes, le He- lica ciliata, le Melium lendigerum, Y Astragalus monspessu- lanus, le Sideritis hyssopifolia, l'une des plantes de arron- dissement subsidiaire de notre Flore de la Gironde. A Manzac (Dordogne), notre zélé correspondant, et je puis ajouter, mon ancien disciple, M. de Dives auquel je dois des plantes rares et de bonnes observations, n’a point fait défaut à l’heureuse habitude qu’il a contractée de célé- brer avec nous, quoique loin de nous, la fête, par une €x- cursion qu’il sait toujours rendre intéressante. Le 29 Juin, il a visité les communes de Bourrou, de Douville et de Manzac. La première lui a offert le P/antago intermedia de Gilibert, et celle de Grum, la variété à fleurs blanches de la belle sauge des prés. Plus heureux dans la seconde ou dans ses envi- rons , sous le rapport de la minéralogie et de la paléonto- (4) Baronius, Anna. enno 1348. (3%) logie que sous celui des plantes, il y a observé plusieurs variélés de craie, des silex de toutes les couleurs , des jas- pes, des bois*convertis en agates, des Trigonies , des ru- distes, et beaucoup d’autres fossiles. En visitant les mois- sons de Manzac, un de ses voisins lui à fait remarquer un pied de froment qui avait cinguante-trois épis. M. de Dives nous apprend qu’il a connu, près de Dou- ville, un amateur, M. Marquet, mort en 1829, qui avait fait une nombreuse collection de pétrifications et d’autres pierres curieuses. Une partie de cette collection ayant été cédée par la famille à notre correspondant, celui-ci l'a don- née à l'un de nos amis, feu Jouannet, l’estimable auteur de la Statistique de la Gironde. Nous croyons devoir mention- ner celte anecdote puisqu'elle se rapporte à l'histoire natu- relle de l’un de nos départements limitrophes. Notre ancien correspondant de La Teste , M. Chantelat , auquel la Flore de la Gironde doit tant d'espèces intéres- santes, a été obligé de borner son excursion du 29 Juin aux environs de Guyan. Il n’en cite pas les plantes, elles nous sont connues ; mais au lieu de leur nomenclature , il nons envoie des échantillons de ce qu’il a recueilli de plus remar- quable cette année, quatre Cryplogames ; Lyngbya crispa, Conferva ericetorum, Calothryx plumosa, et la variété aqua- tique du Protococus pluvialis, dont les trois dernières sont nouvelles pour notre Flore (1). Me voici, Messieurs, en apparence, à la moitié de ma course dans cette rapide excursion que je fais dans les excursions de la fête, mais en réalité je touche à la fin, Puisque je n’ai presque rien à vous dire de Bazas, des Bas- ses-Pyrénées:, de l'Algérie ni de San-Yago-de-Cuba. (1) Ces plantes furent signalées à M. Chantelat par M. G. Lespinasse, dans une excursion faite à la Teste , le 9 Juillet dernier. _ (40) Nous savons qu'à Bazas, la fête a été ds célébrée ; mais par une de ces contrariétés qu’on ne peut s'expliquer, le procès-verbal que m'en envoyait le secrétaire de la divi- sion, ne m'est point parvenu. À Cosledag, le vénérable pré- sident de la division Linnéenne des Basses-Pyrénées , M. le baron de Vallier, retenu par une indisposition et par ses quaire-vingt-douze ans, n’a pu réunir qu’un petit nombre de collègues et s’est vu forcé de renoncer à l’excursion. — À Hypra, votre correspondant de l'Algérie, l’un des anciens vice-présidents de la Société, M. Clavé, encore plein de la ouleur occasionnée par la mort de son fils et malade depuis bien des mois, n’a pu se livrer à l’excursion du 29 Juin; mais ne pouvant payer sa dette, la bonne foi est indus- trieuse . il vous en envoie les intérêts. En avant dans l'es- pace par la pensée, et en arrière dens le temps, comme il le dit lui-même , il reporte ses souvenirs au temps heureux de ses études à l’école centrale de Tarbes, où, avec des collègues tels que de Mirbel et Massey, il suivait le cours d'histoire naturelle et les savantes excursions de Ramond. — À Sax-Yaco-ns-Curs, votre correspondant, mon fils Théophile, qui malgré ses efforts n’a pu réunir encore au près de lui aucun collègue, s’est borné pour cette fois , comme on l’a fait dans les deux localités précédentes, aux observations météorologiques et agricoles. Le thermomètre marquait, à 6 heures du matin, 540: à midi, 39», et le soir à 6 heures 36°. La colonne mercurielle du baromètre s'élevait le matin à 762 mill., à midi et le soir, à 764; le vent, qui était le matin à L'Est Nord-Est, était Est à midi et le soir. Le temps fut serein toute la journée. Nous reprendrons plus tard, parce que ce n'est pas ici le lieu , ces observations "pour les comparer à celles qui ont été faites le même jour et aux mêmes heures dans des loca lités bien éloignées, car, de ces observations comparatives , on peut, nous l'avons éprouvé , tirer quelquefois des consé- quences utiles : ce qui montre assurément l'avantage ne travaux simultanés du jour de la fête Linnéenne. Su TRENTE-HUITIÈME FÊTE LINNÉENNE. PROCÈS-VERBAL DE LA SÉANCE. C'est le 28 Juin, queda Société Linnéenne a célébré sa 38e Fête d'été. Partie à 6 heures 5/, de la gare Saint-Jean , elle afrivail à Lamothe à 8 heures he. Assistaient à la fête : MM. Laporte, membre honoraire ; Ch. des Moulins; de Kercado ;: Gassies ; Dumoulin : T. Desmartis; Cazenavette ; Raulin ; Desmartis père ; Méran ; Durieu de Maisonneuve ; Lespinasse ; Souverbie ; Comme ; A. Docteur ; Coudert et Lafargue, membres titulaires ; Fischer , Janvier et Trimoulet, membres auditeurs ; enfin avaient répondu à l'invitation de la Société : MM. Simonetti, Bernadet, Jaudouin , Gajeac, Bureau , Durieu fils, Bor- chard fils et Boyer fils ; ces deux derniers comme lauréats du Cours de Botanique de la ville. M. Maugeret , directeur du télégraphe vous a fait expri- mer ses regrets de ne pouvoir assister à la fête. À neuf heures , M. le Président réunissait tous ceux qui ässistaient à cette excursion solennelle d'été, dans une forêt de pins, de la commune de Lamothe, et donnait lecture du discours de M. Laterrade père, directeur, que les suites d'une maladie grave , avaient retenu à Bordeaux. M. le Président nomme ensuite différents rapporteurs et la Société se dirige vers les prés salés du Teich, en explo- rant les bois de la commune de Lamothe. Towe XX. { Mélanges |. À (42) A midi, sur le pont de la Leyre , près du moulin à vent du Teich , le thermomètre marquait à l'ombre, 32° centig. La Société a minutieusement observé pendant plusieurs heures consécutives , les bords de la Leyre et ses alen- tours , puis elle s’est dirigée vers Factures, où elle a visité la forge de M. Dumora et a exploré les environs du bourg de cette commune. Voici en quelques mots quel a été le fruit de celte ex- cursion annuelle : MM. Laporte, Souverbie et Janvier étaient chargés de vous faire connaître la partie entomologique de vos recherches. La chaleur excessive de la journée, puis peut-être, la saison froide et pluvieuse que nous venions de traverser qui avait dû influer d’une manière fâcheuse sur les derniers développements de l’éclosion des insectes , sont les causes du peu de récolte en coléoptères, en hyménoptères et en dyptères que nous avons faite dans cette localité. Une seule espèce mérite d’être mentionnée ici; c'est une variété du Bombus sub-interruptus dont les deux derniers anneaux de l'abdomen et l’anus, sont d’une couleur blanche au lieu d’être fauve. Nous avons aussi trouvé à Factures , un vieux tronc de pin entièrement rongé par les Termites de mème espèce que ceux que nous avions observés dans plusieurs maisons de Bordeaux : ces insectes étaient très-nombreux. MM. Lurieu et Lespinasse avaient été désignés pour la partie botanique de l’excursion. Au Teich, on a recueilli les plantes dont les noms suivent : Cochlearia officinalis L. — Commun au bord des fossés saumâtres. Plantes du Nord de l’Europe, dont la pré- sence en si grande abondance sur les rivages du bassin d'Arcachon, constitue un fait de Pres bo- tanique digne d’être noté. ( 43 ) - Raphanus Raphanistrum L. — Variation à fleurs lilas, particulière à notre région maritime. Quatre espèces de Sagina, dont deux réclament un examen plus approfondi. Les deux autres sont : 4.0 le vulgaire S. procumbens L., à feuilles ciliées-glanduleuses, état qui n’a jamais été signalé dans cette espèce, toujours parfaitement glabre; 2.° le S. debilis Jord., qu'il est difficile de séparer spécifiquement du S. maritima Don., bien qu’on l'en distingue aisément par le port et l'absence de rosette radicale permanente. Nymphœa alba L. à feuilles et fleurs relativement fort peti- tes. — Dans les fossés saumâtres. Forme singulière , variété, peut-être, qui pourrait se caractériser par le sinus de la base des feuilles plus ouvert et les lobes moins obtus. Lotus hispidus Duf. et L. angustissimus L. — Ils croissent mêlés dans les prés salés secs. Lupinus reticulatus Desv. — Près secs et non salés. Epilobium tetragonum L. var. ( E. virgatum Fries ). — Bords des fossés d’eau douce. Ænanthe crocata L. — Abonde sur les bords de la Leyre. Juncus Gerardi Lois. — Couvre certains prés salés , quel- quefois à l’exclusion de toute autre plante: Triticum pungens Pers. — Abonde au bord des fossés sau- mâtres, Anthoceros lœvis L. — Paroi très-humide d’un fossé d’eau douce. À Lamothe, nous avons trouvé plusieurs plantes très- intéressantes ; les voici : Serapias cordigera L. — Seule orchidée encore en fleur. Potamogeton varüifolius Thore. — Dans une mare dépen- dante de la Leyre. En petite quantité et stérile. Polamogeton rufescens Schrd. (44) Juncus heterophylius Duf. — Mares de la Leyre. Juncus pygmæus. — Sables humides. Avena Ludoviciana DR. — Bord des chemins. Mêlé en petit nombre à l' Avena barbata Brot., et beaucoup moins abondant qu'autour de Bordeaux. Lycopodium inundatum L. — Abonde dans un réduit plane et assez sec, en face de la gare. Polyporus sistotremoides Duby. — Bois de vieux pins. Lorsque par une forte chaleur, dit M. Gassies, rappor- teur de la Commission conchyliologique, on parvient à trouver quelques espèces de mollusques qui fuient les rayons ardents du soleil, on doit s’estimer fort heureux et on ne peut pas juger de la richesse ou de la pauvreté des lieux parcourus. Au milieu des coquilles, quelques-unes rares, que nous avons recueillies au Teich ou à Factures, nous devons d’abord mentionner l’Æelixz ponentina. — Morelet, — trouvée en grande quantité dans cette dernière localité ; puis deux au- tres coquilles rencontrées dans les fossés du Teich, qui ont offert quelque chose de nouveau pour la faune de la Gironde. Ce sont le Limnea glabra et le Paludina ventricosa. 4° Lim. glabra, (Buccinum) Muller , est une espèce très- variable dans sa forme, quoiqu’elle conserve un faciès _ qui la fera toujours distinguer. La variété qui nous occupe et que nous avons reçue sous le nom de Lim. subulata, Kickx , dit M. Gassies, est plus petite que le type et ne possède pas de bourrelet intérieur. L'habitat doit avoir fortement contrarié son développement, car les fossés où elle vit, doivent se dessécher une ss partie de l’année. -2.° Paludina ventricosa { Dupuy). Nu avons reçu cetie espèce de Valenciennes, de notre collègue M. Normand, ajoute M. Gassies, et notre coquille n’est nullement (45) la même ; aussi, attendrons-nous un plus mûr examen pour lui assigner sa place dans la faune de notre dé- partement. Avant de terminer ce rapport, je dois dire que nous avons trouvé dans les fossés , près de la Leyre, des Tétards excessivement volumineux et en très-grande quantité. Les champs de seigle que nous avons parcouru, étaient couverts d’ergots. A six heures , un banquet réunissait tous les naturalistes qui avaient pris part à la fête, auquel banquet la Société avait invité M. Cuny de Noidans, chef de gare à Factures. Un seul toast a été porté à M. le Directeur. La Société rentrait en ville, à 11 heures du soir, satis- faite de sa journée. Lu et adopté dans la séance générale du 18 Juillet 1855. Le Président, Cu. Des Movuins. Le Secrétaire-général, Euc. LararGue. Discours de M. LATERRADE père, directeur. Messreurs, Heureux qui connaît les champs, les forêts et les ruis— seaux, a dit Virgile (1) dans ses admirables Géorgiques ! Heureux , ajouterai-je, Messieurs et chers Collègues , ceux qui comme vous, parcourent les campagnes fleuries pour en étudier les riches productions! Voilà déjà quelques années qu'il ne m'est pas donné de partager votre bonheur au jour de notre solennité à laquelle j'essaierai du moins de pren- dre une petite part, en vous rappelant selon l'usage, quel- (1) Géorgiques ,; Livre IL. (46) ques-unes des plantes qui ont été recueillies depuis notre dernière fête. Au mois de Mars dernier, le Corydalis bulbosa a été trouvé à Budos,, canton de Podensac ( Gironde), par un de mes anciens et bons disciples, aujourd'hui M. le docteur Théry, médecin à Langon, qui nous a envoyé, par M. l'abbé Carros, curé de la même ville et notre correspondant, des échantillons frais de cette plante. Je me réjouis de devoir cette espèce nouvelle pour notre Flore , au digne fils de celui avec lequel je partageai, en 1802, le premier prix de description dans ce même Jardin à la chaire duquel l'Administration municipale a bien voulu m'appeler. Le Corydalis bulbosa n’est pas la seule plante de sa famille, qui vienne enrichir notre Flore. Dans une excur- sion que je fis le 14 du courant, à la pépinière départemen- tale , accompagné de quelques amateurs et de deux d’entre vous , MM. J. Comme fils et Anatole Docteur qui s'occupe avec succès de l’étude des Fumaria de la Gironde, nous observàämes un grand nombre d’espèces, de variétés et de formes de ce genre. Il n’en pouvait être autrement, puis- que des onze espèces ou variétés dont parle M. Docteur, dans sa notice que j’appellerai volontiers monographie des Fumaria de la Gironde, dont vous avez voté l'impression dans nos Actes, six de ces espèces et une des variétés se trouvent réunies dans la localité que nous visitions. Dans une précédente excursion que je faisais avec mes élèves , le 19 Avril, en me rendant aux marais de la Char- treuse, nous trouvâmes dans un champ inculte, la variété à fleurs blanches du Lamium purpureum , que je n'avais pas encore rencontrée dans un lieu si rapproché de la ville. Notre honorable collègue, M. Durieu de Maisonneuve, * qui a visité tant de localités depuis Juillet dernier, a trouvé (47) à Pezeu l'Anthoxanthum Pueli, et dans le cours de ses ex- cursions , plusieurs autres espèces nouvelles pour notre Flore , entre autres une graminée, Avena Ludoviciana DC. qu'il a dédiée à son fils Louis, jeune homme qui donnait les plus grandes espérances. — Cette espèce dont le faciès se rapproche de celui de l’Avena fatua avec laquelle on l'avait souvent confondue, est assez commune aux environs de Bordeaux, et comme l’observe M. Durieu dans le mé- moire (1) qu’il a publié à ce sujet, elle semble préférer les terrains calcaires aux siliceux. M. le docteur de Grateloup que nous comptons depuis bien des années dans nos rangs. vient de trouver dans les bois taillis de Saint-Palais , la Digitale pourprée, et dans les bois de Donnezac, à seize kilomètres d’Étauliers, la Belladone, Atropa Belladona. — Des échantillons de la première de ces deux plantes , recueillis le 25 Juin 1853, dans la même localité par le professeur d'agriculture, M. Petit-Lafitte, nous furent envoyés par lui, et nous nous em- pressâmes de vous signaler ce fait le 30 du même mois, alors que vous célébriez la fête à Saint-Emilion (2). L'ob- servation de M. de Grateloup est done une nonvelle preuve de la spontanéité de cette plante dans le rayon de notre Flore que la Belladone vient enrichir ; car personne, que nous sachions , n’en avait encore signalé le site dans le dé- partement. Mentionnons encore les deux nouvelles cryptogames dé- couvertes sur la vigne malade, Dothidea vitis et Dothidea uvarum, par notre correspondant M. Louis de Brondeau (3); l’Agaricus Brondei, qui lui a été dédié (4) et l'intéressant DR de notre président, M. Charles Des Moulins, sur les a Actes de la Société Linnéenne de Bordeaux , Tome XX, 854), p. 4 f 5 Discours du Directeur ; Ami des champs , de 1823, p. 246. (3) Actes de la Société Linnéenne ; Tom. XX, p- 17. (4; Actes de l’Académie, 1854, p. 315. ( 48 ) résultats botaniques de la 37=° fête Linnéenne (1), célébrée à Coutras l’année dernière. Un mot sur la plus nrécieuse des plantes exotiques du Jardin de Bordeaux , le Cycas circinalis. Ce digne repré- sentant de la végétation grandiose de l'Asie, commença à se montrer dans toute sa beauté, le 8 Octobre dernier, où il fixa l'attention de Son Éminence le ARR qui vint visiter le Jardin. D'après l’état de notre correspondance au 95 Juin courant, nous pouvons espérer que la fête qui nous réunit aujour- d'hui, se célèbre aussi à Bazas , à la Teste, dans le dépar- tement de la Dordogne , à Saintes, à Rochefort, à Saint- Yago de Cuba et peut-être dans les Basses-Pyrénées. Oui, dans les Basses-Pyrénées, peut-être! Puisque nous venons d'y perdre celui de nos correspondants , qui était délégué pour présider à la fête, M. le baron de Vallier, ancien lieutenant du Roi, à Navarrin, secrétaire de notre ancienne section des Basses-Pyrénées, à la présidence de laquelle il avait été appelé depuis la mort du savant Palassou. Ami de l’agriculture et de son pays, M. de Vallier s'en est utilement occupé dans ses derniers jours, et malgré ses quatre-vingt-douze ans. Homme intègre , fidèle à ses convic- tions , dévoué à notre institution, bon ami, plein de zèle pour les sciences naturelles, il Ppare les regrets de tous eux qui le connurent. Une autre perte non moins sensible à nous tous comme collègue , à moi comme ami, est celle de M. Clavé, vice- président de la Société en 1896, et dans ces dernières années, correspondant en Algérie où il célébrait notre fête à Hydra. Je m'arrête.…. c'est, Messieurs et chers Collègues, assez longtemps assombrir , par mes regrets, la fête qui nous réunit aujourd'hui. Mais vous le savez, il est du cœur de l'homme d’adoucir les pertes qu’il éprouve en donnant _. | souvenir à ceux qui partagèrent ses goûts et ses tree (1) Ai des Champs, 1854 , p. 248 et 2°5. SÉANCE PUBLIQUE D'HIVER . DE LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE. ( Mardi 6 Novembre 1855 }. x Cette séance solennelle, prescrite par l’art. V des Statuts _ de la Société, et consacrée à la mémoire de Charles Linné, a eu lieu dans la grande salle de l'Hôtel du Musée. M. le Préfet et M. le Recteur ont pris place au Bureau. On remarquait dans l’assistance, M. Feytit, adjoint de Maire et plusieurs notabilités de notre ville. M. Ch. Des Moulins, président, a ouvert la séance, à 7h. ‘/,, par un discours sur la riche École forestière , fon- dée au Pian par l'honorable M. Ivoy, ancien président de la Société d’ Re de la Gironde. M. le D. Eugène Lafargue, secrétaire-général , a lu le Précis des aus de la Société pendant l’année académi- que qui vient de finir. Le vénérable directeur de la Société , M. Laterrade père , a présenté le Tableau de la dernière Fête Linnéenne. M. Anatole Docteur, secrétaire du Conseil d’administra- tion , a lu une dissertation sur les plantes médicinales. M. le D. Gustave Méran, membre du Conseil d’admi- nistration, a présenté des considérations sur la mission que us la science doit remplir dans la civilisation. M. Cazenavette, archiviste, a lu un extrait du Program , ni. me, et la distribution des am a terminé las séance. te Voir | page 78 J. ARTS Tome x. { Hélas a n ( 50 ) DISCOURS DU PRÉSIDENT. Messreurs , Parmi les médailles qui vont être distribuées à nos lau- réats, il en est deux qui doivent appeler sur les travaux qu’elles sont destinées à honorer, l'intérêt tout particulier et les plus vives sympathies d’un public éclairé, — la bien- veillance et la haute approbation des autorités qui, en acceptant un siége au milieu de nous, rehaussent l'éclat de cette réunion. Ces deux médailles, Messieurs, vont à la fois et à la même adresse et à deux adresses bien différentes; — à la même , dis-je, car elles sont toutes deux décernées à un travail long et persévérant, — à un travail créé, pour ainsi dire , par l’un des lauréats , car il n’avait ni maître ni mo- dèles pour le conduire au degré de perfection que son intel- ligence et son goût lui ont fait atteindre; — à un travail entièrement neuf, peut-on dire, en parlant de l’autre lau- réat ; neuf quant à son objet , neuf quant à son but final, neuf quant à ses moyens de succès dont l'invention et la combinaison sont dues à l’homme respectable qui commence à en recueillir les fruits; neuf enfin, si je ne suis bien trompé, quant au succès lui-même: car tous ceux, jus- qu'ici, qui ont tenté une œuvre analogue dans de pareilles conditions, n’ont rencontré, au lieu d’une heureuse aisance, que des pr amères et des obstacles impossibles à franchir. J'ai dit aussi, “Re que nos deux médailles, si bien sœurs l’une de l’autre dans la pensée qui les décerne ; suiveraient pourtant des directions diverses. L'une — * (51) ira dans une petite ville du département, encourager un je une et modeste ouvrier. Je ne vous dirai plus rien d’elle, et vous ne vous en plaindrez pas, car vous allez entendre de la bouche de M. le Secrétaire-général, des détails qui vous mettront en position de juger des mérites du lauréat comme nous en avons jugé nous-mêmes et qui vous enga- geront, j'en suis sûr, à sanctionner de voire suffrage la décision que nous avons prise à son égard. L'autre couronne ira chercher la tête vénérable d’un riche propriétaire. Si je me suis réservé la douceur de vous parler de celle-ci, ce n’est pas, croyez-le bien, Messieurs, que j'aie le moins du monde prétendu faire la part du lion au fauteuil de la présidence; mais je n'ai pu prendre un rôle personnel dans l'examen auquel s’est livrée la Com- mission qui nous a rendu compte des travaux de M. Charles Barrère. J'ai été assez heureux, au contraire, pour voir et admirer moi-même, dans le vaste domaine de M. Ivoy, ce que je voudrais vous faire voir à tous, ce que je prétends du moins vous contraindre , pour ainsi dire , à admirer avec moi sur le simple et rapide exposé des faits. Vous en jugerez même ainsi mieux que je n'ai pu le faire sous le charme d’une hospitalité gracieuse et cordiale, et sous la double impression qu'un si magnifique assemblage de végétaux exotiques produit sur un botaniste, sur un ami passionné des arbres.., quand ils sont à la campagne. Si je ne m’adressais aujourd’hui qu’à des agriculteurs, il serait bien superflu que je tentasse une esquisse des im- menses travaux de sylviculture auxquels s’est livré M. Ivoy dans son beau domaine de Geneste, commune du Pian, canton de Blanquefort , à 15 kilomètres de notre cité. Tous des membres de la Société d'Agriculture de la Gironde, dont M. Ivoy fut le fondateur et longtemps le chef, connais- _sent ce domaine et ces travaux, soit par eux-mêmes, soit (52) par les récits de leurs collègues. Il en est ainsi, assurément, pour toutes les personnes qui, en dehors de la Société d'Agriculture, s'intéressent aux progrès de cette mère-nour- rice de l'État et de ses deux sœurs, l'Horticulture et la Sylviculture. J'aurais dù nommer celle-ci la première ; et jamais moment ne fut plus opportun que celui où nous sommes pour exalter son importance, et pour signaler à l'autorité, au gouver- ‘nement, l'intérêt immense qui s'attache aux travaux de notre lauréat. Qu'a-t'il voulu, qu’a-il fait, cet homme vraiment utile, cet excellent citoyen, depuis trente-quatre ans qu'il est devenu propriétaire des 300 hectares de landes que traverse la route de Bordeaux à Pauillac, et que des arbres issus des cinq parties du monde, ont transformés aujourd'hui en une productive et splendide forêt ? Ce qu'il a voulu, ce qu'il a fait, ce qu’il est du moins en chance très-prochaine d'accomplir, le voici : Naturaliser en France jusqu'à un certain point, — c'esl- à-dire acclimater et cultiver assez bien pour que leur repre- duction et leur multiplication soit assurée par leurs pro- pres semences, — toutes les espèces d'arbres forestiers Re _— le climat de notre patrie pe” pri di ape à obtenir ces bons résultats pour les essences susceptibles de servir aux constructions » ’ et par dessus tout, aux constructions navales. Étudier, au même point de vue, les essences indigènes, comparer , apprécier la valeur intrinsèque , les aptitudes, les qualités ire de toutes lours races , du ue leurs variétés. À Au résumé , créer, — se est créée et en per voie de prospérité ; — compléter — elle s’accroit tous les jours ; = (53) et se complèterait si la grande entreprise de M. Ivoy et ses trente années de succès étaient connues — je ne dis pas des agents subalternes qui ne peuvent, dit-on plaisamment, que copier et non lire, mais des esprits vraiment élevés auxquels sont confiées les destinées de l'État; — créer, dis-je , et compléter autant que possible, dans la région de la France que les savants regardent comme la plus éminem- ment favorable aux acclimatations, — une Écoce Fores- TiÈRE digne enfin de ce nom souvent prodigué à des essais étroits , trop incomplets pour n'être pas insignifiants et partant, inutiles. - Oh! alors, Messieurs, si tont ce qui existe déjà à Ge- neste était connu , la sympathie de dehors , les encourage- ments de haut lieu, les accroissements de matière à mettre en œuvre — je veux dire les envois de semences nombreuses et authentiques — tout cela ne ferait plus défaut, comme ilen a été jusqu'ici, au laborieux et savant sylviculteur. La reconnaissance publique, qui ne s'inquiète guère d'imiter ce que faisaient les anciens Grecs pour honorer un bon citoyen, mais qui sent tout comme eux ce que vaut un travail utile, lui porterait le tribut de son estime et de ses encouragements. Vous le dirai-je, Messieurs ? je pense bien à autre chose, mais il est inutile que je m'y arrête, car il est des hommes puissants à qui il suffit d'apprendre qu'il y a quelque part du bien à accroître , une justice à rendre, un labewr utile à encourager, pour qu'aussitôt ils prennent à cœur de ne rien délaisser de ch attributions du pouvoir. Mais pardon, Meier je m'aperçois que je me laisse _ Aller à vous parler vaguement et sous l'impression de mes Souvenirs, des beaux travaux de M. Ivoy; comme si lus, Vous partagiez avec moi l'avantage d’avoir pu les connaitre _ etles apprécier, J'ai eu tort, car nous vous faisons ici nos (54) juges, et il faut bien que je fasse passer sous vos yeux les faits de la cause, je veux dire l'analyse sommaire des moyens d'exécution et des résultats obtenus. J’y viens sans plus vous faire attendre. Ce fut en 1821 que M. Ivoy se rendit acquéreur des 300 hectares où il n’existe plus aujourd'hui d’espace qui ne soit cultivé, et dont les deux tiers ont déjà été appelés aux bienfaits du drainage. Je reviendrai particulièrement sur ce sujet, car: tout le secret des merveilleux succès de M. Ivoy est dans le mode de ce drainage, dont il est l'inventeur. Toujours est-il qu'il acheta fort bon marché cette vaste terre , et'c’était justice, car elle ne promettait pas les beaux revenus qu'il a tirés d’elle, et le cadastre, qui n'a pas mission pour lire dans l’avenir des terrains encore incultes, évaluait alors le revenu d’une partie du domaine à 1 f. et 2 fr. l'hectare. M. Ivoy, qui pendant une vingtaine d'années, s'était déjà adonné avec ardeur à la sylviculture en Belgique, se mit à l’œuvre. Il se dit que le pin maritime réussisait à coup sûr dans nos landes , et qu’il pouvait par conséquent compter, au moyen de l’élagage de ses semis , sur un pre- mier et assez prochain allègefnent aux mises dehors que Sa fortune lui permettait d’ailleurs de faire. Jse dit, en second lieu, que la ruine de toute culture dans les landes , doit être attribuée à l’eau qui y séjourne. En troisième lieu , il avait appris de son expérience déjà longue, que les chênes, même parvenus à une assez forte taille, peuvent être transplantés avec facilité et avantage- Telles sont les trois bases bien simples de la prospérité du domaine de Geneste. 11 fallait, pour les faire valoir, obtenir deux choses : premièrement, le déssèchement d'une propriété fréquemment abreuvée ou inondée d'eaux à santes; secondement, un guéret de puissance suffisante (55) au dessus de l’aliosse. Afin de ne perdre ni temps ni argent, M. Ivoy se mit tout simplement à faire les deux choses à la fois , et, contrairement au dicton populaire dont l’avidité de quelques chasseurs à fait pour tous les hommes une si bonne leçon de conduite , il réussit à souhait par le moyen du DRAINAGE 4 ciEL OUVERT , système simple et puissant, comme le sont toutes les idées bonnes et justes. Un fossé de deux mètres fut d'abord creusé tout autour . du domaine. Une allée de ceinture , creusée de cinquante centimètres, accompagna partout le fossé dont elle fut sé- parée par une digue de dix mètres de largeur, établie au moyen des terres du fossé et de l'allée; la digue fut plantée d’acacias. Le but et le résultat de cette opération première ont été d'isoler le domaine des grandes landes qui l'entou- rent , et de préserver les semis de pins du feu qu’on allume souvent dans ces contrées stériles pour en renouveler la végétation. De cent en cent mètres , le domaine a été coupé du Nord au Sud et de l'Est à l'Ouest par de grandes allées larges de 10 mètres. Puis les semis de pins et les bois de chênes ont été drai- nés à ciel ouvert en formant des carrés de 25 ares, séparés par des allées larges de 3 mètres et creusées de 50 centi- mètres , allées dont les terres ont été portées à la brouette dans l'intérieur des carrés. Le prix de cet ouvrage était de 20 francs pour cent mètres, et le bois extrait couvrait la moitié de la dépense. Plus tard, les semis de pins ont été renouvelés par des moyens plus perfectionnés et plus puissants. M. Ivoy n’a s établi pour eux que des planches de 10 ares, larges de 10 mètres , longues de 100 , séparées par une allée de 3 m. creusée à 50 centimètres , ce qui porte à 65 centimètres la _profondeur du guéret de Ja planche. (56) Pour l’École forestière, M. Ivoy a porté les précautions plus loin encore. Les planches n’ont que 8 mètres de large et 50 de long. L'allée, toujours de 3 mètres, donne 20 centimètres de terres de remblai, qui portent à 70 centi- mètres l'épaisseur de la planche. Trente-deux chènes en taillis bordent cette planche dont le centre est occupé par des arbres de haute-futaie. Voilà, Messieurs. tout ce que j'ai à vous exposer en fait de moyen d'exécution. Je serais infini si je voulais vous par- ler avec quelque détail des résultats prodigieux qui sont, ou déjà obtenus, ou manifestement assurés par l'état de vigueur et la croissance rapide des arbres. Je me bornerai à choisir, parmi celte collection déjà si opulente de végé- taux arborescents, quelques genres plus remarquables par l'utilité de leur bois ou par le nombre d’espèces que le pro- priétaire de Geneste en a introduit dans ses cultures, et dont une forte proportion alimente déjà , par ses semences, des pépinières dont l’exportation devient chaque année plus profitable. M. Ivoy possède plus de douze espèces d'Érables , “sept espèces de Louleaux ; six de Hétres, cinq de Frénes, treize de Noyers , sept de Peupliers., neuf de Tilleuls, quatre de Cyprès . treize de Sapins, plus de vingt espèces de Pins. trois Chênes d’ Afrique , dix d Europe, vingt-deux d'Améri- Vous Je voyez, Messieurs , les prédilections de M. Troy sont décidément pour les chènes et les pins, et cela parce qu'ils sont les plus utiles des arbres forestiers. De même , en fait d ‘arbres d'ornement, dont il possède et multiplie un nombre i immense , il a quatorze espèces de Magnolia, et c'est eux qu'il préfère, parce qu'ils sont les plus beaux. Il les multiplie , comme les Chênes américains, avec une profusion telle qu'on peut dire sans trop d’exagé- (57) | ration, qu'à Geneste les Magnolias et les Chênes d'Amérique remplacent le chiendent de nos guérets ordinaires. Et maintenant, Messieurs, que vous dirai-je de la vue d'ensemble de toutes ces richesses du présent et de l’ave- nir ? Rien assurément qui ne reste au dessous de da réalité. Parcourez cette avenue grandiose, de 800 mètres de lon- gueur sur 32 de large , plantée sur quatre rangs, en Pins Pignon , Laricio, du Lord , de Riga , de Chênes , d'Ormeaux et d’autres beaux arbres encore : elle vous conduira à l’élé- gante et hospitalière habitation du maître. Suivez-la plus loin encore en inclinant vers le couchant ; elle vous mènera à près d'un kilomètre de cette habitation. Dans ce long trajet, vous verrez changer à chaque instant la culture et l'aspect du paysage. Ici, ce sont d'immenses semis de pins maritimes à tous les âges. Là, ce sont des taillis en plein rapport , formés de diverses essences de Chênes américains aux feuilles élégamment découpées, d’un vert brillant pen- dant l'été, d'un pourpre éclatant quand l'automne va finir. Plus loin, c'est une allée de Magnolia acuminata qui, à Coup-sûr , n’a pas sa pareille en Europe. Ailleurs, c'est une rangée de Pinus palustris au port étrange et raide, aux feuilles longues d’un pied, et qui vous fera croire que vous avez quitté l'Europe pour les savanes marécageuses du Nouveau-Monde. Et puis des massifs de Cèdres, de Sassa- fras et de Liquidambars, dont les douces senteurs parfu- ment notre tiède atmosphère du Sud-Ouest. Votre attention sera particulièrement captivée par l'École forestière, des- tinée à devenir un jour le modèle du genre ; car M. Ivoy ne se borne pas, comme tant d’autres , à amasser beaucoup _ d'espèces, de variétés et de provenances. M veut arriver à une bonne et exacte nomenclature scientifique de ce qu'il possède; et c’est dans ce but que, depuis plus de dix ans, il poursuit de ses vœux et de ses efforts la réunion des maté- riaux d’une véritable synonymie des Chênes d'Europe. 1] en demande partout des semences ; il en a reçu déjà d’un bon nombre de propriétaires français et de tous les corps sa- vants auprès desquels il a tenté des démarches dans les au- tres États-européens. Le Gouvernement a confié , il y a peu de temps, la direction générale de l'Administration des Forêts à un savant aussi renommé pour son obligeance sans bornes que pour l’ardente affection qu’il porte à toutes les études utiles : espérons que, grâces à sa bienveillante in- fluence, cette source officielle de documents importants ne sera pas fermée à l'établissement de notre compatriote. Es- pérons aussi que, grâces à la persévérance qui n'a pas manqué un seul jour à ce dernier pendant un demi-siècle de labeurs, il n’en sera pas de la synonymie des Chénes européens comme de la synonymie de la Vigne, bien plus difficile , ilest vrai, — peut-être même impossible, — mais qui , soit dit sans jouer sur les mots, a fini par devenir pour beaucoup d’esprits graves et éclairés, un synonyme de chimère ! Un mot encore , si vous le permettez, Messieurs, sur le drainage à ciel ouvert employé par M. Ivoy et que j'ai qua- lifié de nouveau. Ce mot, vous le savez , ne se peut jamais employer dans un sens absolu, car l'Esprit-Sainta dit, ilya déjà trois mille ans, par la bouche de Salomon, qu'il n'y à rien de nouveau sous le soleil. Mais ce qui nous reste abor- dable, c’est la nouveauté des applications. Le drainage à ciel ouvert est parfaitement connu et employé — sans s0n nom dont nos cultivateurs ne se doutent guère, — dans les terres qui touchent de plus près notre cité ; mais c’est, je me hâte de le dtre, dans des conditions bien différentes et qui laissent à M. Ivoy tout le mérite de son application nou- velle à la sylviculture. N'est-ce pas en effet un drainage à ciel ouvert, dans son acception la plus exacte , que le sys (5%) tème de rigoles profondes qui, dans nos palus de la Garonne, est établi depuis des siècles entre chaque double rang de vignes et la joualle qui le sépare de son voisin ? J'ai été témoin , cette année, — et vous savez qu’elle n’a pas été favorable aux céréales, — des avantages de cette planche très-bombée et nécessairement bien mieux égouttée : le blé y a rendu près de la moitié plus que dans les terres voisines, semées à plat. — M. Ivoy a eu l’heureuse idée de trans- porter ce système dans les forêts du terrain de landes, en le perfectionnant , en l’appropriant à une destination nou- velle. C’est ainsi qu'il l’a fait sien, et il en doit être, à notre sens , grandement loué. Nous n'oublions pas cependant que d’autres ont droit à des éloges pour avoir suivi une route déjà battue, quand cette route est bonne; et la Société Linnéenne a fait preuve, cette année même, de son senti- ment à cet égard, en faisant connaitre au public les éloges qu'elle a donnés à un autre grand propriétaire dont les vastes travaux de drainage n’ont pas le cachet spécial de nouveauté que je vous ai fait remarquer dans ceux de M. Ivoy. Je serais bien près Messieurs, de céder la parole à M. le Secrétaire--gèneral, si je ne devais, avant de finir, acquitter une dette sacrée en m'arrêtant un instant auprès d’une tombe bien récemment fermée. Tout, dans l'appareil de cette séance solennelle, semble vous parler de Fête, et pourtant la Société Linnéenne ne peut se refuser de vous laisser voir sa douleur. Elle vient de perdre l’un de ses membres les plus anciens et les plus dignes de son affection. Le bon, le pieux Dumouzin, notre archiviste pendant tant d'années , nous a été enlevé par une bien courte mala- die, après une chûte dont rien n'avait fait présager d’abord la gravité. Il n’était pas de ces hommes dont les découvertes reculent les limites de la science , mais il la faisait aimer en (60) apprenant à ceux qui ne la connaissent pas à estimer ceux qui l’aiment. Il n'était pas de ces hommes dont les hauts faits guerriers reculent les limites d’un Empire; mais il était de ceux dont le grand nombre fait la force des États, parce que leurs humbles et persévérantes vertus attirent sur la patrie les bénédictions du ciel. Que nos lauréats me par- donnent d'avoir retenu quelques instants de plus, suspen- dues sur leurs têtes, les couronnes que nous leur avons préparées : il est si rare qu’ici-bas une heure de fête s'écoule sans qu'un souvenir de douleur lassombrisse ! En cédant à celui-ci, en laissant une place à ce regret du cœur, je n'ai perdu de vue ni l'esprit ni l’objet de notre réunion. J'y re- viens pour faire ressortir encore une fois à vos yeux, Mes- sieurs , l'importance à venir — sociale et politique — du but que se propose l'honorable sylviculteur dont je vous ai fait connaître les travaux. N'oubliez pas qu'il ne s’agit de rien de moins que de favoriser la production des bois les plus propres aux constructions navales ! Puisque Dieu a donné à la France un glaive auquel on ne résiste pas, la France peut avouer noblement son amour de la paix. La paix ! c’est le commerce et les arts, les sciences et l'industrie. La paix ! ce sont les relations inter- nationales, bienveïllantes et continues , auxquelles les océans opposent des barrières qu’une seule voie peut fran- chir. Hé bien, l'accroissement incessant de la population européenne a forcé l'Agriculture à se faire envahissante : les défrichements ont fait reculer , ont resserré de toutes parts el presque anéanti les forêts qui couvraient jadis, outre les grandes chaines de mantagnes, les vastes plaines endulées de l'Europe centrale. Au Nouveau-Monde , en est de même, et comme ses primitifs habitants, on voit ses antiques forêts se retirer, puis s'éteindre, devant ne. che infatigable du pionnier. Qui oserait promettre que (61) pendant quelques siècles encore , l’Amérique-pourra suffire aux besoins toujours croissants de la civilisation du monde entier ? Voyons encore cette grande question-sur un autre point de vue, et celui-ci est palpitant d'actualité pour nos cœurs français. Quand l'homme veut se construire une demeure stable , la fibre flexible du végétal, solidifiée par le temps, peut remplacer les lourds et inertes matériaux que nous offre la pierre. Mais quand vient à sonner l'heure des com- bats lointains , le fer et le feu ont beau nous venir en aide : ils ne sauraient suffire seuls à une œuvre que Dieu n’a pas faite la leur ; et alors, d’où s’élanceraient, si ce n’est du sein des forêts, les vaisseaux qui portent au pied des rem- parts ennemis qu'ils vont escalader et abattre , les canons, les drapeaux et les glorieux soldats de la France ?. ——ñ{% De — TABLEAU DE LA 38"° FÊTE LINNÉENNE, Rss À LA rs DANS SA SÉANCE PUBLIQUE ANNUELLE v 6 NOVEMBRE 18 Par M. LATERRADE. directeur. C'était par une belle matinée du mois de Juin, à l'épo- que où l'été qui vient d’éclore se montre paré des fleurs du printemps, que quelques botanistes inconnus , guidés par le zèle et la reconnaissance, par ce zèle que donne l'amour de l'étude, par cette reconnaissance qu'inspirent les travaux des naturalistes célèbres, se dirigèrent sur la, plaine d’Arlac, appelée depuis la terre classique de la” botanique bordelaise. Là, après s'être divisés en trois groupes qui explorèrent sous le rapport de ses productions végétales, la sauvage fertilité du lieu, ils s’arrêtèrent au pied d’un saule blanc dont l'ombre s’étendait légèrement (62) jusqu’au ruisseau qui coulait auprès de ses racines, et c'est là que fut fondée la Fête Linnéenne, cette fête qui, quel- ques années après, se célébrait dans les Basses-Pyrénées, sous la présidence du savant Palassou ; à Montpellier, sous celle du professeur Delile, à Maurice, ombragée par un camphrier, et au Sénégal, en face du premier caféier qui eùt produit dans l'ile. Mais si le goût de ceux qui aiment à interroger la nature, était satisfait de l’heureuse époque choisie pour la fête, il ne pouvait en être de même de leur reconnaissance , ils la voulaient plus expressive et plus solennelle, et de là cette séance publique, tenue le jour de la Saint-Charles, en mémoire de Charles Linné et qui complète la fête champé- tre par le compte qui en est rendu , au sein de la cité, en présence de nos honorables magistrats et de l'auditoire choisi qui vient encourager nos travaux. C’est de ceux auxquels nous nous sommes livrés le 29 juin dernier, jour de la Trente-huitième Fête Linnéenne, que j'ai à vous entretenir aujourd'hui. De Borpeaux, la Société et les personnes invitées, parmi lesquelles étaient MM. Borchard et Boyer, lauréats du cours de Botanique de la ville, sont parvenues rapidement au moyen de la voie ferrée, à Facture, où le président, M. Charles Des Moulins , a ouvert les travaux de la journée par le discours du directeur, empêché de se joindre à ses col- lègues. Les bois de la localité, les bords de la Leyre, etc. ont été explorés avec succès sous le triple rapport de la , Botanique, de l’entomologie et de la conchyliologie (4), pendant que le directeur, acçompagné de quelques élèves et de quelques botanophiles, visitait l’une des php =. * Voir, Actes de ps Société Linnéenne, 1. XX p: 42 et 45. Mélanges , procès-verbal de la fête. (65) rurales de M. le comte de Kercado, d’où l'excursion fut prolongée jusqu'à Arlac. — Avant le départ, M. Lagarde, instituteur , correspondant à Martignas , avait déposé quel- ques fossiles de sa localité chez le directeur. À RocxerorT, plusieurs employés de la marine (1), ayant à leur tête notre correspondant, M. Laporte fils, qui a su concilier les exigences de son service avec ses goûts pour les sciences naturelles, se sont dirigés à quatre heures du matin, vers les prés situés derrière l'hôpital de la marine. Ils se sont divisés en deux sections ; l’une sous la conduite de M. de Rochas, chirurgien de la marine, et l’autre sous la direction de M. Laporte, la première explorant la partie orientale , et la seconde la partie occidentale de la localité, jusqu’à sept heures et demie, au moment où les deux divi- sions se rencontrèrent au village de Mercille pour y termi- ner l’excursion du matin. — Celle du soir, contrariée dans sa dernière partie par le mauvais temps, a eu lieu dans l'arsenal même. Bien que notre correspondant délégué, M. Laporte fils, se livre, vous le savez, à plusieurs branches de l'histoire naturelle, comme son père, notre honorable collègue M. Laporte aîné, lieutenant de l'Ecole des mousses et novi- ces, qu'il a fondée à Bordeaux, il semble affectionner plus particulièrement l’entomologie. Aussi le nombre des espèces d'insectes observées pendant les excursions, se monte-t-il à quatre-vingt-dix-huit, dont vingt-huit ap- partiennent à l’ordre élégant des lépidoptères. — Nous n'avons pas besoin d'ajouter que dans la famille des ser- ricornes, section des limebois, nos collègues n'ont pas (1) MM. de Rochas, chirurgien ; Rondeau , aide-commissaire , Lajoux, Proust et Aze, écrivains. ( 64 } manqué de trouver le Lymeæylon navale si connu par les ravages qu'il fait dans les chantiers de la marine. Cependant, et malgré le peu de temps qu'on à pu y consacrer , la conchyliologie a fourni douze espèces parmi lesquelles une très-jolie du genre gastrochène, que nos observateurs sont parvenus à tirer dans un état parfait de conservation, d'un fragment de polypier. À SAnNTES, notre actif et zélé correspondant, M. Marc- Arpauld, accompagné de M. Gonthier, pharmacien, n'a pas manqué de célébrer notre fête, en se livrant à une intéressante excursion dans le pays qu'il affectionne. — Du sommet de ce rocher où s'élève, bâti par les Romains, un capitole devenu plus tard la demeure des comtes de Sain- tonge, et transformé aujourd’hui en Hôtel-Dieu, il me sem- ble, dit notre honorable collègue, que ma pensée plus libre se dirige plus rapidement vers vous, que la distance est pour ainsi dire anéantie et que nous sommes mieux réunis dans l'esprit d'une même fête. Nos deux botanistes rencontrent d’abord, une plante assurément fort commune, le fenouil; mais elle leur rap- pela le fenouil de mer (1), et bientôt, en donnant une plus grande extension à cette idée comparative, l’artémise, que feu notre ami Lesson, secrétaire de notre ancienne section de Rochefort, désigne sous le nom d’absinthe des Santons (2). pins célébrée par Dioscoride et per Galien, (1) Crithmum marilimum . (2) Artemisia Santonica Lesson Flore Rochefortine, p- 971. A marilima de Linné. Probablement la var. B suaveolens De és Candolle Prodrome, t. VI, p. 103 et 104; puisque cette variété _est l’. suaveolens de Lamarck et V4. Santonica Woodv. Med. bot. t. 123. De Candolle , ajoute que cette variété dont la patrie est inconnue, est dans les jardins, et il ne parle nullement de VA. santonica de boaog: (65) chez les Grecs ; par Martial, Pline et Columelle, chez les: Latins. | Parmi les autres plantes trouvées dans l’excursion, nous nous bornerons à citer le Silene otites, la jolie linaire de . Pélissier, l’alaterne, quatre formes du plantain corne de cerf ; sur lés rochers, à l’ouest, des capillaires, la petite joubarbe {umbilicus pendulinus), la valériane rouge et sa variété à fleurs blanches, — Mais la chaleur d’un soleil tropical fait songer notre correspondant à la retraite, lors- que son compagnon lai propose d'aller visiter au pied du capitole, rue Saint-Maur, un jardin dans lequel on remar- quait une végétation ou plutôt un phénomène physiologique des plus curieux, voici le fait :: M. Chasseriaux, propriétaire dudit jardin, et qui mérite toute confiance dans ses assertions, possède un poirier grelfé sur franc, de l’espèce poire orange, dont la greffe a été ensuite remplacée par une autre de la variété dite Berga- motte de la Pentecôte. Sur la tige, formée par cette dernière grefle, s'est développé, l'année dernière , un bourgeon si faible qu'il a été cause que tous les autres se sont tournés en fruits , et ces fruits, produits par la tige du poirier ber- gamotte, étaient tous des poires oranges. Il y a donc ici une alternation de produits et quelque chose qui nous sem- ble tenir de l’assolement. Nous pensons que Æ question mérite d’être étudiée. À Manzac | Dordogne), notre honorable orne ; M. de Dives , qui aurait eu tant de plaisir de se rendre à Bordeaux pour célébrer La fête avec nous, mais qui depuis le départ de son fils aîné pour la Crimée, ne peut se livrer à de longues excursions , s’est borné à en faire deux cour tes : l’une le matin, à Villamblard; l’autre dans J'après- midi , à Manzac même, explorant la première de ces loca- Tome XX. { Mélanges). 6 ( 66 ) lités sous le rapport de la botanique, et la seconde sous celui des mollusques qu’elle pouvait offrir. Des plantes intéressantes : l’anthéric liliacé (anthericum liliago), si rare dans la Gironde, le laser à larges feuilles (Laserpitium latifolium), le peucedanum parisiense, dont M. l'abbé Lussac, curé de Blagnac, a enrichi notre Flore, une élégante graminée , la canche flexueuse {aira fleæuosa et montana de Linné), l’agrostis setacea, etc., ete.; la lymnée auriculaire (lymna auricularia), espèce rare. dans le département , ont été les fruits de ces deux courses dues au zèle et à l'activité de l'observateur. De Bazas, la division linnéenne de cette ville , se dirigea à six heures du matin sur Grignols. Les membres, y com- pris les deux nouvellement reçus, M. Lambert, procureur impérial , et M. Dubroca, notaire, au nombre de dix-sept réunis dans un omnibus spécial, s’arrêtèrent sur trois points indiqués du parcours, et se séparèrent en deux sec tions pour explorer les campagnes voisines, qui furent ainsi depuis le matin jusqu’à onze heures, l’objet de six exeur- sions très-riches en plantes dont nous ne pouvons donnér ici l’'énumération. A midi, le président, notre honorable correspondant , M. le docteur Ardusset , le même qui nous fit en 1835, le cieux don d'une lettre autographe de Linné, a ouvert la séance par la ‘correspondance du directeur avec la division. On a entendu ensuite les lectures de M. le docteur Dupon et du secrétaire, M. l’abbé Bacca-Nérac, professeur d' histoire naturelle au collége de Bazas. Le premier avait pris pour sujet : Sauternes et ses enti- rons. Aspect du pays, souterrain géologique, son aptitude ee la vigne et à quelles citons: planté divers et do- minauts dé ses vignes , principes chimiques et action de (67) leur vin ; tels sont les points principaux de cet intéressant travail. Le second, sous le titre modeste de : Petit essai sur la géologie , parle à grands traits des espèces de terrains les plus généralement répandus sur la superficie de la France, puis il traite des terrains de la Gironde, de leur formation géologique , des fossiles qui les caractérisent , et examine leurs points de contact ou de différence avec le terrain pari- sien. A la fin du banquet, le secrétaire a lu une pièce de poésie pleine d’à-propos , et quelques excursions supplémentaires ont terminé la journée. Souvent, Messieurs et chers collègues, vous avez comme moi, traversé les plaines fertiles de Gujan, les trois chaines de dunes au sommet aride, séparées par de véritables oasis, et cette plage qu’aux jours des tempêtes, la mer en furie couvre de ses varecs; Vous avez YU, Vous avez examiné cette végétation maritime, mais il n’est aucun de nos cor- respondants qui l'ait étudiée plus habituellement que M. Chantelat, pharmacien à La Teste, et aujourd’hui à Gujan. Aussi, nous annonce-t-il que n'ayant pu faire de longues excursions cette année , il n’a trouvé rien de nouveau. Nous avons perdu et je vous l’ai annoncé le jour de la fête, le vénérable président de notre division Linnéenne des Basses-Pyrénées, M. le baron de Vallier, et en Algérie notre fidèle nn pe mort M. Clavé, pes ner ss faut malheureusement ajouter celle de 1 b archiviste, M. Dumoulin aiïné. — Ainsi point de fête au château de Coslédaà, ni à Hydra, en Afrique. — Seulement à Morlaas, notre correspondant, M. le docteur Bergeret, en mémoire de notre ami, M. de Vallier, et pour célébrer l'anniversaire de la fondation de la Société, s’est livré le 28, à une fructueuse excursion. (68) A San-Yaco-pe-CuBa, votre correspondant, mon fils Théophile, qui, en mémoire de la fête que nous célébrons aujourd’hui, a nommé son habitation, Saint-Charles, n'ayant pu réunir le 28 Juin, sous une température de 35 degrés, aucun collègue, aucun amateur, s’est borné à nous envoyer les observations météorologiques faites dans la journée. Mais pour peu que se réalisent les espérances que nous avons conçues, pour peu que nous parvenions , ce qui à eu un commencement d'exécution ce matin, à concentrer un certain nombre de correspondants sur quelques points de l'Amérique, la Société y verra bientôt s’y renouveler les beaux jours de ses anciennes divisions de la Martinique et de la Guiane francaise. CONSIDÉRATIONS SUR LES PLANTES OFFICINALES, Par M. A. DOCTEUR, secrétaire du Conseil. Avant les moyens thérapeutiques dont les progrès scien. tifiques et surlout les découvertes chimiques ont doté notre matière médicale , on avait recours au règne végétal pour le traitement de presque toutes les affections morbides qui ae l'humanité. Dès la plus haute antiquité, Gallien, , puis les médecins arabes, cherchaient leurs moyens curatifs parmi les végétaux que la Providence à Si libéralement répandus sur la surface du globe. Mais peu à peu leur usage a été abandonné; ils ont été détrônés par les nouveaux agents que la chimie et la minéralogie nous offri- rent d’abord avec parcimonie, et que les recherches des savants du commencement de notre siècle ont si or mnt augmentés. De nombreux et précieux spécifiques sont bts dans (69) l'oubli ; ils ne figurent plus dans nos matières médicales ; ils sont abandonnés pour la plupart, et tous le seraient peut- être, si la réputation de quelques-uns n'avait été conser- vée dans le peuple, qui, parmi de nombreuses superstitions et d’absurdes préjugés, a gardé le souvenir d’excellentes formules se perpétuant de génération en génération. Nous voyons quelquefois des charlatans, renoueurs ou guéris- seurs , dont l’imposture unie à l'ignorance exploite les habi- tants de nos campagnes, accomplir des cures étonnantes et que nous ne pouvons souvent contester , el c'est à des remèdes que nous qualifions remèdes de bonnes femmes, qu'ils doivent ces succès. Dans lequel des règnes de la na- ture puisent£ils généralement, presque sans exception, dirai-je même , leurs agents curatifs ? Dans le règne végé- tal. Leurs aïeux en ont confié le secret à leurs pères qui les leur ont transmis. Depuis quelques années, nous voyons surgir comme nou- _ velles découvertes des agents thérapeutiques d’abord portés aux nues, puis bientôt oubliés, brillants météores qui dis- paraissent pour céder la place à d’autres nouveautés qui au- ront bientôt le même sort. Presque tous ces agents curatifs sont des remèdes végétaux, connus et abandonnés depuis longtemps et dont le souvenir serait resté enfoui dans les ouvrages de nos anciens auteurs, si le hasard n'avait fait tomber leur histoire entre les mains de quelque ami de l'humanité ou de quelque charlatan qui espère se créer une réputation et trouver le pactole en exhumant des recettes abandonnées , qu’ils offrent comme résultats de leurs tra- vaux et de leurs veilles. * L’engouement de la nouveauté , de Ja mode, puis-je dire, car malheureusement la médecine a ses modes elle aussi , n'a pas seul contribué à faire accepter, puis rejeter la plu- part de ces médicaments végétaux, qui n'ont été le plus + (æ) souvent bannis de la matière médicale que lorsqu'une consciencieuse expérience est venue démontrer leur ineffi- cacité dans les affections pour la guérison desquelles on les préconisait. Cependant ces agents médicinaux possédaient ordinairement les vertus qui avaient établi leur renommée, et l’insuccès était dû à des causes qui, je le crois du moins, n'ont pas été assez étudiées. Je vais énumérer en peu de mots les principales de ces causes , alors que l'importance du sujet exigerait des déve- loppements que je ne puis lui donner dans la solennité qui nous rassemble, vu le peu d’instants dont je puis dis- poser. Presque jamais les végétaux ne sont recueillis, séchés et conservés , dans des conditions favorables à la présence et à la constante identité de leurs propriétés. En effet, dans la récolte des plantes destinées aux offi- cines, on n’a nullement égard, en général, à la composition du terrain qui leur fournit non-seulement des sucs nourri- ciers, mais les fluides qui constituent par eux-mêmes où tiennent en suspension les principes euratifs que la théra- peutique recherche, Et cependant, comment un végétal qui doit agir sur l’économie à l’aide de ses huiles essentielles , posséderait-il les mêmes propriétés s’il était recueilli dans dans un lieu bas et humide , tandis que, au contraire, unê plante mucilagineuse serait récoltée dans un lieu sec? Les ombellifères nous offrent un exemple bien frappant de ce fait : les plantes de cette famille qui croissent dans les lieux marécageux, sont généralement vénéneuses , et celles des endroits secs, carminatives. … L'exposition est donc i ire à © onsidérer que mature du terrain dans la récolte des plantes officinales ; et cependant les manouvriers par l'intermédiaire desquels elle s'effectue , ne se bornent plus à les recueillir dans les 71) lieux où elles doivent s'offrir naturellement à eux; mais, depuis quelques années surtout, ils ont pris l'habitude de semer, n'importe dans quelles conditions, les espèces qu'ils doivent récolter l’année suivante ; et non-seulement ils pla- cent à des expositions et dans des terrains défavorables les plantes du pays, mais encore ils cherchent à acclimater des espèces, qui peuvent sans doute croître dans nos contrées, mais ne peuvent y développer les propriétés qui les font recommander. On conçoit facilement dès-lors l’insuccès que peuvent éprouver les médicaments végétaux pendant certai- nes périodes de temps, surtout si l’on considère l'influence atmosphérique, qui durant telles années, est favorable au développement des huiles essentielles, par exemple, tandis que l’année suivante, les variations de la température vien- nent enrayer leur développement. L'époque à laquelle les diverses plantes sont récohées influe également .sur la force de leurs propriétés. Tout le monde sait que les racines émollientes , telles que la Gui- mauve, doivent être recueillies au Printemps ou à l’Au- tomne, alors qu'elles sont gorgées des sucs mucilagineux qu’elles tiennent en réserve pour la végétation estivale. Les plantes toniques, au contraire, doivent être cueillies au moment de leur floraison, pendant les chaudes journées de JÉté; car c’est alors que les huiles propres ont atteint le degré le plus complet d'élaboration. Personne n’ignore que la récolte des plantes officinales doit être opérée par un temps sec, parce que l'humidité, malgré tous les soins apportés à la dessication, tend tou- jours à la décomposition des tissus organiques. Quant à la conservation, le but que doit se proposer l'herboriste est de _ soustraire les végétaux à l'influence atmosphérique et de les préserver des divers acarus, ainsi que du contact de la poussière, (æ ) Combien existe-t-il d’herboristes ayant égard à ces prin- cipes élémentaires de l'herboristerie ? Bien peu malheureu- sement. Et cependant l'observation de ces préceptes aurait une grande influence sur l’efficacité de l'emploi des plantes officinales qui rendent déjà de précieux services à la théra- peutique et qui sont appelés à en rendre de bien plus im- portants encore. Il est aussi une faute que l’on commet souvent et qui tient plutôt à l'éducation botanique des marchands qu'à leur manque d'attention. En effet, au lieu des plantes désignées, combien de fois ne reçoit-on pas des espèces congénères, ayant à peu près le même facies, et le plus souvent, il est vrai, possédant des propriétés analogues, mais rarement au même degré. — Heureux encore lorsque la méprise n'est pas poussée plus loin. Quant aux falsifications , longue serait la liste des diverses fraudes , que l’on ne savrait trop flétrir et qui rendent l'u- sage des plantes officinales si incertain. Quand on songe que la feuille du chêne se livre généralement à la place de celle du frêne , on se demande où s'arrêtera la mauvaise foi. Si nous avons un vœu à émettre, c’est que le législateur prenne de sévères mesures pour mettre un terme à un abus des plüs graves. Quelques herboristes et droguistes , confiants dans l'immense savoir médical que leur a conféré l'habitude d'écorcher quelques mots latins en lisant” les étiquettes de leurs marchandises, ne se contentent pas de les falsifier, ils ordonnent à tort et à travers l'emploi de leurs simples et de leurs drogues, oubliant que leur suffisance peut coûter la vie à leurs semblables et que le droit de faire des ordonnances est réservé à ceux que les études et Sr ont rendu dignes d exercer le sacer- br Fa, l'art de guéri ie A. Docrecr. QUELQUES CONSIDÉRATIONS SUR LES SCIENCES. —_————— Il est pour les populations des villes, deux saisons de durée très-inégale : l’une pendant laquelle chacun veut goûter le repos ou les charmes de la villeggiature ; l’autre qui ramène aux labeurs d’une vie commune , les habitants qu'avaient éparpillés voyages et loisirs. C’est vers le renou- vellement de cette dernière, qui comprend l’année acadé - mique, que les associations d'hommes d'étude convient habituellement un public d'élite, à venir entendre le pro- gramme et l'exposé de leurs travaux. Quelle que soit dans ces réunions solennelles , l'impor- tance ou l’exiguité des résultats, nous pouvons constater une tendance heureuse à produire devant les majorités, les recherches de quelques-uns. C’est qu'il n’est plus permis de travailler seulement pour soi : tel est du moins le senti- ment qui, chez les hommes de science particulièrement, domine aujourd’hui. Si nous comparons, à ce point de vue, l'histoire du passé avec celle du présent, nous remarquons de notables diffé- rences. La verité semble, pour l’homme , habiter derrière de sombres nuages. Tout en conservant son caractère de lumière divine destinée au monde de l'intelligence , elle échappe aux courtes vues, et n'éclaire que l'observateur patient et perspicace. De là, le besoin, pour en recueillir les faibles clartés, de grouper et d'associer les efforts de plu- sieurs : de là, l'origine des sociétés savantes. A ses premiers jours, la Science se résumait en un pelit (7%) nombre de données générales, dictées par Dieu lui-même, venant se dévoiler à l'œil humain ; et cette révélation est constatée par les religions les plus anciennes qui constituent, chez chaque peuple, le premier et quelquefois l'unique cha- pitre des notions scientifiques. La lumière éclairait alors vivement l'humanité, placée près du foyer d’émergence ; puis , elle fut livrée aux géné- rations successives qui semblables aux coureurs desquels parle Lucrèce , devaient, de siècle en siècle, se transmettre le flambeau qui leur avait été remis. Ce furent ou des élus de Dieu, ou des hommes plus in- telligents que leurs frères , qui se constituèrent les gardiens du dépôt sacré, menacé peut-être, sans leurs soins, de disparaître à travers l’obscurité des âges. Prêtre et savant furent synonymes , et c’est au sein même des religions, qu’eurent lieu les premiers développements des sciences. L'espèce humaine, alors condamnée à dépenser toutes ses forces vives pour l'établissement de sa vie matérielle, devait être dirigée par une puissante autorité. Aussi, pour mieux assurer cette dernière contre les envahisséments du dehors , les prêtres ou les premiers savants s’envelop- pèrent de mystère , et ne dûrent se servir que d’une langue léroglrshipee La Science est koi un fruit mystérieux n'était pas d destinée à cueillir : il fallait, à l'arbre shmholique, une étülture laborieuse et des siècles nombreux, pour qu'il développer et mûrir ses inépuisables récoltes. À une époque moins éloignée, les instincts de curiosité qui se trouvent au fond de se __— Éd rTcr un grand nombre de cherche ji ment, pour pénétrer au delà des mass" d la Science ; ; et à travers les brèches qu'ils pratiquérent , il dùt s’opérer une diffusion relative des notions antérieurement acquises. (75) Toutefois , ces dernières restèrent longtemps bien limi- tées. Les adeptes nouveaux adoptèrent les habitudes qu'ils avaient un moment troublées ; et c’est ainsi que la franc- maçonnerie scientifique, tout en s’agrandissant de siècle en siècle, ne cessa pas de se tenir isolée des masses. Les études sérieuses exigent en effet le calme du cabinet, ou la retraite du cloître ; dès-lors ne soyons pas surpris si, près de nous encore, les élaborations et la langue du savant se maintiennent énigmatiques. C’est d’hier que sont ouvertes les portes du sanctuaire : Nous devons nous heurter contre les débris des vieux âges. La Science est comme emmaillotée dans les langes du passé, desquelles elle ne se dégage qu'avec lenteur ; puis, l'étendue de son domaine et des avenues qui le parcourent, est si considérable, que les plus habiles mêmes n’évitent pas tou- Jours de s’y égarer. Aussi, rien de moins étonnant que de voir aujourd'hui, les hiéroglyphes remplacés par un lan- gage également plein de confusion et d’obscurité, en raison même de son étendue, parfois de sa nouveauté, — Et, sans qu’on puisse accuser personne de mauvais vouloir, il faut reconnaître que les difficultés de la langue des sciences, leur sont très-préjudiciables. La faute en est-elle à la multiplicité des objets à exami- ner et à préciser ? Il faudrait se hâter d’écarter les maté- riaux qui forment double emploi, puis mettre un ordre sévère dans l’arrangement de ceux que l'on conserve. C'est trop exiger des vulgaires courages, et ce sont les plus nom: breux, que de les recevoir au vestibule de la Science, dans un chaos de dénominations és $ ar et Dé tu _insignifiantes. 4 , Sans doute , il at indispensable de créer un nouveau vocabulaire pour étiqueter ces pierres, ces animaux , ces plantes qui augmentent chaque jour le mobilier connu du ( 76 } globe; mais, est-ce réussir que de forger avec de vieux débris, des mots à peu près impossibles ? S'il ne s'agissait que de nommer d'inutiles roches ou bien quelque animal antédiluvien, personne ne s’en inquié- terait, ni ne songerait à quereller le kakoxène, l’argyri- throse, ou le Labyrinthodon pachygnatus. Mais on fris- sonne en entendant nommer, avec la même étrangeté , des minéraux usuels, des animaux que nous utilisons, des fleurs qui s’étagent sur nos croisées : ainsi la smithsonite et la sidérose; les triticum, mesembryanthemum, strepto- carpus, gompholobium , etc. Pendant une nuit de sommeil, un malicieux génie est- il venu nous prendre et nous emporter dans les siècles du passé ? Les savants d'aujourd'hui jalouseraient-ils le rôle de ces monstres sa Eh qui gardaient les fruits d’or du jardin des Hespérides ? — Il n’en est rien ; mais alors quelle est la cause de Fe apparente barbarie ? La Science est une fée qui, malgré son grand âge et la rudesse de ses allures, possède des séductions irrésistibles pour qui à su résolûment gagner ses faveurs. Tel qui avait cru jouer en observant des animalcules ou l’arrangement de quelques brins de mousse, est peut-être fatalement dé- signé pour donner sa vie à des observations microscopiques. Que la passion scientifique s'empare ainsi d’un homme et le transforme, il se fera dans son existence une façon d'isolement qui le séparera du vulgaire , et ne lui permetlra guère de communiquer avec ce dernier, dans une langue claire et largement intelligible ; et c’est là ce qui arrive aux plus nombreux. La faute en est un peu à notre époque, pendant laquelle la Science a besoin d’être analytique. Les travailleurs divi- sent, dissèquent et divisent toujours , sans opérer une RyRe thèse, sans faire jaillir des faits observés l'étincelle qui pourrait éclairer les parties obscures et inexplorées. Une Science aussi vaste qe celle d'aujourd'hui, et qui Er s’étudie en un nombre considérable de chapitres, que ne relie aucune cohésion, doit naturellement offrir la même incohérence dans la langue qui subit ses empreintes, et c’est à notre sens, une des causes les plus puissantes de confusion. Est-il permis d'espérer une amélioration prochaine ? En même temps que les investigations n’épargnent aucun détail, l'ambition d'obtenir des applications pratiques leur donve depuis peu, une direction nouvelle. Les Savants sont assaillis par des sollicitations pressantes qui ne permettent plus, comme autrefois, de s’isoler dans un cercle de satis- factions individuelles. L’Astronome est obligé de quitter les cieux pour donner des renseignements météorulogiques, le Géologue, après avoir promené son imagination dans un monde fantastique antédiluvien, ne dédaigne point d’in- diquer le gisement de minerais à exploiter; le Botaniste apporte ses précieux enseignements à l'agriculture et vient apprendre à l'horticulteur la façon de vivre des fleurs, et la distribution géographique de leurs espèces. Personne, en un mot, ne veut rester improductif; et dès-lors, une langue usuelle , intelligible, peut, dès demain, remplacer celle d'aujourd'hui. Puisse-t-il en être ainsi! car la Science est appelée à être distribuée à tous. Remercions donc les travailleurs qui , au lieu de garder à leur profit les résultats de longues et pénibles recherches, s'empressent de les donner généreusement. Ainsi, devenue essentiellement utilitaire, la Science est- elle menacée de perdre la grandeur de son caractère divin ? — Ce n’est jamais déroger que d’être utile. — Elle sera tou- jours comme cette échelle de la vision de Jacob, qui faisait communiquer la terre avec les cieux. Ce sont les savants que Dieu a chargés d’en parcourir les échelons, et d'être les médiateurs entre la vérité et l'ignorance, la lumière et les ténébres, Je ciel et l'homme. G. Méma, DM. P PROGRAMME DES RÉCOMPENSES ACADÉMIQUES PROPOSÉES PAR LA SOCIÉTÉ, Pour Les années 41856 et suivantes. —— 42e — L'histoire naturelle et ses applications aux arts utiles principalement à l'agriculture, tel est le cadre des travaux de la Société Linnéenne. Toujours disposée à recevoir toutes les communications qui peuvent lui être faites sur ces objets divers, et à les récompenser selon leur mérite, la Société a cru néanmoins devoir préciser davantage les questions sur lesquelles elle appelle plus particulièrement l’attention des naturalistes et des agriculteurs. PREMIÈRE PARTIE. _ HISTOIRE NATURELLE PROPREMENT DITE- E. ; Conchyliologie. Fs ntm i Ron ne. ON + "11 ?. 41 FF Gironde n'a pas encore été fait avec assez d’étendue. Des découver- tes nouvelles le rendent nécessaire. Les détails et les des- criptüions données par divers auteurs laissent à désirer SOUS (79) le rapport du nombre et des Se: qui existent dans nos terrains tertiaires. La Société Linnéenne désire un ouvrage qui rappelle ce qui a été déjà signalé et qui y ajoute ce qui a été découvert depuis. Prix : Une Médaille d'argent grand module. ———— La Société encouragera les collections de Mollusques et coquilles de notre littoral, particulièrement celles du bassin d'Arcachon. Elle récompensera également les observations et catalogues faits sur cette branche de l'Histoire naturelle. IL. Botanique. A. — Les chênes de l'Europe occidentale ont été peu étudiés et sont généralement mal connus. On suppose que la France, le Sud-Ouest en particulier, en récèle plus d’es- pèces qu’on n’en a reconnues jusques à ce jour. En consé- quence, la Société propose pour sujet du prix de Botanique qu'elle décernera en 1857 : « Un travail complet sur les chênes de la région du Sud- Ouest de la France, les Basses-Pyrénées comprises. » Déterminer et fixer rigoureusement les espèces d’après des caractères positifs et invariables, déduits principalement de l’analyse des organes floraux, en général trop négligés, de ceux surtout de la fleur femelle. Soumettre chaque es- pèce à une diagnose latine, comparative, basée sur les caractères purement botaniques , mais suivie d'une descrip- tion étendue où figureront, avec tous les dével ents nécessaires, l'ensemble des caractères, tant bouniques que forestiers. { 80) À la suite de chaque espèce typique, seront classées et décrites les variétés constantes et mentionnées des formes locales. On fera connaître pour chacune d’elles les époques de floraison et de foliation, et on notera le degré de tem- pérature moyenne sous lequel ces évolutions se produisent, On se livrera à des observations critiques, à des travaux rigoureux de synonymie, qui auront principalement pour: objet les espèces ou variétés indiquées dans les Flores géné- rales ou locales de la France , ainsi que dans les ouvrages de MM. Tenore, Grisebach, Moddiges, Webb, etc. On re- cherchera si certaines formes du Sud-Ouest ne se rappor- tent pas à des chênes déjà décrits ou mentionnés par ces auteurs. Les faits historiques qui méritent d’être recueillis trouveront également place dans ces observations. On terminera par des études sur les fibres ligneuses de toutes les formes observées et on donnera le tableau com- paratif de la densité de leur bois. Enfin, on entrera dans quelques détails sur la qualité et la valeur de ces bois, leur emploi dans l’industrie , leurs usages dans les localités. On tiendra compte aux auteurs des recherches organo- géniques auxquelles ils se seront livrés sur les causes qui, dans l'ovaire des chènes, déterminent le développement d’un seul ovule et l'avortement constant de tous les autres. Des figures analytiques, nécessaires à l'intelligence du texte, en les mémoires déposés. Prix : Une Médaille d'or. _B. — La Société Linnéenne , considérant qu'il est d’une utilité incontestable pour le département de la Gironde et pour la science botanique en général, que le recensement de toutes les productions végétales de notre région soit 81 aussi complet que possible, décide qu'il sera accordé dans la séance publique de 1856, à l’auteur du Catalogue des plantes spontanées de l’un des arrondissements suivants : Libourne, Lesparre, Blaye. Une Médaille d'argent. DEUXIÈME PARTIE. HISTOIRE NATURELLE APPLIQUÉE. Agriculture. Pour peu qu’on examine la grande quantité des plantes indigènes que l’agriculteur s’applique à détruire pour assu- rer ses cultures, on est surpris de l’apparente inutilité d'aussi nombreux végétaux. Des essais ont été déjà faits pour faire servir des plantes actuellement nuisibles. Il serait important de rechercher méthodiquement les espèces qui promettent le mieux d’être profitables et d'indiquer les modifications que la culture devra leur faire subir pour obtenir les avantages demandés. Dans le but de stimuler à cette étude, la Société Lin- néenne propose la question suivante : Faire connaître quelles sont, parmi les plantes indigènes du département de la Gironde, les espèces actuellement nuisibles, ou tout au moins sans usage, qui peuvent le mieux être utilisées. En même temps qu’on indiquerait les ressources à de- mander à ces plantes, préciser les essais à tenter et les améliorations que l’on devra chercher à obtenir dans la culture. Une médaille d'argent sera décernée en 1856 au meilleur mémoire qui aura été envoyé sur celte question. | (8) TROISIÈME PARTIE. RÉCOMPENSES ACCORDÉES. I. M. Ivoy, membre correspondant de la Société Linnéenne, a fondé sur sa propriété du Pian une école forestière remarquable par le nombre des espèces indigènes et exoti- ques qui y sont réunies. Voulant témoigner au fondateur de ces importantes cul- tures, combien elle attache de prix aux merveilleux résul- tats qu’il a obtenus, la Société accorde à M. Ivoy la plus haute récompense qu’elle avait à décerner cette année : Une Médailie d'argent grand module. IL. La Société a nommé une Commission chargée de visiter une collection d'oiseaux du pays appartenant à M. Barrère, peintre décorateur, à Cadillac-sur-Garonne. Cette collection se compose de 230 individus représen- tant environ 180 espèces, avec une série de 80 à 90 nids garnis de leurs œufs. . Rarement on a vu des formes aussi pures et des poses aussi naturelles que celles que M. Barrère a donné aux oiseaux que la Commission a examinés. La Société Linnéenne, dont le but est de populariser le goût des sciences naturelles si propre à moraliser ceux qui s’y livrent, accorde à M. Barrère, pour ses collections d'or nithologie et d'ovologie : LE Une Médaille d'argent. (83 ) HI. M. Jaudoin, peintre décorateur, à Bordeaux, s'occupe avec zèle de malacologie depuis plusieurs années. Nous lui devons la découverte de l'animal de la Testa- cella Maugei? { Variet. Burdigalensis), puis deux individus sénestres de l’ÆHelix Carthusiana Muller. M. Jaudoin possède, en outre, une belle collection con- chyliologique d'espèces indigènes, où il a rassemblé une foule d'Hélices remarquables par leurs anomalies. La Société accorde à M. Jaudoin : Une Médaille d'argent. IV. Une Commission s'est rendue chez M: Malivert, médecin adjoint, à la Maison de Santé du Bouscat, pour examiner une collection d'oiseaux tre vivants. Cette collection entièrement composé Î , Offre soixante individus avec la reproduction de sic espèces rares. La Société Linnéenne , prenant en considération la diffi- culté vaincue, et l'avantage qu'il y aurait à étudier ainsi les mœurs des oiseaux, décerne à M. Malivert : Une Médaille de bronze grand module. QUATRIÈME PARTIE. FORMALITÉS A REMPLIR POUR OBTENIR LES RÉCOMPENSES ACADÉMIQUES PROPOSÉES PAR LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE. Tout mémoire , se rapportant à l’une des questions posées dans ce programme , devra être adressé au Secrétaire-Géné- ral, au plus tard le 31 Août, avec une épigraphe reproduite sur un billet cacheté, renfermant le nom de l'auteur. (84) Pour les simples communications de découvertes en fos- siles, plantes, animaux, etc... , il devra être adressé à la Société au moins un échantillon de l’objet découvert, avec tous les renseignements capables de la bien fixer sur la réalité et sur le mérite de la découverte. Enfin, la Société invite les personnes qui ont fait quel- ques travaux en histoire naturelle ; quelques applications nouvelles et utiles de cette science à l’agriculture ou aux arts, de vouloir bien lui en donner connaissance , afin qu’elle puisse les récompenser et les répandre le plus possible dans l'intérêt général. Délibéré et arrêté, en séance générale, à Bordeaux, hôtel du-Musée de la ville, le 24 Octobre 1855. CHARLES DES MOULINS, Président. J.-F. LATERRADE, Directeur. EuG. LAFARGUE, D.-M., Secrétaire-Général. . (85) DISCOURS Prononcé par M. B. CAZENAVETTE, Vice-Président, AUX Obsèques de M. J. DUMOULIN , archiviste, Le 12 Septembre 1855. MESSIEURS , Nous sommes venus accompagner à sa dernière demeure un collègue dont les vertus solides ont été si souvent appré- ciées par nous tous. Livré pendant de longues années aux fonctions modestes, mais si honorables, d’instituteur de la jeunesse, M. Dumoulin offrait à ses élèves le modèle de l’homme de bien, exact à remplir tous les devoirs de son état, le modèle du chrétien attaché fermement à sa religion et la pratiquant avec sincérité, ferveur et modestie ; enfin, celui d’un bon père de famille, qui trouve auprès de son épouse et de ses enfants ses jouissances les plus douces. Aimant les sciences naturelles avec ardeur, M. Dumoulin était parvenu à former des collections intéressantes, qu'il agrandissait chaque jour, et qui lui procuraient les plus agréables distractions après les travaux si pénibles de sa profession. C’étaient pour lui des plaisirs toujours nouveaux que l'observation des plantes , des coquilles , des minéraux. car, partout , il retrouvait et reconnaissait avec admiration la main puissante qui a donné naissance à toutes les mer- “veilles de la création. Il voyait dans les phénomènes de la nature la manifestation de la sagesse et de la bonté divines, et il trouvait dans ses études de nouveaux motifs pour se fortifier dans sa foi, toujours si vive, toujours si pleine. Tome XX. ( Mélanges). 7 (86) Membre de la Société Linnéenne depuis plus de vingi- cinq ans , il a constamment donné l'exemple de l'assiduité aux séances, du dévouement à notre Compagnie; et, dans les fonctions d’archiviste, qu'il remplissait depuis long- temps, il a toujours apporté cet esprit d'ordre, d’exactitude, de régularité qui le caractérisait pour tous les autres actes de la vie ordinaire. Je ne vous parlerai pas de sa bonté que vous connaissez tous. Jamais il n’est sorti de sa bouche un mot qui pût faire de la peine à personne ; jamais il n’a laissé échapper l’occa- sion de faire plaisir à quelqu'un de nous. Toujours bon, toujours empressé à se rendre agréable à ses collègues, il avait su se faire aimer de tous. Jugez par là du vide qu’il laisse parmi nous et des regrets que uous cause une mort imprévue. Oui, mon bon M. Dumoulin, votre souvenir vivra tou- jours parmi nous, et, du sein de Dieu, qui, je le pense, vous a déjà récompensé, vous pourrez voir combien vous étiez cher à nos cœurs. Puisse cette assurance apporter quelque adoucissement à la douleur si vive et si légitime de votre famille éplorée, de cette famille intéressante où se perpétueront les vertus dont vous lui avez montré la pratique dans tout le cours de voire vie ! (81) DISCOURS Prononcé par M. Ca. Des Mouuns , Président, : AUX Obsèques de M. J.-F, LATERRADE pere, Fondateur et Directeur de la Société Linnéenne, Le 1er Novembre 1858. MEssŒuRrs , « En présence de cette croix, — dans cette enceinte sa- crée où je ne voudrais entendre que des voix autorisées pour la doctrine et l’enseignement, une loi que je ne puis méconnaitre me contraint à parler au bord de la tombe où va descendre un maître vénéré, un ami, un modèle, un père pour tous les hommes au nom de qui j'élève la voix dans ce redoutable moment. « La Société Linnéenne de Bordeaux, qu’il a fondée il y a quarante ans, de concert avec ce bon Dargelas qui repose aussi à quelques pas de nous, — la Société Linnéenne est frappée aujourd’hui du coup le plus douloureux qui la puisse jamais atteindre : elle porte aujourd’hui le plus grand deuil e sa carrière, quel que soit le nombre des jours qui lui sont réservés. « Bientôt — car, ici, le temps ne se mesure pas, — bientôt, et dans une autre enceinte , et devant un auditoire qui sera en grande partie le même, j'essaierai d'accomplir une des portions de la tâche bien lourde et bien douce à la fois qui m'est imposée. J'essaierai de rendre à l’homme de science, l’hammase qui Ini est dû. Je dirai ce qu'il a fait et (88) de quelles sueurs il a fécondé le sol du labeur intellectuel, alors que seul pour ainsi dire dans notre grande cité, il entretenait presque caché sous la cendre, ce foyer d'étude, ce goût des sciences physiques et naturelles, dont l’activité n'a pù se développer que lors de la création des Facultés. € Mais aujourd’hui dans ce jour d'angoisse et de larmes, je ne puis ni ne veux vous montrer, en M. Laterrade, l'homme académique ; je ne vous parlerai pas même de ses qualités , qui pourtant furent si nombreuses et si aimables… J'ai bien assez à faire de vous entretenir de ses éminentes vertus! Couché dans ce cercwcil, il ne possède plus rien ici-bas que ce trésor acheté par tant de souffrances, trésor inestimable et qui, — c’est la douce et ferme confiance de nos cœurs, — le rend en ce moment plus grand, plus puis- sant, plus fortuné que nous tous ! « Ah! Messieurs, quel grand œuvre que celui d’un tel édifice de mérites presque ignorés du monde, de vertus dé- robées à ses regards et poussées si près de {la perfection ! Quelle persévérance, — les trois-quarts d'un siècle! — sans que jamais elle se soit lassée où démentié dans la fidé- lité qu’il avait promise à Dieu, dans l'amour qu’il avait voué à sa famille, dans le labeur incessant qu’il s'était imposé pour la soutenir, dans l’ardeur qu'il portait aux travaux dont se composäit la chaine de sés devoirs ! « C'est déjà beaucoup assurément que cette fidélité pra- tique, constante, universelle de tout ce que doit un hotmête homme, un chrétien à son Créateur et à ses semblables. Maïs ce n’ést après tout que satisfaire à la stricte obligation de chacun; et si l’homme a droit à l’estime quand il a ac- compli tout son devoir, il n’a ”_ droit pour cela à à pie dis- tingué de la foule! | ‘Mais Diei avait demandé bien nlug à éétte âme d a > (89) à cette âme privilégiée dont il se plaisait à être lui-même la force, et dont il a permis que personne ne partageât avec lui le soin de la récompenser en cette vie. « Les biens de la terre ne lui furent pas départis. II accepla courageusement celte noble gêne et la porta avec dignité pendant la très-majeure partie de sa vie. C’était là la première épreuve de sa soumission à la volonté de Dieu. Il exploita joyeusement aux yeux de tous, pour élever ses enfants et soutenir sa mère ,les biens de l'intelligence dont la Providence l'avait enrichi, et Dieu seul était le confident et le consolateur des difficultés, des souffrances et des peines que lui coûtait sa rude tâche. « Un jour vint où sa vertu déjà solidement affermie par l'épreuve, sembla lui avoir mérité un adoucissement bien juste aux fatigues d’une position si longuement laborieuse. En 1830, la direction du Jardin des Plantes fut retirée à Dargelas et offerte à l'homme que ses droits acquis et ses travaux spéciaux rendaient seul apte à remplacer ce respec- table vieillard. « Une telle place, évidemment, devait être le point de mire de sa juste ambition. Elle récompenserait ses travaux, apporterait quelque aisance dans sa jeune famille , le pla- ceraitau milieu des objets de ses études chéries, en un mot, comblerait tout ses vœux, « Mais un cœur inflexiblement droit et juste ne peut prêter l'oreille à la voix des intérêts les plus légitimes, qu'après avoir examiné, — non devant les hommes, mais devant Dieu, — si d’autres intérêts que les siens ne reste- raient point en souffrance tandis que le bonheur entrerait dans sa famille. Dargelas n'avait pas demandé qu'on le mit à la retraite; il n'avait pas résigné volontairement son emploi. (90) « Laterrade ne crut pas qui lui fût permis d’accepter une position dont le bienfait lui était offert contre le gré de celui qui l'occupait. Il refusa la place et reprit ses rudes travaux. « Certes, il ne se pouvait pas qu'on ne lui rendit enfin justice quand l’exquise délicatesse de sa conscience lui per- mettait de l'accepter : il attendit..…. il attendit et travailla quatorze ans, Messieurs ! Le savant et regrettable Gachet mourut dans la force de l’âge, quand déjà le bon Dargelas s'était éteint dans la retraite, L'administration municipale jeta de nouveau les yeux sur celui dont les droits avaient tant acquis en force et en mérite; et lui, n’apercevant plus de trace d'une compétition qui pût alarmer la susceptibilité la plus délicate, se laissa donner ce qu’il avait désiré comme un bonheur... , ce qui devenait désormais nécessaire à ses besoins les plus pressants. « C'est ici que commence la dernière phase, la phase héroïque de la vie du grand chrétien qui vient d'abandonner sa dépouille usée à la terre. J'ai parlé de besoins ; ils étaient réels. Les forces du père de famille ne suffisaient plus à ces courses incessantes, en toutes saisons et par tous les temps, que nécessite l'exercice du professorat à domicile. Un tra- vail continu, mais dans un cercle restreint , et les exçür- sions botaniques, dont les plus lointaines lui devenaient déjà pénibles et difficiles, c’en était désormais bien assez pour occuper utilement son zèle et l’activité de son esprit, pour satisfaire à sa soif du devoir. Il entra enfin dans cette maison qui devait être pour lui l'asile d’un repos utilement occupé, d’un bien-être vaillamment: acheté ; — dans’ cette maison d'où il vient de sortir pour la dernière fois ; — mais la souffrance physique, continuelle , mr pue 7 entra avec Jui. « Laterrade sprl le sens et la portée de la visite d'un (M4) pareil hôte. Son admirable soumission à la volonté de: Dieu allait entrer dans son plein et sublime exercice. Le labeur caché de la souffrance allait remplacer pour lui l'activité laborieuse, de la vie du dehors. Ses forces l'avaient mené jusqu'au seuil de la demeure où elles cesseraiént d’être in- dispensables à ses filles chéries, Désormais elles s’amoin- driraient chaque jour, tandis que la douleur physique s’ac- croitrait chaque jour aussi jusqu’à devenir, — vous le savez presque tous, Messieurs, =— jusqu'à devenir pendant des mois, pendant des années entières, pour ainsi dire intolé- rable aux plus fiers couragés. « Le sien ne faiblit pas un instant. Dieu en avait ainsi disposé : le pieux martyr se soumit, adora, remercia, et attendit en paix, le sourire sur les lèvres, qu’il plût au Sei- gneur de lui dire : « Bon et fidèle serviteur , entre dans la joie de ton maître ! » _—« Messieurs, je n'ai rappelé devant vous qu'un trait de l’admirable vie de celui que nous pleurons ; il m'a paru suf- fire à le peindre tout entier, car il suppose ét renferme l'exercice continu de toutes les vertus pratiques dont je ne vous ai pas rappelé le détail. Avant tout, une Foi forte et profonde : si la Foi n’est tout ensemble l’un et l’autre , elle ne peut être uné Foi pratique, et la Foi, sans les œuvres, est morte et comme absente. Laterrade fut donc, toute sa vie, un chrétien fidèle, pratiquant , fervent. &« Une confiance en Dieu , qui ne s'est jamais démentie. C'est là la vertu surnaturelle qui porte le nom d'Espérance, et qui produit cette soumission parfaite, absolue à la vo- lonté divine, dont M. Laterrade nous a donné un exemple bien rare; car jamais on n’a surpris sur ses lèvres, je ne dis pas une parole de murmure, mais l'expression même d'une plainte arrachée par la douleur. (92) « La Charité enfin, le complément et la couronne de toutes les vertus ! Il n’est pas besoin, pour l'exercer, d’avoir des trésors à répandre : elle est aussi, et d’une manière bien plus difficile, souvent bien plus méritoire, dans les sentiments et dans les paroles. Jamais homme n'eut l'âme plus bonne et plus indulgente, l'accueil plus bienveillant , le cœur plus désireux d’être agréable ou utile à ses sembla- bles, la langue plus empressée d'en dire du bien, plus en- chainée quand s’offrait l’occasion d’en parler autrement. « Il ya un autre genre d'exercice, bien fréquent de nos jours, auquel cette langue chaste et pure comme la pensée qui-la faisait mouvoir, s'est toujours refusée avec la plus inflexible raideur. « Je connais M. Loterrade depuis plus de quarante ans, » me disait un de nos plus honorables amis communs , qui peut-être m'écoute en ce moment, — «el jamais je ne l’ai entendu proférer un mot léger. » — Vous savez, Messieurs, l’acception de ce mot, et c'est au pa- négyrique des vertus, non à celui des simples qualités, que revient de droit un pareil éloge. « Je ne l’ignore pas, Messieurs : courage, persévérance, travail , patience dans les souffrances , les revers et les afflic- tions , modération dans les désirs, oubli de soi-même et dévoüment aux autres , bienveillance et indulgence presque sans bornes, modestie sincère, aménité dans les rapports et les paroles, tout cela , sous différents noms, passe aussi pour des vertus aux yeux du monde. Mais, dans son igno- rant enfantillage ; le monde fait honneur à la philosophie de toutes ces verius qui ne peuvent puiser leur constance et leur perfection, par conséquent , qu'à une tout autre source. Le monde ne connait pas le sol où se cachent les racines nourricières de ces plantes divines ; il ne saurait porter ses yeux à la hauteur où mürissent leurs fruits. H peut les (93) trouver estimables et aimables, parce qu’elles accommodent tout le monde et ne gênent personne ; mais il ignore leur nature intime et ne peut apprécier ni leur mérite ni leur valeur. Dieu seul les connaît assez pour les récompenser, et il se réserve l'éternité pour le faire. « Un mot encore avant le dernier adieu, avant la dernière prière. Il vous peindra l’homme que vos cœurs entourent de leurs regrets et de leurs respects. La mère de ses enfants, la compagne bien-aimée de sa vie, venait de lui être enle- vée , et l'heure était proche où sa dépouille mortelle allait précéder ici même le cher défunt à qui nous faisons cortége : « Vous me donnerez le bras, » dit-il à l’un des hommes qui ont attaché le plus de prix à son amitié. » — Et comme celui-ci s’étonnait, se récriait sur un si déchirant effort, et s’appuyait sur la force des usages reçus, qui s'opposent dans le monde, pour les époux, à ce qu'ils prescrivent impitoyablement pour les fils, le vénérable affligé répondit avec simplicité : « C’est à Saint-André, au pied de l'autel « du Sacré-Cœur, que Dieu me l'a donnée il y a trente ans. « Je n’irai pas plus loin, mais je dois et je veux la lui re- « conduire jusque-là ! » a Il s’appuya sur mon bras, et Dieu seul put mesurer l'étendue de sa souffrance , l'héroïsme de son sacrifice. « Puisse-t-il, ce Dieu de bonté, en couronnant les vertus du père, verser dans le cœur de ses pauvres enfants, la force et les douceurs célestes dont il est le seul dispensa- teur ! » S Février 1860. a brsh amer. un 7 soiutet so io AtiaRs MIE us SET (95) TABLE DES MÉLANGES CONTENUS DANS LE XXm VOLUME. sp e—— TRENTE-SEPTIÈME FÊTE LANNÉENNE (29 juin 1854, à Coutras). . Discours du Directeur. . . .. PS SN diaee «6 res Résultats botaniques de l’excursion. , ..............,. .. CMHOMOIÏOPIQUES 4 .. . .. . . .. ... sie —. CONCHVNIOIOSIQUES M. . ,. ....... rene: SÉANCE PUBLIQUE D'HIVER (4 novembre 1854). . . . ........ (remplacée , à cause du choléra, par une séance ordinaire) . Programme des prix pour les années 1855 et suivantes. . . . .. Tableau de la 37e fête Linnéenne ; par le Directeur. …. . . . .. TRENTE-HUPTIÈME FÊTE LINNÉENNE (28 juin 1855, à Facture). . SÉANCE PUBLIQUE D'HIVER (6 novembre 1855). . ... .. pee du Président (sur les travaux de sylviculture de M. _ u Pian) ri de la 58e fête Linnéenne ; par le Directeur. . . . . . . . Considérations sur les plantes officinales; par M. A. DocTEUR. . . Quelques considérations sur les sciences ; par M. le Dr G. MÉRAN. Programme des prix pour les années 1856 et suivantes. . . . . . Discours prononcé aux obsèques de M. J. DuMOULIN , raser ; -le 12 septembre 1855, par M. B. CAZENAVETTE, vice-p (it ee Re Discours prononcé aux obsèques de M. J.-F. Limit jé directeurs le 1er novembre 1858; Fe CH. Des MouLixs, Bordeaux. — Imprimerie de F. DEGRÉTEAU et Cie,